Le député Amadou Ba, membre du parti Pastef, a soulevé une problématique sociale et administrative majeure lors d’une rencontre avec de jeunes conducteurs de motos Jakarta, souvent appelés “Jakartamen”. Il a révélé, dans une publication sur son compte Facebook samedi dernier, que beaucoup de ces conducteurs ne possèdent pas de carte nationale d’identité en raison de l’absence de pièces d’état civil. Une situation qui complique leur accès à des documents officiels essentiels tels que le permis de conduire et la carte grise.
Amadou Ba a décrit la situation comme un véritable frein à la formalisation de cette activité qui constitue une source de revenu pour de nombreux jeunes. “Beaucoup d’entre eux n’ont pas de carte d’identité nationale faute de pièces d’état civil. Ils peinent ainsi à obtenir les documents officiels (Carte grise à leur nom, permis de conduire, notamment)”, a-t-il expliqué. Ce manque de régularisation les expose à des difficultés administratives et juridiques, tout en limitant leur intégration économique.
Le député a affirmé son engagement à porter ces préoccupations auprès des autorités compétentes. “Nous remontons leurs préoccupations aux autorités compétentes qui, en n’en pas douter, y apporteront les ajustements nécessaires”, a-t-il déclaré. Cette initiative vise à attirer l’attention des décideurs sur une frange de la population souvent marginalisée dans les processus de régularisation administrative.
La régularisation des Jakartamen dépasse le simple cadre administratif. Elle est essentielle pour assurer la sécurité routière et favoriser l’insertion économique de ces jeunes, souvent contraints à l’informalité. Sans papiers d’identité et sans permis, ils restent vulnérables face aux contrôles routiers et n’ont pas accès aux droits et services qui leur permettraient de travailler dans des conditions décentes.
Amadou Ba invite les autorités à prendre des mesures concrètes pour répondre à cette situation. Parmi les solutions possibles, il pourrait être envisagé de faciliter l’obtention des actes de naissance et des cartes nationales d’identité pour ces jeunes, afin de leur permettre d’accéder aux documents nécessaires à la régularisation de leur activité.
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