Après la publication du rapport de la Cour des comptes sur les finances publiques, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé la diffusion prochaine d’une série d’audits couvrant plusieurs secteurs de l’administration. Selon le chef du gouvernement, ces investigations, menées par différents corps de contrôle, mettent en lumière de nombreuses irrégularités dans la gestion des ressources publiques.
Lors d’une déclaration officielle, Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement du gouvernement à instaurer une gouvernance vertueuse et à rendre compte de la gestion des fonds publics. « Nous avons hérité d’une administration marquée par des dysfonctionnements majeurs. Les rapports des corps de contrôle montrent des pratiques qui ne peuvent être tolérées dans une République soucieuse de transparence et de bonne gouvernance », a-t-il affirmé.
Cette annonce intervient dans un contexte où la Cour des comptes a récemment publié un rapport détaillant d’importantes anomalies dans la gestion des finances publiques. Ce document a mis en cause plusieurs entités administratives et soulevé des questions sur l’usage des deniers publics sous l’ancienne administration.
Les rapports d’audits qui seront bientôt publiés concernent plusieurs secteurs clés de l’État, notamment :
• Les finances publiques : Des anomalies budgétaires et des détournements présumés.
• Les marchés publics : Des procédures d’attribution opaques et des surfacturations.
• Les entreprises publiques : Une gestion souvent déficitaire et des pratiques jugées irrégulières.
• Les collectivités locales : Des subventions mal utilisées et des dépenses non justifiées.
D’après les premières indications du gouvernement, ces audits devraient également inclure des recommandations pour renforcer les mécanismes de contrôle et éviter que ces irrégularités ne se reproduisent à l’avenir.
L’un des enjeux majeurs de cette démarche sera de déterminer les responsabilités et de sanctionner les personnes impliquées dans ces dysfonctionnements. Ousmane Sonko a laissé entendre que des mesures judiciaires pourraient être prises contre les auteurs d’actes de malversation. « La reddition des comptes ne sera pas un vain mot », a-t-il insisté, laissant présager une série de poursuites contre d’éventuels coupables.
Dans un pays où la question de la corruption a souvent été source de tensions politiques et sociales, cette initiative pourrait marquer un tournant dans la gouvernance publique. Reste à voir comment ces révélations seront accueillies et quelles conséquences elles auront sur la sphère politico-administrative du Sénégal.
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