Les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger, tous gouvernés par des juntes militaires, ont conjointement annoncé leur retrait immédiat de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans un communiqué officiel. Cette décision, prise « en toute souveraineté », a été justifiée par la volonté de répondre aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations respectives.
Les trois pays sahéliens ont connu des prises de pouvoir militaires au cours des dernières années (2020 au Mali, 2022 au Burkina Faso et 2023 au Niger), ce qui a créé des tensions avec la Cédéao. Cette organisation régionale cherche à rétablir des gouvernements civils rapidement et a imposé des sanctions sévères au Mali et au Niger, allant jusqu’à menacer d’utiliser la force dans ce dernier pays.
Les raisons exactes du retrait de la Cédéao ne sont pas explicitement mentionnées dans le communiqué, mais il semble découler des différends entre les gouvernements militaires au pouvoir et la Cédéao. Les problématiques liées à l’insécurité, au jihadisme et à la pauvreté contribuent également à la complexité de la situation.
Les dirigeants des trois pays justifient leur décision en affirmant prendre « toutes leurs responsabilités devant l’histoire » et en répondant aux attentes de leurs populations. Cela suggère que le retrait de la Cédéao pourrait être perçu comme une réponse aux préoccupations et aux aspirations locales, mettant en avant la souveraineté nationale.
Le retrait immédiat de ces trois pays de la Cédéao soulève des questions sur les conséquences régionales et internationales. La Cédéao avait joué un rôle important dans la médiation et la pression diplomatique, et ce retrait pourrait compliquer davantage les efforts visant à rétablir la stabilité politique dans ces nations sahéliennes.
L’annonce de ce retrait est susceptible de susciter des réactions au sein de la Cédéao et au niveau international. Les prochains développements seront suivis de près pour évaluer l’impact sur la dynamique politique régionale et les relations entre ces pays et l’organisation sous-régionale.
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Salam
Un précédent dangereux pour la cohésion sous régionale. Au moment où l’Afrique est entrain de renaître, de prendre son envol,il est urgent de se ressaisir et de se retrouver sous l’arbre à palabre comme jadis pour trouver des solutions à nos malentendus. Ne prêtons pas le flanc car nous sommes à un jet de l’émergence, à un pas de notre libération économique.