Le directeur exécutif de l’ONG Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a appelé les collectivités territoriales du Sénégal à accorder une attention particulière aux aspirations des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap dans le cadre du processus budgétaire. S’exprimant lors d’un atelier de sensibilisation à Saly (Mbour, Ouest), M. Kanouté a souligné que ces groupes sont parfois négligés dans l’élaboration des budgets et des programmes de développement local et national.
Selon lui, l’observation a révélé que les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec un handicap ne sont pas suffisamment intégrés dans le processus budgétaire, ce qui les rend souvent exclus des programmes de développement. Il a attribué cette exclusion à l’oubli fréquent de ces groupes marginalisés dans les initiatives de planification.
L’intervention de Bachir Kanouté avait lieu dans le cadre d’un atelier de sensibilisation impliquant des services techniques déconcentrés, des membres de la société civile et des institutions engagées dans des initiatives de développement axées sur le budget participatif.
Il a souligné l’importance d’identifier et de prendre en compte les attentes spécifiques des jeunes, affirmant que l’enjeu n’est pas seulement de les reconnaître, mais aussi de les impliquer activement à toutes les étapes du processus décisionnel, depuis le diagnostic jusqu’au suivi évaluation.
Le budget participatif, selon Kanouté, a pour objectif de garantir l’implication de l’ensemble des acteurs territoriaux dans ces différentes étapes, favorisant ainsi une approche plus inclusive et équitable.
Arouna Sarr, directeur de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, a promis le soutien de son service pour concrétiser cette initiative à travers toutes les régions du Sénégal, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement à promouvoir la participation et l’inclusion de toutes les couches de la société dans le processus de décision budgétaire.
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