Dans une déclaration émise le 27 mars 2024, plusieurs organisations de la société civile au Burkina Faso ont adressé un appel solennel au gouvernement de transition, l’incitant à respecter rigoureusement les dispositions de la Constitution. Parmi les cosignataires de ce document de quatre pages, on retrouve des acteurs majeurs tels que le Balai citoyen, le Centre national de presse Norbert-Zongo, la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, ainsi que l’association Kebayina des femmes du Burkina Faso, entre autres.
Cette déclaration exprime d’abord la solidarité des signataires envers les défenseurs du pays engagés dans la lutte contre le terrorisme. Toutefois, elle souligne également les préoccupations croissantes quant aux menaces qui pèsent sur la cohésion nationale. Les organisations de la société civile dénoncent fermement les pratiques contraires aux principes démocratiques, telles que les enlèvements de citoyens, qui ouvrent la voie à des dérives inacceptables.
De plus, les signataires appellent à la libération immédiate des personnes détenues de manière illégale ou arbitraire, en mettant en garde contre les conséquences néfastes des arrestations sans fondement. Ces actes, jugés contraires aux décisions des tribunaux burkinabè, suscitent également l’inquiétude au niveau international, comme en témoigne une récente rencontre entre le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, Volker Türk, et le président de transition, Ibrahim Traoré, le 21 mars 2024.
Cette déclaration reflète ainsi une mobilisation croissante de la société civile burkinabè pour garantir le respect des principes constitutionnels et la protection des droits fondamentaux pendant la période de transition. Les organisations de la société civile restent fermement engagées dans la défense des valeurs démocratiques et continueront à exercer une pression sur le gouvernement pour assurer le respect de la Constitution et des libertés civiques.
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