Une attaque dévastatrice menée par des extrémistes jihadistes a secoué la localité de Mansila, dans le nord-est du Burkina Faso, près de la frontière avec le Niger. Le bilan exact demeure incertain, mais les impacts sont tragiquement manifestes.
Le 11 juin dernier, des individus armés ont lancé une offensive brutale, ciblant non seulement les installations militaires mais aussi les habitations et commerces locaux. L’Association des élèves et étudiants de Mansila a rapporté dans un communiqué sur Facebook que l’attaque avait laissé la communauté en deuil, avec de nombreux civils portés disparus et une incertitude persistante quant au sort de proches.
Une source sécuritaire a confirmé l’ampleur de l’attaque, soulignant la difficulté de fournir un bilan précis en raison du nombre élevé de disparus parmi les civils et les forces militaires présentes. Les détachements militaires habituellement composés d’environ 150 soldats sont souvent la cible de telles attaques dévastatrices.
À ce jour, aucune annonce officielle du gouvernement burkinabè n’a été faite concernant cette attaque, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Cette violence intervient dans un contexte où le Burkina Faso, tout comme ses voisins le Mali et le Niger, subit depuis une décennie des attaques répétées de groupes jihadistes, causant plus de 20 000 décès et déplaçant deux millions de personnes.
Malgré les assurances périodiques des autorités sur des succès militaires contre les insurgés, la réalité sur le terrain demeure cruelle, avec des zones du pays échappant encore au contrôle de l’armée.
Cette attaque tragique à Mansila est un rappel poignant de la persistance de la menace terroriste dans la région sahélienne, mettant en lumière l’urgence d’une action concertée pour restaurer la paix et la sécurité pour tous les habitants de cette région meurtrie par la violence jihadiste.
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