Nouvelle tragédie de l’émigration clandestine à El Hierro : L’embarcation serait partie des côtes Sénégalaises

El Hierro, le 17 juillet 2024 – Une nouvelle tragédie liée à l’émigration clandestine a frappé les côtes espagnoles. Une embarcation de fortune, partie des côtes sénégalaises une semaine plus tôt, est arrivée hier matin au port de La Restinga, à El Hierro, avec à son bord 51 personnes d’origine subsaharienne. Parmi elles, deux victimes ont été déplorées : une fillette de 2 ans et un jeune homme de 20 ans.

Les premières informations relayées parlaient de la mort d’un enfant de 6 ans et d’une fillette de 2 ans. Cependant, des sources du département de la Santé du gouvernement des Canaries ont rectifié ces données. Selon Europa Press, il s’agit en réalité d’une fillette de 2 ans et d’un jeune homme de 20 ans. La fillette, dans un état critique à son arrivée, a été transportée à l’hôpital de La Candelaria à Tenerife où elle est malheureusement décédée. Le jeune homme, quant à lui, a perdu la vie à l’hôpital d’El Hierro.

Un bébé d’un mois est également dans un état grave et reçoit des soins intensifs à l’hôpital d’El Hierro. Les autres passagers, épuisés et affaiblis, sont en cours d’évaluation médicale et de prise en charge par les autorités locales.

Cette tragédie met en lumière les risques et les défis auxquels sont confrontés les migrants cherchant à rejoindre l’Europe via des voies clandestines. Les départs depuis les côtes sénégalaises vers les îles Canaries, souvent organisés par des réseaux de passeurs, se sont multipliés ces dernières années en raison des crises économiques et sociales dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

Les autorités des Canaries et les organisations humanitaires sur place ont exprimé leur profonde tristesse face à cette nouvelle tragédie. Elles continuent de dénoncer les conditions dangereuses dans lesquelles ces traversées sont effectuées et appellent à des mesures urgentes pour prévenir de telles pertes humaines. Les gouvernements des pays concernés, y compris le Sénégal, sont exhortés à intensifier leurs efforts pour combattre les réseaux de trafic de migrants et offrir des alternatives sûres et légales aux candidats à l’émigration.

Cette nouvelle tragédie à El Hierro rappelle l’urgence d’une action internationale coordonnée pour aborder les causes profondes de l’émigration clandestine et garantir des routes migratoires sûres et légales. En attendant, les autorités locales continuent de fournir une aide immédiate aux survivants tout en espérant que des mesures préventives plus efficaces soient mises en place pour éviter de futures catastrophes.

Nos pensées vont aux familles des victimes et à tous ceux qui continuent de risquer leur vie dans l’espoir d’un avenir meilleur.

La polémique des fonds politiques s’intensifie entre Pastef et Macky Sall

La controverse entourant les « fonds politiques » prend une nouvelle ampleur alors que les accusations et contre-accusations entre Pastef et l’ancien Président Macky Sall s’intensifient. Le Bureau politique de Pastef a récemment publié un communiqué virulent en réponse aux déclarations de l’Alliance pour la République (APR).

Pastef a accusé Macky Sall d’avoir épuisé les fonds politiques de la Présidence en seulement trois mois avant son départ du pouvoir. Dans leur communiqué, consulté sur WalfNet, Pastef défie directement l’ancien président, demandant des preuves de cette gestion et une transparence totale sur l’utilisation de ces fonds.

Les membres de Pastef encouragent fortement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à poursuivre leur mission sans relâche. Ils critiquent sévèrement ce qu’ils appellent l’« Ancien et Pathétique Régime » de Macky Sall, l’accusant de pratiques néfastes ayant affaibli le pays. Pastef se demande si les actions des anciens dirigeants résultent d’ignorance, de suicide politique, de stratégie d’anticipation, ou d’un mélange des trois.

Pastef exhorte ses membres et alliés à continuer leur engagement pour une transformation systématique du Sénégal. Ils prédisent que les accusations portées contre les anciens dirigeants finiront par révéler à quel point le pays a été affecté durant les 12 années de magistère de Macky Sall et ses conséquences désastreuses. Selon eux, personne n’échappera à l’obligation de rendre des comptes pour les actions passées.

L’APR, de son côté, a rejeté les accusations de Pastef, les qualifiant de fausses et diffamatoires. Ils affirment que toutes les dépenses effectuées pendant la présidence de Macky Sall étaient conformes aux lois en vigueur et ont été dûment vérifiées par les institutions compétentes.

La polémique des fonds politiques continue de diviser l’opinion publique au Sénégal. Alors que Pastef appelle à une transparence totale et à la reddition de comptes, l’APR défend la gestion de Macky Sall et rejette les accusations. Cette controverse souligne les tensions politiques actuelles et la nécessité d’un débat ouvert et transparent sur la gestion des fonds publics.

Département de Dakar : Découvrez la commune la plus peuplantée et la moins peuplantée en 2024

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a récemment publié les chiffres détaillés de la population des communes du département de Dakar pour l’année 2024. Cette publication révèle des données intéressantes sur la répartition démographique au sein du département, mettant en lumière les communes les plus et les moins peuplées.

Sans grande surprise, la commune de Gorée, célèbre pour son histoire et son patrimoine, se trouve être la moins peuplée du département de Dakar. En 2024, Gorée ne compte que 1 691 habitants. Cette faible densité de population est en grande partie due à la petite taille de l’île et à ses restrictions géographiques qui limitent l’expansion démographique.

La commune de Ngor suit Gorée en termes de faible population. Avec 17 706 habitants, Ngor est la deuxième commune la moins peuplée de Dakar. Connue pour ses plages et son village traditionnel, Ngor maintient un équilibre entre urbanisation et préservation de son cadre de vie naturel.

En tête du classement des communes les plus peuplées, Grand-Yoff se distingue nettement avec une population de 186 775 habitants. Cette densité démographique élevée s’explique par l’urbanisation rapide et la concentration de services et d’infrastructures dans cette commune dynamique de Dakar.

La commune des Parcelles Assainies se classe deuxième parmi les communes les plus peuplées, avec 167 671 habitants. Cette zone résidentielle et commerciale continue d’attirer de nombreux habitants grâce à ses nombreux équipements et commodités.

La commune de Yoff, avec ses 119 351 habitants, est la troisième commune la plus peuplée du département de Dakar. Sa croissance démographique est soutenue par son développement économique et ses infrastructures modernes.

Ces chiffres de l’ANSD offrent une perspective précieuse sur la distribution de la population au sein du département de Dakar. La diversité démographique des communes, allant de la petite population de Gorée à la densité de Grand-Yoff, reflète la variété des modes de vie et des dynamiques de développement dans cette région capitale du Sénégal. Les autorités locales et les urbanistes peuvent utiliser ces données pour mieux planifier les services et infrastructures nécessaires afin de répondre aux besoins croissants des habitants.

Cette répartition démographique pose également des défis en termes de gestion urbaine et de services publics, nécessitant des stratégies adaptées pour chaque commune afin de garantir un développement harmonieux et durable.

Pour en savoir plus, consultez le rapport complet de l’ANSD sur la population des communes de Dakar en 2024.

Achoura : Le ministre de la santé et de l’action sociale appelle à une alimentation saine

À l’occasion de la fête d’Achoura, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a adressé un message important aux populations sénégalaises, rappelant la nécessité de veiller à une alimentation saine durant cette période festive. Conscient des excès alimentaires souvent associés aux célébrations, le ministre a souligné l’importance de maintenir des habitudes alimentaires équilibrées.

Le Ministre a énuméré trois recommandations clés pour une alimentation saine :

  1. Modération en Sel : « Pas trop salée » – Le ministre a rappelé que l’excès de sel peut entraîner des problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle, augmentant le risque de maladies cardiovasculaires. Il a encouragé les familles à utiliser des épices et des herbes comme alternatives pour rehausser le goût des plats.
  2. Modération en Graisses : « Pas trop grasse » – Insistant sur les dangers d’une consommation excessive de graisses, le ministre a conseillé de privilégier les graisses saines, comme celles contenues dans les poissons, les avocats et les noix, et de limiter les graisses saturées et trans, souvent présentes dans les aliments frits et les produits transformés.
  3. Modération en Sucre : « Pas trop sucrée » – Le ministre a également mis en garde contre les risques liés à une consommation excessive de sucre, tels que le diabète et l’obésité. Il a recommandé de réduire la consommation de boissons sucrées et de privilégier les fruits frais pour satisfaire les envies de sucré.

En conclusion de son message, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a souhaité une bonne fête d’Achoura à toute la communauté musulmane. « En cette fête d’Achoura, je souhaite à toutes et à tous une célébration joyeuse et saine. Prenons soin de notre santé en adoptant des habitudes alimentaires équilibrées. Bonne fête à toute la communauté musulmane, » a-t-il déclaré.

Cette initiative du ministère s’inscrit dans une démarche de prévention et de promotion de la santé publique. En rappelant ces principes de base pour une alimentation saine, le ministre espère sensibiliser les populations aux dangers des excès alimentaires et encourager des pratiques bénéfiques pour la santé.

La fête d’Achoura est une occasion de célébration et de partage, mais aussi un moment pour réfléchir à nos habitudes alimentaires. En suivant les conseils du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, les familles peuvent profiter des festivités tout en veillant à leur bien-être. Cette démarche proactive du ministère est un rappel opportun de l’importance de la santé dans nos vies quotidiennes.

Un héros Sénégalais de 91 ans portera la flamme Olympique à Paris

Oumar Diémé, un ancien tirailleur sénégalais âgé de 91 ans, aura l’honneur de porter la flamme olympique en Seine-Saint-Denis lors de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, le 26 juillet prochain. Cette nouvelle a été annoncée par l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Farges, lors de la réception de la fête nationale française, le 14 juillet, à sa résidence à Dakar.

Christine Farges a exprimé sa fierté quant à la participation de Oumar Diémé à cet événement prestigieux : « Oumar Diémé, ancien tirailleur sénégalais, portera la flamme olympique comme un symbole entre notre passé et notre futur, qui unit la France et le Sénégal. Nous sommes honorés de sa participation. » Ce geste met en lumière l’importance des liens historiques et culturels entre la France et le Sénégal.

Pour l’ambassadrice, ce choix souligne également le pouvoir du sport comme vecteur d’inclusion sociale et d’égalité. Elle a rappelé l’importance du sport dans la promotion de l’égalité entre les sexes et l’inclusion sociale : « La capacité du sport à être un vecteur d’inclusion sociale et d’égalité entre les femmes et les hommes n’est plus à démontrer : c’est à cela aussi que s’attachera notre compagnonnage sportif. »

Engagé volontairement dans l’armée française en 1953, Oumar Diémé réside aujourd’hui à Badiana, un village de Basse-Casamance. Son parcours militaire et son engagement volontaire sont des témoignages vivants de l’histoire partagée entre la France et le Sénégal. Sa participation en tant que porteur de la flamme olympique est un hommage à son courage et à son dévouement.

Outre Oumar Diémé, le Sénégal sera représenté par onze sportifs lors des Jeux Olympiques de Paris, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août prochains. La présence de ces athlètes souligne la vitalité et le dynamisme du sport sénégalais sur la scène internationale.

La participation de Oumar Diémé en tant que porteur de la flamme olympique est un moment de fierté nationale et un symbole fort de l’amitié entre la France et le Sénégal. Cet événement rappelle l’importance de l’inclusion sociale et de l’égalité, valeurs essentielles que le sport continue de promouvoir à travers le monde. Les Jeux Olympiques de Paris seront l’occasion de célébrer ces idéaux et de rendre hommage à ceux qui, comme Oumar Diémé, incarnent l’histoire et l’esprit de résilience.

Amadou Bâ Se prononcera bientôt sur les 100 premiers jours du Président Diomaye Faye

Amadou Bâ, chef de l’opposition et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) à la dernière élection présidentielle, a récemment évoqué les 100 premiers jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Interrogé par Dakaractu, Amadou Bâ a choisi de ne pas aborder le sujet en détail pour le moment, mais il a promis de revenir avec une analyse complète prochainement.

Les 100 jours de Diomaye/ Amadou Bâ prend date: « Dinaa Ci Ñeuw Fane Yii… »

Lors de l’interview avec Dakaractu, Amadou Bâ a déclaré : « Je vais me prononcer dans les prochains jours et donner ma position. » Cette déclaration, relayée par Senego, laisse présager une prochaine prise de position publique de la part du chef de l’opposition. Les attentes sont grandes, car l’analyse d’Amadou Bâ sur les premières actions du Président Diomaye Faye pourrait influencer le débat politique national.

Par ailleurs, Amadou Bâ a participé lundi dernier à la commémoration de l’anniversaire du rappel à Dieu d’Ousmane Tanor Dieng, l’ancien secrétaire général du Parti socialiste. Sa présence à cet événement montre son attachement aux figures emblématiques de la politique sénégalaise et son respect pour l’héritage laissé par Ousmane Tanor Dieng.

La déclaration prochaine d’Amadou Bâ sur les 100 premiers jours du Président Diomaye Faye est attendue avec impatience par les observateurs politiques. En tant que figure de proue de l’opposition, son analyse et ses critiques pourraient fortement influencer l’opinion publique et le paysage politique sénégalais. Ses commentaires pourraient également définir les orientations futures de la coalition BBY dans sa stratégie d’opposition.

Les prochaines prises de position d’Amadou Bâ sur la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye sont très attendues. Les Sénégalais et les acteurs politiques attendent de voir comment il évaluera les actions du Président Diomaye Faye et quelles propositions il mettra en avant pour améliorer la situation du pays. En attendant, l’attention reste focalisée sur Amadou Bâ et ses prochaines déclarations publiques.

Le Premier ministre Ousmane Sonko en visite à Tivaouane : Discussions avec le Khalif Général des Tidianes

Ce mardi 9 juillet, le Premier Ministre Ousmane Sonko a été reçu à Tivaouane par le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour une rencontre privée. Au cœur des discussions : la vision du « PROJET », visant à promouvoir la prospérité du Sénégal.

La visite de Ousmane Sonko à Tivaouane revêt une importance particulière, symbolisant le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux influents. La discussion avec Serigne Babacar Sy Mansour a porté sur les aspects stratégiques du « PROJET », une initiative dédiée à l’amélioration du développement économique et social du Sénégal.

Lors de cette rencontre, le Premier Ministre a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour réaliser les objectifs ambitieux du « PROJET ». Ce programme vise à renforcer l’économie nationale, à promouvoir la justice sociale et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.

La présence de Ousmane Sonko à Tivaouane souligne également l’importance de la coopération entre le gouvernement et la communauté religieuse dans la formulation de politiques et de projets nationaux. Cette approche inclusive vise à garantir que les initiatives gouvernementales répondent aux besoins et aux aspirations de toutes les couches de la société sénégalaise.

En conclusion, la rencontre entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, témoigne d’une volonté commune de bâtir un avenir prospère et harmonieux pour le Sénégal. Cette collaboration stratégique marque un pas important vers la réalisation des aspirations collectives et vers la promotion d’un développement durable et inclusif à travers le « PROJET ».

Pour un « Meilleur Vivre Ensemble » dans la Société : Vers un Partenariat entre le CUDIS et le MEN

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) et le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) se dirigent vers un partenariat stratégique visant à revivifier les valeurs fondatrices de la société sénégalaise et à les intégrer dans le système éducatif. Cette initiative a été au cœur des débats lors d’un récent atelier présidé par le Ministre de l’Éducation nationale.

L’atelier a permis d’identifier des mécanismes concrets pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un meilleur vivre ensemble au Sénégal. Trois panels thématiques ont été organisés, réunissant des chercheurs et des acteurs sociaux de renom :

  1. Paix, Religion et Vivre Ensemble : Ce panel a exploré comment les valeurs religieuses peuvent contribuer à la paix et à la coexistence pacifique dans une société diverse comme celle du Sénégal.
  2. Contribution des Grandes Figures de l’Enseignement Religieux : Il a été discuté comment les enseignements des figures religieuses emblématiques peuvent être intégrés pour cultiver une culture de paix et de vivre ensemble.
  3. Élaboration d’un Cahier de Proposition pour la Cohésion Sociale : Les participants ont formulé des propositions concrètes visant à promouvoir la cohésion sociale à travers l’éducation et d’autres initiatives communautaires.

Moustapha Mamba Guirassy, soulignant l’engagement du CUDIS pour une société éducative, a affirmé que cette initiative cadre parfaitement avec la vision de Son Excellence BDF, mise en œuvre par le Ministère de l’Éducation nationale pour une école plus performante. Cette collaboration vise à intégrer des valeurs de tolérance, de respect mutuel et de compréhension interculturelle dans le curriculum éducatif, préparant ainsi les jeunes générations à contribuer positivement à la société sénégalaise.

Cette initiative conjointe entre le CUDIS et le MEN représente un pas significatif vers la construction d’une société plus harmonieuse et inclusive. En renforçant l’éducation sur les valeurs fondamentales et en favorisant le dialogue interreligieux, elle promeut un cadre où toutes les communautés peuvent coexister pacifiquement et prospérer ensemble.

Ce partenariat illustre l’importance de la collaboration entre les institutions religieuses et éducatives pour relever les défis sociaux contemporains et construire un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Communiqué de Presse : Services de Radiothérapie Pleinement Opérationnels à Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim

Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a émis un communiqué pour clarifier la situation des services de radiothérapie dans les hôpitaux de Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim. Contrairement à certaines informations erronées circulant récemment, le ministère tient à assurer au public que ces services sont pleinement opérationnels et continuent de délivrer efficacement les soins nécessaires pour le traitement des cancers.

Selon le communiqué, les hôpitaux de Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim maintiennent un niveau élevé de qualité et de fiabilité dans la prestation des soins de radiothérapie. Cette technologie de pointe est cruciale pour les patients atteints de cancers, permettant des traitements ciblés et efficaces sous la supervision de professionnels qualifiés.

Le ministère réagit ainsi à des rumeurs récentes qui auraient semé le doute quant à la disponibilité et à l’efficacité des services de radiothérapie dans ces établissements de santé. Ces informations inexactes ont pu créer une confusion parmi les patients et leurs familles, d’où l’importance de ce communiqué pour rétablir la vérité et rassurer la population.

En affirmant la pleine fonctionnalité des services de radiothérapie à Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale réaffirme son engagement envers la santé publique. Il encourage également les patients nécessitant ces traitements à consulter leurs médecins et à suivre les recommandations médicales appropriées.

Ce communiqué vise non seulement à informer mais aussi à dissiper toute confusion potentielle concernant l’accès aux soins de radiothérapie pour les patients atteints de cancer. Le ministère assure que les équipes médicales et les équipements nécessaires sont en place pour assurer un traitement efficace et sûr à ceux qui en ont besoin, renforçant ainsi la confiance dans le système de santé du pays.

Cent Jours de Bassirou Diomaye Diakhar Faye : Appréciations et Dépréciations à Sédhiou

Après cent jours à la magistrature suprême, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye (BDF), reçoit des avis partagés des populations sénégalaises. À Sédhiou, les opinions oscillent entre appréciations et critiques.

Abdoulaye Faty, maire de la commune de Kolibantang, exprime une satisfaction notable. « Le président est en train de corriger les erreurs de gestion de l’ancien régime par les assises de la justice, la sécurisation des intrants agricoles, l’anticipation sur les inondations et le redressement moral des populations », a-t-il déclaré. Faty reconnaît des progrès dans la mise en œuvre des promesses de campagne et demeure optimiste quant à l’avenir. Cependant, il invite le chef de l’État à achever les chantiers en suspens, notamment la boucle du Boudhie (Sédhiou/Bambaly/Djiredji/Marsassoum), la boucle du Pakao (Sandiniery/Karantaba/Kolibantang/Niagha), ainsi que la réalisation du pont de Temento.

En revanche, Idrissa Mane, conducteur de moto Jakarta, exprime une frustration palpable. « Il nous avait promis du travail, mais jusque-là, l’emploi des jeunes reste une préoccupation majeure. Pour restaurer la dignité de quelqu’un, il faut lui donner du travail », a-t-il martelé. La question de l’emploi des jeunes demeure une priorité non satisfaite selon Mane.

Modou Sylla, vendeur de friperies au marché central de Sédhiou, partage cette préoccupation, tout en appelant à la patience. Il exhorte le président à traiter la situation des marchands ambulants avec tact. « Je suis contre l’occupation de la voie publique, mais vouloir régler le problème avec la brutalité peut porter préjudice aux jeunes tabliers et ambulants. Comme il n’y a pas encore d’emploi, il faut y aller avec tact », estime Sylla.

Le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (SAEMS) reconnaît des progrès mais exprime des réserves. Barnabé Diémé, secrétaire général de SAEMS, constate que le gouvernement a des plans, mais semble ignorer la consultation avec les syndicats. « Il semble faire cavalier seul et au bout du tunnel, cela pourrait ne pas nous avantager », prévient-il.

And Geuseum, une intersyndicale, note des premiers pas encourageants vers la prise en charge des préoccupations des populations. Brodian Diakhate, représentant de l’intersyndicale à Sédhiou, apprécie la démédicalisation comme solution au manque de ressources humaines et à la concurrence déloyale dans le secteur. Diakhate salue également la promotion du droit à la santé et la journée nationale de nettoiement et de désencombrement, initiatives visant à prévenir les inondations et les maladies.

Les cent premiers jours de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidence révèlent une diversité d’opinions à Sédhiou. Si certains saluent les efforts et les réformes en cours, d’autres expriment des attentes insatisfaites, notamment concernant l’emploi des jeunes et la gestion des marchands ambulants. Le président devra naviguer entre ces différentes attentes pour répondre aux besoins de la population et réussir son mandat.

Tragédie d’El Hierro : 147 Survivants, 7 Corps Jetés en Mer, 2 Cadavres Trouvés dans le Bateau

La tragédie survenue à El Hierro continue de révéler des détails poignants sur le drame vécu par les migrants. Alors que les premières informations faisaient état d’un mort, les survivants ont déclaré que sept autres personnes avaient péri en mer, en plus des deux cadavres retrouvés à bord du bateau.

À l’arrivée de l’embarcation au quai de La Restinga, dans la municipalité d’El Pinar, aux premières heures du dimanche 7 juillet 2024, les services d’hygiène ont découvert un deuxième cadavre en nettoyant le bateau. Les survivants, au nombre de 147, ont rapporté qu’au moins sept personnes, dont un mineur, avaient perdu la vie pendant la traversée et avaient été jetées en mer pour alléger le poids de l’embarcation et dans un geste désespéré de survie.

Les deux migrants décédés retrouvés à bord ont été enterrés le lendemain. Ils ont été identifiés sous les noms d’Aïssatou Camara et Seckou Diallo. Un troisième corps, non identifié, a été désigné par le numéro Z-147. Ces enterrements ont eu lieu en présence de quelques autorités locales et de représentants des associations de défense des droits des migrants.

Les survivants, en état de choc, ont fourni des détails bouleversants aux équipes de santé, d’urgence et d’assistance du port de Herreño, puis au Centre d’accueil temporaire pour étrangers (CATE) de San Andrés. Selon leurs témoignages, la traversée depuis le port de Dakar au Sénégal a duré 12 jours, et les conditions de voyage ont été extrêmement éprouvantes.

L’embarcation transportait des personnes originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord, incluant le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Nigeria et l’Égypte. Cette diversité témoigne de l’ampleur et de la complexité du phénomène migratoire dans cette région, où des milliers de personnes risquent leur vie pour chercher une vie meilleure en Europe.

Cette tragédie a suscité une onde de choc et de solidarité parmi les associations de défense des migrants et les organisations humanitaires. Elles appellent les autorités locales, nationales et internationales à renforcer les mesures de protection et de secours pour les migrants en détresse. Il est également demandé d’intensifier les efforts diplomatiques et de développement dans les pays d’origine pour traiter les causes profondes de ces migrations désespérées.

La tragédie d’El Hierro met en lumière les risques mortels que courent les migrants en quête de sécurité et de meilleures conditions de vie. Les témoignages des survivants rappellent l’urgence de trouver des solutions humaines et durables à cette crise migratoire. En attendant, les autorités et les organisations humanitaires doivent continuer à apporter soutien et assistance à ceux qui survivent à ces voyages périlleux.

Parti Socialiste : La Salle des Congrès de la Maison Léopold Sédar Senghor Rebaptisée Ousmane Tanor Dieng

Le Parti Socialiste sénégalais s’apprête à commémorer le 5e anniversaire du décès de son ancien Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, le lundi 15 juillet 2024. À cette occasion, le parti a décidé de rendre un hommage durable à cet illustre dirigeant en rebaptisant la salle des congrès de la Maison Léopold Sédar Senghor en son honneur.

Le communiqué du Parti Socialiste précise que cette journée sera marquée par plusieurs événements traditionnels de prières et de récitals du Coran, organisés dans divers foyers religieux et lieux de culte à Nguégniène, à Dakar et à Tivaouane. Ces manifestations religieuses visent à honorer la mémoire de celui qui a dirigé le parti pendant de nombreuses années et a laissé une empreinte indélébile sur la scène politique sénégalaise.

L’événement central de cette commémoration sera la cérémonie de rebaptisation de la salle des congrès de la Maison Léopold Sédar Senghor. Cette cérémonie se tiendra dans l’après-midi du lundi 15 juillet, à 15 heures, sous la présidence de Madame Aminata Mbengue Ndiaye, actuelle Secrétaire générale du Parti Socialiste.

En décidant de donner le nom d’Ousmane Tanor Dieng à cette salle emblématique, le Parti Socialiste souhaite immortaliser son souvenir et reconnaître sa contribution significative au développement du parti et du pays. Ousmane Tanor Dieng, qui a dirigé le parti avec intégrité et dévouement, reste une figure respectée et admirée par de nombreux militants et citoyens.

La journée de commémoration sera non seulement un moment de recueillement et de prière, mais aussi une occasion pour les membres du Parti Socialiste de réfléchir sur l’héritage politique et moral laissé par Ousmane Tanor Dieng. Cette initiative vise à inspirer les générations futures à suivre les valeurs et les principes pour lesquels il s’est battu.

La commémoration du 5e anniversaire du décès d’Ousmane Tanor Dieng sera un moment fort pour le Parti Socialiste et pour toute la communauté politique sénégalaise. En rebaptisant la salle des congrès de la Maison Léopold Sédar Senghor en son nom, le parti rend un hommage appuyé à un leader dont l’impact continue de résonner à travers le pays. Cette journée de mémoire et de prière sera marquée par des cérémonies empreintes de respect et de gratitude envers un homme qui a consacré sa vie au service de sa nation et de ses idéaux politiques.

12 Femmes Agressées à Kafountine : La Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance Invite l’État à Sévir

Une série d’agressions nocturnes a semé la terreur à Kafountine, particulièrement chez les femmes. Douze femmes ont été gravement blessées et une femme enceinte, Awa Cissé, a été assassinée dans la nuit du 28 juin 2024. Ces agressions d’une violence inouïe ont poussé les organisations féminines de Ziguinchor à réagir avec force.

Dans une déclaration commune, les organisations féminines ont annoncé l’organisation d’une marche de protestation à Kafountine le samedi 13 juillet. Lors d’une conférence de presse, Ndèye Marie Diédhiou, présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, a rappelé que depuis le début de l’année 2024, douze cas de violences physiques et sexuelles ciblant uniquement des femmes ont été signalés dans cette commune balnéaire.

Elle a souligné que les sévices infligés étaient si graves que les survivantes ont dû être évacuées à Ziguinchor ou à Dakar pour recevoir des soins médicaux.

Les malfaiteurs, agissant en pleine nuit, s’introduisent dans les chambres des femmes pour les mutiler et les vider de leur sang. Ce modus operandi cruel et calculé a soulevé l’indignation et la peur au sein de la communauté. Les organisations féminines de Ziguinchor ont dénoncé ces violences et ont interpellé les autorités locales et nationales pour une réaction rapide et efficace.

Le dernier incident, qui a coûté la vie à Awa Cissé, une mère de trois enfants et enceinte, a eu lieu dans le quartier de Nafacounda. Cette attaque brutale a choqué la communauté et a renforcé la détermination des organisations de la société civile à demander justice.

Ndèye Marie Diédhiou a exhorté la population à rester vigilante et à faire preuve de civisme pour assurer la protection de tous. Elle attend une réponse ferme du gouvernement et des autorités judiciaires « à la hauteur des menaces ». La présidente a insisté sur le fait que les auteurs de ces actes ignobles doivent être traqués, arrêtés et traduits en justice pour que les enfants d’Awa Cissé puissent obtenir justice et réparation.

Ces actes de barbarie ont mobilisé la société civile et renforcé la détermination des organisations féminines à lutter contre les violences faites aux femmes. La marche prévue à Kafountine sera un moment crucial pour montrer la solidarité et la résistance face à cette vague de violence inacceptable.

La situation à Kafountine appelle à une réaction immédiate et décisive des autorités pour garantir la sécurité des femmes et instaurer un climat de paix et de justice dans la région.

Tragédie à Tambacounda : Un Garçon de 8 Ans Emporté par les Eaux de la Vallée du Mamacounda

Un drame déchirant s’est produit hier, lundi 8 juillet, dans le quartier Camp Navétane de Tambacounda. Un jeune garçon de 8 ans, surnommé « Biaye », a été emporté par les eaux tumultueuses de la vallée morte du Mamacounda aux alentours de 17 heures.

Selon des témoins, Biaye jouait avec un camarade près du champ de son père. Profitant d’un moment d’inattention des adultes, les deux enfants se sont approchés de la vallée. En tentant de la traverser, Biaye a perdu l’équilibre et est tombé dans l’eau. Le courant fort l’a rapidement emporté, laissant son camarade sous le choc et impuissant.

Les habitants du quartier ont immédiatement réagi en organisant des recherches pour retrouver l’enfant. Avec l’aide des sapeurs-pompiers, les recherches se sont intensifiées jusqu’à 20 heures, moment où l’obscurité a forcé la suspension des opérations jusqu’au lendemain.

Ce drame survient après 48 heures de pluies intenses dans la région, qui ont fait gonfler la vallée du Mamacounda, provoquant des inondations dangereuses. Les précipitations importantes ont transformé les cours d’eau en torrents puissants et imprévisibles, augmentant les risques pour les habitants, en particulier les enfants.

Cette tragédie met en lumière l’importance de la vigilance et de la sécurité, surtout en période de fortes pluies. Les autorités locales rappellent aux parents de surveiller de près leurs enfants et de les éloigner des zones à risque.

La communauté de Tambacounda est profondément affectée par la perte tragique de ce jeune garçon. Les prières et pensées vont à sa famille en cette période de deuil.

Ousmane Sonko Reçu par Serigne Mountakha ce Mardi

Le premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite discrète ce mardi matin à Touba. Il a été reçu à huis clos par Serigne Mountakha Mbacké, en présence du député Cheikh Thioro Mbacké. La rencontre a eu lieu dans la résidence de Serigne Mountakha, située dans le quartier Darou Tanzil de Touba, selon les informations exclusives de Seneweb.

Ousmane Sonko et Serigne Mountakha Mbacké ont eu de longs échanges durant cette rencontre. Le chef du gouvernement a eu l’honneur de prendre son petit-déjeuner chez le guide des mourides. À cette occasion, Serigne Mountakha a offert à Sonko un exemplaire du saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums en guise de cadeaux symboliques.

Lors de cette visite, Ousmane Sonko a pris des engagements importants devant le khalife général des mourides. Il a promis de prendre en charge les préoccupations prioritaires de la ville de Touba. Après avoir recueilli les prières et bénédictions de Serigne Mountakha, le premier ministre a quitté la résidence de Darou Tanzil, accompagné de Serigne Cheikh Thioro Mbacké, coordonnateur local de Pastef.

Cette visite marque un moment significatif dans les relations entre le gouvernement sénégalais et la communauté mouride, soulignant l’importance de la coopération et du respect mutuel entre les leaders politiques et religieux du pays.

Insécurité et Cadre de Vie au Cœur d’un “Jury Populaire” avec le Maire de Thiès Est

Les questions brûlantes de la gestion du cadre de vie, de l’insécurité et de l’éclairage public ont été au centre des débats lors d’un “jury populaire”. Cette initiative du Mouvement « Y en a marre » a permis des échanges directs entre les habitants et leur maire, Ousmane Diagne.

La gestion du cadre de vie, particulièrement en lien avec les opérations de désencombrement, a occupé une place centrale dans les discussions. Le maire Ousmane Diagne a été interpellé sur plusieurs sujets, notamment la délocalisation du Foirail municipal, qui reste suspendue à la disponibilité d’un site à Mbour 4, sollicité dans le cadre d’un projet de restructuration en cours. « Dès qu’il sera disponible, le ‘daral’ sera délocalisé, » a-t-il promis.

Ousmane Diagne a souligné que sa commune partageait la volonté de désencombrer l’espace public, mais qu’elle souhaitait le faire de manière progressive. Des sommations avaient été envoyées bien avant la Tabaski à toutes les personnes occupant de manière anarchique la voie publique, les prévenant qu’une semaine après la fête, ces installations seraient détruites.

Les zones particulièrement concernées par ces mesures à Thiès Est incluent Tally Kheulga, l’avenue Abdoulaye Yakhine, l’avenue Elhadji Omar, la route de Tassette, Moussanté, et la Rocade sud, notamment la devanture du Camp Tropical où plusieurs ateliers de menuiserie occupent la voie publique.

Le maire a appelé les populations à comprendre que ces actions ne sont pas prises par plaisir, mais par devoir de servir ceux qui les ont élus. « C’est des travailleurs qui essayent de gagner honnêtement leur vie, mais ce n’est pas en occupant la voie publique qu’ils doivent le faire, » a-t-il insisté.

En plus des discussions sur le cadre de vie, les questions d’insécurité et d’éclairage public ont également été abordées lors de ce jury populaire. Ces échanges ont permis aux habitants de Thiès Est d’exprimer leurs préoccupations directement à leur maire, tout en obtenant des réponses et des engagements sur les actions futures.

L’initiative du Mouvement « Y en a marre » met en évidence l’importance d’un dialogue ouvert entre les citoyens et leurs élus pour améliorer la gouvernance locale et répondre efficacement aux besoins de la communauté. Les résidents de Thiès Est ont ainsi eu l’opportunité de participer activement à la gestion de leur cadre de vie et de contribuer à la recherche de solutions aux problèmes rencontrés dans leur commune.

Annulation du Débat d’Orientation Budgétaire : Pourquoi le Coup de Benno Bokk Yakaar Sera sans Effet sur les Finances Publiques

Le bureau de l’Assemblée nationale, contrôlé par la coalition Benno Bokk Yakaar, a annulé le Débat d’orientation budgétaire (DOB) qui devait se tenir ce samedi. Ce débat était prévu pour porter sur le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle. Cette annulation fait suite à la déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait indiqué qu’il pourrait présenter sa Déclaration de politique générale (DPG) en dehors de l’hémicycle.

L’annulation du DOB suscite des interrogations quant à ses conséquences sur les finances publiques. Cependant, deux spécialistes des questions parlementaires et anciens députés, interrogés par L’Observateur, ont affirmé que cette décision n’aura pas d’impact négatif sur les finances publiques.

Alioune Souaré a déclaré : « Le fait d’annuler le Débat d’orientation budgétaire est une violation de la loi. On ne peut pas reprogrammer le DOB parce que sa tenue est fermée dans les délais, il doit se tenir à la fin du deuxième trimestre de chaque année. Cependant, la non-tenue du DOB n’aura pas d’incidence sur les documents. Le DOB n’est pas une étape de validation, c’est simplement un exercice d’information. »

Théodore Monteil a ajouté : « Ce n’est pas comme en France où le débat d’orientation budgétaire permet aux députés de déplacer des crédits à l’intérieur d’un programme. Ici, au Sénégal, les députés n’ont pas le pouvoir de déplacer des crédits ou de créer un programme. Le DOB est juste une information qui leur permet de préparer le marathon budgétaire à venir. Il n’y aura donc aucune incidence. »

Ces explications montrent que l’annulation du DOB, bien que critiquée comme une violation des procédures légales, ne compromettra pas la gestion des finances publiques. Contrairement à d’autres systèmes parlementaires où ce type de débat pourrait influencer directement la répartition des crédits budgétaires, le DOB au Sénégal est essentiellement un exercice informatif. Il vise à préparer les députés pour les discussions budgétaires à venir, mais ne leur confère pas le pouvoir de modifier les allocations budgétaires.

Malgré l’annulation du Débat d’orientation budgétaire par Benno Bokk Yakaar en réponse aux déclarations d’Ousmane Sonko, les finances publiques sénégalaises ne subiront pas d’impact négatif. Cette décision, bien qu’illégale selon certains experts, reste sans conséquence pratique sur les documents budgétaires et la gestion financière du pays.

« Crise » à l’Assemblée nationale : Zahra Iyane Thiam Appelle à un Dialogue Politique pour Résoudre l’Impasse

Le refus du Premier ministre Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale (DPG) à l’Assemblée nationale a déclenché une crise au sein de l’hémicycle sénégalais. En réaction, l’Assemblée a décidé de suspendre le débat d’orientation budgétaire (DOB) en raison des propos tenus par Ousmane Sonko. Cette situation, qui menace d’avoir des conséquences néfastes pour la population, a conduit Zahra Iyane Thiam à proposer une solution de sortie de crise.

Face à cette impasse, Zahra Iyane Thiam, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, appelle le président de la République à réunir les principaux acteurs politiques autour d’une table pour organiser un dialogue. Dans une déclaration publique, elle a souligné l’importance de ce dialogue pour parvenir à un compromis solide concernant les débats autour de la DPG et du DOB et anticiper d’éventuels problèmes futurs.

« Le président Bassirou Diomaye Faye doit appeler à un ‘dialogue politique’ avec les forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, afin de trouver un compromis solide concernant le faux débat de la DPG et du DOB, et pour anticiper et prévenir d’éventuels problèmes futurs, nonobstant les possibilités de dissolution. Nul n’est mieux placé pour connaître les vertus du dialogue. Dialoguons », a-t-elle écrit.

L’appel de Zahra Iyane Thiam met en lumière la nécessité de trouver une solution pacifique et constructive à la crise actuelle. Elle insiste sur les vertus du dialogue politique pour résoudre les conflits et renforcer la stabilité du pays. Cette proposition intervient à un moment crucial, où l’absence de consensus au sein de l’Assemblée nationale pourrait avoir des répercussions importantes sur la gestion des affaires publiques et la mise en œuvre des politiques budgétaires.

La crise à l’Assemblée nationale rappelle l’importance d’un dialogue ouvert et inclusif entre les différents acteurs politiques pour surmonter les divergences et trouver des solutions adaptées aux enjeux du pays. En appelant à un dialogue politique, Zahra Iyane Thiam espère que le président de la République et les leaders politiques répondront positivement à cette initiative, permettant ainsi de débloquer la situation et d’éviter des conséquences fâcheuses pour la population sénégalaise.

Le Tribunal Suprême Espagnol Maintient le Mandat d’Arrêt de Carles Puigdemont

Le Tribunal Suprême espagnol, la plus haute instance judiciaire du pays, a refusé d’amnistier le leader indépendantiste Carles Puigdemont, maintenant ainsi le mandat d’arrêt à son encontre. Depuis la tentative de sécession avortée de la Catalogne en 2017, Puigdemont est en exil et reste sous le coup de ce mandat d’arrêt.

Lundi, le juge Pablo Llarena a rendu un arrêt stipulant que l’amnistie est inapplicable au délit de détournement de fonds, dont l’ancien président de la Generalitat catalane est accusé. Par conséquent, le mandat d’arrêt contre Puigdemont reste en vigueur, précise la décision du tribunal.

Cette décision peut être contestée dans un délai de trois jours suivant sa notification aux parties concernées. Le 30 mai, le parlement espagnol avait adopté une loi d’amnistie pour les indépendantistes catalans, une mesure exigée par les partis indépendantistes en échange de leur soutien à la reconduction du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez au pouvoir en novembre. La loi a été promulguée le 11 juin.

Les législateurs espéraient que la justice commencerait rapidement à annuler les mandats d’arrêt contre les indépendantistes exilés et que ces annulations resteraient valides en attendant l’examen des recours déposés contre la loi, un processus pouvant durer des mois, voire des années. Avec plus de 400 personnes impliquées dans la tentative d’indépendance de 2017 et ses conséquences, les tribunaux font face à une tâche ardue, nécessitant des décisions au cas par cas.

Cette loi visait à permettre le retour des indépendantistes encore en exil, notamment Carles Puigdemont, qui réside actuellement en Belgique pour échapper aux poursuites judiciaires. Inculpé pour détournement de fonds, désobéissance et terrorisme, Puigdemont espérait rentrer rapidement en Espagne après la promulgation de la loi.

Le juge Llarena a jugé que l’amnistie s’appliquait au délit de désobéissance, mais que les actes reprochés à Puigdemont et à deux autres indépendantistes correspondaient aux exceptions prévues par la loi pour le détournement de fonds. Il a conclu que les actions de Puigdemont démontraient une volonté d’obtenir un bénéfice personnel et avaient un impact sur les intérêts financiers de l’Union européenne, rendant l’amnistie inapplicable pour ce délit. En conséquence, le mandat d’arrêt est maintenu uniquement pour le détournement de fonds, mais pas pour la désobéissance.

Le délit de terrorisme, pour lequel Puigdemont est également accusé dans une affaire distincte, n’est pas abordé dans cet arrêt. Cette décision prolonge l’incertitude autour du retour de Puigdemont en Espagne et des implications politiques et juridiques de la tentative de sécession catalane de 2017.

APIX Lance un Projet de 2,2 Milliards d’Euros pour Faciliter le Retour Économique des Sénégalais de l’Étranger

L’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux de l’État (APIX) a récemment annoncé le lancement imminent de plusieurs initiatives ambitieuses destinées aux Sénégalais de l’étranger. Parmi celles-ci, le concept innovant des « coopératives agricoles de la diaspora » a été mis en avant, avec pour objectif de faciliter leur retour économique au Sénégal.

Dans un communiqué, APIX a précisé : « Bientôt, nous lancerons plusieurs outils à destination de la diaspora sénégalaise, qui est le premier investisseur au Sénégal avec des transferts de fonds atteignant 2,2 milliards d’euros en 2023, représentant environ 10 % du PIB national. L’APIX s’engage à faciliter leur retour économique. »

Ces initiatives ont été discutées suite à une visite récente du directeur général de l’APIX, Bakary Séga Bathily, au Maroc. Lors de son séjour, M. Bathily a rencontré diverses associations de la communauté sénégalaise basée dans le royaume, ainsi que des représentants de la CBAO, filiale du groupe financier marocain Attijariwafa, et le président de la commission Afrique de la Confédération générale des entreprises du Maroc.

Le concept des « coopératives agricoles de la diaspora », élaboré en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et le Secrétariat d’État aux Sénégalais de l’extérieur, vise à augmenter les investissements dans le secteur agricole. Les projections indiquent que cette initiative pourrait créer plus de 10 000 emplois directs et indirects et accroître la production agricole de 15 % d’ici 2025.

Ce projet de 2,2 milliards d’euros est une opportunité majeure pour les Sénégalais de la diaspora de contribuer au développement économique de leur pays d’origine. En facilitant leur retour et en investissant dans des secteurs clés tels que l’agriculture, APIX espère renforcer l’économie nationale et améliorer les conditions de vie des communautés locales.

Les coopératives agricoles de la diaspora représentent une initiative prometteuse pour dynamiser le secteur agricole et créer des opportunités d’emploi, tout en capitalisant sur l’engagement et les ressources de la diaspora sénégalaise. Les prochaines étapes incluront la mise en œuvre concrète de ces projets et le suivi des impacts économiques et sociaux qu’ils généreront.

Incendie Dévastateur au Marché Central de Fatick : Plus de Dix Cantines Ravagées

Le marché central de Fatick a été le théâtre d’un incendie dévastateur le mardi 25 juin 2024, ravageant plus de dix cantines et causant des dégâts considérables. Cet incident tragique a laissé les commerçants et les habitants sous le choc, tandis que l’origine exacte du sinistre reste encore inconnue. Certains témoignages évoquent toutefois la possibilité d’un court-circuit.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus, ce qui a permis de limiter la propagation des flammes et de protéger d’autres zones du marché. Leur action rapide et efficace a été saluée par les commerçants et les habitants, qui ont exprimé leur soulagement et leur gratitude.

Malgré les efforts des pompiers, l’incendie a causé des destructions visibles, réduisant plusieurs cantines en cendres et entraînant des pertes matérielles importantes pour les commerçants affectés. Les autorités locales sont actuellement sur place pour évaluer l’étendue des dommages et apporter un soutien aux personnes touchées.

Cet incident rappelle douloureusement la vulnérabilité des marchés et des espaces commerciaux face aux risques d’incendie. Il souligne l’importance des mesures de prévention et de sécurité nécessaires pour protéger ces lieux essentiels à la vie économique et sociale des communautés locales. Les autorités et les commerçants sont désormais confrontés à la tâche ardue de reconstruire et de renforcer la résilience du marché central de Fatick afin de prévenir de futurs incidents similaires.

Le Communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 26 juin 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République a entamé sa communication par la présentation de ses meilleurs vœux au Conseil à l’occasion de la Tabaski. Il a félicité le Gouvernement pour toutes les mesures et dispositions prises au profit des populations en vue du bon déroulement des célébrations de cette fête sur l’étendue du territoire national.

Le Chef de l’Etat a salué l’application, dès le 24 juin 2024, de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a relevé les efforts budgétaires importants consentis par le Gouvernement pour assurer cette baisse significative.

Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de travailler à l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique afin de mieux protéger les entreprises des secteurs stratégiques et de donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital.

Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’accélérer la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation, la promotion du consommer local et la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence.

Il s’agit aussi, selon le Président de la République, de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement.

Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.

Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au Premier Ministre de superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a appelé le Premier Ministre à préparer avec les Ministres concernés et les acteurs du secteur privé, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières, pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

Le Président de la République a indiqué l’urgence de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Cet exercice de recensement exhaustif et de transparence permettra à l’Etat de mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer, d’ici la fin de l’année, avec l’ensemble des acteurs impliqués, un projet de loi de transformation du secteur industriel intégrant notamment le principe directeur de territorialisation de la politique industrielle et la création d’un dispositif concerté, efficient et viable de financement de l’accélération du développement industriel du Sénégal.

Abordant la question de la nouvelle politique budgétaire du Sénégal, le Président de la République a fait savoir que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de notre pays va changer le profil stratégique et les instruments techniques de nos finances publiques. Le prochain débat d’orientation budgétaire sera l’occasion, pour le Gouvernement, de décliner devant l’Assemblée nationale, la nouvelle stratégie des finances publiques.

Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats. D’où son ambition d’asseoir une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques. Il a demandé, à ce titre, au Premier Ministre d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le Ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques. Il a indiqué que les ressources publiques doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires.

Le Président de la République a, en outre, souligné l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.

Il a aussi appelé à la mise en œuvre d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin.

Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à veiller au suivi interne et interministériel des programmes budgétaires validés et à l’opérationnalisation intégrale du contrôle de gestion dans les ministères, en vue de faciliter, d’une part, la présentation, à temps, des rapports annuels de performance et du projet de loi de règlement de l’année n-1 et, d’autre part, l’évaluation des politiques publiques, prérogative constitutionnelle de l’Assemblée nationale depuis 2016.

Il a également appelé à l’apurement de la dette intérieure objective et à la bonne maitrise de l’endettement du Sénégal.

Evoquant le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration ce 26 juin de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois.

Il a demandé au Gouvernement, particulièrement au Ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à s’atteler, sans délais et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du Code des drogues.

Au titre de son agenda, le Président de la République a fait part de sa visite au niveau de la plateforme pétrolière de Sangomar. Il a aussi évoqué sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales tenu le 20 juin 2024 à Paris. Le Chef de l’Etat a particulièrement attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de veiller à la réussite de la plateforme que l’Institut Pasteur de Dakar est en train de finaliser à Diamniadio avec le soutien de l’Etat et des partenaires pour un investissement de plus de 250 millions de dollars.

En marge du Forum, le Président de la République a discuté avec le Président Emmanuel MACRON de questions d’intérêt commun touchant à la coopération franco-sénégalaise et de la nécessité de rénover les relations entre les deux pays.

Le séjour à Paris du Chef de l’Etat a été également marqué par d’autres entretiens notamment avec :

– Le Président Paul KAGAME du Rwanda ;
– La Secrétaire générale de la Francophonie ;
– Le Directeur général de l’OCDE ;
– Le Président du Développement global de la Fondation Bill Gates ;
– La Commissaire de l’Union européenne chargée des partenariats ;
– Le Directeur général de l’AFD ;
– Le Président du Groupe Eiffage.
Avant son retour au Sénégal, le Président de la République a rencontré la communauté sénégalaise en plusieurs groupes.

A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a évoqué l’impérieuse nécessité pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries.

Dans ce cadre, il a appelé à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution.

Il a également invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.

Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.

Le Premier Ministre est également revenu sur les mesures de baisse du coût de la vie entrées en vigueur le lundi 24 juin 2024. À cet égard, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de veiller à la mobilisation de ses services en vue du strict respect des prix sur l’ensemble du territoire national. En particulier, il a souligné la détermination du Gouvernement à poursuivre les investigations afin de tirer au clair les constats de pratiques commerciales douteuses par certaines entreprises, en commençant par celles évoluant dans la minoterie.

Il a, en outre, exhorté le Ministre de l’Industrie et du Commerce à entreprendre les démarches nécessaires en vue de finaliser les travaux d’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application de la loi numéro 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres l’exigence de veiller à la mise en œuvre de la plénitude de leurs attributions en matière de tutelle technique et financière des entités du secteur parapublic, au regard des pratiques de mauvaise gouvernance caractérisée relevées. À cet effet, il convient d’asseoir une communication claire et ferme sur les attentes en la matière, en recevant les Directeurs généraux, Directeurs et premiers

responsables de ces entités pour réitérer les exigences de « JUBAL », de « JUBANTI » et
de culture de résultat comme règles fondamentales de gestion. La vigilance doit également
être systématiquement exercée sur le fonctionnement optimal des organes de contrôle
interne, des organes délibérants ainsi que des comités spécialisés desdits organes en matière
d’audit et de rémunération.

Il en est de même de la tenue régulière des réunions de pré-conseil des entités du secteur parapublic dotées de Conseils d’administration ou de surveillance.

Enfin, le Premier Ministre, après s’être félicité des actions entreprises à chaque fois que de besoin par les Ministres concernés depuis l’installation du nouveau Gouvernement, notamment en termes de proactivité et d’écoute, a souligné l’impérieuse nécessité pour les entreprises de respecter les accords conclus avec les populations locales, et de répondre à leurs préoccupations légitimes, tout en demandant à ces populations de s’abstenir de tout acte de nature à porter préjudice à l’activité économique.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

 Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication portant sur le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière ;

 Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les principaux résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et a annoncé la présentation prochaine du document relatif à la transformation systémique du Sénégal ;

 Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait le point sur la stabilisation de l’année universitaire et le lancement du premier satellite du Sénégal ;

 Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la préparation de la journée nationale « Setal sunu réew » prévue le 06 juillet 2024 ;

 Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de sécurité sanitaire des pèlerins durant la phase de retour au Sénégal.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :

Le Conseil a examiné et adopté :

 Le Projet de loi de règlement gestion 2023 ;

 Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC- Gouv) présenté par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement ;

 Le Projet de décret portant code de l’urbanisme, partie réglementaire ;

 Le Projet de décret portant code de la construction, partie réglementaire ;

 Le Projet de décret modifiant le décret 2020-986 du 24 avril 2020 instituant une taxe parafiscale au profit du fonds pour l’habitat social dénommée « taxe sur le ciment »

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

 Monsieur Mouhamadou Bamba DIOP, Ingénieur statisticien économiste, matricule de solde n° 615 996/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la coopération, en remplacement de Monsieur Allé Nar Diop appelé à d’autres fonctions ;

 Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°616 254/J, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en remplacement de Madame Amy MBACKE appelée à d’autres fonctions. ;

 Madame Marième GUEYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624 689/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

 Monsieur El Hadj SALL, Economiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, matricule de solde n° 515 409/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;

 Monsieur El Hadji Mamadou GUEYE, Juriste, matricule de solde n° 662 513/E, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;

 Monsieur Mamadou Boye DIALLO, Juriste financier, matricule de solde n° 642 620/Z, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Mame Boye Diao dément les rumeurs de ralliement au Pastef

Les rumeurs de ralliement de Mame Boye Diao au Pastef, le parti politique de l’opposant Ousmane Sonko, ont été fermement démenties par l’intéressé. L’ancien responsable au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour clarifier sa position et réfuter les informations diffusées par plusieurs médias.

El Hadj Mame Boye Diao, maire de Kolda, a publié un message sans équivoque sur son compte X, confirmant qu’il n’avait pris aucun engagement envers le Pastef. « Je n’ai pris aucun engagement en ce sens. Toute déclaration contraire est fausse, » a-t-il déclaré. Cette mise au point vise à mettre fin aux spéculations et aux fausses informations circulant depuis la veille.

Ces rumeurs ont pris de l’ampleur après que plusieurs médias ont rapporté mardi que Diao aurait rejoint les rangs du Pastef. Ces annonces ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant des réactions variées parmi les partisans des différentes formations politiques.

Mame Boye Diao est une figure politique notable au Sénégal, ayant joué un rôle clé au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. Son éventuel ralliement à l’opposition aurait marqué un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais. Cependant, son démenti ferme réaffirme sa position actuelle et dissipe les doutes sur un changement d’allégeance.

Le démenti de Diao a été largement relayé, apaisant partiellement les tensions et les spéculations parmi les militants politiques et les observateurs. Il rappelle également l’importance de vérifier les informations avant de les diffuser, surtout dans un contexte politique aussi sensible.

La clarification apportée par Mame Boye Diao montre l’importance de la communication directe des acteurs politiques pour contrer les fausses informations. En niant catégoriquement son ralliement au Pastef, il maintient sa position actuelle et met fin aux rumeurs qui ont agité le paysage médiatique et politique sénégalais ces derniers jours.

Tribunal de Tivaouane : Nouveaux développements dans l’affaire du chauffeur brutalisé par des Chinois à Mboro

L’affaire mettant en cause Ibrahima Fall, chauffeur sénégalais, et trois de ses supérieurs chinois exploitant une carrière à Darou Khoudoss (Mboro), a été évoquée ce mercredi matin devant le tribunal départemental de Tivaouane. Toutefois, l’audience a été reportée au 3 juillet prochain, suite à une demande de la partie civile.

Me Faty, avocat de la présumée victime, a plaidé pour ce renvoi en soulignant les graves conséquences sur la santé de son client. « C’est une question de vie ou de mort, une question de santé. Mon client va très mal. Nous avons tous vu sur la vidéo l’un des prévenus apposer son genou pendant plusieurs minutes sur son cou. Nous demandons que le procès soit renvoyé, » a déclaré Me Faty, selon des propos rapportés par Walfnet. L’avocat a présenté une nouvelle incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours pour justifier l’absence de son client.

Le ministère public s’est opposé à la demande de liberté provisoire introduite par Me Ousmane Sarr, avocat de la défense. Cette demande a été rejetée pour des raisons de sécurité. Le procureur a expliqué que, compte tenu du contexte et de l’ampleur de la publication de la vidéo sur les réseaux sociaux, une liberté provisoire pourrait provoquer des représailles de la part de la famille du plaignant.

L’affaire a attiré une attention considérable après la diffusion d’une vidéo montrant l’un des prévenus chinois utilisant des méthodes brutales contre Ibrahima Fall. La vidéo a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, mettant en lumière les tensions et les abus potentiels dans les relations de travail entre les employés locaux et les expatriés.

Le report de l’audience au 3 juillet donne à la partie civile le temps de mieux préparer son dossier, tout en espérant que l’état de santé de M. Fall s’améliore. Ce délai permettra également au tribunal de se préparer pour gérer une affaire devenue emblématique des défis et des tensions dans le secteur de l’exploitation minière au Sénégal.

Cette affaire continue de captiver l’attention publique et de soulever des questions importantes sur les droits des travailleurs, la justice et la sécurité des employés locaux face aux abus potentiels de leurs supérieurs étrangers. Le tribunal de Tivaouane sera sous le regard attentif de la nation lors de la prochaine audience, où l’on espère que justice sera rendue.

Réconciliation à Médina Gounass : Alioune Tine propose l’implication de Tivaouane et Touba

Le président du think tank AfrikaJom Center, Alioune Tine, a récemment rencontré l’association Fraternité Fouladou Diaspora, dirigée par Ousmane Baldé, pour aborder la crise actuelle à Médina Gounass et les relations entre les différentes communautés locales.

Au cours de cette réunion, Alioune Tine et les membres de l’association ont exploré le contexte historique des relations entre les communautés de Médina Gounass. Ils ont noté que ces relations étaient autrefois excellentes, mais que des malentendus et des facteurs politiques ont souvent exacerbé les tensions au fil du temps.

Alioune Tine a exprimé sur le réseau social X, mercredi, l’importance de réconcilier les communautés de Médina Gounass. Il a suggéré que les autorités religieuses jouent un rôle central dans ce processus de réconciliation. En particulier, il a recommandé l’implication de la famille Thiam de Médina Thiam, de la famille Barro de Mbour, et des chefs religieux de Tivaouane et Touba. Ces figures religieuses respectées pourraient faciliter le dialogue et aider à apaiser les tensions.

Alioune Tine a également souligné la nécessité pour l’État de corriger les erreurs du passé en agissant de manière impartiale. Il a insisté sur le fait que les dirigeants politiques locaux doivent éviter d’exploiter la situation à des fins politiques, afin de ne pas aggraver les tensions existantes.

L’objectif principal de ces initiatives est de travailler rapidement à la paix et à la réconciliation entre les communautés de Gounass. Alioune Tine a insisté sur l’importance d’une action rapide et concertée pour résoudre les conflits et restaurer l’harmonie dans la région.

La proposition d’Alioune Tine d’impliquer les autorités religieuses de Tivaouane et Touba dans le processus de réconciliation à Médina Gounass souligne l’importance du rôle des leaders religieux dans la médiation des conflits communautaires au Sénégal. En œuvrant ensemble, les communautés peuvent espérer rétablir des relations harmonieuses et durables.

Cette initiative met en lumière la nécessité d’une collaboration entre les autorités religieuses, l’État, et les leaders communautaires pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

PNDAS/Agropole Sud : 840 Tonnes d’Engrais Distribuées aux Organisations de Producteurs en Casamance

La région de Casamance a marqué le lancement officiel de la campagne agricole 2024 avec la distribution de 840 tonnes d’engrais aux organisations de producteurs. Cette initiative est orchestrée par le Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS), à travers l’Agropole Sud, et s’est déroulée dans le village de Firdawsi, commune de Kéréwane, département de Médina Yoro Foulah.

La cérémonie de distribution a réuni les autorités administratives et locales, l’équipe de l’Agropole Sud, les services techniques, le Cadre régional de concertation des ruraux de Kolda, et les Organisations de Producteurs partenaires de la région. Cet événement marque un pas important vers l’amélioration de la production agricole, particulièrement la culture du maïs, une filière prioritaire du projet.

Le PNDAS a acquis 1340 tonnes d’engrais, dont 500 tonnes ont été distribuées lors de la campagne agricole 2023. Pour cette année, la région de Kolda a été choisie pour démarrer la distribution, étant donné qu’elle représente 70% des 5000 hectares de semences certifiées de maïs prévues cette année. En outre, 43% de la production de la campagne précédente provenait du département de Médina Yoro Foulah.

Ousseynou Konaté, Coordonnateur régional du Projet Agropole Sud du PNDAS, a souligné l’importance de cet appui, rendu possible grâce à l’État et à ses partenaires, notamment la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Islamique de Développement (BID). Les intrants agricoles sont subventionnés à hauteur de 70%, permettant à chaque producteur de recevoir un package par hectare comprenant 4 sacs de NPK, 3 sacs d’urée, 1 sac de 20 kg de semences, et un litre de produit phytosanitaire. Le coût total de ce package est de 200 000 francs CFA, dont seuls 60 000 francs CFA sont à la charge du producteur.

Un entrepôt de stockage d’une capacité de 1000 tonnes sera mis à disposition des producteurs de Firdawsi pour résoudre les problèmes de stockage. El Hadj Mouhamed Diop, Président des Organisations de producteurs partenaires, a remercié l’État du Sénégal et sensibilisé ses pairs sur l’utilisation recommandée des engrais pour maximiser les rendements et améliorer la qualité des récoltes.

Le Directeur régional du Développement rural a rassuré sur la transparence de la distribution, en soulignant que des mesures ont été prises pour garantir que les intrants arrivent directement aux bénéficiaires légitimes.

L’accès à des semences certifiées est essentiel pour améliorer la production et la productivité agricoles, augmenter les revenus des producteurs, et répondre à la demande des agro-industriels en matières premières pour la transformation. Le PNDAS, en collaboration avec l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) et les services techniques, a développé un programme visant à emblaver 3125,5 hectares de maïs certifiés, dont 1685,5 hectares de semences de niveau base et R1.

Ce programme de distribution se poursuivra et s’étendra à 36 coopératives de producteurs de maïs dans les régions de Ziguinchor, Kolda, et Sédhiou. Une campagne agricole fructueuse s’annonce dans la région, renforçant ainsi l’agro-industrie sénégalaise et contribuant à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

Sénégal : Une quantité impressionnante de drogue incinérée à Rufisque

Une cérémonie d’incinération de stupéfiants d’une ampleur inédite a eu lieu ce matin à la Sococim de Rufisque. Le commissaire de police divisionnaire et directeur de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (Orctis), Ndiara Sène, a dévoilé des statistiques détaillées concernant les drogues détruites, saisies entre 2022 et 2023.

Selon les autorités, la valeur totale des drogues incinérées est estimée entre 400 et 700 milliards de FCFA. Parmi les stupéfiants, 7552,326 kg de cocaïne, une quantité saisie au cours des deux dernières années, représente la plus grande partie. En plus de la cocaïne, d’autres types de drogues ont été détruits, illustrant l’ampleur du trafic illicite au Sénégal.

  • Chanvre indien : 3329,972 kg
  • Sus punk (variété de chanvre indien) : 2,190 kg
  • Cocaïne : 7552,326 kg
  • Haschich : 56,105 kg
  • Pilules d’extradiez : 7251 unités
  • Méthamphétamine : 900 g
  • Crack : 391 g
  • Kétamine : 4500 kg
  • Substances psychotropes (Rivotril, diazépam, temesta) : 2640 comprimés
  • Précurseurs chimiques : 450 kg (250 kg de chlorure de calcium, 250 kg d’hydroxyde de sodium)
  • Protoxyde d’azote : plus de 93 bonbonnes
  • Cartouches de cannabinoïdes électroniques : 97 cartouches contenant du THC

La cérémonie a été marquée par la présence du secrétaire général du ministère de l’Intérieur, qui a salué les efforts des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue. Il a souligné l’engagement de l’État à intensifier les opérations de répression et de prévention pour réduire l’impact de la drogue sur la société sénégalaise.

Le commissaire Ndiara Sène a précisé que les opérations d’incinération se poursuivront tout au long de la journée, une mesure nécessaire pour éliminer ces substances dangereuses et protéger la population. Cette incinération massive reflète l’engagement continu des forces de sécurité à éradiquer le trafic de drogue et à maintenir la sécurité publique.

Cette destruction de drogues à Rufisque constitue un pas important dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle démontre la détermination des autorités à renforcer les efforts pour sécuriser le pays et protéger ses citoyens contre les effets dévastateurs des drogues illicites.

Insalubrité et Insécurité à Ouest Foire : Les Charretiers Pointés du Doigt

Les habitants du quartier Ouest Foire vivent dans une situation d’insalubrité et d’insécurité croissantes, principalement attribuées aux charretiers qui collectent les ordures ménagères dans les zones inaccessibles aux camions de ramassage. Situé près du mur de l’aéroport de Yoff, ce quartier subit les conséquences de la présence prolongée de ces travailleurs informels.

Les charretiers, bien que jouant un rôle essentiel dans l’élimination des déchets, sont accusés de détériorer le cadre de vie local. Leur installation informelle et la gestion souvent rudimentaire des déchets contribuent à une accumulation d’ordures et à la dégradation visuelle du quartier. « Ces maux sont devenus le mal qui gangrène le bien-être des populations riveraines », déplore un habitant.

En plus de l’insalubrité, les charretiers sont également pointés du doigt pour des comportements qui affectent la sécurité publique. L’utilisation présumée de substances illicites est mentionnée comme facteur aggravant, entraînant des comportements imprévisibles et parfois violents. Les habitants font état de scènes d’agressions et de violences, mettant en danger la quiétude du quartier.

Face à ces défis persistants, les habitants interpellent la mairie pour des solutions durables. Bien que des opérations de déguerpissement aient été préconisées par le passé, leur efficacité à long terme est remise en question en raison d’un suivi insuffisant. Cette situation engendre des cycles d’évacuation suivis de réinstallations des charretiers, sans résoudre le problème de fond.

« Nous avons besoin d’une action concrète de la part des autorités municipales », insiste un résident. « Il est crucial d’établir des stratégies qui non seulement nettoient notre quartier mais aussi préservent sa sécurité », ajoute-t-il.

Pour améliorer la situation, des approches intégrées incluant la sensibilisation des charretiers, l’amélioration des infrastructures de gestion des déchets, et le renforcement des mesures de sécurité sont proposées. Ces initiatives visent à promouvoir un environnement propre et sécurisé pour tous les résidents de Ouest Foire, en réponse aux préoccupations légitimes soulevées par la communauté.

La résolution de ces défis exigera une collaboration étroite entre les autorités locales, les résidents, et les acteurs sociaux pour garantir des solutions durables et un bien-être accru dans ce quartier dynamique de Dakar.

CFEE et Concours d’Entrée en 6ème Session 2024 : M. M. GUIRASSY Satisfait du Déroulement de l’Examen

Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba GUIRASSY, s’est déclaré satisfait du bon déroulement des examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et du concours d’entrée en 6ème pour la session de juin 2024. Ces examens, auxquels environ 301.830 candidats ont participé, constituent une étape cruciale pour les jeunes élèves en quête de leur premier diplôme scolaire.

À la tête d’une forte délégation, M. GUIRASSY a supervisé plusieurs centres d’examen à Dakar, notamment l’école élémentaire Liberté 1 et le Collège Sacré-Cœur. Lors de cette visite, le ministre a constaté avec satisfaction que les examens se déroulaient sans encombre non seulement dans la capitale, mais aussi sur l’ensemble du territoire national.

M. GUIRASSY a également mis en avant une innovation majeure introduite cette année : la digitalisation d’une grande partie des documents administratifs utilisés dans le processus des épreuves. « Cette initiative vise à améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion des examens », a-t-il expliqué. La dématérialisation des documents marque un pas important vers la modernisation du système éducatif sénégalais.

Dans son discours, le Ministre de l’Éducation nationale a tenu à exprimer sa gratitude et ses félicitations aux enseignants pour leur dévouement et le travail accompli. « Les enseignants jouent un rôle fondamental dans la formation et la réussite de nos élèves. Leur engagement est inestimable », a déclaré M. GUIRASSY. Il a également remercié les parents d’élèves pour leur soutien continu pendant cette période cruciale.

La session de juin 2024 du CFEE et du concours d’entrée en 6ème représente un moment de grande importance pour les élèves et leurs familles. Pour beaucoup, c’est la première étape officielle de leur parcours éducatif. Le bon déroulement des examens est donc essentiel pour assurer un avenir prometteur aux jeunes générations du Sénégal.

Le succès de cette session d’examen reflète les efforts constants du ministère pour améliorer la qualité de l’éducation et l’administration des examens au Sénégal. M. GUIRASSY a réaffirmé l’engagement du gouvernement à continuer d’investir dans l’éducation et de promouvoir des initiatives innovantes pour soutenir la réussite des élèves.

Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba GUIRASSY, a souligné l’importance de la collaboration entre les enseignants, les parents et les autorités éducatives pour garantir le succès des élèves. Il a exprimé son optimisme quant à l’avenir de l’éducation au Sénégal, fondé sur des bases solides de modernisation et d’engagement communautaire.

Alioune Sall: « La liste des médias officiellement reconnus par nos services et leurs propriétaires sera publiée… »

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a mis en lumière des enjeux cruciaux pour le secteur médiatique sénégalais lors de la Journée de réflexion avec les acteurs des médias sur l’intégrité de l’information face à la désinformation et aux discours de haine, ce mardi à Dakar. Sall a insisté sur l’importance pour les entreprises de presse de se conformer aux lois fiscales et de transparence.

Alioune Sall a fermement rappelé que les entreprises de presse doivent payer leurs impôts et se conformer aux régulations en vigueur. « Les entreprises de presse demeurent des entreprises régies par les règlements en vigueur et doivent aussi se conformer aux lois en payant leurs impôts, surtout si ces contributions sont prélevées des revenus de leurs travailleurs », a-t-il déclaré. Cette exigence s’inscrit dans un cadre plus large de gouvernance financière saine et de transparence accrue dans le secteur des médias.

Dans un effort pour renforcer la transparence, le ministre a annoncé la publication prochaine de la liste des médias officiellement reconnus par les services gouvernementaux, ainsi que les noms de leurs propriétaires. « Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement et les partenaires des médias notamment les associations présentes ici ainsi que nos partenaires techniques des nations unies et de la société civile, mettront tout en œuvre pour garantir une plus grande transparence de la gouvernance du secteur des médias », a souligné Alioune Sall.

Cette initiative vise à prévenir l’utilisation des médias comme des outils d’influence ou de lobbying, en garantissant que la propriété des entreprises de presse soit connue de tous. « Ce qui revient à publier la liste des médias officiellement reconnus par nos services, mais plus encore de connaitre les vrais propriétaires de ces entreprises de presse afin que nul n’en ignore et que les médias ne soient pas considérés comme des outils d’influence ou de lobbying », a-t-il ajouté.

Alioune Sall a également réaffirmé l’engagement de l’État du Sénégal à soutenir les entreprises médiatiques sérieuses qui respectent les normes de gouvernance financière. « Le premier responsable pour la garantie de conditions optimales de travail du professionnel des médias, demeure son employeur. L’État du Sénégal en ce qui le concerne ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises sérieuses, qui font preuve d’une gouvernance financière saine dans leur développement », a-t-il affirmé.

La journée de réflexion a également été l’occasion de discuter des défis posés par la désinformation et les discours de haine. Le ministre a réitéré l’importance de l’intégrité de l’information et du rôle des médias dans la lutte contre ces phénomènes. Cette rencontre avec les acteurs des médias, les associations et les partenaires techniques et de la société civile, démontre la volonté du gouvernement de collaborer étroitement pour améliorer le paysage médiatique sénégalais.

En conclusion, Alioune Sall a lancé un message clair et sans ambiguïté : la transparence et la conformité aux lois sont indispensables pour le développement et la crédibilité des entreprises de presse au Sénégal. En publiant la liste des médias reconnus et leurs propriétaires, et en insistant sur le paiement des impôts, le gouvernement espère instaurer une gouvernance plus transparente et efficace dans le secteur des médias. Cette démarche est essentielle pour garantir une information de qualité et préserver l’intégrité du paysage médiatique sénégalais.

La CJRS presse le gouvernement pour une loi sur l’accès à l’information

Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), a lancé un appel pressant au nouveau ministre de la Communication lors d’une journée de réflexion consacrée à l’accès à l’information et à la protection des lanceurs d’alerte. Il a exprimé ses préoccupations concernant la lenteur dans l’adoption de la loi sur l’accès à l’information, soulignant l’importance cruciale de cette législation pour la démocratie sénégalaise.

« Voilà plusieurs mois que la CJRS mène le plaidoyer pour que le Sénégal, à l’instar de plusieurs autres pays de la sous-région, puisse se doter d’une loi d’accès à l’information. Malgré la vaste campagne que nous avons menée avec nos différents partenaires, notre pays, souvent donné en exemple en matière de démocratie, est toujours à la traîne. Monsieur le Ministre, nous pensons que le Sénégal mérite bien mieux. Le peuple sénégalais a le droit de savoir, d’avoir accès à toutes les informations d’intérêt général, sous réserve des exceptions raisonnables liées notamment aux impératifs de sécurité et des données personnelles des individus », a déclaré Migui Marame Ndiaye.

Le président de la CJRS a insisté sur l’importance de la redevabilité des autorités envers les citoyens pour garantir une information plurielle, comme le stipulent la Constitution et les textes fondateurs des droits humains. Cette redevabilité est indispensable pour assurer une démocratie saine et transparente.

Malgré les retards, Migui Marame Ndiaye s’est montré optimiste, rappelant la volonté affichée par les nouvelles autorités, y compris le chef de l’État, pour l’adoption de cette loi. « Nous sommes d’autant plus optimistes que le président de la République s’est montré bien plus ambitieux, en donnant des instructions fermes pour l’élaboration d’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Ce dispositif va certes profiter à tous les citoyens, mais encore plus aux professionnels des médias que nous sommes », a-t-il ajouté.

Le président de la CJRS a également rappelé que le processus pour l’accès à l’information a été entamé il y a plus d’une décennie. Il a appelé à finaliser les derniers ajustements en impliquant tous les acteurs concernés. « Nous vous prions également, Monsieur le Ministre, d’être notre porte-parole auprès du président de la République et du gouvernement, pour que le projet de texte sur les lanceurs d’alerte soit partagé, en temps opportun, avec les acteurs pertinents de la société civile », a-t-il indiqué.

Cet appel à l’action vise à renforcer la transparence et à lutter contre la désinformation, un engagement de longue date de la CJRS. En assurant un accès libre et équitable à l’information, le Sénégal pourra consolider sa démocratie et répondre aux attentes légitimes de ses citoyens en matière de transparence et de responsabilité.

La CJRS continue de plaider vigoureusement pour l’adoption rapide de la loi sur l’accès à l’information, soulignant qu’il s’agit d’un pilier fondamental pour la démocratie et le développement du pays. Avec le soutien des nouvelles autorités et une volonté politique renouvelée, l’espoir est grand de voir cette loi enfin adoptée, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de transparence et de bonne gouvernance au Sénégal.

Sénégal : Un Havre d’investissements au milieu des défis économiques mondiaux

Le dernier rapport mondial sur les investissements de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) a placé le Sénégal parmi les pays africains les plus attractifs pour les investissements en 2024. Malgré une baisse globale de 2 % des investissements directs étrangers (IDE) à 1,3 billion de dollars en 2023, due au ralentissement économique et aux tensions géopolitiques, le Sénégal se distingue par ses initiatives visant à améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux.

Le rapport souligne une diminution des financements de projets, en particulier dans les secteurs liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD) tels que l’agroalimentaire et l’eau. Cette réduction a entravé les efforts pour atteindre l’Agenda 2030. En Afrique, les flux d’IDE ont diminué de 3 %, atteignant 53 milliards de dollars en 2023. Les annonces de projets greenfield ont inclus des initiatives majeures comme un projet d’hydrogène vert en Mauritanie, mais la baisse des financements internationaux a réduit le nombre de transactions d’un quart et la valeur de moitié.

Le Sénégal en 8ème Position

Le Sénégal se classe 8ème parmi les pays africains en matière de facilitation des investissements et de gouvernance numérique. Le pays a pris des mesures significatives pour améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux, notamment par la mise en œuvre de projets numériques. Le développement des portails d’information a simplifié les démarches administratives pour les entreprises, créant ainsi un environnement plus favorable aux investissements. Ces efforts visent à soutenir la croissance économique et à faciliter la réalisation des objectifs de développement durable.

  • Afrique du Nord : Les IDE ont diminué de 12 %, passant de 15 à 13 milliards de dollars.
  • Afrique de l’Ouest : Une légère baisse de 1 %, les IDE passant de 13 à 13 milliards de dollars.
  • Afrique centrale : Une diminution de 17 %, de 7 à 6 milliards de dollars.
  • Afrique de l’Est : Une baisse de 3 %, de 12 à 11 milliards de dollars.
  • Afrique australe : Une augmentation de 22 %, de 7 à 9 milliards de dollars.

Le rapport met en lumière la nécessité de promouvoir les investissements en créant un environnement transparent et simplifié grâce aux outils numériques. Depuis 2016, le nombre de fenêtres uniques en ligne dans les pays en développement est passé de 13 à 67, et les portails d’information pour l’enregistrement des entreprises ont augmenté de 82 à 124. Une approche « bottom-up » de la gouvernance numérique permettrait de capturer les économies d’échelle et d’étendre les avantages à toutes les entreprises.

Classement des Pays Africains en Matière de Facilitation des Investissements et de Gouvernance Numérique

  1. Afrique du Sud : Augmentation des IDE de 22 %, passant de 7 à 9 milliards de dollars.
  2. Kenya : Développement des portails d’information pour les affaires.
  3. Nigeria : Maintien des IDE stables à 13 milliards de dollars.
  4. Égypte : Réduction des IDE mais initiatives numériques en cours.
  5. Maroc : Mise en place de portails d’information et de services numériques pour les entreprises.
  6. Ghana : Développement des infrastructures numériques pour faciliter les investissements.
  7. Éthiopie : Maintien des IDE avec un accent sur les projets d’infrastructure et les services numériques.
  8. Sénégal : Mise en œuvre de projets numériques pour améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux.
  9. Côte d’Ivoire : Développement des portails d’information pour faciliter les affaires.
  10. Tunisie : Réduction des IDE mais initiatives numériques pour améliorer l’environnement des affaires.

Malgré les défis économiques mondiaux, le Sénégal continue de renforcer ses infrastructures numériques pour attirer davantage d’IDE et promouvoir un climat des affaires plus attractif. Les efforts déployés visent à soutenir la croissance économique et à faciliter la réalisation des objectifs de développement durable. Le classement du Sénégal parmi les pays les plus attractifs pour les investissements en Afrique est le reflet des initiatives efficaces entreprises pour améliorer la gouvernance numérique et la facilitation des affaires.

Sénégal : Khaby Lame réclame 10 milliards de Francs CFA à Expresso pour usage frauduleux de son image

Le célèbre influenceur sénégalais-italien, Serigne Khabane Lame, plus connu sous le nom de Khaby Lame, a intenté une action en justice contre l’opérateur de téléphonie Expresso pour utilisation frauduleuse de son image. Le contentieux, qui s’annonce retentissant, sera résolu le 1er juillet prochain.

Khaby Lame, représenté par la société Iron Corporation Srl, qui gère exclusivement sa diffusion et promotion à l’échelle mondiale, avait signé un contrat de partenariat avec Expresso le 17 janvier 2022. Ce contrat, d’une valeur de 90 000 euros (plus de 59 millions de francs CFA), était initialement valable pour une durée d’un an.

Cependant, après l’expiration de ce contrat et malgré l’absence de renouvellement, Expresso a continué à utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires. Sa photo figure même encore sur la façade du siège de l’opérateur, ce qui constitue, selon Khaby Lame, une exploitation non autorisée de son image.

Face à cette situation, Khaby Lame réclame à Expresso une compensation de 10 milliards de francs CFA pour le préjudice subi. Cette somme astronomique reflète non seulement l’importance de la notoriété de l’influenceur, mais également le potentiel gain manqué et les dommages à sa réputation dus à l’utilisation non autorisée de son image.

Cette affaire met en lumière l’importance du respect des contrats de partenariat et des droits à l’image, surtout à l’ère des réseaux sociaux où les influenceurs jouent un rôle crucial dans la publicité et le marketing. Les entreprises doivent veiller à respecter les termes des contrats signés avec les célébrités et influenceurs pour éviter des litiges coûteux et dommageables pour leur image.

L’audience prévue le 1er juillet prochain sera déterminante. Le jugement pourrait établir un précédent significatif en matière de droits à l’image et de la protection des influenceurs contre l’exploitation commerciale non autorisée. Cette affaire est suivie de près par les acteurs du secteur publicitaire et par les influenceurs, qui voient en Khaby Lame un pionnier dans la défense de leurs droits.

En attendant le verdict, les discussions autour de cette affaire continuent d’alimenter les débats sur la régulation des contrats publicitaires et la protection des droits à l’image dans l’industrie numérique en plein essor.

Transferts à l’OM : Départs massifs, un renouveau financier inattendu

L’Olympique de Marseille (OM) se montre particulièrement actif durant ce mercato estival, notamment en termes de départs. Le club phocéen, sous la direction de Pablo Longoria, adopte une approche plus rationnelle pour la première fois depuis des années, ce qui a déjà généré des résultats financiers prometteurs.

Après le transfert de Vitinha vers le Genoa pour 16 millions d’euros, plus 4 millions de bonus, l’OM s’apprête à finaliser une autre transaction majeure. Iliman Ndiaye, l’attaquant de 24 ans, va rejoindre Everton pour plus de 20 millions d’euros, bonus compris. Ndiaye, qui a connu une saison mitigée à Marseille après son passage à Sheffield United, retourne en Angleterre pour une nouvelle opportunité.

Ces deux ventes devraient rapporter à l’OM un total de 34,5 millions d’euros. Cet apport financier vient combler une partie du déficit du club pour la saison 2023-2024. Avec la participation de Franck McCourt et la dernière traite versée par CVC, cet argent pourra être réinvesti sur le marché des transferts. Le nouvel entraîneur, Roberto De Zerbi, dont l’arrivée est imminente, bénéficiera de ces fonds pour renforcer l’effectif selon ses besoins.

D’autres départs sont également envisagés. Samuel Gigot pourrait rejoindre Trabzonspor pour 3,8 millions d’euros, hors bonus. Cependant, le défenseur souhaite d’abord s’entretenir avec De Zerbi avant de finaliser son transfert, à la recherche d’un défi intéressant qui n’est pas encore assuré avec le club turc.

Jordan Veretout est également sur la liste des joueurs susceptibles de quitter le club. L’OM souhaite tirer profit de l’intérêt du club saoudien Al-Duhail pour ce milieu de terrain de 31 ans, estimé à 15 millions d’euros par Transfermarkt. Veretout, arrivé à Marseille en 2022, pourrait fournir des liquidités supplémentaires à Longoria pour restructurer l’effectif, notamment en défense.

Avec les fonds générés par ces transferts, l’OM se prépare à renforcer son équipe. Lilian Brassier, défenseur de Brest, est pressenti comme première nouvelle recrue de l’été. Le renouveau financier permet à l’OM d’envisager des achats stratégiques et de préparer une équipe compétitive pour la saison à venir.

Sous la direction de Pablo Longoria, l’OM adopte une stratégie de transfert plus rationnelle et financièrement saine. Les ventes de Vitinha et Ndiaye, ainsi que les possibles départs de Gigot et Veretout, illustrent cette nouvelle approche. Avec des fonds disponibles pour renforcer l’équipe, l’OM se prépare à une saison 2024-2025 prometteuse, sous la houlette de Roberto De Zerbi.

Retour de la COVID-19 au Sénégal? Dr Abdoulaye Bousso appelle à éviter la panique

La récente annonce par les autorités sanitaires sénégalaises concernant un taux de positivité au coronavirus variant entre 20% et 60% chez les pèlerins de retour de la Mecque a suscité des réactions mitigées. Le Dr Abdoulaye Bousso, expert en santé publique, a exprimé son inquiétude sur les réseaux sociaux, appelant à la prudence et à éviter de créer une crise sanitaire non justifiée.

Charles Bernard Sagna, médecin-chef du service de contrôle sanitaire aux frontières aériennes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), a révélé ces chiffres alarmants. Selon lui, la situation varie en fonction des vols des pèlerins revenant du Hajj, créant une certaine inquiétude parmi la population.

Dans un message posté sur le réseau social X, Dr Abdoulaye Bousso a demandé de ne pas succomber à la panique. Voici le texte intégral de son message :

« Retour de la COVID-19 au Sénégal? Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! Attention à la stigmatisation des pèlerins ! Une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? Chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation). Le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde. C’est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydration, alimentation et suivi médical au besoin. »

Dr Bousso rappelle que les rassemblements de grande envergure comme le Hajj sont propices à la propagation de syndromes respiratoires en raison de la promiscuité et des variations thermiques. Selon lui, il est essentiel de ne pas stigmatiser les pèlerins et de gérer la situation avec pragmatisme.

Il insiste sur la nécessité de sensibiliser les pèlerins et leurs familles aux mesures préventives telles que le repos, la réhydratation, une alimentation adéquate et un suivi médical si nécessaire. Le dépistage et l’identification du pathogène doivent être accompagnés d’une communication claire pour éviter la panique.

La réaction du Dr Bousso met en lumière l’importance de la gestion sereine et informée des situations sanitaires. La COVID-19 continue de circuler mondialement, et la vigilance est de mise. Toutefois, il est crucial de ne pas créer une crise artificielle et de traiter les informations avec discernement pour éviter la stigmatisation et l’inquiétude inutile.

En somme, il est impératif de renforcer les mesures de prévention tout en maintenant une communication apaisante et informative pour gérer au mieux la situation.

Enfant présumé kidnappé à kidnappé : 5 bergers, dont 4 kidnappé, lynchés

– Un incident choquant s’est déroulé dans la brousse d’un village de la commune de Taïba Moutoupha, dans l’arrondissement de Ndindy. Un garçon de 15 ans aurait été kidnappé par cinq bergers, dont quatre sont des ressortissants mauritaniens, selon des sources locales rapportées par Seneweb.

Les faits

Le jeune adolescent a été retrouvé ligoté par deux femmes du village, qui ont immédiatement alerté les habitants. En réponse, les villageois ont capturé les cinq présumés kidnappeurs et les ont violemment battus. L’un des bergers a subi une fracture au bras, tandis que les quatre autres ont été blessés dans l’assaut.

Intervention des forces de l’ordre

Les gendarmes de la brigade de proximité de Ndindy, informés de la situation, se sont rendus rapidement sur les lieux. Les cinq bergers ont été interpellés et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Les déclarations des bergers

Lors de leur interrogatoire, les bergers ont nié toute implication dans le kidnapping de l’enfant. Ils ont affirmé avoir rencontré l’adolescent alors qu’ils cherchaient leurs chameaux volés dans la brousse. Selon leurs propos, le garçon aurait pris la fuite à leur vue, ce qui a pu susciter des malentendus.

Réactions et investigations

L’incident a suscité une grande agitation au sein de la communauté locale. Les autorités ont intensifié leurs investigations pour déterminer les circonstances exactes de cet événement et vérifier les allégations des deux parties.

L’affaire soulève des questions importantes sur la sécurité dans les zones rurales et les tensions entre communautés locales et bergers nomades. Il est crucial de mener une enquête rigoureuse pour établir les faits et rendre justice.

Ce drame rappelle l’importance d’une intervention rapide et équitable des forces de l’ordre dans les situations de tension communautaire. Les autorités locales et nationales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité et à promouvoir le dialogue entre les différentes communautés pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Abdourahmane Diouf : « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal…, celle de la souveraineté alimentaire… »

Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a effectué une visite d’imprégnation au campus universitaire de Kaolack de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein). Lors de cette visite, il a souligné l’importance de l’université et les défis financiers auxquels elle fait face.

Besoins Financiers Critiques

Le ministre a déclaré que l’Ussein nécessite de toute urgence 120 milliards de francs CFA pour résoudre ses problèmes immédiats. Cette somme est essentielle pour que l’université puisse fonctionner de manière optimale à partir de la rentrée universitaire d’octobre prochain. « L’université a besoin à court terme de 120 milliards de francs CFA pour régler ses problèmes », a-t-il affirmé, mettant en avant la nécessité de mobiliser ces fonds pour achever les chantiers en cours.

Avancées des Infrastructures

Abdourahmane Diouf a également exprimé l’espoir que les nouvelles infrastructures des différents campus de l’Ussein pourraient être opérationnelles dès octobre, sous réserve de la mobilisation des ressources nécessaires. Il a insisté sur l’importance de ce projet pour l’avenir de l’éducation supérieure au Sénégal.

Une Université Thématique pour la Souveraineté Alimentaire

Le ministre a qualifié l’Ussein de « première université thématique du Sénégal » dédiée à la souveraineté alimentaire. Il a mis en lumière l’approche visionnaire de l’université, axée sur la projection et la prospection, en contraste avec une vision plus traditionnelle et immédiate des problèmes éducatifs. « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal et pas n’importe quelle thématique, mais celle de la souveraineté alimentaire… Je retiens que dans cette université, on est dans la projection, la prospection et dans l’Afrique de demain », a-t-il déclaré.

Soutien du Gouvernement

Abdourahmane Diouf a exprimé sa confiance dans le soutien du gouvernement sénégalais à ce projet ambitieux. Il a appelé les enseignants-chercheurs et les étudiants de l’Ussein à être assurés de l’accompagnement de l’Etat pour réaliser leur vision. « Je suis sûr que si le gouvernement du Sénégal soutient ce projet de l’Ussein, cette université sera le point d’impulsion de la souveraineté alimentaire et de toutes les questions innovantes qui vont de plus en plus devenir la priorité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation », a-t-il ajouté.

En conclusion, Abdourahmane Diouf a réaffirmé l’engagement du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à soutenir l’Ussein. Il a encouragé tous les acteurs de l’université à continuer à œuvrer avec dignité et compétence pour faire de cette institution un centre d’excellence et d’innovation, crucial pour l’avenir de la souveraineté alimentaire et des avancées technologiques au Sénégal.

Lutte contre l’Exploitation Irrégulière d’Or : L’Armée Sénégalaise Démantèle un Site d’Orpaillage Clandestin

Dans le cadre de l’Opération Sentinelle Est, les unités de la Zone militaire n°4 ont mené une intervention décisive contre l’exploitation illégale de ressources naturelles. Le 23 juin 2024, un site clandestin d’orpaillage a été démantelé dans le département de Saraya, selon un communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée Sénégalaise (DIRPA).

Saisie et Interpellations

L’opération a conduit à l’interpellation de 58 individus, dont 23 ont été placés en garde à vue. En outre, une quantité significative de matériel utilisé pour l’orpaillage illégal a été saisi et remis à la gendarmerie. Parmi les équipements confisqués figurent :

  • 13 motopompes,
  • 2 groupes électrogènes,
  • 28 motos,
  • 38 concasseurs d’or,
  • 64 pelles,
  • 5 panneaux solaires.

Contexte de l’Opération « Sentinelle Est »

Lancée le 10 février 2024, l’Opération « Sentinelle Est » a pour objectif de sécuriser les régions de l’Est du Sénégal. Cette initiative vise à renforcer le sentiment de sécurité parmi les populations locales et à prévenir la présence d’acteurs violents non étatiques.

Impacts Sociaux et Sécuritaires

Au-delà des aspects purement sécuritaires, l’opération Sentinelle Est a également une dimension civique et sociale. Des séances de levée des couleurs ont été organisées dans des écoles pour inculquer les valeurs de citoyenneté et de patriotisme aux jeunes. De plus, des dons de denrées alimentaires ont été distribués dans plusieurs villages, témoignant de l’engagement de l’armée à améliorer les conditions de vie des populations locales.

Déclarations Officielles

Le porte-parole de l’armée sénégalaise a souligné l’importance de ces actions dans la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, qui non seulement viole les lois du pays mais nuit aussi à l’environnement et au bien-être des communautés locales. « Ces interventions sont essentielles pour protéger nos ressources naturelles et assurer un développement durable pour les générations futures, » a-t-il déclaré.

L’intervention de l’armée sénégalaise dans le démantèlement du site d’orpaillage clandestin à Saraya représente une étape significative dans la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Par cette action, le gouvernement réaffirme son engagement à promouvoir la sécurité et le développement durable tout en renforçant la confiance des populations locales envers les forces de l’ordre.

L’Opération Sentinelle Est continue d’être un pilier crucial dans la stratégie de sécurisation et de développement du Sénégal, avec une approche intégrée mêlant sécurité, éducation et soutien aux communautés.

Khady Sene et Ramatoulaye Kane : Miss Mathématiques et Miss Sciences 2024, Un Triomphe du Potentiel Féminin en Sciences

Dans une célébration marquante de l’excellence féminine en sciences et mathématiques, Khady Sene de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont respectivement remporté les prestigieux titres de Miss Mathématiques Nationale et Miss Sciences Nationale pour l’édition 2024.

Promouvoir les Filles dans les Sciences

Le concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, organisé annuellement au Sénégal, vise à promouvoir l’accès, le maintien et la réussite des filles dans les filières scientifiques. Pour cette édition, le thème retenu était « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques ». Ce thème met en lumière l’importance cruciale de l’éducation scientifique pour les filles, en les équipant pour contribuer de manière significative aux défis contemporains tels que les changements climatiques.

Cérémonie de Remise des Prix

La cérémonie de remise des prix a été présidée par le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy. La présence de la marraine de l’événement, Madame Fatou Fall, Médecin Général et Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, a ajouté un prestige particulier à la cérémonie. Madame Fall, figure emblématique de réussite dans le domaine de la santé, a inspiré les jeunes lauréates par son parcours exemplaire.

Lauréates Inspirantes

Khady Sene, lauréate du trophée Miss Mathématiques nationale, et Ramatoulaye Kane, lauréate du trophée Miss Sciences nationale, ont toutes deux démontré des compétences exceptionnelles dans leurs domaines respectifs. Leurs victoires illustrent le potentiel énorme des jeunes filles sénégalaises à exceller dans les disciplines scientifiques, traditionnellement dominées par les garçons.

Khady Sene s’est distinguée par ses performances remarquables en mathématiques. Son succès souligne l’importance d’encourager les filles dès le jeune âge à s’intéresser aux sciences exactes, brisant ainsi les stéréotypes de genre qui persistent dans ces domaines.

Ramatoulaye Kane, quant à elle, a impressionné par sa maîtrise des sciences, une discipline essentielle pour le développement technologique et la résolution des problèmes environnementaux. Son triomphe est un exemple éclatant de la capacité des filles à contribuer aux innovations scientifiques.

Un Message d’Encouragement

Lors de son discours, le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a réitéré l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives visant à promouvoir l’éducation des filles dans les filières scientifiques. Il a souligné que l’autonomisation des filles à travers l’éducation scientifique est essentielle pour un Sénégal souverain et résilient, capable de faire face aux défis globaux tels que les changements climatiques.

Madame Fatou Fall, marraine de l’événement, a partagé son expérience personnelle, soulignant l’importance de la persévérance et du travail acharné. Elle a encouragé les jeunes filles à poursuivre leurs rêves dans les domaines scientifiques, malgré les obstacles, affirmant que leur succès est crucial pour le développement du pays.

Les succès de Khady Sene et de Ramatoulaye Kane sont des témoignages éclatants du potentiel des filles sénégalaises dans les sciences et les mathématiques. Ces victoires ne sont pas seulement des triomphes individuels, mais aussi des avancées significatives vers une plus grande inclusion et égalité des sexes dans les filières scientifiques. En soutenant et en célébrant ces jeunes talents, le Sénégal fait un pas important vers un avenir où les filles jouent un rôle central dans le développement scientifique et technologique du pays.

Ligue 1 : Aimé Tendeng élu meilleur joueur de la saison 2023-2024

Aimé Tendeng, le milieu offensif de l’ASC Jaraaf, a été élu meilleur joueur de la saison 2023-2024 en Ligue 1 sénégalaise, succédant ainsi à Jean Louis Diouf, l’ancien joueur de Génération Foot. Cette distinction, décernée par la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP), vient couronner une saison exceptionnelle pour Tendeng, qui s’est imposé comme le moteur de l’équipe de la Médina.

Depuis son arrivée à l’ASC Jaraaf, Aimé Tendeng a marqué la saison par sa créativité et sa régularité. En véritable chef d’orchestre, il a enchaîné les performances de haut niveau, s’illustrant par ses passes décisives et ses buts important. Il succède donc à Jean Louis Diouf, joueur de Tout Puissant Mazembe courronné meilleur joueur de la defunte saison. Ancien joueur du Casa Sports, où il a remporté le championnat ainsi que la coupe du Sénégal, Aimé Tendeng est désormais un joueur d’Al Hilal Omdurman, le prestigieux club soudanais, qu’il a rejoint à l’issue de cette saison avec un contrat de quatre ans.

Alioune Ndoye Critique la Gestion de la Baisse des Prix par le Gouvernement

Le nouveau gouvernement sénégalais a récemment pris des mesures pour réduire les prix de plusieurs denrées de première nécessité, actées en Conseil des ministres. Toutefois, cette initiative a suscité des critiques de la part de l’ancien ministre de la Pêche puis de l’Environnement, Alioune Ndoye, qui a exprimé ses réserves lors de l’émission « Point de vue » sur la RTS.

Erreurs Stratégiques du Gouvernement

Alioune Ndoye, qui est également maire de Dakar-Plateau, a qualifié les récentes mesures de « mesurettes » et a pointé du doigt plusieurs erreurs commises par le gouvernement dans la gestion de la baisse des prix. Selon lui, l’approche adoptée par les autorités est incomplète et mal conçue, manquant de consultation et de coordination nécessaires.

1. Absence de Consultation avec la Commission Nationale de la Consommation

Ndoye a souligné que la première erreur du gouvernement a été de ne pas convoquer la Commission nationale de la consommation avant de fixer les nouveaux prix. « La première faille, c’est qu’il fallait convoquer la fameuse Commission nationale de la consommation avant d’annoncer les mesures de baisse, » a-t-il affirmé. Cette omission a conduit à des décisions qui n’ont pas pris en compte les réalités du marché, obligeant les commerçants à vendre à perte ou à fermer boutique. Ndoye a insisté sur l’importance d’échanger et de discuter avec les acteurs économiques pour maîtriser toute la chaîne de distribution.

2. Utilisation Inappropriée de l’Armée pour le Contrôle des Prix

La deuxième critique majeure de Ndoye porte sur l’utilisation de l’armée pour contrôler les prix. Il a déclaré que chaque corps a ses missions spécifiques, et que l’armée ne devrait pas être détournée de ses fonctions régaliennes pour devenir agriculteur ou contrôleur des prix. « Chaque corps a ses missions et les missions de l’armée, ce n’est pas de venir se transformer en agriculteur ou en contrôleur des prix, » a-t-il précisé. Il a proposé plutôt de renforcer et équiper les services du commerce, de recruter du personnel adéquat et de mettre à leur disposition les ressources nécessaires pour un contrôle efficace.

Appel à des Mesures Pérennes et Structurées

Alioune Ndoye a appelé à des solutions durables et bien planifiées pour éviter des réactions temporaires qui pourraient exacerber la situation économique. Selon lui, des mesures temporaires risquent de pousser les commerçants à fermer leurs boutiques en attendant des solutions plus stables.

L’ancien ministre a exhorté le gouvernement à adopter une approche plus inclusive et réfléchie, intégrant les réalités du marché et les perspectives des commerçants, afin de mettre en place des mesures pérennes pour le bénéfice de tous les citoyens. Cette critique souligne l’importance de la planification stratégique et de la consultation dans la mise en œuvre des politiques économiques.

Arrêt des chantiers de l’ENO de Bignona : Le Forum Civil exige des explications

Les travaux de construction de l’Espace Numérique Ouvert (ENO) de Bignona, lancés en 2016, sont toujours à l’arrêt, suscitant l’inquiétude et la frustration des étudiants et des acteurs locaux. Le Forum Civil, par la voix de son coordonnateur Abdoulaye Diallo, demande des explications sur cette situation qui persiste depuis plusieurs années.

Contexte et historique des chantiers

En 2016, le projet de l’ENO de Bignona avait été lancé avec l’objectif de fournir aux étudiants un cadre adéquat pour leurs études. Cependant, huit ans après, les bâtiments restent inachevés et les chantiers sont à l’arrêt. En 2022, les étudiants avaient déjà exprimé leur mécontentement à travers une grève perturbant les enseignements et les examens, dénonçant les lenteurs dans la construction de cet espace.

L’intervention du Forum Civil

Face à cette situation, le Forum Civil de Bignona s’est mobilisé pour demander des éclaircissements. « Nous ne comprenons vraiment pas pourquoi, jusque-là, le chantier qui a démarré en 2016 est arrêté sans aucune explication aux populations », a déclaré Abdoulaye Diallo, coordonnateur du Forum Civil de Bignona. Il a également mentionné un autre chantier lancé à proximité du Centre d’Expansion et de Développement Agricole (CEDA), qui est également à l’arrêt.

Problèmes sur les chantiers

Abdoulaye Diallo a décrit l’état de délabrement des matériaux sur le site à côté de la bibliothèque municipale, où les poutres sont attaquées par les termites et des tonnes de ciment se transforment en blocs de pierre inutilisables. Cette situation met en évidence non seulement un gaspillage de ressources, mais aussi un manque de suivi et de maintenance des infrastructures en construction.

Appel à l’action

Le coordonnateur du Forum Civil a interpellé le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, demandant des mesures urgentes pour relancer et achever les chantiers de l’ENO de Bignona. La finalisation de ce projet est essentielle pour offrir aux étudiants des conditions d’études appropriées. Actuellement, ces derniers sont contraints de suivre leurs cours dans plusieurs centres de formation répartis dans la ville, ce qui complique leur parcours académique.

Perspectives et attentes

La réalisation de l’ENO de Bignona permettrait de centraliser les activités académiques et de fournir aux étudiants un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche. Au début du mois de juin, lors d’une visite de travail à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, le Ministre de l’Enseignement Supérieur avait souligné l’urgence de réengager et de terminer les chantiers de l’université dans les plus brefs délais. Cette déclaration laisse espérer une reprise rapide des travaux, mais les habitants de Bignona attendent des actions concrètes et des réponses précises.

Le Forum Civil continue de surveiller la situation de près et reste déterminé à obtenir des explications et des solutions pour le bénéfice des étudiants et de toute la communauté de Bignona.

Accident mortel sur l’axe Touba-Dahra : Un garçon de neuf ans fauché par un minicar

Un tragique accident s’est produit ce samedi matin aux alentours de huit heures sur la route reliant Touba à Dahra, au cœur du village de Sagatta-Djoloff, à proximité du marché. Un minicar en provenance de Ourossogui (région de Matam) et en direction de Dakar a mortellement percuté un garçon de neuf ans, nommé Mor Sine.

Circonstances de l’accident

Selon les informations recueillies, le jeune Mor Sine tentait de traverser la chaussée pour acheter du pain dans une boutique située de l’autre côté de la route lorsque l’accident s’est produit. Le minicar, ne pouvant éviter la collision, a malheureusement fauché l’enfant.

Interventions d’urgence

Alertés, les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux de l’accident. Après le constat d’usage, la dépouille de la victime a été transportée à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra.

Suite de l’accident

Le chauffeur du minicar a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra pour les besoins de l’enquête. Cet incident rappelle une fois de plus l’importance de la vigilance et du respect des règles de sécurité routière, surtout dans les zones proches des marchés et des habitations.

Réactions et mesures

La communauté de Sagatta-Djoloff est en deuil après cette tragédie. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels accidents à l’avenir. Des campagnes de sensibilisation pourraient être envisagées pour inciter à la prudence, tant de la part des piétons que des conducteurs.

Ce drame soulève également des questions sur la sécurité des enfants aux abords des routes et l’importance d’installations sécurisées pour traverser les chaussées, notamment près des écoles et des lieux de forte affluence.

Nos pensées vont à la famille du jeune Mor Sine en cette période difficile.

Météo : Découvrez où il risque de pleuvoir au cours des prochaines 24 heures…

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) prévoit un temps ensoleillé à passagèrement nuageux sur une grande partie du pays au cours des prochaines 24 heures.

Précipitations attendues

Cependant, des cellules pluvieuses pourraient apparaître à partir de la fin de la soirée et durant la nuit, touchant principalement la partie Sud-est du pays, notamment Kédougou et ses environs. Il existe également des possibilités d’extension de ces pluies vers Kolda et Ziguinchor.

Températures

Une hausse progressive des températures est prévue, apportant une sensation de chaleur intense sur l’ensemble du territoire. Les régions du Centre et du Nord seront particulièrement affectées, avec des températures oscillant entre 40 et 45°C. Le long du littoral, la chaleur sera moins marquée, les températures maximales ne dépassant pas 33°C.

Visibilité et vents

Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents, quant à eux, souffleront de secteur Ouest à Sud-ouest avec des intensités faibles à modérées sur l’ensemble du pays.

Prévisions détaillées

  • Zone Sud-est (Kédougou et environs) : Risques de pluies à partir de la fin de la soirée et pendant la nuit.
  • Extension potentielle vers Kolda et Ziguinchor : Possibilité d’extension des cellules pluvieuses.
  • Centre et Nord : Chaleur intense avec des températures entre 40 et 45°C.
  • Littoral : Températures maximales ne dépassant pas 33°C, chaleur moins marquée.
  • Vents : Secteur Ouest à Sud-ouest, faibles à modérés.
  • Visibilités : Généralement bonnes.

Ces prévisions météorologiques invitent les habitants des zones concernées à prendre les précautions nécessaires face à ces variations climatiques.

Le Ministère des Finances Dévoile des Projections Budgétaires Alarmantes pour 2025-2027

Le ministère des Finances et du Budget a récemment publié le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle pour la période 2025-2027, mettant en lumière des projections financières préoccupantes pour le Sénégal.

Ressources Budgétaires

Les ressources budgétaires globales pour 2025 sont estimées à 5 677,7 milliards FCFA (environ 8,63 millions d’euros), marquant une augmentation de 15,5% par rapport au montant révisé de 2024. Cette progression illustre les efforts intensifiés du gouvernement pour optimiser les recettes fiscales et les ressources publiques.

Durant la période 2025-2027, une tendance haussière est prévue pour les ressources budgétaires, avec un taux moyen de progression de 19%. La pression fiscale devrait augmenter, passant de 20,1% en 2024 à une moyenne de 21,2% pour les années suivantes.

Dépenses et Investissements

Les dépenses totales pour 2025 sont projetées à 6 390,2 milliards FCFA, signifiant une augmentation de 8,7% par rapport aux prévisions révisées de 2024. Les investissements globaux sont évalués à 1 811,5 milliards FCFA, répartis entre 1 087,1 milliards FCFA de ressources internes et 724,4 milliards FCFA de ressources externes.

Dette Publique

À la fin de décembre 2023, l’encours de la dette de l’administration centrale est estimé à 13 772,8 milliards FCFA, marquant une augmentation de 16,9% par rapport à 2022. La dette en devises étrangères représente 65,3% du total, contre 34,7% pour la dette en FCFA. La dette à court terme en devises étrangères s’élève à 111,9 milliards FCFA, tandis que celle à moyen et long terme atteint 13 660,9 milliards FCFA, représentant 99% du portefeuille total de la dette.

En termes de résidence, 16,8% du stock de dette est détenu par des résidents sénégalais, soit 2 317,08 milliards FCFA, contre 83,2% détenus par des non-résidents, soit 9 191,3 milliards FCFA.

Critiques et Controverses

L’exercice budgétaire de 2024 a été critiqué par le régime actuel pour un manque de sincérité. Alors que le budget annoncé est de 7 003 milliards FCFA, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko estiment qu’il se situerait plutôt autour de 5 000 milliards FCFA. Cette divergence soulève des questions sur la transparence et la gestion budgétaire du pays.

Les projections budgétaires pour 2025-2027 mettent en évidence des défis significatifs pour le Sénégal, avec une augmentation des ressources et des dépenses, mais aussi une montée préoccupante de la dette publique. La situation appelle à une gestion rigoureuse et transparente pour assurer la stabilité économique et financière du pays dans les années à venir.

Bulletin Météo du Vendredi : Des Orages et Pluies Attendus dans le Sud

La météo annonce des conditions atmosphériques variées pour ce vendredi, avec des orages et des pluies faibles à modérées principalement dans la zone Sud du pays. Les régions de Kédougou et Kolda seront les plus affectées par ces précipitations au courant des prochaines 24 heures.

Prévisions Régionales

  • Zone Sud (Kédougou et Kolda) : Des orages et des pluies faibles à modérées sont attendus. Les habitants de ces régions sont invités à prendre les précautions nécessaires face à ces conditions météorologiques.
  • Reste du Territoire : Un ciel passagèrement nuageux persistera dans la plupart des localités. Aucun phénomène météorologique majeur n’est attendu en dehors des zones mentionnées.

Températures

La chaleur restera marquée sur une grande partie du pays, particulièrement dans les régions du Centre et du Nord. Les températures maximales seront comprises entre 36°C et 43°C dans ces zones. En revanche, sur le littoral, les températures seront relativement moins soutenues avec des valeurs oscillant entre 31°C à Saint-Louis et 33°C à Mbour.

Visibilité et Vents

  • Visibilité : Les conditions de visibilité seront généralement bonnes sur l’ensemble du territoire.
  • Vents : Les vents souffleront de secteur Nord-ouest à Sud-ouest avec des intensités allant de faibles à modérées.

Recommandations

Les habitants des régions de Kédougou et Kolda sont invités à rester vigilants face aux orages et aux pluies annoncées. Il est conseillé de vérifier régulièrement les mises à jour météorologiques et de suivre les consignes de sécurité locales.

Pour les régions du Centre et du Nord, il est recommandé de prendre des précautions contre la chaleur, notamment en restant hydraté et en évitant les activités physiques intenses pendant les heures les plus chaudes de la journée.

Le Sud du pays connaîtra des conditions météorologiques instables avec des orages et des pluies, tandis que le reste du territoire sera sous un ciel nuageux avec des températures élevées dans le Centre et le Nord. Les conditions de visibilité resteront bonnes, et les vents seront modérés.

Examen CFEE et Concours d’entrée en 6ème 2024 : Dates et Chiffres

Ce vendredi 21 juin 2024, le directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, a tenu une conférence de presse pour donner des détails sur les préparatifs et les chiffres clés de la session 2024 de l’examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et du Concours d’entrée en classe de Sixième.

Inscriptions et Statistiques

À la date du 21 juin 2024, le nombre total d’inscrits pour ces examens s’élève à 301 820 élèves, dont 170 266 filles, représentant 56,41 % du total des candidats. Par rapport à 2023, où 300 268 élèves étaient inscrits, il y a une augmentation de 1 552 candidats, soit une hausse de 0,52 %.

Répartition des Centres et Candidats Handicapés

Les candidats sont répartis dans 1 978 centres d’examen à travers le pays. Parmi les inscrits, il y a des élèves porteurs de handicap, dont 113 déficients visuels (61 non-voyants et 52 malvoyants).

Mobilisation et Logistique

Pour assurer le bon déroulement des épreuves, plusieurs mesures ont été mises en place, incluant la mobilisation de nombreuses ressources humaines et matérielles :

  • Salles de Classe : En moyenne, 12 073 salles de classe seront utilisées.
  • Personnel Mobilisé :
    • 1 978 Chefs de centre
    • 1 978 Adjoints au chef de centre
    • 24 146 surveillants (à raison de 2 par salle)
    • 9 890 secrétaires (à raison de 5 par centre)

Déclarations du Directeur des Examens et Concours

Papa Baba Diassé a souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer un bon déroulement des épreuves. Il a insisté sur l’importance de cette organisation pour garantir l’équité et la transparence des examens, tout en tenant compte des besoins spécifiques des élèves porteurs de handicap.

La session 2024 de l’examen du CFEE et du Concours d’entrée en classe de Sixième se prépare dans des conditions optimales, avec une légère augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année précédente. Les efforts déployés pour inclure tous les élèves, y compris ceux avec des besoins spéciaux, démontrent l’engagement du système éducatif sénégalais à offrir des opportunités égales à tous les enfants du pays.

Accident du 19 juin impliquant un Bus Rapid Transit et une moto Jakarta à Dakar

Le 19 juin, un accident s’est produit à Dakar impliquant un Bus Rapid Transit (BRT) et une moto Jakarta, selon un communiqué de SunuBRT reçu par Senego. Cet incident, qui s’est déroulé au carrefour entre Grand Dakar et Sacré-Cœur, a causé une grande inquiétude parmi les passagers et les témoins sur place.

Détails de l’Accident

L’accident s’est produit lorsque la moto Jakarta, qui n’avait pas la priorité, a percuté l’avant du BRT. En réponse, le conducteur du BRT a effectué un freinage d’urgence, réussissant à éviter un accident plus grave.

Bilan des Blessures

Deux passagers du BRT ont subi des blessures légères suite à la collision. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et transportés à l’hôpital le plus proche. Heureusement, ils sont maintenant en meilleure condition, rassure SunuBRT.

Situation du Motocycliste

Le conducteur de la moto Jakarta, quant à lui, n’a pas été blessé. Cependant, il a été découvert que le motocycliste circulait sans permis de conduire, sans assurance, sans carte grise et sans plaque d’immatriculation. Ces infractions graves ont conduit à son placement en garde à vue par les autorités.

Enquête en Cours

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités cherchent à établir les responsabilités et à comprendre les raisons pour lesquelles le motocycliste se trouvait dans une situation de non-conformité aux règles de circulation et de sécurité.

Appel à la Prudence

Cet incident rappelle l’importance du respect des règles de circulation et des mesures de sécurité. SunuBRT a profité de cette occasion pour sensibiliser le public à la prudence sur les routes, particulièrement aux intersections où la priorité doit être scrupuleusement respectée pour éviter de tels incidents.

Réactions et Mesures

Les réactions des usagers et des citoyens ne se sont pas fait attendre. Beaucoup appellent à une stricte application des règles de la route et à des contrôles réguliers pour garantir la sécurité de tous sur les routes de Dakar. Les autorités ont promis de renforcer les mesures de sécurité et de veiller à ce que des incidents similaires ne se reproduisent pas.

L’accident du 19 juin impliquant un BRT et une moto Jakarta à Dakar a mis en lumière les enjeux de sécurité routière dans la capitale sénégalaise. Grâce à l’intervention rapide des secours, les blessés ont été pris en charge et sont en voie de rétablissement. Cependant, cet incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue et du respect des règle

Arrestation de 11 Opposants lors d’une Réunion Politique à Bamako

Jeudi dernier, au moins onze membres de l’opposition politique malienne ont été arrêtés à Bamako lors d’une réunion d’une plateforme opposée à la prolongation de la transition militaire. Ces informations ont été relayées par plusieurs sources médiatiques, dont Radio France Internationale (RFI).

Les Faits

La réunion, organisée par la plateforme « Déclaration commune du 31 mars », se tenait au domicile de Moustapha Dicko, un des leaders de l’opposition. Parmi les personnes interpellées figurent plusieurs personnalités politiques de premier plan :

  • Mohamed Ali Bathily du M5 Mali Kura
  • Yaya Sangaré de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema)
  • Moustapha Dicko, hôte de la réunion

Contexte Politique

La plateforme « Déclaration commune du 31 mars » regroupe des partis politiques opposés à la prolongation de la transition militaire au Mali. Initialement prévue pour se terminer il y a trois mois, cette transition continue de susciter des tensions et des controverses.

Parmi les autres personnes arrêtées figurent également des membres du Rassemblement pour le Mali (RPM) de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, ainsi que des membres du Parti pour le développement économique et la solidarité de l’ex-président Amadou Toumani Touré.

Interdiction des Activités Politiques

En avril, les autorités militaires de transition avaient interdit toute activité politique dans le pays. Les cadres de l’opposition arrêtés travaillaient sur un projet de règlement intérieur de leur plateforme et sur l’élaboration d’un plan d’action lorsqu’ils ont été interpellés, selon RFI.

Réactions et Conséquences

Ces arrestations ont suscité une vive réaction au sein de l’opposition et de la société civile malienne. Beaucoup y voient une tentative de museler les voix dissidentes et de prolonger indéfiniment la transition militaire.

L’arrestation de figures de l’opposition pourrait également compliquer davantage le climat politique déjà tendu au Mali, un pays en proie à des crises multiples, notamment sécuritaire et socio-économique.

Appels à la Libération

Des appels à la libération des personnes arrêtées ont été lancés par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et des groupes politiques. Ils exigent le respect des droits fondamentaux et la fin des répressions politiques.

Les arrestations de jeudi dernier à Bamako sont le dernier épisode en date des tensions croissantes entre les autorités militaires de transition et l’opposition politique. Alors que le Mali traverse une période de turbulences, ces événements soulignent les défis importants auxquels le pays est confronté en matière de gouvernance, de droits politiques et de stabilité.

Axe Ndangalma – Keur Samba Kane : Le Collectif des Habitants Exhorte le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko

Le bitumage de la route reliant Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane demeure une doléance persistante des habitants de ces quatre communes du département de Bambey. Hier jeudi, les membres du collectif des habitants se sont rassemblés à Lambaye pour rappeler cette exigence au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et au Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Ndangalma-Keur Samba Kane: Le bitumage de cet axe réclamé au tandem Sonko-Diomaye

Une Vieille Doléance

Lors de cette réunion, en présence du maire de Lambaye, Dr. Pape Assane Ndiaye, des édiles des communes avoisinantes, des élus et de diverses personnalités, Khadim Ndiaye, président du collectif, a pris la parole pour exprimer l’urgence de la situation.

« Nous invitons solennellement le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le gouvernement à faire bitumer la route reliant Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane. Cette route joue un rôle important dans l’économie du pays », a déclaré Khadim Ndiaye.

Conséquences du Mauvais État de la Route

Le collectif a souligné plusieurs conséquences néfastes de l’état actuel de la route :

  • Évacuations sanitaires difficiles : L’accès difficile à l’arrondissement de Lambaye complique les évacuations sanitaires, transformant chaque déplacement en un véritable casse-tête.
  • Réduction des investissements : De nombreux investisseurs potentiels se montrent réticents à investir dans la région en raison de l’état déplorable des infrastructures routières.
  • Impact économique : La route est vitale pour l’économie locale, facilitant le transport des marchandises et l’accès aux marchés.

Appel aux Autorités

Le collectif exhorte les autorités à prioriser cette doléance en vue de faciliter la vie des habitants et de stimuler le développement économique de la région. « Nous croyons fermement que le bitumage de cette route ne bénéficiera pas seulement aux communes concernées mais contribuera également à l’économie nationale », a ajouté Khadim Ndiaye.

Un Appel à l’Action

Les habitants de Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane espèrent que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront entreprises dans les plus brefs délais. Le bitumage de cette route serait une réponse positive à une doléance qui date de plusieurs années et un geste fort de l’engagement des autorités envers le développement des infrastructures rurales.

Le collectif a également diffusé une vidéo détaillant les difficultés rencontrées et l’importance du projet de bitumage pour sensibiliser davantage l’opinion publique et les décideurs politiques.

Enquête Ouverte après l’Affaissement de la Toiture au Lycée Limamou Laye

Le Lycée Limamou Laye de Guédiawaye est sous le choc après l’affaissement de la toiture de son amphithéâtre récemment construit. Selon les informations rapportées par L’AS, cet incident a soulevé une vive inquiétude parmi les populations locales qui exigent l’ouverture d’une enquête approfondie. Le bâtiment concerné avait été réceptionné il y a moins de deux ans, ce qui suscite des interrogations sur la qualité des travaux réalisés.

Les Détails de l’Incident

L’incident s’est produit mardi dernier alors qu’il pleuvait abondamment. La proviseure de l’établissement, Diewo Sow, a découvert l’étendue des dégâts le lendemain matin. « Quand je suis arrivée au Lycée mercredi, vers 06h40, le vigile m’a informée que la toiture de l’amphithéâtre s’était affaissée », a-t-elle déclaré.

Le bâtiment en question abrite plusieurs installations essentielles, y compris une salle de cours de 648 places, le bureau de la proviseure, le bureau du directeur des études, des archives, un centre de calcul et la salle des professeurs. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé. La proviseure a rapidement alerté le Préfet de Guédiawaye, qui a ensuite saisi la police locale pour un constat d’usage.

Conséquences et Mesures Immediates

Malgré cet incident, les activités éducatives au Lycée Limamou Laye se poursuivent. Le centre abrite actuellement deux jurys, accueillant 448 candidats pour les épreuves du Bac technique. La proviseure a rassuré que les examens se déroulent normalement.

Réactions et Attentes

Les populations locales et les parents d’élèves sont profondément préoccupés par cet incident, d’autant plus que le bâtiment est relativement nouveau. L’appel à une enquête approfondie vise à identifier les causes de cet affaissement et à déterminer les responsabilités. Plusieurs questions se posent : y a-t-il eu des négligences dans la construction ? Les matériaux utilisés étaient-ils de qualité appropriée ? Les normes de sécurité ont-elles été respectées ?L’enquête en cours au Lycée Limamou Laye doit apporter des réponses claires et garantir que de tels incidents ne se reproduiront pas. Cet événement rappelle l’importance de la vigilance et de la rigueur dans les projets de construction publique, surtout ceux qui concernent les établissements éducatifs où la sécurité des élèves et du personnel est primordiale.La communauté de Guédiawaye attend avec impatience les conclusions de l’enquête, espérant que des mesures appropriées seront prises pour renforcer la sécurité et la qualité des infrastructures scolaires à l’avenir.

Homosexualité : Imam Libass Lahi Appelle les Autorités à Prendre leurs Responsabilités

En ce jour de Tabaski, l’Imam Libass Lahi, khalife des Baye Fall, a profité de l’occasion pour aborder un sujet sensible et controversé devant des milliers de fidèles. Lors de son sermon, il a exprimé son inquiétude profonde concernant l’homosexualité, qu’il a qualifiée de « pire maladie » pouvant atteindre une personne.

Une Prise de Position Ferme

Imam Libass Lahi a dénoncé le silence de certaines autorités sur cette question, les exhortant à prendre leurs responsabilités. Selon lui, il est crucial que les dirigeants n’hésitent pas à dire la vérité et à agir contre ce qu’il considère comme un fléau.

« Le prophète Mouhammed (PSL) avait affirmé que c’est le mal que je crains plus pour vous », a-t-il rappelé, soulignant ainsi la gravité de la situation selon les enseignements islamiques.

Un Appel à l’Action

Le guide religieux a insisté sur la nécessité pour les autorités de ne pas rester indifférentes face à l’homosexualité. Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une inaction ou une peur de s’exprimer ouvertement sur le sujet. Pour Imam Libass Lahi, le moment est venu pour les dirigeants de montrer du courage et de prendre des mesures concrètes pour contrer ce phénomène.

Réactions et Controverses

Les déclarations de l’Imam ont suscité diverses réactions parmi les fidèles et la société civile. Si certains soutiennent sa position, d’autres appellent à la tolérance et au respect des droits individuels, y compris ceux des personnes homosexuelles. Ce débat reflète les tensions et les divisions au sein de la société sénégalaise sur les questions de mœurs et de liberté individuelle.

Le sermon de l’Imam Libass Lahi lors de la prière de la Tabaski a mis en lumière un débat délicat et complexe. En appelant les autorités à prendre leurs responsabilités, il a ouvert un dialogue sur un sujet qui reste tabou pour beaucoup. La manière dont les dirigeants répondront à cet appel pourrait avoir des implications significatives pour la cohésion sociale et les droits humains au Sénégal.

Homosexualité : Imam Libass Lahi appelle les autorités à prendre leurs responsabilités

En ce jour de Tabaski, l’Imam Libass Lahi, khalife des Baye Fall, a profité de l’occasion pour aborder un sujet sensible et controversé devant des milliers de fidèles. Lors de son sermon, il a exprimé son inquiétude profonde concernant l’homosexualité, qu’il a qualifiée de « pire maladie » pouvant atteindre une personne.

Une Prise de Position Ferme

Imam Libass Lahi a dénoncé le silence de certaines autorités sur cette question, les exhortant à prendre leurs responsabilités. Selon lui, il est crucial que les dirigeants n’hésitent pas à dire la vérité et à agir contre ce qu’il considère comme un fléau.

« Le prophète Mouhammed (PSL) avait affirmé que c’est le mal que je crains plus pour vous », a-t-il rappelé, soulignant ainsi la gravité de la situation selon les enseignements islamiques.

Un Appel à l’Action

Le guide religieux a insisté sur la nécessité pour les autorités de ne pas rester indifférentes face à l’homosexualité. Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une inaction ou une peur de s’exprimer ouvertement sur le sujet. Pour Imam Libass Lahi, le moment est venu pour les dirigeants de montrer du courage et de prendre des mesures concrètes pour contrer ce phénomène.

Réactions et Controverses

Les déclarations de l’Imam ont suscité diverses réactions parmi les fidèles et la société civile. Si certains soutiennent sa position, d’autres appellent à la tolérance et au respect des droits individuels, y compris ceux des personnes homosexuelles. Ce débat reflète les tensions et les divisions au sein de la société sénégalaise sur les questions de mœurs et de liberté individuelle.

Le sermon de l’Imam Libass Lahi lors de la prière de la Tabaski a mis en lumière un débat délicat et complexe. En appelant les autorités à prendre leurs responsabilités, il a ouvert un dialogue sur un sujet qui reste tabou pour beaucoup. La manière dont les dirigeants répondront à cet appel pourrait avoir des implications significatives pour la cohésion sociale et les droits humains au Sénégal.

Message de Tabaski de Karim Wade : Un Appel à la Solidarité et à la Réconciliation

Chères Sénégalaises, Chers Sénégalais,

En ce jour béni de Tabaski, Karim Wade adresse ses vœux les plus chaleureux à toute la nation sénégalaise, en harmonie avec l’esprit de sacrifice d’Abraham et de réconciliation qui caractérise cette grande fête de la foi islamique.

Un Rappel des Valeurs Fondamentales

La Tabaski, également connue sous le nom d’Aïd el Kébir, est un moment poignant qui rappelle la force de la foi et l’importance capitale de la soumission à la volonté divine. Pour Karim Wade, cette fête est aussi une occasion de renforcer les liens qui unissent les Sénégalais et d’augmenter le partage avec les plus démunis, reflétant ainsi les valeurs de solidarité et de fraternité profondément ancrées dans la culture sénégalaise.

Soutien aux Efforts du Gouvernement

Karim Wade exprime son souhait que le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement poursuivent et intensifient leurs efforts pour engager des initiatives audacieuses et visionnaires au bénéfice de chaque Sénégalais. Ces initiatives devraient inclure :

  • L’autosuffisance alimentaire
  • L’accès universel à l’électricité et à l’eau potable
  • Une éducation de qualité pour tous les enfants
  • La création d’emplois durables pour les jeunes

Exploiter le Potentiel du Sénégal

Reconnaissant l’immense potentiel du Sénégal, Karim Wade appelle à l’utiliser pour bâtir une économie robuste et ouverte sur le monde, capable de replacer le Sénégal au cœur des échanges internationaux. Il souligne également l’importance de renouveler son engagement envers une politique fondée sur l’éthique et le respect mutuel.

Réformes et Réconciliation

La récente période électorale a montré que la démocratie sénégalaise exige des réformes constitutionnelles pour renforcer la confiance des compatriotes dans les institutions. Karim Wade souligne que ce moment est propice pour renouveler cet engagement et travailler ensemble pour la paix, le progrès et l’unité du Sénégal.

Un Appel au Pardon et à la Paix

En ce jour béni, Karim Wade demande pardon à tous ceux qu’il a pu offenser, espérant que cette Tabaski inspire tous les Sénégalais à travailler ensemble pour un avenir meilleur. Il conclut son message par un souhait de paix et de prospérité pour la nation, en affirmant :

« Déwenati ! Que la paix soit avec vous tous et que notre Nation retrouve la prospérité dans la fraternité et la justice. »

Le message de Karim Wade pour la Tabaski 2024 est un appel sincère à la solidarité, à la réconciliation et à l’action collective pour un Sénégal uni et prospère. En soulignant l’importance des valeurs traditionnelles et des efforts gouvernementaux, il encourage tous les Sénégalais à participer activement à la construction d’une société plus juste et équitable.

Tabaski 2024 : El Malick Ndiaye invite à la solidarité nationale et à la cohésion sociale

En ce jour sacré de l’Aïd El Kébir, le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres, El Malick Ndiaye, a adressé un message fort de solidarité et de cohésion sociale au peuple sénégalais. Lors de la prière de l’Aïd El Kébir, célébrée à la mosquée de Loumbeul dans la commune de Dahra Djoloff, M. Ndiaye, accompagné de l’adjoint au préfet de Linguère, Aly Baydi Kane, a appelé à l’entraide et à l’unité nationale.

Un Appel à la Solidarité

Dans son discours, El Malick Ndiaye a souligné l’importance de la solidarité nationale, particulièrement en cette période de fête. Il a exhorté les Sénégalais aisés à partager avec les plus démunis, rappelant ainsi les valeurs de générosité et de fraternité qui caractérisent cette fête religieuse.

« En ce jour de l’Aïd El Kébir, les Sénégalais nantis doivent faire preuve de solidarité et d’entraide envers les personnes nécessiteuses », a déclaré M. Ndiaye.

Prier pour le Développement du Pays

Le ministre a également demandé des prières pour les nouvelles autorités du pays, afin qu’elles puissent mener à bien les projets de développement socio-économique du Sénégal. Il a exprimé l’espoir que les efforts du gouvernement en matière d’infrastructure et de transport aérien et terrestre porteront leurs fruits pour le bien-être de tous les citoyens.

Soutien aux Paysans et Préparatifs pour l’Hivernage

Reconnaissant les défis particuliers de la période pré hivernale, El Malick Ndiaye a informé que le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour soutenir les paysans. Cette période est cruciale pour l’agriculture, et des mesures ont été mises en place pour garantir un hivernage pluvieux et bénéfique.

Appel aux Guides Religieux

El Malick Ndiaye a aussi lancé un appel aux guides religieux pour qu’ils continuent de prier pour la paix, la prospérité et la stabilité sociale au Sénégal. Il a particulièrement sollicité l’imam Mbaye Seck, qui a dirigé la prière des deux Raakas, de prier pour un hivernage pluvieux, essentiel pour la saison agricole à venir.

En ce jour de célébration, El Malick Ndiaye a rappelé les valeurs fondamentales de solidarité, de cohésion sociale et de soutien communautaire. Son message vise à renforcer l’unité nationale et à encourager les Sénégalais à travailler ensemble pour un avenir meilleur. Les prières pour la paix, la prospérité et un hivernage pluvieux résonnent comme un appel à l’action collective pour le bien-être du Sénégal.

Sécurisation Combinée à Kaffrine : 29 Individus Interpellés

Dans le cadre de la sécurisation des citoyens et de leurs biens à la veille de la fête de la Tabaski, une opération combinée a été menée par les forces de l’ordre à Kaffrine. Cette intervention, conduite par les éléments du commissariat central et les gendarmes de la compagnie locale, visait principalement à lutter contre le vol de bétail, un problème récurrent dans la région.

Une Opération Conjointe Efficace

L’opération a été dirigée par le commissaire Balla Fall et le capitaine Diallo, et s’est déroulée de 20 heures à 2 heures du matin. Les forces de défense et de sécurité ont travaillé de concert pour assurer une couverture maximale et une intervention rapide sur toute la zone concernée. Cette descente inopinée a permis d’atteindre plusieurs objectifs sécuritaires essentiels.

Arrestations et Infractions

Au total, 29 individus ont été interpellés au cours de cette opération. Parmi eux, 24 personnes ont été arrêtées pour vérification d’identité. Cette mesure est couramment utilisée pour s’assurer que tous les individus présents dans la zone sont en règle et ne représentent pas une menace pour la sécurité publique.

Deux autres individus ont été arrêtés pour ivresse publique et manifeste, ce qui constitue une infraction en vertu de la réglementation locale visant à maintenir l’ordre public et la sécurité. En outre, deux personnes ont été arrêtées pour nécessité d’enquête, ce qui suggère qu’elles sont susceptibles d’être impliquées dans des activités criminelles nécessitant une investigation plus approfondie.

Enfin, une personne a été arrêtée pour conduite sans permis de conduire, une infraction grave qui met en danger la sécurité routière et la vie des citoyens.

Contexte de l’Opération

Cette opération intervient dans un contexte de préparation de la fête de la Tabaski, une période durant laquelle le vol de bétail tend à augmenter. Les forces de l’ordre ont intensifié leurs efforts pour prévenir ces crimes et assurer une fête paisible et sécurisée pour tous les habitants de Kaffrine. Les autorités locales ont souligné l’importance de telles opérations pour dissuader les délinquants et renforcer la sécurité dans la région.

Réactions et Perspectives

Les habitants de Kaffrine ont accueilli favorablement cette intervention des forces de l’ordre, reconnaissant l’importance de telles mesures pour leur sécurité. Les autorités locales ont promis de poursuivre ces opérations de sécurisation et d’intensifier les efforts de prévention et de lutte contre le crime.

L’opération combinée menée à Kaffrine par les forces de l’ordre a démontré l’efficacité de la coopération entre la police et la gendarmerie pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Avec 29 individus interpellés pour diverses infractions, cette action proactive a contribué à réduire la criminalité et à instaurer un climat de confiance et de sécurité à la veille de la Tabaski. Les autorités locales restent déterminées à maintenir ces efforts et à protéger la communauté contre toutes les formes de criminalité.

Médina Gounass : Un Mort et Plusieurs Blessés dans des Affrontements entre Communautés Religieuses

En ce jour sacré de l’Eid, qui est censé être une période de partage, de solidarité et de paix, la localité de Médina Gounass, située dans la région de Kolda, a été le théâtre de violents affrontements entre deux communautés religieuses confrériques. Ce conflit a tragiquement entraîné la mort d’une personne, ainsi que plusieurs blessés et des destructions matérielles significatives.

Contexte des Affrontements

Les tensions ont éclaté après la prière de l’Eid entre les disciples de Thierno Mouhamadou Seydou Bâ et ceux de Thierno Amadou Baldé. Ces deux communautés, qui avaient auparavant apaisé leurs différends, se sont violemment affrontées, marquant une résurgence de conflits latents.

Bilan Humain et Matériel

Le bilan provisoire de ces affrontements fait état d’un mort et de nombreux blessés, certains grièvement. Les infrastructures locales ont également subi des dégâts importants, ajoutant une dimension matérielle à cette tragédie humaine.

Appel au Calme

Face à cette situation alarmante, le khalife de Médina Gounass a réagi rapidement. Par le biais de son porte-parole, il a appelé les disciples au calme et à la retenue. Cet appel vise à prévenir une escalade de la violence et à restaurer la paix dans cette communauté endeuillée.

Réactions et Conséquences

Cet incident a profondément choqué les habitants de Médina Gounass et de la région de Kolda. Il met en lumière les tensions sous-jacentes qui peuvent persister au sein des communautés religieuses, malgré des périodes de paix apparente.

Les autorités locales et nationales sont maintenant confrontées à la tâche délicate de désamorcer ces tensions et de promouvoir un dialogue constructif entre les différentes factions. Des mesures de sécurité supplémentaires pourraient être nécessaires pour prévenir de nouveaux affrontements.

Importance de la Paix et de la Réconciliation

En ce jour qui devrait symboliser l’unité et la fraternité, les événements de Médina Gounass rappellent tristement la fragilité de la paix. Les leaders religieux et communautaires jouent un rôle crucial dans la médiation et la promotion de la réconciliation. Leur engagement à résoudre pacifiquement les conflits est essentiel pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Les affrontements à Médina Gounass sont une tragédie qui ternit un jour sacré de célébration. Alors que la communauté pleure les victimes et commence à reconstruire, il est impératif que tous les acteurs concernés s’engagent dans un processus de paix durable. Les efforts de réconciliation et de dialogue sont essentiels pour restaurer la confiance et la cohésion sociale dans cette région.

Yeumbeul : Gracié la Veille de la Tabaski, il Tue un Tailleur le Lendemain

La ville de Yeumbeul a été le théâtre d’un drame tragique dimanche dernier, lorsqu’un ancien détenu, fraîchement gracié, a tué un jeune tailleur de 15 ans. L’incident, qui a choqué la communauté locale, met en lumière les défis de la réinsertion sociale pour certains ex-détenus.

Un Récit Tragique

M. Thiaw, un chauffeur de 25 ans, avait bénéficié de la grâce présidentielle à la veille de la Tabaski, une opportunité qui aurait dû marquer un nouveau départ. Cependant, au lieu de saisir cette chance pour se réinsérer dans la société, il a rapidement renoué avec ses comportements délictueux. Le lendemain de sa libération, une altercation entre M. Thiaw et le jeune tailleur M. Youm a tourné au drame, se soldant par la mort du jeune homme.

Une Altercation Mortelle

Selon des sources de Seneweb, l’incident s’est produit en début de soirée. Informé du drame vers 20 h, le chef de service du commissariat de Yeumbeul, le commissaire Diamé Yaré Fall, a immédiatement déployé ses agents sur les lieux du crime. À leur arrivée, ils ont découvert le corps sans vie de M. Youm, baignant dans une mare de sang. Le présumé meurtrier, M. Thiaw, a été retrouvé sur place, encerclé par une foule en colère.

Intervention de la Police

Les policiers ont dû intervenir rapidement pour éviter que M. Thiaw ne soit lynché par la foule. Malgré leurs efforts, l’ex-détenu a subi des coups et blessures infligés par les habitants avant d’être exfiltré. Gravement blessé au visage et à la tête, il a été transporté d’urgence au district sanitaire de Yeumbeul pour recevoir des soins médicaux. Le corps de la victime, M. Youm, a été envoyé à la morgue pour autopsie.

Réactions et Conséquences

Cet incident soulève des questions sur l’efficacité des mécanismes de réinsertion sociale pour les détenus graciés. La grâce présidentielle, destinée à offrir une seconde chance, peut parfois échouer si le soutien nécessaire n’est pas en place pour aider les bénéficiaires à réintégrer la société de manière constructive.

Appel à la Réflexion

Les autorités locales et les organisations de la société civile sont appelées à réfléchir sur les mesures à prendre pour améliorer la réinsertion des ex-détenus. Un suivi psychologique, des programmes de formation professionnelle et un soutien communautaire renforcé pourraient prévenir de tels incidents à l’avenir.

Le meurtre de M. Youm, un jeune tailleur de 15 ans, par un ancien détenu gracié à Yeumbeul, est une tragédie qui rappelle l’importance cruciale de l’accompagnement dans la réinsertion sociale des ex-détenus. La communauté est en deuil, et les autorités sont interpellées pour renforcer les mécanismes de réintégration afin d’éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Tabaski : Le Président Bassirou Diomaye Faye Appelle les Sénégalais à Maintenir la Propreté

À l’occasion de la fête de Tabaski, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un message important aux citoyens, les incitant à maintenir la propreté des villes et des campagnes du pays. Ce lundi, après avoir effectué la prière de l’Aïd el Kébir à la grande mosquée de Dakar, le chef de l’État a souligné l’importance de la propreté, particulièrement en cette période où la production de déchets est significativement accrue.

Un Appel à la Propreté

Le Président Faye a encouragé tous les Sénégalais à redoubler d’efforts pour garder leur environnement propre. « Nous invitons les Sénégalais, où qu’ils soient, à penser à bien nettoyer pour que le Sénégal des villes comme des campagnes garde la propreté que nous avons contribué à lui redonner il y a de cela quelques temps », a-t-il déclaré, faisant référence à la journée de nettoiement organisée le 1er juin. Cette initiative avait mobilisé de nombreux citoyens pour embellir et assainir leur cadre de vie.

Continuer l’Élan du Set Setal

Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de perpétuer l’élan d’action commune en matière de propreté, connu sous le nom de Set Setal, une opération de nettoiement visant à assainir les espaces publics. « Nous devons perpétuer cet élan d’action commune pour ce qui est du Set Setal », a-t-il ajouté, rappelant l’importance de ces efforts collectifs.

Une Nouvelle Opération de Nettoiement Annoncée

Dans son discours, le Président Faye a également annoncé une nouvelle opération de nettoiement prévue le 1er juillet sur toute l’étendue du territoire national. Cette initiative vise à renforcer les efforts de nettoyage et à sensibiliser davantage les citoyens à l’importance de la propreté.

Gestion des Déchets durant la Tabaski

Conscient de l’augmentation des déchets durant la fête de Tabaski, le Président Faye a souligné la nécessité de gérer efficacement ces déchets pour éviter la pollution et maintenir la propreté. « Mais avant cette date, nous savons à quel point il y a des déchets à l’occasion de la Tabaski », a-t-il relevé, incitant ainsi les Sénégalais à prendre des mesures proactives pour gérer les déchets de manière appropriée pendant cette période festive.

Le message du Président Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de la Tabaski met en lumière l’importance de la propreté et de la gestion des déchets pour un environnement sain. En appelant à la participation active de tous les citoyens, le Président espère perpétuer un esprit de solidarité et de responsabilité collective pour un Sénégal plus propre et plus sain. Les opérations de nettoiement comme le Set Setal jouent un rôle crucial dans cette démarche, et l’annonce de la prochaine opération de nettoiement national le 1er juillet montre l’engagement continu du gouvernement envers cette cause.

Tabaski 2024 : Le message de solidarité du Président Bassirou Diomaye Faye

À l’occasion de la fête de l’Aïd el Kébir, communément appelée Tabaski, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a délivré un message fort de solidarité et de fraternité. Après avoir effectué la prière de l’Aïd à la grande mosquée de Dakar, le président a exprimé sa reconnaissance envers l’élan de solidarité qui caractérise la communauté sénégalaise, tant sur le territoire national qu’à l’étranger.

Un Élan de Solidarité Loué

Le Président Faye a salué le traditionnel élan de solidarité qui unit les Sénégalais, mettant en avant l’importance de ce lien social. « Je voudrais profiter de l’occasion pour saluer l’élan de solidarité traditionnel qui gouverne les rapports de la communauté sénégalaise ici et dans la diaspora », a-t-il déclaré. Ce message intervient dans un contexte où la solidarité est cruciale pour de nombreuses familles, surtout en période de fêtes religieuses marquées par des obligations sociales et financières.

Encouragement à la Fraternité

Le chef de l’État a exhorté les Sénégalais à continuer de cultiver cet esprit de solidarité envers tous, indépendamment des appartenances religieuses. « Je vous invite à perpétuer cet esprit et cette solidarité agissante envers les frères et les sœurs, qu’ils soient de la communauté musulmane ou même d’autres communautés religieuses », a-t-il ajouté. Cette inclusion témoigne de la vision d’un Sénégal uni et solidaire.

Soulagement pour les Pères de Famille

En cette période de grande angoisse pour de nombreux chefs de famille, le Président Faye a reconnu que la solidarité joue un rôle crucial. « Cette solidarité soulage beaucoup de pères de familles en ces périodes de grande angoisse par rapport à l’obligation divine qui leur est prescrite mais aussi par rapport à leurs familles qui les attendent avec beaucoup d’obligations pendant cette période », a-t-il souligné. Cette reconnaissance met en lumière les défis économiques auxquels font face de nombreuses familles sénégalaises lors de la Tabaski.

La Portée des Actes de Solidarité

Le président a insisté sur l’importance de chaque geste de solidarité, quelle que soit son ampleur. « Il n’y a pas de petits actes, il n’y a pas d’actes qui soient aussi d’une grandeur telle qu’on ne puisse pas en mesurer la portée », a-t-il déclaré, soulignant que même les plus petits gestes peuvent avoir un impact significatif sur la vie des autres.

Une Fraternité Renouvelée

En conclusion, Bassirou Diomaye Faye a rappelé que la fraternité renouvelée et la solidarité agissante peuvent grandement soulager les familles, notamment les pères de famille qui éprouvent des difficultés à accomplir ce rituel abrahamique. « L’importance est que les uns et les autres comprennent à quel point la solidarité agissante dans la fraternité renouvelée peut être gage d’un soulagement pour ces pères de familles qui ont énormément du mal à accomplir ce rituel abrahamique », a-t-il conclu.

Ce message de Tabaski du Président Faye réaffirme l’importance des valeurs de solidarité et de fraternité, indispensables pour le bien-être et la cohésion sociale au Sénégal.

Bellingham permet à l’Angleterre, peu convaincante, de remporter ses débuts à l’Euro

L’Angleterre a battu la Serbie 1-0 lors de ses débuts à l’Euro 2024 dimanche à la Veltins-Arena de Gelsenkirchen en dominant le groupe C avec trois points.

L’atmosphère créée par les supporters des deux équipes nationales, qui se sont livrés à quelques bagarres dans la ville quelques heures avant le match de dimanche à la Veltins-Arena de Gelsenkirchen, a provoqué des étincelles entre les joueurs dès les premières minutes du match.

Les Trois Lions ont commencé la première mi-temps en faisant pression et en se créant plusieurs occasions de prouver leur valeur en tant que favoris du tournoi européen. Gareth Southgate a senti la pression sur ses épaules alors que la star du Real Madrid, Jude Bellingham, a sorti l’impasse avec une superbe tête suite à un centre de Bukayo Saka d’Arsenal depuis le flanc droit.

Les visiteurs ont été confortablement en contrôle pendant les 45 premières minutes malgré quelques frayeurs de l’attaque serbe. L’ occasion la plus claire des Serbes est survenue à la 21e minute lorsqu’Andrija Zivkovic a profité d’une erreur de la défense adverse et a trouvé Aleksandar Mitrovic avec peu d’espace. Le joueur d’Al-Hilal a eu une belle occasion de relancer le match qu’il a raté en tirant le ballon à côté du but de Jordan Pickford.

Les outsiders ont essayé de ne pas se laisser dominer par l’Angleterre, mais les tenir à distance s’est avéré une tâche difficile . Les hommes de Southgate ont continué à se créer des occasions d’étendre leur avance en première période, mais leurs efforts ont été vains . À tel point qu’ils n’ont pas réussi à marquer leur deuxième but sur un coup franc tiré par Trent Alexander-Arnold à la 30e minute, ce qui leur a valu d’entrer à la mi-temps en menant 1-0.

Les Serbes ont commencé la seconde période en force et étaient prêts à renverser la situation dans le match. Ils sont entrés sur le terrain avec des attaques féroces pour trouver l’égalisation. Dusan Vlahovic a failli marquer au début de la deuxième période, mais l’Angleterre n’était pas disposée à le laisser reprendre le match.

L’équipe de Dragan Stojkovic a failli égaliser lorsque Filip Mladenovic a battu John Stones au ballon et l’a passé à Mitrovic, dont les efforts ont été niés de manière controversée par Kieran Trippier . Les hôtes ont demandé un penalty mais l’arbitre Daniel Orsato ne l’a pas accordé.

Jordan Pickford a enfilé la cape du héros pour bloquer un effort incroyable de Vlahovic pour relancer la partie. Dusan Tadic , qui a eu un impact immédiat après son entrée à la 61e minute, a également créé le danger sur un corner, mais Harry Kane a joué le rôle de défenseur pour conserver le résultat de son équipe.

Les contre-attaques constantes de la Serbie ont rendu les Trois Lions nerveux dans les dernières minutes de la rencontre, mais leurs efforts n’ont pas suffi à arrêter les visiteurs. L’Angleterre est en tête du classement du Groupe C avec trois points tandis que les Serbes sont derniers avec zéro point malgré de bonnes occasions dans les 45 dernières minutes.

Le sommet pour la paix en Ukraine réaffirme l’intégrité du pays mais appelle à associer la Russie

Un appel à la participation et au dialogue « entre toutes les parties » a marqué le premier sommet international pour la paix en Ukraine, qui s’est tenu ce week-end à Genève en l’absence de la Russie. Forte du soutien de la très grande majorité des participants, la déclaration finale réaffirme également « les principes de souveraineté, d’indépendance et d’intégrité territoriale de tous les États, y compris l’Ukraine ».

Un message fort. La vaste majorité des pays réunis au premier sommet pour la paix en Ukraine ont réitéré leur soutien à l’indépendance et la souveraineté territoriale de l’Ukraine tout en reconnaissant que la Russie devra être partie prenante des discussions pour arriver « à une paix durable et juste ».

Mais le sommet à peine terminé, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que la Russie et ses dirigeants – Vladimir Poutine a exigé de facto une capitulation de Kiev pour toute négociation – « ne sont pas prêts à une paix juste ».

a Russie peut négocier la paix « demain, si elle se retire de notre territoire », a insisté Volodymyr Zelensky, lors d’un point de presse à l’issue de cette conférence qui a rassemblé des dirigeants de plus 90 pays dans un complexe hôtelier de luxe du centre de la Suisse.

Plus de deux ans après l’invasion russe, la très grande majorité de la centaine de participants rassemblés depuis samedi dans un complexe hôtelier au centre de la Suisse est parvenue à s’entendre sur un communiqué final dessinant des pistes pour mettre fin au plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

« Souveraineté, indépendance et intégrité territoriale »

Mais la question de « comment et quand impliquer la Russie » reste ouverte, a reconnu la présidente de la Confédération helvétique et hôte du sommet, Viola Amherd. « Il faudra trouver une méthode permettant » à la Russie et à la Chine « de se joindre à ces délibérations », a renchéri à ses côtés le président ghanéen Nana Akufo-Addo.

Selon un décompte diffusé sur un écran officiel en salle de presse, environ 80 pays soutiennent la déclaration finale. Le Brésil, l’Inde et l’Arabie saoudite, notamment, n’en faisaient pas partie en début d’après-midi.

Le texte réaffirme « les principes de souveraineté, d’indépendance et d’intégrité territoriale de tous les États, y compris l’Ukraine ». Il dénonce « la militarisation de la sécurité alimentaire » et appelle au retour des enfants ukrainiens déportés par la Russie.

Il appelle aussi « à impliquer toutes les parties » au conflit pour faire cesser les hostilités, alors que la Russie et son allié chinois ont snobé ce premier sommet.

Pékin a choisi de ne pas y participer en raison de l’absence de Moscou. Mais Volodymyr Zelensky a assuré dimanche que son pays n’était « pas l’ennemie » de la Chine, en réponse à une question sur ses relations avec Pékin.

« L’Ukraine n’a qu’un seul ennemi : Poutine », a-t-il martelé.

Pas un « ultimatum »

 « Nous savons que la paix en Ukraine ne sera pas obtenue en un coup. C’est un chemin à parcourir. Ce (sommet) n’était pas une négociation de paix. Parce que Poutine ne veut pas sérieusement mettre fin à la guerre », a souligné dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le président ukrainien a expliqué que le sommet serait suivi de réunions au niveau technique et ministériel, avant un second sommet de paix « pour mettre fin à cette guerre et avoir une paix juste et durable ». Son objectif est de fédérer la communauté internationale autour d’une proposition de paix qui pourrait être présentée à Moscou. 

Le sommet s’est tenu alors que l’Ukraine est en difficulté sur le plan militaire. L’appel à la reddition lancé la veille du sommet par le président Vladimir Poutine a toutefois été rejeté sèchement par une majorité des participants.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé dimanche que l’Ukraine devrait « réfléchir » à la proposition du président russe, assurant qu’il ne s’agissait pas d’un « ultimatum » mais « d’une initiative de paix qui tient compte des réalités du terrain ».

Les discussions en Suisse se sont basées sur les points communs entre le plan de paix en dix points du président Zelensky présenté fin 2022 et les résolutions de l’ONU sur la guerre qui ont bénéficié d’un large soutien.

Le succès diplomatique du sommet vient s’ajouter au déblocage de l’aide militaire américaine, après des mois de tergiversation, et d’un prêt de 50 milliards de dollars garanti par les avoirs russes gelés.

Faire revenir les enfants « déportés »

Dimanche, les délégations se sont réparties en plusieurs groupes de travail sur des sujets pressants : la sécurité nucléaire, la sécurité alimentaire mondiale, notamment en assurant la liberté de navigation en mer Noire, et aspects humanitaires.

Le communiqué final exige la libération « par échange complet » des prisonniers de guerre, mais aussi « de tous les enfants ukrainiens déportés et illégalement déplacés ».

« Nous avons vu environ 20 000 enfants ukrainiens enlevés à leur famille, à leur communauté et à leur pays. C’est terrifiant de dire cela, et comment le monde peut-il tourner le dos ? », s’est indigné le Premier ministre irlandais Simon Harris.

Le texte réclame aussi que tous les civils ukrainiens illégalement détenus soient être « rendus à l’Ukraine ».

La sécurité alimentaire

Les discussions sur la sécurité alimentaire ont porté sur la crise de la production et des exportations agricoles, qui a créé un choc alimentaire et inflationniste au début de la guerre, l’Ukraine étant l’un des greniers à céréales du monde.

Le communiqué final souligne que « la sécurité alimentaire ne doit être en aucune manière être militarisée » et qu’il faut garantir la liberté de navigation sur la mer Noire et la mer d’Azov.

Les discussions portaient non seulement sur les destructions de terres fertiles, mais également sur les risques posés par les mines et les munitions non explosées. 

« Trouver une solution politique en Ukraine reste crucial pour stabiliser les prix alimentaires sur le marché mondial », a souligné la Suisse.

RFI

Burkina Faso: de nouvelles images d’Ibrahim Traoré publiées à l’occasion de la Tabaski

Au Burkina Faso, la présidence tente de rassurer. Alors qu’un climat d’incertitudes se répand depuis mercredi dernier, depuis les détonations que certains témoins ont entendues provenant de la cour de la présidence. Vendredi, des images du capitaine Ibrahim Traoré donnant son sang ont été publiées. Et ce dimanche, de nouvelles images du chef de l’État ont été diffusées à l’occasion de la Tabaski. Une manière de répondre aux questions des Burkinabè.

ras croisés au milieu de fidèles musulmans, le capitaine Ibrahim Traoré est en tenue civile et participe à la prière. Voilà ce que l’on peut voir sur la photo publiée à la mi-journée sur le compte X du président de la Transition à l’occasion de l’Aïd El-Kébir. 

« Que le souvenir du geste d’Abraham renforce notre vivre-ensemble et notre communauté de destin » écrit le président burkinabè. Il appelle les fidèles musulmans à porter le Burkina Faso en prière et invite « l’ensemble des Burkinabè à une communion fraternelle, à la solidarité, au partage, source de cohésion sociale ».

Une publication sur les réseaux sociaux qui suscite beaucoup de questions chez certains Burkinabè sur l’authenticité et la date de la photo. 

« C’est bien ce matin, dans un quartier de la ville de Ouagadougou », écrit l’un des communicants de la présidence, sans plus de détails.

Quelques minutes plus tard, c’est une vidéo qui est publiée par un média en ligne proche du régime. On y voit le président regagner son véhicule. Les gardes du président empêchent quelques curieux de filmer la scène.

En tout cas, sur les réseaux sociaux, beaucoup réclament tout simplement une déclaration publique du président pour lever tout équivoque. 

Union européenne: la répartition des postes clés au menu d’une réunion informelle à Bruxelles

À Bruxelles, les discussions sur l’attribution des postes clefs de l’UE pourraient se préciser lundi 17 juin. Le sujet doit en tout cas être abordé lors d’une réunion informelle des dirigeants des Vingt-Sept dans l’après-midi. Ces négociations sont traditionnellement longues et difficiles, puisqu’il faut tenir compte des équilibres politiques du Parlement, des préférences des États-membres et du profil des candidats. Mais plusieurs noms sont déjà donnés comme favoris.

Ursula von der Leyen est pressentie pour être reconduite à la présidence de la Commission. Son parti, le Parti populaire européen (PPE, classé à droite), est sorti victorieux des élections, et est en position de force au Conseil, où il compte une douzaine de dirigeants. Malgré une campagne difficile, l’Allemande est également la candidate de la stabilité.

Pour la présidence du Conseil – revendiquée par la deuxième force du Parlement, les socialistes – c’est le nom de l’ancien Premier ministre portugais António Costa qui circule, bien qu’il soit actuellement empêtré dans une enquête pour trafic d’influence, ce qui pourrait diminuer ses chances.

Reste le poste de chef de la diplomatie européenne et là, c’est la Première ministre estonienne Kaja Kallas qui est évoquée. Elle appartient à la famille centriste, et s’est fait remarquer pour son soutien actif à l’Ukraine. Mais rien à ce stade, rien n’est acté et les négociations pourraient encore déboucher sur des surprises.

Un accord formel devrait en tout cas être trouvé pour le prochain Conseil européen prévu le 27 et le 28 juin. Restera ensuite, pour la présidence de la Commission notamment, le vote du Parlement européen, qui doit approuver une éventuelle nomination. Et là, Ursula von der Leyen doit encore s’assurer une majorité.

Alioune Seck : « Sama Yaye, Tabaski Limou Done Def » – Une Émotion Vive Suite au Décès de Sa Mère Diaga

Alioune Seck, le frère de la célèbre star sénégalaise Waly Seck, s’est exprimé avec émotion lors d’une interview avec Sunubuzz, évoquant le décès de leur mère, Diaga. Dans cette vidéo poignante, Alioune Seck, près de larmes, a partagé l’impact profond de l’absence de sa mère sur les célébrations de la Tabaski.

Sounou Tabaski Dou Saf Dara Ndakh Diaga, Alioune Seck presque en larmes et révèle «Wally Motakh Ñuy

Une Mère Bien-aimée

Diaga, la mère d’Alioune et de Waly Seck, était une figure centrale dans leur famille. Sa disparition a laissé un vide immense, particulièrement ressenti lors des fêtes religieuses comme la Tabaski. Alioune Seck a exprimé combien il est difficile de célébrer cette fête sans sa présence maternelle, rappelant les souvenirs précieux des Tabaskis passées.

Un Témoignage Émouvant

Dans son témoignage, Alioune a décrit avec émotion comment sa mère organisait et préparait chaque détail de la fête, rendant chaque Tabaski mémorable. « Sama Yaye, Tabaski Limou Done Def, » a-t-il dit, soulignant le rôle irremplaçable de Diaga dans leur vie. Ses paroles reflètent non seulement sa douleur personnelle mais aussi l’importance culturelle et émotionnelle de la Tabaski dans la vie familiale sénégalaise.

Le Soutien Familial

Malgré la douleur, Alioune Seck a souligné l’importance du soutien familial en ces moments difficiles. La famille Seck, connue pour sa forte cohésion, continue de se soutenir mutuellement pour traverser cette épreuve. Waly Seck, figure emblématique de la musique sénégalaise, a également exprimé sa tristesse et son soutien à son frère durant cette période.

Un Hommage à Diaga

Cette interview avec Sunubuzz est non seulement un témoignage poignant de la douleur d’Alioune Seck, mais aussi un hommage à Diaga. Sa mémoire continue de vivre à travers les souvenirs et les traditions qu’elle a laissés à sa famille. Pour Alioune, Waly et le reste de la famille Seck, chaque Tabaski sera désormais un moment de réflexion et de souvenir en l’honneur de leur mère bien-aimée.

Cérémonie de Passation de Service au Secrétariat Général du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale

Une cérémonie officielle de passation de service s’est tenue aujourd’hui entre le Secrétaire général sortant, Dr. Abibou Ndiaye, et le Secrétaire général entrant, M. Serigne MBAYE, administrateur civil de classe exceptionnelle. Cet événement marque une transition importante au sein du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en présence de nombreux officiels, collègues, et partenaires du ministère.

Présence et Discours

La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, de plusieurs directeurs et responsables du ministère, ainsi que de représentants des organisations partenaires. Dans son discours d’ouverture, le Ministre a salué le travail accompli par Dr. Abibou Ndiaye, soulignant son engagement et ses réalisations notables au cours de son mandat. « Dr. Ndiaye a su faire preuve de leadership et de dévouement dans la mise en œuvre des politiques de santé publique et d’action sociale, notamment en cette période de défis sanitaires complexes », a-t-il déclaré.

Bilan et Témoignages

Dr. Abibou Ndiaye a ensuite pris la parole pour dresser un bilan de son mandat, remerciant ses collaborateurs pour leur soutien indéfectible. Il a évoqué les progrès réalisés, tels que l’amélioration de l’accès aux soins de santé primaire, les campagnes de vaccination, et les initiatives sociales pour les populations vulnérables. « C’est avec un sentiment de fierté et de gratitude que je quitte cette fonction, sachant que nous avons accompli des avancées significatives pour notre système de santé », a-t-il affirmé.

Accueil du Nouveau Secrétaire Général

M. Serigne MBAYE, nouvellement nommé Secrétaire général, a été chaleureusement accueilli par l’ensemble des participants. Administrateur civil de classe exceptionnelle, M. MBAYE apporte avec lui une riche expérience administrative et une vision stratégique pour le ministère. « Je suis honoré de prendre la relève et je m’engage à poursuivre les efforts de mon prédécesseur pour renforcer notre système de santé et nos actions sociales. Ensemble, nous continuerons à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens », a-t-il déclaré.

Perspectives et Engagements

Le Ministre de la Santé a clôturé la cérémonie en exprimant sa confiance en M. MBAYE pour mener à bien les missions du ministère. Il a réitéré l’importance de la continuité des actions et de l’innovation dans les politiques de santé publique et d’action sociale. « Le ministère est résolu à maintenir une dynamique de progrès et à répondre efficacement aux besoins de notre population. Je suis convaincu que sous la direction de M. MBAYE, nous atteindrons de nouveaux sommets », a conclu le Ministre.

Cette passation de service symbolise non seulement la continuité administrative, mais aussi un renouvellement d’engagement envers les objectifs de santé et de bien-être social du Sénégal. Les défis à venir seront abordés avec détermination et collaboration, sous la nouvelle direction de M. Serigne MBAYE.

Saisie de 27 kg de Chanvre Indien par la Brigade de Kafountine

Une importante saisie de chanvre indien a été effectuée par la brigade de gendarmerie de Kafountine, dirigée par l’Adjudant Ngom. L’opération, qui s’est déroulée dans la nuit du 31 mai au 1er juin, a permis de mettre la main sur 27 kg de cette substance illicite.

Les Détails de l’Opération

Les gendarmes ont intercepté un homme transportant le chanvre indien à bord d’une moto. Ce dernier, sentant le piège se refermer sur lui, a réussi à s’enfuir, abandonnant sa cargaison. Le produit prohibé était habilement dissimulé dans quatre sacs.

Fuite du Suspect

Malgré une tentative de contrôle, l’individu a pu échapper aux forces de l’ordre, laissant derrière lui les sacs contenant le chanvre. La brigade de gendarmerie de Kafountine est actuellement en quête d’informations pour retrouver et appréhender le fugitif.

Renforcement des Efforts de Lutte Contre le Trafic de Drogues

Cette saisie s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la gendarmerie nationale pour combattre le trafic de stupéfiants dans la région. La vigilance et la réactivité des hommes de l’Adjudant Ngom illustrent l’engagement des forces de sécurité à maintenir la loi et l’ordre.

Appel à la Collaboration de la Population

La brigade de gendarmerie de Kafountine sollicite la collaboration de la population pour fournir toute information pouvant mener à l’arrestation du suspect en fuite. La sécurité collective dépend de la participation active de chaque citoyen à la lutte contre le trafic de drogues.

Cette saisie de 27 kg de chanvre indien marque un coup dur pour les trafiquants dans la région de Kafountine. Les forces de l’ordre restent déterminées à poursuivre leur mission de protection de la société contre les fléaux que représentent les drogues. La population est invitée à rester vigilante et à soutenir les autorités dans cette lutte incessante.

El Hadji Ndiaye Dévoile la Vérité sur la dette Fiscale de la Presse : « Il n’y a Jamais Eu d’Amnistie Fiscale »

Lors d’un entretien spécial avec le groupe E-Media, El Hadji Ndiaye, patron de la chaîne 2Stv et PDG de Origines SA, a fait des révélations fracassantes sur la dette fiscale des entreprises de presse au Sénégal. Selon lui, malgré les initiatives prises, aucune amnistie fiscale n’a été accordée à ce secteur.

Une Dette Colossale

La dette fiscale cumulée des entreprises de presse au Sénégal s’élève à 40 milliards de francs CFA, dont 5,5 milliards sont imputables à la seule Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS). Cette situation financière précaire met en lumière la crise profonde que traverse le secteur médiatique.

L’Initiative Manquée de Macky Sall

El Hadji Ndiaye a détaillé la tentative d’amnistie fiscale initiée par l’ancien Président Macky Sall, une démarche qui n’a malheureusement pas abouti.

« C’est moi qui ai pris l’initiative pour une audience avec le Président« , a-t-il expliqué. « Parce que des patrons de presse étaient pressés par le fisc. Le lundi 18 mars, Macky Sall nous a reçus, le mercredi, en Conseil des ministres, la question a été discutée et le vendredi, le courrier est parti au ministère des Finances. Et le dimanche était le jour du scrutin. La vérité, c’est qu’on est allés trop tard voir le Président. »

Un Appel au Nouveau Régime

Avec l’avènement du nouveau régime sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Ndiaye appelle à une nouvelle démarche. « Nous devons aller voir le Président Diomaye Faye qui est le président de tous les Sénégalais » pour trouver une solution favorable à cette crise.

Besoin Urgent de Soutien

Cette révélation met en lumière la nécessité d’une intervention rapide et efficace du gouvernement pour soutenir les entreprises de presse, cruciales pour la démocratie et l’information au Sénégal. Une amnistie fiscale ou des mesures d’allègement pourraient être indispensables pour assurer la survie et la prospérité de ce secteur vital.

Les propos d’El Hadji Ndiaye soulignent l’urgence d’une action gouvernementale pour résoudre la crise financière des médias sénégalais. Une intervention rapide et réfléchie pourrait non seulement sauver ces entreprises, mais aussi renforcer le paysage médiatique sénégalais, garant de la liberté d’expression et de la démocratie.

Frédérick Zanklan, Directeur Général de GCO : « 105 Milliards FCFA de Contribution en 2023, Plus de 2000 Emplois »

Frédérick Zanklan, Directeur Général de la Grande Côte Opérations (GCO), a effectué sa première sortie publique en tant que leader de cette entreprise minière, lors d’une rencontre à l’Ecole polytechnique de Thiès. L’occasion était dédiée à l’accompagnement des femmes entrepreneures, une cause chère à GCO.

Engagement pour la Diversification Économique et l’Autonomisation des Femmes

Dans son discours, Zanklan a souligné le rôle crucial que jouent les femmes dans la société, ce qui justifie l’accent mis sur la diversification économique comme l’un des quatre piliers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de GCO. Les autres piliers incluent l’éducation, l’environnement et la santé. Ces axes ont été déterminés en concertation avec les communautés locales.

« Nous croyons fermement que l’accompagnement des femmes entrepreneures est essentiel pour libérer leur plein potentiel et ainsi contribuer au développement économique de notre région d’implantation« , a-t-il déclaré.

Contributions Économiques et Sociales Significatives

Frédérick Zanklan a mis en lumière le programme contributif robuste mis en place par GCO pour soutenir le développement régional. En 2023, GCO a apporté une contribution financière de 105 milliards de FCFA. Sur le plan de l’emploi, l’entreprise a créé plus de 2000 emplois, avec une politique favorisant l’embauche locale. Depuis le début de la production en 2014, 57% des recrues proviennent de la région de Thiès, dont 40% de femmes.

« Nous sommes fiers de notre politique d’embauche locale qui favorise le développement régional et de notre engagement envers l’inclusion des femmes dans le secteur minier« , a souligné Zanklan.

Contribution au Budget de l’État et Projets Futurs

Au niveau national, GCO a progressé de la sixième à la quatrième place des contributeurs miniers au budget de l’État, selon le rapport ITIE de l’année dernière. Cette contribution est appelée à augmenter avec la fin des exemptions fiscales et les investissements massifs de plus de 70 milliards de FCFA dans les capacités de production entre 2022 et 2025.

« Notre ambition est de grandir tout en respectant les standards internationaux les plus élevés et de faire en sorte que les bénéfices de notre croissance profitent au plus grand nombre« , a affirmé Zanklan.

Programme Eramet Beyond et Engagement Global

En complément des initiatives locales de GCO, Zanklan a mentionné le programme global « Eramet Beyond », soulignant l’engagement de l’entreprise mère, Eramet, envers le programme PeopleFirst. Ce programme vise à renforcer l’impact positif des activités d’Eramet à travers le monde, en mettant l’accent sur le développement humain et la responsabilité sociale.

« Notre engagement ne se limite pas à nos réalisations locales, mais s’étend à l’échelle mondiale avec le programme Eramet Beyond, qui reflète notre vision de développement durable et inclusif« , a conclu Frédérick Zanklan.

Cette première sortie publique de Frédérick Zanklan en tant que Directeur Général de GCO a été marquée par des annonces prometteuses pour l’avenir économique et social de la région de Thiès et du Sénégal en général.

Thiaroye Gare : Lancement de la Première Journée Nationale de Nettoiement par Bassirou Diomaye Faye

Ce samedi matin, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a inauguré la première édition de la journée nationale de nettoiement (set-setal) à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar. Cet événement marque le début d’une initiative majeure dans le cadre de la gestion et de la lutte contre les inondations de l’hivernage 2024.

Une Mobilisation Massive

Peu après 10 heures, Bassirou Diomaye Faye est arrivé sur le site, situé à proximité de l’hôpital de Pikine et du camp militaire de Thiaroye, où la cérémonie officielle de lancement se déroule. Armés de pelles, râteaux et brouettes, de nombreux agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), des membres d’associations communautaires de base, des jeunes, des femmes, ainsi que des élus territoriaux et représentants de l’administration territoriale, se sont mobilisés dès les premières heures pour répondre à l’appel du chef de l’État.

Présence des Structures Publiques

La journée a également vu la participation active de plusieurs structures publiques telles que le Service national de l’hygiène, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), le Cadre de vie et de l’hygiène publique, entre autres. Ces équipes sont venues prêter main-forte aux efforts de nettoyage et de sensibilisation de la communauté locale.

Objectifs et Importance de l’Initiative

Cette première édition de la journée nationale de nettoiement est centrée sur la question des inondations, un problème récurrent durant la saison des pluies au Sénégal. L’initiative vise à encourager la communauté à s’approprier cette journée et à participer activement, aux côtés des structures de l’État, à la gestion et à la prévention des inondations.

« Nous devons travailler ensemble pour faire en sorte que notre environnement soit propre et sûr, surtout à l’approche de la saison des pluies », a déclaré Bassirou Diomaye Faye. « Cette journée nationale de nettoiement est une occasion pour chacun de nous de contribuer à un avenir plus sain et plus résilient pour notre pays ».

Vers une Appropriation Communautaire

En lançant cette initiative, le gouvernement espère non seulement améliorer les conditions sanitaires et environnementales, mais aussi renforcer la cohésion sociale en encourageant les citoyens à s’impliquer activement dans la gestion des défis environnementaux. La participation des différentes couches de la société, des jeunes aux personnes âgées, en passant par les élus et les professionnels, montre l’importance accordée à cette journée d’investissement humain.

Le lancement de la première journée nationale de nettoiement à Thiaroye Gare par le Président Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans les efforts du Sénégal pour lutter contre les inondations et améliorer les conditions de vie de ses citoyens. Cette initiative, axée sur la participation communautaire et la coopération entre les structures de l’État et les citoyens, est un pas important vers une gestion plus efficace et durable des problèmes environnementaux.

Ensemble, les Sénégalais montrent qu’ils sont prêts à prendre en main l’avenir de leur pays, un acte à la fois.

Programme des 100 000 Logements : Le Gouvernement réoriente sa stratégie

Lancé en 2019, le projet des 100 000 logements visait à diversifier et à accélérer l’offre de logements pour les ménages à faibles revenus. Cependant, cinq ans après son lancement, le bilan reste mitigé, incitant le gouvernement à revoir sa stratégie pour atteindre les objectifs fixés.

Contexte et Objectifs Initiaux

Le projet des 100 000 logements a été conçu pour fournir des logements abordables à toutes les catégories sociales, en particulier les ménages à revenus faibles et/ou irréguliers. Selon le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Moussa Balla Fofana, l’initiative devait mobiliser des mesures institutionnelles et juridiques, telles que la loi d’orientation de l’habitat social, la création de la Société d’Aménagement Foncier de Rénovation Urbaine (SAFRU) et du Fonds pour l’Habitat Social (FHS), ainsi que l’établissement d’un guichet unique pour accélérer les procédures administratives.

Bilan et Problèmes Rencontrés

Le Ministre Fofana a reconnu que les résultats escomptés n’ont pas été atteints. Plusieurs facteurs ont contribué à cette contreperformance :

  1. Gouvernance Inadaptée : Une multiplicité des acteurs souvent rattachés à différents ministères a posé des problèmes de coordination et de clarification des responsabilités.
  2. Indisponibilité du Foncier de l’État : Aucune assiette de l’État n’a été mobilisée pour le projet, les logements démarrés étant réalisés sur des terrains de promoteurs publics et privés à travers des conventions de partenariat.
  3. Financement Inadéquat : Le financement du projet n’a pas été aligné avec ses ambitions sociales. Les ressources du FHS se sont révélées insuffisantes et les promoteurs comme les acquéreurs ont rencontré des difficultés pour obtenir des financements auprès des banques commerciales.
  4. Non-application de l’Arrêté Relatif aux Exonérations Fiscales : L’arrêté n°1905 du 14 juin 2021, censé offrir des avantages fiscaux et douaniers, n’a été appliqué qu’à un seul promoteur.

Nouvelles Directives et Réorientation

Après son élection, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exhorté son gouvernement à se concentrer sur la satisfaction des besoins de la population. Le Ministre Fofana a donc réuni tous les acteurs concernés pour réorienter le projet des 100 000 logements. L’objectif est de surmonter les obstacles identifiés et de définir une nouvelle feuille de route, conforme aux attentes des citoyens.

« Il est impératif d’accélérer la réalisation intensive et cohérente des actions phares du projet dans les secteurs du logement, de l’urbanisme et de l’aménagement », a déclaré le Ministre Fofana. Il a invité les acteurs clés à proposer une feuille de route opérationnelle sur cinq ans, avec des objectifs précis à l’horizon 2026.

Le programme des 100 000 logements, bien que confronté à des défis majeurs, demeure une priorité pour le gouvernement. En réorientant ses efforts et en mettant en place une nouvelle stratégie plus cohérente et inclusive, le gouvernement espère atteindre les objectifs initiaux et améliorer les conditions de vie des ménages sénégalais. Les prochaines étapes impliqueront une coordination renforcée entre les différents acteurs et un suivi rigoureux des progrès réalisés.

Reddition des Comptes : Moustapha Niass et ses Alliés Appellent à une Démarche Impartiale

Le parti de Moustapha Niass, l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), s’est réuni ce jeudi pour analyser les résultats de la récente élection présidentielle et aborder diverses questions d’actualité politique. Au cœur des discussions figurait la question de la reddition des comptes, un principe fondamental dans la gestion transparente des affaires publiques.

La Reddition des Comptes : Un Principe Fondamental

Lors de cette rencontre, le secrétariat exécutif de l’AFP a réaffirmé son soutien au principe de la reddition des comptes, soulignant son importance dans le fonctionnement normal de la République. Cependant, ils ont insisté sur la nécessité de mener ce processus de manière impartiale et sans arrière-pensée. « La reddition des comptes doit être menée de manière impersonnelle, conformément aux lois et règlements de notre pays », ont-ils déclaré.

Le parti a également mis en garde contre l’utilisation de la reddition des comptes comme un moyen de détourner l’attention des promesses électorales non tenues. « Elle ne doit pas servir de palliatif pour mettre sous le boisseau les promesses liées à l’amélioration des conditions de vie des populations », a ajouté le secrétariat exécutif.

Appel à un Dialogue Inclusif

Moustapha Niass et ses alliés ont salué l’importance du dialogue, soulignant qu’il est essentiel pour la cohésion sociale et le consensus national. « C’est le lieu de saluer la vertu du dialogue, approche qui sied à la respiration consensuelle et solidaire de notre société », ont-ils affirmé. Ils estiment que des discussions inclusives et constructives peuvent renforcer la démocratie et la stabilité du pays.

Renforcement de la Justice

Pour l’AFP, une justice accessible et bien équipée est cruciale pour le succès de la reddition des comptes et pour le maintien de la confiance publique. « Le pari sera gagné si la justice devient plus accessible et voit ses moyens matériels et humains considérablement renforcés », ont-ils souligné. Ils ont appelé à des investissements substantiels dans le système judiciaire pour garantir son efficacité et son indépendance.

La réunion du parti de Moustapha Niass a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’AFP envers la transparence et la bonne gouvernance. En insistant sur une reddition des comptes menée sans arrière-pensée et en appelant à un dialogue inclusif, le parti espère contribuer à une gouvernance plus juste et à une amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

La question de la justice et de son accessibilité reste un point central pour le parti, qui continue de plaider pour des réformes et des renforcements afin d’assurer que tous les citoyens bénéficient d’un traitement équitable et transparent.

Abdou Mbow Dénonce les Menaces Contre la Liberté de la Presse et d’Opinion

Le député Abdou Mbow a exprimé son inquiétude face aux récentes convocations de journalistes par la police, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de musèlement de la presse. Cette réaction fait suite à une série de convocations de journalistes notées ce jeudi 30 mai, suscitant des interrogations et des critiques au sein de la classe politique et de la société civile.

Une Interrogation sur les Libertés Fondamentales

« Est-il désormais interdit de parler du premier ministre et chef de parti Sonko ? À quoi riment ces nouvelles formes de menaces ? » a déclaré Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon lui, ces actions constituent une menace directe à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion, des piliers fondamentaux de toute démocratie.

Une Situation Alarmante

Le député a mis en lumière une série d’événements préoccupants : « Après les convocations de la police suivies d’arrestations et condamnations arbitraires de lanceurs d’alerte et de prêcheurs religieux, c’est au tour des journalistes de répondre aux convocations. » Abdou Mbow souligne que la liberté d’opinion doit être garantie à tous les citoyens, car elle est le socle de la liberté.

La Vitrine Démocratique du Sénégal en Jeu

Abdou Mbow a également averti que les changements de posture en fonction des positionnements politiques ne doivent pas compromettre la réputation démocratique du Sénégal. « Il faut veiller à laisser notre vitrine démocratique intacte. » Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une restriction croissante de la liberté d’expression, questionnant l’interdiction implicite de discuter du Premier ministre et chef de parti Ousmane Sonko. « Quelle farce de mauvais goût ! » a-t-il ajouté.

Appel à la Protection des Libertés

Le député Abdou Mbow a appelé les autorités à protéger les libertés fondamentales et à garantir un environnement où la presse et les citoyens peuvent s’exprimer librement sans craindre des représailles. Il a souligné l’importance de maintenir un débat ouvert et transparent sur les questions politiques et sociales, sans lequel la démocratie sénégalaise serait gravement menacée.

Les récents événements et les réactions comme celles d’Abdou Mbow mettent en lumière les tensions croissantes autour de la liberté de la presse et d’opinion au Sénégal. Alors que le pays continue de naviguer dans un paysage politique complexe, la protection des libertés fondamentales reste un enjeu crucial pour la stabilité et la crédibilité démocratique de la nation.

Kaolack/ Journée nationale de Set Sétal : L’appel du président Bassirou Diomaye Faye ,le mouvement FONK se mobilise

Une journée nationale de Set Sétal annoncée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour le samedi 1er Juin 2024 sur toute l’étendue du territoire le mouvement FONK a dit Elhadji Ibrahima Niasse Dème coordonnateur du mouvement FONK. derrière le directeur du COUD Dr Ndéné Mbodji va participer de cette mobilisation humaine sous les directives de son excellence le président Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko , le mouvement FONK va rendre propre les différents quartiers, les places publiques et les lieux de culte de la commune de kaolack.  » La propreté est fondamentalement, un enjeu sanitaire, une exigence socioculturelle, et également économique, de haute portée pour l’image et le rayonnement international du Sénégal. C’est dire que  » Le Sénégal Propre  » doit interpeller nos consciences et impulser un sursaut collectif exceptionnel pour lutter contre l’insalubrité. C’est ce qu’a compris le président Bassirou Diomaye Faye que l’Etat doit jouer pleinement   son rôle, en tant que garant de l’hygiène publique.
Mais pour arriver au Sénégal propre que nous réveillons , chacun doit balayer devant sa propre porte », a souligné Elhadji Ibrahima Niasse Dème, coordonnateur du mouvement FONK à Kaolack. Nous appelons à tous les jeunes de la commune de prendre part à cette journée importante pour la vie de l’homme. Nous devons se mobiliser et retourner sur le terrain, armés de râteau, de balais ou autres matériels pour assainir leur quartier ,curer tous les canaux et caniveaux pour préparer l’hivernage qui a déjà démarré dans certaines localités du pays, afin d’éviter les inondations. A travers cette action citoyenne  » Sétal Sunu Reew  » nous pensons que notre pays être propre a t-il soutenu.

Madiambal Diagne Prévient sur l’État de Santé de Mohamed Gueye, Convoqué à la Gendarmerie

Ce vendredi, Mohamed Gueye, directeur de publication du journal Le Quotidien, a été convoqué à la gendarmerie, une situation qui suscite des préoccupations, notamment sur son état de santé. Selon Madiambal Diagne, propriétaire de Le Quotidien, Mohamed Gueye vient de sortir d’une grave hospitalisation.

Une Convalescence Récente

Madiambal Diagne a exprimé son inquiétude via une publication sur le réseau social X (anciennement Twitter) : « Mohamed Guèye répondra ce matin devant les gendarmes. Pour que nul n’en ignore, le Dirpub du Quotidien vient de sortir d’une grave hospitalisation. Il aura son dossier médical en main, si tant que cela servirait à quelque chose contre une farouche volonté de règlements de comptes. »

Les Raisons de la Convocation

La convocation de Mohamed Gueye fait suite à la publication d’un article sur les conditions d’affectation en Inde de l’ex chef d’État-major de l’armée de terre, le Général Souleymane Kandé. Cet article semble avoir attiré l’attention des autorités, entraînant cette convocation à la gendarmerie.

Une Situation de Tension

La situation est perçue par certains comme une tentative de règlement de comptes, une accusation que Madiambal Diagne n’hésite pas à suggérer. Il est à noter que cette convocation intervient dans un contexte de tension entre les autorités et certains médias, ajoutant une dimension politique à l’affaire.

Implications pour la Liberté de la Presse

La convocation de Mohamed Gueye soulève des questions plus larges sur la liberté de la presse au Sénégal. La santé fragile du directeur de publication pourrait compliquer sa comparution et le déroulement de l’interrogatoire, accentuant les préoccupations quant aux motivations derrière cette convocation.

L’état de santé de Mohamed Gueye et sa récente hospitalisation ajoutent une couche de complexité à sa convocation à la gendarmerie. Tandis que les détails de l’affaire restent à clarifier, cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal et soulève des questions sur les limites de la liberté de la presse dans le pays. Les développements à venir seront cruciaux pour comprendre les véritables motivations derrière cette convocation et les implications pour le paysage médiatique sénégalais.

Scandale des Visas : Le Lutte Lac De Guiers 2 Filmé en Pleine Négociation

Une vidéo compromettante montrant le lutteur Lac De Guiers 2, de son vrai nom Pape Ansou Cissé, en train de négocier des visas a fuité, créant un tollé dans l’univers de la lutte sénégalaise. La diffusion de cette vidéo intervient quelques jours après son emprisonnement pour association de malfaiteurs et escroquerie.

Des Images Accablantes

Dans la vidéo, Lac 2 est filmé en possession de plusieurs passeports et de billets de banque, en pleine discussion avec son complice, Abdou Salam Diagne. Les images, capturées par un téléphone portable, montrent le lutteur donnant des garanties à des clients désireux de voyager à l’étranger. Cette scène de négociation a été enregistrée clandestinement, ajoutant une couche supplémentaire de preuve contre lui.

Une Arrestation et des Répercussions

Lac 2 a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 17 mai dernier. Il est actuellement détenu à la prison de Rebeuss. Les accusations portées contre lui incluent l’association de malfaiteurs et l’escroquerie. Selon les autorités, 17 plaignants ont été identifiés et le préjudice financier provisoire est estimé à une cinquantaine de millions de francs CFA.

Mandat d’Arrêt pour Abdou Salam Diagne

Le procureur a également émis un mandat d’arrêt contre Abdou Salam Diagne, le complice visible dans la vidéo. Les autorités sont activement à la recherche de ce dernier pour l’interroger et éventuellement le traduire en justice.

Une Carrière Entachée

Cette affaire jette une ombre sur la carrière de Lac De Guiers 2, un lutteur autrefois respecté dans l’arène sénégalaise. Les fans et les observateurs de la lutte expriment leur déception et leur consternation face à ces révélations. Les implications de ce scandale sur sa carrière sportive et sur l’image de la lutte sénégalaise restent à déterminer.

La fuite de cette vidéo a mis en lumière des pratiques illégales impliquant une figure de proue de la lutte sénégalaise. Alors que l’enquête se poursuit, les autorités cherchent à démanteler ce réseau d’escroquerie et à traduire en justice tous les responsables impliqués. L’affaire Lac De Guiers 2 est un rappel brutal des conséquences que peuvent avoir les activités criminelles, même pour les personnalités publiques.

Cheikhou Oumar Sy : “Amadou Ba doit quitter l’APR pour un avenir politique viable”

Lors de l’émission « EN VÉRITÉ » diffusée sur Radio Sénégal Internationale (RSI) et animée par Migui Maram Ndiaye, Cheikhou Oumar Sy, ancien député, a émis une proposition audacieuse à Amadou Ba, ex-Premier ministre et ancien candidat à la présidentielle de mars 2024. Selon Sy, pour espérer un avenir politique prospère, Amadou Ba doit impérativement quitter l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall.

Un Appel à l’Indépendance Politique

Cheikhou Oumar Sy a été clair dans son analyse : « Aujourd’hui, Amadou Ba doit quitter les rangs de l’APR de Macky Sall et créer son propre parti. C’est la meilleure démarche pour lui sinon il risque d’échouer lamentablement lors des prochaines élections. Il doit éviter de partir sous la bannière de l’Alliance pour la République », a-t-il déclaré avec conviction. Pour Sy, l’avenir politique d’Amadou Ba ne pourra se construire qu’en dehors de l’ombre de Macky Sall.

Nécessité de l’Autonomie Politique

L’ancien député a souligné l’importance pour Amadou Ba de se démarquer et de séduire l’électorat de manière autonome, loin de l’influence écrasante de Macky Sall. « Amadou Ba a besoin d’une autonomie politique pour se démarquer et séduire l’électorat », a insisté Cheikhou Oumar Sy. Cette indépendance serait essentielle pour bâtir une base solide et crédible auprès des électeurs.

Confiance en une Éventuelle Victoire

Cheikhou Oumar Sy ne cache pas sa confiance en une éventuelle victoire d’Amadou Ba, s’il se présentait avec une liste indépendante. « Je suis confiant que s’il y aura des élections et qu’Amadou Ba crée sa liste à côté de Macky Sall, Amadou Ba va triompher devant lui », a-t-il affirmé. Selon Sy, la création d’une liste indépendante permettrait à Ba de capitaliser sur son propre charisme et ses idées, sans être éclipsé par la figure de Macky Sall.

Critiques envers Macky Sall

Sy a également critiqué l’attitude de Macky Sall envers Amadou Ba, affirmant que ce dernier n’a pas reçu le soutien nécessaire de ses alliés, y compris de Macky Sall lui-même. Ce manque de soutien est, selon lui, un facteur déterminant de l’échec de Ba à la dernière présidentielle. « Amadou Bâ n’a pas reçu le soutien nécessaire de la part de ses alliés, Macky Sall en tête », a-t-il déploré.

Une Nouvelle Orientation pour Amadou Ba

Cheikhou Oumar Sy a rapporté les intentions d’Amadou Ba de s’affirmer comme leader de l’opposition. « Amadou Ba promet d’assumer pleinement son statut de chef de l’opposition », a-t-il précisé. Cette déclaration marque une nouvelle orientation dans la carrière politique d’Amadou Ba, qui semble prêt à prendre les rênes de l’opposition avec détermination.

L’appel de Cheikhou Oumar Sy à Amadou Ba de quitter l’APR pour créer son propre parti marque un tournant potentiellement significatif dans la politique sénégalaise. En s’affirmant indépendamment de Macky Sall, Amadou Ba pourrait non seulement redéfinir sa propre carrière politique, mais aussi apporter une nouvelle dynamique à l’opposition sénégalaise. Reste à voir si Amadou Ba suivra ce conseil et quelles en seront les conséquences pour le paysage politique du Sénégal.

Madiambal Diagne Répond à Ousmane Sonko : « Ça c’est Gouverner par l’Arrogance »

Lors du lancement de la journée de Set Setal, le Premier ministre Ousmane Sonko a fait une déclaration notable qui a rapidement suscité des réactions. Le leader de Pastef a affirmé que son gouvernement, ainsi que celui de Bassirou Diomaye Faye, n’auront de compte à rendre ni aux hommes politiques ni aux journalistes, mais uniquement au peuple sénégalais. Cette déclaration a immédiatement attiré l’attention et provoqué des réactions diverses, notamment celle de Madiambal Diagne, patron d’Avenir Communication.

En réponse à l’article publié par Seneweb, Madiambal Diagne a vivement critiqué la déclaration du Premier ministre. « Est-ce que vous avez des comptes à rendre à un quelconque segment de la société ? Ça c’est gouverner par l’arrogance ! », a écrit le journaliste. Diagne, connu pour ses positions tranchées, n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une attitude hautaine de la part de Sonko.

Ousmane Sonko, en déclarant que son gouvernement ne répondrait qu’au peuple sénégalais, semble vouloir affirmer l’indépendance et l’intégrité de son administration. Cependant, cette déclaration a été interprétée par certains, dont Madiambal Diagne, comme un signe d’arrogance et de mépris envers d’autres acteurs importants de la société, tels que les journalistes et les hommes politiques.

Par ailleurs, Madiambal Diagne a annoncé son retour imminent au Sénégal. Cette décision intervient après la convocation de Mohamed Gueye, directeur de publication du journal Le Quotidien, suite à la publication d’un article sur le Général Souleymane Kandé et Ousmane Sonko. Diagne semble déterminé à continuer à jouer un rôle actif et critique dans le paysage médiatique sénégalais, malgré les tensions actuelles.

Cette situation illustre un débat plus large sur la responsabilité et la transparence du gouvernement envers divers segments de la société. Tandis qu’Ousmane Sonko insiste sur la redevabilité exclusive envers le peuple, des figures médiatiques comme Madiambal Diagne soulignent l’importance de rendre des comptes également aux médias et autres acteurs sociaux, pour garantir une gouvernance équilibrée et sans arrogance.

La confrontation entre Ousmane Sonko et Madiambal Diagne met en lumière des tensions sous-jacentes dans la politique sénégalaise concernant la transparence et la responsabilité du gouvernement. Alors que le Premier ministre cherche à affirmer son indépendance, les critiques de figures influentes comme Diagne rappellent l’importance d’un dialogue ouvert et respectueux avec tous les segments de la société.

Audience : Le Premier ministre Ousmane Sonko retrouve son pôle d’avocats

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment exprimé sa profonde joie et son émotion en retrouvant son pôle d’avocats. Cette rencontre marquante a eu lieu dans un contexte de défis juridiques et politiques importants pour le Premier ministre et son équipe.

Un Moment Émotionnel

Lors de cette audience, Ousmane Sonko n’a pas caché son plaisir de retrouver son équipe juridique. « C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotion que j’ai retrouvé, aujourd’hui, mon pôle d’avocats, » a-t-il déclaré. Cette réunion a été l’occasion de renforcer les liens avec son équipe, composée de femmes et d’hommes dévoués, qui jouent un rôle essentiel dans le cadre du PROJET.

Sacrifices et Dévouement

Ousmane Sonko a tenu à souligner les sacrifices considérables consentis par ses avocats. « Ces dames et ces hommes sont des acteurs Alpha du PROJET. Ils en ont payé le prix fort : procédures disciplinaires, suspensions, menaces, arrestations…, » a-t-il rappelé. Ces difficultés montrent l’engagement indéfectible de l’équipe juridique malgré les obstacles rencontrés.

Pensées pour les Absents

Le Premier ministre a également eu une pensée spéciale pour les membres de son équipe qui n’ont pas pu être présents lors de cette rencontre. « Mes pensées à ceux qui n’ont pu être présents aujourd’hui, » a-t-il ajouté, marquant ainsi l’importance de chaque contributeur au sein de son équipe.

Reconnaissance et Solidarité

En conclusion, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude envers son pôle d’avocats. « Merci !, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la solidarité et le soutien mutuel qui unit ce groupe face aux défis actuels. Ce message de reconnaissance reflète l’importance cruciale qu’il accorde à son équipe juridique dans la défense de ses intérêts et la poursuite de ses objectifs politiques.

Cette rencontre réaffirme la détermination et la résilience de l’équipe d’Ousmane Sonko, prête à faire face à tous les défis pour soutenir leur leader et défendre les valeurs qu’ils partagent.

Sénégal : La Fédération Mondiale de l’Hémophilie Renforce Son Soutien aux Patients

La délégation de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie (FMH), dirigée par son président M. César Garrido, a été reçue par le Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, M. Serigne MBAYE. Cette rencontre, qui s’inscrit dans une décennie de collaboration, vise à renforcer le soutien aux patients hémophiles au Sénégal grâce à la fourniture continue de médicaments essentiels.

Une Maladie Rare mais Dévastatrice

L’hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire rare qui affecte environ une personne sur 10 000. Elle est due à un dysfonctionnement du processus de coagulation sanguine, ce qui rend les individus affectés susceptibles de saignements prolongés et difficiles à contrôler. Cette pathologie exige une prise en charge rigoureuse et des traitements coûteux, souvent inaccessibles sans une aide substantielle.

Situation au Sénégal

Au Sénégal, le nombre théorique de personnes atteintes d’hémophilie est estimé à 1 800. Cependant, seuls 400 patients sont actuellement dépistés et régulièrement suivis, selon le registre de consultation du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) à Dakar en avril 2024. Le suivi régulier des patients diagnostiqués est organisé principalement au CNTS de Dakar, où ils reçoivent les soins nécessaires pour gérer leur condition.

Stratégies de Prise en Charge

L’État du Sénégal, dans sa stratégie de lutte contre l’hémophilie, a mis à disposition des facteurs anti-hémophiliques au niveau de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). Cette mesure vise à garantir que les patients puissent accéder aux traitements vitaux de manière continue et fiable.

Contribution de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie

Depuis dix ans, la FMH soutient activement les malades hémophiles au Sénégal en fournissant des médicaments essentiels. Grâce aux dons généreux de la FMH, les 400 patients enregistrés ont bénéficié de traitements gratuits, allégeant ainsi le fardeau financier souvent associé à cette maladie coûteuse. La visite de M. César Garrido réaffirme l’engagement de la FMH à poursuivre et à renforcer cette collaboration pour améliorer la qualité de vie des patients.

Déclarations et Perspectives

Lors de la rencontre, M. Serigne MBAYE a exprimé sa gratitude envers la FMH pour son soutien inébranlable. Il a également souligné l’importance de la collaboration internationale pour faire face aux défis posés par l’hémophilie. « Grâce à notre partenariat avec la Fédération Mondiale de l’Hémophilie, nous avons pu assurer un suivi régulier et fournir des traitements gratuits à nos patients. Cette collaboration est essentielle pour continuer à améliorer la prise en charge de cette maladie rare et complexe », a-t-il déclaré.

De son côté, M. César Garrido a réitéré l’engagement de la FMH à continuer de soutenir les patients hémophiles au Sénégal. « Nous sommes déterminés à fournir les ressources nécessaires pour que chaque patient puisse vivre une vie meilleure, malgré les défis posés par l’hémophilie », a-t-il affirmé.

Cette rencontre marque une étape importante dans la lutte contre l’hémophilie au Sénégal. Grâce à l’engagement continu de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie et aux efforts du gouvernement sénégalais, les patients peuvent espérer un avenir où leur maladie est mieux gérée et leur qualité de vie améliorée. La collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux reste cruciale pour relever les défis sanitaires et offrir des soins de qualité aux personnes atteintes d’hémophilie.

Thiès : Un incendie ravage un centre de formation en menuiserie ébéniste

Un violent incendie a ravagé une grande partie d’un centre de formation en menuiserie ébéniste à Thiès, dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai 2024. L’incident s’est produit au quartier Keur Issa, sur la route de Fandène, près du site dit Kamb-Yi, dans la commune de Thiès-Nord. Les dégâts sont considérables, avec des pertes estimées à des centaines de millions de francs CFA.

Les Dégâts

Le feu a dévasté une partie significative de la production de l’entreprise, notamment 8 000 tables-bancs destinées à un marché de sous-traitance qui visait une production totale de 13 000 pièces. En outre, toutes les machines utilisées pour la production de mobilier scolaire au profit de l’État ont été détruites.

Témoignages et Réactions

Lamine Diallo, ancien maire de Thiès-Nord, a exprimé sa profonde consternation face à cette tragédie. « C’est une catastrophe pour nous, les voisins du propriétaire de l’entreprise. Il s’agit d’un autodidacte qui a commencé à partir de rien pour bâtir sa fortune. Il est également un homme de développement, car il emploie des jeunes et des sourds-muets. Depuis plus de vingt ans, il est installé ici. Il a subi des pertes de centaines de millions, avec des machines et des tables-bancs détruits par le feu », a-t-il déclaré.

Impact Économique et Social

L’incendie représente une perte énorme non seulement pour le propriétaire de l’entreprise mais aussi pour la communauté locale. Le centre de formation joue un rôle crucial dans le développement économique et social de la région, en offrant des emplois à de nombreux jeunes, y compris des personnes en situation de handicap.

Enquête en Cours

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’incendie. Les premières informations suggèrent que la structure du bâtiment, majoritairement en bois, a contribué à la rapidité avec laquelle le feu s’est propagé. Les services de secours et les pompiers ont travaillé d’arrache-pied pour maîtriser les flammes, mais les dégâts étaient déjà considérables.

Solidarité et Reconstruction

Face à cette catastrophe, un élan de solidarité commence à se manifester. Les voisins et les autorités locales envisagent de lancer des initiatives pour soutenir le propriétaire et les employés affectés par cette tragédie. Des appels aux dons et des campagnes de financement pourraient être organisés pour aider à la reconstruction du centre de formation et au remplacement des équipements perdus.

Cet incendie à Thiès est une tragédie qui met en lumière la vulnérabilité des petites entreprises locales face aux sinistres. La destruction du centre de formation en menuiserie ébéniste est une perte énorme pour la communauté, tant sur le plan économique que social. Il est crucial que des mesures soient prises pour soutenir la reconstruction et prévenir de tels incidents à l’avenir.

Sénégal : Conférence sur la Coopération avec les Pays de l’Alliance des États du Sahel

Le 1er juin 2024, le Sénégal accueillera une conférence majeure sur l’engagement avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cet événement marque un tournant significatif dans les relations régionales et met en lumière la volonté du Sénégal d’établir des partenariats mutuellement bénéfiques avec ses voisins.

Une Nouvelle Vision Politique et Économique

Depuis l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, le climat politique au Sénégal s’est ouvert à de nouvelles collaborations régionales. La conférence, intitulée « L’Alliance des États du Sahel, une nouvelle plateforme pour l’intégration régionale du Sénégal », rassemblera des figures importantes de la société civile sénégalaise, notamment des représentants du PASTEF, du FRAPP, et de l’UMOJA, ainsi que des délégations des pays membres de l’AES.

Thèmes Clés de la Conférence

  1. Économie et Sécurité
    • Partenariats Économiques : Le Sénégal entretient des relations économiques fortes avec ses voisins, notamment avec le Mali. En 2022, les exportations sénégalaises vers le Mali ont atteint une valeur de 1,13 milliard de dollars, incluant des produits pétroliers, du ciment, et des soupes et bouillons. Ces échanges commerciaux sont cruciaux pour les deux économies, comme l’a souligné le ministre sénégalais de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne.
    • Coopération Sécuritaire : La sécurité est une priorité pour les pays de l’AES, qui collaborent activement pour lutter contre les groupes armés. La création de forces conjointes et le partage de renseignements ont conduit à des opérations de plus en plus réussies. La conférence explorera les moyens d’améliorer encore cette coopération.
  2. Rôle des Acteurs Étrangers
    • Présence Économique et Militaire Française : L’économie sénégalaise dépend fortement de la France, avec environ 80% des entreprises du marché sénégalais étant françaises. Cette dépendance économique est critiquée par les nouvelles autorités sénégalaises, qui cherchent à renégocier les accords commerciaux pour renforcer l’indépendance économique du pays. La conférence abordera également la question de la présence militaire française et son impact sur la sécurité régionale.
  3. Institutions Africaines Modernes
    • Efficacité des Institutions : Les participants discuteront de l’efficacité des institutions africaines modernes comme la CEDEAO, l’UA et l’AES dans le contexte actuel. L’objectif est de renforcer ces institutions pour mieux répondre aux défis régionaux.

Objectifs et Perspectives

L’événement vise à renforcer les liens historiques, culturels et économiques entre le Sénégal et les autres pays de l’AES. Il s’agit également de définir des stratégies communes pour une intégration régionale accrue, tout en explorant les moyens de promouvoir une sécurité durable et une croissance économique partagée.

Les discussions porteront sur divers sujets, y compris les avantages et les défis de l’AES, les perspectives d’avenir pour l’intégration régionale, et l’importance de l’engagement des acteurs économiques et politiques locaux et internationaux.

Conclusion

La conférence sur l’engagement avec les pays de l’Alliance des États du Sahel est une initiative prometteuse qui pourrait transformer les relations régionales. En réunissant des leaders politiques, économiques et sociaux, le Sénégal cherche à jouer un rôle central dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement économique en Afrique de l’Ouest.

Ce rendez-vous du 1er juin 2024 s’annonce donc comme un moment clé pour l’avenir des relations entre le Sénégal et ses voisins de l’AES, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération et de progrès pour toute la région.

Horreur au Cap Skirring : Un Résident Français Tué et Enterré par son Ami Garagiste

Le Cap Skirring, habituellement connu pour ses plages paradisiaques et son ambiance paisible, a été secoué par un crime odieux. Phil, un résident français bien connu dans la région, a été tué et enterré par son ami de longue date, Y. K., un garagiste local.

Une Transaction Fatale

Tout a commencé lorsque Phil a décidé d’acheter une nouvelle voiture. Il a confié cette tâche à son ami Y. K., propriétaire d’un garage au Cap Skirring. Phil a remis une dizaine de millions de francs CFA à Y. K. pour l’achat du véhicule à Dakar. Cependant, au lieu de s’acquitter de cette mission, Y. K. a encaissé l’argent et s’est enfui dans sa ville natale, Kolda.

Un Plan Machiavélique

La situation a pris une tournure tragique lorsque Phil, impatient et de plus en plus insistant pour récupérer son argent ou son véhicule, a poussé Y. K. à mettre en œuvre un plan sinistre. Le jeudi dernier, Y. K. a décidé de mettre fin aux réclamations incessantes de son ami.

De retour au Cap Skirring, il a fixé un rendez-vous avec Phil, prétendant être rentré de Dakar avec la voiture. Phil, heureux à l’idée de récupérer enfin son véhicule, s’est rendu au lieu de rendez-vous vers 23 heures. C’est là qu’il est tombé dans un piège mortel tendu par Y. K.

Le Crime

Maîtrisé par son agresseur, Phil a été conduit hors du Cap Skirring, vers Bassiné, un site de débarquement touristique. Là, Y. K. l’a assassiné puis enterré, mettant ainsi fin de manière brutale et définitive à l’amitié qui les liait.

Enquête et Arrestation

La disparition de Phil a rapidement alerté la gendarmerie. La brigade de recherches de la Légion de gendarmerie sud de Ziguinchor a été saisie de l’affaire. Grâce à une enquête minutieuse, les gendarmes ont réussi à localiser et à arrêter Y. K. ce matin.

Confession et Découverte Macabre

Sous la pression d’un interrogatoire serré, Y. K. a avoué son crime. Il a conduit les enquêteurs sur le lieu où il avait enterré le corps de Phil. Le corps a été déterré et transporté à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor pour une autopsie.

Réactions et Conséquences

Cette tragédie a bouleversé la communauté du Cap Skirring. Les résidents, choqués par la brutalité de l’acte, expriment leur tristesse et leur indignation face à ce crime atroce. Les autorités locales ont promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la sécurité et éviter que de tels drames ne se reproduisent.

L’arrestation de Y. K. marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Phil et sa famille. L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire sordide et garantir que le coupable soit jugé et condamné pour son acte odieux.

Opération de Désencombrement au Marché Central de Kaolack : La Mairie Passe à l’Acte

Ce jeudi matin, la mairie de Kaolack a lancé une vaste opération de désencombrement du marché central, visant à réorganiser et à sécuriser cet espace commercial clé de la ville. Sous la supervision du préfet Latyr Ndiaye, les autorités locales ont mobilisé différents acteurs pour mener à bien cette initiative.

Participation et Coordination

L’opération, orchestrée par la mairie de Kaolack, a vu la participation active des forces de sécurité, de volontaires et de la Société nationale de gestion et d’exploitation des déchets (SONAGED). Les équipes, équipées de bouteurs et de camions, ont investi le plus grand marché de la ville pour libérer les trottoirs et les espaces encombrés par les débordements de certaines cantines.

Babacar Diack, responsable des équipements marchands à la mairie, a souligné l’importance de cette opération pour améliorer la fluidité et la sécurité au sein du marché. « Nous sommes déterminés à libérer les trottoirs et à réduire la promiscuité qui gêne les activités commerciales et menace la sécurité des marchands et des clients », a-t-il déclaré.

Objectifs de l’Opération

L’objectif principal de cette opération est de désencombrer les espaces publics envahis par des étals et des installations non autorisées, permettant ainsi une meilleure circulation des personnes et des biens. En libérant les trottoirs et en réorganisant les cantines, les autorités visent à créer un environnement plus ordonné et sécuritaire pour tous les usagers du marché.

Réactions et Perspectives

La campagne de désencombrement a été bien accueillie par une grande partie de la population locale, qui voit en elle une opportunité de revitaliser le marché et d’améliorer les conditions de commerce. Toutefois, certains marchands ont exprimé des préoccupations quant à l’impact immédiat de ces mesures sur leurs activités.

Les autorités de Kaolack assurent qu’elles continueront à travailler en étroite collaboration avec les commerçants pour minimiser les perturbations et faciliter une transition harmonieuse vers un marché mieux organisé. « Nous sommes conscients des défis, mais notre priorité est d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les utilisateurs du marché », a ajouté Babacar Diack.

L’opération de désencombrement du marché central de Kaolack marque un pas significatif vers l’amélioration des conditions de vie et de travail dans cette zone névralgique de la ville. En s’attaquant aux problèmes de promiscuité et d’encombrement, la mairie de Kaolack, sous la direction du préfet Latyr Ndiaye, montre sa détermination à créer un environnement plus propice aux affaires et à la sécurité des citoyens.

Travail décent au Sénégal : Une priorité nationale renforcée par des revalorisations salariales

Le Sénégal s’engage activement à promouvoir le travail décent et à améliorer les conditions de travail de ses citoyens. Lors de l’atelier de lancement du Programme pays de promotion du travail décent (PPTD) à Mbour, Karim Cissé, directeur général du travail et de la sécurité sociale, a mis en lumière les efforts significatifs déployés entre 2019 et 2023 pour revaloriser les salaires dans le secteur privé.

Des efforts importants ont été faits en termes de valorisation de salaire (Officiel)

Des Augmentations Salaires Significatives

Karim Cissé a souligné que plusieurs revalorisations salariales ont été réalisées au cours de cette période, marquant un progrès notable dans l’amélioration des conditions de travail. « Nous avons connu, du point de vue du travail décent, plusieurs revalorisations salariales dans le secteur privé, deux revalorisations du salaire minimum interprofessionnel et du salaire minimum interprofessionnel agricole, deux revalorisations en 2019 et en juillet 2023 », a-t-il précisé.

Renouvellement des Conventions Collectives

En matière de dialogue social et de négociation collective, le Sénégal a également réalisé des progrès significatifs. Un renouvellement collectif de plusieurs conventions collectives a été effectué, ainsi que la signature de nouvelles conventions sectorielles dans des domaines clés tels que la presse, le pétrole et le gaz, et la sécurité privée. Ces efforts visent à renforcer les droits des travailleurs et à assurer des conditions de travail justes et équitables.

Objectifs de l’Atelier de Réflexion

L’atelier de trois jours à Mbour réunit des spécialistes du Bureau international du travail, du ministère du Travail, des Nations unies, des partenaires sociaux et d’autres départements ministériels concernés. Dramane Haidara, directeur de l’équipe d’appui technique de l’OIT pour l’Afrique occidentale et le Bureau pays (ETD/BP-Dakar), a salué les résultats obtenus suite à la mise en œuvre des activités de promotion du travail décent au cours des dix dernières années. Il a souligné que ces résultats ont fortement influé sur la définition et la mise en œuvre des politiques publiques.

Prochaines Étapes et Défis

Malgré les progrès réalisés, Karim Cissé reconnaît qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs de travail décent. L’atelier a pour objectif de cerner les priorités et de les aligner sur les nouvelles orientations définies dans le projet de transformation systémique, afin de répondre aux besoins réels des populations, notamment des travailleurs. « L’objectif poursuivi par cet atelier est de cerner les priorités et de les aligner sur les nouvelles orientations définies dans le projet de transformation systémique, pour satisfaire les besoins réels des populations, notamment des travailleurs », a déclaré Dramane Haidara.

Le Sénégal continue de faire des pas significatifs vers la promotion du travail décent, avec des initiatives concrètes telles que les revalorisations salariales et le renouvellement des conventions collectives. Les efforts conjoints des autorités, des partenaires sociaux et des organisations internationales sont essentiels pour assurer des conditions de travail justes et équitables, et pour faire du travail décent une réalité pour tous les travailleurs sénégalais.

Appel de Seydi Gassama à Bassirou Diomaye Faye pour la Libération de Me Guy Hervé Kam au Burkina Faso

Alors que le Président Bassirou Diomaye Faye effectue une visite officielle au Burkina Faso, Seydi Gassama, éminent défenseur des droits humains, a lancé un appel urgent via Twitter pour plaider la libération de Me Guy Hervé Kam, avocat et défenseur des droits humains.

Un Appel Urgent pour les Droits Humains

Seydi Gassama, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a exhorté le Président Faye à utiliser son influence auprès des autorités burkinabé pour obtenir la libération de Me Guy Hervé Kam. « Au moment où le Président Bassirou Diomaye Faye entame une visite au Burkina Faso, nous l’exhortons à plaider, auprès des autorités burkinabé, la libération de l’avocat et défenseur des droits humains Me Guy Hervé Kam », a-t-il écrit sur Twitter.

Contexte de la Détention de Me Guy Hervé Kam

Me Guy Hervé Kam, avocat du leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko, et défenseur des droits humains, est en détention depuis le 24 janvier 2024. Sa récente libération, survenue dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai 2024, a été de courte durée puisqu’il a été réarrêté presque immédiatement. La nature exacte des charges retenues contre lui reste floue, ce qui suscite des préoccupations quant à la légalité et la légitimité de sa détention.

L’Importance de l’État de Droit

Dans une série de tweets, Seydi Gassama a souligné l’importance de la libération de Me Kam pour la protection des droits humains et le respect de l’État de droit. « La détention de Me Kam constitue une atteinte grave aux principes fondamentaux de la justice et des droits humains. Sa libération est essentielle pour restaurer la confiance dans les institutions judiciaires et garantir le respect des droits de l’homme au Burkina Faso », a-t-il affirmé.

Un Appel à l’Action

Seydi Gassama appelle donc le Président Bassirou Diomaye Faye à intervenir activement pendant sa visite au Burkina Faso. Il espère que le président pourra convaincre les autorités burkinabé de la nécessité de libérer Me Guy Hervé Kam. Cette intervention serait non seulement un geste de solidarité avec un avocat en difficulté, mais aussi un engagement fort en faveur des droits humains et de la justice.

Implications pour les Relations Internationales

L’issue de cet appel pourrait avoir des implications significatives pour les relations entre le Sénégal et le Burkina Faso, en particulier dans le domaine des droits humains. Une intervention réussie du Président Faye pourrait renforcer les liens diplomatiques entre les deux pays et démontrer l’engagement du Sénégal en faveur des principes universels de justice et de droits humains.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Burkina Faso pourrait devenir un moment crucial pour le sort de Me Guy Hervé Kam. La communauté internationale observe avec attention, espérant que cet appel à la justice et aux droits humains ne restera pas sans réponse.

Sénégal : La DGPU envisage de revenir à Diamniadio

La Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) envisage de relocaliser son siège à Diamniadio, renforçant ainsi sa mission de promotion de la nouvelle ville. Actuellement basée à Dakar, la direction de la DGPU estime qu’il est essentiel de se rapprocher du site pour une gestion plus efficace et une promotion accrue du projet.

Une Relocalisation Stratégique

Lors d’une récente visite au Pôle urbain de Diamniadio, le nouveau Délégué général, Bara Diouf, a exprimé ses réserves sur l’implantation actuelle du siège à Dakar. « Nous allons visiter l’espace dédié au siège de la DGPU, et nous voulons que la DGPU revienne à Diamniadio rapidement. On ne peut pas promouvoir une ville et être en dehors de cette ville », a-t-il déclaré mercredi. Cette déclaration marque un tournant dans la stratégie de la DGPU, visant à renforcer sa présence sur le terrain pour mieux coordonner les efforts de développement.

Contexte et Historique

Depuis l’apparition du Covid-19, la DGPU avait déménagé de ses bureaux à l’Iressef pour s’installer à Dakar. Cette décision était initialement motivée par des considérations sanitaires et logistiques. Cependant, avec l’évolution de la situation sanitaire et le besoin croissant de dynamiser le projet de Diamniadio, la direction de la DGPU voit la nécessité de revenir sur le site même.

Ambitions et Objectifs

Lors de cette première visite officielle depuis sa prise de poste le 16 mai, M. Diouf a annoncé son ambition d’accélérer le développement de la nouvelle ville. Il a souligné que la période 2024-2025 devrait marquer une accélération significative du projet, visant à surmonter les retards accumulés et à offrir toutes les ressources nécessaires aux développeurs. « Nous voulons que Diamniadio devienne rapidement un espace de vie accueillant une grande partie de la population », a-t-il ajouté.

M. Diouf a également insisté sur l’importance de répondre aux besoins urgents en matière de mobilité et d’accès pour les promoteurs présents sur le site. « Ça nous a permis de discuter avec les promoteurs pour prendre en compte leurs préoccupations et de nous imprégner de l’ampleur de la tâche qui nous attend », a-t-il indiqué, illustrant ainsi une approche participative et pragmatique.

Entretien et Perspectives

Le Délégué général s’est félicité du bon entretien des infrastructures existantes, saluant les équipes de la SOGIP pour leur travail. Cette reconnaissance des efforts en cours s’accompagne d’un appel à l’action pour stimuler les projets en attente et garantir un développement harmonieux et rapide de Diamniadio.

La relocalisation du siège de la DGPU à Diamniadio s’inscrit dans une vision stratégique de proximité et d’efficacité. Elle reflète une volonté de renforcer la dynamique de développement de la nouvelle ville, en collaboration étroite avec les promoteurs et les différents acteurs impliqués. Les prochaines années seront déterminantes pour concrétiser cette ambition et transformer Diamniadio en un pôle urbain exemplaire.

Fonction Publique : Des agents encaissaient deux salaires par mois

Le rapport de la Cour des comptes sur les dépenses de personnel de l’État entre 2015 et 2018 révèle des irrégularités majeures dans le système de paiement des salaires des agents de l’Administration. Pour l’exercice de la dernière année de la période examinée, certains agents percevaient deux salaires mensuels.

Des Doubles Paiements Révélés par l’Audit

L’examen des fichiers de la masse salariale a mis en lumière que des agents disposaient de comptes bancaires dans lesquels les montants positionnés correspondaient à ceux figurant dans les états de paiement du billeteur pour les mêmes mois. Cette découverte a été mise en évidence par les auditeurs, rapportés par le journal Libération.

Un exemple frappant est celui d’un contrôleur du Trésor : « Il figure deux fois dans les fichiers de la masse salariale avec des montants différents pour les mois de mars, juin, septembre et décembre 2018. Pour ces mois, il est payé par billetage et des montants sont virés sur son compte bancaire. »

Tentatives de Justification par la Direction de la Solde

Le directeur de la Solde au moment des faits a tenté de justifier cette situation en affirmant que ces paiements concernaient des agents comptables particuliers exerçant dans les postes diplomatiques. Selon lui, ces agents seraient payés par billetage par le trésorier payeur pour l’étranger, mais leurs éléments variables de salaire seraient payés par virement local.

Réfutation des Arguments par les Auditeurs

Cependant, cette explication n’a pas convaincu les auditeurs. Ceux-ci ont contesté cette justification en soulignant que « les bénéficiaires des paiements concernés ont été payés par le billeteur de la Solde qui dépend du payeur général du Trésor et non du trésorier payeur pour l’étranger ». Cette contradiction met en évidence des dysfonctionnements dans le système de gestion des salaires de l’État.

Implications et Recommandations

Ces révélations soulèvent des questions sur l’efficacité et la transparence du système de paiement des salaires au sein de la fonction publique. Elles mettent en évidence la nécessité d’une réforme pour prévenir de telles irrégularités à l’avenir. Les recommandations des auditeurs pourraient inclure :

  1. Renforcement des contrôles internes : Améliorer les mécanismes de vérification et de validation des paiements pour éviter les doubles paiements.
  2. Mise en place de systèmes de suivi automatisés : Utiliser des technologies avancées pour suivre les paiements en temps réel et détecter rapidement les anomalies.
  3. Formation et sensibilisation des agents : Former les agents responsables de la gestion des salaires pour qu’ils comprennent mieux les procédures et l’importance de la transparence.

Le rapport de la Cour des comptes sur les dépenses de personnel de l’État expose des irrégularités préoccupantes dans le système de paiement des salaires des agents de la fonction publique. Les doubles paiements découverts soulignent la nécessité d’une réforme structurelle pour assurer une gestion plus transparente et efficace des finances publiques. Les autorités doivent prendre des mesures immédiates pour corriger ces dysfonctionnements et rétablir la confiance dans le système de paiement des salaires des fonctionnaires.

Le Sénégal Optimise le Départ des Pèlerins pour la Mecque

Le Sénégal a marqué un progrès significatif dans l’organisation du pèlerinage annuel aux lieux saints de l’Islam avec des mesures optimisées pour garantir un départ sans encombre des pèlerins. Le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yacine Fall, et son collègue des Infrastructures des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, ont exprimé leur satisfaction après une inspection minutieuse de l’aérogare des pèlerins à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

Visite de l’Aérogare des Pèlerins

Lors de leur visite, les deux ministres ont pu observer de près les installations et les dispositifs mis en place pour faciliter le départ des pèlerins. « Nous avons passé en revue tout le processus et sommes vraiment impressionnés par ce qui a été mis en place. Nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu, » a déclaré Yacine Fall. Elle a salué les efforts conjoints de la Délégation générale au pèlerinage pour établir un système efficace et bien organisé.

Un Dispositif Bien Rodé

La Délégation générale au pèlerinage a mis en place une série de mesures pour assurer un voyage en toute sécurité et sans tracas pour les pèlerins. Ce dispositif comprend des services d’assistance dédiés, des contrôles de sécurité renforcés et une coordination minutieuse avec les compagnies aériennes pour gérer les départs et les retours des pèlerins de manière fluide.

Implications pour les Pèlerins

Les efforts de l’AIBD et des ministères concernés visent à offrir une expérience positive aux pèlerins sénégalais en route pour la Mecque. Grâce à ces préparations, les pèlerins peuvent s’attendre à un processus d’embarquement plus rapide et plus efficace, réduisant ainsi le stress et les désagréments potentiels liés au voyage.

Engagement des Autorités

Les ministres ont réaffirmé leur engagement à continuer de travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour améliorer davantage l’organisation du pèlerinage. Malick Ndiaye a ajouté : « Nous devons veiller à ce que tout se déroule sans accroc, non seulement pour l’aller, mais aussi pour le retour des pèlerins. Leur sécurité et leur confort sont notre priorité. »

Le Sénégal montre une fois de plus son dévouement à faciliter le pèlerinage pour ses citoyens. Les mesures optimisées à l’aéroport international Blaise Diagne illustrent l’engagement des autorités à assurer un départ harmonieux et bien organisé pour les pèlerins se rendant aux lieux saints de l’Islam. Cette initiative promet de renforcer la confiance des pèlerins et de garantir une expérience de voyage positive pour tous les participants.

Remaniement Sécuritaire au Sénégal : Une Nouvelle Vision pour un Nouvel Élan

Le Sénégal a récemment opéré un remaniement majeur au sein de ses institutions sécuritaires, marquant la fin d’une ère et le début d’une nouvelle. Ce remaniement a vu le départ de figures clés du régime précédent, telles que le général Kandé, le général Moussa Fall, et l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague. Ces changements traduisent la volonté des nouvelles autorités de redéfinir la sécurité nationale en fonction de leur vision et de leurs priorités.

Une Nouvelle Vision de la Sécurité

Les nouvelles autorités semblent déterminées à mettre en œuvre une stratégie de sécurité qui reflète leur propre vision. Cette vision pourrait inclure une approche plus moderne et adaptée aux réalités contemporaines, tout en prenant en compte les leçons apprises des défis sécuritaires passés. L’objectif est de créer un dispositif sécuritaire plus réactif et efficace pour faire face aux menaces actuelles.

Fidélité et Confiance

Le remplacement des hauts responsables de la sécurité par des individus en qui les nouvelles autorités ont confiance est crucial. Installer des personnes loyales à des postes clés assure que les politiques et directives de la nouvelle administration sont exécutées de manière fidèle et efficace. La confiance est un élément essentiel dans la gestion des forces de sécurité, car elle garantit une coordination harmonieuse et une exécution sans faille des stratégies mises en place.

Réformes et Modernisation

Ce remaniement pourrait également signaler une volonté de réformer et de moderniser les forces de sécurité. Face aux menaces de plus en plus sophistiquées, une mise à jour des structures et des méthodes est nécessaire. Les nouvelles autorités semblent prêtes à investir dans la formation, l’équipement et la réorganisation des forces de sécurité pour les rendre plus aptes à protéger la nation.

Les Implications de ces Changements

Les changements à la tête des institutions sécuritaires au Sénégal sont significatifs pour plusieurs raisons :

  • Adaptation aux Menaces Contemporaines : En remplaçant les anciens responsables, les nouvelles autorités montrent leur détermination à adapter les forces de sécurité aux nouvelles menaces, qu’elles soient internes ou externes.
  • Renforcement de la Sécurité Nationale : Avec des figures de confiance à des postes stratégiques, la nouvelle administration espère renforcer l’efficacité et la réactivité de ses forces de sécurité.
  • Modernisation des Structures : La volonté de réformer les forces de sécurité est également une indication de l’engagement à moderniser les structures et à intégrer des technologies avancées dans la gestion sécuritaire.

Le récent remaniement au sein des institutions sécuritaires sénégalaises reflète une volonté de changement et de modernisation. En installant de nouvelles figures à des postes clés, les autorités visent à instaurer une nouvelle vision de la sécurité, basée sur la confiance et l’efficacité. Ce tournant marque une étape importante dans l’histoire sécuritaire du Sénégal, avec l’espoir que ces changements conduiront à une meilleure protection de la nation et de ses citoyens.

Djeddah Thiaroye Kao : le peintre assume la grossesse de sa nièce de 16 ans, mais signale que…

Nelson G. a été déféré au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Ce peintre de 47 ans vivant à Djeddah Thiaroye Kao est poursuivi pour inceste et détournement de mineure suivi de grossesse.

Sa victime se nomme J. S. Mendy, 16 ans. L’adolescente est la nièce de Nelson G., la fille de son frère. Elle serait depuis des années la proie sexuelle de son oncle, d’après la plainte déposée au commissariat de Thiaroye. Les Échos, qui parle de cette affaire dans son édition de ce jeudi, souligne que les faits incriminés se déroulaient aussi bien chez lui qu’au domicile de son frère.

Le journal informe que les dernières relations sexuelles entre Nelson G. et J. S. Mendy ont eu lieu le 14 avril dernier chez le mis en cause. La victime était venue rendre visite à sa cousine (fille de son bourreau) dont elle est très proche. Pour accomplir son forfait, le peintre avait envoyé sa propre fille faire une course.

À ce moment-là, l’adolescente était déjà enceinte. Ayant remarqué qu’elle avait accusé deux mois de retard de menstrues, la grande sœur de J. S. Mendy presse la victime de questions. N’ayant rien tiré des entretiens, elle alerte ses parents.

Ces derniers ne tarderont pas à être fixés. Un tour chez le gynécologue révèle que leur fille était enceinte depuis cinq mois. Interpellée sur l’identité de l’auteur de la grossesse, la fille désigne son oncle paternel et affirme avoir été victime d’abus sexuels.

Munis d’un certificat médical, les parents de l’adolescente déposent plainte. Le mis en cause est arrêté et placé en garde à vue, dimanche dernier. Les Échos informe qu’il a reconnu avoir entretenu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec sa nièce et être l’auteur de sa grossesse. Mais, ajoute le journal, il a souligné que la fille n’était pas vierge au moment de leurs rapports intimes.

Le Sénégal Renforce son Registre Social pour une Meilleure Inclusion

Le Registre national unique (Rnu) se révèle être un élément crucial pour la politique sociale du Sénégal, agissant à la fois comme un outil essentiel pour l’inclusion sociale et une source précieuse pour les décisions stratégiques. Lors d’un atelier de partage des expériences des utilisateurs du Rnu et de révision de la fiche unifiée d’enquête, le Secrétaire général du ministère de la Famille et des solidarités, El Hadji Ndiogou Diouf, a souligné l’importance de cet instrument.

Selon M. Diouf, le Rnu, institué par décret en août 2021, est un instrument de ciblage des bénéficiaires des programmes sociaux du gouvernement destinés aux populations pauvres et vulnérables. Il a rappelé que sa création répond à la volonté gouvernementale de disposer d’une base de données dynamique sur les ménages pauvres et vulnérables, permettant d’harmoniser les interventions sociales qui leur sont destinées.

Un Outil Clé face à la Pandémie

La pandémie de Covid-19 a révélé l’importance cruciale du registre dans les interventions d’urgence, permettant un déploiement rapide et efficace de l’assistance aux ménages affectés. Dans ce contexte, le Rnu évolue dans un cadre juridique visant à améliorer la coordination de la protection sociale et à réduire la fragmentation des interventions.

La Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale a entrepris d’élargir le champ d’action du Rnu à un million de ménages pour répondre aux besoins des projets et programmes à vocation sociale. L’objectif est d’atteindre non seulement les ménages pauvres mais également les ménages vulnérables, afin de faire du Rnu un outil fiable de coordination et de suivi pour une meilleure exécution des actions de protection sociale.

Perspectives d’Amélioration

L’atelier de partage des retours d’expérience vise à passer en revue les acquis et les insuffisances du Rnu. Les participants chercheront des pistes d’amélioration concernant la fiabilité du registre, la formation des acteurs, la sécurité et la protection des données, ainsi que l’interconnexion des systèmes d’information.

En somme, le renforcement du Registre national unique représente une étape importante dans les efforts du Sénégal pour promouvoir l’inclusion sociale et améliorer la coordination des actions de protection sociale, témoignant ainsi de son engagement envers le bien-être de ses citoyens les plus vulnérables.

Burkina Faso : Nouvelle arrestation du lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana

Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a été arrêté à nouveau au Burkina Faso, à peine une semaine après avoir obtenu une liberté provisoire. Cette nouvelle arrestation, survenue mercredi 29 mai 2024 au matin, a eu lieu alors qu’il quittait sa résidence surveillée à Ouagadougou pour rejoindre son domicile familial.

Arrestation Surprenante

Son épouse, témoin de l’arrestation, a alerté les réseaux sociaux, déclarant : « Après avoir été libéré par la justice, mon époux vient d’être enlevé. » Le véhicule transportant Zoungrana et son frère a été intercepté par des hommes se présentant comme membres de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Malgré l’absence de résistance de Zoungrana, il a été conduit à la Sûreté nationale, rendant impossible son retour à sa maison à Pabré.

Motif de l’Arrestation Inconnu

Bien que l’avocat de Zoungrana ait indiqué qu’il cherchait à obtenir des explications des autorités, le motif de cette détention reste inconnu. Zoungrana, ancien commandant du 12e régiment de commandos d’infanterie de Ouahigouya, est retenu à la Sûreté nationale sans que les raisons de cette détention ne soient claires.

Contexte de l’Arrestation

En janvier 2022, Zoungrana avait déjà été arrêté pour « complot contre la sûreté de l’État » peu avant le coup d’État contre l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. À cette époque, il avait également bénéficié d’une liberté provisoire avant d’être réarrêté une dizaine de jours plus tard. Cette nouvelle arrestation soulève des questions quant à la stabilité politique et à la situation des droits de l’homme au Burkina Faso.

Appel à la Transparence

Cette arrestation suscite des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et à l’état de droit au Burkina Faso. Les autorités sont appelées à fournir des explications claires sur les raisons de cette détention et à garantir un traitement équitable à Zoungrana conformément aux normes internationales des droits de l’homme.

Effacement de la Dette Fiscale des Entreprises de Presse : Un Défi pour la Nouvelle Administration

Le décret annonçant l’effacement des dettes fiscales des entreprises de presse sénégalaises, promis par l’ancien Président Macky Sall, n’a pas été signé avant la fin de son mandat. Cette situation a conduit plusieurs entreprises de presse à recevoir des sommations de paiement de la part de l’administration fiscale, exacerbant leurs difficultés économiques. Face à cette situation, Mamadou Ibra Kane, Président de la Coordination des Associations de Presse (CAP), a sollicité les nouvelles autorités, notamment le Président Bassirou Diomaye Faye, pour prendre des mesures en faveur de l’effacement de cette dette fiscale.

Dialogue entre la CAP et le Président Faye

Mamadou Ibra Kane a confirmé l’absence du décret promis par l’ancien Président Macky Sall, soulignant que cette promesse n’était que verbale. Il a exhorté le Président Faye à reconsidérer sa position, mettant en avant les difficultés économiques auxquelles font face les entreprises de presse. Cependant, le Président Faye a exprimé son désaccord avec l’idée d’un cadeau fiscal pour les patrons de presse, affirmant que l’aide à la presse ne résout pas les véritables problèmes.

Enjeux pour le Secteur de la Presse

Sans un soutien approprié, de nombreuses entreprises de presse risquent de fermer, ce qui pourrait compromettre la diversité et la liberté de la presse au Sénégal. Cette situation pourrait également entraîner des difficultés financières accrues pour les entreprises de presse, limitant leur capacité à fonctionner efficacement. Il est donc crucial que les nouvelles autorités engagent un dialogue avec les associations de presse pour trouver des solutions équitables et durables qui soutiennent le secteur médiatique tout en respectant les obligations fiscales.

Solutions Durables

Plutôt que de simplement effacer les dettes, des réformes structurelles pourraient être envisagées pour soutenir de manière durable le secteur de la presse. Cela pourrait inclure des mesures incitatives, des subventions conditionnelles, ou des programmes de renforcement des capacités. Un dialogue ouvert et constructif entre le gouvernement et les acteurs de la presse est essentiel pour trouver des solutions qui renforcent à la fois la viabilité économique des médias et la responsabilité fiscale.

La question de l’ardoise fiscale des entreprises de presse au Sénégal pose un défi complexe qui nécessite une approche équilibrée. Un soutien adéquat est essentiel pour garantir la vitalité et la diversité du paysage médiatique sénégalais tout en respectant les obligations fiscales. Le dialogue et la coopération entre le gouvernement et les acteurs de la presse sont essentiels pour trouver des solutions durables qui bénéficient à l’ensemble de la société.

Sénégal rend hommage à Lamine Diack avec deux journées de commémoration

Le président Lamine Diack, figure politique et sportive éminente du Sénégal, sera honoré à travers deux journées de commémoration les 7 et 8 juin prochains. Cette initiative vise à rendre hommage à sa mémoire et à son héritage, après son décès le 3 décembre 2021 à Dakar.

La cérémonie débutera le vendredi 7 juin 2024 à 17 heures à son domicile à Mermoz avec un récital du Coran suivi d’une session de « wazifa ». Le lendemain, samedi 8 juin à 16 heures, un match de Gala de Football aura lieu au stade Dakar Sacré Coeur pour célébrer la vie et les accomplissements de Lamine Diack.

Pour le comité d’organisation « Jalloré Lamine Diack », cet hommage est l’occasion de mettre en lumière la stature de cet « homme de foi et d’action », souvent comparé à Nelson Mandela, et de souligner son importance dans le panthéon des figures africaines marquantes.

Lamine Diack a laissé une empreinte indélébile sur le paysage politique et sportif du Sénégal. En tant qu’Inspecteur des Impôts et Domaines, il a occupé divers postes ministériels, démontrant sa polyvalence et son engagement envers son pays.

Sa passion pour le sport était indéniable. Il a excellé dans plusieurs disciplines sportives internationales, notamment le football et l’athlétisme, et a occupé des postes clés dans les organisations sportives nationales et internationales.

Lamine Diack a également été un acteur politique engagé, ayant occupé des postes de maire de Dakar et de député au Parlement sénégalais. Son dévouement envers son pays et son continent a été reconnu à maintes reprises tout au long de sa carrière.

Les deux journées de commémoration en l’honneur de Lamine Diack sont une occasion pour le Sénégal de se souvenir et de célébrer un homme dont l’héritage continue d’inspirer et de guider les générations futures. Son parcours remarquable et son dévouement envers son pays resteront à jamais gravés dans les mémoires.

Célébration de la Journée de l’enfant Africain et de l’excellence éducative à Djirnda et Dionewar

e Conseil des Animateurs pour le Développement de Djirnda (CADD), en partenariat avec ActionAid Sénégal et les CODEC de Djirnda et Dionewar, annonce la célébration de la journée de l’enfant africain sous le thème « L’éducation pour tous les enfants en Afrique: l’heure est venue », suivie de la journée de l’excellence. Cette double célébration sera marquée par une cérémonie de remise de prix aux meilleurs élèves de la commune de Djirnda et de Dionewar.

Date et Lieu

L’événement se tiendra à Rofangué le 2 juin 2024.

Importance de l’Événement

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’action annuel de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de Foundiougne, conformément à la nouvelle stratégie et aux orientations de l’inspection. Elle vise à mettre en lumière l’importance de l’éducation pour tous les enfants en Afrique et à reconnaître et récompenser l’excellence académique des élèves de Djirnda et de Dionewar.

Mobilisation pour le Développement Éducatif

L’événement nécessite une mobilisation de tous les acteurs de l’éducation afin de garantir le succès de cette journée dédiée à la jeunesse et à l’excellence éducative. La présence et la contribution de chacun sont essentielles pour promouvoir un développement harmonieux du secteur éducatif dans la région.

Avancée significative des travaux au Stade Demba Diop

Me Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), a récemment effectué une visite d’inspection sur le chantier du stade Demba Diop. Fermé en 2017 suite à une tragédie ayant coûté la vie à huit supporters, ce stade emblématique est en cours de rénovation depuis plus d’une année.

Satisfaction et Appel à l’Accélération

Lors de sa visite, Me Senghor s’est déclaré satisfait des progrès réalisés tout en soulignant l’importance d’accélérer la cadence des travaux. Les tribunes nord et sud, ainsi que les vomitoires, escaliers et coursives sur deux niveaux, sont en voie de finalisation. Les installations administratives, techniques et sportives prennent également forme.

Mise en Valeur de l’Expertise Locale

Me Senghor a profité de l’occasion pour saluer l’expertise locale sénégalaise engagée dans ce projet de rénovation. Il a souligné que ce chantier était un véritable laboratoire permettant à l’expertise locale de démontrer ses capacités et de relever les défis des grands chantiers, tant dans le domaine des travaux publics que dans celui des équipements sportifs.

Prochaines Étapes et Visite Anticipée

Le président de la FSF a annoncé une nouvelle visite dans un mois, accompagné du ministre des Sports et de représentants de la FIFA. Cette visite vise à constater l’avancement des travaux et à s’assurer que tous les engagements pris sont respectés. Me Senghor a également souligné l’importance de rouvrir le stade Demba Diop d’ici la fin de la saison prochaine.

Collaboration avec la FIFA

Me Senghor a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement global des travaux mais a également insisté sur la nécessité d’augmenter le rythme pour respecter les délais prévus. Il a annoncé que la deuxième phase des travaux bénéficiera de l’accompagnement de la FIFA.

La rénovation du stade Demba Diop constitue un projet majeur pour le sport et la société sénégalaise. La visite de Me Augustin Senghor et l’annonce des prochaines étapes témoignent de l’engagement des autorités sportives à fournir aux supporters un stade moderne et sécurisé. La collaboration avec la FIFA renforce la dimension internationale de ce projet et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du football au Sénégal.

Réunion interministérielle sur le trafic de bois et la déforestation : Une priorité pour le premier ministre

Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a annoncé lors du Conseil des ministres du mercredi 29 mai, la tenue prochaine d’une réunion interministérielle visant à aborder la problématique pressante du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du Sénégal.

Une Situation Alarmante

Malgré les mesures déjà mises en place par le Gouvernement, le trafic de bois et la déforestation persistent, représentant une menace sérieuse pour l’environnement et l’écologie du pays. Face à cette situation, Ousmane Sonko a souligné l’urgence d’agir pour éviter une catastrophe environnementale.

Audit des Ressources Financières

Dans cette perspective, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité d’auditer les ressources financières importantes allouées par l’État pour renforcer la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS). Il a notamment évoqué la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques, soulignant l’importance de leur utilisation efficace pour lutter contre le trafic de bois et la déforestation.

Suivi de l’Activité Minière

Parallèlement, Ousmane Sonko a également mis en avant l’importance du suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Cette mesure vise à contrôler les éventuelles répercussions de l’exploitation minière sur la déforestation et l’environnement, et à garantir une gestion responsable des ressources naturelles.

Une Action Concertée pour Préserver l’Environnement

Cette réunion interministérielle s’annonce comme une étape cruciale dans la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. En rassemblant les différents acteurs et en mettant en place des stratégies coordonnées, le gouvernement démontre sa volonté de protéger l’environnement et de préserver les ressources naturelles du pays pour les générations futures.

La problématique du trafic de bois et de la déforestation nécessite une action ferme et concertée. Sous la direction du Premier Ministre, le gouvernement s’engage à intensifier ses efforts pour lutter contre ce fléau et à mettre en place des mesures efficaces pour protéger l’environnement et assurer un développement durable au Sénégal.

L’Appel de Juan Branco : Accords de pêche, crise migratoire et assises de la justice

Dans un appel sans équivoque, Juan Branco met en lumière les conséquences dévastatrices des accords de pêche entre l’Union européenne et le Sénégal, ainsi que les implications tragiques de la crise migratoire qui en découle. Dans cet article, nous explorons ses points de vue et les solutions qu’il propose pour remédier à cette situation critique.

Pillage des Ressources Halieutiques

Juan Branco dénonce le paiement annuel de 1,7 million d’euros par l’Union européenne pour l’accès aux ressources halieutiques sénégalaises. Ce montant, loin de bénéficier au peuple sénégalais, contribue à la misère et à l’exil de milliers de personnes qui dépendent de la pêche pour leur subsistance.

Crise Migratoire et Conséquences

Il souligne également le lien direct entre cette exploitation des ressources et la crise migratoire qui sévit dans la région, alimentant les trafics illicites et les décès tragiques en mer. Les politiques prédatrices des flottes étrangères, notamment chinoises et espagnoles, ne font qu’aggraver la situation déjà précaire.

Solutions Proposées

Pour remédier à cette situation, Juan Branco propose une approche diplomatique et sécuritaire. Il préconise la dénonciation des accords de pêche existants et l’investissement massif dans une flotte de garde côtes, ainsi que le renforcement des services de renseignement et de douanes pour protéger les eaux sénégalaises.

Assises de la Justice : Une Opportunité

En ce qui concerne les assises de la justice en cours au Sénégal, Juan Branco espère qu’elles seront l’occasion d’une réflexion profonde sur le système judiciaire et sur la nécessité de renouer avec les traditions et les valeurs ancestrales du pays. Il appelle à une révolution judiciaire qui accorde une place centrale à la justice traditionnelle et qui lutte contre la délinquance maritime.

Reconnaissance des Acteurs Engagés

Enfin, Juan Branco rend hommage aux acteurs engagés dans la lutte pour la justice et la défense des droits du peuple sénégalais. Il espère que ces hommes et femmes seront reconnus et récompensés pour leurs efforts, et que la question des sanctions et des réparations à l’égard des abus du régime précédent sera traitée avec la gravité qu’elle mérite.

L’appel de Juan Branco met en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confronté le Sénégal et appelle à des mesures concrètes pour garantir la protection des ressources, la sécurité des populations et l’intégrité du système judiciaire.

Université Alioune Diop : Atelier Crucial pour la Paix Sociale

L’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey se positionne en avant-garde de la promotion du dialogue social et de la consolidation de la paix au sein de son institution. Du mercredi 29 au vendredi 31 mai 2024, elle accueille un atelier de renforcement des capacités axé sur le dialogue social, rassemblant les dirigeants, les syndicats et les délégués du personnel.

Objectif et Contenu de l’Atelier

L’objectif principal de cet atelier est de former les participants sur la gestion, le leadership et le dialogue social, dans le but de garantir une paix sociale durable au sein de l’université. La première journée met l’accent sur la formation des dirigeants sur la gestion et le leadership, tandis que les deuxième et troisième journées se concentrent sur la formation des partenaires sociaux, notamment les syndicats, sur la négociation collective et le dialogue.

Participation et Implication des Acteurs

Seydina Ababacar Mbengue, secrétaire général de l’UAD, souligne la participation active des hauts responsables de l’université, y compris le Recteur, les Vice-Recteurs, les Directeurs centraux, les Directeurs d’UFR et les Chefs de Services administratifs. Les partenaires sociaux, représentés par tous les syndicats, sont également fortement impliqués dans cet atelier.

Objectifs de la Formation

Djibril Diallo, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, insiste sur l’importance de garantir la paix sociale au sein de l’université pour assurer les performances globales et atteindre les objectifs fixés. Il met également en avant la nécessité de renforcer les capacités des partenaires sociaux pour mieux négocier avec la direction, afin de surmonter les crises et conflits ponctuels.

Éclairage sur le Leadership

Coly Senghor, coach et formateur certifié, a apporté un éclairage sur la différence entre le management et le leadership, soulignant que le leadership repose sur l’influence alors que le management englobe les techniques d’organisation. Il met en avant le rôle crucial du leadership dans le fonctionnement efficace des organisations, soulignant que le management nécessite des compétences en leadership pour être réellement efficace.

Cet atelier à l’Université Alioune Diop constitue une initiative louable dans la promotion d’un dialogue social constructif et dans le renforcement des capacités des acteurs clés pour assurer la paix sociale et le bon fonctionnement de l’institution. Espérons que les connaissances acquises lors de cet atelier seront mises en pratique pour favoriser un environnement de travail harmonieux et productif au sein de l’université.

Quitter la version mobile