Affaire de détournement à Touba : Un employé parie 2,3 millions de F CFA sur Xbet et perd

Un employé modèle, S. M. Ndiaye, âgé d’environ 27 ans, travaillant pour un commerçant à Touba, a été déféré au parquet de Diourbel pour abus de confiance après avoir détourné 2,3 millions de F CFA de son employeur pour les parier sur Xbet.

S. M. Ndiaye, chargé de livrer des marchandises et d’encaisser les paiements, a trahi la confiance de son patron en détournant de l’argent pour des paris sportifs. Après une livraison, il a laissé son véhicule en panne et s’est rendu à Mbacké, où il a misé 400 000 F CFA sur Xbet, perdant cette première mise. Malgré cela, il a continué à parier, misant cette fois un million de F CFA, mais a encore perdu. En dépit de ces échecs successifs, il a validé une dernière mise de 900 000 F CFA, portant le total du détournement à 2 300 000 F CFA.

Pour dissimuler son acte, Ndiaye a prétendu avoir perdu l’argent en chemin. Cependant, le commerçant, suspectant une fraude, a porté plainte au commissariat spécial de Touba. L’enquête a révélé les transactions effectuées par Ndiaye sur son compte Wave vers son compte Xbet. Confronté aux preuves, il a finalement admis avoir utilisé l’argent pour parier.

S. M. Ndiaye a été déféré pour abus de confiance, portant sur la somme de 2 300 000 F CFA.

Richard-Toll : Appel à l’entraide des fidèles musulmans en ce mois béni de Ramadan

Mohammed Ba, l’Imam de la mosquée de Thiabakh à Richard-Toll (nord), a lancé un appel vibrant vendredi aux fidèles musulmans pour développer davantage l’entraide pendant le mois béni de Ramadan, une pratique essentielle pendant le jeûne.

L’imam a souligné l’importance d’assister un frère musulman, soulignant que c’était une pratique suivie par le prophète Mohamet lui-même. Il a exhorté les fidèles à suivre les enseignements du Prophète en matière d’entraide et d’assistance mutuelle.

« Assister un frère musulman est un acte très symbolique qui constitue l’une des pratiques qu’exerçait le prophète Mohamet (Paix et salut sur lui), alors nous devons suivre ses pas car c’est lui notre source d’inspiration », a déclaré l’Imam.

Il a appelé tous les fidèles musulmans à pratiquer le jeûne avec dévotion et à multiplier les bonnes actions pendant ce mois sacré. L’entraide et l’assistance mutuelle sont considérées comme des actes méritoires particulièrement importants pendant le Ramadan.

L’Imam a souligné que le jeûne était une opportunité de multiplier les prières et les actions méritoires, car « le Ramadan correspond au mois où le Coran est descendu pour éclairer nos chemins et nous délivrer des préjugés ».

Il a également encouragé les fidèles à adopter de bons comportements et à prier pour la Oummah islamique et pour le Sénégal. Le Ramadan est un mois de réflexion spirituelle, de prière accrue et de charité pour la communauté musulmane.

Début du Ramadan au Sénégal : Commencement du jeûne pour une partie des musulmans

Ce lundi marque le début du mois sacré du Ramadan pour une partie de la communauté musulmane sénégalaise, répondant à l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS). Selon un communiqué de la CMS, le croissant lunaire a été aperçu à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, ainsi qu’en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en Arabie saoudite.

La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire, qui est l’autorité officielle, se réunit ce lundi soir pour observer la lune et confirmer le début du Ramadan.

À l’échelle mondiale, la Cour suprême d’Arabie saoudite a déclaré ce lundi comme étant le premier jour du Ramadan après avoir examiné des témoignages confirmant la vue du croissant. En outre, les autorités religieuses d’Égypte, des Émirats arabes unis et la Grande mosquée de Paris ont également annoncé que le Ramadan commence le lundi 11 mars.

Il est à noter que dans certains pays, dont le Maroc, le début du Ramadan est prévu pour le mardi, car le mois de Chaâbane a compté 30 jours.

Le Ramadan, mois saint de l’islam, est marqué par le jeûne quotidien, où les croyants s’abstiennent de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles de l’aube jusqu’au coucher du soleil. C’est une période de réflexion spirituelle, de prière accrue et de charité pour la communauté musulmane.

Boubacar Camara, candidat de ‘Kamah 2024’, accueilli avec ferveur à Pikine lors de sa campagne

L’effervescence a envahi les rues de Pikine, banlieue de Dakar, où Boubacar Camara, le candidat de ‘Kamah 2024’, a été chaleureusement accueilli lors d’une caravane suivie d’un meeting dominical. L’événement a attiré l’attention des marchands et des clients dans le cadre du marché hebdomadaire, créant une pause spontanée pour saluer la procession.

Les rues de cette commune densément peuplée étaient bondées de résidents enthousiastes, se pressant le long des artères pour observer le cortège. Armés de téléphones portables, les habitants ont capturé l’événement marquant de cette campagne présidentielle. Les acclamations vibrantes de ‘Camara président !’ résonnaient à chaque coin de rue, témoignant de l’engouement populaire pour le candidat.

Au cœur de l’événement, Boubacar Camara, accompagné de fidèles partisans tels qu’Arona Coumba Ndoffène Diouf, son directeur de campagne, a parcouru les rues de Pikine sous les chants incessants de ‘Camara 5ème président’, exprimant l’engagement inébranlable des militants en vue de la victoire espérée le 24 mars 2024.

Cette démonstration de soutien à Pikine souligne l’impact positif que Boubacar Camara suscite parmi les citoyens, mettant en lumière l’importance cruciale des campagnes de proximité dans le paysage politique sénégalais. La compétition présidentielle continue de gagner en intensité, avec chaque candidat cherchant à mobiliser un large soutien pour ses aspirations à la magistrature suprême.

Campagne présidentielle 2024 à Kaffrine : Diomaye2024 et l’APR lancent leurs ambitions

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 a débuté avec enthousiasme à Kaffrine, où les partisans des coalitions DiomayePrésident2024 et Benno Bokk Yaakaar ont lancé leurs activités en fanfare. Les sièges des différentes formations politiques sont devenus des points de rassemblement pour les militants déterminés à afficher leur soutien.

À la permanence de l’Alliance pour la République (APR), les partisans ont animé une atmosphère animée, scandant le nom de leur candidat, Amadou Bâ. Une caravane a traversé divers quartiers de la commune, exprimant ainsi le début officiel de la campagne pour cette coalition.

Parallèlement, la coalition DiomayePrésident2024, dirigée par Bassirou Diomaye Faye actuellement en détention, a également organisé une caravane dynamique à travers les quartiers populaires de Kaffrine. Les militants ont chanté des slogans en soutien à leur candidat et distribué des flyers pour sensibiliser la population.

Lors d’une conférence de presse, la coordonnatrice de la coalition DiomayePrésident2024 dans le Ndoucoumane a affirmé que le mouvement est prêt à intensifier ses activités de campagne. Ils ont débuté en visitant des familles religieuses et prévoient de poursuivre leur caravane dans d’autres localités du département pour sensibiliser davantage.

Le candidat Déthié Fall est également attendu dans le Ndoucoumane, avec une visite prévue à Nganda mardi, renforçant ainsi la dynamique de la campagne présidentielle à Kaffrine. Les différentes coalitions rivalisent d’énergie pour mobiliser le soutien populaire et promouvoir leurs programmes respectifs dans cette course électorale cruciale.

Caravane à Ouakam, Yoff, Parcelles Assainies : Aliou Mamadou Dia présente son programme aux Dakarois

Le candidat Aliou Mamadou Dia du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) a lancé sa campagne électorale avec une caravane qui a parcouru les principales artères du département de Dakar. Cette démonstration de force a permis au candidat de partager son programme avec les citoyens, soulignant son engagement envers les différentes localités visitées.

À Ouakam, où le candidat a effectué sa première étape, Aliou Mamadou Dia a rappelé ses liens avec ce quartier, affirmant qu’en tant que fils de Ouakam, il accordera une attention particulière à la résolution des problèmes locaux. Il a promis la modernisation du marché de Ouakam et a évoqué des programmes spécifiques d’assainissement, de logement et de transport pour les jeunes et les femmes de la région.

Le candidat a souligné l’importance historique de Ouakam dans la culture et la tradition, s’engageant à être l’avocat des habitants pour la modernisation de la commune. Il a abordé des questions telles que le bradage foncier, la pêche, et a promis de supprimer les licences de pêche pour résoudre les problèmes liés à ce secteur.

À Yoff, la deuxième étape de la caravane, Aliou Mamadou Dia a été chaleureusement accueilli par une foule enthousiaste. Il a réitéré son engagement envers la jeunesse et les femmes, mettant en avant des solutions pour lutter contre la cherté de la vie, la location et l’électricité. Le candidat a exprimé sa détermination à améliorer les conditions de vie au Sénégal, offrant des perspectives d’emploi et d’autonomisation économique pour les femmes.

La dernière étape de la caravane aux Parcelles Assainies a été marquée par l’engagement d’Aliou Mamadou Dia à résoudre les problèmes d’assainissement et d’inondation dans la banlieue. Sur le plan social, le Pur vise à garantir un logement décent pour chaque Sénégalais. Le programme du parti comprend également des initiatives visant à redonner espoir à la jeunesse sénégalaise, notamment la création d’un conseil supérieur de la jeunesse et d’une banque pour le secteur informel.

Cette caravane, aux couleurs vertes et blanches, a été l’occasion pour le candidat du Pur de présenter son programme ambitieux et de solliciter le soutien des citoyens pour les élections à venir.

Thierno Alassane Sall à la RTS : Les points clés de son intervention pendant le temps d’antenne

Lors de son premier passage à la RTS dans le cadre du temps d’antenne qui lui est attribué pendant la campagne présidentielle, Thierno Alassane Sall a mis en avant plusieurs points majeurs de son programme et de sa vision pour le Sénégal. Voici les points clés de son intervention :

  1. Autosuffisance alimentaire par l’agriculture : Thierno Alassane Sall a promis de faire du Sénégal un pays autosuffisant en matière alimentaire en mettant l’accent sur le secteur agricole. Il a cité l’exemple du Bangladesh, soulignant que malgré une population plus importante et moins de terres arables, ce pays a réussi à atteindre l’autosuffisance alimentaire.
  2. Leadership régional : Le candidat de la République des valeurs aspire à faire du Sénégal un leader dans la région. Il a formulé des ambitions claires pour renforcer la position du pays sur la scène régionale.
  3. Indépendance des institutions et de la justice : Thierno Alassane Sall s’est engagé à régler de manière définitive la question de l’indépendance des institutions et de la justice au Sénégal. Il vise à restaurer la confiance des citoyens dans ces institutions cruciales.
  4. Vitrine de la démocratie en Afrique de l’Ouest : Le leader de la République des valeurs a exprimé son désir de faire du Sénégal une vitrine de la démocratie en Afrique de l’Ouest, soulignant l’importance de consolider les principes démocratiques dans le pays.
  5. Préservation des ressources naturelles : Thierno Alassane Sall a souligné l’importance de préserver les ressources naturelles du Sénégal. La durabilité environnementale est un aspect crucial de son programme.

L’intervention de Thierno Alassane Sall à la RTS offre un aperçu de ses priorités et de sa vision pour le Sénégal, alors que la campagne présidentielle continue de prendre de l’ampleur.

Déthié Fall engrange des soutiens de poids à Fatick en vue de la Présidentielle 2024

La course à la Présidentielle de 2024 au Sénégal connaît des rebondissements significatifs, avec le ralliement de personnalités clés du département de Fatick à la Coalition Dethié Fall 2024. Matar Ndoumbé Diatara, coordonnateur départemental de Rewmi, et Seynabou Sow, responsable départementale des femmes de Rewmi, ont officiellement rejoint les rangs du candidat Déthié Fall.

Cette annonce a été faite lors de la caravane de Déthié Fall à Fatick, marquant ainsi un soutien majeur dans cette région. Le candidat engrange ainsi des appuis au sein de son ancien parti, Rewmi, renforçant davantage sa position dans la course à la magistrature suprême.

Le ralliement de Matar Ndoumbé Diatara et Seynabou Sow témoigne de la dynamique positive autour de la Coalition Dethié Fall 2024. Ces nouveaux soutiens apportent leur expertise et leur réseau au candidat, renforçant sa présence et son influence dans la région de Fatick.

Alors que la campagne présidentielle s’intensifie, ces développements pourraient avoir un impact significatif sur l’équilibre des forces politiques, soulignant l’importance des alliances et des soutiens régionaux dans la quête présidentielle. La Coalition Dethié Fall 2024 semble progresser avec succès dans sa stratégie d’élargissement de sa base et de consolidation de son assise politique à l’approche des élections.

Émissaire marin de la station d’épuration de Cambérène : Un jalon important vers l’amélioration de l’assainissement à Dakar

La station d’épuration de Cambérène au Sénégal franchit un pas décisif vers l’amélioration de l’assainissement à Dakar avec la mise en service de son émissaire marin, un ouvrage emblématique. Après une visite sur le terrain, les responsables, ingénieurs et financiers, ont exprimé leur satisfaction quant à la conformité de l’émissaire marin aux normes et aux cahiers de charges établis.

L’émissaire marin, long de 1,2 km et immergé dans la mer, est le plus long de ce type en Afrique de l’Ouest. Sa construction, réalisée dans les délais contractuels, représente une étape majeure vers la réception provisoire de l’ensemble du projet d’extension et de modernisation de la station d’épuration de Cambérène.

Le coût global du projet s’élève à 42 milliards de francs CFA, financé par la Banque Islamique de Développement (BID). Outre l’émissaire marin, le projet comprend également un émissaire terrestre de 5 km connecté à la station d’épuration. La capacité de traitement de la station passera de 19 000 m3/jour à 92 000 m3/jour, impactant positivement plus de 1,6 million de personnes à Dakar.

L’émissaire marin de Cambérène positionne le Sénégal parmi les pays dotés des ouvrages d’assainissement les plus importants en termes de dimensions. Cette avancée contribuera significativement à l’assainissement de la région et s’aligne avec les objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE). La mise en service de cet ouvrage est un pas concret vers l’amélioration de la qualité de vie des habitants de Dakar et marque une avancée significative dans le secteur de l’assainissement en Afrique de l’Ouest.

Incident à la gare de Rufisque du TER : Une personne blessée après une chute sur les voies

Un nouvel incident est survenu à la gare de Rufisque du Train Express Régional (TER) au Sénégal. Ce lundi, une personne extérieure aux activités du TER a chuté sur les voies, entraînant des blessures. Les équipes d’intervention ont rapidement été mobilisées sur place pour assurer la sécurité et prendre en charge la personne blessée.

L’incident a été confirmé par un communiqué officiel indiquant : « Une personne extérieure aux activités du TER est tombée sur les voies à la gare de Rufisque. Les équipes d’intervention ont été mobilisées sur place afin d’assurer la sécurité et de prendre en charge le blessé. Nous lui souhaitons un très bon rétablissement. »

Cet incident soulève de nouvelles préoccupations quant à la sécurité dans les gares du TER et met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de prévention pour éviter de tels accidents. Les autorités et les gestionnaires du TER devront peut-être revoir les protocoles de sécurité et sensibiliser davantage le public aux dangers liés à la présence sur les voies ferroviaires.

Il est à espérer que la personne blessée se rétablisse rapidement, et que des actions correctives seront entreprises pour garantir la sécurité des usagers et des riverains dans les environs des gares du TER.

Affaire familiale à Joal : Un cultivateur tente de tuer son père, l’accusant de comportement inapproprié

À Joal, une affaire familiale a pris une tournure tragique lorsque le cultivateur Paul Sarra Faye a été arrêté par la brigade de gendarmerie locale pour des accusations graves, notamment injures publiques, menaces de mort, détention d’arme blanche et violences à ascendant. Le mis en cause aurait proféré des menaces de mort à l’encontre de son père et de son oncle, les accusant de comportements inappropriés.

Les faits se sont déroulés au village de Ndiémane, dans la commune de Joal. Paul Sarra Faye, recherché par la gendarmerie pour une affaire antérieure non précisée, est retourné au village avec l’intention, selon ses dires, de mettre fin aux agissements présumés de son père. Il l’accuse d’être « le plus grand coureur de jupons de Joal » et reproche à son oncle d’avoir conseillé à son frère de porter plainte contre lui.

La situation a atteint un point critique lorsque, lundi dernier, Paul Sarra Faye a tenté de tuer son père avec une machette, selon les rapports. Précédemment, il avait proféré des injures et des menaces de mort à l’encontre de plusieurs membres de sa famille.

Face à la situation de plus en plus dangereuse, l’oncle et le grand-frère ont décidé de quitter le domicile familial pour se réfugier chez des voisins avant de porter plainte ensemble. Les motifs de la querelle restent flous, mais Paul Sarra Faye affirme être revenu au village pour mettre fin aux agissements présumés de son père, qui aurait, selon lui, des comportements inappropriés envers les femmes du village.

Lors de son interrogatoire par les gendarmes, le cultivateur a maintenu ses accusations contre son père, affirmant qu’il cherchait à mettre fin à son comportement. Cependant, les proches de la famille ont rejeté ces allégations, assurant la fidélité du père à son épouse.

Après la fin de sa garde à vue, Paul Sarra Faye a été déféré au parquet de Mbour, laissant derrière lui une situation familiale tendue et des accusations graves à clarifier devant la justice.

Violence tragique sur la VDN 3 : Un chauffeur de bus Tata tué lors d’une attaque, sa receveuse témoigne

Dans une nuit de terreur sur la Voie de Dégagement Nord (VDN) 3, un chauffeur de bus Tata, Mahécor Ndiaye, a été violemment agressé et tué, laissant sa receveuse traumatisée par la violence de l’attaque. L’incident a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, sur l’axe Malika-Tivaouane Peul, mettant en lumière la menace persistante de l’insécurité routière.

Selon les informations recueillies, Mahécor Ndiaye circulait sur la ligne 37, effectuant son trajet habituel. Cependant, une pause imprévue sur le bas-côté de la route a tragiquement changé le cours de la nuit. Le chauffeur, pris d’une nécessité urgente, a décidé de s’arrêter pour répondre à l’appel de la nature.

Pendant que Mahécor Ndiaye était occupé dans les buissons, sa receveuse a lancé des appels au secours. Alerté, le chauffeur est revenu rapidement sur ses pas pour découvrir une tentative de vol de la recette quotidienne de la ligne. Face aux malfaiteurs, il a pris position pour défendre son bien, une décision qui s’est révélée fatale.

Les agresseurs, armés et apparemment irrités par la résistance du chauffeur, ont réagi de manière brutale. Selon les témoignages rapportés par L’Observateur dans son édition de lundi, les criminels ont attaqué Mahécor Ndiaye avec des couteaux et des sabres, infligeant des blessures mortelles. La receveuse, témoin impuissant de cette violence inouïe, a assisté à l’agression de son collègue.

Malheureusement, malgré l’intervention des secours, le chauffeur est décédé avant d’atteindre l’hôpital, succombant à ses blessures graves et à une hémorragie sévère.

Cet acte de violence soulève des inquiétudes croissantes quant à la sécurité des travailleurs du transport en commun et met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité sur les routes. Les autorités sont appelées à prendre des mesures urgentes pour assurer la protection des travailleurs et des usagers des transports en commun, garantissant ainsi la sécurité et la sérénité sur les routes du Sénégal.

Cinq points saillants du programme de Pape Djibril Fall : Contrats pétroliers, Touba, Manifestations, Secteur parapublic et Transport ferroviaire

La campagne présidentielle au Sénégal a débuté avec la présentation du programme de Pape Djibril Fall, candidat des Serviteurs et de la coalition PDF Président. Voici cinq propositions majeures qui ont capté l’attention :

  1. Renégociation des contrats miniers : Pape Djibril Fall propose une « renégociation optimale » des contrats miniers, notamment ceux liés au pétrole, au gaz et aux mines. Avec la perspective de la première production de pétrole en 2025, cette mesure vise à assurer une gestion plus avantageuse pour le Sénégal des ressources naturelles.
  2. Touba – Hub logistique, industriel, financier et touristique : La ville sainte de Touba occupe une place centrale dans le programme de Pape Djibril Fall. Il propose d’initier une « réflexion stratégique sur le statut des villes religieuses, spécifiquement Touba ». De plus, le candidat souhaite faire de Touba un « hub logistique, industriel, financier et touristique ». Ce projet ambitionne de dynamiser la ville sur les plans économique et touristique.
  3. Objectif 0 mort 0 blessé lors des manifestations : PDF veut changer la donne en matière de maintien de l’ordre. Inspiré par les pratiques anglo-saxonnes et allemandes, le candidat vise à contenir les manifestations plutôt qu’à les réprimer violemment. L’objectif affiché est clair : « 0 mort et 0 blessé » lors des manifestations, avec une réforme de la doctrine de maintien de l’ordre de la Police et de la Gendarmerie.
  4. Détention de parts sociales par l’État dans le secteur parapublic : Une nouvelle gouvernance du secteur parapublic est proposée, mettant l’accent sur la détention optimale des parts sociales par l’État dans des entreprises telles que la Sonatel et Sen’Eau. Cette approche vise à accroître l’influence de l’État sur ces entreprises, qu’elles soient locales ou étrangères devenues publiques.
  5. Relance du transport ferroviaire : Pape Djibril Fall prévoit de relancer le transport ferroviaire avec un focus sur deux axes prioritaires, Dakar-Bamako et Dakar-Saint-Louis, dans un délai de cinq ans. Cette initiative vise à favoriser les échanges commerciaux le long de ces corridors ferroviaires clés.

Le programme ambitieux de Pape Djibril Fall cherche à aborder des questions cruciales allant de l’économie à la gouvernance en passant par les infrastructures, avec des propositions spécifiques pour répondre aux défis actuels du Sénégal.

Khalifa Sall promet un milliard de francs CFA par an à chaque collectivité territoriale en cas de victoire présidentielle

Khalifa Ababacar Sall, candidat de la coalition Khalifa Président, a dévoilé son programme visant à renforcer le développement équilibré du territoire sénégalais en mettant l’accent sur les collectivités territoriales. S’il est élu président de la République, Khalifa Sall compte allouer annuellement la somme d’un milliard de francs CFA à chaque collectivité territoriale du pays.

Ce financement supplémentaire s’ajouterait au budget régulier et vise à responsabiliser les citoyens et à stimuler le développement local. Khalifa Sall prévoit également une réforme de la fiscalité locale, répartissant de manière plus équitable les ressources entre l’État central et les collectivités territoriales. Une mesure phare de cette réforme serait l’augmentation progressive de la quote-part de la TVA à 10%.

Le candidat Khalifa Sall ambitionne également de mettre en œuvre un nouveau plan d’aménagement du territoire, structuré autour des sept régions naturelles du Sénégal, érigées en pôles de développement économique et social viable. Il prévoit de lancer un programme de réorganisation des activités agro-sylvo-pastorales en zone rurale, avec la construction d’équipements sociaux de base tels que des écoles, des postes de santé, des forages, des parcs à bétail, des petites unités de transformation, des centres de développement rural polyvalents, etc., autour de villages centres.

Dans le cadre de cette initiative, Khalifa Sall souhaite également mettre en œuvre un programme national de construction d’équipements sociaux et d’infrastructures de base, visant à réduire les disparités entre les différentes régions du pays. Les zones enclavées bénéficieraient notamment d’infrastructures communautaires de base pour favoriser leur développement.

Ce programme ambitieux vise à renforcer la décentralisation, à dynamiser le développement local et à garantir une meilleure répartition des ressources pour favoriser un Sénégal plus équilibré et prospère.

Macky Sall refuse de financer la campagne d’Amadou Bâ : Les tensions au sein de Benno Bokk Yakaar

Des tensions émergent au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’approche des élections présidentielles au Sénégal, principalement en raison du refus du Président Macky Sall de financer la campagne de son ancien Premier ministre, Amadou Bâ, qui est le candidat de cette coalition.

Selon des informations rapportées par Source A dans son édition du lundi 11 mars, le Président Macky Sall aurait décidé de ne pas contribuer financièrement à la campagne d’Amadou Bâ. Cette décision aurait été prise pour éviter tout malentendu avec le chef de l’État, et elle semble être suivie par de nombreux hauts responsables de la majorité présidentielle.

Lors de la réunion du directoire de campagne d’Amadou Bâ, vendredi dernier, le financement de la campagne a été au cœur des discussions. Contrairement aux élections législatives de 2022, où la majorité présidentielle avait alloué des fonds substantiels aux comités électoraux communaux et aux candidats de Benno Bokk Yakaar, la situation semble être différente cette fois-ci.

Source A rapporte que les hauts responsables de la majorité présidentielle ont décidé de ne pas contribuer financièrement, préférant ne pas sortir d’argent de leur poche. Cette attitude soulève des questions sur la solidité de l’unité au sein de la coalition présidentielle.

Les tensions au sujet du financement de la campagne pourraient avoir des répercussions sur l’efficacité de la mobilisation et de la coordination au sein de Benno Bokk Yakaar. L’absence de soutien financier de la part du Président Macky Sall et d’autres responsables pourrait influencer la dynamique électorale au sein de la coalition, laissant Amadou Bâ et son équipe face à un défi financier majeur dans cette période cruciale de la campagne présidentielle.

Cheikh Tidiane Dièye, le technocrate engagé, premier candidat à soutenir un autre : une alliance pour la refonte du système sénégalais

Le Dr. Cheikh Tidiane Dièye, président de « Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg », marque cette présidentielle au Sénégal en étant le premier candidat à battre campagne pour un autre. Originaire de Ziguinchor, ce technocrate de renom a une carrière marquée par son engagement dans la société civile et la promotion du développement en Afrique.

Né en 1972 à Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dièye a d’abord excellé dans le domaine de la société civile en luttant contre la mal gouvernance et en promouvant l’équité et la transparence. Sa carrière académique l’a conduit de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, où il a obtenu son doctorat.

Expert en commerce et développement, il a travaillé au Centre international pour le commerce et le développement durable de Genève et a été coordinateur des programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales pour l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar. En 2012, il a fondé le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID), dont il est toujours le directeur exécutif.

En parallèle, le Dr. Dièye a partagé son expertise en enseignant dans plusieurs universités africaines et étrangères. Sa contribution au développement de l’Afrique s’est étendue à son rôle dans divers comités techniques de la CEDEAO et en tant que consultant senior pour des institutions internationales telles que la Banque Africaine de Développement et l’Union Africaine.

Son engagement politique a été constant au cours des deux dernières décennies, avec des contributions notables à des mouvements citoyens et à des plateformes politiques indépendantes. En 2024, il a décidé de se présenter à l’élection présidentielle, mais avec une démarche exceptionnelle : soutenir un autre candidat tout en maintenant sa candidature.

Cette alliance sans précédent vise à renforcer le Projet Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste défendu par Ousmane Sonko, leader de Pastef. Cheikh Tidiane Dièye, fidèle à ses convictions, entend concentrer son énergie pour le triomphe de ce projet, apportant ainsi son soutien à Bassirou Diomaye Faye, candidat choisi par Ousmane Sonko.

« Ousmane Sonko a porté son choix sur Bassirou Diomaye Faye pour faire triompher, au soir de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Projet Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste que nous partageons. La loyauté et la constance qui ont toujours commandé mon action politique et citoyenne m’autorisent à faire mien, avec fierté et responsabilité, le choix fait par le Président Ousmane Sonko », a déclaré le Dr. Dièye.

Cette alliance, basée sur la solidarité et la nécessité de changement, reflète la volonté de Cheikh Tidiane Dièye de contribuer à la refonte du système sénégalais. Son parcours politique, sa compétence reconnue, et son engagement pour la démocratie et l’État de droit font de lui un acteur clé dans cette présidentielle, marquant ainsi une étape importante dans le paysage politique sénégalais.

Amadou Ba lance une campagne offensive à Guédiawaye : « Certains candidats ne peuvent pas diriger le pays pendant deux jours »

Le candidat de la coalition Benno Book Yakaar, Amadou Ba, a lancé sa campagne à Guédiawaye avec un discours offensif contre certains de ses concurrents. Lors d’un meeting rassemblant une foule impressionnante, il a appelé les militants à se mobiliser et à empêcher les « aventuriers » et les « incompétents » d’accéder au pouvoir.

Amadou Ba a particulièrement ciblé certains candidats, affirmant qu’ils ne pouvaient pas diriger le pays pendant deux jours en raison de leur incompétence et de leur insouciance. Il a exhorté les militants à être des boucliers contre ces candidats et à faire preuve de détermination dans la défense des intérêts de la nation.

Le candidat de la majorité présidentielle a également abordé la question cruciale de l’emploi, promettant de créer un million d’emplois au cours des cinq prochaines années. Il a souligné l’importance de répondre aux besoins d’une population majoritairement jeune, avec plus de 50 % de la population ayant 19 ans.

La coalition Benno Bokk Yakaar dans le département de Guédiawaye vise également un objectif ambitieux : élire Amadou Ba dès le premier tour avec un taux record. La campagne promet d’être intense et la compétition électorale s’annonce serrée dans cette circonscription stratégique.

Anta Babacar Ngom vise la formation de 2 millions d’artisans au Sénégal

La candidate à la présidence, Anta Babacar Ngom, a mis l’artisanat au cœur de son programme de campagne, avec l’ambition de faire de ce secteur « la première entreprise du Sénégal ». Son objectif principal est de former 2 millions d’artisans sénégalais pour stimuler le développement économique et créer des opportunités d’emploi.

Dans le cadre de son programme quinquennal, Anta Babacar Ngom envisage de soutenir le développement du secteur de l’artisanat en augmentant la production, en construisant et en équipant des infrastructures d’appui, et en renforçant les capacités techniques des artisans. Elle mettra également en place des partenariats public-privé dans des domaines tels que la couture, la bijouterie, l’ébénisterie, le textile et la cordonnerie, avec des mécanismes de financement novateurs.

La candidate prévoit de créer des « domaines artisanaux » dans chaque région du pays, dotés d’ateliers modernes et d’espaces d’exposition. Ces domaines serviront de vitrines pour attirer les visiteurs et mettront en valeur le talent des artisans sénégalais.

Anta Babacar Ngom souhaite également élargir son initiative à Ngaye Mékhé, un grand centre industriel de l’artisanat comprenant des usines de cordonnerie, l’Université des Métiers de l’Artisanat (UMA) et un village artisanal international. Elle projette d’organiser une Foire internationale de l’artisanat et de la culture à Ngaye Mékhé, mettant en avant les meilleurs artisans de l’année avec des récompenses prestigieuses.

Pour soutenir ces initiatives, Anta Babacar Ngom prévoit un budget de 50 milliards de Fcfa pour l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Elle vise une agence plus inclusive, impliquant tous les acteurs concernés, sous l’égide d’un ministère de l’Artisanat renforcé. La candidate s’engage également à réaliser un recensement exhaustif des artisans et des entreprises artisanales pour évaluer l’impact précis de l’artisanat sur l’économie nationale. Enfin, elle met l’accent sur la revalorisation des métiers de l’artisanat, en particulier auprès des jeunes et des femmes.

Anta Babacar Ngom espère ainsi revitaliser le secteur de l’artisanat au Sénégal, créer des emplois durables et promouvoir la richesse du patrimoine artisanal du pays.

Thiès : Un démarrage timide de la campagne électorale

À Thiès, ville natale de deux des 19 candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, Idrissa Seck et Thierno Alassane Sall, la campagne électorale a débuté timidement. Alors que certains états-majors politiques ont entamé la pêche aux voix avec une forte mobilisation, d’autres ont presque brillé par leur absence sur le terrain.

La coalition « Diomaye Président » a marqué son entrée dans la campagne avec une caravane de plus de 200 véhicules arpentant les rues de Thiès. Partant de son siège au quartier HLM-Route de Dakar, la caravane a distribué des flyers présentant le programme de la coalition.

Cependant, du côté de la mouvance présidentielle, la situation est marquée par une défaillance totale des dispositions électoralistes. Benno Bokk Yakaar (BBY) devait tenir une réunion d’harmonisation avant le lancement de la campagne, mais cette rencontre aurait été reportée au dernier moment.

Pendant ce temps, les partisans d’Amadou Ba, membre des cadres de BBY, ont manifesté leur soutien. D’autres coalitions ont également parcouru les rues de Thiès, chacune adoptant des approches différentes pour attirer les électeurs.

La coalition du président de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, a choisi de commencer par des visites de proximité. De son côté, Déthié Fall devait initialement débuter sa campagne à Thiès mais a finalement opté pour la Petite Côte, à Mbour.

Le candidat Mame Boye Diao de la coalition Diao-2024 est prévu pour une tournée dans la zone des Niayes avant de rejoindre Thiès. Enfin, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) s’est fortement mobilisé à Thiès au cours de l’après-midi de ce dimanche.

La commune de Mbadakhoune inaugure une maison dédiée aux femmes

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la commune de Mbadakhoune au Sénégal a inauguré une « maison de la femme » d’une valeur de 75 millions de FCFA. Cette infrastructure, financée pour un coût total de 75 millions de francs CFA, vise à devenir une plateforme de services offrant aux femmes la possibilité de se former dans des activités génératrices de revenus.

Le président du conseil départemental de Guinguinéo, Pape Malick Ndour, qui est également ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, a souligné que cette maison de la femme sera un espace où les femmes pourront acquérir des compétences et participer à des activités économiques.

En plus de cette infrastructure, Pape Malick Ndour a annoncé la mise en place de banques céréalières. Ces banques céréalières seront constituées de « magasins témoins » où les femmes auront la possibilité d’échanger des biens et services qu’elles produiront elles-mêmes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à autonomiser les femmes sur le plan économique et social, renforçant ainsi leur rôle dans le développement de la communauté.

Soutien à Diomaye : Dr. Abdourahmane Diouf dévoile les véritables motivations de sa décision

Lors d’une conférence de presse ce samedi, Dr. Abdourahmane Diouf a annoncé son soutien à Bassirou Diomaye Faye, le candidat de l’ex-Pastef, pour l’élection présidentielle au Sénégal. Il a expliqué les raisons de sa décision, basées sur trois axes fondamentaux.

Le premier axe de motivation est le refus de soutenir le candidat au pouvoir ou les personnalités en place. Dr. Abdourahmane Diouf a souligné son engagement en tant qu’homme de principes, précisant que son choix était limité à l’opposition.

Ensuite, il a présenté les trois axes du programme de son parti, Awalé, sur lesquels repose sa décision de soutien. Ces axes sont le patriotisme institutionnel, économique, social et solidaire.

Le troisième point évoqué par Dr. Abdourahmane Diouf concerne la convergence de vues entre un candidat et son parti au sein de l’opposition. Il a insisté sur le fait que le candidat choisi incarne et défend les mêmes principes que son parti, renforçant ainsi la cohérence de son choix.

Cette décision de soutien s’inscrit dans le contexte de l’élection présidentielle au Sénégal, où les acteurs politiques cherchent à rallier des alliances pour renforcer leurs positions et présenter des alternatives crédibles aux électeurs.

Histoire de Sonko et Dr Abdourahmane Diouf jamais dévoilé au grand public, Ass lâche l'info

Louga : Une forte représentativité des femmes dans l’administration saluée par le gouverneur

Le gouverneur de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, a exprimé sa satisfaction devant « la forte représentativité » des femmes occupant des postes de responsabilité au sein de l’administration publique locale. Elle a souligné que plusieurs services clés de la région sont dirigés par des femmes, démontrant ainsi une diversité et une égalité des genres remarquables.

Le gouverneur a mis en avant la présence de femmes à des postes clés tels que le gouverneur, le préfet, le commissaire, deux commandants de compagnie, le commissaire urbain, et les chefs de l’Inspection d’académie et de l’inspection du sport. Elle a également noté la direction de onze services par des femmes, soulignant l’importance de relever le défi pour mériter la confiance de la population.

La diversité des femmes occupant ces postes illustre l’engagement de la région de Louga envers l’égalité des sexes et témoigne de la volonté collective de faire de la région un exemple en matière de leadership féminin au Sénégal.

Macky Sall reçoit l’initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du MFDC

Le Président sénégalais, Macky Sall, a accueilli vendredi l’Initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) ainsi que d’anciens combattants de la faction de Diakay dans le département de Bignona. Cette rencontre fait suite à la signature d’un accord de cessation des hostilités en mai dernier.

Macky Sall a salué le « courage historique » des participants et a souligné l’importance de les accompagner dans leur réinsertion sociale. L’événement intervient après le dépôt d’armes par au moins 250 combattants du MFDC en mai 2023 lors d’une cérémonie à Mangone, une localité du département de Bignona qui abritait autrefois une importante base du mouvement indépendantiste.

La cérémonie a été qualifiée d’événement historique par le gouverneur de Ziguinchor, Guédj Diouf, soulignant que les négociations ont duré près de trois ans et ont été menées dans la plus grande discrétion par des personnes engagées et désireuses de paix.

Cette initiative témoigne des efforts continus déployés par le gouvernement sénégalais pour parvenir à une résolution pacifique du conflit en Casamance et favoriser la réconciliation nationale.

Saisie record de drogue à Keur Ayip : 11 kg de cocaïne pure et 200 g de cannabis saisis par la douane

Le 5 mars 2024, la Brigade Commerciale des Douanes de Keur Ayip, relevant de la subdivision des Douanes de Kaolack, a réalisé une saisie significative de drogue. L’opération a été menée sur un véhicule de marque Toyota Fortuner immatriculé à l’étranger, aboutissant à la découverte de 11 kg de cocaïne pure et 200 g de cannabis, selon les informations rapportées par Enquête.

L’intervention a débuté avec la découverte initiale d’un sachet de cannabis à bord du véhicule. Les agents douaniers, basant leur action sur plusieurs critères de risque, ont décidé de soumettre le véhicule à un scanner mobile. Ce dernier a révélé la présence de 11 paquets de cocaïne, dissimulés dans les portières du Toyota Fortuner. Les tests de confirmation ont confirmé la pureté de la cocaïne saisie.

Lors de la fouille approfondie, les douaniers ont également trouvé 20 comprimés de TNT à l’intérieur du véhicule. La valeur totale de la saisie est estimée à 890 millions de francs CFA. Les deux convoyeurs, de nationalité étrangère, ont été arrêtés.

Cette saisie record souligne l’efficacité des autorités douanières dans la lutte contre le trafic de drogue et met en lumière les efforts constants déployés pour sécuriser les frontières et protéger la société contre les activités criminelles liées aux stupéfiants.

Déthié Fall sceptique face au nouveau ministre de l’intérieur : un observateur vigilant

Suite à la nomination de Mouhamadou Makhtar Cissé, Directeur du cabinet du chef de l’État, en tant que nouveau ministre de l’Intérieur au Sénégal, Déthié Fall, candidat à la Présidentielle du 24 mars, exprime sa réserve. Il affirme que le jugement sur le nouveau ministre se fera à travers ses actions.

Dans une déclaration rapportée par L’Observateur, Déthié Fall souligne que, pour le moment, Mouhamadou Makhtar Cissé n’est ni considéré comme neutre ni consensuel, en raison de son implication prolongée aux côtés du président de la République et en tant que responsable politique du parti au pouvoir.

Le candidat de la coalition Déthiéfall2024 met en garde le Président Macky Sall, soulignant qu’il avait précédemment demandé la nomination d’une personnalité neutre à la tête du ministère de l’Intérieur après la dissolution du gouvernement. Il exhorte à observer attentivement les actions du nouveau ministre pour évaluer son impartialité et sa neutralité dans le cadre des élections présidentielles à venir.

La réaction de Déthié Fall souligne l’importance de la neutralité et de la consensualité dans le contexte électoral, soulignant la nécessité d’une surveillance attentive des responsables politiques pour garantir un processus électoral équitable et transparent.

Présidentielle au Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, l’ombre qui se profile

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition antisystème et actuellement en prison, pourrait jouer un rôle déterminant dans la course à la magistrature suprême. En détention depuis près d’un an pour « outrage à magistrat », Faye, 43 ans, est l’un des favoris du scrutin fixé au 24 mars.

Secrétaire général et membre fondateur du parti dissous Pastef, Bassirou Diomaye Faye pourrait être libéré en vertu de la récente loi d’amnistie adoptée. Cette loi couvre les délits ou crimes commis depuis 2021 et liés à des manifestations ou motivations politiques. Son avocat, Me Moussa Sarr, a confirmé qu’il serait bénéficiaire de cette amnistie.

Faye, considéré comme le « jumeau politique » d’Ousmane Sonko, détenu depuis juillet 2023 pour diverses affaires, jouit d’un soutien populaire important. La combinaison de la libération de Faye et de la possible implication de Sonko pourrait créer une dynamique forte pour l’opposition antisystème.

Le slogan « Ousmane mooy Diomaye, Diomaye mooy Ousmane » (« Ousmane c’est Diomaye, Diomaye c’est Ousmane ») résume l’association étroite entre les deux hommes, renforçant leur alliance politique. L’amnistie de Bassirou Diomaye Faye ouvrirait la voie à sa participation active à la campagne électorale.

Cependant, des analystes soulignent que la libération de Faye pourrait également révéler des faiblesses, notamment en comparaison avec la personnalité charismatique et éloquente d’Ousmane Sonko. Certains estiment que Faye pourrait être perçu comme un « candidat de substitution » et que sa candidature pourrait être mise en question.

Malgré ces considérations, l’opposition reste optimiste quant aux chances de Faye, mettant en avant ses compétences techniques et sa contribution à la construction du projet politique. La présidentielle s’annonce ainsi comme une compétition ouverte, où chaque candidat devra démontrer sa capacité à mobiliser les électeurs et à répondre aux enjeux du pays. La libération imminente de Bassirou Diomaye Faye pourrait bien être un élément clé de cette dynamique électorale.

Présidentielle du 24 mars : Amadou Ba mobilise son équipe de campagne

À la veille du début de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars, Amadou Ba, candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), se prépare activement en mobilisant son directoire de campagne. Déchargé de ses fonctions de Premier ministre suite à la nomination de Me Sidiki Kaba, Amadou Ba demeure un acteur clé de la campagne de la majorité présidentielle.

Selon les informations relayées par Les Échos, Amadou Ba a convoqué son directoire de campagne pour une réunion qui se tiendra ce samedi à partir de 16 heures au King Fahd Palace. L’équipe de campagne sera élargie à tous les responsables de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar. L’objectif de cette réunion est d’assurer une coordination optimale entre les différents acteurs de la campagne et de partager les informations essentielles pour mener une campagne efficace.

La mobilisation de l’équipe de campagne de Amadou Ba souligne l’importance stratégique de la coordination et de la collaboration au sein de la coalition au pouvoir. À quelques jours du scrutin présidentiel, la mise en place d’une stratégie bien orchestrée et la mobilisation des ressources seront cruciales pour maximiser les chances de succès du candidat de Benno Bokk Yakaar.

La réunion prévue au King Fahd Palace permettra aux responsables de la campagne de discuter des stratégies à adopter, de définir les messages clés à communiquer aux électeurs et de coordonner les actions sur le terrain. L’enjeu est de taille pour Amadou Ba et son équipe, qui aspirent à remporter l’élection présidentielle et à assurer la continuité du programme politique de la majorité présidentielle au Sénégal.

FONGIP sous Néné Fatoumata Tall : Un bilan positif en faveur des investissements et de l’autonomisation des femmes

Depuis sa nomination en novembre 2023 à la tête du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), Néné Fatoumata Tall, administratrice générale et membre de l’Alliance pour la République (APR), a dévoilé des résultats encourageants. Dans un entretien accordé à L’Observateur, elle a partagé les réalisations du FONGIP, mettant en avant son efficacité dans la promotion des opérations économiques.

Selon Néné Fatoumata Tall, le FONGIP a accordé 35,7 milliards de francs CFA de garantie aux banques, dont 12,7 milliards ont été destinés à des prêts de refinancement aux Systèmes financiers décentralisés (SFD). Ces financements ont permis de mobiliser 101,5 milliards de francs CFA, contribuant à la création ou à la consolidation de 108 433 emplois.

Dans le contexte de la Journée internationale des droits de la femme, Néné Fatoumata Tall a souligné l’engagement du FONGIP en faveur des femmes. Au cours des dix dernières années, le Fonds a mobilisé 17 milliards de francs CFA de crédits pour les femmes, avec une prédominance dans la région de Dakar, où 6,55 milliards ont été alloués. Elle a également mis en lumière les interventions spécifiques dans le monde rural, avec des financements pour des groupements de femmes à travers le pays.

Parmi les exemples cités, on trouve des contributions financières significatives, telles que 50 millions aux groupements de femmes de Mont-Rolland, 100 millions en faveur du réseau des femmes du Refan à Dagana, 200 millions aux femmes de Diourbel, 500 millions pour les jeunes et les femmes de la région de Kaffrine, et 800 millions en faveur des femmes de Fatick. Une enveloppe d’un demi-milliard a également été allouée au Réseau des femmes de Louga pour des activités agricoles, d’élevage et de transformation.

Le bilan positif du FONGIP sous la direction de Néné Fatoumata Tall témoigne de son engagement en faveur du développement économique et de l’autonomisation des femmes au Sénégal.

Réaction de Lat Diop suite à son éviction du gouvernement : Engagement pour la victoire et soutien à Amadou Ba

Lat Diop, qui occupait le poste de chef du département des Sports au sein du gouvernement sénégalais depuis octobre 2023, a été évincé de son poste lors de la dernière formation du gouvernement. La réaction du ministre sortant ne s’est pas fait attendre.

Contacté depuis Accra, au Ghana, où il accompagnait la délégation sénégalaise aux Jeux africains 2023, Lat Diop a exprimé sa gratitude envers le président Macky Sall pour l’opportunité qui lui a été donnée de servir la nation et le peuple sénégalais. Il a également remercié l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

Malgré son départ du gouvernement, Lat Diop affirme son engagement continu envers le président de la République et exprime son soutien indéfectible à Amadou Ba. Il s’est engagé à travailler ardemment pour la victoire du candidat Amadou Ba, soulignant qu’il continuera à contribuer au rayonnement du parti et à son renforcement.

La réaction de Lat Diop témoigne de son attachement au service public et à son engagement envers le parti, mettant en avant sa détermination à contribuer à la réussite du candidat soutenu par le camp présidentiel.

Nouveau gouvernement au Sénégal : Journée de passation de service prévue le 11 mars

Le Sénégal s’apprête à vivre une journée de passation de service intense le 11 mars, marquant l’arrivée du nouveau gouvernement. Suite à la nomination du nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, qui succède à Amadou Ba, la journée sera rythmée par diverses passations de pouvoir.

La passation de service entre l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, et le nouveau chef du gouvernement, Sidiki Kaba, est programmée pour 11 heures au siège de la Primature. Cette cérémonie symbolique marque le passage de témoin entre les deux personnalités importantes du gouvernement sénégalais.

Par la suite, toutes les passations de service des ministres du gouvernement sont planifiées pour le même jour. Sidiki Kaba a pris cette décision dans le but d’optimiser le temps et d’assurer une transition efficace compte tenu des délais serrés avant le scrutin présidentiel du 24 mars.

Cette journée chargée témoigne de l’engagement du nouveau gouvernement à assurer une continuité efficace dans la gestion des affaires publiques, tout en répondant aux exigences du calendrier électoral.

Passation de service à la Primature : Sidiki Kaba succède à Amadou Ba

La passation de service entre l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, et son successeur, Sidiki Kaba, est prévue ce samedi à 11 heures au siège de la Primature, selon des sources rapportées par le journal L’AS. Par la suite, Amadou Bâ se consacrera exclusivement à sa campagne présidentielle. Le candidat de Benno a également convoqué son directoire de campagne dans l’après-midi.

Sidiki Kaba, bien qu’ayant pris officiellement ses fonctions, a déjà commencé à travailler, notamment en participant à la composition du nouveau gouvernement, dont la liste a été rendue publique ce vendredi.

Alassane Ouattara a demandé à trois reprises à Macky Sall de quitter le pouvoir

Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, aurait, à trois reprises, conseillé à son homologue sénégalais, Macky Sall, de quitter le pouvoir à l’issue de son mandat, selon des informations rapportées par Africa Intelligence. Ces conseils ont été prodigués lors d’entretiens téléphoniques les 8 et 15 février, ainsi qu’en marge du sommet de la CEDEAO à Abuja le 24 février.

Les échanges téléphoniques ont eu lieu avant la décision du Conseil constitutionnel sénégalais d’invalider le report de l’élection présidentielle, survenant alors que Macky Sall était confiant quant à une décision favorable des Sages en sa faveur.

Le 24 février, lors d’une rencontre en marge du sommet de la CEDEAO, Alassane Ouattara aurait discuté avec Macky Sall pendant plus d’une heure, lui réitérant son conseil de quitter le pouvoir à la fin de son mandat, fixée officiellement au 2 avril.

Macky Sall semble avoir suivi ce conseil, alignant sa position sur la décision du Conseil constitutionnel d’annuler la fixation de la date de la présidentielle au 2 juin, conformément aux recommandations du dialogue national, et fixant la date du scrutin au 24 mars.

Zahra Iyane Thiam s’exprime sans détour sur le compagnonnage avec Macky Sall

Suite à la fixation de la date de l’élection présidentielle au 24 mars par le président Macky Sall, et à la période de campagne électorale décrétée du 9 au 22 mars, Zahra Iyane Thiam, Directrice générale de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) et membre influente de l’Alliance pour la République (APR), partage ses sentiments dans un entretien avec Les Échos.

Zahra Iyane Thiam se réjouit de la décision présidentielle et exprime sa confiance en Macky Sall en soulignant son engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Sénégal. Elle affirme que le président n’a jamais failli lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts du pays. Elle déclare : « J’ai toujours su que quand le brouillard s’estompera, les meilleures des décisions seront prises dans l’intérêt exclusif du Sénégal. »

Interrogée sur ses relations avec Macky Sall, Zahra Iyane Thiam assure que tout est en ordre. Elle précise que le président est le chef de son parti, et leurs relations respectent les normes politiques et institutionnelles. Elle évoque également le malaise au sein du camp présidentiel, soulignant que chacun est libre de donner sa position lorsque les mots d’ordre ne sont pas donnés.

Concernant le report de l’élection, Zahra Iyane Thiam explique que le président a accepté la décision des institutions et réaffirme son engagement en faveur de la république. Elle critique ceux qui remettent en question la républicanité du président et insiste sur le respect des institutions.

En conclusion, Zahra Iyane Thiam se présente comme un acteur politique actif qui pose ses actes politiques tout en respectant les mots d’ordre lorsque ceux-ci sont donnés. Elle insiste sur le caractère républicain du président Macky Sall et dénonce toute tentative de remettre en question cet engagement.

Cherté et rareté du poisson à Kaffrine : Les conséquences à l’approche du Ramadan

À l’approche du mois saint du Ramadan, la préoccupation majeure des habitants de Kaffrine réside dans la disponibilité et le coût élevé du poisson, ingrédient essentiel dans de nombreux foyers sénégalais pendant cette période. La situation est exacerbée par la position géographique de Kaffrine, dépourvue d’un accès direct à l’océan et d’un quai de pêche.

Le marché local de Kaffrine ne désemplit pas en cette période, mais le panier de la ménagère reste désespérément léger en raison de la rareté et de la cherté du poisson. Les habitants de la région doivent se rendre très tôt sur le marché dans l’espoir de trouver du poisson abordable. Certains sont même contraints de s’approvisionner dans des régions voisines comme Kaolack et Fatick.

Devant cette réalité, les femmes, principales gestionnaires des achats alimentaires, sont confrontées à un dilemme. Ndèye Ndao, une cliente insatisfaite, explique : « À quoi ces petits poissons peuvent-ils me servir ? Vraiment, nous sommes fatigués. Mais c’est mieux que rien. J’achète chaque poisson à 200 F CFA, voire plus. Je vais m’en contenter, puisque c’est ce qui nous est servi. »

Ndèye Aïda, une autre cliente, souligne que la rareté et le coût élevé du poisson conduisent à une révision du menu familial. « Le poisson est non seulement une denrée rare, mais il est aussi très cher. Il n’y a que le ‘yaboye’ et le ‘cobo’ (sardinelles) qui nous sont proposés. Nous en souffrons chaque jour », déclare-t-elle.

Les vendeuses de poissons expliquent que les prix sont dictés par la loi du marché, et elles sont contraintes d’ajuster leurs tarifs en fonction des coûts d’approvisionnement élevés. Astou Guèye, une vendeuse de poissons, précise que la caisse de poissons peut varier entre 55 000 et 120 000 F CFA, selon la provenance.

Face à cette situation, le président de l’Association des vendeurs du marché, Gora Guèye, lance un appel aux autorités pour la construction d’un canal d’évacuation des eaux usées du marché, soulignant que cela contribuerait significativement à améliorer les conditions de travail.

En attendant une solution, la population de Kaffrine fait preuve de résilience face à la rareté du poisson, un élément traditionnellement central dans la cuisine sénégalaise, surtout pendant le mois béni du Ramadan.

Appel à la paix lors de l’inauguration de la Mosquée Kénia à Ziguinchor : L’ADS priorise la sérénité pour les élections présidentielles

À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle mosquée de Kénia à Ziguinchor, l’Association pour l’éducation et le développement social (ADS) a émis un appel pressant en faveur de la paix à l’approche des élections présidentielles sénégalaises du 24 mars. Lors de cet événement, les membres de l’ADS ont saisi l’opportunité pour adresser un message de sérénité aux acteurs politiques du pays.

Ibrahima Sarr, responsable des projets à l’ADS, a souligné l’importance de la paix dans la société, affirmant que l’islam, religion de paix, ne peut prospérer sans un environnement pacifique. Il a appelé les autorités à travailler activement pour maintenir la paix et à diffuser des messages positifs à cet effet. M. Sarr a exprimé le souhait que le jour du scrutin se déroule dans le respect des règles démocratiques, permettant ainsi à chacun de reprendre ses activités normales.

L’ADS, dont le siège est à Bambey, a profité de l’occasion pour adresser des prières pour la paix non seulement au Sénégal mais aussi dans les pays voisins, en Afrique et dans le monde. La nouvelle mosquée de Kénia a été construite grâce au financement du Fonds koweïtien pour faciliter le recueillement des fidèles dans cette communauté éloignée du centre-ville de Ziguinchor.

Ibrahima Sarr a exprimé l’espoir que des mesures appropriées seront prises pour l’entretien et la préservation de cette nouvelle infrastructure religieuse. La prière inaugurale a été dirigée par l’imam Al Hussein Aboubacar Sambou, marquant ainsi un moment significatif de spiritualité et de rassemblement pour la communauté locale.

Dans cette période cruciale précédant les élections, l’appel de l’ADS à la paix et à la sérénité témoigne de la volonté des organisations sociales et religieuses de jouer un rôle constructif dans le maintien d’un climat pacifique au Sénégal.

Journée du 8 mars : L’union démocratique des femmes du Sénégal (UDFS) lance un appel vibrant à la paix et à la stabilité

Dans son message poignant à l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’Union démocratique des Femmes du Sénégal (UDFS) a souligné l’importance cruciale de promouvoir la paix et la stabilité dans le contexte actuel de crise politique au Sénégal.

Le communiqué de l’UDFS met en lumière les défis auxquels le pays est confronté, marqué par des violences politiques depuis 2021, entraînant des pertes tragiques, notamment parmi les femmes et les jeunes. Les manifestations et les troubles ont créé une situation d’incertitude qui compromet la paix civile, la stabilité et le développement économique.

Ndeye Lucie Cissé, à la tête de l’UDFS, a plaidé en faveur d’un processus visant à résorber les inégalités sociales et à sortir le pays des impasses actuelles. Elle a souligné l’importance de l’éducation et de la formation citoyenne pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté.

L’UDFS a condamné fermement la violence politique et a exprimé sa préoccupation face à l’imbroglio juridique en cours. L’organisation a appelé tous les acteurs nationaux à travailler vers l’organisation d’élections libres, transparentes et respectant les décisions des institutions dédiées.

Dans son appel, l’UDFS a souligné l’importance de respecter les droits des femmes, soulignant qu’ils doivent être préservés et élargis quel que soit le résultat des élections à venir. La protection contre toutes les formes de discrimination envers les femmes est un impératif catégorique.

Le message de l’UDFS a également abordé la situation des femmes palestiniennes, exprimant une solidarité inébranlable envers leur lutte face aux violences continues.

En conclusion, l’UDFS a appelé à la raison et à la préservation de la paix pour favoriser le développement inclusif de la société sénégalaise. L’organisation a exhorté ses membres à s’engager davantage et à s’organiser pour contribuer à surmonter les obstacles et à préserver la stabilité du pays.

Vive l’UDFS ! Vive la lutte des femmes du monde ! Vive le PIT !

Composition du nouveau gouvernement : 34 ministres nommés par Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall a récemment annoncé la composition de son nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Sidiki Kaba. Voici la liste complète des 34 ministres nommés, couvrant un large éventail de portefeuilles ministériels :

  1. Sidiki Kaba – Premier ministre
  2. Aissata Tall Sall – Ministre de la Justice, de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains
  3. Mouhamadou Makhtar Cissé – Ministre de l’Intérieur
  4. Oumar Youm – Ministre des Forces Armées
  5. Mankeur Ndiaye – Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
  6. Mouhamadou Moustapha Ba – Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
  7. Antoine Félix Diome – Ministre du Pétrole et des Énergies
  8. Mansour Faye – Ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement
  9. Mame Mbaye Niang – Ministre des Sports et du Tourisme
  10. Moussa Baldé – Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
  11. Serigne Mbaye Thiam – Ministre de l’Eau et de l’Assainissement
  12. Mariama Sarr – Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
  13. Oumar Sarr – Ministre des Mines et de la Géologie
  14. Samba Ndiobene Ka – Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire
  15. Thérèse Faye Diouf – Ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire
  16. Annette Seck – Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
  17. Marie Khemess Ngom Ndiaye – Ministre de la Santé et de l’Action sociale
  18. Abdoulaye Saidou Sow – Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
  19. Alioune Ndoye – Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
  20. Abdou Karim Fofana – Ministre du Commerce, de la Consommation, des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
  21. Modou Diagne Fada – Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
  22. Aliou Sow – Ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs
  23. Moustapha Diop – Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
  24. Birame Faye – Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
  25. Pape Malick Ndour – Ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’emploi
  26. Pape Sagna Mbaye – Ministre des Pêches et de l’Economie maritime
  27. Antoine Mbengue – Ministre du Transport aérien et du Développement des infrastructures aéroportuaires
  28. Victorine Ndéye – Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire
  29. Daouda Dia – Ministre de l’Elevage et des Productions animales
  30. Moussa Bocar Thiam – Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  31. Gallo Ba – Ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
  32. Pape Amadou Ndiaye – Ministre auprès du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, chargé du développement des chemins de fer
  33. Mamadou Saliou Sow – Ministre auprès du ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile
  34. Issakha Diop – Ministre auprès du ministre de l’assainissement, chargé de la prévention et de la gestion des inondations
  35. Angélique Manga – Ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
  36. Ismaila Madior Fall – Ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République

Célébration du 8 Mars à la Senelec : Hommage au leadership et à la bravoure des femmes

En ce jour de la Journée internationale de la femme, la Senelec, société d’électricité du Sénégal, a choisi de célébrer le leadership et la bravoure de ses femmes. Lors de cette occasion significative, le Directeur Général de la Senelec, M. Bemba Biteye, a rendu un vibrant hommage aux femmes de l’entreprise.

M. Biteye a souligné l’importance de la parité du genre au sein des instances de décision, affirmant que celle-ci est non seulement belle mais également possible. Il a salué le rôle essentiel des femmes dans la transmission des valeurs fondamentales, en tant que piliers de la famille et éducatrices des enfants. Le DG a reconnu l’influence positive des femmes sur la cohésion, l’équilibre émotionnel et la stabilité dans la société.

Il a exprimé sa considération et son estime envers les femmes de la Senelec, soulignant leur contribution significative à la construction et au développement de l’entreprise. Le DG a affirmé que la voix des femmes compte dans les décisions professionnelles et stratégiques de la société.

Sous le thème de cette année, « Investir en faveur des femmes : Accélérer le rythme », M. Biteye a encouragé l’accélération de l’autonomisation des femmes, convaincu qu’elles occuperont des rôles prépondérants à l’avenir.

Les femmes de la Senelec ont exprimé leur gratitude envers le Directeur Général pour sa confiance, son engagement sans faille, sa détermination et son soutien constant envers le genre féminin. Elles ont considéré cette confiance comme une source de motivation pour exceller dans leurs responsabilités quotidiennes.

En conclusion, M. Biteye a appelé à renforcer les capacités et la formation des femmes, favorisant ainsi leur accès à des postes de travail plus élevés. Il a également plaidé en faveur de la décentralisation des célébrations du 8 mars pour permettre aux femmes de la Senelec dans différentes régions de partager cette journée spéciale à tour de rôle. Ainsi, la Senelec, par son engagement envers l’égalité des genres, continue de marquer positivement l’impact des femmes dans le secteur de l’énergie au Sénégal.

8 MARS 2024: LE MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CÉLÈBRE SES FEMMES

Le Hall du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires a été le théâtre d’une affluence exceptionnelle en cette matinée du 8 mars 2024. Un rassemblement vibrant, témoignant de l’enthousiasme et de l’engagement de chacun envers la célébration de la Journée Internationale de la Femme. La présence nombreuse souligne l’importance accordée à cette journée significative dédiée à reconnaître et honorer le rôle inestimable des femmes au sein du ministère et au-delà.

La rencontre, présidée par le ministre Modou Diagne Fada, a été saluée comme une initiative significative alignée avec la politique de l’État du Sénégal. Le ministre exprime sa profonde admiration pour la belle initiative de la Cellule du Genre et de l’Équité au sein de son département. Il souligne que le Chef de l’État place au cœur de sa politique la promotion des droits des femmes, saluant ainsi l’engagement en faveur de l’égalité et de l’autonomisation des femmes au sein du Ministère des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du Développement des Territoires. »
Le chef du département a aussi rappelé l’importance de responsabiliser davantage les femmes, reconnaissant leur rôle crucial. Les doléances exprimées par des intervenants tels que Mme Maimouna Savane Samake et Mme Ndoye seront sérieusement prises en compte, avec des solutions promises dans les meilleurs délais.
La présence marquante du Secrétaire Général Mme Mame Sane Ndiaye, des directeurs, chefs de cabinet, directeurs généraux, coordinateurs de programmes et points focaux a ajouté une dimension significative à cet événement.

Au cours de cette journée mémorable, des séances de remises de cadeaux ont également été organisées, ajoutant une touche de gratitude et de reconnaissance envers les femmes exceptionnelles du Ministère. Ces gestes témoignent de l’appréciation sincère pour leurs contributions et de l’importance de leur présence au sein de du département.

Des séances de photos ont immortalisé ces beaux moments, symbolisant l’unité et la force des femmes au sein du Ministère des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du Développement des Territoires.

8 Mars à Kanel : Forte mobilisation sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, inspecteur principal de classe exceptionnel

La ville de Kanel a vécu une journée mémorable ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, avec une mobilisation exceptionnelle sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, inspecteur principal de classe.

L’événement, dédié à la célébration et à la reconnaissance du rôle crucial des femmes dans la société, a été marqué par la présence inspirante de M. Mamadou Oumar Bocoum. En tant qu’inspecteur principal de classe exceptionnel, il a apporté son soutien et son engagement en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

La mobilisation importante de la communauté locale témoigne de la prise de conscience croissante de l’importance de promouvoir les droits des femmes et de reconnaître leurs contributions dans divers domaines. M. Bocoum, en tant que parrain de la journée, a souligné l’importance de l’éducation, de l’accès à l’emploi et de l’autonomisation des femmes pour le développement durable de la région de Kanel.

L’événement a également été l’occasion de mettre en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées et de promouvoir un dialogue ouvert sur la manière dont la société peut travailler ensemble pour créer un environnement plus équitable et inclusif.

En conclusion, la forte mobilisation à Kanel, sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, reflète l’engagement collectif envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, contribuant ainsi à renforcer le tissu social et promouvoir le bien-être de la communauté.

Le directeur général des douanes, Mbaye Ndiaye, poursuit ses tournées au sein des unités intérieures

Suite à sa récente nomination en tant que Directeur général des Douanes, le Dr Mbaye Ndiaye a entrepris une série de visites au sein des unités douanières à travers le pays pour évaluer les conditions de travail et renforcer la coopération bilatérale.

La première étape de sa tournée a couvert la Direction régionale des Douanes du Centre, englobant les régions administratives de Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine. Lors de ses visites, le Directeur général des Douanes s’est réjoui du travail remarquable accompli par les agents en matière de mobilisation des recettes budgétaires et de lutte contre la fraude.

La deuxième étape de la tournée s’est déroulée dans les régions douanières du Sud-Est (Tambacounda et Kédougou) et du Sud (Kolda et Ziguinchor) du 26 février au 4 mars 2024. Mbaye Ndiaye a souligné l’importance de renforcer la vigilance face aux menaces sécuritaires et émergentes le long de cette bande frontalière, tout en mettant l’accent sur la prise en charge rapide des marchandises.

Concernant les conditions de travail des agents, le Directeur général des Douanes a insisté sur la nécessité de mettre en place des équipements de nouvelle génération conformément au Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD) en cours de mise en œuvre.

Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, le Dr Mbaye Ndiaye s’est rendu successivement en République du Mali, en République de Guinée et en République de Gambie. Les discussions ont principalement porté sur l’assistance mutuelle administrative entre les administrations douanières des différents pays et la mise en service ou la création de postes de contrôle juxtaposés.

Cette initiative du Directeur général des Douanes souligne l’importance de l’évaluation continue des opérations douanières et de la collaboration internationale pour renforcer la sécurité et l’efficacité des activités douanières au Sénégal.

Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) conteste le décret de convocation électorale au Sénégal

Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), constitué de candidats recalés à l’élection présidentielle au Sénégal, a annoncé vendredi son intention de saisir la Cour suprême pour contester le décret convoquant le corps électoral pour le scrutin du 24 mars.

Selon Mayoro Faye, mandataire du candidat recalé Karim Meissa Wade, le FDPEI dénonce « l’attitude de mépris affichée par le Conseil constitutionnel à l’égard des candidats parrainés et soutenus par au moins 40 % du collège électoral du pays ». Ils estiment que la décision du Conseil constitutionnel, rejetant les conclusions du dialogue national, ainsi que les décrets signés par le président fixant la date de l’élection et la période de campagne électorale, aggrave la crise.

Le FDPEI prévoit d’attaquer le décret de convocation du collège électoral et tout autre décret lié à l’élection du 24 mars pour « excès de pouvoir » devant la Cour suprême, avec une demande de sursis à exécution. Les membres du FDPEI estiment que le Conseil constitutionnel impose une élection le 24 mars qui ne répondra pas aux critères d’une élection démocratique.

Le mandataire du candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) appelle les militants et sympathisants du FDPEI à se tenir prêts à répondre à tout mot d’ordre « pour montrer à la face du monde que ce ne sont pas des plaisantins qui ont été éliminés ». Ils dénoncent le rejet des acteurs politiques portant l’espoir de millions de Sénégalais et appellent à une révision de la situation au nom de la paix et de la stabilité du pays. La crise politique persistante autour de l’élection présidentielle souligne les tensions et les défis qui persistent dans le pays.

Remaniement ministériel au Sénégal : Départs notables dans le nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement sénégalais, récemment formé sous la direction du Premier ministre Sidiki Kaba, a été marqué par plusieurs départs notables, y compris des ministres clés qui ont été remplacés. Parmi les personnalités qui quittent le gouvernement, on compte Lat Diop, Fatou Diane et Samba Sy.

Lat Diop : Un Passage Éphémère aux Sports

Lat Diop, qui occupait la tête du ministère des Sports depuis quelques mois seulement, a été remplacé par Mame Mbaye Niang, qui assume également la responsabilité du secteur du Tourisme. Le départ de Lat Diop soulève des interrogations sur les raisons de ce changement rapide et sur l’impact que cela pourrait avoir sur la politique sportive du pays.

Fatou Diane : Changement au Ministère de la Femme

La ministre de la Femme, Fatou Diane, a également quitté ses fonctions. Son portefeuille ministériel a été rattaché au Développement communautaire, désormais dirigé par Thérèse Faye Diouf. Ce changement pourrait refléter une volonté de réorganisation au sein du gouvernement et une approche intégrée des questions liées aux femmes et au développement communautaire.

Samba Sy : Départ du Ministère du Travail

Samba Sy, ancien ministre du Travail, a également été écarté du gouvernement. Son opposition publique à la loi portant amnistie générale lors du dialogue national aurait pu contribuer à cette décision. Il est remplacé par Annette Seck Ndiaye, une nomination qui pourrait signaler un changement de cap dans les politiques liées au travail et à l’emploi.

Les Implications Politiques :

Ces départs marquent une étape significative dans la configuration du gouvernement sénégalais. Les raisons exactes de ces changements ne sont pas toujours claires, mais ils pourraient être liés à des considérations politiques, à des différends internes ou à une volonté de renouveler l’approche du gouvernement sur certains dossiers.

L’évolution du paysage politique sénégalais dans les prochaines semaines sera influencée par ces ajustements ministériels, et il sera intéressant de voir comment les nouveaux titulaires de ces postes clés aborderont les défis spécifiques de leurs secteurs respectifs.

Nouvelles Perspectives et Attentes :

Avec l’arrivée de nouveaux visages au sein du gouvernement, les attentes sont élevées quant à la capacité de l’équipe dirigée par Sidiki Kaba à relever les défis socio-économiques du pays. Les observateurs politiques seront attentifs à la mise en œuvre des politiques, aux changements dans la gouvernance et à l’impact sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais.

Le remaniement ministériel souligne l’importance des dynamiques internes au sein du gouvernement et met en lumière les défis persistants auxquels le Sénégal est confronté sur la scène politique nationale.

Remaniement ministériel au Sénégal : Samba Sy limogé du ministère du travail

Le président sénégalais, Macky Sall, a récemment procédé à un remaniement ministériel majeur, entraînant le limogeage de Samba Sy, ancien ministre du Travail. Cette décision survient dans un contexte politique tendu, marqué par des divergences d’opinions concernant la loi portant amnistie générale.

Le Contexte du Limogeage :

Samba Sy, également leader du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), avait exprimé publiquement son opposition à la loi portant amnistie générale lors du lancement du dialogue national. Ses positions tranchées, notamment sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin du mandat présidentiel en cours, ont suscité des tensions au sein du gouvernement.

Il est important de noter que le président Macky Sall a choisi de remplacer Samba Sy par Mme Annette Seck Ndiaye, signe d’une volonté de réorganiser le ministère du Travail et d’apaiser les tensions politiques.

Samba Sy : Une Figure de l’Opposition :

En tant que leader du PIT, Samba Sy a été une figure de l’opposition politique au Sénégal. Son engagement en faveur de positions tranchées a souvent mis en lumière les différends au sein du paysage politique sénégalais. Le limogeage du ministre du Travail est perçu par certains observateurs comme une réponse aux positions dissidentes de Samba Sy, notamment sur des questions cruciales telles que la loi d’amnistie générale.

Réactions et Enjeux Politiques :

Le remaniement ministériel a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise. Certains estiment que le président Macky Sall a pris cette décision pour réaffirmer son autorité et consolider la cohésion gouvernementale, tandis que d’autres y voient une mesure de répression à l’égard des voix dissidentes.

Les semaines à venir seront cruciales pour évaluer l’impact de ce remaniement sur la stabilité politique du pays. Les regards seront également tournés vers Mme Annette Seck Ndiaye, la nouvelle titulaire du ministère du Travail, pour observer les orientations et les politiques qui seront mises en œuvre dans ce secteur clé.

Vers de Nouvelles Perspectives :

La nomination de Mme Annette Seck Ndiaye annonce une période de transition au ministère du Travail. Les défis économiques et sociaux auxquels est confronté le Sénégal rendent ce poste crucial dans la mise en œuvre de politiques visant à améliorer les conditions de travail, à stimuler l’emploi et à promouvoir le bien-être des travailleurs.

Le limogeage de Samba Sy souligne l’importance des dynamiques politiques internes au Sénégal et met en lumière la complexité des enjeux auxquels le gouvernement est confronté. Les observateurs resteront attentifs aux développements ultérieurs et à l’évolution de la scène politique sénégalaise dans les prochaines semaines.

Mankeur Ndiaye : Nouveau ministre des affaires étrangères du Sénégal

Le paysage politique sénégalais connaît un remaniement majeur avec la nomination de Mankeur Ndiaye en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Cette nomination intervient dans le cadre des ajustements opérés par le Président Macky Sall au sein de son gouvernement.

Un Retour Attendu :

Mankeur Ndiaye fait son retour au ministère des Affaires étrangères, un département qu’il a déjà dirigé avec distinction entre 2012 et 2017. Son expérience préalable dans ce rôle confère au ministre une connaissance approfondie des enjeux diplomatiques et des relations internationales du Sénégal.

Un Parcours Distingué :

Avant sa nomination en tant que ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du gouvernement sénégalais. Il a notamment exercé les fonctions de ministre conseiller, démontrant son engagement envers le service public et son expertise dans la gestion des affaires gouvernementales.

Responsabilités du Ministre des Affaires Étrangères :

En tant que ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye aura pour mission de superviser et de coordonner la politique étrangère du Sénégal. Ses responsabilités engloberont la gestion des relations diplomatiques, la représentation du pays au niveau international, ainsi que la protection des intérêts des Sénégalais établis à l’étranger.

Le ministre des Affaires étrangères joue un rôle central dans le renforcement des liens bilatéraux et multilatéraux, contribuant ainsi à promouvoir les intérêts nationaux et à renforcer la position du Sénégal sur la scène mondiale.

Un Défi Diplomatique :

La période actuelle est marquée par des défis diplomatiques complexes, allant des questions de sécurité aux enjeux économiques mondiaux. Mankeur Ndiaye prend la tête du ministère des Affaires étrangères à un moment crucial, où la diplomatie sénégalaise joue un rôle déterminant dans la consolidation des relations internationales.

Continuité et Nouvelles Perspectives :

La nomination de Mankeur Ndiaye s’inscrit dans une dynamique de continuité, soulignant l’importance de l’expérience et de la stabilité dans la conduite de la politique étrangère du Sénégal. Cependant, elle ouvre également la porte à de nouvelles perspectives et à une approche renouvelée des défis et opportunités internationaux.

Attentes et Suivi :

Les développements ultérieurs au sein du ministère des Affaires étrangères seront suivis attentivement, et tout impact significatif sur la diplomatie sénégalaise sera couvert par nos prochaines publications. Mankeur Ndiaye, avec son bagage politique et son expertise, est appelé à jouer un rôle crucial dans la représentation du Sénégal sur la scène mondiale.

Ismaila Madior Fall : Nouveau directeur de cabinet de Macky Sall

Le paysage politique sénégalais connaît un changement significatif avec la nomination d’Ismaila Madior Fall en tant que nouveau Directeur de cabinet du Président Macky Sall. Juriste chevronné et ancien ministre des Affaires étrangères et de la Justice, M. Fall apporte son expertise et son expérience à un rôle central au sein de la Présidence de la République.

Parcours Professionnel d’Ismaila Madior Fall :

Ismaila Madior Fall a déjà occupé des postes de haute importance au sein du gouvernement sénégalais. Avant sa nomination en tant que Directeur de cabinet, il a exercé les fonctions de ministre des Affaires étrangères, où il a contribué à la gestion des relations internationales du Sénégal.

Son passage au ministère de la Justice a également marqué son engagement envers la préservation de l’État de droit et de la justice au Sénégal. Sa nomination au poste de Directeur de cabinet souligne la confiance du Président Macky Sall envers son leadership et ses compétences.

Responsabilités en tant que Directeur de Cabinet :

En tant que Directeur de cabinet, Ismaila Madior Fall sera le bras droit du Président Macky Sall, assumant des responsabilités cruciales liées à la coordination des activités présidentielles, à la gestion des dossiers prioritaires et à la communication avec les différentes institutions gouvernementales.

Son rôle impliquera également une étroite collaboration avec les conseillers présidentiels et les membres du gouvernement pour assurer une mise en œuvre efficace des politiques et des initiatives présidentielles. La fonction de Directeur de cabinet est essentielle pour garantir la cohérence et l’efficacité de l’action présidentielle.

Continuité et Transition :

La nomination d’Ismaila Madior Fall témoigne de la volonté du Président Macky Sall de s’entourer de collaborateurs expérimentés et compétents. M. Fall apporte une connaissance approfondie des affaires nationales et internationales, ainsi qu’une compréhension pointue des enjeux juridiques et politiques.

La transition d’un poste ministériel à celui de Directeur de cabinet suggère également une approche de continuité dans la gestion présidentielle. Les compétences polyvalentes d’Ismaila Madior Fall seront mises à contribution pour soutenir le Président Sall dans ses efforts visant à promouvoir le développement et la stabilité au Sénégal.

Attentes pour le Futur :

Les attentes pour le nouveau Directeur de cabinet sont élevées, compte tenu de la nature stratégique de son rôle. Les développements ultérieurs, les ajustements dans l’administration présidentielle et les implications pour la gouvernance seront suivis attentivement, et toute évolution significative sera communiquée à nos lecteurs.

Mouhamadou Makhtar Cissé : Nouveau ministre de l’intérieur au Sénégal

Le paysage politique sénégalais connaît un changement majeur avec la nomination de Mouhamadou Makhtar Cissé en tant que nouveau ministre de l’Intérieur. Ancien Directeur général de la Senelec, la société nationale d’électricité, M. Cissé apporte son expérience et ses compétences à un poste clé, celui de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

Parcours Professionnel de Mouhamadou Makhtar Cissé :

Avant sa nomination en tant que ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé occupait le poste de Directeur de cabinet du Président Macky Sall. Son passage à la tête de la Senelec a été marqué par des initiatives visant à renforcer le secteur de l’électricité au Sénégal.

Ingénieur de formation, M. Cissé a acquis une solide réputation dans le domaine de l’énergie et de la gestion administrative. Sa nomination à la tête du ministère de l’Intérieur souligne l’importance stratégique du rôle qu’il jouera dans l’organisation et la supervision du processus électoral à venir.

Responsabilités en tant que Ministre de l’Intérieur :

En tant que ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé sera chargé de coordonner et de superviser l’ensemble du processus électoral pour la prochaine élection présidentielle. Cela comprend la gestion logistique, la sécurité, et la garantie du bon déroulement du scrutin dans le respect des normes démocratiques.

Sa nomination intervient à un moment crucial où la stabilité politique et la transparence du processus électoral revêtent une importance particulière. Les citoyens sénégalais attendent des élections libres, équitables et bien organisées, et le nouveau ministre de l’Intérieur jouera un rôle central dans la réalisation de ces objectifs.

Continuité et Expérience :

La nomination de Mouhamadou Makhtar Cissé témoigne de la volonté du Président Macky Sall de confier des responsabilités clés à des profils expérimentés et compétents. Son passage réussi à la Senelec, combiné à son rôle antérieur en tant que Directeur de cabinet présidentiel, suggère une continuité dans la vision du gouvernement.

Les prochains mois seront cruciaux pour le ministre de l’Intérieur, alors qu’il travaillera en collaboration avec les autorités électorales et les parties prenantes pour assurer la réussite du processus électoral et la consolidation de la démocratie au Sénégal.

L’évolution de la situation politique et les développements liés à la prochaine élection présidentielle seront suivis de près, et toute mise à jour importante sera communiquée à nos lecteurs.

Accident spectaculaire impliquant cinq véhicules sur l’Autoroute à Péage

Un accident impressionnant impliquant cinq véhicules s’est produit aujourd’hui sur l’autoroute à péage, suscitant l’inquiétude des usagers de la route et mobilisant les équipes de secours. Les circonstances de l’accident et les détails sur d’éventuels blessés sont encore en cours de clarification.

Les faits :

L’accident s’est produit sur l’autoroute à péage, impliquant cinq véhicules de types différents. Les images capturées sur les lieux montrent un scénario chaotique avec des débris éparpillés sur la chaussée et des véhicules visiblement endommagés.

Intervention des Secours :

Les services de secours ont été rapidement dépêchés sur les lieux pour évaluer la situation et fournir l’assistance nécessaire aux personnes impliquées dans l’accident. Les équipes médicales sont mobilisées pour prendre en charge d’éventuels blessés, tandis que les services de police travaillent à rétablir la circulation et à déterminer les causes de l’accident.

Circulation Perturbée :

En raison de l’accident, la circulation sur l’autoroute à péage est perturbée, entraînant des retards pour les automobilistes. Les autorités invitent les conducteurs à faire preuve de prudence et de patience, en suivant les instructions des forces de l’ordre sur place.

Enquête en Cours :

Une enquête approfondie sera menée pour déterminer les causes exactes de cet accident spectaculaire. Les autorités examineront les témoignages des témoins, les enregistrements de caméras de surveillance et effectueront des analyses techniques pour comprendre les circonstances ayant conduit à cette collision impliquant plusieurs véhicules.

Appel à la Prudence :

Cet incident met en lumière l’importance de respecter les règles de conduite, de maintenir une vitesse appropriée et de rester attentif sur la route. Les autorités rappellent régulièrement aux conducteurs de respecter les limitations de vitesse et de prendre les précautions nécessaires pour assurer la sécurité sur les autoroutes.

L’évolution de la situation et d’éventuelles mises à jour seront communiquées dès qu’elles seront disponibles. Les usagers de la route sont invités à rester informés et à suivre les recommandations des autorités compétentes.

Investir en faveur des femmes pour accélérer la lutte contre le VIH au Sénégal

En cette Journée Internationale des Droits des Femmes, l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS) souligne l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans la lutte contre le VIH au Sénégal. Sous le thème « Investir en Faveur des Femmes : Accélérer le Rythme », cette journée vise à sensibiliser le monde sur les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées.

L’ANCS affirme que les femmes sont des actrices du changement dans leurs communautés, des moteurs de croissance économique et des défenseurs des droits humains. Cependant, elles se heurtent souvent à des obstacles systémiques limitant leur accès aux services de santé, à l’éducation, à l’emploi décent et aux opportunités de leadership.

Au Sénégal, le VIH demeure l’un des défis majeurs de la santé publique, touchant particulièrement les femmes. Malgré les progrès réalisés, des obstacles persistants entravent l’accès des femmes aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.

L’ANCS souligne que « investir dans les femmes, c’est investir dans l’avenir de notre nation. » La santé et le bien-être des femmes sont essentiels pour garantir un avenir prospère et durable pour tous. Les enfants vivant avec le VIH, parmi les plus vulnérables de la société, portent le fardeau d’une maladie aux conséquences lourdes, mais aussi la promesse d’une vie pleine de potentiel et de possibilités.

L’organisation insiste sur le devoir moral de veiller à ce que ces enfants reçoivent les soins, le soutien et l’amour nécessaires pour s’épanouir. Elle appelle à un engagement renforcé pour assurer un accès équitable aux services de santé, à l’éducation sur le VIH, ainsi qu’aux soins préventifs et curatifs pour toutes les femmes et tous les enfants, indépendamment de leur statut sérologique.

La prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant est considérée comme une question de justice sociale autant que de santé publique par l’ANCS. Chaque enfant a le droit de naître en bonne santé, et chaque femme a le droit de vivre sans crainte de transmettre le virus à son enfant.

En cette journée dédiée aux femmes, l’appel est lancé pour redoubler d’efforts afin d’éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Cela implique des investissements dans des programmes de dépistage précoce, d’accès aux traitements antirétroviraux, et de soutien aux mères séropositives. Il est également impératif de combattre la stigmatisation et la discrimination qui entravent l’accès aux soins pour de nombreuses femmes.

L’ANCS conclut en soulignant que la lutte contre le VIH nécessite une approche globale et inclusive, plaçant les femmes au cœur des initiatives pour garantir un avenir sain et équitable pour tous au Sénégal.

8 Mars : Abdou Karim Fofana encourage le leadership féminin au sein de l’administration

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Ministre du Commerce de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a rendu hommage à la Cellule Genre de son département. La célébration, placée sous le thème « Promouvoir le leadership féminin au sein de l’administration », a été l’occasion pour le ministre de mettre en avant le rôle essentiel des femmes au sein de son département et de la société sénégalaise en général.

Le Ministre Fofana a souligné l’inestimable contribution des femmes à tous les niveaux de la société, méritant une reconnaissance et une valorisation sans équivoque. Le thème choisi cette année met en lumière l’engagement des femmes à relever divers défis pour contribuer de manière significative au bon fonctionnement de l’administration.

Il est indéniable que les femmes sont les piliers du secteur du commerce au Sénégal, occupant des rôles clés en tant que commerçantes, entrepreneures et travailleuses. Leur rôle est crucial dans le développement économique du pays, et le Ministre Fofana a exprimé sa gratitude envers toutes les femmes du ministère pour leur talent, leur compétence et leur dévouement.

Profitant de cette journée dédiée aux droits des femmes, Fatoumata Niang Ba a pris la parole pour plaider en faveur de l’autorité parentale. Elle a souligné la nécessité pour les femmes d’avoir pleinement cette autorité, évitant ainsi des démarches souvent complexes. Fatoumata Niang Ba a également abordé les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées en raison de cette situation, plaidant pour que toutes les femmes puissent jouir pleinement de l’autorité parentale.

Le Ministre Fofana a salué ces plaidoyers légitimes, reconnaissant les défis auxquels les femmes font face et réaffirmant son engagement en faveur de l’égalité des sexes et du renforcement du leadership féminin au sein de l’administration sénégalaise. La promotion du rôle des femmes dans tous les aspects de la société demeure une priorité pour un avenir inclusif et prospère au Sénégal.

[8 Mars] Sénégal : Dynamiques d’autonomisation des femmes dans l’entrepreneuriat

Au Sénégal, les femmes émergent de plus en plus comme des actrices incontournables dans le paysage économique, grâce à des initiatives gouvernementales, des ONG et des associations dédiées à l’autonomisation des femmes. Avec près de 50% de la population sénégalaise composée de femmes, soit plus de 8 900 000 sur une population totale de 18 millions, l’importance de leur contribution à l’économie nationale est cruciale. Plusieurs organisations se mobilisent activement pour soutenir l’entrepreneuriat féminin et favoriser l’insertion professionnelle des femmes.

DER-FJ : Accélérateur d’Autonomisation Économique

L’État sénégalais a mis en œuvre des politiques et des mécanismes d’inclusion des femmes dans le développement économique du pays. La Délégation Générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER-FJ) est l’une de ces initiatives phares. Depuis sa création, la DER-FJ a alloué des financements à hauteur de 73 milliards F CFA à plus de 206 000 initiatives féminines. Son programme d’autonomisation économique, notamment le nanocrédit, a eu un impact significatif.

Fatou Niasse, responsable du département autonomisation économique à la DER-FJ, souligne l’ampleur des résultats : « Le nanocrédit de la DER-FJ a financé plus de 130 000 femmes à hauteur de 39 milliards à travers tout le pays. Plus de 10 000 de ces bénéficiaires étaient également formées en éducation financière. » Au-delà des aspects financiers, la DER-FJ favorise la mise en place d’écosystèmes propices à l’inclusion financière et socio-économique.

FESTIC : Pour l’Inclusion des Femmes dans le Numérique

Le Sénégal s’engage dans la transformation numérique, et l’Association des Femmes Sénégalaises des TIC (FESTIC) joue un rôle crucial pour impliquer activement les femmes dans cette transition. Le FESTIC s’est donné pour mission de lutter contre la sous-représentativité des femmes dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Rokhaya Solange Mendy, présidente de l’association, explique : « Nous avons le programme de formation dédié à l’inclusion numérique pour les femmes, qui nous a permis de former près de 400 femmes dans ce domaine, quel que soit leur niveau de compétence. »

Le FESTIC œuvre également pour le plaidoyer en faveur de l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans le domaine du numérique, tout en encourageant le networking entre femmes du secteur. Des programmes de mentorat visent à inspirer la nouvelle génération de femmes à s’impliquer dans le monde du numérique.

Ignite.E et l’Autonomisation des Femmes Entrepreneures

Ignite.E, une branche du groupe Haskè, s’engage dans le développement du secteur privé en Afrique, en mettant particulièrement l’accent sur l’autonomisation des femmes. Carine Vavasseur, CIO de Ignite.E, souligne l’importance du leadership féminin : « On reconnaît le leadership féminin comme étant un leadership particulier qui s’exprime notamment à travers les initiatives portées par elles. Elles ont cette tendance à aller vers de l’entrepreneuriat à impact. »

Ignite.E participe également à des concours tels que l’Africa’s Business Heroes, mettant en lumière des femmes entrepreneures à travers le continent. Carine Vavasseur insiste sur le fait que ces concours peuvent contribuer à briser le plafond de verre pour les femmes, en créant des modèles inspirants.

Vers un Avenir Économique Inclusif au Sénégal

De la mise en place d’activités génératrices de revenus à la transformation numérique, le leadership féminin au Sénégal s’épanouit progressivement. Ces initiatives contribuent à façonner un avenir économique plus inclusif et prospère pour le pays, où les femmes jouent un rôle central dans la croissance et le développement durable. Une ère nouvelle s’ouvre, promettant un destin économique étroitement lié à l’émancipation des femmes.

Soutien Affirmé à la candidature d’Amadou Bâ : Une voix pour la continuité et la prospérité

Dans la perspective de l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024 au Sénégal, le Mouvement National pour la Démocratie et l’Équité (MONDE), dirigé par le Dr Boubacar Sy, a exprimé son soutien sans réserve à la candidature de M. Amadou Bâ. L’ancien ministre des Finances du Sénégal est reconnu pour incarner la stabilité et l’expérience nécessaires pour conduire le pays vers de nouveaux sommets de réussite économique.

Le choix d’Amadou Bâ est motivé par sa gestion éclairée des affaires économiques qui a stimulé l’économie sénégalaise. En le soutenant dès le premier tour de l’élection présidentielle, le MONDE affirme son engagement envers la continuité et la prospérité, soulignant que le candidat possède toutes les compétences requises pour propulser le Sénégal vers l’émergence économique.

Amadou Bâ représente non seulement la stabilité, mais aussi l’efficacité et l’optimisme nécessaires pour guider la nation sénégalaise vers un avenir plus fort et plus prometteur. En manifestant leur confiance en un leadership cohérent et déterminé, les membres du MONDE choisissent de contribuer activement à façonner un avenir plus positif pour le Sénégal.

En cette période cruciale, où chaque voix compte, le soutien affirmé du MONDE à la candidature d’Amadou Bâ souligne l’importance accordée à la poursuite des politiques économiques fructueuses et à la réalisation des objectifs de développement du pays. Le leadership de M. Amadou Bâ est perçu comme un gage de stabilité et d’avancées significatives pour le Sénégal.

À travers ce soutien résolu, le MONDE et son leader, le Dr Boubacar Sy, appellent à l’unité autour de la candidature d’Amadou Bâ, symbolisant ainsi un engagement collectif envers la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal.

Participation du Sénégal au Congrès annuel de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC)

Le Sénégal a été représenté au congrès annuel de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC), considéré comme le plus grand événement du secteur minier, rassemblant jusqu’à 30 000 participants de plus de 130 pays. La délégation sénégalaise, dirigée par le ministre des Mines et de la Géologie, a saisi l’occasion pour explorer des opportunités et promouvoir le secteur minier du pays.

La délégation, comprenant des représentants du ministère des Mines, de la Direction de la Géologie, de la DGM, du Cabinet, du SGNS, et de la Société d’Exploitation des Mines de Fer du Sénégal Oriental (MIFERSO), a activement participé à des rencontres B/B avec des responsables de sociétés minières et des investisseurs potentiels. Les représentants ont également visité plusieurs stands pour présenter les opportunités offertes par le secteur minier sénégalais.

Le congrès, qui s’est déroulé du 3 au 6 mars 2024 au Metro Centre de Convention de Toronto, au Canada, a permis à la délégation sénégalaise de prendre part à des sessions et des panels, renforçant ainsi la visibilité du Sénégal sur la scène minière internationale.

En marge du congrès, le ministre des Mines et de la Géologie a également participé à la 12ème assemblée générale de Franco mine, une entité regroupant les pays miniers francophones. Cette participation reflète l’engagement du Sénégal à attirer des investissements et à promouvoir la collaboration dans le secteur minier, renforçant ainsi sa position sur la scène mondiale des ressources naturelles.

Élections présidentielles au Sénégal : Satisfaction de la communauté internationale face à la date fixée

La communauté internationale, représentée par l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE) et les États-Unis, exprime sa satisfaction quant à la décision de fixer la date des élections présidentielles au Sénégal au 24 mars, après des semaines de crise politique liée au report du scrutin.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est félicité du dénouement pacifique de la crise institutionnelle au Sénégal, soulignant l’enracinement et la résilience de la démocratie dans le pays. L’UA déploiera une mission d’observation pour garantir des élections transparentes et crédibles.

L’Union européenne a salué les décisions du Conseil constitutionnel et de la présidence sénégalaise, soulignant la grande résilience de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. L’UE a appelé à une campagne électorale pacifique et à la tenue d’élections crédibles.

La France a également salué la décision du président Macky Sall d’organiser les élections le 24 mars, témoignant de la force des institutions démocratiques sénégalaises. L’Allemagne estime que les conditions d’une élection libre et démocratique ont été créées.

Les États-Unis ont pris acte de la décision sénégalaise, se tenant aux côtés du peuple sénégalais dans leur soutien indéfectible pour la démocratie et des élections libres et justes.

La campagne électorale débutera le 10 mars et se terminera le 22 mars, offrant une fenêtre plus courte que les 21 jours prescrits par le code électoral. Les observateurs internationaux surveilleront de près le déroulement du processus électoral pour garantir son intégrité et sa transparence.

Aissata Tall Sall : Une vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et candidate à la présidence, partage sa vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes dans le pays. Dans un entretien exclusif avec Seneweb à l’occasion de la Journée internationale de la femme, elle affirme que malgré la sous-représentation actuelle des femmes parmi les candidats, elle croit fermement qu’une femme occupera bientôt le poste de présidente de la République.

En soulignant les défis auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles entrent en politique, Aissata Tall Sall rappelle son expérience en tant que candidate en 2019, décrivant le processus comme un véritable parcours du combattant. Elle encourage les femmes à faire preuve de courage et à s’engager davantage dans cet univers politique souvent défini par les hommes.

« Les femmes doivent faire preuve de beaucoup plus de courage pour s’engager dans ce jeu qui a été défini par les hommes. Mais ça viendra. Un jour, j’espère pas très lointain, une femme sera présidente de la République du Sénégal », déclare Aissata Tall Sall.

La ministre de la Justice exprime sa conviction que les femmes ont progressé dans l’occupation de postes de responsabilité et que l’émergence d’une femme présidente est inévitable. Elle partage également ses propres ambitions, affirmant que tant qu’elle sera engagée en politique, son désir d’être la première présidente de la République ne faiblira pas.

L’annonce d’Aissata Tall Sall met en lumière l’importance de soutenir et d’encourager la participation des femmes dans la sphère politique, ouvrant ainsi la voie à une représentation équitable et diversifiée au plus haut niveau de la gouvernance sénégalaise.

Réaction des États-Unis à la décision du conseil constitutionnel sur la Présidentielle Sénégalaise

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel du Sénégal de fixer la date de l’élection présidentielle au 24 mars, les États-Unis ont réagi dans un communiqué publié par leur ambassade à Dakar. Le pays s’est aligné sur la position officielle du gouvernement sénégalais en déclarant prendre acte de la décision et en saluant le choix du peuple sénégalais de maintenir la tradition démocratique.

Le communiqué souligne que la décision du Sénégal de reporter l’élection au mois de mars est perçue comme une victoire pour le peuple sénégalais, qui a démontré de manière constante son respect pour la démocratie. Les États-Unis affirment être aux côtés du peuple sénégalais et saluent son engagement indéfectible en faveur de la démocratie ainsi que sa volonté de participer à des élections libres et équitables.

La campagne électorale est prévue pour débuter le 10 mars et se clôturera le 22 mars, deux jours avant le jour du scrutin. Cette déclaration des États-Unis souligne l’importance accordée à la stabilité démocratique et au respect des processus électoraux dans la région, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.

Les observateurs internationaux continueront probablement de suivre de près le déroulement de cette élection présidentielle, compte tenu de l’attention accrue portée aux processus démocratiques à l’échelle mondiale.

Fambaye Diop Diagne : Une vie dédiee à l’agroalimentaire pour le développement du Sénégal

Fambaye Diop Diagne incarne la détermination et l’engagement en faveur du développement agricole au Sénégal. Originaire de Ndiangué, dans la région de Saint-Louis, cette femme leader s’est consacrée corps et âme à la transformation des produits agricoles, considérant l’agriculture comme la clé du progrès pour son pays.

Mme Diagne, figure emblématique de l’industrie agroalimentaire locale, a investi dans la transformation des céréales, avec un accent particulier sur la culture et la transformation du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. Elle dirige avec succès un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) depuis 2005, malgré les défis initiaux.

« Au début, c’était très difficile d’avoir 20 sacs de riz par jour. Aujourd’hui, nous transformons plus de sept tonnes de riz par heure », confie Mme Diagne. Elle supervise un GIE prospère qui emploie actuellement 16 personnes, en plus des travailleurs agricoles dédiés.

Fambaye Diop Diagne, l’une des principales agricultrices du département de Dagana, exploite 10 hectares de terres. Sa détermination l’a amenée à représenter son GIE lors de foires au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, contribuant ainsi à promouvoir les produits locaux.

Elle reconnaît le soutien crucial de la SAED (Société nationale chargée de l’exploitation agricole des terres du delta du fleuve Sénégal) et de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) dans son parcours.

Malgré ses réussites, Fambaye Diop Diagne aspire à aller plus loin. Elle rêve d’étendre les activités de son GIE et appelle l’État à octroyer davantage de terres aux femmes, soulignant l’importance cruciale de l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole.

En cette Journée internationale de la femme, Fambaye Diop Diagne représente une source d’inspiration pour les femmes sénégalaises, démontrant que l’engagement dans l’agroalimentaire peut contribuer significativement au développement économique et social du pays.

La contribution invisible des femmes à la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’Ouest : Un appel à l’autonomisation

La directrice régionale adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM), Evelyne Etti, a souligné la contribution « invisible » des femmes à la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre, malgré leur représentation à hauteur de 70%. Elle s’exprimait lors d’un panel organisé à l’occasion de la Journée internationale des femmes, centré sur le thème « Autonomiser les femmes dans les systèmes alimentaires ».

Evelyne Etti a rappelé que, bien que les femmes jouent un rôle essentiel dans les systèmes alimentaires, de la production à la consommation, leur contribution reste souvent méconnue. Elle a également abordé les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière d’égalité de genre, soulignant que des progrès ont été réalisés tout en reconnaissant les inégalités persistantes.

La directrice régionale adjointe a mis en avant le potentiel du PAM pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers ses programmes de soutien au marché agricole des petits exploitants. Elle a souligné la nécessité de sensibiliser davantage et d’accroître l’accès des femmes à la formation et au financement pour renforcer leur rôle dans le secteur agricole.

Lors de ce panel, Khady Fall Tall, présidente de l’Association des femmes d’Afrique de l’Ouest (AFAO), a appelé à accompagner les femmes en termes de formation et de financement, soulignant l’importance de soutenir les femmes tout au long de la chaîne de valeur agricole.

Le PAM considère l’égalité de genre comme une composante essentielle de sa mission visant à assurer la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition. L’autonomisation des femmes est perçue comme un élément clé pour atteindre ces objectifs, et le PAM s’engage à poursuivre ses efforts en faveur de l’égalité des sexes.

Cet événement a également été marqué par la participation d’agences des Nations unies, d’ONG internationales, du secteur privé et de représentants de la société civile, reflétant une approche inclusive pour aborder les défis et les opportunités liés à l’autonomisation des femmes dans les systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest.

Macky Sall salue la bravoure et la résilience des femmes Sénégalaises à l’occasion du 8 Mars

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le président sénégalais Macky Sall a exprimé son admiration pour « la bravoure, la résilience des femmes et leur contribution inestimable dans tous les secteurs de la vie ». À l’occasion de cette journée symbolique, dédiée à la célébration des droits des femmes sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », le chef de l’État a souligné l’importance de reconnaître le rôle crucial des femmes dans la société.

Macky Sall a appelé à l’engagement collectif pour « travailler ensemble pour un avenir où chaque femme peut s’épanouir et réaliser son plein potentiel ». Il a réaffirmé l’engagement du Sénégal à être un pays où chaque femme est respectée, appréciée et entendue. Le président a conclu en lançant un appel à l’action : « Ensemble, accélérons vers un avenir équitable et inclusif pour tous ».

Cette déclaration de Macky Sall met en lumière la reconnaissance officielle de l’importance des femmes dans tous les aspects de la vie au Sénégal, et souligne l’engagement continu envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans le pays.

8 Mars : Hommage à Maimouna Ndour Faye, une success story dans le monde de la presse

En cette Journée internationale de la femme, le Sénégal rend hommage à des femmes remarquables qui bousculent les normes et font avancer la cause de l’égalité des genres. Parmi elles, Maimouna Ndour Faye (MNF), une journaliste dont le parcours est une véritable success story, mais qui a également fait face à des défis considérables.

Un Jour Une Femme  avec Maimouna NDOUR FAYE

Détentrice d’une licence d’anglais, Maimouna Ndour Faye a choisi de se former au journalisme et à la communication pour son master au CESTI. Ses premiers pas dans le monde de la presse se font en tant que stagiaire au sein du groupe Walf Quotidien. Elle poursuit son parcours en intégrant Walf FM, où elle travaille sa diction et sa voix. Son engagement et ses compétences la propulsent rapidement, passant de coordonnatrice à rédactrice en chef en seulement 5 ans.

Motivée par le désir d’entreprendre, Maimouna Ndour Faye fonde l’agence 3M Universel, spécialisée dans la production de contenus. Elle établit un partenariat fructueux avec la 2STV, animant une émission et présentant le journal de 20h. Son dévouement à son travail est tel qu’elle est souvent confondue avec une employée de la 2STV, bien qu’elle ne le soit pas.

En 2015, elle décide de prendre son envol et crée le site AZ Actu. Trois ans plus tard, elle lance sa propre chaîne de télévision, 7TV. Ce médium renforce sa notoriété dans le paysage médiatique sénégalais, notamment grâce à son émission phare, « L’invité de MNF ». Elle devient ainsi l’une des rares femmes sénégalaises à posséder un organe de presse, marquant ainsi son empreinte dans l’histoire médiatique du pays.

Le chemin de Maimouna Ndour Faye n’a pas été sans embûches. Elle a été agressée et poignardée à trois reprises devant son domicile, soulignant les risques auxquels sont parfois confrontées les femmes engagées dans le domaine de la presse.

En cette journée spéciale dédiée aux femmes, Maimouna Ndour Faye symbolise la détermination, le talent et le courage qui caractérisent les femmes sénégalaises qui contribuent activement à la transformation de la société et à la promotion de l’égalité des sexes.

Campagne électorale au Sénégal : Appel à l’adaptation des candidats au contexte particulier

Un collectif regroupant des organisations de la société civile a émis un appel aux candidats en lice pour l’élection présidentielle au Sénégal, les incitant à s’adapter au contexte particulier dans lequel se déroulera la campagne électorale. Fixée au samedi à 0 heure pour une durée de deux semaines, la campagne se déroulera dans un contexte marqué par des délais plus courts que prévu initialement.

Cheikh Tidiane Cissé, lead programme manager du programme Gnéti élection, du Collectif des organisations de la société civile, a souligné l’importance pour les candidats de prendre en compte ce contexte particulier. Bien que les délais soient légalement fixés à 21 jours, la compression du calendrier électoral impose une adaptation nécessaire, selon Cissé.

La campagne électorale précède l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février, mais reportée par le président Macky Sall au 24 mars. Le collectif appelle les candidats à faire preuve d’adaptabilité et à élaborer des discours programmatiques axés sur les besoins et préoccupations des citoyens.

Une rencontre intitulée « conversation citoyenne » a eu lieu aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès, réunissant des acteurs, notamment des jeunes et des femmes, pour discuter des défis et enjeux liés à leur participation au processus électoral. Un mémorandum appelé la « déclaration de Thiès » a été élaboré, soulignant l’importance d’une élection apaisée et d’une campagne électorale civilisée, sans violence.

Le collectif cherche également à outiller les jeunes et les femmes afin qu’ils puissent formuler des propositions aux candidats lors de la campagne électorale, en l’absence de programmes concrets de la part des candidats. Ces propositions pourraient ensuite être transformées en politiques publiques une fois les candidats élus.

SENELEC contribue au bien-être des mosquées de la langue de barbarie à Saint-Louis

L’antenne régionale de la Société nationale d’électricité (SENELEC) à Saint-Louis a récemment fait un geste significatif en remettant des tapis de prière à deux mosquées de la Langue de Barbarie, une partie de la vieille ville. La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée en présence du conseil des sages et notables de la Langue de Barbarie, ainsi que de représentants de SENELEC.

Abdourahmane Diop, délégué régional nord de la SENELEC, a expliqué que cette initiative découle d’une rencontre avec le conseil des notables. Outre les tapis de prière, la SENELEC a également prévu d’installer un climatiseur pour la morgue locale.

« La Langue de Barbarie constitue un quartier de voisinage de SENELEC. Nous sommes venus rencontrer le conseil des notables. C’est à la suite de cette rencontre là qu’est née l’idée de doter les deux mosquées de nattes de prière et d’un climatiseur pour la morgue », a déclaré M. Diop.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise de SENELEC, visant à contribuer au bien-être des communautés locales. Abdourahmane Diop a souligné l’engagement de SENELEC à accompagner les populations de la Langue de Barbarie, un quartier qui joue un rôle économique crucial dans la région de Saint-Louis.

« La SENELEC aussi s’engage à accompagner ces populations, notamment les jeunes et les femmes sur le volet social mais aussi économique, parce que nous sommes conscients que la Langue de Barbarie constitue aujourd’hui le poumon économique de la région de Saint-Louis », a-t-il ajouté.

Omar Sarr, secrétaire général du conseil des imams et notables de Guet-Ndar, a exprimé sa gratitude envers la SENELEC pour ce geste bénéfique. Il a également salué le directeur général de SENELEC, Pape Mademba Bitèye, ainsi que l’ensemble du personnel de l’entreprise.

Cette initiative de SENELEC démontre son engagement envers le développement social des communautés locales et renforce les liens entre l’entreprise et les populations qu’elle dessert. Un comité de pilotage sera mis en place pour assurer la pérennité de ces actions à l’avenir.

L’ISFAR de Bambey accueille une promotion record de 118 nouveaux étudiants

L’Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale (ISFAR) de Bambey, situé dans la région de Diourbel au centre du Sénégal, connaît une rentrée académique exceptionnelle avec l’inscription de 118 nouveaux étudiants pour l’année 2023-2024. Le directeur de l’ISFAR, Serigne Modou Sarr, a souligné cette augmentation significative par rapport aux années précédentes, marquant ainsi une nouvelle étape dans le développement de l’institut.

« Nous avons connu une évolution remarquable depuis les années 1960, où nous accueillions au maximum vingt-cinq étudiants par an. Aujourd’hui, nous sommes presque à 120 étudiants pour la nouvelle promotion », a déclaré le directeur lors de l’amphi de rentrée de la 60ème promotion de l’ISFAR. Cette augmentation substantielle témoigne de la demande croissante des étudiants souhaitant suivre une formation à l’ISFAR ainsi que de la montée en puissance de l’institut.

Cependant, cette affluence pose des défis en termes de conditions d’études et d’hébergement des étudiants. Serigne Modou Sarr a exprimé des préoccupations concernant le manque d’infrastructures modernes et l’état vétuste des bâtiments datant de l’indépendance. Il a également souligné le déficit en enseignants, ce qui impacte la qualité de l’enseignement dispensé.

« L’ISFAR fait face à des défis structurels, notamment un déficit d’infrastructures pédagogiques et administratives. Les mêmes bâtiments sont utilisés depuis l’indépendance et nécessitent une modernisation urgente », a déploré M. Sarr.

En réponse à ces défis, le directeur a annoncé qu’un programme de modernisation de l’institut était en cours de rédaction. Ce programme sera soumis aux autorités compétentes dans le but d’obtenir les investissements nécessaires pour doter l’ISFAR d’infrastructures adéquates et améliorer les conditions d’études des étudiants.

Serigne Modou Sarr a également souligné la nécessité de répondre aux besoins du marché de l’emploi en introduisant un nouveau module en agrobusiness cette année. Cette initiative vise à garantir que les étudiants de l’ISFAR sont mieux préparés et alignés sur les exigences du marché du travail dans le secteur agricole et rural.

En somme, malgré les défis actuels, l’ISFAR de Bambey s’efforce d’offrir une éducation de qualité et de répondre aux besoins croissants des étudiants dans le domaine de l’agriculture et du développement rural.

Bineta Anne : Secrétaire de direction et pionnière du progrès agricole à Matam

Bineta Anne, actuellement secrétaire de direction à l’hôpital régional de Ourossogui dans la région de Matam, incarne le dynamisme et la détermination d’une femme engagée dans le développement agricole. Sa contribution exceptionnelle en tant que figure emblématique locale dans le secteur agricole est saluée par sa gestion dévouée du réseau de Sociétés d’Intensification des Productions Agricoles (SIPA).

Engagement dans l’agriculture locale

Le mardi matin, Bineta Anne supervise la récolte à la SIPA de Thiambé, village de la commune d’Ogo. La SIPA, mise en place par le Projet de développement agricole de Matam (PRODAM), vise à contribuer à la réduction de la pauvreté dans la région en intensifiant les productions agricoles. Bineta Anne, en tant que gérante de la SIPA de Thiambé depuis 2011, a joué un rôle clé dans le succès de cette initiative.

Elle coordonne les activités de la SIPA, notamment la récolte de tomates et de gombos. Malgré les défis, comme la cherté de l’électricité affectant les chambres froides, Bineta Anne reste engagée dans la promotion d’une agriculture locale durable. Elle souligne également l’utilisation de l’énergie solaire pour faire fonctionner une des chambres froides, illustrant son engagement envers des pratiques agricoles écologiques.

Parcours professionnel et engagement communautaire

Bineta Anne, originaire de Ouakam à Dakar, a débuté son parcours professionnel en 2005 après avoir obtenu son diplôme d’assistante de direction de l’IAFP Thomas-Sankara. Ayant vécu des périodes de chômage malgré plusieurs stages, elle a saisi l’opportunité de travailler sur un projet de lutte contre la désertification lors de vacances à Thiambé, son village d’origine.

Son implication a évolué au fil des ans, passant de l’assistance dans un projet à la gestion de la SIPA de Thiambé. Sélectionnée pour ses compétences et son expérience, Bineta Anne a surmonté les critiques et doutes initiaux pour devenir la première femme à diriger une SIPA dans une région où les autres étaient dirigées par des hommes.

Un héritage durable

En tant que présidente du réseau des SIPA de la région de Matam et du département de Podor depuis 2014, Bineta Anne a continué de briser les barrières de genre et a joué un rôle majeur dans le développement agricole de la région. Sa gestion fructueuse et son leadership ont contribué à positionner la SIPA de Thiambé comme l’une des meilleures en termes de production, de fonctionnement et d’organisation.

Malgré ses succès, Bineta Anne reste humble et reconnaissante envers les femmes de la région. Elle considère que l’autonomisation des femmes dans l’agriculture est essentielle et aspire à être reconduite à son poste lors de l’assemblée générale prévue ce mois-ci.

Bineta Anne, femme mariée et mère de deux enfants, rappelle que son engagement pour le développement de Matam a élargi son réseau professionnel et lui a ouvert des opportunités à l’échelle internationale. Son histoire est un exemple inspirant d’une femme qui a réussi à concilier carrière professionnelle, engagement communautaire et responsabilités familiales.

Aïssata Tall Sall plaide en faveur de l’autonomisation des femmes : Investir pour accélérer le rythme

À l’occasion de la Journée Internationale des Femmes célébrée le 8 mars, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a accordé un entretien exclusif à Seneweb. Le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies pour cette année est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». La ministre a souligné l’importance de s’interroger sur la manière de concrétiser cet investissement et sur les domaines prioritaires.

Selon Aïssata Tall Sall, investir en faveur des femmes nécessite une réflexion approfondie sur les secteurs à privilégier et les moyens à mettre en œuvre. « En quoi devons-nous investir ; pourquoi devrions-nous investir et comment cet investissement doit se traduire pour les femmes ? », s’interroge-t-elle. Elle estime que l’autonomisation des femmes, notamment sur le plan financier et économique, demeure un objectif majeur.

« Du point de vue de l’autonomisation des femmes, investir dans la capacité des femmes à s’administrer, à se gérer, à prendre en main leurs propres besoins avant ceux de la famille ou du mari me paraît fondamental », affirme la ministre. Elle met ainsi en avant la nécessité de permettre aux femmes d’accéder à une autonomie financière qui les place dans une position de pouvoir sur leur destin.

Cependant, Aïssata Tall Sall souligne qu’il ne faut pas se limiter à l’autonomisation économique des femmes. Elle estime qu’un investissement plus important doit être réalisé dans l’épanouissement politique des femmes. « La vie, ce n’est pas seulement manger, boire et dormir. Il y a un autre épanouissement où il faut se consacrer. C’est l’épanouissement politique. C’est la vie avec les responsabilités publiques, quelles qu’elles puissent être », déclare-t-elle.

La ministre appelle à libérer la parole des femmes, à les encourager à prendre la pleine mesure de leur potentiel et à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. « Que les femmes s’affirment davantage, qu’on leur libère la parole, qu’elles prennent la juste et la pleine mesure de ce qu’elles doivent représenter et ce qu’elles doivent apporter dans le développement de leur pays », insiste Aïssata Tall Sall.

En conclusion, elle souligne que « accélérer le rythme » signifie reconnaître les progrès accomplis tout en continuant à investir et à œuvrer pour l’épanouissement total des femmes.

Bilan provisoire du comité de suivi des détenus politiques : Solidarité et soutien en action

Le comité de suivi des détenus politiques a récemment partagé un bilan provisoire de ses activités, mettant en lumière les contributions et les dépenses liées au soutien des ex-détenus politiques. La coordonnatrice, Fatima Mbengue, a fourni des détails sur les recettes et les dépenses, témoignant du niveau de solidarité observé au sein de la population sénégalaise et de la diaspora.

Selon le comité, les recettes ont atteint la somme de 4.789.660 FCFA, collectée à travers divers moyens tels que les numéros de téléphone (Wave, OM, Ria, etc.). Cet élan de générosité a permis de soutenir financièrement les ex-détenus politiques et de couvrir certaines des dépenses nécessaires à leur bien-être.

En ce qui concerne les dépenses, un montant total de 8.127.504 FCFA a été engagé entre le 18 février et le 07 mars 2024. Ces dépenses comprennent principalement des frais médicaux, tels que des ordonnances, des scanners et des opérations, s’élevant à 4.122.504 FCFA. De plus, 4.005.000 FCFA ont été alloués pour soutenir le transport des ex-détenus à l’échelle nationale.

Le comité souligne que sur les 8.127.504 FCFA dépensés, 4.789.660 FCFA ont été couverts grâce aux contributions des bonnes volontés via les numéros de téléphone fournis par le comité de suivi. Le reste des dépenses (3.337.844 FCFA) et d’autres charges ont été pris en charge par le Parti.

À ce jour, le comité indique avoir pris en charge 600 ex-détenus au niveau national et exprime sa gratitude envers tous les Sénégalais, tant au pays qu’à l’étranger, pour leur solidarité envers les détenus politiques. Des remerciements spéciaux ont également été adressés au Parti PASTEF Les Patriotes pour son soutien continu.

Ce bilan témoigne de la mobilisation collective en faveur des droits et du bien-être des détenus politiques, illustrant la solidarité et l’unité de la société sénégalaise dans cette cause.

Khalifa Sall, candidat présidentiel, rend hommage aux femmes en ce 8 Mars

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Khalifa Sall, candidat à la Présidentielle et leader de Taxawu Sénégal, a adressé un message soulignant son engagement en faveur des droits des femmes. Dans une publication sur les réseaux sociaux, il a rappelé l’importance de consolider les acquis et de continuer à œuvrer pour l’autonomisation sociale et financière des femmes.

« Alors que les droits des femmes sont menacés partout où sévissent des crises dans le monde et jusqu’à nos frontières, souvenons-nous du chemin qu’il nous reste à parcourir et des acquis qu’il nous faut consolider pour l’autonomisation sociale et financière des femmes car, leur liberté est aussi celle de notre société toute entière. En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, je réaffirme mon engagement pour la Parité, la sécurité, l’insertion et la fin des violences basées sur le genre (VBG) », a partagé Khalifa Sall.

Le leader politique a souligné son intention de faire progresser les droits des femmes une fois élu à la présidence. « Je magnifie le rôle essentiel des femmes dans la construction d’une société plus juste et équilibrée. Dans mon programme, je m’engage à promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et familiale, l’inclusion financière, l’autonomisation économique et la sécurité physique et psychologique des femmes. Ensemble, continuons à œuvrer pour un Sénégal où chacune peut s’épanouir pleinement. Bonne journée à toutes les femmes », a-t-il ajouté.

Cette déclaration témoigne de l’importance que Khalifa Sall accorde à la question de l’égalité des sexes et de son engagement à créer un environnement propice à l’autonomisation des femmes dans tous les aspects de la vie sociale et économique.

Les femmes dans la sécurité privée : Une montée en puissance incontestable

Les femmes s’imposent progressivement dans tous les secteurs professionnels, et les données récentes soulignent leur montée en puissance dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Dans le secteur de la sécurité privée, cette tendance se confirme avec une participation croissante des femmes, représentant actuellement environ 20% de l’effectif.

Évolution de la Mixité au Travail

Les données sur la participation des femmes sur le marché du travail mettent en lumière une croissance constante de la mixité au cours des 35 dernières années. Selon une étude de la Banque mondiale, les femmes représentent 45,15% de la main-d’œuvre, tandis que les hommes comptent pour 54,85%. Cette évolution démontre une augmentation significative du nombre de femmes s’engageant dans des professions historiquement masculines.

La Sécurité Privée : Un Secteur en Mutation

La sécurité privée, autrefois principalement liée aux demandes des États, a connu une diversification de sa clientèle. Outre les entités gouvernementales, les entreprises privées, les banques, les organisations internationales, et même les particuliers, sollicitent désormais les services de sécurité privée. Cette évolution ouvre la voie à une féminisation croissante du secteur.

Des Compétences Féminines Appréciées

Les femmes occupent divers postes au sein de la sécurité privée, allant d’agent de sécurité à des rôles de direction. Leur présence est particulièrement valorisée pour leurs compétences en communication, leur capacité à résoudre les conflits de manière spécifique, et leur aptitude à apaiser les tensions dans des situations délicates. Ces compétences font des femmes des éléments précieux pour instaurer un climat de confiance avec le public.

Témoignage d’une Femme dans la Sécurité Privée

Un exemple concret de cette réalité est fourni par Mme Sène, agent de prévention et de surveillance au sein de SPS Sécurité au Sénégal. Elle explique que son choix de travailler dans la sécurité privée n’était pas initialement un plan de carrière, mais une opportunité qui s’est présentée après des formations en hôtellerie. Elle souligne l’importance de la confiance en soi, du courage, et de la résilience face à des horaires de travail parfois rigoureux.

Cependant, malgré les avancées, les femmes du secteur de la sécurité privée font toujours face à des défis liés aux préjugés de genre qui peuvent entraver leur progression professionnelle.

La présence croissante des femmes dans la sécurité privée témoigne d’une transformation positive du secteur. Alors que les femmes continuent de briser les barrières professionnelles, il est essentiel de reconnaître et de soutenir leur contribution significative à un domaine historiquement masculin.

Violence et harcèlement au travail : Appel au Sénégal pour la ratification de la Convention 190 de l’OIT

Dans le cadre des célébrations du mois de mars, dédié aux revendications des femmes, le Comité national des femmes de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a organisé une marche le 7 mars à Niarry Tally. L’objectif principal de cette marche était de réclamer la ratification par le Sénégal de la Convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les violences et le harcèlement au travail.

La Convention 190, déjà ratifiée par 37 pays, est un instrument juridique crucial qui offre un cadre de travail plus sûr pour les femmes. La présidente du comité, Aïssatou Touré Sow, a souligné que les violences au travail et les atrocités perpétrées contre les femmes nécessitent une attention immédiate. Les femmes de la Cnts sont engagées à mettre fin à toutes les formes de violences, d’exploitation et de discrimination à l’encontre des femmes.

Aïssatou Touré Sow a déclaré : « Nous refusons de rester silencieuses face aux injustices qui sévissent dans nos lieux de travail et dans la communauté. » Les femmes de la Cnts lancent un appel à l’État sénégalais pour la ratification de la Convention 190, considérée comme un outil crucial dans la lutte pour un environnement de travail sûr et respectueux.

Lamine Fall, secrétaire général adjoint de la Cnts, a souligné que la Convention 190 date de 2019, soit déjà de 4 à 5 ans, et que les femmes, déjà confrontées à des salaires inférieurs et à des tâches difficiles, ne devraient pas avoir à subir la violence et le harcèlement. Les femmes de la Cnts espèrent que leurs actions contribueront à sensibiliser les autorités sénégalaises et les inciter à agir en faveur de la ratification de la Convention 190.

La déclaration des participantes a été remise à Mme Thioye, Aminata Kane, représentante du ministère du Travail. Bien que la Convention 190 n’ait pas encore été ratifiée par le Sénégal, des progrès ont été notés, notamment la modification du code du travail en 2022, interdisant toute forme de discrimination. De plus, la dernière version de la convention collective interprofessionnelle prend également en compte les questions liées au harcèlement.

Saint-Louis : la morgue submergée de corps de migrants, le responsable tire la sonnette d’alarme

À Saint-Louis, la morgue de l’hôpital régional est confrontée à une situation critique, survenue une semaine après le tragique chavirement d’une pirogue transportant plus de 300 migrants. Le bilan actuel fait état de 48 victimes, dont 21 blessés et 27 corps sans vie, avec des recherches en cours pour retrouver d’autres personnes.

Le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, tire la sonnette d’alarme, soulignant que la capacité actuelle de la morgue est de 6 tiroirs, dont seulement 2 sont actuellement disponibles. « La morgue de l’hôpital de Saint-Louis ne peut plus couvrir les besoins. Il est nécessaire de l’agrandir ou de reconstruire une nouvelle morgue pour pouvoir conserver les morts dans les meilleures conditions », a déclaré M. Mbaye à L’Observateur.

Il a informé le Premier ministre, Amadou Ba, de cette situation lors de sa récente visite. M. Mbaye insiste sur la nécessité d’une intervention rapide pour éviter un débordement de la morgue, qui couvre toute la région de Saint-Louis, recevant même des corps d’autres localités.

Face à cette situation critique, l’hôpital avait demandé au ministère de la Santé d’envoyer un camion frigorifique pour conserver les dépouilles. Bien que le camion ait été dépêché et conserve actuellement cinq corps non identifiés, il est prévu qu’il reparte à Dakar dans une semaine. Si d’ici là les corps ne sont pas identifiés, M. Mbaye indique qu’il sera contraint de les enterrer comme des morts inconnus.

La région de Saint-Louis est confrontée régulièrement au drame de l’émigration clandestine, mettant une pression accrue sur les services hospitaliers en cas de tragédie en mer.

4-Avril : pas de défilé, Macky Sall opte pour la sobriété

À l’occasion de la fête d’indépendance du 4-Avril, le président de la République, Macky Sall, a décidé d’opter pour la sobriété pour marquer sa dernière célébration en tant que chef d’État. Conformément aux informations relayées par Libération dans son édition de ce vendredi, aucune parade militaire n’est prévue sur le boulevard du Centenaire.

Selon des sources anonymes citées par le journal, une approche minimaliste sera adoptée, similaire à celle mise en place lors des restrictions liées à la Covid-19. Ainsi, la célébration consistera principalement en une levée des couleurs au Palais présidentiel.

Cette décision de privilégier la sobriété pour la fête d’indépendance marque une transition vers une approche plus modeste pour cette commémoration. En renonçant au défilé militaire traditionnel, le président Macky Sall semble vouloir marquer cette occasion avec une symbolique plus empreinte de retenue.

Il est important de noter que cette décision intervient dans un contexte particulier, marqué par la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Cette dernière fête d’indépendance sous sa présidence prend ainsi une signification particulière, et le choix de la sobriété peut être interprété comme un geste de transition vers une nouvelle ère politique au Sénégal.

[8 mars] La politique, le dernier rempart de la virilité ?

La question de la place des femmes en politique au Sénégal suscite des débats et des réflexions approfondies, notamment à l’approche de la Journée internationale des droits des femmes. L’histoire politique du pays montre que les femmes ont toujours été présentes dans l’arène politique, même si celle-ci était souvent dominée par des hommes.

Le mémoire de DEA de Seynabou Ndiaye Sylla en 2001, intitulé « Femmes et Politiques au Sénégal : contribution à la réflexion sur la participation des femmes sénégalaises à la vie politique de 1945 à 2001 », soulève des interrogations cruciales. La politique est-elle le dernier rempart de la virilité ? Est-ce une pratique réservée aux hommes, ancrée dans un imaginaire masculin ?

L’examen de l’histoire politique du Sénégal révèle des figures féminines marquantes dès la période précoloniale. Des femmes exceptionnelles, telles que Yassine Boubou et les reines Ndatte Yalla et Djembeut Mbodj, ont joué un rôle politique majeur, démontrant que la politique n’était pas l’apanage exclusif des hommes.

La période coloniale a également été marquée par l’engagement politique des femmes, notamment dans les campagnes électorales. Lamine Guèye, premier avocat noir de l’Afrique occidentale française (OAF), a reconnu l’importance du poids électoral des femmes et a su en tirer parti dès 1925, devenant le premier maire noir de Saint-Louis du Sénégal.

Après les indépendances, des femmes telles que Caroline Faye et Maimouna Kane ont ouvert la voie en devenant les premières députées et ministres du pays. Le Sénégal a également vu émerger la première femme Premier ministre, Mame Madior Boye, sous le régime libéral.

En mai 2010, une loi sur la parité entre hommes et femmes dans les fonctions électives a considérablement augmenté la représentation des femmes à l’Assemblée nationale, marquant un tournant dans l’histoire politique du pays.

Cependant, malgré ces avancées, la question de la masculinisation persiste dans l’espace politique sénégalais. Les femmes politiques font face à des défis, à commencer par la répartition sexuée des espaces public et privé. La politique, déjà difficile, devient encore plus complexe pour les femmes en raison des normes sociales préétablies.

L’observation de la professeure Amsatou Sow Sidibé, candidate aux élections présidentielles de 2019 et 2024, souligne les obstacles rencontrés par les femmes politiques. Le système patriarcal et les représentations traditionnelles entravent la participation égalitaire des femmes à la vie politique et sociale.

Le débat sur la promotion du leadership féminin et la nécessité d’une solidarité entre les femmes demeurent au cœur des enjeux. Certains estiment que les femmes elles-mêmes peuvent être réticentes à promouvoir l’avancement de leurs pairs. La nécessité de moyens financiers pour s’engager en politique est également soulignée.

Ainsi, la Journée internationale des droits des femmes invite à réfléchir sur ces enjeux persistants et à promouvoir l’égalité des sexes en politique. La consolidation des acquis et une réelle solidarité entre les femmes sont essentielles pour surmonter les défis et progresser vers une représentation politique plus équilibrée au Sénégal.

Gouvernement : comment Amadou Bâ a appris son départ

La scène politique sénégalaise a connu un nouveau rebondissement avec le remaniement ministériel opéré par le Président Macky Sall. Alors que la campagne électorale doit débuter ce dimanche pour une durée de 13 jours, des changements significatifs ont été apportés au gouvernement, dont le départ du Premier ministre Amadou Bâ.

Selon les informations rapportées par Les Échos, la journée du jeudi a été marquée par une atmosphère tendue au sein du gouvernement. Les membres du cabinet ont reçu un appel les informant que la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, initialement prévue à 9 heures, était reportée. La rencontre a finalement débuté à 17 heures, révélant des signes précurseurs de changements majeurs.

Lors de la réunion, le Président Macky Sall aurait déclaré : « J’ai reçu la décision du Conseil constitutionnel et je vais l’appliquer. Pas de débat. J’ai décidé de libérer le Premier ministre pour qu’il aille préparer sa campagne. » Cette décision a été motivée par la nécessité de respecter le calendrier électoral, avec la présidentielle désormais fixée au 24 mars.

Selon Les Échos, Amadou Bâ avait déjà été informé de son départ lors du « pré-conseil », une réunion préalable réunissant le Président, le Premier ministre, le Secrétaire général de la Présidence, et celui du Gouvernement.

Ce remaniement ministériel intervient dans un contexte électoral tendu, alors que la campagne présidentielle s’apprête à débuter. Il suscite des interrogations quant à l’impact sur le paysage politique et sur la stratégie électorale du président sortant Macky Sall. Les prochains jours seront cruciaux pour observer les réactions et les ajustements au sein du gouvernement et des différentes formations politiques.

Ouakam : une dame de 31 ans louait « ses filles » pour gagner jusqu’à 100 000 F CFA par jour

Une affaire de proxénétisme secoue actuellement le quartier d’Ouakam à Dakar. P. Sawadogo, une femme de 31 ans de nationalité burkinabé, a été arrêtée et déférée par la Brigade des mœurs du commissariat central de Dakar. Les charges qui pèsent contre elle incluent le recrutement de deux Sénégalaises dans son appartement, où elles se livraient à la prostitution.

Selon les informations rapportées par Libération, les enquêteurs ont découvert que P. Sawadogo utilisait le site nexna.com pour poster des annonces et fixer des rendez-vous avec des clients potentiels. Les prostituées ont affirmé aux enquêteurs qu’elles recevaient entre quatre et cinq clients par jour.

Au cours des interrogatoires, la proxénète présumée a reconnu les faits, révélant qu’elle pouvait gagner jusqu’à 100 000 F CFA par jour grâce à cette activité lucrative. Cependant, elle a également admis que ses employées ne percevaient qu’une somme de 100 000 F CFA par semaine.

Cette affaire met en lumière les dangers et les pratiques illégales liés à l’exploitation sexuelle et souligne l’importance des actions des autorités pour lutter contre le trafic humain et la prostitution forcée. Les enquêtes en cours permettront de déterminer l’ampleur de cette affaire et de prendre les mesures nécessaires pour traduire les responsables en justice.

Présidentielle du 24 mars : Amadou Ba convoque sa task-force

Après avoir été récemment démis de ses fonctions de Premier ministre, Amadou Ba, qui est également candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’élection présidentielle du 24 mars au Sénégal, se prépare activement pour sa campagne électorale.

Selon des informations rapportées par Les Échos, Amadou Ba a convoqué son Directoire de campagne pour une réunion qui se tiendra ce soir. Cette task-force sera essentielle pour coordonner les actions et les stratégies de la campagne présidentielle, mobilisant des ressources, planifiant les événements et articulant les messages destinés à convaincre les électeurs.

Le changement récent de Premier ministre avec la nomination de Me Sidiki Kaba pourrait entraîner des ajustements dans la stratégie électorale, et la réunion du Directoire de campagne vise probablement à assurer une transition fluide et à mettre en place une équipe cohérente et efficace.

Les prochaines semaines seront cruciales pour Amadou Ba et son équipe, alors qu’ils travailleront à séduire l’électorat sénégalais et à présenter leur vision pour l’avenir du pays. Les enjeux de cette élection présidentielle sont considérables, et chaque candidat s’efforce de mobiliser un soutien significatif pour remporter le scrutin.

Palais : Macky Sall et Sidiki Kaba travaillent sur la formation du nouveau gouvernement

Suite à la nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre en remplacement de Amadou Ba, une séance de travail prolongée a eu lieu hier au palais de la République entre le Président Macky Sall et son nouveau Premier ministre.

Selon les informations du quotidien Les Échos, cette réunion avait pour objectif de réfléchir à la composition du nouveau gouvernement, dont l’annonce officielle pourrait intervenir ce vendredi. La formation du cabinet ministériel est un processus complexe qui implique la prise en compte de divers facteurs, notamment les compétences des membres, la représentativité des différentes sensibilités politiques, et les défis nationaux à relever.

La même source avance que des ajustements significatifs pourraient être apportés, avec le départ de certains ministres actuels. Cette décision pourrait s’inscrire dans une volonté de renouvellement et d’adaptation aux enjeux contemporains du Sénégal.

Il est à noter que la formation d’un nouveau gouvernement est une étape cruciale dans le processus politique d’un pays, déterminant la direction politique et les priorités de l’administration. Les citoyens et observateurs seront attentifs à la composition de ce nouveau cabinet ministériel, cherchant des indications sur les orientations futures du gouvernement sous la direction du Premier ministre Sidiki Kaba.

[8 mars] Anta Babacar Ngom : La candidate qui pourrait briser le plafond de verre au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle sénégalaise fixée au 24 mars 2024, Anta Babacar Ngom émerge comme l’unique femme parmi les prétendants initiaux, suscitant des interrogations sur sa capacité à briser le plafond de verre politique dans un pays où seules deux femmes ont concouru à la présidence par le passé.

Agée de 39 ans, Anta Babacar Ngom est la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC). Forte de son expérience en tant que « capitaine d’industrie » à la tête de Sedima, l’une des plus grandes filiales agro-industrielles au Sénégal, elle représente la troisième femme à se lancer dans une élection présidentielle depuis l’indépendance en 1960.

Formée au Canada et en France, Anta Babacar Ngom met en avant son expérience entrepreneuriale et affirme que son engagement politique n’est pas le résultat d’un caprice, mais plutôt la volonté de contribuer à la renaissance du Sénégal. En août 2023, elle officialise sa candidature, déclarant que sa campagne sera axée sur la renaissance du pays.

Cependant, elle doit surmonter certains défis, notamment son manque de notoriété dans les quatorze régions du Sénégal. Un expert de la famille Ngom souligne que bien que son parcours à la tête de Sedima ait été remarquable, elle reste relativement inconnue à l’échelle nationale.

Un autre point de critique concerne son engagement passé dans la campagne de Macky Sall en 2012. Anta Babacar Ngom Diack explique son implication en tant que soutien temporaire, soulignant qu’elle n’est responsable d’aucun bilan politique et que son manque d’expérience politique est une force.

Malgré ces défis, Anta Babacar Ngom incarne la volonté des femmes de jouer un rôle prépondérant dans le développement du pays. Elle travaille à constituer une « génération Anta Babacar », un groupe de militants proposant des activités pour les jeunes adultes.

Alors que les observateurs soulignent la difficulté pour des personnalités extérieures à l’appareil politique de percer, certains estiment que même si elle ne réussit pas cette fois-ci, elle pourrait ouvrir la voie à l’avenir. Les résultats des élections précédentes ont montré que l’expérience politique est souvent un facteur déterminant, mais Anta Babacar Ngom reste déterminée à faire mieux que ses prédécesseures Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé.

Cependant, il est encore tôt pour anticiper le résultat final, et la candidate doit mobiliser un soutien significatif pour espérer créer la surprise et marquer l’histoire politique du Sénégal. L’élection présidentielle sénégalaise s’annonce comme un moment crucial pour évaluer la dynamique de la participation des femmes dans la sphère politique du pays.

« Bonne mission pour la suite » : Les adieux émouvants de Macky Sall aux gendarmes assurant sa sécurité

Lors de l’inauguration de l’état-major de la Maison militaire, le président sénégalais, Macky Sall, a adressé des adieux émouvants aux agents de la Gendarmerie responsables de sa sécurité et de celle de sa famille. En présence du colonel Adama Guèye, Gouverneur du Palais, Macky Sall a salué le dévouement et le sens de l’honneur dont font preuve ces agents.

« C’est avec plaisir que je m’adresse à vous, d’abord pour vous exprimer ma fierté, ma satisfaction sur le sens de l’honneur que vous donnez à votre mission, celle d’assurer la protection du président de la République et les membres de sa famille que vous faites avec honneur et dignité », a déclaré le président.

Il a souligné l’évolution positive de la Maison militaire, tant en termes d’effectifs que de matériel, de logistique et de conditions de travail. Macky Sall a exprimé sa reconnaissance envers les agents pour leur engagement et leur professionnalisme.

Le président a également évoqué la réalité de la vie institutionnelle et a assuré les gendarmes de son attention continue envers leurs conditions de travail. Il a conclu en exhortant les agents à continuer de servir l’État et la République avec le même dévouement sous le successeur éventuel.

« Encore une fois merci et bonne mission pour la suite. Je vous invite à toujours servir l’État et la République comme vous le faites si bien, car la Gendarmerie nationale et particulièrement la Maison militaire restent les derniers remparts de la République », a conclu Macky Sall.

Ces adieux émouvants témoignent de la relation forte entre le président sortant et les agents qui ont veillé sur sa sécurité tout au long de son mandat.

Kaolack : Un homme tué devant sa femme, l’hôpital professeur de mort

Une violente altercation survenue à Kaolack a abouti à un tragique épisode, avec la mort de K. T. Sakho. Les protagonistes de cette rixe étaient le défunt, armé d’un tesson de bouteille, et M. Baldé, qui a répondu en poignardant mortellement K. T. Sakho. La tragédie s’est déroulée sous les yeux de la femme de la victime, B. Kane, elle-même blessée lors de la bagarre.

Les circonstances exactes de l’altercation demeurent floues, mais il semble que le différend ait éclaté entre le couple formé par K. T. Sakho et B. Kane et M. Baldé. Dans une réaction violente, M. Baldé a brandi un couteau pour se défendre, infligeant des blessures mortelles à K. T. Sakho.

B. Kane, épouse de la victime, a tenté d’intervenir pour protéger son mari, mais elle a également été blessée lors de la confrontation. Les deux participants de cette rixe, M. Baldé et B. Kane, ont été conduits à l’hôpital régional du Saloum, où ils sont placés sous surveillance policière.

Les autorités ont immédiatement lancé une enquête sur cet incident tragique. Les détails précis des circonstances entourant la rixe et les motifs du conflit restent à être élucidés. Les enquêteurs du commissariat central de Kaolack sont actuellement chargés de l’affaire.

Cet épisode violent a plongé la communauté de Kaolack dans le deuil, laissant la famille de K. T. Sakho en deuil et suscitant une profonde émotion dans la région. L’enquête en cours devra établir les responsabilités et les conséquences juridiques de cette tragédie.

Radiation du gendarme auxiliaire M. Ndao : Affaire de mœurs à Tambacounda

Le gendarme auxiliaire M. Ndao a été radié des rangs de la gendarmerie nationale après son implication dans une affaire de mœurs à Tambacounda. Suite à une plainte déposée à son encontre, le tribunal de grande instance de Tambacounda l’a condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Les faits qui ont conduit à cette condamnation ont débuté lorsque M. Ndao a abusé de moments intimes avec sa petite amie pour la filmer sans son consentement. Par la suite, il a choisi de partager ces images compromettantes avec le mari de la dame, dans le but de faire chanter le couple.

En plus de la peine de prison infligée par le tribunal, M. Ndao a subi une autre sanction importante : sa radiation des rangs de la gendarmerie nationale en raison de faute lourde. Cette décision souligne la gravité de son comportement et l’impact sérieux que de tels actes ont sur la confiance du public envers les forces de sécurité.

L’affaire met en lumière l’importance de la responsabilité et de l’intégrité au sein des institutions chargées de faire respecter la loi. Les sanctions sévères dans ce cas visent à garantir que de tels agissements ne restent pas impunis, soulignant ainsi l’engagement envers la discipline au sein de la gendarmerie nationale.

Incendie au tribunal de Dakar : Piste accidentelle et auteure du feu arrêtée

L’incendie survenu ce jeudi matin au tribunal hors classe de Dakar a suscité diverses réactions, certaines spéculations circulant sur les réseaux sociaux, évoquant des théories du complot en lien avec la loi d’amnistie générale récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Cependant, selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Dakar-ville (Thiong), la piste criminelle semble être écartée.

Selon une source de Seneweb, l’incendie a débuté vers 9 heures dans un local adjacent au magasin de stockage du matériel utilisé par le personnel chargé du nettoyage du tribunal. L’auteure présumée de l’incendie, A. Dacosta, membre du personnel de nettoyage, a été arrêtée par la gendarmerie de Thiong.

D’après les informations recueillies, la suspecte avait aménagé un espace dans le local pour préparer des beignets qu’elle vendait au tribunal. Aux environs de 9 heures ce 7 mars 2024, alors qu’elle préparait ses beignets, l’huile a pris feu, provoquant une propagation rapide des flammes. Prises de panique, les femmes présentes dans le local ont rapidement évacué les lieux, alertant ensuite les services de sécurité, qui ont à leur tour contacté les sapeurs-pompiers. L’incendie a été maîtrisé vers 11 heures.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucun décès ni blessé n’ont été enregistrés. Les premiers éléments de l’enquête indiquent clairement que l’incident est d’origine accidentelle, écartant ainsi les spéculations liées à des motivations criminelles. Les autorités poursuivent leur travail pour élucider tous les détails de cette affaire.

Bignona, Sénégal : Don alimentaire offert aux enfants du centre de réinsertion sociale par des enseignantes de l’ISEP

Des enseignantes de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Bignona ont exprimé leur solidarité envers les enfants souffrant de handicap mental du centre de réinsertion sociale de la région de Ziguinchor. Un don composé de produits alimentaires a été remis, symbolisant également une marque de soutien à l’éducation de cette catégorie d’enfants.

Le geste altruiste a été rendu possible grâce à une collecte de moyens organisée auprès des enseignantes et enseignants de l’ISEP de Bignona. Parmi les produits offerts figuraient des paquets de sucre, des pots de beurre, des cartons de lait, des pots de café, des paquets de fromage et des pots de mayonnaise.

Ndèye Fatou Diagne Diatta, enseignante-formatrice à l’ISEP de Bignona, a exprimé son engagement envers l’éducation des enfants souffrant de handicap mental, de trisomie et d’autres pathologies. Elle a souligné que ce geste vise à soutenir leur éducation et à améliorer leur qualité de vie.

Jacqueline Mendy Dione, enseignante au centre de réinsertion sociale de Bignona, a témoigné de l’importance cruciale de ce don en nature, soulignant qu’il contribuera significativement à l’insertion professionnelle et sociale de ces enfants handicapés.

Ce geste philanthropique coïncide avec la Journée internationale de la femme, et les enseignantes de l’ISEP de Bignona ont ainsi marqué l’événement en offrant ce don aux enfants du centre de réinsertion social, témoignant de leur engagement envers la communauté et leur solidarité envers les plus vulnérables.

AIIDA milite pour l’intégration des dangers de la dépigmentation dans les programmes scolaires au Sénégal

L’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) œuvre activement pour sensibiliser sur les dangers de la dépigmentation volontaire et cherche à intégrer cette problématique dans le système éducatif sénégalais. Cette initiative vise à sensibiliser les élèves aux risques associés à la pratique de la dépigmentation artificielle, une tendance de plus en plus répandue chez les jeunes.

La dermatologue et vénérologue, le Dr Awa Fall Guèye, responsable au sein de l’AIIDA, a souligné l’importance de tisser des partenariats avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour intégrer ces informations dans les programmes éducatifs. L’objectif est de permettre aux élèves de comprendre les risques liés à la dépigmentation volontaire et d’encourager des pratiques saines en matière de soins de la peau.

Le constat de plus en plus fréquent de jeunes filles et garçons s’adonnant à la dépigmentation volontaire a motivé cette démarche. Le phénomène est souvent lié à des aspirations sociales et à un désir d’être identifié parmi leurs pairs. Dr Awa Fall Guèye a souligné que la dépigmentation volontaire, impliquant des procédés chimiques ou physiques visant à éclaircir la peau, entraîne des complications médicales telles que le cancer cutané, la toxidermie et l’acné.

Lors d’une table ronde organisée par le Musée des civilisations noires, des experts, universitaires, psychologues, historiens et religieux ont discuté du thème « La couleur de peau et l’estime de soi : le cas de la dépigmentation volontaire ». La représentante de l’AIIDA a profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités étatiques, soulignant la nécessité d’un accompagnement et d’une implication gouvernementale pour lutter efficacement contre la dépigmentation volontaire au Sénégal.

Macky Sall inaugure les nouveaux locaux de la Maison militaire, soulignant son importance stratégique

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a procédé jeudi à l’inauguration des nouveaux locaux de l’état-major de la Maison militaire. Cette structure, essentielle à la sécurité du Président de la République et de sa famille, a été relocalisée dans des installations modernes et fonctionnelles.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la réorganisation et à la montée en puissance de la Maison militaire, soulignant son rôle crucial dans la protection du plus haut dirigeant du pays et de sa famille. Cette structure, en charge de la sécurité présidentielle, joue un rôle stratégique dans le maintien de l’ordre et la préservation de la stabilité.

La présidence a partagé cette étape importante sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’engagement du président Sall en faveur de la modernisation et du renforcement des infrastructures liées à la sécurité nationale. La cérémonie a réuni des responsables de haut niveau, dont le Colonel Adama Guèye, gouverneur du Palais, soulignant l’importance accordée à cette inauguration.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les capacités de sécurité et assurer la protection du chef de l’État ainsi que de ses proches. Les nouveaux locaux offrent des installations modernes et adaptées aux besoins opérationnels de la Maison militaire, contribuant ainsi à l’efficacité de ses missions sécuritaires.

Remaniement ministériel et Présidentielle au Sénégal : Cheikh Diallo dénonce un processus électoral « vicié »

Après une annonce aussi surprenante qu’inattendue, le président Macky Sall a désigné Sidiki Kaba au poste de Premier ministre, remplaçant ainsi Amadou Ba, qui était également le Chef de Gouvernement. Cette décision inattendue intervient dans un contexte politique marqué par la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour l’élection présidentielle.

Cependant, cette nomination a suscité des réactions critiques de la part de Cheikh Ibrahima Diallo, un politicien chevronné et collaborateur du président Macky Sall. Pour lui, cette situation était prévisible face à une opposition radicale et inexpérimentée. Il estime que le Sénégal est maintenant à un carrefour politique crucial et que la décision prise doit être acceptée et comprise par tous.

S’exprimant sur le processus électoral, Cheikh Diallo dénonce un Conseil constitutionnel qui a imposé sa loi sans garantir la visibilité nécessaire dans une démocratie. Il soulève des préoccupations concernant des sujets tels que la double nationalité et des accusations de corruption sans clarification. Il met en garde contre toute tentative de remise en cause de la fiabilité et de la transparence des résultats après le vote.

Cheikh Diallo critique également l’attitude de certains acteurs politiques qui, selon lui, ont choisi la confrontation plutôt que le dialogue national. Il estime que seuls les politiciens flexibles et sages bénéficieront d’une issue positive, tandis que les jusqu’au-boutistes ne récolteront que les fruits amers de leur obstination.

Malgré les soubresauts politiques, Cheikh Diallo reste optimiste quant à la résilience du Sénégal, affirmant que le pays sortira indemne de ces secousses politiques pour le bénéfice de tous les citoyens. La scène politique sénégalaise semble donc être en pleine ébullition à l’approche de l’élection présidentielle.

Initiative du ministère de l’éducation : Remise de 797 tablettes pour le télé-enseignement à l’inspection d’académie de Matam

L’Inspection d’Académie de Matam a récemment reçu 797 tablettes destinées aux élèves du préscolaire, de l’élémentaire, du moyen-secondaire et des daaras (écoles coraniques) de la région. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet du ministère de l’Éducation pour le développement du télé-enseignement (PROMET).

Le projet, lancé initialement pendant la crise de la Covid-19, vise à améliorer les pratiques d’enseignement et les apprentissages des élèves en leur fournissant des ressources numériques et en favorisant leur autonomie. L’Inspecteur d’Académie de Matam, Docteur Mbaye Babou, s’est réjoui du choix de l’IA de Matam pour expérimenter ce projet novateur.

Les tablettes seront mises à la disposition des élèves, leur fournissant un accès à des ressources numériques enrichissantes. Cela permettra aux bénéficiaires d’apprendre et de découvrir de nouvelles situations pour renforcer leurs compétences et performances. Les enseignants bénéficieront également de formations pour améliorer l’efficacité de leurs enseignements.

L’Inspecteur d’Académie a souligné l’importance de la sécurisation du matériel, appelant les enseignants et les communautés à soutenir les autorités dans cette démarche.

Des classes expérimentales seront sélectionnées pour déployer le projet, avec pour objectif de pérenniser et de renforcer les acquis de l’initiative « Apprendre à la maison ». Le PROMET couvre six régions à travers les académies, mettant à la disposition des enseignants et des élèves des ressources numériques.

Bassirou Sow, Chargé du suivi-évaluation du PROMET, a précisé que les tablettes contiendront des ressources numériques pour les mathématiques, les physiques et chimies (PC), les sciences de la vie et de la terre (SVT) pour le moyen-secondaire. Pour les élèves de l’élémentaire, les ressources incluront l’initiation scientifique et technologique, la lecture et la production d’écrits. Les élèves du préscolaire auront accès à des ressources numériques pour les mathématiques, l’éducation physique sportive et artistique.

Saint-Louis célèbre la journée internationale des droits des femmes à l’institut Français

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’Institut français de Saint-Louis prévoit plusieurs activités significatives ce vendredi, visant à célébrer les femmes et à promouvoir l’égalité des genres.

La journée débutera à 16 heures avec un panel intitulé « Égalité des genres dans l’art », qui se tiendra à la salle cinéma de l’Institut. Ce panel abordera des questions cruciales liées à l’égalité des genres dans le domaine artistique.

À partir de 20 heures, l’Institut français organisera une soirée cinéma, mettant en vedette le court-métrage « Au nom du sang », réalisé par Mamy Nakamura. Ce film poignant offre un témoignage cinématographique sur les violences sexuelles au Sénégal.

La journée culminera à 21 heures avec « Slam au féminin : la voix des femmes en slam ». Cette activité sera une célébration poétique de la force des femmes, de leurs revendications et de leurs histoires à travers l’art du slam.

Parallèlement, le centre culturel Le Château rendra hommage à Marie Madeleine Diallo, une figure emblématique de la culture, actrice et ancienne animatrice à la RTS, soulignant ainsi les contributions exceptionnelles des femmes dans le domaine artistique.

Le 8 mars, consacré à la lutte pour les droits des femmes et l’éradication des inégalités de genre, prend une signification particulière à Saint-Louis cette année avec ces événements stimulants et éducatifs organisés par l’Institut français et le centre culturel Le Château. Ces initiatives contribuent à sensibiliser et à promouvoir l’égalité des genres dans la région.

Le Khalife Général de la famille Omarienne, Thierno Bassirou Tall, appelle à la paix et à la cohésion sociale

Le Khalife Général de la famille omarienne, Thierno Bassirou Tall, a souligné l’importance de promouvoir la paix et la cohésion sociale, qu’il considère comme des recommandations divines. Lors de la cérémonie officielle de la célébration de la naissance d’Elhadj Oumar Tall, marabout et résistant à la colonisation française, qui s’est tenue à Halwar, Thierno Bassirou Tall a exhorté les fidèles à suivre les recommandations d’Allah, notamment les cinq piliers de l’islam, et à encourager la culture de la paix et de la cohésion sociale.

Le guide religieux a insisté sur le fait que la paix et la cohésion sociale sont des éléments essentiels pour le développement durable des communautés. Il a exprimé sa gratitude envers Mamadou Sall, président de la filière de la banane, pour les infrastructures réalisées à Halwar, les qualifiant d’œuvres de grande utilité.

Mamadou Sall s’est engagé à reconstruire la chambre de Sokhna Adama Aïssé Thiam, lieu de naissance d’Elhadj Oumar Tall, et à construire une résidence en l’honneur du marabout. Le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a conduit la délégation gouvernementale représentant le chef de l’État lors de cette cérémonie. Il a transmis le message du président Macky Sall, exprimant sa gratitude envers le khalife pour son soutien et ses conseils avisés.

Le ministre a souligné les nombreuses initiatives du marabout en faveur de Halwar et du Fouta, soulignant leur contribution significative au développement de la région. La cérémonie a attiré des milliers de fidèles venus du Sénégal, de plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine et de la diaspora, montrant ainsi l’importance de l’événement dans la communauté musulmane.

La Banque africaine de développement (BAD) fait un don de 12 milliards de francs CFA pour renforcer la sécurité alimentaire au Sénégal

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un don de 20 millions de dollars américains, soit environ 12 milliards 40 millions de francs CFA, au Sénégal. L’objectif de ce don est de renforcer la sécurité alimentaire dans le pays et d’accroître les revenus des petits producteurs, en particulier des femmes et des jeunes vulnérables.

Le conseil d’administration du groupe de la BAD a approuvé ce don le 5 mars 2024 à Abidjan. Les fonds seront alloués au Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam (nord) et Kaffrine (centre), contribuant ainsi à l’amélioration durable des productions agricoles.

Chérif Mohamed, le responsable du bureau de la BAD au Sénégal, a souligné que ce financement contribuera au renforcement de la résilience des populations face aux changements climatiques. Le projet financé par ce don permettra la construction d’infrastructures agricoles à Kaffrine et Louga, ainsi que l’installation de panneaux solaires pour 10 stations de pompage de fermes dans ces régions.

Dans la région de Kaffrine, cinq ouvrages de rétention d’eau seront construits pour améliorer la gestion des ressources hydriques. D’autres infrastructures sont également prévues dans le cadre de ce financement de la BAD, visant à soutenir le secteur agricole et à renforcer la sécurité alimentaire au Sénégal.

Free lance la 5G au Sénégal, ouvrant la voie à une nouvelle ère de connectivité

L’opérateur de téléphonie Free Sénégal a annoncé le lancement de ses services de 5G dans le pays le 5 mars. Cette initiative vise à offrir aux abonnés une connectivité améliorée, permettant un visionnage des vidéos en très haute définition, un téléchargement rapide de fichiers volumineux et une participation à des visioconférences avec de nombreux interlocuteurs sans interruption.

Selon le département de communication de Free, le déploiement de la 5G ouvre la voie à une ère nouvelle de rapidité et de fiabilité. Cette technologie révolutionnaire transformera la manière dont les Sénégalais vivent, travaillent et se connectent, offrant des opportunités novatrices pour les entreprises locales.

Mamadou Mbengue, le directeur général de Free Sénégal, a souligné l’importance de la 5G en tant que catalyseur de transformation du paysage des affaires au Sénégal. La vitesse et la fiabilité exceptionnelles de la 5G vont au-delà de l’amélioration de la connectivité, offrant aux entreprises sénégalaises une occasion sans précédent d’évoluer et de se développer.

Le déploiement de la 5G par Free Sénégal se fera progressivement. Dans un premier temps, cinq sites ont été installés à Dakar, et plus de 50 autres sites 5G seront bientôt déployés dans d’autres régions du pays. Cette étape marque une avancée significative dans la modernisation des infrastructures de télécommunication au Sénégal.

Free Sénégal, faisant partie du groupe Axian Telecom, compte actuellement 5 millions de clients qui utilisent quotidiennement ses services mobiles, Internet et financiers. Avec le lancement de la 5G, l’opérateur vise à répondre aux besoins croissants de connectivité et à soutenir le développement technologique du pays.

Coumba Gawlo s’exprime sur la Journée mondiale de la femme, rend hommage à Maimouna Ndour Faye et recadre Mamadou Lamine Diallo

À la veille de la Journée mondiale de la femme, la célèbre chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck a tenu une conférence de presse pour aborder divers sujets, notamment l’importance des femmes dans la société, la sécurité des citoyens et les commentaires récents du député Mamadou Lamine Diallo.

Coumba Gawlo a débuté son discours en condamnant l’agression contre la journaliste Maimouna Ndour Faye, directrice de la télévision 7TV. Elle a qualifié cette attaque de lâche et a appelé les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités en matière de sécurité des citoyens. Elle a exprimé son hommage à Maimouna Ndour Faye, soulignant l’importance des femmes dans la société sénégalaise.

La chanteuse a ensuite abordé le rôle crucial des femmes, soulignant qu’elles sont l’âme de la société et appelant toutes les femmes à maintenir leur dignité. Coumba Gawlo a encouragé les femmes à jouer un rôle actif dans la construction de la nation, en donnant l’exemple et en faisant des investissements judicieux.

En réponse aux commentaires de Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tékki et député, qui a critiqué sa participation au Dialogue national initié par le président de la République, Coumba Gawlo a défendu le rôle des artistes dans les instances de décision nationale. Elle a suggéré à M. Diallo de concentrer ses efforts sur des actions tangibles pour le développement du pays, comme la construction de salles de classe ou la création d’emplois.

« Je suis une citoyenne sénégalaise, née à Tivaouane. Les artistes ont une place importante dans la société et dans les instances de décision. Si M. Diallo construit quelque chose pour son pays, je serais prête à dialoguer avec lui dans un débat loyal », a déclaré Coumba Gawlo.

Cette déclaration de Coumba Gawlo met en lumière la nécessité de reconnaître la contribution significative des femmes et des artistes à la société sénégalaise, tout en soulignant l’importance du respect et de la coopération pour le développement du pays.

Justice au Sénégal : Le SYTJUST interpelle le Président Macky Sall sur des revendications cruciales

Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) au Sénégal a émis une déclaration publique dans laquelle il interpelle directement le président de la République, Macky Sall, sur deux points majeurs de leurs revendications. Ces points concernent la généralisation de la hiérarchie A2 à l’ensemble des greffiers et le reclassement du personnel du ministère de la Justice dans le corps des assistants des greffes et parquets.

Dans le communiqué, le SYTJUST sollicite l’intervention personnelle du chef de l’État pour la signature de deux projets de décret élaborés par le ministre de la Justice. Ces décrets visent à corriger une altération délibérée, selon le syndicat, par des juristes du ministère de la Fonction publique sur les délibérations gouvernementales liées à la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice.

Le syndicat souligne que ces demandes, qui auraient dû être résolues de manière ordinaire, ont provoqué une crise significative dans les cours et tribunaux, paralysant complètement le service public de la justice depuis trois mois en raison du silence du gouvernement face à la grève légitime des travailleurs de la justice débutée le 23 novembre 2023.

Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public, est particulièrement pointé du doigt par le SYTJUST. Ils le considèrent comme l’unique responsable de la crise, l’accusant d’incompétence, de manque de sens des responsabilités et de solidarité gouvernementale. Le ministre aurait entravé une initiative du ministre de la Justice visant à corriger une altération des décisions gouvernementales, entravant ainsi la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice.

Cette déclaration met en évidence les tensions persistantes au sein du système judiciaire sénégalais et souligne l’urgence d’une résolution constructive pour rétablir le fonctionnement normal du service public de la justice. La réaction du président Macky Sall à ces revendications sera scrutée de près dans les jours à venir.

Kaolack : Bagarre tragique entre voisins aboutit à un meurtre

Dans la nuit du mercredi au jeudi, une violente altercation entre deux voisins du quartier Ndagane à Kaolack a pris une tournure tragique, aboutissant à un meurtre. Le drame s’est déroulé aux alentours de 23 heures, plongeant la communauté dans l’émoi.

L’incident a impliqué deux hommes, identifiés comme Khali et Baldé, engagés dans un différend qui a rapidement dégénéré en affrontement physique. Au cours de la bagarre, Khali a porté un coup de couteau à Baldé au niveau de l’abdomen. En réponse à cette attaque, Baldé a riposté en assénant un coup fatal de couteau dans la poitrine de Khali.

Les circonstances exactes qui ont conduit à cette tragédie ne sont pas encore entièrement claires, mais selon des sources locales de Seneweb, la dispute aurait été précédée d’échanges houleux entre les deux voisins.

Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement sur les lieux du drame, procédant à l’interpellation de Baldé, présumé meurtrier dans cette affaire. Le corps sans vie de Khali a quant à lui été transporté à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack pour les procédures médicales et légales.

Cet incident tragique souligne la nécessité de promouvoir la résolution pacifique des conflits au sein des communautés et met en lumière les conséquences dramatiques qui peuvent découler de la violence. Les autorités locales devraient également redoubler d’efforts pour sensibiliser sur l’importance du dialogue et de la médiation pour prévenir de tels événements malheureux.

Lutte renforcée contre l’insécurité : Opérations de grande envergure de la Gendarmerie à travers le Sénégal

La Gendarmerie nationale sénégalaise a intensifié ses efforts dans la lutte contre l’insécurité en lançant des opérations majeures dans plusieurs régions du pays depuis le 24 février. Ces actions ciblées ont couvert des zones stratégiques, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor.

Le bilan provisoire de ces opérations témoigne d’une mobilisation conséquente des forces de l’ordre. Les résultats à ce jour incluent l’interpellation de 675 individus, la mise hors service de 107 véhicules et de 216 motos. De plus, 63 débits de boissons ont été inspectés, conformément à ces opérations de sécurité nationale, comme l’a rapporté le journal L’AS.

Les saisies effectuées au cours de ces opérations sont variées et démontrent l’ampleur des activités criminelles visées. Parmi les articles confisqués, on compte deux bidons de vin blanc, 18,5 kg de chanvre indien, 04 charrettes à traction animale avec 08 ânes, 4 troncs de bois caïlcédrat, un véhicule volé retrouvé, 05 motopompes, 10 cartons d’huile à moteur, 05 tricycles, 120 litres de carburant, 05 machines de jeux de hasard et des médicaments dopants.

En parallèle, les gendarmes ont démantelé des sites d’orpaillage clandestins et des débits de boisson non autorisés. Des matériels destinés à l’exploitation de mines artisanales ont également été saisis. Les forces de l’ordre ont réussi à appréhender 03 individus impliqués dans des vols à main armée. Le montant total des amendes forfaitaires émises au cours de ces opérations atteint 4 322 000 FCFA.

Réactions positives du candidat Pr Daouda Ndiaye au Conseil constitutionnel

Par ailleurs, Pr Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a exprimé sa satisfaction à l’égard de la décision du Conseil constitutionnel. L’universitaire a salué cette décision, se déclarant fier d’être sénégalais. Il a souligné l’importance, pour le président de la République, de prendre les mesures nécessaires pour garantir une transition conforme d’ici le 2 avril 2024.

Réaction de la plateforme F24 aux décisions du conseil constitutionnel et à la loi d’amnistie

La Plateforme F24, dans un communiqué officiel, a exprimé sa satisfaction suite aux décisions prises par le Conseil constitutionnel lors de sa dernière communication. Le mouvement a salué le rôle crucial du Conseil constitutionnel dans le rétablissement des principes démocratiques au Sénégal.

F24 a souligné l’importance de mettre en œuvre les décisions du Conseil constitutionnel afin de garantir la tenue de l’élection présidentielle à la date prévue. Le mouvement a appelé les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires pour concrétiser ces décisions et assurer la stabilité démocratique au Sénégal.

Parallèlement, la Plateforme F24 a manifesté son inquiétude face à la récente loi d’amnistie votée à l’Assemblée nationale. Le mouvement a qualifié ce vote de « mascarade » et a exhorté le président à suspendre la promulgation de la loi. F24 a plaidé en faveur d’une enquête approfondie visant à déterminer les responsabilités liées à cette loi controversée.

F24 a réaffirmé son engagement en faveur de la paix et a souligné que la vérité devrait être le pilier de toute démarche visant à préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal. Le mouvement a également appelé les candidats à s’unir pour garantir la sécurité du scrutin, assurant ainsi une élection libre, transparente et démocratique.

En conclusion, le communiqué de la Plateforme F24 a mis en avant le principe fondamental de « La paix avant tout ! La Paix au-dessus de tout ! La paix adossée à la vérité ! » soulignant ainsi la nécessité d’une approche pacifique et basée sur la vérité pour surmonter les défis actuels et préserver la démocratie au Sénégal.

Le Conseil constitutionnel et Macky Sall s’alignent sur la date du 24 mars pour la Présidentielle sénégalaise

Suite aux récents développements et aux incertitudes entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal, le Conseil constitutionnel a publié un communiqué signé par le président Mamadou Badio Camara, officialisant la décision d’aligner la date du scrutin sur celle fixée par le président Macky Sall.

Dans ce document, le Conseil constitutionnel annonce que la Présidentielle se tiendra le dimanche 24 mars 2024, conformément aux décrets présidentiels n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024. Ces décrets ont été notifiés au Conseil constitutionnel par lettre n°504/PR/SG le même jour.

Le Conseil constitutionnel justifie cette décision en soulignant que la fixation de la date de l’élection présidentielle et la convocation du corps électoral relèvent des prérogatives légales du président de la République. Le Conseil constitutionnel a exercé ces prérogatives par substitution afin de pallier l’inertie de l’Administration et de répondre à l’exigence constitutionnelle de la reprise du processus électoral interrompu, permettant la tenue du scrutin avant la fin du mandat présidentiel.

Cette décision met fin à la controverse autour de la date de l’élection, mais elle pourrait susciter des réactions de la part de certains candidats qui avaient exprimé des réserves concernant le raccourcissement de la période de campagne électorale. L’alignement du Conseil constitutionnel sur la date du 24 mars offre cependant une clarification importante, jetant les bases d’une nouvelle phase du processus électoral au Sénégal.

Date de la Présidentielle au Sénégal : Appel au dialogue du grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop

Dans un contexte où des informations contradictoires circulent sur la date de l’élection présidentielle au Sénégal, avec d’un côté le président Macky Sall annonçant le 24 mars et de l’autre Thierno Alassane Sall affirmant avoir reçu une réponse du Conseil constitutionnel fixant la date au 31 mars, le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, a lancé un appel au dialogue.

Selon les informations rapportées par « L’Observateur », le Conseil constitutionnel aurait finalement choisi de se conformer à la date du 24 mars, alignant ainsi sa décision sur celle du président Macky Sall. Toutefois, dans un geste qui souligne la complexité de la situation, Thierno Alassane Sall maintient que le Conseil a fixé la date au 31 mars.

Face à cette controverse, le Grand Serigne de Dakar a appelé à une prise de conscience des principaux acteurs politiques. Lors d’une conférence de presse, il a plaidé en faveur d’un dialogue entre le président Macky Sall et les membres du Conseil constitutionnel. Il a souligné que peu importe que l’élection ait lieu le 24 ou le 31 mars, il est crucial de ne pas perdre de temps dans des polémiques stériles.

« Quatre jours de plus ou cinq, ça n’a pas une grande différence », a déclaré le Grand Serigne, suggérant que l’essentiel est d’arriver à un consensus sur la date afin de permettre le démarrage de la campagne électorale. Son appel vise à apaiser les tensions et à privilégier la stabilité politique dans cette période cruciale.

Il reste à voir comment cette proposition sera accueillie par les différentes parties et si elle contribuera à une résolution rapide de la situation, offrant ainsi une perspective plus claire pour l’élection présidentielle au Sénégal.

Incertitude sur la date de la présidentielle au Sénégal : Thierno Alassane Sall crée la confusion

Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle sénégalaise de mars 2024, a semé le doute sur la date du scrutin dans un message diffusé sur les réseaux sociaux. Alors que certaines sources, dont le journal « l’Observateur », affirment que le Conseil constitutionnel serait en accord avec la date du 24 mars proposée par le président Macky Sall, Thierno Alassane Sall prétend avoir reçu une réponse officielle du Conseil constitutionnel fixant la date au 31 mars.

Dans son message, le candidat partage la décision présumée du Conseil constitutionnel, établissant le 31 mars 2024 comme la date officielle de l’élection présidentielle. Il exprime sa gratitude envers ceux qui défendent la République et préservent la démocratie, rendant également hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour le respect de la Constitution.

Thierno Alassane Sall rappelle que les décisions du Conseil constitutionnel sont incontestables et enjoint au président de la République et à son administration de s’y conformer. Il souligne l’aspect inédit de la situation, avec une campagne électorale se déroulant pendant le carême et le ramadan, et le vote prévu le jour de Pâques.

Malgré ces circonstances exceptionnelles, le candidat demeure convaincu que le peuple sénégalais fera preuve de courage et de détermination pour exercer son droit de vote. Il espère que cette élection permettra de clore le chapitre difficile traversé par le pays.

La déclaration de Thierno Alassane Sall provoque des interrogations sur la date effective de l’élection présidentielle, générant ainsi un climat d’incertitude parmi les électeurs et les acteurs politiques au Sénégal.

Politiques publiques en faveur des femmes au Sénégal : Ndioro Ndiaye plaide pour un passage à l’échelle

Ndioro Ndiaye, ancienne ministre du Développement social au Sénégal, a mis en avant la nécessité d’intensifier les efforts pour améliorer les politiques publiques en faveur des femmes dans le pays. Elle plaide pour un passage à l’échelle, soulignant que malgré les progrès réalisés, les résultats escomptés ne sont pas encore atteints.

Lors d’une intervention mercredi à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Ndioro Ndiaye a insisté sur l’importance d’activer les leviers nécessaires pour renforcer l’impact des politiques publiques en faveur des femmes. Elle estime que les droits existants ne sont pas pleinement appliqués et qu’il est crucial que l’ensemble de la société s’engage dans cette démarche.

Bien que l’État ait mis en place des politiques spécifiques pour soutenir les femmes, Ndioro Ndiaye constate que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Selon elle, il est impératif d’améliorer ces politiques et de prendre des mesures concrètes pour passer à l’échelle.

Ndioro Ndiaye a souligné la nécessité de renforcer l’application des lois existantes, en particulier celles concernant le viol et la pédophilie. Elle estime que des sanctions plus sévères doivent être mises en place pour garantir le respect de ces lois et assurer une protection adéquate aux femmes.

Évoquant des combats menés il y a vingt ans, tels que les lois sur le viol et la nationalité, Ndioro Ndiaye a encouragé les femmes à continuer de revendiquer leurs droits. En tant que fondatrice de l’ONG « Alliance pour la migration, le leadership et le développement », elle continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion des droits des femmes au Sénégal.

Cette prise de position de Ndioro Ndiaye souligne l’importance de l’engagement continu en faveur de l’égalité des sexes et de l’amélioration des conditions de vie des femmes au Sénégal.

Rénovation et équipement informatique pour l’école El Hadj Abdel Kader Ndiaye grâce à Helios Towers au Sénégal

L’école El Hadj Abdel Kader Ndiaye, située dans le quartier Mbour 1 de la ville de Thiès, a été récemment rénovée grâce à l’initiative de l’opérateur d’infrastructures télécoms Helios Towers. Cette rénovation, accompagnée d’un apport en matériel informatique, a représenté un investissement global dépassant la barre des cinquante millions de francs CFA.

Helios Towers a entrepris diverses améliorations au sein de l’école, comprenant la construction d’un mur de clôture, la réfection des salles de classe avec la restauration des toitures, ainsi que la réhabilitation et l’équipement d’une salle informatique avec 15 ordinateurs et une connexion Internet permanente, selon le directeur général de l’entreprise, Karim Ndiaye.

Opérant à Londres, Helios Towers est présent au Sénégal depuis trois ans, œuvrant dans la construction, la gestion et la mutualisation des infrastructures télécoms pour les opérateurs Expresso, Orange et Free.

Cette initiative de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) d’Helios a été guidée par des critères tels que les effectifs de l’école, la performance, ainsi que la mixité garçons et filles. Le faible niveau d’équipement de l’école et sa proximité avec trois pylônes d’opérateurs téléphoniques dans un rayon de deux kilomètres ont également été pris en compte.

Karim Ndiaye, le directeur général d’Helios Towers, a souligné que le choix de Thiès pour cette action de RSE s’explique par la forte présence de l’entreprise dans cette région, qui concentre la majorité de ses sites au Sénégal.

Cette contribution est présentée comme une première étape dans la politique de RSE d’Helios, qui vise à impacter positivement 1 500 sites à travers le pays. Pape Médoune Dia, directeur de l’école El Hadj Abdoul Kader Ndiaye, a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu au cours des deux dernières années, soulignant l’impact significatif sur les résultats scolaires et l’amélioration des infrastructures éducatives.

Une cinquantaine de millions pour rénover l'école Elhdji Abdel Kader Ndiaye
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