Genre : Vers un conseil interministériel sur l’évaluation de la condition des femmes

Un conseil interministériel se prépare dans les prochains jours au Sénégal pour évaluer la condition des femmes dans le pays. Cette annonce a été faite par la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané Guèye, lors d’un atelier de validation des résultats de l’évaluation à mi-parcours de la Stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre 2016-2026 (SNEEG II).

Le président Macky Sall, lors d’un Conseil des ministres, a exprimé son engagement en faveur de l’égalité homme-femme et a chargé le gouvernement d’organiser ce conseil interministériel. Cette initiative vise à analyser les progrès réalisés jusqu’à présent dans tous les domaines concernant les femmes, ainsi que les défis et contraintes rencontrés.

La ministre Fatou Diané Guèye a souligné plusieurs avancées réalisées à mi-parcours, telles que l’institutionnalisation du document budgétaire genre, la création de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, et l’intégration d’une composante genre dans la Stratégie nationale de développement de la statistique. Elle a également mentionné des mesures telles que la gratuité du traitement des cancers féminins et l’adoption de lois criminalisant les actes de viol et de pédophilie.

Cependant, la ministre a souligné l’importance de consolider ces progrès et de relever les défis persistants. Elle a plaidé en faveur d’interventions synergiques à fort impact pour garantir une progression continue vers l’égalité homme-femme et le développement inclusif.

Ce conseil interministériel constitue ainsi une étape cruciale dans l’effort continu du gouvernement sénégalais pour promouvoir les droits des femmes et l’égalité des sexes dans tous les domaines de la société.

Italie – Cinéma : Concours littéraire inspiré du film « Moi capitaine » de Matteo Garrone

L’Institut italien de culture de Dakar a lancé un concours littéraire basé sur le film « Moi capitaine » du célèbre réalisateur Matteo Garrone. L’objectif de ce concours est de stimuler la créativité et l’intérêt des étudiants sénégalais pour les arts cinématographiques, tout en promouvant le cinéma italien.

Ce concours invite les étudiants à rédiger un essai inspiré par le visionnage du film « Moi capitaine », sélectionné pour les Oscars dans la catégorie du Meilleur film étranger. Le film raconte l’histoire de Seydou et Moussa, deux jeunes Sénégalais de 16 ans, dont le rêve est de se rendre en Italie pour y trouver une vie meilleure. Cependant, leur voyage est semé d’embûches et met en lumière les dangers de cette quête.

Le concours a été lancé après la projection du film à Dakar, organisée pour 750 élèves âgés de 16 à 17 ans, issus de neuf écoles de la région. Des séances de projection ont également été organisées pour des étudiants et des professeurs de la faculté de langues romanes de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, ainsi que pour des professeurs d’italien des lycées.

Ces projections visaient à offrir aux jeunes une expérience cinématographique immersive, en les plongeant dans la magie du film de Garrone, tourné en partie à Dakar et parlant leur langue, le wolof, avec des acteurs sénégalais de leur âge.

Les gagnants du concours seront annoncés à la fin du mois de mars. De plus, le film « Moi capitaine » fera l’objet d’une tournée au Sénégal à partir de la mi-avril, offrant ainsi à un public plus large l’opportunité de découvrir cette œuvre cinématographique inspirante.

Condamnations suite à l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye

L’agression brutale de la journaliste Maïmouna Ndour Faye, survenue jeudi soir devant son domicile à Dakar, a suscité une vague de réactions indignées et de condamnations de la part de la classe politique sénégalaise, ainsi que des figures de la vie publique.

Parmi les réactions les plus marquantes, le candidat à l’élection présidentielle Khalifa Ababacar Sall a exprimé son indignation face à cet acte « barbare », soulignant que la violence ne trouve aucune justification dans une démocratie qui consacre la liberté d’expression. Il a également exigé que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les auteurs soient poursuivis.

De son côté, le candidat Aly Ngouille Ndiaye a également condamné vigoureusement cette agression odieuse, exprimant sa solidarité avec la journaliste et demandant que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

L’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a dénoncé la « barbarisation anonyme et rampante de notre société », appelant à préserver les valeurs de fraternité et de convergence dans le pays.

Plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle, ainsi que les directoires de campagne, ont également exprimé leur soutien à Maïmouna Ndour Faye et à sa famille, condamnant unanimement cet acte odieux et exigeant que justice soit rendue.

La « coalition Diomaye Président » a exprimé sa solidarité et sa compassion envers la journaliste, appelant les autorités à élucider rapidement cette affaire pour que justice soit faite.

Abdourahmane Diouf et l’ancienne Première ministre Aminata Touré ont également condamné fermement cette agression, exprimant leur espoir que les responsables soient rapidement retrouvés et traduits en justice.

Enfin, la Task Force républicaine, cadre de réflexion de l’Alliance pour la République (APR), a qualifié cet acte de « lâche, ignoble et criminel », exprimant sa solidarité avec la victime et appelant les autorités à faire toute la lumière sur cette affaire dans les meilleurs délais.

Crise politique au Sénégal : L’UE salue la décision de Macky Sall de quitter ses fonctions le 2 avril

L’Union européenne a exprimé son soutien à la décision du président sénégalais Macky Sall de quitter ses fonctions le 2 avril prochain, conformément à la fin officielle de son mandat. Cette déclaration intervient dans un contexte de crise politique au Sénégal, marqué par des tensions autour de la date de l’élection présidentielle et des manifestations violentes.

La position de l’Union européenne a été rendue publique par Nabila Massrali, porte-parole de l’UE, lors d’une conférence de presse. Elle a salué l’engagement de Macky Sall à respecter la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal, rendue le 15 février dernier, concernant l’organisation de la présidentielle.

Cette décision constitutionnelle stipule que l’élection présidentielle doit être organisée dans les meilleurs délais, sans pouvoir être reportée au-delà de la fin du mandat présidentiel en cours. L’UE a également pris acte de la confirmation de la liste des candidats à l’élection présidentielle et de la consultation politique qui s’est tenue les 26 et 27 février.

La crise politique au Sénégal a été déclenchée par l’annonce, le 3 février, par Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral pour le 25 février. Cette décision a été suivie par le vote d’une loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre, initialement prévue pour le 25 février.

Cependant, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution et a annulé le décret présidentiel renonçant à la convocation des électeurs. Suite à cela, le président Macky Sall s’est engagé à pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel, invitant les autorités compétentes à fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

La crise politique a été marquée par des manifestations violentes, au cours desquelles quatre personnes ont perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, lors de heurts entre manifestants et forces de l’ordre. Ces événements ont également été suivis par la libération de plusieurs activistes et militants politiques arrêtés précédemment.

Dans ce contexte tendu, l’Union européenne appelle les autorités sénégalaises à respecter les aspirations démocratiques des citoyens et à préserver les libertés fondamentales et l’État de droit.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Barthélémy Dias pointe du doigt le parti ex-Pastef et Ousmane Sonko

Barthélémy Dias a vivement réagi à l’agression subie par la journaliste Maimouna Ndour Faye dans la nuit du jeudi au vendredi. Le député, loin de dissimuler sa colère, accuse ouvertement le parti ex-Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, d’être à l’origine de cette attaque.

Dans ses déclarations, Barthélémy Dias rappelle les précédentes attaques contre d’autres médias et personnalités, attribuées selon lui au même groupe. Il souligne le caractère récurrent de ces agressions et affirme que dans chaque cas, l’origine des attaques était claire pour tous.

Le député précise également que ces actes sont le résultat de l’incitation à la violence, à la haine et à la manipulation perpétrées par certains individus et groupes politiques. Selon lui, ces personnes ne recourent qu’à la ruse, au mensonge et à la manipulation pour parvenir à leurs fins.

Barthélémy Dias ne mâche pas ses mots et dénonce publiquement ceux qu’il considère comme responsables de cette agression. Ses déclarations soulignent la tension politique persistante au Sénégal et mettent en lumière les dangers de la rhétorique incendiaire et de la polarisation politique.

Décès de Baidy Amar : Ses amis placés sous mandat de dépôt

Suite au décès tragique de Baïdy Amar, ses amis ont été placés sous mandat de dépôt par le juge du 9e cabinet d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Tous sont inculpés pour usage de drogue, facilitation à l’usage et homicide involontaire, conformément au réquisitoire du procureur de la République.

Parmi les personnes mises en cause figurent la petite amie de Baïdy Amar, M. D., de nationalité algérienne, ainsi que son camarade Z. F. et sa copine J. M., ainsi que le chauffeur A. S. Une information judiciaire a été ouverte afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame.

Désormais placés sous mandat de dépôt, ces individus devront attendre que la justice se prononce sur leur sort. En attendant, ils sont appelés à coopérer pleinement avec les autorités judiciaires dans le cadre de l’enquête en cours.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Forte mobilisation de journalistes devant les locaux de la 7TV, des voix s’élèvent

Ce vendredi 1er mars, une importante mobilisation s’est tenue devant les locaux de la 7TV à Dakar, en solidarité avec Maimouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne, victime d’une agression sauvage dans la nuit précédente.

La manifestation a rassemblé des journalistes, des doyens de la presse, des ministres, des membres de l’opposition et de la société civile. La Coordination des associations de presse (CAP) a fermement condamné cet acte de violence et a exigé que toute la lumière soit faite sur cette agression dans les plus brefs délais.

Les journalistes de la 7TV ont exprimé leur gratitude pour la solidarité manifestée par leurs confrères et consœurs. Daouda Diouf de la RFM a dénoncé les violences récurrentes contre les journalistes, appelant à une mobilisation collective et même à des actions telles que des « journées sans presse » pour mettre un terme à cette violence.

Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters, a également condamné fermement cette agression et a appelé à l’unité des journalistes pour y mettre fin. Absa Hann, journaliste de Seneweb, a témoigné de son propre vécu d’agression et a plaidé pour la sécurité des femmes journalistes au Sénégal.

Cette mobilisation témoigne de la solidarité et de la détermination des professionnels des médias à faire respecter leur métier et à garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions.

Cheikh Abdou Lahad Gaïndé Fatma : « Maïmouna Ndour Faye est une professionnelle avérée »

Suite à l’agression dont a été victime la journaliste Maïmouna Ndour Faye, le chef religieux Serigne Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma a tenu à exprimer sa compassion et son soutien à cette dernière. Il a témoigné de sa confiance en la professionnalisme de Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne privée 7TV.

Dans son témoignage, Serigne Abdou Lahad Gaïndé Fatma a souligné le professionnalisme reconnu de Maïmouna Ndour Faye, qu’il surnomme affectueusement « Mamie ». Il a notamment loué son engagement à respecter les règles déontologiques de son métier et son impartialité vis-à-vis des différentes sensibilités politiques et religieuses.

Le chef religieux a rappelé le parcours de Maïmouna Ndour Faye, soulignant sa détermination à devenir une référence dans le paysage médiatique sénégalais.

En conclusion, Serigne Abdou Lahad Gaïndé Fatma a exprimé tout son soutien à Maïmouna Ndour Faye et lui a souhaité un prompt rétablissement, témoignant ainsi de la solidarité envers la journaliste et condamnant l’acte d’agression dont elle a été victime.

Air Sénégal : Le vol HC403 Dakar – Paris provoque la colère de plusieurs passagers

Le vol Air Sénégal HC403, assurant la liaison entre Dakar et Paris, a suscité la colère et l’indignation de nombreux passagers en raison de la perte de plusieurs bagages lors du voyage.

Parti de Dakar dans la nuit du jeudi au vendredi à 1h30, le vol était prévu pour arriver à Paris à 7h30. Cependant, à leur arrivée, de nombreux passagers ont été confrontés à la désagréable surprise de constater que 33 bagages étaient manquants.

Selon les informations relayées par Dakaractu, les passagers mécontents ont déploré non seulement la perte de leurs bagages, mais également le comportement jugé arrogant du personnel d’Air Sénégal lors de leurs réclamations.

Il semblerait que les bagages perdus aient été laissés à Dakar, la compagnie aérienne ayant assuré aux passagers concernés qu’ils seraient embarqués sur le vol suivant à destination de Paris, prévu pour le soir même.

Cette situation a provoqué la frustration et l’incompréhension parmi les passagers, qui ont exprimé leur mécontentement face à cet incident qui a perturbé leur voyage et leur expérience avec Air Sénégal.

Pour l’heure, les autorités compétentes n’ont pas encore réagi à cet incident, mais il est attendu que des mesures soient prises pour résoudre ce problème et prévenir de telles situations à l’avenir.

« Outrage » au juge Mamadou Seck : Me Abdoulaye Mboup de l’UNTJ arrêté par la SU

Suite à l’audition musclée de Me Ngagne Demba Touré, des propos jugés outrageants auraient été proférés à l’égard du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck. Face à cette situation, le procureur de la République a pris des mesures pour faire la lumière sur cette affaire.

Pour enquêter sur cet incident, le parquet a fait appel à la Sûreté urbaine (SU), une unité d’élite du commissariat central de Dakar.

Dans le cadre de cette enquête, les policiers de la SU ont procédé à l’arrestation d’un greffier suspecté d’implication dans cette affaire. Il s’agit de Me Abdoulaye Mboup, qui occupe également le poste de chargé de communication au sein de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).

Cette arrestation intervient dans le cadre des efforts visant à élucider les circonstances de l’incident et à identifier les responsables des propos jugés outrageants envers le juge d’instruction. Les autorités compétentes travaillent ainsi à assurer le respect de l’autorité judiciaire et le bon fonctionnement de l’appareil judiciaire au Sénégal.

[Le Récap] Vague d’indignation après l’agression de Maimouna Ndour Faye

L’agression brutale de la journaliste Maimouna Ndour Faye près de son domicile à Dakar a provoqué une onde de choc au Sénégal, déjà en proie à une crise politique intense depuis le report de l’élection présidentielle.

Maimouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne privée 7TV et animatrice de l’émission très suivie « L’invité de MNF », a été victime d’une attaque sauvage, poignardée à trois reprises. Transportée d’urgence à l’hôpital, son état reste stable selon les dernières informations.

L’incident, dont le mobile reste inconnu pour l’instant, a suscité une vague d’indignation à travers le pays. Les réseaux sociaux ont été inondés d’images choquantes montrant la journaliste blessée.

Dans une réaction publique, le président Macky Sall a fermement condamné cet « acte de violence lâche et inexcusable ». Il a souligné l’importance de protéger la liberté de la presse et a appelé à ce que les responsables de l’agression soient traduits en justice.

La coalition de l’opposition « Diomaye Président » a également exprimé sa condamnation de cette « attaque brutale » et a appelé les autorités à faire toute la lumière sur cette affaire.

En signe de solidarité, des dizaines de journalistes se sont rassemblés devant les locaux de la 7TV, brandissant des pancartes appelant à la protection des médias. Des responsables politiques de divers horizons ont également exprimé leur soutien à Maimouna Ndour Faye et leur engagement envers la liberté de la presse.

L’agression de Maimouna Ndour Faye met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal et souligne l’importance cruciale de garantir leur sécurité dans l’exercice de leur métier.

Le Club C50% PN condamne l’agression « injustifiée » et « barbare » contre Maïmouna Ndour Faye

L’agression au couteau dont a été victime la directrice générale de la 7TV, Maïmouna Ndour Faye, continue de susciter une vague d’indignation et de condamnations au Sénégal. Parmi les voix qui se sont élevées pour exprimer leur désolation et leur solidarité envers la victime, celle du président du Club C50% PN, Abdoulaye Sylla, se fait entendre.

Dans une note publiée par le club, Abdoulaye Sylla exprime sa consternation face à cet acte qualifié de « barbare » et « injustifié ». Le Club C50% PN apporte ainsi tout son soutien à Maïmouna Ndour Faye et lui souhaite un prompt rétablissement.

Le président du club insiste sur l’importance de faire toute la lumière sur cette affaire et demande que des mesures fermes soient prises rapidement afin d’éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir.

Le Club C50% PN se joint également à toutes les autres voix qui ont condamné cette agression inacceptable et réaffirme son engagement constant en faveur du respect des libertés fondamentales au Sénégal.

Le film de l’agression de Maimouna Ndour Faye : Un acte choquant

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre les moments terrifiants de l’agression dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, devant son domicile jeudi soir. Cette agression, survenue peu après sa participation à une émission avec Farba Ngom, a suscité une vive inquiétude quant à son état de santé.

Exclusif : le film de l'agression de Maimouna Ndour Faye.

Mamadou Awa, journaliste à la 7TV et actuellement aux côtés de Maimouna Ndour Faye à l’hôpital, a décrit la scène comme étant d’une horreur inimaginable. Il a également confirmé qu’une enquête était en cours pour faire la lumière sur cet incident choquant.

Dans la vidéo, on peut voir l’agression brutale de la journaliste par des individus non identifiés, laissant entendre des cris et des appels à l’aide déchirants. Les images montrent la violence de l’attaque et la nécessité d’une action rapide pour assurer la sécurité des journalistes et de tous les citoyens.

Cet incident souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les professionnels des médias dans l’exercice de leur travail, ainsi que la nécessité de prendre des mesures efficaces pour garantir leur sécurité et leur protection.

Le gouvernement et les autorités compétentes sont appelés à agir rapidement pour traduire les auteurs de cette agression en justice et pour prévenir de tels actes à l’avenir. En attendant, nos pensées et nos prières accompagnent Maimouna Ndour Faye pour un prompt rétablissement et pour lui témoigner tout notre soutien dans cette épreuve difficile.

Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko et ses partisans dans l’affaire de l’agression de Maimouna Ndour Faye

Suite à l’agression de la journaliste Maimouna Ndour Faye, le célèbre éditeur Madiambal Diagne pointe du doigt Ousmane Sonko et ses partisans. Dans un post sur les réseaux sociaux, le patron du groupe Avenir Communication met en cause le leader politique et ses partisans, qu’il accuse d’être responsables de la menace pesant sur la paix civile et sur la liberté des journalistes.

Depuis trois ans, Madiambal Diagne affirme avoir attiré l’attention sur ces dangers, mettant en garde contre les risques encourus par les journalistes libres en raison des actions de Ousmane Sonko et de ses partisans. Il exprime également ses regrets face au projet de loi d’amnistie envisagé en faveur de ces agresseurs présumés.

L’accusation de Madiambal Diagne intervient dans un contexte tendu, alors que l’enquête sur l’agression de Maimouna Ndour Faye est en cours. Les déclarations du patron du groupe Avenir Communication risquent d’alimenter davantage les tensions entre les différents acteurs politiques et médiatiques au Sénégal.

Le Président Macky Sall se rend à Alger pour participer au sommet du Forum des pays exportateurs de gaz

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, s’apprête à quitter Dakar ce vendredi 1er mars 2024 pour se rendre à Alger, en réponse à l’invitation du président Abdelmadjid Tebboune. L’objectif de ce déplacement est de participer au sommet du Forum des pays exportateurs de gaz, prévu pour le 2 mars dans la capitale algérienne.

Créé en 2001, le Forum des pays exportateurs de gaz réunit les principaux pays exportateurs de gaz naturel. Il constitue un cadre de concertation visant à défendre et promouvoir les intérêts des pays membres dans le domaine de l’exportation de cette ressource énergétique essentielle.

Dans ce contexte, le Sénégal a pris l’initiative de soumettre sa candidature pour devenir membre observateur du Forum, avant d’envisager de postuler pour obtenir le statut de membre à part entière. Cette démarche témoigne de l’engagement du Sénégal à jouer un rôle actif dans les discussions et les décisions relatives au marché mondial du gaz naturel.

La participation du président Macky Sall à ce sommet souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la coopération internationale dans le domaine de l’énergie. Elle offre également une opportunité de renforcer les liens avec les autres pays membres du Forum et de promouvoir les intérêts du Sénégal dans le secteur gazier à l’échelle mondiale.

Le Forum des pays exportateurs de gaz constitue ainsi une plateforme stratégique pour discuter des enjeux et des défis liés à l’exploitation et à la commercialisation du gaz naturel, ainsi que pour explorer les opportunités de coopération et de partenariat entre les pays membres.

Agression de MNF: La réaction de Macky Sall

Le président de la République, Macky Sall, a vivement condamné « un acte de violence lâche et inexcusable » à la suite de l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye. Dans un post sur ses réseaux sociaux, Macky Sall a souligné que « la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être protégé et respecté en toutes circonstances ». Il a ajouté que « aucune forme de violence ne saurait être tolérée, et les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice ».

Le Chef de l’Etat a conclu en exprimant « tout (son) soutien et (son) engagement à garantir un environnement sûr et serein pour tous les professionnels des médias dans notre pays ».

Agression de Maimouna Ndour Faye : Déthié Fall appelle à la lumière sur cet acte inadmissible

Déthié Fall, Président du PRP et Candidat de la coalition « DETHIEFALL2024 » à l’élection présidentielle de 2024, a réagi avec indignation suite à l’agression brutale de Maimouna Ndour Faye dans la nuit du jeudi au vendredi 1er mars.

Dans un communiqué adressé à Senego, Déthié Fall s’est solidarisé avec tout le personnel de la chaîne 7TV et tous les journalistes, condamnant fermement cet acte grave, inadmissible et injustifiable. Il a exprimé sa profonde préoccupation face à cette attaque contre la journaliste et PDG Maimouna Ndour Faye.

Déthié Fall a appelé les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire toute la lumière sur cette agression et traduire les responsables en justice. Il a également adressé ses vœux de prompt rétablissement à Maimouna Ndour Faye, lui transmettant sa totale compassion.

Cette réaction de Déthié Fall témoigne de la solidarité et du soutien des acteurs politiques envers la liberté de la presse et la sécurité des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.

Les États-Unis expriment leurs condoléances suite au tragique chavirement d’une pirogue à Saint-Louis

Les États-Unis ont exprimé leur profonde tristesse et leurs sincères condoléances suite au tragique naufrage d’une pirogue au nord du Sénégal, qui a entraîné la perte de plus de 20 vies humaines.

Dans un communiqué officiel, les États-Unis ont déclaré : « Nous sommes profondément attristés par le tragique naufrage survenu au Nord du Sénégal, qui a coûté la vie à plus de 20 personnes. » Ils ont également présenté leurs condoléances à toutes les personnes touchées par cet événement dévastateur.

Le communiqué exprime également des vœux de prompt rétablissement à toutes les personnes blessées lors de cet incident tragique. Les États-Unis adressent leurs plus sincères condoléances aux familles et aux communautés touchées par cette tragédie.

Le bilan du chavirement de la pirogue au large de Saint-Louis s’est alourdi à 26 décès après la découverte de deux nouveaux corps sans vie ce jeudi. Cette nouvelle a profondément ému la population et suscité une vague de solidarité nationale et internationale envers les victimes et leurs familles.

La réaction des États-Unis témoigne de la compassion et du soutien de la communauté internationale envers le peuple sénégalais dans cette période de deuil et de douleur.

El Malick Ndiaye condamne l’agression de Maimouna Ndour Faye

Suite à l’atroce agression dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, plusieurs personnalités se sont exprimées pour condamner cet acte de violence odieux. Parmi elles, El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication du parti dissous Pastef, a pris la parole pour exprimer son indignation face à cette attaque choquante.

Dans un post sur X, El Malick Ndiaye a vivement condamné l’agression de Maimouna Ndour Faye, déplorant le caractère violent et lâche de l’acte perpétré à son encontre. Il a exprimé ses vœux de prompt rétablissement à la journaliste, lui souhaitant une guérison rapide et complète.

De plus, El Malick Ndiaye a souligné l’importance que justice soit rendue dans cette affaire, espérant que les responsables de cette agression seront identifiés et traduits en justice. Il a ainsi exprimé sa solidarité avec Maimouna Ndour Faye et son engagement à soutenir toute action visant à garantir la sécurité des professionnels des médias et à lutter contre l’impunité.

Cette réaction de condamnation de la part d’El Malick Ndiaye illustre la ferme volonté de la société civile et des acteurs politiques de condamner toute forme de violence et d’assurer la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Condoléances et engagement ferme de Macky Sall

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a vivement condamné l’agression brutale dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, qualifiant cet acte de violence de lâche et inexcusable.

Dans un communiqué officiel, le chef de l’État a réaffirmé que la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être préservé et respecté en toutes circonstances. Il a souligné que toute forme de violence à l’encontre des professionnels des médias est inacceptable, et que les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice.

Macky Sall a exprimé tout son soutien à Maimouna Ndour Faye et a réitéré son engagement à garantir un environnement sûr et paisible pour tous les acteurs des médias dans le pays.

La journaliste Maimouna Ndour Faye, également directrice de la télévision 7 TV, a été victime d’une agression sauvage dans la nuit du jeudi 29 février au vendredi 1er mars 2024.

Cette condamnation ferme de la part du président Macky Sall souligne l’importance de la liberté de la presse et la nécessité de protéger les professionnels des médias contre toute forme de violence et d’intimidation.

BBY/Thiès félicite l’imperturbable lucidité du président Macky Sall

La coordination Benno Bokk Yakaaar de Thiès exprime sa satisfaction et ses félicitations à l’égard du président Macky Sall pour son attitude constante et lucide face aux différentes pressions visant à le pousser à prolonger son mandat présidentiel.

Dans un communiqué transmis à Seneweb, la coordination se réjouit de la détermination du président Macky Sall à respecter la Constitution et à ne pas céder aux tentatives de manipulation visant à ternir son bilan à la fin de son mandat. Elle souligne que cette décision témoigne de l’engagement du président envers la stabilité et la sécurité du Sénégal, ainsi que son attachement aux principes républicains.

La coordination souligne également le travail remarquable accompli par le président Macky Sall au cours de ses douze années de mandat, mettant en avant ses réalisations au profit du peuple sénégalais, du continent africain et de la communauté internationale dans son ensemble.

Dans ce contexte, la coordination exprime son plein soutien au président Macky Sall et l’encourage à poursuivre son engagement en faveur du dialogue et de la concertation avec toutes les forces vives de la nation. Elle estime que le dialogue demeure la meilleure voie pour garantir la stabilité et le progrès du Sénégal, surtout dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires majeurs.

En conclusion, la coordination Benno Bokk Yakaaar de Thiès réaffirme son engagement envers les idéaux du président Macky Sall et sa détermination à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère et uni, dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines.

Le Sénégalais Cheikh Tidiane Gaye nommé membre ordinaire à l’Académie européenne des sciences et des arts de Salzbourg

Cheikh Tidiane Gaye, enseignant et conférencier international sénégalais établi en Italie, vient de recevoir une distinction remarquable en étant nommé membre ordinaire à l’Académie européenne des sciences et des arts de Salzbourg, en Autriche. Cette prestigieuse reconnaissance constitue un honneur pour Cheikh Tidiane Gaye et une source de fierté pour le peuple sénégalais ainsi que pour sa famille.

Cette nomination est le fruit du travail acharné et de l’engagement de Cheikh Tidiane Gaye dans le domaine des sciences humaines et de la littérature. Son parcours illustre son dévouement à la promotion de la culture africaine et de la diversité littéraire.

Né au Sénégal et naturalisé italien, Cheikh Tidiane Gaye est un membre éminent du Pen Club international de Lugano, en Suisse italienne. Il a réalisé plusieurs réalisations remarquables, notamment en tant que premier Africain à traduire l’œuvre de Senghor en italien. Ses contributions littéraires comprennent plusieurs ouvrages acclamés tels que « Il giuramento », « Mery, principessa albina », « Il canto del Djali » et « Ode nascente – Ode naissante », entre autres.

En plus de ses succès en tant qu’écrivain, Cheikh Tidiane Gaye est également un poète reconnu, dont les œuvres ont été incluses dans diverses anthologies. Son travail a été récompensé par plusieurs prix littéraires en Italie, attestant de son excellence dans le domaine de la création littéraire.

Sa nomination à l’Académie européenne des sciences et des arts de Salzbourg souligne l’importance de sa contribution à la scène culturelle internationale et confirme son statut d’éminent intellectuel. En tant que membre ordinaire de cette prestigieuse institution, Cheikh Tidiane Gaye continuera à promouvoir les arts et les sciences, tout en défendant les valeurs de la diversité culturelle et de l’échange intellectuel.

Cette distinction vient couronner une carrière remarquable et témoigne de la reconnaissance internationale du talent et du dévouement de Cheikh Tidiane Gaye à la cause de la littérature et de la culture.

Sidiki Kaba prévient : « l’après le 2 Avril sans Macky Sall tout le processus électoral sera repris »

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Sidiki Kaba, a clarifié la situation politique du pays après la fin du mandat présidentiel de Macky Sall, prévue pour le 2 avril. Lors d’un point de presse, il a souligné que si le président actuel ne reste pas au pouvoir après cette date, tout le processus électoral sera réinitialisé.

Selon Sidiki Kaba, en l’absence de Macky Sall après le 2 avril, le président de l’Assemblée nationale prendra les rênes du pays jusqu’à l’installation du prochain président élu. Cependant, il a insisté sur le fait que dans ce scénario, un nouveau processus électoral devra être lancé, annulant ainsi les droits acquis des 19 candidats initiaux.

Cette déclaration vise à clarifier les conséquences de la fin du mandat présidentiel sur la stabilité politique du pays. Sidiki Kaba met en garde contre toute interprétation erronée de la Constitution et assure que toutes les dispositions seront prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

Sidiki Kaba prévient : « Si le Président de l’Assemblée nationale prend le pouvoir… »

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Sidiki Kaba, a tenu un point de presse ce jeudi pour éclaircir les enjeux entourant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall, prévu pour le 2 avril. Il a souligné que la décision quant à la direction du pays après cette date reposera sur le Conseil constitutionnel.

Selon Sidiki Kaba, le Conseil constitutionnel pourrait prendre deux décisions principales. Soit il permettra au président actuel de continuer à diriger le pays jusqu’à ce que son successeur soit installé, conformément à l’article 36-2 de la Constitution. Soit il décidera que le président doit quitter ses fonctions après le 2 avril.

Dans ce dernier scénario, le ministre a expliqué que le président de l’Assemblée nationale serait chargé de diriger le pays jusqu’à l’installation du prochain président élu. Il a également souligné que dans ce cas, un nouveau processus électoral serait nécessaire, annulant ainsi tout droit acquis pour les 19 candidats initiaux. Le président de l’Assemblée nationale devrait organiser de nouvelles élections présidentielles.

Cette clarification intervient dans un contexte d’incertitude politique au Sénégal, alors que la fin du mandat présidentiel approche et que différentes interprétations de la Constitution sont avancées. Les déclarations de Sidiki Kaba visent à éclairer la population sur les prochaines étapes du processus électoral et à garantir la stabilité politique du pays.

Chavirement d’une pirogue à Saint-Louis : Le Premier ministre aux côtés des familles et des blessés

Le Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, s’est rendu à Saint-Louis jeudi après-midi pour témoigner de son soutien aux familles des victimes et aux blessés du chavirement tragique d’une pirogue. L’embarcation transportait 280 personnes aspirant à l’émigration irrégulière et a chaviré en mer, aboutissant à la perte de 26 vies humaines selon les derniers bilans officiels.

Accompagné d’une délégation ministérielle, comprenant notamment les ministres de la Santé et de l’Action sociale, du Développement communautaire, de l’Environnement, de la Pêche, des Infrastructures, de la Jeunesse, ainsi que le secrétaire général du gouvernement, le Premier ministre a d’abord visité l’hôpital régional de Saint-Louis pour prendre connaissance de l’état de santé des blessés et des rescapés.

Par la suite, la délégation s’est rendue à la morgue de la grande mosquée de Saint-Louis pour rendre hommage aux victimes du tragique accident maritime.

Ce drame a conduit à la mise en place d’un comité régional de crise, regroupant le préfet du département et les diverses composantes des Forces de défense et de sécurité, afin de coordonner les efforts de secours et d’assistance aux victimes et à leurs familles.

L’embarcation, partie de Joal sur la Petite-Côte sénégalaise avec pour destination l’Espagne, a connu ce funeste destin au large de Saint-Louis, plongeant la nation dans le deuil et la consternation.

« Président intérimaire » : Macky Sall va-t-il confier le pouvoir à Amadou Mame Diop ?

Une vague d’incertitude politique s’abat sur le Sénégal, alors que des spéculations fusent autour de la possibilité que le président sortant, Macky Sall, cède le pouvoir à un président intérimaire. Cette hypothèse, avancée par l’un des proches conseillers du président, Madiambal Diagne, soulève des questions complexes quant à la succession présidentielle et à l’avenir politique du pays.

Le président Macky Sall a déclaré sa volonté de quitter ses fonctions le 2 avril, à la fin de son mandat. Toutefois, des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait demander au Conseil constitutionnel d’installer un président intérimaire dès cette date. Cette démarche suscite des interrogations sur le rôle et la légitimité d’un tel intérim, ainsi que sur les conséquences pour l’élection présidentielle prévue.

Certains experts juridiques soulignent que la Constitution prévoit une suppléance en cas de démission, d’empêchement ou de décès du président de la République, confiant cette responsabilité au président de l’Assemblée nationale. Cependant, la situation envisagée par Macky Sall ne semble pas correspondre à ces circonstances prévues par la loi fondamentale.

Par ailleurs, l’opinion publique est divisée quant à l’éventuelle nomination d’Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, en tant que président intérimaire. Certains estiment que cette démarche pourrait être interprétée comme une manœuvre politique visant à prolonger le mandat de Macky Sall, tandis que d’autres voient en cette hypothèse une continuation logique de la présidence actuelle.

Ces spéculations surviennent dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, alimentées par des enjeux électoraux et constitutionnels. La décision finale du Conseil constitutionnel sur cette question pourrait avoir des répercussions majeures sur la stabilité politique du pays et sur la crédibilité de ses institutions démocratiques.

Alors que le président Macky Sall semble prêt à explorer toutes les options pour assurer sa succession, y compris en menaçant de défier les décisions du Conseil constitutionnel, le Sénégal se retrouve à un tournant crucial de son histoire politique, où l’avenir démocratique du pays est en jeu.

« Tais-toi à chaque fois qu’il y a une dispute avec ton mari »: Les conseils d’une ministre du Nigeria aux femmes

Lors d’une conférence à Abuja, la ministre nigériane des Affaires féminines, Uju Kennedy-Ohanenye, a prodigué des conseils controversés aux femmes de son pays, les exhortant à garder le silence lors de disputes avec leurs maris.

La ministre a déclaré : « Je supplie mes femmes de ne pas chercher des ennuis, même à la maison. Maintenez la paix dans votre maison, car si une maison est paisible, la femme y contribue à 80%… Tais-toi à chaque fois qu’il y a une dispute avec ton mari. Répondre ne porte pas de fruits, mais conduit plutôt à la mort et à la destruction. Cela conduit à élever de mauvais enfants pour la société ».

Elle a souligné que le silence des femmes lors de conflits conjugaux pouvait prévenir les agressions physiques, et a encouragé les femmes à ne pas considérer le silence comme une preuve de stupidité, mais plutôt comme une sagesse. Elle a conseillé aux femmes de garder le silence lors des disputes, même lorsque leurs maris les provoquent verbalement, et d’attendre que la situation se calme pour discuter de manière constructive.

La ministre a également exprimé sa conviction qu’il était préférable de prévenir les violences conjugales que de tenter de les guérir par la suite, soulignant que même si l’État se bat aux côtés des femmes, il ne pourra jamais remplacer les pertes et les blessures subies dans les disputes conjugales.

Enfin, Mme Kennedy-Ohanenye a annoncé qu’elle militerait en faveur du vote d’une loi instaurant un tribunal itinérant pour juger les délits sexistes, marquant ainsi son engagement envers la lutte contre les violences faites aux femmes au Nigeria.

« Discussions avancées » entre Sonko et Macky Sall : Fadilou Keita répond à Cheikh Yérim Seck

Les récentes déclarations de Cheikh Yérim Seck annonçant des discussions avancées entre le président Macky Sall et Ousmane Sonko ont suscité des réactions vives. Fadilou Keita, membre du parti dissous Pastef, a répondu à ces allégations lors d’une intervention sur la 7TV.

Contredisant catégoriquement les affirmations de Cheikh Yérim Seck, Fadilou Keita a déclaré : « Vous savez, Ousmane Sonko a bon dos. C’est très facile de l’accuser parce qu’il est actuellement en prison et qu’il ne peut pas parler pour se défendre. J’ai entendu un journaliste (Cheikh Yérim Seck) dire qu’il y a des discussions avancées entre Sonko et Macky Sall, c’est totalement faux. Ce n’est pas la vérité. Sonko peut écouter tout le monde comme Atepa et les autres, mais n’a mandaté personne pour des discussions avec Macky Sall. »

Fadilou Keita a également commenté le silence d’Ousmane Sonko face à ces allégations, affirmant que le leader de l’opposition se concentre sur des questions plus pressantes que de répondre à des spéculations. Il a souligné que Sonko, actuellement en détention, a d’autres priorités et préoccupations plus urgentes.

Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions au sein du paysage politique sénégalais, alors que les discussions sur la libération des détenus politiques et les négociations politiques occupent une place importante dans le débat public.

Chavirement d’une pirogue à Saint-Louis : Khalifa Sall souligne l’urgence de répondre aux problèmes de la jeunesse

Suite au tragique chavirement d’une pirogue à Saint-Louis, qui a entraîné la perte de nombreuses vies et causé de multiples blessures, Khalifa Ababacar Sall, candidat à la Présidentielle, a exprimé son profond chagrin et sa solidarité envers les familles des victimes.

Dans une déclaration poignante, Khalifa Sall a souligné l’importance cruciale de répondre aux préoccupations des jeunes. Il a insisté sur le fait que cette tragédie devrait servir de rappel poignant de l’urgence d’agir pour améliorer les conditions de vie et d’avenir de la jeunesse sénégalaise.

« Leur tragique destin nous rappelle l’urgence d’agir pour répondre aux préoccupations de la jeunesse », a-t-il déclaré sur son compte X.

En présentant ses condoléances émues aux familles endeuillées, Khalifa Sall a exprimé le vœu que la mémoire des défunts inspire un engagement renouvelé envers la création d’un avenir meilleur pour les générations futures.

Cette déclaration souligne l’importance capitale de s’attaquer aux problèmes structurels qui affectent la jeunesse sénégalaise, notamment en garantissant leur sécurité et en leur offrant des opportunités éducatives et professionnelles pour prospérer dans la société.

Alerte rouge à la pollution de l’air : Le port du masque recommandé

Depuis plusieurs jours, Dakar et d’autres villes du Sénégal font face à une grave pollution de l’air, mettant en danger la santé publique. Selon le Centre de gestion de la qualité de l’air, l’indice de la qualité de l’air pour Dakar est classé en rouge pour la journée du 29 février, et la situation pourrait empirer dans les prochaines 24 heures.

Les données recueillies par cet organe de contrôle de la pollution de l’air révèlent des niveaux alarmants de concentration de particules PM10 et PM2,5 dans l’air ambiant. En effet, la moyenne des concentrations de particules PM10 est supérieure à 300 microgrammes par mètre cube (µg/m3), tandis que celle des PM2,5 dépasse les 110 microgrammes par mètre cube (µg/m3).

Face à cette situation critique, le Centre de gestion de la qualité de l’air appelle à la vigilance, en particulier chez les personnes particulièrement sensibles. Il recommande expressément le port du masque comme mesure de protection contre les effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé.

Cette alerte souligne l’urgence d’agir pour réduire la pollution atmosphérique et protéger la population, en mettant en place des mesures efficaces de prévention et de contrôle de la qualité de l’air. La sensibilisation et la coopération de tous sont essentielles pour atténuer les risques pour la santé causés par la pollution de l’air.

Pr. Cheikh Oumar Diagne : « Macky Sall prépare une élection sans la diaspora »

Invité de Pape Alé Niang sur DakarMatin, le Pr. Cheikh Oumar Diagne, récemment libéré de prison, a évoqué ses prédictions concernant les prochaines actions du président Macky Sall. Selon lui, le chef de l’État envisage d’organiser une élection présidentielle excluant la participation de la diaspora sénégalaise.

Pour le professeur, Macky Sall perçoit les Sénégalais de la diaspora comme des opposants au pouvoir en place. Il affirme avoir prédit avec précision que le scrutin présidentiel ne se tiendrait pas le 25 février, ce qui s’est avéré exact. Désormais, il anticipe une nouvelle manœuvre du président visant à exclure la diaspora du processus électoral.

« J’avais prédit que Macky Sall n’organiserait pas la Présidentielle le 25 février et j’avais vu juste. Je peux déjà vous annoncer sa prochaine action. Actuellement, il ne lui reste plus qu’une seule arme : Macky Sall prépare une élection sans la diaspora. Aujourd’hui, la diaspora est identifiée comme un secteur qui est contre le pouvoir. Il faut prendre très au sérieux cette possibilité », a déclaré le professeur.

Il poursuit en affirmant qu’il ne sait pas quels arguments le président avancera pour justifier cette exclusion, mais il est convaincu que cette mesure est en cours de préparation. De plus, il rapporte avoir été informé par des sources dans les services de renseignement qu’il existe plus de 5 000 personnes fichées, susceptibles d’être arrêtées dès leur retour au Sénégal.

Ces propos du Pr. Cheikh Oumar Diagne soulèvent des inquiétudes quant à l’intégrité et à l’équité du processus électoral à venir, mettant en lumière les tensions politiques persistantes dans le pays.

Campus social : Réouverture et nouvelles conditions d’hébergement

Après l’annonce de la reprise des enseignements en présentiel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), une question cruciale préoccupait les esprits : quand le campus social serait-il ouvert aux étudiants ? La réponse tant attendue a été donnée ce matin à l’UCAD par le recteur, lors de la visite du ministre de l’Enseignement supérieur pour évaluer les conditions de la reprise en présentiel.

« Le Conseil d’administration du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) va se réunir incessamment et va décider de la date de réouverture des infrastructures sociales », a déclaré le recteur Ahmadou Aly Mbaye, qui est également président du Conseil d’Administration du COUD.

Selon le ministre Moussa Baldé, d’importants efforts ont été déployés pour améliorer les conditions d’hébergement des étudiants. « D’ici quelques mois, le COUD devrait avoir une capacité de 20 000 lits et des restaurants qui peuvent servir jusqu’à 70 000 repas », a-t-il annoncé.

Le recteur a également souligné que le COUD était prêt à accueillir les étudiants, mais qu’il y aurait de nouvelles conditions d’hébergement visant à garantir la sécurité des étudiants et du personnel. Les autorités universitaires ont l’intention d’examiner minutieusement les règlements de fonctionnement de l’institution pour éviter que les incidents survenus en juin dernier ne se reproduisent.

Cette annonce marque une avancée importante pour les étudiants, qui pourront bientôt bénéficier d’un environnement d’apprentissage plus sécurisé et propice à leur épanouissement académique.

Chelsea – Leeds : La presse anglaise partagée sur le match de Nicolas Jackson, malgré son joli but

Lors du match de huitièmes de finale de la FA Cup opposant Chelsea à Leeds, le joueur sénégalais Nicolas Jackson a été au centre de l’attention, notamment grâce à son but égalisateur qui a permis à Chelsea de revenir dans le match.

Malgré ce moment crucial, l’appréciation de la presse anglaise sur la performance globale de Nicolas Jackson a été mitigée. Certains médias ont salué son but et lui ont attribué la meilleure note côté Chelsea, soulignant sa belle finition et ses courses impressionnantes qui ont aidé son équipe. Cependant, d’autres ont jugé que malgré ce moment fort, Jackson a eu du mal à s’impliquer de manière constante dans le jeu et à utiliser efficacement les espaces pour aider son équipe.

Parmi les avis exprimés par la presse anglaise :

  • GOAL lui a attribué une note de 6 sur 10, reconnaissant sa belle finition pour égaliser, mais soulignant ses difficultés à s’impliquer sur de longues périodes.
  • Football London lui a donné une note de 8 sur 10, saluant sa superbe finition et ses courses impressionnantes dans les canaux, tout en mettant en valeur sa capacité à bien tenir le ballon pour Chelsea.
  • 90min lui a accordé une note de 7 sur 10, reconnaissant son beau but mais regrettant son manque d’implication et de contribution au jeu collectif lorsque Chelsea était en difficulté.
  • The Standard lui a attribué une note de 7 sur 10, saluant son mouvement et sa finition excellents pour le but, mais critiquant son incapacité à tirer pleinement parti de l’espace sur le comptoir après la pause.
  • London World lui a donné une note de 7 sur 10, reconnaissant son brillant but qui a remis Chelsea dans le match.

Malgré ces différentes appréciations, il est indéniable que le but de Nicolas Jackson a été un moment crucial dans le déroulement du match, et il continuera à être un joueur clé pour Chelsea dans les prochains matchs.

Trafic de drogue : Un couturier arrêté avec 2 kg de « yamba » par la police de Zac-Mbao

Un couturier impliqué dans le trafic de drogue a été appréhendé par les forces de l’ordre du commissariat d’arrondissement de Zac-Mbao.

L’arrestation est survenue mardi dernier, alors que des policiers se rendaient à Keur Mbaye Fall pour remettre une convocation à un individu en conflit avec la justice. En cours de route, ils ont croisé un homme présentant un comportement suspect dans une ruelle. Une fouille corporelle de l’homme, identifié sous le nom de M. K. D., a conduit à la découverte de cinq cornets de chanvre indien.

Conduit au commissariat de Zac-Mbao, le suspect, prétendument couturier, a d’abord affirmé que la drogue trouvée sur lui était destinée à sa consommation personnelle. Cependant, une perquisition menée à son domicile à Keur Mbaye Fall a révélé un stock de 1 kg et 150 cornets supplémentaires de chanvre indien, portant la saisie totale à 2 kg.

Lors de son interrogatoire ultérieur, le couturier a finalement admis être impliqué dans le trafic de drogue.

Il a été déféré devant le parquet mercredi pour faire face à la justice.

Tchad : le principal opposant à la junte tué dans un assaut de l’armée contre son parti

Le principal opposant à la junte dirigée par le général Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, son cousin Yaya Dillo Djerou, a été tué mercredi lors d’un assaut de l’armée contre le siège de son parti, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement.

Selon les informations fournies par le procureur de la République de N’Djamena dans la matinée, plusieurs personnes, dont Yaya Dillo, ont perdu la vie le 28 février, sans donner de détails sur les circonstances précises de leur décès.

Yaya Dillo a été abattu « alors qu’il s’était retranché au siège de son parti. Refusant de se rendre, il a ouvert le feu sur les forces de l’ordre », a précisé Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement et ministre de la communication.

Cette opération militaire faisait suite à une attaque menée par l’opposant contre les locaux des services de renseignements dans la nuit de mardi à mercredi. Cette attaque aurait été motivée par l’arrestation d’un de ses militants pour « tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême ».

Interrogé par l’AFP quelques heures avant sa mort, Yaya Dillo avait vigoureusement nié ces accusations, les qualifiant de « mensonge » et de « mise en scène » visant à écarter sa candidature contre le général Déby à l’élection présidentielle prévue le 6 mai prochain.

La mort de Yaya Dillo représente un nouveau chapitre sombre dans le paysage politique tchadien, exacerbant les tensions déjà vives entre la junte au pouvoir et ses opposants.

Vers une coordination des actions sociales des Emirats Arabes Unies au Sénégal par la Haute Autorité du Waqf

La Haute Autorité du Waqf (HAW) a accueilli avec honneur Son Excellence Mohamed Ali bin Aylan Al Shamsi, Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Emirats Arabes Unies (EAU) à Dakar, lors de sa visite au siège de l’organisme le mercredi 28 février 2024. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux visant à renforcer les liens entre le Sénégal et les EAU, ainsi qu’à coordonner les actions caritatives des organisations émiraties dans le pays.

Son Excellence Mohamed Ali bin Aylan Al Shamsi a exprimé son honneur d’être reçu par la HAW et a souligné l’excellence des relations entre les deux nations. Il s’est engagé à renforcer ces liens et à les approfondir davantage dans les années à venir.

Dans cette optique, une proposition importante a été faite lors de la visite : celle d’harmoniser les actions des organisations caritatives émiraties au Sénégal afin d’augmenter leur impact et leur visibilité. Cette coordination sera assurée par la Haute Autorité du Waqf (HAW), qui jouera un rôle central dans cette démarche. De plus, la HAW sera étroitement associée aux initiatives sociales de l’Ambassade des EAU à Dakar, notamment aux actions de solidarité prévues pour le mois de Ramadan cette année.

Cette collaboration renforcée entre la HAW et les organisations caritatives émiraties témoigne de l’engagement des EAU envers le Sénégal et de leur volonté de contribuer au développement social et humanitaire du pays. Elle ouvre la voie à une coopération fructueuse et durable dans le domaine de l’assistance sociale et de la solidarité entre les deux nations.

Révélation choquante : Un candidat à la Présidentielle accusé d’homosexualité

Lors de son passage sur l’émission « Tolluway » sur Seneweb, Babacar Lo Ndiaye, président de la Convergence des forces républicaines (CFR), a fait une déclaration qui risque de susciter de vives réactions. Selon lui, parmi les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle, il y aurait un candidat homosexuel soutenu par des mouvements LGBT, dont l’Osiwa, connue pour son engagement en faveur des droits des homosexuels.

Babacar Lo Ndiaye a donné des détails supplémentaires, affirmant que ce candidat n’a ni femme ni enfant, et qu’il a pris pour cible à plusieurs reprises le président Macky Sall. Il a également prévenu que si ce candidat persistait dans ses attaques, il serait publiquement dénoncé. Selon lui, si ce candidat était élu, l’une de ses premières décisions serait de légaliser l’homosexualité, ce qu’il considère comme « très grave » pour le Sénégal.

Le président de la CFR a appelé le Conseil constitutionnel à être plus vigilant et a également révélé qu’un autre candidat parmi les 19 serait soutenu par des narcotrafiquants.

Ces déclarations ont rapidement suscité l’indignation et les réactions, mettant en lumière les tensions et les sensibilités autour de la question de l’homosexualité dans la société sénégalaise, ainsi que les enjeux politiques entourant la campagne électorale.

Trafic de drogue démantelé : Un dealer et son lieutenant arrêtés par la gendarmerie

Une opération menée par la Brigade de gendarmerie de Keur Massar a abouti à l’arrestation d’un dealer nommé Serigne Saliou Thiam et de son lieutenant, Dame Diop, dans une affaire de trafic de drogue. Les détails de cette opération ont été rapportés par Libération.

Les gendarmes ont réussi à infiltrer le réseau de trafic de drogue, notamment en se faisant passer pour des acheteurs potentiels. Ayant pris contact avec Serigne Saliou Thiam, les enquêteurs ont commandé 100 pièces d’ecstasy. Avant de procéder à la livraison, le dealer a envoyé son lieutenant, Dame Diop, pour s’assurer de la qualité du produit auprès des faux clients.

Après avoir vérifié un échantillon de trois pièces, jugé conforme, les enquêteurs infiltrés ont été conduits par Dame Diop à l’appartement de Serigne Saliou Thiam. Sur place, ce dernier a remis aux gendarmes les 100 pièces d’ecstasy commandées, évaluées à une valeur totale de 700 000 francs CFA, soit 7000 F CFA l’unité.

Pris en flagrant délit, Serigne Saliou Thiam et Dame Diop ont été arrêtés sur-le-champ par les forces de l’ordre et conduits à la Brigade de Keur Massar pour la suite des procédures judiciaires.

Cette opération démontre l’efficacité des forces de sécurité dans la lutte contre le trafic de drogue et leur capacité à infiltrer les réseaux criminels pour les démanteler.

Perturbations dans la distribution de l’eau ce samedi : Plusieurs localités concernées

La SEN’EAU et la SONES ont conjointement annoncé des perturbations dans la distribution de l’eau ce samedi 2 mars dans plusieurs zones, notamment Dakar, sa banlieue, Rufisque, Thiès et Mbour.

Ces perturbations sont dues à des travaux de raccordement de nouvelles installations à Sakal, visant à sécuriser l’alimentation électrique des usines de Keur Momar Sarr, expliquent les deux sociétés dans un communiqué.

La situation devrait revenir progressivement à la normale le même jour dans la soirée, selon la SEN’EAU. En attendant, un dispositif de camions citernes sera déployé pour venir en aide aux populations affectées dans les zones concernées.

Cette annonce met en lumière l’importance de la maintenance des infrastructures et des installations pour assurer un approvisionnement en eau fiable et constant pour les habitants des différentes localités.

Tragédie à Ouakam : Un moniteur sportif se suicide par pendaison

Une tragédie a frappé le quartier Bira de Ouakam, mardi dernier, lorsque M. Sarr, un moniteur sportif de 32 ans, s’est donné la mort par pendaison. Selon les informations rapportées par Libération, le drame s’est déroulé dans la chambre de la victime, où il s’était isolé pour mettre fin à ses jours.

Le terrible événement a été découvert par l’un des frères de M. Sarr, alerté par un bruit provenant de sa chambre. Malheureusement, toutes les tentatives de le sauver ont été vaines.

Il est rapporté que vers 23 heures ce jour-là, M. Sarr s’est servi d’un câble d’antenne pour se pendre, en reliant son cou aux poutres en bois de la toiture de sa chambre. La victime, célibataire et sans enfant, était connue pour souffrir de troubles psychiatriques, ayant été internée à plusieurs reprises à l’hôpital de Fann.

Cette tragédie a profondément choqué la communauté locale et a mis en lumière la nécessité de sensibiliser sur les problèmes de santé mentale et l’importance de fournir un soutien adéquat aux personnes confrontées à de telles difficultés.

Escroquerie et association de malfaiteurs : Un charlatan gambien et sa complice condamnés à Tambacounda

Le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda a rendu son verdict dans une affaire d’escroquerie et d’association de malfaiteurs impliquant un ressortissant gambien, Amadou Konté, âgé de 47 ans, et sa complice sénégalaise, Fatoumata Binta Diallo, âgée de 31 ans. Ils ont été reconnus coupables de ces chefs d’accusation et condamnés à des peines de prison ferme, en plus d’une indemnisation de la partie civile.

Selon l’acte d’accusation, le commerçant Alfousseyni Bâ aurait été approché par Fatoumata Binta Diallo, qui lui aurait vanté les prétendus pouvoirs d’Amadou Konté pour aider à faire fructifier ses affaires. En conséquence, Alfousseyni Bâ et Fatoumata Binta Diallo se sont rendus à Tambacounda pour rencontrer le charlatan gambien. Sur place, Amadou Konté aurait sollicité des sommes importantes pour divers achats supposés contribuer à la prospérité des affaires d’Alfousseyni Bâ. Cependant, le commerçant, réalisant la supercherie, a alerté les autorités judiciaires.

Les forces de l’ordre ont rapidement agi, arrêtant le charlatan gambien et sa complice. Lors d’une perquisition au domicile d’Amadou Konté, un matériel de charlatanisme ainsi que des documents frauduleux ont été découverts. Après leur arrestation, ils ont été traduits devant le tribunal de grande instance de Tambacounda.

Lors du procès, Alfousseyni Bâ a témoigné avoir remis une somme importante à Amadou Konté en présence de Fatoumata Binta Diallo, sur la base des prétendus pouvoirs du charlatan. De son côté, Amadou Konté a nié les faits qui lui étaient reprochés, tandis que Fatoumata Binta Diallo a affirmé avoir été mise en contact avec le charlatan par un tiers.

Dans son réquisitoire, le procureur Aliou Dia a souligné la responsabilité principale de Fatoumata Binta Diallo dans l’affaire. Il a requis des peines de prison ferme contre les deux accusés.

Finalement, le tribunal a condamné Amadou Konté à une peine d’un an de prison ferme pour association de malfaiteurs, escroquerie et charlatanisme, tandis que Fatoumata Binta Diallo a été condamnée à quatre mois de prison ferme pour complicité. De plus, ils ont été ordonnés à verser une somme totale de 4 millions de francs CFA à Alfousseyni Bâ en guise de réparation du préjudice subi.

Sénégal : Macky Sall envisage de quitter le pouvoir et demande l’installation d’un président intérimaire, révèle Madiambal Diagne

Le président Macky Sall a créé la surprise ce jeudi en annonçant, via un tweet, sa décision ferme de quitter le pouvoir à la fin de son mandat, le 2 avril prochain. Cette annonce a suscité de nombreuses réactions, notamment celle de Madiambal Diagne, journaliste et patron du groupe Avenir Communication, qui apporte des précisions supplémentaires.

D’après Madiambal Diagne, le président Macky Sall envisage de saisir le Conseil constitutionnel dès ce vendredi pour demander l’installation d’un président intérimaire. Cette révélation de taille vient ajouter une dimension nouvelle à la décision du chef de l’État sénégalais.

Dans son tweet, Madiambal Diagne rapporte les propos du président Sall, selon lesquels sa décision de quitter ses fonctions est irrévocable. Le chef de l’État prévoit ainsi d’adresser une lettre au Conseil constitutionnel le 1er mars 2024 pour préciser sa volonté de quitter le pouvoir à la fin de son mandat.

Cette démarche, selon les dires de Madiambal Diagne, vise à inviter le Conseil constitutionnel à installer un président intérimaire à la date du 2 avril 2024, date à laquelle prendra fin le mandat présidentiel de Macky Sall.

Cette révélation apportée par Madiambal Diagne vient confirmer et éclairer la décision inattendue du président Macky Sall, tout en soulevant de nouvelles interrogations quant à la suite des événements politiques au Sénégal.

France : Impact « marginal » des coups d’État au Sahel sur les entreprises, selon le Medef

Les récents coups d’État survenus au Niger, au Burkina Faso et au Mali depuis 2020 n’ont eu qu’un effet « marginal » sur les entreprises françaises opérant en Afrique, affirme le président du comité Afrique au sein du Medef International, Philippe Labonne.

Selon M. Labonne, il s’agit davantage d’une perte d’opportunités que d’une contraction significative des activités économiques. Les événements politiques ont engendré des perturbations sur l’activité des entreprises en raison de l’incertitude ambiante, mais celles-ci n’ont pas annoncé de sortie définitive de ces pays.

Le régime militaire au Niger, succédant à deux coups d’État au Mali en 2020 et 2021 et au Burkina Faso en 2020, a entraîné des perturbations, mais sans conséquences majeures sur les intérêts économiques français dans la région.

Malgré les sanctions imposées par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la suspension des aides au développement par la France, les entreprises françaises maintiennent leur présence dans ces pays.

Philippe Labonne souligne que les entreprises comme Sogea ou Eiffage réduisent leurs activités dans ces zones en raison de l’instabilité politique, mais ne se retirent pas complètement. Le Mali compte environ 125 filiales et sociétés à capitaux français, le Burkina Faso une cinquantaine, et le Niger une trentaine.

L’impact de ces coups d’État sur les entreprises françaises est atténué par le fait que ces pays ne représentent qu’une part relativement faible de leur activité globale. Pour illustrer cela, M. Labonne compare la taille économique du Niger à celle de Kano, la deuxième ville du Nigeria.

Malgré les défis, Philippe Labonne recommande aux entreprises françaises ayant une solide assise financière de rester en place et d’adapter leur stratégie pour faire face aux crises politiques récurrentes en Afrique. Il souligne également l’importance de prendre des mesures pour réduire la voilure lorsque cela est nécessaire.

Fadilou Keita révèle des tensions au sein de l’ex-Pastef : Barthélémy Dias et Khalifa Sall accusés de trahison

Lors d’une récente interview sur la 7TV avec Maimouna Ndour Faye, Fadilou Keita, fraîchement libéré de prison, a fait des déclarations explosives concernant des membres de l’ex-Pastef, notamment Barthélémy Dias et Khalifa Sall, qu’il accuse d’avoir trahi Ousmane Sonko.

Fadilou Keita a révélé avoir averti Ousmane Sonko du risque de trahison de la part de Barthélémy Dias avant les élections locales. Il aurait mis en garde Sonko contre le fait de donner Dakar à Dias, affirmant que ce dernier ne serait pas fiable. Malgré ses avertissements, Sonko aurait choisi de suivre ses propres convictions et maintenu son partenariat avec Dias. Keita a témoigné avoir averti Sonko en présence de témoins, mais ce dernier aurait préféré persévérer dans son alliance avec Dias.

Par ailleurs, Keita a également accusé Barthélémy Dias d’avoir modifié une liste de députés qui lui avait été remise. Cette liste, élaborée par Yewwi Askan Wi et validée par Sonko, aurait été altérée par Dias pour y inclure ses propres choix. Malgré les protestations des membres de Yewwi Askan Wi, Sonko aurait demandé de laisser couler la situation.

Ces révélations mettent en lumière les tensions et les conflits internes au sein de l’ex-Pastef, ainsi que les difficultés rencontrées dans les alliances politiques. Keita estime que ces événements ont été une leçon pour le parti, démontrant la loyauté de certains membres envers des alliés qui se sont avérés peu fiables. Selon lui, ces expériences ont renforcé la détermination du parti à poursuivre son projet malgré les obstacles rencontrés sur le chemin.

Macky Sall réaffirme son intention de quitter le pouvoir le 2 avril malgré l’absence de date pour la présidentielle

Malgré les incertitudes persistantes quant à la date de la prochaine élection présidentielle au Sénégal, le Président Macky Sall maintient fermement son engagement à quitter le pouvoir à la fin de son mandat actuel. Dans un récent post sur X, il a réitéré que « la date de mon départ reste absolument ferme ».

Cette déclaration intervient alors que le Dialogue national, qui s’est déroulé les 26 et 27 février derniers, a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date pour l’élection présidentielle au Sénégal. Malgré cette proposition, Macky Sall reste catégorique sur sa décision de quitter ses fonctions « au terme de (son) mandat ».

Il convient de rappeler que suite au Dialogue national, les propositions formulées ont été soumises au Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait alors demandé au Chef de l’État de fixer une date pour la présidentielle dans « les meilleurs délais ».

La détermination affichée par Macky Sall quant à son départ le 2 avril, indépendamment des évolutions politiques en cours et des propositions émises lors du Dialogue national, souligne sa volonté de respecter le calendrier électoral et les règles constitutionnelles du pays. Toutefois, cette position pourrait également susciter des interrogations quant à l’impact sur le processus électoral et sur la stabilité politique du pays dans un contexte marqué par des tensions et des incertitudes.

Sénégal : Annulation des résultats des élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Éducation

La Cour suprême du Sénégal a rendu une décision importante en annulant l’arrêté du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, daté du 12 avril, qui proclamait les résultats définitifs des élections de représentativité syndicale dans le secteur public de l’Éducation et de la Formation.

Cette annulation fait suite à un recours déposé par le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (SELS/A) le 17 mars 2023, contestant les résultats des élections. Le SELS/A soutenait que ces résultats violaient les articles 2 et 21 de l’arrêté fixant les règles d’organisation des élections de représentativité syndicale dans le secteur public de l’Éducation et de la Formation.

La Cour suprême a jugé que le ministre du Travail avait délibéré sur les résultats alors qu’un recours contre ceux-ci était en cours d’examen devant la Cour d’appel. Cette décision de la Cour suprême rappelle ainsi au ministre du Travail l’obligation de respecter les procédures judiciaires en cours et de ne pas interférer dans le processus de recours en attente.

Cette annulation des résultats des élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Éducation souligne l’importance du respect des règles électorales et du droit des syndicats à contester les résultats qui ne leur semblent pas conformes à la loi. Elle met également en lumière les enjeux liés à la représentativité syndicale dans un secteur aussi crucial que l’éducation, où les syndicats jouent un rôle essentiel dans la défense des intérêts des enseignants et des travailleurs de ce domaine vital pour la société.

Sénégal : Macky Sall annonce son départ le 2 avril, sans condition

Dans une décision radicale, le Président Macky Sall a affirmé qu’il quittera ses fonctions le 2 avril, sans condition ni dérogation. Cette annonce intervient après des débats houleux autour de la date de la prochaine élection présidentielle et de la prolongation éventuelle de son mandat.

Lors d’un entretien accordé à plusieurs médias, le Président a martelé que sa décision est irrévocable. Il avait initialement laissé entrevoir une possibilité de prolonger son mandat au-delà du 2 avril, sous certaines conditions, notamment un consensus pour assurer une transition jusqu’à l’installation de son successeur. Cette fenêtre de possibilité semble désormais fermée, le Président Sall ayant décidé de ne pas rester une minute de plus à la tête de l’État.

Cette décision a été confirmée par des sources rapportées par Le Quotidien, indiquant que le Président notifiera officiellement sa décision au Conseil constitutionnel. Ainsi, il reviendra aux membres du Conseil constitutionnel de trouver le prochain Président qui assurera la transition jusqu’à l’installation du nouveau chef de l’État.

Cette annonce survient alors que les participants au dialogue national ont proposé la date du 2 juin pour la tenue de la présidentielle, avec la recommandation que Macky Sall reste en poste jusqu’à cette date. Les conclusions de ces concertations seront officiellement remises au Président lundi prochain, avant d’être soumises pour avis au Conseil constitutionnel.

Avec cette décision sans équivoque de Macky Sall, le pays se dirige vers une transition politique inédite, marquant la fin d’une ère et l’ouverture d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal.

Sénégal : Macky Sall met en garde le Conseil constitutionnel sur la date de la présidentielle

Dans une récente déclaration, le Président Macky Sall a émis une mise en garde sévère à l’égard du Conseil constitutionnel concernant la fixation de la date de l’élection présidentielle. Selon des sources rapportées par L’Observateur, le chef de l’État sénégalais affirme être le seul habilité à décider de la date du scrutin présidentiel, rejetant ainsi toute intervention du Conseil constitutionnel à ce sujet.

Des proches du président partagent cette position, soulignant que si le Conseil constitutionnel impose une date, Macky Sall pourrait choisir de ne pas convoquer le corps électoral, arguant qu’il n’y est pas obligé.

Lors du Conseil des ministres de mercredi, Macky Sall aurait rappelé que le rôle du Conseil constitutionnel se limite à valider les candidatures, régler les litiges électoraux et publier les résultats, sans avoir le pouvoir de fixer la date du scrutin. Le Président aurait également utilisé un ton menaçant envers le Conseil constitutionnel en cas de prise de décision contraignante.

Le Président Sall aurait évoqué la possibilité de recourir à des pouvoirs exceptionnels prévus par l’article 52 de la Constitution pour éviter ou surmonter les crises, voire même dissoudre l’institution judiciaire si nécessaire.

Ces déclarations interviennent après que le dialogue national, qui s’est tenu récemment, ait proposé la date du 2 juin pour le premier tour de l’élection présidentielle. Les conclusions de ce dialogue seront soumises au Président lundi prochain, avant d’être transmises au Conseil constitutionnel pour avis.

Cette position de Macky Sall est contestée par la plupart des candidats à la présidentielle, qui invitent le Conseil constitutionnel à constater l’absence d’initiative du Président et à fixer lui-même la date du scrutin en conséquence.

Dans cette atmosphère tendue, l’avenir politique du Sénégal reste incertain, avec des débats constitutionnels et politiques en cours sur les pouvoirs présidentiels et l’indépendance des institutions.

Sénégal : Projet de loi d’amnistie adopté, mais toujours pas de date pour la présidentielle reportée

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape importante dans la gestion de la crise politique en adoptant un projet de loi d’amnistie générale lors du Conseil des ministres de mercredi. Cette mesure vise à apaiser les tensions nées de l’ajournement de l’élection présidentielle, prévue initialement pour dimanche dernier.

Cependant, malgré cette avancée, les attentes quant à une nouvelle date pour le scrutin restent en suspend. Le président Macky Sall envisage de recevoir les conclusions d’un « dialogue national » le 4 mars prochain, avant de consulter le Conseil constitutionnel sur les recommandations formulées. Ces dernières suggèrent notamment la tenue des élections plusieurs semaines après la fin du mandat de M. Sall, qui serait prolongé jusqu’à l’installation de son successeur.

L’amnistie, qui doit encore être votée par l’Assemblée nationale, est présentée comme un geste de réconciliation politique dans un contexte de crise. Toutefois, le report possible du scrutin au-delà du mandat présidentiel actuel et le maintien de Macky Sall au pouvoir jusqu’à l’installation du nouveau président suscitent des interrogations et des critiques.

Un collectif regroupant 16 des 19 candidats officiels a exprimé son mécontentement face aux recommandations issues du « dialogue national », envisageant même de partager une déclaration commune dès ce jeudi. Certains candidats rejettent également l’idée d’une amnistie, considérant qu’elle n’est pas nécessaire.

Le « dialogue national », auquel ont participé divers acteurs politiques, religieux et sociaux, a abouti à un consensus sur plusieurs points, dont la date probable des élections et le maintien de Macky Sall en fonction jusqu’à l’investiture de son successeur. Cependant, ces propositions sont loin de faire l’unanimité et sont vivement contestées par une partie de la classe politique et de la société civile.

L’opposition au report de l’élection accuse le président Sall de chercher à gagner du temps pour des motifs politiques. La réaction du Conseil constitutionnel, qui avait déjà exprimé son opposition à un report au-delà du mandat présidentiel, reste également incertaine.

Dans cette atmosphère de tensions et d’incertitudes, l’avenir politique du Sénégal demeure l’objet de vives discussions et de débats constitutionnels.

Travailleurs de Chocosen réclament quatre ans de salaire à la banque régionale des marchés

Les employés de Chocosen, une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de chocolat et de confiseries au Sénégal, sont plongés dans le désespoir après avoir passé près de quatre ans sans percevoir leur salaire. Confrontés à une situation intolérable, ils ont tenu une réunion pour trouver des solutions légales à leur problème, mais ont été expulsés des lieux par la police.

Cheikh Ahmedou Dia, délégué du personnel, exprime son indignation face à cette situation précaire. Il rappelle l’historique des problèmes avec la Banque Régionale des Marchés (BRM), actionnaire majoritaire de Chocosen. Depuis 2020, les travailleurs font face à des difficultés financières causées par des détournements de fonds et des vols au sein de l’entreprise.

Les travailleurs réclament désormais que la justice prenne une décision, soit en liquidant Chocosen, soit en trouvant un repreneur pour l’entreprise. Ils demandent également à la BRM de payer les arriérés de salaires et d’indemnités, mettant en lumière les conséquences tragiques de cette situation sur les familles des employés, certains ayant même perdu la vie.

Dans l’incapacité de dialoguer avec la BRM malgré de multiples tentatives, les travailleurs lancent un appel à l’aide aux autorités étatiques, aux ministères concernés et à la banque centrale. Ils ont déposé leur dossier auprès du tribunal et suivent de près l’évolution de l’affaire, exhortant la BRM et la justice à prendre des mesures rapides pour résoudre ce problème financier qui les accable depuis trop longtemps.

Adoption du projet de loi d’amnistie des violences politiques par le Conseil des ministres sénégalais

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape décisive dans le processus de réconciliation nationale en adoptant un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette décision fait suite à l’engagement pris par le président Macky Sall lors de l’ouverture du dialogue national, où il avait promis de proposer une loi d’amnistie générale pour ces événements.

Ce projet de loi, examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi, sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale pour être débattu et voté. Le gouvernement s’engage à agir dans les meilleurs délais pour que cette initiative puisse être concrétisée.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de recherche de réconciliation nationale, comme l’a souligné le président Macky Sall lors de son discours d’ouverture du dialogue national. Les violences politiques survenues entre 2021 et 2024 ont entraîné des pertes humaines, des blessures et des détentions, nécessitant une réponse politique et juridique pour apaiser les tensions et favoriser le pardon.

À travers cette loi d’amnistie, le gouvernement entend effacer les faits liés aux manifestations politiques de ces années, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Cet acte vise à tourner la page sur ces épisodes douloureux de l’histoire récente du pays et à ouvrir la voie à un avenir pacifique et inclusif pour tous les citoyens.

Il convient de noter que cette décision intervient dans un climat où la question de la justice et de la réconciliation occupe une place centrale dans le débat public. La société sénégalaise attend désormais avec intérêt le débat parlementaire autour de ce projet de loi et ses implications pour l’avenir du pays.

Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
  • les concertations avec la Communauté universitaire ;
  • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
  • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
  • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de loi portant amnistie ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
  • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Fait à Dakar, le 28 février 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Ex-Pastef : Ibrahima Guéye et Bentaleb Sow libérés

La vague de libération des détenus se poursuit au Sénégal. Ce mercredi, plusieurs personnes incarcérées ont été élargies de prison, parmi lesquelles figurent les Patriotes Bentaleb Sow et Ibrahima Guéye, également connu sous le nom de « Nay lerr ».

Ibrahima Guéye, plus connu sous le surnom « Nay lerr », avait été arrêté il y a plusieurs mois suite à ses interventions dans les médias, au cours desquelles il critiquait ouvertement le président de la République et adressait des reproches à la police et à la gendarmerie.

Quant à Bentaleb Sow, il était membre de la cellule de communication du parti désormais dissous, Pastef. Son arrestation était liée à une affaire concernant le séjour illégal de l’avocat franco-espagnol Juan Branco au Sénégal.

Après avoir passé un certain temps en détention, les deux hommes ont finalement recouvré leur liberté ce mercredi.

Ces libérations interviennent dans un contexte où la question des libertés individuelles et de l’opposition politique est au centre des débats au Sénégal. Elles soulèvent également des interrogations sur le respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression dans le pays.

Il convient de noter que ces libérations pourraient être perçues comme un signe de détente de la part des autorités sénégalaises, mais l’avenir politique de ces hommes demeure incertain dans un pays où les tensions politiques persistent.

Affaire Baidy Amar : Ses amis déférés devant le procureur pour usage de drogue

La mort tragique de Baidy Amar a suscité une onde de choc dans les réseaux sociaux et la presse locale. Alors que les circonstances entourant ce drame demeurent encore floues, quatre amis du défunt sont désormais confrontés à des accusations d’usage de drogue, notamment de cocaïne.

La petite amie de Baidy Amar, M. D., de nationalité algérienne, son camarade Z. F., sa copine J. M. et le chauffeur A. S. ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le décès de ce dernier et sont actuellement entre les mains du procureur de la République.

Lors d’une perquisition effectuée dans l’appartement où le drame s’est déroulé, les forces de l’ordre ont découvert un sachet contenant 25 grammes de cocaïne. À l’exception du chauffeur, les autres suspects ont admis avoir consommé cette drogue dure.

Les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps de Baidy Amar ont révélé une cause probable de décès : un arrêt cardiorespiratoire vraisemblablement causé par une intoxication due à une surdose inhalée de drogue.

Cette affaire tragique met en lumière les dangers associés à la consommation de drogues illicites et soulève des questions sur les activités et les fréquentations du défunt. Alors que l’enquête se poursuit, la justice cherchera à éclaircir les circonstances exactes de cet événement tragique et à déterminer les responsabilités de chacun des mis en cause.

Escroquerie foncière : Condamnation pour vol et vente frauduleuse d’un terrain

J. F. D. Diène a été jugé coupable de délits d’escroquerie au foncier devant le tribunal de grande instance de Mbour, après avoir volé le document d’un terrain appartenant à son cousin et l’avoir vendu frauduleusement pour un montant de 13 millions FCFA. Le préjudice total est estimé à 26 millions FCFA.

L’affaire a débuté lorsque J. F. D. Diène a découvert des documents appartenant à son cousin, M. S. Ndiaye, parmi les papiers conservés par son père. Profitant de cette opportunité, il a pris une photo du document et en a fait une copie. Ensuite, il a engagé les services de M. Dieng, un individu travaillant dans les démarches administratives à la Somone, afin d’obtenir un duplicata du document original moyennant le paiement de 300 000 FCFA.

Par la suite, J. F. D. Diène a vendu frauduleusement le terrain de son cousin à un certain M. Soumaré pour 13 millions de francs CFA. Lors du procès, le prévenu a reconnu les faits, tandis que M. Soumaré a témoigné avoir reçu un duplicata du document de propriété et une copie d’identité du propriétaire du terrain au nom de Maxime Simon Ndiaye, avant de clôturer le terrain et de réaliser des dépenses totalisant plus de 26 millions FCFA.

M. Dieng, accusé de complicité, a nié toute implication. Malgré cela, le procureur a requis une peine d’un an de prison ferme contre J. F. D. Diène et de six mois contre son complice M. Dieng. Le tribunal a finalement condamné J. F. D. Diène à trois mois de prison ferme et lui a ordonné de payer à M. Soumaré la somme de 22 millions FCFA à titre de dommages et intérêts. Quant à M. Dieng, il a écopé de trois mois de prison pour complicité.

Cette affaire met en lumière les dangers de l’escroquerie foncière et souligne l’importance de la vigilance dans les transactions immobilières pour éviter de telles fraudes préjudiciables.

Ziguinchor : Alertes sur la campagne arachidière

Dans la région de Ziguinchor, les Opérateurs privés stockeurs (OPS) tirent la sonnette d’alarme concernant la campagne de commercialisation de l’arachide, confrontés à des retards de paiement de la part de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos).

Selon les OPS, la Sonacos leur doit une somme estimée à 2 milliards de francs CFA, représentant le paiement pour les graines d’arachide qu’ils ont livrées à la société. Mamadou Barry, membre du collectif des OPS, exprime son mécontentement, déclarant que malgré leurs efforts pour acheter et livrer les graines, ils n’ont toujours pas été rémunérés.

« Nous sommes sidérés parce que depuis le début de la campagne, nous, opérateurs, avons été dans les banques pour chercher de l’argent. Nous avons acheté des graines que nous avons amenées à la Sonacos. On nous a facturés mais rien n’est payé jusqu’à présent », déplore Mamadou Barry dans une déclaration au quotidien Le Quotidien.

Face à cette situation, les OPS menacent de bloquer la campagne de commercialisation de l’arachide si leurs paiements ne sont pas effectués rapidement. Alpha Oumar Diallo, un autre membre du collectif, souligne l’urgence de la situation : « Nous sommes fatigués et demandons à ce que la Sonacos nous paie ce que nous devons aux banques pour la campagne arachidière 2023-2024. »

Les OPS affirment que seules 93 tonnes sur les 4500 tonnes d’arachide livrées ont été payées jusqu’à présent, alors que les banques réclament le remboursement des prêts accordés pour financer l’achat des graines. Face à cette impasse financière, ils exigent des paiements immédiats de la part de la Sonacos pour pouvoir poursuivre la campagne.

Cette alerte met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les acteurs de la filière arachidière au Sénégal, soulignant l’importance d’une gestion efficace et transparente des transactions pour assurer la stabilité et la prospérité de ce secteur vital de l’économie nationale.

Deux hommes reconnus coupables du meurtre en 2002 de Jam Master Jay, figure du hip-hop

Après près de deux décennies d’enquête et d’attente, la justice a enfin été rendue dans l’affaire du meurtre de Jam Master Jay, membre du célèbre trio de rap Run-DMC. Mardi, un jury du tribunal fédéral de Brooklyn a déclaré deux hommes, Ronald Washington et Karl Jordan Jr, coupables du meurtre du DJ iconique, survenu le 30 octobre 2002 dans son studio d’enregistrement du Queens à New York.

Ce verdict met fin à des années d’incertitude et de spéculations entourant ce crime qui avait choqué le monde du hip-hop. Jam Master Jay, de son vrai nom Jason Mizell, avait été tué par balle à l’âge de 37 ans, laissant derrière lui trois enfants et un héritage musical indélébile.

Selon l’accusation, les deux hommes condamnés avaient agi par vengeance, suite à leur exclusion d’une transaction de drogue. Karl Jordan Jr, filleul de la victime, aurait tiré sur Jam Master Jay tandis que Ronald Washington menaçait les autres personnes présentes dans le studio.

Lors de l’annonce du verdict, l’émotion était palpable dans la salle d’audience, avec des réactions contrastées. Tandis que le procureur fédéral Breon Peace soulignait l’importance de la justice rendue, Ronald Washington exprimait son désaccord et clamait son innocence.

Ce procès a également mis en lumière l’implication d’un troisième suspect, Jay Bryant, inculpé en 2023 et attendu pour un procès ultérieur. Les avocats de la défense ont suggéré que Bryant était le véritable coupable, insistant sur le fait qu’il avait facilité l’entrée des deux hommes dans le studio ce jour-là.

La mort tragique de Jam Master Jay a laissé un vide dans l’univers du hip-hop, rappelant d’autres pertes dévastatrices telles que Tupac Shakur et The Notorious B.I.G. Les funérailles du DJ avaient été un événement marquant, réunissant des milliers de personnes influentes de l’industrie musicale.

Cependant, ce procès a également mis en lumière des aspects sombres de la vie de Jam Master Jay, notamment son implication présumée dans le trafic de drogue pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches, alors que le groupe Run-DMC connaissait un déclin de sa popularité.

La conclusion de ce chapitre judiciaire apporte une forme de clôture pour la famille et les admirateurs de Jam Master Jay, tout en mettant en lumière les complexités de sa vie et de sa mort.

Maguette Sy (PDS) : « Le Conseil constitutionnel n’a jamais dit que Macky Sall devait organiser l’élection avant le 2 avril »

La controverse entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal s’intensifie, avec des voix discordantes s’exprimant sur la légalité de fixer le scrutin avant la fin du mandat présidentiel en cours.

Maguette Sy, secrétaire national chargé des élections au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a récemment pris la parole pour défendre la position selon laquelle l’élection ne serait pas tenue avant la date du 2 avril, marquant la fin du mandat actuel du président Macky Sall.

Dans une déclaration à RFI, Sy a critiqué les opposants qui contestent la proposition de tenir l’élection présidentielle avant la fin du mandat en cours, les qualifiant de « mauvaise foi ». Il a souligné que le Conseil constitutionnel n’a jamais explicitement stipulé que le président devait organiser les élections avant le 2 avril. Selon lui, le Conseil constitutionnel a plutôt demandé que les autorités compétentes organisent l’élection dans les meilleurs délais, tout en reconnaissant que celle-ci ne pourrait pas se tenir avant le 2 avril.

Sy a également mis en avant le fait que la responsabilité de fixer la date de l’élection revient au président de la République, qui prendra un décret en ce sens. Il a souligné que c’est dans les prérogatives du président de prendre cette décision, et que les opposants sont conscients de cette réalité.

La position de Maguette Sy reflète les tensions persistantes autour de la date de l’élection présidentielle au Sénégal, alors que les différents acteurs politiques continuent de s’affronter sur cette question cruciale pour l’avenir politique du pays. Alors que le président Macky Sall doit prendre une décision concernant la date du scrutin, l’incertitude et les divergences d’opinions persistent, alimentant un climat politique tendu dans le pays.

Après les conclusions du dialogue national : L’opposition et la société civile contre-attaquent

Le dialogue national initié par le président Macky Sall a pris fin hier mardi à Diamniado. Ce mercredi, les candidats réunis autour du FC25, le F24 et la plateforme Aar Sunu Élection feront face à la presse à 17h.

Ces groupes qui réclament tous la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle se termine le mandat du président Macky Sall, vont certainement se prononcer sur les conclusions du dialogue qu’ils ont boycotté.

Les propositions issues au sortir de ce dialogue national seront présentées au président Macky Sall. La date du 2 juin a été proposée pour la tenue du scrutin présidentiel. Le processus se poursuivra avec les 19 candidats retenus avec comme condition la réévaluation des dossiers des candidats écartés et leur probable réintégration.

En outre, entre le 2 avril et l’installation du nouveau président élu, il a été proposé que Macky Sall assure l’intérim.

Le bras de fer politique persiste

La scène politique sénégalaise reste tendue alors que les divergences persistent sur la date de l’élection présidentielle. Les partis de l’opposition, rassemblés sous les bannières du FC25, du F24 et de la plateforme Aar Sunu Élection, maintiennent leur position ferme : l’élection doit avoir lieu avant le 2 avril, conformément à la fin du mandat présidentiel en cours.

Le refus des acteurs politiques de participer au dialogue national témoigne de leur désaccord profond avec les conclusions présentées. Les critiques fusent, accusant le gouvernement de vouloir prolonger artificiellement le mandat présidentiel au mépris de la Constitution.

Un processus électoral sous tension

La proposition de tenir l’élection présidentielle le 2 juin suscite des interrogations et des inquiétudes quant à la légitimité du processus électoral. Les conditions dans lesquelles les candidats écartés pourraient être réintégrés restent floues, alimentant le scepticisme quant à l’équité du processus.

La question de l’intérim entre le 2 avril et l’installation du nouveau président élu soulève également des débats animés. Certains craignent une concentration excessive de pouvoir entre les mains de Macky Sall pendant cette période transitoire.

Une presse attentive

La presse nationale et internationale reste attentive aux développements de cette crise politique. Les prochaines déclarations des candidats et des organisations de la société civile seront scrutées de près, alors que le pays s’engage dans une période décisive pour son avenir politique.

La situation politique au Sénégal demeure incertaine alors que l’échéance du mandat présidentiel approche. Le dialogue national n’a pas réussi à apaiser les tensions, et le bras de fer entre l’opposition et le gouvernement semble se poursuivre. La pression de la société civile et de la presse pourrait jouer un rôle déterminant dans l’issue de cette crise politique.

Dialogue national : Débats intenses autour de la date de l’élection présidentielle et ses implications constitutionnelles

La situation politique décrite semble complexe et suscite des débats juridiques importants. Voici un résumé des principaux points soulevés :

  1. Date de la Présidentielle : Après les discussions du dialogue national, la date du 2 juin a été retenue pour le scrutin présidentiel. Cependant, cette décision pose un défi constitutionnel car le mandat du président en fonction prend fin le 2 avril.
  2. Interprétation de l’article 36-2 : Un juriste constitutionnaliste remet en question l’interprétation de l’article 36-2, affirmant que le président en exercice doit rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. Cette interprétation vise à éviter tout dysfonctionnement pendant la période de transition entre deux présidents.
  3. Rôle du Conseil constitutionnel : Le Conseil constitutionnel avait demandé au président de fixer la date de l’élection dans les meilleurs délais. Cependant, si cette date n’est pas fixée avant le 2 mars, le Conseil pourrait décider lui-même de la date de l’élection.
  4. Requêtes des candidats : Des candidats ont déposé des requêtes auprès du Conseil constitutionnel pour remédier à l’absence de fixation de la date de l’élection par le président en fonction. Ces requêtes pourraient inciter le Conseil à agir.

En résumé, la situation semble délicate sur le plan juridique en raison du décalage entre la fin du mandat présidentiel et la date proposée pour l’élection présidentielle. Les débats portent sur la meilleure interprétation des dispositions constitutionnelles et sur le rôle du Conseil constitutionnel dans ce contexte.

Réaction d’Amadou Ba (ex-Pastef) à la fixation de la Présidentielle au 2 juin

Suite à la proposition faite lors du dialogue national de fixer la date de l’élection présidentielle au 2 juin et de permettre à Macky Sall de rester au pouvoir jusqu’à l’intronisation de son successeur, Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye de l’ex-Pastef, a vivement réagi, qualifiant cette proposition d’illégale et de non négociable.

Dans une déclaration à RFI, Amadou Ba a exprimé son refus catégorique de cette proposition, la qualifiant de fraude aux décisions du Conseil constitutionnel. Selon lui, reporter l’élection de quatre mois supplémentaires tout en permettant au président sortant de rester au pouvoir pendant cette période va à l’encontre des principes constitutionnels du pays.

Pour Amadou Ba, il est impératif que l’élection présidentielle se tienne avant la fin officielle du mandat de Macky Sall, fixée au 2 avril. Cette position reflète le souhait de nombreux opposants politiques qui estiment que tout report au-delà de cette date constituerait une violation flagrante de la Constitution et des principes démocratiques.

La réaction d’Amadou Ba souligne les tensions persistantes autour de la question de la date de l’élection présidentielle au Sénégal, ainsi que les divergences d’opinion au sein de la classe politique. Ces dissensions pourraient potentiellement compliquer davantage le processus électoral et accentuer les divisions au sein de la société sénégalaise.

Les 5 principales conclusions du Dialogue national au Sénégal

Après des jours de délibérations intenses, les plénipotentiaires du dialogue national ont émis plusieurs recommandations clés, dessinant ainsi les contours de la prochaine étape politique du Sénégal. Voici un résumé des cinq principales conclusions qui émergent de ces discussions au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CIDAD) :

  1. Date de la Présidentielle : Les participants au dialogue ont proposé la date du 2 juin 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle. Cette date, si elle est confirmée, marquera un tournant dans le processus électoral du pays.
  2. Processus électoral : Malgré le report de l’élection, les dialoguistes ont recommandé que le processus électoral se poursuive. Cela signifie que le scrutin aura lieu avec les 19 candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel. Cette décision vise à assurer la continuité du processus démocratique.
  3. Réévaluation des candidatures recalées : Une proposition importante du dialogue est la réévaluation des dossiers des candidats jugés injustement recalés, notamment celui de Karim Wade. Cette démarche vise à garantir l’équité et l’intégrité du processus électoral en réexaminant les candidatures exclues.
  4. Loi d’Amnistie : Les participants ont convenu d’introduire dès ce jeudi 29 février un projet de loi d’amnistie à l’Assemblée nationale pour son adoption. Cette mesure vise à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale dans un contexte de crise politique.
  5. Soumission au Conseil Constitutionnel : Enfin, les conclusions du dialogue pourraient être soumises à l’appréciation du Conseil Constitutionnel. Cette démarche vise à garantir la conformité des recommandations avec les principes constitutionnels du pays.

Ces conclusions représentent un pas important vers la résolution de la crise politique actuelle au Sénégal et ouvrent la voie à une transition démocratique pacifique et transparente. Cependant, leur mise en œuvre et leur acceptation par toutes les parties prenantes restent des défis à relever dans les prochains jours.

Conseil des ministres : Un moment clé dans la crise politique au Sénégal

Le Conseil des ministres prévu ce mercredi au Sénégal sera particulièrement scruté, alors que le pays est plongé dans une crise politique suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement le 26 février. Les débats s’intensifient autour de la date du scrutin et de la question de l’amnistie générale.

Date de l’élection présidentielle :

Le chef de l’État Macky Sall doit prendre une décision cruciale concernant la date de l’élection présidentielle, après les recommandations issues du « dialogue national » qui s’est tenu récemment. Plusieurs participants ont suggéré que le scrutin soit organisé après le 2 avril, date de l’expiration du mandat de M. Sall. Des propositions évoquent le 2 juin comme date possible pour l’élection, mais des opinions divergentes subsistent quant à cette échéance.

Une proposition de maintien de Macky Sall au pouvoir jusqu’à l’installation de son successeur a également été avancée, soulevant des préoccupations constitutionnelles et politiques. Certains acteurs politiques craignent que cette prolongation ne soit une manœuvre pour favoriser le camp présidentiel ou pour permettre à M. Sall de s’accrocher au pouvoir.

Amnistie générale :

Parallèlement à la question de la date de l’élection, un projet de loi d’amnistie générale est également attendu lors du Conseil des ministres. Cette amnistie est considérée comme une réponse à la crise déclenchée par le report de l’élection présidentielle. Cependant, cette initiative suscite également des controverses, notamment en ce qui concerne les conditions de son application et son impact sur la justice et la vérité.

Réactions et incertitudes :

Les propositions émanant du « dialogue national » ont été accueillies avec méfiance par une partie de la classe politique et de la société civile, notamment ceux qui ont boycotté le dialogue. Des interrogations persistent quant à l’acceptation de ces propositions par le président Macky Sall et la réaction des opposants au report de l’élection.

La situation reste donc incertaine, avec des enjeux constitutionnels et politiques majeurs en jeu. La réaction du Conseil constitutionnel, qui avait précédemment exprimé son opposition au report de l’élection, ainsi que la mobilisation de l’opposition et de la société civile seront également déterminantes dans les développements à venir de la crise politique au Sénégal.

Pape Djibril Fall rencontre les experts de l’Union Européenne : les dessous d’une audience cruciale

Le candidat à l’élection présidentielle, Pape Djibril Fall, a récemment fait l’objet d’une rencontre significative avec une délégation de la Mission d’observation des élections de l’Union Européenne (UE). Cette réunion, qui s’est déroulée après son refus de participer au dialogue national, a duré environ deux heures et a permis d’aborder les récents développements de l’actualité politique au Sénégal.

Selon un communiqué émanant des services de communication de Pape Djibril Fall, cette audience a été l’occasion pour le leader des Serviteurs de réaffirmer la position de sa coalition, la Coalition Papa Djibril Fall Président. Cette dernière exige la tenue du scrutin présidentiel avant le 2 avril 2024, avec la participation des 19 candidats déjà validés.

Cependant, cette demande semble être en désaccord avec les propositions émises lors du dialogue national. En effet, les participants à ce dialogue ont suggéré que l’élection présidentielle se déroule le 2 juin, soit deux mois après la fin du mandat de Macky Sall.

Cette rencontre entre Pape Djibril Fall et les experts de l’UE revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal. Elle témoigne de l’intérêt des acteurs internationaux pour le processus électoral en cours et de leur volonté de s’assurer de son bon déroulement et de sa conformité aux normes démocratiques.

La position ferme exprimée par Pape Djibril Fall lors de cette réunion souligne également les tensions et les divergences qui persistent au sein de la scène politique sénégalaise, notamment en ce qui concerne les dates et les modalités de l’élection présidentielle à venir.

Présidentielle 2024 : Les défis de la réintégration des candidats spoliés, dont Karim Wade

Le dialogue national, clôturé hier, a abouti à plusieurs propositions concernant le processus électoral pour la présidentielle de 2024. Outre la fixation de la date du 2 juin pour le scrutin présidentiel, les discussions ont porté sur la réévaluation du sort des candidats dits spoliés, avec la possibilité de les réintégrer dans la course électorale.

Parmi ces candidats, le cas de Karim Wade a suscité une attention particulière. Sa candidature, initialement validée, a été ultérieurement rejetée par le Conseil constitutionnel en raison de sa double nationalité.

L’analyse d’expert met en lumière les défis juridiques et les complications potentielles qui pourraient découler de la réintégration des candidats spoliés. Selon le Pr Amath Ndiaye, maître de conférences en droit public à l’UCAD, la proposition de réévaluation des candidatures risque de créer un véritable imbroglio. Il souligne que les critères et la procédure de sélection des candidats à réintégrer ne sont pas clairement définis, ce qui pourrait entraîner une confusion supplémentaire.

Le Pr Ndiaye met en avant l’article 34 de la Constitution pour appuyer son argumentation, soulignant que seuls les cas de décès, d’empêchement définitif ou de retrait d’un candidat entre l’arrêt de la publication de la liste des candidats et le premier tour justifient une telle procédure. Or, dans le cas présent, aucune de ces conditions n’est remplie, ce qui rend la réintégration des candidats spoliés, y compris Karim Wade, juridiquement difficile voire impossible.

Il met également en garde contre les conséquences potentielles d’une telle démarche sur la tenue même de l’élection présidentielle, soulignant que si ces questions ne sont pas résolues de manière adéquate, le processus électoral pourrait être compromis.

Ainsi, la réintégration des candidats spoliés reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, nécessitant une approche prudente et conforme à la loi pour éviter toute crise juridique ou politique.

Transition politique : Divisions au sein du dialogue national sur la prolongation du mandat présidentiel

Les travaux du dialogue national, entamés lundi dernier, se sont poursuivis avec des débats houleux concernant la transition politique et la prolongation du mandat présidentiel au-delà du 2 avril, date initiale de la fin du mandat de Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Les Échos, une commission dirigée par le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, a proposé que le président reste au pouvoir jusqu’après l’élection présidentielle prévue pour le 2 juin. Cette proposition a été soulevée dans le but de garantir une transition stable et ordonnée.

Cependant, cette suggestion a rencontré une forte opposition de la part de Zahra Iyane Thiam, directrice de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) et membre du camp présidentiel. Thiam a vigoureusement contesté cette proposition, affirmant qu’elle constituerait une violation flagrante de l’article 3 de la Constitution, qui établit la souveraineté nationale appartenant au peuple sénégalais et exercée par ses représentants élus ou par voie référendaire.

En conséquence, Zahra Iyane Thiam a souligné que toute décision visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà de la date constitutionnelle serait contraire aux lois et règlements du pays.

Cette division au sein du dialogue national souligne les tensions et les enjeux politiques entourant la transition politique au Sénégal. Alors que certains plaident en faveur d’une prolongation du mandat présidentiel pour des raisons de stabilité, d’autres s’opposent fermement à toute mesure qui pourrait être perçue comme une violation de la Constitution et une atteinte à la démocratie.

Il reste à voir comment ces divergences seront résolues et quelle sera l’issue de ce débat crucial pour l’avenir politique du pays.

Quatre jours pour valider les objectifs du futur dialogue inter-Maliens

Deuxième journée d’atelier ce mardi 27 février sur le dialogue inter-Maliens. Censé permettre l’« appropriation nationale du processus de paix », ce dialogue a été annoncé il y a près de deux mois, à l’occasion du Nouvel An. Il a été doté fin janvier d’un imposant comité de pilotage – 140 personnes – qui propose à présent un plan de travail, lequel doit encore être validé ou amendé d’ici jeudi par le comité lui-même, et par des représentants des régions – notamment les gouverneurs – et de la diaspora. RFI a pu consulter les propositions.

Le dialogue inter-Maliens, quand il aura commencé, devra durer un mois. Présenté comme une alternative 100% nationale à l’accord de paix de 2015, désormais officiellement rompu et qui avait été négocié en Algérie avec une médiation internationale, ce dialogue met à contribution toutes les communautés, toutes les régions et tous les profils du Mali – institutions et représentants de l’État, armée, chefs traditionnels, organisations religieuses ou socioprofessionnelles, réfugiés –, mais sans associer les principaux acteurs du conflit, à savoir les rebelles du CSP (Cadre stratégique permanent), signataires de l’accord de 2015.

Le programme prévoit quatre niveaux de concertation et pour chacun, trois jours de travail : niveau communal – 50 à 100 participants –, régional – 100 à 200 participants, et même 600 à 800 pour le seul district de Bamako –, ambassades et consulats – 50 à 100 participants –, et enfin national – 1 000 à 3 000 participants prévus pour ce rendez-vous final à Bamako.

Cinq thématiques sont proposées : paix et réconciliation nationale, mais aussi questions politiques et institutionnelles, économie et développement durable, défense et sécurité ou encore géopolitique et environnement international. Un programme plus que vaste, qui devra aboutir à un rapport final et à des recommandations. « Objectif général », selon le document officiel : « La restauration de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale. » Le travail en atelier a commencé lundi matin, sous l’égide du Premier ministre de transition Choguel Maïga. Il doit se conclure jeudi.

Propos d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes en Ukraine: précisions françaises et réactions européennes

Après les déclarations du président français Emmanuel Macron sur un potentiel envoi de troupes occidentales en Ukraine, les premières réactions européennes n’ont pas tardé. Les pays alliés de l’Ukraine ont dit ne pas avoir prévu d’envoyer des troupes. Un responsable de la Maison Blanche a déclaré qu’il n’existait aucun projet d’envoi de troupes de l’Otan pour combattre les forces russes.

L’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine constituait jusqu’à présent un tabou absolu, les pays membres de l’Otan étant soucieux d’éviter l’escalade avec une Russie dotée de l’arme nucléaire. Ce mardi 27 février, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a évoqué, à l’Assemblée nationale, de nouvelles mesures de soutien à l’Ukraine qui nécessiteraient la présence de troupes sur place « sans franchir le seuil de belligérance », appuyant ainsi les propos d’Emmanuel Macron de la veille.

L’Élysée a également annoncé que le chef de l’État avait demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration « relative à l’accord bilatéral de sécurité conclu avec l’Ukraine » le 16 février, suivie d’un débat et d’un vote. La date du débat n’a pas été précisé. Emmanuel Macron veut « faire monter les enjeux et le rôle de la France pour avoir un siège à la table de la redéfinition des équilibres de la sécurité européenne », estime un diplomate d’un autre pays allié interrogé par l’AFP.

Pluie de réactions européennes

Si ce mardi soir, l’Ukraine a fait savoir que les propos d’Emmanuel Macron constituaient « un bon signe », les responsables européens, eux, mais également d’autres, se sont empressés de réagir pour exprimer leurs réticences à l’idée d’envoyer de manière officielle des soldats européens.

 Un responsable de l’Alliance atlantique : « L’Otan et les Alliés apportent une aide militaire sans précédent à l’Ukraine. Nous l’avons fait depuis 2014 et nous sommes passés à la vitesse supérieure après l’invasion russe à grande échelle. Mais il n’y a aucun projet de troupes de combat de l’Otan sur le terrain en Ukraine », a confié ce responsable à l’AFP.

– Olaf Scholz, chancelier allemand, en conférence de presse à Fribourg-en-Brisgau : « Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue à être valide pour l’avenir », à savoir « qu’il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé ni par les États européens, ni par les États de l’Otan sur le sol ukrainien ». « Il est important de toujours s’assurer de cela », a-t-il ajouté, estimant qu’il y avait « une très grande unanimité sur cette question » parmi les pays alliés de l’Ukraine.

– Un porte-parole de Rishi Sunak, le Premier ministre britannique : « Un petit nombre » de personnes envoyées par Londres se trouvent déjà sur place « pour soutenir les forces armées ukrainiennes, notamment en termes de formation médicale ». « Nous ne prévoyons pas de déploiement à grande échelle », a-t-il ajouté.

– Pilar Alegría, porte-parole du gouvernement espagnol, à l’issue du Conseil des ministres : « Notre pays a déjà manifesté sa position sur cette question et nous ne sommes pas d’accord » avec l’idée de « déployer des troupes européennes en Ukraine ». « Nous devons nous concentrer sur ce qui est urgent, à savoir accélérer la livraison de matériel » militaire à Kiev, a-t-elle ajouté, en insistant sur la nécessaire « unité » des européennes qui est « l’arme la plus efficace dont dispose l’Europe » face à la Russie.

 Donald Tusk, Premier ministre polonais : « On n’envisage pas d’envoyer nos troupes en Ukraine et nous avons sur ce point une position commune » avec la République tchèque, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue tchèque, Petr Fiala. « Aujourd’hui, nous devrions nous concentrer, comme l’ont fait les gouvernements polonais ou tchèque, à soutenir l’Ukraine au maximum dans son effort militaire », a ajouté Donald Tusk.

 Ulf Kristersson, Premier ministre suédois, dont le pays va bientôt devenir le 32e membre de l’Otan : « Il n’y a pas de demande » côté ukrainien pour des troupes au sol, rappelle-t-il, donc « la question n’est pas d’actualité », même si cette possibilité n’est pas exclue à l’avenir. « Pour l’instant, nous sommes occupés à envoyer du matériel avancé à l’Ukraine (et ce) de différentes manières », a-t-il poursuivi.

 Peter Szijjarto, ministre des Affaires étrangères hongrois : « La position de la Hongrie est claire et ferme : nous ne sommes pas prêts à envoyer des armes ou des soldats en Ukraine. Il faut mettre fin à la guerre, et non l’approfondir et l’élargir », a-t-il écrit dans un message publié sur Facebook. Pour rappel, Budapest est la seule capitale parmi les 27 à avoir maintenu des liens étroits avec Moscou après le lancement de l’invasion de l’Ukraine il y a deux ans ; elle a aussi bloqué un certain temps une nouvelle aide européenne à Kiev.

 Le gouvernement italien de Georgia Meloni dans un communiqué estime que l’aide occidentale à l’Ukraine « ne prévoit » pas le déploiement de troupes européennes ou de l’Otan.

– La Maison Blanche a fait savoir ce mardi que les États-Unis n’enverraient pas de soldats combattre en Ukraine. « Le président Biden a été clair sur le fait que les États-Unis n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine », a déclaré Adrienne Watson, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, ajoutant que le président estime que « le chemin de la victoire » passera par une aide militaire pour l’instant bloquée par le Congrès.

Combats violents dans l’est de l’Ukraine

L’Ukraine se trouve dans une « situation extrêmement difficile », selon le président Volodymyr Zelensky. Des « combats violents » se déroulent près de la ville de Tchassiv Iar, ville-clé près de Bakhmout, dans l’est du pays. Une éventuelle prise de cette localité quasiment désertée pourrait permettre aux forces russes d’intensifier d’un cran leurs attaques contre Kramatorsk, dernière grande ville du Donbass contrôlée par Kiev et visée de plus en plus souvent par des bombardements russes.

L’armée ukrainienne est toujours dans l’attente d’armes occidentales nécessaires à sa survie, tandis que le Congrès américain bloque toujours une aide de 60 milliards de dollars.

Dialogue National : Proposition de prolongation du mandat de Macky Sall après le 2 avril

Après plusieurs jours de discussions au sein du dialogue national sur la fixation de la date de l’élection présidentielle, une proposition controversée a émergé. En effet, la majorité des participants au dialogue a proposé que le président de la République, Macky Sall, reste au pouvoir après le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin, pour assurer une période de transition jusqu’à l’installation de son successeur.

Selon les informations rapportées par Senego, la majorité des participants ont approuvé la date du 2 juin pour la tenue de la prochaine élection présidentielle. Toutefois, ils ont également convenu que le mandat de Macky Sall prendrait fin le 2 avril, conformément à la Constitution.

Cependant, en invoquant l’article 36 alinéa 2 de la Constitution, qui stipule que le président en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur, les participants ont proposé que Macky Sall prolonge son mandat pour assurer une transition stable et ordonnée.

Cette proposition a suscité des réactions mitigées au sein de la population et de la classe politique. Alors que certains soutiennent cette mesure comme un moyen de garantir la continuité et la stabilité politique, d’autres la considèrent comme une violation de la Constitution et une tentative de prolongation du mandat présidentiel.

Il est à noter que cette proposition devra encore être discutée et évaluée par les autorités compétentes, y compris le président lui-même et le Conseil Constitutionnel, pour déterminer sa légalité et sa faisabilité.

En attendant, cette proposition soulève des questions importantes quant à l’avenir politique du pays et à la manière dont les autorités géreront cette période de transition délicate.

Date de l’élection présidentielle : Un consensus trouvé pour le 2 juin

Après des jours de discussions intenses et de débats au sein du dialogue national, une lueur d’espoir émerge enfin. Lors de la réunion à huis clos des commissions du dialogue national ce mardi 27 février au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, un consensus a été trouvé concernant la date de l’élection présidentielle.

Selon des sources proches des négociations rapportées par Seneweb, la commission politique a proposé que la présidentielle soit fixée au 2 juin 2024. Cette proposition marque un pas important vers la résolution de la crise politique qui secoue le pays depuis le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février.

Parallèlement, une autre commission aurait suggéré que le chef de l’État assure la transition jusqu’à l’élection de son successeur. Cette proposition, bien que n’étant pas encore confirmée officiellement, soulève des questions importantes quant à la gestion de la période pré-électorale et à la garantie de la stabilité politique du pays.

Il est à noter que la décision finale concernant la date de l’élection présidentielle sera soumise au chef de l’État, qui devra ensuite la présenter au Conseil Constitutionnel pour validation. Cette étape constitue un jalon crucial dans le processus visant à assurer un déroulement pacifique et démocratique de l’élection présidentielle.

En attendant une confirmation officielle, cette proposition de fixer la présidentielle au 2 juin marque un moment clé dans le dialogue national et offre un espoir de sortie de crise pour le Sénégal.

Guy Marius Sagna se convertit à l’Islam et prend une seconde épouse

Guy Marius Sagna, connu pour son engagement politique et social, a récemment pris une décision marquante dans sa vie privée. En effet, le député s’est converti à l’Islam dimanche dernier, annonçant ainsi sa nouvelle foi.

Cette conversion représente un tournant significatif dans la vie de Guy Marius Sagna, témoignant de son cheminement spirituel personnel.

Mais ce n’est pas tout. Dans la foulée de sa conversion, Guy Marius Sagna a également pris une seconde épouse, selon des sources concordantes. Cette décision, bien que relevant de sa sphère privée, n’a pas manqué de susciter l’attention, étant donné le profil public du député et ses activités politiques et sociales.

Il est important de noter que le choix de prendre une seconde épouse est une pratique légale dans certaines cultures et religions, y compris dans l’Islam, sous réserve du respect des lois en vigueur.

Cette annonce vient ainsi compléter le parcours de Guy Marius Sagna, ajoutant une dimension personnelle à son engagement public.

Loi d’amnistie : Le Forum civil dénonce une volonté de cacher la vérité et d’accorder l’impunité

Dans un communiqué de presse, le Forum civil, représenté par Birahim Seck et ses collaborateurs, a vivement critiqué l’annonce du président de la République, Macky Sall, concernant la saisine de l’Assemblée nationale pour l’adoption d’une loi d’amnistie générale couvrant les faits liés aux manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Considérant cette démarche comme inappropriée et dangereuse, le Forum civil a dénoncé une tentative flagrante d’occulter la vérité et de permettre l’impunité. Il qualifie cette initiative de permis tacite accordé pour commettre des actes de violence, de torture, de saccage, de brimade et de destruction, tout en consolidant le règne de l’impunité.

Pour l’organisation de la société civile, une réconciliation nationale véritable doit reposer sur la vérité et la justice. Une réconciliation bâclée ou arrangée, même présentée comme légale, ne ferait qu’attiser la haine, le ressentiment et l’incompréhension, menaçant ainsi l’unité nationale.

Le Forum civil rappelle les violences extrêmes subies par de nombreux citoyens durant la période de 2021 à 2024, ainsi que les impacts économiques et humains dévastateurs. Il souligne la nécessité de situer les responsabilités avant d’envisager toute forme de réconciliation véritable.

Ainsi, le Forum civil appelle le gouvernement et la justice du Sénégal à diligenter des enquêtes transparentes et indépendantes pour établir les responsabilités concernant les événements survenus entre 2021 et 2024, ainsi que sur le recrutement et la formation des forces de défense et de sécurité depuis 2020.

En outre, l’organisation encourage la presse et les citoyens à continuer à collecter des preuves pour faire éclater la vérité et à œuvrer ensemble pour une réconciliation nationale authentique, basée sur la justice et la transparence.

Ismaila Madior Fall : « L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko ne fait pas partie de la loi d’amnistie »

Lors d’une intervention sur le plateau de la 7TV, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, a apporté des précisions importantes concernant la loi d’amnistie annoncée par le président Macky Sall lors du dialogue politique.

Cette loi d’amnistie, destinée à couvrir les faits survenus entre 2021 et 2024, ne concernera pas l’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko, ainsi que l’affaire impliquant Mame Mbaye Niang, selon les déclarations du ministre.

« L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko et l’affaire contre Mame Mbaye Niang n’ont rien à voir avec la loi d’amnistie« , a souligné Ismaila Madior Fall. Il a précisé que cette loi vise spécifiquement les faits liés aux manifestations.

Interrogé sur la possibilité que cette exclusion puisse être interprétée comme un piège, le ministre a répondu : « Non, ce n’est pas un piège. Si on ne mentionne pas expressément ces affaires dans le périmètre de l’amnistie, elles n’en feront pas partie. Pourquoi les gens veulent-ils inclure ces affaires dans l’amnistie ? ».

Ces déclarations apportent des éclaircissements importants sur le champ d’application de la loi d’amnistie proposée, et semblent exclure explicitement les affaires judiciaires spécifiques mentionnées.

Cette clarification pourrait contribuer à dissiper les craintes et les spéculations entourant le projet de loi d’amnistie et à clarifier son objectif spécifique visant à couvrir les faits liés aux manifestations survenues dans la période concernée.

Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs « détenus politiques », dont des mineurs

La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.

Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, « neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire ». Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.

Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.

Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.

Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Dialogue national : Les commissions travaillent à huis clos

Les travaux du dialogue national, convoqué par le président de la République, se sont poursuivis mardi à huis clos au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Au deuxième jour de ce dialogue lancé lundi en présence du chef de l’Etat, Macky Sall, les commissions mises en place à cet effet ont entamé leurs travaux à huis clos.

Les membres de ces commissions se sont attelés à la tâche de réfléchir sur la proposition d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle, après le report de celle-ci initialement fixée au 25 février. Ils se penchent également sur la suite à donner au processus électoral et sur les mesures à prendre après le 2 avril, date de la fin du mandat du président sortant.

La commission chargée de proposer une nouvelle date pour la tenue de l’élection est dirigée par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba.

Quant à l’autre commission, elle est conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, qui assure l’intérim de la ministre de la Justice. Cette commission se penche sur la poursuite du processus électoral après le 2 avril.

Ces discussions se déroulent dans un contexte tendu marqué par des attentes élevées de la part de la population et des acteurs politiques. Les décisions qui seront prises lors de ce dialogue national auront un impact majeur sur l’avenir politique du pays.

Pourquoi ce complexe du dialogue nous handicape-t-il tant ?

Dans un article signé par Mame Mactar Gueye, le questionnement sur le complexe du dialogue national au Sénégal est soulevé avec une certaine vigueur et réflexion. Retraçant l’histoire de la participation de l’ONG Islamique JAMRA aux dialogues nationaux depuis 1988, l’auteur met en lumière l’importance de cet exercice dans la consolidation de la démocratie et de la paix sociale dans le pays.

L’article rappelle que le dialogue national n’est pas un concept nouveau pour le Sénégal, ayant déjà été mis en œuvre à différentes époques pour résoudre des crises politiques et sociales. Par exemple, lors des tensions entre le président Abdou Diouf et l’opposant Abdoulaye Wade dans les années 1980, le dialogue national a été utilisé comme un outil pour apaiser les tensions et restaurer la stabilité politique.

De même, dans les années 1990, le dialogue national a été instrumental dans la mise en place de réformes démocratiques importantes, telles que des changements dans le code électoral visant à assurer la transparence et l’intégrité des élections.

Cependant, malgré cette histoire riche et positive, l’article soulève une question importante : pourquoi le dialogue national suscite-t-il encore autant de méfiance et de résistance chez certains acteurs politiques au Sénégal ?

L’auteur suggère que cette réticence pourrait être attribuée à un complexe de parlarisme politique, où certains acteurs politiques sont plus préoccupés par la victoire de leur propre camp que par le bien-être de la nation dans son ensemble. Cette attitude partisane extrême peut conduire à une polarisation de la société et à une dégradation de la qualité du dialogue démocratique.

L’article met en garde contre les dangers de cette mentalité parparlo, soulignant qu’elle peut éroder les fondements de la démocratie en favorisant la pensée unique et en limitant la liberté d’expression.

En conclusion, l’article appelle à une réflexion collective sur l’importance du dialogue national dans la construction d’une société démocratique et inclusive. Il encourage chacun à faire preuve d’ouverture d’esprit et de respect pour les opinions divergentes, afin de promouvoir un véritable dialogue démocratique au Sénégal.

« La loi d’amnistie de Macky va accorder l’impunité aux auteurs d’homicides… », Seydi Gassama

La décision du président Macky Sall d’introduire une loi d’amnistie générale, visant à couvrir les manifestations politiques entre 2021 et 2024, suscite des critiques virulentes de la part de Seydi Gassama, directeur de la Section Amnesty International au Sénégal.

Selon Seydi Gassama, cette loi d’amnistie est un stratagème pour accorder l’impunité aux auteurs d’actes criminels, tels que les homicides, les actes de torture et les mauvais traitements infligés aux manifestants. Pour lui, elle constitue une tentative de blanchiment des violations des droits de l’homme commises durant cette période tumultueuse.

En effet, cette annonce intervient dans un contexte tendu marqué par des manifestations politiques et des troubles sociaux, notamment en réaction au report de l’élection présidentielle. De nombreux manifestants ont été victimes de violences, faisant craindre une escalade de la répression et une détérioration de la situation des droits de l’homme au Sénégal.

Seydi Gassama met en garde contre les conséquences désastreuses d’une telle loi, qui risque de compromettre les principes fondamentaux de la justice et de l’état de droit. Il appelle à une mobilisation citoyenne pour s’opposer à cette initiative et demander des comptes aux responsables des violations des droits de l’homme.

Cette déclaration de Seydi Gassama souligne les enjeux cruciaux liés à l’amnistie et met en lumière les préoccupations légitimes concernant la protection des droits fondamentaux des citoyens sénégalais. La société civile et les défenseurs des droits de l’homme restent vigilants face à cette mesure et continueront à plaider en faveur de la justice et de la vérité pour toutes les victimes de violations des droits de l’homme au Sénégal.

Refus d’Idrissa Seck de participer au Dialogue : Ce n’est pas conforme à l’intérêt supérieur de la Nation

Le refus d’Idrissa Seck, leader politique sénégalais et figure de proue de l’opposition, de participer au Dialogue National convoqué par le Président de la République, Macky Sall, a suscité une vive réaction de la part de certains cercles politiques.

Ce rejet intervient dans un contexte marqué par la décision du Président Sall de proposer un projet de loi d’amnistie pour les actes commis entre 2021 et 2024, une initiative qui divise profondément l’opinion publique. Pour Idrissa Seck et ses partisans, cette proposition est incompatible avec les principes de justice et d’équité.

Selon lui, cette loi d’amnistie constitue une menace pour les fondements de la justice et de l’équité, et ne saurait être acceptée sans compromettre les valeurs fondamentales de la société. Il rejette catégoriquement toute forme d’impunité et insiste sur la nécessité de rendre justice aux victimes et de condamner les auteurs de crimes et de délits.

Dans une déclaration publique, la Plateforme Idy Président 2024, dont Idrissa Seck est le coordonnateur, appelle le Président Macky Sall à respecter les recommandations du Conseil constitutionnel et à ne pas céder à la tentation de l’amnistie. Elle exhorte également les députés à rejeter fermement cette éventuelle loi et à défendre les valeurs fondamentales de la justice.

Ce refus de participer au Dialogue National est donc présenté comme une position de principe, conforme à l’intérêt supérieur de la Nation, et destiné à préserver les valeurs démocratiques et l’état de droit au Sénégal.

Par Souleymane Ciss, Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024

Appel à une ville morte à Kolda : seul le système éducatif a été perturbé

L’appel à une journée « ville morte » lancé par la plateforme « Aar Sunu Election » n’a pas produit les résultats escomptés dans la ville de Kolda. Malgré cet appel à la mobilisation, tous les secteurs d’activité ont fonctionné normalement. Du commerce au transport en passant par les autres secteurs informels, la vie économique de la ville a continué comme d’habitude. Les usagers et les employés dans ces différents domaines affirment ne pas avoir été informés de cette décision, ce qui explique en partie le manque de participation.

Au marché central, véritable cœur battant de Kolda, l’activité commerciale n’a pas connu de répit. Boutiques, cantines, magasins et étalages sont restés ouverts, accueillant les clients comme à l’accoutumée.

Cependant, c’est dans le secteur de l’éducation que l’impact de la journée de mobilisation a été le plus notable. En effet, en ce mardi de grève nationale, de nombreuses écoles publiques et privées ont été paralysées en raison de l’absence d’enseignants et d’élèves. Certains enseignants ont suivi l’appel à la grève, tandis que d’autres ont choisi de dispenser leurs cours malgré une ambiance parfois confuse.

Cette journée de mobilisation à Kolda illustre les difficultés rencontrées par les mouvements de contestation pour mobiliser efficacement la population, ainsi que les divergences d’opinion au sein de la communauté éducative.

“Villes mortes” : Un mot d’ordre largement ignoré à Dakar

Malgré l’appel au calme et à la mobilisation lancé par le collectif Aar Sunu Election (« Préservons notre élection »), la journée « villes mortes » et la grève générale ont été largement ignorées dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette mobilisation intervient dans un contexte de profonde crise politique, avec des tensions croissantes liées au report de l’élection présidentielle.

Dans les quartiers centraux comme le Plateau et autour du marché populaire de Colobane, la vie semblait suivre son cours habituel. Les transports en commun circulaient normalement, les commerces étaient ouverts, et la population vaquait à ses occupations quotidiennes. Seuls quelques lycées ont annulé leurs cours pour la journée.

Pour de nombreux Dakarois, comme Saer Dieng, commerçant, ou Badara Dione, conducteur de moto-taxi, cette journée de mobilisation n’était même pas connue. La nécessité de subvenir aux besoins quotidiens de leur famille prime sur toute autre considération.

Cependant, derrière cet apparent calme, le collectif Aar Sunu Election maintient la pression sur le président Macky Sall, exigeant la fixation de la date de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin officielle de son mandat. Ce front politique et citoyen exprime des inquiétudes quant aux intentions réelles du président, craignant qu’il ne cherche à prolonger son mandat au-delà de la date constitutionnelle.

Cette journée de mobilisation avortée met en lumière les divisions et les incertitudes qui règnent actuellement au Sénégal, alors que le pays cherche à trouver une issue à une crise politique qui menace la stabilité et la démocratie.

Immeuble en sursis à la Cité Keur Gorgui : Bougane Gueye réagit et accuse la Banque Agricole d’escroquerie

Une affaire judiciaire secoue actuellement l’entrepreneur sénégalais Bougane Guéye Dani, suite à une décision du Tribunal de commerce ordonnant une expertise sur l’un de ses immeubles situé à la Cité Keur Gorgui. Cette mesure fait suite à une demande de la Banque Agricole, exigeant le remboursement d’un prêt de 393 millions de francs CFA, garanti par une caution solidaire de Bougane Guéye.

Cependant, dans une note adressée à Seneweb, Bougane Guéye Dani réagit avec vigueur, accusant la Banque Agricole de mauvaise foi et d’escroquerie. Selon ses précisions, le prêt en question aurait déjà été entièrement soldé, comme le rapport d’expertise daté de septembre 2022 le confirme.

Le chef d’entreprise dénonce également le fait que la banque tente d’imputer de nouveaux frais sur la caution de Bougane Guéye, alors qu’il n’est aucunement engagé dans cette affaire. Il qualifie cette démarche de tentative d’escroquerie inacceptable de la part d’une institution financière de cette envergure.

En outre, Bougane Guéye conteste la validité d’une hypothèque définitive sur son immeuble à Keur Gorgui, mentionnée dans une décision de la cour d’appel, mais jamais officiellement servie à son avocat ni à lui-même. Il souligne que la procédure de cassation contre cette décision est déjà en cours.

Enfin, Bougane Guéye met en lumière le volume important des échanges financiers entre sa société Boss et la Banque Agricole, estimé à plus de 81 milliards de francs CFA au fil des années de collaboration.

Cette affaire soulève des interrogations sur les pratiques bancaires et judiciaires, mettant en lumière les tensions entre les acteurs économiques et financiers au Sénégal. Bougane Guéye affirme sa détermination à défendre ses droits et à lutter contre toute tentative d’injustice à son encontre.

Qualité de l’air : La poussière de retour dans les régions Centre et Nord

D’après les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), une augmentation de la concentration de poussière est prévue ce mardi dans les régions Centre et Nord du Sénégal.

Dans son bulletin publié ce jour, l’Anacim annonce un temps ensoleillé sur l’ensemble du pays pour les prochaines 24 heures, mais souligne également la présence attendue d’une légère suspension de poussière dans les régions Centre et Nord. Cette situation pourrait entraîner une réduction de la visibilité en raison de particules de poussière en suspension, en particulier dans les localités Nord et Centre-Ouest.

Il est recommandé aux personnes âgées et à celles souffrant de maladies respiratoires dans ces régions de prendre des précautions supplémentaires. En effet, une exposition prolongée à la poussière peut aggraver les problèmes respiratoires existants et causer des inconforts chez les personnes sensibles.

Cette annonce intervient après une période où plusieurs régions du Sénégal, notamment la capitale Dakar, ont été recouvertes par une couche de poussière ces derniers jours. La vigilance reste donc de mise pour la population, et il est conseillé de suivre les recommandations des autorités locales en matière de santé publique et de sécurité.

Sénégal – Emigration : Une pirogue transportant 154 migrants interceptée par la Marine nationale

Une nouvelle interception de candidats à l’émigration irrégulière a eu lieu au large des côtes sénégalaises. Selon un post publié sur le compte X et consulté par Senego, la Marine nationale sénégalaise a annoncé que son patrouilleur de haute mer WALO a secouru plusieurs personnes hier lundi.

D’après les informations communiquées, le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer WALO a intercepté une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière, située à 30 km au sud de Dakar.

Le communiqué précise que parmi les personnes secourues, il y a un total de 154 migrants, comprenant 5 femmes et un mineur. Tous ont été pris en charge par les services compétents de l’État pour les procédures appropriées.

Cette interception met en évidence la persistance du phénomène de l’émigration irrégulière dans la région, malgré les dangers et les risques associés à ce type de voyage. Les autorités maritimes continuent de surveiller étroitement les eaux sénégalaises pour prévenir les traversées dangereuses et assurer la sécurité des personnes en mer.

Affaire de parfums volés en France: Maodo, le frère de Gris Bordeaux, déféré suite à une plainte de …!

Maodo, également connu sous le nom de Gris 2, se retrouve dans une situation délicate ! En effet, le frère du célèbre lutteur Gris Bordeaux a été déféré hier lundi au parquet par la Division Spéciale de Cybersécurité de la police nationale. Selon les informations rapportées par Seneweb, Maodo aurait proféré des menaces de mort, des injures, et des propos diffamatoires à l’égard d’une femme basée en France, l’accusant d’avoir déclaré que son frère lui aurait subtilisé des parfums d’une valeur estimée à 3 millions FCFA.

La situation a pris une tournure judiciaire lorsque la femme a déposé plainte contre le lutteur. À la suite de l’enquête menée par cette unité spéciale de la police nationale, le dossier a été transmis au parquet pour examen. Conformément aux instructions du procureur de la République, Maodo a été conduit par les autorités.

Hier matin, Maodo a été convoqué une nouvelle fois par la Division Spéciale de Cybersécurité. Dès son arrivée devant les enquêteurs, il a été déféré en vue des suites judiciaires à donner à cette affaire.

Cette affaire met en lumière les conséquences potentielles des actions sur les réseaux sociaux et souligne l’importance de traiter les différends de manière appropriée, en évitant les menaces et les accusations diffamatoires.

Différend avec la Banque agricole : Bougane Guèye Dany risque de perdre son immeuble à Cité Keur Gorgui

Un nouveau développement est survenu dans le contentieux opposant la Banque agricole (LBA), ex-Caisse nationale de crédit agricole (CNCAS), à la société Boygues Solutions Systems Limited (BOSS) de Bougane Guèye Dani. Le Tribunal de commerce a ordonné, lors d’une audience référée lundi, une expertise sur l’immeuble du Titre Foncier numéro 19.652 / GR situé à la Cité Keur Gorgui, à Dakar.

Selon les informations rapportées par Les Échos dans sa publication du jour, la première chambre du tribunal de commerce de Dakar, qui a tranché le litige, avait condamné Bougane Guèye Dany et sa structure à verser à la banque une somme de 611.489.959 Fcfa, ainsi que 14.720.857,4 Fcfa au titre des pénalités de 10%, conformément à l’article 13 de l’acte de gage du 5 septembre 2014, sans préjudice des intérêts échus ou à échoir.

De plus, Bougane devra payer 5.000.000 Fcfa à la Banque agricole à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive, ainsi que 3.000.000 Fcfa au titre des frais irrépétibles. Par ailleurs, le tribunal a décidé que Bougane Guèye Dany sera tenu solidaire du paiement de la somme jusqu’à concurrence de 590.346.984 Fcfa en principal.

Les juges ont également validé l’hypothèque conservatoire inscrite sur l’immeuble objet du Titre Foncier 19.652/GR situé à Dakar Sicap Cité Keur Gorgui, lot n° R130, appartenant à Bougane Guèye Dany, jusqu’à concurrence de la somme de 611.489.959 Fcfa. Cependant, cette procédure n’a pas été effectuée.

Lors de son audience du 19 février dernier, le tribunal de commerce a, sur demande de la Banque agricole, ordonné une expertise sur l’immeuble objet du lot numéro R130 du titre foncier numéro 19652/GR sis à la Cité Keur Gorgui, désignant M. Algor, expert immobilier, pour y procéder.

Cette évolution suscite des craintes quant à la saisie éventuelle du bien appartenant à Bougane Guèye Dany, candidat recalé et patron de presse.

Dialogue – Macky Sall aux candidats : « Ceux qui ne sont pas venus ont tort… »

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a ouvert officiellement la cérémonie inaugurale du Dialogue National ce lundi, marquant ainsi une étape importante vers la consolidation de la paix et de la cohésion nationale dans un contexte politique tendu. Malgré cela, plusieurs candidats à l’élection présidentielle ont choisi de boycotter la rencontre. Néanmoins, selon Macky Sall, ces absents ont tort.

La réponse à l’appel du Président Sall a été globalement positive, avec la participation de figures religieuses éminentes, de représentants syndicaux, d’acteurs de la société civile, ainsi que de candidats non retenus, tous unis dans le but commun de construire un avenir paisible pour le pays.

Dans son discours, Macky Sall a adressé une critique implicite aux candidats qui ont refusé de prendre part au dialogue. « J’ai déjà décliné ma position, je ne suis plus candidat et à partir du 2 avril, je ne serai plus président de la République. Mais on a l’impression que c’est la fin du monde. Je précise que ceux qui ne sont pas venus ont tort parce qu’ils ne le font pas au président… la nation est au-dessus de nous tous », a déclaré Macky Sall à l’endroit des candidats réfractaires.

Le chef de l’État a également réaffirmé que le dialogue reste pour lui la seule solution viable : « Que les gens le veuillent ou non, il me faut dialoguer avant de prendre un décret pour fixer la date de l’élection. »

En concluant, Macky Sall a souligné l’importance de l’unité nationale et de la recherche de solutions concertées pour surmonter les défis actuels, insistant sur le fait que le dialogue demeure le moyen privilégié pour y parvenir.

[Le Récap] Amnistie, Vote avant l’hivernage, “J’ai envie de partir” : Retour sur les temps forts de la première journée du Dialogue

La première journée du dialogue national au Sénégal a été marquée par des déclarations fortes et des positions divergentes alors que le pays est plongé dans une profonde crise politique. Voici un résumé des événements majeurs de cette journée décisive :

Projet de loi d’amnistie : Le président Macky Sall a annoncé un projet de loi d’amnistie pour les actes commis lors des troubles politiques des trois dernières années. Cette initiative vise à favoriser la réconciliation nationale, mais elle suscite également des inquiétudes et des oppositions.

Pressions pour une nouvelle date de l’élection présidentielle : Alors que la crise politique s’intensifie, les pressions nationales et internationales s’accroissent pour organiser rapidement la présidentielle. Le président Sall n’a toutefois pas encore annoncé de nouvelle date, ce qui maintient l’incertitude et l’instabilité dans le pays.

Boycott de certains acteurs politiques : Malgré l’appel au dialogue, une partie importante de l’opposition a boycotté les concertations, exprimant ainsi son mécontentement et ses réserves quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche.

Déclarations controversées du président Sall : Le président Macky Sall a suscité des réactions en déclarant son intention de partir après son mandat, mais sans préciser de date. Cette déclaration personnelle a alimenté les spéculations et les interrogations quant à ses réelles intentions politiques.

Débat sur la succession présidentielle : Les discussions ont également porté sur la question de la succession présidentielle, avec des opinions divergentes sur la manière de gérer la période post-électorale et d’assurer une transition pacifique du pouvoir.

Scepticisme et critiques : Certains acteurs politiques et membres de la société civile ont exprimé leur scepticisme quant à la sincérité et à l’efficacité du dialogue national, le qualifiant de « théâtre » politique. Des craintes persistent quant à d’éventuelles manœuvres visant à manipuler le processus électoral.

Attente des conclusions du dialogue : La première journée s’est conclue sans annonces majeures, laissant place à l’attente des conclusions du dialogue sur des sujets cruciaux tels que la date de l’élection présidentielle et les modalités de l’après-2 avril.

Tensions et incertitudes persistantes : Malgré les efforts de dialogue et de médiation, les tensions et les incertitudes persistent au Sénégal, alimentant les inquiétudes quant à l’avenir politique du pays et à la stabilité de la région.

La deuxième journée du dialogue national s’annonce donc décisive pour trouver des solutions concrètes et apaiser les tensions dans un contexte de crise politique et sociale profonde.

Dialogue national : la ferme réplique de Macky Sall à un ministre

Lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad, le ministre du Travail et Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), Samba Sy, a exprimé des réserves sur le projet de loi d’amnistie portant sur les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette déclaration a suscité une vive réaction de la part du Président Macky Sall.

Repris par Les Échos, Samba Sy a clairement affirmé que son parti est contre l’amnistie, mais en faveur de la poursuite du processus électoral. Il a souligné son opposition à la violence lors des manifestations passées, déclarant : « Mon parti ne peut entendre, supporter, accepter, que l’université a été brûlée en chantant. Mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu’on puisse s’attaquer, sous le manteau de la politique, à des instruments de fournitures d’eau et d’électricité. Mon parti ne pense pas qu’il soit faisable de s’en prendre à une caserne de gendarmerie. »

Cependant, cette prise de position n’a pas été du goût du Président Macky Sall, qui a réagi fermement. Selon le journal, il a exprimé son mécontentement en soulignant que sa parole en tant que président de la République prime sur les positions partisanes. « Chaque parti politique peut avoir sa position, ses intérêts, mais il faut savoir que moi, je ne parle pas au nom de mon parti. Je parle en tant que président de la République, gardien de la Constitution, garant de l’unité nationale. Donc, il faut savoir que les responsabilités ne sont pas les mêmes. Chacun peut penser ce qu’il veut mais moi, en tant que président de la République, c’est ma décision », a-t-il souligné avec fermeté.

Suite au dialogue National : Avancées sur la date de l’élection présidentielle et l’amnistie

Le dialogue national convoqué par le président Macky Sall se poursuit malgré le boycott d’une partie de l’opposition et de la société civile. Après la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée hier au Centre de conférence internationale Abdou Diouf (CICAD), les travaux en commission débutent ce mardi.

Selon les informations rapportées par Les Échos, la première commission, chargée de discuter de la date de l’élection présidentielle, sera présidée par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba. Quant à la seconde commission, elle sera consacrée à la question de l’amnistie et sera dirigée par Ismaïla Madior Fall.

Notons que cette dernière commission est particulièrement importante dans le contexte politique actuel, alors que des voix se sont élevées pour réclamer une amnistie pour certains acteurs politiques et activistes emprisonnés ou poursuivis dans le cadre de la vie politique du pays.

Il est également à noter que le ministre Ismaïla Madior Fall, en charge des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a pris la direction de cette commission, remplaçant ainsi sa collègue Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice.

Malgré le boycott de certains acteurs politiques, le dialogue national se poursuit avec l’objectif de trouver des solutions consensuelles aux défis politiques et institutionnels auxquels le pays est confronté. Les résultats des travaux des commissions seront très attendus dans les prochains jours, alors que le Sénégal se dirige vers une période électorale cruciale.

Présidentielle 2024 : Rose Wardini se retire de la course et décide de jouer un rôle clé

Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a pris la décision de se retirer de la course à la présidentielle de 2024 suite à des accusations d’irrégularités liées à sa nationalité franco-sénégalaise. Malgré son retrait officiel, elle a annoncé son intention de continuer sa campagne en vue de l’élection présidentielle, avec pour objectif de jouer un rôle influent dans le processus électoral à venir.

Arrêtée le 2 février pour des accusations d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, ainsi que d’inscription sous une fausse qualité, Rose Wardini a été libérée sous contrôle judiciaire quatre jours plus tard. Ces accusations découlent du fait qu’elle aurait omis de mentionner sa double nationalité au moment du dépôt de sa candidature, seule la nationalité sénégalaise étant éligible pour les candidats à la présidence selon la loi.

Bien que sa candidature ait été retirée, Rose Wardini a décidé de poursuivre sa campagne, désormais en tant que faiseur de roi. Son directeur de campagne, Cheikhou Diakhaté, a affirmé lors d’une conférence de presse que malgré ce revers, leur mouvement continue de mobiliser et de briguer le maximum de suffrages. Leur objectif principal est de sensibiliser sur la question de la double nationalité, qu’ils estiment être victimes.

Contestant les accusations portées contre elle, Rose Wardini a affirmé avoir initié la procédure de renoncement à sa nationalité française dès le 1er août. Cependant, des retards dans le traitement de cette demande, notamment en raison des congés du personnel de l’ambassade française, ont entravé le processus.

Quant à ses intentions de soutien à un candidat, Rose Wardini n’a pas encore fait de choix formel, mais elle recherche un candidat partageant les principes et les objectifs de son mouvement pour lui accorder sa consigne de vote.

Ainsi, bien que retirée de la course à la présidence, Rose Wardini reste une figure à suivre dans le paysage politique sénégalais, avec une influence potentielle sur le résultat de l’élection à venir.

Pape Djibril Fall : « Ce que Macky Sall cherche réellement à faire lors du dialogue »

Pape Djibril Fall, candidat de la coalition PDF Président, a une position ferme : il ne participera pas au dialogue initié par le président Macky Sall. Selon lui, ce dialogue est une manœuvre pour piéger certains acteurs politiques.

Dans une déclaration, le leader des « Serviteurs » exprime sa méfiance envers ce dialogue, qu’il estime être une tentative d’hameçonnage de la part de Macky Sall. Pour lui, le président cherche à trouver des complices dans ce qu’il perçoit comme un effondrement général de l’héritage démocratique du pays.

Pape Djibril Fall souligne que les termes de référence du dialogue sont déjà biaisés, car la décision du Conseil Constitutionnel est claire : Macky Sall doit organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et passer le pouvoir avant le 2 avril, date butoir de son mandat de cinq ans. Ainsi, organiser un dialogue sur la date de l’élection présidentielle est, selon lui, dénué de sens.

Il critique également la composition des participants au dialogue, soulignant que le Conseil Constitutionnel a validé une liste définitive de 19 candidats, et pourtant le président souhaite inclure des candidats non retenus, la société civile, les religieux et les partis politiques. Pour Pape Djibril Fall, cette tentative de mélanger des acteurs aux intérêts divergents démontre le cynisme du processus.

Enfin, le candidat PDF Président accuse Macky Sall d’être le seul responsable de la crise institutionnelle imminente, en raison de son discours annonçant l’arrêt du processus électoral juste avant le début de la campagne électorale. Il estime que le président cherche à justifier la vacance du pouvoir après le 2 avril, alors qu’il en est l’unique responsable.

Dans l’ensemble, Pape Djibril Fall rejette fermement l’idée de participer à ce dialogue, qu’il considère comme une tentative de manipulation politique de la part du président Macky Sall.

Litige foncier à Ndayane : 83 travailleurs de l’aviation civile se disent expropriés de 4 hectares

La construction du port de Ndayane, bien que source de développement pour la région, suscite des tensions et des réclamations de la part de certains citoyens. Cette fois-ci, ce sont les agents de l’aviation civile qui se retrouvent au cœur d’un litige foncier préoccupant.

En effet, plus de 80 agents de l’aviation civile se déclarent victimes d’une expropriation injuste. Ils avaient investi dans un projet d’habitat dans le village de Ndayane, commune de Popenguine, avec l’acquisition d’une parcelle de 4 hectares dès 2011, à travers l’association des agents de brigade de l’ASECNA. Après avoir obtenu toutes les autorisations nécessaires pour lotir et construire, les 83 membres avaient reçu des attributions individuelles de parcelles, comprenant même des îlots pour les commodités.

Ces agents, principalement des travailleurs opérationnels, avaient fait ce choix afin de se rapprocher de l’aéroport de Diass pour faciliter l’exercice de leurs fonctions. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux sont à la retraite ou proches de l’âge de cessation d’activité. Cependant, leur rêve d’une vie paisible dans un logement acquis avec effort est brisé par l’annonce d’une expropriation.

Les parcelles, achetées à des prix allant de 1,8 à 3 millions de francs CFA en 2011, sont désormais menacées d’expropriation pour une somme dérisoire de 1,5 million de francs CFA, quel que soit leur taille. Cette décision laisse ces travailleurs et leurs familles dans une situation de détresse sociale indescriptible.

Ces pères et mères de famille dénoncent cette manière de spolier des citoyens honnêtes qui n’ont fait que planifier leur avenir en vue de l’ouverture de l’aéroport de Diass. Cette expropriation injuste remet en question la protection des droits fonciers des citoyens et soulève des interrogations sur l’équité dans les processus d’urbanisation et de développement.

Linguère : Arrestation d’un père de famille pour le meurtre de l’ex-petit ami de sa fille

Une tragédie a secoué la ville de Linguère, où un berger du nom de Moussa Sow a été retrouvé mort après avoir été victime de plusieurs coups de coupe-coupe. L’incident a eu lieu dans la brousse de Barkédji, entraînant une enquête ouverte par la brigade de gendarmerie locale.

Les suspects, identifiés comme A. Sow et son fils M. Sow, ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Selon les premières informations rapportées par L’Observateur, une altercation a éclaté entre la victime et les deux suspects, qui auraient eu des différends depuis plusieurs années. Armés de coupe-coupe, une bagarre violente a éclaté entre les parties, aboutissant à de graves blessures pour Moussa Sow, qui a finalement succombé à ses blessures à l’hôpital départemental de Linguère.

Les circonstances exactes de l’altercation restent encore floues, mais certaines indiscrétions suggèrent que la victime avait une relation tendue avec le père de famille, dont la fille était l’ex-petite amie de Moussa Sow. Des tensions supplémentaires auraient pu survenir lorsque la victime a déménagé pour s’installer près de la résidence d’A. Sow, ce dernier considérant cela comme une provocation.

L’enquête en cours tentera de déterminer s’il existe un lien direct entre le meurtre de Moussa Sow et ses antécédents avec la famille de son ex-petite amie. Pour l’instant, les autorités n’ont pas divulgué d’autres détails sur l’affaire, mais l’arrestation des suspects marque le début d’une investigation pour faire toute la lumière sur cette tragédie qui a bouleversé la communauté de Linguère.

Pikine : Une manifestation dispersée par les forces de l’ordre ce lundi

Ce lundi, la ville de Pikine a été le théâtre d’une manifestation qui a été rapidement dispersée par les forces de l’ordre. Les agents municipaux étaient à l’origine de cette mobilisation dans les rues de la ville, mais les raisons précises de leur descente dans la rue n’ont pas encore été officiellement communiquées.

Malgré l’absence de détails sur les motifs de la manifestation, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser la foule à l’aide de grenades lacrymogènes. Cette action a créé un climat de tension dans la région.

Selon les informations rapportées par Leral, plusieurs arrestations ont été effectuées parmi les manifestants. Les circonstances de ces arrestations et le nombre exact de personnes arrêtées n’ont pas été précisés dans l’immédiat.

Cette intervention des forces de l’ordre et les arrestations qui ont suivi soulignent les tensions sociales présentes dans la ville de Pikine, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les agents municipaux. Les autorités locales et les responsables de la sécurité devront probablement clarifier les circonstances de cet incident pour apaiser les inquiétudes et prévenir toute escalade ultérieure.

OFNAC : les deux changements qui énervent les magistrats…

La récente loi étendant les prérogatives de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) suscite des vives réactions chez les magistrats, qui expriment leur mécontentement face à deux dispositions en particulier.

Tout d’abord, selon les informations relayées par « Seneweb » qui cite « Source A », les magistrats sont préoccupés par la possibilité accordée au président de l’OFNAC de placer en garde à vue des individus mis en cause. Cette mesure soulève des interrogations quant à une éventuelle confusion des rôles entre le président de l’OFNAC et le procureur de la République. En effet, la garde à vue est considérée comme une mesure privative de liberté relevant traditionnellement de la compétence du procureur.

Un autre point de friction concerne l’obligation désormais imposée aux présidents des hautes juridictions de déclarer leur patrimoine à l’OFNAC. Cette disposition est perçue comme un contournement des juridictions existantes et suscite une vive opposition de la part des magistrats.

Face à ces deux changements, les juges entendent exprimer leur désaccord. Selon les informations fournies par le journal, ils envisagent de transmettre un « avis technique » à l’autorité compétente afin de faire valoir leurs préoccupations et leurs objections.

Cette réaction des magistrats met en lumière les tensions et les désaccords persistants autour de l’extension des pouvoirs de l’OFNAC, ainsi que les préoccupations quant à la préservation de l’indépendance et du fonctionnement harmonieux des différentes institutions judiciaires au Sénégal.

Idrissa Seck boycotte le dialogue de Macky Sall

Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a pris la décision de ne pas participer au dialogue initié par le président Macky Sall, marquant ainsi son absence parmi les participants attendus. Cette rencontre devait rassembler l’ensemble des candidats retenus pour la présidentielle, ainsi que ceux recalés après la vérification du parrainage.

L’annonce de ce dialogue avait déjà été accueillie par le refus de 16 candidats regroupés autour du Front de Coalition 2025 (FC25), qui avaient annoncé leur intention de ne pas y participer. Ainsi, il semble que Macky Sall risque de se retrouver en face de seulement trois candidats, à savoir Idrissa Seck, Mouhamad Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, voire même seulement deux, si Idrissa Seck ne rejoint pas la table des discussions.

Lors d’une intervention sur RFM, le mandataire d’Idrissa Seck, Ass Babacar Ndiaye, a précisé qu’il n’avait pas été mandaté par le candidat pour récupérer le carton d’invitation, et qu’à ce jour, Idrissa Seck n’avait pas entrepris de se rendre à la rencontre prévue avec Macky Sall, bien que ce dernier devait initialement rencontrer les candidats retenus à 11 heures.

Cette décision de boycotter le dialogue de la part d’Idrissa Seck met en lumière les divergences et les tensions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise, ainsi que le désaccord profond entre certains acteurs politiques et le gouvernement actuel.

Cheikh Yérim Seck évoque les dessous des « discussions très avancées » entre Ousmane Sonko et Macky Sall

Malgré les démentis officiels, les allégations de Cheikh Yérim Seck concernant des discussions entre le président Macky Sall et l’opposant politique Ousmane Sonko ont suscité une attention accrue au Sénégal. Lors d’une intervention sur la 7TV, le journaliste a révélé ce qu’il appelle le « protocole du Cap Manuel », soulignant des négociations en cours entre les deux parties.

Selon Cheikh Yérim Seck, les discussions entre Macky Sall et Ousmane Sonko sont bien réelles et très avancées. Il affirme que ces pourparlers ont abouti à des décisions politiques majeures, telles que la libération de centaines de détenus et le report de l’élection présidentielle, sans réaction apparente de la part de Sonko.

Le journaliste révèle également l’implication de certaines personnalités dans ces discussions, notamment Ousmane Yara, un ressortissant malien proche de Macky Sall, et Cheikh Diba, ancien collègue de Sonko. Selon ses dires, c’est ce dernier qui aurait mené les négociations entre les deux camps.

Cheikh Yérim Seck affirme également que l’intervention de Macky Sall pour avertir les Sénégalais des événements à venir aurait été coordonnée avec Pierre Goudiaby, un architecte de renom.

Ces révélations du journaliste soulèvent des questions importantes sur la nature des relations entre les acteurs politiques au Sénégal et sur les décisions prises en coulisses qui impactent directement la vie politique et sociale du pays.

Il convient de noter que ces allégations n’ont pas encore été confirmées par les parties concernées et que des clarifications supplémentaires seront nécessaires pour comprendre pleinement les dessous de ces discussions présumées entre Macky Sall et Ousmane Sonko.

Abdoul Mbaye : « Il est l’heure pour les honnêtes gens d’être dégoûtés par la politique politicienne sénégalaise »

Alors que le dialogue initié par le président Macky Sall s’ouvre ce lundi, un sentiment de désillusion et de scepticisme plane sur la scène politique sénégalaise. Abdoul Mbaye, leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et ancien Premier ministre, exprime son désarroi face à cette initiative présidentielle.

Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, Abdoul Mbaye critique vivement le caractère sélectif et partiel de l’inclusivité prônée par le président Macky Sall. Il souligne que l’inclusivité aurait dû commencer bien avant le dialogue, dès le processus électoral, où de nombreux acteurs politiques ont été exclus en raison du parrainage ou de poursuites judiciaires.

Pour Abdoul Mbaye, le terme « inclusives » semble avoir disparu des discours officiels, laissant place à une apparente contradiction lorsque le président Macky Sall appelle à des discussions « inclusives » après avoir lui-même contribué à restreindre la participation démocratique lors des élections.

Depuis la création de l’ACT, Abdoul Mbaye affirme avoir œuvré aux côtés de l’opposition pour des élections libres, transparentes et inclusives, en opposition aux mesures antidémocratiques mises en place par le président Macky Sall. Cependant, il déplore aujourd’hui un changement de discours et une apparente récupération politique de la part du président.

Ces déclarations d’Abdoul Mbaye mettent en lumière les tensions politiques et les dissensions au sein du paysage politique sénégalais, alors que le dialogue national s’ouvre dans un contexte marqué par les suspicions et les désaccords.

Il est à noter que ces propos exprimés par Abdoul Mbaye reflètent une perspective particulière et ne représentent pas nécessairement l’opinion de l’ensemble de la classe politique sénégalaise.

Abdou Karim Fofana à la 13ème conférence ministérielle de l’organisation mondiale du commerce… (En images)

Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim FOFANA, a joué un rôle de premier plan lors de la cérémonie d’ouverture de la 13ème Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), qui s’est tenue ce lundi 26 février à Abu Dhabi.

Dirigeant la délégation du Sénégal avec assurance et détermination, le Ministre Fofana a représenté le pays avec distinction lors de cet événement international majeur. Sa présence témoigne de l’engagement du Sénégal envers le commerce mondial et son désir de contribuer activement aux discussions et aux décisions qui façonneront l’avenir du commerce international.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une étape importante : l’adhésion de nouveaux membres à l’OMC. Les Comores et le Timor-Leste ont été officiellement accueillis au sein de cette organisation mondiale du commerce, renforçant ainsi la représentation et la diversité au sein de l’OMC.

Les images capturées lors de cet événement illustrent l’importance de la participation du Sénégal à la Conférence ministérielle de l’OMC. Elles mettent en lumière le rôle clé joué par le Ministre Fofana dans la défense des intérêts commerciaux du Sénégal et dans la promotion d’un commerce mondial équitable et inclusif.

Cette participation du Sénégal à la Conférence ministérielle de l’OMC souligne également l’engagement continu du pays à jouer un rôle actif sur la scène internationale et à contribuer à la formulation de politiques commerciales qui favorisent le développement économique et social tant au niveau national que mondial.

Camp Pénal : Une grève de la faim décrétée ce Lundi par les détenus

Une atmosphère de tension règne actuellement au Camp Pénal de Liberté 6 à Dakar, marquée par un mouvement de grève générale déclenché ce lundi 26 février par les détenus en réponse à l’isolement de trois d’entre eux.

Les couloirs du Camp Pénal résonnent de mécontentement alors que les détenus ont entamé une grève de la faim en signe de protestation contre l’isolement de trois d’entre eux. Selon des sources de Senego, ce mouvement d’humeur est né de l’indignation des détenus face au comportement présumé de certains surveillants pénitentiaires, accusés d’avoir perturbé la chambre 8.

L’isolement des trois détenus, intervenu après qu’ils aient manifesté leur colère contre ces agissements, a suscité une vague de solidarité parmi les autres détenus. Cette réaction collective témoigne de l’unité et de la détermination des prisonniers à défendre leurs droits et à protester contre toute forme de traitement injuste ou arbitraire.

La grève de la faim est un moyen de pression utilisé par les détenus pour attirer l’attention sur leur situation et demander des mesures correctives. Elle soulève également des préoccupations quant au respect des droits des prisonniers et à la nécessité d’une réforme du système pénitentiaire pour garantir des conditions de détention dignes et humaines.

Dans l’attente de développements ultérieurs, cette grève de la faim met en lumière les tensions et les frustrations qui persistent au sein du système carcéral sénégalais, mettant en évidence la nécessité d’une action rapide et efficace pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus.

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