Violation de l’interdiction du port d’arme : Le sort de Massaly entre les mains du procureur

Une nouvelle étape a été franchie dans l’affaire impliquant Mouhamadou Lamine Massaly et Me Ousmane Diagne, avec la transmission du dossier au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Thiès. Cette action fait suite à l’enquête menée par le commissariat central de Thiès, qui avait saisi le pistolet de Massaly pour violation de l’arrêté ministériel interdisant le port d’armes sur le territoire national pendant une période donnée.

Pour rappel, Mouhamadou Lamine Massaly avait été filmé dans une vidéo largement diffusée, brandissant un pistolet malgré l’interdiction générale de porter des armes pendant la campagne électorale. Cette action a conduit à la saisie et à la mise sous scellé du pistolet automatique de Massaly par les autorités.

La plainte déposée par Me Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès-Est, contre Massaly pour plusieurs chefs d’accusation, dont tentative de meurtre, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et trouble à l’ordre public, a également été prise en compte dans cette affaire. En réponse, Massaly a lui-même intenté une action en justice contre son accusateur.

Le parquet avait alors chargé la police d’enquêter sur cette affaire complexe, impliquant deux personnalités publiques. La transmission du dossier au procureur de la République marque une étape cruciale dans le processus judiciaire, où les preuves recueillies seront examinées en vue de prendre une décision éclairée sur la suite des événements.

Cette affaire a suscité une grande attention dans les cercles politiques et médiatiques, étant donné les personnalités impliquées et les accusations graves portées contre Massaly. La décision du procureur de la République quant à la suite à donner à cette affaire sera donc attendue avec intérêt par le public sénégalais.

Il est à noter que Massaly, en tant que président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), est un nouvel allié du président Macky Sall, ce qui ajoute un élément supplémentaire de complexité à cette affaire.

Dans l’attente de la décision du procureur de la République, l’affaire reste sous les feux des projecteurs, mettant en lumière les enjeux de la sécurité publique et de l’application de la loi au Sénégal.

Mémorandum du Collectif des sous-traitants de Dakarnave : Une collaboration pour relever le défi de la performance

Depuis sa renaissance en 1999, Dakarnave a émergé comme un phare de progrès économique et social au Sénégal, grâce à la contribution remarquable de son équipe de cadres sénégalais, sous la direction du groupe Lisnave Internationale. Cette réussite a eu un impact significatif sur la vie économique et sociale de milliers de Sénégalais.

L’entreprise, qui avait initialement une obligation d’emploi de 240 travailleurs selon le contrat de concession, compte aujourd’hui environ 300 employés permanents, dont seulement 3 expatriés. En plus de ces travailleurs permanents, Dakarnave a choisi dès le début des années 2000 de travailler en collaboration avec des sous-traitants sénégalais, regroupés au sein du Collectif des sous-traitants de Dakarnave (COSNAV). Cette collaboration a permis d’améliorer la qualité des services au fil des années, avec des paiements ponctuels et aucun retard de paiement enregistré.

Outre ces avantages, Dakarnave a également fourni des locaux équipés et climatisés aux sous-traitants, ainsi que des formations pour renforcer leurs capacités professionnelles, avec une prise en charge totale par l’entreprise. Ces actions ont contribué à consolider le secteur de la réparation navale au Sénégal et ont permis à Dakarnave de devenir un leader dans ce domaine en Afrique de l’Ouest.

Malgré ces réussites, Dakarnave est confrontée à des défis alors qu’elle atteint son cycle de maturité après près de 25 ans d’existence. Cependant, grâce à une collaboration étroite avec les travailleurs et les sous-traitants, l’entreprise a su maintenir un climat de confiance et de dialogue social, ce qui a favorisé la préservation des acquis sociaux et l’amélioration des avantages pour les employés et les sous-traitants.

Le COSNAV reste vigilant face aux défis à venir et s’engage à préserver l’entreprise contre toute tentative de déstabilisation, tout en œuvrant pour la préservation et le renforcement des acquis sociaux des sous-traitants. Un comité de dialogue social réunissant des représentants de différentes structures est en cours de mise en place pour renforcer la collaboration et la vigilance.

Ensemble, le Collectif des sous-traitants de Dakarnave demeure déterminé à assurer la pérennité de l’entreprise et à défendre les intérêts des travailleurs et des sous-traitants, afin de continuer à contribuer au développement économique et social du Sénégal.

Ont signé :

  • Papa Alé FAYE, Président du COSNAV
  • Mamadou SY, Vice-président du COSNAV
  • Ibrahima R. FAYE, Secrétaire général du COSNAV
  • Magloire BOLARIMON, Secrétaire général adjoint du COSNAV
  • Richard DIOUF, Trésorier général du COSNAV
  • Samba NDIAYE, Trésorier adjoint du COSNAV
  • Ameth SY, Secrétaire à l’organisation du COSNAV
  • Emmanuel SYMENOUH, Adjoint au Secrétaire à l’organisation du COSNAV
  • Daouda DIENG et Matar MBAYE, Commissaires aux comptes du COSNAV
  • Ibrahima KENEME, 1er conseiller du COSNAV
  • Mamadou BAKHOUM, 2ème conseiller du COSNAV

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales déclenche une grève de 96 heures

Dans un mouvement concerté visant à accroître la pression sur le président Macky Sall pour qu’il fixe une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a décidé de déclencher une grève de 96 heures.

Le débrayage a débuté ce lundi 26 février à 10 heures et se prolongera jusqu’au vendredi 1er mars à travers tout le pays. Cette action, qui intervient en plein cœur des préparatifs du dialogue convoqué par le président Macky Sall pour débattre de la date de l’élection présidentielle, vise à mettre en avant les revendications des travailleurs des collectivités territoriales tout en exprimant leur solidarité avec le mouvement citoyen en faveur de la démocratie.

En effet, la société civile s’est engagée dans une campagne de désobéissance civile, incluant une « ville morte », pour faire pression sur le gouvernement en vue de l’organisation rapide et transparente de l’élection présidentielle. Cette initiative a été largement soutenue par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, qui a décidé de joindre sa voix aux appels à l’action.

Le dialogue convoqué par le président Macky Sall pour discuter de la date de l’élection présidentielle se tient dans un contexte marqué par le boycott de la quasi-totalité des membres de la société civile ainsi que de 16 des 19 candidats retenus pour l’élection présidentielle. Ce boycott massif témoigne du mécontentement généralisé quant à la gestion de la crise politique et de la demande urgente d’un processus électoral transparent et équitable.

Dans ce contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales joue un rôle crucial en mettant en lumière les préoccupations des travailleurs et en exigeant des actions concrètes de la part du gouvernement pour résoudre la crise politique actuelle. La grève de 96 heures est un moyen pour les travailleurs des collectivités territoriales de faire entendre leur voix et de participer activement à la lutte pour des élections libres et équitables au Sénégal.

Portrait de Diatou C’bon : Une success story culinaire inspirante

Diatou Ndao incarne la quintessence de la réussite à travers un parcours exceptionnel dans le domaine de la restauration à Yoff, un quartier côtier de Dakar. Devenue une figure emblématique de la gastronomie locale, son histoire fascinante témoigne de sa détermination, de son travail acharné et de sa passion pour la cuisine traditionnelle.

Originaire d’un quartier lebou et issue d’une famille modeste, Diatou a dû surmonter de nombreux obstacles pour atteindre le succès. Privée d’éducation formelle, elle a rapidement compris l’importance de lutter pour s’en sortir. Malgré les regards désapprobateurs de la société et les préoccupations de sa mère, elle a persévéré et a finalement obtenu le soutien de sa famille pour poursuivre ses aspirations.

Diatou a appris les rudiments de la cuisine aux côtés de sa mère, notamment l’art de la grillade, une compétence qu’elle a rapidement perfectionnée. Ses débuts modestes sur la plage de BCEAO, où elle aidait sa mère à préparer et vendre des plats de poissons grillés, ont été le point de départ de son ascension dans le monde de la restauration.

Passionnée de cuisine traditionnelle, Diatou a suivi son instinct et a progressivement amélioré ses compétences culinaires, diversifiant son menu et attirant une clientèle fidèle. Son restaurant, baptisé « Diatou C’bon », est rapidement devenu une destination prisée pour les amateurs de bonne cuisine, attirant même des célébrités locales.

Dotée d’un sens aigu des affaires, Diatou a su transformer son petit commerce en une entreprise florissante. Son restaurant, situé au bord de la mer à Yoff Diamalaye, offre une expérience culinaire unique, avec des plats de poissons grillés et de crevettes savoureux, dans un cadre pittoresque.

Malgré les défis auxquels elle a été confrontée, Diatou est restée résiliente et déterminée, surmontant les obstacles et les attaques de ses concurrents pour réussir. Elle a également fait preuve de générosité en offrant des opportunités d’emploi à des jeunes et en les formant aux métiers de la restauration.

Au-delà de son succès professionnel, Diatou est décrite comme une personne chaleureuse et altruiste, appréciée de ses employés et de sa clientèle pour sa gentillesse et son sens de l’accueil. Son histoire inspirante témoigne du pouvoir de la détermination et de la passion dans la réalisation des rêves.

Aujourd’hui, Diatou Ndao continue de marquer son empreinte dans l’industrie de la restauration à Dakar, avec son restaurant prospère et son engagement envers la communauté. Son parcours remarquable reste une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à atteindre leurs objectifs contre vents et marées.

Déthié Fall refuse de participer au dialogue initié par Macky Sall : Une déclaration sans équivoque

Le leader de la coalition DethieFall2024, Déthié Fall, a annoncé lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche 25 février, qu’il ne participera pas au dialogue initié par le Président Macky Sall, prévu pour les lundis 26 et mardi 27 février 2024. Dans une déclaration ferme et sans ambiguïté, il a exposé les raisons qui le poussent à décliner l’invitation du chef de l’État.

Déthié Fall a débuté son allocution en déplorant la privation du droit de vote des Sénégalais, soulignant que la date prévue pour l’élection présidentielle, le 25 février 2024, aurait dû être respectée. Il a accusé le Président Macky Sall de reporter l’élection unilatéralement, craignant que son candidat ne parvienne même pas au second tour.

Critiquant l’objectif du dialogue initié par Macky Sall, Déthié Fall a déclaré que celui-ci cherche à légitimer ses propres erreurs en se posant comme solution à un problème qu’il a lui-même créé. Il a dénoncé la tentative du président de créer une opposition entre les opposants sur un même sujet et de se présenter comme l’arbitre de la situation.

La Coalition Dethie FALL2024 a ainsi pris la décision de ne pas participer à ce dialogue, réaffirmant son engagement envers les principes républicains et l’État de droit. Selon Déthié Fall, toute instance de dialogue doit respecter la Constitution et les lois du Sénégal.

Déthié Fall a également souligné que toute décision ou accord résultant de ce dialogue ne saurait être au-dessus de la Constitution. Il a rappelé la décision du Conseil Constitutionnel, qui stipule que le mandat du Président Macky Sall ne peut aller au-delà du 2 avril 2024, quelles que soient les manœuvres politico-juridiques entreprises.

Par ailleurs, Déthié Fall a critiqué le président Macky Sall pour sa gestion du pouvoir depuis 2012, déplorant les atteintes à la démocratie et les pratiques anti-démocratiques telles que les arrestations arbitraires et les restrictions des libertés fondamentales.

En conclusion, la Coalition Dethie FALL2024 affirme son engagement en faveur de la paix et de la stabilité, mais insiste sur la nécessité de respecter la vérité, la justice et la reddition des comptes.

Affaire Aya Diawarra : Insulte aux policiers sénégalais à l’AIBD

Une polémique éclate suite à une publication sur les réseaux sociaux de Aya Diawarra, journaliste à la Radio Télévision Guinéenne et conseillère chargée de mission du ministère guinéen du Plan et de la Coopération internationale. Dans un message posté sur sa page Facebook, elle avoue avoir insulté les policiers sénégalais à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) en les traitant de « chiens ».

Dans son message, Aya Diawarra relate une interaction avec un policier sénégalais à l’aéroport de Dakar, affirmant lui avoir souri, ce à quoi il aurait répondu en lui demandant ce qui ne va pas. Sa réponse, telle qu’elle l’a partagée sur les réseaux sociaux, a choqué de nombreux internautes. Elle aurait rétorqué en soussou, sa langue maternelle, que c’était parce qu’ils étaient des « chiens ».

Face à l’indignation suscitée par ses propos, Aya Diawarra a défendu sa position en affirmant qu’elle ne regrette pas ses paroles et qu’elle estime avoir le droit de dire ce qu’elle veut à qui elle veut dans sa langue natale, le soussou.

Cette déclaration a provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux, avec de nombreux internautes condamnant fermement les propos de Aya Diawarra. Certains ont souligné le caractère irrespectueux et offensant de ses paroles envers les forces de l’ordre sénégalaises, tandis que d’autres ont appelé à des mesures disciplinaires à son encontre.

Il reste à voir quelle sera la suite des événements et si des actions seront entreprises contre Aya Diawarra pour ses propos controversés. En attendant, cette affaire continue de susciter des débats et des réactions vives au sein de la communauté en ligne.

Louga : L’Association des Jeunes « Gnégnos » réagit vivement aux propos controversés de Soumboulou Bathily

Dans une déclaration adressée à la presse, l’Association des Jeunes « Gnégnos » de la commune de Louga a exprimé son profond mécontentement suite aux propos jugés « subversifs et injurieux » de l’actrice Soumboulou Bathily à l’égard des Gnégnos, prononcés dans une série télévisée.

Louga: l’Association des jeunes "gnégnos" hausse le ton après les propos « injurieux » de Soumboulou

Les membres de l’association ont fermement condamné ces déclarations, les qualifiant d’« outrageantes » et appelant l’artiste à revenir sur ses paroles. Selon le porte-parole de l’association, Madiodio Thiam, les Gnégnos méritent le respect et la considération de tous, et de tels propos ne peuvent être tolérés.

M. Thiam a souligné que les sujets liés aux castes sont extrêmement sensibles et qu’il est impératif que chacun fasse preuve de prudence et de respect en abordant de telles questions. Il a ajouté que les propos de Soumboulou Bathily ont provoqué un véritable scandale parmi les membres de la communauté Gnégnos, qui se sont sentis profondément offensés par ses déclarations.

Dans cette optique, l’association des jeunes Gnégnos de Louga demande à Soumboulou Bathily de présenter des excuses publiques à l’ensemble de la communauté Gnégnos pour les paroles qu’elle a tenues. Ils espèrent que cela permettra de rétablir le respect et l’harmonie au sein de la communauté, tout en soulignant l’importance de la sensibilisation et du dialogue sur ces questions délicates.

Cette réaction de l’association des jeunes Gnégnos met en lumière l’importance des mots et des représentations dans la société, ainsi que la nécessité pour les personnalités publiques de prendre conscience de l’impact de leurs paroles sur les différentes couches de la population.

Léona Niassène exhorte Macky Sall à fixer la date de l’élection présidentielle

Dans un contexte politique tendu marqué par des appels à la transparence électorale et à la tenue rapide de l’élection présidentielle, Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène à Kaolack, exprime son scepticisme à l’égard du dialogue convoqué par le Président Macky Sall. Pour lui, la meilleure façon d’instaurer un dialogue efficace est de fixer la date de l’élection présidentielle, une décision qu’il estime être saluée par la majorité des Sénégalais et les candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

Dans une déclaration relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé son manque de confiance envers les dialogues précédents qui n’ont pas abouti à des accords sincères. Il fait notamment référence au faible taux de participation annoncé pour le dialogue actuel, démontrant ainsi un manque de confiance mutuelle entre les acteurs politiques.

L’accent est mis sur l’urgence d’organiser l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de retrouver leur stabilité politique et de reprendre leurs activités. L’appel est donc clair : Cheikh Ahmed Babacar Niass enjoint le président Macky Sall à prendre la décision de fixer la date du scrutin, en réponse aux attentes des candidats et de la population sénégalaise dans son ensemble.

Cette déclaration intervient alors que le Président Macky Sall a annoncé sa volonté de tenir une concertation avec les forces vives de la nation pour discuter de la date de l’élection présidentielle et de la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, prévue pour le 2 avril. Cependant, 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de boycotter ce dialogue, illustrant ainsi les tensions politiques persistantes dans le pays.

Dans cette atmosphère de tensions et d’incertitudes, l’appel de Léona Niassène résonne comme une demande urgente de clarté et de transparence dans le processus électoral sénégalais, mettant ainsi la pression sur les autorités pour prendre des mesures concrètes en vue d’assurer des élections libres et équitables.

Binationalité : Khalifa Sall n’est plus français depuis 2015 (Document)

Le débat enflammé autour de la double nationalité française de Khalifa Sall, candidat à la Présidentielle, semble prendre un tournant décisif avec de nouvelles révélations.

Des documents concernant sa carte nationale d’identité française et son passeport français, tous deux datant de 2005 et expirés en 2015, semblaient confirmer sa nationalité française. Cependant, les derniers développements de l’affaire indiquent que Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal, aurait renoncé à sa nationalité française depuis le 29 octobre 2015, sous le gouvernement de Manuel Valls, alors Premier ministre français de l’époque (du 31 mars 2014 au 6 décembre 2016).

Un document officiel, paraphé par Manuel Valls, stipule clairement : « Sont libérés de leur allégeance à l’égard de la France les Français dont les noms suivent : Khalifa Sall (Khalifa Ababacar), né le 01-01/1956 à Louga, Sénégal. »

Ces révélations viennent alimenter un débat déjà brûlant sur la binationalité des candidats à l’élection présidentielle au Sénégal. Alors que le processus électoral est actuellement bloqué, avec le report de la Présidentielle, l’ouverture du dialogue national ce lundi à Dakar-Diamniadio semble être une tentative pour débloquer la situation et trouver une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

La question de la nationalité de Khalifa Sall suscite un vif intérêt dans le paysage politique sénégalais, soulignant l’importance des enjeux liés à la binationalité des candidats à la plus haute fonction de l’État. Ces révélations pourraient avoir un impact significatif sur la campagne électorale en cours et pourraient également influencer les décisions des électeurs dans un contexte politique déjà tendu et complexe.

Mort de Baïdy Amar : Les premiers éléments de l’enquête révélés

Dans un tragique incident qui a secoué la communauté ce dimanche 25 février, le corps sans vie de Baïdy Amar a été découvert dans un appartement situé au Plateau. Alors que les circonstances entourant sa mort demeurent troubles, des révélations émergent quant aux premiers éléments de l’enquête, rapportés par Libération dans son édition de ce lundi.

Selon le journal, la dépouille de Baïdy Amar ne présente aucun signe apparent de violences, laissant initialement perplexes les enquêteurs sur les causes de son décès. Cependant, des éléments troublants ont été relevés sur les lieux du drame : des traces de cocaïne ont été découvertes, laissant suggérer la possibilité d’une soirée arrosée la nuit précédente.

La présence de la drogue sur les lieux a jeté une nouvelle lumière sur les événements entourant la mort de Baïdy Amar. Des amis de la victime, présents lors de cette soirée, ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat du Plateau. Cette mesure intervient alors que les autorités ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce tragique incident.

L’annonce de la mort de Baïdy Amar a provoqué une onde de choc au sein de la communauté, suscitant l’émoi et la consternation. Alors que la famille et les proches de la victime pleurent sa perte, l’ensemble de la société attend avec appréhension les conclusions de l’enquête qui permettront, espérons-le, de faire toute la lumière sur ce drame et de rendre justice à Baïdy Amar.

En attendant, les autorités poursuivent leurs investigations afin de démêler les fils de cette tragédie et d’apporter des réponses aux questions brûlantes qui entourent la mort de Baïdy Amar.

Nioro du Rip – scandale de corruption : Exclusion de la coordonnatrice des femmes de la Coalition Diomaye

Une affaire de corruption secoue la coalition politique Diomaye Président à Nioro du Rip, avec l’exclusion de sa coordonnatrice des femmes, Aïcha Souleymane Diallo, suite à des allégations d’acceptation de pots-de-vin.

La coordination départementale de Nioro du Rip a également exprimé son mécontentement face à ce qu’elle qualifie de manœuvres basses et sournoises de la part du pouvoir en place, en particulier de son ministre des finances, Mamadou Moustapha Ba. Ces tentatives de débauchage de militants de l’ex-Pastef sont considérées comme une atteinte à l’intégrité démocratique du Sénégal et à l’image déjà fragilisée de la démocratie.

Cette affaire soulève des préoccupations quant à l’éthique politique et à la probité des acteurs politiques, mettant en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise. Elle met également en évidence la nécessité de renforcer les mesures de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de responsabilité et de transparence au sein des institutions politiques et des organisations civiques.

Université Gaston Berger de Saint-Louis : Hommage à prospère C. Senghor, inhumé à Cabrousse

La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) pleure la perte tragique de l’un de ses étudiants, Prospère C. Senghor, décédé des suites de blessures infligées lors des affrontements du 10 Février dernier entre étudiants et forces de l’ordre. Dans un dernier adieu empreint de tristesse et de recueillement, Prospère a été inhumé dans son village natal de Cabrousse, situé dans le département de Oussouye, région de Ziguinchor.

Accompagné par des membres de l’administration de l’UGB, le corps professoral, ainsi que ses camarades étudiants, Prospère a été conduit à sa dernière demeure. Pour Mor Fall, secrétaire général de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le décès de Prospère représente une perte immense pour l’université. Il a souligné les qualités exemplaires de Prospère en tant qu’étudiant, décrivant sa disparition comme une tragédie pour toute la communauté universitaire.

Le Pr Abdoulaye Dème, directeur de l’UFR des Sciences Appliquées et Technologies où Prospère était inscrit, a témoigné de la brillance académique de ce dernier, louant son dévouement et son sérieux dans ses études. Il a également exprimé la tristesse qui règne au sein de la communauté universitaire depuis les événements tragiques qui ont coûté la vie à deux étudiants.

Souleymane Diallo, secrétaire général de la commission sociale des étudiants de l’UGB, a rappelé que Prospère manifestait pacifiquement pour réclamer justice pour leur camarade Alpha Yoro Tounkara. Ses camarades ont exprimé leur refus catégorique que l’université devienne un lieu de violence et de décès prématurés.

L’inhumation de Prospère C. Senghor à Cabrousse a marqué la fin d’un parcours trop tôt interrompu. Sa mémoire restera vivante au sein de la communauté universitaire de l’UGB, tandis que ses proches et ses camarades se souviendront de lui comme d’un étudiant exemplaire, plein de promesses et de détermination.

Le Collectif interministériel des agents de l’administration Sénégalaise menace de reprendre la grève

Dans un communiqué récent, le collectif a exprimé son mécontentement face à l’absence de réponse de la part du Premier Ministre, malgré ses promesses antérieures. Les membres du collectif rappellent que le Premier Ministre s’était engagé à examiner attentivement leurs préoccupations et à prendre des mesures pour y répondre de manière adéquate.

Parmi les autres points de friction figurent la prise en charge des problèmes de transport et de restauration des travailleurs au niveau des sphères ministérielles de Diamniadio, ainsi que la signature des habilitations en souffrance et l’abrogation du décret relatif au statut des décisionnaires.

Face à l’absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, le collectif a décidé d’intensifier ses actions. Une demande d’audience a été introduite auprès de la présidence de la république dans l’espoir de trouver une solution à cette impasse.

Cependant, le collectif a clairement indiqué qu’il n’hésiterait pas à recourir à la grève si le gouvernement ne répondait pas favorablement à leurs revendications. Cette menace souligne l’urgence de la situation et l’importance des enjeux pour les travailleurs de l’administration sénégalaise.

La situation demeure tendue et l’avenir reste incertain alors que les deux parties semblent être dans une impasse. Il est crucial que des efforts de médiation soient entrepris pour éviter une escalade du conflit et parvenir à un compromis équitable qui réponde aux besoins légitimes des travailleurs tout en garantissant la stabilité et le bon fonctionnement de l’administration.

Crise politique au Sénégal : Manifestations massives à Dakar alors que la présidentielle reste incertaine

La tension politique monte au Sénégal alors que des centaines de manifestants des deux camps ont convergé vers les rues de Dakar samedi dernier pour exprimer leurs positions divergentes quant à la date de la prochaine élection présidentielle.

D’un côté, des partisans de l’opposition ont manifesté pour exiger que le président Macky Sall organise les élections avant la fin de son mandat, initialement prévue pour le 25 février. De l’autre, les partisans du président ont également pris d’assaut les rues, défendant son bilan et remettant en question les critiques qui ont suivi le report de l’élection.

La manifestation organisée par la coalition d’opposition F24 a attiré des centaines de personnes sur un terrain de sable dans un quartier populaire de Dakar. Les manifestants ont exigé la tenue des élections dans un environnement bruyant et agité, soulignant également leur soutien aux opposants politiques emprisonnés.

Les manifestations se sont déroulées dans un climat relativement pacifique, avec une présence policière minimale. Les manifestants ont même pris des mesures pour maintenir l’ordre, empêchant certains de brandir des symboles non pertinents.

Ces événements surviennent alors que le président Sall a récemment exprimé sa volonté de dialogue, annonçant des pourparlers avec les acteurs politiques et sociaux pour déterminer une nouvelle date pour les élections présidentielles. Cependant, de nombreux acteurs politiques et groupes de la société civile refusent de participer, exigeant que les élections aient lieu avant la fin du mandat présidentiel en avril.

La situation reste tendue et incertaine, avec des appels à la fois pour le respect de l’ordre constitutionnel et pour des élections transparentes et équitables. Alors que le dialogue semble être le moyen privilégié pour résoudre la crise politique, il reste à voir si un consensus pourra être trouvé quant à la date du scrutin présidentiel tant attendu.

Aar Sunu Election » exhorte les Sénégalais à voter le 25 février

La mobilisation était impressionnante sur la Place Mamadou Dia de la Promenade des Thiessois, où des milliers de personnes ont répondu à l’appel lancé par la plateforme « Aar Sunu Election ». Cette coalition, regroupant des membres de la société civile, des organisations syndicales, des figures politiques et religieuses, a organisé une marche pour exprimer leur refus de tout report du scrutin et pour soutenir la proposition de maintenir la date des élections.

Les responsables de « Aar Sunu Election » à Thiès ont lancé un appel massif à tous les Thiessois pour qu’ils se rendent en grand nombre dès la première heure, le dimanche 25 février 2024, afin de rejoindre les bureaux de vote habituels ou les plus proches, et ainsi accomplir symboliquement leur devoir citoyen. Ils estiment que le seul moyen de dialogue viable est d’engager des discussions avec les 19 candidats afin de convenir d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

Cette mobilisation témoigne de l’engagement citoyen et de la détermination des acteurs de la société civile et de la politique à défendre les valeurs démocratiques et à garantir la transparence et la légitimité du processus électoral au Sénégal.

Les feux de brousse menacent la zone pastorale de Matam : une situation préoccupante nécessitant une action concertée

Depuis l’année 2020 jusqu’à ce début d’année 2024, la zone pastorale de Matam a été gravement touchée par les ravages des feux de brousse. Selon les données recueillies, une superficie alarmante de 13 641 hectares de tapis herbacé a été dévastée par ces incendies, mettant en péril l’équilibre écologique et économique de la région.

Les responsables de l’Inspection régionale des Eaux et Forêts de Matam insistent sur la nécessité d’une action concertée pour contrer ce fléau. Selon eux, une synergie entre les services des Eaux et Forêts, les collectivités territoriales et les populations locales est fondamentale pour prévenir efficacement les feux de brousse. Ils soulignent que la prévention reste le meilleur moyen de lutte contre ces incendies dévastateurs.

Dans un contexte où le changement climatique amplifie les risques d’incendies, il devient impératif pour toutes les parties prenantes de s’engager activement dans la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes fragiles de la zone pastorale de Matam. La lutte contre les feux de brousse nécessite une mobilisation collective et une action résolue pour préserver les richesses naturelles de cette région.

Abdoulaye Saydou Sow : « Macky Sall est prêt à recevoir les 19 candidats retenus lundi matin »

Dans un contexte marqué par des déclarations de boycott du dialogue national émanant de diverses personnalités de l’opposition et de la société civile, Abdoulaye Saydou Sow, membre de l’Alliance pour la République (Apr), a fait une déclaration surprenante. Il a révélé que le président sortant du Sénégal, Macky Sall, est prêt à rencontrer les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, quelques heures avant l’ouverture des concertations prévues pour ce lundi 26 février.

« Je puis vous affirmer que le Président a instruit le ministre de l’Intérieur pour dire qu’il est prêt à recevoir les candidats retenus lundi, à 11h, avant l’ouverture du dialogue. Alors, pourquoi ils ne répondraient pas ? Je vous donne une information et vous analysez après», a déclaré le ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène publique lors de son passage dans l’émission « Jakaarloo-bi » sur la Tfm.

Cette annonce soulève des questions sur la volonté du président Macky Sall de dialoguer avec les candidats à la présidentielle et sur les possibles retombées de cette initiative sur le processus électoral en cours au Sénégal. À quelques heures de l’ouverture des concertations, l’attention se porte désormais sur les réactions des différents acteurs politiques et sociaux face à cette proposition de rencontre.

Samedi de manifestations à Dakar : Tensions entre partisans et opposants au report de l’élection Présidentielle

La capitale sénégalaise, Dakar, s’apprête à vivre un samedi sous haute tension alors que partisans et opposants au report de l’élection présidentielle se préparent à descendre dans la rue pour exprimer leurs opinions divergentes.

D’autre part, un collectif nommé « Macky dans les cœurs » a programmé une marche en soutien au chef de l’État, également prévue dans l’après-midi.

Ces manifestations interviennent dans un contexte de grande incertitude politique après le report inattendu de l’élection présidentielle, initialement prévue pour ce dimanche. Cette décision du président Sall a déclenché des manifestations qui ont été violemment réprimées, faisant quatre morts et de nombreuses arrestations.

Le Conseil constitutionnel a depuis décidé de déjuger le président, demandant l’organisation des élections dans « les meilleurs délais ».

Ainsi, alors que les manifestants se préparent à descendre dans les rues de Dakar pour exprimer leurs revendications, la situation politique reste volatile et l’avenir du processus électoral reste incertain.

Affaire de paternité à Tamba : Le chauffeur face à des accusations de paternité contestées

Le tribunal de Tamba se trouve actuellement au cœur d’une affaire complexe impliquant M. C., un chauffeur de 24 ans, accusé de paternité par les parents de A. D., une jeune fille âgée de 15 ans et mariée. La résolution de cette affaire délicate est attendue avec impatience, avec la date du 28 février prochain fixée pour le verdict final.

Les ennuis judiciaires de M. C. découlent d’une plainte déposée par les parents d’A. D., qui exigent que le prévenu reconnaisse la paternité de la grossesse de la jeune fille. Selon les premiers éléments de l’enquête rapportés par L’Observateur, la mineure aurait eu l’habitude de fuguer et aurait trouvé refuge à Kédougou, où elle travaillait comme domestique.

À son retour, des changements morphologiques chez A. D. ont alerté ses proches, qui l’ont conduite au poste de santé local, révélant ainsi son état de grossesse. Lors des interrogatoires, A. D. a désigné M. C. comme étant le père de l’enfant à naître.

Cependant, lors de son audience, le chauffeur a catégoriquement nié les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais eu de relation sexuelle avec la jeune fille. Il a également déclaré que malgré son mariage, A. D. avait l’habitude de sortir et rentrer chez elle à sa guise, et que son père la punissait fréquemment pour ses fugues.

En réponse, la partie adverse maintient fermement les accusations contre M. C., affirmant qu’ils partageaient le même quartier et que le chauffeur l’emmenait souvent dans sa chambre à des heures tardives. Le Procureur, quant à lui, a requis une peine d’un mois de prison ferme contre le prévenu.

Cette affaire soulève des questions complexes de consentement, de responsabilité et de protection des mineurs, et le verdict du tribunal de Tamba sera attendu avec une grande attention, non seulement pour les parties impliquées, mais aussi pour la société dans son ensemble.

Scandale financier à Joal : Arrestation du chef d’agence de Wave

Un scandale financier secoue la ville de Joal, où le chef d’agence de Wave, M. B. Seck, a été arrêté dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le suspect aurait puisé dans les caisses de l’entreprise, laissant un trou financier de l’ordre de 50 millions de francs CFA.

L’affaire a été révélée à la suite d’un contrôle de routine effectué par la responsable de la liquidation de Wave Sénégal, Anne Marie Fall. Cette dernière a rapidement alerté sa hiérarchie, notamment Souleymane Diagne, responsable du recrutement de la société, après avoir découvert les irrégularités.

Lors de son interrogatoire, M. Seck a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir reversé les fonds à la société Sagam, en charge de la collecte du transport des fonds pour l’agence Wave. Cependant, il n’a fourni aucun document administratif pour étayer ses dires, ce qui a éveillé les soupçons des responsables.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Bocar Samba Dièye contre Attijari Bank : La victoire de l’homme d’affaires

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le long contentieux opposant l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye à Attijari Bank. Selon les révélations de Libération, le célèbre importateur de riz remporte une nouvelle victoire dans cette bataille judiciaire de longue haleine.

Dans une décision rendue le 14 février dernier par la troisième Chambre civile du Tribunal de Dakar, Attijari Bank a été déboutée de l’ensemble de ses demandes, jugées « mal fondées » par la juridiction compétente.

Cette nouvelle tentative de la banque pour obtenir réparation a été infructueuse, puisque le Tribunal a jugé les demandes d’Attijari Bank non fondées, confirmant ainsi la légitimité de la défense de Bocar Samba Dièye.

En outre, Attijari Bank a été condamnée aux dépens, marquant ainsi une nouvelle défaite pour l’institution bancaire dans cette affaire.

Cette décision vient renforcer la position de Bocar Samba Dièye dans ce contentieux qui dure depuis plusieurs années, lui permettant de préserver ses biens et de repousser les prétentions de la banque.

Liaison Maritime Dakar-Ziguinchor : Un souffle d’espoir pour l’économie locale

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, une liaison cruciale pour l’économie de la région. Le Consortium sénégalais d’activités maritimes (Cosama) a annoncé, relayé par Le Soleil, que le Port autonome de Dakar (PAD) a mobilisé des équipes d’experts pour mener des travaux de sondages bathymétriques sur le chenal de balisage de l’embouchure. L’objectif est clair : préparer la reprise des rotations dans les meilleures conditions possibles.

Les travaux en cours devraient être achevés d’ici la fin du mois de mars 2024, ouvrant ainsi la voie à une réouverture effective de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor. La date précise de cette reprise sera communiquée ultérieurement, selon Le Soleil.

Cette annonce arrive après une interruption de près de neuf mois des rotations, survenue suite aux violentes manifestations survenues en juin 2023, lors du procès entre l’édile de Ziguinchor, Ousmane Sonko, et l’ex-masseuse Adji Sarr, dans l’affaire Sweet Beauty. Le navire « Aline Sitoé Diatta » est resté à quai pendant cette période, engendrant des répercussions néfastes sur l’économie locale.

Jean-Bertrand Badiane, Secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture, souligne que malgré une augmentation significative du volume des exportations d’anacardes, le transport par voie terrestre a occasionné un manque à gagner d’environ un milliard de francs CFA pour l’économie locale, comparé au transport maritime.

Xavier Diatta, Directeur général de Casa industrie SA, a même lancé une pétition exhortant à la réouverture de cette ligne vitale, afin de permettre aux habitants de la région de vivre dignement. Il insiste sur les coûts supplémentaires considérables engendrés par le transport terrestre, affirmant avoir dépensé plus d’un million de francs CFA en une journée pour transporter ses marchandises à Dakar.

La perspective de la reprise des rotations maritimes est donc accueillie avec soulagement et espoir par les acteurs économiques de Ziguinchor, offrant ainsi une opportunité de relance économique et de vitalité pour la région.

Refus du dialogue : La position ferme de la Coalition Diomaye Président

Depuis l’annonce surprise du report de l’élection présidentielle par le président Sall le 3 février dernier, le Sénégal est plongé dans l’une de ses pires crises politiques depuis son indépendance. Prévue initialement pour le dimanche suivant, la tenue du scrutin a été interrompue par une décision de la Cour constitutionnelle, qui a ordonné l’organisation de l’élection « dans les meilleurs délais ».

En ce qui concerne les mesures de clémence évoquées par le président Sall, telles que des grâces ou une amnistie pour certains opposants politiques, la Coalition a exprimé son opposition ferme. Soulignant les pertes humaines et les arrestations massives survenues depuis 2021, la Coalition estime que la société sénégalaise porte de profondes blessures qui ne peuvent être apaisées par une simple amnistie. Pour elle, une société ne peut se reconstruire sur la base de l’impunité.

La Coalition Diomaye Président a ainsi formulé des exigences claires : la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye, du leader de l’opposition Ousmane Sonko, ainsi que de toutes les personnes détenues en lien avec les récentes agitations politiques. Ces revendications reflètent une volonté ferme de la Coalition de maintenir la pression sur le gouvernement et de faire valoir ses droits dans un climat politique de plus en plus tendu et incertain.

Éclairages sur l’article 36 : Analyse du professeur Babacar Guèye

La récente déclaration du Président Macky Sall concernant la date de l’élection présidentielle a suscité de vives réactions, notamment celle du professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye. Selon lui, le discours du chef de l’État sénégalais n’a pas apporté les éclaircissements attendus, laissant subsister un certain flou quant à la fixation de la date du scrutin.

Alors que la deadline du 2 avril approche, à laquelle le président est censé annoncer la date de l’élection, Macky Sall maintient le suspense, laissant planer une incertitude sur le processus électoral. Pour Babacar Guèye, cette incertitude devra être dissipée lors du dialogue national prévu les prochains jours, où la question de la date du scrutin devra être tranchée.

Cependant, une question cruciale demeure : que se passera-t-il si aucune date n’est proposée lors de ce dialogue ? Selon le professeur Guèye, si aucune décision n’est prise, la responsabilité sera alors renvoyée au Conseil constitutionnel. Mais, précise-t-il, il est crucial que l’élection ait lieu avant l’hivernage pour éviter tout retard préjudiciable.

En ce qui concerne la possible démission du président après le 2 avril, Macky Sall a été catégorique, citant l’article 36 de la Constitution qui stipule que le président en exercice reste en place jusqu’à l’installation de son successeur. Cependant, certains experts estiment que cette disposition ne s’applique que dans des circonstances normales, c’est-à-dire après une élection présidentielle régulière et l’élection d’un nouveau président.

Pour le professeur Kader Boye, cette interprétation de l’article 36 est simpliste, soulignant que cet article prévoit uniquement le cas où un président élu prend ses fonctions. En l’absence d’une élection régulière, cette disposition ne peut être invoquée.

Face à cette impasse constitutionnelle, les perspectives divergent. Alors que certains prédisent un scénario de chaos si l’élection n’est pas tenue avant le 2 avril, d’autres, comme Babacar Guèye, envisagent la possibilité d’une suppléance du président de l’Assemblée nationale en cas de vacance du pouvoir, conformément à l’article 39 de la Constitution.

Dans ce contexte complexe, où les enjeux politiques et juridiques s’entremêlent, le Sénégal se trouve à un moment critique de son histoire politique, où la nécessité de clarifier les dispositions constitutionnelles devient urgente pour assurer la stabilité et la légitimité du processus démocratique.

Boycott du dialogue national au Sénégal : Tensions et dénonciations

Le climat politique au Sénégal est actuellement marqué par des tensions croissantes alors que seize des dix-neuf candidats à la Présidentielle, retenus par le Conseil constitutionnel, ont décliné l’invitation au Dialogue National convoqué par le chef de l’État, Macky Sall. Cette décision a été vivement critiquée par certains acteurs politiques et suscite des réactions passionnées à travers le pays.

Face à la question brûlante de la date des élections présidentielles, l’apériste reste inflexible, soulignant l’engagement du président Macky Sall à se conformer à la décision du Conseil constitutionnel. Mbow insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif et transparent, soulignant que le Président a déjà annoncé qu’il ne se présenterait pas pour un nouveau mandat.

Pour Mbow, il est impératif d’unir les forces vives de la Nation pour faire barrage à ceux qu’il qualifie de « fossoyeurs de la République ». Il a également salué les efforts des organisations de la société civile qui œuvrent pour la paix et la cohésion nationale, appelant à un sursaut national en faveur du Président dans cette période critique.

Alors que les tensions politiques montent et que les désaccords persistent, l’avenir politique du Sénégal demeure incertain. La volonté de certains candidats de boycotter le Dialogue National soulève des questions sur la viabilité du processus démocratique et met en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

Le Forum du Justiciable exhorte à la participation au dialogue national au Sénégal

Lors d’une interview accordée à quatre médias nationaux dont  Seneweb, jeudi dernier, le Président de la République Macky Sall a annoncé le lancement du dialogue lundi prochain. Ces pourparlers, selon le chef de l’exécutif qui termine sa mission le 2 avril, permettront de fixer la date du scrutin. Cependant, 16 (sur les 19) candidats à l’élection présidentielle, regroupés autour de la plateforme FC25, ont décidé de ne pas répondre à cet appel au dialogue. Une posture que le Forum du justiciable, dans la note ci-après adressée à la presse, juge irresponsable et appelle les acteurs politiques de tout bord à participer au dialogue.
Dialogue national : Seule issue de sortie de crise pour le pays
Le dialogue a jalonné l’histoire politique du Sénégal, ce qui lui a valu la conservation de sa trajectoire de stabilité et la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie.
En refusant d’aller au dialogue qu’est-ce qu’on cherche réellement ?
– Enfoncer le pays dans la crise qu’il traverse déjà ?- Détruire ou mettre le pays dans  le chaos pour jouer après aux sapeurs-pompiers ?- Faire preuve de surdité ne serait-il pas un immense gâchis pour trouver des consensus forts?- La stabilité du pays ne devrait-elle pas transcender les divergences politiques ?
Le Forum du justiciable encourage vivement la tenue de ce dialogue et appelle les acteurs politiques de tout bord à la responsabilité en participant à ce dialogue.
Faire preuve de surdité à cet appel serait un immense gâchis et un rendez-vous manqué pour la décrispation de la situation socio-politique et la formulation de consensus forts pouvant aboutir à l’organisation d’une élection présidentielle libre, transparente et apaisée.
La sauvegarde de notre commun vouloir de vie commune doit transcender les divergenceset les contradictions des uns envers les autres.
Tous les acquis démocratiques du Sénégal ont été des résultantes d’une série de consultations.
Le Forum du Justiciable invite donc tous les acteurs à saisir cette opportunité pour discuter et bâtir des consensus forts pour la tenued’une élection présidentielle inclusive, libre, transparente et apaisée. La stabilité et la paix au Sénégal valent tous les sacrifices.
Le Sénégal doit conserver, jalousement, sa tradition de pays de dialogue et de concorde. Rien ne devrait justifier de ternir, voire de rompre cette réputation qui a valu et vaut toujours au Sénégal d’être reconnu comme un pays stable et de paix. Continuons, malgré les difficultés du moment, à faire nation en maintenant le fil du dialogue. C’est seulement grâce au dialogue qu’on parviendra à bâtir des consensus forts et bâtir des solutions durables qui nous sortiront, d’une part, de ces périodes troubles, et d’autre part, de renforcer notre pacte social. Nous appelons vivement tous les candidats retenus par le Conseil constitutionnel et tous les acteurs du processus de manière générale à répondre à l’appel patriotique du président de la République.
La réconciliation nationale que le Forum du justiciable appelle de tous ses vœux passera par le dialogue. C’est le prix à payer pour un Sénégal toujours debout et réconcilié.

Aar Sunu élection et 16 candidats ne participeront pas au dialogue appelé par Macky Sall

La plateforme Aar Sunu élection, représentant plusieurs organisations de la société civile, a annoncé à Dakar son refus de participer au dialogue national initié par le président Macky Sall. Cette décision fait suite au rejet par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel de prendre part à cette concertation.

Les membres d’Aar Sunu élection estiment que cette démarche risque de plonger le pays dans le chaos et de créer une instabilité institutionnelle, économique et sociale difficile à surmonter.

Par conséquent, la plateforme a annoncé son intention d’organiser un rassemblement à Grand Yoff, un quartier de Dakar, ainsi qu’un appel à une mobilisation citoyenne le jour du scrutin initial, le 25 février. Ils envisagent également de déclarer une journée de ville morte sur l’ensemble du territoire sénégalais le mardi suivant.

Les événements ont été marqués par des manifestations de protestation et des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, qui ont conduit à la perte de plusieurs vies. Ces développements ont été suivis de la libération de nombreux militants et activistes arrêtés pour leur participation à des activités politiques.

SENEGAL-GOUVERNANCE : Appel à un rééquilibrage des pouvoirs des institutions de la République

Zeynab Kane, enseignante-chercheuse en droit public à l’Université Alioune Diop de Bambey, a récemment plaidé en faveur d’un réajustement des pouvoirs des institutions de la République sénégalaise. Lors d’une table ronde à Dakar, elle a mis en avant la nécessité d’une telle mesure pour promouvoir une gouvernance plus équilibrée et renforcer le dialogue institutionnel.

Selon Mme Kane, l’équilibre des pouvoirs est actuellement déséquilibré, avec une prépondérance excessive accordée au président de la République. Elle a cité des exemples récents, notamment la récente suppression et réinstauration du poste de Premier ministre, comme des manifestations de cette concentration de pouvoir. Cette situation, a-t-elle souligné, crée un besoin impérieux de réforme pour favoriser un dialogue constructif entre les différentes institutions de l’État.

L’enseignante-chercheuse a salué certaines avancées de la réforme constitutionnelle de 2016, qui ont renforcé le rôle de l’Assemblée nationale dans l’évaluation des politiques publiques. Elle a également recommandé une modification institutionnelle plus profonde pour influencer la nature même du régime politique sénégalais.

Parmi ses propositions figure la dissociation de la fonction présidentielle du leadership politique, ainsi que le renforcement des capacités de l’Assemblée nationale en termes de propositions, de missions et de prérogatives. Elle a également plaidé en faveur d’un changement dans le mode de désignation des députés afin d’assurer une représentation plus efficace des intérêts des citoyens.

Pour Mme Kane, il est crucial d’avoir des députés bien informés et engagés dans leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques. Ces recommandations, a-t-elle souligné, visent à instaurer une gouvernance plus inclusive et transparente, favorisant ainsi le développement socio-économique durable du Sénégal.

En conclusion, Zeynab Kane a appelé à une action concertée de toutes les parties prenantes pour concrétiser ces réformes institutionnelles et garantir un fonctionnement démocratique et équilibré des institutions de la République sénégalaise.

Un militant africain des droits de l’homme appelle à la “perpétuation” de la démocratie sénégalaise

Le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l’homme, Hassan Shire, a insisté, lors d’une rencontre avec des journalistes à Dakar vendredi, pour la tenue d’une élection présidentielle “libre et transparente au Sénégal”, en vue d’une passation pacifique du pouvoir qui puisse préserver la tradition démocratique du pays.

Shire a souligné la nécessité d’élections libres et transparentes, ainsi que d’une transition pacifique du pouvoir à travers les urnes. Il a également appelé à ce que les futurs dirigeants continuent à garantir les principes démocratiques hérités du régime en place.

Lors de sa visite au Sénégal, Shire a rencontré des acteurs de la société civile et des représentants du gouvernement sénégalais dans le cadre d’une « visite de solidarité ». L’objectif de ces rencontres était de s’assurer que le pays respecte les droits de l’homme, maintient l’État de droit et garantit les libertés.

Le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l’homme a salué les dernières déclarations du président Macky Sall concernant la situation politique du pays, notamment le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février.

Macky Sall s’est engagé à quitter ses fonctions le 2 avril, date de la fin de son deuxième mandat, et à respecter une décision du Conseil constitutionnel demandant de fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

La crise politique au Sénégal a été déclenchée par l’annonce de l’abrogation du décret convoquant les électeurs aux urnes le 25 février, entraînant la suspension du processus électoral. Cette décision a conduit à des heurts entre forces de l’ordre et manifestants, faisant quatre morts à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

UCAD : Le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé son désaccord face à l’interdiction de la marche pacifique qu’elle avait prévue d’organiser ce vendredi à Dakar pour réclamer la réouverture de l’établissement.

Dans un communiqué rendu public le même jour, le Collectif des amicales de l’UCAD a annoncé le report de la marche pacifique, initialement prévue à 15 heures, en raison de l’interdiction émise par les autorités préfectorales. Cette décision aurait été motivée par le risque de perturbation majeure de la libre circulation des personnes et des biens, selon les problèmes de mobilité rencontrés dans l’itinéraire prévu.

Le communiqué dénonce vivement cette interdiction comme un abus de pouvoir, soulignant que le droit de manifester est garanti par la constitution sénégalaise. Le Collectif en appelle à la solidarité et à la vigilance de toute la communauté estudiantine.

Parallèlement, le Collectif lance un appel solennel au conseil académique pour qu’il prenne ses responsabilités et décide la réouverture immédiate de l’université.

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est fermée depuis juin 2023 en raison des violentes manifestations survenues à la suite de la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko. Malgré cette fermeture, la Faculté des lettres et sciences humaines a récemment annoncé la reprise des cours de remédiation en présentiel pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, dans des sites alternatifs à partir du 3 au 31 janvier.

Cette situation met en lumière les tensions persistantes autour de la réouverture de l’UCAD et les difficultés rencontrées par les étudiants pour poursuivre leurs études dans des conditions normales.

Braquage sur l’axe routier à Kédougou : Plus de 200 000 francs CFA emportés

Un incident de braquage s’est produit vendredi sur l’axe routier Kanouméry-Mako, dans la commune de Tomboronkoto, située dans le sud-est du Sénégal, où des individus armés ont attaqué un véhicule de marque L200, emportant avec eux une somme d’argent s’élevant à 263 000 francs CFA, selon des sources sécuritaires.

Selon les informations fournies par ces sources, cinq individus armés, munis de fusils et de machettes, ont fait irruption sur la piste Mako-Kanouméry en se dirigeant vers Tenkoto. Les assaillants ont stoppé un véhicule particulier de type L200 ainsi que des motos, dépouillant tous les passagers de leurs biens.

En outre, les malfaiteurs ont tiré des coups de feu en l’air avant de prendre la fuite.

Les agents de la brigade territoriale de Mako se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder aux constatations nécessaires. Une enquête a été ouverte par la brigade de la gendarmerie de Kédougou afin de faire la lumière sur cet incident et d’appréhender les auteurs de ce braquage.

Cet événement souligne une fois de plus les défis persistants en matière de sécurité sur les axes routiers du pays, mettant en évidence la nécessité d’une vigilance accrue et de mesures renforcées pour assurer la sécurité des citoyens et des biens dans ces régions.

Senelec demande des poursuites judiciaires suite à l’agression de ses agents à Keur Gorgui

Le directeur général de la Senelec, Papa Mademba Bitèye, a affirmé lors d’une assemblée générale du Syndicat des travailleurs de l’électricité (Sutelec) que la société n’épargnera aucun effort pour protéger ses agents et assurer leur sécurité. Il a également dénoncé les agressions répétées dont sont victimes les travailleurs de la Senelec, y compris le secrétaire général du Sutelec, Mouhamed Habib Haïdara.

M. Haïdara a insisté sur l’application stricte de la loi à l’encontre de l’agresseur présumé des agents de la Senelec et a demandé à la direction générale de prendre les mesures nécessaires pour que justice soit rendue. L’incident aurait impliqué des menaces de mort proférées à l’encontre d’un agent, ainsi que des actes de violence contre un chef d’agence de la société.

En réaffirmant son engagement envers la sécurité de ses employés et la protection de ses biens, la Senelec a clairement indiqué qu’elle ne tolérera aucune forme d’agression ou de menace à l’encontre de son personnel.

Hommage à Lomé : Les contributeurs de la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » salués pour leur générosité

Des entrepreneurs et des représentants gouvernementaux de plusieurs pays africains se sont réunis à Lomé pour honorer les entreprises ayant apporté une contribution significative à la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Cette initiative, visant à lutter contre le paludisme, a réuni des fonds considérables pour soutenir les efforts de prévention et de traitement de cette maladie dévastatrice.

Neuf entreprises ont été spécialement reconnues pour leurs contributions, qui se chiffrent à environ 6 millions de dollars US, soit près de 3,6 milliards de francs CFA, entre 2021 et 2024. Parmi les contributeurs distingués figurent le député béninois Aké Natondé, le président de « Malaria Free Uganda » Kenneth Mugisha, ainsi que le directeur d' »Anglogold Ashanti Malaria » au Ghana, Samuel Asiedu Agyei.

Malgré les efforts mondiaux pour réduire l’incidence du paludisme, cette maladie reste un problème majeur en Afrique subsaharienne, où 94% des cas sont recensés. Le paludisme représente également un fardeau économique important, pouvant réduire le PIB de certains pays africains jusqu’à 1,3%. Par conséquent, la participation du secteur privé est cruciale pour soutenir les objectifs nationaux de lutte contre le paludisme et mobiliser des ressources supplémentaires.

Initiée en 2020 par le groupe Ecobank et le Partenariat Roll Back Malaria (RBM), la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » a permis de mobiliser 6 millions de dollars en contributions financières et en nature. Plus de soixante entreprises africaines se sont engagées dans cette initiative, apportant leur expertise pour renforcer la priorisation du paludisme et sensibiliser les décideurs politiques.

La cérémonie organisée à Lomé marque la clôture de la phase pilote de l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Les leçons tirées de cette phase permettront de documenter l’impact social de l’engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme. Lancée en 2014 au Sénégal, cette initiative continue de mobiliser des ressources et de sensibiliser la population à l’importance de combattre cette maladie mortelle.

Entretien avec la presse : Les femmes de Benno saluent l’attitude républicaine et légaliste de Macky Sall

Le chef de l’État Macky Sall a accordé un entretien exclusif avec la presse nationale, jeudi 22 février 2024. Lors de cette rencontre, le président a abordé divers sujets d’actualité, notamment la proposition d’un dialogue inclusif pour fixer la date de l’élection présidentielle.

À cette occasion, les femmes de Benno et de la Grande majorité présidentielle ont exprimé leur soutien à l’attitude républicaine et légaliste du président Sall. Elles ont salué son engagement en faveur de l’intérêt général et ont appelé l’ensemble de la classe politique et des forces vives du pays à répondre favorablement à son appel.

Dans un communiqué parvenu à Seneweb, les femmes de Benno ont souligné la posture d’homme d’État, de paix et de dialogue incarnée par le président de la République. Elles ont invité tous les acteurs politiques, qu’ils soient candidats retenus, spoliés ou recalés, à mettre de côté leurs intérêts individuels au profit de l’intérêt supérieur du Sénégal.

Rappelant l’élection historique de Macky Sall en 2012 et les promesses de progrès et d’émergence faites à cette époque, les femmes de Benno ont salué les réalisations du président en matière d’infrastructures, d’économie et de justice sociale, notamment en termes d’équité territoriale.

Elles ont également souligné l’importance du dialogue dans la tradition sénégalaise et ont réaffirmé leur engagement et leur loyauté envers le président Macky Sall pour la recherche de consensus forts à travers le dialogue.

Cet engagement des femmes de Benno témoigne de leur confiance envers le leadership du président Sall et de leur volonté de contribuer à la construction d’un Sénégal de paix, de réconciliation et de prospérité pour tous.

Dialogue national : Serigne Mboup dit non à la reprise du processus électoral

Suite au discours du président Macky Sall hier avec la presse locale, Serigne Mboup, maire de Kaolack et candidat à la Présidentielle, a exprimé son désaccord concernant la reprise du processus électoral réclamée par certains candidats recalés. Sur RFM, il a déclaré que « reprendre le processus électoral, c’est contredire le Conseil constitutionnel qui a déjà validé la liste des 19 candidats. »

Pour M. Mboup, inviter au dialogue à la fois les candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel et ceux recalés pourrait compliquer les choses. « Je pense que le président Macky Sall ne devrait pas mélanger les candidats recalés qui réclament une reprise du processus et les candidats valides qui exigent une date de l’élection. Cela pourrait créer une division au sein des candidats et on ne le souhaite pas. »

Toutefois, Serigne Mboup insiste sur l’organisation de la présidentielle avant le 2 avril, « quitte à ce qu’on réduise le temps de la campagne » électorale, soutient-il.

Il convient de préciser que le chef de l’État a souligné que le sort des « candidats spoliés » qui réclament la reprise du processus sera abordé lors du dialogue prévu le lundi 26 et le mardi 27 février 2024.

Vol de bétail à Sédhiou : Trois boeufs volés en Guinée-Bissau gardés à la gendarmerie

Trois boeufs, présumés volés en Guinée-Bissau, ont été découverts dans la localité de Dianah Malary, située dans le département de Sédhiou, sans documents attestant de leur provenance. Selon les informations recueillies, ces animaux ont été retrouvés sans que les propriétaires bissau-guinéens ne se soient encore manifestés pour les réclamer.

L’enquête menée par les autorités compétentes a confirmé que ces boeufs ont été volés, mais jusqu’à présent, aucun propriétaire n’a été identifié. Dans l’attente de nouvelles directives du Procureur, les gendarmes ont été contraints de les garder à la brigade de gendarmerie locale.

Cette situation laisse les autorités dans l’impasse, car elles ne peuvent ni vendre, ni abattre ces animaux sans propriétaires déclarés. De même, les laisser partir sans certitude sur leur origine illégale est également impossible, dans le respect des procédures légales.

Le sort de ces boeufs reste donc en suspens, en attendant que les propriétaires légitimes se manifestent ou que des décisions légales soient prises pour déterminer leur sort. En attendant, cette affaire souligne les défis posés par le vol de bétail transfrontalier et la nécessité d’une coopération renforcée entre les autorités des pays voisins pour lutter contre ce fléau.

Viol suivi de grossesse : Une élève confronte son enseignant devant le juge

Le Tribunal de grande instance de Tambacounda se prépare à rendre son verdict le 28 février prochain dans le procès d’O. Sow, enseignant âgé de 41 ans au moment des faits, accusé de viol suivi de grossesse sur son élève T. D., aujourd’hui âgée de 18 ans. Le prévenu risque une peine de 10 ans de prison.

Le mis en cause, qui a été incarcéré en 2018 avant de bénéficier d’une liberté provisoire après 5 ans de détention, a comparu devant le juge hier. Lors de l’audience, la plaignante a confronté son ancien enseignant en présentant une photo de son bébé, un garçon, aux juges et au procureur. Elle a également fourni une description détaillée de la chambre de l’enseignant.

Toutefois, O. Sow maintient son innocence et affirme que son élève n’a jamais franchi le seuil de sa chambre, où il lui donnait des cours particuliers. Il a donc demandé aux juges la réalisation de tests ADN, dont les résultats sont toujours en attente.

Les faits remontent au 5 juillet 2028, lorsque M. Diop, le père de la plaignante et carreleur de profession, a été alerté par son épouse de l’absence de règles chez leur fille T. D., élève en CM2, depuis plus d’un mois. Le père a immédiatement emmené sa fille à l’hôpital, où une échographie a révélé sa grossesse, choquant profondément sa mère.

Ce procès a suscité une forte émotion dans la région, mettant en lumière la nécessité de protéger les mineurs contre les abus et soulignant l’importance d’une justice équitable dans de tels cas de violence sexuelle.

Fin de la grève de la faim à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ziguinchor

Après plusieurs jours de grève de la faim entamée le 19 février 2024, les détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor ont décidé de mettre fin à leur mouvement. Cette décision intervient suite à l’intervention et à la médiation du directeur de la MAC, qui a réussi à ramener les détenus à une attitude plus constructive.

Cette médiation a été particulièrement cruciale alors que trois détenus ayant participé à la grève de la faim ont dû être évacués vers l’hôpital pour recevoir des soins appropriés.

L’intervention du directeur de la MAC a été largement saluée par les membres de la société civile, qui ont également exprimé leur satisfaction quant à la résolution pacifique de la crise.

Cependant, malgré la fin de la grève de la faim, les acteurs de la société civile maintiennent leur demande de libération des détenus politiques à Ziguinchor afin de soulager la surpopulation carcérale. Ils insistent également sur la nécessité d’accélérer le traitement des dossiers judiciaires pour éviter les détentions prolongées. En effet, la lenteur dans le traitement des dossiers et les longues détentions préventives ont été identifiées comme les principales causes de la grève de la faim.

Cette résolution pacifique de la crise à la MAC de Ziguinchor souligne l’importance du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits carcéraux, tout en mettant en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés le système pénitentiaire et le système judiciaire au Sénégal.

La Brigade de Recherches de Saly intercepte une trentaine de migrants, dont 9 femmes et 5 enfants

La lutte contre l’immigration clandestine vers l’Europe se poursuit, et une nouvelle opération menée par la brigade de recherches (BR) de Saly vient de déjouer une tentative de traversée illégale. Grâce à l’action du major Insa Seck et de ses hommes, une trentaine de candidats à l’émigration ont été interceptés alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne dans l’espoir d’une vie meilleure.

L’opération a permis l’interpellation de trente personnes, parmi lesquelles figurent neuf femmes et cinq enfants, selon des sources de Seneweb. Tous les individus appréhendés ont été conduits dans les locaux de la BR pour être interrogés et prendre les mesures nécessaires.

Cette action fait suite aux efforts continus des autorités pour lutter contre l’immigration clandestine dans la région. Sous la direction du lieutenant-colonel Alioune Diop, les gendarmes de la légion de Thiès ont renforcé le dispositif de surveillance le long de la Petite Côte afin de prévenir toute tentative de départ clandestin.

Cette interception démontre l’engagement des forces de sécurité sénégalaises à contrer les réseaux de trafic humain et à protéger les candidats à l’émigration des dangers potentiels liés à ces traversées clandestines.

Sommet extraordinaire des Chefs d’État de la CEDEAO : Macky Sall quitte Dakar pour Abuja

Le Président Macky Sall a pris son envol de Dakar ce vendredi en direction d’Abuja, au Nigeria, où se tiendra demain samedi 24 février le sommet extraordinaire des Chefs d’État de la CEDEAO.

L’objectif de cette rencontre est d’examiner la situation politique et sécuritaire de la sous-région, suite au retrait de la Cédéao du Mali, du Burkina Faso et du Niger, qui ont créé l’Alliance pour le Sahel (AES) en septembre dernier.

Selon les informations fournies par la présidence, cette réunion revêt une importance particulière dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et politiques majeurs. La participation du Président Macky Sall témoigne de l’engagement du Sénégal à contribuer aux efforts régionaux visant à promouvoir la stabilité et le développement dans la sous-région ouest-africaine.

Lors de son départ de l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor, le Chef de l’État a été salué par le Premier ministre, Amadou Ba, ainsi que par d’autres autorités civiles et militaires, soulignant ainsi l’importance accordée à cette rencontre au plus haut niveau de l’État sénégalais.

Ce sommet extraordinaire de la CEDEAO offre une occasion cruciale aux dirigeants de la région de discuter des défis communs et de trouver des solutions concertées pour faire face aux enjeux sécuritaires et politiques actuels. La participation active du Président Macky Sall témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle constructif dans la recherche de solutions durables aux problèmes qui affectent la sous-région ouest-africaine.

Éventuelle libération de Sonko et Diomaye Faye : la vive réaction de l’un de leurs avocats

Lors de l’entretien accordé à des médias nationaux, dont Seneweb, le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a déclaré qu’il n’avait « aucune objection » à une éventuelle libération de l’opposant Ousmane Sonko et du candidat désigné par ce dernier, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, il a renvoyé la responsabilité de cette décision aux avocats des deux leaders pour déclencher la procédure.

Cette position a suscité une vive réaction de la part d’un des avocats concernés, qui a critiqué la démarche du chef de l’État, l’accusant de « souffler le chaud et le froid ».

Dans des propos rapportés par L’Observateur, un conseiller du pool d’avocats de Sonko et Diomaye Faye a déploré le manque de compréhension du fonctionnement de la justice de la part du président sénégalais. Il a souligné que la liberté provisoire peut être demandée par l’intermédiaire des avocats, tout comme le Procureur, qui a ordonné leur arrestation, peut décider de l’accorder.

Le conseiller a critiqué la déclaration de Macky Sall, affirmant que si le président souhaite réellement leur libération, il doit agir en conséquence et non renvoyer la responsabilité aux avocats. Il a également souligné que la procédure commence et se termine avec le Procureur, et que si le président le souhaite, Sonko et Diomaye ne passeront pas une nuit de plus en prison.

À l’heure actuelle, les avocats des deux leaders ne sont pas informés d’une demande de liberté provisoire pour Sonko et Diomaye, selon les informations fournies par la robe noire.

Khalifa Ababacar Sall à Jaxaay : « Je suis de nationalité exclusivement sénégalaise ! »

Accusé par certains de détenir la nationalité française, le candidat à la Présidentielle et leader de la coalition Khalifa Président, Khalifa Ababacar Sall, a catégoriquement nié ces allégations.

Lors d’une visite de proximité à Jaxaay, dans le département de Keur Massar, Khalifa Sall a affirmé avec fermeté qu’il ne possédait qu’une seule nationalité. « J’étais candidat en 2019 et j’avais déclaré être sénégalais et exclusivement de nationalité sénégalaise. Je réitère la même déclaration en 2024. Je veux que l’opinion nationale et internationale retienne que Khalifa Ababacar Sall, candidat à la Présidentielle de 2024 au nom de la coalition Khalifa Président, est exclusivement de nationalité sénégalaise », a-t-il déclaré.

Pour lui, toute autre affirmation relève de la spéculation et de la désinformation.

Il a également rappelé sa présence lors de la mise en vigueur de la loi de 1992. « Si je n’étais pas dans les conditions légales constitutionnelles pour être candidat, je n’aurais jamais déposé ma candidature », a-t-il souligné, exprimant son souhait que ce débat soit définitivement clos. « Je ne répondrai plus à cette question », a-t-il ajouté.

La déclaration de Khalifa Sall vise à mettre fin aux rumeurs et aux spéculations concernant sa nationalité, affirmant clairement son engagement envers le peuple sénégalais en tant que candidat à la plus haute fonction de l’État.

Date de la présidentielle : Aar Sunu Élection rejette le dialogue avec le chef de l’État

Le collectif citoyen sénégalais Aar Sunu Élection a clairement exprimé son refus du dialogue proposé par le président de la République, Macky Sall, pour fixer la date de l’élection présidentielle, reportée à une date indéterminée.

Réuni à Dakar, Aar Sunu Élection, qui regroupe plusieurs organisations de la société civile, a qualifié cette initiative de « tentative de diversion » et l’a jugée « inacceptable » dans un communiqué publié vendredi. Le collectif insiste sur la nécessité que l’élection se tienne avant le 2 avril, date à laquelle le mandat présidentiel en cours doit prendre fin.

Ce rejet du dialogue proposé par Macky Sall reflète les tensions et les désaccords persistants autour de la date de l’élection présidentielle au Sénégal. Aar Sunu Élection affirme ainsi sa position ferme en faveur du respect des échéances constitutionnelles et de la tenue d’une élection présidentielle dans les délais impartis.

La décision d’Aar Sunu Élection met en lumière les divisions au sein de la société civile sénégalaise quant aux modalités de résolution de la crise politique actuelle. Alors que le président Macky Sall cherche à engager un dialogue pour trouver un consensus sur la date de l’élection, certains acteurs, comme Aar Sunu Élection, privilégient une approche plus catégorique, insistant sur le respect strict des dispositions constitutionnelles.

Cette situation souligne l’importance cruciale de parvenir à un accord entre toutes les parties prenantes afin de garantir la stabilité politique et sociale du pays dans cette période critique.

Dialogue convoqué par Macky Sall : Aly Ngouille Ndiaye change d’avis

La déclaration du Président Macky Sall, suspendant la date de la Présidentielle à un dialogue national, a provoqué des réactions mitigées parmi les acteurs politiques sénégalais. Parmi eux, Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la Présidentielle, a surpris en changeant d’avis après avoir initialement exprimé son soutien au dialogue convoqué par le chef de l’État.

Dans une conférence de presse organisée par le mouvement FC 25, regroupant les 16 candidats qui refusent de participer au dialogue avec Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye a fait une déclaration marquante.

L’ancien ministre de l’Intérieur a déclaré : « Nous rappelons à Macky Sall qu’il est le seul à pouvoir fixer la date de l’élection présidentielle. Le Conseil constitutionnel a déjà établi la liste des candidats retenus. Macky Sall doit respecter cette décision et fixer la date de l’élection sans nécessiter de dialogue politique préalable. En tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, je confirme qu’une date peut être retenue dès le mois de mars. Il n’est pas nécessaire d’organiser un dialogue pour cela. Il doit agir rapidement pour nous permettre à tous de gagner du temps. »

Ce changement de position est notable, étant donné que Aly Ngouille Ndiaye avait précédemment soutenu activement le dialogue convoqué par Macky Sall. Il avait alors appelé tous les acteurs politiques à y participer afin de discuter et de fixer la date de l’élection présidentielle.

Aly Ngouille Ndiaye avait déclaré sur les ondes de la Rfm : « Le meilleur moyen pour connaître la date de l’élection, c’est de participer au dialogue. » Cependant, son discours a changé de manière significative depuis lors, illustrant les divisions au sein de la classe politique sénégalaise face à la question cruciale de la date de l’élection présidentielle.

L’interprétation contestée de l’article 36 de la Constitution par Issa Sall : Analyse de l’entretien de Macky Sall

Dans un récent texte, Issa Sall, ancien Directeur de publication de Nouvel Horizon, a livré une critique pointue de l’entretien accordé par le Président Macky Sall à la presse nationale. Au cœur de sa critique : une interprétation jugée « fausse » par le chef de l’État de l’article 36 de la Constitution sénégalaise. Voici un éclairage sur les principaux arguments avancés par Issa Sall.

Contexte de l’interview

Issa Sall a d’abord rappelé que la date de fin du mandat présidentiel, fixée au 2 avril 2024, est une donnée évidente pour tous les Sénégalais, étant donné que le mandat présidentiel dure cinq ans, jour pour jour.

Critique de l’absence de clarté sur la date de l’élection présidentielle

Il a ensuite souligné le manque de clarté dans les propos du Président Macky Sall concernant la date de l’élection présidentielle. Cette absence de communication précise suscite des interrogations légitimes, notamment après l’annulation par le Président Sall du décret convoquant le corps électoral, une décision critiquée par Issa Sall comme une violation des principes constitutionnels et démocratiques.

Contestation de l’interprétation de l’article 36

Issa Sall s’est concentré particulièrement sur l’interprétation par le Président Sall de l’article 36 de la Constitution, invoqué pour « rassurer » sur l’absence de vacance de pouvoir. Selon lui, cet article ne vise pas à permettre une prolongation du mandat présidentiel, mais plutôt à régir une période de transition très courte entre l’élection d’un nouveau président et son installation officielle.

Mise en garde contre les conséquences d’une interprétation erronée

En conclusion, Issa Sall a mis en garde contre les conséquences d’une interprétation erronée de la Constitution et a appelé à respecter scrupuleusement les décisions des institutions démocratiques. Selon lui, toute tentative de contourner les règles établies pourrait entraîner des conséquences graves pour la stabilité démocratique du pays.

En somme, l’analyse d’Issa Sall soulève des questions essentielles sur le respect de l’ordre constitutionnel et la nécessité de garantir l’intégrité des processus démocratiques au Sénégal.

Crise politique au Sénégal : Macky Sall appelle au dialogue, mais les incertitudes persistent

Le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, exacerbée par l’incertitude entourant la date de l’élection présidentielle. Alors que les attentes étaient élevées suite à l’interview accordée par le Président Macky Sall à quatre médias sénégalais, les réponses apportées soulèvent davantage d’interrogations que de solutions concrètes.

Parmi les voix dissidentes, le Dr Cheikh Tidiane Dièye a catégoriquement rejeté l’appel au dialogue, dénonçant une manœuvre dilatoire du Président et appelant plutôt au respect des décisions du Conseil constitutionnel. Cette divergence de points de vue entre les autorités et une partie de l’opposition laisse planer un doute quant à la réussite d’un tel dialogue.

Dans cette atmosphère d’incertitude, l’attente persiste pour des réponses claires et des solutions concrètes afin de résoudre cette crise politique qui secoue le Sénégal. En attendant, les Sénégalais restent suspendus aux prochains développements, espérant une issue pacifique et démocratique à cette période tumultueuse.

Dr Cheikh Tidiane Dièye rejette l’appel au dialogue de Macky Sall

Le Dr Cheikh Tidiane Dièye, candidat à la Présidentielle, a vivement réagi à l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall. Dans une déclaration ferme, le Dr Dièye a déclaré qu’il ne participerait pas à ce qu’il qualifie de « dealogue » ou « deadlogue ».

Suite à l’entretien accordé par le chef de l’État à des médias sénégalais, dont Seneweb, le jeudi 22 février, le Dr Dièye a exprimé son refus catégorique de s’engager dans le processus de dialogue proposé par Macky Sall. Pour lui, l’urgence est de respecter la décision du Conseil constitutionnel et de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, afin qu’elle ait lieu avant le 2 avril.

Le candidat à la Présidentielle a vivement critiqué le Président Sall, l’accusant de ne pas avoir montré de respect envers le peuple sénégalais, la Constitution ou le Conseil constitutionnel. Selon lui, l’appel au dialogue n’est qu’un moyen de gagner du temps et de perpétuer le pouvoir.

Le Dr Dièye a souligné que le Président Sall n’a pas cherché à dialoguer avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel avant de reporter l’élection. Il a également remis en question les intentions du Président Sall concernant l’amnistie et l’élection inclusive, les qualifiant de non sincères.

Appelant à la solidarité entre les candidats, le Dr Dièye a exhorté à agir rapidement pour saisir le Conseil constitutionnel de la carence du Président et pour mobiliser le peuple sénégalais contre ses manœuvres. Il a également demandé à la communauté internationale de maintenir la pression sur le Président Sall et de envisager des sanctions appropriées.

En conclusion, le Dr Dièye a affirmé que le Conseil constitutionnel est désormais le dernier rempart pour sauver la République sénégalaise des défaillances du Président. Il a réaffirmé sa conviction que Macky Sall devra quitter le pouvoir le 2 avril, quelles que soient les circonstances.

Fin du mandat présidentiel : Les États-Unis saluent la décision de Macky Sall

L’Ambassade des États-Unis au Sénégal a réagi après la déclaration du Président de la République, Macky Sall, lors d’une interview accordée à des journalistes sénégalais au Palais, ce jeudi 22 février. Dans cette interview, le président a rappelé que sa mission prendra fin dans moins de deux mois.

Dans une publication sur X, les États-Unis ont salué la confirmation par le Président Sall de son intention de se retirer à la fin de son mandat le 2 avril. Ils ont exhorté les parties prenantes à fixer une date pour l’élection afin que les Sénégalais puissent choisir leur prochain président dans un avenir très proche.

Les Américains ont souligné que ces mesures permettraient aux dirigeants sénégalais de préserver l’honorable tradition démocratique du pays.

Cette déclaration de soutien des États-Unis intervient dans un contexte où le Sénégal traverse une période de tension politique, avec des débats intenses autour de la date de l’élection présidentielle et du respect des institutions démocratiques.

Présidentielle avant le 2 avril : Aar Sunu Élection maintient la pression

Le collectif citoyen Aar Sunu Election continue de maintenir la pression pour que la présidentielle se tienne avant le 2 avril, en rejetant la proposition de dialogue politique avancée par le président Macky Sall.

Deux responsables du collectif, Elimane Haby Kane et Malick Diop, ont réaffirmé vendredi que la présidentielle devait se dérouler selon le calendrier constitutionnel, avec les 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel. Ils ont souligné que le collectif prévoyait toujours de manifester samedi pour exprimer cette demande.

Selon M. Kane, le dialogue proposé par le président n’a pas de sens, et tout ce qui en découle est perçu comme une stratégie dilatoire. Il a insisté sur le fait que la date butoir du 2 avril devait être respectée pour éviter une crise.

M. Diop a également exprimé le point de vue du collectif, affirmant que toute autre option que la tenue de l’élection avant le 2 avril entraînerait une crise. Il a rappelé que, selon les projections d’Aar Sunu Election, le scrutin aurait dû avoir lieu les 3 ou 10 mars.

Les deux responsables ont déclaré que leur position reflétait celle de leur collectif, composé de plusieurs dizaines d’organisations de la société civile, qui se sont concertées après l’intervention du président Sall jeudi soir.

Un autre collectif, regroupant 16 candidats à la présidentielle, devait s’exprimer ultérieurement dans la journée. Son coordinateur, Cheikh Youm, n’a pas encore réagi à l’intervention du président.

Le président Sall a laissé en suspens la date de la présidentielle, tout en affirmant qu’il quitterait ses fonctions comme prévu le 2 avril, que son successeur soit élu ou non.

Sortie de crise : Souleymane Ndiaye soutient la proposition de dialogue national du Président Macky Sall

Dans un communiqué officiel récemment diffusé, Souleymane Ndiaye, leader du Parti S2D Yonou Naatangué, a apporté son soutien à la proposition de sortie de crise avancée par le Président Macky Sall lors d’une récente entrevue accordée à la presse nationale. Cette initiative vise à résoudre la crise politique actuelle qui sévit au Sénégal.

Selon Souleymane Ndiaye, la proposition de dialogue national inclusif formulée par le chef de l’État constitue un pas significatif vers la résolution des tensions politiques qui affectent le pays. Il voit en cette proposition une opportunité cruciale de sortir le Sénégal de l’impasse actuelle et d’organiser une élection présidentielle transparente et démocratique.

Le leader du Parti S2D affirme que son parti participera activement aux discussions nationales initiées par le Président Macky Sall. Il souligne l’importance du dialogue dans la résolution des différends politiques et appelle toutes les parties prenantes à faire preuve de collaboration et de compromis pour garantir le succès de ce processus.

Pour Souleymane Ndiaye, l’engagement en faveur du dialogue national démontre la volonté du Président Macky Sall de préserver la paix et la cohésion sociale au Sénégal. Cette déclaration de soutien vient renforcer l’appel du Président à l’unité et à la concertation pour surmonter les défis politiques actuels et assurer un avenir démocratique pour le pays.

Amadou Ba pose avec le couple présidentiel : Vers une réconciliation politique ?

Des clichés récents ont émergé montrant le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, aux côtés du président Macky Sall et de la Première dame, en marge d’une interview avec la presse qui a eu lieu hier jeudi 22 février. Ces images ont suscité des interrogations quant à une éventuelle réconciliation politique au sein du gouvernement sénégalais.

Le Premier ministre, Amadou Ba, qui est également le candidat de la coalition Benno Bok Yaakaar, a été photographié aux côtés du couple présidentiel, faisant taire ainsi les spéculations sur une prétendue mésentente entre la Présidence et la Primature.

Ces images semblent indiquer une volonté de présenter une image d’unité et de cohésion au sein du gouvernement sénégalais, surtout à l’approche des élections présidentielles prévues dans un futur proche. La présence d’Amadou Ba aux côtés du président Sall et de la Première dame suggère un soutien continu à la fois au chef de l’État et à la coalition au pouvoir.

Cependant, il convient de noter que ces photos ne donnent pas nécessairement une indication claire de la nature des relations entre le président et son Premier ministre, ni des dynamiques politiques internes au gouvernement. Elles pourraient simplement être interprétées comme une tentative de présenter une façade d’unité et de stabilité en période de turbulences politiques.

Il reste à voir comment ces images seront perçues par le public et comment elles influenceront le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir. Si elles parviennent à calmer les spéculations et à renforcer la confiance des électeurs, elles pourraient jouer un rôle significatif dans le maintien de la stabilité politique du pays.

« Nous allons saisir le Conseil constitutionnel pour…», (candidat)

Les réactions pleuvent après l’interview exclusive que le chef de l’État, Macky Sall, a accordée à quatre organes nationaux dont Seneweb. Parmi celles-ci, on compte la sortie musclée du candidat à la Présidentielle, Thierno Alassane Sall.

Repris par L’Observateur du jour, le député et leader de la République des valeurs (RV, opposition) étale sa déception. « C’est un nouveau jour triste pour le Sénégal et pour la démocratie », a-t-il indiqué, soulignant que « le président de la République fait du dilatoire alors sue le Conseil constitutionnel lui a enjoint de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. »

Ainsi, assène-t-il : « Les bulletins sont préparés. Tout est prêt (mais) au lieu d’organiser l’élection, il nous dit qu’il va organiser un dialogue. »

D’ores et déjà, il décline l’invitation du chef de l’État, martelant qu’il « y’a trois objectifs dans ce dialogue » : « Il a déjà convié des individus et sélectionnés une opposition antagonique. Il a convié des candidats recalés et des candidats qui sont dans sa liste officielle. Comment des acteurs de la société civile qui demandent que d’autres candidats soient réintroduits peuvent s’entendre avec ceux qui veulent aller à l’élection ? On sait par avance qu’il n’y aura pas de consensus. »

Pire, soupçonne-t-il, « si on accepte le piège d’aller à ce dialogue, le Président Macky Sall prétextera qu’on était là-bas, mais qu’on a été mis en minorité et qu’il va avancer sur la base des propositions qui ont été faites pour faire son nouveau processus. »

TAS de poursuivre : « Il s’achemine vers un nouveau processus pour réintroduire des gens comme Karim Wade. »

L’ancien ministre de l’Énergie s’interroge : « Pour quelle raison ? Quel deal existe-t-il entre lui, le Qatar, la France et Karim Wade ? » Mais, le député non inscrit est sûr d’une chose : « Il (Macky Sall) en profitera pour changer de candidat. Le Président, qui a son plan, bien conçu dans sa tête, fait semblant de rassurer l’opinion, en rappelant que son mandat s’arrête le 2 avril . Dans la foulée, il invoque l’article 36 alinéa 2 de la Constitution qui dit ´´Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur’’. Mais, tant qu’il n’a pas de successeur, il peut rester. » A l’en croire, le seul arbitre reste le Conseil constitutionnel.

C’est pourquoi, tranche-t-il, « nous n’irons pas a ce dialogue. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel d’une requête dès aujourd’hui pour faire constater la carence de Macky Sall. Il dit qu’il va consulter les 7 Sages après le dialogue, nous allons le faire avant pour lui dire que Macky Sall refuse de fixer la date. Ce faisant, il expose le pays à une situation périlleuse».

Affaire Ngagne Demba Touré : Me Khoureychi Bâ dénonce le mandat de dépôt de son client

Le placement sous mandat de dépôt du coordonnateur de la Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps),  Ngagne Demba Touré n’a pas plu à ses avocats. Après la décision du juge d’envoyer une des figures de l’ex-Pastef en prison, son avocat Me Khoureychi Bâ indique que la décision de « placer Ngagne Demba Touré en détention n’est pas lisible et est incompréhensible ».  Pour l’avocat, emprisonner un cadre de la justice dans un contexte de grève des syndicats des travailleurs de la justice relève « d’un errement ».
D’ailleurs, cette décision ne fera que « bonifier » le jeune acteur de la justice Ngagne Demba Touré « au contact des réalités de la vie en prison », a dit M. Ba.


Le greffier et coordonnateur de la Jeunesse Patriotique de l’ex Pastef placé sous mandat de dépôt ce jeudi 22 février  est  poursuivi pour activités subversives, manipulation, diffusion de fausses nouvelles calomnie et dénigrement des institutions de la République et des autorités les incarnant. 

Sénégal : Critiques à l’égard de Macky Sall concernant la communication autour de l’élection présidentielle

Selon Diongue, la décision de Macky Sall d’opter pour une forme de communication plus étendue, impliquant plusieurs organes de presse, laisse penser qu’il n’est pas prêt à fournir une réponse claire et immédiate sur la question cruciale de la date de l’élection présidentielle. Cette approche contraste avec ses déclarations antérieures, qui étaient plus directes et solennelles.

Alors que les Sénégalais attendent des réponses claires et concises sur la date des élections, la stratégie de communication de Macky Sall suscite des inquiétudes quant à ses intentions et à sa volonté de prendre des décisions fermes dans un contexte politique tendu. Les prochains jours diront si le président parviendra à dissiper ces préoccupations et à répondre aux attentes de la population.

Sénégal : Incertitudes autour de la présidentielle et tensions politiques croissantes

Parmi les figures centrales de cette controverse se trouve Karim Wade, le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature a été invalidée en raison de sa double nationalité. Wade et ses partisans ont vivement contesté cette décision et exigent une reprise complète du processus électoral, mettant ainsi une pression supplémentaire sur le gouvernement et les institutions.

Cette situation complexe a également mis en lumière les lacunes du processus électoral, notamment en ce qui concerne la gestion des candidatures et des parrainages. Les candidats recalés et leurs supporters dénoncent avec véhémence ce qu’ils considèrent comme des injustices et des irrégularités dans le processus de sélection des candidats.

Face à cette impasse, certaines voix se sont élevées pour proposer des solutions de compromis. Des suggestions ont été faites pour réouvrir le processus de candidature tout en maintenant la liste des candidats déjà validés. Cette approche vise à rétablir la confiance dans le processus électoral tout en répondant aux préoccupations légitimes des candidats recalés.

Cependant, ces propositions sont loin de faire l’unanimité et ne parviennent pas à apaiser les tensions. Les candidats regroupés autour du Front pour le Changement du 25 Février (FC25) continuent de dénoncer ce qu’ils considèrent comme des manœuvres politiques visant à perturber le processus électoral et à limiter la participation démocratique.

Dans ce contexte, la responsabilité incombe aux institutions sénégalaises, en particulier au Conseil constitutionnel, de garantir un processus électoral transparent, équitable et démocratique. L’avenir politique du Sénégal dépend de la capacité de ses dirigeants et de ses institutions à surmonter ces défis et à assurer des élections libres et équitables.

Ngagne Demba Touré inculpé pour de lourdes charges : Nouveaux développements dans l’affaire

Selon ces sources, le greffier incriminé fait face à une série de présomptions extrêmement graves. Les charges retenues contre lui comprennent des accusations d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, d’attentats et de complots visés par les articles 72 à 84 en relations avec une entreprise terroriste, ainsi que d’offense au chef de l’État. De plus, il est également accusé d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à entraîner des troubles politiques graves, ainsi que d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrats, selon nos sources proches du dossier.

Cette inculpation marque un tournant significatif dans l’affaire, renforçant les charges pesant contre Ngagne Demba Touré et suggérant une escalade des implications judiciaires dans cette affaire en cours. Il est à noter que Me Ngagne Demba Touré a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Mamadou Seck, soulignant la gravité des accusations portées contre lui et l’urgence de l’enquête en cours.

Cette affaire continue de susciter un vif intérêt dans l’opinion publique, alors que les détails émergent progressivement et que la justice poursuit son travail pour éclaircir les circonstances entourant les actions présumées de Ngagne Demba Touré.

Tragédie à Fass : Un ouvrier périssait dans l’effondrement d’une laverie de station-service

Une onde de choc a frappé le quartier de Fass à Dakar mercredi dernier, alors qu’une laverie automobile d’une station-service s’est effondrée, entraînant la mort tragique d’un ouvrier. Selon les rapports de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), cette catastrophe a secoué la communauté locale et a conduit à une intervention rapide des services de secours.

Le drame a eu lieu en plein jour, vers 13 heures, alors que des ouvriers s’activaient à démolir la dalle de la laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao. La victime, un homme dont le sexe a été identifié comme masculin, a été tragiquement ensevelie sous les décombres, malgré les efforts des sapeurs-pompiers pour la secourir.

Les témoins de l’incident ont décrit un effondrement soudain et dévastateur, prenant les travailleurs par surprise et laissant peu de temps pour réagir. L’ouvrier décédé, faisant partie de l’équipe de démolition, a été pris au piège sous les débris, marquant ainsi une perte tragique pour la communauté et ses proches.

Cette terrible tragédie souligne l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction et de démolition. Elle met également en évidence la nécessité de respecter rigoureusement les normes de sécurité pour prévenir de telles catastrophes et protéger la vie des travailleurs.

À la suite de cet événement déchirant, les autorités devront mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de l’effondrement et prendre des mesures préventives adéquates pour éviter de futurs accidents similaires. En attendant, la communauté de Fass pleure la perte d’un de ses membres et se mobilise pour soutenir les familles affectées par cette tragédie inattendue.

Affaire de Mbacké : Arrestation d’un tailleur pour insultes envers des personnalités publiques

L’incident, qui a jeté une lumière crue sur les tensions politiques et sociales dans la région, a été déclenché par des messages audio envoyés par le tailleur à la députée via l’application de messagerie WhatsApp. Dans ces messages, l’individu aurait proféré des insultes virulentes à l’encontre du Président Macky Sall et du général de corps d’armée Moussa Fall, chef de la gendarmerie nationale.

Les autorités ont réagi rapidement à cette affaire, mobilisant les gendarmes de la Brigade de recherches de Touba pour procéder à l’arrestation de Kh. Sow. Celui-ci a ensuite été transféré à Dakar, où il est actuellement détenu à la Brigade de recherches de la capitale.

Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et les limites à ne pas franchir, même sur les réseaux sociaux. Les insultes proférées à l’encontre de personnalités publiques telles que le Président de la République et le chef de la gendarmerie nationale ont été jugées inacceptables par les autorités, entraînant des conséquences juridiques pour l’auteur présumé.

À l’heure actuelle, l’enquête suit son cours et la justice devra déterminer les suites à donner à cette affaire. Elle souligne également l’importance de promouvoir le respect et le dialogue dans le discours public, ainsi que la nécessité pour les citoyens de s’exprimer de manière responsable et civique, même dans le contexte des médias sociaux.

Drame dans une auberge à Ngor : Mort soudaine d’un homme devant sa compagne

Une tragédie a frappé une auberge à Ngor, mardi dernier, avec le décès soudain d’un homme nommé O. Sonko. Selon les rapports de L’Observateur, la victime se trouvait dans une chambre en compagnie de sa petite amie, une certaine S. Gassama, lorsque l’incident s’est produit.

Soudainement, l’homme est tombé du lit, plongeant dans une crise qui a rapidement pris une tournure tragique. Paniquée, la jeune femme a immédiatement alerté Ch. Ndoye, le gérant de l’auberge. À leur arrivée, O. Sonko était allongé au sol, inconscient et inerte, selon les témoignages recueillis par le journal.

Les autorités locales ont été contactées et des éléments de la brigade de proximité de Ngor se sont rendus sur les lieux pour enquêter sur cet événement tragique. Un médecin de SOS Médecin a constaté le décès de O. Sonko. Aucune trace de violence n’a été relevée sur le corps de la victime, indiquant que sa mort aurait pu être due à une crise cardiaque, selon les déclarations de S. Gassama.

L’Observateur rapporte que le gérant de l’auberge a été convoqué dans le cadre de l’enquête en cours. La dépouille de la victime a été transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour des examens supplémentaires et des autopsies afin de déterminer les causes exactes de son décès.

Ce tragique événement soulève des questions sur les circonstances entourant la mort soudaine de O. Sonko et suscite une profonde tristesse pour ses proches et sa famille. Les autorités poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur cet incident et offrir des réponses à ceux qui sont touchés par cette perte inattendue.

Tension lors de l’audition de Ngagne Demba Touré : Solidarité des greffiers et report de l’audience

Une scène inhabituelle s’est déroulée hier au bureau du juge du deuxième cabinet lors de l’audition de Me Ngagne Demba Touré, greffier en fuite depuis septembre 2023 et membre actif du parti politique Pastef. Arrêté par la Division des Investigations Criminelles (DIC) conformément à un mandat d’arrêt délivré à son encontre, Me Touré était censé être inculpé et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ainsi que pour offense au chef de l’État.

Cependant, l’audition a été retardée en raison d’une mobilisation remarquable des collègues greffiers de Me Touré. Réunis devant le bureau du juge, ils ont formé un front uni pour exiger sa libération immédiate. Cette démonstration de solidarité, soutenue par les syndicats Sytjust, UNTJ et AGS, a souligné l’unité et la détermination de la profession face à l’arrestation d’un des leurs.

De plus, le greffier désigné pour assister à l’audition de Me Touré a refusé de participer à la procédure. Ce geste a contraint le juge à reporter l’audience, espérant que le greffier reconsidérerait sa position ou qu’un remplaçant serait désigné pour siéger.

Grève de la faim à la MAC de Ziguinchor : La société civile réclame des mesures urgentes

Parmi les détenus en grève de la faim, on trouve des individus qualifiés de « détenus politiques ». Madia Diop Sané s’interroge sur le traitement différencié entre les détenus politiques à Dakar bénéficiant d’une libération massive et ceux dans les régions, dont les dossiers semblent ignorés. Il appelle à une équité de traitement pour tous les détenus politiques, où qu’ils se trouvent.

Cette grève de la faim à la MAC de Ziguinchor met en lumière les inquiétudes croissantes concernant les conditions carcérales et le respect des droits des détenus au Sénégal. La société civile exhorte les autorités à agir rapidement pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus et garantir une justice équitable pour tous.

L’Imam Mahjoub Mahjoubi interpellé en vue d’une potentielle expulsion

Une nouvelle vague de controverses secoue la France alors que l’imam tunisien Mahjoub Mahjoubi, résidant à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard, a été interpellé à son domicile. Cette arrestation fait suite à une enquête préliminaire ouverte pour apologie du terrorisme, suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo où il qualifie le drapeau français de « drapeau satanique » sans valeur aux yeux d’Allah.

La polémique avait éclaté en décembre dernier lorsque le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait requis le retrait du titre de séjour de Mahjoub Mahjoubi en vue de son expulsion, suite à la diffusion de la vidéo litigieuse. Cependant, la procédure d’expulsion s’annonce complexe étant donné la validité du titre de séjour de Mahjoub Mahjoubi jusqu’en 2029.

La loi française stipule que l’expulsion d’un étranger ne peut être ordonnée que en cas de « menace grave pour l’ordre public ». Néanmoins, certaines exceptions sont prévues, notamment pour les étrangers résidant en France depuis plus de vingt ans, ceux mariés à un citoyen français, ainsi que ceux ayant des enfants résidant en France.

Pierre Goudiaby Atepa : Les attentes avant le discours de Macky Sall

Alors que le président sénégalais Macky Sall s’apprête à prendre la parole ce jeudi lors d’une interview diffusée sur quatre médias, dont Seneweb, les attentes montent et les voix se font entendre. Parmi celles-ci, celle de l’éminent architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui soulève des préoccupations cruciales concernant la situation politique actuelle dans le pays.

Pierre Goudiaby Atepa, dans une déclaration poignante sur la Sen TV, a appelé le chef de l’État à libérer les principaux détenus liés aux affaires politiques, notamment Ousmane Sonko et Diomaye Faye, avant de s’adresser à la nation. Pour lui, cette action serait un geste significatif qui contribuerait à apaiser les tensions et à favoriser un dialogue constructif. « Imaginez qu’il libère les principaux acteurs politiques qui sont en prison, ça va calmer les choses. Ça va faire que les gens vont écouter le discours. Ce serait bien que Macky Sall fasse un geste avant de s’adresser à la Nation. Ça va rendre l’atmosphère moins lourde. Si on nous dit ce jeudi que Sonko et Diomaye sont rentrés chez eux, ça va calmer tout le monde. C’est ce qu’on attend de lui », a-t-il déclaré.

En outre, Pierre Goudiaby Atepa a plaidé en faveur du rétablissement du parti Pastef, dissous récemment par les autorités. Selon lui, cette démarche serait essentielle pour garantir un dialogue inclusif et équitable entre toutes les parties prenantes. « Personnellement, j’aimerais bien qu’il revoie la dissolution de Pastef. C’est un acte administratif. On n’en a pas parlé, mais c’est logique. Si tu veux discuter avec des personnes qui ont un parti, avant un quelconque dialogue, il faudrait leur redonner ce parti. Ils vont venir discuter en tant que quoi sinon ? Il faut qu’on soit logique », a-t-il ajouté.

Les propos de Pierre Goudiaby Atepa reflètent une préoccupation profonde pour la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif au Sénégal. Alors que le pays fait face à des défis politiques et sociaux complexes, ses appels à la libération des détenus politiques et au rétablissement du parti Pastef soulignent l’importance de la justice, de la transparence et du respect des droits démocratiques fondamentaux dans le processus politique du pays

Maodo Malick Mbaye : Une voix qui quitte la politique pour se consacrer à la médiation Africaine

Maodo Malick Mbaye, directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO) et une figure importante de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès, a annoncé son retrait de la scène politique. Dans une récente interview accordée à Vox Pop, il a expliqué les raisons qui l’ont conduit à cette décision, affirmant vouloir consacrer son temps et son énergie au groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine (GIMA) dont il préside depuis presque trois ans.

Ancien conseiller municipal et départemental, ainsi que président de l’Association nationale des élus départementaux (ANED), Maodo Malick Mbaye a déclaré : « C’est au vu de ces responsabilités continentales que j’ai décidé de me soustraire des contingences politiques sénégalaises et de me placer dans une posture équidistante des chapelles politiques de mon pays. » Cette décision témoigne de son désir de se focaliser sur des initiatives panafricaines de médiation et de développement.

Il a également annoncé la prochaine création du Cadre de concertation des chefs coutumiers d’Afrique (4CA) par le GIMA. Un symposium sera organisé à Abidjan dans ce but, afin de rassembler la sagesse endogène du continent africain et de promouvoir la médiation comme une ressource cruciale pour le développement et la résolution des conflits en Afrique.

Le retrait de Maodo Malick Mbaye de la politique sénégalaise marque la fin d’une ère politique pour lui, mais ouvre de nouvelles opportunités pour contribuer de manière significative à des initiatives continentales visant à promouvoir la paix, le développement et la coopération en Afrique. Son engagement en faveur de la médiation à l’africaine témoigne de sa vision pour un continent plus uni et prospère, où les valeurs traditionnelles et la sagesse locale jouent un rôle central dans la résolution des défis auxquels l’Afrique est confrontée.

Abdourahmane Baldé : Une figure emblématique pour le développement de Kolda

Au cœur de la région de Kolda, une figure émerge comme le catalyseur d’un véritable changement politique et social. Abdourahmane Baldé, président du Mouvement Kolda Debout (MKD), incarne cet espoir renouvelé et cette énergie positive qui transforment peu à peu la vie des habitants de cette région.

Depuis maintenant sept ans, Abdourahmane Baldé, affectueusement surnommé « Doura », s’est engagé de manière inébranlable à servir le Sénégal, en particulier le Fouladou, en plaçant la santé, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes au cœur de ses priorités.

Dans le domaine de la santé, ses actions sont multiples et palpables. Depuis cinq ans, il organise des consultations médicales gratuites et a inscrit 5000 personnes, dont 2000 élèves, 1000 talibés et 2000 adultes, à la Couverture Maladie Universelle (CMU), un investissement de 10 millions de francs. De plus, il a fait don de médicaments et d’équipements à diverses structures sanitaires, et a pris en charge des malades à travers différentes spécialités médicales. Le dernier acte remarquable de Abdourahmane Baldé est la construction du poste de santé de Talto Diéga et la réhabilitation de plusieurs autres postes de santé, offrant ainsi des infrastructures modernes et bien équipées à la population.

Dans le domaine de la formation et de l’emploi des jeunes, Abdourahmane Baldé ne ménage pas ses efforts. Depuis 2016, il a mis en place des mécanismes de formation en conduite automobile et dans d’autres secteurs porteurs d’avenir. De plus, il a facilité l’accès à des études à l’étranger pour de nombreux jeunes et a offert des opportunités d’emploi à travers le recrutement dans son propre cabinet et la promotion de jeunes cadres à des postes de responsabilité.

L’APR secouée par une scission au sein du mouvement des femmes : WhatsApp au cœur de l’explosion

Le paysage politique sénégalais est secoué par une fracture au sein du mouvement des femmes de l’Alliance pour la République (APR). Ce schisme est le résultat de discussions houleuses sur WhatsApp qui ont finalement mené à une scission marquée par la création d’un nouveau mouvement dissident.

Désormais, l’APR compte non pas un, mais deux mouvements des femmes distincts. D’un côté, l’entité officielle, dirigée par la ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Dieng Diop. De l’autre, un groupe dissident mené par Thérèse Faye, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Équité sociale et territoriale, Néné Fatoumata Tall, administratrice du FONGIP, et Aïssatou Ndiaye, maire de Ndiaffate, entre autres.

Selon les informations rapportées par Les Échos, ce nouveau groupe dissident, nommé MNDF (probablement pour Mouvement national des femmes)/Bis, a adopté comme cri de guerre « Macky dans nos veines ». Les membres de ce mouvement ont décidé de quitter le groupe WhatsApp du mouvement officiel des femmes de l’APR pour créer le leur, avec comme image de profil celle du chef de l’État surplombant leurs photos individuelles.

Cette initiative semble marquer l’implosion du mouvement des femmes au sein de l’APR. À la racine du problème, les tensions entre les partisans de Macky Sall et ceux d’Amadou Bâ, exacerbées par l’annonce du report de l’élection présidentielle. Les premières, indignées par la position critique de Zahra Iyane Thiam à l’égard de ce report, ont exprimé leur mécontentement dans le groupe WhatsApp. Les secondes ont riposté avec la même véhémence, déclenchant ainsi des altercations virulentes, y compris à travers des échanges audio, entre les deux camps.

Dans cette tourmente, Ndèye Saly Dieng Diop, administratrice du groupe et affiliée à Amadou Bâ, a tenté de calmer le jeu en rappelant à l’ordre les membres sans prendre parti. Cependant, cette neutralité n’a pas été bien accueillie par les partisans de Macky Sall, qui ont décidé de quitter le groupe officiel pour former leur propre mouvement, marquant ainsi leur désaccord et leur désir de prendre leurs distances.

[Le Récap] Accusé de traîner les pieds, Macky Sall va enfin parler

Dans un contexte de tension politique grandissante au Sénégal, le président Macky Sall s’apprête à prendre la parole ce jeudi pour éclaircir la situation entourant la tenue de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Accusé de « mauvaise volonté » par quinze candidats à la présidentielle, le chef de l’État est sous pression pour clarifier ses intentions.

La crise politique, déclenchée par la décision controversée du président Sall de reporter l’élection au 15 décembre, a suscité des manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à quatre personnes. Le Conseil constitutionnel a récemment réaffirmé l’impossibilité de maintenir la date du 25 février et a exigé que l’élection soit organisée « dans les meilleurs délais ».

Dans ce contexte tendu, les Sénégalais attendent avec impatience les déclarations du président Sall concernant la nouvelle date du scrutin. Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’État a souligné son engagement pour un processus inclusif de consultation et de dialogue en vue de rétablir la stabilité politique et sociale du pays.

Le président Sall a également chargé la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, de finaliser des projets de textes visant à promouvoir la réconciliation et le pardon, tout en respectant l’État de droit.

Dans un communiqué commun, quinze candidats à la présidentielle ont dénoncé la lenteur du processus électoral et ont accusé le président Sall de ne pas remplir ses obligations en tant que garant de l’organisation de l’élection. Ils affirment que tout fonctionne au rythme de sa « mauvaise volonté ».

Me Ciré Clédor Ly interpelle Macky Sall : « Il est l’heure de sonner la fin de la récréation »

En tant qu’avocat à la Cour et membre du Collectif de défense des intérêts d’Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly a pris la parole sur les récents développements de la crise politique au Sénégal. Alors que le Président de la République, Macky Sall, s’apprête à répondre aux questions des journalistes ce jeudi, l’avocat a souligné l’importance cruciale de la situation actuelle.

D’emblée, Me Ly a mis en avant le besoin pressant d’une action politique décisive pour assurer la paix, la stabilité et l’apaisement des tensions. Il a cependant noté un manque de volonté politique, mettant en garde contre les conséquences néfastes pour le président Sall s’il ne prend pas la bonne direction dans son discours à venir. « Il est l’heure H de sonner la fin de la récréation », a-t-il conseillé, appelant à une annonce claire et précise d’une date d’élection définie par le Conseil Constitutionnel.

Le principal point de préoccupation de l’avocat reste la détention de nombreux individus sous des charges qu’il qualifie de fausses et abusives, principalement en raison de leur affiliation présumée au parti politique Pastef. Il a insisté sur le fait que le seul langage acceptable est celui du non-lieu et de la libération immédiate des détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans l’ensemble, l’intervention de Me Ciré Clédor Ly met en lumière les enjeux cruciaux auxquels le Sénégal est confronté en cette période de crise politique, appelant à une action décisive et responsable de la part des autorités pour assurer la stabilité et la démocratie dans le pays.

Sénégal : Appel à la vigilance de la coalition ‘Diomaye Président’ face à l’attente de la prise de parole présidentielle

Le peuple sénégalais retient son souffle alors que le pays se trouve à un tournant crucial de son histoire politique. En attente de la prise de parole du Président Macky Sall, les diverses coalitions politiques se mobilisent et expriment leurs positions avec fermeté.

Les membres de la coalition expriment leur consternation face au mutisme persistant du Président de la République, malgré la décision claire du Conseil constitutionnel. Ils soulignent que ce silence entretient une incertitude juridique et politique préoccupante. En effet, une semaine après l’annulation du décret présidentiel et de la loi constitutionnelle, le pays demeure dans l’attente d’une action concrète pour organiser l’élection présidentielle dans les délais impartis.

La coalition ‘Diomaye Président’ insiste sur l’impératif de respecter la Constitution et les décisions du Conseil constitutionnel, affirmant que tout dialogue ne saurait être envisagé qu’après la prestation de serment du prochain Président élu légitimement. Cette position sans équivoque met en avant la nécessité de préserver l’intégrité du processus électoral et la volonté souveraine du peuple sénégalais.

Par ailleurs, les membres de cette coalition ont rendu hommage aux récents décès survenus dans le contexte des manifestations, soulignant ainsi le lourd tribut payé par ceux qui luttent pour le respect des principes démocratiques fondamentaux.

À quelques heures de la sortie de Macky Sall : Amadou Ba promet une victoire dès le premier tour de la Présidentielle

Le climat politique sénégalais est en ébullition alors que le Chef de l’État, Macky Sall, s’apprête à faire face à la presse ce jeudi 22 février. Cette rencontre intervient à un moment crucial, marqué par l’organisation de l’élection présidentielle au Sénégal, dont la date avait été initialement reportée le 3 février puis invalidée par le Conseil constitutionnel le 15 février dernier.

À quelques heures de cet entretien médiatique très attendu, le candidat choisi par Macky Sall pour ce scrutin, Amadou Ba, a tenu une réunion avec le Directoire de campagne de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Dans un communiqué daté du mercredi 21 février, Amadou Ba a réaffirmé sa détermination à conduire la coalition à la victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance de relever les défis majeurs auxquels fait face le pays, notamment ceux liés à la paix, à l’emploi des jeunes et au pouvoir d’achat des ménages.

Le candidat de BBY a exprimé sa confiance en la victoire, assurant que toutes les conditions sont réunies pour mener une campagne électorale fructueuse. Il a appelé à l’unité, à la solidarité et à la mobilisation de toutes les composantes de la coalition pour renforcer l’élan vers la victoire.

Amadou Ba a également insisté sur l’importance du travail sur le terrain et de la mobilisation des électeurs pour assurer une victoire nette dès le premier tour de l’élection présidentielle, quel que soit le calendrier retenu à l’issue des concertations initiées par le Président de la République.

Cette réunion du Directoire de campagne de BBY, marquée par un fort engagement et une volonté affichée de victoire, intervient dans un contexte électoral tendu où chaque mouvement politique se prépare à affronter les enjeux cruciaux de la prochaine élection présidentielle au Sénégal.

L’intégralité du communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, en sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral.

Dans ce cadre, le Président de la République a également réaffirmé son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.

Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.

Poursuivant sa communication, le Président de la République s’est réjoui de l’exemplarité des performances économiques du Sénégal, cité parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024, avec un taux de croissance projeté à 8,2%, confirmées par le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié le 16 février 2024, par la Banque Africaine de Développement.

A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de vulgariser ces résultats notables et encourageants de notre politique économique et sociale qui a comme socle le Plan Sénégal Emergent (PSE).

Revenant sur l’évaluation des politiques de promotion des femmes et la célébration de la journée internationale des droits des femmes prévue ce 08 mars, le Président de la République a demandé au Gouvernement de saisir l’occasion, pour présenter le bilan exhaustif des réalisations et efforts consentis par l’Etat, depuis 2012, pour promouvoir les droits des femmes et assurer leur autonomisation économique à travers les différents mécanismes de protection, de formation, d’encadrement et de financement.

Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Femme d’accorder une attention particulière à la situation des femmes rurales pour assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie globale d’accompagnement et de soutien qui leur est dédiée en intégrant les interventions des programmes d’inclusion comme le Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC) et le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF).

Par ailleurs, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, avant la fin du mois de février 2024, un Conseil interministériel d’évaluation et de définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes du Sénégal.

Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par notre système de santé, depuis une dizaine d’années, avec les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national.

Dans ce cadre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.

Dans cet élan, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par notre système de santé depuis la pandémie de COVID-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal de Dakar.

Le Président de la République a aussi invité le Ministre chargé de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de Règlementation Pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

• le suivi des décisions présidentielles consacrées aux daara : en demandant au Gouvernement, au Ministre de l’Education notamment, de tenir avec les acteurs, d’ici début mars 2024, une revue de l’état d’application des décisions présidentielles prises pour asseoir la modernisation des Daara et l’épanouissement des acteurs concernés dans la vie économique et sociale nationale ;

• le cheptel national, la sécurisation foncière et la modernisation des foirails :

en demandant au Ministre de l’Elevage de faire le point sur les recensements dans le secteur de l’Elevage, l’évaluation et la répartition territoriale des ressources animales, ainsi que les résultats de la campagne nationale de vaccination. En outre, le Président de la République a exhorté le Ministre de l’Elevage et des productions animales, de finaliser avec le Ministre des Finances et du Budget, les acteurs territoriaux et les organisations d’éleveurs, le processus de modernisation et de sécurisation foncière des foirails établis sur l’étendue du territoire national. Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Elevage de faire la situation du Fonds de Stabulation (FONSTAB) et de son déploiement effectif vers les acteurs et projets identifiés, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transhumance.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• la rencontre avec les représentants des employeurs ;
• le suivi des travaux du BRT ;
• le suivi d’Air Sénégal.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu de sa participation à la 37e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba ;

• le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale du sous-secteur ;

• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale au sein des établissements publics d’enseignement supérieur ;

• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

• le projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale ;

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Fait à Dakar, le 21 février 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA

Macky Sall annonce la finalisation prochaine de l’élection présidentielle lors d’une réunion de conseil

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 21 février, le Président de la République Macky Sall a dévoilé les prochaines étapes du processus électoral, marquant ainsi une avancée significative vers l’organisation de l’élection présidentielle tant attendue.

Macky Sall a souligné l’importance de la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel, tout en insistant sur la nécessité de finaliser le processus électoral dans les meilleurs délais. À cet égard, il a instruit le Ministre de l’Intérieur de travailler en étroite collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et les autorités administratives afin d’assurer une organisation impeccable de l’élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également annoncé que la date de l’élection présidentielle sera fixée très prochainement, après des consultations approfondies avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les forces vives de la Nation. Cette démarche vise à garantir un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en prenant en compte les différentes perspectives et opinions au sein de la société sénégalaise.

Cette annonce intervient dans un contexte où le pays attend avec impatience la tenue de l’élection présidentielle, qui revêt une importance cruciale pour l’avenir politique du Sénégal. En dévoilant les participants et en confirmant la finalisation imminente du processus électoral, Macky Sall marque un pas décisif vers l’organisation d’un scrutin libre et équitable, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais.

Alors que les consultations avec les différentes parties prenantes se poursuivent, l’attention se tourne désormais vers la fixation de la date de l’élection présidentielle, un moment clé qui définira le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal.

Les nominations en Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Racky Aidara fait sensation dans une tenue rouge flamboyante avec un piercing à la langue

Racky Aidara, l’actrice sénégalaise connue pour son charisme et son style audacieux, continue de faire parler d’elle avec ses choix vestimentaires osés. Après avoir captivé l’attention avec une tenue ultra-sexy pour la Saint-Valentin, elle revient sous les projecteurs dans une ensemble rouge vif, attirant tous les regards.

Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, Racky Aidara a dévoilé son look flamboyant, vêtue de la tête aux pieds en rouge, une couleur qui ne manque pas de faire sensation. Mais ce n’est pas tout : l’actrice a également ajouté une touche de provocation avec un piercing visible sur sa langue, conférant à son style une dimension encore plus audacieuse.

Racky Aidara s’est fait connaître grâce à son rôle de Katy dans la série à succès « Cœurs Brisés », où elle a brillé par son talent et sa présence à l’écran. Son interprétation remarquable lui a valu une augmentation significative de sa notoriété, avec une base de fans toujours plus grande sur les plateformes de médias sociaux.

À travers ses choix vestimentaires et son attitude assumée, Racky Aidara incarne l’esprit de la nouvelle génération d’artistes sénégalais, n’hésitant pas à repousser les limites et à affirmer sa personnalité avec confiance et audace.

Son look en total rouge, associé au piercing à la langue, témoigne de sa volonté de se démarquer et de se distinguer dans l’univers du divertissement. Une fois de plus, Racky Aidara prouve qu’elle est bien plus qu’une simple actrice : elle est une icône de style et une source d’inspiration pour ses nombreux admirateurs.

Sedhiou : Les FDS neutralisent un gang de voleurs de bétail, les éleveurs rassurés

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les éleveurs de bétail de la région de Sedhiou, alors que les forces de défense et de sécurité (FDS) ont annoncé la neutralisation d’un gang de voleurs qui semait la terreur dans la localité. Ce groupe criminel, composé de deux individus originaires de la commune de Koussy, située à 22 kilomètres au nord de Sedhiou-commune, était recherché depuis deux longues années.

L’opération des FDS a abouti à l’arrestation des suspects en possession de plusieurs bêtes non encore abattues, offrant ainsi un soulagement bienvenu aux éleveurs de la région, qui pouvaient enfin espérer retrouver leurs biens volés.

Cependant, malgré cette victoire pour la sécurité locale, un nouveau défi se présente : les victimes hésitent à venir déposer plainte de peur de représailles de la part des voleurs, qui pourraient être libérés et chercher à se venger de leurs dénonciateurs.

Dans ce contexte délicat, les autorités encouragent les victimes à surmonter leurs craintes et à faire leur devoir en déposant formellement plainte, afin de renforcer les charges pesant contre les présumés voleurs. Cette démarche est cruciale pour garantir que la justice soit pleinement rendue et que les criminels ne puissent échapper à leurs responsabilités.

L’arrestation de ce gang de voleurs représente un pas significatif vers la restauration de la sécurité et de la tranquillité dans la région de Sedhiou. Cependant, la collaboration des citoyens est essentielle pour consolider ces progrès et s’assurer que les criminels répondent de leurs actes devant la justice.

Youssoupha Niang appelle à l’union sacrée au sein de BBY pour soutenir le candidat de Macky Sall

Dans un contexte politique marqué par des tensions et des controverses au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakar (BBY), Youssoupha Niang, responsable politique APR à Grand-Médine, lance un appel pressant à l’unité autour du candidat choisi par le Président Macky Sall.

Dans une note transmise à Senego, Youssoupha Niang exprime fermement son soutien à la candidature de l’actuel Premier ministre, Amadou Bâ, malgré les contestations internes au sein de la coalition.

Il souligne l’importance de préserver l’unité de la coalition BBY, affirmant que la seule bataille qui compte est de soutenir le président Macky Sall dans ses efforts pour maintenir la stabilité politique du pays. Mettant en avant les réalisations positives du gouvernement au cours des 12 dernières années, Niang appelle à dépasser les querelles internes et à concentrer les énergies sur la victoire électorale à venir.

L’appel de Youssoupha Niang à l’union sacrée et à la cohésion au sein de BBY vise à relever le défi électoral de manière unifiée et à assurer la continuité des politiques initiées par le président sortant. Alors que les échéances électorales approchent, l’unité au sein de la coalition pourrait s’avérer cruciale pour garantir une victoire solide et préserver la stabilité politique du Sénégal.

Seydi Gassama d’amnesty international : Appelle à la libération de Sonko et Bassirou Diomaye Faye pour la pacification politique

La libération récente de plusieurs détenus politiques par les autorités sénégalaises a été saluée par Seydi Gassama, le secrétaire exécutif d’Amnesty International section Sénégal. Toutefois, il estime que pour une véritable pacification de l’espace politique, il est impératif de libérer Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, et Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle.

Lors d’une conférence de presse, le ministre de la Justice Aïssata Tall Sall a expliqué que ces libérations visaient à désengorger les prisons et à éviter les longues détentions. Cette déclaration fait suite à une série de libérations de détenus politiques ces derniers jours.

Cependant, Seydi Gassama estime que ces efforts doivent aller plus loin pour garantir une réelle décrispation du climat social et politique au Sénégal. Il affirme que la libération de Sonko et de Bassirou Diomaye Faye serait un pas décisif vers la pacification de l’espace politique et la réconciliation nationale.

Dans une intervention sur la Rfm, Seydi Gassama a souligné : « Nous demandons que les principaux leaders de l’ex-Pastef puissent également recouvrer la liberté parce que ce sont ces libérations qui vont sceller définitivement la pacification de l’espace politique et la réconciliation nationale qui doit avoir lieu. On est des Sénégalais et on n’a pas évidemment intérêt à créer un climat de tension permanent dans ce pays ».

Cette déclaration met en évidence l’importance cruciale que revêt la libération de tous les acteurs politiques emprisonnés pour instaurer un climat de confiance et de dialogue dans le pays.

Alors que le Sénégal cherche à surmonter les tensions politiques et sociales, l’appel de Seydi Gassama souligne la nécessité d’une action concertée pour garantir la liberté d’expression et les droits fondamentaux de tous les citoyens, éléments essentiels à la stabilité et à la prospérité nationale.

Crise Politique au Sénégal : Rencontre Clé entre l’Ambassadeur d’Allemagne et Aminata Touré

La crise politique qui secoue le Sénégal attire l’attention de la communauté internationale, et notamment de l’Allemagne. Ce mercredi, Sonke Siemon, ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, a pris l’initiative de rencontrer Aminata Touré, candidate recalée à l’élection présidentielle de 2024 lors de l’étape du parrainage, pour discuter de la situation du pays.

Aminata Touré a elle-même annoncé cette rencontre sur ses réseaux sociaux, soulignant ainsi son importance dans le contexte actuel. « J’ai reçu, ce matin, l’ambassadeur d’Allemagne, M. Sonke Siemon, et nous avons largement échangé sur la situation du pays », a-t-elle partagé.

Cette rencontre intervient dans un contexte où le Sénégal fait face à des tensions politiques croissantes, exacerbées par le report de l’élection présidentielle par le président sortant, Macky Sall. En réaction à cette décision, l’Allemagne avait déjà exprimé son point de vue en publiant un communiqué appelant à la reprise du processus électoral et à la tenue d’élections transparentes et inclusives.

Le fait que l’ambassadeur d’Allemagne choisisse de rencontrer Aminata Touré, une figure politique majeure du pays malgré son exclusion de la course présidentielle, souligne l’intérêt de l’Allemagne pour une perspective diversifiée et inclusive dans le processus politique sénégalais.

Cette rencontre pourrait également être interprétée comme un signe de soutien tacite à la demande de transparence et d’inclusivité dans le processus électoral sénégalais, exprimée à la fois par la société civile nationale et par la communauté internationale.

Macky Sall : «Si j’avais voulu prolonger, j’aurais tout simplement brigué un 3e mandat»

Au Sénégal, pas moins de 16 candidats sur 19 en lice ont regretté « un refus du président de la République de prendre en charge sa mission régalienne d’organisation d’une élection libre et transparente ». Mais en réalité, Macky Sall ne serait pas en train de jouer les prolongations. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir le directeur de publication de « Jeune Afrique ». Marwane Ben Yahmed écrit que le chef de l’Etat sortant est même « pressé d’en finir » avec le pouvoir.


« Las d’être pilonné à longueur de journée, Macky Sall est pressé d’en finir, contrairement à la réputation qui lui colle à la peau. ‘On ne peut pas me faire ce procès, nous a-t-il expliqué lors d’un entretien au palais, mi-février. Si j’avais voulu jouer les prolongations, j’aurais tout simplement brigué un troisième mandat, comme la Constitution me le permettait. J’ai dit et répété que j’y renonçais. Ce n’est pas pour me dédire aujourd’hui ! Il était, en revanche, irresponsable d’aller à l’élection dans les conditions qui prévalaient à la veille du début de la campagne. J’ai pris mes responsabilités… »’, a notamment rapporté le journaliste franco-tunisien dans son éditorial. 


« Reste à savoir s’il parviendra à imposer son (dernier) choix ou s’il cédera à la pression générale », a ajouté M. Yahmed. 

Ngagne Demba Touré transféré à la Maison d’Arrêt de Rebeuss après son audition par la DIC

L’opposant Ngagne Demba Touré, arrêté mercredi par la Division des investigations criminelle (DIC) dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international, sera transféré à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, à Dakar, après son audition, a appris l’APS d’une source policière.

M. Touré, leader de la jeunesse de Pastef, le parti politique d’Ousmane Sonko, a été arrêté à son domicile, à Dakar, par la DIC pour cinq chefs d’accusation, quatre jours après son retour d’exil, selon la même source, un haut responsable de la Police nationale.
Ce dernier, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, précise que le militant de l’opposition, greffier de formation, est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves.
Il est en même temps accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.
Ngagne Demba Touré a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali.
Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias, dans lesquelles on le voit acclamé par ses partisans célébrant son retour.
La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.
Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

Cheikh Oumar Diagne :  » Ce que le directeur de la prison du Cap manuel nous a fait vivre avec Bassirou Diomaye Faye « 

Leader du Rassemblement pour la vérité (RV-ACD), Cheikh Oumar Diagne a fait face à la presse pour revenir sur  le temps passé en prison et sur la situation du pays.  Incarcéré  à la prison du Cap manuel pour avoir appelé à une manifestation pacifique pour demander, entre autres, la libération des détenus, une enquête sur les morts connus pendant les manifestations et la démission du chef de l’État.

 Cheikh Oumar Diagne a été dans la même prison que Bassirou Diomaye Faye. Il est revenu sur les relations qu’il a entretenues avec le candidat à l’élection présidentielle. 

« Au Cap manuel, avec Bassirou Diomaye Faye, on discutait tout le temps du pays. Nos débats tournaient autour de la situation politique du pays, mais surtout de la justice de notre pays », dit-il.

Pour lui, « le candidat Bassirou Diomaye Faye  est une chance pour le Sénégal. Une personne consciente des enjeux du Sénégal, un grand intellectuel et surtout très pieux. En prison, il ne faisait que réfléchir sur le pays. Diomaye est l’opposé de Macky ». 

 Selon Cheikh Oumar Diagne, Bassirou Diomaye est incassable, à l’image de plusieurs  citoyens  arrêtés pour avoir fait valoir leur droit de manifester. « En prison, beaucoup ont intégré le Pastef. Ils n’étaient pas membres de cette formation politique, mais on a tout fait en prison pour acheter la carte et le bracelet. Bassirou Diomaye vit  dignement son incarcération. Il participe au récital de Coran que nous organisons chaque semaine dans la prison. On y a créé des liens forts », ajouté le leader de RV-ACD.

Le directeur interdit le téléphone  à Bassirou Diomaye

 « Le délit pour lequel Bassirou Diomaye Faye est en prison est injuste. Dans notre pays, on vous poursuit pour outrage à magistrat et on vous confie à un magistrat pour qu’il vous juge ».  Selon lui, ceci est une facette des injustices qu’ils ont vécues à la prison. 
« Le directeur de la prison a posé des actes que l’administration ne lui permet pas. Depuis la campagne, depuis la prison, parce que conscients que seules des élections vont nous libérer, nous avons commencé à appeler au téléphone et à recevoir de la visite. Mais le directeur nous a convoqués pour interdire le droit de téléphoner. On lui a rétorqué que nous avons juste perdu la liberté d’aller et venir » explique Cheikh Oumar Diagne. Poursuivant, il dira que le directeur leur a aussi interdit de discuter de politique au téléphone.
Le directeur régional à qui nous avons écrit, à travers notre avocat, dit ne pas être au courant, le patron de toutes les prisons aussi n’a pas donné l’ordre. « C’est un fonctionnaire qui s’est arrogé le droit de nous priver du droit de téléphoner.  C’est un politicien encagoulé  et  je le dénonce vigoureusement. Il a juste peur de perdre le siège ».

L’ADHA dénonce les traitements inhumains infligés aux détenus et demande des mesures immédiates

L’ADHA exhorte le Procureur de la République à prendre l’initiative d’enquêter sur ces allégations et à garantir que les responsabilités soient établies et que des sanctions appropriées soient appliquées. De plus, elle appelle les organisations de défense des droits humains à se mobiliser pour prévenir de tels abus à l’avenir.

En outre, l’ADHA demande aux autorités de garantir un suivi sanitaire, psychologique et financier aux détenus libérés, afin de faciliter leur réintégration dans la société. La situation précaire dans laquelle se trouvent ces individus risque de compromettre leur réinsertion sociale, avec les risques de préjugés, de stigmatisation et d’isolement qui en découlent.

Enfin, l’ADHA annonce son intention de lancer une campagne d’évaluation de la situation carcérale au Sénégal, visant à sensibiliser sur les conditions de détention et à plaider en faveur d’une réforme du système carcéral afin de garantir le respect des droits fondamentaux des détenus.

Le Ministre Modou Diagne Fada salue le travail remarquable de l’Agence de Développement Municipal (ADM)

Au cours de cette visite, le ministre a tenu à exprimer ses félicitations au Directeur général par intérim de l’ADM, Monsieur Baye Oumy Gueye, pour l’excellent travail accompli. Il l’a également encouragé à poursuivre sur cette lancée dynamique, saluant les résultats concrets des différents projets et programmes exécutés au profit des populations.

Cette visite témoigne de l’engagement du gouvernement envers le développement local et met en lumière le rôle crucial des institutions telles que l’ADM dans la concrétisation des objectifs de développement territorial et de bien-être des populations.

Jeune surpris en flagrant délit : tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour

Une scène inhabituelle s’est déroulée à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Mbour, mettant en lumière une tentative audacieuse d’introduction de drogue dans l’enceinte carcérale. Selon les informations rapportées par L’AS, un jeune visiteur du nom de S. Mbathie a été pris en flagrant délit alors qu’il tentait de faire entrer du chanvre indien dans la prison.

Les gardes pénitentiaires ont rapidement repéré Mbathie, ignorant la présence des caméras de surveillance, alors qu’il jetait un sachet suspect à l’intérieur de l’enceinte carcérale. Une inspection minutieuse a révélé que le sachet contenait de la drogue, ce qui a immédiatement conduit à l’arrestation du jeune homme.

Mbathie a rapidement avoué son crime et a désigné M. Wane, un détenu de la Mac de Mbour purgeant une peine pour détention de chanvre indien, comme le destinataire du sachet de drogue.

Cependant, lors de sa comparution devant le Tribunal de Grande Instance de Mbour, Mbathie a soudainement changé sa version des faits, niant avoir jeté le sachet de drogue dans la prison. Il prétend maintenant que la drogue a été découverte lors de la fouille de ses poches.

L’enquête a révélé que Mbathie avait en sa possession trois cornets de chanvre indien. Le verdict final sera rendu lors du délibéré prévu pour mardi prochain, marquant ainsi une étape cruciale dans cette affaire de tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour.

Usurpation d’identité : Un homme se fait passer pour l’aide de camp de Macky Sall et envoie son CV à un astronome sénégalais

M. R. Diouf, responsable de la logistique à l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp), s’est retrouvé devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’accusations d’usurpation de fonction et d’identité numérique.

Les faits remontent au 9 février dernier, lorsque Diouf a été placé sous mandat de dépôt pour avoir prétendu être une autorité haut placée, notamment l’ancien Directeur général de l’Asp, Birame Faye, devenu ministre de l’Artisanat. Selon les informations rapportées par Les Échos, Diouf aurait utilisé cette fausse identité pour obtenir des faveurs.

Devant le juge, Diouf a expliqué qu’il gérait la flotte mobile de l’Asp et avait enregistré son numéro de service au nom de Birame Faye. Il a admis avoir répondu à des messages en se faisant passer pour le ministre, rassurant même un interlocuteur sur la situation à Keur Massar.

Un autre épisode de cette mascarade a impliqué l’astronome sénégalais Maram Kaïré. Diouf aurait alors prétendu être l’aide de camp du président de la République pour contacter Kaïré et lui envoyer son CV dans l’espoir de décrocher un emploi. Cependant, Kaïré a demandé à voir la personne avec qui il communiquait par appel vidéo, mettant fin au stratagème de Diouf.

Lors du procès, l’avocat de Diouf a argué que son client n’avait pas commis d’acte relevant de la gendarmerie malgré sa déclaration mensongère. Le tribunal a finalement relaxé Diouf des autres accusations, mais l’a condamné à deux ans de prison avec sursis pour usurpation d’identité.

Modou Lô choisit son prochain adversaire : Reug Reug ou Sa Thiès ?

Après deux revers face à Balla Gaye 2, Modou Lô semble vouloir prendre sa revanche par procuration en affrontant le jeune frère de ce dernier, Sa Thiès. C’est du moins ce que révèlent des sources proches du journal spécialisé, soulignant le désir du lutteur des Parcelles Assainies de laver l’affront subi.

Cependant, la réalisation de ce combat royal dépendra du résultat du duel entre Sa Thiès et Eumeu Sène, prévu pour le 5 mai prochain. Si Sa Thiès remporte cette confrontation, il pourrait alors se voir offrir l’opportunité d’affronter Modou Lô dans l’arène.

Cette décision de Modou Lô suscite déjà de vives attentes et discussions parmi les amateurs de lutte sénégalaise. La perspective d’un combat entre Modou Lô et Sa Thiès ou Reug Reug promet un spectacle captivant pour les fans de la lutte traditionnelle, et pourrait bien redéfinir les enjeux et les dynamiques au sein de l’arène sénégalaise.

Dans l’attente des développements futurs, les regards se tournent vers les prochains combats à venir, alors que Modou Lô continue de marquer son empreinte dans le monde de la lutte avec sa détermination et son ambition sans faille.

Nouveau drame à l’Université Gaston Berger : un étudiant blessé lors des manifestations succombe à ses blessures

Une nouvelle tragédie frappe l’Université Gaston Berger de Saint-Louis alors qu’un autre étudiant, Prosper Célestin Senghor, est décédé des suites de blessures subies lors des récentes manifestations. Cette nouvelle perte survient peu de temps après le décès d’Alpha Yoro Tounkara, plongeant davantage la communauté universitaire dans le deuil et la consternation.

Cette nouvelle tragédie soulève une fois de plus des questions sur la sécurité et le bien-être des étudiants lors des manifestations. Les récentes tensions politiques qui ont secoué le pays ont malheureusement eu des conséquences tragiques pour la communauté universitaire, avec la perte de deux jeunes vies prometteuses.

Les autorités de l’université ainsi que les étudiants sont profondément attristés par cette nouvelle perte et expriment leurs condoléances à la famille et aux proches de Prosper Célestin Senghor. Des appels à la retenue et à la résolution pacifique des conflits sont lancés dans l’espoir d’éviter de futures tragédies et de préserver la sécurité et la stabilité de l’environnement universitaire.

Le FDPEI maintient sa ferme position : « Le report de la Présidentielle est non négociable »

Pour le FDPEI, le report de l’élection présidentielle est désormais inéluctable et non négociable. Cette prise de position reflète la volonté ferme du Front de remettre en question le calendrier électoral actuel.

Le communiqué émis par le FDPEI met également en avant son appel en faveur d’un dialogue national. Les candidats recalés voient dans cette initiative une opportunité de concertation entre toutes les parties prenantes, répondant ainsi à l’invitation du Conseil constitutionnel d’organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

Le FDPEI maintient sa détermination à rechercher réparation pour les préjudices subis en raison de la violation du droit de concourir à l’expression des suffrages. Cette position souligne les inquiétudes persistantes des candidats recalés quant à l’équité du processus électoral.

Des figures majeures telles que Mamadou Diop Decroix, Mayoro Faye et Mouhamed Ben Diop, parmi d’autres, insistent sur la nécessité d’une élection inclusive, transparente et acceptée par tous pour préserver la paix, la stabilité et l’intérêt général du pays.

Tuerie de Boffa-Bayotte : Le journaliste René Capin Bassène menace de mettre fin à ses jours en prison

Dans une interview poignante accordée depuis sa cellule à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, le journaliste René Capin Bassène exprime ses doutes quant à la possibilité que la vérité éclate un jour dans son affaire. Incarcéré dans le cadre de l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte, il souligne les accords de paix signés entre l’État et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), notamment avec le chef rebelle de la branche armée de Kassolole, César Atoute Badiate, désigné comme l’auteur du crime qui lui est imputé.

Le journaliste affirme que sa situation est le résultat d’une tentative de le sacrifier en raison de son activisme journalistique jugé gênant. Il réclame justice et clame son innocence, exprimant sa frustration face à l’attente prolongée de son procès en appel depuis le 13 juin 2022. Il questionne également la fiabilité de la justice, soulignant les incohérences et les injustices qu’il perçoit dans son traitement judiciaire.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes de la justice et de la paix en Casamance, où les intérêts politiques et les dynamiques internes au conflit semblent se télescoper avec les aspirations à la vérité et à la justice.

Guy Marius Sagna répond à Khalifa Sall : « L’urgence, c’est de faire partir Macky Sall »

Khalifa Sall avait suggéré l’existence d’un dialogue dont les premières retombées seraient la libération de certains détenus politiques affiliés à Sonko. Cependant, Guy Marius Sagna a catégoriquement nié avoir connaissance de ce dialogue, mettant en avant l’urgence de l’unité au sein de l’opposition pour renverser le président en place.

Dans son entrevue avec Seneweb, le député a souligné que répondre à Khalifa Sall risquerait de diviser davantage l’opposition et de l’affaiblir dans sa lutte commune contre le régime actuel. Pour lui, l’objectif principal demeure le départ de Macky Sall et tout ce qui pourrait détourner l’attention de cet objectif devrait être mis de côté.

Cette réplique de Guy Marius Sagna met en lumière les tensions internes au sein de l’opposition sénégalaise, alors que des divergences d’opinion apparaissent sur la stratégie à adopter face au gouvernement en place. Si certains prônent le dialogue comme moyen de résolution des crises politiques, d’autres insistent sur la nécessité de la mobilisation populaire et de l’unité pour provoquer un changement de régime.

Cap Skirring : Trois morts dans le naufrage d’une pirogue

Dans la nuit de lundi à mardi, une tragédie a frappé la communauté des pêcheurs au Cap Skirring, dans le sud du Sénégal, lorsque leur pirogue a chaviré en mer. Selon des sources locales, le bateau a sombré peu de temps après son départ du quai de pêche.

Le bilan provisoire de cet incident dévastateur fait état de trois personnes décédées, tandis que cinq autres ont été secourues. Cependant, le sort de plusieurs autres individus reste incertain, le nombre de personnes portées disparues n’étant pas encore établi.

Les circonstances exactes du naufrage n’ont pas été précisées dans l’immédiat. Les autorités locales ont été alertées et une enquête a été lancée pour déterminer les causes de cette tragédie maritime.

Cette nouvelle secousse la communauté locale du Cap Skirring, où la pêche est une activité vitale et omniprésente. Les pêcheurs prennent régulièrement la mer pour gagner leur vie, mais les dangers inhérents à cette profession sont malheureusement bien réels.

Les habitants de la région expriment leur profonde tristesse et leur solidarité envers les familles des victimes, tout en espérant que les autorités pourront fournir un soutien adéquat aux survivants et aux proches des disparus dans cette période de deuil et d’incertitude.

Sévices contre des manifestants : Amadou Tidiane Wone interpelle Sidiki Kaba

Dans un récent message publié sur sa page Facebook, Amadou Tidiane Wone a exprimé son inquiétude concernant les allégations de maltraitance envers des manifestants arrêtés par les forces de défense et de sécurité. Il a également lancé un appel au ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, pour faire toute la lumière sur ces accusations.

Wone a commencé par citer Boris Souvarine, critique acerbe du stalinisme, pour illustrer ce qu’il considère comme des signes avant-coureurs d’une dérive dictatoriale au Sénégal. Il a pointé du doigt les violations des droits humains, en particulier les cas de maltraitance policière envers des manifestants, dénonçant les interdictions de manifester et appelant à un meilleur respect des libertés constitutionnelles.

L’auteur a souligné le rôle crucial des forces de l’ordre dans une démocratie, affirmant qu’elles doivent être respectables pour être respectées. Il a appelé à une meilleure formation des forces de sécurité pour qu’elles puissent exercer leur mission de maintien de l’ordre dans le respect des droits des citoyens.

S’adressant directement au ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, Wone a exprimé son espoir que toutes les allégations de sévices soient examinées avec sérieux et que la lumière soit faite sur ces incidents. Il a rappelé le parcours international de Kaba dans la défense des droits de l’homme et l’a encouragé à poursuivre cet engagement au sein du gouvernement sénégalais.

En conclusion, Amadou Tidiane Wone a appelé à la préservation de la démocratie par le respect des droits et des libertés de tous les citoyens, soulignant que c’est par des pratiques démocratiques que le Sénégal pourra progresser et prospérer.

Cet appel de Wone met en lumière les préoccupations croissantes concernant les droits humains et la démocratie au Sénégal, ainsi que l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance du pays.

Situation politique au Sénégal : Le représentant des Nations Unies rencontre Macky Sall

Ce mardi 20 février 2024, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a accordé une audience au représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur divers sujets relatifs à la paix et à la sécurité dans la sous-région, ainsi que sur les récents développements politiques au Sénégal, selon un communiqué officiel.

Le représentant spécial a notamment salué l’engagement constant du Sénégal en faveur de la consolidation de la paix et de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a également encouragé tous les acteurs nationaux à travailler ensemble pour créer un environnement propice à des élections pacifiques et transparentes, conformément à la Constitution sénégalaise.

Dans ce contexte, Leonardo Santos Simão a réaffirmé le soutien continu des Nations unies et son engagement personnel à accompagner les efforts du pays pour consolider la démocratie, promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.

Cette rencontre entre le représentant des Nations unies et le Président sénégalais revêt une importance particulière alors que le pays se prépare pour des échéances électorales importantes. Elle témoigne de la volonté commune de renforcer la coopération entre le Sénégal et la communauté internationale pour garantir des processus électoraux transparents et démocratiques, ainsi que pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

Dr Toussaint Manga limogé de son poste de médecin Chef du centre de santé de Ngor et en attente d’affectation

Le Dr Toussaint Manga, récemment libéré de ses fonctions de médecin chef du Centre de Santé de Ngor, a annoncé cette décision dans un post sur sa page Facebook. Dans son message, il a également révélé qu’il avait été mis en attente en vue d’une probable affectation dans un centre de santé qui n’a pas encore été construit.

« D’abord je fus arrêté pour des raisons politico-politiciennes. Puis libéré sans raison. Enfin limogé du poste de médecin chef du centre de santé NGOR et mis en attente pour être probablement affecté dans un futur centre pas encore construit. « Aucune injustice ne peut freiner notre engagement pour le Sénégal. » », a-t-il écrit.

Le Dr Toussaint Manga a été récemment au centre de l’actualité en raison de son arrestation dans un contexte politique tendu. Son limogeage et sa mise en attente pour une éventuelle nouvelle affectation suscitent des interrogations quant aux motivations derrière ces décisions.

Cette annonce intervient dans un contexte où les préoccupations concernant les droits de l’homme et les pratiques politiques sont de plus en plus discutées au Sénégal, alimentant les débats sur la transparence et l’équité dans la gestion des affaires publiques.

Guy Marius Sagna alerte sur une surveillance constante : « Tout ce qui m’arrivera sera de leur responsabilité

Le député Guy Marius Sagna a récemment attiré l’attention du public sur ce qu’il qualifie de surveillance constante dont il est l’objet. Dans un message publié sur sa page Facebook, Sagna a déclaré que des véhicules le suivaient quotidiennement depuis des mois, même lorsqu’il dort. Il a fourni des détails spécifiques, y compris la plaque d’immatriculation « AA 179 LX » d’un des véhicules.

« AA 179 LX » est la plaque d’immatriculation d’une des voitures qui me suivent tous les jours depuis des mois. Même quand je dors, elle est présente. J’espère que ceux qui sont chargés de me suivre sont bien traités et que leurs droits sont respectés. L’État néocolonial du putschiste Macky peut me faire suivre comme il veut. Mais n’y a-t-il pas d’autres priorités ? », a écrit Sagna.

Il a souligné d’autres préoccupations urgentes auxquelles le gouvernement devrait accorder son attention, notamment la réponse à une question écrite qu’il a déposée en décembre 2023 concernant un cadeau fiscal de 136 milliards de francs CFA accordé à la Sabadola Gold Operation (SGO). Sagna a critiqué le retard dans la réponse à cette question ainsi que l’absence de mesures pour protéger les deniers publics, résoudre les problèmes de stress hydrique dans certaines régions et soutenir les travailleurs de l’usine Fabrimetal, dont certains ont été licenciés pour avoir tenté de former un syndicat.

Enfin, Sagna a averti que toute atteinte à sa personne serait de la responsabilité de ceux qui le suivent constamment.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna intervient dans un contexte où les préoccupations concernant les droits de l’homme et la liberté d’expression sont de plus en plus soulevées au Sénégal, alimentant les débats sur la surveillance et la répression présumées exercées par les autorités.

Détenus dits ‘politiques’ : Aïssata T. Sall précise la situation

La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a apporté des éclaircissements sur les récentes libérations de détenus qualifiés de politiques. Elle a souligné que ces libérations ne sont pas politiques, mais concernent des individus arrêtés dans le cadre de délits de droit commun.

Dans ses déclarations, la garde des Sceaux a insisté sur le caractère provisoire de ces libérations, soulignant que ce n’était pas la fin de l’affaire. Elle a mis en garde contre toute idée selon laquelle ces libérations marqueraient la conclusion du processus, affirmant que d’autres actions judiciaires étaient à prévoir.

Aïssata Tall Sall a également répondu à ceux qui évoquent déjà des demandes d’indemnisation pour les personnes libérées. Elle a rappelé que toute indemnisation ne pourrait intervenir qu’après un jugement définitif dans les affaires concernées. Ainsi, elle a souligné que les juridictions continueraient leur travail sans être influencées par des demandes prématurées d’indemnisation.

Ces clarifications interviennent dans un contexte où les libérations de détenus suscitent des réactions diverses et où des questions sur le caractère politique de ces actions émergent. Aïssata Tall Sall a clairement indiqué que la priorité était de respecter les procédures judiciaires en cours et de garantir un traitement équitable pour tous les individus concernés.

Ouest Foire : Horreur à Cité Xandar 2 avec la découverte de 5 bébés sans vie dans les ordures

Une scène des plus atroces a été révélée à Ouest Foire, plus précisément à la Cité Xandar 2, où les corps de cinq bébés sans vie ont été retrouvés parmi les ordures. Cette découverte macabre a profondément choqué la communauté locale et mis en lumière les sombres réalités auxquelles certains habitants sont confrontés.

Le délégué de quartier, Moustapha Niang, a exprimé son profond désarroi face à cette situation, qualifiant la Cité Xandar 2 de Mbeubeuss bis, en référence à la décharge notoire de Dakar. C’est lui-même qui a révélé ces découvertes macabres, soulignant qu’elles ont eu lieu au cours des trois dernières années. Suite à ces trouvailles, les autorités ont procédé à des enquêtes, conduisant même à l’arrestation de charretiers. Il a également révélé qu’une étudiante de l’Université de Dakar avait été appréhendée, identifiée comme la mère de l’un des bébés.

Outre ces découvertes tragiques, la Cité Xandar 2 est également confrontée à des problèmes récurrents de vols, contribuant à un climat d’insécurité généralisé. Moustapha Niang a souligné l’urgence de l’intervention des autorités pour résoudre ces problèmes croissants qui affectent la vie quotidienne des résidents.

Cette affaire a suscité une onde de choc dans la région, mettant en lumière les failles du système et les défis auxquels sont confrontées certaines communautés. Les habitants de la Cité Xandar 2 appellent à l’aide des autorités pour garantir leur sécurité et mettre fin à ces actes de violence et de négligence inacceptables.

Drame à la Cité Xandar 2 : La découverte macabre de cinq bébés sans vie dans les ordures

Une situation des plus tragiques secoue la Cité Xandar 2, une zone située à Ouest Foire, au cœur de Dakar, où les corps sans vie de cinq bébés ont été retrouvés parmi les déchets, évoquant un sinistre rappel du site de Mbeubeuss. Cette révélation a été faite par le délégué de quartier, Moustapha Niang, qui a soulevé l’indignation générale face à ces découvertes macabres.

Au cours des trois dernières années, selon les déclarations du délégué, ces terribles découvertes ont été réalisées, bouleversant profondément la communauté locale. « Lorsqu’on a récupéré les corps, la gendarmerie a arrêté les charretiers pour mener des enquêtes. Je me rappelle qu’une étudiante de l’Université de Dakar a été arrêtée », a-t-il précisé, soulignant l’arrestation d’une suspecte identifiée comme étant la mère de l’un des bébés.

Cette révélation a suscité une onde de choc parmi les résidents, qui expriment leur profonde détresse face à cette situation insoutenable. Moustapha Niang a souligné que le dernier cas d’infanticide remonte à moins de trois mois, ajoutant que les habitants sont à bout de nerfs, confrontés à une série de problèmes majeurs, notamment l’accumulation de déchets et l’insécurité grandissante.

Ousseynou Thiaw, président de l’Association des artisans automobiles, a mis en évidence le sentiment d’insécurité croissant dans la région, marqué par des vols quotidiens et un climat de menace constant. « Il y a des cas de vol chaque jour. Nous ne sommes pas en sécurité. Les ‘’boudioumen’’ (récupérateurs) volent nos radiateurs, nos fils de voiture, nos batteries », a-t-il déploré.

Selon un vendeur de pièces détachées, la présence de camions d’ordures dans la région aggrave la situation en attirant une foule de personnes suspectes, y compris des voleurs, des agresseurs et des trafiquants de drogue. Cette atmosphère de danger et de criminalité s’est intensifiée, alimentant les inquiétudes et le mécontentement parmi les résidents.

Face à cette situation alarmante, le délégué de quartier a pointé du doigt l’État, soulignant la nécessité d’une action gouvernementale urgente pour remédier à la situation. « Il faut une volonté de l’État. Il y a une forme de négligence », a-t-il conclu, appelant à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Pénurie d’eau à Touba : Révélation du DG de l’Ofor sur les causes et les solutions

Une pénurie d’eau sévit actuellement dans plusieurs quartiers de Touba, la capitale du mouridisme au Sénégal, suscitant l’inquiétude des habitants alors que les autorités locales peinent à apporter des solutions efficaces.

Interrogé sur les raisons de cette situation alarmante, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a révélé que trois forages étaient en panne, ce qui a contribué à aggraver la situation. Il a également souligné que les pompes de remplacement commandées par l’État n’avaient pas encore été livrées, ce qui complique davantage la résolution du problème.

« Trois forages sont tombés en panne. Les pompes commandées ne sont pas encore livrées. Mais on est en train de trouver une solution très rapide », a déclaré M. Ndiaye, mettant ainsi en lumière les défis auxquels est confrontée l’OFOR dans sa mission de fournir de l’eau potable aux populations.

Dans ce contexte, le DG de l’Ofor a appelé Mahou Rahmati, la structure locale chargée de la gestion de l’eau potable à Touba, à coopérer pour remédier à la situation en contribuant au dépannage des pompes défectueuses. Il a souligné que la gestion de l’eau potable à Touba est partagée entre l’OFOR et Mahou Rahmati, et a annoncé l’organisation d’une rencontre avec le maire de Touba pour discuter de la pénurie d’eau potable.

Par ailleurs, dans le cadre des préparatifs du grand Magal de Daroul Mouhty, Hamade Ndiaye s’est rendu dans la deuxième capitale du mouridisme pour évaluer l’état d’avancement des travaux. Il s’est dit satisfait des réparations effectuées sur les forages existants et a annoncé la mise en service d’un cinquième forage pour augmenter le volume d’eau potable disponible à Daroul Mouhty. De plus, pour renforcer l’approvisionnement en eau, il a affirmé que 10 camions-citernes seront déployés dans la cité religieuse.

Cette déclaration du DG de l’Ofor apporte un éclairage sur les efforts entrepris pour résoudre la pénurie d’eau à Touba, tout en mettant en lumière les défis persistants à surmonter pour assurer un approvisionnement en eau adéquat aux habitants de la ville.

Docteure Seynabou Mbaye élue présidente du Conseil sénégalais des femmes

Lors d’une assemblée générale ordinaire, la docteure Seynabou Mbaye, professeure de lettres modernes, a été élue présidente du Conseil sénégalais des femmes (COSEF), selon un communiqué officiel.

Seynabou Mbaye est une diplômée de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’École normale supérieure de Dakar, avec une riche expérience dans le domaine de l’éducation et de l’administration publique. Elle est titulaire d’une Maîtrise en administration publique de l’École nationale d’Administration publique (ENAP) de l’université du Québec, ainsi que de plusieurs certificats portant sur les questions de genre.

Ayant enseigné pendant 26 ans dans différents lycées du pays, Mme Mbaye a par la suite évolué dans l’Administration centrale, occupant des postes de conseillère technique, de cheffe de service et de directrice nationale.

Le Conseil sénégalais des femmes (COSEF), créé en 1995, a pour mission de promouvoir l’accès des femmes aux instances et processus de prise de décision, d’améliorer leur statut par le respect des droits humains, et de privilégier l’approche genre comme solution aux inégalités de genre.

L’élection de Seynabou Mbaye à la présidence du COSEF marque une étape importante dans la promotion des droits des femmes au Sénégal et dans la lutte pour l’égalité des genres. Sa vaste expérience académique et professionnelle, ainsi que son engagement en faveur des droits des femmes, font d’elle une leader qualifiée pour guider le COSEF dans la réalisation de ses objectifs.

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