Nouvelle loi renforçant l’OFNAC : Approbation de la société civile avec appel à l’indépendance

Une nouvelle loi modifiant et renforçant les pouvoirs de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a été votée récemment, suscitant l’approbation de la société civile sénégalaise. Toutefois, celle-ci émet un appel à ce que l’OFNAC demeure indépendant des jeux politiques.

Les membres de la société civile ont salué les nouvelles dispositions de la loi, les considérant comme un pas important dans la lutte contre la corruption. Le Pr Babacar Gueye a souligné le travail de la société civile dans l’élaboration de cette loi, mettant en avant le rôle accru que l’OFNAC pourra désormais jouer grâce à ces changements législatifs. Moundiaye Cissé de l’ONG 3D a également exprimé sa satisfaction quant aux pouvoirs renforcés de l’office, affirmant que cela le rendra plus efficace dans sa mission de lutte contre la corruption. De son côté, Djibril Gningue de Pacte a insisté sur l’importance de la prévention et de la répression de la corruption.

La nouvelle loi accorde à l’OFNAC des pouvoirs accrus en matière d’investigations, de saisine et de médiation. Parmi les nouvelles dispositions, l’OFNAC est désormais habilitée à placer en garde à vue des individus présumés coupables d’enrichissement illicite. De plus, le président de l’OFNAC peut désormais adresser directement des instructions aux enquêteurs assermentés ainsi qu’aux officiers de police judiciaires et assimilés.

Malgré cette avancée dans la lutte contre la corruption, les membres de la société civile mettent en garde contre toute instrumentalisation de l’OFNAC à des fins politiques. Ils appellent à ce que l’office demeure impartial et indépendant, loin des luttes politiques partisanes. Cette recommandation vise à garantir que l’OFNAC exerce ses fonctions de manière équitable et transparente, sans être influencé par des considérations politiques.

Journée mondiale de la justice sociale : L’OIT mobilise pour l’équité et le progrès

La Journée mondiale de la justice sociale, instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2007, vise à attirer l’attention sur la nécessité d’une plus grande justice sociale dans le monde. Pour l’OIT, cette journée est l’occasion de promouvoir le dialogue et l’action en faveur d’une société où chacun bénéficie de l’égalité des chances, du respect des droits et de l’accès à un travail décent.

Dans le cadre de cette journée, l’OIT organise une série d’événements en ligne à travers le monde pour accroître la visibilité de l’événement et appeler à des actions concertées en faveur de la justice sociale. Cette année, l’accent est mis sur l’accélération des efforts pour faire progresser la dimension sociale des objectifs de développement durable.

Une deuxième table ronde, axée sur les défis de justice sociale auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique, sera diffusée ultérieurement. Ces événements seront organisés sur OIT LIVE et UN Web TV, avec une promotion sur toutes les chaînes partenaires de l’OIT et une interprétation dans les trois langues officielles de l’OIT.

L’OIT souligne que la justice sociale est essentielle pour garantir le bien-être des sociétés et promouvoir la dignité humaine. Alors que de multiples crises exacerbent les inégalités dans le monde, il est crucial de renouveler les engagements en faveur d’une plus grande égalité et de prendre des mesures politiques et des investissements pour éliminer les obstacles à la justice sociale.

En cette Journée mondiale de la justice sociale, l’OIT appelle les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et la société civile à renouveler leur engagement en faveur de l’équité et du progrès social pour tous, partout dans le monde.

Présidentielle au Sénégal : La coalition Dionne 2024 approuve la décision du Conseil constitutionnel et exige la lumière sur les accusations de corruption

Réuni le lundi 19 février pour discuter de l’actualité politique nationale et mettre en place son directoire de campagne, le Comité d’orientation stratégique (COS) de la coalition Dionne 2024 a émis un communiqué appelant à la transparence dans la gestion des affaires liées à la supposée corruption de deux juges du Conseil constitutionnel.

Dans ce communiqué, Thierno Lô, président du COS, a souligné l’importance cruciale de clarifier les accusations graves portées par les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) concernant certains membres du Conseil constitutionnel. La coalition Dionne 2024 estime que la lumière doit être faite sur ces allégations afin de garantir l’intégrité et la fiabilité des résultats électoraux à venir.

En outre, la coalition a exprimé son soutien à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle, se déclarant en phase avec les sept sages sur cette question. Elle a également appelé au strict respect des décisions de l’institution constitutionnelle, tout en demandant que le scrutin se tienne dans les meilleurs délais.

Dans un souci d’organisation et de mobilisation, la coalition Dionne 2024 a annoncé la mise en place d’une équipe composée de femmes et d’hommes expérimentés, chargée de promouvoir la vision et le programme du candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre.

Ce communiqué témoigne de l’engagement de la coalition Dionne 2024 en faveur de la transparence électorale et de la mise en place d’une campagne politique structurée et cohérente, axée sur les priorités et les aspirations du peuple sénégalais.

Crise politique au Sénégal : Le plan de Macky Sall dévoilé par le patron de « Jeune Afrique »

Dans un éditorial percutant intitulé « Au Sénégal, le (dernier) choix de Macky Sall », publié ce mardi, le directeur de publication de « Jeune Afrique », Marwane Ben Yahmed, lève le voile sur le plan de sortie de crise de l’actuel président sénégalais.

Selon Ben Yahmed, Macky Sall vise à sauver l’essentiel en organisant au plus vite l’élection présidentielle dans les conditions les moins défavorables, et ainsi sortir par le haut de la crise politique qui secoue le pays. Le plan de Macky Sall comprend plusieurs étapes clés : mener des concertations politiques pour parvenir à un consensus sur les règles du jeu électoral, élargir la liste des candidats à l’élection présidentielle tout en réformant le système des parrainages, promulguer une loi d’amnistie pour apaiser les tensions et libérer certains détenus politiques.

Cependant, un obstacle majeur demeure : la date butoir du 2 avril, marquant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Contrairement aux demandes de certains de ses détracteurs exigeant son départ à cette échéance, Ben Yahmed souligne que Macky Sall prévoit de rester en place jusqu’à l’intronisation de son successeur, invoquant la continuité institutionnelle prévue par la Constitution en cas de non-élection d’un nouveau président à la date prévue.

Le patron de « Jeune Afrique » envisage que, si un consensus est trouvé sur ce point crucial, la date de l’élection présidentielle pourrait être repoussée de quelques semaines, permettant ainsi une organisation plus démocratique et moins précipitée du scrutin, probablement courant mai ou juin.

Dans ce scénario, Amadou Ba resterait le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), et une alliance serait scellée avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) de Abdoulaye Wade, Rewmi d’Idrissa Seck, voire Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, dans l’optique d’un front républicain face au Pastef, parti de l’opposant Ousmane Sonko.

Cet éclairage de Marwane Ben Yahmed met en lumière les manœuvres politiques en cours au Sénégal et les enjeux cruciaux liés à la transition démocratique dans le pays.

Professeur Mounirou Sy sur la libération des détenus : Appel à la transparence et à la clarté avant les élections

Le Professeur Mounirou Sy, éminent juriste et représentant de la coalition Dionne 2024, a récemment pris la parole sur la libération des détenus politiques et les préparatifs électoraux lors d’une intervention à la TFM. Son analyse met en lumière les enjeux juridiques et politiques entourant ces événements récents.

Dans une perspective de philosophie du droit pénal, le Professeur Sy souligne l’importance fondamentale de l’information du mis en cause lors de son arrestation, notamment concernant la nature de l’infraction commise et les peines encourues. Il déplore le manque de clarté autour des arrestations multiples, soulignant que certains détenus ont été incarcérés sans que la nature exacte des accusations portées contre eux ne soit clairement établie.

Concernant la libération en masse des détenus politiques, le Professeur Sy salue cette mesure comme un geste d’apaisement, notamment en prévision du mois de ramadan et des élections à venir. Cependant, il soulève la nécessité de comprendre les motivations derrière cette décision et les discussions qui l’ont précédée, appelant à la transparence et à la clarification des circonstances entourant ces libérations.

Par ailleurs, le Professeur Sy affirme que la coalition Dionne 2024, dont il est le mandataire, est engagée dans une approche non politicienne, basée sur une connaissance approfondie des rouages de l’État et des procédures légales. Il insiste sur le respect des règles et des principes constitutionnels, tout en reconnaissant la décision historique du Conseil constitutionnel concernant les élections à venir.

Enfin, le Professeur Sy souligne l’importance de dissiper les zones d’ombre entourant le processus électoral, notamment en ce qui concerne la participation du président en exercice et le contrôle constitutionnel des clauses relatives à la durée et au nombre de mandats présidentiels. Il insiste sur la nécessité de clarifier ces questions avant de procéder à des élections, affirmant que la transparence et la clarté sont essentielles pour garantir l’intégrité du processus démocratique.

TAS critique sévèrement certains hommes politiques : Complices de la déstabilisation orchestrée par Macky Sall

Thierno Alassane Sall (TAS), leader de la République des Valeurs, n’a pas mâché ses mots dans une récente déclaration sur les réseaux sociaux, pointant du doigt certains hommes politiques qu’il accuse d’être complices de la déstabilisation orchestrée par le Président Macky Sall.

Dans cette déclaration percutante, TAS met en lumière les discussions entre Macky Sall et les candidats recalés, qu’il qualifie de mascarade visant à justifier un coup d’État constitutionnel. Il révèle également l’existence de rencontres discrètes ayant pour objectif le report de l’élection présidentielle. Pour TAS, ceux qui ont proposé des compromis coupables, comme l’amnistie contre une élection inclusive, sont responsables de la déstabilisation en cours et du cycle de violence auquel le Sénégal est confronté.

TAS souligne l’importance du respect des lois et affirme que la paix durable ne peut être fondée sur le mépris des principes démocratiques. Il exprime également sa prudence quant aux promesses de Macky Sall, rappelant le revirement du Président concernant le report de l’élection présidentielle. Pour TAS, Macky Sall a démontré sa capacité à ne pas respecter ses engagements, remettant ainsi en question sa crédibilité en tant que garant de l’ordre constitutionnel.

En conclusion, la déclaration de Thierno Alassane Sall met en lumière les tensions et les divisions qui règnent dans le paysage politique sénégalais. Elle soulève des questions cruciales sur la légitimité et l’intégrité des processus électoraux, ainsi que sur l’engagement des acteurs politiques envers les principes démocratiques fondamentaux.

[Le Carnet d’Adama] Amadou Ba, la candidature éclipsée

Dans le tumulte des événements politiques qui secouent le Sénégal, une figure semble progressivement s’effacer des radars : Amadou Bâ. Pourtant, ce dernier, Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, aurait pu jouer un rôle central dans la course à la présidentielle. Cependant, les récentes péripéties politiques ont sérieusement ébranlé sa position, laissant planer des doutes quant à sa capacité à s’affirmer sur la scène politique nationale.

La récente volte-face du Conseil constitutionnel, qui a finalement décidé de maintenir la date de l’élection présidentielle, a laissé un flou persistant sur le sort de la candidature d’Amadou Bâ. Si la démocratie sénégalaise et ses institutions ont, tant bien que mal, résisté aux tumultes politiques, la candidature de Bâ semble quant à elle avoir été sérieusement compromise.

Les accusations de corruption lancées à son encontre par les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) et les dissensions au sein de son propre camp ont sérieusement écorné sa réputation. Comparé à Édouard Balladur, ancien Premier ministre français, dont la déroute lors de l’élection présidentielle de 1995 reste dans les mémoires, Amadou Bâ semble avoir été la cible d’une véritable campagne de déstabilisation.

Malgré les critiques et les pressions, Amadou Bâ est resté en poste, refusant de démissionner et manifestant ainsi sa loyauté envers le président Macky Sall, qui lui a offert cette opportunité politique. Cependant, cette fidélité pourrait également être interprétée comme une dépendance, soulignant ainsi les limites de son autonomie politique.

En effet, Amadou Bâ semble avoir du mal à affirmer sa propre individualité et à dicter son propre tempo dans cette course à la présidentielle. Son agenda politique semble être subordonné à celui du président sortant, accentuant ainsi l’impression qu’il est davantage un collaborateur qu’un véritable candidat à part entière.

Pour conquérir le cœur des électeurs, Amadou Bâ doit impérativement sortir de l’ombre de Macky Sall et démontrer qu’il est un candidat capable de défendre ses propres idées et convictions. Il doit montrer qu’il est plus qu’un simple pion dans le jeu politique, mais un leader authentique et indépendant.

En somme, la candidature d’Amadou Bâ semble être en péril, face à un président omniprésent et une campagne électorale qui peine à décoller. Pour espérer s’imposer dans cette compétition politique, il devra faire preuve de courage et d’audace, et surtout, se libérer de l’ombre tutélaire du président Macky Sall.

Assane Diouf critique Ousmane Sonko et le dialogue avec Macky Sall : Une vérité qui dérange

Dans le tumulte politique qui agite le pays, l’activiste Assane Diouf n’hésite pas à exprimer son point de vue tranchant sur le dialogue en cours entre le Président de la République Macky Sall et le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko. Dans une déclaration faite lors de l’émission « Li Ci Deuk Bi » sur Walf Tv, il ne mâche pas ses mots pour critiquer Sonko et son parti, qu’il accuse d’avoir renié leurs principes en acceptant de participer aux pourparlers.

Selon Assane Diouf, le parti de Sonko, qui avait initialement refusé de dialoguer avec le gouvernement, semble aujourd’hui avoir changé de position, ce qui soulève des interrogations sur la sincérité de leur engagement politique. Il dénonce cette volte-face en déclarant que le parti en question, désormais dissous, est en partie responsable de la situation actuelle du pays.

L’activiste va plus loin en affirmant que certains acteurs politiques ont été traités durement pour avoir accepté de dialoguer avec le régime en place, citant l’exemple de Khalifa Sall, qui aurait subi des critiques acerbes pour sa volonté de collaboration. Il insiste sur le fait que ces actions politiques ne devraient pas être oubliées, et que Khalifa Sall comprend parfaitement les enjeux actuels.

Dans ses propos, Assane Diouf pointe du doigt une réalité dérangeante : le jeu politique où les alliances se font et se défont au gré des intérêts, parfois au détriment des principes initiaux des partis. Cette critique franche met en lumière les tensions et les contradictions qui caractérisent le paysage politique sénégalais, mettant en garde contre les compromis qui pourraient nuire à la démocratie et à la transparence.

En conclusion, les déclarations d’Assane Diouf soulignent l’importance de rester vigilant face aux évolutions du paysage politique et de ne pas oublier les engagements passés des acteurs politiques. Une voix dissidente qui rappelle l’importance de l’intégrité et de la cohérence dans la vie politique du pays.

Amadou Ba (ex-Pastef) refuse toute modification de la liste des candidats à la présidentielle : Un appel à respecter la légalité

Alors que la polémique enfle autour de la composition définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Ba, mandataire de la « coalition Diomaye Président », se positionne avec fermeté contre toute tentative de reprise du processus électoral pour modifier la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Ba est catégorique : « Aucun dialogue, la démission de Macky ou la suppléance du Président de l’assemblée nationale ne peuvent JURIDIQUEMENT modifier la liste des candidats déjà retenus par le Conseil constitutionnel ». Cette affirmation met en lumière la rigueur juridique et la fermeté de sa position quant au respect de la légalité dans le processus électoral en cours.

L’exemple qu’il donne pour illustrer sa pensée est sans équivoque : « Si on « REPORTE » la coupe d’Afrique ou la ligue des champions même de plusieurs mois, à l’arrivée, seules les équipes DÉJÀ QUALIFIÉES y participeront ». Cette analogie sportive simplifie un concept juridique complexe en soulignant que seuls les candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel peuvent légitimement prétendre à participer à l’élection présidentielle.

Amadou Ba enfonce le clou en soulignant qu’une reprise du processus électoral pour modifier la liste des candidats nécessiterait une « ANNULATION complète de l’élection présidentielle ». Il insiste sur le fait qu’aucun décret ou loi constitutionnelle ne peut permettre une telle annulation partielle, soulignant ainsi la nécessité de respecter scrupuleusement les règles établies.

Ces propos mettent en lumière la position ferme d’Amadou Ba et de la coalition Diomaye Président en faveur du respect des principes démocratiques et de l’ordre juridique établi. Dans un contexte politique où les débats font rage, cette déclaration rappelle l’importance cruciale de la légalité et de la stabilité institutionnelle pour garantir l’intégrité des processus électoraux et la démocratie dans le pays.

Manœuvres des députés de Bby/Pds : Les propos de Cheikh Oumar Sy sur la situation politique

Dans un contexte politique sénégalais en ébullition, les déclarations de Cheikh Oumar Sy, coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi », ont récemment fait écho sur les ondes de RFM. Son intervention s’inscrit dans un paysage politique marqué par des tensions au sein de la coalition Bby/Wallu et une série de controverses entourant la candidature du Premier ministre Amadou Ba.

Alors que certains députés de la coalition semblent questionner la trajectoire politique actuelle, Cheikh Oumar Sy a pris position en faveur de la candidature d’Amadou Ba, soulignant son alignement avec le Président de la République. Cette prise de position révèle des divergences au sein de la coalition et suggère une volonté de consolider l’unité au sein du groupe au pouvoir.

Cependant, le coordinateur n’a pas hésité à exprimer son mécontentement concernant la suspension du processus électoral, qu’il estime être une source de difficultés pour le pays. Sa critique se porte également sur l’inefficacité de la Commission d’enquête parlementaire, qu’il qualifie de « mort-née » en raison de son manque de résultats tangibles.

Sur le front des accusations de corruption visant des juges du Conseil constitutionnel et Amadou Ba, Cheikh Oumar Sy souligne le manque de preuves présentées par le Parti démocratique sénégalais (Pds). Il rejette également la proposition de dissoudre le Conseil constitutionnel, mettant en garde contre ce qu’il considère comme des manœuvres politiques inutiles.

Pour lui, la priorité absolue réside dans la tenue des élections. Il appelle ainsi à un dialogue restreint, impliquant les candidats, le Président Macky Sall et le Conseil constitutionnel, afin de fixer une date électorale et d’assurer la stabilité politique du pays. Il suggère de reporter les autres problèmes à traiter après les élections, insistant sur le fait que le dialogue rapide ne résoudra pas les questions en suspens depuis longtemps.

En somme, les propos de Cheikh Oumar Sy mettent en lumière l’importance cruciale de l’organisation des élections pour le futur politique du Sénégal. Sa critique des manœuvres politiques et son appel à la concentration sur cet objectif central reflètent une volonté de recentrage sur les enjeux essentiels pour l’avenir démocratique du pays.

Lettre controversée de l’Assemblée nationale : Cheikh Oumar Sy interpelle sur le respect des institutions

Cheikh Oumar Sy, ancien député et coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi », a pris la parole sur RFM Matin pour commenter la lettre controversée de l’Assemblée nationale défiant le Conseil constitutionnel, dans le contexte de la candidature soutenue du Premier ministre Amadou Ba.

Selon M. Sy, le contenu de cette lettre ébranle les Sénégalais attachés à la justice. Il rappelle que la décision du Conseil constitutionnel annulant le report des élections présidentielles au 15 décembre a été adressée au Président de la République. Suite à l’adoption du report par l’Assemblée nationale, celui-ci l’a transmis au Conseil constitutionnel pour avis sur sa conformité à la Constitution.

Pour Cheikh Oumar Sy, l’Assemblée nationale n’a pas compétence dans cette affaire. Il interprète la lettre de l’Assemblée nationale comme un défi ouvert envers le Conseil constitutionnel, se questionnant sur son origine, si elle émane du Président de l’Assemblée nationale ou de la conférence des leaders de la majorité présidentielle.

Il souligne également que la lettre n’est pas signée par le Président ni par les députés, exhortant ces derniers à assumer leurs responsabilités en s’adressant directement au Conseil constitutionnel s’ils désapprouvent ses décisions.

En conclusion, Cheikh Oumar Sy estime que la décision du Conseil constitutionnel reflète la volonté du peuple de tenir les élections avant le 2 avril, et il appelle le Président Macky Sall à respecter cette volonté en procédant à la passation de service. Cette intervention met en lumière les tensions politiques autour du processus électoral et souligne l’importance du respect des institutions démocratiques pour la stabilité du pays.

Manifestations au Sénégal : Abdoulaye Cissé dénonce la violence des forces de sécurité

Le journaliste a mis en lumière la diversité des témoignages, tous convergents sur un point : les droits et libertés des citoyens sénégalais sont bafoués dans des conditions inacceptables. Les récits des arrestations, empreints de brutalité, ont ému Abdoulaye Cissé au point de lui arracher des larmes. Il a appelé à une condamnation unanime de ces agissements, soulignant que les actes perpétrés par les forces de sécurité dépassent les limites de l’humanité.

Jàngat Abdoulaye Cissé : L'horreur sortie des prisons, plus jamais ça !

La vidéo de son intervention, diffusée lors de l’émission, montre l’indignation palpable du journaliste face à ces actes de violence. Son message est clair : la brutalité exercée contre les manifestants est inacceptable et doit être condamnée de manière ferme et unie par l’ensemble de la société.

La dénonciation publique de ces abus par des figures respectées comme Abdoulaye Cissé met en lumière l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens et de garantir le respect de l’État de droit, même dans des circonstances difficiles.

Basketball féminin : Me Babacar Ndiaye évalue la performance des Lionnes au TQO et envisage l’avenir

Me Babacar Ndiaye, président de la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), a exprimé son appréciation pour le comportement des Lionnes du Sénégal lors du Tournoi de Qualification Olympique (TQO) en Belgique, tout en regrettant la défaite contre le Nigeria. Dans une entrevue accordée à RECORD, il a discuté des perspectives futures de l’équipe nationale féminine, des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, ainsi que du rôle de l’entraîneur Alberto Antuña Leal.

Malgré la non-qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Me Ndiaye a souligné le bon comportement de l’équipe sénégalaise, en particulier lors du match contre le Nigeria, où elles ont rivalisé avec leurs adversaires pour la première fois depuis 2015. Il a noté que l’équipe avait mené pendant une grande partie du match et était restée compétitive jusqu’à la fin malgré certaines difficultés physiques.

L’analyse de Me Ndiaye met en lumière le défi posé par la profondeur du banc du Nigeria, qui a finalement été déterminante dans leur victoire. Il a également mentionné l’importance de trouver un équilibre entre les joueuses expérimentées et les nouvelles recrues pour assurer une transition pacifique et maintenir le niveau de l’équipe nationale.

Concernant les prochaines échéances, notamment les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, Me Ndiaye a indiqué que la Fédération était prête à organiser la fenêtre africaine qui regroupera le Sénégal, le Mali, le Rwanda et le Mozambique. Il a également souligné le besoin de renforcer l’équipe avec des joueuses capables de rivaliser au niveau international, notamment en faisant appel à des joueuses évoluant à l’étranger.

Quant à l’avenir de l’entraîneur Alberto Antuña Leal, Me Ndiaye a déclaré que la décision serait prise après une évaluation complète de la participation de l’équipe au TQO et après avoir effectué des détections à travers le monde pour identifier de nouveaux talents.

En conclusion, malgré la déception de la non-qualification olympique, Me Babacar Ndiaye reste optimiste quant à l’avenir du basketball féminin au Sénégal, soulignant les progrès réalisés par l’équipe et les perspectives encourageantes pour les années à venir

Pas d’indemnisation pour les détenus libérés cette semaine : l’explication d’un avocat

Cette semaine, plusieurs détenus politiques ont été libérés dans le cadre de la décrispation de l’espace politique. Cependant, malgré l’espoir de certains de ces anciens détenus d’obtenir une indemnisation pour le préjudice subi pendant leur incarcération, l’avocat droit-de-l’hommiste Me Amadou Diallo clarifie la situation.

Pour espérer obtenir une réparation, Me Diallo conseille aux détenus politiques de donner la priorité à leur jugement. S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent ensuite saisir la Cour suprême pour demander une indemnisation. Cependant, en l’absence de jugement, il est peu probable qu’ils puissent valablement saisir la Cour suprême pour obtenir une indemnisation.

Bayern Munich – Mathys Tel: « Sadio Mané est le meilleur joueur avec lequel j’ai joué »

Mathys Tel très reconnaissant envers Sadio Mané. L’international français Espoirs a révélé que ce dernier l’a beaucoup aidé lors de son bref passage au Bayern Munich. En effet, dans un entretien accordé aux médias du club munichois, le jeune attaquant a expliqué comment l’international sénégalais le poussait lors des entrainements.

« Sadio Mané. Il m’a beaucoup aidé, l’année dernière il m’a beaucoup poussé. Après l’entraînement, nous allions à la salle de sport pour nous entraîner ensemble. Honnêtement, il était comme un grand frère pour moi. Il m’a beaucoup aidé », a reconnu Mathys Tel.

Il a confié que Sadio Mané est le meilleur joueur avec lequel il a joué. Mané a rejoint Al Nassr à l’été 2022 après une pige avec le Bayern Munich.

Tristesse à Ziguinchor : Un jeune bachelier perd la vie dans le fleuve Casamance

Une onde de choc a frappé le quartier de Goumel à Ziguinchor, plongeant la communauté dans la tristesse et la consternation. Un jeune homme nommé Tony a tragiquement perdu la vie ce dimanche dans les eaux du fleuve Casamance.

Selon les informations recueillies, le jeune bachelier se trouvait au bord du fleuve en compagnie de ses amis pour une partie de football. Malheureusement, un drame s’est produit, plongeant la journée en une tragédie inattendue.

Le corps sans vie de Tony a été découvert ce lundi par les sapeurs-pompiers, mettant fin à l’espoir de le retrouver sain et sauf. Cette nouvelle a plongé la communauté dans un profond chagrin, alors que la perte d’un jeune si plein de vie et d’avenir est ressentie comme une grande tragédie.

La disparition de Tony rappelle de manière poignante les dangers qui peuvent accompagner les activités récréatives près des cours d’eau, et souligne l’importance de la vigilance et de la prudence lors de telles occasions.

En ces moments difficiles, la communauté de Goumel se rassemble pour soutenir la famille et les proches de Tony, partageant leur douleur et leur peine face à cette perte incommensurable.

Nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Tony, et nous espérons que cette tragédie servira de rappel poignant de la fragilité de la vie et de l’importance de la sécurité dans nos activités quotidiennes.

Guy Marius Sagna dévoile les coulisses du décès de l’épouse du gendarme disparu Didier Badji

Le militant politique et député Guy Marius Sagna a récemment rendu hommage à Daba Diouf Badji, l’épouse de Didier Badji, un gendarme dont la disparition mystérieuse a secoué le pays depuis novembre 2022. Dans un émouvant message, Sagna a partagé des détails poignants sur la vie et le décès de Daba Diouf Badji, survenu en France où elle travaillait, le jour même de son 45e anniversaire.

Dans ses paroles chargées d’émotion, Guy Marius Sagna décrit Daba comme une femme remarquable, brillante étudiante devenue médecin à Mbour avant de s’établir en France. Il souligne également le courage dont elle a fait preuve face à un cancer, luttant jusqu’à la victoire contre la maladie. Cependant, son décès laisse derrière elle une douleur profonde, notamment pour ses enfants qui ont continué à questionner sur le sort de leur père, Didier Badji, disparu depuis plus d’un an.

Le député exprime également sa colère face à ce qu’il considère comme un manque de soutien de la part de l’État sénégalais envers la famille Badji, privée non seulement de la présence de leur père, mais aussi de toute assistance financière ou psychosociale. Il critique sévèrement l’absence de réponse de l’État face à la situation difficile dans laquelle se trouve la famille Badji, notamment les enfants qui continuent à réclamer leur père et à vivre dans l’incertitude.

Sagna souligne ainsi le besoin urgent d’une réponse de l’État sénégalais pour soutenir la famille Badji dans cette période difficile et pour faire toute la lumière sur la disparition de Didier Badji. Son message témoigne également de la solidarité et du respect envers Daba Diouf Badji, une femme courageuse et admirable qui mérite le soutien et la compassion de tous.

En concluant son hommage, Guy Marius Sagna adresse ses condoléances à la famille de Daba et affirme son engagement à continuer à lutter pour la justice et la transparence dans cette affaire, en hommage à la mémoire de sa sœur de cœur, Daba Diouf Badji.

Le Président Mamady Doumbya annonce la dissolution du gouvernement en Guinée

Dans un décret présidentiel, le chef de la transition en Guinée, Mamadou Doumbya, a annoncé la dissolution du gouvernement dirigé par le Dr Bernard Goumou. Cette décision survient dans un contexte de difficultés croissantes dans le pays, marqué par des problèmes d’électricité, des restrictions d’accès à internet et aux médias privés, ainsi qu’une inflation galopante qui pèse lourdement sur le quotidien des citoyens.

Selon le décret présidentiel, la gestion des affaires courantes sera désormais assurée par les directeurs de cabinets, les secrétaires généraux et leurs adjoints, en attendant la mise en place d’un nouveau gouvernement. Cette dissolution soulève des interrogations quant aux prochaines étapes de la transition politique en Guinée et à la direction que prendra le pays dans les mois à venir.

En effet, cette période de transition est marquée par une incertitude croissante, alors que peu de progrès tangibles ont été réalisés sur le plan politique. Les citoyens expriment leur frustration face à la détérioration des conditions de vie et à l’absence de progrès significatifs dans la résolution des problèmes socio-économiques auxquels le pays est confronté.

La situation politique en Guinée reste également préoccupante, avec une transition dont la fin est de plus en plus incertaine. Les défis auxquels le pays est confronté exigent des solutions urgentes et une direction politique claire pour surmonter les obstacles et répondre aux aspirations de la population en matière de stabilité, de développement et de gouvernance démocratique.

Alors que la dissolution du gouvernement ouvre la voie à de nouveaux changements, il reste à voir comment ces développements seront accueillis par la population et quelles seront les prochaines étapes dans le processus de transition en Guinée.

Aissata Tall Sall se prononce sur les récentes libérations de détenus lors d’une conférence de presse

Dans un contexte marqué par une série de libérations de détenus au Sénégal au cours de la semaine dernière, le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, prendra la parole lors d’une conférence de presse prévue pour ce mardi 20 février 2024 à 16 heures, à l’hôtel King Fahd Palace.

Cette annonce intervient alors que le pays observe un mouvement de libération de détenus, notamment des personnalités politiques et des membres de la société civile. Cette initiative a été largement saluée par la population et a suscité un vif intérêt quant aux motivations et aux implications de ces libérations.

La conférence de presse d’Aissata Tall Sall offre une occasion importante de clarifier la position du gouvernement sur ces libérations et de fournir des éclaircissements sur les critères et les processus qui ont guidé ces décisions. Les journalistes présents auront ainsi l’opportunité de poser des questions et d’obtenir des informations cruciales sur les perspectives de la politique pénale du gouvernement.

En tant que Ministre de la Justice, Aissata Tall Sall joue un rôle central dans la mise en œuvre de la politique judiciaire du pays. Sa prise de parole lors de cette conférence de presse revêt donc une importance capitale pour éclairer l’opinion publique sur les orientations futures en matière de justice et de droits de l’homme au Sénégal.

La population sénégalaise attend avec impatience les déclarations de la Ministre de la Justice, dans l’espoir d’obtenir des réponses claires sur les enjeux liés aux récentes libérations de détenus et sur les mesures envisagées pour garantir le respect de l’état de droit et des libertés individuelles dans le pays.

Cette conférence de presse représente ainsi un moment crucial dans le dialogue entre le gouvernement et la société civile, offrant une opportunité de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires judiciaires du pays.

Nit Doff exprime son engagement à combattre l’injustice lors de sa première sortie après sa libération

Dans sa première apparition publique depuis sa libération, le rappeur sénégalais Nit Doff a partagé ses réflexions sur la situation politique actuelle du pays. Dans une vidéo relayée par plusieurs médias, il a exprimé sa gratitude envers les citoyens pour leur soutien et leur solidarité envers les détenus politiques récemment libérés.

Nit Dof " je suis fier de combattre l'injustice dans mon pays, les libérations doivent continuer..."

Nit Doff a souligné l’importance de l’unité et de la compassion au sein de la société sénégalaise, déclarant que les Sénégalais sont des êtres de paix et de solidarité. Il a exprimé son espoir que cette vague de libérations se poursuive et que la solidarité entre les citoyens persiste dans la lutte contre l’injustice.

Le rappeur a également réaffirmé son engagement à lutter contre l’injustice au Sénégal, soulignant la nécessité de faire entendre la voix des opprimés et de lutter pour leurs droits. Sa déclaration reflète une détermination ferme à poursuivre le combat pour la justice et la démocratie dans le pays.

La libération de Nit Doff et d’autres détenus politiques a suscité un élan de solidarité et d’unité parmi les Sénégalais, illustrant la volonté du peuple de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme. La déclaration du rappeur témoigne de la force de la résilience et de la détermination de la société civile à poursuivre le combat pour la justice et la liberté.

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis politiques et sociaux, la voix de figures publiques engagées telles que Nit Doff joue un rôle crucial dans la mobilisation de la société civile et dans la défense des droits fondamentaux. Sa déclaration encourageante inspire l’espoir et renforce la détermination de nombreux Sénégalais à continuer à se battre pour un avenir plus juste et plus démocratique.

Emerse Faé confirmé en tant que sélectionneur des Éléphants de Côte d’Ivoire

La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a officialisé la nomination d’Emerse Faé en tant que nouvel entraîneur des Éléphants de Côte d’Ivoire, confirmant ainsi son statut de technicien champion d’Afrique. Cette décision a été prise par le président de la FIF, Idriss Yacine Diallo, en reconnaissance des performances remarquables de Faé lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023.

Emerse Faé a pris les rênes de l’équipe nationale ivoirienne en remplacement de Jean-Louis Gasset en cours de la compétition, et a conduit brillamment les Éléphants à la victoire finale. Cette réussite a été saluée par la FIF et a conduit à la promotion de Faé au poste de sélectionneur en chef.

Les détails du contrat de Faé ainsi que ceux de son staff demeurent confidentiels pour l’instant, mais il est prévu qu’ils subissent des ajustements avant la prochaine pause internationale. Cette nomination marque un moment historique pour Emerse Faé, qui rejoint ainsi le cercle restreint des sélectionneurs africains ayant remporté la Coupe d’Afrique des Nations.

Cette confirmation était largement attendue par les fans de football en Côte d’Ivoire, qui ont été enthousiasmés par les performances impressionnantes de l’équipe nationale sous la direction de Faé. Sa capacité à motiver et à guider les joueurs a été un élément clé de leur succès, et les supporters ont exprimé leur confiance dans sa capacité à continuer à conduire l’équipe vers de nouveaux sommets.

En tant que nouveau sélectionneur des Éléphants, Emerse Faé aura la lourde tâche de maintenir le niveau de performance élevé de l’équipe tout en développant de nouveaux talents et en préparant l’équipe pour les défis à venir, notamment les qualifications pour la Coupe du Monde et les prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des Nations.

La nomination d’Emerse Faé témoigne de la confiance de la FIF dans ses compétences et son leadership, et marque le début d’un nouveau chapitre prometteur pour le football ivoirien sous sa direction.

Libération des détenus : Un vent de joie souffle à Reubeuss, réactions des concernés captées en direct

Depuis le jeudi 15 février, un processus de libération a été enclenché, permettant la sortie d’au moins 300 membres de l’opposition et de la société civile détenus à la maison d’arrêt de Rebeuss. Ce jeudi, un véritable vent de joie souffle autour de l’établissement carcéral, où plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour accueillir les libérés. Suivez en direct les réactions des détenus fraîchement libérés depuis Reubeuss.

Urgent🛑En direct de Reubeuss pour la libération des détenus.

Après des jours, voire des semaines, de détention, les détenus politiques et membres de la société civile retrouvent enfin la liberté. Leur libération a été accueillie avec une exaltation palpable par leurs proches, leurs partisans et les défenseurs des droits de l’homme présents aux abords de la prison de Reubeuss.

Dans ce moment historique, les sourires éclatent sur les visages des libérés, tandis que des accolades chaleureuses et des étreintes émouvantes marquent leurs retrouvailles avec leurs proches. Certains brandissent des pancartes et des banderoles revendicatives, témoignant de leur détermination à poursuivre leur combat pour la justice et la démocratie.

Des chants de victoire résonnent dans l’air, accompagnés du son des tambours et des youyous, traduisant la liesse qui anime la foule réunie à l’extérieur de la prison. Les discours d’encouragement et de solidarité se succèdent, exprimant la gratitude envers ceux qui ont œuvré pour la libération des détenus et appelant à poursuivre la lutte pour un Sénégal plus juste et plus libre.

Cette libération massive des détenus politiques et des membres de la société civile marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, offrant un nouvel espoir pour un dialogue inclusif et une réconciliation nationale. Cependant, elle souligne également la nécessité de poursuivre les efforts pour garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le pays.

Alors que les libérés retrouvent peu à peu leur liberté, l’attention se tourne vers l’avenir et les défis à relever pour construire un Sénégal plus juste et plus démocratique pour tous ses citoyens.

Les Coulisses du report de l’élection Présidentielle : Macky Sall aurait promis d’accepter la candidature de Karim Wade, révèle Abdou Bara Doli

Dans une interview exclusive accordée à Senego TV, Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli a apporté des éclaircissements saisissants sur les circonstances entourant le report de l’élection présidentielle au Sénégal. Le député a révélé que le Président Macky Sall aurait pris un engagement crucial devant Serigne Mountakha Mbacké, une figure religieuse de premier plan, concernant la candidature de Karim Wade.

Emission confrontation  : Cheikh Abdou Bara Doly apporte des éclaircissements "dagnouma complot.."

Les révélations de Cheikh Abdou Mbacké offrent un nouvel éclairage sur les motifs sous-jacents au report du scrutin présidentiel, un événement qui a alimenté de nombreuses spéculations et interrogations dans le pays.

D’après le député, l’engagement de Macky Sall envers Serigne Mountakha aurait joué un rôle déterminant dans la décision de reporter la date du scrutin présidentiel. L’acceptation présumée de la candidature de Karim Wade aurait exigé une réorganisation du calendrier électoral pour garantir la participation de tous les candidats potentiels.

Au-delà de cette révélation, Cheikh Abdou Mbacké a fourni d’autres clarifications lors de son entretien avec le journaliste Khalil Camara, bien qu’il n’ait pas donné de détails spécifiques sur l’accord conclu entre Macky Sall et Serigne Mountakha.

Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur les implications politiques et religieuses de cet engagement présumé, ainsi que sur son impact potentiel sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

L’interview de Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli met en lumière les interactions complexes entre le pouvoir politique et les autorités religieuses au Sénégal, ainsi que les jeux d’influence qui peuvent influencer les grandes décisions politiques.

Alors que le pays se prépare à une élection présidentielle cruciale, ces révélations continueront de susciter un vif intérêt parmi les acteurs politiques et la société civile, mettant en lumière les dynamiques complexes qui façonnent la scène politique sénégalaise

Tragédie à Colobane : Un accident mortel plonge une famille dans le deuil

Une tragédie s’est abattue ce samedi à Colobane, lorsque qu’un camion a mortellement fauché deux hommes, M. Ndiaye et M. Kane, tous deux marchands ambulants. Le choc brutal a entraîné la perte tragique de ces deux membres de la communauté, laissant derrière eux des familles dévastées par le chagrin et le deuil.

«Sama dome camion mo diar si kawam mou…» Accident à Colobane, La mère de la victime raconte les fait

L’accident a également laissé M. Diouf avec des blessures légères, tandis que l’autre rescapé, C. Ndiaye, âgé de 35 ans, se bat toujours pour sa vie dans un état critique.

Dans une vidéo poignante, les parents de l’une des victimes, M. Ndiaye, sont filmés dans un état d’inconsolabilité. Les mots semblent leur manquer alors qu’ils tentent de revenir difficilement sur les événements tragiques qui ont bouleversé leur vie en un instant.

La douleur palpable dans leurs yeux et dans leurs gestes témoigne de l’ampleur de la perte et de la souffrance qu’ils ressentent face à la disparition soudaine de leur être cher. Leurs sanglots déchirants résonnent dans l’air, reflétant le profond désarroi et la détresse qui les envahissent.

Cette tragédie rappelle de manière poignante les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs de la rue, souvent exposés à des risques élevés dans leur quotidien. Elle soulève également des questions sur la sécurité routière et la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

En cette période de deuil et de tristesse, la communauté de Colobane se rassemble pour soutenir les familles endeuillées et pour honorer la mémoire des victimes. Leur présence et leur solidarité offrent un semblant de réconfort dans cette épreuve insoutenable.

Alors que les familles pleurent la perte de leurs proches, la société dans son ensemble est confrontée à une douloureuse prise de conscience de la fragilité de la vie et de la nécessité de redoubler d’efforts pour assurer la sécurité de tous sur les routes.

Le PDS à la croisée des chemins : Quel avenir politique après la décision des 7 « Sages » ?

La récente décision du Conseil constitutionnel, confirmant l’écartement de Karim Wade de la course présidentielle, a placé le Parti démocratique sénégalais (PDS) face à un dilemme politique majeur. Avec son candidat exclu du processus électoral, le PDS se retrouve à reconsidérer ses stratégies et alliances en vue de l’élection présidentielle à venir.

L’annonce de cette exclusion a provoqué une onde de choc au sein du PDS, contraignant les membres du parti à réévaluer leur position et leurs objectifs politiques. Face à cette nouvelle réalité, la question de l’avenir du PDS à la présidentielle mérite une attention particulière, comme le souligne le journal « Le Quotidien ».

Dans cette période de transition politique, l’attention se porte désormais sur les prochaines actions du PDS et sur la direction que pourrait prendre le parti. Wade-fils, désormais contraint de tracer une ligne claire, devra faire un choix déterminant qui pourrait façonner le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Une option qui semble se profiler est une alliance avec la coalition au pouvoir, Benno bokk yaakaar (BBY). Cette alliance offrirait au PDS une opportunité de jouer un rôle significatif dans l’issue de l’élection présidentielle et de consolider sa position politique dans le pays.

Cependant, cette décision ne serait pas sans conséquences. Le PDS pourrait être confronté à des divisions internes et à des tensions au sein du parti, notamment après les récentes accusations de corruption portées par certains de ses membres à l’encontre de juges constitutionnels.

Le défi pour le PDS est donc de trouver un équilibre entre ses ambitions politiques et la réalité politique du pays. Alors que le parti était autrefois un prétendant sérieux à la présidence, il se retrouve désormais dans une position de « faiseur de roi », avec une influence potentielle sur le résultat électoral mais sans candidat en lice.

Dans cette situation délicate, le PDS devra naviguer avec précaution pour éviter une dislocation interne tout en cherchant à maximiser son influence politique. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer la trajectoire politique du PDS et son impact sur le paysage politique sénégalais dans un contexte électoral en pleine évolution.

Rose Wardini renonce à sa candidature présidentielle suite à la révélation de sa double nationalité

Dans un revirement politique inattendu, Rose Wardini, candidate à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, a annoncé son retrait de la course à la présidence lors d’une conférence de presse tenue ce lundi. Cette décision fait suite à la découverte de sa double nationalité, révélée après la publication de la liste officielle des candidats.

L’annonce de ce retrait de candidature intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les enjeux de démocratie et de gouvernance sont au centre des débats. Elle souligne également l’importance du respect des lois électorales et des principes démocratiques fondamentaux pour assurer l’intégrité des élections et la crédibilité du processus démocratique.

En attendant de plus amples informations et réactions, le pays retient son souffle, observant avec attention les développements à venir dans cette élection présidentielle qui s’annonce désormais encore plus imprévisible.

Grève de la faim à la mac de Ziguinchor : Plus de 100 détenus protestent contre leurs conditions de détention

Près de 118 détenus, dont une dizaine de femmes ainsi que des prisonniers mineurs et politiques, ont lancé une grève de la faim illimitée à la Mac de Ziguinchor, à compter de ce lundi 19 février 2024. Cette action vise à dénoncer les conditions de vie précaires en détention ainsi que les longues périodes de détention préventive.

Les détenus, par le biais de cette manifestation, expriment leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme des injustices et des violations de leurs droits fondamentaux. Parmi les participants à cette grève se trouve le maire de Diacounda, dans le département de Bounkiling, affilié à l’ancien parti Pastef.

La surpopulation carcérale, les conditions sanitaires déplorables, ainsi que les détentions préventives prolongées sont au cœur des revendications des prisonniers. Ces derniers exigent une amélioration immédiate de leurs conditions de vie en détention ainsi qu’une réduction significative des délais de détention préventive.

Cette action témoigne de la frustration et du désespoir croissants au sein de la population carcérale, confrontée à des conditions de détention inhumaines et à des délais de procédure souvent excessifs.

Il est essentiel que les autorités prennent rapidement des mesures pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus et garantir le respect de leurs droits humains fondamentaux. Cette situation requiert une attention urgente et une intervention rapide pour éviter toute escalade des tensions et préserver la dignité des personnes incarcérées.

L’affaire demeure à suivre attentivement pour observer l’évolution de la situation et les éventuelles réponses des autorités compétentes face à cette mobilisation des détenus.

Altercation entre Soul Bang’s et la police à l’AIBD : Le ministre guinéen des Affaires étrangères hausse le ton

Le musicien guinéen Soul Bang’s et son épouse Manamba ont eu une altercation avec la police sénégalaise à leur arrivée à l’AIBD. L’artiste a dénoncé des bavures policières et a lancé un live devenu viral sur les réseaux sociaux.

L’affaire a même été traitée par le ministre guinéen des Affaires étrangères, Dr Morissanda Kouyaté. Ce dernier a annoncé que tout était rentré dans l’ordre après un règlement de l’affaire à l’amiable, mais n’a pas manqué de hausser le ton pour annoncer qu’il va tout faire pour mettre fin aux tracasseries policières des Guinéens au Sénégal. 
« Je garantis que votre gouvernement sera toujours à vos côtés pour défendre vos droits… Nous allons mettre fin à ces tracasseries policières au Sénégal vis-à-vis des Guinéens », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par « Guineematin ».
« Bien qu’il fût 3 h du matin à Addis-Abeba où je suis actuellement, j’ai tenu à prendre en main moi-même cette grave altercation entre des policiers sénégalais et le couple Soul-Manamba. Il s’agit de deux hautes personnalités de notre pays. Une forte équipe de notre ambassade à Dakar leur a porté assistance, et j’ai parlé avec de hautes autorités du Sénégal… Après les explications des deux parties, j’ai proposé au couple Soul-Manamba de choisir entre porter plainte avec l’assistance de notre ambassade ou régler à l’amiable, étant donné qu’il a aussi commis des erreurs, notamment les fameux refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Le couple a choisi le règlement à l’amiable. C’est ce qui vient de se faire », a ajouté le ministre guinéen.

Agro-business : les déboires de Frank Timis

Dans un récent article publié par Libération, les difficultés rencontrées par African Agriculture, la société dirigée par Frank Timis, sont mises en lumière. Basée à New York, cette entreprise ambitieuse avait pour projet d’exploiter 2,9 millions d’hectares de terres en Afrique de l’Ouest, notamment 25 000 hectares au Sénégal, pour la production d’aliments destinés au bétail en vue de leur exportation.

Cependant, les ambitions démesurées de l’entreprise semblent être confrontées à une réalité bien plus complexe. En effet, le cours de l’action d’African Agriculture, qui avait fait son entrée en bourse en décembre dernier, a subi une chute vertigineuse de 90% à mi-janvier. Passant de 10 dollars à moins de 0,90 dollar, cette dégringolade reflète les doutes grandissants des investisseurs quant à la viabilité et à la pertinence des projets de l’entreprise.

Selon Massa Koné, porte-parole de la Convergence globale des luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest, cette méfiance des investisseurs est justifiée. Les projets d’African Agriculture sont qualifiés d’extravagants et néfastes pour les communautés locales, ce qui explique en partie l’effondrement du cours de l’action. Les communautés rurales de la région ainsi que les investisseurs de Wall Street semblent convaincus qu’ils n’ont aucun intérêt à céder leurs terres ou à investir leur argent dans de tels projets.

Au Sénégal, le projet d’African Agriculture se heurte à une forte opposition de la part du Collectif pour la défense des terres du Ndiaël, qui regroupe 37 villages et 10 000 personnes dans le nord du pays. Le porte-parole de ce collectif, Ardo Sow, a adressé un avertissement aux potentiels partenaires de Frank Timis dans son projet. Il affirme que les terres en question appartiennent aux communautés locales, constituant ainsi leur patrimoine, leurs pâturages, et leur souveraineté alimentaire.

Face à ces oppositions et à la chute brutale de la valeur de son entreprise, Frank Timis doit désormais faire face à un sérieux revers dans ses ambitions agroalimentaires en Afrique de l’Ouest.

Plainte contre Mbackiyou Faye : Des propriétaires de maisons détruites à Almadies 2 dénoncent une démolition illégale

Un bras de fer juridique se profile entre Mbackiyou Faye, homme d’affaires renommé, et un collectif de propriétaires de maisons démolies à Almadies 2 (Keur Massar). Les dix maisons démolies lors d’un incident survenu samedi dernier ont déclenché une vive réaction de la part des propriétaires, qui annoncent une plainte contre l’homme d’affaires ce lundi.

Dans des propos relayés par Libération dans son édition de ce jour, le porte-parole des plaignants, Ousmane Guèye, a dénoncé l’intervention illégale qui aurait été orchestrée par Mbackiyou Faye et ses associés. Selon lui, aucun représentant de la DSCOS n’était présent sur les lieux lors de la démolition, laissant ainsi place à des individus en civil opérant les destructions.

Les membres du collectif affirment que la SCI Promobilière, propriété de Mbackiyou Faye, tente de s’approprier un hectare de l’assiette foncière où étaient érigées les maisons détruites. Ousmane Guèye met en garde contre toute tentative d’accaparement de leurs terrains, soulignant que les propriétaires sont établis sur plus de deux hectares dans la cité.

Deux individus sont identifiés par les victimes présumées comme étant les responsables des démolitions. Ils auraient agi au nom de Mbackiyou Faye, prétendant que les terrains en question lui appartiennent. Le collectif a annoncé son intention d’engager des procédures légales dès ce lundi, en sollicitant l’intervention du procureur de la République pour faire valoir leurs droits et obtenir réparation.

Drame à Colobane : Un nouveau bilan après un accident mortel et les révélations du chauffeur du camion

Dans le récit poignant recueilli par L’Observateur, le chauffeur du camion impliqué, Modou Guèye, pointe du doigt une défaillance technique, attribuant l’accident à une défection soudaine du système de freinage. « J’ai tenté de freiner en vain », explique-t-il avec regret. « C’est ainsi que j’ai percuté un véhicule particulier qui roulait devant moi. Pour éviter le pire, j’ai manœuvré en donnant un coup de volant. Malheureusement, j’ai fini sur le trottoir où étaient plusieurs marchands. »

Le véhicule impliqué est une semi-remorque de marque Renault, circulant sur l’Autoroute Seydina Limamoulaye en direction de Colobane depuis la Patte d’Oie. Selon le récit de Modou Guèye, le camion n’aurait jamais dû se trouver à cet endroit précis au moment de l’accident. Un simple coup de fil a tout bouleversé.

« J’avais quitté Rufisque plus tôt », se remémore Guèye. « Sur le chemin du retour, alors que je roulais sur l’autoroute, on m’a joint au téléphone pour me demander de revenir au Port de Dakar pour récupérer un autre bon qui avait pour destination la région orientale. C’est ainsi que j’ai fait demi-tour en empruntant la voie qui dessert la bretelle de Colobane pour retourner au Port. Malheureusement, mon système de freinage a lâché. »

Les autorités ont réagi rapidement, arrêtant Modou Guèye pour homicide involontaire. Actuellement en garde à vue, il fait face à des accusations graves alors que les enquêteurs cherchent à comprendre les circonstances exactes de ce drame épouvantable.

Incendie destructeur au marché central de Kédougou : Une tragédie économique dévastatrice

Aux alentours de 4 heures du matin, des flammes dévastatrices ont éclaté, engloutissant rapidement les structures commerciales et les marchandises qu’elles abritaient. Les témoins ont décrit une scène de chaos et de panique alors que les commerçants tentaient désespérément de sauver ce qui pouvait encore l’être, assistés par les services de secours locaux.

Les efforts des pompiers de la 62ème compagnie de secours ont permis de circonscrire l’incendie vers 5 heures du matin, mais le bilan était déjà lourd : des millions de francs CFA de marchandises ont été réduits en cendres, laissant derrière eux des commerçants désemparés et une communauté choquée.

Cet incendie dévastateur met en évidence la vulnérabilité des marchés locaux et des petites entreprises face aux catastrophes imprévues. Alors que la ville de Kédougou commence à panser ses plaies et à évaluer l’étendue des dégâts, il est impératif que les autorités et la communauté locale se mobilisent pour apporter un soutien immédiat aux commerçants affectés et pour mettre en place des mesures de prévention des incendies à l’avenir.

Un mécanicien jugé pour un vol inhabituel : Un sac d’oignon au centre d’une affaire à Tivaouane

Tivaouane – Le Tribunal d’Instance de Tivaouane a été le théâtre d’une affaire peu commune impliquant un mécanicien accusé d’avoir tenté de voler un sac d’oignon sur le marché animé de Mboro. Cette histoire insolite a attiré l’attention de la communauté locale, mettant en lumière les défis de la justice face à des incidents apparemment mineurs mais non dénués de conséquences.

Le prévenu a également affirmé qu’il avait volé le sac d’oignon pour nourrir sa famille, plutôt que dans l’intention de le revendre. Cependant, cela n’a pas atténué la gravité de l’incident aux yeux de la cour.

Malgré l’absence de la plaignante, qui avait déjà récupéré son bien, le tribunal a prononcé une condamnation de trois mois de prison avec sursis à l’encontre du mécanicien.

Affaire des enfants Retrouvés dans un véhicule : Les accusations de sacrifices humains éclaboussent une affaire de plainte et de vengeance

Dans un développement surprenant, l’épouse du marabout, Mme Sow, a porté plainte contre deux de ses voisines, les accusant d’avoir partagé une photo du couple avec un individu nommé Mollah Morgan. Ce dernier les aurait accusées de se livrer à des sacrifices humains, alimentant ainsi un climat de suspicion et de méfiance au sein de la communauté.

Le drame initial a également provoqué des réactions violentes, avec un groupe en colère qui a décidé de mener une expédition punitive contre la maison du marabout. Les jeunes mécontents de la libération temporaire du marabout ont saccagé les lieux et emporté des biens d’une valeur estimée à 30 millions de francs CFA.

Lors du procès, S. N. Traoré et T. Mbow ont plaidé leur innocence, affirmant ne pas avoir eu connaissance des intentions malveillantes des destinataires de la photo. Leur avocat a souligné leur ignorance quant à la législation concernant la divulgation de données à caractère personnel.

Le délibéré est attendu le 23 février prochain, alors que la communauté locale reste sous le choc de cette série d’événements tragiques et troublants. Les accusations de sacrifices humains et les affrontements subséquents ont laissé des cicatrices profondes dans cette paisible localité, mettant en lumière les défis complexes de la justice et de la cohésion communautaire dans cette affaire déchirante.

Accident mortel à Ziguinchor : Un enseignant à la retraite tué par un chauffeur ivre

Une nuit paisible s’est transformée en tragédie dimanche soir à Néma, lorsque la vie d’un enseignant à la retraite a été brutalement interrompue dans un accident de la route. Les circonstances de l’accident, impliquant un chauffeur en état d’ivresse, ont secoué la communauté locale et soulevé des questions sur la sécurité routière dans la région.

La victime, un enseignant âgé de 72 ans et respecté de tous dans la région pour sa contribution à l’éducation, a été fauchée par un camion conduit par J.P. Diémé. Selon les témoins, le chauffeur semblait être sous l’influence de l’alcool au moment de l’accident, perdant le contrôle de son véhicule avant de percuter violemment l’enseignant.

La perte de cet enseignant bien-aimé a laissé un vide dans la communauté éducative locale et a suscité une réflexion profonde sur les mesures à prendre pour éviter de telles tragédies à l’avenir. Alors que la famille de la victime pleure sa disparition, la question de la responsabilité et de la prévention des accidents de la route reste au cœur des préoccupations de tous ceux touchés par cette terrible perte.

Dette de 14 milliards F CFA : Les agents des cessionnaires du nettoiement renouent avec la grève

Les Rues de la Capitale Sénégalaise S’emplissent d’Ordures alors que les Travaux de Ramassage sont Interrompus par une Grève Revendicative

Les agents des concessionnaires du nettoiement, essentiels au maintien de l’hygiène et de la salubrité dans les quartiers de Dakar, ont déclenché cette grève pour faire entendre leur voix face à une dette accumulée par l’État. Cette somme représente non seulement un enjeu financier crucial pour les travailleurs, mais également un obstacle majeur à la poursuite de leurs opérations quotidiennes.

Depuis les premières heures de la matinée, les signes de l’interruption des services de nettoiement sont évidents à travers toute la ville. Les poubelles débordantes jonchent les trottoirs, les odeurs nauséabondes se répandent dans l’air et les rues, autrefois animées, semblent désormais abandonnées à leur sort.

Face à cette crise, les résidents de Dakar expriment leur frustration et leur inquiétude quant aux conséquences potentielles sur leur santé et leur environnement. Certains soulignent le risque accru de propagation de maladies liées à la présence de déchets non collectés, tandis que d’autres dénoncent l’incapacité des autorités à résoudre ce problème persistant.

Dans l’attente d’une résolution rapide de ce conflit, la population de Dakar se trouve confrontée à une réalité désagréable et à des conditions de vie précaires. La grève des agents de nettoiement met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la gestion des déchets dans les grandes villes africaines, mettant en évidence la nécessité d’une action urgente et concertée pour garantir un environnement sain et durable pour tous.

Décès de la femme de l’adjudant-chef Didier Badji : hommage à une femme remarquable

La triste nouvelle du décès de Madame Daba Diouf, épouse de l’adjudant-chef de gendarmerie Didier Badji, a été annoncée par le député Guy Marius Sagna. Son départ laisse derrière elle un héritage de bravoure, de détermination et de courage, mais également un mystère entourant la disparition de son époux, survenue en novembre 2022 lors d’une partie de pêche où il a été porté disparu, en même temps que le sergent Fulbert Sambou.

Madame Badji, décédée en France où elle exerçait son métier, a été saluée par Sagna comme une femme remarquable, brillante élève et étudiante, médecin dévouée tant à Mbour qu’en France. Elle a combattu avec force un cancer jusqu’à la victoire, mais a finalement succombé, le jour même de son anniversaire, à l’âge de 45 ans.

La douleur de sa perte est exacerbée par le mystère entourant la disparition de son époux, laissant leurs enfants dans l’incertitude et la question incessante : « Maman, où est notre papa Didier Badji ? »

Guy Marius Sagna exprime ses sincères condoléances à la famille de Madame Badji, soulignant le lien fort qu’il entretenait avec elle, la considérant comme une sœur. Il rappelle également ses efforts pour combattre la discrimination dont son époux, en tant que gendarme, avait été victime, et exhorte à lutter contre toutes formes d’injustice et de discrimination.

Madiambal Diagne propose une solution légale pour la date de la présidentielle à Macky Sall

Le journaliste suggère d’utiliser l’article 52 de la Constitution pour fixer un nouveau cadre électoral

Dans sa chronique parue ce lundi dans Le Quotidien, Madiambal Diagne propose une solution légale au président sénégalais Macky Sall pour la fixation de la date de l’élection présidentielle, suite à l’annulation du décret reportant le scrutin au 15 décembre par le Conseil constitutionnel.

Le journaliste souligne que le président Sall n’a désormais que peu de marge de manœuvre et doit agir rapidement pour organiser les élections dans les meilleurs délais. Selon lui, la clé réside dans la collaboration étroite avec le Conseil constitutionnel.

Diagne insiste sur la nécessité d’inscrire tout nouveau processus électoral dans un cadre légal, étant donné que le président ne peut plus recourir à une procédure législative pour modifier certains délais électoraux. Il propose alors d’utiliser l’article 52 de la Constitution, qui accorde au président des « pouvoirs exceptionnels » en cas de menace grave et immédiate sur les institutions ou l’exécution des engagements internationaux.

En vertu de cet article, Macky Sall pourrait prendre des mesures législatives exceptionnelles pour réduire la durée de la campagne électorale ou modifier d’autres délais électoraux, tout en assurant la participation des candidats en lice dans le processus décisionnel. Cette approche, bien que pouvant sembler cavalière, reste légale et légitime, selon Diagne.

Al Khayri: Voici le célèbre artiste qui a épousé Diarra série Virginie (Photos)

L’actrice et chanteuse Mame Diarra Thiès, connue pour le rôle de Cathy dans la série « Virginie », a célébré son mariage ce samedi avec Alioune Diagne, un célèbre artiste peintre.

Son évolution artistique est étroitement liée à son parcours de vie, mêlant souvenirs, double culture et éthique dans ses œuvres qui combinent l’art figuratif et l’art abstrait.

Le parcours de cet artiste contemporain se distingue par ses multiples influences et sa polyvalence. Alioune Diagne incarne un artiste engagé, porteur de nombreuses valeurs qu’il exprime à travers ses toiles. Au cœur de son mouvement figuro-abstrait réside la volonté de créer des formes figuratives intégrant des éléments abstraits. L’artiste se libère ainsi du détail pour mettre en avant formes et couleurs, exprimant ainsi des sentiments inconscients et abstraits.

Massacre en RDC : Les États-Unis mettent en garde Paul Kagame et le M23

Washington exhorte le M23 à cesser immédiatement ses hostilités, soulignant que les actions du groupe rebelle mettent en danger la vie de millions de personnes. Les incursions récentes du M23 dans le carrefour stratégique de Sake, à moins de 25 kilomètres à l’ouest de Goma, sont particulièrement préoccupantes selon les États-Unis.

Les affrontements récents dans la région ont déjà entraîné la mort d’environ trente personnes, dont des militaires et des civils, depuis la mi-janvier, semant ainsi la panique parmi les populations locales. Le nombre de déplacés internes atteint désormais près de 135 000 personnes, contraintes de chercher refuge plus près de Goma au cours du mois écoulé.

Par ailleurs, Washington dénonce le soutien présumé apporté par Kigali au M23 et demande le retrait des forces armées rwandaises de la RDC. Les États-Unis insistent notamment sur le démantèlement des missiles sol-air installés dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma. Les forces rwandaises sont accusées par l’ONU d’avoir ouvert le feu sur un drone d’observation de la Monusco il y a environ deux semaines, une action considérée comme mettant en danger non seulement les civils, mais aussi les travailleurs humanitaires et les vols commerciaux dans l’est de la RDC.

Pour l’instant, le Rwanda n’a pas encore réagi à ces accusations.

Manifestation à Stockholm (Suède) : Les Sénégalais dénoncent le report de l’élection présidentielle

La diaspora sénégalaise exprime sa solidarité et son attachement aux principes démocratiques

Des Sénégalais résidant à Stockholm (Suède) ont manifesté leur mécontentement face au report controversé de l’élection présidentielle prévue en février 2024 par le président Macky Sall. À travers cette action, la diaspora sénégalaise témoigne de sa solidarité et de son engagement en faveur du respect des principes démocratiques fondamentaux dans leur pays d’origine.

En dénonçant le report de l’élection présidentielle, les Sénégalais de Stockholm envoient un message fort aux autorités sénégalaises, affirmant que la démocratie ne peut être compromise et que la voix du peuple doit être respectée. Cette manifestation illustre également la volonté de la diaspora sénégalaise de jouer un rôle actif dans la promotion et la défense des droits démocratiques, tant au Sénégal qu’à l’étranger.

Mondial Beach Soccer: Le Sénégal domine la Colombie (5-3) et se relance

Les Lions de la plage reviennent de loin ! Mandione Diagne et compagnies se sont imposés ce dimanche lors de la 2e journée de la Coupe du Monde de Beach Soccer. Menés 2-0 par la Colombie après le premier tiers-temps puis 3-2 dans le dernier tiers-temps, les Lions ont bien réagi avant de l’emporter (5-3).

Lors de la première journée, les protégés de Mamadou Diallo ont été battus (4-6) par la Biélorussie. Ils vont donc jouer la finale de la poule C face aux Japonais pour une place en quarts de finale.

Les Cafeteros, eux, sont tout proche de la sortie dans leur première phase finale de Coupe du Monde de football de plage.

Appel au dialogue de Dr Oumar Sarr : une nécessité pour surmonter l’impasse électorale

Dans une déclaration récente, Dr Oumar Sarr, président du Parti de la Liberté et de la Démocratie/Alliance Nationale pour la Démocratie (PLD/AND SUQALI), a souligné l’importance cruciale du dialogue pour surmonter l’impasse électorale actuelle au Sénégal. En s’inspirant de grands hommes d’État tels que Nelson Mandela et Winston Churchill, Dr Sarr appelle à un rassemblement des acteurs politiques pour trouver des solutions aux défis nationaux.

Face à l’impasse électorale actuelle, Dr Oumar Sarr estime qu’il est impératif que les acteurs politiques se rassemblent pour simplifier la résolution des problèmes. Il appelle à une révision du processus électoral et à l’adoption d’un code électoral consensuel, s’inspirant de l’exemple de 1993 où un tel consensus a été atteint. L’objectif ultime est d’établir de nouvelles règles garantissant des élections présidentielles libres, inclusives et transparentes.

Dr Sarr souligne l’importance du dialogue en citant des exemples de pays comme la Côte d’Ivoire et le Tchad, où le dialogue a joué un rôle crucial dans la résolution des conflits politiques. Il exhorte le Sénégal à emprunter cette voie du dialogue pour assurer la paix nationale et le bien-être des générations futures.

En conclusion, l’appel au dialogue de Dr Oumar Sarr reflète la volonté du PLD/AND SUQALI de contribuer à la construction d’un Sénégal uni, stable et prospère, où le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines reste au cœur de la gouvernance politique.

Alioune Tine : Macky Sall prêt à dialoguer avec Sonko, affirme le médiateur

Le fondateur d’Africa Jom Center œuvre pour la prévention de la division et de la haine au Sénégal.

Alioune Tine a également insisté sur l’importance d’un dialogue direct entre Macky Sall et Ousmane Sonko, soulignant qu’il est indispensable que les deux acteurs politiques se parlent. « Je pense que c’est indispensable que Sonko sorte. Que Diomaye sorte. C’est extrêmement important. Qu’ils parlent, qu’ils aillent au grand jour au palais parler à Macky Sall », a-t-il ajouté.

En tant que médiateur engagé dans la prévention de la division et de la haine au sein de la société sénégalaise, Alioune Tine continue de plaider en faveur d’un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties concernées, dans le but de garantir la stabilité et l’unité nationale.

Alioune Tine encourage le dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko pour restaurer la stabilité au Sénégal

Le médiateur souligne l’importance d’une communication directe entre les acteurs politiques pour apaiser les tensions.

Alioune Tine, médiateur entre le président Macky Sall et son principal opposant, Ousmane Sonko, a souligné l’importance du dialogue direct entre les deux leaders politiques pour restaurer la paix et la stabilité au Sénégal. Dans une récente intervention sur la Rfm, Tine a insisté sur la nécessité pour Macky Sall et Ousmane Sonko de se parler et de travailler ensemble à l’apaisement du climat politique actuel.

« Il est indispensable que Macky Sall et Ousmane Sonko se parlent. Ce sont des acteurs politiques et ils doivent tous travailler pour la stabilité du pays », a déclaré Alioune Tine. Il a rappelé ses efforts passés pour encourager le dialogue entre différents acteurs politiques et a souligné que la médiation actuelle n’est pas le fruit de l’improvisation, mais plutôt d’une longue expérience dans le domaine.

Tine a également révélé que Macky Sall était prêt à faire des concessions nécessaires, y compris dialoguer avec Sonko, afin de garantir la stabilité et la sécurité du pays. Il a plaidé en faveur d’une concertation permanente entre les acteurs politiques pour éviter que les tensions ne s’aggravent davantage.

« Nous devons éviter de laisser prospérer cette haine qui ne cesse de prendre des proportions inquiétantes », a souligné Alioune Tine. Sa position reflète la volonté de nombreux Sénégalais de voir les dirigeants politiques mettre de côté leurs différences pour travailler ensemble à l’intérêt supérieur de la nation.

Le sort de Rose Wardini entre incertitude et révision de liste : Analyse du Pr Ameth Ndiaye

Le Conseil constitutionnel appelé à clarifier la candidature controversée dans un contexte de double nationalité

La candidature de Rose Wardini continue de susciter des débats et des interrogations au sein de la classe politique sénégalaise. Dans une récente intervention lors de l’émission JDD sur IRadio, le Pr Ameth Ndiaye, spécialiste en droit public à l’Ucad, a abordé la question de l’admissibilité de Wardini en tant que candidate à la présidence, en soulignant l’importance de la compétence du Conseil constitutionnel dans ce dossier.

Selon le Pr Ndiaye, le Conseil constitutionnel dispose de la compétence et de la prérogative de revoir la liste des candidats si un empêchement définitif est constaté. En ce qui concerne l’affaire Wardini, qui a été initialement validée en tant que candidate avant que des questions sur sa double nationalité ne soient soulevées, le Pr Ndiaye estime que le Conseil constitutionnel devrait avoir la capacité de clarifier la situation.

« Le Conseil a les ressources pour mettre de l’ordre »

« Si le Conseil a constaté l’empêchement définitif, je pense sincèrement que si on avait le numéro de Rose Wardini et qu’on l’appelle là pour lui demander si elle est encore candidate, elle vous dirait non », a déclaré le Pr Ndiaye. Il souligne que si Wardini ne peut pas fournir des justificatifs suffisants pour témoigner de sa nationalité exclusive, le Conseil pourrait décider de l’écarter de la liste des candidats remaniée.

Le Pr Ndiaye a également remis en question la pertinence de l’article 28 de la Constitution, qui exige que les candidats à la présidence aient une nationalité exclusivement sénégalaise. Il a souligné que ces dispositions pourraient être considérées comme dépassées à la lumière des évolutions récentes en matière de nationalité dans d’autres pays, telles que l’Allemagne.

Dans l’attente d’une décision du Conseil constitutionnel, l’incertitude plane sur la candidature de Rose Wardini et sur la manière dont cette affaire sera résolue dans le contexte électoral actuel.

Thione Niang soutient l’effort de Macky Sall pour une politique d’apaisement

Le président de « Jeuf Jotna » évoque un échange constructif avec le chef de l’État dans un contexte politique tendu

Dans cette optique, Thione Niang a exprimé son soutien à l’effort du président Macky Sall pour maintenir une politique d’apaisement. Il a souligné que cette approche pourrait contribuer à trouver des solutions légales et politiques pour la libération des prisonniers politiques, notamment Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Thione Niang a également appelé à poursuivre les efforts de réconciliation et d’unité nationale, soulignant l’importance de détendre l’atmosphère politique et électorale.

Dans un contexte où le pays fait face à des défis majeurs, Thione Niang a plaidé en faveur de la solidarité et de l’action collective pour garantir la sécurité et le bien-être des générations futures. Il a appelé à dépasser les divisions et à travailler ensemble pour surmonter les obstacles, mettant ainsi en avant l’importance de l’unité dans cette période critique pour le Sénégal.

Incident à Thiaroye : Des grenades lacrymogènes lancées lors d’une distribution de tracts électoraux

Selon les témoignages recueillis sur place, la Coalition Diomaye Président tentait de distribuer des spécimens de tracts électoraux et de mener une campagne pacifique en faveur de la tenue de l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024. Cependant, les forces de sécurité ont réagi avec fermeté, lançant des grenades lacrymogènes dans le marché de Thiaroye et dans les environs.

Guy Marius Sagna, porte-parole de la Coalition Diomaye Président, a vivement dénoncé cette répression violente sur les réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, il a écrit : « Des grenades lacrymogènes nous ont été lancées aujourd’hui à Thiaroye Gare alors que nous ne faisions que distribuer les spécimens de DIOMAYE PRÉSIDENT et scander « élection par force! ». Ils ont lancé des grenades lacrymogènes jusque dans le marché de Thiaroye ».

Cet incident soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et de manifestation au Sénégal, en particulier dans le contexte tendu entourant la question de la date de l’élection présidentielle. La Coalition Diomaye Président continue de demander la tenue du scrutin à la date initialement prévue, malgré les obstacles rencontrés sur le terrain.

Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore réagi à cet incident à Thiaroye, mais il met en lumière les tensions croissantes autour du processus électoral et la nécessité de garantir un environnement sûr et pacifique pour la participation politique des citoyens.

Pr Ameth Ndiaye critique la décision du Conseil constitutionnel sur le calendrier électoral

Le Maître de conférences souligne le manque de clarté dans l’appel à des élections « dans les meilleurs délais »

Le Pr Ameth Ndiaye, Maître de conférences en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a exprimé ses réserves concernant la récente décision du Conseil constitutionnel du Sénégal sur le calendrier électoral. Invité de l’émission JDD sur IRadio ce dimanche 18 février 2024, le Pr Ndiaye a remis en question l’appel du Conseil à organiser les élections présidentielles « dans les meilleurs délais ».

Selon le Pr Ndiaye, cette formulation vague laisse place à l’interprétation et à l’incertitude quant à la date précise des élections. Il souligne que le Conseil constitutionnel aurait dû exercer son autorité en fixant un calendrier électoral clair et précis, plutôt que de déléguer cette responsabilité aux autorités compétentes.

« Quand le Conseil dit dans les meilleurs délais, cela veut dire quoi ? C’est là que commence la grimace. C’est là que le Conseil commence à rebrousser chemin et à ramer à contre-courant », a déclaré le Pr Ndiaye lors de l’émission. Il exprime ainsi son inquiétude quant à l’incertitude entourant la planification des élections présidentielles et les conséquences que cela pourrait avoir sur la stabilité politique du pays.

Le Pr Ameth Ndiaye a également souligné l’importance d’une organisation électorale efficace et transparente pour garantir la légitimité du processus démocratique. Il appelle à une action rapide et déterminée de la part des autorités compétentes pour clarifier le calendrier électoral et restaurer la confiance du public dans le processus démocratique.

En critiquant la décision du Conseil constitutionnel, le Pr Ameth Ndiaye met en lumière les défis et les enjeux auxquels est confronté le Sénégal dans la période pré-électorale, soulignant la nécessité d’une gouvernance institutionnelle solide et responsable pour assurer la stabilité politique et la démocratie dans le pays.

Affaire Adji Sarr, dossier Mame Mbaye Niang, inéligibilité, Jean-Luc Mélenchon prend la défense de Sonko

L’opposant français Jean-Luc Mélenchon a participé au rassemblement organisé, ce samedi 17 février 2504, par des sénégalais de la diaspora contre le report de la Présidentielle. Dans son discours, le leader du parti « La France insoumise » s’est fait l’avocat de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, actuellement en prison. Il est revenu sur l’affaire Adji Sarr, le dossier Mame Mbaye Niang mais aussi son inéligibilité.

« Il y a déjà quelques temps que je me fais un honneur de me tenir aux côtés d’Ousmane Sonko lorsqu’il a commencé la bataille qu’il a engagé mais ce que nous représentons ici, ce sont toutes les oppositions sénégalaises dans leurs diversités », a-t-il expliqué dans cette vidéo exploitée par Senego.

Regardez!

Sénégal : le peuple est le seul souverain !

Rassemblement de solidarité à Paris : Jean-Luc Mélenchon exprime son soutien à l’opposition sénégalaise

Le leader de la France insoumise dénonce les entraves à la démocratie au Sénégal et soutient Ousmane Sonko.

Pour Mélenchon, une opposition forte et active est essentielle pour garantir le fonctionnement démocratique d’un pays. Il a appelé au respect et à l’écoute des voix dissidentes dans le cadre du processus démocratique, soulignant que toute opposition qui ne s’oppose pas perd sa légitimité.

En exprimant sa solidarité avec l’opposition sénégalaise, Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme, tant en France qu’à l’échelle internationale.

Analyse : Les implications de la décision du Conseil constitutionnel sur l’élection présidentielle au Sénégal

Décryptage des recommandations de Moubarack Lô pour sortir de la crise institutionnelle

La décision numéro 1/c/2024 du Conseil constitutionnel a rejeté la loi numéro 4/2024 adoptée par l’Assemblée nationale, remettant en question la réduction ou l’allongement de la durée du mandat présidentiel selon les circonstances politiques. Selon Moubarack Lô, cette décision a été accueillie par les citoyens comme une grande victoire du droit, réaffirmant les principes de l’État républicain et de la séparation des pouvoirs.

L’expert souligne que le Conseil constitutionnel, en s’appuyant sur la Constitution et sa jurisprudence constante, a rappelé son rôle de régulateur du respect des dispositions constitutionnelles et de préservation de l’ordre public et de la stabilité institutionnelle.

Par ailleurs, Moubarack Lô met en évidence trois points clés à retenir pour la résolution de la crise institutionnelle :

  1. Fixation de la date de l’élection présidentielle : Le Conseil constitutionnel n’a pas fixé lui-même la nouvelle date, laissant cette responsabilité aux autorités compétentes conformément à l’article 30 de la Constitution.
  2. Date du scrutin : Conformément à l’article 31 de la Constitution, le scrutin doit obligatoirement se dérouler au plus tard le dimanche 3 mars 2024, compte tenu de l’impossibilité de respecter la date initiale du 25 février 2024.
  3. Convocation des électeurs : Pour respecter les dispositions de la Constitution et du Code électoral, il est nécessaire de raccourcir le délai de convocation des électeurs, permettant ainsi la tenue du scrutin le 3 mars 2024. Cette mesure nécessiterait une révision urgente de la loi électorale par l’Assemblée nationale.

En conclusion, Moubarack Lô souligne que le Conseil constitutionnel a offert une marge de manœuvre très limitée aux autorités compétentes pour organiser l’élection présidentielle, mettant en avant la primauté du droit dans la résolution de la crise institutionnelle au Sénégal.

Litige foncier à la cité Almadies 2 : Les populations en colère annoncent une plainte, Mbackiyou Faye cité

Une dizaine de bâtiments détruits, les propriétaires menacent de recourir à la justice pour élucider l’affaire.

Une situation tendue prévaut à la cité Almadies 2 de Keur Massar suite à la destruction d’une dizaine de bâtiments sur un site de 2 hectares, ce samedi. La société SCI, la Promobilière de Mbackiyou Faye, est au centre de cette affaire, déclenchant la colère et l’indignation des habitants. Un collectif s’est rapidement formé pour dénoncer les agissements d’un promoteur immobilier et menace de porter plainte dès lundi pour obtenir des réponses.

Selon les propriétaires, deux promoteurs privés et l’agence immobilière de Mbackiyou Faye sont responsables de ce conflit, qui perdure depuis jeudi dernier. Les accusateurs prévoient de porter plainte dès lundi prochain. « Ces deux individus ont été identifiés. Ils sont venus ici pour détruire tous nos biens. Ils disent que ces terrains appartiennent à Mbackiyou Faye. On a déjà commencé nos procédures. Dès lundi, nous allons interpeller le procureur de la République », a déclaré Ousmane Guèye.

Cette affaire met en lumière les tensions et les litiges fonciers persistants dans certaines zones urbaines du Sénégal, mettant en péril les droits et la sécurité des propriétaires immobiliers.

Mamadou Lamine Diallo : Seul le Conseil constitutionnel peut proposer une date pour l’élection présidentielle

Le candidat à la présidentielle 2024 rappelle le rôle prépondérant de l’institution constitutionnelle dans le processus électoral

Mamadou Lamine Diallo, candidat à l’élection présidentielle de 2024 et président du Mouvement TEKKI, a exprimé sa position claire sur la question de la date de l’élection présidentielle. Selon lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à proposer une date pour le scrutin présidentiel ainsi que celle d’un éventuel second tour. Dans un post sur son compte X, consulté par Senego, il a répondu aux interrogations de nombreux citoyens et journalistes concernant cette question cruciale.

« Je voudrais rappeler que seul le Conseil constitutionnel, suite à sa décision historique du 15 février 2024, peut proposer une date et celle d’un second tour, qui auront force de loi et s’imposeraient à tous », a-t-il souligné.

Mamadou Lamine Diallo a également souligné que la fin du dernier mandat du président de la République est le 2 avril. Il estime donc nécessaire que le nouveau président élu soit connu avant cette date butoir.

Cette déclaration intervient après la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal d’annuler le décret présidentiel de Macky Sall abrogeant le décret convoquant le corps électoral. De plus, le Conseil constitutionnel a jugé inconstitutionnelle la loi adoptée par l’Assemblée nationale visant à reporter la date de l’élection présidentielle au 15 septembre 2024.

Dans ce contexte de crise politique et d’incertitude quant à la date de l’élection présidentielle, les déclarations de Mamadou Lamine Diallo mettent en lumière l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel pour assurer la légitimité et la transparence du processus électoral au Sénégal.

L’UA appelle au règlement pacifique de la crise politique au Sénégal

Moussa F. Mahamat encourage une résolution rapide conforme à l’État de droit lors de la 37e session de l’Union africaine

La 37e session de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est ouverte avec une attention particulière portée à la crise politique qui secoue actuellement le Sénégal. Le président de la Commission de l’UA, Moussa F. Mahamat, a exprimé son souhait de voir le pays résoudre cette crise de manière pacifique et en accord avec les principes démocratiques et l’État de droit.

Au cœur des discussions lors de cette session, qui a débuté hier samedi, la situation politique au Sénégal a attiré l’attention des dirigeants africains. Moussa F. Mahamat a souligné l’importance de trouver une solution rapide et pacifique à la crise institutionnelle en cours dans le pays.

« Notre vif souhait est que, rapidement, le Sénégal retrouve la voie de la sagesse pour régler sa crise institutionnelle conformément aux principes de l’État de droit et aux intérêts fondamentaux de son grand peuple », a déclaré le président de la Commission de l’UA.

Cette intervention de Moussa F. Mahamat reflète l’inquiétude croissante au sein de l’Union africaine face à la situation politique au Sénégal, un pays qui est généralement considéré comme un modèle de démocratie en Afrique. La crise actuelle découle de l’abrogation d’un décret présidentiel concernant la convocation du corps électoral pour le 25 février, une décision qui a suscité des tensions politiques.

Le président sénégalais, Macky Sall, représenté à cette session par le ministre des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall, s’est engagé à respecter pleinement la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle. Cependant, l’UA continue d’appeler à un dialogue ouvert et inclusif pour résoudre la crise politique de manière à préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal.

Aminata Touré rencontre le Représentant Spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest : un dialogue sur la situation nationale du Sénégal

Échanges fructueux sur le renforcement de la démocratie et de l’État de droit

Ce dimanche 17 février 2024, une rencontre d’importance a eu lieu entre Aminata Touré, personnalité politique sénégalaise, et le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Les discussions ont porté sur la situation nationale du Sénégal et le rôle crucial de l’ONU dans le renforcement de la démocratie et de l’État de droit.

Lors de cette rencontre fructueuse, Aminata Touré a exprimé sa satisfaction quant aux échanges approfondis avec le Représentant Spécial de l’ONU. Ils ont pu discuter en profondeur des défis actuels auxquels fait face le Sénégal ainsi que des opportunités de collaboration entre le gouvernement sénégalais et les institutions internationales, en particulier l’ONU, pour garantir le respect des principes démocratiques et des droits de l’homme.

« J’ai eu le plaisir de recevoir aujourd’hui le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel et nous avons largement échangé sur la situation nationale et le rôle important de l’ONU dans l’enracinement de la Démocratie et de l’Etat de Droit », a déclaré Aminata Touré à l’issue de la rencontre.

Cette réunion revêt une importance particulière dans un contexte où le Sénégal aspire à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir l’état de droit. La collaboration entre le Sénégal et l’ONU peut jouer un rôle essentiel dans la réalisation de ces objectifs en fournissant un soutien technique, en facilitant le dialogue politique et en renforçant les capacités nationales dans ces domaines cruciaux.

En conclusion, cette rencontre témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers les principes fondamentaux de la démocratie et des droits de l’homme, ainsi que de sa volonté de coopérer étroitement avec la communauté internationale pour promouvoir la stabilité et le progrès dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

« Tragédie à Thiès : Un maçon perd la vie après une chute sur un chantier »

« Le quartier Keur Issa endeuillé par le décès d’un travailleur suite à un accident survenu lors de travaux de rénovation »

Une tragédie a frappé le quartier Keur Issa de Thiès hier vendredi, alors qu’un maçon est décédé des suites d’un accident de travail sur un chantier de rénovation. M. Guèye, chargé de remplacer des ardoises vétustes par des morceaux de zinc sur une toiture, a fait une chute tragique vers 16 heures, selon des informations relayées par Seneweb.

Le maçon a été immédiatement pris en charge et évacué à l’hôpital régional de Thiès, mais malheureusement, ses blessures se sont avérées fatales. Il a succombé à ses blessures vers 18 heures, plongeant sa famille, ses proches et la communauté locale dans le deuil.

Cet accident met en lumière les risques auxquels sont confrontés les travailleurs du bâtiment et de la construction au quotidien. Malgré les mesures de sécurité mises en place sur les chantiers, les accidents peuvent malheureusement survenir, rappelant ainsi l’importance de la vigilance et de la prudence à tout moment.

En ces moments difficiles, la communauté de Thiès se mobilise pour soutenir la famille du défunt et lui apporter réconfort et solidarité. Ce tragique événement rappelle également l’importance de garantir des conditions de travail sûres et sécurisées pour tous les travailleurs, afin d’éviter de telles pertes inutiles à l’avenir.

Adama Barrow appelle à une enquête conjointe avec le Sénégal après la mort d’un Gambien près de la Casamance

« Les autorités gambiennes exigent des réponses suite au décès tragique de Duwa Badjie, impliquant les forces sénégalaises »

Les autorités gambiennes ont lancé un appel pressant à une enquête conjointe avec le Sénégal à la suite du décès de Duwa Badjie, survenu dans des circonstances troubles près de la région de la Casamance. Cette demande intervient alors que la situation reste tendue dans la région, avec des accusations portées contre les forces de sécurité sénégalaises.

Lors des funérailles de Duwa Badjie, organisées le mercredi 14 février dans le village de Gilanfary, le ministre gambien de la défense, Serign Modou Njie, a exprimé la profonde tristesse ressentie par le pays suite à cet événement tragique. Il a souligné que la mort de Duwa Badjie était une perte inacceptable pour la Gambie et a assuré que le gouvernement gambien prenait cette affaire très au sérieux.

Suite à cette tragédie, le président gambien Adama Barrow a immédiatement convoqué une réunion d’urgence du Conseil national de sécurité. Lors de cette réunion, il a ordonné le lancement d’une enquête approfondie sur les circonstances entourant la mort de Duwa Badjie. De plus, le président Barrow a exprimé son intention de discuter de l’incident avec son homologue sénégalais, Macky Sall, dans le cadre de la recherche de réponses et de solutions.

Dans un souci de transparence et de coopération, Adama Barrow a également appelé à une enquête conjointe entre la Gambie et le Sénégal. Cette démarche vise à garantir que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et à éviter toute escalade des tensions entre les deux pays voisins.

Les dirigeants locaux de la région de Foni, d’où était originaire Duwa Badjie, ont exprimé leur reconnaissance envers le gouvernement pour sa réactivité dans cette affaire. Ils ont également souligné l’importance de prévenir de tels incidents à l’avenir, afin de garantir la sécurité et la stabilité de la région.

En réponse aux propos selon lesquels Foni serait considéré comme faisant partie de la Casamance, les représentants politiques de la Gambie ont rappelé que Foni est une partie intégrante de leur pays, et ont insisté sur l’importance de résoudre cet incident dans le cadre des relations bilatérales entre la Gambie et le Sénégal.

« Le Gamou des Kalounayes : Un appel à la stabilité et au développement dans un contexte de tensions politiques »

« La célébration annuelle devient un symbole de paix et de résilience face aux défis nationaux »

Les festivités du Gamou des Kalounayes, qui ont eu lieu hier, ont pris une importance particulière cette année dans le contexte tendu du report de l’élection présidentielle au Sénégal. Cette célébration traditionnelle a servi de tribune pour exprimer un fort appel à la stabilité et au développement, malgré les défis politiques et socio-économiques auxquels la région et le pays sont confrontés.

Babacar Arouna Sané, membre du comité d’organisation du Gamou, a souligné la résilience de la communauté de Kalounayes face aux troubles qui ont secoué d’autres parties du pays. Il a mis en avant l’importance de la cohésion sociale et de la solidarité pour faire face aux défis actuels et futurs, en particulier dans le contexte de la crise politique en cours.

Le développement local est également au cœur des préoccupations, avec un appel à exploiter les ressources de la région pour promouvoir la croissance économique et améliorer les conditions de vie des habitants. Babacar Arouna Sané a souligné les mesures préventives prises pour anticiper les éventuelles répercussions de la crise politique sur la communauté.

Au nom du Khalife des Kalounayes, Cheikh Bounama Coly, Babacar Arouna Sané a lancé un appel à la patience, à la sérénité et à la tranquillité. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour résoudre les différends et préserver la paix dans la région et dans tout le pays.

Le Préfet de Bignona, Mamadou Khouma, a salué l’engagement du Khalife en faveur de la paix et a sollicité ses prières pour la stabilité du pays. Il a souligné l’inefficacité de la violence comme moyen de résolution des conflits et a appelé à privilégier le dialogue et la médiation pour surmonter les divergences.

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le Gamou des Kalounayes est apparu comme un phare de paix et de résilience, offrant un exemple inspirant de la capacité des communautés locales à rester unies et à promouvoir le progrès malgré les défis.

« Le Sénégal sous tension : Manifestations pour des élections rapides et libres »

« Des milliers de Sénégalais expriment leur désir de stabilité et de démocratie après l’invalidation du report de l’élection présidentielle. »

Dans un climat de tension politique, des milliers de citoyens sénégalais ont convergé pacifiquement dans les rues de Dakar pour exiger des élections rapides et libres. Cette manifestation, organisée par le collectif citoyen « Aar Sunu Election » (« Protégeons notre élection »), intervient après deux semaines de bouleversements suite à l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février.

Les manifestants, vêtus de T-shirts noirs arborant le nom du collectif et portant des pancartes avec des slogans tels que « Respect du calendrier électoral » et « Non au coup d’État constitutionnel », ont exprimé leur désir de voir les élections se dérouler dans les meilleurs délais, conformément aux principes démocratiques.

Alors que la présence des forces de l’ordre était notable, celles-ci ont adopté une approche moins répressive qu’auparavant, renonçant à leurs tenues anti-émeutes et permettant ainsi à la manifestation de se dérouler dans le calme. Cette atmosphère contraste avec les manifestations précédentes, qui avaient été marquées par des violences et des arrestations.

Malgré l’acceptation par le président Macky Sall de l’avis du Conseil constitutionnel demandant la tenue rapide des élections, certains manifestants expriment des doutes quant à sa volonté réelle de respecter ses engagements. Ils appellent à une transition pacifique du pouvoir le 2 avril, date de la fin du mandat présidentiel.

La manifestation a également été l’occasion de réclamer la libération des opposants détenus, dont Ousmane Sonko, figure de l’opposition populaire, et Bassirou Diomaye Faye, un candidat à la présidentielle actuellement en prison.

Alors que la communauté internationale observe de près la situation au Sénégal et appelle à des élections inclusives et transparentes, l’avenir politique du pays reste incertain. Les questions concernant la date exacte des élections et la participation des différents candidats demeurent en suspens, laissant planer un sentiment d’incertitude quant à l’évolution de la situation politique dans les semaines à venir.

« Les signes subtils de l’érosion de l’amour : Comment reconnaître si votre partenaire ne vous aime plus »

Dans le voyage complexe de l’amour, il arrive parfois que les relations traversent des périodes de turbulences, où les sentiments autrefois forts semblent s’estomper peu à peu. Reconnaître ces signes d’érosion de l’affection est crucial pour prendre des décisions éclairées sur l’avenir de la relation. Voici cinq indicateurs subtils à garder à l’esprit :

1. Changement de communication : Si votre partenaire devient moins proactif dans la communication, répondant moins fréquemment à vos messages et appels, ou étant moins transparent sur ses pensées et sentiments, cela peut indiquer un éloignement émotionnel.

2. Distance émotionnelle : Observer un détachement lors des interactions, un manque d’attention et d’intérêt pour votre vie, ou une distraction constante peut signaler une perte d’intérêt de la part de votre partenaire.

3. Moins d’attention ou négligence : Des gestes d’affection réduits, moins de temps passé ensemble et un désintérêt pour votre bien-être peuvent suggérer un désamour.

4. Absence de projets d’avenir communs : Lorsque votre partenaire évite les discussions sur l’avenir de la relation, ne mentionne pas de plans communs tels que le mariage ou les enfants, cela peut indiquer une désertion émotionnelle.

5. Manque d’intimité physique : Une diminution significative de l’intimité physique, telle que l’évitement des contacts physiques et des rapports sexuels, peut refléter un désintérêt émotionnel.

Ces signes, bien qu’ils ne soient pas des verdicts définitifs, peuvent servir de sonnette d’alarme pour évaluer la santé de votre relation. Dans ces moments délicats, il est essentiel d’avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec votre partenaire pour comprendre ce qui se passe et décider ensemble de la meilleure façon de procéder. Se rappeler que votre bien-être émotionnel est primordial et qu’il est parfois nécessaire de prendre des décisions difficiles pour préserver votre bonheur à long terme.

Accusation de corruption contre le C.C : La commission d’enquête parlementaire officiellement enterrée

Après une gestation mouvementée et une naissance dans la controverse, la commission d’enquête parlementaire chargée de mettre au jour les allégations de corruption visant deux juges du Conseil Constitutionnel est désormais officiellement déclarée morte avant même d’avoir pu commencer ses travaux. L’Assemblée nationale a publié un communiqué signé par Abdou Mbow, président de ladite commission composée de parlementaires, annonçant cet acte de décès.

Cependant, suite à une lettre du ministre de la justice, qui a saisi « le président de l’Assemblée nationale de l’ouverture d’une information judiciaire », les travaux de la commission d’enquête parlementaire sont désormais officiellement suspendus à compter de ce jour, samedi 17 février 2024, selon les précisions fournies par le parlement.

La mise en place de cette commission d’enquête parlementaire a été un point d’achoppement majeur entre les différentes factions politiques du pays. Elle a également été utilisée comme un argument majeur par le président de la République, Macky Sall, pour justifier son décret reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Un décret présidentiel que le Conseil Constitutionnel a jugé illégal dans son arrêt rendu jeudi dernier, demandant au chef de l’État d’organiser les élections dans les meilleurs délais, avant la fin de son mandat le 2 avril prochain.

Présidentielle 2024 : Macky Sall finalement candidat à la place d’Amadou Ba ?

Alors que la décision du Conseil Constitutionnel a été rendue publique, le Président Macky Sall se retrouve au cœur des spéculations concernant sa participation à l’élection présidentielle de 2024. Malgré ses déclarations antérieures sur le respect de la Constitution et son engagement à ne pas briguer un troisième mandat, certains observateurs se demandent s’il ne pourrait pas finalement changer de cap.

Le média Jeune Afrique a soulevé cette question auprès de l’écrivain et philosophe sénégalais, Felwine Sarr. Selon lui, bien que le président Sall ait affirmé ne pas se représenter, ses propos laissent place à l’interprétation. Il a justifié son renoncement en invoquant la parole donnée plutôt que le respect strict de la Constitution, ce qui pourrait laisser penser qu’il se réserve la possibilité de se présenter dans des circonstances exceptionnelles, au nom de la stabilité du pays.

Par ailleurs, même si Macky Sall ne se présente pas, l’écrivain estime qu’il pourrait chercher à remplacer Amadou Ba, dont la candidature semble diviser au sein de son propre camp. Les récentes accusations de corruption du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de ce dernier ont fragilisé sa position, poussant certains membres de la coalition présidentielle à envisager d’autres options pour maximiser leurs chances de succès électoral.

Dans ce contexte, l’incertitude persiste quant à la composition finale des candidats à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, tandis que les enjeux politiques et les jeux d’alliances continuent d’évoluer.

Felwine Sarr : « J’espère que Macky Sall nous laissera un pays gouvernable »

Pour Felwine Sarr, le véritable problème réside dans la politisation excessive de la nation sénégalaise, entraînant une fragilisation des institutions et mettant en péril la démocratie. Il exprime le souhait que le processus électoral reprenne son cours normal, avec les candidats retenus par la Cour constitutionnelle participant aux élections, et que Macky Sall quitte le pouvoir conformément à la Constitution, le 2 avril prochain. Il formule ainsi le vœu que le président sortant laisse derrière lui un pays gouvernable.

Néanmoins, l’écrivain reste optimiste quant à la capacité du Sénégal à tirer des leçons de cette crise politique pour avancer vers un avenir meilleur. Il souligne que les crises peuvent également présenter des opportunités de réflexion et de changement. Felwine Sarr est convaincu que tôt ou tard, le régime en place prendra fin, et il espère que son pays sortira de cette période tumultueuse avec le moins de dommages possible. Il insiste sur l’importance de reconstruire les institutions en tirant les leçons des failles du système politique et des pratiques gouvernementales.

Les propos de Felwine Sarr reflètent un appel à la responsabilité collective et à la maturité politique dans un contexte de crise, où la préservation de la stabilité et de la démocratie est primordiale pour l’avenir du Sénégal.

Arrêt du Conseil constitutionnel : Réunion secrète au Palais, la grande décision de Macky Sall

La décision du Conseil constitutionnel du Sénégal, rendue publique jeudi, a suscité une réaction très attendue de la part du Président Macky Sall. Dans un communiqué diffusé ce vendredi 16 février, le Chef de l’État sénégalais a pris acte de l’annulation du décret abrogeant la convocation du corps électoral le 25 février, date initialement fixée pour la présidentielle, et a posé son veto pour la tenue du scrutin le 15 décembre prochain, date retenue par l’Assemblée nationale.

Selon les informations rapportées par Les Échos, cette question cruciale a fait l’objet d’une réunion secrète au Palais. Le Président Macky Sall a rassemblé ses proches, notamment des ministres et des conseillers, pour discuter de la situation.

Les discussions ont duré jusqu’à environ 1 heure du matin, indique la source. C’est à ce moment-là que Macky Sall aurait informé ses collaborateurs de sa décision de se conformer à l’injonction des 7 Sages du Conseil constitutionnel : celle de rendre le pouvoir le 2 avril, date coïncidant avec la fin de son mandat présidentiel.

Par ailleurs, rapporte Les Échos, le Président a également annoncé son intention de mener des consultations, après lesquelles il fixera la date du premier tour du scrutin présidentiel. « Mardi environ, tout le monde connaîtra la date de la Présidentielle », confient des sources proches du journal.

Cette réunion secrète au Palais témoigne de l’importance des enjeux politiques actuels au Sénégal, avec des décisions qui auront un impact majeur sur le processus électoral et sur l’avenir politique du pays.

Abdoul Mbaye réagit à la décision du Conseil constitutionnel et lance une pique à Karim Wade

Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) a exprimé sa déception face à cette exclusion, déclarant : « Nous avons été injustement écartés des candidats à l’élection présidentielle de 2024. Mais nous n’avons pas contesté la décision du Conseil constitutionnel au nom d’un principe qui nous fait limiter notre action face aux juges à des recours possibles. Il n’y en avait pas. » Cette réaction fait suite à des allusions aux accusations de corruption portées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de deux juges constitutionnels.

Cependant, Abdoul Mbaye a également critiqué la décision du Conseil constitutionnel, déclarant : « Le Conseil constitutionnel a pris hier 15 février une autre décision. Elle doit être respectée. Elle a été prise sur la base d’une incompétence à contrôler les parrainages et d’erreurs documentées sur l’appréciation de binationalités. Mais elle est prise sans recours possible. Espérons qu’elle puisse sortir le Sénégal de la crise institutionnelle. »

Cette réaction intervient alors qu’Abdoul Mbaye a été recalé à l’étape du parrainage électoral, mettant ainsi en lumière les tensions politiques qui entourent le processus électoral au Sénégal et les désaccords entre les différents acteurs politiques.

Décision sur le report de la Présidentielle : Bennoo Bokk Yaakaar adoube les juges du Conseil constitutionnel

C’est l’heure des sorties pour la mouvance présidentielle après la décision du Conseil constitutionnel qui a annulé le décret du Chef de l’État portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. « La Coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) salue la décision du Conseil Constitutionnel, régulateur et juge de l’élection présidentielle. Par leurs décisions, les juges du Conseil Constitutionnel nous font la démonstration de la robustesse et du fonctionnement régulier de nos Institutions. Dans le même temps, elles administrent la preuve de l’indépendance de la Justice, notamment celle du Conseil Constitutionnel, longtemps critiqué par une opposition radicale », ont reconnu les membres de ladite coalition.

Ils ont félicité le Président de la République, Macky Sall qui, d’après eux, non seulement a pris acte, avec grandeur, de la décision du Conseil Constitutionnel mais s’est engagé sans équivoque à en respecter les termes, traduisant ainsi sa stature constante d’homme d’État pleinement engagé dans la défense de la République, de l’État de droit et de la Démocratie.
« Macky Sall a géré cette situation de crise en faisant preuve de sérénité et d’ouverture »Dans un autre registre, BBY a apprécié l’évolution de la situation nationale, suite aux évènements qui ont marqué la vie politique de notre pays, survenus ces dernières semaines. « Elle s’est félicitée de la capacité renouvelée de notre Nation à faire face, avec responsabilité, aux différentes épreuves inhérentes aux vicissitudes de la démocratie. Il convient de souligner la hauteur avec laquelle le Chef de l’État, Macky Sall a géré cette situation, en faisant preuve de sérénité et d’ouverture », fait-elle souligner, dans leur communiqué de presse.La Coalition de renseigner qu’elle tient à saluer les interventions opportunes et fructueuses de hautes personnalités du pays, notamment les anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les dignitaires religieux et coutumiers ainsi que les représentants des principales organisations du Patronat, des travailleurs et certains membres de la Société civile. «Leurs appels lancés à l’apaisement ont rencontré des échos très favorables à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », a-t-elle soutenu.

Décision du Conseil constitutionnel : La réaction de l’APR

Suite à la réponse du Président de la République, Macky Sall, à la décision rendue par le Conseil constitutionnel concernant le non-report de l’élection présidentielle, les membres de son parti, l’Alliance Pour la République (APR), ont également réagi.

Dans un communiqué publié ce vendredi, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son honneur face à la posture républicaine adoptée par le Président Macky Sall, qui a pris acte de la décision du Conseil Constitutionnel et a décidé de la faire pleinement exécuter.

La décision du Conseil constitutionnel, rendue le 15 février 2024, a déclaré la loi n° 4 / 2024, portant dérogation à l’article 31 de la Constitution, contraire à celle-ci, et a jugé que le décret pris sur le fondement de cette loi était dépourvu de base légale. En conséquence, le Conseil a invité les autorités compétentes à tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, étant donné l’impossibilité pratique de l’organiser à la date du 25 février, initialement prévue.

Le SEN de l’APR a engagé tous les responsables et militants du Parti à prendre également acte de cette décision, soulignant qu’elle s’appuie sur les mécanismes constitutionnels relatifs au fonctionnement de la démocratie et de l’État de droit.

Dans la continuité, le SEN s’est réjoui de la volonté clairement exprimée par le Président Macky Sall d’entamer les consultations nécessaires pour tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, tout en favorisant le dialogue et la concorde nationale.

Les responsables de l’APR ont exhorté tous les Sénégalais à s’engager avec sérénité dans cette dynamique de concorde nationale et de consensus pour des élections régulières, transparentes et sincères.

Enfin, le SEN a appelé tous les militants et sympathisants à poursuivre le travail de redynamisation et d’élargissement des bases du parti, afin d’assurer une victoire éclatante dès le premier tour à leur candidat, le Premier ministre Amadou Ba, à la prochaine élection présidentielle.

Rencontre avec Macky Sall : Thione Niang plaide pour la réconciliation et l’unité nationale

Après avoir été recalé à l’étape du parrainage, Thione Niang, entrepreneur social et leader de la coalition Jeuf ak Thione Niang, a été reçu au Palais présidentiel par le Chef de l’État, ce vendredi. À l’issue de cette rencontre, il a partagé les points clés de leur discussion, mettant en avant l’importance de la réconciliation et de l’unité nationale pour le futur du pays.

Thione Niang a souligné que le Président Macky Sall a accueilli positivement la décision du Conseil Constitutionnel, marquant ainsi un pas vers l’instauration d’un climat de confiance propice à des élections sereines. Il a également exprimé son soutien à l’effort du président pour maintenir une politique d’apaisement, notamment en ce qui concerne la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, appelant à trouver des solutions légales et politiques pour leur libération.

Dans un contexte politique et électoral tendu, Thione Niang a appelé à l’action pragmatique de chacun et à assumer ses responsabilités pour clore positivement le processus en cours. Il a souligné l’importance de la réconciliation et de l’unité nationale, encourageant tout le monde à œuvrer pour détendre l’atmosphère politique et électorale.

Le leader de la coalition Jeuf ak Thione Niang a exprimé sa gratitude envers le président pour l’avoir reçu et écouté, soulignant l’importance de la solidarité et de l’action collective dans cette période critique. Il a appelé à surmonter les défis actuels grâce à l’unité, et à avancer ensemble vers un avenir prospère et harmonieux pour les générations futures.

Anacarde : les producteurs tablent sur 160 000 tonnes cette année

Selon le Secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor, Jean Bertrand Badiane, la filière anacarde connaît une croissance exponentielle cette année. Les prévisions pour la campagne de commercialisation démarrée en octobre dernier indiquent un total de 160 000 tonnes d’anacarde exportées, avec déjà 150 000 tonnes exportées à la date du 5 octobre 2023.

Ces performances sont d’autant plus remarquables, souligne Badiane, que la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor a été suspendue après les violentes manifestations de juin 2023. Malgré cet obstacle logistique, la filière anacarde continue de prospérer.

Les chiffres montrent une tendance à la hausse constante dans la production et l’exportation de l’anacarde. Entre 2018 et 2022, le volume des exportations a presque triplé, passant de 31 871 à 87 118 tonnes.

En termes financiers, le volume d’exportations de l’anacarde en 2023 est estimé à 62 milliards 115 millions de francs CFA, ce qui représente une augmentation de 13,01% par rapport à 2021, où 82 527 tonnes ont été vendues pour un chiffre d’affaires de 54,96 milliards de francs CFA. En 2021, 40 000 tonnes avaient été exportées pour un chiffre d’affaires de plus de 22 milliards de francs CFA.

Ces données témoignent du dynamisme et de la vitalité de la filière anacarde au Sénégal, contribuant ainsi à stimuler l’économie locale et à promouvoir le développement rural dans les régions productrices.

Concert de Sidy Diop à Mbour : le film de l’agression mortelle d’un lutteur

Le 15 mars prochain, M. Diop et M. Faye, respectivement âgés de 19 et 21 ans, seront fixés sur leur sort. Poursuivis pour meurtre et association de malfaiteurs, ils attendent le délibéré de la chambre criminelle de Mbour.

Les faits remontent au 28 mars 2021, lors d’un baptême organisé chez un ami de Sidy Diop. La cérémonie prend une tournure tragique lorsque deux jeunes décident de commettre un vol, armés d’un couteau. Un des malfaiteurs cible le téléphone d’un invité, tandis que l’autre s’attaque au lutteur O. D. Gomis qui filmait le chanteur Sidy Diop avec son téléphone.

Face à la menace, le lutteur riposte violemment, ce qui pousse M. Diop à intervenir. Malheureusement, l’agresseur poignarde mortellement le lutteur au cœur. M. Faye parvient à s’enfuir, mais son complice est arrêté.

Lors du procès, les accusés changent de version et s’accusent mutuellement. Leurs avocats plaident la clémence, arguant qu’il s’agissait d’une « bataille rangée qui a mal tourné ». Le Procureur, quant à lui, requiert la peine de perpétuité.

Cette affaire tragique met en lumière les conséquences désastreuses de la violence lors de rassemblements festifs et souligne l’importance de prévenir de tels incidents pour garantir la sécurité de tous.

Guédiawaye : 25 cas de violences sexuelles sur des enfants signalés

La situation des violences sexuelles sur des enfants à Guédiawaye est alarmante, avec 25 cas recensés au cours du dernier trimestre, selon les révélations de la cheffe de service de l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) de cette localité.

Matou Sougou, citée par Libération, a mis en lumière cette réalité préoccupante lors d’une formation organisée par l’association Unie vers’elle en partenariat avec l’UNICEF et l’Ambassade des Pays-Bas. Cette initiative vise à renforcer le dispositif de protection des enfants victimes d’abus sexuels.

Pour Danielle Hueges, directrice de l’association Unie vers’elle, il est essentiel de mettre en place des outils de coordination et de référencement pour la prise en charge des violences sexuelles subies par les enfants de 0 à 18 ans. Elle souligne également l’importance d’apporter un soutien spécifique aux familles des enfants victimes.

Les défis restent nombreux, notamment en ce qui concerne le signalement des cas, qui demeure une difficulté majeure à surmonter. Selon les professionnels sur le terrain, la protection sociale nécessite une approche communautaire renforcée pour mieux identifier et remonter les cas de violences sexuelles.

Cette prise de conscience et ces actions entreprises par les autorités locales et les organisations de la société civile sont essentielles pour lutter contre ce fléau et assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans la région de Guédiawaye.

Syndicat des travailleurs municipaux : La bataille pour la succession de Sidya Ndiaye

Le Syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (SUDTM) s’apprête à organiser son premier Congrès le 24 février prochain. Cet événement revêt une importance capitale, car il marquera le début d’une bataille pour la succession de feu Sidya Ndiaye, ancien secrétaire général de l’organisation, décédé le 14 juin dernier. Sidya Ndiaye occupait également le poste de secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS), ce qui ajoute une dimension stratégique à la lutte pour sa succession au sein de la centrale syndicale.

Selon les informations fournies par Le Quotidien, la bataille pour la succession de Sidya Ndiaye s’annonce rude, avec des prétendants se manifestant déjà. Moussa Cissokho s’est ainsi auto-proclamé secrétaire de la FGTS/B, tandis que plusieurs membres de la centrale syndicale considèrent Mballo Dia Thiam comme le successeur naturel du défunt. Cette situation crée des tensions au sein du syndicat, avec des divergences sur la légitimité des candidatures.

Mbaye Sow, secrétaire général départemental de Rufisque du SUDTM, exprime clairement les préoccupations des travailleurs face à cette situation. Il souligne que certains candidats revendiquent la position de secrétaire général sans avoir contribué au développement de la centrale syndicale. Selon lui, seul le choix des travailleurs permettra de résoudre ce différend et de garantir une direction légitime et représentative des intérêts des travailleurs.

En attendant le Congrès du SUDTM, prévu pour régler la succession de Sidya Ndiaye, Mbaye Sow espère que cet événement permettra de mettre fin aux querelles internes et de se concentrer sur les préoccupations des travailleurs. Il souligne également que la performance de la FGTS/B lors des dernières élections de représentativité des centrales syndicales, où elle s’est classée parmi les cinq premières, a attisé les ambitions et les rivalités au sein du syndicat.

Tenue de la présidentielle : Propositions de dates par des organisations de la société civile

À la suite de la décision du Conseil constitutionnel rejetant le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024, la Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) s’est exprimée lors d’une conférence de presse pour proposer une nouvelle date pour le scrutin présidentiel.

Conformément au respect du calendrier républicain, SOS PAIX préconise que l’élection présidentielle soit fixée soit le 3 mars, soit le 10 mars 2024. Cette proposition vise à demeurer dans le cadre de la limite temporelle de l’expiration du mandat du président de la République, tout en respectant strictement tous les délais de mise en œuvre, selon les déclarations de Djibril Gningue Pacte, porte-parole de l’organisation.

Par ailleurs, SOS PAIX s’est félicitée de la décision prise par le Conseil constitutionnel, la jugeant importante. L’organisation en appelle à tous les acteurs politiques, notamment au président de la République, pour qu’ils se montrent à la hauteur des enjeux actuels. Elle espère également que l’élection présidentielle se tiendra dans les délais impartis par la limite du mandat du président, qui correspond à la date du 2 avril 2024, comme le requiert la Constitution.

Urgent : Azoura Fall et Hannibal Djim libérés

Le 16 février 2024, plusieurs détenus politiques, dont Azoura Fall et Hannibal Djim, ont été libérés sous liberté provisoire.

Ces libérations interviennent dans le cadre d’une série de vagues de libération des détenus politiques détenus à la prison de Reubeuss.

Hannibal Djim, arrêté en février 2023, était en attente de son procès pour avoir organisé des campagnes de financement participatif.

Azoura Fall, membre du parti Pastef les Patriotes, était quant à elle poursuivie pour diffusion de fausses nouvelles sur la santé mentale du Chef de l’État et pour des menaces de mort sans ordre ni condition sur la personne de R. A. Sarr.

Il est à rappeler qu’une vague de libérations d’opposants a été amorcée depuis le jeudi 15 février, dans un contexte d’apaisement politique.

Cheikh Abdou Bara Dolly : Appel à la négociation pour la libération de Sonko et Diomaye

Lors d’une conférence de presse à Dakar, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, député et leader de la coalition « Nékal fi Askan Wi », a annoncé que la libération d’Ousmane Sonko était imminente et prévue dans les jours à venir. Il a souligné que cette décision de libération était le fruit de négociations en cours.

« Si Macky Sall a accepté de libérer les détenus après des accusations très graves, cela signifie que Macky Sall a également accepté la proposition des hommes de volonté qui ont commencé à faire la médiation. Il y aura d’autres libérations ce vendredi et demain (samedi) », a déclaré Cheikh Abdou Bara Doly.

Le député s’est montré confiant quant à la libération prochaine du leader du Parti ex-Pastef, ainsi que de Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, Ousmane Sonko avait demandé la libération de tous les détenus politiques, avec sa libération en dernier. Il a souligné que la confrontation ne mènerait pas à la libération de Sonko ou Diomaye, mais que seule la négociation pouvait le faire.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Bara Dolly met en lumière l’importance du dialogue et de la diplomatie pour résoudre les conflits politiques et garantir la libération des détenus politiques.

Guy Marius Sagna : Appel à exiger le fichier électoral et sécuriser l’élection présidentielle

Guy Marius Sagna, député engagé, ne compte pas baisser les bras malgré la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de la présidentielle 2024 décrété par le président Macky Sall. Pour lui, la lutte doit se poursuivre pour garantir la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril, dernier jour du mandat de Macky Sall.

Dans un post sur sa page Facebook consultée par Senego, Guy Marius Sagna a affirmé : « Nous devons imposer à Macky Sall le respect de la décision du conseil constitutionnel et de la constitution du Sénégal. Nous devrons gagner d’autres batailles. Parmi celles-ci la sécurisation de l’élection présidentielle ».

Il souligne également l’importance d’exiger la publication du fichier électoral, déplorant les disparités dans les chiffres d’inscriptions dans différentes régions du pays. Pour lui, il est crucial que le peuple sénégalais se mobilise pour obtenir une victoire dès le premier tour du candidat de Ousmane SONKO, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Guy Marius Sagna met en garde contre toute tentative de coup d’État ou de hold-up électoral, appelant à une mobilisation générale pour garantir la transparence et la légitimité du processus électoral.

Initiative citoyenne Jog Ngir Senegaal : recommandations à Macky et au conseil constitutionnel

L’Initiative Citoyenne Jog Ngir Senegaal (ICJNS) a publié un communiqué saluant la décision prise par le Conseil constitutionnel du Sénégal le 15 février 2024. Cette décision, selon l’ICJNS, est en parfaite conformité avec une décision antérieure de 2016 qui s’opposait à la volonté du Président Macky Sall de réduire la durée de son premier mandat. Elle est perçue comme une démonstration de la capacité du peuple sénégalais à maintenir la démocratie et les droits de l’homme.

Dans ce communiqué, l’ICJNS adresse un message au Président Macky Sall, l’enjoignant de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel. L’ICJNS exhorte le président à agir en homme d’honneur et de patriote.

Des recommandations sont également formulées, notamment au Conseil constitutionnel, pour qu’il modifie sa décision afin de prendre en compte le cas d’un candidat dont la binationalité a été prouvée.

À l’attention du Président de la République, l’ICJNS recommande d’instruire la Commission électorale nationale autonome (CENA) de réunir immédiatement les parties concernées afin de proposer un calendrier consensuel des opérations électorales restantes. Cela inclut notamment l’audit du fichier électoral, dans le but de garantir que la prestation de serment du futur Président intervienne le 2 avril 2024.

Les recommandations de l’ICJNS comprennent également un appel à l’unité nationale, à la réconciliation et à la prise de mesures pour guérir les fractures entre les élites politiques et renforcer la nation.

Il convient de noter que l’initiative « JOG Ngir Sénégal » avait organisé une rencontre citoyenne autour du processus électoral le mercredi 17 janvier à Dakar. Cette rencontre avait rassemblé des candidats recalés à la candidature à l’élection Présidentielle, parmi lesquels figuraient Aminata Touré, Dr Abdourahmane Diouf, Alpha Thiam, Me Amadou Aly KANE, Aïda Mbodji et Cheikh Tidiane Gadio.

Crise Politique au Sénégal : L’histoire donne raison à Boubacar Camara

Depuis des mois, Boubacar Camara, leader du parti Jengu Tabax, alertait sur les risques de crise politique au Sénégal et proposait des solutions pour y remédier. Aujourd’hui, avec la situation actuelle du pays, ses avertissements semblent avoir été prophétiques.

Gouverner, c’est prévoir, dit-on souvent. Cette fois-ci, Boubacar Camara avait anticipé les événements bien avant les dirigeants en place. Il avait mis en garde contre la crise de confiance croissante et avait proposé des solutions pour une élection présidentielle inclusive et transparente.

Malgré les attaques qu’il a essuyées, Boubacar Camara a maintenu ses positions. Aujourd’hui, alors que le pays traverse une crise politique sans précédent, ses avertissements résonnent avec une clarté étonnante.

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle décrété par le président de la République a jeté le pays dans une situation de chaos politique. Entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, c’est un véritable bras de fer institutionnel qui menace la stabilité du pays.

Pendant ce temps, la classe politique se déchire, avec une opposition farouchement opposée au président en place et une mouvance présidentielle fragilisée. Cette crise politique a des répercussions néfastes sur la population sénégalaise, qui subit les conséquences de ces luttes de pouvoir.

Boubacar Camara, en proposant un report consensuel de l’élection pour garantir des conditions optimales, avait été mal compris par certains. Mais aujourd’hui, cette proposition semble être la seule issue viable. Le Conseil constitutionnel lui-même a appelé à des discussions entre les acteurs politiques pour trouver une solution à cette crise et permettre la tenue de l’élection présidentielle dans un climat apaisé.

En somme, l’histoire semble donner raison à Boubacar Camara, qui avait anticipé cette crise et proposé des solutions pour y remédier. Il est temps que les acteurs politiques mettent de côté leurs différences et travaillent ensemble pour sortir le pays de cette impasse politique.

Défaite des lions du Sénégal en ouverture de la coupe du monde de beach soccer face à la Biélorussie (4-6)

Les Lions du Sénégal ont connu un début difficile lors de leur premier match de la Coupe du Monde de Beach Soccer 2024, en étant battus par l’équipe de la Biélorussie sur un score de 4 à 6. Cette défaite constitue un revers pour Alseyni Ndiaye et ses coéquipiers, qui avaient pourtant abordé la compétition avec détermination.

Ce match, disputé lors de la première journée de la compétition, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les Lions du beach soccer dans leur quête pour atteindre les objectifs fixés pour ce tournoi prestigieux.

Malgré cette défaite, le Sénégal reste déterminé à se rattraper lors de ses prochains matchs. Les Lions sont programmés pour affronter la Colombie lors de leur deuxième match, qui se tiendra dimanche à 15h30 GMT. Ce sera une occasion pour l’équipe sénégalaise de rebondir et de montrer sa véritable valeur sur le sable.

Par la suite, le Sénégal fera face au Japon dans le cadre de la phase de poules, avec l’objectif de se qualifier pour les phases finales de la compétition. Cette rencontre est prévue pour mardi, à la même heure.

La défaite en ouverture ne décourage pas les Lions du Sénégal, qui restent concentrés sur leurs objectifs et déterminés à représenter dignement leur pays lors de ce tournoi international. La compétition promet encore de nombreux rebondissements et les supporters sénégalais restent derrière leur équipe, prêts à les soutenir dans chaque match à venir.

Réaction des États-Unis à l’annulation du report de la Présidentielle au Sénégal

Les autorités consulaires des États-Unis ont exprimé leur satisfaction suite à la décision du Conseil Constitutionnel du Sénégal d’annuler le report de l’élection présidentielle, acté précédemment par le président Macky Sall et l’Assemblée nationale. Dans un communiqué publié par l’Ambassade américaine à Dakar, cette décision a été saluée comme un pas positif vers le rétablissement de la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.

« Nous nous réjouissons de la décision du Conseil Constitutionnel de remettre le Sénégal sur la voie d’une élection présidentielle dans les délais. Nous espérons que les citoyens sénégalais auront l’occasion de se rendre aux urnes très bientôt », a déclaré l’ambassade américaine à Dakar.

L’Ambassadeur Raynor a également eu une réunion avec le professeur Babacar Gueye du COSCE et M. Moundiaye Cissé de l’ONG3D pour discuter de la situation politique au Sénégal et du chemin vers des élections libres et équitables dans les meilleurs délais. Cette rencontre témoigne de l’engagement continu des États-Unis à soutenir la démocratie sénégalaise en collaborant avec une variété de représentants politiques et de la société civile.

Cette réaction des États-Unis souligne l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels dans le processus électoral au Sénégal, tout en encourageant un environnement propice à des élections libres et équitables. La déclaration de l’Ambassade américaine renforce également le soutien international à la stabilité politique et à la démocratie dans le pays.

Anta Babacar se réjouit du « pas significatif vers le renforcement de l’ordre constitutionnel et démocratique »

Suite à la décision du Conseil constitutionnel invalidant la loi numéro 4/2024 et fixant les recommandations pour la tenue des élections présidentielles au Sénégal, Anta Babacar, candidate à la Présidentielle de 2024, a exprimé sa satisfaction et son soutien à cette décision.

Dans ses déclarations, Anta Babacar a souligné l’importance de respecter les dispositions fondamentales de la Constitution sénégalaise. Elle considère que l’invalidation de la loi numéro 4/2024, qui aurait dérogé à ces dispositions, représente un pas significatif vers le renforcement de l’ordre constitutionnel et démocratique du pays.

Anta Babacar a également salué les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la tenue des élections présidentielles. Tout en reconnaissant les défis logistiques et temporels liés à l’organisation du scrutin dans les délais impartis, elle a appelé à une action diligente de la part des autorités compétentes pour garantir que le processus électoral se déroule de manière transparente et équitable avant la date butoir du 2 avril 2024.

Cette réaction de Anta Babacar témoigne non seulement de son attachement aux principes démocratiques, mais aussi de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie de la stabilité politique et de la bonne gouvernance. Son engagement en faveur de l’ordre constitutionnel et démocratique renforce la confiance dans le processus électoral en cours et illustre son rôle en tant qu’actrice engagée dans la vie politique du pays.

Mbour : La voiture du coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président » incendiée (Vidéo)

Dans la nuit d’hier, aux alentours de 2 heures du matin, un incident troublant a secoué la ville de Mbour, avec l’incendie de la voiture appartenant à Ousmane Diop, coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président ». Cet événement a suscité l’émoi et l’indignation dans la région.

Le véhicule a été délibérément incendié devant le domicile de Ousmane Diop, marquant ainsi une escalade inquiétante dans le climat politique tendu qui règne à l’approche des élections présidentielles.

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Ousmane Diop est revenu sur cet incident, partageant les détails de cette attaque contre sa personne et son engagement politique. Les circonstances exactes de l’incendie ainsi que les motifs derrière cet acte criminel demeurent encore flous, mais cet événement soulève des questions sur la sécurité des acteurs politiques et des travailleurs de campagne dans la région.

La vidéo de l’incident circulant sur les réseaux sociaux a alimenté les spéculations et a accru les tensions dans la région. Les autorités locales ont été interpellées pour garantir la sécurité des citoyens et pour mener une enquête approfondie afin de traduire les responsables en justice.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans l’exercice de leurs fonctions, ainsi que la nécessité de protéger la liberté d’expression et l’engagement démocratique dans le pays.

Le Conseil constitutionnel suscite des réactions divergentes quant à la fixation de la date du scrutin présidentiel

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant la convocation du corps électoral pour le 25 février, date initialement fixée pour la présidentielle, a suscité diverses réactions parmi les experts en droit constitutionnel au Sénégal.

Le professeur de Droit constitutionnel, Ahmet Ndiaye, a souligné dans une interview accordée au quotidien « L’Observateur » que, selon la Constitution, le Conseil constitutionnel a le pouvoir de reporter un scrutin dans certaines circonstances, telles que le décès, l’empêchement ou le retrait d’un candidat. Il estime ainsi que dans les cas prévus par la loi, c’est au Conseil constitutionnel de réaménager le calendrier électoral. Toutefois, il regrette que le Conseil n’ait pas pris l’initiative de fixer lui-même une nouvelle date pour la présidentielle.

De son côté, le Pr Abdoulaye Dièye considère que le Conseil constitutionnel a opté pour une approche diplomatique en ne fixant pas directement la date du scrutin. Cependant, il souligne que les délais raisonnables pour la tenue de l’élection présidentielle sont implicitement contenus dans la décision du Conseil, ce qui permettrait une passation du pouvoir entre le président sortant et son successeur avant le 2 avril.

Ces déclarations mettent en lumière les différentes interprétations de la décision du Conseil constitutionnel et les attentes quant à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle. Alors que certains experts regrettent que le Conseil n’ait pas pris une décision plus proactive, d’autres estiment que la décision actuelle offre un cadre temporel suffisant pour garantir un processus électoral transparent et démocratique.

Anta Babacar Ngom appelle à la tenue des élections avant le 2 avril

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom Diack a réagi sur sa page Facebook. Saluant la décision des sages, elle a également profité de l’occasion pour exiger la tenue des élections avant le 2 avril.

Dans son message, Anta Babacar Ngom Diack a déclaré : « Nous saluons la décision du Conseil Constitutionnel que nous accueillons avec beaucoup de lucidité. Nous réaffirmons notre attachement aux principes démocratiques et continuons à exiger la tenue des élections avant le 2 avril, date marquant la fin du mandat du président sortant ».

Cette déclaration met en évidence la volonté de Anta Babacar Ngom Diack de voir le processus électoral se dérouler dans les délais constitutionnels. En tant que citoyenne engagée, elle insiste sur l’importance du respect des principes démocratiques et du calendrier électoral pour assurer la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Cette réaction intervient dans un contexte où la question de la date des élections présidentielles est au cœur des débats politiques au Sénégal, suite à l’invalidation du report de l’élection par le Conseil Constitutionnel. La position de Anta Babacar Ngom Diack reflète ainsi les attentes et les aspirations d’une partie de la population sénégalaise en faveur d’un processus électoral transparent et démocratique.

L’Union européenne appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel au Sénégal

L’Union européenne a émis un appel pressant, le 16 février dernier, enjoignant toutes les parties prenantes au Sénégal à se conformer à l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel. Cette décision a invalidé la précédente mesure de report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février, la repoussant au 15 décembre 2024.

Dans une déclaration officielle, Nabila Massrali, porte-parole du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné l’impératif du respect de cette décision par toutes les parties concernées. Elle a également insisté sur la nécessité d’organiser rapidement les élections conformément à la décision du Conseil constitutionnel, afin de garantir le bon déroulement du processus électoral.

Outre cet appel au respect de la décision juridique, l’UE a également exprimé sa préoccupation face à l’usage jugé « inutile et disproportionné » de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions imposées à l’espace civique dans le pays. Cette prise de position souligne l’engagement de l’Union européenne en faveur de la démocratie et de la stabilité au Sénégal, tout en appelant à une résolution pacifique et respectueuse des principes démocratiques.

Cette déclaration de l’UE intervient dans un contexte tendu au Sénégal, marqué par des contestations politiques et des tensions sociales liées à la gestion du processus électoral. Elle témoigne de l’importance de la communauté internationale dans la préservation de la démocratie et de l’ordre public dans le pays, tout en appelant à un dialogue constructif entre toutes les parties pour trouver des solutions pacifiques aux différends politiques en cours.

Une ex-responsable de l’APR grugée dans une affaire d’escroquerie : condamnation à la clé

S. M. K. Diagne, commerçant au marché Ocass de Touba, a été condamné à 2 ans de prison ferme pour escroquerie par le Tribunal correctionnel de Diourbel. Son complice, M. Mbaye, a quant à lui écopé d’une peine avec sursis assortie d’une amende d’un million de francs CFA. Cette décision fait suite à une affaire où Mame Khary Mbacké, ancienne députée Apériste de Touba et coordonnatrice du Regroupement des Acteurs du Secteur Industriel Agro-alimentaire de Touba (Rasiaat), a été grugée dans une commande de 1000 bouteilles d’huile.

La plaignante, estimant un préjudice financier de 23,5 millions de francs CFA, a engagé des poursuites contre S. M. K. Diagne et son acolyte pour non-respect des engagements commerciaux. L’enquête a révélé que Diagne avait passé une commande auprès de la société « Yandé Sarl » dirigée par Mame Khary Mbacké, pour 1000 bidons d’huile de 20 litres à un prix unitaire de 23 000 F CFA.

Cependant, le commerçant a fait défaut dans l’exécution de la transaction en détournant la marchandise après avoir récupéré les factures mentionnant un paiement effectué. Il s’est emparé des 23,5 millions de francs CFA, laissant la plaignante dans une situation préjudiciable.

Appréhendé à Dakar suite à la plainte déposée contre lui, S. M. K. Diagne a été placé sous mandat le 9 décembre 2022. Lors du procès, le Procureur a requis une peine de 5 ans de prison, tandis que la défense a plaidé pour la restitution du montant consigné par M. Mbaye pour obtenir une liberté provisoire, sans que l’issue de cette requête soit précisée dans les sources disponibles.

Cette affaire met en lumière les risques liés aux transactions commerciales et souligne l’importance pour les parties impliquées de respecter les engagements contractuels pour éviter les litiges et les conséquences judiciaires qui en découlent.

La police de Thiès saisit le pistolet de Mouhamadou Lamine Massaly pour violation de l’interdiction de port d’armes

La tension monte à Thiès alors que Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), se retrouve au cœur d’une affaire de port d’arme en violation de l’interdiction émise par le ministère de l’Intérieur.

La police de Thiès a saisi le pistolet automatique (PA) de Massaly après qu’une vidéo le montrant en possession d’une arme a fait le tour des réseaux sociaux. Cette saisie intervient suite à l’interdiction générale de port d’armes, de munitions et d’explosifs pendant la période de campagne électorale, décrétée du 25 janvier au 14 avril 2024.

Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, l’arme à feu a été confisquée par les enquêteurs du commissariat central de Thiès et est désormais consignée dans les locaux de la police.

Cette affaire prend une tournure encore plus sérieuse alors que Mouhamadou Lamine Massaly est déjà au centre d’une plainte déposée par le maire de la commune de Thiès-Est, Maitre Ousmane Diagne. Ce dernier l’accuse de plusieurs délits, dont une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, ainsi que trouble à l’ordre public.

En réaction, Massaly a décidé de porter plainte contre son accusateur. Le parquet a alors confié le dossier à la police pour mener une enquête approfondie sur les allégations portées des deux côtés.

Cette affaire, qui implique un acteur politique majeur, souligne l’importance de faire respecter les lois et règlements pendant les périodes électorales et met en lumière les enjeux de sécurité dans le contexte politique tendu du Sénégal.

Yarga Sy exprime sa gratitude après sa libération mais fustige les circonstances de son arrestation

Après avoir bénéficié d’une liberté provisoire, Yarga Sy, précédemment détenu pour des accusations de tentative d’assassinat et d’aspersion d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne, exprime sa gratitude envers Dieu tout en réaffirmant son innocence. Le jeune patriote, désormais libre, s’est exprimé sur les ondes d’iRadio, soulignant à la fois sa reconnaissance et sa déception quant aux conditions de son arrestation.

« Nous rendons grâce à Dieu d’abord en tant que musulman. C’est le destin. Ce sont des événements préétablis auxquels on ne peut pas échapper. Donc Dieu avait dit qu’à tel moment, à tel jour, Yarga sera arrêté et emprisonné », déclare-t-il.

Cependant, malgré sa libération, Yarga Sy n’a pas manqué de critiquer les circonstances entourant son arrestation. Il exprime son désarroi face à une détention prolongée et à l’ouverture d’une enquête judiciaire pendant 11 mois.

« Nous déplorons les circonstances de mon interpellation parce qu’un honnête citoyen, qui travaille, qui a une famille, qui est régulièrement domicilié, qui a toutes les garanties de représentativité, on l’incarcère en prison pendant 11 mois pour ouvrir une enquête judiciaire », déplore-t-il.

Yarga Sy souligne également le besoin de préserver le travail et l’intégrité des individus lorsqu’ils sont confrontés à des enquêtes judiciaires, en particulier lorsqu’ils présentent des garanties de représentativité.

« Quand vous avez des soupçons sur une personne et que vous voulez mener des enquêtes sur elle tout en sachant qu’elle présente les garanties de représentativité, qu’on lui donne la liberté provisoire en attendant de résoudre l’affaire. Mais qu’on ne lui gâche pas son travail, qu’on ne lui sépare pas de sa famille », insiste-t-il.

Ainsi, même libéré, Yarga Sy reste ferme dans sa défense de son innocence et appelle à un traitement plus juste et respectueux des droits des individus lors des procédures judiciaires.

Accusé de viol sur de jeunes joueurs : un entraîneur de football déféré

C. D. Mancabou est dans de beaux draps. L’entraîneur de football âgé de 45 ans a été déféré hier au Parquet de Dakar. Selon le Soleil, qui donne l’information, il est accusé d’abus sexuels sur ses élèves âgés entre 8 et 15 ans.

Le journal souligne que la mère d’une des victimes présumées a saisi la police d’une plainte le 6 janvier denier. Reprise par la source, la commerçante a confié aux enquêteurs qu’elle a été alertée par sa belle sœur selon laquelle le mis en cause abusait sexuellement de ses joueurs lors des séances d’entraînement.

C’est ainsi, dit-elle, qu’elle a interrogé certains membres de l’équipe de football, qui lui ont fait savoir que ce dernier ciblait son fils M. M. N âgé de 10 ans.

La plaignante a soutenu qu’elle nourrissait déjà des soupçons car révèle-t-elle, son fils « marchait bizarrement » et « son caleçon est souvent taché lorsqu’il revient de l’entraînement ».

Entendu, le jeune joueur a balancé son entraîneur, expliquant avoir intégré l’équipe durant les vacances scolaires 2023. Pis, accuse-t-il, « au cours de la mi-temps, Mancabou s’isolait avec lui dans une maison située aux alentours du terrain de Dieuppeul ou dans les toilettes du terrain de Castor. C’est ainsi qu’il le pénétrait par l’anus. »

L’enfant ajoute : « La dernière fois qu’il m’a pénétré date de moins d’un mois. Il disait qu’il allait me chasser de l’équipe si je le dénonçais. »

Le mis en cause nie en bloc, soulignant que l’élève l’accuse pour se venger après une sanction qu’il lui a infligée à la suite d’une bagarre avec un autre joueur : « Ce jour-là, M. M. N. est rentré en colère de l’entraînement parce qu’il n’a pas joué. Il s’est basé sur mon passé pour ternir mon image. »

L’entraîneur a en effet reconnu qu’il avait fait l’objet d’accusations similaires en 2002. « J’avais embrassé et caressé un jeune du même sexe avant de toucher ses parties intimes. A la suite de la plainte pour viol de sa maman, j’ai été emprisonné pour acte contre nature et viol», rembobine-t-il.

Mouhamad Boun Abdallah Dionne exprime ses réserves quant à la validité des élections présidentielles

Mouhamad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre du Sénégal, a exprimé ses préoccupations concernant la validité des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Ses commentaires interviennent après la décision controversée du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant le décret convoquant le corps électoral.

Dans une interview accordée à la Tfm le jeudi 15 février, Mouhamad Boun Abdallah Dionne a d’abord salué la décision du Conseil constitutionnel, soulignant qu’il s’agissait d’une « véritable révolution jurisprudentielle et juridique » que le Conseil ait décidé de se déclarer compétent pour annuler une loi constitutionnelle.

Cependant, il a exprimé ses réserves quant à la pertinence de tenir des élections alors que des accusations de corruption pèsent sur le juge électoral. « Peut-on aller en élection si le juge électoral est accusé de corruption ? Dans quel pays sommes-nous ? » a-t-il questionné.

Il a souligné l’importance de tirer les conséquences de ces accusations, que ce soit en confirmant leur véracité ou en les réfutant. Pour Mouhamad Boun Abdallah Dionne, il est essentiel de ne pas ignorer ces préoccupations et de prendre des mesures appropriées.

Il a appelé les 20 candidats en lice à considérer sérieusement la situation et à ne pas participer à des élections tenues dans de telles conditions. « Je demanderai aux 20 candidats de créer une crise dans la crise et de ne pas aller à l’élection sous ces conditions », a-t-il déclaré.

Les commentaires de Mouhamad Boun Abdallah Dionne soulignent les tensions et les incertitudes qui entourent le processus électoral au Sénégal. Ils mettent en lumière la nécessité d’assurer l’intégrité et la transparence des élections pour préserver la démocratie et la confiance du public dans le système électoral

Vol de téléphones à Tivaouane Peulh : Quatre jeunes condamnés, deux bénéficient du bénéfice du doute

Quatre jeunes comparaissaient hier devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’un vol en réunion survenu le 4 février dernier à Tivaouane Peulh. F. Mbow, M. F. Sène, M. Kébé et M. Ndao, tous âgés d’une vingtaine d’années, ont été placés sous mandat de dépôt le 6 février suite à leur arrestation pour ce délit.

Les faits, rapportés par Le Soleil qui a assisté au procès, se déroulent alors que les jeunes, ayant inhalé des substances intoxicantes sur la plage de Tivaouane Peulh, sont approchés par le chauffeur d’un ambassadeur en poste à Dakar, dont le véhicule est enlisé. Profitant de l’inattention des passagers, ils dérobent les téléphones de marque iPhone 15 et 12 appartenant au diplomate et à son accompagnateur.

Par la suite, ils tentent d’écouler leur butin en passant des coups de fil. L’un des prévenus, nommé K. Wilane, avoue avoir acheté l’iPhone 15 à 200 000 F CFA au marché de Keur Massar, pour ensuite le revendre. Un autre, O. D. Ndiaye, a acquis le second téléphone à 130 000 F CFA.

Le Procureur a requis une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 6 mois ferme, contre les six accusés, mais deux d’entre eux ont bénéficié du bénéfice du doute. Leurs avocats ont plaidé que ces derniers ne pouvaient être sûrs de l’origine illicite des téléphones.

Cependant, les quatre autres prévenus n’ont pas eu la même chance. Ils ont été condamnés à une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 3 mois ferme.

Cette affaire met en lumière les dangers liés à la consommation de substances intoxicantes et souligne l’importance de la vigilance contre les actes de délinquance, même dans des situations d’aide apparente.

Décrispation : 134 détenus politiques libérés jeudi, d’autres libérations attendues vendredi

La vague de libérations de détenus politiques se poursuit au Sénégal, avec 134 personnes bénéficiant d’une libération provisoire ce jeudi. Ces libérations interviennent dans un contexte marqué par des appels à la décrispation de la scène politique et sociale dans le pays.

Parmi ces libérations, 100 détenus étaient incarcérés à la prison centrale de Rebeuss, tandis que 6 autres se trouvaient au Cap Manuel. Quatre femmes détenues étaient également concernées, libérées de la prison de Liberté 6, et 24 autres détenus politiques ont été libérés dans des établissements pénitentiaires situés à l’intérieur du pays.

Cette mesure de libération provisoire intervient dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser le dialogue entre les différentes parties prenantes de la scène politique sénégalaise. Elle s’inscrit également dans le prolongement des discussions initiées pour trouver des solutions consensuelles aux défis socio-politiques actuels.

Cette série de libérations n’est pas terminée, puisqu’il est annoncé d’autres libérations pour la journée de vendredi. Ces actions sont accueillies avec soulagement par de nombreux acteurs de la société civile et de la classe politique, qui appellent de leurs vœux une détente et un climat de confiance propices à la résolution pacifique des différends et des tensions politiques.

Cependant, certains observateurs soulignent que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour garantir le respect des droits humains et pour consolider l’État de droit au Sénégal. Ils appellent à ce que ces libérations soient suivies de mesures concrètes visant à promouvoir la justice, la transparence et le respect des libertés individuelles et collectives.

En attendant, la société sénégalaise demeure en attente des prochaines annonces et espère que ces initiatives contribueront à instaurer un climat de confiance et de stabilité propice à la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Un comptable condamné pour détournement de fonds en vue de créer sa propre entreprise

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict ce mercredi, condamnant Oumar Sow, un comptable, à six mois de prison avec sursis et à verser 2 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts. Cette décision fait suite à sa culpabilité avérée dans le détournement de fonds de l’entreprise où il travaillait, dans le but de financer sa propre compagnie.

Employé chez Mamadou Lamine Kandji, Oumar Sow avait la responsabilité des finances et bénéficiait de la confiance de son employeur qui lui laissait des chèques signés lors de ses départs en voyage. Cependant, au lieu d’utiliser ces fonds pour les besoins de l’entreprise, Sow a profité de l’accès à l’administration fiscale pour falsifier des déclarations, induisant ainsi son patron en erreur sur les dettes fiscales de la société.

Grâce à cette supercherie, il a effectué des retraits considérables du compte de l’entreprise pour les transférer à sa propre compagnie. Cependant, ses actes frauduleux ont été découverts lors de vérifications internes, révélant un préjudice financier de plus de 8 millions de francs CFA.

Interrogé à la barre, Mamadou Lamine Kandji a déclaré avoir surpris Oumar Sow à deux reprises, en septembre puis en novembre, en train de commettre ces délits. Malgré les tentatives de remboursement partiel de la part de la famille de l’accusé, le tribunal a jugé nécessaire de prononcer une peine de six mois de prison avec sursis.

Le procureur avait requis une peine plus sévère, plaidant pour une condamnation à un an de prison ferme. Cependant, le tribunal a pris en compte les engagements de remboursement du prévenu et a décidé de lui accorder une chance en le condamnant à une peine assortie de sursis.

Cette affaire souligne l’importance de la confiance dans les relations professionnelles et met en lumière les risques associés à la malhonnêteté au sein de l’entreprise.

Amy Dia, Maty Sarr Niang, Boubacar Fofana, …: La vague de libérations se poursuit

Parmi les libérés figure Amy Dia, la coordinatrice adjointe de l’ex-Pastel/Sahm Notaire, accusée d’être membre de la Force spéciale. Son élargissement de prison vient apaiser les craintes et raviver les espoirs de ses partisans.

Les membres de divers mouvements activistes, tels que les pastéfiens, représentés par des individus comme Olivier Boucal de Goudomp Debout, Cheikh Diouf, Anta Laye Fall, Falilou Niang, Madior Loum et Bayna Gueye de Nittu Deug, respirent également désormais l’air de la liberté. Leur arrestation, survenue à la suite de dénonciations, avait suscité de vives réactions au sein de la société civile.

Parmi les libérés, on compte également des jeunes comme Boubacar Fofana, élève en classe de Seconde au lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque lors de son arrestation le 2 juin 2023. Sa libération symbolise l’espoir d’un avenir meilleur pour la jeunesse, qui se retrouve parfois prise au piège des événements politiques qui la dépassent.

« Les meilleurs délais », le terme superfétatoire et inopérant du Conseil constitutionnel (Par Thierno Bocoum)

Cependant, Thierno Bocoum soulève une question cruciale : l’expression « dans les meilleurs délais » est-elle en adéquation avec les dispositions constitutionnelles et légales régissant la tenue des élections présidentielles au Sénégal ? Selon lui, cette formulation laisse place à l’interprétation et ne tient pas compte des délais stricts établis par la Constitution et le code électoral.

En effet, l’article 31 alinéa 1 de la Constitution précise que le scrutin pour l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours. De même, l’article L63 alinéa 2 du code électoral stipule que le scrutin ne dure qu’un seul jour et doit avoir lieu un dimanche.

Par conséquent, Thierno Bocoum insiste sur le fait que la nouvelle date de l’élection présidentielle doit être fixée en stricte conformité avec ces délais constitutionnels et légaux. Le terme « dans les meilleurs délais » ne peut pas être interprété comme un report indéfini de l’élection, mais plutôt comme une indication de l’urgence de respecter les délais déjà établis.

La CEDEAO appelle à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle au Sénégal

La Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi à la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal concernant le report de l’élection présidentielle, appelant à une action rapide pour la fixation d’une nouvelle date pour le scrutin.

Dans un communiqué officiel, la CEDEAO a pris acte de la décision du Conseil constitutionnel sénégalais datée du 15 février 2024. Elle a souligné l’importance du respect de cette décision par toutes les parties prenantes impliquées dans le processus électoral.

La Commission de la CEDEAO a spécifiquement exhorté les autorités compétentes au Sénégal à fixer la nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle, conformément à la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Cette demande reflète l’engagement de la CEDEAO à soutenir le processus démocratique au Sénégal et à garantir le respect des normes et des procédures constitutionnelles.

Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de la stabilité politique et de la légitimité des processus électoraux dans la région ouest-africaine. Elle souligne également l’impératif de respecter les institutions démocratiques et les décisions judiciaires pour assurer un environnement politique juste et transparent.

Aminata Touré : Pour un retour de la dignité parlementaire

Dans une récente déclaration à la Tfm, Aminata Touré a exprimé son point de vue sur la décision du Conseil constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal. Ancienne candidate recalée lors du processus de parrainage, elle a souligné l’importance de cette décision pour le pays et appelé à des réformes essentielles pour restaurer l’intégrité du système politique sénégalais.

Aminata Touré a salué la décision du Conseil constitutionnel, affirmant qu’elle rétablissait le Sénégal sur la voie qu’il n’aurait jamais dû quitter. Elle a critiqué la manière dont la campagne électorale avait été interrompue juste avant son commencement, ainsi que l’extension du mandat présidentiel, des actions qu’elle considère comme sans précédent et contraires à la Constitution.

Elle a également pointé du doigt l’hyper présidentialisme et le manque de limites aux pouvoirs du président de la République, ainsi que la complicité du Parlement dans ces actions. Aminata Touré a appelé à des réformes visant à restaurer l’indépendance du système judiciaire, à limiter les pouvoirs présidentiels excessifs et à redonner au Parlement sa dignité perdue.

Cette déclaration met en lumière les défis auxquels le prochain Chef de l’État devra faire face et souligne l’importance de réformes structurelles pour renforcer la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Ndiaga Sylla : Un expert électoral confirme la date de l’élection présidentielle

Dans une décision cruciale rendue ce jeudi, le Conseil constitutionnel a pris position sur le report de l’élection présidentielle, confirmant ainsi la position exprimée par l’expert électoral Ndiaga Sylla.

Ndiaga Sylla a réagi à cette décision en déclarant : « Le Conseil constitutionnel vient de confirmer ma position : l’élection doit se tenir le dimanche 10 mars 2024 pour respecter la durée de campagne électorale ! ». Cette affirmation met en lumière l’importance de respecter le calendrier électoral établi pour garantir des élections justes et équitables.

La décision du Conseil constitutionnel a invalidé la loi qui repoussait la présidentielle au 15 décembre, la jugeant non conforme à la Constitution. De même, le décret émis par le président Macky Sall, annulant la convocation du corps électoral pour le 25 février, a été annulé par le Conseil.

Cette décision est considérée comme une étape importante dans le processus électoral sénégalais, car elle établit clairement la date de l’élection présidentielle et réaffirme l’importance du respect des délais légaux pour la campagne électorale.

Elle permet également aux candidats et aux partis politiques de planifier et de mener leurs campagnes de manière adéquate, tout en assurant une participation éclairée des électeurs.

En conclusion, la confirmation de la date de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel offre une stabilité et une clarté indispensables au processus démocratique au Sénégal.

Réaction de Zahra Iyane Thiam suite à la décision du Conseil Constitutionnel : Attente de la position du Chef de l’État

Zahra Iyane Thiam a pris la parole pour réagir à la décision du Conseil Constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024. Dans ses déclarations, elle a salué la décision du Conseil Constitutionnel, soulignant que cela démontrait la solidité des institutions sénégalaises. Elle a également appelé à attendre la position du Chef de l’État, Macky Sall, affirmant son respect et son engagement envers lui.

Selon Zahra Iyane Thiam, alors que diverses idées circulent, il est important de se référer aux textes juridiques, en particulier le code électoral, qui encadre les élections. Elle a noté que le Conseil Constitutionnel aurait pu fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle, mais qu’il a plutôt laissé cette décision entre les mains du Chef de l’État.

La Directrice générale de l’ASEPEX a insisté sur l’importance de faire confiance au Chef de l’État pour prendre des décisions éclairées basées sur des éléments factuels. Elle a exprimé la préparation de la coalition BBY (Benno Bokk Yaakaar) à soutenir pleinement le Président Macky Sall et le candidat Amadou BA dans la nouvelle phase de la campagne électorale, affirmant qu’ils étaient prêts à conquérir le peuple sénégalais.

Cette déclaration de Zahra Iyane Thiam met en lumière l’attente de la décision du Chef de l’État et l’engagement de la coalition BBY à le soutenir dans les prochaines étapes de la campagne électorale.

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