Libération de Djamil Sané : Un renouveau pour les Parcelles-Assainies

Après des mois d’attente et d’incertitude, Djamil Sané, maire emblématique des Parcelles-Assainies, a enfin retrouvé la liberté ce jeudi. Cette libération tant attendue a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’espoir par les habitants de cette commune populeuse de la région dakaroise.

L’annonce de la libération de Djamil Sané a été suivie de près par ses partisans et les résidents des Parcelles-Assainies, qui ont exprimé leur joie et leur gratitude envers ceux qui ont contribué à cette issue favorable. Pour beaucoup, la libération de leur maire est perçue comme un signe positif de changement et de renouveau pour leur communauté.

Dans ses premiers mots après sa libération, Djamil Sané a exprimé un profond sentiment de soulagement. Il a déclaré : « J’ai été arrêté en restant fidèle à mes convictions, et je n’ai pas à me justifier. » Ces paroles reflètent la détermination et la résilience du maire face à l’adversité qu’il a affrontée pendant sa période d’emprisonnement.

La libération de Djamil Sané ouvre une nouvelle ère pour les Parcelles-Assainies. Les habitants espèrent que cette étape marquera le début d’un processus de réconciliation et de progrès pour leur communauté. Ils attendent avec impatience les initiatives futures de leur maire pour améliorer les conditions de vie dans la région et promouvoir le développement local.

En résumé, la libération de Djamil Sané est perçue comme une lueur d’espoir pour les Parcelles-Assainies, symbolisant un nouveau départ et une opportunité de bâtir un avenir meilleur sous sa direction éclairée.

Les images de la libération de Djamil SANE...

Libération de Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop : Une étape vers l’apaisement politique

La scène politique sénégalaise connaît un moment de décrispation avec la libération de deux détenus membres de l’Ex-Pastef, Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop. Cette nouvelle, annoncée par Senego, marque un pas significatif vers l’apaisement des tensions qui ont marqué la période récente.

Quant à Cheikh Oumar Bamba Diop, membre du Mouvement Des Doomu Daara Patriotes (Moddap), il avait été interpellé le 25 juin 2023 à la cité Keur Gorgui. Son arrestation était survenue alors qu’il dénonçait le fait que le domicile d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, soit barricadé.

La libération de Fadilou Keïta et de Cheikh Oumar Bamba Diop constitue un signe positif dans le processus visant à restaurer la confiance et à promouvoir la réconciliation nationale. Elle offre également un espoir pour une résolution pacifique des différends politiques et une avancée vers une démocratie plus inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.

Cette décision de libération est accueillie avec soulagement par les proches et les partisans des détenus, tout en soulignant l’importance de préserver les principes de l’État de droit et de garantir la justice pour tous les citoyens.

Libération de Yarga Sy : Fin d’une longue détention

Après plusieurs mois d’incarcération, Yarga Sy, militant de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a finalement été libéré ce jeudi 15 février. Cette nouvelle a été confirmée par Me Moussa Sarr, l’avocat de Yarga Sy, selon les informations obtenues par Seneweb.

Âgé de 36 ans, Yarga Sy avait été arrêté en mars 2023 dans le cadre de l’enquête sur ce qui a été qualifié de « tentative d’assassinat » contre Ousmane Sonko, le leader de Pastef. Son arrestation faisait suite aux événements survenus le 16 mars, jour du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à l’opposant politique Ousmane Sonko.

La libération de Yarga Sy s’inscrit dans le cadre d’une vague de détenus ayant obtenu une liberté provisoire. Cette décision met fin à une période difficile pour lui et sa famille, marquée par l’incertitude et l’angoisse liées à sa détention.

L’annonce de sa libération suscite des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains saluant cette décision comme un pas vers la justice, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant la situation des droits de l’homme et l’indépendance de la justice dans le pays.

Pour Yarga Sy, c’est le début d’une nouvelle étape après avoir retrouvé sa liberté. Ses proches et ses soutiens espèrent qu’il pourra maintenant reconstruire sa vie et participer activement à la vie politique de son pays dans le respect de la loi et des droits fondamentaux.

Report de la présidentielle : Réaction de l’ordre des avocats du Sénégal

Suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024, l’Ordre des avocats du Sénégal a exprimé sa réaction face aux tensions politiques qui en découlent. Dans un communiqué publié ce jeudi 15 février 2024, cet organe représentant les praticiens du droit a appelé au respect scrupuleux de la Constitution et rappelé l’exigence du respect du serment, adressant notamment ces recommandations au chef de l’État et aux acteurs de la justice.

L’Ordre des avocats a souligné son suivi attentif de la situation politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays, marquée par l’abrogation du décret convoquant le collège électoral et l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Dans son communiqué, l’Ordre des avocats a condamné fermement toute forme de violence dans l’espace social, exprimant sa préoccupation face aux dégâts matériels et aux pertes en vies humaines, et présentant ses condoléances aux familles touchées. Appelant à la retenue et à l’apaisement, notamment auprès de la jeunesse sénégalaise dont les appels doivent être entendus et traités, l’Ordre des avocats a exigé que les responsabilités soient établies afin que les auteurs d’abus ou de forfaits soient sanctionnés et les victimes dédommagées.

Cette réaction de l’Ordre des avocats du Sénégal reflète l’importance de préserver l’ordre constitutionnel et de garantir la paix sociale dans le pays, dans un contexte marqué par des tensions politiques et institutionnelles.

Mercato : Kylian Mbappé annonce son départ aux dirigeants du PSG

Kylian Mbappé, l’une des stars les plus brillantes du football mondial, a officiellement annoncé son départ du Paris Saint-Germain (PSG). Après sept saisons au sein du club parisien, Mbappé a décidé de franchir une nouvelle étape dans sa carrière.

La nouvelle de son départ a été confirmée après que Mbappé a informé le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, de sa décision de quitter le club à la fin de la saison en cours. Cette annonce met fin à des mois de spéculations et de rumeurs concernant l’avenir du jeune prodige français.

Mbappé, âgé de 25 ans, a établi son empreinte au PSG en tant que l’un des meilleurs joueurs de l’équipe et du monde. Il a impressionné avec ses performances exceptionnelles sur le terrain, marquant plus de 200 buts pour le club et contribuant à de nombreux succès en compétitions nationales et internationales.

Bien que les détails de sa prochaine destination ne soient pas encore confirmés, le Real Madrid est largement considéré comme le favori pour accueillir Mbappé. Cependant, d’autres grands clubs européens pourraient également tenter de sécuriser sa signature.

Le départ de Mbappé laisse un grand vide au PSG, mais ouvre également de nouvelles opportunités pour le club de renforcer son effectif et de poursuivre ses ambitions sur la scène nationale et européenne.

Pour les fans de football du monde entier, le départ imminent de Mbappé marque la fin d’une ère au PSG et le début d’un nouveau chapitre excitant dans la carrière de l’un des joueurs les plus talentueux et les plus prometteurs de sa génération.

Vent de décrispation : Une liste de « détenus politiques » libérés !

Un vent de décrispation souffle sur le pays, marqué par la libération de plusieurs personnes considérées comme des « détenus politiques ». Cette annonce intervient dans le contexte d’un appel au dialogue national inclusif lancé par le Chef de l’État Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Senego, plusieurs individus détenus pour des raisons politiques ont été libérés et sont en route pour retrouver leurs familles ce jeudi 15 février 2024.

Parmi les personnes libérées figurent Abdoulaye Touré, Toussaint Manga, Abdou Karim Gueye (alias Xrum Xax), Dr Seydou Diallo, Oustaz Assane Seck, Aliou Sané (coordinateur du mouvement Y’en a marre), Djamil Sané (maire des Parcelles Assainies), Cheikh Oumar Diagne (de la coalition Le Peuple), ainsi que le rappeur Nit Dof, entre autres.

Cette libération en masse est perçue comme un geste de bonne volonté et un signe de détente dans le climat politique du pays. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser un environnement propice au dialogue et à la réconciliation nationale.

Pour les familles de ces individus, c’est un soulagement immense après des mois d’incertitude et d’inquiétude. Cependant, cette libération soulève également des questions sur la nature et les raisons de leur détention, ainsi que sur les perspectives de justice et de réforme dans le pays.

En tout état de cause, cette libération marque un pas en avant vers la résolution des tensions politiques et sociales au Sénégal, et ouvre la voie à des discussions plus constructives et inclusives pour l’avenir du pays.

Libération d’Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne après des mois de détention

Une lueur d’espoir brille pour Abdou Karim Gueye, plus connu sous le nom de Xrum Xax, et Cheikh Oumar Diagne, qui ont enfin recouvré leur liberté après près de 11 mois de détention dans les prisons sénégalaises.

Cheikh Oumar Diagne avait été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) le 19 mars dernier à la suite d’une conférence de presse. Lors de cette conférence, il avait reconnu être l’auteur des propos controversés diffusés dans une vidéo d’une minute. Il avait cependant expliqué qu’il n’appelait pas à l’insurrection, mais qu’en tant que citoyen et acteur politique, il voulait simplement adresser un message fort au Chef de l’État pour prévenir tout abus de pouvoir de sa part.

Quant à Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Xrum Xax, il avait été placé en détention provisoire depuis le 23 mars dernier pour des accusations liées à l’atteinte à la sûreté de l’État. Son arrestation avait été décidée après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il exhortait les jeunes à se mobiliser.

La libération de ces deux individus marque la fin d’une période éprouvante pour eux et leurs proches. Leur détention prolongée avait suscité des inquiétudes et des appels à la justice de la part de diverses organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile.

Maintenant libres, Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne sont susceptibles de reprendre leur vie quotidienne, tout en réfléchissant à leur engagement politique et à leur contribution à la société sénégalaise. Cette libération souligne également l’importance du respect des libertés individuelles et des droits fondamentaux dans toute société démocratique.

Libération de Toussaint Manga : Un soulagement après 10 mois de détention

Après une longue période d’emprisonnement, Toussaint Manga, ancien membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et responsable du parti ex-Pastef, a enfin retrouvé la liberté. Cette bonne nouvelle a été annoncée par son avocat, Me Moussa Sarr.

Toussaint Manga avait été arrêté pour avoir partagé sur sa page Facebook des images de manifestations consécutives à l’arrestation d’Ousmane Sonko. Sa libération, survenue ce jeudi 15 février 2024, intervient après 10 mois de détention.

L’ancien responsable de Pastef avait été inculpé par le juge Mamadou Seck pour des accusations graves, notamment « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. »

La libération de Toussaint Manga est perçue comme un soulagement pour lui-même, sa famille, ainsi que pour ses sympathisants et partisans. Elle met fin à une période difficile marquée par l’incertitude et le confinement, et ouvre un nouveau chapitre dans sa vie.

Cette décision de libération pourrait également refléter un changement dans le paysage politique et judiciaire du Sénégal, soulignant peut-être une volonté de réconciliation et de rétablissement de la confiance entre les autorités et l’opposition.

Il reste à voir comment Toussaint Manga envisage son avenir politique après cette expérience éprouvante, ainsi que les implications plus larges de sa libération sur la scène politique sénégalaise.

« Prolongement du mandat de Macky égale prolongement de la détention des détenus politiques » : Le Collectif des familles réagit

Une proposition d’amnistie des détenus politiques au Sénégal, évoquée au sein de la Présidence de la République, a déclenché une vive polémique au sein de la société sénégalaise. Le Collectif des familles des détenus politiques a rapidement exprimé son opposition à cette suggestion, la qualifiant de prolongement du mandat présidentiel de Macky Sall.

Selon les membres du collectif, toute tentative d’amnistie des détenus politiques serait interprétée comme un prolongement de la période de détention associée au mandat du président en exercice. Ils rejettent fermement l’idée que les détenus soient utilisés comme monnaie d’échange dans le contexte politique actuel. Au lieu de cela, ils insistent sur le droit à un procès équitable pour les détenus politiques, affirmant qu’ils n’ont rien fait pour mériter leur détention prolongée.

Le collectif souligne également la nécessité d’une indemnisation pour les individus qui ont été détenus pendant une période prolongée sans être jugés. Cette demande d’indemnisation reflète la reconnaissance du préjudice subi par les détenus politiques et de leurs familles en raison de leur détention prolongée.

Cette réaction du Collectif des familles des détenus politiques met en lumière les préoccupations et les revendications des personnes touchées par les arrestations politiques au Sénégal. Elle souligne l’importance de garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris le droit à un procès équitable et à une détention légitime.

Tivaouane : 30 migrants clandestins interpellés par la gendarmerie entre Mboro et Kayar

Malgré les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour lutter contre l’émigration clandestine, le phénomène persiste le long des côtes du pays. Les récentes opérations de surveillance et de sécurisation menées par la gendarmerie nationale ont permis l’interpellation de 30 émigrants clandestins entre les localités de Mboro, dans le département de Tivaouane, et Kayar, située dans la région de Thiès.

Selon les informations rapportées par Lesoleil, ces arrestations ont eu lieu entre les 13 et 14 février 2024. Parmi les personnes appréhendées, trois étaient de nationalité gambienne et deux guinéenne.

En plus des individus arrêtés, les forces de l’ordre ont également saisi du matériel et de la nourriture. Ces saisies témoignent des préparatifs des migrants pour entreprendre leur périple dangereux vers d’autres côtes, souvent dans l’espoir d’une vie meilleure.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités pour lutter contre l’émigration irrégulière. Les brigades de Mboro et de Kayar, ainsi que d’autres unités de la gendarmerie nationale, ont été mobilisées dans cette lutte, démontrant l’engagement du Sénégal à faire face à ce défi complexe.

Malgré les risques et les dangers associés à l’émigration clandestine, de nombreux individus continuent de se tourner vers cette option dans l’espoir de trouver de meilleures conditions de vie ailleurs. Les autorités sénégalaises mettent en œuvre des mesures pour dissuader ces voyages périlleux tout en renforçant la sécurité le long des côtes du pays.

Libération de Pape Abdoulaye Touré après 9 mois de détention

Après neuf mois de détention, Pape Abdoulaye Touré, un jeune activiste, recouvre enfin la liberté ce jeudi. Cette nouvelle a été confirmée par Yoland Camara, coordonnatrice du mouvement Sénégal Notre Priorité (SNP), qui a pris la relève à la tête de ce mouvement pendant son absence.

Pape Abdoulaye Touré avait été arrêté lors des manifestations qui ont eu lieu en juin 2023, au niveau de la VDN, par les forces de l’ordre. Son arrestation a été suivie de sévices et de tortures, qui lui ont causé des fractures au niveau du pied droit, près de la cheville, et de la main gauche, au niveau du poignet.

À la suite de son arrestation, il a été inculpé par le juge d’instruction du deuxième cabinet pour des accusations liées à des actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, à sa participation à un mouvement insurrectionnel et à d’autres actions diverses. Il a été placé sous mandat de dépôt le 9 juin 2023.

La libération de Pape Abdoulaye Touré est une lueur d’espoir pour lui et pour tous ceux qui l’ont soutenu pendant sa détention. Cependant, il est essentiel de reconnaître les préjudices subis et de veiller à ce que justice soit rendue pour les violations de ses droits tout au long de cette période difficile.

Cette libération intervient dans un contexte où la question des droits de l’homme et de la liberté d’expression est devenue cruciale au Sénégal. Elle soulève également des questions sur le respect des droits fondamentaux et des normes internationales en matière de détention et de traitement des détenus.

En ce jour de libération, la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme restent attentives à la situation des droits de l’homme au Sénégal et continuent de plaider pour le respect des libertés fondamentales et la protection des activistes et des citoyens engagés.

Report de l’élection présidentielle : La France réitère sa position sur le Sénégal

Le Sénégal, traversant une période politique délicate, a été le théâtre d’un événement majeur récemment, avec l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection présidentielle prévue.

Cette décision a rapidement attiré l’attention de la communauté internationale, notamment de la part de la France, un partenaire clé du Sénégal sur la scène mondiale.

Stéphane Sejourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, a récemment réaffirmé la position de la France concernant la situation au Sénégal. Dans ses déclarations, il a souligné l’importance pour le Sénégal de respecter les principes démocratiques et constitutionnels dans le processus électoral.

La France, en tant qu’ami et partenaire du Sénégal, exhorte les autorités sénégalaises à veiller à ce que les élections se déroulent dans le respect de la Constitution et des normes démocratiques. Cette position reflète l’engagement de la France envers la promotion de la démocratie et de l’État de droit dans la région et au-delà.

Le ministre français a également exprimé son souhait que le Sénégal trouve rapidement une solution pacifique et consensuelle à la crise actuelle, afin de garantir la stabilité politique et sociale du pays.

Cette réaffirmation de la position française souligne l’importance de la situation politique au Sénégal sur la scène internationale et met en lumière les attentes de la communauté internationale à l’égard du processus démocratique dans le pays.

Tragédie à Bambey : Un Homme s’immole par le feu au cimetière

La ville de Bambey est plongée dans la douleur et le choc suite à un acte tragique survenu au cimetière local. Un homme a délibérément mis fin à ses jours en s’immolant par le feu, provoquant un profond sentiment de tristesse et de désolation parmi les habitants.

L’individu, identifié comme le commerçant Assane Diallo, a choisi le cimetière de Léona comme le théâtre de son geste fatal. Se versant de l’essence sur le corps, il a ensuite allumé le feu, mettant ainsi fin à sa propre vie de manière violente.

La nouvelle de cet événement tragique a rapidement circulé dans la ville, laissant la communauté locale sous le choc et la peine. Assane Diallo, qui était un commerçant bien connu travaillant au marché Syndicat de Bambey, a choisi un acte aussi extrême pour des raisons encore inconnues.

Le corps sans vie de Assane Diallo a été transporté à la morgue de l’hôpital de Bambey afin de procéder à une autopsie, selon les informations rapportées par rfm.

Cet incident laisse derrière lui des questions sans réponse et une communauté endeuillée, confrontée à la triste réalité de la détresse humaine et de la souffrance mentale

Algérie : Aliou Cissé candidat pour entraîner les Fennecs…

Des médias algériens rapportent la candidature de Aliou Cissé au poste de sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie.

Cette éventuelle candidature soulève des questions quant à l’avenir de Aliou Cissé avec l’équipe nationale du Sénégal, où il est actuellement en poste avec un contrat en cours. Le fait de postuler pour un autre poste pourrait suggérer un possible départ du sélectionneur.

Toutefois, il convient de noter que ces informations n’ont pas été confirmées par Aliou Cissé ou son entourage.

Le futur du sélectionneur avec les Lions de la Teranga dépendra vraisemblablement des développements ultérieurs et des choix qu’il fera quant à sa carrière.

Aliou Cissé a vu son contrat prolongé de deux ans en novembre 2022, accompagné d’une augmentation de salaire.

Nommer en mars 2015, Aliou Cissé est le sélectionneur qui a occupé le poste le plus longtemps en Afrique. Parmi ses réalisations, il a conduit le Sénégal à la victoire lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2021 au Cameroun. Cependant, lors de la récente édition de la CAN en Côte d’Ivoire, le Sénégal a été éliminé dès les huitièmes de finale par le pays hôte, subissant une déception similaire aux Fennecs, sortis de la compétition au premier tour.

Fatick : Le professeur d’arabe accusé d’insultes envers les chefs religieux transféré à la section de recherches de Dakar

Massamba Diop, enseignant en arabe au lycée de Thiaré Ndialgui, se trouve actuellement dans une situation délicate. Arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Kaolack, il a été placé sous la garde de leurs collègues de la brigade territoriale du Sine.

Selon des sources proches du dossier, M. Diop est accusé d’avoir proféré des propos injurieux à l’égard des chefs religieux ainsi que d’avoir attaqué le président de la République, Macky Sall. De plus, il aurait incité le peuple à l’insurrection et aurait tenu des propos controversés devant ses élèves, abordant la crise politique actuelle en plein cours.

L’enseignant, surnommé « Oustaz Diop » par ses élèves, est également soupçonné d’avoir diffusé des messages incitant à la violence dans des groupes WhatsApp, ce qui soulève des préoccupations quant à ses éventuels liens avec des réseaux dangereux.

Face à la gravité des accusations, les autorités judiciaires ont réagi promptement en transférant Massamba Diop à la Section de Recherches de Colobane, à Dakar, une unité spécialisée dans les affaires sensibles et complexes.

Cette affaire met en lumière l’importance de la responsabilité des enseignants dans leurs discours et leurs actions, ainsi que la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale.

Meurtre à Touba : Un élève tue son camarade de classe pour un écouteur

Une tragédie a secoué la ville de Touba, alors qu’une simple querelle entre deux élèves de 16 ans a conduit à la mort de l’un d’eux. B. L. Gaye, déféré au parquet de Diourbel, est accusé d’avoir poignardé à mort son camarade de classe, K. Diaw, lors d’une altercation pour un écouteur de téléphone portable.

Les faits remontent à lundi dernier, lorsque la dispute entre les deux adolescents a pris une tournure tragique. B. L. Gaye aurait asséné trois coups de couteau à K. Diaw, provoquant des blessures mortelles. Malgré son évacuation au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, la victime n’a pas survécu à ses blessures.

Suite à cette tragédie, le père de la victime a signalé l’incident au commissariat spécial de Touba, qui a rapidement lancé une enquête. Les efforts des forces de l’ordre ont permis d’identifier et d’interpeller le suspect, B. L. Gaye, qui a avoué le crime lors de son interrogatoire.

La situation a dégénéré lors d’une confrontation entre les deux élèves après les cours, pendant laquelle K. Diaw aurait blessé B. L. Gaye avec un stylo. Vexé, ce dernier aurait alors pris un couteau de cuisine pour attaquer son camarade, lui infligeant trois coups fatals.

Le certificat médical a confirmé que la mort de K. Diaw était due à un « choc hémorragique par traumatisme ouvert thoracique par arme blanche », révélant ainsi la violence du crime.

Aliou Sané (Y en a marre) : Détermination malgré la détention

Aliou Sané, Coordonnateur du mouvement Y en a marre et vice-coordonnateur de F24, maintient sa position ferme malgré plus de quatre mois de détention arbitraire à la maison d’arrêt de Reubeuss. Son emprisonnement a suscité un vaste soutien, tant au niveau national qu’international, avec des appels réclamant sa libération.

Dans un message sans équivoque, Aliou Sané exprime sa détermination inébranlable face aux récents développements concernant les détenus politiques au Sénégal. Il affirme catégoriquement que sa libération ne se fera jamais au prix de l’oubli des injustices et des exactions commises dans le pays depuis mars 2021.

« Cela fait plus de 4 mois que je suis arbitrairement détenu à la maison d’arrêt de Reubeuss. Ma libération a été réclamée par les sénégalais épris de justice, ainsi que par plus d’une centaine d’organisations nationales et internationales, de journalistes, personnalités dans une déclaration publiée le 9 janvier 2024, » déclare-t-il.

Pourtant, malgré les appels à sa libération, Aliou Sané reste catégorique : « L’amnistie ne se fera pas à mon nom ! Not in my name ! »

Cette déclaration souligne l’engagement indéfectible d’Aliou Sané envers la justice et la vérité, et son refus de compromis qui pourraient permettre une amnistie générale sans que les crimes commis ne soient reconnus et punis.

En tant que membre actif de la société civile sénégalaise et du Réseau Ouest Africain des Droits de l’Homme, Aliou Sané continue de défendre les droits fondamentaux et la démocratie au Sénégal, malgré les obstacles et les représailles auxquels il est confronté.

Sa détermination inspire non seulement ses partisans et sympathisants, mais également tous ceux qui luttent pour la justice et les droits de l’homme à travers le monde.

Crise institutionnelle au Sénégal : Des solutions pour sortir de l’impasse

La décision du Président Macky Sall de reporter sine die l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a plongé le Sénégal dans une crise institutionnelle sans précédent. Face à cette situation délicate, plusieurs voies sont envisagées pour résoudre cette impasse et restaurer l’ordre constitutionnel dans le pays.

Le premier schéma suggère de maintenir la date initiale de l’élection présidentielle malgré le report décrété par le président. Cependant, cette option présente des risques en termes d’organisation du scrutin et de campagne électorale pour les candidats, compromettant ainsi la transparence du processus électoral.

Le deuxième schéma propose que le Président Macky Sall quitte ses fonctions à la fin de son mandat en cours, le 2 avril, laissant ainsi la place à l’intérim assuré par le Président de l’Assemblée Nationale. Ce dernier aurait alors la responsabilité d’organiser l’élection présidentielle dans un délai de 60 à 90 jours, permettant une passation de pouvoir en juillet ou août 2024.

Le troisième schéma envisage la poursuite du processus électoral avec un délai d’un mois accordé à l’administration pour finaliser l’organisation de l’élection présidentielle, suivi de quinze jours de campagne électorale. Cette option conduirait à la tenue du premier tour de l’élection le 24 mars 2024, avec une passation de pouvoir avant la fin avril 2024.

Dans tous les cas, la question de la passation de pouvoir entre le Président sortant et son successeur élu demeure essentielle. Selon la constitution, le Président de l’Assemblée Nationale assurerait l’intérim, permettant ainsi une transition démocratique vers un nouveau président élu.

Ces solutions, bien que différentes dans leurs approches, visent toutes à sortir le Sénégal de cette période d’incertitude et à restaurer la confiance dans les institutions démocratiques du pays. Il revient désormais au Président Macky Sall et aux autorités compétentes de prendre des décisions éclairées et responsables pour garantir une transition politique pacifique et transparente.

Grève des enseignants au Sénégal : Tensions entre le gouvernement et les syndicats

La grève des enseignants au Sénégal continue de susciter des tensions entre le gouvernement et les syndicats, alors que le ministère de l’Éducation nationale rappelle aux enseignants les règles encadrant l’exercice du droit de grève.

Dans un communiqué daté du 13 février 2024, le ministre de l’Éducation nationale souligne que le droit de grève est protégé par la constitution, mais qu’il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Il met en garde contre toute violation des dispositions réglementaires et annonce que des sanctions disciplinaires pourraient être appliquées aux enseignants qui cessent le travail de manière non conforme aux règles établies.

Cette déclaration est interprétée comme une menace par le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (SAEMS), qui exprime sa surprise face à la position du ministre. Pour le secrétaire général du SAEMS, Barnabé Diémé, cette menace ne fait que renforcer la détermination du syndicat à défendre ses droits, affirmant que leur action est légitime et ne viole aucune loi.

Le SAEMS souligne que la stabilité du pays est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’école, mais que la violation de la constitution par le gouvernement crée une instabilité préjudiciable à l’éducation. Il affirme que leur action vise à protéger la constitution et les droits des citoyens, et non à servir des intérêts politiques ou influents.

En revanche, l’Union des Enseignants du Sénégal (UES) déclare qu’elle exécutera les mots d’ordre nationaux, quelles que soient les circonstances. Mamadou Diaite, de l’UES, affirme que les directives nationales doivent être suivies scrupuleusement.

Abdoulaye Diallo du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) souligne que leur organisation est apolitique mais qu’ils ont déposé un préavis de grève centré sur des revendications professionnelles. Il précise que le SELS ne cherche pas à paralyser le système éducatif, mais à défendre les droits des enseignants.

La situation reste tendue alors que les syndicats et le gouvernement continuent de s’affronter sur les questions liées aux conditions de travail et aux droits des enseignants.

Report de l’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara : Retard dû à l’autopsie et à l’absence de médecin légiste à Saint-Louis

L’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis tué lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle, a été reportée à ce vendredi, après avoir été initialement prévue pour mercredi.

Cette information a été communiquée par Me Khouraychi Bâ, l’avocat de la famille du défunt, dans un post sur Facebook repris par Les Échos. Selon l’avocat, l’enterrement a été déplacé en raison de l’absence de médecin légiste à Saint-Louis, obligeant le transfert du corps d’Alpha Yéro Tounkara à l’hôpital Principal de Dakar pour une autopsie.

L’absence de médecin légiste à Saint-Louis a entraîné des retards dans le processus, notamment dans la délivrance du certificat aux fins d’inhumation. Bien que les membres de la famille de la victime n’aient pas pu assister à l’autopsie comme souhaité, Me Bâ a indiqué qu’ils recevront le certificat ce jeudi, permettant ainsi la poursuite des préparatifs funéraires.

Ce report de l’inhumation souligne les défis logistiques auxquels sont confrontées les familles des victimes de violence, notamment dans les régions où les services médicaux spécialisés sont limités. Cela met également en lumière les lacunes du système de santé et de justice en matière de traitement des décès dans le contexte de manifestations et de troubles civils.

L’attente de la conclusion de l’autopsie et la délivrance du certificat aux fins d’inhumation prolongent la période de deuil pour la famille d’Alpha Yéro Tounkara et soulignent l’importance de la transparence et de l’efficacité dans le processus d’enquête et de justice pour les victimes de violences politiques.

Ziguinchor : Un homme porté disparu retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses

La ville de Ziguinchor est sous le choc après la découverte du corps sans vie d’Hilarion Manga, un homme porté disparu depuis lundi. Retrouvé mercredi dans sa chambre au quartier Kandé de la capitale du Sud, le décès de Manga suscite des questions sur les circonstances exactes de sa mort.

La police de Ziguinchor a ouvert une enquête pour élucider les circonstances entourant ce décès tragique. Selon les informations fournies par Les Échos, Manga était porté disparu depuis lundi, ce qui a entraîné une recherche frénétique de la part de ses proches. Malheureusement, ces derniers ont fait une découverte choquante en retrouvant leur parent mort et dans un état de putréfaction avancé.

Alors que la police tente de démêler les tenants et aboutissants de cette affaire, la question se pose sur la nature du décès de Manga : s’agit-il d’une mort naturelle ou d’un crime ? Les autorités enquêtent activement pour répondre à cette question cruciale et apporter des réponses aux proches de la victime ainsi qu’à la communauté locale.

En attendant les résultats de l’enquête, l’atmosphère à Ziguinchor reste empreinte de tristesse et de perplexité face à cette tragédie soudaine. Les habitants de la ville attendent avec impatience que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue à Hilarion Manga et à sa famille.

Saisie de cocktails molotov : Avancées significatives dans l’enquête

Les enquêteurs ont réalisé un progrès significatif dans cette affaire en arrêtant quatre suspects présumés. L. Diédhiou, M. Kébé, S. D. Badiane et L. Kébé, également connu sous le nom de Momo, ont été appréhendés par des éléments du Groupe de recherches et d’interpellation (GRI) de la gendarmerie. Ils sont soupçonnés d’avoir fabriqué les explosifs et de les avoir dissimulés dans la forêt de Mbao.

Selon les informations des journaux L’Observateur et Les Échos, L. Diédhiou est considéré comme l’élément central de ce groupe. Il a été arrêté sur son lieu de travail, une usine de sucreries, tandis que les autres suspects ont été neutralisés à Pikine.

Les individus impliqués sont actuellement en garde à vue à la brigade de recherches de Keur Massar, où ils seront interrogés dans le cadre de l’enquête en cours. Cette saisie et ces arrestations démontrent l’efficacité des forces de sécurité dans la prévention des activités criminelles et la protection de la sécurité publique.

Thiès : 30 candidats à l’émigration clandestine interpellés

La lutte contre l’émigration clandestine connaît un nouvel élan dans la région de Thiès au Sénégal, où les autorités ont intensifié les efforts pour contrer ce phénomène alarmant. Les gendarmes de la compagnie de Thiès, sous la direction du capitaine Awa Guèye, ont récemment renforcé leur dispositif de surveillance, ce qui a conduit à l’interception de deux embarcations suspectes en route vers l’Espagne.

Au cours de cette opération de sécurité menée entre le 13 et le 14 février 2024, les éléments des brigades territoriales de Kayar et Mboro ont réussi à appréhender trente individus candidats à la migration clandestine, dont trois ressortissants gambiens et deux guinéens, selon les informations fournies par le chef de la division communication de la gendarmerie, le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Outre l’interpellation des candidats à l’émigration, les forces de sécurité ont également saisi du matériel et de la nourriture prévus pour le voyage, dans le cadre de leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafic humain opérant dans la région.

Cette action démontre l’engagement résolu des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à des dangers mortels en mer. Elle met également en lumière la nécessité d’une coopération internationale accrue pour aborder les causes profondes de ce phénomène et fournir des solutions durables pour les populations en quête d’un avenir meilleur.

Pierre Goudiaby Atepa met en garde contre les conséquences d’une instabilité au Sénégal

Dans un entretien avec RFI, Pierre Goudiaby Atepa a souligné l’importance cruciale des décisions prises actuellement au sommet de l’État sénégalais, avertissant des conséquences désastreuses qu’une mauvaise décision pourrait engendrer dans ce contexte critique.

« Le temps est grave », a déclaré Pierre Goudiaby Atepa, mettant en garde contre les individus qui cherchent à tirer profit de l’instabilité actuelle au Sénégal pour leurs propres intérêts malveillants.

Interrogé sur l’identité de ces acteurs occultes, Atepa a choisi de ne pas les nommer directement, soulignant qu’ils se reconnaîtraient d’eux-mêmes. Il a cependant insisté sur le fait que les Sénégalais ne sont pas seuls dans cette période critique et que les décisions prises dans les jours à venir doivent être prises avec une extrême prudence.

« Le monde, il est ce qu’il est », a-t-il ajouté, soulignant ainsi que les enjeux actuels dépassent les frontières nationales et que les répercussions de ces décisions peuvent avoir des implications à l’échelle mondiale.

Les propos de Pierre Goudiaby Atepa mettent en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confronté le Sénégal en cette période charnière de son histoire. Ils soulignent également la nécessité d’une approche réfléchie et mesurée dans la gestion de la crise actuelle afin d’éviter toute escalade dangereuse et de préserver la stabilité et l’unité nationale.

Amnistie pour Sonko et Cie : un projet avorté face aux réticences de la majorité

Le projet d’amnistie pour Ousmane Sonko et d’autres personnalités considérées comme des détenus politiques au Sénégal a été abandonné, révèle le journal Le Quotidien. Cette décision fait suite à des tensions au sein de la majorité présidentielle, mettant en lumière les divergences quant à l’approche à adopter pour apaiser le climat politique tendu dans le pays.

Initialement prévu pour être discuté lors du Conseil des ministres, le projet de loi d’amnistie n’a finalement pas été inscrit à l’ordre du jour. Les réticences exprimées, à la fois publiquement et en privé, par les membres de la majorité présidentielle ont pesé sur cette décision. Certains ont considéré que l’amnistie pour Sonko et ses alliés serait une erreur politique, ce qui a conduit à un retrait du projet.

Le journal Le Quotidien rapporte que lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, des membres influents du parti, dont Yakham Mbaye, Farba Ngom et Mansour Faye, ont exprimé leur opposition à une loi d’amnistie. Ces voix se sont fait entendre haut et fort, soulignant que libérer des individus impliqués dans des affaires criminelles au nom de la réconciliation nationale serait inacceptable.

Bien que d’autres médias comme L’Observateur et Les Échos indiquent que le débat sur l’amnistie reste ouvert au sein de la majorité présidentielle, Le Quotidien souligne que la résistance à cette proposition a été significative et a contraint le Président Macky Sall à abandonner l’idée.

Cette décision soulève des questions sur les prochaines étapes pour résoudre la crise politique au Sénégal. Alors que certains appellent à des mesures de réconciliation et de détente, les divisions au sein de la majorité présidentielle mettent en évidence les défis auxquels est confronté le gouvernement dans sa quête de solutions durables pour restaurer la stabilité et l’unité nationale.

Pierre Goudiaby Atepa : Convergence entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques

Dans le cadre de sa mission de facilitateur pour le retour de la paix au Sénégal, Pierre Goudiaby Atepa, mandaté par le Président Macky Sall, a rencontré Ousmane Sonko, leader de l’opposition. Dans une interview accordée à RFI, il révèle une convergence d’opinion entre les deux protagonistes sur un aspect crucial : le sort des détenus politiques.

Selon les déclarations de Pierre Goudiaby Atepa, Ousmane Sonko ne met pas en avant sa propre libération, mais s’engage pour la libération des détenus politiques, considérant cette question comme prioritaire. Sur ce point, il souligne que le Président Macky Sall partage la même perspective que son principal opposant.

« L’intérêt de Sonko pour sa possible libération est-il élevé ? Non, ce n’est pas une préoccupation majeure pour lui. Sa principale inquiétude concerne les individus arrêtés de manière abusive, et je peux confirmer que le président est également en accord sur ce point. Il a pris la décision de libérer un maximum de personnes, et je pense qu’au cours des prochains jours, environ un millier – je le répète, un millier – de prisonniers seront relâchés », a déclaré l’architecte et président du club des investisseurs du Sénégal.

Cette convergence de vues entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques constitue un élément notable dans les efforts pour apaiser les tensions politiques au Sénégal. Cela souligne également une volonté commune de résoudre la crise actuelle par le dialogue et la réconciliation nationale.

Atépa : Macky Sall aurait proposé la libération de Sonko et de près d’un millier de prisonniers politiques

Lors d’une interview accordée à RFI, Pierre Goudiaby Atépa a révélé avoir été mandaté par le Président sénégalais Macky Sall pour œuvrer à une résolution de la crise politique qui secoue le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle. L’architecte a affirmé avoir rencontré Ousmane Sonko et lui avoir transmis le message présidentiel, invitant à un dialogue et à la consultation des partisans avant de prendre position.

Selon Atépa, la libération de Sonko serait sur la table, avec également la possibilité de libérer près d’un millier de prisonniers politiques dans les prochains jours, signe de la volonté de Macky Sall de désamorcer les tensions.

Concernant la date de la présidentielle, Atépa semble écarter à la fois le 15 décembre, proposé par l’Assemblée nationale mais rejeté par une grande partie de l’opposition et de la communauté internationale, ainsi que le 25 février, date initialement retenue. Il propose plutôt une date vers le mois de mai, qu’il estime plus raisonnable.

Atépa a appelé à la flexibilité de toutes les parties impliquées et à l’adoption d’une approche apaisée pour sortir de la crise actuelle. Il encourage ainsi à éviter les positions radicales et à œuvrer ensemble vers le compromis.

Mondial Beach Soccer – Les Lions se sont entraînés dans le stade de la compétition sans Al Seyni Ndiaye sur le banc !

À la veille du coup d’envoi du Mondial de Beach Soccer, les équipes participantes ont pu tâter le sable du stade aménagé pour la compétition : le Dubai Design District Stadium. Le Sénégal a tenu une séance d’entraînement ce mercredi.

Après les équipes des groupes A et B hier, celles des poules C et D se sont entraînées ce mercredi. Le Sénégal a effectué son galop à 14h.

Comme annoncé par wiwsport, le gardien de but Al Seyni Ndiaye n’a pas pris part à la séance de travail. Le capitaine des Lions est resté sur le banc. Il est toujours aux soins suite à une blessure contractée il y a deux jours. Le staff médical s’attelle pour que le joueur puisse rapidement rejoindre ses coéquipiers qui disputeront leur premier match vendredi.

Le Sénégal loge dans groupe C avec la Biélorussie, la Colombie et le Japon.

Plaidoyer pour la généralisation de l’indemnité de logement dans le secteur public au Sénégal

Abdourahmane Cissé, secrétaire administratif du bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l’élevage (SATES), appelle le gouvernement sénégalais à étendre l’indemnité de logement à tous les agents publics, afin de rétablir l’équité sociale.

Dans une interview avec l’APS, M. Cissé souligne l’importance de généraliser cette indemnité pour inclure les 18 000 travailleurs du secteur public actuellement exclus de ce dispositif. Il fait valoir que certains agents de l’État bénéficient déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres types d’indemnités, mais que cette mesure ne concerne pas l’ensemble des employés du secteur public.

Selon lui, cette indemnité est distincte de l’indemnité spéciale complémentaire et d’autres types d’indemnités dont bénéficient certains corps professionnels comme les enseignants, les militaires, les paramilitaires, les agents de la santé et les magistrats. Il insiste sur le fait que l’indemnité de logement n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’inégalité salariale et de l’injustice subie par les travailleurs de la fonction publique non inclus dans ce dispositif.

M. Cissé souligne que cette revendication vise à garantir l’équité sociale et à corriger les disparités salariales existantes. Il appelle ainsi le gouvernement à prendre des mesures pour étendre cette indemnité à tous les agents publics, afin de garantir un traitement équitable pour l’ensemble des travailleurs du secteur public au Sénégal.

Yémen: comment les cargos tentent d’éviter les attaques houthies?

Les attaques des Houthis en mer Rouge donnent lieu à de curieuses tentatives de la part des équipages de cargo afin de les déjouer. Depuis quelques jours, les capitaines essayent de faire passer des messages aux rebelles yéménites via le système international AIS, qui permet l’identification des navires. Des données librement accessibles sur lesquelles RFI s’est penchée. 

L’AIS est un système d’intensification automatique destiné à rendre plus sûre la navigation maritime, en évitant les collisions en mer. Ainsi les cargos émettent des messages écrits captés par les autres bateaux aux alentours. Ces messages peuvent être récupérés sur un simple récepteur comparable à un boitier GPS. Les données  peuvent s’afficher sur un écran à cristaux liquides, une image radar, ou sont accessibles depuis des sites internet comme marine-traffic ou vesselfinder. 

Un expert consulté par RFI, affirme que sur l’AIS, on retrouve : « le nom du navire, son numéro d’identification auprès de l’Organisation Maritime Internationale, sa destination, sa route, sa vitesse, pavillon (…)  Et tout ce qu’on veut en informations complémentaires »… Certains équipages transitant par le détroit de Bab el Mandeb y ajoutent des messages écrits afin de se prémunir d’une attaque.

Exemple ce cargo transportant du bétail, et battant pavillon togolais qui annonce que « tout son équipage est musulman ». Un pétrolier aux couleurs du Panama précise qu’« il n’y pas d’Israéliens à bord et que tout l’équipage est chinois », un vraquier battant pavillon des iles Marshall annonce pour sa part « n’entretenir aucun lien avec Israël ».

On ne sait pas si ces mesures sont efficaces. Ce 13 février, « des rebelles houthis ont visé lundi au large du Yémen un navire grec qui a continué sa traversée en mer Rouge en direction de l’Iran, n’ayant subi que des dégâts mineurs », a affirmé l’armée américaine qui précise que « les deux missiles ont été tirés vers le cargo grec battant pavillon des Iles Marshall MV Star Iris, qui circulait en mer Rouge, en provenance du Brésil ».

En principe, l’ONU autorise la coupure l’AIS sous certaines conditions, notamment dans un environnement hostile comme dans les zones touchées par la piraterie maritime. Ce fut le cas dans les années 2010 lors des attaques des pirates somaliens dans le golfe d’Aden, avant la mise en place d’un corridor protégé par une force internationale. 

États-Unis: à New York, une victoire démocrate riche d’enseignements

Lors d’une législative partielle à New York, le candidat démocrate, Tom Suozzi, a remporté le siège tenu jusqu’à présent par le parti républicain. Celui qui l’occupait jusqu’ici, George Santos, a été contraint de démissionner après une série de mensonges en cascade. 

La victoire du centriste Tom Suozzi contre la conservatrice Mazi Pilip permet aux démocrates de réduire un peu plus la très mince majorité des républicains à la Chambre de représentants. En cette année d’élections présidentielle et législatives qui s’annoncent serrées, la victoire du candidat démocrate à New York est très symbolique. C’était un test grand nature pour une stratégie électorale qui a finalement été couronnée de succès et dont les élus démocrates pourraient s’inspirer, notamment dans les très convoitées banlieues des grandes villes.

Le candidat Tom Suozzi, un ancien sénateur et centriste bien connu à New York, a focalisé sa campagne sur la défense des droits à l’avortement et sur une ligne dure en matière de politique d’immigration. Sur ce sujet, il avait promis de travailler avec les républicains afin de trouver une solution commune. Selon les sondages, ce positionnement sur l’immigration jugé « réaliste » lui a valu les votes décisifs des électeurs indépendants.

Une campagne de « coups tordus » et de « mensonges » 

Tom Suozzi, 61 ans, politicien expérimenté, s’est réjoui d’avoir « gagné » malgré une campagne de « coups tordus » et de « mensonges » sur ce même thème de l’immigration. Eric Adams, le maire démocrate à poigne de la mégapole de 8,5 millions d’âmes – qui a accueilli depuis avril 2022 plus de 165 000 migrants et demandeurs d’asile d’Amérique latine et d’Afrique de l’Ouest – a salué une « bonne nouvelle pour New York ».

Mazi Pilip a dit avoir concédé sa victoire en appelant son concurrent pour le féliciter. Tom Suozzi a peut-être bénéficié d’une faible participation ce mardi en raison d’une tempête de neige qui a paralysé la ville et son agglomération et après que nombre d’électeurs, notamment démocrates, avaient déjà voté ces derniers jours.

Avec ce siège new-yorkais perdu à la Chambre des représentants, la situation des républicains devient inconfortable. Car il suffit désormais de trois défections au sein du groupe conservateur pour qu’un de leurs textes de loi ne passe pas. La victoire de Tom Suozzi devrait aussi réjouir la Maison Blanche, occupée ces derniers jours à trouver une parade aux critiques concernant l’âge du président Joe Biden.

Libye: la fermeture temporaire du plus grand champ pétrolier liée à un trafic d’armes

Début janvier 2024, à la surprise générale, le plus grand champ pétrolier de Libye, al-Sharara, a été fermé par des manifestants qui protestaient officiellement contre leurs conditions économiques et sociales, dans un Sud libyen abandonné par Tripoli. Mais d’autres raisons semblent avoir motivé cette fermeture de plus de deux semaines, comme le dévoile la presse espagnole.

C’est une fuite de la police espagnole à la presse qui a révélé l’affaire. Comme l’écrivaient ce week-end deux médias espagnols, Cronica Global et Atlantico Hoy, la fermeture du champ pétrolier libyen aurait été organisée par Saddam Haftar, le fils le plus influent du maréchal Haftar qui dirige l’armée nationale libyenne (ANL) à l’est du pays. Il aurait ainsi voulu se venger des autorités espagnoles, qui lui avaient bloqué un trafic d’armes.

Selon un procès-verbal de la police nationale espagnole obtenu par les médias en question, l’Espagne a intercepté fin 2023 des armes et des matériels militaires acheminés depuis l’Europe vers Abou Dhabi, avec la ville de Benghazi, en Libye, comme destination finale. Saddam Khalifa Haftar, qui dirige la brigade Tarek Ben Ziad, l’une des plus fortes et des plus équipées de l’Armée nationale libyenne, devait en être le destinataire.

D’après la police, Madrid a accordé à Saddam Haftar une autorisation de transports de biens commerciaux pour le compte de deux sociétés étrangères domiciliées aux Émirats arabes unis : la société al-Asala, pour l’importation de vêtements et de textiles, et la société al-Aldra Alameen Security, une entreprise de conseil en sécurité. 

340 000 barils de pétrole produits chaque jour

Quel rapport entre cette affaire et le champ pétrolier al-Sharara, qui produit 340 000 barils de pétrole par jour ? Ce champ pétrolier, le plus important de Libye, est en effet situé dans le sud du pays, zone sous contrôle de l’ANL. Et c’est Repsol, l’un des principaux groupes pétroliers espagnols, qui l’exploite en majorité.

La fermeture de ce champ pétrolier semble donc être intervenue, affirme la presse espagnole, sur instruction de Saddam Haftar, qui visait à frapper les intérêts de la société Repsol et à imposer à l’Europe une nouvelle équation : du pétrole contre des armes.

Le 3 janvier dernier, des groupes de manifestants ont fermé le champ pétrolier de Sharara, exigeant une amélioration de leurs conditions de vie, la construction d’une raffinerie dans le sud, l’entretien de routes délabrées, ou encore la fin des pénuries de carburant dans le sud de la Libye. La production du champ pétrolier de Sharara a repris deux semaines plus tard, le 21 janvier, mais n’a pas manqué de provoquer une flambée des prix mondiaux du pétrole, affectés par l’arrêt provisoire de la production libyenne.

Bamako affirme avoir piraté une entreprise française pour récupérer des données électorales

Les autorités maliennes de transition affirment avoir piraté une entreprise française pour récupérer des données électorales. Mardi soir, dans le journal de la télévision d’État ORTM, un long reportage a été consacré au piratage, par des hackers maliens au service des autorités de transition, de l’entreprise française Idemia accusée d’avoir « pris en otage » ces données.

Avec cette accusation de « prise d’otage » des données électorales, Bamako avait ainsi justifié, fin septembre dernier, le report sine die de la présidentielle prévue ce mois de février. Mardi 13 février au soir, les autorités de transition ont donc expliqué aux Maliens, dans une mise en scène soignée, avoir récupéré les précieuses données.

Son visage est flouté, son nom n’est pas révélé. Le représentant du « Comité technique des experts bénévoles » raconte que son équipe de hackers, qui s’est gracieusement mise au service des autorités maliennes de transition, a travaillé « trois semaines jour et nuit » pour « récupérer tous les mots de passe de tous les serveurs » et accéder aux précieuses données Ravec, le recensement administratif à vocation d’État civil.

Sous les applaudissements du président de transition du Mali en personne, le colonel Assimi Goïta, et du colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale, en charge des élections. Qui, dans la foulée, présente le nouveau fichier Mali Koura Biométrie – « Mali Koura » signifiant « Mali Nouveau », expression devenue la devise des autorités de transition.

« Solution souveraine »

Le « basculement » de l’ancien fichier, créé par l’entreprise française Idemia, vers ce nouveau fichier n’aura « rien coûté » aux finances publiques, se réjouit le ministre. « L’affront » ayant été « lavé » et le « danger écarté », selon le commentaire du journaliste de l’ORTM, les treize hackers « patriotes » ont été décorés Chevaliers de l’ordre national par le Colonel Assimi Goïta.

Le président de transition salue le « travail excellent » de ces « experts nationaux » et la mise en place du nouveau système d’identification biométrique, une « solution souveraine développée par des Maliens ».

« Le Mali a toujours eu accès aux données »

Sollicitées par RFI, les autorités françaises n’ont pas réagi à ce stade. Pas de réaction officielle non plus du côté de l’entreprise mise en cause, Idemia, mais une source proche de l’entreprise assure à RFI que « le Mali a toujours eu accès au système de données » en question.

« La collaboration s’était arrêtée mais ils disposaient des mots de passe et les données étaient disponibles », affirme cette source, qui rappelle ce que les autorités maliennes avaient elles-mêmes indiqué à l’époque, à savoir que c’était le « transfert de propriété du système » qui était au cœur du litige. Une intrusion a-t-elle tout de même été constatée dans les systèmes informatiques de l’entreprise, avec quelles conséquences ? Aucune réponse sur ce point.

Dette et élections

Fin septembre, il y a quatre mois et demi, les autorités maliennes de transition avaient également reconnu, dans leur communiqué, avoir contracté une dette de plus de 5 milliards de francs CFA auprès de l’entreprise Idemia, « raison pour laquelle la base de donnée Ravec est arrêtée depuis mars 2023 », avait encore précisé Bamako. Qui avait apparemment surmonté cette difficulté en juin, pour organiser son référendum constitutionnel.

Les autorités de transition avaient pourtant invoqué ce problème, désormais présenté comme résolu, pour justifier ensuite le report de la présidentielle, qui aurait justement dû se dérouler en ce moment même – selon les dates initialement prévues, nous serions précisément dans l’entre-deux tours.

Les Maliens peuvent-ils, en conséquence, s’attendre à ce qu’une nouvelle date soit enfin fixée pour ce scrutin, qui doit mettre fin à la période de transition ? L’avenir le dira. Mardi soir, l’occasion n’a pas été saisie pour annoncer de nouvelles échéances.

Rfi

Flux financiers illicites : Appel à la coopération des opérateurs de transfert d’argent avec la police judiciaire

Le Directeur de la Police judiciaire, Idrissa Cissé, a lancé un appel aux opérateurs de transfert d’argent œuvrant au Sénégal pour renforcer leur collaboration avec les autorités judiciaires dans la lutte contre les flux financiers illicites.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage de connaissances pour le renforcement des capacités des services d’enquête et de lutte contre la cybercriminalité, organisé par Wave digital finance en partenariat avec la Division spéciale de cybercriminalité, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle a souligné l’importance d’une collaboration accrue entre les opérateurs de mobile money et les autorités judiciaires pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et d’autres activités illicites.

L’objectif principal de cet atelier de deux jours est de partager des connaissances approfondies sur les tendances actuelles de la cybercriminalité liées aux services de mobile money. Cela permettra aux enquêteurs spécialisés dans la cybercriminalité, aux analystes de données et aux experts des plateformes de mobile money de mieux comprendre ces nouvelles formes d’infractions à caractère financier et d’améliorer leur efficacité dans les enquêtes.

Le Directeur de la Police judiciaire a souligné que les enquêtes sur les crimes liés aux services de mobile money sont de plus en plus complexes, nécessitant une coopération étroite entre tous les acteurs impliqués. Il a appelé à un partage d’expériences et à une interaction entre les forces de l’ordre et les opérateurs de transfert d’argent pour détecter, identifier et traquer les criminels impliqués dans ces activités, où qu’ils se trouvent.

Le Secrétaire permanent de la Commission de protection des données personnelles du Sénégal, Mamoudou Niane, a également souligné l’importance de veiller à ce que les données circulent tout en respectant la vie privée des utilisateurs, soulignant ainsi l’équilibre nécessaire entre la sécurité des transactions financières et la protection des données personnelles.

CAN 2023 : La FSF dément toute sanction contre Krépin Diatta par la CAF

Dans un élan de clarification, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a publié un communiqué officiel mettant fin aux spéculations entourant des sanctions présumées contre Krépin Diatta par la Confédération africaine de football (CAF).

Selon un article récent, plusieurs médias ont annoncé que Krépin Diatta faisait face à une suspension de quatre matchs assortie d’une amende, une information qui s’est avérée être inexacte. La FSF a émis un communiqué officiel pour rétablir la vérité. L’instance dirigée par Augustin Senghor a confirmé que Krépin Diatta avait fait l’objet d’une procédure d’enquête disciplinaire de la CAF. « Le joueur a fait effectivement l’objet d’une procédure d’enquête disciplinaire ouverte par la CAF sur des propos d’accusation de corruption de la CAF que lui ont prêtés des organes de la presse française. »

Cependant, elle a souligné que ces allégations étaient basées sur des enregistrements réalisés à l’insu du joueur, en dehors d’une interview officielle en zone mixte. Elle a également rappelé que le joueur a déjà répondu par écrit à la demande d’explications de la CAF, ne faisant pas partie des officiers médias désignés pour le site de compétition ou le match en question. Le communiqué ajoute : « Le joueur a par la suite fait l’objet d’une audition par le jury disciplinaire le lundi 5 février 2024 et a réfuté les allégations portées contre lui sur des accusations de corruption de la CAF. »

Ainsi, selon toujours l’instance sénégalaise, qu’aucune notification officielle ni publication de la décision de la CAF n’ont été reçues depuis lors. « Ni Krépin Diatta ni la FSF n’ont reçu de notification officielle d’une quelconque décision concernant cette affaire et n’ont pas eu connaissance d’une publication par la CAF d’une décision sur cette affaire par quelque moyen que ce soit. En définitive, la FSF informe l’opinion qu’elle suit le dossier dans le strict respect des règles disciplinaires de la CAF et en étroite collaboration avec son joueur qui n’a jamais eu à connaître dans sa carrière des écarts de comportements sujets à sanctions », précise le document parvenu à la rédaction de wiwsport. Pour rappel, cette affaire était au cœur de l’élimination du Sénégal en huitièmes de finale de la CAN 2023 face à la Côte d’Ivoire. Le joueur de l’AS Monaco aurait été accusé de véhiculer des propos controversés à la suite de cette défaite contre le pays hôte et futur vainqueur de la compétition.

Présidentielle en Indonésie: Prabowo Subianto revendique «la victoire au 1er tour»

Ce 14 février, les Indonésiens devaient élire 580 députés et 20 000 représentants régionaux et locaux. Mais c’est surtout le scrutin présidentiel qui a retenu l’attention dans cette démocratie considérée comme la troisième au monde par le nombre d’habitants. Le résultat officiel ne sera proclamé qu’au mois de mars 2024 mais on dispose déjà des premières projections.

On s’oriente vers une large avance pour Prabowo Subianto, le ministre de la Défense au passé controversé, écrit notre envoyée spéciale à Jakarta, Juliette Pietraszewski. Même s’il a revendiqué la victoire pour succéder en octobre prochain à Joko Widodo à la tête de la troisième démocratie au monde, l’ex-général a indiqué qu’il attendrait le « résultat officiel » de la commission électorale. « Nous pensons que la démocratie indonésienne fonctionne bien. Le peuple a décidé, le peuple a décidé », a-t-il déclaré à des journalistes, avant d’appeler à l’unité.

Patience

Prudence, et surtout patience, c’est aussi le discours des deux autres candidats. Ganjar Pranowo, ancien gouverneur de Java central, donné dernier dans les estimations basées sur l’échantillonnage, a notamment appelé à attendre les résultats officiels du KPU. Le KPU [General Elections Commission], c’est la commission chargée de l’élection générale. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que si les premières estimations de cette élection en Indonésie sont tombées, le résultat officiel va arriver beaucoup plus tard, dans un délai maximum de 35 jours. Ils sont attendus à la mi-mars. En attendant, il faut donc rester calme et patient car tout est encore en cours, ont déclaré certains soutiens du candidat Ganjar.

Autre prise de parole, ce soir, celle du camp de Anies Baswedan, ancien gouverneur de Jakarta, le candidat qui, selon les premières estimations, tournerait autour des 25%. Le camp de Anies Baswedan a lui aussi déclaré attendre donc les résultats officiels. Il a également mentionné avoir «de nombreux rapports suggérant de la triche», mais sans fournir plus de détails.

Rhétorique nationaliste

Si les estimations actuelles sont, par la suite, confirmées officiellement par le KPU, Prabowo Subianto deviendrait donc le prochain président indonésien et son vice-président ne serait autre que Gibran, le fils de l’actuel président Joko Widodo.

Candidat pour la troisième fois, M. Prabowo a développé une rhétorique nationaliste et populiste et s’est engagé à poursuivre la politique du président sortant. Les autres candidats et des mouvements étudiants ont accusé ce dernier d’avoir utilisé les ressources de l’État pour tenter d’influencer l’élection en faveur de son ministre. En tant que chef des forces spéciales, M. Prabowo a été accusé par des ONG d’avoir ordonné l’enlèvement de militants pro-démocratie dans les années 1990, vers la fin du régime de Suharto. Il a rejeté ces accusations et n’a jamais été poursuivi.

Dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall : Les conditions posées par l’ex-Pastef

L’éventualité d’un dialogue entre Ousmane Sonko et le président Macky Sall suscite l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Khoureychi Thiam, membre de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a apporté des éclaircissements sur ce sujet lors de son passage dans l’émission Tolluwaay sur Seneweb le mercredi 14 février.

Selon M. Thiam, Ousmane Sonko n’est pas opposé au dialogue, mais sous certaines conditions. Il a souligné que Sonko est un homme de paix et de dialogue, mais qu’il exige des préalables pour toute discussion. « Ousmane Sonko est un homme de paix, de dialogue. Le président Sonko n’a jamais dit qu’il ne discuterait pas. Mais dans certaines conditions, il a promis de ne jamais discuter avec un pistolet sur la tempe. Il est important de discuter parce que tout tourne autour de la discussion, mais il y a des préalables », a-t-il affirmé.

Parmi les préalables évoqués par M. Thiam figurent la libération des détenus politiques, y compris Ousmane Sonko lui-même, et la reconstitution de l’appareil politique du parti Pastef, qui a été dissous. Il a également souligné l’importance pour Macky Sall de dialoguer avec Ousmane Sonko en tant qu’homme politique et non en tant que simple citoyen.

Ainsi, selon Khoureychi Thiam, la responsabilité de favoriser un climat propice au dialogue entre Sonko et Macky Sall repose davantage sur le président de la République. Si Macky Sall respecte les préalables énoncés, cela pourrait ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les deux parties.

Refus de négociations des familles des détenus politiques : Appel à la mobilisation pour la marche du samedi 17 février

Le Collectif des familles des détenus politiques a tenu une conférence de presse ce mercredi 14 février pour exprimer leur ferme refus de toute forme de négociation pour la libération des prisonniers. Dans un contexte marqué par le report de l’élection présidentielle et le maintien en détention de nombreux jeunes, les familles des détenus ont décidé de ne pas dialoguer avec le gouvernement.

« Il est impensable de laisser Macky encore 9 mois à la tête du pays alors que des jeunes souffrent dans les prisons… Depuis des mois, les détenus vivent un calvaire. A chaque fois qu’ils ont tenté de faire du bruit, on les calmait en leur disant qu’après l’élection présidentielle, ils allaient tous sortir. Et maintenant, Macky Sall ose reporter la présidentielle. Au nom de quoi ? Nous n’allons pas l’accepter. Nous n’allons pas dialoguer », a déclaré Diop Taif, un ancien détenu.

Il a ajouté : « S’il veut, il libère tous les prisonniers ou bien il laisse tomber. En tout cas, de notre côté, nous n’allons pas nous laisser faire. La souffrance a trop duré ».

Le Collectif a également lancé un appel à la mobilisation pour la marche prévue le samedi 17 février. Les familles des détenus et tous les citoyens solidaires sont invités à se joindre à cette manifestation pour exprimer leur désaccord face à la situation actuelle et exiger la libération des prisonniers politiques.

Pénurie d’eau à Matam : Les habitants privés d’eau potable depuis 2 jours

Les habitants de la commune de Matam sont confrontés à une situation critique depuis deux jours, alors que la chaleur est intense. En effet, le seul forage qui alimente la localité est hors service, plongeant ainsi la population dans la tourmente.

Cet incident est survenu suite à un problème technique sur l’un des ouvrages de production d’eau potable. Depuis mardi, la distribution d’eau connaît des perturbations à travers tout le réseau desservi par la SEN’EAU, l’entreprise en charge de la gestion de l’eau dans la région.

En conséquence, le débit d’eau a considérablement diminué, voire s’est complètement interrompu dans certains endroits, laissant les habitants sans accès à l’eau potable. Face à cette situation, de nombreuses personnes se sont vues contraintes de se ravitailler en eau à partir du fleuve et des puits, exposant ainsi la population à des risques sanitaires accrus.

Dans un communiqué publié à cet effet, la SEN’EAU a assuré que des équipes d’intervention sont actuellement mobilisées pour remédier à la situation et rétablir l’approvisionnement en eau potable dans les meilleurs délais. Les autorités locales et les habitants restent en attente d’une résolution rapide de ce problème afin de retrouver des conditions de vie normales et sécurisées.

Report de la présidentielle : Appel du khalife de Thiénaba à la sérénité et à la confiance envers les autorités civiles

Le khalife de Thiénaba a pris position sur le report de l’élection présidentielle de 2024, appelant à la retenue et à la confiance envers les autorités civiles. Dans un contexte de tensions politiques, le guide religieux a exhorté l’opposition à saisir la main tendue par le Chef de l’État et à rejeter toute tentative de violence.

« Ce pays est vivement secoué. Dans un contexte pareil, la meilleure attitude à adopter est de rester serein. Une autorité ne doit jamais réagir sous le coup de la colère. Brûler les biens d’autrui n’est une solution à rien », a déclaré le marabout lors d’une visite du marabout Serigne Modou Bousso Dieng, rapporte Dakaractu.

Baye Assane Seck a préconisé que le peuple laisse à l’actuel Chef de l’État le soin de réguler la situation et d’organiser une élection transparente, pour ensuite passer le relais au candidat victorieux. Pour lui, « la solution n’est pas de donner le pouvoir à l’armée ou de le précipiter entre des mains inexpertes ».

L’appel du khalife de Thiénaba à la modération et à la confiance envers les institutions civiles vise à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique. Alors que le pays traverse une période délicate, cette prise de position religieuse encourage la stabilité et le respect de l’ordre démocratique.

Drame à Dima-Niakhène : un mort et deux blessés lors d’un affrontement entre voleurs de mouton et habitants

Un tragique incident a secoué la localité de Diama-Niakhène, dans l’arrondissement de Niakhène, dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 février 2024, vers 01 heure du matin. Un affrontement violent a opposé un groupe de voleurs de bétail à des habitants du village, laissant un mort et deux blessés.

Selon les informations recueillies, trois individus se sont introduits clandestinement au domicile de M. Assane Niang, un cultivateur résidant à Diama-Niakhène. Lors de cette intrusion, Assane Niang a été agressé et blessé à la tête par les voleurs, qui ont ensuite dérobé 25 de ses moutons avant de s’échapper dans la brousse environnante.

Alertés par cet acte criminel, les habitants de Diama se sont mobilisés pour poursuivre les voleurs. Un affrontement violent a alors éclaté entre les deux groupes dans la brousse. Grâce à la détermination des villageois, les moutons ont été récupérés, mais malheureusement, un des voleurs, identifié comme Omar Sow, a perdu la vie lors de l’affrontement.

En outre, deux personnes ont été blessées dans le chaos : Assane Niang, le propriétaire des moutons volés, ainsi que Dame Ndiaye, un autre habitant du village. Les forces de l’ordre, alertées de la situation, se sont rendues sur les lieux accompagnées d’une infirmière pour constater les faits.

Le corps sans vie d’Omar Sow a été transporté à la morgue du district sanitaire de Mékhé, tandis qu’une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet affrontement tragique.

Guy Marius Sagna réfute les déclarations de Moussa Bocar Thiam sur les morts lors des manifestations

Suite aux déclarations du Ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations au moment où l’internet était coupé, Guy Marius Sagna réplique avec véhémence. Le député dénonce ce qu’il qualifie de désinformation de la part du ministre, contestant ainsi la justification de la suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État du Sénégal.

Lors d’une interview, Moussa Bocar Thiam avait tenté de justifier les coupures d’internet en affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations. Cependant, Guy Marius Sagna conteste cette affirmation et accuse le ministre de désinformer délibérément la population sur les événements qui se sont déroulés pendant les manifestations.

Cette réplique de Guy Marius Sagna intervient en réponse à un appel des syndicats des opérateurs de télécommunications, qui ont tenu une conférence de presse pour dénoncer la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État sénégalais. Cette suspension a suscité de vives critiques de la part de la population et de la société civile, qui y voient une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la société civile concernant les restrictions de l’accès à internet et la répression des manifestations. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la vérité dans la communication gouvernementale, ainsi que la nécessité de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à l’information et à la liberté d’expression.

Report de l’élection présidentielle : L’ADES appelle à la préservation de la paix et à la démocratie

L’Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES) a exprimé son désaccord face au report de l’élection présidentielle et a appelé la classe politique à privilégier la paix et à éviter les manœuvres politiques au détriment des citoyens. Dans un communiqué diffusé par Baye Salla Mar et ses collègues, l’ADES a vivement critiqué les événements qui ont conduit à cette situation et a appelé à un retour au calendrier initial de l’élection.

Le communiqué rappelle les circonstances entourant le report de l’élection, notamment l’abrogation du décret fixant la date de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall et l’adoption du projet de loi repoussant l’élection au 15 décembre 2024 par le Parlement sénégalais, dans un climat de grande confusion et de tensions politiques. Cette décision a été suivie de manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à trois personnes, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent.

L’ADES souligne que la paix et la démocratie sont des valeurs essentielles pour l’avenir du pays et que l’élection présidentielle, conforme à la constitution, est un moment crucial dans la vie démocratique du Sénégal. Ils appellent donc la classe politique à faire preuve de responsabilité et à éviter les manœuvres politiques qui pourraient compromettre ces principes fondamentaux.

L’organisation dénonce également ce qu’elle qualifie de coup de force visant à prolonger de facto le mandat du président actuel et à lui permettre de rester au pouvoir. Elle appelle donc l’État du Sénégal à rétablir le calendrier initial de l’élection présidentielle et à garantir les libertés fondamentales, notamment le droit de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement.

En conclusion, l’ADES lance un appel à l’unité et à la solidarité nationale pour préserver la paix et la démocratie au Sénégal, et insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux des citoyens.

Le Président et l’héritage de la désillusion : Un regard sur l’opinion publique

Dans une tribune poignante, Ousmane Ndiaye exprime une profonde désillusion envers le Président et son mandat. À travers des mots empreints d’amertume et de regret, il souligne les attentes déçues et les promesses trahies qui ont marqué le règne présidentiel.

Dès le début, l’auteur confie avoir eu des doutes sur les capacités de leadership du Président, soulignant qu’il avait voté pour lui principalement par rejet de l’alternative plutôt que par conviction. Les espoirs de voir un véritable leader émerger ont vite été balayés par les actions du Président, notamment lorsqu’il a refusé de réduire son mandat comme promis.

L’auteur exprime également sa consternation face aux déclarations du Président concernant la détention de dossiers compromettants sur des personnalités influentes, ce qui a suscité des craintes quant à l’utilisation abusive du pouvoir.

Cependant, ce qui a finalement conduit à une profonde désillusion, c’est la décision du Président de reporter l’élection présidentielle, franchissant ainsi une ligne rouge et mettant le pays sous les feux de la rampe internationale pour de mauvaises raisons. Cet acte, qualifié de tentative de coup d’État constitutionnel, est perçu comme une trahison des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays.

L’auteur reconnaît que malgré les réalisations matérielles sous le règne du Président, celles-ci seront ternies par cet épisode sombre de son héritage. Le Président restera dans les mémoires non pas pour ses réalisations, mais pour avoir tenté de s’accrocher au pouvoir au mépris de la volonté du peuple et des normes démocratiques.

En fin de compte, cette tribune résonne comme un appel à la responsabilité et à la conscience du Président, l’exhortant à respecter la volonté du peuple et à renoncer à tout acte qui pourrait compromettre la stabilité et la démocratie du pays. Elle rappelle également l’importance de la vigilance citoyenne et de la lutte constante pour la préservation des droits et des libertés fondamentaux.

Suspension de l’internet : Les syndicats et les opérateurs télécoms critiquent l’État

Les syndicats des opérateurs de télécommunications Sonatel, Free et Expresso ont exprimé leur mécontentement face aux récentes coupures d’internet sur les données mobiles décidées par l’État. Lors d’une conférence de presse mercredi, ils ont dénoncé les préjudices subis et ont appelé le gouvernement à rétablir la connexion et à cesser ces interruptions intempestives.

« Nous appelons l’État à rétablir la connexion via les données mobiles, et à mettre fin aux coupures intempestives de ce service », ont souligné les syndicats des opérateurs télécoms Sonatel, Free et Expresso.

Ces coupures d’internet, survenues notamment les 01 juin et 31 juillet 2023, ainsi que le 05 février 2024, ont été déclenchées en réaction à des événements politico-judiciaires, notamment le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Les syndicalistes ont exposé les conséquences désastreuses de ces interruptions sur l’économie et sur la population, décidant ainsi de lancer des actions de protestation pacifiques, telles que le port de brassards et des journées de débrayage.

Ils ont également dénoncé les coupures d’internet comme une violation des droits de l’homme, de la liberté d’expression, du droit à l’information et des droits économiques. De plus, ils ont vivement critiqué le ministre de la Communication, l’accusant de ne pas prendre au sérieux les conséquences de ces interruptions et de considérer l’internet comme un simple divertissement.

« Jamais les TIC n’ont été l’arme de privation de ce qu’elles sont censées faciliter : la liberté d’expression. Le fallacieux prétexte de diffusion de messages haineux et subversifs constitue le seul argument d’un régime aux abois, tristement entré dans l’histoire des pourfendeurs jamais égalée des libertés et de la démocratie », ont-ils ajouté.

Cette déclaration des syndicats et des opérateurs télécoms met en lumière les préoccupations croissantes concernant les restrictions de l’accès à internet et souligne l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris la liberté d’expression et l’accès à l’information, dans un contexte politique tendu.

Danger public : Plainte populaire et citoyenne contre Mouhamadou Lamine Massaly

La tension politique au Sénégal prend une nouvelle dimension avec l’annonce de la plateforme des forces vives de F24-Thiès d’initier une plainte populaire et citoyenne contre Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la Nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP). Les accusations portées contre lui font écho à des événements survenus le vendredi 9 février 2024, où il aurait été impliqué dans plusieurs délits graves.

Parmi les accusations, on retrouve notamment une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, la détention illégale d’une arme à feu, la mise en danger de la vie d’autrui, des actes de violences et voies de fait, ainsi que le trouble à l’ordre public. Ces accusations font état de comportements extrêmement préoccupants et dangereux, qui mettent en péril la sécurité et la stabilité de la communauté.

Saliou Soulèye Ndiaye, coordinateur départemental de la plateforme des forces vives de F24-Thiès et leader du mouvement « Y en a marre » à Thiès, a souligné l’importance de cette démarche citoyenne en déclarant : « C’est un ensemble de plaintes populaires et citoyennes que nous allons mettre à disposition des populations Thiessoises. Chaque citoyen et citoyenne aura l’opportunité de remplir et de déposer sa plainte, de manière personnelle et volontaire, ce jeudi 15 février 2024, auprès du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Thiès, contre cet acteur politique ».

Cette initiative vise à mobiliser la population locale et à exprimer son rejet des comportements répréhensibles de Mouhamadou Lamine Massaly. Elle souligne également la volonté de la société civile de prendre ses responsabilités et de demander des comptes aux acteurs politiques dont les actions menacent la paix sociale et la sécurité des citoyens.

En rappelant que Mouhamadou Lamine Massaly est un récidiviste, la plateforme des forces vives de F24-Thiès appelle les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures fermes pour mettre fin à de tels comportements dangereux. Cette plainte citoyenne constitue un appel à l’action et à la justice pour garantir la protection des droits fondamentaux et la sécurité de tous les citoyens sénégalais.

Crise politique au Sénégal : Rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et Aminata Touré

Dans le contexte de la crise politique actuelle au Sénégal, l’ambassadeur américain Tulinabo Mushingi a tenu une rencontre cruciale le 13 février avec Mme Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure importante de la scène politique sénégalaise. L’objectif de cette rencontre était de discuter de la situation politique tendue dans le pays et du rôle crucial que le Sénégal joue en tant que modèle démocratique pour la région.

Au cours de cette rencontre, l’ambassadeur Raynor a souligné l’engagement continu des États-Unis en faveur de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal. Il a réaffirmé l’appel des États-Unis au gouvernement sénégalais pour qu’il organise une élection présidentielle libre et équitable dans les meilleurs délais, conformément à la constitution du pays.

Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes au Sénégal, marqué par des manifestations de masse et des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants. Les États-Unis continuent de suivre de près la situation et de travailler en étroite collaboration avec les acteurs politiques et la société civile sénégalaise pour promouvoir la paix, la stabilité et la démocratie dans le pays.

Le Sénégal, souvent salué pour son histoire démocratique et son engagement en faveur des droits de l’homme, est actuellement confronté à des défis politiques majeurs. Dans ce contexte, le soutien international, y compris celui des États-Unis, revêt une importance capitale pour aider le pays à surmonter ses défis et à consolider ses institutions démocratiques.

La rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et Mme Aminata Touré illustre l’importance des efforts diplomatiques pour résoudre la crise politique au Sénégal et pour soutenir les aspirations du peuple sénégalais à la démocratie, à la liberté et à la justice.

Ligue des champions asiatique – Al-Nassr: Sadio Mané incertain pour le déplacement à Al Fayha, son entraineur…

Sadio Mané pas sûr de faire partie du groupe de Al Nassr qui affronte ce soir Al Fayha (18h Gmt). Un match comptant pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions asiatique. L’attaquant international sénégalais pourrait ne pas être aligné pour ce match décisif.

L’entraîneur portugais d’Al-Nassr, Luis Castro, hésiterait entre Otavio et Sadio Mané pour la cinquième place attribuée à un joueur étranger, renseigne le média saoudien « Al-Riyadiah ». Les quatre autres places seront occupées par Cristiano Ronaldo, Talisca, Aymeric Laporte et Marcelo Brozovic, indique le média.

Face à la presse, Luis Castro n’a pas été clair à ce sujet. « Je n’ai pas encore décidé quels seront les cinq joueurs étrangers qui seront sur le terrain », a-t-il confié en conférence de presse d’avant match.

En Ligue des champions asiatique, les équipes ne sont autorisées à aligner que 05 joueurs nés en dehors du continent asiatique.

Veillée nocturne en mémoire de Tounkara et des jeunes tués lors des manifestations : Les étudiants de l’UASZ réclament justice

Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor maintiennent leur demande de justice pour leur camarade Alpha Yora Tounkara, étudiant à l’université de Saint-Louis, décédé lors des récentes manifestations. Dans la continuité de leur mobilisation, une veillée nocturne a été organisée hier pour rendre hommage à la mémoire de leur camarade et des jeunes tombés sous les balles lors des troubles, notamment Landing Camara, connu sous le nom de « Laminé Diédhiou », élève au lycée Djignabo de Ziguinchor. Tous réclament justice pour ces pertes tragiques.

Ismaëla Fall, étudiant de l’UASZ, exprime sa profonde consternation face à cette perte tragique et en appelle aux autorités pour faire toute la lumière sur cette tragédie. La Coordination des amicales des étudiants de l’UASZ se joint à cet appel, soulignant que la situation dans les universités sénégalaises est préoccupante, avec la recrudescence des meurtres d’étudiants, d’élèves et de futurs étudiants. Pour Adèle Datta, coordinatrice de cette coordination, « l’université sénégalaise ne va pas bien. Nous vivons des meurtres d’étudiants, d’élèves, de futurs étudiants. L’étudiant n’est plus en sécurité ».

En mémoire de leur camarade Alpha Yora Tounkara et de Lamine Camara, les étudiants de l’UASZ ont décidé d’observer une cessation des activités pédagogiques pendant 72 heures à compter d’hier. Cette action vise à rendre hommage aux victimes et à attirer l’attention sur la nécessité d’une réponse urgente de la part des autorités pour garantir la sécurité et la justice pour tous les étudiants et jeunes du pays.

Cette mobilisation étudiante souligne l’importance de la solidarité et de l’action collective pour faire face aux défis rencontrés par la jeunesse sénégalaise. Elle met également en lumière l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour prévenir la violence et assurer la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens, en particulier des étudiants et des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Banalisation des divorces : À la source de toutes les désunions

Dans une époque où réussir sa vie conjugale semble être devenu une exception, les couples se séparent à un rythme effarant, comme si le mariage était aussi éphémère que des vacances. La banalisation de la sacralisation du mariage est devenue une réalité sociale scrutée de près par de nombreux couples.

L’union pour le meilleur et pour le pire semble être reléguée au second plan de nos jours. Les conjoints semblent accorder peu d’importance aux engagements sacrés du mariage. Les preuves de cette tendance sont flagrantes, avec une fréquence de divorces qui dépasse l’entendement. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des jeunes filles se vanter d’avoir signé plusieurs actes de divorce, n’hésitant pas à partager ces expériences sur les réseaux sociaux et les sites d’informations générales.

Mais pourquoi cette tendance à ne plus s’engager pour le pire ? Plusieurs causes sont invoquées, parmi lesquelles la polygamie figure en bonne place. En effet, les querelles et les disputes rythment la vie des familles polygames, poussant certaines femmes à mettre fin à leur mariage. L’exemple de KH. Guèye est frappant : confrontée à la perspective que son mari prenne une deuxième épouse plus jeune que sa dernière fille, elle a posé un ultimatum clair.

Après la polygamie, c’est l’infidélité qui est pointée du doigt comme source de désunion. Des exemples comme celui de L.D et O.TH mettent en lumière les conséquences dévastatrices de l’infidélité sur un couple, menant souvent à une rupture irrémédiable.

La gestion des biens est également un motif fréquent de séparation. Les désaccords financiers, comme ceux entre Astou W. et Mamadou S., peuvent créer des tensions insurmontables au sein du couple.

L’infertilité constitue également une cause de divorce, certains couples ne supportant pas la pression sociale ou familiale liée à l’incapacité de procréer.

Enfin, les mariages de filles mères avec d’autres hommes peuvent également être à l’origine de désunions, les enfants issus de ces unions complexifiant les relations familiales.

Face à cette réalité alarmante, il est crucial pour les couples de prendre conscience des défis que représentent le mariage et de travailler ensemble pour surmonter les difficultés. La communication, le respect mutuel et l’engagement sont des éléments clés pour préserver la stabilité et la durabilité des relations conjugales.

HRW dénonce la répression sanglante au Sénégal: Au moins 37 personnes tuées lors des affrontements

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a publié une note alarmante dénonçant la répression violente exercée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) au Sénégal depuis mars 2021. Selon HRW, au moins 37 personnes ont été tuées lors d’affrontements, marqués par l’utilisation de tirs à balles réelles et d’un usage abusif de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Reed Brody, conseiller juridique et porte-parole de l’organisation, a déclaré que HRW avait documenté ces incidents en s’appuyant sur des entretiens avec 29 personnes, dont des manifestants, des activistes de la société civile, des membres de l’opposition, des journalistes, des avocats, ainsi que des proches de personnes blessées ou tuées. En outre, HRW a examiné les dossiers médicaux des victimes, des images des manifestations, ainsi que des rapports des médias nationaux et internationaux.

Les conclusions de HRW révèlent un tableau alarmant de la situation des droits de l’homme au Sénégal, avec une répression sanglante des manifestations pacifiques. Les Forces de défense et de sécurité ont été accusées de recourir à une force excessive, entraînant la mort de dizaines de personnes sans que personne ne soit tenu responsable.

Cette répression brutale soulève de graves préoccupations quant au respect des droits fondamentaux des citoyens sénégalais et à l’obligation pour l’État de garantir la sécurité et la protection de ses citoyens. Les appels à la responsabilité et à la justice se multiplient, avec des demandes pressantes pour que les auteurs de ces actes de violence soient tenus de rendre compte de leurs actions devant la justice.

Face à ces révélations troublantes, HRW exhorte les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la répression violente des manifestations, à garantir la liberté d’expression et de réunion pacifique, ainsi qu’à traduire en justice les responsables de ces violations des droits de l’homme.

Cette déclaration de HRW met en lumière l’importance cruciale de la protection des droits de l’homme et de la justice pour tous, et souligne la nécessité d’une action urgente pour mettre un terme à la violence et à l’impunité au Sénégal.

Coupures d’internet: Les travailleurs des opérateurs de télécommunications montent au créneau

Depuis le 2 juin 2023 jusqu’au 13 février 2024, les opérateurs de télécommunications au Sénégal ont été confrontés à une série de coupures d’internet mobiles orchestrées par le ministre de la Communication, Maître Moussa Bocar Thiam. Ces interruptions répétées, au nombre de 13 au total sur cette période, ont eu des répercussions désastreuses sur l’économie et la population, avec des pertes estimées à environ trois milliards de FCFA.

C’est ce qu’a souligné Rosemary Balacoune Diouf, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de La Poste et des télécommunications, lors d’une déclaration sur Rfm. Selon elle, ces coupures ont représenté en moyenne l’équivalent d’une journée et demie sans accès à internet chaque mois, causant ainsi d’énormes pertes économiques pour les opérateurs et des préjudices sociaux-économiques pour des millions de clients et pour la population sénégalaise dans son ensemble.

Face à cette situation inacceptable, les travailleurs des opérateurs de télécommunications ont décidé de passer à l’action. Ils ont exprimé leur mécontentement en organisant ce matin un mouvement d’humeur, annonçant également leur intention d’organiser dans les prochains jours des journées de débrayage, avec le port de brassards rouges dans leurs différents lieux de travail.

« Suite à ces pertes énormes sur l’économie et sur les populations, nous avons décidé de passer à une autre vitesse pour marquer notre solidarité aux populations sénégalaises qui réclament leur droit à la communication, à l’information et à la liberté d’expression », a déclaré Mme Diouf. « Nous appelons l’Etat à rétablir la connexion via les données mobiles et à mettre fin aux coupures intempestives de ces services. Nous sommes déterminés à mener ce combat jusqu’au bout », a-t-elle ajouté.

Cette protestation des travailleurs des opérateurs de télécommunications met en lumière l’importance de l’accès à internet dans la société moderne et souligne l’impact dévastateur des coupures répétées sur l’économie et la vie quotidienne des citoyens. Il reste désormais à voir comment le gouvernement répondra à ces revendications légitimes et quelles seront les mesures prises pour garantir un accès stable et ininterrompu à internet pour tous.

Me El Hadi Diouf annonce une prise de parole cruciale concernant la possible libération de Sonko

Me El Hadi Diouf, avocat et figure publique bien connue au Sénégal, s’apprête à prendre la parole dans un contexte marqué par l’attente de la libération éventuelle d’Ousmane Sonko, leader politique et candidat recalé à la présidentielle. Cette annonce survient après la réaction controversée de l’ex-masseuse Adji Sarr, opposée à toute libération de Sonko.

La réaction de l’ex-masseuse Adji Sarr, celle de son avocat est attendue. Les Échos annonce que Me El Hadji Diouf fera face à la presse ce mercredi après midi. La robe noire a convoqué la presse chez lui, aux Almadies, à partir de 16 heures.

Dans un entretien exclusif accordé à Seneweb lundi, Alioune Tine annonce que Ousmane Sonko devrait être libéré dans les prochains jours. Adji Sarr n’a pas tardé à manifester son opposition à cette éventualité. «Je ne pardonne pas, il (Sonko) doit purger sa peine. Un point, un trait. Je ferai face, peu importe les conséquences », a-t-elle vigoureusement réagi.

La source rappelle que Me El Hadji Diouf fait aussi partie des candidats recalés de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Report de la présidentielle : « Tous les démocrates doivent se mobiliser pour l’en empêcher » (Thierno Bocoum)

Thierne Bocoum ne décolère toujours pas contre le report de la présidentielle du 25 février 2024. Selon le président du mouvement Agir, Macky Sall, a volontairement installé le Sénégal dans une impasse.

Voici en intégralité son post :

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, nous serons face à des difficultés.

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Le président Macky Sall n’a pas appelé à la concertation et au dialogue avant de prendre son décret d’abrogation du décret portant convocation du corps électoral. Au contraire, il a répondu à quelques membres de l’opposition dont certains venaient fraîchement  de le quitter que la décision du conseil constitutionnel était définitive et qu’elle ne pouvait en aucune manière être susceptible de voie de recours. Il venait ainsi leur opposer les dispositions de l’article 92 de la constitution. Cette décision ferme a été par la suite exposée au public à travers un communiqué signé par son ministre- porte-parole. 
Les recalés et le peuple sénégalais étaient ainsi informés de la prééminence de la décision du conseil constitutionnel. 

À la surprise générale, le Président Macky Sall à travers un discours à la nation a décidé d’interrompre le processus électoral en violant les dispositions décisives qu’il avait lui-même opposées aux recalés en en informant le peuple sénégalais.

Dans ce discours, le Président Macky Sall avait mis l’accent sur la nécessité d’aller vers un dialogue. Cependant, au moment où il fallait choisir une autre date à travers une loi constitutionnelle, sa majorité parlementaire n’a ouvert aucun débat et a préféré faire un forcing et imposer le vote sans débat.

Une cohorte d’éléments de la gendarmerie a sorti manu militari des députés de l’opposition de la salle de vote. Ils ont été poussés vers la sortie, sans discernement. 

À la suite de ces forfaitures, une campagne devant couvrir la loi constitutionnelle d’un drap d’injusticiabilité a été enclenchée pour qu’aucun recours ne puisse arrêter la machine du coup d’Etat. Le conseil constitutionnel serait ainsi incompétent pour se prononcer sur la constitutionnalité d’une loi constitutionnelle.

Un argument qui a été longuement développé dans le camp du pouvoir en faisant référence à une jurisprudence constante de cette juridiction. 

Cependant, il reste évident que l’objet est légèrement différent lorsqu’il s’agit d’une loi couverte d’une clause d’intangibilité. 

Dans une contribution en réponse au ministre des affaire étrangères, le professeur Ismaila Madior Fall, nous avions mis l’accent sur cet aspect en précisant que le conseil constitutionnel pouvait effectivement se prononcer sur la constitutionnalité d’une telle loi, en l’occurrence celle portant sur la durée du mandat présidentiel dont le cadre temporel est fixé par l’article 31 de constitution. 

Une tribune d’éminents professeurs de droit, des sommités universitaires, est venue confirmer cette réalité en révélant une décision du conseil constitutionnel n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006. 
Cette décision considère que le pouvoir constituant qui est souverain peut abroger, modifier ou compléter des dispositions de valeur constitutionnelle dans la forme qu’il estime appropriée, « sous réserve, d’une part, des limitations qui résultent des articles 39, 40 et 52 du texte constitutionnel touchant aux périodes au cours desquelles une révision de la Constitution ne peut être engagée ou poursuivie et, d’autre part, du respect des prescriptions de l’alinéa 7 de l’article 103 en vertu desquelles la forme républicaine de l’État ne peut faire l’objet d’une révision »

Il est donc explicitement confirmée que la durée du mandat ayant été introduite en 2016 à l’alinéa 7 de l’article 103, comme ne pouvant pas faire l’objet d’une révision, le conseil constitutionnel serait en droit de rejeter et de déclarer inconstitutionnelle une loi touchant à la durée du mandat présidentiel qui constitue une clause intangible. 

J’ajouterai à cette réflexion que cette jurisprudence a été aussi celle du Conseil constitutionnel français depuis 1992. 
En effet la décision n° 92-312 DC du 2 septembre 1992 consacre les limites temporelles et les limites matérielles du pouvoir constituant comme c’est aussi le cas dans la décision n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006 du Conseil constitutionnel sénégalais. Ainsi concernant la limite matérielle, elle interdit de revenir sur une clause intangible qui concerne la forme républicaine du Gouvernement (dernier alinéa de l’article 89 de la Constitution française qui est le corolaire de l’article 103 al 7 de la Constitution sénégalaise.)

Le conseil constitutionnel a cependant, malgré cette jurisprudence constante la possibilité de déclarer inconstitutionnelle ou pas cette loi portant modification de l’article 31 compte tenu du fait qu’il peut confirmer la jurisprudence tout comme il peut opérer un revirement jurisprudentiel. 

Tous les deux scénarios nous révèlent l’impasse où nous a mis le Président Macky Sall.

Si le Conseil constitutionnel déclare la loi inconstitutionnelle. Cela signifierait que les élections doivent se tenir à date échue. 

Or, le Président Macky Sall a, déjà, d’une manière unilatérale bloqué le processus électoral sans aucune base légale. Cela signifie qu’au moment où nous rédigeons ces lignes les délais sont éteints et la campagne électorale bloquée. Il est évidemment peu probable que l’élection se tienne à date échue si les candidats ne jouissent pas du droit de faire campagne en conformité avec les dates fixées par le code électoral et lorsque le Président Macky Sall dont l’illégal décret d’abrogation n’a pas encore été annulé, a la latitude de demeurer dans son illégalité en décidant de ne pas prendre un autre décret de convocation du corps électoral ou en le faisant tardivement ? 

Des observateurs et acteurs de la vie politique pensent qu’un dialogue pourrait permettre de décanter la situation en repoussant le délai de quelques jours pour permettre aux candidats de rattraper le temps perdu tout en maintenant la date de départ du Président Macky Sall ou l’allonger de juste quelques jours. 

Le délai ne peut évidemment pas   être rallongé même d’une journée sans le vote d’une loi. Or en cas de vote d’une loi, dans son rôle de contrôle a priori, le conseil constitutionnel saisi, ne permettra pas une rallonge de la date au nom de la même règle qui l’avait poussé à déclarer la loi inconstitutionnelle pour cause de violation d’une clause intangible relative à la durée. 

Si le Conseil constitutionnel se déclare incompétent en laissant appliquer la volonté souveraine du pouvoir constituant, cela signifierait que la date du scrutin sera reportée au 15 décembre 2024. Précisons que c’est le scrutin qui a été reporté dans les dispositions de la nouvelle loi. L’élection n’a pas été annulée.

Or, par rapport au scrutin qui a été reporté, le conseil constitutionnel a déjà donné une décision définitive concernant la liste des candidats retenus. Cette décision n’est pas susceptible de recours. 
Ce qui signifie que le Conseil constitutionnel ne pourra pas revenir sur une telle décision au moment où le souhait du Président Macky Sall est d’ouvrir la liste et y inclure d’autres candidats et peut-être en sortir d’autres en tenant compte des revendications et appréhensions. 

Si par contre un nouveau processus devrait être enclenché pour pouvoir organiser l’élection du 15 décembre dans des conditions inclusives et transparentes. Il faudra faire table rase de tout ce qui a été fait jusqu’ici en retournant à l’Assemblée nationale et voter de nouvelles lois qui entre autres, rendront inopérantes les décisions définitives du conseil constitutionnel. 
Tout en précisant que ce même Conseil pourra être saisi pour un contrôle a priori sur une loi touchant ses prérogatives et ses décisions avant qu’elle n’entre en vigueur à travers sa promulgation. Sera-t-elle capable de se faire hara-kiri ? Irons-nous vers l’invocation des pouvoirs exceptionnels du Président de la République en cas de crise qu’un revirement de jurisprudence du Conseil pourrait engendrer sur la limitation des prérogatives du pouvoir constituant dérivé ?

En dehors de ces aspects liés au processus électoral, le dialogue qui sera ouvert ne pourra en aucune manière contenter tout le monde. 

Les 44 recalés n’ont pas les mêmes objectifs que les 20 candidats retenus. Ces derniers n’accepteront évidemment pas de voir leur passage aux différents filtres être remis en question. Les recalés non plus n’auront pas fait toutes ces réclamations motivées au point d’être désignés par le pouvoir en place comme étant une des raisons du report, pour ne pas être pris en compte. 
Sans compter toutes les velléités de discussions souterraines et bilatérales devant conduire à des conditionnalités qui seront entérinées en dehors du dialogue global. 

Le Président Macky Sall a mis ce pays dans une impasse incroyable au moment où les candidats étaient prêts à faire campagne et les électeurs prêts à voter à l’issue d’une campagne électorale encadrée par des offres programmatiques.

Il a ignoré le débat entre candidats et ce rendez-vous avec le peuple pour tout ramener à lui et essayer d’être le maître du jeu dans une série de forcing habillée par une demande constante à aller vers le dialogue. 

Pour l’instant c’est son « je » qui a décidé de mettre notre pays dans une situation d’instabilité et d’insécurité juridique sans précédent. 

Il n’a pas à chercher à tirer son épingle du jeu en promettant monts et merveilles. Il doit partir conformément aux pertinentes dispositions de notre constitution revêtues d’une clause intangible.

La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans (art 27 de la constitution de la République sénégalaise). L’article 103 précise que cette durée ne peut être révisée. 

Par conséquent, le Président Macky Sall n’a pas le droit de faire 5 ans et un autre jour. Il veut en faire au moins 300 de plus. 

Inacceptable !

Tous les démocrates de ce pays doivent se mobiliser pour l’en empêcher. 

Alberto Antuña, nouveau souffle pour les Lionnes du Sénégal : « Je vais essayer d’être le meilleur entraîneur possible pour le Sénégal »

Après avoir marqué les esprits en tant que coach de basket en Ouganda lors de l’Afrobasket féminin Kigali 2023, Alberto Antuña pose désormais ses baluchons dans la Tanière des Lionnes du Sénégal, avec un regard plein d’optimisme vers l’avenir.

Ancien entraîneur de l’équipe nationale féminine de basket-ball de l’Ouganda, Alberto Antuña a rejoint la sélection sénégalaise avec une réputation déjà établie pour ses performances remarquables. Sous sa direction, l’équipe ougandaise a réussi à se hisser jusqu’en quarts de finale de l’Afrobasket féminin 2023, démontrant ainsi ses compétences et son savoir-faire.

Agé de 33 ans, l’entraîneur espagnol se montre enthousiaste à l’idée de travailler au Sénégal et en Afrique. Il met en avant l’importance du scoutisme et de l’étude du jeu pour remporter des matchs et surmonter les défis posés par les équipes adverses.

Son objectif principal est de contribuer au succès de l’équipe nationale sénégalaise et de représenter dignement le pays sur la scène internationale. Dans une déclaration à L’Observateur, Alberto Antuña exprime son désir de devenir le meilleur entraîneur possible pour le Sénégal, montrant ainsi sa détermination à faire de son mieux pour l’équipe.

Alberto Antuña a été nommé sélectionneur des Lionnes en novembre dernier, succédant ainsi à Moustapha Gaye. Avec son expérience et son engagement envers l’excellence, il apporte un nouveau souffle et une nouvelle vision à l’équipe, nourrissant les espoirs de succès et de réalisations pour les Lionnes du Sénégal dans les compétitions à venir.

Entente historique : Le Sénégal et le Maroc signent un accord sur les Collectivités Territoriales

Le 12 février dernier, une étape historique a été franchie dans les relations entre le Sénégal et le Maroc avec la signature d’un protocole d’accord entre l’Association des Départements du Sénégal (ADS) et l’Association des Régions du Maroc (ARM). Cette signature, inédite, renforce les liens historiques et culturels qui unissent ces deux nations.

L’objectif central de cet accord est de fournir un cadre formel et structuré pour la coopération et le partenariat entre les deux associations. En unissant leurs forces, elles aspirent à concrétiser des relations bilatérales déjà solides, fondées sur la compréhension mutuelle et la coopération fructueuse, selon Ahmed Youssouph Bengelloune, Président de l’ADS.

Cette collaboration transcende les frontières géographiques et vise à exploiter le potentiel des collectivités respectives pour favoriser un développement harmonieux et durable. À travers cet accord, les deux parties concrétisent leur engagement à partager leurs expériences, à apprendre les uns des autres et à mettre en œuvre des projets conjoints bénéfiques à leurs citoyens.

M. Bengelloune souligne que les défis et les aspirations communs en matière de développement territorial unissent l’ADS et l’ARM. Ensemble, elles peuvent explorer des stratégies novatrices pour promouvoir le développement socioéconomique territorial et améliorer la qualité de vie des concitoyens.

Il exprime sa gratitude envers le Président de l’ARM pour sa volonté de collaborer et de partager une vision commune de développement territorial. Ensemble, ils sont appelés à transcender les frontières nationales et à bâtir un avenir où leurs collectivités prospéreront en toute solidarité.

En conclusion, cette signature marque le début d’une ère fructueuse de coopération entre l’ADS et l’ARM. Leurs actions conjointes ouvriront la voie à un partenariat durable, contribuant ainsi au progrès et à la prospérité de leurs collectivités respectives.

Touba : Les Baye Fall annoncent leur opposition aux manifestations politiques

À Touba, les membres de la confrérie des Baye Fall ont déclaré leur ferme opposition à toute manifestation politique, en réponse à l’appel du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha, qui a exprimé son opposition à toute activité politique dans la ville sainte et ses environs.

Dans une intervention récente, les Baye Fall ont organisé une patrouille dans les rues de Touba, armés de machettes, de bâtons et d’autres armes blanches, afin de dissuader tout manifestant potentiel. Ils assurent ainsi la surveillance stricte du « Ndiguel » (consigne) du Khalife général des Mourides, qui proscrit toute manifestation politique dans la région.

Cette déclaration des Baye Fall intervient dans un contexte où les tensions politiques sont vives au Sénégal, notamment en raison du report de l’élection présidentielle. Les autorités religieuses jouent un rôle important dans la gestion de ces tensions, appelant souvent à la paix et à la non-ingérence politique dans les zones religieuses telles que Touba.

L’opposition des Baye Fall aux manifestations politiques soulève des questions sur les limites de l’expression politique dans la région et met en lumière le rôle des autorités religieuses dans la régulation des activités politiques.

Absa Hane, journaliste de Seneweb, raconte son agression brutale par les forces de l’ordre lors d’une manifestation

Absa Hane, une journaliste de Seneweb, a été arrêtée et agressée par les forces de l’ordre lors de la manifestation contre le report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall, vendredi dernier. Dans un récit détaillé sur les réseaux sociaux, elle décrit comment elle a été « lâchement et sauvagement agressée par des éléments de la Police Nationale du Sénégal » alors qu’elle faisait son travail de journaliste.

Dans son témoignage, devenu viral, Absa Hane dénonce une agression brutale, incluant des gifles et des coups de pieds, dont plusieurs à la tête qui l’ont rendue inconsciente pendant plusieurs dizaines de minutes. Malgré cette violence, elle affirme ne pas avoir peur et préfère affronter l’arbitraire pour défendre ses convictions, ses droits, et sa liberté d’expression.

Elle décrit l’attaque comme le résultat de la lâcheté de quelques policiers qui ont choisi d’enfermer une jeune femme sans défense dans leur fourgon pour la rouer de coups et l’agresser sauvagement avant de l’abandonner inconsciente. Absa Hane affirme qu’elle retient le matricule de son principal agresseur et qu’elle fera tout en son pouvoir pour qu’il réponde de ses actes, et pour empêcher que d’autres personnes subissent la même violence gratuite.

Cette affaire soulève de vives préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à l’utilisation disproportionnée de la force par les forces de l’ordre lors des manifestations. Les appels à une enquête approfondie et à des mesures contre les responsables présumés de cette agression se multiplient dans le contexte de cette affaire.

Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Rebeuss : un dealer arrêté avec 721 comprimés de « volets » et des médicaments contrefaits

La police de Rebeuss a frappé un grand coup en démantelant un réseau de trafic de drogue opérant entre Rebeuss et Fass. L’opération a abouti à l’arrestation de M. Ndiaye (23 ans) et de son complice K. Keita (18 ans), tous deux accusés de trafic de stupéfiants.

L’enquête a débuté suite à une dénonciation anonyme signalant l’existence d’un réseau de trafic de « volets » dans le quartier de Rebeuss. Les éléments de la Brigade de Recherches ont alors infiltré le réseau, ce qui leur a permis d’identifier K. Keita comme membre actif. L’arrestation a eu lieu après qu’un agent de police ait passé une commande de dix comprimés d’ecstasy, établissant ainsi la culpabilité de K. Keita. Interrogé, celui-ci a révélé l’identité de son fournisseur, M. Ndiaye.

Lors de l’interpellation de M. Ndiaye à son domicile à Fass, les policiers ont découvert une quantité impressionnante de drogue, comprenant 721 comprimés d’ecstasy et plusieurs autres médicaments contrefaits. L’enquête a également révélé que certains des comprimés contenaient des substances dangereuses, y compris des dépresseurs du système nerveux central.

Les résultats de l’analyse des drogues saisis ont confirmé la présence d’ecstasy dans neuf des comprimés, tandis que quatre autres contenaient des substances illicites. De plus, quatre comprimés étaient des médicaments contrefaits, dont l’un contenait un dépresseur du système nerveux central.

La valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2,5 millions de F CFA, selon les déclarations de M. Ndiaye. Celui-ci et son complice sont désormais poursuivis pour détention et trafic de drogue, ainsi que pour détention et trafic illicite de médicaments.

Cette opération démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé publique contre les substances illicites et les médicaments contrefaits.

Mbour : Une mère de famille condamnée pour détournement de tontine pique une crise à la barre

Une affaire de détournement de tontine secoue la ville de Mbour. M. Z. Diagne, ayant cotisé pendant 11 mois à hauteur de 270 000 F CFA mensuellement, se retrouve face à une déception amère : son investissement dans la tontine ne lui a jamais rapporté. Les enquêtes révèlent que Y. A. Ngom, la prévenue, a créé plusieurs tontines fictives, arnaquant ainsi plusieurs victimes, dont M. Z. Diagne.

Convoquée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue de 28 ans, mariée et mère de deux enfants, a tenté de se défendre en avançant des arguments contradictoires. Elle a reconnu avoir reçu les cotisations de M. Z. Diagne et des autres membres de la tontine, mais a prétendu que certains se sont retirés dès le premier mois, l’obligeant à demander une augmentation des cotisations pour compenser les pertes. Cependant, la partie adverse a réfuté ces allégations, démontrant que la prévenue avait fourni des numéros de téléphone fictifs et des informations trompeuses, prétendant même que la tontine était supervisée par un adjudant de police.

Le tribunal a tranché en condamnant la prévenue à 6 mois de prison, dont 3 ferme, pour escroquerie. De plus, elle devra verser une somme de 3,5 millions de francs CFA à la plaignante à titre de réparation. La sentence a été un choc pour Y. A. Ngom, qui a piqué une crise dès l’annonce du verdict.

Cette affaire souligne les dangers des arnaques financières et met en lumière les conséquences néfastes des actes frauduleux sur les victimes. Elle rappelle également l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la nécessité de recourir à des mécanismes de vérification rigoureux pour éviter de telles escroqueries.

Louga : la collégienne poignarde le commerçant puis l’accuse de…

Une rocambolesque affaire de vol défraie la chronique à Louga. Selon L’Observateur, elle oppose une collégienne à un commerçant. Les deux parties s’accusent mutuellement.

Arrêtée vendredi par les éléments du commissariat central de Louga, T. S, 16 ans et élève en classe de Seconde, est accusée d’avoir poignardé I. L., propriétaire d’une boutique spécialisée dans la vente d’effets vestimentaires.

Un témoin oculaire confie que le jour des faits, il a, comme il a l’habitude de le faire chaque vendredi, appelé son collègue commerçant pour qu’ils se rendent ensemble à la Mosquée. Mais, ce jour-là, ce dernier l’a supplié de lui venir en aide. Ainsi, grande fut sa surprise de trouver celui-ci affalé au sol et gisant dans une mare de sang. Lorsqu’il s’est approché, décrit-il, « il a constaté que son interlocuteur avait le ventre ouvert et les boyaux dehors. »

Le témoin ajoute avoir remarqué la présence d’une jeune fille tenant un couteau entre les mains gantées, qu’il dit avoir désarmée avant d’ameuter les passants.

Alertés, les éléments de la 52e Compagnie d’incendie et de secours ont procédé à l’évacuation du commerçant au Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye où le commerçant sera admis aux urgences.

Blessée à la main, la mineure mise en cause, a fait un tour à l’hôpital, avant son arrestation.

D’après L’Obs, elle a déclaré que sa victime a tenté de la violer. Une version contestée par le commerçant, lors de son audition sur son lit d’hôpital.

Cisjordanie: la France annonce des «sanctions» contre 28 colons israéliens «extrémistes»

La pression internationale s’intensifie mardi pour un accord de trêve entre Israël et le Hamas incluant une nouvelle libération d’otages, malgré les menaces d’une offensive sur Rafah, dernier refuge pour plus d’un million de Palestiniens de la bande de Gaza. Des pourparlers seraient en cours au Caire sous l’égide de l’Égypte et des États-Unis.

Ce qu’il faut retenir

■ Une délégation israélienne s’est rendu ce mardi au Caire pour de nouveaux pourparlers avec des responsables américains, qataris et égyptiens sur un accord de trêve dans la bande de Gaza. Le chef du Mossad, David Barnea, et le chef du Shin Bet (service de sécurité intérieure), Ronen Bar, y rencontreront notamment le directeur de la CIA, Richard Burns. Joe Biden a annoncé qu’un accord de libération des otages détenus à Gaza, accompagné d’une pause « d’au moins six semaines » dans les hostilités entre Israël et le Hamas, était actuellement en discussion.

■  Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé mardi avoir adopté des « sanctions » à l’encontre de 28 «colons israéliens extrémistes » coupables de « violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie ».

■ L’Afrique du Sud a annoncé mardi avoir déposé un nouveau recours auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l’ONU afin qu’elle examine en urgence l’annonce par Israël d’une prochaine offensive militaire sur Rafah et s’oppose si nécessaire à « une nouvelle violation des droits ».

■ Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, communiqué ce mardi 13 février, 28 473 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. Il a fait état d’un total de 133 morts au cours des dernières 24 heures. Les victimes sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre également 68 146 blessés.

23h30 : La stratégie du Hezbollah fait débat

Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah l’a réaffirmé ce mardi lors d’un discours à Beyrouth : son mouvement ne cessera de viser le nord d’Israel que si la guerre à Gaza s’arrête. Cela fait quatre mois que le Hezbollah, proche de l’Iran, mène des attaques auxquelles l’armée israélienne riposte. un choix qui suscite de l’adhésion mais aussi des critiques au Liban, pointe notre envoyé spécial au Liban, Nicolas Falez.

Le Hezbollah bénéficie d’un très fort soutien de sa base populaire : les musulmans chiites du Liban. Intellectuel et militant politique, Hares Sleiman lui fait partie des rares voix chiites critiques du Hezbollah. « Je suis Libanais avant d’être chiite. Je ne suis pas Iranien. Je pense que l’Iran ont leurs intérêts. Et moi je suis une victime du pouvoir iranien et de l’hégémonie iranienne sur les pays arabes. »

Les Chrétiens libanais eux sont divisés sur la stratégie du Hezbollah. Le Patriarche chrétien maronite a mis en garde contre une confrontation armée qui pourrait entrainer le tout le Liban dans l’abîme. Plusieurs partis politiques chrétiens sont sur la même ligne. Mais pas celui de Tony Frangié, jeune député du parti Marada : « Il y a un cas spécial au Liban qui a évolué en résistance et qui est devenu aujourd’hui un groupe politique et militaire très fort, le Hezbollah. On n’est pas en train de dire que c’est une situation normale qui doit continuer. Mais aujourd’hui avec la confrontation et le besoin de protection des terres libanaises, je pense que le Hezbollah est beaucoup mieux équipé que l’armée libanaise. »

Le député est le fils de Sleiman Frangié en lice pour  devenir un jour président du Liban, poste vacant depuis plus d’un an. Le Hezbollah sera incontournable pour sortir de ce blocage politique.

22h35 : Les États-Unis examinent les informations faisant état de civils blessés par Israël, selon le Département d’État

Les États-Unis examinent les informations selon lesquelles Israël aurait blessé des civils dans sa guerre à Gaza, dans le cadre d’un ensemble de lignes directrices visant à garantir que les pays recevant des armes américaines mènent des opérations militaires conformément au droit humanitaire international, a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

L’administration Biden a été critiquée pour avoir continué à fournir des armes à Israël alors que les allégations s’accumulent selon lesquelles des armes de fabrication américaine auraient été utilisées dans des frappes qui ont tué ou blessé des civils. « Nous cherchons à évaluer de manière approfondie les rapports faisant état de dommages civils par les destinataires autorisés des articles de défense fournis par les États-Unis dans le monde entier », a déclaré Miller lors d’un point de presse, ajoutant qu’un processus dans le cadre du Civilian Harm Incident Response Guidance (CHIRG) du Département d’État évaluait les incidents dans le conflit à Gaza.

Le CHIRG a été créé en août 2023, quelques semaines seulement avant que le groupe militant palestinien Hamas ne tue 1 200 personnes et ne prenne 240 otages lors d’un raid dans le sud d’Israël le 7 octobre, selon des chiffres israéliens. L’attaque israélienne contre Gaza qui a suivi a tué plus de 28 000 Palestiniens et en a blessé plus de 68 000, selon les responsables de la santé de Gaza.

Matthew Miller n’a pas précisé quand le processus CHIRG a été lancé ni combien d’incidents étaient en cours d’examen. Mais une source proche du processus a déclaré que le département étudiait au moins 50 incidents signalés impliquant des civils. « Ce processus n’est pas destiné à fonctionner comme un mécanisme de réponse rapide, a déclaré Miller. Au contraire, il est conçu pour évaluer systématiquement les incidents causant des dommages aux civils et élaborer des réponses politiques appropriées pour réduire le risque que de tels incidents se reproduisent à l’avenir et pour inciter les partenaires à mener des opérations militaires conformément au droit international humanitaire ».

Ce processus est distinct des évaluations que le Département d’État entreprend parfois pour déterminer si des crimes contre l’humanité ou même un génocide ont été commis dans un conflit.

Le président Joe Biden a publié la semaine dernière un nouveau mémorandum sur la sécurité nationale qui oblige les pays recevant l’aide américaine en matière de sécurité à fournir l’assurance qu’ils respecteront le droit international et ne restreindront pas l’accès à l’aide humanitaire en cas de conflit. Le mémorandum exige également que les départements d’État et de la Défense rendent compte au Congrès si les armes financées par les États-Unis ont été utilisées d’une manière incompatible avec le droit international ou incompatible avec les meilleures pratiques établies pour prévenir les dommages civils.

22h05 :  MSF appelle Israël à protéger les personnes hospitalisées à l’hôpital Nasser

Médecins Sans Frontières (MSF) a confirmé que les forces israéliennes ont ordonné aux personnes déplacées à l’intérieur du complexe médical de Khan Younis de quitter l’hôpital. « MSF appelle l’armée israélienne à épargner le personnel médical, les patients et les personnes déplacées », a déclaré le groupe d’aide médicale dans une série de publications sur les réseaux sociaux.

Mali-Niger-Burkina: une monnaie commune, à quel prix?

La création d’une monnaie commune n’a pas été officiellement annoncée, mais les dirigeants des pays de l’Alliance des États du Sahel n’hésitent plus à en faire un objectif affiché. Quelles en seraient les conditions ?

Le général Abdourahmane Tiani, chef du régime militaire au Niger, a remis cette ambition sur la table dimanche soir dans une interview télévisée, estimant que la création d’une telle monnaie constituait une étape nécessaire pour que le Niger, le Mali et le Burkina sortent de la colonisation et recouvrent leur souveraineté. La semaine dernière, c’est le président de transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, qui abordait le sujet et rappelait sa volonté de couper tout lien avec la France. Depuis que ces trois pays ont annoncé leur départ de la Cédéao, le 28 janvier dernier, la création d’une monnaie commune est donc présentée comme une prochaine étape.

Son possible nom, le Sahel, a déjà été éventé par des personnalités proches des régimes malien, nigérien et burkinabè. Sur les réseaux sociaux, des modèles des futurs billets ont même été proposés, à l’effigie du colonel Assimi Goita, du capitaine Ibrahim Traoré et du général Abdourahmane Tiani.

Quitter l’UEMOA pour quitter le franc CFA

Pour lancer leur monnaie commune, les pays de l’AES devront d’abord quitter l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ), dont les huit pays membres ont pour monnaie commune le franc CFA. RFI a interrogé des économistes et des juristes indépendants, ainsi que des experts internes de l’UEMOA : tous vont dans le même sens, avec des arguments à la fois juridiques, liés aux traités qui régissent l’UEMOA, et politiques, vu le contexte dans lequel la question se pose. 

Du fait de l’histoire de sa construction, deux traités régissent actuellement le fonctionnement de cet espace : le traité UMOA (Union monétaire ouest-africaine) et le traité modifié de l’UEMOA, qui le complète. Les experts sollicités par RFI se fondent notamment sur l’article 3 du traité UMOA, selon lequel « les États membres s’engagent, sous peine d’exclusion de l’UMOA, à respecter les dispositions du présent traité, du traité de l’UEMOA et des textes pris pour leur application », et sur l’article 103 du Traité modifié de l’UEMOA qui fixe les conditions d’adhésion des États membres. Ces textes semblent pourtant laisser une fenêtre de tir aux pays de l’AES, puisqu’ils indiquent qu’un pays ne peut quitter le franc CFA sans quitter l’UMOA, mais sans être aussi catégorique pour ce qui concerne l’UEMOA. 

« C’est vraiment un tout », explique une source au sien de l’UEMOA, qui rappelle que les différentes instances de décision de l’UEMOA sont communes aux huit États membres. Au-delà d’un éventuel débat juridique, les experts interrogés rappellent aussi l’aspect politique de la question : en substance, ils expliquent que les pays membres défendant l’intérêt de leur Union, on voit mal la conférence des chefs d’État de l’UEMOA accepter de laisser trois pays « rebelles » s’affranchir de certaines règles – monétaires – et continuer de bénéficier d’autres avantages, douaniers notamment. Impossible juridiquement, irréaliste politiquement : les experts interrogés excluent donc unanimement cette possibilité.

Or les trois pays de l’AES ont annoncé fin janvier leur départ de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), mais pas de l’UEMOA. Or ce maintien est aujourd’hui un filet de sécurité pour les pays de l’AES, comme l’a d’ailleurs rappelé le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, puisqu’ils continueront de bénéficier, au sein de cet espace, de la libre circulation des biens, des personnes et des marchandises. Les membres de l’UEMOA bénéficiant sur ces points des dispositions similaires à celles de la Cédéao. 

Héritage colonial, déjà en sursis

Pour abandonner le franc CFA et se doter d’une politique monétaire propre, le Mali, le Niger et le Burkina devront donc accepter de perdre les avantages qu’offre l’appartenance à l’UEMOA, sur lesquels ils comptent actuellement pour limiter les conséquences économiques et humaines de la sortie de la Cédéao. C’est le prix à payer pour s’affranchir d’une monnaie que les dirigeants de l’AES considèrent comme une tutelle. Son nom rappelle d’ailleurs à lui seul et sans équivoque l’héritage colonial que constitue le franc CFA. 

Un héritage colonial symboliquement très fort, mais déjà en sursis, puisque la Cédéao et la France ont officiellement acté sa mort en décembre 2019, et son remplacement par une monnaie commune à toute la Cédéao : l’éco. Sa mise en place est longue et complexe, avec un lancement prévu en 2027 – échéance que certains jugent même très optimiste –, mais la France a déjà, depuis quatre ans, cessé de siéger dans les instances de la Banque centrale d’Afrique de l’Ouest et la BCEAO n’a plus pour obligation de stocker la moitié de ses réserves de change au Trésor français. À ce jour, la France ne joue plus qu’un rôle de garant financier, avec le maintien de la parité fixe avec l’euro et la garantie de convertibilité. Un dernier lien dont les pays de l’AES veulent également s’affranchir.

Réserves et infrastructures

Enfin, la création d’une monnaie implique de posséder d’importantes réserves de change, afin d’assurer à la nouvelle devise une certaine stabilité. Le Mali, le Niger et le Burkina n’en disposent pas, mais possèdent des matières premières, notamment de l’or pour le Mali et le Burkina ou du pétrole et de l’uranium pour le Niger. À ce stade, les économistes sollicités par RFI notent cependant que ces trois pays ne disposent pas de stocks qui permettraient de jouer un tel rôle de garantie. 

Les pays de l’AES devront aussi se doter d’infrastructures pour battre monnaie et investir pour adapter leurs systèmes de paiement ou, comme ils l’avaient déjà recommandé en novembre dernier, créer un fonds de stabilisation et une banque d’investissement. Des impératifs qui ne semblent en aucun cas diminuer la détermination des dirigeants de l’AES, qui n’ont toutefois donné aucune indication de calendrier pour ces projets d’envergure. « Au moment opportun, nous déciderons », a déclaré, sans plus de précisions, le général Tiani dimanche soir. 

Toutes ces considérations ne sont de surcroît relatives qu’aux conditions concrètes d’une sortie de l’AES du franc CFA et ne portent pas sur les conséquences d’une telle décision. La balance entre les avantages et les risques pour les trois pays concernés de créer leur propre monnaie posant encore d’autres questions en termes de stabilité à long terme de la future devise, d’attractivité pour les investissements extérieurs ou encore de capacité pour ces États à lever des fonds sur les marchés internationaux. Dans tous les cas, ce sont les populations qui bénéficieront ou pâtiront des conséquences de cette décision.

Report de la présidentielle : Aar Sunu Election appelle à la mobilisation pour le respect du calendrier électoral

Le collectif Aar Sunu Élection a annoncé le report de sa marche silencieuse prévue initialement ce mardi à 15 heures. Cette décision fait suite à l’interdiction de la manifestation par le préfet de Dakar, craignant des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens. Face à cette situation, la Plateforme, regroupant des organisations de la société civile, s’est réunie pour déterminer un nouveau calendrier après des discussions étroites avec le préfet.

Ainsi, lors d’une rencontre tenue dans un hôtel de la place, les membres d’Aar Sunu Election ont informé que la marche aura lieu le samedi 17 février 2024 à partir de 11 heures, avec comme itinéraire SIPRES rond-point Liberté 6.

À cette occasion, Aar Sunu Election lance un appel à la mobilisation des Sénégalais de l’intérieur du pays et de la diaspora pour exprimer leur opposition à la réforme constitutionnelle prolongeant le mandat de Macky Sall.

La décision de reporter la marche témoigne de la volonté du collectif de respecter les décisions des autorités tout en continuant à défendre ses revendications de manière pacifique et démocratique. Cette mobilisation vise à maintenir la pression sur les autorités et à rappeler l’importance du respect du calendrier électoral pour garantir des élections libres, justes et transparentes.

Aar Sunu Election affirme ainsi son engagement en faveur de la démocratie et de l’État de droit, et invite tous les citoyens soucieux de l’avenir du pays à se joindre à cette mobilisation pacifique le samedi 17 février pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits démocratiques.

Thierno Alassane Sall critique Abdou Diouf et Abdoulaye Wade et appelle à la vérité pour la paix

Thierno Alassane Sall, ancien ministre sénégalais et figure politique éminente, a vivement critiqué les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pour leurs positions sur le dialogue et l’amnistie. Dans une déclaration poignante, il a souligné l’assassinat impuni de Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel, qualifiant ce crime d’odieuse tache dans l’histoire politique du Sénégal.

Sall a accusé les précédents dialogues et lois d’amnistie d’avoir permis à leurs commanditaires de piller l’État et la République. Il a déploré que ces initiatives n’aient pas favorisé un véritable progrès, mais aient plutôt conduit au pillage à grande échelle du pays.

Il a également critiqué le manque de compassion envers les migrants qui risquent leur vie en mer, soulignant que les anciens dirigeants n’ont pas entendu leurs cris de détresse.

Sall a pointé du doigt une « démocratie de l’impunité » où les mêmes acteurs politiques, d’hier et d’aujourd’hui, cherchent à maintenir un système injuste. Il a également accusé Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ainsi que Macky Sall, de collaborer dans leurs ambitions personnelles et claniques, au détriment de la Constitution et de la justice équitable.

Pour Sall, le véritable dialogue et la paix ne peuvent être atteints que par la vérité et le respect de la Constitution. Il a souligné que le 3 avril 2024 aurait dû être un nouveau départ, marqué par la libération des prisonniers injustement détenus et la restauration de la justice équitable. Cependant, il a exprimé sa crainte que les accords en cours n’aboutissent à une impunité généralisée.

En conclusion, Sall a réaffirmé que les conditions d’un dialogue sincère et inclusif exigent le respect de la Constitution et le départ de Macky Sall. Il a mis en garde contre une paix illusoire qui ne repose pas sur la vérité, soulignant que la véritable paix doit être fondée sur la justice et la transparence.

Sénégal : Les Syndicats des opérateurs de Télécommunications dénoncent la coupure d’internet et appellent à la mobilisation

Les syndicats des opérateurs de télécommunications au Sénégal ont exprimé leur profonde préoccupation face à la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par le gouvernement. Dans un communiqué conjoint, ces syndicats ont dénoncé cette mesure et ont appelé à une mobilisation pour défendre l’accès à internet et les droits des citoyens.

La suspension de la connexion internet des données mobiles constitue une grave atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information, des droits fondamentaux garantis par la Constitution sénégalaise et par les normes internationales des droits de l’homme. Les syndicats des opérateurs de télécommunications considèrent cette mesure comme injustifiée et contraire aux principes démocratiques.

Pour protester contre cette coupure d’internet, les syndicats ont annoncé une série d’actions. Tout d’abord, une conférence de presse est prévue le mercredi 14 février 2024 à la permanence du SYTS, située à l’immeuble de la Grande Poste près du marché Kermel, à partir de 10 heures. Cette conférence de presse permettra aux syndicats de communiquer leurs positions et leurs revendications à la presse nationale et internationale.

En outre, les syndicats ont décrété une présence négative pour la journée du 14 février 2024, de 10h à 12h, afin de marquer leur opposition à la coupure d’internet. Pendant cette période, les employés des opérateurs de télécommunications observeront un arrêt de travail symbolique pour protester contre les restrictions imposées à l’accès à internet.

De plus, les syndicats ont appelé leurs membres à porter des brassards rouges durant toute la journée du 14 février 2024, en signe de solidarité et de protestation contre la coupure d’internet.

Cette mobilisation des syndicats des opérateurs de télécommunications témoigne de l’unité et de la détermination du secteur à défendre les droits des citoyens à un accès libre et non censuré à internet. Les syndicats appellent également le gouvernement à reconsidérer sa décision et à respecter les principes démocratiques et les droits de l’homme.

En cette période critique pour la liberté d’expression et l’accès à l’information au Sénégal, il est essentiel que tous les acteurs de la société civile, y compris les syndicats, se mobilisent pour défendre ces droits fondamentaux et faire entendre leur voix contre toute forme de censure et de restriction de la liberté sur internet.

Une foule immense accompagne les leaders de la coalition « Diomaye Président » lors d’une campagne électorale dynamique à HLM

La vidéo de l’événement montre une foule enthousiaste et dynamique, manifestant son soutien aux leaders de la coalition « Diomaye Président » et exprimant son désir de changement et de progrès.

La distribution de spécimens aux résidents des HLM au nom de la coalition « Diomaye Président » témoigne de l’engagement des leaders à toucher directement les électeurs et à gagner leur confiance pour les prochaines élections.

Cette campagne électorale intense reflète l’importance cruciale des HLM en tant que bastion politique et démontre la détermination des leaders de la coalition « Diomaye Président » à mobiliser un large soutien populaire.

Plainte contre l’État du Sénégal devant la cour de justice de la CEDEAO pour coupure d’internet

Cette plainte, déposée le 31 janvier 2024, vise à obtenir des mesures provisoires pour protéger le public sénégalais contre de nouvelles coupures d’internet lors de la prochaine élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. Les coupures d’internet pendant cette période électorale compromettraient la capacité des électeurs à accéder à des informations cruciales sur les candidats et le déroulement du scrutin, mettant ainsi en péril la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Dans le cadre de cette action juridique, les requérants sont représentés par un groupe d’avocats, dont Djibril Welle, Padraig Hughes, Sabah A, Amrit Singh et Mojirayo Ogunlana Oluwatoyin. Ils demandent à la Cour de justice de la CEDEAO de condamner l’État du Sénégal pour avoir violé le droit à la liberté d’expression et d’ordonner des mesures provisoires pour garantir qu’aucune coupure d’internet ne sera imposée avant et pendant la prochaine élection présidentielle.

Crises politiques au Sénégal : Les députés de la CEDEAO discutent avec le président de l’Assemblée nationale

Le report de l’élection présidentielle au Sénégal a suscité des préoccupations au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), poussant des députés de l’organisation régionale à engager des discussions avec le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop.

Cette rencontre, qui a eu lieu hier lundi, a été l’occasion pour les députés de la CEDEAO, sous la direction de Mohamed Tunis Sidie, président du parlement communautaire, d’explorer les raisons des récentes tensions politiques survenues au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle et aux événements qui ont suivi.

Selon des sources de l’Agence de presse sénégalaise (APS) citées par Senego, cette mission s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 40 de l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du Parlement de la CEDEAO, concernant les relations extérieures et la diplomatie parlementaire.

L’objectif de la mission est de recueillir des informations pertinentes sur la situation politique actuelle au Sénégal afin de formuler des recommandations aux autorités de la CEDEAO, aux autorités sénégalaises et à toutes les parties prenantes. Ces recommandations visent à promouvoir le maintien de la stabilité politique et de la cohésion sociale dans le pays.

Il est crucial pour la CEDEAO de suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal, un pays considéré comme un acteur clé dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest. Les efforts visant à résoudre les tensions et à favoriser le dialogue entre toutes les parties prenantes sont essentiels pour éviter une escalade de la crise et préserver la démocratie dans la région.

Cette mission de la CEDEAO témoigne de l’importance accordée par l’organisation régionale à la résolution des crises politiques et à la promotion de la bonne gouvernance dans ses États membres. Espérons que les recommandations formulées contribueront à apaiser les tensions et à restaurer la confiance dans le processus démocratique au Sénégal.

Réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall : Une médiation réussie

Selon des informations rapportées par L’Obs, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atépa aurait entamé un processus de réconciliation avec le Président Macky Sall, marquant ainsi un tournant dans leurs relations tumultueuses. Cette démarche aurait été initiée au cours du mois de janvier, avec l’intervention de l’avocat Robert Bourgi en tant que médiateur.

Atépa aurait choisi Robert Bourgi pour transmettre un message de réconciliation au Président, malgré les tensions antérieures qui les ont opposés, notamment lorsque Macky Sall l’a qualifié d’escroc lors d’un Conseil présidentiel en novembre 2023.

Grâce à cette médiation réussie, Atépa aurait même surnommé Bourgi « Kissinger », en référence à Henry Kissinger, célèbre diplomate et lauréat du Prix Nobel de la paix en 1973. Il est rapporté que ce surnom aurait également été utilisé par Macky Sall pour évoquer son « ami » Robert.

Les efforts de médiation entre Atépa et Macky Sall ont permis d’ouvrir la voie à des discussions entre le Président et l’opposant Ousmane Sonko, dans le cadre de la crise politique actuelle qui secoue le pays.

Cependant, malgré le succès de la médiation, des tensions semblent subsister entre Atépa et Bourgi. En effet, selon la même source, Bourgi aurait été mécontent du fait qu’Atépa ait partagé les détails de son audience avec Macky Sall sans reconnaître pleinement son rôle dans le processus de réconciliation.

Cette tentative de réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall marque un pas important vers l’apaisement des tensions politiques au Sénégal. Cependant, elle soulève également des questions sur les dynamiques complexes et parfois contradictoires qui sous-tendent les relations entre les acteurs politiques et leurs médiateurs dans le pays.

Karim Wade : « Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall »

Dans une déclaration récente, Karim Wade, ancien ministre sénégalais et potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, a exprimé son soutien à Ousmane Sonko, actuellement détenu, et a appelé à sa libération rapide.

Voici en intégralité le post de Karim Wade :

« Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall en vue de sa prochaine libération et de celle des personnes emprisonnées avec lui.

Je félicite toutes les personnes, qui depuis maintenant 8 mois qu’il est en prison, officient sans relâche et dans la plus grande discrétion pour sa libération: Pierre Goudiaby Atepa, Alioune Tine, Seydi Gassama, Boubacar Camara et d’autres.

Je suis impatient que nous puissions nous affronter dans la sérénité lors de l’élection présidentielle du 15 décembre prochain dans un scrutin démocratique, ouvert, inclusif et transparent afin que les Sénégalais puissent choisir le meilleur d’entre nous pour présider aux destinées du Sénégal. »

Cette déclaration de Karim Wade intervient dans un contexte où les spéculations sur une possible négociation entre Ousmane Sonko et le Président Macky Sall pourraient influencer le paysage politique sénégalais. La libération de Sonko est largement soutenue par certains acteurs politiques et défenseurs des droits de l’homme, tandis que d’autres expriment leur scepticisme quant à l’impact de telles négociations sur la stabilité politique du pays.

Dialogue, loi d’amnistie, libération des prisonniers : En colère, Me El Hadji Diouf convoque la presse…

Face à la situation politique actuelle du Sénégal, Me El Hadji Diouf, candidat recalé au 2e tour de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, a annoncé une conférence de presse qui se tiendra ce mercredi 13 février 2024 à 16h, à son domicile aux Almadies. Cette conférence vise à aborder plusieurs sujets brûlants de l’actualité politique du pays.

« La situation actuelle du pays est très grave. Après analyse, on n’a pas le droit de rester sous silence. Sur ce, j’invite toute la presse nationale et internationale demain (mercredi), chez moi, à 16h, pour une conférence de presse« , a informé Me El Hadji Diouf, au téléphone de Senego.

L’avocat prévoit d’aborder plusieurs sujets lors de cette conférence, notamment le dialogue national, la loi d’amnistie, la libération des prisonniers politiques, dont Ousmane Sonko, ainsi que le report de l’élection présidentielle, entre autres.

Cette annonce intervient dans un contexte de tension politique croissante au Sénégal, marqué par des contestations, des manifestations et des débats autour de la légitimité des institutions et du processus électoral. Me El Hadji Diouf compte ainsi exprimer son point de vue et ses préoccupations sur ces questions cruciales qui impactent l’avenir démocratique du pays.

Le 2 avril, Macky Sall devrait organiser son départ », Yewwi Askan Wi

Déthié Fall, de Yewwi Askan Wi, a annoncé lors d’une conférence de presse que la coalition est prête à voir le départ du président Macky Sall le 2 avril prochain, à la fin de son mandat.

Déthié Fall a appelé le président sénégalais à organiser son départ de manière ordonnée, dans un climat de paix et de stabilité institutionnelle.

« Nous lui disons très clairement au Président Macky Sall d’organiser proprement son départ le 2 avril dans la paix, et dans la stabilité de nos institutions. C’est tout à son honneur, parce qu’à partir du 2 avril, nous l’avons dit et répété, il ne sera plus considéré comme le président de la République du Sénégal », a-t-il déclaré.

La coalition Yewwi Askan Wi affirme qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires d’ici le 2 avril, et appelle également le Président Sall à prendre les dispositions nécessaires pour que l’élection se tienne et que Yewwi triomphe.

Selon M. Fall, président du Parti Républicain pour le progrès (PRP), un plan d’action sera mis en place pour que le Président Macky Sall respecte le calendrier électoral. Yewwi Askan Wi se dit également ouverte à toutes les organisations qui se sont mobilisées récemment pour la défense de la démocratie et des libertés.

Arrêt de la commission d’enquête parlementaire-Amadou Ba: « Une deuxième fois, le Procureur vient sauver Macky »

Amadou Ba, mandataire du candidat Bassirou Diomaye Daye, a vivement critiqué la décision du Procureur de la République, qu’il estime être une manœuvre pour sauver le président Macky Sall. Selon lui, l’ouverture d’une information judiciaire va enterrer la commission d’enquête parlementaire, empêchant ainsi toute demande de preuves concernant les accusations portées par Karim Wade et le PDS.

Pour Amadou Ba, le timing choisi par le Procureur est très problématique, car il permet la poursuite de la commission d’enquête parlementaire et le vote de la loi de report de l’élection présidentielle. Il regrette que le Procureur ait attendu si longtemps pour enrôler la plainte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye, ce qui a permis selon lui la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Il dénonce également le fait que la loi de report de l’élection présidentielle ait été votée sans attendre les conclusions de la commission d’enquête parlementaire, pour ensuite être enterrée par une saisine de la justice. Pour Amadou Ba, il s’agit d’une véritable mascarade politico-judiciaire qui doit être dénoncée.

Le journal Le Quotidien a révélé que le Procureur a ouvert une information judiciaire et saisi le Doyen des juges d’instruction à ce sujet, et que le ministère de la Justice a informé l’Assemblée nationale de cette décision par courrier.

Cette nouvelle intervention du Procureur suscite de vives réactions dans le pays et soulève des interrogations sur l’indépendance de la justice et la transparence du processus électoral.

Veillée nocturne : La presse unie contre les violences faites aux reporters

Les jeunes reporters ont répondu en masse à cet appel, exprimant leur solidarité et leur détermination à lutter contre les atteintes à la liberté de la presse. Cette veillée a été l’occasion pour les journalistes de toutes générations de se rassembler et de faire entendre leur voix contre les violences et les intimidations subies sur le terrain.

La présence importante des membres de la presse a témoigné de l’unité et de la détermination de la profession à défendre ses droits et à dénoncer toute forme de répression ou d’entrave à la liberté d’expression. Les participants ont également partagé des témoignages poignants sur les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur métier et ont appelé à des mesures concrètes pour assurer la sécurité et la protection des reporters.

Cette veillée nocturne a été marquée par un élan de solidarité et de mobilisation collective, soulignant l’importance cruciale de la liberté de la presse dans une société démocratique. Les professionnels des médias ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur mission d’informer le public en toute indépendance, malgré les obstacles et les dangers auxquels ils sont confrontés.

Le Canada consterné par les restrictions imposées au droit de manifester pacifiquement et les actes de violence au Sénégal

L’ambassade du Canada au Sénégal a rejoint la liste des représentations diplomatiques appelant à la tenue d’élections présidentielles dans le respect du calendrier électoral et de la Constitution sénégalaise. Dans un message relayé sur son compte Twitter, l’ambassade a exprimé sa profonde tristesse face aux décès survenus lors des récentes manifestations au Sénégal, présentant ses condoléances aux familles endeuillées.

L’ambassade canadienne a également exprimé sa consternation face aux actes de violence et aux restrictions imposées au droit de manifester pacifiquement dans le pays. Cette déclaration intervient alors que le Sénégal fait face à une crise politique et sociale, marquée par des manifestations et des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.

Cette prise de position rejoint celles d’autres partenaires internationaux, tels que la CEDEAO, l’Union européenne, les États-Unis, l’Allemagne et la France, qui ont tous appelé le président Macky Sall à respecter le calendrier électoral et à garantir un processus électoral transparent et inclusif.

Récemment, les députés de la majorité au Sénégal ont voté en faveur du report de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. La nouvelle date fixée pour le scrutin est le 15 décembre prochain. Cette décision a suscité des critiques et des tensions au sein de la société sénégalaise, alimentant les manifestations et les appels à la restauration de la démocratie et de l’état de droit.

Dialogue, loi d’amnistie : La réponse de Ousmane Sonko à l’émissaire du Palais…!

La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.

Selon des sources rapportées par ’’SourceA’’, Macky Sall aurait envoyé un de ses lieutenants rencontrer un proche collaborateur d’Ousmane Sonko, dans une tentative de détendre l’atmosphère politique tendue dans le pays. Cette initiative aurait eu lieu juste avant l’examen des dossiers de parrainages par la Commission de validation du Conseil constitutionnel.

Le responsable de la Mouvance présidentielle aurait ainsi sollicité une rencontre entre un proche collaborateur du leader de Pastef et le maire de Ziguinchor, dans l’espoir d’entamer des discussions pour apaiser les tensions.

Le proche collaborateur d’Ousmane Sonko aurait promis à l’émissaire du Palais qu’il informerait son leader des intentions du président de la République. Cependant, jusqu’à présent, le maire de Ziguinchor aurait refusé cette main tendue de la part du régime.

Cette tentative de dialogue et d’amnistie intervient dans un contexte de vives tensions politiques, marqué par le report de l’élection présidentielle et la répression de manifestations. La réaction de Ousmane Sonko à cette proposition reste à connaître, alors que les appels au dialogue et à l’apaisement se multiplient dans le pays.

(Photos) Première séance d’entrainement du jeune prodige sénégalais, Pape Daouda Diongue avec Chelsea FC

Pape Daouda Diongue s’entraine avec l’équipe première de Chelsea. Le jeune milieu de terrain international U17 sénégalais a publié ses photos sur son compte Instagram.

Annoncé en prêt à Strasbourg, le champion d’Afrique U17 attend l’officialisation de sa signature avec Chelsea. D’après les informations de Fabrizio Romano, les Blues décideront dans les prochains mois s’il sera envoyé au Racing, dont le propriétaire est aussi celui de Chelsea.

Regardez!

Sénégal : La saison touristique 2025 déjà hypothéquée…

Le secteur du tourisme au Sénégal, bien que crucial pour l’économie nationale, est confronté à une série de défis qui menacent déjà la saison touristique 2025. En tant que deuxième contributeur à l’économie après la pêche, le tourisme représente plus de cent mille emplois directs et joue un rôle vital dans le développement du pays. Cependant, les récentes crises et les décisions politiques impactent gravement ce secteur vital.

Les acteurs du tourisme planifient souvent un an à l’avance, et pour l’année 2025, de nombreuses agences réceptives ont déjà confirmé des voyages de touristes. Cette anticipation permet de mettre en marche toute la chaîne de valeur du tourisme, impliquant des hôtels, des transporteurs touristiques, des restaurants, des guides touristiques, des sites et édifices touristiques, ainsi que des acteurs de l’artisanat et de la culture. Tout obstacle à cette chaîne de valeur peut avoir des effets immédiats et impacter sur plusieurs années.

Malheureusement, la saison touristique 2025 est déjà compromise. Après les événements de mars 2021 et de juin 2023, le report des élections et les périodes d’incertitude politique plongent le secteur dans une profonde crise. La stabilité politique est un facteur essentiel pour le tourisme, et l’annonce de l’élection présidentielle le 15 décembre 2025, en pleine haute saison touristique, suscite des inquiétudes légitimes. Les touristes et les tours opérateurs hésitent, craignant les perturbations liées aux élections.

Cette situation compromet non seulement les emplois dans le secteur, mais également la compétitivité et la survie de toute la chaîne de valeur du tourisme. Il est donc urgent que les autorités étatiques prennent en compte la sensibilité du secteur avant de prendre des décisions importantes. Des consultations avec les acteurs du tourisme et une prise en compte du calendrier touristique pourraient contribuer à sauver ce secteur vital et à préserver l’économie du pays.

Il est crucial de reconnaître l’expertise et l’expérience des professionnels du tourisme, tels que ceux qui ont une maîtrise en tourisme et une expérience de plusieurs années dans le secteur. Leur voix doit être entendue dans les discussions et les décisions politiques qui impactent directement le tourisme et l’économie nationale.

Dialogue, loi d’amnistie : La surprenante réaction de Khalifa Sall

Selon plusieurs médias, le Président de la République, Macky Sall, prépare une loi d’amnistie générale pour l’apaisement du climat socio-politique. Une nouvelle qui rend sceptique Khalifa Ababacar Sall, le leader du mouvement politique « Taxawu », qui lance des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti ex-Pastef. S’exprimant lors d’un point de presse ce lundi, Khalifa Sall a exprimé son doute quant aux intentions réelles derrière ces concertations en vue.

« Ce dont parle depuis ce matin (lundi) (l’amnistie Ndlr) relève de la spéculation. Puisque jusqu’à présent, ce n’est pas clair. Dans ce pays, malheureusement, il ne faut jamais avoir raison très tôt. Maintenant ce n’est pas seulement une question de loi d’amnistie. Il y a aussi les dessous. Nous, ça nous avait coûté un bashing pendant 3 mois, de juin à septembre. Tout le monde s’en souvient« , a déclaré Khalifa Sall.

Le candidat à la Présidentielle dit non pour le moment et appelle à l’action. «Même quand j’étais en prison, nous avions toujours été au dialogue tant que l’intérêt de la nation est en jeu. Mais dans ce contexte, on doit d’abord parler de la question du report avant toute chose. On doit combattre jusqu’à mettre à terme l’idée de report de l’élection présidentielle. Ensuite on pourra dialoguer« , a fait savoir l’ancien maire de Dakar.

La réaction de Khalifa Sall met en lumière les divergences d’opinions et les incertitudes entourant les propositions de dialogue et d’amnistie dans le contexte politique actuel au Sénégal.

Amnistie par le dialogue : « C’est faire le choix de trahir les intérêts du Sénégal », selon TAS

La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.

D’après les déclarations de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa et du défenseur des droits de l’homme Alioune Tine, Macky Sall et Ousmane Sonko seraient disposés à entamer des pourparlers, ouvrant ainsi la voie à une possible amnistie pour les détenus politiques, y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs et candidat à la prochaine présidentielle, exprime une position critique sur X. Selon lui, accepter l’amnistie par le dialogue reviendrait à trahir les intérêts du Sénégal. Il estime que cela reviendrait à sauver un régime impliqué dans des transactions douteuses et des mensonges, et qu’une loi d’amnistie effacerait toutes les accusations de crimes économiques.

Par ailleurs, la situation politique reste tendue, avec l’interdiction par le préfet de la marche prévue ce mardi à Dakar par l’opposition et la société civile au sein de ‘Aar sunu Élection’, sous prétexte de menaces pour l’ordre public.

Cette marche avait pour objectif de contester la décision du Président de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 au 15 décembre prochain.

Les différentes positions exprimées révèlent les tensions et les enjeux importants qui caractérisent la situation politique actuelle au Sénégal, ainsi que les divergences d’opinions quant aux moyens de résoudre la crise en cours.

Dialogue national : Me Juan Branco en désaccord avec Wade et Diouf

L’avocat d’Ousmane Sonko, Me Juan Branco, exprime publiquement son désaccord avec la déclaration conjointe des anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Ces derniers ont récemment appelé à l’organisation d’un dialogue national dans les plus brefs délais, suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 15 février, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Selon les déclarations de Me Branco rapportées par X, cette position des anciens Présidents semble conforter la décision de report des élections prise par le Président Macky Sall, au lieu de permettre au processus démocratique de suivre son cours normal. Branco suggère que Diouf et Wade renforcent ainsi Macky Sall dans son choix de reporter les élections, ce qui pourrait refléter une préoccupation commune pour les intérêts de la bourgeoisie de Dakar.

L’avocat franco-espagnol critique également l’attitude de cette bourgeoisie, qu’il accuse de se solidariser pour empêcher la candidature de Ousmane Sonko, actuellement emprisonné. Il va même jusqu’à affirmer que cette classe sociale est prête à « marcher sur le sang de la jeunesse », selon ses propres termes.

Dans ses propos, Me Branco interroge les motivations de cette classe sociale à préférer des troubles violents plutôt que de permettre à la démocratie de suivre son cours naturel. Il évoque notamment des intérêts financiers cachés, des crimes passés sous silence et des scandales dissimulés.

La position de Me Juan Branco soulève des questions importantes sur la situation politique actuelle au Sénégal et sur les dynamiques sociales et économiques qui la sous-tendent. Ses commentaires mettent en lumière les divergences d’opinion et les tensions au sein de la société sénégalaise face à la crise politique en cours.

Sénégal: la visite du président en exercice de la Cédéao reportée sans nouvelle date

Visite à Dakar reportée pour Bola Tinubu : le chef de l’organisation ouest-africaine Cédéao et président du Nigeria devait rencontrer au Sénégal le président Macky Sall, alors que la situation reste crispée dans le pays après l’annonce du report de la Présidentielle. Pas de nouvelle date de visite fixée à ce stade, selon une source a la présidence du Sénégal.

Au Sénégal, la visite du chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et président du Nigeria, Bola Tinubu, prévue ce 12 février 2024 a été reportée sans qu’une nouvelle date n’ait été fixée, selon une source à la présidence sénégalaise.

Le chef de la Cédéao devait rencontrer le président Macky Sall ce lundi après-midi, alors que la situation est toujours très crispée au Sénégal, depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre.

La semaine dernière, la Cédéao a appelé le Sénégal à « rétablir urgemment le calendrier électoral ». Et, depuis vendredi, trois jeunes sont morts, tués au cours de manifestations contre ce report.

Par ailleurs, la mission d’observation électorale de l’Union européenne annonce le retour de ses 32 observateurs longue durée « au vu de l’incertitude du calendrier électoral ». La mission qui se dit également inquiète que la décision de reporter le scrutin présidentiel puisse constituer « une rupture avec la longue tradition de démocratie du Sénégal ».

Premier League : Chelsea s’impose face à Crystal Palace

Grâce notamment à un doublé de l’ancien Eagle Conor Gallagher, Chelsea de Nicolas Jackson s’est imposé au forceps sur la pelouse de Crystal Palace (1-3), lundi soir en clôture de la 24e journée de Premier League.

Chelsea ne brille toujours pas mais, du moins cette fois-ci, Chelsea était capable de s’en sortir sur le fil. Quelques jours après avoir éliminé Aston Villa de la FA Cup (1-3), les partenaires de Nicolas Jackson sont allés arracher une difficile victoire sur la pelouse de Crystal Palace, lundi, en clôture de la 24e journée du Championnat d’Angleterre (1-3). Une grosse fin de rencontre a permis aux Blues de renverser le score dans ce mini derby londonien.

Peu convaincant en première période, Chelsea s’est retrouvé mener à la pause avec un sublime but de Lerma à la demi-heure de jeu. Mais la seconde période était très tôt partie pour totalement sourire aux Blues. Sur un joli centre de Gusto, Conor Gallagher a remis les pendules à l’heure d’une magnifique reprise de volée (47e). L’ancien de Palace s’est offert un doublé (90e+1), avant qu’Enzo Fernandez ne creuse l’écart (90e+4). Chelsea est 10e.

Mboro : Arrestation de Ndiaga Ndiaye, partisan de Bassirou Diomaye Faye, pour activités politiques

Les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal, avec une nouvelle arrestation signalée dans la ville de Mboro. Ndiaga Ndiaye, leader du Grand Mouvement Citoyen et fervent partisan de la candidature de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle, a été appréhendé par la gendarmerie locale ce lundi vers 17 heures.

Selon les informations fournies par les autorités, Ndiaga Ndiaye aurait été arrêté pour son implication présumée dans des activités politiques, notamment l’organisation ou la participation à une caravane dans la commune de Diogo, dans le cadre de la campagne électorale de son candidat. Cette arrestation survient dans un contexte tendu marqué par des arrestations de partisans de l’ex-Pastef et une atmosphère politique chargée à l’approche de l’élection présidentielle.

La traque des partisans du candidat de l’ex-Pastef, Bassirou Diomaye Faye, semble se poursuivre, suscitant des inquiétudes quant à la liberté d’expression et la participation politique au Sénégal. Cette arrestation intervient également alors que le Président Macky Sall a récemment évoqué la possibilité d’un projet de loi d’amnistie générale dans le cadre d’efforts visant à apaiser les tensions politiques dans le pays.

Athlétisme: mort du Kényan Kelvin Kiptum, recordman du monde du marathon

Kelvin Kiptum, qui s’était emparé du record du monde du marathon en octobre 2023, est décédé dimanche 11 février dans un accident de la route qui a aussi coûté la vie à son entraîneur, Gervais Hakizimana. Il était âgé de 24 ans.

Le monde de l’athlétisme est en deuil. Une terrible nouvelle est venue du Kenya, grande terre de coureurs de fond. Kelvin Kiptum est mort dans un accident de la route survenu dimanche 11 février dans la soirée. La police kényane a confirmé sa disparition dans la nuit de dimanche à lundi. Son entraîneur rwandais, Gervais Hakizimana, est également décédé. L’accident s’est produit dans l’est du pays, près de la ville de Kaptagat.

Kelvin Kiptum, qui avait fêté son 24e anniversaire en décembre, était entré dans l’histoire de l’athlétisme le 8 octobre 2023. Ce jour-là, à Chicago, il s’était emparé du record du monde que détenait son compatriote Eliud Kipchoge sur le marathon. Il avait couru la distance en 2 heures et 35 secondes, devenant ainsi le premier homme à passer sous les deux heures et une minute.

«Le nombre d’enfants associés aux groupes armés augmente chaque année»

L’Unicef estime que 300 000 garçons et filles sont actuellement enrôlés de force dans des groupes armés dans le monde, un chiffre en constante augmentation ces dernières années, particulièrement sur le continent africain.

L’Unicef rappelle dans son plaidoyer que ces filles et ces garçons, « témoins d’horreurs, de conflits ou forcés d’y prendre part, sont avant tout des victimes ». L’organisation onusienne rappelle que ces enfants ne sont pas forcément envoyés au front, mais qu’ils sont contraints de travailler au quotidien, soumis, parfois à 6 ou 7 ans, frappés, violés.

Les zones de conflit sont donc le terreau des enlèvements d’enfants, des enrôlements forcés accentués dans ces territoires où les groupes armés interdisent aux populations d’aller notamment aux champs. L’Unicef note d’ailleurs que les zones de conflit coïncident aussi de plus en plus avec les régions touchées par les sècheresses.

Dès qu’elle le peut, l’Unicef alerte et travaille avec les États concernés, comme en Somalie en 2002 où 600 mineurs ont été libérés et où, ensuite, ont été mis en place des processus de réintégration, avec appui psychologie et avec recherche des familles. Au sein de l’organisation onusienne, les responsables rappellent que la résilience de ces enfants est remarquable et que leur capacité à se reconstruire est très importante, malgré les traumatismes vécus. Questions à Adele Rutsobe, chargée de la protection de l’enfant en action humanitaire en Afrique.

Ce 12 février marque la Journée internationale des enfants-soldats. Quelle est la situation en Afrique  ?

Adele Rutsobe : Malheureusement, le nombre d’enfants associés aux forces armées et groupes armés augmente chaque année à cause de plusieurs facteurs. Notamment, il y a l’instabilité politique, l’augmentation des conflits armés, la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans laquelle je travaille est la région avec le plus grand nombre de cas de recrutement et utilisation des enfants. Nous avons plus de 48 000 enfants recrutés et utilisés, avec la RDC, le Nigeria, la République centrafricaine et le Mali parmi les pays les plus affectés au monde.

Les programmes que vous mettez en place donnent des résultats. Les enfants-soldats qui sont sortis de la guerre réintègrent très bien la société… 

Je peux confirmer que cela fonctionne. Un enfant qui a été associé aux forces armées et groupes armés peut retrouver une vie normale. Et ayant travaillé déjà dans ces domaines pendant plus de douze ans, je peux donner l’exemple du Mali où j’ai travaillé pendant plus de cinq ans. Donc j’ai été témoin d’un nombre d’enfants qui ont été séparés, des groupes armés qui ont bénéficié des soutiens qui sont redevenus aujourd’hui des membres sur lesquels toute la communauté compte.

Il s’agit des enfants du nord du Mali et du centre du Mali. Des centaines d’enfants qui ont été recrutés et utilisés par des groupes armés, donc qui ont bénéficié de ces services, des protections et de réintégration socio-économique et qui ont retrouvé leur vie normale. Et cela grâce à une prise en charge adéquate et des services de réintégration socio-économique, mais aussi d’un suivi psychosocial. Donc le cas du Mali n’est pas le seul, il y a aussi beaucoup d’autres cas de succès dans d’autres pays. 

«Portal Kombat», un nouveau réseau relayant la propagande russe

La France a révélé ce lundi 12 février une nouvelle ingérence numérique venant de la Russie à l’approche du deuxième anniversaire de la guerre en Ukraine.

À l’issue de quatre mois de travail, l’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, Viginum, a mis au jour un réseau « structuré et coordonné » de 193 sites diffusant de la propagande russe en Europe et aux États-Unis. Son nom : Portal Kombat.

Ce réseau est notamment constitué de plusieurs portails numériques qui ciblent directement les « pays occidentaux qui soutiennent l’Ukraine », indique le rapport de Viginum. Tous appartiennent à « l’écosystème « pravda » » (« vérité » en russe, le nom de l’ancien organe du Parti communiste soviétique). Le site destiné à l’Espagne a ainsi pour nom pravda-es.com, celui voué à être lu aux États-Unis ou au Royaume-Uni est pravda-en.com. Allemagne, Autriche et Suisse ont pravda-de.com, la Pologne pravda-pl.com et la version française s’appelle pravda-fr.com. Entre le 23 juin et le 19 septembre dernier, ces cinq portails ont publié plus de 150 000 articles, principalement issus de posts de personnalités russes ou pro-russes, de contenus d’agences de presse russes, ou de sites d’institutions ou d’acteurs locaux. Plus de 180 autres sites, aux chartes graphiques similaires et qui diffusent du contenu pro-russe, mais pour des audiences russophones ou ukrainiennes, sont numériquement reliés aux portails pravda.

« Des contenus inexacts ou trompeurs »

L’objectif principal de Portal Kombat semble être de légitimer la guerre menée par la Russie en Ukraine, a expliqué une source diplomatique à des journalistes. « Très orientés idéologiquement, ces contenus exposent des narratifs manifestement inexacts ou trompeurs », a-t-elle observé. Le 22 janvier, pravda-fr.com a ainsi publié une liste de 13 mercenaires français qui, selon ce site, « étaient à Kharkiv », dans le nord-est de l’Ukraine, lors d’une frappe russe quelques jours plus tôt, frappe ayant « éliminé » une soixantaine de combattants « dont la plupart étaient des citoyens français » et blessé 20 autres, selon Moscou. Alors que Paris avait dénoncé une « nouvelle manipulation grossière russe », l’AFP avait pu parler à trois de ces « mercenaires » présumés, en fait trois engagés volontaires au sein de l’armée ukrainienne, tous bien vivants. 

Autre exemple de désinformation, lundi, pravda-fr.com titrait : « « Ça suffit ! » : la France appelle à des mesures radicales contre Zelensky ». Or ces propos ont en fait été tenus par Florian Philippot, le président d’un petit parti d’extrême droite français, et n’engagent absolument pas Paris.

Malgré un dispositif jugé « élaboré », les répercussions dans le débat public numérique francophone restent modérées. « Néanmoins, au regard de la nature des narratifs, des moyens mis en œuvre pour les diffuser ainsi que des objectifs qui sont poursuivis à une échelle européenne, Viginum estime que les critères d’une ingérence numérique étrangère sont réunis, certains contenus pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », a commenté la source diplomatique. « On s’attend à une accélération des différentes actions russes, voire à une massification », a également commenté une source militaire, quand des élections sont attendues dans plus de 70 pays en 2024, notamment aux États-Unis. Les sites de Portal Kombat, dont Viginum fournit les noms, peuvent ainsi agir comme des cellules « dormantes », capables d’être activées à tout moment et de couvrir « une palette très large d’auditoires en fonction de l’actualité ».

Des groupes pro-russes avaient déjà été pointés du doigt par Meta (maison-mère de Facebook, WhatsApp et Instagram) et les autorités françaises pour leur campagne « Doppelgänger », qui depuis 2022, consiste à usurper l’identité visuelle de médias pour distiller des infox. Depuis septembre, une autre campagne surnommée « Matriochka », ou « poupées russes » consiste à interpeller directement des médias pour les inciter à vérifier des infox. Selon des experts, il s’agit toutefois pour la Russie d’organiser une « entreprise de diversion » pour épuiser les fact-checkers occidentaux.

Combats dans l’est de la RDC: «Dans tout le Masisi, la famine s’installe», dit un responsable local

Dans l’Est de la RDC, les combats se sont intensifiés entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise, soutenue par les milices Wazalendo. Combats qui impactent le territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu : près de 700 000 personnes y ont été déplacées par les affrontements. « Le problème persiste de l’accès aux denrées alimentaires sur tous les produits de première nécessité provenant de Goma », alerte un responsable local de la société civile.

En République démocratique du Congo (RDC), les combats se sont intensifiés ces derniers jours dans la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays. Combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise, soutenue par les milices Wazalendo.

Cette flambée de violence autour de la ville de Saké – à une trentaine de kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu – et dans le territoire du Masisi a provoqué d’importants déplacements de populations. Selon les acteurs humanitaires, plus de 135 000 personnes se sont déplacées vers la ville de Goma.

« Tout le monde a fui dans les villages »

Dans le territoire de Masisi la situation est également critique. Depuis décembre, près de 700 000 personnes ont été déplacées par les combats. Les routes sont coupées et l’approvisionnement dans ce territoire devient très difficiles, explique Voltaire Batundi, de la société civile de Masisi, joint par Alexandra Brangeon : « Le problème persiste de l’accès aux denrées alimentaires sur tous les produits de première nécessité provenant de Goma : la farine de maïs, les haricots, les céréales, les carburants, les médicaments… Ça ne passe pas la route qui relie Goma à Walikale en passant par Masisi. C’est coupé parce que le M23 a pris Mushaki et exige des taxes. »

Voltaire Batundi affirme : « Pour un véhicule qui est chargé, il doit débourser au moins 750 dollars par véhicule, alors ça a accentué le prix jusqu’à ce que ça rende l’accès à ces denrées difficile. Les produits qui arrivent sont très chers. Un sachet de sel qui coûtait autour de 1 000 francs aujourd’hui, c’est 2 000. Ça a doublé le prix aussi parce que les produits locaux, ce n’est pas la période de récolte. Tout le monde a fui dans les villages. Même pour les produits locaux, les prix ont grimpé parce que on les a abandonnés dans les champs. Et surtout, c’est tout Masisi, partout c’est comme ça, c’est la famine qui s’installe. »

Mali: l’armée et le groupe Wagner investissent la mine d’or artisanale d’Intahaka

L’armée malienne et ses supplétifs du groupe russe Wagner ont investi la mine d’or d’Intahaka pendant le week-end. Il s’agit d’un vaste site d’orpaillage artisanal situé dans le gourma malien, commune de N’Tillit, à environ 80 kilomètres de Gao, dans le Nord. S’agit-il de sécuriser le site, fréquenté jusqu’ici par tout ce que le Mali compte de groupes armés, ou bien de tirer profit de cette matière première ?

Ils sont arrivés, vendredi 9 février, par hélicoptère. Les sources jointes par RFI confirment toutes le débarquement de nombreux mercenaires du groupe Wagner, accompagnés de soldats maliens. Aucun chiffre précis n’a pu être recoupé.  

Intahaka est la plus vaste mine d’or artisanale du nord du Mali. Depuis environ six années, des milliers d’orpailleurs venus de tout le pays mais également du Soudan, du Tchad ou encore du Niger, s’y côtoient. À coup de pioche et dans des conditions particulièrement rudes, ils creusent la terre à la recherche de quelques grammes d’or et d’une vie meilleure.  

Orpailleurs taxés par les groupes armés

Mais les orpailleurs n’ont jamais été seuls à Intahaka : rebelles du CSP (Cadre stratégique permanent), jihadistes du Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) liés à al-Qaïda ou de l’organisation État islamique au Sahel, presque tous les groupes armés présents au Mali s’y sont succédé et parfois même affrontés.

Les connaisseurs du site décrivent des systèmes de prélèvement de taxes minutieusement organisés, ce que confirme un rapport de l’ONUDC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime) publié en novembre dernier. Dans ce rapport, les experts onusiens alertent sur le recours par les différents groupes armés actifs au Sahel au trafic d’or pour se financer. Selon les chiffres officiels maliens, les mines artisanales du pays produisent au moins 26 tonnes d’or chaque année, une estimation nécessairement très sous-évaluée, car elle ne prend pas en compte les sites contrôlés, justement, par les groupes armés dans le Nord.

Sécurisation du site

Des sources locales, sécuritaires et civiles, assurent que l’objectif du déploiement de Wagner à Intahaka est de sécuriser le site et d’empêcher les groupes armés non étatiques de bénéficier de cette manne. Des fouilles ont été effectuées dans les abris des orpailleurs et les hommes possédant des armes ont tous été exclus de la mine, y compris ceux du Gatia, groupe armé local allié des autorités maliennes de transition et impliqué, ces derniers mois, dans la gestion du site.

Selon plusieurs sources concordantes, les combattants du Gatia auraient été escortés dès samedi soir par les Fama vers la localité d’Intarkad, à une trentaine de kilomètres de Gao. Les mercenaires du groupe Wagner auraient quant à eux quitté Intahaka dimanche, en promettant de revenir. Ce sont désormais les soldats de l’armée malienne qui assurent la sécurité du site.

Ressource minière convoitée par Wagner ?

D’autres sources, principalement parmi les rebelles du CSP, assurent au contraire que les mercenaires de Wagner sont surtout venus pour tirer profit de la mine. Ils affirment que de l’or et des sommes d’argent ont été dérobés, ce qu’aucune source indépendante n’a été en mesure de confirmer. Ces sources estiment également que l’arrivée de Wagner sur le site annonce, sinon son exploitation directe, du moins de futurs prélèvements de taxes par le groupe paramilitaire russe.

En Centrafrique et au Soudan, l’exploitation minière est une source de revenus connue et largement documentée pour le groupe Wagner. À ce jour, ce modèle n’a pas été dupliqué au Mali où ces « partenaires », supplétifs de l’armée, sont financés par l’État malien. 

Sollicitée par RFI, l’armée malienne n’a pas donné suite et n’a pas communiqué officiellement sur ce déploiement à Intahaka.

Position des Maires et Présidents de départements pour la sauvegarde de la démocratie au Sénégal

La situation politique actuelle au Sénégal, marquée par un climat de tension et d’incertitude, a suscité une réaction forte de la part des maires et présidents de départements. Ces élus territoriaux, conscients des enjeux et des défis auxquels fait face le pays, ont exprimé leur position dans une déclaration conjointe visant à préserver la démocratie, la paix et la stabilité sociale.

Dans ce communiqué, les maires et présidents de départements rappellent d’abord le rôle essentiel que joue le Sénégal en tant que modèle de démocratie, de paix et de stabilité en Afrique. Ils saluent les performances économiques du pays, portées par le Plan Sénégal Émergent (PSE), et soulignent l’importance d’une politique d’équité sociale et territoriale.

Face à la crise politique actuelle, amplifiée par la découverte de ressources pétrolières, les élus territoriaux appellent à la préservation de la paix et de la cohésion sociale à tout prix. Ils mettent en garde contre les tentatives de déstabilisation de l’État et de l’exploitation des ressources naturelles du pays par des forces extérieures.

Concernant le report des élections présidentielles et l’ouverture d’un dialogue national, les maires et présidents de départements expriment leur soutien aux initiatives du Président Macky Sall. Ils considèrent ces mesures comme des moyens salutaires d’apaisement et de prévention des crises pré et post-électorales qui pourraient compromettre la démocratie sénégalaise.

Enfin, les élus territoriaux lancent un appel à la communauté internationale pour qu’elle respecte la souveraineté du Sénégal et évite toute forme d’ingérence. Ils appellent également les populations, en particulier les jeunes, à rejeter toute initiative susceptible de porter atteinte à la paix et à la sécurité du pays.

Engagés à accompagner le processus de dialogue et de réconciliation nationale, les maires et présidents de départements se positionnent en tant que porte-voix des populations et défenseurs des valeurs démocratiques et républicaines du Sénégal.

Débrayage et marche des enseignants : protestation contre le report de la Présidentielle

Les enseignants du Sénégal se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle et pour exiger le respect des engagements pris par l’État envers la communauté éducative. Dans un communiqué conjoint, les syndicats de l’enseignement appellent à une mobilisation massive à travers un débrayage suivi d’une marche silencieuse.

Les revendications principales des syndicats d’enseignants incluent la nécessité de maintenir le calendrier électoral initial ainsi que la libération des élèves et enseignants détenus dans le cadre des récentes manifestations. Ils expriment leur profonde préoccupation face à la situation politique actuelle et soulignent l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux.

Ainsi, une série d’actions est prévue pour les jours à venir. Ce mardi, les enseignants sont appelés à observer un débrayage à partir de 10 heures, suivi d’une marche silencieuse à 15 heures. Cette mobilisation pacifique vise à exprimer leur solidarité et leur détermination à défendre les valeurs démocratiques et les droits des citoyens.

La journée de mercredi ne sera pas en reste, avec la promesse d’un autre débrayage à 10 heures, témoignant de la détermination continue des enseignants à faire entendre leur voix et à contribuer activement à la préservation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal.

Cette mobilisation reflète la volonté des enseignants de jouer un rôle actif dans la vie politique et sociale du pays, et témoigne de leur engagement envers leurs élèves, leurs collègues et l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Liberté 6 : Nouveau décès dans l’explosion d’une bouteille de gaz

Une tragédie s’est abattue sur la cité Baraka de Liberté 6, où une explosion de bonbonne de gaz a coûté la vie à deux personnes, selon des informations provenant d’une source autorisée rapportées par Seneweb.

Après le décès tragique de B. Kandé, âgé de seulement 7 ans, ce matin, une autre victime, identifiée comme étant D. Diallo, a également succombé à ses blessures à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. La dame Diallo était âgée de 60 ans, d’après les déclarations de la même source de Seneweb.

Les circonstances entourant cet incident restent floues et suscitent une profonde consternation au sein de la communauté. Les autorités locales ont déjà entrepris des actions pour faire la lumière sur cette tragédie. Le boutiquier ayant vendu la bonbonne de gaz a été interrogé sur procès-verbal, selon des sources de Seneweb. Les enquêteurs du commissariat de Dieuppeul ont également entendu tous les témoins ainsi qu’une des victimes dans le cadre de leurs investigations.

Cette double tragédie met en évidence les dangers potentiels associés à l’utilisation des bonbonnes de gaz et souligne l’importance de respecter les normes de sécurité lors de leur manipulation et de leur stockage. Les autorités locales et nationales sont appelées à redoubler d’efforts pour sensibiliser la population aux risques et mettre en place des mesures préventives pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

Réaction d’Amadou Ba (ex-Pastef) à la loi d’amnistie : Des doutes persistants sur la liberté de Sonko, Diomaye et Cie

Dans le cadre des efforts visant à apaiser le climat politique tendu au Sénégal, le président Macky Sall envisage la mise en place d’une loi d’amnistie générale. Cette mesure pourrait conduire à la libération de plusieurs détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention.

Cependant, la réaction d’Amadou Ba, membre de l’ex-Pastef et mandataire national de Bassirou Diomaye Faye, ne semble pas être empreinte d’optimisme. Sur sa page Facebook, il exprime ses doutes quant à l’efficacité et à la pérennité de cette loi d’amnistie.

« Une loi d’amnistie est une simple LOI ORDINAIRE qui est adoptée à la majorité simple, même pas une majorité qualifiée de 3/5e. La loi d’amnistie est de nature purement législative et non constitutionnelle. Elle peut être facilement répudiée par une nouvelle Assemblée nationale qui mettra en place une commission d’enquête indépendante sur les événements amnistiés de 2021 à 2024 », a-t-il écrit.

En d’autres termes, Amadou Ba soulève le risque que cette loi d’amnistie, bien que permettant la libération des détenus politiques, ne leur offre aucune garantie à long terme. Il met en lumière la possibilité qu’une nouvelle législature puisse remettre en question les dispositions de cette loi et mener de nouvelles enquêtes sur les événements survenus entre 2021 et 2024.

Cette réaction souligne les incertitudes persistantes entourant la situation politique au Sénégal, malgré les tentatives de résolution par le biais de mesures telles que la loi d’amnistie.

Crise politique au Sénégal : Une compréhension commune entre Dakar et Paris, selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, le Pr. Ismaïla Madior Fall, a déclaré partager une « compréhension commune de la situation » au Sénégal avec son homologue français, Stéphane Séjourné. Cette affirmation intervient dans un contexte de crise politique au Sénégal, déclenchée par le report du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février 2024.

Dans une entrevue accordée à la « Tribune » et rapportée par l’AFP, le Pr. Ismaïla Madior Fall a indiqué s’être entretenu avec son homologue français et avoir abouti à cette compréhension partagée de la situation. Le ministre français des Affaires étrangères avait précédemment appelé à la tenue d’élections « le plus rapidement possible », en conformité avec la Constitution.

Le constitutionnaliste sénégalais a souligné l’importance de la stabilité du Sénégal dans une région marquée par les coups d’État militaires et la propagation du terrorisme. Il a notamment noté que le Sénégal est perçu comme un « joyau démocratique exceptionnel en Afrique » pour les Français.

Cependant, le report de l’élection présidentielle a suscité des inquiétudes au sein de l’opposition sénégalaise, qui y voit une manœuvre pour éviter une défaite électorale ou pour maintenir le président Macky Sall au pouvoir. Le président Sall a démenti ces accusations.

La manifestation de 2 000 personnes à Paris, dont de nombreux Sénégalais, contre le président Macky Sall et la répression des manifestations au Sénégal, a également été évoquée.

Concernant les potentiels risques d’ingérence russe au Sénégal, le ministre Ismaïla Madior Fall a indiqué ne pas avoir de preuves tangibles, mais a souligné la fragilité politique des institutions sénégalaises et les menaces sécuritaires régionales.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères a conclu en exprimant la conscience du Sénégal de vivre dans une région sujette à de multiples défis sécuritaires et politiques.

Tension au Sénégal : L’ONG Jamra demande l’expulsion d’une diplomate de l’UE en raison de son orientation sexuelle

Une vive tension secoue le Sénégal suite à la demande de l’ONG Jamra d’expulser Mme Anna Borg, une diplomate de l’Union européenne (UE), en raison de son orientation sexuelle. Mme Borg occupe actuellement le poste de cheffe de mission de l’UE chargée de superviser les élections à venir dans le pays.

L’annonce de cette demande a été faite lors d’une conférence de presse organisée par Jamra ce lundi 12 février. Mme Anna Borg est ouvertement lesbienne et militante des droits des LGBTQ+. Elle est également vice-présidente de l’intergroupe LGBTI du Parlement européen. Ces éléments ont incité Jamra à exiger son expulsion du territoire sénégalais, affirmant que sa présence pourrait perturber le processus électoral.

Mame Mactar Guèye, coordonnateur de Jamra, a déclaré que la présence de Mme Borg au Sénégal est inacceptable en raison de son orientation sexuelle assumée. Il a accusé Mme Borg d’utiliser ses fonctions diplomatiques pour promouvoir activement l’homosexualité, une pratique considérée comme contraire aux valeurs et aux croyances religieuses du Sénégal.

Cette demande a suscité des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains soutenant l’initiative de Jamra tandis que d’autres la dénoncent comme une violation des droits humains fondamentaux et une ingérence dans les affaires diplomatiques.

Jamra prévoit d’informer les autorités religieuses du Sénégal de la présence de Mme Borg à Dakar et envisage de prendre des mesures pour faciliter son expulsion du territoire sénégalais.

Cette affaire met en lumière les tensions persistantes autour des questions relatives aux droits des LGBTQ+ au Sénégal et soulève des préoccupations quant au respect des droits humains et à la liberté d’expression dans le pays.

Abdou Diouf et Abdoulaye Wade expriment leur position sur le report de l’élection présidentielle au Sénégal

Dans une déclaration conjointe relayée par Senego, les anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont exprimé leur position concernant la crise politique actuelle dans le pays, notamment le report de l’élection présidentielle. Leur déclaration met en lumière leur appréciation du report de cette élection et leur appel à un dialogue national pour résoudre la crise.

Les deux anciens chefs d’État ont indiqué avoir eu des échanges téléphoniques avec le Président actuel, Macky Sall, au cours desquels ce dernier leur a réaffirmé son engagement à ne pas briguer un troisième mandat et à quitter le pouvoir après l’élection présidentielle, conformément à ses déclarations antérieures faites devant la Nation.

Abdoulaye Wade et Abdou Diouf ont exprimé leur soutien au report de l’élection présidentielle et ont appelé le Président Macky Sall à organiser rapidement un dialogue national. Ils ont souligné l’importance de ce dialogue pour préserver la stabilité du pays et parvenir à une large réconciliation nationale, dans le respect de la Constitution et de l’État de droit.

Les anciens présidents ont lancé un appel à tous les dirigeants politiques, tant du pouvoir que de l’opposition, ainsi qu’aux responsables de la société civile, les invitant à participer à des discussions franches et loyales. Ils ont souligné l’importance de garantir des élections présidentielles transparentes, inclusives et incontestables, prévues pour le 15 décembre 2024.

Enfin, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont rappelé à tous les acteurs politiques leur devoir de faire en sorte que le Sénégal demeure un modèle de démocratie pour l’Afrique. Ils ont souligné que l’histoire jugera leurs actions, les incitant ainsi à œuvrer pour le bien-être et la stabilité du pays.

Cette déclaration conjointe des anciens présidents souligne l’importance du dialogue et de la réconciliation nationale dans la résolution des tensions politiques au Sénégal, et met en exergue l’engagement continu des anciens dirigeants envers la démocratie et l’État de droit.

Visite de la Coalition « Diomaye Président » au Groupe Walfadjri : Soutien face aux défis répressifs

Une délégation de la Coalition « Diomaye Président » a récemment effectué une visite de courtoisie au siège du Groupe Walfadjri, marquant ainsi son soutien au PDG et à ses collaborateurs dans un contexte de défis et de controverses.

Cette visite intervient alors que le Ministre Moussa Bocar Thiam a pris une décision controversée de couper le signal du groupe et de lui retirer sa licence, en réaction aux manifestations populaires contre le report de l’élection présidentielle. Les manifestations ont agité le pays, mettant en évidence les tensions politiques et sociales croissantes.

Dans le cadre de ces développements, le PDG Cheikh Niass a été reçu par le Président de la République, Macky Sall. Cette rencontre a permis le rétablissement du signal de la télévision du défunt Sidy Lamine Niass, offrant ainsi un répit aux collaborateurs du Groupe Walfadjri.

La visite de la Coalition « Diomaye Président » revêt donc une importance particulière, symbolisant la solidarité et le soutien mutuel dans des moments difficiles. En exprimant leur appui au PDG et à son équipe, les membres de la coalition démontrent leur engagement en faveur de la liberté de la presse et de la démocratie.

Cette initiative souligne également l’importance des alliances politiques et des réseaux de soutien dans la protection des libertés fondamentales et des droits de l’homme. Dans un climat de répression croissante, la solidarité entre les acteurs politiques et la société civile devient essentielle pour faire face aux défis et défendre les valeurs démocratiques.

En conclusion, la visite de la Coalition « Diomaye Président » au Groupe Walfadjri témoigne de la résilience et de la détermination face à l’adversité. Elle rappelle également l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la préservation de la liberté d’expression et de la démocratie au Sénégal.

Débat sur le report de l’élection présidentielle au Sénégal : Un député Français appelle à la clarification de la position diplomatique

Le report de l’élection présidentielle au Sénégal, annoncé le 3 février dernier, continue de susciter des inquiétudes et des interrogations, notamment au sein de la communauté française établie dans le pays. Dans ce contexte, Karim Ben Cheikh, député de la 9ème circonscription des Français établis hors de France, a adressé une lettre à la diplomatie française, appelant à une clarification de la position de la France sur cette question cruciale.

Dans sa lettre, le député exprime son observation selon laquelle des autorités sénégalaises se réfèrent désormais dans la presse nationale française au soutien de la France quant au calendrier de l’élection et aux intentions politiques exprimées par elles. Cette affirmation est jugée préoccupante, car elle semble en contradiction avec la déclaration du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, qui a appelé le gouvernement sénégalais à organiser l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, conformément à la constitution du pays.

Le député souligne que cette position ambiguë pourrait compromettre la crédibilité de la France en tant que défenseur des principes démocratiques et de l’état de droit. Il met en avant les enjeux importants liés à l’avenir démocratique du Sénégal, ainsi que la sécurité des ressortissants français résidant dans le pays.

Dans le contexte de cette incertitude politique et des appels internationaux pour le respect de l’ordre constitutionnel au Sénégal, le député Ben Cheikh exhorte la diplomatie française à clarifier une nouvelle fois sa position, afin de dissiper tout malentendu et de préserver l’intégrité des valeurs démocratiques et des droits fondamentaux dans la région.

Cette lettre met en lumière les tensions et les défis auxquels est confrontée la communauté internationale face à la crise politique au Sénégal, soulignant l’importance d’une diplomatie transparente et cohérente pour favoriser la stabilité et le respect des principes démocratiques dans le pays.

Décès de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara à l’UGB : Réaction du ministère de l’enseignement supérieur

Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a été plongé dans la tristesse suite au décès tragique de M. Alpha Yéro TOUNKARA, étudiant en Licence 2 à l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint Louis. Le jeune homme a perdu la vie lors des manifestations survenues le vendredi 09 février 2024 à Saint-Louis.

Dans une déclaration empreinte de profonde émotion, le Ministre Pr Moussa Baldé ainsi que les Recteurs des Universités, les Directeurs et tout le personnel du ministère ont exprimé leurs condoléances les plus sincères à la famille éplorée ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire touchée par cette perte tragique.

Face à cette situation difficile, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur appelle fermement tous les acteurs de la communauté universitaire à privilégier le dialogue et la concertation. Il met en avant l’importance capitale de préserver la paix et la sécurité au sein des établissements d’enseignement supérieur du Sénégal.

L’invitation au dialogue vise à éviter toute escalade de violence et à favoriser un environnement propice à l’épanouissement académique et personnel des étudiants ainsi qu’au bon fonctionnement des universités sénégalaises.

« En cette période de deuil, il est primordial que chacun fasse preuve de responsabilité et de respect mutuel », a déclaré le Ministre, assurant que toutes les mesures nécessaires seront prises pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame et pour garantir que de telles tragédies ne se reproduisent pas.

En conclusion, le Ministre et l’ensemble du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont renouvelé leurs condoléances attristées à la famille endeuillée et à la communauté universitaire. Ils ont appelé à l’unité et à la solidarité dans cette épreuve et ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour préserver la paix et la stabilité au sein des institutions d’enseignement supérieur du Sénégal.

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