Affaire du Général Kandé : Nouvelles révélations de « Le Quotidien »

La récente affectation du général Souleymane Kandé en tant qu’attaché militaire de l’ambassade du Sénégal en Inde continue de susciter des remous au sein de l’opinion publique. Après avoir divulgué la volonté du ci-devant chef d’état-major de l’armée de terre de saisir la Cour suprême pour contester le décret le nommant à ce poste, le journal Le Quotidien a dévoilé de nouvelles informations sur les raisons possibles de cette décision présidentielle controversée.

Selon les dernières révélations du quotidien, une note datée du 16 mai, intitulée « Évaluation des accords de coopération militaire », émanant du Premier ministre Ousmane Sonko, aurait semé le trouble au sein de l’armée sénégalaise. Cette note aurait requis du ministère des Forces armées et de l’État-major général des armées des propositions pour une éventuelle révision des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne.

D’après Le Quotidien, le général Kandé et d’autres officiers auraient exprimé leur refus de se conformer à cette demande du Premier ministre. Ils auraient notamment invoqué le fait que cette initiative ne relève pas des compétences du Premier ministre et qu’elle empiète sur le domaine réservé du chef de l’État. Le général Kandé aurait alors communiqué sa position par le biais d’une lettre motivée et argumentée.

Cette réponse du général Kandé aurait apparemment déplu au Premier ministre, Ousmane Sonko, qui l’aurait perçu comme un affront personnel. Le Quotidien suggère que cette confrontation aurait potentiellement motivé la décision du président Diomaye Faye de retirer le général Kandé de son poste de chef d’état-major de l’armée de terre.

Ces révélations soulèvent des interrogations sur les relations entre les autorités civiles et militaires au Sénégal, ainsi que sur la portée des pouvoirs du Premier ministre en matière de politique de défense. Alors que cette affaire continue de faire débat, il reste à voir quelles seront les prochaines étapes, notamment la réaction du général Kandé et la réponse du gouvernement à ces révélations.

L’affaire du général Kandé, révélatrice des tensions entre les sphères militaire et politique, continuera certainement d’alimenter les discussions et de susciter l’intérêt du public et des observateurs politiques dans les jours à venir.

Avion de transair : Les enquêteurs Sénégalais, les boîtes noires et les experts Américains

L’enquête sur la sortie de piste de l’avion de Transair, survenue le jeudi 9 mai à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), connaît un tournant décisif. Le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) du Sénégal, qui a immédiatement pris les mesures nécessaires pour éclaircir les circonstances de l’accident, a reçu l’appui d’experts américains, comme le rapporte L’Observateur dans son édition de ce jeudi.

Les experts américains sont arrivés à Dakar la semaine dernière. Après une rencontre avec leurs homologues sénégalais, ils ont procédé à la collecte de plusieurs éléments de l’avion sur le site de l’incident. Cette collaboration témoigne de l’importance de l’enquête et de la volonté des autorités sénégalaises d’assurer une transparence totale dans le processus d’investigation.

Parmi les éléments cruciaux récupérés, les boîtes noires de l’appareil ont été remises aux experts américains par le BEA sénégalais. Ces dispositifs, qui enregistrent les données de vol et les conversations dans le cockpit, sont essentiels pour comprendre les circonstances précises de l’accident. Selon L’Observateur, ces « pièces maîtresses » seront examinées à l’étranger dans les prochains mois, permettant ainsi de déterminer les causes exactes de la sortie de piste.

L’appareil de Transair, affrété par Air Sénégal, transportait 79 passagers à destination de Bamako lors de l’incident. La sortie de piste a malheureusement causé quatre blessés, dont le co-pilote. Les premières analyses sur place ont permis de rassembler des indices, mais l’expertise des boîtes noires sera déterminante pour fournir une explication complète de l’accident.

Cette enquête est suivie de près non seulement par les autorités sénégalaises mais aussi par la communauté internationale, en raison des implications en matière de sécurité aérienne. La collaboration avec des experts étrangers montre la détermination du Sénégal à tirer des leçons de cet incident pour améliorer ses protocoles de sécurité.

En somme, l’implication des experts américains et l’analyse des boîtes noires à l’étranger constituent des étapes clés dans l’enquête sur l’accident de l’avion de Transair. Les conclusions attendues devraient non seulement éclaircir les causes de l’incident mais aussi contribuer à renforcer la sécurité aérienne au Sénégal et au-delà.

Cette démarche proactive et ouverte est essentielle pour rétablir la confiance des passagers et des compagnies aériennes, tout en garantissant que des mesures appropriées soient prises pour éviter de futurs incidents similaires.

Sénégal : Un programme ambitieux pour booster l’élevage

Le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de l’Élevage du Sénégal a récemment lancé un vaste programme national dédié au développement de l’élevage. Financé à hauteur de 51 milliards de FCFA, ce projet est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), et l’État du Sénégal. Ce programme vise à créer 3 500 entreprises et 18 000 emplois dans les chaînes de valeur animales et fourragères d’ici 2028.

Objectifs et Déploiement du Programme

Le programme, qui sera déployé dans les 14 régions du pays, prévoit de bénéficier à 32 000 acteurs des chaînes de valeur animales, dont 16 000 femmes. Les objectifs principaux incluent :

  • Augmentation Durable de la Productivité : La première phase du projet mettra l’accent sur une augmentation durable de la productivité et des productions animales. Cela inclut l’amélioration des techniques d’élevage, de la gestion des pâturages et de l’alimentation animale.
  • Transformation et Commercialisation : Une partie importante du programme sera dédiée à l’amélioration de la transformation et de la commercialisation des produits animaux. Cela permettra non seulement d’augmenter la valeur ajoutée des produits, mais aussi de créer des emplois dans les secteurs de la transformation et de la distribution.
  • Professionnalisation des Acteurs : Le projet vise à professionnaliser les acteurs des chaînes de valeur de l’élevage. Cela se fera par le biais de formations, d’ateliers et de soutien technique, permettant ainsi aux éleveurs de mieux gérer leurs entreprises et d’améliorer leur productivité.

Soutien à la Souveraineté Alimentaire

Ce programme s’inscrit dans la stratégie du Sénégal visant à atteindre la souveraineté alimentaire. Le développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage est essentiel pour réduire la dépendance aux importations alimentaires et assurer une alimentation suffisante pour la population.

Mesures d’Accompagnement

En complément de ce programme ambitieux, le gouvernement sénégalais a également pris plusieurs mesures pour soutenir les éleveurs et les agriculteurs :

  • Subvention des Aliments pour Bétail : Pour la Tabaski, le prix de l’aliment pour bétail subventionné a été fixé à 5 000 FCFA. Cette mesure vise à rendre les moutons plus accessibles aux Sénégalais, facilitant ainsi les préparatifs de cette fête religieuse importante.
  • Soutien à la Campagne Agricole 2024-2025 : Pour la campagne agricole en cours, l’État a alloué 120 milliards de FCFA. Cette somme inclut une subvention des engrais à hauteur de 22% et une distribution gratuite de phosphate, ce qui permettra d’améliorer les rendements agricoles et de soutenir les agriculteurs.

Ce programme ambitieux pour le développement de l’élevage montre l’engagement du Sénégal à renforcer son secteur agricole et à atteindre la souveraineté alimentaire. En créant des emplois, en soutenant les éleveurs et en améliorant la productivité, le Sénégal se positionne pour un avenir plus prospère et autosuffisant.

Ce projet est une étape importante vers un développement durable et inclusif, bénéficiant à des milliers de Sénégalais et contribuant à l’essor économique du pays. Les partenariats avec la BAD et la BID renforcent également la coopération internationale, ouvrant des perspectives de développement et de progrès pour le secteur de l’élevage sénégalais.

Maroc : Un Sénégalais trouve la mort suite à une embuscade

Cheikhouna Sarr, un citoyen sénégalais originaire de Kaolack, a tragiquement perdu la vie à Rabat, dans le quartier J5, après une violente altercation avec un groupe de Marocains. Cet incident survenu le lundi 27 mai a été rapporté par nos confrères de Senego.

Les Circonstances de l’Incident

Cheikhouna Sarr, commerçant de profession, a été victime d’une embuscade fatale. Les détails exacts de l’altercation restent encore flous, mais il est établi que le groupe de Marocains impliqué a infligé des blessures graves à Sarr, lesquelles ont malheureusement conduit à son décès. La nature et les motifs de cette altercation sont encore sous enquête, les autorités locales cherchant à clarifier les circonstances de ce drame.

Réactions et Enquête

La communauté sénégalaise au Maroc, ainsi que les proches de la victime, sont profondément choqués et attristés par cette tragédie. Des appels à la justice et à la sécurité pour les ressortissants étrangers au Maroc se sont multipliés. Les autorités marocaines ont ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités et apporter toute la lumière sur cet incident. Les suspects impliqués dans cette altercation sont activement recherchés par la police.

Appels à la Solidarité

La mort de Cheikhouna Sarr a suscité une vague de solidarité et de soutien parmi les Sénégalais vivant au Maroc et ceux restés au pays. Des messages de condoléances et de soutien à la famille de la victime ont afflué, témoignant de la douleur partagée par toute la communauté sénégalaise. Les autorités sénégalaises à Rabat ont également été saisies pour assurer que les démarches nécessaires soient entreprises afin d’obtenir justice pour Cheikhouna Sarr.

La Sécurité des Étrangers

Cet incident tragique met en lumière la question de la sécurité des étrangers résidant au Maroc. Les associations de défense des droits des immigrés appellent à une meilleure protection et à des mesures plus strictes pour prévenir de tels actes de violence. Ils insistent sur l’importance de garantir un environnement sûr pour tous les résidents, quel que soit leur pays d’origine.

La perte de Cheikhouna Sarr est une tragédie qui rappelle les dangers auxquels peuvent être confrontés les étrangers à l’étranger. Alors que l’enquête suit son cours, il est crucial que justice soit rendue et que des mesures soient prises pour renforcer la sécurité de tous les résidents au Maroc. La communauté sénégalaise, unie dans le deuil, espère des actions concrètes pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Décès de Mansour Seck : Le Sénégal et Baba Maal en Deuil

Le Sénégal et le monde de la musique sont en deuil suite au décès de Mansour Seck, légendaire musicien du groupe Daande Lenol et ami intime de Baba Maal. La triste nouvelle de son décès, survenu dans la soirée du mercredi 29 mai, a provoqué une onde de choc et une immense vague de tristesse à travers le pays et au-delà.

Un Duo Inoubliable

Mansour Seck était souvent considéré comme le « jumeau » musical de Baba Maal. Leur collaboration étroite a marqué la scène musicale sénégalaise et a contribué à la renommée internationale de la musique traditionnelle du pays. Ensemble, ils ont créé des mélodies qui ont transcendé les frontières, faisant connaître la richesse de la culture sénégalaise à un public mondial.

Une Vague d’Hommages

À l’annonce de son décès, de nombreux fans, musiciens et personnalités du monde entier ont exprimé leur tristesse et leurs hommages. Baba Maal, profondément affecté par la perte de son ami et collaborateur de longue date, a souligné l’impact incommensurable de Mansour Seck sur sa vie et sa carrière musicale. « Mansour était plus qu’un partenaire musical, il était un frère », a déclaré Baba Maal. « Son talent, sa générosité et son esprit vivront à jamais dans notre musique. »

Un Héritage Durable

Mansour Seck a non seulement travaillé avec de nombreux artistes de renom, mais il a également participé à des tournées internationales, apportant la musique sénégalaise à un public global. À travers ses compositions et performances, il a joué un rôle crucial dans la promotion de la culture et des traditions musicales sénégalaises.

Son influence a été particulièrement marquante parmi les jeunes musiciens, qu’il a inspirés par son dévouement et son talent. Il a contribué à former la prochaine génération d’artistes sénégalais, assurant ainsi la pérennité de la riche tradition musicale du pays.

Un Adieu Ému

Le décès de Mansour Seck laisse un vide immense dans le monde de la musique. Cependant, son héritage musical perdurera à travers ses enregistrements, ses compositions et les innombrables artistes qu’il a inspirés. Sa mémoire continuera de vivre dans les cœurs de ceux qui ont été touchés par sa musique et son esprit généreux.

La rédaction de Senego présente ses condoléances les plus sincères à sa famille, à Baba Maal, et à tous ceux qui ont eu la chance de connaître et d’aimer Mansour Seck. Que son âme repose en paix.

Afrique du Sud : Défis et Incertitudes lors des Élections Générales de 2024

Les électeurs sud-africains se sont rendus aux urnes ce mercredi pour élire leurs députés, qui désigneront ensuite le président de la République. Trente ans après les premières élections démocratiques de 1994, qui ont porté Nelson Mandela au pouvoir, le paysage politique sud-africain est marqué par une évolution significative et des défis persistants.

Un Contexte Social Difficile

Le contexte social de ces élections est particulièrement tendu, avec des niveaux élevés de chômage, de corruption, de pauvreté et de criminalité. Selon les derniers rapports de la Banque mondiale, l’Afrique du Sud reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde malgré son statut de première puissance industrielle du continent. Les électeurs sont confrontés à une crise économique et sociale qui pèse lourdement sur leurs choix politiques.

La Défiance envers les Partis Politiques

Jan Hofmeyr, responsable de recherches à l’Institut pour la justice et la réconciliation, souligne un déclin notable de la loyauté des électeurs envers les partis politiques traditionnels. Les sondages montrent une volatilité accrue dans les intentions de vote, reflétant un désenchantement général face à la classe politique actuelle.

Un Paysage Politique Fragmenté

Lors de ces élections, 52 partis se disputent les 400 sièges de députés, avec quatre principaux candidats en tête de liste :

  1. Le Congrès National Africain (ANC), mené par le président sortant Cyril Ramaphosa, espère obtenir entre 40 et 45 % des suffrages, selon Afrobarometer. Malgré les scandales de corruption et une gestion critiquée de l’économie, l’ANC reste un acteur clé du paysage politique.
  2. L’Alliance Démocratique (DA), principale opposition, vise à détrôner l’ANC en dénonçant la corruption, le manque de développement économique et le chômage. Les sondages prévoient qu’elle pourrait recueillir entre 20 et 22 % des voix.
  3. Les Combattants pour la Liberté Économique (EFF), dirigés par Julius Malema, mettent l’accent sur des réformes radicales telles que la redistribution des terres et la nationalisation de secteurs clés pour réduire les inégalités. Le parti pourrait obtenir entre 10 et 12 % des suffrages.
  4. Le parti uMkhonto we Sizwe (MK), fondé par l’ancien président Jacob Zuma, suit de près avec une estimation de 8 à 9 % des voix.

Des Enjeux Économiques et de Sécurité

L’économie sud-africaine peine à se stabiliser après trois décennies post-apartheid. La crise électrique sévère, avec des coupures pouvant durer jusqu’à douze heures par jour, aggrave les difficultés économiques. La criminalité atteint des niveaux alarmants, avec un meurtre enregistré toutes les 18 minutes et un viol toutes les 11 minutes, selon les statistiques de la police.

Ces élections générales se déroulent dans un climat d’incertitude et de défis multiples. La fragmentation du paysage politique et la défiance croissante envers les partis traditionnels rendent les résultats difficiles à prévoir. Les électeurs, confrontés à des problèmes économiques et sociaux pressants, cherchent des solutions tangibles pour améliorer leurs conditions de vie. Le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, devra faire face à des attentes élevées et à la nécessité de mettre en œuvre des réformes profondes pour stabiliser le pays et réduire les inégalités.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Lance l’Opération « Setal Sunu Réew » le 1er Juin

Fidèle à sa promesse électorale de nettoyer le pays de ses ordures, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, annonce le lancement de la journée nationale « Set-Setal » ce samedi 1er juin. Sous le slogan « Setal Sunu Réew » (Nettoyons notre pays), cette initiative vise à mobiliser les citoyens sénégalais pour une opération de nettoyage à l’échelle nationale.

Un Engagement pour un Environnement Sain

Porté par son engagement pour l’environnement et la qualité de vie, le Président Faye avait promis, lors de sa campagne électorale, d’initier des actions concrètes pour débarrasser le pays de ses déchets. La journée « Set-Setal », qui se déroulera à partir de 9 heures sur tout le territoire national, est la matérialisation de cette promesse.

« Ensemble, faisons de « Setal Sunu Réew » un symbole de notre engagement collectif pour un environnement sain et une meilleure qualité de vie », a déclaré la présidence de la République sur son compte X (anciennement Twitter).

Mobilisation Nationale

L’opération « Setal Sunu Réew » invite tous les Sénégalais à participer activement à cette journée de nettoyage. Armés de balais traditionnels et d’autres outils de nettoyage, les citoyens, les autorités locales, les organisations non gouvernementales, les associations sportives et culturelles, ainsi que les militants des partis politiques, sont tous appelés à se joindre à cet effort collectif.

La présidence a également annoncé que l’armée, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) et d’autres institutions joueront un rôle crucial dans cette initiative. Des sites spécifiques, tels que les marchés, les berges du fleuve, les abords des cimetières et les rues principales, ont été identifiés pour des actions de curage des caniveaux, de nettoiement des dépotoirs d’ordures et de drainage des eaux pluviales.

Une Initiative pour l’Unité et la Propreté

La journée « Setal Sunu Réew » est plus qu’une simple opération de nettoyage ; elle symbolise un effort collectif pour améliorer les conditions de vie dans le pays et promouvoir une culture de propreté et de responsabilité environnementale. En incitant les citoyens à participer activement, le Président Faye souhaite renforcer l’unité nationale et la solidarité autour d’une cause commune.

Appel à l’Action

Le Président Faye a personnellement invité tous les Sénégalais à participer à cette initiative, soulignant l’importance de l’engagement citoyen dans la construction d’un pays plus propre et plus sain. « À vos balais ! » a-t-il exhorté, encourageant chacun à contribuer à cette journée historique.

L’opération « Setal Sunu Réew » marque une étape significative dans l’engagement du gouvernement sénégalais pour un environnement sain et une meilleure qualité de vie. Le 1er juin, tous les regards seront tournés vers cette mobilisation nationale, unis dans l’effort de nettoyer et de protéger le Sénégal.

Président Bassirou Diomaye Faye en Visite Officielle au Mali et au Burkina Faso : Renforcer l’Intégration Régionale et la Coopération Bilatérale

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, effectue ce jeudi une visite officielle au Mali et au Burkina Faso. Cette tournée, inscrite dans une série de déplacements en Afrique de l’Ouest, vise à renforcer les relations de bon voisinage, d’amitié, de solidarité et de coopération entre les pays de la région.

Objectifs de la Visite

Le principal objectif de cette visite est de réaffirmer l’importance de l’intégration régionale et d’encourager le Mali et le Burkina Faso à rester au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le Président Faye souhaite consolider les relations bilatérales avec ces deux pays, en abordant diverses opportunités de coopération dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de la culture.

Questions Clés

1. Intégration Régionale et CEDEAO

Le Président Faye mettra en avant l’importance de l’intégration régionale pour le développement économique et la stabilité de la région. Il encouragera ses homologues malien et burkinabé à maintenir leur engagement envers la CEDEAO, soulignant les avantages de cette organisation en termes de commerce, de sécurité et de coopération transfrontalière.

2. Sécurité du Corridor Dakar-Bamako

Lors de sa rencontre avec son homologue malien, le Président Faye abordera les défis rencontrés sur le corridor Dakar-Bamako. Les discussions porteront sur les tracasseries policières et douanières, ainsi que sur les attaques de bandits, avec pour objectif de trouver des solutions pour sécuriser et faciliter le commerce et le transport sur ce corridor vital pour les deux pays.

Domaines de Coopération

Économie

Le développement de partenariats économiques sera un sujet central des discussions. Les dirigeants exploreront des avenues pour stimuler la croissance économique et le développement régional, notamment à travers des projets d’infrastructure, des initiatives commerciales et des investissements communs.

Sécurité

La coopération en matière de sécurité sera également à l’ordre du jour. Les discussions porteront sur les moyens de renforcer la lutte contre les menaces transnationales telles que le terrorisme et la criminalité organisée, afin de garantir la stabilité et la sécurité dans la région.

Culture

Le Président Faye mettra l’accent sur la promotion des échanges culturels entre les pays, visant à renforcer les liens entre les peuples et à encourager une meilleure compréhension mutuelle. Des initiatives culturelles communes pourront être envisagées pour célébrer la diversité et les richesses culturelles de la région.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye au Mali et au Burkina Faso représente une étape importante dans la consolidation des relations entre ces pays et la promotion de l’intégration régionale. En réaffirmant l’importance de la CEDEAO et en explorant des opportunités de coopération économique, sécuritaire et culturelle, cette tournée marque un engagement fort envers la stabilité et le développement de l’Afrique de l’Ouest.

Matam-Ourossogui : Mobilisation citoyenne pour les opérations Pré-Hivernage

Une journée citoyenne de nettoiement et de curage des caniveaux sera organisée le samedi 1er juin à Matam et Ourossogui. Cette initiative vise à préparer la région pour la saison des pluies et à lutter contre les inondations. Le préfet Souleymane Ndiaye a annoncé que cette mobilisation massive impliquera au moins 500 personnes.

Une Mobilisation de Grande Envergure

Lors d’une réunion de préparation, le préfet Souleymane Ndiaye a souligné l’importance de cette journée d’investissement humain. Il a invité tous les acteurs territoriaux, capables de mobiliser des ressources humaines et matérielles, à participer à cette opération. Outre les collectivités territoriales, diverses associations sportives et culturelles (ASC) seront impliquées. La participation active de l’armée, de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers, de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), de l’Agence d’assistance pour la sécurité de proximité (ASP), des ONG, des projets et programmes, ainsi que des entreprises locales est également attendue. Les militants des partis politiques et les éclaireurs se joindront à cette mobilisation collective.

Objectifs et Actions Prévus

Six sites ont été identifiés dans les communes de Matam et de Ourossogui pour mener à bien les opérations de nettoiement. Les activités prévues comprennent :

  1. Curage des Réseaux de Drainage des Eaux Pluviales : Les efforts seront concentrés sur le nettoyage et le dégagement des caniveaux pour assurer un écoulement efficace des eaux pluviales, réduisant ainsi les risques d’inondation.
  2. Nettoiement des Dépotoirs d’Ordures : Les berges du fleuve, les marchés et les abords des cimetières seront nettoyés pour éliminer les déchets accumulés et prévenir les obstructions des voies d’eau.
  3. Nettoiement des Rues : Les rues des communes seront également nettoyées pour améliorer l’hygiène publique et préparer la région pour la saison des pluies.

Importance de l’Engagement Communautaire

Cette journée de nettoiement est plus qu’une simple opération de nettoyage ; elle représente un effort collectif pour protéger la région de Matam et Ourossogui des impacts des intempéries. Le préfet Souleymane Ndiaye a insisté sur l’importance de la collaboration entre les différentes entités locales pour le succès de cette initiative.

L’engagement de la communauté et la participation active de diverses organisations démontrent un fort esprit de solidarité et de responsabilité citoyenne. Cette action collective vise à créer un environnement plus sûr et plus sain pour tous les habitants de la région.

La mobilisation prévue pour le 1er juin à Matam et Ourossogui est un exemple concret d’initiative communautaire pour faire face aux défis environnementaux. En réunissant des forces diverses et en engageant activement la population locale, cette opération aspire non seulement à prévenir les inondations mais aussi à renforcer la résilience communautaire face aux futures intempéries.

Ziguinchor : Le gouvernement invité à consolider l’accalmie en Casamance

L’association régionale des femmes pour la recherche de la paix en Casamance, connue sous le nom de « Kabonketoor » (qui signifie « se pardonner mutuellement » en français), a lancé un appel pressant au gouvernement pour renforcer l’accalmie observée dans la région Sud du pays à travers des initiatives économiques et sociales.

Appel à des Actions Concrètes pour la Paix

Lors d’un point de presse tenu mercredi, la coordonnatrice de « Kabonketoor », Ndèye Marie Sagna, a souligné l’importance de soutenir l’embryon de paix actuel par des actions concrètes. « Aujourd’hui, par rapport à la paix en Casamance, nous avons vu qu’il y a des avancées. Cet embryon de paix que nous vivons aujourd’hui doit être consolidé par des actes économiques, sociaux et de réconciliation, » a-t-elle déclaré.

Elle a également évoqué le retour des populations déplacées dans leurs villages d’origine, une situation qui nécessite une attention particulière. « Ces populations vivent parfois des situations difficiles. Kabonketoor, qui a l’habitude de travailler pour la paix et la sécurité, appelle les nouveaux gouvernants à assister ces populations de retour et améliorer leurs conditions de vie pour qu’ensemble nous puissions arriver à rétablir la paix de façon définitive en Casamance, » a insisté Mme Sagna.

Historique et Objectifs de Kabonketoor

Créée en 1999, « Kabonketoor » a pour mission principale de rechercher la paix et de proposer des solutions à la crise en Casamance. L’association vise également à favoriser le dialogue entre les populations et l’État du Sénégal pour parvenir à des négociations pacifiques. « Notre rôle c’est d’apaiser. Nous devons arriver à ce que nous puissions apaiser le climat social, » a ajouté Mme Sagna.

Initiatives et Perspectives Futures

Le nouveau bureau de l’association prévoit d’intervenir dans plusieurs domaines clés :

  • Paix et Sécurité : Continuer à promouvoir la réconciliation et la réinsertion des populations affectées par le conflit.
  • Lutte contre les Inégalités de Genre : Combattre les violences faites aux filles et aux femmes et promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes.
  • Leadership Féminin et Développement Durable : Encourager le leadership féminin et une gestion durable des ressources naturelles, tout en facilitant l’accès des femmes au foncier.

Mme Sagna a également souligné l’importance de moderniser l’agriculture et d’améliorer l’accès aux équipements agricoles. « Nous voulons que tout le monde se retrouve dans ce renouveau. Les jeunes se sont battus pour un changement. Il faut qu’ils se retrouvent dans ce changement, » a-t-elle ajouté.

Contexte du Conflit en Casamance

La Casamance a été le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, initié par des indépendantistes après la répression d’une marche en décembre 1982. Le conflit, qui a causé des milliers de victimes et dévasté l’économie locale, a progressivement perdu en intensité.

Il y a environ deux ans, l’armée sénégalaise a mené des opérations d’envergure pour neutraliser les bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie et facilitant le retour des déplacés. En mai dernier, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes lors d’une cérémonie à Mongone, marquant un pas important vers la paix.

L’appel de « Kabonketoor » à renforcer la paix en Casamance à travers des initiatives économiques et sociales est une étape cruciale pour garantir un avenir stable et prospère dans la région. La consolidation de la paix passera par un engagement continu du gouvernement et de la société civile à soutenir les populations locales dans leur quête de stabilité et de développement.

Sédhiou : Taslima lance un projet de promotion et de valorisation de la littérature traditionnelle

La cité religieuse de Taslima, située dans la région de Sédhiou (sud), a récemment lancé un projet ambitieux visant à promouvoir la littérature en langues locales. Sous l’égide de son khalife général, l’ancien ministre El Hadj Makhily Diaby Gassama, cette initiative vise à valoriser la créativité intellectuelle traditionnelle et à préserver la richesse culturelle des langues maternelles.

Objectifs et Actions du Projet

Intitulé “Génétique des textes, des productions du Mandé et d’ailleurs”, ce projet se déroulera en trois phases :

  1. Recensement des productions littéraires en langue mandingue : La première étape consistera à identifier et à recenser toutes les œuvres littéraires produites dans cette langue.
  2. Collecte et rassemblement des écrits : Une fois recensés, ces écrits seront collectés et regroupés en vue de leur valorisation ultérieure.
  3. Édition des œuvres sélectionnées : La dernière phase du projet consistera à éditer ces œuvres littéraires, qu’elles soient poétiques, satiriques, épistolaires ou morales, afin de les rendre accessibles au public et de préserver leur importance culturelle.

Importance de la Valorisation des Langues Locales

Makhily Diaby Gassama, fervent défenseur de la promotion des langues locales dans l’éducation, souligne l’importance de réformer les programmes éducatifs pour refléter les intérêts des populations. Il met en lumière l’extraordinaire production littéraire de poètes wolofs tels qu’Alioune Thioune, Mor Tâla Fall et Serigne Mbaye Diakhaté, soulignant ainsi la richesse culturelle des langues maternelles.

Ambition et Portée du Projet

Au-delà des frontières du Sénégal, ce projet ambitieux s’étendra en Gambie, en Guinée-Bissau et en Guinée-Conakry, s’inscrivant dans une idéologie panafricaine. Son objectif est de transcender les limites imposées par les Occidentaux et de préserver les valeurs culturelles et sociales de la région.

Appel à l’Engagement

Makhily Diaby Gassama invite le gouvernement et les passionnés de littérature locale à se joindre à cette initiative pour le bien-être de la nouvelle génération. Cette démarche représente un pas important vers la préservation et la célébration de la diversité linguistique et culturelle dans la sous-région, offrant ainsi une plateforme pour mettre en valeur le patrimoine littéraire traditionnel et promouvoir les langues locales.

Sinna Amadou Gaye, Nouvelle Directrice de l’ANPEJ : Une Enseignante et Militante Dévouée au Service de l’Emploi des Jeunes

Sinna Amadou Gaye, une enseignante et militante active du Parti des patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a été nommée directrice de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ). Cette décision souligne l’engagement du gouvernement sénégalais envers la jeunesse et l’emploi.

Parcours et Engagement

Originaire de Kaffrine, Sinna Amadou Gaye a fait ses études primaires, secondaires et universitaires dans sa ville natale. Après avoir obtenu un baccalauréat en 2008, elle a poursuivi des études de droit à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, avant de réussir le concours de recrutement d’instituteurs et de commencer sa carrière d’enseignante.

En parallèle, elle a poursuivi sa formation et a obtenu un certificat d’aptitude professionnelle à l’enseignement ainsi qu’un master en gestion de projet à l’université privée Nelson-Mandela de Dakar. Son dévouement à l’éducation et son désir de servir sa communauté l’ont amenée à s’impliquer activement dans la politique, notamment en rejoignant le Pastef.

Militantisme Actif et Réussite Professionnelle

Au sein du Pastef, Sinna Amadou Gaye s’est rapidement démarquée par son dynamisme, sa discrétion et sa disponibilité. Elle a occupé plusieurs postes au sein du parti et a dirigé la liste départementale à Kaffrine lors des élections législatives de 2022. Son engagement politique et son leadership ont été salués par ses pairs et ses proches.

Nouvelle Mission à l’ANPEJ

En tant que première femme à diriger l’ANPEJ, Sinna Amadou Gaye voit cette nomination comme un privilège et une opportunité de servir son pays, en particulier la jeunesse. Elle s’engage à mettre en œuvre des programmes visant à favoriser l’emploi des jeunes et à offrir des formations pour renforcer leurs compétences professionnelles.

Elle prévoit également d’établir des partenariats avec des entreprises nationales et étrangères pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail. Son objectif est de créer des opportunités pour les jeunes et de les encourager à développer une mentalité d’apprentissage continu et d’adaptation aux évolutions du monde du travail.

La nomination de Sinna Amadou Gaye à la tête de l’ANPEJ témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de faire face aux défis de l’emploi des jeunes. Son engagement, sa détermination et son expérience font d’elle une candidate idéale pour mener à bien cette mission cruciale et contribuer à l’épanouissement économique et social du Sénégal.

OMS : Les États Africains Réclament une Allocation Équitable des Ressources

Les 47 États membres de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fait entendre leur voix lors de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève. Ils ont exigé une répartition équitable des ressources financières de l’OMS, mettant l’accent sur la nécessité de prioriser les plus vulnérables et de fournir les ressources nécessaires en temps opportun pour la mise en œuvre du 14e programme général de travail de l’organisation pour la période 2025-2028.

Un Appel pour l’Équité et la Rapidité

Babacar Guèye, directeur de la planification, de la recherche et des statistiques au ministère sénégalais de la Santé, s’est exprimé au nom des États de la région africaine. Il a souligné l’importance d’une allocation équitable des ressources de l’OMS, insistant sur le fait que celles-ci doivent prioritairement bénéficier aux populations les plus vulnérables.

« Nous recommandons à l’OMS de veiller à une allocation équitable des ressources qui doivent aller en priorité aux plus vulnérables et une mobilisation à temps de ces ressources », a déclaré M. Guèye.

Il a également insisté sur l’engagement du secrétariat de l’OMS à financer les hautes priorités identifiées par les États membres pour le budget-programme 2024-2025 et les futurs budgets-programmes, afin de garantir l’atteinte des objectifs de chaque pays membre.

Renforcement des Systèmes de Santé

M. Guèye a mis en avant la nécessité d’investir davantage dans la promotion de la santé et le renforcement des soins de santé primaires pour assurer des systèmes de santé équitables. Cet appel est particulièrement pertinent dans un contexte où les ressources sont de plus en plus rares.

« Il faudra investir davantage dans la promotion de la santé […] et le renforcement des soins de santé primaires, pour des systèmes de santé équitables. »

Félicitations et Recommandations

Les États africains ont salué les efforts du secrétariat de l’OMS pour l’élaboration du 14e programme général de travail, en reconnaissant la démarche participative et inclusive de l’organisation. Ils ont apprécié la qualité du document proposé, qui inclut six objectifs stratégiques visant à renforcer la couverture sanitaire universelle, la sécurité sanitaire et le bien-être des citoyens.

« La région Afrique encourage par ailleurs le secrétariat et invite l’assemblée mondiale de la santé à approuver le 14e programme général de travail », a ajouté M. Guèye.

Adoption du Programme Général de Travail

Enfin, M. Guèye a exhorté les États membres de l’OMS à adopter le projet de résolution relatif au 14e programme général de travail. Ce programme, qui sera mis en œuvre pour la période 2025-2028, est crucial pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique et au-delà.

L’appel des États africains à l’OMS pour une allocation équitable et rapide des ressources met en lumière les défis critiques auxquels la région est confrontée. L’engagement de l’OMS à répondre à ces besoins est essentiel pour garantir la santé et le bien-être des populations les plus vulnérables. Les décisions prises lors de cette Assemblée mondiale de la santé auront des répercussions significatives sur les systèmes de santé de la région africaine pour les années à venir.

Pénurie d’Eau à Mako : La Colère Gronde dans le Village Aurifère

Le village aurifère de Mako, situé dans la région de Kédougou, est en proie à une sévère pénurie d’eau depuis quatre jours, suite à une panne du moteur du groupe électrogène alimentant le seul forage de la localité. Cette installation, cruciale pour l’approvisionnement en eau de Mako et des villages environnants tels que Niéméniké et Badian 2, produit habituellement 300 mètres cubes d’eau par jour.

Une Situation Difficile pour les Habitants

Privés de leur principale source d’eau potable, les habitants de Mako sont contraints de puiser de l’eau dans le fleuve et les puits, souvent sans se soucier de la potabilité de cette eau. Cette situation est particulièrement préoccupante en raison des risques sanitaires liés à la consommation d’eau non traitée, surtout en période de forte chaleur.

La Réaction des Élèves et des Habitants

Face à cette crise, les élèves du lycée de Mako ont organisé une marche pacifique jusqu’au domicile du maire pour demander des explications et des solutions. Escortés par des éléments de la gendarmerie, les élèves ont exprimé leur mécontentement et leur inquiétude pour l’avenir. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre sans eau. Nos familles et nous-mêmes souffrons de cette situation. Il faut trouver une solution rapidement », a déclaré un des manifestants.

Les Espoirs d’un Retour à la Normale

Les autorités locales, bien conscientes de la gravité de la situation, travaillent activement à la réparation du moteur du groupe électrogène. Cependant, l’angoisse des habitants grandit à mesure que les jours passent sans amélioration tangible. « Nous espérons que l’eau reviendra bientôt. Nous ne pouvons pas continuer à vivre ainsi », a confié un habitant de Mako.

Menaces de Durcissement des Protestations

Si aucune solution rapide n’est trouvée, les habitants de Mako menacent de durcir leur mouvement de protestation. Des actions plus radicales pourraient être envisagées pour attirer l’attention des autorités régionales et nationales sur leur détresse. « Nous sommes prêts à aller plus loin si nécessaire. Il en va de notre survie et de celle de nos enfants », a averti un leader communautaire.

Appel à l’Action

Il est impératif que des mesures urgentes soient prises pour réparer le forage et rétablir l’approvisionnement en eau potable à Mako et ses environs. Les autorités locales et régionales doivent coordonner leurs efforts pour résoudre cette crise et éviter une détérioration de la situation. La santé et le bien-être des habitants de Mako en dépendent.

La pénurie d’eau à Mako met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communautés rurales en matière d’infrastructure et de services essentiels. Une réponse rapide et efficace est nécessaire pour restaurer la confiance des habitants et garantir leur accès à l’eau potable, un droit fondamental pour tous. Pour plus d’actualités sur la situation à Mako, restez connectés sur notre site et nos réseaux sociaux.

Réception d’Edmond Sanka par le CEMGA : Le Champion de Paracanoë Représentera le Sénégal aux Jeux Olympiques de Paris

Edmond Sanka, ancien soldat et champion d’Afrique de Canoë-Kayak, a été chaleureusement reçu par le Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), le Général Mbaye Cissé. Cette rencontre, organisée par la direction des relations publiques des armées (Dirpa), a été annoncée sur le compte X (anciennement Twitter) de la Dirpa.

Un Héros Olympique

Edmond Sanka, qui a su se démarquer par ses performances exceptionnelles dans le Canoë-Kayak, se prépare à représenter le Sénégal aux prochains Jeux olympiques de Paris en 2024. Sa participation se fera en Paracanoë, une discipline handisport adaptée aux personnes avec un handicap physique. Cette représentation est non seulement un honneur pour Sanka, mais également une grande fierté pour le Sénégal.

Soutien Inconditionnel des Armées

Lors de cette rencontre, le Général Mbaye Cissé a réitéré son soutien indéfectible à Edmond Sanka. « Nous sommes fiers de vos réalisations et nous croyons en votre capacité à porter haut les couleurs du Sénégal aux Jeux olympiques. Vous avez tout notre soutien », a affirmé le Général Cissé.

Cette déclaration de soutien souligne l’engagement des Forces Armées sénégalaises à promouvoir et soutenir leurs anciens membres dans leurs nouvelles entreprises, en particulier dans le domaine du sport où la discipline et la détermination sont essentielles.

Une Rencontre Symbolique

La réception d’Edmond Sanka par le CEMGA revêt une grande symbolique. Elle marque la reconnaissance des efforts et des sacrifices de Sanka, tout en mettant en avant l’importance du sport et de l’inclusion. C’est également une célébration des valeurs de résilience et de persévérance, des qualités que Sanka incarne parfaitement.

Vers les Jeux Olympiques de Paris 2024

Alors que les préparatifs pour les Jeux olympiques battent leur plein, Edmond Sanka continue de s’entraîner avec dévouement et passion. Sa participation aux Jeux olympiques de Paris en Paracanoë est une première pour le Sénégal, ouvrant ainsi la voie à une plus grande visibilité du handisport dans le pays.

La nation toute entière se tient derrière Edmond Sanka, espérant qu’il revienne victorieux et qu’il inspire une nouvelle génération d’athlètes à surmonter les défis et à exceller dans leurs disciplines respectives.

Pour suivre les préparatifs d’Edmond Sanka et soutenir son parcours vers les Jeux olympiques, rendez-vous sur le compte X de la Dirpa et restez connectés pour plus de mises à jour.

Rencontre avec les Transporteurs : Des Initiatives pour Répondre aux Besoins Croissants de la Population

Ce mardi 28 mai 2024, une réunion déterminante s’est tenue entre le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, et les membres de l’Association de financement des transports urbains (AFTU), ainsi que les responsables de MECTRANS, CAPTRANS et TRANSVIE. Cette rencontre visait à discuter des initiatives clés pour moderniser et développer les transports routiers au Sénégal afin de répondre aux besoins croissants de la population.

Vision et Politique de l’État

El Malick Ndiaye a exposé la vision et la politique de l’État en matière de transports routiers, mettant en avant l’objectif de créer un système de transport plus efficace, sûr et durable. « L’objectif est de créer un système de transport plus efficace, sûr et durable pour répondre aux besoins croissants de la population », a-t-il déclaré. Cette ambition se décline en plusieurs axes prioritaires :

  1. Textes Légaux et Réglementaires et leur Application Rigoureuse
    • Il est crucial de renforcer les lois et règlements existants et d’assurer leur application stricte pour améliorer la sécurité et la fiabilité des transports routiers.
  2. Infrastructure
    • L’amélioration des infrastructures routières est essentielle pour faciliter la mobilité et réduire les temps de trajet.
  3. Matériel Roulant
    • Le renouvellement du parc de véhicules urbains et interurbains est nécessaire pour garantir des transports sûrs et confortables.
  4. Conducteurs
    • La santé et la formation des conducteurs sont des éléments cruciaux. Il est impératif de garantir que les conducteurs soient en bonne santé et correctement formés pour assurer la sécurité des passagers.

Initiatives et Propositions

Le ministre des Transports a souligné l’importance de plusieurs initiatives majeures, notamment :

  • Accélération du Renouvellement du Parc Urbain et Interurbain
    • L’État s’engage à accélérer le processus de renouvellement des véhicules pour moderniser la flotte existante, rendant les transports plus sûrs et plus fiables.
  • Mise en Place du Conseil National des Transports Terrestres (CNTT)
    • Conformément aux dispositions de la Loi d’orientation des transports terrestres, le CNTT sera un cadre légal d’échanges et d’intermédiation avec les autorités. Cette instance permettra une meilleure coordination et une prise de décision plus efficace pour le secteur.

Collaboration et Prochaines Étapes

Les membres de l’AFTU ont exprimé leur gratitude pour l’engagement du gouvernement et ont réitéré leurs fortes attentes pour la modernisation du secteur des transports publics de voyageurs. Ils ont également convenu de se retrouver lors des États généraux des transports terrestres, prévus en juillet 2024, pour continuer à discuter et affiner les propositions.

Cette réunion marque un pas important vers la modernisation du secteur des transports au Sénégal, visant à améliorer la mobilité et la qualité de vie des citoyens. Les initiatives annoncées montrent une volonté claire du gouvernement de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du secteur pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Bignona : Les premières pluies causent des dégâts matériels et une victime collatérale

Les premières pluies de la saison ont frappé Bignona mardi soir, accompagnées de vents forts, causant d’importants dégâts matériels et une victime collatérale. Les installations mises en place pour le Gamou de El Hadj Ifaansou Bodian, prévu ce vendredi, ont particulièrement souffert des intempéries.

Les bâches et tentes dressées pour accueillir les participants à cet événement religieux ont été sévèrement endommagées par les conditions météorologiques. Pratiquement toutes les installations sont devenues inutilisables, forçant les organisateurs à lancer un appel urgent à la mobilisation citoyenne. Leur objectif est de réparer les dégâts à temps pour que le Gamou puisse se dérouler comme prévu.

Les pluies enregistrées à Bignona ont varié entre 8 et 95,1 mm, selon les rapports météorologiques locaux. Ces précipitations, bien que bénéfiques pour l’agriculture, ont démontré une fois de plus la vulnérabilité des infrastructures temporaires face aux caprices de la météo.

Les habitants et les autorités locales se sont rapidement mobilisés pour apporter leur aide. Les volontaires sont appelés à contribuer à la remise en état des installations, démontrant ainsi l’esprit de solidarité et de communauté qui caractérise Bignona.

En dépit des dommages matériels, l’incident a souligné la résilience et l’unité des citoyens de Bignona. Les organisateurs du Gamou restent déterminés à surmonter ces défis pour garantir le succès de l’événement religieux. Ils espèrent que leur appel à l’aide sera entendu et que les réparations nécessaires pourront être effectuées à temps.

Cet épisode rappelle également l’importance de prendre en compte les conditions météorologiques lors de la planification d’événements de grande envergure, et la nécessité de renforcer les infrastructures pour mieux résister aux intempéries futures.

Nouvelle plainte : Bah Diakhaté invoque l’amnistie devant la DIC

L’activiste Bah Diakhaté, déjà en détention en attendant le verdict de son procès pour diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant les prérogatives du président de la République, a été extrait de sa cellule ce mardi 28 mai pour être entendu par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette fois, Diakhaté doit faire face à une nouvelle plainte pour diffamation, déposée par Ababacar Mboup, ancien coordonnateur du mouvement And Samm Jikko Yi.

Lors de son interrogatoire, Diakhaté a présenté une défense surprenante mais potentiellement efficace. Selon le journal Les Échos, il a argumenté que les faits incriminés datent de 2022. Il a ainsi invoqué la loi d’amnistie adoptée avant l’élection présidentielle du 24 mars dernier, affirmant que les chefs d’accusation sont couverts par cette amnistie.

Diakhaté a également mentionné la prescription des délits de presse, qui selon lui, sont prescriptibles au bout de six mois. Cette double ligne de défense pourrait s’avérer cruciale pour échapper aux nouvelles poursuites.

Cette affaire soulève plusieurs questions quant à la réaction des enquêteurs et le traitement que le procureur réservera à cette nouvelle plainte. L’argument de la prescription des délits de presse, bien que juridiquement fondé, devra être évalué par les autorités compétentes.

Selon Les Échos, la réponse des enquêteurs et la décision du procureur devraient être connues aujourd’hui. En attendant, l’activiste reste en détention, dans l’attente du verdict de son procès initial fixé au 3 juin prochain.

Ce nouvel épisode judiciaire autour de Bah Diakhaté ajoute une dimension supplémentaire à une situation déjà complexe, marquée par des tensions entre activistes et autorités. La manière dont cette affaire sera traitée pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique et social au Sénégal.

Ziguinchor : Un camion rempli de marchandises se renverse

Ce matin tôt, un accident spectaculaire a eu lieu à Ziguinchor. Un camion chargé de bagages et de divers sachets s’est renversé sur le Boulevard 54, à proximité du cimetière Belfort. Heureusement, cet incident n’a causé ni pertes humaines ni blessés.

Le chauffeur du véhicule, visiblement secoué mais indemne, a attribué l’accident à une défaillance technique. « Le camion a soudainement perdu son équilibre et s’est renversé dans un caniveau, » a-t-il expliqué aux autorités locales et aux témoins présents sur les lieux.

Bien que les vies humaines aient été épargnées, les pertes matérielles sont considérables. Le chauffeur a estimé que la valeur de la marchandise perdue s’élève à plusieurs millions de francs CFA. Les articles transportés, notamment les bagages et les sachets divers, ont été endommagés ou dispersés lors de l’accident, ce qui représente un coup dur pour le conducteur et potentiellement pour les propriétaires des biens transportés.

Les autorités locales se sont rapidement rendues sur les lieux pour sécuriser la zone et commencer l’enquête sur les causes exactes de l’accident. Des efforts sont également en cours pour dégager le camion renversé et rétablir la circulation sur cette voie importante de Ziguinchor.

Cet incident rappelle l’importance de la maintenance régulière des véhicules de transport et de la vigilance constante sur les routes pour éviter de telles situations. Les autorités ont également encouragé les conducteurs à signaler immédiatement toute anomalie technique pour prévenir d’éventuels accidents.

Les commerçants et les résidents locaux, bien que soulagés par l’absence de blessés, espèrent que des mesures seront prises pour améliorer la sécurité routière dans la région, afin de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir.

Meurtre du « Lébou Blanc » : Deux suspects arrêtés

Le meurtre de Gilles Marchand, surnommé affectueusement le « Lébou Blanc » dans le quartier traditionnel de pêcheurs de Yoff, a choqué la communauté locale et au-delà. Ce franco-sénégalais, membre du comité directeur de la Fédération sénégalaise de Rugby (FSR), a été retrouvé mort dans des circonstances tragiques chez lui. Ligoté et égorgé, son corps a été découvert dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024.

L’enquête, confiée à un pool composé de la Cellule nationale d’identification criminelle (CNIC) et de la Brigade de recherches (BR) de Dakar, a rapidement avancé, menant à un développement majeur. Selon le journal Libération, deux suspects ont été arrêtés : K. Top et E. D. Sarr, âgés respectivement de 29 et 25 ans. Tous deux résident à Yoff Apecsy, le même quartier que la victime.

Malgré leurs dénégations initiales face aux enquêteurs, le bornage de leurs téléphones a joué un rôle crucial dans l’élucidation de cette affaire. Les données de géolocalisation ont placé Top et Sarr sur les lieux du crime, contredisant leurs déclarations et établissant leur présence lors du meurtre de Gilles Marchand. Ces preuves accablantes ont conduit à leur déferrement devant les autorités compétentes, malgré leur tentative de nier toute implication.

La communauté de Yoff, choquée par cet acte de violence, espère que justice sera rendue pour Gilles Marchand, dont le dévouement au rugby et à la communauté locale était bien connu. Sa mort brutale rappelle tragiquement les défis de la sécurité et de la criminalité dans les quartiers de Dakar.

Les autorités poursuivent leur enquête pour établir tous les détails de ce crime odieux et s’assurer que les responsables soient tenus pour responsables. La mémoire de Gilles Marchand, le « Lébou Blanc », continue de résonner dans les cœurs de ceux qui l’ont connu et aimé, et la communauté espère que justice sera faite pour honorer sa vie et son engagement envers le rugby et la communauté sénégalaise.

Affaire Doro Gaye : les derniers développements de l’enquête

L’homme d’affaires Doro Gaye, proche de l’ancien régime, est au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière portant sur 1,2 milliard de francs CFA. Placé en garde à vue à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane, il pourrait être fixé sur son sort ce mercredi. Les sources de Libération indiquent que Doro Gaye sera déféré ce jour.

L’affaire remonte à une transaction controversée impliquant 24 terrains sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS). Doro Gaye aurait proposé au plaignant, Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs autres investisseurs, de payer une avance de 500 millions de francs CFA et de régler le reste sous forme de moratoire. Cette offre a été refusée par la partie adverse, qui réclame le paiement intégral de la somme en cause.

Depuis le dépôt de la plainte, Doro Gaye a tenté de régler la situation en émettant trois chèques au plaignant. Cependant, ces chèques sont revenus sans provision, ce qui a contribué à l’impasse dans les négociations de médiation pénale.

L’enquête a révélé des irrégularités supplémentaires, notamment la découverte de faux plans cadastraux supposés représenter les terrains en question. Cette découverte aggrave la position de Doro Gaye, ajoutant un élément de fraude documentaire à l’accusation d’escroquerie foncière.

Les développements de cette affaire suscitent un grand intérêt, tant en raison de l’ampleur des sommes en jeu que des implications pour les relations entre les milieux d’affaires et les structures étatiques. La décision attendue ce mercredi pourrait marquer un tournant significatif dans ce dossier complexe et hautement médiatisé.

En attendant le verdict, cette affaire souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de réformes rigoureuses dans le secteur foncier, afin de prévenir de telles fraudes et de protéger les investisseurs. Les révélations sur les faux documents cadastraux mettent également en lumière des failles dans le système de gestion des terres, appelant à une modernisation et à une transparence renforcées.

Le sort de Doro Gaye, actuellement entre les mains de la justice, sera scruté de près, car il pourrait avoir des répercussions majeures sur les pratiques foncières et la confiance des investisseurs dans le pays.

‘’Construction d’une mosquée au Palais’’ : Cheikh Oumar Diagne essuie de vives critiques

Cheikh Oumar Diagne, récemment nommé Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, fait l’objet de vives critiques suite à ses premières déclarations publiques. Diagne, connu pour ses théories du complot, a proposé la construction d’une mosquée au Palais présidentiel, affirmant que cet édifice servira à « sermonner le Président Bassirou Diomaye Faye tous les vendredis pour lui rappeler ses obligations ».

Cette annonce a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux, où de nombreux Sénégalais ont exprimé leur indignation. Les critiques fusent de toutes parts, dénonçant cette initiative comme une nouvelle dérive de Diagne, surnommé COD. Son projet est perçu comme une tentative d’islamiser un symbole de la République, une démarche jugée inappropriée et dangereuse.

Parmi les réactions les plus virulentes, le journaliste Mohamed Rassoul Guèye a ironisé sur sa page Facebook : « Je propose une mosquée pour les musulmans, une église pour les chrétiens, une synagogue pour les juifs, des xambë pour les lébous yiy danou rab, bois sacré pour les diolas… et un cimetière pour les enterrements. Ça paraît farfelu, mais c’est original. »

Ce commentaire souligne le caractère absurde de la proposition de Cheikh Oumar Diagne et appelle à une réflexion plus inclusive et respectueuse de la diversité religieuse du Sénégal. Les critiques mettent également en lumière les dangers d’un discours qui cherche à transformer des institutions républicaines en lieux de culte spécifique, ce qui pourrait menacer la laïcité de l’État sénégalais.

La nomination de Diagne, déjà controversée en raison de ses positions extrêmes et de ses accusations antérieures de franc-maçonnerie au Palais, semble de plus en plus contestée. Cette nouvelle sortie médiatique risque de fragiliser davantage sa crédibilité et d’alimenter le débat sur la séparation des pouvoirs religieux et étatiques.

En réponse à cette situation, il est crucial que les autorités sénégalaises réaffirment leur engagement en faveur de la laïcité et de la diversité religieuse, valeurs fondamentales pour la cohésion sociale et la stabilité du pays. Les réactions à cette proposition montrent clairement que les Sénégalais attendent de leurs dirigeants qu’ils respectent et protègent ces principes, évitant toute instrumentalisation religieuse des institutions publiques.

Pêche illicite : l’UE adresse un avertissement formel au Sénégal

La Commission européenne a émis un « carton jaune », constituant un premier avertissement, à l’encontre du Sénégal en raison de ses pratiques de pêche jugées illicites. Cela intervient alors qu’un accord de pêche entre le Sénégal et l’UE arrive à expiration en novembre.

Selon l’exécutif européen, le Sénégal est désigné comme un « pays non coopératif » dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, en raison de plusieurs années de lacunes et de manque de coopération. La Commission affiche une position de « tolérance zéro » à cet égard.

En cas de persistance de cette non-conformité, le Sénégal pourrait se voir attribuer un « carton rouge », entraînant des sanctions telles que l’interdiction d’exporter ses produits de la mer vers l’UE. Pour l’instant, Bruxelles va entamer un « dialogue formel » avec Dakar pour lui permettre de réagir et de remédier à la situation dans un délai raisonnable.

La Commission déplore de « graves lacunes » dans les mesures prises par le Sénégal pour se conformer à ses obligations internationales, notamment des défaillances dans les dispositifs de suivi, de contrôle et de surveillance des navires sénégalais et étrangers opérant dans ses eaux territoriales.

Par ailleurs, des exportations illégales de produits de pêche du Sénégal vers l’UE ont été détectées, compromettant la fiabilité du système de traçabilité sur lequel repose la certification des produits de pêche. La Commission regrette également une volonté insuffisante de coopération de la part de Dakar.

Néanmoins, Bruxelles reconnaît l’engagement du nouveau gouvernement sénégalais à remédier à ces lacunes. Le président Bassirou Diomaye Faye a déjà demandé un audit du pavillon sénégalais, ainsi qu’une évaluation des accords de pêche conclus avec des États tiers.

Cette situation met en lumière l’importance politique de la pêche au Sénégal. Le gouvernement s’engage à prendre des mesures correctives, notamment en vue de l’évaluation de l’accord de pêche en vigueur avec l’UE.

L’UE, en tant que premier importateur mondial de produits de la mer, applique une réglementation stricte contre la pêche illicite depuis 2010. Depuis lors, plusieurs pays tiers ont été avertis ou sanctionnés pour des pratiques similaires.

Grand-Dakar : Un chauffeur arrêté avec 3 kg de « yamba »

Ce mardi matin, le commissariat de Grand-Dakar a procédé à l’arrestation du chauffeur L. Ngom pour détention et trafic de chanvre indien. L’homme a été appréhendé en possession de 3 kg de « yamba » par les forces de police dirigées par le commissaire Adama Wele.

L’arrestation fait suite à l’exploitation d’un renseignement indiquant une possible livraison d’une importante quantité de drogue. Dans la nuit du dimanche au lundi, les éléments du commissariat de Grand-Dakar ont mis en place un dispositif de surveillance près de la mairie.

Vers 3 heures du matin, les policiers ont repéré le suspect qui, en les voyant, a abandonné subitement le sac qu’il portait avant de tenter de prendre la fuite. Il a été rapidement appréhendé par les forces de l’ordre. Une fouille du sac a révélé la présence de trois kilos de chanvre indien, dissimulés dans du papier, selon des sources de Seneweb.

Lors de son interrogatoire, le chauffeur L. Ngom a admis avoir transporté la marchandise illicite de Fatick à Dakar pour le compte d’un individu identifié comme L.

Cette arrestation met en lumière les efforts continus des autorités sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue dans la région de Dakar. La collaboration entre les forces de police et les services de renseignement reste essentielle pour démanteler les réseaux de trafiquants et garantir la sécurité des citoyens.

Assises de la justice : « Il faut juste la volonté politique » (Pr Maurice Soudieck Dione)

Ce mardi, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a présidé les assises de la réforme judiciaire au Centre Abdou Diouf de Diamniadio. Lors de cet événement d’une importance capitale, le Professeur Maurice Soudieck Dione, prenant la parole au micro de Senego Tv, a énuméré les maux qui affligent la justice sénégalaise. Il a également souligné l’importance cruciale d’une volonté politique forte pour réussir ces réformes.

Assises de la justice : « Il faut juste la volonté politique » (Pr Maurice Soudieck Dione)

Selon le Professeur Dione, la justice sénégalaise est confrontée à divers problèmes qui entravent son bon fonctionnement. Ces problèmes comprennent probablement des retards dans le traitement des affaires, une inefficacité des procédures, ainsi que des lacunes dans l’application des lois.

L’universitaire insiste sur le fait que la clé du succès pour la réforme de la justice réside dans la volonté politique. Il souligne l’importance d’une détermination forte et soutenue de la part des autorités pour surmonter les obstacles et améliorer le système judiciaire du pays.

Ces assises représentent une opportunité essentielle pour engager des discussions approfondies et des réflexions collectives sur la manière d’améliorer la justice au Sénégal. Il est crucial que toutes les parties prenantes, y compris les autorités gouvernementales, la société civile, les experts juridiques et le public, travaillent ensemble pour identifier les problèmes, proposer des solutions et mettre en œuvre des réformes significatives.

La présence et l’engagement du Président de la République à cet événement démontrent l’importance que le gouvernement accorde à la réforme judiciaire. Il est maintenant temps de traduire les discussions en actions concrètes et de faire progresser la justice au Sénégal grâce à une volonté politique forte et à une collaboration continue entre tous les acteurs concernés.

Aminata Touré : « Nous attendons de beaux résultats de cette concertation »

L’ancienne Première ministre Aminata Touré a répondu présente à l’appel au dialogue autour de la justice et est optimiste quant aux résultats attendus. Son optimisme est alimenté en grande partie par la diversité des participants, y compris d’anciens détenus.

Aminata Touré souligne l’importance de la présence d’anciens détenus qui peuvent témoigner des conditions de détention dans les prisons. Selon elle, cette diversité des participants est cruciale et elle attend de « beaux résultats de cette concertation ».

Par ailleurs, évoquant le passé d’ancien détenu politique du président Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré insiste sur le fait que « la justice n’est pas là pour régler des comptes ». Elle affirme que le chef de l’État ne peut pas « faire subir aux autres ce qu’il a lui-même subi ».

Pour Mimi Touré, il est clair que l’une des principales raisons pour lesquelles le président a été élu est de mettre fin à un système judiciaire considéré par les Sénégalais comme étant sous l’influence du pouvoir exécutif.

Une autre question prioritaire, selon l’ancienne ministre de la Justice, est la carrière des magistrats, qui ne devrait plus dépendre des autorités politiques élues. Aminata Touré espère également une réforme en profondeur du Haut Conseil de la magistrature.

Assises de la Justice : pourquoi Abdou Mbow n’y sera pas

Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a été invité à participer aux Assises nationales de la Justice qui débutent ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Cependant, selon les informations fournies par Les Échos, il ne pourra pas assister aux travaux.

La raison de son absence est attribuée à son déplacement hors du pays depuis quelques jours. Actuellement, Abdou Mbow se trouve au Cameroun dans le cadre des activités parlementaires de la Francophonie.

Malgré son empêchement, Abdou Mbow sera représenté lors de ces assises au CICAD.

[Dialogue national sur la justice] : Pape Djibril Fall juge les premiers pas de Bassirou Diomaye Faye

Pape Djibril Fall, candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars 2024, était présent aux Assises de la justice ce mardi au CIDAD de Diamniadio. Dans une déclaration à la presse, le leader des serviteurs a exprimé son opinion sur les premiers pas du président Bassirou Diomaye Faye.

« Nous avons des raisons d’espérer que le Sénégal va changer définitivement. Le roi Hassan II avait l’habitude de dire qu’il ne connaissait pas le développement, mais qu’il savait garantir que les gens mangent à leur faim. Je pense que le président Bassirou Diomaye Faye est sur la bonne voie pour l’autosuffisance. Je pense également qu’il a nommé des personnes compétentes et qualifiées pour occuper les postes gouvernementaux. En ce qui concerne le foncier, c’est un problème majeur, mais Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures significatives. De retour d’une tournée dans la diaspora, je constate que les gens ont beaucoup d’espoir envers ce gouvernement », a-t-il déclaré.

Concernant le dialogue national de ce mardi visant à réformer et moderniser la justice, Pape Djibril Fall a félicité le chef de l’État et estime qu’il est le mieux placé pour mener à bien ces réformes. « Nous disons enfin, la justice pourra être réformée selon les souhaits du peuple. Nous avons beaucoup souffert avec la justice. Depuis 1960, il y a eu des ‘réformettes’, mais jamais de réformes profondes. Mais lorsque nous avons entendu le président Faye, nous avons senti qu’il était déterminé à réformer la justice de manière significative. Nous avons la chance d’avoir eu un président qui a été confronté à la justice de manière injustifiée. Il est sorti de prison pour accéder au palais. Donc, l’espoir est grand », a ajouté Pape Djibril Fall.

La réforme et la modernisation doivent porter sur toutes les composantes de la justice, selon le président Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en avant la nécessité de moderniser et de réformer l’ensemble du secteur de la justice lors de l’ouverture des travaux dédiés à cette cause, mardi à Diamniadio (ouest). Cette démarche vise à concrétiser la volonté commune des Sénégalais de construire un État de droit solide.

« Pour bâtir l’État de droit que nous voulons, la réforme et la modernisation du système judiciaire ne doivent pas se limiter au volet pénal qui, il est vrai, polarise plus notre attention collective », a déclaré le président Faye.

Il a souligné l’importance de ne pas négliger les affaires civiles, y compris la matière commerciale, le droit du travail et le contentieux administratif, autant de domaines dont la prise en charge conditionne le fonctionnement global de la justice.

Les travaux se déroulent au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, dans le département de Rufisque, et constituent un événement majeur. Ces assises permettront aux différents acteurs d’examiner en profondeur le système judiciaire afin de l’améliorer de manière concrète, touchant divers aspects du domaine judiciaire.

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a assuré que les travaux porteront sur des thématiques importantes telles que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, ainsi que la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, entre autres.

Le président Faye, en optant pour le dialogue pour résoudre les problèmes de la justice malgré sa forte légitimité et l’adhésion des Sénégalais à son projet, démontre son attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie, tout en perpétuant une tradition sénégalaise, a commenté le BIG.

Il a également rappelé que pour relever le défi de la modernisation de la justice sénégalaise, le président Faye a mobilisé l’ensemble de la nation, des institutions aux citoyens, en passant par les médias et la société civile.

Journée nationale du dialogue : Ismaïla Madior Fall et Aïssata Tall Sall déclinent l’invitation du Chef de l’État

La journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation du secteur de la justice, convoquée par le Chef de l’État, risque de se dérouler sans la présence des deux derniers ministres de la Justice sous l’ère Macky Sall. En effet, Ismaïla Madior Fall et Aïssata Tall Sall ont choisi de ne pas y participer pour des raisons distinctes.

Ismaïla Madior Fall a justifié son absence en évoquant « un engagement antérieur à la réception de l’invitation » qui l’empêcherait d’assister à ces assises. Malgré son absence, il souhaite toutefois plein succès aux travaux et propose de verser à la contribution le rapport de la Commission de modernisation de la justice qu’il avait présidée en 2018 sur instruction de l’ancien Chef de l’État, Macky Sall.

Quant à Aïssata Tall Sall, son successeur, elle estime personnellement qu’un format de discussions et de débats plus approfondis aurait été plus approprié pour aborder la gravité et la densité du sujet lié au système judiciaire. Malgré son absence, elle exprime sa disponibilité à apporter sa contribution à l’amélioration du système judiciaire, soulignant l’importance des conditions matérielles de travail des acteurs de la justice.

Elle rappelle également l’importance du chantier déjà entamé pour la modernisation du système judiciaire, qui a mobilisé d’importants investissements pour la construction de tribunaux, de Cours d’Appel et de prisons.

La journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation du secteur de la justice débute avec la présence effective du président de la république Bassirou Diomaye Faye, sous le thème « Réforme et modernisation du secteur de la justice ». Les discussions s’annoncent donc riches malgré l’absence de ces deux personnalités politiques importantes.

Direct de Diamniadio : Démarrage Imminent du Dialogue National sur la Réforme et la Modernisation de la Justice

Le Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio est sur le point de devenir le théâtre d’un événement majeur dans l’histoire juridique du Sénégal. Le Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice va démarrer sous peu, sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal.

Un Engagement pour une Justice Réformée

Ce Dialogue national marque le début d’un processus essentiel pour l’amélioration du système judiciaire sénégalais. Organisé avec la participation d’acteurs divers et influents, cet événement vise à examiner en profondeur les défis actuels du système judiciaire et à proposer des réformes concrètes et durables.

Présence de Hauts Responsables et Experts

La cérémonie d’ouverture voit la participation de nombreuses personnalités de haut rang, incluant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. En outre, des représentants de missions diplomatiques, des associations de travailleurs, des experts juridiques, ainsi que des guides religieux et coutumiers, sont présents, témoignant de l’importance et de la diversité de ce rassemblement.

Objectifs du Dialogue

Le facilitateur des travaux, le professeur Babacar Guèye, a souligné les enjeux critiques de ce dialogue. Il a indiqué que les discussions permettront de « faire ressortir les fragilités du système judiciaire et de dégager des pistes de réformes et de modernisation ». Les thématiques clés qui seront abordées incluent :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Un Dialogue Inclusif

Ce Dialogue national se veut inclusif, impliquant toutes les composantes de la société sénégalaise. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias et la société civile, chaque voix sera entendue. Les résultats de ces travaux seront restitués le 4 juin prochain, avec l’espoir qu’ils aboutiront à des recommandations concrètes pour moderniser le système judiciaire.

Un Engagement pour la Paix et la Démocratie

En optant pour le dialogue comme moyen de résoudre les défis judiciaires, le Président Bassirou Diomaye Faye démontre une fois de plus son attachement aux valeurs de paix et de démocratie. Malgré une forte légitimité électorale, il choisit de mobiliser la nation entière autour de cette cause commune.

En direct de Diamniadio, le démarrage du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice est imminent. Cet événement promet de jeter les bases d’une justice plus équitable, efficace et adaptée aux réalités contemporaines du Sénégal. Le CICAD est prêt à accueillir

les différents acteurs pour des échanges constructifs qui façonneront l’avenir du système judiciaire du pays. Restez à l’écoute pour suivre le déroulement de cet événement historique qui pourrait bien marquer un tournant décisif pour la justice au Sénégal.

Dialogue National sur la réforme judiciaire : début des travaux au CICAD de Diamniadio

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement débuté ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en présence de nombreuses personnalités politiques, diplomatiques et civiles.

Le facilitateur de ces assises, le professeur Babacar Guèye, a souligné l’importance de cet événement, affirmant qu’il permettra de mettre en lumière les fragilités du système judiciaire sénégalais et de dégager des pistes de réformes et de modernisation. « Les enjeux et les défis qui nous attendent sont énormes. Il s’agira d’ouvrir un dialogue avec toutes les composantes de la société afin d’examiner en profondeur le fonctionnement de notre système judiciaire, » a-t-il déclaré.

Des Thématiques Cruciales

Le professeur Guèye a détaillé les thématiques essentielles qui seront abordées lors de ces assises, parmi lesquelles :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Il a également mentionné l’importance de traiter le régime de la privation de liberté et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Participation et Mobilisation

La rencontre a rassemblé de nombreux hauts responsables, dont le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, ainsi que des experts et spécialistes ont également participé aux travaux.

Des représentants d’associations, d’organisations de travailleurs, des guides religieux et coutumiers, ainsi que divers autres participants étaient présents, illustrant la diversité et l’inclusivité de ce dialogue national.

Un Engagement pour la Modernisation

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à produire des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice sénégalaise. Le BIG a également souligné l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, démontré par son choix de recourir au dialogue malgré une forte légitimité électorale.

Ce Dialogue national sur la réforme judiciaire représente une étape cruciale pour la modernisation du système judiciaire du Sénégal. Il offre une plateforme pour des discussions profondes et constructives, visant à renforcer l’équité, la transparence et l’efficacité de la justice au bénéfice de tous les citoyens.

Démarrage du Dialogue National sur la Réforme Judiciaire au CICAD

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement commencé ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Cet événement crucial vise à examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais pour en améliorer divers aspects.

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a qualifié cet événement de « majeur », soulignant son rôle de cadre de réflexion pour les acteurs impliqués dans le système judiciaire. Les discussions et les analyses porteront sur des sujets essentiels tels que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

La cérémonie d’ouverture a rassemblé de nombreuses personnalités importantes, notamment le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants des missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, ainsi que des experts et spécialistes de divers domaines ont également pris part à cette rencontre.

Le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire. Il a insisté sur le fait que ce dialogue ne doit pas se transformer en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, mais plutôt en un débat lucide et serein visant à identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et à rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

Le BIG a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à déboucher sur des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice. Cette démarche témoigne de l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, ainsi qu’à la tradition sénégalaise de dialogue et de consensus.

Pour relever le défi de la modernisation de la justice, le président Faye a mobilisé la nation entière, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et diverses forces vives. Le BIG souligne l’importance de cette mobilisation pour construire des fondements solides pour une justice conforme aux ambitions républicaines et aux exigences de bonne gouvernance du Sénégal.

Le Dialogue national sur la réforme judiciaire marque une étape décisive dans la modernisation du système judiciaire sénégalais. Les réflexions et propositions issues de ces travaux seront cruciales pour l’avenir de la justice dans le pays, visant à garantir un système plus équitable, transparent et efficace pour tous les citoyens.

Aïda Mbodji critique Ismaila Madior Fall pour son absence au Dialogue national

L’ancienne ministre d’État, Aïda Mbodji, n’a pas manqué de critiquer Ismaila Madior Fall pour son absence aux travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice. Celui-ci a invoqué un « engagement antérieur » pour justifier son absence, une explication que Mme Mbodji qualifie de simple prétexte.

Selon Aïda Mbodji, l’ancien garde des Sceaux évite ainsi de se confronter aux critiques et aux responsabilités qui lui sont imputées concernant la situation actuelle du système judiciaire. Elle a déclaré dans une vidéo exploitée par Senego : « C’est normal si tout ce qui s’est passé ici ces dernières années c’est de sa faute, il a raison de ne pas venir ».

Pour Aïda Mbodji, la véritable raison de l’absence d’Ismaila Madior Fall réside dans sa volonté d’éviter l’embarras et les critiques sévères qui pourraient lui être adressées lors de ce dialogue national. Elle a suggéré que l’ancien garde des Sceaux craindrait d’être ridiculisé, ajoutant : « Da sutural bopame mo takh nieuwoul, li fi khéw yeupp mome la » (Il n’est pas venu parce qu’il ne voulait pas perdre la face, tout ce qui se passe ici est de sa faute).

Le Dialogue national, lancé par le président Bassirou Diomaye Faye, vise à réformer et moderniser le système judiciaire sénégalais. L’absence d’Ismaila Madior Fall, un acteur clé de l’ancien régime, suscite des interrogations et des critiques, notamment de la part de personnalités comme Aïda Mbodji qui estiment que sa participation aurait été cruciale pour un débat complet et transparent.

Lors de l’ouverture des Assises de la Justice, le Président Diomaye Faye a souligné la nécessité d’une refondation profonde du système judiciaire, appelant à une approche inclusive et participative. En insistant sur la non-transformation de ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, il a mis l’accent sur l’importance d’un débat lucide et serein pour identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

En somme, l’absence d’Ismaila Madior Fall au Dialogue national est interprétée par certains comme une tentative d’éviter la confrontation et les critiques, ajoutant ainsi une dimension politique supplémentaire à ces travaux cruciaux pour l’avenir du système judiciaire sénégalais.

Réforme foncière : le nouveau régime convoque un Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale

Alpha Bâ, Secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, a récemment annoncé la tenue d’un Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale. Prévue « dans les prochains mois », cette initiative s’inscrit dans le cadre des stratégies du nouveau régime pour faire face aux nombreux conflits liés à la gestion du foncier, comme l’a rapporté WalfQuotidien.

Le Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est une revendication ancienne des organisations paysannes et de la société civile au Sénégal. « Depuis la promulgation de la loi en 2020-2022, il était prévu que ce conseil soit tenu », explique Alpha Bâ. La mise en place de ce Conseil est perçue comme une étape cruciale pour répondre aux préoccupations des acteurs ruraux et améliorer la gouvernance foncière.

Le principal objectif du Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est de fournir une plateforme d’échange entre le gouvernement, représenté par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, et les acteurs du secteur rural, notamment les paysans, les éleveurs et les pêcheurs. Alpha Bâ souligne que ce Conseil « constitue le cadre normatif de base de tout ce qui doit se faire dans le milieu rural ». Il s’agit de réviser la loi agro sylvo-pastorale en collaboration avec toutes les organisations de la société civile pour créer un environnement juridique et administratif plus adapté aux besoins du secteur rural.

En convoquant ce Conseil, le nouveau régime montre sa volonté de résoudre les conflits fonciers de manière inclusive et participative. Les échanges entre les différents acteurs permettront de mieux comprendre les problèmes spécifiques rencontrés sur le terrain et d’élaborer des solutions adaptées. Cette démarche s’inscrit dans une vision de réforme foncière transparente et durable, en ligne avec les aspirations des populations rurales.

Un enjeu crucial pour la stabilité et le développement rural

La gestion foncière est un enjeu crucial au Sénégal, souvent source de conflits entre éleveurs, agriculteurs, investisseurs privés et pouvoirs publics. Selon la Direction de la Justice de proximité et de la promotion de l’accès au droit, 2725 cas de conflits fonciers ont été enregistrés en 2020. La tenue de ce Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est donc une étape importante pour apaiser les tensions et favoriser une meilleure gouvernance foncière.

En somme, le nouveau régime s’engage à répondre aux défis fonciers par une approche inclusive, garantissant ainsi une meilleure gestion des terres et contribuant à la stabilité et au développement du milieu rural. Le succès de cette initiative dépendra de la capacité des autorités à écouter et à intégrer les préoccupations des différents acteurs ruraux dans le processus de réforme.

Corruption présumée de policiers : l’arrestation et la libération controversée de la fille de Mansour Faye

L’affaire qui concerne la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, risque de faire grand bruit au Sénégal. Après l’incarcération du fils d’Idrissa Seck pour trafic de cocaïne présumé, c’est maintenant au tour d’Aïssatou Faye, fille de l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, d’être impliquée dans une controverse majeure. Cependant, contrairement à Abdoulaye Seck, qui a été placé sous mandat de dépôt, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée après son arrestation.

L’incident remonte à environ quatre semaines. Lors d’une opération de fouille routinière de son véhicule, Aïssatou Faye, déjà connue pour son reportage en 2022 sur BBC Afrique concernant sa ferme de 50 vaches, a été arrêtée par deux policiers de la circulation. Lors de la fouille, les agents ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, la somme pourrait s’élever à 25 millions de francs CFA, voire plus.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait proposé une forte somme d’argent aux deux policiers en échange de leur silence et de sa libération. Les deux agents auraient accepté l’offre, permettant ainsi à la fille de Mansour Faye de se tirer d’affaire. Prise de panique, elle a immédiatement informé son père de la situation.

Mansour Faye, conscient de l’ampleur de la situation, a signalé l’incident aux autorités policières. Suite à cette révélation, les deux agents impliqués ont été suspendus et risquent la radiation. Cependant, malgré son implication évidente dans cette tentative de corruption, Aïssatou Faye ne fait l’objet d’aucune enquête, ce qui suscite des interrogations et des critiques quant à un possible traitement de faveur.

Cette affaire met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption au Sénégal, en particulier lorsqu’elle implique des personnalités influentes. Le traitement différencié entre les fils de figures politiques pourrait alimenter le sentiment d’injustice et d’impunité parmi la population.

L’absence d’enquête sur Aïssatou Faye, malgré des preuves apparentes de corruption, pose des questions sur l’intégrité et l’équité du système judiciaire. Les autorités policières et judiciaires sont désormais sous pression pour clarifier leur position et assurer une application égale de la loi, indépendamment des connexions politiques des individus impliqués.

Cette affaire, encore en développement, pourrait avoir des répercussions importantes sur la perception publique de la justice et de la lutte contre la corruption au Sénégal. La transparence et l’impartialité dans la gestion de cette situation seront cruciales pour maintenir la confiance du public dans les institutions étatiques et judiciaires.

Keur Massar : Un policier ouvre le feu sur des ouvriers, un blessé

Samedi dernier, un incident violent a secoué la commune de Keur Massar, impliquant un policier en service au ministère de l’Intérieur. Selon les informations rapportées par le journal Libération, l’agent, nommé A. Diop et âgé de 40 ans, a ouvert le feu avec son arme de service sur des ouvriers travaillant sur une canalisation dans le cadre des efforts de lutte contre les inondations.

L’incident s’est produit alors que les ouvriers étaient en plein travail sur une infrastructure critique pour la gestion des eaux pluviales. Pour des raisons qui restent à éclaircir, le policier A. Diop a tiré sur le groupe, blessant l’un des ouvriers. Le journal ne précise pas les circonstances exactes ou les motivations derrière cet acte.

La violence de l’acte a immédiatement provoqué la colère des habitants de Keur Massar. Les résidents, indignés par cette agression, ont réagi en tentant de lyncher le policier. Ils ont également caillassé son véhicule, exprimant leur frustration et leur désir de justice.

La situation aurait pu dégénérer davantage sans l’intervention rapide de la gendarmerie. Les forces de l’ordre ont réussi à extraire le policier de la foule en furie et l’ont conduit dans les locaux de la Brigade de Keur Massar pour interrogatoire.

A. Diop est actuellement en détention, soumis à un interrogatoire pour déterminer les circonstances exactes de l’incident et les raisons qui l’ont poussé à ouvrir le feu. Les autorités cherchent à comprendre ce qui a conduit à cet acte de violence inexplicable, particulièrement dans un contexte où les ouvriers s’efforçaient d’améliorer les conditions de vie locales en travaillant sur la canalisation.

Cet incident tragique met en lumière la tension qui peut exister entre les forces de l’ordre et la population, particulièrement dans des zones sensibles comme Keur Massar. Les autorités locales ont appelé au calme, soulignant l’importance de laisser la justice suivre son cours pour déterminer les responsabilités et éviter toute escalade de la violence.

Le blessé, dont l’état de santé n’a pas été précisé, a reçu les premiers soins et a été pris en charge par les services médicaux. Cet événement souligne une fois de plus la nécessité d’un dialogue constructif et d’une confiance mutuelle entre la population et les forces de l’ordre, essentielles pour le maintien de la paix et de la sécurité dans les communautés.

Père Jean-François Diagne raconte son agression sur l’autoroute à péage

Le père Jean-François Diagne, missionnaire sénégalais en poste à la Maison provinciale en Espagne, a été victime d’une violente agression à l’entrée de l’autoroute à péage de Dakar. De passage au Sénégal, il a été sauvagement attaqué par un agresseur armé d’une machette. Dans une interview accordée par téléphone à L’Observateur, il relate les circonstances de cette attaque brutale qui lui a causé de graves blessures.

« L’agression s’est passée juste après ma sortie du Service des Mines, où j’étais allé chercher une nouvelle carte grise pour une voiture qui venait d’être mutée », explique le prêtre. « Je voulais ensuite rendre visite à ma grande sœur à Dalifort, alors j’ai pris la sortie de Pikine par l’autoroute à péage pour éviter les embouteillages sur la Nationale n°1. Dès que je suis entré sur l’autoroute, ma voiture a commencé à perdre de la vitesse et s’est finalement éteinte. J’ai alors garé sur le côté pour tenter de redémarrer. »

Quelques minutes plus tard, un individu armé d’une machette s’est dirigé vers lui. « L’agresseur a forcé la portière qui était entrouverte et a tenté de m’obliger à rester dans la voiture. J’ai refusé, et il a alors essayé de m’attaquer avec la machette. En me défendant, il m’a gravement blessé aux mains. »

« L’agresseur était seul », poursuit le père Diagne. « Après m’avoir blessé, il a pris ma pochette contenant des documents importants et de l’argent. J’ai essayé de me défendre en allant chercher une clé à roue sous le capot de la voiture, mais il a rapidement fui en traversant le muret séparant les deux voies de l’autoroute. »

Gravement blessé, le père Diagne s’est rendu à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO), où il a été opéré. « Mon tendon du doigt était coupé, ma main gauche gravement touchée et le majeur de ma main droite ouvert. Les médecins m’ont prescrit des médicaments et ma main est plâtrée pour 21 jours. »

La pochette volée par l’agresseur contenait sa carte de résidence d’Espagne, sa carte d’identité, la carte grise de la voiture, 200 euros (130 000 F CFA) et 180 000 francs CFA. Malgré cette perte et ses blessures, le père Diagne reste reconnaissant. « Je rends grâce à Dieu. Les douleurs commencent à diminuer. J’attends maintenant de voir comment les choses évolueront après la période de plâtre. »

Cette agression met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les usagers de la route et souligne la nécessité de renforcer la sécurité sur les axes routiers. Les autorités locales sont appelées à redoubler d’efforts pour protéger les citoyens et prévenir de tels actes de violence.

Cérémonie d’ouverture des Assises de la Justice : Bassirou Diomaye Faye appelle à une refondation inclusive et participative du système judiciaire

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce mardi les Assises de la Justice, un événement clé de la journée du Dialogue national, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Dans son discours d’ouverture, le Président Faye a mis l’accent sur la nécessité d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire sénégalais, tout en avertissant contre la tentation de transformer ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables.

« Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », a déclaré le Président. « Œuvre collective, démarche participative et exercice de consensus, voilà le triptyque qui doit guider notre action », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la collaboration et de l’implication de tous les acteurs concernés.

Le Président Faye a insisté sur l’importance de ne pas transformer ces assises en un procès en inquisition : « Il ne s’agit pas d’ouvrir un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties. » Il a appelé les participants à adopter une attitude constructive et à éviter les accusations stériles, favorisant plutôt un débat lucide et serein pour examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire.

Selon le Président, « il est donc question de tenir un débat lucide et serein, posé et apaisé pour ausculter notre système judiciaire, identifier ses forces et faiblesses et rechercher ensemble les solutions aptes à refonder son fonctionnement et à améliorer ses performances. » Cette approche, selon lui, est essentielle pour garantir que les réformes aboutissent à un système judiciaire plus efficace, transparent et équitable.

Les Assises de la Justice visent à rassembler divers acteurs, dont des représentants du gouvernement, des professionnels de la justice, des membres de la société civile et des citoyens, pour discuter des réformes nécessaires. Les thèmes abordés incluront le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus, ainsi que la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.

Le Président Faye a également souligné l’importance de ces discussions pour la démocratie et la gouvernance du Sénégal. « En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité et un projet plébiscité par les Sénégalais, nous perpétuons une tradition bien sénégalaise d’attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie », a-t-il affirmé.

Les travaux des Assises de la Justice, qui se poursuivront jusqu’au 4 juin, devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour la modernisation et l’amélioration du système judiciaire sénégalais, avec l’objectif de garantir une justice accessible et équitable pour tous.

La 77ème assemblée mondiale de la santé s’ouvre à Genève sous le thème « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde »

La 77ème Assemblée Mondiale de la Santé a débuté ce lundi au Palais des Nations à Genève, réunissant des délégués de presque toutes les nations pour discuter des enjeux de santé globale sous le thème : « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde ». Cette importante rencontre se déroule en présence de Mouhamed El Gazaouini, Président de la République Islamique de Mauritanie et Président de l’Union Africaine, invité d’honneur de l’événement.

Lors de la cérémonie d’ouverture, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a rappelé l’essence et la mission de l’Assemblée Mondiale de la Santé. « Nous ne devons pas perdre de vue ce que représente l’Assemblée Mondiale de la Santé. Presque chaque nation est représentée », a-t-il souligné. Il a également interrogé l’audience : « Pourquoi sommes-nous ici ? », avant de répondre : « C’est pour travailler à notre objectif commun qui a conduit à la création de l’OMS, la santé pour tous ».

Dr Tedros a insisté sur la vision avant-gardiste de la constitution de l’OMS, affirmant qu’elle était « le premier instrument de droit international à affirmer que le niveau de santé le plus élevé possible est un droit pour tous ». Il a noté que bien que 140 pays reconnaissent le droit à la santé dans leur constitution, ce droit reste non réalisé ou menacé dans de nombreuses régions du monde.

Selon Dr Tedros, la création de l’OMS était également visionnaire car, dans un monde moins connecté qu’aujourd’hui, elle reconnaissait que la promotion de la santé dans un pays profitait à tous. Il a exhorté les nations à rester engagées dans la réalisation de cet objectif global.

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Dr Ibrahima Sy, accompagné d’une forte délégation, participe à cette rencontre mondiale de haut niveau. Leur présence témoigne de l’engagement du Sénégal à collaborer avec la communauté internationale pour améliorer la santé publique et garantir le droit à la santé pour tous ses citoyens.

L’Assemblée Mondiale de la Santé, qui se déroulera tout au long de la semaine, sera l’occasion pour les délégués de discuter de divers sujets cruciaux, notamment les stratégies pour renforcer les systèmes de santé, la réponse aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et les efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable liés à la santé.

Cette édition de l’Assemblée Mondiale de la Santé promet d’être une plateforme déterminante pour les échanges et la coopération internationale visant à renforcer la santé mondiale et à promouvoir l’équité en matière de santé pour tous.

VDN3 : Démantèlement d’un Trafic de Drogue dans une Dibiterie par la Police de l’Unité 15

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a réalisé un coup de filet important en démantelant un réseau de trafic de drogue opéré à partir d’une dibiterie. Le propriétaire de l’établissement, I. S., ainsi que ses trois employés, ont été arrêtés et déférés ce lundi matin pour trafic de drogue.

La dibiterie Darou Salam, située sur la VDN3, était utilisée comme façade pour des activités illicites. À la suite d’une dénonciation, les forces de l’ordre, sous la direction du commissaire M. Khouma, ont mis en place un dispositif de surveillance pour suivre les mouvements et les gestes du suspect, I. S.

Le 22 mai, vers 22h, une descente surprise a été effectuée dans la dibiterie. Les policiers ont découvert un sachet contenant sept paquets de chanvre indien. Le propriétaire et ses employés, K. S., S. T., et H. D., ont été immédiatement arrêtés et conduits au commissariat.

Lors de son interrogatoire, I. S. a avoué qu’il reconditionnait la drogue qu’il achetait et opérait avec la complicité de son personnel. « K. S. et S. T. étaient chargés de la vente de la drogue, et H. D. assurait la livraison avec sa moto, » a-t-il confessé. Cependant, ses trois employés ont nié toute implication dans le trafic.

Malgré leurs dénégations, tous les suspects ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention et trafic de chanvre indien, ainsi que complicité. En outre, la police a procédé à la fermeture de la dibiterie Darou Salam.

Cette opération souligne la vigilance et la détermination des forces de l’ordre de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies à lutter contre le trafic de drogue dans la région, en employant des moyens de surveillance et des actions rapides pour démanteler les réseaux de malfaiteurs.

Réforme Foncière : Le gouvernement Sénégalais s’engage à revitaliser les travaux de Doudou Ndoye et Moustapha Sourang

Au Sénégal, la question foncière demeure un enjeu majeur, source de nombreux conflits. En 2020, pas moins de 2725 cas de litiges fonciers ont été enregistrés à travers le pays, impliquant souvent des éleveurs, des agriculteurs, des investisseurs privés et des pouvoirs publics.

Face à cette réalité préoccupante, le nouveau gouvernement s’engage à dépoussiérer les travaux de Me Doudou Ndoye et du Pr. Moustapha Sourang, anciens présidents de la Commission nationale de la réforme foncière (Cnrf), dont les rapports et recommandations sont restés jusque-là lettre morte.

Lors du lancement du forum national sur le foncier organisé par le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs), sous le thème « Bonne gouvernance foncière, gage d’une souveraineté alimentaire au Sénégal », le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Apha Ba, a fait une annonce d’importance. « S’il y a une chose sur laquelle l’État, la société civile et les producteurs sont d’accord, c’est qu’il est important d’aller vers une réforme foncière inclusive, transparente et durable », a-t-il souligné.

Cette initiative vise à revitaliser les travaux déjà entrepris par des experts reconnus dans le domaine foncier. Les recommandations de Me Doudou Ndoye et du Pr. Moustapha Sourang, qui n’ont jamais été pleinement mises en œuvre, pourraient ainsi être réexaminées et actualisées afin de répondre aux défis actuels et d’apporter des solutions concrètes aux problèmes fonciers qui persistent.

L’objectif est de promouvoir une réforme foncière inclusive et transparente, qui garantisse la souveraineté alimentaire du Sénégal et contribue au développement socio-économique du pays. En impliquant l’ensemble des acteurs concernés, le gouvernement espère créer un consensus autour des mesures à prendre pour une gestion efficace et équitable des ressources foncières du pays.

Un ministre raconte son entretien d’embauche avec Ousmane Sonko

La non-application immédiate de l’appel à candidatures pour les postes gouvernementaux par le Président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des débats. Toutefois, plusieurs membres du nouveau régime défendent fermement cette approche, expliquant que les premières nominations, bien que non précédées d’appels à candidatures formels, respectent l’esprit du principe promis.

Dr. Alioune Dione, ministre de l’Économie sociale et solidaire, a partagé son expérience personnelle lors d’un entretien accordé à Source A TV. Il a décrit le processus de sélection auquel il a été soumis, soulignant la transparence et la rigueur qui ont marqué son recrutement. « Quand le Premier ministre m’a consulté, il m’a dit : ‘tu es avec trois autres CV, certes’. Et quand je quittais, il m’a dit : ‘sachez que consultation ne signifie pas nomination’. Vous pensez que cela n’est pas un appel à candidatures ? », a-t-il expliqué.

Le ministre a également évoqué la nécessité de se conformer aux textes en vigueur tout en travaillant à leur réadaptation pour permettre des nominations par appel à candidatures à l’avenir. « Quand vous travaillez, c’est sur la base des textes que vous avez trouvés sur place. Doit-on attendre qu’on réadapte les textes pour procéder à des nominations par appel à candidatures et faire attendre l’administration ? Absolument, non ! », a-t-il insisté.

Dr. Dione a défendu la position du Président Diomaye Faye, affirmant que ce dernier n’avait pas fixé de délai précis pour la mise en œuvre rigoureuse de cette nouvelle politique de recrutement. « Encore que le Président ‘Diomaye’ n’avait pas donné de délai quant à l’application rigoureuse de cette volonté. Donc, il faut faire avec la réglementation en vigueur, en attendant qu’on puisse avoir tout le dispositif et la préparation qui siéent », a-t-il ajouté.

Cette approche pragmatique vise à assurer la continuité et l’efficacité de l’administration tout en travaillant à la mise en place des mécanismes nécessaires pour un recrutement par appel à candidatures, conformément aux engagements pris par le nouveau président.

Les propos du ministre de l’Économie sociale et solidaire illustrent la complexité de la mise en œuvre de nouvelles politiques dans un cadre institutionnel existant. Ils mettent également en lumière la volonté du gouvernement de respecter les promesses électorales tout en gérant les défis pratiques inhérents à la transition administrative.

Dialogue National sur la Réforme Judiciaire : Des Résultats Concrets Attendus

Le Bureau d’Information Gouvernementale (BIG) a annoncé que le dialogue national prévu ce mardi 28 mai à Diamniadio devrait déboucher sur des résultats concrets touchant divers aspects du système judiciaire sénégalais. Cette rencontre, visant la réforme et la modernisation de la justice, sera officiellement lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD).

Un Cadre pour une Justice Réformée

Le BIG a souligné l’importance de cet événement qui permettra aux différents acteurs d’examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais en vue de l’améliorer. « C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, indique le communiqué du BIG.

Les discussions lors de ce dialogue porteront sur plusieurs thématiques cruciales, notamment :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature
  • Les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus
  • Le régime de la privation de liberté
  • La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi

Une Démarche Inclusive

Le BIG a rappelé que le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité électorale (54,28% des suffrages) et un projet largement approuvé par les Sénégalais, démontre l’attachement du Président Bassirou Diomaye Faye aux valeurs de paix et de démocratie. Cette approche perpétue une tradition bien ancrée dans la culture politique sénégalaise.

Le président a mobilisé toute la nation, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et autres forces vives pour relever le défi de la modernisation de la justice. ‘’Il s’agit d’impliquer tous les segments de notre société dans la construction de fondements solides pour une justice à l’aune de nos ambitions républicaines et de nos exigences de bonne gouvernance’’, a souligné le BIG.

Les Avancées Attendues

Le BIG a listé plusieurs avancées attendues de ces assises, parmi lesquelles :

  • Un régime de privation des libertés mieux encadré
  • Une gestion de la carrière des magistrats plus transparente
  • Des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence
  • La mise en place de plateformes dématérialisées fonctionnelles dans toutes les juridictions
  • Des services judiciaires disposant de moyens budgétaires suffisants
  • Un régime financier autonome et plus souple pour les six cours d’appel du pays

Les travaux issus de ce dialogue seront restitués le 4 juin prochain. En adoptant une approche inclusive et collaborative, le Président Bassirou Diomaye Faye espère poser les bases d’une justice modernisée et mieux adaptée aux besoins et aspirations du peuple sénégalais.

Le Sénégal réaffirme son soutien au plan d’autonomie du Sahara Marocain à Rabat

Le Sénégal a de nouveau exprimé son soutien indéfectible au plan d’autonomie du Sahara marocain proposé par le Royaume du Maroc. C’est par la voix de sa ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, que ce soutien a été réitéré, selon un communiqué conjoint publié à l’issue de sa visite de travail à Rabat.

Lors de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, Mme Fall a souligné que la position du Sénégal en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain, demeure constante et ferme.

« La République du Sénégal a réaffirmé son soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain », a déclaré Yassine Fall, selon les informations relayées par l’Agence marocaine de presse (MAP).

La ministre sénégalaise a particulièrement insisté sur le fait que le plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc constitue « la seule solution crédible et réaliste » pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain. Ce plan est présenté comme une voie pragmatique et durable pour mettre fin aux tensions dans cette région disputée.

Yassine Fall a également salué les efforts déployés par les Nations unies pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend. Elle a souligné l’importance d’une résolution qui soit conforme aux aspirations de paix et de stabilité dans la région.

Pour marquer son engagement en faveur de la solution proposée par le Maroc, le Sénégal a ouvert, le 5 avril 2021, un consulat général à Dakhla, la principale ville du Sahara marocain. Cette action symbolise le soutien tangible du Sénégal à la souveraineté marocaine sur cette région.

Le Sahara marocain, également connu sous le nom de Sahara Occidental, est une région contestée dont l’indépendance est revendiquée par le Front Polisario. Ce mouvement, soutenu par certains pays, prône la séparation de la région du Royaume du Maroc. Le plan d’autonomie marocain, en revanche, propose de donner une autonomie significative à la région tout en la maintenant sous la souveraineté marocaine.

La réitération du soutien sénégalais au plan d’autonomie du Sahara marocain par la ministre Yassine Fall à Rabat vient renforcer les liens diplomatiques entre le Sénégal et le Maroc. Cette position illustre la volonté du Sénégal de soutenir une solution pacifique et durable au différend régional, en ligne avec les efforts internationaux menés par les Nations unies. La visite de Mme Fall et la déclaration conjointe avec Nasser Bourita reflètent l’engagement continu des deux nations à œuvrer ensemble pour la stabilité et la coopération régionale.

Tambacounda : Acquittement surprise pour des accusés de drogue, prostitution et proxénétisme

Dans un rebondissement inattendu, le tribunal de grande instance de Tambacounda a acquitté cinq individus accusés de détention de drogue, proxénétisme et autres délits. Les accusés, S. D., une femme mariée et mère de deux enfants, A. D. alias Aicha, A. T., chauffeur d’un officier des douanes, T. D., et F. M., agent de la Senelec, ont été libérés suite à une brillante plaidoirie de leur avocat, Me Sayba Danfakha.

Les individus ont été arrêtés par les forces de l’ordre du commissariat central de Tambacounda, dirigées par le commissaire Dieng. Les policiers avaient été alertés par des va-et-vient suspects dans un appartement loué par F. M. et A. T. À l’intérieur, ils ont découvert des mégots de yamba (cannabis) et des cannettes de bière, entraînant l’arrestation immédiate des suspects. Le parquet avait requis une peine de six mois de prison ferme pour tous les prévenus.

Au cours du procès, les accusés ont nié les faits qui leur étaient reprochés. F. M. a affirmé avoir simplement loué l’appartement à A. T., qui aurait ensuite appelé S. D. et Aicha. A. T., quant à lui, a nié avoir eu des rapports sexuels avec Aicha, bien qu’il ait avoué ce fait lors de l’enquête préliminaire. T. D. a expliqué que S. D. faisait des allers-retours entre les chambres, mais n’a pas fourni de détails supplémentaires.

Me Sayba Danfakha, l’avocat de la défense, a brillamment plaidé en faveur de ses clients, mettant en doute la véracité des accusations portées contre eux. Il a demandé la relaxe de ses clients au bénéfice du doute, argumentant que les preuves présentées étaient insuffisantes pour justifier une condamnation.

À la grande surprise de l’assistance, le juge a finalement renvoyé tous les prévenus des fins de la poursuite, suscitant des applaudissements dans la salle d’audience. Le substitut du procureur avait pourtant insisté sur la nécessité de punir les prévenus pour donner un exemple et dissuader d’autres actes similaires.

Cet acquittement a provoqué des réactions mitigées. D’un côté, les familles et amis des accusés ont exprimé leur soulagement et leur joie. De l’autre, certaines voix s’élèvent pour critiquer une décision perçue comme trop clémente face à des accusations graves.

Le commissaire Dieng et ses agents, qui ont mené les arrestations, se retrouvent désormais sous le feu des critiques pour leurs méthodes et l’issue du procès. La vigilance reste de mise à Tambacounda, où les forces de l’ordre sont déterminées à poursuivre leur lutte contre les activités illicites.

Ce procès met en lumière les défis complexes que représentent la lutte contre la drogue et le proxénétisme. Si l’acquittement des accusés apporte un soulagement temporaire à leurs proches, il pose également des questions sur l’efficacité des procédures judiciaires et la capacité des forces de l’ordre à obtenir des condamnations dans des affaires délictuelles. Les autorités locales devront tirer des leçons de cette affaire pour améliorer leurs méthodes et renforcer la confiance du public dans le système judiciaire.

La commission Européenne avertit le Sénégal sur la pêche illicite

La Commission européenne a émis un avertissement formel au Sénégal, soulignant l’urgence d’intensifier ses efforts contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Ce « carton jaune », comme l’a qualifié la Commission, vise à souligner la nécessité d’une action renforcée et d’une coopération accrue de la part du Sénégal pour lutter efficacement contre cette pratique destructrice.

Selon le communiqué publié sur le site de l’institution européenne, cette décision découle des insuffisances persistantes et du manque de coopération observés ces dernières années. Les principales préoccupations concernent les systèmes de suivi, de contrôle et de surveillance des navires battant pavillon sénégalais, particulièrement ceux opérant en dehors des eaux sous juridiction sénégalaise. En outre, des contrôles insuffisants sur les navires de pêche étrangers au port de Dakar ont été signalés.

La Commission européenne a également identifié des exportations illégales de produits de la pêche en provenance du Sénégal vers le marché de l’Union européenne. Ces violations remettent en question la fiabilité du système de traçabilité utilisé par le Sénégal pour certifier la légalité des produits de la pêche exportés. Cette situation compromet la confiance des partenaires commerciaux européens et met en danger l’intégrité des marchés de l’UE.

L’UE adopte une politique de tolérance zéro envers la pêche INN, considérée comme l’une des menaces les plus graves pour la durabilité des ressources aquatiques vivantes. La pêche illicite nuit gravement aux efforts mondiaux pour une meilleure gouvernance des océans et va à l’encontre de la politique commune de la pêche de l’UE. Elle représente également un risque majeur pour l’environnement marin, la stabilité des stocks de poissons et la biodiversité marine.

La Commission européenne exhorte le Sénégal à prendre des mesures immédiates et efficaces pour remédier aux lacunes identifiées. Des actions concrètes sont attendues pour améliorer les systèmes de surveillance, renforcer les contrôles des navires de pêche et garantir la traçabilité des produits de la pêche. En l’absence de progrès significatifs, le Sénégal pourrait être classé comme pays non-coopérant dans la lutte contre la pêche INN, entraînant des conséquences économiques et commerciales sévères.

Ce « carton jaune » sert de rappel crucial que la lutte contre la pêche illicite est une priorité mondiale. La Commission européenne reste déterminée à collaborer avec le Sénégal pour améliorer la gouvernance des océans et assurer la durabilité des ressources marines. La protection des écosystèmes marins et la garantie de pratiques de pêche durables sont essentielles pour préserver les moyens de subsistance des communautés côtières et la biodiversité marine pour les générations futures.

Cette mise en garde de la Commission européenne représente une opportunité pour le Sénégal de renforcer son engagement envers une gestion durable de ses ressources marines. Une action rapide et décisive est nécessaire pour répondre aux préoccupations soulevées et pour aligner les pratiques de pêche du pays avec les normes internationales.

Forage de Miname-Keur Malé : Les Populations de Taïba-Ndiaye S’opposent à la Gestion par Aquatech

Les populations des huit villages constituant la commune de Taïba-Ndiaye, dans le département de Tivaouane, ont organisé un rassemblement public pacifique pour exprimer leur mécontentement face aux tentatives de la société Aquatech de prendre en charge la gestion du forage de Miname-Keur Malé. Cette infrastructure hydraulique, essentielle pour la région, dessert 14 villages.

Hamdy Wade, conseiller municipal à la mairie de Taïba-Ndiaye, a été le porte-parole des manifestants. « Nous nous mobilisons pour dire non à Aquatech. Depuis l’année dernière, cette société multiplie les démarches pour récupérer notre forage. Ce forage est actuellement géré par un groupe de jeunes dynamiques et intègres, qui évitent les pratiques de surfacturation, » a déclaré M. Wade. Il a également critiqué Aquatech, affirmant que la société a une réputation de mauvaise gestion et de création de problèmes dans les villages où elle opère.

Les critiques ne se limitent pas à Aquatech. Les manifestants ont également exprimé leur déception envers le maire de Taïba-Ndiaye, Assane Ndiaye. « Notre maire a tourné le dos à sa population pour se ranger derrière Aquatech. Cette société a une réputation douteuse et ne résout pas les problèmes qu’elle crée, » ont-ils dénoncé.

Les populations accusent Aquatech de surfacturation et de négligence. « En plus de la surfacturation, Aquatech laisse en panne de nombreux forages sans les réparer, » ont-ils déclaré. Cette situation est particulièrement préoccupante dans une région où l’accès à l’eau potable est crucial.

Face à cette situation, les manifestants ont lancé un appel urgent aux autorités compétentes, notamment au ministre de l’Eau, Dr Cheikh Tidiane Dièye, pour qu’il intervienne. « Nous demandons au ministre de l’Eau de nous venir en aide. Nous ne permettrons pas aux agents d’Aquatech de venir chez nous pour nous facturer, » ont-ils averti.

Cette mobilisation reflète la détermination des habitants de Taïba-Ndiaye à défendre leurs droits et à garantir une gestion transparente et efficace de leurs ressources hydrauliques. Ils affirment leur engagement à poursuivre leur lutte contre ce qu’ils considèrent comme une « forfaiture » de la part d’Aquatech et à rester vigilants face aux décisions de leurs représentants locaux.

La situation à Taïba-Ndiaye met en lumière les défis liés à la gestion des ressources hydrauliques dans les régions rurales du Sénégal. Elle appelle à une réflexion approfondie sur la gouvernance locale et l’implication des populations dans les décisions qui affectent directement leur quotidien.

Urgent : Le Parquet Requiert une Sentence Ferme pour Bah Diakhaté et Imam Ndao

Le procureur du tribunal de grande instance de Dakar a requis aujourd’hui une sentence ferme pour Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao. Lors de l’audience des flagrants délits, le procureur a demandé une peine de six mois de prison ferme pour les deux prévenus.

Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao sont accusés de diffamation publique et d’incitation à la haine contre le Premier ministre Ousmane Sonko. Les faits remontent à plusieurs semaines, lorsque des déclarations incendiaires avaient été faites à l’encontre du Premier ministre, suscitant une large polémique.

Le procureur a souligné la gravité des propos tenus par les prévenus, qui, selon lui, constituent une atteinte sérieuse à l’ordre public et à la dignité du Premier ministre. « Ces déclarations ne peuvent rester impunies. Elles ont pour but de semer la division et la haine dans notre société », a-t-il affirmé.

En plus de la peine de prison, le procureur a requis des dommages et intérêts pour la partie civile, en l’occurrence le Premier ministre Ousmane Sonko. Il a demandé que chaque prévenu verse une somme de 100 000 FCFA à titre de compensation pour le préjudice subi.

La défense de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao a plaidé pour la clémence, arguant que leurs clients n’avaient pas l’intention de causer du tort et qu’ils regrettent profondément leurs déclarations. « Il s’agit de propos mal interprétés et amplifiés par les médias », a déclaré l’avocat de la défense.

De son côté, Ousmane Sonko, par l’intermédiaire de ses avocats, a exprimé sa satisfaction quant à la réquisition du procureur, estimant que « la justice doit être ferme face à de tels comportements pour préserver la paix sociale et la cohésion nationale ».

Le juge des flagrants délits rendra son verdict dans les prochains jours. L’affaire continue de susciter un vif intérêt au sein de l’opinion publique, qui attend avec impatience la décision du tribunal.

En attendant, la situation reste tendue, et les appels à la modération et au respect des institutions se multiplient. Le procès de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao est perçu comme un test pour la justice sénégalaise dans sa capacité à gérer des affaires sensibles impliquant des personnalités publiques et religieuses.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités judiciaires et politiques du Sénégal dans un contexte de polarisation croissante. La décision du tribunal sera scrutée de près et pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique et sociale du pays.

SAMU National : Le SAMES et le SUTSAS Annoncent une Grève de 72 Heures

Le personnel du SAMU national, membre du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) et du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), a annoncé une grève de 72 heures pour protester contre l’absence de réponses concrètes à leurs revendications. Cette grève se déroulera du mardi 28 au jeudi 30 mai 2024 et concernera toutes les antennes du SAMU national, notamment à Dakar, Diourbel, Kaolack et Saint-Louis.

Dans un communiqué, les sections syndicales dénoncent un manque de considération flagrant de la part du directeur du SAMU national et de certains représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale. « Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au détour de nos rencontres, » indique le communiqué.

Les syndicats reprochent aux autorités de n’avoir pris aucune mesure concrète pour répondre à leurs revendications, malgré des échanges réguliers. « Nos échanges avec les plus hautes autorités du ministère, dont la plateforme revendicative leur a été transmise depuis deux mois, n’ont abouti à aucune action concrète, si ce n’est que des promesses stériles », ajoutent-ils.

Durant cette grève, seuls les services d’urgence primaires seront maintenus. Cela signifie que les activités secondaires telles que la recherche de places (références/contre-références), les consultations médicales de routine, les transports intra et interhospitaliers, les couvertures médicales ainsi que les activités à l’aéroport international Blaise Diagne seront suspendues.

Le SAMES et le SUTSAS mettent en garde les autorités compétentes, notamment le ministre de la Santé et de l’Action sociale, contre une possible escalade des actions si aucune solution n’est apportée rapidement à leurs revendications. « Nous n’hésiterons pas à passer à la vitesse supérieure, voire faire un arrêt total de nos activités si des solutions ne sont pas apportées à nos revendications dans les plus brefs délais », ont-ils averti.

Malgré cette situation tendue, les syndicats réaffirment leur ouverture au dialogue et à la négociation dans l’espoir de trouver des solutions rapides et durables à cette crise. « Nous continuerons à défendre nos droits avec la plus grande détermination, » conclut le communiqué.

Cette grève de 72 heures des travailleurs du SAMU national souligne les tensions persistantes entre les syndicats et les autorités sanitaires. L’impact sur les services de santé essentiels sera significatif, mettant en lumière l’urgence de trouver une solution pour éviter une escalade de la crise. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si les autorités répondront aux appels des syndicats et mettront en place des mesures concrètes pour répondre à leurs revendications.

La Poste : Les Travailleurs Contractuels Entament une Grève de la Faim devant la Primature

Ce matin, les travailleurs contractuels de La Poste ont pris une décision radicale pour faire entendre leur voix. Ils se sont installés devant les locaux de la primature, entamant une grève de la faim en signe de protestation. Cette action survient après des mois de revendications infructueuses concernant leur réintégration au sein de l’entreprise.

Alioune Badara Bassène, porte-parole des grévistes, a déclaré sur les ondes de RFM : « Nous sommes là pour faire la grève de la faim. Ce que nous visons, c’est qu’on nous remette dans nos droits. Nous ne bougerons pas d’ici sans gain de cause. Nous avons décidé d’opter pour la grève de la faim pour cinq jours renouvelables. »

Les travailleurs contractuels de La Poste ont longtemps lutté pour obtenir justice et réintégrer leurs postes. Leur situation s’est dégradée au fil des mois, sans qu’aucune solution ne soit trouvée. La frustration et le désespoir ont conduit à cette décision extrême de recourir à une grève de la faim devant les bureaux du Premier ministre.

Les revendications des contractuels sont claires : ils exigent leur réintégration immédiate et la reconnaissance de leurs droits en tant que travailleurs de La Poste. Jusqu’à présent, leurs appels sont restés sans réponse, malgré de nombreuses tentatives de négociation et de médiation.

La grève de la faim des contractuels de La Poste a attiré l’attention des médias et de l’opinion publique. Elle met en lumière non seulement leur situation désespérée, mais aussi les problèmes plus larges de gestion et de respect des droits des travailleurs dans l’entreprise publique.

Cette action risque de paralyser une partie des services de La Poste, ajoutant une pression supplémentaire sur les autorités pour trouver une solution rapide et équitable. Les grévistes ont clairement indiqué qu’ils étaient prêts à renouveler leur mouvement si leurs demandes ne sont pas satisfaites dans les cinq jours initialement prévus.

Le gouvernement, et en particulier le Premier ministre, est désormais face à une situation urgente qui nécessite une réponse immédiate. Les travailleurs contractuels de La Poste ont choisi un moyen de protestation pacifique mais potentiellement dangereux pour leur santé, soulignant ainsi l’importance et la gravité de leurs revendications.

Il est crucial que les autorités engagent un dialogue constructif avec les représentants des contractuels pour éviter une crise humanitaire et rétablir un climat de confiance. La réintégration des travailleurs contractuels et la reconnaissance de leurs droits apparaissent comme des étapes indispensables pour résoudre ce conflit et assurer la continuité des services publics.

La grève de la faim des travailleurs contractuels de La Poste devant la primature marque un tournant dans leur lutte pour la justice. Leur détermination à obtenir gain de cause est palpable, et l’issue de cette action pourrait avoir des répercussions significatives sur la gestion des ressources humaines au sein de La Poste et au-delà. Le gouvernement est maintenant sous pression pour apporter des réponses concrètes et mettre fin à cette crise sociale.

Réforme de la Justice : Pr Babacar Guèye, Facilitateur du Dialogue National

Le dialogue national sur la réforme de la justice prévu pour ce mardi 28 mai au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio sera dirigé par Pr Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE). Cette nomination intervient suite à la décision du Président Bassirou Diomaye Faye, qui a choisi Pr Guèye comme modérateur des assises.

Dans une réaction humble et reconnaissante, Pr Babacar Guèye a exprimé sa gratitude pour cette nomination, qualifiant cette mission de « très importante » pour la facilitation du dialogue national. Il a également souligné l’honneur qui lui a été fait et s’est engagé à remplir cette responsabilité avec dévouement.

Ces assises revêtent une importance capitale dans le cadre de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de réformer et de moderniser le système judiciaire sénégalais. Il s’agit d’une initiative visant à recueillir les contributions des citoyens sur cette question fondamentale pour le fonctionnement de l’État de droit.

Le choix de Pr Babacar Guèye comme facilitateur du dialogue national témoigne de la confiance placée en sa capacité à mener des discussions constructives et inclusives. Son expérience en tant que président d’une organisation de la société civile engagée dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme fait de lui un candidat idéal pour cette mission délicate.

Le dialogue national sur la réforme de la justice offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes, y compris les représentants de la société civile, du gouvernement, du système judiciaire et des citoyens, pour débattre des défis et des opportunités liés à la justice au Sénégal.

En résumé, la nomination de Pr Babacar Guèye en tant que facilitateur du dialogue national sur la réforme de la justice est un pas significatif vers la réalisation des objectifs de modernisation et de renforcement de l’État de droit au Sénégal.

Tragédie à Sébikotane : Deux jeunes périssent dans un accident de la circulation

La commune de Sébikotane est plongée dans le deuil après un tragique accident de la circulation survenu dimanche soir, le 26 mai 2024, aux alentours de 22 heures, dans le quartier de Sebi Ponty. Cet incident a coûté la vie à deux jeunes habitants du quartier de Sebi Thiokho : Dieylani Ciss et son compagnon Assane Diop.

Les deux amis circulaient à bord d’une moto lorsqu’ils ont été violemment heurtés par une voiture roulant à vive allure. Dieylani Ciss est décédé sur le coup, tandis que Assane Diop, grièvement blessé, a succombé à ses blessures peu après. Selon une source familiale, la collision a été d’une telle violence que les jeunes n’ont eu aucune chance de survie.

La nouvelle de l’accident a profondément bouleversé la communauté de Sébikotane. Les habitants de Sebi Thiokho pleurent la perte de deux jeunes prometteurs, dont les vies ont été tragiquement écourtées. Dieylani et Assane étaient bien connus et appréciés dans leur quartier, et leur disparition laisse un vide immense au sein de la communauté.

Les proches des victimes et les témoins de l’accident sont encore sous le choc. Une source familiale a décrit la scène comme « horrible » et a exprimé sa profonde tristesse face à la perte de ces jeunes vies. « C’est une tragédie indescriptible. Nous sommes tous bouleversés. Dieylani et Assane étaient comme des frères pour nous tous ici », a déclaré un voisin ému.

Cet accident tragique met en lumière une fois de plus les dangers de la route et l’importance de la prudence en matière de conduite. Les autorités locales et les organisations de sécurité routière ont renouvelé leurs appels à la vigilance et au respect des règles de circulation. La communauté de Sébikotane espère que ce drame servira de rappel aux conducteurs pour qu’ils adoptent une conduite responsable afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Des témoins sont interrogés et des relevés de la scène de l’accident sont effectués pour établir les responsabilités. Les familles des victimes espèrent que l’enquête permettra de faire toute la lumière sur cet événement tragique et d’apporter une forme de justice pour Dieylani et Assane.

Les préparatifs des funérailles sont en cours, et la communauté s’organise pour soutenir les familles des victimes dans cette épreuve difficile. Des collectes de fonds et des cérémonies de commémoration sont prévues pour rendre hommage à Dieylani Ciss et Assane Diop, dont la mémoire restera gravée dans le cœur des habitants de Sébikotane.

Montée de l’insécurité à Kafountine : Un havre de paix en quête de quiétude

Située en Basse Casamance, dans le département de Bignona, Kafountine est une localité aux paysages enchanteurs et à l’atmosphère autrefois paisible. Cependant, cette région, à plus de deux heures de route de Ziguinchor, est aujourd’hui confrontée à une montée inquiétante de l’insécurité, ternissant son image et affectant gravement la vie quotidienne de ses habitants.

Une Érosion Côtière et une Insécurité Galopante

Kafountine, célèbre pour ses magnifiques côtes balnéaires propices au tourisme, doit faire face non seulement à l’érosion côtière, mais aussi à une recrudescence de la criminalité. Vols, agressions physiques, viols et autres crimes sont devenus monnaie courante, plongeant la population dans une constante inquiétude.

En mars dernier, le Réseau des femmes de Kafountine a dénoncé les nombreuses violences dont les femmes sont victimes. Maïmouna Sow, secrétaire du Réseau des femmes actives de Kafountine, a souligné que « plusieurs femmes ont été violées et menacées physiquement et sexuellement. Certaines de ces femmes sont actuellement à l’hôpital de Ziguinchor, tandis qu’une autre victime se trouve à Dakar pour des soins ». Les violences ne se limitent pas aux femmes, puisque de nombreux cas de coups et blessures ont été signalés, affectant aussi les jeunes filles.

Des Cas Tragiques et Répétés

Le mois d’avril a été particulièrement sombre avec la découverte du corps sans vie d’un jeune homme près du lycée de Kafountine à Diannah. Entre 2022 et 2023, le poste de santé de Kafountine a recensé au moins quatre jeunes filles victimes de traumatismes sexuels, sans oublier les centaines de victimes de coups et blessures.

Mamadou Seydou Diabang, agent municipal, a rapporté sept agressions récentes sur des femmes et plusieurs vols dans des lieux touristiques. Ces incidents violents en plein jour illustrent la gravité de la situation.

Causes Profondes de l’Insécurité

La montée de l’insécurité à Kafountine est attribuée à plusieurs facteurs. La drogue, notamment, est pointée du doigt. Un forum spécial sur l’insécurité a révélé que le trafic de drogue et la prostitution sont en hausse, exacerbant le problème. La présence de travailleurs migrants non identifiés et sans domicile fixe, souvent associés à l’économie du quai de pêche, aggrave également la situation.

David Diatta, maire de Kafountine, a déclaré que « l’attractivité économique de la commune attire des gens de partout, y compris de la sous-région, certains arrivant sans pièces d’identification ». Il a également souligné que la consommation massive de drogue entraîne des comportements criminels, y compris la prostitution.

Efforts des Autorités et de la Population

Face à cette crise, les autorités locales et les populations s’organisent pour rétablir la sécurité. Amadou Wagué, sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, a insisté sur la nécessité de la collaboration entre les habitants et les forces de défense et de sécurité. « Nous avons besoin de la vigilance des populations pour dénoncer les malfaiteurs et informer les forces de sécurité », a-t-il déclaré.

La récente création d’une brigade de proximité de gendarmerie à Kafountine est un pas en avant, bien que des défis subsistent, notamment l’absence d’un site pour accueillir les gendarmes. Les autorités locales, les forces de sécurité et la population sont déterminées à prendre toutes les mesures nécessaires pour que Kafountine retrouve sa quiétude et devienne une destination sûre pour les résidents et les touristes.

Baisse des Prix des Denrées : Un Défi pour Diomaye Faye et Sonko

La baisse des prix des denrées de première nécessité, une promesse phare du régime de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, rencontre des obstacles majeurs. Depuis l’investiture du nouveau président, le gouvernement peine à trouver des solutions durables face à la flambée des prix des produits importés, exacerbée par des coûts de fret maritime en forte hausse.

Le Sénégal, largement dépendant des importations pour ses produits de première nécessité, subit de plein fouet les fluctuations des marchés internationaux. Cette dépendance réduit considérablement la marge de manœuvre du gouvernement pour ajuster les prix localement. Les nouvelles autorités doivent naviguer dans un contexte économique mondial complexe où les tarifs sont dictés par des dynamiques globales.

Les coûts du fret maritime vers l’Afrique ont récemment triplé, atteignant des niveaux proches de ceux observés durant la crise de la Covid-19. Cette augmentation des coûts de transport impacte directement les prix des denrées importées. « On est en train d’avoisiner les prix pratiqués lors de la Covid-19 », confie un opérateur économique à Les Échos. Cette flambée des coûts logistiques représente un défi supplémentaire pour les nouvelles autorités sénégalaises.

Pour répondre à ces défis, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko explorent diverses stratégies. L’une des pistes envisagées est de renforcer la production locale afin de réduire la dépendance aux importations. Cependant, cette solution nécessite du temps et des investissements conséquents dans l’agriculture et les infrastructures locales.

En parallèle, le gouvernement cherche à négocier des accords commerciaux plus avantageux et à diversifier ses sources d’approvisionnement pour atténuer l’impact des fluctuations des prix internationaux. Des discussions avec les partenaires internationaux et les organisations régionales sont également en cours pour trouver des mécanismes de soutien économique.

Les attentes de la population sont élevées. La promesse de baisse des prix des denrées de première nécessité a été un élément central de la campagne électorale de Diomaye Faye et Sonko. Les citoyens espèrent des mesures concrètes et rapides pour alléger le coût de la vie. Chaque hausse des prix est ressentie durement par les ménages sénégalais, particulièrement ceux aux revenus modestes.

La baisse des prix des denrées de première nécessité reste un défi de taille pour le régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. La dépendance aux importations et la hausse des coûts du fret maritime compliquent la tâche du gouvernement. Toutefois, des efforts sont en cours pour renforcer la production locale et négocier des conditions commerciales plus favorables. Le succès de ces initiatives sera crucial pour répondre aux attentes des citoyens et stabiliser le coût de la vie au Sénégal.

Ponts Dangereux sur l’Axe Mbour-Joal: Un Carnage Routier Récurrent

La voie départementale reliant Mbour à Joal-Fadiouth continue d’être le théâtre de nombreux accidents routiers, avec une attention particulière sur les ponts de Mbour et Warang. Ces infrastructures dangereuses ont causé de multiples tragédies, soulevant des inquiétudes persistantes parmi les usagers de la route et les experts en transports.

Le pont de Mbour est particulièrement notable pour son danger. Ce pont, qui surplombe un plan d’eau dont le niveau varie selon la marée et les pluies, a été le site de nombreux accidents fatals. Le dernier en date impliquait un camion-citerne qui a heurté mortellement un taxi-brousse, ajoutant aux dizaines de vies perdues au fil des années.

Les transporteurs et les usagers de la route dénoncent l’absence de signalisation horizontale et verticale adéquate. Ce manque de signalisation est exacerbé par l’absence de balises et de barrières de sécurité, rendant le pont extrêmement dangereux, surtout la nuit. Un résident local, familier de la zone, témoigne que malgré la rapidité des secours, la configuration du pont de Mballing (situé au sud-ouest de la commune de Mbour) provoque souvent des accidents mortels avant même l’arrivée des secours.

Le pont à la sortie de Warang, en direction de Joal, présente des problèmes similaires. Ce pont souffre également d’une défaillance notable en matière de protection, augmentant les risques pour les automobilistes. Ces défaillances structurelles et de signalisation soulignent la nécessité urgente de réformes et de réparations.

Les appels à l’action des usagers de la route et des experts en transports se multiplient, mais les mesures correctives tardent à être mises en place. En plus des problèmes tangibles de signalisation et de sécurité, certains habitants évoquent des considérations mystiques. Ils parlent de réactions des esprits surnaturels, notamment le génie tutélaire de la ville de Mbour, ajoutant une dimension culturelle aux discussions sur la sécurité du pont.

L’état déplorable des ponts sur l’axe Mbour-Joal met en lumière l’urgence d’interventions pour améliorer la sécurité des infrastructures routières. Il est impératif que les autorités prennent des mesures rapides et efficaces pour installer une signalisation adéquate et des barrières de sécurité. Des inspections régulières et des réparations opportunes sont essentielles pour prévenir de nouvelles tragédies.

Le carnage routier récurrent sur l’axe Mbour-Joal nécessite une réponse immédiate et soutenue des autorités. Les ponts de Mbour et Warang, en particulier, doivent être sécurisés pour protéger les vies des usagers de la route. En outre, il est crucial de prendre en compte les préoccupations locales, qu’elles soient d’ordre pratique ou culturel, pour assurer une solution globale et durable à ce problème persistant.

Correction Bac : Moustapha Guirassy clarifie ses propos sur les enseignants

Face aux critiques suscitées par ses récents commentaires, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a tenu à clarifier ses intentions. Accusé de stigmatiser les enseignants, Guirassy a souligné que son intervention visait en réalité à défendre les agents de l’ombre, souvent méconnus et sous pression.

Une intervention mal interprétée

« L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que relayer, par empathie, un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté », a expliqué Guirassy, repris par Seneweb.

Le ministre faisait référence à un témoignage poignant d’un enseignant décrivant la charge excessive de correction des copies dans des délais extrêmement courts. Sous une telle pression, l’enseignant avait exprimé ses doutes quant à sa capacité à maintenir « la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité » nécessaires à sa tâche, craignant d’avoir involontairement pénalisé certains élèves.

Plaidoyer pour de meilleures conditions de travail

Moustapha Guirassy a réaffirmé sa confiance en la « conscience élevée des enseignants dans l’exercice de leur métier, dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous ». Il a souligné que les enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent de leurs obligations professionnelles avec dévouement.

« Il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants », a-t-il déclaré. Pour lui, le véritable enjeu réside dans l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens afin de répartir plus équitablement la charge de travail et garantir la justice et l’équité dans le processus de correction.

Un appel à la discussion et à l’action

Le ministre a appelé à une discussion ouverte et constructive sur les enjeux de l’éducation. « Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser », a-t-il exhorté.

Guirassy a insisté sur l’importance de travailler ensemble pour transformer le système éducatif. « Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble », a-t-il conclu, réitérant son engagement à améliorer les conditions de travail des enseignants et à soutenir leur mission essentielle dans la société.

Une réponse aux critiques

Les déclarations de Moustapha Guirassy interviennent après une série de critiques de la part des syndicats d’enseignants et d’autres acteurs du secteur éducatif. Ces derniers avaient perçu ses remarques comme une remise en question de leur professionnalisme. En clarifiant ses intentions, le ministre espère apaiser les tensions et engager un dialogue constructif pour améliorer le système éducatif sénégalais.

La question des conditions de travail des enseignants reste un sujet brûlant, et cette clarification pourrait ouvrir la voie à des réformes significatives, visant à alléger la charge des correcteurs et à garantir une évaluation plus juste et équitable des élèves.

Trafic de cocaïne : les surprenantes déclarations du fils d’Idrissa Seck

Placé sous mandat de dépôt avec cinq autres individus dans le cadre d’une enquête sur une saisie de plus de 22 kilos de cocaïne, Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, a fait des déclarations inattendues aux agents de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS).

Selon le journal Libération, Abdoulaye Seck a vigoureusement nié toute implication dans le réseau de trafic de cocaïne présumé être dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy, surnommé « Scarface ». Lors de son interrogatoire, il a affirmé avoir tenté à plusieurs reprises de faire tomber Mendy en collaboration avec des policiers et des gendarmes, mais sans succès.

Un réseau international de trafic de drogue

Sylvain Bathiapara Mendy est décrit comme le chef d’un réseau de trafic de cocaïne opérant entre la Guinée-Bissau et la France, via la Gambie, le Sénégal et le Maroc. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne, trafic en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux et détention d’arme à feu sans autorisation.

Abdoulaye Seck, Pathé Guèye, Ousmane Camara, Alain Diatta, Amadou Diam Ndoye et Sylvain Bathiapara Mendy ont tous été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Tous sont actuellement détenus en attendant leur procès.

Déclarations de défense d’Abdoulaye Seck

Abdoulaye Seck, lors de son audition, a exprimé sa surprise d’être associé à cette affaire. « En vérité, je ne sais pas pour quelle raison je suis mêlé à cette affaire. Je ne suis dans aucune activité illégale. Ma place n’est pas ici. […] Je ne consomme ni ne vends de la drogue. Je ne bois même pas d’alcool », a-t-il déclaré, selon Libération.

Il a insisté sur le fait qu’il n’a jamais participé au trafic de Sylvain Bathiapara Mendy. Il a même ajouté avoir prévenu Mendy qu’il finirait par tomber. Selon Seck, Mendy lui aurait répondu qu’en cas d’arrestation, il choisirait entre la corruption et le suicide, mais qu’il n’irait jamais en prison.

Seck a également révélé une proposition faite par Mendy il y a moins de deux mois. Mendy lui aurait suggéré d’utiliser son passeport diplomatique pour louer un jet privé chargé de cocaïne à destination de Paris, proposition qu’il a catégoriquement refusée, soulignant que ce type de passeport n’exclut pas le contrôle douanier.

Une affaire complexe et médiatisée

L’affaire prend une tournure médiatique importante, notamment en raison de l’implication du fils d’une figure politique de premier plan. Les déclarations d’Abdoulaye Seck soulèvent des questions sur les véritables responsables et complices de ce réseau de trafic de drogue. L’issue de ce procès sera suivie de près, tant pour son impact sur la lutte contre le trafic de stupéfiants que pour ses répercussions politiques.

La prochaine étape judiciaire consistera en une série d’audiences pour examiner les preuves et les témoignages, afin de déterminer les responsabilités de chacun des prévenus. En attendant, Abdoulaye Seck et ses coaccusés restent en détention, attendant le verdict de la justice sénégalaise.

Redressement fiscal : le Fisc réclame 4 milliards F CFA à Summa Construction Sénégal

La Direction générale des impôts et domaines (DGID) du Sénégal est actuellement en contentieux avec Summa Construction Sénégal, une entreprise turque renommée pour ses contributions majeures aux infrastructures du pays, notamment l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), le stade Abdoulaye-Wade, le Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) et Dakar Arena.

Récemment, Summa a fait l’objet d’un redressement fiscal substantiel de 4 milliards de francs CFA. Selon le journal Libération, la DGID a identifié plusieurs irrégularités fiscales dans les comptes de l’entreprise. En réponse, Summa Construction a contesté cette mesure, affirmant que les faits reprochés concernent en réalité Summa Turizm Sénégal, une autre entité liée.

Pour défendre sa position, Summa Construction a déposé, le 16 mai 2024, une assignation en contestation de saisie-vente suite à une procédure de recouvrement forcé initiée par les services fiscaux. Cette contestation vise à annuler la saisie-vente ordonnée par la DGID, que l’entreprise considère injustifiée.

L’affaire a été examinée discrètement par la Cour d’appel de Dakar le jeudi 23 mai, mais a été reportée au 7 juin pour permettre à la DGID de présenter ses observations. Ce report donne à la société turque un délai supplémentaire pour préparer sa défense et tenter de clarifier les allégations de la DGID.

Un impact potentiel sur les projets futurs

Ce différend fiscal pourrait avoir des répercussions importantes sur les futurs projets de construction de Summa au Sénégal, ainsi que sur les relations entre le gouvernement sénégalais et les entreprises turques opérant dans le pays. L’issue de cette affaire sera suivie de près par les acteurs économiques et financiers, compte tenu des investissements significatifs réalisés par Summa dans le développement des infrastructures sénégalaises.

Antécédents de Summa au Sénégal

Summa Construction est bien connue au Sénégal pour son rôle dans la réalisation de plusieurs projets d’envergure :

  • Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) : Achevé en 2017, cet aéroport moderne a remplacé l’ancien Aéroport Léopold Sédar Senghor.
  • Stade Abdoulaye-Wade : Ce stade de dernière génération est devenu un symbole du sport au Sénégal.
  • Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) : Un lieu clé pour les conférences internationales et les événements diplomatiques.
  • Dakar Arena : Une arène polyvalente utilisée pour des événements sportifs et culturels.

Ces réalisations ont renforcé la réputation de Summa en tant qu’acteur clé dans le développement des infrastructures sénégalaises.

Le différend fiscal entre la DGID et Summa Construction Sénégal soulève des questions sur la gestion des finances des grandes entreprises étrangères au Sénégal. Le résultat de ce contentieux pourrait non seulement affecter Summa, mais aussi influencer la manière dont les autorités sénégalaises gèrent les relations fiscales avec les entreprises étrangères. La prochaine audience prévue le 7 juin sera déterminante pour la suite de cette affaire.

« Parcours d’un combattant » : Dix choses à savoir sur Bah Diakhaté

Avec l’imam Cheikh Tidiane Ndao, l’activiste Bah Diakhaté sera jugé ce lundi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Placé sous mandat de dépôt jeudi dernier, il est poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République ». Le journal L’Observateur a retracé sa vie, révélant un parcours riche en événements et en rebondissements. Voici dix choses à savoir sur Bah Diakhaté.

1. Origines et Enfance à Pikine-Ouest

Né il y a 48 ans à Pikine-Ouest, une commune de Dakar, Bah Diakhaté s’est distingué dès son jeune âge dans le milieu scolaire et associatif. Malgré de bons résultats scolaires, il n’a pas brillé en tant que gardien de buts de l’ASC Thiossane. Rapidement, il abandonne le football pour se concentrer sur ses études.

2. Formation Militaire

Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, Bah Diakhaté surprend son entourage en intégrant le Centre d’instruction militaire de Dakar-Bango. Il choisit cette voie pour soutenir financièrement sa famille, démontrant ainsi son sens du sacrifice.

3. Service en Casamance

Devenu soldat d’infanterie, Bah Diakhaté est envoyé en Casamance où il se confronte aux éléments armés du MFDC. Il y acquiert une connaissance approfondie de la région, marquant le début de son engagement militaire.

4. Mission de l’ONU et Démission

Déployé ensuite en République démocratique du Congo dans le cadre d’une mission de l’ONU, il apprend le décès de sa mère, un événement qui précipite sa démission de l’Armée. Bien que les raisons exactes restent floues, il semble que des tensions avec un supérieur aient influencé sa décision.

5. Engagement Religieux

Après sa démission, Bah Diakhaté se tourne vers la religion, dirigeant les prières à la mosquée Ibadou Rahman de Pikine. Il se rend en Mauritanie pour approfondir ses connaissances en jurisprudence islamique.

6. Directeur de Cabinet

Il devient ensuite directeur de cabinet de Pape Gorgui Ndong, maire de Pikine-Ouest. Durant la pandémie de Covid-19, il se distingue en refusant que sa famille bénéficie de l’aide alimentaire publique, mettant en avant son intégrité.

7. Nouvelle démission

Après la défaite de Benno Bokk Yakaar aux élections locales de 2022, Bah Diakhaté a démissionné de son poste à la mairie de Pikine-Ouest, refusant de travailler sous un maire d’un autre camp politique.

8. Création de « Baatu Deug » TV

En 2020, il a lancé la plateforme « Baatu Deug » TV pour sensibiliser les populations sur divers sujets. Rapidement, la chaîne a gagné en popularité grâce à ses émissions incendiaires, notamment contre Ousmane Sonko, leader de Pastef.

9. Préparation à l’arrestation

Conscient des risques, Bah Diakhaté avait préparé sa famille à son arrestation imminente. Il leur avait confié qu’il était probable qu’il soit arrêté, anticipant les actions des autorités.

10. Autres poursuites judiciaires

En plus des accusations actuelles, Bah Diakhaté fait face à deux autres plaintes : l’une de l’ancien coordonnateur de And Samm Jikko Yi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, et l’autre de la famille de l’adjudant-chef Didier Badji pour « atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles ».

Ce parcours complexe et tumultueux de Bah Diakhaté met en lumière les multiples facettes de sa personnalité et les défis qu’il a affrontés tout au long de sa vie. Son procès est attendu avec intérêt par le public, qui suit de près cette affaire.

Fuite sur la conduite principale de l’ALG1 : Perturbations dans la fourniture de l’eau à Dakar et ses environs

La SEN’EAU a annoncé des perturbations dans la fourniture de l’eau dans plusieurs quartiers de Dakar et ses environs en raison d’une fuite survenue sur la conduite principale de l’ALG1. Cette information a été rendue publique par un communiqué de la société concessionnaire ce dimanche.

Selon le communiqué, la fuite a été enregistrée à hauteur du village de Yamane à Louga, entraînant des interruptions dans la distribution de l’eau dans plusieurs localités, dont Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et sa banlieue.

Les équipes d’intervention de la SEN’EAU sont actuellement mobilisées sur le terrain pour procéder aux réparations nécessaires. Les responsables de la société ont indiqué que la situation devrait revenir progressivement à la normale dès la fin des travaux, prévue au courant de la soirée.

En attendant, un dispositif de camions-citernes sera mis en place pour soulager les zones les plus impactées par ces perturbations. La SEN’EAU a également présenté ses excuses à ses usagers pour les désagréments causés.

Les résidents des zones affectées sont invités à faire preuve de patience et à prendre les mesures nécessaires pour gérer cette situation temporaire. La SEN’EAU assure qu’elle met tout en œuvre pour rétablir la distribution de l’eau dans les plus brefs délais.

Pour plus d’informations, les clients peuvent contacter le service clientèle de la SEN’EAU ou consulter les mises à jour sur le site web de la société.

Détournement de fonds au Conseil départemental de Tivaouane : La Présidente Seynabou Gaye Touré accusée par le vice-président

Une plainte pour détournement de fonds secoue le Conseil départemental de Tivaouane. Le vice-président de l’institution, Alioune Fall, a saisi l’Office national de lutte contre la fraude (OFNAC) pour dénoncer sa présidente, Seynabou Gaye Touré, accusée de pratiques financières douteuses.

Alioune Fall accuse Mme Touré de « détournement de fonds et conflit d’intérêt », affirmant que la gestion des fonds du Conseil départemental par la présidente est marquée par des « activités très louches ». Selon lui, une convention de financement destinée aux femmes a été détournée.

Le Conseil départemental de Tivaouane aurait signé une convention de financement avec une structure nommée SUNUCOM. Pour la mise en œuvre de cette convention, le Conseil a déboursé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois. À l’issue de cette période, les fonds devaient être restitués aux caisses du Conseil. Or, selon Alioune Fall, à la fin de la convention, aucun franc n’a été retourné.

Malgré l’échéance de la convention, la présidente et le Conseil refusent de s’exprimer sur cette affaire. Alioune Fall affirme avoir demandé à voir les exemplaires de la convention, le procès-verbal d’attribution des prêts, et les marchés du Conseil départemental. Cependant, aucune réponse n’a été reçue, même après un recours adressé au préfet du département de Tivaouane.

Alioune Fall pointe également un conflit d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts, créant une situation de fraude. Il dénonce également le fait que des conseillers départementaux sont attributaires de marchés publics du Conseil départemental, ce qui constitue une violation des textes régissant le fonctionnement des collectivités locales.

Ces graves accusations ont conduit à une plainte officielle auprès de l’OFNAC, qui devrait ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. La situation pourrait déboucher sur des sanctions sévères si les allégations de détournement de fonds et de conflit d’intérêt sont avérées.

L’affaire du Conseil départemental de Tivaouane révèle des dysfonctionnements potentiels graves dans la gestion des fonds publics. Elle met en lumière la nécessité d’une transparence accrue et d’un contrôle rigoureux des finances des collectivités locales pour éviter de tels scandales. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer les responsabilités et restaurer la confiance dans les institutions locales.

Violente attaque armée au marché de Léfakho : 2 millions FCFA dérobés, des ministres attendus sur place

Hier soir, vers 21 heures, le village de Léfakho, situé dans la commune de Khossanto, arrondissement de Sabodala, département de Saraya, a été le théâtre d’une attaque armée d’une rare violence. Huit malfaiteurs, armés de kalachnikovs, ont pris d’assaut le marché local, semant la terreur parmi les habitants.

Selon des témoins contactés par Seneweb, les assaillants ont fait irruption dans le village et ont commencé à tirer en l’air pour intimider les habitants. L’objectif de cette démonstration de force était clair : semer la panique pour faciliter leur vol. En quelques minutes, ils se sont emparés de deux millions FCFA, une somme considérable pour les commerçants locaux.

Dans leur fuite, les malfaiteurs ne se sont pas contentés de voler de l’argent. Ils ont également agressé un jeune orpailleur, le frappant avec des objets contondants et lui infligeant des égratignures sur le bras gauche. Cette agression a ajouté à l’horreur de la scène, laissant la communauté sous le choc.

Alertés rapidement, les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Khossanto se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage et ouvrir une enquête. Leur présence a été cruciale pour sécuriser la zone et tenter de rassurer les habitants après cette attaque traumatisante.

La gravité de l’incident a poussé les autorités à réagir promptement. Six ministres, dont celui des Mines, sont attendus sur place pour évaluer la situation et apporter leur soutien aux victimes. Cette visite de haut niveau souligne l’importance de la sécurité dans les régions minières, souvent ciblées par des bandes armées en raison de la richesse générée par l’orpaillage.

En réponse à cette attaque, des mesures de sécurité renforcées sont mises en place dans la région. Les autorités locales et nationales s’engagent à prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations et leurs biens, et pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

L’attaque armée au marché de Léfakho est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels sont confrontées les régions éloignées du Sénégal. La promptitude de la réaction des forces de l’ordre et des autorités nationales montre une détermination à lutter contre ces actes de violence. En attendant, la communauté de Léfakho reste dans l’attente d’une justice rapide et de mesures concrètes pour assurer leur sécurité à long terme.

Dakar : Un prêtre sauvagement agressé à la machette

Le Père François Diagne, prêtre sénégalais en vacances dans son pays natal, a été victime d’une attaque brutale alors qu’il se préparait à assister au pèlerinage marial de Popenguine. L’agression s’est produite vendredi soir, aux alentours de 21 heures, sur l’autoroute à péage entre les quartiers Pompiers et Dalifort à Dakar.

Dans un audio bouleversant, le Père François Diagne raconte les événements terrifiants. « J’ai été agressé hier (vendredi) sur l’autoroute à péage vers 21h en plein Dakar entre Pompiers et Dalifort. Ma voiture a eu un problème au moment où je cherchais à redémarrer l’agresseur est arrivé avec la machette. Il a pris ma pochette et m’a demandé mon téléphone. Je ne savais même plus que mon téléphone se trouvait dans ma poche. Il a voulu m’attaquer et j’ai voulu attraper ses mains. Il a tiré la machette et m’a déchiré les deux mains. Merci et priez pour moi », explique-t-il, la voix empreinte de douleur.

Cette agression sauvage choque et indigne la communauté. Le Père François Diagne, venu d’Espagne où il réside, a été surpris par cet acte de violence en plein cœur de Dakar. Son témoignage met en lumière la vulnérabilité des citoyens face à la criminalité croissante dans certaines zones de la capitale.

Le Père Diagne a été rapidement pris en charge pour ses blessures. Les autorités religieuses et civiles ont appelé à prier pour sa guérison et à se montrer solidaires face à cette épreuve. La communauté chrétienne et les habitants de Dakar sont invités à unir leurs prières pour le prompt rétablissement du Père François.

Cet incident met en lumière la nécessité d’améliorer la sécurité sur les routes et dans les quartiers de Dakar. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de tels actes de violence et garantir la sécurité de tous les citoyens, qu’ils soient résidents ou visiteurs.

La violente agression du Père François Diagne est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels font face les habitants de Dakar. En cette période difficile, la communauté est appelée à la prière, à la solidarité, et à exiger des mesures efficaces pour garantir la sécurité de tous. Prions pour la guérison rapide du Père François Diagne et espérons que des actions concrètes seront entreprises pour prévenir de tels actes à l’avenir.

Le Sénégalais et la nouvelle maladie du « selfitis »

La tendance du narcissisme en ligne, particulièrement visible à travers le phénomène du selfie, prend des proportions alarmantes. En Inde, depuis 2017, le selfie compulsif est classé parmi les troubles comportementaux graves, au même titre que la schizophrénie et les troubles bipolaires, selon le site des Inrocks. Au Sénégal, cette nouvelle pathologie continue de faire des victimes, révélant un mal-être profond dans notre société.

Récemment, un tragique accident sur l’autoroute a mis en lumière les conséquences dramatiques de cette obsession. Un proche d’une des victimes a dénoncé la passivité des témoins. « Tout le monde était occupé à filmer, personne n’est venu lui porter secours », a-t-il déploré. Ce cri de détresse reflète la gravité de la situation et les symptômes du « selfitis » qui se manifestent de manière inquiétante chez nous.

Aujourd’hui, il ne se passe plus un moment sans que quelqu’un n’appuie sur le déclencheur de son smartphone, obsédé par la recherche d’un « scoop ». Devenus des stars des réseaux sociaux, nous sommes prêts à tout pour satisfaire nos followers, peu importe la sensibilité des images. L’essentiel est de partager l’info, ou plutôt le « cas », le plus rapidement possible, souvent sans égard pour la qualité ou l’éthique. Cette frénésie nous transforme en voyeurs sadiques, mentalement atteints. TikTok, en particulier, exacerbe cette tendance.

Il est crucial de développer une véritable « philosophie du selfie » pour comprendre ce comportement compulsif à vouloir « immortaliser » chaque scène insolite ou dramatique dont nous sommes témoins. Ce besoin de capturer l’instant, souvent au détriment de la sécurité et de l’aide aux victimes, soulève des questions profondes sur notre humanité. Quelle mouche nous a donc piqués ?

Dans le monde des autoportraits, dit-on, l’important c’est l’arrière-plan. Ce dernier n’est pas toujours joyeux, souvent il est très grave, voire pathétique. Cette quête incessante de validation à travers les réseaux sociaux nous éloigne de notre humanité, transformant des situations tragiques en simples arrière-plans pour notre propre gloire.

Le phénomène du « selfitis » au Sénégal nécessite une prise de conscience collective. Nous devons réévaluer nos priorités et redécouvrir l’importance de l’empathie et de l’action désintéressée. Immortaliser des moments est une chose, mais préserver notre humanité en est une autre, bien plus précieuse.

Affaire Bah Diakhaté : Babacar Ba appelle à la clémence malgré des propos jugés « violents »

L’activiste républicain Bah Diakhaté est actuellement incarcéré pour offense au Premier ministre Ousmane Sonko, une situation qui a suscité diverses réactions. Lors de son passage sur le Jury du Dimanche (JDD) sur iRadio, Babacar Ba, président du Forum du Justiciable, a exprimé son avis sur cette affaire.

Babacar Ba a clairement indiqué qu’il ne cautionne pas les propos tenus par Bah Diakhaté et imam Cheikh Tidiane Ndao, les deux prévenus dans cette affaire. Selon lui, leurs déclarations étaient non seulement « violentes » mais aussi « discourtoises ». Toutefois, malgré la gravité des propos, Babacar Ba plaide pour une certaine clémence de la part de la justice sénégalaise.

En ce qui concerne le chef d’inculpation, Babacar Ba a affirmé qu’il est clairement défini et sans ambiguïté. Il a précisé que l’offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République est couverte par l’article 254 alinéa 2 du Code pénal sénégalais. « L’infraction existe bel et bien », a-t-il souligné, tout en reconnaissant que son application dans ce contexte spécifique est peut-être une première.

Babacar Ba a également utilisé cette plateforme pour rappeler l’importance de la responsabilité dans l’exercice de la liberté d’expression. Il a averti les activistes et les lanceurs d’alerte sur les conséquences des écarts de langage. « On ne peut pas se prévaloir de cette liberté d’expression pour s’attaquer à l’honorabilité d’honnêtes citoyens. Il faudrait que l’on revienne à la raison », a-t-il déclaré.

Enfin, le président du Forum du Justiciable a insisté sur le rôle de la société civile, qui, selon lui, doit continuer à défendre la vie privée et l’honorabilité des citoyens. Il a réaffirmé la ligne de conduite de son organisation, consistant à protéger les droits et la dignité des individus tout en encourageant un débat public respectueux et constructif.

L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les tensions entre liberté d’expression et respect de l’honorabilité des responsables publics. Babacar Ba, tout en reconnaissant la gravité des propos tenus, appelle à une justice équilibrée et à une responsabilité accrue de tous les acteurs dans le débat public. Cette affaire pourrait bien ouvrir la voie à une réflexion plus large sur les limites de la liberté d’expression et la protection de l’honorabilité des individus au Sénégal.

Lancement de « Le MARCHÉ » : Un nouveau magazine économique pour enrichir le paysage médiatique sénégalais

Le secteur économique et financier du Sénégal s’enrichit d’un nouvel acteur médiatique avec le lancement de « Le MARCHÉ », un magazine mensuel édité par l’Agence Africa Média Finance. Dr Abdou Diaw, à l’initiative de ce projet, a expliqué lors de la présentation officielle que cette publication vise à instaurer et renforcer le débat économique tout en fournissant des informations essentielles aux acteurs de l’écosystème financier.

Une Réponse au Manque de Spécialistes

Face au manque de spécialistes et de référents dans le secteur de l’économie sénégalaise, « Le MARCHÉ » se veut un support crucial pour les financiers et les économistes. « C’est un support pour instaurer, renforcer le débat économique, mais aussi pour que l’économie et la finance puissent occuper une place beaucoup plus importante dans les médias en général », a déclaré Dr Diaw. Ce magazine ambitionne de devenir une référence mensuelle pour l’étude des statistiques et de l’évolution de l’économie du Sénégal.

Un Outil Pédagogique et Accessible

Le lancement de « Le MARCHÉ » inclut également une plateforme digitale, permettant aux utilisateurs d’accéder en temps réel à des informations économiques et financières. Cette complémentarité entre le magazine papier et la plateforme en ligne offre une couverture exhaustive et dynamique des sujets financiers. « Nous avons un magazine papier, qui est mensuel avec plusieurs rubriques en relation avec la technologie, la finance, le marché des titres, de la Bourse. Nous avons aussi une plateforme en ligne qui fournit des informations économiques et financières en temps record. Et, ce sont les deux supports qui se complètent par l’information », a précisé Dr Diaw.

Dynamiser le Journalisme Économique

Dr Diaw souligne également l’importance de pousser les journalistes à s’intéresser davantage à l’économie. Au Sénégal, bien que plusieurs magazines et quotidiens économiques aient existé, beaucoup ont disparu. « L’idée est de mettre en place un support pour instaurer le débat économique, mais aussi pour que la finance puisse occuper une place beaucoup plus importante dans les médias », a-t-il expliqué.

Le magazine vise aussi à rendre l’économie accessible à tous à travers des rubriques pédagogiques. « L’économie est une discipline très compliquée pour certains de nos amis de la presse. Mais, il faut savoir qu’aucune discipline n’est difficile. Il faut juste avoir la passion. C’est d’ailleurs, l’autre dimension de ce magazine : la pédagogie. C’est donner l’information, l’économie et la finance à la portée de tous, à travers des rubriques », a ajouté Dr Diaw.

Une Portée Internationale

Pour surmonter les contraintes géographiques, le fondateur de « Le MARCHÉ » a jugé nécessaire de développer des partenariats numériques et des services de paiement qui permettent d’acquérir le magazine même à l’international. « Il s’agit de permettre à ceux qui n’ont pas la possibilité d’avoir un magazine physique de pouvoir s’inscrire pour une visite. Cette plateforme numérique va nous permettre de leur donner des informations, à la fois à travers le site, mais aussi à travers les médias sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter, etc.) », a expliqué un journaliste économique au Soleil Business.

Dr Diaw insiste sur la numérisation comme un élément clé du modèle économique de la presse moderne, particulièrement pour la presse écrite qui doit s’adapter aux défis actuels. « Nous mettons l’accent sur la numérisation dans notre modèle économique. C’est extrêmement important parce que la presse n’a pas le choix, surtout la presse écrite. Donc elle doit intégrer cette dimension pour pouvoir s’adapter et mieux répondre aux défis actuels auxquels les journalistes sont confrontés », a-t-il conclu.

Avec « Le MARCHÉ », le paysage médiatique sénégalais accueille un nouvel outil de référence pour l’analyse et la compréhension des dynamiques économiques et financières, répondant ainsi à un besoin croissant de transparence et de débat dans ces domaines cruciaux.

Me Moussa Diop appelle à la publication du rapport 94 de l’IGE : Des révélations accablantes pour Macky Sall

Lors de son intervention dans l’émission « Banc Public » sur Seneweb TV, Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dik, a fait des déclarations explosives concernant un rapport de l’Inspection générale d’État (IGE), connu sous le nom de « rapport 94 ». Classé « secret défense » depuis 2012, ce rapport, signé par Gallo Samb et Oumar Sarr, porte sur des affaires liées à l’homme d’affaires Frank Timis. Me Diop a exhorté l’actuel chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à déclassifier et publier ce document.

« Ce que je demande au Président Diomaye Faye, c’est de déclassifier et de publier le rapport 94 de l’Inspection générale d’État (IGE) du 21 septembre 2012 sur Frank Timis », a déclaré Me Diop, brandissant en direct des documents qu’il présente comme des preuves. Le leader de AG/Jotna et membre de la coalition au pouvoir « Diomaye Président » est convaincu que la publication de ce rapport aurait des conséquences dramatiques pour l’ancien président Macky Sall. « Si ce rapport est publié, personne n’entendra plus Macky Sall parler au Sénégal, et même des membres de l’APR (l’Alliance pour la République) seront sous la table », a-t-il affirmé.

Me Diop a poursuivi en soulignant la gravité des révélations contenues dans le rapport. « Ce que je vous dis est clair, le rapport est accablant. Et dans la Constitution sénégalaise, il est clairement dit que : tout ce qui concerne les ressources naturelles doit faire l’objet de transparence », a-t-il rappelé. Il a critiqué la décision de Macky Sall de classer ce rapport comme « secret défense », estimant que cela va à l’encontre des principes de transparence inscrits dans la Constitution.

Accusant Macky Sall de haute trahison, Me Diop a notamment évoqué l’octroi des blocs Saint-Louis Offshore et Cayar Offshore, bien qu’il n’ait pas fourni plus de détails sur les bénéficiaires de ces concessions. « Il vient faire ce qu’il a à faire et après, il sort un décret pour dire que c’est le secret-défense alors que cela concerne les ressources naturelles », a-t-il dénoncé.

Cette intervention de Me Moussa Diop intervient dans un contexte où la gestion des ressources naturelles du Sénégal est au cœur des débats politiques. La transparence dans ce secteur est une demande récurrente de la société civile et des acteurs politiques. La publication du rapport 94 pourrait apporter des éclaircissements importants sur les décisions prises sous la présidence de Macky Sall et leurs implications pour le pays.

La demande de Me Diop met une pression supplémentaire sur le président Diomaye Faye, qui devra décider s’il répondra à cet appel pour la transparence ou s’il maintiendra le rapport sous le sceau du secret défense. Les prochaines étapes de cette affaire seront suivies de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais, désireux de voir la lumière faite sur la gestion des ressources naturelles du pays.

Assises de la justice du 28 mai : Une initiative pour la réforme et la modernisation du système judiciaire sénégalais

Ce mardi 28 mai 2024, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye présidera l’ouverture du Dialogue national au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Placées sous le thème « La réforme et la modernisation de la justice », ces assises marquent la quatrième édition de ce dialogue national et visent à améliorer le système judiciaire sénégalais.

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a souligné l’importance de ces assises en déclarant : « L’objectif est d’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels de ce secteur et les moyens d’y remédier au mieux des intérêts de la République. » Pour ce faire, les autorités ont lancé la plateforme participative « Jubbanti », permettant aux Sénégalais de partager leurs expériences et suggestions concernant le système judiciaire.

Les assises seront ouvertes à toutes les franges de la société. Un total de 263 participants sont attendus, incluant des représentants des institutions de la République, des partis politiques, des syndicats de toutes corporations, des juristes, des représentants de la société civile et même des anciens détenus. Tous ces participants se pencheront sur les réformes nécessaires pour améliorer le service public de la justice au Sénégal.

Selon Ousmane Diagne, « L’objectif du président de la République, qui en est le principal initiateur, c’est que la justice puisse faire l’objet d’un débat le plus ouvert, le débat des populations, des professionnels de la justice, de tous les segments de la société. » Cette démarche inclusive vise à assurer que toutes les voix soient entendues et que les réformes reflètent un consensus national.

Les assises du 28 mai 2024 constituent une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour réformer et moderniser le système judiciaire. En ouvrant cette discussion à un large éventail de participants, les autorités espèrent identifier les problèmes clés et proposer des solutions concrètes pour renforcer la justice au Sénégal.

La liste complète des 263 participants n’a pas été publiée dans cet article, mais elle comprend des figures éminentes et diverses, garantissant que les débats seront riches et représentatifs des différentes perspectives de la société sénégalaise. Ces participants auront la tâche importante de contribuer à façonner l’avenir du système judiciaire du pays, en veillant à ce qu’il soit plus équitable, efficace et accessible pour tous les citoyens.

Pape Samba Mboup annonce sa retraite politique

Dans un entretien accordé au journal Enquête, Pape Samba Mboup, ancien directeur de cabinet du Président Abdoulaye Wade, a annoncé sa retraite politique. Cette déclaration marque la fin d’une carrière politique riche et mouvementée pour Mboup, une figure notable du paysage politique sénégalais.

« Je voudrais enfin, si vous le permettez, profiter de l’occasion pour annoncer ma retraite politique », a déclaré Pape Samba Mboup. Cependant, il a rapidement précisé les limites de cette retraite : « Entendons-nous bien, je suis un citoyen sénégalais, un notable dans ce pays. À chaque fois que j’en jugerai nécessaire, je pourrais donner mon point de vue sur tous les sujets y compris la politique. » Il a souligné qu’il arrêtait spécifiquement son engagement militant au service de partis politiques.

Mboup a rejoint le Parti démocratique sénégalais (PDS) en 1988, après avoir quitté l’enseignement quatre ans auparavant. Sa carrière au sein du PDS a été marquée par des périodes de loyauté et de dissidence. Après avoir été exclu de ce parti, il a apporté son soutien au président sortant Macky Sall en 2019. Toutefois, à la veille de la présidentielle du 24 mars dernier, Mboup a changé de camp pour soutenir Bassirou Diomaye Faye, le candidat finalement élu président. Il avait alors exprimé sa conviction que Faye incarnait « la volonté d’un véritable changement pour notre pays ».

Cette décision de prendre sa retraite politique marque la fin d’un parcours qui a vu Mboup naviguer à travers divers courants politiques et jouer des rôles clés à différentes étapes. Son passage de l’enseignement à la politique a été significatif, et son influence s’est étendue au-delà des cercles partisans.

Le soutien de Mboup à différents candidats au fil des années reflète sa capacité à évoluer avec le temps et à répondre aux besoins changeants du paysage politique sénégalais. Son engagement envers Bassirou Diomaye Faye, en particulier, a montré sa volonté de soutenir des forces nouvelles et dynamiques en politique.

L’annonce de sa retraite politique n’est pas seulement un tournant pour Mboup lui-même, mais elle marque également un moment de réflexion pour ceux qui l’ont soutenu et suivi au cours de sa carrière. En se retirant de l’engagement partisan, Mboup laisse derrière lui un héritage de service public et de participation active à la vie politique sénégalaise.

Alors que Pape Samba Mboup se retire de l’arène politique, il reste un notable respecté dont les opinions et les conseils continueront probablement à influencer le débat public au Sénégal. Sa décision de rester un observateur et un commentateur actif des affaires politiques garantit que sa voix continuera à se faire entendre, même s’il n’est plus directement engagé dans l’activisme partisan.

Amadou Bâ, un homme meurtri mais déterminé à se ressaisir, selon Robert Bourgi

Dans une interview accordée à Bès Bi (Le Jour), l’avocat français Robert Bourgi a partagé des confidences poignantes sur sa récente rencontre avec l’ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, à Paris. Cette entrevue, qui a eu lieu avant le retour de Bâ au Sénégal après sa défaite à la présidentielle du 24 mars dernier, révèle un homme profondément affecté par son échec électoral.

Robert Bourgi, connu pour ses liens étroits avec plusieurs dirigeants africains, a raconté qu’il avait rencontré Amadou Bâ à Paris il y a environ quinze jours. « J’ai vu Amadou Bâ à Paris, il y a une quinzaine de jours. Et, il avait à ses côtés son fidèle ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann », a confié Bourgi. Lors de cette rencontre, Bourgi a observé un homme « meurtri par l’échec ».

Lorsqu’il a eu l’occasion de s’entretenir en privé avec Amadou Bâ, Bourgi lui a prodigué un conseil clair : « Il faudrait que tu te ressaisisses, Amadou. » En réponse, l’ancien Premier ministre a simplement déclaré : « Je vais rentrer au pays. » Cependant, Bâ n’a pas divulgué ses intentions futures, laissant planer le mystère sur ses prochains mouvements politiques.

Bourgi a souligné la complexité de la situation d’Amadou Bâ. « Il est évident qu’il ne peut pas rester comme ça », a-t-il affirmé, tout en insistant sur le fait que Bâ devrait probablement rester aligné avec l’ancien président Macky Sall. « De l’avis de Bourgi, Amadou Bâ devrait rester dans la ligne de l’ancien président. C’est le seul qui reste, je parle de Macky Sall, à pouvoir maintenir en vie ce qui reste du parti présidentiel. »

Cette déclaration laisse entrevoir les défis auxquels Amadou Bâ est confronté alors qu’il envisage son avenir politique. Bien que ses plans précis restent flous, une chose est certaine : Bâ ne compte pas rester inactif. Sa détermination à se ressaisir et à revenir au Sénégal suggère qu’il pourrait jouer un rôle significatif dans les prochaines évolutions politiques du pays.

La question demeure cependant : Amadou Bâ suivra-t-il le conseil de Robert Bourgi et restera-t-il fidèle à la ligne de Macky Sall ? Ou choisira-t-il une voie différente pour relancer sa carrière politique ? Les réponses à ces questions détermineront en grande partie le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Le retour d’Amadou Bâ au Sénégal et ses prochaines décisions politiques seront observés de près, tant par ses partisans que par ses adversaires, alors qu’il s’efforce de surmonter les séquelles de sa défaite électorale et de tracer une nouvelle voie pour son avenir.

Amadou Ba quitte l’APR et rejoint l’opposition : une nouvelle dynamique politique en vue

L’ancien Premier ministre du Sénégal et candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier, Amadou Ba, a pris une décision majeure concernant son avenir politique. Selon l’ancien parlementaire Cheikh Oumar Sy, Amadou Ba a choisi de quitter l’Alliance pour la République (APR) et de se positionner dans l’opposition. Cette information a été rapportée par le journal L’AS.

Cheikh Oumar Sy, qui s’exprimait lors de l’émission en pulaar « Fandu » sur la chaîne L’AS TV, a révélé : « Amadou Ba a déjà pris sa décision. Il va rester dans l’opposition, mais pour assumer cette posture, il va quitter l’Alliance pour la République (APR). » Sy a précisé que Ba envisage de prendre un rôle de leader au sein de l’opposition, affirmant : « Je considère qu’Amadou Ba n’a aucun avenir dans l’APR. Il peut entraîner avec lui beaucoup de formations politiques de Benno Bokk Yakaar. Puis, il peut réunir une bonne partie de l’opposition. Amadou Ba est prêt à assumer son rôle de chef de l’opposition. Maintenant, il va falloir le matérialiser pour préparer les élections législatives. »

Cette décision marque un tournant significatif dans la carrière politique d’Amadou Ba et pourrait avoir des répercussions profondes sur la scène politique sénégalaise. En quittant l’APR, Ba pourrait redéfinir les alliances politiques et renforcer la cohésion de l’opposition. Son départ de l’APR, parti dominant de la coalition Benno Bokk Yakaar, pourrait également affaiblir cette dernière et offrir une nouvelle dynamique aux forces d’opposition.

Amadou Ba, reconnu pour son influence et son expérience politique, semble prêt à jouer un rôle central en regroupant divers partis et mouvements sous une même bannière. Cette stratégie vise à créer un front uni pour les prochaines élections législatives, offrant ainsi une alternative solide aux électeurs sénégalais.

Les partisans de Ba et les observateurs politiques attendent maintenant sa déclaration officielle sur son avenir politique. Son choix de rejoindre l’opposition est perçu comme un acte de défiance envers l’APR et une volonté de restructurer l’opposition sénégalaise. Ce mouvement pourrait marquer le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal, avec des implications potentiellement significatives pour le futur du pays.

La décision d’Amadou Ba de quitter l’APR et de se positionner comme leader de l’opposition pourrait redéfinir les équilibres politiques au Sénégal. Alors que les élections législatives se profilent à l’horizon, la stratégie de Ba pourrait mobiliser une large partie de l’électorat et renforcer la voix de l’opposition dans le paysage politique national. Les prochains développements seront scrutés de près par tous les acteurs politiques et les citoyens sénégalais.

L’armée de l’air sénégalaise offre un lot de matériels à AIBD Assistance Services

AIBD Assistance Services (2AS), le service d’assistance et de fret aéroportuaires de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, a reçu un important lot de matériels d’assistance au sol offert par l’armée de l’air sénégalaise. Cette remise de matériel a été constatée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Cheikh Sarr, directeur général par intérim de l’AIBD Assistance Services (2AS), a expliqué que ce don a été réalisé par l’armée de l’air par l’intermédiaire de l’AIBD SA, qui est actuellement l’actionnaire majoritaire de 2AS. « Il s’agit d’un lot de matériels que nous avons reçu de l’armée de l’air par le biais de l’AIBD SA, qui est aujourd’hui l’actionnaire majoritaire au niveau de 2AS », a-t-il déclaré.

Les équipements reçus comprennent divers matériels d’assistance au sol, essentiels pour les opérations aéroportuaires. Mamadou Diouf, responsable des activités autour du tarmac, a détaillé la nature de ces équipements : « Il s’agit de matériels d’assistance au sol, à savoir des tapis, des passerelles, des porte-chariots, des porte-conteneurs pour le chargement et le déchargement, etc. »

Selon Cheikh Sarr, cette acquisition va grandement contribuer à résoudre les problèmes liés au manque d’équipements. « Ce matériel va permettre de régler une partie du problème lié au manque d’équipements », a-t-il affirmé. Il a également exprimé son optimisme quant à l’impact de ces nouveaux équipements sur les opérations aéroportuaires : « Lorsque nous allons déployer ces équipements au niveau des opérations, il est clair que des difficultés qu’on a eu à rencontrer seront derrière nous. »

En outre, Cheikh Sarr a souligné que ces équipements vont considérablement alléger le travail des agents de l’aéroport, en réduisant les longues distances qu’ils devaient parcourir pour rejoindre les parkings. Cette amélioration des conditions de travail devrait avoir un impact positif sur l’efficacité et le moral des employés.

Le directeur général par intérim de 2AS a également annoncé l’arrivée prochaine d’un autre lot d’équipements pour renforcer encore davantage le dispositif opérationnel de l’aéroport. Cette future acquisition vise à assurer une continuité dans l’amélioration des services et des infrastructures de l’Aéroport international Blaise Diagne, en répondant aux besoins croissants des opérations aéroportuaires.

Ce don de l’armée de l’air sénégalaise représente une étape significative dans le renforcement des capacités opérationnelles de l’aéroport et illustre la collaboration entre différentes institutions nationales pour le développement et l’amélioration des infrastructures stratégiques du pays.

Nomination du Professeur Babacar Guèye comme Facilitateur des Assises de la Justice

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a désigné le professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye comme facilitateur des Assises de la justice, qui débuteront mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Cette nomination a été confirmée par une source officielle et relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Dans une note officielle, il est précisé : « Le président de la République a désigné le Professeur Babacar Guèye comme facilitateur des Assises de la Justice dans le cadre de la Journée du dialogue national. » Cette nomination marque un pas important dans les efforts du gouvernement pour améliorer et moderniser le système judiciaire sénégalais.

Le Professeur Guèye, expert en droit constitutionnel à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, a exprimé sa gratitude et son humilité face à cette nomination. « Je considère que c’est un honneur qui m’a été fait que de me confier cette mission ô combien importante de facilitation des Assises de la justice, et je voudrais dès à présent remercier le président de la République pour la confiance placée en ma personne », a-t-il déclaré à l’APS.

Les Assises de la justice, prévues pour s’ouvrir le mardi au CICAD, s’inscrivent dans le cadre de la quatrième édition du dialogue national. Ces assises visent à recueillir les contributions des citoyens sur le système judiciaire sénégalais, un chantier prioritaire pour le président Faye, élu le 24 mars dernier. Il a manifesté une volonté claire de « réformer et moderniser la justice » au Sénégal.

Ces travaux s’étendront jusqu’au 4 juin prochain, période durant laquelle divers acteurs de la société civile, des professionnels du droit, et des citoyens seront invités à partager leurs idées et suggestions pour une justice plus équitable et efficace.

La nomination du professeur Babacar Guèye comme facilitateur des Assises de la justice est perçue comme une décision stratégique, étant donné son expertise en droit constitutionnel et son engagement envers l’amélioration du cadre juridique du Sénégal. Ses compétences académiques et son expérience seront essentielles pour orchestrer un dialogue constructif et productif.

Cette initiative reflète l’engagement du nouveau gouvernement à renforcer les institutions judiciaires et à assurer une justice accessible et transparente pour tous les Sénégalais. Les résultats des Assises de la justice pourraient ainsi poser les bases de réformes significatives et durables pour le système judiciaire du pays.

Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

Après Abderahmane Diao (-90 kg) et Ryan Dacosta (-90 kg), tombés d’entrée mercredi, Mbagnick (-100 kg) et Monica Sagna (+78 kg) ont connu le même sort jeudi aux Championnats du monde de judo d’Abu Dhabi (Émirats-Arabes-Unis).

Les judokas sénégalais ont été confrontés à la réalité du très haut niveau aux Mondiaux d’Abu Dhabi.

Avec son statut de triple champion d’Afrique (2019, 2020 et 2023), Mbagnick Ndiaye (-100 kg) n’a pas fait le poids face au Japonais 11ème mondial, Yyoga Ota.

Monica Sagna a également perdu dès son premier combat. Ainsi, aucun des quatre tireurs sénégalais n’a réussi à passer un tour à ces joutes mondiales.

Lors de leur entrée en lice mercredi, Abderahmane Diao (-90 kg) et Ryan Dacosta (-90 kg) ont chuté aussi dès le premier tour.

Chef de file du judo sénégalais, Mbagnick Ndiaye n’est pas parvenu, au sortir de ces Mondiaux, de libérer à un de ses compatriotes une place aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Après sa qualification via le quota continental, l’athlète de 30 ans devait marquer beaucoup de points pour intégrer le top 18 mondial et se qualifier sur la base du ranking mondial. Ce qui n’a pas été à sa portée.

Le vice-champion d’Afrique en titre des +100 kg sera certainement le seul judoka sénégalais aux Jeux olympiques de Paris, comme c’était le cas aux JO 2016 à Rio (Brésil) et aux JO 2020 à Tokyo (Japon).

Bassirou Diomaye Faye en Guinée : Une visite de travail et d’amitié

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé vendredi soir à Conakry, capitale de la Guinée, pour une visite de travail et d’amitié de deux jours. L’annonce a été faite par plusieurs médias, dont la RTS, la télévision nationale du Sénégal.

Accueil à l’Aéroport International Ahmed-Sékou-Touré

L’avion transportant le chef de l’État sénégalais a atterri à 18 heures à l’aéroport international Ahmed-Sékou-Touré de Conakry. À sa descente de l’avion, Bassirou Diomaye Faye a été chaleureusement accueilli par le président guinéen, le général Mamadi Doumbouya. Pour marquer l’importance de cette visite, le président guinéen était entouré de plusieurs de ses collaborateurs, incluant des membres du gouvernement de transition ainsi que des diplomates accrédités en Guinée.

Contexte de la Visite

Cette visite en Guinée intervient après un séjour de Bassirou Diomaye Faye au Cap-Vert, où il était depuis jeudi. À Praia, la capitale capverdienne, le président sénégalais avait discuté de coopération bilatérale et d’intégration régionale avec son homologue capverdien, José Maria Pereira Neves.

Objectifs de la Visite

La visite de Bassirou Diomaye Faye en Guinée s’inscrit dans une série de déplacements visant à renforcer les relations bilatérales et à promouvoir la coopération régionale en Afrique de l’Ouest. Les discussions entre les deux chefs d’État, prévues au cours de cette visite, porteront sur divers sujets d’intérêt commun, y compris les échanges commerciaux, la sécurité régionale et la coopération en matière de développement.

Un Signal Fort de Coopération

L’accueil réservé par le général Mamadi Doumbouya et les autorités guinéennes reflète la volonté des deux nations de consolider leurs liens d’amitié et de partenariat. Cette visite est également perçue comme une opportunité de réaffirmer les engagements mutuels en faveur de la paix, de la stabilité et du développement durable dans la région.

Programme de la Visite

Durant son séjour à Conakry, Bassirou Diomaye Faye aura plusieurs rencontres avec des responsables guinéens. Des entretiens bilatéraux avec le président Doumbouya et des membres du gouvernement de transition sont au programme, visant à explorer des pistes de collaboration renforcée.

La visite de travail et d’amitié de Bassirou Diomaye Faye en Guinée marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Guinée. Elle illustre l’engagement des deux pays à collaborer étroitement pour le développement régional et à promouvoir des initiatives conjointes qui bénéficieront à leurs populations respectives. Les résultats de ces discussions seront suivis de près, tant par les autorités que par les citoyens des deux nations, espérant des retombées positives pour l’avenir.

Trafic de Cocaïne : Pape Abdoulaye Seck et complices envoyés en prison

Dans une affaire qui secoue le Sénégal, Pape Abdoulaye Seck et plusieurs de ses complices présumés ont été placés sous mandat de dépôt par le juge du troisième cabinet près du tribunal de Dakar. Cette décision intervient après trois retours de parquet et une réquisition du procureur de la République pour l’ouverture d’une information judiciaire.

Les Accusations

Les personnes inculpées sont Pape Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, ainsi que Sylvain Bathiapara Mendy, Assainies Alain Diatta, Ousmane Camara, Amadou Diam Ndoye et Pathé Gueye. Elles sont accusées d’association de malfaiteurs en vue d’importation de cocaïne dans le cadre d’un trafic organisé en groupe criminel, de blanchiment de capitaux et de détention d’arme à feu automatique sans autorisation.

Les Développements de l’Enquête

Selon les informations obtenues par Seneweb, l’enquête a révélé des éléments incriminants impliquant les accusés dans un réseau international de trafic de drogue. Le procureur de la République a décidé de requérir le mandat de dépôt contre les suspects, soulignant la gravité des accusations et le risque potentiel de fuite.

Le juge du troisième cabinet a suivi cette réquisition et a ordonné l’incarcération des prévenus en attendant la suite des investigations et leur éventuel procès. Cette décision marque une étape significative dans cette affaire hautement médiatisée, qui attire l’attention du public en raison des personnalités impliquées.

Réactions et Implications

La nouvelle de l’incarcération de Pape Abdoulaye Seck et de ses complices présumés a suscité des réactions diverses dans le pays. Certains saluent la fermeté des autorités judiciaires dans la lutte contre le trafic de drogue, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant l’implication de figures proches de l’ancien Premier ministre.

Idrissa Seck, père de Pape Abdoulaye Seck, n’a pas encore fait de déclaration publique sur cette affaire. Toutefois, des observateurs politiques estiment que cette affaire pourrait avoir des répercussions sur sa carrière et son image publique.

Les Prochaines Étapes

L’ouverture de l’information judiciaire permettra d’approfondir les investigations et de déterminer le rôle exact de chacun des accusés dans ce réseau de trafic de drogue. Les enquêteurs devront également examiner les allégations de blanchiment de capitaux et de possession illégale d’armes à feu.

Les accusés restent présumés innocents jusqu’à preuve du contraire, et leur défense aura l’occasion de présenter ses arguments lors des prochaines étapes judiciaires. Le tribunal de Dakar devra également statuer sur les conditions de détention des prévenus en attendant leur procès.

Cette affaire de trafic de cocaïne impliquant Pape Abdoulaye Seck et ses complices présumés met en lumière les défis auxquels le Sénégal est confronté dans la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de drogue. Les autorités judiciaires, en ordonnant le placement sous mandat de dépôt des accusés, montrent leur détermination à poursuivre les responsables de tels crimes et à protéger l’intégrité du système judiciaire sénégalais. Les prochains développements de cette affaire seront scrutés de près par l’opinion publique et les observateurs internationaux.

Report des examens du CFEE et du Concours d’entrée en sixième : Nouveaux délais annoncés par le ministère de l’éducation

Le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a annoncé le report des dates des examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et du Concours d’Entrée en classe de Sixième pour la session 2024. Initialement prévus pour les jeudi 20 et vendredi 21 juin 2024, ces examens se tiendront désormais les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024.

Motifs du Report

Dans une déclaration officielle, M. Guirassy a précisé que ce report vise à « garantir une meilleure organisation et un déroulement serein des épreuves ». Le ministre n’a pas détaillé les raisons spécifiques de ce changement de calendrier, mais il est courant que des ajustements de ce type soient effectués pour des raisons logistiques, administratives ou en réponse à des imprévus affectant l’ensemble du système éducatif.

Réactions des Parties Prenantes

La décision a suscité diverses réactions parmi les enseignants, les élèves et les parents. Si certains ont accueilli favorablement cette mesure, espérant que le délai supplémentaire permettra une meilleure préparation des élèves, d’autres ont exprimé des préoccupations quant à l’impact de ce report sur les calendriers scolaires et familiaux.

Fatou Ndiaye, enseignante dans une école primaire à Dakar, a déclaré : « Ce délai supplémentaire est une bonne chose pour les élèves. Cela leur donne quelques jours de plus pour se préparer et réviser leurs leçons. Toutefois, il est crucial que cette période soit utilisée de manière efficace. »

Mesures d’Accompagnement

Le ministère de l’Éducation nationale prévoit de mettre en place des mesures d’accompagnement pour faciliter la transition vers les nouvelles dates. Des directives seront envoyées aux établissements scolaires pour ajuster les calendriers et s’assurer que les préparatifs nécessaires soient effectués sans encombre. Des séances de révision supplémentaires pourraient être organisées pour soutenir les élèves durant cette période.

Importance des Examens

Le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et le Concours d’Entrée en classe de Sixième sont des étapes cruciales dans le parcours éducatif des élèves sénégalais. Le CFEE marque la fin de l’enseignement élémentaire, tandis que le concours détermine l’entrée au cycle secondaire. La réussite à ces examens est essentielle pour les élèves, leur permettant de poursuivre leur éducation et d’ouvrir des portes vers de nouvelles opportunités académiques.

Le report des examens du CFEE et du Concours d’Entrée en Sixième à la fin juin 2024 est une décision significative prise par le ministère de l’Éducation nationale pour assurer la bonne organisation et le succès de ces épreuves cruciales. Les élèves, les enseignants et les parents sont encouragés à utiliser ce temps supplémentaire de manière constructive pour garantir une préparation optimale et un déroulement harmonieux des examens.

Pour de plus amples informations et les dernières mises à jour, les parties intéressées sont invitées à consulter les communications officielles du ministère de l’Éducation nationale.

Kaffrine : 66 Personnes interpellées et 87 motos jakarta immobilisées lors d’opérations policières

Dans le cadre des efforts continus de sécurisation de la région de Kaffrine, une récente opération de contrôle menée par les forces de l’ordre a conduit à l’interpellation de soixante-six personnes et à l’immobilisation de quatre-vingt-sept motos Jakarta. Ces mesures visent à renforcer la sécurité publique à l’approche de la fête de Tabaski, période souvent marquée par une recrudescence des vols.

Détails des Interpellations

Le commissaire central de police de Kaffrine, Balla Fall, a expliqué que parmi les soixante-six personnes interpellées, soixante l’ont été pour vérification d’identité, tandis que cinq autres ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste. Une personne supplémentaire a été appréhendée pour un autre motif.

Les contrôles, réalisés conjointement par des agents du commissariat central, de la brigade de recherche et du corps urbain de la police de Kaffrine, ont également conduit à l’immobilisation de vingt-six charrettes. Le Groupement mobile d’intervention a apporté son soutien lors de cette opération.

Objectifs et Contexte de l’Opération

Ces opérations, selon Balla Fall, sont désormais quotidiennes et visent à prévenir les incidents liés à la criminalité et à garantir la sécurité routière. « Avec l’approche de la fête de Tabaski, il y a une augmentation des cas de vol. Nous devons donc redoubler de vigilance », a-t-il affirmé. Les opérations de contrôle étaient auparavant hebdomadaires, mais elles ont été intensifiées en réponse à des instructions des autorités administratives.

Mesures de Sécurité Routière

L’un des objectifs principaux de ces opérations est la prévention des accidents de la route, souvent impliquant des véhicules à deux roues. Les policiers veillent particulièrement à ce que les conducteurs de motos et de scooters portent des casques de sécurité. En outre, les charretiers et les conducteurs de motos Jakarta sont tenus de se conformer aux réglementations en matière de paiement de la carte à cocher et du droit de stationnement.

Collaboration avec la Population

Le commissaire Balla Fall a souligné l’importance de la coopération entre la police et la population locale. « Nous n’avons pas noté des cas de très grande criminalité à Kaffrine », a-t-il déclaré, tout en encourageant les habitants à continuer de collaborer étroitement avec les forces de l’ordre pour maintenir un environnement sûr et sécurisé.

Ces opérations de sécurisation à Kaffrine témoignent de l’engagement des autorités locales à assurer la tranquillité publique et la sécurité routière, particulièrement en période de fêtes où les risques de délits augmentent. La vigilance accrue et la coopération entre la police et les citoyens sont essentielles pour prévenir la criminalité et garantir la sécurité de tous.

Ziguinchor : Une table ronde pour faciliter l’accès des jeunes à la terre

Une table ronde axée sur les défis auxquels sont confrontés les jeunes dans l’acquisition des terres et des facteurs de production agricole s’est tenue vendredi à Ziguinchor, au sud du Sénégal. Cette initiative conjointe du Réseau des champions pour réussir au Sénégal et de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Tekki Sunu Suff’’.

Objectifs et Participants

L’objectif principal de cette rencontre était d’examiner en profondeur les obstacles rencontrés par les jeunes agriculteurs et éleveurs dans l’accès à des ressources essentielles telles que la terre, le capital, les technologies et autres outils nécessaires à leur succès dans le secteur agrosylvopastoral. Fara Ndiaye, coordonnateur national du Réseau des champions pour réussir au Sénégal, a souligné l’importance de cette initiative pour permettre aux jeunes de mener des activités entrepreneuriales et de devenir des créateurs d’emplois.

L’événement a rassemblé plusieurs personnalités locales, dont Babacar Sall, inspecteur régional de la jeunesse de Ziguinchor, Upahotep Kajor Mendy, représentant du conseil départemental de Ziguinchor, et Mamadou Talibé Diallo, président du conseil régional de la jeunesse.

Contexte et Importance du Projet

Le projet ‘’Tekki Sunu Suff’’, mis en œuvre par le Réseau des champions pour réussir au Sénégal en partenariat avec la GIZ, fait partie du programme ‘’Réussir au Sénégal’’. Ce programme vise à promouvoir les potentialités locales et à encourager les jeunes à rester dans leurs régions d’origine pour y réussir.

Fara Ndiaye a expliqué que ce projet est conçu pour faciliter l’accès des jeunes à la terre et les aider à dérouler des activités entrepreneuriales. Il a ajouté que Ziguinchor, bien que riche en potentialités, reste sous-exploité. Selon lui, la table ronde permettra aux jeunes de mieux identifier les secteurs d’investissement potentiels et de mener des activités génératrices de revenus substantiels.

Défis et Solutions

Les participants ont discuté des divers obstacles à l’accès des jeunes à la terre, notamment les contraintes bureaucratiques, le manque de capital initial, et l’insuffisance de technologies modernes. Ils ont également exploré des solutions potentielles, telles que la simplification des processus administratifs, l’accès facilité aux financements, et la mise en place de programmes de formation technique pour les jeunes agriculteurs et éleveurs.

Perspectives d’Avenir

Cette table ronde marque un pas important vers l’amélioration des conditions de vie des jeunes de Ziguinchor en leur offrant des opportunités concrètes pour développer des activités agricoles et pastorales. Les discussions ont également mis en lumière la nécessité de renforcer les politiques locales pour soutenir l’agriculture et l’élevage, en mettant l’accent sur l’innovation et la durabilité.

L’initiative ‘’Tekki Sunu Suff’’ apparaît comme un vecteur essentiel pour le développement local et l’autonomisation des jeunes dans la région de Ziguinchor. Elle offre une plateforme de dialogue et de réflexion sur les moyens de surmonter les défis actuels et de maximiser les potentialités agricoles de la région. Les résultats de cette table ronde devraient contribuer à des actions concrètes et durables en faveur de la jeunesse rurale sénégalaise.

Pose de bornes de référence sur la frontière Sénégal-Guinée : Vers un bornage définitif

Le Sénégal et la République de Guinée ont franchi une étape significative vers le bornage définitif de leur frontière commune avec l’installation de bornes de référence. Cette initiative, menée par une mission de l’état-major particulier du Président de la République, vise à préparer le terrain pour une démarcation précise et officielle de la ligne frontalière entre les deux nations. Le colonel Aliou Tine, chef de cette mission, a annoncé l’avancement des travaux en cours dans la région de Kédougou, au sud-est du Sénégal.

Une Mission de Construction pour la Clarté Frontalière

“C’est une mission de construction de bornes de canevas, qui entre dans le cadre de la préparation du bornage définitif de la frontière entre les deux États, à savoir le Sénégal et la Guinée Conakry”, a déclaré le colonel Tine. La mission, qui a débuté le 9 mai dernier, a pour objectif de poser des bornes de référence le long de la frontière afin de préparer le bornage définitif.

Assistance aux Populations Frontalières

Au-delà de la pose des bornes, la mission menée par le colonel Tine inclut une composante humanitaire visant à soutenir les populations vivant le long de la frontière. « Depuis avant-hier, nous avons sillonné pratiquement le long de la frontière dans des villages comme Népein Diakha, Népein Peul, Goumbabéré, Outhioumbél et Mbon Peul, pour une distribution de denrées alimentaires pour assister ces populations du monde rural », a-t-il expliqué. Cette assistance est cruciale pour ces communautés souvent éloignées des centres urbains et des services essentiels.

Promotion du Patriotisme dans les Écoles Frontalières

Dans un geste symbolique visant à renforcer le sentiment national et l’éducation civique, des drapeaux nationaux ont été distribués aux écoles élémentaires publiques situées le long de la frontière. Le colonel Tine a exhorté les enseignants à s’approprier le drapeau sénégalais et à inculquer aux élèves les valeurs et les couleurs de la République sénégalaise. « Il est essentiel que les enfants de ces localités très éloignées connaissent et respectent les symboles de notre nation », a-t-il ajouté.

Une Étape Cruciale pour la Paix et la Sécurité

L’installation de bornes de référence constitue une étape cruciale pour garantir la paix et la sécurité le long de la frontière Sénégal-Guinée. Elle permet non seulement de clarifier les limites territoriales, mais aussi de prévenir les conflits et de promouvoir une cohabitation harmonieuse entre les deux pays. Le bornage définitif à venir, préparé par ces travaux de référence, renforcera la coopération bilatérale et assurera une gestion frontalière efficace et pacifique.

Cette mission de l’état-major particulier du Président de la République, dirigée par le colonel Aliou Tine, marque un progrès significatif vers la délimitation officielle de la frontière Sénégal-Guinée. Elle allie des efforts de sécurisation frontalière à des actions humanitaires et éducatives, démontrant ainsi une approche globale et inclusive pour le développement et la stabilité de cette région stratégique.

Les Évêques de la Province Ecclésiastique de Dakar Appellent à la Réconciliation et à l’Unité Nationale

Les évêques de la province ecclésiastique de Dakar ont exprimé leur conviction que le moment est venu pour les Sénégalais de “se réconcilier” et d’”envisager plus sereinement l’avenir” de la Nation, en mettant l’accent sur le respect des diversités et la cohésion sociale.

Dans une déclaration parvenue à l’APS, Mgr André Guèye et ses collègues ont souligné l’importance de se réconcilier après les turbulences qui ont marqué la vie des Sénégalais depuis mars 2021. “L’heure est sans nul doute venue de nous réconcilier et d’envisager plus sereinement l’avenir de notre Nation, dans le respect des diversités”, ont-ils déclaré.

Renforcer la Cohésion et la Paix Sociale

Les évêques ont encouragé les gouvernants à renforcer la cohésion et la paix sociale dans le pays. Cette déclaration a été faite à la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année pastorale 2023-2024, qui a lieu habituellement après le pèlerinage marial de Popenguine. Cette session permet aux évêques d’apprécier le déroulement de l’événement religieux et d’examiner diverses questions relatives à la vie de l’Église et du pays.

Prioriser l’Intérêt Général et la Justice

Pour le présent et l’avenir de la Nation, les évêques ont insisté sur la nécessité de privilégier l’intérêt général, la promotion de la justice, la vérité, la paix et l’équité sociale. Ils ont félicité le peuple sénégalais pour la maturité dont il a fait preuve lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, saluant également la responsabilité de l’administration territoriale pour la bonne organisation du scrutin. Les évêques ont aussi félicité les acteurs politiques pour avoir accepté le verdict des urnes malgré les contestations préélectorales.

Respect des Lois et Lutte contre la Cherté de la Vie

Les évêques ont exhorté tous les citoyens au respect des lois et règlements régissant le vivre ensemble. Sensibles à la question de la cherté de la vie, ils ont invité le gouvernement à alléger ce fardeau qui pèse sur de nombreuses familles.

Préoccupations pour la Jeunesse

Les évêques ont exprimé leurs préoccupations quant à la situation des jeunes, qu’ils considèrent comme le présent et l’avenir du pays. Ils ont observé que de nombreux jeunes vivent des situations dramatiques liées au manque d’emploi et au chômage, ce qui pousse certains à chercher un meilleur avenir à l’étranger, souvent au péril de leur vie. Ils ont exhorté les autorités à proposer des stratégies pertinentes et des solutions structurelles pour redonner espoir aux jeunes.

Initiatives pour le Reboisement et le Développement Durable

Les évêques ont également encouragé les autorités étatiques et décentralisées à initier des programmes de reboisement durables pour lutter contre les changements climatiques. Ils ont appelé les jeunes à s’organiser pour des campagnes annuelles de reboisement pendant la saison des pluies.

Remerciements et Prières

Les évêques ont remercié le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour son soutien à la réussite du pèlerinage marial de Poponguine. Ils l’ont félicité pour sa victoire à la dernière élection présidentielle et ont assuré de leur soutien et de leurs prières pour une mission fructueuse au service de la paix et du développement du Sénégal.

Ils ont également rendu hommage à son prédécesseur, Macky Sall, pour le programme spécial de modernisation des sites et cités religieuses. Enfin, les évêques ont prié pour un bon hivernage avec des pluies bienfaisantes et ont exhorté à un travail assidu de la terre, invitant les autorités à bien préparer la campagne agricole en vue d’atteindre une réelle souveraineté alimentaire.

Opération de déguerpissement à Ourossogui : Des centaines de commerçants évacués de la voie publique

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les services de la mairie de Ourossogui ont mené une opération de déguerpissement visant à débarrasser la voie publique de centaines de commerces et installations anarchiques. Cette initiative vise à « libérer de l’espace pour les piétons », selon les autorités municipales.

L’opération ciblait les installations situées le long de la route menant au grand marché de la ville via le principal carrefour de Ourossogui, indique le secrétaire municipal Souleymane Thiam. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une directive du ministère de l’Intérieur, qui stipule que seuls les marchés doivent être des zones commerciales, et aucune activité commerciale ne doit être tolérée en dehors de ces lieux.

La mairie a donc entrepris de dégager les emprises situées sur la voie publique, notamment les installations qui ne respectaient pas les normes établies. Cette initiative a été menée en présence du préfet de Matam, Souleymane Ndiaye, et des forces de gendarmerie.

Une brigade de contrôle et de surveillance, en collaboration avec la gendarmerie, a été mise en place pour assurer le suivi de l’opération. Selon le secrétaire municipal, environ 300 sommations ont été remises aux occupants.

Le préfet de Matam a souligné l’importance de sensibiliser les citoyens à la libération des routes pour des raisons de sécurité. Il a également appelé les maires à aménager des places ou des sites de recasement pour les commerçants dont les installations ont été enlevées.

Cette opération vise à rétablir l’ordre et la sécurité dans les espaces publics de Ourossogui, tout en assurant le respect des normes et des règles établies pour l’occupation commerciale des zones urbaines.

Menace sur la campagne rizicole à Boki Sarankobé : Les producteurs en difficulté face aux oiseaux granivores

À Boki Sarankobé, dans l’île à Morphil, la campagne rizicole est sérieusement compromise par l’attaque persistante d’oiseaux granivores. Les cultures de riz, qui sont arrivées au stade d’épiaison, subissent des dégâts considérables, mettant en péril les efforts des producteurs locaux.

Le président du groupement d’intérêt économique (GIE) de Boki Sarankobé, Ibrahima Gaye, a exprimé sa préoccupation quant à la situation actuelle. Malgré les quarante-huit hectares de riz mis en valeur pour la campagne de contre-saison sèche, les producteurs sont confrontés à une menace persistante.

Les oiseaux granivores, du lever au coucher du soleil, s’attaquent aux cultures, laissant les producteurs désemparés. Même avec leurs efforts pour les chasser en faisant du bruit et en donnant de la voix, les oiseaux continuent leur ravage.

La situation est d’autant plus alarmante que les services de la Direction de la protection des végétaux sont déjà intervenus il y a cinq jours, sans que cela n’ait permis de résoudre le problème. Les producteurs appellent donc à une intensification des mesures de lutte contre cette menace qui compromet leur récolte et leurs moyens de subsistance.

Face à cette situation critique, il est essentiel que des mesures rapides et efficaces soient prises pour protéger les cultures de riz à Boki Sarankobé. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour soutenir les producteurs dans cette lutte contre les oiseaux granivores et garantir le succès de la campagne rizicole dans la région.

Les Assises de la Justice : Une initiative cruciale pour la modernisation du système judiciaire Sénégalais

La convocation des Assises de la justice démontre l’engagement ferme du gouvernement sénégalais à renforcer le rôle du pouvoir judiciaire dans le pays. C’est ce qu’a souligné Ousmane Diagne, ministre de la Justice, garde des Sceaux, lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS) à Dakar.

Objectifs Ambitieux

L’événement, prévu pour être présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, vise à examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire sénégalais. Il a pour objectif d’identifier les dispositions légales et réglementaires à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre de solutions appropriées. Parmi les principaux objectifs figurent :

  • La modernisation du système judiciaire : L’institution de plateformes dématérialisées et l’amélioration des procédures visent à rendre le système judiciaire plus efficace et accessible.
  • La réforme du régime de privation de liberté : Les discussions porteront sur un cadre juridique plus encadré pour garantir des conditions de détention conformes aux normes internationales et une préparation à la réinsertion sociale des détenus.
  • La protection des droits des magistrats : La mise en place d’un système transparent pour la gestion de la carrière des magistrats est prévue pour garantir leur indépendance et leur impartialité.
  • L’amélioration de la gestion financière : La mise en place d’un régime financier autonome pour les cours d’appel vise à garantir une administration judiciaire efficace et transparente.

Un Dialogue Inclusif

Les Assises de la justice se veulent un cadre inclusif, réunissant toutes les parties prenantes impliquées dans le système judiciaire. Cela comprend les institutions constitutionnelles, les professionnels de la justice, les organisations de la société civile, les médias, les collectivités territoriales, les autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Processus de Consultation Structuré

Le processus de consultation sera structuré autour de commissions et de sous-commissions spécialisées dans divers aspects de la réforme judiciaire. Ces groupes travailleront à l’identification des défis et à la formulation de recommandations concrètes pour améliorer le fonctionnement de la justice au Sénégal.

Perspectives Futures

Les conclusions des Assises de la justice fourniront une feuille de route pour les réformes judiciaires à venir. La participation de divers acteurs et l’accent mis sur l’inclusivité garantissent que les solutions proposées refléteront les besoins et les aspirations de la population sénégalaise.

Les Assises de la justice représentent une étape cruciale dans le processus de modernisation et de renforcement de l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Le Gouvernement avance sur le texte relatif aux lanceurs d’alerte, selon le Ministre de la Justice

Le gouvernement sénégalais est très avancé dans la rédaction d’un texte visant à protéger les lanceurs d’alerte, a annoncé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Cette déclaration intervient en prélude des Assises de la justice prévues pour mardi prochain.

Progrès Significatifs

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a confirmé les progrès notables dans l’élaboration de ce projet de loi crucial. ‘’On est très en avance, on a beaucoup travaillé sur ce texte portant sur les lanceurs d’alerte et évidemment chaque chose en son temps, mais je peux vous assurer que nous avons déjà rédigé un texte dans ce sens qui sera soumis à l’appréciation du Président de la République qui décidera de la suite à lui accorder’’, a-t-il déclaré.

Directive Présidentielle

Le 17 avril dernier, lors d’un conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait demandé au ministre de la Justice de finaliser avant le 15 mai 2024 un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Cette demande fait écho à l’engagement du chef de l’État de renforcer la transparence et l’intégrité au sein de l’administration publique, un sujet qu’il avait abordé lors de son premier discours à la Nation le 3 avril 2024.

Importance des Lanceurs d’Alerte

La protection des lanceurs d’alerte est un élément crucial pour assurer la transparence et l’accountability dans la gestion publique. Ces individus jouent un rôle vital en signalant les pratiques illégales ou contraires à l’éthique au sein des institutions. En leur offrant une protection juridique, le gouvernement espère encourager davantage de personnes à signaler les abus sans craindre de représailles.

Perspectives pour les Assises de la Justice

Le lancement des Assises de la justice, prévu pour mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sera une plateforme pour discuter de diverses réformes judiciaires, y compris la protection des lanceurs d’alerte. ‘’La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers’’, a souligné Ousmane Diagne.

La mise en place d’une législation pour protéger les lanceurs d’alerte représente un pas significatif vers la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance au Sénégal. En finalisant ce projet de loi, le gouvernement montre son engagement à renforcer l’intégrité et la responsabilité au sein de l’administration publique, alignant ses actions sur les attentes du président Bassirou Diomaye Faye et des citoyens sénégalais.

Les Assises de la justice fourniront une opportunité précieuse pour discuter de cette initiative et d’autres réformes nécessaires pour améliorer le système judiciaire du pays. Les participants, incluant les professionnels de la justice et les citoyens, auront la possibilité d’exprimer leurs opinions et de contribuer à façonner l’avenir de la justice au Sénégal.

Ousmane Diagne déterminé à améliorer la justice pour la population Sénégalaise

À l’approche des Assises de la justice, prévues à partir de mardi, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a réaffirmé sa détermination à identifier et à remédier aux dysfonctionnements du secteur judiciaire. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer l’efficacité et la transparence de la justice au Sénégal.

Engagement pour une Justice Transparente et Efficace

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a souligné l’importance des Assises de la justice pour évaluer les dysfonctionnements supposés ou réels du système judiciaire et pour proposer des solutions adéquates. « La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations, qui doivent en être les principales bénéficiaires », a-t-il déclaré.

Objectifs des Assises de la Justice

Les Assises de la justice, présidées par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, se tiendront au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Elles auront pour thème « La réforme et la modernisation de la justice ». Le ministre a expliqué que ces assises sont conçues pour être inclusives, permettant à tous les segments de la société de participer et de s’exprimer sur les problèmes et les solutions potentielles concernant le système judiciaire.

Importance de l’Implication Citoyenne

En amont de l’événement, la présidence sénégalaise a lancé la plateforme en ligne Jubbanti (www.Jubbanti.sec.gouv.sn, signifiant « redresser » en wolof) pour recueillir les préoccupations des citoyens. « Il est normal que l’on puisse d’abord identifier les maux de la justice, permettre à tout le monde de donner son avis, parce que la justice, ce n’est pas uniquement l’affaire des magistrats et des professionnels de la justice. Il est normal que la population puisse avoir son mot à dire », a souligné Ousmane Diagne.

Volonté de Réforme et d’Indépendance Judiciaire

Le ministre de la Justice a insisté sur l’importance de doter le système judiciaire des moyens nécessaires pour assurer son indépendance et son efficacité. « On ne peut pas réclamer une justice indépendante sans que les moyens conséquents et concourant à cette fin ne soient mis à disposition », a-t-il affirmé.

Une Justice Réconciliée avec le Peuple

Ousmane Diagne a également évoqué la nécessité de réconcilier la justice avec le peuple sénégalais, en abordant les désaffections passées et en offrant des solutions concrètes. « Il faut juste que tous les participants à ces assises puissent avoir l’opportunité de s’exprimer librement et de façon précise non seulement sur les griefs qu’ils pourraient formuler à l’encontre de la justice et les moyens appropriés pour y parvenir », a-t-il ajouté.

Les Assises de la justice sont ainsi vues comme une étape cruciale pour aborder tous les aspects de la justice sénégalaise sans tabous, et pour établir un dialogue ouvert et constructif entre les citoyens, les professionnels de la justice et les décideurs politiques. En fin de compte, l’objectif est de renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et d’assurer que la justice serve efficacement les intérêts de la population sénégalaise.

Ousmane Diagne déterminé à accomplir sa mission dans l’intérêt de la population

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a exprimé sa ferme détermination à atteindre les objectifs fixés par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, afin de servir au mieux les intérêts de la population sénégalaise. Cette déclaration intervient à la veille du lancement des Assises de la justice, prévu mardi prochain.

Engagement pour une justice au service du peuple

« Je remercie le président de la République de m’avoir fait l’honneur de me porter à la tête du ministère de la Justice. C’est un grand honneur que j’apprécie à sa juste valeur », a déclaré Ousmane Diagne lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS). « J’ai la ferme détermination à faire en sorte que les objectifs qui me sont fixés, les espoirs qui pèsent sur mes épaules quant à l’accomplissement de ma mission, puissent se réaliser au mieux des intérêts de tout le monde, à commencer par la population sénégalaise au nom de laquelle la justice est rendue. »

Un parcours prestigieux au service de la justice

Ousmane Diagne, dont le parcours impressionnant inclut les fonctions d’avocat général à la Cour suprême, de doyen des juges d’instruction, de procureur de la République et de procureur général, est bien placé pour relever les défis auxquels fait face le système judiciaire sénégalais. Son expérience et son expertise sont des atouts précieux pour mener à bien les réformes nécessaires.

Une feuille de route ambitieuse

« La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations qui doivent en être les principales bénéficiaires », a-t-il ajouté.

Ousmane Diagne a souligné que son engagement est de garantir que la justice soit accessible, équitable et efficace pour tous les Sénégalais. Il vise à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire en veillant à ce que les décisions soient rendues de manière transparente et impartiale.

Priorités pour les Assises de la justice

Les Assises de la justice, qui débuteront mardi, offriront une plateforme pour discuter des réformes essentielles et des moyens de moderniser le système judiciaire. Ousmane Diagne est déterminé à utiliser cette opportunité pour recueillir des idées et des suggestions afin de bâtir un système judiciaire plus robuste et réactif.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, s’est engagé à travailler sans relâche pour atteindre les objectifs fixés par le chef de l’État et à garantir que la justice serve pleinement les intérêts de la population sénégalaise. Son parcours distingué et sa détermination à améliorer le service public de la justice augurent bien pour les réformes à venir.

Garde des Sceaux : « Des suites judiciaires objectives aux rapports des organes de contrôle »

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a assuré, vendredi, que les manquements et autres reproches soulevés par la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle feront l’objet de poursuites judiciaires, traitées avec la plus grande objectivité et sans faiblesse.

Engagement ferme pour l’objectivité judiciaire

Dans un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a déclaré : « La plupart des corps de contrôle, à commencer par la Cour des comptes, dans leurs conclusions, ont demandé des poursuites. Il appartiendra aux organes de poursuite, en particulier les services du procureur de la République et du Parquet, d’examiner les rapports au cas par cas, et d’apprécier la suite à donner. »

Les récents rapports de la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle de l’État ont mis en lumière des manquements significatifs dans la gestion des deniers publics. Certains de ces rapports recommandent des poursuites judiciaires contre les personnes impliquées.

Importance de la responsabilité et de l’indépendance judiciaire

Le ministre de la Justice a souligné que la démarche la plus responsable consiste à saisir un juge d’instruction pour chaque cas et à laisser ce dernier décider en toute indépendance de la conduite à tenir. « L’attitude la plus responsable est de laisser au juge de décider de la suite à donner à chaque affaire sans faiblesse et d’une façon tout à fait objective », a-t-il affirmé.

Diagne a insisté sur l’importance de mener ces actions publiques sans risquer de les percevoir comme des règlements de compte. « Il n’y a pas de règlement de comptes. Il faut juste répondre de ses actes. Il faut que les personnes concernées puissent répondre des reproches et griefs qui sont formulés contre elles », a-t-il précisé.

La justice au cœur de la reddition des comptes

Ousmane Diagne a réitéré que la justice, représentée par des magistrats et des juges indépendants, sera chargée de décider de la suite à donner à chaque affaire. « La finalité d’un rapport, dès lors que ses auteurs préconisent des poursuites, ne saurait être que des poursuites qui seront initiées et confiées à des magistrats indépendants expérimentés appelés à décider de la suite à donner et éventuellement des peines à distribuer », a-t-il encore rappelé.

Cette déclaration du ministre de la Justice souligne l’engagement du gouvernement à promouvoir la transparence et la reddition de comptes, tout en garantissant que les procédures judiciaires se déroulent de manière équitable et impartiale. Elle marque également une étape importante dans la lutte contre la mauvaise gestion des deniers publics au Sénégal.

Réponse cinglante de Cheikh Thioro Mbacké à Omar Youm sur la criminalisation de l’homosexualité

Dans un débat houleux autour de la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal, le député Cheikh Thioro Mbacké, vice-président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a adressé une réponse virulente à Oumar Youm, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Mbacké a critiqué Youm pour ses récentes déclarations sur le nouveau gouvernement et sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, accusant Youm de démagogie et d’inaction passée.

Un rappel acerbe de l’inaction passée

Cheikh Thioro Mbacké n’a pas mâché ses mots en rappelant à Oumar Youm son échec passé à faire passer une loi criminalisant l’homosexualité lorsqu’il était à la tête du groupe parlementaire majoritaire. « Me Oumar Youm, qu’avez-vous fait pour criminaliser l’homosexualité quand vous étiez le président du groupe parlementaire et vous déteniez une majorité confortable pour voter la loi criminalisant cet acte abominable ? », a lancé Mbacké.

Il a dénoncé le blocage de la loi par Youm, affirmant que celle-ci n’avait même pas passé la commission pour être débattue par les parlementaires. Selon Mbacké, vouloir maintenant apparaître comme un défenseur de cette loi est purement démagogique.

Une accusation de manœuvres politiques

Mbacké a également accusé Youm de chercher à détourner l’attention du public de l’échec électoral du 24 mars. « Monsieur Youm, nous n’avons pas de leçon à recevoir de vous. Pour que nul n’en ignore, c’était vous-même en tant que président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar qui aviez bloqué la Loi », a-t-il martelé.

Il a rappelé à Youm que, en tant que juriste et avocat, il devrait connaître la séparation des pouvoirs et comprendre que l’exécutif ne peut faire passer une loi sans l’approbation de la majorité parlementaire. « Monsieur le donneur de leçon, qu’attendez-vous donc pour proposer une Loi criminalisant l’homosexualité une bonne fois si vous êtes vraiment sérieux ? », a défié Mbacké.

Une promesse d’action future

Cheikh Thioro Mbacké a conclu en affirmant que le nouveau régime mettra en œuvre des réformes fondamentales qui amélioreront le quotidien des Sénégalais. Il a promis que l’homosexualité sera criminalisée sous l’actuel régime, soulignant que les critiques de Youm ne sont que des tentatives de distraction. « Conscients que le régime est en train de poser des réformes fondamentales qui changeront forcément le vécu quotidien des Sénégalais. Chose que vous étiez incapables de faire pendant 12 ans au pouvoir », a-t-il ajouté.

Cette réponse incisive de Cheikh Thioro Mbacké montre les tensions et les désaccords profonds au sein de la classe politique sénégalaise concernant des questions sociétales sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité. Les débats autour de cette question continuent de susciter de vives réactions et de diviser les opinions publiques et politiques au Sénégal.

Alioune Sall souligne le rôle crucial de la RTS dans la promotion de l’information et la diversité culturelle

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a visité les locaux de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) ce jeudi 13 mai. Au cours de cette visite, il a réaffirmé son engagement à soutenir la chaîne publique dans la finalisation de ses projets, notamment la nouvelle Tour R+10, récemment inaugurée mais qui reste à finaliser.

Finalisation de la Tour R+10

Alioune Sall a constaté que certains locaux de la RTS ne sont pas encore opérationnels. « On espère que dans les jours et semaines à venir, nous allons nous asseoir autour d’une table avec toutes les parties prenantes pour voir comment achever ce qui reste à faire dans les meilleurs délais », a-t-il déclaré. Le ministre a souligné que cette évaluation critique mais constructive vise à accélérer la mise en fonction complète des installations de la RTS.

Promotion de l’information et diversité culturelle

Le ministre a insisté sur le rôle crucial que la RTS doit jouer dans la promotion de l’information et la diversité culturelle au Sénégal. « La RTS doit jouer un rôle crucial dans la promotion de l’information et la diversité culturelle, mais également dans tout ce qui est débat démocratique », a-t-il affirmé. Alioune Sall a exprimé son intention de faire de la chaîne publique un pilier de l’information et de la culture au Sénégal.

Engagement du nouveau Directeur général de la RTS

Le nouveau directeur général de la RTS a réaffirmé sa volonté de réconcilier la chaîne avec le peuple sénégalais. « Nous avons reçu des directives que j’ai résumées en deux termes : liberté et responsabilité », a-t-il déclaré. Ce double engagement vise à garantir que la RTS fonctionne avec une indépendance éditoriale tout en respectant des standards élevés de responsabilité.

Perspectives

La visite du ministre et ses déclarations montrent une volonté claire de renforcer la RTS en tant qu’institution clé pour l’information, la culture et le débat démocratique au Sénégal. Avec la finalisation de la Tour R+10 et l’engagement des dirigeants de la chaîne, la RTS pourrait devenir un modèle de radiodiffusion publique en Afrique de l’Ouest.

Le soutien gouvernemental annoncé par Alioune Sall est un pas important vers la réalisation de ces objectifs, promettant un avenir prometteur pour la RTS et ses nombreux téléspectateurs.

Abus de confiance à Mbacké : Un agent commercial détourne 1,7 million pour parier sur Xbet

Le commissariat urbain de Mbacké a déféré F. Guèye, un jeune agent commercial, au parquet de Diourbel pour abus de confiance. Âgé de 23 ans, F. Guèye travaillait dans un multiservice de la ville lorsqu’il a été accusé d’avoir détourné 1 792 000 F CFA de son patron pour financer ses paris sur la plateforme Xbet.

Employé de confiance dans une entreprise de multiservices, F. Guèye a trahi la confiance de son employeur en s’appropriant de l’argent de la caisse pour parier sur des jeux en ligne. Malgré ses nombreux échecs, il espérait toujours gagner gros pour pouvoir rembourser l’argent détourné. Malheureusement pour lui, la chance n’était pas au rendez-vous, et il a fini par perdre la totalité des 1 792 000 F CFA misés.

Le propriétaire du multiservice, S. Bèye, a découvert le pot aux roses en constatant un trou dans les comptes de l’entreprise. S’apercevant que les sommes manquantes s’accumulaient, il a déposé une plainte auprès du commissariat urbain de Mbacké, dirigé par le commissaire Alioune Fall.

Lors de son interrogatoire, F. Guèye a rapidement avoué avoir détourné l’argent pour financer ses paris en ligne. Il a exprimé des regrets et s’est engagé à rembourser les sommes volées par moratoire. Malgré ses promesses, les autorités ont décidé de le déférer au parquet de Diourbel pour abus de confiance, une mesure destinée à assurer que justice soit faite.

Cette affaire met en lumière les dangers des paris sportifs et leurs conséquences sur les individus et leurs proches. Elle rappelle également l’importance pour les employeurs de surveiller de près les transactions financières et de prendre des mesures préventives pour éviter de tels abus.

L’incident de Mbacké souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de procédures strictes pour protéger les entreprises contre les malversations. Pour F. Guèye, les conséquences de ses actes imprudents risquent d’être sévères, mettant en péril non seulement sa carrière mais aussi sa réputation et son avenir.

Guy Marius Sagna nommé président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été nommé président de la commission « Comptes publics et audits » du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a partagé cette nouvelle sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cette position et les responsabilités qui y sont associées.

Les responsabilités de la commission « Comptes publics et audits »

La commission « Comptes publics et audits » joue un rôle crucial au sein du Parlement de la CEDEAO. Ses responsabilités incluent :

Audit annuel : Examen des rapports d’audit des organes et institutions de la communauté.

Coopération avec le GIABA : Collaboration avec le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest pour superviser son mandat.

Collaboration avec le Comité d’Audit de la CEDEAO : Travail conjoint pour garantir la transparence et l’efficacité des audits internes.

Règlement financier : Mise en œuvre et suivi du Règlement Financier de la CEDEAO, notamment en ce qui concerne le budget annuel et les comptes de la Communauté.

Contrôle budgétaire : Surveillance de l’exécution du budget du Parlement de la CEDEAO.

Vérification des comptes : Audit des comptes et bilans relatifs aux décisions sur la clôture, la présentation et l’audit des ressources et dépenses du Parlement, ainsi que la mise en œuvre des mesures nécessaires.

Dans son message, Guy Marius Sagna a exprimé sa gratitude envers ses collègues députés sénégalais de la CEDEAO pour leur soutien. Il a particulièrement salué la courtoisie républicaine de l’honorable député Souleymane Ndoye et des autres membres de la délégation sénégalaise, qui auraient pu s’attribuer ces postes en raison de leur nombre et de leur présidence au sein de la délégation.

Sagna a promis de servir les peuples des pays membres de la CEDEAO avec dévouement à ce poste. Il a également appelé ses électeurs à rester vigilants et à l’interpeller régulièrement sur l’utilisation de son mandat pour s’assurer qu’il demeure fidèle à ses engagements envers eux.

La nomination de Guy Marius Sagna à la tête de cette commission est significative, car elle place un parlementaire sénégalais à un poste clé de surveillance financière au sein de la CEDEAO. Ce rôle est essentiel pour assurer la transparence et la bonne gouvernance financière dans l’organisation régionale, ce qui peut avoir des répercussions positives sur l’ensemble de la région ouest-africaine.

En résumé, la nomination de Guy Marius Sagna en tant que président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO marque une étape importante dans sa carrière politique et renforce la représentation sénégalaise au sein de l’organisation régionale.

Sen’ eau : Régénération du forage F2 de Bayakh pour améliorer la production d’eau

La société de distribution d’eau courante en milieu urbain, Sen’ eau, a lancé une opération de maintenance sur le forage F2 de Bayakh, situé dans la région de Thiès. Cette initiative s’inscrit dans un programme annuel visant à augmenter la production d’eau potable, particulièrement nécessaire durant la période de forte chaleur.

Objectif de l’opération

L’équipe de maintenance de Sen’ eau a entamé cette régénération mardi dernier, avec une durée prévue de quatre jours. L’objectif principal est d’accroître le débit du forage pour répondre à la demande croissante en eau potable pendant les périodes chaudes de l’année.

Processus de régénération

Selon Mamour Bâ, technicien hydrogéologue à la maintenance centrale de Sen’ eau, l’opération commence par une inspection visuelle du fond du forage à l’aide d’une caméra vidéo. Cette étape permet de détecter les éventuelles obstructions ou dommages internes. Ensuite, un dispositif technique est utilisé pour le curage et l’aspiration des dépôts accumulés. La phase finale consiste en un pompage pour vérifier l’augmentation du débit.

Mamour Bâ a précisé que cette opération de maintenance peut augmenter le rendement du forage jusqu’à 25%. Le forage F2 de Bayakh, initialement capable de produire 150 mètres cubes d’eau par heure, avait vu son débit chuter à 87 mètres cubes. Après l’opération, il est prévu que le débit puisse atteindre à nouveau 140 mètres cubes par heure.

Importance du programme

Cette initiative fait partie d’un vaste programme visant à régénérer plus d’une vingtaine de forages à travers le pays. Les forages situés à Dakar, Bambey et Pout ont déjà bénéficié de cette maintenance, avec des résultats très encourageants en termes de rendement.

Mamour Bâ a souligné l’importance de cette opération pour renforcer la production d’eau et répondre aux besoins croissants en eau potable, surtout durant les périodes de forte chaleur. L’efficacité de ce programme de régénération permet à Sen’ eau de mieux servir la population en garantissant un approvisionnement continu et suffisant en eau potable.

L’opération de régénération du forage F2 de Bayakh est essentielle pour améliorer l’approvisionnement en eau de la région de Thiès. En augmentant la capacité de production des forages, Sen’ eau contribue à répondre de manière adéquate aux besoins en eau potable des populations, particulièrement en période de chaleur intense. La réussite de cette initiative témoigne de l’engagement de Sen’ eau à assurer une gestion efficace et durable des ressources en eau du pays.

Linguère : Le véhicule volé de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation retrouvé à 50 km de Ranérou

Le véhicule 4X4 de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Linguère, volé dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 mai, a été retrouvé à 50 kilomètres de la commune de Ranérou.

Les autorités locales ont été informées de la découverte du véhicule, et les agents de police de Linguère ont rapidement réagi en se rendant sur place pour récupérer le 4X4.

Le véhicule de service, garé initialement devant le domicile du chauffeur au quartier Rails, avait été dérobé par des individus non encore identifiés. Cet incident avait suscité une inquiétude notable au sein de la communauté éducative de Linguère.

Déroulement des événements

Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs ont subtilisé le véhicule de service de l’IEF de Linguère. La disparition du 4X4 a été constatée tôt le matin, entraînant immédiatement le lancement d’une enquête par les forces de l’ordre locales.

Grâce à une coopération efficace entre les autorités et les citoyens, des informations ont été recueillies, menant à la localisation du véhicule à environ 50 kilomètres de Ranérou. La rapidité d’intervention des limiers de Linguère a permis de récupérer le véhicule en bon état.

Enquête en cours

Malgré la récupération du véhicule, l’enquête se poursuit pour identifier et appréhender les auteurs de ce vol. Les autorités locales appellent à la vigilance et encouragent toute personne détenant des informations pouvant aider à résoudre cette affaire à se manifester.

Ce vol met en lumière les défis de sécurité auxquels sont confrontées les institutions publiques, et souligne la nécessité de renforcer les mesures de protection pour les biens de l’État.

Réactions et mesures

La communauté éducative de Linguère, soulagée par la récupération du véhicule, espère que les responsables seront rapidement identifiés et traduits en justice. Les autorités envisagent de renforcer les mesures de sécurité pour éviter de tels incidents à l’avenir.

En attendant les conclusions de l’enquête, la population de Linguère reste attentive aux développements de cette affaire, qui a perturbé temporairement le fonctionnement de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de la région.

Alboury signe son premier contrat pour un combat de… Kickboxing en juillet !

Alboury va faire son entrée en Kickboxing. Le lutteur de l’écurie Sa Ndiambour a signé un contrat avec Éric Favre et disputera son premier combat en juillet.

Alboury ne se limite plus seulement à la lutte sénégalaise. Celui qui a perdu récemment son invincibilité face à Jacob Baldé va disputer son premier combat de Kickboxing le 6 juillet contre Lamine Sène lors du Festival Éric Favre. Organisateur dudit festival, Éric Favre a expliqué son choix porté sur le lutteur de Grand Médine.

« Nous voulons organiser 4 grands combats lors du festival Éric Favre qui aura lieu les 5, 6 et 7 juillet. Dans ces 4 grands combats, on souhait avoir des poids lourds pour une rencontre de Kickboxing. Ainsi j’ai consulté quelques personnes du monde de la lutte qui m’ont suggéré de travailler avec Alboury qui est très apprécié et qui a une grande notoriété. Il affrontera un professionnel nommé Lamine Sène.  Je pense que ce sera très intéressant car c’est une porte d’entrée pour Alboury …” a déclaré Éric Favre.

Notons que l’adversaire de Alboury est un champion de Kickboxing confirmé et par ailleurs détenteur de la ceinture Wako pro Afrique lors de la première édition du Éric Favre Fight Legend organisée en décembre 2022 à Dakar. Mamadou Lamine Sène n’est plus un combattant à présenter pour le public des Arts Martiaux Mixtes. 

Coupe du Sénégal : Exploit de l’Académie les Férus du Foot, qui élimine l’AS Douanes en huitièmes de finale

Le club lougatois, qui évolue en D5, a éliminé l’actuel troisième de Ligue 2, l’AS Douanes. On le retrouvera en quarts de la Coupe du Sénégal.

Peu inspirée tactiquement, l’AS Douanes a été sortie par l’Académie les Férus de Foot, équipe de D5, ce jeudi, en huitième de finale de la Coupe du Sénégal. Déjà tombeur de Niarry Tally puis des  Guelwaars Fatick lors des précédents tours, le club lougatois a fait exploser le stade Alboury Ndiaye avec deux buts en fin de rencontre.

Avec un score de 2 buts à rien, les Académiciens prennent donc rendez-vous en quarts de finale de la Coupe du Sénégal pour la première fois de leur histoire. Ils pourraient affronter des clubs comme l’ASC Jaraaf, Teungueth FC, Mbour Petite Côte ou encore le Casa Sports qui ont tous validés leur ticket pour le top 8 de la compétition.

Guingamp : Le jeune sénégalais Abdou Ndiaye à l’essai

Par le biais de l’ancien international sénégalais Moustapha Diallo, l’En Avant Guingamp a annoncé que le jeune sénégalais Abdou Ndiaye était à l’essai au club actuellement.

Bientôt au autre footballeur sénégalais dans les rangs de l’En Avant Guingamp ? Ce jeudi en début d’après-midi, le club qui a terminé à la neuvième place de Ligue 2 à l’issue de cette saison a annoncé qu’un jeune joueur était actuellement à l’essai au club. Abdou Ndiaye, âgé de seulement 18 ans, a été amené par… Mustapha Diallo.

L’ancien milieu de terrain défensif et ex-international sénégalais (2 sélections) a profité de son passage chez les Rouge et Noir, dont il a porté les couleurs de 2009 à 2018, pour leur présenter ce jeune espoir sénégalais. Reste maintenant à ce dernier de faire ses preuves afin de parapher son premier contrat avec la formation bretonne.

Saudi Pro League : Al-Raed de Mamadou Loum Ndiaye sécurise son maintien face à Al-Ahli d’Edouard Mendy

Avec notamment un Mamadou Loum Ndiaye impérial en défense, Al-Raed a tenu tête à Al-Ahli et valide mathématiquement son maintien (0-0). Pour sa part, Edouard Mendy tient son 14e clean-sheet.

Il n’y aura donc pas de victoire dans ce duel entre Al-Raed et Al-Ahli comptant pour la 33e et avant-dernière journée du Championnat saoudien. Au terme d’une rencontre avec très peu d’occasions – aucun tir cadré de part et d’autre -, les deux formations se sont logiquement quittés sur un score nul et vierge (0-0).

Un résultat qui permet aux partenaires de Mamadou Loum Ndiaye, l’habituel milieu de terrain sénégalais encore impérial en défense, de valider officiellement leur maintien. De son côté, le gardien Al-Ahli, Edouard Mendy, a engrangé son 14e clean-sheet de la saison, et revient à une longueur derrière Yassine Bounou (15).

Sidy Alpha Ndiaye nommé ministre-conseiller juridique et Dircab adjoint du Président

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment pris une décision importante en nommant le professeur Sidy Alpha Ndiaye en tant que ministre-conseiller juridique et directeur de cabinet adjoint du Président. Cette nomination renforce l’équipe juridique de l’administration présidentielle et attache directement le nouveau ministre à la présidence.

Sidy Alpha Ndiaye, agrégé de droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), est une personnalité respectée dans le domaine juridique. Il s’est notamment illustré au début de l’année 2024 lors des débats judiciaires concernant l’éligibilité d’Ousmane Sonko et le report de l’élection présidentielle. Critiquant les décisions prises par l’ancien président Macky Sall, qu’il jugeait non conformes à la Constitution, Sidy Alpha Ndiaye avait rédigé un argumentaire juridique détaillé.

Désormais nommé ministre, Sidy Alpha Ndiaye apportera son expertise juridique au service du Président Diomaye Faye, en particulier dans les questions de droit. Sa nomination intervient à un moment crucial, alors que le Président a consacré la journée du Dialogue national du 28 mai 2024 à la refondation complète de la justice. Dans ce contexte, le rôle de Sidy Alpha Ndiaye sera particulièrement attendu pour contribuer à cette réforme majeure.

Cette nomination témoigne de la volonté du Président de s’entourer de collaborateurs compétents et de renforcer l’équipe présidentielle dans le domaine juridique. Sidy Alpha Ndiaye apportera ainsi sa contribution à la réalisation des objectifs et des réformes prioritaires du gouvernement, dans le respect des principes de l’État de droit et de la Constitution.

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