Report de la Présidentielle au Sénégal : Mamadou Lamine Diallo dénonce un « 3e mandat glissant »

Comme d’habitude, je suis constant dans la lutte démocratique au Sénégal et en Afrique; contre le coup d’État constitutionnel de Macky Sall, le report de l’élection et un troisième mandat glissant. Nous attaquerons le décret de Macky Sall qui annule la convocation du corps électoral le 25 février 2024″, a déclaré le candidat à la Présidentielle de 2024 lors d’une prise de parole lundi.

Mamadou Lamine Diallo affirme ainsi son opposition ferme au report de l’élection présidentielle et souligne les risques d’un « troisième mandat glissant ». Il envisage de contester le décret présidentiel qui a annulé la convocation du corps électoral à la date initialement prévue.

L’opposition sénégalaise, mobilisée à travers des manifestations à l’échelle nationale, maintient le début de sa campagne électorale en dépit de la décision du président Macky Sall de reporter le scrutin. Cette décision a été annoncée suite à l’abrogation du décret qui avait initialement convoqué le corps électoral.

La situation politique au Sénégal demeure tendue, avec des contestations croissantes face aux décisions entourant l’élection présidentielle. Les acteurs politiques et la société civile s’expriment de manière diverse sur la légitimité de ces actions, mettant en lumière les enjeux démocratiques qui marquent le pays à l’approche du scrutin présidentiel.

Présidentielle 2024 : la CEDEAO presse les autorités sénégalaises de fixer une nouvelle date

La Commission de la CEDEAO a exprimé samedi ses ‘’préoccupations’’ relatives aux circonstances ayant conduit au ‘’report » de l’élection présidentielle au Sénégal, pressant notamment les autorités sénégalaises de fixer une nouvelle date pour le scrutin.

‘’La Commission de la CEDEAO exprime sa préoccupation face aux circonstances qui ont conduit au report de l’élection et appelle les autorités compétentes à accélérer les différents processus en vue de fixer une nouvelle date’’, a déclaré l’organisation sous régionale dans un communiqué.

Après avoir ‘’pris note’’ de la décision prises par les autorités sénégalaise de reporter l’élection présidentielle du 25 février, la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest exhorte la classe politique sénégalaise à donner la priorité au dialogue et à la collaboration en vue de parvenir à la tenue d’une élection transparente, inclusive et crédible.

La CEDEAO n’a pas, dans le même temps, manqué de saluer la décision du président Macky Sall de ne pas briguer un autre mandat, rapporte le communiqué.

Elle encourage ainsi le chef de l’Etat sénégalais à continuer de défendre et protéger la longue tradition démocratique du Sénégal.

Le président de la République, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

Cette annonce équivaut de facto à un report de cette élection.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) avait demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

Dans un message radiotélévisé à la nation, le chef de l’Etat a évoqué ce « conflit ouvert », ce « différend » entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges ».

Il note toutefois que le Conseil constitutionnel, dans son communiqué du 29 janvier 2024 signé par tous ses membres, « a réfuté les allégations portées contre lui, tout en prenant la mesure de la gravité des accusations, et en tenant à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres ».

« A cette situation suffisamment grave et confuse, est venue s’ajouter la polémique sur une candidate dont la binationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel ». Ce qui, a-t-il dit, « constitue une violation de l’article 28 de la Constitution qui dispose que « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ».

Selon le président de la République, ces « conditions troubles pourraient gravement nuire à la crédibilité du scrutin en installant les germes d’un contentieux pré et postélectoral ».

Palmarin aspire au statut d’aire marine protégée pour lutter contre l’érosion côtière

La commune de Palmarin, située dans le département de Fatick, est confrontée à une forte érosion côtière menaçant sa survie. Afin de faire face à ce défi environnemental, l’Association sénégalaise Nebeday met en œuvre le projet RESCO avec le soutien du fonds pour l’environnement (FFE) de la coopération française.

Objectif du Projet :

Le projet RESCO, soutenu par le FFE, vise à accompagner la commune de Palmarin dans sa lutte contre l’érosion côtière et à lui permettre d’accéder au statut d’aire marine protégée (AMP). Cette démarche s’inscrit dans la volonté de lier les questions environnementales au développement économique des communautés, en particulier des femmes.

Participation des Acteurs Locaux :

Le projet intervient dans quatre aires marines protégées (AMP) du delta du Saloum, ainsi que dans la réserve marine protégée de Palmarin. Conscientes des défis posés par l’érosion côtière, les populations locales, encadrées par les responsables de l’antenne locale de Nebeday, ont exprimé la nécessité de changer le statut de la réserve en aire marine protégée.

Changement de Statut pour Renforcer la Résilience :

Face à l’ampleur de l’érosion côtière à Palmarin, le changement de statut de la réserve en aire marine protégée est considéré comme essentiel pour accompagner la dynamique de résilience des populations locales. Ce nouveau statut offrira des garanties supplémentaires et renforcera les efforts visant à protéger l’environnement côtier.

Engagement de la Coopération Française :

La coopération française, à travers son fonds pour l’environnement, joue un rôle majeur dans le soutien financier du projet RESCO. Christine Fages du FFE a souligné la vision commune partagée avec le Sénégal pour intégrer les préoccupations environnementales au développement économique, en mettant en avant la philosophie du projet dans le delta du Saloum.

La lutte contre l’érosion côtière à Palmarin se présente comme un exemple concret de la coopération internationale visant à protéger les écosystèmes fragiles et à renforcer la résilience des communautés locales face aux défis environnementaux.

Réaction de la ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (LIPS) face à la situation politique actuelle

Dans un communiqué rendu public ce dimanche 04 février, la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal (LIPS) a exprimé sa vive préoccupation face à la situation politique actuelle, qualifiant la récente déclaration du Chef de l’État de « malheureuse ». La LIPS accuse cette déclaration d’avoir perturbé le processus électoral et rompu avec la tradition démocratique sénégalaise.

Violations Constitutionnelles Dénoncées :

La LIPS estime que l’attitude présidentielle va à l’encontre du rôle de gardien de la Constitution du Chef de l’État, en violant toutes les dispositions pertinentes de la charte fondamentale du pays. Elle en appelle ainsi à tous les citoyens sénégalais attachés à la justice et fiers de leur appartenance à un peuple qui a toujours rejeté la servitude, à se mobiliser contre cette nouvelle attaque qualifiée d’honorée notre nation sous tous ses aspects.

Appel au Renoncement et Critique de la CEDEAO :

La LIPS demande au Chef de l’État de renoncer à cette initiative jugée catastrophique visant à interrompre le processus électoral. Elle critique sévèrement la CEDEAO pour son silence sur ce qu’elle qualifie de coup d’État institutionnel, estimant que cette position ambiguë enlève toute crédibilité à l’organisation régionale.

Doutes sur l’Appel au Dialogue :

La LIPS exprime son étonnement quant à l’appel au dialogue, le percevant comme une manœuvre politique visant à servir des intérêts particuliers. Elle rappelle que le Président Macky Sall doit assumer pleinement son rôle dans le processus électoral et respecter scrupuleusement la loi électorale en vigueur.

Report de la présidentielle : Le signal de WalfTV « définitivement » coupé !

Cheikh Niass, le Président Directeur Général du groupe Walfadjri, qui inclut la chaîne Walf TV, a annoncé en direct la fin des opérations de cette dernière. L’annonce survient après la réception d’un appel du ministère de la Communication, avertissant que le signal de Walf TV pourrait être coupé à tout moment. Cet appel faisait suite à la diffusion d’une édition spéciale de la chaîne, montrant des manifestations à Dakar en réaction au report de la présidentielle, annoncé par le président Macky Sall.

Cheikh Niass a exprimé ses inquiétudes en direct : « Nous avons reçu un appel d’un responsable du ministère de la Communication, qui nous a informés que le signal de Walfadjri pourrait être définitivement coupé à tout moment. Je demande désormais au personnel de Walfadjri de chercher d’autres opportunités, car l’aventure est maintenant terminée. » Cette déclaration a été faite alors que l’édition spéciale était encore en cours de diffusion. Au moment nous vous parlons le signal de Walf Tv est coupé sur la TNT

Le contexte de cette décision réside dans une précédente demande du ministère à Walfadjri d’arrêter la diffusion de l’édition spéciale, une demande que le groupe a refusée. Selon eux, « ce n’est pas au ministère de demander qu’on arrête une émission ou de décider de couper le signal d’une télévision ».

Pr Daouda Ndiaye dénonce des attaques lors du lancement de la campagne électorale

Le candidat Pr Daouda Ndiaye, engagé dans la course présidentielle au Sénégal, a rapporté des attaques et des brutalités subies lors du lancement de la campagne électorale conjointe avec d’autres candidats au Saint-Lazare ce dimanche. Il a exprimé son indignation face à ces incidents sur sa page Facebook.

« Attaque et Brutalisation lors du Démarrage de la Campagne »

Le Pr Daouda Ndiaye a déclaré : « J’ai été attaqué, brutalisé et mes véhicules arrêtés. Mes hommes sont arrêtés par les gendarmes à l’instant à la place Saint Lazare. » Ces allégations suggèrent des affrontements physiques ou des tensions survenues lors du rassemblement.

« Les Élections Auront Lieu le 25 Février 2024 »

Malgré ces incidents, le candidat reste déterminé et a conclu sa publication en affirmant que les élections présidentielles se tiendront comme prévu le 25 février 2024. Cette déclaration souligne sa volonté de poursuivre son engagement dans le processus électoral en dépit des obstacles rencontrés.

Répercussions Possibles sur le Contexte Électoral :

Les allégations de violences et d’arrestations lors du lancement de la campagne électorale soulignent les tensions et la complexité du contexte politique au Sénégal. Ces incidents pourraient avoir des répercussions sur la perception de l’équité du processus électoral et susciter des réactions diverses parmi les citoyens et les acteurs politiques.

Appels à la Calme et à la Résolution Pacifique :

Les autorités, les organisations de la société civile et d’autres candidats pourraient appeler à la retenue et à la résolution pacifique des conflits afin de préserver la stabilité et l’intégrité du processus électoral. Les développements futurs devraient éclairer davantage sur les implications de ces événements sur la scène politique sénégalaise.

Thierno Alassane Sall maintient sa campagne électorale malgré le report de l’élection présidentielle

Malgré la décision surprise du président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le corps électoral et de reporter l’élection présidentielle au Sénégal, Thierno Alassane Sall reste déterminé et annonce qu’il poursuivra sa campagne électorale dès ce dimanche.

« Battre Campagne avec Ceux qui Défendent la Constitution »

Sur son compte, le candidat à la présidentielle de 2024 a déclaré : « Je lance ma campagne électorale demain, à Dakar, avec les candidats qui ont choisi de défendre la Constitution. » Cette déclaration souligne sa volonté de maintenir le cap malgré les développements récents dans le pays.

« Rendez-vous au Pont Saint-Lazare »

Thierno Alassane Sall a donné rendez-vous à ses partisans et aux citoyens intéressés au Pont Saint-Lazare, sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), à partir de 15 heures. Ce lieu devrait être le point de départ de sa campagne électorale, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique.

Réactions Anticipées et Diversité d’Opinions :

La décision de Thierno Alassane Sall de maintenir sa campagne électorale peut susciter diverses réactions au sein de la classe politique et de la population. Alors que certains pourraient saluer son engagement en faveur de la démocratie, d’autres pourraient exprimer des préoccupations quant à la stabilité et à la légitimité du processus électoral dans ce contexte particulier.

Incidence sur le Contexte Politique :

Le choix de Thierno Alassane Sall de continuer la campagne en dépit du report de l’élection présidentielle pourrait influencer la dynamique politique au Sénégal, mettant en évidence la diversité des opinions et des stratégies parmi les candidats et les partis politiques. Les réactions futures des autres acteurs politiques et de la population aideront à éclairer davantage l’impact de cette décision sur le paysage politique sénégalais.

Khalifa Sall opposé au report de l’élection Présidentielle : Appel à la défense de la démocratie

Khalifa Sall, candidat de Taxawu Senegal à l’élection présidentielle, maintient son opposition ferme à un report du scrutin. Dans une déclaration récente, il exprime sa conviction que les Sénégalais sont déterminés à défendre leur démocratie, malgré les défis et les sacrifices déjà consentis.

« Centaines de Morts et Détenus Politiques : Un Prix Lourd pour la Démocratie »

Khalifa Sall souligne le lourd tribut payé par le peuple sénégalais depuis 2021, avec des centaines de morts et plus de 1 000 détenus politiques dans la lutte contre un troisième mandat et pour des élections inclusives. Il rappelle que la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans cette lutte doit servir de motivation pour ne pas renoncer à la défense de la démocratie.

« Dépasser les Clivages et Unir les Forces pour Sauver la Démocratie »

L’ancien maire de Dakar appelle à dépasser les « clivages crypto personnels » et à s’unir pour sauver la démocratie. Il met en avant l’importance de l’unité face aux enjeux actuels et encourage tous les acteurs politiques à œuvrer ensemble pour préserver les principes démocratiques du pays.

Réactions Prévisibles et Impact sur le Débat Politique :

La position de Khalifa Sall contribue à la diversité des opinions sur la question du report de l’élection présidentielle. Son appel à la mobilisation en faveur de la démocratie pourrait influencer l’opinion publique et intensifier les débats politiques.

Réaction Ferme d’Ibrahima Hamidou Dème : qualification de « Coup d’État Institutionnel » après la décision de Macky Sall

La décision récente du Président Macky Sall d’abroger le décret n° 2024-106, annulant ainsi le décret n° 2023-2283 et reportant l’élection présidentielle de 2024, a suscité une réaction sans équivoque de la part d’Ibrahima Hamidou Dème, ancien juge et président du parti ETIC (Ensemble pour le travail, l’intégrité et la citoyenneté).

Dans une déclaration à Iradio, Dème a qualifié cette action de « coup d’État institutionnel », soulignant qu’une telle situation est sans précédent au Sénégal. Selon lui, le report des élections manque de fondement dans la Constitution ou dans la loi, et les allégations de corruption visant les membres du Conseil constitutionnel ou la double nationalité d’un candidat ne justifient en aucun cas cette décision.

« Une Action Illégale et Sans Justification Légale« 

Ibrahima Hamidou Dème a affirmé que cette décision est une action illégale, dépourvue de justification légale ou de fondement factuel. Il a souligné que les raisons avancées ne sont pas suffisantes pour justifier le report de l’élection présidentielle. Selon lui, cette situation constitue un coup d’État institutionnel, portant atteinte aux principes démocratiques et constitutionnels du pays.

« Maintien de l’Accusation de Coup d’État Institutionnel« 

L’ancien juge a maintenu fermement sa qualification de « coup d’État institutionnel » et a appelé à une mobilisation pour défendre les principes démocratiques du Sénégal. Sa réaction souligne l’importance des enjeux politiques actuels et l’impact de la décision présidentielle sur la stabilité institutionnelle du pays.

Réactions et Attentes Futures :

La réaction d’Ibrahima Hamidou Dème pourrait alimenter le débat politique en cours au Sénégal, mettant en lumière les divergences d’opinions sur la légitimité de la décision présidentielle. Les prochains jours seront cruciaux pour l’évolution de la situation politique et les réponses des différentes parties prenantes.

La démission du Premier ministre Amadou Ba : impact sur la scène politique sénégalaise

Le Sénégal est actuellement en ébullition suite aux spéculations concernant la possible démission du Premier ministre, Amadou Ba. Cette annonce, si elle se confirme, pourrait avoir un impact significatif sur la scène politique sénégalaise à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février.

Contexte de la démission :

Amadou Ba, nommé Premier ministre il y a un an, aurait rencontré le président Macky Sall après son retour d’un voyage en Italie et à la Barbade. Des informations provenant de sources crédibles indiquent que les discussions entre les deux dirigeants étaient tendues, suscitant des interrogations sur l’avenir politique d’Amadou Ba.

Contestations internes et tensions politiques :

La possible démission d’Amadou Ba intervient dans un contexte de contestations internes au sein de son parti, la coalition Benno Book Yaakar (BBY). Ces dissensions semblent s’être accentuées récemment, contribuant à l’atmosphère tendue qui règne au sein de la sphère politique sénégalaise.

Conséquences sur l’élection présidentielle :

À deux jours du début officiel de la campagne présidentielle, l’annonce de la démission d’Amadou Ba pourrait influencer l’équilibre politique au Sénégal. La question de la candidature de Ba pour l’élection présidentielle se pose également, et il reste à voir si sa démission du poste de Premier ministre affectera ses ambitions présidentielles.

Réactions et attentes :

Les observateurs politiques et la population sénégalaise attendent avec impatience la confirmation de cette démission et analysent les éventuelles répercussions sur le paysage politique. La stabilité politique et la gestion de la transition seront des éléments cruciaux dans les jours à venir.

La démission annoncée d’Amadou Ba marque un tournant dans la politique sénégalaise, et les développements ultérieurs auront un impact sur la dynamique électorale et la configuration du pouvoir dans le pays. Les prochains jours s’annoncent cruciaux pour le Sénégal, avec des enjeux politiques majeurs à l’horizon.

Sénégal : Cinquante intellectuels et universitaires appellent au respect du calendrier électoral

Dans un communiqué parvenu à Seneweb ce samedi 03 février, les intellectuels, universitaires et la société civile exigent le respect de la présidentielle prévue le 25 février 2024.  Sur une petition signée par 52 individus, les universitaires et la société civile disent non à toute tentative de report de l’élection. Seneweb vous propose l’intégralité du communiqué.

« Au nom de l’idéal républicain et démocratique, le Sénégal doit aller à l’élection »

Dans une République démocratique, l’élection présidentielle est une échéance cruciale car le gardien de la Constitution, clef de voûte des Institutions et chef suprême des armées tire toute sa légitimité du suffrage de ses concitoyens. C’est pourquoi, les délais d’organisation de l’élection sont gravés dans le marbre de la Constitution. Et c’est pourquoi, nous intellectuels, universitaires et membres de la société civile, profondément attachés à la préservation des acquis démocratiques du Sénégal, nous opposons à toute idée de report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 et par là-même à tout décalage de la campagne électorale du premier tour qui doit débuter le 4 février 2024. Nous exigeons de monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal jusqu’au 3 avril 2024, de placer « la patrie avant le parti », de « veiller au respect scrupuleux du calendrier républicain en rejetant catégoriquement, tout projet ou tentative de report de l’élection présidentielle » et enfin de prémunir notre pays du chemin de « l’anarchie et du chaos ». La confiscation du droit de suffrage des Sénégalais pourrait faire peser des périls irréversibles sur les institutions de la République, garantes de notre contrat social, mais aussi sur la concorde nationale et la paix civile. Nous exhortons par conséquent l’Administration électorale, la Justice et les Forces de défense et de sécurité à faire passer l’intérêt supérieur du Sénégal avant toute autre considération. Il leur revient de garantir sans faiblesse la loyauté, la régularité et la sincérité du scrutin sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans toutes les représentations diplomatiques et autres lieux où votera la diaspora. Nous convions tous nos compatriotes à s’ériger contre une haute trahison qui achèverait, in fine, un coup d’état contre la République et la démocratie.

1. Prof. Souleymane Gomis, FLSH, UCAD

2. Prof. Mbissane Ngom, USF SJP, UGB

3. Prof. Abdou Aziz Diouf, FSJP, UCAD

4. Prof. Diouma Kobor, UFR ST, UASZ

5. Prof. Amadou Fall, FASTEF, UCAD

6. Prof. Babou Diène, UGB,

7. Prof. Massamba Diouf, FMPO, UCAD

8. Prof. Cheikh Thiam, Amherst college, USA

9. Prof. El Hadji Samba Ndiaye, FSJP, UCAD

10. Prof. Sidy Alpha Ndiaye, FSJP, UCAD

11. Prof. Daouda Ngom, FST, UCAD

12. Prof. Aliou Thiongane, FMPO, UCAD

13. Prof. Abdoulaye Keita, IFAN, UCAD

14. Prof. Mouhamed Abdallah Ly, IFAN, UCAD

15. Prof. Cheikh Omar Thiam, FLSH, UCAD

16. Prof. Mbaye Diagne Mbaye, UASZ

17. Prof. El Hadji Alioune Fall, FST, UCAD

18. Prof. El Hadji Babacar Ly, UFR SAT, UGB

19. Prof. Bakary Manga, FST, UCAD

20. Prof. Mouhamadou Thiam, EPT, UCAD

21. Dr. Ndèye Astou Ndiaye, FSJP, UCAD

22. Dr. El Hadji Malick Sy Camara, FLSH, UCAD

23. Dr. Salif Baldé, ESEA, UCAD

24. Dr. Abdoulaye Mbaye, EPT, UCAD

25. Dr. Jean Domingo, FST, UCAD

26. Dr. Mamadou Seydou Ba, UFR ST, UASZ

27. Dr. Arfang Ousmane Kémo Goudiaby, UFR ST, UASZ

28. Dr. Lamine Badji, UNCHK

29. Dr. Aliou Sène, FASTEF, UCAD

30. Dr. Lamine Diamé, FST, UCAD

31. Dr. Mohamed Badji, FASEG, ucad

32. Dr. Mamecor Faye, FST, UCAD

33. Dr. Boubacar Camara, UFR ST, UASZ

34. Dr. Seydi Mansour Sy Seck, FST, UCAD

35. Dr. Ndéné Mbodji, FLSH, UCAD

36. Dr. Ibrahima Niang, FLSH, UCAD

37. Dr. Mouhamed Lat Diop, EBAD, UCAD

38. Dr. Moda Dieng, Enseignant-chercheur, Montréal

39. Dr. Cheikh Tidiane Hanne, Géographe, Genève

40. Dr. Bocar Kane, Biologiste, Paris

41. Dr. Pape Chérif Bertrand Bassène, Akandijack, FLSH, UCAD

42. Dr. Mamadou Kabirou Gano, FASTEF, UCAD

43. Dr. Oumar Dia, FLSH, UCAD

44. Dr. Thierno Ly, IFE, UCAD

45. Dr. Mouhamadou Boye, UFR SJP, UGB

46. Dr. Gorgui Diouf, FST, UCAD

47. Dr. Joseph Sambasene Diatta, UFR ST, UASZ

48. Mme Oumy Diakhaté, DEMSG/IA de Rufisque

49. M. Youssouf Mansal, Ingénieur Génie civil

50. M. Souleymane Diop, Journaliste et consultant en communication

51. Dr. Ndiamé Diop, inspecteur d’éducation à la retraite

52. Dr. Mamadou Thior Maître de conférences assimilé FLSH/UCAD

Présidentielle 2024 : Mission d’observation de l’UE déploie 32 observateurs à travers le Sénégal

À quelques semaines du scrutin présidentiel au Sénégal, la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (Moe-Ue 2024) a annoncé le déploiement d’un premier groupe d’observateurs dans les 14 régions du pays. Au nombre de 32, ces observateurs surveilleront de près la campagne électorale, le déroulement du scrutin, la compilation des résultats au niveau local, ainsi que la phase post-électorale.

Cette mission, présente au Sénégal depuis le 13 janvier à l’invitation du gouvernement sénégalais, est dirigée par Malin Björk, accompagnée d’une équipe de 10 experts en matière électorale et 28 observateurs de longue durée. Leur déploiement sur le terrain est un élément clé pour garantir la transparence et l’équité du processus électoral.

D’ici le jour du scrutin, la Moe-Ue prévoit de renforcer son équipe avec 64 observateurs de courte durée qui rejoindront les 32 déjà déployés. Le jour de l’élection, la mission sera composée de 130 observateurs, issus des 27 États membres de l’Union européenne, de la Suisse, de la Norvège, et du Canada.

La présence de cette mission d’observation de l’UE témoigne de l’importance accordée à la crédibilité et à la légitimité du processus électoral sénégalais, contribuant ainsi à renforcer la confiance dans le système démocratique du pays.

Macky Sall s’exprimera à 14 heures : Éclaircissements attendus sur la Présidentielle 2024

Initialement prévue à midi, l’allocution du Président sénégalais, Macky Sall, est reportée à 14 heures. Les Sénégalais attendent avec impatience les clarifications du chef de l’État sur divers sujets cruciaux, notamment le début de la campagne électorale et la question épineuse d’un éventuel report de l’élection présidentielle de 2024.

La campagne électorale, qui s’annonce déjà comme un moment crucial pour la vie politique sénégalaise, suscite de nombreuses interrogations. Le Président Macky Sall devrait apporter des éclaircissements sur les enjeux et les attentes de cette période, à quelques jours du lancement officiel.

La question la plus préoccupante reste celle d’un éventuel report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Les rumeurs et spéculations se multiplient, et les Sénégalais espèrent obtenir des réponses claires du chef de l’État.

Cette allocution, déplacée à 14 heures, promet de fournir des informations cruciales pour l’ensemble de la population sénégalaise. Les yeux sont tournés vers le Président Macky Sall pour des orientations et des annonces qui auront des répercussions majeures sur le pays.

Présidentielle : « Sire Sy n’a jamais été nommé Directeur de campagne » (Serigne Mboup)

Dans un communiqué officiel, le candidat à l’élection présidentielle sénégalaise, Serigne Mboup, a catégoriquement démenti les informations relayées concernant la prétendue nomination de Siré Sy en tant que Directeur de campagne au sein de l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGUEEY.

Le communiqué du Président Serigne Mboup précise que M. Siré Sy ne détient pas le titre officiel de Directeur de campagne, démentant ainsi toute désignation officielle pour ce rôle. Le candidat souligne que M. Siré Sy s’était autoproclamé Directeur de campagne dans les médias, agissant de sa propre initiative sans l’aval du candidat.

« Le Président Serigne MBOUP, Candidat à l’élection présidentielle, souhaite informer tant l’opinion nationale qu’internationale que M. Siré SY n’a jamais été désigné Directeur de campagne au sein de l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGUEEY », a précisé le communiqué.

Serigne Mboup a également souligné que le titre de Directeur de campagne ne pouvait être attribué sans une lettre de nomination officielle et un communiqué adéquat. Le communiqué a également écarté le prétendu communiqué de démission de M. Siré SY, affirmant qu’il s’agissait plutôt d’une manœuvre médiatique visant à consolider sa présence politique.

La fonction de M. Siré SY a été clarifiée comme étant celle d’un conseiller rémunéré du candidat, et le Président Serigne Mboup a officiellement désigné Mme Ndiaya MBOW en tant que Directrice de campagne pour l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGEEY.

Le candidat a exprimé sa conviction envers cette nomination et a remercié l’opinion publique pour sa compréhension face à ces déclarations contradictoires. La campagne présidentielle au Sénégal continue d’être marquée par des débats et des clarifications entourant les rôles et les nominations au sein des différentes entités politiques.

Présidentielle : Thierno Alassane Sall dément avoir enclenché un recours contre Rose Wardini

Thierno Alassane Sall, candidat à la présidentielle au Sénégal, a catégoriquement démenti les rumeurs circulant selon lesquelles il aurait initié un recours contre la candidature de Rose Wardini, alléguant une possible non-conformité avec l’exigence de nationalité exclusive sénégalaise. Dans un communiqué officiel, Thierno Alassane Sall a réfuté ces allégations et a clarifié sa position.

« Nous tenons à clarifier qu’il n’y a aucune vérité dans ces allégations. Avec la publication de la liste définitive des candidats, la période de dépôt de toute réclamation est révolue, conformément aux dispositions constitutionnelles », a déclaré Thierno Alassane Sall.

Il a souligné qu’il restait attentif et vigilant, respectant le processus électoral en cours. Thierno Alassane Sall a exprimé son rejet de toute idée de report des élections, soulignant qu’une telle proposition ne reposait sur aucune base juridique. Il a critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS) pour son engagement dans ce qu’il a qualifié de « forcing infondé et insensé » visant à réintroduire Karim Wade dans la course présidentielle.

Le candidat a rappelé que, conformément à la Constitution, l’élection présidentielle était prévue pour le 25 février 2024, et il a souligné que tout arrangement en coulisses ou toute forfaiture contre l’intérêt du peuple ne serait pas toléré.

La scène politique au Sénégal reste tendue, alimentée par des débats intenses autour de la validité des candidatures et des appels à un possible report du scrutin. Les jours à venir s’annoncent cruciaux pour la stabilité politique du pays.

Assemblée nationale : Le bureau valide la proposition de loi sur un report de la présidentielle

Le bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal a donné son aval à la proposition de loi du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) visant à reporter l’élection présidentielle de 2024. Cette décision intervient au lendemain du dépôt de la proposition par le groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement affilié à la coalition Wallu.

La réunion d’examen de la proposition a eu lieu ce samedi 11 février, et le processus avance avec la validation par le bureau de l’Assemblée nationale. La prochaine étape serait la réunion de la conférence des présidents, suivie d’une réunion en commission. Si la proposition continue de progresser à travers ces étapes, une séance plénière sera convoquée pour prendre une décision formelle.

Cette avancée vers un possible report de l’élection présidentielle intervient dans un contexte politique tendu, avec des appels de plusieurs acteurs politiques, y compris au sein de la majorité présidentielle, en faveur d’une révision du calendrier électoral. La décision du bureau de l’Assemblée nationale ouvre la voie à des débats plus approfondis sur cette question sensible.

Il est à noter que cette évolution survient à quelques minutes de l’annonce prévue par le président Macky Sall, qui doit s’adresser à la Nation à midi. La situation politique au Sénégal reste donc en mouvement, et l’attention nationale et internationale est focalisée sur les développements à venir.

Palais : Macky Sall consulte en vue d’une adresse à la Nation

Le Palais présidentiel sénégalais a été le théâtre de consultations politiques stratégiques alors que le président Macky Sall s’apprête à adresser la Nation ce samedi à 12 heures. Ces réunions suscitent des spéculations quant à des annonces potentielles sur des changements majeurs au sein du gouvernement et du Conseil constitutionnel, alimentant les rumeurs d’un possible report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

En cette journée de vendredi, le chef de l’État a tenu des rencontres importantes avec le Premier ministre, Amadou Ba, ainsi qu’avec les sept membres du Conseil constitutionnel. Ces échanges interviennent à un moment où des voix au sein de la classe politique suggèrent la nécessité d’un report du scrutin présidentiel en raison de préoccupations relatives au processus électoral.

Les discussions ont également été élargies aux alliés politiques du président, avec des réunions spécifiques avec les représentants de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et du Parti socialiste (PS). Ces consultations plus larges semblent indiquer une volonté de prendre en compte diverses perspectives dans la prise de décision présidentielle.

Le contenu de l’adresse à la Nation prévue pour demain reste encore inconnu, mais il est clair que les résultats de ces réunions auront des implications majeures sur la direction politique du pays. Les observateurs politiques restent en alerte pour comprendre les décisions potentielles du président Macky Sall et leur impact sur le processus électoral en cours. La situation actuelle nécessite une surveillance constante pour saisir les développements politiques à venir.

Sangalkam : Démantèlement d’un réseau de contrefaçon de documents publics

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a réussi un coup de filet majeur en neutralisant un gang spécialisé dans la contrefaçon de documents publics à Sangalkam. Trois individus, dont un conseiller municipal, ont été déférés au parquet de Dakar après avoir été appréhendés dans le cadre de cette affaire.

L’enquête a débuté suite à une alerte sur la recrudescence de faux documents administratifs dans l’arrondissement de Sangalkam. Les investigations ont permis d’identifier un conseiller municipal du nom de T. Seydi comme l’un des principaux acteurs de ce réseau. Arrêté, il a révélé son fournisseur, A. Sarr.

Il s’est avéré que T. Seydi obtenait des faux actes de délibération en imitant les signatures du maire et du sous-préfet de Sangalkam. Interrogé lors de l’enquête, le conseiller municipal a admis avoir recouru aux services d’un gérant de cybercafé établi à Rufisque, répondant au nom de M. Kébé.

Un agent infiltré de la BR s’est rendu dans le cybercafé de M. Kébé, se faisant passer pour une personne cherchant à acquérir un faux acte de délibération. Le gérant a fourni le document contrefait moyennant la somme de 150 000 francs CFA et a été appréhendé par la suite.

Les trois individus, T. Seydi, A. Sarr et M. Kébé, ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs, contrefaçon de documents publics et escroquerie. Ils sont accusés d’avoir imité les signatures officielles pour fabriquer de faux actes de délibération concernant des parcelles à Sangalkam.

Cette opération de la BR de Keur Massar démontre l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et la contrefaçon de documents, contribuant ainsi à maintenir l’intégrité des procédures administratives et la confiance dans les institutions publiques.

Non-fiabilité du fichier du Conseil constitutionnel : Le collectif des candidats spoliés ne lâche pas l’affaire

Le collectif des candidats spoliés persiste dans sa dénonciation de la non-fiabilité du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour éliminer certains candidats à l’élection présidentielle. Dans un communiqué récemment diffusé, le collectif affirme son engagement à poursuivre ses efforts en vue de l’établissement d’un dispositif politique et consensuel visant à rétablir la justice dans leur affaire.

Le communiqué souligne que les membres du collectif continuent de revendiquer des réparations après ce qu’ils considèrent comme de graves violations de leurs droits de citoyens en règle avec toutes les dispositions nécessaires pour être candidats à l’élection présidentielle. Rejetant les affirmations selon lesquelles « le droit a été dit » et qu’aucune manipulation n’a eu lieu, le collectif insiste sur la fiabilité de ses preuves et se tient prêt à les présenter pour démontrer la validité de ses revendications.

Face aux dysfonctionnements avérés du système électoral, le collectif appelle à des actions collectives et concertées, mobilisant et sensibilisant en faveur de la suppression du système de parrainage citoyen dans le processus électoral sénégalais. Le communiqué met en avant la nécessité d’un système électoral crédible, transparent, participatif et démocratique.

Les candidats spoliés réaffirment leur détermination à rester engagés aux côtés du peuple sénégalais pour défendre le modèle démocratique du pays. Ils expriment leur volonté d’utiliser tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité et la fiabilité du processus électoral, soulignant que des élections basées sur un processus truqué et des résultats biaisés ne peuvent émaner d’une institution crédible.

Le collectif reste debout, prêt à défendre les principes démocratiques du Sénégal, et promet de persévérer dans ses efforts pour obtenir justice et équité dans le processus électoral en cours.

Déthié Fall engrange le soutien du Dr Papa Moustapha Fall et de son Mouvement Patriotique Gal-Gi (Communiqué)

Déclaration du bureau politique du Mouvement National Patriotique Gal-Gi 


Apres de larges consultations dans nos différentes instances depuis le retrait de la candidature de notre leader Dr Papa Moustapha Fall et une étude minutieuse et approfondie de la situation politique de notre pays le bureau politique du Mouvement National Patriotique/Gal-Gi déclare son soutien à la coalition DETHIEFALL2024 pour les élections présidentielles de Février 2024.


 Ce choix de notre parti est guidé par une écoute attentive du peuple sénégalais dans sa quête de changement profond et responsable. Le Mouvement National Patriotique/ Gal-Gi est persuadé que le Président DETHIE FALL incarne en compétence en valeurs cette aspiration.

 
De par sa rigueur, son sens de l’honneur, sa vision et sa capacité d’anticipation le Président DETHIE Fall est sans aucun doute la solution attendue pour un Sénégal tourné définitivement vers le développement. Par ailleurs le bureau politique demande la libération de tous les détenus politiques et le respect des droits de tous les candidats pour garantir des élections inclusives et apaisées Le bureau politique appelle l’ensemble de nos militants et sympathisants de se mettre et exclusivement au service de la coalition DETHIEFALL2024 et d’être à l’écoute de ses directives. 
Ensemble pour la victoire finale: DÉTHiE FALL PRÉSIDENT. 

CAN2023 : La RD Congo glace la Guinée et rejoint les demi-finales (3-1) !

Fin des illusions pour la Guinée. Battu par la RD Congo vendredi soir (3-1), le Syli National est donc éliminé au stade des quarts de finale de cette CAN 2023.

Le véritable plafond de verre ne sera donc pas brisé par les Guinéens. L’euphorie de la qualification en quarts de finale, suite à une courte victoire à l’arrachée face à la Guinée-Equatoriale (1-0), est vite retombée. La faute à la République Démocratique du Congo. Vainqueurs 3-1 du Syli National au Stade Alassane-Ouattara, ce vendredi 2 février, les Léopards ont atteint les demi-finales de cette Coupe d’Afrique des Nations. De son côté, la Guinée en quarts de finale pour la cinquième fois de son histoire.

CAN 2023 1/4 de finale : Sans aucune surprise, le Nigeria a éliminé (1-0) l’Angola et valide son ticket pour les demi-finales

Les quarts de finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations ont démarré ce vendredi avec comme affiche Nigeria / Angola. Pour la première rencontre des quarts de finale, le Nigeria a obtenu le premier ticket des demi-finales en battant (1-0) l’Angola de Gelson Dala.

Victor Osimhen et ses coéquipiers n’ont pas tremblé devant les poulains de Pedro Gonçalves. Malgré quelques situations des Palancas Negras, les Super Eagles sont restés vigilants pour ne pas être surpris. C’est dans les 5 dernières minutes de la première mi-temps que les Nigérians ont ouvert le score par l’intermédiaire d’Ademola Lookman, suite à une somptueuse passe de Moses Simon (1-0, 41′). Grâce à son 3ᵉ but de la compétition, les Super  Eagles mènent (1-0) à la pause.

En deuxième période, les hommes de Pedro Gonçalves ont poussé pour revenir au score, mais n’ont pas réussi jusqu’au sifflet final. Le Nigeria de Victor Osimhen valide ainsi le premier ticket des demi-finales de la CAN 2023.

Affirmation de Nationalité Américaine : Le Pr Daouda Ndiaye dément et annonce des poursuites judiciaires

Le Professeur Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal, a catégoriquement démenti les allégations circulant sur les réseaux sociaux qui lui attribuent une nationalité américaine. Dans un communiqué diffusé sur ses plateformes digitales, le candidat a qualifié ces informations de « fausses » et a annoncé son intention d’engager des poursuites judiciaires contre les responsables de ces déclarations diffamatoires.

« Une fausse information attribuant une nationalité américaine au Professeur Daouda Ndiaye est en train de faire le tour des réseaux sociaux. Ces allégations, dénuées de tout fondement, visent manifestement à nuire à son identité de Sénégalais à part entière », a affirmé le candidat dans son communiqué, réaffirmant qu’il possède « une seule et unique nationalité, celle SÉNÉGALAISE ».

Le directoire de campagne du Pr Daouda Ndiaye a indiqué que des avocats étaient déjà mobilisés pour intenter des actions judiciaires à l’encontre des individus responsables de la propagation de ces informations erronées. « Toutefois, nos conseils (avocats) sont à pied d’œuvre pour faire le nécessaire et présenter devant les juridictions toutes ces personnes qui auront publié ces niaiseries sur le candidat à la présidentielle du 25 février 2024 », a-t-il déclaré.

Le Pr Daouda Ndiaye a ajouté : « Nous nous réservons donc le droit de saisir les tribunaux compétents afin que ces personnes répondent de leurs fabulations ». Malgré ces allégations infondées, le directoire de campagne a souligné que ses priorités restaient axées sur les enjeux politiques et les défis nationaux, et qu’il ne se laisserait pas détourner par des informations « véhiculées par des malappris en manque d’inspiration dans le but de perturber ».

Cette réaction du Pr Daouda Ndiaye met en lumière les efforts déployés par les candidats pour défendre leur intégrité et leur identité nationale dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle. Les poursuites judiciaires annoncées soulignent la volonté du candidat de protéger sa réputation et de faire face aux informations diffamatoires circulant sur les réseaux sociaux.

Le CORED appelle à l’équilibre et à la véracité dans la couverture médiatique de la campagne électorale au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février, le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) au Sénégal a publié un communiqué appelant les journalistes et techniciens des médias à maintenir l’équilibre et la véracité dans la couverture de la campagne électorale.

Dans son communiqué, le CORED a insisté sur l’importance de l’objectivité et de l’équilibre entre les différents candidats en lice, soulignant que le pluralisme est un fondement majeur de la démocratie. Alors que la campagne électorale s’intensifie, le CORED encourage les médias à jouer un rôle responsable en fournissant une couverture équilibrée, évitant tout favoritisme envers un candidat particulier.

Le conseil rappelle aux journalistes l’Article 19 du Code de la presse qui stipule que « Le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion. » Il souligne ainsi l’importance de maintenir une indépendance professionnelle totale pour garantir une couverture impartiale de la campagne électorale.

Dans un contexte où la diversité des candidats et des opinions politiques est manifeste, le CORED souligne que tous les candidats sont d’une égale dignité. Il encourage les médias à éviter que les moyens financiers ne dictent la manière dont les activités liées à la campagne électorale sont couvertes, soulignant l’importance de la diversité journalistique pour refléter fidèlement les différentes perspectives.

Outre son appel à la responsabilité des médias, le CORED invite également les acteurs politiques et leurs partisans à maintenir une atmosphère sereine. En rappelant que le rôle des journalistes est d’informer les citoyens sur les coalitions, les candidats et leurs programmes respectifs, le CORED vise à contribuer à la formation d’une opinion éclairée parmi l’électorat sénégalais.

Le communiqué du CORED intervient dans un climat politique tendu alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle. L’appel à l’équilibre et à la véracité dans la couverture médiatique joue un rôle crucial pour maintenir l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Malaise à BBY : Zahra Iyane Thiam enfonce le clou et critique les appels au report de la présidentielle

Le malaise persiste au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), et Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, en rajoute une couche. Après son premier post critiquant les députés de la majorité qui ont voté pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant le Conseil constitutionnel, elle a décidé de s’exprimer à nouveau, cette fois-ci en taclant certains de ses camarades de coalition qui plaident pour le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

« À tous ceux qui interpellent le président Macky Sall à reporter l’élection du 25 février, je demeure persuadée qu’il aura la même posture, lorsqu’on le poussait dans le gouffre du 3e mandat. Salir le candidat la nuit et demander à le nettoyer le matin, de qui se moque-t-on ? », s’est interrogée Zahra Iyane Thiam dans un post sur les réseaux sociaux.

Cette déclaration intervient dans un contexte où certains membres de la coalition BBY expriment des préoccupations quant à la validité des candidatures et réclament le report de l’élection présidentielle. Des débats houleux ont émergé au sein de la coalition, révélant des divergences d’opinions au sein de la majorité présidentielle.

La première sortie de Zahra Iyane Thiam avait déjà suscité des réponses fermes de la part de certaines de ses collègues de Benno Bokk Yakaar, notamment Thérèse Faye Diouf et Adji Mbergane Kanouté. Le malaise au sein de la coalition pourrait avoir des implications significatives à l’approche des élections présidentielles, mettant en lumière les tensions internes et les divergences de points de vue au sein de BBY.

Il reste à voir comment ces déclarations influenceront la dynamique politique au sein de la coalition, et si des efforts seront déployés pour surmonter les divergences et maintenir l’unité avant le scrutin présidentiel.

Décès de Cheikh, Guitariste du Duo Pape et Cheikh : Une perte profonde pour la musique Sénégalaise

La musique sénégalaise est en deuil suite au décès de Cheikh, guitariste émérite du célèbre duo Pape et Cheikh. Cheikhou Coulibaly, de son vrai nom, s’est éteint ce vendredi des suites d’une longue maladie, laissant un vide immense dans le paysage musical du Sénégal et au-delà.

La triste nouvelle survient à peine un jour après la présentation du nouvel album du duo, marquant ainsi un contraste poignant entre la joie de la création artistique et la tristesse de la perte d’un talent exceptionnel. La disparition de Cheikh a été confirmée par Guissé Pène, membre du staff du groupe Pape et Cheikh.

Le duo avait récemment partagé avec la presse leur dernier projet, un album qui promettait de perpétuer l’héritage musical distinctif pour lequel Pape et Cheikh étaient connus. Lors de cette rencontre, ils avaient également souligné l’importance de la stabilité du pays à l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février, mettant en avant leur engagement civique à travers leur art.

Pape et Cheikh avaient annoncé la sortie d’une reprise en live de leur tube emblématique « Bu leen Wengal Gaal Gui » (Ne pas faire tanguer la pirogue), un morceau qui avait marqué les esprits lors de sa sortie en 2000. La chanson, véritable appel à la paix, a été revisité en live pour contribuer à la sensibilisation de la population dans le contexte électoral actuel.

Le journaliste Alassane Cissé a souligné la signification profonde du duo Pape et Cheikh dans l’histoire musicale du Sénégal. Ils ont symbolisé une amitié solide et célébré l’unité à travers leurs 25 années de carrière, surmontant ensemble les défis de la vie artistique.

Originaires de Kaolack, Pape et Cheikh ont formé leur duo en 1997, développant un style unique qui mélangeait habilement la musique afro folk et les sonorités traditionnelles. Leur premier album « Yaakaar » (L’espoir), sorti en 2001, a été un tournant dans leur carrière, les propulsant sur la scène nationale et internationale.

Le duo a collaboré avec des artistes renommés tels que Peter Gabriel et a même assuré la première partie de la tournée de Tracy Chapman en 2003. Leur musique a transcendé les frontières, portant des messages d’unité et de paix.

Le décès de Cheikh laisse un vide indéniable dans le monde de la musique sénégalaise. Sa virtuosité à la guitare et sa contribution à l’identité musicale du duo seront gravées dans la mémoire collective. La nation pleure la perte d’un artiste talentueux, exprimant ses condoléances à la famille, aux amis et à tous ceux qui ont été touchés par la musique inspirante de Pape et Cheikh.

Cérémonie de Remise de Diplômes à l’Ecole d’application et de perfectionnement interarmes (EAPI) de Thiès : Des officiers stagiaires internationaux prêts à diriger

Le Cours de Formation des Futurs Commandants d’Unité d’Infanterie (CFCU/INF) de la session 2023-2 a vu ces officiers subalternes, du grade de lieutenant jusqu’à celui de capitaine, suivre avec succès un programme exigeant depuis le 22 septembre 2023. La diversité des nationalités présentes a été soulignée comme un atout, les stagiaires ayant partagé leurs expériences pour augmenter les chances de réussite.

Le Colonel Simon Sarr, commandant de l’EAPI, a salué la solidarité démontrée par les stagiaires et les a félicités pour leur succès. Il a souligné l’importance de leur futur rôle en tant que commandants d’unités, appelant à être des « meneurs d’hommes en temps de paix comme en temps de guerre » et à être attentifs aux besoins de leurs subordonnés.

Le Général Kandé a souligné l’importance de cette formation dans le contexte actuel de montée en puissance, insistant sur le développement des compétences en combat interarmes. Il a encouragé les officiers stagiaires à être des leaders exemplaires, soulignant l’attention particulière portée à la qualité des cours à l’EAPI.

Le Capitaine Amadou Sow, commandant de la 4e compagnie du Bataillon des parachutistes et major de cette promotion, a partagé sa vision selon laquelle cette formation permettra aux futurs commandants d’unité de gérer efficacement leurs compagnies dans leurs pays respectifs. Il a souligné l’importance de la diversité des nationalités, un atout pour un commandement fluide lors d’opérations internationales.

Le Capitaine David Ngabo, de la Rwanda Defence Force, premier officier rwandais à être formé à l’EAPI, a exprimé sa gratitude pour cette session enrichissante, soulignant l’impact positif des instructeurs français, sénégalais et de ses collègues internationaux sur son expérience.

Les Lions de la plage hissent le drapeau national en vue de la Coupe du Monde de Beach Soccer à Dubai

Une vague d’enthousiasme et de fierté a balayé le siège du Ministère des Sports ce vendredi, alors que nos Lions de la plage ont reçu le drapeau national des mains du Ministre des Sports, Monsieur Lat Diop. Ce geste solennel marque le début de la quête du Sénégal à la Coupe du Monde de Beach Soccer, qui se déroulera à Dubai du 15 au 25 février.

La cérémonie de remise du drapeau national a été empreinte d’une ambiance vibrante, symbolisant l’unité et la détermination de l’équipe nationale à représenter dignement le Sénégal sur la scène mondiale du Beach Soccer. Le Ministre Lat Diop a exprimé sa confiance dans la capacité des Lions de la plage à briller lors de cette compétition de renommée mondiale.

« Le drapeau que vous hissez aujourd’hui incarne l’unité nationale et la fierté du Sénégal. Nous avons toute confiance en votre talent et en votre engagement à porter haut les couleurs de notre pays », a déclaré le Ministre des Sports, saluant l’équipe pour ses efforts de préparation.

L’équipe nationale, dirigée par son entraîneur et son encadrement technique, a répondu avec gratitude et détermination. Les joueurs ont exprimé leur honneur de porter les couleurs nationales et ont promis de tout donner sur le sable de Dubai. La Coupe du Monde de Beach Soccer représente une opportunité pour le Sénégal de faire valoir son excellence dans ce sport dynamique.

La compétition réunira les meilleures équipes mondiales de Beach Soccer, offrant des moments de compétition acharnée et de célébration sportive. Les Lions de la plage, forts de leur expérience et de leur talent, sont prêts à relever le défi et à laisser une empreinte indélébile dans l’histoire de cette compétition mondiale.

Le Sénégal tout entier se rallie derrière les Lions de la plage, exprimant ses vœux de succès et de victoire. La nation attend avec impatience de voir nos représentants rugir sur la scène internationale, portant la flamme de la fierté nationale à chaque passe, chaque tir et chaque but. Allez les Lions, faites résonner le rugissement du Sénégal dans le sable de Dubai !

Horreur à Touba : Un menuisier viole une femme mariée après l’avoir dépouillée de ses biens

Le commissariat spécial de Touba a transféré ce vendredi le menuisier D. Ngom au parquet de Diourbel, suite à des accusations graves. Le jeune homme de 25 ans est accusé d’avoir agressé et violé une femme mariée après l’avoir dépouillée de sa chaîne en or et de son téléphone, le tout sous la menace d’un couteau.

L’effroyable incident s’est déroulé le 31 janvier 2024, lorsque la coiffeuse M. T., âgée de 30 ans, s’est rendue au quartier Baye Fall Ga pour superviser les travaux de la maison de son mari. Ayant engagé le menuisier métallique D. Ngom pour des travaux spécifiques, la femme a été attaquée alors que les autres ouvriers étaient absents.

Profitant de l’opportunité, D. Ngom a agressé la femme sous la menace d’un couteau, lui dérobant sa chaîne en or et son téléphone portable. Il a ensuite forcé la femme à s’allonger par terre, toujours sous la menace de l’arme, avant de commettre l’acte odieux du viol.

Libérée par la suite, la victime a alerté les voisins qui ont réussi à maîtriser l’agresseur avant l’arrivée de la police. Le commissaire Diégane Sène et ses hommes ont rapidement pris en charge l’affaire, procédant à l’arrestation du suspect.

Interrogé par la police, D. Ngom a reconnu les faits de viol et de vol sous menace de mort avec une arme blanche. Cependant, il a été incapable d’expliquer le motif de son acte, selon des sources de Seneweb.

Suite à l’enquête, le mis en cause a été déféré au tribunal de grande instance de Diourbel ce vendredi, où il devra répondre de ses actes odieux. L’horrible agression a suscité l’indignation dans la communauté locale, mettant en lumière la nécessité d’une justice rigoureuse pour les crimes de cette nature.

Appel au report de la Présidentielle : Thérèse Faye Diouf propose un délai de 6 mois et la reprise du processus électoral

Suite à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant le Conseil constitutionnel et la contestation croissante, Thérèse Faye Diouf, membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a appelé au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Après le Parti démocratique sénégalais (PDS), c’est une voix influente de la majorité présidentielle qui plaide pour un report et une refonte du processus électoral.

« Si on doit organiser des élections et qu’on se rend compte qu’il y a des personnes qui pensent qu’elles doivent participer à la Présidentielle et qu’elles ont été exclues de manière injuste, on doit la reporter. On devrait même recommencer le processus et réorganiser l’élection dans six mois », a déclaré Thérèse Faye Diouf lors d’une intervention sur la TFM.

La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale a précisé que ses propos reflétaient sa position personnelle en tant que femme politique et non pas en tant que ministre. Elle a critiqué la manière dont le Conseil constitutionnel a géré les candidatures, soulignant l’exposition publique de la double nationalité de Rose Wardini comme exemple.

« Jusqu’à hier, vous ne saviez pas qu’on allait exposer la double nationalité de Rose Wardini dans l’espace public. Est-ce que vous le saviez ? Non, vous ne le saviez pas. Et vous allez voir qu’il y aura d’autres informations qui vont sortir d’ici très peu de temps. Dans ces cas-là, est-ce que vous pensez que le Conseil constitutionnel avait bien fait son travail pour vérifier si les candidats avaient des doubles nationalités ou non ? », a ajouté Thérèse Faye Diouf.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tension croissante autour du processus électoral, avec des appels à une révision en profondeur avant la tenue de l’élection présidentielle. Il reste à voir comment cette proposition de report et de reprise du processus électoral sera accueillie par les autres acteurs politiques et par la population sénégalaise dans son ensemble.

Habib Sy demande une rallonge du temps de parole des candidats à la présidentielle sur la RTS

Habib Sy, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a exprimé vendredi sa demande d’une augmentation du temps de parole alloué aux candidats sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS). Lors d’un entretien avec un journaliste de l’Agence de presse sénégalaise, en marge du début des enregistrements des premiers messages des candidats, Habib Sy a plaidé en faveur d’une extension du temps alloué aux postulants à la magistrature suprême.

L’échange s’est déroulé dans le cadre de la préparation de l’émission « Journal de la campagne », qui sera diffusée quotidiennement à partir du dimanche, marquant le début officiel de la campagne électorale. La campagne est prévue pour durer 21 jours, sous la supervision du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

« Trois minutes, c’est quand même peu pour des candidats qui veulent exposer, expliquer, décliner leurs programmes », a déclaré Habib Sy, soulignant les défis de communication auxquels sont confrontés les candidats dans ce court laps de temps. Il a appelé le CNRA à faire preuve de compréhension et a plaidé pour une augmentation du temps de parole de 3 à 5 minutes pour chaque candidat.

La demande de Habib Sy intervient alors que les enregistrements des premiers messages des candidats ont commencé, marquant le début officiel des activités médiatiques de la campagne électorale. La RTS, en tant que chaîne publique, joue un rôle crucial dans la diffusion des messages des candidats et dans l’information des citoyens sur les programmes et les positions des différents postulants à la présidence.

Il reste à voir comment le CNRA réagira à cette demande, et si une modification du temps de parole sera envisagée pour offrir aux candidats une plateforme plus étendue pour présenter leurs visions et programmes aux électeurs sénégalais.

Formation à Diourbel sur le traitement de l’information en période électorale : Journalistes et influenceurs prêts pour la présidentielle de février

Une vingtaine de journalistes et influenceurs de la région de Diourbel, au centre du Sénégal, ont récemment bénéficié d’une formation sur le traitement de l’information en période électorale. L’initiative, organisée par le Projet d’appui à un processus électoral apaisé et inclusif (PAPE), a pour objectif de garantir une couverture médiatique juste et équilibrée de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Le programme, baptisé « wajal élection », a été déployé par le projet PAPE pour sensibiliser les professionnels des médias sur les règles fondamentales à respecter lors du traitement de l’information, en mettant l’accent sur l’importance de maintenir un climat social apaisé. Abdou Salam Thiam, responsable du plaidoyer et des campagnes à l’ONG Oxfam Sénégal, a souligné l’importance cruciale du rôle des journalistes dans la pacification de l’espace politique tout au long du processus électoral.

« La formation vise à outiller les reporters et les créateurs de contenus pour une couverture médiatique de qualité de l’élection présidentielle à venir », a expliqué M. Thiam. Il a insisté sur le rôle essentiel de pacification que les médias doivent jouer en évitant la manipulation et la désinformation. Il a encouragé les journalistes à produire des contenus informatifs sur le processus électoral afin de fournir aux citoyens des informations précises et ainsi éviter la propagation de la désinformation.

La formation, qui s’est déroulée du jeudi au vendredi, a abordé divers aspects du traitement de l’information en période électorale, mettant l’accent sur l’éthique journalistique, la neutralité, et l’importance de fournir une information équilibrée. Les participants ont été incités à jouer un rôle actif dans la promotion d’une élection présidentielle apaisée, prévue pour février 2024.

Cette initiative du projet PAPE reflète l’engagement en faveur d’un processus électoral transparent et inclusif, mettant en lumière le pouvoir des médias dans la consolidation de la démocratie et dans la création d’une société bien informée. Les journalistes formés sont maintenant prêts à relever le défi de la couverture médiatique de l’élection présidentielle, contribuant ainsi à la préservation de l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Tragédie à Thiaroye-Sur-Mer : Deux sœurs décèdent après avoir été exposées à un produit anti-cafards

L’enquête révèle une utilisation tragique de poudre insecticide par la mère.

Le père, visiblement bouleversé, a expliqué aux gendarmes que ses filles ont commencé à vomir au milieu de la nuit. Le 26 janvier, elles ont été emmenées au poste de santé de Thiaroye-Sur-Mer, où elles ont été libérées après une consultation. Cependant, S. Diop est décédée au matin du 28 janvier, après avoir été évacuée à l’hôpital de Sicap-Mbao. Sa sœur cadette a également perdu la vie le même jour, après son transfert à l’hôpital de Fann.

Cette tragédie a suscité une onde de choc dans la communauté locale, soulignant l’importance de la vigilance quant à l’utilisation de produits chimiques domestiques. Les autorités continuent leur enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette terrible perte et évaluer d’éventuelles responsabilités. Les résultats de l’autopsie et les conclusions de l’enquête pourraient jeter une lumière supplémentaire sur cette affaire dévastatrice.

Attaque à main armée dans un site d’orpaillage à Kédougou : Trois morts

Dans la nuit à Kédougou, une attaque ciblant un site d’orpaillage a eu lieu, laissant un bilan tragique de trois morts, selon les informations de Source A.

Cette attaque survient peu de temps après le braquage d’une agence de transfert d’argent en plein cœur de la ville. Les circonstances exactes de l’attaque et les motivations des assaillants ne sont pas encore claires, et une enquête est probablement en cours pour élucider les faits. La sécurité dans la région de Kédougou pourrait être renforcée à la suite de cet incident, avec une attention particulière portée aux sites d’orpaillage qui peuvent être des cibles pour diverses activités criminelles.

Journée de mobilisation à Saint-Louis : Le CNCR énumère les difficultés du monde rural

Jeudi dernier, Saint-Louis a été le théâtre d’une mobilisation importante des producteurs de la vallée. Pendant plusieurs heures, les paysans de la région ont discuté de l’avenir de l’agriculture dans le nord du pays et des obstacles qui entravent son développement. Les principaux sujets de discussion ont inclus la révision de la loi agro-silvo-pastorale, la relève générationnelle, le financement agricole et la réforme foncière jugée cruciale.

Yaram Fall, vice-présidente du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) et présidente du Collège des femmes du CNCR, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation à grande échelle à Saint-Louis. Elle a expliqué que l’objectif de cette journée était de rassembler tous les membres des fédérations du CNCR pour discuter des problématiques liées à l’agriculture dans la région.

Lors de ces discussions, quatre thèmes ont été particulièrement soulignés, directement liés à la réforme de la loi agro-silvo-pastorale. Le premier concerne l’identité et le statut du paysan, mettant en avant l’importance de la reconnaissance des exploitations familiales. Ensuite, la nécessité de réactiver les sessions de concertation avec le gouvernement sénégalais pour garantir une révision équilibrée de la loi a été soulignée.

La réforme foncière a été identifiée comme un point crucial, nécessitant une implication adaptée prenant en compte les préoccupations de l’ensemble des acteurs ruraux. Cette mobilisation à Saint-Louis ne se limite pas au département, mais englobe toute la vallée du fleuve Sénégal. Les producteurs de riz, d’oignons, de tomates et autres productions ont discuté des défis communs du monde rural.

L’emploi des jeunes a également été abordé, mettant l’accent sur la nécessité d’aborder non seulement le renouvellement agricole, mais aussi l’insertion et l’installation des jeunes au sein des exploitations familiales et de la chaîne de valeur agricole.

Tentative d’évasion à la Mac de Mbour : le détenu reçoit une balle

La Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour a été le théâtre d’affrontements violents entre détenus et gardes pénitentiaires, jeudi dernier. Ces tensions ont conduit à des tirs de sommation, au cours desquels un détenu a été blessé par balle. Il s’agit d’Ahmet Cissé, un prisonnier de la chambre 12, condamné récemment à deux ans de prison pour trafic et usage de chanvre indien.

La journée a débuté avec une grève de la faim initiée par les détenus de la « Cité Malaw », protestant contre les longues détentions préventives. Les prisonniers ont renversé leur petit-déjeuner avant de se regrouper pour discuter de leur stratégie. L’un des détenus, Ahmed Cissé, a profité de la situation pour tenter de s’évader en escaladant le mur de clôture.

Repéré par un gardien pénitentiaire, Ahmed Cissé a refusé de descendre et a continué sa tentative d’évasion. Face à sa résistance, le gardien a fait usage de son arme, touchant le détenu à la main. Ahmed Cissé a été traité à l’infirmerie avant d’être placé en isolement, puis transféré dans une autre cellule.

Les autres détenus, mécontents des tirs de sommation, ont réagi en lançant des pierres aux gardes pénitentiaires. Un calme précaire est revenu vers 14 heures après cet épisode tendu. Les détenus maintiennent leurs revendications et exigent la présence du ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, pour faire part de leurs doléances.

Lycée de Médina Yoro Foula : une quinzaine de filles tombent en transe

Une quinzaine de filles ont été victimes de crises de transe au lycée de Médina Yoro Foula, ce vendredi. Tout a commencé avec un premier cas signalé par le professeur d’éducation physique et sportive vers 9 heures du matin. La situation s’est ensuite aggravée, touchant les classes de seconde, première et terminale, selon le proviseur.

François Xavier Diédhiou, le proviseur, a décrit la scène comme chaotique à un moment donné. Cependant, il a assuré que la situation a été maîtrisée grâce à l’intervention d’une ambulance. Face à cette perturbation des cours et afin d’éviter que cela ne se reproduise, le proviseur a informé sa hiérarchie pour prendre des mesures appropriées.

Il est à noter que de tels cas de crises sont fréquents dans certains établissements scolaires de Kolda. Le CEM Kolda 2 est également touché par ce phénomène, où les élèves tombent souvent en transe pendant les cours. Les sapeurs-pompiers interviennent pour évacuer les victimes vers l’hôpital ou à la maison en collaboration avec les parents.

Accusations de corruption : «Le PDS ne doit pas oublier que le juge Coulibaly avait libéré Abdoulaye Wade»

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés de la coalition Wallu accusent Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, respectivement président et membre du Conseil constitutionnel, de corruption dans leur décision concernant les candidats recalés pour la prochaine présidentielle, notamment Karim Wade. Une commission d’enquête parlementaire a été initiée à cet effet et adoptée par l’Assemblée nationale.

Dans une réaction, Mamour Bâ, ancien député du Parti Socialiste (PS) et membre fondateur de l’Alliance Pour la République (APR), rappelle que le PDS semble avoir une mémoire courte. Il souligne que Cheikh Tidiane Coulibaly avait jugé Abdoulaye Wade à la mort de Me Sèye, et malgré les pressions du régime socialiste, le juge avait pris une décision conforme au droit en libérant Abdoulaye Wade.

Mamour Bâ insiste sur le fait que le juge Coulibaly est incorruptible et rappelle une occasion antérieure où des offres de corruption lui avaient été présentées pour condamner Me Wade, mais le juge avait résisté à ces tentatives, décidant de libérer Abdoulaye Wade après avoir constaté que le dossier était vide. Il conclut en affirmant que le PDS ne devrait pas oublier ces faits.

Ticket Laobé parle ouvertement de sa relation avec le chanteur Papa Noukhoum : « Mane ak mome, lignou bolé »

Dans une récente interview accordée à Sénégal Buzz 221, Ticket Laobé a partagé des détails sur sa relation avec l’artiste Papa Noukhoum. La vendeuse a abordé le sujet avec une ouverture et une sincérité évidentes.

« C’est Dieu qui nous a réunis. Papa Noukhoum est un jeune artiste qu’on doit aider maintenant. Les gens qui parlent n’y peuvent rien entre nous… », a-t-elle déclaré.

Cette déclaration reflète la manière positive dont Ticket Laobé perçoit sa relation avec Papa Noukhoum. Elle met également en avant son engagement envers le soutien aux jeunes artistes émergents. L’interview offre ainsi un aperçu de la vision de Ticket Laobé sur sa vie personnelle et son rôle dans la promotion des talents.

Présidentielle 2024 : « Aucun report n’est ni possible ni envisageable », affirme El Malick Ndiaye de PASTEF

El Malick Ndiaye, Secrétaire National à la communication du parti PASTEF, exprime sa conviction que le président Macky SALL ne tolérera aucun report de l’élection présidentielle de 2024.

Selon El Malick Ndiaye, un report de l’élection présidentielle n’est ni possible ni envisageable. Il souligne que le président Macky SALL ne prolongera pas son mandat, car cela pourrait conduire le pays vers le chaos, comme l’a déclaré le président lui-même. Ndiaye insiste sur le fait que Macky SALL ne souhaite pas partir avec un tel passif.

Il appelle également le camp du président à avoir le courage d’affronter le candidat d’Ousmane Sonko, représentant du peuple, dans cette élection présidentielle. Ces déclarations de El Malick Ndiaye reflètent la ferme position de PASTEF face à la perspective de l’élection de 2024 et mettent en avant la détermination du président sortant à respecter les échéances électorales.

Guy Marius Sagna : « Même sans la RTS, ce sera 75% pour Diomaye au soir du 25 février 2024 »

Guy Marius Sagna, militant engagé, annonce une initiative marquante en prévision de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. À partir du 4 février 2024, jour du lancement de la campagne électorale, Sagna a l’intention de publier quotidiennement des vidéos de trois minutes. L’objectif est d’expliquer aux Sénégalais les raisons pour lesquelles ils devraient soutenir Bassirou Diomaye Diakhar Faye, candidat à la présidence.

« Je ferai une vidéo de trois minutes chaque jour à partir du 04 février 2024, jour de démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour expliquer à mes compatriotes sénégalais.e.s pourquoi elles/ils doivent voter pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye », annonce Guy Marius Sagna.

Sagna exprime sa détermination à mener la campagne en faveur de Diomaye, même sans l’accès à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise). Il prévoit un fort soutien, affirmant que « même sans la RTS, ce sera 75% pour Diomaye au soir du 25 février 2024 ». Cette démarche souligne l’importance des stratégies alternatives dans un paysage politique où l’accès aux médias traditionnels peut être limité.

Polémique sur la Double Nationalité de Rose Wardini au Sénégal

La scène politique sénégalaise est secouée par une nouvelle controverse impliquant Rose Wardini, une figure influente du mouvement Sénégal Nouveau. La polémique tourne autour de la prétendue détention de la double nationalité par Wardini, qui aurait la nationalité française en plus de la nationalité sénégalaise.

Cette situation est perçue comme une violation de l’article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige que les candidats aux élections possèdent exclusivement la nationalité sénégalaise. Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs, a réagi en annonçant son intention de déposer une plainte contre Rose Wardini. Il souligne le maintien de l’inscription de Wardini sur le registre électoral en France, ce qui soulève des questions sur sa conformité avec la législation électorale sénégalaise.

La polémique rappelle d’autres situations similaires dans le passé, notamment celle de Karim Wade, qui avait été exclu de certaines élections en raison de questions de nationalité. Les débats sur la double nationalité continuent d’influencer le paysage politique sénégalais, soulignant l’importance des questions de citoyenneté dans le processus électoral.

Refus de liberté provisoire à Bassirou Diomaye Faye : Amnesty international dénonce un acte politique

Le refus de liberté provisoire au candidat Bassirou Diomaye Faye, détenu dans le cadre d’une répression présumée contre le parti PASTEF, a suscité l’indignation de Seydi Gassama, le Directeur exécutif d’Amnesty International-Sénégal.

Gassama affirme que le refus d’accorder la liberté provisoire à Faye, malgré les garanties de représentation qu’il aurait présentées, dénote la volonté du régime du Président Macky Sall d’entraver l’un des candidats les plus crédibles de mener une campagne et de s’adresser aux électeurs. Selon lui, cela compromet la possibilité d’une élection libre, démocratique et transparente.

L’arrestation de Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans ce que certains considèrent comme une entreprise de démantèlement du parti PASTEF et de persécution de ses membres. Seydi Gassama appelle à la libération de Faye et de toutes les personnes détenues dans ce contexte.

La situation politique au Sénégal continue d’attirer l’attention des défenseurs des droits de l’homme, mettant en lumière les enjeux entourant les droits politiques et les libertés individuelles dans le contexte des élections à venir.

Drame à Linguère : Deux bébés périssent dans un incendie dévastateur

Deux nourrissons, une fillette de 16 mois nommée R. Ndao et un petit garçon de 2 ans et 3 mois, E. Ndao, ont perdu la vie dans cet incendie dévastateur, rapporte Lesoleil. Les parents étaient absents au moment du drame, participant à un baptême. Ils ont été alertés par des voisins qui ont secouru les bébés, mais malheureusement, ces derniers ont été grièvement blessés.

Dans ce moment difficile, la communauté pleure la perte de ces jeunes vies, et les dépouilles des deux bébés ont été remises à leurs parents, puis inhumées conformément aux instructions du procureur de Louga. La tragédie laisse un vide douloureux dans le quartier Ndawène d’Affé-Djoloff, et l’enquête sur les circonstances exactes de l’incendie se poursuit.

Edouard Mendy exprime sa reconnaissance après l’élimination du Sénégal à la CAN 2023

Le gardien de but émérite de l’équipe nationale du Sénégal, Edouard Mendy, a partagé un message émouvant sur les réseaux sociaux suite à l’élimination de son équipe lors des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 face à la Côte d’Ivoire.

Dans son message, Mendy a exprimé une profonde gratitude envers les supporters pour leur soutien indéfectible, l’ambiance exceptionnelle qu’ils ont créée, ainsi que les nombreux messages de soutien qui lui ont apporté du réconfort. L’élimination du Sénégal, tenant du titre, a été une déception pour l’équipe et ses fervents supporters.

Le gardien de Chelsea a souligné la difficulté de cette défaite, mais a également mis en avant la manière dont elle renforce la détermination de l’équipe pour l’avenir. Malgré la tristesse de cette élimination, Mendy et ses coéquipiers restent résolus à relever de nouveaux défis et à continuer de représenter fièrement leur pays sur la scène internationale.

Le message de Mendy reflète la passion et l’engagement des joueurs envers leur équipe nationale, promettant aux supporters sénégalais que l’équipe est prête à surmonter cette déception et à aller de l’avant avec détermination.

SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Étude pour la prévention du pied Diabétique : Une approche innovante en vue

Une étude menée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, impliquant 450 patients diabétiques, met en lumière l’importance de la sensibilisation et des mesures préventives dans le cadre d’un projet de recherche sur l’évaluation des facteurs de risque podologique liés au pied diabétique.

Le projet a pour objectif ultime de développer un modèle de prise en charge novateur des patients diabétiques au Sénégal. Sa première phase a ciblé des patients du centre anti-diabète Marc Sankalé de l’hôpital Abbas Ndao (Dakar) et du centre de prise en charge des diabétiques de Kaolack.

Le Professeur Anna Sarr, intervenant lors d’une cérémonie de réception d’équipements médicaux d’une valeur de 40 millions de francs CFA dans le cadre de ce projet, a souligné l’importance de l’étude dans l’harmonisation et la décentralisation de la prise en charge. Elle espère que cela permettra aux patients de ne plus parcourir des centaines de kilomètres pour recevoir des soins à Dakar.

Les résultats de cette étude, de type descriptif et multicentrique, marquent une étape cruciale dans la prise en charge précoce du diabète, en se basant sur un bilan vasculaire du membre inférieur. La prévention, selon la praticienne, implique la sensibilisation aux mesures préventives pour éviter les lésions au niveau du pied.

Ce projet, initié par le ministère de la Santé et soutenu par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement, vise à dresser un état des lieux des lésions du pied dans deux centres, Marc Sankalé et le centre régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. La première phase, qui a inclus 450 patients, s’est concentrée sur l’évaluation de l’état des pieds sans lésion.

SÉNÉGAL : Plus de 125 milliards FCFA accordés à 266 mille initiatives entrepreneuriales en 6 ans par la DER/FJ

La Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) du Sénégal a réalisé une performance notable en apportant un soutien financier à plus de 266 000 initiatives entrepreneuriales, représentant un financement total de 125 milliards FCFA au cours des six dernières années (2018-2023), sous la direction de la déléguée générale Mame Aby Sèye.

Au cours d’une réunion dédiée à la présentation du rapport de six ans de mise en œuvre de la DER/FJ, Mame Aby Sèye a mis en avant l’engagement continu de la délégation à surmonter les défis d’accès au financement traditionnel pour les entrepreneurs. Elle a particulièrement salué le taux de remboursement actuel de 40%, anticipant une augmentation à plus de 50% en 2024.

Au-delà de l’aspect financier, la DER/FJ met un accent particulier sur la formation et la formalisation des entrepreneurs. Mame Aby Sèye a souligné l’aspiration de la délégation à élargir ses activités en encourageant la création d’unités semi-industrielles pour la transformation des produits. Cette expansion vise à renforcer l’accès des entrepreneurs aux marchés locaux et internationaux.

En tant qu’outil crucial d’appui aux couches vulnérables, la DER/FJ cherche à maîtriser la forte demande persistante, estimée à plus de 500 milliards de FCFA. La déléguée générale a souligné l’importance de cibler des réponses spécifiques pour accompagner des champions individuels ou collectifs.

El Ousseyni Kane, le directeur général du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (PSE), a salué le rôle de la DER/FJ dans la promotion de l’inclusion sociale et territoriale. Il a encouragé la délégation à accorder une attention particulière à la formalisation de l’entrepreneuriat et à explorer des collaborations avec d’autres structures, telles que le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Sénégal : Succès du microdosage d’engrais à Louga, une innovation agricole fructueuse

Lors d’un récent atelier consacré au partage des résultats de la diffusion des technologies de microdosage d’engrais, Daouda Hann a souligné les témoignages positifs des agriculteurs. La région des Niayes, reconnue pour ses cultures maraîchères, a particulièrement bénéficié de cette approche efficiente.

Des séances de sensibilisation et des formations ont été organisées pour les agriculteurs afin de maximiser les avantages de cette technique. En mettant l’accent sur le microdosage d’engrais et le placement profond de l’urée, les autorités locales encouragent des pratiques agricoles durables qui favorisent une utilisation judicieuse des ressources.

Daouda Hann a souligné que ces méthodes sont particulièrement adaptées à la région des Niayes, contribuant à des rendements accrus et à des récoltes de qualité. Les agriculteurs sont également incités à intégrer des pratiques telles que la rotation des cultures et la jachère pour préserver la fertilité des sols.

Le projet Dundal Suuf, mis en œuvre en collaboration avec le gouvernement sénégalais, a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations en introduisant des technologies innovantes de fertilisation. Le coordonnateur du projet, Cheikh Ahmadou Bamba Ngom, a souligné que les résultats positifs ont conduit à une extension du projet jusqu’en 2026, témoignant de son impact durable.

Report élection présidentielle : « C’est impossible, ceux qui pensent comme ça doivent cesser », déclare Macky Sall…

En 2012, avant son élection à la présidence du Sénégal, le président Macky Sall avait catégoriquement exclu la possibilité de reporter une élection présidentielle, affirmant que cela était impossible et pourrait entraîner le chaos dans le pays. Ses déclarations d’alors prennent une nouvelle pertinence à la lumière des discussions actuelles sur la question du report de l’élection présidentielle de 2024.

Le président Macky Sall avait clairement indiqué que bien que les élections locales et législatives puissent être repoussées, il en va autrement pour l’élection présidentielle. Selon lui, prolonger le mandat présidentiel, même d’une journée, pourrait conduire à un rejet massif de l’autorité du président en exercice, créant ainsi un climat de chaos et d’instabilité.

Il avait averti que si le président n’est plus reconnu par la population, chaque individu agirait de manière arbitraire, mettant ainsi en péril la stabilité et l’ordre dans le pays. Pour Macky Sall, l’idée même du report d’une élection présidentielle était une fiction, et il appelait ceux qui pensaient le contraire à cesser de rêver.

Ces déclarations antérieures du président Sall prennent une signification particulière alors que le Sénégal se trouve à l’aube de l’élection présidentielle de 2024, et que des discussions et des spéculations circulent sur la possibilité d’un report. Les propos du président Sall de 2012 servent de rappel de son point de vue antérieur sur cette question cruciale de la démocratie sénégalaise.

[En direct] L’armée israélienne déclare avoir démantelé la brigade du Hamas à Khan Younès

Le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, est attendu ce jeudi 1er février ou ce vendredi en Égypte pour discuter d’une nouvelle trêve dans la bande de Gaza où les combats et les raids israéliens se poursuivent en dépit d’une situation humanitaire critique. Dans le nord de l’enclave et en Cisjordanie, ainsi qu’au Liban avec le Hezbollah, la situation reste très tendue également.

Ce qu’il faut retenir

■ Les États-Unis annoncent imposer ce jeudi des sanctions contre des quatre colons israéliens en Cisjordanie qui se verront interdits de séjour et leurs avoirs éventuels gelés.

■ Le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, est attendu ce jeudi ou ce vendredi en Égypte pour discuter d’une initiative formulée lors d’une réunion le weekend dernier à Paris entre le directeur de la CIA, William Burns, et des responsables égyptiens, israéliens et qataris.

■ L’armée israélienne affirme avoir démantelé la brigade du Hamas à Khan Younès. Cette ville est pillonnée par l’armée israélienne depuis plusieurs semaines. Au cours de la nuit dernière , des témoins ont fait état de frappes israéliennes à proximité de l’hôpital Nasser deKhan Younès. Dans le même temps, Israël poursuit également ses raids meurtriers en Cisjordanie occupée.

■ Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, 1er février, 27 019 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre dernier. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre 66 139 blessés. Dans un nouveau bilan du 1er février, l’AFP décompte 1 163 personnes côté israélien, lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023

21h18 : [Témoignage] « On ne peut pas rentrer à Khan Younès »

Sur le terrain, Israël poursuit ses raids meurtriers dans la bande de Gaza, où la situation humanitaire est désastreuse. « Je suis toujours chez ma sœur. Rien n’a changé », témoigne Asma, qui ne perd toutefois pas espoir. Réfugiée à Rafah chez sa sœur, elle prie pour un arrêt des combats, qui lui permettra de revenir chez elle à Khan Younès.

Mais pour le moment, le danger est trop grand. « Il y a toujours des attaques, des bombardements, explique-t-elle à notre correspondant à Jérusalem,Sami Boukhelifa. L’armée israélienne est entrée [profondément] à Khan Younès. Elle est dans le centre de Khan Younès. Elle y mène beaucoup d’opérations. On ne peut pas y aller, non ! »

Combats, déplacements forcés… au milieu du chaos, une bonne nouvelle cette semaine : de l’aide humanitaire a été distribuée dans le sud de la bande de Gaza. « Nous ici, on en a reçu. Ma sœur aussi. On a tous eu de la farine. Les familles [nombreuses] qui comptent 11,12 ou 13 membres, ont droit à davantage d’aide. On leur donne quatre ou cinq sacs de farine. Les petites familles ont le droit à un ou deux sacs. Et c’est gratuit ». Mais face au manque, certaines familles revendent une partie de leur ration alimentaire. Seul moyen d’avoir un peu d’argent, pour subvenir à leurs autres besoins.

20h52 : Les Houthis du Yémen affirment avoir ciblé un navire marchand britannique en mer Rouge

Les Houthis du Yémen ont déclaré que leurs forces navales avaient ciblé un navire marchand britannique non identifié dans la mer Rouge dans le cadre de la campagne du groupe visant à perturber la navigation pour protester contre le bombardement israélien de Gaza. Plus tôt jeudi, l’organisation britannique des opérations commerciales maritimes (UKMTO) a déclaré qu’une explosion avait été signalée à distance au large du côté tribord d’un navire à l’ouest de Hodeidah au Yémen.

Le navire et l’équipage ont été déclarés sains et saufs, a indiqué l’UKMTO. Il n’était pas clair s’il s’agissait du navire ciblé par les Houthis. Les attaques des Houthis contre les navires « persisteront jusqu’à ce que l’agression cesse et que le siège de la bande de Gaza soit levé », a déclaré le porte-parole militaire des Houthis dans un communiqué.

19h51 : L’armée américaine affirme avoir abattu un drone au-dessus du golfe d’Aden

L’armée américaine a déclaré avoir abattu jeudi un drone au-dessus du golfe d’Aden, le dernier d’une série d’incidents en cours près du Yémen. « Le 1er février, vers 5h00 (heure de Sanaa) [02h00 TU], les forces du commandement central américain ont engagé et abattu un drone au-dessus du golfe d’Aden », a indiqué le Commandement central des États-Unis (Centcom) dans un communiqué. « Aucun blessé ni dégât n’a été signalé. »

Le Centcom a déclaré que les forces américaines ont également détruit un « véhicule de surface sans équipage (USV) explosif sans équipage » dans la mer Rouge, et que deux missiles balistiques antinavires ont été lancés depuis le territoire contrôlé par les Houthis plus tard dans l’après-midi.

19h36 : L’armée israélienne brûlerait des centaines de maisons inhabités à Gaza, selon une enquête d’Haaretz

Le journal israélien Haaretz affirme avoir obtenu des informations exclusives selon lesquelles les commandants de l’armée israélienne ont ordonné à leurs troupes de mettre le feu à des maisons inoccupées de Gaza. « Une fois que la structure et tout ce qu’elle contient ont été incendiés, on la laisse brûler jusqu’à ce qu’elle devienne inutilisable », a écrit Haaretz. Le journal a cité trois responsables de l’armée israélienne qui ont été le « fer de lance » des opérations à Gaza, qui ont confirmé que c’était une pratique courante.

Cet article fait suite à l’aveu de hauts responsables israéliens selon lesquels le pays cherche une « zone tampon » autour du périmètre de Gaza, censée, selon eux, empêcher de futures attaques contre Israël.

19h24 : L’armée israélienne déclare avoir démantelé la brigade du Hamas à Khan Younès

L’armée israélienne a démantelé la brigade du Hamas palestinien à Khan Younès, a déclaré jeudi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, alors que Tsahal a intensifié ces dernières semaines son offensive dans la principale ville du sud de la bande de Gaza. « Nous finalisons nos missions à Khan Younès. Nous allons aussi atteindre Rafah et éliminer les éléments terroristes qui nous menacent », a-t-il dit à propos de la ville se situant à la pointe sud de l’enclave palestinienne, à la frontière avec l’Egypte.

De nombreux civils palestiniens ont fui vers le sud de la bande de Gaza puis jusqu’à Rafah à mesure que la vaste offensive lancée par Israël en représailles à l’attaque du Hamas le 7 octobre s’est élargie dans l’étroite bande côtière, densément peuplée.

L’armée israélienne avait dans un premier temps focalisé ses bombardements et opérations terrestres dans le nord de l’enclave palestinienne, où vivent quelque 2,3 millions de personnes. Après avoir dit être parvenue à prendre le contrôle de la zone, l’armée israélienne a intensifié ses opérations dans le sud de Gaza, principalement dans et autour de Khan Younès.

La ville de Rafah, où se trouve l’unique point de passage frontalier avec la bande de Gaza non contrôlé par Israël, est la principale voie d’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave depuis le début de la guerre, il y près de quatre mois.

18h49 : Le Hamas donne une « confirmation préliminaire positive » concernant la proposition de trêve et libération d’otages, selon le Qatar

Le Hamas a donné une « première confirmation positive » à une proposition de trêve dans la bande de Gaza et de libération d’otages détenus dans le territoire palestinien, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar. « La réunion de Paris a permis de consolider les propositions […] Cette proposition a été approuvée par la partie israélienne et nous avons maintenant une première confirmation positive de la part du Hamas », a déclaré Majed al-Ansari, en référence à une réunion le week-end dernier entre représentants américains, israéliens, qataris et égyptiens en France.

« Le chemin à parcourir est encore très difficile. Nous sommes optimistes parce que les deux parties ont accepté les prémisses qui conduiraient à une prochaine pause. Nous espérons que dans les deux prochaines semaines, nous serons en mesure de partager de bonnes nouvelles à ce sujet », a-t-il ajouté.

Le Hamas a fait état cette fois-ci d’une proposition en trois phases, dont une pause dans les combats de six semaines, avec prolongation possible. Au cours de cette période, Israël devra libérer entre 200 à 300 prisonniers palestiniens n’étant pas détenus sous un régime de haute sécurité, en échange de 35 à 40 otages captifs à Gaza, selon une source au sein du Hamas proche des médiateurs égyptiens et qataris. De 200 à 300 camions d’aide humanitaire pourront aussi entrer chaque jour dans la bande de Gaza.

Selon les autorités israéliennes, 132 otages restent détenus à Gaza, dont 27 seraient morts.

18h33 : Israël défend les colons en Cisjordanie après des annonces de sanctions américaines 

Israël a estimé jeudi qu’il n’y avait « pas de place pour des mesures exceptionnelles » contre les colons israéliens en Cisjordanie occupée, où les violences se sont accrues en marge de la guerre à Gaza, après des sanctions annoncées par Washington. « La majorité absolue des colons de Judée et Samarie [Cisjordanie, ndlr] sont des citoyens respectueux de la loi, dont beaucoup combattent actuellement pour la défense d’Israël. Israël agit contre tous ceux qui violent la loi partout », a affirmé dans un communiqué le Bureau du Premier ministre.

18h17 : L’attaque du 7 octobre a fait 1 163 morts, selon un nouveau bilan de l’AFP

L’attaque du Hamas palestinien le 7 octobre contre Israël a entraîné la mort de 1 163 personnes côté israélien, en majorité des civils, hommes, femmes et enfants de tous âges, selon un nouveau décompte réalisé par l’AFP à partir des derniers chiffres officiels disponibles jeudi.

Pour parvenir à ce bilan, l’AFP a croisé les données publiées séparément par la Sécurité sociale israélienne (Bitouah Léoumi), l’armée, la police, la Sécurité intérieure (Shin Bet) et le Bureau du Premier ministre. Ce nouveau décompte apparaît en hausse par rapport au chiffre obtenu selon la même méthode à la mi-décembre (1 139 morts), notamment par la prise en compte des personnes prises en otages le 7 octobre par les commandos du mouvement islamiste palestinien et dont la mort a été confirmée depuis lors.

17h57 : L’Irlande demande une révision de l’accord UE-Israël en raison de problèmes de droits

L’Irlande est en discussion avec d’autres membres de l’Union européenne qui souhaitent une révision de l’accord d’association UE-Israël au motif qu’Israël pourrait violer la clause relative aux droits de l’homme de l’accord, a déclaré jeudi le Premier ministre Leo Varadkar. « Les relations UE-Israël sont fondées sur un accord qui contient une clause relative aux droits de l’homme, et beaucoup d’entre nous pensent qu’Israël pourrait enfreindre cet accord », a déclaré Leo Varadkar à la presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles. « C’est quelque chose dont nous parlons […]. Il n’y a pas d’accord total, mais c’est quelque chose que j’ai réclamé aujourd’hui et en décembre dernier. »

Un certain nombre d’États de l’Union européenne parlent également d’une éventuelle reconnaissance commune d’un État palestinien après le conflit actuel, a-t-il aussi déclaré. «Une autre chose dont nous parlons est la reconnaissance. Un certain nombre d’États de l’UE agissant ensemble pour reconnaître la Palestine pourraient permettre une négociation plus équitable après la fin de la guerre à Gaza dans et autour d’une solution à deux États », a-t-il déclaré.

L’Irlande est depuis longtemps un défenseur des droits des Palestiniens et les ministres ont déclaré à plusieurs reprises que le gouvernement envisageait de reconnaître un État palestinien. S’exprimant à la fin du sommet européen, Varadkar a déclaré qu’il y avait beaucoup de « pays partageant les mêmes idées » autour de la table de l’UE.

17h30 : Washington impose des sanctions contre des colons israéliens en Cisjordanie

Royaume-Uni: Londres attribue 24 nouvelles licences d’exploration pétrolière en mer du Nord

Les autorités britanniques ont annoncé, hier, mercredi 31 janvier, l’attribution de 24 nouvelles licences d’exploration et de forage d’hydrocarbures en mer du Nord. Il s’agit de la suite d’une vaste série de nouvelles autorisations entamées en octobre 2023 en mer du nord.

Cela fait donc 51 nouvelles licences d’exploration, si l’on ajoute les 27 déjà octroyées en octobre 2023 par l’Autorité de transition de la mer du Nord. Un contresens pour Sarah Fayolle, chargée de campagne fossile pour Greenpeace France: «Ce qu’on constate c’est que le gouvernement continue à faire la politique de l’autruche, et on sait que tout ça, ça va ne faire qu’alimenter le chaos climatique

Les populations les plus vulnérables en première ligne

Et, souligne Sarah Fayolle, «avec en première ligne de ce chaos climatique les populations qui sont les plus vulnérables et les moins responsables. Donc en gros, aujourd’hui on a besoin de décideurs politiques qui arrêtent de servir les intérêts privés de ces géants pétroliers et gaziers, qui les oblige à cesser de lancer de nouveaux forages pétroliers et gaziers, et à payer pour les dommages qu’ils causent aux populations et à la planète.»

Cependant, le gouvernement britannique ne souhaite pas s’arrêter là. Avec la relance de ce programme en mer du Nord, entamé suite à la guerre en Ukraine, Londres a annoncé que des centaines de licences pétrolières et gazières supplémentaires seraient encore accordées. 

Procès de Greta Thunberg

Ces décisions interviennent en même temps que le procès de l’activiste Greta Thunberg, qui a débuté ce 1er février devant un tribunal de Londres. La militante écologiste y est jugée pour trouble à l’ordre public après avoir perturbé en octobre la grand-messe de l’industrie des hydrocarbures dans la capitale britannique. Au total, 26 militants avaient alors été arrêtés pour avoir perturbé l’accès à l’Energy Intelligence Forum, une conférence qui réunissait les principales compagnies pétrolières et gazières dans un hôtel de luxe de la capitale britannique le 17 octobre 2023.

Dialogue inter-malien: un comité de pilotage pléthorique mais avec des absences

Au Mali, la liste des membres du comité de pilotage du futur dialogue inter-malien a été publié ce mercredi 31 janvier au Journal officiel. Annoncé par le président de transition, le colonel Assimi Goïta, lors de son discours du Nouvel An, ce dialogue est censé permettre l’« appropriation nationale du processus de paix » et « d’éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires ». Le comité de pilotage, qui vient d’être dévoilé, brasse large. Mais certains acteurs clés n’ont pas été invités.

Ils sont 140. Un effectif imposant pour ce comité de pilotage, qui mêle des représentants de toutes les communautés du Mali, ainsi que des religieux, politiques, militaires, universitaires, magistrats, journalistes ou responsables associatifs, originaires des différentes parties du pays. Le dialogue inter-Maliens voulu par les autorités de transition, pour être représentatif et légitime, ne doit oublier personne.

Son comité de pilotage est présidé par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, originaire de la région de Gao, dans le Nord. Il sera secondé par un vice-président et deux rapporteurs. On note également la présence de plusieurs anciens ministres, comme Zeini Moulaye, Abou Sow, Aminata Dramane Traoré ou le Général Yamoussa Camara.

Aucune indication sur les objectifs

Joints par RFI, plusieurs membres de ce comité de pilotage expliquent n’avoir encore reçu aucune indication sur les objectifs concrets de ce dialogue, sur le travail attendu du comité de pilotage auquel ils appartiennent, ni sur les échéances de temps prévues. Des informations pourtant cruciales, qui viendront probablement avec l’installation officielle de ce comité, dont la date n’a pas été communiquée. Ce dialogue devra-t-il aboutir à la rédaction d’un document censé remplacer l’accord de paix de 2015 ? À la rédaction de nouvelles lois ? À d’autres initiatives, nationales ou locales ? À ce stade, c’est encore le flou qui demeure. « Le travail est en cours pour préciser tout cela, il est encore trop tôt », explique l’un des cadres du comité.

Démenti ou surprise de certains membres

Alors que le nom de l’un de ses membres figure sur la liste publiée au Journal officiel, le Codem, parti politique d’opposition, a quant à lui démenti sa participation au comité. Le parti n’a été ni « consulté » ni « sollicité » et n’y est « nullement représenté », selon le communiqué publié ce jeudi matin. Une autre personnalité jointe par RFI, dont le nom figure sur la liste publiée au journal officiel, n’a pas été en mesure de confirmer s’il s’agissait bien d’elle ou d’un possible homonyme.

Les membres du comité de pilotage n’ont pas eu à se positionner sur la reprise de la guerre dans le Nord, l’été dernier, ni sur la sortie du Mali de l’accord de paix de 2015, finalement officialisée la semaine dernière par les autorités maliennes de transition, mais ils devront plancher sur ce dialogue inter-maliens présenté par Bamako comme une alternative à l’accord de paix de 2015. Avec des discussions entre Maliens directement et exclusivement, sans aucun médiateur extérieur.

Aucun représentant des groupes armés

Mais sans, non plus, certains acteurs pourtant clés des conflits internes au pays. Aucun des groupes armés signataires du défunt accord de paix n’a été invité. Une surprise pour les groupes aujourd’hui alliés des autorités de transition, notamment le MSA et le Gatia, qui espèrent d’ailleurs que des noms qu’ils ont proposés pourront être ajoutés. C’est ce qu’ont confirmé à RFI plusieurs cadres de ces groupes.

Aucune surprise en revanche pour les groupes armés du CSP (Cadre stratégique permanent), aujourd’hui en guerre contre le gouvernement malien de transition. Presque exclusivement issus des mouvements indépendantistes du Nord, et désormais considérés par Bamako comme des « terroristes » au même titre que les jihadistes liés à al-Qaïda ou à l’État islamique, ils n’ont pas été conviés à participer à ce dialogue, qu’ils considèrent eux-mêmes comme « une mascarade », « un non-événement » destiné à « amuser la galerie ».

Dans ces conditions, et en dépit des vertus et de l’implication de ses participants, on voit mal comment le dialogue inter-malien à venir pourrait ramener la paix.

Sénégal — Plus titulaires, poids de l’âge : Gana et Kouyaté verront-ils la CAN 2025 ?

Au sein de ce groupe, Sadio Mané, Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté ont marqué une présence particulière en disputant leur cinquième Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, se distinguant comme les joueurs les plus capés de l’équipe nationale.

La question cruciale qui se pose maintenant est de savoir si ces deux vétérans, Gana Guèye et Kouyaté, pourront maintenir leur place et leur influence au sein de l’équipe nationale jusqu’à la prochaine CAN en 2025. Le poids de l’âge et l’évolution naturelle de la composition de l’équipe soulèvent des interrogations sur la continuité de leur carrière internationale. La transition générationnelle dans le football est un défi constant, et la capacité de ces deux joueurs à s’adapter et à contribuer au succès futur de l’équipe nationale suscite l’attention des observateurs du football sénégalais.

Salernitana : Boulaye Dia fera son retour à la compétition ce week-end

Forfait avec le Sénégal pour la CAN 2023, Boulaye Dia effectuera son retour sur les terrains ce week-end, à l’occasion du déplacement de la Salernitana sur la pelouse du Torino.

Bonne nouvelle pour la Salernitana. Excellente même en sachant que des joueurs offensifs sont partis durant ce mercato et que l’attaquant sénégalais, en revanche, va finalement rester au moins jusqu’à la fin de la saison. Écarté des terrains depuis le 22 décembre, Boulaye Dia est enfin opérationnel et fera son retour ce dimanche.

Alors que la Salernitana, dernière de Serie A, se déplace sur la pelouse du Torino dans le cadre de la 22e journée, l’ancien joueur du Stade de Reims et de Villarreal sera bel et bien dans le groupe des Grenats. Une info du site Tutto Salernitana. Le joueur de 27 ans devrrait toutefois sortir du banc, lui qui avait déclaré forfait pour la CAN.

Lamb – Abdou Bakhoum : « Je commence à croire que Modou Lô va arrêter la lutte »

Amateur de lutte et manager de Ama Baldé, Abdou Bakhoum a déclaré qu’il pense que le roi des arènes ne va plus nouer son nguimb de sa carrière.

Même s’il dit ne pas être dans le secret des dieux ni même devin, il semble néanmoins sûr de lui. Pour Abdou Bakhoum Modou Lô va tout simplement arrêter sa carrière très bientôt. Le roi des arènes qui a pris une pause après son succès contre Boy Niang (en janvier) ne reviendra pas dans l’arène. C’est en tout cas les propos du manager de Ama Baldé qui s’est confié à lutte TV.

« Les défaites subies par les lutteurs Pikinois face à Modou Lô m’ont toutes fait très mal. J’espère que la couronne va revenir à Pikine mais pour cela il faut que Modou Lô continue à lutter. Il n’a pas battu tous les lutteurs donc il ne doit pas arrêter la lutte pour conserver la couronne. Mais je commence à croire qu’il va arrêter la lutte et donner passer le flambeau à Franc » a t’il déclaré.

Mercato : Alfred Ndiaye rejoint le Championnat arménien

Libre de tout contrat depuis son départ de Málaga l’été dernier, Alfred Ndiaye s’est engagé dans le Championnat d’Arménie.

Après la France, la Turquie, l’Espagne et l’Arabie saoudite, l’ancien milieu de terrain international sénégalais Alfred John Momar Ndiaye (33 ans) va découvrir un autre pays de football.

Libre de tout contrat depuis son départ de Málaga il y a quelques mois, l’ancien joueur de Nancy, Bursaspor, Sunderland, Real Betis ou encore Villarreal a signé en Arménie et dans le club du FC Noah, occupant actuellement la 3e place de son Championnat.

Diplomatie : Les temps forts de la discussion entre Macky Sall et Sandra Mason, Présidente de la Barbade

Le mardi 30 janvier, le Président sénégalais Macky Sall a entamé une visite officielle à Bridgetown, la capitale de la Barbade. Cette visite a été marquée par des rencontres fructueuses avec Sandra Mason, Présidente de la Barbade, et Mia Mottley, Premier Ministre de ce pays des Caraïbes.

Les discussions entre le Chef de l’État sénégalais et la Présidente de la Barbade ont débuté par un entretien en tête-à-tête, suivi d’une séance de travail réunissant les délégations sénégalaises et barbadiennes. Lors de cette séance, plusieurs sujets d’intérêt commun ont été abordés, et des accords ont été signés dans des secteurs clés, renforçant ainsi les relations bilatérales.

Le Président Macky Sall a souligné le sens profond de sa visite, inscrite dans le cadre du renforcement des liens avec la diaspora caribéenne. Cette démarche vise à établir des ponts entre l’Afrique, sa diaspora, et les deux rives de l’Atlantique, favorisant ainsi des retrouvailles fraternelles après une séparation douloureuse liée à l’histoire de l’esclavage.

L’occasion a également été propice à la participation du Président Macky Sall à une cérémonie de plantation d’arbres, symbolisant l’amitié entre le Sénégal et la Barbade.

La Présidente de la Barbade, Sandra Mason, a accueilli chaleureusement cette première visite d’un chef d’État africain dans son pays. Elle a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall pour cette marque d’affection, saluant son leadership. Cette rencontre diplomatique entre le Sénégal et la Barbade témoigne de l’importance accordée au renforcement des relations entre les nations et à la promotion des échanges fructueux.

Présidentielle 2024 au Sénégal : Le CUDIS propose un mémorandum pour « la paix et le renforcement du vivre ensemble »

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a pris une initiative significative en élaborant un mémorandum. Ce document, intitulé « Yobbalou candidat yi » (viatique des candidats en wolof), a été mis à la disposition de tous les candidats dans le but de favoriser « la paix et le renforcement du vivre ensemble » dans le pays.

Le CUDIS, un organe rassemblant différentes sensibilités religieuses au Sénégal, a présenté ce mémorandum lors d’un atelier organisé à Dakar, axé sur la lutte contre la désinformation et le discours haineux. Le mémorandum comprend sept propositions qui visent à consolider la coexistence pacifique et l’harmonie sociale au-delà du contexte électoral.

L’une des propositions majeures met l’accent sur l’importance cruciale du renforcement du vivre ensemble, soulignant les risques potentiels de déstabilisation que le pays pourrait rencontrer. Le document met également en lumière les évolutions perceptibles dans l’espace public sénégalais, soulignant la nécessité de protéger la cohésion sociale légendaire du pays contre des influences extérieures.

Le CUDIS propose également la création d’un mécanisme de gestion proactive des conflits à travers un « observatoire du vivre ensemble ». En outre, les candidats sont encouragés à élaborer un « plan spécial pour les daaras », les écoles arabo-islamiques traditionnelles au Sénégal. Cette mesure vise à contrer l’exploitation des jeunes talibés, exposés à la mendicité dans les zones urbaines.

Le ministre de l’intérieur, Me Sidiki KABA, inaugure l’école des Sous-Officiers de Police à Mbadakhoun

Le jeudi 1er février 2024 restera gravé dans l’histoire sécuritaire du Sénégal avec l’inauguration officielle de l’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf à Mbadakhoun, dans la région de Kaolack. Cet événement majeur a été présidé par le Ministre de l’Intérieur, Me Sidiki KABA, entouré de dignitaires, de responsables gouvernementaux et de représentants des forces de l’ordre.

Lors de son discours inaugural, Me Sidiki KABA a souligné l’importance cruciale de la formation dans l’exercice des missions de maintien de l’ordre et de préservation de la sécurité nationale. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à doter les forces de police des moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires contemporains.

Cette inauguration s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large visant à moderniser l’appareil sécuritaire du pays et à renforcer la collaboration entre les forces de l’ordre et les communautés locales. L’événement témoigne du ferme engagement du Sénégal à investir dans la formation et l’équipement de ses forces de sécurité pour faire face aux défis du XXIe siècle. L’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf devient ainsi un symbole de l’évolution continue des capacités opérationnelles des forces de police sénégalaises.

L’argument de droit contre le report de la présidentielle : Pr Meïssa Diakhaté

Le débat autour du possible report de l’élection présidentielle au Sénégal, prévue pour le 25 février 2024, a suscité des inquiétudes parmi les citoyens. Meïssa Diakhaté, Professeur agrégé de droit public et Chevalier de l’ordre national du Lion, intervient dans ce débat en présentant des arguments de droit qui remettent en question la légitimité d’un tel report.

Dans sa contribution, Meïssa Diakhaté souligne tout d’abord que la durée du mandat présidentiel, fixée à cinq ans par la Constitution sénégalaise, est impérative et ne peut faire l’objet d’une révision constitutionnelle. De plus, la durée du mandat présidentiel est considérée comme une clause intangible, interdite de révision, selon l’article 103 de la Constitution.

Un autre argument soulevé par l’auteur concerne les pouvoirs exceptionnels du Président de la République, qui, en vertu de l’article 52 de la Constitution, ne lui permettent pas de procéder à une révision constitutionnelle ni de dissoudre l’Assemblée nationale pendant l’exercice de ces pouvoirs.

En ce qui concerne la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel, Meïssa Diakhaté soulève des questions sur la compétence de l’Assemblée nationale à contrôler cette institution. Il souligne que la souveraineté nationale, exercée traditionnellement par les parlementaires, ne peut être interprétée de manière restrictive, et que le contrôle parlementaire est avant tout politique, limité à l’évaluation des politiques publiques et à la responsabilité du Gouvernement.

L’auteur évoque également des aspects disciplinaires, mettant en doute la possibilité de sanctionner un membre du Conseil constitutionnel, notamment après sa mise à la retraite, et soulignant que le Conseil supérieur de la Magistrature pourrait ne pas avoir compétence dans ce cas.

En conclusion, Meïssa Diakhaté met en avant la nécessité d’une compréhension approfondie du droit constitutionnel pour aborder ces questions délicates. Il souligne que le respect des principes constitutionnels est essentiel pour préserver la démocratie sénégalaise et que toute initiative de révision constitutionnelle dans ce contexte semble improbable.

À suivre, l’auteur s’interroge sur la révocabilité d’un membre du Conseil constitutionnel, laissant ainsi la réflexion ouverte sur d’autres aspects de ce débat complexe.

Vers une surveillance intégrée de la Santé : les stratégies Post-COVID dévoilées

En réponse aux défis complexes de gestion de la pandémie de COVID-19, le Sénégal a annoncé la mise en place d’un nouveau plan stratégique de surveillance intégrée des maladies et de riposte, couvrant la période 2023-2027.

La table ronde présidée par le Dr. Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, a révélé les grandes lignes de ce plan ambitieux. Soulignant l’importance cruciale de tirer des enseignements de la pandémie de COVID-19, le Dr. Chimère Diaw, représentant de l’OMS au Sénégal, a insisté sur la nécessité d’une réponse proactive aux défis de santé publique futurs.

Le nouveau plan vise à intégrer divers secteurs afin de renforcer la surveillance des maladies et d’intervenir de manière plus efficace. Les autorités sanitaires sénégalaises mettent l’accent sur l’intégration des leçons apprises de la pandémie pour renforcer la résilience du système de santé et assurer le bien-être de la population.

La collaboration entre le Ministère de la Santé et ses partenaires joue un rôle essentiel dans l’élaboration de ce plan stratégique. Les connaissances acquises lors des récents événements sanitaires, en particulier la pandémie de COVID-19, guideront la création d’un cadre de surveillance robuste et adapté à l’évolution des besoins de santé publique.

Cette approche anticipative, basée sur la collaboration et une vision stratégique, ouvre la voie à une préparation renforcée et à une réponse résiliente face aux défis futurs dans le paysage post-pandémique.

Le CNP se penche sur la mixité professionnelle et l’accès des femmes aux postes de responsabilités

Le Conseil national du patronat (CNP) a publié un document intitulé « L’œil vert », mettant en lumière la mixité professionnelle et l’accès des femmes aux postes de responsabilités au sein des entreprises. Cette initiative vise à identifier les problématiques liées à la participation féminine dans le monde professionnel et à proposer des solutions concrètes.

Raqui Wane, vice-présidente du CNP, a souligné l’importance de l’expertise féminine au sein des entreprises et a rappelé que des femmes occupent déjà des postes de responsabilités au sein du CNP. Le rapport « L’œil vert » cherche à donner une voix aux femmes en abordant les défis auxquels elles sont confrontées dans le milieu professionnel.

Lors de la présentation, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a salué cette initiative du CNP. Il a souligné l’importance cruciale de la question de la représentation des femmes dans les entreprises, non seulement pour le milieu professionnel mais également pour la justice sociale à l’échelle nationale.

Le rapport du CNP offre une perspective constructive pour améliorer la participation des femmes dans les entreprises, en particulier à des postes de responsabilités. Il intervient à un moment où la promotion de la diversité et de l’égalité des genres au travail est de plus en plus reconnue comme une priorité essentielle pour la croissance économique et le bien-être social.

Pétition pour exiger une carte de séjour aux Guinéens au Sénégal suite à des attaques verbales

Suite à une série d’attaques verbales de la part de ressortissants guinéens envers les Sénégalais, des internautes sénégalais ont lancé une pétition demandant l’adoption d’une loi rendant obligatoire la détention d’une carte de séjour pour les Guinéens souhaitant entrer ou résider au Sénégal.

Les tensions ont émergé pendant la Coupe d’Afrique des Nations, où des provocations initialement perçues comme des taquineries sportives ont évolué vers des déclarations considérées comme discourtoises, violentes et racistes envers le peuple sénégalais.

Certains médias guinéens ont été pointés du doigt pour avoir tenu des propos jugés offensants à l’égard du Sénégal. Face à cette situation, les internautes sénégalais ont exprimé leur préoccupation et ont appelé les autorités à intervenir. La pétition vise à instaurer l’obligation d’une carte de séjour pour les ressortissants guinéens résidant au Sénégal. Les initiateurs demandent également aux autorités sénégalaises de prendre les mesures nécessaires pour identifier et expulser toute personne ayant tenu des propos menaçants pour la stabilité et la cohésion nationale.

Cette initiative reflète les préoccupations croissantes liées aux relations intercommunautaires et à la nécessité de promouvoir un environnement pacifique et respectueux entre les différentes populations présentes au Sénégal.

Déthié Fall gagne un nouveau soutien de la part de Fadel Koné et ACCES pour la Présidentielle 2024

Dans une annonce officielle, le président d'(ACCES), Fadel Koné, candidat recalé à la présidentielle 2024, a déclaré son soutien à la coalition du candidat Déthié Fall. Koné et ses collaborateurs ont décidé de rejoindre la coalition, affirmant leur engagement envers les valeurs et les objectifs de Déthié Fall pour un changement significatif au Sénégal.

La coalition Dethié Fall rassemble diverses forces politiques et organisations de la société civile partageant une vision commune pour un avenir meilleur au Sénégal. Leur objectif commun est de promouvoir la démocratie, la transparence et l’équité pour relever les défis du pays.

Pour les acteurs du civisme et de la citoyenneté, cette adhésion renforce leur engagement envers le civisme et la citoyenneté, considérés comme des piliers fondamentaux de leur démarche pour le changement. Ils estiment que la participation citoyenne active est essentielle pour construire une société plus juste, inclusive et prospère.

Fadel Koné et ACCES appellent les Sénégalais partageant leur vision à rejoindre la coalition Dethié Fall 2024 pour soutenir leur candidat dans sa quête de transformation positive.

Daaka de Samba Yidé à Bakel : Rassemblement annuel pour la retraite spirituelle

La 49e édition de la retraite spirituelle (Daaka) de Samba Yidé, un village de la commune de Gabou, dans le département de Bakel (est), se tiendra du mercredi 7 février au dimanche 11 février. Cet événement religieux annuel sera marqué par des prières, des récitals du Coran et la présence de Thierno Bachir Ba, fils du khalife de Madina Gounass.

Initié en 1975 par le marabout Thierno Mouhamadou Saïdou Bâ, fondateur de la localité de Madina Gounass, le Daaka de Samba Yidé attire des pèlerins du Sénégal, de la sous-région (Mali, Mauritanie) et de la diaspora. Il est considéré comme une école de formation spirituelle et un cadre d’échange.

Abou Diallo, président de la cellule de communication du comité d’organisation, souligne que le Daaka de Samba Yidé est également un moment de retrouvailles pour la diaspora. Lors d’un Comité départemental de développement, des préoccupations liées à la sécurité, à la santé et à l’approvisionnement en eau ont été discutées avec les autorités.

Le préfet du département de Bakel, Amadou Salmon Fall, assure que des engagements ont été pris pour répondre aux besoins liés à la manifestation religieuse. Les autorités se sont engagées à accompagner l’événement, notamment en assurant la sécurité, la santé, le cadre de vie et l’approvisionnement en eau, conformément à la réglementation.

Le Daaka de Samba Yidé constitue un moment fort pour la communauté, favorisant la pratique spirituelle, la formation et le partage au sein de la confrérie Tidjania. Les organisateurs et les autorités travaillent ensemble pour garantir le bon déroulement de cette manifestation religieuse importante.

Débat houleux sur la note de transparency International : Birahim Seck et Abdou Karim Fofana en opposition

La publication du Rapport de Transparency International sur l’Indice de Perception de la Corruption 2023 a déclenché une passe d’armes par presse interposée entre Birahim Seck du Forum Civil et Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du Gouvernement au Sénégal.

Selon le rapport, le Sénégal maintient sa note de 43/100, plongeant ainsi dans la zone rouge pour la troisième année consécutive. Birahim Seck et d’autres membres du Forum Civil avaient formulé des recommandations pour sortir le pays de cette zone critique. Cependant, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, prend la défense du gouvernement en soulignant que le Sénégal occupe la sixième place en Afrique, comparé à la 17e place en 2012.

La réaction du ministre n’a pas été bien accueillie par Birahim Seck, qui a répondu avec ironie en comparant la situation à celle d’un enfant obtenant une note de 4,3/10 et son père se réjouissant parce que l’enfant a la 6e meilleure note de la classe.

Birahim Seck a ensuite réaffirmé que l’indice de perception de la corruption n’a montré que peu de progrès au fil des années, rappelant que la note était de 36/100 en 2012 et n’a atteint que 43/100 en 2023.

Ce débat reflète les tensions persistantes entre les acteurs de la société civile et le gouvernement sénégalais concernant la lutte contre la corruption et la gouvernance transparente. La question demeure sur la manière dont le gouvernement réagira aux appels à des réformes plus substantielles pour améliorer la perception de la corruption dans le pays.

Crise Agricole dans le Walo : Appel Urgent des Paysans au Secours de l’État

La région du Walo, plus précisément le département de Dagana au Sénégal, est actuellement le théâtre d’une crise agricole dévastatrice, incitant les paysans locaux à lancer un appel poignant à l’État pour une intervention urgente. Les rues de la commune de Ross Bethio ont été le lieu d’une manifestation déchirante, symbole de l’inquiétude croissante des agriculteurs face aux défis persistants qui menacent l’avenir de l’agriculture dans la région.

Aya Fall, président du Réseau des jeunes producteurs et l’un des initiateurs de cette mobilisation, a mis en lumière les nombreux défis auxquels sont confrontés les agriculteurs du Walo. La dernière campagne agricole de la saison chaude de 2023 a été marquée par des ravages causés par les oiseaux granivores, des inondations dévastatrices, et un déficit alarmant en équipement agricole, en particulier les moissonneuses-batteuses.

Les conséquences de ces difficultés sont catastrophiques, avec des agriculteurs luttant pour rembourser les crédits contractés, plongeant la région dans une situation d’endettement généralisé. Aucun producteur dans la vallée, couvrant plus de 30 000 hectares d’exploitations familiales, n’a pu entamer la nouvelle campagne, menaçant ainsi la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux.

Aya Fall a souligné l’urgence d’une réponse de l’État, insistant sur les risques imminents de famine et de chômage massif pour les jeunes et les femmes de la région. La crise économique précaire a également compliqué l’accès au crédit, les banques étant réticentes à octroyer des prêts depuis 2020, aggravant ainsi la détresse des agriculteurs.

Cette mobilisation dramatique témoigne du besoin critique d’une intervention immédiate de l’État pour sauver l’agriculture locale, préserver les emplois, et garantir la sécurité alimentaire dans le département de Dagana. L’appel désespéré des paysans résonne comme un cri de détresse, appelant à l’action pour éviter une crise humanitaire imminente.

Malicounda sous le choc : Découverte macabre d’un corps amputé dans un bâtiment en construction

Une atmosphère lugubre plane sur la commune de Malicounda, dans le département de Mbour au Sénégal, suite à la découverte sinistre du corps en décomposition avancée d’un jeune garçon. Le macabre spectacle a été retrouvé dans un bâtiment en construction du quartier Saly Aérodrome, plongeant la communauté dans une profonde consternation.

Le jeune garçon, amputé de ses membres supérieurs, n’est pas originaire de la localité, selon le chef de quartier, car aucune déclaration ni avis de recherche n’ont été déposés à son sujet. Les premiers éléments suggèrent que les coupables de cet acte odieux ont déposé le corps dans ce lieu après avoir effectué des mutilations choquantes.

Alertées par cette macabre découverte, les autorités locales, assistées des gendarmes et des sapeurs-pompiers, ont investi les lieux pour les constatations nécessaires. Les morceaux du corps ont été rassemblés en vue d’une inhumation respectueuse du reste de la dépouille.

Cette tragédie soulève d’innombrables questions quant aux circonstances entourant la mort du jeune garçon et aux motifs de cette mutilation choquante. Les autorités compétentes sont appelées à diligenter une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur cette affaire et de traduire les responsables de ce crime abominable devant la justice.

Cette découverte macabre met en lumière l’urgence de renforcer la sécurité dans les communautés pour garantir la protection des citoyens et prévenir de tels actes répréhensibles. La communauté de Malicounda pleure la perte d’un jeune membre, victime d’une violence indicible qui appelle à la mobilisation collective contre l’horreur.

L’USAID investit plus de 1,1 Million de Dollars pour élargir l’accès à l’énergie solaire au Sénégal

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a récemment annoncé des subventions de plus de 1,1 million de dollars (soit 665 millions de FCFA) destinées à étendre l’accès aux solutions d’énergie solaire au Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables – SURE, visant à collaborer avec des entreprises et des développeurs d’énergies renouvelables locaux.

Le projet SURE se concentre sur l’augmentation de la productivité des petites entreprises opérant dans des zones hors réseau, tout en accélérant leur transition vers l’énergie verte. L’objectif principal est de favoriser le développement durable en renforçant l’accès à l’énergie solaire, une source d’énergie propre et renouvelable.

En collaboration avec des partenaires locaux, le projet SURE vise à créer un écosystème énergétique favorable pour les petites entreprises. Cela inclut des solutions solaires abordables et adaptées aux besoins spécifiques des entreprises opérant dans des zones hors réseau, contribuant ainsi à réduire la dépendance aux énergies non durables.

L’USAID s’engage à jouer un rôle moteur dans la transition énergétique au Sénégal, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités locales et la création d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables. Les subventions annoncées récemment démontrent l’engagement continu de l’USAID à soutenir des initiatives innovantes qui contribuent à la croissance économique et à la durabilité environnementale au Sénégal.

Couverture de la campagne Présidentielle au Sénégal : Appel à la vigilance des journalistes

Mamadou Thior, président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), a appelé les journalistes chargés de couvrir la campagne présidentielle sénégalaise du 25 février à rester « très vigilants » pour éviter toute manipulation de l’information. Intervenant lors d’un événement organisé par le CORED sur la couverture d’une campagne électorale, Thior a souligné l’importance de ne pas se contenter des éléments de langage fournis par les candidats, mettant en garde contre les tentatives de manipulation.

L’événement a été conçu comme un « cas d’école », revenant sur les expériences passées de campagnes électorales au Sénégal de 1993 à 2019. Thior a noté que l’ampleur inédite de cette année, avec 20 candidats, présente des défis importants pour les médias, surtout compte tenu de la taille limitée des rédactions.

Selon Mamadou Thior, les journalistes doivent surmonter les défis de manipulation pendant la campagne électorale en examinant de près les informations fournies par les candidats. Il a également souligné la nécessité d’une couverture équitable, bien que cela soit difficile avec un nombre record de candidats.

Diatou Cissé, ancienne présidente du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), a souligné le rôle crucial de la presse privée dans la couverture électorale et a appelé l’État à soutenir ces médias pour assurer une campagne électorale équitable.

L’ancien maire de Saint Louis et candidat recalé pour la présidentielle, Cheikh Bamba Dièye, a partagé son expérience, soulignant l’importance d’une relation de confiance entre les journalistes et les candidats. Il a plaidé pour une collaboration basée sur la compréhension mutuelle des limites, soulignant que maintenir une distance professionnelle tout en restant ouvert est crucial pour établir une relation harmonieuse entre la presse et les candidats.

Budget participatif au Sénégal : Appel à l’inclusion des couches vulnérables dans le processus de décision

Le directeur exécutif de l’ONG Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a appelé les collectivités territoriales du Sénégal à accorder une attention particulière aux aspirations des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap dans le cadre du processus budgétaire. S’exprimant lors d’un atelier de sensibilisation à Saly (Mbour, Ouest), M. Kanouté a souligné que ces groupes sont parfois négligés dans l’élaboration des budgets et des programmes de développement local et national.

Selon lui, l’observation a révélé que les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec un handicap ne sont pas suffisamment intégrés dans le processus budgétaire, ce qui les rend souvent exclus des programmes de développement. Il a attribué cette exclusion à l’oubli fréquent de ces groupes marginalisés dans les initiatives de planification.

L’intervention de Bachir Kanouté avait lieu dans le cadre d’un atelier de sensibilisation impliquant des services techniques déconcentrés, des membres de la société civile et des institutions engagées dans des initiatives de développement axées sur le budget participatif.

Il a souligné l’importance d’identifier et de prendre en compte les attentes spécifiques des jeunes, affirmant que l’enjeu n’est pas seulement de les reconnaître, mais aussi de les impliquer activement à toutes les étapes du processus décisionnel, depuis le diagnostic jusqu’au suivi évaluation.

Le budget participatif, selon Kanouté, a pour objectif de garantir l’implication de l’ensemble des acteurs territoriaux dans ces différentes étapes, favorisant ainsi une approche plus inclusive et équitable.

Arouna Sarr, directeur de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, a promis le soutien de son service pour concrétiser cette initiative à travers toutes les régions du Sénégal, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement à promouvoir la participation et l’inclusion de toutes les couches de la société dans le processus de décision budgétaire.

Conseil régional des délégués de quartier de Dakar : Appel à la paix avant les élections et revendications pour une présidentielle apaisée

Le Conseil régional des délégués de quartier de Dakar a récemment tenu son assemblée générale sous le thème « Cohésion sociale pour la paix avant et après les élections présidentielles ». Les 1 883 membres de cette instance ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’approche des élections présidentielles du 25 février, lançant un appel pressant à la paix adressé à l’ensemble de la classe politique sénégalaise.

Réunis à la mairie de Pikine, les délégués ont utilisé cette plateforme pour présenter leurs préoccupations et leurs attentes aux autorités compétentes. Soucieux d’anticiper d’éventuels incidents malheureux, les délégués ont souligné la nécessité d’une rencontre avec le président afin d’élaborer une feuille de route en vue de prévenir tout débordement.

Au-delà de cet appel à la paix, les délégués de quartier ont formulé des revendications significatives. Ils demandent une revalorisation de leurs indemnités à 200 000 F CFA, mettant en lumière le rôle essentiel qu’ils jouent au sein de l’Administration, notamment dans le contexte territorial. Ils réclament également la construction d’un siège pour le bureau de leur association, soulignant que leur rôle de médiateurs dans la résolution des conflits locaux mérite un plus grand respect au sein de la hiérarchie administrative.

Le porte-parole de l’assemblée, M. Diallo, a souligné l’importance cruciale du rôle des délégués dans le maintien de la paix et la gestion des conflits locaux. Selon lui, les délégués sont les acteurs clés pour garantir la stabilité dans leurs quartiers respectifs.

Des ateliers dédiés à la promotion de la paix ont été organisés au cours de cette assemblée générale, soulignant l’idée que la paix devrait être une préoccupation collective pour tous les Sénégalais. Les délégués régionaux de quartier ont appelé l’ensemble de la société à cultiver un climat de paix, non seulement en prévision des élections présidentielles, mais également pour préserver l’héritage solide que les générations précédentes ont légué au Sénégal. Ils ont souligné que la paix doit demeurer une priorité même après les élections du 25 février, et que la stabilité du pays dépend de l’engagement de chacun envers la préservation de cette valeur fondamentale.

Tensions au sein de BBY à Thiès : Des cadres dénoncent un prétendu coup d’État politique contre Amadou Ba

Des membres éminents de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaqkaar (BBY) ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils qualifient de « coup d’État politique » contre Amadou Ba à Thiès, dénonçant une démarche inélégante et suspecte de certains députés de leur camp.

Au cours d’un point de presse, Édouard Latouffe, responsable Apr dans la commune de Thiès-Ouest, et ses collègues ont critiqué vivement les actions entreprises par des députés de leur propre camp, les qualifiant d’ahurissantes, sidérantes, troublantes et révoltantes. Ils estiment que cette démarche prête à confusion et constitue le premier acte d’une tentative visant à discréditer Amadou Ba aux yeux de l’opinion publique.

Les proches du président Macky Sall à Thiès ont souligné qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une formation à Sciences Po Paris pour comprendre cette manœuvre politique contre Amadou Ba. Ils s’interrogent sur la logique d’une alliance avec un camp qui accuse ouvertement leur candidat de corruption, soulignant le caractère suspect de cette collaboration.

Ousmane Sonko condamne l’enlèvement de l’avocat Guy Hervé Kam au Burkina Faso et appelle à l’action

Dans un message adressé au président de la transition du Burkina Faso, Ibrahima Traoré, Sonko a lancé un appel urgent. Il a rappelé un entretien téléphonique datant du mois de juin, au cours duquel il avait attiré l’attention du président sur les atteintes aux libertés croissantes, les menaces et les exactions contre les voix discordantes au Burkina Faso.

Le leader de l’ex-Pastef a souligné l’importance de maintenir un climat de sécurité et de solidarité nationale face à la menace terroriste, appelant à l’unité entre les Burkinabés. Il a conclu en réitérant son soutien et ses sentiments au président de la transition, tout en soulignant l’urgence d’une action immédiate pour faire face à cette situation critique.

Bougane Gueye, l’homme clé de la présidentielle 2024 : Les candidats sollicitent son soutien

La course à la présidentielle au Sénégal prend une tournure intéressante alors que les candidats rivalisent pour obtenir le soutien crucial de Bougane Gueye, leader du Mouvement Gueum Sa Bopp.

Suite à l’annonce du soutien de Diomaye de PASTEF, d’autres candidats ont également exprimé leur intérêt pour le soutien de Gueum Sa Bopp. Parmi eux, Aliou Mamadou Dia du PUR, Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom ont fait la queue pour solliciter le soutien de Bougane Gueye.

Le leader de Gueum Sa Bopp est devenu un acteur majeur dans le paysage politique sénégalais, son mouvement cherchant à apporter des changements significatifs dans le pays. La décision de Bougane Gueye quant à son soutien pourrait avoir un impact considérable sur la dynamique électorale, faisant de lui l’homme clé de la présidentielle de 2024.

À mesure que les candidats courtisent l’influence de Bougane Gueye, l’équilibre politique continue de se redessiner, soulignant l’importance stratégique de Gueum Sa Bopp dans le paysage politique sénégalais. Affaire à suivre pour observer les développements ultérieurs et l’annonce potentielle du soutien de Bougane Gueye à l’un des candidats.

Thierno Bocoum dénonce la décision de maintenir Bassirou Diomaye Faye en prison : appel à l’équité dans la campagne électorale

Le leader de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), Thierno Bocoum, a exprimé sa ferme condamnation à l’égard de la décision de maintenir Bassirou Diomaye Faye en prison, soulignant l’importance d’assurer l’équité dans le processus électoral.

Dans un post sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a déclaré : « Je condamne fermement la décision de maintenir Bassirou D Faye en Prison. Il doit pouvoir faire campagne et présenter son programme, comme tous les autres candidats. »

Cette déclaration intervient dans un contexte où la détention de Bassirou Diomaye Faye, candidat à une élection, soulève des préoccupations quant à l’équité et à la justice dans le cadre du processus électoral. Thierno Bocoum plaide en faveur du droit de tous les candidats à participer à la campagne électorale de manière équitable, sans entraves injustifiées.

La position de Thierno Bocoum met en évidence les défis persistants liés aux droits des candidats dans le contexte politique actuel. L’appel à la libération de Bassirou Diomaye Faye est un aspect important du débat sur la justice et l’équité dans le paysage politique sénégalais. Affaire à suivre pour observer les développements ultérieurs de cette situation.

Agression choquante à Ziguinchor : Une bande de jeunes filles attaque sa Camarade au Collège Académie Platon

Dans un acte choquant, une bande d’élèves du Collège Privé Académie Platon à Ziguinchor a agressé violemment une camarade de classe ce samedi, utilisant des lames et des ciseaux qui ont défiguré le visage de la jeune fille. La présumée chef de la bande, A. Ndiaye, et ses complices (Al. Ndiaye, A. Séne, A. Cécile, A. O. Diallo, entre autres) se sont acharnés sur la victime, N. Coly, endommageant gravement son visage.

Le motif avancé par la bande d’agresseurs est que la victime ne les saluait pas. Cet incident tragique met en lumière la violence au sein des établissements scolaires, un problème préoccupant qui nécessite une action immédiate.

La nommée A. Ndiaye, qui serait une récidiviste selon des sources, est actuellement entre les mains de la police, qui mène une enquête approfondie sur l’incident. Cependant, des informations suggèrent que des tractations sont en cours pour sa libération, soulevant des préoccupations quant à l’influence potentielle de la famille d’A. Ndiaye pour étouffer l’affaire.

La famille de la jeune N. Coly tire la sonnette d’alarme sur les tentatives présumées de la famille d’A. Ndiaye d’étouffer l’affaire en coulisses. Cette situation inquiétante met en évidence la nécessité d’une réponse rapide pour garantir la justice et la sécurité des élèves au sein des établissements scolaires.

Affaire à suivre pour obtenir plus de détails sur les développements ultérieurs de cette affaire choquante à Ziguinchor.

Violation constitutionnelle : Souleymane Ndéné Ndiaye contestataire de la commission d’enquête sur l’exclusion de Karim Wade

L’avocat, ancien Premier ministre et candidat recalé, Me Souleymane Ndené Ndiaye, a vivement critiqué la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire sur l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle. Il soutient que cette commission a été établie en violation flagrante de la Constitution sénégalaise.

L’Assemblée nationale a adopté la création de cette commission dans le but d’examiner les circonstances entourant l’exclusion de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. Cependant, Me Souleymane Ndené Ndiaye considère cette décision comme irrégulière et contraire à la Constitution.

« La Commission d’enquête parlementaire a été mise en place en violation flagrante de la constitution », a déclaré Me Ndiaye sur tfm, soulignant que la constitutionnalité de cette commission est douteuse.

Il argumente en expliquant qu’il est irrégulier de demander à une Assemblée nationale de mettre en place une commission d’enquête pour entendre des magistrats, même en cas d’irrégularités présumées dans le processus électoral. Selon lui, les magistrats, en tant que membres du Conseil constitutionnel, sont des justiciables particuliers régis par des lois spécifiques.

Me Ndiaye soutient que si Karim Wade avait des preuves à l’appui de sa requête, il aurait dû saisir directement le Conseil constitutionnel, conformément à la loi. Il estime que le recours à une Commission d’enquête parlementaire tente de créer une crise institutionnelle inexistante.

Le juriste souligne que le statut des magistrats du Conseil constitutionnel est régi par une loi organique différente, et que l’article 93 de la Constitution dispose des sanctions en cas de faute d’un magistrat de cette institution. Selon lui, la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur des magistrats du Conseil constitutionnel est impossible et contre la Constitution.

Me Souleymane Ndené Ndiaye va même plus loin en soutenant que s’ils sont convoqués, les magistrats concernés refuseront de comparaître devant cette commission, et il les soutiendra dans cette décision.

Mouhamadou Ngouda Mboup appelle à la libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE : « Respect des principes constitutionnels d’égalité »

Le constitutionnaliste éminent Mouhamadou Ngouda Mboup a pris position en faveur de la libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, candidat actuellement détenu, en soulignant l’impératif de respecter les principes constitutionnels fondamentaux.

Dans un post récent, Mouhamadou Ngouda Mboup a mis en avant la nécessité de libérer Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, soulignant que cette action serait conforme aux principes inscrits dans la Constitution sénégalaise.

Le cas de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, détenu alors qu’il est candidat à une élection, suscite des préoccupations majeures en termes de respect des droits constitutionnels et de l’équité dans le processus électoral.

Le constitutionnaliste a insisté sur le principe fondamental d’égalité entre les candidats, soulignant que tous devraient jouir des mêmes droits et opportunités pour mener leur campagne électorale. La détention d’un candidat pendant une période électorale peut potentiellement compromettre le caractère libre et équitable du processus démocratique.

Cette déclaration de Mouhamadou Ngouda Mboup met en lumière les questions sensibles liées aux droits des candidats et à l’équité dans le processus électoral au Sénégal. La libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE pourrait être un geste significatif en faveur du respect des principes démocratiques et constitutionnels dans le pays.

Abdoul Mbaye condamne l’agression de Thierno Alassane Sall à l’assemblée nationale : « Une grave erreur »

Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), a réagi avec fermeté à l’agression dont a été victime son collègue député Thierno Alassane Sall lors d’une altercation récente au sein de l’Assemblée nationale.

Dans un post, Abdoul Mbaye a qualifié l’agression de Thierno Alassane Sall par d’autres députés de « grave erreur ». Il a appelé à une profonde réflexion sur les cibles à mettre en lumière dans cette affaire de grande importance.

« Les députés qui se sont permis d’agresser leur collègue Thierno Alassane Sall ont commis une grave erreur », a dénoncé Abdoul Mbaye.

Pour lui, dans une affaire de cette envergure, l’attention devrait se concentrer sur les personnes désignées comme responsables des faits reprochés plutôt que sur le simple fait de saisir les instances appropriées. Il a souligné que l’essentiel réside dans la décision qui sera prise et les arguments qui la soutiendront, appelant à ne pas égarer l’attention du peuple sur des aspects secondaires de l’affaire.

« L’important n’est pas dans la saisine. L’important est dans la décision et son argumentaire. N’égarons pas le Peuple », a ajouté Abdoul Mbaye.

Ces remarques interviennent dans un contexte où l’incident à l’Assemblée nationale a suscité de vives réactions et des préoccupations quant au respect des normes démocratiques et du comportement éthique au sein de l’institution législative sénégalaise. La condamnation d’Abdoul Mbaye souligne l’importance de la responsabilité et de l’intégrité dans le processus politique du pays.

Retrait de la Cédéao: au Mali, l’opposition dénonce une décision «illégitime» et «sans consultation»

La Cédéao mène actuellement des consultations, en interne et auprès du Mali, du Niger et du Burkina Faso, après leur annonce dimanche 28 janvier de partir de l’organisation. Alors que cette décision soulève de nombreuses interrogations quant aux conséquences pour les États et les populations, elle soulève aussi une vague d’indignation, nettement moins audible, chez les opposants aux régimes putschistes, notamment chez la coordination de l’Appel du 20 février, au Mali.

Au Mali, la coordination de l’Appel du 20 février, qui rassemble les partis politiques et les mouvements de la société civile opposés aux autorités de transition, dénonce une décision « illégitime » et « sans consultation ».

À leurs yeux, le colonel Assimi Goïta, président de transition, ne dispose pas du « mandat pour entraîner le pays dans une aventure aussi périlleuse ».

Dans son communiqué, la coordination des organisations de l’Appel du 20 février exprime ainsi sa « consternation » à l’annonce du retrait du Mali, conjointement avec le Niger et le Burkina, de la Cédéao.

Les organisations d’opposition relèvent « l’absence de toute consultation préalable » et qualifient en conséquence cette décision de « chantage ». Prise sans aucune forme de débat démocratique, elle traduirait le « manque de considération des putschistes au pouvoir » envers le « peuple » malien.

Les nombreux partis politiques et organisations de la société civile membres de cette plateforme estiment également que le retrait de la Cédéao va, contrairement au discours officiel, « à l’encontre des intérêts du Mali », et qu’il ne correspond en aucun cas aux « missions assignées aux autorités de la transition ».

« Se maintenir au pouvoir »

Une nouvelle fois, les opposants rappellent les autorités maliennes de transition à leurs propres engagements, notamment celui d’organiser des élections et de revenir à l’ordre constitutionnel. La présidentielle, initialement prévue pour ce mois de février, a été repoussée il y a quatre mois, sans qu’aucune nouvelle date ne soit annoncée depuis. Le calendrier électoral avait été négocié avec la Cédéao, justement.

« Les chefs de la junte militaire au pouvoir au Mali ont trahi la confiance du peuple et de la communauté internationale », affirment encore les responsables de l’opposition malienne (…) dans le seul dessein « de se maintenir au pouvoir ».

Le communiqué déplore et explique enfin « le silence » qui a globalement suivi cette annonce de taille par « la peur, la menace des arrestations arbitraires ou des enlèvements de personnes organisés au sommet des services de la transition ».

Depuis l’annonce des trois capitales, la Cédéao a fait savoir qu’elle envisageait une solution « négociée » pour ce retrait, qui devrait prendre une année selon les textes, mais que les trois pays sahéliens veulent effectuer « sans délais ».

La bande de Gaza est devenue «inhabitable», constate la Cnuced

Un centre-ville ravagé, des tirs près des hôpitaux et une population en fuite vers Rafah, à la frontière de l’Égypte. Khan Younès est encore le théâtre, ce mercredi 31 janvier, de combats acharnés sur fond d’appels répétés de l’ONU à maintenir l’aide à Gaza via son agence pour les réfugiés palestiniens en pleine tourmente, l’Unrwa.

Ce qu’il faut retenir

■ La ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, est bombardée sans relâche depuis des semaines. Les hôpitaux du territoire ravagé, sous pression, sont au centre des préoccupations. Israël poursuit également ses raids meurtriers en Cisjordanie occupée. 

■ Parallèlement, les chefs de plusieurs organisations de l’ONU ont alerté mercredi que la suspension par plusieurs pays de leurs financements à l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, aura des « conséquences catastrophiques » pour la bande de Gaza.

■ Après bientôt quatre mois de guerre, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, a affirmé mardi que son mouvement avait reçu une proposition de trêve avec Israël, résultat d’une réunion à Paris entre le directeur de la CIA, William Burns, et des responsables égyptiens, israéliens et qatariens.

■ Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, mardi 30 janvier, 26 900 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre dernier. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre 66 000 blessés.

21h30 : « Le monde peut-il se permettre de laisser une crise humanitaire pareille durer des décennies ? »


Près de 27 000 morts et 1,7 million de déplacés sans eau, sans nourriture, sans électricité et sans médicaments. Le bilan humain et humanitaire de la guerre à Gaza est connu. Le bilan économique un peu moins. D’après la Cnuced, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, il faudra des décennies pour remettre l’économie palestinienne sur pied. À condition d’y mettre les moyens et que le conflit cesse rapidement.

Avant la guerre, Gaza, c’étaient 2/3 de la population sous le seuil de pauvreté et un taux de chômage qui frôlait les 50%. Aujourd’hui, les seuls Gazaouis qui travaillent encore, ce sont les médecins et le personnel des agences comme l’Urnwa. Et souvent, ils ne sont pas payés. Plus rien ne marche, plus rien ne se vend, explique Rami al-Azzeh, économiste à la Cnuced, qui a publié ce mercredi un rapport (voir à 17h30), interrogé par notre correspondant à Genève, Jérémy Lanche.

« En trois mois de guerre, constate-t-il, les dégâts pour le PIB par habitant à Gaza sont équivalents à ceux provoqués par 16 ans de blocus et les six opérations militaires précédentes. Tout ça cumulé, la situation économique est la pire jamais vue depuis 1967. »

Le statu quo n’est pas une option. Si la guerre cessait demain, et que l’économie repartait sur les mêmes bases qu’avant le conflit, il faudrait attendre 2092 pour voir le PIB de Gaza revenir à son niveau de 2022, selon les données de la Cnuced. « Il faut que la guerre cesse maintenant, plaide M. al-Azzeh. La communauté internationale doit financer la reconstruction jusqu’à ce que l’économie palestinienne soit capable de tenir toute seule. Le blocus doit être levé. Parce que la question, c’est : le monde peut-il se permettre de laisser une crise humanitaire pareille durer pendant des décennies ? »

Mais il y a une autre question : comment reconstruire Gaza avec le Hamas ? Le rapport explique que pour être viable, l’économie de l’enclave doit pouvoir compter sur un port de commerce, un aéroport et l’exploitation offshore de gaz et de pétrole. Inimaginable avec le mouvement islamiste toujours au pouvoir à Gaza.

21h25 : L’hôpital al-Amal de Khan Younès a accueilli « sept martyrs » ce mercredi, « dont un employé du PRCS » (Croissant-Rouge)

21h00 : Benyamin Netanyahu et son gouvernement de plus en plus contestés en Israël


Dans la rue, chaque samedi, et tous les jours devant la résidence de M. Netanyahu à Césarée, les « anti-Bibi » se font entendre en Israël. Certains appellent même à l’organisation de nouvelles élections. En plus de cela, les désaccords au sein de la coalition israélienne se font sentir. Près de quatre mois après les évènements du 7-Octobre, la société israélienne apparait plus que jamais divisée politiquement.

Doit-on pour autant s’attendre à des changements politiques internes en Israël ? Difficile à dire, selon notre envoyée spéciale à Jérusalem, Alice Froussard.

Mais ce qui est certain, c’est que le soutien de l’opinion publique au Premier ministre israélien ne cesse de baisser au fur et à mesure que la guerre s’enlise. De nouveaux sondages d’opinion montrent que seulement 23% des Israéliens interrogés souhaitent qu’il reste au pouvoir, tandis que 41% aimeraient que Benny Gantz prenne sa place.

Surtout, la coalition de Benyamin Netanyahu pourrait ne pas survivre en l’état s’il y avait un nouvel accord de cessez-le-feu. Car toute proposition sérieuse exigera des concessions importantes de la part d’Israël, à savoir la libération de milliers de prisonniers palestiniens dit « de sécurité » et une trêve d’un mois et demi en échange de 35 otages Israéliens.

Or, le Premier ministre semble ne pas vouloir s’engager tout de suite dans cette voie, et ses alliés d’extrême droite en profitent. Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a déjà fait savoir son opposition à un accord s’il y avait trop de concessions, et a menacé de faire tomber le gouvernement.

De l’autre côté, les familles d’otages perdent patience et un nouvel échec des négociations, c’est prendre le risque, pour Benyamin Netanyahu, de voir partir les autres membres de sa coalition.

20h50 : Ismaël Haniyeh serait prêt à accepter un accord si des garanties pour un cessez-le-feu permanent sont là

Le Hamas acceptera un accord avec Israël sur la libération des otages qu’il retient, si des garanties pour un cessez-le-feu prolongé sont fournies, selon des sources politiques au sein de l’irganisation interrogées par Haaretz. Le chef du bureau politique du groupe palestinien, Ismaël Haniyeh, serait enclin à en acepter les grandes lignes si ses interlocuteurs lui fournissent des garanties pour un cessez-le-feu global.

20h45 : « Ce qui se passe à Gaza est une cicatrice sur notre conscience commune » (chef de la diplomatie de l’UE)

20h40 : Les États-Unis affirment avoir frappé un site de lancement de missile au Yémen avant qu’il n’entre en action

Selon le commandement central de l’armée américaine dans la région (Centcom), il constituait une « menace imminente » pour les avions américains.

20h20 : « L’Unrwa est totalement infiltrée par le Hamas », accable Benyamin Netanyahu à l’adresse de l’ONU

Le Premier ministre israélien a reçu ce mercredi à Jérusalem des ambassadeurs de l’ONU. « L’Unrwa est totalement infiltrée par le Hamas » et « nous avons besoin d’autres agences des Nations unies et d’autres organisations humanitaires » à sa place, a-t-il martelé. L’Office « a été au service du Hamas, dans ses écoles et de nombreuses autres choses », accuse le chef du gouvernement. « Je le dis avec grand regret, car nous espérions qu’il y aurait un organisme objectif et constructif pour fournir de l’aide. Nous avons besoin d’un tel organisme aujourd’hui à Gaza, mais l’Unrwa n’est pas cette instance », conclut-il.

18h55 : Le mouvement Résistance islamique en Irak à l’origine de l’attaque à la frontière jordanienne selon Kirby

Le porte-parole du conseil américain de sécurité nationale, John Kirby, déclare que les services de renseignement de son pays « sont confiants » dans le fait que l’attaque de dimanche, qui a tué trois soldats américains à la frontère entre la Jordanie, la Syrie et l’Irak, « a été réalisée par un regroupement nommée Résistance islamique en Irak ». Cette nébuleuse de combattants issus des groupes armés pro-Iran « contient notamment », précise-t-il, les Brigades du Hezbollah, un influent groupe armé qui a annoncé hier une pause dans ses opérations contre les Américains.

18h50 : Le conseiller américain à la sécurité nationale et le ministre israélien des Affaires stratégiques se sont rencontrés

Comme annoncé plus tôt, l’Israélien Ron Dermer a rencontré ce mercredi le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan, à la Maison Blanche. « Ils ont discuté de la situation sur le terrain à Gaza, des possibilités d’accroître le flux d’aide humanitaire et des efforts collectifs pour libérer tous les otages et les ramener chez eux avec leurs familles », selon le porte-parole du conseil de sécurité nationale américain, John Kirby.

18h45 : Devant le Conseil de sécurité, le représentant palestinien rappelle qu’un cessez-le-feu est nécessaire

Pour que la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) soit appliquée, a rappelé l’envoyé de l’Autorité palestinienne Riyad Mansour dans son discours à l’ONU, « il doit y avoir un cessez-le-feu à Gaza ». « Bien que la charge incombe à Israël de mettre en œuvre les six mesures provisoires, vous n’assumez pas votre responsabilité en adoptant une résolution appelant à un cessez-le-feu, pour permettre la mise en œuvre du travail et des mesures provisoires ordonnés », a-t-il lancé aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies. « Quand allez-vous agir en conséquence si vous êtes vraiment sérieux dans le respect de vos obligations d’honorer la décision du tribunal ? », demande-t-il. « Cela nécessite un cessez-le-feu », insiste-t-il.

Dès le premier jour, nous avons dit que cela ne pouvait s’accomplir qu’avec un cessez-le-feu et nous ne cessons de le répéter.

18h20 : Les États-Unis réitèrent leur opposition « à toute réduction de la taille du territoire de Gaza »

Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré ce mercredi que son pays était « opposé à toute réduction de la taille du territoire de Gaza » et certifie que les responsables israéliens ont dit à Washington « qu’ils n’avaient pas l’intention d’occuper Gaza ou d’y laisser des forces ». M. Miller ajoute que l’administration Biden « poursuit activement la création d’un État palestinien indépendant avec de réelles garanties de sécurité pour Israël ».

18h15 : Les personnels de l’Unrwa contraints de fuir la ville de Khan Younès, dans le sud de Gaza

L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, qualifiée ce jour de « colonne vertébrale de toute la réponse humanitaire à Gaza » par le numéro un de l’ONU, qui exhorte les donateurs à maintenir leurs financements alors qu’elle se trouve depuis vendredi dans la situation la plus délicate de sa longue histoire, accusé de couvrir les activités du Hamas par Israël, affirme que son personnel a dû quitter la ville de Khan Younès, ravagée. « Nous avons perdu un dispensaire, des abris majeurs – des installations qui soutenaient la population de Khan Younès », explique dans une vidéo partagée sur le réseau social X Thomas White, directeur des affaires gazaouie à l’Unrwa.

18h00 : De fortes indications que des progrès sont enregistrés vers un accord pour la libération des otages

Un haut responsable israélien a déclaré à la chaîne NBC qu’il y avait de fortes indications selon lesquelles des progrès vers un accord pour la libération des otages sont actuellement enregistrés (voir également à 17h10).

17h55 : Israël a perdu un officier dans le nord de la bande de Gaza

Il s’agit du commandant Yitzhar Hofman, 36 ans, major réserviste, de l’unité commando d’élite Shaldag de l’armée, qui ajoute que sa mort porte à 224 le nombre de ses soldats tués depuis le début de l’offensive terrestre à Gaza (voir des photos prises dans le nord de l’enclave à 16h25).

17h45 : Fin de non recevoir du Likoud à la proposition d’alliance du chef de l’opposition israélienne Yair Lapid

Ce dernier proposait de rejoindre la coalition gouvernementale pour y remplacer l’extrême droite. « Lapid fait pression pour une fin immédiate de la guerre, sans une victoire complète – nous n’accepterons pas », lui répond le parti de M. Netanyahu, selon Haaretz.

17h40 : L’ambassadeur d’Israël à Stockholm, en Suède, confirme une « tentative d’attaque »

L’ambassadeur Ziv Kulman explique sur le réseau social X que l’enceinte diplomatique israélienne à Stockholm, ainsi que ses employés, a fait l’objet ce mercredi d’une « tentative d’attaque ». « Nous remercions les autorités suédoises pour leur réponse rapide. Nous ne nous laisserons pas intimider par la terreur », écrit-il (voir aussi à 15h20).

17h30 : Après quatre mois de guerre à Gaza, l’enclave est désormais « inhabitable », constate la Cnuced

Sur le plan purement financier, il faudra des dizaines de milliards de dollars pour rendre la bande de Gaza à nouveau viable, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, la Cnuced, dont les chercheurs ont dressé l’ampleur des dégâts sur la base d’images satellite à haute résolution. Le rapport a été arrêté à fin novembre, un peu moins de deux mois après l’éclatement du conflit entre l’armée israélienne et le Hamas. Depuis, les données indiquent que les destructions ont plus que doublé, rapporte un auteurs du rapport, Rami Alazzeh. Après quatre mois de guerre, mais également 17 ans de blocus et des opérations militaires répétées dès bien avant le 7-Octobre, « Gaza est actuellement inhabitable », confie ce dernier à l’Agence France-Presse. « Même avec la fin de l’opération militaire et le récent taux de croissance moyen de 0,4% à Gaza, il faudrait attendre 2092 pour rétablir les niveaux de PIB de 2022 », écrit la Cnuced.

17h10 : Netanyahu tente de rassurer les familles d’otages et insiste sur la discrétion nécessaire à ses efforts

Le Premier ministre israélien a assuré aux familles des personnes détenues dans la bande de Gaza depuis début octobre, qu’il y avait un « réel effort » de son gouvernement pour les ramener à la maison, sans donner plus de précisions sur la méthode, et alors qu’il a déclaré mardi qu’il n’accepterait aucun accord qui incluerait de libérer des milliers de « terroristes ». « Nous faisons tous les efforts possibles », a déclaré M. Netanyahu lors de la réunion, selon un communiqué de son bureau. Mais « plus cet effort est public, précise-t-il, plus il s’éloigne et plus cet effort est discret, plus il a de chances d’aboutir ».

17h00 : Les Nations unies dressent un constat accablant de la situation dans la bande de Gaza

Martin Griffiths, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, a rendu compte ce mercredi devant le Conseil de sécurité de la situation à Gaza, lors d’une réunion convoquée par l’Algérie. Quatorze des 36 hôpitaux de Gaza sont fonctionnels, dit-il, et seulement partiellement. Ils sont confrontés à de graves pénuries de personnel et de fournitures. Des patients sérieusement blessés, ou malades, ne peuvent plus être soignés à Gaza et doivent être évacués rapidement. M. Griffiths constate que de violents combats se sont poursuivis à proximité des hôpitaux Nasser et al-Amal de Khan Younès, et que les affrontements intenses dans la ville continuent de pousser des milliers de personnes vers Rafah, où déjà plus de la moitié des 2,2 millions d’habitants de Gaza tentent de trouver refuge dans une situation parfaitement délétère. Selon lui, plus de 60% des logements seraient détruits ou endommagés dans toute l’enclave. Ses services estiment que 75% de la population gazaouie a été déplacée. Le secrétaire adjoint rappelle que les fortes pluies inondent les camps de fortune, obligeant les enfants, les parents et les personnes âgées à dormir dans la boue. L’eau potable devient de plus en plus inaccessible, les maladies évitables se développent et continueront à se propager, prévient le dirigeant onusien. Elles deviendront même, prédit-il, la principale cause de mortalité chez les Palestiniens de Gaza si ce n’est déjà le cas. M. Griffith précise par ailleurs que cette situation catastrophique se répercute de manière croissante sur les États limitrophes, en raison des déplacements massifs de Palestiniens vers d’autres pays. « Je tiens également à souligner que toute personne déplacée de Gaza doit avoir le droit de rentrer volontairement, comme l’exige le droit international », conclut le diplomate britannique.

La capacité de la communauté humanitaire à apporter des secours à la population de Gaza reste tout à fait insuffisante, et dire qu’elle est tout à fait insuffisante est tout à fait inadéquat. C’est bien plus difficile que ça (…) Nous continuons d’être confrontés au problème du refus par Israël de laisser entrer des éléments indispensables à Gaza, pour des raisons qui, du moins pour nous, sont floues et incohérentes.

16h45 : Entretien téléphonique entre les ministres des Affaires étrangères d’Iran et d’Arabie saoudite

Le Saoudien Faisal bin Farhan al-Saud s’est entretenu par téléphone avec son homologue iranien Hossein Amirabdollahian, selon ses services. Ils ont discuté « des derniers développements de la situation dans la bande de Gaza et de leurs répercussions sécuritaires et humanitaires », selon Riyad.

16h40 : Situation toujours très tendue entre le Hezbollah et l’armée israélienne à la frontière

Le groupe libanais dit avoir frappé trois sites militaires israéliens près de la frontière sud du Liban. Dans un communiqué, le Hezbollah assure que ses attaques ont touché des bâtiments abritant des soldats israéliens, sans plus de détails sur leur emplacement. Selon Al Jazeera, cela se passe à Kfar Kila. Plus tôt ce mercredi, des attaques israéliennes ont eu lieu en plusieurs points du territoire libanais.

16h35 : Le Trésor américain sanctionne des entités et un individu pour « avoir fourni un soutien financier essentiel » à la Force al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne et « au réseau financier du Hezbollah »

« L’action d’aujourd’hui souligne notre détermination à empêcher la FQ-CGRI et ses groupes terroristes mandatés d’exploiter le système commercial international pour financer leurs activités déstabilisatrices », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor Brian E. Nelson, cité par Al Jazeera. « Les États-Unis restent déterminés à couper ces groupes des sources de revenus qui soutiennent des activités déstabilisatrices dans la région », commente le porte-parole du département d’État, Matthew Miller.

16h25 : Quelques photos des opérations dans lae nord de Gaza, prises ce mercredi depuis le territoire israélien

16h05 : « J’appelle tous les États membres à garantir la continuité du travail de l’Unrwa qui sauve des vies » (Guterres)

Le secrétaire général de l’ONU s’est exprimé ce mercredi, lors d’une réunion au siège de l’organisation à New York. « J’ai rencontré hier des donateurs pour écouter leurs inquiétudes et pour détailler les démarches entreprises pour les régler », a-t-il confié, avant de réaffirmer que l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens est « la colonne vertébrale de toute réponse humanitaire à Gaza ». « J’appelle tous les États membres à garantir la continuité du travail de l’Unrwa qui sauve des vies », implore Antonio Guterres, déplorant que « tout le système humanitaire à Gaza était en train de s’effondrer ».

15h55 : Le chef de la diplomatie américaine va retourner dans la région dès « les prochans jours »

Antony Blinken va retourner prochainement au Moyen-Orient, alors que les médiateurs tentent actuellement de parvenir à une nouvelle trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas. Le secrétaire d’État américain, qui s’est déjà rendu plusieurs fois dans la région depuis le début de la guerre, partira « dans les prochains jours », a déclaré un responsable à l’Agence France-Presse sous couvert d’anonymat, sans préciser quels pays seraient visités.

15h45 : À Gaza, la population « meurt de faim », se désole un haut responsable de l’OMS

« C’est une population qui meurt de faim. C’est une population qui est poussée au bord du gouffre », a déclaré le directeur du programme des urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé, Michael Ryan, lors d’une conférence de presse à Genève. Ses propos sont rapportés par l’Agence France-Presse.

15h40 : Selon le ministère de la Santé de Gaza, les hôpitaux de Khan Younis sont désormais à court de nourriture

La situation dans les hôpitaux Nasser et al-Amal de la ville de Khan Younès, épicentre des combats dans la bande de Gaza, est désastreuse et « empire » encore, prévient le ministère dans un communiqué. Elle « menace de mort de nombreux blessés et malades en raison du ciblage et du manque de capacités médicales », poursuit le communiqué, ajoutant que les deux centres hospitaliers sont à court de nourriture. Le ministère lance un appel à la Croix-Rouge et à l’ONU.

15h30 : L’armée de l’air sraélienne a attaqué des bâtiments du Hezbollah dans le sud du Liban

L’armée israélienne rapporte que l’aviation a bombardé des bâtiments militaires du Hezbollah dans la région du village de Rachaf, dans le sud du Liban. En outre, les forces de l’armée ont effectué des tirs d’artillerie sur des cibles du Hezbollah dans la zone des villages d’Aalma ech Chaab et d’Aitaroun. Un missile antichar a aussi été tiré sur la région de Metula, en Israël. Plusieurs lancements avaient été détectés au préalable par Israël depuis le Liban vers la Haute Galilée et la Galilée occidentale. Aucune victime n’a été signalée.

Brésil : soupçonné d’espionnage, le numéro deux du renseignement limogé par Lula

Alessandro Moretti, le directeur adjoint de l’Agence brésilienne du renseignement, a été renvoyé par le président Lula. Il est soupçonné d’avoir fait partie d’un réseau clandestin ayant espionné illégalement des centaines de responsables politiques et personnalités publiques sous la présidence de Jair Bolsonaro.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a limogé le numéro deux des services de renseignement du pays, sous le coup d’une enquête pour espionnage illégal, selon un avis publié mardi 30 janvier au Journal officiel.

La police fédérale enquête sur le directeur adjoint de l’Agence brésilienne du renseignement (Abin), Alessandro Moretti, qu’elle soupçonne d’avoir fait partie d’un réseau clandestin ayant utilisé un logiciel espion israélien, FirstMile, pour écouter illégalement des centaines de responsables politiques et personnalités publiques sous la présidence de Jair Bolsonaro (2019-2022).

Lundi, la police a mené des perquisitions dans plusieurs États du Brésil. Elle a notamment fouillé le domicile et le bureau de Carlos Bolsonaro, conseiller municipal de Rio de Janeiro et deuxième des quatre fils de l’ex-président d’extrême droite.

Jair Bolsonaro se dit « persécuté »

La police s’est également rendue à une résidence où se trouvaient Jair Bolsonaro et ses trois premiers fils à Angra dos Reis, cité balnéaire située à environ 150 km de Rio.

L’ancien président s’est plaint d’être « persécuté » par le gouvernement actuel. « C’est n’importe quoi », lui a répondu Lula mardi lors d’une interview avec la radio CBN.

Interrogé sur sa confiance envers l’équipe actuelle de l’Abin, Lula a répondu : « Nous ne sommes jamais sûrs. » Mais il a ajouté qu’il avait une « grande confiance » envers le directeur actuel de ce service, Luiz Fernando Corrêa.

La flambée des prix du riz et le spectre d’une crise alimentaire en Afrique

Le prix du riz ne cesse de grimper. En particulier depuis que l’Inde a décidé, l’été dernier, d’interdire ses exportations afin d’éviter tout risque de pénurie. Cette hausse des coûts risque de mettre en péril la sécurité alimentaire de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont le Bénin et le Burkina Faso, qui dépendent principalement des approvisionnements en riz indien.

« En quelques semaines, on a encore pris 20 dollars la tonne de riz. Ça va vite, très vite », constate Thierry Pouch, chef économiste aux Chambres d’agriculture de France et chercheur associé à l’Université de Reims-Champagne-Ardenne.

La flambée des cours, entamée cet été après l’annonce par l’Inde d’une restriction de ses exportations, se poursuit. Avec un riz à plus de 600 dollars la tonne fin janvier 2024, le prix de cette matière première, qui sert d’aliment de base à quatre milliards de personnes sur terre, s’envole à son plus haut niveau depuis quinze ans, faisant craindre une crise alimentaire mondiale.

Après une première interdiction concernant l’exportation de brisures de riz et une taxe de 20 % sur les autres variétés depuis septembre 2022, le Premier ministre indien Narenda Modi a décidé de passer au cap supérieur à l’approche de l’élection du printemps 2024. L’Inde a suspendu ses exportations de riz blanc hors basmati depuis juillet 2023 pour privilégier son marché national et éviter un risque de pénurie ou d’inflation alimentaire. « La décision de l’Inde a provoqué une nervosité des marchés mondiaux », poursuit Thierry Pouch. Inquiet d’une inflation mondiale, le FMI a lui aussi exhorté l’Inde, dès le mois de juillet, à lever son interdiction. En vain.

Au bouleversement suscité par la décision indienne s’ajoutent les craintes liées aux aléas climatiques en Asie du Sud-Est. Cette année encore, selon les météorologues, le phénomène El Nino se poursuit et pourrait provoquer une baisse des précipitations dans les zones rizicoles, ce qui aurait des conséquences sur le rendement des rizières.

Les réactions de la Thaïlande et du Vietnam scrutés de près

L’Inde est le premier exportateur de riz sur la planète, réalisant à lui seul plus de 40 % des exportations mondiales, devant la Thaïlande, le Vietnam et dans une certaine mesure, le Pakistan.

Mais Thierry Pouch se veut rassurant : « Il y aurait manifestement de quoi couvrir la consommation mondiale, en tenant compte de l’état des stocks du Vietnam et de la Thaïlande. Il n’y a pas, a priori, de risque de pénurie alimentaire. » Toutefois l’économiste n’exclut pas que ces deux pays décident de restreindre à leur tour leurs exportations si les prix mondiaux continuent de grimper, de façon à ce que les prix intérieurs restent abordables pour les consommateurs vietnamiens et thaïlandais.

Pour le moment, le Vietnam et la Thaïlande profitent surtout de la crise indienne pour exporter davantage leur riz. « Il faut savoir que la Thaïlande a même dépassé son objectif d’exportation en 2023. Donc, les restrictions indiennes ont été vécues comme une opportunité de marché », commente Anissa Bertin, chargée de projet au club Demeter et spécialiste des enjeux géopolitiques, de l’agriculture et de l’alimentation.

Le Vietnam et la Thaïlande, dont les partenaires sont essentiellement asiatiques, envisagent même de se tourner vers les pays africains, particulièrement dépendants du riz indien.

Contracter des dettes pour acheter du riz cher

Le risque posé par cette crise ne concerne pas tant une possible pénurie que la hausse du prix élevé du riz, qui va priver certains habitants de la planète de cette denrée. « Pour les pays africains, si les restrictions indiennes à l’exportation se poursuivent et si les prix continuent à flamber, ça risque d’être compliqué », avance Thierry Pouch.

Et ce d’autant plus que les prix du blé ont eux aussi explosé avec la crise engendrée par la guerre en Ukraine. « Pour des pays qui sont structurellement endettés, la difficulté va être de demander un nouvel échéancier de leur dette, voire même de contracter de nouvelles dettes pour pouvoir acheter des produits agricoles à prix fort. »

Or le riz est la principale denrée consommée en Afrique subsaharienne, à raison de 38,8 millions de tonnes par an. Le problème étant que la région est particulièrement dépendante des importations. Elles représentent 45 % du riz que ses habitants consomment.

Les principales destinations de la production indienne sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, le Niger, le Nigeria et le Togo, explique Thierry Pouch, précisant que pour la Guinée et le Burkina Faso, entre 70 % et 80 % du riz importé est indien.

Dans ce contexte, plusieurs pays dont le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée se sont tournés vers l’Inde en octobre 2023 pour négocier des exemptions et ont obtenu gain de cause. L’Inde a accepté de livrer 1,34 million de tonnes de riz à ces pays africains, et plusieurs partenaires asiatiques.

Ces tractations vont permettre de maintenir les prix à un niveau raisonnables, mais jusqu’en février seulement. « Cela montre une certaine écoute du gouvernement indien vis-à-vis des besoins de l’Afrique. Il ne s’agit pas de déstabiliser le monde encore plus qu’il ne l’est. Mais ce partenariat ne peut couvrir qu’une petite partie des besoins sur l’année – quatre mois. L’Afrique subsaharienne représente à peu près 18 millions de tonnes importées par an. On est loin du compte », fait valoir Thierry Pouch.

Vers de nouvelles émeutes de la faim ?

L’enjeu dépasse le seul risque d’une crise alimentaire. Pour le chercheur, la hausse des prix du riz pourrait être lourde de conséquence, avec l’apparition de révoltes de la faim dans des pays qui vivent déjà une certaine forme d’instabilité politique. D’autres analystes vont dans le même sens, craignant que le monde ne revive l’onde de choc de la crise du riz de 2008, qui avait été suivie d’émeutes en Afrique du Nord, en Asie du Sud et notamment à Haïti, dans les Caraïbes.

Un scénario nuancé par Anissa Bertin. L’analyste estime que le contexte, bien que grave et sérieux, est loin d’être identique : « En 2008, le prix du riz avait franchi la barre des 1 000 dollars la tonne. La crise financière des subprimes était passée par là et elle avait entraîné une flambée du prix des matières alimentaires, considérées comme refuges. Les États-Unis avaient décidé d’investir sur le bio éthanol parce que les prix du pétrole avaient augmenté, alors le prix du maïs avait lui aussi flambé et donc on se tournait vers d’autres céréales, comme le riz. »

La Russie en sort gagnante

Si de nouveaux accords ne sont pas trouvés avec l’Inde, les pays concernés vont se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement, comme le Vietnam et la Thaïlande, mais aussi envisager de développer leur propre production. « L’Afrique produit déjà près de 55 % à 60 % de sa consommation de riz, principalement au Nigeria, mais aussi en Guinée, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal », rappelle Anissa Bertin.

En coulisses, un autre acteur se tient prêt lui aussi : la Russie. Grâce à sa production de blé, que Thierry Pouch estime à près de 100 millions de tonnes pour 2024, Moscou dispose d’un levier puissant pour peser encore davantage dans la géopolitique du continent. En cas de besoin, les Russes seront à même de fournir la précieuse céréale aux États africains.

Mercato : Famara Diédhiou retourne en Championship et s’engage officiellement avec Cardiff

En échec à Granada depuis son arrivée en janvier 2024, Famara Diédhiou va rebondir en Championship. L’attaquant sénégalais s’est engagé de manière officielle avec Cardiff City.

Un retour en Championship pour Famara Diédhiou. Auteur d’un passage quasi néant en Espagne et dans l’équipe de Granada, qu’il avait rejoint en janvier 2023, l’attaquant sénégalais de 31 ans vient se relancer en prêt pour six mois à Cardiff City. Le club gallois bénéficie d’une option d’achat.

Ancien joueur d’Epinal, Clermont ou encore Angers, Famara Diédhiou connaît bien la D2 anglaise. Le natif de Saint-Louis a passé quatre saisons sous les couleurs de Bristol City, équipe avec laquelle il a marqué  pas moins de 46 buts et délivré 8 passes décisives en 154 matchs de Championship.

Abdoulaye Diop dénonce la Cedeao comme une « menace » et justifie le retrait du Mali : « Une décision de survie

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a vivement critiqué la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qualifiant l’organisation de « menace » pour les pays membres. Ces déclarations font suite au retrait du Mali de la Cedeao et interviennent après le départ préalable de la Mauritanie.

« Il faut comprendre que la Cedeao est progressivement devenue une menace pour nos pays. Elle est instrumentalisée contre les institutions de nos pays, contre nos États, avec l’imposition de mesures coercitives qui ont un impact sur nos États », a déclaré M. Diop. Il a ajouté que le Mali, dans une optique de survie, a pris la décision de se retirer de la Cedeao, cherchant ainsi à échapper à l’influence qu’il considère comme déstabilisatrice.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette décision pourrait permettre au Mali de se réorganiser et de tirer profit des opportunités qui se présentent, tout en continuant à collaborer avec les pays qui le souhaitent.

Pour étayer ses propos, Abdoulaye Diop a mentionné l’exemple de la Mauritanie, qui s’est retirée de la Cedeao il y a une vingtaine d’années. Selon lui, la Mauritanie se porte bien et continue d’avancer malgré son retrait de l’organisation régionale.

Les déclarations du ministre malien mettent en lumière les tensions et les divergences au sein de la Cedeao, remettant en question la cohésion de cette organisation régionale et les défis auxquels elle est confrontée dans la gestion des affaires politiques et économiques en Afrique de l’Ouest.

Karim Wade salue l’adoption de la résolution pour la commission d’enquête : « Une victoire décisive contre le coup d’État Électoral

Suite à l’adoption de la résolution visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire sur les soupçons de corruption entourant deux membres du Conseil constitutionnel, Karim Wade, candidat éliminé du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a réagi en saluant cette décision comme une « victoire décisive contre le coup d’État électoral ».

La résolution, qui a été approuvée par 120 députés lors de la plénière de l’Assemblée nationale, représente une étape significative dans l’effort du PDS pour faire la lumière sur les allégations de corruption impliquant les juges Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly du Conseil constitutionnel.

Karim Wade, dans une déclaration, a exprimé son optimisme quant aux conclusions de cette commission d’enquête, qualifiant ce moment de « décisif pour notre démocratie ». Il a souligné l’importance de cette étape dans l’établissement d’une ère de « justice et d’équité » dans le système électoral sénégalais.

Le candidat éliminé considère cette avancée comme une première étape essentielle pour prévenir tout chaos et protéger les principes démocratiques au Sénégal. Il a également pointé du doigt l’élection présidentielle de 2024, la qualifiant de « simulacre » et insinuant la nécessité d’un report.

Cette réaction de Karim Wade souligne les enjeux importants liés à la transparence électorale et à la crédibilité des institutions. La mise en place de la commission d’enquête représente non seulement une réponse aux soupçons de corruption, mais aussi une avancée majeure dans le dialogue politique et la protection des valeurs démocratiques au Sénégal. Les prochains mois verront probablement un suivi attentif des développements, alors que la commission d’enquête entame son travail et que le débat sur l’élection présidentielle continue d’animer la scène politique sénégalaise.

Adoption de la résolution à l’Assemblée Nationale : Mise en place d’une commission d’enquête sur les juges du conseil constitutionnel soupçonnés de corruption

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale en adoptant le projet de résolution visant à établir une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les allégations de corruption visant deux juges du Conseil constitutionnel.

La plénière, qui a débuté ce mercredi matin, a été marquée par des échanges animés et parfois tendus entre les députés. La résolution a finalement été adoptée après des heures de débats houleux, avec un total de 120 députés favorables à la mise en place de la commission.

L’initiative de cette enquête parlementaire découle des soupçons de corruption qui pèsent sur les juges Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly du Conseil constitutionnel. Ces accusations ont ajouté une dimension complexe au paysage politique sénégalais, en particulier après l’élimination de Karim Wade de l’élection présidentielle en raison de sa double nationalité.

Les échanges lors de la plénière ont été si intenses que Thierno Alassane Sall, député à l’origine du recours contre Karim Wade, a été physiquement attaqué par des députés libéraux. Ce climat tendu souligne la sensibilité de l’enquête et l’importance des enjeux liés aux allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel.

La commission d’enquête, dont le mandat ne peut excéder six mois, sera chargée de faire la lumière sur ces allégations. Une fois l’enquête terminée, un rapport sera présenté à l’Assemblée nationale. La décision de rendre public ce rapport reviendra ensuite aux membres de l’Assemblée nationale.

Cette décision marque une étape significative dans la quête de transparence et de justice au Sénégal, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle prévue en février 2024. L’issue de cette enquête pourrait avoir des répercussions importantes sur la confiance du public dans les institutions politiques et judiciaires du pays. La mise en place de cette commission d’enquête reflète la volonté des autorités de faire la lumière sur ces allégations sérieuses et de préserver l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Khalifa Sall rejette catégoriquement un report de l’élection présidentielle à 31 jours du scrutin

À seulement 31 jours de l’élection présidentielle prévue en 2024, Khalifa Sall, leader du mouvement Taxawu Sénégal, a pris position de manière catégorique contre toute éventualité de report du scrutin, rejetant l’idée avancée par certaines voix politiques.

Dans une déclaration forte, Khalifa Sall a exprimé son désaccord ferme avec la possibilité d’un report de l’élection présidentielle. Il a souligné que cette position était personnelle, mais également basée sur une logique claire : « On ne reporte pas une élection à 31 jours. Ce serait sur quelle base ? Qu’est-ce qui conduirait, qu’est-ce qui justifierait, qu’est-ce qui expliquerait un report ? J’aimerais bien en avoir les raisons. Parce que c’est ça le vrai problème, qu’est-ce qui le justifierait ? », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Rfi.

Le leader politique a exprimé sa préoccupation quant à la justification d’un tel report si proche de la date prévue pour le scrutin présidentiel. Il appelle à une transparence et à des explications claires pour éviter toute confusion ou mécontentement au sein de la population sénégalaise.

Khalifa Sall a également exprimé sa solidarité envers Karim Meïssa Wade, qui a été éliminé de la course présidentielle en raison de sa double nationalité. Il a souligné que la participation de Karim Wade à l’élection était un droit fondamental et a affirmé son soutien aux combats menés par ses camarades pour la préservation de leurs droits.

« Nous sommes solidaires de tous les combats que nos amis, nos frères et nos camarades de lutte mènent pour préserver, protéger leurs droits. Karim doit participer, devait participer à cette élection. Qu’il puisse se battre aujourd’hui est normal et nécessaire et compréhensible », a déclaré Khalifa Sall.

Cette déclaration de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections, soulignant l’importance des garanties démocratiques et de la stabilité dans le processus électoral au Sénégal. Les prochains jours pourraient être cruciaux alors que le débat sur la légitimité et la transparence de l’élection continue à occuper le devant de la scène politique.

Appel de Serigne Mamoune Mbacké aux guides religieux : Pour une élection présidentielle transparente et respectueuse des résultats

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, Serigne Mamoune Mbacké, un éminent guide religieux, a lancé un appel aux leaders religieux musulmans et chrétiens, les invitant à jouer un rôle crucial dans la promotion de la transparence électorale et le respect des résultats des urnes.

Dans une note parvenue à Senego, Serigne Mamoune Mbacké a exprimé ses inquiétudes quant à la situation socio-politique tendue qui prévaut dans le pays, soulignant la nécessité de prévenir toute manœuvre susceptible d’aggraver les tensions apparues depuis mars 2021.

« J’invite les guides religieux à demander au Président Macky Sall et à son candidat Amadou Ba de respecter la vérité des urnes », a déclaré le guide religieux. Il a insisté sur l’importance cruciale de la transparence électorale pour maintenir la paix et la stabilité au Sénégal, appelant les guides religieux à élever leurs voix pour exiger cette transparence lors du scrutin présidentiel.

« Le respect de la vérité des urnes doit être une exigence pour tous, surtout nous les guides religieux. Car cette vérité dépend de la paix et de la stabilité du Sénégal que nous aimons tous », a souligné Serigne Mamoune Mbacké. Il a appelé à la vigilance collective, mettant en garde contre toute tentative de « hold-up électoral » qui serait inacceptable pour le peuple sénégalais.

L’appel du guide religieux insiste sur le caractère apolitique de la démarche, affirmant qu’il s’agit simplement de prévenir le chaos et de garantir un processus électoral juste et transparent. « Nous ne sommes d’aucun bord politique. Nous alertons juste pour éviter le chaos à notre cher Sénégal. Et ce chaos ne peut venir d’ailleurs que d’une tentative de vouloir voler le suffrage de la majorité du peuple », a-t-il conclu.

Cet appel souligne le rôle crucial que les leaders religieux peuvent jouer dans la préservation de la démocratie et de la stabilité politique, en appelant à des élections transparentes et à un respect absolu des résultats pour garantir la confiance et la paix dans la nation sénégalaise.

Indice de perception de la corruption 2023 : Le Sénégal maintient un score préoccupant, le gouvernement réagit

Cependant, malgré ces efforts, le score peu encourageant obtenu par le Sénégal dans l’Indice de Perception de la Corruption suscite des interrogations quant à l’efficacité des mesures prises jusqu’à présent. Les défis persistent, et le pays se trouve confronté à la nécessité de renforcer davantage ses institutions anti-corruption et de promouvoir une culture de responsabilité au sein de la sphère publique.

Cette situation intervient à un moment crucial, notamment en prévision des périodes électorales à venir. La perception de la corruption peut influencer considérablement le climat politique et l’opinion publique. Le Sénégal se retrouve ainsi devant le défi de consolider ses efforts dans la lutte contre la corruption afin d’instaurer une confiance accrue dans ses institutions et d’encourager la transparence au sein du gouvernement. La réaction du Gouvernement face à cet indice met en lumière l’importance accordée à la perception internationale de la lutte contre la corruption et la volonté affirmée de promouvoir des réformes significatives dans ce domaine.

Seydina Oumar Touré, ex-capitaine de gendarmerie, dénonce les violations des droits de l’homme sous la présidence de Macky Sall

L’ex-Capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré, ancien membre des forces de sécurité du Sénégal, a récemment annoncé son alliance avec la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle. Dans une déclaration franche sur 7 TV, le Capitaine Touré a partagé les motivations derrière son engagement politique et sa critique sévère à l’égard du président actuel, Macky Sall.

Seydina Oumar Touré, également à la tête d’un mouvement citoyen, a qualifié Macky Sall de « pire président que le Sénégal n’ait connu depuis l’indépendance ». Il a souligné que, selon lui, Macky Sall détient le triste record d’être le président ayant le plus violé les droits de l’homme dans l’histoire du pays.

L’ex-Capitaine de gendarmerie a décidé de joindre ses forces à la coalition Diomaye Président, motivé par un désir profond de lutter contre l’injustice. Dans son intervention, il a mis en avant le besoin de restaurer les droits fondamentaux des citoyens sénégalais, une cause qu’il estime cruciale dans le contexte politique actuel.

Seydina Oumar Touré, dont le passé dans les forces de sécurité lui confère une perspective unique sur les questions de sécurité et de droits de l’homme, a exprimé son engagement en faveur d’une gouvernance plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux.

L’alliance avec la coalition Diomaye Président marque un tournant significatif dans la vie politique de Seydina Oumar Touré, et son choix de s’associer à ce groupe politique suggère un alignement sur des valeurs communes centrées sur la justice et la protection des droits individuels.

L’élection présidentielle à venir prend une teinte particulière avec cette alliance, et la déclaration sans équivoque de l’ex-Capitaine de gendarmerie souligne l’importance de la question des droits de l’homme dans le débat politique au Sénégal. Les prochains mois verront probablement une intensification des discussions autour de ces enjeux cruciaux, alors que Seydina Oumar Touré et la coalition Diomaye Président s’efforcent de mobiliser le soutien en vue du scrutin. Une situation à suivre de près dans le pays où les préoccupations liées aux droits de l’homme prennent une place centrale dans le dialogue politique.

Découverte macabre à Saly aérodrome : Un homme retrouvé en état de putréfaction, l’émotion S’empare de la commune de Malicounda

La commune de Malicounda est secouée par une nouvelle tragédie, une macabre découverte qui a plongé les habitants dans l’émoi. Le corps en état de putréfaction d’un homme a été retrouvé dans le quartier Saly Aérodrome, à proximité du croisement Saly. Cette découverte glaçante intervient à peine vingt-quatre heures après l’inauguration du cantonnement du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à Mbour.

Le quartier Saly Aérodrome, faisant partie de la commune de Malicounda, est malheureusement connu pour sa réputation de dangerosité, avec la présence notoire d’agresseurs opérant dans les environs. La nouvelle de la découverte du corps en décomposition a accentué les inquiétudes au sein de la communauté locale déjà préoccupée par les problèmes de sécurité.

L’identité de la victime et les circonstances exactes de sa mort restent pour l’instant inconnues. Les autorités locales, ainsi que les forces de l’ordre, ont été dépêchées sur les lieux pour procéder aux premières constatations et lancer une enquête approfondie.

Cette affaire survient dans un contexte où la sécurité dans la région est devenue une préoccupation majeure. La proximité de l’événement avec l’inauguration du cantonnement GMI à Mbour soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité récemment mises en place.

Les résidents du quartier Saly Aérodrome et des zones avoisinantes expriment leur inquiétude croissante face à la présence d’agresseurs dans leur communauté. Certains demandent des actions immédiates pour renforcer la sécurité et assurer la protection des citoyens.

Les autorités locales ont assuré que l’affaire sera suivie de près et que toutes les mesures nécessaires seront prises pour élucider les circonstances de ce décès tragique. Les prochaines heures seront cruciales pour comprendre les détails de cette affaire qui a jeté une ombre sombre sur la tranquillité de la commune de Malicounda. Une affaire à suivre avec attention alors que la communauté cherche des réponses et que les autorités s’efforcent d’apporter la lumière sur cette tragédie.

Guy Marius Sagna prêt à former un gouvernement parallèle en cas de report de l’élection présidentielle au Sénégal

Lors de l’examen du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’élimination de Karim Wade et d’autres candidats, le député Guy Marius Sagna a lancé un appel passionné à tous les démocrates pour s’opposer au possible report de l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal.

Guy Marius Sagna, fervent défenseur des droits et activiste politique, a exprimé son opposition catégorique à toute tentative de report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Il a exhorté les démocrates à faire barrage à cette volonté présumée du chef de l’État.

Lors de son intervention, Guy Marius Sagna a déclaré : « En 2012, Macky Sall avait dit à Abdoulaye Wade qu’il allait mettre en place un gouvernement parallèle s’il reportait l’élection. Nous, le 02 avril, on ne lui donnera pas une seconde. S’il reporte l’élection, le 03 avril, il ne sera plus notre président. Ce qu’il disait en 2012, on va le faire. On mettra en place un gouvernement parallèle. Non au report. »

Cette déclaration audacieuse fait référence aux événements de 2012, où Macky Sall, alors opposant, avait menacé de former un gouvernement parallèle si le président Abdoulaye Wade reportait l’élection. Guy Marius Sagna semble maintenant prêt à concrétiser cette menace en cas de report de l’élection présidentielle de février.

La position de Guy Marius Sagna reflète les inquiétudes croissantes au sein de l’opposition quant à d’éventuels retards dans le processus électoral. Le député appelle à une mobilisation massive des forces démocratiques pour faire pression contre toute tentative de report.

Il est à noter que le contexte politique au Sénégal reste tendu, notamment en raison des débats sur les conditions d’élimination de certains candidats, dont Karim Wade. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire vise à éclaircir ces circonstances et à garantir un processus électoral transparent et équitable.

L’annonce de Guy Marius Sagna quant à la formation d’un gouvernement parallèle en cas de report souligne la fermeté de l’opposition face à toute remise en question du calendrier électoral, tandis que le pays se prépare à un moment crucial de son processus démocratique.

Vers une révolution numérique dans le secteur de la Santé au Sénégal : Signature d’une convention entre le MSAS et SENUM SA

Le Sénégal s’engage résolument vers l’avenir de la santé numérique avec la signature d’une convention cadre entre le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) et SENUM SA, marquant ainsi une étape cruciale vers l’intégration des technologies de l’information dans le secteur de la santé.

L’accord, signé récemment, vise à établir les bases d’une collaboration fructueuse entre le gouvernement sénégalais et SENUM SA, une entreprise spécialisée dans les solutions numériques. L’objectif principal de cette alliance est de promouvoir la santé numérique et de créer un écosystème intégré qui améliorera l’efficacité des services de santé dans le pays.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale a souligné l’importance stratégique de cette initiative pour moderniser le système de santé sénégalais. « La santé numérique représente une opportunité exceptionnelle d’optimiser la prestation des soins de santé, d’améliorer la gestion des données médicales et de renforcer la connectivité entre les différents acteurs du secteur de la santé », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature.

Le partenariat entre le MSAS et SENUM SA s’articulera autour de plusieurs axes majeurs, notamment :

Gestion Électronique des Dossiers Médicaux : La mise en place d’un système de gestion électronique des dossiers médicaux permettra aux professionnels de la santé d’accéder rapidement et efficacement aux informations médicales des patients, facilitant ainsi le suivi des traitements et des antécédents médicaux.

Télémédecine : L’intégration de solutions de télémédecine permettra de désenclaver les zones éloignées en offrant des consultations médicales à distance. Cela contribuera à garantir un accès équitable aux soins de santé à l’ensemble de la population.

Systèmes d’Information Sanitaire : Le renforcement des systèmes d’information sanitaire favorisera la collecte, l’analyse et la gestion efficace des données de santé, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées et la planification stratégique.

Formation et Sensibilisation : Des programmes de formation seront mis en place pour familiariser les professionnels de la santé avec les nouvelles technologies et assurer une transition en douceur vers la santé numérique.

SENEGAL-ELECTRICITE-COLLECTIVITE / Ndiaganiao : le village de Kothiane connecté au réseau électrique

Le village de Kothiane, situé dans la commune de Ndiaganiao (Mbour, Ouest) a été connecté, mardi, un peu tard dans la soirée, au réseau électrique de la Senelec, a appris l’APS du maire de Ndiaganiao.

”Aujourd’hui, nous avons mis en service l’électrification du village de Kothiane, un des dizaines de village en cours d’électrification par le PUDC (Programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC) », a dit Téning Séne, maire de la commune de Ndiaganiao.

Selon elle, la satisfaction de cette “vieille doléance“ est comme un »rêve qui s’est réalisé » pour ce village de 600 habitants.

Le village de Kothiane a bénéficié de ce programme de l’État du Sénégal, qui vise à améliorer l’accès des populations rurales aux services sociaux de base, à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques.

»Le PUDC a initié dans le cadre du programme de deux milles villages, l’électrification des villages de Tassette, Keur Waly venant de Soum Soum peulh, Sanghay, Gnigning, Kothiane », a ajouté l’édile de Ndiaganiao.

”D’autres gros villages sont en cours d’électrification”, a dit Mme Séne, selon qui, Ndiaganiao compte 38 villages, dont seuls moins de 20 sont électrifiés.

Téning Sène a plaidé pour que le prochain programme couvre les hameaux non encore connectés au réseau électrique. Sa collectivité compte sur le PUDC pour atteindre l’accès universel à l’électricité en 2026, a dit Téning Séne

SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection »inclusive, transparente et libre » (responsable)

La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal s’est engagée à contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre. La cheffe observatrice, Malin Björk, a exprimé cet engagement lors d’une conférence de presse à Dakar.

La mission, déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais, vise à jouer un rôle constructif dans le processus électoral. Malin Björk a souligné que l’objectif principal était de contribuer à une élection présidentielle transparente, libre et ouverte à tous les acteurs concernés.

Les observateurs de la mission, au nombre de 32 pour une durée prolongée, seront déployés sur le terrain dans les prochaines semaines pour rencontrer les acteurs impliqués dans le processus électoral. La mission prévoit également de rencontrer des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des candidats et d’autres parties prenantes.

Malin Björk a mentionné qu’ils chercheraient à rencontrer Bassirou Diomaye Faye, candidat actuellement en détention, pour garantir l’égalité dans la campagne électorale. La mission se veut impartiale, indépendante et ne souhaite pas interférer dans le processus électoral.

Au total, la mission prévoit de déployer 64 observateurs de courte durée quelques jours avant le scrutin, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar. Le jour du scrutin, plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne seront présents.

L’équipe cadre de la mission, dirigée par Marie-Violette César en tant que cheffe observatrice adjointe, se concentrera sur l’analyse approfondie du fichier électoral et d’autres aspects liés au processus électoral. La mission restera au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour, et elle pourrait prolonger sa présence en cas d’un second tour. Des observations et des recommandations seront formulées à la fin de la mission.

SENEGAL-POLITIQUE / Des députés demandent le report de l’élection présidentielle du 25 février

Dans un rebondissement politique majeur, des députés sénégalais ont exprimé mercredi leur demande de report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces parlementaires ont évoqué des « irrégularités » dans le processus électoral, soulignant la nécessité d’arrêter le processus en cours.

Le député Cheikh Tidiane Gadio, dont la candidature a été rejetée en raison du manque de parrainages, a fait une déclaration solennelle appelant à l’arrêt du processus électoral et au report de l’élection présidentielle. Il a souligné la nécessité de rétablir tous les candidats spoliés dans leurs droits.

Cette demande intervient dans le cadre des discussions générales sur le projet de résolution visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la liste des candidats à l’élection présidentielle.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a réclamé la création de cette commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité, une décision prise par le Conseil constitutionnel. Le PDS accuse certains membres du Conseil constitutionnel de corruption.

Cheikh Tidiane Gadio a insisté sur l’injustice et les irrégularités entourant la liste publiée par le Conseil constitutionnel, soulignant que cela plonge le pays dans une situation d’instabilité politique sans précédent.

Plusieurs députés, dont Woré Sarr du PDS, ont demandé non seulement la mise en place de la commission d’enquête parlementaire mais également l’arrêt complet du processus électoral en cours, afin de permettre des élections transparentes et inclusives.

Cependant, certains députés, comme Bara Gaye de Yewwi Askan Wi (opposition), ont exprimé des réserves quant à la possibilité de reporter les élections à ce stade. Malgré cela, ils se sont dits favorables à la création de la commission d’enquête parlementaire.

Guy Marius Sagna de Yewwi Askan Wi a souligné que le calendrier républicain doit être respecté pour permettre aux Sénégalais de choisir souverainement leur président. Il a ajouté que, faute de respect du calendrier, ils formeraient un gouvernement parallèle le 2 avril prochain.

«Nous disons non au report des élections », Thierno Alassane Sall s’oppose au PDS et à l’APR

Lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale sénégalaise, Thierno Alassane Sall a exprimé son opposition ferme au Parti démocratique sénégalais (PDS) et à l’Alliance pour la République (APR) qui appellent au report des élections prévues pour le 25 février 2024.

Thierno Alassane Sall, ayant déposé un recours contre la candidature de Karim Wade auprès du Conseil constitutionnel, a critiqué vivement ces partis, les accusant de vouloir perturber l’ordre constitutionnel du pays en prônant le report des élections.

Il a rappelé que la loi confiant au Conseil constitutionnel le contrôle des parrainages a été adoptée suite à un dialogue national, et il s’est opposé fermement à tout report des élections. Selon lui, le peuple sénégalais ne permettra pas un coup d’État constitutionnel, et le processus électoral doit se dérouler conformément à la loi et dans les délais prévus.

Thierno Alassane Sall a souligné qu’il rejette toute tentative de détourner l’ordre constitutionnel du pays et insiste sur le respect des règles électorales établies.

Sédhiou : Les bailleurs réclament plus de 12 mois d’arriérés de paiement pour des locations conventionnées

Une dizaine de bailleurs à Sédhiou, réunis au sein d’un collectif, a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse hier, réclamant plus de 12 mois d’arriérés de paiement pour des locations conventionnées. Ces bailleurs ont mis leurs propriétés à la disposition de l’État via la Sn Sogepa pour héberger divers services publics et l’administration territoriale.

Le porte-parole du collectif, Jules Souleymane Sow, a qualifié la situation d’inacceptable et d’insoutenable, mettant en péril le gagne-pain de nombreux bailleurs. Il a dépeint une réalité sombre, mentionnant que certains d’entre eux sont malades et incapables de se soigner, tandis que d’autres ont contracté des prêts bancaires et ne peuvent plus rembourser. Certains dépendent également de ces revenus pour subvenir aux besoins quotidiens de leur famille, y compris la scolarisation des enfants et les cérémonies familiales.

Jules Souleymane Sow a souligné que le paiement des locations n’a jamais été régulier. Il a rappelé qu’en 2020, la situation avait été partiellement résolue avec la régularisation de 36 mois d’arriérés grâce à l’intervention du président de la République. Cependant, il a insisté sur le fait que cette résolution n’était pas suffisante pour garantir une stabilité financière à long terme pour les bailleurs, qui continuent de faire face à des retards de paiement préjudiciables à leur bien-être économique.

Quitter la version mobile