CAN 2023 : La Guinée-Équatoriale domine la Guinée-Bissau et se rapproche des huitièmes de finale

Lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, la Guinée-Équatoriale a réalisé une performance convaincante en battant la Guinée-Bissau 4-2, s’appuyant sur un triplé d’Emilio Nsue. La Guinée-Équatoriale a montré sa puissance offensive en prenant le dessus sur la Guinée-Bissau lors d’une victoire 4-2 au Stade Alassane-Ouattara.

Emilio Nsue a ouvert le score pour le Nzalang Nacional à la 21e minute, mais la Guinée-Bissau a riposté avec un but contre son camp d’Esteban Obiang à la 37e minute. Cependant, la deuxième mi-temps a été un cauchemar pour la Guinée-Bissau, avec Josete Miranda marquant à la 46e minute, suivi d’un triplé d’Emilio Nsue aux 51e, 61e minutes.

Malgré un effort tardif de José Correia qui a marqué pour la Guinée-Bissau à la 90e+3e minute, la victoire équato-guinéenne était déjà scellée. Avec cette victoire, la Guinée-Équatoriale est bien positionnée pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la CAN 2023, tandis que la Guinée-Bissau est dans une situation difficile après avoir subi sa deuxième défaite consécutive dans le tournoi.

La compétition continue d’offrir des moments passionnants, et les équipes continueront à se battre pour une place dans les phases éliminatoires.

Affaire de viol à Kolda : Un fils de l’imam ratib déféré pour viol sur une mineure

Le commissariat central de Kolda a présenté ce mercredi au parquet un individu, identifié comme A. Tall, fils de l’imam ratib de la ville. Agé de 23 ans, le suspect est accusé de viol sur une mineure de 13 ans et de menaces de mort.

L’affaire a été portée à la connaissance des autorités le 31 décembre dernier lorsque M. S., une enseignante, a déposé plainte contre A. Tall au commissariat central de Kolda. Dans sa déposition, elle a révélé que sa petite sœur de 13 ans aurait été abusée sexuellement par le suspect, qui aurait utilisé de l’argent pour attirer la victime.

La victime, identifiée comme O. S., a corroboré les allégations de sa grande sœur lors de son témoignage. Elle a expliqué avoir été conduite par A. Tall sur la terrasse de leur domicile familial, où elle aurait été attachée et violée. Selon ses déclarations, le suspect lui aurait offert de l’argent pour la manipuler, la première fois à hauteur de 2 000 F CFA et la dernière fois à hauteur de 5 000 F CFA. De plus, elle aurait été menacée pour la dissuader de parler.

Interpellé par la police, A. Tall a nié les accusations, affirmant que la victime cherchait à ternir son image. Cependant, il aurait admis qu’il serait difficile pour lui de rétablir son honneur, reconnaissant que la plaignante était une mineure.

Au terme de l’enquête, le présumé violeur a été déféré ce mercredi et sera présenté devant le parquet pour répondre des chefs d’accusation de viol sur mineure et menaces de mort. L’affaire souligne l’importance de protéger les enfants contre les abus et la nécessité d’une réponse judiciaire adéquate pour de tels actes répréhensibles.

Démantèlement d’un réseau de trafic d’ecstasy – Deux fournisseurs de prostituées arrêtés

La police du commissariat urbain de Mbacké a réussi à démanteler un réseau de trafic d’ecstasy, également connu sous le nom de « volet ». Deux individus ont été appréhendés en possession de 19 comprimés de cette drogue synthétique. Selon les informations, le duo approvisionnait des jeunes et des prostituées de la région.

Le démantèlement de ce réseau a été possible grâce à l’exploitation d’informations fournies sur un intense trafic d’ecstasy à proximité d’un restaurant réputé. Le commissaire Alioune Fall a immédiatement mobilisé ses équipes, qui ont procédé à une surveillance discrète à quelques mètres du lieu, situé non loin de l’héliport de Touba.

L’opération a abouti à l’interpellation de deux suspects circulant à moto dans la nuit du dimanche au lundi dernier. La fouille de la selle de la moto a conduit à la découverte de 19 comprimés d’ecstasy, confirmant ainsi les informations reçues.

Les deux individus, identifiés comme S.F.Khouma et C.Seck, résidant à Touba, ont été placés en garde à vue au commissariat urbain de Mbacké. Ils font face à des accusations d’association de malfaiteurs et d’offre ou cession de stupéfiants.

L’exploitation des téléphones portables des suspects a permis de confirmer leur statut de trafiquants notoires. Les enquêteurs ont constaté que S.F.Khouma et C.Seck recevaient régulièrement des commandes via l’application WhatsApp.

Il a également été révélé que la clientèle de ces trafiquants était principalement composée de jeunes et de femmes, dont des prostituées, selon des sources proches du dossier.

Suite à une enquête approfondie menée par la police de Mbacké, S.F.Khouma et C.Seck ont été déférés devant le tribunal de grande instance de Diourbel. L’affaire souligne une fois de plus les efforts continus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue et ses conséquences sur la société.

Saint-Louis : Le centre Aminata Mbaye, un refuge pour l’épanouissement des enfants déficients intellectuels

Le centre médico-éducatif Aminata Mbaye, établi à Saint-Louis depuis 2008, s’engage à accueillir et à accompagner des enfants et jeunes adultes souffrant de handicap intellectuel. Située dans le quartier Léona Château d’eau, la structure, qui compte actuellement une trentaine de pensionnaires, fonctionne en collaboration avec le centre éponyme de Dakar et bénéficie du soutien de l’Association sénégalaise pour la protection des enfants déficients mentaux (ASEDEME).

Le président de l’Association des parents d’élèves (APE), Babaly Sall, souligne l’importance sociale du centre, visant à aider les enfants déficients à s’insérer dans la vie sociale en développant leurs capacités. L’ASEDEME offre une subvention pour contribuer au fonctionnement du centre. Babaly Sall, également enseignant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, exprime le désir d’étendre l’accueil du centre et d’orienter les enfants vers des filières professionnelles.

Le centre dispose de trois classes, « Yeewu » 1 et 2 (éveil en wolof) et une troisième classe appelée « Yakaar » (espoir en wolof). L’encadrement y est individualisé, adapté aux besoins spécifiques des élèves. Les enseignements sont réalisés de manière orale et gestuelle, offrant une approche adaptée aux capacités des enfants.

Les éducateurs et responsables du centre médico-éducatif Aminata Mbaye mettent en avant l’implication des enfants dans les ateliers, soulignant l’importance d’un soutien continu pour encourager ces initiatives.

Ainsi, le centre Aminata Mbaye à Saint-Louis représente un espace essentiel pour les enfants en situation de handicap intellectuel, offrant non seulement des apprentissages scolaires adaptés, mais également des opportunités de développement personnel et professionnel. L’objectif est de changer les perceptions de la société sur ces enfants et de favoriser leur épanouissement.

Kolda : La bibliothèque de l’Association « Banouna-Ba » attire de nombreux élèves

Au cœur de la commune de Kolda, l’Association « Banouna-Ba » a érigé une bibliothèque qui se révèle être un lieu incontournable pour de nombreux élèves assoiffés de savoir. Cet espace dédié à la lecture et à la formation informatique est devenu un refuge pour ceux qui cherchent la quiétude pour réviser leurs cours ou simplement s’adonner à la lecture.

La bibliothèque, gérée par la secrétaire générale de l’association, Diallo Diyé Diao, connaît une affluence remarquable, en particulier chez les élèves du collège Sikilo Ouest, allant de la sixième à la terminale. La fréquentation atteint son apogée les mercredis après-midi et pendant le week-end, avec une moyenne de plus de 50 personnes qui viennent profiter de ce lieu de savoir.

Pour Diallo Diyé Diao, la bibliothèque offre un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche documentaire. Elle souligne que les élèves y viennent non seulement pour emprunter des livres, mais aussi pour suivre des séances de formation en informatique.

Djibril Maé Barry, élève en sixième au collège Sikilo Ouest, explique qu’il fréquente la bibliothèque pour réviser ses leçons et profiter du calme. Hady Ba, une collégienne, confirme que la bibliothèque est devenue un lieu idéal pour la lecture de romans et pour approfondir les cours.

Ouverte en 2011, la bibliothèque offre une variété de livres, couvrant les programmes scolaires ainsi que des romans. Elle dispose également d’une salle informatique équipée d’ordinateurs et de photocopieuses pour faciliter les recherches et les formations en informatique.

Le dispositif de gestion est rigoureux, avec un système de paramétrage des ordinateurs pour éviter des utilisations inappropriées. Chaque élève doit disposer d’une carte d’accès gratuite, permettant un suivi précis des livres empruntés grâce à un logiciel d’enregistrement.

La bibliothèque « Banouna-Ba » a ainsi su créer un espace éducatif dynamique, offrant aux élèves un environnement propice à l’apprentissage, à la recherche et à l’épanouissement intellectuel.

Saint-Louis : Inauguration de l’extension de la Grande Mosquée en présence du Président Macky Sall

La ville tricentenaire de Saint-Louis, au nord du Sénégal, s’apprête à célébrer un moment historique avec l’inauguration de l’extension de sa Grande Mosquée. La cérémonie, prévue ce vendredi, sera honorée par la présence du président de la République, Macky Sall. Cette extension, financée intégralement par le chef de l’État dans le cadre de la phase II des travaux de reconstruction, marque une étape significative dans le renforcement des infrastructures religieuses de la région.

Selon le comité directeur de l’Association des musulmans de Saint-Louis, l’événement religieux revêt une importance stratégique, symbolisant la vision du président Sall pour le développement et la promotion de la diversité architecturale du pays. L’extension de la Grande Mosquée est un véritable joyau architectural, contribuant désormais au patrimoine classé de la ville.

La mobilisation autour de cet événement a été intense, avec une préparation minutieuse pour l’accueil du président Macky Sall. La cérémonie débutera par la prière du vendredi, suivie de l’inauguration officielle de l’extension. La Grande Mosquée de Saint-Louis, construite entre 1838 et 1847, a toujours été un symbole religieux majeur de la région, et cette extension renforce son statut en tant que lieu de culte d’importance nationale.

Kaffrine : 40 femmes formées aux techniques d’emballage pour dynamiser la transformation des céréales

Dans le cadre d’un partenariat entre le GIE « Fass Diom » et le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), quarante femmes de la région de Kaffrine, au centre du Sénégal, ont bénéficié d’une formation intensive aux techniques de transformation des céréales et d’emballage. Cette initiative vise à renforcer les compétences des femmes dans le domaine de la transformation alimentaire et de l’emballage pour favoriser la commercialisation de leurs produits.

Ndeye Sylla, directrice régionale de la Famille, a salué le rôle significatif des femmes du GIE « Fass Diom » dans le développement économique de la région. Elle a souligné que cette formation contribuera à créer une chaîne de valeur, répondant ainsi à la vision du président de la République et du ministre de tutelle, qui cherchent à renforcer les coopératives pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les capacités des femmes dans le secteur de la transformation alimentaire, contribuant ainsi au développement économique local et à l’autonomisation des femmes rurales.

Présidentielle 2024 : Khalifa Sall choisit Barthélemy Dias comme directeur de campagne

Le candidat de la coalition Taxawu Senegaal, Khalifa Ababacar Sall, a annoncé la nomination de Barthélemy Dias, actuel maire de Dakar, en tant que directeur de campagne pour l’élection présidentielle de 2024. Cette décision reflète la confiance de Khalifa Sall dans l’expérience et le leadership de Barthélemy Dias pour mener une campagne présidentielle efficace.

Barthélemy Dias, une figure politique respectée et expérimentée, occupera un rôle clé dans l’organisation et la coordination des activités de campagne de Khalifa Sall. En tant que maire de Dakar, il apporte une connaissance approfondie des enjeux locaux et une compréhension des préoccupations de la population, renforçant ainsi la portée de la campagne de Khalifa Sall.

La nomination de Barthélemy Dias en tant que directeur de campagne souligne l’importance stratégique accordée par Khalifa Sall à la constitution d’une équipe solide et compétente pour atteindre ses objectifs lors de cette élection présidentielle. Les observateurs politiques s’attendent à ce que cette collaboration renforce la dynamique de la campagne de Khalifa Sall et consolide son positionnement sur l’échiquier politique sénégalais. La campagne électorale promet d’être intense et cette nomination marque le début d’une mobilisation active en vue de l’élection présidentielle de 2024.

FIKA met en lumière les projets de l’USAID pour le développement économique à Kaolack

La Foire Internationale de Kaolack (FIKA) a continué à offrir une plateforme riche en échanges et en partages lors d’une journée thématique consacrée aux projets de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Cette rencontre a permis de mettre en avant trois projets majeurs de l’USAID dans la région.

Trois projets ont été mis en avant lors de cette journée dédiée : le projet Feed the Future Sénégal Nafooré Warsaaji, le projet Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay, et le projet USAID Entrepreneuriat & Investissement.

**Feed the Future Sénégal Nafooré Warsaaji :** Ce projet vise à structurer des chaînes de valeur horticoles commerciales compétitives et résilientes pour favoriser l’insertion des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes.

**Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay :** Axé sur le renforcement de l’écosystème des affaires, ce projet aspire à accroître et diversifier les sources de revenus des ménages, réduire le taux de prévalence de la pauvreté, et renforcer la sécurité alimentaire et la résilience aux chocs climatiques.

**USAID Entrepreneuriat & Investissement :** Ce projet a pour objectif de préparer la prochaine génération d’entrepreneurs sénégalais en les inspirant à créer des start-ups, des innovations, et à favoriser la création d’emplois. Il vise également à améliorer l’offre de services de développement des entreprises pour répondre à la demande croissante des jeunes entrepreneurs.

Au cours de la journée, les bénéficiaires et partenaires ont participé à des sessions de « Master class sur l’éducation financière », de « Coaching administratif, comptable et financier », et de « l’Importance de la transformation agroalimentaire dans la structuration des chaînes de valeurs agricoles ». Ces échanges ont permis de mieux comprendre les projets et d’explorer des opportunités de collaboration.

La commune de Kaolack a également joué un rôle actif en symboliquement remettant la première phase de financement aux groupements de femmes, soulignant ainsi l’importance de l’implication locale dans ces projets.

La FIKA offre une vitrine exceptionnelle pour mettre en avant les projets de l’USAID et permet aux bénéficiaires de ces initiatives de partager leurs expériences, de renforcer leurs réseaux et de contribuer au développement économique de la région.

Macky Sall honore trois tirailleurs au Palais : Élévation à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion

Ce mercredi, le Président Macky Sall a rendu hommage à trois tirailleurs au Palais présidentiel en les élevant à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion. Cette distinction reconnaît et célèbre la contribution exceptionnelle de ces vétérans au service de la nation.

Bien que les noms des anciens combattants décorés n’aient pas été immédiatement communiqués, leur sacrifice et leur dévouement ont été mis en lumière par le chef de l’État qui les a cités en exemple pour toute la nation. Ces trois vétérans font partie de la cohorte des tirailleurs, et leur retour avait été célébré le 28 avril 2023.

L’élévation à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion représente une reconnaissance officielle de l’engagement courageux de ces hommes au service du Sénégal. Le geste du Président Macky Sall souligne l’importance de préserver la mémoire et de montrer une gratitude nationale envers ceux qui ont contribué de manière significative à l’histoire et à la défense du pays.

Cette cérémonie honore non seulement les individus distingués, mais également l’héritage des tirailleurs et de tous les anciens combattants, soulignant l’importance de leur contribution à la construction et à la protection de la nation sénégalaise.

Changements attendus dans le onze du Cameroun face au Sénégal : Retour d’Onana et ajustements en attaque

Après le match nul contre la Guinée, l’entraîneur du Cameroun, Rigobert Song, prévoit des changements dans son onze de départ pour affronter le Sénégal. Le gardien de Manchester United, André Onana, devrait retrouver sa place de titulaire, à moins d’une surprise majeure, après son arrivée tardive à la Coupe d’Afrique des Nations.

Selon des informations de Cameroon Info, Onana serait sur le point de reprendre sa position de gardien de but principal pour le crucial affrontement contre le Sénégal. Le retour du gardien expérimenté pourrait apporter une stabilité accrue à la défense camerounaise.

L’entraîneur Song envisage également des ajustements du côté de l’attaque, avec l’inclusion possible de Frank Magri, Georges Kevin Nkoudou, et Nicolas Moumi Ngam. Ces changements visent à renforcer le potentiel offensif de l’équipe camerounaise dans le prochain match.

La rencontre contre le Sénégal s’annonce décisive pour les deux équipes dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations, et les ajustements tactiques de l’entraîneur Song reflètent une volonté de maximiser les chances de succès face à un adversaire redoutable. Les supporters attendent avec impatience de voir comment ces changements influeront sur les performances de l’équipe sur le terrain.

Les députés britanniques adoptent le projet de loi pour expulser des migrants au Rwanda

Surmontant une tentative de fronde dans sa majorité, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a obtenu mercredi le feu vert des députés à son projet de loi, controversé, visant à expulser au Rwanda les migrants clandestins. Le texte doit désormais être approuvé par la Chambre des Lords.

Victoire politique pour le Premier ministre Rishi Sunak qui a promis de mettre fin à l’arrivée des bateaux de migrants sur les côtes britanniques. Les députés britanniques ont adopté, mercredi 17 janvier au soir, le projet de loi controversé sur l’expulsion de migrants vers le Rwanda.

Le Premier ministre a surmonté une tentative de fronde dans sa majorité. Après deux jours sous haute tension au palais de Westminster avec débats houleux, tractations à huis clos et démissions retentissantes, les dissidents sont revenus dans les rangs du Parti conservateur et le texte a été approuvé en troisième lecture à la Chambre des Communes avec 320 votes pour et 276 contre.

C’est un soulagement pour Rishi Sunak. Largement devancé dans les sondages par les travaillistes en ce début d’année électorale, il a mis tout son poids dans la balance pour faire aboutir ce projet censé montrer sa fermeté sur une préoccupation majeure de sa base mais qui aura exposé à vif les divisions de sa majorité, les modérés redoutant une atteinte au droit international et les plus à droite voulant aller plus loin.

Ce texte vise à répondre aux objections de la Cour suprême britannique, qui a jugé le projet illégal dans sa version précédente par crainte notamment pour la sécurité des demandeurs d’asile envoyés au Rwanda.

Selon le projet, ces derniers, d’où qu’ils viennent, verraient leur dossier examiné au Rwanda et ne pourraient ensuite en aucun cas retourner au Royaume-Uni, ne pouvant obtenir l’asile que dans le pays africain en cas de succès.

Lors de son examen, des dizaines de députés conservateurs ont soutenu, en vain, des amendements visant à durcir le texte, tentant notamment de limiter le droit des migrants à faire appel de leur expulsion.

La tension est également montée d’un cran après la démission mardi de deux vice-présidents du parti conservateur, partisans d’une ligne plus dure, qui ont reçu le soutien de l’ancien Premier ministre Boris Johnson.

Un texte bloqué jusqu’à présent

Annoncé en avril 2022 par ce dernier, ce projet visait à décourager l’afflux de migrants dans des petites embarcations à travers la Manche : près de 30 000 l’an dernier après un record en 2022 (45 000).

Ce week-end, cinq migrants sont morts alors qu’ils tentaient de rejoindre une embarcation à la mer dans une eau glaciale. Mercredi matin, d’autres bateaux ont été vus en train de tenter cette traversée périlleuse, a constaté un photographe de l’Agence France-Presse (AFP).

Mais le texte n’a jusque-là jamais pu être mis en oeuvre. Un premier avion a été bloqué in extremis par une décision de la justice européenne, puis la justice britannique avait, jusqu’à la Cour suprême, déclaré le projet illégal dans sa version initiale.

Pour tenter de sauver son texte, vivement critiqué par les associations humanitaires, le gouvernement a signé un nouveau traité avec le Rwanda. Il est adossé à ce nouveau projet de loi qui définit le Rwanda comme un pays-tiers sûr et empêche le renvoi des migrants vers leurs pays d’origine.

Il propose également de ne pas appliquer aux expulsions certaines dispositions de la loi britannique sur les droits humains, pour limiter les recours en justice.

L’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a estimé mercredi que la dernière version du projet n’était « pas compatible » avec le droit international.

L’avenir du projet de loi incertain

Le projet de loi devra désormais être approuvé par les membres non élus de la Chambre des Lords, qui pourraient fort bien l’amender.

Et s’il est adopté à temps avant les législatives, prévues en l’état à l’automne, le Labour, mené par Keir Starmer, a promis de l’abroger s’il arrive au pouvoir après 14 ans dans l’opposition.

Un durcissement trop important pourrait par ailleurs fragiliser le partenariat avec le Rwanda, qui a déjà reçu près de 240 millions de livres (280 millions d’euros) de la part du Royaume-Uni.

« Cet argent ne sera utilisé que si les (migrants) viennent. Si ce n’est pas le cas, nous pourrons le rendre », a assuré le président rwandais Paul Kagame, interrogé mercredi au Forum économique mondial à Davos (Suisse).

AFP

L’État s’engage à assurer le bon déroulement de la ‘ziara’ dédiée à Cheikh Moussa Camara

Le sous-préfet d’Orkadiéré, Alassane Bâ Cissé, a assuré que tous les services publics locaux, y compris la sécurité et la santé, travailleront en collaboration pour garantir la réussite de cette ‘ziara’ exceptionnelle. Le président de la République, Macky Sall, a spécifiquement instruit les autorités de contribuer à l’organisation de cet événement religieux.

Les mesures prises seront soumises à l’examen du gouverneur de la région de Matam, et les autorités locales ont été chargées de répondre aux besoins du comité d’organisation de la ‘ziara’. Des réunions préparatoires supplémentaires sont prévues pour coordonner efficacement cet événement d’importance religieuse à Ganguel Soulé, dans le département de Kanel.

À Yamoussoukro, les Sénégalais se sentent bien comme chez eux

Des Sénégalais vivant à Yamoussoukro témoignent de leur intégration réussie dans cette ville ivoirienne, où ils exercent divers métiers tels que la restauration, la bijouterie, la couture ou le commerce.

À l’entrée du marché de l’Habitat à Yamoussoukro, un délicieux thiéboudiène (riz au poisson) émane du restaurant sénégalais Chez Wely, dirigé par Wely Dioum. Elle a rejoint son époux à Yamoussoukro il y a plus d’une décennie et dirige avec succès son restaurant, attirant une clientèle majoritairement composée d’Ivoiriens.

D’autres Sénégalais, tels que Mamadou Seck, un commerçant de bijoux, et Fallou Sylla, un couturier, partagent également leur expérience positive à Yamoussoukro. Mamadou Seck, membre du Rotary Club depuis 2007, souligne sa parfaite intégration et son engagement dans des activités philanthropiques.

En résumé, la communauté sénégalaise à Yamoussoukro se sent bien accueillie et appréciée, participant activement à la vie économique et sociale de la ville ivoirienne.

Accès à la terre à Kaolack : Une plateforme veut corriger les inégalités

La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières à Kaolack vise à contribuer de manière significative à la correction des inégalités liées à l’accès à la terre dans la région, selon Absa Diakhaté, responsable de l’Association pour la promotion de la femme sénégalaise (APROFES).

Absa Dia : lors d’un atelier de deux jours sur la définition et la validation des activités de la plateforme pour l’exercice 2024, elle a souligné que résoudre les problèmes liés aux questions foncières est essentiel pour parvenir à un développement durable dans la paix.

Absa Diakhaté a plaidé en faveur de conditions plus favorables permettant aux femmes d’accéder à la terre, soulignant que cela contribuerait à lutter contre l’insécurité alimentaire et à atteindre une souveraineté alimentaire durable et endogène.

Elle a rappelé les efforts de l’APROFES en faveur de l’accès des femmes à la terre, mentionnant un exemple à Keur Socé, où quarante groupements de femmes ont obtenu un hectare chacun pour leurs activités de maraîchage. Cependant, elle a souligné que davantage d’organisations de femmes de la région ont besoin d’un accès accru à la terre pour contribuer au développement du pays. Elle a encouragé les femmes à prendre des initiatives et à continuer de faire des demandes pour accéder à la terre.

Kaolack : La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles dévoile sa feuille de route

Le comité de pilotage de la Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières de Kaolack s’est réuni pendant deux jours pour définir et valider ses activités pour l’exercice 2024 et les années à venir. Les travaux ont eu lieu au siège du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA) à Ndorong.

L’objectif principal de cette initiative est d’anticiper les problèmes potentiels liés à la gestion du foncier, dans un contexte où la question foncière au Sénégal est marquée par des difficultés d’adaptation du cadre juridique au contexte local et la diversité des intérêts des acteurs.

Le président de la plateforme, Sidy Ba, a souligné que bien que la région de Kaolack ait moins de problèmes que d’autres, il est essentiel d’anticiper et de mettre en place des mécanismes pour une gestion apaisée du foncier. Les autorités, y compris le gouverneur, ont salué et approuvé cette initiative, démontrant le soutien de l’État pour accompagner les acteurs de la société civile dans ce processus.

Les travaux du comité de pilotage ont été menés en collaboration avec les équipes techniques du Projet de résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) et du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Sidy Ba a souligné l’importance du foncier pour l’agriculture, déclarant que la sécurisation du foncier est essentielle pour permettre aux agriculteurs de produire. Il a également noté que la cohabitation pacifique entre tous les acteurs utilisant la terre est cruciale, en particulier dans une région où le foncier est une question stratégique.

Cette initiative vise à assurer une gestion apaisée du foncier, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au bien-être des exploitations familiales dans la région de Kaolack.

Amadou Ba inaugure le poste de santé de Fanda dans la commune de Niaguis

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Ba, a marqué un arrêt significatif dans la commune de Niaguis pour inaugurer le nouveau poste de santé de Fanda. Cet événement revêt une importance particulière en raison de la position stratégique de cette infrastructure qui profitera à plusieurs localités, certaines situées même au-delà des frontières du Sénégal.

Ce poste de santé, réalisé dans le cadre du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), est conçu pour améliorer de manière significative la prise en charge des besoins de santé des citoyens, avec un accent particulier sur le bien-être des femmes.

Amadou Ba a souligné l’importance de chaque structure de santé construite dans une localité, considérant cela comme un pas supplémentaire vers la réalisation de l’équité territoriale et le bien-être de chaque Sénégalais. Il a mis en avant l’engagement du gouvernement en faveur du renforcement des infrastructures de santé à travers le pays, mettant l’accent sur l’accessibilité et la qualité des services de santé.

Ce nouveau poste de santé est donc une étape cruciale dans la mise en œuvre de la politique de santé du gouvernement sénégalais, visant à assurer une couverture sanitaire optimale pour l’ensemble de la population. La cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour le ministre de saluer les efforts déployés par le PUMA dans le développement des zones frontalières, renforçant ainsi les liens et la coopération avec les localités voisines.

Maltraitance des enfants dans les daaras : Des mesures annoncées par la ministre de la femme

La ministre de la Femme et de la Protection des enfants, Fatou Diané, a réagi de manière catégorique aux récents cas de maltraitance des enfants survenus à la pouponnière Keur Yermandé et dans un daara à Jaxaay, dans le département de Keur Massar. Lors de sa visite dans le département, la ministre a dévoilé une série de mesures visant à lutter contre ces abus et à assurer la sécurité des enfants.

L’une des mesures phares annoncées par la ministre est le lancement d’un recensement national des daaras. Elle a souligné que la question de la petite enfance est une préoccupation nationale, et le recensement vise à évaluer la situation à l’échelle nationale pour élaborer des politiques plus efficaces.

Dans le même ordre d’idées, Fatou Diané a appelé les maires des six communes de Keur Massar à allouer des terrains pour la construction de structures dédiées aux tout-petits. Elle a souligné que l’espace aménagé est essentiel pour fournir des installations appropriées, contribuant ainsi à la protection des enfants.

La ministre a également évoqué la mise en place d’un dispositif d’alerte et de prise en charge en cas de violence ou de mauvaise gestion des daaras. Elle a insisté sur la nécessité de la participation active de la communauté dans la dénonciation des abus. Une enquête est actuellement en cours pour établir une cartographie des daaras, crèches et pouponnières, dans le but de mettre en œuvre des politiques plus claires et plus efficaces.

Fatou Diané a conclu en soulignant l’engagement de son département à sensibiliser et à prévenir de tels cas de maltraitance des enfants. Elle a assuré que des actions concrètes seront prises pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants vulnérables au Sénégal.

CAN 2023 : la RDC frustrée d’entrée

Malgré les meilleures occasions en sa faveur, la RD Congo a dû se contenter du match nul contre la Zambie (1-1) ce mercredi à San-Pédro pour son entrée en lice à la CAN 2023. Les Léopards ont rapidement réagi et égalisé après avoir encaissé un but casquette, mais sans jamais parvenir ensuite à inscrire le but de la victoire qui leur tendait les bras. 25 tirs à 3, 6 cadrés à 1 : les chiffres parlent d’eux-mêmes !

La RDC démarrait tambour battant, avec deux situations après seulement trois minutes de jeu. À la conclusion d’une première action, Gaël Kakuta tentait un tir croisé dans la surface, bloqué par un défenseur adverse qui faisait don de son corps. Quelques secondes plus tard, la frappe de Charles Pickel s’envolait au-dessus (4e). Les Léopards dominaient les débats par la suite mais étaient douchés par l’ouverture du score zambien contre le cours du jeu, elle-même la conséquence d’une succession d’erreurs défensives. Sur une touche concédée par le gardien Lionel Mpasi s’étant aventuré en-dehors de la surface, et rapidement jouée par un coéquipier, Kings Kangwa tentait un lob qui terminait sa course dans les filets, aux dépens des défenseurs s’étant troués sur leurs interventions (0-1, 23e).

La RDC répond au coup par coup

Les hommes de Sébastien Desabre réagissaient sur-le-champ par Yoane Wissa, auteur du but égalisateur trois minutes plus tard. Trouvée à droite dans la profondeur sur une passe lobée impeccable signée Kakuta, Cédric Bakambu centrait en retrait pour l’ailier de Brentford qui n’a plus qu’à conclure dans le but vide (1-1, 27e). Gonflés à bloc, les Congolais auraient pu mener au tableau d’affichage pratiquement dans la foulée, n’eût été un sauvetage du défenseur zambien Stoppila Sunzu. Ce dernier renvoyait notamment sur la ligne une frappe de Wissa, passé lui proche du doublé (30e). Peu après, les Chipolopolos réalisaient un nouveau sauvetage sur corner (37e).

Les Léopards ne baissaient pas le pied après la reprise. Quelques secondes après un centre dangereux de la gauche ne trouvant personne, Kakuta manquait d’un rien son retourné acrobatique dans la surface (47e). Quatre minutes plus tard, servi dans la profondeur sur une action de contre, Bakambu s’excentrait à droite puis enlevait son tir au-dessus (51e). Arthur Masuaku tirait lui un coup franc plein axe capté en deux temps par Lawrence Mulenga (56e). La chance semblait enfin sourire aux fauves alors que l’arbitre Tessema Weyesa sifflait un penalty pour une main au sol de Tandi Mwape sur un centre, mais l’Éthiopien revenait sur sa décision après visionnage de la VAR (60e). Et pour cause, le ballon avait été bloqué par le torse du défenseur du TP Mazembe.

La Zambie peut s’estimer heureuse

Les vagues déferlaient sur la cage de Mulenga, mais les Congolais manquaient toujours un d’un soupçon de réussite, à l’image de Simon Banza, entré cinq minutes plus tôt à la place de Cédric Bakambu. Alors qu’il était parfaitement servi sur un centre venant de droite, le buteur de Braga esseulé au centre de la surface, contrôlait avant de tirer dans les gants de Mulenga (87e). Dans les arrêts de jeu, le centre ultra dangereux de Bongonda était contré au second poteau par un défenseur (90e+4).

Résultat, la RDC récolte un tout petit point et se place deuxième derrière le Maroc, large vainqueur de la Tanzanie (3-0) un peu plus tôt. Pouvant s’estimer heureuse au vu de la physionomie de la rencontre, la Zambie se classe elle en troisième position devant les Taifa Stars tanzaniens. La bande à Chancel Mbemba visera un meilleur résultat dimanche contre le Maroc.

Dilemme sur l’aile droite : Ismaila Sarr ou Illimane Ndiaye pour le Sénégal contre le Cameroun

À l’approche du match crucial entre le Sénégal et le Cameroun lors de la CAN 2023, un dilemme tactique suscite des débats animés parmi les supporters sénégalais. La question brûlante est de savoir qui devrait occuper l’aile droite de l’équipe nationale entre Ismaila Sarr et Illimane Ndiaye.

Les deux joueurs ont récemment fait preuve de leur potentiel lors du match contre la Gambie, où ils ont tous deux délivré des passes décisives. Cependant, un moment-clé du match a laissé certains fans indécis quant à la décision à prendre. Ismaila Sarr a raté une opportunité en face-à-face avec le gardien, alimentant ainsi le débat sur sa place de titulaire.

Ismaila Sarr, connu pour sa vitesse explosive et sa capacité à déstabiliser les défenses adverses, a longtemps été un élément clé de l’équipe nationale sénégalaise. Cependant, sa récente occasion manquée soulève des questions sur sa forme actuelle. Certains estiment que sa vitesse est un atout crucial, surtout face à une défense camerounaise réputée pour sa rapidité.

En revanche, Illimane Ndiaye a également démontré sa qualité en délivrant une passe décisive lors du dernier match. Sa précision dans le jeu et sa vision pour créer des occasions pourraient être des éléments clés contre le Cameroun. Certains supporters estiment que sa performance mérite une place de titulaire.

Le contexte de l’opposition face à une défense camerounaise solide et rapide est un facteur déterminant. Le sélectionneur de l’équipe nationale devra prendre une décision éclairée pour garantir une attaque dynamique et efficace. Choisir entre la vitesse d’Ismaila Sarr et la vision d’Illimane Ndiaye représente un défi stratégique important.

La réponse à ce dilemme sera révélée sur le terrain, mais en attendant, les discussions animées et les spéculations passionnées des supporters continueront de rythmer les jours précédant ce match crucial contre le Cameroun. Une chose est sûre, la tension monte à mesure que les fans attendent avec impatience la composition officielle de l’équipe pour ce face-à-face décisif.

CAN 2023 : Prévisions du onze probable du Sénégal pour le match contre le Cameroun

CAN 2023 : Prévisions du onze probable du Sénégal pour le match contre le Cameroun
Le choc entre le Sénégal et le Cameroun dans le cadre de la CAN 2023 suscite l’attente et l’excitation des fans de football. Alors que la confrontation approche à grands pas, de nombreuses spéculations émergent quant au onze de départ probable pour l’équipe sénégalaise. Voici une analyse du onze probable du Sénégal pour ce match crucial :

Formation tactique : 4-3-3

Gardien de but :

  1. Eduard Mendy : Le gardien expérimenté devrait occuper la place entre les poteaux, apportant sa stabilité et son assurance à la défense sénégalaise.

Défense :

  1. Jackobs (Arrière gauche) :** Solide en défense et actif dans les montées, il devrait occuper le flanc gauche.
  2. Kalidou Koulibaly (Défenseur central) :** Incontournable en défense, il apporte son leadership et sa robustesse physique.
  3. Niakhaté (Défenseur central) :** Associé à Koulibaly, il complète la paire centrale avec son sens du placement.
  4. Krepin Diatta (Arrière droit) :** Un choix probable pour occuper le flanc droit de la défense.

Milieu de terrain :

  1. Nampalis Mendy (Milieu défensif) :** Chargé de protéger la défense, il sera le pivot au milieu du terrain.
  2. Pape Gueye (Milieu central) :** Jeune talent prometteur, il pourrait occuper une position clé au milieu.
  3. Lamine Camara (Milieu offensif) :** Polyvalent, il peut contribuer tant défensivement qu’offensivement.

Attaque :

  1. Sadio Mané (Ailier gauche) : Star incontestée de l’équipe, il apporte sa vitesse et sa finesse technique.
  2. Nicolas Jackson (Avant-centre) :** En pleine forme, il pourrait être l’option en pointe pour le Sénégal.
  3. Illimane Ndiaye (Ailier droit) :** Apportant sa puissance technique et son détermination, il pourrait occuper le flanc droit de l’attaque.

Cette composition est sujette à des ajustements en fonction de la stratégie adoptée par l’entraîneur et des considérations tactiques. Les fans attendent avec impatience cette confrontation cruciale qui déterminera la position du Sénégal dans le groupe.

Présidentielle au Sénégal: Fatick, fief imprenable de la majorité?

Le 25 février prochain, le Sénégal ira aux urnes pour choisir un nouveau président de la République. D’ici là, RFI sillonne le pays pour voir comment cette élection se joue sur le terrain. Première étape : la ville de Fatick, sur les terres du président sortant Macky Sall, qui ne se représente pas. Dans ce fief de la majorité présidentielle, d’autres candidats espèrent pouvoir percer, qu’ils soient dissidents ou d’opposition.

C’est ici que l’actuel chef de l’État est né et qu’il a grandi. Fatick a été le point de départ de sa carrière politique. Fatick est son fief. L’hôtel de ville que Macky Sall a occupé en tant que maire de 2009 à 2012 trône au bout d’une longue avenue. Cette région de plus de 900 000 habitants a voté pour lui à 80% lors de la dernière élection présidentielle de 2019.

La région de Fatick est une région rurale qui vit principalement de la culture du mil, du niébé et de l’arachide, mais aussi de l’élevage. Du côté du département de Foundiougne et du delta du Sine Saloum, il y a aussi la pêche et le tourisme. Mais le taux de chômage reste très élevé – près de 30 %, face à l’absence d’usines.

Alors les habitants essaient de se débrouiller pour assurer la dépense quotidienne. Par exemple, Ahmed, un jeune de 22 ans rencontré à la gare routière, explique qu’il essaie de passer son permis pour devenir chauffeur. Mais cela coûte trop cher, beaucoup de jeunes préfèrent conduire une mototaxi.

Inauguration historique du BRT à Dakar : Aissata Tall Sall salue la vision transformative du Président Macky Sall

Lors de la cérémonie inaugurale du Bus Rapid Transit (BRT) qui s’est tenue dimanche à la Place de la Nation, Aissata Tall Sall a exprimé sa joie et sa fierté en tant que témoin de cet événement historique. La députée a salué l’engagement et la clairvoyance du Président Macky Sall, soulignant que le BRT représente une première en Afrique.

Aissata Tall Sall a souligné l’impact significatif que le BRT aura sur la mobilité des populations dakaroises, offrant une solution de transport plus rapide et fiable. Elle a félicité le Chef de l’État pour sa vision audacieuse visant à créer un Sénégal meilleur et plus prospère.

Le BRT, en tant que système de transport en commun rapide par bus, est conçu pour améliorer l’efficacité des déplacements urbains en réduisant les temps de trajet et en offrant une alternative accessible et efficace. Son inauguration marque une étape majeure dans le développement des infrastructures de transport au Sénégal.

Aissata Tall Sall a conclu en réaffirmant son soutien à l’initiative du BRT et son engagement envers la transformation positive du pays sous la direction du Président Macky Sall.

Visite de l’équipe de l’USAID à Tambacounda : Renforcement de la collaboration avec les partenaires locaux

Une délégation de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a entamé une visite de deux jours à Tambacounda, dans le cadre d’une mission d’explication des procédures de travail et des possibilités de financement offertes par l’agence. La mission vise à renforcer la collaboration avec les partenaires locaux, notamment les ONG, les organisations communautaires de base et la société civile.

L’USAID, qui collabore avec l’État du Sénégal depuis 60 ans, souhaite favoriser davantage de financements directs aux partenaires locaux, marquant ainsi un changement de paradigme dans son approche. Cette nouvelle orientation vise à offrir plus d’opportunités aux acteurs locaux et à renforcer leur capacité à œuvrer dans des domaines tels que la bonne gouvernance, la croissance économique, l’éducation et la santé.

La délégation de l’USAID a également annoncé la tenue d’un atelier d’information avec les organisations locales pour présenter et expliquer les procédures de l’agence, favorisant ainsi une collaboration plus efficace entre les acteurs locaux et l’USAID.

Atelier régional à Dakar : Réflexion sur la contribution de la migration au développement en Afrique

Un atelier régional de deux jours s’est ouvert à Dakar, organisé par la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA). L’objectif de cet atelier est de réfléchir et d’élaborer une stratégie visant à améliorer la gestion de la main-d’œuvre et des envois de fonds de la diaspora vers les pays africains. Cet événement s’inscrit dans le cadre du soutien de la CEA à la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations en Afrique.

Khaled Hussein, chef du bureau Afrique du nord de la CEA, a souligné l’importance des envois de fonds de la diaspora africaine, dont 90% sont destinés à des secteurs socio-économiques tels que la santé, l’éducation et la construction, des leviers essentiels pour les États africains.

L’atelier réunit 50 participants de six pays africains et vise à partager les expériences et les meilleures pratiques pour optimiser la contribution des migrants au développement de leurs pays d’origine. Les résultats attendus incluent une meilleure compréhension de l’importance de la contribution des migrants au développement, le renforcement de la coopération sud-sud, et une collaboration améliorée entre les parties impliquées dans les questions migratoires en Afrique.

CAN 2023 : Le Maroc en maîtrise face à la Tanzanie (3-0)

À l’instar du Sénégal contre la Gambie, le Maroc n’a fait qu’une bouchée de la Tanzanie pour ses débuts à la CAN 2023 (3-0).

C’était sans doute l’équipe la plus attendue dans cette première journée de la Coupe d’Afrique des Nations. Et le moins que l’on puisse dire est que le Maroc de Walid Regragui n’a pas fait dans les détails face à la Tanzanie, ce mercredi après-midi au Stade Laurent Pokou, à San Pedro pour le premier match du groupe F. Solides collectivement, les Lions de l’Atlas ont totalement maîtrisé leur sujet.

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Les 20 premières minutes ont, certes, été poussives mais, il faut clairement dire que les demi-finalistes de la dernière Coupe du Monde n’ont jamais eu des difficultés face au Taifa Stars, qui n’ont pas cadré dans cette rencontre. Sur un coup-franc d’Hakim Ziyech repoussé par le gardien tanzanien, Aishi Manula, le capitaine Romain Saiss a surgi pour ouvrir le score après une demi-heure de jeu (3-0).

Plus dominant au retour des vestiaires, les Lions de l’Atlas n’ont pas laissé l’occasion à leurs adversaires d’espérer une égalisation. Même s’il a fallu attendre la 77e minute pour voir Ounahi doubler la mise, quelques minutes après l’expulsion de Dismas (70e). En-Nesyri a dans la foulée corsé l’addition, sur un but d’abord refusé par l’arbitre puis validé par la VAR (80e). La RD Congo et la Zambie sont averties.

Tambacounda : Pape Malick Sakho, Expert Local dans la Fabrication de Matériels Agricoles

Pape Malick Sakho, soudeur machiniste et entrepreneur, se démarque dans la fabrication de matériels agricoles à Tambacounda, offrant son expertise non seulement à la région, mais également à des pays voisins de la sous-région. Sa spécialité réside dans la conception de machines dédiées au traitement du mil, de l’arachide, du maïs, ainsi que des semoirs, répondant ainsi aux besoins des agriculteurs locaux.

Le machiniste souligne l’importance d’un bon service après-vente et propose même une formation aux utilisateurs pour garantir une utilisation optimale des machines. Les commandes affluent, car les clients préfèrent acheter localement pour faciliter l’approvisionnement en pièces de rechange en cas de besoin.

La diversité de la production de M. Sakho est remarquable, avec des machines telles que les décortiqueuses et les presses à huile, qui connaissent une forte demande. Les machines sont fabriquées sur mesure, répondant aux besoins spécifiques des agriculteurs.

Malgré les défis, notamment dans l’approvisionnement en matières premières et la concurrence étrangère, Pape Malick Sakho maintient une capacité de production appréciable, confectionnant jusqu’à cinq machines par semaine avec une équipe de sept personnes.

Inauguration du mémorial du bateau Le Joola : Un héritage mémorable et éducatif

Sous l’égide de Son Excellence le Président Macky SALL, le Mémorial du Bateau Le Joola a été récemment inauguré, marquant ainsi un moment solennel et mémorable dans l’histoire du Sénégal. Ce musée, dédié à la mémoire des victimes du tragique naufrage du Joola, est bien plus qu’une simple commémoration ; c’est un lieu de recueillement, d’éducation et de sensibilisation citoyenne.

L’inauguration de ce mémorial revêt une signification profonde, rappelant la tragédie humaine qui a eu lieu le 26 septembre 2002. Le Joola, ferry surchargé, a sombré au large des côtes sénégalaises, entraînant la perte de milliers de vies. Ce mémorial sert non seulement de lieu de mémoire, mais aussi de rappel poignant des conséquences dévastatrices de cette catastrophe.

Le musée vise à sensibiliser les générations actuelles et futures sur les enjeux liés à la sécurité maritime, à l’importance des normes de transport, et à l’impact des tragédies sur les communautés. En tant que témoin historique, le Mémorial du Bateau Le Joola offre une perspective éducative, encourageant la réflexion sur la prévention des accidents maritimes et la protection des vies humaines.

Son Excellence le Président Macky SALL a exprimé à travers cette initiative son engagement envers la préservation de la mémoire collective et la promotion de la sécurité maritime. Le musée, intégré au patrimoine culturel sénégalais, incarne également un lieu de recueillement, où les familles des victimes et le public peuvent se recueillir et se souvenir.

Au-delà de la tragédie, le Mémorial du Bateau Le Joola symbolise l’importance de tirer des leçons des événements passés pour construire un avenir plus sûr. En faisant de ce lieu un point d’ancrage éducatif, le Sénégal s’efforce de transformer une tragédie en un héritage édifiant, rappelant que la sécurité maritime et le respect des normes sont des impératifs pour préserver la vie humaine.

SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Thimbo installé dans ses fonctions de Secrétaire général de l’Assemblée nationale

Amadou Thimbo, nouvellement nommé Secrétaire général de l’Assemblée nationale du Sénégal, a été officiellement installé dans ses fonctions mardi, remplaçant Baye Niass Cissé qui assurait l’intérim depuis le décès de Marie Joséphine Diallo en mai 2022.

Auparavant Secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale, M. Thimbo a exprimé sa gratitude envers le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour la confiance témoignée, soulignant l’engagement de promouvoir les cadres de l’administration parlementaire.

Lors de la cérémonie d’installation qui s’est déroulée dans une salle du Parlement sénégalais, Amadou Thimbo a rendu hommage à ses prédécesseurs, saluant les services rendus par Baye Niass Cissé et exprimant sa reconnaissance envers feu Marie Joséphine Diallo.

Le nouveau Secrétaire général a souligné son attachement à l’Assemblée nationale et a appelé les fonctionnaires de l’institution à faire preuve de disponibilité, neutralité et surtout de loyauté dans l’exercice de leurs fonctions.

Agé de 43 ans, Amadou Thimbo compte seize années de service ininterrompu au sein de l’administration de l’Assemblée nationale, où il a occupé divers postes, démontrant ainsi qu’une carrière fructueuse est possible au sein de cette institution parlementaire.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale joue un rôle central dans le paysage politique du Sénégal, en tant qu’institution clé du système parlementaire.

Affaire d’escroquerie au visa : Lac de Guiers localisé en France, Salam toujours introuvable

Lac de Guiers 2, chef de file de l’écurie Walo de Guédiawaye, est actuellement localisé en France, selon des informations relayées par une source proche du dossier. Convoqué par la police de Wakhinane Nimzatt dans le cadre d’une affaire présumée d’escroquerie au visa, le lutteur aurait répondu favorablement à sa convocation, tout en informant les autorités de sa présence à l’étranger. Il aurait promis de rentrer au Sénégal dès que possible.

Pendant ce temps, Salam, le présumé complice de Lac de Guiers 2 dans cette affaire, reste toujours introuvable. Depuis sa première audition par la police, où il aurait admis les faits qui lui sont reprochés, Salam aurait pris la fuite. Sa disparition complique l’avancée de l’enquête.

L’affaire a éclaté après qu’un tailleur du nom de A.S. a déposé plainte contre Lac de Guiers 2 et Salam pour escroquerie au visa. D’autres candidats malheureux ont également porté plainte contre le lutteur. Par ailleurs, Salam est également impliqué dans un autre dossier où il est poursuivi pour une somme de 200 millions de F CFA.

L’enquête sur cette affaire présumée d’association de malfaiteurs et d’escroquerie au visa est en cours, avec la collaboration de Lac de Guiers 2, bien qu’il soit actuellement hors du pays. Cependant, la situation de Salam, toujours en fuite, pose un défi pour faire progresser l’enquête.

Double nationalité de Karim Wade : Thierno Alassane Sall dénonce “l’immixtion de la France

Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, a vivement critiqué ce qu’il qualifie d' »immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral » pour soutenir la candidature de Karim Wade. Ce dernier est contesté en raison de sa double nationalité franco-sénégalaise. Emmanuel Macron a signé un décret « libérant » Karim Wade de son allégeance à la France. Thierno Alassane Sall estime que cela traduit une solidarité entre les partisans de la Françafrique et du néocolonialisme.

Le leader du parti République des Valeurs/Réewum Ngor a déposé un recours au Conseil constitutionnel pour invalider la candidature de Karim Wade, soutenant que ce dernier ne remplit pas les conditions d’éligibilité en raison de sa nationalité française. Dans son communiqué, Thierno Alassane Sall souligne que le décret signé par Emmanuel Macron ne fait que confondre et enfoncer Karim Wade, dénonçant les actes de parjure du candidat.

Selon Thierno Alassane Sall, Karim Wade aurait sciemment menti sur sa nationalité lors du dépôt de sa candidature en 2019 et aurait récidivé en 2024. Il estime que la contestation de la liste provisoire est fondée et que Karim Wade doit être retiré de la liste définitive. Il souligne également que le décret du 16 janvier 2024 ne peut avoir d’effets rétroactifs et que Karim Wade aurait dû être exclu de la liste provisoire s’il avait révélé sa double nationalité.

Appel contre l’ordonnance du doyen des juges : le parquet réclame le mandat de dépôt contre Pape Sané.

Pape Sané a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire le 20 novembre dernier pour diffusion de fausses nouvelles et actes ou manœuvres tendant à compromettre la sécurité publique. Suite à cette décision, le ministère public a fait appel contre l’ordonnance du doyen des juges qui avait placé le chroniqueur sous contrôle judiciaire. Il a été révélé que le parquet avait initialement demandé le mandat de dépôt contre Pape Sané dans son réquisitoire introductif.

Pour rappel, son arrestation en novembre dernier était liée à une publication sur sa page Facebook rendant hommage au Général Jean-Baptiste Tine. Actuellement, Pape Sané est en liberté provisoire, soumise à un contrôle judiciaire strict, avec l’obligation de signer chaque dernier vendredi du mois et l’interdiction de quitter le territoire sans autorisation.

CAN 2023 – Huis clos, Sabaly, Niakhate… le point de la tanière !

À la veille de leur prochain match dans le cadre de la CAN 2023, l’équipe nationale du Sénégal se prépare activement, mais fait face à quelques défis.

Lors de la récente séance d’entraînement, seuls les remplaçants et les joueurs non-alignés lors de la victoire contre la Gambie (3-0) ont participé. Parmi eux figuraient Iliman Ndiaye, Nampalys Mendy, Pathé Ciss, Abdoulaye Seck, Gana Gueye, Bamba Dieng, Niakhate Ndiaye, Nicolas Jackson, Abdallah Sima, Mory Diaw et Alfred Gomis. Fode Ballo-Toure a également été présent mais ménagé en fin de séance.

Un incident a marqué la séance d’entraînement lorsque Pathé Ciss et Pape Matar Sarr se sont accrochés, restant au sol pendant quelques minutes. Pape Matar Sarr, joueur de Tottenham, a eu du mal à se relever.

Certains joueurs étaient absents, notamment Cheikhou Kouyate, qui a quitté la tanière pour Dakar en raison du décès de son père, et Youssouf Sabaly, qui n’est toujours pas apte à jouer. Le défenseur droit risque de manquer le prochain match de la CAN 2023.

La séance d’entraînement de mercredi se déroulera à huis clos, et 25 joueurs devraient y participer. Moussa Niakhate, qui a été remplacé lors du match précédent, devrait également être présent après avoir rassuré en zone mixte. Les préparatifs se poursuivent dans l’objectif d’assurer une performance solide lors du prochain match.

Affaire Ousmane Sonko : Ngouda Mboup dénonce l’ingérence de la caisse des dépôts et consignations

Dans un contexte politique tendu au Sénégal, Ngouda Mboup, défenseur des droits démocratiques et des libertés, a vivement réagi à l’ingérence présumée de la Caisse des Dépôts et Consignations dans le processus électoral. Selon lui, cette institution, en tant qu’administration en charge de la gestion des cautions, n’a aucune compétence pour juger de la validité d’une candidature à l’élection présidentielle.

Dans une déclaration vigoureuse, Ngouda Mboup a souligné que le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations ne possède ni l’autorité ni la compétence pour interpréter le statut électoral d’un candidat. Il a qualifié cette intervention de la Caisse des Dépôts et Consignations d’empiètement injustifié sur les prérogatives de la juridiction constitutionnelle, pouvant être considéré comme une forfaiture en vertu de l’article 118 du Code pénal.

Ngouda Mboup a rappelé les exigences claires fixées par la Constitution sénégalaise et le Conseil constitutionnel pour garantir le respect de la liberté de candidature. Selon lui, en suivant la théorie de l’effet utile et en se basant sur la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel, Ousmane Sonko, en tant que leader de l’opposition, doit être rétabli dans ses droits et inclus dans la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

La déclaration conclut en affirmant la candidature légitime d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, soulignant que le respect du droit garantira sa participation au scrutin de février 2024.

Amadou Ba : L’Investissement dans les infrastructures routières au service du développement et de la mobilité

Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar, met en avant l’importance des infrastructures routières dans le développement économique et la mobilité des citoyens sénégalais. Selon lui, la construction de routes, de ponts et d’autres infrastructures de transport est cruciale pour le progrès du pays, facilitant les déplacements rapides et confortables, ouvrant de nouveaux marchés et renforçant les liens familiaux.

Le candidat a souligné spécifiquement les projets récents, tels que les ponts de Baïla et de Diouloulou, la boucle des Kalounayes, ainsi que la voirie de Coubanao, comme des initiatives majeures qui ouvrent la voie à une ère de mobilité améliorée, créent des opportunités d’investissement et favorisent le développement du secteur touristique en Casamance.

Amadou Ba affirme que ces projets ne sont que le début de son engagement envers le développement régional et le bien-être des citoyens. Il insiste sur la détermination de son équipe à continuer d’investir dans des infrastructures cruciales pour soutenir le rayonnement des régions et améliorer la qualité de vie des Sénégalais.

La vision d’Amadou Ba repose sur la conviction que des infrastructures solides sont un pilier essentiel pour la croissance économique, la connectivité sociale et le renforcement de l’économie locale. Ses projets routiers visent à stimuler l’activité économique, à créer des emplois et à favoriser un développement équilibré à travers tout le pays.

Réclamation d’Amadou Bâ contre la candidature de Bassirou Diomaye Faye : El Malick Ndiaye déclare, « C’est peine perdue »

Dans une réponse cinglante publiée sur X, El Malick Ndiaye qualifie Amadou Bâ de « tricheur » et suggère que sa réclamation vise davantage à éliminer ses concurrents qu’à participer loyalement à la compétition électorale. Il soutient que la candidature de Diomaye Faye est inattaquable et prédit que la candidature d’Ousmane Sonko, autre figure controversée, sera validée partout où la justice sera rendue.

La réclamation d’Amadou Bâ, adressée au Conseil constitutionnel, vise également la candidature de Cheikh Tidiane Dièye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg. Les allégations portent sur des infractions telles que l’appartenance à une entité politique dissoute, la présentation de faux documents devant le Conseil constitutionnel, la formation irrégulière de la coalition et le non-respect de l’appartenance au parti ou à la coalition qui les a investis.

La décision du Conseil constitutionnel sur ces réclamations sera rendue le samedi 20 janvier, et son impact sur le paysage politique sénégalais avant l’élection présidentielle est lourd de conséquences. La situation actuelle soulève des interrogations quant aux évolutions futures de la scène politique du pays.

Lamine Camara VS Pape Mactar Sarr : Le Duel des préférences des supporters Sénégalais

Le retour de Pape Mactar Sarr, en provenance de Tottenham et récemment remis de sa blessure, suscite un débat parmi les supporters de l’équipe nationale du Sénégal. La question centrale : doit-il reprendre sa place de titulaire face au Cameroun ? Les réponses des fans sont diverses, mais une tendance en faveur de Lamine Camara, actuellement en grande forme, émerge clairement.

Les Arguments en Faveur de Lamine Camara

Lamine Camara, âgé de 20 ans, est salué pour sa performance physique, sa polyvalence sur le terrain et son implication constante dans le jeu. Certains supporters estiment qu’il mérite pleinement sa place de titulaire, soulignant son impact lors du dernier match. Ses capacités sur les coups de pied arrêtés et son jeu physique sont mis en avant.

Les Réserves sur Pape Mactar Sarr

Les critiques envers Pape Mactar Sarr, 21 ans, se concentrent sur son rendement jugé en deçà des attentes. Certains supporters soulignent son jeu latéral, son manque d’inspiration devant la surface, et une apparente difficulté à jouer un match complet et abouti avec l’équipe nationale. L’idée que le joueur est encore en phase d’apprentissage est avancée par certains fans.

La Préférence pour la Performance Actuelle

Les partisans de Lamine Camara insistent sur le principe de mérite, soutenant que les performances actuelles devraient primer sur la réputation ou le statut du club où évolue le joueur. La préférence pour les joueurs qui se sont distingués récemment sur le terrain est un thème récurrent parmi les commentaires des supporters.

Vers une Nouvelle Hiérarchie ?

Certains supporters appellent à une révision de la hiérarchie au sein de l’équipe, soulignant que la confiance doit être accordée aux joueurs en forme, peu importe leur statut ou expérience. L’idée que Lamine Camara est désormais le titulaire incontesté est avancée, demandant au sélectionneur Aliou Cissé de prendre en compte les performances actuelles des joueurs.

Une Décision Délicate pour Aliou Cissé

Le débat en cours souligne la délicatesse de la décision qui incombe à Aliou Cissé. Le sélectionneur devra équilibrer l’expérience, la forme actuelle des joueurs et les préférences des supporters pour composer son équipe. La rencontre face au Cameroun sera scrutée de près pour voir quelle décision sera prise et comment elle sera accueillie par les amateurs de football au Sénégal.

Le Cameroun Décevant contre la Guinée : Benjamin Moukandjo analyse le match et évoque les défis à venir

L’ancien capitaine de l’équipe nationale camerounaise, Benjamin Moukandjo, a partagé ses commentaires sur le nul décevant du Cameroun contre la Guinée (1-1). S’exprimant au micro de beIN SPORTS France, Moukandjo a critiqué le manque d’inspiration de l’équipe camerounaise et a souligné des lacunes dans leur approche malgré l’avantage numérique.

Benjamin Moukandjo a souligné que le Cameroun a manqué d’inspiration face à la Guinée, en particulier après avoir eu l’avantage de jouer à 11 contre 10. Il a noté que l’équipe aurait dû emballer le match, développer le jeu et créer des occasions, mais il a plutôt observé une équipe qui semblait hésitante et peu créative dans certaines situations.

L’ancien capitaine a exprimé sa déception face à la prestation de l’équipe, qualifiant le résultat de « nul calamiteux ». Il a souligné que le Cameroun devait montrer plus d’initiative et de détermination dans de telles situations pour prétendre à la victoire.

Malgré la déception, Benjamin Moukandjo se montre optimiste quant à la possibilité de redressement du Cameroun, surtout face au Sénégal. Il a rappelé que le Cameroun apprécie les rencontres contre de grandes nations et a souligné l’importance d’être prêts pour affronter le Sénégal. Moukandjo est convaincu que l’équipe peut se reprendre, mais il a souligné la nécessité d’une meilleure préparation, surtout compte tenu de la qualité démontrée par le Sénégal.

La déclaration de Moukandjo souligne le défi qui attend les Lions Indomptables dans les prochains matchs, en particulier contre des adversaires de haut niveau comme le Sénégal. Les supporters et les observateurs seront attentifs à la réaction de l’équipe camerounaise et à sa capacité à surmonter les difficultés rencontrées lors du match contre la Guinée.

La question est ouverte aux supporters du football : partagez-vous l’analyse de Benjamin Moukandjo sur la performance du Cameroun et ses perspectives face au Sénégal ? Les prochains matchs seront cruciaux pour l’équipe, et la réaction des joueurs sera scrutée de près.

Assimi Goïta rejette les suggestions de Macron pour la transition au Mali : « J’ai dit non !

Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a révélé lors d’une rencontre avec les forces vives de la nation et les autorités religieuses qu’il avait refusé les suggestions faites par le président français Emmanuel Macron concernant la direction de la transition après le putsch.

Selon les déclarations de Goïta, Macron lui aurait proposé trois personnalités pour diriger la transition, mais le président malien a catégoriquement refusé cette ingérence étrangère dans le processus de décision malien. Il a souligné que les Maliens étaient en concertation pour prendre une décision collective sur la direction de la transition.

« J’ai dit non ! Les Maliens sont en concertation (pour prendre une décision). J’ai maintenu ma position jusqu’à la fin de l’échange avec le chef de l’Élysée », a déclaré Assimi Goïta. Il a également rappelé l’importance pour le Mali de décider de son propre destin sans ingérence extérieure, soulignant le précédent avec l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita qui avait souvent annoncé qu’il réfléchirait à des propositions similaires.

Outre la France, Assimi Goïta a mentionné que la CEDEAO et une autre puissance étrangère avaient également suggéré des noms de personnalités pour diriger le gouvernement de transition. Cependant, il a maintenu sa position de laisser les Maliens décider de manière autonome de leur avenir politique.

Cette révélation met en lumière la volonté d’Assimi Goïta de préserver la souveraineté nationale du Mali et de garantir que les décisions cruciales pour l’avenir du pays soient prises de manière démocratique et indépendante.

Karim Wade fournit la preuve de la renonciation à sa nationalité française : Une fin à la polémique sur sa nationalité

Karim Wade, le candidat de la Coalition K24 à l’élection présidentielle au Sénégal, a mis fin à la polémique sur sa nationalité française en fournissant la preuve de sa renonciation. Maguette Sy, mandataire de la Coalition K24, a déposé auprès du Conseil Constitutionnel la copie attestant de la perte de nationalité française par renonciation.

Cette démarche vise à dissiper les doutes et les controverses entourant la nationalité de Karim Wade, et elle intervient dans le contexte du processus post-électoral, où les candidats peuvent faire face à des questions liées à leur éligibilité.

Dans son message, Karim Wade souligne que la prétendue polémique sur sa nationalité française est désormais définitivement réglée. Il appelle à se concentrer sur les véritables priorités et les attentes du peuple sénégalais, mettant en avant les nombreux défis auxquels la nation est confrontée.

Il exprime sa gratitude envers Thierno Alassane Sall pour l’avoir informé de son inscription sur les listes électorales en France, une situation qu’il affirme n’avoir jamais autorisée ni exploitée en votant dans ce pays.

Karim Wade conclut son message en affirmant son engagement envers le Sénégal, la République, l’Afrique, et encourage l’équipe nationale sénégalaise de football, les Lions.

Cette clarification de la situation de Karim Wade concernant sa nationalité vise à apaiser les inquiétudes et à établir une base solide pour la suite du processus électoral. Il appartient désormais au Conseil Constitutionnel de prendre acte de ces informations et de prendre les décisions appropriées conformément aux dispositions légales en vigueur.

Présidentielle au Sénégal : Amadou Bâ dépose des réclamations contre Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye

À la suite de l’élection présidentielle au Sénégal, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, a initié des procédures de contentieux en déposant des réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ces réclamations ciblent spécifiquement deux candidats, à savoir Bassirou Diomaye Faye, ancien membre de Pastef, et Cheikh Tidiane Dieye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg.

Les motifs précis de ces réclamations n’ont pas encore été divulgués, mais Amadou Bâ a évoqué le non-respect par les candidats visés de certains principes régissant la conduite d’une campagne présidentielle en conformité avec les règles électorales en vigueur.

Le processus post-électoral au Sénégal autorise les candidats à déposer des réclamations auprès du Conseil constitutionnel pour contester divers aspects du déroulement du scrutin, assurant ainsi la transparence et l’équité du processus démocratique. Ces réclamations seront examinées par le Conseil constitutionnel, qui rendra ultérieurement des décisions conformément aux dispositions légales.

La période post-électorale est souvent marquée par des contestations et des recours, les candidats cherchant à faire valoir leurs droits et à garantir l’intégrité du processus électoral. La vigilance des institutions compétentes est cruciale pour assurer la légitimité des résultats et la crédibilité du système démocratique sénégalais.

Il est important de noter que les réclamations déposées par Amadou Bâ envers Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye ne sont pas encore assorties de décisions formelles du Conseil constitutionnel. L’évolution de cette situation sera suivie attentivement par les acteurs politiques et les observateurs dans les jours à venir.

L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) lance un master en géomatique pour répondre aux enjeux contemporains

La cérémonie de lancement s’est déroulée au campus de Khelcom Birame en présence de Ngoné Cissé, préfet du département de Guinguinéo, de la rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kâne, du directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré, et d’autres personnalités universitaires et territoriales.

La rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kane, a expliqué que ce master en géomatique a pour mission de former des professionnels capables d’intervenir dans divers domaines, y compris l’équipement des espaces en infrastructure géodésique, l’établissement des cartes, le cadastre, l’expertise foncière, et la collecte, le traitement et la représentation de l’information spatiale.

La cérémonie a également été marquée par la signature d’une convention-cadre de partenariat entre l’USSEIN et l’Agence sénégalaise des études spatiales (ASES). Maram Kaïré, directeur de l’ASES, a souligné l’engagement de son agence à collaborer avec l’ensemble des acteurs institutionnels, académiques et techniques pour atteindre efficacement leurs missions respectives.

La création de ce master en géomatique contribue à la diversification de l’offre de formation professionnelle de l’USSEIN, répondant ainsi aux besoins du pays en matière de développement territorial et d’utilisation rationnelle de l’espace grâce aux systèmes d’information géographique.

Renforcement de la sécurité aux frontières : Le Sénégal et la Gambie créent un comité bipartite de défense

Les forces armées du Sénégal et de la Gambie ont officiellement établi un comité bipartite de défense visant à renforcer la lutte contre la criminalité transfrontalière. La convention a été signée à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, marquant un engagement conjoint à sécuriser et contrôler les espaces frontaliers de manière collaborative.

Le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état-major des armées sénégalaises, a souligné que ce comité bipartite servira de cadre officiel pour discuter et prendre en compte toutes les menaces aux frontières communes. L’initiative découle de la volonté exprimée en août 2023 par les présidents Macky Sall du Sénégal et Adama Barrow de la Gambie, lors de la troisième session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien à Banjul, de renforcer le dialogue sur toutes les questions d’intérêt commun.

Le séminaire bipartite de deux jours, qui s’est tenu à Ziguinchor, a permis une analyse approfondie de la situation sécuritaire aux frontières. Le consensus émergeant de la réunion souligne l’accord unanime sur la nécessité de sécuriser et de contrôler de manière commune ces espaces frontaliers.

Fatoumata Coulibaly, l’actrice emblématique de « Moolaadé » : Entre personnage et combat contre l’excision

À plus de soixante ans, Fatoumata Coulibaly continue d’incarner avec passion le rôle de Collé Ardo, personnage central du film « Moolaadé », réalisé il y a deux décennies par le regretté cinéaste sénégalais Sembène Ousmane. Lors des Rencontres cinématographiques africaines ‘Roots Rabat 2023’, l’actrice malienne a été chaleureusement accueillie, témoignant de la pérennité de ce film marquant qui aborde la problématique de l’excision.

Fatoumata Coulibaly, également journaliste et réalisatrice, est intimement liée à la cause contre l’excision. Ayant elle-même été excisée dans son enfance, elle a témoigné de l’impact de cette pratique sur sa vie et son engagement à sensibiliser les communautés sur les dangers de l’excision.

« Le personnage et le combat se sont conjugués et ont donné une force au film. Je suis rentrée dans mon personnage parce que je me suis mise à la place d’une mère qui ne veut pas que ses enfants soient excisées », explique la comédienne surnommée affectueusement « la sorcière » par sa grand-mère en raison de son engagement.

À travers des reportages à la Radio nationale malienne et des campagnes de sensibilisation, Fatoumata Coulibaly a contribué à faire évoluer les mentalités sur l’excision. Elle se souvient des réprimandes qu’elle a essuyées lors de projections en plein air dans certains quartiers, mais souligne également les progrès accomplis, notamment l’adoption de lois au Mali et au Burkina Faso.

Vingt ans après la sortie de « Moolaadé », Fatoumata Coulibaly reste fidèle à son engagement. Interrogée sur le bilan de son combat, elle répond avec fierté : « Je m’appelle Fatoumata Coulibaly, tout le monde m’appelle FC. Je suis journaliste, réalisatrice, comédienne, chargée de production à la Télévision nationale du Mali, et je suis la fille adoptive d’Ousmane Sembène ». Son parcours illustre une vie dédiée à la lutte contre l’excision et à la préservation des droits des femmes.

L’IFC et Duopharm s’associent pour promouvoir la souveraineté pharmaceutique au Sénégal

Dans une démarche visant à renforcer l’indépendance pharmaceutique du Sénégal, la Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale, et Duopharm, une entreprise de distribution de médicaments, ont récemment signé un partenariat stratégique. L’objectif principal de cette collaboration est d’établir une unité de fabrication de médicaments au Sénégal, avec l’ambition de réduire les importations de médicaments à moins de 50 % d’ici 2035.

Le Directeur de Duopharm S.A, Dr Jules Kébé, a exprimé l’importance de ce partenariat pour les pharmaciens du pays, soulignant qu’il ouvre la voie vers la souveraineté pharmaceutique. Il a également souligné que répondre à la demande croissante de médicaments, due à l’augmentation de la démographie, nécessite une transition vers la production locale.

Jules Kébé a insisté sur la nécessité de collaborer avec des institutions internationales telles que l’IFC pour trouver des solutions durables à la question de la souveraineté pharmaceutique. Il a également souligné que la production locale de médicaments permettra de répondre de manière plus précise aux besoins de la population et des professionnels de la santé.

CAN 2024 : Aliou Cissé, le tacticien, et l’énigme Pape Mactar Sarr

À l’approche de la CAN 2024, la sélection sénégalaise dirigée par Aliou Cissé suscite des interrogations, notamment autour de l’énigme que représente Pape Mactar Sarr, actuellement titulaire à Tottenham en Premier League. Bien que son club occupe une position enviable dans le classement, sa performance en équipe nationale soulève des questions.

Alors que la logique voudrait que Pape Mactar Sarr occupe le rôle central dans la hiérarchie des milieux de terrain du Sénégal, l’énigme persiste. En équipe nationale, les joueurs sont évalués en fonction de leurs performances sur le terrain, plutôt que de leurs exploits en club. Depuis son intégration en 2021, Sarr a été titularisé à plusieurs reprises par Aliou Cissé, mais n’a jamais réussi à s’imposer.

La comparaison avec Lamine Camara, qui a rapidement suscité l’unanimité avec ses performances en équipe nationale, met en lumière les difficultés de Pape Mactar Sarr à laisser une empreinte significative sur le jeu. Camara a impressionné en seulement 15 minutes contre l’Algérie 🇩🇿, puis a récidivé contre le Soudan du Sud 🇸🇸 (4-0) et la Gambie 🇬🇲 (3-0).

Cette situation soulève la question de savoir pourquoi Pape Mactar Sarr n’a jamais réussi à avoir un match référence malgré ses nombreuses titularisations. Les rencontres à venir contre le Cameroun ou la Guinée 🇬🇳 pourraient offrir une opportunité à Sarr de démontrer qu’il mérite sa place au milieu de terrain, surtout face à la forte concurrence de Nampalys Mendy, Pape Gueye, et du talentueux Lamine Camara.

La CAN 2024 s’annonce comme un défi crucial pour Aliou Cissé et son équipe. La gestion des talents et la sélection des joueurs clés détermineront la trajectoire de l’équipe sénégalaise dans cette compétition prestigieuse. Pape Mactar Sarr a une chance de répondre aux questions qui entourent sa performance et de prouver au peuple sénégalais qu’il peut être un atout majeur au milieu de terrain. La compétition sera féroce, mais c’est dans ces moments que les joueurs peuvent écrire leur propre histoire.

Brillante victoire des lions du Sénégal : Lamine Camara, produit de l’Académie Génération Foot, brille sur le terrain

Une victoire éclatante contre la Gambie a suscité des félicitations et des éloges pour les Lions du Sénégal, et particulièrement pour Lamine Camara, un talent formé avec succès à l’Académie Génération Foot. Avec deux buts à son actif et le titre d’homme du match, Lamine Camara a brillamment représenté son pays, illustrant le talent exceptionnel développé au sein de l’académie.

L’Académie Génération Foot, reconnue pour son engagement envers le développement du football au Sénégal, a une fois de plus prouvé son rôle crucial dans la formation de jeunes talents. Lamine Camara, en tant que produit de cette académie, incarne la réussite de ce programme en propulsant le football sénégalais vers de nouveaux sommets.

La performance exceptionnelle de Lamine Camara n’est pas passée inaperçue, et il a été méritamment honoré en tant qu’homme du match. Ses deux buts et son impact sur le jeu ont été salués par les fans et les experts du football, soulignant la qualité de sa formation à l’Académie Génération Foot.

Les supporters, fiers de la victoire de leur équipe nationale, expriment également leur gratitude envers l’académie qui a joué un rôle clé dans le développement des compétences de joueurs comme Lamine Camara. Cette victoire renforce la réputation de l’Académie Génération Foot en tant que pépinière de talents exceptionnels, contribuant ainsi à l’évolution et à la réussite du football sénégalais.

Lamine Camara, avec son double exploit et sa distinction en tant qu’homme du match, s’affirme comme un talent à surveiller de près sur la scène du football sénégalais et international. Sa réussite témoigne du dévouement de l’Académie Génération Foot à former des joueurs compétitifs et à faire briller le football sénégalais aux yeux du monde.

Amadou Ba envisage un avenir prospère pour Sédhiou

Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Amadou Ba, homme politique émérite, a récemment rencontré les acteurs économiques et les autorités de la région de Sédhiou. L’objectif de cette rencontre était de discuter des perspectives de développement économique et des programmes régionaux visant à stimuler la croissance et à créer des opportunités d’emploi.

Sédhiou, riche en potentiels économiques, est au cœur des préoccupations d’Amadou Ba, qui insiste sur l’importance des échanges francs et réalistes avec tous les acteurs locaux. La réussite des programmes régionaux, selon lui, dépend de la participation active et de la collaboration étroite avec la population locale.

La région de Sédhiou, à l’instar d’autres régions du Sénégal, est en train de bénéficier d’un programme accéléré de développement. Amadou Ba a souligné l’importance de doter rapidement la région en infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles, les centres de santé, et de mettre en œuvre des projets économiques favorables à la création d’emplois.

Les secteurs économiques locaux sont au cœur des plans de développement, et Amadou Ba reconnaît le potentiel inexploité de la région. Des programmes sont en cours d’accélération pour exploiter pleinement ces secteurs, favorisant ainsi la croissance économique et la prospérité.

L’engagement envers le développement de Sédhiou reflète la vision d’Amadou Ba pour un Sénégal émergent et prospère. Il met en avant une approche inclusive et participative, où les aspirations et les besoins de la population locale sont pris en compte dans la formulation et la mise en œuvre des politiques et des programmes.

Amadou Ba a également évoqué la nécessité de renforcer les infrastructures éducatives et de santé, soulignant l’importance de l’accès à une éducation de qualité et à des services de santé adéquats pour le bien-être de la population.

La rencontre avec les acteurs économiques et les autorités de Sédhiou confirme l’engagement d’Amadou Ba envers le développement inclusif et durable du Sénégal. Sa candidature à l’élection présidentielle s’articule autour d’une vision ambitieuse visant à créer un avenir prospère pour toutes les régions du pays, en mettant l’accent sur la collaboration et la participation active de la population dans le processus de développement.

L’Union européenne enregistre un bond des entrées irrégulières en 2023

Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes, a publié ses chiffres concernant les entrées irrégulières en Europe sur l’année 2023. Selon l’agence, le nombre d’entrées atteint le niveau le plus élevé depuis 2016.

Basée à Varsovie, l’agence Frontex a enregistré 380 000 entrées irrégulières aux frontières de l’Union européenne en 2023, soit une hausse de 17% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre confirme « une tendance à la hausse constante au cours des trois dernières années », estime l’agence européenne dans un communiqué publié ce mardi.

Selon Frontex, les migrants utilisent majoritairement trois routes migratoires : 41% d’entre eux tentent de rejoindre l’Union européenne en empruntant une route maritime en Méditerranée dite centrale, 26% passent par les Balkans occidentaux et 16% par une route en Méditerranée orientale. Une autre route semble émerger, celle d’Afrique de l’Ouest avec 40 403 personnes entrant de manière irrégulière, notamment via les Canaries. En un an, cette route a vu plus que doubler son nombre d’arrivées et représente environ 11% des entrées dans l’Union européenne.

Plus de 100 000 Syriens parmi les migrants recensés

Les ressortissants syriens, plus de 100 000 selon Frontex, sont les plus nombreux à tenter de rejoindre l’Europe, suivi par les Guinéens et les Afghans. « Ces trois premières nationalités représentaient plus d’un tiers de toutes les détections », selon l’Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes. L’agence pointe aussi qu’approximativement 10% des entrées irrégulières ont été effectuées par des femmes et quasi autant par des mineurs.

Il faut préciser que Frontex ne recense que les franchissements portés à sa connaissance. Le chiffre réel d’entrées irrégulières pourrait donc être bien plus élevé. Cette agence européenne fait l’objet de nombreuses critiques au sein des 27 pays membres, certains l’accusant d’être devenue l’agent de la militarisation des frontières européennes, tandis que d’autres l’accusent de laxisme.

Rfi

Ukraine: les autorités de la région de Kharkiv demande l’évacuation de 26 localités

Ces villages sont situés dans le secteur de la ville de Koupiansk, en proie à d’intenses combats depuis plusieurs mois alors que la ligne de front reste, elle relativement statique. Les regards se portent vers le nord-est de l’Ukraine, où les forces ukrainiennes semblent attendre une offensive russe.

La ville de Koupiansk, occupée au début de l’invasion à grande échelle, avait été libérée comme la majorité de la région de Kharkiv à la fin de l’été 2022.

Depuis, la ligne de front est située plus à l’est. Mais courant 2023, l’armée russe s’est remise à pousser afin de reprendre cette petite ville, noeud ferroviaire stratégique au nord-est du pays.

Koupiansk est bombardée de manière quotidienne, et l’été dernier, les autorités régionales ont demandé aux habitants de quitter la ville.

Depuis, la pression augmente, les combats font rage à l’est de la rivière qui longe Koupiansk, et cette fois les autorités ont demandé l’évacuation forcée dans 26 localités. « Au regard de la situation, nous mettons en place une évacuation obligatoire de la population des communautés de Kindrachivska et Kourylivska dans le district de Koupiansk », a indiqué sur les réseaux sociaux le gouverneur régional Oleg Synegoubov, listant les noms des villages concernés où vivent 3 043 personnes, dont 279 enfants.

Récemment, l’état-major ukrainien s’est rendu à Koupiansk, semblant indiquer qu’une menace d’offensive russe renouvelée planait sur la cité.

Mais pour le moment, rien n’indique qu’une percée est imminente. Il s’agit plutôt d’éloigner la population civile du théâtre des combats.

Forum du premier emploi au Sénégal : Catalyseur de rencontres entre jeunes diplômés et employeurs pour façonner l’avenir professionnel

L’énergie palpable de l’enthousiasme et de l’espoir a envahi la 23e édition du Forum du Premier Emploi, lancée mardi à Dakar par le Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS). Durant ces deux jours d’échanges intenses, jeunes diplômés et employeurs se sont rencontrés pour esquisser ensemble l’avenir professionnel du pays.

Le grand hôtel de Dakar a servi de cadre à cette rencontre cruciale, où des entreprises du secteur privé et public, partenaires du MEDS, ont joué le rôle d’acteurs clés dans le processus de recrutement. Des centaines de jeunes diplômés ont eu l’opportunité de se présenter, de mettre en avant leurs compétences et d’exprimer leurs aspirations professionnelles.

Parmi les participants, Dior Ngane, âgée de 30 ans, titulaire d’une licence en sciences de l’eau et de l’environnement ainsi que d’un master en hydraulique et assainissement, a attiré l’attention. Bien que déjà employée à la mairie de Ngaye Méckhé, elle aspire à un emploi plus enrichissant, espérant que le forum ouvrira de nouvelles portes pour sa carrière.

Le thème du forum, « Les opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur industriel », résonne avec les ambitions des participants. Assane Diop, 23 ans, étudiant en génie informatique, envisage de poursuivre ses études tout en travaillant, démontrant la quête constante de perfectionnement. De même, Amar Diagne, fraîchement diplômé en mécatronique et administration économique et sociale, se montre ouvert à débuter par un stage dans le domaine industriel.

Si le nom du forum suggère une première recherche d’emploi, la diversité des participants dévoile des trajectoires variées. Pour ces jeunes professionnels, l’événement représente une opportunité de décrocher des postes plus alignés avec leurs aspirations, de bénéficier de nouvelles expériences et de contribuer au dynamisme du secteur industriel sénégalais.

Des personnalités influentes, dont Ousmane Mbaye, directeur général de Dangote Cement Senegal et président de la Chambre des mines du Sénégal, ont partagé leurs parcours inspirants. À travers leurs témoignages, ils ont encouragé les jeunes à s’engager dans des filières scientifiques, techniques et technologiques, soulignant l’importance de ces domaines dans le paysage économique actuel.

Au-delà d’une simple rencontre entre employeurs et employés potentiels, le Forum du Premier Emploi se présente comme une plateforme dynamique où se tissent des liens professionnels, des collaborations se dessinent, et où les rêves professionnels prennent forme. Cet événement reflète l’engagement collectif à façonner un avenir professionnel prospère pour la jeunesse sénégalaise et à stimuler la croissance économique du pays.

Ukraine, école, natalité… ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron

Le président français Emmanuel Macron s’invite ce mardi 16 janvier à la télévision pour expliquer son cap, quelques jours après la nomination d’un gouvernement marqué à droite et déjà confronté à de premières polémiques. Les annonces d’Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse de 2h20.

Le président français Emmanuel Macron a commencé son propos liminaire par défendre le bilan de la première partie de son second quinquennat : « Nous avons créé plus de 2 millions d’emplois, plus de 300 usines […]. Nous avons massivement réinvesti dans nos armées, pour nos policiers, nos gendarmes, pour notre justice, mais aussi pour notre école et notre santé […]. Nous sommes mieux armés qu’il y a six ans et demi. »

Emmanuel Macron admet toutefois qu’il n’a pas « radicalement changé [les choses] » contre le « déterminisme social et familial ». « C’est la pire des injustices, l’inégalité de départ » alors que « la promesse républicaine, c’est celle de l’égalité des chances ».

■ Hommage aux victimes françaises du Hamas le 7 février annoncé

Emmanuel Macron a annoncé l’organisation le 7 février d’un hommage aux victimes de l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël qui aura lieu « Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris.

Le chef de l’État a rappelé que la France avait « perdu 41 de ses enfants » dans ces attaques et qu’elle avait « encore trois otages » dans la bande de Gaza. « Nous nous battons pied à pied avec les autorités israéliennes, avec le Qatar, qui a un rôle décisif en la matière, avec plusieurs autres collègues pour les libérer ».

■ « Ne pas se joindre » aux frappes contre les Houthis pour éviter l’« escalade »

Paris a « décidé de ne pas se joindre » aux frappes de la coalition américano-britannique contre les Houthis au Yémen « pour éviter tout escalade », selon Emmanuel Macron. « Mais nous sommes présents pour préserver la liberté de navigation […]. Nous agissons pour protéger nos propres équipements et les équipements de nos alliés », a-t-il précisé.

■ Israël mis en garde contre « un risque dans la durée » pour sa sécurité

La poursuite par Israël d’opérations pas suffisamment ciblées à Gaza constitue « un risque dans la durée pour la sécurité » du pays, a prévenu le chef d’État, plaidant à nouveau pour un cessez-le-feu. « Nous allons poursuivre les initiatives diplomatiques, les résolutions, les discussions pour appeler un cessez-le-feu et je vais poursuivre le contact bilatéral pour essayer de l’obtenir de manière très concrète », a dit Emmanuel Macron. « C’est ça maintenant la priorité, car on le sait, c’est ce qui permettra d’aller au contact des populations, de les protéger ».

■ Emmanuel Macron en Ukraine en février 

À propos de l’aide à l’Ukraine, Emmanuel Macron a déclaré travailler avec Kiev sur un accord bilatéral de garantie de sécurité, qui devrait être signé dans quelques semaines. Il a également annoncé la livraison d’une quarantaine de missiles de longue portée Scalp, des « centaines de bombes » et de canons Caesar. « J’irai moi-même en février en Ukraine. J’annoncerai la finalisation de ces textes. Les livraisons de munitions que j’évoque là seront commencées », a-t-il poursuivi.

■ Uniforme testé dans 100 établissements scolaires à la rentrée 2024

À l’école, la France assumera un « choc des savoirs civiques », dit Emmanuel Macron. Il a annoncé l’expérimentation de la tenue unique pour une centaine d’établissements à la rentrée prochaine, et une généralisation en 2026 « si c’est concluant ». « Nous irons vers la généralisation du service national universel en seconde », a aussi déclaré Emmanuel Macron lors de la conférence de presse.

Il a annoncé également une « rénovation des programmes » : « Dès la rentrée 2024, l’instruction civique sera refondée, son volume horaire sera doublé 1 h par semaine dès la 5e, avec, en appui, les grands textes fondateurs de la Nation. » Il évoque aussi le retour de l’histoire de l’art à la rentrée prochaine dans les collèges et lycées – l’histoire de l’art étant actuellement un enseignement optionnel. Le chef de l’État veut que « le théâtre devienne un passage obligé au collège » et l’instauration de cérémonies de remises de diplômes.

En pleine polémique sur les propos d’Amélie Oudéa-Castéra, pas de « conflit » entre école publique et privée

Emmanuel Macron a récusé tout « conflit » entre école privée et école publique, en pleine polémique sur les propos de sa nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, qui a mis ses enfants à l’école privée en dénonçant des « paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public. « Moi, je suis un enfant des deux écoles, comme disent les grands auteurs. J’ai été à la laïque et à l’école privée sous contrat, j’y ai vu des professeurs engagés à qui je dois beaucoup. Donc, je pense qu’il n’y a pas de conflit entre les deux écoles à avoir », a déclaré le président lors d’une conférence de presse.

■ Régulation de l’usage des écrans

Emmanuel Macron a affirmé souhaiter déterminer « le bon usage des écrans pour nos enfants, dans les familles, à la maison comme en classe », sur la base d’un rapport d’experts que le chef de l’État a réunis la semaine dernière. Emmanuel Macron n’a pas exclu qu’il y ait « des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans. « On a laissé beaucoup de familles sans mode d’emploi […]. Il faut qu’on ait un consensus scientifique, que les scientifiques commencent à nous donner un plan et qu’on éclaire un débat public, qui viendra ensuite. »

■ Régularisation des « médecins étrangers »

Emmanuel Macron souhaite mettre fin aux déserts médicaux et « régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent parfois à bout de bras nos services de soins ». Il faut « permettre des coordinations plus simples » entre médecine de ville et hôpital, et avec les professions paramédicales, a plaidé le chef de l’État.

Emmanuel Macron s’est dit favorable à une hausse des franchises médicales à un euro : « Au moment où je vois ce que nos compatriotes peuvent dépenser pour les forfaits de téléphonie, la vie quotidienne, se dire qu’on va passer de 50 centimes à un euro pour une boîte de médicaments, je n’ai pas le sentiment qu’on fait un crime terrible ». Toutefois, il a déclaré que les personnes touchées par des affections de longue durée doivent être « protégées » par un plafond de 50 euros par an.

L’éventuelle hausse des franchises médicales et des participations forfaitaires, déjà envisagée par l’exécutif, a suscité de vives critiques des oppositions lors des débats sur le budget de la Sécurité sociale pour 2024.

■ Congé de naissance et lutte contre la baisse de la natalité

Emmanuel Macron annonce la création d’un congé de naissance de six mois pour les deux parents, qui prendra la place du congé parental. Selon le président français, il sera « mieux rémunéré » et « plus court que le congé parental actuel », qui « écarte beaucoup de femmes du marché du travail ». La ministre des Solidarités, Aurore Bergé, avait déjà promis en novembre la création en 2025 de ce « nouveau droit » pour les familles, indiquant à l’époque que ce congé « pourrait » coexister avec l’ancien congé parental, actuellement rémunéré à hauteur de 429 euros par mois.

Face à l’infertilité et la baisse de la natalité, le chef de l’État indique également la mise en place d’un « grand plan de lutte contre ce fléau sera engagé pour permettre justement ce réarmement démographique ». « La natalité baisse parce que l’infertilité progresse. Les mœurs changent, beaucoup de couples souffrent », justifie le président Macron.

■ « S’adapter » au changement climatique

Concernant la situation dans le Pas-de-Calais, faisant face à des inondations exceptionnelles, Emmanuel Macron a assuré que le gouvernement allait « continuer à intensifier [ses] efforts pour pomper et pour évacuer cette eau » et dit qu’il serait « à leurs côtés pour restaurer au plus vite ».

« Quels que soient les efforts qu’on fait pour baisser nos émissions […], nous aurons à vivre les conséquences du dérèglement climatique. Il est déjà là et donc on doit s’adapter », a-t-il ajouté. Le président a insisté sur la nécessité de bâtir une stratégie pour « s’adapter » aux conséquences du réchauffement climatique, ajoutant qu’« on continuera à vivre à Dunkerque, à Calais ». « Grâce à certains investissements, on adaptera nos territoires en France hexagonale comme ultramarine, à l’évolution des risques ».

■  Sur le nucléaire, des annonces dès l’été sur « les grands axes pour les 8 prochains » EPR

« J’ai annoncé les sites des six nouveaux réacteurs, les travaux, les investissements et tout le travail commencent à EDF. Dès l’été, j’annoncerai les grands axes pour les huit prochains », a indiqué le président, rappelant son engagement de relancer le nucléaire lors de son discours de Belfort de février 2022.

■ « Mieux gagner sa vie par le travail »

Le président Macron a souhaité aussi des mesures pour permettre de « mieux gagner sa vie par le travail ». Le chef de l’État a réclamé « un travail ardent » du gouvernement pour « permettre de mieux gagner sa vie par le travail, avec la dotation de nos dispositifs fiscaux et sociaux, mais aussi avec des négociations dans certaines branches ».

Le président français a déclaré aussi : « Il en va de même pour nos fonctionnaires pour lesquels le principal critère d’avancement et de rémunération devra être à côté de l’ancienneté et également le mérite, en tout cas bien davantage qu’aujourd’hui. »

■ Deux milliards d’euros de baisses d’impôts 

« On aura entre autres, dans notre trajectoire financière, deux milliards de baisses d’impôts sur nos compatriotes qui sont dans ces catégories [classes moyennes, ndlr] en 2025 », a informé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse. Cette mesure est envisagée depuis le printemps 2023, mais son calendrier exact avait évolué au cours des mois, avec une possibilité qu’elle soit repoussée en fin de quinquennat.

■ « Règles plus sévères » pour les chômeurs

Concernant les chômeurs, le chef de l’État veut un « acte II de la réforme du marché du travail » avec des « règles plus sévères quand des offres d’emploi sont refusées et un meilleur accompagnement » des chômeurs. L’objectif de ces futures mesures est d’« atteindre le plein emploi », objectif fixé à horizon 2027 et correspondant à un taux de chômage de 5% contre 7,4% actuellement.

■ Dix opérations contre le trafic de drogue par semaine et la lutte contre l’islam radical

Emmanuel Macron veut dix opérations « place nette » par semaine contre le trafic de drogue, « dans toutes les catégories de ville », dans une volonté de restaurer « l’ordre ». « Nous allons accroître le rythme à partir de la semaine prochaine. Dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a déclaré le président lors de sa conférence de presse.

Il a ajouté vouloir lutter contre « l’islam radical », notamment grâce à la loi qui a permis de mettre fin « au système des imams détachés » depuis le 1er janvier 2024.

■ « Pas eu de mollesse » de la part de l’État pour le président français lors des émeutes de juin 2023

Sur les émeutes de juin 2023, Emmanuel Macron a commencé par se féliciter de l’« action implacable de l’État », avec un « record d’interpellations et de condamnations ». « Il n’y a pas eu de mollesse [de la part de l’État ndlr] ». Emmanuel Macron a toutefois refusé de faire un lien entre l’immigration et l’« embrasement » constaté après le décès du jeune Nahel.

Selon le président français, les causes des émeutes ne résidaient pas dans un déficit de « présence policière » ou une dimension exclusivement sécuritaire de la question, mais dans « l’oisiveté » de « jeunes qui s’ennuyaient » alors que les établissements scolaires ne les accueillaient plus en raison de la réforme des examens, un ennui dans lequel « les écrans ont eu un rôle » et « ont suscité une forme de mimétisme ».

■ Élire au suffrage universel direct les maires de Paris, Lyon et Marseille

Emmanuel Macron plaide pour que les maires de Paris, Lyon et Marseille soient élus au suffrage universel direct, appelant à une réforme de la loi en ce sens.

Le président Emmanuel Macron a aussi assuré qu’il n’avait pas parlé des prochaines élections municipales à Paris avec Rachida Dati. Le chef de l’État a expliqué avoir proposé à l’ex-LR Rachida Dati, qui ne cache pas son ambition de devenir maire de la capitale, de devenir ministre de la Culture « parce que son énergie, son talent, sa liberté ne se réduisent pas à une appartenance politique ».
RFI

Réinstallation des victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis : Une avancée majeure dans le projet SERRP

Dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP), une étape cruciale vient d’être franchie avec l’annonce de la réinstallation définitive de la première vague des victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis, dans la Langue de Barbarie. L’Agence de développement municipal (ADM), qui pilote ce projet d’envergure, a déclaré lors d’un atelier sur la gestion des risques climatiques que cette opération devrait être finalisée d’ici deux semaines.

Pierre Coly, directeur de l’appui institutionnel à l’ADM, a souligné l’importance de cette étape, déclarant : « D’ici à deux semaines, la première vague sera définitivement relogée au niveau du site de Gandon et le reste se fera au fur et à mesure que les travaux avanceront. » Ce déplacement stratégique s’inscrit dans le cadre d’un projet global visant à atténuer les conséquences dévastatrices de l’érosion côtière dans cette région.

Dans une première phase, entre 200 et 300 logements seront disponibles pour accueillir les personnes impactées par l’érosion. À mesure que les travaux progressent, le projet vise à construire jusqu’à 500 logements supplémentaires d’ici la fin du programme. Un effort significatif qui démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à répondre aux besoins urgents des communautés touchées par ce phénomène climatique.

Le déplacement, qui touchera au minimum quinze à seize mille personnes, soit plus de 500 concessions, représente une avancée majeure dans la gestion de l’érosion côtière à Saint-Louis. Le SERRP, financé à hauteur de 49,5 milliards de FCFA avec le soutien technique et financier de la Banque mondiale, a été lancé en septembre 2018 pour une durée de sept ans.

Latyr Fall, adjoint au maire de la commune de Saint-Louis, a souligné l’ampleur de cet effort humanitaire : « Ce déplacement va concerner au minimum quinze à seize mille personnes, soit plus de 500 concessions qui vont rejoindre les sites de relogement. » Il a également mis en avant les initiatives prévues dans le cadre du SERRP pour offrir aux populations un cadre de vie agréable et les accompagner vers des activités génératrices de revenus.

Le projet SERRP, bien au-delà de la simple réinstallation, s’inscrit dans une démarche globale de résilience et d’adaptation aux changements climatiques, offrant ainsi un nouvel espoir aux communautés vulnérables de Saint-Louis.

Vers une montée en puissance du centre d’hémodialyse de liberté 6 à Dakar : Signature d’une convention de partenariat entre la ville et le ministère de la santé

La ville de Dakar et le ministère de la Santé et de l’Action sociale ont officialisé un partenariat majeur mardi en signant une convention visant à renforcer les capacités du centre d’hémodialyse situé à Liberté 6. Aux termes de cette entente, le centre s’apprête à élargir ses services pour prendre en charge jusqu’à 240 patients, un pas significatif dans l’amélioration de l’offre de soins dans la capitale sénégalaise.

Lors de la cérémonie de signature, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a souligné l’importance de ce partenariat dans le cadre du renforcement des soins offerts par le centre d’hémodialyse. Elle a annoncé que le centre, déjà équipé de 40 générateurs et du matériel nécessaire, sera progressivement étendu pour accueillir jusqu’à 240 patients.

La ministre a salué les efforts déployés par la mairie de Dakar pour organiser la file d’attente et a souligné que dans le cadre de ce partenariat, les prestations du centre de dialyse de Liberté 6 seront gratuites. Elle a cependant appelé à la solidarité, invitant ceux qui le peuvent à contribuer financièrement pour assurer une prise en charge de qualité.

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a exprimé son engagement en faveur d’une approche multisectorielle dans le domaine de la santé. Il a souligné l’importance d’offrir un plateau technique adéquat pour la prise en charge sanitaire des habitants de Dakar. Dias a partagé son émotion face aux difficultés rencontrées par les Sénégalais pour accéder aux soins de dialyse, soulignant son rêve que le centre puisse offrir des dialyses gratuites.

Dans cette perspective, le maire a appelé les autorités sanitaires à rendre la prise en charge de la dialyse gratuite et a promis que la mairie étudierait les critères et conditions adéquats pour permettre aux populations les plus vulnérables d’accéder à ces soins sans frais.

La signature de cette convention marque un pas significatif vers l’amélioration de l’accessibilité aux soins de dialyse à Dakar et illustre l’engagement des autorités locales et du ministère de la Santé envers la santé des citoyens.

Un Forum à Saly : Les journalistes Sénégalais plongent dans le monde de la régulation des médias

La station balnéaire de Saly accueille actuellement le 7ème Forum de partage et d’échanges avec les professionnels des médias sur les secteurs régulés, organisé par l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTP) en collaboration avec la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS). Une quarantaine de journalistes provenant de divers organes de presse à Dakar, Thiès et Mbour participent à cet événement de trois jours qui vise à explorer le monde complexe de la régulation des médias.

L’ARTP, en tant que gardien de l’image et de la traçabilité des informations pour le compte de l’État du Sénégal, souhaite également établir des partenariats solides avec les médias, selon Goumbala. Il souligne le riche environnement médiatique du Sénégal et l’importance de collaborer pour garantir une information de qualité et transparente.

Pour Ndiaye, ce 7ème Forum est une opportunité pour la CJRS de plonger dans le domaine de la régulation numérique tout en examinant de près dix années d’expérience de régulation. Il est convaincu que les enseignements de cet atelier susciteront un « tout autre intérêt pour tous les secteurs régulés ».

L’ARTP, à travers cet événement, s’engage à maintenir la transparence, le dialogue et l’anticipation des défis futurs dans un secteur qui joue un rôle crucial pour l’économie, les usages et la souveraineté du Sénégal. Le Forum se positionne ainsi comme une plateforme clé pour le partage de connaissances, la réflexion stratégique et le renforcement des liens entre l’ARTP, les médias et la société sénégalaise.

CAN 2023 : le Mali croque l’Afrique du Sud !

Dans un duel d’outsiders, le Mali a pris le meilleur sur l’Afrique du Sud (2-0) ce mardi à Korhogo à l’occasion de la 1ère journée du groupe E de la CAN 2023. Bousculés en première période, avec un penalty manqué par Percy Tau, les Aigles sont montés en puissance avant de faire la différence sur des buts coup sur coup du capitaine Hamari Traoré (60e) et de Lassine Sinayoko (66e).

Les deux formations mettaient du rythme d’entrée. Boosté par un stade acquis à sa cause, le Mali encore plus. La première banderille était d’ailleurs portée par les Aigles, plus particulièrement par Amadou Haidara. Le milieu de Leipzig décochait en effet un tir depuis l’extérieur capté en deux temps par Ronwen Williams (9e). Cependant, les Bafana Bafana prenaient rapidement la mesure de leurs adversaires et se mettaient en évidence juste avant le quart d’heure. Percy Tau reprenait notamment dans la surface un centre en retrait venant de la gauche, et butait sur Djigui Diarra (14e).

La VAR n’a pas suffi

Le Mali semblait payer sa grosse débauche d’énergie de l’entame et concédait un penalty sur un centre sud-africain provenant de gauche. Après visionnage de la VAR, l’arbitre égyptien Mohamed Abel sanctionnait en effet le défenseur central Sikou Niakaté d’un carton jaune pour un coude au visage d’Evidence Makgopa et offrait la balle de l’ouverture du score à Percy Tau. Malheureusement pour lui, l’ailier d’Al Ahly ouvrait trop son pied gauche et envoyait sa frappe au-dessus (19e).

Ce raté ne décourageait pas les Sud-Africains, pas plus qu’il ne galvanisait les Aigles, assez timorés à l’image d’une tête sans grand danger de Kamory Doumbia (23e). Percy Tau, auteur d’un bel appel en profondeur, à droite dans la surface, tirait fort au premier poteau mais D. Diarra faisait parfaitement barrage (34e). Huit minutes plus tard, l’ancien de l’Union Saint-Gilloise reprenait de la tête un centre de la droite, toujours sur D. Diarra décidément sur toutes les trajectoires (42e).

Le Mali se réveillait dans le temps additionnel, à la faveur d’une mésentente dans la défense adverse. Sur un long ballon malien, Mothobi Mvala et Siyanda Xulu se trouaient face à leur gardien, qui sauvait les meubles grâce à un arrêt du pied devant Lassine Sinayoko (45e+1). Il s’agissait là des prémisses d’un deuxième acte qui allait complètement basculer en faveur des Aigles.

Le Mali punit l’Afrique du Sud

Dès le retour des vestiaires, A. Haidara avait une balle de but au bout des pieds. Bien décalé sur la gauche, le milieu envoyait cependant le cuir au-dessus (49e). Submergée, l’Afrique du Sud commettait l’irréparable par Mvala, coupable d’une faute aux abords de la surface (58e). Faute doublement sanctionnée, car outre le carton jaune, le défenseur central assistait à l’ouverture du score par Hamari Traoré. En effet, suite au coup franc de Koita expédié sur la barre par Williams, l’arrière gauche n’avait plus qu’à reprendre dans le but vide (1-0, 60e). Les Aigles portaient le coup fatal six minutes plus tard par Sinayoko. Lancé sur la droite par Kamory Doumbia, l’attaquant d’Auxerre battait Williams d’un tir croisé et inscrivait son premier but en sélection en match officiel (2-0, 66e).

Dans les arrêts de jeu, Teboho Mokoena manquait l’opportunité de réduire l’écart pour les siens mais son coup franc était repoussé par la barre (90e+4). L’Afrique du Sud peut nourrir des regrets et prend la dernière place du groupe E derrière la Tunisie, battue par la Namibie plus tôt dans la soirée, mais qui bénéfice d’une meilleure différence de but (0 point, -1 contre -2). Le Mali chipe lui la première place aux Namibiens, à la faveur d’un goal average plus conséquent (3 points, +2 vs +1). Les hommes d’Eric Chelle viseront la victoire samedi lors de la deuxième journée contre la Tunisie dans un choc qui s’annonce prometteur. Les Bafana Bafana devront eux se relever dimanche face aux Brave Warriors.
Les compos de Mali-Afrique du Sud

Sénégal : prône le dialogue pour une stabilité post-électorale

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, souligne l’importance du dialogue entre les acteurs politiques pour assurer une situation post-électorale stable. Cette déclaration intervient dans un contexte tendu, marqué par des contestations et des préoccupations quant à la transparence du processus électoral.

Alioune Tine insiste sur la nécessité d’un dialogue entre les différentes parties prenantes de la scène politique sénégalaise. Selon lui, un tel dialogue contribuerait à préserver la stabilité post-électorale et permettrait au futur président élu de gouverner dans un climat serein. Cette démarche vise à éviter les tensions et à favoriser un environnement politique propice à la gouvernance.

Selon Alioune Tine, la société civile a un rôle crucial à jouer dans le processus électoral. Il souligne que la question des élections ne concerne pas uniquement les candidats et les organes de régulation, mais également la société civile et les citoyens. La transparence et la crédibilité des élections dépendent de la vigilance de la société civile et de l’engagement actif des citoyens.

Dans un climat politique où les préoccupations liées à la transparence électorale et à la stabilité post-électorale sont prégnantes, les appels au dialogue de personnalités telles qu’Alioune Tine mettent en lumière l’importance d’une approche concertée pour garantir la crédibilité du processus démocratique au Sénégal.

Iliman Ndiaye : « On prend ce match contre le Cameroun comme une finale »

Au lendemain de la victoire contre la Gambie, l’attaquant des Lions s’est exprimé face à la presse ce mardi. Il a évoqué sa première en CAN mais aussi la prochaine rencontre face au Cameroun.

« Je suis très content de disputer ma première CAN. Mais le plus important, c’est de mettre les émotions à côté et se concentrer sur cette CAN. L’équipe a bien joué et on a gagné. En tant qu’attaquant, je dois être décisif quand je rentre sur le terrain. J’ai fait une passe décisive sur un superbe but de Lamine Camara (rires).

FERA - Fonds d

On va apprécier les matchs de la même manière. Qu’une équipe soit plus forte que l’autre ou pas, on respecte tous nos adversaires, comme nous nous respectons nous-mêmes. On va faire notre jeu, comme on le fait depuis des années et essayer de gagner le match. On va aborder ce match comme celui contre la Gambie.

On va essayer de jouer comme on sait le faire et essayer de marquer des buts. C’est comme ça qu’on pourra gagner ce match-là. C’est vrai, on n’est pas qualifié après avoir gagné le premier match. Le discours du groupe ? Que tu perds ou tu gagnes, le discours reste le même. On prend ce match comme une finale.

À Davos, Zelensky appelle l’Occident à l’unité face au « prédateur » Poutine

Depuis le Forum économique de Davos, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a a appelé, mardi, l’Occident à l’unité face à la Russie de Vladimir Poutine, qu’il a qualifié de « prédateur ». Il a demandé à nouveau à ses alliés d’intensifier leur soutien dans la guerre contre Moscou, alors que le conflit s’enlise depuis plusieurs mois.

Vladimir Poutine est un « prédateur » qui ne se satisfera pas d’un conflit « gelé » en Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a adressé une nouvelle mise en garde à l’Occident, mardi 16 janvier, depuis le Forum économique de Davos, appelant ses alliés à intensifier leur soutien à Kiev dans la guerre contre Moscou.

Des atermoiements de l’Occident dans son soutien à l’Ukraine et les risques d’une intensification de la guerre par la Russie pourraient prolonger la guerre de plusieurs années, a-t-il prévenu.

« En fait, Poutine incarne la guerre (…) Il ne changera pas (…) Nous devons changer. Nous devons tous changer pour que la folie qui réside dans la tête de cet homme ou de tout autre agresseur ne prenne pas le dessus », a déclaré Volodymyr Zelenksy.

« Après 2014, des tentatives ont été faites pour geler la guerre dans le Donbass. Il y avait des garants très influents, la chancelière allemande, le président français. Mais Poutine est un prédateur qui ne se contente pas de produits congelés », a déclaré le dirigeant ukrainien lors de son intervention au Forum économique mondial.

« Signaux positifs »

Près de deux ans après le début de l’invasion russe, le président ukrainien s’est opposé fermement à un enlisement du conflit. Le Forum de Davos se tient alors que les troupes ukrainiennes ont adopté une position plus défensive après une contre-offensive d’ampleur menée l’année dernière mais qui n’a pu briser les lignes défensives de la Russie.

Kiev s’efforce désormais de sécuriser l’aide occidentale auprès de Bruxelles et Washington. Répondant à des questions de journalistes à la suite de son discours, Volodymyr Zelensky a dit avoir reçu des « signaux positifs » sur le déblocage de fonds par l’Union européenne.

Il a dit espérer que les États-Unis approuvent une aide supplémentaire dans les prochaines semaines. En marge du Forum, Volodymyr Zelensky a rencontré le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, le conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, et le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.

Le Soudan suspend ses relations avec l’Igad, bloc régional d’Afrique de l’Est

Le ministère soudanais des Affaires étrangères, loyal à l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, a annoncé, mardi, avoir « gelé » ses relations avec l’Igad, groupement qui associe sept pays d’Afrique de l’Est, qu’il accuse de « violer la souveraineté du Soudan ». Cette autorité régionale tentait de mettre en place une médiation entre l’armée et la force paramilitaire engagés depuis des mois dans un conflit meurtrier.

Au Soudan, la fin de la guerre demeure un lointain présage. Le ministère soudanais des Affaires étrangères, loyal à l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, a annoncé, mardi 16 janvier, « geler » ses relations avec l’Igad, le bloc régional d’Afrique de l’Est, qui avait initié une médiation pour mettre fin au conflit. 

« Le ministère des Affaires étrangères a informé (…) l’Igad de la décision du Soudan de cesser de collaborer et de geler ses relations » avec l’organisation, indique un communiqué du ministère qui l’accuse de « violer la souveraineté du Soudan ».

Depuis le 15 avril, l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohammed Hamdane Daglo sont en guerre pour le pouvoir au Soudan. Ce conflit a fait plus de 13 000 morts, selon une estimation de l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled).

En outre, plus de sept millions de personnes ont été déplacées, d’après l’ONU.

Le patron des FSR, rival du général Burhane, a multiplié ces dernières semaines les déplacements en Afrique, et il avait été invité par l’Igad à une rencontre jeudi à Kampala, en Ouganda.

Accusé de « partialité »

« Inviter le chef de la milice » FSR, constitue « un dangereux précédent » et « viole la charte de l’Igad », a ajouté le ministère. Depuis des mois, l’armée et le gouvernement soudanais ne cessent de dénoncer la « partialité » du bloc régional et des capitales d’Afrique de l’Est.

Les efforts diplomatiques pour des négociations de paix, notamment des États-Unis, de l’Arabie saoudite et, plus récemment de l’Igad, ont jusque-là échoué.  

Les généraux Burhane et Daglo s’étaient auparavant alliés pour mener un putsch et évincer, en octobre 2021, les civils du pouvoir, mettant fin à deux années de transition démocratique.

Incapables de prendre l’avantage depuis le début de la guerre, les deux camps piétinent mais aucun n’entend faire de concession à la table des négociations.

Sur le terrain, les FSR semblent toutefois gagner de nouveaux territoires face à une faible résistance de l’armée. Elles contrôlent désormais les rues de Khartoum, la quasi-totalité de la vaste région occidentale du Darfour et ont pénétré dans l’État d’Al-Jazira, dans le centre-est du pays. 

CAN 2023 : La Tunisie surprise puis battue par la Namibie (1-0)

Très poussive et parfois à la merci de son gardien de but et de l’étonnante maladresse de Peter Shalulile, la Tunisie s’est pourtant laissée prendre en fin de match par la Namibie, victorieuse 1-0 et qui signe sa toute première victoire de son histoire en Coupe d’Afrique (0-1).

La Tunisie rate complétement son entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Au Stade Amadou Gon Coulibaly, Korhogo, les Aigle de Carthage se sont inclinés face à la Namibie à cause d’un but de Deon Hotto dans les dernières minutes du temps réglementaire. Une défaite 1-0 tout à fait logique, tant les hommes de Jalel Kadri ont souffert dans ce match. Les Braves Warriors n’ont jamais autant honoré leur surnom.

FERA - Fonds d

D’entrée de jeu, les hommes de Collin Benjamin ont démontré qu’ils avaient les moyens pour tenir tête à un cador africain et réaliser l’exploit. Dans la foulée d’un sauvetage de Kazapua sur une tête de Taha Yassine Khenissi (4e), Peter Shalulile se met face à Bechir Ben Saïd et oblige le portier tunisien à un superbe arrêt décisif (7e). Quelques secondes plus tard, c’est Yassine Meriah sauve les Tunisiens sur sa ligne devant Absalom Limbondi (8e). 

Des occasions se sont suivies pour les Namibiens, mais la Tunisie, secouée un peu plus par la sortie sur blessure de Khenissi à la 15e minute, a résisté puis a montré un meilleur visage aux retours des vestiaires. Solide dans sa surface, Kazapua a été décisif, mais Deon Hotto le sera beaucoup plus puisque c’est lui qui crucifie les Aigles de Carthage à la 88e minute. Seul au second poteau, l’ailier gauche jaillit pour mettre sa tête sur ce centre de Muzeu.

Voilà donc la Namibie remporter son tout premier match en phase finale de Coupe d’Afrique des Nations. Et la Tunisie déjà en très grande difficulté et dos au mur dans ce groupe qui compte également d’autres Aigles, ceux du Mali, et de l’Afrique du Sud. Justement, pour leur prochaine sortie, les Tunisiens croiseront le fer avec les Maliens, un jour avant la duel entre l’Afrique du Sud et la Namibie. Des rencontres qui seront assurément décisives.

Macky Sall souligne l’importance de l’équité et de l’inclusion dans les politiques publiques

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a mis en avant l’importance de l’équité et de l’inclusion dans les politiques publiques lors de son intervention à l’ouverture de la Journée nationale de l’équité sociale et territoriale, qui s’est tenue à Diamniadio. Selon lui, ces principes ne se résument pas à une simple question de justice sociale, mais ils représentent également une source de confiance des populations dans les politiques publiques mises en œuvre sur le terrain.

Macky Sall a souligné que l’équité ne doit pas seulement être déclarée, mais doit également être pratiquée avec un contenu concret, nécessitant une approche novatrice et sortant des sentiers battus de l’ordinaire. Dans ce contexte, le président a évoqué plusieurs initiatives phares de son action sociale.

Le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) a été mis en avant, avec ses résultats significatifs, dont la construction de plus de 827 km de pistes de désenclavement, l’électrification de 974 villages et l’installation de 328 forages. Le PUDC, avec son modèle innovant, a même inspiré d’autres pays africains.

Le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) a eu un impact positif sur plus de 3 millions d’habitants avec la construction de 198 km de voiries et 3998 lampadaires. Macky Sall a également mentionné le Programme des bourses de sécurité familiale, qui a permis à 355 626 ménages de bénéficier d’une allocation initiale de 25 000 FCFA, portée à 35 000 FCFA en 2023.

Concernant le Programme de couverture sanitaire universelle, le président s’est réjoui de l’augmentation du taux de couverture de 20% en 2012 à 53,2% en 2023. Il a également cité la DER/FJ (Dispositif d’Entreprenariat Rapide pour les Jeunes et les Femmes), dédiée à l’autonomisation des femmes et des jeunes, comptant plus de 250 000 bénéficiaires.

En conclusion, Macky Sall a souligné que ces différentes initiatives, en plus des interventions du Fonds de Solidarité nationale et du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience, contribuent à renforcer l’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent.

CAN 2023 : Burkina Faso bat dans la douleur la Mauritanie (1-0)

Les demi-finalistes de la CAN 2021 ont réussi leur entrée en lice en battant (1-0) la Mauritanie, en match comptant pour la 2ème rencontre du groupe D. Avec cette victoire, Bertrand Traoré et ses coéquipiers sont premiers du groupe, car L’Algérie et l’Angola ont fait match (1-1) lundi 15 janvier 2024.

C’est dans un match très ouvert que les pays ont défendu les couleurs de leur nation. Pour preuve, les 45 premières minutes ont eu 4 tirs cadrés, 3 pour la Mauritanie et un pour le Burkina Faso. Les protégés d’Amir Abdou ont dominé la première période, mais ils manquaient souvent le dernier devant les buts du portier burkinabé Hervé Koffi. La plus belle option de la première mi-temps est survenue à la demi-heure de jeu, après un joli coup-franc bien frappé par Aboubakary Koita (30′). Mais le joueur né en Belgique a vu son tir repoussé au corner. Les adversaires rejoignent les vestiaires avec 0-0 au tableau d’affichage.

En deuxième période, la physionomie de la 2ème rencontre du groupe D n’a pas changé malgré les changements effectués des deux sélectionneurs. La deuxième période a eu 5 tirs cadrés, 4 pour les Étalons et 1 pour les Mourabitounes. C’est à la toute dernière du temps réglementaire que les demi-finalistes de la CAN 2021 ont obtenu un penalty après une faute de Nouh El Abd sur Issa Kaboré. Entré dans les 20 minutes de dernière du match, Bertrand Traoré convertit bien le penalty et offre ainsi la victoire aux siens face à la Mauritanie.

Rufisque sous le joug d’un gang : La traque des malfaiteurs se resserre

L’arrestation de M. Mbaye fait suite à plusieurs déclarations et plaintes relatives à des agressions violentes perpétrées par un gang de six individus opérant avec trois motos dans la ville. Le mode opératoire de ces malfaiteurs était similaire, ciblant des citoyens vulnérables et dépossédant leurs victimes de biens et d’argent.

Parmi les cas les plus récents, un professeur d’histoire et de géographie a été dépouillé de la somme de 1 530 000 F CFA. Un autre citoyen a été victime d’une agression violente qui a conduit au vol de 16 millions F CFA, tandis qu’un troisième a été délesté de 5 millions F CFA. Ces attaques ont créé un climat de peur parmi les habitants de Rufisque.

Le gang a récemment tenté de s’échapper après un forfait, mais le destin a joué en faveur des forces de l’ordre. Mbaye, l’un des membres du gang, a violemment percuté un camion pendant leur fuite, entraînant sa chute et celle d’un complice. La population, soutenue par des victimes et des riverains, a réussi à maîtriser Mbaye, évitant ainsi un lynchage imminent.

Confronté aux preuves vidéo, Mbaye a finalement avoué sa participation aux agressions. Il a également fourni des informations sur ses cinq complices, résidant dans différentes localités de Dakar. Cependant, les autorités poursuivent leurs investigations pour appréhender les complices restants du gang.

Cette série d’agressions met en lumière l’importance de renforcer la sécurité dans la région de Rufisque. Les habitants sont en état d’alerte, et les forces de l’ordre intensifient leurs efforts pour mettre fin à cette vague de criminalité qui menace la quiétude de la population.

Candidature de Monsieur Ousmane Sonko : Enjeux juridiques et risques potentiels

La recevabilité de la candidature de Monsieur Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, constitue un enjeu majeur dans le contexte préélectoral au Sénégal. Si le Conseil constitutionnel venait à rejeter cette candidature, cela soulèverait des questions cruciales quant à la prééminence de l’administration sur la justice.

En effet, un rejet de la candidature de M. Sonko pourrait être interprété comme une décision accordant à l’administration un pouvoir décisionnel supérieur à celui de la justice. Cette situation créerait un précédent inquiétant, suggérant qu’un directeur de l’administration ou un maire aurait le pouvoir de bloquer un candidat à toute élection en refusant la délivrance de documents tels qu’un quitus, une attestation, des fiches de parrainage ou un extrait de naissance.

Il est crucial de souligner que le Conseil Constitutionnel dispose de tous les éléments nécessaires pour évaluer la validité de cette candidature. En rejetant la candidature de M. Sonko, le Conseil Constitutionnel risquerait de contredire sa propre jurisprudence établie dans l’affaire Insa Sangaré, créant ainsi un précédent dangereux.

La jurisprudence établie devrait être respectée, et le Conseil Constitutionnel est appelé à exercer son rôle de manière indépendante et impartiale. Les citoyens sénégalais suivent de près ces développements, et la décision finale du Conseil aura des répercussions importantes sur le processus électoral et sur la confiance du public dans les institutions.

Dans l’attente de la décision du Conseil Constitutionnel, l’issue de cette affaire continuera de susciter des débats et des interrogations quant à l’équilibre entre l’administration et la justice dans le cadre des élections au Sénégal.

Sénégal – Appel du Khalife de Ngodiba : Choisir le futur Président dans le respect et la discipline

El Hadji Cheikh Ibrahima Ba, le khalife général de Ngodiba, une cité religieuse située dans la région de Kaffrine au centre du Sénégal, a lancé un appel solennel aux citoyens, les exhortant à « choisir le futur président de la République du Sénégal dans le respect et la discipline ». Ses propos ont été tenus en marge de la cérémonie officielle de la 67e édition du Gamou de Ngodiba, présidée par le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, en présence de diverses autorités administratives, religieuses et de nombreux fidèles.

Le guide religieux a insisté sur l’importance d’une participation électorale pacifique, soulignant l’importance du respect mutuel et de l’ordre public. Il a appelé les citoyens à éviter tout acte de violence, de vandalisme ou de destruction des biens publics dans le cadre du processus électoral à venir. Le Khalife a particulièrement mis l’accent sur la nécessité d’une élection présidentielle calme et apaisée, tout en priant pour la paix non seulement au Sénégal, mais dans le monde entier.

En tant que Khalife de Baye Niass dans le Ndoucoumane, El Hadji Cheikh Ibrahima Ba a également adressé un message spécifique aux jeunes. Il les a encouragés à respecter l’administration, les institutions de la République, et tous ceux qui les représentent. Il a également plaidé en faveur du travail et de la réussite au Sénégal, conseillant aux jeunes de rester dans le pays au lieu de se lancer dans une émigration irrégulière.

Cet appel du khalife de Ngodiba intervient dans un contexte préélectoral où la stabilité et la discipline sont des préoccupations majeures. Ses paroles portent un message d’unité, de responsabilité civique et de préservation de la paix sociale à l’approche de l’élection présidentielle.

La SNIA : Macky Sall vise la promotion de 100 000 talents en IA d’ici 2028

Le Président Macky Sall a présidé mardi au Cicad la Journée nationale de l’équité, mettant en avant divers sujets d’importance nationale. Parmi eux, la finalisation de la Stratégie nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA) au Sénégal a été au centre des discussions.

En présence de la ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, ainsi que d’autres élus territoriaux, la Journée nationale de l’équité s’est articulée autour du thème : « L’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent » (PSE).

Le chef de l’État a annoncé avec fierté la finalisation de la Stratégie nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA) au Sénégal. Orientée vers l’éthique et la confiance, cette stratégie vise à promouvoir pas moins de 100 000 talents en intelligence artificielle d’ici 2028. Ce projet ambitieux reflète l’engagement du Sénégal à renforcer sa souveraineté numérique et à être un acteur majeur dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Le président a souligné que la SNIA met l’accent sur l’éthique et la confiance, soulignant ainsi l’importance de développer l’intelligence artificielle de manière responsable et respectueuse des valeurs éthiques. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE) et témoigne de la volonté du gouvernement de positionner le pays en tant qu’acteur clé dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Ainsi, la SNIA devient un pilier essentiel pour l’avenir du Sénégal, visant à développer un écosystème propice à l’émergence de talents en intelligence artificielle et renforçant la position du pays dans le secteur numérique mondial.

Finidi George désigne le Sénégal et le Maroc comme favoris incontestables de la CAN 2023

L’ancienne star du football nigérian, Finidi George, a récemment partagé ses pronostics pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, soulignant le Sénégal et le Maroc comme ses choix incontestables pour remporter le prestigieux tournoi.

George, actuellement premier adjoint du sélectionneur José Peseiro pour les Super Eagles, a basé ses prédictions sur les performances récentes de ces équipes sur la scène internationale. Il a déclaré : « Il y a beaucoup d’équipes qui peuvent remporter le titre, mais pour moi, je pense que le Maroc a une chance et le Sénégal aussi. »

Le Sénégal, actuel champion en titre de la CAN, semble avoir conquis le cœur de Finidi George, qui est convaincu que les Lions de la Teranga défendront avec succès leur titre continental. Il a également salué les performances récentes du Maroc, en particulier lors de la dernière Coupe du Monde.

Cependant, George a tenu à souligner la nature imprévisible du football en déclarant : « On ne peut jamais savoir ce qui peut se passer dans le tournoi. » Il a également mentionné d’autres équipes qui pourraient jouer un rôle crucial dans la compétition, citant la Côte d’Ivoire, l’Algérie et le Cameroun comme des prétendants sérieux au titre.

La CAN 2023 s’annonce donc comme une compétition passionnante, avec le Sénégal et le Maroc émergeant comme les favoris de Finidi George. Le tournoi promet des moments palpitants et des rencontres électrisantes alors que les équipes s’affronteront pour décrocher le prestigieux trophée continental.

Mary Teuw Niane dépose un recours au Conseil Constitutionnel et exclut la possibilité d’un report de l’élection

La vague de dépôt de recours se poursuit au Conseil Constitutionnel, avec cette fois-ci la démarche de Mary Teuw Niane, candidat de la coalition MTN et professeur à l’université. Accompagné de son mandataire, il a déposé une requête renouvelant celle déposée en début janvier, contestant ainsi son élimination de la course présidentielle.

Le professeur a souligné que suite à la vérification de son dossier, deux procès-verbaux lui ont été remis, l’un indiquant 51 267 parrains lors du dépôt du dossier, et l’autre mentionnant 51 254 parrains lors du contrôle des parrainages. Face à cet écart de 13 parrains, Mary Teuw Niane demande une révision de son dossier.

Il a également noté le nombre important de recours déposés, justifié par « énormément d’irrégularités » et de constats insatisfaisants pour les candidats ou leurs mandataires. Selon lui, c’est la première fois dans l’histoire politique du Sénégal que l’on observe autant de requêtes et de recours.

Malgré le temps court, Mary Teuw Niane a insisté sur le respect du droit de tous les candidats, qu’ils soient libres ou en détention, citant les cas d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Il a exprimé le besoin de prévenir les contentieux postélectoraux en répondant aux exigences de tous les candidats.

Cependant, le candidat écarté a réaffirmé son opposition à tout report de l’élection présidentielle, soulignant la tradition de respect de cette élection au Sénégal et insistant sur le maintien de cette pratique.

Les candidats recalés multiplient les recours au Conseil Constitutionnel : Alioune Sarr et Abdoulaye Mady Ndiaye dans la course

Le dépôt des réclamations se poursuit au greffe du Conseil Constitutionnel, suite à la publication de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle du 25 février. Parmi les personnalités politiques ayant déposé un recours figure l’ancien ministre Alioune Sarr, dont le mandataire, Mamadou Ndiaye, a déclaré que l’objectif est de demander aux sages du Conseil Constitutionnel de réétudier le dossier de parrainage de son candidat.

Selon le mandataire, lors du contrôle des parrains, toute la région de Kaffrine aurait été éliminée, et dans le cas de la région de Louga, les parrainages obtenus auraient été attribués à la région de Ziguinchor. Une autre irrégularité soulevée concerne la non-identification de 32 920 parrains ayant participé aux dernières élections.

Alioune Sarr conteste ainsi son rejet et demande la réintégration de ses milliers de parrains considérés comme non-identifiés dans le fichier électoral. Ces démarches font partie des efforts visant à garantir l’équité dans le traitement des dossiers de parrainage.

Abdoulaye Mady Ndiaye, candidat déclaré, a également déposé une réclamation, exprimant son désir de voir le processus de parrainage repris. Son mandataire a souligné l’inégalité perçue dans les lois l57 et l127, appelant à des réformes pour assurer une plus grande égalité entre les différents candidats.

Cette multiplication des recours souligne les enjeux importants liés à la validation des candidatures et la nécessité de réformes pour garantir un processus électoral plus équitable. Les prochains jours verront probablement d’autres candidats exprimer leurs préoccupations et déposer des réclamations pour faire valoir leurs droits

Les recours des candidats recalés devant le Conseil Constitutionnel : Quelles chances d’aboutissement ?

Suite à la publication de la liste des candidats ayant passé la vérification du parrainage, le greffe du Conseil constitutionnel est actuellement saisi de réclamations émanant des candidats recalés. Parmi eux, des personnalités politiques telles que Mouhamed Ben Diop de la coalition « Pass Pass » et Me Moussa Diop, qui ont déposé des recours pour demander un réexamen de leur dossier de parrainage.

Cependant, les chances d’aboutissement de ces recours sont sujettes à débat. L’enseignant-chercheur en Droit public, Papa Moussa Saliou Guéye, souligne que bien que chaque candidat ait le droit de déposer un recours, cela ne garantit pas automatiquement son succès. Il insiste sur le fait que le demandeur doit fournir des preuves convaincantes pour étayer sa réclamation.

Guéye souligne que le Conseil constitutionnel, en examinant les recours, doit pouvoir mener une analyse approfondie des preuves présentées. Si les preuves sont insuffisantes, les recours ont peu de chances d’aboutir. Le spécialiste en droit public exprime un certain pessimisme quant à l’issue positive de la plupart des recours, indiquant que, dans la réalité, la quasi-totalité des recours n’ont que peu de chances d’aboutir devant le Conseil constitutionnel.

Il est donc crucial pour les candidats recalés de fournir des éléments probants et convaincants afin d’accroître leurs chances d’obtenir satisfaction devant l’instance juridique. Le processus en cours met en lumière la complexité et les enjeux entourant la validation des candidatures dans le contexte électoral.

Alioune Tine salue la créativité sénégalaise à la Foire Internationale de Kaolack (FIKA)

En visite à la Foire Internationale de Kaolack (FIKA) dans le cadre de sa mission de plaidoyer pour des élections présidentielles apaisées au Sénégal, Alioune Tine, le Président fondateur d’Afrikajom Center, a exprimé sa surprise et sa satisfaction quant à la créativité des Sénégalais exposée lors de cet événement économique majeur.

Après avoir parcouru plusieurs stands et expositions de la 8ème édition de la FIKA, qui a débuté le 5 janvier, Alioune Tine a salué l’initiative de décentraliser les activités économiques, soulignant l’importance de l’équité territoriale dans le développement du pays.

« Je suis d’abord très impressionné d’avoir trouvé cela à Kaolack. C’est une foire où l’on peut voir germer des initiatives pour la construction du Sénégal de demain, notamment la souveraineté alimentaire et la transformation des produits agricoles », a déclaré l’ancien directeur d’Amnesty International.

Il a exprimé sa fascination pour la créativité des exposants, soulignant des initiatives innovantes dans la transformation de produits locaux tels que le maïs, l’arachide et la patate. Alioune Tine a souligné l’importance de soutenir ces initiatives, suggérant que des moyens supplémentaires de l’État pourraient encourager la croissance de ces start-ups.

La visite de la FIKA a également suscité des réflexions sur la décentralisation des zones industrielles, conformément au concept émergent de « Tekki fi » et « Tekki Saloum ». Alioune Tine a salué les initiatives visant à désengorger Dakar et à promouvoir l’emploi des jeunes.

Il a conclu en félicitant la Chambre de Commerce de Kaolack pour son organisation exceptionnelle et en encourageant le maire de Kaolack, Serigne Mboup. Alioune Tine a appelé à une mise en œuvre concrète du concept d’équité territoriale pour un développement harmonieux de l’ensemble des régions du Sénégal.

Sadio Mané exprime sa fierté après le doublé de Lamine Camara : « Une fierté de le voir… (VIDEO)

Lors de la récente victoire du Sénégal face à la Gambie à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le jeune milieu de terrain Lamine Camara a attiré l’attention avec un impressionnant doublé. Sadio Mané, l’attaquant vedette de l’équipe nationale sénégalaise, a exprimé sa fierté et sa satisfaction à l’égard de la performance exceptionnelle de Camara.

Lamine Camara, âgé de seulement 20 ans, a marqué deux superbes buts pendant le match, démontrant son habileté, sa détermination et son potentiel exceptionnel. Sa performance a été un élément clé dans la victoire convaincante du Sénégal sur la Gambie.

La réaction positive de Sadio Mané envers le jeune milieu de terrain souligne l’esprit solidaire et la camaraderie qui animent l’équipe sénégalaise. Les supporters espèrent que cette dynamique positive se poursuivra tout au long de la compétition, offrant ainsi au Sénégal une chance de défendre avec succès son titre de champion d’Afrique.

La France enregistre son plus bas taux de natalité depuis la Seconde Guerre mondiale en 2023

Les dernières données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) indiquent que la France a connu une baisse significative du nombre de naissances en 2023, atteignant son niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale.

En 2023, le nombre de nouveau-nés dans le pays s’est établi à 678 000, enregistrant une chute de 6,6% par rapport à l’année précédente. Cette baisse importante soulève des préoccupations quant aux implications démographiques et socio-économiques pour l’avenir.

Le solde naturel de la population, qui prend en compte la différence entre les naissances et les décès, reste légèrement positif, avec une augmentation de 47 000 personnes. Cela s’explique en partie par une diminution du nombre de décès, avec 631 000 décès enregistrés en 2023, soit une baisse de 6,5% par rapport à l’année 2022.

La population totale de la France a continué d’augmenter pour atteindre plus de 68,4 millions d’habitants au 1er janvier 2024, avec une hausse de 0,3% par rapport à l’année précédente. Plusieurs facteurs pourraient contribuer à cette diminution du taux de natalité, y compris des choix individuels, des défis économiques, et d’autres considérations sociales. Cette tendance souligne l’importance des politiques familiales et des initiatives visant à soutenir la vie familiale pour inverser cette tendance démographique préoccupante.

Il sera intéressant de suivre l’évolution de cette situation et de comprendre les implications à long terme de ce déclin de la natalité en France. Les autorités pourraient être amenées à envisager des mesures incitatives pour encourager les naissances et garantir l’équilibre démographique dans les années à venir.

[Au rythme de la CAN] La vie difficile pour les favoris, sauf le Sénégal

Les champions d’Afrique en titre ont impressionné et ont également révélé une nouvelle étoile montante en la personne de Lamine Camara, un jeune prodige de 20 ans qui a inscrit un doublé.

Dans le groupe C, le Sénégal occupe désormais la première place, devançant le Cameroun et la Guinée, après une victoire convaincante sur la Gambie.

Du côté du Cameroun, la tâche s’est avérée plus difficile, les Lions Indomptables étant tenus en échec 1-1 par une vaillante équipe guinéenne. Malgré une supériorité numérique après l’expulsion du capitaine guinéen François Kamano, les Camerounais n’ont pas réussi à concrétiser cette avantage.

La compétition est donc déjà pleine de rebondissements, confirmant une fois de plus que la CAN est une arène où les favoris doivent rester vigilants, car les surprises sont monnaie courante. La Tunisie et le Maroc, qui entrent en lice plus tard, auront certainement à cœur de montrer qu’ils sont prêts à affronter cette compétition exigeante.

Ces stars qui n’ont jamais gagné : Kalusha Bwalya, génie miraculé mais contrarié

Pour la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, Seneweb revisite l’histoire du football africain à travers les grands talents qui ont brillé en Afrique et en Europe, mais qui n’ont jamais eu la chance de remporter la CAN malgré un talent exceptionnel.

Ballon d’Or africain en 1988, Kalusha Bwalya a marqué l’histoire du football africain et celle de son pays, la Zambie. Véritable génie du ballon, l’attaquant passé par le Club Brugge et le PSV Eindhoven, était un grand joueur doublé d’un homme très apprécié dans son pays, où il est une icône. Pourtant, en dépit de son immense talent, Kalusha, qui a participé à six Coupes d’Afrique des Nations (CAN), n’a jamais remporté le trophée.La Zambie a vécu des moments très difficiles dans le football africain. Ce petit pays d’Afrique australe a perdu deux finales de la CAN (1974 et 1994). Pire encore, le 27 avril 1993, la génération dorée du football zambien, qui devait affronter le Sénégal, disparaissait dans une terrible catastrophe aérienne. Un seul joueur a échappé à cette tragédie : Kalusha Bwalya.
Comme un signe du destin, Kalusha, très touché par la perte de ses coéquipiers, a accepté de participer à la reconstruction d’une nouvelle équipe pour disputer la CAN 1994. Une compétition que les Chipolopolo ont marquée par leur talent et leur détermination.  La Zambie réalise un magnifique parcours. Malheureusement, ils  tombent en finale contre une redoutable équipe du Nigeria qui s’impose par 2-1. Malgré cet échec, Kalusha, qui avait précédemment participé aux CAN de 1986 et 1992 sans succès, conduira encore la Zambie à la CAN 1996 en Afrique du Sud.
En terre sud-africaine, la Zambie passe facilement le premier tour, Kalusha Bwalya étant l’auteur d’un doublé contre le Burkina Faso (5-1) et d’un triplé face au Sierra Leone (4-0). En quart de finale, la Zambie l’emporte devant l’Égypte (3-1). Mais en demi-finale, Kalusha et ses coéquipiers sont éliminés par la Tunisie (2-4). La Zambie remporte la 3ème place en battant le Ghana grâce à un but de Joël Bwalya, le petit frère de Kalusha. En 1998 au Burkina Faso, Kalusha Bwalya et la Zambie sont éliminés au premier tour malgré un but du Ballon d’Or 1988 lors de la victoire contre le Mozambique (3-1).
En 2000 au Nigeria, l’ancien joueur du PSV Eindhoven dans le championnat des Pays-Bas joue sa dernière CAN. Dans une équipe zambienne en reconstruction, Kalusha Bwalya marque un but lors de la dernière journée face au Sénégal (2-2) mais n’empêche pas l’élimination de la Zambie au premier tour. Ainsi, en dépit de son grand talent, Kalusha Bwalya, meilleure buteur de l’histoire de la sélection zambienne (59 buts et 107 sélections) ne remportera jamais la CAN sur le terrain. Toutefois, en tant que président de la Fédération zambienne de football, il assistera depuis les tribunes au triomphe de la Zambie face à la Côte d’Ivoire de Didier Drogba.   

Accueil triomphal à Bambali pour le premier ministre Amadou Ba

Dans le cadre de sa tournée économique dans les régions de la Casamance du 14 au 17 janvier 2024, le Premier ministre Amadou Ba a été accueilli de manière triomphale dans la commune de Bambali, fief de la star du football sénégalais, Sadio Mané.

Accompagné d’une délégation ministérielle composée notamment d’Annette Seck, de Serigne Mbaye Thiam, de Mor Ngom et de Pape Malick Ndour, le chef du gouvernement a été accueilli par une foule enthousiaste. Les femmes locales ont exprimé leurs vœux et leurs bénédictions avec un rituel culturel imprégné de traditions séculaires.

Ibrahima Touré, maire de la commune, s’est réjoui de l’honneur de recevoir Amadou Ba, soulignant que ce dernier est le premier Premier ministre à visiter Bambali. Il a exprimé la confiance de la population en une victoire éclatante lors des élections présidentielles du 25 février 2024.

Amadou Ba a salué l’accueil grandiose qui lui a été réservé, soulignant la coïncidence heureuse de sa visite avec un jour de match. Il a félicité Sadio Mané et toute l’équipe pour leurs performances sportives exceptionnelles, soulignant les efforts déployés par Sadio Mané pour le développement de sa région natale.

Quant aux préoccupations locales, le Premier ministre a pris l’engagement ferme que Bambali recevra 200 lampadaires, illustrant ainsi la détermination du gouvernement à répondre aux besoins de développement de cette communauté dynamique. Cette visite marque un moment fort de la tournée du Premier ministre dans la région de la Casamance, renforçant les liens entre le gouvernement et les citoyens.

UASZ : un master en thérapie de suppléance rénale en renfort aux centres de dialyse

L’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a initié l’année dernière un master en thérapie de suppléance rénale qui compte actuellement 70 étudiants. Selon le coordonnateur de ce programme, le professeur Yaya Kane, cette formation vise à renforcer les centres de dialyse au Sénégal, confrontés à un déficit en ressources humaines dans cette spécialité. La deuxième promotion, composée de 43 étudiants, a été accueillie cette année, marquant une augmentation par rapport aux 27 étudiants de la première promotion en 2023.

Bien que l’État ait ouvert des centres de dialyse dans plusieurs régions, le manque de personnel qualifié limite leur fonctionnement optimal. Le professeur Kane explique que la formation en thérapie de suppléance rénale vise à combler ce déficit en fournissant des professionnels compétents pour offrir des soins de qualité aux patients.

La directrice de l’UFR des sciences de la santé de l’UASZ, le professeur Evelyne Siga Diome, souligne l’importance de cette formation dans l’amélioration du plateau technique des centres d’hémodialyse. Pour Diène Faye, responsable de la première promotion de ce master, cette initiative offre également une opportunité aux paramédicaux d’avancer dans leur statut professionnel.

CAN2023 : L’Algérie accrochée à son tour par l’Angola (1-1)

Une des grande favorites de la compétition, l’Algérie a trébuché pour ses débuts en Côte d’Ivoire. Les Fennecs ont été tenus en échec par l’Angola ce lundi (1-1).

À l’exception de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, les «gros» qui ont pour l’instant fouler les pelouses dans cette CAN 2023 ont connu des difficultés qui n’ont pas épargné l’Algérie. Venus au Stade de la Paix pour gagner et bien entrer dans la compétition dans ce premier match d’un groupe D également composé du Burkina Faso et de la Mauritanie, les Fennecs devront se contenter d’un nul contre l’Angola (1-1).

Abdou Karim Sall : Un Leader visionnaire dans la régulation des télécommunications, le développement national, et la protection de l’environnement

Dans le panorama politique et technologique du Sénégal, une figure émerge par son leadership dynamique et son engagement inébranlable envers le développement du pays : Abdou Karim Sall, actuel Directeur Général de l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes), maire de la ville de Mbao, et fervent partisan du candidat à la présidence Amadou Ba. Son parcours remarquable reflète une capacité unique à conjuguer leadership technologique et engagement politique.

Au Service de la Technologie et de l’Innovation :

Sous la direction de Abdou Karim Sall, l’ARTP a subi une transformation significative. L’autorité joue un rôle central dans la régulation des télécommunications au Sénégal, garantissant la qualité et la fiabilité des services tout en favorisant l’innovation. L’ARTP travaille en étroite collaboration avec les opérateurs de télécommunications pour promouvoir un environnement concurrentiel équitable, stimulant ainsi l’investissement dans le secteur.

Un Leader Engagé au Service des Communautés :

En tant que maire de Mbao, Sall incarne l’engagement politique au niveau local. Il a mis en place des projets ambitieux axés sur le développement urbain, l’éducation et la santé, contribuant ainsi au dynamisme économique et social de la ville. Sa gouvernance participative est un exemple de développement urbain intégré.

Développement de son Village Natal – Orkadiéré et des Localités de la Communauté Rurale :

Originaire de la commune d’Orkadiéré, Abdou Karim Sall n’a jamais oublié ses racines. Ses initiatives pour le développement de sa ville natale s’étendent au-delà de ses frontières pour englober les autres localités de la communauté rurale d’Orkadiéré. Il a investi dans l’avenir en finançant la construction de nouvelles salles de classe dans plusieurs écoles de la région. Son engagement envers l’éducation vise à offrir aux jeunes de la région un accès à une éducation de qualité, créant ainsi des opportunités pour l’ascension sociale. De plus, Sall a soutenu la mise en place d’un Espace Numérique Ouvert (ENO) à Orkadiéré, offrant aux habitants un accès aux technologies de l’information et de la communication, renforçant ainsi la connectivité et l’inclusion numérique dans la communauté rurale.

Soutien Inébranlable à Amadou Ba :

Le soutien indéfectible de Abdou Karim Sall à Amadou Ba va au-delà de la politique. Il représente une vision partagée pour le Sénégal, une vision de progrès, d’innovation et de développement inclusif. Il est un modèle de leadership politique engagé.

Engagement pour la Protection de l’Environnement :

En tant que ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall a marqué son passage par son efficacité et son engagement pour la cause écologique. Il a soutenu nombre de projets de reboisement visant à restaurer les écosystèmes et à préserver la biodiversité. Son action a contribué à sensibiliser la population à l’importance de la protection de l’environnement.

Contribution au Plan Sénégal Emergent (PSE) :

Abdou Karim Sall a apporté une contribution significative au Plan Sénégal Emergent (PSE), une stratégie décennale visant à transformer structurellement l’économie du Sénégal. Le PSE s’appuie sur trois axes stratégiques : la transformation structurelle de l’économie et de la croissance, le capital humain, la protection sociale et le développement durable, ainsi que la gouvernance, les institutions, la paix et la sécurité. Sall a contribué à la réalisation d’objectifs sectoriels clés, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture, de l’éducation et de la santé, contribuant ainsi à la croissance économique du pays.

Sensibilité envers la Diaspora :

Abdou Karim Sall est conscient de l’importance de la diaspora sénégalaise, et il ne manque jamais de rencontrer ses membres à chaque fois qu’il se retrouve à l’étranger pour sonder et comprendre leurs besoins. Il s’efforce de trouver des solutions et de relayer leurs préoccupations au niveau national.

Le parcours de Abdou Karim Sall est une illustration vivante de la capacité à allier leadership technologique, engagement politique, protection de l’environnement, promotion de l’emploi des jeunes, et sensibilité envers la diaspora. Son soutien à Amadou Ba est bien plus qu’une alliance politique ; c’est une démonstration de son engagement pour le futur du Sénégal. Il incarne l’esprit d’un Sénégal tourné vers l’avenir, un modèle de leadership qui mérite d’être célébré et suivi.

Renforcement de la sécurité publique : Nouvelles unités de police inaugurées à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack

Dans le cadre de la consolidation du maillage territorial et du renforcement de la présence policière, le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, accompagné de l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, Directeur général de la Police nationale, procédera à l’inauguration de nouvelles unités de police à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack.

  • Le 16 janvier 2024 à 9h, inauguration du commissariat de Biscuiterie HLM.
  • Le 30 janvier 2024 à 11h, inauguration du camp GMI de Mbour.
  • Le 1er février 2024 à 11h, inauguration de l’École des sous-officiers de police de Kaolack.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie globale visant à renforcer la sécurité publique sur l’ensemble du territoire. L’inauguration de ces nouvelles unités démontre l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité des citoyens et à créer des conditions propices à un environnement sécurisé et pacifique. Ces installations modernes contribueront également à améliorer les conditions de travail des forces de l’ordre et à renforcer leur capacité à faire face aux défis sécuritaires actuels. Restez informés pour plus de détails sur ces nouvelles initiatives en matière de sécurité.

Affaire de la double nationalité : Thierno Alassane Sall conteste la candidature de Karim Wade et saisit le Conseil constitutionnel

L’affaire de la double nationalité continue de faire des vagues dans le paysage politique sénégalais à l’approche de l’élection présidentielle de février 2024. Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs, a décidé de ne pas rester en marge et de contester la candidature de Karim Wade.

S’appuyant sur les dispositions constitutionnelles qui exigent une nationalité exclusivement sénégalaise pour les candidats à l’élection présidentielle, Thierno Alassane Sall a annoncé qu’il déposerait un recours au Conseil constitutionnel demain mardi. Selon lui, cette exigence vise à garantir l’indépendance du président de la République vis-à-vis de toute puissance étrangère.

« Au nom de la Constitution et du peuple, fidèle aux valeurs que j’ai toujours défendues, je déposerai demain un recours au Conseil constitutionnel pour le respect des dispositions de notre charte fondamentale », a déclaré Thierno Alassane Sall.

Cette contestation intervient après que Karim Wade ait évoqué la question de sa nationalité, citant ses « sources ». Cependant, ces affirmations ont été démenties par la formation de Me Abdoulaye Wade. Un article récent de Seneweb, appuyé par des documents, a révélé que le candidat du PDS est effectivement inscrit sur le fichier électoral français.

L’évolution de cette affaire promet d’ajouter une dimension particulière à la campagne présidentielle et de susciter des débats sur la scène politique sénégalaise. Restez informés pour les développements ultérieurs de cette situation complexe.

Début délicat pour les Lions indomptables : La Guinée surprend le Cameroun à la CAN 2024

Dès le coup d’envoi, l’absence de Vincent Aboubakar s’est fait ressentir, mais les Lions indomptables ont affiché une détermination palpable face à une équipe guinéenne tout aussi résolue. Malgré une première tentative prometteuse des Camerounais, le gardien guinéen a réussi à stopper la frappe.

Cependant, la défense camerounaise a connu des difficultés lorsque Mohamed Bayo a profité d’une erreur de dégagement pour s’infiltrer. D’une frappe précise du plat du pied, Bayo a trompé le gardien camerounais, marquant ainsi le premier but de la rencontre.

Cette victoire inattendue de la Guinée place le Cameroun dans une situation délicate dès le début de la compétition. Dans un groupe relevé, chaque match est crucial, et les Lions indomptables devront redoubler d’efforts pour se remettre de cette défaite initiale.

La CAN 2024 s’annonce pleine de rebondissements, promettant des moments palpitants pour les amateurs de football. Restez connectés pour suivre l’évolution des performances des équipes et les développements passionnants de cette compétition continentale.

Lamine Camara, le prodige casamançais, écrit l’histoire à la CAN 2023

À seulement 20 ans, Lamine Camara a écrit son nom dans les annales du football africain en devenant le plus jeune buteur à inscrire un doublé depuis l’exploit du Tunisien Zitouni à la CAN 2000. Sa capacité à faire la différence sur le terrain et son sang-froid devant le but ont impressionné les observateurs du football.

La Casamance, région du Sénégal connue pour avoir produit des talents exceptionnels, continue d’enrichir l’équipe nationale sénégalaise avec des joueurs de calibre international. L’émergence de Lamine Camara est un témoignage du vivier de talents que la Casamance offre au football sénégalais.

Les supporters sénégalais ont accueilli avec enthousiasme la performance de ce jeune talent, et la Casamance peut désormais se vanter d’avoir offert à l’équipe nationale un autre joyau. Lamine Camara est destiné à un avenir prometteur, et son parcours sera suivi de près par les amateurs de football à travers le Sénégal et au-delà. Restez connectés pour suivre de près les exploits de ce prodige casamançais au cours de la CAN 2023 et au-delà.

CAN 2024 : le Sénégal tient son rang de champion et maîtrise la Gambie

Pas de faux-départ pour les champions d’Afrique. Déterminé à faire un doublé, le Sénégal a remporté son derby lundi 15 janvier face à la Gambie lors du premier match du groupe C de la CAN 2024. Une victoire avec la manière grâce notamment à un doublé de Lamine Camara (3-0).

En revanche pour le stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, ce premier match de la CAN affiche un bilan mitigé. De nouveau, le stade sonnait vide malgré l’ambiance mise par les supporters du 12e Gaïnde sénégalais et l’arrivée très précoce des Guinéens, avant leur match contre le Cameroun. La sonorisation du stade a aussi connu quelques ratés pendant les hymnes de chaque équipe, terminés a capella par les supporters présents.

Sur le terrain, le gardien sénégalais Édouard Mendy évite la fausse note en boxant d’entrée une frappe puissante d’lasana Manneh (1re). Puis Pape Gueye lance le récital des Lions de la Teranga en concluant une action initiée par Diatta et ponctuée d’une passe intelligente de Sadio Mané (4e, 1-0).

Le match est rythmé dans un premier temps. Le Sénégal garde la possession en faisant circuler le ballon d’une aile à l’autre, de Mané à Diatta. Les Scorpions ne veulent cependant pas se laisser réduire au silence et tentent de percer la muraille sénégalaise, notamment sur coup franc (16e, 33e).

Carton rouge pour la Gambie

Alliou Cissé avait prévenu en conférence de presse : « C’est difficile de jouer à 14 h. […] Il fait très chaud pour jouer au foot. » La fournaise de la capitale ivoirienne lui donne raison et les 22 acteurs peinent vite à garder de l’intensité. Le match est haché et Ebou Adams commet l’irréparable sur le jeune Lamine Camara. Le jaune se transforme en rouge sous le contrôle de l’arbitrage vidéo (45e+2).

Malgré cette expulsion qui compromet ses chances de revenir, la Gambie revient sur la pelouse avec de belles intentions. Musa Barrow tente une frappe à 25 mètres. Édouard Mendy se détend pour repousser. Minteh a l’occasion de reprendre face au but vide mais dévisse (48e).

Les Lions de la Teranga calment dans la foulée les ardeurs de leurs voisins. Lamine Camara conclut après une passe de Kouyé et prouve qu’il sera un candidat sérieux au titre de meilleur jeune de la CAN (52e, 2-0). Il célèbre comme il se doit son premier but dans une Coupe d’Afrique.

Aliou Cissé en profite pour faire tourner et lance Nicolas Jackson en pointe à la place d’Habib Diallo pour sa première CAN, tandis que Pathé Ciss rentre à la place d’un autre Diallo, Abou, en milieu défensif.

Malgré la fatigue et le rapport de force, les Scorpions n’abdiquent pas, à l’image de son capitaine Omar Colley (67e). Côté sénégalais, le milieu de Chelsea Nicolas Jackson se signale mais Gaye détourne (70e). C’est finalement Lamine Camara, encore lui, qui parachève la victoire du Sénégal en envoyant un ballon dans la lucarne (86e, 3-0) et ajoute un titre d’homme du match dans sa besace.

Avant le match, les supporters sénégalais affichaient tous leur confiance dans leur équipe en vue de cette première journée du tournoi. Et la bande d’Aliou Cissé leur a donné raison, en prenant d’emblée la tête du groupe C.

CAN 2023 : Guinée vs Cameroun – Incertitude autour de la participation de Naby Kéita et Serhou Guirassy

Le Syli de la Guinée s’apprête à affronter l’équipe des Lions indomptables du Cameroun dans le cadre de son premier match à la CAN 2023, mais l’incertitude plane sur la participation de deux de ses joueurs clés, Naby Kéita et Serhou Guirassy.

Naby Kéita, capitaine du Syli, et l’avant-centre Serhou Guirassy ont participé à une séance d’entraînement en solo lors de la première session, suscitant des inquiétudes quant à leur état physique. Le coach, Kaba Diawara, a souligné que la décision de les faire jouer dépendra de l’approbation du staff médical, mettant la santé des joueurs en priorité.

Le match contre le Cameroun réveille des souvenirs de la CAN 2015 où les deux équipes s’étaient neutralisées (1-1). Le Syli, qui avait été éliminé en huitièmes de finale de la dernière édition par la Gambie, aspire à un bon départ dans ce tournoi continental.

Lors de sa conférence d’avant-match, Kaba Diawara s’est montré confiant, soulignant l’importance du premier match. Il a rappelé la victoire il y a deux ans et exprimé l’espoir d’un nouveau départ positif. Toutefois, il reste conscient de la puissance du Cameroun en tant que deuxième équipe la plus titrée d’Afrique avec 5 titres.

La Guinée n’a remporté qu’un seul de ses cinq derniers premiers matchs à la CAN, face au Malawi. Leur deuxième match de poule les opposera à la Gambie le 19 janvier, équipe qui les avait éliminés lors de la précédente CAN. Le Sénégal, champion en titre, sera leur dernier adversaire de la phase de groupes le 23 janvier.

L’équipe de Kaba Diawara espère briller dans cette compétition et compte sur un départ réussi pour asseoir ses ambitions. Les supporters guinéens suivront avec attention l’évolution de la situation de Naby Kéita et Serhou Guirassy, en espérant les voir sur le terrain pour affronter les Lions indomptables. Restez connectés pour les dernières mises à jour sur la participation des joueurs clés du Syli à cette CAN 2023 palpitante.

Victoire éclatante des Lions : Lamine Camara et le Sénégal débutent la CAN en beauté face à la Gambie (3-0)

L’équipe nationale du Sénégal a amorcé sa campagne à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de manière convaincante en battant la Gambie 3-0, avec une performance exceptionnelle de Lamine Camara. Malgré une première alerte gambienne, les Lions ont rapidement pris le contrôle du match, marquant trois buts et montrant une maîtrise indiscutable.

Dès les premières minutes, Alassana Manneh a mis à l’épreuve le gardien sénégalais Edouard Mendy, mais la réponse des Lions ne s’est pas fait attendre. Pape Gueye a ouvert le score dès la 4e minute, déclenchant la ferveur des supporters sénégalais. La Gambie a ensuite été réduite à 10 joueurs à la fin de la première mi-temps avec l’expulsion d’Ebou Adams.

Lamine Camara, jeune milieu de terrain de 19 ans, a été l’une des étoiles de la rencontre. Il a réalisé un doublé, marquant le deuxième but à la 52e minute après une belle action collective avec Ismaïla Sarr. Son aisance technique et son influence sur le jeu ont laissé entrevoir un avenir prometteur pour le joueur du FC Metz.

La défense sénégalaise, dirigée par Moussa Niakhaté, a été solide tout au long du match, repoussant les rares tentatives de la Gambie. Edouard Mendy a également été décisif sur certaines occasions, préservant ainsi la cage des Lions.

Cette victoire permet au Sénégal de démarrer la compétition sur une note positive, renforçant ses ambitions de conserver le titre de champion d’Afrique. Les supporters sénégalais se réjouissent de cette performance prometteuse et attendent avec impatience les prochains défis de leur équipe nationale à la CAN 2023. Restez connectés pour suivre l’évolution du parcours des Lions dans cette compétition africaine prestigieuse.

CAN 2023 : Pape Gueye ouvre le score pour le Sénégal (1-0) face à la Gambie

L’équipe nationale du Sénégal démarre en fanfare face à la Gambie pour son premier match dans cette Coupe d’Afrique des Nations qui se joue en Côte d’Ivoire.

Il a fallu 4 minutes pour les Lions du Sénégal pour trouver le chemin des filets grâce à Pape Gueye sur un service de l’inévitable Sadio Mané. Titularisé dans l’entre jeu sénégalais par Aliou Cissè, Lamine Camara a donné raison au boss de la tanière. Le joueur du FC Metz formé par Génération Foot a été crucial dans la création de l’action qui mène au but (1-0).

Macky Sall annonce un soutien financier majeur pour la création d’une chaire interuniversitaire sur l’intelligence artificielle au Sénégal

Lors de la séance académique solennelle 2024 de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), le président Macky Sall a pris un engagement significatif en faveur du développement de l’intelligence artificielle (IA) dans le pays. Le chef de l’État a annoncé son intention de soutenir financièrement la création d’une chaire interuniversitaire dédiée à l’IA, avec une dotation initiale de 200 millions de Fcfa.

Dans son discours, le président Sall a souligné l’importance stratégique de l’intelligence artificielle, particulièrement dans le contexte de la souveraineté numérique. Il a salué l’initiative de l’ANSTS visant à établir une chaire interuniversitaire dédiée à l’IA, soulignant que cette décision contribuera à renforcer les capacités scientifiques et technologiques du Sénégal.

« L’État sera à vos côtés pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet précurseur, en vous allouant, à partir de 2024, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions de Fcfa », a déclaré le président Macky Sall.

En plus de cette annonce de soutien financier, le président a appelé au renforcement des ressources budgétaires de l’ANSTS. Il a également chargé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de travailler à la construction rapide d’un siège moderne et fonctionnel pour l’académie.

Cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement sénégalais de promouvoir l’excellence scientifique et technologique, stimulant ainsi la recherche et l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle au Sénégal.

L’ANSTS remet son rapport sur l’intelligence artificielle au président sénégalais Macky Sall

Ce lundi, lors de la séance académique solennelle annuelle de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) au Grand Théâtre national, le président sénégalais Macky Sall a reçu le rapport de l’ANSTS sur l’intelligence artificielle (IA). La rencontre avait pour thème « L’intelligence artificielle : enjeux éthiques, défis humains ».

L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal a pour mission d’assister et de conseiller l’État ainsi que les institutions publiques et privées dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale en matière de science et de technologie.

Déficit d’enseignants à Matam au Sénégal : Une conséquence du taux élevé des départs, selon un inspecteur

La région de Matam au Sénégal fait face à un déficit d’enseignants, et selon l’inspecteur Serigne Bâ, cette situation découle du fait que la région est considérée comme une zone de départ. Il explique que de nombreux enseignants souhaitent être affectés dans des régions offrant davantage d’opportunités pour la poursuite de leurs études, ce qui entraîne un taux élevé de départs chaque année.

Lors d’une rencontre organisée par des enseignants de la région, Serigne Bâ a souligné que le phénomène des départs massifs est la principale cause du déficit d’enseignants à Matam. Pour pallier ce manque, des classes spéciales ont été créées afin de garantir des conditions d’études optimales pour les élèves.

L’inspecteur d’académie, Mbaye Babou, a également évoqué la forte demande en construction d’écoles dans la région, soulignant que l’initiative des classes spéciales vise à maintenir un enseignement de qualité malgré les défis liés aux départs fréquents.

Il est à noter que la région de Matam a enregistré plus de 300 départs d’enseignants pour seulement 31 arrivées à la rentrée des classes, une réalité attribuée au mouvement national annuel des enseignants. Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur de l’éducation au Sénégal, en particulier dans les régions considérées comme des zones de départ.

Recours de Mouhamed Ben Diop au conseil constitutionnel : Demande de réexamen de son dossier de parrainage

Mouhamed Ben Diop, leader de la coalition « Pass Pass », a officiellement déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel suite au rejet de sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans ce recours, le candidat recalé sollicite un réexamen de son dossier de parrainage, remettant en question les circonstances du rejet de sa candidature.

Le mandataire de Mouhamed Ben Diop, Ousmane Cass Ndao, a souligné un incident technique lors de l’analyse du parrainage de leur candidat. Selon lui, la machine chargée de l’analyse s’est arrêtée à 6%, forçant la commission à la redémarrer. Ces détails, jugés importants par l’équipe de Mouhamed Ben Diop, ne figurent pas dans le procès-verbal fourni par la commission de contrôle.

Par ailleurs, l’équipe de Mouhamed Ben Diop continue de contester le grand nombre de parrains introuvables dans le fichier, y compris celui du candidat lui-même, considérant cette situation comme « aberrante ».

Le Conseil Constitutionnel a ouvert ses portes les 15 et 16 janvier pour recevoir les recours des candidats contestant la liste provisoire publiée le 12 janvier, laquelle compte 21 candidats retenus. Les sept sages du Conseil devront se prononcer sur ces recours avant la date butoir du 20 janvier, moment prévu pour la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle de février 2024.

Leçons de parrainages au Sénégal : Historique, polémique et couacs dans le filtre électoral

Après deux semaines d’effervescence et de vérifications, le Conseil constitutionnel du Sénégal a dévoilé, le vendredi 12 janvier, la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cependant, cette période de collecte et de contrôle des signatures, marquée par le système de parrainage, n’a pas été exempte de controverses et de difficultés, tant du côté de la commission dédiée que des prétendants. Seneweb revient sur ce filtre électoral, source de vives polémiques.

Le système de parrainage, instauré par la loi constitutionnelle de mai 2018, vise à rationaliser les candidatures et à limiter les dépenses publiques pour assurer la fluidité des élections. Selon cette loi, pour valider une candidature, il est nécessaire d’obtenir 1% des inscrits sur le fichier électoral sous la forme de parrainages citoyens, dans au moins 7 régions du pays. Bien que ce système existât déjà pour les candidats indépendants depuis 1992, la réforme de 2018 l’a élargi à tous les prétendants à la présidence.

Les élections législatives de 2017, avec la participation de 47 listes différentes aux couleurs parfois similaires, ont marqué le point de départ de cette réforme. Face à ce foisonnement, l’État a dépensé environ 18 milliards de francs CFA pour l’organisation du scrutin. Les élections locales suivantes ont vu la présence de 2747 listes en lice, renforçant la nécessité de trouver des mécanismes pour rationaliser le processus électoral.

Malgré ces intentions louables, la loi sur le parrainage a suscité des critiques et des polémiques, notamment au sein de l’opposition. Les détracteurs de la réforme ont dénoncé un projet d’attentat au pluralisme politique, tandis que certains candidats ont considéré le parrainage comme un obstacle injuste à leur réélection.

En réponse à ces critiques, le président Macky Sall a lancé un dialogue national en mai dernier, qui a conduit à une révision de la Constitution en juillet 2023. Cette réforme a introduit un parrainage optionnel, offrant aux candidats le choix entre le parrainage citoyen et celui des élus.

Néanmoins, malgré ces ajustements, le parrainage continue de faire l’objet de controverses. Sur 93 candidats ayant déposé leur dossier, seuls 21 ont franchi cette étape. Certains dossiers ont été rejetés en raison de fichiers électroniques jugés inexploitables, suscitant des réclamations et des contestations de la part des candidats écartés.

Une question majeure concerne la transparence du logiciel utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages. Les candidats recalés remettent en question l’algorithme, la fiabilité et l’absence de tests à grande échelle de ce logiciel. Le manque de détails techniques, tels que le langage de programmation ou le cahier des charges, alimente également les critiques.

La décision du Conseil constitutionnel de ne pas divulguer certains détails techniques du logiciel, combinée au nombre important de parrains non identifiés dans le fichier général des électeurs, soulève des interrogations sur la transparence du processus. Des candidats ont déposé des recours, et certains ont lancé l’opération « dogaali » (exterminer) contre le régime en place.

En attendant que la situation se clarifie, ces controverses mettent en lumière les défis persistants liés au système de parrainage au Sénégal et soulignent la nécessité de garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral.

Son dossier de candidature rejeté : Maître Moussa Diop ne lâche pas l’affaire

Malgré le rejet de son dossier de candidature à la présidentielle par le Conseil constitutionnel, Maître Moussa Diop, actuellement en détention, ne compte pas abandonner. Sa coalition a déposé un recours au greffe, contestant le rejet en raison de l’absence de l’attestation de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

L’avocat, incarcéré depuis le 15 décembre 2023 pour des déclarations liées à un contrat d’exploitation d’une mine de diamant, se base sur la jurisprudence Insa Sankharé et Cheikh Diop, secrétaire national chargé des affaires juridiques d’AG/Jotna, affirme que la candidature de Maître Moussa Diop doit être déclarée « recevable ».

Sadio Mané avertit : « La CAN est pleine de surprises, dès le début, il faut répondre présent, sinon ce sera une élimination »

Sadio Mané, la star de l’équipe nationale sénégalaise, met en garde contre les pièges de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), soulignant l’importance de débuter la compétition avec détermination pour éviter une élimination prématurée. En tant que champions d’Afrique en titre, le Sénégal fait face à un groupe compétitif et commence son parcours ce lundi contre la Gambie.

Mané, double lauréat du Ballon d’Or africain, reconnaît que les matchs contre la Gambie et la Guinée seront des derbies tendus. Concernant le match contre le Cameroun, une grande nation du football, il souligne que la tâche ne sera pas facile.

Dans un groupe équilibré où chaque équipe est redoutable, Mané insiste sur la nécessité d’une performance solide dès le début. Il rappelle que la CAN réserve souvent des surprises et que l’équipe doit être prête à affronter tous les défis pour éviter une sortie prématurée du tournoi.

Les Lions du Sénégal visent à défendre leur titre avec détermination et à surmonter tous les obstacles sur leur chemin lors de cette compétition continentale.

Présidentielle 2024 : Amadou Bâ renforce sa logistique avec l’acquisition de centaines de voitures

En préparation de l’élection présidentielle de 2024, le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de Benno Bokk Yakaar, a entrepris une tournée en Casamance. Pendant ce temps, à Dakar, son équipe politique met en place une logistique robuste en vue du scrutin présidentiel à venir.

Au niveau logistique, la coalition au pouvoir se mobilise avec l’acquisition de centaines de voitures fraîchement acquises pour faciliter les activités de campagne. Selon Les Échos, aucun véhicule administratif ne sera utilisé à cette fin, soulignant l’engagement de la coalition à mobiliser des ressources spécifiques pour la campagne électorale.

Les véhicules, de marques variées, sont décrits comme étant neufs et sont actuellement garés dans un lieu stratégique, à proximité de la présidence de la République. Cette initiative vise à renforcer la logistique en prévision de la campagne présidentielle à venir.

La revanche tant attendue : Balla Gaye 2 vs Tapha Tine, un combat ficelé à 95% par Albourakh Events

La perspective d’une revanche électrisante entre Balla Gaye 2 de l’École de lutte Balla Gaye et Tapha Tine du Baol est sur le point de devenir réalité, avec Baye Ndiaye et Al Bourakh Events aux commandes de l’organisation. L’annonce de cette nouvelle a été faite lors du face à face entre Eumeu Sène et Sa Thiès ce dimanche sur la TFM.

Balla Gaye 2 lui-même a exprimé son désir d’offrir une revanche à Tapha Tine, qu’il avait vaincu il y a une dizaine d’années. Lors du face à face, il a déclaré : « Beaucoup de lutteurs (Siteu, Reug Reug, etc.) veulent m’affronter, mais je veux croiser Tapha Tine comme le veut mon manager Aziz Ndiaye. C’est ma préférence. Je sais que Tapha Tine est un adversaire de taille, coriace, mais je vais lui donner sa deuxième dose et le battre une deuxième fois. »

Baye Ndiaye, quant à lui, a ajouté : « Si Tapha Tine est raisonnable (sur le cachet), je vais officialiser le combat. »

La réponse du camp de Tapha Tine était très attendue, et le manager El Hadji Thioune, présent dans l’assistance, a réagi positivement. Le mentor du géant du Baol a affirmé par l’intermédiaire d’un proche : « Le père de Tapha Tine m’a appelé et m’a chargé de vous dire que Tapha Tine acceptera d’affronter Balla Gaye. Il demande toutefois que vous lui accordiez un peu de temps et que d’ici mardi, vous aurez son accord définitif. »

Si cette revanche se concrétise, elle promet d’être un événement majeur dans le monde de la lutte sénégalaise, attirant l’attention des amateurs de ce sport passionnant. Les détails finaux, y compris la date et le lieu du combat, seront confirmés une fois que l’accord définitif de Tapha Tine sera obtenu. Les amateurs de lutte sénégalaise peuvent donc s’attendre à une confrontation épique entre ces deux poids lourds.

Incident choquant à la CAN 2023 : Le sélectionneur du Ghana, Chris Hughton, agressé par un supporter en colère

L’incident regrettable s’est produit lors du retour de la délégation ghanéenne à son hôtel. Un supporter, mécontent des résultats, a tenté d’agresser physiquement Chris Hughton, exprimant ainsi sa colère. Les détails exacts de l’incident restent à préciser, mais des informations suggèrent que l’intervention rapide de plusieurs diplomates présents a permis au sélectionneur de se soustraire à cette situation délicate.

L’agresseur, quant à lui, a été appréhendé par les forces de police ivoiriennes. La Fédération ghanéenne de football (GFA) n’a pas encore commenté cet incident choquant qui souligne les tensions croissantes autour de l’équipe nationale. Cet événement met en lumière les enjeux émotionnels élevés associés au football en Afrique, où les supporters peuvent exprimer leur frustration de manière parfois inappropriée.

La GFA pourrait être amenée à réagir prochainement, tandis que Chris Hughton et son équipe devront trouver des solutions rapidement pour redresser la barre et restaurer la confiance des supporters ghanéens. La sécurité des équipes et des responsables dans ce contexte tendu reste une préoccupation majeure, soulignant les défis auxquels le football international peut être confronté.

L’ONU prévient que Gaza se dirige vers la famine alors que le spectre d’une guerre plus vaste se profile

Les responsables de la milice Houthi soutenue par l’Iran au Yémen ont menacé de répondre aux frappes aériennes menées par les États-Unis au cours des deux derniers jours.

Le double spectre d’une guerre régionale élargie et d’une intensification des souffrances des civils a plané sur le Moyen-Orient samedi, après que la milice Houthi soutenue par l’Iran au Yémen a menacé de répondre aux frappes aériennes américaines et qu’un haut responsable de l’ONU a averti que la crise humanitaire à Gaza s’aggravait. vers la famine.

Une frappe de missile américain, lancée depuis un navire de guerre dans la mer Rouge, a touché une station radar à l’extérieur de la capitale yéménite, Sana, tôt samedi. Cette frappe solitaire a eu lieu environ 24 heures après un barrage beaucoup plus large de frappes menées par les États-Unis contre près de 30 sites dans le nord et l’ouest du Yémen, destinées à dissuader les attaques des Houthis contre des navires commerciaux dans la mer Rouge, l’une des voies de navigation les plus fréquentées au monde.

Les responsables houthis ont tenté d’ignorer la dernière attaque, affirmant qu’elle aurait peu d’impact sur leur capacité à poursuivre ces attaques. Leur objectif déclaré est de punir Israël pour avoir bloqué l’aide humanitaire à Gaza – bien que les analystes yéménites affirment que la crise offre également aux Houthis une distraction bienvenue face aux critiques croissantes dans leur pays. Deux responsables américains ont averti samedi que même après avoir touché plus de 60 cibles de missiles et de drones avec plus de 150 munitions à guidage de précision, les frappes aériennes menées par les États-Unis n’avaient endommagé ou détruit qu’environ 20 à 30 % de la capacité offensive des Houthis, dont une grande partie. est monté sur des plates-formes mobiles et peut être facilement déplacé ou caché.

Les responsables, s’exprimant sous couvert d’anonymat pour discuter des évaluations militaires internes, ont déclaré que les analystes américains se sont empressés de répertorier les cibles potentielles des Houthis, mais que cela s’est avéré difficile. Les agences de renseignement occidentales n’ont pas consacré beaucoup de temps ni de ressources ces dernières années à collecter des données sur les défenses aériennes des Houthis, leurs centres de commandement ou leurs dépôts de munitions, ont-elles déclaré.
Le plus grand risque lié aux attaques aériennes est probablement supporté par les Yéménites ordinaires, dont la nation pauvre a été écrasée par des années de guerre civile et qui sont désormais confrontés à une confrontation aux enjeux élevés qui met en péril une fragile trêve de 20 mois.

Quelque 21 millions de Yéménites, soit les deux tiers de la population, dépendent de l’aide pour survivre, dans ce que les Nations Unies ont qualifié de l’une des pires calamités humanitaires au monde – une distinction douteuse désormais partagée par Gaza.

Dans le nord de Gaza, où le siège israélien paralysant depuis trois mois a frappé le plus durement, des cadavres sont laissés sur les routes et des habitants affamés arrêtent les camions humanitaires « à la recherche de tout ce qu’ils peuvent obtenir pour survivre », a déclaré Martin Griffiths, le plus haut responsable de l’aide humanitaire de l’ONU. vendredi le Conseil de sécurité des Nations Unies. Affirmant que le risque de famine à Gaza « augmentait de jour en jour », il a blâmé Israël pour les retards répétés et les refus d’autorisation aux convois humanitaires apportant de l’aide dans la région.

Depuis le 1er janvier, seuls trois des 21 convois prévus vers le nord de Gaza, transportant de la nourriture, des médicaments et d’autres fournitures essentielles, ont reçu l’autorisation israélienne d’entrer dans la zone, a déclaré jeudi un porte-parole de l’ONU. Davantage de fournitures ont été distribuées dans le sud de Gaza, près des deux postes frontaliers ouverts à des heures limitées, mais les travailleurs humanitaires affirment qu’il en faudra bien plus que cela pour aider de manière significative les civils de Gaza.
Le Qatar joue un rôle de médiateur dans les négociations sur une proposition selon laquelle Israël autoriserait davantage de médicaments à entrer à Gaza en échange de médicaments sur ordonnance envoyés aux otages israéliens détenus par le Hamas, ont déclaré des responsables.

Les experts en famine affirment que la proportion d’habitants de Gaza exposés au risque de famine est plus élevée que partout ailleurs depuis qu’un organisme affilié aux Nations Unies a commencé à mesurer l’extrême faim il y a 20 ans. Les chercheurs affirment que cela fait des générations que le monde n’a pas connu une privation alimentaire d’une telle ampleur en temps de guerre.

L’arrivée d’un hiver extrêmement froid a exacerbé la lutte pour la survie, a déclaré M. Griffiths. Une grande partie de la population de Gaza s’est entassée dans des abris surpeuplés et en mauvais état dans le sud, avec un accès limité à l’eau potable et où les travailleurs humanitaires préviennent que la maladie se propage rapidement.

En réponse aux questions, le gouvernement israélien a nié vendredi toute obstruction à l’aide, affirmant que son autorisation dépendait de la situation sécuritaire, de la sécurité de ses troupes et de ses efforts pour empêcher les approvisionnements de « tomber entre les mains » du Hamas, le groupe militant islamiste. qui contrôle Gaza. Israël a lancé son assaut sur Gaza à la suite de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre, au cours de laquelle les responsables israéliens affirment qu’au moins 1 200 personnes ont été tuées et 240 autres ont été ramenées à Gaza en otages.

Depuis, les attaques israéliennes, utilisant souvent des bombes fournies par les États-Unis, ont tué plus de 23 000 personnes à Gaza, selon les autorités sanitaires de Gaza. Au moins 1,9 million de personnes, soit 85 pour cent de la population, ont été contraintes de quitter leur domicile, selon l’ONU.
Malgré les critiques mondiales croissantes et les appels de l’administration Biden à une plus grande prudence, le rythme des frappes israéliennes n’a pas ralenti et s’est même accéléré dans les zones où les Palestiniens avaient reçu l’ordre de fuir pour leur propre sécurité, a déclaré M. Griffiths.

Vendredi, une frappe contre une maison à Rafah, près de la pointe sud de Gaza, a tué 10 personnes, dont plusieurs enfants, ont rapporté les médias palestiniens. Au moins 700 000 Palestiniens ont fui vers la zone autour de Rafah, le long de la frontière avec l’Égypte, dans l’espoir d’y trouver sécurité. Même là, c’est insaisissable.

« Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza », a déclaré M. Griffiths. « Une vie humaine digne est quasiment impossible. »

De grandes manifestations appelant à la fin de l’attaque israélienne sur Gaza, liée au 100e jour de la guerre, étaient attendues samedi dans le monde entier, dans des villes comme Londres, Dublin, Washington, Kuala Lumpur et Jakarta.

En Israël, cependant, l’accent a été mis sur les 136 otages qui seraient toujours détenus à Gaza. Les familles et les partisans des personnes capturées le 7 octobre prévoyaient d’organiser une veillée nocturne à Tel Aviv samedi soir. Parmi les otages figurent une douzaine de personnes âgées de 70 à 80 ans ainsi qu’un bébé d’un an. Des proches frustrés critiquent de plus en plus clairement les efforts du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour les libérer.

Comme le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, les Houthis sont soutenus, financés et armés par l’Iran depuis de nombreuses années. Les responsables américains affirment que l’Iran a fourni les renseignements utilisés par les Houthis pour cibler des navires à 28 reprises dans la mer Rouge depuis la mi-novembre, provoquant le détournement de plus de 2 000 autres navires vers une route beaucoup plus longue autour de l’Afrique.

Jusqu’à présent, la réponse des Houthis aux frappes aériennes américaines et britanniques, soutenues par l’Australie, Bahreïn, le Canada et les Pays-Bas, a été minime : un seul missile est tombé dans la mer Rouge à environ 500 mètres d’un navire qui passait vendredi. La société de sécurité maritime Ambrey a identifié le navire comme étant un pétrolier battant pavillon panaméen transportant du pétrole russe – une erreur apparente, puisque la Russie, alliée de l’Iran, avait dénoncé les frappes menées par les États-Unis contre les Houthis.

Pourtant, l’impact de la crise sur le commerce mondial se fait déjà sentir. Dans un podcast diffusé vendredi après les frappes occidentales, Lloyd’s List Intelligence, une société de données maritimes, a déclaré qu’elle constatait un nombre croissant de porte-conteneurs se détournant vers une route alternative autour du cap de Bonne-Espérance, ce qui ajoute généralement 10 jours et environ 3 300 milles marins. au voyage.
Tesla et Volvo ont déclaré qu’ils seraient contraints de suspendre la production dans certaines usines automobiles en Europe, tandis qu’Ikea ​​a averti que certains approvisionnements pourraient s’épuiser.

De nombreux experts yéménites étaient sceptiques quant au fait que cette série de frappes américaines forcerait les Houthis à reculer, et ont déclaré que le groupe pourrait même être renforcé. Depuis 2014, les Houthis ont subi de lourds bombardements par des avions de guerre saoudiens armés par les États-Unis, pour finalement devenir le gouvernement de facto du nord du Yémen.

Débat tactique : Aliou Cissé critiqué pour le positionnement en sentinelle de Gana et Kouyaté

La récente prestation du Sénégal contre le Togo (0-0) a ravivé le débat autour de la position de Cheikhou Kouyaté en tant que sentinelle dans le schéma tactique d’Aliou Cissé. Certains observateurs estiment que cette option tactique limite la créativité et la fluidité du jeu de l’équipe nationale.

L’exemple de Nampalys Mendy, qui a été positionné comme sentinelle dans le passé, est évoqué pour illustrer la différence de dynamique que cela a apporté au jeu de l’équipe nationale. L’analyste suggère également que Pathé Ciss, ayant assuré à ce poste contre la Bolivie (2-0) et l’Equateur (2-1), pourrait être une alternative valable en cas d’indisponibilité de Nampalys Mendy.

La défaite contre l’Algérie (0-1) et le match nul contre le Togo ont mis en lumière les limites de Gana et Kouyaté en tant que sentinelles, selon l’analyste. La proposition est donc faite pour que Aliou Cissé explore d’autres options, avec des joueurs tels que Nampalys Mendy, pour dynamiser le jeu du Sénégal.

En ce qui concerne l’attaque, des critiques sont également adressées à Habib Diallo, qui, malgré une saison mitigée avec Al Shabab, est maintenu en tant que titulaire. L’analyste suggère que d’autres options, comme Jakson, Bamba Dieng, ou Abdalla Sima, pourraient être envisagées pour renforcer l’efficacité offensive de l’équipe.

Le débat tactique s’intensifie à l’approche des prochains matchs du Sénégal, mettant Aliou Cissé sous pression pour réévaluer ses choix tactiques et optimiser les performances de l’équipe nationale.

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