Du 14 au 17 janvier 2024, le Premier Ministre Amadou Ba a inauguré une tournée économique stratégique dans les régions de la Casamance, débutant son périple à l’aéroport de Tambacounda. Cette initiative vise à stimuler les perspectives économiques régionales et à renforcer les liens entre le gouvernement et les communautés locales.
La première étape de cette tournée a été marquée par une note de solennité, alors que le Premier Ministre s’est rendu au domicile du Ministre de l’Intérieur, Sidiki KABA, pour présenter ses condoléances au nom du Chef de l’État et du Gouvernement, suite au décès du frère de ce dernier. Cette visite de courtoisie souligne la solidarité gouvernementale envers l’un de ses membres touché par le deuil.
Par la suite, Amadou Ba, accompagné de sa délégation, s’est dirigé vers la région de Kolda, marquant ainsi le début d’un marathon économique visant à dynamiser les opportunités de croissance dans la Casamance. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers le développement régional et son désir de créer des synergies fructueuses avec les acteurs locaux.
La tournée revêt une importance cruciale, mettant en évidence la volonté du gouvernement de favoriser le progrès économique dans la région. L’objectif est de créer un dialogue ouvert et constructif avec les communautés locales, comprendre leurs préoccupations et identifier les opportunités d’investissement et de développement.
Au-delà de l’aspect économique, le Premier Ministre a également souligné l’importance de renforcer les liens sociaux et culturels dans la Casamance. La tournée vise à consolider la cohésion entre le gouvernement et la population, garantissant ainsi que les politiques et les initiatives en cours répondent efficacement aux besoins réels de la communauté.
cette tournée économique du Premier Ministre Amadou Ba en Casamance illustre une démarche proactive du gouvernement pour favoriser le développement inclusif et durable de la région. Elle offre également une occasion unique de construire des partenariats solides entre les autorités gouvernementales et les acteurs locaux, jetant ainsi les bases d’un avenir économique prometteur pour la Casamance.
Le suspens autour de la participation d’André Onana à la CAN 2023 avec l’équipe nationale du Cameroun touche à sa fin. Après avoir repoussé son départ autant que possible pour honorer ses engagements en club avec Manchester United, le gardien de but prend finalement le chemin de Yamoussoukro pour rejoindre les Lions Indomptables dans le cadre du prestigieux tournoi africain.
Quelques heures après avoir joué pour Manchester United contre Tottenham (2-2) lors de la 21e journée de la Premier League ce dimanche, André Onana s’est dirigé vers l’aéroport de Liverpool. De là, il a pris un vol privé en direction de Yamoussoukro, où le Cameroun affrontera la Guinée pour son entrée en lice à la CAN, prévue lundi à 17h GMT (18h en France).
Selon les informations de L’Équipe, le finaliste de la dernière Ligue des champions, probablement fatigué par le long voyage et le changement climatique imminent (avec des températures dépassant les 30°C en Côte d’Ivoire), devrait commencer le match sur le banc. C’est le gardien Fabrice Ondoa qui devrait assurer les responsabilités dans les cages des Lions Indomptables face au Syli National.
Cette saga autour de la participation d’André Onana ajoute un élément de suspense à la campagne du Cameroun à la CAN 2023. Les fans attendent avec impatience de voir comment l’équipe gérera cette situation et comment les joueurs s’adapteront aux circonstances changeantes. Le talent et l’expérience d’Onana seront néanmoins des atouts précieux pour les Lions Indomptables tout au long du tournoi.
La CAN 2023 a débuté avec un coup de tonnerre, alors que le Ghana s’est fait surprendre par le Cap-Vert (1-2) à Abidjan lors de son premier match du tournoi. Malgré une égalisation des Black Stars au retour des vestiaires, le Cap-Vert a finalement pris l’avantage dans les dernières minutes du temps additionnel.
Dès le début du match, les deux équipes ont affiché leur détermination, créant des opportunités dès la première minute. Cependant, c’est le Cap-Vert qui a rapidement pris les devants avec un but de Jamiro Monteiro à la 17e minute, exploitant une passe en retrait de Jovane Cabral.
Malgré un réveil du Ghana après ce coup initial, marqué par des tirs et une tentative d’égalisation de Ransford Königsdörffer, le Cap-Vert maintenait sa domination. Les Black Stars semblaient avoir égalisé par Majeed Ashimeru, mais le but a été refusé après consultation de la VAR en raison d’une obstruction du gardien adverse.
Malgré un réveil du Ghana après ce coup initial, marqué par des tirs et une tentative d’égalisation de Ransford Königsdörffer, le Cap-Vert maintenait sa domination. Les Black Stars semblaient avoir égalisé par Majeed Ashimeru, mais le but a été refusé après consultation de la VAR en raison d’une obstruction du gardien adverse.
Pourtant, le Cap-Vert a montré une détermination inébranlable, menant des offensives avec Bebé qui a été constamment contrecarré par la défense ghanéenne. Finalement, dans les dernières minutes du temps additionnel, Garry Rodrigues a inscrit le but de la victoire pour le Cap-Vert, profitant d’une passe décisive de Gilson Benchimol.
La défaite du Ghana lors de ce premier match de la CAN 2023 marque un début surprenant pour une équipe qui était considérée comme l’une des favorites du tournoi. Le Cap-Vert, au contraire, a montré son courage et sa détermination, créant une première sensation dans cette compétition africaine de haut niveau.*
Au troisième jour de la CAN 2024, la compétition monte encore d’un cran, lundi, avec trois grosses équipes à l’affiche : le champion en titre sénégalais, l’ambitieux Cameroun et une Algérie revancharde. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette nouvelle journée de Coupe d’Afrique des nations.
Le programme de la journée
15 h : Sénégal – Gambie (groupe C)
18 h : Cameroun – Guinée (groupe C)
21 h : Algérie – Angola (groupe D)
L’affiche du jour
Les Lions de la Teranga veulent faire revivre au peuple sénégalais l’indescriptible euphorie ressentie après le premier sacre continental de leur histoire, en 2022. Malgré un état de forme passable, avec trois victoires sur leurs six derniers matches disputés, tous ont réaffirmé devant les médias leur ambition de conserver leur titre. Pour atteindre son objectif, le Sénégal mise sur un groupe expérimenté.
Ce qu’il s’est passé hier
Le Nigeria cale d’entrée : édition après édition, la Guinée équatoriale continue de surprendre. Cette année, ce sont les Super Eagles du Nigeria qui en ont fait les frais. Le Nzalang national a foudroyé les Nigérians avant qu’Osimhen égalise (1-1).
Les Pharaons se font peur : l’Égypte de Mohamed Salah aussi s’est fait peur. La bande à Mo a attendu les derniers instants pour arracher le match nul grâce à un penalty obtenu avec la VAR (2-2). La décision fait parler.
Le Cap-Vert fait sensation : face au Ghana, les Requins bleus ont largement mérité leur victoire. Ils ont d’abord mené au score avant de concéder l’égalisation en début de seconde période. En démontrant de belles qualités collectives, les Créoles y ont cru jusqu’au bout et leurs efforts ont été récompensés en fin de match (2-1).
En bref
Record battu pour André Ayew : la légende des Black Stars est toujours fidèle au poste. En disputant le match contre le Cap-Vert, l’aîné des fils d’Abedi Pelé a égalé le record du Camerounais Rigobert Song avec une 8e participation à la CAN. Le Tunisien Msakni devrait également égaler ce record mardi. On lui souhaite une meilleure performance pour son équipe
Stades vides : après l’euphorie du match d’ouverture, c’est le retour d’une antienne de la CAN. Les stades d’Ébimpé et Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan sonnaient creux dimanche. Charge à Yamoussoukro, Bouaké, Khorogo et San Pedro de faire le plein.
À l’approche du premier match du Sénégal contre la Gambie ce lundi, l’excitation atteint son paroxysme dans le pays, avec les Lions de la Teranga étant largement favoris pour cette confrontation historique en Coupe d’Afrique des Nations. La communauté passionnée de supporters d’Allez-Casa se mobilise massivement pour soutenir l’équipe nationale.
Le Sénégal, étant déjà très attendu, se prépare à affronter la Gambie dans un match crucial qui marque le début de son parcours dans la compétition continentale. Les Lions de la Teranga, sous la direction de leur entraîneur, suscitent l’enthousiasme des supporters et font figure de grands favoris pour ce premier match.
La rivalité sportive entre le Sénégal et la Gambie prend une nouvelle dimension avec cette première confrontation en Coupe d’Afrique des Nations, ajoutant une dose supplémentaire d’excitation et de tension à l’atmosphère prématch.
Les fans d’Allez-Casa, fervents supporters de l’équipe nationale, se mobilisent de manière impressionnante pour exprimer leur soutien inconditionnel aux Lions de la Teranga. Une vidéo captivante circule sur les réseaux sociaux, montrant la ferveur et la passion des supporters alors qu’ils se dirigent en masse vers le lieu du match.
La vidéo témoigne de l’unité et de la détermination de la communauté Allez-Casa à soutenir l’équipe nationale dans ce moment crucial. Les chants, les drapeaux et l’effervescence qui émanent des supporters créent une ambiance électrique, soulignant l’importance de cette compétition pour le pays.
Alors que les Lions de la Teranga s’apprêtent à entrer sur le terrain, le soutien massif d’Allez-Casa promet d’être un élément clé pour galvaniser l’équipe et lui donner l’élan nécessaire pour réussir dans cette Coupe d’Afrique des Nations.
Le Sénégal entame ainsi son périple dans la compétition sous les encouragements bruyants et passionnés de ses supporters, créant une atmosphère enflammée qui transcende le stade et se répand à travers tout le pays. La nation toute entière est unie derrière ses Lions, prête à vibrer au rythme des exploits qui se dessinent dans cette aventure sportive mémorable.
Dans une déclaration récente, Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, a affirmé que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace d’Ousmane Sonko, suite à la publication de la liste des 21 candidats à l’élection présidentielle.
Amadou Ba souligne un aspect crucial que les analystes n’ont pas suffisamment mis en avant : le Conseil constitutionnel, dans sa décision arrêtant et publiant la liste des candidats, a réintégré Ousmane Sonko dans le fichier électoral, lui reconnaissant ainsi l’intégralité de ses droits civiques.
Dans son post complet, Amadou Ba explique que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace de Sonko, soulignant que tout ce qui est reproché à sa candidature est le défaut de l’attestation de caution, que le directeur de la Caisse des dépôts aurait illégalement bloquée en estimant que Sonko ne figurait pas sur le fichier électoral.
Le Conseil constitutionnel, en excluant la radiation, la contumace et le pourvoi de l’État contre l’ordonnance du Président du Tribunal HCD, a selon Amadou Ba, considéré que la candidature de Sonko n’est viciée que par le défaut de caution.
Amadou Ba indique que le recours a été déposé avec les preuves de la prétendue forfaiture du directeur général de la CDC (Caisse des dépôts et consignations).
Cette décision du Conseil constitutionnel pourrait avoir un impact significatif sur la campagne électorale en cours, remettant en selle la candidature d’Ousmane Sonko. La réintégration de Sonko dans le processus électoral soulève des questions importantes sur la légitimité des actions qui ont pu entacher sa candidature, mettant en lumière le rôle crucial des institutions juridiques dans le processus démocratique du pays.
La scène politique sénégalaise est maintenant témoin d’un nouveau développement, avec des implications potentielles pour le paysage électoral et les dynamiques en jeu dans la course à la présidence.
La décision récente du Conseil constitutionnel du 13 janvier 2024 déclarant recevable la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du Sénégal a été saluée par la Coalition Karim 2024 dans un communiqué. Cependant, cette joie est entachée par les tentatives de certains adversaires de discréditer Karim Wade en remettant en question sa nationalité française, malgré sa renonciation.
La Coalition Karim 2024 a exprimé sa satisfaction suite à la décision du Conseil constitutionnel, qui a jugé recevable la candidature de Karim Wade après un examen minutieux du respect strict des conditions requises pour se porter candidat à la présidentielle. Cependant, la coalition déplore les attaques persistantes visant à semer le doute sur la nationalité de Karim Wade, qui a clairement renoncé à sa binationalité.
Dans son communiqué, la Coalition Karim 2024 dénonce ces questions fantaisistes comme une expression méprisable de discrimination et de xénophobie, ne reflétant pas l’honneur des candidats à l’origine de ces allégations.
La coalition affirme que le Conseil Constitutionnel a statué de manière incontestable après une étude approfondie, confirmant que Karim Wade a accompli toutes les formalités nécessaires pour renoncer à sa nationalité française, une décision également approuvée par les autorités françaises.
La Coalition Karim 2024 souligne que de telles manœuvres politiciennes portent atteinte à l’esprit démocratique et visent à détourner l’attention des citoyens des véritables enjeux de l’élection présidentielle du 25 février prochain.
Dans un ton ferme, la coalition appelle tous ses militants, sympathisants et alliés à rester vigilants face à ces tactiques de diversion et à se concentrer sur les véritables défis auxquels le pays est confronté. Elle met en garde ses adversaires contre toute tentative de salir la candidature de Karim Wade par des moyens médiocres et fallacieux.
Le communiqué conclut en réaffirmant la détermination de la Coalition Karim 2024 à œuvrer sans relâche pour un Sénégal prospère, uni et fier, servant le peuple sénégalais et construisant un avenir meilleur pour tous les citoyens.
La bataille politique se poursuit alors que la coalition reste concentrée sur ses objectifs, laissant derrière elle les attaques visant à détourner l’attention de l’essence même de la campagne électorale.
Le journaliste chevronné Samba Mangane s’apprête à dévoiler un ouvrage captivant intitulé « Gouvernements du Sénégal 1957-2023 : Les hommes et les femmes du pouvoir exécutif ». En cette publication exhaustive, l’auteur, également diplomate au consulat général du Sénégal à Lyon (France), explore les arcanes des différents gouvernements sénégalais, offrant une rétrospective fascinante de l’évolution politique du pays, de l’époque coloniale jusqu’à nos jours.
L’ouvrage plonge les lecteurs dans l’histoire politique du Sénégal en retraçant le parcours de 441 membres du pouvoir exécutif, parmi lesquels figurent 81 femmes. Cette exploration détaillée inclut les Présidents, Présidents du Conseil, Premiers ministres, et ministres ayant marqué de leur empreinte la scène politique sénégalaise. À travers plus de 200 pages richement illustrées, l’auteur offre un regard unique sur les hommes et les femmes qui ont façonné l’administration sénégalaise.
Considéré comme un document de référence incontournable pour l’administration, cet ouvrage promet d’apporter une contribution significative à la compréhension des dynamiques politiques du Sénégal. Les photos des différentes personnalités, habilement intégrées, ajoutent une dimension visuelle à cette chronique politique complète.
À travers cet ouvrage, Samba Mangane répond à une demande générale et aspire à permettre aux jeunes générations de découvrir les hommes et les femmes qui ont servi le pays au plus haut niveau de l’administration. En rendant hommage aux figures marquantes de l’histoire politique sénégalaise, l’auteur offre une opportunité précieuse pour une réflexion sur le passé et la vision du futur.
« Gouvernements du Sénégal 1957-2023 » de Samba Mangane s’annonce comme un témoignage essentiel de l’histoire politique du pays. En offrant une plongée dans les coulisses du pouvoir exécutif, l’auteur nous invite à comprendre les événements qui ont façonné le Sénégal contemporain. Cet ouvrage promet d’être une ressource précieuse pour les chercheurs, les étudiants, et tous ceux qui s’intéressent à la riche histoire politique de la nation sénégalaise.
L’avocat émérite Me Mame Adama Guèye a vivement critiqué la commission de contrôle des parrainages au Sénégal, soulignant ce qu’il qualifie de « dérive » dans le traitement des dossiers de candidature. Plus de 72 candidats ont été éliminés par la commission, suscitant des interrogations quant à la légitimité de cette décision. Me Mame Adama Guèye pointe du doigt une violation des compétences du Conseil Constitutionnel et propose une réorganisation de la procédure.
Une compétence réservée au Conseil Constitutionnel :
Selon Me Mame Adama Guèye, la commission de contrôle a outrepassé ses prérogatives en se prononçant sur la recevabilité des candidatures avant même que le Conseil Constitutionnel ne rende sa décision. Il insiste sur le fait que la seule juridiction habilitée à statuer sur ces questions est le Conseil Constitutionnel. Cette démarche, selon lui, crée un déséquilibre dans le processus de validation des candidatures.
Erreur procédurale soulignée :
L’avocat souligne une lacune dans l’ordonnancement procédural, estimant que la commission de contrôle aurait dû être saisie après que le Conseil Constitutionnel ait eu connaissance des dossiers et rencontré des difficultés techniques. Il propose une alternative où le Conseil Constitutionnel, après avoir examiné l’ensemble des dossiers, aurait rendu une décision provisoire basée sur un contrôle formel de recevabilité. Une commission technique aurait ensuite été sollicitée pour un contrôle plus approfondi, les résultats devant être soumis au Conseil Constitutionnel.
Rappel des principes juridictionnels :
Me Mame Adama Guèye rappelle les principes juridictionnels, soulignant que l’élimination d’un candidat doit découler de l’exercice du pouvoir juridictionnel du Conseil Constitutionnel, qui n’a pas encore statué dans ce cas précis. Il met en lumière le caractère prématuré des décisions de la commission de contrôle, exposant ainsi les candidats à des éliminations irrémédiables avant même que la juridiction compétente ne se prononce.
La critique de Me Mame Adama Guèye soulève des questions fondamentales sur la procédure de contrôle des parrainages au Sénégal. Les propositions de réorganisation suggérées par l’avocat mettent en lumière l’importance de respecter les principes juridictionnels et de garantir un processus transparent et équitable pour l’évaluation des candidatures. Reste à voir comment les autorités réagiront à ces observations, alors que le Conseil Constitutionnel a anticipé sa décision initialement prévue pour le 20 janvier.
Dans une déclaration remarquée, Mame Adama Guèye, figure emblématique de la société civile au Sénégal, a récemment préconisé la tenue d’assises de la justice dans le pays. Selon lui, l’état actuel du système judiciaire nécessite une réflexion approfondie et des réformes en profondeur. Cet appel intervient dans un contexte où de nombreux acteurs de la société civile expriment leurs préoccupations quant à l’efficacité et à l’indépendance de la justice sénégalaise.
État actuel de la justice au Sénégal : Mame Adama Guèye a souligné que, selon lui, « tout est à revoir » dans le fonctionnement de la justice au Sénégal. Il a pointé du doigt plusieurs problèmes persistants, notamment la lenteur des procédures, la corruption, et le manque de confiance du public dans le système judiciaire. Ces critiques interviennent dans un contexte où plusieurs affaires médiatisées ont suscité des interrogations sur l’impartialité et l’efficacité de la justice sénégalaise.
Réactions et perspectives : L’appel de Mame Adama Guèye a suscité diverses réactions au sein de la société sénégalaise. Certains saluent cette initiative comme une opportunité de repenser un système judiciaire perfectible, tandis que d’autres expriment des réserves quant à la mise en œuvre concrète de telles assises. Il reste à voir si les autorités sénégalaises seront réceptives à cette proposition et si elles engageront un dialogue constructif pour améliorer le système judiciaire.
Karim Wade, ancien ministre d’État sous la présidence de son père Abdoulaye Wade, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi son retour sur la scène politique après avoir purgé une peine de six ans de prison pour corruption. Cependant, la candidature de Wade est maintenant entachée par les allégations de Thierno Alassane Sall concernant une possible « double nationalité ».
Les déclarations de Thierno Alassane Sall ont suscité des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise. Les partisans de Karim Wade rejettent catégoriquement les allégations, les qualifiant de tentatives visant à discréditer sa candidature. En revanche, d’autres acteurs politiques appellent à une enquête impartiale pour faire toute la lumière sur cette affaire et établir la vérité.
La remise en question de la nationalité de Karim Wade pourrait avoir des implications majeures sur sa candidature et la dynamique politique du pays. Si les allégations de Thierno Alassane Sall sont fondées, cela pourrait entraîner une disqualification de la candidature de Wade, créant ainsi un vide politique et des changements significatifs dans la course présidentielle.
Le FC Barcelone et le Real Madrid se retrouvent en finale de la Supercoupe d’Espagne pour un Clasico électrisant à Ryad, marqué par le désir de revanche du Real Madrid sur l’édition 2023 où le Barça avait triomphé 3-1. Bien que le Barça ait remporté son premier titre sous la houlette de Xavi en 2023, les Catalans ne sont pas les favoris face à un Real Madrid qui reste invaincu depuis vingt rencontres toutes compétitions confondues. Malgré une performance en dents de scie contre Osasuna jeudi (2-0), le Barça a su gérer la fin du match pour obtenir sa place en finale. Les Madrilènes, quant à eux, ont dû batailler jusqu’à la prolongation pour éliminer l’Atlético d’Antoine Griezmann mercredi (5-3). Actuellement distancé en championnat par ses rivaux historiques, le Barça voit la Supercoupe comme une opportunité de se relancer, comme cela s’était produit l’année précédente.
Un sinistre fait divers secoue la communauté de Pikine Tally Bou Maak, où un bijoutier respecté, Ndongo Guèye, a été retrouvé assassiné dans des circonstances choquantes. Les événements macabres se sont déroulés le dimanche 13 février 2021, laissant la population locale sous le choc et la consternation. Un rendez-vous funeste : Ndongo Guèye, commerçant éminent de la région, était en route vers un rendez-vous professionnel avec son associé, Bassirou Thiam, bijoutier également. La relation d’affaires entre les deux hommes remontait à deux ans, mais ce jour-là, quelque chose a mal tourné. Une disparition inexpliquée : La tension a commencé à monter lorsque la famille de Ndongo Guèye n’a pas eu de nouvelles de lui pendant plusieurs heures. Ses proches ont rapidement réalisé que quelque chose n’allait pas, surtout lorsque le téléphone de la victime était constamment sur boîte vocale. Les découvertes glaçantes : C’est seulement après des heures d’angoisse que le corps sans vie de Ndongo Guèye a été retrouvé dans le coffre d’une voiture, abandonné à Cambérène 1 sur la VDN 3. Les premières constatations ont révélé un meurtre particulièrement brutal, avec des signes de sévices extrêmes, dont une strangulation mécanique et une luxation du rachis cervical. Le suspect : Bassirou Thiam, associé de la victime, a été immédiatement placé sous les feux des projecteurs. Les incohérences dans sa version des faits et les éléments accablants découverts lors de la perquisition de son domicile ont fait de lui le principal suspect. Le mobile : Les enquêteurs ont découvert que le meurtre était lié à des tensions financières entre les deux hommes. Ndongo Guèye aurait exigé le remboursement d’une somme due par Bassirou Thiam, déclenchant une altercation fatale. Des aveux glaçants : Finalement, Bassirou Thiam a avoué le meurtre, expliquant que la dispute avait dégénéré en violence, le poussant à commettre l’irréparable. Il a détaillé les efforts déployés pour dissimuler le corps et dérouter les enquêteurs. Une vie brisée : Ndongo Guèye, âgé de 35 ans, laisse derrière lui une famille en deuil, avec sa femme enceinte et une petite fille. La communauté pleure la perte d’un homme pieux, commerçant prospère, et pilier de sa famille. Poursuites judiciaires : Bassirou Thiam, désormais sous mandat de dépôt, doit répondre des accusations d’assassinat avec actes de tortures, recel de cadavre et vol. L’enquête judiciaire se poursuit pour faire toute la lumière sur cette tragédie. Cette affaire sanglante rappelle la fragilité de la vie et souligne les conséquences dévastatrices des conflits, même au sein de relations professionnelles en apparence solides. La justice devra maintenant suivre son cours pour apporter une forme de réparation à la famille meurtrie et rendre compte de cet acte criminel odieux.
Dans un meeting de remerciement et d’hommage au Président Macky Sall, Mme Fatoumata Niang Ba, membre de l’UDESR, a exprimé son souhait de voir Amadou Ba être élu au premier tour de l’élection présidentielle de 2024. La rencontre a également été l’occasion pour les responsables de Grand Yoff de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) d’investir Amadou Ba en tant que candidat.
Mme Fatoumata Niang Ba a salué le parcours du Président Macky Sall en tant qu’homme de la modernisation, soulignant les réalisations du chef de l’État en matière de santé, de social, et d’infrastructures au cours de ses 12 années au pouvoir. Elle a qualifié le Président Macky Sall d’homme social, axé sur les besoins des Sénégalais.
La militante a également abordé la question des élections à venir et critiqué l’opposition, qu’elle estime obsédée par la question du troisième mandat. Elle a salué la décision du Président Macky Sall de renoncer à un troisième mandat, qualifiant cet acte de courageux.
Le témoignage en faveur d’Amadou Ba a souligné les réformes apportées par ce dernier à l’administration sénégalaise. Mme Fatoumata Niang Ba a conclu en exprimant son soutien à un éventuel choix du Président Macky Sall en faveur d’Amadou Ba comme candidat, saluant les qualités de générosité, de consensus et de fédération de ce dernier.
L’article explore en détail les déclarations de Mme Fatoumata Niang Ba lors du meeting, mettant en lumière les arguments en faveur d’Amadou Ba et le contexte politique actuel à l’approche des élections présidentielles.
La 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a débuté avec une première surprise alors que le Nigéria, l’une des équipes favorites du tournoi, a été tenue en échec par la Guinée Équatoriale sur un score de 1-1. Ce résultat inattendu crée une situation intéressante dans le groupe A, où la Côte d’Ivoire occupe actuellement la première place. Les Super Eagles du Nigéria ont concédé leur premier match nul à la CAN depuis le 25 janvier, date à laquelle ils avaient affronté la Zambie. La Guinée Équatoriale a réussi à résister à la pression du Nigéria, réalisant ainsi un début prometteur dans le tournoi continental. La Côte d’Ivoire, qui a remporté son match d’ouverture contre la Guinée-Bissau (2-0), se trouve en tête du groupe A. Ce résultat souligne l’incertitude et la compétitivité qui règnent dans cette édition de la CAN, avec plusieurs équipes aspirant à décrocher le prestigieux trophée. L’article examine les moments clés du match entre le Nigéria et la Guinée Équatoriale, analyse l’impact de ce match nul sur le classement du groupe A et souligne les enjeux pour les équipes à mesure que le tournoi progresse.
Dans une récente déclaration, l’ancien défenseur international camerounais, Sébastien Bassong, a vivement critiqué André Onana, gardien de but de l’équipe nationale du Cameroun, pour ses actions présumées ayant nui à la préparation de l’équipe en vue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Bassong a souligné que de tels comportements envoient un « très mauvais message » non seulement pour le Cameroun, mais aussi pour la réputation et le respect de la CAN.
« Ça envoie un très mauvais message, pas seulement pour le Cameroun, mais pour le respect que les gens auront pour la CAN, la manière dont ils devraient nous traiter. Si nous ne nous respectons pas nous-mêmes, comment s’attendre à ce que les autres nous traitent différemment ? J’apprécie André et je l’ai toujours supporté quand je le devais, mais quand des choses comme ça arrivent… la fierté du pays et du continent est de loin au-dessus d’une seule personne », a déclaré Bassong.
L’ancien joueur de Tottenham a souligné l’importance de la fierté nationale et continentale, appelant à un respect mutuel au sein de l’équipe nationale. Il a insisté sur le fait que la préparation et la participation à la CAN devraient être marquées par le professionnalisme et la solidarité.
La déclaration de Bassong intervient dans un contexte où des questions ont été soulevées quant à la discipline au sein de l’équipe camerounaise avant le début de la CAN. Les actions d’Onana ont suscité des débats et des préoccupations quant à leur impact sur la cohésion et l’image de l’équipe nationale.
L’article explore les commentaires de Bassong et examine les implications de ces actions sur la perception de l’équipe camerounaise à l’approche de la CAN, soulignant l’importance du respect, de la responsabilité et de la fierté nationale dans le sport.
Dans une récente interview accordée à Seneposte, Tom Sainfiet, le sélectionneur de l’équipe nationale gambienne, a exprimé un message fort en faveur de l’unité entre le Sénégal et la Gambie, deux nations liées par une histoire commune. Il a souligné que les deux pays partagent des connexions profondes et que la rivalité sur le terrain ne devrait pas affecter la solidarité entre les peuples.
« Nous n’avons pas passé pour notre propre compte les répliques de la Senegal. Nous avons des compatriotes qui jouent dans le championnat de la Senegal et cela ne nous pose aucun problème. La Gambie s’est imposée à deux reprises contre le Senegal en amical en 1966 et en 1973 en amical. Cela va rendre le match difficile pour nous, mais nous sommes prêts pour une compétition intense. »
En insistant sur l’importance de l’inclusion et du respect mutuel, Sainfiet a ajouté : « Cette rencontre pour nous ne doit pas être pour nous défaire pour une simple question de compétition. Dans cette compétition, nous sommes tous en recherche de notre identité pour être inclus dans le cadre de la compétition internationale. Nous sommes tous des voisins, la Coupe d’Afrique des Nations célèbre notre unité, et nous devons nous entraider pour atteindre nos objectifs. »
Le message de Sainfiet met en évidence l’idée que, malgré la rivalité sportive, le football peut être un moyen de renforcer les liens entre les nations. Alors que la compétition sur le terrain peut être féroce, les valeurs de respect, de fraternité et d’inclusion devraient toujours prévaloir en dehors du terrain.
L’article vise à partager le plaidoyer inspirant de Tom Sainfiet pour l’unité, montrant que le sport peut transcender les frontières et jouer un rôle essentiel dans la promotion de la compréhension et de la coopération entre les nations.
Dans le monde du football, la rivalité sur le terrain peut souvent être tempérée par des moments de fraternité et d’unité entre les équipes adverses. Récemment, le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé a été photographié en compagnie de Tom Saiflet, représentant la Gambie, symbolisant ainsi l’esprit de solidarité qui unit les nations de la Senegambie.
Le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, a également été vu aux côtés du capitaine gambien, renforçant l’idée que le Sénégal et la Gambie sont liés par une connexion spéciale au-delà des rivalités sur le terrain. Cette camaraderie entre les équipes reflète l’idée que la Senegambie est un ensemble indivisible, partageant des liens culturels, historiques et sportifs profonds.
Au-delà des résultats des matchs, ces moments de connexion entre les équipes nationales renforcent l’idée que le sport peut être un puissant catalyseur de l’unité régionale. Les supporters des deux nations peuvent apprécier la passion et la compétitivité sur le terrain tout en célébrant les liens qui transcendent les frontières.
L’article vise à mettre en lumière ces moments de solidarité sportive, soulignant que même dans l’adversité, le sport peut être un vecteur d’amitié et de compréhension mutuelle. La Senegambie, avec ses valeurs partagées et sa diversité culturelle, continue de montrer au monde que l’unité peut être au cœur de la compétition.
Depuis la débâcle de l’équipe nationale contre l’Angleterre (0-3), une figure emblématique du football local, Karamba, surnommé le « Messi des Djinés » et reconnu comme le roi du ballon dans la région, semble avoir disparu des radars. Cette mystérieuse absence a suscité des inquiétudes parmi les habitants de Mbour, qui lancent un avis de recherche pour retrouver leur héros.
La défaite contre l’Angleterre a été un coup dur pour l’équipe, mais la disparition de Karamba ajoute un élément intrigant à cette histoire. Les supporters et les Mbourois s’interrogent sur les raisons de cette soudaine disparition, d’autant plus que Karamba est une figure charismatique et très appréciée dans la communauté.
Le « Messi des Djinés » était connu pour sa magie sur le terrain, maniant le ballon avec une habileté exceptionnelle. Sa soudaine absence soulève des questions sur l’impact émotionnel de la défaite sur les joueurs locaux, en particulier sur des personnalités aussi emblématiques que Karamba.
Un avis de recherche a été lancé, appelant la communauté à fournir des informations susceptibles de localiser Karamba. Les autorités locales et les proches du joueur sont mobilisés pour comprendre les circonstances de sa disparition et s’assurer de sa sécurité.
En attendant des nouvelles de Karamba, la communauté sportive de Mbour reste en suspens, espérant que leur héros reviendra bientôt et que des éclaircissements seront apportés sur cette énigme qui entoure sa disparition
La commune de Khossanto, dans le département de Saraya, est le théâtre de mystérieuses morts animales, provoquant une inquiétude grandissante parmi les propriétaires de bétail. Quatre vaches et un singe ont été retrouvés sans vie à proximité des locaux d’une société minière opérant dans la région. Les propriétaires des animaux suggèrent que ces décès pourraient être liés à la consommation d’eau provenant des fûts situés aux abords de l’entreprise.
La situation a incité une mission conjointe des services de l’élevage, des mines, de l’environnement, et des eaux et forêts à se rendre sur les lieux pour enquêter sur les circonstances entourant ces décès mystérieux. La mission, qui a été dépêchée mercredi dernier, vise à déterminer la cause exacte de ces pertes animales.
Les propriétaires des animaux, interrogés par Seneweb, n’excluent pas la possibilité de porter l’affaire devant la justice afin de faire toute la lumière sur ces événements troublants. Les craintes liées à d’éventuelles substances toxiques dans l’eau ou à d’autres facteurs environnementaux sont actuellement examinées de près.
Les autorités locales et les organismes compétents sont en alerte face à cette situation préoccupante, soulignant l’importance de garantir la sécurité environnementale et la santé des animaux dans la région de Khossanto.
L’évolution de cette affaire et les résultats de l’enquête menée par la mission conjointe seront suivis de près alors que la communauté locale cherche des réponses à ces pertes animales inexplicables.
Pour sa première visite officielle en tant ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné s’est rendu samedi à Kiev, où il a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Il a notamment affirmé que l’Ukraine resterait « la priorité de la France », promettant son soutien sans faille « en dépit de la multiplication des crises ».
Quelques heures après des frappes russes, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a assuré, samedi 13 janvier, à Kiev, que l’Ukraine resterait « la priorité de la France », promettant son soutien sans faille « en dépit de la multiplication des crises ».
« La Russie espère que l’Ukraine et ses soutiens se lasseront avant elle. Nous ne faiblirons pas », a lancé Stéphane Séjourné, en conférence de presse avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba.
Le ministre des Affaires étrangères a relevé que choisir Kiev pour sa première visite officielle, deux jours après sa nomination, était en soi un « message adressé aux Ukrainiens ».
Il s’est entretenu une heure avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, selon son entourage, notamment sur les « enjeux européens liés au Conseil extraordinaire du 1er février et le rôle moteur de la France pour que ce sommet signe une nouvelle fois un soutien unitaire des Européens à l’Ukraine ».
Des tirs de missiles
Le chef de la diplomatie française, qui a remplacé au pied levé celle à qui il a succédé, Catherine Colonna, dans ce voyage, a répété que « l’avenir de l’Ukraine (était) au sein de l’Union européenne ». Paris, a-t-il dit, pèsera « de tout son poids » pour que Kiev obtienne une enveloppe d’aide européenne de 50 milliards d’euros, pour l’instant bloquée par le veto de la Hongrie.
Le président Zelensky l’a remercié pour le soutien français « constant » apporté aux « forces de sécurité et de défense ukrainiennes » ainsi que dans le processus de rapprochement de son pays avec l’UE.
Le déplacement de Stéphane Séjourné réaffirme la pérennité de l’engagement français alors que la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas menace la stabilité de l’ensemble du Proche-Orient et mobilise les efforts diplomatiques des chancelleries occidentales.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022, la France a soutenu Kiev tant sur le plan militaire que diplomatique mais a parfois été accusée de ne pas en faire assez.
Cette visite intervient à un mois du deuxième anniversaire de l’invasion russe et après une contre-offensive des troupes ukrainiennes jugée décevante.
L’armée de l’air ukrainienne a accusé la Russie d’avoir lancé des dizaines de missiles et de drones sur l’Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi. Elle affirme que huit missiles ont été détruits et que 20 engins n’ont « pas atteint leur cible », détournés par des « contre-mesures électroniques », sur un total de 40 projectiles.
L’armée russe a pour sa part revendiqué avoir frappé des usines d’armement, affirmant avoir touché, avec des missiles hypersoniques Kinjal, « toutes » ses cibles parmi des installations « du complexe militaro-industriel » ukrainien fabriquant obus, drones et poudre à canon.
« Une phase nouvelle de la coopération de défense »
« La Russie continue à cibler volontairement et frapper les infrastructures civiles au mépris du droit international » et à « se rendre coupable de crimes de guerre », a pour sa part dénoncé Stéphane Séjourné. « Nous avons fourni aux forces armées ukrainiennes de l’artillerie » ainsi que « de la défense antiaérienne » par le passé. « Nous entrons dans une phase nouvelle de la coopération de défense », pour « renforcer la capacité ukrainienne de produire sur son sol » les armes dont elle a besoin.
Dmytro Kouleba a confirmé quant à lui des discussions en vue de « la création des conditions les plus favorables à l’interaction entre nos entreprises de défense ». Une coopération engagée au niveau bilatéral, puis avec l’UE, a-t-il précisé, envisageant une « production commune » de matériels militaires sur le sol ukrainien.
« Dans le contexte des bombardements de la nuit, je voudrais rappeler que beaucoup de composants occidentaux ont déjà été trouvés dans des missiles russes », a aussi relevé le ministre ukrainien, réitérant un point plusieurs fois soulevé par son pays.
Dmytro Kouleba a aussi appelé de ses vœux à la mise en place d' »étapes concrètes » au premier semestre 2024 pour engager l’Ukraine sur la voie d’une adhésion à l’UE.
La visite du chef de la diplomatie française suit celle à Kiev, vendredi, du Premier ministre britannique, Rishi Sunak. Ce dernier a annoncé la signature d’un accord de sécurité d’une durée de dix ans entre le Royaume-Uni et l’Ukraine, qualifié de « sans précédent » par le président Volodymyr Zelensky.
Après l’Ukraine, Stéphane Séjourné est attendu en Allemagne dès dimanche et en Pologne le lendemain pour s’entretenir avec ses homologues, a fait savoir son entourage.
La 8ème édition de la Foire Internationale de Kaolack (Fika) s’est révélée être un catalyseur économique de premier plan pour la capitale du Saloum. Cette manifestation, qui a débuté le 5 janvier et se poursuit jusqu’au 25 janvier 2024, a ouvert ses portes au Parc des expositions, attirant des milliers de visiteurs et offrant une plateforme dynamique pour les acteurs économiques.
L’événement a été officiellement inauguré par le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana. La cérémonie d’ouverture a marqué le début d’une série d’activités variées, mettant en lumière la richesse économique de la région de Kaolack.
La Fika ne se limite pas à une simple foire commerciale. Elle s’est imposée comme un rendez-vous incontournable, un lieu où les décideurs, les entrepreneurs, les porteurs de projets, et les acteurs économiques se rencontrent pour promouvoir les échanges et les partenariats. Avec la Turquie comme pays invité d’honneur, l’édition 2024 a rassemblé des représentants de 25 pays d’Afrique et d’ailleurs, créant ainsi une plateforme internationale pour le commerce et la coopération.
Le point culminant de la Fika a été la grande finale du concours didactique, mettant en compétition les établissements publics et privés de la région. Sur le thème central de cette édition, « La valorisation des ressources locales, facteur de développement de nos terroirs », le Lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack s’est distingué en remportant la compétition avec une moyenne de 12,50/20. Ce concours a souligné l’importance de l’éducation et de la valorisation des ressources locales dans le développement régional.
Le Président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack, Serigne Mboup, a présidé la cérémonie et a exprimé son engagement continu envers l’excellence éducative. Le maire de Kaolack a souligné l’importance de reconnaître le mérite au sein de la société, soulignant le rôle crucial de l’événement dans la promotion du développement local.
En tant que moteur économique, la Fika a généré un impact significatif sur la région. Elle a non seulement renforcé le tissu économique local, mais a également offert des opportunités d’affaires et de financement. En témoigne la ligne de crédit de 100 millions de francs CFA lancée par la commune de Kaolack, dédiée exclusivement aux femmes entrepreneures pour stimuler des activités génératrices de revenus.
La Fika 2024 reste un pilier essentiel pour le développement économique et social de Kaolack. Son rôle central dans la promotion du commerce, de l’innovation et de la coopération internationale en fait un événement incontournable pour les années à venir, soulignant la vitalité et le potentiel de la capitale du Saloum.
Lors du match d’ouverture de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, la Côte d’Ivoire a offert une performance solide en battant la Guinée-Bissau 2-0. Les joueurs ivoiriens, sous la houlette de l’entraîneur Jean-Louis Gasset, ont montré une détermination évidente, amorçant ainsi de manière positive leur parcours dans la compétition.
La Côte d’Ivoire a rapidement pris l’avantage dans le match, ouvrant le score dès la 4e minute. Une erreur défensive de la Guinée-Bissau a permis à Seko Fofana, joueur d’Al-Nassr, de récupérer le ballon à l’entrée de la surface adverse. D’un tir puissant du droit, il a trompé le portier des Djurtus, Ouparine Djoco, portant ainsi le score à 1-0.
Malgré cet avantage, la Guinée-Bissau a tenté de réagir à la 7e minute avec une passe de Fali Candé, mais l’avant-centre Mama Baldé a malheureusement raté son geste technique. Les Djurtus ont continué à pousser pour égaliser, mais Mama Baldé a manqué une autre opportunité à la demi-heure de jeu.
Sous la pression de leur public, les Éléphants, dirigés par Jean-Louis Gasset, ont repris le contrôle du jeu, multipliant les occasions. Seko Fofana, déjà buteur, a presque porté l’avance à 2-0, mais sa frappe a été repoussée par la barre transversale à la 34e minute. Malgré cela, le score est resté inchangé jusqu’à la pause, avec la Côte d’Ivoire en tête 1-0. Au retour des vestiaires, les Éléphants ont poursuivi sur leur lancée, dominant la Guinée-Bissau. Le deuxième but a été inscrit à la 58e minute grâce à une excellente action de Jonathan Bamba. Ce dernier a placé la balle dans l’axe, exploitant une erreur du défenseur Opa Sanganté. L’attaquant ivoirien Jean-Philippe Krasso a saisi l’occasion pour porter le score à 2-0.
La Guinée-Bissau a eu du mal à créer des occasions, et la victoire de 2-0 des Ivoiriens reflète leur supériorité sur le terrain. Cette victoire d’entrée marque un départ prometteur pour la Côte d’Ivoire dans cette compétition continentale majeure. Les supporters ivoiriens espèrent que cette dynamique positive se poursuivra au fil des matchs de la CAN 2023.
Dans un affrontement très attendu entre Teungueth FC et Génération Foot, l’équipe locale a livré une performance éclatante, remportant le derby avec un score final impressionnant. Mbaye Jacques Ndiaye a été le héros du jour en inscrivant un triplé, marquant trois des quatre buts de son équipe. Pa Omar a également ajouté son nom à la feuille de match avec un autre but remarquable.
Le match a été un festival offensif pour Teungueth FC, qui a démontré sa supériorité sur le terrain. La défense solide et les attaques percutantes ont été les clés de cette victoire éclatante, captivant les supporters présents dans le stade.
Mbaye Jacques Ndiaye a été la vedette du jour, réalisant le premier triplé de la saison pour Teungueth FC. Sa performance exceptionnelle restera gravée dans les mémoires des fans du club, et il devient ainsi un joueur à surveiller de près dans les prochains matchs.
Teungueth FC a montré une détermination sans faille, confirmant sa position dans la course au championnat. La victoire dans ce derby rufisquois renforce la confiance de l’équipe et laisse une impression durable dans le paysage du football sénégalais.
Cette performance exceptionnelle de Teungueth FC souligne la qualité du football local et promet une saison passionnante pour les supporters. Le club peut savourer cette victoire éclatante et se tourner vers l’avenir avec optimisme, tandis que Génération Foot réfléchira à sa stratégie pour rebondir après cette défaite.
Un nouveau rebondissement survient dans l’affaire du détenu présumé de viol torturé à la prison centrale de Ziguinchor. Le surveillant pénitentiaire incriminé, M. Diouf, a été envoyé en prison après avoir été placé sous mandat de dépôt. L’agent, désormais prisonnier, est détenu à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor en attendant son comparution devant le juge.
L’affaire a éclaté lorsque le détenu, E. Mané, a porté plainte contre le surveillant pénitentiaire, l’accusant d’actes de torture et de traitements inhumains. Selon le rapport, M. Diouf aurait sorti le détenu de sa cellule le 29 décembre dernier pour des raisons apparemment futiles. Le surveillant aurait ensuite infligé des sévices au détenu, le forçant à s’agenouiller pendant plusieurs heures, menotté et soumis à des coups violents.
Le major de l’infirmerie a été alerté des actes de torture par les cris de détresse de la victime. Bien que le responsable de l’infirmerie ait intervenu et ordonné l’arrêt des sévices, le surveillant aurait persisté. L’enquête a révélé que la victime a été ensuite conduite à l’infirmerie pour recevoir des soins.
Le détenu, E. Mané, a confirmé les faits lors de son audition par les enquêteurs. Le rapport indique que le surveillant incriminé a tenté de nier les accusations lors de son interrogatoire, mais il a finalement été placé sous mandat de dépôt.
Il est important de noter que E. Mané, âgé de 19 ans, était déjà incarcéré pour une affaire présumée de viol avant cette affaire de torture. Son dossier est en cours d’instruction.
Cette affaire souligne l’importance de garantir le respect des droits des détenus et de lutter contre toute forme de violence ou de traitement inhumain dans le système pénitentiaire. Le procès du surveillant pénitentiaire incriminé sera un moment crucial pour la justice et la protection des droits de l’homme.
Les performances mitigées de Habib Diallo soulèvent des interrogations sur son rôle en tant que fer de lance de l’équipe
Les récentes prestations de Habib Diallo à la pointe de l’attaque des Lions du Sénégal suscitent des doutes quant à sa capacité à assumer ce rôle de leader offensif. Les matches contre le Niger et le Soudan du Sud ont mis en évidence son inefficacité, soulevant ainsi la question de savoir si le joueur d’Al Shabab a les épaules assez larges pour porter l’attaque sénégalaise.
Face à cette incertitude, d’autres options se profilent, notamment avec Nicolas Jakson, dont la palette technique pourrait apporter une nouvelle dimension à l’attaque. Bien qu’il n’ait pas encore inscrit de but avec l’équipe nationale, Jakson démontre des qualités techniques qui pourraient faire la différence en un contre un, malgré certaines lacunes dans la phase finale.
Bamba Dieng, un autre prétendant à la pointe de l’attaque, avait précédemment devancé Habib Diallo lors de la CAN 2022. Avec une vitesse remarquable, Dieng représente une menace constante pour les défenses adverses, bien qu’il puisse améliorer sa finition.
L’absence de Boulaye Dia redistribue les cartes en attaque, et bien que Jakson semble avoir une légère avance, Bamba Dieng est déterminé à faire valoir ses compétences. Pour Habib Diallo, qui avait déjà été relégué au banc lors de la CAN 2022, il est impératif de retrouver son tranchant s’il veut conserver sa place dans l’équipe.
La question demeure : Habib Diallo saura-t-il répondre aux attentes placées sur lui, ou de nouveaux visages émergeront-ils comme les fers de lance de l’attaque sénégalaise ? L’avenir de l’attaque des Lions est en suspens, et les prochains matches seront déterminants pour éclaircir cette énigme.
La CAN 2024 marquera la 5e et dernière participation pour les vétérans de la sélection sénégalaise
La prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 sera empreinte de nostalgie pour le Sénégal, avec les vétérans Sadio Mané, Gana Gueye et Kouyaté, qui joueront leur cinquième et dernière compétition continentale. Ces piliers de l’équipe nationale, présents depuis 2012, marqueront la fin d’une époque en prenant leur retraite internationale après la compétition.
Après avoir contribué au succès de l’équipe nationale lors des CAN 2015, 2017, 2019, et 2022, Sadio Mané, Gana Gueye et Kouyaté ont été des figures emblématiques du football sénégalais. Le poids de l’âge et l’évolution de la relève les conduiront à céder la place à leurs jeunes frères dans l’équipe.
La CAN 2024 sera donc une opportunité pour ces joueurs de sortir par la grande porte, en laissant une empreinte indélébile dans l’histoire du football sénégalais. Leur parcours a été marqué par des moments mémorables, et cette compétition sera l’occasion de clore un chapitre exceptionnel de leur carrière internationale.
Kalidou Koulibaly, qui participera à sa quatrième CAN aux côtés d’Ismaila Sarr, devrait logiquement continuer à représenter la sélection sénégalaise, servant de lien entre l’expérience des aînés et l’énergie de la nouvelle génération.
La CAN 2024 sera non seulement une compétition sportive intense, mais aussi un moment chargé d’émotions alors que le Sénégal salue ses légendes sur le terrain international. Les yeux du monde seront tournés vers ces joueurs d’exception alors qu’ils vivent leur dernière aventure sous le maillot national, laissant un héritage durable pour les générations futures.
La plateforme politique dirigée par Khalifa Ababacar Sall se distingue par une approche ouverte et un investissement dans la formation de ses membres
Taxawu Sénégal, la coalition portant la candidature de Khalifa Ababacar Sall à l’élection présidentielle de 2024, fonctionne selon des principes d’ouverture et d’inclusivité, éloignant toute centralisation autour d’une personnalité unique. Selon un membre du pool de communication de la coalition, cette approche vise à prévenir les tensions internes et à favoriser la collaboration.
Contrairement à une structure monolithique, Taxawu Sénégal a mis en place une stratégie d’encadrement et de formation des militants. Sur le plan structurel, la plateforme se distingue du parti socialiste, avec une organisation plus flexible pour éviter les rivalités internes. Cependant, sur le plan pratique de la formation des militants, Taxawu Sénégal adopte des méthodes similaires à celles du parti socialiste à son apogée.
Une équipe dédiée au sein de la plateforme définit les orientations et la stratégie de formation, mettant en avant la valorisation des ressources humaines. Les membres sont formés à la responsabilité, à la performance et à la maîtrise de la vision, assurant ainsi une base solide pour la mise en œuvre des objectifs de la plateforme.
La stabilité et la force d’une formation politique sont intrinsèquement liées à son organisation interne. La plateforme Taxawu Sénégal semble comprendre cette nécessité, en veillant à la consultation de ses membres et à une bonne structuration à la base. Cela permet non seulement de renforcer la cohésion interne mais aussi de mieux communiquer les projets aux attentes des populations.
Même le protocole de la plateforme n’est pas négligé. Les membres du protocole de Taxawu Sénégal ont bénéficié de sessions de formation spécifiques, mettant l’accent sur l’importance du respect des codes et des règles dans les organisations politiques. La capacité d’anticipation de la plateforme lui confère une avance significative dans divers domaines.
En outre, la plateforme investit dans la formation des jeunes appelés à participer activement aux débats publics. Des sessions de formation ont été organisées pour perfectionner leurs compétences en prise de parole en public, les dotant d’outils pour adapter le vocabulaire, ajuster la gestuelle, et perfectionner la posture d’orateur.
Les membres de Taxawu Sénégal, mieux armés grâce à ces formations, pourront communiquer de manière plus efficace, participer activement aux débats publics, et renforcer la présence de la plateforme sur la scène politique sénégalaise. Ces initiatives reflètent la préparation minutieuse de Taxawu Sénégal en vue de l’élection présidentielle de 2024.
Les Lions de la Teranga lancent leur campagne à la CAN avec l’objectif ambitieux de conserver leur couronne continentale
Le Sénégal, détenteur du titre de champion d’Afrique acquis en 2022, a officiellement débuté sa quête pour conserver sa couronne à la CAN 2024 en Côte d’Ivoire. Mercredi, lors de la cérémonie symbolique de remise du drapeau national avant le départ pour Yamoussoukro, le président Macky Sall a confié aux joueurs la mission ambitieuse de défendre avec succès leur statut de champions.
Les Lions de la Teranga ont livré leur seul match amical préparatoire contre le Niger, le lundi 8 janvier, remportant la partie avec une victoire in-extremis (1-0) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, la nouvelle ville sénégalaise. Cependant, malgré cette victoire, une partie du public exprime des inquiétudes quant à la préparation de l’équipe pour la compétition à venir.
Certains supporters, espérant une victoire plus convaincante contre un adversaire perçu comme « modeste », ont qualifié le résultat de décevant. « L’équipe n’est pas encore prête, ça m’inquiète un peu », confie un supporter, soulignant le désir d’une confiance renforcée avant le début du tournoi.
Néanmoins, d’autres relativisent en rappelant qu’il s’agissait d’un simple match amical, les joueurs n’ayant pas joué à 100% pour éviter les blessures potentielles. Ces commentaires reflètent l’attente palpable et la pression qui pèsent sur les épaules des Lions de la Teranga alors qu’ils aspirent à rééditer le succès de 2022.
L’ambition du Sénégal de conserver son titre à la CAN 2024 fait face à une concurrence féroce, mais l’équipe est déterminée à offrir une nouvelle vague de fierté à la nation sénégalaise. Le coup d’envoi de leur campagne officielle est attendu avec impatience lors du premier match contre la Gambie le 15 janvier.
Le Conseil constitutionnel annonce la liste des candidats retenus et les 69 candidatures jugées irrecevables pour l’élection présidentielle
Le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu public ses décisions concernant les candidatures à l’élection présidentielle lors de sa séance du 12 janvier 2023. En plus de dévoiler les noms des 21 candidats retenus, la juridiction a également publié la liste des 69 candidats dont les candidatures ont été déclarées irrecevables.
Les candidats concernés par cette décision ont la possibilité de faire des réclamations contre la liste des candidats retenus. Ils disposent d’un délai de 48 heures, soit jusqu’aux 15 et 16 janvier, pour déposer leurs réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ce dernier aura ensuite trois jours pour examiner l’ensemble des recours avant de rendre sa décision finale.
La publication de la liste des candidats irrecevables souligne l’importance des procédures de vérification des dossiers de candidature pour garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Les prochains jours seront cruciaux alors que les candidats contestataires exerceront leur droit de réclamation, mettant ainsi en avant le rôle du Conseil constitutionnel dans l’assurance de l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.
La liste complète des candidats retenus et des candidatures jugées irrecevables sera rendue publique à l’issue du délai imparti pour les réclamations et des délibérations du Conseil constitutionnel.
Les habitants de Montagne-Centrale, Diabé-Guidé, Fandalé, Ndiayega, et une partie des HLM subissent les conséquences d’une pénurie d’eau persistante.
Depuis plusieurs jours, plusieurs quartiers de la commune de Bakel font face à une pénurie d’eau qui perturbe le quotidien des habitants, les contraignant à veiller la nuit pour guetter le retour du liquide précieux, rapporte.
Les quartiers Montagne-Centrale, Diabé-Guidé, Fandalé, Ndiayega, et une partie des HLM sont particulièrement touchés par cette situation difficile. Les résidents de ces quartiers passent des nuits blanches, dans l’attente que l’eau recommence à couler des robinets.
Depuis une semaine, le débit d’eau est limité, ne s’écoulant que de 02 heures à 06 heures du matin. Les familles, contraintes d’organiser leur quotidien autour de ces horaires restreints, sont particulièrement impactées.
Fayèle Sy, une habitante du quartier Montagne-Centrale, exprime sa frustration : « Depuis une semaine, c’est comme ça. L’eau ne coule plus des robinets qu’entre 02 heures et 06 heures du matin. On veille avec nos enfants qui doivent aussi aller à l’école. »
Le quartier Montagne-Centrale, en raison de son emplacement en altitude, souffre depuis longtemps d’un problème chronique de pénurie d’eau. Certains habitants indiquent même devoir attendre que le quartier voisin, Grimpalé, s’approvisionne avant que la pression de l’eau ne soit suffisante chez eux.
Bien que des forages aient été mis en place il y a plusieurs années pour pallier cette situation, les résidents soulignent que les solutions mises en œuvre n’ont pas résolu le problème. Certains sont contraints d’acheter de l’eau dans d’autres quartiers pendant la journée.
Mamadou Cissokho, un habitant de Montagne-Centrale, témoigne de la difficulté quotidienne : « Je dois aller jusqu’au quartier Ndiayega pour remplir des bidons et des seaux. Je dois payer 2000 francs par course. »
Outre les inconvénients pratiques, les habitants déplorent également le coût élevé des factures d’eau, malgré une consommation limitée en cette période de pénurie. La situation préoccupante soulève des questions sur la gestion de l’approvisionnement en eau dans la région et appelle à des mesures rapides pour résoudre ce problème essentiel.
La blessure de l’attaquant du Bayern laisse le Cameroun sans sa pièce maîtresse en attaque, mais des alternatives se dessinent
La déchirure de la cuisse droite de Vincent Aboubacar a jeté une ombre sur la participation du Cameroun à la CAN 2024, privant l’équipe nationale de son attaquant vedette. Cette absence, couplée aux tensions entre le Papa de Choupo-Moting et le Président de la Fecafoot, rend improbable un éventuel rappel du joueur du Bayern.
À la différence du Sénégal et du Nigéria, qui ont réagi rapidement en remplaçant respectivement Boulaye Dia par Bamba Dieng et Victor Boniface par Moffi, le Cameroun n’a pas encore annoncé de remplaçant pour Aboubacar. Une décision qui suscite des interrogations, d’autant plus que Magri, normalement pressenti comme titulaire, est également incertain en raison d’une blessure à l’entraînement.
Rigobert Song, anticipant les aléas du football, avait convoqué quatre attaquants de pointe. Avec les forfaits d’Aboubacar et les incertitudes autour de Magri, deux options majeures s’offrent à lui pour occuper la pointe de l’attaque.
D’un côté, Faris Pemi Moumbagna de Bodo Glimt (Norvège) représente une option solide, tandis que de l’autre, George-Kevin Nkoudou de Damac FC (Arabie Saoudite) s’affirme comme le meilleur buteur africain dans le championnat saoudien, devant des joueurs tels que Sadio Mané du Sénégal et Riyad Mahrez de l’Algérie.
Le choix entre ces deux attaquants influents pourrait être déterminant pour l’efficacité offensive du Cameroun dans le tournoi. Rigobert Song, avec sa vision aiguisée, devra prendre une décision cruciale pour maintenir les chances de son équipe dans la compétition africaine de football.
L’absence d’Aboubacar est incontestablement un coup dur, mais le football étant imprévisible, cela pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles étoiles et stratégies pour l’équipe camerounaise.
Une enquête de la police de Diamaguène-Sicap Mbao dévoile un réseau de faux monnayage opérant entre « Km 50 », Sébikotane et Thiès
Une saisie record de 3 milliards de francs CFA en faux billets noirs a été réalisée au cours d’une enquête menée conjointement entre Dakar et Thiès. L’Imam A. A. Pouye de « Km 50 » a été appréhendé après avoir été dénoncé par ses complices, un marabout renommé et son chambellan, dans une affaire de tentative de blanchiment de fausses devises.
Selon les informations recueillies, l’Imam Pouye aurait approché le chambellan Thiandoum, membre influent du cercle restreint du marabout S. B. Aidara, pour blanchir des liasses de faux dollars qu’il détenait. Le marabout aurait accepté de financer l’opération et reçu les billets noirs, tandis que l’Imam retournait à « Km 50 » pour continuer à diriger les prières en attendant sa part.
Cependant, les plans du trio ont été compromis lorsqu’ils ont tenté de trouver un technicien capable de laver les billets noirs. L’affaire a attiré l’attention d’un agent infiltré de la police, conduisant à l’arrestation de deux faussaires au domicile du marabout, après plusieurs jours de filature.
L’enquête a révélé que le réseau opérait depuis longtemps entre « Km 50 », Sébikotane et Thiès, suggérant que ce n’était pas leur première tentative de faux monnayage. Le technicien, recherché activement, a réussi à échapper aux autorités lors de l’opération.
Lors de la perquisition au domicile du marabout, les forces de l’ordre ont découvert plusieurs liasses de faux dollars, ainsi qu’un pistolet automatique non autorisé caché dans une armoire. Le marabout a admis ne pas détenir d’autorisation de port d’arme.
L’Imam A. A. Pouye a également été arrêté à « Km 50 » et rejoint ses complices à bord du convoi. L’ensemble du réseau sera présenté devant la justice pour répondre de ses activités frauduleuses.
Cette affaire souligne la nécessité d’une vigilance accrue contre les activités criminelles, même au sein de communautés apparemment paisibles, et met en lumière les défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées pour démanteler de tels réseaux.
La première session ordinaire de l’année 2024 au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) s’est clôturée dans l’émotion, marquée par le décès du professeur Mouhamed Mawloud Diakhaté. Président de la Commission numéro 1 de l’institution, il a dirigé les travaux jusqu’à son décès, laissant un vide immense. La présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, a exprimé sa tristesse, soulignant que Mouhamed Mawloud Diakhaté était une « tête pensante » du HCCT et une perte immense pour le pays.
La session a été consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de rapport annuel de l’année 2023. La cérémonie de clôture a été marquée par des hommages appuyés à Mouhamed Mawloud Diakhaté, salué pour son intelligence, sa générosité et son engagement envers le HCCT. Les conseillers ont adopté à l’unanimité le projet de rapport annuel, comportant 100 recommandations et 8 avis, en signe de reconnaissance envers le regretté président de la Commission numéro 1. Le document sera transmis au chef de l’État. La tristesse et l’émotion ont marqué la session, et la présidente du HCCT n’a pu retenir ses larmes en évoquant la mémoire de Mouhamed Mawloud Diakhaté, décrivant un homme loyal et dévoué jusqu’à son dernier jour au service du HCCT. »
Un accord a été trouvé entre Israël et le Qatar sur la livraison « dans les prochains jours » de médicaments pour les otages toujours détenus à Gaza. Vendredi, l’État hébreu répondait, devant la Cour internationale de justice à La Haye, aux allégations selon lesquelles il commettrait un « génocide » à Gaza. Dans la nuit, les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre des installations militaires houthies au Yémen. Voici le fil du 12 janvier 2024.
L’essentiel à retenir
Israël a déclaré vendredi devant la Cour internationale de justice – la plus haute juridiction de l’ONU – « ne pas chercher à détruire » le peuple palestinien à Gaza, alors que le pays se défend d’accusations de génocide portées par l’Afrique du Sud.
Un accord a été trouvé entre Israël et le Qatar pour la livraison « dans les prochains jours » de médicaments pour les otages toujours détenus à Gaza.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené vendredi 73 frappes sur les rebelles houthis au Yémen, faisant cinq morts et six blessés. Les Houthis avaient multiplié ces dernières semaines les attaques contre les navires commerciaux en mer Rouge.
Un porte-parole des rebelles au Yémen, Mohamed Abdel Salam, a affirmé vendredi que les Houthis continueront de cibler les navires liés à Israël en mer Rouge, dénonçant des frappes américano-britanniques « injustifiées » contre son mouvement. Pour le Quai d’Orsay, « les Houthis portent la responsabilité de l’escalade régionale » en mer Rouge.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les frappes israéliennes se sont poursuivies sur la bande de Gaza, selon des témoins.
En Cisjordanie, l’armée israélienne « neutralise » trois assaillants après l’attaque d’une colonie
L’armée israélienne a indiqué avoir « neutralisé » trois assaillants vendredi soir après une attaque contre la colonie juive d’Adora en Cisjordanie occupée.
Des assaillants ont ouvert le feu sur des soldats en patrouille dans la zone située près d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967, indique l’armée.
Dans un incident séparé, dans le nord de la Cisjordanie, un Palestinien de 19 ans a succombé à ses blessures après avoir été frappé par l’armée israélienne dans le secteur de Tulkarem, a annoncé le ministère de la Santé palestinien ,cité par l’agence officielle de l’autorité palestinienne Wafa.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, la Cisjordanie occupée connaît un niveau de violence inédit en 20 ans. Quelque 340 Palestiniens y ont été tués par l’armée israélienne ou des colons depuis le 7 octobre selon les autorités palestiniennes.
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Le président américain « pense » que les frappes au Yémen n’ont pas fait de « victimes civiles »
Joe Biden a dit « penser » que les frappes américaines contre les Houthis au Yémen n’avaient pas fait de « victimes civiles ».
« Je pense qu’il n’y a pas eu de victimes civiles, pour cette raison aussi (les frappes sont) un succès », a-t-il dit lors d’un bref échange avec des journalistes alors qu’il visitait un commerce à Allentown (nord-est), en Pennsylvanie.
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Joe Biden qualifie les Houthis de groupe « terroriste », et répète qu’il « répondra » s’ils « poursuivent leur comportement inacceptable »
Le président américain, dans son premier commentaire public depuis les frappes américaines au Yémen, a répété vendredi qu’il « répondrait » si « les Houthis poursuivent leur comportement inacceptable ».
Joe Biden, à qui les journalistes demandaient, en marge d’un déplacement en Pennsylvanie (nord-est), quel message il avait pour Téhéran après avoir frappé ce groupe rebelle que les Iraniens soutiennent, a rétorqué : « J’ai déjà envoyé mon message à l’Iran. »
Ce dernier n’a par ailleurs pas hésité à qualifier vendredi les Houthis de groupe « terroriste ».
Frappes aériennes contre les Houthis : quelles implications régionales ?
Les intérêts américains et britanniques sont devenus des « cibles légitimes » pour les Houthis après les frappes des États-Unis et du Royaume-Uni au Yémen, ont déclaré ces rebelles yéménites.
Mais les Houthis et leur parrain régional, l’Iran, ont-ils la volonté et la capacité de réellement riposter ? Le décryptage de Gauthier Rybinski, chroniqueur international de France 24 ⤵️
Les Houthis ont tiré un missile anti-navire après les frappes américano-britanniques au Yémen
Les Houthis ont tiré un missile anti-navire « en riposte » aux frappes des États-Unis et du Royaume-Uni sur les positions du groupe rebelle au Yémen, a déclaré un général américain.
« Nous savons qu’ils ont tiré au moins un missile en riposte », a affirmé à la presse le général Douglas Sims, de l’état-major américain, précisant que le missile n’avait touché aucun navire.
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il y a 6 heures
L’Iran condamne les frappes américaines et britanniques visant les rebelles au Yémen
L’Iran a condamné les frappes aériennes menées dans la nuit par les États-Unis et le Royaume-Uni contre des cibles des rebelles Houthis au Yémen, dénonçant une « violation flagrante de la souveraineté » de ce pays.
Ces frappes répondaient à la multiplication des attaques contre des navires en mer Rouge menées par les rebelles yéménites soutenus par l’Iran qui disent agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël livre une guerre contre le mouvement Hamas.
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il y a 8 heures
Le chef de l’ONU demande d’éviter « l’escalade » après les frappes américaines et britanniques contre les Houthis
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a demandé à « toutes les parties » d’éviter « l’escalade » après les frappes menées contre les Houthis au Yémen par les États-Unis et le Royaume-Uni, selon son porte-parole.
« Le Secrétaire général appelle toutes les parties concernées à éviter une escalade de la situation dans l’intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l’ensemble de la région », a déclaré le porte-parole Stéphane Dujarric.
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il y a 8 heures
La production de Tesla et Volvo perturbée en Europe par les attaques contre les cargos en mer Rouge
Chez Tesla comme chez Volvo, la production d’automobiles est perturbée par les attaques contre les cargos en mer Rouge, qui ralentissent l’acheminement de pièces détachées asiatiques dans les usines européennes.
Tesla a été le premier constructeur à annoncer dans la nuit de jeudi à vendredi que sa production serait suspendue pendant deux semaines dans son usine européenne, entre le 29 janvier et le 11 février.
L’usine de Volvo à Gand (Belgique) va également être fermée pendant trois jours la semaine prochaine faute de boîtes de vitesses, dont la livraison a pris du retard à cause de « réajustements dans les voies maritimes », a indiqué le constructeur sino-suédois vendredi à l’AFP.
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il y a 8 heures
Israël reproche à l’ONU de ne pas avoir demandé la libération des otages
Israël a reproché au Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme de ne pas avoir demandé la libération des otages détenus à Gaza dans sa déclaration du jour.
« Pas un mot pour demander la libération des otages détenus à Gaza », a dénoncé la représentation d’Israël auprès de l’ONU à Genève sur le réseau social X. « Un appel au cessez-le-feu, sans exiger la libération de nos otages et le désarmement du Hamas, est un appel à la victoire du terrorisme », a-t-elle ajouté.
La représentation israélienne réagissait à la déclaration faite vendredi aux médias par le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme concernant « les échecs récurrents d’Israël » à respecter le droit international humanitaire, ainsi que les principes de « distinction, proportionnalité et précaution » dans la conduite des hostilités.
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il y a 8 heures
Accusé de « génocide » à Gaza, Israël se défend devant la Cour internationale de justice
Se défendant d’une accusation que le pays qualifie de « totalement dénaturée » et « malveillante » portée contre lui devant la plus haute juridiction de l’ONU, Israël a affirmé qu’il ne cherchait pas à détruire le peuple palestinien à Gaza.
Les précisions de notre correspondante à Jérusalem ⤵️
Les otages retenus à Gaza vont recevoir des médicaments « dans les prochains jours »
Les otages retenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque du Hamas en Israël vont recevoir des médicaments « dans les prochains jours » en vertu d’un accord négocié par l’entremise du Qatar, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Sur les 250 otages enlevés dans le sud d’Israël lors de l’attaque menée par les commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, 132 manquent à l’appel, dont 25 sont morts sans que leurs corps n’aient été restitués, selon les autorités israéliennes.
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il y a 9 heures
Des centaines de milliers de manifestants à Sanaa après les frappes américano-britanniques au Yémen
Des Yéménites ont répondu par centaines de milliers à l’appel des Houthis à manifester à Sanaa contre les frappes des États-Unis et du Royaume-Uni visant ces rebelles en représailles à leurs attaques contre la marine marchande en mer Rouge.
La foule a rempli la grande place Sabine du centre de Sanaa sous une forêt de drapeaux yéménites et palestiniens et de nombreux portraits du chef des rebelles, Abdelmalek al-Houthi, et du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, dont les groupes sont soutenus par l’Iran.
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il y a 9 heures
Depuis le 7 octobre, Israël a intensifié ses raids dans les villes palestiniennes de Cisjordanie
Depuis le 7 octobre, Israël a intensifié ses raids dans les villes palestiniennes de Cisjordanie, prenant d’assaut les camps de réfugiés et arrêtant des dizaines de personnes.
Israël affirme que ses soldats se défendent contre les militants palestiniens retranchés dans les camps. Les habitants rencontrés par nos envoyés spéciaux disent, eux, vivre dans la peur de voir leur maison détruite par les bulldozers et des membres de leur famille tués par les soldats.
Des images vérifiées par nos équipes révèlent que des Palestiniens non armés font partie des victimes de ces incursions. Reportage ⤵️
Environ 28 personnes évacuées des hôpitaux al-Shifa, Kamal Adwan et du point médical du Croissant-Rouge palestinien à Jabalia
« Les équipes du Croissant-Rouge palestinien, en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge, ont évacué environ 28 personnes, dont des blessés et leurs accompagnateurs, de l’hôpital Al-Shifa, de l’hôpital Kamal Adwan et du point médical du PRCS à Jabalia , nord Gaza », a annoncé le Croissant-Roue palestinien dans un post sur le réseau social X.
« Cinq ambulances PRCS ont participé au transport des blessés vers les hôpitaux de la partie sud de la bande Gaza . »
Les Houthis ont menacé vendredi de s’en prendre aux intérêts américains et britanniques, qu’ils considèrent désormais comme « cibles légitimes ». La veille, des sites utilisés par ce groupe rebelle yéménite ont été bombardés par Londres et Washington. Depuis plusieurs semaines, les Houthis attaquent des navires qu’ils disent liés à Israël en mer Rouge, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Qui sont les Houthis ? Que recherchent-ils ? Décryptage.
« Les Américains et les Britanniques ne doivent pas croire qu’ils échapperont au châtiment de nos forces armées héroïques (…) Tous les intérêts américano-britanniques sont devenus des cibles légitimes”.
Assez claires, ces menaces ont été proférées, vendredi 12 janvier, par le Conseil politique suprême des Houthis, haute instance des rebelles yéménites, et relayées par leurs médias officiels.
C’est la réponse du groupe armé aux 73 frappes menées dans la nuit par les armées américaine et britannique contre des sites au Yémen, faisant cinq morts et six blessés, selon un bilan avancé par le porte-parole militaire des Houthis.
L’opération a été menée en riposte à plusieurs semaines d’attaques contre des navires marchands en mer Rouge par les Houthis soutenus par l’Iran. Les rebelles yéménites affirment viser les bateaux liés à Israël en « solidarité » avec les Palestiniens de Gaza.
De leur côté, les États-Unis, le Royaume-Uni et huit de leurs alliés ont assuré, dans une déclaration commune vendredi, que leur but est de « restaurer la stabilité en mer Rouge ».
Puissance militaire
Mais l’opération américano-britannique vient matérialiser les craintes d’une propagation régionale de la guerre entre Israël et le Hamas, qui fait rage dans la bande de Gaza.
D’autant plus que « les Houthis possèdent des moyens militaires importants », rappelle le correspondant de France 24 en Iran, Siavosh Ghazi.
La puissance militaire du groupe, qualifié vendredi de « terroriste » par le président américain Joe Biden, a été estimée il y a plusieurs années à environ 200 000 combattants, rappelle l’AFP. Des hommes bien entraînés et habitués à combattre sur le terrain aride et montagneux du Yémen.
Après avoir pris le contrôle de la capitale Sanaa en 2014 et forcé le gouvernement internationalement reconnu à se réfugier dans le sud, les Houthis se sont emparés de vastes étendues du pays, en particulier dans le nord.
Né dans les années 1990, ce mouvement d’obédience chiite a déjà mené des attaques contre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, tous deux membres d’une coalition qui soutient le gouvernement yéménite contre les Houthis depuis 2015.
Considérés depuis comme une menace sérieuse par les pays voisins du Golfe, leurs missiles de longue distance et leurs drones sont développés, selon leurs opposants, à partir de la technologie iranienne.
Mais, avec ou sans l’appui de l’Iran, en matière de petits projectiles et drones, « un rien est efficace », relève Gauthier Rybinski, chroniqueur international de France 24. « Tout ce qui est de l’ordre de la propulsion peut-être bricolé sur place, y compris avec ce que l’on trouve via Internet, et l’efficacité de ce genre d’engin est tout à fait prouvée ».
Avec des missiles d’une portée dépassant parfois les 1000 km, les Houthis visent non seulement des navires marchands, mais tentent aussi de cibler le port israélien d’Eliat, rappelle Siavosh Ghazi.
Toutefois, jusqu’à présent, les défenses anti-aériennes israéliennes interceptent sans trop de difficultés ce type d’attaque, nuançait toutefois, fin novembre, Danilo delle Fave, spécialiste des questions de sécurité internationale.
« Iranisation » et parrainage des Mollah
Outre leur force de frappe locale, les Houthis peuvent compter sur le soutien de leur allié iranien. Téhéran a condamné vendredi les frappes aériennes visant contre des cibles rebelles au Yémen, dénonçant une « violation flagrante de la souveraineté » de ce pays.
L’appartenance des Houthis à l’islam chiite est fréquemment invoquée pour expliquer leur proximité avec l’Iran. Mais s’il s’agit d’une milice sectaire d’obédience chiite, leur chiisme « n’est pas exactement celui des Iraniens. Ces derniers sont duodécimains et les Houthis, zaydites », rectifie David Rigoulet-Roze, rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques (éd. L’Harmattan).
Cette mouture locale du chiisme « n’est d’ailleurs pas nécessairement bien perçue » par le régime des Mollah, abonde Gauthier Rybinski sur le plateau de France 24.
Pourtant, ces dernières années, « la confessionnalisation de la région, ainsi que des rivalités géopolitiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran, ont favorisé un rapprochement de plus en plus marqué des Houthis avec Téhéran, une ‘iranisation’ du chiisme yéménite. Ceci fait que l’agenda yéménite est de plus en plus indexé sur l’agenda régional iranien », analyse David Rigoulet-Roze.
Cette « iranisation » est aussi une affaire d’armes, rappelle, de l’autre côté de l’Atlantique, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain : « Les Houthis appuient sur la gâchette mais ce sont les Iraniens qui fournissent le pistolet », résumait John Kirby sur CNN vendredi.
Pour autant, la proximité avec le régime des Mollah n’est pas nécessairement un facteur supplémentaire d’escalade, selon Danilo delle Fave, de l’International Team for the Study of Security (ITSS) Verona : « Téhéran n’a pas forcément intérêt à ce que le commerce maritime dans le canal de Suez soit trop perturbé, car une partie du pétrole et du gaz qui y passe est à destination de la Chine, qui est l’alliée de l’Iran ».
Popularité et « axe de résistance »
Endeuillés par la mort de milliers de combattants en une décennie, les Houthis continuent d’attirer de jeunes recrues dans un pays d’environ 30 millions d’habitants, aux prises avec l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.
« Les Houthis se mobilisent, au même titre que d’autres supplétifs pro-iraniens de la région comme le Hezbollah libanais (…) pour participer de manière élargie à ce qui est qualifié de ‘Mouqawama’ (‘résistance’ en arabe, NDLR) contre Israël, en soutien au Hamas dans sa confrontation avec l’armée israélienne” explique David Rigoulet-Roze.
En attaquant en mer Rouge, au nom de la cause palestinienne, des navires liés à Israël et aux États-Unis, les Houthis se sont offert une visibilité mondiale et ont rallié leur base populaire tant au Yémen que dans les pays voisins, constatent les observateurs de cette région du monde.
Au Yémen, des centaines de milliers de personnes ont répondu vendredi à l’appel des Houthis à manifester à Sanaa contre les frappes des États-Unis et du Royaume-Uni.
La foule a rempli la place Sabyine, au cœur de Sanaa. Dans une forêt de drapeaux yéménites et palestiniens, on distingue le portrait du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, mais surtout, de celui des Houthis : Abdelmalek al-Houthi, 44 ans, fils d’un éminent religieux, parvenu à la tête du mouvement après la mort de son frère, en 2004.
En deux décennies, cet homme discret a transformé un groupe de rebelles en une puissante milice qui, désormais, défie le gendarme américain en mer Rouge.
Dans son allocution, le chef du gouvernement a interpellé les journalistes sur leur responsabilité dans la construction d’une humanité en quête de justice et d’équité. Il a souligné l’importance du rôle des médias dans un contexte mondial marqué par des crises, des pertes de vies et de biens, ainsi que des situations de désolation.
Par ailleurs, le Premier ministre a appelé la presse à résister aux ennemis de la vérité, en particulier à l’ère de la digitalisation où la désinformation prolifère sur les réseaux sociaux. Concernant la menace terroriste, il a exhorté les journalistes à faire preuve d’une responsabilité aiguë pour éviter les manipulations et la désinformation massive, soulignant que « ce sont les médias qui construisent la paix ».
En conclusion, Amadou Ba a souligné l’importance du rôle des journalistes dans la préservation des valeurs humanistes et dans la construction d’un monde plus juste et équitable.
L’Afrique du Sud, dans une affaire judiciaire historique, a accusé jeudi Israël de violer la Convention des Nations unies sur le génocide, affirmant que même l’attaque du Hamas du 7 octobre ne pouvait justifier les événements à Gaza.
Pretoria a saisi en urgence la plus haute juridiction de l’ONU pour qu’elle joigne à Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires » dans la bande de Gaza.
Israël, qui s’exprime vendredi devant les magistrats de la Cour internationale de Justice (CIJ), qui siège à La Haye, a qualifié l’affaire d’« absurde » et « atroce » et a accusé jeudi Pretoria de se comporter comme « le bras juridique de l’organisation terroriste Hamas ».
Israël « est accusé de génocide au moment où il combat le génocide », s’est offusqué jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un communiqué. « Une organisation terroriste a commis le pire crime contre le peuple juif depuis l’Holocauste et voici que quelqu’un vient la défendre au nom de l’Holocauste. Quel culot ! », a ajouté M. Netanyahu.
La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque inédite le 7 octobre 2023 du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien qui a fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien.
En représailles, Israël a juré d’« anéantir » le Hamas au pouvoir à Gaza et a lancé une offensive dans ce territoire palestinien qui a fait au moins 23.469 morts, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.
« Aucune attaque armée sur le territoire d’un Etat, aussi grave soit-elle (…) ne peut justifier une violation de la Convention », a affirmé le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, devant la CIJ. « La réponse d’Israël à l’attaque du 7 octobre a franchi cette ligne et a donné lieu à des violations de la Convention », a soutenu M. Lamola.
« Nous ne présentons aucune affaire au nom du Hamas, cette déclaration est sans fondement, nous le faisons au nom des Palestiniens, des enfants, des femmes et des personnes âgées qui sont tuées à Gaza », a-t-il ajouté devant les journalistes à l ‘numéro de l’audience.
Titre : Amadou Ba sollicite les prières du Khalife de la famille omarienne pour un Sénégal de paix et de stabilité
Le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, a effectué une visite de courtoisie auprès du Khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, à l’occasion de la célébration de la 60e édition de la ziarra annuelle de Thierno Mountaga à Louga. À la sortie de l’entretien, Amadou Ba a déclaré avoir sollicité les prières du Khalife pour un Sénégal empreint de paix et de stabilité.
« Nous avons sollicité les prières du Khalife pour un Sénégal de paix et de stabilité », a-t-il partagé avec les journalistes, exprimant sa satisfaction quant à l’accueil qui lui a été réservé par le guide religieux.
Le Premier ministre a souligné le privilège de faire sa ziarra annuelle à Louga, notamment à la demande du président de la République. Il a exprimé son ferme espoir que les vœux du Khalife en faveur du Sénégal seront exaucés.
Amadou Ba est
Il a insisté sur la nécessité de préserver ces valeurs, saluant le rôle crucial des guides religieux en tant que régulateurs sociaux et facteurs d’équilibre. Le Premier ministre a rappelé l’engagement du président de la République à renforcer les foyers religieux à travers un programme de modernisation des cités religieuses, soulignant que cela bénéficiera à l’ensemble du Sénégal.
En perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur est chargé, conformément à l’article L premier du Code électoral, de la préparation et de l’organisation des opérations électorales.
Dans ce cadre, le Ministère voudrait porter à l’attention de l’opinion nationale et internationale, les précisions ci-après :
A la date du 10 janvier 2024 et en vertu des articles L328 et R309 du Code électoral, les Chefs de missions diplomatiques et consulaires ont mis en place les commissions administratives en charge du suivi du processus électoral dans leurs juridictions respectives ;
Pour rappel, chaque commission administrative chargée de la distribution des cartes électeurs à l’étranger est composée des représentants du poste diplomatique ou consulaire, de la DECENA et des représentants des candidats ;
La liste définitive des candidats recevables sera publiée par le Conseil constitutionnel au plus tard 35 jours avant le scrutin soit, le samedi 20 janvier 2024 (l’alinéa 3 de l’article L126-3 du code électoral) ;
Ainsi, pour l’étranger, après la révision exceptionnelle des listes électorales, le processus se déroule normalement et les opérations de distribution des cartes d’électeurs ont démarré à compter de la publication de la Décision administrative instituant lesdites commissions sous la supervision effective des membres assermentés de la DECENA.
Lors de la cérémonie de clôture de la 50e session des Assises de l’Union de la presse Francophone, le Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY) à la prochaine élection présidentielle, Amadou Ba, a partagé sa vision sur la question cruciale de l’emploi des jeunes. Engagé à poursuivre l’œuvre de son mentor, le Président Macky Sall, Ba envisage d’aller encore plus loin sur ce point précis.
Face à une jeunesse nombreuse, Amadou Ba a déclaré : « Nous avons une équation, qui est très importante et qui est la jeunesse. Lorsque vous avez plus de la moitié de la population qui a 19 ans, 3/4 de la population qui a moins de 35 ans, la jeunesse n’est plus l’avenir, c’est le présent. » Il a affirmé son engagement à aborder frontalement la question de l’emploi des jeunes, qualifiant cette mission de « titanesque ».
Le Premier ministre a annoncé une promesse audacieuse en matière d’emploi, déclarant : « Nous recevons sur le marché du travail 250 à 300 000 jeunes par an. Ce n’est pas avec des programmes tels que nous les entendons de 15 000 à 20 000 emplois, quand bien même c’est significatif, qu’on va régler la question de l’emploi des jeunes. Il faut, dans notre pays, aller à une cadence de 200 000 emplois par an. »
En s’appuyant sur la solidité des fondamentaux économiques du pays, Amadou Ba estime que cette vision ambitieuse peut être concrétisée. Si élu pour un quinquennat, il prévoit ainsi la création de 1 million d’emplois, surpassant la promesse initiale de Macky Sall en 2012.
Cette annonce place la question de l’emploi au cœur de la campagne électorale de BBY, mettant en avant une approche proactive pour faire face aux défis de l’emploi des jeunes au Sénégal.
La 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) promet de débuter en fanfare, avec une cérémonie d’ouverture prévue au stade Ebimpé Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, ce samedi à partir de 18h. Les organisateurs ont soigneusement planifié un spectacle rythmé et enlevé, mettant en vedette des stars de renommée internationale.
Au programme de cette soirée d’ouverture, les spectateurs auront le plaisir de voir Magic System, Yemi Alade et Mohamed Ramadan se produire sur scène pour interpréter l’hymne officiel de la CAN, intitulé « Akwaba ». Ces artistes de renom promettent d’insuffler une énergie électrisante au stade, marquant ainsi le début de cette compétition majeure du football africain.
La cérémonie d’ouverture de la CAN 2024 s’annonce comme un moment inoubliable, fusionnant le talent musical avec l’excitation du football. Les spectateurs auront l’opportunité de vibrer au son de performances exceptionnelles tout en célébrant l’esprit sportif et l’unité africaine. L’événement promet ainsi une soirée magique, marquant le début d’un mois intense de compétition footballistique sur le continent.
Le Président sénégalais, Macky Sall, est actuellement en visite officielle en République Islamique de Mauritanie, suite à l’invitation de son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Une étape importante de cette visite a eu lieu ce vendredi 12 janvier, où le chef de l’État a officiellement inauguré le nouveau siège de l’ambassade du Sénégal en Mauritanie.
Cette inauguration revêt une signification profonde en marquant la concrétisation de la vision et de la volonté du Président de recentrer les priorités diplomatiques du Sénégal dans les pays voisins et au sein de la sous-région. Le choix de renforcer les liens avec la Mauritanie témoigne de l’importance accordée aux relations bilatérales entre les deux nations.
Le nouveau siège de l’ambassade sénégalaise en Mauritanie représente non seulement une infrastructure physique, mais aussi un symbole fort de coopération, d’amitié et de collaboration entre les deux pays. La diplomatie joue un rôle crucial dans le renforcement des relations internationales, et cette inauguration reflète l’engagement du Sénégal à établir des partenariats solides avec ses voisins.
La visite officielle de Macky Sall en Mauritanie est l’occasion de discuter et de renforcer les domaines de coopération bilatérale, qu’ils soient économiques, politiques, ou culturels. Les échanges entre les deux chefs d’État contribuent à consolider les bases d’une collaboration fructueuse et mutuellement bénéfique.
En inaugurant la chancellerie de l’ambassade, Macky Sall inscrit dans la pierre un nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et la Mauritanie, soulignant ainsi l’importance stratégique de cette collaboration dans la région. Les défis communs et les opportunités partagées nécessitent une coopération étroite, et cette étape marque un pas significatif dans cette direction.
Au-delà des aspects protocolaires, cette inauguration symbolique renforce le lien historique entre les deux nations et démontre l’engagement ferme du Sénégal à consolider ses relations diplomatiques avec ses voisins. Le nouveau siège de l’ambassade s’érige en un lieu représentatif de l’amitié entre le Sénégal et la Mauritanie, appelé à favoriser une coopération toujours plus étroite entre les deux nations frères.
La région de Tambacounda et ses autorités locales se trouvent confrontées à un défi délicat de sensibilisation aux dangers de l’émigration irrégulière et à la nécessité de fournir un soutien adéquat aux familles touchées. Cette tragédie souligne également l’urgence d’aborder les causes profondes qui poussent de nombreuses personnes à entreprendre des voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure, ainsi que les implications psychologiques graves qui peuvent découler de ces situations.
La communauté de Tambacounda et au-delà se trouve unie dans le deuil face à cette perte tragique, rappelant la nécessité de mettre en place des initiatives visant à prévenir de tels drames humains et à apporter un soutien essentiel aux individus et aux familles touchés par les conséquences de l’émigration irrégulière.
La production sénégalaise de fruits et légumes a augmenté de 905.000 tonnes en 2012 à 1,6 million de tonnes en 2023, soit une hausse de près de 700 tonnes, les exportations du Sénégal pour ces mêmes denrées étant passées de 56.000 à 120.000 tonnes durant la même période, a-t-on appris du directeur de l’horticulture, Macoumba Diouf.
‘’Notre production de fruits et légumes est passée de 905.000 tonnes en 2012 à 1,6 million de tonnes maintenant. Les exportations sont passées de 56.000 tonnes en 2012 à 120.000 tonnes maintenant’’, a annoncé M. Diouf en marge d’une réunion de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) avec les horticulteurs, les commerçants et les transporteurs, jeudi, à Diamniadio (ouest).
Les emplois générés par l’horticulture ont augmenté durant la même période, selon Macoumba Diouf.
‘’Une importante partie de la production horticole est destinée à l’approvisionnement du marché sénégalais’’, a-t-il rappelé.
Ces statistiques font dire à M. Diouf que ‘’le sous-secteur horticole se porte très bien’’.
‘’Les productions horticoles ont atteint, de 2012 à maintenant, des niveaux jamais égalés’’, a-t-il ajouté.
Les acteurs de l’horticulture sénégalaise (commerçants, transporteurs et horticulteurs) bénéficient de nouvelles infrastructures, le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs, d’un investissement de 55 milliards de francs CFA, selon les pouvoirs publics.
Construites à Diamniadio, dans le département de Rufisque, ces deux infrastructures servent à stocker et à conserver la production de fruits et légumes convoyés du reste du pays et de l’étranger vers Dakar.
Bâtis sur un espace de 33 hectares, le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs ont une capacité de stockage de 15.000 tonnes, selon la directrice générale de la SEMIG, Fatoumata Niang Ba.
Les gros porteurs transportant des fruits et légumes en provenance du Sénégal ou d’autres pays doivent désormais les décharger au marché d’intérêt national de Diamniadio, selon un arrêté du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.
Un projet majeur visant à améliorer les moyens de subsistance durables et à réduire la vulnérabilité aux changements climatiques a été lancé au village de Kamako, situé dans la commune de Médina El Hadj, région de Kolda au Sénégal.
L’objectif central de ce projet, financé à hauteur de 60 millions de FCFA, est la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus, avec la réalisation de deux périmètres communautaires équipés. Ces périmètres, destinés aux femmes et aux jeunes de la communauté, permettront l’exploitation de la banane, l’arboriculture, la riziculture, et la réhabilitation de la case de santé locale, contribuant ainsi à la diversification des sources de revenus et à l’amélioration des conditions de vie.
Fatou Kiné Tall, coordinatrice sud du projet ‘Je t’accompagne’, a souligné que les deux premières années du projet seront consacrées à l’accompagnement des communautés dans la réalisation de ces périmètres communautaires. Ces périmètres seront également équipés d’un forage, et les participants recevront des moyens tels que des motos, des motoculteurs, des engrais, et d’autres outils nécessaires.
Le projet a également pour ambition de contribuer à la réhabilitation des infrastructures de santé locales, soulignant l’importance d’une approche holistique pour renforcer la résilience des communautés face aux défis climatiques.
Si la phase expérimentale s’avère concluante, le projet prévoit une extension vers cinq autres villages de la commune de Médina El Hadj. Un comité de gestion sera mis en place pour assurer un suivi efficace, impliquant les bénéficiaires, la collectivité locale, et les services techniques concernés. Ce projet ambitieux s’inscrit dans la vision de promouvoir un développement durable et résilient aux changements climatiques au niveau local.
Le pont Moustapha Malick Gaye sera fermé à la circulation à partir de ce vendredi à 19 heures jusqu’au samedi à 15 heures, a appris l’APS auprès du Préfet du département, Diadia Dia.
‘’Le Préfet du département de Saint-Louis informe les usagers de la route que dans le cadre des travaux d’alimentation en eau de l’île Bopp Thior et de réalisation de châteaux d’eau dans l’île Nord, le pont Moustapha Malick Gaye ainsi que la sortie dudit pont menant vers l’hôpital seront fermés à la circulation du vendredi 12 janvier à 19h 00mn au samedi 13 janvier 2024 à 15h 00’’, lit-on dans un communiqué transmis à l’APS.
Durant la période de fermeture, ajoute la même source, les usagers se rendant à Goxu Mbacc, Ndar Toute ou Guet Ndar ou en provenance desdits lieux devront emprunter le pont Ousmane Masseck Ndiaye.
Le communiqué indique qu’un plan de déviation a été établi en vue de faciliter la mobilité aux alentours des axes concernés.
Le pont Moustapha Malick Gaye, dont les travaux de réhabilitation ont été pilotés par l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), a été officiellement ouvert à la circulation le 4 décembre 2023.
Dans la commune de Sédhiou, le quartier périphérique de Santassou 3 connaît une avancée significative avec son récent raccordement au réseau électrique de la Senelec, la société nationale d’électricité du Sénégal. Cette initiative vise à améliorer les conditions de vie des habitants qui résidaient sans électricité depuis plusieurs années.
Le deuxième adjoint au maire, Omar Kanté, a souligné les efforts de la mairie pour faciliter l’accès à l’électricité et à l’eau dans ce quartier. Il a expliqué que le gouvernement a réalisé une extension de cinq kilomètres de linéaire, permettant aux résidents de Santassou 3 de bénéficier de branchements sociaux avec le soutien de l’État, dans le cadre du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).
Selon Omar Kanté, la municipalité de Sédhiou a investi 130 millions de francs CFA en 2023 pour étendre l’électricité aux quartiers périphériques de la commune. Pour l’année 2024, une enveloppe de 90 millions de francs CFA est prévue pour éclairer d’autres quartiers et les libérer des ténèbres.
Ibrahima Fofana, un résident de Santassou 3, a salué cette électrification, soulignant que cela contribuera à résoudre le problème de l’insécurité. L’électrification de ce quartier apporte non seulement le confort aux habitants mais renforce également la sécurité en éclairant les rues et les espaces publics.
Cette réalisation représente un pas significatif vers l’électrification totale de la région et démontre l’engagement des autorités locales à améliorer les conditions de vie des citoyens en fournissant des services essentiels tels que l’électricité.
Avoir de la matière. Cette expression trouve tout son sens dans le journalisme où elle est même rangée dans le registre du jargon. Et de la matière, la presse sénégalaise ne pouvait rêver mieux. Deux actualités la lui offrent : la trente-quatrième Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en Côte d’Ivoire, qui démarre ce samedi, et l’élection présidentielle du 25 février.
Deux évènements qui feront battre le pouls du Sénégal pendant deux mois. Pour le premier, qui se tient du 13 janvier au 11 février, le Sénégal aura à cœur de défendre son titre de champion d’Afrique. Pour le second, il s’agira de choisir, le 25 février, l’homme ou la femme qui présidera aux destinées du pays durant les cinq prochaines années.
Du pain béni pour les rédactions sénégalaises. Dans deux d’entre elles, le quotidien L’Observateur et le site d’informations Seneweb, sises à Dakar, on a presque fini de peaufiner les plans de couverture de ces deux évènements, qui se chevauchent quasiment. En effet, si l’équipe nationale du Sénégal arrive jusqu’à la finale de la compétition, l’on sera dans le même temps dans la ferveur de la CAN et de la campagne électorale qui démarre le 4 février.
A L’Observateur, quotidien dakarois parmi les plus forts tirages, la coïncidence entre la compétition continentale de football et le début de la campagne pour le scrutin présidentiel sénégalais ne signifie pas une plus grande pression pour l’équipe éditoriale.
‘’L’expérience des grands évènements’’
‘’Nous avons l’expérience des grands évènements avec des journalistes qui ont l’habitude de couvrir la CAN et les échéances électorales sénégalaises’’, confie, sans fausse modestie, Saliou Gackou, le rédacteur en chef.
En cette veille de CAN, le service des Sports est évidemment mis en première ligne. Son principal responsable, Idrissa Sané, a déjà la tête en Côte d’Ivoire. Il devrait y aller en compagnie d’un autre journaliste et d’un photographe. La politique des quotas établie par la Confédération africaine de football pour faire face à un nombre record de demandes d’accréditation, en hausse de 90% par rapport à l’édition précédente, au Cameroun, ne permet pas à son journal d’envoyer une équipe plus conséquente de reporters.
Pour autant, Sané, quatre CAN et deux Coupe du monde à son actif, maintient intact son enthousiasme. ‘’Il faut se réinventer à chaque CAN pour offrir à nos lecteurs une bonne couverture – nous le leur devons, mais également rivaliser avec la concurrence’’, dit-il.
A en croire son rédacteur en chef, Gackou, ‘’L’Observateur mettra l’accent sur des papiers découvertes et des papiers magazine’’. ‘’Comme nous l’avions fait lors de la dernière édition, en 2019, avec des plongées dans les familles de joueurs’’, renchérit Sané, qui se remémore ‘’l’immersion’’, un reportage de leur correspondant à Louga (nord), dans la famille de Pape Guèye, le milieu de terrain sénégalais.
‘’Pour la présente, nous privilégierons les dossiers, les reportages, les enquêtes et portraits, notamment dans les pays voisins qui partagent le même groupe à la CAN avec le Sénégal : la Gambie et la Guinée’’, ajoute Gakou. ‘’Il s’agit de faire plus que ce que nous avions l’habitude de faire, c’est-à-dire ne pas seulement se limiter aux comptes-rendus de matchs et à ce qui tourne seulement autour de la compétition. L’instantanéité de la radio et de la télé, qui a l’avantage de montrer des images, nous commande d’aller au-delà », poursuit-il.
Une couverture décalée
Pour la campagne électorale et le scrutin proprement dit, ‘’nous avons concocté un plan de couverture avec des innovations que je ne vais pas divulguer, bien entendu’’, fait savoir Gackou, avec un léger sourire. L’homme n’est pas très disert. De sa voix posée, il répond néanmoins à toutes les questions sans trop entrer dans les détails.
Une prudence compréhensible, sans doute guidée par la volonté de ne pas dévoiler la cuisine interne de son canard. Tout juste consent-il à dire que ‘’les journalistes des autres desks seront mis à contribution pour la couverture, de même que nos dix correspondants dans les régions, et les journalistes de tout le groupe Futures Médias’’, qui compte également en son sein une radio, une télé et un site d’informations.
A Seneweb, l’un des médias en ligne sénégalais les plus visités, on met les bouchées doubles pour assurer une bonne couverture de la CAN et de la présidentielle. Le site éponyme et la chaîne Youtube du média sont en pleins préparatifs. Pour l’évènement footballistique, ‘’nous avons pris les dispositions idoines’’, assure le rédacteur en chef, Adama Ndiaye. Plus précisément, ‘’une équipe d’une dizaine de journalistes et de cadreurs sera dépêchée en Côte d’Ivoire’’. Dans ce groupe d’envoyés spéciaux figurent même des présentateurs, car ‘’il est prévu de réaliser des plateaux télé’’, ajoute-t-il.
Pour mettre tout ce beau monde dans les meilleures conditions de travail, ‘’Seneweb a pris en location ses propres locaux, à Abidjan et à Yamoussoukro’’, confie ce jeune rédacteur en chef, passé par Nouvel Horizon et Intelligences Magazine. Il ajoute : ‘’Nos équipes resteront jusqu’à la fin de la compétition, quels que soient les résultats obtenus par l’équipe du Sénégal’’. D’ores et déjà, quelques journalistes et cadreurs sont sur place, appuyés par la rédaction d’Ivoire Matin, l’autre site d’informations de Seneweb ouvert à Abidjan.
Bien que le média en ligne dakarois n’ait pas encore arrêté un plan définitif de couverture de la présidentielle, ‘’la rédaction multiplie les réunions, en attendant la publication de la liste définitive des candidats’’, précise Adama. Mais, jure-t-il, ‘’ça sera une couverture qui sortira de l’ordinaire’’.
De nouvelles rubriques pour la CAN
A Seneweb, l’équipe éditoriale a fait preuve de créativité. ‘’Pour la CAN, nous avons lancé de nouvelles rubriques dont certaines, +En route pour la CAN+, par exemple, ont déjà démarré »’, informe le chef de la rédaction. ‘’En plus des reportages sur la CAN, des chroniques, des entretiens avec des spécialistes du football’’, ses équipes en réaliseront de plus ‘’décalés, sur la vie de tous les jours dans des villes ivoiriennes. Nous allons prendre l’accent ivoirien’’, sourit-il. Le nouchi – ce savoureux argot, mélange de dioula, de français et de malinké parlé notamment par les jeunes au pays d’Ahmadou Kourouma ? Voire.
Toujours est-il que ‘’la rédaction de Seneweb organisera des plateaux spéciaux, diffusera des duplex sur sa chaîne YouTube’’, fait savoir Adama. L’un des journalistes préposés à leur animation piaffe d’impatience à l’idée de les présenter. Ndèye Astou Konaté, journaliste multitâches, n’est pas du genre à se limiter à un seul desk. Elle rédige des articles pour le site internet et anime des émissions sur la chaîne YouTube. ‘’Je suis polyvalente’’, dit-elle, dans un sourire à faire fondre le plus obtus des prédicateurs.
C’est pour cette polyvalence qu’elle a été choisie pour faire partie de la délégation devant se rendre en Côte d’Ivoire. Dans la spacieuse salle de rédaction de Seneweb, où elle reçoit, un détail a toute son importance : la prédominance de journalistes féminins…
À Abidjan, la capitale économique ivoirienne et à Yamoussoukro, le camp de base de l’équipe nationale du Sénégal, qui abrite la célèbre basilique Notre-Dame-de-la Paix, Ndèye Astou s’acquittera, ‘’bien sûr de la couverture de la CAN proprement dite, mais également de la production de sujets décalés, plus softs, portant sur des volets sociaux, culturels, économiques, le quotidien de villes ivoiriennes’’. Sans doute de quartiers emblématiques d’Abidjan (Cocody, la coquette ; Treichville, le quartier le plus sénégalais de Côte d’Ivoire ; la populaire et noctambule Yopougon …).
La journaliste n’est pas novice dans la couverture de la CAN. Elle en sera à sa deuxième, après celle qui a vu les »Lions » du Sénégal remporter au Cameroun, le premier titre continental de leur histoire. Sans se risquer à un pronostic, elle croit toutefois en leur chance, et ‘’espère que la bande à Sadio Mané rééditera le coup de 2019’’.
Le coût de l’investissement humain et logistique
Pour réussir l’ambitieux pari d’une couverture inoubliable de la CAN et de la présidentielle, Seneweb n’a pas hésité à casser sa tirelire pour renforcer son équipe éditoriale et ses moyens logistiques. Selon le rédacteur en chef, ‘’ des recrutements et des acquisitions de nouveaux matériels vidéo ont été opérés pour la couverture des deux évènements’’. Et le média n’entend pas s’arrêter là. A en croire Adama, ‘’l’objectif est d’avoir jusqu’à une quinzaine de nouveaux collaborateurs : des rédacteurs et des cadreurs, pour également étoffer notre équipe de veille à la rédaction centrale et assurer un plus large maillage du territoire avec plus de correspondants régionaux.’’
Dans le cadre de ces recrutements et le financement de la couverture de la CAN, l’équipe commerciale de Seneweb, sous la houlette de Mme Diallo Fatou Kiné Diouf, a fait preuve d’ingéniosité. ‘’Rien que pour la CAN, un budget prévisionnel de plus d’une dizaine de millions de francs CFA est exécuté sous forme de préfinancement sur fonds propres, après nous être assuré de l’apport des sponsors et de nos partenaires’’, explique-t-elle.
Elle sera d’ailleurs du déplacement en côte d’Ivoire pour démarcher de nouveaux prospects, ‘’convaincre certains annonceurs partis en Côte d’Ivoire à cause des évènements politico-judiciaires sanglants de mars 2021’’.
Pour Mme Diallo, le plus grand rendez-vous évènementiel du continent, dans la première puissance économique de la zone ouest-africaine, de surcroît, offre de réelles opportunités marketing.
En attendant, dans les rédactions de Seneweb et de L’Observateur, les plans de couverture de la CAN ivoirienne et de la présidentielle sénégalaise sont déjà peaufinés et les journalistes fins prêts.
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur annonce la mise en place de commissions administratives dédiées au suivi du processus électoral dans les chefs de missions diplomatiques et consulaires, en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.
Chaque commission administrative, en charge notamment de la distribution des cartes électorales pour les Sénégalais de l’étranger, est composée de représentants du poste diplomatique ou consulaire, de la délégation de la Commission électorale nationale autonome (Decena), et des représentants des différents candidats à l’élection présidentielle.
Cette initiative vise à garantir un processus électoral transparent et équitable pour les citoyens sénégalais vivant à l’étranger, en favorisant la collaboration entre les missions diplomatiques, la Decena et les candidats en lice. La composition diversifiée de ces commissions reflète l’engagement à assurer une représentation équilibrée des intérêts de toutes les parties impliquées dans le processus électoral.
La démarche proactive du ministère des Affaires étrangères souligne l’importance accordée à l’organisation d’une élection présidentielle démocratique et crédible, même au-delà des frontières nationales. Elle contribue également à renforcer la confiance des citoyens sénégalais vivant à l’étranger dans le processus démocratique en cours.
En conclusion, la mise en place de ces commissions administratives dans les missions diplomatiques sénégalaises à l’étranger témoigne de la volonté du gouvernement de garantir un processus électoral transparent et équitable, et de permettre aux citoyens sénégalais résidant à l’étranger de participer activement à l’élection présidentielle de février 2024.
L’opération, menée grâce à un renseignement provenant d’une source fiable, a eu lieu la nuit dernière entre Thiès et Sébikotane. Trois individus, identifiés comme le chérif S. B. Aïdara, son chambellan M. T., et l’imam A. A. P., ont été arrêtés lors d’une perquisition fructueuse.
Au cours de la perquisition, les forces de l’ordre ont également découvert un pistolet automatique dans le domicile du chérif S. B. Aïdara, qui n’était pas en possession d’un permis de port d’arme. Les chefs d’accusation retenus contre le trio comprennent l’association de malfaiteurs, la contrefaçon de faux billets de banque portant sur trois milliards de francs CFA, et la détention d’une arme à feu sans autorisation administrative.
Le chérif, le chambellan, et l’imam se trouvent actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao, en attente des suites judiciaires. Cette opération couronnée de succès témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité financière et la contrefaçon de devises.
Parmi les principales actions prévues dans le cadre de cette opération figurent le démantèlement des installations illégales, le retrait des véhicules abandonnés sur la voie publique, et la sensibilisation de la population sur le respect des règles d’occupation de l’espace. Le Préfet insiste sur l’importance d’une participation active de la communauté afin de garantir le succès de cette initiative.
La congestion routière et l’encombrement de l’espace public sont des problématiques qui touchent de nombreuses zones urbaines en pleine croissance. Guédiawaye, en tant que centre névralgique, ne fait pas exception, et cette opération de désencombrement vise à offrir des solutions concrètes aux citoyens tout en créant un environnement plus ordonné et sécurisé.
La municipalité met également en place des dispositifs pour accompagner les personnes affectées par ces actions, avec des solutions envisagées pour reloger les commerçants ou occupants concernés par le désencombrement. Le document officiel souligne ainsi la volonté des autorités de concilier le développement urbain nécessaire avec le respect des droits des citoyens.
La coalition politique « Diomaye Président » a émis un communiqué ce vendredi 12 janvier 2024, exigeant la validation de la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle. Les partisans du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye affirment que la « bataille demeure pour la validation de la candidature du président Ousmane Sonko », considérant cette validation comme une nécessité à la fois juridique, sociale, populaire et démocratique.
Dans le communiqué relayé par Seneweb, les membres de la coalition appellent les patriotes à se rassembler autour du président Ousmane Sonko. Malgré la validation du dossier de candidature de Bassirou Diomaye Diakhar Faye par la commission de contrôle du Conseil constitutionnel, la coalition estime que « les lacunes constatées lors des contrôles doivent alerter davantage afin de faire face aux prochaines tentatives de détournement électoral ».
La coalition Diomaye Président souligne que, malgré les obstacles rencontrés lors du processus de parrainage, elle aurait pu passer l’étape dès le premier tour « n’eussent été les traquenards du système de contrôle ». Elle met en avant les efforts du plan B du parti dissout Pastef qui, le mardi 9 janvier, a régularisé 4 219 parrains sur 6 609 doublons externes, atteignant ainsi un total de 45 729 parrains. Un accomplissement réalisé « en seulement deux semaines » grâce à la participation de « millions de Sénégalais, tant sur le territoire national que dans la diaspora, qui ont apposé leur signature sur la fiche 111 », précise le communiqué.
Lors de la remise du drapeau national aux Lions de la Téranga en préparation de la Coupe d’Afrique des nations, le président sénégalais Macky Sall a déclenché une controverse en adressant des propos particuliers à l’attaquant vedette, Sadio Mané. La déclaration présidentielle, « tu as un autre travail en dehors de marquer des buts », a provoqué des réactions diverses et passionnées au sein de la population sénégalaise.
En revanche, Pathé Sène, un tailleur, adopte une perspective différente en considérant la remarque présidentielle comme une tentative de taquinerie. Sène estime que Macky Sall a simplement cherché à détendre l’atmosphère et à aborder le sujet du mariage de Sadio Mané tout en exprimant la confiance du président dans la capacité du joueur à gérer sa vie personnelle et professionnelle simultanément.
Cependant, tous ne partagent pas cet avis bienveillant envers la remarque présidentielle. Aminata Sow, une vendeuse de lait caillé, qualifie les propos de Macky Sall d' »irrespectueux ». Elle affirme : « Même s’ils étaient en tête-à-tête, Macky Sall n’avait pas à prononcer de tels propos à l’endroit de Sadio Mané. Ce sont des mots que je trouve déplacés, trop vulgaires pour un chef d’État. C’est un manque de respect à l’endroit de nous tous Sénégalais si Macky a osé prononcer ces mots en public et diffusés à la télévision. »
La remarque du président Macky Sall soulève ainsi des débats animés sur la scène publique sénégalaise, mettant en lumière la sensibilité entourant les commentaires des dirigeants politiques, même lorsqu’ils semblent teintés d’une intention humoristique.
Le candidat Bougane Gueye Dany, écarté de la course à la présidentielle lors de la vérification des parrainages, a décidé de ne pas déposer de recours. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti Gueum Sa Bopp, il a affirmé qu’il mettait fin à toute contestation, soulignant les irrégularités persistantes liées aux parrainages qu’il dénonçait depuis 2019.
Cette décision de ne pas contester sa non-validation des parrainages met en lumière la frustration et la déception du candidat face à un système qu’il qualifie d’injuste et prévisible. Bougane Gueye Dany estime que les recours, déposés régulièrement depuis 2019, n’ont jamais eu de suite favorable et ne constituent qu’une démarche futile face à des décisions déjà prises en amont.
Cette renonciation aux recours peut également être interprétée comme un signal fort de désillusion envers le système politique en place. Bougane Gueye Dany affiche ainsi sa volonté de ne plus s’investir dans des démarches qu’il estime inutiles et contre-productives.
la décision de Bougane Gueye Dany de ne pas déposer de recours après son élimination des parrainages reflète son sentiment de désenchantement vis-à-vis du processus électoral. Cette posture souligne également les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats indépendants dans le contexte politique actuel.
La visite du Premier ministre revêt un caractère particulièrement stratégique, puisqu’elle intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une compétition féroce entre les différents candidats. En se rendant dans le fief d’Ousmane Sonko, Amadou Ba affiche sa volonté de conquérir des bastions adverses et de renforcer la présence de la coalition au pouvoir dans toutes les régions du pays.
La présence du Premier ministre à Ziguinchor promet également d’être le catalyseur de débats animés entre les partisans de la coalition BBY et ceux de l’opposition. La confrontation des idées et des visions politiques contribuera à animer le débat démocratique dans la région, offrant aux citoyens une opportunité d’évaluer les propositions des différents candidats.
En conclusion, la visite d’Amadou Ba à Ziguinchor s’annonce comme un moment clé de la campagne électorale, symbolisant la détermination de la coalition BBY à élargir son influence. Cette étape constituera également un test important pour la capacité du Premier ministre à rallier les électeurs dans une région historiquement disputée sur le plan politique.
L’Afrique du Sud a saisi en urgence la plus haute juridiction des Nations unies pour qu’elle enjoigne à Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires » dans la bande de Gaza. Une requête qui s’explique notamment par des motivations historiques – le parti au pouvoir soutenant depuis longtemps la cause palestinienne, associée à la lutte contre l’apartheid – et de politique intérieure, à quelques mois des prochaines élections.
Des motivations historiques et politiques. En affrontant Israël, qu’il accuse d' »actes génocidaires » à Gaza devant la plus haute juridiction de l’ONU jeudi 11 janvier, le pouvoir sud-africain espère sortir grandi sur la scène internationale et gagner en popularité chez lui avant des élections à risque pour son parti.
Dans une requête de 84 pages adressée à la Cour internationale de justice (CIJ) qui siège à La Haye, l’Afrique du Sud exhorte les juges à ordonner d’urgence à Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires » dans la bande de Gaza.
Pretoria estime qu’Israël « s’est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ». Des propos qu’Israël a qualifié de « diffamation sanglante absurde ».
Pour défendre cette première affaire portée par le pays devant la CIJ, Pretoria envoie une « équipe d’élite » d’avocats, a souligné Cathleen Powell, professeure de droit international à l’université du Cap.
Parmi eux, John Dugard, associé au cabinet d’avocats international Doughty Street Chambers, auquel appartient notamment Amal Clooney. Me Dugard a été rapporteur spécial des Nations unies sur les droits humains dans les Territoires palestiniens.
Y figure aussi Tembeka Ngcukaitobi, qui a notamment travaillé sur l’affaire qui a conduit l’ancien président Jacob Zuma en prison.
Une délégation menée par le ministre de la Justice, Ronald Lamola, se rend aussi à La Haye pour soutenir l’initiative.
Une « question de principe »
La requête de Pretoria est motivée par des raisons historiques et politiques, selon les observateurs.
Le parti au pouvoir (ANC, Congrès national africain) soutient depuis longtemps la cause palestinienne, qu’il a associée à la lutte contre l’apartheid. Nelson Mandela avait ainsi affirmé que la liberté de l’Afrique du Sud serait « incomplète sans la liberté des Palestiniens ».
Le président Cyril Ramaphosa a déclaré cette semaine que Nelson Mandela avait inspiré l’action devant la justice internationale. Il a évoqué une « question de principe » : « Le peuple palestinien est bombardé, tué (…). Nous avions le devoir de nous lever et soutenir les Palestiniens. »
Les motivations de Pretoria sont aussi domestiques, selon les analystes. Pour la première fois de son histoire, l’ANC risque de perdre sa majorité parlementaire lors des prochaines élections prévues entre mai et août, dans un contexte socio-économique morose.
L’ANC voit dans ce recours « une base pour retrouver une primauté perdue ces 30 dernières années avec une gouvernance abandonnant peu à peu ses principes », explique Sara Gon, du groupe de réflexion Institute of Race Relations.
L’Afrique du Sud accueille la plus grande communauté juive d’Afrique subsaharienne. Mais le pays compte une population musulmane largement plus importante, dont une partie pourrait voir le recours contre Israël d’un bon œil.
L’Afrique du Sud pourrait aussi gagner du terrain sur la scène internationale avec sa démarche, estime Sara Gon.
Membre des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), Pretoria considère ce groupe comme un contrepoids à l’ordre mondial dominé par les États-Unis et l’Europe. Et Pretoria a activement soutenu l’élargissement du bloc, notamment à l’Iran, grand rival d’Israël.
Israël a juré de « détruire » le Hamas après son attaque d’une ampleur sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre qui a fait environ 1 140 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes.
Depuis, les bombardements israéliens ont réduit de grandes parties de la bande de Gaza à l’état de ruines, et ont fait plus de 23 000 morts, majoritairement des femmes et des mineurs, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Les quelque 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, dont environ 1,9 million ont dû fuir leur foyer selon l’ONU, continuent d’être confrontés à une situation humanitaire désastreuse.
Les décision de la CIJ sont sans appel et juridiquement contraignantes mais elle n’a aucun pouvoir pour les faire appliquer.
À 2 jours (13 janvier au 11 février 2024) du coup d’envoi de la 34ème édition de Coupe d’Afrique des Nations (CAN), les 24 pays participants sont tous prêts à partir à la quête de l’étoile continentale. Parmi les nations qui disputeront la CAN 2023, le malheureux finaliste de la CAN 2021, à savoir l’Égypte, a la meilleure ligne offensive avec plus de 50 buts marqués en clubs.
Il ne reste que 2 petits jours pour que les passionnés du ballon rond commencent à vivre les émotions de la prestigieuse compétition africaine qui aura lieu cette année au pays de Didier Drogba. Pour cette 34ème édition de la CAN, 24 nations seront en Côte d’Ivoire, une première fois depuis la première édition en 1957. C’est ce qui fera la particularité de cette Coupe d’Afrique 2023. Parmi les pays qualifiés, la sélection égyptienne ira à la quête de sa 8ème étoile continentale avec une attaque qui vaut de l’or.
Les 7 attaquants des Pharaons accumulent 53 buts et 20 passes décisives
Porté par le joueur de Liverpool Mohamed Salah, le secteur offensif de l’Égypte totalise 53 buts et 19 caviars. Sans aucun doute, Mohamed Salah est celui qui a inscrit le plus de buts avec son club. L’ancien de Rome a marqué 18 buts et a délivré 9 passes décisives toutes compétitions confondues avec Liverpool. Les autres attaquants qui ont réalisé de bonnes performances avec leur club respectif sont le sociétaire de Francfort Omar (12 buts et 3 passes dé) et le joueur de Nantes FC Mostafa Mohamed auteur de 6 buts en Ligue 1, sans oublier le pensionnaire de Pyramids FC (Egypte) Mostafa Fathi 7 fois buteur avec club dont un quadruplé face à APR FC du Rwanda en barrage de la C1 africaine. Mahmoud Trezeguet et Mahmoud Kahraba sont tous auteurs de 4 buts avec leurs clubs. Pour le 7ème attaquant des septuples champions d’Afrique, en l’occurrence d’Ahmed Hassan, pensionnaire de Pendikspor (Turquie), le joueur de 30 ans a inscrit 3 buts avec l’actuel 19ème de Super Lig.
Les autres pays qui ont de bonnes lignes offensives sont le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Sénégal et le Cameroun. Pour les Lions de l’Atlas, leurs attaquants ont inscrit 52 buts et ont délivré 22 passes décisives avec leurs clubs respectifs. Pour le champion d’Afrique 2019 (Algérie), sa ligne offensive vaut 49 buts et 24 caviars. La Tunisie est la 4ème meilleure attaque avec 47 buts et 26 offrandes. Pour les 2 pays qui partagent le groupe C, à savoir le tenant du titre et le Cameroun, leur ligne offensive vaut 45 buts. Mais celle du Sénégal a plus de passes décisives (13) que celle du Cameroun (11).
Véritable légende vivante de l’arène sénégalaise, Balla Gaye 2 qui est sur la pente descendante depuis quelques années peut il réussir à revenir au sommet en remportant de nouveau la couronne de roi des arènes ?
Il y’a quelques années de cela, son nom sonnait comme la terreur des arènes. Balla Gaye 2 le fils de Double Less a eu une carrière fulgurante, exceptionnelle au point qu’il est considéré par certains comme l’un des plus grands lutteurs de l’histoire du Sénégal. Mais aujourd’hui le Lion de Guédiawaye semble être bien loin de ses années de gloire lors desquelles il a tant fait rêver ses supporters et les amateurs de lutte.
2009 – 2013, l’apogée d’une carrière exceptionnelle
Véritable bête de scène, technicien hors pair doté d’aptitudes physiques au dessus de la moyenne (1m 90, 140 kg), Balla Gaye 2 a eu tout les superlatifs qu’un lutteur pouvait espérer avoir dans sa carrière. Surnommé « Roi de la Banlieue » après sa victoire sur son alter égo Modou Lô le 21 mars 2010, Omar Sakho de son vrai nom a ensuite gravi un par un les échelons qui le mèneront deux ans plus tard au sommet de la hiérarchie. Le 1er août 2010, il confirme son statut de prétendant au titre de roi des arènes en battant le « mbarodi » (Lion, Ndlr) Baboye.
Devenu alors le « Vrai Lion », Balla Gaye va s’attaquer à Mohamed Ndao Tyson en juillet 2011 signant ainsi une grosse performance face à la plus grande figure de la lutte moderne. Passée cette étape, rien ne pouvait empêcher BG2 de lorgner le trône de Yahya Diop Yekini. Neuf mois après son succès clinquant contre Tyson, le chef de file de l’écurie Balla Gaye va soumettre le roi des arènes mettant ainsi à quinze années d’invincibilité du champion de Bassoul. Balla Gaye 2 devient alors à 25 ans le plus jeune roi des arènes de l’histoire de la lutte sénégalaise. Une prouesse !
Le déclin après l’heure de gloire !
Toutefois, l’euphorie de la victoire contre Yekini ne durera que le temps d’un combat. Après avoir « facilement » battu Tapha Tine lors de sa première sortie en tant que roi des arènes, Balla Gaye va s’incliner contre Bombardier en juin 2014 perdant ainsi la couronne après seulement deux ans de règne. À partir de là, le lutteur de Guédiawaye ne sera plus le même. La saison suivante, il enchaîne un second revers d’affilée contre sa bête noire Eumeu Sène. Même s’il se refait une santé avec ses victoires sur Gris Bordeaux et Modou Lô, Balla Gaye retombe dans ses travers en perdant une nouvelle fois contre Bombardier (2022).
Plus lent, moins athlétique malgré son passage à l’INSEP Paris pour se remettre d’aplomb, le frère de Sa Thiès devint alors un lutteur lambda et enregistre désormais des performances en dents de scie. Il enregistrera une sixième défaite en carrière le 1er janvier 2023 face au jeune lutteur de Pikine, Boy Niang 2. Balla Gaye a touché le fond et il le sait. Son combat contre Eumeu Sène initialement prévu en juillet 2023 est reporté pour cause de blessure du lion de Guédiawaye. Mentor de Balla Gaye, Aziz Ndiaye veut que son lutteur retrouve son niveau réel avant de disputer un autre combat. « Nous avons un plan pour remettre Balla Gaye au meilleur de sa forme. On est en négociations très avancées avec l’INSEP et il est très probable qu’il y aille pour faire une préparation correcte. S’il plaît à Dieu, on retrouvera le véritable Balla Gaye 2 » avait t’il déclaré en novembre 2023.
Reconquérir la couronne pour marcher sur les traces de Bombardier
Ainsi après son retour de France, Balla Gaye devrait renouer son nguimb avant la fin de cette saison. On parle d’ailleurs de son combat face à Siteu. Dès lors l’objectif du fils de Double Less est de marquer son retour avec une victoire avant de penser à reconquérir le titre de Roi des arènes qui est détenu par Modou Lô. Si le lutteur de 37 ans parvient à s’accaparer à nouveau du trône, il deviendrait ainsi le deuxième lutteur après Bombardier à avoir remporté la couronne deux fois. Il pourra dès lors penser à sortir par la grande porte après avoir inscrit en lettres d’or son nom dans les annales de l’histoire de l’arène sénégalaise.
Jeudi 11 janvier, le gouvernement ukrainien a retiré le projet de loi sur la conscription militaire qui était déjà à l’étude au Parlement. Le cabinet des ministres a annoncé vouloir réviser sa copie et proposer un nouveau texte dans les jours à venir.
Avec notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan
Tous les ans, le dictionnaire Myslovo de la langue ukrainienne recense et adoube des néologismes, ou les nouvelles expressions les plus populaires. Et cette semaine, cette institution des lettres vient de décerner le titre de mot de l’année 2023 à « mobilisation », un terme qui revient en effet sur toutes les langues.
Depuis plusieurs jours, la Verkhovna Rada étudie un texte de loi décidé à faciliter l’enrôlement d’un demi-million de soldats dans l’armée. Seulement, le projet n’est pas clair, certains de ses paragraphes fuitent dans la presse, et leur contenu provoque un début de polémique.
Ainsi, on ne sait pas trop si le gouvernement ukrainien veut plutôt manier la carotte ou le bâton, créer des mesures incitatives pour pousser les Ukrainiens à s’engager, ou bien mettre l’accent sur la punition des hommes qui tentent de se soustraire à l’éventualité d’un appel sous les drapeaux.
Selon certaines sources parlementaires, le texte actuel, écrit à la va-vite pendant les fêtes, présentait des articles qui contrevenaient à certaines règles de base en matière de droits individuels.
Désormais le ministre de la Défense Rustem Umerov va devoir reprendre sa plume, l’enjeu de cette loi est crucial : Il s’agit non seulement de donner l’envie aux civils d’aller se battre, tout en sachant qu’ils peuvent y laisser leur vie. Mais aussi de donner l’impression à la société que la loi est juste pour tout le monde.
Washington et Londres ont effectué dans la nuit de jeudi à vendredi 12 janvier des frappes sur les rebelles Houthis au Yémen, qui ont multiplié ces dernières semaines les attaques de navires en mer Rouge pour protester contre la guerre menée par Israël à Gaza.
Ce qu’il faut retenir
■ Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre des cibles liées aux Houthis au Yémen, les premières depuis que ce groupe soutenu par l’Iran a commencé ses attaques contre le transport maritime en mer Rouge. Les cibles des frappes americano-britanniques comprennent des radars et des infrastructures de drones et de missiles, selon le gouvernement américain.
■ Audiences inédites, jeudi 11 et vendredi 12 janvier (entre 9h et 12h TU), devant la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ). L’Afrique du Sud a saisi le mois dernier cet organe judiciaire des Nations unies. Elle a demandé jeudi à la Cour mondiale d’ordonner à Israël de suspendre immédiatement son opération militaire à Gaza, où elle affirme qu’Israël a une «intention génocidaire » contre les civils palestiniens. Israël doit répondre à ces allégations ce vendredi.
■ Les bombardements israéliens dans le sud et le centre de la bande de Gaza se poursuivent malgré la promesse, faite par Israël, de passer à une campagne plus ciblée pour préserver les civils et de retirer une partie de ses troupes de l’enclave palestinienne.
■ Selon un bilan annoncé jeudi 11 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 23 469 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre près de 60000 blessés.
02h : Riyad fait part de son « inquiétude » et appelle à la retenue
Le royaume « suit avec beaucoup d’inquiétude les opérations militaires en mer Rouge et les frappes aériennes sur un certain nombre de sites » au Yémen, a affirmé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué, en appelant « à la retenue et à éviter l’escalade ».
01h55 : Dix pays impliqués dans cette opération disent vouloir « la stabilité en mer Rouge »
La Maison Blanche a également publié une déclaration conjointe des gouvernements de l’Australie, de Bahreïn, du Canada, du Danemark, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la République de Corée, du Royaume-Uni et des États-Unis, affirmant qu’ils « n’hésiteront pas à défendre des vies et protéger la libre circulation du commerce sur l’une des voies navigables les plus critiques au monde ». « Notre objectif reste la désescalade des tensions et de rétablir la stabilité en mer Rouge », indique le communiqué conjoint.
« En réponse aux attaques continues, illégales, dangereuses et déstabilisatrices des Houthis contre des navires, notamment des navires commerciaux, transitant par la mer Rouge, les forces armées des États-Unis et du Royaume-Uni, avec le soutien des Pays-Bas, du Canada, de Bahreïn et de l’Australie, ont mené des opérations conjointes – en accord avec le droit inhérent de légitime défense individuelle et collective, conformément à la Charte des Nations Unies – contre un certain nombre de cibles dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen. Ces frappes de précision visaient à perturber et à dégrader les capacités utilisées par les Houthis pour menacer le commerce mondial et la vie des marins dans l’une des voies navigables les plus essentiels du monde. »
01h 40 : Les frappes ont visé des radars et des infrastructures de drones et de missiles
Les frappes américaines et britanniques contre les Houthis au Yémen ont visé des radars et des infrastructures de drones et de missiles, afin de réduire leurs capacités à s’attaquer aux navires marchands en mer Rouge, a affirmé jeudi le ministre de la Défense américain Lloyd Austin. « Cette opération a pour but de perturber et de détériorer la capacité des Houthis à mettre en danger les marins et à menacer le commerce international dans l’un des passages maritimes les plus importants du monde », a déclaré le chef du Pentagone dans un communiqué.
Les attaques « visaient le véhicule aérien sans pilote des Houthis, le navire de surface sans équipage, le missile de croisière d’attaque terrestre, ainsi que les capacités de radar côtier et de surveillance aérienne », précise la déclaration. Un responsable américain de la Défense a déclaré que le chef du Pentagone avait suivi l’opération en temps réel depuis l’hôpital, où il a été opéré d’un cancer de la prostate. Ce responsable a déclaré qu’Austin était « activement impliqué » et avait parlé au président à deux reprises au cours des 72 heures précédant l’opération.
01h25 : Un responsable yéménite promet que Wahsington et Londres « paieront » pour ces attaques
Les États-Unis et le Royaume-Uni « paieront un lourd tribut » pour cette « agression flagrante », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères des Houthis, Hussein al-Izzi, sur la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah. « Notre pays fait face à une attaque massive par des navires américains et britanniques, des sous-marins et des avions », a confirmé le responsable, cité par les médias des rebelles. « Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne doivent se préparer à payer un prix fort et supporter les lourdes conséquences de cette agression », a-t-il menacé.
01h15 : Le ministère britannique de la Défense détaille l’opération, « un coup dur » pour les Houthis
Le ministère britannique de la Défense a publié une déclaration qui détaille l’opération, précisant notamment que « un soin particulier a été pris pour minimiser tout risque pour les civils » et que « les premières indications indiquent que la capacité des Houthis à menacer la marine marchande a pris un coup dur ».
« Le 11 janvier, des avions de la Royal Air Force se sont joints aux forces de la coalition pour frapper un certain nombre d’installations utilisées par la faction rebelle houthie au Yémen pour attaquer les navires dans le sud de la mer Rouge. Le destroyer de la Royal Navy, le HMS Diamond, a déjà été actif aux côtés de navires de guerre américains et français pour défendre les voies maritimes internationales vitales contre les drones et les missiles houthis. Compte tenu de la persistance des Houthis à menacer les navires marchands, dont plusieurs ont déjà subi des dommages, et du ciblage délibéré du HMS Diamond et des navires de la marine américaine le 9 janvier, les forces de la coalition ont identifié les principales installations impliquées dans ces attaques et ont convenu de mener une minutieuse frappe coordonnée pour réduire la capacité des Houthis à violer le droit international ».
Le communiqué détaille ensuite les frappes : « Quatre Typhoon FGR4 de la RAF, appuyés par un ravitailleur aérien Voyager, ont donc utilisé des bombes guidées Paveway IV pour mener des frappes de précision sur deux de ces installations houthies. L’un d’eux était un site à Bani, dans le nord-ouest du Yémen, utilisé pour lancer des drones de reconnaissance et d’attaque. Un certain nombre de bâtiments impliqués dans les opérations de drones ont été visés par nos avions. L’autre endroit touché par notre avion était l’aérodrome d’Abbs. Les renseignements ont montré qu’il a été utilisé pour lancer à la fois des missiles de croisière et des drones au-dessus de la mer Rouge. »
Le communiqué fait également référence à une tentative de limiter les pertes civiles. « Lors de la planification des frappes, un soin particulier a été pris pour minimiser tout risque pour les civils, et ces risques ont été encore atténués par la décision de mener les frappes pendant la nuit. Les résultats détaillés des frappes sont en cours d’évaluation, mais les premières indications indiquent que la capacité des Houthis à menacer la marine marchande a pris un coup dur, et notre engagement à protéger les voies maritimes, par lesquelles transitent environ 15 % du transport maritime mondial et qui est vitale pour l’économie mondiale, a été amplement démontrée. »
Dans ce deuxième numéro du journal de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), plongeons dans l’univers de la tanière sénégalaise, explorons l’enthousiasme des Sénégalais de Yamoussoukro et découvrons les charmes de l’île aux caïmans, un lieu prisé des touristes à Yakro.
Point sur la Tanière : Entraînement à Huis Clos des Lions
L’équipe nationale du Sénégal, surnommée les Lions, se prépare intensivement pour la compétition. Ce numéro offre un aperçu exclusif de la séance d’entraînement à huis clos des Lions. Plongez dans l’ambiance et la détermination qui règnent au sein de l’équipe.
Yamoussoukro en Ébullition : Les Supporters Prêts à Mettre de l’Ambiance
Les Sénégalais de Yamoussoukro se mobilisent pour soutenir leur équipe nationale. Découvrez l’effervescence et la passion des supporters qui s’apprêtent à mettre de l’ambiance dans le stade Charles Konan-Banny. L’unité et la ferveur des supporters s’annoncent comme un atout précieux pour les Lions.
Exploration de l’Île aux Caïmans : Trésor Touristique à Yakro
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Restez connectés pour plus de couvertures exclusives, d’interviews et de moments forts dans le prochain numéro du journal de la CAN. Suivez l’aventure palpitante de l’équipe sénégalaise et plongez au cœur de l’événement sportif le plus attendu du continent africain.
Après avoir été désigné homme du match lors de la rencontre contre le Niger, Pape Gueye, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille, s’est exprimé sur les ambitions de l’équipe nationale du Sénégal en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire.
Objectif Clair : Remporter la CAN
Pape Gueye a partagé son enthousiasme et son ambition déclarant : « On est très motivés. On a cet objectif de conserver le titre. Pour chaque Sénégalais, l’ambition c’est d’aller en Côte d’Ivoire pour montrer qu’on est une grosse équipe d’Afrique et de remporter cette CAN. On est tous des compétiteurs et on a le cœur de montrer de quoi on est capable. »
Il a souligné que l’équipe sénégalaise ne se contente pas de ses succès passés, affirmant : « On sait que ce sera très compliqué, mais on fera tout le nécessaire pour emmener cette deuxième CAN à la maison. »
Quatre Mois d’Absence et Retour Attendu
Pape Gueye a également évoqué sa période difficile de quatre mois d’absence, pendant laquelle il n’a pas pu jouer avec son club ni avec l’équipe nationale en raison de suspensions. Il a partagé sa gratitude envers ceux qui l’ont soutenu, notamment les Sénégalais, le coach Aliou Cissé, et ses coéquipiers.
Appel à l’Unité des Supporters
Le milieu de terrain a adressé un message aux supporters, soulignant l’importance de rester unis pendant la compétition : « La seule chose qu’on demande, c’est de rester unis, tous ensemble durant cette compétition, comme en 2022. Une CAN, c’est compliqué. Nous, on va tout donner. Je suis sûr qu’il n’y aura aucun joueur qui va tricher sur le terrain. »
À l’aube de la CAN, Pape Gueye incarne la détermination et l’unité de l’équipe sénégalaise, prête à relever le défi pour décrocher le titre continental.
Le football sénégalais est le berceau de jeunes talents qui ont suivi un parcours exceptionnel, passant des catégories jeunes à l’équipe nationale avec brio. Focus sur six joueurs, Ismaïla Sarr, Krépin Diatta, Pape Mactar Sarr, Formose Mendy, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye et Lamine Camara, dont l’étoile a brillé dès leurs débuts prometteurs. Leur ascension remarquable dans le monde du football professionnel témoigne du potentiel exceptionnel des jeunes footballeurs sénégalais.
1. Ismaïla Sarr
Club Actuel : Marseille – Catégorie Jeune : U20 en 2015
2. Krépin Diatta
– Club Actuel : Monaco – Catégorie Jeune : U20 en 2017
3. Pape Mactar Sarr
Club Actuel : Tottenham – Catégorie Jeune : U17 en 2019
4. Formose Mendy
Club Actuel : Lorient – Catégorie Jeune : U20 en 2017
5. Abdoulaye Niakhaté Ndiaye
Club Actuel : Troyes – Catégorie Jeune : U20 en 2019
6. Lamine Camara
Club Actuel : Metz – Catégorie Jeune : U20 en 2022
Ces jeunes talents ont suivi un parcours exceptionnel depuis leurs premiers pas dans les catégories jeunes du Sénégal jusqu’à leur consécration au sein de l’équipe nationale. Leur ascension fulgurante promet un avenir radieux pour le football sénégalais sur la scène internationale. Découvrez comment ces joyaux ont façonné leur destin sur les terrains, illuminant le ciel du football sénégalais de leur éclat.
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2024, la liste des joueurs convoqués mais jamais alignés par l’entraîneur sénégalais, El Tactico, suscite l’interrogation et la curiosité des supporters. Parmi ces 24 talents, qui auront la chance de revêtir le maillot de l’équipe nationale sénégalaise ?
La sélection comprend une variété de jeunes talents et de joueurs expérimentés, chacun apportant sa propre dynamique au jeu. Certains ont été convoqués à plusieurs reprises mais n’ont jamais eu l’opportunité de fouler le terrain lors des matchs officiels.
Parmi ces joueurs, on retrouve des noms bien connus du football sénégalais, mais qui restent dans l’ombre en attendant leur chance. Certains ont brillé dans leurs clubs respectifs, suscitant l’espoir de voir leur talent en action lors du tournoi continental.
Le suspense règne autour des choix d’El Tactico, et les supporters se demandent qui fera partie de l’équipe de départ lors des rencontres cruciales. La compétition s’annonce intense, et les paris sont ouverts sur les joueurs qui pourraient être les révélations de la CAN 2024.
La question demeure : qui parmi ces 24 joueurs sera sur la ligne de front pour représenter dignement le Sénégal et contribuer à la quête du titre continental ? Les réponses ne seront dévoilées qu’au coup d’envoi, mais l’attente est pleine d’anticipation et d’excitation pour les supporters impatients.
Le candidat Thierno Cissé, condamné à six mois de prison ferme pour fraude au parrainage et mission de chèque sur un compte clôturé, a choqué l’audience en déclarant qu’il agissait sous les instructions divines d’Allah Soubhana Watala.
L’affaire a éclaté lorsque la Banque Islamique du Sénégal a alerté le Conseil constitutionnel sur un chèque émis par Thierno Cissé, dont le compte avait été clôturé. Lors de l’audience, le candidat a admis les faits, mais a affirmé qu’il agissait de bonne foi et qu’il avait exécuté ses « passifs » jusqu’au bout.
Interrogé sur qui lui avait donné l’instruction de déposer un faux parrainage, Thierno Cissé a déclaré : « C’est une instruction divine. L’être supérieur, Allah Soubhana Watala. »
Le président de l’audience a souligné le caractère sérieux des faits, rappelant à Thierno Cissé qu’il avait cherché à devenir président en tant que faussaire. Le candidat n’a pas répondu et a baissé la tête.
Le procureur a qualifié les faits d’extrêmement graves et a requis une peine d’emprisonnement d’un an ferme pour fraude au parrainage et six mois ferme pour mission de chèque sur un compte clôturé, accompagnée d’une amende ferme de 100 000 francs CFA.
Finalement, Thierno Cissé a été déclaré coupable et condamné à six mois de prison ferme, avec une amende ferme de 100 000 francs CFA.
Un changement de commandement s’est opéré à la tête de l’Ecomig (Force d’intervention de la CEDEAO en Gambie), avec le commandant Aly Kane passant le relais au colonel Boubacar Touré lors d’une cérémonie à Foni le 10 janvier 2024. Dans son discours d’investiture, le colonel Touré a exprimé son engagement à poursuivre les efforts de collaboration étroite avec les forces de défense et de sécurité gambiennes, soulignant l’importance d’une coopération transparente pour la paix dans la région.
« Nous sommes là pour eux », a déclaré le colonel Touré, exprimant son désir que les forces de l’Ecomig soient perçues comme des alliées travaillant main dans la main avec les forces locales. Il a également souligné la conviction partagée que la stabilité en Gambie contribuera à la paix au Sénégal.
Le commandant sortant, Aly Kane, a présenté un bilan des actions de l’Ecomig sous son commandement, mettant en lumière des opérations conjointes avec les forces de sécurité gambiennes et des initiatives humanitaires, notamment des programmes de sensibilisation et des services médicaux gratuits pour les civils. Il a également mentionné le financement de la rénovation de l’hôpital de Bwiam par le gouvernement sénégalais, soulignant l’engagement de l’Ecomig envers le bien-être des communautés locales.
Le colonel Boubacar Touré a assumé son nouveau rôle avec la ferme intention de renforcer la mission de l’Ecomig en faveur de la sécurité et de la stabilité dans la région.
Dans le cadre de ses opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants, la légion de Thiès, dirigée par le lieutenant-colonel Alioune Diop, a réussi un coup significatif. Les gendarmes de la brigade de proximité de Nianing, relevant de la compagnie de Mbour, ont procédé à l’interception d’une cargaison de 240 kg de chanvre indien, communément appelé « yamba », comme l’a annoncé le chef de la Division de la Communication de la Gendarmerie (Divcom), le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.
L’opération, qui a eu lieu le 7 janvier 2024, a permis la saisie de cette importante quantité de drogue. Cependant, les trafiquants ont réussi à échapper aux forces de l’ordre, déclenchant ainsi une chasse à l’homme intense menée par les autorités locales.
Le capitaine El Hadj Mamadou Dème, commandant de la compagnie de Mbour, supervise activement les efforts visant à appréhender les responsables de cette cargaison illicite. Cette nouvelle interception souligne l’engagement continu des forces de sécurité à lutter contre le trafic de drogue dans la région, visant à maintenir l’ordre public et à assurer la sécurité des citoyens.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui aux côtés de Bougane Guaye Dani, Dr Abdourahmane Diouf a soulevé des inquiétudes quant à l’avenir de sa propre candidature malgré la validation par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a également exprimé une préoccupation particulière pour Bassirou Diomaye Faye, actuellement détenu.
Dr Abdourahmane Diouf a souligné l’importance d’une vérification minutieuse de sa candidature, notamment en raison de son statut de détenu. Il a appelé à une lutte collective, indépendamment de l’issue de sa candidature, contre le régime en place. S’adressant spécifiquement aux membres de Pastef, il a mentionné que Bassirou Diomaye Faye était en « très très grand danger » et a souligné les manipulations possibles de l’interprétation des lois.
La déclaration de Dr Diouf met en lumière les enjeux liés à la candidature de Bassirou Diomaye Faye et souligne la nécessité de vigilance et de mobilisation collective pour préserver les droits et la sécurité des acteurs politiques dans le contexte actuel.
Le 11 janvier 2023, lors d’une conférence de presse, Dr Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle sénégalaise prévue pour le 25 février 2024, a répondu aux rumeurs selon lesquelles sa candidature aurait été recalée par le Conseil constitutionnel.
Il a vivement critiqué le Conseil constitutionnel pour sa gestion des notifications aux candidats devant régulariser leur parrainage, affirmant que le traitement différencié des candidats a violé le principe d’égalité. Dr Diouf a insisté sur le fait que le document remis par le Conseil constitutionnel était un simple procès-verbal et non une décision de justice, précisant qu’il ne considère pas sa candidature comme recalée.
Il a souligné les principes du code électoral concernant la publication de la liste des candidats, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait annoncer cette liste au plus tard le 12 janvier. Dr Diouf a appelé à cesser de diffuser des informations erronées sur le rejet de sa candidature.
Évoquant les recours introduits, le candidat a indiqué qu’ils attendent que tous les recours soient considérés comme irrecevables, et que le Conseil constitutionnel annonce la liste définitive des candidats le 20 janvier. Il a affirmé que c’est à partir de cette mention de rejet par le Conseil constitutionnel qu’ils pourront contester la décision.
L’attente continue, et Dr Abdourahmane Diouf reste déterminé à défendre sa candidature et à contester toute décision contraire aux principes de l’équité et de la justice.
Le ministre de l’économie du plan et de la coopération, Doudou Ka, a annoncé un défi ambitieux visant à mobiliser un investissement colossal de 1000 milliards de francs CFA pour stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes. Cette initiative, baptisée Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE), vise à inscrire le Sénégal dans une trajectoire irréversible vers l’émergence économique, comme l’a souligné le ministre lors d’une cérémonie au King Fahd Palace de Dakar.
Le gouvernement sénégalais, conscient des défis économiques exacerbés par la pandémie de Covid-19, a déjà mis en place des mesures exceptionnelles telles que le Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES). Cependant, l’ajustement du Plan d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Émergent (PSE) a conduit à la création du PACE. Celui-ci se fixe pour objectif de contribuer de manière significative à la transformation structurelle de l’économie, comme prôné par l’axe 1 du PSE. Lors de la présentation du PACE, Doudou Ka a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour provoquer une transformation profonde du paysage socio-économique du Sénégal. Il a appelé à la collaboration de tous les acteurs, mettant en avant la nécessité d’une participation collective pour atteindre les objectifs ambitieux du PACE. Le ministre a également mis en lumière le rôle clé des structures telles que l’ADEPME, le FONGIP, le FONSIS, la DER-FJ, ainsi que des partenaires techniques et financiers. Doudou Ka a souligné la pertinence de l’approche filière du PACE, qui vise à territorialiser la transformation structurelle de l’économie. Il met en avant le potentiel des niveaux locaux pour créer des richesses, des entreprises, et des emplois, en particulier en milieu rural. Cette approche devrait permettre de maximiser le potentiel des entreprises sénégalaises, favorisant un secteur privé fort et créateur de richesses. Le ministre a déclaré que des requêtes de financement seront envoyées très prochainement pour mobiliser les fonds nécessaires, dépassant la barre symbolique des 1000 milliards de francs CFA. Il a souligné l’urgence de ces financements pour garantir le succès du programme capital pour la création d’emplois des jeunes et des femmes. Le Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE) se profile comme une étape cruciale dans la trajectoire du Sénégal vers l’émergence économique. Le défi ambitieux lancé par le ministre Doudou Ka témoigne de la détermination du gouvernement à stimuler la croissance économique, créer des emplois, et écrire une nouvelle page dans l’histoire du pays. La mobilisation collective est la clé pour transformer cette vision en réalité.
Le président sénégalais, Macky Sall, a effectué une visite officielle en Mauritanie, consolidant ainsi les relations de bon voisinage entre les deux pays. Lors de cette rencontre de deux jours avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les deux dirigeants ont tenu des échanges cordiaux et fructueux.
Les sujets abordés ont inclus la situation politico-sécuritaire dans le Sahel, la coopération dans le secteur de la pêche avec l’octroi de 500 licences aux pêcheurs sénégalais, l’exploitation du champ gazier commun GTA, et les progrès de la construction du pont de Rosso.
La parfaite convergence de vues entre Macky Sall et Ghazouani sur ces questions bilatérales et multilatérales souligne l’intensité et la confiance exceptionnelles qui caractérisent les relations sénégalo-mauritaniennes. Cette visite renforce les liens déjà forts entre les deux nations, ouvrant la voie à une coopération renforcée pour relever les défis communs et exploiter les opportunités mutuelles.
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 en Côte d’Ivoire, l’équipe nationale du Mali se prépare avec détermination et ambition pour marquer l’histoire du football africain. Les Aigles du Mali, prêts à défendre leurs couleurs nationales, aspirent à briller sur la scène continentale et à conquérir le prestigieux trophée de la CAN.
Préparation Intensive : Les préparatifs de l’équipe malienne pour la CAN 2024 sont marqués par une préparation intensive. Sous la direction de leur entraîneur expérimenté, les joueurs se sont engagés dans des sessions d’entraînement rigoureuses, travaillant sur la tactique, la condition physique et la cohésion d’équipe. Des matchs amicaux ont également été soigneusement sélectionnés pour tester la force et les faiblesses de l’équipe.
Effectif Talentueux : L’équipe des Aigles du Mali peut compter sur un effectif talentueux, alliant expérience et jeunesse. Des joueurs clés, évoluant dans des ligues nationales et internationales, apportent leur expertise, tandis que de jeunes talents émergents injectent de l’énergie et de l’enthousiasme. L’unité de l’équipe est renforcée par une diversité de compétences et de styles de jeu.
Objectif Final : La Victoire : L’objectif ultime pour le Mali est de remporter la Coupe d’Afrique des Nations. Forts de leurs performances passées et de leur présence régulière dans des compétitions majeures, les Aigles visent la victoire finale. La détermination règne au sein de l’équipe, alimentée par le désir de glorifier le pays et de créer des souvenirs inoubliables.
Soutien Inconditionnel : La nation malienne se rassemble dans un soutien inconditionnel à son équipe nationale. Des fanfares retentissent dans les rues, les drapeaux nationaux flottent fièrement, et les chants de soutien résonnent à travers tout le pays. Les supporteurs des Aigles expriment leur passion et leur espoir de voir leur équipe aller loin dans le tournoi.
Défis à Surmonter : La compétition s’annonce féroce, avec des équipes nationales de haut niveau se disputant la suprématie africaine. Le Mali devra relever des défis importants, mais la confiance et l’esprit d’équipe sont les armes choisies par les Aigles pour surmonter tous les obstacles.
Une Nation en Attente : À l’approche du coup d’envoi de la CAN 2024, toute la nation malienne attend avec anticipation et excitation. Les espoirs sont élevés, et le pays est uni derrière son équipe nationale. Le Mali en action sur la scène africaine, prêt à écrire un nouveau chapitre glorieux de son histoire footballistique.
Le Monde Attentif : Les yeux du monde seront tournés vers le Mali alors qu’il entre en action à la CAN 2024. Les Aigles ont la chance de laisser une empreinte durable dans le monde du football africain, et chaque moment du tournoi sera suivi avec un intérêt passionné.
Que la CAN 2024 soit le théâtre d’une performance exceptionnelle des Aigles du Mali, qui portent les rêves et les aspirations d’une nation entière dans cette quête pour la victoire continentale !
En ce jour commémoratif du 11 janvier, marquant le décès du juge Kéba Mbaye, Abdoul Mbaye partage ses pensées émouvantes sur l’héritage exceptionnel de son père. Président du Conseil constitutionnel sénégalais de 1992 à 1993, le juge Mbaye a laissé un exemple remarquable de son engagement envers l’éthique politique, illustré par sa démission courageuse face à des dilemmes éthiques. Convaincu que le pouvoir doit servir et que l’éthique est un pilier durable, le juge Mbaye demeure un modèle dont la vie et les idéaux méritent d’être célébrés et perpétués dans la construction d’une société guidée par l’éthique et l’intégrité.
Abdoul Mbaye exprime son émotion en ces termes : « Aujourd’hui, le 11 janvier, marque l’anniversaire de la disparition du juge Keba Mbaye. C’est avec une profonde émotion que je souhaite partager avec vous quelques réflexions sur l’héritage exceptionnel qu’il nous a laissé. »
Durant son mandat à la tête du Conseil constitutionnel, le juge Mbaye a démissionné avec dignité, une action qui va au-delà d’un simple retrait, mais qui incarne son engagement inébranlable envers l’éthique en politique. Sa démission était un refus catégorique de violer la loi ou de compromettre le fonctionnement des institutions.
Les paroles mémorables du juge Keba Mbaye continuent d’inspirer. « Le pouvoir est passager ; l’argent ne sert qu’à satisfaire les besoins ; au-delà, il est inutile, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la valeur de la responsabilité, de la modestie et de la vision à long terme dans la gestion des affaires publiques.
Abdoul Mbaye conclut en exhortant à perpétuer l’engagement de son père en faveur de l’éthique en politique. Il appelle à célébrer non seulement la mémoire du juge Keba Mbaye mais aussi l’idéal de justice et de probité qu’il a représenté tout au long de sa carrière exceptionnelle.
Ensemble, il encourage à honorer la mémoire du juge Mbaye en travaillant vers une société où l’éthique et l’intégrité continueront d’être les fondements de notre bien-être collectif.
Avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire, l’équipe nationale marocaine de football a conclu sa préparation par une victoire convaincante de 3-1 contre la Sierra Leone lors d’un match amical au stade Auguste-Denise de San-Pedro.
Le match a débuté avec une première période solide de la part des Lions de l’Atlas, menés par Youssef En-nesyri, qui a ouvert le score à la 30e minute. Le milieu de terrain Sofiane Boufal a ensuite doublé l’avantage cinq minutes plus tard, plaçant le Maroc en position de force avant la pause.
De retour des vestiaires, En-nesyri a ajouté son deuxième but du match, portant le total à 3 pour l’équipe marocaine. La Sierra Leone a réussi à marquer un but, mais le Maroc a finalement scellé la victoire avec un score final de 3-1.
Cette victoire renforce la confiance de l’équipe marocaine à l’aube du début de la CAN. Le Maroc débutera son parcours dans le tournoi en affrontant la Tanzanie le 17 janvier, suivi d’une rencontre contre la République démocratique du Congo (RDC) le 21 janvier. Le dernier match de la phase de poule opposera le Maroc à la Zambie le 24 janvier. Les supporters marocains espèrent que cette performance positive dans le match amical se traduira par une belle performance lors de la compétition continentale.
Pendant le processus de vérification des parrainages, plusieurs candidats ont déposé des recours contestant, pour la plupart, leur élimination de la course à la présidentielle. Un groupe de 27 candidats a également formulé une demande de reprise de la procédure de vérification des parrainages. Cependant, ces recours pourraient ne pas être examinés.
Le droit de réclamation est accordé à tout candidat à une élection, selon l’article L127 du code électoral, qui stipule que « les réclamations doivent parvenir au Conseil Constitutionnel avant l’expiration des quarante-huit heures qui suivent le jour de l’affichage de la liste des candidats ».
Le Conseil Constitutionnel publiera la liste provisoire des candidats ayant réussi le test du parrainage ce vendredi 12 janvier. Les candidats auront ensuite 48 heures pour déposer des réclamations. Les requêtes déposées avant cette date risquent d’être considérées comme « prématurées » par le Conseil Constitutionnel. En référence à une situation similaire en 2019, où le recours du candidat Thierno Alassane Sall, déposé avant la publication de la liste provisoire, avait été rejeté.
Cependant, les sages du Conseil Constitutionnel sont tenus de se prononcer sur les recours déposés pendant les 48 heures suivant la publication de la liste provisoire et avant la publication de la liste définitive prévue pour le 20 janvier. L’issue de cette période déterminera la validité des recours déposés par les candidats dans le cadre du processus de parrainage pour la présidentielle.
Le Bureau Opérationnel de Suivi du PSE (Plan Sénégal Émergent) a dressé le bilan des dix années de mise en œuvre de cette stratégie d’émergence, initiée en 2014 avec pour objectif d’accélérer le développement du pays à l’horizon 2035. La rencontre du 9 janvier 2024 a été l’occasion de revenir sur les réalisations et les progrès accomplis dans le cadre de cette vision ambitieuse.
Le PSE s’articule autour de trois axes stratégiques majeurs : la transformation structurelle de l’économie pour une croissance forte, durable et inclusive ; l’accès aux services sociaux ; et la préservation des conditions d’un développement solidaire, inclusif et durable, avec une attention particulière portée à la bonne gouvernance.
Lors de cette réunion, rassemblant les acteurs du PSE, le secteur privé, la société civile et les partenaires au développement, le Directeur Général du BOS, El Ousseyni Kane, a souligné les réalisations exceptionnelles et les progrès significatifs du Sénégal au cours de cette décennie. Les avancées ont touché divers secteurs, reflétant l’engagement résolu vers un avenir prospère.
Les interventions ont mis en lumière des actions concrètes ayant eu des incidences positives directes sur la croissance économique et les exportations. En évaluant l’impact sur le Produit Intérieur Brut (PIB), celui-ci est estimé entre 8% et 11% par rapport à la période antérieure au PSE. Le PIB par tête du Sénégal a ainsi connu une progression notable, passant de 681 210 FCFA en 2014 à 845 4501 FCFA en 2023.
Le BOS a également souligné l’augmentation du PIB, la hausse de la valeur ajoutée des entreprises privées, les salaires versés aux travailleurs, et la croissance de la consommation des ménages. Ces résultats ont démontré l’efficacité des actions déployées dans le cadre du PSE.
Concernant les projets phares, Alpha Sow, coordonnateur des projets et réformes phares, a indiqué que 22 sur 27 ont été exécutés. Les réformes phares sont également en cours d’exécution, montrant une dynamique continue dans la réalisation des objectifs du PSE.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire privilégié de certains projets, a salué les excellents résultats obtenus et a souligné l’importance du suivi-évaluation dans le processus de développement. La Représentante résidente du PNUD a exprimé sa fierté de contribuer au développement économique, social, et environnemental du Sénégal.
Cette réunion a donc permis de mettre en lumière les avancées significatives du Sénégal au cours des dix dernières années grâce à la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent.
À quelques minutes du début de la conférence de presse tant attendue, organisée conjointement par les candidats recalés par le parrainage, Bougane Guèye Dany et le Docteur Abdourahmane Diouf, le siège de Guem Sa Bopp est plongé dans un désordre total. La salle prévue pour l’événement est dépassée par le nombre impressionnant de partisans et de journalistes présents, provoquant une grande confusion.
Les militants, venus en masse pour soutenir leurs leaders, ont engendré une situation de bousculade entre les journalistes et eux, certains manifestant même des signes d’étouffement. Face à cette situation, les organisateurs sont en train de chercher des solutions alternatives pour gérer la foule débordante.
En dépit du tumulte, Bougane Guèye Dany et le Docteur Abdourahmane Diouf, attendus par la presse, ne sont pas encore présents sur les lieux. La tension monte alors que l’impatience grandit parmi les participants.
Cette conférence de presse conjointe s’annonce mouvementée dès son commencement, soulignant l’engouement et la mobilisation importante autour de ces personnalités politiques recalées par le processus de parrainage. Reste à voir comment les organisateurs parviendront à rétablir l’ordre et à assurer le bon déroulement de l’événement malgré ces défis imprévus.
Le siège de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE) était animé d’une ambiance de kermesse le 11 janvier dernier à l’occasion de la cérémonie de remise de subvention aux clubs de supporters des Lions du Sénégal. Les clubs bénéficiaires de cette généreuse initiative étaient le 12ème Gaïndé, Allez Casa, et l’ASC Lebbou-Gui.
La Direction Générale de la LONASE a accueilli chaleureusement les supporters, marquant ainsi son soutien inconditionnel aux clubs qui joueront un rôle crucial dans l’encouragement et le soutien moral de l’équipe nationale lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
La cérémonie s’est déroulée dans un esprit d’unité et de fraternité, illustrant la passion partagée pour le football et les Lions du Sénégal. Des sons et des couleurs festifs ont animé cet événement, créant une atmosphère de fête et de célébration.
La remise de subvention aux clubs de supporters s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la CAN, renforçant ainsi le lien entre la LONASE et les fervents supporters qui joueront un rôle essentiel dans la mobilisation de l’énergie positive pour l’équipe nationale.
Cette initiative souligne l’engagement de la LONASE envers le sport et son rôle en tant que partenaire actif dans le soutien aux activités sportives nationales. La fête et la camaraderie observées lors de la cérémonie de remise de subvention témoignent de l’unité et de l’enthousiasme des supporters, prêts à accompagner les Lions du Sénégal dans cette compétition africaine prestigieuse.
Le magazine New African a dévoilé sa liste annuelle des 100 Africains les plus influents de 2023, mettant en lumière des personnalités qui ont marqué le continent africain par leurs réalisations et leurs contributions positives. Parmi les figures notables de cette liste se trouve Ousmane Sonko, homme politique sénégalais et leader du mouvement politique.
Cette reconnaissance témoigne du rôle significatif d’Ousmane Sonko dans la scène politique africaine et sénégalaise. En tant que leader de l’ancien parti Pastef et figure marquante de l’opposition au Sénégal, Sonko a attiré l’attention pour ses positions politiques audacieuses et son engagement en faveur de la transparence, de la gouvernance responsable et de la justice sociale.
La liste du magazine New African couvre divers secteurs, dont la politique, les entreprises, la science et l’académie, l’environnement, la créativité, les médias, et le sport. Elle met en avant des personnalités telles que Ngozi Okonjo-Iweala, William Ruto, Aliko Dangote, Burna Boy, et bien d’autres, représentant la diversité des talents et des contributions à travers le continent.
La reconnaissance d’Ousmane Sonko comme l’une des figures les plus influentes en 2023 par le magazine New African souligne l’importance continue de son impact dans le paysage politique et social du Sénégal. Cette liste offre une vision holistique des Africains qui façonnent l’avenir du continent à travers leurs actions et leurs réalisations.
Malgré les avertissements des forces de l’ordre, les jeunes, portant des tee-shirts à l’effigie d’Ousmane Sonko, ont tenté de poursuivre leur activité. La situation a dégénéré, et les policiers ont dispersé le groupe, aboutissant à l’arrestation de neuf militants pour participation à une manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public.
Le juge d’instruction Mamadou Seck a pris la décision d’inculper les neuf prévenus et de les placer en détention, soulignant ainsi la gravité des charges retenues contre eux. Cette décision souligne l’importance des procédures judiciaires dans le maintien de l’ordre public et met en lumière les tensions persistantes entre les militants politiques et les forces de l’ordre au Sénégal. L’évolution de cette affaire sera suivie de près par la population et les observateurs politiques alors que le pays se prépare pour des échéances électorales futures.
L’étudiant sénégalais Mansour Sy a récemment inscrit son nom dans l’histoire en remportant le Concours International de Négociation 2023, organisé en Chine. Cette victoire prestigieuse témoigne non seulement des compétences exceptionnelles de négociation de Mansour Sy mais aussi de la reconnaissance internationale du talent sénégalais dans le domaine.
L’événement a été un défi relevé avec brio par Mansour Sy et son équipe, qui ont su démontrer des compétences stratégiques et de négociation exceptionnelles tout au long du concours. Supervisés par le professeur Wang Ke du Collège d’Économie et de Gestion, les membres de l’équipe ont non seulement remporté la première place dans la catégorie en ligne mais ont également excédé les attentes lors des épreuves sur place.
La compétition, qui a attiré plus de 160 équipes de négociateurs de toute la Chine, dont plus de 30 équipes d’étudiants internationaux, a été un test rigoureux des compétences et des capacités des participants. Le format unique du concours, combinant des éléments en ligne et sur site, a offert une plateforme diversifiée pour évaluer la polyvalence des compétiteurs.
Le 26 novembre 2023, lors du deuxième tour du concours, l’intensité et la compétition ont atteint des sommets impressionnants. Mansour Sy et son équipe ont su naviguer avec succès à travers des négociations tendues, impressionnant les juges et les experts du domaine.
Cette victoire est une fierté non seulement pour Mansour Sy et son équipe mais aussi pour le Sénégal dans son ensemble. Elle témoigne du talent exceptionnel des jeunes étudiants sénégalais sur la scène internationale, montrant que l’éducation et la formation au Sénégal peuvent rivaliser avec les normes mondiales.
Félicitations à Mansour Sy et à son équipe pour cette réussite exceptionnelle, qui ne fait que renforcer la réputation du Sénégal en tant que centre émergent de talents et de compétences diverses. Cette victoire inspire sans aucun doute la prochaine génération d’étudiants sénégalais à aspirer à l’excellence dans leurs domaines respectifs.
La Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe a réalisé une opération réussie dans la lutte contre le faux-monnayage, aboutissant à la saisie de 1,5 million d’euros en faux billets. Quatre individus faisant partie de cette bande ont été appréhendés lors de cette opération.
Selon les informations obtenues par Seneweb, les membres de la Brigade de Recherches, sous la direction du Major Babacar Ndiaye, ont effectué l’arrestation le 9 janvier dernier. Les suspects ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de faire circuler des billets de banque contrefaits, d’une valeur totale de 1 500 000 euros.
Le Lieutenant-Colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), a confirmé l’opération en déclarant : « La Brigade de Recherches de Dakar a procédé, le 9 janvier, à l’interpellation d’une bande de faussaires aux Maristes. Bilan de l’opération : quatre mis en cause qui tentaient de faire circuler des billets de banque d’une contrevaleur de 1 500 000 euros. »
Cette saisie record souligne l’efficacité des forces de sécurité dans la lutte contre la criminalité financière. Les autorités s’emploieront probablement à déterminer l’ampleur de ce réseau de faux-monnayeurs et à garantir que la justice soit rendue dans cette affaire.
Un surveillant de la prison de Ziguinchor, Mb. M. Diouf, est actuellement sous enquête après avoir été accusé de torture par un détenu du nom de E. Mané. Le récit glaçant des témoins révèle des actes inhumains commis au sein de la prison.
Selon les informations recueillies par Libération, une altercation entre le surveillant et le détenu aurait conduit Mb. M. Diouf à demander à E. Mané de sortir de sa cellule et de le suivre au poste de garde. Ce qui s’est ensuivi est décrit comme un véritable cauchemar. Le détenu aurait été contraint de rester à genoux pendant deux heures, puis aurait été entravé par une barre de fer pour l’empêcher de bouger. Le surveillant aurait ensuite versé de l’eau froide sur le détenu avant de le frapper violemment à l’aide d’un tuyau.
Les autorités pénitentiaires sont intervenues pour mettre fin à la séance de torture, permettant ainsi à E. Mané d’être soigné. Ce dernier a déposé plainte le 1er janvier, déclenchant une enquête policière.
Lors de son audition, le garde pénitentiaire a confirmé les actes de torture, selon les sources de Libération. Cette affaire soulève des préoccupations quant aux pratiques au sein de la prison de Ziguinchor et met en lumière la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la justice et la protection des droits des détenus.
Les autorités judiciaires devront assurer que cette enquête se déroule de manière transparente et impartiale, et que des mesures appropriées soient prises si les allégations de torture sont confirmées. Cet incident souligne également l’importance de la surveillance et de la responsabilité au sein du système pénitentiaire pour prévenir de tels abus à l’avenir.
Le journaliste de Rfm, Babacar Fall, a récemment été la cible de menaces de mort après avoir commenté la sortie du Président Macky Sall sur les revues de presse au Sénégal. Face à cette situation, Alioune Tine, fondateur de Afrikajom Center, a vivement réagi et appelé à l’identification et à la punition des auteurs de ces menaces.
Dans une déclaration, Alioune Tine a condamné fermement les injures et menaces de mort proférées à l’encontre de Babacar Fall. Il a souligné que la liberté de la presse et la liberté d’informer sont des piliers essentiels de la démocratie et des droits humains qui doivent être protégés en tout temps, surtout en période électorale.
Alioune Tine a exprimé son soutien total à Babacar Fall, soulignant que la critique, l’ironie et l’humour sont des éléments inhérents aux genres journalistiques, permettant de rappeler aux autorités, y compris au Président de la République, qu’ils sont des citoyens et non des personnalités sacrées.
L’appel d’Alioune Tine va au-delà de la simple condamnation des menaces et vise à assurer la protection du journaliste. Il demande aux autorités publiques d’ouvrir une enquête pour identifier les auteurs des menaces et de les punir conformément à la loi.
Cette affaire souligne une fois de plus l’importance de protéger la liberté de la presse et de garantir la sécurité des journalistes, en particulier dans un contexte politique sensible. La société civile, à travers des voix comme celle d’Alioune Tine, continue de jouer un rôle crucial dans la défense de ces principes démocratiques fondamentaux.
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a entamé ce jeudi une visite officielle en Mauritanie à l’invitation de son homologue, Mouhamed Ould Cheikh El Ghazouani. Le départ de Dakar a été marqué par des adieux émus de membres du gouvernement, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires.
L’objectif principal de cette visite est de renforcer les liens bilatéraux entre le Sénégal et la Mauritanie et de discuter de questions d’intérêt commun. Les deux dirigeants devraient aborder des sujets tels que la coopération économique, les enjeux sécuritaires régionaux, et d’autres domaines de collaboration mutuelle.
Macky Sall devrait être accueilli à Nouakchott par le président mauritanien et d’autres hauts responsables. Cette rencontre offre l’occasion aux deux chefs d’État de discuter des défis communs auxquels font face leurs nations respectives et de renforcer les relations diplomatiques qui unissent le Sénégal et la Mauritanie.
La visite officielle devrait également permettre des échanges plus approfondis sur des questions régionales et continentales, reflétant l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement en Afrique de l’Ouest.
Macky Sall devrait revenir à Dakar demain, vendredi, après une série de rencontres et de discussions fructueuses. Les résultats de cette visite seront attentivement observés, car ils pourraient avoir un impact significatif sur la coopération future entre le Sénégal et la Mauritanie.
Hier, aux alentours de 16 heures, un accident de la route d’une extrême gravité a secoué la commune de Bokhol, située dans le département de Dagana, faisant trois morts et laissant sept autres personnes dans un état critique.
L’accident tragique a été déclenché par l’éclatement d’un pneu du minibus, qui transportait des passagers revenant d’un enterrement dans la région du Fouta. Le drame s’est déroulé à hauteur de Bokhol, plongeant la communauté locale dans le deuil et la tristesse.
Selon les premières informations, les sept personnes gravement blessées ont été immédiatement transportées en urgence à l’hôpital de Richard-Toll pour recevoir des soins appropriés. Parmi ces victimes, deux sont originaires de Thiès, deux de Dakar, et les autres sont du village de Lobbou Doué, situé dans le département de Podor.
Les autorités locales, les services d’urgence et les forces de l’ordre ont rapidement réagi à la scène de l’accident pour coordonner les opérations de secours et assurer le bon déroulement de l’évacuation des blessés.
Cet incident tragique souligne une fois de plus les dangers potentiels auxquels sont confrontés les usagers de la route et met en lumière l’importance cruciale de la sécurité routière. Les autorités locales ont appelé à la prudence accrue sur les routes et à une vigilance constante pour éviter de tels accidents dévastateurs.
La communauté locale de Bokhol et ses environs pleure la perte de trois de ses membres, tandis que les familles des blessés attendent avec anxiété des nouvelles sur l’évolution de leur état de santé. Cet événement douloureux rappelle la nécessité d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
En Côte d’Ivoire, l’engouement pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) est à son comble, mais la sensation actuelle ne vient pas directement du monde du football. Baye Dodo, un jeune Ivoirien, est devenu une véritable star des réseaux sociaux en raison de sa ressemblance frappante avec le célèbre joueur sénégalais Sadio Mané.
Baye Dodo est rapidement devenu viral sur les plateformes sociales en raison de sa ressemblance physique remarquable avec la star du football africain, Sadio Mané. Les images et vidéos de Baye Dodo circulent abondamment, suscitant l’émerveillement et l’amusement des utilisateurs des réseaux sociaux en Côte d’Ivoire et au-delà.
L’engouement autour de Baye Dodo souligne la puissance des réseaux sociaux dans la création de phénomènes viraux et la manière dont les fans du football en Afrique se connectent et partagent leur passion de manière créative. Avec la CAN 2023 qui se profile, cette découverte fortuite apporte une touche légère et divertissante à l’anticipation de l’événement sportif majeur sur le continent.
À l’approche de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, le continent africain est en effervescence. CAFOnline propose un Top 10 des joueurs à surveiller lors de ce tournoi très attendu.
1. Sadio Mané (Sénégal, 31 ans)
Meilleur joueur de l’édition précédente, Sadio Mané reste le leader incontesté des Lions de la Teranga. Après son transfert en Arabie saoudite, sa justesse et son talent seront cruciaux pour guider le Sénégal vers un éventuel doublé.
2. Vincent Aboubakar (Cameroun, 31 ans)
Capitaine et buteur des Lions indomptables, Aboubakar porte les espoirs du Cameroun. Meilleur buteur de l’édition précédente à domicile, il vise une sixième étoile pour son pays.
3. Sehrou Guirassy (Guinée, 27 ans)
L’avant-centre, en grande forme en Allemagne, sera crucial pour le Syli de Guinée. Guirassy pourrait être l’élément clé qui manquait à l’équipe pour briller en phase finale de la CAN.
4. Sébastien Haller (Côte d’Ivoire, 29 ans)
Pour sa deuxième CAN, Haller aura l’occasion de briller devant son public ivoirien. À 29 ans, il compte bien marquer de son empreinte cette compétition.
5. Mohamed Amoura (Algérie, 23 ans)
Jeune milieu de terrain talentueux, Amoura a l’occasion de se faire remarquer aux côtés de ses illustres coéquipiers. Sa performance en Belgique pourrait être cruciale pour les Fennecs.
6. Victor Osimhen (Nigeria, 25 ans)
Meilleur joueur africain de l’année, Osimhen devra guider l’attaque prolifique du Nigeria. Son nouveau statut de star sera mis à l’épreuve en Côte d’Ivoire.
7. Azzedine Ounahi (Maroc, 23 ans)
Membre de l’équipe marocaine à la Coupe du Monde 2022, Ounahi a l’occasion de confirmer son talent lors de la CAN 2023.
8. Mohammed Kudus (Ghana, 23 ans)
Explosif à West Ham United, Kudus sera l’un des joueurs clés des Black Stars. Sa vitesse et son talent en font une sensation à suivre.
9. Mohamed Salah (Égypte, 31 ans)
Leader incontesté de l’Égypte, Salah sera une fois de plus l’attraction. Sa performance sera cruciale pour les Pharaons.
10. Peter Shalulile (Namibie, 30 ans)
Malgré son physique frêle, Shalulile est un buteur redoutable en Afrique du Sud. Son rôle de guide pour les Mamelodi Sundowns en Ligue des champions de la CAF sera scruté.
La scène est ainsi dressée pour une compétition palpitante où ces joueurs auront la chance de marquer l’histoire de la CAN.
Un vent de colère souffle dans le paysage politique sénégalais alors qu’un ancien candidat à la candidature présidentielle du 25 février 2024, Abdoul Aziz Diop de Pacte Institutionnel (PI), exprime sa frustration face à une situation qui l’aurait laissé sur le bord du chemin électoral.
Abdoul Aziz Diop avait établi un partenariat avec l’organisation HORIZON 2024, dirigée par Abdou Aziz Kane et Thié Kouyaté, réputée pour son expertise dans la collecte de parrainages citoyens au Sénégal et à l’étranger. Un véhicule avait même été mis à leur disposition pour mener à bien cette mission cruciale.
Cependant, le candidat Diop affirme qu’après avoir perdu tout contact avec HORIZON 2024, il a été informé par son partenaire, Thié Kouyaté, qu’ils avaient décliné une offre de l’industriel Babacar Ngom, qui aurait souhaité que l’organisation assiste sa fille, Anta Babacar Ngom, dans la collecte de parrainages pour sa candidature présidentielle.
La surprise et l’amertume de Diop sont apparues lorsque le Conseil constitutionnel a validé les parrainages d’Anta Babacar Ngom, avec un total impressionnant de 45328 parrains dans 10 régions du Sénégal. Le candidat Diop, quant à lui, déclare n’avoir reçu aucun parrainage de la part de HORIZON 2024, malgré le partenariat et les moyens mis à disposition.
Abdoul Aziz Diop soulève des questions importantes, interrogeant les responsables d’HORIZON 2024 sur le bénéficiaire final des parrainages collectés grâce aux ressources fournies par lui-même, en tant que candidat déclaré à la présidentielle. Cette situation soulève des préoccupations quant à l’équité et la transparence dans le processus de collecte des parrainages, mettant en lumière les enjeux et les défis qui peuvent survenir dans le contexte électoral complexe du Sénégal.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a récemment annoncé la conclusion d’accords de diffusion mondiale avec des partenaires télévisuels couvrant l’Afrique, l’Europe, l’Asie, l’Amérique du Sud, l’Amérique du Nord et les Caraïbes avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies en Côte d’Ivoire 2023.
Des accords ont également été conclus avec beIN Sport, CANAL+, New World TV, et environ 45 diffuseurs en accès libre (Free To Air), permettant ainsi à la CAN TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 d’être diffusée dans environ 180 pays.
La CAF a enregistré environ 6000 demandes d’accréditation pour cet événement, marquant une augmentation de plus de 100% par rapport à la précédente édition qui s’est déroulée au Cameroun en 2022.
Ces accords de diffusion représentent une augmentation significative des investissements financiers par les détenteurs de droits de télédiffusion, entraînant une hausse attendue de l’audience mondiale de la CAN TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023. Les revenus de diffusion générés contribueront également au développement et à la croissance du football en Afrique.
La CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 est annoncée comme la plus compétitive à ce jour, avec les meilleures nations africaines de football prêtes à s’affronter. Le football africain a récemment atteint de nouveaux sommets lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, où le Maroc a atteint les demi-finales.
Ces accords de diffusion garantissent une couverture mondiale de l’événement, offrant aux amateurs de football à travers le monde la possibilité de vivre l’excitation et l’intensité de la compétition africaine de football à son plus haut niveau.
Le célèbre lutteur sénégalais Modou Lô, après sa victoire retentissante face à Boy Niang 2 le 1er janvier 2024, a pris la décision de faire une pause bien méritée. Lors de sa première apparition publique depuis cet exploit, il a partagé ses projets immédiats, mettant en avant le besoin de repos et de récupération après une série de combats intensifs.
Modou Lô, qui a enchaîné deux victoires consécutives, a exprimé son intention de s’éloigner temporairement des arènes pour se consacrer à d’autres activités et profiter de cette période de repos. Cette décision, souligne-t-il, est nécessaire pour recharger les batteries après les sacrifices exigés par les préparations rigoureuses liées à la lutte.
Interrogé sur la possibilité d’un affrontement futur avec Reug Reug, Modou Lô a répondu de manière énigmatique, laissant la porte ouverte à cette éventualité. Cependant, il a suggéré que Reug Reug devrait d’abord se mesurer à Franc, un adversaire actuellement invaincu. Cette perspective ajoute une intrigue à l’avenir de la lutte sénégalaise, mais Modou Lô a souligné la nécessité pour Reug Reug de consolider sa position avant de l’affronter.
Modou Lô a rappelé la récente victoire de Reug Reug sur Bombardier, tout en évoquant la défaite antérieure de ce dernier contre Sa Thiès. Pour lui, ces antécédents influencent grandement la dynamique psychologique et physique des lutteurs sur le long terme. La victoire récente de Modou Lô a renforcé sa confiance et son avantage psychologique, des éléments qu’il considère comme cruciaux pour maintenir une performance optimale.
Cette pause réfléchie de Modou Lô marque une étape importante dans sa carrière, laissant les amateurs de lutte sénégalaise en attente de ses prochains mouvements. Le champion reste une figure emblématique de la lutte, et sa stratégie post-victoire souligne l’importance de l’équilibre entre l’engagement sportif et le bien-être physique et mental des athlètes.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 10 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations de la région de Fatick pour leur accueil chaleureux à l’occasion des cérémonies de dénomination du Centre hospitalier régional Adja Marième Faye SALL et de lancement, de la 12ème édition du Festival national des Arts et de la Culture (FESNAC).
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour féliciter le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique, le Professeur Aliou Sow, et l’ensemble de ses services, les délégations internationales et nationales, et toute la communauté culturelle et artistique du Sénégal pour cette belle organisation et la mobilisation exceptionnelle qui met davantage la culture au cœur de notre pacte national.
Le Président de la République a demandé, par ailleurs, au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour assurer le suivi de l’exécution, dans les délais contractuels, des travaux du Mémorial de Gorée, lancés le 06 janvier 2024.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a magnifié la tenue de la Semaine du Patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba et encouragé la perpétuation du legs de nos figures nationales historiques.
Le Président de la République a également insisté sur l’impératif : (i) de la sauvegarde des archives nationales, des sites et monuments historiques ; (ii) de la poursuite de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal, un projet majeur qui doit accompagner la matérialisation du Sénégal Emergent à l’horizon 2035.
Le Chef de l’Etat a indiqué, enfin, la nécessité d’un encadrement juridique adéquat de l’édification, de la labellisation, et de la gestion des Musées publics et privés qui doivent bénéficier, avec l’implication des personnes ressources, des collectivités territoriales et le développement du Mécénat, d’une politique de promotion soutenue, en vue de la connaissance de notre histoire et de la préservation de la Mémoire de la Nation.
Abordant la participation du Sénégal à la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 qui aura lieu en République sœur de Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, le Président de la République a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser, au nom de la Nation, ses chaleureuses félicitations aux Lions et leur réitérer ses encouragements et son soutien permanent.
Revenant sur la consolidation des programmes de protection sociale et l’actualisation régulière du registre national unique (RNU), le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller à la mise en œuvre adéquate du Programme national des Bourses de Sécurité familiale(PNBSF), avec l’effectivité du paiement des allocations trimestrielles revalorisées à 35.000 FCFA, mais également d’assurer la mise à jour mensuelle du Registre national unique (RNU), afin d’asseoir la visibilité, la cohérence et l’optimisation des interventions sociales de l’Etat et de ses démembrements territoriaux et techniques.
Dans cette perspective, le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de préparer un document faisant le bilan social de l’action gouvernementale.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
● l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) le 14 janvier 2024 : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer, avec l’implication notable des villes (Guédiawaye, Dakar,) des communes et populations polarisées, un bon déroulement des activités marquant l’inauguration du BRT : un mode de transport innovant, écologique (100 % décarbonné) qui va remodeler le cadre de vie de la Capitale, Dakar ;
● la reprise des vols domestiques de la compagnie nationale Air Sénégal à partir de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor : en demandant au Gouvernement, aux ministres en charge de l’intérieur, des forces armées, des finances, des transports terrestres, du pétrole et des énergies et des transports aériens de prendre toutes les dispositions appropriées, en vue d’assurer dans les meilleures conditions, les dessertes aériennes intérieures sur la plateforme de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.
Clôturant sa communication, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion du 30e anniversaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, célébré ce 10 janvier, pour féliciter les pays membres, la Commission de l’UEMOA et tous les organes de l’Union pour le travail accompli, durant toutes ces années, notamment dans le cadre de la convergence des politiques sectorielles et de l’intégration économique.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
● le Festival du bicentenaire de l’île Mac Carthy en Gambie; ● la tournée économique dans le département de Nioro du Rip; ● la situation du marché des denrées de première nécessité.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ; ● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation agricole 2023-2024, la contre saison froide et la situation du matériel agricole ;
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté : ● le projet de décret portant approbation du guide de légistique ; ● le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Elevage et des Productions animales.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intérieur
Monsieur Mamadou KHOUMA, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Diourbel, est nommé Préfet du Département de Bignona, en remplacement de Monsieur Maguette DIOUCK, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Maguette DIOUCK, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Bignona, est nommé Préfet du Département de Diourbel, en remplacement de Monsieur Mamadou KHOUMA, appelé à d’autres fonctions.
Madame Maïmouna BALDE, Institutrice, précédemment adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Darou Minam 2, Département de Malem Hodar, est nommée Adjoint au préfet du Département de Koungheul, en remplacement de Monsieur Papa Abdoulaye BA, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Ousmane SIDIBE, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto, Département de Nioro, est nommé Adjoint au préfet du Département de Podor, en remplacement de Monsieur Fodé KABA NDAO, appelé à d’autres fonctions.
Madame Awa BOCOUM, Secrétaire d’administration, précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal, Département de Louga, est nommée sous-préfet de l’arrondissement de Makacoulibatang, département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Mbacké THIAM, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Birahima BA, Secrétaire d’administration, précédemment sous-préfet de l’arrondissement de Keur Momar SARR, département de Louga, est nommée sous-préfet de l’arrondissement de Yeumbeul, département de keur Massar, en remplacement de Monsieur Khadim GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Fodé KABA NDAO, Secrétaire d’administration, précédemment Adjoint préfet du Département de Podor, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Saldé, Département de Podor, en remplacement de Monsieur Abdoul Meye THIAM, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Papa Abdoulaye BA, Assistant Social, précédemment Adjoint au préfet du Département de Koungheul, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Koussanar, Département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Adama KAMARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Demba Nialy NDAO, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhar, Département de Fatick, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal, Département de Louga, en remplacement de Madame Awa BOCOUM, appelée à d’autres fonctions.
Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, PCEM, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia, Département de Mbour, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Momar SARR, Département de Louga, en remplacement de Monsieur Birahima BA, appelé à d’autres fonctions.Au titre du Ministère de la Justice
Monsieur Aliou CISS, inspecteur de 2ème classe – 2 ème échelon, précédemment Directeur de l’inspection interne des services pénitentiaires, est nommé Directeur général adjoint à la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, poste vacant.
Monsieur Souleymane FAYE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Thiès-Diourbel, est nommé Inspecteur Interne des Services pénitentiaires, poste vacant ;
Monsieur Yankhouba DEMBELE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment en service à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces, est nommé Directeur de la Sécurité Pénitentiaire, poste vacant ;
Madame Agnèce NDIOGOYE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Directrice de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire, est nommée Directrice de la Réinsertion sociale, poste vacant ;
Monsieur Samba DIOUF, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Dakar, est nommé Directeur de la Législation, des Statistiques et des Etablissements pénitentiaires ;
Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIA, inspecteur de 3ème classe – 2 ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Tambacounda et cumulativement Directeur de la maison d’arrêt de Rebeuss, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
Monsieur Moussa SEYDI, inspecteur de 3ème classe – 2 ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Kaolack, est nommé Directeur des Finances, du Budget, du Matériel et des Infrastructures pénitentiaires, poste vacant ;
Monsieur Famara SECK, Médecin-commandant des Forces armées, précédemment chef de la Division Médico-sociale, est nommé Directeur de l’Action médicale et sociale, poste vacant
Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est nommé Directeur de l’Office du Baccalauréat, en remplacement de Monsieur Sossé NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Nfansou Victor DIATTA, titulaire d’un Doctorat en sociologie, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Bignona, en remplacement de Madame Siré DIEDHIOU appelée à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire
Monsieur Alioune LECOR, titulaire d’un Master en finances publiques, précédemment directeur du développement communautaire au ministère du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA). Au titre du Ministère du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale
Monsieur Ernest Ndigue NGOM, titulaire d’un Master 2 en Qualité Hygiène Sécurité Environnement, est nommé Président du Conseil d’Administration du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience.
Monsieur Ibrahima DIAO, titulaire d’un DESS en Droit des Affaires, est nommé Directeur général du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience. Au titre du Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi
Monsieur Ibrahima DIOP, titulaire d’un Master 2 en banque et ingénierie financière, précédemment Directeur administratif et financier du Grand Théâtre national, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO.
Madame Moumi KA, Inspectrice principale de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, précédemment Directeur de l’Éducation populaire et de l’Engagement volontaire, est nommée Directeur de la Protection sociale des Jeunes au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi.
Monsieur Boubacar BA, Inspecteur de l’Education Populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Directeur de l’Éducation populaire et de l’Engagement volontaire au Ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, en remplacement de Madame Moumi KA appelée à d’autres fonctions. Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
Monsieur Al Ousseynou COULIBALY, Ingénieur en Informatique, est nommé Président du Conseil d’Administration de SENEGAL CONNECT PARK. Monsieur Bassirou Abdoul BA, Ingénieur en Informatique, précédemment Coordonnateur du projet du Parc des Technologies numériques de Diamniadio, est nommé Directeur général de SENEGAL CONNECT PARK.
Fait à Dakar, le 10 janvier 2024 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
L’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, également connue sous le nom d’Autoroute de l’avenir, enregistre chaque année plus de 12 000 pannes de véhicules et plus de 1 000 accidents, selon Pathé Ndoye, le secrétaire général d’Eiffage Concessions, la société concessionnaire de cette autoroute. Ces chiffres ont été qualifiés d’« extrêmement élevés par rapport à ce qui est relevé dans les pays développés ».
La croissance démographique rapide à l’intérieur de la capitale Dakar et l’augmentation du nombre de véhicules particuliers, avec un taux variant entre 8 et 10% par an, sont citées comme des facteurs contributifs à cette problématique.
Une autre proposition avancée est « le décalage des horaires de travail dans l’administration et une incitation de ces mesures auprès des entreprises privées ». Cela permettrait d’étaler les demandes de transport sur une période plus large et potentiellement réduire les embouteillages.
Pathé Ndoye a également plaidé en faveur du « développement et de l’encadrement du covoiturage », soulignant que cette pratique a permis à certains pays de diviser par trois la demande de trafic pendant les heures de pointe. Il a noté que le taux d’occupation des véhicules particuliers individuels au Sénégal est très faible par rapport aux pays développés, ce qui peut être amélioré par le covoiturage.
Enfin, des mesures structurelles ont été recommandées, notamment en misant sur le transport de masse comme le Bus rapid transit (BRT). Pathé Ndoye a suggéré le développement de « pôles mixtes regroupant des secteurs d’activités économiques, commerciales, sociales, éducatives », afin de réduire la nécessité de déplacements entre le centre-ville et la banlieue.
La création de parkings de grande capacité pour le stationnement des véhicules à l’extrémité des points de destination a également été suggérée comme solution pour désengorger les axes routiers et améliorer l’efficacité des transports en commun dans le centre-ville.
Dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle du 25 février 2024, les reponsables politiques de la Coalition Benno Bokk Yaakar du département de Matam, sous la conduite du Coordonnateur, l’honorable député Farba NGOM, ont organisé une première émpe d’une tournée politique dans les communes d’Ogo, Matam, Ourossogui, Bokidiawé, Ninjilone, Thilogne et Nabadji.
La tournée a débuté par des visites aux Imams et Oulémas qui ont formulé des prico pour notre cher pays, le Sénégal, pour Son Excellence le Président de la République qui arrive en fin de mission à la tête du Sénégal. Ces érudits du Fouta ont aussi prié pour le Premier Ministre, Amadou BA, candidat de la Coalition BBY à l’élection présidenticle du 25 février 2024.
La coordination départementale BBY de Matam a rencontré les populations du département de Matam, des contrées les plus reculées, du « diéry » au « walo » en passant par le « diediegol » où elle a rendu visite à d’autres chefs religieux, notables et autorités coutumières. Ces populations ont renouvelé leur engagement à ceuvrer pour le triomphe des idéaux du Président Macky Sall.
La tournée a été l’occasion de remercier les militants du département pour leur engagement toujours renouvelé aux côtés de Son Excellence Macky SALL qui a le Fouta cheville au corps, car il s’agissait aussi de remobiliser et de redynamiser la base affective du Chef de l’Etat.
La Coordination a mis en exergue les nombreuses réalisations du Président de la République, avec notamment l’hôpital de niveau 2 des Agnams, la route nationale Ndioum-Ourossogui- Bakel, les ponts, les infrastructures du PUDC et du PUMA, l’électrification rurale, l’accès à l’eau potable qui ont toujours été des préoccupations vitales pour les populations de Matam. Ces réalisations et d’autres témoignent à suffisance de l’attachement du Président SALL au Fouta.
La décision prise de relever le plateau technique des établissements de santé de la région et la construction d’un nouvel établissement hospitalier d’un coût de 22 milliards de francs à Ourossogui dont les travaux sont en phase d’achèvement entre dans la même logique. Il s’y ajoute la réalisation du projet ambitieux de l’aérodrome d’Ourossogui pour un coût de 14 milliards dont les travaux sont en cours constitue un autre acquis qui témoigne de la volonté du Président Macky SALL de faire de Matam une région émergente.
Le désenclavement du Dandé maayo, une vieille doléance, sera bientôt un vieux souvenir. En effet, une route, longue de 240 Kilomètres avec une douzaine de ponts et une piste de désenclavement de 55 Kilomètres d’un coût de 40 milliards de francs, va sortir les populations du Walo de l’isolement. Au nom de toutes ces réalisations, les populations de Matam, derrière leurs responsables, au premier rang desquels l’honorable député Farba Ngom.
Par ailleurs, après avoir attentivement écouté les doléances des populations, la Coordination s’est engagée à leur apporter tout son soutien et à être leur interlocuteur auprès ces autorités compétentes pour une prisen ourse diligente de leurs préoccupations quI autonor la plupar inscrites dans les programmes en cours de l’Etat. Déjà en ce qui concerne autonon: sation des femmes, la coordination ne seront les populations de la mise en place d’une ligne de financement de 500 milion informe vaste programme de capacitation des cibles. issi pour l’emploi des jeunes, 220 postes ont été mis à la disposition de la jeunesse et les com.. sont en cours d’élaboration. Une enveloppe financière de 50 millions a été octroyée au 4SC des Communes visitées, aux conducteurs de motos Jakartas et aux chauffeurs du département de Matam. Egalement, la coordination s’est engagée à enrôler plus de 10.000 ménages dans le programme de Couverture Maladie Universelle (CMU).Mais pour la circonstance, porteurs d’un message d’unité et d’ouverture, les leaders de la coalition ont apporté des solutions concrètes à certaines demandes des populations.
Par exemple, dans le domaine de la santé, ils ont apporté une contribution financière à la construction de plusieurs infrastructures à Hamarabé, à Taiba, à Thiehel et à Kawel…t ont offert des ambulances à plusieurs postes et cases de santé comme à Ourossogui, Dondou, Hamarabe, Nguigjilone et Taiba.
La délégation a tenu aussi à informer les citoyennes et citoyens de la région de Matam des importantes décisions prises au sein des instances régulières de la Grande coalition dans le cadre de l’élection présidentielle de février 2024.
C’est pourquoi, la deuxième étape de la tournée de la coordination départementale se fera très prochainement dans les autres communes ou des réponses appropriées seront apportées aux doléances des populations. Nous invitons tous les responsables et les militants de la grande Coalition BBY d’ici et d’ailleurs, à emprunter cette belle et fructueuse démarche de rencontre et de soutien aux populations de notre pays, gage d’une belle victoire à l’élection présidentielle dès le premier tour. La tournée a été un moment de mobilisation exceptionnelle, de ferveur militante. d’écoute et de communion sous la conduite du Coordonnateur départemental, l’infatigable député Farba Ngom.
Les responsables du département de Matam avec tous les segments du parti : les jeunesses républicaines, les femmes et les sages, réaffirment leur fidélité et leur indéfectible engagement derrière l’honorable député Farba NGOM, Coordonnateur départemental et Secrétaire national Chargé de l’organisation et de la mobilisation du parti. Ils lui expriment leur soutien sans faille et lui adressent ses vives félicitations pour le succès de la tournée départementale et réitèrent leur détermination à faire triompher le candidat Amadou BA au soir du 25 février 2024. Nous vous remercions de votre aimable attention. Fait et passé à Dakar , ce 09-01-2024
La déception est palpable pour Seny Dieng, le gardien de but sénégalais, suite à son forfait pour la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera en Côte d’Ivoire à partir du 13 janvier. Dans une déclaration, Dieng a exprimé sa tristesse de devoir quitter la tanière si près du début de la compétition, tout en exprimant son soutien et ses vœux de réussite à l’équipe nationale.
« Comme vous pouvez l’imaginer, je suis très triste de quitter la tanière si proche du but de la compétition. Je souhaite tout le meilleur à notre équipe pour conserver notre titre. Je vais travailler fort pour revenir le plus rapidement possible sur le terrain », a partagé Seny Dieng.
Le gardien de but était initialement prévu pour faire partie de l’équipe sénégalaise qui défendrait son titre à la CAN. Cependant, une blessure a contraint le sélectionneur Aliou Cissé à faire appel au portier Alfred Gomis en remplacement de Seny Dieng.
Ce forfait est une déception pour Dieng, qui aurait sans aucun doute aimé contribuer activement aux efforts de l’équipe nationale dans cette compétition continentale prestigieuse. Son message empreint de détermination laisse entrevoir sa volonté de surmonter cette épreuve et de revenir sur le terrain avec encore plus de force.
L’absence de Seny Dieng représente un défi pour l’équipe sénégalaise, qui devra compter sur d’autres membres du groupe pour combler ce vide. La CAN, en tant que vitrine du football africain, promet des moments d’intensité et de compétition féroce, avec ou sans la présence du gardien de but talentueux.
Le Sénégal, dirigé par Aliou Cissé, entamera son parcours dans le groupe B de la CAN, avec des matchs prévus contre des équipes telles que le Mali, le Cameroun et l’Éthiopie. Les supporters espèrent que malgré cette déception initiale, l’équipe nationale pourra se montrer à la hauteur des attentes et défendre avec succès son titre de champion d’Afrique.
Le Conseil des ministres, sous la présidence de Macky SALL, a procédé à d’importantes nominations dans l’administration territoriale le 10 janvier 2024. Ces changements affectent plusieurs préfectures et sous-préfectures à travers le pays, impliquant des permutations et des nominations de préfets et de sous-préfets.
Monsieur Mamadou KHOUMA et Monsieur Maguette DIOUCK échangent leurs postes de préfets entre les départements de Bignona et Diourbel. Des mouvements significatifs sont observés dans les sous-préfectures. Madame Maïmouna BALDE et Monsieur Ousmane SIDIBE sont respectivement nommés adjoints aux préfets de Koungheul et Podor.
Voici tous les mouvements dans les préfectures et sous-préfectures du Sénégal
Département de Bignona et Diourbel : Monsieur Mamadou KHOUMA, Administrateur civil et précédent Préfet de Diourbel, est nommé Préfet de Bignona. Il remplace Monsieur Maguette DIOUCK, qui devient Préfet de Diourbel, la position précédemment occupée par M. KHOUMA.
Département de Koungheul : Madame Maïmouna BALDE, auparavant adjointe au sous-préfet de Darou Minam 2 (Département de Malem Hodar), est nommée Adjointe au préfet de Koungheul. Elle succède à Monsieur Papa Abdoulaye BA.
Département de Podor : Monsieur Ousmane SIDIBE, précédemment Adjoint au sous-préfet de Paoskoto (Département de Nioro), est nommé Adjoint au préfet de Podor, remplaçant Monsieur Fodé KABA NDAO.
Arrondissement de Makacoulibatang : Madame Awa BOCOUM, ex-sous-préfet de Sakal (Département de Louga), devient sous-préfet de Makacoulibatang (Département de Tambacounda), en remplacement de Monsieur Mbacké THIAM.
Arrondissement de Yeumbeul : Monsieur Birahima BA, ancien sous-préfet de Keur Momar SARR (Département de Louga), est nommé sous-préfet de Yeumbeul (Département de Keur Massar), prenant la place de Monsieur Khadim GUEYE.
Arrondissement de Saldé : Monsieur Fodé KABA NDAO, ex-Adjoint préfet de Podor, est nommé sous-préfet de Saldé (Département de Podor), succédant à Monsieur Abdoul Meye THIAM.
Arrondissement de Koussanar : Monsieur Papa Abdoulaye BA, anciennement Adjoint au préfet de Koungheul, devient sous-préfet de Koussanar (Département de Tambacounda), en remplacement de Monsieur Adama KAMARA, parti à la retraite.
Arrondissement de Sakal : Monsieur Demba Nialy NDAO, précédemment Adjoint au sous-préfet de Niakhar (Département de Fatick), est nommé sous-préfet de Sakal (Département de Louga), en remplacement de Madame Awa BOCOUM.
Arrondissement de Keur Momar SARR : Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, auparavant Adjoint au sous-préfet de Sindia (Département de Mbour), est nommé sous-préfet de Keur Momar SARR (Département de Louga), succédant à Monsieur Birahima BA.
L’élection du représentant du Maroc auprès des Nations Unies à Genève, l’Ambassadeur Zniber, à la présidence du Conseil des droits de l’Homme le 10 janvier a suscité des réactions contrastées au niveau international. Alors que le président élu s’est engagé à promouvoir et protéger les droits humains dans son discours inaugural, certaines voix, dont celle de Khadija Ryadi de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), soulignent le contraste entre cette déclaration et la situation effective des droits humains au Maroc.
Khadija Ryadi de l’AMDH a exprimé ses préoccupations quant à cette élection, soulignant que le Maroc devrait d’abord résoudre les problèmes de droits humains à l’intérieur de ses frontières avant de prétendre diriger le Conseil des droits de l’Homme. Elle a fait référence aux défis persistants liés à la liberté d’expression, à la répression des activistes et à d’autres questions relatives aux droits humains au Maroc.
En réponse aux critiques, le gouvernement marocain a mis en avant son rôle de leader dans les initiatives de dialogue interreligieux, soulignant son engagement envers le respect des droits humains. Cependant, ces affirmations ont été accueillies avec scepticisme par certains observateurs internationaux, qui estiment que les actions concrètes sur le terrain sont nécessaires pour garantir le respect effectif des droits humains.
Il convient de noter que cette élection intervient après les préoccupations exprimées par les Nations Unies en 2021 concernant le traitement des militants sahraouis par les autorités marocaines. Les rapports faisant état de restrictions à la liberté d’expression et de manifestations au Sahara occidental ont suscité des inquiétudes quant au respect des droits humains dans la région.
Le vote secret qui a conduit à la victoire de l’Ambassadeur Zniber a enregistré 30 voix en sa faveur, contre 17 pour le candidat sud-africain. Cette différence notable dans les résultats reflète les divergences d’opinions parmi les États membres du Conseil des droits de l’Homme quant à la crédibilité et à la légitimité du Maroc pour occuper cette position clé.
La controverse entourant cette élection souligne l’importance du rôle du Conseil des droits de l’Homme dans la promotion et la protection des droits humains à l’échelle mondiale, tout en soulignant le besoin de transparence et de responsabilité dans la sélection de ses dirigeants.
Les propos du président sénégalais, Macky Sall, critiquant la théâtralisation des revues de presse au Sénégal lors des assises de la presse francophone à Diamanadio ont suscité une vive réaction du journaliste Babacar Fall. Ce dernier estime que le chef de l’État est mal placé pour émettre des critiques sur la qualité de la presse sénégalaise.
Macky Sall a déclaré mardi : « Au Sénégal, on a une catégorie, je ne sais même pas comment la qualifier, qui fait une sorte de revue de presse théâtrale. Alors rien que sa revue fait l’actualité… Et peut-être, les enseignants du CESTI doivent pouvoir théoriser ce nouvel apport. »
Le journaliste, qui est également directeur de la rédaction de Rfm, a rappelé le passé de Macky Sall, soulignant que le président actuel n’est pas en position de critiquer la qualité de la presse. Il a fait référence au journal « Il Est Midi », qui, selon Babacar Fall, passait son temps à insulter l’opposition d’Abdoulaye Wade et les médias critiquant le régime du PDS, dont Macky Sall faisait partie à l’époque.
Cette polémique souligne les tensions persistantes entre le pouvoir politique et la presse au Sénégal, mettant en lumière les divergences d’opinions sur la liberté de la presse et la responsabilité des dirigeants envers les médias.
La controverse entourant le contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel au Sénégal prend de l’ampleur, alimentée par les allégations de candidats écartés de la course, qui remettent en question la fiabilité du fichier utilisé par les 7 sages. Un expert en système électoral, Bakar Ndiaye, s’est exprimé sur cette affaire, soulignant une nébuleuse entourant le fichier en question.
Sur les ondes de RFM, Bakar Ndiaye a soulevé des interrogations sérieuses quant à la validité du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages. Selon lui, les rapports émis par le Conseil constitutionnel, indiquant que des personnes détenant des pièces ne figurent pas dans le fichier électoral, sont dépourvus de logique.
« Le Conseil constitutionnel sort des rapports pour nous dire que des personnes détenant des pièces ne figurent pas au niveau du fichier électoral. Ça, aucune logique ne pourrait expliquer cette situation. C’est pourquoi je dis que le communiqué de la CENA confirme ce qui se passe, parce que si la CENA nous dit qu’elle ne dispose pas d’un fichier consolidé, c’est-à-dire qu’elle n’a à sa disposition que le fichier des législatives de 2022, cela veut dire qu’actuellement, au Sénégal, il n’existe pas un fichier consolidé pour la Présidentielle de 2024 et c’est ce même fichier qui devait servir pour le parrainage. C’est une véritable nébuleuse », a déclaré l’expert.
Bakar Ndiaye a continué en expliquant que les cas rapportés par le Conseil constitutionnel ne peuvent découler que d’une procédure spécifique, suggérant que le contrôle des parrainages s’est effectué sans le fichier électoral entre les parrains, ce qui soulève des incohérences troublantes.
Face à cette polémique, l’expert électoral préconise une concertation urgente sur la question du fichier électoral en vue d’atteindre un consensus. Il appelle le ministère de l’Intérieur à présenter les derniers fichiers consolidés à toutes les parties prenantes pour validation, soulignant que le fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages ne devrait pas être considéré comme fiable.
Le contrôle des fiches de parrainages au Conseil constitutionnel a récemment pris fin, avec seulement 21 candidats validés en attendant la publication de la liste définitive, alimentant davantage les débats autour de la transparence du processus électoral.