Aly Ngouille Ndiaye en tournée aux États-Unis : Une rencontre fructueuse avec l’activiste Ousmane Tounkara

Au cours de ce week-end, une rencontre significative a eu lieu aux États-Unis entre l’ancien ministre de l’Intérieur sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, et l’activiste bien connu Ousmane Tounkara. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la tournée de l’ancien ministre dans la diaspora sénégalaise.

La vidéo de cette rencontre, partagée sur les réseaux sociaux, offre un aperçu de la discussion entre Aly Ngouille Ndiaye et Ousmane Tounkara. Les détails précis de leur échange n’ont pas encore été divulgués, mais il est évident que cette rencontre revêt une importance particulière compte tenu des profils respectifs des deux hommes.

De son côté, Ousmane Tounkara est connu pour son engagement en faveur de diverses causes sociales et politiques au Sénégal. Sa rencontre avec Aly Ngouille Ndiaye pourrait être interprétée comme une occasion de discuter des préoccupations de la diaspora et de favoriser un dialogue constructif entre les acteurs clés du pays.

Dans l’attente de détails supplémentaires sur les échanges entre Aly Ngouille Ndiaye et Ousmane Tounkara, cette rencontre souligne l’importance du dialogue entre les personnalités politiques et les activistes, même en dehors des frontières sénégalaises. Elle offre également un aperçu de la dynamique politique et sociale au sein de la diaspora sénégalaise aux États-Unis.

Dame Mbodji révèle des alliances secrètes entre Macky Sall, Amadou Ba, Karim Wade et Idy en prévision de la présidentielle

Dans une déclaration explosive, Dame Mbodji a levé le voile sur les coulisses politiques présumées de la prochaine élection présidentielle au Sénégal. Selon l’enseignant activiste, le président Macky Sall aurait anticipé la menace que représente Ousmane Sonko et serait en train de tisser une alliance secrète avec des opposants soigneusement sélectionnés.

Dame Mbodji affirme que Macky Sall, conscient que seul Ousmane Sonko pourrait le défier sérieusement, aurait adopté une stratégie consistant à laisser les autres candidats s’exprimer librement. De plus, il suggère que de nombreux opposants seraient en réalité en alliance avec le président sortant, et qu’il n’y aurait pas de mésentente réelle entre eux et le pouvoir en place.

Dans ses révélations rapportées par Senenews, Dame Mbodji va plus loin en affirmant qu’il est au courant d’une alliance en gestation, rassemblant des figures politiques majeures. Cette alliance secrète, selon lui, impliquerait des personnalités telles que Karim Wade, Amadou Ba, et même l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. L’objectif commun de cette coalition présumée serait de soutenir la candidature d’Amadou Ba, craignant la perte du pouvoir.

Il est important de noter que ces affirmations de Dame Mbodji soulèvent des questions cruciales sur les dynamiques politiques en jeu dans la perspective de l’élection présidentielle. Les spéculations autour de ces alliances présumées ne manqueront pas de susciter l’attention de l’opinion publique et pourraient influencer la manière dont les électeurs perçoivent les différents acteurs politiques.

Les prochaines semaines verront probablement un examen minutieux des déclarations de Dame Mbodji et la recherche de confirmations ou de démentis de la part des personnalités politiques mentionnées. En attendant, ces révélations risquent de remodeler le paysage politique sénégalais et d’introduire de nouvelles dimensions dans la course présidentielle à venir.

Un Sénégalais fraîchement arrivé aux États-Unis, Djine Niang, tragiquement tué par balle : enquête en cours

Le jeune homme de 25 ans, originaire de Touba, aurait été abattu lors de sa quête d’emploi, suscitant l’indignation de la communauté sénégalaise.

Selon les témoignages recueillis, Djine Niang aurait crié à l’aide de toutes ses forces avant de succomber à ses blessures. Son frère, Malick Niang, a déclaré : « Djine Niang était à la recherche d’un travail. Mais un individu, à bord de son véhicule, a ouvert volontairement le feu sur lui. Il a crié avant de tomber. »

L’identité du présumé coupable n’a pas été révélée dans l’immédiat, mais les autorités américaines l’ont appréhendé et il est actuellement en détention pour les besoins de l’enquête en cours.

La communauté sénégalaise aux États-Unis est sous le choc, confrontée à la perte d’un de ses membres dans des circonstances aussi tragiques. Des rassemblements et des hommages sont organisés pour rendre hommage à Djine Niang, tandis que la famille et les proches pleurent la perte de ce jeune homme prometteur.

Les autorités américaines mènent une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette fusillade et déterminer les motivations derrière cet acte criminel. La justice sera appelée à faire toute la lumière sur cette affaire qui a ébranlé la communauté sénégalaise et laissé un vide douloureux dans le cœur de ceux qui ont connu Djine Niang.

La diaspora sénégalaise aux États-Unis demande également que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue. L’ambassade du Sénégal aux États-Unis suit de près l’évolution de l’enquête et apporte son soutien à la famille endeuillée.

La perte de Djine Niang est un rappel poignant des défis auxquels font face les immigrants en quête d’une vie meilleure, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité et la protection des nouveaux arrivants pour prévenir de tels incidents tragiques à l’avenir.

Vérification des parrainages : Voici les résultats pour 20 candidats à la présidentielle (1ère journée)

Le 30 décembre, la commission désignée par le Conseil a poursuivi l’examen des parrainages des candidats à l’élection présidentielle. Le tirage au sort déterminant l’ordre de vérification a offert un avantage potentiel aux premiers candidats, minimisant le risque de doublons. Voici les détails des validations et invalidations de ce jour.

Résultats de la vérification des parrainages

  1. Boubacar Camara: Parrainages validés. 6069 parrains introuvables dans le fichier électoral, mais cela n’a pas affecté la validation.
  2. Cheikh Aguibou Soumaré: Dossier rejeté pour cause de multiples doublons externes.
  3. Dr Ousmane Kane: Parrainage invalidé, non-paiement de la caution à la Caisse de dépôt et de consignation.
  4. Ousmane Sonko: En attente, l’absence de son représentant pour « petit malaise » a retardé la vérification.
  5. Me Amadou Aly Kane: Candidature invalidée. Malgré un dépôt initial de plus de 50 000 parrains, des anomalies telles que l’absence de mention de la région et des doublons ont réduit considérablement le nombre valide.
  6. Papa Eugène Barbier: Invalidé pour cause de dossier incomplet.
  7. Me El Hadj Diouf: Situation incertaine due à des communications contradictoires sur le nombre de parrains validés. Seulement 40440 parrains ont été confirmés valides.
  8. Abdoulaye Sylla: Invalidé pour doublons de parrains.
  9. Cheikh Tidiane Gadio: Dossier rejeté. Les détails spécifiques non divulgués, focus sur la correction des doublons.
  10. Mouhamed Ben Diop: Invalidé.
  11. Rose Wardini: Validation sous condition, nécessite une correction urgente des doublons.
  12. Cheikh Tidiane Dièye: Parrainages validés.
  13. Malick Gueye: Problème technique lors du transfert des données depuis la clé USB. Situation atypique non résolue.
  14. Mouhamed El Habib Tounkara: Seulement 189 parrains fournis sans caution. Dossier incomplet et donc invalidé.
  15. Mary Teuw Niane: Disqualifié pour non-reconnaissance de plus de 28000 parrains. 15584 parrains validés et 6128 doublons.
  16. Mamadou Sambou YATASSAYE: Invalidé pour modifications des fiches de parrainage.
  17. Déthié FALL: Parrainages validés.
  18. Aminata Assome Diatta: Invalidée après contrôle, seulement 9339 parrains validés sur 55000.
  19. Papa Macodou Diouf: Invalidé.
  20. Samba Ndiaye, invalidé

À noter que la validation des parrainages ne garantit pas l’approbation finale de la candidature, mais représente une étape capitale dans le processus de candidature. La commission a rappelé aux candidats l’importance de fournir des dossiers complets et sans erreurs pour éviter les rejets ultérieurs.

Le Conseil constitutionnel suspendra ses activités de vérification le 31 décembre et le 1er janvier, pour reprendre l’examen des dossiers restants à partir du 2 janvier 2024.

Déthié Fall voit sa candidature validée par le Conseil constitutionnel : Une avancée majeure vers la présidentielle

Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, réalise une étape cruciale dans sa course à la présidence du Sénégal, avec la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette avancée propulse Déthié Fall parmi les premiers prétendants à réussir cette étape cruciale, marquant un moment décisif dans sa campagne présidentielle.

Le Conseil constitutionnel a formellement ratifié la validité des parrainages déposés par le candidat ce samedi, confirmant ainsi son éligibilité et le positionnant parmi les premiers à avoir réussi cette exigence cruciale dans le processus électoral.

Dans une réaction complète, Déthié Fall adresse un message aux compatriotes, exprimant sa gratitude pour la confiance qu’ils ont placée en lui en portant et parrainant sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il appelle à l’unité pour des élections inclusives et transparentes, et à la construction d’un Sénégal propice à la vie et esthétiquement plaisant.

Sa déclaration complète se lit comme suit :

« Chers compatriotes,

Après vérification du parrainage ce jour au Conseil Constitutionnel que nous venons de valider, je vous remercie du fond du cœur pour votre confiance en ayant porté et parrainé ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Ensemble pour des élections inclusives et transparentes.

Ensemble pour un Sénégal bon à vivre et beau à voir.

Déthié,

Président du PRP,

Candidat de DÉTHIÉFALL2024 à l’élection présidentielle »

Cette confirmation par le Conseil constitutionnel offre à Déthié Fall une base solide pour poursuivre sa campagne en vue de l’élection présidentielle, renforçant ainsi sa position sur la scène politique sénégalaise. L’accent mis sur des élections inclusives et transparentes souligne l’importance de ces principes dans le processus démocratique du pays.

En Turquie, près de 200 personnes soupçonnées d’appartenir à l’EI arrêtées

Les autorités turques ont arrêté près de 200 membres présumés de l’organisation État Islamique (EI) lors d’une opération d’ampleur nationale, avant les célébrations du Nouvel An, a déclaré samedi le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya.

La Turquie poursuit sa lutte contre l’organisation État islamique (EI). Les autorités turques ont arrêté près de 200 personnes soupçonnées d’appartenir à l’EI, lors d’une série d’opérations menées dans tout le pays, avant les célébrations du Nouvel An, a annoncé samedi 30 décembre le ministre de l’Intérieur.

Dans un message sur X, Ali Yerlikaya a déclaré que 189 suspects avaient été arrêtés dans 37 villes du pays, dont 27 à Ankara et 22 à Istanbul.

La Turquie a intensifié ces derniers mois les opérations contre l’EI, qui a revendiqué un certain nombre d’attentats meurtriers en Turquie, dont une le 1er janvier 2017 dans une boîte de nuit d’Istanbul, qui avait tué 39 personnes.

Vendredi, les autorités avaient déjà annoncé l’arrestation de 32 membres présumés de l’EI, dont trois trois membres importants du groupe, soupçonnés de préparer des attentats contre des églises et des synagogues, ainsi que contre l’ambassade d’Irak.

La police avait annoncé la semaine dernière un vaste coup de filet dans 32 villes du pays et l’arrestation de plus de 300 personnes pour des liens présumés avec l’EI.

Éthiopie : les autorités du Tigré mettent en garde contre une famine imminente

Les autorités de la région éthiopienne du Tigré ont mis en garde vendredi contre une famine imminente, due à la sécheresse et aux effets persistants de la guerre qui a opposé pendant deux ans le gouvernement fédéral à cette région du nord du pays.

La famine est imminente au Tigré. Les autorités de cette région du nord de l’Éthiopie ont averti vendredi 29 décembre qu’une famine, due à la sécheresse et aux effets persistants de la guerre avec le gouvernement fédéral, qui a duré entre 2020 et 2022, menaçait la quasi-totalité des habitants.

Plus de 91 % de la population du Tigré est « exposée au risque de famine et de mort », a déclaré sur X Getachew Reda, le président de l’administration intérimaire de la région, en appelant à l’aide le gouvernement éthiopien et la communauté internationale.

Le dirigeant du Tigré est allé jusqu’à comparer la situation à la famine des années 1980, qui fit environ un million de morts en Éthiopie. Son administration a déclaré la situation d’urgence dans les zones sous son contrôle, mais dispose de ressources limitées pour gérer la crise, a-t-il expliqué.

« Le gouvernement éthiopien et la communauté internationale ont fait leur part pour faire taire les armes. Ils doivent désormais faire leur part pour faire face à la catastrophe humanitaire imminente », a lancé Getachew Reda.

« Depuis la signature de l’accord de Pretoria, des milliers de Tigréens sont déjà morts par manque de nourriture », a-t-il assuré, en référence à l’accord de paix de novembre 2022 qui a mis fin à la guerre entre les rebelles de la région et les troupes d’Addis Abeba.

L’aide alimentaire a été « rétablie sur une base limitée »

La situation sur le terrain dans le nord de l’Éthiopie ne peut être vérifiée de manière indépendante, car l’accès des médias au Tigré est restreint par le gouvernement fédéral.

Pour Getachew Reda, le risque de famine imminente est dû aux effets de la guerre, qui a provoqué des déplacements massifs et la destruction des établissements de santé, ainsi qu’à une sécheresse suivie de pluies destructrices. À ces deux facteurs s’ajoute cette année la suspension temporaire de l’aide des États-Unis et du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU. 

En effet, l’USAID et le PAM ont interrompu en juin toute aide alimentaire à destination de l’Éthiopie au motif de détournements fréquents, et leurs livraisons ne reprennent que lentement.

« Bien que l’aide ait été rétablie sur une base limitée, ce qui parvient aux nécessiteux n’est qu’une fraction de ce qui serait nécessaire pour répondre aux besoins actuels », a déclaré Getachew Reda.

Dans un communiqué publié le 22 décembre, l’agence de l’ONU chargée de la coordination humanitaire avait déjà mis en garde contre le risque d’une détérioration de la situation alimentaire au Tigré jusqu’en mai 2024.

Centrafrique: l’opposition dresse un sombre bilan de l’année 2023

En Centrafrique, le Bloc Républicain pour la défense de la Constitution (BRDC) a tenu, vendredi 29 décembre, une conférence de presse à Bangui. Pour cette plate-forme constituée de leaders d’opposition, le bilan des activités socio-politques, de l’année qui s’achève, est sombre.

Après avoir pointé la nouvelle Constitution ou encore les arrestations d’opposants, face à la presse, le Bloc Républicain pour la défense de la Constitution a aussi dévoilé les grands axes de sa lutte politique de l’année 2024.

« L’année 2023 a été marquée par la mise à mort de la démocratie dans notre pays. Des démocrates dont le tort est de travailler à la restauration de la démocratie, ont été condamnés, en violation des règles élémentaires des droits de la défense, dénonce Crépin Mboli Goumba, coordonnateur du Bloc Républicain pour la défense de la Constitution, au micro de notre correspondant Rolf Steve Domia-Leu. Le député du 4ème arrondissement de la ville de Bangui, Dominique Yandocka, a été arrêté en sa résidence, au mépris de l’immunité que lui confère son statut de député de la nation et en dehors des heures légales. Nous demandons sa libération immédiate. Certains leaders sont traqués au point de choisir le chemin de l’exil. Le même acharnement peut être constaté à l’encontre de Martin Ziguélé et Anice-Georges Dologuélé, respectivement président du MLPC et de l’URCA, membres du BRDC.  Presque huit ans après l’arrivée au pouvoir du président Touadéra, une armée digne de ce nom n’a pas été mise sur pied. Nous sommes militairement sous tutelle du groupe Wagner, de l’armée rwandaise, de la Minusca et, désormais, de Bancroft ».

Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, prendra également la parole, le 31 décembre prochain, pour présenter, à la Nation, le bilan des activités du gouvernement et les perspectives de l’année 2024.

Rfi

Élections en RDC: des responsables de la Cenco et de l’ECC rencontrent le président de la Céni

Ce samedi 30 décembre, des responsables de la mission d’observation électorale des Églises catholique (Cenco) et protestante (ECC), ont rencontré le président de la Commission électorale, Denis Kadima.

En RDC, la grande annonce est pour demain dimanche. Le pays saura en effet le nom de son prochain président pour les 5 années à venir. La semaine dernière, les Congolais étaient appelés aux urnes pour élire des élections générales : la présidentielle, mais aussi des législatives, des provinciales et des municipales partielles. Dimanche, ce ne seront que les résultats provisoires globaux pour la magistrature suprême qui seront annoncés par la Céni du centre Bosolo. Ce samedi, des responsables de la mission d’observation électorale de l’Église catholique, Cenco, et de l’Église protestante, ECC, ont rencontré le président de la Commission électorale, Denis Kadima. Ils ont publié un rapport préliminaire il y a deux jours et sont venus discuter de leurs recommandations, a expliqué à la sortie de l’entretien, Denis Kadima, le président de la Commission électorale.

Rejet de la candidature de Me Amadou Aly Kane : Appel à la réforme du système de parrainage et proposition de coalition

Le 30 décembre 2023, le Conseil Constitutionnel a invalidé la candidature de Me Amadou Aly Kane, malgré le dépôt d’un dossier complet comprenant plus de 50 000 parrains. Des anomalies, notamment le retrait de 10 000 parrains pour absence de mention de la région à l’en-tête de la clé, ont été relevées lors du contrôle. Face à cette situation, Me Amadou Aly Kane a publié un texte sur sa page Facebook, soulevant des circonstances douteuses et appelant à la réforme du système de parrainage.

Le candidat écarté a rappelé que son dossier de candidature, déposé par son mandataire, comportait plus de 50 000 parrains, dont plus de 2000 provenant de 8 régions du Sénégal. Cependant, au cours du contrôle, 10 000 parrains ont été retirés au motif qu’il n’a pas été mentionné à l’en-tête de la clé le nom de la région concernée. Me Amadou Aly Kane a souligné que le récépissé de dépôt mentionnait pourtant l’origine géographique des parrains retirés.

Parmi les autres problèmes soulevés, on compte le diagnostic unilatéral de 18 084 parrains ne figurant pas au fichier électoral, un fichier non produit lors de la séance de contrôle. De plus, 9 134 doublons externes et 5 540 doublons internes ont été décomptés, malgré l’utilisation d’un logiciel signalant automatiquement ces cas.

Ce rejet de candidature met en lumière les défis et les controverses entourant le processus électoral au Sénégal, soulignant la nécessité d’une réflexion approfondie sur la transparence et l’équité dans le système de parrainage. L’appel à la formation d’une coalition suggère une volonté commune de certains candidats de faire entendre leur voix malgré les obstacles rencontrés. La suite de cette situation pourrait avoir des implications significatives sur la scène politique sénégalaise à l’approche de l’élection présidentielle.**

Déthié Fall, proche d’Ousmane Sonko, valide ses parrainages au conseil constitutionnel : un pas de plus vers la présidentielle

Dans la course à la magistrature suprême au Sénégal, Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, franchit une étape cruciale en obtenant la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette réussite le place parmi les premiers prétendants à satisfaire cette exigence capitale, marquant une avancée significative dans sa campagne présidentielle.

Déthié Fall a choisi la voie du parrainage populaire, se démarquant ainsi des autres formes de soutien autorisées telles que les parrainages des députés et des élus locaux. La confirmation de la validité de ses parrainages par le Conseil constitutionnel souligne non seulement la légitimité du soutien populaire dont il bénéficie, mais également son habileté stratégique à mobiliser un large et diversifié soutien au sein de la population sénégalaise.

Cette étape positive s’inscrit dans le cadre de l’examen minutieux du dossier de candidature de Déthié Fall par le Conseil constitutionnel, incluant neuf documents essentiels tels que son certificat de nationalité, son casier judiciaire et son quitus fiscal. Cette vérification méticuleuse vise à garantir que tous les candidats répondent aux critères stricts définis par la loi électorale sénégalaise.

Mouhamed Ben Diop recalé : opacité autour des chiffres des doublons, un point de tension au conseil constitutionnel

Dans le contexte de la validation des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, Mouhamed Ben Diop, candidat de la Grande coalition du parti « Pass-Pass », se voit recalé par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les chiffres des doublons non divulgués.

L’étape cruciale de la Commission de contrôle des parrainages a été franchie par le représentant du candidat, Ousmane Ndao. Cependant, à la sortie de cette étape, une certaine opacité entoure la validité du dossier de Mouhamed Ben Diop, le mandataire refusant de divulguer des chiffres spécifiques.

Ousmane Ndao a déclaré : « Nous sommes venus pour l’étape du contrôle de parrainage, mais nous ne savons pas encore si notre dossier est valide, car le Conseil nous a remis un procès-verbal que nous n’avons pas encore exploité. Nous sommes conscients de certains rejets dus à des doublons, dont les chiffres nous sont encore inconnus. »

Il a ensuite ajouté : « Nous avons analysé les parrains dans les 14 régions et la diaspora. Quelques doublons ont été identifiés, mais il nous reste à exploiter les résultats obtenus. » Cette déclaration met en évidence le caractère rigoureux du processus de contrôle des parrainages et souligne l’attention particulière accordée à la détection et à la gestion des doublons dans le cadre de cette démarche électorale.

L’absence de divulgation des chiffres spécifiques des doublons crée un point de tension au sein du processus électoral, alimentant les spéculations et les interrogations quant à la transparence du processus de validation des candidatures. Les électeurs et les observateurs attendent désormais des clarifications du Conseil constitutionnel sur les motifs du rejet de la candidature de Mouhamed Ben Diop et sur les chiffres exacts des doublons identifiés.

Cet épisode souligne l’importance de la transparence et de la communication dans le processus électoral, soulignant la nécessité pour les institutions de divulguer des informations cruciales pour maintenir la confiance du public dans l’intégrité du processus démocratique. L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique en amont de l’élection présidentielle.

Incident technique au conseil constitutionnel : Un candidat confronté à des obstacles dans la vérification des parrainages

Dans le cadre du processus crucial de validation des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, un incident technique au Conseil constitutionnel crée des incertitudes autour de la candidature de Malick Gueye, mettant en lumière un problème inattendu dans le règlement de vérification des parrainages.

Le tirage au sort, déterminant l’ordre de vérification des dossiers de parrainage par le Conseil constitutionnel, est un moment clé du processus électoral. Il vise à éviter les doublons de parrainage, conformément au règlement qui stipule qu’un électeur ne peut parrainer deux candidats simultanément, le second parrainage étant considéré comme invalide.

Malick Gueye, l’un des candidats, a été confronté à une situation inattendue lors de la vérification de ses parrainages. Lorsque la commission du Conseil constitutionnel a tenté de transférer les données depuis la clé USB vers leur ordinateur, un problème technique non spécifié a empêché l’opération. Ce problème, qui n’était pas anticipé dans le règlement, a soulevé des questions sur la validité de la candidature de Malick Gueye.

Conseil constitutionnel : L’examen du dossier de Sonko retardé en raison de l’absence de son représentant

Le dossier du candidat de la coalition Sonko Président 2024 aurait dû être examiné ce samedi matin au Conseil Constitutionnel. Cependant, cela n’a pas été possible en raison de l’absence de son représentant.

À l’heure actuelle, Maître Ciré Clédor Ly ne s’est toujours pas présenté au siège du Conseil Constitutionnel. L’absence du représentant du candidat Sonko est susceptible de retarder le processus de vérification des parrainages, car selon le protocole en place, les dossiers dont le représentant est absent sont examinés après l’épuisement de la liste des candidats présents.

Cette situation souligne l’importance de la présence des mandataires des candidats lors des phases critiques du processus électoral, en particulier lors de la vérification des parrainages. L’issue de cette vérification aura un impact direct sur la participation du candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Cheikh Tidiane Dieye valide son parrainage avec 50 000 signatures

Le candidat Cheikh Tidiane Dieye a franchi avec succès l’étape du parrainage, selon les informations fournies par son mandataire, Julien Sagna. Ce dernier affirme que le candidat a obtenu « 50 000 parrains ».

Le dossier de Cheikh Tidiane Dieye a été examiné dans l’après-midi de ce samedi 30 décembre au Conseil Constitutionnel. Contrairement à lui, la candidate Rose Wardini devra revoir ses fiches de parrainage afin de remplacer des doublons externes.

Après la validation du parrainage de Cheikh Tidiane Dieye, le dossier d’une autre figure de l’opposition, Dethié Fall, sera examiné.

Ngouda Mboup : « L’interdiction de l’investiture de Ousmane Sonko est une discrimination manifeste »

Le constitutionnaliste Ngouda Mboup a dénoncé une violation évidente de la Constitution sénégalaise dans la décision d’interdire l’investiture du Président Ousmane Sonko.

Selon Ngouda Mboup, la Constitution du Sénégal, en ses articles 1er et 4, interdit toute discrimination entre les formations politiques. « L’interdiction de l’investiture du Président Ousmane SONKO est une discrimination manifeste », déclare-t-il.

Il affirme que Ousmane SONKO fait l’objet de discrimination, de persécution et de confiscation de ses droits constitutionnels. « Ousmane SONKO est candidat et participera à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », ajoute-t-il.

Cette déclaration de Ngouda Mboup souligne les préoccupations croissantes concernant la liberté d’expression et les droits constitutionnels dans le contexte préélectoral au Sénégal. Les acteurs politiques et les experts constitutionnalistes continuent de s’exprimer sur les questions entourant le processus électoral, mettant en évidence la nécessité d’un respect strict des principes constitutionnels pour garantir des élections justes et équitables. L’évolution de la situation politique et les réponses institutionnelles à ces préoccupations seront essentielles pour le déroulement harmonieux du processus électoral.

Validation sous condition : Rose Wardini doit rectifier des doublons en urgence

Le Conseil constitutionnel a approuvé le dossier de la candidate Rose Wardini, marquant ainsi une étape cruciale dans sa course électorale. Cependant, l’examen minutieux du dossier a révélé la présence de quelques doublons, mettant en lumière la nécessité d’une régularisation dans un délai strict de 48 heures.

Le mandataire de Mme Wardini, Ousmane Badiane, a pris acte de cette situation et s’est engagé à travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour rectifier ces anomalies dans les plus brefs délais.

« Je viens de sortir du Conseil constitutionnel il y’a des détails à retenir mais ce n’est pas important mais notre dossier a été bien validé. C’est une question de petit nombre de doublons externes. Nous avons un bref délai de 48 heures pour régler ce détail », a fait savoir le mandataire du candidat Rose Wardini. Il a préfèré ne pas communiquer sur les chiffres.

Premier League : Chelsea se fait peur à Luton Town, Nicolas Jackson Passeur décisif

Après avoir mené 3-0, Chelsea n’était pas loin d’être tenu en échec à Luton mais prenait les trois points de la victoire (3-2).

Pour le compte de la 20e journée de la Premier League, Chelsea, toujours irrégulier sur ce mois de décembre (4 victoires, 3 défaites) et cloîtré en fin de première partie de tableau, se déplaçait sur la pelouse du promu Luton Town, auteur de deux victoires de rang en championnat. Pour leur dernière échéance de l’année civile 2023, les Blues souhaitaient finir sur une note positive et se relancer ainsi dans la course au top 5. De son côté, les Hatters, premiers relégables, pouvaient sortir de la zone rouge en cas de résultat positif et prendre un pas d’avance dans la course au maintien.

Mais très vite, les visiteurs se montraient très vite efficaces… Profitant d’une relance hasardeuse d’Issa Kaboré dans sa propre surface, Cole Palmer prenait son temps pour envoyer une frappe puissante dans le petit filet gauche de Thomas Kaminski (1-0, 12e), et ne faisait que confirmer sa bonne forme de cette première partie de saison. Malgré quelques frayeurs du club basé à Kenilworth Road, les hommes de Mauricio Pochettino doublait la mise par l’intermédiaire de Noni Madueke, trouvé par Palmer, qui crucifiait le portier adverse au premier poteau (2-0, 37e).

Palmer l’insatiable

Au retour des vestiaires, les Londoniens continuaient de mettre la pression sur leur adversaire de l’après-midi afin de confirmer leur ascendant sur l’ex-pensionnaire de Championship. C’est finalement Palmer, encore lui, qui se montrait décisif avec un doublé : bien servi par Nicolas Jackson dans le dos de la défense orange, l’ancien de Manchester City se jouait du dernier rempart avant de pousser le ballon dans le but vide, malgré le retour de deux défenseurs (3-0, 70e), pour son 8e but en PL. Néanmoins, il fallait s’attendre au réveil des Hatters de Rob Edwards…

Car oui, Elijah Adebayo réduisait la marque juste avant le dernier quart d’heure (74e) mais une position de hors-jeu obligeait l’arbitre à l’annuler, avant de trouver la transversale (80e). Ross Barkley marquait enfin face à son ancien club sur un corner dévié de la tête au premier poteau (3-1, 80e). Malheureux à deux reprises devant le but, le numéro 11 de Luton s’illustrait en renard des surfaces pour reprendre le ballon et réduire l’écart à un petit but (3-2, 86e). Ce n’était pas suffisant pour faire flancher Chelsea, qui reste 10e au classement mais se rapproche quelque peu de l’Europe.

Blazers : Ibou Badji réussit ses débuts en NBA

Alors que, comme on pouvait s’y attendre, Wemby a dominé les Blazers lors de la victoire de San Antonio 118-105, un point positif est ressorti du match pour Portland : l’émergence de l’international Sénégalais Ibou Badji.

Badji, International Sénégalais de 21 ans, est arrivé chez les Blazers peu de temps après la saison dernière avec un two-way contract est passé par des ligues espagnoles de niveau inférieur et la G-League avant que son envergure et ses qualités athlétiques ne l’amènent à Portland pour un stage de développement.

Après avoir joué dans la G-League et travaillé sur son jeu pendant plus d’un an, Badji a fait ses débuts en NBA mardi lors de la victoire 130-113 des Blazers contre les Kings de Sacramento. Badji n’a enregistré aucune statistique officielle en 1mn56 de temps de jeu, mais faire ses débuts en NBA a marqué une étape importante pour le jeune centre.

Jeudi, avec Moses Brown comme seul autre véritable centre actif pour les Blazers, Badji a pu profiter de 14 minutes d’action réelle de la NBA. Affronter Wembanyama aurait pu être un moment de « bienvenue en NBA » pour Badji, mais la recrue des Blazers était à la hauteur du défi. Badji a marqué 7 points, récupéré 9 rebonds (5 offensifs), et réussi 3 contres, dont deux rejets monstres :

Après le match, l’entraîneur des Blazers Chauncey Billups était fier de voir Badji briller lors de ses premières vraies minutes NBA. « Il grandit », a déclaré Billups. « Ibou grandit vraiment, vraiment devant nous, et c’est ce que nous avions envisagé pour lui. C’est un grand bloqueur de tirs, vous l’avez vu ce soir. Mais pas seulement, il va chercher 9 rebonds. Il est actif, c’est un corps vivant. Donc, j’étais vraiment heureux et fier d’Ibou dans ce match aujourd’hui. »

Investiture de Sonko délocalisée : nouveau contrecoup à la cérémonie au Fun City

« Le peuple sénégalais est témoin ! La communauté internationale est témoin ! Le conseil constitutionnel est témoin ! Restez connectés ! Ousmane SONKO est candidat et sera président en 2024 », a-t-il assuré.

Cette série d’entraves à la tenue de l’investiture souligne les tensions croissantes autour du processus électoral et les défis auxquels sont confrontés certains candidats dans leur démarche vers la présidentielle de 2024. L’incertitude persistante quant à la possibilité d’organiser des événements politiques dans des lieux privés souligne l’importance de la liberté d’expression et d’organisation dans le contexte préélectoral. La manière dont ces développements influenceront la dynamique politique reste à observer dans les prochains jours.

Vérification des parrainages : absence de Me Ciré Clédor Ly, mandataire de Sonko, pour cause de malaise

La procédure de vérification des parrainages pour la candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel a connu un contretemps ce samedi en raison de l’indisponibilité de Me Ciré Clédor Ly, mandataire du candidat. Selon des informations relayées par Jotna Media, un média proche de Sonko, Me Ly aurait été victime d’un « petit malaise » ce matin. Bien que le mandataire se porte finalement bien, ce contretemps l’a empêché de se présenter à l’heure prévue, soit 9h30, pour superviser le processus crucial de vérification des parrainages.

Une vidéo publiée par une source médiatique affiliée à Ousmane Sonko a tenté de dissiper l’inquiétude parmi les militants, soulignant que cette absence ne porterait pas immédiatement préjudice à la validité de la candidature. Le Conseil constitutionnel, anticipant de telles situations, a mis en place un protocole spécifique. Il a été stipulé que tout dossier dont le candidat ou le mandataire serait absent serait traité le dernier jour des vérifications des parrainages, fixé, selon le calendrier publié, au 5 janvier 2024.

Cette situation souligne l’importance du respect des délais dans le processus de vérification des parrainages et la nécessité pour les équipes des candidats de veiller à la présence de leurs mandataires aux moments cruciaux du processus électoral.

Contrôle des parrainages : Cheikh Tidiane Gadio recalé avec possibilité de régularisation en 48 heures

Lors de la vérification des parrainages au Conseil constitutionnel ce samedi, Cheikh Tidiane Gadio, leader du mouvement « Luy jot jotna », a été recalé. La mandataire du candidat, Madame Aminata Diagne Thiam, a informé la presse de cette décision tout en soulignant qu’ils bénéficient d’un délai de 48 heures pour régulariser leur situation.

Selon Mme Thiam, Cheikh Tidiane Gadio dispose de deux jours pour remédier aux irrégularités constatées dans ses parrainages. La question clé demeure de savoir s’il pourra résoudre les problèmes liés aux doublons dans le délai imparti.

La situation actuelle place Cheikh Tidiane Gadio dans une course contre la montre pour corriger les anomalies dans ses parrainages et garantir sa participation à l’élection présidentielle. La règle des 48 heures offre une fenêtre d’opportunité pour résoudre les problèmes détectés pendant le contrôle des parrainages.

La suite des événements dépendra des actions entreprises par l’équipe de Cheikh Tidiane Gadio pour répondre aux exigences du Conseil constitutionnel. Cette situation souligne l’importance cruciale de la rigueur dans le processus de collecte des parrainages et la nécessité pour les candidats de veiller à la conformité de leurs dossiers pour éviter des retards ou des recalages. L’issue de cette période de régularisation dans les 48 heures restera à observer.

Présidentielle 2024 : Abdoulaye Sylla rejeté par le conseil constitutionnel pour plus de 10 000 doublons

La course à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal subit un tournant majeur alors que le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature d’Abdoulaye Sylla, chef d’entreprise à la tête d’ECOTRA, en raison de plus de 10 000 doublons identifiés dans son dossier de parrainages.

Le rejet de la candidature d’Abdoulaye Sylla par le Conseil constitutionnel remet en question sa participation à la présidentielle de février 2024. Cela souligne également l’importance du processus de collecte de parrainages, qui doit être soigneusement géré pour garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Cette décision du Conseil constitutionnel aura sans aucun doute des répercussions significatives sur le paysage politique en prévision de l’élection présidentielle. Elle met également en évidence l’importance cruciale de la conformité aux règles électorales pour garantir un processus électoral démocratique et équitable.

Présidentielle 2024 : Abdoulaye Sylla impressionne avec une Range Rover Holland and Holland

Cette voiture d’exception, habituellement réservée aux grandes personnalités d’Angleterre, symbolise le luxe, le prestige, et l’élégance. La présence de la Range Rover Holland and Holland dans la campagne d’Abdoulaye Sylla atteste de son désir de marquer les esprits et de se démarquer dans cette compétition présidentielle.

Selon des informations rapportées par Seneweb, cette voiture exclusive est détenue uniquement par des personnalités notables telles que James Ratcliffe, Gopichand, et Srichand Hinduja. En choisissant ce symbole de raffinement, Abdoulaye Sylla cherche à imprimer sa campagne d’une empreinte distinctive, symbolisant son ambition et sa détermination à atteindre la plus haute fonction du pays.

Le geste audacieux d’Abdoulaye Sylla souligne également l’importance de la communication et de la stratégie visuelle dans le paysage politique. Alors que la présidentielle de 2024 promet d’être hautement compétitive, chaque candidat explore des moyens novateurs pour attirer l’attention des électeurs et se positionner comme le choix optimal.

La Range Rover Holland and Holland devient ainsi plus qu’un simple véhicule dans cette campagne présidentielle ; elle incarne un symbole de l’ambition et de la détermination d’Abdoulaye Sylla à impressionner et à convaincre les électeurs de son leadership. La suite de la campagne révélera comment ce geste exceptionnel influencera le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Crise de carburant à l’Aéroport de Diass : Air Sénégal retarde plusieurs vols

Aujourd’hui, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass est plongé dans une crise de pénurie de carburant aviation (kérosène), entraînant des retards et des perturbations majeures pour plusieurs vols. La compagnie aérienne Air Sénégal, impactée par cette situation critique, est contrainte de retarder plusieurs de ses vols prévus pour la journée.

Parmi les vols affectés aujourd’hui figurent le HC331 à destination de Casablanca, le HC417 en direction de Milan, et le HC331 à destination de Cotonou. La crise s’étend également aux vols prévus cet après-midi, touchant un certain nombre de trajets populaires, notamment le HC303 à destination d’Abidjan, le HC209 en direction de Conakry, le HC213 pour Banjul, et le HC205 en direction de Nouakchott.

La pénurie de kérosène à l’aéroport de Diass rappelle l’importance cruciale de la stabilité des approvisionnements en carburant pour maintenir le bon fonctionnement des opérations aériennes. Les autorités aéroportuaires et les compagnies aériennes doivent collaborer pour développer des stratégies robustes visant à éviter de telles crises à l’avenir.

Grâce présidentielle en vue du nouvel an : Macky Sall accorde la liberté à 1372 détenus

En ce dernier jour de l’année, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exercé son pouvoir présidentiel en accordant la grâce à 1372 personnes condamnées pour diverses infractions et actuellement détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays.

Cette mesure de clémence, conforme à la Constitution et à la tradition républicaine, intervient dans un esprit de clémence et de compréhension envers des délinquants primaires ainsi que des détenus démontrant des signes de resocialisation, selon le communiqué du ministère de la Justice parvenu à Senego.

Le président Macky Sall offre ainsi à cette catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur liberté et de réintégrer leur famille. La grâce présidentielle est également vue comme une chance pour ces individus de saisir l’opportunité qui leur est accordée afin de se réinsérer de manière positive dans la société.

Cette traditionnelle grâce présidentielle lors de la période du Nouvel An est une pratique visant à promouvoir la réhabilitation sociale et à donner une seconde chance à ceux qui ont commis des erreurs. Elle souligne l’importance de la compassion et de l’humanité dans l’administration de la justice, tout en encourageant la réinsertion des individus dans la vie civile. En ce dernier jour de l’année, cette décision présidentielle offre une lueur d’espoir à ceux qui pourront recommencer l’année nouvelle avec une perspective renouvelée.

Affaire de recrutement contesté à l’Université Amadou M. Mbow : Appel à la rectification

Une affaire de recrutement à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio suscite des vagues de contestations et d’accusations de forfaiture, népotisme et injustice. Le plaignant, Monsieur Tafsir Mamour Ba, Professeur de Lettres au Lycée Ababacar Sy de Tivaouane et Enseignant vacataire à l’UCAD au Département de Lettres Modernes, écrit une lettre ouverte au Président de la République, Macky Sall, et au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, pour exposer son cas.

Selon la lettre, M. Ba aurait répondu à un appel à candidature pour le recrutement d’un enseignant-chercheur en littérature française du 16e siècle. Cependant, le plaignant affirme que la décision du comité de sélection a été scandaleuse et injuste, car la candidate proposée au recrutement n’aurait pas le profil adéquat. Le candidat conteste le fait que la personne choisie possède un doctorat en littérature française du 17e siècle, alors que le poste recherché spécifiait clairement le 16e siècle.

Le plaignant souligne l’inadéquation de la spécialité de la candidate retenue avec les critères du poste et insiste sur la violation des règles universitaires. Il interpelle les autorités à corriger cette situation, dénonçant le favoritisme et le non-respect du mérite et de la compétence dans le processus de recrutement.

Cette affaire met en lumière les enjeux du processus de recrutement au sein des institutions éducatives et souligne l’importance du respect des critères définis dans les appels à candidature pour assurer une sélection équitable des candidats. Les autorités sont appelées à examiner attentivement ces allégations et à prendre des mesures correctives pour préserver l’intégrité du processus académique.

Affaire de tabassage à Touba : Une condamnation avec sursis pour l’agresseur

Mercredi dernier, la ville de Touba a été le témoin d’un acte choquant impliquant le chauffeur M. Ndiaye, accusé de violences conjugales sur son épouse. La raison de cette agression ? Un bol de mbakhal, un plat traditionnel sénégalais. Le prévenu a été déféré au tribunal d’instance de Mbacké, où il a comparu hier pour répondre de ses actes.

Les faits reprochés à M. Ndiaye sont graves, puisqu’il a admis avoir agressé physiquement sa femme, causant une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours. C’est avec une ceinture de gris gris qu’il aurait infligé les coups à sa conjointe. Le tribunal a été confronté à des détails troublants lorsque le chauffeur a avoué avoir également proféré des injures à l’encontre de son épouse.

Dans une tentative de se disculper, M. Ndiaye a justifié son geste en affirmant que son épouse n’était pas exempte de tout reproche. Il a prétendu qu’elle s’était agrippée à ses parties intimes, forçant ainsi sa réaction violente pour se libérer de cette emprise.

La sentence rendue par le tribunal est une condamnation à six mois de prison avec sursis pour le chauffeur M. Ndiaye. Cette décision souligne la gravité de l’acte tout en tenant compte des circonstances atténuantes. La justice a ainsi tranché dans une affaire qui met en lumière les violences conjugales, souvent tues, mais qui persistent dans certaines sphères de la société.

Cette condamnation avec sursis espère servir d’avertissement et de dissuasion pour ceux qui pourraient être tentés de recourir à la violence au sein de leurs foyers. Elle souligne également l’importance de la sensibilisation et de la lutte contre les violences domestiques pour promouvoir des relations familiales saines et égalitaires. La question des droits des femmes et la lutte contre les violences de genre demeurent des enjeux cruciaux dans la société sénégalaise et au-delà.

Présidentielle 2024 : Amadou Bâ met en place son directoire de campagne

À quelques mois de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, le candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Bâ, s’apprête à donner le coup d’envoi officiel de sa campagne en installant son directoire ce samedi 30 décembre 2023. Cette étape marque une avancée cruciale dans la stratégie du candidat qui semble confiant quant à la formalité de la collecte des signatures de parrainage.

Ayant déjà élaboré une stratégie bien définie en vue de la présidentielle, Amadou Bâ entend mettre en place une équipe dynamique et déterminée lors de l’installation de son directoire. Cette équipe aura pour mission d’organiser et de conduire la campagne électorale, ainsi que de mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir la candidature de Bâ et défendre les positions de la coalition BBY.

Cependant, des questions subsistent quant aux déclarations antérieures d’Amadou Bâ, qui affirmait avoir plus de 3 millions de parrains. La campagne qui s’annonce permettra peut-être de clarifier ces déclarations et de démontrer la force de mobilisation de la candidature au sein de la coalition BBY.

Contrôles des Parrainages : Un Parcours Contrasté pour les Candidats à la Présidentielle 2024

Depuis ce matin, le Conseil constitutionnel joue un rôle central dans le processus de validation des candidatures pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le candidat Boubacar Camara a réussi à franchir avec succès le premier obstacle, avec 53 173 de ses parrains validés, renforçant ainsi sa position dans la course électorale.

Cependant, la journée n’a pas été clémente pour tous les prétendants à la présidence. Pour Cheikh Adjibou Soumaré, la route s’arrête ici, car ses parrainages n’ont pas été validés. Un sort similaire touche Dr Ousmane Kane, qui a trébuché sur l’obstacle financier, sa caution restant impayée. Ces revers marquent un tournant dans leurs campagnes respectives et soulèvent des questions sur l’avenir de leurs engagements politiques.

Le scénario est tout aussi défavorable pour l’avocat Amadou Aly Kane, tandis qu’Elhadji Ibrahima Mbow a décidé de se retirer de la course. En suspens, le cas d’Ousmane Sonko attire l’attention, la vérification de ses parrainages étant retardée par l’absence de son mandataire. Papa Eugène Barbier voit également son dossier en attente, créant une certaine incertitude autour de sa candidature.

Pour les candidats dont les dossiers ont été rejetés, il existe toutefois un délai pour rectifier leur situation face aux 7 Sages du Conseil constitutionnel. Cette période de rectification pourrait être déterminante pour ceux qui cherchent à surmonter les obstacles rencontrés lors de la première phase de contrôle.

Il est important de noter que la liste électorale n’est pas gravée dans le marbre, et elle pourrait encore évoluer après la phase de contention. Les prochains jours seront cruciaux pour les candidats et leurs équipes, alors que la course présidentielle de 2024 prend des contours de plus en plus définis. Les électeurs restent en attente des développements à venir qui façonneront le paysage politique dans les semaines à venir.

Boubacar Camara : Un pas fructueux dans le contrôle des parrainages pour la Présidentielle 2024

C’est une nouvelle réjouissante pour le candidat et ses partisans, qui ont suivi avec attention le processus de vérification des parrainages. Mor Ndiaye a déclaré aux médias : « Dieu merci, le Conseil constitutionnel a validé notre candidature. Parmi les 58 975 parrains déposés, 6 069 ont été jugés incorrects. »

Cette étape cruciale franchie, Boubacar Camara est maintenant officiellement en lice pour la présidentielle de 2024. Cependant, d’autres vérifications restent à accomplir pour confirmer la validité et la conformité des autres documents liés à sa candidature.

La réaction du candidat ne s’est pas fait attendre, et il a exprimé sa gratitude sur ses pages officielles en rendant grâce à Allah. Cette validation renforce la position de Boubacar Camara dans la compétition électorale et donne un élan positif à sa campagne.

Les jours à venir seront cruciaux pour tous les candidats alors que le processus électoral avance. Les partisans de Boubacar Camara, emplis d’optimisme, attendent avec impatience les prochaines étapes de la campagne et les débats qui façonneront le paysage politique en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Revers dans le contrôle des parrainages : Adjibou Soumaré écarté de la Présidentielle 2024

La course à la présidentielle 2024 enregistre un premier coup de théâtre avec le rejet du dossier de candidature d’Adjibou Soumaré lors des opérations de contrôle ce samedi. Une annonce qui a pris de court les partisans du candidat, laissant planer des interrogations quant aux raisons de ce rejet.

Ce samedi, le mandataire d’Adjibou Soumaré a quitté le Conseil constitutionnel sans s’adresser à la presse, laissant un voile de mystère sur la situation. Cependant, lorsqu’il a été contacté par notre confrère Buurnews, il a confirmé la mauvaise nouvelle : le dossier de son candidat a été rejeté. Malheureusement, aucune explication détaillée sur les motifs de ce rejet n’a été fournie.

Le silence entourant cette décision laisse la sphère politique en émoi, et les partisans de Soumaré sont en attente d’éclaircissements. La disqualification d’Adjibou Soumaré change radicalement la dynamique de la compétition, ouvrant la voie à de nouvelles spéculations sur l’impact de cette exclusion sur le paysage politique.

À contre-courant de ces revers, le candidat Boubacar Camara réussit avec succès cette étape du contrôle des parrainages, renforçant ainsi sa position dans la course à la présidentielle.

La disqualification d’Adjibou Soumaré marque un tournant dans la campagne électorale, suscitant des discussions animées sur les implications futures de cette décision et redéfinissant les alliances et les stratégies au sein du paysage politique en pleine ébullition. Les jours à venir seront cruciaux pour mesurer l’impact de ces rebondissements sur le scrutin présidentiel à venir

Contrôle des parrainages : L’attente du mandataire de Sonko au conseil constitutionnel

Alors que le dossier de Sonko devait passer au crible en quatrième position, après ceux de Boubacar Camara, Aguibou Soumaré, et Ousmane Kane, l’absence notable de Ciré Clédor Ly suscite des interrogations. Les radars scrutent l’enceinte du Conseil constitutionnel, mais l’ombre du mandataire de Sonko ne s’y est pas encore dessinée.

Les conséquences de ce défaut de présence peuvent être discernées en cas de retard ou d’absence lors de la journée dédiée à la vérification des parrainages.

En cas de retard :

Les parrainages d’un candidat, dont le représentant est en retard, seront examinés après ceux de tous les autres candidats présents pour la même journée. Cette situation pourrait potentiellement retarder l’examen complet des dossiers, mettant ainsi Sonko dans une position délicate.

En cas d’absence du candidat ou de son représentant :

Si l’absence de Me Ciré Clédor Ly est notée le jour prévu, les parrainages d’Ousmane Sonko ne seront traités qu’après l’examen complet de ceux de tous les autres candidats. Cette situation pourrait avoir des répercussions majeures sur le calendrier électoral et soulever des préoccupations quant à la conformité du dossier de Sonko.

L’importance des parrainages dans le processus électoral ne peut être sous-estimée, et tout retard ou absence lors de la vérification peut avoir des conséquences significatives. La vigilance est de mise, et les partisans d’Ousmane Sonko scrutent avec attention l’évolution de cette situation, conscient des enjeux qu’elle peut représenter pour la candidature de leur leader. L’attente se prolonge, laissant planer un suspense qui ne manquera pas de susciter des débats et des spéculations dans les cercles politiques.

Plus de 30 morts en Ukraine, cible d’un « nombre record de missiles »

Au moins 30 personnes ont été tuées et 160 blessées, vendredi, dans des frappes russes de missiles et de drones sur plusieurs villes d’Ukraine, dont la capitale Kiev. Il s’agit de l’attaque « la plus massive » depuis le début de la guerre a déclaré le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne. Le président américain Joe Biden a exhorté le Congrès à agir pour valider une nouvelle aide à l’Ukraine après ces bombardements massifs.

Tout le territoire ukrainien a été mis en alerte aérienne. La Russie a lancé, vendredi 29 décembre, une vaste série de frappes sur plusieurs villes à travers l’ensemble de l’Ukraine, ciblant notamment la capitale Kiev.

Au moins 30 personnes ont été tuées et 160 blessées dans les régions de Dnipropetrovsk (centre) et Soumy (Nord-Est), mais aussi à Kiev (centre-Nord), Odessa (Sud), Kharkiv (Nord-Est), Lviv (Ouest), et Zaporijjia (Sud). Un décompte qui devrait s’aggraver au fil des opérations de secours, ont annoncé les autorités ukrainiennes. 

La Russie a tiré sur l’Ukraine « un nombre record de missiles » en une journée, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne. « Il s’agit de l’attaque de missiles la plus massive d’une manière générale », a ajouté Iouri Ignat, précisant que ce décompte excluait les premiers jours de la guerre qui ont vu des frappes « constantes et ininterrompues ».

Les réactions internationales n’ont pas tardé. Ces frappes sont des « agressions épouvantables », a déploré le secrétaire général adjoint de l’ONU Mohamed Khiari. « Le Secrétaire général condamne sans équivoque, dans les termes les plus forts, ces attaques effroyables perpétrées aujourd’hui contre des villes et des villages en Ukraine », a ajouté le diplomate onusien

Le Royaume-Uni a annoncé l’envoi d’environ 200 missiles anti-aériens à l’Ukraine pour renforcer ses défenses, appelant ses alliés à « redoubler d’efforts » pour soutenir militairement Kiev. 

Soutien des alliés de l’Ukraine

De son côté, le président américain Joe Biden a exhorté le Congrès à « agir sans plus attendre » pour valider une nouvelle aide. « À moins que le Congrès ne prenne des mesures urgentes au cours de la nouvelle année, nous ne serons pas en mesure de continuer à envoyer les armes et les systèmes de défense aérienne, indispensables à l’Ukraine pour protéger son peuple », a averti le dirigeant.

Le président russe Vladimir Poutine « teste les défenses ukrainiennes et la détermination de l’Occident (…) et l’envoi aujourd’hui d’un ensemble de défense aérienne envoie un message irréfutable selon lequel, face à la barbarie russe, le Royaume-Uni reste absolument déterminé à soutenir l’Ukraine », a déclaré le ministre britannique de la Défense Grant Shapps, dans un communiqué. 

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, s’est déclaré « choqué » par la nouvelle vague de frappes russes en Ukraine, sommant Moscou de mettre fin « immédiatement » à ces attaques.

« Je suis choqué par la nouvelle série de frappes coordonnées et à grande échelle de missiles et de drones »  – a affirmé M. Türk dans un communiqué, dans lequel il appelle la Russie à « mettre fin immédiatement à ces attaques en Ukraine et à respecter les lois internationales régissant les conflits ».

La Pologne, membre de l’Otan, a affirmé qu’un missile russe est entré vendredi matin dans son espace aérien avant de le quitter en direction de l’Ukraine. « Tout indique qu’un missile russe a pénétré dans l’espace aérien polonais. Nous l’avons repéré au moyen d’un radar. Il a quitté cet espace » aussitôt, en direction de l’Ukraine, a déclaré le chef de l’état major de l’armée polonaise, général Wieslaw Kukula.

« Toutes les cibles ont été atteintes » dans les frappes russes ayant visé l’Ukraine cette semaine, a affirmé le ministère russe de la Défense, dans un communiqué, précisant que la Russie a effectué plus de 50 frappes, dont une « frappe d’envergure » en Ukraine entre le 23 et 29 décembre contre des sites d’infrastructures militaires, des dépôts de munition et des lieux de déploiement des soldats ukrainiens et des mercenaires étrangers.

Quelque 110 missiles ont été tirés par la Russie contre l’Ukraine, selon Volodymyr Zelensky.

« Aujourd’hui, la Russie a utilisé presque tous les types d’armes de son arsenal », a déclaré le président ukrainien sur le réseau social X (ex-Twitter). « Au total, environ 110 missiles ont été tirés contre l’Ukraine et la majorité d’entre eux ont été abattus », a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine « ne reculera devant rien »

« Il y a des morts aujourd’hui, tués par des missiles russes lancés sur des installations civiles, des bâtiments civils », a dénoncé Andriy Yermak, le chef de cabinet de Volodymyr Zelensky.

« Nous faisons tout notre possible pour renforcer notre bouclier aérien. Mais le monde doit voir que nous avons besoin de plus d’aide et de moyens pour arrêter cette terreur », a-t-il ajouté sur le réseau social Telegram. 

Ces frappes surviennent après que la Russie a confirmé, mardi, qu’un de ses vaisseaux, le grand navire de débarquement Novotcherkassk, avait été endommagé dans une attaque de Kiev en Crimée annexée.

La dernière vague massive de frappes russes sur l’Ukraine montrent que le président russe Vladimir Poutine « ne reculera devant rien », a dénoncé le Premier ministre britannique Rishi Sunak, appelant à soutenir Kiev « aussi longtemps qu’il le faudra ».

« Ces attaques généralisées contre les villes ukrainiennes montrent que (Vladimir) Poutine ne reculera devant rien pour atteindre son objectif d’éradiquer la liberté et la démocratie. Nous ne le laisserons pas gagner », a déclaré Rishi Sunak sur X (ex-Twitter).

La France a elle aussi condamné « avec la plus grande fermeté » la « stratégie de terreur visant à détruire les infrastructures civiles ukrainiennes ».

Paris « continuera à soutenir l’Ukraine et à lui fournir l’aide nécessaire pour lui permettre d’exercer sa légitime défense, en étroite coordination avec ses partenaires », a ajouté le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

L’ambassadrice américaine à Kiev a affirmé que l’Ukraine avait « besoin de fonds dès maintenant » pour faire face aux bombardements russes.

« L’Ukraine a besoin de fonds maintenant pour continuer à se battre pour se libérer d’une telle horreur en 2024 », a indiqué Bridget Brink sur X.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a lui aussi réagi, condamnant l’une des « plus importantes attaques » russes, « frappant des villes et la population » en Ukraine, et accusant Moscou de cibler des civils.

« Il s’agit d’une nouvelle série de frappes lâches et aveugles frappant des écoles, une station de métro et un hôpital, qui ont fait au moins seize morts », a déclaré Josep Borrell sur les réseaux sociaux. « L’UE se tiendra aux côtés de l’Ukraine, aussi longtemps qu’il le faudra », a promis le patron de la diplomatie européenne.

Un hôpital endommagé, une maternité touchée

À Kharkiv, au moins dix frappes ont été menées, en deux vagues.

« Une personne a été tuée à la suite des attaques de l’occupant sur Kharkiv. Huit personnes ont été blessés », a déploré le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a pour sa part annoncé que sept personnes étaient « actuellement hospitalisées dans la capitale ».

Un hôpital du quartier de Kyivskyi a également été endommagé, a indiqué la police locale.

Le maire de Kharkiv, Igor Terekhov, a précisé que les frappes avaient été menées par des missiles S-300 et X-22, et qu’elles ont perturbé l’approvisionnement électrique des transports.

À Odessa, un immeuble a été endommagé à la suite d’une frappe survenue dans la nuit mais l’incendie qui en a résulté a été rapidement maîtrisé, a indiqué le maire, Gennady Trukhanov.

Une maternité a également été touchée mais les patientes et le personnel avaient pu être évacués à temps, a dit le ministère de la Santé.

L’ouest du pays également visé.

Des « missiles guidés »

À Lviv, une ville plus rarement visée, son homologue Andriy Sadovyi a évoqué « deux frappes » dans une attaque menée au total par « dix Shahed » au niveau de la région.

Le gouverneur de la région de Lviv, Maksym Kozytsky, a fait état d’une attaque de drones dans la nuit, puis des responsables locaux ont signalé des explosions au petit matin après une alerte aux missiles. Une infrastructure « critique » a été touchée, a-t-il dit sans plus de précisions.

Les autorités ont également rapporté des explosions dans la région de Dnipro.

Selon l’armée, des « missiles guidés » ont été tirés par des bombardiers russes Tu95MS

France24

Saudi Pro League : Al Hilal de Koulibaly s’impose contre Al Feiha et termine leader à la trêve

Al Hilal a conforté sa place de leader après sa victoire 0-2 devant Al Feiha ce vendredi pour le compte de la 19e journée de Saudi Pro League.

C’est un début de championnat sans accroc pour Al Hilal qui est sans rival actuellement. L’équipe de Jorge Jésus qui reste toujours invaincu en championnat cette saison a enregistré une 17e victoire en allant s’imposer sur la pelouse d’Al Feiha grâce à des réalisations en fin de match signées Ali Al bulayhi (86) et Mitrovic (90+11) qui a inscrit son dix-septième but en Saudi Pro League.

Ce succès 0-2 des coéquipiers de Kalidou Koulibaly permet au « croisant » de disposer provisoirement de 10 points d’avance sur Al Nassr qui occupe la deuxième place au classement. L’équipe de Sadio Mané se déplacera sur la pelouse d’Al Tawoon ce samedi à 18H GMT alors que Al Shabab de Habib Diallo quinzième au classement, recevra Al Wehda à la même heure. Une occasion pour Al Shabab de s’éloigner de la zone rouge en cas de succès.

Modou Lô prêt à conserver sa couronne : « C’est un combat de la confirmation après ma dernière victoire [sur Ama Baldé] »

Très heureux de la surprise que lui ont réservé ses fans à l’occasion de son open press qui coïncidait avec son anniversaire, le roi des arènes Modou Lô a promis de battre Boy Niang le 1er janvier pour rendre fier ses supporters.

« C’est un jour spécial pour moi. Je suis vraiment très heureux et ému car je ne savais pas que mes supporters allaient me réserver cette suprise. Je prie Dieu que la semaine prochaine qu’on revienne ici aux Parcelles assainies fêter la victoire. Le combat est presque arrivé donc il n’y a plus lieu de continuer à alimenter le débat. Nous sommes [avec Boy Niang] de la même génération et avant qu’il ne décide de m’attaquer je le ferai en premier. Comme je l’ai dit c’est le combat de la confirmation après ma précédente sortie. Dès lors avec mon staff nous avons notre stratégie et nous allons dérouler le jour J et ramener la victoire au parcelles assainies. La mobilisation? Lors du combat précédent beaucoup ne se sont pas déplacés au stade parcequ’il y’avait de la tension. Mais cette fois ci il y’aura un grand monde au stade et la mobilisation sera grande. »

Explosion de Conakry: la Côte d’Ivoire doit livrer 50 millions de litres d’essence à la Guinée

La Guinée connaît une importante pénurie de carburant à la suite de l’explosion, à Conakry, du principal dépôt de carburant du pays, dans la nuit du 17 au 18 décembre. La Côte d’Ivoire propose une solution en assurant une livraison mensuelle d’essence à son voisin. Le ministre guinéen de l’Économie a échangé avec le ministre ivoirien de l’Énergie afin de lancer les discussion sur les termes du contrat, toujours en cours de négociations. 

« La Côte d’Ivoire s’engage à livrer 50 millions de litres d’essence à la Guinée » : l’annonce a été faite mercredi 27 décembre sur la RTI, la télévision nationale. Les convois de carburant, formés par des camions venus de Guinée, partiraient du dépôt de Yamoussoukro pour atteindre le dépôt guinéen de N’Zérékoré en Guinée, ville proche de la frontière avec la Côte d’Ivoire. Des convois qui seront sécurisés, précise le ministère de l’Énergie de Côte d’Ivoire. Les stocks ivoiriens, renforcés avant la Coupe d’Afrique des nations, permettraient de pouvoir assurer ces livraisons sans mettre en danger la sécurité énergétique du pays. 

Combien de temps vont durer ces livraisons ? Et quels sont les termes précis du contrat ? Le gouvernement ivoirien explique que les discussions sont toujours en cours pour s’accorder sur le prix de vente de l’essence et des opérations de transfert. En tout cas, ces livraisons couvriraient un peu plus de 70% des besoins en carburant de la Guinée, qui se trouve autour de 70 millions de litres par mois. 

Un accord important donc pour l’économie guinéenne plombée par la pénurie, et une opportunité pour la Côte d’Ivoire, la Guinée n’étant un client habituel en ce qui concerne les produits pétroliers. 

Après l’explosion du principal dépôt de carburant du pays, qui a fait 24 morts et plus de 450 blessés, les Guinéens ont été privés d’essence pendant plusieurs jours, entraînant la paralysie de l’économie et créant des tensions dans de nombreuses villes du pays. Le carburant est actuellement rationné en Guinée : 25 litres maximum par voiture et 5 pour les motos, tandis que le remplissage des bidons reste interdit. 

Encourager les lotissements pour un urbanisme durable : Appel du directeur du développement urbain au Sénégal

Le directeur du développement urbain durable, de la planification urbaine et de la réglementation au ministère de l’Urbanisme du Sénégal, Youssoupha Mané, a lancé un appel aux collectivités territoriales lors d’un atelier régional à Kaffrine. L’objectif est d’encourager les lotissements pour mieux contrôler le processus d’urbanisation dans le pays.

Selon M. Mané, les documents de planification tels que les plans directeurs d’urbanisme et les schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme sont essentiels pour vulgariser la politique nationale d’urbanisation. Cependant, en l’absence de ces documents, il encourage les collectivités territoriales à favoriser les lotissements comme moyen de mieux réguler l’expansion urbaine.

Le gouverneur El Hadji Bouya Amar a salué la rencontre en mettant l’accent sur la nécessité d’organiser le territoire de manière préventive. Il a souligné l’importance de mettre en place des plans d’urbanisation pour faire face aux changements climatiques et aux phénomènes d’inondations, illustrant ainsi l’engagement envers un urbanisme durable.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du nouvel agenda urbain instruit par le chef de l’État sénégalais, visant à élaborer des documents de planification conformes aux normes internationales. Elle témoigne de la volonté des autorités de mettre en place des stratégies proactives pour guider le développement urbain et faire face aux défis contemporains tels que les changements climatiques.

Présidentielle Sénégalaise 2024 : Six femmes parmi les 93 candidats à la candidature

Dans le paysage politique du Sénégal, la présidentielle de 2024 s’annonce déjà comme une élection historique avec la participation de six femmes parmi les 93 candidats ayant déposé leur dossier auprès du Conseil constitutionnel. Parmi elles, on retrouve des figures notables telles que les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, communément appelée Aïda.

L’institution chargée de l’examen des candidatures a également enregistré les candidatures de personnalités aussi diverses que l’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, et la médecin Rose Wardini. Cette diversité de profils reflète la richesse du paysage politique sénégalais et souligne l’implication croissante des femmes dans la sphère politique.

Seules deux femmes, la styliste Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé, ont déjà participé en tant que candidates à une élection présidentielle sénégalaise, et cela remonte à l’année 2012. Leur présence dans la course présidentielle actuelle indique une volonté persistante de briser les barrières de genre et de jouer un rôle actif dans la direction du pays.

Le processus de sélection des candidats comprendra le contrôle des parrainages, débutant le samedi 30 décembre à 9 h 30, selon le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara. La publication de la liste des candidats conformes à la loi est prévue pour le 12 janvier. Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel annoncera la liste des candidatures jugées recevables.

La campagne électorale officielle, préalable au scrutin présidentiel du 25 février, débutera quant à elle le 4 février. Ce temps de campagne sera crucial pour les candidats, leur offrant l’opportunité de présenter leurs programmes et visions aux électeurs sénégalais, dans un contexte où la participation des femmes dans le processus démocratique revêt une importance particulière.

SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : Aliou Cissé donne des assurances sur la disponibilité des joueurs à l’infirmerie

 Le sélectionneur des Lions Aliou Cissé a assuré, vendredi, que  Idrissa Gana Gueye, Nampalys Mendy et Boulaye Dia, des joueurs blessés récemment, seront disponibles avant le 15 janvier, jour du match du Sénégal contre la Gambie, le premier que les Lions joueront à la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire, prévue à partir du 15 janvier.

‘’Nos médecins ont été en rapport avec les médecins du club de Boulaye Dia depuis sa blessure. Il ne sera pas certes disponible pour lundi ou mardi, mais notre premier match contre la Gambie, il sera opérationnel’’, a-t-il dit lors de la publication de la liste des 27 joueurs sénégalais sélectionnés pour la CAN 2023.

Gana Gueye d’Everton (Premier League anglaise), Nampalys Mendy de Lens (Ligue 1 française), Youssouf Sabaly de Betis Séville (Liga espagnole) et Boulaye Dia de Salernitana en série A italienne, se sont blessés avec leur club.

Selon lui,’’ il n’y a pas de risque. Si Boulaye est là, c’est qu’il est prêt. C’est un garçon qui a toujours été honnête avec l’équipe du Sénégal et qui n’a jamais triché. S’il dit qu’il est prêt pour arborer le maillot du Sénégal, je n’ai aucun doute’’.

Aliou Cissé a précisé que l’attaquant de vingt-sept ans va ‘’commencer ses soins en Italie pour venir les terminer’’ au Sénégal où l’équipe va se regrouper avant de s’envoler pour Yamoussoukro.

‘’Si Nampalys Mendy et Gana Gueye sont sur la liste, c’est que nous sommes sûrs et certains de les récupérer avant de quitter le Sénégal. Je sais qu’ils ne seront pas loin d’être prêts pour le premier match. Nous avons espoir que l’ensemble du groupe sera prêt pour pouvoir partir’’, a-t-il rassuré.

‘’Quand Youssouf Sabaly me dit qu’il est prêt, je n’ai pas de doute. Il y a de la confiance entre les joueurs et moi’’, a-t-il dit.

Inauguration du musée Cheikh Anta Diop : Un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel selon le premier ministre Amadou Ba

Le Musée Cheikh Anta Diop, dédié à la préservation et à la diffusion du savoir, a été inauguré lors d’une cérémonie exceptionnelle, marquant un jalon significatif dans l’histoire culturelle de notre nation. Le Premier ministre Amadou Ba, présent lors de l’inauguration, a souligné l’importance de ce musée en tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel.

Le musée rend hommage à Cheikh Anta Diop, un érudit émérite dont les contributions exceptionnelles à la recherche scientifique et à la promotion de la culture africaine ont laissé une empreinte indélébile. Le musée, conçu comme un lieu de convergence entre le passé et le présent, sert de plateforme pour la préservation de la mémoire collective et la transmission du savoir aux générations futures.

Le Premier ministre Amadou Ba a exprimé sa gratitude envers toutes les personnes impliquées dans la concrétisation de ce projet ambitieux. Il a souligné que le Musée Cheikh Anta Diop ne se limite pas à être une institution culturelle, mais qu’il incarne également un lieu de dialogue intergénérationnel, favorisant l’échange d’idées et la compréhension mutuelle entre les différentes générations.

« Ce musée n’est pas seulement une vitrine de notre histoire, mais aussi un lieu où les jeunes peuvent s’inspirer, apprendre et contribuer à façonner l’avenir de notre nation »,* a déclaré le Premier ministre. * »Il offre un espace propice au dialogue entre les anciennes et nouvelles générations, favorisant ainsi une transmission enrichissante du savoir et de l’expérience. »*

Le musée abrite une collection diversifiée d’artefacts, de documents historiques et d’œuvres d’art représentant la richesse et la diversité de la culture africaine. Des expositions interactives et des installations modernes ont été intégrées pour offrir aux visiteurs une expérience immersive, encourageant ainsi l’apprentissage actif et l’exploration.

Les responsables du musée ont également exprimé leur engagement envers l’éducation et la sensibilisation du public. Des programmes éducatifs, des conférences et des ateliers seront régulièrement organisés pour susciter l’intérêt des visiteurs, en particulier des jeunes, pour la science, la culture et l’histoire.

L’inauguration du Musée Cheikh Anta Diop marque un moment historique où le passé, le présent et l’avenir convergent pour célébrer l’héritage culturel exceptionnel de Cheikh Anta Diop. En tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel, le musée s’érige comme un phare intellectuel, éclairant le chemin vers une compréhension plus profonde et une appréciation renouvelée de notre histoire et de notre identité.

Interdiction du meeting d’investiture de Sonko : El Malick Ndiaye dénonce une « provocation »

Le préfet de Dakar a récemment pris la décision d’interdire le meeting d’investiture prévu par la coalition Sonko 2024, suscitant des réactions vives de la part des responsables politiques, notamment El Malick Ndiaye, le responsable de la communication de Pastef. L’autorité territoriale a invoqué trois motifs pour justifier cette interdiction, à savoir la « menace de troubles à l’ordre public, l’entrave à la libre circulation des personnes et des biens, et le risque d’infiltration de personnes mal intentionnées ».

Pour El Malick Ndiaye, ces motifs sont perçus comme une « provocation » de la part des autorités. Dans une déclaration sur le réseau social Facebook, il a exprimé le mécontentement de la coalition Sonko 2024 face à cette décision. Il a souligné que l’interdiction intervient alors que le candidat de la coalition adverse organise librement des meetings d’investiture à travers le pays. Cette disparité dans le traitement des événements politiques est perçue comme une tentative de décourager les partisans de Ousmane Sonko.

« Nous venons de recevoir l’arrêt portant interdiction de notre cérémonie d’investiture du 30 décembre 2023. Au même moment, le candidat de la servitude volontaire est en train de multiplier les meetings d’investiture un peu partout dans le pays. Ceci n’est qu’une provocation de plus, mais nous invitons les militants et sympathisants à rester à notre écoute », a déclaré El Malick Ndiaye sur Facebook.

Cette interdiction soulève des questions sur la liberté d’expression et de réunion dans le contexte politique du pays. Les partisans de Sonko 2024 réitèrent leur appel à la mobilisation et appellent à la vigilance face à ce qu’ils considèrent comme une tentative de restreindre leur espace politique. La situation suscite également l’attention de la société civile et des observateurs internationaux, qui surveillent de près le climat politique à l’approche des échéances électorales.

Tension entre le CICES et l’UCAD : Les délégués du personnel refusent l’accès aux étudiants dans leurs locaux

Cheikh Baye Ndao, secrétaire général des délégués du personnel du CICES, a déclaré que le centre n’est pas approprié pour accueillir des étudiants en raison du manque de logistique nécessaire. Il a souligné que le CICES fonctionne grâce à ses recettes d’exploitation, et l’accueil des étudiants dans leurs locaux pendant la période annoncée (03 au 31 janvier) entraînerait des pertes financières importantes pour le centre. Ndao a mis en avant les engagements annuels avec une clientèle ayant déjà réservé et payé pour l’utilisation des locaux, ainsi que les foires et salons organisés en partenariat avec des promoteurs privés.

La décision de l’UCAD d’utiliser le CICES, l’Institut Islamique et le lycée Maurice De la Fosse pour accueillir les étudiants au cours du second semestre en présentiel, à partir du 3 janvier 2024, découle de la nécessité de trouver des alternatives aux amphithéâtres de la FLSH endommagés lors des événements de juin.

Cette tension entre les délégués du CICES et l’UCAD soulève des questions sur la collaboration interinstitutionnelle et met en lumière les défis auxquels les universités peuvent être confrontées lorsqu’il s’agit d’assurer un environnement propice à l’apprentissage, en particulier dans des circonstances exceptionnelles. Les étudiants attendent des clarifications sur la manière dont cette situation sera résolue, afin d’assurer une reprise des cours sans heurts.

Grognards, valeurs sûres, novices : Radioscopie des 27 Lions qui vont défendre le titre du Sénégal à la CAN

Aliou Cissé a publié ce vendredi 29 décembre la liste des 27 lions qui vont disputer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire.  Une liste sans grande surprise avec les vieux compagnons de route de Aliou Cissé,  ceux qui se sont installés au fil des ans comme des valeurs sûres et 10 novices.

Les grognards

Ce sont les Cissé Boys, pourrait-on dire. Sadio Mané, Cheikhou Kouyaté, Idrissa Gana Gueye (photo), ou encore Kalidou Koulibaly, seront encore de la partie au pays du cacao et des éléphants.  Sur les bords de la lagune Ebrié, ils vont disputer leur quatrième compétition continentale.  La dernière ? 

Une chose est sûre, ce quatuor sera essentiel pour la reconquête d’un nouveau titre continental après le sacre de 2021. 

Sadio Mané, qui a fêté sa centième sélection en équipe nationale, en novembre dernier, contre le Soudan du Sud, demeure le maître à jouer de l’équipe et son rendement est indispensable aux résultats des lions. 

À 32 ans, Kalidou Koulibaly garde son statut de taulier de la défense là où Cheikhou Kouyaté, joueur expérimenté, demeure l’âme du groupe. 

Quant à Gana Gueye, qui joue en équipe nationale depuis 2011, son abattage et sa science tactique sont toujours aussi précieux pour coach Cissé.

Les valeurs sûres

Ils sont devenus des habitués de la sélection. Au premier rang Édouard Mendy, qui après une coupe du monde mitigée, pour ne pas dire ratée, a une revanche personnelle à prendre. Le gardien fut déterminant lors de la conquête du titre des Lions en 2021. 

Abdou Diallo (photo), solide compagnon de Kalidou Koulibaly dans la défense, est également devenu un taulier dans l’équipe, même si sa place de titulaire n’est plus garantie face à une concurrence féroce. 

On peut également ajouter à ce lot des joueurs comme Seny Dieng, Fodé Ballo Touré, Abdoulaye Seck, Nampalys Mendy, Pape Matar Sarr, étincelant avec Tottenham depuis le début de la saison, Krépin, Habib Diallo Diatta, Youssouf Sabaly, Boulaye Dia, Pape Gueye, ou encore Ismaila Sarr, souvent décisif en sélection.

Ils vont découvrir la grande messe continentale

Dix joueurs feront leur baptême du feu en Coupe d’Afrique des Nations durant cette édition en Côte d’Ivoire : Mory Diaw, Formose Mendy, Iliman Ndiaye, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (photo), Formose Mendy, Ismaila Jakobs, Nicholas Jackson, Abdallah Sima, Pathé Ciss . 

S’ils feront leurs débuts en CAN, Iliman Ndiaye, Pathé Ciss, Nicholas Jackson, et Ismaila Jakobs, ne seront pas totalement dépaysés, puisqu’ils ont déjà disputé une grande compétition avec la tanière lors de la coupe du monde 2022 au Qatar. 

La grande attraction de lot est Lamine Camara, meilleur de la dernière Coupe d’Afrique de Nations U20, et étoile montante du football africain. Beaucoup d’observateurs avertis le présentent déjà comme la future grande révélation de la compétition. Pour cela, le Messin devra bousculer la hiérarchie au sein d’un entrejeu où la concurrence est rude.

Élection Présidentielle 2024 : détails cruciaux sur les bulletins de vote et les enveloppes révélés

Alors que l’échéance de l’élection présidentielle de 2024 approche à grands pas, des détails cruciaux sur les bulletins de vote et les enveloppes ont été récemment révélés, suscitant l’attention et la curiosité du public. Ces éléments sont essentiels pour garantir l’intégrité du processus démocratique et assurer que chaque voix compte. Voici un aperçu des informations récemment divulguées.

Sécurité Renforcée des Bulletins de Vote :

Pour éviter toute possibilité de fraude électorale, les bulletins de vote de l’élection présidentielle de 2024 seront imprimés sur un papier spécial doté de caractéristiques de sécurité avancées. Ces caractéristiques comprennent des filigranes spéciaux, des encres réactives aux UV et des hologrammes intégrés. Ces mesures visent à rendre les faux bulletins de vote facilement détectables, renforçant ainsi la crédibilité du processus électoral.

Codes QR pour une Vérification Instantanée :

Chaque bulletin de vote comportera un code QR unique qui permettra aux électeurs de vérifier instantanément la validité de leur vote. Les citoyens pourront scanner ce code à l’aide d’une application dédiée pour confirmer que leur vote a été enregistré correctement. Cette fonctionnalité vise à accroître la transparence et à réduire les préoccupations concernant la manipulation des résultats.

Enveloppes de Sécurité :

Les enveloppes dans lesquelles les bulletins de vote seront scellés joueront également un rôle crucial dans la préservation de l’intégrité du scrutin. Fabriquées à partir de matériaux spéciaux inviolables, elles seront équipées de dispositifs de scellage uniques. Tout signe de manipulation ou d’altération de l’enveloppe sera immédiatement détecté, garantissant ainsi la confidentialité et la sécurité des votes exprimés.

Systèmes de Surveillance Électronique :

Des systèmes de surveillance électronique sophistiqués seront déployés dans tous les bureaux de vote pour surveiller en temps réel le processus de vote. Des caméras de sécurité et des dispositifs de suivi électronique seront utilisés pour garantir que toutes les activités liées au vote se déroulent conformément aux normes électorales établies. Cela contribuera à prévenir les irrégularités et à assurer un déroulement équitable du processus électoral.

Formation Renforcée des Personnels Électoraux :

Les personnels électoraux, chargés de superviser le déroulement du vote, recevront une formation approfondie sur l’utilisation des nouvelles technologies et la gestion des situations d’urgence. Cela garantira une exécution fluide du processus de vote et une réponse efficace à toute situation imprévue.

Ces révélations sur les détails cruciaux des bulletins de vote et des enveloppes témoignent des efforts déployés pour rendre l’élection présidentielle de 2024 transparente, sécurisée et fiable. Ces mesures visent à renforcer la confiance du public dans le système électoral et à garantir que chaque voix soit comptabilisée de manière juste et équitable. Les citoyens sont encouragés à participer activement à ce processus démocratique en exprimant leur vote en toute confiance.

Me Clédor Ciré Ly, mandataire de la coalition Sonko 2024 : Un choix stratégique dans un contexte d’incertitude électorale

L’avocat Me Clédor Ciré Ly a été officiellement désigné mandataire de la Coalition Sonko Président, apportant son soutien à la candidature d’Ousmane Sonko du parti Pastef. Cette nomination stratégique intervient dans un contexte d’incertitude entourant les procédures au Conseil constitutionnel en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Depuis le 11 décembre dernier, Me Clédor Ciré Ly assume la gestion de toutes les formalités nécessaires pour la coalition.

Une Décision Prudente Face à l’Incertitude Juridique

Selon des sources proches de l’avocat, citées par PressAfrik, le choix de Me Clédor Ciré Ly en tant que mandataire de la Coalition Sonko 2024 est motivé par une « mesure de prudence ». Cette décision stratégique vise à assurer une gestion efficace et conforme aux exigences légales de toutes les procédures liées à la candidature d’Ousmane Sonko.

Gestion des Formalités depuis le 11 Décembre

Depuis le 11 décembre, Me Clédor Ciré Ly est pleinement engagé dans la gestion de toutes les formalités requises par le Conseil constitutionnel. Cette période pré-électorale est marquée par des enjeux complexes et des procédures minutieuses, d’où l’importance cruciale du rôle du mandataire dans la préparation et la soumission des dossiers électoraux.

Investiture Officielle Prévue le 30 Décembre 2023

La Coalition Sonko 2024 se prépare à officialiser l’investiture d’Ousmane Sonko en tant que candidat à l’élection présidentielle. Cette étape majeure est prévue pour le 30 décembre 2023, marquant ainsi le début d’une nouvelle phase dans la course à la présidence.

Les Enjeux de l’Élection Présidentielle de 2024

Dans un contexte politique tendu et avec des procédures électorales scrutées de près, chaque étape du processus électoral revêt une importance particulière. La nomination de Me Clédor Ciré Ly en tant que mandataire témoigne de la volonté de la Coalition Sonko 2024 de naviguer avec prudence et expertise au sein de l’arène électorale.

L’investiture officielle d’Ousmane Sonko le 30 décembre marquera un moment clé dans la campagne présidentielle de 2024, offrant aux électeurs une vision plus claire des forces en présence et des enjeux qui façonneront le paysage politique du Sénégal dans les mois à venir.

Ousmane Sonko tire le numéro 4 dans le tirage au sort des parrainages : Les enjeux de la vérification des dossiers

Le candidat Ousmane Sonko occupe une position clé dans le processus électoral à venir, en se plaçant en tête du dépôt des candidatures et en tirant le numéro 4 dans le tirage au sort pour l’ordre de passage de contrôle des parrainages. Cette étape cruciale, organisée par le Conseil constitutionnel et reprogrammée pour le 29 décembre, détermine l’ordre dans lequel les candidats seront soumis à la vérification de leurs parrainages.

Ayant été représenté par son mandataire Me Ciré Cledor Ly, Ousmane Sonko fait partie des 93 candidats en lice pour la présidentielle, avec un total de 93 dossiers de candidature déposés au Greffe du Conseil constitutionnel. Parmi ces dossiers, le Conseil souligne que 4 bénéficient du parrainage parlementaire, 1 du parrainage des élus locaux, tandis que 88 reposent sur le parrainage citoyen.

Les Enjeux du Tirage au Sort et de la Vérification des Parrainages

Le tirage au sort pour l’ordre de passage de contrôle des parrainages revêt une importance particulière dans le contexte électoral. Ousmane Sonko se positionne ainsi en quatrième place dans cette séquence, ce qui peut influencer la perception de son engagement et de sa démarche par l’opinion publique.

Après ce tirage, le Conseil constitutionnel entamera la vérification des parrainages, une étape cruciale du processus électoral. Ce processus s’annonce à la fois laborieux et crucial, car il vise à garantir l’intégrité de l’élection en assurant que chaque candidature respecte les critères légaux et réglementaires établis. Les dossiers présentant des irrégularités, notamment des doublons, seront notifiés aux candidats qui auront alors 48 heures pour rectifier toute anomalie.

Les Prochaines Étapes du Processus Électoral

Le tirage au sort et la vérification des parrainages marquent le début d’une période intense dans la course à la présidentielle. Avec la date du 20 janvier qui approche, les regards sont braqués sur le Conseil constitutionnel et sur la manière dont il gérera ce processus complexe. La transparence et l’équité dans ces étapes sont cruciales pour maintenir la confiance du public dans le système électoral et pour assurer une compétition équitable entre les candidats.

Ousmane Sonko, en tirant le numéro 4 dans ce tirage au sort, se retrouve au cœur de ces enjeux. Sa position dans le processus de vérification des parrainages pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique globale et sur la manière dont son engagement est perçu par les électeurs sénégalais. L’élection présidentielle de 2023 promet d’être un moment clé pour la démocratie au Sénégal, et chaque étape du processus électoral est scrutée de près par la population et les acteurs politiques.

Arrestation de huit suspects suite à l’explosion d’une mine au Sénégal : Un coup de filet dans l’affaire des quatre soldats tués

Des Arrestations Cruciales à Diaboudior-Frontière

Le journal Libération annonce que huit suspects ont été appréhendés à Diaboudior-Frontière dans le cadre de l’enquête en cours. Parmi les personnes interpellées figurent Salif Ba, Bacary Badji, Yankhoba Diémé, Samsidine Diémé, Ibrahima Bodian, Karfa Diémé, Lamine Diémé et Secouba Diémé.

Selon les sources, le chef du village et le présumé poseur de la mine font partie des personnes interpellées lors de cette opération. Ces arrestations ont eu lieu le surlendemain de l’incident dans le village de Diaboudior-Frontière, une localité sénégalaise voisine de la Gambie.

Les mis en cause à la disposition du procureur de la République

Toutes les personnes arrêtées ont été mises à la disposition du procureur de la République. L’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances exactes de l’explosion de la mine et identifier les responsables de cet acte tragique.

L’arrestation de ces suspects représente un développement significatif dans cette affaire, et les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cet incident tragique qui a coûté la vie à des membres des forces armées sénégalaises. L’enquête en cours permettra peut-être de comprendre les motivations derrière cet acte et d’apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie.

Démantèlement d’un vaste réseau de faux documents : saisie de 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, et 58 cachets d’officiers d’État

Les forces de sécurité sénégalaises ont réussi un coup de filet majeur en démantelant un réseau de trafic de faux documents. La Sûreté urbaine a conduit l’opération, mettant fin aux activités d’une usine de faux documents. Le présumé cerveau, identifié comme E.M. Wellé, avait orchestré la fabrication de documents falsifiés, imitant les cachets de diverses institutions de l’État.

L’intervention des limiers a permis de saisir une quantité impressionnante de faux documents. Parmi eux, 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, 58 cachets d’officiers d’État, et 5 diplômes du Baccalauréat falsifiés ont été récupérés. Les autorités ont également découvert 96 fausses copies littérales, 23 extraits de casier judiciaire, 4 certificats de scolarité, 3 diplômes du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), 21 certificats de nationalité sénégalaise, ainsi que des faux certificats de résidence, des livrets de famille, et des certificats de décès.

L’arrestation d’El. Diallo, M. L. Keïta et Al. Sidibé a joué un rôle crucial dans la neutralisation du cerveau présumé, E.M. Wellé, et de ses complices. Les informations fournies par ce trio ont permis aux forces de l’ordre de localiser les faussaires et leur matériel. Les perquisitions menées à Yeumbeul, Keur Massar et Grand-Yoff Cité Millionnaire ont été fructueuses, mettant fin aux activités du réseau.

L’enquête a révélé que Wellé avait réussi à imiter les cachets de nombreux officiers d’État civil et d’autres autorités, lui permettant d’inscrire frauduleusement des étrangers dans les fichiers nominatifs du Sénégal. Ce réseau aurait même altéré les enregistrements civils de certains citoyens, mettant en péril l’intégrité des registres civils du pays.

Les personnes impliquées dans ce réseau sont toutes poursuivies pour « association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fraude documentaire et contrefaçon des sceaux de l’État ». Les autorités ont souligné l’ampleur de ces activités frauduleuses et la menace qu’elles font peser sur la sécurité et l’authenticité des documents officiels. Ce coup de filet représente un pas significatif dans la lutte contre la fraude documentaire, mettant en garde contre les conséquences sévères pour ceux qui cherchent à compromettre l’intégrité des documents officiels et des registres civils du Sénégal.

Aliou Cissé défend Sadio Mané : « Un compétiteur dont l’envie de gagner dépasse les limites

À quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a tenu à s’exprimer sur les gestes d’énervement de la star de l’équipe, Sadio Mané. Interrogé sur ces comportements lors d’une récente conférence de presse, Cissé a livré des vérités sur le joueur, soulignant son caractère bien éduqué malgré les moments d’agacement.

Sadio Mané, un Garçon Bien Éduqué et Correct

Aliou Cissé a tenu à rappeler que Sadio Mané est un joueur exemplaire sur et en dehors du terrain. « Cela fait des années que vous le fréquentez, vous savez à quel point c’est un garçon bien éduqué et correct », a déclaré le sélectionneur national, soulignant la réputation irréprochable du joueur.

Le coach des Lions a souligné que, malgré sa longue carrière, il n’a que rarement observé des signes d’énervement ou de nervosité chez Sadio Mané. Cissé a également écarté toute idée d’irrespect de la part du joueur envers quiconque, expliquant que ces moments d’agacement font simplement partie intégrante du football.

L’Envie de Gagner, Moteur du Comportement de Sadio Mané

Aliou Cissé a insisté sur le fait que les réactions de Sadio Mané sur le terrain ne sont pas le fruit d’un manque de respect, mais plutôt le résultat d’une compétitivité acharnée. « Pour moi, toute attitude qu’il peut avoir, tout comportement qu’il peut avoir, ce n’est pas dans le sens de manquer de respect à quelqu’un. C’est tout simplement parce qu’il a envie de gagner, c’est un compétiteur. Et un compétiteur, par moment, son envie de gagner dépasse les limites mais ce n’est pas méchant », a expliqué Cissé.

Cette déclaration met en avant la passion de Sadio Mané pour la victoire, une qualité qui, selon le sélectionneur, peut parfois se manifester de manière intense sur le terrain. La CAN 2023 s’annonce comme un défi de taille pour le Sénégal, avec la Guinée, la Gambie et le Cameroun comme premiers adversaires dans le Groupe C.

Sadio Mané, un Atout Majeur dans la Quête du Titre Continental

Alors que le Sénégal se prépare pour la compétition continentale, la déclaration d’Aliou Cissé renforce la confiance en Sadio Mané en tant que leader de l’équipe. Sa passion et son désir de gagner sont perçus comme des atouts majeurs dans la quête du titre continental, et le sélectionneur compte sur son expérience et son talent pour guider les Lions vers le succès. La CAN 2023 s’annonce donc non seulement comme une bataille sur le terrain, mais aussi comme une démonstration de l’esprit compétitif qui anime les joueurs tels que Sadio Mané.

Pourvoi de l’État contre Ousmane Sonko : tensions pré-électorales ravivées par une manœuvre de dernière minute

La course à l’élection présidentielle au Sénégal prend une tournure inattendue avec l’annonce du pourvoi en cassation de l’État contre Ousmane Sonko, candidat charismatique et leader de l’opposition. Cette action juridique, survenue à la toute dernière minute, ajoute un nouveau chapitre complexe au contentieux politique qui oppose Sonko au gouvernement, ravivant les tensions pré-électorales dans le pays.

Un Pourvoi Tardif aux Implications Profondes

L’État du Sénégal a choisi le dernier jour permis par le code électoral pour introduire son pourvoi en cassation contre Ousmane Sonko, en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette manœuvre tardive souligne la détermination des autorités à poursuivre le contentieux, malgré les conséquences potentielles sur l’image de la gouvernance.

Une Critique Cinglante des Avocats de Sonko

Le communiqué souligne le rôle central du Conseil Constitutionnel, dont la décision influencera non seulement le destin du Sénégal mais également les aspirations démocratiques de tout le continent africain. Les avocats estiment que cette persistance de l’État dans le contentieux reflète des problèmes plus profonds, notamment un manque de neutralité et de transparence dans la gestion des affaires publiques.

Un Enjeu au-Delà du Juridique

Au-delà de l’aspect strictement juridique, le pourvoi de l’État soulève des questions cruciales pour la démocratie sénégalaise. La participation d’Ousmane Sonko à l’élection est présentée comme une « exigence sociale » et un « impératif démocratique » par les avocats. Ils appellent à la libération de Sonko, insistant sur la nécessité d’une élection transparente pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

Tirage au sort au conseil constitutionnel : Quel impact sur la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle ?

Le Conseil constitutionnel du Sénégal s’apprête à effectuer le tirage au sort crucial pour déterminer l’ordre de vérification des parrainages des candidats à la présidentielle. Initialement prévu pour le 28 décembre, le tirage a été reporté en raison d’une affluence record de dossiers de candidatures. Aujourd’hui, le 29 décembre à 10h, ce processus décisif pourrait avoir des implications majeures sur le déroulement de l’élection, notamment en ce qui concerne la candidature d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition.

Un processus technique, mais politiquement sensible

Bien que le tirage au sort soit techniquement nécessaire pour organiser la vérification des parrainages, il soulève des questions quant à son équité et son efficacité. L’ordre de tirage peut influencer directement la probabilité de doublons dans les parrainages, une préoccupation majeure compte tenu de la méthode de collecte utilisée par de nombreux candidats.

Les règles entourant ce tirage sont sous examen minutieux, car elles doivent garantir la conformité aux principes démocratiques. Les acteurs politiques et le public surveillent de près ce processus, conscient de son impact sur l’intégrité de l’élection.

L’examen du dossier d’Ousmane Sonko : un enjeu majeur

Mode d’emploi du tirage au sort

Les candidats sont convoqués pour assister au tirage

Le tirage au sort a lieu en public pour déterminer l’ordre de vérification des dossiers.

Les dossiers sont vérifiés dans l’ordre établi par le tirage.

Chaque parrainage est contrôlé pour sa validité, y compris la détection de doublons.

Les candidats sont notifiés en cas d’irrégularités.

Un délai de 48 heures est généralement accordé pour corriger les anomalie

Une fois les dossiers vérifiés et les irrégularités adressées, le Conseil peut entamer la vérification d’autres aspects du dossier.

Un processus décisif pour la démocratie sénégalaise

Alors que la date du 20 janvier se rapproche, le tirage au sort et la vérification des parrainages au Conseil constitutionnel revêtent une importance cruciale pour le processus électoral. L’examen du dossier d’Ousmane Sonko ajoute une dimension politique à cette étape, soulignant l’importance de l’équité et de la transparence dans la préservation de la démocratie au Sénégal. La manière dont ces processus seront gérés influencera non seulement le sort des candidats, mais aussi la perception globale de l’intégrité du processus électoral dans le pays

Aliou Cissé dévoile la liste des 27 Lions du Sénégal pour la CAN 2023

Le sélectionneur Aliou Cissé a dévoilé ce vendredi 29 décembre 2023, la liste des 27 joueurs sélectionnés pour représenter le Sénégal à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, qui se tiendra en Côte d’Ivoire en janvier 2024. Cette annonce intervient alors que l’équipe nationale, en tant que tenante du titre, se prépare à défendre son trophée dans ce prestigieux tournoi continental.

L’attaque : Un mélange de force et de finesse

L’attaque sénégalaise sera menée par des joueurs de renom tels que Sadio Mané, et Ismaila Sarr, connus pour leur rapidité et leur précision. Boulaye Dia, incertain pour débuter la compétition suite à une blessure et Nicolas Jackson, seront également des atouts précieux pour percer les défenses adverses.

Voici la liste des joueurs de l’équipe nationale du Sénégal pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023 :

Gardiens:

  1. Mory Diaw (Clermont Foot 63)
  2. Sény Timothy Dieng (Middlesbrough Football Club)
  3. Edouard Mendy (Al Ahli SC)

Défenseurs:

  1. Abdou Lahad Diallo (Al-Arabi SC)
  2. Kalidou Koulibaly (Al-Hilal FC)
  3. Ismail Joshua Jakobs (AS Monaco)
  4. Formose Mendy (FC Lorient)
  5. Fodé Ballo-Touré (Fulham FC)
  6. Abdoulaye Niakhate Ndiaye (ES Troyes AC)
  7. Moussa Niakhaté (Nottingham Forest)
  8. Youssouf Sabaly (Real Betis)
  9. Abdoulaye Seck (Maccabi Haïfa)

Milieux de terrain:

  1. Krépin Diatta (AS Monaco)
  2. Lamine Camara (FC Metz)
  3. Nampalys Mendy (RC Lens)
  4. Pape Matar Sarr (Tottenham Hotspur FC)
  5. Pathé Ismail Ciss (Rayo Vallecano)
  6. Pape Alassane Gueye (Olympique de Marseille)
  7. Idrissa Gana Gueye (Everton FC)
  8. Cheikhou Kouyaté (Nottingham Forest)

Attaquants:

  1. Boulaye Dia (Salernitana FC)
  2. Habibou Mouhamadou Diallo (Al-Shabab FC)
  3. Sadio Mané (Al-Nassr FC)
  4. Iliman Cheikh Baroy Ndiaye (Olympique de Marseille)
  5. Ismaila Sarr (Olympique de Marseille)
  6. Nicolas Jackson (Chelsea FC)
  7. Abdallah Sima (Rangers FC)

Ndella Madior Diouf placée sous mandat de dépôt : une réaction sereine face aux charges retenues

Ce jour, Ndella Madior Diouf, propriétaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » et directrice générale de la radio Saphir Fm, a été formellement mise sous mandat de dépôt par le Doyen des juges d’instruction. Les charges retenues à son encontre incluent la traite de personnes, l’exercice illégal de la fonction de médecin, la privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mise en danger de la vie d’autrui, la non-assistance à personne en danger et l’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.

Face à cette décision judiciaire, Ndella Madior Diouf a réagi avec une sérénité apparente, selon les propos de son avocat, Me Aboubacry Barro. Ce dernier a souligné que sa cliente a accueilli la nouvelle avec calme, ajoutant qu’elle « s’en remet à la volonté divine ». Tout au long de la procédure, Ndella Madior Diouf aurait maintenu son sang-froid.

Me Barro a également indiqué que sa cliente voit cette mise en détention préventive comme une opportunité de s’exprimer sur les charges portées contre elle. Elle aurait même exprimé l’intention d’éclairer le juge d’instruction lors des futures auditions sur le fond du dossier.

La situation judiciaire de Ndella Madior Diouf, figure publique au Sénégal, attise l’attention du public. Les charges retenues contre elle sont graves et complexes. La mise en détention préventive marque une étape significative dans cette affaire, et le calme affiché par la concernée laisse présager des développements intéressants lors des procédures judiciaires à venir. Le dossier sera scruté de près, car il soulève des questions cruciales autour des activités de la pouponnière et des responsabilités de Ndella Madior Diouf dans les événements ayant conduit à ces accusations.

Moustapha Diop, président du parti Niite, rejoint la coalition MLD Tekki2024 en soutien à Mamadou Lamine Diallo

Ce jeudi 28 décembre 2023, Moustapha Diop, Président du parti Niite (Nation Indépendante Intègre Travailleuse Engagée), a dirigé une délégation imposante à la permanence Moussa Ndiaye de Tekki, la coalition MLD Tekki2024. Ce geste significatif marque l’adhésion du parti Niite à la candidature de Mamadou Lamine Diallo à l’élection présidentielle.

Pour le leader de Tekki, cet appui de la part de Moustapha Diop et de son parti représente une « démonstration d’humilité et de grandeur ». Moustapha Diop, qui se positionne comme candidat à la candidature à la présidentielle avec le numéro de fiche de parrainage 34, a pris la décision de rallier le Président Mamadou Lamine Diallo après des rencontres fructueuses entre les deux formations politiques.

Le parti Niite, solidement implanté dans le pays, notamment à Thies, a choisi de se mobiliser en faveur du « Pape du Tekki ». Ils considèrent Mamadou Lamine Diallo comme le meilleur candidat en raison de son parcours irréprochable, de ses idées lumineuses et de son courage patriotique inébranlable.

La délégation du parti Niite n’est pas venue les mains vides. En plus de manifester leur soutien, ils ont souligné des convergences programmatiques avec la coalition MLD Tekki2024. De plus, le parti Niite a proposé des idées novatrices dans les domaines économique, sécuritaire et institutionnel.

Moustapha Diop et Mamadou Lamine Diallo partagent une vision commune, notamment en ce qui concerne la réduction des pouvoirs du Président de la République. Le leader de Tekki s’engage à faire de celui-ci un justiciable et à donner un contenu à la haute trahison. De plus, la promesse d’initier l’industrialisation du Sénégal est au cœur de l’engagement de la coalition MLD Tekki2024.

L’unité nouvellement forgée entre le parti Niite et la coalition MLD Tekki2024 renforce la dynamique politique à l’approche de l’élection présidentielle, offrant une alternative solide et unie aux citoyens sénégalais. La convergence d’idées et d’objectifs entre ces deux entités promet une campagne électorale animée et des perspectives politiques intéressantes pour l’avenir du Sénégal.

Foire internationale de Dakar/ JUSTICE : Aïssata Tall Sall apprecie et loue la mission  » hautement sociale  » de l’administration pénitentiaire…

Lors de sa visite à la foire internationale de Dakar, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a loué, ce jeudi 28 décembre 2023, la mission hautement sociale et morale de l’administration pénitentiaire, laquelle s’illustre au-delà de son rôle régalien, dans l’encadrement et l’apprentissage de métiers aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Au sein de l’administration pénitentiaire, ‘’il y a toute une mission hautement sociale, hautement morale qui consiste non seulement à encadrer le prisonnier, à lui faire apprendre, à lui faire connaitre un métier et à faire de telle sorte qu’il soit utile à lui-même et à la société, a-t-elle dit lors d’une visite effectuée au stand dédié à l’Administration pénitentiaire dans le cadre de la 31ème Foire Internationale de Dakar (FIDAK).

‘’J’ai été très impressionnée par ce que j’ai vu ici. Nous qui avions une approche un peu lointaine de cette administration, avions souvent tendance à penser qu’elle est là pour garder et surveiller le prisonnier (…), a-t-elle relevé, magnifiant le travail des détenus dans la transformation des produits tels que le savon, le lait, la confection des habits, des nappes de table, de chaussures. Mais également dans le domaine de l’agriculture et l’élevage qui doivent être assurément deux piliers importants de nos politiques de développement.

Aissata Tall Sall a félicité la direction de l’administration pénitentiaire et tous ses services qui abattent, « un travail remarquable dans cette structure « .

‘’Cette visite a été pour moi une grande leçon, beaucoup plus que d’aller visiter une prison et je dois le faire, je pense qu’en voyant ce que j’ai vu ce matin, j’ai encore un regard beaucoup plus appuyé sur cette administration et nous la soutiendrons’’, a-t-elle souligné.

CAN – Dans le même groupe que le Sénégal, Rigobert Song avertit : « Je le sais déjà »

Dans le même groupe que le Sénégal, la Gambie et la Guinée, le sélectionneur national de l’équipe camerounaise Rigobert Song a tenu, ce jeudi 28 décembre 2023, une conférence de presse lors de laquelle il a publié la liste des 27 Lions indomptables qui seront en Côte d’Ivoire.

Face à la presse, l’ancien défenseur Camerounais a également tenu à avertir ses adversaires. Sur ce, Rigoberto Song, estime avoir une stratégie en tête pour remporter le premier match devant l’opposer à la Guinée.

« J’ai déjà défini le système que nous utiliserons pour le premier match. Je sais dans quel système nous allons jouer. Il est important de noter que le système est élaboré en fonction des adversaires. Je sais déjà comment nous aborderons notre première sortie à la CAN »  a fait savoir Rigobert Song lors de la conférence de presse.

Voici la liste du Cameroun

Gardiens : André Onana, Devis Epassy, Simon Ngapandouetnbu, Fabrice Ondoa

Défenseurs : Christopher Wooh, Junior Tchamadeu, Nouhou Tolo, Darlin Yongwa, Oumar Gonzalez, Harold Moukoudi, Jean-Charles Castelleto, Malcolm Bokele, Enzo Tchato

Milieux de terrain : Yvan Neyou, Olivier Ntcham, Olivier Kemen, Zambo Anguissa, Wilfried Nathan Douala, Benjamin Elliott

Attaquants : Leonel Ateba, Clinton Njié, Karl Toko-Ekambi, Georges-Kevin Nkoudou, Vincent Aboubakar, Faris Pemi Moumbagna, François-Régis Muche, Frank Magri.

CAN 2023 – Blessé et quasi forfait : Le Sénégal peut-il gagner sans Boulaye Dia ?

Titulaire n°1 au poste d’avant-centre de l’équipe nationale du Sénégal, Boulaye Dia boîte vers le forfait pour la Coupe d’Afrique des Nations (13 janvier-11 février 2024) à cause de sa blessure musculaire. À deux semaines du début du tournoi en Côte d’Ivoire, son absence pourrait chambouler les plans d’Aliou Cissé.

Boulaye Dia (26 sélections, 5 buts, 1 passe décisive) pourrait manquer la grande messe du football africain en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février 2024). «Salernitana communique qu’aujourd’hui, Boulaye Dia a subi des examens diagnostiques qui ont mis en évidence une lésion musculaire de taille moyenne touchant le biceps fémoral gauche. Le joueur sera éloigné des terrains pendant au moins quatre à cinq semaines, mais il a déjà commencé le protocole de rééducation », a expliqué le club de Salernitana sur son site internet et ses différents réseaux sociaux.

Ce communiqué est un sacré coup sur la tête d’Aliou Cissé qui était déjà préoccupé avec les blessures de Youssouf Sabaly, Nampalys Mendy, Gana Guèye ou encore Seny Dieng. L’absence de Boulaye Dia pourrait contraindre le sélectionneur national à revoir ses plans tant le joueur reste important dans l’animation offensive de son équipe.

6 succès, 4 nuls, 2 défaites et 21 buts marqués sans Boulaye

Le Sénégal, champion d’Afrique pour la première fois de son histoire en 2022 (CAN-2021), nourrit de grands espoirs pour la conservation du titre en terre ivoirienne. Toutefois, le forfait de Boulaye Dia étant une grande éventualité, il faut dès lors se préparer à évoluer sans lui. L’ancien joueur de Villarreal est certes le n°1 au poste d’avant-centre, mais sans lui les Lions se sont plutôt bien comportés.

Boulaye Dia a raté 12 rencontres avec Aliou Cissé. Ce, depuis qu’il a intégré la Tanière le 9 octobre 2020 à Rabat, match amical perdu contre le Maroc (3-1). Dans ces rencontres manquées, le pays de la Téranga présente un bilan positif de 6 victoires, 4 nuls, 2 défaites et 21 buts. Soit un ratio de presque 2 buts par match.

Sans Boulaye Dia, le Sénégal a certes perdu contre l’Égypte (1-0) en barrages aller du Mondial 2022 et l’Algérie (0-1) en amical, mais les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont aussi signé des victoires de prestige sans leur n°9. Les succès contre le Burkina Faso en demi-finales de la dernière CAN (3-1) et le grand Brésil en amical à Lisbonne (4-2) en sont les illustrations. Il est donc bien possible de jouer et gagner sans l’ancien attaquant de Reims.

Logé dans le groupe C de la CAN 2023 en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, le Sénégal pourrait compter sur Nicolas Jackson, Habib Diallo, Abdallah Sima ou encore Bamba Dieng…

Mercato – Accord trouvé, Pape Daouda Diongue rejoindra Chelsea à ses 18 ans

Comme annoncé il y a quelques jours, l’espoir sénégalais Pape Daouda Diongue rejoindra officiellement Chelsea à l’âge de 18 ans, en juin 2024. Si l’on en croit Fabrizio Romano, journaliste spécialisé dans le mercato, qui a vendu la mèche, les Bleus ont conclu l’affaire.

International avec les Lionceaux du Sénégal, Pape Daouda Diongue qui a récemment participé à la dernière Coupe du monde U17 (4 matchs disputés), qui s’est achevée en début de mois en Indonésie, sera officiellement pensionnaire de Chelsea de son compatriote Nicolas Jackson à partir de juin 2024. Toutefois, le talentueux jeune milieu de terrain va faire ses gammes avec l’équipe le Racing Club de Strasbourg, filiale de Chelsea, avant d’envisager de jouer en équipe première de la formation classée 10e en Premier League.

Pour rappel, la jeune pépite qui avait fait forte impression lors du dernier mondial des moins de 17 ans a été photographiée à Stamford Bridge, mardi, lors du quart de finale de League Cup opposant Chelsea à Newcastle (1-1, 4-2). Le lionceau était accompagné de l’international équatorien de 16 ans (5 capes, 1 but) de 16 ans qui rejoindra aussi les Blues à sa majorité, en juillet 2025.

JOJ DAKAR 2026 – Le COJOJ a fait le point des préparatifs à J-1040  !

A 1040 jours des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le comité d’organisation des JOJ a présenté l’état d’avancement de la Co-création entre Dakar 2026 et le CIO en conseil présidentiel.

« C’était une réunion constructive ou nous sommes sortis avec les félicitations du président de la République et des ministres concernés sur l’énorme travail qui est fait. Le commentaire est que tout est positif au niveau de l’accueil, de l’hébergement, du protocole et de la sécurité… Le président a invité les ministres concernés à nous accompagner de la façon la plus efficace et concrète tout en sachant qu’il se réserve le droit de revisiter ou d’interpeller les ministères qui sont à la traine s’il y en a » a déclaré Mamadou Diagna Ndiaye qui a pris part hier au séminaire de partage d’informations entre la COJOJ et l’ANPS, association de la presse sportive du Sénégal.

Occasion pour le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de faire plusieurs présentations des travaux effectués et à faire pour la livraison parfaite des premiers JOJ en Afrique.

Dans le document partagé avec la presse, la COJOJ a rendu compte au Chef de l’Etat des nombreuses présentations tenues face au Comité international Olympique dont la dernière en date remonte au 30 novembre 2023 à Paris devant les membres de la Commission Exécutive du CIO. « Ces différentes instances du CIO ont pu apprécier le travail réalisé et noter les jalons importants qui ont été franchis, concernant notamment : l’actualisation du Plan d’Edition, l’optimisation du Programme Sportif , les travaux de construction/réhabilitation des Sites et des Infrastructures destinés à accueillir les jeux, le portage par la Jeunesse locale » peut-on lire dans le document restituant le discours de M Ndiaye.

Le président du CNOSS et du COJOJ de dire « Dans le cahier de charges, nous ne sommes pas à défaut, sur quoi que ce soit. Mieux, nous sommes mêmes en avance » énumérant l’avancée des travaux des infrastructures sportives, hôteliers et du transport face à la presse hier. Il sera en voyage au mois de janvier prochain « pour consolider des engagements » pris avec des pays de l’Asie qui en plus de leur soutien pour l’organisation des joutes, aident le Sénégal à préparer leurs athlètes.

2024 est aussi l’année ou le Sénégal va encore maximiser son apprentissage d’organiser des joutes avec la tenue des Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet – 11 aout). D’ailleurs, la COJOJ informe que le chef de l’Etat Macky Sall est le « Special Guest » de ce rendez-vous mondial sur invitation du Président du CIO Thomas Bach et celle du président de la France Emmanuel Macron.

Les arbitres en formation de grade national à Dakar, pendant 2 jours

Pendant deux jours, ce mercredi 27 et demain jeudi 28 Décembre 2023, à l’Arène nationale de Dakar, se tient une formation d’arbitrage pour le grade national.

Les formateurs sont Babacar Diop, Sitor Ndour, Khalifa Sow, Wenceslas Demba Ndione, Malick Ngom et Ndiamé Diop. « Toutes les régions sont représentées et chaque participant a donné une contrepartie financière de 50.000 FCFA. L’innovation, c’est la prise en compte de la lutte africaine », informe Babacar Diop à votre serviteur, lui-même apprenti arbitre mais pas au courant de ladite formation.

Aussi, des dispositions seraient prises pour offrir à manger aux arbitres.

En attendant l’autre formation de grades départemental et régional prévue à Diossong, à Foundiougne, du 29 au 31 Décembre 2023.

Ligue 1 – Cheikh Tidiane Cissé aprés la défaite du Casa Sports contre AS Pikine (1-3) : « l’équipe a besoin de temps pour se reconstruire »

Le Casa Sports a besoin de « temps et de patience » pour reconstruire une équipe avec une « bonne assise » en défense et en attaque afin de pouvoir se mesurer aux autres adversaires, a soutenu, mercredi, à Pikine, son entraîneur intérimaire, Cheikh Tidiane Cissé.

Il s’exprimait après la lourde défaite, 1-3, du Casa Sports, mercredi, contre AS Pikine, à l’occasion du match en retard de la neuvième journée de Ligue 1. Le club de la Casamance, double champion du Sénégal (2012,2022), est dernier au classement avec cinq points. ‘’Nous avons eu des matchs difficiles ces dernières journées. D’abord le Jaraaf, puis Génération Foot, ensuite AS Pikine et Teungueth pour la prochaine journée. Il nous faudra du temps pour avoir une bonne équipe avec une bonne assise en défense pour essayer de contrer les autres équipes’’, a-t-il dit au micro de APS. Selon Cissé, « la reconstruction demande beaucoup de temps. Nous avons des titulaires suspendus. Les garçons qui jouaient dans l’axe étaient des novices. AS Pikine a mis des buts sur des erreurs de notre équipe qui est jeune », a-t-il expliqué.

Cheikh Tidiane Cissé estime que dans ce « genre de situation, c’est difficile pour un entraîneur de prendre les rênes d’une équipe et relevé tout de suite le défi ». Il a rappelé que son objectif n’est pas de gagner le championnat, ni une coupe, mais d’entamer un projet de reconstruction de l’équipe. Le Casa Sports, quatre fois vainqueur de la Coupe du Sénégal, a « fauté en libérant 14 joueurs et voulant reprendre sur du neuf, donc il faudra du temps pour avoir une belle défense et un bon milieu de terrain pour pouvoir attaquer ». Le coach du Casa Sports a rappelé, comme l’avait annoncé le manager général du club, Siaka Bodian, que son équipe va faire des recrutements, lors du mercato de février. « Nous allons certes continuer à aller au fond, mais j’ai ciblé des joueurs. Nous sommes derniers avec cinq points, mais le championnat est loin d’être perdu », a-t-il rassuré.

Sénégal : Le gouvernement règlemente l’ouverture des structures de prise en charge de la petite enfance après le scandale de la pouponnière « Keur Yermandé »

Dans un effort de réglementation et de protection des enfants âgés de 0 à 3 ans, le gouvernement sénégalais a adopté un décret fixant les conditions d’ouverture ainsi que les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge. Cette décision, prise lors du conseil des ministres sous la présidence du chef de l’État Macky Sall, survient dans le contexte délicat du scandale récent entourant la pouponnière « Keur Yermandé » de Ndella Madior Diouf.

Le décret, dont les détails précis seront rendus publics prochainement, vise à établir des normes strictes pour garantir le bien-être des enfants accueillis dans ces structures. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par le scandale de « Keur Yermandé », où la promotrice, Ndella Madior Diouf, est actuellement inculpée et placée sous mandat de dépôt.

Le scandale a éclaté lorsque des informations ont révélé que la pouponnière « Keur Yermandé » aurait fonctionné sans autorisation officielle, entraînant la mort de plusieurs enfants dans des conditions qualifiées de dégradantes. La directrice de la structure est confrontée à des accusations graves, notamment de traite de personnes, d’exercice illégal de la fonction de médecin, de mise en danger de la vie d’autrui, de non-assistance à une personne en danger, et d’obtention indue d’un certificat aux fins d’inhumation.

L’avocat de Ndella Madior Diouf, Me Aboubacry Barro, a confirmé les chefs d’inculpation, soulignant la gravité des accusations portées contre la promotrice de la pouponnière. La justice sénégalaise prend fermement position pour faire toute la lumière sur cette affaire et garantir que ceux responsables de négligence et d’activités illégales soient tenus pour responsables.

Le gouvernement, par le biais de ce décret, aspire à renforcer la surveillance et le contrôle des structures d’accueil pour assurer la sécurité et le bien-être des tout-petits. Les autorités encouragent la population à être vigilante et à signaler toute activité suspecte dans le domaine de la prise en charge de la petite enfance, soulignant l’importance de protéger les enfants vulnérables.

Tragédie à Bignona : Huit personnes arrêtées, dont le chef de village, après l’explosion meurtrière d’une mine antichar

Une onde de choc a secoué la tranquillité de la ville de Bignona le 15 décembre dernier, lorsque quatre militaires ont perdu la vie dans l’explosion dévastatrice d’une mine antichar. Alors que la nation pleure la perte de ces héros, une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances de cet attentat meurtrier.

Huit individus, dont le chef du village de Diaboudior, ont été appréhendés dans le cadre de cette enquête. Selon les autorités, le chef du village est suspecté d’être un complice du principal poseur de la mine. Cette implication locale soulève des questions cruciales sur la sécurité de la région et la possible connivence entre des membres de la communauté et des forces hostiles.

L’explosion a eu lieu dans le département de Bignona, créant un climat d’inquiétude au sein de la population. Les autorités ont rapidement réagi en déployant des équipes d’enquête spécialisées pour faire toute la lumière sur cet acte de violence inouï.

Tous les individus appréhendés, y compris le chef de village, ont été placés en garde à vue pour approfondir les investigations. Les enquêteurs cherchent à déterminer le degré de complicité et les motivations derrière cet attentat, soulignant l’importance de la coopération de la population pour garantir le succès de l’enquête.

Le ministère de la Défense a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées des militaires et a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les responsables de cet acte odieux. Dans un communiqué officiel, le ministre a déclaré : « Nous ne tolérerons pas que le sacrifice de nos soldats soit vain. Chaque effort sera déployé pour identifier et poursuivre en justice ceux qui sont impliqués dans cette attaque lâche.

Alors que la nation pleure la perte de ces courageux défenseurs, l’enquête se poursuit avec détermination. Les autorités s’engagent à renforcer la sécurité dans la région et à prévenir de futurs actes de violence. La coopération de la population est cruciale dans la quête de justice et pour assurer la sécurité durable de la communauté de Bignona.

Les États-Unis renforcent la lutte contre le trafic de migrants en partenariat avec le Sénégal

Les agences de voyage sénégalaises dans le viseur pour leur implication présumée dans un réseau de trafic

Les États-Unis intensifient leurs efforts pour démanteler un réseau de trafic de migrants impliquant des agences de voyage sénégalaises. Selon le commissaire des Douanes et de la protection des frontières (CBP) des États-Unis, des agences basées à Dakar sont accusées de proposer des voyages sans visa vers l’Europe et les États-Unis, en collaboration avec des acteurs établis aux États-Unis fournissant des moyens de transport pour récupérer les migrants à la frontière.

Le Sénégal est souvent identifié comme un point de départ majeur dans cette entreprise illégale, avec des agences à Dakar facilitant des voyages sans visa vers des destinations prisées par les migrants. Les autorités américaines mettent en garde contre ces pratiques, affirmant qu’elles alimentent un afflux de migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Face à cette problématique, les autorités américaines ont annoncé des mesures renforcées pour réprimer les réseaux de transport de contrebande, en particulier les « lignes de bus et de fourgonnettes » utilisées par ces trafiquants. Les agences de voyage à Dakar sont averties de possibles actions légales à leur encontre.

Les efforts illicites de ces groupes internationaux ont entraîné une vague de migrants sans précédent, conduisant à la suspension des opérations aux points de passage de San Ysidro en Californie, de Lukeville en Arizona, ainsi qu’à El Paso et Eagle Pass au Texas.

Le commissaire aux douanes et à la protection des frontières, Troy A. Miller, supervise ces efforts visant à contrer le trafic de migrants. Ces opérations ciblent spécifiquement les entreprises de transport et leurs employés qui facilitent les activités de trafic de migrants. Troy A. Miller dirige les missions du CBP liées à la lutte contre le terrorisme, à la sécurité des frontières, et au contrôle du commerce, tout en facilitant le commerce et les voyages internationaux.

Cette collaboration renforcée entre les États-Unis et le Sénégal souligne l’importance de la coopération internationale pour lutter contre les réseaux de trafic de migrants et assurer la sécurité des frontières

Tension entre Macky Sall et Barthélemy Dias : menace sur les JOJ 2026 à Dakar

Le maire de Dakar avertit : Pas d’inclusion, pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse

Suite à la réunion présidentielle du mardi 26 décembre 2023, où le président Macky Sall a exhorté le gouvernement à impliquer fortement les jeunes, les acteurs culturels, et les collectivités territoriales dans l’organisation des JOJ 2026, Barthélemy Dias, maire de Dakar, a exprimé son mécontentement en dénonçant son absence à la rencontre au Palais présidentiel.

Dans un communiqué, l’édile de Dakar a averti le gouvernement en ces termes : « Si une autre réunion se tient sans la ville de Dakar, il n’y aura pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse à Dakar. » Barthélemy Dias, se sentant mis à l’écart, revendique sa place dans l’organisation de cet évènement sportif mondial. Demande de Transparence et Respect de l’Esprit Olympique

Barthélemy Dias estime que l’État doit faire preuve de transparence et respecter l’esprit du mouvement olympique en s’engageant dans une démarche inclusive et participative. Le maire de Dakar souligne l’importance d’impliquer la ville dans toutes les étapes de la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse afin d’assurer leur succès et leur légitimité.

Réclamation de sa Place dans l’Organisation

Le maire de Dakar revendique ainsi son droit à être partie prenante dans les prises de décision liées à l’évènement et à la préparation des infrastructures nécessaires. Barthélemy Dias met en garde contre toute tentative de tenir des réunions sans la participation de la mairie de Dakar, sous peine de compromettre la tenue même des JOJ 2026 dans la capitale sénégalaise.

Recours Possible au Comité International Olympique (CIO)

Barthélemy Dias n’exclut pas de saisir le Comité International Olympique (CIO) si nécessaire pour faire valoir les droits de la ville de Dakar dans l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Cette menace souligne les tensions persistantes entre le gouvernement et la municipalité de Dakar, mettant en péril la coopération nécessaire pour le succès de cet évènement international majeur.

Crise Municipale à Keur Massar Sud : Bilal Diatta conteste son remplacement et dénonce une tentative de confiscation de la volonté populaire

Le Maire actuellement en détention préventive dénonce une décision « scandaleuse ».

La municipalité de Keur Massar Sud est plongée dans une crise politique suite au remplacement contesté du Maire Bilal Diatta, actuellement en détention préventive, par son premier adjoint, Ousmane Diop. Cette décision, prise par le conseil municipal il y a quelques jours, est vivement critiquée par Bilal Diatta, qui dénonce une tentative de confisquer la volonté des populations ayant voté en sa faveur lors des élections aux suffrages universels.

Un Remplacement Contesté en Pleine Détention

Bilal Diatta, actuellement en détention préventive pour des faits qu’il nie catégoriquement, a exprimé sa désapprobation quant à son remplacement à la tête de la municipalité. Dans un communiqué, il affirme avoir remporté l’élection aux suffrages universels directs le 23 janvier 2022, devenant ainsi le premier maire élu de la nouvelle commune de Keur Massar Sud. La détention préventive résulte, selon lui, des événements politiques de mars 2023.

Menace de Poursuites Judiciaires et Appel à la Solidarité

Bilal Diatta se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne participant à la mise en œuvre de cette décision, la qualifiant de « scandaleuse ». Il exprime sa confiance en sa prochaine libération avec le soutien de ses avocats et espère pouvoir continuer à servir la population de Keur Massar Sud. Il en appelle à la solidarité des élus et de l’administration pour accomplir ensemble la mission confiée par les habitants.

Engagement à Protéger les Intérêts du Maire Contesté

Selon le communiqué, toute personne signant des documents au nom du maire fera l’objet de poursuites judiciaires. Bilal Diatta affirme ainsi son engagement à protéger ses droits et intérêts dans le cadre de cette crise municipale.

L’Incertitude Plane sur la Gouvernance Municipale

La situation à Keur Massar Sud souligne les défis auxquels la municipalité est confrontée, avec des implications politiques et juridiques significatives. Alors que la crise persiste, l’avenir de la gouvernance municipale reste incertain, et la résolution de cette situation dépendra probablement des développements judiciaires entourant la détention de Bilal Diatta et des actions entreprises par les autorités locales.

Présidentielle au Sénégal : 93 dossiers de candidature soumis au conseil constitutionnel

Le processus de sélection s’intensifie avec moins d’une centaine de candidats* Le Conseil constitutionnel du Sénégal a enregistré un total de 93 dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle parmi les 266 prétendants potentiels ayant retiré des fiches de parrainages. La date limite pour le dépôt des candidatures était fixée à minuit mardi dernier, marquant une étape cruciale dans le processus électoral.

70 Dossiers Enregistrés, 23 en Attente

Selon les rapports du quotidien Le Soleil, 70 dossiers ont été effectivement déposés avant la date limite, tandis que 23 autres étaient en attente à l’intérieur du Conseil constitutionnel. Les mandataires de ces candidats sont arrivés quelques minutes avant la fermeture des portes, poussant ainsi la juridiction à accorder un délai supplémentaire.

Report du Tirage au Sort pour l’Ordre de Contrôle des Parrainages

En raison de l’afflux de dossiers de dernière minute, le Conseil constitutionnel a décidé de reporter d’un jour le tirage au sort prévu pour déterminer l’ordre de contrôle des parrainages. Initialement planifiée pour le jeudi, cette étape cruciale a été remise au vendredi, obligeant les mandataires des candidats à la candidature à se rendre dans les locaux de la juridiction à 10 heures.

Une Sélection Rigoureuse en Perspective

Avec seulement 93 dossiers sur les 266 initiaux, le Conseil constitutionnel doit maintenant entreprendre un examen minutieux pour garantir que chaque candidat potentiel répond aux critères légaux requis. Ce processus de sélection rigoureux vise à assurer la validité des candidatures et à maintenir l’intégrité du processus électoral.

Les Enjeux de l’Élection Présidentielle

L’élection présidentielle au Sénégal s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du pays. Les citoyens attendent avec impatience de connaître les candidats qui auront l’opportunité de concourir pour le fauteuil présidentiel. Le Conseil constitutionnel joue un rôle central dans ce processus en garantissant que seuls les candidats légitimes participent à cette compétition démocratique. La prochaine étape consistera en l’examen approfondi des dossiers de candidature par le Conseil constitutionnel, jetant ainsi les bases d’une élection présidentielle équitable et transparente au Sénégal.

Un Rare consensus politique : Pastef, Benno, et Taxawu unis pour adopter le budget de la mairie de Dakar pour 2024

Un moment d’unité rare entre factions politiques rivales

En un rare moment d’harmonie, les conseillers des partis Pastef, Benno, et Taxawu ont uni leurs voix pour adopter à l’unanimité le budget de la Mairie de Dakar pour l’année 2024. Cette décision, prise le mercredi 27 décembre, témoigne d’une rare convergence d’opinions entre ces chapelles politiques souvent en désaccord, mettant en lumière une volonté commune de servir l’intérêt public.

Un Budget Consensuel de 69 Milliards 994 Millions 282 Mille 165 Francs CFA

Le budget de la Mairie de Dakar pour l’année 2024 s’élève à la somme significative de 69 milliards 994 millions 282 mille 165 francs CFA. L’adoption à l’unanimité de ce budget démontre une volonté partagée de garantir les ressources nécessaires pour répondre aux besoins et aux attentes des citoyens de Dakar.

Unité Exceptionnelle entre Pastef, Benno, et Taxawu

Les partis Pastef, Benno, et Taxawu, généralement perçus comme des rivaux politiques, ont réussi à dépasser leurs différences pour parvenir à un consensus sur la question cruciale du budget municipal. Cette unanimité est d’autant plus remarquable étant donné les divergences fréquentes et publiques entre ces factions politiques.

Un Signal Fort en Faveur de l’Intérêt Public

L’unité affichée par les conseillers municipaux de différentes affiliations politiques envoie un signal fort en faveur de l’intérêt public. En dépit des querelles politiques qui peuvent animer la scène municipale, l’adoption unanime du budget suggère une volonté commune de mettre de côté les différences partisanes pour se concentrer sur les besoins concrets de la population dakaroise.

Un Précédent pour la Coopération Future

Cette collaboration exceptionnelle entre Pastef, Benno, et Taxawu pourrait constituer un précédent encourageant pour la coopération future. Alors que les partis politiques continuent de débattre et de diverger sur diverses questions, cet exemple d’unité autour d’une question budgétaire cruciale démontre qu’il est possible de trouver un terrain d’entente pour le bien commun.

L’adoption unanime du budget de la Mairie de Dakar pour 2024, au-delà de ses implications financières, laisse entrevoir la possibilité d’une collaboration politique constructive au niveau local, offrant un espoir de stabilité et de progrès pour la capitale sénégalaise.

Candidature d’Ousmane Sonko : Un dossier déposé malgré les obstacles

La Coalition Sonko2024 persiste malgré les défis administratifs.

Le dépôt du dossier de candidature d’Ousmane Sonko, le candidat de la Coalition Sonko2024, au Conseil constitutionnel, n’a pas été de tout repos. La conférence de presse tenue le mercredi 27 décembre a révélé les nombreux obstacles surmontés par la coalition pour rassembler les documents requis.

Fiche de Parrainage Contestée

Le dossier de parrainage de la coalition diffère des fiches standard fournies par la Direction Générale des élections (DGE). Ayib Daffé, le mandataire de Ousmane Sonko, a déclaré lors de la conférence de presse que malgré la rébellion administrative de l’administration, l’huissier a documenté le respect de toutes les procédures nécessaires pour obtenir ces documents. La coalition a opté pour le parrainage des élus, ajoutant une couche de complexité à un processus déjà tendu.

Problèmes avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)

Ayib Daffé a également révélé des difficultés lors du dépôt de la caution, mentionnant n’avoir jamais reçu le chèque retourné par la CDC. Malgré le dépôt de la quittance et du relevé du compte bancaire, la CDC aurait refusé de délivrer l’attestation nécessaire. Le dépôt du relevé du compte bancaire visait à prouver la disponibilité des fonds, contrecarrant ainsi les tentatives de forclusion contre Ousmane Sonko.

Casier Judiciaire Vierge et Investiture Politique

El Malick Ndiaye a souligné que Ousmane Sonko a déposé un casier judiciaire vierge, soulignant qu’il n’est actuellement l’objet d’aucune condamnation définitive. Des indiscrétions rapportent que Sonko a reçu l’investiture de trois partis politiques légalement constitués, soulignant le soutien multipartite dont il bénéficie.

Pièces du Dossier de Candidature

Conformément aux exigences sénégalaises pour postuler à la Magistrature suprême, le dossier de candidature de Sonko comprend six mentions et neuf pièces, notamment un certificat de nationalité, une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO, un extrait d’acte de naissance récent, un bulletin n°3 du casier judiciaire, une attestation d’investiture par un parti politique, une liste de parrainage, et des déclarations sur l’honneur.

Malgré les défis, la Coalition Sonko2024 affirme avoir surmonté toutes les difficultés administratives pour déposer un dossier complet et conforme aux exigences du Conseil constitutionnel, marquant ainsi une étape cruciale dans la course à la présidence.

Décongestionnement de Dakar : accord historique pour le transport de fruits et légumes entre le gouverneur El Hassan Sall et la DG de la SEMIG

Dans une initiative majeure visant à alléger le trafic routier à Dakar, un accord historique a été conclu entre le gouverneur de Dakar, El Hassan Sall, et la Directrice Générale du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, Mme Fatoumata Niang Ba. Cet accord vise à transformer le paysage logistique du transport de fruits et légumes dans la capitale sénégalaise.

À partir du 1er janvier 2024, près de 200 gros porteurs transportant des fruits et légumes seront déviés vers la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, marquant ainsi une étape importante dans la gestion du flux de marchandises vers Dakar. L’annonce de cette mesure a été faite par le gouverneur El Hassan Sall à travers un communiqué de presse.

La décision découle de la mise en service de la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, et une séance de travail a eu lieu le 21 décembre avec la participation des autorités de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs (SEMIG), ainsi que des représentants des transporteurs, des commerçants, des exploitants agricoles, et d’autres intervenants.

Selon les termes de l’accord, les gros porteurs en provenance de l’intérieur du pays ou de l’étranger, transportant des fruits et légumes destinés aux marchés de Dakar, seront tenus de décharger leurs produits au Marché d’Intérêt National de Diamnadio. La Gare des Gros Porteurs fournira un espace de stationnement adéquat, permettant ainsi de libérer les artères de Dakar de la congestion souvent associée à ces activités.

Le gouverneur El Hassan Sall a souligné que cette mesure contribuera à la pleine utilisation du Marché d’Intérêt National, tout en allégeant la congestion des routes de Dakar. De plus, elle facilitera un contrôle sanitaire renforcé des produits alimentaires, supervisé par le Laboratoire National d’Analyse et de Contrôle (Lanac). Cette collaboration exemplaire entre les autorités locales et la SEMIG représente une avancée significative dans la gestion du transport des denrées alimentaires à Dakar. Elle ouvre la voie à des bénéfices multiples, notamment la réduction du trafic, l’amélioration des conditions sanitaires, et une optimisation globale de la chaîne logistique pour le bien-être de la communauté dakaroise.

Alerte à l’escroquerie à l’UCAD : Mise en garde contre une fausse offre de cours en ligne et matériel informatique

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) sont actuellement la cible d’une tentative d’escroquerie, avertit l’institution. Une affiche circulant sur les réseaux sociaux, arborant le nom de l’UCAD et son logo, promet des cours en ligne gratuits à l’université de Dakar, avec la fourniture d’un ordinateur portable et la délivrance d’un certificat.

Cependant, l’UCAD a rapidement réagi en émettant une alerte officielle sur sa page Facebook, déclarant : « L’UCAD informe le public que des individus mal intentionnés diffusent actuellement, sur les réseaux sociaux, un appel d’offres pour des cours et du matériel informatique, dans le but d’extorquer de l’argent. »

Cette tentative d’arnaque exploite le contexte actuel d’enseignement à distance, offrant des avantages alléchants aux étudiants. La promesse de cours en ligne gratuits, d’ordinateurs portables gratuits et de certificats inclus peut sembler attrayante, surtout dans le contexte de la pandémie de COVID-19 qui a fortement influencé les méthodes d’enseignement.

Les étudiants et le public en général sont exhortés à faire preuve de vigilance et à vérifier toutes les communications prétendument émises par l’UCAD. L’université a souligné que toute information officielle est diffusée uniquement à travers ses canaux de communication officiels.

Cette alerte souligne l’importance pour les étudiants et la communauté universitaire de rester informés et de se méfier des offres trop alléchantes qui pourraient cacher des intentions malveillantes. La collaboration entre l’UCAD et les étudiants est cruciale pour contrer de telles tentatives d’escroquerie et préserver l’intégrité de la communauté universitaire.

Macky Sall réagit au scandale de la pouponnière « Keur Yeurmandé » : Adoption d’un projet de décret sur l’encadrement des structures de prise en charge des enfants

Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a approuvé « le projet de décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus. » Cette décision intervient en réponse au scandale lié à la pouponnière de Ndella Madior Diouf, qui continue de susciter des débats et des préoccupations au sein de la société sénégalaise.

Il est important de souligner que, jusqu’à présent, l’ouverture des orphelinats, crèches ou pouponnières n’était pas réglementée au Sénégal. Suite à l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé », Maïmouna Cissokho, directrice générale de la Case des Tout-petits, avait déjà annoncé un projet de décret visant à établir des règles et des bases juridiques pour encadrer le secteur de la petite enfance.

Ainsi, le projet de décret adopté en conseil des ministres cette semaine représente une étape cruciale dans les efforts visant à réguler et à assainir le secteur de la petite enfance au Sénégal. Cette initiative démontre l’engagement du gouvernement à garantir la sécurité et le bien-être des enfants pris en charge dans ces établissements, tout en renforçant la transparence et la responsabilité au sein de ces structures essentielles pour la société.

Vers des élections présidentielles transparentes et inclusives au Sénégal : plaidoyer d’Alioune Tine et Afrika Jom Center

Alioune Tine, le Président d’Afrika Jom Center, a récemment organisé une journée de conférences et de sensibilisation à Saint-Louis, dans le cadre de sa campagne pour des élections présidentielles transparentes, apaisées et inclusives au Sénégal. Cette initiative a réuni des représentants de partis politiques, des organisations de la société civile (OSC), des syndicats, ainsi que des intellectuels et des universitaires.

Lors de cette journée de réflexion, l’accent a été mis sur la formation et la sensibilisation des jeunes membres des partis politiques, des syndicats et de la société civile. Alioune Tine, dans son message d’ouverture, a appelé à une participation inclusive, soulignant l’importance de permettre aux électeurs sénégalais de choisir librement leurs candidats.

« Il faut qu’il y ait la possibilité pour l’électeur de choisir librement son candidat. C’est un élément essentiel pour une démocratie saine et robuste », a déclaré le fondateur d’Afrika Jom Center face à la presse.

L’intervention d’Alioune Tine a également mis en lumière le rôle crucial des intellectuels et des universitaires dans le renforcement de la démocratie sénégalaise. Il a salué le courage et l’engagement des jeunes juristes, exprimant un grand espoir quant à leur contribution au développement démocratique du pays.

« Ce qui rend la démocratie sénégalaise fascinante, c’est le courage, l’engagement et la prise de position de ses intellectuels. Aujourd’hui, nous avons de très jeunes juristes, très courageux. Cela fait que nous avons beaucoup d’espoir sur le développement de la démocratie sénégalaise », a souligné Alioune Tine.

Parmi les autres intervenants, le journaliste Gabriel Barbier a insisté sur le rôle crucial de la presse et de sa neutralité dans le traitement de l’information. Dr. Papa Fara Diallo, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB), a abordé le rôle de la société civile dans l’assurance du respect des décisions de justice, soulignant son importance pour la consolidation de l’État de droit.

En outre, Dr. Mamadou Sané, également enseignant-chercheur à l’UGB, a évoqué le rôle de l’administration dans le processus électoral, en se référant à l’incident survenu à Touba lors des élections législatives de 2017.

Cette journée de conférences et de sensibilisation s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir des élections présidentielles sans violence, favorisant ainsi un processus électoral transparent, apaisé et inclusif au Sénégal. Elle met en lumière l’importance de la participation de tous les acteurs, y compris les jeunes, les intellectuels, la presse et la société civile, pour le renforcement de la démocratie dans le pays.

Innocence Ntap Ndiaye appelle à une élection apaisée : la présidente du HCDS lance un message de sérénité pour le 25 février 2024

La présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a émis un appel énergique en faveur d’une élection présidentielle apaisée lors de la 33e assemblée plénière du HCDS qui s’est tenue mercredi à Saly. Alors que le Sénégal se prépare pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024, Mme Ndiaye a adressé cet appel tant aux acteurs politiques qu’à la population dans son ensemble.

« Le Sénégal ne doit pas s’arrêter au lendemain des échéances électorales de 2024 », a souligné Mme Ntap Ndiaye. Elle a insisté sur le fait que le Sénégal, souvent cité en exemple pour sa stabilité et sa démocratie, doit maintenir ce statut en assurant des élections pacifiques et en permettant à chaque citoyen de jouer son rôle démocratique en votant.

La présidente du HCDS a souligné que cet appel s’inscrit dans la continuité des efforts du Sénégal pour maintenir une stabilité politique et sociale, contribuant ainsi à son statut de modèle en Afrique. Elle a encouragé les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et de maturité tout au long du processus électoral.

Par ailleurs, la 33e assemblée plénière du HCDS a été l’occasion d’aborder des sujets cruciaux, notamment les orientations du Plan d’actions prioritaires 2024-2028 (PAP3), les projets phares et les réformes clés du Plan Sénégal Émergent (PSE), ainsi que les résultats du cinquième recensement général de la population et de l’habitat.

Cette rencontre a également permis aux participants de s’approprier les résultats des plans d’Actions prioritaires (2014-2018) et (2019-2023) du PSE, tout en jetant un regard sur le portefeuille des vingt-deux projets phares et des treize réformes clés.

L’appel d’Innocence Ntap Ndiaye intervient dans un contexte crucial pour le Sénégal, marqué par les préparatifs intensifs en vue de l’élection présidentielle de février 2024, et témoigne de l’engagement du pays envers la démocratie et la stabilité politique.

RDC: des échauffourées entre la police et des partisans de l’opposant Martin Fayulu à Kinshasa

En République démocratique du Congo (RDC), l’opposition a appelé mercredi 27 décembre à la manifestation. Le gouvernement a interdit le rassemblement, alors que l’opposant Martin Fayulu avait appelé, avec quatre autres candidats, à une marche pour demander l’annulation des élections générales qui se sont tenues la semaine dernière. Après des tensions le matin, la situation s’est calmé au cours de la journée.

La situation s’est brusquement tendue mercredi matin, alors qu’une centaine de militants attendaient devant le QG du parti Ecide (L’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement) de commencer leur manifestation. « On devait se mettre en route à midi », confirme Martin Fayulu. Et peu avant 11 heures, des échauffourées ont débuté entre des militants, jeunes souvent très jeunes, et des policiers. Jets de pierre contre grenades assourdissantes et lacrymogènes. Le siège du parti s’est retrouvé encerclé par les forces de l’ordre et il y a eu quelques arrestations. 

Devant le siège du parti de Martin Fayulu, une centaine de jeunes attendaient le début de la manifestation. Avec un mot d’ordre pour cette journée. « Il y a eu un braquage électoral, nous ne pouvons pas tolérer ce genre de comportements, ces irrégularités qui continuent dans notre jeune démocratie », en dit un manifestant. « Moi en tant que jeune et un enseignant non payé, je veux tout faire pour chasser tous ces délinquants, qui sont en train de détruire le pays », enchaîne un autre.

Pendant une petite heure, les militants et les policiers se sont fait face. Des jets de pierre ont fusé au-dessus de l’entrée du bâtiment avant qu’un responsable d’Ecide ne sorte, avec un voile blanc. Il est parti discuter avec les policiers. Puis la situation s’est brusquement calmée, les jeunes sont ressortis du siège du parti, les policiers ont reculé, les blessés ont été évacués.

Des échauffourées avant même le début de la manifestation

Mais avant même le début de la marche, des échauffourées ont commencé avec les forces de l’ordre. Depuis, une partie du dispositif sécuritaire a été levé. Le responsable de la police de Kinshasa a tenu à rappeler que la manifestation était interdite et il met en cause les organisateurs. Selon lui, il y avait des mineurs parmi les manifestants devant le QG, notamment.

Pour le chef de la police de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba, des éléments perturbateurs étaient présents ce matin : « Il s’est agit d’une manifestation non autorisée pour des raisons sécuritaires évidentes. Et vous avez vu comment, lorsque les organisateurs se sont entêtés, il y a eu effectivement des éléments perturbateurs de leur marche, qui ont commencé par des jets de pierre et qui les ont insécurisés. C’est alors que la police est venue pour réinstaurer le calme. »

Martin Fayulu, le seul parmi les candidats qui avaient appelé à se rassembler à être présent sur les lieux, a pour sa part dénoncé une utilisation de la violence pour empêcher toute manifestation. Martin Fayulu et ses alliés n’ont donc pas marché jusqu’à la Commission électorale comme c’était prévu. L’opposant dénonce l’usage de la force pour empêcher une manifestation et promet de nouveaux rassemblements à venir.

Ligue 1 : L’AS Pikine s’impose et enfonce le Casa Sports

L’AS Pikine s’est imposé ce mercredi (3-1) sur sa pelouse face au Casa Sports à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. Le club sudiste reste bon dernier du classement.

Après son nul sur la pelouse du Jaraaf lors de la précédente journée, l’AS Pikine tient son quatrième succès de la saison dans le Championnat sénégalais. Sur leur terrain ce mercredi après-midi dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1, les Banlieusards ont dominé une équipe du Casa Sports en rechute sur la marque de 3 buts à 1.

Demba Ba a ouvert le score sur penalty à la 20e minute, avant d’inscrire un doublé en début de seconde période (53e). Adama Diaw a corsé l’addition (73e), quelques minutes avant la réduction du score de Boubacar Coly (78e). L’AS Pikine remonte à la 4e place, à deux unités du leader. Le Casa Sports est dernier avec 5 points au compteur.

Ligue 1 : Diambars chute face à l’USO

En déplacement mercredi au Stade Municipal des HLM, Diambars s’est incliné 2-1 face à l’US Ouakam.

Les Académiciens retombent dans leurs travers. Un peu moins de deux semaines après s’être redonné de l’air en battant le Jamono Fatick (1-0, Diambars n’a pas pu profiter d’un nouvel affrontement face à un promu pour enclancher une série. En déplacement aux HLM, les hommes de Bruno Rohart ont été battus 2-1 par l’USO.

À l’image de Demba Ba lors de la victoire de l’AS Pikine contre le Casa Sports, Souleymane Coly a marqué un doublé pour l’US Ouakam (19e, 77e). Le club de Saly a réduit l’écart à dix minutes de la fin du temps règlementaire. Au classement à l’issue de cette 9e journée, l’USO se classe à la 6e place. Diambars est 10e.

Premier League : Nicolas Jackson (Chelsea) titulaire contre Crystal Palace

L’attaquant sénégalais aura à cœur de se remettre en confiance à l’occasion de avant-dernier rendez-vous avec Chelsea avant la CAN, face à Crystal Palace ce mercredi soir (19h30 GMT).

Coincés en milieu de tableau après une nouvelle défaite sanctionnant leurs carences, les Blues veulent réagir à domicile face à une équipe de Crystal Palace qui reste sur 7 matches sans succès. A quelques jours du début du rassemblement des Lions pour la CAN, Jackson est titulaire pour ce match et aura à cœur de se montrer décisif.

Ousmane Sonko officiellement investi candidat à la présidentielle 2024 : cap sur le terrain acapes des Parcelles Assainies

La scène politique sénégalaise est sur le point de vivre un moment décisif alors que la coalition « Sonko Président 2024 » s’apprête à investir officiellement Ousmane Sonko comme candidat à la Présidentielle 2024. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse dynamique tenue ce mercredi 27 décembre, où les partisans de Sonko ont révélé que la cérémonie d’investiture aura lieu ce samedi 30 décembre sur le Terrain Acapes des Parcelles Assainies.

Le choix du Terrain Acapes, expliqué par El Malick Ndiaye, porte-parole de la coalition, témoigne de la volonté de créer un événement ouvert à tous, symbolisant l’ampleur du soutien populaire dont bénéficie Ousmane Sonko. « Ce sera la cérémonie d’investiture du candidat du peuple Ousmane Sonko. Ce ne sera pas dans une salle, parce qu’une salle ne peut pas contenir notre candidat. Ce sera au terrain Acapes des Parcelles Assainies », a déclaré Ndiaye.

L’investiture de Sonko revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral, marquant le début officiel de sa campagne présidentielle. C’est également l’occasion pour le leader de Pastef de présenter sa vision, ses ambitions, et son programme aux Sénégalais, tout en mobilisant ses partisans dans une démonstration de force politique.

Il est à noter que le dossier de candidature d’Ousmane Sonko a été déposé au Conseil Constitutionnel par son mandataire, Ayib Daffé. Bien que le dossier n’ait pas été déposé avec le quitus de la Caisse de dépôt et consignation ni les fiches de parrainage de la Direction Générale des Élections, Daffé a souligné que Sonko a été le premier candidat à déposer officiellement sa candidature, exprimant ainsi la détermination et l’anticipation de l’équipe de campagne.

La journée de samedi promet d’être un moment fort dans l’arène politique sénégalaise, avec l’investiture de Sonko marquant le début d’une nouvelle phase dans la course à la Présidentielle de 2024. Les partisans de Sonko se préparent à faire entendre leur voix et à démontrer le soutien populaire derrière leur candidat, jetant ainsi les bases d’une campagne présidentielle intense et captivante.

Nominations stratégiques : Le chef de l’état, Macky SALL, renforce la gouvernance des infrastructures

Le Conseil des ministres du mercredi 27 décembre 2023, présidé par Son Excellence, Monsieur Macky SALL, a été le théâtre de nominations importantes visant à renforcer la gestion des infrastructures au Sénégal. Ces mesures individuelles, prises au plus haut niveau de l’État, démontrent l’engagement continu envers une gouvernance efficace et dynamique.

Nouvelle Présidence pour « Autoroutes du Sénégal » (ADS) :

Madame Salimata DIOP DIENG, personnalité éminente, se voit confier la présidence du Conseil d’Administration de la Société nationale dénommée « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Forte de son expérience et de son expertise, cette nomination place une femme à la tête d’une entité clé du secteur des infrastructures.

Changement de Cap à la Direction Générale de l’ADS :

Monsieur Aubin Jules Marcel SAGNA, Administrateur civil chevronné et précédemment Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, prend les rênes en tant que Directeur général de « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Cette nomination stratégique témoigne de la volonté de l’État de mettre en avant des compétences confirmées pour assurer le développement et la gestion efficace du réseau autoroutier.

*Changement à la Tête de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal) :

Monsieur Mamadou NDAO, Ingénieur en statistiques et ancien Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), accède à la fonction de Directeur général de cette agence. Il remplace ainsi Monsieur Ibrahima NDIAYE, démontrant la confiance accordée aux compétences internes pour assurer la continuité et le dynamisme dans la gestion des infrastructures routières.

Ces nominations s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Macky SALL pour renforcer les organes clés impliqués dans le développement et la gestion des infrastructures au Sénégal. L’accent mis sur la diversité des compétences et la promotion du leadership féminin marque un engagement envers une gouvernance inclusive et performante.

Le Sénégal, sous la direction éclairée de son Chef de l’État, poursuit résolument sa trajectoire vers un développement durable et une modernisation des infrastructures, soulignant ainsi l’importance cruciale attribuée à ce secteur dans la vision globale de croissance et d’émergence du pays.

Le Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar : une révolution dans la mobilité urbaine

Lancement officiel du projet par le Premier ministre Amadou Ba, le 27 décembre 2023.

Le Sénégal franchit une étape décisive dans sa quête de modernisation des infrastructures de transport avec le lancement officiel du Bus Rapid Transit (BRT), projet phare du Plan Sénégal Émergent (PSE). La cérémonie d’inauguration, présidée par le Premier ministre Amadou Ba, a eu lieu ce mercredi 27 décembre 2023, marquant le début d’une nouvelle ère dans la mobilité urbaine de la capitale sénégalaise.

Le coût estimé du projet s’élève à environ 419 milliards FCFA, répartis à hauteur de 69% pour l’État et les partenaires au développement, et 31% pour le secteur privé.

Le BRT se déploiera sur un linéaire de 18,3 km, couvrant deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes, et deux mairies de la ville, intégrant ainsi l’agglomération dakaroise.

Le projet mettra en circulation 158 bus 100% électriques, dont 121 ont déjà été réceptionnés, marquant ainsi l’engagement en faveur de solutions de transport durables.

Le BRT vise à transporter environ 300 000 passagers par jour, offrant une alternative écologique et efficiente pour répondre à la demande croissante de déplacements dans la région.

La réalisation du projet a créé 1000 emplois directs, avec une attention particulière portée à la parité, attribuant 35% des postes aux femmes et 50% au niveau des communes concernées.

Le Bus Rapid Transit représente bien plus qu’un simple moyen de transport ; il incarne une réponse structurée aux défis de la mobilité urbaine à Dakar.

En offrant une alternative fiable à la voiture particulière, le BRT vise à diminuer la congestion routière, favorisant ainsi un transfert modal vers des moyens de transport collectif.

Le projet contribuera au renouveau du centre-ville, avec des aménagements urbains visant à améliorer la qualité de vie des citoyens.

Le BRT s’inscrit dans une stratégie de développement cohérente en favorisant une connexion optimale avec le Train Express Régional (TER), renforçant ainsi l’intermodalité des transports.

Les temps de trajet entre Guédiawaye et le Centre-ville seront réduits de manière significative, passant de 90 à 45 minutes, améliorant ainsi l’efficacité et la régularité du réseau de transport.

Le lancement du BRT à Dakar marque un pas de géant vers une mobilité urbaine plus durable, efficiente et accessible pour tous. Sous la vision du Président Macky Sall, le Sénégal s’engage résolument dans la modernisation de ses infrastructures de transport pour accompagner sa croissance économique et répondre aux besoins de sa population croissante.

Tragique collision à Kaffrine : Deux morts et quatre blessés dans un accident entre un camion et un minibus

Un grave accident survenu ce mercredi 27 décembre à hauteur du village de Nguer dans le département de Mbirkilane secoue la région.

Une collision meurtrière entre un camion et un minibus de transport en commun a endeuillé la journée du mercredi 27 décembre à Kaffrine, précisément à Nguer, dans le département de Mbirkilane. L’accident a causé la perte de deux vies et a laissé quatre personnes grièvement blessées.

Selon les premières informations recueillies sur les lieux du drame, le conducteur du camion aurait perdu le contrôle de son véhicule, entraînant une collision violente avec le minibus à sept places. Le choc a été d’une telle violence que deux personnes ont perdu la vie instantanément, tandis que quatre autres passagers ont été grièvement blessés.

Les secours ont été immédiatement dépêchés sur les lieux pour prendre en charge les blessés et évacuer les victimes. Les équipes médicales ont transporté les blessés vers les établissements de santé les plus proches pour recevoir des soins d’urgence.

Cet incident souligne une fois de plus l’importance de la sécurité routière et de la prudence au volant. Les autorités appellent à la vigilance des conducteurs et des usagers de la route pour prévenir de tels drames à l’avenir.

La communauté locale est profondément attristée par cette perte soudaine et adresse ses condoléances aux familles des victimes. Les proches des blessés attendent avec anxiété des nouvelles sur leur état de santé.

Cet accident vient rappeler la nécessité d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière et l’importance du respect des règles de conduite pour éviter de telles tragédies.

CAN 2023 : Le vainqueur empochera 5 millions de dollars, une récompense inchangée depuis la dernière édition

À l’approche de la 30e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, qui se déroulera en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février, l’excitation monte parmi les équipes qualifiées. Un aspect clé de cet événement majeur du football africain est la récompense attribuée au vainqueur final, une somme qui demeure inchangée depuis la dernière édition.

La Confédération Africaine de Football (CAF) a confirmé que le vainqueur de la CAN 2023 recevra une prime de 5 millions de dollars, soit environ 3 milliards de francs CFA. Cette décision maintient le montant inchangé par rapport à la dernière édition, où le Sénégal a été couronné champion en 2019.

Cette somme représente une augmentation significative par rapport aux éditions précédentes, marquant l’engagement de la CAF à valoriser davantage le succès des équipes participantes. Avant cette augmentation, le montant remporté par le vainqueur était de 3,9 millions d’euros. Les derniers à bénéficier de cette prime étaient les Verts d’Algérie, vainqueurs de la CAN 2019.

Cependant, malgré cette hausse, la récompense pour le vainqueur de la CAN reste inférieure à celle d’autres compétitions majeures. Par exemple, lors de l’Euro 2020, l’Italie a remporté 10 millions d’euros, plus du double de la prime de la CAN. De même, la Copa América, avec une récompense de 10 millions de dollars pour l’Argentine, maintient un écart significatif.

L’importance de cette récompense va au-delà de la simple reconnaissance financière. Elle représente également une opportunité pour la CAF de renforcer la position du football africain sur la scène mondiale, en encourageant la compétitivité et l’excellence.

Alors que les équipes se préparent à lancer leur campagne pour la CAN 2023, la question de la récompense pour le vainqueur demeure un sujet clé. Les 5 millions de dollars en jeu ajoutent une motivation supplémentaire pour les équipes participantes, créant un enjeu significatif pour ce prestigieux tournoi continental.

Mercato : Lamine Camara suscite l’intérêt de la Premier League, Chelsea et Brighton en lice

Lamine Camara, l’un des joueurs clés du FC Metz cette saison, pourrait bientôt faire le saut vers la Premier League anglaise, suscitant un vif intérêt de la part de deux clubs majeurs. Selon des informations relayées par la presse britannique, Chelsea et Brighton sont parmi les prétendants qui suivent de près le milieu de terrain sénégalais.

À l’approche du mercato hivernal, The Guardian a inclus Lamine Camara dans une liste de joueurs attendus en Premier League. Le journal britannique a spécifiquement souligné que le joueur du FC Metz serait « sur le radar » de plusieurs clubs anglais, et les noms de Chelsea et Brighton ont été mentionnés comme étant particulièrement intéressés par le milieu de terrain talentueux.

Sous la direction de l’entraîneur Laszlo Bölöni, Lamine Camara s’est révélé être un élément constant depuis ses débuts avec Metz. Au cours de la saison actuelle de la Ligue 1, le milieu de terrain a participé à 17 matchs, enregistrant un but et délivrant deux passes décisives. Sa performance constante et ses compétences footballistiques ont attiré l’attention des recruteurs de la Premier League.

L’avenir de Lamine Camara, tant au niveau du club que de la sélection nationale, sera suivi de près par les amateurs de football sénégalais, qui espèrent voir leur talentueux joueur briller dans une nouvelle étape de sa carrière. La confirmation de ce transfert potentiel ajoutera une intrigue supplémentaire à la scène du football sénégalais et à la réputation croissante des joueurs africains dans les ligues européennes de premier plan.

Préparatifs de la CAN 2023 : Le Sénégal affrontera le Niger en match amical au stade Abdoulaye Wade

À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, les « Lions » du Sénégal intensifient leurs préparatifs avec un match amical crucial contre le Niger au stade Abdoulaye Wade, prévu pour le 8 janvier prochain. Cette rencontre représente une opportunité clé pour peaufiner les stratégies et renforcer la cohésion de l’équipe avant le coup d’envoi de la compétition continentale.

Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Augustin Senghor, a dévoilé les détails de cette préparation, annonçant que le processus débutera le 30 décembre 2023. Le match amical contre le Niger, prévu pour le 8 janvier 2024, au stade Abdoulaye Wade, sera un moment déterminant pour évaluer la forme de l’équipe nationale.

La FSF a souligné l’importance stratégique de ce match amical, offrant une opportunité cruciale aux Lions de la Teranga de peaufiner leurs tactiques et de renforcer leur unité en prévision de la CAN. Le choix du stade Abdoulaye Wade pour cet événement ajoute une dimension spéciale à cette rencontre, renforçant l’enthousiasme des supporters et la fierté nationale.

Après le match amical, l’équipe nationale quittera le Sénégal le lendemain, après avoir reçu le drapeau national des mains du président de la République. Cette démarche symbolique souligne l’engagement et l’importance attachés à la représentation nationale, renforçant les liens entre l’équipe et ses supporters.

Le ministre des Sports a révélé que le Sénégal se rendra en Côte d’Ivoire le 9 janvier, marquant le début officiel de leur quête pour conserver le trophée de la CAN. Augustin Senghor a souligné l’importance particulière de cette compétition, étant la première après la victoire historique de l’équipe, et a exprimé l’ambition de défendre le titre malgré les attentes élevées, les Lions étant désormais l’équipe à battre.

La logistique de la participation du Sénégal à la CAN 2023 est minutieusement gérée, avec une attention particulière portée à l’évaluation des besoins en billets de stade pour permettre aux Sénégalais présents en Côte d’Ivoire de soutenir les Lions pendant les phases de poule. Augustin Senghor a lancé un appel au soutien inconditionnel des Sénégalais, soulignant le slogan fédérateur « Manko Wutti Nam Li » (ensemble pour la victoire).

Champion en titre, le Sénégal est placé dans le groupe C aux côtés du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie. Le premier défi des Lions sera contre les Scorpions de la Gambie le 15 janvier à 14h. La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades en Côte d’Ivoire, avec le stade Alassane Ouattara accueillant le match d’ouverture et la finale. Les Lions du Sénégal sont prêts à rugir à nouveau sur la scène africaine, portant avec fierté l’espoir de toute une nation.

Sanctions financières du CNG : Reug Reug subit une amende 12 fois plus élevée que Bombardier

À la suite des récentes compétitions de lutte, les sanctions financières émises par le CNG (Comité National de Gestion de la Lutte) ont été révélées, mettant en lumière des différences significatives entre les amendes infligées à Reug Reug et Bombardier. À la clôture de la journée du dimanche 24 décembre 2023, il a été annoncé que Reug Reug devrait payer une amende de 620 000 FCFA, tandis que Bombardier a été pénalisé de 50 000 FCFA.

Bombardier, son adversaire, a écopé d’une amende nettement moindre de 50 000 FCFA, selon les informations fournies. Cette différence frappante de 12 fois entre les amendes infligées aux deux lutteurs soulève des interrogations sur l’équité des sanctions imposées par le CNG.

Ces sanctions du CNG mettent en lumière l’importance accordée à la conformité aux règles et aux normes établies dans le domaine de la lutte au Sénégal. Cependant, la disparité entre les amendes de Reug Reug et Bombardier soulève des questions sur la manière dont les sanctions sont déterminées et appliquées, suscitant des débats au sein de la communauté de la lutte.

Les sanctions financières imposées à Reug Reug et Bombardier mettent en évidence les enjeux entourant le respect des règles dans le monde de la lutte sénégalaise. Alors que la discipline est encouragée, la transparence dans le processus de sanction reste cruciale pour maintenir l’intégrité et la confiance au sein de cette pratique sportive emblématique du Sénégal.

Propositions audacieuses de l’association des Départements pour la Présidentielle 2024 : Un plaidoyer en faveur de l’unité politique

Le président du conseil départemental de Kaolack, Ahmed Youssouph Bengelloune, également député à l’Assemblée nationale, a dévoilé des propositions audacieuses en vue de la Présidentielle 2024, mettant l’accent sur le maintien de l’unité des responsables politiques pour former une coalition forte et dynamique. Son objectif clair est de collaborer étroitement et de soutenir le candidat de la majorité présidentielle.

Après le lancement réussi de Kaolack Nouvelle Vision (KNV), une initiative qui a déjà captivé l’attention des citoyens, Ahmed Youssouph Bengelloune a récemment inauguré une nouvelle plateforme intitulée Sénégal Nouvelle Vision (SNV). Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme par la population, marquant ainsi un pas de plus dans la mobilisation en faveur de la vision politique de la région.

Lors d’une cérémonie officielle, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, a souligné l’importance cruciale de l’unité et du travail collectif pour concrétiser la volonté du Président Macky Sall. L’objectif déclaré est d’élire Amadou Ba, le candidat de la Coalition BBY, dès le premier tour. Fofana a lancé un appel passionné aux responsables politiques de la région de Kaolack, les incitant à se rassembler et à renforcer l’unité régionale pour atteindre cet objectif commun.

Le ministre du Commerce a également exprimé une ferme condamnation à l’égard des appels à des manifestations massives, qualifiant cela d’inacceptable dans un pays se proclamant démocratique et prospère. Cette déclaration vise à maintenir un climat politique stable et pacifique, soulignant la nécessité d’une expression démocratique sans recours à des moyens susceptibles de perturber la paix et la sécurité nationales.

Les propositions audacieuses de l’association des Départements, telles que présentées par Ahmed Youssouph Bengelloune, visent à consolider les forces politiques en faveur du candidat de la majorité présidentielle. La création de la plateforme Sénégal Nouvelle Vision (SNV) s’inscrit dans cette stratégie, cherchant à mobiliser et à unir les différentes forces politiques régionales derrière une vision commune.

La période pré-électorale s’annonce donc cruciale, non seulement pour les ambitions politiques de la région de Kaolack, mais également pour la stabilité politique globale du pays. L’appel à l’unité et au rejet de tout recours à la violence lors des élections reflète la volonté de construire une démocratie forte et résiliente.

Les initiatives politiques telles que KNV et SNV, soutenues par les leaders régionaux, ouvrent une nouvelle voie pour une participation politique active et constructive. La Présidentielle 2024 promet d’être le théâtre de débats animés, et l’unité régionale sera un élément clé pour influencer les résultats et réaliser les aspirations politiques de la région de Kaolack.

Un militaire grièvement blessé après avoir sauté sur une mine dans le nord Sindian – Nouvelle attaque rebelle lors de l’évacuation médicale

Cette tragédie survient à peine quelques semaines après qu’un véhicule militaire ait sauté sur une mine antichar le 14 décembre dernier, coûtant la vie à quatre militaires sur l’axe Diokadou-Kadialock, dans le Nord Bignona, près de la frontière gambienne. Ces incidents récents soulignent la nécessité continue de renforcer la sécurité dans la région, où les mines et les attaques rebelles demeurent des menaces sérieuses.

Le gouvernement du président Macky Sall a réussi à pacifier la région au cours des derniers mois, incitant même le camp de Diakaye à déposer les armes en mai dernier. Cependant, les récentes attaques démontrent que le calme précaire dans la région reste vulnérable aux soubresauts des groupes rebelles.

La Casamance, région naturelle du sud du Sénégal, est en proie à une rébellion indépendantiste depuis plus de 40 ans, depuis le 26 décembre 1982. Les efforts pour mettre fin à ce conflit persistent, mais les événements récents soulignent la complexité de la situation sécuritaire dans cette région stratégique.

Les autorités devront intensifier les mesures de sécurité et de prévention des mines pour protéger les forces armées et la population civile, tout en poursuivant les opérations visant à éradiquer les bases rebelles. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme seront également attentives à l’évolution de la situation dans le nord Sindian et à la nécessité d’une solution durable pour ramener la paix dans cette région longtemps troublée par les conflits.

Ousmane Sonko officialise sa candidature pour la Présidentielle de 2024 et prépare une annonce majeure

Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, a officiellement lancé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle étape cruciale dans le paysage politique sénégalais. À la tête de la coalition ‘SONKO président 2024’, le maire a déposé son dossier au Conseil Constitutionnel, franchissant ainsi une étape clé dans le processus électoral.

La confirmation de la candidature d’Ousmane Sonko intervient après des mois de spéculations et de rumeurs autour de ses intentions politiques. La coalition ‘SONKO président 2024’ a été formée pour soutenir la candidature de Sonko et promouvoir son programme politique pour le Sénégal.

Une conférence de presse d’envergure est prévue ce mercredi à l’harmattan, où l’on s’attend à ce qu’Ousmane Sonko fasse une déclaration significative concernant sa candidature et expose ses principaux axes de campagne. Cette annonce est attendue avec intérêt, car elle pourrait clarifier les positions politiques et les aspirations de Sonko pour le futur du pays.

La candidature de Sonko ajoute une dimension significative à la compétition électorale, car il est déjà un acteur politique majeur, connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement en faveur du changement. Sa présence dans la course présidentielle promet d’intensifier le débat politique et de susciter l’intérêt des électeurs à travers le pays.

La période électorale qui s’annonce sera donc marquée par une diversité de candidats et d’idées, renforçant ainsi la démocratie au Sénégal. Les citoyens suivront avec attention le développement de la campagne électorale, cherchant des informations sur les programmes, les visions, et les propositions des différents candidats, dont Ousmane Sonko.

En conclusion, l’officialisation de la candidature d’Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024 ouvre une nouvelle page dans le paysage politique sénégalais. La conférence de presse à venir devrait apporter des éclaircissements sur les plans et les objectifs de Sonko, tout en lançant officiellement sa campagne électorale. La nation observe avec anticipation les développements à venir dans cette période cruciale précédant les élections présidentielles.

La reprise des cours en présentiel à l’UCAD fixée du 3 au 31 janvier 2024 après une période de fermeture

Après une période de fermeture consécutive aux manifestations survenues le 20 juin 2023, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) annonce la reprise des enseignements en présentiel pour le second semestre de l’année universitaire 2022-2023. Une nouvelle accueillie positivement par la communauté estudiantine et les acteurs universitaires.

Les autorités universitaires ont officialisé la date de reprise des cours, fixée du 3 janvier 2024 au 31 janvier 2024. Cette décision intervient après des mois d’interruption causée par des manifestations violentes qui avaient contraint l’UCAD à fermer temporairement ses portes. Cette fermeture avait suscité des préoccupations quant à l’impact sur le déroulement normal de l’année académique.

La période de fermeture a permis aux autorités de prendre des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et le bien-être de la communauté universitaire. La décision de rouvrir l’université pour le second semestre témoigne des efforts déployés pour rétablir un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche.

Les étudiants et le corps professoral se préparent désormais à retrouver les salles de classe et les campus pour poursuivre les enseignements dans des conditions plus sereines. Cette annonce vient également souligner l’importance accordée à la continuité pédagogique et à la reprise des activités académiques normales.

Il est à noter que la période de fermeture a été l’occasion pour l’UCAD de travailler sur des dispositifs alternatifs d’enseignement à distance, permettant ainsi aux étudiants de maintenir une certaine continuité dans leurs études malgré les circonstances difficiles. La reprise en présentiel marque donc une étape significative vers un retour à la normalité académique.

Les autorités encouragent les étudiants à se tenir informés des détails spécifiques concernant la reprise des cours, tels que les horaires, les modalités d’évaluation, et toute autre information pertinente. Cette communication proactive vise à garantir une transition fluide vers la reprise des activités académiques.

La communauté universitaire de l’UCAD se réjouit de cette annonce et espère que cette nouvelle période sera marquée par la stabilité, la concentration académique, et le succès pour tous les acteurs impliqués dans le processus éducatif. La reprise des cours en présentiel représente un pas important vers la normalisation de la vie universitaire à l’UCAD.

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Fracture politique au sein du gouvernement sénégalais : Mame Mbaye Niang met en cause l’autorité d’Amadou Ba en pleine campagne présidentielle

Une scission au sein du gouvernement sénégalais a éclaté au grand jour lorsque le Ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a remis en question ouvertement l’autorité du Premier ministre Amadou Ba sur le gouvernement actuel. Cet acte de dissension survient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles de 2024.

Lors de son intervention dans l’émission « Sen Show » sur Sen TV le mardi 26 décembre 2023, Mame Mbaye Niang a clairement affirmé que le gouvernement auquel il appartient n’est pas celui d’Amadou Ba, mais « le gouvernement du président de la République Macky Sall ». Cette déclaration souligne une fracture apparente au sein du camp au pouvoir et met en lumière des tensions internes susceptibles d’avoir des répercussions majeures.

La contestation de Mame Mbaye Niang met en lumière des divergences profondes au sein du gouvernement, à un moment où l’unité et la cohésion sont cruciales pour le parti au pouvoir. Alors que le Premier ministre Amadou Ba, désigné par le président Sall, cherche à consolider son soutien en vue des élections présidentielles, les déclarations de Niang pourraient avoir des implications significatives sur la dynamique politique interne.

La Constitution sénégalaise, dans son article 53, est claire sur la question de la direction du gouvernement : « Le Gouvernement comprend le Premier Ministre, chef du Gouvernement, et les Ministres. Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier Ministre. » Pourtant, Mame Mbaye Niang a exprimé ouvertement son allégeance au Président Macky Sall plutôt qu’au Premier ministre Amadou Ba.

En outre, Niang a lié son avenir politique à celui du président Sall, laissant entendre qu’il envisage de quitter ses fonctions après l’élection présidentielle et le départ annoncé du président sortant. Cette position soulève des inquiétudes quant à la stabilité du gouvernement dans un contexte où la continuité et l’unité sont cruciales.

La déclaration de Mame Mbaye Niang intervient au moment où Amadou Ba s’efforce de rassembler un maximum de soutien en prévision des élections présidentielles. La prise de position de Niang pourrait non seulement perturber la dynamique interne du gouvernement mais aussi influencer la perception publique de la campagne d’Amadou Ba, qui cherche à se présenter comme un successeur viable et unifié après le président Sall.

La question qui se pose maintenant est de savoir si le Premier ministre consentira à maintenir au sein de son gouvernement un membre qui conteste ouvertement son autorité. Cette situation souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais dans sa quête de stabilité et d’unité en cette période cruciale.

Guerre Israël-Hamas: la colère monte chez les femmes des soldats réservistes mobilisés

La guerre menée contre le Hamas durera encore « de nombreux mois », a confirmé mardi 26 décembre le chef d’état-major d’Israël. Plus de 300 000 soldats réservistes sont mobilisés. Et si ces soldats ont reçu des compensations financières en quittant leur travail pour aller combattre, ce n’est pas le cas de leurs épouses, qui se retrouvent seules à la maison avec leurs enfants. Deux d’entre elles, Franco-Israéliennes, ont accepté de témoigner.

Pendant que son mari Yohanan est à la guerre, Levanna Botbol, elle, doit tout gérer à la maison, à commencer par les enfants : « Nous avons cinq enfants entre 3 et 12 ans. Bien sûr, cela chamboule tout, parce qu’en général, mon mari est là le matin. C’est lui qui s’occupe d’eux, de les réveiller, de les habiller. Et donc là, je dois faire les deux jobs. »

Sans oublier son métier d’ingénieure informatique. Alors, Levanna est passé en télétravail. Mais d’autres femmes ont dû choisir entre travail et famille. C’est le cas d’Anëlle, mère de trois enfants : « Moi, je suis orthophoniste et je ne suis pas retournée travailler depuis le 7 octobre, parce que je ne peux pas tout gérer. Comme je suis à mon compte, cela veut dire qu’on n’a plus de salaire. Ça fait 6 000 shekels par mois, 1 000 euros par mois environ. C’est compliqué. »

Elles sont de plus en plus nombreuses à craquer. Elles sont 4 000 femmes de soldats réservistes à avoir rejoint l’association lancée par la juriste Sapir Bloser, elle-même compagne d’un militaire. Elles interpellent ensemble leur gouvernement : « Nous demandons trois choses. La première, c’est une compensation financière. La deuxième, la protection de l’emploi, car malheureusement, on a certaines femmes qui ont été mises en congé sans solde ou licenciées. Et la troisième, c’est de l’aide psychologique. »

Face à la colère qui monte, le porte-parole de l’armée israélienne a reconnu, en début de semaine, le fardeau supporté par ces familles et assure que le gouvernement va travailler sur un système de compensation pour les soutenir.

Libye: la Bourse de Tripoli a rouvert ses portes après quasi une décennie de fermeture

En Libye, la Bourse de Tripoli a rouvert ses portes lundi 25 décembre, après une fermeture de neuf ans. Les autorités espèrent que ce sera un premier pas vers la normalisation et la stabilisation de l’économie libyenne, après des années de conflit. 

La cloche de la Bourse de Tripoli a retenti, lundi 25 décembre, pour la première fois depuis neuf ans, en présence du Premier ministre du gouvernement d’unité nationale libyen, Abdulhamid al-Dbeibah et d’un parterre d’officiels. Huit des dix compagnies libyennes cotées en bourse étaient enregistrées à l’ouverture du marché, et les autorités espèrent que d’autres seront introduites prochainement. 

En relançant les activités boursières, les autorités libyennes veulent redynamiser l’économie locale pour booster le PIB et réduire le déficit budgétaire. Il s’agit d’un pas supplémentaire pour restaurer la confiance dans les institutions financières et attirer les investisseurs, tout en offrant aux Libyens la possibilité de placer leur argent de manière « plus sûre que dans une banque » selon les autorités. 

Celles-ci comptent sur la reprise des échanges pour favoriser l’entrepreneuriat et la culture du commerce en général dans le pays. La bourse libyenne avait fermé ses portes en 2014, au début de la guerre civile à Tripoli comme à Benghazi. Dans la deuxième ville du pays, la Bourse rouvrira en janvier, après la fin des travaux de rénovation.

Rfi

Amadou Bâ, déterminé à aller au-delà du bilan de Macky Sall, lance sa campagne pour la présidentielle

Le Premier ministre Amadou Bâ a pris la parole lors de son investiture par le parti Synergie pour un Développement Durable (S2S), marquant le 5e anniversaire de l’existence du parti. Dans un discours passionné, il a dévoilé ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, déclarant son intention de surpasser le bilan du président actuel, Macky Sall.

« Ce que le Président a accompli pendant son mandat, que tout le pays magnifie, j’irai encore plus loin. On ira encore avec vous plus loin et plus vite », a déclaré Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette déclaration audacieuse semble être le point culminant de sa détermination à offrir une vision encore plus ambitieuse pour l’avenir du Sénégal.

Lors de son discours devant les militants réunis en réponse à l’appel du secrétaire général de la S2D, Amadou Bâ a souligné la nécessité de relever le défi de projeter le Sénégal vers des lendemains meilleurs. Il a également rappelé le soutien de son parti, soulignant qu’il disposait d’un bilan solide sur lequel il pourrait s’appuyer.

Il serait beaucoup plus difficile pour nous si nous n’avions rien trouvé de concret. Mais nous savons que le Président Macky Sall a fini de montrer ses preuves en termes de réalisations », a ajouté le Premier ministre, reconnaissant les accomplissements du gouvernement actuel.

Amadou Bâ a également exprimé sa gratitude envers Souleymane Ndiaye, le secrétaire général de la S2D, pour avoir eu l’initiative de l’investir comme candidat du parti. Cette investiture marque un nouveau chapitre dans la carrière politique d’Amadou Bâ, qui semble déterminé à mobiliser un large soutien en vue de la prochaine élection présidentielle.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, la compétition promet d’être féroce, avec Amadou Bâ annonçant clairement ses ambitions de dépasser les réalisations de Macky Sall et de conduire le Sénégal vers de nouveaux sommets. Les électeurs attendent avec intérêt de voir comment cette déclaration audacieuse se traduira dans son programme politique et les actions concrètes qu’il entreprendra pour réaliser ses promesses ambitieuses.

Contentieux électoral au Sénégal : l’état se pourvoit en cassation après la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales

La décision du tribunal d’instance hors classe de Dakar avait été accueillie avec enthousiasme par les partisans de Sonko et avait ouvert la voie à sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, l’État a réagi rapidement en se pourvoyant en cassation, créant ainsi un nouvel épisode dans cette bataille judiciaire qui se déroule dans le contexte tendu des élections présidentielles.

La Cour Suprême jouera un rôle crucial dans la résolution de ce litige, déterminant si la réintégration de Sonko dans les listes électorales est définitive ou si de nouveaux développements juridiques modifient la donne. Le Sénégal, en attente de la conclusion de cette affaire, observe avec attention les rebondissements qui pourraient influencer le cours des élections à venir.

Les défis de la candidature de Sonko au Sénégal : entre manœuvres discrètes et obstacles gouvernementaux

À moins de 24 heures de la clôture des candidatures pour les élections présidentielles au Sénégal, le dépôt de la candidature d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et figure de proue de l’opposition, a été entouré de discrétion, suscitant des interrogations sur les raisons de cette stratégie clandestine.

Derrière le voile de discrétion se cachent une série de défis judiciaires et administratifs qui ont jalonné le parcours de candidature de Sonko. Après son retrait de la liste électorale par le gouvernement, une bataille judiciaire a éclaté. Malgré les ordonnances des tribunaux de Ziguinchor et de Dakar en faveur de sa réinscription, l’administration sénégalaise n’a pas suivi ces décisions. Le mandataire de Sonko s’est vu refuser l’accès aux fiches de parrainage, la DGE soutenant que Sonko n’était pas régulièrement inscrit sur les listes électorales.

La quête pour déposer la caution nécessaire a également été entravée, avec un refus de la Caisse de dépôt et de consignation. Face à ces obstacles, la discrétion semble être une tentative d’éviter de nouveaux blocages, notamment de la part des autorités. Cette stratégie, bien que non détaillée, a permis le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel, confirmé mais entouré de mystère quant à son exécution.

Le dossier de Sonko, apparemment incomplet sans les fiches de parrainage officielles et l’attestation de dépôt de caution, place le Conseil constitutionnel devant un dilemme. Devra-t-il valider la candidature en reconnaissant les efforts de Sonko malgré les entraves gouvernementales, ou la rejeter en se basant sur l’absence de documents requis ? La décision aura des implications profondes, non seulement pour Sonko, mais aussi pour le paysage politique sénégalais dans son ensemble.

Le Sénégal retient son souffle, attendant la décision du Conseil constitutionnel, qui façonnera le destin politique du pays dans les mois à venir.

Affaire Ndella Madior Diouf : des accusations de traite de personnes émergent, un enfant vendu à 8 millions

L’enquête sur la pouponnière « Keur Yeurmandé » a franchi une étape cruciale avec le bouclage par la Sûreté urbaine (SU) et le dépôt des conclusions sur la table du procureur de la République. Ndella Madior Diouf, la principale suspecte, ainsi que neuf employés désignés comme complices, ont fait l’objet d’un retour de parquet et seront fixés sur leur sort ce mercredi.

Parmi les charges qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, l’une des plus sérieuses est celle de traite de personnes. Un témoin, l’auteur de la vidéo dévoilant le scandale, aurait déclaré aux enquêteurs avoir entendu du personnel affirmer que Ndella Madior Diouf aurait vendu un enfant pour la somme de huit millions de francs CFA.

Malgré les dénégations de la principale suspecte, la police aurait découvert que Ndella Madior Diouf ciblait des femmes enceintes en état de détresse ou vulnérables. Ces femmes étaient ensuite acheminées vers la pouponnière, où elles accouchaient avant d’abandonner leurs bébés. Ndella Madior Diouf aurait ensuite été impliquée dans un trafic d’êtres humains, offrant les nourrissons à d’autres personnes en échange d’une compensation financière.

L’affaire pourrait évoluer vers une information judiciaire, avec le maître des poursuites devant faire son réquisitoire introductif aujourd’hui. Il est également prévu qu’un cabinet d’instruction soit désigné pour approfondir l’affaire, jetant ainsi une lumière crue sur les activités présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Affaire « Keur Yeurmandé » : liste des 10 suspects arrêtés et déférés au parquet

L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » secoue l’opinion publique avec l’arrestation de dix suspects, dont la fondatrice Ndella Madior Diouf. Les accusations portées contre eux sont graves, allant de maltraitance à l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative. Voici la liste des dix personnes arrêtées, qui feront l’objet d’un retour de parquet et seront fixées sur leur sort aujourd’hui :

Ndella Madior Diouf – Fondatrice de la pouponnière, accusée d’association de malfaiteurs, maltraitance, mise en danger de nourrissons, exercice illégal de médecine, exploitation illégale de la pouponnière et traite de personnes.

Awa Mbaye – Nounou à la pouponnière.

Fanta Cissokho – Nounou à la pouponnière.

Fatou Sène – Nounou à la pouponnière.

Sadio Keïta – Nounou à la pouponnière.

Anta Sarr – Nounou à la pouponnière.

Yacine Sow – Nounou à la pouponnière.

Koumath Diakham – Gardien de la pouponnière.

Cheikh Tidiane Ndiaye – Médecin à SOS Santé, structure dirigée par Ndella Madior Diouf.

Ely Sène – Animateur à Saphir FM, impliqué dans l’inhumation clandestine de deux bébés au cimetière de Yoff.

Ces individus font face à des accusations graves, et l’issue de leur comparution devant le procureur aujourd’hui pourrait avoir des répercussions significatives sur l’affaire. Les charges retenues laissent présager un dossier d’instruction approfondi, mettant en lumière les pratiques présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Élection présidentielle 2024 : Le mystère des 187 candidats disparus après le dépôt des dossiers

Cette chute significative, avec 187 candidats ayant apparemment renoncé à leurs aspirations présidentielles, a suscité des interrogations quant aux raisons de ces désistements massifs. Parmi les 266 candidats initiaux, 77 avaient déjà versé la caution de 30 millions de francs CFA, soulignant la sévérité du processus de sélection.

Le Conseil constitutionnel, chargé de superviser le processus électoral, se prépare maintenant à examiner les candidatures déposées. Un tirage au sort, organisé le jeudi 28 décembre, déterminera l’ordre de présentation des dossiers devant la commission chargée de les évaluer.

Cette situation inattendue soulève des questions sur les critères de sélection, les contraintes financières et les éventuelles pressions politiques qui pourraient avoir conduit à ce nombre massif de désistements. L’issue de cet examen par le Conseil constitutionnel pourrait éclaircir les motivations derrière ces disparitions soudaines et influencer le paysage politique à l’approche de l’élection présidentielle.

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