Incinération de sept tonnes de produits impropres à la consommation à Touba

La brigade spéciale d’hygiène de Touba a mené jeudi une opération d’incinération de sept tonnes de produits jugés impropres à la consommation, selon un constat de l’APS.

Le chef de la brigade, le lieutenant Cheikh Guèye, a expliqué que cette initiative visait à éliminer les produits saisis tout au long de l’année 2023 et jugés non conformes aux normes de sécurité alimentaire. L’incinération a eu lieu en présence de représentants des autorités locales, des sapeurs-pompiers, de la Croix-Rouge et de la Sonaged.

Selon le lieutenant Guèye, la valeur totale des produits incinérés est estimée à environ dix millions de francs CFA. Ces produits, dont la date de péremption était largement dépassée, ont été retirés des boutiques de Touba, où ils étaient susceptibles d’être vendus au public.

Certains de ces produits étaient devenus avariés en raison de conditions de stockage inadéquates. Le chef de la brigade spéciale a également souligné l’inefficacité des sanctions actuelles, qui consistent en des amendes forfaitaires relativement faibles, variant entre 9 000 et 18 000 francs CFA.

Il a appelé le législateur à revoir le code de l’hygiène afin de durcir les sanctions à l’encontre des commerçants qui vendent des produits non conformes. Il a également plaidé en faveur d’un renforcement des effectifs et des moyens logistiques de la brigade pour lutter plus efficacement contre ce problème.

Cette opération met en lumière l’importance de la surveillance et de la régulation des produits alimentaires pour garantir la santé publique et la sécurité des consommateurs. Elle souligne également la nécessité de sensibiliser les commerçants et les consommateurs aux risques associés à la consommation de produits périmés ou défectueux.

Situation politique : Motion de soutien à Bah Diakhaté et perspectives de l’APR

Le Collège Exécutif National élargi de l’Alliance pour la République (CCR) s’est réuni ce jeudi 23 mai 2024 au siège de l’APR à Mermoz. L’ouverture de la séance a été marquée par une Motion de soutien au Camarade Bah Diakhaté, considéré comme le premier « prisonnier politique » des quarante-cinq premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye.

La CCR appelle tous les cadres du parti et les démocrates à se mobiliser pour obtenir la libération de Bah Diakhaté, et exprime sa préoccupation quant à l’emprise du Président du Pastef, qui agit comme « Président de fait ». Les cadres de l’APR rappellent au Président de la République qu’il est le seul dépositaire constitutionnel des suffrages des Sénégalais et l’encouragent à préserver la stabilité politique et diplomatique du pays.

En ce qui concerne la situation économique nationale, la CCR se réjouit du démarrage de l’exploitation du Bus Rapide de Transport (BRT) et des projets visant à renforcer le parc de transport urbain avec des bus fonctionnant au gaz, conformément aux objectifs du Plan Sénégal Émergent (PSE). Les cadres ont également discuté des mesures préventives contre les inondations et de la préparation de la Tabaski et de la campagne agricole, appelant le gouvernement à obtenir des résultats tangibles dans ces domaines.

Le Collège Exécutif National de la CCR félicite les Comités de Coordination Régionale et Départementale (CCRD) pour leur travail de mobilisation des bases et demande à convoquer le Secrétariat Exécutif National pour évaluer la vie du parti et clarifier les perspectives futures.

Cette réunion témoigne de l’engagement de l’APR à soutenir ses membres, à promouvoir la stabilité politique et économique du pays, et à renforcer son organisation interne pour mieux répondre aux défis à venir.

La CCR souligne l’importance de la mobilisation continue des membres du parti et appelle à une réflexion stratégique sur les priorités politiques et économiques du pays. La libération de Bah Diakhaté et la consolidation de la gouvernance démocratique sont des éléments essentiels pour garantir la prospérité et le développement du Sénégal.

Khare Diouf Nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères

Dans le cadre des récentes nominations effectuées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, Khare Diouf, ancien ambassadeur du Sénégal au Cameroun, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE).

Khare Diouf est un diplomate de carrière doté d’une riche expérience dans le domaine des relations internationales. Il a servi comme ambassadeur du Sénégal au Cameroun depuis 2018, une position où il a démontré ses compétences en matière de diplomatie et de gestion des affaires étrangères.

Diouf est un ancien étudiant de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a acquis une solide formation académique. Il est également titulaire d’un doctorat en philosophie de l’Université de Nanterre, en France, et a été formé à l’École nationale d’administration (ENA). Son parcours académique et professionnel reflète une préparation rigoureuse et une expertise approfondie en administration publique et en affaires internationales.

En prenant ses fonctions en tant que Secrétaire général du MIAAE, Khare Diouf succède à Fatou Isidora Mara Niang. Ce poste stratégique implique une responsabilité accrue dans la gestion des politiques d’intégration africaine et des relations extérieures du Sénégal, des domaines cruciaux pour le développement et l’influence du pays sur la scène internationale.

La nomination de Khare Diouf s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les capacités de gestion et de coordination du ministère. Avec son expertise et son expérience, Diouf est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à la mise en œuvre des politiques d’intégration régionale et des affaires étrangères du Sénégal.

Sa mission comprendra la promotion de l’intégration africaine, le renforcement des relations bilatérales et multilatérales, et la représentation du Sénégal dans divers forums internationaux. Il sera également chargé de coordonner les efforts pour répondre aux défis actuels de la diplomatie sénégalaise, notamment en matière de coopération économique, de sécurité régionale, et de développement durable.

La communauté diplomatique et les observateurs politiques attendent beaucoup de cette nomination. Les compétences de Khare Diouf en matière de diplomatie et sa connaissance approfondie des affaires africaines sont perçues comme des atouts majeurs pour le ministère. Ses collègues et partenaires internationaux espèrent que son leadership contribuera à renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale et à promouvoir les intérêts du pays dans les instances régionales et mondiales.

Le Président Diomaye Faye reçoit les évêques du Sénégal au Palais

Ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu au Palais les évêques du Sénégal, conduits par l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre s’est tenue dans un climat de convivialité et de coopération, suite au récent pèlerinage de Popenguine.

Contexte de la Rencontre

Le pèlerinage de Popenguine, un événement annuel majeur pour la communauté catholique sénégalaise, a été l’occasion pour les évêques de demander une audience avec le Chef de l’État. Cet échange visait à renforcer les liens entre l’Église catholique et les autorités sénégalaises, et à discuter des enjeux et défis communs.

Engagement et Soutien Mutuel

Lors de cette audience, le clergé catholique a exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec le gouvernement. Les évêques ont réaffirmé leur disponibilité à soutenir les initiatives et projets prioritaires du Président Faye, particulièrement ceux visant à améliorer le bien-être de la population sénégalaise.

Monseigneur Benjamin Ndiaye, parlant au nom de ses pairs, a souligné l’importance de cette collaboration pour la paix, la solidarité, et le développement socio-économique du pays. Il a également évoqué les efforts de l’Église catholique dans divers domaines, tels que l’éducation, la santé, et les œuvres sociales, qui complètent les actions du gouvernement.

Réactions du Président

Le Président Diomaye Faye a chaleureusement accueilli les évêques et a exprimé sa gratitude pour leur soutien constant. Il a salué l’engagement de l’Église catholique dans la promotion des valeurs de paix et de justice, et a affirmé que le gouvernement est ouvert à une collaboration renforcée avec toutes les confessions religieuses pour le développement harmonieux du Sénégal.

Perspectives d’Avenir

Cette rencontre marque une étape importante dans le dialogue interreligieux et la coopération entre l’État et l’Église catholique. Elle ouvre la voie à des initiatives conjointes pour répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Le Président Faye et les évêques ont convenu de maintenir un canal de communication ouvert et de se réunir régulièrement pour discuter des progrès et des nouvelles initiatives.

L’audience de ce jeudi au Palais a été un moment de partage et de renforcement des liens entre le gouvernement sénégalais et l’Église catholique. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être et le développement du Sénégal, en mettant l’accent sur la coopération, la solidarité et la paix.

Les photos de la rencontre montrent un échange chaleureux et cordial, symbolisant l’harmonie entre les autorités religieuses et politiques du Sénégal.

Clôture des Demandes de Bourses Sociales et aides reportée

Les étudiants ayant pris du retard dans le dépôt de leur demande de bourse sociale bénéficient d’une seconde chance. La Direction des Affaires pédagogiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a annoncé la prolongation de la date limite initialement fixée au 24 mai 2024.

Dans une note officielle, l’UCAD informe que la clôture des dépôts de demande de bourse sociale et d’aide est désormais repoussée jusqu’au samedi 08 juin 2024. Cette extension de délai vise à permettre à un plus grand nombre d’étudiants de finaliser leurs démarches administratives.

Selon la même source, les bourses sociales sont exclusivement destinées aux bacheliers sénégalais de 2023. Les critères d’éligibilité précisent que les étudiants doivent être régulièrement inscrits pour l’année académique 2023-2024 et ne doivent pas déjà bénéficier d’une bourse.

Les bourses sociales jouent un rôle crucial dans le soutien aux étudiants issus de milieux modestes. Elles permettent de réduire les inégalités d’accès à l’éducation supérieure en allégeant les charges financières liées aux études. Ce prolongement de la période de dépôt est donc une opportunité significative pour les étudiants concernés.

Les étudiants éligibles sont invités à se rendre à la Direction des Affaires pédagogiques pour soumettre leurs dossiers dans les délais impartis. Il est essentiel de respecter la nouvelle date butoir du 08 juin 2024 pour s’assurer que leur demande soit prise en compte.

Cette annonce a été bien accueillie par la communauté étudiante, particulièrement ceux qui craignaient de ne pas pouvoir compléter leur dossier à temps. De nombreux étudiants ont exprimé leur soulagement et leur gratitude envers l’administration de l’UCAD pour cette prolongation.

En reportant la date limite de dépôt des demandes de bourses sociales et d’aides, l’UCAD montre sa volonté de faciliter l’accès à l’éducation pour tous les étudiants méritants. Les bénéficiaires potentiels sont donc encouragés à profiter de cette opportunité pour assurer leur soutien financier pour l’année académique en cours.

Daouda Ngom à Saint-Louis : « Les frontières sont politiques, mais ne sont pas écologiques »

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a participé ce jeudi à la célébration de la Journée internationale de la biodiversité à Saint-Louis. Le thème de cette année, « Faites partie du plan », vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance cruciale de préserver la biodiversité face aux menaces croissantes.

Lors de son discours, Daouda Ngom a souligné les nombreux défis auxquels la biodiversité est confrontée, notamment la fragmentation des habitats, l’apparition d’espèces invasives, la pollution, l’exploitation excessive des ressources naturelles et les effets du changement climatique. « Comme chaque année, le 22 mai marque la Journée internationale de la biodiversité. Cette journée a été instituée pour mieux sensibiliser la communauté internationale à l’importance de préserver la biodiversité. Les menaces sont multiformes et on assiste, de plus en plus, à une fragmentation des habitats, à l’apparition d’espèces invasives, à des pollutions multiples, à une exploitation à outrance des ressources naturelles et aux effets du changement climatique », a-t-il déclaré.

Le ministre a particulièrement insisté sur l’importance de la coopération transfrontalière entre le Sénégal et la Mauritanie, notamment au niveau de la réserve transfrontalière du delta du Sénégal, un écosystème partagé qui bénéficie d’un label international de réserve de biosphère. « C’est dans ce cadre que nous sommes ici, dans le cadre du projet de renforcement de la coopération transfrontalière entre le Sénégal et la Mauritanie au niveau de la réserve transfrontalière du delta du Sénégal. Un écosystème partagé entre le Sénégal et la Mauritanie qui bénéficie d’un label international de réserve de biosphère entre les deux pays », a-t-il précisé.

La gestion collaborative de cet écosystème est cruciale. La direction du parc national du Diawling en Mauritanie et la Direction des parcs nationaux du Sénégal travaillent conjointement pour la gestion des aires protégées. « Les frontières sont politiques, mais ne sont pas écologiques », a rappelé Daouda Ngom, soulignant que les espèces comme les pélicans ne se soucient pas des frontières politiques.

Le ministre a salué la présence de la délégation mauritanienne et a rappelé les efforts et engagements du Sénégal en matière de préservation de la biodiversité. Le Sénégal possède un vaste réseau d’aires protégées comprenant six parcs nationaux, 213 forêts classées et des réserves naturelles avec des statuts internationaux, ainsi que cinq réserves de biosphère dont une partagée avec la Mauritanie.

Concernant la surveillance et la protection des aires marines protégées, Daouda Ngom a affirmé la volonté de renforcer ce réseau et d’intensifier la surveillance de ces sites. « Créer un site est une chose, mais le gérer et assurer sa fonctionnalité en est une autre », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de la gestion effective des parcs, réserves et forêts classées.

La célébration de la Journée internationale de la biodiversité à Saint-Louis a mis en lumière l’importance de la coopération internationale pour la préservation de la biodiversité. Les efforts conjoints entre le Sénégal et la Mauritanie illustrent comment la gestion collaborative des ressources naturelles peut contribuer à la conservation des écosystèmes partagés et à la durabilité environnementale.

Daouda Ngom a réaffirmé l’engagement du Sénégal à continuer de travailler avec ses partenaires internationaux pour protéger et préserver la biodiversité pour les générations futures. Cette célébration a non seulement souligné les défis actuels mais aussi les opportunités pour renforcer la coopération et les efforts de conservation à l’échelle régionale et mondiale.

Une Députée Togolaise élue Présidente du Parlement de la CEDEAO

Dans un moment historique pour le Togo, la députée Mémounatou Ibrahima a été élue présidente du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette élection, qui s’est tenue jeudi, marque un nouveau tournant pour l’organe législatif régional et renforce la représentation des femmes dans les hautes instances décisionnelles de l’Afrique de l’Ouest.

Mémounatou Ibrahima succède au Sierra-Léonais Sidie Mohammed Tunis à la présidence tournante du Parlement de la CEDEAO. Sa présidence intervient à un moment crucial où la région est confrontée à de nombreux défis, notamment sur les plans économique, sécuritaire et sanitaire. Sa nomination est saluée comme une reconnaissance de ses compétences et de son engagement en faveur de l’intégration régionale.

Mémounatou Ibrahima, députée influente au sein de l’Assemblée nationale togolaise, est connue pour son engagement dans les domaines de la justice sociale, des droits des femmes et de l’éducation. Elle a joué un rôle actif dans plusieurs initiatives législatives et programmes de développement au Togo, et sa nouvelle position à la tête du Parlement de la CEDEAO est vue comme une extension naturelle de son dévouement au service public.

Les médias togolais ont largement couvert cette élection, soulignant l’importance de cette nomination non seulement pour le Togo mais aussi pour l’ensemble de la sous-région. Des analystes politiques estiment que la présidence de Mémounatou Ibrahima pourrait apporter une perspective nouvelle et renforcer la coopération entre les États membres de la CEDEAO.

Le Président du Togo, ainsi que d’autres dirigeants de la région, ont exprimé leurs félicitations et leur soutien à la nouvelle présidente. Ils espèrent qu’elle pourra utiliser sa position pour promouvoir des politiques favorisant la paix, la stabilité et le développement durable dans la région.

Lors de son mandat, Mémounatou Ibrahima devra s’attaquer à plusieurs défis majeurs. Parmi ceux-ci, la gestion des crises politiques et sécuritaires dans certains pays membres, le renforcement des institutions démocratiques et la promotion de l’intégration économique régionale. La lutte contre les inégalités de genre et l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables seront également au cœur de ses priorités.

L’élection de Mémounatou Ibrahima à la présidence du Parlement de la CEDEAO est un événement marquant pour le Togo et pour l’ensemble de la communauté ouest-africaine. Elle symbolise non seulement une victoire personnelle pour Mémounatou Ibrahima mais aussi une avancée significative pour la représentation féminine et la promotion de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Les attentes sont élevées, et sa présidence est vue comme une opportunité pour renforcer la coopération et la solidarité entre les États membres de la CEDEAO.

Journées du Monde du Travail : Abdoulaye Guèye Appelle à une Adaptation de l’Administration du Travail face aux Mutations

Le secrétaire général du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abdoulaye Guèye, a mis en lumière la nécessité pour l’administration du travail de s’adapter aux évolutions rapides du monde du travail. S’exprimant jeudi lors de l’ouverture des Journées du Monde du Travail (JMT) à Dakar, Guèye a insisté sur l’importance de cette adaptation pour répondre efficacement aux nouveaux besoins et attentes des travailleurs et des employeurs.

Une Réponse aux Mutations du Monde du Travail

« Notre administration du travail devra s’adapter aux mutations et répondre favorablement à ces nouveaux besoins et attentes par des interventions et des dispositifs adaptés aux exigences et aux réalités du monde du travail », a déclaré Abdoulaye Guèye. Il a souligné que cette adaptation est devenue impérative, notamment à cause des effets de la pandémie de Covid-19, des transformations induites par la digitalisation et l’intelligence artificielle, du chômage massif des jeunes, ainsi que de l’exploitation prochaine des ressources gazières et pétrolières au Sénégal.

Réforme de la Législation du Travail

Le thème de cette édition des JMT, « La législation sociale sénégalaise face aux nouveaux enjeux et aux mutations du monde du travail », offre une plateforme de réflexion scientifique. Guèye a précisé que la réforme en cours de la législation du travail et de la sécurité sociale doit intégrer les mutations observées sur le marché du travail. Cette réforme vise à améliorer la gouvernance des politiques d’emploi, à adapter les nouvelles formes d’organisation du travail et à étendre la protection sociale.

Enjeux et Défis de l’Emploi

Guèye a souligné que le défi de l’emploi et de l’employabilité des jeunes reste une priorité qui nécessite une approche concertée et inclusive. Il a insisté sur le soutien au secteur privé, essentiel pour créer un environnement des affaires attractif et propice à la création massive d’emplois décents, tout en respectant les droits des travailleurs. « Le soutien au secteur privé est un impératif afin de disposer d’un environnement des affaires attractif et propice à la création massive d’emplois décents et dans le respect des droits légitimes des travailleurs », a-t-il ajouté.

Participation et Objectifs des JMT

Les Journées du Monde du Travail, organisées par l’Amicale des inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale (AICTSS), visent à aborder les aspects juridiques liés à la gouvernance des politiques d’emploi et à réfléchir sur les nouvelles orientations stratégiques nécessaires pour transformer le marché du travail sénégalais. Les discussions portent également sur l’organisation et le financement de la protection sociale, ainsi que sur le renforcement des pouvoirs juridiques de l’administration du travail.

L’appel d’Abdoulaye Guèye à une adaptation rapide et efficace de l’administration du travail résonne comme un impératif pour faire face aux mutations du monde du travail. La réforme en cours de la législation du travail et de la sécurité sociale, ainsi que le soutien au secteur privé, sont présentés comme des éléments clés pour répondre aux défis actuels et futurs de l’emploi au Sénégal. Les JMT offrent un cadre crucial pour ces discussions, impliquant divers acteurs du monde du travail dans un dialogue inclusif et constructif.

Tragédie à Dahra Djoloff : Un Enfant de Trois Ans Mortellement Fauché par un Véhicule “Wopouyaha”

Un drame a secoué le quartier de Loumbal à Dahra Djoloff ce jeudi après-midi. Un enfant de trois ans a été mortellement heurté par un véhicule de type « wopouyaha » (signifiant « laisse le s’en aller » en pulaar), alors qu’il traversait une piste latéritique en chantier pour se rendre dans une boutique du quartier.

Selon des sources sécuritaires, l’accident est survenu aux environs de 14 heures. Le véhicule en cause roulait à vive allure sur la piste latéritique en cours de construction. L’enfant, en traversant cette route dangereuse, a été violemment percuté.

Le conducteur du véhicule a immédiatement réagi en évacuant l’enfant vers le centre de santé de Dahra Djoloff. Malheureusement, malgré les efforts des médecins, l’enfant a succombé à ses blessures peu après son admission. Le Dr Abdou Ndiaye, médecin-chef du district sanitaire de Dahra Djoloff, a confirmé le décès tragique.

L’accident a plongé la communauté de Loumbal dans l’effroi et la consternation. Les résidents du quartier, bouleversés par cette perte tragique, se sont rassemblés sur les lieux de l’accident, exprimant leur douleur et leur colère face à cet événement tragique.

Le conducteur du véhicule a été immédiatement placé en garde à vue par les autorités pour les besoins de l’enquête. Les circonstances exactes de l’accident seront scrutées pour déterminer les responsabilités et éventuellement tirer les leçons nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir.

Cet accident soulève une fois de plus la question cruciale de la sécurité routière, en particulier dans les zones en chantier et sur les pistes non bitumées. Les autorités locales et les associations de sécurité routière sont appelées à intensifier leurs efforts de sensibilisation et de prévention pour éviter de nouvelles tragédies.

La perte de cet enfant rappelle tragiquement l’importance de la vigilance et de la prudence sur les routes, surtout dans les zones résidentielles et en chantier où les risques d’accidents sont élevés.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil suite à cette tragédie qui a coûté la vie à un jeune enfant. Alors que l’enquête se poursuit, il est crucial de renforcer les mesures de sécurité routière pour protéger les plus vulnérables, notamment les enfants, et prévenir de tels drames à l’avenir. Les autorités locales doivent travailler en étroite collaboration avec les résidents pour améliorer la sécurité des infrastructures routières et assurer la protection de tous.

Quatrième Édition du Dialogue National : Réforme et Modernisation de la Justice au Sénégal

Le mardi prochain, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Cette édition sera axée sur le thème crucial de “La réforme et la modernisation de la justice”.

Objectifs et Thématiques

Selon les termes de référence consultés par l’APS, ce dialogue vise à examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais. Les participants travailleront à identifier les améliorations nécessaires dans les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels. L’objectif final est d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées, avec un accent particulier sur :

  1. Le régime de privation de liberté : Disposer d’un cadre mieux encadré.
  2. La gestion de la carrière des magistrats : Assurer plus de transparence.
  3. La célérité dans le traitement des procédures judiciaires : Favoriser des procédures plus rapides.
  4. La modernisation des procédures judiciaires : Instituer des plateformes dématérialisées et améliorer le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.
  5. Le régime financier autonome pour les cours d’appel : Autonomiser les six cours d’appel du pays.

Participants et Organisation

Le Dialogue national sera un cadre inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la nation. La participation est étendue aux institutions constitutionnelles, administrations publiques, professionnels de la justice, ordres professionnels, organisations de la société civile, coalitions et partis politiques, acteurs des médias, collectivités territoriales, autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Les institutions constitutionnelles participantes incluent l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, les cours et tribunaux, le Haut Conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental, et le Haut Conseil du Dialogue social. Les administrations publiques concernées englobent le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, entre autres.

Les professionnels de la justice représentés seront l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, et le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST). Les différents ordres professionnels, y compris les avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, et architectes, seront également présents.

Méthodologie et Perspectives

Des commissions de travail spécialisées seront mises en place pour aborder les différentes thématiques, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, et le temps du procès pénal.

Les travaux porteront également sur le régime de la sanction pénale, le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, et la préparation à la réinsertion sociale des détenus. Les discussions aborderont également la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière. Une autre commission se concentrera sur la synthèse réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

Les conclusions de cette quatrième édition du Dialogue national sont attendues avec impatience. Elles permettront de doter le Sénégal d’un système judiciaire réformé et modernisé, répondant mieux aux attentes des citoyens et contribuant à une meilleure gouvernance. La restitution des travaux est prévue pour le mardi 4 juin, marquant ainsi la clôture de cette rencontre de cinq jours dédiée à l’amélioration de la justice sénégalaise.

Exécution des rapports de l’IGE : Birahim Seck presse Diomaye Faye

Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, appelle à une action rapide concernant les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Dans un tweet publié ce jeudi 23 mai, il adresse un message direct au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’exhortant à ne pas laisser ces rapports dormir dans les tiroirs.

« Monsieur le Président de la République, les rapports de l’Inspection Générale d’État ne devraient plus être sous le coude. Depuis votre adresse du 3 avril, nous n’avons senti aucune exécution de leur part », a écrit Birahim Seck sur Twitter.

Cette intervention de Birahim Seck fait suite à une demande pressante pour que les rapports de l’IGE soient traités avec diligence et que les recommandations qui en découlent soient mises en œuvre. Il souligne que malgré les engagements précédents du Chef de l’État, il n’y a pas eu de progrès significatifs dans ce domaine.

Depuis son entrée en fonction, le Président Faye avait exprimé son souhait de lutter contre la corruption et de garantir une bonne gouvernance. Dans cette optique, il avait encouragé la publication de rapports de divers organes de contrôle, notamment l’Office national de Lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la Cour des comptes. Cependant, les rapports de l’IGE, qui portent souvent sur des questions cruciales de gestion institutionnelle, attendent toujours d’être pris en compte.

Il est à noter que l’IGE est un organe directement rattaché à la Présidence de la République et joue un rôle essentiel dans la surveillance et la vérification de l’utilisation des ressources publiques. Son travail est donc crucial pour garantir la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Prochaines élections législatives : Moustapha Diakhaté dévoile la stratégie de Macky Sall

Alors que certains pensaient que l’ex-président de la République Macky Sall s’était définitivement retiré de la scène politique sénégalaise, Moustapha Diakhaté révèle une tout autre réalité. Selon l’ancien directeur de cabinet de l’actuel envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), Macky Sall est loin d’avoir abandonné ses ambitions politiques et travaille en coulisses à une stratégie bien calculée.

Invité de l’émission « Ultimatum » hier mercredi 22 mai 2024, Diakhaté a levé le voile sur les intentions de Macky Sall. « Je suis convaincu que Macky Sall a l’intention de revenir et qu’il sera tête de liste de Benno Bokk Yaakaar (BBY) aux prochaines élections législatives », a révélé l’ancien président du groupe parlementaire BBY à l’Assemblée nationale.

Diakhaté va plus loin en suggérant que le retour de Macky Sall pourrait également s’accompagner d’une réconciliation avec ses anciens frères libéraux. « Je suis également convaincu qu’il sera candidat à la Présidentielle de 2029. Il suffit de lire le libellé de l’article 27 de la Constitution pour s’en convaincre. Cet article qui vient de lui dit : ‘Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.’ S’il n’avait pas l’intention de revenir, il allait limiter la disposition à ‘nul ne peut exercer plus de deux mandats’ », analyse-t-il.

Ces déclarations de Moustapha Diakhaté laissent entrevoir une potentielle résurgence politique de Macky Sall, qui pourrait bien reprendre les rênes du pouvoir dans un avenir proche. La stratégie du leader de l’Apr reste encore secrète, mais ces révélations laissent présager un retour en force sur la scène politique sénégalaise.

Louga : La sécurité routière au centre des préoccupations de la police et du Service régional des transports terrestres

Face à la montée inquiétante des accidents de la route à Louga, les autorités locales ont décidé de prendre des mesures drastiques pour inverser cette tendance. Ainsi, la police, l’Agence nationale de la sécurité routière et le Service régional des transports terrestres de la capitale du Ndiambour ont conjointement lancé une mission de contrôle routier dans la région.

L’objectif principal de cette initiative est de réduire significativement le nombre d’accidents routiers et leurs conséquences tragiques en termes de vies humaines perdues. Pour ce faire, ces acteurs ont décidé d’impliquer l’ensemble de la communauté dans cette démarche préventive.

« Notre mission principale consiste à vérifier la validité des documents administratifs des véhicules en circulation. Les accidents de la route sont devenus monnaie courante, c’est pourquoi nous avons organisé une journée de sensibilisation à travers la région », explique le commandant du corps urbain du commissariat central de Louga, Ibrahima Diop.

Il souligne également que la situation est alarmante, avec deux accidents enregistrés récemment et un décès d’un conducteur de moto-Jakarta aujourd’hui. Les statistiques témoignent de la recrudescence des accidents, principalement dans les zones à risque.

Pour Demba Haw, chef du Service régional des transports routiers de Louga, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de sanctions automatisées, ainsi qu’un centre de traitement des infractions routières.

« Nous avons l’intention de renouveler ces opérations de contrôle chaque mois, afin de vérifier, sanctionner et sensibiliser. La sensibilisation est primordiale pour lutter contre l’insécurité routière », souligne-t-il.

Au cours de cette opération, les forces de sécurité ont déjà procédé à l’interpellation de 127 chauffeurs pour diverses infractions, notamment le non-respect du port de la ceinture de sécurité et le défaut de permis de conduire valide, entre autres documents requis.

Trafic de faux billets à Touba : Un marchand et un commerçant arrêtés par la police

Le commissariat spécial de Touba a récemment mis fin à un réseau de trafic de faux billets de banque en arrêtant un marchand et un commerçant pour détention et mise en circulation de fausse monnaie. Cette opération, menée par les hommes du commissaire principal Diégane Sène, a permis de saisir plus de 200 000 F CFA en faux billets.

L’affaire a débuté avec l’interpellation du marchand D. Diop en possession de trois faux billets de 10 000 F CFA. Lors de son interrogatoire par les policiers, il a révélé que son fournisseur se trouvait au marché Sandaga et a désigné B. S. Touré comme son complice dans ce commerce illicite. Les enquêteurs ont rapidement piégé et arrêté ce dernier, retrouvant sur lui 40 faux billets de 5 000 F CFA, selon des sources de Seneweb.

Au cours de son interrogatoire, B. S. Touré a admis être le propriétaire des 200 000 F CFA en billets contrefaits, confirmant ainsi son implication dans le trafic de fausse monnaie.

À la suite de l’enquête, les deux individus impliqués ont été déférés devant le parquet de Diourbel mardi dernier, où ils seront confrontés à la justice pour répondre de leurs actes.

Cette opération réussie de la police de Touba témoigne de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de faux billets et à protéger l’intégrité de la monnaie nationale. Elle souligne également l’importance de la vigilance des forces de l’ordre pour garantir la sécurité financière des citoyens et la stabilité économique du pays.

Casamance : Le cymbium (« yette ») menacé de disparition

Le cymbium olla, communément appelé « yette » en wolof, est l’un des fruits de mer traditionnels prisés par les Sénégalais, mais il est désormais confronté à une menace sérieuse d’extinction. Cette espèce, largement pêchée dans la région de Casamance, en particulier à Kafountine dans le département de Bignona, est aujourd’hui en danger en raison de la surpêche.

À Kafountine, plus de 250 pirogues se lancent chaque jour dans la pêche du cymbium. Cependant, cette activité intensive a entraîné une diminution alarmante des populations de cette espèce. Les acteurs locaux ont pris conscience de la gravité de la situation et cherchent à mettre en place des mécanismes de gestion pour protéger cette ressource halieutique essentielle.

Abdoulaye Demba, coordonnateur du Conseil local de la pêche artisanale (CLPA) de Kafountine, souligne l’urgence de la situation. Il met en garde contre les pratiques de pêche non réglementées, telles que l’utilisation d’appareils destructeurs qui menacent encore davantage la survie du cymbium.

La disparition du « yette » aurait un impact dévastateur sur l’économie locale, en mettant en péril les emplois et les moyens de subsistance des pêcheurs et des transformateurs locaux. Les femmes qui dépendent de cette ressource pour leur gagne-pain seraient particulièrement touchées, ainsi que les jeunes qui trouvent un emploi dans les unités de transformation.

Face à ces défis, le projet CNREM a développé un plan d’aménagement visant à évaluer la population du cymbium dans son habitat naturel, de sa reproduction à sa mortalité. Ce plan, élaboré en consultation avec les acteurs locaux et les autorités étatiques, représente un espoir pour la préservation de l’espèce et la durabilité de l’industrie de la pêche locale.

Momar Mbaye, spécialiste en développement social des projets du College of Natural Resources and Environmental Management (CNREM), souligne l’importance de ce plan d’aménagement dans la préservation de l’espèce et la prospérité des communautés locales. Il met en avant l’engagement collectif nécessaire pour assurer un avenir durable pour le cymbium et les moyens de subsistance qui en dépendent.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko rencontre les ambassadeurs de quatre pays clés

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a tenu une série de réunions importantes avec les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc au Sénégal, mardi dernier à Dakar. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies sur les perspectives de coopération entre ces pays et le Sénégal.

L’audience, qui a eu lieu au bureau du Premier Ministre à Dakar, a permis d’explorer les différentes opportunités de renforcement des liens diplomatiques et de coopération entre le Sénégal et ces pays partenaires. Les discussions ont couvert un large éventail de sujets, allant de la coopération économique et commerciale aux questions de développement, en passant par les échanges culturels et éducatifs.

La rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel où la coopération internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux et promouvoir le développement durable. Le Sénégal cherche à renforcer ses relations avec ces pays clés dans le cadre de sa stratégie de développement national et de sa politique étrangère.

Les discussions ont souligné l’importance d’une collaboration mutuellement bénéfique, où chaque partie peut contribuer au développement économique et social de l’autre. Les ambassadeurs ont exprimé leur engagement à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement sénégalais pour identifier et mettre en œuvre des projets et des initiatives qui répondent aux besoins et aux priorités du pays.

Bien que les détails spécifiques des discussions n’aient pas été divulgués, il est attendu que ces réunions jetteront les bases d’une coopération renforcée et de partenariats fructueux entre le Sénégal et les pays représentés. Ces perspectives de coopération ouvrent la voie à des opportunités de croissance économique, de progrès social et de renforcement des liens entre les peuples.

La réunion entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc témoigne de l’engagement du Sénégal à renforcer ses relations internationales et à œuvrer en faveur du développement national. Ces échanges illustrent la volonté commune de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région et au-delà.

Louga : Interruption volontaire de grossesse, une lycéenne et son copain face à la justice

Une affaire troublante d’interruption volontaire de grossesse secoue la ville de Louga. Une lycéenne de 20 ans, F. N., élève en classe de Seconde, a été déférée au parquet pour avoir mis fin à sa grossesse de manière illégale. Son petit ami, présumé complice, est également visé par les autorités judiciaires.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, cette histoire a commencé lorsque la jeune fille a cherché une solution sur les réseaux sociaux pour interrompre discrètement sa grossesse. Sous la pression de la stigmatisation sociale et du désir de ne pas être la cible de moqueries, F. N. a décidé de prendre des mesures drastiques pour cacher sa situation. Sur les conseils trouvés en ligne, elle a acheté des comprimés abortifs et les a pris en secret dans sa chambre.

L’effet des comprimés a été immédiat et tragique. Après avoir abondamment saigné, F. N. a expulsé partiellement le fœtus de 15 semaines. Les douleurs et les saignements persistants l’ont finalement poussée à chercher de l’aide médicale. À l’hôpital, une sage-femme a découvert que l’autre partie du fœtus était restée coincée, ce qui a conduit à une alerte aux autorités policières.

Lors de son interrogatoire, F. N. a avoué son acte en détail : « J’ai été engrossée par mon petit ami. Ne voulant pas être la risée de mon entourage et de mes camarades de classe, j’ai décidé d’interrompre la grossesse. J’ai commandé des médicaments via les réseaux sociaux. » Son petit ami, interpellé pour complicité, a partiellement reconnu les faits. « F. N. et moi sortions ensemble. Quand elle m’a révélé qu’elle était enceinte, j’ai tout assumé. Je lui avais demandé de ne pas interrompre sa grossesse mais je ne pouvais l’en empêcher. Je savais qu’elle était en train de s’activer pour trouver des médicaments », a-t-il déclaré.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels font face de nombreux jeunes au Sénégal, notamment en matière de santé reproductive et de pression sociale. Les autorités locales et les organisations de défense des droits des femmes pourraient utiliser ce cas pour renforcer l’éducation sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que pour promouvoir un environnement où les jeunes se sentent soutenus et informés.

L’interruption volontaire de grossesse est illégale au Sénégal, sauf dans des circonstances très spécifiques. F. N. et son petit ami risquent des sanctions sévères en vertu de la loi. Cette affaire pourrait également ouvrir un débat plus large sur la nécessité de réformer les lois sur l’avortement et d’améliorer l’accès à des services de santé reproductive sûrs et légaux.

L’histoire de F. N. est un rappel poignant des conséquences potentiellement tragiques des interruptions de grossesse illégales et des pressions sociales auxquelles sont confrontées les jeunes femmes. Alors que la justice suit son cours, il est crucial de continuer à sensibiliser et à éduquer sur les droits reproductifs et les ressources disponibles pour éviter de telles situations à l’avenir.

L’UNACOIS Lance une Nouvelle Plateforme de Services Numériques pour les Commerçants et Industriels du Sénégal

L’Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal (UNACOIS) a officiellement lancé sa nouvelle plateforme de services numériques lors d’une cérémonie tenue à l’hôtel King Fahd Palace. Cet événement marquant a eu lieu en partenariat avec le projet Feed the Future Sénégal Appui aux Réformes et aux Politiques Agricoles (PSS), financé par l’USAID, et avec l’assistance technique de Gaïndé 2000.

Une Initiative pour Renforcer les Capacités Numériques

La nouvelle plateforme de l’UNACOIS est une réponse directe à la nécessité d’améliorer les capacités numériques des commerçants et industriels sénégalais. En intégrant des technologies de pointe et des services innovants, cette initiative vise à transformer le paysage commercial du Sénégal, en facilitant l’accès à des informations cruciales et à divers services essentiels pour les membres de l’UNACOIS.

Objectifs et Avantages de la Plateforme

Les principaux objectifs de cette plateforme numérique sont multiples :

  • Faciliter l’Accès à l’Information : Les commerçants et industriels peuvent désormais accéder à des informations actualisées sur les marchés, les politiques économiques et les tendances commerciales.
  • Renforcer la Compétitivité : En fournissant des outils numériques avancés, la plateforme aide les entreprises locales à améliorer leur compétitivité sur les marchés national et international.
  • Soutenir la Croissance des Entreprises : En ouvrant de nouvelles opportunités commerciales, la plateforme contribue directement à la croissance et au développement des entreprises sénégalaises.

Un Partenariat Stratégique

Le succès de cette initiative repose sur des partenariats stratégiques :

  • Feed the Future Sénégal Appui aux Réformes et aux Politiques Agricoles (PSS) : Financé par l’USAID, ce projet joue un rôle clé en fournissant le soutien financier nécessaire pour la réalisation de cette plateforme.
  • Gaïndé 2000 : Grâce à son expertise technique, Gaïndé 2000 a été instrumental dans le développement et la mise en œuvre de la plateforme, assurant qu’elle répond aux besoins spécifiques des commerçants et industriels.

Une Cérémonie de Lancement Réussie

La cérémonie de lancement a réuni divers acteurs du secteur commercial et industriel, des représentants du gouvernement, ainsi que des partenaires internationaux. Les discours prononcés ont souligné l’importance de l’innovation numérique dans le secteur commercial et ont salué cette initiative comme un pas significatif vers la modernisation du commerce au Sénégal.

Avec le lancement de cette nouvelle plateforme numérique, l’UNACOIS réaffirme son engagement envers la modernisation et la compétitivité des entreprises sénégalaises. Cette initiative ouvre la voie à de nouvelles opportunités commerciales et contribue à la croissance économique du pays. Les commerçants et industriels du Sénégal disposent désormais d’un outil puissant pour naviguer dans un environnement commercial en constante évolution, renforçant ainsi leur position sur les marchés locaux et internationaux.

Ensemble, grâce à cette plateforme, l’UNACOIS, le projet Feed the Future Sénégal PSS, et Gaïndé 2000, ouvrent un nouveau chapitre pour le commerce et l’industrie au Sénégal, favorisant l’innovation, la croissance et la prospérité.

Thiès : Mobilisation des Enseignants après le Meurtre d’Alain Kali

Le meurtre tragique d’Alain Kali, un jeune enseignant de 30 ans, a déclenché une vague d’indignation et de solidarité parmi les enseignants de la région de Thiès. Kali a été mortellement poignardé le mardi 21 mai 2024 en fin d’après-midi alors qu’il rentrait chez lui après avoir dispensé ses cours à l’école élémentaire Keur Modou Ndiaye.

En réaction à cet acte odieux, les enseignants membres du G7 de la région de Thiès ont tenu une réunion d’urgence pour exprimer leur colère et leur détermination à obtenir justice pour leur collègue. Max Sarr, secrétaire général du SELS/Thiès et porte-parole du jour du G7, a fermement condamné le meurtre, qualifiant l’acte de « barbare » et soulignant le danger auquel tous les enseignants sont désormais confrontés.

« Nous déplorons ce qui s’est passé à Thiès-Nord et dénonçons jusqu’à la dernière énergie cet acte odieux, barbare. L’enseignant, c’est un soldat du savoir. Alain Kali a été agressé et par-devers lui, tous les enseignants sont en danger. C’est pourquoi nous appelons les autorités à faire le nécessaire pour que justice soit faite », a déclaré Max Sarr.

Pour exiger la lumière sur cette affaire, les enseignants de Thiès ont décrété un débrayage suivi d’un sit-in devant l’inspection d’académie de Thiès ce vendredi 24 mai 2024, à 9 heures. Ils comptent également porter plainte contre X et se constituer partie civile pour que justice soit rendue.

En parallèle, les enseignants de Thiès ont activé le levier de la solidarité envers la famille d’Alain Kali. « Nous lançons un appel à tous les enseignants pour se solidariser en faveur de sa famille. Un compte a été ouvert », a précisé Max Sarr. Il a également annoncé qu’une journée morte serait organisée à Thiès le jour de la levée du corps d’Alain Kali.

Les résultats de l’autopsie du corps d’Alain Kali sont attendus cet après-midi, ce qui pourrait fournir des informations cruciales pour l’enquête.

Une délégation du ministère de l’Éducation nationale est attendue à Keur Modou Ndiaye et à Diassap, les deux localités endeuillées, pour exprimer leur soutien et prendre des mesures en réponse à cette tragédie.

La mort d’Alain Kali a provoqué une mobilisation sans précédent parmi les enseignants de Thiès, déterminés à obtenir justice et à assurer leur sécurité. La solidarité envers la famille de Kali et les actions prévues pour le vendredi 24 mai montrent une communauté éducative unie et résolue à ne pas laisser ce crime impuni. Les autorités sont désormais sous pression pour apporter des réponses rapides et justes à cette tragédie.

Affaire Bah Diakhaté : L’activiste défend ses accusations avec des preuves documentées

L’activiste Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été déférés devant le tribunal ce mercredi 22 mai, faisant l’objet d’un retour de parquet sur instruction du procureur de la République. Bah Diakhaté a été arrêté par la Division des Investigations Criminelles (DIC) lundi, suivi de l’arrestation de Cheikh Tidiane Ndao le lendemain. Tous deux sont accusés d’offense à une personne exerçant des prérogatives présidentielles et de diffusion de fausses nouvelles.

Lors de l’interrogatoire, Cheikh Tidiane Ndao a exprimé des regrets pour ses critiques acerbes contre le Premier ministre Ousmane Sonko et s’est engagé à ne pas récidiver. En revanche, Bah Diakhaté a maintenu ses accusations, se défendant en brandissant des documents pour étayer certaines de ses allégations.

Selon le journal L’Observateur, Bah Diakhaté a revendiqué le statut de lanceur d’alerte devant les enquêteurs, en rapportant des transactions immobilières supposément douteuses impliquant le président de la République et le Premier ministre. L’activiste a souligné que ses propos ne visaient pas Ousmane Sonko et Diomaye Faye en tant que chef de l’État et du gouvernement, mais plutôt en tant qu’inspecteurs des Impôts et Domaines à l’époque des faits.

Bah Diakhaté a présenté divers documents pour soutenir ses accusations. Il a affirmé que Diomaye Faye avait cédé à Cheikh Djiba, actuel ministre des Finances et du Budget, un terrain non bâti de 250 m² situé à la zone de recasement de Yoff. Les documents fournis incluaient des copies de bail, un état des charges réelles, une autorisation de céder, et une déclaration de transaction.

En ce qui concerne Ousmane Sonko, Bah Diakhaté a affirmé que celui-ci avait vendu, en mars 2018, un immeuble à Astou Guèye pour 100 millions de francs CFA, bien que dans sa déclaration de patrimoine de 2018, Sonko ait indiqué ne posséder qu’une seule maison à la cité Keur Gorgui. Diakhaté a présenté aux enquêteurs un acte de cession de la maison en question, selon L’Observateur.

Cette affaire met en lumière les tensions politiques et les questions de transparence qui traversent actuellement le Sénégal. Bah Diakhaté a fait valoir son rôle de lanceur d’alerte, soulignant la nécessité d’une loi pour protéger les lanceurs d’alerte, une mesure que le successeur de Macky Sall envisage d’adopter.

La défense de Bah Diakhaté, basée sur des documents qu’il considère comme des preuves tangibles, soulève des interrogations sur les pratiques immobilières des personnalités politiques du pays. La suite de cette affaire sera scrutée de près par l’opinion publique, les médias et les défenseurs des droits civiques, en attente de voir si ces allégations entraîneront des réformes ou des changements significatifs dans la gestion des biens publics et la transparence politique.

Alors que l’affaire se poursuit, le débat sur l’intégrité et la transparence des figures politiques sénégalaises reste au centre de l’attention. Les preuves présentées par Bah Diakhaté et les réponses des accusés seront déterminantes pour la suite de ce dossier sensible. En attendant, la communauté sénégalaise observe de près, espérant que la justice saura faire la lumière sur ces accusations graves.

Fadilou Keïta remplace le DG de la Compagnie générale immobilière du Sahel

Le Conseil d’administration de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS), une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a annoncé un changement majeur à sa direction. Abdou Khafor Touré, jusqu’alors directeur général, a été remplacé par Ibra Aly Sy. Cette décision a été prise lors de la réunion du Conseil d’administration tenue ce mercredi 22 mai 2024, sous la présidence de Fadilou Keïta, le nouveau directeur général de la CDC.

Ce changement de direction intervient dans le cadre d’une réorganisation stratégique au sein de la CGIS, visant à dynamiser la gestion et à renforcer la performance de l’entreprise. La nouvelle a été confirmée par Abdou Khafor Touré lui-même via une publication sur X (anciennement Twitter), où il a informé qu’il continuerait néanmoins à siéger en tant qu’administrateur de la CGIS.

Un nouveau directeur pour un nouveau départ

Ibra Aly Sy, le nouveau directeur général, apporte avec lui une riche expérience dans le secteur immobilier et une vision renouvelée pour la CGIS. Son objectif principal sera de renforcer la position de la CGIS dans le marché immobilier sénégalais, en optimisant les opérations et en lançant de nouveaux projets innovants pour répondre aux besoins croissants de logement et d’infrastructure.

Contexte et enjeux de ce remaniement

La décision de remplacer Abdou Khafor Touré intervient dans un contexte de réformes plus larges au sein de la CDC, dirigées par Fadilou Keïta. Ces réformes visent à améliorer la gouvernance et l’efficacité des filiales de la CDC, à maximiser leur contribution au développement économique et social du Sénégal.

Sous la direction d’Abdou Khafor Touré, la CGIS a connu plusieurs réalisations importantes, mais la nécessité de s’adapter aux défis actuels du marché et de répondre aux attentes croissantes des clients et des partenaires a conduit à cette nouvelle orientation stratégique.

Continuité et perspectives

Bien qu’il ne soit plus à la tête de la CGIS, Abdou Khafor Touré continuera à contribuer à l’entreprise en tant qu’administrateur, apportant son expertise et son expérience pour soutenir la transition et les projets en cours. Sa présence au sein du Conseil d’administration assurera une certaine continuité et un transfert de connaissances bénéfique pour la CGIS.

Le nouveau directeur général, Ibra Aly Sy, sera confronté à plusieurs défis, notamment l’expansion des programmes de logements sociaux, l’optimisation des projets immobiliers existants, et la mise en place de nouvelles stratégies pour attirer les investisseurs. Son leadership sera crucial pour conduire la CGIS vers de nouvelles hauteurs et répondre aux objectifs ambitieux fixés par la CDC.

Réactions et attentes

La nomination de Ibra Aly Sy a été accueillie avec intérêt par les acteurs du secteur immobilier et les partenaires de la CGIS. Beaucoup voient en ce changement une opportunité de revitaliser l’entreprise et de renforcer son rôle dans le développement urbain du Sénégal.

Le remaniement au sein de la Compagnie générale immobilière du Sahel marque un tournant important dans la stratégie de la CDC et reflète une volonté de modernisation et d’innovation. Avec Ibra Aly Sy à la barre, la CGIS est bien positionnée pour aborder les défis futurs et saisir les opportunités de croissance dans le secteur immobilier.

Ousmane Sonko met en avant ses priorités gouvernementales pour une gestion rigoureuse et équitable de l’État

Le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé son engagement envers les priorités gouvernementales lors du Conseil des ministres de ce mercredi, en soulignant une série de mesures destinées à optimiser la gestion de l’État et à améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais.

Réduction du train de vie de l’État

L’une des principales orientations du Premier ministre est la réduction du train de vie de l’État. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de récupérer le patrimoine foncier et bâti de l’État qui a été cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Il a pointé du doigt le paradoxe où certains services administratifs doivent recourir à la location, alors que des biens publics ont été mal gérés.

Logements sociaux

En réponse à la crise du logement, Sonko a souligné l’importance de recentrer les programmes de construction de logements sociaux selon les nouvelles orientations du gouvernement. Il a appelé à une attention urgente à ces programmes pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables.

Réexamen des conventions et finances publiques

Le Premier ministre a également évoqué le réexamen de certaines conventions dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques, visant à assurer que les accords bénéficient pleinement au pays. Une revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 a été annoncée, témoignant d’un effort de transparence et de rigueur budgétaire.

Rencontres interministérielles et sécurité

Des prochaines rencontres interministérielles se pencheront sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements basés sur une évaluation précise des programmes, du capital humain et des ressources budgétaires de leurs ministères.

Réduction du coût de la vie

Le Premier ministre a également rendu compte des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes pour réduire le coût de la vie, en particulier les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet. Il a partagé les conclusions des Conseils interministériels dédiés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Relance du Service civique national

Enfin, Ousmane Sonko a abordé ses orientations pour la relance du Service civique national, visant à promouvoir le civisme et l’engagement communautaire parmi les jeunes sénégalais.

Cette série de mesures et d’initiatives reflète la détermination du gouvernement de Sonko à instaurer une gestion plus rigoureuse, équitable et transparente des ressources publiques, tout en répondant aux besoins urgents de la population.

Derklé : Le juge des flagrants délits statue sur l’agression de l’Imam Abdoulaye Guèye

Le tribunal des flagrants délits a rendu son verdict concernant l’agression survenue à la mosquée de Derklé, où l’Imam Abdoulaye Guèye a été violemment attaqué en pleine prière de l’aube. Les prévenus, Mouharned Malick Ba et Ahmed Tidiane Ndiaye, ont été jugés pour leur implication dans cet incident choquant qui a suscité une vive émotion au sein de la communauté.

Les faits remontent au 13 mai 2024, lorsque l’Imam Guèye a été ceinturé et expulsé de la mosquée par les deux prévenus. Cette agression a été perçue comme une violation grave de la sécurité et de la dignité humaine, selon les déclarations de l’imam. En réponse, il a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Les prévenus ont tenté de justifier leur acte en remettant en question la légitimité de l’imam à diriger la prière. Ils ont également soulevé des questions sur le timing de la plainte et les certificats médicaux fournis, argumentant sur la procédure suivie. Néanmoins, les avocats de l’imam ont vigoureusement requis la condamnation des prévenus, assortie d’une amende d’un million de francs CFA avec la contrainte par corps, soulignant la gravité de l’agression.

Le procureur, pour sa part, a requis l’application stricte de la loi. Après délibération, le tribunal a relaxé les prévenus des accusations de coups et blessures volontaires. Cependant, ils ont été reconnus coupables d’entrave à l’exercice d’un culte et d’outrage à un ministère de culte. La sentence prononcée par le juge les condamne à trois mois de prison avec sursis et à payer solidairement une amende de 200 mille francs CFA à l’Imam Guèye.

Ce verdict vise à équilibrer la justice tout en rappelant l’importance du respect des lieux de culte et de ceux qui les dirigent. La décision du tribunal met également en lumière les tensions sous-jacentes qui peuvent exister au sein des communautés religieuses et la nécessité de résoudre les différends de manière pacifique et respectueuse.

L’incident de la mosquée de Derklé a non seulement choqué les fidèles, mais a également suscité un débat sur la sécurité des lieux de culte et le respect dû aux figures religieuses. Alors que les prévenus ont été condamnés avec sursis, l’issue de ce procès devrait servir de rappel sur les conséquences juridiques et sociales de tels actes.

La communauté de Derklé et les fidèles de la mosquée sont invités à continuer à promouvoir un climat de respect et de paix, en particulier dans les lieux de prière. La justice a tranché, et l’espoir est que cette décision contribuera à renforcer la cohésion et le respect au sein de la communauté.

Tragédie à la plage de Mermoz : Un adolescent emporté par les vagues

Une vague de tristesse a submergé la communauté de Mermoz alors qu’un jeune élève, M.F. Touré, âgé d’une quinzaine d’années, a tragiquement perdu la vie, emporté par les flots hier à la plage de Mermoz. Ce drame, survenu lors d’une sortie entre camarades de classe, a laissé la communauté en deuil et sous le choc.

Selon les informations recueillies par Les Echos, M.F. Touré et plusieurs de ses camarades avaient décidé de profiter d’une journée ensoleillée pour se rendre à la plage de Mermoz, un lieu prisé des jeunes pour ses belles étendues de sable et ses eaux accueillantes. Cependant, cette journée de détente a tourné au cauchemar.

Alors que le groupe d’amis se baignait, des vagues puissantes ont subitement frappé la côte, emportant M.F. Touré vers le large. Malgré les tentatives désespérées de ses camarades et des personnes présentes sur la plage pour le secourir, le jeune garçon a rapidement disparu sous les vagues. Les services de secours, alertés immédiatement, ont entamé des recherches intensives, mais n’ont pu retrouver le jeune adolescent à temps.

Cette tragédie a plongé la communauté scolaire de M.F. Touré dans une profonde tristesse. Ses camarades de classe, ses enseignants et l’ensemble du personnel éducatif sont bouleversés par cette perte soudaine. « C’était un élève brillant et plein de vie, toujours prêt à aider les autres. Sa disparition est un choc pour nous tous », a déclaré un de ses enseignants.

Les autorités locales ont exprimé leur solidarité avec la famille de M.F. Touré en cette période difficile. « Nous sommes tous attristés par ce tragique événement. Nos pensées et nos prières vont à la famille du jeune Touré. Nous devons rester unis en ces moments de douleur », a déclaré un responsable municipal.

Cette tragédie met également en lumière les dangers potentiels des activités nautiques, en particulier pour les jeunes. Les autorités locales et les services de secours rappellent l’importance de la vigilance et de la prudence lorsqu’on se rend à la plage, en insistant sur la nécessité de respecter les consignes de sécurité et de surveiller les conditions météorologiques et maritimes.

La communauté de Mermoz se mobilise pour apporter son soutien à la famille de M.F. Touré. Des veillées de prière et des collectes de fonds sont organisées pour aider ses proches à traverser cette épreuve. « C’est dans ces moments de tristesse que notre solidarité et notre compassion doivent s’exprimer pleinement », a souligné un membre de la communauté.

La plage de Mermoz, habituellement un lieu de joie et de détente, est désormais marquée par cette tragédie. Les habitants et les visiteurs sont invités à faire preuve de prudence et à veiller les uns sur les autres pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Lancement du projet « Behind the Scenes » pour promouvoir l’égalité de genre dans le secteur créatif africain au Sénégal

Un nouveau projet ambitieux visant à réduire les inégalités de genre dans le secteur créatif africain a été lancé au Sénégal. Initié par le Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) et l’Institut supérieur des arts et des cultures (Isac) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’International Center of Research on Women (Icrw), le projet « Behind the Scenes » bénéficie du soutien de la Fondation Mastercard.

« Le secteur créatif africain déborde de talents et d’innovations, mais des inégalités entre les sexes empêchent souvent les jeunes femmes de réaliser leur plein potentiel », explique le communiqué officiel. Le projet « Behind the Scenes » a pour objectif d’identifier et de surmonter les obstacles qui freinent l’épanouissement des jeunes femmes dans ce secteur.

Le projet couvre plusieurs pays africains, dont le Kenya, l’Éthiopie, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda, et repose sur une approche collaborative impliquant des experts, des jeunes chercheurs et des partenaires-clés. Au Sénégal, le Larem et l’Isac jouent un rôle central, collaborant avec un Comité consultatif national (Ccn) composé de jeunes créatifs, d’associations professionnelles, de responsables gouvernementaux et d’acteurs de l’industrie créative. Ce comité veillera à ce que le projet reste aligné sur les besoins et les réalités locales.

Pour garantir une mise en œuvre efficace, le projet « Behind the Scenes » a recruté 13 jeunes chercheurs, dont 10 femmes et une personne vivant avec un handicap. Cette équipe diversifiée apporte des compétences variées en recherche, en études de genre et en analyse culturelle, assurant une approche globale pour atteindre les objectifs du projet.

« Ce projet est une réponse nécessaire aux défis persistants que rencontrent les femmes dans le secteur créatif africain », a déclaré Dr. Aminata Mbaye, directrice de l’Isac. « En collaborant avec divers acteurs et en impliquant directement les jeunes femmes, nous espérons créer un environnement plus équitable et inclusif qui permette à toutes de s’épanouir. »

Le projet « Behind the Scenes » prévoit également des ateliers de formation, des sessions de mentorat et des opportunités de réseautage pour les femmes, leur offrant ainsi les outils et les ressources nécessaires pour surmonter les obstacles qu’elles rencontrent. En outre, des recherches approfondies seront menées pour comprendre les dynamiques de genre dans le secteur créatif et proposer des recommandations concrètes pour promouvoir l’égalité.

Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large visant à transformer le paysage créatif africain en un espace où les talents féminins peuvent s’exprimer pleinement et contribuer au développement culturel et économique de la région.

Avec le soutien de la Fondation Mastercard et la collaboration de nombreux partenaires, « Behind the Scenes » espère non seulement élever les voix des jeunes femmes dans le secteur créatif, mais aussi inspirer des changements durables et systémiques qui bénéficieront à toute la communauté créative africaine.

Le projet « Behind the Scenes » est une initiative prometteuse qui met en lumière l’importance de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes dans le secteur créatif, ouvrant la voie à un avenir plus inclusif et prospère pour l’Afrique.

Le Musée des civilisations noires de Dakar accueille l’exposition sonore “Échos du passé” dédiée aux tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale

Depuis le mardi 21 mai, le Musée des civilisations noires (MCN) de Dakar propose une plongée immersive dans l’histoire avec l’exposition sonore “Échos du passé”, consacrée aux tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale. Cet événement, riche en émotions et en découvertes, offre aux visiteurs l’opportunité d’écouter des enregistrements sonores inédits attribués à ces soldats originaires d’Afrique de l’Ouest.

Ces enregistrements, conservés au musée d’ethnologie de Berlin, retracent des fragments de vie des tirailleurs sénégalais pendant le conflit de 1914-1918. L’exposition, organisée conjointement par le MCN et le Goethe Institute de Dakar, se tiendra jusqu’au vendredi 21 juin 2024. Le lancement officiel de l’événement a eu lieu en présence de plusieurs autorités sénégalaises et allemandes, marquant ainsi une collaboration culturelle et historique entre les deux nations.

Les enregistrements présentés ont une valeur historique inestimable. Certains datent de 1910 et ont été réalisés à Berlin, tandis que d’autres proviennent du camp de prisonniers de guerre de Wünsdorf, en Allemagne, enregistrés entre 1915 et 1918. Ils comprennent des chants, des dialogues en wolof, en pulaar, en soussou et en fon, des langues largement parlées en Afrique de l’Ouest. Ces témoignages sonores offrent un aperçu unique de la diversité linguistique et culturelle des tirailleurs sénégalais.

L’exposition “Échos du passé : à la découverte du patrimoine culturel immatériel” est ouverte au public et vise à sensibiliser les visiteurs à ce patrimoine jusqu’ici méconnu. Le MCN et le Goethe Institute encouragent le public, ainsi que les chercheurs, à venir découvrir ces enregistrements et à contribuer à l’exploration de ce puzzle historique.

“Cette exposition est une occasion exceptionnelle de rassembler des pièces d’un patrimoine culturel immatériel qui enrichit notre compréhension de l’histoire des tirailleurs sénégalais”, a déclaré un représentant du MCN. “Elle permet également de rendre hommage à ces soldats et de préserver leurs voix pour les générations futures.”

En visitant cette exposition, les visiteurs sont invités à plonger dans l’histoire des tirailleurs sénégalais, à écouter leurs voix et à réfléchir sur les réalités de la Première Guerre mondiale vécues par ces hommes courageux. “Échos du passé” est une initiative qui illustre parfaitement l’engagement du Musée des civilisations noires à préserver et à valoriser le patrimoine culturel et historique de l’Afrique.

L’exposition est ouverte au public jusqu’au 21 juin 2024 et promet d’offrir une expérience mémorable à tous ceux qui souhaitent explorer cette facette importante de l’histoire africaine et mondiale.

Discours incendiaires et diffamatoires sur Internet : L’Asutic approuve l’arrestation de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao

L’Association des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication (Asutic) s’est exprimée sur la récente arrestation de l’activiste républicain Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, approuvant cette décision des autorités. Ces arrestations font suite à des propos jugés diffamatoires et incendiaires à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon Ndiaga Guèye, président de l’Asutic, « le respect du droit à la liberté d’expression ne peut être invoqué pour justifier sa jouissance par des propos diffamatoires et incendiaires ». Il a rappelé que les normes internationales et la législation nationale garantissent la liberté d’expression tout en prévoyant des limitations pour protéger la réputation et l’honneur des individus ainsi que l’ordre public.

M. Guèye a cité l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui garantit la liberté d’expression mais permet des restrictions pour protéger les droits d’autrui. Il a également mentionné l’article 9 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, tous deux insistant sur la protection de la vie privée et de la réputation.

En droit national, l’article 10 de la Constitution du Sénégal stipule que « chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public ». De plus, l’article 431-60 du code pénal sénégalais prévoit des peines sévères pour la diffusion de contenus contraires aux bonnes mœurs via des moyens de communication électronique.

Ndiaga Guèye a également souligné que les poursuites pénales ne suffisent pas à long terme pour réguler les discours haineux en ligne. Il préconise une approche collaborative impliquant divers acteurs de la société pour élaborer une réponse durable au phénomène. Cette approche inclurait des programmes éducatifs sur la citoyenneté numérique, des initiatives de sensibilisation communautaire, et le renforcement des capacités des journalistes pour un traitement éthique de l’information.

L’Asutic propose de définir une stratégie d’éducation à la citoyenneté à l’ère numérique, visant à outiller les jeunes pour un usage responsable de la liberté d’expression en ligne. La société civile pourrait jouer un rôle clé en concevant des programmes de sensibilisation diffusés en langues locales, tandis que les médias seraient encouragés à adopter des pratiques éthiques et durables.

Enfin, Guèye a appelé les universitaires à utiliser leurs capacités d’analyse pour conseiller les autorités et sensibiliser le public sur les politiques publiques. Il a insisté sur la nécessité pour les médias de traiter l’information avec responsabilité sociale, suggérant que des activités de renforcement des capacités des journalistes sont cruciales pour une couverture médiatique respectueuse des bonnes mœurs et des droits individuels.

En conclusion, Ndiaga Guèye a réitéré l’importance de concilier la liberté d’expression avec le respect des droits d’autrui et la protection de l’ordre public, soulignant que les arrestations récentes sont légitimes et nécessaires pour maintenir la paix et la cohésion sociale au Sénégal.

Meurtre de l’enseignant Alain Kaly à Thiès : Le Sadef appelle à une journée de deuil national ce jeudi

Le Sénégal est en deuil suite à l’agression mortelle d’Alain Kaly, un jeune enseignant en poste à l’école Keur Modou Ndiaye de l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Thiès. Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) a vivement condamné cet « acte odieux, barbare et criminel » et a lancé un appel à tous les enseignants du pays pour observer une journée de deuil national ce jeudi 23 mai.

Dans une déclaration officielle, Mbaye Sarr, secrétaire général du Sadef, a exhorté tous les enseignants, des niveaux préscolaire au moyen-secondaire en passant par l’élémentaire, à suspendre les cours pour la journée afin de marquer leur solidarité avec la famille d’Alain Kaly et de protester contre cette violence inacceptable. « Aujourd’hui, c’est toute la famille enseignante qui a été agressée », a déclaré M. Sarr, soulignant l’impact de cet acte tragique sur l’ensemble de la communauté éducative du Sénégal.

Le Sadef a également interpellé les autorités, exigeant une enquête rapide et transparente pour identifier et punir les auteurs de ce crime. « Les enseignants sont des hommes et des femmes de valeur qui accomplissent au quotidien un travail remarqué et remarquable pour le développement du Sénégal. C’est pourquoi, ils méritent respect et considération », a ajouté Mbaye Sarr. Il a appelé à une mobilisation générale pour que justice soit rendue et que de telles tragédies ne se reproduisent plus.

Les faits se sont déroulés mardi, vers 18 heures, entre les villages de Keur Modou Ndiaye et Diassap, à la sortie de la commune de Thiès-Nord, sur la route de Tivaouane. Alain Kaly, respecté et apprécié dans sa communauté, a été brutalement attaqué, laissant derrière lui une famille et une communauté en deuil.

L’appel à la journée de deuil national a été largement relayé sur les réseaux sociaux et par les médias, soulignant la nécessité d’unir la nation contre la violence et en soutien aux enseignants. Des témoignages de soutien affluent de toutes parts, illustrant la solidarité nationale face à cette tragédie.

Les écoles à travers le pays sont attendues pour observer cette journée de deuil, avec des enseignants, des élèves et des parents qui se rassemblent pour honorer la mémoire d’Alain Kaly et protester contre la violence qui menace la sécurité des éducateurs. Les manifestations de soutien incluront des rassemblements silencieux, des prières et des discussions sur la nécessité de protéger les enseignants et de renforcer les mesures de sécurité dans les zones vulnérables.

Le meurtre d’Alain Kaly est un rappel tragique des défis auxquels les enseignants sont confrontés dans leur mission de former les générations futures. La journée de deuil national décrétée par le Sadef est non seulement un hommage à un éducateur dévoué, mais aussi un appel à l’action pour assurer que ceux qui œuvrent pour l’éducation soient protégés et respectés. Le Sénégal se tient aujourd’hui solidaire, déterminé à honorer la mémoire de ses éducateurs et à lutter contre la violence sous toutes ses formes.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao déférés sous escorte de la BIP

L’atmosphère était tendue ce matin au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, où l’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été conduits sous escorte de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP). Les deux hommes, arrêtés par la Division des investigations criminelles (DIC), ont passé la nuit dans les sous-sols du tribunal en attendant leur comparution devant le procureur.

Bah Diakhaté et Cheikh Tidiane Ndao ont été appréhendés par la DIC pour des motifs qui n’ont pas encore été officiellement communiqués. Selon des sources proches de l’enquête, les deux hommes sont accusés d’incitation à la révolte et de discours haineux, des accusations graves qui pourraient entraîner des peines sévères si elles sont confirmées.

Ce matin, sous haute sécurité, les deux hommes ont été transportés au parquet. La Brigade d’intervention polyvalente, connue pour ses interventions dans des situations à haut risque, a été mobilisée pour assurer leur sécurité et celle du public. L’escorte par la BIP souligne la sensibilité de l’affaire et le risque potentiel de troubles lors de leur transfert.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de Cheikh Tidiane Ndao ont provoqué des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Diakhaté, un activiste républicain connu pour ses prises de position tranchées, et Ndao, un imam influent, sont tous deux des figures publiques ayant une large audience. Leur détention a suscité des débats passionnés sur la liberté d’expression et la responsabilité des leaders d’opinion dans un contexte politique tendu.

Le parquet devrait décider dans les prochaines heures du sort des deux hommes. Ils pourraient être inculpés et placés en détention provisoire en attendant leur procès, ou libérés sous caution en fonction des preuves présentées par les enquêteurs de la DIC. La tension reste palpable autour du tribunal, où des partisans des deux hommes se sont rassemblés pour manifester leur soutien.

Cette affaire illustre les défis actuels liés à la liberté d’expression et à la stabilité politique au Sénégal. Les autorités judiciaires se trouvent face à la délicate tâche de maintenir l’ordre public tout en respectant les droits fondamentaux des individus. Les prochains développements de ce dossier seront scrutés de près, tant par les citoyens sénégalais que par la communauté internationale, attentive à la gestion de cette crise par les institutions sénégalaises.

Air Sénégal : Une nouvelle frayeur pour les passagers après l’incident de Diass

Les passagers d’Air Sénégal en provenance de New York à destination de Dakar ont vécu une situation stressante ce lundi. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le vol HC 408 New York-Dakar a été annulé en raison d’un incident technique, obligeant les passagers à redescendre de l’appareil alors qu’il se dirigeait déjà vers la piste de décollage de l’aéroport JFK.

Le quotidien rapporte que l’appareil, prêt à décoller de l’aéroport international John F. Kennedy, a été contraint de rebrousser chemin suite à une défaillance technique. Cet incident survient après la récente sortie de piste d’un Boeing 737-300 de TransAir, affrété par Air Sénégal, qui a causé plusieurs blessés à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).

Ce nouvel incident technique met en lumière les défis auxquels Air Sénégal est confrontée en termes de fiabilité et de sécurité de ses opérations. Il est à noter que l’appareil impliqué dans l’incident à JFK était également loué, soulignant peut-être des problèmes plus larges liés à la flotte de la compagnie aérienne.

Interrogé par Le Quotidien, un représentant d’Air Sénégal a confirmé la perturbation opérationnelle du vol en provenance de JFK, ajoutant que la situation serait résolue d’ici quelques heures. En attendant, les passagers sont pris en charge par la compagnie. Ce dernier a tenu à rassurer les voyageurs quant à leur sécurité et leur confort, malgré les désagréments causés par cet incident.

Les passagers, bien que frustrés par cette interruption imprévue, ont exprimé un mélange d’inquiétude et de compréhension. « C’est stressant de devoir descendre de l’avion à la dernière minute, mais la sécurité passe avant tout », a déclaré l’un d’entre eux. D’autres ont souligné la nécessité pour la compagnie d’améliorer la fiabilité de ses vols pour éviter de telles situations à l’avenir.

Ces incidents successifs posent des questions sur la gestion opérationnelle d’Air Sénégal et la sécurité de ses vols. La compagnie doit impérativement renforcer ses protocoles de maintenance et d’exploitation pour regagner la confiance des passagers. En attendant, Air Sénégal s’efforce de résoudre les problèmes et d’assurer la sécurité et le confort de ses voyageurs.

BRT : Un succès fulgurant dès sa première semaine de service

Le Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar a connu un début impressionnant avec plus de 200 000 passagers transportés en seulement une semaine après son lancement le 15 mai 2024. Cette fréquentation élevée témoigne de l’enthousiasme des usagers pour ce nouveau mode de transport public, qui combine rapidité, efficacité et respect de l’environnement grâce à ses bus électriques.

Selon les informations rapportées par Le Soleil et confirmées par Dakar Mobilité, la société en charge de l’exploitation du BRT, ces premiers jours d’opération ont vu une affluence considérable. Actuellement, seulement 40 des 121 bus disponibles sont en rotation, ce qui laisse entrevoir une capacité d’extension significative pour répondre à la demande croissante des usagers.

Le BRT dessert pour l’instant 14 stations sur les 23 prévues, couvrant des zones stratégiques de Dakar. Les gares de Petersen, Guédiawaye, Place de la Nation (anciennement Place de l’Obélisque), Grand Médine et Grand Dakar enregistrent les plus fortes affluences, témoignant de leur importance dans le réseau de transport de la capitale. Les bus circulent tous les jours de la semaine, de 6h à 21h, offrant ainsi une flexibilité appréciée par les passagers.

Ce nouveau système de transport public vise à décongestionner les routes de Dakar, à réduire les temps de trajet et à offrir une alternative écologique aux modes de transport traditionnels. Les usagers semblent avoir rapidement adopté le BRT, attirés par la promesse d’un transport plus rapide et plus fiable.

Avec une capacité initiale encore sous-exploitée, le potentiel de croissance du BRT est énorme. L’ajout progressif des bus restants et l’extension du service à toutes les stations prévues permettront de desservir encore plus de quartiers et de répondre à la demande grandissante. Les responsables de Dakar Mobilité restent optimistes quant à l’impact à long terme du BRT sur la mobilité urbaine et l’environnement.

Le lancement du BRT à Dakar marque une étape importante dans l’amélioration des infrastructures de transport public de la ville. La réaction positive des usagers et le nombre impressionnant de passagers en seulement une semaine indiquent un avenir prometteur pour ce système de transport innovant. Le BRT se positionne déjà comme un élément clé pour un transport urbain plus durable et efficace à Dakar.

Rencontre bilatérale : Le ministre de la Santé Dr Ibrahima Sy reçoit les ambassadeurs de France et des USA

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a récemment tenu des audiences avec Madame Christine Fages, Ambassadrice de la France au Sénégal, et Monsieur Michael Raynor, Ambassadeur des USA au Sénégal. Ces réunions se sont déroulées en présence des collaborateurs des deux ambassadeurs et ont permis d’aborder divers sujets relatifs au partenariat entre leurs pays respectifs et le Sénégal dans le domaine de la santé.

Au cœur des discussions figuraient les appuis technique et financier apportés par la France et les États-Unis au secteur de la santé au Sénégal. Ces partenariats visent à renforcer les capacités du système de santé sénégalais à travers plusieurs initiatives clés.

L’un des sujets majeurs abordés lors de ces rencontres est le projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunisation and Building Autonomy), qui se concentre sur la production de vaccins. Ce projet est essentiel pour améliorer la souveraineté sanitaire du Sénégal en réduisant sa dépendance vis-à-vis des importations de vaccins. La collaboration avec la France et les États-Unis est cruciale pour le développement et la mise en œuvre de ce projet ambitieux.

La souveraineté pharmaceutique a également été au centre des discussions, avec un accent particulier sur le rôle de l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique. Cet organisme est vital pour assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments disponibles sur le marché sénégalais. Le soutien technique et financier des partenaires internationaux est indispensable pour renforcer cette agence et garantir des standards élevés dans la production et la distribution des produits pharmaceutiques.

La formation du personnel de santé et la création d’emplois dans le secteur ont été identifiées comme des priorités. Des programmes de formation avancée, soutenus par des partenaires internationaux, permettront d’améliorer les compétences des professionnels de la santé sénégalais, contribuant ainsi à un meilleur service aux patients et à la création de nouvelles opportunités d’emploi.

Un autre point important abordé est la prévention et la prise en charge des maladies chroniques, qui connaissent une augmentation préoccupante au Sénégal. Le ministre a plaidé pour un soutien renforcé dans ce domaine, afin de mettre en place des stratégies efficaces pour lutter contre ces maladies et améliorer la qualité de vie des patients.

Pour conclure, Dr Ibrahima Sy a renouvelé son engagement à poursuivre et à renforcer la collaboration entre le Sénégal et ses partenaires internationaux. Il a exprimé sa gratitude pour l’appui constant et a souligné l’importance de ces partenariats pour le développement du secteur de la santé au Sénégal.

Cette série de rencontres témoigne de l’engagement commun des trois pays à travailler ensemble pour améliorer les infrastructures de santé et les services offerts à la population sénégalaise, en visant à construire un système de santé plus résilient et autonome.

Logements sociaux : Un nouveau projet pour l’accès à la propriété au Sénégal

Le mardi 21 mai 2024, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Moussa Bala Fofana, a effectué une visite au Pôle urbain de Daga Kholpa et à Yenne. Cette visite s’inscrit dans le cadre du lancement d’un nouveau projet d’accès à la propriété, destiné à remplacer l’ancien programme des 100 mille logements. Accompagné du Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et Logement, Momath Talla Ndao, ainsi que des autorités administratives et territoriales des communes de Diass et de Yenne, le ministre a échangé avec les populations et les divers acteurs concernés.

L’objectif principal de ce nouveau projet est de combler le déficit en logements, estimé à 300 mille unités. Le ministre Moussa Bala Fofana a souligné l’importance de ce programme pour faciliter l’accès à la propriété aux populations sénégalaises. Il a annoncé que le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour permettre aux citoyens d’acquérir un logement à moindre coût.

Pour assurer une transparence et une accessibilité optimales, une plateforme digitale sera mise en place. Celle-ci permettra aux populations d’obtenir des informations détaillées sur le projet, les promoteurs immobiliers et les banques partenaires. Cette initiative vise à simplifier les démarches administratives et à offrir un accès direct à toutes les informations pertinentes pour les futurs propriétaires.

Le ministre a également annoncé que des discussions sont en cours entre les promoteurs immobiliers, les banques et le ministère pour la formulation et la mise en œuvre du projet. Cette collaboration est essentielle pour assurer la viabilité financière et logistique du programme et pour garantir que les logements soient accessibles à tous.

Lors de cette visite, Moussa Bala Fofana a pu constater les difficultés rencontrées dans les lotissements et les délimitations à Daga Kholpa et à Yenne. Les échanges avec les populations locales ont été constructifs, et ces dernières ont exprimé leur satisfaction quant à la démarche participative adoptée par le ministre. Elles se sont engagées à soutenir activement la mise en œuvre du nouveau projet d’accès à la propriété.

Ce nouveau projet d’accès à la propriété marque une étape importante dans la politique de logement au Sénégal. En répondant aux besoins urgents de logements abordables et en impliquant directement les communautés locales, le gouvernement montre sa détermination à améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Le projet, qui sera bientôt présenté dans sa forme définitive, suscite déjà beaucoup d’optimisme parmi les populations concernées.

Lamine Guèye relance la coalition ‘Khal Yonn Wi’ à Dakar pour affronter les défis Socio-Économiques

Une nouvelle dynamique politique émerge dans la banlieue dakaroise avec la réactivation de la Coalition « Khal yonn wi », sous la direction de Lamine Guèye. Après une période de retrait, Guèye et ses camarades reviennent sur la scène politique avec l’ambition de répondre aux défis socio-économiques du Sénégal. La coalition a été formée à la suite d’un conclave réunissant une vingtaine de mouvements politiques.

Lamine Guèye, ancien coordonnateur du parti La République des Valeurs de Thierno Alassane Sall, a été élu président de la coalition. Lors de son allocution, il a déclaré : « Nous avons décidé de nous réunir pour dégager les grandes lignes permettant d’aider à faire avancer le Sénégal ». Il a critiqué le manque de débats sérieux sous le nouveau régime pour résoudre les problèmes rencontrés par les populations. Selon lui, le pouvoir d’achat des Sénégalais est très faible, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile.

Guèye a exprimé sa conviction que l’agriculture est la clé du développement économique du Sénégal. « Aujourd’hui, les Sénégalais sont fatigués et n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Le pouvoir d’achat est très faible, ce qui fait que la vie est très chère », a-t-il souligné. Pour lui, mettre à disposition des terres pour les paysans est essentiel pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie des citoyens.

Lamine Guèye n’a pas mâché ses mots concernant les comportements des politiciens actuels. Il a pointé du doigt leur manque de respect envers leurs engagements et leur tendance à utiliser des slogans pour accéder au pouvoir sans offrir de solutions concrètes. « La plupart d’entre eux pensent qu’ils peuvent accéder au pouvoir avec des slogans, mais malheureusement on ne peut pas diriger un pays avec des slogans », a-t-il affirmé.

Sur une note différente, Guèye a abordé le sujet de la monnaie locale, un thème souvent évité dans le débat public. « Nous devons avoir le courage d’aborder ce sujet », a-t-il déclaré, signalant ainsi la nécessité de discuter de la souveraineté monétaire et des réformes économiques nécessaires pour stabiliser l’économie du pays.

La relance de la Coalition « Khal yonn wi » par Lamine Guèye marque un tournant dans la politique sénégalaise. En se concentrant sur des solutions pratiques et en critiquant les approches superficielles des politiciens actuels, Guèye et sa coalition espèrent apporter un changement significatif. Leurs priorités incluent la revitalisation de l’agriculture, l’amélioration du pouvoir d’achat et une discussion courageuse sur la monnaie locale, visant à créer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Une pétition réclamant un mandat d’arrêt international contre Macky Sall réunit plus de 3500 signatures en moins de 24 Heures

Boubacar Seye, président de l’organisation Horizons Sans Frontières, a récemment lancé une pétition demandant la délivrance d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette initiative a rapidement gagné du terrain, recueillant 3541 signatures en moins de 24 heures.

Par cette pétition, Boubacar Seye cherche à inciter les autorités sénégalaises à entamer une procédure d’extradition contre Macky Sall, actuellement installé au Maroc. Il accuse l’ancien chef d’État de « crimes politiques et économiques » commis durant son mandat présidentiel. Seye soutient que Macky Sall doit être tenu responsable de ses actions et jugé en conséquence.

Depuis son départ du pouvoir, Macky Sall a été nommé envoyé spécial du Pact de Paris pour les peuples et la planète (4P), une position qui lui confère une certaine visibilité internationale. Toutefois, les accusations portées contre lui par Boubacar Seye et le nombre croissant de signataires de la pétition montrent une opposition persistante à son égard, même après la fin de son mandat.

La mobilisation rapide autour de cette pétition témoigne d’un mécontentement significatif parmi une partie de la population sénégalaise et de la diaspora. Le fait que plus de 3500 personnes aient signé en moins de 24 heures indique un soutien notable à l’initiative de Boubacar Seye et une volonté de voir des actions concrètes prises contre l’ancien président.

Il reste à voir comment les autorités sénégalaises réagiront à cette pétition et aux accusations portées contre Macky Sall. Si une procédure d’extradition devait être entamée, cela pourrait marquer un tournant important dans la vie politique sénégalaise et avoir des répercussions sur la scène internationale.

La pétition lancée par Boubacar Seye pour un mandat d’arrêt international contre Macky Sall a rapidement attiré l’attention et le soutien de milliers de personnes. Cette initiative reflète un désir de justice et de responsabilité pour les actes commis durant les mandats de Macky Sall. L’évolution de cette situation sera suivie de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais.

Drame conjugal à Cabrousse : Un homme se donne la mort par pendaison après une violente dispute

Cabrousse, une paisible localité près du Cap Roxo, a été le théâtre d’un drame bouleversant lundi soir. Un homme d’une cinquantaine d’années a mis fin à ses jours par pendaison dans les bois environnants, près d’un campement de pêcheurs. Le corps sans vie de l’homme a été découvert par la gendarmerie aux alentours de 02 heures du matin, marquant une nuit sombre pour la communauté locale.

Les informations recueillies indiquent que ce geste désespéré fait suite à une violente dispute entre l’homme et sa femme. Ce qui semblait être une querelle conjugale habituelle a rapidement dégénéré en une altercation physique intense. Blessée lors de la bagarre, la femme a dû être évacuée en urgence par les sapeurs-pompiers vers Ziguinchor pour recevoir des soins médicaux.

La gendarmerie, alertée par l’incident, a rapidement intervenu pour sécuriser la zone et lancer une enquête. Le corps de l’homme a été transporté à la morgue de Oussouye, où une autopsie sera probablement réalisée pour confirmer les circonstances exactes de la mort. Les autorités locales se sont également mobilisées pour fournir un soutien à la famille endeuillée et gérer les répercussions de cet événement tragique.

La nouvelle de ce drame a profondément choqué les habitants de Cabrousse, une communauté habituellement tranquille. Les voisins et les amis de la famille sont en état de choc, essayant de comprendre comment une dispute conjugale a pu mener à une issue aussi tragique. Les autorités sanitaires et sociales sont en place pour offrir un soutien psychologique à la femme blessée et aux proches affectés par ce drame.

Cet incident tragique souligne une fois de plus l’importance de la gestion des conflits conjugaux et de la prévention des violences domestiques. Les organisations locales et les autorités ont réitéré l’appel à la sensibilisation sur les moyens de résoudre les disputes de manière non violente et à chercher de l’aide avant que les situations ne deviennent incontrôlables.

La communauté de Cabrousse est en deuil suite à ce tragique événement. Les circonstances qui ont conduit à cette tragédie mettent en lumière la nécessité d’une intervention proactive pour prévenir de tels drames et soutenir les familles en crise.

Nominations tardives aux directions et agences nationales : Une transition ralentie par les délais administratifs

Les récentes nominations à la tête de certaines directions et agences nationales au Sénégal sont marquées par des retards significatifs dans la prise de fonction des nouveaux directeurs généraux. Ces retards, qui peuvent durer jusqu’à trois semaines, sont attribués à la lenteur de la publication des décrets de nomination. Source A a mis en lumière ce problème dans son édition de ce mercredi, expliquant que la publication des décrets suit un processus administratif long et complexe.

Lorsque le Président de la République prend un décret de nomination, celui-ci doit d’abord être contresigné par le Premier ministre. Ensuite, il est transmis au secrétariat général de la Présidence, qui est responsable de sa publication au Journal officiel (JO). Ce processus administratif peut prendre du temps, retardant ainsi la prise de fonction des nouveaux directeurs généraux.

Ce phénomène a récemment touché plusieurs agences et directions. À titre d’exemple, Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, nommée à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits le 24 avril dernier, n’a pris fonction que le 16 mai, soit 21 jours après sa nomination. Dr Aminata Sarr, qui a été nommée à la tête de la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), a attendu 19 jours avant de pouvoir prendre ses fonctions.

Les retards dans la prise de fonction concernent également des personnalités comme Pape Alé Niang (RTS), Fadilou Keita (CDC), Bassirou Kébé (SN-HLM), et Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (AIBD SA), nommés lors de la première vague de nominations du Président Bassirou Diomaye Faye. Certains d’entre eux ont dû patienter jusqu’à trois semaines pour occuper leur nouveau poste.

Par ailleurs, des directeurs récemment nommés lors du Conseil des ministres du 3 mai, tels qu’Assane Mbengue (Dakar Dem Dikk), Ndèye Rokhaya Thiam (COSEC), Diaga Basse (ANACIM), Dahirou Thiam (ARTP), Ngagne Demba Touré (SOMISEN), Aida Mbodje (DER/FJ), Marième Soda Ndiaye (Commissariat à la Sécurité alimentaire), Seydina Oumar Touré (ASP), Toussaint Manga (Lonase) et Habib Sy (PCA Senelec), attendent toujours de pouvoir prendre fonction.

Ces retards ont des conséquences significatives sur le fonctionnement des agences et directions concernées, entraînant des périodes de transition prolongées et des retards dans la mise en œuvre des nouvelles politiques et directives. Il est crucial pour l’efficacité administrative que ces processus soient optimisés pour permettre une transition plus rapide et plus fluide des nouveaux responsables.

La lenteur des procédures administratives pour la publication des décrets de nomination constitue un obstacle majeur à la prise de fonction rapide des nouveaux directeurs généraux. Il est nécessaire de revoir et d’améliorer ces processus pour garantir une gestion plus efficace et réactive des directions et agences nationales au Sénégal.

Gestion du patrimoine de l’État : La troublante réponse de la Sogepa à Ousmane Sonko

Une révélation qui enflamme le débat politique

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment exigé des clarifications sur les cessions d’immeubles de l’État effectuées sous l’ère Macky Sall. En réponse, la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa) a livré des informations qui pourraient bien provoquer une réévaluation des politiques de gestion du patrimoine. Le contenu du rapport, parvenu à Sonko le 30 avril, révèle des liens inattendus entre certains bénéficiaires de ces transactions et les acteurs politiques actuels, y compris Sonko lui-même.

Fondation « Servir le Sénégal » : Penda Mbow révèle les coulisses de son implication

Penda Mbow, ministre conseiller de l’ancien Président Macky Sall, et proche collaboratrice de l’ex-Première Dame Marième Faye Sall, a récemment partagé des détails surprenants concernant son rôle et son retrait de la Fondation « Servir le Sénégal ». Dans un entretien avec L’Observateur, l’historienne et membre influente de la société civile a révélé les raisons de son éloignement durant le second mandat de Macky Sall.

Impliquée activement durant le premier mandat de Macky Sall, Penda Mbow a témoigné de sa proximité avec Marième Faye Sall, au point de devenir la porte-parole de la Fondation « Servir le Sénégal ». Cependant, cette collaboration n’a pas perduré. « J’ai été impliquée durant le premier mandat. Marième, c’est une personne que j’aime bien. Mais, j’avoue que pendant le deuxième mandat, je n’ai pas été impliquée ni dans la fondation, ni dans le reste de ce que je faisais. J’ai été marginalisée parce que j’ai ma conception des choses », a-t-elle déclaré.

Penda Mbow a précisé que son retrait n’était pas dû à une quelconque injustice subie, mais plutôt à sa propre intégrité et indépendance. « Je suis une personne autonome et indépendante. Je suis une intellectuelle. Je suis une personne de vérité », a-t-elle affirmé. Elle a également exprimé sa réticence à parler de ce sujet, préférant transcender les problèmes et garder sa dignité intacte.

La Fondation « Servir le Sénégal », contrairement à celles de ses prédécesseurs, « Solidarité Partage » d’Élisabeth Diouf et « Éducation-Santé » de Viviane Wade, n’a pas survécu au départ du pouvoir. En août dernier, avant même la défaite de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) dirigée par Macky Sall, la Fondation a été dissoute. Cette dissolution précoce a soulevé des questions sur la pérennité et la gestion de telles fondations une fois leurs initiateurs hors du pouvoir.

Penda Mbow a laissé entendre qu’elle pourrait un jour écrire sur ses expériences, offrant ainsi un témoignage détaillé de son parcours et des défis rencontrés. « Je préfère, plus tard, écrire ce que j’ai vécu », a-t-elle indiqué. En attendant, elle reste une voix influente et respectée dans la société civile sénégalaise, mettant en avant des valeurs de vérité et d’indépendance.

Les révélations de Penda Mbow jettent une lumière nouvelle sur les dynamiques internes de la Fondation « Servir le Sénégal » et les défis rencontrés par les personnalités publiques dans leur engagement sociétal. Son témoignage met en exergue les complexités de la collaboration au sein des structures influencées par le pouvoir politique, et l’importance de maintenir son intégrité et son autonomie en toutes circonstances.

Khady Diene Gaye, ministre des Sports, en visite à Tivaouane pour sa première sortie officielle : Un engagement renforcé pour le développement sportif

En à peine cinq semaines depuis sa nomination, Madame Khady Diene Gaye, la nouvelle ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture, a choisi la ville de Tivaouane pour effectuer sa toute première sortie officielle. Cette décision souligne l’importance accordée par la ministre à cette ville et à ses initiatives.

Lors de sa visite de chantier, Madame Khady Diene Gaye s’est rendue à la Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté, dont les travaux ont été achevés depuis quelque temps, mais qui n’a pas encore été inaugurée. La ministre a exprimé son intention d’inaugurer cette maison dès que possible, tout en soulignant l’importance de prendre le temps de faire un état des lieux complet avant de procéder à toute inauguration.

Madame Khady Diene Gaye a mis en avant l’importance des installations sportives pour la jeunesse, notant que celles-ci pourraient grandement profiter à la population scolaire. « J’ai constaté qu’il y avait des installations sportives qui pourraient profiter à la population scolaire. Parce que nous savons qu’à l’heure actuelle, nos populations scolaires, surtout dans le cadre du sport scolaire, sont très limitées et confrontées à un problème de pratique de certaines disciplines sportives, notamment la natation, et cela, je parle en connaissance de cause. Maintenant, si nous arrivons à avoir toutes ces installations, notamment une piscine à l’intérieur de cette Maison de la Jeunesse, cela pourra nous accompagner et servir de lieu de pratique pour la population scolaire de Tivaouane», a-t-elle déclaré.

Khady Diene Gaye a également fait part de son enthousiasme quant aux projets de construction d’autres installations sportives à Tivaouane. « Et je suis heureuse de constater avec le premier magistrat de la ville qu’il y a une réserve foncière juste derrière la Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté, et il m’a fait part qu’il l’a destinée à l’édification d’un terrain de football ainsi que d’un plateau multifonctionnel. Sachez que tout ceci est pour accompagner la jeunesse, vous accompagner à pouvoir développer vos talents, déployer vos véritables atouts. Mais cette jeunesse, il faut l’accompagner, l’encadrer, la superviser et la doter des moyens pour pouvoir développer ses talents, explorer des cieux. Prochainement, nous ferons des visites pour les installations sportives, pour les stades au niveau des départements qui ont fait l’objet d’un programme de réhabilitation. Ce n’est pas une inauguration, c’est juste une visite de terrain, de chantier pour m’enquérir de la situation du chantier, pour pouvoir savoir sur quelle base nous pouvons partir. » Cette visite marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de développement dans le domaine du sport et de la jeunesse sous la direction de Madame Khady Diene Gaye.

UFOA – A/U20 Filles : Racky Ndoye (attaquante) : « L’objectif est de remporter ce tournoi dans notre pays »

À l’issue de la première sortie de la sélection sénégalaise féminine des moins de 20 ans dans le tournoi de l’UFOA A, qui se déroule actuellement à Thiès, Racky Ndoye a exprimé sa satisfaction après la victoire 2 à 0 contre la Gambie lors de la première journée du groupe A. La rencontre s’est déroulée hier au stade Lat Dior. Le Sénégal se prépare maintenant à affronter la Guinée-Bissau, mercredi.

La pensionnaire de Jappo O. Guédiawaye a partagé ses impressions au micro de Wiwsport, mettant en avant la difficulté du match initial. « C’était un match difficile parce que la Gambie défendait bien en première mi-temps. Il y avait beaucoup de pression, mais nous avons su nous relever en deuxième mi-temps. Nous avons pris confiance et nous savions que nous pouvions battre cette équipe, » a-t-elle déclaré. Racky Ndoye a également révélé les consignes du coach à la mi-temps, qui ont été déterminantes pour la suite du match. « Il nous a dit de rester concentrées et patientes, de ne pas nous focaliser sur leur rythme. L’equipe adverse a de bonnes joueuses, mais nous savions que si nous posions le ballon, nous gagnerions, car nos attaquantes sont meilleures. »

OFFICIEL : Toni Kroos annonce sa retraite après l’Euro 2024

Le milieu de terrain du Real Madrid, Toni Kroos, a choqué le monde du football après que les « Merengues » ont annoncé qu’ils raccrocheraient les crampons une fois terminé le Championnat d’Europe avec l’Allemagne cet été.

Le Real Madrid a annoncé mardi matin via un communiqué officiel sur ses réseaux sociaux que le milieu de terrain Toni Kroos raccrocherait ses crampons à l’âge de 34 ans à la fin de l’Euro 2024, ce qui signifie que la finale de la Ligue des Champions, le 1er juin, sera le dernier match de l’Allemand en 2024. un maillot du Real Madrid. 

Bien que le joueur ait réalisé l’une de ses meilleures saisons avec les Merengues, son contrat arrivait à expiration à la fin de la saison, tout comme celui de Luka Modric, et l’avenir des deux milieux de terrain emblématiques était incertain. Cependant, au fil des jours, des rapports indiquent que le Croate continuera à Los Blancos pour une autre saison et l’international allemand a déjà confirmé son avenir. 

« Le Real Madrid CF annonce que Toni Kroos a décidé de mettre fin à sa carrière de footballeur professionnel après l’Euro 2024.  Le Real Madrid souhaite exprimer sa gratitude et son affection à Toni Kroos, un joueur qui fait déjà partie de l’histoire du Real Madrid et qui est l’une des grandes légendes de notre club et du football mondial », peut-on lire dans le communiqué.

L’ancien joueur du Bayern Munich termine ainsi son séjour au Real Madrid après avoir disputé 463 matchs officiels, remporté 22 titres dont quatre en Ligue des Champions et avec la possibilité d’en ajouter un de plus à Wembley le 1er juin.

OFFICIEL : Pochettino quitte Chelsea d’un commun accord

Mauricio Pochettino a quitté Chelsea après une seule saison à la tête d’un commun accord, a annoncé mardi le club anglais.

Les Blues terminent sixièmes de Premier League grâce à un bon parcours en fin de saison mais manquent la qualification en Ligue des Champions et un trophée.  » Le Chelsea FC peut confirmer que le club et Mauricio Pochettino ont convenu d’un commun accord de se séparer « , a déclaré Chelsea dans un communiqué.

En seulement deux ans, sous la propriété d’un consortium américain dirigé par le copropriétaire des LA Dodgers, Todd Boehly, et le groupe de capital-investissement Clearlake Capital, Chelsea a dépensé plus d’un milliard de livres sterling (1,3 milliard de dollars) pour de nouveaux joueurs.

La grande majorité de cette performance a été consacrée aux étoiles montantes et Pochettino a souligné un manque d’expérience et une longue liste de blessures pour ne pas avoir obtenu de résultats cohérents. Chelsea a perdu la finale de la Coupe de la Ligue 1-0 contre Liverpool après prolongation et a poussé Manchester City jusqu’au bout avant de s’incliner en demi-finale de la FA Cup sur le même score.

Mais il y avait des signes que le projet de Pochettino se concrétisait dans une série de cinq victoires consécutives pour terminer la saison qui garantissait à Chelsea d’être en Europe la saison prochaine.

Ils se qualifieront pour la Ligue Europa si Manchester United perd contre City en finale de la FA Cup et pour la Conference League si les Red Devils choquent les champions anglais.

« Merci au groupe de propriété de Chelsea et aux directeurs sportifs pour l’opportunité de faire partie de l’histoire de ce club de football « , a déclaré Pochettino. « Le club est désormais bien placé pour continuer à progresser en Premier League et en Europe dans les années à venir. »

Les directeurs sportifs de Chelsea, Laurence Stewart et Paul Winstanley, ont déclaré : « Au nom de tout le monde à Chelsea, nous aimerions exprimer notre gratitude à Mauricio pour son service cette saison. Il sera le bienvenu à Stamford Bridge à tout moment et nous lui souhaitons le meilleur. meilleur dans sa future carrière d’entraîneur. »

Éliminatoires de la coupe du monde 2026 : Aliou Cissé dévoile la liste des joueurs convoqués

Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, tiendra une conférence de presse ce vendredi pour annoncer la liste tant attendue des joueurs qui affronteront la République démocratique du Congo et la Mauritanie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a confirmé cette information, soulignant l’importance de ces rencontres pour les Lions de la Teranga.

Actuellement premiers du groupe B avec 4 points, les Lions de la Teranga ont bien entamé leur campagne de qualification. Lors de la première journée, ils ont impressionné en battant le Soudan du Sud par un score écrasant de quatre buts à zéro (4-0). Cependant, ils ont ensuite concédé un match nul (0-0) lors de leur déplacement au Togo pour la deuxième journée. Ces résultats placent le Sénégal en position de force avant d’aborder les prochains défis.

Le Sénégal s’apprête à recevoir la République démocratique du Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade. Cette rencontre sera cruciale pour renforcer leur position en tête du groupe. Trois jours plus tard, le 9 juin, les Lions se rendront à Nouakchott pour affronter la Mauritanie, un match qui s’annonce également décisif pour la suite des qualifications.

La sélection des joueurs sera déterminante pour ces confrontations. Aliou Cissé, connu pour sa rigueur et son approche stratégique, devra composer une équipe capable de maintenir le cap et de sécuriser des points précieux à ce stade de la compétition. Les performances individuelles et collectives lors des précédents matchs serviront de base pour déterminer les choix du sélectionneur.

La conférence de presse de ce vendredi sera suivie de près par les supporters et les analystes sportifs. Elle offrira des insights sur les intentions tactiques de Cissé et sur l’état de forme des joueurs clés. Les attentes sont élevées, d’autant plus que le Sénégal ambitionne non seulement de se qualifier pour la Coupe du Monde 2026, mais aussi de s’y illustrer brillamment.

Alors que les éliminatoires battent leur plein, l’annonce de la liste des joueurs convoqués marque une étape cruciale dans la préparation des Lions de la Teranga. Aliou Cissé et son équipe sont déterminés à continuer sur leur lancée et à démontrer que le Sénégal mérite sa place parmi les grandes nations du football mondial. Les deux prochains matchs contre la République démocratique du Congo et la Mauritanie seront des tests importants pour jauger le potentiel de l’équipe et affiner les stratégies en vue de la qualification pour le mondial 2026.

Keur Madiabel : 75% des maisons bâties sans titre de propriété, révèle le Maire

Le maire de Keur Madiabel, Abdoulaye Diatta, a révélé que 75% des maisons bâties dans cette commune ne disposent pas de titres de propriété, représentant 16,7% de l’assiette foncière. Cette déclaration a été faite lors d’une journée de restitution d’une étude sur la gestion foncière de la commune, tenue en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Wack Ngouna, Samba Adolphe Sidibé.

Une Révélation Préoccupante

Lors de cette rencontre, à laquelle ont participé les ressortissants de Keur Madiabel résidant dans d’autres localités du pays et de la diaspora, les participants ont exprimé leurs points de vue en visioconférence. La journée de restitution s’est déroulée en collaboration avec les autorités administratives et les services techniques déconcentrés responsables de la gestion foncière.

« Nous avions voulu disposer d’une cartographie des données foncières à travers des enquêtes qui nous ont permis de savoir qu’il y a un véritable souci, parce que 53% des sites ne sont pas valorisés. Ce qui constitue un problème, puisque 75% des maisons bâties n’ont pas de titre, et tout cela n’est que 16,7% de l’espace communal. Ça suffit largement pour s’inquiéter », a déclaré le maire Abdoulaye Diatta.

La Nécessité d’un Appui Institutionnel

Le maire a souligné que bien que la responsabilité d’une partie de la gestion foncière incombe à la municipalité, il est crucial de recevoir l’appui et l’accompagnement des autorités régionales, départementales et territoriales pour mener à bien cette mission. « Il est clair que le maire a la responsabilité d’une partie de la gestion du foncier, mais il va sans dire que sans l’appui et l’accompagnement des autorités régionales, départementales et territoriales, nos missions ne vont pas pouvoir se mener », a-t-il ajouté.

Vers une Gouvernance Foncière Innovante

Abdoulaye Diatta a insisté sur l’importance de laisser aux générations futures un héritage pertinent en matière de gouvernance foncière, permettant d’apporter des solutions innovantes et opérationnelles. « Nous avons un système de digitalisation à travers un système d’information intégré du foncier pour pouvoir, à l’avenir, prendre les meilleures décisions adossées sur des données scientifiques palpables », a-t-il assuré.

Cette rencontre a mis en lumière les défis cruciaux auxquels est confrontée la commune de Keur Madiabel en matière de gestion foncière. La volonté affichée par les autorités locales de collaborer étroitement avec les instances régionales et de moderniser la gestion foncière grâce à la digitalisation laisse espérer des améliorations significatives pour l’avenir. Les initiatives prises aujourd’hui pourraient bien définir les contours d’une gestion foncière plus efficace et transparente, offrant une meilleure sécurité juridique aux habitants de Keur Madiabel.

Restitution d’enregistrements audios d’anciens soldats Sénégalais par Berlin : Une nouvelle page de l’histoire

Les autorités sénégalaises ont récemment reçu des archives sonores inestimables provenant d’Allemagne, documentant les expériences d’anciens combattants sénégalais capturés et détenus dans des camps allemands pendant la Première Guerre mondiale. Cette restitution a été officiellement annoncée par le professeur Hamady Bocoum, directeur général du Musée des Civilisations Noires, lors d’une conférence de presse.

Ces enregistrements, réalisés entre 1915 et 1918 dans un camp de prisonniers musulmans à Wünsdorf, près de Berlin, offrent un aperçu unique des vies et des cultures de ces soldats capturés, majoritairement des tirailleurs sénégalais. « Il s’agit pour la plupart de tirailleurs de la Première Guerre mondiale, prisonniers capturés, mais relativement bien traités. Une mosquée avait même été construite pour eux par les Allemands, qui souhaitaient en savoir plus sur la culture de ces soldats noirs, » a expliqué Hamady Bocoum.

Une Découverte Récente mais Historique

Ce trésor historique, constitué de près de 200 enregistrements authentiques dans 70 langues, a été conservé et numérisé par les autorités allemandes. « Cela fait moins de six mois que l’on a découvert ces enregistrements. C’est une forme de restitution immatérielle, » a précisé Bocoum. Il a également souligné que cette approche de numérisation permet de transporter et de préserver les contenus sans risquer d’endommager les supports originaux, souvent fragiles.

Un Patrimoine Immatériel de Valeur

Ces documents sonores ne concernent pas uniquement le Sénégal. Ils sont également pertinents pour la Gambie, la Guinée et d’autres régions d’Afrique d’où provenaient les tirailleurs sénégalais. Les enregistrements comprennent des chants traditionnels, des « khassaïdes », des contes et des anecdotes qui peuvent enrichir notre compréhension des cultures et des langues africaines de l’époque.

« Les cultures évoluent, et avoir des éléments de langage d’il y a plus de 100 ans, les comparer aux éléments de langage actuels, donne une dimension diachronique qui permet de voir et de comprendre comment les langages ont pu évoluer, » a noté Bocoum.

Diffusion et Valorisation

Les autorités sénégalaises vont maintenant travailler à identifier les langues et les communautés représentées dans ces enregistrements. Cela se fera par le biais de recherches, de diffusions sur les radios et les réseaux sociaux, et d’interprétations culturelles. « On va essayer de voir comment, par les recherches, la diffusion, on peut retrouver les communautés. Les chants ont été enregistrés en 1915 […] et on ne connaissait pas leur existence, » a souligné Bocoum.

Un Partenariat Culturel et Historique

La restitution de ces enregistrements a été marquée par la présence de plusieurs spécialistes de la culture et de l’histoire, y compris le professeur Lars-Christian Koch, directeur du Musée d’ethnologie de Berlin et du Musée d’art asiatique, et Hartmut Dorgerloh, directeur général du Humboldt Forum à Berlin. Des experts sénégalais tels que le docteur Massamba Guèye et le professeur de littérature Ibrahima Wane ont également participé à cette initiative.

Cette restitution s’inscrit dans un effort plus large de reconnaissance et de valorisation du patrimoine culturel immatériel africain. En ramenant ces voix du passé au présent, le Sénégal et l’Allemagne contribuent à une meilleure compréhension et à une appréciation plus profonde des contributions et des sacrifices des tirailleurs sénégalais pendant la Grande Guerre.

« African Lion 2024 » : Un Exercice Militaire International Déployé à Dodji

Le centre d’entraînement tactique des armées sénégalaises de Dodji, situé dans le nord du pays, est le théâtre de l’opération « African Lion 2024 », un exercice militaire multinational d’une dizaine de jours orchestré par le commandement des États-Unis pour l’Afrique, selon des sources sécuritaires.

« African Lion 2024 », lancé lundi dernier, est un exercice interarmées et multinational visant à renforcer les capacités communes de défense des armées pour contrer les menaces internationales et les organisations extrémistes violentes, a précisé la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

Plus de 900 militaires américains, hollandais et sénégalais participent à cette manœuvre militaire à Dodji, dans la région de Louga, indique le communiqué de la DIRPA. En outre, d’autres pays et organisations régionales sont représentés en tant qu’observateurs, dans le but d’améliorer l’interopérabilité des forces armées des pays partenaires.

L’édition 2024 de ces manœuvres militaires est simultanément organisée dans plusieurs pays, notamment au Sénégal, au Ghana, au Maroc et en Tunisie, selon le communiqué.

Cette initiative vise à renforcer la coopération militaire internationale, à développer les capacités opérationnelles des forces armées africaines et à promouvoir la stabilité régionale. En offrant une plateforme d’entraînement et d’échange d’expertise, « African Lion 2024 » contribue à l’amélioration de la sécurité et de la défense sur le continent africain.

Commissaire Gnima Diédhiou : La Consécration d’un Rêve d’Enfant

La commissaire centrale de Louga, Gnima Diédhiou, incarne l’idéal d’une carrière policée vécue comme une vocation. Animée par une volonté farouche de rendre justice et de servir la société, elle a réalisé un rêve d’enfance en intégrant les rangs de la Police nationale.

Un Rêve d’Enfant Devenu Réalité

Gnima Diédhiou n’a pas choisi la police par hasard. Dès son jeune âge, elle ressentait le besoin de contribuer à la justice sociale. ‘’Parfois, il vous arrive de vivre ou d’être témoin de faits ou d’événements qui vous hantent et vous pensez qu’embrasser un métier peut vous permettre d’aider à rendre justice’’, confie-t-elle.

En intégrant la Police nationale, elle a découvert que son travail allait bien au-delà des simples actions de maintien de l’ordre. ‘’C’est un métier noble qui permet de réparer certaines injustices’’, affirme-t-elle, insistant sur l’importance d’aimer son métier pour s’y investir pleinement.

Des Souvenirs Marquants à Bambey

Parmi les nombreuses affectations de la commissaire Diédhiou, celle de Bambey reste gravée dans sa mémoire. Elle y a dirigé le commissariat urbain, établissant une relation exceptionnelle avec les étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey. ‘’Il y avait une entente parfaite entre les étudiants et la police’’, se souvient-elle avec enthousiasme.

Cette relation de confiance était telle que les étudiants la considéraient comme leur intermédiaire avec les autorités universitaires. ‘’Un jour, certains étudiants avaient barré la voie publique. J’ai appelé leur responsable pour lui dire qu’ils m’avaient trahie. Mais, il m’a juré que sa structure n’en faisait pas partie’’, raconte-t-elle.

Dialogue et Fermeté

Pour Gnima Diédhiou, le dialogue est essentiel dans son métier. ‘’Les gens viennent au commissariat parce qu’ils ont des problèmes ou ils ont besoin d’être orientés’’, explique-t-elle. Cependant, elle sait aussi faire preuve de fermeté quand il le faut. ‘’Quand on porte la tenue, on est commissaire de police exerçant un métier qui exige de l’écoute et du dialogue, mais également de la rigueur’’, déclare-t-elle.

Un Parcours Exemplaire

Née en 1989, Gnima Diédhiou a suivi une formation rigoureuse à l’École nationale de police et de la formation permanente (ENPFP). Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Limamoulaye, elle a poursuivi ses études à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où elle a obtenu une maîtrise en Droit avant d’intégrer la police.

Après sa formation de deux ans à l’École nationale de Police, elle a effectué un stage au Groupement mobile d’intervention (GMI) et a ensuite travaillé comme formatrice des cadres à l’École de police. Elle a dirigé successivement les commissariats urbains de Ndorong à Kaolack, puis de Bambey, avant de prendre les rênes du commissariat central de Louga en août 2023.

Un Engagement sans Failles

Depuis qu’elle a embrassé la carrière policière, la commissaire Gnima Diédhiou n’a cessé de s’investir pour assurer la sécurité et le bien-être des populations qu’elle sert. ‘’Je rends grâce au Tout-puissant parce que depuis que j’ai embrassé le métier, j’arrive à faire de mon mieux pour prendre en charge les préoccupations sécuritaires des populations afin de les satisfaire’’, se félicite-t-elle.

Gnima Diédhiou continue de vivre son rêve d’enfant, alliant passion et professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, et incarnant l’exemple d’une femme déterminée à faire régner la justice et la paix dans sa communauté.

Offense au Premier ministre : L’imam Cheikh Tidiane Ndao sera présenté au procureur demain mercredi

L’affaire de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, connu pour ses prêches enflammés, prend une nouvelle tournure. Arrêté ce matin à 6 h 10 à son domicile de Castors par la Division des investigations criminelles (DIC), l’imam sera présenté au procureur de la République demain mercredi, selon des informations obtenues par Seneweb.

L’imam Cheikh Tidiane Ndao est actuellement placé en garde à vue pour des charges de diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal). Les accusations portent sur des propos graves tenus à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, impliquant celui-ci dans des affaires d’homosexualité.

Le procureur de la République, saisi d’office de cette affaire, a ordonné l’arrestation de l’imam en raison de la gravité des accusations portées. Cette intervention rapide souligne l’importance accordée par les autorités à la protection de l’image et de l’honorabilité des personnalités exerçant des fonctions étatiques.

Cette arrestation fait suite à une série de déclarations controversées de l’imam Ndao, qui ont suscité des réactions diverses au sein de la société sénégalaise. Les accusations contre le Premier ministre Sonko ont particulièrement attiré l’attention et provoqué une réaction immédiate des autorités judiciaires.

La communauté sénégalaise et les observateurs internationaux suivent de près l’évolution de cette affaire. Le traitement judiciaire de l’imam Ndao et les décisions qui en découleront pourraient avoir des répercussions importantes sur la liberté d’expression et la gestion des accusations diffamatoires au Sénégal. En attendant sa comparution devant le procureur, l’imam reste en garde à vue, et les discussions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités des leaders d’opinion continuent de faire rage.

La journée de demain sera cruciale pour déterminer la suite judiciaire de cette affaire et pourrait établir des précédents importants pour les futurs cas de diffamation et de fausses nouvelles impliquant des personnalités publiques.

Affaire Bah Diakhaté : Le dernier développement de l’enquête

L’activiste Bah Diakhaté, connu pour ses critiques virulentes à l’encontre des autorités, a été arrêté et placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République. Après avoir passé la nuit au commissariat du Plateau, il a été transféré ce matin à la Division des investigations criminelles (DIC) pour la suite de l’enquête.

Selon des sources de Seneweb, Bah Diakhaté devait initialement être déféré au parquet ce mardi, mais cette procédure a été reportée. Il devrait désormais être présenté au procureur mercredi, sauf changement de programme. Les charges retenues contre lui sont la diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, et l’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

L’affaire ne s’arrête pas à Bah Diakhaté. L’imam Cheikh Tidiane Ndao est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir tenu des propos diffamatoires et mensongers, visant à discréditer des figures importantes du gouvernement.

Cette arrestation a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part de Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal. Gassama a exprimé sa préoccupation quant à l’emprisonnement pour des délits liés à la liberté d’expression, rappelant que des instances régionales et internationales recommandent la dépénalisation de ces infractions. Il a appelé les nouvelles autorités à éviter les erreurs du passé, en privilégiant des poursuites civiles pour obtenir réparation plutôt que des peines de prison.

Le développement de cette affaire sera suivi de près, alors que le pays s’interroge sur l’équilibre entre la liberté d’expression et la protection contre la diffamation et les fausses nouvelles. Les réactions et les décisions judiciaires à venir auront un impact significatif sur le paysage politique et social du Sénégal, testant la capacité du gouvernement à gérer de manière équilibrée les droits et les responsabilités de ses citoyens.

Arrestation de Bah Diakhaté : Seydi Gassama exhorte le nouveau gouvernement à ne pas suivre les pas de Macky Sall

L’activiste Bah Diakhaté a été arrêté par la Division des investigations criminelles après avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette arrestation a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux et parmi les défenseurs des droits de l’homme. Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal, a exprimé son point de vue sur la situation.

Seydi Gassama a reconnu la gravité et le caractère diffamatoire des propos de Bah Diakhaté. Cependant, en tant que défenseur des droits humains, il a insisté sur l’importance de respecter les principes du droit international et les décisions des juridictions régionales, notamment la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Selon ces décisions, les peines de prison pour des infractions telles que la diffamation et les injures publiques devraient être dépénalisées.

« Nous avons écouté les propos qu’il a tenus à l’encontre du Premier ministre qui sont des propos graves et qu’on peut considérer comme diffamatoires. Mais notre position en tant qu’organisation de défense des droits humains par rapport à ces infractions n’a pas changé. Cette position est fondée sur le droit international, elle est fondée sur les décisions rendues par les juridictions régionales et sous-régionales, en l’occurrence la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui demandent que les peines de prison pour ces infractions qui portent notamment sur la diffamation, les injures publiques soient dépénalisées, » a déclaré Seydi Gassama sur RFM.

Il a ajouté que lorsqu’une personne se sent diffamée, elle devrait pouvoir engager des poursuites civiles pour obtenir réparation, mais ne devrait pas être emprisonnée pour ces délits. Gassama a exhorté les nouvelles autorités à éviter les erreurs du régime précédent de Macky Sall, qui emprisonnait systématiquement les personnes pour des délits liés à la liberté d’expression.

« Nous demandons que ces délits soient dépénalisés et que Bah Diakhaté soit remis en liberté. Qu’on ne puisse pas l’envoyer en prison simplement parce qu’il a commis un acte diffamatoire, même si nous estimons que c’est un acte extrêmement grave qui ne devrait pas être répété dans une société civilisée. Nous l’avons déjà dit aux autorités de ce pays. Elles doivent éviter à tout prix de tomber dans le même piège que l’ancien régime, à savoir arrêter et emprisonner systématiquement toutes les personnes qui commettent ces délits liés à la liberté d’expression. Ils doivent les limiter à tout prix parce que ce sont ces emprisonnements qui ont rendu impopulaire le régime précédent et qui ont presque causé sa chute, » a-t-il soutenu.

La position de Seydi Gassama met en lumière les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités du Sénégal en matière de respect des droits de l’homme et de liberté d’expression, soulignant la nécessité de réformes pour éviter la répétition des erreurs du passé.

Notto Diobass : Un foyer de mal gouvernance et d’injustices sociales, selon des habitants

Les habitants de la commune de Notto Diobass, située dans le département de Thiès, ont exprimé leur frustration ce week-end, dénonçant la mal gouvernance et les injustices sociales persistantes dans leur localité. Selon eux, la commune ne doit pas être négligée dans le cadre de la nouvelle politique de redressement menée par le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Ousmane Sonko et le gouvernement, intitulée « JUB-JUBAL-JUBANTI ».

Bara Thiamandela, porte-parole des habitants, a vigoureusement critiqué le maire Alioune Sarr, le tenant pour principal responsable des problèmes de la commune. Il a rappelé que les habitants de Diobass ont soutenu Alioune Sarr de manière conséquente, l’élisant comme Président du Conseil Rural (PCR) en 2009 et maire en 2014 et 2022. Grâce à cette confiance, Sarr a également été ministre sous le régime du président sortant Macky Sall de 2013 à 2022, soit près de dix ans.

Cependant, malgré cette longue période de pouvoir, les habitants de Diobass continuent de souffrir de divers problèmes. Parmi les principaux griefs, Thiamandela a listé le manque d’eau potable, le bradage foncier, l’enclavement causé par l’autoroute à péage Ila Touba, les difficultés d’accès à l’état civil, l’absence de soins médicaux de qualité, le manque de formation et d’emploi pour les jeunes et les femmes, ainsi que l’absence de soutien pour les étudiants de la commune.

Thiamandela a également accusé Alioune Sarr de déserter la mairie et de ne plus s’intéresser aux affaires de la communauté de Diobass, affirmant qu’il a trahi les habitants de la commune.

Il a particulièrement souligné le problème du manque d’eau potable, qualifiant cette situation d’injustice sociale imputable aux régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall. Le programme Notto-Ndiosmone-Palmarin sous Wade et le projet KMS3 sous Macky Sall, avec la présence de l’entreprise Aquatech, n’ont pas réussi à résoudre cette crise, a-t-il affirmé.

De plus, Thiamandela a dénoncé l’impact de l’autoroute à péage Ila Touba, qui a coupé une partie de l’arrondissement de Notto Diobass, et les graves problèmes liés à l’accès à l’état civil. Il a également pointé du doigt l’accaparement illégal des terres de Diobass, une situation foncière chaotique qui crée des conflits entre parents, entre la mairie et la communauté, et entre les habitants et les promoteurs immobiliers.

Enfin, Thiamandela a critiqué la gestion des affaires publiques locales, appelant à une meilleure prise en charge des besoins de la communauté et à une gouvernance plus transparente et efficace.

Les habitants de Notto Diobass espèrent que la nouvelle équipe dirigeante du pays prendra en considération leurs préoccupations et mettra en œuvre des solutions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et apporter un développement durable à leur commune.

Escroquerie au Foncier : Une Société Perdue de Plus de 100 Millions F CFA, Un Prisonnier Impliqué

Le promoteur immobilier N. Sarr, directeur de « Azs Engeneering », se retrouve au cœur d’une nouvelle affaire de fraude foncière alors qu’il est déjà détenu à la Maison de correction de Sébikotane. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Sarr a été extrait de sa cellule le 16 mai dernier pour être interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Djibril Sakho, Directeur général de la société « Galaxie Group SA », devant le procureur de la République.

La plainte de Djibril Sakho accuse N. Sarr d’escroquerie au foncier portant sur 180 terrains. Selon Sakho, Sarr aurait perçu 114 millions de francs CFA sans réaliser les travaux de terrassement du site « Malika 2 ». Cette accusation est soutenue par des attestations et des actes de cession signés par le prévenu, qui ont été utilisés comme preuves lors de l’enquête.

Au cours de l’enquête, N. Sarr a avoué avoir mandaté M. Samb, le directeur de la société « Samb Consulting », pour la commercialisation du site. M. Samb, qui est actuellement en fuite, est activement recherché par les autorités. Les deux hommes sont désormais poursuivis pour association de malfaiteurs et escroquerie au foncier.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des transactions foncières au Sénégal et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les investisseurs et promoteurs immobiliers. Les autorités continuent de mener des investigations pour retrouver M. Samb et apporter une conclusion à cette affaire.

La communauté des affaires et les investisseurs attendent avec impatience les résultats de l’enquête, espérant que justice sera rendue et que de telles escroqueries seront éradiquées pour protéger les intérêts des entreprises et des particuliers engagés dans le secteur immobilier.

Mouvement d’humeur : L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales décrète 96 heures de grève

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a entamé un mouvement de grève de 96 heures, qui a débuté le 21 mai et se prolongera jusqu’au 24 mai. Ce mouvement vise à exprimer le mécontentement des travailleurs face aux récentes déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du dernier conseil interministériel.

Lors du conseil interministériel, Ousmane Sonko a affirmé que le système de rémunération dans la fonction publique ne devrait pas se spécifier pour les agents des collectivités territoriales. Il a qualifié ce système de « démagogique » et a accusé les gestions passées depuis les années 2000 d’avoir déstructuré la rémunération par une approche sectorielle.

Les propos du Premier ministre ont suscité une vive réaction de la part des travailleurs des collectivités territoriales. Ils estiment que leurs revendications légitimes concernant la revalorisation de leurs salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail sont ignorées. Ils dénoncent également l’absence de dialogue constructif avec le gouvernement et le manque de mesures concrètes pour résoudre leurs problèmes.

La grève de 96 heures a déjà commencé à perturber plusieurs services publics locaux, affectant ainsi la vie quotidienne des citoyens. Les conséquences de cette grève se font sentir dans divers domaines, montrant l’importance des travailleurs des collectivités territoriales dans le fonctionnement des services publics.

L’Intersyndicale appelle le gouvernement à reconsidérer sa position et à engager des négociations sérieuses pour répondre aux attentes des travailleurs. Ils insistent sur le besoin urgent d’un dialogue constructif et de solutions concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et revaloriser leurs salaires.

Ce mouvement de grève s’inscrit dans un contexte plus large de mécontentement au sein de la fonction publique. De nombreux agents réclament une révision globale du système de rémunération et des conditions de travail. Les syndicalistes avertissent que sans réponse adéquate du gouvernement, d’autres actions de protestation pourraient suivre dans les semaines à venir.

La grève de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales illustre le profond mécontentement des agents face aux positions du gouvernement. Alors que les services publics locaux sont perturbés, l’appel à des négociations sérieuses résonne avec insistance. Les prochaines actions du gouvernement seront déterminantes pour apaiser les tensions et trouver une solution durable aux revendications des travailleurs.

Outrage au Premier Ministre Ousmane Sonko : L’Imam Cheikh Tidiane Ndao Arrêté par la Division des Investigations Criminelles

Le climat politique et social au Sénégal se tend davantage avec l’arrestation récente de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, une figure religieuse bien connue. Ce dernier a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (Dic) ce matin à son domicile situé à Castors, Dakar.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao a eu lieu à l’aube, précisément à 6 h 15, par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Dic. Selon des sources de Seneweb, l’imam est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Dic où il est soumis à un interrogatoire formalisé par procès-verbal.

L’imam Ndao est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko, particulièrement sur la délicate question de l’homosexualité. Cette arrestation survient après celle de l’activiste Bah Diakhaté, signalant une intensification des mesures prises contre les discours jugés offensants envers les hautes autorités du pays.

Selon les informations disponibles, l’arrestation de Cheikh Tidiane Ndao découle d’une autosaisine du procureur de la République. Cette démarche vise à répondre de manière proactive aux infractions présumées, sans attendre une plainte formelle.

L’arrestation de l’imam Ndao suscite déjà de vives réactions au sein de la communauté religieuse et parmi les militants des droits civiques. Beaucoup voient dans cette mesure une tentative de museler les voix dissidentes et de restreindre la liberté d’expression, notamment sur des sujets aussi sensibles que l’homosexualité. La communauté attend avec impatience les développements de cette affaire et espère que la justice se montrera équitable.

Cette série d’arrestations intervient dans un contexte où les débats sur les droits et les libertés individuelles sont particulièrement vifs au Sénégal. La question de la criminalisation de l’homosexualité reste un sujet de division profonde, tant au niveau politique que social. Ousmane Sonko, qui a récemment réaffirmé sa position sur cette question lors d’une conférence avec Jean-Luc Mélenchon, a déclaré que ce thème pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao par la Dic ajoute une couche de complexité à une situation déjà tendue. Tandis que les autorités poursuivent leurs efforts pour contrôler les discours publics, la société civile et les défenseurs des droits de l’homme continuent de surveiller de près les actions gouvernementales. Le sort de l’imam Ndao et l’issue de cette affaire resteront des indicateurs clés de l’état des libertés au Sénégal.

Le Journaliste Ayoba Faye de Walfadjiri Victime d’une Agression à Cambérène

Un incident choquant a frappé la communauté journalistique sénégalaise. Ayoba Faye, journaliste émérite du groupe Walfadjiri, a été victime d’une violente agression hier, lundi, à Cambérène. L’information a été relayée par son collègue Malang Sané.

Selon les premiers témoignages, Ayoba Faye a été pris pour cible par des agresseurs non identifiés alors qu’il se trouvait à Cambérène. Ces derniers ont non seulement agressé physiquement le journaliste, mais ont également emporté tous ses bagages. Parmi les objets volés, se trouvait son passeport, un document essentiel pour tout professionnel, particulièrement dans le milieu du journalisme où les déplacements sont fréquents.

La nouvelle de cette agression a rapidement fait le tour des rédactions et des réseaux sociaux, suscitant une vague d’indignation et de solidarité envers Ayoba Faye. Ses collègues de Walfadjiri, ainsi que d’autres professionnels des médias, ont exprimé leur soutien et leur inquiétude face à cette montée de l’insécurité qui cible de plus en plus souvent les journalistes.

Cet incident met en lumière une préoccupation croissante concernant la sécurité des journalistes au Sénégal. La profession, déjà sous pression en raison de la nature souvent sensible des informations traitées, fait face à des risques accrus sur le terrain. Les agressions et les vols ne sont malheureusement pas des incidents isolés, et des mesures plus strictes sont demandées pour protéger les professionnels des médias.

En réponse à cette agression, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler les autorités sénégalaises à renforcer la sécurité dans les zones à risque et à garantir une meilleure protection pour les journalistes. Il est crucial que des enquêtes soient menées de manière diligente et que les auteurs de ces actes soient traduits en justice.

La communauté journalistique attend avec impatience des nouvelles sur l’état de santé de Ayoba Faye et espère que ses agresseurs seront rapidement appréhendés. Cet incident rappelle tristement les dangers auxquels sont exposés ceux qui, au quotidien, s’efforcent de rapporter des informations cruciales au public. En attendant, le soutien à Ayoba Faye ne faiblit pas, et des initiatives pour renforcer la sécurité des journalistes sont plus que jamais nécessaires.

Homosexualité : Oumar Youm Presse Ousmane Sonko de Respecter ses Engagements

L’ancien ministre Oumar Youm a exprimé son indignation suite à l’arrestation de Bah Diakhaté, qualifiant les accusations portées contre lui de « délire ». Dans un post sur Facebook, Youm a fermement demandé qu’on cesse de « nous ridiculiser », tout en apportant son soutien à Diakhaté.

Oumar Youm a également rappelé la position de son camp politique lorsque la question de la criminalisation de l’homosexualité avait été soulevée à l’Assemblée nationale. Il a souligné qu’il avait déclaré, depuis la tribune de l’Assemblée, que la majorité parlementaire n’avait pas l’intention de dépénaliser l’homosexualité. « Chose faite! », a-t-il écrit.

L’ancien parlementaire a adressé un message implicite au Premier ministre actuel, en lui rappelant sa promesse de criminaliser l’homosexualité. « À celui qui avait promis fermement de criminaliser l’homosexualité de passer aux actes », a déclaré Oumar Youm, ajoutant qu’il espérait que cette proposition serait clairement exprimée lors de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre.

Le débat sur l’homosexualité a refait surface après une conférence tenue le 16 mai dernier à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, co-animée par Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon. Lors de cet événement, Sonko a affirmé que ce sujet pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal. Il a également déclaré que l’homosexualité était « tolérée » sous nos tropiques, un commentaire qui a suscité une vive controverse.

Suite à ces déclarations, Bah Diakhaté, un activiste réputé proche de l’ancien régime de Macky Sall, a été arrêté par la division des investigations criminelles. Il est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

La situation a engendré une série de réactions, certaines plus virulentes que d’autres, démontrant la sensibilité et la polarisation autour de la question de l’homosexualité au Sénégal. La pression est désormais sur le gouvernement et ses représentants pour clarifier leur position et prendre des mesures conformes à leurs engagements antérieurs.

Réunion Cruciale de la Convergence des Cadres Républicains (CCR) de l’APR ce Jeudi

Abdoulaye Diouf Sarr, le coordinateur de la Convergence des Cadres Républicains (CCR), a convoqué une réunion importante pour les cadres de l’Alliance pour la République (APR). L’événement se tiendra ce jeudi à partir de 18 heures, au siège de l’APR situé à Mermoz, selon les informations rapportées par le quotidien Les Échos.

Cette rencontre s’annonce déterminante, car elle réunira les principaux cadres du parti pour discuter de sujets cruciaux. Parmi les points à l’ordre du jour, les participants débattront de la situation politique nationale actuelle, marquée par divers enjeux socio-économiques et sécuritaires qui préoccupent le pays.

En plus de cela, la réunion abordera également des questions internes au parti APR. Les cadres devront se pencher sur les stratégies à adopter pour renforcer la cohésion au sein du parti, notamment en vue des prochaines échéances électorales. L’importance de cette réunion est soulignée par le contexte politique actuel, où l’APR, sous la direction du Président Macky Sall, doit naviguer entre les défis de gouvernance et les aspirations de la population sénégalaise.

La convocation de cette réunion par Abdoulaye Diouf Sarr montre une volonté claire de mobiliser les forces vives du parti et de préparer une réponse collective et stratégique aux défis politiques et sociaux du moment. Les résultats de cette rencontre pourraient avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du parti et sur la dynamique politique du Sénégal.

La participation des cadres républicains est donc attendue avec intérêt, et les discussions qui en résulteront pourraient tracer les grandes lignes des actions futures de l’APR dans le paysage politique sénégalais.

Paris Accueille une Conférence Internationale sur l’Islam Soufi et les Défis de la Mondialisation

À partir de ce jeudi, Paris devient le centre d’une importante conférence internationale sur l’Islam soufi, organisée par le Dahira Sop Naby de France et la Cellule Zawiya Tijaniyya du Sénégal. Cette rencontre de trois jours, inscrite dans le cadre des « Journées culturelles Serigne Babacar Sy », a pour thème principal « Islam soufi et défis de la mondialisation ». L’objectif est de « contribuer à la co-construction de solutions universelles recherchées pour bâtir un monde de paix et de dialogue ».

Dans un contexte mondial marqué par une crise des valeurs et des identités, cette conférence vise à fournir une plateforme de réflexion et d’échange. Elle se concentre sur la façon dont une réponse sénégalaise et africaine pourrait adresser les crises actuelles du monde musulman. La conférence s’inscrit également dans un effort plus large pour promouvoir un Islam ouvert, intégratif, et engagé dans le dialogue des cultures.

Des spécialistes, chercheurs érudits, et citoyens engagés participeront à cette rencontre. Les débats seront structurés autour de deux thèmes principaux. Le premier panel, intitulé « Islam ouvert, intégration et dialogue des cultures », sera animé par le Professeur Bakary Sambe, enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions du Sénégal.

Le deuxième panel abordera la thématique « Vivre en France et être musulman : Entre spiritualité et citoyenneté agissante », et sera animé par Mohamed Bajrafil, théologien, essayiste, et Ambassadeur des Comores à l’UNESCO.

En outre, le Professeur Mbaye Thiam, archiviste et historien sénégalais, discutera de « la vision universaliste dans la pensée et l’action de Cheikh El Hadj Malick Sy et l’École de Tivaouane ». Il sera accompagné de Gregory Vandame, islamologue et chercheur en soufisme classique, qui abordera la notion de la « communauté du juste milieu » dans le Coran, considérée comme un fondement de l’Islam soufi.

Le Professeur Abdoul Aziz Kébé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), spécialiste en droit et civilisations islamiques, prendra également part aux travaux, apportant son expertise sur le sujet.

Cette conférence est une occasion unique de réunir des voix diverses et érudites pour discuter des défis contemporains auxquels fait face l’Islam soufi dans un monde globalisé. En favorisant le dialogue interculturel et la réflexion commune, cet événement aspire à jeter les bases d’une cohabitation pacifique et harmonieuse, répondant ainsi aux besoins pressants de notre époque.

Un don de livres d’une valeur de 6 millions de FCFA au Lycée de Kidira

L’Association des ressortissants de l’arrondissement de Kidira et environs en France (Arakef) a effectué un geste louable en remettant un don de livres et d’œuvres d’une valeur estimée à six millions de FCFA au lycée de Kidira.

Ce don consiste en 1.049 livres, représentant une somme considérable en ressources éducatives, financé entièrement par l’Arakef, une association composée de ressortissants de 15 villages de la commune de Kidira, basée en France. Cette initiative vise à soutenir l’éducation et l’accès à la culture dans la région, offrant ainsi aux étudiants et aux enseignants des ressources supplémentaires pour enrichir leur apprentissage et leur enseignement.

Lors de la cérémonie de remise du don, qui s’est tenue en présence du sous-préfet de Bélé, des autorités locales et des chefs d’établissements, le Secrétaire général de l’association, Mamoudou Ka, a souligné l’engagement continu de l’Arakef envers le développement de l’éducation à Kidira. Il a rappelé que l’association avait déjà contribué à la construction du lycée en 2018, pour un montant de plus de 219 millions de FCFA, et à son extension en 2021, avec un investissement de 115 millions de FCFA.

Cette action de solidarité et d’investissement dans l’éducation démontre l’importance de la collaboration entre la diaspora sénégalaise et les communautés locales pour améliorer les infrastructures éducatives et favoriser l’épanouissement des jeunes. Elle témoigne également de l’attachement des ressortissants de Kidira à leur terre d’origine et à l’éducation de ses habitants, en dépit de la distance qui les sépare.

Migration Irrégulière : Une Persistance Alarmante du Phénomène

Malgré les efforts déployés pour lutter contre la migration irrégulière, celle-ci continue de hanter les côtes sénégalaises, alerte le président de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (UNAPAS), Makka Dieye. Pour lui, l’accalmie apparente n’est qu’une illusion, car de nombreuses familles sont toujours dans l’angoisse, cherchant désespérément leurs proches disparus en mer.

Entre avril et mai seulement, quatre pirogues ont quitté le pays, avec des conséquences tragiques. Deux pirogues parties de Joal le 21 avril restent introuvables, emportant avec elles un nombre indéterminé de passagers. Une autre pirogue, partie d’Abéné, a dérivé pendant 14 jours en mer avant de s’échouer à Nouadhibou, avec huit morts à bord. Une troisième, partie de Yenne, a également disparu en mer, avec des mineurs à son bord. Plus récemment, le 18 mai, une autre pirogue a quitté Joal, ajoutant à la liste des disparitions.

Makka Dieye exprime des craintes légitimes quant au sort des migrants, surtout en cette période où les conditions météorologiques en mer sont particulièrement difficiles, avec des vents forts. Il appelle ainsi le président Bassirou Diomaye à prendre des mesures urgentes pour endiguer ce fléau, soulignant que malgré les dangers évidents, les jeunes continuent de risquer leur vie dans l’espoir d’une vie meilleure ailleurs. Il déplore également le silence qui entoure ce phénomène persistant, appelant à une action concertée pour y faire face.

La persistance de la migration irrégulière représente un défi majeur pour les autorités sénégalaises et la communauté internationale dans son ensemble. Il est impératif de renforcer la sensibilisation, de mettre en place des mesures de prévention et d’offrir des alternatives viables à ceux qui envisagent de migrer de manière irrégulière. En attendant, les drames en mer continuent de se dérouler, laissant derrière eux des familles brisées et des vies perdues.

Le « Wass » : Une Boisson qui Cartonne pour la Journée Internationale du Thé

À l’occasion de la Journée Internationale du Thé célébrée le 21 mai, Seneweb met en lumière le succès du « Wass », une variété de thé qui a conquis le cœur des Sénégalais. Cette boisson est vendue à chaque coin de rue aux côtés du café, du célèbre café Touba et d’autres boissons chaudes. Le « Wass » est une infusion composée de thé vert, de menthe, de gingembre, de citron, de pastilles et de clou de girofle, bouillis ensemble. Du sucre est ajouté à l’infusion avant d’être servi dans une tasse, généralement vendue à 100 ou 150 F CFA. Les jeunes en sont particulièrement friands.

Le « Wass » est disponible partout, notamment à Pikine, où Cheikh Diagne a établi son petit commerce depuis huit mois. Vêtu d’un jean bleu et d’un t-shirt noir, il parcourt les rues sous le soleil chaud, proposant son infusion à ses clients habituels. Il prépare son « Wass » chaque matin chez lui et se rend chez ses clients pour répondre à la demande croissante.

« Je ne regrette pas d’avoir porté mon choix sur ce boulot. Je réalise des économies. Je subviens à mes besoins et à ceux de ma famille », déclare-t-il, soulignant ainsi les avantages financiers de cette activité.

Au marché Thiaroye, Ahmed Diop, surnommé Momo, est également actif dans ce secteur. Avec son sourire chaleureux, il accueille les clients tout en faisant la promotion de son produit. La musique de l’artiste Wally Seck crée une atmosphère détendue tandis que les tasses se vident rapidement.

Les clients, comme Marième Fall, vantent les nombreuses vertus du « Wass ». Cette infusion, selon eux, favorise la digestion et offre une alternative saine au café. Cependant, il est important de noter que tous les diététiciens ne recommandent pas le « Wass » pour tout le monde. Par exemple, les diabétiques doivent faire attention à sa consommation en raison des risques de fluctuations de la glycémie.

Ciré Mady Fall, diététicien nutritionniste à l’hôpital Dalal Diam de Guédiawaye, souligne les bienfaits du « Wass ». « Compte tenu des différentes composantes du Wass, c’est une boisson chaude qui est favorable à la santé si toutefois c’est bien élaboré », explique-t-il.

Cependant, il insiste sur le mode de préparation, recommandant une infusion plutôt qu’une décoction pour préserver les vitamines sensibles à la chaleur. Malgré cela, de nombreux jeunes ont investi dans la vente du « Wass » et certains en ont tiré profit, contribuant ainsi à son succès croissant.

Affaire de viol collectif à Orkadiéré : Quatre chauffeurs arrêtés pour agression sexuelle

La tranquillité de Doundé, un village de la commune d’Orkadiéré, a été troublée par un crime odieux. Quatre chauffeurs sont actuellement poursuivis pour viol collectif, selon les informations rapportées par L’Observateur.

Les événements se sont déroulés la semaine dernière, relate le quotidien : « De retour d’une soirée dansante, D. Ba et son compagnon ont été attaqués en chemin par quatre individus. » Malheureusement, le petit ami a réussi à s’enfuir, laissant sa compagne, une jeune femme de 22 ans, aux mains des agresseurs. Ils l’ont ensuite entraînée de force dans une maison abandonnée où ils l’ont déshabillée, ligotée, et contrainte à subir des actes sexuels répétés.

Les cris de la victime ont alerté un vigile du marché local, qui est intervenu rapidement. Armé d’une lampe de poche, il a surpris les quatre hommes en train de se relayer sur la jeune fille, qui était complètement nue.

L’un des agresseurs a été reconnu comme étant le voisin du vigile. Face à cette découverte, la bande a pris la fuite, laissant la victime sur place.

Secourue par le vigile, la jeune femme a été conduite à l’établissement de santé local, puis a déposé plainte contre ses agresseurs, tous identifiés comme étant des clients de la tante de la victime, une restauratrice à Doundé. Les suspects, nommés I. Ndiaye, A. Fall, M. Ndiaye et A. Mbaye, ont été interpellés par la Brigade de gendarmerie de Semme. Ils ont été placés sous mandat de dépôt après avoir été déférés au Parquet de Matam, à la suite de leur garde à vue.

Les prévenus, bien que deux d’entre eux soient mariés et pères de famille, ont nié partiellement les accusations portées contre eux, affirmant n’avoir que déshabillé la jeune fille avant d’être interrompus par l’intervention du vigile. Une enquête approfondie est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire de viol collectif et traduire les coupables en justice.

Tensions à la Direction générale du Budget : violente altercation entre deux contrôleurs

La Direction générale du Budget a été le théâtre d’une altercation virulente entre le Directeur du contrôle interne, Younoussa Ba, et son adjoint, Thierno Diop, lors d’une réunion récente. Selon le quotidien « Source A », les échanges ont failli dégénérer en confrontation physique, laissant l’assistance médusée.

La dispute aurait éclaté lorsque Thierno Diop a exprimé de manière véhémente son mécontentement concernant la dotation d’un nouvel ordinateur. L’adjoint a souligné que son équipement actuel était obsolète, nécessitant une mise à jour urgente. Mais les tensions se sont intensifiées lorsqu’il a accusé son supérieur de s’opposer à Ousmane Sonko, leader politique en vue au Sénégal.

Selon des témoins, Diop n’a pas hésité à lancer des propos acerbes à Ba, allant jusqu’à mettre en doute sa probité. Il aurait traité le Directeur de tous les noms d’oiseaux, aggravant ainsi la situation. La réunion s’est transformée en une joute verbale, suscitant l’étonnement et la réprobation des autres participants.

Interrogé par « Source A », Thierno Diop a confirmé l’accrochage, allant même plus loin en accusant Younoussa Ba de tenter de l’impliquer dans des dépenses non éligibles. Des accusations graves qui jettent une ombre sur la gestion interne de la Direction générale du Budget.

Pour sa part, Younoussa Ba a choisi de ne pas commenter l’incident en détail. Il a simplement indiqué que « s’il y a eu des insanités qui ont été débités, ce n’était pas de (sa) part », se défendant ainsi des accusations portées par son adjoint.

Cet épisode met en lumière des tensions internes au sein de la Direction générale du Budget, révélant des fissures dans la collaboration entre certains de ses membres. La situation exige une intervention rapide des autorités compétentes pour apaiser les esprits et restaurer un climat de travail serein et professionnel.

Les accusations de malversations et de conflits internes sont particulièrement préoccupantes dans une institution clé pour la gestion financière du pays. Une enquête pourrait être nécessaire pour faire toute la lumière sur ces allégations et assurer la transparence et l’intégrité au sein de la Direction générale du Budget.

Gassane : Le village de Baf Ngoyé ravagé par un violent incendie

Un violent incendie a dévasté le village de Baf Ngoyé, situé à 10 kilomètres de la commune de Gassane, dans le département de Linguère, le dimanche 19 mai aux environs de 13 heures. Ce sinistre a causé d’importants dégâts matériels, bien que, heureusement, aucune perte en vie humaine ne soit à déplorer.

Selon les premières informations, l’incendie a été provoqué par des enfants jouant avec le feu. En quelques heures, les flammes ont ravagé une trentaine de cases, réduisant en cendres quatre moutons, de la volaille, des vêtements, des vivres, des lits, des appareils électroménagers et des semences. Les habitants du village, choqués, ont vu tous leurs biens partir en fumée.

Alertés rapidement, les agents des Eaux et Forêts du Ranch de Dolly se sont rendus sur place pour lutter contre les flammes et prévenir leur propagation. Malgré leurs efforts, l’incendie a laissé de nombreux habitants dans le dénuement total, obligés de dormir à la belle étoile depuis dimanche.

Les sinistrés de Baf Ngoyé se retrouvent désormais sans abri et en situation de grande détresse. Ils appellent à l’aide et à la solidarité des autorités locales et des organisations humanitaires pour obtenir une assistance d’urgence. Les besoins sont nombreux et urgents : abris temporaires, nourriture, vêtements, et soutien psychologique.

Cet incendie met en lumière les vulnérabilités des zones rurales face aux risques de feu, souvent exacerbés par des pratiques dangereuses et l’absence de moyens de lutte contre les incendies. Les autorités locales, en collaboration avec les services de protection civile, sont appelées à renforcer les campagnes de sensibilisation sur les dangers du feu et à mettre en place des mesures préventives pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

En attendant, la communauté de Baf Ngoyé tente de se reconstruire et de trouver des solutions immédiates pour abriter et soutenir les familles affectées par cette tragédie. La solidarité nationale et internationale sera essentielle pour permettre à ces sinistrés de retrouver une vie normale et de se remettre de cette épreuve dévastatrice.

Zone industrielle et agricole de Sandiara : Les travailleurs dénoncent leurs conditions de vie

Les jeunes de Sandiara, une commune du département de Mbour, se sont regroupés au sein d’une association pour dénoncer les conditions de vie des travailleurs dans la zone industrielle et agricole de leur collectivité. Inspiré par le Plan Sénégal Emergent (PSE), l’ancien maire de Sandiara, Dr. Serigne Gueye Diop, aujourd’hui ministre de l’Industrie et du Commerce, avait initié le Plan Sandiara Emergent pour attirer des investisseurs et créer des emplois locaux. Cependant, les travailleurs se sentent aujourd’hui trahis par leurs conditions de travail.

Omar Sarr, un des responsables de l’association, a souligné que, malgré l’arrivée de plusieurs usines et la création d’emplois, les conditions des travailleurs sont loin d’être satisfaisantes. « Après plusieurs années d’activités, nous avons constaté une stagnation de la situation des employés qui travaillent toujours sans contrat ni bulletin de salaire, » a déclaré Sarr. Il a ajouté que des enquêtes menées suite aux plaintes des employés révèlent des conditions de travail proches de l’exploitation : absence de contrats, de bulletins de salaire, de soins médicaux, et de prises en charge en cas d’accidents de travail. De plus, les licenciements arbitraires sont fréquents.

Face à ces injustices, les jeunes de Sandiara se sont constitués en un mouvement pour réclamer justice et défendre les intérêts des travailleurs. Ils demandent l’intervention urgente des autorités, notamment du président de la République, du Premier ministre et du ministre de l’Industrie et du Commerce. Ils espèrent que ces interventions permettront de trouver des solutions pour les victimes de ces abus et d’améliorer les conditions de travail des employés actuels.

Ce mouvement, qui regroupe différentes franges de la population de Sandiara, vise à mettre fin à l’exploitation des travailleurs et à garantir leurs droits fondamentaux. Les jeunes de Sandiara sont déterminés à faire entendre leur voix et à obtenir des améliorations concrètes pour tous les travailleurs de la zone industrielle et agricole de leur commune.

La BNDE Consolide ses Fondamentaux Financiers et Affiche une Performance Record en 2023

La Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE) du Sénégal a franchi une étape majeure en consolidant ses fondamentaux financiers après une augmentation de capital social historique de 41 milliards FCFA, passant de 11 à 52 milliards FCFA. À la clôture de l’exercice 2023, la BNDE a enregistré un résultat net record de 8,5 milliards FCFA, marquant une décennie de croissance soutenue depuis sa création en 2014.

Lors de l’Assemblée Générale des actionnaires tenue le 15 mai 2024, les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2023 ont été approuvés, révélant une performance financière exceptionnelle. Le total bilan a atteint 555 milliards FCFA, soit une augmentation de 39% par rapport à l’exercice précédent. Le Produit Net Bancaire (PNB) a également connu une croissance significative de 47%, s’élevant à 25,8 milliards FCFA. De plus, les fonds propres de la banque se sont solidifiés à 69,9 milliards FCFA, assurant ainsi une conformité renforcée aux normes prudentielles.

Les commissaires aux comptes ont certifié les comptes sans réserve, confirmant la solidité financière et prudentielle de la BNDE. Cette réussite positionne désormais la banque parmi le top 10 des institutions bancaires du Sénégal. Le Conseil d’administration, lors de sa session du 29 avril 2024, a également validé ces résultats et félicité le Directeur Général sortant, Dr Abdoulaye NIANE, ainsi que ses collaborateurs pour leur contribution significative à la consolidation de la banque.

Avec la nomination de M. Mamadou FAYE comme nouveau Directeur Général, la BNDE aborde l’exercice 2024 sous de meilleurs auspices, avec des perspectives de consolidation et d’expansion de ses activités. La banque exprime sa gratitude envers ses clients et partenaires pour leur confiance et leur soutien constants. Dans un contexte économique en évolution, la BNDE réaffirme son engagement envers le développement économique, social et environnemental du Sénégal.

Depuis son lancement en janvier 2014, la BNDE s’est positionnée comme une banque universelle innovante et accessible, dédiée à faciliter l’accès au financement pour les PME-PMI et à fournir des solutions financières globales répondant à leurs besoins. Avec cette nouvelle étape franchie, la BNDE est prête à continuer de jouer un rôle clé dans le soutien et le développement de l’économie sénégalaise.

Interception de 164 Migrants au Sud de Gorée : Une Nouvelle Intervention de la Marine Nationale

Dakar, 18 mai 2024 — La Marine nationale sénégalaise a annoncé l’interception d’une pirogue transportant 164 migrants au sud de l’île de Gorée, vendredi dernier. Cette opération, réalisée en collaboration avec l’armée de l’air dans le cadre d’une mission aéro-maritime, souligne l’engagement continu des forces sénégalaises pour lutter contre l’émigration irrégulière.

Détails de l’Opération

Parmi les passagers de l’embarcation interceptée figuraient onze femmes et dix-huit mineurs, tous candidats à l’émigration irrégulière. Les autorités ont indiqué que les migrants interceptés étaient majoritairement des Sénégalais, mais comprenaient également des ressortissants étrangers.

Cette interception est la seconde en un peu plus de 48 heures, marquant une série d’opérations intensifiées par la Marine nationale. Jeudi, une autre pirogue transportant 116 migrants avait déjà été arraisonnée à 100 kilomètres au large de Dakar. Cette embarcation comptait également des migrants originaires du Sénégal et de la sous-région ouest-africaine.

Réponse des Autorités

La Marine nationale a partagé les détails de l’opération via un message sur le réseau social X, réitérant leur détermination à empêcher les départs clandestins qui mettent en danger la vie de nombreux individus cherchant à atteindre les côtes européennes. Les autorités sénégalaises continuent de renforcer leur dispositif de surveillance et de contrôle des côtes afin de lutter contre ce phénomène.

Contexte et Enjeux

L’émigration irrégulière reste un défi majeur pour le Sénégal et les pays de la région. Les candidats à l’émigration clandestine prennent souvent des risques considérables, embarquant sur des pirogues surchargées et peu sûres dans l’espoir de trouver de meilleures opportunités en Europe. Ces traversées périlleuses sont souvent organisées par des réseaux de trafiquants exploitant la vulnérabilité des migrants.

Le gouvernement sénégalais, avec l’appui de ses partenaires internationaux, s’efforce de mettre en œuvre des mesures préventives et de sensibilisation pour dissuader ces départs dangereux. Des campagnes de sensibilisation sont régulièrement menées pour informer les populations sur les risques encourus et les alternatives disponibles sur place.

Perspectives d’Avenir

Face à la recrudescence des tentatives d’émigration clandestine, les autorités sénégalaises poursuivent leurs efforts pour renforcer la sécurité maritime et aérienne. La coopération régionale et internationale est également essentielle pour lutter efficacement contre ce fléau. Le Sénégal continue de plaider pour une approche intégrée, combinant surveillance, répression des réseaux de trafiquants, et initiatives de développement pour offrir des perspectives économiques aux jeunes susceptibles d’être tentés par l’émigration irrégulière.

L’interception de ces deux pirogues en l’espace de 48 heures illustre l’importance des opérations de surveillance et de contrôle menées par la Marine nationale sénégalaise. Il est crucial de continuer à sensibiliser les populations sur les dangers de l’émigration clandestine tout en renforçant les mesures de sécurité et de soutien au développement local pour offrir des alternatives viables aux candidats à l’émigration.

Gamou Saint-Louis 2024 : La SENELEC soutient l’organisation avec un don de matériel

À l’approche de la 70e édition du Gamou annuel Serigne Babacar Sy, la Société nationale d’électricité (SENELEC) de la région nord de Saint-Louis a démontré son engagement envers cet important événement religieux en remettant un lot de matériel au comité d’organisation. Cette contribution comprend des packs d’eau, des bouilloires et des nattes de prière, et a été remise ce vendredi, marquant une participation active de la SENELEC au bon déroulement de la célébration prévue pour ce samedi.

Un soutien matériel significatif

Ibrahima Bakhoum, chef de service distribution de la Délégation régionale nord (DRN) de la SENELEC, a expliqué que cette année revêtait une importance particulière, justifiant ainsi le soutien matériel exceptionnel accordé. « L’édition de cette année a un cachet particulier c’est pourquoi on a décidé, au-delà de nos actions habituelles, de remettre ces gadgets au comité d’organisation en guise de participation », a-t-il déclaré. Ce geste s’inscrit dans une série de mesures prises par la SENELEC pour assurer une bonne couverture de l’événement religieux.

Des dispositions techniques pour un événement réussi

En plus du don de matériel, la SENELEC a déployé des ressources techniques pour garantir l’alimentation électrique continue durant le Gamou. Parmi les équipements mis à disposition figurent un groupe électrogène de 400 kVA, 100 lanternes, 400 ampoules, 200 réglettes et 3 groupes projecteurs. Ces dispositifs visent à prévenir toute interruption de l’éclairage et à assurer le confort des participants, contribuant ainsi à la réussite de la célébration.

Une reconnaissance de la part du comité d’organisation

Khalifa Niang, s’exprimant au nom du Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (COSKAS), a exprimé sa gratitude envers la SENELEC pour ce geste généreux. Ce soutien est perçu comme un renforcement des efforts collectifs pour honorer la mémoire de Serigne Babacar Sy et faciliter la participation des milliers de disciples de la confrérie Tidiane qui convergeront vers Saint-Louis pour cette occasion.

Une célébration mémorable en perspective

Le Gamou de Saint-Louis, également connu sous le nom de Gamou Ndar, célèbre la vie et l’héritage de Serigne Babacar Sy, premier khalife d’El Hadji Malick Sy (1922-1957). Ce rassemblement annuel attire des milliers de fidèles venus honorer les enseignements et les contributions de cette figure emblématique de la confrérie Tidiane. Cette 70e édition, marquée par le soutien matériel et logistique de la SENELEC, promet d’être une célébration mémorable, renforçant les liens communautaires et spirituels des participants.

La contribution de la SENELEC au Gamou de Saint-Louis 2024 illustre un partenariat fructueux entre les institutions nationales et les organisations religieuses. Ce soutien matériel et technique est un gage de succès pour cette édition spéciale, assurant une célébration dans des conditions optimales et honorant dignement la mémoire de Serigne Babacar Sy.

Tabaski 2024 : Le Sénégal s’engage vers l’autosuffisance en moutons

En vue de la célébration de la Tabaski 2024, le Sénégal intensifie ses efforts pour atteindre l’autosuffisance en moutons, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour cette fête cruciale. Dans cette optique, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Dr. Mabouba Diagne, a récemment effectué une visite en République islamique de Mauritanie. Cette visite visait à renforcer la coopération avec son homologue mauritanien et à rencontrer les éleveurs locaux, dans le but d’établir un partenariat solide et bénéfique pour les deux pays.

Un partenariat stratégique

La visite de Dr. Mabouba Diagne en Mauritanie a abouti à la mise en place d’un partenariat stratégique entre les deux nations. Ce partenariat comprend des garanties significatives, notamment la gratuité des taxes à la frontière pour les moutons importés de Mauritanie vers le Sénégal. Cette mesure vise à faciliter un approvisionnement fluide et suffisant du marché sénégalais, crucial pour la période de la Tabaski où la demande en moutons atteint son apogée.

Renforcement des liens historiques

Au-delà des aspects économiques et logistiques, cette initiative est également une occasion de raffermir les liens séculaires entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux pays partagent une longue histoire de coopération et de solidarité, et cette démarche renforce encore davantage ces relations. Le partenariat ne se limite pas à l’approvisionnement en moutons, mais englobe également des échanges de savoir-faire et de bonnes pratiques en matière d’élevage et de gestion agricole.

Objectif : autosuffisance

L’engagement du Sénégal pour l’autosuffisance en moutons s’inscrit dans une stratégie plus large de souveraineté alimentaire. En développant des partenariats régionaux solides et en investissant dans l’amélioration de la production locale, le pays aspire à réduire sa dépendance aux importations et à garantir une sécurité alimentaire durable pour sa population. La collaboration avec la Mauritanie est un pas important dans cette direction, offrant une solution pratique et immédiate aux défis posés par la forte demande de moutons pendant la Tabaski.

Perspectives d’avenir

Le succès de ce partenariat dépendra de sa mise en œuvre effective et de la capacité des deux pays à maintenir une coopération harmonieuse. Les autorités sénégalaises et mauritaniennes ont exprimé leur détermination à faire de cette collaboration un modèle de réussite pour d’autres initiatives similaires dans la région. À long terme, cette démarche pourrait inspirer d’autres partenariats entre pays voisins, renforçant ainsi la résilience et l’autonomie alimentaire de toute la région ouest-africaine.

L’engagement du Sénégal pour l’autosuffisance en moutons à travers ce partenariat avec la Mauritanie marque un tournant significatif dans la préparation de la Tabaski 2024. Il reflète une volonté politique forte de garantir non seulement l’approvisionnement pour une fête traditionnelle majeure, mais aussi de promouvoir une souveraineté alimentaire durable pour le pays.

Promotion des Résultats de la Recherche : L’ANRSA Mise sur la Synergie Entre Acteurs

L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA) renforce son engagement en faveur d’une meilleure synergie entre les différents acteurs pour optimiser l’utilisation des résultats de la recherche scientifique au Sénégal. Moussa Sidibé, l’un des responsables de l’ANRSA, a souligné l’importance de cette collaboration lors d’un atelier à Ziguinchor, visant à partager et consolider les résultats de l’étude “Cartographie des acteurs, des résultats et des besoins en recherche-innovation au Sénégal”.

Objectifs et Enjeux

Le programme WaRRIWA (Valorisation des résultats de la recherche et l’innovation en Afrique de l’Ouest), coordonné par Moussa Sidibé pour l’ANRSA, se concentre sur la création d’un environnement favorable à la valorisation de la recherche, au transfert de technologies, et à l’innovation durable dans quatre pays ouest-africains : le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo. Ce projet est soutenu financièrement par le Fonds ACP de l’UE et l’Union européenne, visant à renforcer la recherche et l’innovation en Afrique subsaharienne.

Synergie et Partenariats

L’atelier de Ziguinchor a réuni des professeurs d’université, des élus locaux, des représentants d’entreprises, des organisations de producteurs, et des membres de la société civile. Selon Moussa Sidibé, l’objectif est de mieux informer les acteurs locaux sur l’état de la recherche au Sénégal, les opportunités disponibles, et les besoins prioritaires des bénéficiaires. Stimuler les interactions et le réseautage autour de la recherche est également un objectif clé de cet atelier.

Défis et Perspectives

Les participants ont souligné plusieurs obstacles empêchant la recherche au Sénégal de jouer pleinement son rôle, notamment les problèmes de financement, l’insuffisance des infrastructures techniques de recherche, et les commissions scientifiques limitées. « La recherche se fait de façon très active dans les universités, mais la vulgarisation de cette recherche reste à être retravaillée, » a affirmé le professeur Diène Ngom, vice-recteur chargé de la recherche à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Il a également noté que les résultats de la recherche sont souvent inaccessibles au grand public, soulignant l’importance d’initiatives comme cet atelier pour améliorer l’accès à l’information.

L’ANRSA, à travers le projet WaRRIWA, aspire à une meilleure synergie entre les secteurs de la recherche et les entreprises bénéficiaires, espérant ainsi maximiser l’impact des résultats de la recherche scientifique au Sénégal et dans la région ouest-africaine. La cartographie des acteurs et des résultats en recherche-innovation est un premier pas vers une appropriation et une valorisation efficace de la recherche, pour le développement durable et l’innovation dans la sous-région.

Tiarra Sarr nommée maire intérimaire de Mérina Dakhar en remplacement d’Aymérou Gningue

La conseillère municipale Tiarra Sarr a été élue maire provisoire de la commune de Mérina Dakhar, suite à la démission d’Aymérou Gningue, selon les autorités administratives locales.

La nomination de Tiarra Sarr fait suite à l’acceptation de la démission d’Aymérou Gningue, précédemment en poste en tant que maire de Mérina Dakhar. Conformément aux dispositions du Code général des collectivités locales, Tiarra Sarr a été désignée comme maire intérimaire de la commune.

Dans un communiqué émis par le sous-préfet de l’arrondissement, il est indiqué que Tiarra Sarr assumera la fonction de maire provisoire de Mérina Dakhar. Cette nomination intervient suite à la décision de démission d’Aymérou Gningue, qui a quitté son poste pour des « convenances personnelles ».

Aymérou Gningue, par ailleurs président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a choisi de démissionner de son mandat de maire, ouvrant ainsi la voie à une transition de leadership au sein de la municipalité.

La nomination de Tiarra Sarr comme maire provisoire témoigne de la volonté des autorités locales de maintenir la continuité administrative et de garantir une gestion efficace des affaires municipales dans la commune de Mérina Dakhar.

Déclaration du ministère de l’Industrie et du Commerce : Pas d’appel à candidatures pour des financements

Le ministère de l’Industrie et du Commerce a démenti la publication récente d’un appel à financement destiné aux petites et moyennes entreprises (PME) dans un communiqué diffusé ce vendredi 17 mai. Selon ce communiqué, aucune opération de financement d’entreprises n’a été lancée, contrairement à ce qui a été annoncé dans un appel daté du 21 avril 2024.

Le ministère a tenu à clarifier la situation, invitant les internautes à ne pas donner suite à cette annonce et à ne pas prendre en considération l’appel à candidatures pour des financements publié précédemment.

Cette déclaration vient dissiper toute confusion potentielle et clarifier la position officielle du ministère sur la question des financements destinés aux PME. Elle met en garde contre toute tentative de réponse à cet appel à candidatures qui pourrait être frauduleux ou trompeur.

Les autorités rappellent l’importance de vérifier la véracité des informations avant de répondre à de telles annonces, afin de protéger les entrepreneurs et les entreprises contre d’éventuelles arnaques ou fraudes.

Cette clarification témoigne de la vigilance du ministère de l’Industrie et du Commerce pour garantir la transparence et l’intégrité dans le processus de financement des entreprises, et pour éviter toute confusion ou malentendu parmi les bénéficiaires potentiels.

Vers une équité agricole : Le ministre de l’Agriculture octroie des quotas spécifiques aux femmes

Une nouvelle ère s’ouvre pour les femmes exploitantes de la terre au Sénégal, avec l’annonce du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à favoriser leur autonomisation dans le secteur agricole.

Dans une lettre adressée à ses services et aux coordonnateurs de projets et programmes, le ministre a donné des directives claires pour la mise en œuvre de la circulaire 0989, visant à réduire les inégalités de genre dans les activités agricoles. Cette circulaire vise à garantir aux femmes un accès équitable aux intrants agricoles essentiels.

Désormais, les femmes bénéficieront d’un quota minimum de 15 % pour les nouveaux aménagements à partir des eaux de surface, 20 % pour les aménagements à partir des eaux souterraines, 20 % pour les semences d’arachide, 20 % pour les semences de riz, 15 % pour les tracteurs, 20 % pour le matériel de culture attelée et 40 % du financement global alloué au secteur agricole.

Cette mesure intervient à un moment crucial, alors que des études révèlent que seulement 11 % des femmes ont accès à la terre au Sénégal, selon les résultats de la campagne « Stand for her Land » menée par la Cicodev Afrique.

L’initiative du ministre Diagne vise à combler cette lacune historique et à créer des opportunités équitables pour les femmes dans le secteur agricole, reconnaissant ainsi leur rôle crucial dans la sécurité alimentaire et le développement rural. En donnant accès aux femmes à une part équitable des ressources agricoles, le gouvernement espère stimuler la productivité agricole tout en promouvant l’autonomisation économique des femmes rurales.

Visite de Mélenchon à Dakar : Mamoudou Ibra Kane critique les interventions françaises en Afrique

La visite de Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumise, à Dakar a suscité des réactions, notamment de la part du journaliste et homme politique sénégalais Mamoudou Ibrahim Kane. Ce dernier a exprimé ses opinions sur le discours de Mélenchon lors d’une intervention à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en marge de sa visite au Sénégal sur invitation du président du Pastef Ousmane Sonko.

Dans un tweet, Kane a remis en question la pertinence de l’intervention française en Afrique, rappelant les précédentes visites de dirigeants français au Sénégal, notamment de Charles de Gaulle et François Hollande. Il s’interroge sur la réelle rupture dans la relation franco-sénégalaise, soulignant l’apparente continuité dans le discours et les attentes de la France à l’égard de l’Afrique.

Kane a critiqué le discours de Mélenchon, affirmant que ce dernier n’était pas venu remettre en cause les propos controversés de Jacques Chirac sur « l’homme africain ». Au contraire, selon Kane, Mélenchon aurait plutôt mis en avant ses réalisations politiques en France, notamment en matière de législation sur le mariage homosexuel. Cette focalisation sur des sujets internes à la France aurait été mal accueillie par une partie de l’auditoire, comme en témoignent les huées envers le recteur de l’université.

Le commentaire de Kane met en lumière les frustrations persistantes face aux interventions françaises en Afrique, perçues comme paternalistes et condescendantes. Il souligne également une volonté de la part des Africains de s’affirmer et de définir leur propre identité, sans l’ingérence de puissances étrangères.

Enfin, Kane interpelle sur la nécessité pour les pays africains de se réapproprier leur propre narration et de ne pas se laisser dicter leur destin par des acteurs extérieurs.

Le ministre de l’Urbanisme évalue les défis écologiques à la décharge de Mbeubeuss

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Balla Fofana, s’est rendu ce vendredi 17 mai 2024 à la décharge de Mbeubeuss, dans le département de Keur Massar, afin d’évaluer la situation sur le terrain et d’identifier les défis liés à la gestion des déchets dans cette zone cruciale.

La visite a mis en lumière les conditions précaires dans lesquelles travaillent quotidiennement plus de 3000 récupérateurs dans cette décharge, qui reste une exploitation traditionnelle. Malgré les financements importants alloués par le projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED), soit 206 milliards de F CFA, seulement 12% des fonds ont été utilisés sur une période de trois ans, selon les constatations du ministre. Cette sous-utilisation soulève des interrogations sur l’urgence écologique de la situation.

La décharge de Mbeubeuss constitue une menace écologique majeure, avec des conséquences environnementales et sanitaires graves pour les riverains. Le ministre Fofana a souligné l’impératif de mettre en place des solutions techniques et mécaniques pour traiter et valoriser les déchets de manière sécuritaire, afin de réduire l’impact sur l’environnement.

Dans le cadre des mesures immédiates, le gouvernement a décidé d’interdire la présence des enfants sur le site de la décharge, une mesure visant à protéger leur santé et leur sécurité.

Des discussions avec les partenaires techniques sont prévues pour poursuivre la collaboration malgré les défis actuels. Le ministre Fofana a également annoncé la mise en place de mesures strictes visant à améliorer les conditions de travail sur le site, en réponse aux doléances exprimées par les récupérateurs lors de sa visite.

Cette initiative est perçue comme le début d’une nouvelle ère dans la gestion des déchets à Mbeubeuss, avec l’espoir que des actions concrètes seront rapidement mises en œuvre pour atténuer les effets néfastes de cette décharge sur l’environnement et la santé publique.

Un mécanicien cambriole pour financer son voyage aux États-Unis, arrêté par la police de Diamaguène Sicap-Mbao

Un mécanicien de 29 ans, identifié comme M. M., a été appréhendé par la police de Diamaguène Sicap-Mbao alors qu’il tentait de réaliser son rêve d’émigrer aux États-Unis en commettant des cambriolages pour financer son voyage. Accompagné de son complice N. D. et de trois receleurs, il a été arrêté pour une série de délits graves.

L’arrestation fait suite à une plainte déposée concernant le cambriolage d’un magasin où une importante quantité de téléphones portables et d’airpods, d’une valeur de 1 300 000 F CFA, ont été dérobés. Les enquêteurs ont découvert que la porte d’entrée du magasin avait été forcée et ont constaté l’absence de caméras de surveillance fonctionnelles.

Grâce à l’exploitation des données téléphoniques des appels effectués par les voleurs, la police a pu identifier cinq suspects, dont M. M., décrit comme le cerveau de l’opération. Lors de son arrestation, deux téléphones portables ont été retrouvés en sa possession, ainsi que sur l’un des receleurs.

Lors des interrogatoires, M. M. a avoué être l’auteur du cambriolage. Il a expliqué avoir emporté un sac contenant des téléphones portables et des airpods, qu’il a ensuite vendus sur le marché avec l’aide de ses complices. Les recettes de la vente, soit 600 000 F CFA, auraient été confiées à un individu présenté comme un gendarme, sans plus de détails, pour financer son voyage aux États-Unis.

M. M. et ses complices ont été déférés au parquet à la suite de l’enquête menée par les autorités. Cette affaire souligne les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre la criminalité et met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui cherchent à émigrer illégalement en recourant à des activités criminelles pour financer leur projet.

Scandale financier dans le secteur des paris en ligne : Révélations sur des détournements présumés et des liens suspects avec la Russie

Une affaire secoue le monde des paris en ligne au Sénégal alors qu’un homme d’affaires réclame 400 millions de francs CFA au directeur général de 1XBET pour des accusations de détournements de fonds et de connexions suspectes avec la Russie.

Les détails de cette affaire, basés sur une série de documents confidentiels obtenus par Seneweb, révèlent un différend financier entre Abdoulaye Loum, directeur général de Creative Agency, et Mouhamad Dieng, directeur général de 1XBET Sénégal. Une plainte pour abus de confiance, déposée en juillet 2023 à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, accuse Dieng de diverses malversations financières.

Selon les documents consultés, Creative Agency avait été mandatée par 1XBET pour installer 45 boutiques de paris à travers le Sénégal. Cependant, seulement dix-sept de ces boutiques ont été livrées dans les délais prévus. Le projet a ensuite connu des obstacles, notamment des problèmes de trésorerie que Loum attribue à des demandes de décaissements répétées de la part de Dieng, dont l’utilisation demeure obscure.

Des montants considérables, totalisant 499 millions 750 mille francs CFA, ont été décaissés pour le compte de Dieng, distribués entre lui-même, son frère, son chauffeur et même le frère de Loum, sans que la destination de ces fonds soit clairement établie.

La situation a abouti à la suspension officielle du projet par Loum, suite au refus de Dieng de décaisser des fonds supplémentaires pour le projet. Une escalade judiciaire s’en est suivie, avec l’arrestation de Loum à la suite d’une plainte déposée par Dieng.

Cependant, cette affaire prend une tournure encore plus sombre avec des allégations d’enrichissement illicite, de connexions suspectes avec des hommes d’affaires russes et même de fraude fiscale, selon des sources proches du dossier.

Alors que l’enquête se poursuit, cette affaire met en lumière les risques de corruption et de malversations dans le secteur des jeux en ligne, tout en soulevant des questions sur la transparence et l’éthique des entreprises opérant dans ce domaine.

Arrestation de deux suspects pour vol nocturne à Bel-Air

Deux individus, un Ivoirien nommé D. Nkrumah et un Guinéen identifié comme M. A. Ba, ont été appréhendés par la police de Bel-Air pour leur implication présumée dans un vol commis la nuit, avec usage de moyens roulants, ainsi que pour association de malfaiteurs.

Selon les informations obtenues auprès des autorités par Seneweb, les deux voleurs auraient pénétré dans les locaux d’une entreprise spécialisée dans le transport, la manutention et le stockage de conteneurs. Leur objectif était de dérober des batteries de camions, une activité criminelle qui aurait été interrompue par les vigiles alors qu’ils étaient en plein délit.

Les suspects ont été appréhendés sur le lieu du crime et ont été remis aux autorités policières de Bel-Air pour être placés en garde à vue.

Cet incident met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises en matière de sécurité, en particulier celles opérant dans des secteurs sensibles tels que le transport et la logistique. Il souligne également l’importance de la vigilance des équipes de sécurité et de la coopération avec les forces de l’ordre pour prévenir et combattre les activités criminelles.

Les autorités locales ont salué l’action rapide des vigiles et de la police de Bel-Air dans cette affaire, démontrant ainsi leur engagement à maintenir la sécurité et l’ordre public dans la région. Les deux suspects devront répondre de leurs actes devant la justice, conformément à la loi en vigueur.

Accusations de complot dans l’affaire Abdoulaye Seck : Tensions politiques au Sénégal

Des allégations de complot surgissent après l’arrestation de huit individus, y compris le fils de l’ancien Premier ministre Abdoulaye Seck, dans le cadre d’une enquête sur un réseau international de trafic de drogue et de blanchiment d’argent menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).

Aly Nguer Faye, membre du Secrétariat national de la jeunesse de Rewmi, la formation politique dirigée par Idrissa Seck, a publiquement exprimé des doutes quant à la véracité de l’enquête, accusant le gouvernement actuel de manipuler les faits pour nuire à Seck et à sa famille.

Dans une déclaration relayée par Libération, Faye a dénoncé ce qu’il considère être une série de manipulations et de mensonges entourant l’affaire, affirmant qu’elle fait partie d’une stratégie orchestrée par le gouvernement pour discréditer l’opposition. Il a également fait référence à d’autres incidents, notamment le dossier foncier de Mbour 4, qu’il qualifie de manœuvres politiques visant à affaiblir Seck.

Faye remet en question les circonstances de l’arrestation du fils de l’ancien Premier ministre, contestant le lieu et les conditions de son interpellation. Il souligne également le fait que le nom de Seck soit apparu dans les communications d’un autre suspect sans que ce dernier ne fasse l’objet d’une attention médiatique comparable, ce qu’il interprète comme une tentative délibérée de cibler la famille Seck.

Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, où les accusations de complot et les conflits entre le gouvernement et l’opposition ne sont pas rares. L’affaire Abdoulaye Seck risque donc de raviver ces divisions déjà profondes au sein de la société sénégalaise.

Alors que l’enquête suit son cours, il est clair que cette affaire soulève des questions cruciales sur l’indépendance de la justice, la transparence du processus judiciaire et la responsabilité politique au Sénégal.

Attouchements sexuels sur une fillette de 6 ans : Les aveux de D. Koné

La brigade des mœurs de la Sûreté urbaine de Dakar a déféré, hier jeudi, le Malien D. Koné pour attouchements sexuels et tentative de viol sur une fillette de 6 ans à Ouagou Niayes. Seneweb revient sur les détails de l’enquête.

Un scandale sexuel suscite l’émoi et l’indignation à Ouagou Niayes où une fillette âgée de 6 ans a été victime d’attouchements sexuels. Et n’eût été l’intervention de son oncle, elle aurait sans doute été violée. Ce dernier a surpris dans son salon le garçon de ménage D. Koné, de nationalité malienne, sur sa nièce en train de caresser ses parties intimes. Le bonhomme, âgé de 19 ans, avait sa main sur la bouche de la fillette pour l’empêcher de crier.
Le père de la fille M. S. B. a porté l’affaire devant la justice et a retracé sa version des faits aux enquêteurs de la brigade des mœurs qui ont arrêté le suspect.

Les aveux de D. Koné sur PV
Interrogé sur procès-verbal, D. Koné, recruté en qualité de garçon de ménage par la grand-mère de la victime, est passé à table. Mais il a eu toutes les peines du monde pour expliquer les raisons de son acte. « J’avais l’intention d’entretenir des rapports sexuels avec elle, n’eût été l’irruption de son oncle dans le salon. Mais je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête pour commettre un tel acte », selon des sources de Seneweb proches du parquet.
Au terme de l’enquête, D. Koné a été déféré hier jeudi au parquet pour attouchements sexuels et tentative de viol commis sur une fille mineure âgée de 6 ans.

Oncle de Birame Soulèye Diop égorgé à Thiès : Les meurtriers avouent et retracent le film du drame…

Trois individus présumés responsables du meurtre brutal de l’oncle de Birame Soulèye Diop ont été appréhendés par les forces de l’ordre à Thiès. Les faits remontent à la nuit du vendredi 26 au samedi 27 janvier 2024, lorsque le vigile Assane Diop a été roué de coups puis égorgé au marché Ngelaw de Thiès. L’enquête menée par les autorités a conduit à l’identification et à l’arrestation des trois suspects, nommément A. D., A. G. et O. N.

Selon des sources rapportées par Seneweb, les suspects ont avoué leur crime lors d’interrogatoires menés par les enquêteurs. Leurs aveux ont permis de reconstituer les circonstances du drame. Le vigile Assane Diop aurait surpris les trois voleurs en train de cambrioler, déclenchant ainsi leur attaque. Les malfaiteurs ont avoué avoir torturé et égorgé la victime après l’avoir immobilisée.

L’enquête a révélé que les trois suspects sont impliqués dans plusieurs autres actes de violence commis à Thiès. Ils sont actuellement en garde à vue pour association de malfaiteurs et assassinat avec acte de barbarie. Ils devraient être déférés devant le parquet dans les prochains jours.

Ce jeudi, les autorités ont organisé une reconstitution des faits sur les lieux du crime en présence du commissaire Malick Kane, chef de la Sûreté urbaine de Thiès, ainsi que des enquêteurs et du procureur intérimaire près le tribunal de grande instance. La foule présente a exprimé son indignation en scandant des slogans demandant justice pour la victime.

Les images de cette reconstitution seront versées au dossier judiciaire afin d’étayer l’accusation contre les suspects. Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de lutter contre la violence et le crime organisé dans la région de Thiès, et met en lumière les efforts des autorités pour traduire en justice les responsables de ces actes odieux.

Ouverture de la quatrième édition du salon numérique « Baol digital show » à Diourbel

La quatrième édition du salon numérique « Baol digital show » a débuté jeudi sur le thème « Le numérique, une solution pour éradiquer le chômage des jeunes au Sénégal ». Cet événement, qui se tient à Diourbel, vise à former les jeunes de la région aux métiers du numérique et à explorer les opportunités qu’offre le secteur pour l’emploi des jeunes.

L’ingénieur du salon, Ismaila Fall, a expliqué que cette édition prévoit la formation de 500 jeunes pendant quatre jours aux métiers du marketing digital, de community manager et du multimédia. L’objectif principal est de permettre aux jeunes et aux entrepreneurs de la région de Diourbel de tirer profit du numérique pour développer leurs activités commerciales et exploiter le potentiel des médias sociaux.

Pour M. Fall, le numérique représente une opportunité majeure pour absorber une partie du chômage des jeunes en offrant des perspectives d’emploi dans des secteurs en pleine croissance.

La cérémonie d’ouverture du salon a été présidée par le directeur général de la jeunesse au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Alassane Diallo. Ce dernier a salué l’initiative d’organiser un salon numérique dans la région de Diourbel, soulignant son importance pour permettre aux jeunes de bénéficier des avantages offerts par le numérique.

Il a également souligné le rôle crucial de ce type de rencontre dans la sensibilisation des jeunes à une utilisation responsable des réseaux sociaux, tout en mettant en lumière les nombreuses opportunités offertes par le secteur numérique.

En résumé, le « Baol digital show » s’impose comme un rendez-vous incontournable pour les jeunes de Diourbel, offrant des opportunités de formation et d’emploi dans un secteur en plein essor, tout en encourageant une utilisation responsable et productive des nouvelles technologies.

Saint-Louis : des milliers de fidèles attendus au 70ème Gamou de Serigne Babacar Sy

Ce samedi, la ville de Saint-Louis s’apprête à accueillir des milliers de disciples de la confrérie tidiane pour célébrer le 70ème Gamou de Serigne Babacar Sy. Cet événement religieux, instauré en 1954 par le parrain lui-même, est devenu un rendez-vous annuel majeur pour les fidèles de la région.

À ses débuts, le Gamou était organisé chaque année dans la « vieille ville » de Saint-Louis, au Camp-Nord (Stade Abdoulaye Diagne), le jour de la Pentecôte. Les fidèles venaient en masse, principalement par train, sur recommandation du guide religieux qui considérait que c’était le moyen de transport le plus confortable pour un tel déplacement.

Au fil des ans, cet événement est devenu un pilier de la fédération des dahiras de Saint-Louis, réunissant des fidèles de toutes les contrées du pays. Son organisation rigoureuse et méthodique, inspirée de Tivaouane, a permis à Serigne Babacar Sy de présider aux destinées de la fédération et de gérer efficacement ces activités religieuses.

Depuis la migration de l’événement vers le lycée Charles de Gaulle il y a une dizaine d’années, le Gamou continue d’attirer des milliers de fidèles chaque année. Cette migration vers un espace plus vaste était nécessaire pour accommoder le nombre croissant de participants et éviter les difficultés de déplacement liées au Festival de jazz de Saint-Louis, qui se déroule au même moment sur l’île.

L’organisation de cet événement mobilise une fédération des dahiras de Serigne Babacar Sy, qui apporte un soutien matériel et logistique aux dahiras participants. L’État apporte également son appui à travers des engagements financiers et logistiques, démontrant ainsi l’importance accordée au Gamou par les autorités étatiques.

Outre son aspect religieux, le Gamou a également un impact économique significatif sur la région. Des milliers de fidèles affluent vers Saint-Louis, ce qui stimule l’activité économique locale, notamment dans le secteur de la restauration et de l’hébergement.

Cette année encore, le Gamou promet d’être un moment de recueillement et de communion pour les fidèles tidianes, venus de toutes les régions du Sénégal pour honorer la mémoire de Serigne Babacar Sy et célébrer leur foi avec dévotion et ferveur.

Loi criminalisant l’homosexualité : Thierno Bocoum presse le gouvernement

Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR, a réitéré l’importance pour le nouveau gouvernement de respecter sa promesse d’adopter une loi criminalisant l’homosexualité. Cette déclaration intervient après que le Premier ministre Ousmane Sonko a abordé la question lors d’une conférence co-animée avec Jean Luc Mélenchon le jeudi 16 mai.

Bocoum a rappelé que cette promesse de criminaliser l’homosexualité avait été faite publiquement par le gouvernement précédent et qu’elle avait également été inscrite dans le mémorandum des législatives 2022 de l’Association pour la préservation des valeurs (APV).

Dans son message, Bocoum exhorte les dirigeants actuels à adopter une position définitive et claire sur la question du gordjiguénisme, appelant à ce que cette position soit matérialisée par une loi. Il estime que simplement dire que cela ne fait pas partie des valeurs du pays n’est pas suffisant, soulignant que cela équivaudrait à ne pas aller au-delà de ce que le régime précédent avait fait, et que ce dernier avait été accusé de promouvoir l’homosexualité.

Cette prise de position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de la question de l’homosexualité dans le débat politique sénégalais et souligne l’attente de la société civile vis-à-vis du gouvernement actuel pour qu’il prenne des mesures concrètes sur cette question.

Pr. Issac Yancoba Ndiaye : Un Appel à la Culture Démocratique en Afrique

La 4ème édition de la formation annuelle en droit international, organisée par la Cour suprême du Sénégal, la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, la Fondation René Cassin et l’Institut des Droits de l’Homme de Strasbourg, s’est clôturée sur une note de réflexion profonde. Lors de la conférence finale, le Professeur Issac Yancoba Ndiaye, agrégé de la Faculté de droit et des sciences juridiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a abordé la question brûlante du droit des transitions démocratiques en Afrique.

L’universitaire a souligné les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux régimes démocratiques sur le continent. Il a mis en lumière les lacunes des transitions de pouvoir, notant que celles-ci ne garantissent pas toujours une progression vers la démocratie. « Les transitions de pouvoir dans nos pays n’ont pas la vertu de se projeter vers la démocratie », a-t-il constaté, soulignant la courte durée de vie de nombreuses transitions démocratiques en Afrique de l’Ouest et au-delà.

Le Professeur Ndiaye a également pointé du doigt le manque de culture démocratique dans de nombreux pays africains, expliquant que cela entrave le développement de véritables démocraties. Il a appelé à une réflexion profonde sur la manière dont les normes internationales sont intégrées dans les systèmes juridiques nationaux, soulignant l’importance d’un renforcement des capacités des juges et des avocats pour garantir l’effectivité de l’Etat de droit.

La Directrice régionale de l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, Alexandra Heldt, a salué la qualité des échanges lors de cette session de formation, mettant en avant l’importance de poser le débat sur l’introduction des normes internationales dans les systèmes juridiques africains. Elle a souligné l’importance cruciale de cette question pour la gouvernance judiciaire et l’Etat de droit en Afrique.

En conclusion, cette conférence a mis en lumière l’urgence d’une réflexion approfondie sur la culture démocratique en Afrique et sur l’intégration des normes internationales dans les systèmes juridiques nationaux pour garantir une gouvernance juste et équitable.

Yewwi : Un Parti Allié Tente de Réconcilier Pastef et Taxawu

Le Parti pour le développement et la renaissance du Sénégal (PDRS) a récemment tenu une réunion de son Secrétariat exécutif national (SEN) pour évaluer les récentes élections présidentielles et discuter de la situation politique actuelle du pays. Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le président du parti, Pathé Ndiaye, a exprimé son regret concernant ce qu’il qualifie de « décomposition » de la coalition Yewwi Askanwi (YAW), notamment en raison des conflits persistants entre le Pastef d’Ousmane Sonko et Taxawu Sénégal de Khalifa Ababacar Sall.

Le PDRS, tout en réaffirmant son engagement envers la coalition Taxawu Sénégal, a adressé un appel pressant aux dirigeants du Pastef et de Taxawu Sénégal pour mettre fin à leurs querelles internes. Pathé Ndiaye et ses collègues ont averti les intéressés, notamment Ousmane Sonko et Barthelemy Dias, sur les conséquences négatives de ces conflits fratricides sur l’unité et la solidarité de la coalition YAW.

Plaidant en faveur d’une réconciliation entre le Pastef et Taxawu Sénégal, le PDRS souligne qu’il existe une convergence de vues entre ces deux partis sur de nombreux enjeux nationaux, notamment dans leurs programmes de campagne. Ils estiment que la réconciliation serait dans l’intérêt national et celui des deux parties, notamment dans le contexte des réformes annoncées par le nouveau régime et qui nécessiteront une forte majorité à l’Assemblée nationale pour être adoptées.

Cette démarche du PDRS reflète une volonté de maintenir l’unité et la cohésion au sein de l’opposition sénégalaise, mettant en avant l’importance d’une collaboration étroite entre les différents partis politiques pour faire avancer les intérêts du pays. À l’approche des prochaines échéances électorales et des réformes législatives, la réconciliation entre le Pastef et Taxawu Sénégal pourrait jouer un rôle déterminant dans la consolidation de l’opposition et la promotion du changement démocratique au Sénégal.

Drame lors d’une Soirée dansante : Un Jeune Poignardé à Mort

Une soirée dansante a pris une tournure tragique dans les villages de Sinthiang Malafi et de Thiamène, situés dans la commune de Dinguiraye, département de Médina Yoro Foula. Alors que l’ambiance festive régnait, une bagarre a éclaté entre différents groupes de jeunes, conduisant à un drame irréparable. La victime, Boubacar Baldé, célibataire et sans enfant, originaire du village de Sinthiang Malafi, a été mortellement poignardée au niveau du thorax.

L’événement a rapidement mobilisé les autorités locales, avec l’intervention des éléments de la brigade de gendarmerie de Médina Yoro Foula. Des arrestations ont été effectuées dans le but de retrouver l’auteur de cet acte criminel, tandis qu’une enquête approfondie est ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie.

Le corps sans vie de Boubacar Baldé a été transporté au district sanitaire de Médina Yoro Foula pour les procédures légales avant son inhumation. Cette affaire suscite une profonde consternation dans la région, mettant en lumière les conséquences tragiques des conflits et des tensions au sein des communautés locales.

Alors que la population locale pleure la perte de Boubacar Baldé, cette tragédie soulève également des questions sur la sécurité lors d’événements festifs et l’importance de prévenir les conflits et la violence au sein des communautés.

Éducation des Enfants Après un Divorce : Le Combat des Mères Célibataires

Être une mère célibataire peut être un défi de taille. Au fil du temps, alors que les enfants grandissent et atteignent l’adolescence, les soucis et les préoccupations se multiplient. Si certaines mères peuvent gérer les crises de leurs enfants, d’autres rencontrent des difficultés insurmontables.

Awa Ndoye, 36 ans, est mère de cinq enfants. Divorcée depuis sept ans, elle a obtenu la garde de ses enfants avec qui elle partage la même chambre.

Awa est femme de ménage et commerçante. Malgré ses deux emplois, elle peine à subvenir aux besoins de ses enfants. « Depuis mon divorce, mon ex-mari a totalement abandonné ses enfants. C’est moi qui les nourrit et les soigne quand ils sont malades », confie-t-elle.

Awa est confrontée à un sérieux problème ces derniers temps. Son fils aîné, âgé de 17 ans, est devenu ingérable. « Il s’en prend à ses sœurs en les frappant, se bat et amène même des filles dans ma propre chambre », se désole Awa, se sentant impuissante face à cette situation.

« J’ai même pensé à aller voir la police pour qu’on le corrige. Il y a quelques jours, il a retiré de l’argent de ma paie sur mon téléphone et a effacé toute trace de la transaction », raconte-t-elle, pensant avoir échoué en tant que mère. Elle en veut aussi énormément à son ex-mari et à sa famille pour leur manque de soutien.

Absa Faye est confrontée à une situation similaire. Son fils de 21 ans ne lui adresse plus la parole depuis cinq ans. Ayant commencé à manquer de respect, voler et se droguer dès l’âge de 16 ans, elle a dû porter plainte à la police. Bien que son fils ait arrêté ses mauvaises habitudes, leurs relations se sont détériorées.

Selon le psychologue Khalifa Diagne, l’absence d’un père peut être la cause de la révolte d’un jeune contre ses proches. Il est crucial d’adapter les solutions à chaque cas, en trouvant des personnes de confiance pour jouer le rôle de père aux côtés des mères célibataires.

Dans une société où l’autorité parentale est souvent associée au père, son absence rend les mères célibataires plus vulnérables et complique l’éducation des enfants.

Trouver des solutions adaptées et offrir un soutien adéquat aux mères célibataires est essentiel pour prévenir les comportements problématiques chez les jeunes et garantir un environnement familial stable et sain.

Vol de 12 Millions F CFA : Une Employée Domestique Accusée par son Amant et Patron

De retour d’un voyage à Dubaï, un homme d’affaires français découvre avec stupeur la disparition de 18 400 euros, soit l’équivalent de 12 millions de francs CFA, sur les 20 mille euros qu’il avait conservés dans son coffre-fort. Cette somme était destinée au paiement des taxes de sa société.

Soupçonnant sa nouvelle employée domestique, F. Touré, l’employeur porte plainte. Lors des enquêtes, le plaignant déclare n’avoir jamais été victime de vol au cours des six derniers mois, pointant du doigt la domestique.

Pourtant, selon Les Échos, F. Touré est innocentée par l’enquête. La surprise est totale lorsque l’identité du voleur est révélée : il s’agit de son ancienne domestique devenue sa compagne, A. Amar.

Initialement accusée par F. Touré, A. Amar nie fermement les faits, mais est rapidement confondue par des preuves de transactions bancaires effectuées près de son domicile. Sous pression, elle avoue avoir distribué l’argent volé à des tiers, dont son amie D. Sow et son marabout.

Lors de son procès, A. Amar tente de se justifier en déclarant avoir reçu la clé du coffre de son amant pour prendre de l’argent à chaque besoin. Elle avoue également avoir utilisé une partie de l’argent pour acheter un véhicule et effectué d’autres dépenses.

Le Procureur requiert deux ans de prison, dont un ferme, soulignant le comportement répréhensible de l’accusée qui, engagée comme femme de ménage, a fini par vivre en concubinage avec son employeur. D. Sow, complice présumée, est épargnée de la prison pour avoir restitué l’argent.

Le délibéré est prévu pour la semaine prochaine.

Appel à un Soutien Financier pour le Festival de Jazz de Saint-Louis : Mansour Faye En Appelle aux Autorités Gouvernementales

Lors de l’ouverture de la 32ème édition du festival international de jazz de Saint-Louis, le maire de la ville, Mansour Faye, a lancé un appel pressant aux autorités gouvernementales du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’un soutien financier continu pour garantir le succès de cet événement culturel majeur.

Mansour Faye a souligné l’importance cruciale d’allouer un budget annuel d’au moins 100 millions de francs CFA pour couvrir les frais du festival. Il a exprimé l’espoir que cette initiative soit soutenue par le ministère de la Culture. Le maire a mis en avant la comparaison avec des festivals de renommée internationale tels que ceux de Rio et de Lausanne, mettant en lumière les 32 années d’existence du festival de jazz de Saint-Louis et son impact économique significatif sur la région.

Il a insisté sur la nécessité pour l’État et les partenaires de continuer à soutenir cet événement afin de le perpétuer pour les générations futures. Le festival de jazz de Saint-Louis, avec son héritage culturel riche et sa contribution à la vitalité économique de la région, mérite un soutien financier solide pour continuer à prospérer et à rayonner sur la scène nationale et internationale.

Cet appel de Mansour Faye souligne l’importance de la culture dans le développement socio-économique et identitaire d’une région et met en avant la nécessité pour les autorités gouvernementales de reconnaître et de soutenir les événements culturels locaux de grande envergure.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Renforce les Liens avec la CEDEAO lors de sa Visite au Nigeria

Dans le cadre d’une visite de travail au Nigeria, le chef de l’État du pays, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Lors de cette rencontre, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, s’est félicité des orientations et de l’engagement exprimés par le Président Bassirou Diomaye Faye en faveur de l’unité de la CEDEAO et de l’intégration régionale. Cette réunion témoigne de l’importance que le président du Sénégal accorde à la coopération régionale et à la consolidation des relations avec les institutions de la CEDEAO.

La visite de travail du Président Bassirou Diomaye Faye à Abuja a également été marquée par un accueil chaleureux de la part des autorités nigérianes à son arrivée à l’Aéroport International Nnamdi Azikiwe. Cette réception témoigne de la solidité des relations entre le Nigeria et le Sénégal, ainsi que de l’importance de la coopération bilatérale dans la promotion du développement économique et social dans la région ouest-africaine.

Cette visite et les rencontres qui l’ont accompagnée soulignent l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye en faveur de la coopération régionale et de l’intégration économique en Afrique de l’Ouest. En renforçant les liens avec la CEDEAO et en consolidant les relations avec ses partenaires régionaux, le Sénégal s’affirme comme un acteur majeur dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la sous-région.

Réforme du Calendrier Académique : Dr El Hadj Abdourahmane Diouf s’Attaque aux Problèmes de l’Université Sénégalaise

Le système éducatif sénégalais, notamment dans le cadre universitaire, est confronté à d’importants défis. Dr El Hadj Abdourahmane Diouf, chargé des universités incluant l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, met en lumière les sérieux problèmes de chevauchement des années académiques. Ces défis sont exacerbés par des contraintes budgétaires et une pénurie d’espaces qui ont un impact direct sur la qualité de l’éducation.

Une réforme urgente s’impose, et selon Dr Diouf, une année bien planifiée pourrait suffire à normaliser le calendrier académique. Il insiste sur la nécessité d’un calendrier stable et prévisible, en contraste avec l’actuel, largement imprévisible, qui entrave même la planification des examens.

Dans un effort de rénovation, un séminaire est programmé pour harmoniser les visions et stabiliser définitivement le calendrier académique. Ce sommet réunira tous les acteurs clés, des recteurs aux étudiants, pour forger un consensus lors d’une retraite intensive de trois jours.

Cette initiative reflète la volonté de Dr El Hadj Abdourahmane Diouf et de son équipe de prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes persistants de l’université sénégalaise. En impliquant toutes les parties prenantes dans le processus de réforme, ils cherchent à garantir une mise en œuvre efficace et durable des changements nécessaires pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Sénégal.

Affaire de Trafic de Cocaïne : Abdoulaye Seck, Fils d’Idrissa Seck, Arrêté dans une Opération Anti-Drogue

L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, dans le cadre d’une opération anti-drogue menée par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), fait la une des médias. Les suspects sont placés en garde à vue pour des soupçons de trafic international de drogue et blanchiment de capitaux.

Bien que le rôle précis d’Abdoulaye Seck dans cette affaire ne soit pas encore spécifié, des détails émanant de l’enquête publiée par le journal « Libération » indiquent qu’il aurait joué un rôle actif dans le réseau récemment démantelé. Ce réseau était impliqué dans l’importation de cocaïne en provenance de Gambie et de Guinée-Bissau, destinée à être exportée à Marseille via le Sénégal.

Abdoulaye Seck aurait été appréhendé dans une clinique à Dakar, contrairement à ce qui avait été précédemment avancé. Selon les enquêteurs, il aurait été en contact régulier avec Sylvain Bathiapara Mendy, présumé cerveau de l’affaire. Ce dernier a été arrêté en possession de 18 kilogrammes de cocaïne à Karang, en tentant de franchir la frontière sénégalaise à bord d’un 4×4.

Les investigations en cours devraient permettre d’éclaircir la nature des liens entre Abdoulaye Seck et le réseau dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy. L’enquête a déjà conduit à plusieurs arrestations et saisies dans différentes localités, mettant en lumière l’ampleur de ce trafic international de drogue.

Cette affaire souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue et met en évidence les défis persistants auxquels sont confrontés les autorités dans la région en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité organisée.

ADHA Appelle à la Rationalisation des Ressources et à l’Implication des Jeunes dans le Nouveau Régime

L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) adresse des recommandations au nouveau régime sénégalais, appelant à une rationalisation des ressources et à une implication accrue des jeunes dans la gouvernance. Dans un communiqué adressé à Senego, l’ADHA salue l’implication des jeunes dans des postes de haute responsabilité, tout en encourageant le nouveau régime à maintenir cette dynamique de rupture et à veiller à l’adéquation entre les profils et les postes.

Cependant, l’ADHA exprime sa déception concernant le maintien de certaines directions, notamment celles liées à la jeunesse, qui auraient pu être fusionnées pour une utilisation plus efficace des ressources financières, logistiques et humaines. L’ADHA souligne la nécessité de rationaliser ces structures, qui travaillent toutes sur des questions similaires telles que la jeunesse, la formation, l’employabilité et l’insertion professionnelle.

Dans cette optique, l’ADHA recommande vivement le regroupement de toutes les directions travaillant sur ces questions pour plus d’efficacité dans les résultats et le suivi. De plus, elle demande un audit complet de la gestion du Conseil National de la Jeunesse et du Conseil National pour l’Insertion des Jeunes, ainsi que la création d’un organe neutre chargé de fédérer les regroupements de jeunes et de veiller à la mise en œuvre de leurs travaux.

Parmi ses autres recommandations, l’ADHA demande l’abrogation de la loi d’amnistie relative aux infractions commises depuis 2021, un renforcement du contrôle et du suivi-évaluation des activités de pêche, et la suppression de structures budgétivores créées par l’ancien régime dans le but de recaser une clientèle politique.

En conclusion, l’ADHA encourage la reddition des comptes et exhorte les autorités compétentes à mener à bien toutes les procédures initiées. Cette démarche témoigne de l’engagement de l’ADHA en faveur de la transparence, de la responsabilité et de l’efficacité dans la gestion des ressources et des politiques publiques au Sénégal.

Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon : Alliance pour les Traditions Culturelles et les Droits Individuels

Lors d’une conférence conjointe avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France Insoumise, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a abordé un sujet brûlant : la polygamie. Dans une déclaration audacieuse, Sonko a affirmé que même si la polygamie est interdite en France, cela ne l’empêcherait pas de se rendre à Paris avec ses deux épouses. Cette remarque a été perçue comme une affirmation de son identité culturelle et une défiance subtile des lois françaises.

La rencontre entre Sonko et Mélenchon avait pour objectif de discuter des relations entre la France et le Sénégal. Mélenchon, bien que soulignant les différences de programme entre les deux leaders, a souligné leur volonté commune de lutter contre ce qu’ils considèrent comme des dérives autoritaires dans leurs gouvernements respectifs.

Cette déclaration et cette collaboration entre Sonko et Mélenchon visent à renforcer les liens entre les mouvements politiques des deux pays, tout en défendant les traditions culturelles et les droits individuels. Sonko a fait preuve d’une détermination à défendre sa culture et ses valeurs, même dans un contexte où elles peuvent entrer en conflit avec les normes légales françaises.

Cependant, cette déclaration soulève également des questions sur les limites de la tolérance culturelle dans un contexte juridique différent. Alors que Sonko affirme son droit à pratiquer la polygamie, la France maintient une position ferme contre cette pratique, la considérant comme contraire aux principes d’égalité et de droits des femmes.

Au-delà de cette controverse, la collaboration entre Sonko et Mélenchon offre un exemple de solidarité transnationale entre les mouvements politiques progressistes, mettant en lumière l’importance de la diversité culturelle et de la défense des droits individuels dans un monde de plus en plus connecté et diversifié.

Ousmane Sonko Accuse Macron d’Avoir Encouragé la Répression sous le Régime de Macky Sall

Lors d’une conférence conjointe avec Jean Luc Mélenchon à l’UCAD ce jeudi 16 mai, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a lancé des accusations explosives à l’égard du président français Emmanuel Macron. Sonko a dénoncé l’attitude de Macron pendant les périodes de répression sous le régime de Macky Sall, affirmant que Macron avait indirectement encouragé les persécutions politiques.

Dans ses propos rapportés par le journal « Le Patriote », Sonko a critiqué le gouvernement français pour son silence pendant les périodes de répression intense qui ont entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et plus de 1 000 détenus politiques. Il a souligné le fait que Macron avait accueilli et félicité Macky Sall au moment le plus critique de la répression.

Pour Sonko, cette attitude de la part de Macron représentait une incitation à la répression et à la persécution des Sénégalais qui n’avaient commis d’autre crime que de soutenir un projet politique différent. Il a affirmé que de nombreux gouvernements européens, en particulier la France, étaient mal à l’aise avec le discours politique souverainiste de son parti et avaient donc choisi de rester silencieux face à la répression sanglante menée par le régime de Macky Sall contre Pastef.

Ces accusations de Sonko soulèvent des questions sur les relations franco-sénégalaises et la politique étrangère de la France envers ses anciennes colonies. Elles mettent également en lumière les tensions persistantes entre les gouvernements africains et leurs anciennes puissances coloniales, en particulier en ce qui concerne les questions de droits de l’homme et de démocratie.

Alors que Sonko continue de défendre son parti contre la répression politique, ses accusations contre Macron soulignent la nécessité d’un examen approfondi des politiques étrangères et des relations diplomatiques, mettant en lumière les enjeux de souveraineté et de démocratie dans le contexte africain contemporain.

Scandale à Louga : Djiby Ndiaye acquitté après avoir admis avoir engrossé la femme de son ami

Un verdict choquant a secoué la ville de Louga alors que Djiby Ndiaye, accusé de viol, a été acquitté par la Chambre criminelle du tribunal. L’affaire, qui a tenu en haleine la communauté depuis août 2022, a été marquée par des révélations troublantes sur fond de trahison et de scandale.

L’accusatrice, M. Diop, avait initialement affirmé avoir été violée à deux reprises par Djiby Ndiaye dans la brousse entre leurs villages respectifs. Elle avait témoigné que l’accusé l’avait attirée en lui faisant croire qu’il devait lui remettre de l’argent de la part de son mari. Ces allégations ont conduit à la détention préventive de Djiby Ndiaye pendant près de deux ans.

Cependant, lors du procès, une série de révélations a ébranlé le récit initial. Djiby Ndiaye a contesté les faits, affirmant que la plaignante avait consenti à leurs relations intimes. Il a admis avoir eu des relations sexuelles avec M. Diop, mais il a nié toute forme de coercition. De plus, il a révélé avoir engrossé la femme de son ami, ajoutant un élément de trahison à l’affaire.

Cette admission brutale a étonné la salle d’audience, mais malgré cela, Djiby Ndiaye a été acquitté. La décision du tribunal a soulevé des questions sur la justice et la moralité, laissant beaucoup se demander comment un homme pouvait être libéré après avoir admis un acte aussi répréhensible.

Le drame de Louga met en lumière les complexités des affaires judiciaires et soulève des préoccupations quant à la protection des victimes de violences sexuelles. La communauté locale est divisée, certains exprimant leur indignation face à l’acquittement, tandis que d’autres remettent en question la crédibilité du système judiciaire.

En fin de compte, cette affaire tragique laisse derrière elle des cicatrices profondes et soulève des questions sur la responsabilité, la loyauté et la justice dans notre société.

Les Jeunes de Kahi S’Engagent pour une Agriculture Durable : Révision de la Loi Agro-sylvo-pastorale

Dans la commune dynamique de Kahi, située dans la région de Kaffrine, une nouvelle vague d’engagement rural se lève. Les jeunes membres des organisations communautaires ont récemment pris part à une initiative révélatrice, orchestrée par le Collège des Jeunes Ruraux du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR). L’événement a offert une opportunité unique : se familiariser avec les enjeux législatifs entourant l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pêche, notamment à travers la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique.

Dirigée par Mamadou Diop, chargé du programme « Insertion et Installation des Jeunes dans les Différentes Chaînes de Valeur » au CNCR, cette formation a réuni des voix passionnées. Les discussions enflammées ont résonné dans la salle, appelant à un soutien accru de l’État envers les agriculteurs et, surtout, à l’accès des jeunes à la terre et aux semences.

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour échanger avec la jeunesse rurale sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique, qui célèbre ses vingt ans cette année, ayant été instaurée en 2004 », a déclaré Mamadou Diop. Il a souligné l’importance cruciale de cette loi dans le paysage agricole du pays, tout en appelant à une révision collaborative impliquant tous les acteurs, en particulier les jeunes ruraux.

Sous le regard bienveillant du chef de village de Ndjigui, Amath Diaw, les jeunes ont été encouragés à exprimer leurs opinions, à faire des propositions et à contribuer aux décisions politiques concernant la révision de cette loi. Mamadou Diop a souligné l’urgence d’une telle révision, soulignant la nécessité de poursuivre l’objectif d’autosuffisance en riz et de garantir la sécurité alimentaire pour tous.

Cette rencontre, alliant formation, sensibilisation et partage d’informations, a marqué le début d’un dialogue essentiel entre les jeunes ruraux et les décideurs. À Kahi, la jeunesse se lève pour façonner l’avenir de son agriculture, mettant en avant l’importance de la durabilité, de l’égalité d’accès aux ressources et de la participation citoyenne dans la formulation des politiques agricoles.

Arrêté par la BR de Tamba, un charlatan accusé de viol sur sa fille adoptive de 12 ans

La brigade de recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Tambacounda a déféré un charlatan de 73 ans  soupçonné de viol sur sa fille adoptive. Seneweb revient sur les détails de l’enquête.

Marié à deux femmes, le charlatan M. S.,  âgé de 73 ans, est accusé de viols répétés sur sa fille adoptive A. S. G., âgée de 12 ans, au moment des faits. Suite à la plainte déposée par la mère de la victime, il a été arrêté par la BR de Tambacounda. Il ressort du dossier qu’à son retour de La Mecque, M. S. a épousé la veuve D. S. Cette dernière a rejoint le domicile conjugal avec sa fille qu’elle avait eu de son premier mariage.
Le mari a profité de l’absence de son épouse pour violer sa fille dans sa chambre de consultance. Désemparée, elle s’en est ouverte à une amie de sa mère qui informa cette dernière. 
A cet effet, D. S. a porté plainte contre son mari pour viols répétés sur sa fille. Les gendarmes ont adressé une réquisition à un gynécologue pour examen. Le certificat médical transmis aux enquêteurs révèle des déchirures hymenales anciennes et multiples sur la fille.
Convoqué et interrogé sur procès-verbal, le charlatan a nié les faits. Malgré tout, il a été déféré au parquet pour viol, pédophilie et détournement de mineure.
Actuellement âgée de 16 ans, A. S .G est inscrite en classe de 4e dans un CEM de Tamba.

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