Marché gré à gré de 71 milliards FCfa entre ACD et le Ministère de la Santé : La Directrice générale de Tahar Projects dément ACD et révèle le deal…

L’affaire du marché de gré à gré de « 71 milliards FCfa » attribué à ACD, est loin de connaître son épilogue. En effet, c’est la Directrice générale de Tahar Projects, qui a démenti ACD et en a profité pour révéler le deal du ministère de la Santé.

« Suite aux révélations lu dans l’article d' »Africa Intelligence » paru le 1er décembre 2023 et repris largement par la presse nationale sénégalaise, concernant le marché gré à gré d’un montant de 71 milliards de nos francs Cfa, attribué à la société ACD par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, je viens par la présente apporter ma part de vérité dans cette nébuleuse et scandalisant affaire, qui ternit l’image de notre pays, plus particulièrement du ministère de la Santé et de l’Action sociale, suite à l’affaire des 1.000 milliards francs Cfa de la COVID-19.

À la suite d’une dénonciation faite par un agent du ministère de la Santé, sur un marché de gré à gré de 71 milliards FCfa entre le Ministère de la Santé et de l’Action sociale et l’entreprise ACD, sur financement de la banque allemande KFW et malgré les dénégations de la concernée, des voix s’élèvent pour relever le caractère irrégulier du marché et ses motifs infondés, qui auraient conduit à la surfacturation de plus 20 milliards Cfa
», a-t-elle dit.

Ainsi, un membre du bureau des fournisseurs est revenu sur ce dossier, pour démentir, point par point, la sortie de la patronne de ACD. Selon elle, « ce marché, contrairement à ce qu’a répondu Mme Cissé, n’est pas régulier et n’est pas le même que ceux conclus avec les hôpitaux comme Le Dantec, puisqu’il a été conclu en 24 h seulement, par entente directe et cela, sans que la DCMP ne prenne de mesures idoines pour procéder aux vérifications nécessaires, puisque saisie le 15, elle a répondu le jour suivant, précisément le 16, soit en l’espace de 24 h. Il faut préciser que même un marché d’un montant de 10 millions FCfa, prend au minimum, une semaine auprès des corps de contrôle pour vérification ».

D’après « La Tribune », elle ajoute : « Comment ce marché a pu être approuvé par le Ministère des Finances, sur la base d’une simple lettre d’intention (term-sheet), alors qu’au même moment des milliers de lettres d’intention dorment dans les tiroirs du Ministère que dirige Dr. Marie Khémesse Ngom. Il s’y ajoute aussi que la patronne de ACD, la société indexée, n’avait nullement contesté devant ses pairs, à l’occasion d’une réunion du bureau de l’association des fournisseurs de matériels médicaux, avoir été à l’origine de la proposition qui datait de 2022, laquelle vient d’être approuvée. Ce qui remet en cause le motif d’urgence impérieuse allégué ».

Côte d’Ivoire: contrôle judiciaire levé pour deux figures de l’opposition

Il semble que les contrôles judiciaires de Maurice Kakou Guikahué et de Pascal Affi N’Guessan, deux opposants majeurs en Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle de 2020, ont été levés. Les deux politiciens étaient sous enquête pour des accusations telles que « complot contre l’autorité de l’État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme » liées à leur opposition au troisième mandat controversé du président Alassane Ouattara.

Maurice Kakou Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a annoncé que la mesure d’astreinte au conseil judiciaire a été levée le 7 décembre 2023, à la suite d’une requête de ses avocats. De même, Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre et président du Front populaire ivoirien (FPI), a confirmé que son contrôle judiciaire a également été levé.

Les deux opposants avaient annoncé la formation d’un pouvoir parallèle, le Conseil national de transition (CNT), en opposition au troisième mandat d’Alassane Ouattara. Le climat politique tendu pendant l’élection présidentielle de 2020 avait entraîné la mort de 85 personnes.

Depuis leur libération sous contrôle judiciaire, les deux hommes ont suivi des trajectoires politiques divergentes. Pascal Affi N’Guessan s’est rapproché du parti au pouvoir en faisant une alliance pour les élections locales de septembre 2023, tandis que Maurice Kacou Guikahué est resté un cadre du PDCI, le principal parti d’opposition en Côte d’Ivoire.

Grève à la CBAO : Pourquoi la direction doit satisfaire aux exigences légitimes de ses agents

Il semble que les employés de la Cbao, la deuxième structure bancaire du Sénégal, soient engagés dans un mouvement de protestation depuis plus de deux mois, cherchant à améliorer leurs conditions de rémunération. Malgré leur position au sein de la banque, ils estiment que leurs salaires ne sont pas à la hauteur de leurs efforts et revendiquent des améliorations.

Les employés, souvent perçus comme nantis, affirment subir les mêmes contraintes sociales que la population en général et insistent sur le caractère légitime de leurs demandes. Ils ont choisi de faire grève pour attirer l’attention sur leurs conditions de travail et plaident en faveur d’une réponse de la direction de la banque à leurs doléances.

L’article suggère également que le blocage des négociations et les concessions minimes de la direction ont entraîné une situation de blocage total, avec des employés quittant même la banque pour d’autres opportunités. La compétition accrue dans le secteur bancaire est soulignée comme un facteur qui pourrait inciter les employés à rechercher des options plus avantageuses.

En fin de compte, l’article met en avant la nécessité pour la direction de répondre favorablement aux demandes des employés, non seulement pour résoudre la situation actuelle de grève, mais aussi pour maintenir la stabilité et l’efficacité au sein de la banque.

Meilleur jeune joueur africain : Lamine Camara succède à Pape Matar Sarr

Félicitations à Lamine Camara pour avoir remporté le titre de meilleur jeune joueur africain de l’année 2023 lors des CAF Awards. À 19 ans, le milieu de terrain prometteur du FC Metz et de l’équipe nationale du Sénégal a été reconnu pour ses performances exceptionnelles au cours de l’année.

C’est une réussite notable pour Lamine Camara, et remporter le titre de « Young Player Of The Year 2023 » représente une reconnaissance significative de son talent et de sa contribution au football. Succéder à son coéquipier en sélection, Pape Matar Sarr, démontre la profondeur du talent émergent au sein de l’équipe nationale du Sénégal.

Félicitations également à Amara Diouf et Abdessamad Ezzalzouli pour leur présence parmi les finalistes. Ces distinctions mettent en lumière la richesse du vivier de jeunes talents africains dans le monde du football.

Procès de ce 12 décembre, le préfet de Dakar interdit la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs

Il semble que le Préfet de Dakar a émis une note interdisant la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le Département de Dakar pendant une période spécifique, de 6 heures du matin à minuit, le mardi 12 décembre 2023. Cette mesure intervient à quelques heures de l’audience spéciale prévue concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales.

L’interdiction de la circulation des motos peut être liée à des considérations de sécurité et de maintien de l’ordre public, en particulier en prévision d’événements politiques ou judiciaires importants. Les autorités peuvent prendre de telles mesures pour prévenir d’éventuels troubles ou manifestations.

Il est conseillé aux résidents et aux usagers de prendre connaissance de ces restrictions et de les respecter conformément aux instructions des autorités locales. Des mesures de cette nature sont souvent mises en place pour assurer la sécurité publique lors d’événements sensibles.

Le président Macky Sall honoré aux CAF Awards

le président Macky Sall a été honoré aux CAF Awards pour sa contribution au rayonnement du Sénégalais et africain. Cette distinction reconnaît probablement son engagement et son soutien continu au développement du sport, en particulier du football, dans la région et sur le continent africain.

Le fait que le trophée ait été reçu par le ministre des Sports, Lat Diop, suggère que la reconnaissance est liée aux efforts et aux réalisations dans le domaine du sport, et cela peut inclure la promotion du football, la construction d’infrastructures sportives, ou d’autres initiatives visant à renforcer le secteur sportif au Sénégal.

C’est une marque de reconnaissance importante qui souligne l’impact positif du président Macky Sall dans le domaine du sport, et cela contribue à célébrer son rôle dans le développement de l’athlétisme et du football au Sénégal et en Afrique.

CAF Awards 2023 : Victor Osimhen remporte le Ballon d’Or africain

Félicitations à Victor Osimhen pour avoir remporté le Ballon d’Or africain de l’année 2023 lors des CAF Awards à Marrakech, au Maroc. L’attaquant de Naples a été récompensé pour sa performance exceptionnelle au cours de la saison précédente, marquée par 31 buts et 4 passes décisives en 39 matchs, et la conquête du titre de champion d’Italie avec son équipe.

Le palmarès des CAF Awards 2023 révèle également d’autres lauréats remarquables, tels qu’Asisat Oshoala, élue Joueuse de l’année, et les entraîneurs de l’année, Walid Regragui chez les hommes et Desiree Ellis chez les femmes.

C’est une reconnaissance bien méritée pour ces talents du football africain, et cela souligne l’impact significatif qu’ils ont eu sur la scène sportive continentale. Les diverses catégories récompensent également d’autres acteurs importants du football, que ce soit au niveau des clubs ou des équipes nationales, ainsi que des jeunes joueurs prometteurs.

Le football africain continue de produire des joueurs exceptionnels, des entraîneurs talentueux et des équipes performantes, et ces récompenses célèbrent la richesse du talent footballistique sur le continent.

Propos de Me Moussa Diop, Guy Marius Sagna pose un acte fort

Le député, élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna a déposé, ce lundi 11 décembre 2023, une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop.

« J’ai déposé aujourd’hui lundi 11 décembre 2023 une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop relatives à des permis d’exploration et d’exploitation d’une mine de diamants impliquant l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, le Président de la République Monsieur Macky Sall et l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en violation de l’article 25 de la constitution du Sénégal.

Suivant avec intérêt le débat entre le groupe Walfadjiri et le ministre de la communication, j’ai déposé aussi une question écrite relative à la gestion du fonds d’appui et de développement de la presse. Le ministre de la communication ne doit pas gérer ce fonds de manière antidémocratique et combattre de manière décomplexée des groupes – comme Walfadjiri – dont la ligne éditoriale n’est pas conforme aux objectifs politiciens du parti du président de la république.

Les populations de Pékesse (département de Tivaouane)ont manifesté il y a quelques heures pour dire qu’elles ne veulent pas que leur forage soit arraché de leur main et confié à Aquatech. J’ai saisi l’occasion pour interpeller le gouvernement du Sénégal sur les résistances des populations face à la réforme de la gestion de l’eau en milieu rural et les résultats des délégataires du service public de l’eau.

Sur plus de 50 villages et 07 hameaux, 22 villages sont sans électricité dans la commune de Toubacouta. J’ai demandé au gouvernement si le budget 2024 a prévu l’électrification de ces 22 villages de Toubacouta.

Au lycée de Niodior, chaque année les élèves font la grève pour les mêmes raisons. Huit (08) salles de classe sur dix-huit (18) sont délabrées. Depuis le 20 novembre 2023, les élèves sont en grève. C’est pourquoi j’ai aussi interpellé le gouvernement du président Macky Sall sur la situation du lycée de Niodior.

Au CEM El Hadji Ibrahima Thiaw de l’Unité 8 des Parcelles Assainies de Dakar, il y a un (01) robinet pour 1400 élèves et un (01) seul gardien pour assurer la sécurité. Six (06) classes physiques sur les dix-neuf (19) sont délabrées alors que l’école compte vingt-six (26) classes pédagogiques. Le gouvernement du Sénégal a été interpellé par une question écrite.

« Un état civil pour chacun » : Des pays de l’Afrique francophone partagent leurs expériences sur les défis

Le premier symposium international des pays de l’Afrique francophone sur les défis de l’état civil s’est ouvert ce lundi 11 décembre 2023, à Dakar, au Sénégal. Organisé par le Sénégal, cet événement international, qui se tiendra trois jours durant (du 11 au 13 décembre), est une initiative de l’Agence nationale de l’Etat Civil (ANEC) du Ministère en charge des Collectivités territoriales du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre du suivi des instructions du Président de la République du Sénégal, Macky Sall de faire de l’état civil un secteur moderne, fiable, sécurisé et vecteur de développement. La cérémonie d’ouverture officielle des travaux a été co-présidée par M. Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires et Mme Harmonie Koutsivitis, cheffe de section politique à la délégation de l’UE au Sénégal, par ailleurs, représentante de Son Excellence M. Jean Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.

Objectif : « mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs »
Cette première édition du symposium dont le thème est « Les défis d’un état civil pour chacun » se tient avec le concours de l’Union européenne. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC). Ce projet, dénommé « NEKKAL », est financé par la commission européenne et piloté par l’Agence nationale de l’état civil.
Ce thème entre en droite ligne avec les recommandations internationales, sous-régionales et nationales de rendre chaque personne visible. L’objectif est d’identifier et de partager les défis et enjeux, les meilleures expériences et pratiques enregistrées sur le financement de l’état civil, la centralisation et la protection des données personnelles, l’accès universel et l’offre de services aux populations. A termes, il s’agit de mettre en place un centre de réflexion pour un accompagnement entre pairs afin d’améliorer particulièrement l’enregistrement des faits d’état civil et l’établissement des statistiques d’état civil des pays d’Afrique francophone.
Ainsi, pendant trois jours, des Directeurs généraux et nationaux de l’état civil de l’Afrique francophone et des délégations internationales composées de hauts fonctionnaires et d’experts du secteur, aborderont trois grandes thématiques, à savoir : le financement de l’état civil, des collectivités territoriales à l’Etat central ; la centralisation et la protection des données personnelles ; et enfin, un accès universel et l’offre de services aux populations.

Malgré les efforts, des défis subsistent encore
Les pays d’Afrique francophone sont, dans leur ensemble, confrontés à de nombreux défis en matière d’enregistrement des faits d’état civil (naissances, mariages et décès). Ces difficultés constituent un véritable frein à leur développement durable et inclusif. C’est pour cette raison que la plupart de ces Etats, notamment le Sénégal, se sont engagés, avec l’appui de partenaires techniques et financiers, dans un processus d’élaboration de stratégies nationales ayant pour objectif la modernisation des systèmes d’information avec une dynamique de centralisation unique des données d’état civil, l’adaptation des cadres législatif et réglementaires aux dynamiques en constante évolution et le respect des principes d’universalité et d’inclusivité alors qu’une grande partie des populations restent malheureusement exclue des systèmes d’état civil.   
Malgré les résultats déjà enregistrés, des défis subsistent et concernent principalement le financement pérenne des systèmes d’état civil, leur sécurisation, la protection des données d’état civil et l’accès des populations à l’état civil. En marge de ces défis communs, il existe aussi des bonnes pratiques et expériences qu’il convient de valoriser et de partager afin de renforcer les capacités des Etats et réduire les écarts entre pays africains en matière d’enregistrement des faits d’état civil et de modernisation des systèmes d’état civil.

Me Moussa Diop conduit à la Sûreté urbaine

Il semble que Me Moussa Diop, leader de Ag/Jotna, ait été convoqué par la Sûreté urbaine de Dakar et se soit dirigé vers le commissariat central, comme annoncé sur sa page Facebook. La convocation semble être liée aux révélations faites par Me Moussa Diop concernant un supposé contrat minier d’exploitation de diamants, ce qui a suscité des démentis et des plaintes de la part de plusieurs personnes.

Il est mentionné que le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a donné des instructions pour ouvrir une enquête. Cette action suggère que les autorités judiciaires prennent des mesures pour examiner les allégations de Me Moussa Diop et éventuellement déterminer s’il y a matière à enquête ou à des poursuites.

Il sera intéressant de suivre le développement de cette affaire pour voir comment les autorités réagiront et quels seront les résultats de l’enquête éventuelle.

La chaloupe Dakar-Gorée de nouveau en panne

La chaloupe Coumba Castel qui assure la liaison Dakar-Gorée est encore tombée en panne

Il semble que des personnes qui prévoyaient de regagner Gorée ce lundi ont rencontré un obstacle. La chaloupe qui assure la desserte entre Dakar et Gorée est en panne depuis dimanche en raison d’un problème lié à l’hélice qui s’est enlisée dans des filets. Les efforts de réparation sont en cours pour résoudre le problème.

Les pannes techniques dans le transport maritime peuvent parfois entraîner des retards et des désagréments pour les passagers. Il est à espérer que les réparations seront effectuées rapidement afin que le service puisse reprendre normalement pour les personnes souhaitant se rendre à Gorée.

Se faisant passer pour une fille, un élève en classe de 1ère collecte des images obscènes d’une fille de 18 ans et le vend à Kocc

Collette illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité, ce sont les faits qui sont reprochés à Cheikh Diéne. Élève en classe de première, il a été attrait à la barre de tribunal pour s’être fait passer pour une fille du nom de Dior sur Instagram pour approcher et soutirer des vidéos obscènes à Ramatoulaye Thiam.

Âgés respectivement de 17 et 18 ans, ces élèves en classe de première et terminale ont été attraits à la barre du tribunal des flagrants délits pour des faits de collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité.

En effet, toute cette histoire qui oppose Cheikh Diéne et Ramatoulaye Thiam, est parti d’une discussion sur Instagram. Sous un faux compte avec le nom d’une fille, Dior, Cheikh Diéne a échangé avec Ramatoulaye pour l’appâter avant d’obtenir son contact et l’inviter sur WhatsApp. Ce que cette dernière a accepté tout en ignorant qu’elle communiquait avec un garçon. Ce faisant, elle lui a envoyé ses vidéos obscènes. Et dès qu’il a reçu ces images pornographiques, Cheikh Diène a commencé à faire chanter la fille.

Et pour ne pas divulguer ses « nudes », Cheikh Diéne a invité Rama pour coucher avec lui. Mais, il n’a pas tenu sa promesse, car il les a partagées avec d’autres personnes. Mieux encore, il a vendu les vidéos obscènes à Kocc Barma. Ce dernier à son tour les a publiées sur son site.

Ce qui a engendré d’énormes conséquences du côté de la jeune élève en classe de terminale. « A cause de ça, mon père m’a chassée de chez moi lorsqu’il l’a su. Quand on a demandé à Kocc Barma de les supprimer, il ne l’a pas fait. Et il a fallu que mes proches débourse 300 euros pour que Kocc accepte d’enlever les vidéos obscènes sur son site», a-t-elle expliqué avant de se faire rabrouer par la juge. «Vous avez intérêt à revoir votre comportement puisque vous ignorez ce que vous allez devenir dans le futur. Tout ce qui est publié sur internet reste là-bas pour toujours», a-t-il déclaré.

De son côté, son bourreau Cheikh Diène a fait montre d’une mauvaise foi inouïe à la barre, en soutenant n’avoir jamais donné de rendez-vous à la victime pour coucher avec elle. Poursuivi pour collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité, il a persisté en disant n’avoir envoyé à personne les images alors que lors de l’enquête, il avait reconnu les faits. «Quelques jours après qu’elle m’a envoyé les vidéos, je l’ai invitée à passer me voir mais c’était sans condition. La seconde fois que je l’ai invitée, elle m’a confié qu’elle voyait ses règles. C’est elle qui m’avait proposé un plan à trois avec une autre de ses amies pour coucher avec elles», s’est défendu le mis en cause.

Le procureur, convaincu de sa culpabilité, a requis 6 mois de prison ferme contre Cheikh Diène. Pour la défense de celui-ci, Me Bassirou Sakho a quémandé la clémence du tribunal. L’avocat a reconnu que son client a été retrouvé avec un portable contenant des images pornographiques.

Le tribunal l’a finalement condamné à 2 ans d’emprisonnement dont 1 mois ferme. Il doit payer à sa victime, Ramatoulaye Thiam, la somme de 1 million FCA à titre de réparation.

Dr Momar Thiam : « C’est pourquoi Idrissa Seck s’est murer dans le silence ces derniers temps »

Depuis un certains temps, Idrissa Seck, bien que candidat à la Présidentielle de 2024, s’est éclipsé du monde médiatique. Aucune déclaration, aucun post, le leader de Rewmi s’est murer dans le silence. Une approche décryptée par le Dr Momar Thiam, Directeur général de WellCom’In Communication.

« (Sa dernière déclaration remonte à l’été dernier lors de laquelle Idrissa Seck a parlé de sa candidature et de son positionnement politique dans cette Présidentielle). Et, je pense que c’est largement suffisant. Compte tenu de sa participation à deux Présidentielles, de son parcours politique et de son expérience. Il n’a pas vraiment intérêt à s’épancher encore plus dans le paysage médiatique, tout le monde le connaît, il n’est pas en mal de reconnaissance ou de notoriété », a explique le Dr. Thiam dans L’Obs.

« Il s’emmure souvent dans un silence assourdissant, dans la mesure où tous les médias en parlent et s’interrogent. Ce qui veut dire que son silence devient un message qui interpelle, il est donc l’absent le plus présent sur le paysage médiatique », ajoute le spécialiste.

Le silence de Idrissa Seck serait donc un moyen de communication, de telle sorte de lui permettre de rester encore présent dans le paysage politique sénégalais.

« Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats… », Ndiaga Sylla explique…

« Si la candidature de Bassirou Diomaye passe, personne ne peut l’empêcher de battre campagne« , d’après Ndiaga Sylla. L’expert électoral était l’invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm.

A priori, souligne M. Sylla, « on peut penser que Bassirou Diomaye Faye, étant entre les liens de la détention, pourrait ne pas faire acte de candidature. Mais il faut préciser que le code électoral, même pour ceux qui ont fait l’objet d’une condamnation, considère que tant que la condamnation n’est pas définitive, on ne peut pas s’y fonder pour écarter sa candidature« .

« Encore que d’autres établissent un lien avec la dissolution de leur parti politique, Pastef. Là aussi je dois préciser que le parti dissous, il est évident qu’il ne peut pas porter une candidature, mais par contre les responsables de l’association dissoute, on ne peut pas les empêcher de candidater« , a précisé Ndiaga Sylla repris par Seneweb.

Il rappelle ainsi la loi de 1981 modifiée qui encadre la dissolution de parti politique, et qui, souligne-t-il, n’a pas prévu comme conséquence l’impossibilité de ses responsables à candidater. « D’ailleurs, le directeur de la communication et de la formation l’a rappelé il y a trois jours : le code électoral ne dit en aucun moment que quelqu’un qui est issu d’un parti dissous ne peut pas être candidat… Donc Ousmane Sonko comme Bassirou Diomaye Faye peuvent bel et bien être candidats. Je dirai même mieux, demain si leurs candidatures passent, si on applique la loi, personne ne peut les empêcher de battre campagne. l s’agit d’un droit que leur confère les dispositions de l’article 32 de la Constitution (…) On ne peut pas empêcher quelqu’un de battre campagne parce qu’il est en détention. Cela violerait cette disposition constitutionnelle« , prévient Ndiage Sylla.

Le s’auto-saisit suite aux révélations de Me Moussa Diop sur des supposés contrats miniers

Suite aux accusations lancées par Me Moussa Diop, ancien directeur général de Dakar Dem Dikk et aspirant à la présidence en 2024, l’affaire prend une tournure judiciaire. Me Moussa Diop accuse Aly Ngouille Ndiaye, ex-ministre de l’énergie, d’avoir présumément accordé des autorisations d’exploration minière à un industriel étranger opérant au Sénégal. Aly Ngouille Ndiaye a déposé une plainte contre Me Moussa Diop pour ces allégations. Parallèlement, le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, et la sûreté urbaine de Dakar serait en charge de l’enquête.

Accident de la route : Soham Wardini s’en sort miraculeusement !

Soham Wardini a survécu miraculeusement à un accident de la route survenu vendredi dernier. L’ancienne maire de Dakar présente cependant quelques séquelles, sans plus de détails sur le lieu et les circonstances de l’accident. Selon les informations fournies, la voiture de l’ancienne maire est « complètement endommagée ». Soham El Wardini a été la première femme à diriger la mairie de Dakar, assumant cette fonction en tant que maire intérimaire après l’incarcération en mars 2017 du maire Khalifa Ababacar Sall.

Référendum constitutionnel au Tchad : la campagne entre dans la dernière ligne droite

À une semaine du vote sur la nouvelle Constitution au Tchad, les partisans du « oui » et du « non » intensifient leurs efforts dans la campagne. Les militants du Mouvement patriotique du salut (MPS), l’ancien parti au pouvoir, ainsi que des partis alliés soutenant la transition, se disent confiants quant à leur victoire. Ils appellent à voter « oui » pour permettre la poursuite rapide du processus constitutionnel et défendent l’idée d’un Tchad uni et indivisible.

Cependant, le camp du « non » reste déterminé, mettant en avant les problèmes engendrés par la position de l’État unitaire, qui, selon eux, a favorisé la formation de rébellions et de conflits. Ils appellent à voter « non » contre la Constitution unitaire proposée, affirmant que cela avantage la propagande antifédéraliste.

Le texte de la nouvelle Constitution, adopté en juin par le Parlement de transition, vise à rétablir l’ordre constitutionnel après la mort de l’ex-président Idriss Déby. Il reprend l’architecture de la loi fondamentale de 1996 et propose une décentralisation avancée plutôt qu’un fédéralisme en réponse à la question centrale de la forme de l’État. Le référendum est prévu pour le dimanche 17 décembre.

Attaque contre un convoi du CICR à Khartoum, au Soudan : deux morts et sept blessés, dont trois employés de l’organisation humanitaire

Dimanche 10 décembre, un convoi du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été attaqué à Khartoum, la capitale du Soudan. L’opération visait à évacuer environ une centaine de personnes vulnérables prises au piège des combats entre l’armée nationale et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF). Le CICR avait coordonné l’évacuation avec les parties en conflit, qui avaient donné leur accord et fourni des garanties de sécurité.

Cependant, lorsqu’il est entré dans la zone d’évacuation, le convoi de six véhicules, tous marqués de l’emblème de la Croix-Rouge, a été pris pour cible. L’attaque a fait au moins deux morts et sept blessés, dont trois employés du CICR. Le chef du CICR au Soudan, Pierre Dorbes, a qualifié l’attaque d' »inacceptable » et a exprimé son choc face au non-respect total de l’emblème de la Croix-Rouge, qui doit être protégé selon le droit humanitaire.

L’armée soudanaise a reconnu être à l’origine des tirs, affirmant que le convoi avait violé l’accord en déviant de la route prévue. Les RSF ont déclaré avoir escorté le convoi jusqu’à la limite de leur territoire, après quoi l’armée aurait ouvert le feu sur les véhicules du CICR.

Cet incident soulève des préoccupations quant à la sécurité des travailleurs humanitaires et met en danger les opérations d’assistance dans des régions touchées par des crises. Une enquête devrait être menée pour identifier les responsables et assurer la sécurité des travailleurs humanitaires. La situation complique également les efforts visant à organiser une rencontre entre les chefs des deux camps d’ici 15 jours.

Exclusion surprise de Vincent Aboubakar et de quatre autres joueurs du Besiktas après une défaite en derby

Au lendemain d’une défaite dans le derby d’Istanbul, le Besiktas a annoncé l’exclusion de cinq de ses joueurs, dont le Camerounais Vincent Aboubakar, meilleur buteur du club. La formation stambouliote a justifié cette décision par les performances sportives jugées « mauvaises » et l' »incompatibilité » des joueurs. Bien que la décision soit irréversible, cette exclusion pourrait affecter la préparation d’Aboubakar pour la Coupe d’Afrique des nations, où le Cameroun doit affronter le Sénégal le 19 janvier 2024.

Difficultés d’obtention de passeports au Consulat général du Sénégal à Madrid : La communauté sénégalaise en Espagne en détresse

La communauté sénégalaise en Espagne est confrontée à des difficultés majeures dans l’obtention de passeports au consulat général du Sénégal à Madrid. Autrefois considéré comme une référence en Europe, le consulat est désormais critiqué pour ses retards et son incapacité à répondre aux besoins des Sénégalais en matière de documents de voyage.

La pénurie de passeports crée des obstacles pour le renouvellement ou l’acquisition de la carte de séjour, mettant en danger le statut légal de nombreux Sénégalais en Espagne. La situation complique également l’accès aux prestations sociales et la demande de nationalité espagnole, compromettant l’intégration et le bien-être de la communauté sénégalaise en Espagne. Les nouveaux arrivants et les nouveau-nés sont particulièrement touchés, créant une vulnérabilité juridique et sanitaire. Les membres de la communauté appellent à des mesures immédiates pour remédier à cette situation et demandent au gouvernement sénégalais de tenir ses engagements envers la diaspora sénégalaise en Espagne.

Affaire de la mine de diamant : Mimi Touré réclame une commission d’enquête parlementaire

Aminata Touré, candidate à l’élection présidentielle de 2024, a appelé à la « mise en place d’une commission d’enquête parlementaire » suite aux allégations de Me Moussa Diop. Ce dernier a mentionné les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran dans une affaire d’attribution de contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal. Mimi Touré exhorte l’Assemblée à « clarifier ces allégations graves pour l’équilibre et la stabilité de notre pays ».

Démarrage des dépôts de candidatures pour la Présidentielle de 2024 au Conseil constitutionnel

Le processus électoral pour la Présidentielle de 2024 atteint une étape cruciale avec le début officiel des dépôts de candidatures au Conseil constitutionnel, à partir d’aujourd’hui, lundi 11 décembre. Les mandataires et représentants de divers partis et coalitions sont attendus pour soumettre les dossiers de leurs candidats respectifs. Ce processus de dépôt s’étendra sur une période de 15 jours, se clôturant le mardi 26 décembre 2023.

Le Conseil constitutionnel a fixé cette période de dépôt conformément au calendrier électoral, précisant que les candidatures doivent être déposées entre le 75e et le 60e jour avant le premier tour de l’élection, prévu pour le 25 février 2024. Les horaires de dépôt sont de 8h à 17h les jours ouvrables, avec une permanence exceptionnelle prévue jusqu’à minuit le dernier jour pour accueillir d’éventuels retardataires.

Lynchage à Touba : Un présumé voleur battu à mort par la foule

Vendredi dernier à Touba, un supposé voleur a été violemment battu à mort par une foule en colère dans le quartier de Dianatou Saloum, près de la nouvelle gare routière de la ville. Les habitants ont réagi après qu’un individu a volé le téléphone d’un jeune talibé. Malgré les cris de la victime, le voleur présumé a été appréhendé et lynché par les riverains. Son corps a été découvert plus tard par les autorités. Une enquête est en cours pour identifier les responsables de cet acte de violence.

Accident tragique sur la RN6 : Un mort et de nombreux blessés dans un accident impliquant le bus ‘Horaire’ Kolda-Richard Toll

Un accident d’une rare violence s’est produit sur la RN6, entre Dabo et Mampatim, ce dimanche 10 décembre. Le bus de transport assurant la liaison entre Kolda et Richard Toll a dévié de sa trajectoire pour heurter un arbre, provoquant un bilan tragique : un mort et de nombreux blessés. Les victimes ont été évacuées à l’hôpital régional de Kolda. L’enquête sur les circonstances exactes de l’accident est en cours.

Violence familiale à Dialacoto : Rapatrié de la France, le ‘Modou-Modou’ agresse violemment sa mère avec un marteau

La ville de Dialacoto, dans le département de Tambacounda, a été le théâtre d’un acte de violence familiale choquant. Un homme, récemment rapatrié de France en raison de problèmes de documentation et surnommé le ‘Modou-Modou’, a été arrêté par les gendarmes locaux pour avoir violemment agressé sa mère, Awa Dramé. Cet incident fait suite à plusieurs autres cas de violence familiale impliquant le suspect.

L’accusé est entré dans la chambre de sa mère aux premières heures du matin, armé d’un marteau et d’autres objets, avant de la maltraiter gravement. La victime a été transportée en urgence à l’hôpital, où elle a été admise en soins intensifs. Elle a déposé une plainte pour coups et blessures volontaires.

Les autorités ont rapidement réagi, arrêtant El Hadj Diakhaby et le plaçant en détention préventive. Malgré les dénégations de l’accusé, des témoins, dont Fatoumata Sylla, ont confirmé avoir vu l’accusé avec un marteau au moment des faits.

Face à la constance des témoignages, le procureur a requis une application stricte de la loi. L’affaire a été mise en délibéré pour le 13 décembre prochain.

Soudan : Les Généraux al-Burhan et «Hemedti» Acceptent une Rencontre après le Sommet de l’Igad

Les généraux soudanais Abdel Fattah al-Burhan et Mohamed Hamdan Daglo, surnommé « Hemedti », ont accepté de se rencontrer, selon un communiqué de l’organisation régionale de la Corne de l’Afrique (Igad) à l’issue d’un sommet extraordinaire à Djibouti. Cette annonce représente une percée diplomatique inédite pour l’Igad dans les efforts pour mettre fin à la guerre au Soudan, qui dure depuis sept mois.

Les deux généraux ont convenu de se rencontrer dans les quinze prochains jours, une avancée notable après l’échec des discussions de Djeddah supervisées par Washington et Riyad. Abdel Fattah al-Burhan a participé pour la première fois à ce sommet extraordinaire, tandis que Mohamed Hamdan Daglo s’est entretenu par téléphone avec les chefs d’État de l’Igad, selon le communiqué.

Le général al-Burhan a exprimé son engagement à signer un cessez-le-feu, une proposition acceptée par Mohamed Hamdan Daglo, comme le confirme une lettre publiée sur les réseaux sociaux. Cependant, des divergences subsistent, notamment sur le retrait des combattants des Forces de Soutien Rapide (FSR) et l’arrestation d’anciens cadres du régime précédent.

En parallèle, le gouvernement soudanais a déclaré persona non grata une quinzaine de diplomates émiratis, les accusant de fournir des armes aux FSR. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays. Les diplomates émiratis ont 48 heures pour quitter le Soudan.

Affaire des 540 millions volés au CMS : Conclusions Accablantes de l’Enquête

L’enquête sur le détournement de 540 millions FCFA au Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) de la Médina révèle des conclusions accablantes. Le détournement a été rendu possible par une entente illicite impliquant la femme d’affaires A. Kounta, le chef de l’Agence Médina du CMS, R. Ngom, et les agents du CMS, Anta Kadior Moussa et Samuel Ndour.

Selon l’enquête, A. Kounta cherchait des clients à qui elle promettait une aide sociale de 200 000 FCFA. Anta Kadior Moussa, agent de crédit au CMS, facilitait cette activité délictuelle en montant rapidement des dossiers de crédits au nom de différentes personnes pour le compte de Mme Kounta.

Après la constitution des dossiers, A. Kounta, accompagnée de Samuel Ndour, responsable des gages, amenait les bijoux chez le bijoutier El Amadou Guissé pour expertise et évaluation. Guissé remplissait le bordereau de gage, contresigné par Samuel Ndour, scellait les bijoux, et remettait le bordereau à Ndour, qui les déposait dans les coffres de la banque.

Raymond Ngom, chef d’agence, validait le dossier et autorisait le paiement. Le prête-nom récupérait l’argent à la caisse et le remettait à Anta Kadior Moussa, qui lui donnait 200 000 FCFA à titre d’aide de la part de Astou Kounta. Le reste de l’argent était ensuite partagé entre les complices après le paiement de certaines échéances.

L’enquête révèle que toutes les personnes impliquées étaient conscientes que l’emprunteur n’était pas le véritable bénéficiaire du montant prêté. Les clients étaient simplement des prête-noms. Lorsqu’une cliente s’est désistée, Anta Kadior Moussa a immédiatement débloqué la somme, et Raymond Ngom l’a contactée pour la persuader de prendre les 200 000 FCFA.

Échec au Bac : Une Candidate Tente d’Acquérir un Faux Diplôme pour 200 000 CFA

Une candidate, Cyndie S. S., a mal vécu son échec au baccalauréat 2022-2023 et a tenté d’obtenir un faux diplôme moyennant 200 000 francs. Après avoir échoué, elle s’est approchée de M. Souaré, qui prétendait avoir des contacts à l’Office du baccalauréat du Sénégal. Ce dernier a demandé la somme de 200 000 francs pour la fabrication du faux document.

Cyndie a rapidement déboursé la somme demandée. Quelques jours plus tard, M. Souaré lui a donné rendez-vous à l’Office du bac. Une fois sur place, elle a été démasquée par les agents présents. Interrogée, elle a admis sa faute.

Mise à la disposition de la justice, la candidate a été inculpée pour tentative de délivrance indue d’un document administratif. Tout au long de son interrogatoire devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, elle a exprimé des regrets, expliquant agir sous le coup de la passion et de la précipitation, souhaitant poursuivre des études supérieures.

Le maître des poursuites, compte tenu de la gravité des faits, a demandé trois mois d’emprisonnement ferme contre la prévenue. L’avocate de la défense n’a pas cautionné l’acte de sa cliente. L’affaire souligne les tentatives désespérées de certains candidats face à l’échec aux examens officiels.

Me Doudou Ndoye critique le pôle industriel de Diamniadio et remet en question la création de 23 000 emplois au Sénégal

L’avocat Me Doudou Ndoye a exprimé des critiques sévères à l’égard du pôle industriel de Diamniadio et a remis en question la faisabilité de créer 23 000 emplois au Sénégal. Invité de l’émission JDD sur IRadio, il a partagé son point de vue sur l’industrialisation du pays à travers cette zone et sur la politique d’emploi en général.

Selon Me Ndoye, Diamniadio était initialement destiné à être une zone agroéconomique, favorisant l’agriculture, la forêt et l’élevage. Il considère la transformation de cette zone en une ville comme une « erreur historique » et critique la conception d’une autoroute qui divise la zone en deux.

Par ailleurs, l’avocat doute de la possibilité de créer 23 000 emplois au Sénégal, soulignant que cela entraînerait une augmentation de 200 000 demandeurs d’emplois par an. Il conteste également l’idée que l’industrialisation soit la solution pour le Sénégal, arguant que le marché sénégalais, principalement constitué de personnes à faible revenu, ne peut pas absorber la production industrielle.

Les opinions de Me Doudou Ndoye mettent en lumière des préoccupations importantes concernant le développement économique et l’emploi au Sénégal.

Réouverture de l’UCAD : 168 Enseignants-chercheurs Contredisent le Ministre et Appellent à la Reprise des Cours en Présentiel

Plus de 168 professeurs, maîtres de conférence, et professeurs assimilés de toutes les facultés de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) contredisent les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur, qui prône un enseignement « bi-modal » plutôt que la réouverture immédiate de l’établissement. Dans une tribune publique rendue publique dimanche, les signataires mettent en avant quatre points essentiels pour la réouverture de l’université.

Ils appellent leurs collègues à reprendre leurs emplois du temps et à assurer les enseignements en présentiel aux heures et jours prévus. De plus, ils encouragent les étudiants à regagner l’UCAD et à participer aux cours en présentiel qui leur sont destinés.

Les enseignants appellent également les établissements autonomes à se rebeller contre l’autorité et sa majorité au Conseil académique, à recouvrer leurs prérogatives pédagogiques et scientifiques, et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel sur le campus de l’UCAD.

Enfin, ils incitent la communauté à constater toute entrave au travail des Personnels d’Enseignement et de Recherche (PER) et à envisager de porter plainte contre l’autorité et l’État du Sénégal en cas d’obstruction.

Rappelons que l’UCAD est fermée depuis six mois en raison des émeutes politiques de juin dernier, lorsque des manifestants l’avaient saccagée suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

Cambriolage chez Abdou Mbow à Thiès : Des Téléviseurs et Ordinateurs Dérobés

La maison d’Abdou Mbow, située à Thiès, a été la cible d’un cambriolage dans la nuit de samedi. Selon Les Échos, des voleurs ont pénétré sa résidence en brisant des vitres et ont dérobé des téléviseurs et des ordinateurs. Le journal signale également d’autres dégâts causés lors de l’intrusion.

L’information rapporte que le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar a été victime de ce vol alors qu’il se trouve actuellement à Dubaï pour des activités parlementaires. Une plainte a été déposée, et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du cambriolage.

Cette intrusion souligne les défis persistants liés à la sécurité résidentielle, même pour des personnalités publiques. L’enquête en cours permettra de déterminer les responsabilités et de prendre les mesures nécessaires pour faire face à cette violation de la propriété d’Abdou Mbow.

Fraude Fiscale : Les Quatre Entreprises Coupables de Vol de 5 Milliards à l’État Révélées

Lors de l’examen du Budget 2024 à l’Assemblée nationale, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a dévoilé une annonce majeure concernant des poursuites pénales à l’encontre de quatre contribuables accusés d’avoir collecté des taxes sans les reverser à l’État.

Initialement gardée confidentielle par souci de discrétion, l’identité des entreprises accusées de fraude fiscale a été partiellement dévoilée par Les Échos dans son édition de ce lundi. Selon le journal, il s’agit de trois entreprises opérant dans le secteur des hydrocarbures et d’une spécialisée dans la conception.

Les entreprises pétrolières font l’objet de poursuites pour un montant d’environ 3,5 milliards de francs CFA, tandis que la dernière entreprise, spécialisée dans la conception, est accusée d’un montant d’environ 2 milliards de francs CFA, selon les informations rapportées par Les Échos. La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a décidé d’engager des poursuites pénales à l’encontre de ces entreprises après avoir épuisé toutes les voies de recours.

Cette révélation met en lumière l’engagement du gouvernement à lutter contre la fraude fiscale et à assurer la transparence financière. Les détails sur ces affaires seront sans aucun doute scrutés de près à mesure que les procédures judiciaires progressent, jetant ainsi un éclairage sur les pratiques de fraude fiscale dans le pays.

Meeting d’Asnières : Amadou Ba Mobilise ses Partisans pour une Victoire au 1er Tour

Lors du récent meeting à Asnières, en France, le candidat Amadou Ba a réussi à susciter une mobilisation exceptionnelle de ses partisans, posant ainsi les bases d’une victoire éclatante pour la Coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dès le premier tour. Près de trois mille personnes ont exprimé leur soutien, confirmant ainsi la décision de la coalition de faire de lui leur candidat pour la préservation de l’héritage présidentiel.

Amadou Ba était entouré des principaux responsables de la coalition Benno, parmi lesquels les ministres Mansour Faye, Cheikh Oumar Anne, Serigne Mbaye Thiam, Doudou KA, Abdoulaye Saydou Sow, Daouda Dia, Annette Seck, Birame Faye, Pape Malick Ndour, et le Coordonnateur du SEP de Benno, Mor Ngom, entre autres.

S’exprimant depuis le Gymnase Teddy Rinner d’Asnières, Amadou Ba a clairement défini ses ambitions et a lancé un appel à la mobilisation : « Nous avons l’obligation de faire plus, de faire mieux et d’aller très vite. » Il a souligné sa volonté de suivre les traces du Président Macky Sall, le « Grand Bâtisseur », et a appelé à la solidarité pour faire du Sénégal le pays de leurs ambitions.

Répondant à l’appel de la diaspora, Amadou Ba a salué la contribution de ses compatriotes à la construction nationale et à la consolidation des liens sociaux avec ceux restés au Sénégal. Il a exprimé sa disponibilité totale à soutenir la diaspora et a souligné l’importance de ses transferts financiers, annonçant un projet de banque nationale pour faciliter les investissements des Sénégalais de l’étranger.

Le candidat a également abordé sa vision pour la jeunesse sénégalaise, soulignant que la jeunesse serait au cœur des nouvelles politiques publiques. « Nous allons renforcer les mécanismes dédiés à l’emploi et à l’insertion des jeunes, afin de permettre à chacun de jouer pleinement son rôle dans le développement socio-économique de notre pays », a-t-il déclaré.

Cheikh Yerim Seck réagit aux accusations de Tariq Ramadan : « Vous sentez-vous morveux ?

Cheikh Yérim Seck a vivement réagi aux récentes déclarations de Tariq Ramadan concernant le présumé financement occulte d’Ousmane Sonko. Dans un texte intégral, il adresse une réponse cinglante à Tariq Ramadan, l’interrogeant sur son intervention dans cette affaire.

Se demandant si Tariq Ramadan se sent morveux, Cheikh Yérim Seck nie avoir mentionné le nom de ce dernier dans son propos sur l’argent qatari. Il invite Tariq Ramadan à retenir son souffle verbal, prévoyant de situer prochainement le rôle précis de chaque personne et de chaque financement dans ce qu’il qualifie de complot international visant à déstabiliser le Sénégal, complot qui, selon lui, a échoué lamentablement.

Le journaliste conclut en affirmant que l’affaire du financement qatari révélera ses secrets, malgré les réponses automatiques des partisans d’Ousmane Sonko. La tension autour de cette affaire semble s’intensifier, promettant des révélations futures.

Renforcement des capacités des journalistes en prévision des élections : Un séminaire de la CJRS en collaboration avec RSF à Kaolack

À l’approche des élections au Sénégal, la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), en collaboration avec Reporters Sans Frontières (RSF), a organisé un séminaire de quatre jours à Kaolack, visant à renforcer les capacités des journalistes de la zone centre (Kaolack, Fatick, Kaffrine, et Diourbel) en période électorale.

Le travail des journalistes pendant les élections est souvent entravé, alors que la couverture médiatique de ces événements revêt une importance cruciale pour garantir le pluralisme politique et permettre à l’électorat d’exercer ses droits politiques. Le séminaire avait donc pour objectif de préparer les journalistes à une couverture électorale plus informée et éthique.

Durant ces quatre jours de formation et d’échanges, plusieurs thèmes ont été abordés, dont le rappel des principes du journalisme, le rôle du journaliste, les stratégies de couverture médiatique, et l’établissement d’une collaboration efficace entre les journalistes et les Forces de Sécurité et de Défense (FDS).

Dans le cadre de la sensibilisation à la collaboration avec les FDS, Joséphine Sarr, commissaire de police à la retraite, et Mbaye Sady Diop, chef du bureau de l’information publique de la police, ont mis l’accent sur le rôle impartial des Les journalistes dans la couverture du processus électoral, tout en provoquant les tensions avec les forces de sécurité.

Ibrahima Bakhoum, doyen et journaliste formateur, invité d’honneur du séminaire, a rappelé aux journalistes l’importance cruciale de la presse en période électorale. Il les a exhortés à faire preuve de vigilance, à éviter la propagande et à ne pas tomber dans les pièges politiques lors de la couverture médiatique.

Nd Mbaye Ledakarois, Diourbel

Lorient – OM (2-4) : Une troisième victoire d’affilée pour les Marseillais en L1

Lors de la 15e journée de la Ligue 1 française, l’Olympique de Marseille a remporté une victoire convaincante contre Lorient avec un score de 4-2. Les buts pour l’OM ont été marqués par Mbemba (3e minute), Aubameyang (9e et 42e minutes) et Balerdi (33e minute). Cette victoire a permis à l’Olympique de Marseille d’enchainer un troisième succès consécutif en championnat.

Les quatre buts ont été décisifs pour l’équipe phocéenne, qui se relance ainsi en occupant la 6e place du classement de la Ligue 1. Les joueurs sénégalais Bamba Dieng et Formose Mendy étaient présents du côté de Lorient, tandis que Pape Guèye et Ismaïla Sarr sont entrés en jeu en deuxième période. La performance exceptionnelle de Pierre-Emerick Aubameyang, auteur de deux buts, a été particulièrement remarquée dans cette victoire de l’OM.

Ligue 1 : Jaraaf remporte le choc de la 7ème journée devant le Casa Sports

Après sa victoire (3-0) de la précédente journée face à Génération Foot, Jaraaf enchaîne avec un autre succès en battant (2-1) le Casa Sports en match comptant pour la 7ème journée du championnat sénégalais. C’est le 3ème succès des Médinois depuis le début de la saison.

Le dernier de Ligue 1 a pourtant bien démarré la rencontre en pratiquant du beau jeu. Mieux, l’équipe phare de la région de Ziguinchor a remporté la première période après le but de Jean Koté Gomis (1-0, 45′) sur une belle passe de Mamadou Coly.

C’est en seconde période que le club le plus tiré du Sénégal a fait la différence en marquant deux buts pour remonter le Casa Sports. D’abord, Ameth Niang pour l’égalisation (1-1, 76′), puis Mouhamed El Bachir Guèye pour donner la victoire (2-1, 90′) aux Médinois.

Dans les autres affiches de ce dimanche 10 décembre, AS Pikine a dominé (1-0) la SONOCAS, Demba Ba est auteur de l’unique but de la partie. De son côté, US Ouakam a renoué avec le succès en s’imposant (2-0) contre Guédiawaye FC. Les buteurs des Requins sont Samba Seck et Souleymane Coly. À Thiès,
le tenant du titre Génération Foot a été tenu en échec (0-0) par Linguère. Dans le derby mbourois entre Stade de Mbour et Diambars, les deux clubs se sont quittés sur le score de (1-1).

La décision de la CEDEAO est tombée concernant la nomination des membres de la CENA

Le Conseil de Médiation et de Sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a examiné la question du décret controversé portant nomination de nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) au Sénégal. Selon le rapport de la rencontre, le président Macky Sall a remplacé par décret l’ensemble des 12 membres de la CENA le 3 novembre 2023, suite à la demande de la CENA de réintégrer Ousmane Sonko comme candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Le rapport souligne que le remplacement des membres de la CENA moins de quatre mois avant l’élection présidentielle pourrait être contraire au Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Il mentionne que l’article 2 (1) de ce protocole stipule qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques.

La décision pourrait également être en contradiction avec l’article 3 du Protocole, qui stipule que les organes chargés d’organiser les élections doivent être indépendants, neutres, et jouir de la confiance de tous les acteurs politiques. Cependant, les autorités sénégalaises ont affirmé qu’aucune loi électorale n’avait été modifiée par la nomination des nouveaux membres de la CENA et que le mandat des membres remplacés avait expiré depuis longtemps.

Tariq Ramadan réagit aux allégations de financement qatari pour Ousmane Sonko

L’islamologue renommé Tariq Ramadan a réagi aux récentes allégations concernant un prétendu financement qatari de la campagne d’Ousmane Sonko au Sénégal. Ramadan a qualifié ces allégations de mensongères, remarquables que le Qatar, en tant qu’allié de la France, n’irait jamais à l’encontre des intérêts français, qui ne soutenaient pas la candidature de Sonko.

Contrairement aux affirmations de certaines personnalités mentionnant un montant de 20 millions de dollars, Ramadan a souligné que l’article du « Canard Enchaîné » n’a jamais affirmé que Sonko aurait reçu des financements du Qatar. Il a formellement nié son implication dans cette affaire et a annoncé son intention de porter plainte contre les auteurs de ces allégations.

Tariq Ramadan a déclaré qu’il engagera des poursuites judiciaires, soulignant que des rumeurs infondées émergent souvent lorsqu’il y a des difficultés à gérer la transparence démocratique. Il a ajouté qu’il prend position pour des principes tels que la transparence et l’alternance politique, sans soutenir un candidat au Sénégal.

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye : ‘Si je suis élu président..

La grosse promesse d’Abdoul Mbaye, candidat investi pour la Présidentielle du 25 février, est qu’il ne fera qu’un seul mandat s’il est élu Président de la République. Il a exprimé son engagement à respecter cette promesse et a précisé que ce mandat unique serait consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers du pays. Cette déclaration a été faite lors de son investiture en tant que candidat et a été rapportée par Igfm.

L’ONG Jamra a désigné la personnalité de l’année 2023

L’ONG Jamra dirigée par Mame Makhtar Guèye a désigné la personnalité de l’année 2023. Il s’agit de la journaliste Oumy Ndour. Elle a été désignée pour son nom le combat contre la cherté des factures d’électricité.

Selon l’ONG Jamra, « Elle a su utiliser son influence d’éminente femme publique, de journaliste émérite, pour faire entendre les préoccupations du Sénégalais lambda, et défendre becs et ongles les consommateurs aux faibles revenus, contre la boulimie financière de la SENELEC, qui écrase impitoyablement les « baadolos » que nous sommes, à travers le système de facturation particulièrement meurtrier, imposé à ses abonnés aux compteurs prépayés, dit « Woyofal. Lesquels sont en passe de devenir un véritable « Diisal », contre nos maigres porte-monnaies de goorgorlus ! »

CONVAINCUE que « l’accès à l’électricité est un droit fondamental pour tous les citoyens, qui doivent bénéficier de tarifs justes et abordables », OUMY NDOUR initia une PÉTITION CITOYENNE, qui a abondamment circulé à travers les réseaux sociaux et a recueilli le soutien massif de plusieurs franges de la population, ajoute l’ONG Jamra dans un post paru sur sa page Facebook.

L’ONG Jamra s’est basée sur des critères pour désigner la personnalité de l’année. Ces critères obéissent « simplement à la méthodologie classique en usage dans les organismes, publics ou privés, qui décernent symboliquement cette distinction honorifique aux personnalités qu’ils estiment s’être éloquemment distinguées dans un domaine spécifique de la vie publique, durant l’année finissante. »

En sus de ceux ou celles qui se seront illustré(e)s à travers des ACTES DE HAUTE PORTÉE MORALE OU CITOYENNE, JAMRA y inclu également des compatriotes qui auront quitté ce bas-monde en MARTYRS.

Pourquoi doit-on élire le président Hamidou Thiaw ?

Hamidou Thiaw incarne l’exemple d’un Sénégalais engagé, doté d’une vision claire pour l’avenir de son pays. Son choix de revenir au Sénégal au lieu de poursuivre une carrière internationale démontre son attachement profond à la patrie et son désir sincère de contribuer au progrès national.

En tant qu’ingénieur doublé d’un financier, Hamidou Thiaw apporte une approche holistique et stratégique à la résolution des défis auxquels le Sénégal est confronté. Son expérience sur le plan national et international ainsi qu’à la Banque mondiale, lui confère une compréhension précieuse des mécanismes financiers, une compétence essentielle pour guider le pays vers une croissance économique durable.

Le choix de mettre l’accent sur la création d’emplois résonne particulièrement dans le contexte actuel, où le chômage demeure un enjeu majeur. Hamidou Thiaw comprend que le secteur privé national joue un rôle crucial dans le développement économique, et il s’engage à lui fournir les ressources nécessaires pour prospérer.

La vision de Hamidou Thiaw va au-delà de simples promesses électorales. C’est un appel à l’action pour rompre avec les habitudes politiques du passé. En choisissant un leader issu du secteur privé avec un palmarès de réussites, les Sénégalais ont l’opportunité de mettre en place un changement réel et significatif.

Février 2024 symbolise un moment crucial où le destin du Sénégal peut prendre une nouvelle direction. Il est impératif que les citoyens fassent un choix éclairé, optant pour une personnalité authentique et déterminée comme Hamidou Thiaw. Le vrai changement, celui qui transcende les discours politiques.

Souleymane Ba, chargé communication du parti MPR

Niger: la Cedeao maintient ses sanctions, en posant des conditions à leur allègemen

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de maintenir ses sanctions contre le Niger tout en posant des conditions à leur éventuel allègement. Ces sanctions ont été imposées au Niger après le coup d’État militaire survenu en mars 2021, au cours duquel le président élu Mahamane Ousmane a été renversé.

La CEDEAO, qui est une organisation régionale composée de pays d’Afrique de l’Ouest, a insisté sur la nécessité de restaurer un ordre constitutionnel au Niger. Les sanctions comprennent des restrictions sur les mouvements des membres du gouvernement de transition et des militaires qui ont pris le pouvoir, ainsi que des sanctions économiques.

L’annonce de la CEDEAO indique qu’elle est prête à envisager un allègement des sanctions si le Niger remplit certaines conditions, notamment la nomination d’un gouvernement de transition inclusif, la libération des personnes détenues illégalement depuis le coup d’État, et le respect des engagements en faveur du retour à un ordre constitutionnel.

La situation politique au Niger demeure donc sous la surveillance de la CEDEAO, qui cherche à encourager la restauration de la stabilité politique et constitutionnelle dans le pays.

Pour protéger notre pays des horreurs de la guerre des religions : l’État doit purger le Sénégal du poison de l’intolérance. ( Par Moustapha Diakhaté )

Il faut éviter à notre pays les horreurs de la guerre des religions par la réaffirmation du caractère constitutionnel du respect de la liberté de culte.
Depuis son accession à l’indépendance, la République du Sénégal s’est portée garante, pour tous les citoyens, du respect de la liberté de conscience. C’est ainsi qu’elle prohibe toute atteinte aux libertés cultuelles.

Au Sénégal toute entrave à l’exercice d’une liberté religieuse est punie par la loi. C’est sur cette base que la justice laïque vient de condamner Monsieur Oumar Sall d’une peine de six mois avec sursis, à la suite de ses propos sur les pratiques cultuelles propres à la Tidiania.

La condamnation de Monsieur Sall par la justice est exemplaire en ce sens qu’elle participe de la protection de la liberté de culte et du vivre-ensemble sénégalais.
Les identités liées à la religion doivent être respectées par toutes et tous sur l’ensemble du territoire national pour éviter de nourrir, par la religion, la haine et la discrimination envers un groupe social.

Toutefois, et il faut le souligner avec force, le combat ne saurait être uniquement judiciaire ni l’apanage d’une confrérie. Il relève de la survie du modèle social sénégalais de tolérance religieuse.

Par conséquent, Monsieur le Président de la République et son ministre de l’Intérieur doivent prendre leurs responsabilités afin de combattre, avec la plus grande fermeté, les propos provocateurs d’individus comme Monsieur Oumar Sall.

La République doit imposer le respect de la liberté de croire ou de ne pas croire des Sénégalais. Ainsi, le discours injurieux et diffamatoire anti-soufisme, anti-confrérique ne doit être toléré sous aucune forme. La liberté de culte est un principe imprescriptible de notre Charte fondamentale.

La religion ne saurait être un champ d’affrontement identitaire. La République doit combattre le discours religieux haineux qui fragmente la communauté nationale, détruit le vivre ensemble et sape les fondements de l’unité nationale.

Pour la sécurité nationale, la cohésion nationale et la préservation de notre vivre ensemble, Monsieur Oumar Sall doit être interdit de prêches et d’enseignements religieux dans les mosquées, les daaras et les médias.

La bokoharamisation de son discours et son funeste projet de « délaïcisation » de l’État et de « déconfrérisation » de l’Islam sénégalais représentent un danger pour notre pays déjà en proie à de graves menaces intérieure et extérieure.

Face à ces périls, il ne doit y avoir le moindre laxisme ni la moindre complaisance de l’État, des partis politiques et de la société civile.

Sans trahir les valeurs et principes républicains de la neutralité confessionnelle de la République et de sa non immixtion dans les convictions religieuses des Sénégalais, l’État doit élaborer un cadre législatif suffisamment répressif pour combattre toutes les intolérances religieuses et confrériques qui sont au cœur du projet de la frange islamiste extrémiste du Sénégal.

DEUX DRONES VENANT DU YÉMEN ABATTUS PAR UNE FRÉGATE FRANÇAISE EN MER ROUGE

Une frégate française patrouillant en mer Rouge a abattu deux drones provenant du nord du Yémen, dans une zone sous contrôle des rebelles Houthis, qui ont proféré des menaces dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas.

Une interception périlleuse mais couronnée de succès. Ce dimanche 10 décembre, l’état-major des armées a annoncé que deux drones en provenance du Yémen ont été interceptés et détruits par une frégate française patrouillant en mer Rouge.
La structure militaire française a notamment indiqué que ces drones, provenant d’une région contrôlée par les rebelles Houthis, se dirigeaient vers la frégate. «L’interception et la destruction de ces deux menaces caractérisées» ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, à 110 kilomètres des côtes yéménites, à la hauteur de Hodeida, port du nord du Yémen sous contrôle des rebelles.
UN SOUTIEN À DISTANCE POUR LE HAMAS
Ces derniers ont menacé samedi d’attaquer tout navire dans la mer Rouge se dirigeant vers Israël si la population de la bande de Gaza ne recevait pas une aide d’urgence. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux avant l’annonce française, les Houthis ont déclaré qu’ils «empêcheraient le passage des navires se dirigeant vers l’entité sioniste» si les habitants du territoire palestinien, bombardé par Israël depuis deux mois, ne recevaient pas plus d’aide humanitaire, comme de la nourriture et des médicaments.
Une menace bien accueillie par le Hamas, qui a salué cette décision «courageuse et audacieuse» des rebelles yéménites. «Nous appelons les pays arabes et musulmans à user de toutes leurs capacités, sur la base de leurs responsabilités historiques et par esprit chevaleresque, pour lever le siège de Gaza», a indiqué l’organisation dans un communiqué.

 Au cours des dernières semaines, les Houthis s’en sont pris à de nombreux navires au large des côtes du Yémen, mais également à Israël, en lançant une série de drones et de missiles en direction du pays. Des engins interceptés en masse par le pays, mais également par des navires de guerre américains.

Gaza: les efforts « se poursuivent » en vue d’une trêve (Qatar)

Les efforts de médiation en vue d’une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza se poursuivent en dépit des bombardements israéliens incessants qui « réduisent les possibilités », a affirmé dimanche le Premier ministre du Qatar.

« Nos efforts, déployés par l’Etat du Qatar conjointement avec nos partenaires, se poursuivent. Nous n’abandonnerons pas », a assuré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors du Forum de Doha.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza. Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque au cours de laquelle environ 240 personnes ont été enlevées. Les bombardements israéliens menés en représailles sur la bande de Gaza ont fait plus de 17.700 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le Qatar a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à une trêve de sept jours fin novembre, au cours de laquelle des dizaines d’otages israéliens ont été échangés contre des prisonniers palestiniens, jusqu’à la reprise des combats le 1er décembre.

Les Etats-Unis, principaux alliés d’Israël dans cette guerre, ont mis vendredi leur veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu.

« Nous allons continuer, nous sommes déterminés à faire libérer les otages, mais nous sommes également déterminés à arrêter la guerre », a encore dit le Premier ministre qatari.

Mais, a-t-il concédé, « nous ne voyons pas la même volonté de la part des deux parties » et « la poursuite des bombardements réduit nos possibilités ».

– « Paralysie » de l’ONU –

S’exprimant avant lui lors du même évènement, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déploré la « paralysie » des Nations unies face à la guerre, disant regretter que le Conseil de sécurité n’ait pas voté en faveur d’un cessez-le-feu.

M. Guterres a estimé que le Conseil de sécurité était « paralysé par des divisions géostratégiques », compromettant sa capacité à trouver des solutions à la guerre.

« L’autorité et la crédibilité du Conseil de sécurité ont été gravement compromises » par sa réponse tardive au conflit, une atteinte à sa réputation aggravée par le veto américain, a-t-il déploré.

« J’ai réitéré mon appel à déclarer un cessez-le-feu humanitaire (…) malheureusement, le Conseil de sécurité a échoué à le faire », a encore regretté M. Guterres.

« Je peux promettre que je ne renoncerai pas », a-t-il ajouté, alertant sur « un risque grave d’effondrement du système humanitaire ».

Dans une allocation virtuelle, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part déclaré que Moscou avait condamné l’attaque du Hamas du 7 octobre, mais que « nous ne pensons pas qu’il soit acceptable d’utiliser cet événement pour infliger une punition collective à des millions de Palestiniens ».

Participant également au Forum de Doha, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a estimé que les Etats-Unis devraient être « tenus responsables » de la mort de civils à Gaza, après leur veto.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Aymane Safadi, a lui accusé Israël d’entraîner la région « plus profondément dans l’océan de la mort ».

« Israël pense simplement qu’il peut le faire, qu’il n’a pas de comptes à rendre », a-t-il affirmé.

Tête à tête avec l’Émir, rencontre avec des investisseurs : Au Qatar, Macky Sall mesure l’attractivité du Sénégal

L’article rapporte que le Président Macky Sall s’est rendu au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Immédiatement après l’ouverture du forum, le Président Sall a eu un tête-à-tête avec l’Émir du Qatar. La fiche d’audience du Président montre que la majeure partie de son temps a été consacrée à des rencontres avec des investisseurs qataris, mettant en lumière l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.

Le Forum de Doha, qui se tient chaque année depuis 2003, rassemble des dirigeants étatiques, des organisations internationales, des représentants du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour discuter des défis mondiaux. Le thème de la 21e édition est « Construire des futurs communs ».

Le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable » lors de son intervention. Il a souligné les politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale, notamment le Plan Sénégal Émergent (PSE) avec ses investissements massifs dans la transformation structurelle de l’économie. Le Président a également mis en avant des initiatives telles que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les Bourses de Sécurité Familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU), et le Programme de Développement des Entreprises et de la Formation des Jeunes (DER/FJ), en mettant particulièrement l’accent sur l’inclusion des femmes et des jeunes.

En conclusion, le Président Sall a plaidé en faveur d’une gouvernance internationale plus juste et équitable, appelant à des réformes dans les critères d’accès au crédit, les notations des agences d’évaluation, et les instances décisionnelles telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il a également souligné la nécessité de lutter contre les pratiques fiscales abusives et d’instaurer la justice climatique.

Pikine : Les populations réclament l’achèvement des travaux du nouveau cimetière

Les populations de Pikine ont répondu à l’appel du collectif chargé du désherbage du cimetière de la localité. Lors de cette journée, les habitants ont exprimé leur préoccupation quant à l’achèvement des travaux du nouveau cimetière octroyé par l’État. Le cimetière existant a atteint ses limites depuis des années, mais il continue d’accueillir de nouvelles tombes, ce qui motive le collectif à demander la concrétisation rapide du nouveau cimetière prévu.

La journée de désherbage organisée par le collectif a également permis d’améliorer l’environnement autour des tombes, offrant ainsi aux familles endeuillées un meilleur cadre pour se recueillir devant les sépultures de leurs proches.

Un présumé voleur trouvé mort et abandonné dans la rue

Un présumé voleur a été victime de violence à Touba, dans le quartier Dianatou Salam, près de la nouvelle gare routière. Les faits ont eu lieu après qu’un homme d’environ 25 ans ait volé le téléphone portable d’une dame, confié à un talibé pour retirer de l’argent au multiservice local. Le talibé a crié à l’aide, attirant l’attention des habitants du quartier qui ont réussi à capturer le présumé voleur.

Le présumé voleur a été soumis à une justice populaire et a été battu à mort. Son corps sans vie a été abandonné dans la rue. La découverte du cadavre a été faite par un agent de l’État, qui a informé le commissariat spécial de Touba. La police a constaté les faits, et la dépouille a été transportée à la morgue de l’hôpital par les sapeurs-pompiers.

Malgré ces événements, aucun habitant du quartier n’a témoigné ni dénoncé les auteurs présumés du meurtre. La police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire de justice populaire.

Abdou Karim Sall assure une forte mobilisation à Paris et rassure Amadou Ba lors d’un méga-meeting

Comme il l’avait fait en novembre 2018, il y a cinq ans, avec une mobilisation des grands jours de ses inconditionnels à Asnières-Gennevilliers lors de l’assemblée générale du mouvement « Doolé Diaspora avec AKS pour la réélection Président Macky Sall» dont il est le parrain, M. Abdou Karim SALL remet ça.

Et cette fois-ci, c’est de fort belle manière pour le compte du Premier ministre Amadou Ba, candidat de la grande Coalition « Benno Bokk Yakaar » pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le responsable politique de l’APR et BBY du département de Pikine et non moins Maire de la commune de Mbao a encore frappé fort du point de vue de la mobilisation ce samedi 09 décembre 2023 lors d’un méga-meeting organisé en l’honneur de Amadou Ba à Asnières-sur-Seine par la Délégation des Sénégalais de l’Extérieur (DSE/France).

Les inconditionnels de AKS, casquettes bien vissées sur la tête, ont bien marqué leur empreinte dans les gradins de la grande salle du méga-meeting avec d’imposantes bâches à l’effigie de leur mentor et du Premier ministre sur lesquelles on pouvait lire ceci : « Doolé Diaspora AKS pour élire Amadou Ba au 1er tour ». Cette grande mobilisation en France a fait dire à un des responsables politiques venus de Dakar que « AKS n’est pas seulement qu’un leader sur le plan politique national, il a aussi une envergure internationale ». Et il n’était pas le seul à faire ce constat très encourageant du reste pour Abdou Karim Sall.

D’ailleurs, ce dernier bien installé au présidium derrière le premier ministre s’est fier de ses militants tout en réaffirmant son engagement ferme à élire le candidat Amadou BA dès le premier tour de l’élection présidentielle à venir. Aussi, les amis et proches de AKS ont-ils donné les mêmes assurances au Premier ministre lors de l’audience que celui-ci leur a accordée en marge de l’événement de Asnières-sur-Seine.   Sans surprise, la satisfaction se lisait sur le visage de celui que certains surnomment affectueusement « Borom niaty Base yi : Mbao – Orkadiéré – Diapora ». Juste rappeler que Abdou Karim Sall n’en est pas à son coup d’essai. On se le rappelle encore comme si c’était hier sa mobilisation grandiose au stade municipal de Mbao, plein à craquer lors du méga-meeting de confirmation dédié justement au candidat Amadou BA, le 21 octobre dernier. Et « Borom Mbao » ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prend date pour le 27 décembre prochain avec un autre méga-meeting toujours en l’honneur de Amadou BA, cette fois-ci au Fouta, dans son Orkadiéré natal.

Serigne Mboup critique l’arrêt du bateau Dakar-Ziguinchor et appelle à la libération d’Ousmane Sonko

Lors de sa visite à Ziguinchor, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle de février 2024, a partagé ses opinions sur deux sujets majeurs. Tout d’abord, il a critiqué l’arrêt du bateau assurant la liaison Dakar-Ziguinchor, qualifiant cette mesure d’inappropriée et préjudiciable à l’économie. Il a exprimé son désaccord avec la justification fournie par l’État pour cette décision.

En ce qui concerne la situation de la paix en Casamance, Serigne Mboup a souligné l’importance de la paix en tant que fondement économique. Il a plaidé en faveur de la conclusion d’accords de paix définitifs, affirmant que stimuler l’économie est impératif pour instaurer une paix durable. Selon lui, une économie robuste joue un rôle essentiel dans la consolidation de la paix.

En conclusion, Serigne Mboup a exprimé son souhait de voir la libération d’Ousmane Sonko, un leader politique sénégalais.

Anniversaire Sanglant à Hann : Crime Tragique en Août 2009, Justice Rendue des Années Plus Tard

Dans la nuit du 27 au 28 août 2017, Ndèye Mour Thiaw  vit un horrible cauchemar.  Elle est violée et voit  son mari, Gérard Gallais,  57 ans, assassiné devant ses yeux.  Et pourtant cette journée tragique, était censée être un moment de bonheur mémorable pour le couple. Récit d’un crime particulièrement horrible.

Tué à l’anniversaire de sa femme, violée sous ses yeux

La nuit du crime, Ndèye Mour Thiaw devait souffler une bougie de plus. Son mari, Gérard Gallais, en bon romantique, lui fait une surprise. Il organise une petite fête en amoureux sur son bateau de plaisance “Fleur de Sel”, amarré à deux cent (200) mètres de la plage de Hann et lui offre une chaîne en or en guise de cadeau. Il lui a aussi promis, un terrain a? usage d’habitation a? Saly (Mbour). Le couple baigne dans le bonheur. Et rien ne semblait pouvoir troubler ce moment féérique qui s’est terminé en beauté dans leur chambre. La soirée finie, les époux Gallais plongent dans les bras de Morphée.

Un sommeil interrompu par une visite inattendue qui les arrache de la torpeur. A trois (3) heures du matin, des malfaiteurs s’introduisent dans leur chambre. Des bandits qui semblent avoir tout planifié. Le rêve commence à virer au cauchemar.

Les fauteurs de trouble s’appellent Modou Seck alias Ablaye Ndiaye, Malang Camara et Thierno Bâ.  Le mari est tenu en respect par deux (2) des assaillants, au moment où le dernier abusait de son épouse. Il déchire sa culotte avant de la violer devant son conjoint, sous la menace d’un couteau.

Puis, dans le salon, les malfaiteurs violent tour à tour Ndèye Mour, devant le regard impuissant de son mari. qui souffre  de handicap (sa jambe était amputée). Pour prévenir toute velléité de révolte de sa part, il est ligoté avant d’être étranglé à mort par Malang Camara. Leur forfait accompli, les malfrats prennent la fuite, brisant à jamais l’union idyllique du couple.  

Nu, ligoté, bâillonné et tué, le visage couvert d’hématomes

La bande à Malang ne s’est pas contentée de violer et de tuer. Leur objectif premier était le vol. Et ils ont accompli leur besogne. Après avoir commis ce double crime, les visiteurs nocturnes ont nettoyé le voilier. Ils se sont emparés d’une somme de neuf cent mille (900.000) Fcfa, de quatre (4) chaînes en or et de bijoux appartenant à la dame, de deux (2) ordinateurs portables, de 2 téléphones portables, d’un (1) moteur de pirogue de quinze (15) chevaux entre autres, avant de prendre la fuite à bord d’un zodiac.

De son côté, Ndèye Mour n’avait que ses cris de douleur pour manifester son désespoir en découvrant le corps sans vie de son mari. Ligotée et bâillonnée par les malfaiteurs, elle avait réussi, a? force de se débattre toute seule,  par se détacher.

Sans perdre de temps, elle alerte ses voisins qui viennent  à son secours.  Les éléments de la Gendarmerie de Hann, informés par téléphone,  se transportent sur la scène du crime. Ils  constatent le corps sans vie de Ge?rard Yves Gallais, allongé sur le lit, les mains ligotées derrière le dos avec un drap de couleur jaune. Un corps, en début de refroidissement. En sus, ils constatent que ce dernier, nu comme un ver de terre, avait la bouche bâillonnée, un visage couvert d’hématomes visibles au niveau des arcades sourcilières et un sillon visible autour du cou.

Thier et Malang tombent un an après à Joal et Thiaroye, Modou le fugitif

Le certificat médical du 31 août 2009,  établi avec les prélèvements effectués révèlent la présence de sperme et d’un germe infectieux sur les parties intimes de Ndèye. Quant au rapport d’expertise médico-légale du Dr Victorino Mendes, il détaille les causes de la mort de Gallais «due à un poly-traumatisme avec fracture et hémorragie interne et externe provoquée par les coups et blessures avec des objets durs et contondants».

Quant aux assaillants, ils ont pris la clé des champs. Disparaissant dans la nature, ils ont poursuivi leur vie.  Tranquillement.  Comme si de rien n’était.

De l’autre côté, Ndèye Mour pleurait son chéri, hanté par cette nuit horrible qui a transformé sa vie idyllique en enfer. Il a fallu à la veuve  Gallais une (1) année pour, enfin, trouver la réponse à ses questions.

Douze (12) mois après, elle a pu  poser un visage sur les agresseurs qui l’ont violée et ôté la vie à son  mari. Deux (2) des trois (3) individus qui lui avaient asséné ce coup fatal à sa vie, sont enfin arrêtés  à la suite d’une délégation judiciaire.  Et c’est hors de Dakar, loin de leur crime crapuleux, que  le chauffeur Thierno Ba alias «Thier» et le pêcheur Malang Camara sont interpellés. Quant au troisième membre de la bande, Modou Seck alias  Ablaye Ndiaye, il disparaît de la nature sans laisser la moindre trace.

L’enquête

Compagne de Gallais et témoin des faits, Ndèye Mour Thiaw déclare qu’elle s’est mariée avec Gérard le 3 mars 2007. Mais, selon la dame, “comme dans toutes les vies de  couple, leur ménage a connu des temps durs”. Un récent séjour au Cap-Vert avec son époux les a rapprochés. La veuve raconte que le soir du meurtre, son conjoint lui a offert un beau cadeau d’anniversaire et promis une parcelle de terrain à usage d’habitation à Saly. Après le dîner, ils sont allés se  coucher.

Vers 3 heures du matin, ils ont été brutalement réveillés par trois individus.

 « Ils ont immobilisé mon mari sur le lit, avant de m’emmener au salon. L’un d’eux m’a obligée, sous la menace d’un couteau, d’avoir des rapports sexuels avec lui. Il a été relayé par les deux autres », raconte-t-elle aux enquêteurs.

Ndèye Mour Thiaw indique qu’ensuite, elle a  été ligotée et bâillonnée par les malfaiteurs qui se sont enfuis en emportant leur butin. Les témoins racontent avoir été alertés par les cris de détresse de l’épouse.

Le pêcheur Lamine Kébé se souvient avoir, cette nuit-là, vers 22  heures, alors qu’il prenait son dîner sous sa tente, été attirée par la présence de Mbaye Diodio, Malang Camara, Thierno Ba dit «Thier » et Philippe dit Fily,  des personnes de « mauvaise réputation ». Ils donnaient l’impression de préparer un coup, souligne-t-il.

Ce témoignage a été confirmé par le boutiquier du coin, Fara Diagne. L’enquête ouverte, les investigations menées, une délégation judiciaire permet l’arrestation du chauffeur Thierno Ba et du pêcheur Malang Camara. Domicilié à Thiaroye Azur, Thier a déjà fait de la  prison en 2009 pour vagabondage.  Selon lui, l’idée de cambrioler le voilier « Fleur Sel » est venue de Fily. Il leur a confié que Gallais détenait beaucoup  d’argent. Une fois dans le bateau, poursuit-il, ils ne voulaient pas réveiller le couple, mais Malang Camara, emporté par sa témérité et sa fougue de jeunesse, s’est précipité dans la  chambre à coucher. A signaler que Malang Camara avait déjà été condamné à 2 ans de prison pour trafic de chanvre indien. Il est célibataire et père d’un enfant.

« Ils ont tue? mon mari avant de me violer tour à tour »

Huit (8) ans après leur crime, la chambre criminelle a évoqué cette douloureuse affaire  le 16 mai 2017, lors d’une audience présidée par le juge Seck  Diouf. Ramatoulaye Ly a officié comme Avocat Général, du côté du ministère public.

Les accusés, Thierno Ba alias  «Thier» et Malang Camara, poursuivis pour association de  malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec escalade et usage d’arme et de violences ayant entraîné la mort  et viol collectif, ont répondu de leurs actes. Sept (7) ans après  leur arrestation.

Un voyage dans le passé qui leur permet d’affronter ces démons qui les ont fait commettre l’irréparable. A leur droite, Ndèye Mour Thiaw. Femme frêle renvoyant  une fragilité visible derrière sa tunique traditionnelle, elle a, des années après, écouté ceux-là qui ont détruit son existence. Se rappelant toujours des circonstances atroces  dans lesquelles son époux a été tue?, elle porte toujours son deuil.

Voix étreinte par l’émotion, elle raconte à la barre la nuit cauchemardesque du  29 août 2009 qui reste à jamais gravée dans sa mémoire. « Ils ont tué mon mari avant de me violer tour à tour», confie tristement la dame. Il a fallu à Ndèye beaucoup de  courage pour faire face à ses agresseurs. Qui, à  la barre, ont tenté, tout à tour,  de se dédouaner.  Ne voulant pas endosser la violence de l’acte, ils se sont renvoyés la  responsabilité du crime pour se tirer d’affaire.

Thier, petit-frère d’une amie de Ndèye Mour Ndiaye

Au cours des débats d’audience, les choses ont été beaucoup plus claires. Le mobile de ce crime a pris forme. Et c’est Thier qui a remodelé l’histoire en lui donnant une charpente plus lisse. Il a confirmé ses propos à l’enquête. Leur projet, qui a  germé à la plage de Hann lors d’une partie de grillade avec ses amis, n’a pas été suivi par Mbaye Diodio qui, explique t-il, s’était désisté, par la suite. Fili, lui, faisait le guet tandis que le reste du groupe avait rejoint le bateau pour  commettre le forfait. Même si Thier a donné les détails de leur plan, il a voulu jouer sur la sensibilité de la chambre. Au juge, il dit avoir été embarqué dans cette affaire  contre son gré, par Malang Camara. Il était, selon lui,  un gamin qui ne pouvait pas mesurer la gravité de ses actes au moment des faits. Un gamin de  … 24 ans. Des  arguments qui ne pouvaient faire flancher le juge, resté implacable. Poursuivant, il conteste aussi bien le viol que le meurtre et se décharge sur Malang Camara qui serait  l’auteur de ces actes. Mais, ces arguments ne pouvaient tenir d’autant plus que Ndèye Mour la connaît. Elle avait une relation amicale avec la sœur de Thier, elle aussi mariée à un ressortissant français.

Malang, l’amnésique

Si Thier avoue à moitié, tel n’est pas le cas de Malang. Lui opte pour la dénégation. Utilisant toutes les flèches à sa portée, il vise  l’accusation en se défendant sans état  d’âme. Même si l’enquête révèle que  des témoins déclarent avoir vu, vers 22 heures, les accusés en compagnie d’autres personnes, préparer un sale coup, Malang  Camara nie. Il se dit mêlé, ni de près ni de loin, à cette affaire. Le jeune homme ajoute qu’il n’est coupable d’aucun crime et n’a jamais été à la plage de Hann. Se voulant  amnésique à la barre, il efface ses déclarations circonstanciées devant les enquêteurs et devant le juge d’instruction Yakham Lèye. Lui qui affirmait que  c’est Ablaye Ndiaye, en  fuite, qui a menacé, couteau a? la main, Nde?ye Mour Thiaw pour la contraindre à avoir des rapports sexuels avec lui, a littéralement changé de fusil d’épaule.  En bloc, il  rejette ce qui lui est reproché avant d’accuser son ami, Thier, de vouloir se venger de lui à cause d’un vieux différend qu’ils ont eu.  

Une ligne de défense qui a irrité le conseil de la partie civile et la représentante du parquet. Me Etienne Ndione, avocat de Ndèye Mour considère que les accusés n’ont aucun regret. Malgré leur crime abject ! Dénonçant la stratégie de défense des accusés qui, à son avis, font dans le mensonge pour se tirer d’affaire, alors qu’ils devraient regretter cet acte « odieux et méprisable » et faire leur mea-culpa».

Très remonte? contre eux, Me Ndione estime que les malfaiteurs n’ont aucun état d’âme car ils auraient dû prendre compte de l’état physique du défunt avant de lui ôter la vie. « Ils ont commis un acte diabolique, dégueulasse », martèle la robe noire.   

Ndèye Mour, traumatisée par la mer et les bateaux  

Crachant toujours son courroux face à la posture des accusés, l’avocat relève les souffrances de sa cliente, toujours traumatisée. Ndèye «ne peut supporter de voir la mer encore moins un bateau»  Me Ndione réclame trente (30) millions F CFA  en guise de dommages et intérêts pour sa cliente.

Le parquet a emprunté la même trajectoire. Madame le procureur, Ramatoulaye Ly dénonce elle-aussi  « le comportement lâche » des deux accusés. Qui, selon elle, avancent des « arguments fallacieux et dénués de sens ». Les assaillants n’avaient pas, dénonce-t-elle, besoin d’une telle cruauté pour s’emparer de l’argent du Français. Faisant allusion au handicap de ce dernier, il leur crache : «Vous avez tué une personne sans défense». Pour la répression, elle  sollicité vingt (20) ans de travaux forcés pour l’association de malfaiteurs, dix (10) ans de travaux forcés pour viol collectif et les travaux forcés à perpétuité pour le vol aggravé ayant entraîné la mort de Gérard Gallais.

 Pour les avocats de la défense, le réquisitoire du maître des poursuites est très sévère. Ils plaident l’acquittement pour les faits de viol et l’application bienveillante de la loi pénale pour les délits de vol avec effraction. La défense avait plaidé une exception pour obtenir la nullité de la procédure.

Le 20 juin 2017, le président Seck Diouf a  condamné les agresseurs des époux Gallais à la prison à vie. Ils devaient aussi allouer à la veuve de Gérard la somme de vingt (20) millions de Francs Cfa en guise de dommages et intérêts.

Cette histoire, dont les secrets n’ont pas tous été révélés avec la non arrestation de personnes supposées impliquées, a poussé les filles de Gérard Gallais à porter plainte en France. Au Sénégal, la Justice a tranché en faveur de Ndèye Mour. Et mis hors d’état de nuire deux (2) criminels qui ont ôté la vie à Gérard Yves Gallais.  

Révélations choquantes de Me Moussa Diop : Implication présumée de personnalités politiques dans un scandale de corruption et d’exploitation minière

Lors d’une conférence de presse, l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a fait des révélations choquantes impliquant des personnalités politiques de premier plan dans un présumé scandale de corruption et d’exploitation minière. Voici les points clés de cette affaire :

Me Moussa Diop a exposé des preuves sous forme de correspondances confidentielles suggérant l’implication du Président Macky Sall, de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, et d’autres personnalités dans des transactions opaques autour des « diamants québécois ».

L’affaire concerne des transactions minières présumées entre des personnalités politiques sénégalaises, dont le Président Macky Sall, et des hommes d’affaires, notamment Jean Claude Mimran, autour de l’exploitation minière.

Me Moussa Diop a déclaré avoir fait face à des menaces et à des actes d’intimidation lors de son enquête. Il a souligné les risques personnels auxquels il est exposé en raison de ses révélations.

Me Diop a présenté des courriers confidentiels échangés entre des personnalités de haut rang, révélant des promesses d’autorisation d’exploration minière, des remerciements pour des comptes rendus, et des invitations à des réunions secrètes.

Une lettre présumée d’invitation de Macky Sall à Mamadou Diagne Ndiaye mentionne une réunion à Paris pour discuter des pourcentages sur l’exploitation minière, soulevant des questions sur la transparence dans les accords.

Me Diop a appelé à une enquête approfondie pour établir la véracité des allégations et comprendre l’ampleur des implications politiques et économiques.

Ces révélations ont suscité une attention considérable et ont jeté la lumière sur des questions de transparence, de corruption et d’exploitation minière au plus haut niveau de la politique sénégalaise.

Le sommet de la Cédéao s’ouvre à Abuja avec le Niger et les sanctions au cœur des discussions

Les chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao se retrouvent dimanche 10 décembre lors du sommet de l’instance. Parmi les sujets à l’ordre du jour figurent les transitions en cours au Mali, au Burkina et en Guinée – les trois pays membres suspendus de l’organe -, mais il sera aussi largement question du Niger. Le pays est sous le coup de sanctions et le président renversé Mohamed Bazoum est toujours détenu. Un important volet économique devrait être également évoqué.

Lorsqu’il est arrivé dans le hall d’un hôtel d’Abuja, le président togolais Faure Gnassingbé s’est dirigé vers l’ascenseur. Derrière lui, on reconnaissait son aide de camp avec une mallette en main. Dans cette petite valise, il y a notamment le schéma de sortie de crise que proposent les militaires de Niamey : la durée de la transition, le sort réservé au président renversé Mohamed Bazoum ou encore les sanctions qui frappement durement le Niger, rapporte notre envoyé spécial à Abuja, Serge Daniel.

Le général Abdourahamane Tiani a fait ces propositions via le chef d’État togolais, qui l’a reçu à Lomépeu avant le sommet d’Abuja.

Dans même hôtel de la capitale nigériane, un peu plus loin, une autre silhouette connue : celle de Ouhoumoudou Mahamadou, premier ministre du président nigérien renversé. Sauf changement de dernière minute, c’est lui et non le représentant de la junte au pouvoir qui va s’asseoir dans le fauteuil et derrière le drapeau du Niger.

Les transitions laborieuses au Mali, au Burkina Faso et en Guinée seront également d’autres sujets politiques sur la table. À Bamako, la date de la présidentielle devrait en principe être rapidement connue, ce qui serait un bon point, analyse un diplomate.

Dans le cas du Burkina Faso et de la Guinée, les chefs d’États ou leurs représentants parleront de la durée des transitions politiques et de la place accordée localement dans le débat aux formations politiques légalement créés.

Des ONG demandent une exemption dans les sanctions pour l’aide humanitaire

Avec leur plan de sortie de crise, les militaires de Niamey veulent notamment que les sanctions visant le Niger soient levées. Ces sanctions rendent la distribution humanitaire au Niger pratiquement impossible : plusieurs milliers de camions sont bloqués aux frontières du pays, alors que 4,3 millions de personnes ont un besoin urgent d’assistance, selon les signataires.

Dans ce contexte, un groupe de 11 ONG opérant au Niger – dont Action contre la faim et Oxfam – demande une exemption humanitaire aux sanctions de l’organisation sous régionale. Cette exemption a été rappelée par la commission fin août à trois pays frontaliers (Togo, Bénin, Nigéria). Mais faute de cadre juridique clair et d’inscription dans le cadre légal de ces sanctions, l’aide a beaucoup de mal à cheminer jusqu’aux humanitaires, dont les programmes tournent au ralenti.

Selon Mohammed Chikhaoui, le représentant des ONG internationales au Niger, la conséquence du manque de cette exemption est que « les produits nécessaires à l’assistance humanitaire – que ce soit des médicaments, de la nourriture ou de l’assistance nutritionnelle pour les enfants malnutris – sont considérés comme des marchandises quelconque et donc ne bénéficient pas d’un laissez-passer spécial pour pouvoir entrer au Niger. »

Mohammed Chikhaoui, le représentant des ONG internationales au Niger, déplore que « jusqu’ici, seulement six camions humanitaires ont pu passer la frontière, ce qui démontre que le seul corridor, passant via le Burkina Faso, n’est pas viable »

L’inflation, la sécurité et le projet de monnaie commune

Du côté des sujets économiques, les dirigeants ouest-africains devront se pencher sur l’inflation qui frappe la plupart des pays de la zone. Plusieurs économies sont en grande souffrance. Ils pourraient se prononcer sur des mesures communes, réfléchies lors du dernier Conseil des ministres de la communauté économique l’Afrique de l’Ouest,rapporte notre correspondant à Abuja, Moïse Gomis.

Impossible pour les chefs d’État de faire l’impasse sur la situation sécuritaire, avec ces groupes armés qui frappent le Sahel et le Nigeria. Mais des mouvements terroristes qui débordent désormais sur les pays côtiers. Les leaders auront à lire un rapport rédigé par les services de renseignements de la zone. Plus de 10 millions d’habitantes et d’habitants de la Cédéao sont désormais soit réfugiés ou soit déplacés internes.

Le projet de monnaie commune eco devrait être également abordé. L’an dernier, un rapport qui n’a jamais fuité avait été présenté à la conférence des chefs d’État. Ce document proposait différents scénarios tenant compte des réalités et poids économiques de chaque État membre. L’enjeu de ce 10 décembre est bien de savoir si un chronogramme va enfin être lancé pour une monnaie pour les 15 pays ouest-africains.

Gorgui Sy Dieng prend sa retraite de la NBA et rejoint le staff des San Antonio Spurs en tant qu’entraîneur stagiaire

Le basketteur sénégalais Gorgui Sy Dieng, âgé de 33 ans, a annoncé sa retraite de la NBA après une carrière de 10 ans sur les parquets américains. En plus de sa retraite en tant que joueur, il a également pris un nouveau rôle en intégrant le staff technique des San Antonio Spurs en tant qu’entraîneur stagiaire.

La décision de prendre sa retraite a été motivée par son désir de s’arrêter en tant que joueur professionnel et d’explorer de nouvelles opportunités dans le domaine de l’entraînement. Gorgui Sy Dieng a connu une carrière notable en NBA, avec des passages chez les Minnesota Timberwolves, les Atlanta Hawks et les Memphis Grizzlies avant de rejoindre les San Antonio Spurs. Sa contribution au basketball sénégalais et sa décision de passer à un rôle d’entraîneur représentent une nouvelle étape dans sa carrière sportive.

Divorce avec Feuneu, Rita Hora en parle enfin : « Je dis aux Sénégalais que.. »

La déclaration de Rita Hora lors du mariage de Virginie de la série Karma avec Ashs The Best semble refléter sa reconnaissance envers le soutien reçu de la part des Sénégalais pendant une période difficile de sa vie, marquée par son divorce avec Feuneu. Rita Hora a exprimé sa gratitude envers ceux qui l’ont soutenue.

L’information sur le divorce de Rita Hora et Feuneu a suscité beaucoup d’attention et de discussions dans les médias sénégalais. Le couple, qui était très médiatisé en raison de son implication dans le monde du showbiz, a été le sujet de spéculations sur des tensions conjugales au fil du temps. Les fans ont suivi de près les développements de cette relation, et la confirmation du divorce par Feuneu a mis fin aux spéculations.

Il semble que Rita Hora ait choisi l’occasion du mariage de Virginie pour s’exprimer sur son divorce et remercier le public pour son soutien. Cela témoigne probablement de sa volonté de partager ses émotions avec le public et de reconnaître l’importance du soutien reçu pendant cette période délicate de sa vie.

La ligue de Diourbel réclame le départ du président de la fédération sénégalaise de karaté

Selon les informations fournies, la ligue de Diourbel au sein de la fédération sénégalaise de karaté réclame le départ du président de la fédération. Pape Ngagne Sarr, vice-président de la ligue de Diourbel, a indiqué que la fédération est malade et a accusé la gestion de la structure.

Les membres de la ligue ont signé une pétition demandant le renouvellement du bureau de la fédération. Ils ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion de la fédération, dénonçant des détournements d’objectifs et une déstabilisation des combattants des régions.

La pétition a été adressée au ministre des Sports, mais jusqu’à présent, aucune réaction n’a été enregistrée. La ligue de Diourbel appelle le ministre des Sports, Lat Diop, à intervenir et résoudre le problème. Ils menacent de mettre en place un autre bureau national parallèle si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte. Selon eux, toutes les ligues des 14 régions rencontrent des problèmes similaires avec la fédération sénégalaise de karaté.

30% des acheteurs de maisons Dakar sont étrangers : Pourquoi les Sénégalais peinent à devenir propriétaires


L’article met en lumière les défis auxquels sont confrontés les Sénégalais pour devenir propriétaires à Dakar en raison de la hausse des prix de l’immobilier. Voici un résumé des points clés :

  1. Boom de l’immobilier à Dakar : Ces dernières années, Dakar a connu un boom immobilier, avec de plus en plus de constructions d’immeubles remplaçant les maisons basses.
  2. Inaccessibilité pour les classes populaires : Les prix de l’immobilier, en particulier dans les quartiers centraux, ont atteint des niveaux élevés, rendant l’accession à la propriété difficile pour les classes populaires.
  3. Prix élevés des propriétés : Dans les quartiers centraux comme le Plateau, les Almadies et Sacré-Cœur, le prix d’un appartement F4 (4 pièces) varie de 150 millions à 273 millions de francs CFA.
  4. Conditions économiques des habitants : 97% des habitants de Dakar n’ont pas de revenu fixe, évoluant souvent dans le secteur informel. Seuls 18% disposent d’un compte bancaire, limitant leur capacité à obtenir des prêts immobiliers.
  5. Prix du foncier et inflation des coûts : La principale raison de la hausse des prix de l’immobilier réside dans le coût élevé du foncier. Depuis les années 2000, le prix du mètre carré de terrain à Dakar a triplé.
  6. Propriété des terrains dans la périphérie : Dans la périphérie de Dakar, 95% des terrains appartiennent au Domaine national et sont inconstructibles. L’État n’accorde que peu de titres de propriété.
  7. Achats par des étrangers : Environ 30% des acheteurs de propriétés à Dakar sont des étrangers, dont des Ivoiriens, Nigérians, Maliens, Guinéens, cherchant des opportunités d’investissement. Les Sénégalais de la diaspora représentent également une part significative (10-15%) des acheteurs.

Cette situation crée des inégalités en matière de logement à Dakar, avec une majorité de la population incapable de se permettre des propriétés dans le contexte du marché immobilier actuel.

Al KHAIRY: Ashs the best epouse l’actrice Yesnah

L’information courait depuis quelques jours, cela vient d’être confirmée sur la page du photographe Mag Vision.
Le chanteur Ashs The Best vient d’épouser l’actrice et influenceuse Seynabou Gueye plus connue sous le nom de Yesnah. 

Élections en RDC : Moïse Katumbi promet de faire de Kinshasa la plus belle capitale d’Afrique

L’article rapporte que l’opposant Moïse Katumbi a tenu un meeting de campagne à Kinshasa, critiquant le bilan du président sortant Félix Tshisekedi, qui est candidat à sa propre succession lors des élections en République démocratique du Congo (RDC). Moïse Katumbi était accompagné de quatre candidats qui se sont désistés en sa faveur.

L’opposant a critiqué la gouvernance du président sortant, qualifiant sa gestion de « chaotique » et soulignant des scandales de corruption ainsi que des promesses non tenues, notamment sur les plans social, économique et sécuritaire. Il a posé des questions rhétoriques à la foule, demandant si le président Tshisekedi avait réussi à baisser les prix des denrées alimentaires, à réaliser les promesses de construction du métro à Kinshasa, à créer des emplois, etc.

Moïse Katumbi a exprimé son ambition de faire de Kinshasa la plus belle capitale d’Afrique avec des infrastructures modernes. Il a promis de réduire le train de vie des institutions politiques, de supprimer le bureau de la première dame, et de renoncer à son salaire s’il est élu. Il a également appelé ses partisans à rester aux sites de vote jusqu’à l’affichage des résultats pour contrer ce qu’il qualifie de « fraude planifiée ».

Les élections en RDC approchent, et les candidats intensifient leurs efforts de campagne à dix jours de la fin officielle de la campagne électorale.

Convocation de Pape Gueye à la CAN 2023, Aliou Cissé brise le silence : « Il fait partie de..

Malgré les mois difficiles qu’a traversés le milieu de terrain international sénégalais Pape Gueye, suspendu depuis juillet dernier, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, exprime sa confiance envers le joueur et envisage de l’intégrer dans l’effectif des Lions pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Pape Gueye, qui évolue actuellement à l’Olympique de Marseille, a été suspendu en raison d’incidents survenus lorsqu’il jouait au FC Séville. Cependant, après avoir retrouvé la compétition avec l’OM, Aliou Cissé souligne la résilience de Gueye face à la suspension et son retour prometteur sur le terrain. Le joueur semble avoir bien réagi à cette période difficile et montre des signes d’ambitions renouvelées.

Aliou Cissé décrit Pape Gueye comme étant serein depuis le début de cette épreuve, soulignant qu’il ne l’a jamais senti abattu ou déprimé. Le sélectionneur note que le joueur a déjà fait preuve de sa détermination lors de son entrée en jeu contre l’Olympique Lyonnais.

Pape Gueye, âgé de 24 ans, a précédemment évolué au FC Séville avant de rejoindre l’Olympique de Marseille. Aliou Cissé met en avant l’impact positif de l’expérience espagnole sur le joueur, notamment en renforçant sa dimension physique et en développant sa polyvalence sur le terrain.

Le Sénégal se prépare pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, et Aliou Cissé exprime son optimisme quant à la contribution de Pape Gueye dans le tournoi. Il reconnaît que le retour du joueur à son meilleur niveau prendra du temps, mais il affirme que le Sénégal, en tant que nation ambitieuse, souhaite compter sur ses meilleurs éléments, et Pape Gueye en fait partie.

La performance de Pape Gueye dans les prochains matchs avec l’Olympique de Marseille sera cruciale pour déterminer son inclusion dans l’équipe nationale sénégalaise pour la CAN 2023. Les supporters attendent avec impatience de voir ce talentueux milieu de terrain retrouver son meilleur niveau et contribuer aux aspirations de victoire de l’équipe nationale.

Retraite de Gorgui Dieng de la NBA avec une demande exceptionnelle aux San Antonio Spurs

Gorgui Dieng, le joueur de basketball sénégalais, a officiellement annoncé sa retraite de la NBA après une carrière marquée par son professionnalisme et son engagement. Agé de 33 ans, Dieng a récemment terminé une saison avec les San Antonio Spurs, participant à 31 matchs et affichant une moyenne de 3,9 points, 3,5 rebonds et 1,7 passes décisives par match. Il a également affiché une performance de 38,5% au tir et 28% à trois points.

Ce qui rend la retraite de Dieng notable, c’est sa demande peu commune aux San Antonio Spurs avant de prendre sa retraite. Dans une entrevue avec Jeff McDonald du San Antonio Express-News, Dieng a exprimé le désir de rester avec les Spurs en tant que stagiaire non rémunéré après sa carrière de joueur. Les Spurs ont accepté la proposition, mais ont insisté pour lui verser un salaire, démontrant ainsi une grande estime et un profond respect pour le joueur.

Gorgui Sy Dieng, sélectionné en 21e position lors de la draft NBA 2013, a connu du succès en NCAA avec les Cardinals de Louisville, remportant le championnat NCAA en 2013. En NBA, il a également joué pour les Timberwolves du Minnesota, les Hawks d’Atlanta et les Grizzlies de Memphis. Sa carrière en saison régulière comprend des moyennes de 7,3 points, 5,6 rebonds et 1,3 passes décisives par match, avec des pourcentages de tir de 49,6% et de 35,5% à trois points en 628 matchs.

Les Spurs, actuellement en difficulté avec un bilan de 3-18, ont accepté la demande de Dieng, soulignant ainsi l’estime mutuelle entre le joueur et l’organisation.

Macky à Genève : Pastef Suisse saisit l’ONU et l’OMC

Pastef Suisse a réagi à la venue du président Macky Sall à Genève en adressant des courriers au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le mouvement dénonce la répression sanglante au Sénégal, citant plus d’une cinquantaine de morts, des centaines de blessés et plus de 2000 détenus politiques. Les lettres soulignent également des atteintes aux droits politiques, à la liberté de la presse, et dénoncent la situation d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, actuellement détenu. Pastef Suisse interpelle les destinataires sur l’état des droits humains au Sénégal et appelle à une réaction face à la répression et aux violations des libertés

Arrestation pour escroquerie au visa : Un opérateur économique écroué

Un opérateur économique du nom de A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) à la suite de plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers après plusieurs plaintes, le préjudice total étant estimé à 73 millions de francs CFA. L’une des victimes, B. Barry, a déclaré que Diouf avait promis de lui obtenir 5 visas pour l’Italie pour ses proches moyennant 35 millions, mais avait disparu après avoir encaissé l’argent. D’autres plaignants ont également signalé des transactions similaires. Diouf a admis les faits mais a affirmé avoir transféré les montants à son collaborateur en Italie, N. Datzi. D’autres victimes réclamant 29 millions n’ont pas comparu à l’audition à la DIC.

Oustaz Oumar Sall triomphant après sa sortie de prison : « J’étais prêt à tout… »

Oustaz Oumar Sall, récemment condamné à 6 mois avec sursis pour injures, a été accueilli triomphalement par ses proches après sa libération. Dans ses premières déclarations, le prêcheur a exprimé sa gratitude pour le soutien de ses compagnons, soulignant qu’ils ne toléreront plus d’être sacrifiés dans un pays qui appartient à tous. Oustaz Oumar Sall a déclaré qu’il était prêt à tout pour être l’agneau du sacrifice, estimant que cela ouvrirait la voie à d’autres opportunités. Il a conclu en rendant grâce à Dieu.

Oustaz Oumar Sall libéré : "dinaniou raye nag noce"

L’Université virtuelle sénégalaise remporte le prix de l’Iioe de l’Unesco pour l’innovation dans l’enseignement en ligne

L’Université virtuelle du Sénégal a été honorée lors du Sommet mondial des partenaires de l’Institut international de l’enseignement en ligne (Iioe) qui s’est tenu à Shenzhen, en Chine, le 7 décembre 2023. Le recteur de l’université, le Professeur Moussa Lo, a reçu le prix de l’Unesco, décerné par le Centre international pour l’innovation dans l’enseignement supérieur. La distinction vise à encourager et féliciter les établissements d’enseignement supérieur pour leur exploration active, leur innovation et leur pratique dans le domaine de la numérisation de l’enseignement supérieur. L’Université virtuelle du Sénégal a présenté une candidature axée sur le rôle de l’Espace numérique ouvert (Eno) dans le contexte de l’enseignement à distance au Sénégal et en Afrique subsaharienne.

Drame à Pikine : Un homme décède après une dispute conjugale, les circonstances choquent la communauté.

Le quartier « 2e robinet » de Pikine Tally Boubess, en banlieue dakaroise, est secoué par un drame familial. Alassane N., un batteur de tam-tam d’une cinquantaine d’années, est décédé dans des circonstances tragiques après une dispute avec sa femme, A. Diouf. Le couple était connu pour ses querelles fréquentes, et la dernière dispute a eu des conséquences fatales. Un cousin d’Alassane, alerté par les disputes, a découvert le corps inerte de ce dernier après avoir ouvert la porte de la chambre. A. Diouf, debout près du corps de son mari, répétait qu’il l’avait frappée et qu’elle s’était défendue.

Malgré les tentatives des voisins pour sauver Alassane, il était déjà décédé avant toute évacuation. À ce stade de l’enquête, aucune accusation directe n’a été portée contre A. Diouf. Les résultats de l’autopsie, attendus prochainement, pourraient fournir des éclaircissements sur les circonstances du décès. Deux hypothèses sont avancées dans le voisinage : une dispute conjugale qui aurait mal tourné, entraînant une chute mortelle après un éventuel coup violent, ou un décès dû à un malaise suivi d’une chute mortelle. L’affaire a suscité l’émoi dans le quartier, et les autorités mènent une enquête pour comprendre les tenants et aboutissants de cette tragédie familiale.

Tensions dans le Secteur de la Formation en Santé: Le Collectif des Chefs d’établissements privés revendique sa légitimité

Le Collectif des Chefs d’établissements privés de formation en santé a tenu une conférence de presse le 8 décembre pour répondre aux chefs d’établissement d’écoles privées en santé rattachées à l’ANAQ SUP, rejetant la délibération de diplômes de licence professionnelle par ces écoles.

Selon Mamadou Lamine DIAKHATE, rapporteur de la commission et Directeur d’école de santé, certaines écoles, se prévalant de leur rattachement à une habilitation institutionnelle de l’ANAQ SUP, cherchent à discréditer d’autres écoles de formation en santé depuis plus d’un an.

Le président de la commission communication, Souleymane Aliou Diallo, a souligné que le collectif n’agit pas dans l’illégalité. Il a déclaré que plusieurs écoles de formation en santé sont en procédure administrative auprès de l’ANAQ SUP, en attente de la visite des experts évaluateurs, et qu’elles respectent la réglementation en vigueur.

Le collectif a également abordé la question des examens d’État que le Ministère de la Santé envisage d’arrêter d’organiser. Ils ont appelé le MSAS à prendre ses responsabilités pour éviter tout impact négatif sur le système sanitaire du pays, soulignant que l’absence de cet examen pourrait conduire chaque école à délivrer ses propres diplômes, ce qu’ils condamnent.

En conclusion, le collectif a appelé les autorités étatiques, en particulier le ministère de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Santé, à organiser un congrès avec les acteurs du secteur pour assurer le bon déroulement du secteur de la formation en santé, mettant en avant l’importance de la qualité dans le domaine de la santé.

Les agents d’appoint du service des eaux et forêts menacent de faire grève après 4 mois sans salaire

Les agents d’appoint du service des eaux et forêts ont organisé un rassemblement devant les locaux du ministère de l’Environnement au Sénégal. Ils protestent contre leurs conditions de travail difficiles et réclament le paiement de quatre mois d’arriérés de salaire par l’État. Les agents dénoncent un schéma récurrent de retards de paiement malgré les renouvellements de contrat. Selon leur porte-parole, Lat Guèye, ils ont eu des discussions avec les autorités du ministère, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour résoudre la situation. Les agents lancent un appel au président de la République et préviennent qu’ils pourraient passer à des actions plus importantes si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

La Conférence de Presse du RUBBY souligne la complexité de la situation universitaire au Sénégal

Lors d’une conférence de presse organisée par le Réseau des Universitaires de Bennoo Bokk Yaakaar (RUBBY), le 8 décembre 2023, la situation des universités sénégalaises, en particulier la reprise des cours en présentiel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a été discutée. Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Moussa Baldé, a été critiqué pour sa gestion de la transition entre les enseignements en ligne et en présentiel.

Selon le ministre Moussa Baldé, les universités publiques, en particulier l’UCAD et l’UASZ, ont été victimes d’attaques violentes en juin 2023, entraînant des dégâts matériels importants et la suspension des cours en présentiel. Il a déclaré que les cours en ligne avaient été poursuivis à plus de 75%, mais à l’UCAD, le conseil académique a décidé de continuer les enseignements en ligne en attendant des conditions propices pour la reprise des cours en présentiel.

Le ministre a souligné que l’enseignement à distance, prouvé par l’expérience de l’Université Numérique du Sénégal (UN-CHK) et pendant la pandémie de COVID-19, est aussi performant que l’enseignement en présentiel. Il a noté une baisse significative du taux d’abandon à l’UN-CHK, tandis que les conditions difficiles en présentiel ont entraîné une augmentation à l’UCAD.

Moussa Baldé a annoncé l’accélération de la transformation digitale des universités et la dématérialisation des procédures, soulignant que l’enseignement en ligne devrait devenir une solution structurelle face à la croissance de la population étudiante. Un projet national d’enseignement numérique est envisagé en complément de l’enseignement en présentiel.

La conférence de presse a également été l’occasion pour Moussa Baldé de dresser un bilan positif des réalisations dans le secteur de l’enseignement supérieur sous la présidence de Macky Sall, malgré les défis actuels.

15eme journée Saudi Pro League : Avec un Sadio Mané de gala, Al Nassr déroule face à Al Riyadh 

Lors de la 15e journée de la Saudi Pro League, Al Nassr, boosté par un Sadio Mané étincelant, a déroulé face à Al Riyadh, remportant une victoire éclatante de 4-1. Après avoir été corrigée par Al-Hilal la semaine précédente et sous la pression de cette même équipe, l’équipe d’Al-Nassr a répondu de manière convaincante vendredi soir. Sadio Mané, en grande forme, a joué un rôle clé dans cette victoire. Al-Nassr, qui avait été mis à l’épreuve après sa défaite contre Al-Hilal et un match nul en Ligue des Champions d’Asie, a brillamment réagi face à Al Riyadh lors de cette 16e journée. 

Al Nassr a facilement triomphé sur son terrain avec un score final de 4-1. Sadio Mané, muet en championnat depuis huit matchs, a été le fer de lance de la réaction d’Al-Nassr. L’attaquant sénégalais, particulièrement percutant sur son côté gauche, a créé des opportunités en centrant d’abord pour Aymeric Laporte, puis pour Cristiano Ronaldo. Ce dernier a ouvert le score après plus d’une demi-heure de jeu (1-0, 31e) grâce à une passe décisive de Mané. Cristiano Ronaldo, à son tour, a bien travaillé pour servir Otávio, qui a doublé la mise juste avant la pause (2-0, 45e+3). Bien que la seconde période ait démarré sur un faux rythme, Al-Nassr a maintenu le contrôle. Mané, toujours en grande forme, a brillé en fournissant une passe décisive à Anderson Talisca, scellant ainsi la victoire (3-0, 67e). Malgré une réduction de score par Gray pour Al Riyadh (3-1, 68e), Al-Nassr a conforté son avance avec un doublé de Talisca en fin de rencontre. Cette victoire ramène Mané et ses coéquipiers à sept points d’Al-Hilal.

Football – Partenariat : Dakar Sacré-Cœur poursuit sa collaboration avec Lyon jusqu’en juin 2025 !

Dans le cadre du partenariat entre l’OL et le Dakar Sacré-Cœur, deux joueurs sénégalais vont intégrer le groupe Pro 2 la saison prochaine. Après un essai concluant, Ibrahima Fall et Moussa Kanté ont signé respectivement jusqu’en 2026 et 2025 avec le club lyonnais. Ils avaient fait bonne figure lors de leurs semaines de stage et lors de l’amical de la réserve contre Gueugnon fin avril. Ces bonnes dispositions ont fini de convaincre l’OL de leur donner une chance sur le sol européen.

À partir de la rentrée, Ibrahima Fall, attaquant puissant, et Moussa Kanté, meneur de jeu, (2004) porteront quotidiennement l’équipement du club lyonnais à Décines. Ce mardi, l’OL a annoncé la signature des deux joueurs offensifs sénégalais afin de renforcer le groupe de Pro 2. Fall s’est engagé pour les trois prochaines saisons (2026) avec les septuples champions de France tandis que Kanté a signé jusqu’en 2025. 

 Ces signatures renforcent le partenariat qui existe entre l’OL et l’AS Dakar Sacré-Cœur depuis 2015 et qui a été prolongé jusqu’en 2024. Ils seront les cinquième et sixième joueur à faire le chemin du Sénégal jusqu’en France comme nous l’apprend le communiqué du club lyonnais. Avant eux, Abdoulaye Ndiaye ou Pape Mboup ont fait leur grand saut vers l’Europe. L’un s’est épanoui durant son prêt à Bastia cette saison et pourrait intégrer la rotation chez les pros tandis que l’autre a été l’un des hommes forts du secteur offensif de la réserve durant le dernier exercice.  

Programme de la 7eme journée Ligue 1 et 2 : Un Casa Sport en grande difficulté va recevoir le Jaraaf… 

Duel de relégués entre la Douanes et le CNEPS Un programme riche en enjeux se profile à l’horizon pour la 7e journée des championnats de Ligue 1 et 2 avec des matchs captivants dont un alléchant Casa Sport vs Jaraaf ou encore le choc en Ligue 2 entre l’AS Douanes et le CNEPS, deux anciens de ligue 1…

En Ligue 1, Casa Sport, actuellement en proie à d’importantes difficultés, se prépare à accueillir le Jaraaf dans un affrontement qui s’annonce intense. Un duel crucial se dessine également entre les équipes reléguées que sont les Douanes et le CNEPS.La programmation du samedi comprend des rencontres palpitantes telles que Jamono Ftk contre Dakar SC et Teungueth FC contre US Gorée. Le dimanche, Génération Foot investit le Stade Lat-Dior pour affronter Linguère, tandis qu’AS Pikine se mesurera au Sonacos. Le Casa Sports, dans une position délicate, accueillera le Jaraaf à Kolda. Le derby de la Petite Côte verra s’affronter le Stade de Mbour et Diambars FC, tandis que l’US Ouakam accueillera Guédiawaye FC au stade municipal de Ngor.

En Ligue 2, le Ndiambour de Louga se rendra à Niary Tally dans un match qui s’annonce serré. HLM sera l’hôte du Dakar Université Club (DUC), et AJEL se déplacera à Thiès pour affronter Wallydann au stade Maniang Soumaré. L’AS Douanes, quant à elle, recevra le CNEPS sur la pelouse d’Amadou Barry, promettant une confrontation intéressante dans cette 7e journée.

Football – Serie A : Boulaye Dia indésirable dans son club ?

Le FC Salernitana a exprimé des regrets quant à l’échec de la tentative de vente de Boulaye Dia en septembre dernier, et les spéculations sur son départ s’intensifient à l’approche du mercato d’appoint en janvier. Le directeur sportif, Morgan De Sanctis, a clarifié la situation suite aux rumeurs persistantes entourant le joueur. De retour de blessure, Boulaye Dia, bien que relégué au statut de remplaçant, a participé au dernier match de son équipe, subissant une défaite lourde face à la Fiorentina (3-0). Ses performances cette saison se résument à seulement 4 buts en 10 matchs. L’épisode de transfert avorté en septembre vers Wolverhampton a laissé des traces, avec Boulaye Dia semblant mal vivre cette situation, se retirant temporairement des radars du club. 

Dans une saison marquée par les blessures, le joueur envisage favorablement un changement. La Salernitana, actuellement lanterne rouge de la Serie A, en est consciente. Le directeur sportif, Morgan De Sanctis, s’est exprimé dans une interview rapportée par Salernitananews, soulignant les difficultés rencontrées lors du mercato précédent. Il regrette de ne pas avoir validé la vente, qualifiant l’échec de cette transaction de « erreur ». Il mentionne également une offre jugée « inadmissible et offensante » de l’Angleterre pour le prêt du joueur à la dernière minute du marché des transferts. Un départ de Dia lors du mercato d’hiver en janvier semble probable, surtout si une offre intéressante se présente, tenant compte de la clause libératoire fixée à 21 millions d’euros pour les clubs européens, expirant le 15 janvier. Pour les clubs hors-Europe, la clause est de 23 millions. En plus des performances décevantes, Salernitana fait face à un déficit financier, accentuant ainsi la probabilité d’un mouvement lors du prochain mercato. 

Football : Julian Nagelsmann, le sélectionneur de l’Allemagne victime de sa « sale » réputation 

Fraîchement intronisé à la mi-septembre à la tête de l’équipe nationale d’Allemagne en lieu et place d’Hans-Dieter Flick, Julian Nagelsmann n’a pour le moment pas réussi à faire mieux oublier son prédécesseur. Défait par deux fois contre la Turquie et l’Autriche lors de la fenêtre internationale de novembre, l’ancien coach du Bayern Munich vit des débuts délicats à quelques mois de l’ouverture de l’Euro 2024 en terre germanique. Toujours à la recherche de la bonne formule, le technicien de 36 ans était présent dans les tribunes du MHP Arena pour assister au duel entre Stuttgart et Dortmund en Coupe d’Allemagne dans l’optique de superviser une poignée d’internationaux. 

Mais la présence de sa petite amie, Lena Wurzenberger, à ses côtés dans les travées de l’enceinte sportive souabe a provoqué de vives réactions outre-Rhin. Si certaines personnalités, à l’image de l’ex-international allemand Dietmar Hamann estime que cette apparition «incompréhensible» souligne un «manque de professionnalisme» à l’heure où la Mannschaft traverse une période délicate de son histoire, d’autres ont eu tendance à ne pas jeter la pierre au natif de Landsberg am Lech du directeur sportif de la sélection allemande Rudi Völler. «Si c’est vraiment ce qui secoue le monde du football, alors cela ne me semble pas si mal pour nous», s’est amusé l’ex-buteur du Bayer Leverkusen dans les colonnes de BILD. À l’époque où Julian Nagelsmann vivait ses derniers jours à Munich, sa relation avec l’ancienne journaliste de BILD chargée de couvrir l’actualité du Bayern Munich à l’époque avait suscité des doutes en Bavière sur d’éventuelles fuites dans les médias.

Cérémonie de Remerciements et de Cloture des parrainages Lecco – Italia …..avec UKADSI ( union des karimistes de la diaspora sènègalaise d’ italia) et la Fédération PDS officielle…..

C’est dans une ambiance chaleureuse et familliale que les habitants de LECCO, les militants, militantes,frères,soeurs et sympathisans du PDS italie ont accueilli la grande délégation de L’UKADSI et de la Fédération Officielle pour magnifier leur présence sur la journée de Remise des parrainages en Italia.

Un travail qui a été coordonné par nos frères Cheikh Bamba Dieng , Mame Diarra Thiam et l’ensemble des differentes coordinations de parrainages d’Italia.
Ce travail exceptionnel a été remis au Délégué Regional de la Diaspora ,
Coordonnateur UKADSI
le frère Abdou khadre DIOKHANE …

L’évenement de Remise des parrainages Lecco a montré comment les karimistes UKADSI ont démontré leur engagement, loyauté et fidelité envers leur frére président Karim Meissa Wade avec un nombre de parrains trés satisfaisant.

La trés forte mobilisation de Lecco par l’ensemble des militants sympatisants frères et soeurs du parti démocratique sénégalais a démontré que le PDS reste et demeure l’espoir pour la Diaspora et le Senegal avec le candidat du peuple Karim Meissa Wade.

UKADSI et la Fédération Officielle tiennent à remercier les responsables du parti de la localité mais surtout la population de Lecco pour cette journée extraordinaire d’animation….

Bamba Dieng évoque son passage à l’OM sous la direction de Jorge Sampaoli : ‘Ça m’a fait du bien d’évoluer sous ses ordres

Bamba Dieng, l’attaquant sénégalais de 23 ans évoluant à l’Olympique de Marseille (OM), a partagé son expérience positive sous la direction de l’entraîneur Jorge Sampaoli. Dieng a souligné que jouer sous les ordres de Sampaoli lui a été bénéfique, le coach lui accordant toujours sa confiance. Selon le joueur, Sampaoli l’appréciait beaucoup et lui prodiguait des conseils. Dieng a également mentionné que le style de jeu de Sampaoli correspondait à ses qualités, et il réussissait bien à s’adapter au système de l’entraîneur sur le terrain.

Le joueur a souligné que Sampaoli le prévenait souvent quelques jours avant les matchs lorsqu’il allait être titulaire, lui donnant ainsi le temps de se préparer mentalement. Selon Dieng, l’entraîneur lui disait souvent : « Prépare-toi ! Je sais que c’est toi qui vas faire la différence ! »

Bamba Dieng, après avoir été gêné par des blessures en début de saison, est revenu en forme avec le FC Lorient, marquant notamment un but crucial lors du dernier match contre le Toulouse Football Club (TFC). Dieng reste un joueur très attendu et suscite de grandes attentes chez les supporters.

Dr Cheikh Tidiane Dièye critique la visite d’Amadou Ba en France et appelle à la préservation de l’indépendance nationale du Sénégal

Cette publication semble exprimer les opinions de Docteur Cheikh Tidiane Dièye concernant la récente visite du Premier ministre Amadou Ba en France. Voici un résumé de ses principaux points :

Selon Dr Cheikh Tidiane Dièye, la visite du Premier ministre Amadou Ba en France doit être interprétée comme un acte politique, compte tenu de son statut de candidat potentiel à l’élection présidentielle sénégalaise.

Le message critique la photo du Premier ministre aux côtés d’Élisabeth Borne, Premier ministre de la France, lors du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Dr Cheikh Tidiane Dièye souligne que de tels gestes doivent appartenir au passé.

Le message met en avant la nécessité de préserver l’indépendance nationale du Sénégal, affirmant que le pays ne devrait être sous l’influence d’aucune puissance étrangère. Il envisage un Sénégal ouvert à toutes les nations, traitant chacune avec respect, égalité et solidarité.

Dr Cheikh Tidiane Dièye évoque un choix à faire entre la permanence d’un système basé sur la soumission et la rupture en faveur de la souveraineté.

Ces déclarations reflètent la position politique et les convictions de Dr Cheikh Tidiane Dièye face à la dynamique actuelle de la scène politique sénégalaise.

Gattuso exprime des inquiétudes malgré les victoires de l’OM : Ilimane Ndiaye, Ismaila Sarr et la question de la mentalité

Malgré trois victoires consécutives de l’Olympique de Marseille, l’entraîneur Gennaro Gattuso a exprimé des inquiétudes, soulignant la nécessité d’une meilleure mentalité. Il a notamment mentionné Ilimane Ndiaye, Ismaila Sarr et d’autres joueurs, soulignant que l’équipe doit faire plus et ne pas sous-estimer les adversaires. Gattuso se réjouit cependant du changement d’état d’esprit de l’équipe contre Lyon tout en soulignant la nécessité d’une vigilance continue pour éviter une rechute.

Plainte de Sitor Ndour contre Gabrielle Kane : Le dossier transmis au procureur

L’enquête sur la plainte déposée par Sitor Ndour contre Gabrielle Kane pour diffamation et injure publique a été bouclée par la brigade de recherches (BR) de Dakar-Faidherbe. Le dossier a été transmis au chef du parquet de Dakar sous forme de renseignement judiciaire, plaçant ainsi le sort de Gabrielle Kane entre les mains du procureur de la République.

L’affaire découle des réactions de Gabrielle Kane après la relaxe de Sitor Ndour dans une affaire de viol. Elle avait critiqué la décision et les déclarations de Sitor Ndour, provoquant ainsi une menace de plainte de la part de ce dernier. La féministe avait répondu avec impatience à cette menace, affirmant attendre la plainte pour « avoir fait monter la clameur et t’avoir diffamé ».

Tension financière à la Sonacos : Thierno Alassane Sall avait raison sur le PCA

Quelques heures après la publication du nouveau gouvernement « Amadou BA 2 », l’honorable député Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a critiqué la nomination de l’ancien directeur de la Sonacos dans le gouvernement. Selon lui, cette nomination équivaut à une promotion, alors que la Sonacos traverse des difficultés financières.

Le président du conseil d’administration de la Sonacos, Youssou Diallo, a réagi en défendant les performances de l’équipe de Diagne Fada à la tête de la Sonacos. Cependant, quelques jours plus tard, des informations indiquent que la Sonacos fait face à des crises économiques graves, confirmant ainsi les inquiétudes exprimées par Thierno Alassane Sall. Le nouveau directeur général de la Sonacos doit effectuer une visite des usines pour évaluer la situation, et les syndicalistes craignent même la fermeture de l’entreprise si des mesures adéquates ne sont pas prises.

JO de Paris : Les sportifs russes autorisés à participer sous bannière neutre

Les athlètes russes pourront concourir aux Jeux Olympiques de Paris sous une bannière neutre. Cette décision intervient dans le contexte des sanctions liées à des questions de dopage et d’inconduite envers les règles antidopage. Les sportifs russes ne pourront pas arborer les couleurs de leur drapeau national, mais ils pourront participer individuellement à l’événement. Cette mesure vise à assurer l’équité et la conformité aux règles antidopage internationales tout en permettant aux athlètes russes de prendre part aux compétitions olympiques

Un an d’emprisonnement pour Fadilou Keïta, cadre de Pastef dissous, après avoir exprimé son inquiétude sur le sort d’un proche

Arrêté le 7 décembre 2022, Fadilou Keïta, cadre du parti Pastef dissous au Sénégal, a passé une année en prison à la prison de Rebeuss le 7 décembre 2023. Il avait été interpellé pour avoir partagé ses inquiétudes sur le sort de quelqu’un qu’il considérait comme un frère. Sa condamnation a suscité des réactions et des appels à sa libération, soulignant les préoccupations concernant la répression des manifestations et le respect des droits civils au Sénégal. Fadilou Keïta est également le fils de l’ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Nafy Ngom Keita.

Accident Mortel à Thiès : Un car ‘Ndiaga Ndiaye’ heurte une moto Jakarta, causant la mort d’un élève et du conducteur de la moto

L’accident tragique s’est produit à Thiès, impliquant un car de type « Ndiaga Ndiaye » qui aurait heurté violemment une moto Jakarta, conduite par un chauffeur transportant un élève à l’école. Le drame a eu lieu à l’intersection du stade Maniang Soumaré, en face du magasin Auchan, sur l’avenue de Caen. Selon les témoignages, le conducteur de la moto et l’élève ont été gravement blessés lors de la collision, et l’élève est décédé sur place après avoir été traîné par le véhicule sur une certaine distance. Le conducteur de la moto a également perdu la vie à l’hôpital. Le conducteur du « Ndiaga Ndiaye » aurait pris la fuite après l’accident, et des témoins ont noté que le véhicule roulait à une vitesse élevée.

Cheikh Khadim Mbacké, le fils de Mountakha, en tournée pour promouvoir ses livres en Europe

L’article parle de Cheikh Khadim Mbacké, le deuxième fils du Khalif des Mourides, Serigne Mountakha Bachir. Il mentionne que Cheikh Khadim Mbacké est méconnu du grand public, mais qu’une photo partagée sur les réseaux sociaux a attiré l’attention sur lui. Actuellement, Cheikh Khadim Mbacké est en tournée en Europe, notamment en Espagne et en Grande-Bretagne, dans le but de promouvoir ses livres portant sur Serigne Touba, ses enseignements et la doctrine mouride. L’article souligne également la forte ressemblance physique entre Cheikh Khadim Mbacké et son père, le Khalif des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

Réaction de Riyad Mahrez après avoir été exclu de la liste des nominés pour le Ballon d’Or Africain 2023

Le footballeur algérien Riyad Mahrez a réagi après ne pas avoir été inclus dans la liste des nominés pour le Ballon d’Or Africain 2023 par la Confédération africaine de football (CAF). Mahrez, qui évolue en tant qu’ailier pour le club anglais Manchester City, a exprimé sa déception sur les réseaux sociaux.

Sur son compte Twitter, Riyad Mahrez a posté un message dans lequel il a déclaré : « Pas de souci, je ne suis pas là pour les récompenses individuelles. Toujours au service de l’équipe. On continue à travailler fort. » Ses mots laissent transparaître sa concentration sur le succès collectif de son équipe plutôt que sur les distinctions individuelles.

Riyad Mahrez est un joueur clé pour Manchester City et l’équipe nationale algérienne. Sa performance exceptionnelle en club et en sélection lui a valu de nombreuses louanges, et sa réaction humble face à l’absence de nomination au Ballon d’Or Africain a été bien accueillie par ses fans.

La Céni en RDC réclame des moyens supplémentaires pour le déploiement du matériel électoral en vue des élections du 20 décembre 2023

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) en République démocratique du Congo (RDC) a confirmé la tenue des élections au 20 décembre 2023. Cependant, elle fait face à des difficultés, notamment le déploiement du matériel électoral. Pour assurer le bon déroulement du scrutin, la Céni a demandé au président de la République l’octroi de quatre avions Antonov et de dix hélicoptères pour acheminer le matériel électoral dans toutes les localités du pays.

La Céni justifie cette demande en soulignant que les quelques avions disponibles dans le pays sont utilisés par les différents candidats pendant la période de campagne électorale, et qu’il existe une pénurie de carburant. Denis Kadima, président de la Céni, a expliqué que, dans des conditions normales, les moyens de transport ordinaires tels que les bateaux ne sont pas suffisants, et que les importations doivent se faire par avion, entraînant des coûts importants.

Bien que la Céni soit à plus de 90% prête en termes de déploiement, avec la plupart du matériel devant arriver au plus tard le 10 décembre, la course contre la montre pour acheminer ces équipements à l’intérieur du pays est une préoccupation. Denis Kadima reste optimiste quant à la tenue des élections à la date prévue, soulignant que la situation actuelle n’est pas inédite et que les élections se font généralement en grande vitesse.

La Lucha (Lutte pour le changement), principal mouvement citoyen en RDC, a lancé une campagne appelant au « vote utile », incitant les citoyens à sanctionner les autorités et députés qui ont échoué dans leur mission. La campagne, intitulée « Il a dit, il n’a pas fait », s’étend sur tout le territoire congolais, appelant les citoyens à voter de manière responsable pour promouvoir une culture de sanction envers les responsables politiques défaillants.

Remplacement des membres de la CENA au Sénégal : Ismaëla Madior Fall défend la légalité de la décision présidentielle

Le 15 novembre 2023, le président sénégalais, Macky Sall, a signé un décret portant remplacement de membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Ismaïla Madior Fall, le ministre d’État, conseiller spécial du président Macky Sall, a défendu cette décision, affirmant qu’il s’agit d’un acte légal qui ne viole aucune disposition.

Madior Fall a expliqué que le décret présidentiel de remplacement des membres de la CENA intervient suite à la démission du président de la Commission, Doudou Ndir, pour des raisons de convenance personnelle. Selon le conseiller spécial, les remplacements effectués ont pour but de maintenir la composition paritaire au sein de la CENA.

La Commission électorale nationale autonome (CENA) est une institution chargée d’organiser et de superviser les élections au Sénégal. Elle joue un rôle crucial dans le processus électoral en garantissant la transparence et l’équité des scrutins.

Tragédie lors d’un voyage Dakar-Ziguinchor : Une fille de 14 ans demande un arrêt momentané à Gamboul et décède

Une découverte macabre a été faite au village de Gamboul, dans l’arrondissement de Ngothie (département de Kaolack). Le corps sans vie d’une fille de 14 ans a été retrouvé.

Selon les informations de Dakaractu, la victime avait quitté Dakar pour se rendre à Ziguinchor à bord d’un bus. Mais arrivée à hauteur de Gamboul, elle aurait demandé un arrêt momentané pour satisfaire un besoin pressant. Après plusieurs minutes, les passagers du bus, qui ne l’ont pas vu revenir, ont décidé d’aller à sa recherche. Malheureusement, ils ont retrouvé son corps non loin, étalé à même le sol.

Rapidement, les éléments de la brigade Polyvalente de Gandiaye ont été informés et ils se sont très vite rendus sur les lieux du drame. Après constat, le corps a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack par les sapeurs-pompiers.

Pikine Tally Bou Bess : Décès d’un homme lors d’une dispute conjugale

Un homme est décédé lors d’une dispute avec sa femme à Pikine Tally Bou Bess, un quartier de Pikine, au Sénégal. L’incident a été marqué par le fait que l’homme a apparemment fait une crise, entraînant sa mort. La dispute conjugale a pris une tournure tragique, mettant en lumière les circonstances particulières du décès.

Les détails spécifiques de la dispute, de la crise et de la cause du décès ne sont pas fournis dans le texte. Les affaires familiales et les situations de ce type peuvent être complexes et sensibles. L’enquête policière et médicale serait nécessaire pour déterminer les circonstances exactes du décès et établir les responsabilités, le cas échéant.

Incendie du marché Boucotte de Ziguinchor : Macky Sall remet une enveloppe de 50 millions et 10 t de riz aux victimes

L’État du Sénégal, par le biais de la ministre du Développement communautaire, Thérèse Faye Diouf, a répondu rapidement à l’incendie survenu au marché Saint-Maur-des-Fossés de Ziguinchor, également connu sous le nom de « marché Boucotte ». La ministre a remis une enveloppe de 50 millions de francs CFA et 10 tonnes de riz aux victimes de cet incident. Ces fonds sont destinés à aider les sinistrés à faire face aux premières charges urgentes, tandis que le riz vise à soulager leurs besoins alimentaires immédiats.

Thérèse Faye Diouf a souligné que cette assistance immédiate provient de la solidarité du président de la République envers les commerçants touchés. Elle a également rappelé l’importance du chantier en cours à Ziguinchor, la construction du marché de Tilène, qui devrait offrir de meilleures conditions aux commerçants une fois achevé. La construction de ce marché est en cours dans le cadre du Programme de modernisation des marchés sous la tutelle du ministère du Commerce. Selon la ministre, une fois finalisé, ce nouveau marché contribuera à améliorer les conditions économiques et commerciales de Ziguinchor, notamment pour le secteur informel.

Gabon: Le Premier ministre de transition présente son discours de politique générale devant les députés

Le Premier ministre de transition du Gabon, Raymond Ndong Sima, a présenté son discours de politique générale devant les députés le 7 décembre. Il a appelé à la patience, soulignant les réformes en cours et à venir, tout en rappelant les échéances de la transition, y compris un dialogue national en avril, un référendum à la fin de 2024, et des élections en août 2025. Ndong Sima a souligné l’importance de régler les questions politiques pour faciliter la prise de décisions économiques. Certains députés ont exprimé leur soutien tout en relayant les préoccupations des citoyens sur des questions telles que le code électoral, le chômage, la pauvreté et le coût de la vie.

Affaire des faux passeports : Report du procès de Simon et Kilifeu à janvier 2024

Les rappeurs sénégalais Simon et Kilifeu, ainsi que Thierno Amadou Diallo (surnommé « Thier »), ont vu leur dossier dans l’affaire des faux passeports diplomatiques être renvoyé devant le Tribunal correctionnel de Dakar. L’audience a été programmée pour le 4 janvier 2024, où les plaidoiries auront lieu. Les accusations portées contre les artistes incluent association de malfaiteurs, corruption, complicité de corruption, tentative de faux dans un document administratif, complicité de tentative de faux, d’usage de faux dans un document administratif, complicité d’usage de faux et de tentative de trafic de migrants. Les poursuites découlent de leur implication présumée dans une affaire de faux passeports diplomatiques.

Arrestation d’une sage-femme d’État : Affaire d’insultes et de transformation illégale de villa en cabinet médical.

Une sage-femme d’État a été arrêtée par la police de Golf Sud sur ordre du Parquet du Tribunal de grande instance de Pikine. L’arrestation fait suite à une affaire d’insultes entre la mise en cause et son bailleur. Ce dernier a porté plainte, reprochant à la sage-femme d’avoir engagé des travaux de réfection dans la villa qu’elle louait sans son aval, cherchant à la transformer en cabinet médical.

Le plaignant affirme avoir loué la villa à usage d’habitation et s’est opposé à sa transformation en cabinet médical. Une dispute a éclaté, et le bailleur a porté plainte. Le Procureur a ordonné une enquête préliminaire, confiée au commissaire de Golf Sud. Lors de l’interrogatoire, la sage-femme a partiellement reconnu les faits, admettant avoir insulté son bailleur. Elle a déclaré avoir obtenu un accord pour transformer la villa en cabinet médical, mais son bailleur a ensuite contesté.

L’enquête a révélé que la sage-femme n’avait pas l’autorisation d’ouvrir ou d’exploiter un cabinet paramédical. Elle a été déférée et a finalement avoué les faits.

Fin de mandat pour les membres du CESE : En attente de renouvellement, l’incertitude persiste.

L’article mentionne que le mandat des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a expiré en août 2023, mais jusqu’à présent, il n’a pas été renouvelé. Bien que le décret de nomination des membres du CESE ait été publié en août 2023, les nouveaux membres n’ont pas encore été désignés. Théoriquement, le mandat, qui est de 5 ans pour certains membres et d’un an pour d’autres, aurait déjà expiré depuis trois mois.

La non-émission du décret par le président de la République est attribuée à la tenue des élections de représentativité des centrales syndicales. Cependant, le journal signale que le choix d’Aminata Tall à la tête du CESE ne fait pas consensus au sein de la majorité présidentielle, certains estimant qu’elle n’est pas suffisamment engagée et que son poids électoral est en déclin.

Les membres du Conseil économique, social et environnemental sont normalement nommés pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Les membres actuels ont été nommés par décret en avril 2013, et leur mandat aurait dû arriver à terme en avril 2018. La question du renouvellement du CESE reste donc en suspens.

Débat juridique autour de la candidature de Karim Wade : Entre l’expert électoral et la DGE, deux interprétations divergentes.

L’article traite du débat suscité par la validité de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle au Sénégal. Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été condamné en 2015 à une peine de six ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de F CFA pour enrichissement illicite. Certains estiment que sa grâce présidentielle en 2016 ne le dispense pas de l’exécution de l’amende, tandis que d’autres soutiennent que cette amende ne constitue pas un frein à sa candidature.

L’expert électoral Ndiaga Sylla souligne que la grâce présidentielle ne dispense pas Karim Wade de l’exécution des peines d’amende, mais il reconnaît que Wade a déjà observé les cinq ans de privation du droit de vote pour cause d’amende, selon l’article L.30 du Code électoral. Cet article précise que les condamnés à une amende peuvent être privés du droit de vote pendant cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive.

En revanche, Birame Sène, directeur de la Formation et de la Communication de la Direction générale des élections (DGE), invoque l’article L28 du Code électoral, qui concerne les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce. Selon cette disposition, l’inscription sur les listes électorales ne peut intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement ou d’une durée de trois ans à compter de la date de la grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende. Birame Sène estime que, bénéficiant de la grâce présidentielle en 2016, Karim Wade n’est plus entravé par l’amende et peut être candidat.

Il est important de noter que la Direction générale des élections (DGE) n’a pas le pouvoir de juger de la validité d’une candidature, cette prérogative revenant au Conseil constitutionnel. Le débat autour de la candidature de Karim Wade soulève des questions juridiques et politiques cruciales à l’approche de l’élection présidentielle.

Réunion de suivi du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais : Consolidation des liens bilatéraux et perspectives prometteuses

La réunion de suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais a eu lieu entre le Premier Ministre du Sénégal, Monsieur Amadou BA, et Madame Élisabeth BORNE, Première Ministre de la France, le jeudi 7 décembre 2023 à Paris. Voici un résumé des principaux points abordés lors de cette réunion :

  1. Coopération bilatérale :
    • Salutation de la qualité et du dynamisme de la coopération entre le Sénégal et la France.
    • Volonté des deux pays de consolider les relations multiséculaires d’amitié et de fraternité entre les gouvernements et les peuples sénégalais et français.
  2. Projets soutenus par l’Agence Française de Développement (AFD) :
    • Financements de l’AFD pour divers projets dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’énergie, l’éducation, le sport, l’habitat, les infrastructures routières et ferroviaires, etc.
    • Signature de 56 conventions de financement entre le Sénégal et la France pour un montant total de 2,35 milliards d’euros (1 541,4 milliards de FCFA).
  3. Infrastructures :
    • Mise en œuvre de la deuxième phase du Train Express Régional (TER).
    • Rétrocession du terrain de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au Campus franco-sénégalais (CFS).
  4. Éducation :
    • Objectif de former plus de 1 000 étudiants dans 25 formations, avec une attention particulière sur le numérique, l’ingénierie, l’agriculture, et la santé.
  5. Souveraineté alimentaire :
    • Stratégie de souveraineté alimentaire soutenue par un financement de l’AFD de 100 millions d’euros sur trois ans (2023-2025).
  6. Jeux Olympiques :
    • Coopération sportive en préparation des Jeux Olympiques de 2024 à Paris et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar.
  7. Coopération économique :
    • Révision du portefeuille de projets avec un focus sur des projets tels que le projet de résilience des écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) et la construction de l’autoroute Dakar–Tivaouane–Saint Louis.
    • Suivi du Programme d’appui Budgétaire de l’AFD « pour la stabilisation Macroéconomique » du Sénégal.
  8. Budget 2024 :
    • Présentation du budget de 7003,6 milliards de FCFA pour l’année 2024, avec des prévisions optimistes malgré la conjoncture mondiale.

La réunion a été l’occasion de souligner l’importance stratégique de la coopération franco-sénégalaise et d’envisager des perspectives prometteuses sur le plan économique, sécuritaire et sportif.

Vol de voiture : Mbaye Diagne désigne son chauffeur Okan comme le coupable

L’attaquant sénégalais Mbaye Diagne a révélé sur son compte Instagram qu’il a été victime d’un vol de voiture, et il pointe du doigt son chauffeur, dénommé Okan, comme le coupable. Selon Diagne, le chauffeur a dérobé son véhicule avant de partir pour la Turquie. Aucun détail supplémentaire sur le lieu et la date exacte du vol n’a été fourni par le footballeur.

Procès Oumar Sall : Forte mobilisation des partisans du prêcheur prévue ce vendredi.

Le procès du prêcheur Oumar Sall, opposé à des disciples « Tidiane », est programmé pour ce vendredi au tribunal de Grande instance hors classe de Dakar. À la veille de cette audience, ses partisans, déjà mobilisés lors de la première audience renvoyée à cette date, prévoient une forte mobilisation.

Les partisans d’Oumar Sall, qui avaient exprimé massivement leur soutien lors de la première audience, bénéficieront de cars gratuits, notamment à Keur Massar, pour faciliter leur déplacement. Cette mobilisation suscite des craintes de violence, nécessitant une attention particulière.

De leur côté, les disciples « Tidiane » ont également annoncé une forte mobilisation pour faire entendre leur voix, accentuant ainsi les risques de tensions lors de l’audience.

Pour rappel, Oustaz Oumar Sall est en détention depuis le 15 novembre 2023, faisant face à des accusations de diffamation, insulte par le biais d’un système informatique, et provocation d’actes d’intolérance entre des personnes. Ces accusations ont été portées par le collectif international des « Talibé Cheikh » et dix autres plaignants, qui l’accusent d’avoir offensé la « tariqa Tidiane » dans ses prêches.

Malgré des tentatives de médiation, le différend persiste, et les plaignants insistent sur l’application rigoureuse de la loi. La situation tendue autour de ce procès nécessite une gestion délicate pour éviter tout débordement.

Nouveau scandale financier au CMS Sénégal : après les 540 millions, 810 millions et 4,6 milliards FCFA disparaissent à Tivaouane et Ouakam

Le Crédit Mutuel Sénégalais (CMS) est une fois de plus au cœur d’un scandale financier, avec de nouvelles révélations de détournements de fonds. Après les 540 millions FCFA détournés à l’agence de la Médina, le journal Libération dévoile un nouveau dossier mettant en lumière des pratiques frauduleuses.

Selon les informations recueillies, au CMS de Malick Sy, 108 membres du groupement féminin d’Astou Kounta auraient été utilisés comme « prêtes-noms » pour détourner 540 millions FCFA. À chaque opération, ces individus recevaient 200 000 FCFA chacun, présentés comme des « aides financières » par le banquier Moussa Sagna.

D’autres agences du Crédit Mutuel Sénégalais sont également impliquées. À l’agence de Ouakam, un crédit illégal de 4,6 milliards FCFA aurait été identifié. Les agences de Colobane et de Fass sont également mentionnées dans cette affaire.

À l’agence CMS de Tivaouane, un détournement de 810 millions FCFA a été mis au jour. Les personnes impliquées dans cette fraude sont également liées à l’affaire des gages bijoux de la caisse de Malick Sy. Jusqu’à présent, aucune action judiciaire n’a été engagée dans cette affaire.

Ce nouveau scandale financier souligne les failles dans la gestion du CMS Sénégal et met en évidence la nécessité de mesures pour renforcer la transparence et la responsabilité au sein de l’institution.

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