Accident Mortel sur l’Autoroute : Deux Victimes, Dont un Douanier

Un accident tragique a secoué les premières heures du matin sur l’autoroute, près de la bretelle de Hann Maristes, entraînant la perte de deux vies, dont celle d’un douanier.

Aux alentours de 5 heures 10, un événement d’une violence inouïe s’est produit, lorsqu’un camion, immobilisé sur la voie d’urgence en raison d’une panne, a déclenché une collision fatale. Le douanier, identifié sous le nom de T. A. D, se trouvait à bord de son véhicule en compagnie de son ami A.N, lorsqu’ils sont entrés en collision avec le camion, circulant sur l’axe Dakar-Patte-d’oie.

Le choc fut si intense que les deux hommes ont perdu la vie instantanément, laissant dans leur sillage une scène de désolation et de chagrin.

Le chauffeur du camion, B.S.S, a témoigné avoir pris les mesures de sécurité nécessaires en plaçant une balise d’avertissement sur la route. Cependant, il a affirmé que celle-ci avait été renversée par le vent, laissant planer le doute sur les circonstances exactes de l’accident.

B.S.S a été appréhendé par les autorités compétentes pour être interrogé dans le cadre de l’enquête en cours, afin de déterminer les responsabilités et de faire toute la lumière sur cette tragédie.

En ces moments de deuil, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, confrontés à une perte soudaine et déchirante. Nous leur adressons nos plus sincères condoléances et les assurons de notre soutien en cette période difficile.

Réaction des ambassadeurs lors de la Journée de l’Europe face à la crise des rendez-vous pour visas en Europe

La Journée de l’Europe, célébrée le 8 mai dernier, a été l’occasion pour les ambassadeurs européens au Sénégal de réagir aux difficultés rencontrées par les citoyens sénégalais dans l’obtention de rendez-vous pour des visas européens. Lors de la conférence de presse qui a suivi, plusieurs mesures ont été annoncées pour remédier à cette situation préoccupante.

L’ambassadrice de Belgique, Hélène De Bock, a mis en avant la distinction entre la gestion des dossiers de visa et la prise de rendez-vous, soulignant que cette dernière est externalisée à des opérateurs indépendants. Consciente des problèmes causés par l’utilisation de services tiers non officiels, elle a annoncé une série de mesures visant à réguler cette pratique et à simplifier l’accès aux demandes de visa régulière. De plus, elle a souligné la collaboration avec les autorités sénégalaises pour dissuader l’utilisation de ces intermédiaires non agréés.

De son côté, l’ambassadrice de France, Christine Fages, a partagé les statistiques de traitement des visas par le consulat général de France. Elle a noté une augmentation significative du nombre d’étudiants sénégalais en France et a assuré que le taux d’acceptation des visas de court séjour dépasse les 62%. De plus, elle a précisé que les délais de traitement des demandes se conforment aux normes réglementaires en vigueur.

Ces réponses des ambassadeurs européens témoignent de leur engagement à résoudre la crise des rendez-vous pour visas en Europe et à améliorer le processus de demande de visa pour les citoyens sénégalais. En mettant en place des mesures régulatrices et en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales, ils espèrent faciliter les déplacements et renforcer les liens entre le Sénégal et l’Europe.

Des hommes du foncier… aux problèmes fonciers : un appel à l’action contre la corruption

Dans une lettre ouverte adressée à Son Excellence, l’auteur, Abdou Khadre Diokhané, soulève des préoccupations urgentes concernant la gestion du foncier au Sénégal. Il met en lumière les pratiques discutables qui ont conduit à une situation où le titre foncier, censé être un facteur de développement, est devenu une source de pauvreté pour de nombreux compatriotes.

L’article dénonce les irrégularités domaniales persistantes qui entravent les investissements et freinent la croissance économique du pays. Les litiges fonciers, résultant souvent de la corruption et du favoritisme, sont présentés comme des obstacles majeurs au développement durable du Sénégal.

L’auteur interpelle le nouveau régime, dirigé par des hommes du foncier, à prendre des mesures urgentes pour réformer et réorganiser le système foncier. Il souligne l’importance d’une politique structurelle efficace pour prévenir les abus et garantir une gestion transparente et équitable des terres.

La lettre ouverte met en lumière les conséquences néfastes de la corruption dans le domaine foncier, qui va au-delà des pertes financières et compromet également la sécurité et le bien-être des citoyens. Elle appelle à une action immédiate pour mettre fin à ces pratiques préjudiciables et restaurer la confiance du peuple dans les institutions responsables de la gestion foncière.

L’article rappelle que la lutte contre la corruption dans le domaine foncier est essentielle pour assurer un développement durable et équitable du pays, et appelle à une mobilisation collective pour faire face à ce défi urgent.

Négligence dans la maintenance des avions : le témoignage accablant d’un employé de Transair

Un récent témoignage anonyme d’un employé de Transair, relayé par Seneweb, met en lumière des pratiques discutables au sein de la compagnie aérienne sénégalaise, notamment en ce qui concerne la maintenance des avions et la gestion du personnel. Ces révélations surviennent à la suite de l’incident survenu lors du vol HC301 d’Air Sénégal opéré par Transair, qui a fait une sortie de piste à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), blessant plusieurs passagers.

L’employé, qui a choisi de garder l’anonymat, a soulevé plusieurs préoccupations, dont le manque de suivi médical et psychologique des membres du personnel navigant après l’incident. Il a également dénoncé des problèmes techniques récurrents signalés par le personnel, mais qui restent souvent sans réponse adéquate.

Selon le témoignage, des incidents similaires à celui survenu récemment ont été rapportés dans le passé, mettant en évidence un schéma alarmant de négligence dans la maintenance des avions. L’employé a également souligné la pression exercée sur les commandants de bord pour qu’ils effectuent des vols malgré des problèmes techniques persistants, ce qui met en danger la sécurité des passagers et de l’équipage.

En ce qui concerne la gestion du personnel, l’employé a critiqué des pratiques de rémunération douteuses, ainsi que l’absence de prestations sociales pour de nombreux employés. Il a également révélé que certains employés travaillent sans contrat depuis plusieurs années, ce qui soulève des questions sur la sécurité de l’emploi et les droits des travailleurs au sein de l’entreprise.

En réponse à ces allégations, le PDG de Transair, Alioune Fall, a assuré que les équipages ont été pris en charge après l’incident et que les avions étaient en conformité avec les normes de l’aviation civile. Il a également annoncé une future conférence de presse pour clarifier la situation et répondre aux préoccupations soulevées par le témoignage de l’employé.

Ces révélations soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des vols et à la conformité aux normes de l’aviation au sein de Transair. Une enquête approfondie sur les pratiques de maintenance et de gestion du personnel de la compagnie semble nécessaire pour garantir la sécurité et le bien-être des passagers et des employés.

Conflit Israël-Hamas : Les tensions s’intensifient à Rafah, Gaza

Dans le cadre du conflit en cours entre Israël et le Hamas, les tensions ont atteint un niveau critique à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Les forces israéliennes ont lancé une opération terrestre et aérienne dans la partie orientale de la ville, provoquant l’évacuation de nombreux Palestiniens.

L’opération militaire israélienne à grande échelle à Rafah suscite de vives inquiétudes parmi les humanitaires et les professionnels de la santé travaillant dans la région. Ils ont averti que cette action pourrait entraîner une catastrophe humanitaire, soulignant que l’évacuation massive et sûre des civils n’était pas réalisable dans ces conditions.

Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza, est une zone densément peuplée où environ 1,3 million de Palestiniens sont hébergés. L’intensification des combats dans cette région soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité et le bien-être des civils, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées.

Les organisations humanitaires appellent à un arrêt immédiat des hostilités et à un retour au calme afin de permettre l’accès aux soins médicaux, à la nourriture et à d’autres besoins essentiels pour la population civile. Ils exhortent également la communauté internationale à intensifier ses efforts pour résoudre le conflit de manière pacifique et durable.

La situation à Rafah et dans d’autres zones de la bande de Gaza reste extrêmement volatile, avec des rapports faisant état de pertes en vies humaines, de destructions de biens et d’une détérioration rapide des conditions humanitaires. Les habitants de la région vivent dans la peur constante des bombardements et des affrontements armés, alors que les efforts diplomatiques pour trouver une solution au conflit se poursuivent sur la scène internationale.

Il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent de manière constructive et respectent le droit international humanitaire afin de protéger la vie et la dignité des civils pris au piège de ce conflit.

Lettre ouverte à Son Excellence Bassirou Diomaye Faye : Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop adressent des recommandations au nouveau président du Sénégal

Dans une lettre ouverte adressée à Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, nouveau président de la République du Sénégal, les éminents écrivains Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop partagent leurs réflexions et recommandations sur des questions cruciales touchant à l’avenir du pays.

Les deux auteurs, connus pour leurs contributions majeures à la littérature africaine, félicitent chaleureusement le président Faye pour son élection et expriment leur admiration pour son engagement envers son peuple. Ils soulignent que le peuple sénégalais l’a choisi pour être son serviteur, non son maître, et ils expriment leur confiance dans sa capacité à répondre aux attentes de la nation.

La lettre met en lumière la responsabilité des dirigeants africains dans les difficultés que rencontre le continent, soulignant que la trahison des populations africaines par des leaders politiques inadéquats a entravé le développement et la prospérité de l’Afrique. Les écrivains exhortent le président Faye à se démarquer en adoptant une approche novatrice et authentiquement africaine dans son leadership.

Un aspect important de la lettre concerne la question linguistique. Les auteurs soulignent l’importance de valoriser et de promouvoir les langues sénégalaises, soulignant que chaque Sénégalais a le droit de voir sa langue maternelle respectée. Ils encouragent le président à mettre en place des politiques linguistiques inclusives, reconnaissant la diversité linguistique du pays et favorisant la traduction et l’interprétation entre les langues sénégalaises.

En outre, la lettre met en avant l’importance de l’éducation et de la promotion de la culture sénégalaise, en soulignant le rôle crucial des écrivains et des intellectuels dans la construction d’une nation forte et résiliente.

Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop exhortent le président Faye à faire du Sénégal une nation de penseurs, d’inventeurs et de créateurs, ouverte sur le monde et déterminée à défendre ses intérêts vitaux.

Cette lettre ouverte reflète les aspirations d’un peuple et la vision d’un avenir meilleur pour le Sénégal, et elle appelle à une action audacieuse et déterminée de la part de ses dirigeants.

Accident à l’AIBD : le BEA chargé de l’enquête pour déterminer les causes

Le Bureau d’Enquête et d’Analyse (BEA) a été chargé de mener l’enquête sur l’accident survenu à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) où un avion a raté son décollage, causant onze blessés graves, dont le copilote.

Dès les premiers instants suivant l’accident, le BEA a pris l’initiative de se saisir de l’enquête, démontrant ainsi son engagement à déterminer les causes de l’incident. Selon les informations relayées par L’Observateur, cette autorité, responsable des enquêtes de sécurité pour les accidents et incidents graves impliquant des aéronefs civils, agit en toute indépendance, conformément aux textes régissant sa structure.

Le quotidien précise que le BEA ne peut recevoir ni solliciter d’instructions des autorités concernant le déroulement de l’enquête, afin de garantir son impartialité. Sous la direction de Mamadou Gningue, Directeur du BEA Sénégal, l’équipe d’experts procède à des constats et interroge toutes les personnes impliquées directement ou indirectement dans l’accident.

L’enquête menée par le BEA vise à identifier les circonstances exactes de l’accident et à déterminer les facteurs qui y ont contribué. Cette démarche vise également à formuler des recommandations visant à prévenir de tels incidents à l’avenir, assurant ainsi la sécurité des opérations aériennes à l’AIBD et au-delà.

Atelier national au Sénégal : Préparation face aux Prévisions Climatiques pour l’Agriculture et la Pêche en 2024

Le 8 mai dernier, Dakar a accueilli un atelier national réunissant des experts en météorologie, agronomie et hydrologie pour discuter des prévisions saisonnières pour l’hivernage 2024 au Sénégal. Cette réunion a mis en lumière l’importance d’une approche basée sur la prévisibilité pour améliorer la production agricole et gérer les ressources aquatiques du pays.

Le Secrétaire général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), Mamina Kamra, a souligné le rôle crucial de son agence dans la production de prévisions à long terme, visant à mieux préparer le secteur agricole aux variations climatiques. Les discussions ont révélé que les pluies devraient être normales en début de saison, mais pourraient devenir excédentaires, augmentant ainsi le risque d’inondations.

Les experts ont également abordé les implications socio-économiques de ces prévisions climatiques. Ils ont conseillé aux ministères de l’Agriculture et de la Pêche d’adapter leurs stratégies pour prévenir les dommages potentiels causés par un démarrage précoce et anormal des pluies. Le Directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), intervenant par vidéoconférence, a souligné l’importance d’anticiper ces changements pour élaborer des stratégies de survie efficaces pour les producteurs face au changement climatique.

Cet atelier national démontre l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis climatiques, en mettant l’accent sur la préparation proactive et la gestion adaptative des ressources naturelles. En adoptant une approche fondée sur la prévisibilité, le pays peut mieux se positionner pour faire face aux fluctuations climatiques et protéger ses secteurs agricole et halieutique, essentiels pour son développement économique et social.

Renégociation des Contrats Pétroliers et Gaziers : Recommandation Forte d’un Cabinet d’Experts

Un rapport récemment publié par un cabinet d’experts souligne l’importance cruciale pour l’État sénégalais de revoir les contrats relatifs au secteur du pétrole et du gaz. Cette recommandation émane d’une évaluation approfondie effectuée par les experts sur les contrats en question.

Les conclusions de ce rapport mettent en lumière une série de préoccupations environnementales, qui ont été soulevées lors des consultations menées par les experts tout au long de leur étude. En particulier, l’impact potentiel sur les zones côtières et sur l’industrie de la pêche a suscité une attention particulière.

Le rapport souligne également les conséquences environnementales des activités pétrolières et gazières sur les écosystèmes terrestres, notamment en ce qui concerne les niveaux de bruit. Baba Dramé, directeur de la Réglementation Environnementale et du Contrôle, souligne notamment l’impact sous-marin du bruit, un aspect qui nécessite une étude plus approfondie.

Pour répondre à ces préoccupations, le rapport recommande au nouveau régime de mettre en place une loi cadre pour la gestion environnementale, qui prendrait en compte la santé, la sûreté et la sécurité du secteur pétro-gazier au Sénégal. De plus, il préconise la publication d’une stratégie nationale de communication pour le secteur pétro-gazier, afin d’assurer une transparence et une communication efficaces avec le public.

Cette recommandation reflète une prise de conscience croissante de l’importance de garantir une exploitation responsable des ressources pétrolières et gazières du Sénégal, en tenant compte des impacts environnementaux et des besoins de la population. La mise en œuvre de ces mesures pourrait contribuer à assurer un développement durable et équilibré du secteur énergétique du pays.

Boubacar Djiba: Un Policier Dévoué, Victime d’une Tragique Collision

La police nationale du Sénégal pleure la perte tragique de l’un de ses membres, le policier Boubacar Djiba, décédé après avoir été heurté par un véhicule au centre-ville de Dakar. Alors qu’il se rendait à son lieu de travail, Djiba a été mortellement fauché par un automobiliste, succombant à ses blessures malgré les efforts des secours pour le sauver.

Le décès de Djiba a provoqué une onde de choc au sein de la police nationale, où il était respecté pour son enthousiasme, son professionnalisme et son dévouement envers son devoir de servir sa patrie. Affecté à la 8e Compagnie du Groupement Mobile d’Intervention, Djiba était connu pour son engagement sans faille envers la sécurité publique et sa volonté de protéger ses concitoyens.

Originaire du contingent 2018/2, Djiba avait intégré la police nationale en 2021 après avoir réussi le concours des Agents de la Police Nationale. Son parcours remarquable et son engagement indéfectible envers ses fonctions l’avaient rapidement conduit à être affecté à des missions essentielles au sein de la police nationale.

La nouvelle de sa disparition a été accueillie avec une profonde tristesse et consternation au sein de la police nationale, ainsi que par ses camarades de promotion, ses collègues et ses proches. Les hommages affluent pour saluer sa mémoire et son service exemplaire.

Elhadji Mody Diallo, un gendarme à la retraite, a rendu un témoignage émouvant en l’honneur de Djiba, exprimant ses condoléances attristées à la famille du défunt et à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Djiba restera dans les mémoires comme un serviteur dévoué et un modèle d’intégrité et de bravoure au service de son pays.

En ces moments difficiles, la nation sénégalaise se rassemble pour rendre hommage à Boubacar Djiba et exprimer sa gratitude pour son sacrifice ultime dans la protection de la sécurité publique. Que son âme repose en paix.

Ousmane Sonko fait une apparition décontractée lors d’un match à Dakar, tandis que les Sages du PS se penchent sur l’avenir du parti

La matinée de ce vendredi 10 mai 2024 a été marquée par des événements variés, alimentant les discussions et les débats à travers le pays.

Tout d’abord, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a surpris en faisant une apparition inattendue et décontractée lors d’un match de football à Dakar. Dans une scène rare, Sonko a été vu en tenue de sport, interagissant librement avec les citoyens, capturant ainsi l’essence de l’accessibilité politique. Les images de cette rencontre spontanée ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant l’enthousiasme et l’approbation du public.

Pendant ce temps, au sein du Parti Socialiste (PS), le Conseil consultatif des Sages s’est réuni pour discuter de l’avenir du parti à la lumière des récentes élections présidentielles. Les discussions ont mis en lumière la nécessité de renouer avec la jeunesse et de repenser la doctrine socialiste pour répondre aux défis démographiques actuels. Cette réunion a été l’occasion pour les membres du parti de réfléchir à la manière de revitaliser et de moderniser leur organisation pour les années à venir.

Par ailleurs, au Tchad, la proclamation de la victoire électorale par Dr Succès Masra a suscité des inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral. Masra a affirmé sa victoire à travers une vidéo, mettant en avant une marge significative selon ses partisans. Cette déclaration a déclenché un débat animé sur l’avenir politique du pays, attirant l’attention sur les questions de transparence et de légitimité électorale.

Ces événements variés reflètent la diversité des défis et des enjeux auxquels sont confrontés les pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi l’engagement des citoyens à rester informés et engagés dans le processus politique et social. Restez connectés pour plus d’informations sur ces sujets et d’autres actualités importantes.

Ngodiba : Condamnation de cinq jeunes après une manifestation contre Flexeau

Une récente affaire à Ngodiba, localité du département de Kaffrine, a mis en lumière les tensions persistantes entre les habitants et la société Flexeau, responsable du service public d’eau dans la région. Suite à des heurts survenus en avril dernier lors d’une manifestation, cinq jeunes ont été arrêtés et récemment condamnés par la justice.

Les troubles ont éclaté lorsque Flexeau a entrepris la saisie des compteurs d’eau dans des foyers où des factures impayées avaient été constatées. Les jeunes de Ngodiba ont manifesté leur mécontentement, entraînant des affrontements avec les forces de l’ordre. Les cinq jeunes arrêtés lors de ces événements ont été déférés devant le parquet de Kaolack et accusés de divers délits, notamment de trouble à l’ordre public et d’agression contre des agents de la gendarmerie.

À la suite d’un procès, la justice a rendu son verdict, condamnant les cinq jeunes à six mois de prison, dont un mois ferme. Cette décision judiciaire reflète les tensions persistantes entre la population locale et Flexeau, illustrant les défis rencontrés dans la gestion du service public de l’eau dans la région.

La situation soulève également des questions plus larges sur la gouvernance de l’eau dans les zones rurales du Sénégal. Malgré les efforts déployés par l’État pour améliorer l’accès à l’eau potable à travers des initiatives telles que l’Office des forages ruraux (Ofor), les problèmes persistants dans la gestion des services par des entités délégataires comme Flexeau suscitent des préoccupations.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une gestion transparente et efficace des services publics, en particulier dans des domaines aussi critiques que l’accès à l’eau potable. Les autorités sont désormais confrontées au défi de trouver des solutions durables pour répondre aux besoins des communautés tout en assurant une gestion responsable des ressources et des infrastructures.

Inauguration du bureau de l’USAID à Kaolack : Renforcement de l’engagement américain au Sénégal

La directrice de l’USAID au Sénégal, Mme Alyssa Leggoe, accompagnée du Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a présidé l’inauguration du nouveau bureau de l’USAID à Kaolack. Cet événement, qui s’est déroulé en présence d’autorités et de partenaires régionaux, marque une étape importante dans le renforcement de la présence de l’USAID sur le terrain sénégalais.

Après des années d’activité dans plusieurs régions du pays, notamment à Ziguinchor, Kédougou, Kolda, Saint Louis et Tambacounda, l’ouverture du bureau de l’USAID à Kaolack vise à consolider la présence de l’organisation dans la zone Centre, couvrant les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de localisation de l’USAID, qui consiste à travailler directement avec les organisations locales et à renforcer les partenariats locaux pour un développement durable.

Ainsi, ce bureau de l’USAID à Kaolack devient un point focal pour la mise en œuvre de 12 projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, entre autres. Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette présence renforcée dans la région, affirmant que l’USAID soutiendra les efforts de développement local et contribuera à renforcer les partenariats entre le secteur privé, les ONG et les autorités gouvernementales, tant au niveau local que national.

Cette nouvelle étape marque un engagement accru des États-Unis envers le Sénégal et illustre la volonté de l’USAID de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour répondre aux besoins prioritaires et contribuer au développement socio-économique du pays.

Sos Consommateurs tire la sonnette d’alarme sur la situation des usagers à Kaffrine

La branche locale de Sos Consommateurs a récemment organisé un point de presse à Kaffrine pour attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les consommateurs dans la région.

La principale préoccupation soulevée lors de cette rencontre concerne l’accès à l’eau potable. Les représentants de Sos Consommateurs ont dénoncé la surfacturation et les pannes techniques récurrentes qui persistent depuis plusieurs années. « L’eau est un problème majeur pour les populations locales. Cette situation doit être résolue rapidement car elle cause des souffrances », a déclaré Dame Seck, représentant de Sos Consommateurs à Kaffrine.

Un autre sujet de préoccupation est le manque d’infrastructures éducatives adéquates, en particulier dans le département de Malem Hodar. Sos Consommateurs demande que chaque Collège d’Enseignement Moyen (CEM) dispose d’une salle informatique et souligne l’importance de fournir suffisamment de salles de classe pour répondre aux besoins des étudiants.

En prévision de la prochaine campagne agricole, Sos Consommateurs demande à être intégré dans le comité de pilotage supervisant la distribution des engrais afin de garantir une surveillance adéquate. Le président de Sos Consommateurs à Kaffrine a souligné que les opérateurs agréés font souvent des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir, mettant ainsi en péril les intérêts des consommateurs. Ils appellent donc à une surveillance renforcée lors des opérations de cession.

Concernant le transport, l’organisation a déploré la pratique de la surcharge dans les véhicules intracommunaux, ce qui nuit au confort des consommateurs. Ils demandent une révision des normes de transport pour garantir la sécurité et le bien-être des passagers.

En ce qui concerne l’électricité, les consommateurs de Kaffrine demandent une meilleure alimentation électrique dans les zones reculées pour répondre aux besoins énergétiques de la population locale.

En somme, Sos Consommateurs appelle à une action urgente des autorités pour résoudre ces problèmes et améliorer la qualité de vie des habitants de Kaffrine.

Tabaski 2024 : Prévisions pour la région de Kaffrine

À l’approche de la fête de Tabaski, la région de Kaffrine se prépare à accueillir environ 80 000 têtes de moutons pour répondre aux besoins des fidèles.

Selon Moustapha Dione, chef de service de l’élevage et des productions animales de la région, cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où le nombre de moutons nécessaires était de 73 700.

Cette prévision témoigne de l’importance de la fête de Tabaski dans la région, où les fidèles s’apprêtent à célébrer cet événement religieux avec des sacrifices rituels de moutons.

Pour assurer le bon déroulement de la célébration, un Comité régional de développement (CRD) a été mis en place, présidé par El Hadji Bouya Amar, gouverneur de la région. Cette initiative vise à coordonner les efforts et à garantir que les besoins en moutons sont satisfaits dans toute la région.

La fête de Tabaski est une période de grande importance pour la communauté musulmane, marquée par des prières, des rassemblements familiaux et des actes de charité. Les préparatifs dans la région de Kaffrine reflètent l’engagement des fidèles à célébrer cette occasion religieuse dans la dignité et la tradition.

Matam : Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé

Un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été identifié au village de Bokidiawé, dans le district sanitaire de Matam, a annoncé le médecin-chef du district, le Docteur Alioune Mbacké.

Selon le médecin, cette découverte a été faite suite à la réception d’un courriel du ministère de la Santé et de l’action sociale, signalant un cas positif de la fièvre hémorragique Crimée-Congo dans la région de Matam.

Une équipe comprenant le chef du Service régional de l’Élevage, le Commandant de la Brigade d’hygiène et le point focal de l’Agence régionale de la santé s’est rapidement rendue au domicile du malade à Bokidiawé pour évaluer la situation.

L’objectif de cette visite était de prendre en charge le cas et d’entreprendre des mesures pour circonscrire la maladie et éviter sa propagation. Le médecin a souligné l’importance de la prise en charge rapide du cas pour limiter la transmission de la maladie, car un seul cas peut suffire à déclencher une épidémie.

Il a également annoncé que des activités seraient menées pour assainir l’environnement, dans le cadre de l’approche « One Health », qui vise à aborder les problèmes de santé humaine, animale et environnementale de manière intégrée.

Le médecin-chef a précisé qu’à ce jour, seuls quatre cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo ont été signalés au Sénégal, dont deux à Kaolack et un à Dakar.

Les travailleurs du Samu national en grève jeudi et vendredi : Appel à l’amélioration des conditions de travail

L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a annoncé une grève jeudi et vendredi, avec un « respect des urgences primaires », afin de réclamer une amélioration de leurs conditions de travail par les autorités.

Lors d’un point de presse, le Secrétaire général de la section Sames a expliqué que les sections Sames et Sutsas entendent attirer l’attention de l’opinion publique sur les conditions de travail « indescriptibles » au SAMU.

Les travailleurs prévoient un arrêt de travail de 48 heures avec le « respect des urgences primaires », selon Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.

Depuis le 26 février 2024, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Parmi les revendications des travailleurs figurent le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelées Nepad pour l’ensemble des contractuels. Ils réclament également le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner et de payer leurs frais de déplacement, entre autres.

Les syndicats ont invité les autorités à entamer des négociations pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais et ont affirmé leur détermination à utiliser tous les moyens légaux de lutte pour faire avancer leurs revendications.

Ndella Madior Diouf va demander une liberté provisoire : Les développements judiciaires en cours

La situation judiciaire de Ndella Madior Diouf et des autres prévenus continue d’évoluer, suscitant un intérêt croissant. Actuellement détenue à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6, Ndella Madior aspire à retrouver sa liberté.

Le mercredi 8 mai, Ndella Madior Diouf et 15 autres prévenus ont comparu devant le juge d’instruction pour discuter du fond du dossier les concernant. Me Aboubacry Barro, avocat de Ndella Madior Diouf, a annoncé son intention de déposer une demande de mise en liberté provisoire pour sa cliente ce vendredi 10 mai.

Rappelons que Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière de Keur Yermandé, a été placée sous mandat de dépôt le jeudi 28 décembre dernier. Elle est accusée de plusieurs chefs d’accusation, notamment de traite de personnes, d’exercice illégal de la fonction de médecin, de privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, de mise en danger de la vie d’autrui, de non-assistance à personne en danger et d’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.

Cette affaire a suscité une grande attention médiatique et publique en raison de sa complexité et de ses implications graves. La demande de liberté provisoire de Ndella Madior Diouf marque une étape importante dans ce processus judiciaire en cours, alors que la vérité et la justice sont recherchées dans cette affaire délicate.

Lancement du Projet « Dooleel Ndaw Ñi » : Un Pas Crucial vers l’Autonomisation des Jeunes au Sénégal

Le lancement officiel du projet « Dooleel Ndaw Ñi » par l’ONG Partenariat pour le Développement de l’Enfant et de la Famille (PDEF) à Kaolack, en présence du Gouverneur de Région et de la Directrice de l’USAID. Financé à hauteur de 3 000 000 $ par l’USAID, ce projet s’inscrit dans une démarche d’inclusion et d’autonomisation économique des jeunes dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick.

Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » se veut être un levier pour le développement positif des jeunes, en mettant l’accent sur des aspects essentiels tels que le leadership, la citoyenneté et l’engagement communautaire. Sur une durée de 5 ans, il ambitionne d’impacter 113 000 jeunes, dont 40% sont des femmes, dans ces régions.

Cette initiative est d’une importance capitale dans un contexte où l’autonomisation des jeunes est un enjeu majeur pour le développement socio-économique du Sénégal. En offrant des opportunités de formation et de développement personnel, le projet « Dooleel Ndaw Ñi » vise à renforcer les capacités des jeunes et à favoriser leur participation active dans la société.

En marge du lancement officiel, la Directrice de l’USAID a visité les locaux du projet « Dooleel Ndaw Ñi » situés dans le quartier Kasnack, où elle a pu échanger avec les partenaires de mise en œuvre du projet. Cette collaboration entre acteurs locaux et internationaux témoigne de l’engagement commun pour soutenir la jeunesse sénégalaise dans son parcours vers l’autonomie et le succès.

Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » représente ainsi un pas significatif vers un avenir prometteur pour les jeunes du Sénégal, en leur offrant les outils et les ressources nécessaires pour réaliser leur plein potentiel et contribuer positivement au développement de leur communauté et de leur pays.

Formation des agents du ministère de l’Environnement sur les innovations du code des marchés publics : un pas vers une meilleure gestion des ressources publiques

Une session de formation des agents du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique sur les innovations du code des marchés publics s’est tenue récemment, avec la participation de Mme Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, et du Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, M. Daouda Ngom. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la gestion des finances publiques financé par l’USAID.

L’objectif principal de cette formation est de permettre aux agents du ministère de mieux comprendre les nouvelles dispositions du code des marchés publics du Sénégal. Une compréhension approfondie de ces dispositions est cruciale pour garantir une mise en œuvre efficace et transparente des procédures d’achat public, ce qui contribue à une meilleure gestion des ressources publiques.

Dans son allocution, Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette initiative dans le cadre de la vision partagée entre le gouvernement du Sénégal et l’USAID. Cette vision vise à assurer que tous les Sénégalais bénéficient de services de meilleure qualité, soutenus par des systèmes gouvernementaux modernes, efficaces et transparents.

Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, M. Daouda Ngom, a également exprimé son soutien à cette initiative, soulignant son alignement avec la volonté du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de promouvoir une gestion axée sur les résultats, l’efficacité des services et le respect de l’éthique et de la déontologie.

Cette formation marque un pas important vers le renforcement de la gouvernance et de la gestion des finances publiques au Sénégal. Elle contribue également à l’atteinte des objectifs de développement durable du pays en favorisant une utilisation plus efficace et transparente des ressources publiques.

Des rencontres ministérielles sur le pèlerinage à La Mecque et la Tabaski, à partir de vendredi

Le gouvernement sénégalais se prépare activement pour deux événements majeurs : le pèlerinage aux lieux saints de l’islam à La Mecque en Arabie Saoudite et la célébration de la fête de Tabaski. Dans cette optique, le Premier ministre Ousmane Sonko dirigera une série de réunions ministérielles pour coordonner les préparatifs, comme l’a annoncé un communiqué officiel du Conseil des ministres.

La première réunion, prévue pour vendredi, sera dédiée aux discussions sur les préparatifs du pèlerinage à La Mecque. Les ministres impliqués examineront les différents aspects de l’organisation, notamment la logistique, la sécurité et le soutien aux pèlerins. L’objectif est de garantir que les fidèles puissent accomplir leur pèlerinage dans les meilleures conditions possibles.

La seconde réunion, programmée pour mardi prochain, sera consacrée à la préparation de la fête de Tabaski, l’une des célébrations les plus importantes du calendrier musulman. Les ministres discuteront des mesures à prendre pour assurer le bon déroulement des festivités à travers le pays, en veillant à ce que les citoyens puissent célébrer dans la paix et la sérénité.

Bien que les détails concernant les heures et les lieux des réunions n’aient pas été précisés dans le communiqué, il est attendu que les ministres concernés se réunissent pour élaborer des stratégies concrètes pour chaque événement. Ces rencontres revêtent une grande importance car elles permettent au gouvernement de coordonner efficacement ses efforts et de prendre en compte les défis potentiels.

En garantissant une planification minutieuse et une coordination adéquate, le gouvernement sénégalais s’efforce de garantir que le pèlerinage à La Mecque et la célébration de la Tabaski se déroulent dans les meilleures conditions possibles pour tous les participants.

« Le Crédit Mutuel dans la tourmente » : Guy Marius Sagna interpelle le Gouvernement

Le député Guy Marius Sagna a récemment soulevé des préoccupations concernant la situation actuelle du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS), appelant ainsi l’attention du Ministre de tutelle sur les défis auxquels la banque est confrontée.

Depuis plusieurs années, le CMS fait face à des difficultés, comme l’ont signalé des lanceurs d’alerte et des syndicats. Ces problèmes comprennent notamment des questions relatives à la nomination du directeur général actuel, des modifications des statuts de la banque, ainsi que plusieurs scandales présumés.

La situation est devenue si alarmante que la commission bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a été amenée à intervenir en juillet 2022 pour examiner de près les activités du CMS. Toutefois, le rapport de cette commission n’a pas été rendu public, suscitant ainsi des interrogations quant à son contenu et à ses recommandations.

Guy Marius Sagna soulève plusieurs questions importantes, notamment sur la conformité des statuts actuels du CMS, la légitimité de la nomination du directeur général et les éventuelles infractions aux lois régissant les systèmes financiers décentralisés.

Le CMS, qui compte plus d’1,3 million de sociétaires-clients et plus de 1200 salariés, est une institution financière d’une importance cruciale pour le pays. Par conséquent, il est impératif que le Ministère, en tant qu’autorité de tutelle des systèmes financiers décentralisés, examine attentivement la situation et prenne les mesures nécessaires pour assurer la stabilité et la transparence au sein de la banque.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les défis critiques auxquels le CMS est confronté et souligne l’importance d’une surveillance étroite et d’une action réglementaire appropriée pour garantir son bon fonctionnement et sa pérennité.

Bulletin d’alerte précoce aux vagues de chaleur et impacts sur la santé – Période du 08 au 14 mai 2024

Une vague de chaleur est prévue pour la période du 08 au 14 mai 2024, avec des températures élevées attendues dans plusieurs régions du pays. Cette alerte précoce vise à informer la population des risques potentiels pour la santé associés à ces conditions météorologiques extrêmes.

Les températures élevées peuvent entraîner divers problèmes de santé, notamment des coups de chaleur, des déshydratations, des malaises, voire des complications graves pour les personnes les plus vulnérables, telles que les personnes âgées, les enfants en bas âge, les personnes atteintes de maladies chroniques et les travailleurs exposés à la chaleur.

Il est important de prendre des mesures préventives pour se protéger et protéger sa santé pendant les périodes de chaleur intense. Voici quelques conseils à suivre :

  1. Hydratation: Buvez beaucoup d’eau tout au long de la journée, même si vous n’avez pas soif. Évitez les boissons alcoolisées et les boissons contenant de la caféine, car elles peuvent entraîner une déshydratation.
  2. Repos et rafraîchissement: Restez dans des endroits frais autant que possible, comme à l’intérieur avec la climatisation ou dans des endroits ombragés à l’extérieur. Utilisez des ventilateurs ou des climatiseurs pour aider à maintenir une température corporelle normale.
  3. Vêtements appropriés: Portez des vêtements légers, amples et de couleur claire pour aider à réduire l’absorption de chaleur par le corps. Utilisez un chapeau à larges bords pour protéger votre visage et votre cou du soleil.
  4. Éviter les activités extérieures intenses: Limitez les activités extérieures intenses pendant les heures les plus chaudes de la journée, généralement entre 10 heures et 16 heures. Si vous devez sortir, essayez de planifier vos activités tôt le matin ou tard le soir lorsque les températures sont plus fraîches.
  5. Surveillance des symptômes: Soyez attentif aux signes de coup de chaleur, tels que des maux de tête, des étourdissements, des nausées, une peau rouge et chaude, des crampes musculaires et une confusion mentale. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez présentez ces symptômes, cherchez une aide médicale immédiate.

En suivant ces recommandations, vous pouvez réduire les risques pour votre santé et rester en sécurité pendant les périodes de chaleur intense. Restez informé des mises à jour météorologiques et suivez les conseils des autorités locales pour vous protéger contre les effets néfastes des vagues de chaleur.

Explosion à Bandia : Une forte poussière toxique affecte les villages environnants

Une explosion survenue dans une carrière à Bandia, appartenant aux communautés rurales de Diass et Sindia, a déclenché une dispersion de débris toxiques, mettant en danger les villages environnants, dont Thièo et Ngolfaning, situés à moins d’un kilomètre de la carrière.

L’explosion, causée par un tir de mine, a projeté des débris contenant des substances potentiellement nocives, telles que le nitrate d’ammoniac et la dynamite avec cordeau, dans l’air, provoquant une forte poussière toxique. Cette situation est extrêmement préoccupante, car elle expose les populations locales à des risques sanitaires graves.

Il est impératif que les autorités réagissent rapidement pour évaluer l’ampleur des risques sanitaires et mettre en œuvre des mesures d’atténuation pour protéger les habitants des villages affectés. Des actions immédiates sont nécessaires pour limiter l’exposition à la poussière toxique et fournir un soutien médical aux personnes potentiellement affectées.

De plus, des mesures de prévention doivent être instaurées pour éviter de tels incidents à l’avenir. Cela inclut une surveillance accrue des activités minières et des normes de sécurité plus strictes pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs et des populations environnantes.

Cette situation souligne l’importance de la gestion responsable des activités minières et de l’application rigoureuse des réglementations environnementales pour prévenir les catastrophes et protéger la santé publique.

Oumar Sow interpelle le nouveau gouvernement sur plusieurs points de préoccupation

Dans ses questions adressées au nouveau gouvernement, Oumar Sow soulève des interrogations cruciales concernant les récentes rencontres annoncées par le Premier Ministre Ousmane Sonko, ainsi que les changements apparents dans la politique du gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Oumar Sow met en lumière les récentes rencontres du Premier Ministre avec des personnalités telles que l’opposant français Jean Luc Mélenchon, ainsi qu’avec des défenseurs de la cause LGBT. Ces rencontres suscitent des interrogations quant à une éventuelle évolution dans la position du gouvernement sur des questions telles que la criminalisation de l’homosexualité, qui avait été discutée précédemment.

De plus, Ousmane Sonko, en tant que Premier Ministre, est appelé à revoir sa communication, notamment en ce qui concerne son affiliation politique et son engagement avec des groupes de jeunes qui prônent la violence.

Une autre préoccupation soulevée par Oumar Sow concerne les accords et licences de pêche, suite à la publication d’une liste par la Ministre des Pêches. Il demande des clarifications sur les bénéficiaires de ces licences et les éventuels changements dans la politique gouvernementale à cet égard.

Enfin, Oumar Sow critique le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, l’accusant de populisme et appelant à des actions concrètes qui auront un réel impact sur la vie quotidienne des Sénégalais, au-delà des discours théoriques.

Ces questions soulignent les préoccupations croissantes au sein de la population quant à l’orientation politique et aux actions du nouveau gouvernement, et mettent en évidence la nécessité d’une transparence et d’une responsabilité accrues dans la prise de décision et la communication gouvernementale.

Urgent – Accident à l’AIBD : Sortie de piste d’un avion Transair lors de l’atterrissage, un pilote blessé

Un grave incident s’est produit ce matin à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, impliquant un avion de la compagnie Transair qui a fait une sortie de piste lors de l’atterrissage, entraînant des dégâts matériels et un blessé parmi l’équipage, selon les premières informations disponibles.

Le Boeing 737 de la compagnie Transair était en partance pour le Mali lorsque l’incident s’est produit, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mai. Des problèmes techniques liés au système de gaz hydraulique ont contraint l’avion à rebrousser chemin peu après son décollage. Le journaliste Madiambal Diagne a rapporté sur son compte X que l’avion a décollé une deuxième fois avant que l’aile gauche ne prenne feu à environ 35 mètres d’altitude. Suite à cet incident, l’appareil s’est écrasé à proximité du pavillon présidentiel.

Malgré la gravité de la situation, les 73 passagers à bord ont survécu à l’accident sans dommages majeurs. Cependant, un pilote a été légèrement blessé dans l’incident. Des images de l’accident ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant les secours intervenant rapidement pour sécuriser les lieux et prendre en charge les personnes impliquées.

Les autorités aéroportuaires et les équipes de secours sont actuellement sur place pour évaluer la situation et prendre les mesures nécessaires. Une enquête sera probablement ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident et prévenir de tels événements à l’avenir.

Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité aérienne et souligne les risques auxquels sont confrontées les compagnies aériennes et leurs passagers, même lors de vols de routine.

Urgent – AIBD : Sortie de piste d’un avion Transair lors de l’atterrissage, un pilote blessé

Nomination du nouveau Directeur Général de AIBD SA : Un engagement envers la nouvelle gouvernance publique

Le Conseil d’Administration de AIBD SA a annoncé hier, le 7 mai 2024, la nomination d’un nouveau Directeur Général pour l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Cette nomination, conforme au décret présidentiel, marque une étape importante dans la gestion de cette infrastructure aéroportuaire stratégique.

Monsieur le nouveau Directeur Général exprime sa gratitude envers le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il réaffirme son engagement à mettre en œuvre avec rigueur et détermination l’esprit et la lettre de la nouvelle gouvernance publique.

Cette nomination intervient dans un contexte où l’aéroport international Blaise Diagne joue un rôle crucial dans le développement économique et la connectivité du Sénégal avec le reste du monde. Le nouveau Directeur Général se dit conscient des défis et des opportunités qui l’attendent, et s’engage à œuvrer pour le développement et l’amélioration continue des services offerts par AIBD.

En attendant la passation de service prévue dans le courant de la semaine, le nouveau Directeur Général se prépare à assumer ses nouvelles responsabilités avec professionnalisme et dévouement. Cette nomination est perçue comme une nouvelle étape dans la transformation et la modernisation de l’aéroport international Blaise Diagne, au service du développement économique et de la prospérité du Sénégal.

Un aperçu des actualités du jour au Sénégal

Dans cette revue matinale, nous mettons en lumière plusieurs sujets d’actualité qui ont animé les discussions au Sénégal ces dernières heures.

1. Critiques envers Diomaye et Sonko pour la gestion des licences de pêche

La gestion des licences de pêche par Diomaye et Sonko suscite des critiques, certaines alléguant des possibles violations des recommandations de l’OFNAC. Ces débats soulignent l’importance de l’équité et de la transparence dans ce secteur vital.

2. Le silence de Pape Niang face aux critiques

Pape Alé Niang, récemment nommé Directeur général de la RTS, a choisi de répondre aux critiques avec calme et dignité. Son attitude stoïque pourrait être une stratégie efficace pour gérer les défis de sa nouvelle fonction.

3. Annonce de la date de la Tabaski par la CONACOC

La CONACOC a fixé officiellement la date de la célébration de la Tabaski 2024 après avoir scruté le croissant lunaire. Cette décision revêt une importance particulière pour la communauté musulmane.

4. Appel à plus de transparence dans les affectations universitaires

Le SUDES/ESR UCAD demande davantage de transparence dans les processus d’affectation universitaire, soulignant l’importance de garantir l’équité et l’objectivité dans la répartition des ressources éducatives.

5. Mécontentement des transporteurs face à la concurrence des VTC

Des transporteurs expriment leur frustration face à la concurrence déloyale des VTC et appellent à des changements réglementaires pour protéger leur secteur d’activité.

6. Introduction de Chowopa, une application de livraison de repas au Nigeria

Chowopa, une nouvelle application de livraison de repas, fait son entrée sur le marché nigérian, témoignant de l’émergence de solutions numériques innovantes dans le secteur de la restauration.

Ces sujets variés reflètent la diversité des défis et des opportunités auxquels le Sénégal est confronté. En les examinant de près, nous pouvons espérer une meilleure compréhension des enjeux actuels et une réponse plus efficace aux besoins de la société.

Mali : Seydou Keïta inaugure un complexe industriel à Sanankoroba, un pas vers le développement économique

Seydou Keïta, ancien footballeur international malien, franchit une nouvelle étape dans sa carrière en tant qu’entrepreneur avec le lancement réussi d’un complexe industriel à Sanankoroba. Ce projet, initié en 2021, symbolise la transition de Keïta du monde du sport à celui de l’entrepreneuriat. L’achèvement du complexe, annoncé lors d’une réunion avec le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali, le mardi 7 mai 2024, est un jalon important pour le développement économique du pays.

Le complexe industriel de Sanankoroba ne se contente pas d’être un accomplissement personnel pour M. Keïta ; il représente également un moteur essentiel pour stimuler l’économie locale. En créant des emplois et en renforçant les infrastructures industrielles, ce projet contribuera à la croissance économique de la région. De plus, il témoigne du soutien du gouvernement malien aux initiatives entrepreneuriales qui favorisent le développement économique national.

La rencontre entre Seydou Keïta et le Président Goïta met en lumière l’importance de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour l’avenir économique du Mali. Ce projet est considéré comme une avancée significative vers une croissance économique durable et inclusive, illustrant l’engagement des entrepreneurs maliens dans la transformation économique du pays.

En conclusion, le complexe industriel de Sanankoroba, lancé par Seydou Keïta, représente une opportunité prometteuse pour le développement économique du Mali et reflète la vision et la détermination des acteurs locaux à contribuer à un avenir prospère pour leur pays.

Trafic de « Kush » à Dakar : Deux Arrestations Mettent en Lumière la Propagation de cette Nouvelle Drogue

Le « kush » fait son apparition à Dakar, suscitant l’inquiétude des autorités face à la montée du trafic de cette nouvelle drogue qui sévit déjà en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria. Deux individus ont récemment été interpellés pour leur implication présumée dans ce trafic, jetant ainsi la lumière sur cette problématique croissante.

Le premier individu, identifié comme I. Diallo, un ressortissant guinéen, a été appréhendé le 19 avril dernier par le commissariat d’arrondissement des HLM. En sa possession, les forces de l’ordre ont découvert 24 sachets de « kush », témoignant de son implication dans le trafic de cette drogue. Son arrestation est survenue à la suite de renseignements indiquant une activité suspecte de trafic de drogue dans la zone. Malgré la fuite de trois complices, Diallo a été capturé alors qu’il tentait d’arrêter un taxi près du rond-point de Colobane.

Conduit devant les autorités judiciaires, Diallo a été placé sous mandat de dépôt pour trafic et usage de drogue, malgré ses dénégations initiales.

Le deuxième trafiquant, identifié comme I. Bangoura, un esthéticien originaire de Sierra Leone âgé de 28 ans et résidant à la Médina, a été arrêté lors d’une patrouille de police dimanche dernier. Il avait en sa possession quatre sachets de « kush » au moment de son arrestation.

Ces arrestations mettent en évidence la montée du trafic de « kush » à Dakar et soulignent la nécessité pour les autorités de renforcer leur lutte contre ce fléau. Les forces de l’ordre restent vigilantes face à cette nouvelle menace pour la sécurité publique, et des mesures sont prises pour contrer la propagation de cette drogue dans la région.

Amadou Ba face à un dilemme politique : Quel avenir pour l’ancien premier ministre ?

Depuis la défaite électorale du 24 mars dernier et l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, Amadou Ba a choisi de prendre du recul en se reposant à l’étranger. Cependant, son retour au Sénégal ne sera pas sans défis, car il devra faire face à un dilemme politique complexe qui pourrait façonner son avenir.

L’un des principaux défis auxquels Amadou Ba sera confronté à son retour est l’épineux dossier de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir. Alors que le président Macky Sall travaille à réorganiser le parti depuis l’étranger, Amadou Ba semble en retrait et son rôle dans les perspectives de réorganisation de l’APR reste flou.

En tant qu’ancien Premier ministre de Macky Sall et arrivé deuxième lors de l’élection, Amadou Ba est désormais perçu comme le principal opposant aux nouvelles autorités. Cependant, son leadership au sein de l’APR semble remis en question, et il est confronté à un choix crucial : se rallier à Macky Sall et soutenir ses initiatives de réorganisation ou tracer sa propre voie politique en dehors du parti au pouvoir.

Ce dilemme préoccupe sans aucun doute Amadou Ba, qui a déclaré depuis l’étranger son désir de continuer à servir son pays. Ses partisans, quant à eux, attendent avec impatience son retour au Sénégal, espérant qu’il apportera des réponses claires à ces questions politiques cruciales.

La décision qu’Amadou Ba prendra à son retour sera d’une importance capitale, non seulement pour son propre avenir politique, mais également pour l’évolution de la scène politique au Sénégal. Son choix pourrait façonner le paysage politique dans les mois et les années à venir, et il est probable que toutes les parties intéressées surveilleront de près ses prochaines actions et déclarations.

Affaire Cheikh Yérim et l’ex-capitaine Touré : Verdict du Tribunal de Dakar

Le rideau est tombé sur l’affaire qui a secoué les milieux médiatiques et juridiques, opposant le journaliste Cheikh Yérim Seck, Xavier Pryen, Directeur général des Éditions Harmattan, et l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré. Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict ce mercredi 8 mai, mettant ainsi fin à un chapitre tumultueux de cette saga judiciaire.

Le juge, après avoir délibéré publiquement et contradictoirement à l’égard de la partie civile, a reconnu Xavier Pryen coupable de diffamation et Cheikh Yérim Seck complice de ce chef. Les deux prévenus ont été condamnés à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis. De plus, Seydina Oumar Touré, en tant que partie civile, s’est vu accorder une compensation de 5.000.000 FCFA à titre de dommages et intérêts pour préjudices.

La responsabilité civile des Éditions Harmattan, éditeur du livre contenant les propos diffamatoires, a également été reconnue par le tribunal. Elles devront garantir le paiement de la somme due à Seydina Oumar Touré. En outre, le tribunal a ordonné la publication de sa décision dans trois quotidiens nationaux, aux frais des prévenus, ainsi que la condamnation aux dépens.

Cette décision marque une victoire pour l’ancien capitaine de la gendarmerie, assisté de son avocat Me Moussa Sarr, qui a su défendre son honneur face aux accusations portées à son encontre dans le livre « Macky Sall face à l’histoire » de Cheikh Yérim Seck. Ce dernier avait notamment mentionné des éléments pouvant incriminer Seydina Oumar Touré, l’accusant d’avoir joué un rôle dans l’affaire opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko.

Cette affaire met en lumière l’importance du respect de la présomption d’innocence et de la responsabilité dans la diffusion d’informations, en particulier dans le contexte sensible des affaires judiciaires et politiques. Elle souligne également la nécessité pour les médias et les auteurs de travailler avec rigueur et responsabilité dans le traitement des sujets sensibles, afin d’éviter les conséquences dommageables de la diffamation et de la calomnie.

Oumar Ndiaye « Xosluman » : Un Message d’Espoir aux Femmes Célibataires d’Âge Avancé

Dans une entrevue exclusive accordée à Seneweb cette semaine, le chanteur Oumar Ndiaye, mieux connu sous son nom de scène « Xosluman », est réapparu sur le devant de la scène médiatique pour partager ses réflexions profondes sur la vie, l’amour et le bonheur. Dans un geste touchant, il a consacré une chanson récente à toutes les femmes célibataires d’un âge avancé, offrant ainsi un message d’espoir et d’encouragement à celles qui pourraient se sentir découragées ou désespérées.

À travers sa dernière composition intitulée « Marème », Oumar Ndiaye célèbre l’histoire d’une femme qui trouve l’amour et se marie malgré son âge avancé. Cette chanson, imprégnée de sensibilité et de positivité, vise à rappeler à ces femmes qu’il n’est jamais trop tard pour trouver le bonheur et réaliser ses rêves, même lorsque les défis semblent insurmontables.

« Je vous donne une exclusivité. Ma dernière chanson ‘‘Marème’’ célèbre une femme qui va se marier malgré son âgée avancé. J’encourage les femmes célibataires d’un âge avancé à ne pas se décourager. Lorsque l’heure du mariage sonne pour une femme, c’est ce jour que Dieu avait choisi pour elle », a déclaré Oumar Ndiaye lors de son entretien avec Seneweb.

Actuellement basé au Brésil, plus précisément à Rio de Janeiro, Oumar Ndiaye poursuit son engagement dans le domaine artistique, en explorant notamment l’art plastique et la musique. Avec la sortie prochaine d’un nouvel album, il continue de partager son talent et son message avec le monde, inspirant ainsi les autres à croire en eux-mêmes et en leurs capacités à surmonter les obstacles de la vie.

À une époque où les normes sociales et les pressions culturelles peuvent peser lourdement sur les femmes célibataires d’âge avancé, les paroles réconfortantes de Oumar Ndiaye offrent un éclairage bienvenu et un rappel important de la valeur intrinsèque de chaque individu, indépendamment de son état matrimonial ou de son âge. En transmettant un message d’espoir et de soutien, il contribue à renforcer la confiance en soi et à promouvoir un sentiment de dignité et d’estime de soi parmi les femmes concernées.

Interception de 119 Migrants, dont 20 Femmes, par la Marine Sénégalaise : Une Lutte Acharnée contre l’Émigration Irrégulière

Malgré les dangers mortels et les conséquences dévastatrices de l’émigration clandestine, ce fléau continue de sévir, avec des jeunes déterminés à risquer leur vie pour rejoindre l’Espagne par voie maritime. Dans ce contexte, les autorités sénégalaises redoublent d’efforts pour contrer ce phénomène et sauver des vies en mer.

Hier, mardi, la Marine nationale sénégalaise, à travers le Patrouilleur Hauturier de la Marine (PHM) FOULADOU, a intercepté une pirogue transportant 119 candidats à l’émigration irrégulière. La pirogue avait quitté la Gambie et naviguait en direction de l’Espagne lorsque les forces de sécurité sont intervenues, à environ 100 km au nord de Dakar, pour arrêter cette tentative dangereuse.

Parmi les 119 migrants secourus, 20 étaient des femmes et 21 des enfants, soulignant la vulnérabilité de nombreux migrants qui entreprennent ce voyage périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe. Après leur interception, les migrants ont été remis aux autorités compétentes pour enquête et traitement approprié de leur situation.

Cette interception démontre l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie des migrants, tout en s’attaquant aux réseaux de trafic humain qui exploitent la vulnérabilité des personnes en quête d’une vie meilleure.

Cette nouvelle intervention de la Marine sénégalaise souligne l’importance cruciale de la surveillance maritime et de la coopération régionale pour contrer les flux migratoires clandestins et assurer la sécurité en mer. Elle met également en lumière la nécessité d’actions concertées au niveau national, régional et international pour aborder les causes profondes de l’émigration irrégulière et offrir des perspectives d’avenir viables aux populations vulnérables dans leur pays d’origine.

27 Directeurs Généraux Toujours en Poste Malgré leur Révocation : Un État d’incertitude en Afrique

Une situation inhabituelle et troublante prévaut actuellement dans le pays, alors que 27 Directeurs Généraux (DG) de sociétés nationales et d’agences restent en poste malgré leur révocation par le Président Bassirou Diomaye Faye. Cette situation, révélée par Les Échos dans son édition de ce mercredi, suscite une vague d’interrogations et d’inquiétudes quant à la gestion administrative et la stabilité institutionnelle.

Le constat est clair : les passations de service censées accompagner la transition vers les nouveaux DG n’ont tout simplement pas eu lieu. Cette lacune plonge les nouveaux promus dans un état d’incertitude, les laissant sans orientation claire sur leur statut et leurs responsabilités à venir.

Source A approfondit la situation, indiquant que parmi les 27 directeurs concernés, 17 ont été promus le 24 avril dernier, dont 2 femmes, tandis que 10 autres ont été nommés le 2 mai. Malgré ces décisions officielles, les DG sortants demeurent en place, préservant ainsi leur autorité et leur influence au sein de leurs institutions respectives.

Les réactions des personnes impliquées reflètent un mélange de confusion et d’incompréhension. Certaines personnes nouvellement nommées rapportent n’avoir reçu aucune notification officielle concernant leur prise de fonction, tandis que d’autres affirment que les passations de service ont été initiées mais reportées sans explication claire.

Dans cet état d’incertitude, les tentatives de communication avec les DG sortants et les responsables politiques se heurtent souvent à un mur de silence ou à des réponses évasives, laissant les parties prenantes sans réponses concrètes sur la marche à suivre.

Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence administrative, la gestion des ressources humaines et la stabilité institutionnelle dans le pays. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la communication efficace et de la mise en œuvre transparente des décisions gouvernementales pour garantir le bon fonctionnement des institutions et maintenir la confiance du public.

Alors que les jours passent sans résolution, il devient impératif pour les autorités de clarifier la situation et de prendre des mesures concrètes pour remédier à cette crise administrative qui met en péril le bon fonctionnement des institutions et la confiance du public.

Renforcement des Liens entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire : Proposition Clé de Bassirou Diomaye Faye à Alassane Ouattara

Une initiative majeure a été prise lors de la récente visite officielle du Président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue Alassane Ouattara. Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue le 7 mai 2024, a été marquée par une proposition stratégique visant à renforcer davantage les liens entre les deux nations voisines.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des membres du gouvernement et des personnalités éminentes du Sénégal, le Président Faye a fait une proposition qui a suscité l’intérêt et l’approbation du Président Ouattara. Lors d’une audience avec son homologue ivoirien, il a annoncé son intention de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte, une plateforme de coopération bilatérale qui n’avait pas été réunie depuis une décennie.

« J’ai proposé au Président Ouattara de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte qui ne s’est pas réunie depuis 10 ans », a déclaré le Président sénégalais. Cette proposition vise à raviver les échanges et la coopération entre les deux pays, réaffirmant ainsi leur engagement commun en faveur du développement et de la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.

Le Président Faye a souligné l’importance d’un renforcement systématique des axes de coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, mettant en avant les priorités africaines communes. Il s’est engagé à œuvrer en faveur d’une meilleure prise en compte de ces priorités dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Cette visite d’amitié et de travail de 24 heures en Côte d’Ivoire a été l’occasion pour les deux chefs d’État de discuter de questions régionales et internationales d’intérêt commun, ainsi que de renforcer les liens personnels et institutionnels entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

La proposition de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur coopération et de promouvoir une intégration régionale plus étroite pour le bénéfice mutuel de leurs peuples respectifs et de la région dans son ensemble.

Un bébé masculin de 11 mois transformé en objet sexuel par la femme de ménage

L’affaire de Ndèye Salane Faye, accusée d’attouchement pornographique sur un bébé de 11 mois, a été examinée mardi par la Chambre criminelle du tribunal d’instance de Dakar. Âgée de 25 ans, elle risque jusqu’à 10 ans de réclusion criminelle pour ces actes répréhensibles.

Le déclenchement de cette affaire remonte au moment où le père du bébé a décidé d’installer une caméra de surveillance chez lui. À sa grande consternation, il a découvert que son bébé était victime d’attouchements pornographiques perpétrés par Ndèye Salane Faye, leur femme de ménage.

Ndèye Salane, employée chez les Ndiaye pour prendre soin du bébé en l’absence de ses parents, a avoué les faits après confrontation. Elle a expliqué qu’elle avait agi dans un moment de précipitation et de confusion, et qu’elle ne cherchait pas à procurer du plaisir au bébé.

Le procureur a souligné le caractère révoltant de ces actes, considérant l’enfant comme un objet sexuel pour l’accusée. Il a requis la peine maximale de 10 ans de réclusion criminelle.

La défense a plaidé l’acquittement, invoquant le bénéfice du doute.

La décision de la chambre est en délibéré et sera rendue le 21 mai.

32ème Édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis : Une Célébration Musicale Attendue en Mai 2024

Le Festival International de Jazz de Saint-Louis, organisé par l’Association Saint-Louis Jazz, annonce avec enthousiasme sa 32ème édition prévue du 16 au 20 mai 2024. Depuis 2016, cet événement est reconnu comme l’un des plus grands festivals de jazz mondiaux, attirant des milliers de participants de diverses nationalités et contribuant significativement au dynamisme économique de la région de Saint-Louis.

Idriss Bengéloune, président du comité d’organisation, souligne l’importance de cet événement pour la ville, mettant en avant l’occupation hôtelière maximale dans toute la région de Saint-Louis. Ce festival devient ainsi un rendez-vous incontournable pour les amateurs de jazz et les passionnés de musique du monde entier.

Pour cette édition, le festival met l’accent sur la mise en valeur des talents locaux à travers sa scène Off, offrant ainsi une plateforme aux artistes émergents de la région. En parallèle, des Masterclasses, des échanges musicaux et des foires artisanales seront organisés sur le quai Masseck Ndiaye, offrant ainsi une expérience culturelle complète aux festivaliers.

De plus, des projections de films seront organisées pour sensibiliser le public sur des thématiques actuelles, enrichissant ainsi le caractère engagé et éducatif du festival. Les grandes performances se dérouleront à la place Baya Ndar, où les festivaliers auront l’occasion de découvrir des artistes internationaux de renom ainsi que des légendes de la musique sénégalaise telles que Ben Aylon et Aly Ndiaye Rose.

Le budget de cette édition est estimé à près de 200 millions FCFA, selon Fara Tall, membre du comité d’organisation, témoignant ainsi de l’ampleur et de l’importance de cet événement pour la région.

En somme, la 32ème édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis promet d’être une célébration musicale vibrante et enrichissante, mettant en lumière la diversité culturelle et le talent musical exceptionnel du Sénégal et du monde entier.

Sénégal : Lancement d’un Atlas Environnemental pour la Gestion des Risques liés à l’Exploitation Pétrolière

Baba Dramé, Directeur de la Règlementation Environnementale et du Contrôle au Sénégal, a récemment annoncé le lancement d’un Atlas de l’Environnement destiné aux zones offshore et côtières du pays. Cette initiative marque une étape importante dans la gestion des risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, visant à cartographier les zones sensibles pour réduire les impacts écologiques de cette industrie.

Cette évaluation environnementale s’inscrit dans une démarche initiée en 2021, suivant les recommandations de la Conférence nationale sur le développement durable de 2018 à Dakar. Philippe Bacoumba Faye, à la tête de l’Unité Ges-petrogaz, souligne l’importance de cet outil qui permettra à l’État de mieux contrôler les opérations pétrolières et gazières, assurant ainsi une meilleure gouvernance environnementale.

Parallèlement, Pape Samba Ba, Directeur des Hydrocarbures, met en avant l’importance de préserver les économies marines existantes tout en intégrant l’exploitation pétrolière de manière scientifique et durable. Cette approche témoigne de la volonté du Sénégal de concilier développement économique et protection de l’environnement, en adoptant des mesures préventives et des pratiques durables dans le secteur des hydrocarbures.

L’Atlas Environnemental représente donc un outil essentiel pour renforcer la surveillance et la gestion des activités pétrolières et gazières dans les zones maritimes du Sénégal. En fournissant des données précises sur les écosystèmes fragiles et les habitats marins sensibles, cet atlas permettra aux autorités de prendre des décisions éclairées pour minimiser les risques environnementaux et promouvoir une exploitation responsable des ressources naturelles du pays.

Cette initiative souligne l’engagement du Sénégal envers la protection de son environnement marin et la promotion d’une croissance économique durable. En renforçant les capacités de surveillance et de gestion environnementale, le pays se positionne en tant que leader régional dans la gestion responsable des ressources naturelles et la protection de la biodiversité marine.

Critiques Majeures Soulevées lors de la Validation du Rapport d’Évaluation Environnementale Stratégique au Sénégal

Lors d’une récente réunion au Sénégal visant à valider le rapport d’Évaluation Environnementale Stratégique, les participants ont soulevé plusieurs préoccupations majeures, mettant en lumière des lacunes significatives dans l’étude actuelle. Principalement, l’utilisation de données désuètes, ne reflétant pas la réalité actuelle, a été pointée du doigt, avec une demande pressante de mise à jour incluant les impacts sur le secteur de la pêche et la qualité de l’air.

Des inquiétudes spécifiques ont été exprimées concernant la protection de la mangrove, un écosystème crucial pour les communautés insulaires. Le capitaine Cheikh Amadou Diallo a souligné l’importance de protéger davantage les espaces marins et la faune marine menacée, mettant en évidence l’urgence d’action pour préserver cet environnement vital.

Bienvenue Séne, de l’Institut des Sciences de l’Environnement, a souligné le besoin crucial de référencer correctement les données utilisées. De plus, les critiques ont insisté sur l’importance d’intégrer de manière adéquate la gestion des risques et les aspects culturels et sociaux des communautés affectées dans l’étude.

Mamadou Lamine Diagne, d’Action Justice Environnementale, a soulevé des préoccupations légales, affirmant que le rapport enfreint certaines dispositions clés de la législation environnementale sénégalaise. Il a notamment regretté le manque de développement sur des points cruciaux tels que l’impact de l’exploitation des hydrocarbures sur la mangrove et la faune avifaune du Sénégal.

En réponse à ces critiques, les autorités ont promis de prendre en compte toutes les remarques pour améliorer la politique de gestion environnementale du secteur. Cette assurance vise à intégrer de manière efficace les recommandations des études d’impact environnemental, selon les intervenants.

Cette réunion a mis en lumière l’importance cruciale d’une évaluation environnementale rigoureuse et à jour pour guider les décisions politiques et de développement. Elle souligne également l’importance d’une collaboration étroite entre les acteurs gouvernementaux, la société civile et les experts environnementaux pour garantir une gestion durable des ressources naturelles et une protection efficace de l’environnement au Sénégal.

Évaluation de la Première Décennie de l’Agenda 2063 pour l’Afrique : Bilan et Perspectives à Dakar

À Dakar, une rencontre d’importance majeure s’est déroulée ce mardi, réunissant la Fondation pour le Renforcement des Capacités Africaines (ACBF), la Commission de l’Union Africaine et des représentants de l’État du Sénégal. Cette réunion marque une décennie depuis le lancement de l’Agenda 2063, un ambitieux plan visant à transformer l’Afrique en une puissance mondiale. De plus, elle annonce le lancement du deuxième plan décennal de cet Agenda, s’étalant sur plusieurs jours jusqu’à vendredi.

Selon Aboubacar Sakho, conseiller technique au ministère sénégalais de l’Économie, cette première phase a été caractérisée par des progrès significatifs, favorisant une coopération accrue entre les États membres. Le Sénégal, en particulier, s’est distingué par son engagement actif dans le suivi de ses engagements, en publiant régulièrement des rapports biannuels détaillés, en conformité avec les directives de l’Union Africaine.

« Le Sénégal est un bon exemple de bonnes pratiques », a souligné Edem Messa-Gavo, expert en suivi-évaluation de l’ACBF. Cependant, il a également pointé du doigt des lacunes et des faiblesses dans le domaine du suivi-évaluation chez plusieurs autres pays membres.

Cette réunion à Dakar revêt une importance cruciale dans l’évaluation de la progression de l’Agenda 2063 au cours de sa première décennie. Elle offre l’opportunité de réfléchir aux réalisations accomplies jusqu’à présent, mais aussi de mettre en lumière les défis persistants et les pistes d’amélioration pour les années à venir.

En effet, l’Agenda 2063 incarne les aspirations collectives de l’Afrique pour un avenir meilleur, caractérisé par la prospérité économique, le développement durable, la paix et la stabilité. Pour concrétiser ces objectifs ambitieux, il est essentiel que tous les États membres de l’Union Africaine s’engagent pleinement dans la mise en œuvre et le suivi rigoureux des initiatives définies dans cet Agenda.

À mesure que la réunion se poursuit et que les discussions progressent, il est attendu que des stratégies et des recommandations concrètes émergent, visant à renforcer l’engagement des États membres, à améliorer les mécanismes de suivi-évaluation et à accélérer la réalisation des objectifs fixés par l’Agenda 2063.

En conclusion, cette rencontre à Dakar représente un moment charnière pour l’Afrique dans sa quête de transformation et de progression vers un avenir plus prometteur et prospère. Elle témoigne de la détermination et de l’engagement collectif des pays africains à travailler ensemble pour réaliser une vision commune de développement et de prospérité pour l’ensemble du continent.

Treize villageois tués par l’armée à Niamana, dans le centre du Mali

Selon les témoignages recueillis, ces civils ont été tués dans le cadre d’une vaste opération militaire menée actuellement dans la zone par l’armée malienne et ses supplétifs russes du groupe Wagner.

Niamana est un village de la commune de Mourdiah (cercle de Nara), dans le centre du Mali, non loin de la frontière mauritanienne. Selon les sources locales jointes par RFI, l’armée malienne y est entrée lundi aux environs de 13-14h. Certains habitants prennent peur et s’enfuient : les soldats leur tirent dessus. D’autres, restés dans le village, sont égorgés. Au total, au moins treize hommes sont tués. Leurs corps gisant au sol ont été filmés avant d’être enterrés l’après-midi même.

Un bilan confirmé par une source sécuritaire malienne à Bamako, qui précise que l’armée mène actuellement, avec le groupe Wagner, « des opérations d’envergure dans la zone ».

D’autres sources, habitants et professionnels de la veille sécuritaire, témoignent depuis deux à trois semaines de patrouilles et d’incursions dans des villages de ce secteur Nara-Mourdiah, où les jihadistes du Jnim, liés à Al-Qaïda, mènent des attaques fréquentes, notamment contre des camps militaires maliens.

Ces sources évoquent plusieurs dizaines de personnes tuées dans le cadre des opérations militaires. Des soldats auraient quant à eux trouvé la mort dans l’explosion de leur véhicule sur une mine, le 1er mai. Sollicitée par RFI, l’armée malienne n’a pas donné suite.

Au début du mois – communiqué du 2 mai sur une opération menée le 1er mai –, l’état-major assurait avoir « neutralisé plusieurs terroristes » et récupéré des armes, des motos et du matériel au cours d’une « mission de reconnaissance offensive » dans le secteur de Nara.

Pour rappel, le 26 janvier dernier, l’armée malienne et le groupe Wagner avaient déjà exécuté sommairement 25 villageois sans armes à Welingara/Wuro-Ferro, à quelques kilomètres seulement de Niamana.

Revue Matinale de l’Actualité Sénégalaise : Faits Marquants et Débats en Cours

La matinale de Senego de ce mercredi 08 mai 2024 nous plonge dans un tourbillon d’événements captivants et de débats enflammés qui ont secoué la scène médiatique sénégalaise au cours des dernières heures. Voici un résumé des sujets les plus en vue qui ont retenu l’attention des lecteurs et des observateurs.

1. Affaire Pr Ismaïla Madior Fall : L’Université sous les Projecteurs

L’affaire du Pr Ismaïla Madior Fall et sa demande d’intégration à l’IFAN ont monopolisé les conversations. Alors que le Pr Fall clarifie sa requête, mettant en avant son engagement dans la recherche plutôt que dans l’enseignement traditionnel, les syndicats universitaires expriment leurs préoccupations quant aux procédures et à l’orientation académique. Cette controverse reflète les tensions persistantes entre l’administration universitaire et le corps professoral.

2. Pape Alé Niang : Nouveau Directeur Général de la RTS

L’annonce de Pape Alé Niang comme nouveau directeur général de la RTS a fait sensation. Malgré sa transition vers des responsabilités administratives, Niang assure son public de son engagement continu en tant que journaliste. Son prochain livre promet des révélations fracassantes sur l’affaire Sweet Beauty, impliquant Adji Sarr et Ousmane Sonko.

3. Deuil dans la Gendarmerie : Hommage au Général Mamadou Diop

La gendarmerie nationale pleure la perte du Général Mamadou Diop. Les honneurs militaires rendus en sa mémoire témoignent du respect et de la reconnaissance pour son service dévoué. Cet événement marque une transition significative au sein des forces armées sénégalaises, suscitant une vague d’émotion et de réflexion à travers le pays.

4. Autres Sujets d’Importance

Parmi les autres sujets brûlants de la nuit, on note les rencontres officielles d’Ousmane Sonko, les critiques des nouvelles politiques présidentielles, les réactions à la nomination au sein de l’ARTP, l’interception de migrants par la marine sénégalaise, le scandale foncier à Mbour 4, le soutien pour le maire de Sindia, et les incertitudes entourant les travaux sur la corniche de Dakar. Chacun de ces sujets a suscité des débats animés et des analyses approfondies.

Cette revue matinale offre un aperçu dynamique des enjeux et des événements qui animent la scène médiatique sénégalaise. Restez à l’écoute pour une couverture continue de ces sujets et bien d’autres, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique, de la société et de l’économie.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal : Évaluation Annuelle et Perspectives

Sous la direction du Dr Ibrahima Sy, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, accompagné de son homologue Abdourahmane Sarr, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal a récemment tenu sa Revue Annuelle Conjointe du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Cette réunion, qui s’est déroulée le mardi 7 Mai, marque un temps fort dans l’évaluation des performances du Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS) pour la période 2019-2028.

Conformément au décret instituant le cadre harmonisé de suivi et d’évaluation des politiques publiques, cette instance de coordination revêt une importance cruciale dans l’agenda des différents départements ministériels. Son objectif est d’apprécier les résultats obtenus et d’identifier les ajustements nécessaires pour répondre aux défis en cours.

Dans un contexte de réforme des finances publiques, cette revue annuelle vise à adapter le secteur de la Santé et de l’Action Sociale aux impératifs de gestion efficace des ressources, d’amélioration des services aux usagers, de modernisation des infrastructures et d’une prise en charge optimale des urgences médicales.

L’année 2023 sera au cœur des discussions de cette revue, offrant ainsi l’opportunité d’un examen approfondi des réalisations, des succès et des difficultés rencontrées. Cette réunion-bilan a pour objectifs principaux :

  • Analyser les performances atteintes au cours de l’année écoulée, en mettant en lumière les réalisations significatives ainsi que les domaines nécessitant une amélioration.
  • Identifier les principaux défis et contraintes auxquels le secteur de la Santé et de l’Action Sociale est confronté, qu’ils soient d’ordre financier, organisationnel ou structurel.
  • Formuler des recommandations et des perspectives stratégiques pour renforcer l’efficacité des politiques de santé publique, promouvoir l’accès aux soins de qualité et garantir une couverture sanitaire universelle pour tous les citoyens.

Cette revue annuelle constitue donc une étape essentielle dans le processus d’amélioration continue du système de santé sénégalais. En évaluant les progrès réalisés et en identifiant les défis à relever, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale affirme son engagement envers la qualité des soins et le bien-être de la population, tout en jetant les bases d’une planification stratégique et d’une mise en œuvre efficace des politiques de santé pour l’avenir.

Ligue des champions: le Paris Saint-Germain rate le coche, le Borussia Dortmund file en finale

Comme au match aller, le Paris Saint-Germain s’est une nouvelle fois incliné face au Borussia Dortmund ce mardi 7 mai  2024 au Parc des Princes pour la demi-finale retour (1-0). Mats Hummels a inscrit le but de la victoire qui envoie le club allemand en finale le 1er juin à Wembley. 

Virtuellement éliminé à la pause, le PSG n’est pas loin de filer aux vestiaires avec un deuxième but de retard. À la 35e minute, Dortmund file en contre à deux contre deux, Adeyemi accélère, échappe à Marquinhos et frappe du gauche dans la surface. Donnarumma à la parade avec sa main gauche sauve son équipe. Le ton est donné. 

Paris pas meilleur dos au mur

Battu 1-0 à l’aller, le Paris Saint-Germain n’est pas encore sorti d’affaire au bout d’une première période sans grande inspiration, avec un Mbappé timoré. La dernière grande performance du capitaine des Bleus en Ligue des champions date du match retour de huitième de finale contre la Real Sociedad en mars dernier. Son doublé à Barcelone en avril avait été éclipsé par les performances d’Ousmane Dembélé, Bradley Barcola et Vitinha.

Alors que le PSG n’a jamais enchaîné deux mauvais matches en phase d’élimination directe, le club parisien ne semble pas meilleur dos au mur face à Dortmund. Si Vitinha tente sa chance de loin à la 42e minute, jamais les hommes de Luis Enrique n’arrivent à mettre le feu au Parc des Princes. Crispés, les joueurs de la capitale se devaient de lâcher le frein à main pour soulever les tribunes et prendre ce fameux ticket pour la finale à Wembley. Échouer contre Dortmund, aux portes d’une finale, et alors que tout semblait sourire aux Parisiens cette saison – jusqu’au tirage au sort de la phase finale qui leur a donné un tableau ouvert -, est une grosse déception pour le club.

Un Borussia chanceux qui ne plie pas

En début de seconde période, alors que Zaïre-Emery trouve le poteau à la 47e minute, le Borussia glace le Parc des Princes avec l’ouverture du score grâce à une tête piquée de Mats Hummels au second poteau. Son tout premier but cette saison en C1. Mats Hummels, qui avait réussi à maîtriser Kylian Mbappé mercredi dernier, enfonce le clou.

Paris insiste, mais la pièce ne tombe toujours pas du bon côté. Face au but, Ramos a l’occasion d’inscrire le premier but parisien, mais il envoie le ballon au-dessus des cages (60e). De son côté, Mendes touche le poteau (61e) et Mbappé la transversale (86e). Vitinha touche aussi la transversale un peu plus tard. La chance n’est pas du côté parisien. 

Ce soir à Paris, l’enjeu était énorme pour le club de la capitale. Et les coéquipiers de Mbappé vont certainement regretter le faux pas lors du match aller face à un adversaire largement à sa portée. Après des éliminations en huitièmes de finale lors des deux précédentes éditions, cette nouvelle sortie gâche ce qui devrait être le dernier match de Mbappé en C1 au Parc des Princes. Dortmund s’offre une troisième finale après 1996-97 et 2012-13.

Une révolution sportive au Sénégal : Le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud

Dans une démarche visant à encourager l’épanouissement des jeunes et à promouvoir une culture sportive dynamique, le Sénégal a récemment connu une expansion significative de ses infrastructures sportives. Parmi les nouvelles réalisations impressionnantes, le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud se démarque comme un emblème de cette révolution sportive en cours.

Situé au cœur de la communauté de Yeumbeul Sud, ce stade représente bien plus qu’un simple terrain de jeu. C’est un symbole de progrès, d’engagement envers la jeunesse et de passion pour le sport. Baptisé en l’honneur de Pathé Waré Diop, une figure emblématique du sport sénégalais, le stade incarne l’héritage riche et la vision futuriste du pays en matière de développement sportif.

Ce complexe sportif moderne offre des installations de classe mondiale pour une variété de disciplines, allant du football au basket-ball, en passant par l’athlétisme. Les équipements de pointe et les espaces polyvalents permettent aux jeunes athlètes de s’entraîner et de compétitionner dans des conditions optimales, tout en stimulant leur passion et leur détermination.

L’impact social du Stade Pathé Waré Diop va bien au-delà du sport lui-même. En offrant un lieu de rassemblement communautaire, le stade favorise la cohésion sociale et renforce les liens entre les habitants de Yeumbeul Sud et des environs. Les événements sportifs et les programmes de développement organisés au stade contribuent à promouvoir des valeurs telles que le travail d’équipe, le fair-play et le dépassement de soi.

De plus, le stade représente une source d’inspiration pour la jeunesse sénégalaise, en leur offrant des modèles positifs et des opportunités tangibles de réaliser leurs rêves sportifs. En encourageant la participation des jeunes dans le sport, le Sénégal investit dans son capital humain et renforce sa position en tant que foyer émergent de talents sportifs.

Le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud incarne l’esprit de progression et d’optimisme qui anime le pays. En offrant des installations de classe mondiale, en promouvant la pratique sportive et en renforçant les liens communautaires, ce stade symbolise le potentiel illimité du sport pour transformer des vies et enrichir des sociétés. Le Sénégal s’engage ainsi sur la voie d’un avenir plus dynamique et inclusif, où chaque jeune peut s’épanouir pleinement et vivre au rythme quotidien du sport.

Touba : décès de Serigne Amdy Bousso, muezzin à la grande mosquée

Serigne Amdy Bousso, un des muezzins de la grande mosquée de Touba, est décédé lundi à l’âge de 86 ans, des suites d’une maladie, a appris l’APS. 

Le défunt prononçait habituellement le deuxième appel à la prière à la grande mosquée de Touba depuis plusieurs années. 

Serigne Amdy Bousso est devenu muezzin à la grande mosquée de Touba, sur autorisation de Serigne Abdoul Ahad Mbacké (1914-1989), troisième khalife général des mourides .  

Il était également chargé de veiller sur le mausolée du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Mbacké (Serigne Touba). Une mission que lui avait confiée le septième khalife général de la confrérie, Serigne Sidy Mactar Mbacké (1924-2018).

Né en 1938 à Guédé Bousso, à Touba, il a été initié à la lecture et à la mémorisation du Saint Coran par Serigne Aliou Bousso.

Nguéniène : La gendarmerie déjoue le projet d’émigration clandestine de 54 migrants, dont 18 mineurs

Dans une tentative désespérée de trouver un avenir meilleur, 54 individus ont tenté de rejoindre l’Espagne par voie maritime, mettant ainsi leur vie en danger. Cependant, leur projet a été contrecarré par la Brigade territoriale de Joal, qui a réussi à intercepter les migrants à Nguéniène, un village situé dans la région de Joal-Fadiouth au Sénégal.

Les autorités ont été alertées de la présence de plusieurs jeunes à la gare routière de Nguéniène, soupçonnés de vouloir entreprendre un voyage clandestin vers l’Espagne. Grâce à un dispositif de surveillance mis en place au village de Ndoffane, la gendarmerie a pu arrêter les 54 candidats à l’émigration clandestine, parmi lesquels se trouvaient 18 mineurs, selon des sources de Seneweb. Il est à noter que la majorité des migrants sont originaires de la région de Tambacounda.

Une enquête est actuellement en cours pour identifier et appréhender les organisateurs de ce périple clandestin. Parallèlement, la gendarmerie de Mbour a renforcé son dispositif de surveillance afin de lutter efficacement contre l’émigration irrégulière et de prévenir de telles tentatives à l’avenir.

Cette intervention de la gendarmerie témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre les réseaux de trafic humain et à protéger la vie et la sécurité des migrants, en particulier des mineurs, qui sont souvent les plus vulnérables dans de telles situations.

Yousra Niass désignée nouvelle secrétaire générale du Rassemblement pour le peuple (RP)

Dans une décision officielle, Yousra Niass a été nommée secrétaire générale du Rassemblement pour le peuple (RP), succédant ainsi à son père, feu Serigne Mamoune Niass, qui est décédé en 2021. Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire du parti, alors que Yousra Niass prend les rênes de cette formation politique.

Selon les informations rapportées par WalfQuotidien, la passation de pouvoir a eu lieu lors de la dernière réunion du bureau politique du parti, qui a été élargie aux représentants des 46 départements. Cette réunion a été transformée en un Congrès d’investiture, symbolisant ainsi le redémarrage des activités du Rassemblement pour le peuple.

La nomination de Yousra Niass comme secrétaire générale du RP est un événement marquant, reflétant la volonté du parti de maintenir sa dynamique et de poursuivre ses actions dans le paysage politique sénégalais. La nouvelle dirigeante est appelée à diriger le parti avec détermination et à poursuivre l’héritage de son père, en s’engageant à représenter les intérêts du peuple et à contribuer au développement du pays.

Cette transition de leadership souligne également la continuité des valeurs et des objectifs du Rassemblement pour le peuple, tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives et initiatives sous la direction de Yousra Niass.

Affaire de violence et voie de fait : Condamnation des agresseurs et du plaignant

Dans une affaire qui a secoué la communauté locale, D. Diagne et cinq de ses voisins ont été condamnés pour violence et voie de fait suite à une altercation avec le commerçant I. Ngom. La sentence, prononcée par la justice, comprend deux mois de sursis et une amende de 200 000 F CFA à payer à la victime. En revanche, I. Ngom a lui-même écopé de trois mois de prison ferme pour outrage public à la pudeur, rapporte L’Observateur.

Les versions des deux camps diffèrent grandement. Selon I. Ngom, l’incident a commencé lorsque D. Diagne l’a invité chez lui sous prétexte de lui montrer ses œuvres d’art. Mais une fois sur place, il aurait été attaqué par les cinq voisins de D. Diagne, qui lui ont volé sa moto, son téléphone portable et ses AirPods, en plus de le tabasser.

D. Diagne, quant à lui, prétend avoir été harcelé par I. Ngom, qui aurait continué à lui envoyer des messages et à le solliciter pour des rapports sexuels. L’infographe affirme que l’altercation a éclaté lorsque I. Ngom a tenté de l’agresser sexuellement chez lui.

Dans cette affaire complexe, un sixième voisin a été relaxé de toutes les accusations pour avoir tenté de protéger I. Ngom d’un potentiel lynchage.

Cette affaire met en lumière les tensions et les désaccords qui peuvent survenir entre voisins et souligne l’importance d’une médiation efficace pour résoudre de tels conflits. Elle soulève également des questions sur la protection des droits des personnes LGBTQ+ au Sénégal et la nécessité de lutter contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle.

Départ d’une soldate de l’armée sénégalaise : Les enjeux et défis des femmes militaires enceintes

Une soldate sénégalaise a récemment pris la décision de quitter l’armée pour échapper à une possible sanction, voire une radiation, après avoir été découverte enceinte. Cette affaire, rapportée par le journal Le Témoin, met en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes militaires enceintes au Sénégal, ainsi que les politiques et les mesures de soutien mises en place pour les accompagner.

Selon les informations divulguées, la soldate aurait déserté les rangs de l’armée pour éviter de comparaître devant un Conseil de discipline, où elle risquait des sanctions sévères en raison de sa grossesse. Cette décision soulève des interrogations sur les politiques internes de l’armée en ce qui concerne la prise en charge des femmes enceintes et des mères militaires.

Il est essentiel de reconnaître que les femmes enceintes qui servent dans l’armée peuvent être confrontées à des défis uniques, notamment en ce qui concerne leur capacité à exercer pleinement leurs fonctions militaires tout en prenant soin de leur santé et de celle de leur enfant à naître. Les questions relatives à la protection de la maternité, aux congés de maternité et aux aménagements du travail pour les femmes militaires enceintes sont des sujets cruciaux à prendre en considération.

Cette affaire met également en lumière la pression sociale et institutionnelle qui pèse sur les femmes au sein des forces armées. La décision de la soldate de fuir le pays pour trouver refuge en France illustre les défis auxquels sont confrontées les femmes militaires lorsqu’elles se retrouvent enceintes et les conséquences potentielles sur leur carrière et leur statut au sein de l’armée.

Le départ de cette soldate de l’armée sénégalaise soulève des questions importantes sur les politiques et les pratiques de l’armée en matière de soutien aux femmes enceintes et aux mères militaires. Il met en évidence la nécessité d’examiner de près les politiques internes et de prendre des mesures pour garantir l’équité et le respect des droits des femmes au sein des forces armées.

Souveraineté alimentaire, baisse des prix : Le duo Serigne Gueye Diop-Ibrahima Thiam expose ses ambitions aux opérateurs économiques

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a tenu une réunion avec les opérateurs économiques et commerçants du Sénégal, le lundi 6 mai 2024. Cette rencontre a permis de recueillir les préoccupations des acteurs économiques et de présenter la vision et les nouvelles orientations du département. Le Dr Serigne Gueye Diop et le Ministre Secrétaire d’État en charge du développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont mis en avant la politique envisagée et les leviers sur lesquels l’État compte s’appuyer pour la modernisation du Commerce et le développement de l’Industrie.

Le Ministre Diop a souligné l’importance de favoriser une économie endogène pour assurer une croissance économique soutenue et durable, en protégeant les commerçants et industriels sénégalais. Il a également mis en avant la nécessité de répondre aux attentes des ménages sénégalais en matière de baisse des prix des denrées de première nécessité telles que le riz, l’huile et le sucre.

Les représentants des associations commerciales et industrielles, tels que le Président de l’UNACOIS JAPPO, Idy Thiam, le représentant de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Fattah Ndiaye, et le Président de l’UNACOIS YESSAL, Cheikhou Cissé, ont salué la démarche inclusive adoptée par le gouvernement. Ils ont exprimé leur satisfaction quant à la prise en compte des contraintes et des difficultés rencontrées par le secteur.

Parmi les recommandations fortes issues de la réunion, la mise en place d’une Commission regroupant les principaux importateurs de riz, de sucre et d’huile a été évoquée pour trouver des solutions afin de réduire les prix des denrées de consommation courante. D’autres leviers, tels que la création d’une structure de financement solide et la promotion du concept « Baay Doundé » à travers les pôles de développement économique et les agro pôles, ont également été mis en avant.

Cette rencontre marque une convergence de vues entre le gouvernement et les opérateurs économiques pour le développement de l’Industrie et du Commerce au Sénégal.

Manifestation à Diourbel : Les résidents de Hodjil Nanakade exigent la régularisation foncière

Les habitants de Hodjil Nanakade, à Diourbel, ont organisé une manifestation pour exiger la régularisation immédiate de leurs terres. Arborant des brassards rouges, les résidents ont exprimé leur frustration face à l’absence de lotissement qui entrave l’obtention de titres de propriété ainsi que l’accès à des services de base tels que l’eau et l’électricité.

Abdoulaye Faye, représentant local, a souligné la détermination des citoyens à lutter pour la régularisation de leurs parcelles, héritages de leurs ancêtres. Il a également accusé certaines autorités de chercher à s’approprier illégalement ces terres en vue de les revendre.

Moustapha Faye, porte-parole des manifestants, a critiqué la proximité de la station de traitement des boues de vidange, source de nuisances olfactives et de pollution des champs environnants. Il a appelé les autorités à prendre des mesures urgentes pour restituer les terres à leurs propriétaires légitimes et a mis en garde contre les conséquences désastreuses de cette situation sur l’agriculture locale.

Cette mobilisation témoigne de la volonté des résidents de Hodjil Nanakade de faire valoir leurs droits fonciers et de mettre fin à une situation qui compromet leur qualité de vie et leur subsistance.

Vol au Port de Dakar : Un électricien écroué pour vol de sangles et de pneus

Un électricien de 27 ans, résidant à Keur Massar, a été écroué pour son implication présumée dans un vol de sangles et de pneus au port autonome de Dakar. L’individu, identifié comme A. Gueye, a été appréhendé par les autorités après avoir été surpris en train de démonter un pneu de camion, accompagné de deux autres jeunes, dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 mai.

Les faits ont été découverts par un vigile du port, alerté par le comportement suspect du trio. Les policiers du commissariat d’arrondissement de Bel-Air sont rapidement intervenus et ont trouvé A. Gueye en flagrant délit sur les lieux. Ses deux complices ont réussi à prendre la fuite. Lors de l’interpellation, les forces de l’ordre ont retrouvé des sangles en sa possession, qu’il a admis avoir volées sur des camions.

Au cours de son interrogatoire, A. Gueye a affirmé que c’était la première fois qu’il se livrait à un acte criminel de ce genre, soutenant avoir été entraîné par ses camarades. Il a également révélé que leur intention était de revendre les pneus à un prix dérisoire. Sur la base de ses aveux, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs et vol commis la nuit.

Conduit devant le procureur de la république, A. Gueye a été écroué et placé sous mandat de dépôt. L’enquête se poursuit pour appréhender les autres suspects toujours en fuite et pour élucider les circonstances exactes de ce vol au port de Dakar.

Rencontre entre le Président Diomaye Faye et Oulimata Sarr : Vers une continuité à la Présidence de l’ITIE

Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération sous le régime de Macky Sall et actuelle présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), a été reçue en audience par le Président Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel. Cette rencontre, qui s’est déroulée hier, a été l’occasion pour Oulimata Sarr de recueillir les orientations du nouveau Chef de l’État.

L’ITIE, en tant qu’institution, dépend directement de la Présidence de la République et a pour mission de renforcer la bonne gouvernance des ressources naturelles du Sénégal. Elle s’engage à rendre publiques toutes les informations relatives aux versements effectués par les sociétés minières, pétrolières et gazières, contribuant ainsi à la transparence et à la redevabilité dans le secteur extractif.

Lors de cette audience, Oulimata Sarr a souligné sur son compte X que le Président Diomaye Faye lui a prodigué des orientations importantes pour l’avenir de l’ITIE. Cette rencontre intervient dans un contexte où des changements sont en cours dans diverses directions et institutions du pays.

La question qui se pose désormais est de savoir si Oulimata Sarr sera conservée à la tête de l’ITIE au vu des changements en cours. Cette audience laisse entrevoir la possibilité d’une continuité à la présidence de l’ITIE, avec une volonté affirmée du Président Diomaye Faye de maintenir le cap en matière de transparence et de gestion responsable des ressources naturelles du Sénégal.

Rencontre entre le ministre de l’éducation et les inspecteurs de l’éducation : Un engagement renforcé pour l’éducation Sénégalaise

Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a présidé une réunion fructueuse avec les Inspecteurs de l’Éducation pour discuter des défis et des opportunités dans le secteur éducatif. L’événement, qui s’est déroulé sur une période de plus de trois heures, a été l’occasion pour les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Enseignement fondamental (IEF) de partager leurs préoccupations et leurs suggestions pour améliorer le système éducatif du pays.

Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis logistiques et infrastructurels auxquels sont confrontés les établissements scolaires, en particulier dans les zones frontalières telles que Kolda, Kédougou et Kaffrine. Les Inspecteurs ont souligné la nécessité de rendre les écoles sénégalaises plus attrayantes pour les parents d’élèves, afin de dissuader ces derniers d’inscrire leurs enfants dans des écoles étrangères. Ils ont également exprimé le besoin de davantage de ressources humaines et logistiques pour gérer efficacement les écoles situées dans des zones sensibles, telles que la région de Kédougou.

Le Ministre Guirassy a salué l’engagement et le courage des Inspecteurs, malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés, pour assurer le bon fonctionnement des écoles et des établissements scolaires. Il a souligné l’importance de leur mission dans la formation des jeunes citoyens sénégalais et s’est engagé à soutenir leurs efforts pour relever les défis éducatifs du pays.

De plus, le Ministre a partagé la vision du Président de la République pour la transformation du système éducatif sénégalais. Il a souligné une série d’axes stratégiques visant à améliorer la qualité de l’éducation, notamment la valorisation de la profession enseignante, l’amélioration de l’environnement d’apprentissage, la promotion de l’équité et de l’inclusion sociale, ainsi que l’accélération des réformes curriculaires et la modernisation de la gouvernance du système éducatif.

En conclusion, le Ministre Guirassy a exprimé sa détermination à relever les défis éducatifs du Sénégal et à former une nouvelle génération de citoyens bien préparés pour l’avenir. Cette réunion a marqué un engagement renforcé entre le Ministère de l’Éducation et les acteurs de terrain pour promouvoir une éducation de qualité et contribuer au développement durable du pays.

Rencontre entre le ministère de l’urbanisme et la banque mondiale : Engagement pour le développement territorial

Le Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a récemment tenu une réunion fructueuse avec le Bureau régional de la Banque mondiale à Dakar. Cette rencontre, présidée par Monsieur Moussa Bala FOFANA, Ministre de l’Urbanisme, en présence de Monsieur Momar Talla Ndao, Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, ainsi que des représentants des services techniques impliqués, a marqué un engagement fort en faveur du développement territorial et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais.

La délégation de la Banque mondiale, dirigée par Madame KEIKO MIWA, Directrice des Opérations pour le Sénégal, Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie, a exprimé ses félicitations aux nouvelles autorités du pays et a souligné l’importance de la coopération dans les domaines de l’urbanisme, de la gouvernance territoriale, de l’aménagement des territoires, de l’habitat et de la gestion des déchets.

Dans son intervention, le Ministre Moussa Bala FOFANA a exprimé sa gratitude envers la Banque mondiale pour son soutien continu et a assuré de la volonté du gouvernement sénégalais de poursuivre et de renforcer ce partenariat stratégique. Il a souligné l’alignement des projets financés par la Banque mondiale avec les objectifs du PROJET, visant à promouvoir un développement à la base en mettant l’accent sur les pôles territoriaux comme moteurs de la mise en œuvre des politiques publiques.

Les discussions ont porté sur les projets actuellement en cours, notamment ceux mis en œuvre par l’Agence de Développement municipal (SEERP et PACASEN) et le PROMOGED, ainsi que sur les domaines de l’urbanisme et de l’habitat. Le Ministre a également abordé la question cruciale du logement, soulignant l’importance de ce secteur et les directives du Président de la République et du Premier Ministre pour accélérer la production de logements à grande échelle.

Cette rencontre témoigne de l’engagement commun en faveur du développement territorial et de l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises. Elle marque également une étape importante dans le renforcement du partenariat entre le Sénégal et la Banque mondiale pour la réalisation d’objectifs communs en matière d’urbanisme, d’habitat et de développement durable.

Visite des services de la Fonction publique par le Ministre Olivier Boucal

Le vendredi 3 mai 2024, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Monsieur Olivier Boucal, a effectué une série de visites dans divers services de la Fonction publique, accompagné du Secrétaire Général du Ministère, du Directeur Général de la Fonction publique et des conseillers de cabinet.

La première étape de cette visite a été le Service du Fichier Central de la Fonction publique, où le Ministre a effectué un état des lieux des archives de la Fonction publique. Il a souligné l’importance de poursuivre le processus de numérisation des archives et l’urgence de trouver un site répondant aux normes de conservation pour une meilleure gestion des archives.

Ensuite, le Ministre s’est rendu à l’annexe du Centre médico-social de la Fonction publique située à la Médina. Le Dr Théophile Patrice Sarr, médecin chef, a guidé le Ministre à travers les différentes unités de consultation, notamment en chirurgie dentaire, en soins dentaires, en consultation mère-enfant et en ophtalmologie.

La visite s’est poursuivie à la maison mère du Centre médico-social de la Fonction publique à la rue Moussé Diop. Le Ministre a pu visiter l’unité de médecine générale, les services de consultation spécialisée en cardiologie et le laboratoire d’analyse biomédicale. Il a exprimé son engagement à accompagner le Centre médico-social pour améliorer la prise en charge de la santé des agents de l’État et de leur famille en renforçant le plateau technique et en mettant à disposition des infrastructures modernes.

Enfin, la dernière étape de la visite a été le siège du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) sur la VDN. Le Ministre a été présenté au Programme par le coordonnateur et a demandé la préparation d’un projet de communication sur la modernisation de l’Administration, en collaboration avec le Directeur de la Transformation du Secteur public, afin de plaider en faveur de cette modernisation auprès des autorités compétentes.

Cette série de visites démontre l’engagement du Ministre Boucal en faveur de l’amélioration des services de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration, dans le but de mieux servir les agents de l’État et les citoyens.

Gouvernement : La ministre de la Femme et de la Solidarité tarde à lâcher son poste de maire

Selon les informations rapportées par Libération, le ministre du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a finalement démissionné de ses fonctions de maire de la commune de Thiès Nord ce lundi. Cette décision intervient après que le Premier ministre Ousmane Sonko ait rappelé, dès sa nomination le 2 avril par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, que tous les membres de la nouvelle équipe gouvernementale détenant un mandat électif devraient se retirer de leurs autres fonctions dans un délai d’un mois.

Ce délai expirait le 5 mai, soit un mois après la formation du gouvernement. Cependant, selon les informations du quotidien, une ministre n’a toujours pas respecté cette directive : il s’agit de la mairesse de la Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, récemment nommée ministre de la Femme et de la Solidarité.

Le maintien de Maïmouna Dièye à la fois en tant que ministre et maire soulève des interrogations quant à la conformité avec les règles édictées par le Premier ministre. Cette situation pourrait également susciter des critiques quant au respect des principes de bonne gouvernance et de séparation des pouvoirs, ainsi que des inquiétudes quant à la gestion efficace des responsabilités publiques.

Il est attendu que Maïmouna Dièye prenne rapidement une décision concernant son maintien ou sa démission de ses fonctions de maire, conformément aux directives du gouvernement et aux normes éthiques en vigueur dans l’exercice des fonctions publiques.

Festival de Cannes : « Camp de Thiaroye » projeté 36 ans après son interdiction en France

Camp de Thiaroye, un film réalisé par les cinéastes sénégalais Ousmane Sembene et Thierno Faty Sow, sera projeté au Festival de Cannes cette année, 36 ans après avoir été interdit en France lors de sa sortie en 1988. Le film sera diffusé dans la catégorie Cannes Classics, une sélection créée pour rendre hommage à d’anciens films marquants de l’industrie cinématographique.

Camp de Thiaroye raconte le massacre de tirailleurs sénégalais en 1944, de retour de la Deuxième Guerre mondiale, qui ont été tués sur ordre d’officiers français après avoir réclamé des indemnités. Produit par le Sénégal, la Tunisie et l’Algérie en 1988, le film a été restauré par « The Film Foundation » et plusieurs partenaires.

Cette sélection de Camp de Thiaroye au Festival de Cannes cette année est significative, car elle vient combler un vide apparent dans la représentation du cinéma africain à cet événement. En effet, aucun film du continent n’a été inclus dans la sélection officielle, à l’exception de deux films africains dans la section « Un certain regard ». Cette section met en avant des cinéastes émergents ayant réalisé des films audacieux. Cette année, on y retrouve la zambienne Rungano Nyoni avec « On Becoming a Guinea Fowl » et le réalisateur somalien Mo Harawe avec « The Village Next Paradise ».

La sélection de Camp de Thiaroye dans la catégorie Cannes Classics témoigne de la reconnaissance de son importance historique et culturelle dans le paysage cinématographique africain. Cela offre également une opportunité unique de redécouvrir ce film et de réfléchir sur les thèmes qu’il aborde, tout en honorant la mémoire des soldats sénégalais dont l’histoire est racontée à travers ce film.

Arrêt des chantiers sur la Corniche : la reculade de « Diomaye Faye »

Une récente réunion entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) a suscité des remous suite à la décision d’arrêter les chantiers sur plusieurs sites du pays, dont la corniche de Dakar.

Selon les informations divulguées par Le Quotidien, lors de cette rencontre qui s’est tenue la semaine dernière, les représentants des cimentiers et des entrepreneurs en bâtiment ont exprimé leurs inquiétudes quant aux répercussions de cette mesure. Ils ont plaidé pour la levée de l’arrêt des travaux, mettant en avant les préjudices subis par ceux qui ont investi des sommes considérables dans leurs projets de construction.

L’arrêt des chantiers soulève plusieurs problématiques, notamment sur le plan économique et social. En effet, cette décision risque de mettre un grand nombre d’ouvriers et de journaliers au chômage technique, alors que leur subsistance dépend des travaux effectués quotidiennement sur les chantiers. Certains entrepreneurs ont même évoqué le risque d’encombrement au Port autonome de Dakar, où des cargaisons de matériaux de construction pourraient rester bloquées faute de dédouanement.

Cependant, une lueur d’espoir est apparue lorsque les autorités de l’État ont informé les entrepreneurs qu’ils pourraient reprendre leurs activités dès jeudi. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les acteurs du secteur, qui espèrent ainsi limiter les effets néfastes de l’arrêt temporaire des travaux.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs du BTP au Sénégal, ainsi que l’importance de trouver un équilibre entre la nécessité de préserver l’environnement et la promotion du développement économique.

Les détails sur les prochaines étapes de cette affaire restent à déterminer, mais il est clair que cette réunion entre les acteurs du secteur et les autorités a permis d’ouvrir un dialogue crucial pour l’avenir des chantiers dans la région.

Dakar Dem Dikk : Mansour Faye, Oumar Khatab Sylla et le véhicule affecté

Une récente révélation a mis en lumière un épisode concernant un véhicule de type pick-up, qui aurait été affecté à l’ancien ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, par l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Boun Khatab Sylla.

Selon les informations relayées par Les Échos, le ministre sortant aurait dépêché son chauffeur à la Direction de la société de transport public ce lundi afin de restituer un véhicule de marque Toyota, immatriculé AA097DG.

Le quotidien précise avoir tenté de joindre Mansour Faye pour obtenir des clarifications sur les circonstances et les conditions dans lesquelles le véhicule lui a été attribué. Cependant, la réponse de l’ancien ministre, par SMS, se serait limitée à confirmer la restitution du véhicule sans fournir de détails supplémentaires.

De son côté, Oumar Khatab Sylla, prédécesseur de El Malick Ndiaye à la tête de DDD, aurait refusé de commenter l’affaire, déclarant simplement : « Je ne parle pas de détails. Vous pouvez écrire tout ce que vous voulez. »

Cette affaire soulève des questions sur les pratiques de gestion des ressources et des biens publics au sein de Dakar Dem Dikk, ainsi que sur les liens entre les responsables politiques et les entités gouvernementales. Les réponses fournies par les principaux intéressés laissent place à des spéculations et à des interrogations quant à la transparence et à la redevabilité dans la gestion des affaires publiques.

Sénégal : Publication de la liste des navires de pêche autorisés par le ministère des pêches au 6 Mai 2024

Le ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal, sous la direction de Dr. Fatou Diouf, a récemment rendu publique la liste des navires autorisés à opérer dans les zones de pêche sous la juridiction sénégalaise. Cette annonce, faite le lundi 6 mai 2024, révèle la présence de 132 navires nationaux et 19 navires étrangers sur la liste. Cette démarche s’inscrit dans une volonté affirmée de transparence et de gestion responsable des ressources maritimes du pays.

Selon le communiqué ministériel, il est important de noter que les dossiers en cours de renouvellement n’ont pas été inclus dans cette liste. Jusqu’au 31 décembre 2023, un total de 17 449 pirogues ont été recensées, avec la délivrance de 7 493 permis à la fin de l’année 2023, dont 18 ont été attribués à des navires étrangers, représentant ainsi 43% des permis délivrés. Entre le 1er janvier et le 30 avril de l’année en cours, 4 754 permis supplémentaires ont été accordés, ce qui correspond à un taux d’approbation de 27,25%.

Cette publication de la liste des navires autorisés s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement sénégalais pour assurer une exploitation durable et équitable des ressources marines. En rendant ces informations accessibles au public, le ministère des Pêches démontre son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur de la pêche.

Fatick se prépare à accueillir 80 000 moutons pour la Tabaski, annonce le gouverneur Seynabou Guèye

À l’approche de la fête de la Tabaski, le 16 juin, la région de Fatick, au centre du Sénégal, se prépare à recevoir un quota impressionnant de 80 000 moutons. Cette annonce a été mis par le gouverneur Seynabou Guèye d’une réunion dédiée aux préparatifs de cet événement.

Dans le cadre de ces préparatifs, l’État a mis en place des mesures à l’aide l’eumilateur aux moutons, notamment en allègue les taxes, comme l’a souligné Mme Guèye. Cette initiative vise les moutons plus abordables vers tous, ainsi que lavée à une véritable Agence de l’aide à l’aide les ménages, selon la proposition du Gouverneur.

En outre, des initiatives locales sont également en cours, avec la création d’un feuillerail à Diouroup par les maires de la commune et de Fatick. Ces espaces pour les destinés à faciliter les ventes et les ventes à aux éleveurs pour bu leur bétail de façon efficace. Mme Guèye a également mentionné que des initiatives similaires répliquées dans d’autres départements pour augmenter les points de vente.

Ces préparatifs témoignent de l’engagement des autorités locales de l’éternité de la fête de la Tabaski et à garantir l’accessibilité des moutons citoyens aux citoyens. Les pays pour les mesures que les droits des taxes et la création de feuillerails, la région de Fatick se prépare à la fête dans la tradition et la convivialité, tout en les soutenant locaux.

Louga : Création d’un comité régional de pêche pour soutenir les professionnels du secteur

Ce lundi, à Louga, un nouveau comité régional de pêche continentale a été officiellement lancé, marquant ainsi une étape importante pour le soutien des pêcheurs locaux. Sous la direction de Chérif Samb, chef du service régional des pêches de Louga, cette initiative vise à répondre aux besoins spécifiques des acteurs de la pêche dans la région.

L’objectif principal de ce comité est de faciliter l’accès aux financements et à l’équipement nécessaires pour les artisans de la pêche. En concentrant ses activités dans les zones de Keur Momar Sarr et de Guidick, où les ressources en infrastructures de pêche sont souvent limitées, le comité cherche à combler les lacunes existantes et à soutenir le développement durable du secteur.

Chérif Samb a souligné l’importance cruciale de cette initiative, en particulier dans des zones souvent négligées. En offrant un soutien financier et technique aux pêcheurs locaux, le comité vise à renforcer leur capacité à conserver et transformer les produits de la mer, tout en contribuant à la sécurité alimentaire et au développement économique de la région.

Ce nouveau comité régional de pêche représente un engagement concret envers le développement du secteur de la pêche à Louga. En travaillant en étroite collaboration avec les professionnels du secteur, il contribuera à créer des opportunités économiques durables et à améliorer les conditions de vie des communautés dépendantes de la pêche dans la région.

Formation en cyber-sécurité maritime à Dakar : une Capacité de renforcement pour la protection des Voies Maritimes

Depuis le lundi 6 mai, Dakar, la capitale sénégalaise, est le lieu d’une session de formation majeure en cyber-sécurité maritime. Cette initiative, programmée sur cinq jours, réunis des officiers de marine de capture du golfe de Guinée. L’objectif principal est de les compétences de la famille des compétences nécessaires pour les attaques les attaques maritimes et maître les techniques d’enquête numérique.

Financée par la coopération allemande et mise en œuvre sous l’égide de l’UNITAR, cette formation dans le cadre du « Projet Safe Port ». Elle vise les capacités des professionnels des affaires maritimes, de la Douane, de la Gendarmerie et d’autres secteurs l à la mer. Le commissaire Papa Guèye, à la tête de l’École nationale de la sécurité publique maritime (ENVR), souligne l’importance de gérer les scènes de cybercriminalité, qui sont les fébriques de cybercriminalité, qui sont les pays en voie de fait en milieu, tout en évidence les défis uniques imposés par l’environnement maritime.

Papa Guèye a également souligné les risques accrus de cyberattaques se liant à l’environnement croissant des systèmes de navigation et de communication des navires. Cette interconnexion, bien favorisant une meilleure gestion des opérations maritimes, une réponse nécessite un adaptée à la complexité des technologies maritimes et aux conditions changeantes en haute mer.

Cette formation en cyber-inter-sécurité maritime dans un ininscrit une tendance mondiale à renforcer la protection des voies maritimes contre les menaces contre les cybernétiques, qui peut être des conséquences sur la sécurité des forces navales, des chambres de l’espace et de l’autorunir des droits de l’homme. En dotant les officiers de marine des compétences nécessaires pour faire face à ces menaces, cette initiative contribue à la renforcer et la sécurité des océans des océans et des mers.

Ligue des champions: l’heure de vérité pour le PSG face au Borussia Dortmund

Pour rejoindre Wembley et la finale de Ligue des champions, le Paris Saint-Germain va devoir renverser la situation mardi 7 mai face à Dortmund au Parc des Princes, après la défaite du match aller (1-0).

« On est sûr qu’on va remonter ce score et qu’on va se qualifier pour la finale », assure Kylian Mbappé, l’attaquant vedette du Paris Saint-Germain. Et d’ajouter : « Il y a beaucoup de pression, c’est normal parce qu’il y a une place en finale de Ligue des champions, ce qui n’est pas négligeable. D’autant plus quand on connaît le passif du club dans la compétition. »

Aidé par un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale, le PSG a retrouvé en demi-finale aller un club qu’il a maîtrisé en phase de poule (2-0; 1-1). Mais contre les Parisiens, les joueurs de Dortmund ont eu plus de détermination pour forcer leur destin.

Trouver des solutions en défense

Avec Lucas Hernandez forfait après une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et qui sera éloigné des terrains de longs mois, Nuno Mendes en dedans physiquement, l’entraîneur du PSG Luis Enrique va devoir trouver des solutions en défense pour espérer de nouveau retourner la situation. Après s’être blessé sur le but de Dortmund à l’aller, Hernandez a été remplacé mercredi par le Brésilien Lucas Beraldo, apprécié par son entraîneur pour ses passes qui cassent les lignes. Mais, à 20 ans, il découvre les matches de ces hauteurs vertigineuses. Or, pour se qualifier en finale de Ligue des champions à Wembley, la défense parisienne devra obligatoirement être solide.

Pour contrôler le jeu en profondeur de Dortmund, mal maîtrisé à l’aller à l’image du but de Niclas Füllkrug, Luis Enrique devra choisir entre le jeune Brésilien ou le Portugais Danilo Pereira, 32 ans.

Lors du match aller, les Parisiens n’ont pas mis assez d’intensité. Ils ont perdu trop de duels, comme Nuno Mendes et Bradley Barcola, qui ont paru émoussés ou inhibés. Sans compter le milieu Warren Zaïre-Emery, moins impressionnant depuis plusieurs semaines, qui arrive trop peu à se projeter. Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé ont trop peu pesé.

« Les joueurs ne sont pas des robots ou des machines. On a manqué d’intensité face à une atmosphère contre nous. On n’a pas été incisifs. Je n’ai rien à reprocher à l’état d’esprit de mes joueurs en seconde période. Cela n’a rien à voir avec la tactique, on a manqué de chance pour marquer », avait indiqué Luis Enrique à l’issue de la première manche.

Marquinhos est confiant

Le capitaine parisien Marquinhos a assuré que le PSG était « confiant », « prêt émotionnellement » et qu’il pouvait « faire mieux ». « Après le match, on s’est dit qu’on pouvait faire mieux et le coach a cadré cela et nous a montré la stratégie », a déclaré le défenseur brésilien, qui sera aligné en charnière aux côtés de Danilo ou de Lucas Beraldo en raison du forfait de Lucas Hernandez. Selon le capitaine de 29 ans, qui jouera sa 3e demi-finale de C1 avec Paris, Dortmund « est un grand adversaire » et mardi « le match va être très dur », mais « ce n’est pas maintenant qu’on va tout changer ».

Les hommes de Luis Enrique devront à tout prix l’emporter, d’au moins un but pour jouer la prolongation et plus s’ils veulent décrocher une qualification sans passer par des tirs au but, quatre ans après la finale perdue (1-0) à Lisbonne contre le Bayern Munich, à l’époque du Covid-19. 

RDC: condamnations en chaîne après le bombardement d’un camp de déplacés près de Goma

En République démocratique du Congo (RDC), quatre jours après le bombardement d’un camp de déplacés près de la ville de Goma, qui ont fait plus d’une quinzaine de morts, dont des enfants, les condamnations continuent. États-Unis, Union européenne, Union africaine, SADC et gouvernement congolais ont réagi. Selon Kinshasa, cinq obus ont été tirés à partir des collines de Kiroche – sous contrôle de l’armée rwandaise – sur ce camp de déplacés. 

Dans un communiqué publié ce lundi 6 mai, le gouvernement congolais condamne le bombardement du camp de déplacés de Mugunga, et appelle à des sanctions contre le Rwanda. Pour Kinshasa, ces bombardements, non seulement, violent le droit international humanitaire, mais traduisent le refus du Rwanda d’obtempérer aux injonctions de la communauté internationale de cessez-le-feu et de retirer ses troupes de la RDC.

Et surtout, ajoute le communiqué, ils montrent une volonté de poursuivre la guerre, rejetant ainsi toute initiative de règlement de conflit par la voie pacifique. Aussi, Kinshasa indique se réserver le droit de tirer toutes les conséquences sur le processus de dialogue de Luanda. L’Union européenne (UE) et la SADC ont toutes deux condamné ces bombardements, l’UE dénonçant l’avancée sur le terrain du M23 et ses « alliés ». 

L’Union africaine (UA) a pour sa part condamné ces attaques sans nommer leurs auteurs. Rappelons que les États-Unis, anciens alliés du Rwanda, ont été les plus virulents, condamnant dès vendredi des bombardements provenant des positions des Forces de défense Rwandaise et du M23. 

Après sept mois de guerre, Gaza est un champ de ruines et une décharge à ciel ouvert

La population gazaouie est plongée dans une grave crise humanitaire. 34 700 morts, selon le dernier bilan du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Assiégés, les civils meurent sous les bombes, et ils perdent la vie également à cause des conséquences de la guerre : malnutrition, manque d’eau, absence de soins.

Al Maghazi, centre de la bande de Gaza. Un énorme cratère. Une balafre de plus dans un paysage désolé, broyé par les bombardements. Des canalisations éventrées. « L’air est irrespirable », raconte Jumana, jeune déplacée. « L’odeur est nauséabonde. Regardez ce cratère, et cette eau qui s’y déverse, c’est répugnant. On souffre d’allergies, on est dévoré par les moustiques. On n’arrive même plus à dormir. »

Catastrophe humanitaire, sanitaire et environnementale. « Gaza n’est plus propice à la vie », regrette Khaled, un autre habitant du quartier : « Les enfants ont attrapé la gale. L’été approche, et on ne peut pas vivre enfermé. Mais quand on ouvre les fenêtres, ça sent la décharge. Et on n’a même pas d’électricité pour faire tourner un ventilateur, et aérer. »

Des cratères d’eaux usées, des montagnes de poubelles. Gaza en ruines, est ensevelie sous les immondices. Mohamed Al-Berr est responsable de la Santé publique de l’Autorité palestinienne. Il travaille à la mairie d’Al Maghazi, qui a mis en place une décharge improvisée, non loin des quartiers d’habitation : « Tous les jours, vingt tonnes de déchets sont collectées à Al Maghazi et déversées ici dans cette décharge, où s’accumulent désormais 3500 tonnes de déchets. On espère que la guerre s’arrêtera bientôt, afin qu’on puisse réutiliser les décharges traditionnelles. » Elles sont situées en périphérie de Gaza. « Zone militaire interdite d’accès », explique-t-il.

Transparence dans la pêche et divergences politiques : Les sujets brûlants du jour au Sénégal

Aujourd’hui, plusieurs sujets ont retenu l’attention au Sénégal, allant de la transparence dans la gestion des ressources maritimes à la polarisation politique croissante. Voici un aperçu des événements marquants qui ont animé le pays :

Transparence dans la pêche : La liste des navires dévoilée par la ministre des pêches

La ministre des pêches, Dr. Fatou Diouf, a pris une initiative louable en dévoilant la liste complète des 151 navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des autorisations de pêche entre les navires nationaux et étrangers, dans le but de préserver les stocks de poissons et de promouvoir la durabilité de l’industrie de la pêche.

Divergences politiques : Diomaye critique les choix de politique étrangère de Sonko

Dans le domaine politique, les tensions persistent entre différentes figures politiques. Le lider maximo Diomaye a vivement critiqué les choix de politique étrangère de Sonko, l’accusant de favoriser des relations avec des états putschistes au détriment des principes démocratiques. Cette divergence souligne les divergences idéologiques croissantes entre les acteurs politiques et met en lumière l’importance des orientations diplomatiques dans la sphère politique du pays.

Tensions à l’UCAD : Conflit sur l’affectation d’Ismaïla Madior Fall

Au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de nouvelles tensions ont éclaté concernant l’affectation de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES) s’oppose fermement à cette décision, dénonçant une transgression des procédures réglementaires. Ce conflit met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance universitaire et de gestion des ressources humaines.

Autres sujets d’actualité

En plus de ces événements marquants, d’autres sujets ont également fait l’actualité au Sénégal, notamment le décès de Serigne Amdi Bousso, muezzin de la grande mosquée de Touba, les préparatifs pour la Tabaski 2024, les tensions au Mali lors du dialogue inter-Maliens, et la formation en cultures urbaines pour les jeunes à Dakar.

Madina Gounass : Annonce de la Date de la Prochaine Édition du « Daakaa »

Le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Bâ, a récemment dévoilé la date officielle de la prochaine édition du « Daakaa », la retraite spirituelle annuelle tant attendue. Prévue pour se tenir le 26 avril 2025, cette 84ème édition promet d’être un événement majeur pour la communauté religieuse.

L’annonce de la date officielle a été faite lors du lancement officiel de l’édition précédente, qui s’est déroulée du 27 avril au 6 mai. Cette édition a été marquée par la visite de courtoisie du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au Khalife de Madina Gounass. Elle a rassemblé des milliers de fidèles venus du Sénégal et des pays de la sous-région, démontrant ainsi son importance et son rayonnement dans le monde religieux.

Le « Daakaa » se déroule traditionnellement sur un site situé à 10 km de la commune de Madina Gounass, dans le département de Vélingara, dans le sud du Sénégal. Cet événement revêt une grande importance spirituelle pour les fidèles, qui y participent pour renforcer leur foi, recevoir des enseignements religieux et se connecter avec la communauté.

En annonçant la date de la prochaine édition du « Daakaa », le khalife général de Madina Gounass offre à tous les fidèles une perspective excitante pour l’avenir et souligne l’importance continue de cet événement dans la vie spirituelle de la région. La communauté religieuse attend avec impatience ce moment de communion et de dévotion.

Anta Babacar Ngom : Persévérance et Détermination pour un Avenir Politique

Malgré sa position à la 13e place lors de la dernière élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, la dirigeante du groupe avicole Sedima, reste déterminée à atteindre son objectif ultime : accéder à la magistrature suprême. Avec seulement 0,34% des suffrages exprimés en sa faveur, soit 15 457 voix sur 19 candidats, elle reconnaît que son chemin vers la présidence a rencontré des obstacles, mais elle affirme que ce n’est que partie remise.

Lors d’une récente rencontre, Anta Babacar Ngom a exprimé sa conviction profonde selon laquelle elle aurait dû être la présidente de la République. Malgré la défaite électorale, elle reste résolument engagée dans la politique et affirme son identité en tant que femme politique assumée et affirmée. Elle insiste sur le fait que son combat va au-delà de ses ambitions personnelles et qu’elle reste déterminée à poursuivre son engagement politique.

« Notre combat va au-delà de ça (…) Aujourd’hui, je me présente comme étant Anta Babacar, femme politique assumée et affirmée. Je vous rassure qu’on ne change jamais de priorités. Aujourd’hui, nous sommes encore plus déterminés et je tends la main à tout un chacun, parce que c’est l’union qui fait la force. Nous sommes toujours sur cette lancée », a-t-elle déclaré.

Anta Babacar Ngom affirme qu’elle croit en son for intérieur et reste convaincue que son moment viendra. Malgré les défis et les revers, elle reste optimiste quant à ses chances de réaliser son ambition politique. « j’y suis toujours, j’y crois en mon for intérieur. Ce n’est qu’un combat décalé et si Dieu le veut, j’y arriverai », a-t-elle ajouté.

Sa détermination à poursuivre son engagement politique et son refus de se laisser décourager par les obstacles témoignent de sa résilience et de son dévouement envers ses convictions. Alors que son avenir politique reste incertain, Anta Babacar Ngom continue de faire entendre sa voix et de défendre ses idéaux avec passion et persévérance.

Consommation de drogues en milieu carcéral : un détenu sur quatre fume quotidiennement du cannabis

Selon une récente étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), la consommation de cannabis en prison est largement répandue, avec un détenu sur quatre affirmant en fumer quotidiennement. Cette enquête, appelée ESSPRI (Enquête sur la santé et les substances en prison), a été menée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et ayant passé plus de trois mois en détention. Elle constitue la première enquête représentative à l’échelle de la France sur ce sujet spécifique.

Les résultats de l’étude révèlent que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées : tabac, alcool, cannabis, cocaïne, crack, MDMA et héroïne. En ce qui concerne le cannabis, la moitié des détenus (49%) déclarent en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention, et la prévalence d’usage quotidien est estimée à 26%.

Outre le cannabis, l’étude met en évidence la consommation d’autres substances telles que le tabac et l’alcool, qui sont également largement répandues en prison. En effet, 73% des détenus ont déclaré fumer du tabac en 2023, avec 63% d’entre eux en fumant quotidiennement, soit 2,5 fois plus qu’en population générale.

Selon les experts, la prison ne semble pas être un lieu d’initiation à la consommation de drogues, mais plutôt un endroit où les consommations sont plus élevées qu’en population générale. Ils soulignent également que la représentation de l’accessibilité du cannabis et de l’alcool en détention diffère de la réalité, le cannabis étant considéré comme plus facilement accessible que l’alcool.

Pour lutter contre ce phénomène, les experts recommandent une densification des consultations en addictologie en prison, ainsi que des mesures visant à limiter l’introduction de substances illicites. Une seconde enquête est prévue en 2025, cette fois-ci en incluant les femmes incarcérées et en se concentrant sur les détenus en Outre-mer.

Le Sénégal réaffirme son soutien indéfectible à la Palestine lors du 15e Sommet de l’OCI

Lors du 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a prononcé une déclaration forte, réaffirmant le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes du peuple palestinien. Cette déclaration a été saluée par Yassine Fall, ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, qui souligne qu’elle reflète la position historique du pays sur la question palestinienne.

SOMMET OCI BANJUL | Le Sénégal réaffirme son engagement indéfectible en faveur du peuple palestinien

Depuis de nombreuses décennies, le Sénégal a maintenu une position ferme en faveur de la Palestine, en reconnaissant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et en condamnant les violations des droits humains et du droit international commises à leur encontre. Cette position est ancrée dans les valeurs de justice, de dignité humaine et de respect du droit international, et elle a été exprimée à maintes reprises à travers des déclarations officielles et des actions diplomatiques.

La déclaration du Président Diomaye Faye lors du sommet de l’OCI revêt une importance particulière dans un contexte mondial marqué par les défis et les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient. En réaffirmant le soutien du Sénégal à la Palestine, le Président a souligné l’importance de maintenir la solidarité et l’unité au sein de la communauté internationale en faveur de la cause palestinienne.

Cette position est également en accord avec les aspirations et les attentes du peuple sénégalais, qui a toujours exprimé une profonde solidarité envers le peuple palestinien. Elle renforce le sentiment d’appartenance à une communauté internationale fondée sur des principes de justice, de solidarité et de respect mutuel.

La déclaration du Président Diomaye Faye témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la justice et la paix au Moyen-Orient. Elle réaffirme la position historique du pays en faveur de la Palestine et souligne l’importance de maintenir cette solidarité dans la lutte pour la justice et la dignité du peuple palestinien.

Dakar accueille le Cénacle des Nations sous l’égide de l’Archevêque Benjamin Ndiaye

La capitale sénégalaise se prépare à un événement spirituel d’envergure alors que le « Cénacle des Nations » se tiendra du 12 au 18 mai sous la direction de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Initié par la Communauté Mère du Divin Amour (CMDA), cet événement international vise à fortifier la foi des participants à travers une série de prières, d’enseignements et de témoignages.

Les lieux choisis pour cet événement, le Stadium Marius Ndiaye et le Palais des Sports Dakar Aréna, seront le théâtre de la communion spirituelle entre les fidèles et les prédicateurs de renom venus des quatre coins du monde. Parmi eux, le Dr Jean-Emmanuel Clément Akobů, fondateur de la CMDA, ainsi que d’autres figures de la spiritualité chrétienne, partageront leur sagesse et leur expérience avec les participants.

Marie-Ange Faye Diatta, responsable de la CMDA au Sénégal, souligne l’importance de cet événement pour le renouvellement intérieur et l’unité des croyants. Elle insiste sur la gratuité de l’événement et sur son rôle en tant que plateforme d’échange et de partage de la foi chrétienne dans toute sa diversité.

Le Cénacle des Nations, fondé en 1989 par Jean-Emmanuel Clément Akobé, continue de rayonner comme un phare de spiritualité, promouvant l’amour du Christ et la dévotion mariale au sein de l’Église et de la communauté mondiale. Des navettes seront mises en place pour faciliter l’accès aux sites de l’événement à travers Dakar, rendant ainsi cette expérience spirituelle accessible à tous.

Cet événement s’annonce comme une opportunité précieuse pour les fidèles de se ressourcer, de partager leur foi et de renforcer leur lien avec Dieu et leur communauté, tout en célébrant la richesse et la diversité de la spiritualité chrétienne.

Rencontre entre le Président Diomaye Faye et Riyad al-Maliki : La Palestine salue la position du Sénégal

La Palestine a exprimé sa gratitude envers le Sénégal pour sa position constante et solidaire sur la question de Gaza. Lors du 15e sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui s’est tenu en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien avec Riyad al-Maliki, envoyé spécial de Mahmoud Abbas, Président de la Palestine.

SOMMET OCI | La Palestine remercie le Sénégal pour sa position constante sur la situation à Gaza

L’entretien entre le Président Faye et M. Maliki a mis en lumière la question cruciale de la Palestine et la solidarité continue du Sénégal envers le peuple palestinien. M. Maliki a chaleureusement salué la position ferme et cohérente du Sénégal dans le conflit opposant la Palestine à Israël, soulignant l’importance de maintenir et de renforcer cette tradition de soutien.

La position du Sénégal en faveur de la Palestine a été un élément constant de sa politique étrangère, reflétant son engagement envers les principes de justice et de solidarité internationale. Le Président Faye s’est engagé à poursuivre cette tradition et à renforcer les liens de coopération et de soutien entre le Sénégal et la Palestine.

Cette rencontre entre les deux dirigeants témoigne de l’importance accordée par le Sénégal à la question palestinienne et de sa volonté de jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et de la justice au Moyen-Orient. Elle souligne également l’engagement du Sénégal envers les principes de l’OCI et de la communauté internationale dans son ensemble.

Le Sénégal continue ainsi de jouer un rôle crucial dans les efforts visant à résoudre les conflits et à promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région, tout en affirmant son attachement aux valeurs de solidarité et de fraternité qui sont au cœur de sa politique étrangère.

Projet Nouvelle Ville de Thiès : Accaparé par la classe politique, des religieux…

Le projet de la Nouvelle Ville de Thiès, initialement conçu pour répondre aux besoins de la population locale et favoriser le développement urbain, est aujourd’hui entaché par des pratiques d’accaparement foncier et de spoliation au profit de la classe politique et d’autres figures influentes de la société.

Situé au sud-ouest de la ville de Thiès, englobant les communes de Thiès Ouest, Fandene, Notto Diobass et Keur Moussa, ce projet avait pour objectif initial de créer un cadre de vie moderne et fonctionnel pour les habitants de la région. Cependant, il semble que certains acteurs politiques et sociaux aient bénéficié de manière disproportionnée de vastes étendues de terres, au détriment des populations locales et des principes initiaux du projet.

Des personnalités politiques telles qu’Idrissa Seck du parti Rewmi, Pape Diop, Youssou Ndour, Cheikh Oumar Anne, Arona et Daouda Dia, Kalidou Wagué, Ami Ndiaye Gniby, Antoine Diome, entre autres, sont citées comme ayant acquis des parcelles de manière controversée dans le cadre de ce projet.

À Mbour 4 Extension, des irrégularités ont également été signalées, touchant les parcelles attribuées aux délégués de quartier, aux communicateurs traditionnels, à la presse, à la société civile et même aux religieux.

Les allégations selon lesquelles le président sortant, Macky Sall, serait impliqué dans la distribution inéquitable de ces parcelles soulèvent des préoccupations majeures concernant la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques. Ces allégations soulignent la nécessité d’une enquête approfondie et transparente pour faire toute la lumière sur ces pratiques et garantir que le projet de Nouvelle Ville serve véritablement l’intérêt public et réponde aux besoins réels de la population locale.

Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour remédier à cette situation et restaurer la confiance du public dans la gestion des ressources foncières et urbaines. L’équité, la justice et la transparence doivent être les principes directeurs de tout projet de développement urbain afin de garantir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Macky Sall appelle à l’unité au sein de l’APR lors d’un appel téléphonique à Kaffrine

Macky Sall, ancien Président du Sénégal, a récemment lancé un appel à l’unité au sein de l’Alliance pour la République (APR), son parti politique, et de Benno Bokk Yakar. Cet appel a été fait lors d’un appel téléphonique en direct avec des responsables de son parti qu’il avait envoyés au Daaka, un événement religieux important au Sénégal.

La délégation envoyée par Macky Sall au Daaka était composée de quatre anciens ministres, notamment Mansour Faye, Moussa Bocar Thiam, Moussa Baldé, et Abdoulaye Seydou Sow, ainsi que du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et d’autres responsables de l’APR et de Benno Bokk Yakar. Ces responsables ont eu l’honneur de transmettre le message de leur leader au khalife, le chef religieux de la région.

L’appel de Macky Sall à l’unité au sein de l’APR revêt une importance particulière dans un contexte politique où les tensions internes peuvent affaiblir le parti. En rappelant l’importance de l’unité et de la solidarité, Macky Sall cherche à renforcer la cohésion au sein de son parti et à consolider son soutien politique.

Cet appel intervient également dans un contexte où l’APR se prépare à relever de nouveaux défis politiques et à affronter des élections à venir. L’unité au sein du parti est cruciale pour garantir sa stabilité et sa capacité à mobiliser efficacement ses partisans lors des prochaines échéances électorales.

En réaffirmant son engagement envers l’unité et la cohésion au sein de l’APR, Macky Sall espère renforcer la position de son parti politique et consolider sa base de soutien en vue des défis à venir sur la scène politique sénégalaise.

Les sages-femmes sénégalaises appellent à un rôle accru face à la crise climatique lors de la Journée internationale de la sage-femme

La célébration de la Journée internationale de la sage-femme au Sénégal, le 5 mai dernier, a été l’occasion pour l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal (Ansfs) de faire entendre sa voix et de plaider pour un investissement accru dans leur profession. Dans un contexte marqué par les défis du changement climatique, les sages-femmes ont mis en avant leur nécessité d’autonomie, de reconnaissance et de participation active aux politiques de santé.

La présidente de l’Ansfs, Bigué Ba Mbodji, a souligné l’importance cruciale de l’adaptabilité des sages-femmes lors des crises climatiques pour assurer la continuité des soins maternels et néonatals. Elle a insisté sur l’urgence de reconnaître le rôle potentiel des sages-femmes en tant qu’acteurs clés dans la réduction de l’empreinte carbone des services de santé et dans l’amélioration de leur résilience face aux changements globaux.

Sous le thème de cette année, « Les sages-femmes, une solution vitale pour le climat », l’Ansfs a souligné que les professionnels de la santé maternelle et néonatale sont essentiels pour fournir des soins respectueux et de qualité, surtout en situation de catastrophe. Ainsi, elle a insisté sur la nécessité d’augmenter les ressources et l’autonomie des sages-femmes, ainsi que leur présence à chaque table de décision.

Pour répondre efficacement aux urgences climatiques et promouvoir des pratiques durables, il est impératif que les sages-femmes soient pleinement impliquées dans les décisions politiques et qu’elles disposent des ressources nécessaires pour répondre aux besoins de santé maternelle et néonatale, dans le respect de l’environnement et des principes de durabilité.

Mobilisation des anciens élèves pour la réhabilitation du lycée Waldiodio Ndiaye, un bastion de l’éducation sénégalaise menacé de ruine

Le lycée Waldiodio Ndiaye, véritable institution de l’enseignement sénégalais, est confronté à une crise majeure due à son état de délabrement avancé. Anciennement fréquenté par des personnalités influentes, dont l’ancien Président Macky Sall, cet établissement historique est aujourd’hui menacé par la ruine, mettant en péril son rôle crucial dans la formation des générations futures.

Pour faire face à cette menace imminente, le comité de pilotage des anciens élèves s’est réuni lors d’un forum organisé par l’école samedi dernier. L’urgence de la situation a été soulignée, ainsi que l’impact dévastateur de la détérioration des infrastructures sur la qualité de l’enseignement dispensé.

Conscients de l’importance de sauvegarder cet héritage éducatif, les anciens élèves ont pris l’initiative de mobiliser des ressources matérielles, financières et humaines pour la réhabilitation du lycée. Leur engagement témoigne de leur attachement profond à leur alma mater et de leur volonté de préserver son héritage pour les générations futures.

En parallèle, les anciens élèves ont lancé un appel pressant aux autorités supérieures du pays et aux directions académiques pour accélérer les travaux de rénovation. Ils ont souligné que la survie même du système éducatif dépend de la préservation des infrastructures scolaires et ont insisté sur l’importance de prendre des mesures immédiates pour éviter une détérioration plus grave.

La mobilisation des anciens élèves du lycée Waldiodio Ndiaye témoigne de la force de la communauté éducative et de son engagement envers l’excellence académique et la préservation du patrimoine éducatif sénégalais. Leur action collective représente un espoir pour l’avenir de l’éducation au Sénégal et illustre la puissance de la solidarité dans la lutte pour la sauvegarde de nos institutions éducatives.

Blocage dans certaines directions suite aux nominations de Diomaye Faye

Les récentes nominations opérées par le Président Diomaye Faye lors des derniers Conseils des ministres ont suscité des problèmes de transition dans certaines directions et institutions publiques. Alors que plus d’une trentaine de postes ont été pourvus, des retards et des blocages ont été signalés dans certains secteurs, selon Les Échos de ce lundi.

Si la passation de témoin s’est déroulée sans accroc dans certaines entités, d’autres ont connu des difficultés. Les Échos rapporte des lenteurs dans la transition au niveau de quelques directions nationales, sans fournir de détails précis.

Le journal souligne que certains directeurs généraux récemment limogés n’ont toujours pas reçu de documents officiels les informant des modalités de la passation de service avec leurs remplaçants. Cette situation a entraîné un ralentissement des activités administratives, les directeurs sortants refusant de signer de nouveaux actes tant que la passation n’est pas effectuée.

Les présidents de Conseil d’administration (PCA) ne sont pas épargnés par cette situation. Certains d’entre eux sont dans l’attente de la passation de service de leurs directeurs généraux et ne savent pas quand ils seront installés dans leurs fonctions pour assurer la continuité du travail.

Ce blocage souligne les défis rencontrés lors des transitions administratives et met en lumière la nécessité d’une gestion efficace des processus de passation de service. Il est essentiel que les nouvelles nominations se déroulent de manière fluide et que les directeurs sortants et entrants collaborent étroitement pour garantir la continuité des activités et des services publics. En attendant, ces retards dans la transition pourraient avoir un impact sur le fonctionnement de certaines institutions et nécessitent une résolution rapide pour éviter toute perturbation supplémentaire.

Gestion des ressources extractives à Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye : Les Observatoires territoriaux appellent les autorités à agir

Les Observatoires territoriaux sur le secteur extractif (OTSE) de Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye ont lancé un appel pressant aux autorités concernant la gestion des ressources extractives dans ces communes. Lors d’un point de presse, ils ont souligné l’importance cruciale de cette question, particulièrement dans le contexte actuel marqué par la publication du rapport de la Cour des comptes sur le contrôle des recettes issues du secteur minier.

Les OTSE ont mis en évidence plusieurs problématiques liées à l’exploitation des ressources extractives, notamment dans l’arrondissement de Méouane. Ils ont mentionné des préoccupations telles que le transport de produits dangereux, les fuites de gaz nuisibles aux cultures, le non-respect des obligations environnementales et du contenu local, ainsi que les exonérations accordées aux entreprises extractives.

Dans ce cadre, les OTSE ont appelé les entreprises minières à respecter scrupuleusement leurs obligations légales et contractuelles, notamment en réalisant les études périodiques sur la qualité de l’environnement prévues par les conventions minières. Ils ont également insisté sur la nécessité d’une plus grande transparence dans la gestion des dépenses sociales et environnementales, ainsi que sur une meilleure implication des autorités locales dans ce processus.

Parallèlement, les OTSE ont exhorté les autorités locales à consolider l’intercommunalité pour mieux répondre aux problèmes liés au secteur extractif et à assurer une meilleure planification des besoins prioritaires des populations. Ils ont également encouragé les communautés à rester vigilantes et à alerter les autorités en cas de non-respect des engagements pris par les entreprises extractives.

Enfin, les OTSE ont exprimé leur soutien à l’Etat du Sénégal dans sa volonté de renégocier les contrats miniers et ont demandé que des mesures soient prises pour répondre aux conclusions préoccupantes du rapport de la Cour des comptes.

Cette initiative des OTSE reflète une volonté forte de garantir une gestion responsable et transparente des ressources extractives au Sénégal, tout en veillant à ce que les communautés locales bénéficient équitablement des retombées de cette exploitation.

Victoire éclatante du Jaraaf de Dakar 3-0 face à Teungueth FC : l’écart au classement de la Ligue 1 se resserre

Le Jaraaf de Dakar a signé une victoire éclatante sur un score de 3-0 contre Teungueth FC lors de la 22ᵉ journée de la Ligue 1 sénégalaise, réduisant ainsi l’écart au classement avec le leader de la compétition.

Dans un affrontement captivant au stade municipal de Ngor, le Jaraaf a pris un départ agressif, mettant la pression sur son adversaire dès les premières minutes. La persévérance des Médinois a été récompensée à la 10ᵉ minute lorsque Souleymane Cissé a ouvert le score, offrant à son équipe un avantage précoce.

Malgré les efforts de Teungueth FC pour revenir dans le match, la défense solide du Jaraaf a maintenu son emprise sur la rencontre, conservant leur avance jusqu’à la pause. Au retour des vestiaires, les visiteurs ont tenté de renverser la tendance, mais se sont heurtés à une résistance farouche de la part des Médinois.

La victoire du Jaraaf a été scellée avec deux buts rapides d’Aimé Tendeng et d’Ababacar Sarr à la 81ᵉ minute, confirmant ainsi leur domination dans le match. Cette performance remarquable souligne la détermination de l’équipe entraînée par Malick Daf à poursuivre sa lutte pour le titre de la Ligue 1 sénégalaise.

Avec cette victoire convaincante, le Jaraaf de Dakar se rapproche à seulement quatre points du leader Teungueth FC, promettant une compétition palpitante pour la suite du championnat.

Bacary Cissé offre des équipements sportifs aux clubs de football de Ziguinchor

Le journaliste sportif bien connu et conseiller de Sadio Mané, Bacary Cissé, a récemment manifesté son soutien aux clubs de football de Ziguinchor en distribuant généreusement un lot d’équipements sportifs. Cette initiative louable s’est déroulée lors d’une cérémonie émouvante, où Bacary Cissé a exprimé sa volonté d’aider les clubs locaux face aux défis qu’ils rencontrent au quotidien.

En tant que « fils de la région », Bacary Cissé comprend les enjeux auxquels sont confrontés les clubs de Ziguinchor et a donc décidé d’apporter son soutien de manière tangible. Chaque club a ainsi reçu des maillots, des ballons et un soutien financier, ce qui devrait considérablement renforcer leurs ressources et leurs capacités.

Au-delà de la simple distribution d’équipements, Bacary Cissé a également souligné l’importance de doter la Ligue régionale d’un siège, un élément essentiel pour accroître son efficacité et son impact sur le développement du football local. Cette proposition a été chaleureusement accueillie par le président de la Ligue, Irama Djiba, qui a salué ce geste comme étant non seulement généreux, mais aussi crucial pour l’amélioration des infrastructures des clubs.

Cette initiative de Bacary Cissé témoigne de son engagement envers le développement du football local à Ziguinchor et de son désir de voir les clubs locaux prospérer. Son geste généreux contribue ainsi à renforcer la communauté sportive de la région et à offrir de nouvelles opportunités aux jeunes talents.

Suspension des opérations foncières au Sénégal : le Président Faye agit pour l’équité et la justice, selon le Pr Sidy Alpha Ndiaye

Le Pr Sidy Alpha Ndiaye, enseignant-chercheur agrégé en Droit public, a récemment commenté les récentes décisions du Président Faye concernant la suspension de toutes les opérations domaniales au Sénégal. Selon lui, cette mesure ne se limite pas à une simple question technique mais touche profondément à l’éthique, à la justice sociale et à la culture, en interrogeant l’accès des populations locales à la terre.

Dans son intervention, le professeur a vivement critiqué la manière dont certains terrains ont été attribués, pointant du doigt des bénéficiaires souvent des hommes politiques ayant obtenu de vastes étendues de terre. Il a approuvé l’initiative du président visant à revoir les conditions de ces attributions, dans le but d’assurer une distribution plus équitable et juste des ressources foncières dans le pays.

Cette suspension des opérations foncières prend ainsi une dimension éthique et sociale, témoignant de la volonté du Président Faye de garantir l’accès équitable à la terre pour tous les citoyens sénégalais. Cette action s’inscrit dans une démarche visant à corriger les injustices passées et à promouvoir une répartition plus équitable des ressources foncières, contribuant ainsi à renforcer l’équité et la justice sociale dans le pays.

Sidy Alpha Ndiaye salue la publication des rapports de la Cour des Comptes et de l’Ofnac pour renforcer la démocratie au Sénégal

Le Professeur Sidy Alpha Ndiaye a récemment exprimé son approbation à l’égard de la diffusion des rapports de la Cour des comptes et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), soulignant leur rôle crucial dans la revitalisation de la démocratie sénégalaise. Selon lui, la publication de ces rapports représente un exemple de ré-enchantement de la démocratie, mettant en lumière l’impact significatif de ces documents sur la transparence gouvernementale.

L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Ige) a également été évoquée par le Professeur Ndiaye, qui a salué les efforts du président de la République pour une séparation efficace avec la présidence, renforçant ainsi l’objectivité de l’institution. Il a souligné que le Président est prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer une gestion transparente des affaires publiques. Concernant la Cour des comptes, le Professeur a souligné que le rôle du ministère de la Justice sera crucial pour garantir la reddition des comptes, en conformité avec les principes de justice.

En outre, le Professeur Ndiaye a salué la possibilité d’une initiative judiciaire en réponse aux rapports, reflétant ainsi les attentes des citoyens qui ont expressément soutenu ces mesures lors des élections du 24 mars. « C’est bien là l’attente des masses populaires qui veulent une vraie redevabilité dans la gestion des affaires d’État », a-t-il conclu.

Cette déclaration souligne l’importance des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac dans le renforcement de la gouvernance et de la démocratie au Sénégal, tout en mettant en avant l’engagement du gouvernement à répondre aux préoccupations des citoyens et à assurer la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Ousmane Sonko réunit le Bureau politique de PASTEF, marquant une reprise dynamique après une longue pause

Ousmane Sonko, le leader du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), a présidé la première réunion du Bureau politique de son parti après une interruption d’un an. Cette reprise des activités politiques du PASTEF marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, soulignant l’ambition de Sonko de jouer un rôle majeur dans la politique nationale et africaine.

La réunion, qui s’est tenue récemment, a été l’occasion pour Sonko et les membres du Bureau politique de discuter des stratégies et des orientations futures du parti. Cet événement revêt une importance particulière alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines échéances électorales et que le PASTEF cherche à consolider sa position en tant que force politique émergente.

Lors de cette réunion, Ousmane Sonko a également annoncé une série de déplacements internationaux visant à renforcer les liens avec plusieurs pays africains. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du PASTEF d’élargir son influence au-delà des frontières sénégalaises et de promouvoir ses idéaux de justice sociale, d’éthique et de fraternité à l’échelle continentale.

Parallèlement à cette reprise dynamique du PASTEF, le gouvernement sénégalais a été secoué par une série de démissions de haut niveau. Les ministres Birame Soulèye Diop et Yankhoba Diémé ont annoncé leur départ, conformément à la nouvelle régulation sur le cumul des mandats, affirmant ainsi leur engagement envers l’intégrité et la dévotion à leurs responsabilités ministérielles.

Dans l’ensemble, la réunion du Bureau politique de PASTEF et les démissions au sein du gouvernement soulignent les dynamiques en cours dans le paysage politique sénégalais. Alors que le PASTEF cherche à consolider sa position et à étendre son influence, les démissions des ministres mettent en lumière l’importance de la bonne gouvernance et de la transparence dans l’exercice du pouvoir.

Engagement étudiant pour un campus plus propre : Journée d’assainissement à l’UADB

Les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) ont démontré leur engagement en faveur de l’environnement lors d’une journée d’assainissement organisée sur le campus. Plus de vingt associations étudiantes ont collaboré pour cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la préparation de la Journée internationale de l’environnement, à venir le 5 juin, sous le thème de la « Gestion des déchets plastiques ».

Le recteur de l’UADB, le professeur Ibrahima Faye, a souligné l’importance de cet événement, mettant en avant le rôle des universités dans l’amélioration du cadre de vie local. Cette journée, a-t-il expliqué, vise à nettoyer l’ensemble du campus et à sensibiliser la communauté estudiantine à l’importance de la préservation de l’environnement.

Le vice-recteur chargé des études, Segane Mbodji, a appelé les étudiants à adopter des comportements responsables en matière de gestion des déchets plastiques. Il a insisté sur l’importance de maintenir la propreté du campus pour offrir un environnement propice aux études et au travail.

Les étudiants, quant à eux, ont exprimé leur engagement en faveur de la protection de l’environnement. Pour Ibra Sène, étudiant en Master de droit public, cette journée est l’occasion de sensibiliser ses pairs à l’importance de préserver leur cadre de vie. Il a appelé à une mobilisation continue des autorités universitaires et des associations étudiantes pour maintenir cette initiative dans la durée.

Cette journée d’assainissement à l’UADB témoigne de la volonté des étudiants de contribuer activement à la préservation de l’environnement et à l’amélioration de leur cadre de vie sur le campus universitaire.

Revalorisation du statut de conseiller municipal : un collectif en gestation installe son antenne à Thiès

Dans un effort visant à revaloriser le statut des conseillers municipaux au Sénégal, un collectif émergeant, le Collectif des conseillers municipaux du Sénégal (COCMS), a récemment installé son bureau dans le département de Thiès. L’assemblée générale constitutive, tenue dans la salle des délibérations de l’hôtel de ville de Thiès, a désigné Ousseynou Fall comme coordonnateur du Collectif dans ce département.

Le COCMS est décrit comme un cadre de concertation, d’échange, de partage, de décision et d’action, visant à défendre les intérêts matériels et moraux des conseillers municipaux, renforcer leurs capacités et établir des partenariats avec des acteurs techniques et financiers.

Lors de cette réunion inaugurale, les membres du Collectif ont formulé des doléances adressées au président Bassirou Diomaye Faye, notamment la revalorisation du statut du conseiller municipal, une meilleure prise en charge sanitaire, l’augmentation des indemnités de session et la création d’une coopérative d’habitat pour les conseillers municipaux.

Cette initiative trouve son origine en début janvier aux Parcelles assainies, à Dakar, en réaction à l’annonce de la revalorisation des rémunérations des maires et de leurs adjoints. Depuis lors, les membres ont organisé des conférences de presse et des séminaires, en vue de structurer le Collectif à l’échelle nationale.

Selon Ousseynou Fall, chaque conseiller municipal coûte actuellement 50 000 FCFA par an à sa commune, une somme qu’ils jugent insuffisante compte tenu de leurs responsabilités. Toutefois, ils espèrent que, grâce à une organisation collective, ils pourront atteindre leurs objectifs et obtenir une reconnaissance adéquate de leur rôle et de leurs contributions au niveau local.

Cette démarche reflète l’aspiration des conseillers municipaux à une meilleure représentation et à des conditions de travail plus justes et équitables, dans le but de servir au mieux leurs communautés et de contribuer au développement local.

Étude révèle : 50% des femmes victimes de VBG en milieu professionnel

Une étude récente a révélé qu’environ cinquante pour cent (50%) des femmes travailleuses au Sénégal sont victimes de violences basées sur le genre (VBG) dans leur milieu professionnel. Ces résultats alarmants ont été partagés par la coordonnatrice du Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEEG 2), Awa Nguer Fall, lors d’un panel organisé à Dakar en partenariat avec les femmes du Mouvement national des femmes de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA).

Selon Mme Fall, cette étude a également révélé que quatre-vingt pour cent (80%) des auteurs de ces violences sont des hommes. Les violences basées sur le genre en milieu professionnel prennent différentes formes, notamment psychologique, économique, physique et sexuelle, selon les conclusions de l’étude menée par le Groupe d’études et de recherches genre et sociétés (GESTES) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

Les statistiques indiquent que les formes de violences les plus courantes sont d’ordre psychologique (35,5%), économique (27,5%), physique (9,7%) et sexuel (6,5%) en milieu professionnel.

Face à cette réalité préoccupante, le partenariat entre le PASNEEG 2 et les femmes de la CSA vise à sensibiliser et à autonomiser les femmes travailleuses pour qu’elles connaissent mieux leurs droits dans leur lieu de travail. La directrice de la Famille et de la protection des couches vulnérables, Rokhaya Diakhaté, a également rappelé les mesures mises en place par l’État du Sénégal pour lutter contre les VBG, telles que le Plan d’action national de lutte contre les VBG et la plateforme d’écoute et d’orientation ‘Wallu Allo 116’.

Cette rencontre souligne l’importance de sensibiliser et de mobiliser les femmes travailleuses et les autorités pour lutter efficacement contre les VBG en milieu professionnel et garantir un environnement de travail sûr et respectueux des droits de chacun.

Sidy Alpha Ndiaye : Une alternance avec une vraie alternative

Le professeur agrégé en Droit public à l’université Cheikh Anta Diop, Sidy Alpha Ndiaye, qualifie la récente alternance politique au Sénégal de « ré-enchantement démocratique ». Selon lui, cette troisième alternance, qui a propulsé Bassirou Diomaye Faye à la présidence, représente une transformation systémique tant sur la forme que sur le fond, offrant ainsi une véritable alternative aux citoyens sénégalais.

Pour Sidy Alpha Ndiaye, cette alternance est différente des précédentes car elle propose une réelle alternative politique. Contrairement aux deux précédentes alternances qui étaient, selon lui, dépourvues de véritables alternatives, celle-ci représente un changement significatif dans le paysage politique sénégalais. Il souligne notamment le fait que Bassirou Diomaye Faye, en tant qu’opposant, a été élu dès le premier tour avec un niveau d’adhésion de 54%, un résultat rare en Afrique.

Cette alternance annonce, selon le professeur, une rupture systémique, caractérisée par des mutations profondes et un projet révolutionnaire. Il explique que la rupture systémique implique un changement de paradigmes dans les méthodes de gouvernance, comme en témoigne le projet de réforme des institutions. Sidy Alpha Ndiaye soutient que cette réforme vise à déconstruire les anciens schémas hérités de la colonisation et à reconstruire sur la base d’institutions africaines adaptées au contexte actuel.

Il prend l’exemple du code pénal sénégalais, un code hérité de l’époque coloniale, et souligne la nécessité de le réformer pour mieux protéger les droits fondamentaux des individus. Il espère que ces réformes permettront de répondre aux attentes des citoyens en termes de modernisation et d’adaptation des institutions aux réalités actuelles du Sénégal.

En conclusion, Sidy Alpha Ndiaye voit dans cette alternance une opportunité de transformation profonde du système politique sénégalais, avec la promesse d’une gouvernance plus moderne et plus adaptée aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Débat public en berne : L’opposition se fait discrète tandis que Diomaye Faye s’affirme

Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour du scrutin le 24 mars dernier, un silence étrange semble s’être installé chez les candidats malheureux à la dernière présidentielle. Cette tendance marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais, avec plusieurs figures de l’opposition choisissant de rester en retrait du débat public.

Des personnalités telles que Thierno Alassane Sall, Aly Ngouille Ndiaye, Déthié Fall, Aliou Mamadou Dia, Khalifa Sall, entre autres, qui étaient autrefois très actives sur les réseaux sociaux et dans les médias, ont subitement cessé de s’exprimer publiquement. Leur silence intrigue, d’autant plus qu’ils étaient souvent présents pour commenter l’actualité politique et sociale du pays.

Les raisons de cette discrétion sont diverses, mais une explication courante évoquée par les proches de ces personnalités est la nécessité d’évaluer d’abord les élections avant de revenir sur le devant de la scène. Certains envisagent des activités de massification en perspective des prochaines élections, bien que pour l’instant, cela ne se traduise pas par une activité notable sur le terrain.

La particularité de cette élection, marquée par une troisième alternance démocratique au Sénégal, réside dans le fait qu’il n’y a pas eu de négociations entre les deux tours, ce qui signifie qu’il n’y a pas eu d’accord de partage du pouvoir entre les différents candidats. Cette situation contraste avec les précédentes élections où des coalitions se formaient entre les deux tours pour soutenir le candidat arrivé en tête.

Certains observateurs soulignent que le silence de l’opposition peut également être attribué à des calculs politiques, avec certains candidats espérant être cooptés par les nouvelles autorités. Cependant, cette attente peut s’avérer vaine, car le gouvernement de Diomaye Faye semble afficher une certaine autonomie vis-à-vis des anciennes figures politiques du pays.

Pendant ce temps, Diomaye Faye continue à s’affirmer dans son rôle de président, sans être entravé par des négociations politiques ou des alliances pré-électorales. Son élection dès le premier tour a renforcé sa légitimité et lui a donné les coudées franches pour mettre en œuvre son programme politique.

Le paysage politique sénégalais semble traverser une période de transition, avec une opposition en retrait et un président nouvellement élu qui affirme son autorité. Il reste à voir comment cette dynamique évoluera dans les mois à venir, en particulier avec les élections législatives et locales à l’horizon.

Controverse sur l’arrêt des constructions sur la Corniche : Me Doudou Ndoye exprime ses réserves

L’avocat spécialiste des questions foncières, Me Doudou Ndoye, a exprimé son désaccord concernant la décision de suspendre les constructions dans plusieurs domaines du pays, notamment sur le littoral. Lors de son intervention dans le Grand Jury de ce dimanche 5 mai, il a critiqué la démarche de l’État, affirmant que celle-ci était entachée d’illégalité.

Selon Me Ndoye, suspendre les travaux dans certaines parties du pays sans mener au préalable des enquêtes appropriées est contraire à la loi. Il souligne que même le procureur n’a pas le droit d’agir de la sorte, rappelant le principe de présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire.

Concernant le littoral dakarois, Me Ndoye a rappelé que l’État du Sénégal a octroyé des baux emphytéotiques à des particuliers depuis l’époque de Léopold Sédar Senghor, leur permettant de construire et d’occuper ces terrains. Il estime donc qu’il est nécessaire de rechercher d’abord les violations de la loi avant de prendre des mesures telles que la suspension des constructions.

L’avocat insiste sur la nécessité de distinguer entre le domaine maritime, où la construction est interdite, et le domaine terrestre, où la construction est autorisée sous réserve du respect des règlements d’urbanisme. Il souligne que toute atteinte au droit de propriété, protégé par la Constitution, doit être prouvée avant d’être sanctionnée par la loi.

Me Ndoye s’interroge également sur l’origine de la mesure de suspension, pointant du doigt le manque de transparence quant aux instructions reçues par la Direction de surveillance des sols (Dscos). Il demande à savoir qui a donné ces instructions et dans quelles circonstances.

En conclusion, Me Doudou Ndoye met en garde contre les abus de pouvoir et rappelle que toute action portant atteinte aux libertés fondamentales est punie par la loi. Il plaide pour la nécessité de mener des enquêtes approfondies avant de prendre des mesures restrictives, afin de garantir le respect du droit et des principes démocratiques.

Opération réussie : Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Bagué (Saraya)

Dans le cadre de leur mission de lutte contre les activités illicites, les éléments de la compagnie de gendarmerie de Kédougou ont mené une opération fructueuse de démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Bagué, village situé dans la commune de Missirah Sirimana. Cette intervention, qui s’est déroulée de 9 heures à 17 heures le samedi dernier, a été conduite avec détermination et efficacité par les hommes de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, soutenus par les éléments du GARSI.

Le bilan de cette opération est significatif, mettant en lumière la saisie d’un important arsenal de matériel utilisé pour l’exploitation illégale des ressources minérales. Parmi les biens saisis figurent notamment un groupe électrogène, une motopompe, des bidons d’essence, des motos, des panneaux solaires, une pompe à eau et une quantité importante de chanvre indien.

Face à la présence imposante des forces de l’ordre, les orpailleurs clandestins, majoritairement originaires du Burkina Faso, ont fui vers le territoire malien, abandonnant leurs équipements sur place. Cette action marque un coup dur pour les activités illicites d’exploitation minière dans la région, notamment le long de la Falémé.

La brigade de gendarmerie de Saraya affirme ainsi son engagement à mettre un terme aux activités clandestines qui compromettent la sécurité et l’environnement de la région de Kédougou. Les opérations de démantèlement se poursuivront le long de la frontière sénégalo-malienne, ciblant les nombreux sites d’orpaillage clandestins qui exploitent illégalement les ressources minérales et dégradent les terres forestières de la région.

Cette action démontre la détermination des autorités à protéger les ressources naturelles du pays et à préserver l’intégrité de l’environnement, tout en réaffirmant leur engagement à lutter contre les activités criminelles qui menacent la stabilité et le développement durable de la région de Kédougou.

Les Cheminots appellent à la dissolution de Grands Trains pour relancer le secteur ferroviaire au Sénégal

Dans la ville aux deux gares, l’annonce de la nomination de Monsieur Ibrahima Bâ en tant que Directeur général de la Société nationale des Chemins de fer du Sénégal a été accueillie avec optimisme par les cheminots. Cependant, cette nomination s’accompagne d’un appel pressant à l’État : dissoudre la société Grands Trains, anciennement connue sous le nom du Petit Train Bleu.

Selon les membres du syndicat autonome des travailleurs du rail, représentés par Samba Fall, cette dissolution est nécessaire pour dynamiser le système ferroviaire, car Grands Trains entrave la relance de ce secteur vital. En effet, les Chemins de fer du Sénégal sont les détenteurs légitimes du patrimoine ferroviaire national, et la présence de Grands Trains constitue un obstacle à cette propriété.

Les défis actuels auxquels est confronté le chemin de fer sénégalais nécessitent des solutions concrètes et une modernisation urgente. Samba Fall souligne notamment la nécessité d’acquérir de nouvelles machines pour garantir le transport efficace des marchandises entre Dakar et le port sec de Tambacounda. De plus, il met en exergue l’importance de rétablir la ligne ferroviaire Dakar-Bamako pour favoriser l’intégration régionale et renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Le syndicat autonome des travailleurs du rail affilié à l’Unsas insiste sur l’urgence pour le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de visiter les ateliers ferroviaires afin de constater de visu les défis et les besoins du secteur. Cette démarche permettrait d’assurer que les actions du gouvernement répondent de manière adéquate aux attentes des cheminots et des citoyens sénégalais dans leur ensemble, contribuant ainsi à un développement durable et prospère du système ferroviaire national.

Actes d’indiscipline routière à Dakar : Deux individus en garde à vue après une vidéo choquante

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a récemment suscité l’indignation et la tristesse des internautes, mettant en scène quatre apprentis-chauffeurs se livrant à des comportements dangereux sur le marche-pied d’un véhicule communément appelé Ndiaga Ndiaye, alors que celui-ci roulait sur l’autoroute.

Face à ce grave incident, la police de Dakar a rapidement réagi en lançant une enquête sur instruction de l’autorité judiciaire. Les limiers de la Section des Accidents du Commissariat central de Dakar ont mené des investigations approfondies, qui ont permis d’identifier et d’appréhender deux des individus impliqués, selon des sources de Seneweb.

Les personnes arrêtées sont un chauffeur et un apprenti, tous deux soupçonnés d’avoir participé aux actes d’indiscipline routière capturés dans la vidéo virale. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la police de Dakar, ils seront présentés au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar une fois l’enquête terminée.

Par ailleurs, les autres individus impliqués dans cet incident sont toujours activement recherchés par les enquêteurs, dans le cadre des efforts visant à faire toute la lumière sur cette affaire et à garantir la sécurité routière dans la capitale sénégalaise.

Cette affaire met en lumière l’importance cruciale du respect des règles de conduite et de sécurité sur les routes, et souligne la nécessité pour chacun de prendre ses responsabilités afin d’éviter des comportements dangereux susceptibles de mettre en danger la vie des autres usagers de la route.

Maimouna Dieye, Ministre de la Femme et de la Famille, inaugure les nouveaux services de son département à Diamniadio

Le Ministère de la Femme et de la Famille a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la population sénégalaise avec l’inauguration de ses nouveaux services à la Sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio. L’événement, marqué par la présence de Mme Maimouna Dieye, Ministre de la Femme et de la Famille, a été l’occasion d’une visite riche en échanges et en promesses pour l’avenir.

Dès son arrivée, la Ministre a été accueillie avec enthousiasme par le Secrétaire général et d’autres responsables du département. Cette atmosphère chaleureuse a donné le ton à une journée intense de rencontres et de travail.

L’une des priorités abordées lors de cette visite a été la question cruciale de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Mme Dieye a présidé une réunion technique consacrée à ce dossier brûlant, démontrant ainsi son engagement envers la santé et le bien-être des citoyens sénégalais.

Mais la Ministre ne s’est pas arrêtée là. Elle a également pris le temps de rencontrer l’ensemble du personnel, des niveaux stratégiques aux opérationnels, dans la grande salle de conférence Baobab. Cet échange a été l’occasion pour elle de partager sa vision pour le Ministère et d’encourager ses collaborateurs à redoubler d’efforts pour offrir des services de qualité à la population.

Dans son discours, Mme Dieye a souligné le rôle central du Ministère de la Femme et de la Famille dans le Projet de transformation systémique du Sénégal. Elle a appelé à l’unité et à la solidarité, affirmant que la réussite des missions du Ministère dépend de la cohésion de ses équipes.

La visite s’est ensuite poursuivie dans les locaux des programmes phares tels que le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et territoires Frontaliers (PUMA) et le Programme de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMOVILLES). Cette immersion a permis à la Ministre de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés ses services et d’apprécier l’engagement remarquable de ses équipes.

La visite de Mme Maimouna Dieye à Diamniadio a été un véritable succès. Son message d’encouragement et de soutien a galvanisé le personnel, qui est reparti avec un sentiment de confiance renforcé dans l’avenir du Ministère de la Femme et de la Famille.

Ndéné Mbodji, un contestataire à la tête du COUD

Ndéné Mbodji a été nommé hier directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), une figure bien connue du mouvement étudiant et du milieu universitaire sénégalais. En tant qu’ancien président de l’Amicale de la faculté des Lettres et sciences humaines, il a dirigé lors de périodes agitées où les luttes étudiantes étaient monnaie courante.

Sa nomination à la tête du COUD n’est pas une surprise pour ceux qui le connaissent, car Mbodji a longtemps été impliqué dans les luttes estudiantines. Il a notamment été un acteur majeur lors de la grève de 2006, une période tumultueuse où les étudiants ont protesté vigoureusement contre la qualité de la nourriture servie dans les restaurants universitaires. Cette grève, qui a mobilisé de nombreux étudiants à travers le pays, a été marquée par des manifestations et des affrontements avec les forces de l’ordre.

Mbodji est réputé pour son éloquence et sa capacité à mobiliser les foules lors des assemblées générales étudiantes. Son parcours syndicaliste au sein du SUDES/ESR, où il est actuellement secrétaire général, témoigne de son engagement en faveur des droits des étudiants et des travailleurs du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.

En prenant les rênes du COUD, Mbodji fait face à de nombreux défis, notamment celui d’améliorer la qualité de la nourriture dans les restaurants universitaires, une préoccupation majeure pour de nombreux anciens étudiants. Il devra également s’atteler à renforcer la sécurité sur les campus, où la présence de groupes violents peut parfois menacer la paix sociale.

Sa transition du militantisme étudiant à la gestion administrative du COUD représente un défi de taille, mais Mbodji est déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes rencontrés par les étudiants. Son expérience et son engagement en font un leader potentiel pour améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiants sénégalais.

Révélations sur un accord secret entre Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Dans son édition de ce vendredi, le journal « Jeune Afrique » a levé le voile sur les coulisses des négociations entre Macky Sall, Ousmane Sonko et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Des pourparlers qui auraient débuté bien avant l’élection présidentielle remportée par Bassirou Faye, selon le média panafricain.

Selon les informations rapportées, les discussions entre les deux camps ont été initiées avant même que le Conseil constitutionnel n’invalide la candidature de Karim Wade. Macky Sall aurait espéré un soutien potentiel de ce dernier en cas de second tour entre le Pastef de Sonko et Amadou Ba. Cependant, le report de l’élection présidentielle aurait changé la donne, incitant Sall à entamer des négociations avec Sonko.

C’est à ce moment-là qu’intervient Ousmane Yara, un homme d’affaires malien proche de Macky Sall et du président nigérian Bola Tinubu. Yara aurait joué un rôle de médiateur entre les deux camps, mettant en relation Sonko et des proches du président sortant.

Selon les révélations de « Jeune Afrique », Sonko aurait montré de l’intérêt pour les discussions, mais aurait également pris conscience du coût politique d’un éventuel report de l’élection. Ainsi, plusieurs sujets auraient été abordés lors des négociations, notamment le report de la Présidentielle et une loi d’amnistie.

Le jour du scrutin, des arrangements auraient été faits pour faciliter le déplacement de Sonko vers son fief de Ziguinchor en Casamance, malgré les restrictions de déplacement en vigueur.

Après la victoire de Bassirou Diomaye Faye, des rapprochements entre les anciens adversaires sont observés, avec une visite de Sonko au palais présidentiel aux côtés de Macky Sall, bien avant la proclamation officielle des résultats. Cette proximité serait le résultat de ce que certains appellent le « protocole du Cap Manuel », fruit de discussions souterraines et de compromis politiques menés alors que Sonko et Faye étaient encore emprisonnés à la prison du Cap Manuel.

Ces révélations pourraient susciter des questions sur les coulisses du processus électoral et sur les dynamiques politiques au Sénégal.

Réforme des subventions agricoles : Ousmane Sonko annonce des changements significatifs

Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré que les ressources allouées à l’agriculture seront dorénavant distribuées directement aux bénéficiaires, marquant ainsi une rupture avec les mécanismes de subventions et de financements existants. Sonko a souligné la nécessité d’opérer de véritables changements pour que les acteurs du secteur agricole puissent réellement en bénéficier.

Lors d’un conseil interministériel sur la campagne agricole 2024, présidé par le Premier ministre à Diamniadio ce jeudi, il a été révélé que plus de 310 milliards de francs CFA ont été alloués à l’agriculture depuis 2020. Cependant, ces fonds n’ont pas atteint efficacement les acteurs du secteur agricole.

Cette annonce intervient dans le cadre d’une volonté gouvernementale de réformer les politiques agricoles afin de favoriser une meilleure redistribution des ressources et une plus grande efficacité dans leur utilisation. En éliminant les intermédiaires et en mettant en place des mécanismes plus transparents, le gouvernement espère garantir que les fonds destinés à l’agriculture parviennent directement aux agriculteurs et aux autres acteurs du secteur.

La réforme des subventions agricoles est ainsi présentée comme une mesure visant à stimuler la productivité agricole, à soutenir les petits exploitants et à contribuer à la sécurité alimentaire du pays. Elle illustre également l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance plus transparente et efficace dans le domaine de l’agriculture, un secteur crucial pour l’économie sénégalaise et le bien-être de sa population.

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