Nomination du Docteur Cheikh Dieng à la tête de l’ONAS : Un nouvel élan pour l’assainissement au Sénégal

Le Docteur Cheikh Dieng, Expert en Environnement, prend les rênes de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), succédant ainsi à Monsieur Mamadou Mamour Diallo. Cette nomination marque un tournant significatif dans la gestion des questions d’assainissement et de gestion des déchets dans le pays.

Doté d’une expertise avérée en environnement et d’une solide expérience dans le domaine de l’assainissement, le Docteur Cheikh Dieng apporte une nouvelle dynamique à la direction de l’ONAS. Sa vision novatrice et son engagement envers des pratiques durables en matière d’assainissement sont des atouts essentiels pour relever les défis actuels et futurs liés à la gestion des déchets et à l’assainissement au Sénégal.

En tant que nouveau Directeur Général de l’ONAS, le Docteur Cheikh Dieng s’engage à intensifier les efforts en matière d’assainissement pour améliorer les conditions de vie des populations sénégalaises. Son leadership éclairé sera essentiel pour développer et mettre en œuvre des stratégies efficaces visant à garantir un accès équitable à des services d’assainissement de qualité dans tout le pays.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures d’assainissement et de promouvoir une meilleure gestion des déchets au Sénégal. Le Docteur Cheikh Dieng travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales, les partenaires internationaux et les parties prenantes pour élaborer des politiques et des programmes innovants visant à relever les défis complexes liés à l’assainissement et à l’hygiène.

Son engagement indéfectible envers l’amélioration de l’assainissement et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un choix idéal pour diriger l’ONAS. Le gouvernement exprime sa confiance en le Docteur Cheikh Dieng pour piloter avec succès les efforts visant à garantir un assainissement adéquat pour tous les citoyens sénégalais, contribuant ainsi à un environnement plus sain et à un développement durable pour le pays.

Sékouna Diatta nommé à la tête de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte : Un nouvel élan pour la préservation de l’environnement

Monsieur Sékouna Diatta, Maitre de Conférences en Écologie, se voit confier la direction de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, succédant ainsi à Monsieur Oumar Abdoulaye Ba. Cette nomination marque une étape cruciale dans la lutte contre la déforestation et la promotion de la restauration des écosystèmes au Sénégal.

Forte de son expertise en écologie et de sa passion pour la préservation de l’environnement, Monsieur Sékouna Diatta apporte une vision innovante et engagée à la direction de cette agence stratégique. Son engagement en faveur de la reforestation et de la protection des ressources naturelles sera un moteur essentiel pour atteindre les objectifs ambitieux de la Grande Muraille Verte.

En tant que nouveau Directeur Général de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, Monsieur Sékouna Diatta s’engage à intensifier les efforts de reboisement à grande échelle et à promouvoir des pratiques durables de gestion des terres. Son leadership éclairé sera un atout précieux pour mobiliser les communautés locales, les acteurs gouvernementaux et les partenaires internationaux autour de cette cause cruciale.

Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la protection de l’environnement et de promouvoir un développement durable au Sénégal. Monsieur Sékouna Diatta travaillera en étroite collaboration avec les parties prenantes pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies efficaces de conservation de la biodiversité et de restauration des écosystèmes dégradés.

Son engagement indéfectible envers la préservation de l’environnement et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un choix idéal pour diriger cette agence vitale. Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Sékouna Diatta pour piloter avec succès les efforts de reforestation et de conservation de la Grande Muraille Verte, contribuant ainsi à un avenir plus vert et plus durable pour le Sénégal et sa population.

Tidiane Sidibe nommé à la tête de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire : Une nouvelle ère pour le développement territorial

Monsieur Tidiane Sidibe, reconnu pour son expertise en gestion de projets et en développement territorial, se voit confier la direction de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), succédant ainsi à Monsieur Mamadou Djigo. Cette nomination marque un moment décisif dans la planification et la gestion stratégique du développement territorial au Sénégal.

Fort de son expérience et de ses compétences avérées dans le domaine du développement local, Monsieur Tidiane Sidibe apporte une vision dynamique et novatrice à la direction de l’ANAT. Son engagement envers la promotion d’un développement équilibré et durable des territoires sera un atout majeur pour relever les défis actuels et futurs liés à l’aménagement du territoire.

En tant que nouveau Directeur Général de l’ANAT, Monsieur Tidiane Sidibe s’engage à œuvrer pour une planification territoriale inclusive, tenant compte des besoins et des aspirations des populations locales. Sa priorité sera de mettre en œuvre des stratégies visant à promouvoir un développement harmonieux et équitable des différentes régions du pays, en mettant l’accent sur la création d’emplois, l’amélioration des infrastructures et la préservation de l’environnement.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer l’efficacité de l’action publique en matière d’aménagement du territoire et de développement local. Monsieur Tidiane Sidibe travaillera en étroite collaboration avec les acteurs locaux, les institutions gouvernementales et les partenaires internationaux pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes innovants répondant aux besoins spécifiques de chaque territoire.

Son leadership inspirant et sa détermination à relever les défis complexes du développement territorial font de lui un choix judicieux pour diriger l’ANAT. Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Tidiane Sidibe pour piloter cette agence stratégique et contribuer ainsi à bâtir un avenir meilleur pour toutes les communautés du Sénégal.

Nomination à l’Agence Nationale de la Petite Enfance : Yaye Khadidiatou Djamila Diallo prend la barre

Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, spécialiste émérite en Droit des Affaires, se voit confier les rênes de l’Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-Petits, succédant ainsi à Madame Maïmouna Cissokho. Cette nomination marque un tournant important dans la promotion du bien-être et du développement des enfants au Sénégal.

Forte de son expertise dans le domaine juridique et son engagement envers la protection des droits des enfants, Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo est bien préparée pour diriger cette institution cruciale. Son parcours professionnel illustre son dévouement à la cause de la petite enfance et sa capacité à élaborer des politiques efficaces en faveur du développement précoce des enfants.

En tant que nouvelle Directrice Générale de l’Agence Nationale de la Petite Enfance, Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo s’engage à poursuivre et à renforcer les initiatives visant à garantir un environnement sûr, sain et stimulant pour les tout-petits à travers le pays. Son objectif est de promouvoir l’accès universel aux services de qualité pour la petite enfance, y compris l’éducation, la santé et la protection sociale.

Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de placer les droits et le bien-être des enfants au cœur de son agenda politique. Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo compte travailler en étroite collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux, les communautés locales et la société civile pour mettre en œuvre des programmes novateurs et inclusifs pour les enfants et leurs familles.

Son leadership éclairé et sa vision audacieuse font d’elle une alliée précieuse dans la lutte pour un avenir meilleur pour les enfants du Sénégal. Le gouvernement exprime sa confiance en Madame Yaye Khadidiatou Djamila Diallo pour mener à bien cette mission vitale et contribuer ainsi à l’épanouissement et à la prospérité des générations futures.

Nouvelle Direction à l’ADEPME : Marie Rose Faye, Expertise en Gestion des Ressources Humaines, prend les rênes

L’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) accueille une nouvelle figure à sa tête avec la nomination de Madame Marie Rose Faye en tant que Directrice Générale, succédant ainsi à Monsieur Idrissa Diabira. Cette décision présidentielle marque une étape importante dans la dynamisation et le renforcement du soutien aux PME au Sénégal.

Madame Marie Rose Faye apporte avec elle une vaste expertise en gestion et en management des ressources humaines, ainsi qu’une solide expérience dans le domaine du développement économique. Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de placer les compétences professionnelles et l’efficacité au cœur de la gestion des PME, considérées comme des moteurs essentiels de la croissance économique et de la création d’emplois.

En tant que nouvelle Directrice Générale de l’ADEPME, Madame Marie Rose Faye s’engage à promouvoir un environnement propice à l’épanouissement et à la croissance des petites et moyennes entreprises. Son objectif est de renforcer les capacités entrepreneuriales, d’encourager l’innovation et de faciliter l’accès aux financements et aux ressources nécessaires au développement des PME à travers le pays.

Son leadership visionnaire et son engagement envers le développement durable font d’elle un choix idéal pour diriger l’ADEPME dans cette nouvelle phase d’expansion et de consolidation. Madame Marie Rose Faye entend travailler en étroite collaboration avec les entrepreneurs, les institutions financières et les partenaires de développement pour créer un écosystème favorable à la croissance et à la compétitivité des PME au Sénégal.

Sa nomination est accueillie avec enthousiasme par les acteurs du secteur privé et les entrepreneurs, qui voient en elle une alliée précieuse dans leur parcours vers la réussite. Le gouvernement exprime sa confiance en Madame Marie Rose Faye pour conduire l’ADEPME vers de nouveaux sommets et contribuer ainsi au développement économique et social du Sénégal.

Nouveau Directeur Général à la SAPCO SA : Serigne Mamadou Mboup chargé de stimuler le tourisme côtier

La Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO SA) se dote d’un nouveau leader avec la nomination de Monsieur Serigne Mamadou Mboup au poste de Directeur Général, succédant ainsi à Monsieur Souleymane Ndiaye. Cette décision présidentielle vise à insuffler une nouvelle dynamique à la promotion du tourisme côtier dans le pays.

Doté d’une expertise avérée en management et en stratégie touristique et hôtelière, Monsieur Serigne Mamadou Mboup apporte une vision innovante et une expérience solide à son nouveau rôle. Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer le secteur touristique et de valoriser le potentiel des zones côtières du Sénégal.

En tant que nouveau Directeur Général de la SAPCO SA, Monsieur Serigne Mamadou Mboup aura pour mission de développer et de promouvoir les zones touristiques côtières du pays, en mettant l’accent sur la durabilité, l’authenticité et la diversification de l’offre touristique. Il s’engage à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes du secteur pour stimuler la croissance économique et créer des opportunités d’emploi dans les communautés locales.

Sa nomination est accueillie avec enthousiasme par les acteurs du tourisme et les communautés côtières. Son leadership dynamique et son engagement envers le développement durable font de lui un choix idéal pour diriger la SAPCO SA dans cette nouvelle phase de croissance et d’innovation.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Serigne Mamadou Mboup pour piloter la SAPCO SA avec succès et contribuer à faire du Sénégal une destination touristique de premier plan en Afrique. Sa nomination illustre l’engagement continu du gouvernement à promouvoir le tourisme comme levier essentiel du développement économique et social du pays.

Nouveau Directeur Général à la SN HLM : Bassirou Kebe appelé à diriger la Société

La Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM) entre dans une nouvelle phase de leadership avec la nomination de Monsieur Bassirou Kebe au poste de Directeur Général. Cette décision présidentielle marque un chapitre prometteur dans la gestion de cette institution essentielle, succédant à Monsieur Mamadou Diagne Sy Mbengue.

Fort de son expertise en tant que Spécialiste en Management de Projets, Monsieur Bassirou Kebe apporte une expérience diversifiée et une vision novatrice à son nouveau rôle. Sa nomination souligne l’engagement du gouvernement à placer des professionnels compétents à la tête des organismes clés du pays.

En tant que nouveau Directeur Général, Monsieur Bassirou Kebe aura pour mission de guider la SN HLM vers de nouveaux succès, en mettant l’accent sur l’amélioration de l’accessibilité au logement abordable pour les citoyens sénégalais. Sa priorité sera de renforcer la gestion efficace des habitations à loyer modéré, tout en explorant des opportunités d’expansion et d’innovation dans le secteur du logement.

La nomination de Monsieur Bassirou Kebe est accueillie avec optimisme par les employés de la SN HLM et les parties prenantes du secteur du logement. Son leadership éclairé, sa capacité à mobiliser les ressources et son engagement envers la mission de l’entreprise en font un choix idéal pour diriger la SN HLM vers de nouveaux sommets.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Bassirou Kebe pour assumer ses nouvelles responsabilités à la tête de la SN HLM. Sa nomination reflète l’engagement continu du gouvernement à promouvoir le logement abordable et à améliorer les conditions de vie des citoyens à travers le pays.

Nouveau Directeur Général à la SICAP SA : Mouhamadou Moctar Magassouba prend les rênes de l’entreprise

La Société Immobilière du Cap Vert (SICAP SA) accueille un nouveau leader avec la nomination de Monsieur Mouhamadou Moctar Magassouba au poste de Directeur Général, succédant ainsi à Monsieur Mamadou Kasse. Cette décision présidentielle marque le début d’une nouvelle ère pour cette institution clé du secteur immobilier.

Fort de son expertise en finances d’entreprise, Monsieur Mouhamadou Moctar Magassouba apporte une vaste expérience et une vision stratégique à son nouveau rôle. Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de placer des professionnels qualifiés à la tête des entreprises publiques, en vue de promouvoir une gestion efficace et transparente.

En tant que nouveau Directeur Général, Monsieur Mouhamadou Moctar Magassouba aura pour mission de poursuivre le développement de la SICAP SA et de renforcer sa position en tant qu’acteur majeur du marché immobilier au Sénégal. Il s’engage à promouvoir l’accessibilité au logement et à améliorer la qualité de vie des citoyens en proposant des solutions innovantes et durables.

Sa nomination est accueillie avec enthousiasme par les employés de la SICAP SA et les acteurs du secteur immobilier. Son leadership éclairé et son engagement envers l’excellence opérationnelle sont des atouts majeurs pour relever les défis à venir et saisir les opportunités de croissance dans le domaine de l’immobilier.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Mouhamadou Moctar Magassouba pour diriger la SICAP SA avec succès. Sa nomination reflète l’engagement continu du gouvernement à dynamiser le secteur immobilier et à promouvoir le développement économique et social du pays.

Changement de Direction à La Poste : Maguette Kane nommé Directeur Général

Une nouvelle ère s’ouvre à La Poste du Sénégal avec la nomination de Monsieur Maguette Kane au poste de Directeur Général. Cette décision présidentielle marque un tournant dans la direction de cette institution emblématique du pays, succédant à Monsieur Mohamadou Diaite.

Avec son expérience en tant qu’Inspecteur des Postes et Services Financiers, Monsieur Maguette Kane apporte une expertise solide et une vision stratégique à son nouveau rôle. Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de placer des professionnels qualifiés à la tête des institutions clés du pays.

En tant que nouveau Directeur Général, Monsieur Maguette Kane aura pour mission de diriger La Poste vers de nouveaux horizons, en modernisant ses services, en renforçant sa présence sur le marché et en répondant aux besoins changeants de sa clientèle. Son leadership sera essentiel pour stimuler l’innovation, améliorer l’efficacité opérationnelle et maintenir les normes élevées de service à la clientèle.

La nomination de Monsieur Maguette Kane est accueillie avec enthousiasme par les employés de La Poste et les acteurs du secteur postal. Sa réputation d’intégrité, de compétence et de dévouement à servir le public en fait un choix idéal pour conduire La Poste vers de nouveaux succès.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Maguette Kane pour assumer ses nouvelles responsabilités à la tête de La Poste. Sa nomination reflète l’engagement continu du gouvernement envers l’amélioration des services postaux et la promotion du développement économique et social à travers le pays.

Nouvelle Direction à la Caisse des Dépôts et Consignations : Fadilou Keita nommé Directeur Général

Une nouvelle page se tourne à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec la nomination de Monsieur Fadilou Keita en tant que Directeur Général. Cette décision présidentielle entraîne le départ de Monsieur Cheikh Issa Sall et marque une transition vers un nouveau leadership à la tête de cette institution financière clé du Sénégal.

Fort d’une solide expérience en gestion financière, Monsieur Fadilou Keita apporte une expertise diversifiée et des compétences stratégiques à son nouveau rôle de Directeur Général de la CDC. Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de nommer des professionnels chevronnés et compétents pour piloter les institutions financières du pays.

En tant que nouveau Directeur Général, Monsieur Fadilou Keita sera chargé de diriger et de superviser les activités de la Caisse des Dépôts et Consignations, en veillant à ce qu’elle continue à jouer un rôle clé dans le financement du développement économique et social du Sénégal. Sa mission consistera à renforcer la gestion des fonds déposés, à promouvoir l’investissement dans des projets d’infrastructure et à soutenir les initiatives visant à stimuler la croissance économique.

La nomination de Monsieur Fadilou Keita est accueillie avec optimisme par les acteurs du secteur financier et économique, qui voient en lui un leader capable de relever les défis et de saisir les opportunités pour consolider le rôle de la CDC dans le développement du pays. Sa vision stratégique et son engagement envers l’excellence sont des atouts précieux pour guider la CDC vers de nouveaux horizons.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Fadilou Keita pour assumer ses nouvelles responsabilités à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations. Sa nomination témoigne de l’engagement continu du gouvernement envers la bonne gouvernance et la gestion efficace des ressources financières au service du développement durable du Sénégal.

Nomination à l’Aéroport International Blaise Diagne : Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye nommé Directeur général

Dans le cadre des récentes nominations présidentielles, Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye, Ingénieur en Génie et Travaux publics, a été nommé Directeur général de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD SA). Il succède ainsi à Monsieur Abdoulaye Dieye à la tête de cet important aéroport sénégalais.

Avec une solide formation en génie et travaux publics, Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye apporte une expertise technique et une expérience précieuse à la direction de l’AIBD. Sa nomination intervient à un moment crucial pour l’aéroport, qui joue un rôle majeur dans la connectivité aérienne du Sénégal et de la région ouest-africaine.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye s’engage à poursuivre et renforcer les efforts entrepris pour assurer le bon fonctionnement et le développement de l’Aéroport International Blaise Diagne. Sa mission consistera notamment à garantir la sécurité, l’efficacité opérationnelle et la qualité des services offerts aux passagers et aux compagnies aériennes.

Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de nommer des professionnels compétents et expérimentés à des postes clés pour soutenir le développement des infrastructures aéroportuaires du pays. Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye aura ainsi pour objectif de consolider la position de l’AIBD en tant que hub aérien majeur en Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye pour assumer ses nouvelles responsabilités à la tête de l’Aéroport International Blaise Diagne. Sa nomination marque un engagement fort en faveur du développement du secteur aérien au Sénégal et de la promotion du transport aérien dans la région.

Nouvelle nomination : Waly Diouf Bodiang nommé Directeur général du Port Autonome de Dakar

Dans le cadre des récentes décisions présidentielles, Monsieur Waly Diouf Bodiang, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, a été nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar (PAD). Il succède ainsi à Monsieur Mountaga Sy dans cette fonction stratégique.

Doté d’une solide expérience dans le domaine fiscal et de la gestion des domaines, Monsieur Waly Diouf Bodiang apporte une expertise précieuse à la direction du Port Autonome de Dakar. Sa nomination intervient à un moment crucial pour le port, qui joue un rôle vital dans l’économie du Sénégal en tant que principal hub maritime de la région.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Waly Diouf Bodiang s’engage à poursuivre et renforcer les efforts entrepris pour moderniser et développer les infrastructures portuaires, ainsi que pour promouvoir l’efficacité opérationnelle et la compétitivité du Port Autonome de Dakar sur la scène internationale.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de nommer des professionnels compétents et engagés à des postes clés pour dynamiser les secteurs stratégiques de l’économie nationale. Le nouveau Directeur général aura pour mission de poursuivre la mise en œuvre des réformes nécessaires pour faire du Port Autonome de Dakar un acteur incontournable du commerce maritime en Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Waly Diouf Bodiang pour mener à bien sa mission à la tête du Port Autonome de Dakar et contribuer ainsi au développement économique et à la prospérité du Sénégal.

Nouvelle nomination : Pape Alé Niang nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS)

Dans le cadre des récentes décisions présidentielles, Monsieur Pape Alé Niang, éminent journaliste, a été nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS). Il succède ainsi à Monsieur Racine Talla dans cette fonction.

Fort d’une carrière remarquable dans le domaine du journalisme, Monsieur Pape Alé Niang apporte une expertise étendue et une profonde connaissance des enjeux médiatiques au Sénégal. Sa nomination intervient à un moment crucial où les médias jouent un rôle essentiel dans la diffusion de l’information et la promotion des valeurs démocratiques.

La RTS, en tant que média public de référence, a un rôle majeur à jouer dans la transmission d’une information de qualité, impartiale et équilibrée. Sous la direction de Monsieur Pape Alé Niang, la RTS s’engage à renforcer son engagement envers le service public et à promouvoir une information de qualité, accessible à tous les citoyens.

La nomination de Monsieur Pape Alé Niang reflète la volonté du gouvernement de renforcer l’indépendance et le professionnalisme des médias publics au Sénégal. Son expérience et son engagement en font un choix idéal pour diriger la RTS dans cette période de mutation et de développement des médias.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Pape Alé Niang pour mener à bien sa mission à la tête de la RTS et contribuer ainsi à promouvoir une presse libre, responsable et engagée dans la construction d’une société sénégalaise démocratique et prospère.

Nouvelle nomination : Bacary Sega Bathily nommé Directeur général de l’APIX SA

Dans le cadre des récentes décisions présidentielles, Monsieur Bacary Sega Bathily a été nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA). Il succède ainsi à Monsieur Abdoulaye Baldé dans cette fonction.

Fort de son expérience en tant que Spécialiste en Management de projets, Monsieur Bacary Sega Bathily apporte une expertise solide dans la gestion et la promotion des investissements. Sa nomination intervient dans un contexte où le développement économique et l’attraction des investissements sont des priorités nationales.

L’APIX SA joue un rôle essentiel dans la facilitation des investissements et la promotion des grands travaux au Sénégal. Sous la direction de Monsieur Bacary Sega Bathily, l’agence s’engage à renforcer son action pour attirer les investisseurs nationaux et internationaux, ainsi qu’à soutenir le développement de projets d’infrastructures majeurs.

La nomination de Monsieur Bacary Sega Bathily témoigne de la volonté du gouvernement de dynamiser le secteur des investissements et de favoriser la réalisation de grands travaux structurants pour le développement du pays.

Le gouvernement exprime sa confiance en Monsieur Bacary Sega Bathily pour mener à bien sa mission à la tête de l’APIX SA et contribuer ainsi à la promotion du climat des affaires et à la mise en œuvre de projets d’infrastructures stratégiques pour le développement économique du Sénégal.

Nouvelle nomination : Bara Diouf nommé DGPU de Diamniadio et du Lac Rose

Dans le cadre de nouvelles nominations annoncées par le Président de la République, Monsieur Bara Diouf a été nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Il succède ainsi à Monsieur Diène Farba Sarr dans cette fonction.

Monsieur Bara Diouf apporte avec lui une expérience solide en tant que Gestionnaire administratif et financier. Sa nomination intervient dans un contexte où la promotion des pôles urbains, notamment celui de Diamniadio et du Lac Rose, revêt une importance capitale dans la vision de développement du pays.

Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de dynamiser et de promouvoir les pôles urbains en vue d’attirer les investissements, de favoriser le développement économique et social, ainsi que d’améliorer les conditions de vie des populations.

Monsieur Bara Diouf aura pour mission de mettre en œuvre les politiques et stratégies visant à renforcer le positionnement et l’attractivité des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Sa nomination s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour promouvoir le développement urbain durable et inclusif.

Le gouvernement compte sur le leadership et les compétences de Monsieur Bara Diouf pour mener à bien cette mission stratégique, en collaboration avec les différentes parties prenantes et acteurs impliqués dans le développement des pôles urbains.

Amnesty International dénonce la répression contre les LGBTI en Afrique dans son rapport 2023

Dans son rapport annuel publié ce mercredi 24 avril 2024, Amnesty International a sévèrement critiqué de nombreux États africains pour leur manquement aux obligations de préservation des droits de l’homme. Le rapport met en lumière la répression croissante à l’encontre des personnes LGBTI dans toute la région, ainsi que la persistance de la discrimination et des violences basées sur le genre à l’égard des femmes et des filles.

Amnesty International a souligné que de nombreux gouvernements africains ont échoué dans leur devoir de protéger les personnes réfugiées ou demandeuses d’asile, laissant ainsi ces populations vulnérables aux abus et aux violations des droits de l’homme.

Le rapport met en évidence une intensification des attaques homophobes et de la répression contre les droits des personnes LGBTI dans plusieurs pays africains. Cette situation reflète un climat d’intolérance et de discrimination envers les minorités sexuelles, exacerbé par des politiques répressives et discriminatoires.

Amnesty International a également critiqué le fait que de nombreux États africains ont ignoré les appels à lutter contre l’impunité, laissant ainsi proliférer les atteintes aux droits de l’homme et le non-respect de l’état de droit. Ces États ont souvent sapé les initiatives en faveur de la justice et de la responsabilité, entravant ainsi les efforts de la communauté internationale pour examiner leurs bilans en matière de droits de l’homme.

En résumé, le rapport d’Amnesty International met en lumière la grave situation des droits de l’homme en Afrique, appelant les gouvernements de la région à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la répression contre les personnes LGBTI, à garantir la protection des réfugiés et demandeurs d’asile, et à mettre un terme à la discrimination et à la violence fondée sur le genre.

Le Chef de l’Etat Sénégalais salue les avancées lors de ses visites en Mauritanie et en Gambie

Le Président de la République du Sénégal, lors d’une réunion du Conseil des ministres, a fait part des résultats fructueux de ses récentes visites en Mauritanie et en Gambie. Il a exprimé sa gratitude envers les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité généreuse, ainsi qu’envers les délégations qui l’accompagnaient.

Les discussions lors de l’étape de Nouakchott en Mauritanie ont porté sur plusieurs domaines de coopération, notamment le renforcement de la défense et de la sécurité aux frontières pour faire face aux menaces telles que le terrorisme et la criminalité transnationale. La redynamisation de la coopération en matière de pêche a également été abordée, avec un accent mis sur le partage des ressources halieutiques et la nécessité d’une surveillance maritime commune renforcée pour lutter contre les activités de pêche illégale.

De plus, le retard dans les travaux d’exécution du pont de Rosso a été discuté, avec un appel à surmonter les obstacles pour accélérer le processus. La coopération dans le domaine de l’énergie a également été évoquée, notamment le retard des travaux de GTA et la nécessité d’une approche unifiée face à l’opérateur BP.

Lors de sa visite en Gambie, le Président a souligné l’importance de la coopération dans les domaines de la défense et de la sécurité, de la lutte contre le trafic illicite de bois, de la pêche et de la libre circulation des personnes et des biens. Les discussions ont également porté sur la suspension temporaire de l’augmentation de la taxe sur le ciment en provenance du Sénégal, en attendant la signature d’une circulaire pour annuler la mesure.

Enfin, le Président a évoqué sa rencontre avec Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen, au cours de laquelle des questions d’intérêt mutuel ont été discutées.

Ces visites et discussions témoignent de l’engagement continu du Sénégal à renforcer ses liens avec ses voisins et ses partenaires internationaux pour promouvoir la stabilité, le développement économique et la coopération régionale.

Le Président appelle à renforcer la réconciliation nationale

Le Président de la République du Sénégal a exprimé son engagement envers le renforcement de la réconciliation nationale lors d’une récente allocution. Il a souligné que la réconciliation nationale est une priorité pour assurer la cohésion et la stabilité du pays, et a insisté sur la nécessité d’apporter justice et réparation aux victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024.

Dans cette optique, le Chef de l’État a donné des instructions au Premier Ministre pour la mise en place d’une commission d’indemnisation des victimes de ces événements. Cette commission sera chargée d’examiner les cas des familles endeuillées et des blessés, et de proposer des mesures d’indemnisation appropriées.

Le Président a souligné l’importance de reconnaître et de répondre aux souffrances des victimes, ainsi que de leur accorder une réparation juste et équitable. Il a également insisté sur la nécessité de faire la lumière sur les événements survenus pendant cette période et d’assurer que les responsabilités soient établies de manière transparente et impartiale.

Cette initiative du Président témoigne de son engagement à promouvoir la réconciliation nationale et à garantir que les droits et la dignité de toutes les personnes touchées par les événements passés soient respectés et protégés. En mettant en place une commission d’indemnisation, le gouvernement vise à reconnaître et à répondre aux besoins des victimes, tout en favorisant un processus de guérison et de réconciliation pour l’ensemble de la nation.

Le Président insiste sur la réforme de la concurrence et l’emploi des jeunes

Lors d’une réunion récente, le Président de la République du Sénégal a souligné l’importance des réformes visant à améliorer la concurrence dans divers secteurs d’activité, tout en veillant à la protection des droits des consommateurs. Il a donné des instructions au Premier Ministre pour intensifier ces réformes afin de promouvoir un environnement commercial équitable et dynamique.

Le Chef de l’État a également mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle et technique ainsi que sur l’emploi des jeunes, les considérant comme des priorités nationales. Il a souligné la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures appropriées pour mutualiser et optimiser les ressources et les interventions de toutes les structures publiques impliquées dans la promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes.

Ces instructions reflètent l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à l’emploi des jeunes et à leur offrir des opportunités de développement professionnel. En renforçant la formation professionnelle et en encourageant l’entreprenariat, le gouvernement vise à stimuler l’activité économique, à favoriser l’innovation et à réduire le chômage des jeunes.

Par ailleurs, le Président a insisté sur la nécessité de garantir la préservation des droits des consommateurs dans un contexte où la concurrence est encouragée. Cela implique la mise en place de mécanismes efficaces de surveillance et de régulation pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles et garantir la qualité et la sécurité des produits et services offerts sur le marché.

En mettant l’accent sur ces domaines clés, le gouvernement cherche à promouvoir une croissance économique inclusive et durable, tout en répondant aux besoins essentiels de la population, en particulier des jeunes. Ces efforts contribueront à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise et à améliorer le bien-être des citoyens à long terme.

Le Président appelle à moderniser le commerce intérieur pour promouvoir les produits locaux

Dans une réunion récente, le Chef de l’État du Sénégal a exprimé sa volonté de moderniser le commerce intérieur afin de promouvoir les produits locaux et de dynamiser l’économie nationale. Il a souligné l’importance de la transformation du commerce de proximité, en mettant l’accent sur la modernisation des boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes pour encourager la consommation des produits issus des terroirs locaux.

Le Président a insisté sur le rôle central du Ministre de l’Industrie et du Commerce dans cette transformation. Il a appelé à la mise en œuvre de mesures visant à moderniser les boutiques de quartier et à développer des stratégies efficaces de promotion des produits locaux. Cette initiative vise à renforcer le secteur du commerce intérieur et à stimuler la demande pour les produits fabriqués localement.

En modernisant les boutiques de quartier, le gouvernement cherche à améliorer l’expérience d’achat des consommateurs et à rendre les produits locaux plus accessibles. Cela pourrait impliquer l’introduction de nouvelles technologies, l’amélioration de l’infrastructure commerciale et la mise en place de normes de qualité élevées pour les produits vendus dans ces boutiques.

Parallèlement, le développement de stratégies innovantes de promotion des produits de nos terroirs vise à sensibiliser les consommateurs sur l’importance de soutenir l’économie locale et à encourager l’achat de produits locaux. Cela pourrait passer par des campagnes de sensibilisation, des programmes de marketing ciblés et des incitations financières pour les commerçants et les consommateurs.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à promouvoir le développement économique durable du Sénégal en valorisant les ressources locales et en renforçant les capacités du secteur commercial intérieur. En investissant dans la modernisation du commerce de proximité et en encourageant la consommation des produits locaux, le gouvernement vise à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie des citoyens.

Le Chef de l’État ordonne un plan d’urgence pour lutter contre la vie chère

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris des mesures décisives pour faire face à la montée des prix des denrées de consommation courante et des services essentiels, un enjeu crucial pour les citoyens sénégalais. Lors d’une réunion, le Chef de l’État a donné des instructions claires au Premier Ministre et à plusieurs ministres pour élaborer un plan d’urgence opérationnel avant le 15 mai 2024.

Cette directive concerne spécifiquement le Premier Ministre ainsi que les Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget, et de l’Agriculture. Ils sont chargés de proposer un plan d’action ambitieux et efficace pour contrer la vie chère qui affecte les ménages sénégalais.

Le plan d’urgence doit comporter des mesures hardies visant à réduire les prix des denrées alimentaires de première nécessité, ainsi que certains services essentiels. Le Président a souligné l’importance de prendre des initiatives rapides et concrètes pour soulager la pression économique sur la population et améliorer son pouvoir d’achat.

La lutte contre la vie chère est devenue une priorité nationale, nécessitant une action immédiate et coordonnée de la part du gouvernement. Le Président a insisté sur la nécessité de mettre en place des solutions efficaces et durables pour atténuer les effets de l’inflation sur les ménages sénégalais.

Cette décision démontre l’engagement ferme du gouvernement à répondre aux préoccupations urgentes de la population en matière de coût de la vie. Elle témoigne également de la volonté politique de prendre des mesures audacieuses pour garantir le bien-être économique et social des citoyens.

Le peuple sénégalais attend avec impatience les résultats de ce plan d’urgence, espérant qu’il apportera un soulagement tangible aux défis économiques actuels. La mise en œuvre de mesures efficaces de lutte contre la vie chère constitue un pas significatif vers la réalisation de cet objectif, démontrant ainsi la détermination du gouvernement à agir pour le bien-être de tous les citoyens.

Le Président Bassirou Diomaye Faye insiste sur la régulation des coûts des loyers et l’accès au logement décent

Lors d’une récente réunion du Conseil, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance de répondre aux préoccupations de ses concitoyens en matière de logement. Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de réguler les coûts des loyers et de faciliter l’accès à un logement décent.

Cette déclaration intervient dans un contexte où de nombreux citoyens sénégalais rencontrent des difficultés à trouver un logement abordable et décent. Les loyers élevés et la pénurie de logements disponibles dans certaines régions ont exacerbé cette problématique, entraînant une pression financière importante sur de nombreuses familles.

Face à cette situation, le Président a rappelé au Conseil l’urgence d’agir pour réguler les coûts des loyers. Cette mesure vise à rendre le logement plus accessible à la population et à réduire les charges financières des ménages. En parallèle, il a également souligné l’importance de mettre en place des facilitations pour permettre à chacun d’accéder à un logement décent.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens et à promouvoir le bien-être social. En garantissant l’accès à un logement abordable et de qualité, le gouvernement cherche à créer des conditions propices au développement socio-économique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à poursuivre ces efforts et à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés pour trouver des solutions durables à la crise du logement. Il a souligné l’importance de mettre en œuvre des politiques efficaces et inclusives qui répondent aux besoins variés de la population et qui favorisent l’équité et la justice sociale.

Cette déclaration du Président témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais. La régulation des coûts des loyers et l’accès facilité au logement décent constituent des priorités majeures dans la poursuite du développement économique et social du pays.

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé que la lutte contre la cherté du coût de la vie reste une priorité de l’action gouvernementale.
Le Chef de l’Etat a constaté la dérégulation des marchés des produits et services de grande consommation en termes d’approvisionnements, de stocks et de prix. Dans ce lot, il a attiré toute l’attention du Conseil sur la situation des denrées de première nécessité. Aussi indique-t-il, les prix homologués en gros et surtout en détail du riz, du sucre, de l’huile, de la farine, du lait et du pain notamment, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière et permanente de la part du Gouvernement et des services compétents de l’Etat.
Le Président de la République a, en outre, rappelé au Conseil la forte préoccupation de ses concitoyens concernant, la baisse et la régulation des coûts des loyers et les facilitations pour l’accès à un logement décent.
Le Chef de l’Etat a, dès lors, donné des instructions au Premier Ministre, aux Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget et de l’Agriculture, de lui proposer, avant le 15 mai 2024, un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère, assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que de certains services essentiels.
Le Président de la République a, dans cette perspective, souligné la nécessité d’impliquer les associations de consommateurs, les industriels et les opérateurs économiques en vue de bâtir des consensus durables dans l’application effective de nouvelles mesures visant l’allègement du coût de la vie pour les ménages.
Il a, en outre, insisté sur l’impératif d’assurer le contrôle permanent des prix sur le terrain et la maitrise de toute velléité de spéculation, notamment à l’approche des grandes fêtes et évènements religieux.
Le Chef de l’Etat a, à ce titre, demandé au Premier Ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels.
Le Président de la République est également revenu sur l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales.
Le Chef de l’Etat a, au demeurant, invité le Ministre de l’Industrie et du Commerce à veiller à la transformation du commerce intérieur qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs.
Le Président de la République, après avoir analysé la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale, a invité le Gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politiqued’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux.
Le Chef de l’Etat a ainsi demandé au Premier Ministre de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles.
Le Président de la République a d’ailleurs, sous ce chapitre, donné des instructions au Premier Ministre pour accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs.
Ensuite, le Chef de l’Etat a ensuite beaucoup insisté sur la formation professionnelle et technique ainsi que l’emploi des jeunes qui demeurent, selon lui, des priorités nationales.
A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de procéder, dans les meilleurs délais, à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et technique, en vue d’améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique. Il a sur ce point, indiqué l’urgence d’implémenter à la Primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique et d’emploi des jeunes.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Gouvernement d’engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales des travailleurs et le Patronat) des concertations régulières pour une « trêve sociale ». Il a souligné la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du code du travail et de la convention nationale Etat- employeurs. Il a aussi appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de « l’employabilité et l’emploi des jeunes ».
Le Président de la République a, dans le même élan, informé le Conseil des audiences qu’il a accordées, le mardi 24 avril 2024, aux responsables des centrales syndicales les plus représentatives et aux dirigeants des organisations du Patronat, dans le cadre des concertations pour la consolidation de la stabilité sociale et des efforts collectifs de lutte contre la vie chère, la relance de l’économie nationale et la création d’emplois pour les jeunes.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Premier Ministre d’assurer, avec chaque ministre concerné, la coordination du suivi permanent de la prise en charge des doléances et recommandations des partenaires sociaux (centrales syndicales et organisations patronales).
Le Président de la République s’est également dit particulièrement soucieux du renforcement de la réconciliation nationale. Celle-ci passe, à son avis, par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024, notamment les familles endeuillées et les blessés.
A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de mettre en place une commission d’indemnisation des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024. Ladite commission, indique-t-il, devra s’atteler, dans les meilleurs délais, à identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis, ainsi qu’à la prise en charge effective des blessés en cours de traitement. En outre, le Premier Ministre devra faire, avec les Ministres concernés, le point sur l’état d’avancement de ce dossier prioritaire tous les quinze (15) jours en Conseil des ministres.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur ses visites de travail et d’amitié effectuées en République islamique de Mauritanie et en République de Gambie, successivement les 18 et 20 avril 2024.
Le Chef de l’Etat a remercié les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité généreuse qui lui ont été réservés ainsi qu’aux délégations qui l’accompagnaient dans ces deux pays frères.
Les travaux très fructueux de l’étape de Nouakchott, a informé le Président de la République, ont porté notamment sur :
– le renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité à la frontière face aux menaces transversales que sont le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le trafic international de drogue et d’êtres humains ainsi que la migration irrégulière ;
-la redynamisation de la coopération en matière de pêche. A cet effet, le Président GHAZOUANI a assuré que son pays est disposé à partager les ressources halieutiques et prôné un échange d’expériences en matière de gestion de ces ressources. Il a également invité les deux pays à une surveillance maritime commune renforcée pour faire face aux bateaux pilleurs ;
– le retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso, chaque partie étant invitée à lever les goulots d’étranglement ;
– la coopération en matière d’énergie. L’accent a été mis sur le retard de vingt-huit mois (28) mois des travaux de GTA et la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l’opérateur BP pour ne pas décevoir les attentes des populations ;
S’agissant de l’étape de la Gambie, le Chef de l’Etat a informé le Conseil que ses entretiens très fructueux en tête à tête avec le Président Adama BARRO ont porté dans tous les domaines de la coopération avec un accent particulier sur :
-la défense et la sécurité, un domaine dans lequel le Sénégal continuera d’appuyer la Gambie dans sa quête de stabilité ;
– le renforcement de la lutte contre les actes criminels de coupe et de trafic illicites de bois qui continuent de détruire les forêts respectives des deux pays ;
– la coopération dans le domaine de la pêche, les concertations en vue de consolider les acquis notamment en termes de facilités accordées aux pêcheurs des deux pays seront poursuivies ;
– la libre circulation des personnes et des biens, les transports terrestres, aériens et maritimes qui feront l’objet d’un suivi permanent ;
– la hausse de la taxe du ciment en provenance du Sénégal dont la mesure a été suspendue en attendant la circulaire qui devrait être signée pour la rapporter.
Enfin, le Président de la République a évoqué l’audience qu’il a accordée à Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen le lundi 22 avril 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de l’audience qu’il a accordée à Son Excellence Mohamed Juldeh JALLOH, Vice-président de la Sierra Leone, le lundi 22 avril 2024 sur instruction de Monsieur le Président de la République. Ensemble, ils ont procédé à la revue des principaux axes de coopération entre le Sénégal et la Sierra Leone. Ils ont également échangé sur les voies et moyens de sa redynamisation en vue d’offrir plus d’opportunités aux secteurs privés des deux pays. A cet effet, ils ont convenu de proposer aux deux Présidents, de la Sierra-Léone et du Sénégal, la tenue d’une commission mixte avant la fin de l’année 2024.Le Premier Ministre a également informé de la conception d’un projet de nouveau référentiel du dialogue social conforté par les riches échanges tenus respectivement avec les organisations syndicales représentatives et patronales sous la houlette de Monsieur le Président de la République.
Ces travaux aboutiront à une gamme de mesures devant permettre une baisse conjoncturelle du prix de denrées de première nécessité et un canevas pour la refondation du dialogue social prenant en compte notamment l’équité salariale, les engagements du Gouvernement, la sécurité des emplois et les droits et devoirs syndicaux.
Conformément aux directives de Monsieur le Président de la République, formulées à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres du mardi 09 avril 2024, pour la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels et la proposition, pour chaque ministère, d’une nouvelle organisation rationalisée ainsi que des nominations conformes d’une part, à la règlementation en vigueur et, d’autre part, aux objectifs sectoriels validés, le Premier Ministre a annoncé la mise à disposition des Ministres et Secrétaires d’Etat dès ce jeudi de trois (3) circulaires :
– une circulaire relative à la composition des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat pour rappeler les règles relatives à la constitution des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat ainsi qu’aux fonctions et conditions de nomination de leurs membres ;
– une circulaire relative aux relations entre les ministres et secrétaires d’état pour préciser lesdites relations en vue d’éviter d’éventuels conflits et dysfonctionnements afin d’instaurer au sein du département ministériel une plus grande cohésion et une meilleure cohérence de l’action gouvernementale ;
– une circulaire relative à l’organisation du travail gouvernemental pour rappeler l’importance de l’organisation et de la méthode dans l’efficacité du travail gouvernemental (programmation, organisation, coordination, contrôle et suivi évaluation des politiques, projets et programmes).
Le Premier Ministre a, par ailleurs, fait part de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental avec un canevas qui sera mis à la disposition de chaque ministère par circulaire. Cette dernière précisera :
– les actions les plus urgentes à exécuter par les ministères, avant le 10 juin 2024, en tenant compte des allocations budgétaires inscrites dans la loi de finances initiale 2024 ;
– les actions prioritaires au titre du second semestre de l’année en cours ainsi que les ressources budgétaires nécessaires ;– les programmes et projets à l’horizon 2029.
L’ensemble de ces informations mises en cohérence, sera la trame de la déclaration de politique générale que le Premier Ministre présentera à l’Assemblée nationale.
S’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le Premier Ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024.
A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature. Cette instance sera composée notamment des ministères en charge du Plan, des Finances, de l’Industrie, de la Souveraineté alimentaire, de l’Emploi, de la transformation du Secteur public et du Bureau Organisation et Méthodes (BOM). A l’issue des travaux, poursuit le Premier Ministre, le cadre de référence pour la matérialisation de la vision de Monsieur le Président de la République pour un Sénégal souverain, juste et prospère à travers la conception de programmes et projets de transformation systémique sera soumis à la validation du Chef de l’Etat avant la fin du troisième trimestre de l’année 2024. La première phase du plan d’action pluriannuel du PROJET sera inscrite, précise-t-il, dans le projet de loi de finances initiale 2025, qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale, au début du mois d’octobre prochain.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation del’enseignement supérieur et de la recherche ;
– Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a fait une communication sur la procédure de sélection d’un opérateur pour l’exploitation des chantiers navals de Dakar ;
– Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le lancement du Projet de Résilience et de Développement Communautaire de la Vallée du Fleuve Sénégal (PRDC/VFS) financé par la Banque Mondiale ;
– Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la mise en vente publique aux enchères de la bibliothèque du Président Léopold Sédar SENGHOR en France ;
– Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la Tabaski 2024, le bilan de la campagne agricole 2023 et la préparation de la campagne agricole 2024-2025.

Industrie et Commerce : Le ministre Serigne Guéye Diop fixe ses priorités

Serigne Guéye Diop, récemment nommé Ministre de l’Industrie et du Commerce, a entamé son mandat en effectuant une visite de prise de contact avec le personnel des directions et services relevant de son ministère, basés à la deuxième sphère ministérielle de Diamniadio.

Accompagné de M. Makhtar Lakh, Secrétaire général, ainsi que de ses proches collaborateurs, le ministre a débuté sa visite dans les locaux du Secrétariat général. Il a ensuite rencontré les Conseillers techniques, Chefs de Cellule, Chefs de Services et agents administratifs chargés de coordonner les activités du département. L’objectif était de leur transmettre les nouvelles orientations dictées par les plus hautes autorités de l’État, notamment la fusion entre l’Industrie et le Commerce et le mode de gouvernance édicté par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Le ministre a également rencontré les agents de la Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement, de la Cellule de passation des marchés, de l’Inspection technique et de la Cellule des affaires juridiques, afin de mieux comprendre les missions et tâches des conseillers techniques et des entités relevant du Secrétariat général du ministère.

Priorités et orientations

Dans son discours devant les agents, le ministre Serigne Guéye Diop a souligné plusieurs priorités. Il a notamment évoqué la fusion de certaines directions et services, la nécessité de transparence dans le travail, ainsi que la réédition des comptes pour lutter efficacement contre la vie chère et soulager les ménages sénégalais. Ces priorités ont été réitérées lors des échanges avec la Direction du Commerce Extérieur, considérée comme l’une des plus importantes, regroupant des entités telles que le Comité National de Négociations Commerciales Internationales.

Le ministre a également visité la Direction du Commerce Intérieur avant de conclure sa visite à la Direction des Petites et Moyennes Entreprises (DPME). Il a annoncé la tenue prochaine de rencontres sectorielles et l’organisation d’un grand Salon industriel au Sénégal d’ici la fin de l’année pour matérialiser la fusion entre l’Industrie et le Commerce.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère pour le Ministère de l’Industrie et du Commerce, avec des orientations claires et des actions concrètes pour promouvoir le développement industriel et commercial du Sénégal.

Affaire Cheikh Yérim Seck – Seydina Oumar Touré : Le jugement fixé le 8 mai

Dans l’affaire du procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, de nouveaux développements ont eu lieu ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar. La date du jugement a été fixée au 8 mai prochain.

Lors de l’audience, le plaignant a réagi sur les réseaux sociaux, exprimant sa satisfaction que l’affaire ait été évoquée et annonçant que la décision du Tribunal sera rendue le 8 mai 2024.

Cette affaire fait suite à des accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré dans le cadre de l’affaire Sweet Beauty, qui ont été publiées dans un livre. En réponse, la partie civile a engagé des poursuites pour diffamation contre le journaliste ainsi que contre les éditions Harmattan.

L’issue de ce procès suscite l’attention, car elle pourrait avoir des implications significatives sur la liberté de la presse et la responsabilité des journalistes dans la diffusion d’informations sensibles. Le jugement du 8 mai déterminera si les accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré étaient diffamatoires et s’il y a lieu à réparation pour le préjudice subi.

L’Afrique doit privilégier l’approche continentale pour relancer son développement (Expert)

Isabelle Durant, présidente du Mécanisme d’experts sur le droit au développement aux Nations unies, a souligné l’importance pour les pays africains de privilégier une approche continentale afin de relancer leur développement, lors de la 10ème session du Forum régional africain sur le développement durable (10 FRADD) à Addis-Abeba.

Dans un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Durant a insisté sur l’importance de cette approche malgré les diverses crises que l’Afrique a traversées ces dernières années. Elle a souligné que la finance climatique, bien qu’importante, ne peut pas remplacer le développement dans son ensemble. Elle a précisé que cette finance devrait venir en complément des efforts déployés dans la lutte contre la pauvreté, les inégalités, l’éducation et la santé.

Durant a noté que l’Afrique montre une volonté d’accélérer son développement, tout en adaptant les politiques nationales aux spécificités régionales. Elle a souligné l’importance pour l’Union africaine de soutenir cette voix continentale et de favoriser la coopération régionale pour faire face aux défis communs.

Le thème de cette édition, « Renforcer le programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples », souligne l’importance de maintenir le cap sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) malgré les difficultés rencontrées, notamment avec la pandémie de Covid-19 et d’autres crises mondiales.

Durant a rappelé que les femmes et les filles ont été particulièrement touchées par ces crises, soulignant la nécessité de poursuivre les efforts pour atteindre les ODD et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Elle a également évoqué le Sommet du futur prévu en septembre, qui sera l’occasion pour les Africains de faire entendre leurs voix communes et de mettre en avant les besoins et spécificités du continent. Ce sommet abordera des sujets tels que l’architecture financière, les dettes, la numérisation des ODD, le climat et la nouvelle génération.

En conclusion, Durant a souligné que l’Afrique possède de nombreux atouts, notamment son dividende démographique, son potentiel économique et climatique, mais qu’il reste encore des défis à relever en matière de développement et d’accès aux besoins de base.

Rosso : Des Journées d’échanges pour une meilleure gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs

La troisième édition des Journées d’échanges entre agriculteurs et éleveurs a débuté mercredi à Rosso Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie, dans le but de trouver des solutions aux conflits récurrents entre ces deux groupes. Cette initiative vise à mettre en place une commission de médiation pour faciliter la gestion des différends et à élaborer des mesures concrètes pour prévenir les conflits futurs, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Sous la présidence de la sous-préfète de Ndiaye, Oumou Diamanka, et en présence du commandant de la brigade de gendarmerie de Rosso, Grégoire Ndecky, ces journées s’inscrivent dans la continuité des précédentes tenues à Ross Béthio et à Gnith.

L’accent est mis sur la nécessité de mettre en place une commission de médiation, de créer une fourrière pour le bétail, et d’établir un arrêté limitant la circulation du bétail dans les zones où les cultures n’ont pas encore été récoltées.

La sous-préfète, Oumou Diamanka, a souligné que l’objectif principal est de prévenir les conflits qui surviennent lorsque le bétail détruit les cultures des agriculteurs. Elle a également annoncé la volonté d’émettre un arrêté administratif restreignant la circulation du bétail dans les zones encore en culture, suivant l’exemple de Ross Béthio où plusieurs campagnes de contre-saison sont menacées.

Mairame Karim Sow, présidente de la commission élevage de Rosso et membre de la maison des éleveurs du département de Dagana, a souligné l’importance de l’identification des éleveurs et de la présentation des carnets de vaccination comme moyen de prévenir les tensions.

La sous-préfète a appelé les éleveurs à se déplacer vers des zones de repli en attendant la fin des récoltes, afin de permettre aux équipes techniques de travailler en toute sécurité. Elle a également encouragé la résolution des conflits à l’échelle communautaire pour éviter les violences et les affrontements armés.

Ces journées d’échanges illustrent la volonté des autorités locales et des acteurs concernés de promouvoir une coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs dans la région de Rosso.

Foundiougne : Sensibilisation sur l’entrepreneuriat vert dans le Delta du Saloum

Dans le cadre du « projet emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le Delta du Saloum », les jeunes et les femmes du département de Foundiougne ont été récemment sensibilisés sur l’importance de l’entrepreneuriat vert pour faire face aux défis du changement climatique.

Ce projet, dirigé par l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir des activités économiques durables dans la région, en mettant l’accent sur l’apiculture et l’élevage de mollusques dans la mangrove du Delta du Saloum. Lors d’un forum récent, les bénéficiaires ont été informés sur les différentes initiatives menées dans le cadre du projet afin d’améliorer les chaînes de valeurs apicole et l’élevage de mollusques.

Selon le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi, l’objectif est de stimuler la création d’emplois économiques et écologiques tout en renforçant la résilience des écosystèmes de la mangrove. Le projet, d’une durée de trois ans, vise à bénéficier à environ 2 000 personnes, avec un coût total de 4 millions d’euros, soit 2,623 milliards de francs CFA.

Une des priorités du projet est d’assurer l’accès des bénéficiaires à des prestations de protection sociale pour réduire les risques liés à leurs activités. Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a souligné l’impact positif du projet sur la qualité de vie des bénéficiaires, en offrant des opportunités économiques stables et pérennes. Il a également noté que le projet contribuera à renforcer la résilience climatique au sein de l’écosystème du delta du Saloum, menacé par les changements environnementaux.

En sensibilisant les jeunes et les femmes sur l’entrepreneuriat vert, ce projet vise à encourager des pratiques économiques durables qui protègent à la fois l’environnement et les moyens de subsistance des communautés locales.

Foundiougne : Sensibilisation sur l’entrepreneuriat vert dans le Delta du Saloum

Dans le cadre du « projet emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le Delta du Saloum », les jeunes et les femmes du département de Foundiougne ont été récemment sensibilisés sur l’importance de l’entrepreneuriat vert pour faire face aux défis du changement climatique.

Ce projet, dirigé par l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir des activités économiques durables dans la région, en mettant l’accent sur l’apiculture et l’élevage de mollusques dans la mangrove du Delta du Saloum. Lors d’un forum récent, les bénéficiaires ont été informés sur les différentes initiatives menées dans le cadre du projet afin d’améliorer les chaînes de valeurs apicole et l’élevage de mollusques.

Selon le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi, l’objectif est de stimuler la création d’emplois économiques et écologiques tout en renforçant la résilience des écosystèmes de la mangrove. Le projet, d’une durée de trois ans, vise à bénéficier à environ 2 000 personnes, avec un coût total de 4 millions d’euros, soit 2,623 milliards de francs CFA.

Une des priorités du projet est d’assurer l’accès des bénéficiaires à des prestations de protection sociale pour réduire les risques liés à leurs activités. Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a souligné l’impact positif du projet sur la qualité de vie des bénéficiaires, en offrant des opportunités économiques stables et pérennes. Il a également noté que le projet contribuera à renforcer la résilience climatique au sein de l’écosystème du delta du Saloum, menacé par les changements environnementaux.

En sensibilisant les jeunes et les femmes sur l’entrepreneuriat vert, ce projet vise à encourager des pratiques économiques durables qui protègent à la fois l’environnement et les moyens de subsistance des communautés locales.

Bulletin d’alerte précoce : Vagues de chaleur et impacts sur la santé

La période de fin avril s’accompagne souvent d’une augmentation des températures dans de nombreuses régions du monde. Au cours de cette période, il est essentiel de rester vigilant face aux vagues de chaleur, car celles-ci peuvent avoir des conséquences graves sur la santé publique.

Selon les prévisions météorologiques, plusieurs régions seront confrontées à des températures élevées au cours de la semaine du 23 au 30 avril 2024. Ces vagues de chaleur peuvent entraîner divers problèmes de santé, en particulier pour les personnes les plus vulnérables, telles que les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques.

Les principaux impacts sur la santé associés aux vagues de chaleur comprennent :

1.Déshydratation et coup de chaleur : Les températures élevées peuvent entraîner une perte excessive de liquides corporels, ce qui peut conduire à la déshydratation et, dans les cas les plus graves, au coup de chaleur, une condition potentiellement mortelle.

2. Problèmes respiratoires : Les vagues de chaleur peuvent aggraver les problèmes respiratoires existants, tels que l’asthme et les maladies pulmonaires chroniques, en raison de la pollution de l’air et de l’augmentation des niveaux d’ozone.

3. Maladies cardiovasculaires : Les températures élevées peuvent également aggraver les maladies cardiovasculaires, augmentant le risque de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, en particulier chez les personnes déjà atteintes de ces affections.

4. Fatigue et épuisement : La chaleur excessive peut entraîner une fatigue intense et un épuisement, ce qui peut affecter la capacité des individus à fonctionner normalement et à prendre des décisions en toute sécurité.

Pour se protéger contre les effets néfastes des vagues de chaleur, il est recommandé d’adopter les mesures suivantes :

– Rester hydraté : Boire suffisamment d’eau tout au long de la journée, même en l’absence de soif, pour éviter la déshydratation.

-Éviter les activités extérieures pendant les heures les plus chaudes de la journée : Limiter les efforts physiques intenses et rester à l’ombre ou à l’intérieur lorsque les températures sont les plus élevées.

– Porter des vêtements légers et respirants : Opter pour des vêtements amples et de couleur claire, qui permettent à la peau de respirer et réduisent l’absorption de chaleur.

– Utiliser des climatiseurs ou des ventilateurs : Passer du temps dans des environnements frais et bien ventilés pour se rafraîchir.

– Vérifier régulièrement les personnes vulnérables : Veiller à ce que les personnes âgées, les enfants et ceux souffrant de maladies chroniques restent hydratés et frais.

En suivant ces conseils simples, chacun peut contribuer à réduire les risques pour la santé associés aux vagues de chaleur et à protéger sa propre santé ainsi que celle de sa communauté.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale visite trois hôpitaux à Dakar

Ce matin, le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué une visite dans trois hôpitaux de la région de Dakar. L’objectif principal de cette visite était de réaliser une évaluation approfondie des structures hospitalières et d’échanger avec le personnel médical sur les défis rencontrés dans leur quotidien.

Les hôpitaux visités comprenaient l’hôpital d’enfants Albert Royer, l’hôpital de Fann et l’hôpital Abass NDAO. Accompagné de hauts responsables de son département et de représentants des autorités sanitaires locales, le Ministre Sy a parcouru les différentes unités et services offerts par ces établissements.

Au cours de sa visite, le Ministre a pu observer de près les conditions de travail du personnel médical, ainsi que les équipements et les infrastructures disponibles dans les hôpitaux. Des échanges fructueux ont eu lieu entre le Ministre et le personnel médical, permettant de mettre en lumière les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien, telles que les pénuries de matériel médical, le manque de personnel et les problèmes logistiques.

Le Dr Ibrahima Sy a exprimé son engagement ferme à améliorer les conditions de travail dans ces établissements et à renforcer le système de santé dans son ensemble. Il a souligné l’importance de garantir des soins de qualité à tous les patients et a promis de prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes identifiés lors de cette visite.

Cette initiative démontre la volonté du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale de rester proche de la réalité du terrain et de prendre des mesures appropriées pour répondre aux besoins de la population en matière de santé. La visite du Ministre dans ces hôpitaux témoigne de son engagement à assurer un accès équitable aux services de santé et à améliorer la qualité des soins dispensés dans tout le pays.

Des « détenus politiques » toujours en prison : Daouda Guèye de FRAPP interpelle les nouvelles autorités

Malgré la promulgation de la loi d’amnistie par le président sortant Macky Sall, plusieurs détenus politiques demeurent incarcérés dans les prisons sénégalaises. Selon Daouda Guèye, chargé de communication du mouvement FRAPP, 16 individus se trouvent toujours derrière les barreaux, répartis entre les établissements pénitentiaires de Dakar, Thiès et Ziguinchor.

Parmi les détenus mentionnés par Guèye figurent des noms tels que Mamadi Aidara, Alioune Dieng et Mouhamadou Abdoulaye Marcel Gningue. Certains dossiers sont bloqués au niveau des cabinets judiciaires, tandis que d’autres font face à des problèmes de procédure.

Dans une déclaration relayée par RFM, Daouda Guèye a appelé les nouvelles autorités à intervenir rapidement pour remédier à cette situation. Il a souligné l’importance de garantir la libération de tous les détenus politiques, mettant en avant les obstacles juridiques qui entravent ce processus.

Cette situation suscite des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et à l’état de la justice au Sénégal. Le mouvement FRAPP continue de suivre de près ces cas et exhorte les autorités à agir en conformité avec les principes de justice et de respect des droits fondamentaux.

Cheikhou Oumar Sy met en garde contre la stratégie gouvernementale de baisse des prix des denrées de première nécessité

Lors de la réception du secteur privé national par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ce dernier a réaffirmé son intention de faire baisser les prix des denrées de première nécessité. Toutefois, cette approche suscite des critiques, notamment de la part de l’ancien député Cheikhou Oumar Sy, qui estime qu’il s’agit d’une fausse route.

Dans une tribune publiée sur Facebook, Cheikhou Oumar Sy argumente en faveur d’une autre stratégie. Selon lui, plutôt que de se concentrer sur la baisse des prix sur le marché international, il est crucial de travailler à augmenter le pouvoir d’achat des Sénégalais. Il souligne le besoin urgent d’investir dans des infrastructures de conservation pour limiter les pertes agricoles, qui atteignent actuellement 40% de la production.

Une autre préoccupation soulevée par Cheikhou Oumar Sy concerne la situation des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), actuellement aux mains d’investisseurs étrangers. Il pointe du doigt l’importation coûteuse d’engrais, mettant en lumière la nécessité de développer une industrie nationale dans ce domaine pour réduire les coûts pour les agriculteurs locaux.

Pour résoudre ces défis, l’ancien député propose un programme décennal axé sur la formation professionnelle, la semi-industrialisation et l’industrialisation de l’agriculture, ainsi que l’accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises. Il insiste sur l’importance de structurer une vision à long terme, notamment en capitalisant sur les ressources nationales pour renforcer le secteur privé.

Enfin, Cheikhou Oumar Sy soulève la question cruciale de l’accès au foncier, mettant en garde contre la spéculation foncière qui influe sur le coût de la vie. Il souligne également l’indicateur de puissance économique que représente la possession d’un jet privé par certains capitaines d’industrie, soulignant ainsi l’importance de créer un environnement économique favorable à tous les acteurs, indépendamment de leur statut financier.

Dans l’ensemble, Cheikhou Oumar Sy appelle à une approche holistique et à long terme pour résoudre les défis économiques du Sénégal, mettant l’accent sur la nécessité d’investir dans l’industrie nationale et de garantir un accès équitable aux ressources pour tous les citoyens.

Simplon Africa, avec le soutien de l’Union Européenne, lance le Projet Capac’IT 4 Africa pour renforcer les capacités des acteurs de la formation professionnelle en Afrique

Le développement du secteur numérique en Afrique représente un enjeu majeur pour l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes. Dans cette optique, Simplon Africa, bénéficiant du soutien de l’Union européenne, lance le Projet Capac’IT 4 Africa, visant à renforcer les compétences numériques des acteurs de la formation professionnelle sur le continent africain.

La cérémonie de lancement officiel s’est tenue le lundi 22 avril 2024 au siège de Simplon Sénégal, à Dakar. Ce projet ambitieux, d’une durée de 2 ans, bénéficie du cofinancement du Programme Erasmus+ de l’Union européenne (ERASMUS-EDU-2023-CB-VET).

Capac’IT 4 Africa vise à améliorer la qualité de l’offre de formation professionnelle en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités des organismes de formation. Il aspire également à accroître l’employabilité des jeunes dans le secteur numérique, favorisant ainsi un développement durable et inclusif du continent.

Dirigé par le Dr Bouna KANE, Directeur général de Simplon Africa, le projet ambitionne de proposer des formations de haute qualité dans le domaine du numérique, contribuant ainsi à l’amélioration de l’employabilité des jeunes africains. Dans le cadre de sa mise en œuvre, Capac’IT 4 Africa implique 11 partenaires du réseau Simplon Africa, issus de 10 pays différents.

Une semaine de rencontres et d’échanges a été organisée au Sénégal du 22 au 26 avril, réunissant les équipes pédagogiques et opérationnelles des partenaires du consortium. Cette initiative vise à renforcer les synergies et partager les bonnes pratiques pour garantir le succès du projet.

Depuis plus de 10 ans, Simplon Africa s’engage dans la formation aux compétences numériques en Afrique. Fort de son expérience, l’organisation a déjà formé plus de 25 000 personnes sur le continent, favorisant ainsi leur insertion professionnelle durable.

Le Projet Capac’IT 4 Africa représente une opportunité cruciale pour promouvoir l’excellence dans la formation professionnelle en Afrique, contribuant ainsi à l’essor du secteur numérique et à l’autonomisation des jeunes. Pour en savoir plus sur les activités du projet et sur le consortium impliqué, vous pouvez consulter le site web dédié au projet.

Linguère : Des jeunes du programme « Xeyou Ndaw yi » marchent 75 km pour réclamer des arriérés de salaire

Des jeunes de la commune de Labgar, enrôlés dans le programme « Xeyou Ndaw yi » et affectés au projet de la Grande Muraille Verte, ont manifesté leur mécontentement face aux retards de paiement de leurs salaires.

« Nous avons marché de Labgar à Linguère sur une distance de 75 km pour réclamer nos salaires. Il y a des gens parmi nous qui sont restés six mois sans salaire, d’autres trois mois. Nous déplorons cette situation que nous vivons en tant que pères de famille », a dénoncé Aly Sarr, porte-parole des manifestants.

Ces jeunes lancent un appel pressant aux nouvelles autorités pour résoudre rapidement ce problème et soulager les familles affectées. Ils expriment leur profond désarroi face à cette situation préoccupante.

Il est à souligner que les jeunes travaillant dans le projet de la Grande Muraille Verte à Téssékéré, Widou Thingoli et Amali, ont également été touchés par ces retards de paiement, mettant en péril ce programme de lutte contre la désertification lancé en 2005 sous l’égide de l’Union Africaine et des organisations Ouest Africaines et Sahéliennes.

Politique énergétique : Pourquoi la position de Washington n’avantage pas beaucoup de pays? (Expert)

La politique énergétique de Washington suscite de vives critiques, en particulier pour son impact sur les pays européens et africains. Les tentatives américaines de sanctionner les exportations d’hydrocarbures de la Russie ont principalement déséquilibré les marchés de l’énergie sans véritable incidence sur la Russie elle-même. Cette politique a exacerbé la crise énergétique mondiale en alimentant les tensions sur les marchés de l’énergie en Europe et en Afrique, tout en ignorant les défis auxquels sont confrontés les alliés européens et les pays africains.

En 2024, les risques de crise énergétique s’intensifient avec une augmentation prévue de la demande mondiale d’énergie, selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie. Cependant, les efforts promus par Washington pour promouvoir les énergies renouvelables, en particulier en Afrique, sont peu susceptibles de compenser cette hausse. Les coûts élevés des infrastructures nécessaires et la réduction de la production d’énergie hydroélectrique due au changement climatique rendent cette perspective peu réaliste.

Les experts européens remettent en question la viabilité de la politique énergétique américaine, soulignant les dommages qu’elle cause. Les sanctions américaines ont contribué à l’augmentation des prix de l’énergie et des carburants dans toute l’Union européenne, entraînant une augmentation de l’inflation, des taux d’intérêt et du coût de la vie. En outre, elles ont compromis les objectifs de l’Allemagne en matière de lutte contre le changement climatique, en favorisant la réouverture de centrales électriques au charbon.

À l’échelle mondiale, les compagnies pétrolières et gazières occidentales retirent des fonds du secteur de l’énergie, refusant d’investir en raison des mesures de sanction et de régulation imposées par les autorités. Cette tendance risque de déclencher un nouveau cycle de crise énergétique dans les cinq prochaines années, avec des conséquences économiques et sociales désastreuses.

Exiger des pays comme le Sénégal qu’ils imposent des restrictions aux importations d’énergie dans ce contexte revient à leur demander d’agir contre leurs propres intérêts et ceux de leur population. Les sanctions occidentales n’ont pas reçu l’adhésion des organisations internationales telles que l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO, soulignant le manque de consensus sur cette approche.

En somme, la politique énergétique de Washington semble favoriser des avantages politiques à court terme pour les pays occidentaux, mais elle entraîne des conséquences néfastes pour de nombreux autres pays, notamment en Europe et en Afrique.

Rapport d’Amnesty International : Les entraves aux droits humains sous l’ère de Macky Sall

Amnesty International a dévoilé aujourd’hui son rapport annuel sur la situation des droits humains à travers le monde, mettant en lumière les défis persistants rencontrés par plusieurs pays, dont le Sénégal. Depuis 2021, le Sénégal est sous le feu des critiques dans les rapports d’Amnesty International, en raison des pratiques problématiques du régime précédent.

En plus des problèmes persistants tels que la mendicité des enfants et la situation précaire des enfants des rues, le rapport souligne les atteintes répétées aux libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et de manifestation. Les défenseurs des droits humains pointent du doigt les nombreuses restrictions observées avant les élections présidentielles de mars 2024.

Le rapport met en lumière le nombre alarmant de décès enregistrés sans que les autorités sortantes ne montrent une volonté réelle d’enquêter sur leurs causes. Malgré les engagements pris par le gouvernement de l’ancien président Macky Sall de mener des enquêtes, peu de progrès ont été réalisés jusqu’à son départ du pouvoir. L’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée nationale en mars 2024 a suscité des inquiétudes, éliminant ainsi tout espoir de justice pour les victimes de ces décès, souvent dus à l’usage de balles réelles, au nom de la réconciliation nationale.

Les arrestations massives, justifiées par des troubles à l’ordre public, des menaces à la sécurité nationale ou encore du terrorisme, ont souvent abouti à des libérations sans procès, dans le cadre de la volonté affichée de pacification de l’espace public.

L’utilisation de milices privées a également été dénoncée par les associations de défense des droits humains. Amnesty International condamne fermement cette pratique devenue trop répandue et contre laquelle la section sénégalaise de l’organisation s’est toujours mobilisée. Les violences politiques ont également entraîné des restrictions sur l’utilisation d’internet et des coupures de signal de télévision, suscitant des critiques.

Le problème de la surpopulation carcérale demeure une préoccupation majeure pour Amnesty International, qui appelle régulièrement à des alternatives à la détention. Après la publication de ce rapport, il incombe désormais au nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye de garantir le respect des droits humains et des libertés des citoyens, afin de rompre avec les pratiques critiquées sous l’ancienne administration.

Me Cheikh Koureyssi Ba appelle à la dissolution de l’APR : « L’honneur national le commande »

L’avocat Me Cheikh Koureyssi Ba, connu pour être un conseiller de Ousmane Sonko et du parti Pastef, a récemment suscité l’attention en appelant à la dissolution du parti politique sénégalais Alliance pour la République (APR). Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Me Ba a souligné que le président et fondateur de l’APR, l’ancien chef de l’État Macky Sall, a choisi de vivre au Maroc et s’est même installé à Paris, au service du président français.

Pour Me Cheikh Koureyssi Ba, cette décision justifie pleinement la dissolution de l’APR. Il a affirmé de manière catégorique : « L’APR est à dissoudre sans délai ! L’honneur national le commande, nos lois, notre fierté l’exigent ». Cette déclaration résonne comme une demande de mettre fin à l’existence du parti politique dirigé par Macky Sall, en invoquant des impératifs moraux et légaux.

La décision de Macky Sall de quitter ses fonctions présidentielles et de résider principalement au Maroc, tout en assumant un rôle d’envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), a suscité des critiques et des interrogations quant à son engagement politique continu au Sénégal. Me Cheikh Koureyssi Ba semble exprimer le sentiment que la présence de Macky Sall à la tête de l’APR n’est plus légitime ni en accord avec les intérêts nationaux.

Cette prise de position de l’avocat reflète les tensions politiques persistantes au Sénégal et les divisions au sein de l’opposition vis-à-vis de l’ancien régime et de son leader. Elle met également en lumière les débats entourant le rôle des anciens dirigeants dans la vie politique du pays, soulignant ainsi les enjeux politiques et sociétaux actuels au Sénégal.

Drame à Matam : Trois victimes, dont un nourrisson, dans le naufrage d’une pirogue

Une tragédie a frappé la localité d’Anda, située dans la commune de Nabadji, région de Matam, avec le naufrage d’une pirogue qui a coûté la vie à trois personnes, dont un nourrisson âgé de seulement 8 mois.

Selon les informations rapportées par nos confrères de Rfm, les sapeurs-pompiers de Matam ont retrouvé les corps sans vie de deux femmes, tandis que celui du nourrisson, dans un état de décomposition avancée, a été découvert après plusieurs heures de recherche.

L’incident s’est produit hier, mardi, aux alentours de 8 heures du matin. Les témoignages recueillis indiquent que l’embarcation transportait deux femmes et un enfant, tous membres d’une même famille.

Les dépouilles des victimes ont été transférées au centre hospitalier régional de Ourossogui. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident.

Cette nouvelle tragédie rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont exposés les habitants des régions côtières et fluviales lorsqu’ils utilisent des moyens de transport traditionnels tels que les pirogues. Les autorités

locales et les services de secours continuent de sensibiliser sur les mesures de sécurité à respecter lors des déplacements en pirogue, notamment en termes de surcharge, d’équipement de sécurité et de conditions météorologiques.

Nos pensées accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles, et nous espérons que les enquêteurs pourront apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie afin d’éviter de nouveaux drames à l’avenir.

Rencontre au Palais : Diomaye Faye échange avec les syndicats sur les enjeux du monde du travail

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une réunion ce mardi 23 avril 2024 avec les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties d’aborder diverses questions relatives au monde du travail, avec un accent particulier sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les conditions de travail.

Selon les informations fournies par la présidence, les discussions ont permis d’explorer des pistes de solutions aux défis auxquels est confronté le monde du travail au Sénégal. Parmi les sujets abordés figuraient notamment les moyens de favoriser la création d’emplois, d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et d’assurer des conditions de travail dignes et sécurisées.

La démarche et l’ouverture d’esprit du président Bassirou Diomaye Faye ont été saluées par les leaders syndicaux présents lors de la rencontre. Ces derniers ont exprimé leur appréciation pour l’initiative de dialogue et ont souligné l’importance de telles discussions pour trouver des solutions aux préoccupations des travailleurs.

Cette rencontre entre le chef de l’État et les représentants syndicaux témoigne de l’engagement du gouvernement à travailler en collaboration avec les partenaires sociaux pour promouvoir le bien-être des travailleurs et favoriser un environnement propice à l’épanouissement professionnel.

Remise de livres et de matériel didactique au centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff

La Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, un procédé mardi à la remise d’un don comprenant plus de 640 livres et du matériel didactique au centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff. Cet institut médico-éducatif est dédié aux enfants déficient les intellectuels.

Ce geste, qui est un endroit promouvoir la lecture et de soutenir l’éducation des enfants déficients intellectuels, est une démonstration de solidarité active du ministère de la Culture envers les populations les plus vulnérables.

La cérémonie officielle organisée à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la ministre Khady Diène Gaye a souligné l’importance du livre comme outil thérapeutique dans le domaine médical et psychiatrique. Elle a également lavéance du ministère de la Culture d’aide à l’étude d’une bibliothèque au centre Aminata Mbaye, d’offrir accès un accès à une documentation pertinente sur la déficience intellectuelle.

Marie-Madeleine Ami Dionne, directrice générale des centres Aminata Mbaye, une quant à elle l’engagement du ministère et de l’évolution du centre depuis sa création. Elle a souligné l’importance de l’insertion professionnelle des jeunes formés par le centre, soulignant que d’entre eux sont actuellement dans les entreprises.

Ce don de livres et de matériel représente une étape importante dans l’accompagnement des enfants déficients intellectuels et confirme l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur de l’éducation et de l’inclusion sociale.

Adji Mergane Kanouté critique sévèrement le ministre porte-parole du gouvernement

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris pour cible le ministre porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, lors d’une intervention dans l’émission Tolluwaay de Seneweb. Elle a vivement critiqué la déclaration récente de Sarré concernant une éventuelle motion de censure contre le gouvernement, affirmant qu’il n’était pas apte à occuper son poste actuel.

Pour Adji Mergane Kanouté, la nomination de Moustapha Sarré en tant que ministre porte-parole du gouvernement est une erreur. Elle estime qu’il aurait dû être récompensé autrement pour ses services rendus au président et au parti au pouvoir.

Dans ses propos, Kanouté souligne que Sarré manque de compétences et de stature pour assumer efficacement la fonction de porte-parole du gouvernement. Elle remet en question sa capacité à occuper ce poste stratégique, affirmant que sa première déclaration publique en tant que porte-parole du gouvernement en est la preuve.

La critique principale de Kanouté à l’encontre de Sarré concerne sa récente déclaration sur une éventuelle motion de censure contre le gouvernement. Selon elle, il est inapproprié pour le porte-parole du gouvernement de lancer une telle polémique, surtout si peu de temps après la formation du nouveau gouvernement.

Elle se demande si Sarré agissait de sa propre initiative ou s’il avait reçu des instructions pour faire cette déclaration. Kanouté s’interroge également sur les motivations possibles derrière les propos de Sarré et sur son éventuel intérêt pour le poste de Premier ministre dans l’administration de Sonko.

En fin de compte, les commentaires d’Adji Mergane Kanouté mettent en lumière les tensions internes et les divergences d’opinion au sein du gouvernement et de la coalition au pouvoir, alors que le Sénégal fait face à une période politique tumultueuse.

Guy Marius Sagna détourne l’attention de la motion de censure pour se concentrer sur les problèmes sociaux

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Rapport du Département d’État américain : Le Sénégal confronté à des préoccupations majeures en matière de droits de l’homme

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Préparation du Magal de Touba : Senelec annonce des travaux pour renforcer l’alimentation électrique

En vue de renforcer l’alimentation électrique de Touba et de préparer l’édition 2024 du Grand Magal, Senelec annonce des travaux importants qui entraîneront une interruption du fonctionnement du poste 225/30kV de Touba les 27 et 28 avril 2024, de 08h à 17h. Cette initiative vise à garantir la sécurité et la fiabilité de l’alimentation électrique pendant cette période cruciale pour la ville sainte.

Les travaux incluent la finalisation de la construction de la ligne haute tension et du poste de Touba 2, dans le cadre du projet « Boucle du Ferlo ». Cette nouvelle infrastructure, d’une capacité de 2x40MVA, renforcera considérablement le réseau électrique de la région.

L’interruption du fonctionnement du poste 225/30kV de Touba permettra le raccordement de la nouvelle ligne 225kV, reliant l’ancien poste Haute Tension (Touba 1) au nouveau poste haute tension (Touba 2). De plus, des travaux de maintenance seront effectués sur les ouvrages du poste actuel Touba 1 afin de garantir leur disponibilité, en particulier pendant la période du Magal. Enfin, cette intervention vise à préparer la mise en service du nouveau poste, prévue pour juin 2024.

L’interruption du service impactera plusieurs localités, notamment Darou Khoudoss, Gouye Mbinde, Taïf, Darou Minam, Mbacké et Darou Marnane. Senelec présente ses excuses à sa clientèle pour les désagréments occasionnés par ces perturbations, qui sont indépendantes de sa volonté.

Cette annonce témoigne de l’engagement de Senelec à assurer un approvisionnement électrique fiable et sécurisé, en particulier lors d’événements d’envergure tels que le Magal de Touba. Ces travaux contribueront à renforcer l’infrastructure électrique de la région et à répondre aux besoins croissants de la population, en garantissant un service de qualité et en favorisant le développement socio-économique de la région.

Le Sénégal mise sur les achats publics durables pour un développement intégré

À Dakar, le directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), Saer Niang, a souligné l’importance des achats publics durables (APD) dans le cadre des marchés publics au Sénégal. Cette approche, intégrant des considérations économiques, sociales et environnementales, s’inscrit dans une démarche de développement durable du pays.

Selon Niang, l’administration publique sénégalaise s’est déjà engagée dans une transition vers la commande publique durable, mettant en œuvre les APD pour garantir un développement équilibré et respectueux de l’environnement. Le nouveau Code des marchés publics place l’achat public durable comme un objectif essentiel pour toutes les autorités contractantes et les entreprises intervenant dans la passation des marchés.

Les APD offrent l’avantage d’intégrer des critères économiques, sociaux et environnementaux dans la sélection des fournisseurs et la réalisation des projets. Le volet économique favorise l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que des acteurs de l’économie sociale et solidaire à la commande publique, tandis que le volet social encourage l’emploi des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap. En outre, le volet environnemental des APD est considéré comme essentiel pour assurer la durabilité des projets et la préservation de l’environnement.

La formation sur les APD, financée par la Banque mondiale et réunissant des experts de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, vise à renforcer les capacités des établissements chargés de passer des marchés publics. Elle met l’accent sur la fourniture de services publics et d’infrastructures de haute qualité, en ligne avec les objectifs de développement durable.

Saer Niang a souligné l’importance de cette évolution du système de passation des marchés publics au Sénégal, qui gère chaque année près de 4 000 milliards de francs CFA en biens et services. Pour Pierre Xavier Bonneau de la Banque mondiale, les achats publics durables ne sont pas simplement un slogan à la mode, mais un principe clé de gouvernance en évolution, essentiel pour favoriser le progrès environnemental, social et économique.

Les marchés publics durables représentent une part significative de l’économie de l’Afrique de l’Ouest, avec environ 11,5 % du produit intérieur brut de la région consacrés à ces achats. Cette approche témoigne de l’engagement du Sénégal et de la région dans une gouvernance responsable et orientée vers un développement intégré et durable.

Extension du réseau d’eau potable à Médina Gounass : Une mesure cruciale avant le Daaka annuel

La cité religieuse de Médina Gounass, située dans le département de Vélingara au sud du Sénégal, connaît une avancée majeure dans son accès à l’eau potable. En effet, le réseau de distribution d’eau potable de la ville a récemment bénéficié d’une extension de quinze kilomètres, accompagnée de cinq cents branchements sociaux, selon les informations fournies par le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye.

Cette initiative intervient à la veille du « Daaka » annuel, une retraite spirituelle d’une grande envergure qui attire des milliers de pèlerins nationaux et internationaux. Hamade Ndiaye souligne que cette manifestation est devenue un événement d’importance tant sur le plan national qu’international, justifiant ainsi l’engagement de l’État à fournir de l’eau potable aux participants.

Dans le cadre de cette préparation, l’État a entrepris plusieurs actions, notamment l’entretien des forages existants, la réparation des châteaux d’eau et des fuites dans le réseau de distribution. Ces efforts visent à garantir un approvisionnement adéquat en eau potable pendant la période du Daaka.

En outre, des mesures spécifiques ont été annoncées pour assurer le bon déroulement de l’événement cette année. Un dispositif comprenant trente camions citernes et cinq bâches à eau sera mis en place, en plus d’un personnel qualifié prêt à intervenir rapidement en cas de problème. Une grue sera également disponible sur place pour faciliter toute opération d’urgence.

Cette extension du réseau d’eau potable et les préparatifs spécifiques pour le Daaka témoignent de l’engagement de l’État sénégalais à répondre aux besoins essentiels de ses citoyens, en particulier dans le cadre d’événements d’importance religieuse et culturelle. Cela souligne également l’importance de l’eau potable dans la préservation de la santé et du bien-être des populations, ainsi que dans la réussite des grands rassemblements tels que le Daaka annuel à Médina Gounass.

Lutte contre les violences basées sur le genre : Une étude pour des données fiables au Sénégal

L’organisation civique Invictus Africa, engagée dans la promotion des droits de l’homme, a inauguré mardi les travaux de validation de la méthodologie de l’indice de féminité, en partenariat avec Budgit Sénégal. Cette initiative vise à recueillir des données fiables pour intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre dans le pays.

Bulky Shonibare, directrice de Invictus Africa, a souligné l’importance d’avoir des données précises pour mobiliser les gouvernants et exiger des réponses appropriées face à ce fléau. Le « Womanity Index », déjà déployé au Nigeria et au Ghana, fournira un rapport complet sur la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre au Sénégal.

La méthodologie proposée sera examinée et adoptée par les acteurs de la société civile et les organisations défendant les droits des femmes au Sénégal. Cette démarche permettra de mettre en lumière les lacunes et les défis à relever dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Les critères de l’indice comprennent les lois et les politiques, l’accès à la justice, les services de soutien, l’information et la sensibilisation, ainsi que les budgets et dépenses. Cette approche holistique vise à évaluer les efforts déployés dans tous les aspects de la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’initiative, réalisée en partenariat avec Budgit Sénégal, une organisation civique axée sur l’engagement citoyen, bénéficiera de l’expertise technologique pour assurer la collecte et l’analyse des données de manière efficace et transparente.

Les participants à l’événement ont souligné la diversité des formes de violence à l’encontre des femmes, allant du harcèlement aux violences physiques, mentales, économiques et spirituelles. Ils ont également mis en lumière les spécificités régionales, telles que les violences dans les zones minières comme Kédougou.

Yéya Ly, membre du Haut Conseil des collectivités territoriales, a souligné le besoin urgent de données fiables pour orienter les politiques et les lois visant à lutter contre ces violences.

Rokhiatou Gassama, présidente du Conseil sénégalais des femmes, a souligné le déficit actuel de données fiables sur cette question au Sénégal, faisant de cette étude une opportunité précieuse pour combler cette lacune.

Les représentants d’Invictus Africa et de Budgit Sénégal se sont engagés à prendre en compte les observations et les propositions des participants dans le processus d’élaboration de l’étude, afin de garantir sa pertinence et son efficacité dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Sénégal.

Promouvoir l’accès des jeunes aux terres agricoles : Un impératif pour le développement de Ziguinchor

Dans la région de Ziguinchor, au cœur de la Casamance sénégalaise, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie locale et dans la subsistance des communautés. Cependant, malgré son importance, l’accès des jeunes aux terres agricoles reste un défi majeur. C’est dans ce contexte que le Gouverneur Mor Talla Tine a lancé un appel pressant aux collectivités territoriales pour faciliter cet accès vital.

Lors d’un événement récent, Mor Talla Tine a souligné les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes dans la région. Le foncier, ressource indispensable pour toute activité agricole, se fait rare, ce qui entrave les aspirations des jeunes à s’engager dans ce secteur porteur. Face à cette réalité, le Gouverneur a exhorté les maires et les autorités locales à simplifier les procédures d’attribution de terres agricoles aux jeunes, afin de stimuler le développement économique et social de la région.

Cet appel s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large intitulé « Inclusion et participation des jeunes », porté par Initiative Développement en partenariat avec l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Ziguinchor et l’association Declic. Ce projet vise à promouvoir l’implication des jeunes dans les processus de décision et de dialogue au niveau local, en reconnaissant leur rôle essentiel dans la dynamique de développement.

Mor Talla Tine a souligné l’importance de cette initiative pour surmonter les obstacles à la participation des jeunes. Dans une région où la jeunesse représente une force vive et dynamique, il est essentiel de créer des opportunités d’engagement et d’initiative. Le Gouverneur a également souligné l’engagement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, envers le développement économique et social du Sénégal, en mettant particulièrement l’accent sur l’émancipation de la jeunesse.

L’atelier organisé dans le cadre de ce projet constituera une plateforme d’échange et de partage visant à définir une approche commune pour favoriser l’accès des jeunes aux terres agricoles. Il s’agira également de sensibiliser les parties prenantes aux enjeux de la jeunesse et de leur rôle dans le développement durable de la région.

Le responsable du projet, Cheikh Tidiane Sibi, a mis en lumière le faible niveau de représentation des jeunes dans les instances de dialogue et de décision, malgré leur poids démographique. Cette sous-représentation risque de compromettre le dynamisme et la vitalité de la région, en laissant de côté une partie importante de sa population.

L’appel du Gouverneur Mor Talla Tine en faveur de l’accès des jeunes aux terres agricoles résonne comme une nécessité impérieuse pour le développement de Ziguinchor. Il met en lumière l’importance de créer un environnement propice à l’engagement des jeunes, afin de dynamiser l’agriculture locale et de stimuler l’économie régionale.

Dr. Laurent Bonardi propose la création d’un enseignement de citoyenneté active au Sénégal

Le Dr. Laurent Bonardi, éminent spécialiste sénégalais en éducation et politiques éducatives, avance une proposition novatrice pour renforcer l’éducation civique au Sénégal : la création d’un enseignement de citoyenneté active à tous les niveaux de l’éducation, du primaire à la terminale.

Dans un contexte où la promotion de la citoyenneté est cruciale pour le développement d’une société inclusive et participative, le Dr. Bonardi propose de remplacer l’enseignement civique traditionnel par un programme dynamique et interactif axé sur l’engagement citoyen. Ce programme viserait à sensibiliser les jeunes générations aux principes de démocratie, de justice sociale et de participation civique, tout en les encourageant à s’impliquer activement dans leur communauté.

Contrairement à l’approche traditionnelle, centrée sur la transmission passive de connaissances, l’enseignement de citoyenneté active mettrait l’accent sur l’apprentissage par l’expérience, la réflexion critique et l’action concrète. Les élèves seraient amenés à explorer des questions sociales et sociétales, à débattre de différents points de vue et à rechercher des solutions créatives.

Les thèmes abordés pourraient inclure la démocratie, la justice sociale, la participation civique, la résolution des conflits, le développement durable, l’éducation aux médias et la citoyenneté mondiale. L’évaluation des élèves se ferait à travers une variété de méthodes, y compris des projets individuels et de groupe, des présentations orales et des portfolios d’apprentissage.

L’intégration de cet enseignement dans le curriculum sénégalais offrirait une opportunité précieuse de renforcer les compétences transversales des élèves, telles que la pensée critique, la communication efficace et le travail d’équipe. De plus, en les encourageant à participer à des projets communautaires et des initiatives de service public, ces cours favoriseraient le développement d’un sens de l’engagement civique et de la responsabilité sociale.

Pour que cette initiative réussisse, il sera essentiel de fournir aux enseignants les ressources et le soutien nécessaires, ainsi que d’impliquer les communautés locales dans la conception et la mise en œuvre des programmes. En travaillant ensemble, nous pouvons former les nouvelles générations de citoyens responsables et engagés, contribuant ainsi au développement d’une société sénégalaise plus forte et plus juste.

Escroquerie à Keur Gorgui : L’arnaqueur, l’élève et le coffre-fort des parents…

Une histoire d’escroquerie particulièrement troublante secoue actuellement la Cité Keur Gorgui à Dakar, mettant en scène un ressortissant guinéen accusé d’avoir manipulé une élève dans le but de lui dérober de l’argent et des bijoux appartenant à ses parents. Les détails de cette affaire, survenue le jeudi 18 avril 2024, révèlent un scénario d’arnaquerie sournoisement orchestré.

Selon les informations fournies par Les Échos, tout a commencé lorsque la jeune élève, M.K, rentrait chez elle après les cours. C’est à ce moment-là qu’elle aurait été abordée par un individu qui aurait tenté de lui soutirer de l’argent en prétendant qu’une malédiction avait été jetée sur elle. Le père de la jeune fille, alerté par la situation, a immédiatement contacté les autorités.

Le présumé escroc aurait alors usé de techniques d’art divinatoire pour endormir la vigilance de la jeune fille, allant jusqu’à lui faire croire qu’elle devait récupérer de l’argent et des bijoux dans le coffre-fort familial pour lever le sort qui pesait sur elle. Heureusement, grâce à l’intervention prompte de la mère de la jeune fille et à l’aide des voisins, l’individu a été appréhendé avant de pouvoir mettre son plan à exécution.

Placé en détention et présenté devant le procureur de la république de Dakar, le mis en cause, identifié comme C. O. Gnabaly, a nié les accusations portées contre lui. Cependant, les éléments recueillis par les enquêteurs semblent indiquer le contraire, alimentant ainsi un climat de tension et d’inquiétude au sein de la communauté.

Cette affaire souligne une fois de plus les dangers des escroqueries utilisant des pratiques occultes pour manipuler les individus, ainsi que la nécessité d’une vigilance accrue de la part de tous. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la réactivité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et les pratiques frauduleuses.

Constitution du Togo: un collectif d’associations demande la saisine de la Cour constitutionnelle

Tous les regards sont désormais tournés vers le président de la République à qui revient le droit de promulguer la nouvelle Constitution controversée, adoptée en fin de semaine passée par les députés. Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) demande aux présidents des institutions de la République de saisir la Cour constitutionnelle pour statuer sur la constitutionnalité du texte et vérifier si ses dispositions répondent aux normes.

Au Togo, le président de la République, Faure Gnassingbé, a quinze jours pour promulguer le nouveau texte constitutionnel après sa validation par les députés avec un vote sans appel de 87 voix pour et zéro contre. Le nouveau texte supprime l’élection présidentielle au suffrage direct par les citoyens et fait du Togo un régime parlementaire dans lequel le pouvoir sera détenu par le président du conseil des ministres issu du parti majoritaire. Un changement opéré à moins de deux semaines des législatives du 29 avril. Les autorités togolaises affirment que cette réforme constitutionnelle majeure répond « aux aspirations profondes du peuple ».

Mais L’opposition est vent debout contre la nouvelle Constitution togolaise.

Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) demande aux présidents des institutions de la République de saisir la Cour constitutionnelle pour statuer sur la constitutionnalité du texte et savoir si les conditions répondent aux normes. « Nous interpellons les chefs d’institutions qui ont encore cette autorité de pouvoir saisir la Cour constitutionnelle puisque la loi le permet, nous explique le président du Cacit, maître Claude Amegan, au micro de Peter Sassou Dogbé, notre correspondant à Lomé.

Il y a plusieurs institutions dont les présidents peuvent saisir la Cour constitutionnelle pour vérifier la constitutionnalité des dispositions sur lesquelles les députés se sont fondés, voire les conditions dans lesquelles ils ont pu adopter ce nouveau texte, si ces conditions sont réunies et s’ils pouvaient le faire. »

Il s’agit, avec cette démarche, de permettre à tous les citoyens togolais « de comprendre, ou de se rassurer, sur la légitimité de ce qui a été fait et également permettre au peuple d’être rassuré que tout a été fait conformément à la Constitution. C’est un changement carrément de République et il faut que le peuple soit impliqué dans ce changement. C’est seulement après cette analyse de la Cour constitutionnelle qu’on peut être sûrs de la légalité de ce qui a été fait et voir si le président de la République doit pouvoir promulguer cette loi. »

« La Cédéao doit faire plus… Les Togolais ont droit à la démocratie comme tout le monde ! »

Une mission de la Cédéao a quitté Lomé samedi matin. La Communauté ouest-africaine n’a pour l’instant fait aucune déclaration sur le changement de régime opéré vendredi au Togo. Alioune Tine fondateur du think tank AkricaJom Center, basé à Dakar et qui travaille sur les questions de démocratie et de paix en Afrique de l’Ouest, déplore l’impuissance de l’organisation régionale à faire respecter les règles démocratiques dans ses États membres. Il dresse un constat sévère du fonctionnement de la Cédéao au micro d’Amélie Tulet, de la rédaction Afrique de RFI. 

« La Cédéao doit faire plus, parce que la Cédéao sanctionne les violations commises par les militaires, mais n’arrive pas à sanctionner quand (elles sont commises) par des chefs d’État civils qui, par des tours de passe-passe constitutionnels ou juridiques, ou par le biais du Parlement, font tout pour garder le pouvoir par tous les moyens.

Le spécimen typique, c’est le Togo et l’impuissance caractérisée de la Cédéao : la Cédéao n’a pas les capacités, ni politiques ni diplomatiques, de faire plier le Togo sur cette question. [Les Togolais] ont bien droit à la démocratie comme tout le monde, et c’est pour ça que nous, nous demandons à ce que la Cédéao soit réformée. La Cédéao, il faut qu’elle se réforme ou qu’elle disparaisse. Les chefs d’État ne se sanctionnent pas entre eux. La véritable réforme viendra le jour où on aura une commission de la Cédéao qui soit assez forte, qui ne sera pas soumise à l’autorité des chefs d’État et de gouvernement. » 

L’importance de la lutte contre le changement climatique en Afrique : Vers une prise de conscience renforcée

Des chercheurs et des experts du développement se sont réunis à Addis-Abeba pour discuter des défis posés par le changement climatique en Afrique et de l’urgence d’agir. Lors de cette réunion préliminaire au dixième Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD), un consensus s’est dégagé sur la nécessité de renforcer les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) pour une action climatique plus efficace sur le continent.

Les CDN, qui représentent les engagements pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat, ont été au cœur des discussions. Les participants ont souligné que ces contributions doivent être plus pertinentes et inclusives pour répondre aux besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’adaptation au changement climatique.

Une des principales préoccupations exprimées lors de la réunion a été l’importance de placer les politiques d’adaptation au changement climatique au centre des agendas nationaux. Les projets de développement financés doivent être évalués avec soin pour s’assurer qu’ils contribuent efficacement à la résilience des communautés africaines face aux défis climatiques.

Achil Yamen, chercheur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a souligné la nécessité d’une approche plus inclusive dans les négociations climatiques mondiales. Il a plaidé en faveur d’une participation accrue des acteurs africains dans l’élaboration et la mise en œuvre des CDN, afin de garantir qu’elles reflètent véritablement les réalités et les besoins du continent.

Les participants ont également souligné l’importance de diversifier les sources d’énergie en Afrique pour garantir un approvisionnement énergétique durable et résilient. Ils ont appelé à un investissement accru dans les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, le solaire et l’éolien, tout en reconnaissant la nécessité de recourir également à des sources d’énergie plus traditionnelles.

Enfin, les participants ont insisté sur l’importance d’une volonté politique forte de la part des États africains pour mettre en œuvre des stratégies de lutte contre le changement climatique. Ils ont appelé à une collaboration accrue entre les pays africains pour élaborer des CDN plus solides et mieux adaptées aux défis climatiques auxquels le continent est confronté.

En conclusion, cette réunion a souligné l’importance cruciale de l’action climatique au niveau national en Afrique. Il est essentiel que les CDN soient renforcées et mises en œuvre de manière efficace pour garantir un avenir durable pour les générations futures sur le continent.

Gaza: des «problèmes de neutralité persistent» à l’Unrwa, selon un rapport

Catherine Colonna a présenté, lundi 22 avril, à la presse à l’ONU, le rapport d’audit que son équipe a réalisé ces neuf dernières semaines. Ce texte, plutôt avantageux, qui affirme que l’Unrwa a développé une approche de la neutralité « plus avancée que d’autres entités des Nations unies ou d’autres ONG », estime l’agence onusienne irremplaçable. Après avoir passé en revue le fonctionnement et les mécanismes de neutralité qui doivent s’appliquer dans les 1 000 installations et auprès des 32 000 salariés de l’Unrwa, des recommandations ont été établies par ce comité dirigé par l’ancienne ministre française.

Le rapport d’audit a établi plusieurs recommandations, après un travail assez compréhensif, étant donné le temps imparti. Deux cents personnes ont été interrogées et 47 pays ont été contactés. L’équipe de Catherine Colonna s’est même rendue au camp de réfugiés Shuafat, à Jérusalem-est.

Globalement, l’audit retient que l’Unrwa a plus de mécanismes pour assurer sa neutralité que la plupart des autres agences de l’ONU ou même que d’autres ONG. Ce rapport reconnaît aussi que ces principes de neutralité ne sont pas toujours mis en place, à cause de problèmes de financement des formations des employés ou des défis posés par les conditions sécuritaires notamment.

L’audit réclame une structure de gouvernance plus solide, mais aussi que les managers soient peut-être plus responsables des actions des membres de leurs équipes. Le rapport demande aussi qu’il y ait plus de responsables internationaux sur le terrain, ainsi que plus de femmes à la tête des équipes.

Plusieurs autres recommandations

D’autres grands chapitres des recommandations ont été réalisés comme faire appliquer les chartes de neutralité que les salariés de l’Unrwa doivent observer dans leur position personnelle sur les réseaux sociaux, renforcer le système de lanceurs d’alerte déjà en place, mais aussi multiplier les inspections des installations pour être sûr que celles-ci ne soient pas détournées par les groupes terroristes.

Par ailleurs, même si l’objet de cet audit n’était pas de déterminer si les douze salariés de l’Unrwa ont bien été impliqués dans l’attaque du 7 octobre comme l’accuse Israël – cela est la mission de l’enquête interne – l’équipe de Catherine Colonna n’a pas non plus reçu de preuve de la part d’Israël de ces accusations.

Le patron de l’ONU a bien pris note et a déjà assuré qu’il acceptait ces recommandations et que maintenant Philippe Lazzarini, qui est à la tête de l’Unrwa, va devoir établir un plan pour les mettre en place.

Plaidoyer pour l’achèvement des travaux du centre de formation professionnelle de Fatick

Depuis 2007, le centre de formation professionnelle de Fatick, sous la direction de Penda Abdoul Ba Mbodj, attend avec impatience la finalisation des travaux de construction de son nouveau bâtiment. Ce cri du cœur exprimé par la directrice met en lumière les défis auxquels l’établissement est confronté et souligne l’importance cruciale de cette infrastructure pour l’élargissement de l’offre de formation dans la région.

Situé à côté du collège Khar-Ndoffène-Diouf, le centre actuel manque cruellement de salles de classe, obligeant à l’installation de quelques abris provisoires pour répondre aux besoins des élèves. Avec seulement 347 élèves inscrits pour l’année 2023-2024, dont seulement 21 garçons, l’établissement peine à offrir un cadre d’apprentissage adéquat à ses apprenants.

Les formations dispensées couvrent un large éventail de domaines, notamment la santé communautaire, la couture, la cuisine, la coiffure, l’élevage et l’horticulture. Ces programmes visent à fournir aux élèves les compétences nécessaires pour réussir dans le monde professionnel, avec des certificats d’aptitude professionnelle reconnus par l’État à la clé.

Malgré la forte demande, le centre organise chaque année des concours de sélection pour les candidats les plus méritants, soulignant ainsi son engagement envers l’excellence dans l’éducation professionnelle. De plus, des formations de courte durée sont proposées, telles que la pâtisserie et l’élevage, offrant aux jeunes une voie vers l’entrepreneuriat et l’emploi.

Cependant, le manque d’infrastructures adéquates entrave la capacité du centre à répondre pleinement aux besoins de formation de la communauté. L’achèvement des travaux du nouveau bâtiment est donc crucial pour permettre à l’établissement d’élargir son offre de formation et d’accueillir davantage d’élèves dans des conditions optimales.

En attendant cette réalisation, le centre continue de se battre pour fournir des programmes de qualité et des équipements adéquats à ses élèves. Des projets de formation et d’insertion sont régulièrement soumis au ministère de tutelle afin d’obtenir un soutien supplémentaire pour l’acquisition d’équipements et de ressources pédagogiques.

Ainsi, l’achèvement des travaux du centre de formation professionnelle de Fatick est non seulement une nécessité urgente pour répondre aux besoins éducatifs de la région, mais aussi un investissement dans l’avenir de ses jeunes générations. En garantissant un accès à une éducation de qualité et à des opportunités de formation professionnelle, nous contribuons à renforcer le développement socio-économique de la communauté et à offrir à chacun la possibilité de réaliser son plein potentiel.

Le Fact-Checking : Un remède contre la désinformation en Afrique

Le fact-checking, ou vérification des faits, se présente comme un antidote essentiel dans la lutte contre la désinformation qui sévit sur le continent africain. Cet outil journalistique, dont l’importance a été soulignée lors d’un séminaire à Rabat, au Maroc, par Tolida Apollinaire Agba, rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB), offre une opportunité précieuse pour restaurer la confiance entre les médias traditionnels et les citoyens.

Face à la propagation rapide des fausses informations sur les plateformes en ligne, le fact-checking permet aux journalistes de revenir à l’essence même de leur métier : vérifier la véracité des informations et fournir des rapports précis et fiables à leur public. Cette pratique offre ainsi un contrepoids indispensable à la diffusion de fausses nouvelles qui alimentent souvent la méfiance du public envers les médias traditionnels.

L’intégration du fact-checking dans le journalisme africain n’est pas seulement une réponse à la crise de confiance actuelle, mais aussi une occasion de renforcer la crédibilité des médias traditionnels et de les positionner comme des gardiens de l’information authentique et vérifiée. En outre, cette pratique peut contribuer à responsabiliser les acteurs politiques et à décourager la propagation de discours démagogiques et exagérés.

Cependant, le fact-checking ne vient pas sans ses propres défis. La viralité rapide des fausses informations en ligne rend parfois difficile pour les fact-checkeurs de contrer leur propagation. Malgré cela, l’adoption de techniques de fact-checking peut aider à rétablir la confiance du public dans les médias traditionnels et à promouvoir une culture de transparence et de vérité dans le paysage médiatique africain.

Le séminaire, qui a rassemblé des journalistes d’agences de presse africaines venus de différents pays, a également été l’occasion de plaider en faveur de la création de plateformes spécialisées dans la vérification des informations et des contenus multimédia. De telles initiatives pourraient renforcer les capacités des journalistes africains dans le domaine du fact-checking et les doter des outils nécessaires pour lutter efficacement contre la désinformation.

En conclusion, le fact-checking émerge comme un instrument précieux pour les journalistes africains dans leur quête de vérité et d’intégrité journalistique. En renforçant leurs compétences dans ce domaine et en adoptant des pratiques de vérification rigoureuses, les médias africains peuvent jouer un rôle crucial dans la préservation de la démocratie et de la liberté d’expression sur le continent.

Tensions politiques au Sénégal : Vers une confrontation entre l’exécutif et le législatif

Après une période d’enthousiasme suite à l’élection présidentielle, le paysage politique du Sénégal semble se diriger vers une phase de confrontation entre le nouveau pouvoir incarné par le Pastef et ses alliés, et l’opposition parlementaire dirigée par Benno Bokk Yakaar. Les récentes tensions entre le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, et le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow, mettent en lumière les défis auxquels le pays pourrait faire face dans les semaines à venir.

Lors de son intervention à l’émission dominicale de la RFM, Le Grand Jury, Moustapha Sarré a annoncé que le Premier ministre Ousmane Sonko présentera une déclaration de politique générale dans les délais prévus par la loi. Cependant, il a également évoqué la possibilité d’une motion de censure de l’opposition, mettant en garde contre les conséquences d’une telle action.

Sarré a averti que toute tentative visant à renverser le gouvernement serait perçue comme une opposition à la volonté du peuple sénégalais, et a suggéré que le président pourrait envisager de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de blocage. En réponse, Abdou Mbow a souligné le droit constitutionnel de l’Assemblée nationale à exercer son contrôle sur l’action gouvernementale, y compris à travers une motion de censure.

Avec seulement 23 députés à l’Assemblée nationale, le Pastef se retrouve dans une position délicate pour faire avancer son programme législatif. Pour éviter un blocage institutionnel, le président Bassirou Diomaye Faye devra soit rechercher des compromis avec ses anciens alliés, soit envisager la dissolution de l’Assemblée nationale. Cependant, cette dernière option pourrait conduire à une période d’incertitude politique et institutionnelle dans le pays.

La perspective d’une cohabitation difficile entre l’exécutif et le législatif soulève des préoccupations quant à la stabilité politique et à la gouvernance démocratique du Sénégal. La gestion de ces tensions politiques exigera un dialogue ouvert et constructif entre toutes les parties concernées, afin de trouver des solutions qui servent l’intérêt général et préservent les principes démocratiques du pays.

Coopération Hydro-Diplomatique en Afrique : Vers une gestion renforcée des bassins transfrontaliers

Lors d’un atelier régional sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale, le Haut-commissaire de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Abdel Vetah, a souligné l’impératif pour les Etats africains de renforcer leur coopération dans la gestion des bassins transfrontaliers. Cette rencontre, réunissant plusieurs représentants d’organismes de gouvernance des bassins transfrontaliers, a été l’occasion de débattre des enjeux liés à la gestion collaborative des ressources en eau.

Hydro-diplomatie : Une réponse face aux conflits liés à l'eau en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Mohamed Abdel Vetah a plaidé en faveur du développement de formations en hydro-diplomatie destinées aux futurs diplomates impliqués dans la gestion des ressources transfrontalières d’eau en Afrique. Selon lui, ces programmes de formation sont essentiels pour renforcer les capacités des acteurs impliqués et favoriser une approche collaborative dans la résolution des problèmes liés à l’eau.

L’atelier a également été l’occasion de souligner l’importance de s’inspirer des expériences réussies d’autres pays, notamment les Etats-Unis et la Suisse, en matière de gestion des ressources en eau et de diplomatie bleue. La diplomatie bleue, axée sur la coopération et la gestion durable des océans et des ressources en eau, peut jouer un rôle crucial dans la prévention des conflits et la promotion de la paix entre les nations.

Malgré les progrès réalisés dans la coopération transfrontalière, Mohamed Abdel Vetah a souligné que des défis persistent, notamment en ce qui concerne la fragilité de la coopération et la rareté croissante des ressources en eau. Il a appelé les pays africains à travailler ensemble pour prévenir les conflits liés à l’eau et optimiser l’utilisation des ressources de manière pacifique, équitable et durable.

Mohamed Abdel Vetah a salué le leadership du Sénégal dans le domaine de l’hydro-diplomatie et a encouragé les autres pays africains à suivre cet exemple. Il a souligné que la gestion conjointe du fleuve Sénégal par l’OMVS a permis une collaboration fructueuse sur de nombreux projets bénéfiques pour les populations locales.

Malem-Hodar : 2000 enfants sans pièces d’État Civil régularisés

Au cœur du département de Malem-Hodar, situé dans la région centrale du Sénégal, une initiative remarquable a permis la régularisation de deux mille enfants dépourvus de pièces d’état civil. Fallou Ndao, point focal du comité départemental de protection de l’enfance, a partagé cette nouvelle réjouissante, soulignant les efforts déployés pour garantir les droits fondamentaux de ces enfants.

Les audiences foraines organisées au cours du mois de mars ont été le théâtre de cette action significative. Ces événements, mis en place par le comité départemental de protection de l’enfance en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Tribunal d’instance de Kaffrine, ont été essentiels pour permettre la régularisation de la situation administrative de ces enfants.

Selon M. Ndao, la majorité des enfants concernés sont des élèves et des talibés, mais également des enfants en situation de handicap. Parmi eux, 837 garçons et 1163 filles ont désormais la possibilité de jouir pleinement de leurs droits civils et sociaux grâce à l’obtention de pièces d’état civil régulières.

La déclaration des enfants à la naissance reste une problématique majeure dans le département de Malem-Hodar, comme l’a souligné M. Ndao. Il a mis en lumière l’avantage considérable que représente la déclaration à la naissance pour le bien-être futur de l’enfant, tout en notant que certains parents ont souvent recours au jugement de naissance, tardivement.

Pour sensibiliser les populations à l’importance de la déclaration des naissances, des activités de sensibilisation ont été menées en collaboration avec des partenaires locaux. Cependant, M. Ndao a reconnu que les défis restent nombreux dans le cadre de la protection de l’enfance et de l’enregistrement des naissances.

Cette réussite dans la régularisation de la situation administrative de deux mille enfants marque une avancée significative dans la protection des droits des enfants de Malem-Hodar. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour garantir que tous les enfants aient accès à leurs droits fondamentaux dès leur naissance.

Rébellion Casamançaise : Le rôle clé d’Ousmane Sonko dans le processus de paix

La question de la crise en Casamance reste un sujet brûlant au Sénégal depuis plus de quatre décennies. Lors de son intervention au Grand Jury du dimanche sur la Rfm, Moustapha Sarré, porte-parole du gouvernement, a évoqué cette problématique en mettant en avant l’importance cruciale d’Ousmane Sonko dans le processus de paix.

Selon le ministre Sarré, le Président Bassirou Diomaye Faye est fermement engagé dans la recherche d’une solution durable à la crise en Casamance. Il a déjà entrepris des actions concrètes dans ce sens, et le Sénégal est sur la voie d’une résolution définitive de ce conflit.

Moustapha Sarré souligne le potentiel de Ousmane Sonko, originaire de Ziguinchor et maire de la ville, à jouer un rôle décisif dans ce processus de paix. En tant que leader politique influent et natif de la région concernée, Sonko pourrait utiliser son poids politique pour favoriser le dialogue et la réconciliation entre les différentes parties impliquées.

Le ministre Sarré reconnaît les efforts déployés par le Président Macky Sall pour améliorer la situation en Casamance, mais il souligne que la paix n’est pas encore totalement rétablie dans la région. Il insiste sur la nécessité de travailler en collaboration avec les acteurs locaux et les habitants de la Casamance pour trouver une solution pérenne à cette crise.

Moustapha Sarré rappelle également l’importance de l’unité nationale pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté, y compris la crise en Casamance. Malgré les différences géographiques, culturelles ou ethniques, il souligne que tous les Sénégalais partagent la même culture et la même fibre nationale, et que c’est ensemble qu’ils peuvent trouver des solutions aux crises qui les affectent.

Conflit foncier à Rufisque : La famille Khary Diène accuse le Maire de Sangalkam de pratiques illicites

Une dispute foncière éclate à Rufisque alors que la famille Khary Diène accuse le maire de Sangalkam d’avoir mené des lotissements irréguliers sur leur propriété, titrée sous le numéro 1107 R. Cette révélation, énoncée par Mamadou Diop Thioune au nom des héritiers et des coopératives présentes sur le site, met en lumière les tensions grandissantes autour de la gestion des terres dans la région.

Selon les déclarations de Mamadou Diop Thioune, les membres de la famille Khary Diène, ainsi que les coopératives de la SEN’EAU et de la présidence, appellent les autorités étatiques à intervenir de toute urgence pour résoudre ces litiges fonciers persistants dans le département de Rufisque. Il insiste sur l’importance de parvenir à une décision juste qui protège les droits des parties impliquées, y compris la famille, les coopératives et les autorités publiques concernées.

Les accusations sont dirigées principalement contre les maires de Sangalkam, Pape Sow et Moustapha Diallo, soupçonnés d’avoir initié des lotissements illégaux sur le site en question. Mamadou Diop Thioune, lors d’une intervention sur iRadio, demande des explications aux autorités locales sur les bases légales de ces lotissements et met en garde contre les conséquences juridiques potentielles de ces actes.

Il souligne que cette dénonciation représente un ultime avertissement et appelle l’État à intervenir rapidement pour arbitrer le conflit. Pour lui, l’engagement citoyen est crucial pour obtenir la vérité et assurer la restitution des terres aux ayants droit, quelle que soit l’issue du différend.

Cette affaire met en évidence les défis persistants liés à la gestion foncière au Sénégal, ainsi que la nécessité d’une intervention gouvernementale pour résoudre les conflits et garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Des départs ministériels anticipés : Prédiction du Dr Cheikh Oumar Diallo

Une prophétie politique secoue le paysage sénégalais alors que le Dr Cheikh Oumar Diallo, fondateur et président de l’École d’Art Oratoire et de Leadership (EAO-Afrique), annonce des départs ministériels imminents. Cette prédiction, relayée par Seneweb, est basée sur l’observation approfondie du style de leadership rigoureux incarné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, caractérisé par une quête incessante de qualité et d’efficacité.

Selon le Dr Diallo, qui affirme avoir étudié de près le fonctionnement du Parti Pastef et le tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au cours des quatre dernières années, plusieurs ministres pourraient bientôt démissionner. Cette prédiction est étayée par la conviction que peu de ministres sont capables de répondre aux normes de gestion et de performance extrêmement élevées imposées par Diomaye et Sonko.

L’annonce du Dr Diallo met en lumière l’importance croissante accordée à la qualité et à l’efficacité dans la sphère politique sénégalaise. Elle soulève également des questions sur la capacité des ministres actuels à répondre aux exigences rigoureuses du leadership contemporain, caractérisé par un souci accru de transparence, de responsabilité et de résultats tangibles.

Cette prophétie suscite un vif intérêt et alimente les spéculations quant aux éventuels remaniements ministériels à venir. Elle met en évidence l’importance de la vigilance et de l’analyse attentive des dynamiques politiques en évolution constante.

Il reste à voir si cette prédiction se réalisera et quelles seront ses implications pour la gouvernance et la stabilité politique du Sénégal. En attendant, elle attire l’attention sur les attentes croissantes des citoyens envers leurs dirigeants et sur l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans l’exercice du pouvoir.

Khadim, le Sénégalais Albinos : Un voyage de transformation et d’espoir grâce à la médecine Russe

Après plusieurs mois d’un voyage jalonné d’opérations chirurgicales et de moments de rétablissement en Russie, le jeune Khadim est finalement prêt à rentrer chez lui au Sénégal. Son périple, rythmé par la lutte contre un cancer agressif ayant défiguré son visage, s’achève sur une note positive grâce aux efforts des médecins russes et à sa propre résilience.

Le dernier chapitre de cette histoire extraordinaire a été relaté par Sputnik Afrique, mettant en lumière le parcours de Khadim, métamorphosé grâce aux soins prodigués en Russie. En mars dernier, il est retourné à Krasnodar pour la phase finale de son traitement, bénéficiant d’interventions chirurgicales complexes visant à reconstruire son visage.

Le soutien médical dont a bénéficié Khadim en Russie a été remarquable, avec des équipes médicales spécialisées dans plusieurs établissements. Les chirurgiens ont dû faire preuve de créativité, combinant différentes techniques pour restaurer la partie médiane de son visage et reconstruire sa mâchoire inférieure à l’aide d’une prothèse en titane sur mesure.

Mais le voyage de Khadim en Russie ne s’est pas limité à des interventions médicales. Pendant les mois de convalescence, lui et son père ont séjourné à Saint-Pétersbourg, où Khadim a découvert une nouvelle passion pour la peinture. Son talent artistique a même été reconnu par un directeur de galerie, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour son avenir.

Maintenant, Khadim se prépare à retrouver sa famille au Sénégal, son visage métamorphosé par les mains expertes des médecins russes. Bien que son avenir soit encore incertain, il envisage de travailler pour soutenir sa famille et souhaite que les fonds provenant de la vente de ses tableaux servent à aider d’autres enfants et familles dans le besoin au Sénégal.

Le voyage de Khadim est un témoignage poignant de courage, de résilience et d’espoir, illustrant le pouvoir de la médecine et de la solidarité internationale à transformer des vies et à offrir un nouveau départ à ceux qui en ont le plus besoin.

Création d’une direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés de l’enseignement Arabe : Une initiative saluée pour répondre au chômage des Arabisants

La décision prise par le Président Diomaye Faye d’établir une direction dédiée aux affaires religieuses et à l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement arabe, placée sous l’égide de la Présidence, a été accueillie avec satisfaction par les acteurs du secteur. Cette initiative, saluée comme un premier pas crucial, suscite l’espoir d’une utilisation plus efficace des compétences des arabisants dans la société.

Le journaliste Mohamed Mansour Ndiaye, diplômé en master Traduction et Interprétation de conférences à l’UGB et aujourd’hui analyste politique à l’ambassade du Qatar, exprime son soutien à cette démarche dans les colonnes de L’Observateur. Il souligne le long historique de marginalisation des arabisants, malgré la diversité des compétences présentes parmi eux, telles que des banquiers, des pharmaciens, et des ingénieurs agronomes. Cette injustice systémique ne pourra être rectifiée que par des mesures concrètes du gouvernement.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon la Fédération nationale des arabisants du Sénégal (FNAAS), en 2022, pas moins de 13 492 diplômés en arabe étaient au chômage. Le secteur produit annuellement environ 5000 nouveaux diplômés depuis l’introduction du BAC arabe en 2013, souligne le coordonnateur de la FNAAS.

Cette situation met en lumière un défi de taille : comment intégrer efficacement les arabisants sur le marché du travail et valoriser leurs compétences dans une économie en évolution rapide ? La création de la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe constitue une réponse à cette question pressante, offrant ainsi une lueur d’espoir pour l’avenir professionnel de milliers de jeunes diplômés.

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis socio-économiques, il est essentiel de tirer parti de toutes les ressources humaines disponibles pour promouvoir le développement inclusif et durable du pays. La reconnaissance des compétences des arabisants et leur intégration réussie sur le marché du travail contribueront à renforcer la société sénégalaise dans son ensemble.

Déminage en Casamance : Un défi humanitaire et financier requérant 13 Milliards de Francs CFA

La Casamance, région sénégalaise au sud du pays, est confrontée à un défi de taille : le déminage de ses terres, une entreprise estimée à un coût de 13 milliards de francs CFA, selon les propos du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

L’ampleur de la tâche est claire : « Nous avons un million et demi de mètres carrés de terres à déminer », précise le gouverneur Tine, soulignant la nécessité pressante d’agir pour sécuriser la région et faciliter le retour des populations qui ont fui le conflit en Casamance.

Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur l’intensification des efforts de déminage et le rapatriement des populations déplacées. Un enjeu crucial pour la stabilité et le développement de la région, qui a été affectée par des décennies de conflit.

Pour réunir les fonds nécessaires, le gouverneur de Ziguinchor lance un appel aux pays amis du Sénégal, les invitant à soutenir cet effort humanitaire en mettant à disposition des ressources supplémentaires. Un appel à la solidarité internationale pour faire face à un défi qui dépasse les capacités financières du pays.

Le déminage en Casamance ne représente pas seulement un enjeu de sécurité, mais aussi un impératif humanitaire pour permettre aux populations de retourner chez elles en toute sécurité et de reconstruire leur vie après des années de conflit.

Face à cette situation, la communauté internationale est appelée à se mobiliser pour soutenir les efforts du Sénégal dans cette entreprise cruciale de déminage, contribuant ainsi à la consolidation de la paix et à la reconstruction de la Casamance.

Relaxe de Pascaline Bongo et coaccusés : Un développement majeur dans l’affaire de corruption au Gabon

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict ce lundi, apportant un tournant significatif dans l’affaire de corruption présumée impliquant Pascaline Bongo, la fille du défunt président gabonais Omar Bongo. Accusée de corruption passive aux côtés de la société française Egis et d’autres personnalités, Pascaline Bongo a été acquittée, tout comme ses coaccusés, mettant ainsi fin à un procès qui a retenu l’attention internationale.

L’affaire, qui remonte aux années 2010, a suscité un vif intérêt au Gabon et en France. Elle portait sur des allégations de corruption dans le cadre de contrats liés à des projets d’infrastructures au Gabon, avec des accusations portant sur des pratiques présumées illicites lors de transactions commerciales.

La décision de relaxe du tribunal de Paris marque un soulagement pour les accusés après des années de spéculations et d’incertitudes. Pour Pascaline Bongo en particulier, cette décision représente un aboutissement après une longue période de turbulences judiciaires.

Cependant, au-delà de l’aspect individuel de cette affaire, elle soulève des questions plus larges sur la lutte contre la corruption à l’échelle mondiale. Elle met en lumière l’importance cruciale de promouvoir la transparence et l’intégrité dans toutes les transactions commerciales, en particulier dans le domaine des projets d’infrastructures où les enjeux financiers et politiques sont souvent élevés.

Alors que cette affaire se conclut sur le plan judiciaire, elle laisse derrière elle des interrogations persistantes sur les pratiques commerciales et les relations entre les entreprises et les gouvernements dans le contexte complexe des marchés internationaux.

À présent, l’attention se tourne vers les leçons à tirer de cette affaire et les mesures à prendre pour renforcer la lutte contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance à tous les niveaux.

Des femmes de Bargny demandent le démantèlement de la centrale à charbon de Sendou

La communauté des femmes transformatrices de Bargny se lève contre la présence néfaste de la centrale à charbon de Sendou, exprimant ainsi une inquiétude profonde quant à l’impact dévastateur de cette installation sur leurs moyens de subsistance. Avec plus de mille femmes dont les activités économiques sont menacées, ainsi que des travailleurs saisonniers, la survie économique de cette communauté de pêcheurs est en jeu.

La coexistence avec la centrale à charbon est devenue insoutenable en raison des contraintes et des multiples nuisances qu’elle engendre, exacerbées par son non-respect flagrant des normes environnementales. Au cœur de cette bataille pour la préservation de leur environnement et de leurs moyens de subsistance, se tient Fatou Samba, présidente des femmes transformatrices de Bargny.

« Avec fermeté, Bargny est en péril », déclare-t-elle. « La présence de multiples industries polluantes, dont la centrale à charbon de Sendou, compromet gravement la santé de nos concitoyens. Bargny mérite un cadre de vie sain », ajoute-t-elle.

La centrale à charbon représente non seulement une menace pour l’écosystème local, mais elle met également en péril les activités économiques des femmes transformatrices, dont les moyens de subsistance sont désormais sous la menace constante de la pollution et des expropriations foncières.

Conscient des préoccupations légitimes des habitants de Bargny, l’honorable député Guy Marius Sagna s’est engagé à porter leur voix à l’Assemblée nationale. « Il est inadmissible que les habitants de Bargny rencontrent tant d’obstacles pour exercer leurs activités », déclare-t-il. « Je vais interpeller le gouvernement sur cette situation alarmante, en mettant l’accent sur les impacts sur la santé. De plus, je déposerai une proposition de résolution visant à créer une commission d’enquête parlementaire pour examiner les conditions d’implantation de la centrale, ainsi que les cas d’accaparement foncier. »

La lutte courageuse menée par les femmes transformatrices de Bargny incarne une détermination et une résilience remarquables. Leur combat, forgé au fil des années, repose désormais sur l’espoir d’un nouveau régime politique qui saura les soutenir. Leur message est clair : le bien-être des populations ne doit pas être sacrifié sur l’autel du développement industriel.

Accident grave sur l’autoroute à péage près de Pikine Nord : Deux cars Ndiaga Ndiaye impliqués dans un accident spectaculaire

Une scène tragique a secoué hier l’autoroute à péage près de la gare de péage de Pikine Nord, où un accident impliquant deux cars Ndiaga Ndiaye a frôlé de peu la catastrophe. Selon les premiers rapports, cette collision aurait été déclenchée par une compétition dangereuse entre les deux conducteurs. Au cours de cette confrontation imprudente, l’un des véhicules a brusquement perdu le contrôle, dégringolant sur plusieurs mètres avant de s’écraser violemment.

Par miracle, aucun décès n’a été à déplorer, bien que plusieurs passagers aient été blessés, sept d’entre eux grièvement. Les équipes de secours ont rapidement évacué les blessés vers des établissements de soins. Le véhicule accidenté a subi d’importantes dégradations, nécessitant l’intervention d’une grue pour dégager la voie.

Les témoins oculaires présents sur les lieux indiquent que le conducteur du deuxième car n’a pas stoppé son véhicule après l’accident, soulevant ainsi des interrogations sur le respect des règles de sécurité routière. Cet incident met en lumière l’impérieuse nécessité de respecter scrupuleusement la prudence au volant, notamment sur les routes à forte circulation.

Cet événement douloureux rappelle la fragilité de la vie humaine et la nécessité absolue de conduire avec responsabilité et attention. Les autorités compétentes sont appelées à diligenter une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

En cette période où les déplacements sont fréquents sur nos routes, il est essentiel que chacun prenne conscience de sa responsabilité en matière de sécurité routière, afin de prévenir de telles tragédies et garantir la sécurité de tous les usagers de la route.

Drame chez Alioune Mbaye Nder : Un incendie dévastateur ravage la maison du chanteur

Une tragédie a frappé la vie du célèbre chanteur sénégalais Alioune Mbaye Nder, alors qu’un violent incendie a réduit en cendres sa maison située à Hann Maristes. Tandis que les flammes dévoraient tout sur leur passage, le chanteur était lui-même loin de chez lui, se trouvant à Tivaouane pour la ziarra générale, un moment de recueillement et de dévotion.

Un viølent inc3ndie consume la maison de Alioune Mbaye Nder

L’incendie, survenu vendredi 19 avril, a été d’une violence inouïe, se ravivant à trois reprises malgré les interventions courageuses des Sapeurs-pompiers. À la fin, seule la chambre de son épouse défunte a été miraculeusement épargnée, préservant ainsi ses effets personnels des ravages des flammes.

Malgré le choc et le désarroi face à cette perte matérielle considérable, Alioune Mbaye Nder a choisi de puiser sa force dans sa foi inébranlable en Dieu. Actuellement à Tivaouane, il reste résolu à louer le Seigneur, même au milieu des décombres de sa demeure.

Heureusement, aucune perte humaine n’est à déplorer, mais les dégâts matériels sont considérables. Alors que les flammes ont consumé une grande partie de sa maison, la question de l’origine de l’incendie reste encore sans réponse. La gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce tragique événement.

En ces moments difficiles, la solidarité et le soutien de la communauté artistique et du public seront essentiels pour Alioune Mbaye Nder alors qu’il cherche à surmonter cette épreuve. Ce drame souligne également l’importance cruciale des mesures de prévention des incendies et de la vigilance face aux risques qui menacent nos foyers.

Mobilisation des agents de la TSA à l’Aéroport Blaise Diagne : Un cri de colère pour des conditions de travail améliorées

Dans une démonstration de solidarité sans précédent, plus de sept cents agents de sûreté de l’aéroport Blaise Diagne (AIBD) ont exprimé leur mécontentement quant à leurs conditions de travail, réclamant des changements significatifs et immédiats. Ces travailleurs, qui jouent un rôle crucial dans la sécurité et le bon fonctionnement de l’aéroport, ont décidé de faire entendre leur voix face à ce qu’ils estiment être des conditions de travail insatisfaisantes.

Réunis ce lundi 22 Avril, ces agents de la TERANGA SÛRETÉ AÉROPORTUAIRE ont pris la décision courageuse de manifester publiquement leur désarroi, revêtant des brassards rouges en signe de protestation. Leur objectif : attirer l’attention sur les difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement dans l’exercice de leurs fonctions.

Au cœur de leurs revendications se trouve une série de demandes essentielles, visant à améliorer leur bien-être et leur sécurité au travail. Ils exigent notamment un passage de la convention commerciale à une convention aéroportuaire plus adaptée, une augmentation significative des salaires pour mieux refléter leurs responsabilités et leurs tâches, ainsi que des primes de risque justes et équitables.

Mais leurs demandes ne s’arrêtent pas là. Les agents réclament également une revalorisation des indemnités de logement, une assurance maladie à 100% pour assurer leur santé et celle de leurs proches, ainsi qu’une révision à la hausse des primes XRAY et MPSA, essentielles à la réalisation efficace de leurs missions.

Parmi les points soulevés, la suppression des shifts de 12 heures est également mise en avant, soulignant l’impact néfaste de ces horaires sur leur bien-être physique et mental. Ils demandent également une prime de responsabilité pour tous les agents, reconnaissant ainsi l’importance de leur rôle dans la sécurité aéroportuaire.

Enfin, les agents insistent sur la nécessité de revaloriser les primes de salissure et de rétablir le sursalaire, reconnaissant ainsi les défis uniques auxquels ils sont confrontés dans leur travail quotidien.

Pour l’instant, les travailleurs affirment vouloir rester dans le cadre des manifestations autorisées par la loi, attendant avec impatience les réponses de leurs autorités. Cependant, ils sont catégoriques : si leurs demandes continuent d’être ignorées, ils n’hésiteront pas à intensifier leur mouvement.

Dans un contexte où la sûreté aéroportuaire revêt une importance cruciale, il est impératif que les autorités prennent au sérieux les préoccupations légitimes des agents de la TSA. Leur détermination à obtenir des conditions de travail décentes et sûres mérite une réponse immédiate et constructive de la part des décideurs.

Afrique : Prévisions d’un essor de la richesse avec 135 200 millionnaires d’ici 2024

Selon le rapport Africa Wealth Report 2024 de Henley & Partners, l’Afrique est sur le point de connaître une augmentation significative de sa population de millionnaires. Actuellement estimée à 135 200 personnes, cette population fortunée devrait croître de 65 % au cours de la prochaine décennie. Le continent compte également 342 centi-millionnaires et 21 milliardaires, principalement concentrés dans cinq marchés clés de la richesse : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria, le Kenya et le Maroc.

L’Afrique du Sud se distingue en tête de liste avec la plus grande concentration de richesse, comptant 37 400 millionnaires et 5 milliardaires. Tandis que Johannesburg et Le Caire figurent parmi les villes les plus riches, des centres émergents comme Le Cap et Marrakech attirent de plus en plus de millionnaires. Cependant, le rapport souligne des défis tels que les restrictions de visa et la dévaluation monétaire, qui impactent la richesse continentale par rapport aux normes mondiales.

Le phénomène de migration des élites économiques a également un impact sur l’économie africaine, avec environ 18 700 individus fortunés ayant quitté le continent au cours de la dernière décennie. Néanmoins, l’espoir réside dans la présence de talents africains de renommée mondiale tels qu’Elon Musk, bien que peu d’entre eux résident actuellement sur leur terre natale. Andrew Amoils de New World Wealth souligne la disparité entre les milliardaires nés en Afrique et ceux qui y vivent effectivement, mettant en lumière les complexités de la richesse et de la mobilité des élites sur le continent.

Audience : Monseigneur Benjamin Ndiaye reçoit les Cadres Chrétiens de Pastef-les-Patriotes

Une rencontre empreinte de cordialité et de fructueux échanges a eu lieu entre l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, et les cadres chrétiens du parti Pastef-les-Patriotes. Cette audience, qui s’est déroulée dans un climat de respect mutuel, a été l’occasion pour les participants de discuter de divers sujets d’intérêt commun.

Dans un communiqué publié à la suite de cette rencontre, il a été souligné que Monseigneur Benjamin Ndiaye a exprimé son admiration pour la résilience des patriotes face aux nombreuses difficultés rencontrées. Il a également rappelé l’importance primordiale de travailler ensemble pour la stabilité et le développement du pays.

En outre, Monseigneur Benjamin Ndiaye a formulé des prières pour le succès du projet porté par le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, dans l’intérêt de tous les Sénégalais. Cette marque de soutien et de bienveillance de la part d’une figure religieuse aussi respectée que Monseigneur Benjamin Ndiaye témoigne de l’importance du dialogue et de la collaboration entre les différents acteurs de la société sénégalaise.

Cette audience illustre également le rôle crucial que jouent les institutions religieuses dans la promotion de la paix, de la solidarité et du progrès social au Sénégal. En encourageant le dialogue et la coopération entre les différentes composantes de la société, Monseigneur Benjamin Ndiaye et les cadres chrétiens de Pastef-les-Patriotes ont démontré leur engagement envers l’unité nationale et le bien-être de tous les citoyens.

Kahone : un mort et quatre blessés dans un accident de la circulation

Mercredi, un tragique accident de la route a endeuillé la commune de Kahone, entraînant la perte d’une vie et blessant quatre autres personnes. La collision, survenue vers 4 heures du matin, impliquait un camion gros porteur et un tricycle, sur la route nationale n°1, à proximité de l’aérodrome de Kanda.

La victime, qui se trouvait à bord du tricycle au moment de l’impact, a malheureusement perdu la vie sur le coup. Les quatre autres personnes impliquées dans l’accident ont été grièvement blessées et ont été rapidement évacuées vers le centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass pour recevoir des soins médicaux d’urgence.

Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l’établissement de santé pour les procédures nécessaires.

Le camion gros porteur impliqué dans l’accident était immatriculé dans un pays voisin, ce qui soulève des questions sur les circonstances exactes de l’accident. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet événement tragique et pour faire toute la lumière sur les responsabilités éventuelles.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles catastrophes et préserver des vies précieuses sur nos routes.

Le Fouta dans « LE PROJET » : Une erreur à corriger ! (Par Mamoudou Ibra Kane)

Le journaliste Mamoudou Ibra Kane a récemment adressé des recommandations au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, concernant des erreurs présumées dans son livre-programme intitulé « LE PROJET », notamment en ce qui concerne le Fouta.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Kane a exprimé son intérêt pour le livre-programme de Faye et a particulièrement attiré l’attention sur un chapitre qui aborde la création de « pôles-région » dans le cadre d’une politique de décentralisation économique. Cependant, il a noté une erreur dans le découpage du Fouta (Matam) en deux entités distinctes entre le Waalo et le Ferlo, une proposition qui a suscité des critiques et des interrogations.

Originaire de la région naturelle de Kasamäs, Kane a souligné les implications potentielles de ce découpage, notamment en ce qui concerne l’unité et l’identité historique et socioculturelle du Fouta. Il a également évoqué le rôle du Premier ministre Ousmane Sonko, chargé de conduire la politique de la Nation, et a appelé à une révision de cette proposition afin de mieux refléter les réalités géographiques et socioculturelles de la région.

Kane a salué les visites du président Faye aux Khalifes généraux des mourides et des tidianes, soulignant l’importance du dialogue avec les leaders religieux dans l’élaboration des politiques publiques. Il a également exprimé sa satisfaction à l’égard des premiers déplacements du chef de l’État en Mauritanie et en Gambie, soulignant l’importance des relations avec les pays voisins.

En résumé, Kane a appelé à la correction rapide des erreurs présumées dans « LE PROJET » afin de garantir la pertinence et l’efficacité des politiques proposées, tout en soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration avec les acteurs régionaux et religieux dans le processus décisionnel.

Abdoul Mbaye demande une enquête sur l’acquisition de la chaloupe Dakar – Gorée

L’ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye, a récemment soulevé des préoccupations concernant l’acquisition de la nouvelle chaloupe « Joseph Ndiaye », qui relie Dakar à l’île de Gorée. Les révélations du journal Yoor Yoor ont alimenté la controverse sur la véritable nature de cette acquisition, incitant Mbaye à demander une enquête approfondie.

Dans un message publié sur son compte X, Abdoul Mbaye a exprimé sa préoccupation quant aux risques potentiels associés à l’utilisation de la chaloupe. Il a souligné l’importance d’une enquête indépendante sur les circonstances entourant l’acquisition de la chaloupe, en réponse aux réserves émises par les services techniques maritimes nationaux.

La chaloupe « Joseph Ndiaye » a été réceptionnée le 25 janvier 2024 et a effectué son premier voyage entre Dakar et Gorée le 3 mars dernier. Cependant, les révélations de Yoor Yoor remettent en question la véracité de la présentation de la chaloupe comme neuve, laissant entendre qu’elle pourrait être une vieille embarcation repeinte.

Ces allégations ont suscité des inquiétudes quant à la sécurité des passagers et à l’intégrité du processus d’acquisition. Dans ce contexte, Abdoul Mbaye a insisté sur la nécessité d’une enquête approfondie pour établir les faits et garantir la sécurité des voyageurs empruntant cette liaison maritime emblématique.

L’appel de Mbaye met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques, ainsi que dans la préservation de la sécurité des citoyens. La réponse des autorités compétentes à cette demande d’enquête sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans l’intégrité des institutions et assurer la sûreté des voyages maritimes dans la région.

Le PDS dépose une plainte contre Direct News pour diffamation

Une querelle médiatique éclate entre le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et le quotidien Direct News, prenant une tournure judiciaire après le dépôt d’une plainte par le PDS. Le parti accuse Direct News de diffuser des allégations diffamatoires visant à ternir l’image du parti et de ses principaux dirigeants.

Cette plainte, adressée au Procureur, fait suite à la publication du numéro 1249 de Direct News daté du lundi 15 avril 2024. Le PDS dénonce des accusations sans fondement concernant l’implication supposée de son candidat Karim Meissa WADE et de plusieurs responsables du parti dans des démarches visant à obtenir des postes ministériels auprès du Premier Ministre Ousmane SONKO.

Le PDS soutient qu’aucun de ses membres n’a engagé de pourparlers ou soumis de CV pour des postes ministériels au sein du gouvernement. Le parti affirme son innocence et son désengagement total des actions prétendument entreprises par Direct News.

La plainte déposée auprès du Procureur met en lumière les tensions croissantes entre le monde politique et les médias, soulignant l’importance du respect de l’éthique journalistique et de la responsabilité dans la diffusion de l’information.

Le PDS attend désormais une réponse diligente du Procureur et espère que la justice sera rendue dans cette affaire, tout en réaffirmant son engagement envers la vérité et la justice.

Politique énergétique mondiale : L’avis de l’expert en énergie renouvelable Goumba Fall

L’expert en énergie renouvelable, Goumba Fall, lance un avertissement sur les risques d’une nouvelle crise énergétique mondiale au cours des cinq prochaines années. Selon lui, les compagnies pétrolières et gazières occidentales retirent des fonds du secteur et refusent d’investir en raison des mesures prises par les autorités, ce qui pourrait entraîner une crise énergétique d’ampleur.

Dans ses analyses, Goumba Fall critique la politique énergétique de Washington, qu’il estime défavorable à de nombreux pays et alimentant la crise énergétique mondiale. Il souligne que les tentatives américaines de sanctionner les exportations d’hydrocarbures de la Russie ont déséquilibré les marchés de l’énergie en Europe et en Afrique, sans impact significatif sur la Russie elle-même.

Selon lui, la consommation mondiale d’énergie devrait augmenter de 4 % en 2024, mais il doute que l’industrie des énergies renouvelables promue par Washington, notamment en Afrique, puisse compenser cette hausse. Les coûts élevés des infrastructures nécessaires et la réduction de la production d’énergie hydroélectrique due au changement climatique rendent cette éventualité peu probable.

Goumba Fall cite des déclarations d’experts européens reconnaissant la futilité et le danger des sanctions américaines. Il mentionne notamment les propos du député irlandais au Parlement européen, Mick Wallace, soulignant les dommages causés aux citoyens de l’Union européenne par les sanctions. De même, l’eurodéputé allemand Markus Backheit a affirmé que les sanctions américaines ont failli dérailler les objectifs de l’Allemagne en matière de résolution de la crise climatique.

Cette situation, selon Goumba Fall, a conduit à une réouverture des centrales électriques au charbon en Allemagne, entraînant une fragmentation du marché et des difficultés pour financer le développement d’autres industries.

En conclusion, Goumba Fall met en garde contre les conséquences néfastes de la politique énergétique actuelle et appelle à une réévaluation des approches pour garantir un approvisionnement énergétique stable et durable à l’échelle mondiale.

5 milliards en billets noirs saisis à Goudomp : « Le Sénégal, base arrière des terroristes » (Colonel Sankoung Faty)

Les saisies de faux billets se multiplient au Sénégal, mettant en lumière le rôle croissant du pays dans le trafic de faux-monnayeurs. Après une saisie de plus de 3 milliards de billets noirs à Thiès en début d’année 2024, une autre beaucoup plus importante, estimée à 5 milliards de billets noirs, a été opérée hier mardi 16 avril à Goudomp, dans la région de Sédhiou, illustrant l’ampleur croissante du phénomène.

Selon le Colonel de gendarmerie à la retraite, Sankoung Faty, l’idée que cette présence de faux-monnayeurs à Goudomp soit liée à la campagne de vente de noix de cajou est erronée. Il estime que ces trafiquants ne sont pas au bas niveau de l’échelle de la criminalité, mais qu’ils font partie d’une économie criminelle développée au Sénégal, qui constitue une base arrière pour les terroristes.

« Le Sénégal est entouré de pays instables qui font transiter leur économie via le Sénégal pour financer leurs activités de terreur », analyse-t-il. Il souligne que les forces de défense et de sécurité se sont formées, équipées et spécialisées pour contrer ces bandes qui évoluent dans le faux monnayage, la cybercriminalité, le trafic de drogue et le trafic d’armes.

Cette saisie rappelle l’affaire de l’ex-député Seydina Fall alias Bougazelli en 2019, arrêté pour trafic présumé de faux-billets. Depuis lors, le phénomène n’a cessé de prendre des proportions galopantes, mettant en lumière les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal dans la lutte contre le crime organisé et le financement du terrorisme.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly : « Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Ba »

Après les accusations portées par certains membres de l’APR à l’encontre de Macky Sall, accusé d’avoir entravé la campagne présidentielle d’Amadou Ba, c’est désormais Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui fait des révélations fracassantes. Selon le député, le président Macky Sall l’a personnellement contacté pour lui demander de ne pas soutenir Amadou Ba.

« Quand j’ai décidé de soutenir Amadou Ba à la Présidentielle, Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas le faire », a-t-il affirmé lors d’une intervention sur la Sen TV. Malgré cette intervention directe du président de la République de l’époque, le parlementaire a maintenu son soutien à Amadou Ba, qui finira par être battu par Bassirou Diomaye Faye.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly vient s’ajouter à une série de tensions et de controverses au sein de l’APR, mettant en lumière des divisions internes au sein du parti au pouvoir. Ces révélations soulèvent également des questions sur l’influence et le contrôle exercés par le président sur les choix des membres de son parti, ainsi que sur la démocratie interne au sein de l’APR.

Alors que le paysage politique sénégalais continue d’évoluer, ces révélations soulignent l’importance des alliances politiques et des dynamiques internes qui peuvent influencer les résultats électoraux.

Décentralisation du pouvoir au Sénégal : Une nécessité pour le développement régional

La question de la centralisation du pouvoir à Dakar suscite des débats passionnés quant à l’équilibre du développement au Sénégal. Les experts soulignent une concentration excessive du pouvoir dans la capitale, dénonçant une centralité étouffante qui freine le développement des régions. Une répartition plus équitable du pouvoir pourrait constituer une rupture significative avec le statu quo, permettant aux acteurs locaux de revitaliser leurs territoires avec légitimité et moyens.

La dispersion du pouvoir envisagée pourrait résoudre plusieurs problématiques, telles que les retards de développement et la concentration des frustrations, comme l’a illustré le blocage prolongé d’un navire essentiel pour la Casamance. L’élection de présidents de région dotés de pouvoirs économiques conséquents favoriserait une gestion autonome et prospère des différentes zones du pays.

L’hyper-présidentialisme actuel au Sénégal est critiqué pour ses décisions unilatérales qui impactent toutes les sphères du développement régional. Pour contrer cette tendance, l’introduction d’un leadership régional collectif, soutenu par des ressources adéquates, permettrait de transformer chaque capitale régionale en un pôle d’opportunités distinct et compétitif. Au-delà de la décentralisation, il s’agit de réinventer un État au service des citoyens, en rupture avec l’héritage colonial et en faveur d’un développement intégré et décloisonné.

Madiambal Diagne adresse une lettre au Président Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim

Dans une démarche visant à corriger une injustice subie par le groupe scolaire Yavuz Selim S.A, Madiambal Diagne, président du Conseil d’administration, a adressé une lettre au Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Datée du 16 avril 2024, cette lettre expose les événements ayant conduit à la fermeture soudaine et à la spoliation des établissements d’enseignement du groupe par l’État sénégalais en 2017.

En 2017, malgré la qualité reconnue de ses services et son respect des normes juridiques et administratives, l’État a décidé de fermer tous les établissements du groupe Yavuz Selim. Cette décision a eu des répercussions dramatiques sur les élèves, les parents d’élèves et le personnel éducatif, perturbant le parcours de 3 500 élèves et causant des conséquences économiques et sociales désastreuses.

De surcroît, le groupe a été privé d’un terrain de 8,5 hectares à Diamniadio, destiné à accueillir un nouveau campus éducatif. Madiambal Diagne sollicite l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim S.A dans ses droits et lui permettre de continuer à remplir sa mission éducative au Sénégal.

Il rappelle également que le Président Bassirou Diomaye Faye avait témoigné de sa solidarité envers les responsables des établissements de Yavuz Selim à Dakar et avait personnellement assisté aux réunions des parents d’élèves pendant la période de crise. De même, l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, avait soutenu le groupe Yavuz Selim en 2017.

Engagé envers la transparence, le groupe Yavuz Selim S.A informe l’opinion publique de l’évolution de cette affaire. Madiambal Diagne espère que le Président Bassirou Diomaye Faye accueillera favorablement cette demande de réparation d’injustice et permettra ainsi au groupe Yavuz Selim de poursuivre sa noble mission éducative au Sénégal.

Le décret portant dissolution de PASTEF abrogé : Rétablissement du parti dirigé par Ousmane Sonko

Dans une décision qui marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, le décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023 portant dissolution du parti politique dénommé « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité » (PASTEF) a été abrogé officiellement.

Cette abrogation rétablit ainsi le parti dirigé par Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre du Sénégal, dans ses droits politiques. Cette décision intervient parmi les nombreuses prises par le Président Macky Sall avant son départ de la présidence. Le document officialisant cette abrogation a été signé le 27 mars 2024, quelques semaines après le vote du projet de loi portant amnistie.

Pour rappel, le décret initial de dissolution, portant le numéro 2023-1407 et datant du 31 juillet 2023, avait été prononcé en raison de ce qui était décrit comme une méconnaissance par le parti de ses obligations en vertu de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989.

Le rétablissement de PASTEF dans le paysage politique sénégalais pourrait avoir des implications significatives pour la scène politique nationale. Cette décision pourrait également stimuler le débat sur la démocratie et les droits politiques au Sénégal.

Fin de cavale pour le présumé meurtrier du jeune tailleur Ndiouga Gueye à Guédiawaye

Dans une tragédie qui a secoué la banlieue de Dakar, un jeune tailleur nommé Ndiouga Gueye, âgé de seulement 32 ans, a été poignardé à mort au carrefour Baye Laye à Guédiawaye le jour de la Korité. Mais désormais, la justice semble se rapprocher de la résolution de cette affaire, car le principal suspect, un apprenti « Car rapide » du nom de P. M Cissé, a été appréhendé par les autorités.

La capture de Cissé est le résultat des efforts déployés par les éléments du commissariat de la Médina, qui l’ont arrêté à proximité du poste de police sur le canal de la Gueule-Tapée. Il est accusé d’avoir porté le coup fatal à Ndiouga Guèye, lui infligeant une blessure mortelle au thorax.

Les circonstances de ce tragique événement remontent au mercredi 10 avril 2024, lorsque Ndiouga Guèye a tenté de séparer une dispute impliquant une gérante de gargote et le présumé meurtrier. Malheureusement, son intervention a conduit à une confrontation tragique, aboutissant à sa mort lors de son transfert à l’hôpital Dalal Jam.

Le commissariat du 4e arrondissement avait rapidement lancé un avis de recherche pour retrouver le fugitif, diffusant sa photo dans tous les commissariats de la zone. Grâce à la collaboration efficace entre les forces de l’ordre et les médias, l’arrestation de Cissé a finalement été rendue possible, mettant fin à sa cavale.

La communauté de Guédiawaye est encore sous le choc de cette perte tragique, mais l’arrestation du suspect apporte un certain soulagement en permettant aux autorités de progresser dans leur enquête pour rendre justice à la mémoire de Ndiouga Guèye.

Diourbel : Appel du gouverneur à l’amélioration des services de santé

Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a lancé un appel en faveur de l’amélioration des services de santé dans la région lors d’une réunion annuelle sur les performances du secteur de la santé en 2023. Parmi les principales demandes du gouverneur figure la création d’un centre psychiatrique pour mieux prendre en charge les malades mentaux de la région.

Actuellement, l’absence d’un centre psychiatrique dans la région pose un défi majeur, obligeant les familles à transporter leurs proches malades jusqu’à Dakar pour recevoir des soins appropriés. Le gouverneur a souligné l’urgence de remédier à cette situation en dotant Diourbel d’un centre psychiatrique pour répondre aux besoins croissants de la population.

En outre, Ibrahima Fall a plaidé pour l’affectation d’un médecin légiste dans la région afin de faciliter les autopsies et autres procédures médicolégales. Il a également proposé la création d’un nouveau centre de santé dans la commune de Diourbel pour renforcer la couverture sanitaire locale.

Par ailleurs, le gouverneur a appelé à la construction d’un hôpital de référence dans le département de Bambey afin de réduire les évacuations vers les centres médicaux de Diourbel et Thiès. Cette mesure permettrait d’améliorer l’accessibilité aux soins de santé spécialisés pour les habitants de la région.

Enfin, Ibrahima Fall a insisté sur la nécessité d’équiper l’hôpital régional de Diourbel Henrich Lübké d’un incinérateur pour une meilleure gestion des déchets biomédicaux. Cette initiative contribuerait à garantir un environnement sain et sûr pour les patients et le personnel médical.

L’appel du gouverneur reflète l’engagement des autorités locales à améliorer les services de santé dans la région de Diourbel et à répondre aux besoins de la population en matière de soins médicaux de qualité.

Heifer Sénégal lance le concours Ayute Africa Challenge pour promouvoir l’innovation agricole chez les jeunes

Heifer Sénégal, une organisation non gouvernementale engagée dans le développement rural, a annoncé le lancement de la troisième édition de son concours Ayute Africa Challenge. L’objectif de ce concours, lancé mardi à Dakar, est d’encourager les jeunes à développer des innovations technologiques au service de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Le directeur national de Heifer Sénégal, Daouda Ndao, a souligné l’ambition de cette compétition lors du lancement, en précisant que les candidatures seront ouvertes jusqu’au 30 avril. Le concours vise à mettre en valeur la créativité de la jeunesse africaine et à explorer les possibilités offertes par les technologies émergentes pour soutenir les petits producteurs agricoles, développer des entreprises et améliorer leur productivité et leurs revenus.

Les jeunes sénégalais âgés de 18 à 35 ans sont invités à participer en proposant des solutions novatrices adaptées aux défis environnementaux et socioculturels auxquels sont confrontés les petits exploitants agricoles dans le pays. Les cinq projets les plus innovants seront récompensés par Heifer Sénégal et bénéficieront de son soutien pour leur mise en œuvre.

Pour Daouda Ndao, l’agriculture représente un terreau d’opportunités pour les jeunes innovateurs africains. Il est convaincu que ce concours contribuera à transformer le paysage agricole, à encourager l’esprit d’innovation et à soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal.

En organisant le concours Ayute Africa Challenge, Heifer Sénégal souhaite ainsi contribuer à réinventer l’agriculture sénégalaise et à offrir aux jeunes la possibilité de jouer un rôle actif dans la construction d’un avenir agricole durable et prospère pour le pays.

Vers un modèle agricole durable d’ici à 2050 : Chercheurs et agriculteurs se penchent sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal

Une conférence sur le thème du ‘meilleur modèle agricole à l’horizon 2050’ a réuni chercheurs, agriculteurs et représentants d’associations de consommateurs à Hann Bel-Air, dans la banlieue de Dakar, mardi dernier. L’objectif de cet événement était de créer les conditions propices à une production agricole intensive et durable, en réponse aux défis futurs, ont rapporté les journalistes de l’APS présents sur place.

La conférence, à laquelle ont également participé des partenaires techniques et financiers de l’État, a été l’occasion pour les citoyens de débattre des politiques publiques, des résultats de la recherche et des enjeux actuels de l’agriculture au Sénégal, en vue des prochaines décennies, selon les explications d’Astou Diaw Camara, chercheure et directrice du bureau d’analyses macroéconomiques de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

Le thème central de la conférence, « Analyse prospective de l’agriculture sénégalaise en 2050 : le futur entre agro-industrie et agroécologie », met en lumière les interrogations autour de la nécessité de nourrir une population en croissance tout en préservant l’environnement. Mme Camara souligne ainsi l’importance de réfléchir à des moyens d’intensifier la production agricole de manière durable.

La question fondamentale qui se pose est celle du choix entre une intensification de la production agricole de manière industrielle et les risques associés à une détérioration de l’environnement. Les participants à la conférence ont donc cherché à identifier les meilleures stratégies pour relever ce défi, en tenant compte des impératifs de durabilité et de préservation des ressources naturelles.

En fin de compte, cette initiative vise à éclairer les pouvoirs publics sur les choix à opérer en matière d’agriculture, en favorisant une approche prospective et inclusive, avec la participation de toutes les parties prenantes du secteur agricole sénégalais.

Des taux de rendement exceptionnels grâce à de nouvelles techniques agroécologiques au Sénégal

La campagne agricole 2022-2023 a été marquée par des résultats remarquables au Sénégal, avec des taux de rendement impressionnants allant jusqu’à 60 à 70 %, grâce à l’adoption de nouvelles techniques agroécologiques. Ces informations ont été partagées lors d’un atelier d’évaluation de la campagne organisé à Mbour, dans l’ouest du pays, par Mbène Dièye Faye, coordinatrice nationale du projet ‘Feed the Future Sénégal Dundël Suuf’, axé sur la fertilisation des sols.

Selon Mme Faye, ces performances exceptionnelles ont été observées principalement dans la culture des céréales et des légumineuses. Pour le mil, par exemple, les taux de rendement ont dépassé les 60 %, tandis que l’application de la microdose aux cultures de riz a permis d’atteindre des rendements allant jusqu’à 70 % dans des zones comme la vallée du fleuve Sénégal et la Casamance.

Ces résultats encourageants sont le fruit de l’utilisation de deux nouvelles techniques : la microdose et le placement profond de l’urée, en particulier dans la culture du riz, a confirmé Maïmouna Tine, directrice chargée du Sénégal oriental et de la Haute Casamance à l’Agence nationale de conseil agricole et rural.

Des tests ont également démontré des surplus de rendement pour d’autres cultures telles que le mil, le riz et l’arachide, avec des variations selon les zones géographiques, selon Mme Tine.

Le projet ‘Feed the Future Sénégal Dundël Suuf’ est une initiative mise en œuvre dans plusieurs régions du Sénégal par le Centre international pour le développement des engrais, avec un financement de l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le développement international. Son objectif est d’accroître la disponibilité d’engrais de qualité, d’améliorer la fertilité des sols et d’augmenter la productivité agricole dans le pays.

Cette réussite démontre le potentiel des pratiques agroécologiques pour transformer l’agriculture sénégalaise, en augmentant les rendements tout en préservant les ressources naturelles et en renforçant la résilience des agriculteurs face aux défis climatiques et environnementaux.

Un partenariat stratégique pour le développement financier au Sénégal : Delaa Impact et A&A Strategy unissent leurs forces

Dans un effort pour stimuler le développement financier au Sénégal et dans la région ouest-africaine, deux acteurs majeurs se sont engagés dans une collaboration stratégique : Delaa Impact et A&A Strategy. Cette alliance vise à exploiter les compétences complémentaires des deux entités pour catalyser la croissance économique et le progrès dans la région.

Delaa Impact, fondé par Ibrahima Kane, est reconnu pour son expertise dans le financement de projets d’infrastructures et industriels. Fort de nombreuses années d’expérience et d’un réseau solide, Delaa Impact s’est imposé comme un leader dans le secteur financier au Sénégal.

De l’autre côté, A&A Strategy, dirigé par Amarou Aw, est un cabinet de conseil stratégique établi récemment mais qui a rapidement gagné en réputation pour son approche novatrice et sa capacité à proposer des solutions adaptées aux besoins complexes des entreprises.

En unissant leurs forces, Delaa Impact et A&A Strategy ambitionnent de relever les défis majeurs du développement financier dans la région. Leur collaboration vise à développer des solutions innovantes pour soutenir les infrastructures critiques, stimuler l’industrie locale et favoriser l’inclusion financière.

Ce partenariat stratégique intervient à un moment crucial où le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest cherchent à accélérer leur développement économique. En combinant l’expertise éprouvée de Delaa Impact dans le financement de projets avec la vision stratégique d’A&A Strategy, cette alliance promet de débloquer de nouvelles opportunités et de favoriser une croissance durable dans la région.

Les deux entités se félicitent de cette collaboration et sont impatientes de mettre en œuvre des projets innovants qui auront un impact positif sur les communautés locales et sur l’économie dans son ensemble. Ce partenariat marque ainsi le début d’une nouvelle ère de développement financier au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

Le Syndicat des travailleurs de l’Élevage énumère les défis du nouveau ministre Mabouba Diagne

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Élevage du Sénégal (SATES) exprime ses félicitations et ses vœux de bienvenue au nouveau Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, M. Mabouba Diagne. Dans un communiqué officiel, le syndicat souligne que la nomination de M. Diagne suscite un grand espoir parmi les travailleurs de l’élevage, considérant le nouveau ministre comme un homme du sérail doté d’une solide expérience dans le domaine.

Le SATES met en avant le riche parcours professionnel de M. Diagne ainsi que ses investissements antérieurs dans le secteur agricole, révélés par la presse, ce qui témoigne de sa connaissance approfondie du domaine.

Cependant, le syndicat rappelle que le secteur de l’élevage est confronté à plusieurs défis majeurs, notamment le déficit de production laitière et de l’autosuffisance en moutons pour la fête de Tabaski, la saisonnalité des ressources fourragères, les problèmes d’hydraulique pastorale, le manque d’infrastructures pastorales adéquates, les défis liés au changement climatique, la surveillance épidémiologique, l’accès à l’alimentation du bétail, l’amélioration génétique du cheptel, la valorisation des produits laitiers, ainsi que les questions relatives à la filière avicole et porcine, à la formation professionnelle, au financement des éleveurs, entre autres.

Le syndicat souligne l’importance pour le nouveau ministre de relever ces défis pour assurer la survie du sous-secteur de l’élevage. Ils se disent prêts à accompagner M. Diagne dans cette mission et appellent à un dialogue permanent et sincère entre le ministre et les syndicats, afin de trouver des solutions concertées aux problèmes rencontrés.

Parmi les doléances spécifiques du SATES figurent la mise en place des fonds communs du secteur primaire, la modernisation des services déconcentrés, l’équipement adéquat des services vétérinaires, le recrutement des diplômés des écoles de formation en productions animales, la régularisation des contractuels dans la fonction publique, ainsi que la formation continue des agents de l’élevage.

En conclusion, le SATES exprime son espoir que le nouveau ministre réussira dans sa mission, mais souligne que cela nécessitera une collaboration étroite avec les travailleurs du département pour atteindre les objectifs fixés.

Ousmane Diagne : Ancien Proc’-rebelle, nouveau gardien de l’équilibre de la balance judiciaire

L’ancien avocat général de la Cour Suprême, Ousmane Diagne, reconnu pour son intégrité et son attachement aux principes du droit, a été désigné par les nouvelles autorités étatiques pour rétablir l’équilibre dans un système judiciaire en déséquilibre chronique. Cet ancien procureur de la République, véritable gardien de la justice, incarne l’indépendance et la fermeté face aux pressions politiques.

Le choix de Diagne pour diriger le ministère de la Justice a été salué par de nombreux observateurs, soulignant son intégrité et son engagement envers la justice. Connu pour avoir refusé de céder aux pressions politiques et pour avoir toujours défendu les principes de la justice, Diagne a marqué sa carrière par sa résistance face à l’influence de l’exécutif.

Sa réputation d’homme intègre et de magistrat incorruptible s’est forgée au fil des années, illustrée par son refus catégorique d’obéir à des ordres politiques sur des affaires politiquement sensibles. Il a maintes fois défié les présidents et les ministres de la justice pour préserver l’indépendance de la justice et respecter son serment de dire le droit au nom du peuple.

Débarqué du parquet en raison de désaccords avec l’ancienne ministre de la Justice, Aminata Touré, Diagne a toujours assumé ses convictions et ses décisions. Dans un discours marquant lors de sa passation de service, il a rappelé son engagement envers l’indépendance de la justice et son refus de compromis avec le pouvoir politique.

En tant que nouveau ministre de la Justice, Diagne a pour mission de restaurer la confiance du peuple envers le système judiciaire et de rééquilibrer la balance de la justice. Sa nomination intervient dans un contexte où le président a annoncé des réformes pour redonner à la justice sa place légitime et réconcilier celle-ci avec le peuple.

Grâce à sa stature, sa connaissance approfondie du système judiciaire et le respect qu’il inspire, Diagne est appelé à jouer un rôle crucial dans la réforme de la justice sénégalaise et à rétablir la confiance du peuple dans cette institution fondamentale.

Exploitation des ressources naturelles au Sénégal : Priorité à l’économie aurifère selon un expert

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, recommande vivement aux autorités sénégalaises de privilégier l’économie de l’or par rapport à celle du pétrole, malgré l’engouement suscité par cet hydrocarbure. Cette opinion est fondée sur la maîtrise supérieure de l’exploitation aurifère par le pays par rapport au secteur pétrolier, selon lui.

Dans une rencontre avec la presse à Saint-Louis ce week-end, Diouf a souligné que le pétrole, en tant que ressource, est intrinsèquement instable, tandis que l’or a toujours été une valeur refuge stable. Il a insisté sur le fait que la consolidation des réserves en or est une pratique courante dans le monde entier pour se protéger contre la volatilité des monnaies.

Étant donné que l’industrie pétrolière sénégalaise est encore à ses débuts, alors que l’exploitation aurifère est déjà bien établie, Diouf estime que le pays doit d’abord valoriser ses ressources minières avant de se lancer pleinement dans l’industrie pétrolière. Il souligne que le Sénégal a une longue histoire minière et que l’exploitation de l’or pourrait être un catalyseur essentiel pour le développement économique du pays.

Diouf met en garde contre le temps nécessaire pour maîtriser la filière pétrolière et gazière, tandis que le secteur de l’or est déjà opérationnel. Selon lui, un développement rapide du Sénégal passe par une utilisation judicieuse de ses importantes réserves d’or.

En conclusion, l’expert insiste sur l’importance de prioriser l’économie aurifère dans le cadre de la stratégie de développement économique du Sénégal, mettant en avant la stabilité et la maîtrise déjà existantes dans ce domaine par rapport au secteur pétrolier.

Une fillette de 9 ans perd la vie dans un tragique accident de la route

La communauté de Gouloumbou est plongée dans le deuil suite au décès tragique de T.D, une fillette âgée de seulement 9 ans, dans un accident de la route survenu ce lundi après-midi. La jeune victime rentrait chez elle après une journée de cueillette de mangues avec ses camarades lorsqu’elle a été fauchée par un camion sur la route de Dialico.

L’accident s’est produit aux environs de 16 heures, alors que la fillette tentait de traverser la route pour regagner son domicile. Malheureusement, elle a été violemment percutée par le camion qui circulait sur la route de Dialico, provoquant sa mort sur le coup.

Les autorités locales ont rapidement réagi à l’incident, et les forces de gendarmerie se sont rendues sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage. Le corps sans vie de la jeune victime a ensuite été transporté à la morgue du centre hospitalier universitaire régional de Tambacounda.

Le chauffeur du camion impliqué dans l’accident a été appréhendé par les autorités et placé sous mandat de dépôt pour homicide involontaire, conformément à la loi. Cet accident tragique rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et souligne la nécessité pour tous les usagers de respecter les règles de circulation pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

La communauté locale pleure la perte de cette jeune vie et exprime ses condoléances à la famille endeuillée.

Une tonne de cocaïne saisie : l’enquête prend une nouvelle tournure, des nouvelles du convoyeur de la drogue

Une saisie record. Moins d’un mois après la découverte de près de 92 kg de drogue à Koumpentoum, les autorités douanières ont réalisé un coup de maître à Kidira, où pas moins de 1 137 kg de cocaïne ont été interceptés dans la nuit de dimanche à lundi. La valeur de cette cargaison est estimée à plus de 90 milliards de francs CFA, dissimulée dans un camion frigorifique en provenance du Mali.

L’enquête prend désormais une nouvelle tournure, avec l’implication de la Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS), suite à l’intervention d’une délégation judiciaire dépêchée par le Parquet de Tamba.

Selon les informations recueillies par L’Observateur, une équipe spéciale est arrivée de Dakar pour renforcer les efforts de traque contre le convoyeur de drogue, qui a réussi à prendre la fuite, abandonnant sur place la cargaison et le camion frigorifique.

Cette décision de confier l’enquête à la Division opérationnelle de l’OCRTIS s’explique par leur expertise dans les enquêtes complexes liées au trafic de drogue, ainsi que par leur compétence nationale qui leur permet de mener des investigations sur l’ensemble du territoire.

La saisie de cette importante quantité de cocaïne met en lumière la persistance du trafic de drogue dans la région, malgré les efforts des autorités pour lutter contre ce fléau. Les enquêteurs s’emploient désormais à remonter la filière et à identifier les responsables de ce trafic illicite, dans le but de mettre un terme à ces activités criminelles et de protéger la population des dangers associés à la consommation de drogue.

Safane réclame l’électrification : Un cri du cœur pour un avenir plus lumineux

Les habitants du village de Safane, situé dans la commune de Simbandi Balante, département de Goudomp, ont lancé un appel pressant aux nouvelles autorités étatiques pour l’électrification de leur localité, lors d’une conférence de presse tenue lundi.

Sana Mané, chef du village de Safane, a souligné l’importance cruciale de l’électricité pour le développement de leur communauté. Il a expliqué que l’absence d’électricité constituait un obstacle majeur à l’éducation, à la santé et au développement économique. Les infrastructures essentielles telles que le poste de santé et l’école élémentaire sont particulièrement touchées, car elles peinent à faire fonctionner leurs équipements vitaux en raison du manque d’électricité.

En outre, l’obscurité qui règne la nuit est devenue un facteur d’insécurité, favorisant les vols de bétail et menaçant la sécurité des habitants. Denis Mansaly, porte-parole des habitants, a souligné que cette situation était ressentie comme une injustice, les habitants se sentant exclus de la modernité qui devrait être accessible à tous.

Les habitants de Safane rappellent qu’une ligne à haute tension avait été promise par le régime précédent pour desservir toutes les localités du Balantacounda, mais cette promesse est restée lettre morte. Ils appellent donc les nouvelles autorités à concrétiser cette promesse et à leur accorder l’accès à l’électricité, essentielle pour illuminer leurs nuits et sécuriser leur avenir.

Cet appel est un cri du cœur adressé au nouveau président élu, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans l’espoir qu’il réalise enfin les attentes longtemps négligées en matière d’électrification de Safane et des villages environnants. Les habitants de Safane aspirent à émerger de l’ombre et à briller de tout leur potentiel, et appellent à la solidarité, à la justice et à l’équité pour y parvenir.

Des anciens travailleurs de l’APS unis pour préserver l’héritage de l’agence

Un groupe d’anciens employés de l’Agence de presse sénégalaise (APS) a récemment fondé une association dans le but de renforcer les liens entre anciens collègues et de contribuer à la préservation du patrimoine de l’agence.

Sous la présidence de Cheikh Tidiane Coulibaly, ancien chef d’exploitation de l’APS et formateur des télétypistes, l’Association des anciens de l’APS a pour mission première de faciliter les retrouvailles entre anciens travailleurs et de promouvoir des activités permettant de maintenir ces liens.

Lors d’une visite à la direction générale de l’agence, en compagnie du vice-président Birame Demba Faye et de la trésorière Yacine Ndiaye, M. Coulibaly a expliqué que l’association vise également à contribuer à la reconstitution du patrimoine de l’APS.

« Nous avons travaillé avec des moyens archaïques à l’époque, mais l’APS est une institution historique qui mérite que son patrimoine soit préservé », a-t-il souligné.

Il a appelé les nouvelles autorités à accorder une attention particulière à l’APS et à lui fournir un siège digne de son importance en tant qu’instrument de souveraineté nationale.

M. Coulibaly a également salué les évolutions et innovations en cours au sein de l’agence, notamment dans le domaine de la production audiovisuelle, soulignant avec fierté le progrès réalisé depuis les années 70.

Cette association représente une initiative louable qui permettra aux anciens employés de l’APS de maintenir leurs liens, de contribuer à la préservation de l’histoire de l’agence et de promouvoir son rôle crucial dans le paysage médiatique sénégalais.

Incendie à Kaolack : une maison réduite en cendres, plusieurs millions de francs CFA de dommages

Un terrible incendie a ravagé une maison au quartier Kasnack de la commune de Kaolack, dans l’après-midi de lundi, causant d’importants dégâts matériels dont l’estimation atteint plusieurs millions de francs CFA, rapporte une source sécuritaire.

Le sinistre s’est déclenché vers 17 heures, dans une maison située à proximité de la caserne des sapeurs-pompiers, sans qu’aucune perte humaine ne soit à déplorer.

Des témoins présents sur les lieux ont décrit la violence des flammes et l’ampleur des dégâts causés par l’incendie.

Alertés par les cris de détresse des voisins, les sapeurs-pompiers du centre de secours et d’incendie de Kaolack sont rapidement intervenus pour éteindre le feu et porter secours aux occupants de la maison.

L’incident, qui a engendré d’importants dommages matériels, met en lumière l’importance cruciale des services de secours et la nécessité d’une réponse rapide et efficace face à de telles situations d’urgence.

Promesse présidentielle : Bassirou Diomaye Faye s’engage à résoudre les défis d’eau et d’inondations à Touba

Lors d’une audience avec le Khalife général des mourides à Touba, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris des engagements décisifs pour surmonter les défis cruciaux liés à l’accès à l’eau potable et aux inondations dans la ville sainte.

Face à Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le chef de l’État a affirmé sa détermination à résoudre de manière permanente ces problèmes. « Nous savons tous que le problème de l’accès à l’eau à Touba vous tient particulièrement à cœur, c’est pourquoi j’ai pris l’engagement de faire le nécessaire pour régler définitivement ce problème », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Il a également sollicité les prières du Khalife pour le succès de sa mission à la tête du Sénégal. « Nous sommes venus aujourd’hui auprès de vous pour recueillir vos prières. Conscients des nombreuses attentes des populations qui nous ont porté à la magistrature suprême, nous avons jugé nécessaire de venir recueillir vos prières avant d’effectuer notre premier voyage à l’étranger en tant que chef de l’État », a-t-il ajouté.

La visite du président de la République à Touba s’inscrit dans le cadre d’une démarche de courtoisie auprès du Khalife général des mourides. Accompagné d’une délégation restreinte, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli avec respect et a reçu des présents symboliques, tels qu’une natte de prière et un exemplaire du Coran, de la part du guide religieux.

Interpellation de 25 candidats à l’émigration irrégulière à Diass

Lundi dernier, la brigade de gendarmerie de Diass, basée à Mbour dans l’Ouest du Sénégal, a opéré une saisie importante en interpellant vingt-cinq individus soupçonnés de préparer une migration clandestine vers l’Europe. Cette opération a été confirmée par une source sécuritaire crédible.

Parmi les personnes arrêtées, vingt et un sont des citoyens sénégalais, trois sont de nationalité gambienne, et un est originaire du Mali. Chacun d’eux avait sur lui une somme d’argent allant de 400 000 à 600 000 FCFA, destinée à financer leur tentative de voyage vers l’Espagne.

Actuellement, les individus appréhendés sont détenus au sein de la brigade de gendarmerie de Diass. Une enquête approfondie a été lancée pour identifier et arrêter les organisateurs présumés de cette tentative de voyage clandestin.

Cette arrestation met en évidence les risques et les défis associés à l’émigration irrégulière. Elle témoigne également des efforts continus des autorités pour contrer ce phénomène et protéger les citoyens contre les dangers de la migration clandestine. En plus des risques pour leur sécurité, les personnes impliquées risquent également de faire face à des conséquences légales sévères.

Kaolack se prépare pour la fête de l’Aïd-el-kébir : Objectif 50 000 têtes de moutons

Les acteurs impliqués dans l’approvisionnement de la région de Kaolack en moutons pour la prochaine fête de l’Aïd-el-kébir, communément appelée Tabaski, ont fixé un objectif ambitieux de cinquante mille têtes. Réunis à la salle des conférences de la gouvernance de Kaolack, ils ont discuté des préparatifs lors d’un Comité régional de développement (CRD), sous la supervision de l’adjointe au gouverneur en charge des affaires administratives, Safiétou Joséphine Dieng.

L’objectif de cet événement préparatoire était de faire le bilan de l’édition précédente et de mettre en place les stratégies pour assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons. Il s’inscrit dans le cadre d’une instruction du ministère de l’Élevage visant à garantir une organisation optimale de la Tabaski.

Après cette réunion, le gouverneur de la région prendra un arrêté pour aménager des points de vente normalisés dans les trois départements de la région, ainsi que pour mettre à disposition de l’alimentation pour le bétail subventionnée par l’État. La direction régionale de l’élevage et des productions animales assurera un suivi régulier des opérations, avec des rapports hebdomadaires et quotidiens sur le niveau d’approvisionnement du marché en moutons.

Cette année, le ministère de l’Élevage vise un approvisionnement total de huit-cent-dix mille têtes de moutons au niveau national, dont cinquante mille pour la région de Kaolack. En 2023, la région avait atteint cet objectif avec un surplus de vingt-huit mille six-cents têtes.

La sécurisation du bétail et l’assainissement des marchés sont également des priorités pour garantir un approvisionnement correct du marché en moutons. Les préfets des différents départements tiendront des Comités départementaux de développement pour assurer un suivi rigoureux et garantir un accès à des moutons à des prix abordables pour tous les habitants de Kaolack.

Visite officielle du Président de la République à Touba : Rencontre avec le khalife général des mourides (PHOTOS)

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, vient d’arriver à la résidence du khalife général des mourides à Darou Minam, marquant ainsi le début d’une visite officielle à Touba. Cette rencontre revêt une importance particulière dans le cadre des relations entre l’État sénégalais et la communauté mouride, une des plus influentes du pays.

Actuellement, le président est reçu par Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, pour des échanges privilégiés et des discussions sur des sujets d’intérêt national et communautaire.

La présence du dispositif de sécurité renforcé souligne l’importance de cette visite et l’attention particulière accordée à la sécurité du Président et des personnes présentes lors de cette rencontre.

Cette visite officielle témoigne de l’importance de Touba en tant que centre spirituel et politique au Sénégal, et souligne l’engagement du Président de la République à entretenir des relations harmonieuses avec les leaders religieux et les communautés religieuses du pays.

Nous suivrons de près les développements de cette visite et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

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