Le lendemain de sa victoire éclatante contre Tapha Tine, Balla Gaye 2 a partagé ses réflexions lors de sa première apparition médiatique après le combat. Sur la chaîne d’Albourakh Events, le nouveau champion des arènes a analysé en détails les éléments qui ont contribué à son 23e succès en carrière.
Balla Gaye 2 a d’abord salué la performance de son adversaire, Tapha Tine, qu’il décrit comme un grand champion. « J’encourage Tapha Tine, car il est un lutteur exceptionnel. J’ai l’habitude de combattre des adversaires qui sont en pleine forme ou qui n’ont jamais perdu. Pour ce combat, je n’ai reçu aucune consigne particulière, comme c’est souvent le cas. Mon père et Baye Balla (mon ancien entraîneur) m’ont toujours conseillé de rester calme et de faire ce que je sais faire. J’ai donc pris les choses en main comme d’habitude. Nous avons échangé quelques coups, et j’ai réagi en étant plus mobile, plus rapide et plus stratégique que lui. Mon jeu de jambes a été déterminant pour le faire tomber », a-t-il révélé.
Concernant les contestations autour de son nouveau titre d’empereur des arènes, Balla Gaye 2 a affirmé : « Je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème. Ce titre, comme celui de roi des arènes, a été créé pour reconnaître la valeur des lutteurs. Je suis l’empereur des arènes, et c’est la volonté divine qui m’a conduit jusqu’ici », a-t-il affirmé avec conviction.
Cette victoire confirme non seulement la maîtrise technique de Balla Gaye 2 mais aussi son habileté à adapter sa stratégie pour surmonter des adversaires redoutables. Le lutteur continue de renforcer sa position de leader dans le monde de la lutte sénégalaise avec une combinaison de rapidité, de mobilité et de tactique.
Auteur/autrice : Le Dakarois
La Diplomatie Religieuse : Une alternative pour stopper la saignée dans la CEDEAO, selon Cheikh Ibrahima Diallo
Créée en 1975, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment traversé des crises sans précédent, avec la sortie de trois pays membres, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pour le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo, l’échec de l’intégration dans la région est dû en grande partie à la non-implication de la diplomatie religieuse et à l’absence de foi, un ciment crucial pour les peuples subsahariens.
« Les pays membres de l’organisation ont des problèmes de santé. Les états n’arrivent pas à nourrir leurs populations, tous les pays membres de l’organisation ont des problèmes d’éducation de leurs enfants, le taux de chômage des jeunes a augmenté dans tous les pays, les jeunes et les diplômés de tous les pays s’expatrient, » a déclaré M. Diallo.
En plus de ces défis, la signature des accords de partenariat avec l’Union Européenne prive les États africains membres de la CEDEAO des droits de douane que doivent verser les sociétés et entreprises européennes. De plus, la présence de bases militaires françaises dans certains pays aggrave l’insécurité au lieu de la résoudre, selon le guide religieux.
« Pour conjurer ce sort, la CEDEAO des chefs d’État doit faire place à la CEDEAO des peuples à travers une refondation et une transformation profonde avec de véritables changements. Sinon, nous assisterons à sa mort si ce n’est déjà fait. Le levier de la diplomatie religieuse doit être utilisé, sinon l’organisation continuera à échouer, » avertit le natif de Médina Baye.
Le secrétaire général du parti Justice et Développement cite les avancées des pays arabes en matière de diplomatie religieuse, tout en soulignant leur incapacité à surmonter les influences du sionisme et du capitalisme, qui ont des bases solides dans les enseignements judéo-chrétiens.
« Comment comprendre que l’enseignement et les études scientifiques sur les prouesses d’un guide religieux comme Cheikh Ibrahima Niass, qui a réussi à fédérer des dizaines de millions de disciples à travers les peuples de la CEDEAO, ne soient pas vulgarisés? Tant que ces leviers qui transcendent les considérations d’appartenance étatique ne sont pas utilisés, le panafricanisme restera limité aux discours, » a-t-il prévenu.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Résolution de la crise sous-régionale : Ne zappez pas Médina Baye ! ( Dr Samba Faye)
Le Sénégal assure la médiation entre l’AES et la CEDEAO. Toutefois, il est curieux de voir que le Président et son PM se refusent de recourir à un atout majeur en la personne du Khalife de Médina Baye. Sinon comment expliquer que les nouvelles autorités ne daignent même pas s’y rendre après plus de 3 mois de gouvernance.
Pourtant, le Khalife Mahi Niasse est actuellement Président de l’union islamique africaine, Membre permanent de la ligue islamique mondial et a sous son égide une communauté estimée 300 millions à travers le monde dont les « Moufti » de Mauritanie Mahamadoul Hafiz Ould Nahwi, du Nigeria Cheikh Ibrahim Salih et l’Émir de Kano Cheikh Mouhamad Sanoussi …
Il dispose d’une influence certaine dans tous les pays de L’AES et de la CEDEAO héritée de Baye Niasse. Effet, Baye Niasse a lancé la rampe d’une diplomatie religieuse sous le sceau de « L’Afrique aux Africains » en créant la « Jamhiyatu Ansaarud Dîne », reconnue le 31 octobre 1960 par le Gouvernement du Sénégal sous le Récépissé 1333. Ainsi il sillonnait le Mali, Nigéria, Niger, Ghana, Cameroun, Tchad, Burkina Faso … pour matérialiser la paix entre les peuples.
A cela s’ajoute le fait que Baye Niasse a de la famille très influente dans toute la sous-région. Sa fille Sayda Oumoul Khairy Ibrahima Niass, mariée au défunt Cheikh Aboubacar Hassoumi, une figure de l’Islam au Niger ; fondatrice de plusieurs complexes scolaires et des groupements féminins à Niamey et au niveau de la ville de Kiota. Sans oublier Seyda Oumou Kalsoum Niasse au Mali auprès de son mari, un célèbre chérif.
Au Nigeria (plus forte économie de la CEDEAO), la communauté « Niassene » est estimée à plusieurs dizaines de millions. On se rappelle du match Sénégal vs Nigeria de la CAN 2000 à Kano durant lequel des nigérians talibés de Baye Niasse supportaient le Sénégal. L’actuel khalife perpétue ce legs partout en Afrique.
Lorsque la CEADEAO avait menacé d’intervenir militairement au Niger , le député THIERNO ALASSANE SALL (Président du parti La République des Valeurs) avait saisi le Saint Homme (11 août 2023) qui s’était engagé à éteindre ce feu fratricide. Par la suite la question à été résolue. En février 2023, il a été reçu par Assimi Goïta alors que la tension entre le Mali et le Sénégal était au summum ; cela a contribué à désamorcer la situation. Bien avant cela il a été au Burkina où la Fondation Cheikh Al Islam de Bobo-Dioulasso avec Cheikh El Hadj Boubacar Sawadogo fait un excellent travail de pacification. Mieux encore, on se rappelle tous de son rôle majeur dans l’apaisement des tensions au Darfour.
En plus de son rôle de pompier, le Khalife Mahi Niasse préside l’événement religieux le plus important de la CEDEAO et de L’Afrique au Nigeria (au moins une dizaine de millions de fidèles présents) pour disséminer le culte de la tolérance. D’ailleurs, ce mercredi 17 juillet 2024, Yaoundé vibre de la présence de Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niasse.Fort de ces Constats, le journal LeQuotidien titrait déjà en octobre 2022 « Baye Niasse, un modèle de paix et de démocratie ».
Comment un gouvernement disposant d’un citoyen aussi influent décide de le boycotter ?
Dr Samba FAYE
Enseignant-chercheur
Porte-parole de la République
des Valeurs
Ministère du commerce : Dénonciation de la gestion de Serigne Guèye Diop
Dans un communiqué adressé à la rédaction, le Syndicat national des Agents de l’Administration du Commerce (SYNACOM) a exprimé sa profonde préoccupation quant à la gestion du Ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop. Le syndicat accuse le ministre de faire preuve de mépris à l’égard des agents de l’administration du commerce, qui sont investis de missions essentielles pour la défense des intérêts matériels et moraux de leur département.
Le SYNACOM rappelle que l’arrivée de Serigne Guèye Diop avait été accueillie avec enthousiasme, mais déplore que depuis sa nomination, le ministre « brille par son mutisme tout en faisant preuve de suffisance à l’égard de ses Collaborateurs centraux et déconcentrés ». Cette attitude est perçue comme un manque de considération pour les forces vives de l’administration.
Le 2 juillet 2024, le ministre a pris la décision unilatérale de signer une note de service portant restriction des missions jusqu’à nouvel ordre. Cette décision, selon le SYNACOM, ignore les spécificités de certains services, notamment la Direction du Commerce extérieur, qui joue un rôle crucial dans les négociations commerciales internationales. Une telle restriction, sans concertation, compromet la représentation de l’État dans ces négociations et nuit aux intérêts du pays.
Le SYNACOM souligne qu’une gestion solitaire est vouée à l’échec, malgré le slogan « Jub, Jubël, Jubanti ». Le syndicat déplore cette approche et appelle le ministre à adopter une attitude plus ouverte et collaborative. Le SYNACOM se déclare prêt à utiliser tous les moyens de lutte légaux pour défendre les intérêts de l’administration du commerce et appelle à un dialogue constructif pour assurer un climat de travail apaisé et productif.
Malgré les critiques, le SYNACOM exprime sa disponibilité pour une collaboration fructueuse avec le ministère. Le syndicat insiste sur l’importance de l’ouverture et du dialogue pour la réussite des missions du département et pour la défense des intérêts de tous les agents impliqués.
Cette prise de position du SYNACOM met en lumière les tensions internes au ministère de l’Industrie et du Commerce et appelle à une réflexion sur les méthodes de gestion et de collaboration au sein de l’administration.
Affaire Boffa Bayotte : Appel à une justice équitable pour René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian
Face à la presse ce lundi 22 juillet 2024, les familles d’Omar Ampouye Bodian et René Capin Bassène, ainsi que d’autres acquittés, ont exprimé leur souhait de voir une justice équitable rendue lors du procès en appel prévu le 24 juillet 2024. Elles ont fermement réitéré l’innocence des deux hommes et exigé leur libération.
Nicolas Silandibite Bassène, au nom des familles concernées, a dénoncé l’arbitraire des arrestations et les injustices subies par les détenus. « Nous nous sommes ici aujourd’hui parce qu’il s’agit d’un mal commun que nous avons vécu durant cinq ans : l’emprisonnement de personnes innocentes qui ont œuvré corps et âme pour la paix en Casamance. Nous voulons dire à la justice de se racheter lors de ce procès en appel. Ce procès du début jusqu’à la fin, de l’enquête à la phase décisionnelle, a été une mascarade », a-t-il déclaré.
Les familles ont critiqué la sélectivité de la justice dans cette affaire. « Comment dans un même procès, dans un même délit, dans une même affaire, il y a une double vitesse. On juge des personnes aujourd’hui, on fait appel, mais le contumax César Atoute Badiate n’est pas retrouvé dans l’appel. Quelle injustice ! », a ajouté Nicolas Silandibite Bassène.
Malgré l’espoir placé dans ce procès en appel, les familles expriment des réserves quant à l’indépendance et l’impartialité de la justice. « Aujourd’hui, par rapport à la formation même de cette équipe qui doit juger Ampouye et René, nous avons des réserves. Nous doutons même car notre justice nous a donné ces idées de douter. Aucune preuve matérielle, technique, n’a été tangible, n’a été présentée lors de leur jugement. Pourtant, ils ont reçu la peine capitale au Sénégal sans qu’une moindre preuve plausible ne les incrimine », a souligné Nicolas Silandibite Bassène.
Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.
Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.
Les familles et les organisations de la société civile appellent à une justice indépendante et équitable. Elles exhortent les étudiants et les citoyens à se mobiliser pour assister au procès en appel, prévu pour le 24 juillet 2024 à la Cour d’appel de Ziguinchor. « Nous prônons pour que les acquittés soient indemnisés, car sinon les erreurs de justice vont se répéter. Les agneaux ne seront plus sacrifiés car l’heure des sacrifices judiciaires est révolue », a conclu Madia Diop Sané.
L’affaire Boffa Bayotte et le procès en appel de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian soulèvent des questions importantes sur l’indépendance et l’équité de la justice au Sénégal. Les familles des accusés, soutenues par des organisations de la société civile, demandent une justice impartiale et transparente pour restaurer la confiance dans le système judiciaire et libérer les innocents.
A.S – Ledakarois Ziguinchor
Mercato : Où en est Lamine Camara ?
Un mercato bien rythmé du côté des Sénégalais, mais pas pour le joueur du FC Metz, Lamine Camara, qui a complètement disparu des radars depuis l’après CAN. Pourtant, il était bien présent et avait réalisé une belle compétition lors de cette édition, malgré l’élimination précoce du Sénégal. En moins d’un an, le milieu sénégalais a réussi à faire connaître son nom, après la CHAN et la CAN 2023 des moins de 20 ans, où il a été nommé meilleur joueur de la compétition. Il a également remporté le trophée de meilleur jeune joueur de la CAF, succédant à son compatriote Pape Matar Sarr. Lamine n’a pas perdu de temps et a été sélectionné par Aliou Cissé lors des éliminatoires de la CAN 2024. Le natif de Diouloulou s’est imposé au milieu sénégalais malgré la concurrence et l’ossature construite par le sélectionneur.
Après un passage par le Casa Sport, il a rejoint Génération Foot en 2021 avant de s’engager avec le club français, FC Metz, en Ligue 2 en 2023. Comme au Sénégal, le jeune de 20 ans a trouvé sa place au milieu des Grenats après seulement deux matchs joués en tant que remplaçant. Lamine a cumulé au total deux buts et six passes décisives en 32 matchs joués. Malgré son jeune âge et sa faible expérience dans l’élite du football français, Lamine a fait les beaux jours des Messins.
Révélation de la saison 2023-2024 en Ligue 1 française, l’ancien pensionnaire de Génération Foot devrait quitter le club de Lorraine cette saison selon les révélations de son agent Thierno Seydi. « Lamine Camara va quitter le FC Metz cette saison, » a-t-il dit lors d’une interview accordée à la chaîne d’Eric Favre.
Beaucoup de clubs s’arrachent les services du jeune Sénégalais, comme Monaco, Galatasaray, et des clubs anglais. Barcelone était aussi intéressé par la signature de Lamine Camara. Le club catalan envisage des transferts de qualité mais moins de dépenses, ce qui les amène à envisager l’achat de Lamine Camara dont la signature s’élève à 20 millions de livres. Le Barça envisage donc un prêt avec option d’achat.
Lamine serait ravi de porter le blason des rouges et bleus, mais il n’y a rien d’avancé dans son dossier.
Selon Taggat, Southampton est le mieux placé pour recruter le joueur malgré les rumeurs sur l’AS Monaco. Le club anglais a formulé une première offre de 10 millions d’euros, mais celle-ci a été rejetée par le FC Metz qui reste sur son prix fixe de 20 millions d’euros. De retour en Premier League, les Saints comptent bien renforcer leur milieu et Lamine est la cible principale. Le club anglais compte bien revenir à la charge avant la fin du mercato qui devrait se terminer dans quelques semaines.
Lamine ne dit pas non à Southampton et serait ravi de jouer dans ce club avec lequel s’est révélé Sadio Mané. Pour l’instant, le joueur a démarré sa pré-saison avec Metz. Reste à savoir si Lamine Camara quittera la Ligue 1 et relèvera d’autres défis. Réponse dans quelques semaines.
Ndeye Camara
ÉDITORIAL Par Abdoul Aziz DIOP : Le mérite expliqué aux ministres de Diomaye
Pris en flagrant délit de népotisme – favoritisme outrancier profitant aux proches en général (enfants, neveux, cousins, épouses, maris, beaux-parents, gendres, amis, etc.) – les membres du gouvernement épinglés gardent le silence pendant que les inconditionnels dont le nombre diminue montent au créneau, invoquant le mérite des nouvelles recrues. Quid du mérite ? Son usage inapproprié vaut un détour qu’on ne ferait pas aisément sans l’aide de ceux dont le métier à plein temps est de démêler les catégories philosophiques comme le mérite dans ses rapports avec l’égalité, les capacités, la chance, le groupe humain, etc.
L’universitaire français Yves Michaud – auteur de l’essai Qu’est-ce que le mérite ? (Bourin Editeur, 2009) – est un des rares philosophes contemporains à avoir consacré un sérieux travail de réflexion au mérite. Nous en avons eu vent pour la première fois en écoutant l’émission «Idées» sur RFI en novembre 2009. Un mois auparavant, le spécialiste de philosophie politique, s’adressant à des lycéens à Bordeaux, fit l’économie de ses intéressantes trouvailles sur le sujet. Au commencement, la notion de mérite, indissociable de la valeur d’égalité, est opposée au régime des castes dans le but de promouvoir le bien commun. La récompense de ceux qui pouvaient se prévaloir de vraies compétences prenait alors la forme d’une estime collective. Lorsqu’elle se matérialise par une rétribution, celle-ci, limitée, ne creuse pas les écarts de revenus déjà modérés. Il n’est plus possible d’en dire autant depuis que l’individualisme, l’égoïsme et le matérialisme sont devenus les traits dominants d’une époque – la nôtre – qui trouve dans les «excès de l’État-providence» (protecteur) les causes du dépérissement de la motivation et du dynamisme de chacun.
Quand, dans la nouvelle acception du mérite, on s’interroge sur son rapport avec les capacités de l’individu, il y eut un véritable écueil : comment identifier les capacités intellectuelles et cognitives de chacun et mesurer les aptitudes physiques et morales sur lesquelles gager toute idée de mérite ? L’incapacité pour les évaluateurs à faire le tour de la question maintint de larges franges de la société hors course. Ce fut notamment le cas pour les professions autres que militaires, scientifiques et industrielles. Plus grave encore : les capacités issues de «l’héritage social» restaurent la société des héritiers et des castes de l’Ancien régime. On pourrait en même temps rétorquer plusieurs choses à la fois à ceux qui seraient fondés d’invoquer la chance des héritiers. Quelles seraient leurs chances s’ils ne venaient pas de telle ou telle famille ou s’ils étaient nés à une époque différente de celle dont ils tirent leurs dividendes ? Il n’y a, aux yeux de Michaud, qu’une manière de faire l’impasse sur autant de difficultés à promouvoir quelques-uns seulement au détriment de plusieurs autres prétendants : «la reconnaissance truquée». Tout le problème du mérite est là. Les critères de la reconnaissance ne dépendent que des intérêts de celui qui les définit. Deux passages, tirés des bonnes feuilles (Le Quotidien, 15 juillet 2010) du livre L’intruse du Palais, témoignent de la bonne foi de son auteure – Amy Diouf – en même temps qu’ils éclairent la controverse sur le mérite. «Nous existions (…) de par une signature, celle du président de la République qui nous a sortis du néant par un décret (…)», écrit-elle en parlant de l’équipe resserrée autour du président du conseil de surveillance de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI). Plus loin, Amy écrit que l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, «nous a reçus dans la salle d’apparat et même poussé l’hospitalité jusqu’à offrir la présidence de séance à Karim». Pape Diop venait-il de perdre son fauteuil de maire de la capitale du Sénégal pour cause de «reconnaissance truquée» considérée comme une reconnaissance méritée ? On connaît la suite : aucun des deux – l’ancien maire et le jeune prétendant embusqué – ne fut élu maire à l’issue des locales de mars 2009. C’est que le pouvoir ne se mérite pas ; il se conquiert au terme d’un acte de légitimation dont les règles – égales pour tous – récusent l’idée d’un mérite de type nouveau qui justifie la mésestime pathologique des autres par l’estime démesurée de soi.
Yves Michaud ne récuse pas pour autant toute idée de mérite. Faute de vertu, le mérite serait même un passage obligé. Mais le philosophe ne manque pas de perspicacité lorsqu’il présente le sens moral ou religieux du concept polysémique. «Mériter, c’est avoir fait volontairement quelque chose de méritoire ou déméritoire qui vous vaut une récompense ou un châtiment», écrit-il. Amy Diouf réussirait son pari si son «satisfecit total» suffisait à maquiller les comptes déméritoires du héros de son livre. Aujourd’hui encore, on peut se demander pourquoi l’ancienne «directrice adjointe de la filiale sénégalaise d’un grand groupe français» ne se reconnaissait que la dignité d’une intruse. Michaud répond : le mérite (truqué) n’est pas celui du groupe humain dévoué mais celui d’un seul individu au sein du groupe.
Et si le mérite (non truqué bien sûr) était celui du groupe humain dévoué, aucun des ministres épinglés par les journaux et l’opinion pour népotisme ne pourrait se prévaloir du mérite des proches promus au détriment du groupe de méritants. Reste à savoir ce qu’il y a lieu de faire pour être quitte avec tous les membres d’un groupe de prétendants méritoires. Dans l’opposition, Diomaye et Sonko trouvèrent une bonne réponse connue de tous : «l’appel à candidatures». Ils y renoncèrent tous les deux au pouvoir, préférant le mérite truqué et téléphoné dont tout un gouvernement est passé maître. La rupture unilatérale du contrat avec tout le corps social ne fait plus aucun doute.
A.A.DIOP
Détournement de 1,8 Milliard FCFA à la Caisse de Sécurité Sociale : Pression et division subies par les travailleurs
Les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale affiliés à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) ont tenu une conférence de presse le 22 juillet pour aborder la crise financière de 1,8 milliard FCFA qui secoue leur institution. Cette affaire, impliquant des détournements de fonds, a engendré une forte pression sur les employés et divisé les travailleurs.
Mahmoud Niang, secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS), a exprimé son regret concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. « Le Bureau a appris avec beaucoup de regret ce qui s’est passé au niveau de l’agence Wiltord. Cependant, vu que l’affaire est pendante devant la justice, il ne peut se prononcer sur le sujet. Le Bureau espère que cela ne se reproduira plus jamais », a-t-il déclaré.
Niang a dénoncé la pression subie par les travailleurs de la CSS depuis la divulgation de cette affaire. Les employés font face à des demandes accrues de la part des allocataires inquiets. Il a rassuré ces derniers en soulignant que le nouveau système d’information mis en place vise à améliorer la qualité du service. Ce système repose désormais sur des rendez-vous, remplaçant le paiement en temps réel, jugé risqué et inadapté.
Le secrétaire général a également abordé la nécessité de réviser l’accord d’établissement de 2006, qu’il juge obsolète et responsable de nombreuses difficultés rencontrées par les travailleurs de la CSS. « Pour pallier les insuffisances constatées dans l’accord d’établissement, des démarches avaient été entamées par l’intersyndicale pour organiser un séminaire sur la révision de l’accord d’établissement », a-t-il expliqué. Ce séminaire, initialement prévu pour juillet, a été reporté à août en raison du décès du Président du Conseil d’Administration, Mademba Sock.
Une division interne est également apparue avec la création d’un nouveau syndicat au sein de la CSS, une initiative rejetée par Mahmoud Niang et ses collègues. « Nous avons suivi avec beaucoup d’amertume la conférence de presse tenue le 11 juillet 2024 par l’ex-camarade Oumar Foutah Badiane se disant secrétaire général d’un nouveau syndicat créé au sein de l’Institution », a déclaré Niang. En réponse, le bureau a décidé d’exclure M. Badiane des instances de la CNTS, section CSS, et de lui retirer son statut de délégué du personnel.
Cette affaire de détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale a non seulement créé une pression considérable sur les travailleurs mais a aussi révélé des fractures internes. Le syndicat appelle à une révision urgente des accords d’établissement et à une meilleure gestion des ressources pour éviter de tels incidents à l’avenir.
POUR ÉVITER LE « RETOUR DE BÂTON : « Pape Alé Niang exhorte les nouvelles autorités à être transparentes
Le nouveau Directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS), Pape Alé Niang, n’a pas tardé à faire entendre sa voix depuis sa récente nomination par les nouvelles autorités, suite à l’élection présidentielle remportée par Bassirou Djomaye Faye. Bien qu’installé à la tête de l’une des plus importantes institutions médiatiques du pays, Niang conserve son rôle de critique et de défenseur de la vérité.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux le lundi 22 juillet, Pape Alé Niang a adressé un appel pressant aux autorités sénégalaises, soulignant les défis immédiats auxquels elles sont confrontées. En seulement trois mois de pouvoir, il constate que les questions les plus élémentaires se révèlent être des urgences à résoudre.
Niang a insisté sur la nécessité d’une communication transparente avec le peuple sénégalais. Selon lui, la clé pour avancer est d’« dire la vérité au peuple » et de procéder à des ruptures nécessaires pour affronter la réalité complexe de la situation actuelle. Il met en garde contre les conséquences d’un manque de transparence, affirmant que cela pourrait entraîner un « retour de bâton ».
Cet appel à la vérité et à la transparence se veut également une mise en garde contre les risques de mécontentement populaire si les attentes des citoyens ne sont pas satisfaites. En tant que dirigeant de la RTS, Pape Alé Niang se positionne comme un acteur clé dans la diffusion d’une information claire et honnête, essentielle pour le bon fonctionnement de la démocratie et la confiance du public.
Le message de Niang souligne non seulement les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités, mais également la responsabilité des médias publics dans la gestion de ces défis et la communication avec la population. En mettant en avant l’importance de la transparence, Pape Alé Niang appelle à une gouvernance plus ouverte et réactive, afin d’éviter les pièges d’une crise de confiance qui pourrait fragiliser la stabilité du pays.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°230 – du 23/07/2024
Arrestation pour blanchiment de capitaux à Kaolack : Un Nigérien tente de corrompre les gendarmes avec 5 millions de FCFA
La brigade territoriale de Kaolack a récemment déféré au parquet un ressortissant nigérien, Moussa Abubakr, arrêté par les hommes du commandant Adama Mbaye. Pour tenter d’échapper aux griffes des forces de l’ordre, Abubakr a tenté de les corrompre avec la somme de cinq millions de francs CFA. Malgré cette tentative, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, transfert de fonds de l’extérieur vers l’intérieur du pays, exercice illégal de la profession sans autorisation préalable de l’autorité administrative, et tentative de corruption des enquêteurs.
Moussa Abubakr est soupçonné de recevoir des financements provenant d’une source criminelle basée au Niger. Les transactions financières qu’il effectuait étaient suspectes et ne passaient pas par les circuits bancaires traditionnels. Son arrestation fait suite à la découverte de l’implantation clandestine de l’agence de transfert d’argent dénommée Nita, dissimulée au sein d’une autre agence de voyages appelée Rimbo. Selon les investigations de la gendarmerie, ces deux agences percevaient de l’argent provenant de l’extérieur vers l’intérieur du pays.
L’enquête a révélé que Moussa Abubakr menait ces activités sans les autorisations nécessaires de l’autorité administrative, ce qui constitue une infraction grave. La tentative de corruption des gendarmes démontre l’implication et la détermination de l’individu à échapper aux poursuites judiciaires.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et les activités criminelles transfrontalières. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre la corruption et les pratiques illégales.
Le commandant Adama Mbaye et son équipe ont été félicités pour leur professionnalisme et leur intégrité, ayant refusé la tentative de corruption et poursuivi l’enquête avec détermination. Les autorités appellent à une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ces réseaux criminels et protéger l’intégrité financière du pays.
Fin de la grève de la faim des détenus du Camp pénal après la visite du DG de l’administration pénitentiaire
Dans le cadre de ses visites de prise de contact avec les services relevant de son département, le Directeur général de l’administration pénitentiaire, Alioune Ciss, s’est rendu à la Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel ainsi qu’au Camp pénal de Liberté 6.
Lors de ces visites, l’Inspecteur Alioune Ciss a pris le temps de s’entretenir avec les détenus et le personnel de ces établissements, afin de mieux comprendre leurs préoccupations et de renforcer les liens de communication.
À la suite de l’entretien avec les détenus du Camp pénal de Liberté 6, ceux-ci ont décidé de mettre fin à leur grève de la faim. Cette grève avait été déclenchée en réaction à une mesure de cloisonnement mise en place pour renforcer la sécurité après l’incident du 19 juin dernier.
L’initiative de l’Inspecteur Ciss a permis de rétablir un climat de dialogue et de confiance entre les détenus et l’administration pénitentiaire. Il a pu répondre aux préoccupations des détenus tout en assurant que les mesures de sécurité nécessaires seraient maintenues pour garantir le bon fonctionnement des établissements pénitentiaires.
Cette démarche proactive du Directeur général de l’administration pénitentiaire souligne l’importance d’un leadership engagé et à l’écoute, capable de concilier sécurité et bien-être des détenus dans le respect des droits humains.
Kaolack : L’IEF de kaolack département de celui de la commune se disent satisfaits de bon déroulement des épreuves du BFEM session 2024.
Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré lundi 22 juillet, sur toute l’étendue du territoire national.
Aucun cas n’a été relevé, selon les autorités administratives éducatives et de parents d’élèves de la commune et du département de kaolack , au terme d’une visite des centres d’examen ciblés. Nous venons de terminer la traditionnelle tournée des centres d’examen du BFEM. Sur place nous avons trouvé un climat favorable concernant le déroulement des épreuves. Au niveau de la commune de kaolack, nous avons au total 3.991 candidats dont 2.558 répartis entre les 24 centres d’examen . Pour le personnel nous avons mobilisé 733 enseignants dont 312 secrétaires et 324 professeurs correcteurs . Évidemment ce qui concerne les présidents de jurys ils sont au nombre de 24 assisté de deux autres secrétaires de saisie . Vous savez cette il y a une innovation de taille qui consiste à avoir de saisies contradictoire des notes. Donc il y aura le président de jury qui va saisir des notes et de l’autre côté le secrétaire également va saisir des notes après ils vont procédé à la confrontation des écarts » a souligné inspecteur Assane Badji , secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. En ce qui concerne l’organisation également nous avons pu prendre des mesures de sécurité concernant les centres inondables. C’est pourquoi nous avons pris les devants pour les délocaliser . Il s’agit le centre de Kabatoki, relogé à Kabatoki 1 le centre Moustapha Ndiaye qui a été délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Fall de Bongré et le centre qui se trouve à l’école élémentaire Khalifa Niasse qui est délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Niasse de Médina Baye, a ajouté M. Badji. » Pour l’instant on nous a pas signalé d’incident majeure et les épreuves se déroulent ni de cas de fraudes notés puisque nous avons pris les devants à travers des rencontres périodiques et des communications auprès des principaux, les parents d’élèves leur demandant de renforcer la sensibilisation auprès des candidats à l’examen du BFEM session 2024 » a rappelé Assane Badji secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. Pour L’inspection de l’éducation et de la formation de kaolack département son secrétaire général représentant de l’IEF de kaolack département empêché a indiqué que » globalement dans le département nous avons 4.180 candidats répartis dans 36 centres dont 1 à Banjul en République de Gambie. Il s’agit le Lycée et le CEM de Banjul. Vous n’êtes pas sans savoir que le CEM de Banjul dépend de l’IEF de kaolack département. Là nous avons mobilisé 503 correcteurs, surveillants 377 surveillants et 77 secrétaires . En plus de ce personnel mobilisé, nous aussi mobilisé 35 chefs de centres . Parce que cette année – ci il nous a été demandé de mettre dans chaque centre un chef de centre qui sera chargé d’aider les autres à les mettre dans de bonnes conditions de travail. Ce qu’il faut dire globalement l’examen se déroulent correctement. Pas d’achoppement signalés relativement à cet examen, » a noté inspecteur Amadou Souara , secrétaire général de l’IEF de kaolack département. Je dois aussi dire que, parallèlement à que nous faisons les autres collègues sont sur le terrain pour assurer la supervision des autres centres dans le département a rappelé M. Souara. En marge de cette tournée traditionnelle, les parents d’élèves ont magnifié la démarche inclusive et participe des autorités éducatives de l’IEF de kaolack département de celui de kaolack commune. Le représentant des parents d’élèves, Bara Guèye a indiqué que les parents d’élèves vont continuer à accompagner le processus mis en place par ces autorités pour une éducation de qualité à travers la région de kaolack.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Examen BFEM 2024 : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy se félicite du bon déroulement des épreuves
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a visité ce matin deux centres d’examen pour le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) : le Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké, situé dans l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Guédiawaye, et l’École Notre Dame du Cap-Vert à Pikine.
Accompagné des autorités territoriales et du personnel de son ministère, il a pu constater le bon déroulement des épreuves.
Les épreuves du BFEM ont débuté ce matin sur l’ensemble du territoire national, avec 191 362 candidats en lice. Bien que quelques absences aient été notées, le ministre s’est montré satisfait du déroulement global des examens.
« Nous sommes heureux de constater que les examens se déroulent dans de très bonnes conditions. C’est un moment crucial pour nos élèves, et nous tenons à saluer leur détermination et leur sérieux. Nos encouragements vont également à l’ensemble des enseignants et du personnel encadrant qui travaillent sans relâche pour assurer le bon déroulement de ces épreuves », a déclaré le ministre Moustapha Mamba Guirassy.
Le ministre a également rappelé l’importance de ces examens pour l’avenir des élèves et a réitéré l’engagement de son ministère à garantir un environnement d’examen serein et propice à la réussite.
Retards de Paiement : Le Collectif des Concessionnaires du nettoyage menace de paralysie
Le collectif des concessionnaires du nettoiement du Sénégal a lancé un avertissement sévère : ils menacent de suspendre les services de collecte des déchets à l’échelle nationale à partir du jeudi 25 juillet 2024.
Dans un communiqué, les concessionnaires dénoncent les retards persistants dans le règlement de leurs factures par les autorités compétentes. Cette situation avait déjà conduit à un arrêt de travail le 11 juin 2024.
« À la suite de concertations avec les autorités en charge du secteur et en raison de la proximité de la fête de l’Aid à l’époque, nous avions décidé de suspendre cet arrêt de travail et de continuer à négocier avec les autorités. Cependant, nous sommes au regret de constater que malgré l’audience que le ministre en charge du secteur nous a accordée, nous n’avons eu aucune avancée concrète concernant le règlement de nos dettes de 2023. De plus, les factures de 2024 continuent de s’accumuler. Nous avons également saisi la Direction générale de la Sonaged, mais nous n’avons reçu aucune réaction à ce jour », déplore le communiqué.
Les concessionnaires, en tant que dirigeants d’entreprises responsables et soucieux du bien-être et de la santé des populations, avertissent que sans solution pour apurer la dette, ils seront techniquement incapables de poursuivre leur travail.
Inondations à Touba : Le ministre Cheikh Tidiane Dièye annonce des mesures d’urgence
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite à Touba ce samedi pour apporter le soutien du gouvernement aux populations touchées par les récentes inondations. Lors de cette visite, il a rencontré le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le maire de Touba, Abdou Lahat Ka, et d’autres responsables locaux afin de constater les dégâts causés par les fortes pluies.
Cheikh Tidiane Dièye a exprimé la solidarité du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du gouvernement envers les habitants affectés, assurant que des mesures seront prises pour atténuer les difficultés. Parmi ces mesures, les travaux en cours devant la mairie de Touba seront accélérés pour libérer les voies d’accès à la ville. De plus, la station de pompage de Keur Niang verra sa capacité augmenter de 2800 m³ à 6000 m³ dans les jours à venir pour mieux gérer les inondations.
Le ministre a également visité le bassin de Nguélémou, où les travaux avaient été interrompus en raison de retards de paiement. Les fonds ont été débloqués, et les travaux sont désormais en cours d’accélération.
Cheikh Tidiane Dièye a souligné que le nouveau gouvernement ne pourrait pas résoudre tous les problèmes liés aux inondations en quelques mois. Il a insisté sur la nécessité d’une approche à long terme, avec des projets structurants pour améliorer de manière durable l’assainissement et la gestion des eaux. Un audit des dépenses passées sera réalisé pour évaluer l’efficacité des fonds investis et identifier les domaines nécessitant des améliorations.
Le ministre a exprimé sa volonté de transformer le système d’assainissement du pays et d’éviter la répétition des problèmes d’inondation année après année. Un grand plan directeur sera élaboré pour répondre aux besoins en matière d’assainissement de manière plus efficace.
Cheikh Tidiane Dièye a également salué la résilience des habitants de Touba et leur mobilisation pour aider la communauté. Il a annoncé un don de matériel de pompage et d’équipement pour soutenir ces efforts. Une rencontre avec des associations locales sera organisée pour élaborer un plan d’action complémentaire.
Il a réaffirmé l’engagement de l’État à soutenir les populations touchées et à travailler sur des solutions durables pour améliorer les conditions de vie à Touba et ailleurs.
KAOLACK – 394 MILLIONS F CFA DESTINÉS À LA RÉHABILITATION ROUTIÈRE : Les populations de Ndoffane demandent des comptes
Les habitants de la commune de Ndoffane, dans le département de Kaolack, ont manifesté leur colère ce samedi en arborant des brassards rouges. Ils interpellent le maire sur la destination de plus de 394 millions de francs CFA, somme destinée à l’entretien et à la réhabilitation d’un tronçon de 2,5 km. En outre, ils exigent des éclaircissements de l’entreprise en charge des travaux et du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA).
La colère des résidents de Ndoffane a été alimentée par la lenteur et l’interruption soudaine des travaux de réhabilitation, qui devaient initialement durer trois mois mais se sont étendus sur une année sans achèvement. L’entreprise chargée du projet a quitté les lieux sans préavis, laissant derrière elle des infrastructures incomplètes et de mauvaise qualité. Le butinage est mal fait et aucune canalisation n’a été mise en place, ce qui entraîne des inondations récurrentes dans la commune, aggravant les conditions de vie des résidents.
Matar Sarr, porte-parole des manifestants et membre du mouvement « Sam Sunu Gox de Ndoffane », a exprimé la frustration de la population. « L’absence de canalisations fait que l’eau se déverse dans les maisons, créant d’énormes difficultés pour les habitants. Nos pères ont du mal à se rendre dans les lieux de culte, et nos mères peinent à se déplacer pour aller au marché », a-t-il déclaré. Cette situation, selon lui, est inacceptable et reflète une mauvaise gestion municipale ainsi qu’une négligence de la part des autorités concernées.
La manifestation a vu la participation de nombreux résidents, tous unis dans leur demande de transparence et de responsabilité. Ils ont appelé à une intervention rapide des autorités étatiques, en particulier du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’une enquête soit menée sur la gestion des fonds destinés à la réhabilitation de ce tronçon routier. « Nous alertons les autorités étatiques et invitons les corps de contrôle de l’État à descendre dans la commune pour enquêter sur la gestion des affaires de la cité, que nous jugeons catastrophique », a plaidé Matar Sarr.
Le mécontentement des résidents est également dirigé contre le FERA, qui est censé superviser l’utilisation des fonds alloués aux projets d’infrastructure. Les résidents estiment que le FERA n’a pas joué son rôle de surveillance efficace, permettant ainsi à l’entreprise responsable des travaux de s’en tirer sans achever le projet. Cette négligence a non seulement retardé l’amélioration des infrastructures, mais a également causé des problèmes quotidiens majeurs pour les habitants.
Les résidents de Ndoffane ne comptent pas baisser les bras. Ils envisagent d’autres actions pour continuer à attirer l’attention sur leur situation et obtenir des réponses concrètes. « Toute la population de Ndoffane est en courroux contre la gestion municipale, le FERA et l’entreprise concernant leur malveillance dans les travaux de réhabilitation de ce tronçon. Nous ne nous arrêterons pas tant que justice ne sera pas rendue », a conclu Matar Sarr.
En attendant une réponse des autorités, les résidents de Ndoffane continuent de subir les conséquences de cette mauvaise gestion, espérant que leur appel à l’aide sera entendu et que des mesures correctives seront rapidement mises en place pour améliorer leurs conditions de vie.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°229 – du 22/07/2024
Éliminatoires CAN Beach Soccer : Le Sénégal écrase la Guinée 9-3
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer a signé une victoire écrasante contre la Guinée, avec un score de 9-3, lors du match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la discipline. La rencontre a eu lieu ce dimanche à Conakry et a marqué une prestation impressionnante des champions d’Afrique en titre.
Le Sénégal, qui défend son titre de champion d’Afrique, a dominé le match avec une performance offensive redoutable. Les buts sénégalais ont été inscrits par plusieurs joueurs, démontrant l’efficacité et la profondeur de l’équipe. Cette victoire donne un avantage considérable au Sénégal avant le match retour, prévu dimanche prochain à Dakar.
Les éliminatoires de la CAN de beach soccer, qui se déroulent du 19 au 21 juillet pour la phase aller et du 26 au 28 juillet pour la phase retour, rassemblent au total 14 nations. Les sept équipes qui se qualifieront à l’issue de ces éliminatoires rejoindront les phases finales de la compétition continentale.
La Confédération africaine de football (CAF) annoncera prochainement la date exacte de la CAN de beach soccer, prévue cette année en Égypte. L’équipe sénégalaise, forte de son statut de champion en titre, est déterminée à conserver son titre et à poursuivre sa quête de succès sur le continent.
PRÉSIDENTIELLE AUX ÉTATS-UNIS : Joe Biden se retire de la présidentielle et soutient Kamala Harris
Le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé ce dimanche qu’il ne se représentera pas pour sa propre réélection en novembre prochain. Il a déclaré son soutien à sa vice-présidente, Kamala Harris, pour l’élection présidentielle à venir.
Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter) quelques minutes après l’annonce de son retrait, Joe Biden a exprimé son soutien inconditionnel à Kamala Harris. « Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise. Aujourd’hui, je souhaite offrir mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année », a écrit le président. Il a également exhorté les démocrates à « s’unir et battre Trump ».
Avec le retrait de Joe Biden, le Parti démocrate doit maintenant se rassembler autour de Kamala Harris, qui espère devenir la première femme présidente des États-Unis.
La campagne électorale de novembre s’annonce intense, avec un duel attendu contre le candidat républicain, probablement Donald Trump, qui a déjà fait connaître ses critiques acerbes contre l’administration Biden.
Le Ministre de l’intérieur condamne les violences d’après – combat et renforce les mesures de sécurité
Le général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a fermement condamné les actes de violence survenus après les combats de lutte, et a annoncé des mesures de sécurité renforcées pour protéger les amateurs et maintenir l’ordre public. Voici le communiqué officiel partagé par ledakarois.
Message spécial du Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique
« La lutte sénégalaise est un vecteur de paix et de cohésion. Toutefois, force est de constater les indicibles désagréments d’après-combat. Ces actes de violence doivent cesser pour maintenir la paix publique, gage d’une nation soucieuse d’un avenir radieux pour ses enfants et promouvoir le respect des lois et des valeurs de notre République. Il est de notre devoir de préserver cet héritage précieux dans la sportivité.
Des dispositions exceptionnelles de sécurité ont été prises pour encadrer le combat de lutte et l’après-combat afin de sécuriser les citoyens. Nos forces de l’ordre sont déployées en nombre pour garantir la sécurité de tous et éviter tout débordement. Nous comptons sur la coopération de chacun pour que cet événement se déroule dans le calme et le respect des règles.
Ensemble, veillons à ce que notre patrimoine culturel continue de briller tout en assurant la sécurité et la tranquillité de tous. »
Le ministre a également rappelé que la lutte sénégalaise, symbole de paix et de cohésion, doit rester un événement sportif et festif, exempt de violence. La sécurité des citoyens et le respect des valeurs républicaines restent la priorité des autorités.
Ces mesures renforcées visent à dissuader toute forme de violence et à assurer que les événements de lutte se déroulent dans un environnement sûr et respectueux. Le ministre a appelé à la responsabilité et à la coopération de tous pour préserver la tranquillité publique et la réputation de la lutte sénégalaise.
Balla Gaye 2, nouvel empereur de l’arène, obtient un soutien exceptionnel !
Le combat tant attendu entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine a laissé une empreinte indélébile grâce à la victoire éclatante du Lion de Guédiawaye, qui a dominé le géant du Baol de bout en bout.
Cette performance remarquable a valu à Balla Gaye 2 le prestigieux titre d’Empereur de l’arène, accompagné de récompenses exceptionnelles. En plus de ce titre honorifique, il bénéficiera d’un salaire de 1 million de francs CFA pendant une période de six mois. Il recevra également un ravitaillement et le soutien précieux des sponsors, comme promis par le promoteur de l’événement, Baye Ndiaye, et sa structure Albourakh Évent.
Après une défaite lors de sa dernière sortie contre Boy Niang, qui avait suscité des doutes sur la suite de sa carrière, Balla Gaye 2 a su se reprendre de manière impressionnante. Cette victoire face au géant du Baol, souvent jugée improbable, marque un tournant décisif dans sa carrière. Désormais couronné Empereur de l’arène nationale, Balla Gaye 2 se distingue aux côtés de Modou Lô, qui demeure le roi des arènes.
Avec cette nouvelle distinction, Balla Gaye 2 prouve une fois de plus sa résilience et sa capacité à surmonter les défis, confirmant ainsi son statut de figure emblématique de la lutte sénégalaise.
Crise au Port de Dakar : 700 cas emplois menacés, 400 déjà au chômage
Le port autonome de Dakar traverse actuellement une crise sociale majeure. Le collectif des temporaires du port a alerté l’opinion publique sur une décision récente du nouveau Directeur général, M. Wally Diouf Bodian, de suspendre le renouvellement de leurs contrats de travail. Cette mesure, prise le 25 juin 2024, affecte directement plus de 700 travailleurs, dont 400 se retrouvent déjà au chômage.
Cette décision a des répercussions lourdes et variées. Les travailleurs touchés sont confrontés à une instabilité financière importante, menaçant la capacité de nombreux chefs de famille à subvenir aux besoins essentiels. Les salaires de ces employés sont cruciaux pour le paiement des loyers, la scolarité des enfants, la prise en charge des soins médicaux, et surtout, l’alimentation de leurs familles.
Selon le collectif, « plus de 400 jeunes ainsi que des pères et mères de famille sénégalais se retrouvent désormais au chômage, confrontés à une situation inattendue et désespérante qui engendre une véritable psychose parmi les travailleurs, incapables de subvenir aux besoins essentiels de leurs familles. »
Face à cette situation critique, le collectif a lancé un appel solennel au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, les exhortant à observer attentivement cette crise. Ils soulignent l’urgence d’une intervention, avertissant que si rien n’est fait dans les deux prochains mois, plus de 700 personnes se retrouveront au chômage.
Le collectif appelle également respectueusement le Directeur général du Port de Dakar, M. Wally Diouf Bodian, à revenir sur sa décision afin de préserver les emplois en jeu. Cette suspension des contrats, selon eux, ne peut qu’aggraver la précarité économique et sociale de nombreux travailleurs et de leurs familles.
La situation au port autonome de Dakar reste extrêmement tendue, avec des implications sociales et économiques significatives. Les appels à l’intervention des autorités gouvernementales et à la révision des décisions managériales sont nombreux et urgents. La gestion de cette crise sera déterminante pour le bien-être de centaines de familles sénégalaises et pour la stabilité sociale du pays.
État unis : Le Président Joe Biden annonce qu’il ne sera pas candidat à sa réélection
Dans une lettre adressée à ses concitoyens, le président Joe Biden a annoncé qu’il ne briguerait pas un second mandat à la présidence des États-Unis. Cette décision marque un tournant significatif pour l’administration actuelle et pour la politique américaine en général.
Le président Biden a souligné les nombreuses réalisations de son administration au cours des trois dernières années et demie. « Aujourd’hui, l’Amérique a l’économie la plus forte du monde, » a-t-il écrit, en évoquant les investissements historiques dans la reconstruction de la nation, la réduction des coûts des médicaments sur ordonnance pour les seniors, et l’expansion de l’accès aux soins de santé abordables pour un nombre record d’Américains. Parmi les autres accomplissements notables, Biden a mentionné la fourniture de soins critiques à un million de vétérans exposés à des substances toxiques, la promulgation de la première loi sur la sécurité des armes à feu en 30 ans, la nomination de la première femme afro-américaine à la Cour suprême, et le passage de la législation climatique la plus importante de l’histoire mondiale.
Biden a exprimé sa gratitude envers le peuple américain pour son soutien. « Je sais que rien de tout cela n’aurait pu être fait sans vous, le peuple américain, » a-t-il affirmé. Il a également salué la résilience collective face à la pandémie de COVID-19 et à la crise économique qui en a résulté, ainsi que la préservation et le renforcement de la démocratie américaine et des alliances internationales.
Tout en reconnaissant que sa présidence a été le plus grand honneur de sa vie, Biden a expliqué que sa décision de ne pas se représenter était motivée par l’intérêt supérieur de son parti et de son pays. « Je crois qu’il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’accomplissement de mes devoirs en tant que président pour le reste de mon mandat, » a-t-il déclaré.
Le président a remercié chaleureusement tous ceux qui ont travaillé pour sa réélection, en particulier la vice-présidente Kamala Harris, qu’il a qualifiée de « partenaire extraordinaire ». Il a également exprimé sa profonde gratitude envers le peuple américain pour la confiance qu’il lui a accordée.
En conclusion, Biden a réaffirmé sa foi en la capacité de l’Amérique à surmonter tous les défis lorsqu’elle est unie. « Nous devons juste nous rappeler que nous sommes les États-Unis d’Amérique, » a-t-il écrit, appelant à l’unité et à la collaboration pour l’avenir.
Cette annonce ouvre une nouvelle phase de spéculations et de préparations pour les élections présidentielles de 2024, tandis que l’administration Biden se concentre sur l’achèvement de ses objectifs pour le reste de son mandat.
Controverse grandissante : Serigne Guèye Diop accusé de népotisme
Au Sénégal, une vive polémique est née ces derniers jours autour de la nomination par le président Bassirou Diomaye Faye de membres d’une même famille dans divers départements ministériels, révélant une gestion qualifiée de « familiale ». L’ancien maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop, récemment nommé ministre de l’Industrie et du Commerce, est au centre des débats.
Nommé le 6 avril 2024, Serigne Guèye Diop, ancien directeur du Centre de recherche et développement de Nestlé en Côte d’Ivoire, a constitué son cabinet en y intégrant plusieurs membres de sa famille. Selon des informations rapportées par « Africa Intelligence », Seynabou Kébé Ndiaye, fille aînée de l’épouse du ministre et ancienne employée de Nestlé, a été nommée pour diriger le cabinet.
Seynabou Kébé Ndiaye n’est pas la seule à avoir rejoint le ministère. Yacine Diakhaté, également ancienne de Nestlé, a été désignée conseillère technique. Ces nominations, bien qu’elles puissent sembler justifiées par les compétences professionnelles, sont entachées par le fait que les deux personnes ont des liens familiaux directs avec le ministre.
Pour le volet des relations publiques, Serigne Guèye Diop a choisi de s’appuyer sur sa propre fille, Daba Diop. Diplômée de l’Institut d’études supérieures des arts (IESA) de Paris, Daba Diop a dirigé la communication de l’artiste et ancien ministre du Tourisme, Youssou Ndour, entre 2016 et 2022. Sa nomination soulève des questions sur le recours systématique à des proches pour des postes stratégiques au sein du ministère.
En outre, Ismaïla Ndiaye, consultant en stratégie et mari de Seynabou Kébé Ndiaye, a également été sollicité. Il a apporté son expertise lors de plusieurs réunions au ministère ces dernières semaines, toujours selon « Africa Intelligence ».
Ces nominations alimentent les débats sur le népotisme et la gestion familiale au sein des institutions publiques au Sénégal. Si les compétences professionnelles des personnes nommées ne sont pas remises en cause, leur lien familial avec le ministre soulève des questions d’éthique et de transparence.
Les critiques s’interrogent sur la capacité du gouvernement à gérer les affaires publiques de manière impartiale et sur l’impact de ces pratiques sur la confiance des citoyens envers les institutions. Le président Bassirou Diomaye Faye, interpellé sur ces nominations, n’a pas encore fait de déclaration officielle à ce sujet.
Le ministre Serigne Guèye Diop, quant à lui, se trouve dans une position délicate. Il devra justifier ces choix controversés et prouver que les compétences et l’intégrité de son cabinet priment sur les liens familiaux pour apaiser les tensions et rétablir la confiance dans son ministère.
En attendant, l’opinion publique reste divisée, oscillant entre la reconnaissance des compétences professionnelles des personnes nommées et la dénonciation de pratiques perçues comme favoritistes. Le débat sur le népotisme et la gestion familiale des affaires publiques au Sénégal est loin d’être clos.
CONSTRUCTION DE L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR : Le Gouvernement américain décaisse près de 50 milliards F CFA
Afin de redynamiser le secteur hôtelier sénégalais au ralenti depuis la pandémie au COVID-19, la récente visite du secrétaire d’État adjoint états-unien, Kurt Campbell, a conduit à la signature de plusieurs accords de collaboration prometteurs entre les États-Unis et le Sénégal. Au cœur de ces annonces : la confirmation de financements substantiels pour plusieurs projets clés, dont la construction de l’Hôtel Marriott à Dakar. Un projet ambitieux évalué à quatre-vingt-un (81) millions de dollars, soit (quarante-huit milliards huit cent trois millions sept cent soixante-huit mille (48 803 768 000) de francs CFA.
L’accord, officiellement scellé cette semaine, implique la participation de l’institution financière de développement du secteur privé à l’international du Gouvernement américain (DFC), agissant comme principal bailleur. Cette initiative marque un tournant significatif pour DFC, étant son plus grand investissement dans le secteur hôtelier à ce jour, renseigne Sikafinance.
L’emplacement choisi pour l’Hôtel Marriott est situé aux Almadies, un quartier prisé de Dakar connu pour ses attractions touristiques et son accès privilégié aux plages et aux infrastructures de loisirs. Le site, d’une superficie de cinq (5) hectares, a été acquis en 2006 et devrait non seulement accueillir l’Hôtel Marriott, mais aussi un complexe hôtelier de luxe comprenant des hôtels SHERATON 5 étoiles et ALOFT 3 étoiles, dans le cadre d’un projet global de développement évalué à environ 100 milliards de francs CFA.
Impact économique
La construction de ces installations hôtelières de renommée internationale est prévue non seulement pour répondre à la demande croissante de logements de luxe à Dakar ; mais également stimuler le secteur touristique local. Le projet devrait générer environ neuf cent cinquante (950) emplois directs, contribuant ainsi de manière significative à l’économie sénégalaise et à l’emploi dans la région.
Amadou Loum Diagne, président de VACAP SA, partenaire local clé dans ce projet, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives de développement qu’offre ce financement substantiel. Pour lui, ce projet représente une opportunité unique de positionner Dakar comme une destination touristique de premier plan en Afrique de l’Ouest.
Le groupe VACAP SA, fondée en 1970, a pour ambition de transformer la Pointe des Almadies en un quartier exclusif comprenant des hôtels de luxe, résidences, ambassades (États-Unis et Canada) et espaces commerciaux.
La Dakaroise
SIGNATURE D’UN ACCORD ENTRE LE MALI ET L’ENTREPRISE PUBLIQUE URANIUM ONE GROUP : La toile d’araignée du business russe en Afrique de l’Ouest
Le Gouvernement malien, qui se dit souverainiste et méfiant vis-à-vis des puissances étrangères, vient de confirmer qu’il met son pays en coupe réglée. En effet, le président de la transition, Assimi Goïta, a signé un accord avec Uranium One Group, une filiale de la société nationale russe de l’énergie nucléaire Rosatom, via un protocole d’accord pour exploiter la mine de lithium de Bougoula à Bougouni. Ainsi, après avoir sous-traité la sécurité du pays aux milices de Wagner qui s’adonnent à des pillages et des massacres de populations civiles, le Mali cède cette fois sa ressource à Moscou. L’attitude de la junte malienne confirme une chose : ils ont chassé Jean pour installer Sergueï le russe. Sinon, comment le discours anti-impérialiste peut-il encore être crédible si l’on est obligé de céder sa ressource à une entité étrangère connue pour être davantage dans une logique de pillage que de co-développement ? Précisons que l’ouverture à des capitaux étrangers est primordiale pour développer une économie. Toutes les nations, même les grandes puissances, ont des investissements étrangers sur leur sol.
Ce qui diffère ici avec le Mali, c’est que la junte a bâti son narratif de putsch et de maintien au pouvoir sur un rejet de l’autre et sur un discours soi-disant nationaliste.
En outre, la Russie n’est pas connue comme étant une puissance soucieuse du progrès économique de l’Afrique. La preuve est que, par exemple, les exportations russes vers l’Afrique sont sept fois supérieures aux exportations africaines vers la Russie. Ceci rend ce pays différent des portefeuilles commerciaux plus équilibrés des principaux partenaires commerciaux de l’Afrique, notamment la France, l’Allemagne ou les États-Unis.
Il faut ajouter que les deux principaux investisseurs russes en Afrique sont les groupes pétroliers Rosneft et Loukoil, dont les méthodes ont été jugées souvent très douteuses en termes d’éthique et de compliance.
La manière aussi pour les entreprises russes, sous le giron du Kremlin, est très agressive et peu soucieuse des règles en la matière.
En réalité, on note un développement agressif des joint-ventures et acquisitions minières, avec notamment en 2018 le groupe minier Alrosa qui a augmenté sans coup férir sa production de 32,8% à 41% en mine de diamants en Angola.
Aussi, faut-il noter une imbrication dangereuse entre le militaire et l’économie. En fait, Wagner constitue une sorte d’avant-garde russe dans les pays d’intervention avant que progressivement les entreprises boostées par le Kremlin n’arrivent. Ainsi, Wagner exploite depuis 2018 l’or du Soudan, à travers la société Meroe Gold, filiale de la société M-Invest. Celle-ci était détenue par Prigogine, qui incarnait le visage de Wagner avant de décéder dans des circonstances troubles.
Au Burkina Faso, autre proxy de Moscou dans la CEDEAO, la société russe Nordgold exploite l’or des mines de Taparko, Bissa et de Yimiougou.
En Centrafrique, la société Bois rouge exploite le bois précieux. D’autres sociétés de la même galaxie sont répertoriées dans le business centrafricain.
La Russie mène une stratégie de prédation économique ainsi que des attaques contre les sociétés occidentales et françaises, par exemple la Mocaf en RCA. Poutine exporte en Afrique une logique belliqueuse avec les démocraties occidentales, dont on note la tragédie en Ukraine. Est-ce dans l’intérêt des pays Africains de le suivre ?
Le Dakarois
Route Koungheul – Kassewo coupée : Les populations isolées par les intempéries
Dans la commune d’Ida Mouride, plus précisément dans la zone de Kassewo, la situation devient critique en raison des fortes pluies qui ont récemment coupé la route reliant Koungheul à Keur Diouldé, Santhie Aladji, et Nianyène. Cette interruption des voies de communication a provoqué une grande inquiétude parmi les habitants, qui se retrouvent désormais isolés du reste du pays.
Les pluies torrentielles des mercredi et jeudi ont engendré des inondations sévères, rendant la route impraticable. Abdou Mbaye, coordonnateur du mouvement Kassewo Xam Sa Bopou, a exprimé son désespoir face à cette situation. « Les véhicules, les charrettes sont bloqués. Des personnes malades, ainsi qu’un corps sans vie devant être enterré à Kassewo, se retrouvent bloqués à hauteur de Koungheul », a-t-il déclaré. Cette situation entraîne une paralysie totale dans la région, affectant gravement les déplacements quotidiens et les activités économiques.
Les habitants de la zone déplorent le fait que la promesse de construction d’un pont entre Keur Diouldé et Campement, faite il y a plus de dix ans, n’ait jamais été concrétisée. Abdou Mbaye a souligné que cette promesse avait été réitérée chaque année par les autorités locales sans jamais se réaliser. « Nous avons épuisé toute forme de patience. La situation est extrêmement grave. La zone est en péril, car elle est complètement coupée du reste du Sénégal à cause des eaux de pluie », a-t-il ajouté.
L’impraticabilité de cet axe routier a des répercussions économiques majeures. Le commerce local est à l’arrêt, et les paysans se retrouvent dans l’incapacité d’accéder à leurs champs. Cette paralysie économique met en péril les moyens de subsistance des habitants, aggravant encore plus la crise.
Face à cette situation alarmante, les habitants ont organisé une conférence de presse au quartier Campement pour exprimer leur frustration et renouveler leur appel aux autorités. Ils réclament avec insistance la construction du pont promis pour améliorer leurs conditions de vie et rétablir la connectivité avec le reste du pays.
Les populations de Kassewo et des environs attendent désormais une réponse rapide de l’État pour résoudre cette crise et mettre en œuvre les infrastructures nécessaires à leur bien-être. Le manque d’infrastructures adéquates continue d’affecter gravement la vie quotidienne et l’économie de cette région, mettant en lumière l’urgence de solutions concrètes et immédiates.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
La Coopération Sénégal-Japon : Signature d’une convention de 18,5 Milliards de FCFA pour la santé, l’agriculture et la sécurité
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Dr Abdourahmane Sarr, PhD, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Son Excellence Monsieur Osamu Izawa, ont signé ce vendredi une convention majeure au siège du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC). Cette convention marque un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un financement global de 18 milliards 492 millions de FCFA.
Cette aide financière est destinée à renforcer plusieurs secteurs cruciaux pour le développement du Sénégal, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité. L’accord a également pour objectif de soutenir le capital humain, en répondant aux besoins croissants dans ces domaines vitaux.
Secteur de la Santé : Le financement contribuera à améliorer les infrastructures sanitaires et à renforcer les capacités du système de santé, garantissant une meilleure prise en charge des populations.
Agriculture : Des fonds seront alloués pour soutenir les projets agricoles, visant à augmenter la productivité et la durabilité du secteur agricole sénégalais.
Sécurité : Une partie des fonds sera dédiée à des initiatives visant à renforcer la sécurité, incluant la lutte contre les mines et autres menaces potentielles.
Capital Humain : Le financement prévoit également des initiatives pour améliorer la formation et le développement des compétences des Sénégalais, afin de soutenir une croissance économique inclusive et durable.
La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du MEPC en présence de plusieurs personnalités importantes :
Mme Marième Soda Ndiaye, Directrice Générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience
Monsieur Pape Magueye Diop, du Centre National d’Action Anti-Mines au Sénégal (CNAMS)
Monsieur Hiromichi Morishita, Représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency)
Le ministre Dr Abdourahmane Sarr a exprimé sa gratitude envers le gouvernement japonais pour son soutien continu, soulignant l’importance de cette aide dans le contexte des défis actuels du Sénégal. De son côté, l’ambassadeur Osamu Izawa a réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement durable du Sénégal, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires convenus.
Cette convention marque une étape significative dans la coopération entre le Sénégal et le Japon, promettant de renforcer les liens entre les deux pays et d’apporter des bénéfices concrets aux Sénégalais à travers les projets financés.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°228 – du 20 ET 21/07/2024
L’ARTP annonce des initiatives pour dynamiser l’écosystème des Télécommunications au Sénégal
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a récemment annoncé une série de mesures visant à dynamiser le secteur des communications électroniques au Sénégal. Ces initiatives, destinées à soutenir les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA), visent à créer un environnement économique plus compétitif et innovant.
Pour favoriser le développement des MVNO et des SVA, l’ARTP a mis en place des offres spécifiques pour la voix, les SMS et les données. Les agrégateurs de SVA bénéficieront également de nouvelles offres de voix, SMS et USSD. Ces mesures sont conçues pour faciliter l’entrée de ces acteurs sur le marché et pour répondre à leurs besoins particuliers.
Les nouveaux tarifs des services pour les MVNO et les SVA ont été inclus dans les catalogues d’interconnexion des opérateurs pour l’année 2024, avec une baisse significative des prix. Cette révision tarifaire vise à rendre les services de télécommunications plus abordables pour les consommateurs.
Mountaga Cissé, formateur en médias numériques, a expliqué l’impact de ces changements. « Cette baisse cible principalement les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA). En termes plus simples, vous payerez moins lorsque vous appelez un serveur vocal ou que vous envoyez un SMS vers un numéro court », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les coûts pour les plateformes de transfert d’argent seront également réduits, rendant les transactions plus économiques pour les utilisateurs.
Ces initiatives sont le résultat d’une étroite collaboration entre l’ARTP et les opérateurs de télécommunications, avec l’objectif de stimuler l’innovation, la concurrence et l’investissement dans le secteur. Dahirou Thiam, directeur de l’ARTP, a exprimé sa confiance dans l’impact positif de ces mesures. « Nous sommes convaincus que ces mesures contribueront à ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs émergents, leur permettant d’explorer de nouveaux modèles commerciaux, de proposer des services innovants à des tarifs abordables et de répondre plus efficacement aux besoins changeants des utilisateurs », a-t-il affirmé.
Les nouvelles mesures annoncées par l’ARTP représentent une avancée majeure pour le secteur des télécommunications au Sénégal. En créant des conditions plus favorables pour les MVNO et les SVA, l’ARTP espère dynamiser l’écosystème numérique du pays, promouvoir l’innovation et la concurrence, et offrir aux consommateurs des services de meilleure qualité à des prix plus accessibles.
Affaire Bah Diakhaté contre Me Ousseynou Fall : Jugement imminent devant le tribunal correctionnel
Après deux renvois successifs par le parquet, l’activiste républicain Bah Diakhaté est désormais fixé sur son sort dans l’affaire qui l’oppose à l’avocat Me Ousseynou Fall. L’affaire sera jugée devant le tribunal correctionnel, une décision qui marque un tournant significatif dans ce dossier très médiatisé.
Bah Diakhaté, actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt de Rebeuss (MAR), a été réintégré dans cette prison après avoir été extrait pour répondre aux accusations portées contre lui. Ces accusations émanent de Me Ousseynou Fall, qui a déposé plainte pour injures publiques et diffamation. L’activiste avait été initialement présenté à la Sûreté Urbaine (SU) pour être interrogé sur les faits qui lui sont reprochés.
Lors de son interrogatoire devant les policiers, Bah Diakhaté a évoqué la Loi d’amnistie comme ligne de défense. Cette loi, qui permet de pardonner certains délits ou crimes sous des conditions spécifiques, pourrait jouer un rôle crucial dans la stratégie juridique de l’activiste. Cependant, l’efficacité de cet argument sera évaluée par le tribunal correctionnel lors du procès à venir.
L’origine de cette affaire remonte à des propos tenus par Bah Diakhaté qui ont été jugés offensants par Me Ousseynou Fall. Ce dernier a alors décidé de porter plainte, alléguant que les déclarations de Diakhaté constituaient des injures publiques et de la diffamation. Ces accusations, si elles sont avérées, peuvent entraîner des sanctions sévères selon le Code pénal sénégalais.
Le dossier de Bah Diakhaté, après avoir été examiné par le parquet, a été classé pour citation directe, ce qui signifie qu’il sera jugé sans enquête préalable devant le tribunal correctionnel. Cette procédure permet de traiter rapidement les affaires où les faits sont considérés comme suffisamment clairs pour justifier un jugement direct.
Le procès de Bah Diakhaté suscite une attention particulière en raison de son statut d’activiste et de la nature des accusations. Ce cas met en lumière les tensions entre la liberté d’expression et les limites légales posées par les lois sur la diffamation et les injures publiques.
Le jugement à venir pourrait avoir des répercussions importantes sur la manière dont les activistes et les citoyens expriment leurs opinions publiques au Sénégal. De plus, le recours à la Loi d’amnistie comme défense pourrait ouvrir des débats juridiques sur son application et ses limites dans des affaires de diffamation et d’injures publiques.
Alors que l’affaire se dirige vers le tribunal correctionnel, toutes les parties impliquées – Bah Diakhaté, Me Ousseynou Fall, et le grand public – attendent avec impatience l’issue du procès. Ce jugement pourrait non seulement déterminer le sort de Diakhaté, mais aussi avoir des implications plus larges sur la pratique de la liberté d’expression et l’application des lois sur la diffamation au Sénégal.
Le procès, dont la date n’a pas encore été fixée, sera suivi de près, tant par les médias que par les défenseurs des droits de l’homme et les observateurs juridiques. La communauté espère que la justice sera rendue de manière équitable et transparente.
JO Paris-2024 : L’ANPS organise une journée d’échange avec des experts et athlètes
Ce samedi 20 juillet 2024, à partir de 9h, l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) organise un panel à la Maison de la Presse Babacar Touré sur les Jeux Olympiques de Paris 2024. À l’approche de cet événement mondial, l’ANPS renouvelle son engagement à soutenir et encourager les athlètes sénégalais qualifiés pour cette compétition prestigieuse.
Ce thème explorera le parcours des athlètes sénégalais aux Jeux Olympiques depuis 1988, mettant en lumière les moments marquants, les défis surmontés, et les succès obtenus au fil des décennies.
Une analyse du rôle crucial du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), des différentes fédérations sportives, et de l’État dans la préparation et le soutien des athlètes. Les discussions porteront sur les politiques mises en place, les financements, et les infrastructures disponibles.
Une discussion approfondie sur les obstacles spécifiques rencontrés par les athlètes sénégalais, notamment en termes de financement, d’infrastructure, et de formation. Des solutions potentielles pour améliorer les conditions des athlètes seront également abordées.
Plusieurs personnalités sportives, dirigeants et athlètes participeront à ce panel, offrant ainsi une variété de perspectives et d’expertises :
Ces spécialistes partageront leurs connaissances sur les meilleures pratiques pour préparer les athlètes aux compétitions internationales.
Ils discuteront des stratégies et des politiques mises en place pour soutenir le sport sénégalais et préparer les athlètes aux défis olympiques.
L’objectif principal de ce panel est de renforcer le soutien aux athlètes sénégalais et de créer un environnement propice à leur succès aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En réunissant divers acteurs du sport sénégalais, l’ANPS espère :
- Encourager un échange constructif d’idées et de solutions pour surmonter les défis actuels.
- Inspirer et motiver les athlètes qualifiés à donner le meilleur d’eux-mêmes.
- Sensibiliser le public et les autorités à l’importance de soutenir le sport au Sénégal.
La journée d’échange organisée par l’ANPS représente une opportunité précieuse pour discuter des enjeux et des opportunités liés aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En rassemblant des experts, des dirigeants, et des athlètes, cet événement vise à galvaniser le soutien pour le sport sénégalais et à assurer que les athlètes du pays sont bien préparés pour briller sur la scène mondiale.
Avec cette initiative, l’ANPS réaffirme son engagement à promouvoir et à développer le sport au Sénégal, en créant des plateformes de discussion et de soutien pour les athlètes, et en mettant en lumière les efforts nécessaires pour leur permettre de réaliser leurs ambitions olympiques.
Exploitation du gaz à Saint-Louis : Les pêcheurs exigent une nouvelle étude d’impact environnemental
L’exploitation du gaz au large de Saint-Louis, qui promet des retombées économiques significatives, suscite également de vives inquiétudes parmi les pêcheurs locaux. Ce jeudi, une cinquantaine de capitaines de pirogues de la pêche en ligne ont manifesté contre les compagnies BP et KOSMOS, accusées d’être responsables de la dégradation écologique et économique de la région.
Les pêcheurs de la langue de Barbarie, fortement dépendants de la richesse des récifs naturels pour leur subsistance, expriment leur profonde inquiétude face aux conséquences de l’exploitation gazière. Mame Moussa Ndiaye, secrétaire général de l’Association des Pêcheurs Artisanaux à la Ligne de Saint-Louis, a déclaré : « La faune et la flore marine, qui faisaient la richesse des récifs naturels au large de Saint-Louis, ont été détruites par ces compagnies gazières. » Il ajoute que la pollution des fonds marins, souvent ignorée par les autorités, aggrave encore la situation.
Les capitaines de pirogues exigent une nouvelle étude d’impact environnemental menée par un cabinet indépendant et neutre. Ils réclament également une compensation financière équitable pour les pêcheurs avant toute exploitation du gaz, ainsi que la mise en place de récifs artificiels pour compenser la perte de biodiversité. Ces mesures sont jugées essentielles pour préserver le secteur de la pêche et les moyens de subsistance des pêcheurs locaux.
Les pêcheurs et les experts locaux estiment que les études d’impact réalisées par BP et KOSMOS sont inadaptées et ne tiennent pas compte des réalités environnementales et économiques de la région. « Nous considérons ce refus de BP et KOSMOS de répondre aux objections des scientifiques et des autorités sur l’étude d’impact environnemental comme une défiance. Le gaz n’est pas encore sorti des fonds marins et déjà nous subissons les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) de cette exploitation », regrette Mame Moussa Ndiaye.
La rentabilité de la pêche à Saint-Louis est déjà en déclin, les zones les plus poissonneuses étant devenues inaccessibles. Les pêcheurs rapportent une diminution notable des captures, aggravée par les activités gazières. « La zone tampon la plus poissonneuse n’est plus accessible, et les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) sont déjà ressenties avant même que le gaz ne soit extrait des fonds marins », a déploré Ndiaye.
Les pêcheurs de Saint-Louis posent des questions essentielles sur leur avenir. Ils s’interrogent sur les impacts futurs des opérations de transport de gaz, notamment les risques de collision avec les tankers méthaniers et les dangers de fuites de gaz dans l’environnement marin. BP et KOSMOS n’ont pas encore fourni de réponses satisfaisantes à ces préoccupations légitimes.
Les pêcheurs interpellent les nouvelles autorités pour qu’elles prennent en compte leurs préoccupations et agissent rapidement pour sauver le secteur de la pêche. La mise en place de mesures de protection environnementale et de compensation économique est jugée cruciale pour garantir la durabilité des ressources marines et la sécurité des pêcheurs.
L’exploitation du gaz à Saint-Louis représente un défi majeur pour la région. Si les retombées économiques sont prometteuses, elles ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement et des moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Une nouvelle étude d’impact environnemental indépendante, accompagnée de mesures compensatoires, pourrait permettre de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles, garantissant ainsi un avenir durable pour tous les habitants de la langue de Barbarie.
UTILISATION DES MÉDIAS « FANTÔMES » : Désinformation, mésinformation ou malinformation ?
Le Dakarois Quotidien a remarqué les agissements d’un médium prétendument existant, sous les noms « Confidentielle Dakar », ConfidentialDakar » ou encore « ConfidentielDakar », repris par un certain site d’information malgré son inexistence vérifiable en ligne. Ceci soulève des préoccupations sur la crédibilité journalistique et nécessite une enquête pour prévenir la propagation de fausses informations qui peut s’avérer désastreuse.
Récemment, Le Dakarois Quotidien a remarqué une tendance troublante dans le paysage médiatique sénégalais : l’émergence d’un prétendu organe de presse sous plusieurs dénominations différentes telles que « Confidentielle Dakar », « ConfidentialDakar », ou encore « ConfidentielDakar ». Ce média, pourtant, demeure inexistant sur la toile. Malgré cela, un site d’information en ligne est tout le temps le premier à citer cette source douteuse, conduisant à une chaîne de diffusion qui touche plusieurs autres médias sans vérification préalable de l’authenticité de la source.
Le Dakarois Quotidien a identifié pas moins de quatre articles attribués à cette mystérieuse « revue » – identification donnée par le site en ligne qui le cite comme source -. Des titres surprenants comme « Liquidité au Sénégal : Dakar suspendu à un décaissement du FMI », « Ousmane Sonko veut éviter que ces entreprises tombent entre les mains des étrangers », « Retrait des bases françaises à Dakar: Ce que les militaires Sénégalais ont conseillé à Ousmane Sonko » et « Pape Alé Niang chez Amadou Ba: Les dessous d’une médiation du DG de la RTS » ont attiré l’attention tandis que la véritable origine de ces informations reste mystérieuse et non vérifiable.
Cette pratique mérite une réflexion poussée. Quelles sont les intentions derrière cette utilisation de médias « fantômes » ? Est-ce de la désinformation, de la malinformation, ou simplement une mésinformation innocente due à une mauvaise vérification des sources ? Ce qui est sûr, en tout état de cause, est que cette situation est d’autant plus préoccupante que ces articles peuvent influencer l’opinion publique et même orienter les décisions politiques et socio-économiques.
La montée en puissance de la cyberguerre de l’information rend ce phénomène encore plus grave. Les acteurs malveillants exploitent la vitesse et l’accessibilité des plateformes numériques pour propager des informations non vérifiées, sapant, dès lors, les fondements de l’information juste, vraie et vérifiable.
Dans un paysage médiatique déjà fragilisé par la prolifération des « fake news », cette affaire met en jeu la crédibilité de la presse et peut avoir des conséquences fâcheuses. Le génocide rwandais déclenché par un cas de désinformation est l’exemple le plus probant. C’est la raison pour laquelle la responsabilité des médias de vérifier rigoureusement leurs sources est plus qu’importante pour maintenir la confiance du public, préserver l’intégrité journalistique et la paix sociale.
Face à cette réalité inquiétante, il est impératif que les autorités compétentes mènent une enquête afin d’identifier les auteurs et leurs modi operandi obscurs.
Plus que jamais, la protection de l’intégrité journalistique et la préservation de la confiance du public doivent être des priorités absolues dans cette ère du numérique où la véracité des faits est de plus en plus difficile à discerner des mensonges délibérés.
La Dakaroise
Kaolack : La commune de Ndiédieng en péril face à la dégradation des ponts
La situation des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux villages environnants du département de Kaolack est devenue critique, suscitant une vive inquiétude parmi les populations locales. La dégradation avancée de ces infrastructures menace de couper complètement la commune de Ndiédieng du reste du monde, particulièrement en période de pluies.
Le maire de Ndiédieng, Dr. Abdoul Aziz Mbodji, a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi. Il a souligné que les axes routiers, notamment entre Lamarane et Ndiédieng, sont presque impraticables pendant la saison des pluies, ce qui a un impact significatif sur l’économie locale. « Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période d’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique », a-t-il déclaré.
Selon le maire, deux ouvrages sur la route sont dans un état de déchéance avancée. Bien que le grand pont ait été réhabilité l’année dernière, il a de nouveau été endommagé par le passage de l’eau, rendant la traversée dangereuse. « Si aucune solution n’est apportée, cela va créer des répercussions sur l’économie des populations », a ajouté M. Mbodji.
Le deuxième pont, de dimensions plus modestes, présente également des trous inquiétants, rendant les déplacements extrêmement difficiles pour les habitants. « Aujourd’hui, pour se déplacer, c’est un véritable parcours du combattant pour les populations », a-t-il poursuivi.
Ndiédieng est également coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et même en saison sèche. Seuls deux ponts, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, permettent de traverser cette vallée, mais ils font partie d’un projet qui n’a pas encore démarré.
Face à cette situation critique, le maire de Ndiédieng a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier ministre. Il a rappelé que la commune de Ndiédieng a toujours été enclavée, même sous les précédents régimes de Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. « En attendant une solution définitive, nous avons déversé des chargements de pierres même avec la présence de l’eau pour faciliter le déplacement des populations et de leurs biens », a-t-il expliqué.
Les villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram sont particulièrement touchés, les habitants étant contraints de contourner les zones inondées sur plusieurs kilomètres pour atteindre leurs champs. « Nous avons fait des démarches au niveau de la FERA, qui nous tient toujours des promesses. Face à cette situation, nous lançons un appel au chef de l’État et à son Premier ministre pour qu’ils agissent rapidement », a conclu le maire.
La réhabilitation des ponts et l’amélioration des infrastructures routières sont essentielles pour désenclaver Ndiédieng et permettre aux habitants de reprendre une vie normale et de soutenir l’économie locale.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°227 – du 19/07/2024
Réformes financières et relance économique : Directives claires de BDF
Lors du Conseil des Ministres du 18 Juillet 2024, le Président de la République a donné des directives claires au Premier Ministre, soulignant l’importance de renforcer les réformes visant à assainir les finances publiques et à rationaliser le fonctionnement de l’État. L’accent a été mis sur la nécessité d’adopter des mesures pour protéger et relancer l’économie nationale dans une perspective de prospérité durable et de progrès social inclusif.
Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’intensifier la mise en œuvre des réformes pour assainir les finances publiques. Cette initiative vise à établir une gestion financière plus rigoureuse et transparente, essentielle pour maintenir la stabilité économique et renforcer la confiance des investisseurs. Le Premier Ministre a été chargé de veiller à ce que ces réformes soient appliquées de manière efficace, en mettant en place des mécanismes de contrôle renforcés pour éviter les gaspillages et améliorer la gestion des ressources publiques.
En parallèle, le Président a appelé à une relance endogène de l’économie, soulignant que le développement économique doit reposer sur des initiatives locales et durables. Le Gouvernement est encouragé à promouvoir des politiques favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat local, et le soutien aux secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie et les services. Cette approche vise à renforcer l’autonomie économique et à stimuler une croissance inclusive qui bénéficie à l’ensemble de la population.
Une attention particulière a été portée à la réduction des prix des produits et services de consommation courante. Le Président a ordonné au Gouvernement d’accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix pour alléger le fardeau économique sur les ménages. En outre, il est crucial d’assurer une maîtrise efficace des approvisionnements en denrées essentielles et en hydrocarbures pour éviter les pénuries et garantir la stabilité des prix.
Le Président a également insisté sur l’importance de suivre de près l’exploitation des ressources pétrolières et gazières du pays. Il a exhorté le Premier Ministre à travailler en étroite collaboration avec les ministres responsables du Pétrole, des Finances et du Commerce pour garantir l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures.
Cette approche vise à optimiser les revenus générés par ces ressources stratégiques, tout en assurant une gestion transparente et efficace. Le suivi quotidien des opérations est essentiel pour maximiser les bénéfices économiques et garantir que les revenus sont investis de manière productive pour soutenir le développement national.
Les directives émises lors du Conseil des Ministres du 18 Juillet 2024 marquent un engagement clair en faveur d’une gestion plus rigoureuse et d’une relance économique durable. Le Premier Ministre et les ministres concernés sont désormais chargés de mettre en œuvre ces réformes et de veiller à leur application effective, afin de garantir une prospérité durable et un progrès social inclusif pour le pays.
Régulation des Coûts du Loyer : Les orientations du Président Diomaye Faye
Lors du conseil des ministres de ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les nouvelles orientations concernant la politique de promotion de l’accès au logement. Il a rappelé que la gestion des loyers et la construction de logements sociaux sont des priorités sociales urgentes.
Mesures Annoncées :
Évaluation des dispositifs de régulation des loyers : Le Président a demandé au Premier Ministre de lancer immédiatement, en collaboration avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, une évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer, en tenant compte des spécificités de chaque zone. Cette initiative vise à garantir des logements abordables pour toutes les couches sociales.
Bilan de la loi de 2016 sur l’habitat social : Le Président a souligné l’urgence de réaliser un bilan exhaustif de l’application de la loi 2016-31 du 08 novembre 2016, portant loi d’orientation sur l’habitat social. Il a insisté sur l’importance de réévaluer la gestion des pôles urbains créés et les projets de construction de logements sociaux déjà exécutés sur le territoire national.
Renforcement des institutions clés : Le Président a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public. Cela passera par l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social, définie par l’État sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux, avec une approche territoriale renforcée.
L’objectif principal de ces mesures est de rendre les logements plus accessibles et abordables pour les citoyens, tout en s’assurant que les politiques mises en place sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque région. Le Président Bassirou Diomaye Faye entend ainsi améliorer les conditions de vie des populations en facilitant l’accès à des logements décents.
Les nouvelles orientations annoncées par le Président de la République en matière de régulation des coûts du loyer et de promotion du logement social témoignent de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins urgents de la population. La collaboration avec les associations de consommateurs et le renforcement des institutions clés seront déterminants pour la réussite de ces initiatives.
Conseils des Ministres : Outhmane Diagne, Ngounda Mboup, Mame Gor Ngom et 79 autres fonctionnaires nommés
Lors du conseil des ministres du jeudi 18 juillet 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a signé plusieurs décrets de nomination. Parmi les nouveaux promus, on compte le journaliste Mame Gor Ngom, le constitutionnaliste Ngouda Mboup et le militant de Pastef, Outhmane Diagne, qui ont tous été nommés à des postes de responsabilité importants.
Nominations Clés :
Mame Gor Ngom :
Titulaire d’une maîtrise en communication, l’ancien Rédacteur en Chef de « La Tribune » et d' »Africa Check » a été nommé Directeur général du Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (Bic-Gouv). Cette nomination a été confirmée par le communiqué officiel du conseil des ministres.
Ngouda Mboup :
L’enseignant-chercheur en Droit constitutionnel Ngouda Mboup a été désigné président du conseil d’administration du Port autonome de Dakar, remplaçant ainsi l’ex-maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy. Cette nomination souligne l’importance de renforcer la gouvernance du port, une infrastructure vitale pour l’économie nationale.
Outhmane Diagne :
Militant actif de Pastef, Outhmane Diagne a été nommé président du conseil d’administration du Fonds d’entretien routier autonome (Fera). Ce fonds joue un rôle crucial dans l’entretien des infrastructures routières du pays, et la nomination de Diagne est perçue comme un pas vers une meilleure gestion de ces ressources.
Impact et Signification :
En tout, 81 cadres ont été nommés à divers postes de responsabilité au sein du gouvernement et des institutions publiques. Ces nominations reflètent une volonté de renouveler et de dynamiser les équipes dirigeantes pour mieux répondre aux défis actuels du pays.
Contexte et Perspectives :
Ces décisions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour améliorer la gestion publique et renforcer les institutions. En nommant des professionnels qualifiés et expérimentés, le Président Bassirou Diomaye Faye cherche à insuffler une nouvelle dynamique dans l’administration sénégalaise.
Conclusion
Le conseil des ministres du 18 juillet 2024 marque une étape importante dans la réorganisation de plusieurs secteurs clés du gouvernement. Les nouvelles nominations, notamment celles de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup, et Outhmane Diagne, sont attendues pour apporter des contributions significatives à leurs domaines respectifs, contribuant ainsi au développement global du pays.
Les nominations en conseil des ministres du Jeudi 18 Juillet 2024
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
PRESIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
1. Monsieur Cheikh Ahmed Bamba DIAGNE, Enseignant chercheur, maître de conférences à l’UCAD, est nommé Secrétaire Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Monsieur Malick SALL ;
PRIMATURE
2. Monsieur Mor FALL, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine DIALLO ;
3. Monsieur Mame Gor NGOM, titulaire d’une maîtrise en communication, est nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV) ;
4. Monsieur Birom Holo BA, titulaire d’un doctorat en optimisation et sûreté des systèmes, est nommé Chef du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes.
MINISTERE DE L’ENERGIE DU PETROLE ET DES MINES
Monsieur Meissa Diakhaté, agrégé des facultés de droit, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds Spécial de soutien au secteur de l’Energie, en remplacement de Monsieur Cheikhna ANNE.
5. Monsieur Pape Moctar SARR, Ingénieur centralien, est nommé Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Monsieur Thierno NDIAYE ;
6. Joseph Sambesene DIATTA, Professeur assimilé des universités en physique, est nommé Président du Conseil d’administration de (PETROSEN Holding) en remplacement de Aymérou GNING ;
7. Monsieur Cheikh BITEYE, titulaire d’un master en administration des entreprises, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant;
8. Monsieur Adama DIAWARA, Professeur d’histoire et de géographie, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale des Energies renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Abdoulaye SY ;
9. Monsieur Pape Momar LO, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur général du Réseau gazier du Sénégal SA (RGS SA), en remplacement de Monsieur Joseph Oufame MEDOU;
10. Monsieur Cheikh Moulaye Idriss FALL, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur de l’Electricité, poste vacant ;
11. Monsieur El hadj NDIAYE, Titulaire d’un Doctorat en énergies renouvelables, est nommé Directeur du développement des Energies renouvelables, en remplacement de Monsieur Demba GAYE ;
12. Madame Oumou Khaïry DIOP, titulaire d’un master en économie, régulation et énergie, est nommée Secrétaire permanent à l’Energie, poste vacant ;
13. Monsieur Fidèle Djissibone DIEME, Ingénieur électromécanicien, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant ;
MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DES TRANSPORTS TERRESTRES ET AERIENS
14. Monsieur Tahir NDIAYE, Consultant international en transport aérien, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société AIBD Assistance Services (2AS), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE ;
15. Monsieur Ndiogou NDIAYE, Inspecteur principal de l’aviation civile, est nommé président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIENG ;
16. Mor Talla NDIAYE, Ingénieur en génie civil, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), en remplacement de Monsieur Mamadou Mory DIAW ;
17. Monsieur Bara SOW, titulaire d’un master en finances, audit et contrôle de gestion, est nommé Directeur général du Fonds pour le Développement des Transports terrestres (FDTT), en remplacement de Monsieur Babacar GAYE ;
18. Monsieur Mamadou GOUDIABY, spécialiste des transports, est nommé Président du
Conseil d’administration de la Société Dakar Dem Dikk (DDD), en remplacement de Monsieur Habibou TIMBO ;
19. Monsieur Outhmane DIAGNE, Titulaire d’un Master II en Droit économique, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds d’Entretien routier autonome
(FERA), en remplacement de Monsieur Pape Songdé DIOP ;
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE
20. Monsieur Mady BATHILY, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), en remplacement de Monsieur Maodo Malick NDAO ;
MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
21. Monsieur Cheikh Mouhamadou MBAYE, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP), poste vacant;
22. Monsieur Mouhamadou Makhtar DIA, Enseignant-Professeur, est nommé Président du Conseil d’administration du Centre national de Qualification professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDOUR ;
23. Monsieur Malick SY, Cadre administratif à la retraite, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), en remplacement de Monsieur Fossar Banding SOUANE;
24. Monsieur Demba DIOUM, Ingénieur en systèmes et réseaux, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), poste vacant ;
MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
25. Monsieur Ahmad Iyane SOW, Professeur titulaire en médecine, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC), en remplacement de Monsieur Souleymane Barka BA ;
MINISTERE DES PECHES ET DES INFRASTRUCTURES MARITIMES ET PORTUAIRES
26. Monsieur Ismaïla NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur des Pêches maritimes, en remplacement de Monsieur Diène FAYE ;
27. Monsieur Ahmadou Tidiane CAMARA, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur du Centre national de Formation des Techniciens des pêches et de l’Aquaculture (CNFTPA), en remplacement de Monsieur Samuel Joseph Waly FAYE ;
28. Mohamed Ngouda MBOUP, enseignant-chercheur, est nommé Président du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar (PAD), en remplacement de Monsieur Moussa SY ;
MINISTERE DE L’URBANISME, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
29. Monsieur Abdou Khadre FOFANA, titulaire d’une maitrise en géographie et en géomatique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de gestion intégré des déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Talla CISSE ;
30. Monsieur Ibrahima DIOP, Analyste financier, est nommé Administrateur du Fonds pour l’Habitat social (FHS), en remplacement de Monsieur Ousmane WADE ;
31. Monsieur Assane DIOP, titulaire d’une licence professionnelle en comptabilité publique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement foncier et Rénovation urbaine (SAFRU) en remplacement de Monsieur Gorgui CISS ;
32. Monsieur Serigne Kosso SENE, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Aliou Badara LY ;
MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
33. Monsieur Alioune Ibnou Abou Talib DIOUF, Pharmacien, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en remplacement de Madame Oumy Kalssoum Ndiaye NDAO ;
34. Monsieur Mamadou DIOP, Professeur agrégé en anatomie et organogénèse, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio;
35. Monsieur Abdallah WADE, Médecin urgentiste, est nommé Directeur du Service d’Assistance médicale d’Urgence (SAMU en remplacement de Professeur Mamadou Diarra BEYE ;
36. Médecin-colonel Bécaye FALL, Professeur agrégé en pharmacie, est nommé Directeur des Laboratoires, en remplacement de Monsieur Amadou Mouctar DIEYE ;
37. Monsieur Boucar DIOUF, Médecin, est nommé Directeur général de l’Action sociale (DGAS), en remplacement de Madame Arame Top SENE;
38. Monsieur Fallou NIANG, Médecin, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Djibril YANSANE ;
39. Monsieur Yoro DIAGNE, Docteur en médecine, titulaire d’un master en management des établissements de santé est nommé Directeur de l’hôpital Abdoul Aziz SY DABAKH de Tivaone en remplacement de Madame Bineta Diop BADIANE
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ET DE L’ELEVAGE
40. Sémou Pathé DIOUF, Spécialisé en gestion de projets et ingénieur technique en agriculture, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA), en remplacement de Monsieur Aliou LECOR ;
41. Monsieur Alassane BA, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Monsieur Aboubacry SOW ;
42. Monsieur Moustapha GUEYE, titulaire d’un doctorat en production et protection des végétaux, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Momar Talla SECK ;
43. Monsieur Mbaye Sylla KHOUMA, Ingénieur en agronomie tropicale, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Ngagne SENE ;
44. Monsieur Ousmane SYLLA, statisticien, est nommé Directeur de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles (DAPSA), en remplacement de Monsieur Ibrahima MENDY ;
45. Monsieur Bounama DIEYE, Ingénieur hydraulicien, est nommé Directeur du Matériel et de l’Equipement rural en remplacement de Monsieur Oumar SANE ;
46. Monsieur El hadj FAYE, Sociologue, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) en remplacement de Madame Mariama DRAME ;
47. Monsieur Mamadou CISSOKHO, Expert en Agriculture, est nommé Président du
Conseil d’administration de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR), en remplacement de Mamadou Camara ;
48. Monsieur Taha SOW, Administrateur de sociétés, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS), en remplacement de Monsieur Youssou DIALLO ;
49. Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba NGOM, Agro-économiste, est nommé Coordonnateur national du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Djimo SOUARE ;
50. Monsieur Abdou Mbacké SAMB, Enseignant, est nommé Président du Conseil de surveillance du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIENG ;
51. Monsieur Modou Guèye SECK, économiste, gestionnaire des projets, est nommé Directeur du Financement et du Partenariat avec les Organisations, en remplacement de Monsieur Serge MALOU ;
52. Alfred Kouly SENE, Spécialiste en science des sols, est nommé Directeur général de l’Institut national de Pédologie (INP), en remplacement de Monsieur Mamadou SOW ;
MINISTERE DE LA MICROFINANCE ET DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
53. Madame Mariama DIENG, Sociologue, est nommée Directeur de la Promotion de
l’Economie sociale et solidaire, poste vacant ;
54. Monsieur Seydina Oumar NDIAYE, Economiste, est nommé Directeur des Stratégies et de la Prospective, en remplacement de Monsieur Mohamet DIOP ;
55. Monsieur Demba THIAM, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil d’orientation du Fonds national de la Microfinance, en remplacement de Ismaïla DEMBELE ;
MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
56. Madame Soda DIARRA, Spécialiste en marketing et management touristique, est nommée Directeur de la Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mohamadou Manel FALL ;
57. Madame Marie Ndéye Gnilane DIOUF, Economiste est nommée Directeur de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba SARR ;
58. Monsieur Hady TOURE, Spécialiste en comptabilité et finances, est nommé Directeur de l’Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles, en remplacement de Monsieur Mamadou DJITE ;
59. Madame Sophie Nzinga SY, spécialiste en design, est nommée Directeur général de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Papa Hamady NDAO ;
60. Monsieur Birame SARR, spécialiste en tourisme, est nommé Directeur de l’Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique, en remplacement de Monsieur Moussa THIOR ;
61. Monsieur Sissao DIANE, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mamadou CISSOKHO ;
62. Monsieur Elhadji Malick MBAYE, Expert en tourisme, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mamadou DIALLO ;
63. Monsieur Ibrahima TALL, Economiste statisticien, est nommé Coordonnateur du Projet Mobilier national, en remplacement de Monsieur Saloum NDIAYE ;
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE
64. Monsieur Mamadou COULIBALY, titulaire d’un master en ingénierie financière, est nommé Directeur général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et
de la gare des gros Porteurs (SEMIG), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG;
MINISTERE DE LA JUSTICE
65. Monsieur Alassane GUEYE, titulaire d’un doctorat en finance et économie, est nommé Directeur de la Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Arona SARR.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
66. Monsieur Alioune SENE, Ingénieur en génie civil, est nommé Directeur de la Maintenance des Constructions et des Equipements de l’Enseignement supérieur en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba FALL ;
67. Monsieur Aliou SENE, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales de l’Université Alioune Diop de Bambey en remplacement de Monsieur Moustapha GUEYE.
68. Monsieur Jean Amédé DIATTA, Diplôme d’études approfondies en sociologie, est nommé Directeur des Bourses, en remplacement de Monsieur Khalifa GAYE ;
MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET
69. Monsieur François NDIAYE, inspecteur du cadastre, est nommé Directeur du Cadastre, en remplacement de Monsieur Ibrahima AW ;
MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE
70. Monsieur Birame SENE, Magistrat, précédemment directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, est nommé Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Monsieur Thiendella FALL.
71. Monsieur Ousmane NGOM, spécialiste en passation des marchés publics, finances et gestion publiques, matricule de solde n° 624 961/D, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Économie du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Malick SARR appelé à d’autres fonctions.
72. Monsieur Laïty MBENGUE, titulaire d’un master en Comptabilité et gestion financière, matricule de solde n° 625 060/O, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
73. Madame Ndéye Yacine GUEYE, Docteur en Economie de l’Education, matricule de solde n° 677 090/O, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale.
74. Monsieur Louis Benoit MBAYE, Professeur de l’Enseignement moyen, matricule de solde n° 666 139/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, en remplacement de Madame Mame Khady Sidy Aly BADJI appelée à d’autres fonctions.
75. Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO, Spécialiste en gestion de projets et en Finances publiques, matricule de solde n° 634 436/Z, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mandiaye DIOP appelé à d’autres fonctions.
76. Madame Fatou DIOUF, Professeur de l’Enseignement secondaire, matricule de solde n° 661 673/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Education nationale.
77. Monsieur Ibrahima NGOM, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 611 781/F, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
78. Monsieur Doudou SANKHARE, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 100/D, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
79. Monsieur Omar Ben Khatap DANFAKHA, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 600 620/B, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
80. Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception, Spécialiste en Science de la Vie, de la Santé et de l’Environnement, matricule de solde n° 515 420/G, précédemment Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.
81. Monsieur Malick THIAM, Juriste, matricule de solde n° 715191/R, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.
Communiqué du conseil des ministres du Jeudi 18 Juillet 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce jeudi 18 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a renouvelé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique et particulièrement à la communauté musulmane du Sénégal à l’occasion de la fête de Tamkharite (Achoura).
Le Chef de l’Etat a adressé ses vives félicitations et réitéré sa confiance au Premier Ministre et à l’ensemble des Ministres et Secrétaires d’Etat pour le travail exceptionnel accompli, depuis leur installation, dans la prise en charge des urgences économiques et sociales et la mise en œuvre du PROJET de transformation systémique du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement sa détermination constante à ne ménager aucun effort pour la réalisation, avec le soutien du peuple, d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’intensifier la mise en œuvre des réformes indispensables pour l’assainissement des finances publiques et la rationalisation du fonctionnement de l’Etat. Il a, sous ce rapport, appelé à la protection et à la relance endogène de l’économie nationale dans une perspective de prospérité et de progrès social durables. A cet égard, il a invité le Gouvernement à accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix des produits et services de consommation courante mais également d’assurer une bonne maitrise des approvisionnements du pays en denrées essentielles et en hydrocarbures.
Le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre à veiller avec les Ministres impliqués, notamment ceux en charge du Pétrole, des Finances et du Commerce, au suivi quotidien de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières à travers l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures concernés.
Le Président de la République a indiqué que le second semestre de 2024 doit consolider la phase cruciale, de rectification, d’ajustement, de réforme hardie des politiques publiques et de reddition des comptes. L’objectif est de créer dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle, les conditions véritables pour bâtir durablement une souveraineté assumée dans le sillage d’une démocratie exemplaire et d’un Etat de droit de référence. Il a, dès lors, exhorté le Gouvernement d’être davantage à l’écoute des populations, d’anticiper et de travailler dans la solidarité, avec la mise en œuvre d’une stratégie de communication coordonnée, cohérente, persuasive et offensive. C’est dans cet esprit qu’il a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions en vue de la présentation prochaine devant l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique générale du Gouvernement déjà disponible.
Evoquant la nouvelle politique de promotion de l’accès au logement, le Chef de l’Etat a rappelé que la gestion de la problématique des loyers et la construction de logements sociaux demeurent des urgences sociales. Il a demandé au Premier Ministre d’engager, sans délais, avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, l’évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer selon les spécificités de chaque zone.
Le Président de la République a souligné l’urgence de faire le bilan exhaustif de l’état d’application de la loi de 2016-31 du 08 novembre 2016 portant loi d’orientation sur l’habitat social, de la gestion des pôles urbains créés, ainsi que des projets de construction de logements sociaux exécutés sur le territoire national. Dans cette perspective, il a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public à travers l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social définie par l’Etat sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux avec une approche territoriale renforcée.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de proposer un Programme rénové de développement des logements sociaux aux normes intégrant des mesures fiscales, foncières et financières incitatives et durables pour faciliter l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière. Cette réorientation majeure de la politique du logement doit favoriser la construction de logements décents et adaptés avec la mise à disposition transparente, à partir de cahiers des charges rigoureusement ficelés, du foncier aménagé et la montée en puissance des activités de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU).
Dans la même lancée, le Président de la République a rappelé aux Ministres en charge des Domaines, de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Urbanisme, et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité d’engager des concertations avec les maires et les chefs de villages en vue d’accélérer la réalisation du cadastre universel, de maitriser l’émergence de nouveaux pôles urbains et de définir des règles consensuelles en matière de restructuration des communes et de rénovation urbaine.
Le Chef de l’Etat a également indiqué la nécessité de promouvoir et de soutenir les coopératives d’habitat afin de développer la construction de nouveaux logements avec notamment la mise à contribution des bailleurs publics et des fonds dédiés à l’habitat social et une meilleure implication de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) et d’autres établissements financiers dans le secteur du logement.
Le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre toutes les mesures adéquates à l’effet de simplifier davantage le processus d’obtention du permis de construire pour accélérer la relance des constructions de logements mais aussi optimiser les impacts positifs du secteur stratégique du BTP sur l’environnement des affaires et l’emploi des jeunes. Il a ainsi demandé au Premier Ministre de tenir avec l’ensemble des acteurs impliqués un Conseil interministériel sur le logement afin d’assurer une mise en œuvre optimale de la nouvelle politique de régulation des loyers et de promotion du logement social.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a mis en exergue la nécessité d’une réflexion consensuelle sur l’architecture de nos Villes et Communes. A cet effet, il a rappelé l’attention particulière qu’il accorde au respect des règles d’urbanisme, d’architecture et de contrôle des constructions. Il a, enfin, demandé au Ministre des Collectivités territoriales, de l’Urbanisme et de l’Aménagement des Territoires d’engager, dans les meilleurs délais, une réflexion avec l’Ordre des architectes et les autres acteurs impliqués pour la mise en œuvre d’un cadre consensuel d’harmonisation, à terme, de l’architecture de nos Villes et Communes.
À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé les vives félicitations du Gouvernement au Président de la République pour sa démarche pédagogique d’explicitation du PROJET lors de l’entrevue, hautement appréciée par le peuple, qu’il a accordée à la presse sénégalaise, le samedi 13 juillet 2024, à l’occasion de ses premiers 100 jours à la tête du pays.
Abordant la problématique de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes Universités sénégalaises, le Premier Ministre a jugé indispensable de veiller à la mise en adéquation des décisions d’orientation avec les profils et choix des bacheliers ainsi qu’au renforcement des infrastructures et des campus sociaux dans les régions afin de décongestionner l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il a également soulevé l’exigence de disposer d’une méthodologie à même de garantir la transparence absolue de l’allocation des bourses d’études et des locaux d’hébergement des étudiants dans les campus sociaux.
Évoquant le suivi des directives présidentielles sur la période avril-juin 2024, le Premier Ministre a fait part de la prise en charge satisfaisante, par les départements ministériels, des diligences portant sur l’état des lieux des programmes, projets et capital humain. Ce qui a facilité le démarrage rapide des audits. Il a également relevé, avec satisfaction, les efforts déployés par les départements ministériels pour la résolution de problématiques urgentes dans divers secteurs. Il a engagé les Ministres à s’assurer de la bonne préparation des projets de textes portant notamment sur les lanceurs d’alerte et l’accès à certaines hautes fonctions dans les secteurs publics et parapublics. Il a aussi demandé la finalisation du dossier relatif aux victimes des événements de janvier 2021 à février 2024 et du site internet dédié au recueil des profils de compétences des Sénégalais et des idées de projets.
Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil de la réception du pré-rapport ayant sanctionné les travaux de la Commission chargée de passer en revue les occupations du Domaine public maritime de la Région de Dakar, en vue de restituer aux citoyens les rivages protégés de la mer et de préserver ses fonctions écologiques. Le Rapport final sera soumis à la très haute appréciation du Président de la République.
Enfin, le Premier Ministre a évoqué l’organisation du concours d’entrée à l’Ecole nationale d’Administration (ENA) au titre de l’année 2024. Il a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, aux Ministres concernés et l’administration de l’ENA à engager des concertations en vue de l’augmentation des effectifs à recruter et de formuler des propositions de modernisation de l’ENA. L’objectif est de renforcer les ressources humaines de l’administration pour la prise en charge satisfaisante des réformes nécessaires à la transformation systémique du Sénégal.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
• Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur la problématique liée aux processus d’exploitation et de maintenance du TER dans une perspective de renégociation des contrats ;
• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le processus de classement du Lac Rose en réserve naturelle urbaine ;
• Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur la situation du Programme national de Bourses de Sécurité familiale et du Registre national unique.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
• Le Projet de décret portant interdiction des activités minières et d’octroi de permis d’exploitation dans la zone du fleuve Falémé ;
• Le Projet de décret fixant les conditions d’élaboration et de mise à jour du Plan intégré à moindre coût dans le secteur de l’électricité.
Appel au Président Diomaye Faye : Les victimes du litige foncier à Mbour-4 demandent la levée de la suspension
Des milliers d’occupants du site de Mbour-4, victimes d’un litige foncier persistant, appellent à l’intervention du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour lever les mesures de suspension provisoire qui bloquent leurs projets de construction. Cette levée est essentielle pour que ces résidents puissent obtenir les documents nécessaires attestant de leur propriété sur les parcelles destinées à l’habitation. Bien que les nouvelles autorités aient pris certaines mesures, les occupants soulignent l’urgence de résoudre leur situation pour éviter des conséquences socio-économiques graves.
La crise foncière à Mbour-4 trouve ses racines dans une série de décisions administratives et de conflits d’intérêts. Une note de service, suspendant les constructions sur plusieurs sites, y compris Mbour-4, avait été signée le 29 avril 2024. Cette décision visait principalement à régulariser et à redistribuer les terres de manière équitable. Cependant, elle a eu pour effet de paralyser les projets de construction de nombreux résidents.
Aliou Badji, chargé de communication du collectif des victimes, rappelle que le 28 juin 2024, le bureau exécutif du collectif a participé à un comité ad hoc national pour l’établissement des documents administratifs en instance. Cette réunion visait à trouver des solutions pour accélérer le processus de régularisation, mais les résultats tardent à se concrétiser.
Pape Cissé, président du collectif, explique que les occupants de Mbour-4 possédaient des parcelles sur un site de 135 hectares dans le cadre de la régularisation foncière. Ceux destinés à être relogés sur le site d’extension de 196 hectares vivent une situation particulièrement difficile. Depuis la suspension, ils sont plongés dans le désespoir, ne pouvant ni construire ni obtenir des titres de propriété. Certains habitants, qui avaient déjà commencé leurs travaux de construction, ont dû tout arrêter, subissant ainsi des pertes financières considérables.
Le site de Mbour-4 comprend 3 643 lots, dont 2 025 ont été régularisés. Cependant, de nombreuses personnes attendent encore les documents de propriété. Ces résidents se retrouvent dans une impasse, incapables de faire valoir leurs droits sur leurs terres et de continuer leurs projets de vie.
Face à cette situation, le collectif des victimes appelle à une intervention rapide et décisive du Président Diomaye Faye. Ils demandent la levée immédiate des mesures de suspension provisoire pour permettre la reprise des constructions et la délivrance des titres de propriété. Le collectif plaide également pour le dédommagement des personnes qui ont perdu leur maison et subi des dommages financiers à cause de cette suspension.
Le président du collectif, Pape Cissé, insiste sur l’importance de cette action pour éviter une détérioration sociale et économique de la région. Il rappelle que les familles affectées par ce litige sont nombreuses et que leurs conditions de vie se dégradent chaque jour. « Les occupants de Mbour-4 avaient des parcelles sur un site de 135 hectares dans le cadre de la régularisation », dit-il. « Ceux devant être recasés au site d’extension de 196 hectares sont dans une situation de désespoir depuis que cette mesure a été prise. »
La suspension des constructions à Mbour-4 a des répercussions économiques significatives. L’arrêt des travaux de construction impacte non seulement les propriétaires des parcelles, mais aussi les travailleurs du bâtiment et les commerces locaux. En outre, la situation crée un climat d’incertitude qui freine les investissements et le développement de la région.
Le collectif souligne également que la suspension affecte la cohésion sociale. Les familles déplacées ou incapables de terminer leurs maisons se retrouvent dans des conditions précaires, souvent obligées de vivre chez des proches ou dans des logements temporaires inadéquats. Cette situation entraîne des tensions et des conflits au sein des communautés.
Pour les victimes du litige foncier à Mbour-4, il est impératif que le Président Diomaye Faye prenne des mesures immédiates pour lever la suspension. La régularisation des terres et la délivrance des titres de propriété sont cruciales pour restaurer la confiance des résidents et relancer l’économie locale. Le collectif espère que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront mises en place rapidement pour résoudre cette crise.
En conclusion, la situation à Mbour-4 nécessite une attention urgente et une intervention décisive des autorités pour garantir les droits des résidents et soutenir le développement durable de la région. Le collectif des victimes, en collaboration avec les nouvelles autorités, est prêt à travailler ensemble pour trouver des solutions durables et équitables pour tous.
Aser : l’intelligence d’une nomination
C’est un joli coup d’œil audacieux , presque un clin à toute la jeunesse du Sénégal qui constitue presque 65% de notre population de 18 millions d’habitants… La nomination d’un ingénieur de moins de 30 ans à l’ASER, dix ans de moins que la moyenne d’âge, est une vraie gageure.
Notre population est très jeune et le nouveau DG de l’Aser à 30 ans est déjà senior selon l’actuelle pyramide des âges. Avec notre classe politique fossilisée, le nouveau DG de l’Aser peut être considéré jeune, ce qui est loin d’être le cas, le Président L Sedar Senghor n’avait ‘il pas en son temps surpris son monde en nommant au poste de gouverneur de la région de Kaolack un administrateur civil avec presque le même âge que l’actuel de l’ASER.
En piochant dans notre très vaste diaspora, le Président de la République et son chef de gouvernement ont trouvé une rare pépite au parcours hybride : ingénieur avec une immersion professionnelle et surtout des projets de recherche futuristes dans l’énergie et la mobilité.
Au-delà de l’agence chargée de l’électrification, les autorités anticipent avec cette nomination la transition énergétique et la mobilité électrique en plein essor. Il est très loin donc du surdiplômé classique – bardé de diplômes- souvent âgé sans l’empreinte et la qualification professionnelle précises.
Dans son parcours déjà si riche l’étape d’ingénieur d’application reste le graal , Il collabore comme praticien et chercheur avec le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique), EDF (Électricité de France), la DGA (Direction Générale de l’Armement), et Orano – acteur nucléaire- c’est l’ étape ou il est initie’ au 3D, au big data et l’informatique quantique en prélude l’intelligence artificielle.
Il trouve ainsi sa place au cœur du système énergétique français – le 1er en Europe avec son parc nucléaire – en pleine recomposition avec l’accélération de la transition énergétique. Il est exposé aux nouveaux métiers et process que nos formations classiques – ici en Afrique – n’ont pas suffisamment pris en compte, la mise en place des réseaux convergents et intelligents est encore balbutiante faute de production électrique suffisante et d’investissement sur les réseaux.
Heureusement sur le continent notre pays caracole en tête avec plus de 70% pour la pénétration rurale de l’électricité, et 95% pour les zones urbaines ce qui accélère le dépérissement progressif de l’Aser au profit de concession d’électrification rurale plus opérante et des ERILS, dans cet objectif son parcours transversal et hybride pourra aider l’agence à opérer sa mue. Le gaz dont notre pays est si riche va lubrifier cette mutation dans le secteur de l’électricité qui sera reconfiguré en segments métiers autour de la production ; du transport et de la vente- distribution.
Il est presque établi que même un appel à candidature n’aurait abouti à un choix aussi judicieux pour l’Aser tant le parcours du natif de la petite est si brillant, presque taillé sur mesure face aux challenges auxquels fait face l’agence c’est d’ailleurs toute l’intelligence de cette nomination.
Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années.
Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructure et Politique Energie
Inondations à Touba : La deuxième pluie de la saison dévaste plusieurs quartiers
Touba et Mbacké sont confrontées à une situation critique après une pluie qui s’est abattue depuis la nuit dernière, causant de terribles inondations dans plusieurs quartiers de la région. Après une courte accalmie ce matin entre 7 heures et 14 heures, les pluies ont repris de plus belle, exacerbant une situation déjà précaire.
Les quartiers les plus touchés incluent Darou Khoudoss, Ndamatou, Darou Miname, Sourah, et Guédé. À proximité de la grande mosquée de Touba, le quartier de Touba-Mosquée est également gravement affecté. L’eau a envahi plusieurs maisons, rendant la situation insoutenable pour les résidents.
Parmi les maisons touchées, on note celle de Serigne Mame Mor Mbacké Ibn Serigne Mourtadha, située à quelques pas de l’un des mausolées de la grande mosquée. Les images montrent les dégâts considérables causés par l’inondation, avec des maisons partiellement submergées.
Les premières estimations indiquent que plus de 300 concessions devront probablement être abandonnées dans les heures à venir en raison de l’ampleur des inondations. Les habitants se préparent à quitter leurs maisons pour chercher refuge ailleurs, face à une situation qui ne semble pas s’améliorer.
Les autorités locales et les services de secours sont mobilisés pour évaluer les dommages et organiser les évacuations nécessaires. Les habitants de Touba et Mbacké attendent avec anxiété de voir comment la situation évoluera, espérant une intervention rapide pour limiter les dégâts et assurer leur sécurité.
La communauté est appelée à faire preuve de solidarité et à soutenir ceux qui sont touchés par cette catastrophe. Les autorités locales et les organisations humanitaires travaillent ensemble pour apporter une aide immédiate aux familles affectées.
Ces inondations rappellent l’importance d’une infrastructure adéquate pour la gestion des eaux pluviales dans les zones à risque. La situation à Touba et Mbacké nécessite une attention urgente et des mesures à long terme pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir. Affaire à suivre…
Le retour inattendu d’Ibra Diop : Une histoire de résilience et de réunion familiale
Une histoire incroyable s’est déroulée dans la commune de Diourbel, rapportée par nos confrères du journal « L’AS » dans leur édition du mardi. Ibra Diop, un homme que l’on croyait mort depuis trois ans, est réapparu de manière inattendue, bouleversant la vie de sa famille et de sa communauté.
En mars 2020, Ibra Diop, un menuisier père de deux enfants, a tenté l’émigration clandestine vers les États-Unis en prenant une pirogue depuis Kayar avec deux de ses amis d’enfance, Alioune Bathily et Modou Mbengue. Ce voyage périlleux a rapidement tourné au cauchemar lorsque leur pirogue a chaviré au large des côtes mauritaniennes. Modou Mbengue, l’un des rares survivants, a été secouru par les gardes-côtes mauritaniens et rapatrié au Sénégal, où il a informé les familles des disparus que ses amis n’avaient pas survécu.
Après avoir accepté la perte d’Ibra, sa famille a organisé des funérailles pour lui faire leurs adieux. Sokhna Thiam, son épouse, est retournée vivre chez ses parents avec leurs deux enfants. En juin dernier, elle s’est remariée, espérant reconstruire sa vie après cette tragédie.
Cependant, dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 juillet, Ibra Diop est rentré chez lui, contre toute attente. Sa mère, en entendant quelqu’un frapper à la porte avec insistance, a été choquée de voir son fils, qu’elle croyait mort. Elle a immédiatement perdu connaissance face à ce miracle.
La nouvelle s’est rapidement propagée, et Sokhna Thiam, désormais remariée, s’est précipitée chez elle avec ses enfants pour constater de ses propres yeux le retour de son mari. La maison familiale est devenue le centre d’attention, remplie de parents, amis, voisins et curieux venus témoigner de cet événement incroyable.
Dans un geste de compréhension et de générosité, le nouveau mari de Sokhna Thiam a accepté de lui accorder le divorce pour lui permettre de retrouver son premier époux et de reformer leur famille. Cette décision a été accueillie avec soulagement et gratitude par tous ceux impliqués.
L’histoire d’Ibra Diop est un témoignage poignant de résilience et de retrouvailles. Après avoir survécu à un périple périlleux et à des années de séparation, il a finalement pu rentrer chez lui et retrouver sa famille. Cette histoire, qui semblait vouée à une fin tragique, se termine sur une note positive, illustrant la force des liens familiaux et la capacité humaine à surmonter les épreuves les plus difficiles.
Assemblée nationale : Macky Sall empêche la révocation du pouvoir de dissolution du Président Diomaye Faye
Dans un geste stratégique, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’empêcher une proposition de loi controversée de voir le jour. Le quotidien L’AS, dans son édition de ce jeudi, rapporte que Macky Sall a freiné les ardeurs des députés de son camp, Benno Bokk Yakaar (BBY), qui projetaient d’introduire une proposition de loi visant à ôter au président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.
L’AS révèle que Macky Sall s’est personnellement investi pour que cette proposition ne puisse jamais arriver sur la table du président de l’Assemblée nationale. En effet, l’ancien chef de l’État aurait contacté directement le président du groupe parlementaire BBY, Abdou Mbow, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, pour leur demander de surseoir à cette initiative législative.
Cette proposition de loi a été évoquée en plein conflit entre l’exécutif et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), à propos de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Le projet de loi visait à restreindre les pouvoirs du président Diomaye Faye en matière de dissolution de l’Assemblée nationale, une mesure perçue comme une tentative de limiter l’autorité présidentielle dans un contexte de tensions politiques croissantes.
La décision de Macky Sall de stopper cette proposition de loi a été accueillie par des réactions mitigées. Pour certains, il s’agit d’un geste sage visant à préserver la stabilité institutionnelle du pays. Pour d’autres, c’est une démonstration de l’influence persistante de l’ancien président sur la scène politique sénégalaise.
La capacité du président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale est un pouvoir constitutionnel essentiel, souvent considéré comme un outil de dernier recours pour résoudre les impasses politiques. Le débat autour de cette proposition de loi reflète les tensions actuelles et les défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance et de démocratie.
Alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines échéances électorales, la question du pouvoir présidentiel et des relations entre les différentes branches du gouvernement demeure un sujet de préoccupation majeur. La capacité de Macky Sall à intervenir de manière décisive sur des questions législatives souligne l’importance de son rôle dans la politique sénégalaise, même après avoir quitté la présidence.
Le blocage de cette proposition de loi par Macky Sall pourrait avoir des répercussions sur les futures initiatives législatives et sur les dynamiques de pouvoir au sein du Parlement. La vigilance et la mobilisation des acteurs politiques et de la société civile seront cruciales pour garantir que les institutions démocratiques du Sénégal continuent de fonctionner de manière transparente et efficace.
En définitive, cette intervention de Macky Sall pour protéger le pouvoir de dissolution du président Diomaye Faye met en lumière les enjeux politiques complexes du Sénégal. Elle illustre également les défis que le pays doit relever pour maintenir un équilibre institutionnel et démocratique dans un contexte de tensions politiques accrues.
EXPORTATION DU PÉTROLE DE SANGOMAR : Shell International Trading, premier revendeur du brut sénégalais
Les premières cargaisons de pétrole brut du Sénégal, extraites du projet Sangomar, sont préparées pour leur transit vers les raffineries situées aux Pays-Bas et en Italie. Ainsi, le Sénégal fait officiellement son entrée dans le cercle restreint des pays exportateurs de pétrole avec cette première série de cargaisons destinées aux marchés européens. Le projet Sangomar, dirigé par Woodside Energy, a été plus qu’important pour l’extraction et le démarrage de l’exportation de cette ressource stratégique à Rotterdam (Pays-Bas) et à Trieste (Italie). Cette initiative historique ouvre une nouvelle ère dans l’exploitation pétrolière du pays, promettant des retombées économiques majeures.
Le 1er juillet, le pétrolier grec Maran Poseidon a chargé la première cargaison de brut moyen-acide provenant du projet Sangomar. Selon les données de S&P Global Commodities at Sea, reprises par Energynews, ce navire devrait quitter le Sénégal avant le 20 juillet pour rejoindre le hub néerlandais de Rotterdam. Une deuxième cargaison est également programmée, avec pour destination finale, la ville portuaire italienne de Trieste.
Shell International Trading, agissant comme affréteur du Maran Poseidon, se positionne comme le premier acheteur de ce brut sénégalais. Cette toute première expédition est destinée à être raffinée à la raffinerie Pernis de Shell à Rotterdam, une des plus grandes d’Europe avec une capacité de 404,000 barils par jour.
L’arrivée du pétrole sénégalais en Europe intervient à un moment crucial où la concurrence est rude. En effet, l’alliance des producteurs OPEC+ cherche à stabiliser les prix du pétrole par des réductions de production. Avec une capacité de production initiale de 100,000 barils par jour, le pétrole de Sangomar offre une nouvelle source non-OPEC+ pour le marché européen.
Le Sénégal espère donc que ce nouveau secteur contribuera à contenir l’émigration légale comme illégale en offrant aux jeunes des opportunités économiques attrayantes sur place. Selon Thierno Ly, directeur de la compagnie nationale Petrosen, cette première exportation de pétrole de Sangomar marque une ère nouvelle pour l’économie et le développement social du Sénégal.
Outre le projet Sangomar, le Sénégal attend avec impatience le démarrage du projet LNG Greater Tortue Ahmeyim, un projet gazier développé par BP et Kosmos Energy à la frontière avec la Mauritanie. Ce projet promet de renforcer davantage la position du Sénégal sur la scène mondiale de l’économie minière.
Le Dakarois
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°226 – du 18/07/2024
Le Dakarois Quotidien N°226 – du 18/07/2024
Le Dakarois Sports N°226 – du 18/07/2024
Baccalauréat 2024 au Sénégal : Taux de réussite de 48,71% et statistiques détaillées
Les résultats provisoires du Baccalauréat 2024 ont été annoncés par l’Office du Baccalauréat, mettant en lumière un taux de réussite national de 48,71%. Sur les 159.499 candidats inscrits, 75.462 ont obtenu leur diplôme après les épreuves écrites de la session de juillet. Ces résultats reflètent une variété de performances et de succès à travers toutes les régions du pays.
Répartition des candidats et des réussites par académie
À travers le pays, les académies ont enregistré des réussites significatives, contribuant à ce taux de réussite global. Voici quelques points saillants :
Dakar : Sur 15.704 inscrits, 9.052 candidats ont réussi, avec 1.948 mentions. Les séries S et T ont compté 4.365 admis, tandis que les littéraires étaient au nombre de 10.367.
Kolda : 2019 admis, dont 111 mentions, soulignant une performance notable dans cette région.
Diourbel : Taux de réussite de 50,84% avec 832 mentions parmi les 7.721 candidats inscrits en séries S et T, série tertiaire et littéraire.
Fatick : 4.337 admis sur 10.062 inscrits, avec 334 mentions, représentant un taux de réussite de 44,12%.
Kaffrine : 1.433 nouveaux bacheliers avec 112 mentions parmi les 3.708 inscrits.
Kédougou : 512 admis, dont 21 mentions, sur 1.413 inscrits.
Kaolack : 4.745 admis avec 628 mentions parmi les 11.982 candidats.
Répartition par série et mentions
Au niveau national, parmi les 75.462 diplômés, 9.450 ont obtenu une mention, dont 169 mentions « Très bien », 1.584 « Bien », et 7.697 « Assez-bien ». Ces distinctions reflètent la diversité des performances des candidats à travers les différentes disciplines académiques.
Les résultats du Baccalauréat 2024 démontrent non seulement les succès individuels des candidats mais aussi l’engagement continu du système éducatif sénégalais à fournir des opportunités équitables pour tous. Les efforts des enseignants, des administrateurs et des étudiants eux-mêmes ont contribué à cette réussite collective, soulignant l’importance continue de l’éducation pour le développement national.
Ces résultats provisoires seront confirmés après les épreuves du second tour, illustrant l’impact positif de l’enseignement et de l’apprentissage dans la société sénégalaise contemporaine.
Renforcement de la coopération entre le Sénégal et les États-Unis : Projets d’investissement majeurs à Dakar
Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a accueilli aujourd’hui Kurt Campbell, Secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, pour une visite officielle de quarante-huit heures à Dakar. Cette rencontre historique a marqué un pas significatif dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, mettant en lumière des projets d’investissement ambitieux qui façonnent l’avenir économique et infrastructurel du Sénégal.
Accompagné par le ministre sénégalais des Mines, de l’Énergie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, et le directeur général du MCA-Sénégal, Oumar Diop, Kurt Campbell a visité ce matin les chantiers financés par les États-Unis à la centrale du Cap des Biches. Ce projet stratégique de transport d’électricité, financé à hauteur de 214 milliards de francs CFA, vise à moderniser l’infrastructure électrique du Sénégal. L’objectif est de renforcer la fiabilité et la capacité du réseau, permettant ainsi une distribution électrique plus efficace et accessible à tous les Sénégalais, 24 heures sur 24.
Le Secrétaire d’État adjoint a salué les progrès réalisés, soulignant l’importance de cette initiative pour le développement économique du pays. Cette modernisation permettra de réduire significativement les coûts de production d’électricité, soutenant ainsi la croissance industrielle et commerciale du Sénégal.
Dans l’après-midi, Kurt Campbell a participé à la cérémonie de signature d’un accord de financement entre la US International Development Finance Corporation (DFC) et Vacap SA pour la transformation de l’ancien hôtel des Almadies à Dakar en un complexe hôtelier de renommée internationale. Ce projet de 162 millions de dollars comprend la construction d’un hôtel Sheraton 5 étoiles de 250 chambres et d’un hôtel Aloft 3 étoiles luxe de 150 chambres.
Vacap Hospitality, dirigée par l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a obtenu un prêt de 81 millions de dollars de la DFC pour financer une partie significative de ce projet hôtelier d’envergure. La transformation de cet emplacement emblématique des Almadies en un complexe hôtelier moderne et luxueux témoigne de l’engagement envers le développement touristique du Sénégal.
La signature de cet accord, en présence du ministre sénégalais du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, marque une étape cruciale dans l’essor du tourisme au Sénégal. Ces nouveaux complexes hôteliers contribueront non seulement à attirer davantage de visiteurs internationaux, mais aussi à stimuler l’économie locale en créant des emplois et en développant les infrastructures connexes.
Dans un contexte où les investissements étrangers jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du Sénégal, Kurt Campbell a souligné l’engagement continu des États-Unis à soutenir des initiatives qui renforcent la croissance durable et inclusive. Les projets discutés illustrent non seulement la confiance des États-Unis dans le potentiel économique du Sénégal, mais aussi leur volonté d’établir des partenariats durables qui bénéficient à toutes les couches de la société sénégalaise.
Le Secrétaire d’État adjoint a exprimé sa satisfaction quant aux discussions fructueuses avec les autorités sénégalaises, soulignant la coopération étroite entre les deux nations. Il a également évoqué la poursuite des négociations pour de futurs compacts du Millenium Challenge Corporation (MCC), visant à renforcer encore davantage les relations bilatérales à travers des projets innovants et transformateurs.
En conclusion, la visite de Kurt Campbell à Dakar marque un jalon significatif dans l’histoire des relations sénégalo-américaines, symbolisant un partenariat renforcé et une vision commune pour un avenir prospère et inclusif pour le Sénégal.
Le torchon brûle entre la presse Bissau-guinéenne et le président Umaro Sissoco Embaló
Dans un communiqué paru avant hier (dimanche 14 juillet 2024), le Syndicat des Journalistes et Techniciens de la Communication Sociale de Guinée Bissau exhorte le Président de la République Umaro Sissoco Embaló, à améliorer son comportement social et professionnel et surtout à avoir un respect particulier pour les professionnels de la Communication Sociale qui promeuvent et « lapident systématiquement » leur image publique.
Le président Sissoco a répondu au journaliste avec des grossièretés sur les élections
DW (Deutsche Welle) | Braima Darame | Luse | tm
À son retour de Chine, le chef de l’État guinéen a proféré des injures à l’égard d’un journaliste lorsqu’il l’a interrogé sur les élections présidentielles. Le syndicat appelle au boycott de Sissoco.
Lors de déclarations à la presse, à l’aéroport international Osvaldo Vieira, à Bissau, le journaliste en question a demandé à Sissoco pourquoi il était déterminé à programmer des élections législatives, alors que les partis d’opposition réclamaient des élections présidentielles pour novembre. Le président guinéen a répondu par des grossièretés : « allez au diable »
A la suite du communiqué de protestation Syndicat des Journalistes et Techniciens de la Communication Sociale de Guinée Bissau, l’union des journalistes angolais répudie les attaques du président Umaro Sissoco Embaló contre les journalistes de Guinée Bissau, en apportant sa soutien à leurs confrères de Bissau à travers un communiqué publié hier lundi 15 juillet 2024.
Le Syndicat des Journalistes Angolais (SJA) exprime son soutien au Syndicat des Journalistes de Guinée-Bissau et à ses membres, qui ont été la cible des attaques du Président de la République, Umaro Sissoco Embaló.
Le SJA souligne que même si le président Embaló a le droit de refuser des déclarations à la presse, cela ne lui donne pas le droit d’insulter les journalistes.
La position adoptée par le Président est considérée comme basse et inappropriée pour un chef d’État ou toute autre autorité publique.
En solidarité, le SJA encourage les journalistes guinéens à suivre le boycott déterminé par leur syndicat, car un leader avec le comportement d’Umaro Sissoco Embaló ne mérite pas l’attention et le respect de la classe journalistique.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
AS – Le Dakarois Ziguinchor
En visite au Sénégal : Des leaders palestiniens plaident la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et Israël
Deux leaders de la résistance Palestinienne, présents au Sénégal, se sont entretenus avec la presse ce mardi à Dakar.
L’objet de leur visite est de s’entretenir avec les autorités sénégalaises et la société civile sur la situation qui prévaut au Proche Orient.
« Nous sommes là en tant que délégation du Hamas à Dakar pour rencontrer les autorités du pays le Sénégal qui a des positions très connues pour son soutien à la cause palestinienne.
Récemment, nous avons suivi et écouté le discours courageux du Président Bassirou Diomaye Faye lors du sommet islamique en Gambie. On le remercie et le félicite pour son engagement.
Il est clair, aujourd’hui, qu’il s’agit d’une résistance contre une colonisation, un génocide, une occupation d’Israël contre le peuple palestinien. Il était clair que les sionistes n’ont pas du tout voulu profiter d’une occasion qu’ils ont eue durant des décennies, ils préfèrent rester dans des crimes contre l’humanité en massacrant des femmes et des enfants. La réalité est que ces crimes sont commis depuis plus de 75 ans, c’est à dire de 1948 à nos jours par l’Etat sioniste. Ce que le peuple palestinien demande, c’est simplement la liberté, l’indépendance pour décider seul de son avenir et c’est un droit absolu et légitime pour la Palestine. On réclame notre indépendance. Malgré tous ces crimes commis, le peuple montre qu’il ne va pas quitter son territoire. Ça doit être un message très fort pour la communauté internationale de comprendre qu’on ne laissera jamais nos droits et on continuera la lutte. Mais encore une fois, on félicite le peuple sénégalais et son président qui ont toujours soutenu la cause palestinienne dans plusieurs étapes et devant l’instance régionale. On souhaite que la position du Sénégal de toujours rester plus forte. C’est un pays leader en Afrique. Et Le droit international est très clair, la Palestine a le droit d’avoir son indépendance. Et Israël profite du soutien des puissances européennes et des États-Unis pour commette ses crimes contre l’humanité », a indiqué Dr Osama Hamdan leader de la cause palestinienne.
Pour sa part, Dr Sami Abuzuhri s’est dit heureux d’être au Sénégal pour la première fois et félicite le peuple sénégalais pour sa maturité démocratique démontrée une fois de plus lors des dernières élections présidentielles.
« Le Sénégal est un pays modèle pas seulement en Afrique mais partout à travers le monde. Et on est sûr que ce pays qui a toujours soutenu la cause palestinienne va toujours continuer sur cette lancée de soutenir les droits des peuples palestiniens. Parce que ce qui se passe en Palestine notamment à Gaza, nous n’avons pas d’autres choix que de continuer la résistance et la défense des droits du peuple palestinien. Certainement que tout le connaît l’occupation palestinienne depuis 75 ans et il est grand temps que cette occupation termine pour que notre peuple recouvre sa liberté, retouve ses droits d’un Etat palestinien indépendant.
Nous sommes victimes d’une situation pas seulement à Gaza qui est en blocus depuis 17ans mais, ce qui s’est passé à Al-Aqsa que tout le monde a suivi est terrible. La mosquée ce n’est pas seulement pour les palestiniens mais pour tous les musulmans. Nous avons à peu près 10 mille prisonniers palestiniens en Israël même avant cette dernière guerre. Nous avons senti que tout le monde a presque oublié la cause palestinienne, c’est pour cela qu’on était obligé de faire une action qui va faire comprendre à tout le monde, qu’il est temps de penser à la cause palestinienne et qu’il est temps de trouver une solution à cette situation très difficile que notre peuple vit sous l’occupation israélienne », a expliqué Dr Sami Abuzuhri, leader de la résistance palestinienne.
Ces deux leaders de la cause palestinienne qui comptent beaucoup sur la position des pays africains à continuer à soutenir la Palestine, souhaitent la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et les sionistes israéliens.
Aly Saleh
EMPRUNT OBLIGATAIRE VERT ET DURABLE : La BIDC injecte plus de 12 milliards F CFA dans l’accès universel à l’électricité au Sénégal
La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a lancé ce lundi 15 juillet 2024 une initiative ambitieuse destinée à mobiliser des fonds pour des projets verts et durables au sein de la zone UEMOA à travers une émission obligataire verte. Cette émission, d’un montant cible de soixante-dix (70) milliards de francs CFA, représente une première dans le marché financier régional, visant à soutenir des secteurs clés tels que l’infrastructure, l’énergie et la santé.
L’un des principaux bénéficiaires de cette initiative est le Sénégal, qui recevra une contribution significative de douze milliards deux cents millions (12 200 000 000) de francs CFA pour son projet d’accès universel à l’électricité. Ce programme, inscrit dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE), vise à fournir à tous les citoyens un accès fiable, abordable et de qualité à l’électricité d’ici 2025. Actuellement, seuls 42 % de la population rurale a accès à l’électricité, un chiffre que le gouvernement s’efforce de porter à 100 % dans les zones rurales d’ici la date butoir.
Le projet bénéficiera d’une stratégie élaborée incluant des solutions techniques spécifiques et des fiches de projets détaillées par région, département et localité. Le gouvernement précédent, sous la direction de Macky Sall, avait établi, en 2017, un Plan opérationnel pour l’accès universel, bâti sur des données du cabinet Gesto et adapté au contexte actuel en prenant en compte 7 000 hameaux non couverts précédemment.
À l’heure actuelle, le nouveau gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye n’a pas encore officiellement exprimé ses ambitions sur ce projet ambitieux. Il reste à voir si les nouvelles autorités maintiendront le cap fixé par leurs prédécesseurs ou si elles chercheront à renégocier les termes de l’accord, conformément aux engagements du chef de l’État sur certains contrats.
Le Dakarois
VIVES RÉACTIONS APRÈS LA SORTIE DU PRÉSIDENT DIOMAYE
L’APR apporte une réplique salée…
Les dernières déclarations du président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont suscité une vague de critiques au sein de la classe politique sénégalaise, en particulier de la part de l’Alliance pour la République (Apr) qui a organisé une conférence de presse, ce lundi.
Les récentes déclarations du président Bassirou Diomaye Faye ont provoqué une avalanche de réactions au sein de la classe politique sénégalaise, avec des critiques acerbes provenant de divers secteurs de la société. Après la première vague de réponses de la part de Bougane Gueye Dany, l’attention s’est rapidement tournée vers l’Alliance pour la République (Apr), qui a émis des réserves profondes et des reproches sévères contre le président en place.
Lors d’une conférence de presse hier, lundi, Seydou Gueye et ses camarades de parti ont exprimé leur mécontentement face à ce qu’ils ont qualifié de « mise à terme inélégante » de la trêve politique par le président de la République. Le porte-parole nationale du parti de l’ex-mouvance presidentielle a insisté sur le fait que l’initiative de rompre cette trêve venait directement du chef de l’État lui-même, créant ainsi une rupture de courtoisie républicaine perçue comme inappropriée.
Il a également souligné une série de manquements attribués aux premiers cent jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Ainsi, a-t-il déploré une « absence de cap » clair et d’orientation sur les politiques publiques, critiquant sévèrement les « reniements en cascade, dénigrements, menaces, inquisitions et perquisitions fiscales, pertes d’emplois » qui ont caractérisé cette période initiale.
ABCENSE DE VISION CLAIRE DU NOUVEAU RÉGIME
Malgré quelques avancées comme la poursuite du Plan Sénégal Émergent (PSE), l’exploitation de Sangomar pour le pétrole et le lancement du Bus Rapid Transit (BRT), Seydou Gueye trouve que ces premiers mois ont été marqués par « l’incompétence, les bavardages, les tâtonnements et les confusions de rôle ». Il a critiqué le président Diomaye pour n’avoir pas réussi à présenter un projet politique clair et à répondre efficacement aux attentes de la population.
Par ailleurs, la sortie médiatique du président de la République a été critiquée pour ce que l’APR, par la voix de Seydou Gueye, décrit comme une tentative de dénigrement infondé des performances économiques et budgétaires réalisées par le régime précédent. Il a pointé du doigt une « faiblesse conceptuelle » dans la vision future du président actuel et une incapacité à maîtriser les règles budgétaires et d’exécution.
NON SUPPRESSION DES FONDS SPÉCIAUX ET RENÉGOCIATION DES CONTRATS
Seydou Gueye a également contesté la gestion des fonds politiques par Bassirou Diomaye Faye, accusant ce dernier d’avoir renié sa promesse de les supprimer immédiatement en arrivant au pouvoir. Il a souligné que ces fonds étaient déjà inscrits et votés par l’Assemblée nationale depuis plusieurs années, rejetant l’idée que ces sommes représentaient de « l’argent frais » inexploité.
Sur d’autres points, Seydou Gueye a critiqué les affirmations du cher de l’État concernant les stocks de sécurité, qualifiant ses propos d' »hérésie ».Aussi, a-t-il exprimé des préoccupations quant aux implications juridiques des initiatives de renégociation de contrats dans des secteurs clés comme la santé, l’eau et les industries extractives.
Pour terminer, les membres de l’Apr ont appelé à une gouvernance plus transparente et cohérente, soulignant l’importance de respecter les règles et valeurs de l’État de droit pour préserver la stabilité du Sénégal et son attrait pour les investissements étrangers.
…Serigne Modou Bousso Dieng dénonce la « dévolution pastéfienne »…
Serigne Modou Bousso Dieng, coordonnateur de la Confédération internationale des familles religieuses (Cifare), a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse à Touba, ce lundi, en réponse aux récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. La figure politico-religieuse, lmpar la même occasion, s’est aussi adressé au Premier ministre, Ousmane Sonko.
Pour Serigne Modou Bousso Dieng, Bassirou Diomaye Faye n’a pas rempli son rôle constitutionnel de manière adéquate, en adoptant une posture plus proche d’un militant politique que de celle d’un gardien neutre de la Constitution. Il critique également la déclaration de politique générale du Premier ministre, accusant le chef de l’État de ne pas respecter suffisamment la loi fondamentale du pays.
« L’attitude de Bassirou Diomaye Faye montre une dévolution vers une politique partisane, plutôt que de servir objectivement les intérêts de la nation », a déclaré le responsable politique lors de la conférence de presse. Il a qualifié cette dynamique de « dévolution pastéfienne », mettant en lumière une collaboration qui, selon lui, ne bénéficie ni à la nation ni à ses principes de gouvernance démocratique.
Serigne Modou Bousso Dieng a insisté sur le fait que le peuple sénégalais a toujours rejeté les tentatives de dévolution politique, qu’elles soient monarchiques, ethniques ou basées sur des alliances partisanes inappropriées. Il a exhorté Bassirou Diomaye Faye à revenir à une position de respect envers les institutions démocratiques et à servir la nation sans partialité.
…Thierno Bocoum critique BDF, le qualifiant de “président par intérim”
Thierno Bocoum, leader du mouvement « Agir », a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse, ce lundi 15 juillet, concernant la relation entre le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko. Il a déclaré que le chef de l’État agissait comme un « président par intérim ».
« Après avoir écouté le chef de l’État, nous avons constaté qu’il a choisi d’être un président par intérim, » a affirmé Thierno Bocoum, relevant une perception selon laquelle Bassirou Diomaye Faye ne remplirait pas pleinement le rôle de président de la République.
Il a ajouté : « Nous l’avons écouté pour savoir s’il a choisi d’être le président de la république ou bien un président auprès du Premier ministre. Après avoir écouté le chef de l’État, nous avons constaté qu’il a choisi d’être un président par intérim. »
Dans une interview accordée à la presse samedi dernier, le président Bassirou Diomaye Faye avait évoqué ses relations avec Ousmane Sonko, affirmant : « J’ai évolué pendant 10 ans sous son ombre avec loyauté, je l’encourage pour le fauteuil présidentiel car il s’est beaucoup sacrifié pour notre Projet. » Ces déclarations illustrent l’estime et la reconnaissance que le président Faye porte à son Premier ministre, malgré les critiques émanant de certains membres de l’opposition.
Le Dakarois
Sénégal : Vers une révolution écologique avec un cadre réglementaire pour les voitures électriques
Le lundi 14 juillet, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a annoncé un nouveau cadre réglementaire visant à promouvoir et encadrer l’usage des voitures électriques au Sénégal. Cette initiative marque un tournant significatif dans les efforts du pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et adopter des technologies de transport plus durables.
Lors d’un atelier dédié à la mise en place de ce cadre réglementaire, M. Ndiaye a souligné l’importance d’inciter les concessionnaires, les importateurs et les usagers à opter pour les véhicules électriques. « Il est nécessaire de mettre en place un cadre réglementaire permettant d’inciter les concessionnaires, les importateurs et les usagers à opter pour les véhicules électriques », a-t-il déclaré.
Le nouveau cadre vise à favoriser le développement des voitures électriques au Sénégal tout en luttant contre les émissions de gaz à effet de serre. « Le cadre de réglementation examiné aujourd’hui concourt résolument au développement des voitures électriques au Sénégal et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports », a affirmé le ministre.
L’introduction des véhicules électriques nécessite une stratégie bien réfléchie et coordonnée en matière de réglementation. M. Ndiaye a annoncé que le Sénégal bénéficie du soutien de l’Angleterre, notamment par le biais de la société Manufacturing Africa, une entreprise anglaise. « Avec l’aide de la société Manufacturing Africa, nous allons chercher les voies et moyens de doter notre pays non seulement d’un cadre réglementaire, mais aussi des dispositifs nécessaires pour pousser les Sénégalais à utiliser davantage les véhicules électriques », a-t-il ajouté.
En parallèle, le ministre a annoncé l’élaboration d’un « schéma directeur global » des infrastructures et des systèmes de transport au Sénégal. Ce plan vise à assurer une multimodalité et une intermodalité entre les différents types de transport, particulièrement à Dakar. « L’objectif de ce schéma est d’avoir une multimodalité et une certaine intermodalité entre les types de transport afin de reconfigurer les infrastructures et les transports, particulièrement à Dakar », a-t-il expliqué.
La transition vers la voiture électrique est perçue comme une opportunité de réduire les coûts et d’améliorer le confort des transports publics. « La transition vers la voiture électrique permettra non seulement de réduire les coûts mais aussi d’impacter positivement les populations, parce qu’il y aura des transports de masse très confortables, avec des tarifs préférentiels », a assuré Malick Ndiaye.
Le ministre a également exhorté le secteur privé national à investir dans les infrastructures de recharge pour voitures électriques. « Je l’invite […] à ne pas être attentiste au risque de laisser le vide actuel aux multinationales et de perdre cette grande opportunité », a-t-il averti. Il a précisé que les offres locales seront étudiées avec diligence par les ministères concernés.
La mise en place de ce cadre réglementaire pour les voitures électriques au Sénégal représente une étape clé vers un avenir plus vert et plus durable. En combinant le soutien international, une réglementation claire et une invitation ouverte au secteur privé, le Sénégal se positionne comme un pionnier de l’adoption des technologies de transport écologiques en Afrique de l’Ouest.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°225 – du 16/07/2024
Primature : Remise du Pré-rapport sur le contrôle et la vérification des titres et occupations du domaine public maritime
Le lundi 15 juillet 2024, la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM) dans la région de Dakar a officiellement remis son pré-rapport au Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO. La cérémonie s’est déroulée dans la salle de conférence de la Primature.
Instituée par arrêté n° 006632 du 13 mai 2024, la commission a travaillé intensivement pendant deux mois pour élaborer ce document. La remise du pré-rapport a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, dont le Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement et Président de ladite Commission, ainsi que le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, accompagnés des autres membres de la commission.
Le pré-rapport présenté constitue une étape cruciale avant la finalisation du rapport définitif. Ce dernier sera transmis au Président de la République dans le courant de cette semaine, après son approbation par le Premier Ministre. Ce document est le résultat d’un travail rigoureux visant à clarifier et réguler les titres et occupations sur le DPM, afin d’assurer une gestion transparente et équitable des terres publiques.
Lors de la cérémonie, le Premier Ministre Ousmane SONKO a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du travail accompli et l’engagement démontré par les membres de la commission. Il a souligné l’importance de ce rapport pour la bonne gouvernance et la préservation des ressources publiques. En félicitant les membres de la commission, il a également réaffirmé son soutien à la mise en œuvre des recommandations qui seront formulées dans le rapport final.
Le Domaine Public Maritime constitue une ressource précieuse et sensible pour le développement économique et environnemental de la région de Dakar. La commission ad hoc a pour mission de vérifier la légitimité des titres et des occupations, qu’ils soient anciens ou nouveaux, afin de prévenir les abus et d’optimiser l’utilisation de ces espaces. Le rapport final, attendu avec impatience, devrait fournir des recommandations claires et applicables pour améliorer la gestion du DPM.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de réformes administratives et de transparence, prônée par le gouvernement sénégalais. La remise du pré-rapport marque une étape décisive vers une meilleure régulation et une utilisation plus responsable des terres publiques dans la région de Dakar.
Insolite à la crise à la cité du Lac Rose : Occupations illégales des 100 000 logements
Depuis vendredi dernier, la tranquillité de la Cité du Lac Rose a été perturbée par un événement inédit. Des groupes de personnes occupent illégalement les habitations du programme des 100 000 logements, un projet du régime du Président sortant Macky Sall. Cette occupation illégale a suscité des réactions et continue d’alimenter des rumeurs.
Selon certaines informations, ces habitations seraient la propriété de l’ancienne Première Dame, Marième Faye Sall, et que le Président aurait donné son approbation tacite pour que ces maisons soient occupées. Cependant, cette affirmation a été démentie par Ababacar Chimère Diouf, le véritable propriétaire des terrains et des logements en question.
Dans une déclaration publique, Ababacar Diouf a exprimé son indignation face à cette situation chaotique. « Ces terrains et logements m’appartiennent. Ces occupations sont totalement illégales et doivent cesser « , a-t-il déclaré avec fermeté. Il a également exhorté les autorités compétentes à intervenir pour mettre fin à cette anarchie.
L’occupation illégale de ces logements soulève de nombreuses questions concernant la sécurisation des projets immobiliers publics. Le programme des 100 000 logements, lancé pour répondre à la demande croissante en habitations, se trouve désormais confronté à un défi majeur. Les autorités locales et nationales sont appelées à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise et protéger les projets immobiliers publics.
En plus des préoccupations liées à la légitimité de ces occupations, des résidents locaux et des observateurs craignent que cette situation ne crée un précédent dangereux pour d’autres projets de logements à travers le pays. La capacité des autorités à gérer efficacement ce type de crise sera déterminante pour l’avenir des initiatives immobilières publiques au Sénégal.
Ababacar Chimère Diouf a également annoncé qu’il entreprendrait des actions légales pour récupérer ses biens et garantir que les occupants illégaux soient évacués. « Nous ne pouvons pas permettre que l’anarchie règne dans nos projets de développement. Il est essentiel que la loi soit respectée pour le bien de tous, » a-t-il affirmé.
Les résidents de la Cité du Lac Rose, de leur côté, appellent à une solution rapide pour rétablir la paix et la sécurité dans leur communauté. Les autorités locales sont sous pression pour prendre des mesures concrètes et mettre fin à cette occupation illégale, afin de protéger l’intégrité des projets immobiliers publics et de garantir le respect de la propriété privée.
En attendant une réponse officielle des autorités, les populations locales continuent de se mobiliser pour dénoncer cette situation. Des rassemblements pacifiques et des manifestations sont prévus dans les jours à venir pour attirer l’attention sur ce problème et exiger des actions immédiates.
Le programme des 100 000 logements, destiné à répondre à une demande croissante en logements abordables, se retrouve ainsi au centre d’une crise sans précédent. La résolution de ce conflit sera cruciale pour la crédibilité et l’avenir des projets de développement immobilier au Sénégal.
Fin de la subvention des semences écrémées : Mabouba Diagne annonce de nouvelles réformes agricoles
Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, a annoncé une série de réformes majeures dans le secteur agricole, notamment la fin de la subvention des semences écrémées. Cette décision, qui vise à réorienter les subventions vers des secteurs plus stratégiques, a été communiquée lors de sa visite dans les départements de Diourbel et de Gossas.
Lors de sa tournée, Mabouba Diagne a souligné la nécessité de réformer le système actuel des subventions agricoles. « Nous allons entamer des réformes sur les subventions, sur les semences. Mais, ce sera dans le bon sens. On va réorienter les subventions. Je ne veux plus subventionner des semences écrémées. Mon département entend se lancer dans la production de semences certifiées pour atteindre l’autosuffisance dans ce domaine, et ainsi avoir une agriculture durable et rentable », a-t-il déclaré devant des producteurs locaux.
Le ministre a annoncé le lancement du programme Agridiambar, visant à créer des coopératives agricoles communales et intercommunales pour accélérer les objectifs de souveraineté alimentaire. Il a encouragé les maires à former des coopératives et à collaborer pour renforcer la production agricole.
Mabouba Diagne a exprimé son mécontentement face au faible taux de distribution des semences et des engrais dans la région de Diourbel, signalant un niveau de distribution à seulement 30%. Il a menacé de rompre les contrats des opérateurs défaillants pour améliorer cette situation critique.
Pour faciliter la mise en œuvre des projets agricoles, le ministre a annoncé la création prochaine d’un portail en ligne destiné à recenser les projets dans chaque région. Cette initiative vise à améliorer la transparence et l’efficacité des interventions dans le secteur agricole.
Les autorités locales ont exprimé leur soutien aux réformes proposées par Mabouba Diagne. Le maire de Pattar Lia a notamment formulé des doléances pour lutter contre la salinité des terres, tandis que le maire de Tocky Gare a salué la visite du ministre, soulignant l’importance d’identifier les champions agricoles pour atteindre la souveraineté alimentaire.
Ces réformes et initiatives représentent un tournant décisif dans la politique agricole du Sénégal. En mettant fin à la subvention des semences écrémées et en promouvant la création de coopératives agricoles, Mabouba Diagne vise à instaurer une agriculture plus durable et rentable, contribuant ainsi à l’autosuffisance alimentaire du pays.
POSSIBILITÉ D’UNE CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE 2029 : Diomaye maintient le suspense
Dans son premier entretien avec la presse nationale, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye a discuté de divers sujets y compris la possibilité d’une candidature présidentielle en 2029, tout en exprimant son soutien à son Premier ministre, Ousmane Sonko.
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a accordé, samedi dernier, son premier entretien à la presse nationale, marquant, dès lors, une étape significative dans ses cent jours à la tête du pays. Lors de cette rencontre, le chef de l’État a abordé un large éventail de questions importantes et a dressé des perspectives sur sa vision politique.
Parmi les sujets abordés, la probabilité d’une deuxième candidature présidentielle en 2029 a particulièrement retenu l’attention. Face à cette question épineuse, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a choisi une réponse teintée d’humour et de prudence. « Un président de la République qui vient de boucler trois mois à la tête du pays et vous lui posez cette question pour sans doute créer une polémique comme vous savez si bien le faire vous les journalistes. C’est déraisonnable », a-t-il commenté avec un sourire qui en dit long.
Cette réponse évasive du chef l’État semble cacher une intention claire de maintenir le suspense et de ne pas précipiter les annonces importantes. « Je me prononcerai tardivement sur cette question. Espérez longuement que j’en parle. Je ne le ferai pas ! Vous pouvez encore attendre, » a-t-il ajouté, laissant percevoir qu’il voudrait peut-être reconquérir les voix des Sénégalais en 2029.
Pourtant, dans le même entretien, Diomaye a exprimé publiquement son soutien à son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour qu’il aspire à devenir président de la République à son tour, visant à apaiser toute spéculation sur d’éventuelles tensions entre les deux figures politiques. Le chef de l’État a clairement déclaré qu’il encourageait Sonko à viser haut, mettant l’accent sur leur collaboration loyale et leur ambition partagée pour la stabilité du Sénégal. « Je ne peux avoir de divergence avec mon Premier ministre parce qu’il me fait de l’ombre comme le disent certains. En effet, j’ai évolué sous son ombre pendant dix ans à me battre en toute loyauté. Je l’encourage non pas à l’orgner le fauteuil présidentiel ; mais à le regarder. J’avais souhaité à ce qu’il devienne président de la République car je que je le connais ; je sais qu’il en a les capacités et je mets en avant la stabilité du Sénégal, affirmé le locataire du Palais.
Concernant les pouvoirs actuels du Premier ministre qui est qualifié de « puissant » par certains opposants et observateurs, le président de la République a relevé a redéfini les angles. « Le Premier ministre n’a aucun pouvoir. Constitutionnellement, il est faible. J’avais suggéré de réduire les prérogatives du président de la République et d’accorder au Premier ministre quelques pouvoirs pour rétablir un équilibre », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le président Diomaye, renforçant les responsabilités du Premier ministre, désire établir un système de gouvernance plus dynamique, améliorant la responsabilité et la transparence au sein de l’exécutif. Cette réforme vise également à mieux répondre aux attentes des citoyens tout en assurant une coordination plus efficace des politiques publiques.
Le Dakarois
EDITO : De Senghor à Diomaye, toujours combattue, la Presse reste debout !
Les relations entre les politiques et la presse sénégalaise survivent le temps d’une rose. Courtisée par tous les opposants, elle devient infréquentable par tout politique qui accède au pouvoir. De Senghor, qui plongea la presse dans la clandestinité, à Abdou Diouf, qui permit de se déclarer et de paraître plus souvent, de Abdoulaye Wade, le père de la libération des médias, à Macky Sall, qui vécut l’ère des médias 2.0, aucun régime ne s’est fait l’économie de conduire des journalistes à la case prison. Aujourd’hui, le plus jeune des présidents élus du Sénégal souhaite son asphyxie fiscale.
Que n’a-t-on pas vu et subi, dans les épreuves imposées par l’État et les présidents de cette République ? À quand que le président de la République, son chef de gouvernement et ses ministres publient leurs fiches de paie pour nous faire savoir le montant de leurs impôts, on verrait qui contribue le plus en impôt sur le revenu. Surtout le premier ministre qui avait dénoncé avec vigueur l’impôt prélevé aux députés et resté muet devant le montant inscrit sur son bulletin de salaire.
Alors que ce soit Senghor, Diouf, Wade, Macky ou Diomaye, aucun pouvoir n’a jamais pu remporter un combat contre la presse et, au bout du compte, c’est toujours la presse qui gange. Car les présidents passent, cette presse demeure. Les geôles qui en ont tant accueillis, des journalistes emprisonnés par tous les régimes sont inscrits au tableau des héros de nos luttes contre les pouvoirs. Ils se nomment Mame Less Dia,feu Boubacar Diop, feu Sidy Lamine Niasse, Madiambal Diagne, Pape Alé Niang, Pape Ndiaye…………………………………..
La presse sénégalaise incarne la résilience. Elle a survécu aux attaques, aux tentatives de musellement et aux défis imposés par chaque régime. La relation entre le pouvoir et la presse a connu des tensions majeures sur la liberté d’informer et de dénoncer. Que ce soit pour limiter la couverture médiatique de la crise en Casamance, ou pour voter des lois d’amnistie après l’assassinat d’un haut magistrat, ou encore pour « reporter » des élections qu’elles soient législatives sous Wade et Présidentielle sous Macky, chaque tentative de restreindre la presse a été un échec.
Inspirée par les recommandations du vénéré Serigne Mountakha Mbacké, la presse sénégalaise a appris la résilience. Car, au bout de la résilience se trouve le bonheur absolu dans une liberté méritée. La presse est et restera le phare de la démocratie sénégalaise. Malgré les pressions, elle continue de se tenir debout, fidèle à sa mission d’informer et de dénoncer les abus de pouvoir.
Restons vigilants et soutenons cette presse qui, malgré tout, continue de se tenir debout pour tous, pour la vérité, pour le Sénégal. Les présidents passent, mais la presse demeure. Aujourd’hui plus que jamais, la Presse mérite respect et solidarité.
Pape Diogaye Faye
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°224 – du 15/07/2024
Trump évacué d’un meeting de campagne après des détonations, du sang visible sur son oreille
L’ex-président américain Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre, a été évacué samedi d’un meeting de campagne en Pennsylvanie après que des détonations ont été entendues. Des journalistes de l’AFP présents sur place ont constaté du sang visible sur son oreille.
Le porte-parole du Secret Service, chargé de la sécurité des présidents et ex-présidents, a rapidement assuré que Donald Trump « est en sécurité ». Cet incident s’est produit lors du dernier meeting de Donald Trump avant la convention républicaine, où il doit être officiellement investi candidat du Parti républicain pour affronter le président sortant démocrate Joe Biden.
Donald Trump venait de commencer son discours lorsqu’il a été mis au sol par les agents du Secret Service. Après quelques instants, il s’est relevé, entouré par les agents qui l’ont escorté de l’estrade jusqu’à sa voiture. Il a levé le poing en l’air en signe de défi sous les acclamations de ses partisans.
« On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l’air confus. J’ai entendu les coups de feu, ça sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit calibre », a déclaré à l’AFP John Yeykal, un sympathisant présent sur les lieux.
La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden a été informé de la situation.
Les conséquences de cet événement sur la campagne électorale restent encore incalculables. Ces derniers jours, l’attention était focalisée sur les doutes quant à l’état physique et mental de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump, 78 ans, surtout après leur débat du 27 juin, marqué par une performance jugée calamiteuse du candidat démocrate. Environ 20 parlementaires ont désormais appelé Biden à se retirer.
La vice-présidente Kamala Harris, envisagée comme une possible alternative, a réaffirmé samedi sa loyauté et sa confiance en Joe Biden lors d’un événement de campagne à Philadelphie, peu avant le meeting de Donald Trump dans le même État clé de Pennsylvanie.
« Il s’agit de l’élection la plus existentielle, la plus lourde de conséquences et la plus importante de notre vie et nous avons toujours su qu’elle serait difficile », a déclaré Kamala Harris. « Mais si nous savons une chose de notre président, Joe Biden, c’est que c’est un battant. Donc nous allons continuer à nous battre, à nous mobiliser et en novembre nous allons gagner. Nous allons gagner. »
Joe Biden, lui-même, a répété vendredi dans le Michigan qu’il restait dans la course. « Je suis candidat et nous allons gagner », a-t-il affirmé à ses partisans à Detroit. Il a également reçu le soutien de Bernie Sanders, figure de la gauche américaine.
Malgré la prestation désastreuse de Biden lors du débat, les sondages indiquent que cette performance n’a pas significativement modifié les préférences électorales. Cependant, Biden continue de montrer un retard persistant dans certains États décisifs, ce qui reste une tendance inquiétante pour les démocrates.
Avec les récents événements et les incertitudes entourant les deux principaux candidats, l’élection présidentielle de novembre s’annonce comme l’une des plus imprévisibles de l’histoire récente des États-Unis.
100 jours au pouvoir : Adji Mergane Kanoute évalue le début de mandat du Président Diomay Faye
À l’occasion de ses 100 premiers jours au pouvoir, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé face à la presse, suscitant de nombreuses réactions, dont celle de la vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Adji Mergane Kanoute. Sa réaction s’est distinguée par une évaluation équilibrée, comprenant des louanges, des critiques constructives et des suggestions.
Adji Mergane Kanoute a salué la clarté et la structuration des propos du président, affirmant qu’il a montré « une sérénité et une maîtrise de certains dossiers ». Elle a noté que le président a reconnu les défis posés par « la pandémie de la Covid-19, la guerre russo-ukrainienne et les tensions au Moyen-Orient », héritage du précédent gouvernement de Macky Sall.
Revenant sur les réalisations modestes de ces premiers mois, Kanoute a indiqué que le président a apporté des éclaircissements sur divers sujets tels que « la fiscalité et l’agriculture ». Cependant, elle a remarqué qu’il a évité de répondre à la question des Eurobonds, laissant un point d’interrogation sur cette question financière cruciale.
Concernant l’emploi des jeunes, Kanoute a noté que le président semble poursuivre les initiatives de son prédécesseur, notamment dans « la formation professionnelle et l’agriculture », reconnaissant ainsi « la pertinence du PSE et le travail remarquable du Président Macky Sall ». Elle a souligné l’importance de ces programmes pour le développement économique du pays.
Toutefois, la vice-présidente a exprimé plusieurs préoccupations :
Transparence sur les Contrats : Kanoute a demandé plus de transparence concernant les contrats évoqués par le président, notamment ceux « avec surfacturations ». Elle a insisté sur la nécessité de clarté pour éviter toute suspicion de mauvaise gestion.
Respect de l’Assemblée Nationale : Elle a critiqué la déclaration du président sur l’Assemblée nationale, rappelant que « les 165 députés, élus au suffrage universel, représentent le peuple souverain ». Selon elle, la suggestion du président selon laquelle le Premier ministre pourrait s’adresser à un jury populaire est « à condamner ». Elle a insisté sur le fait que « le Président de la République n’est pas élu par tous les Sénégalais mais il est le président de tous les Sénégalais », et que cette déclaration pourrait être mal interprétée, suggérant que n’importe qui pourrait « prendre les prérogatives de son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye ».
Adji Mergane Kanoute a offert un retour équilibré sur les 100 premiers jours de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. Tout en reconnaissant les réalisations et la clarté des propos du président, elle a souligné l’importance de la transparence et du respect des institutions démocratiques. Ces suggestions et critiques constructives visent à renforcer la gouvernance et à assurer un développement équitable pour tous les Sénégalais.
ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOUSSA KANTÉ : « Mon objectif est de représenter mon pays à la CAN et au Mondial »
En vacances actuellement, l’international sénégalais Moussa Kanté, footballeur à l’Olympique Lyonnais, a accordé une interview au Dakarois Quotidien au cours de laquelle il a abordé la question de son adaptation lors de sa première saison en France, de ses objectifs de progression vers l’équipe première de Lyon, ainsi que de ses aspirations à jouer dans des championnats renommés comme ceux d’Espagne et d’Angleterre.
Vous êtes en vacances, comment se déroulent vos journées ?
Les vacances se passent bien, je profite de la famille et des amis, car une fois la saison commencée, je n’aurai pas beaucoup de temps pour les voir. Il faut rester en forme pour la prochaine saison.
Vous êtes aussi passionné d’élevage et d’ailleurs vous éleviez des lapins à Dakar Sacré-Cœur, votre ancien centre de formation
J’aime beaucoup les lapins, je peux dire. Quand j’étais au DSC, depuis la classe de CE1, il y avait un moment où je ne voulais plus vivre au centre. Tous mes amis étaient sortis de l’internat sauf moi. Comme j’habitais tout près, je pensais que je rentrerais chez moi et que je reviendrais au centre pour les entraînements. Quand les dirigeants m’ont demandé ce que je voulais faire, je leur ai répondu que j’élevais des lapins chez moi et que je désirais m’occuper d’eux. Ils m’ont proposé de les amener au centre. Au début, c’était juste une excuse pour sortir, mais finalement, ils ont accepté que je les ramène au centre. Je n’avais plus d’excuses et j’étais obligé de m’en occuper.
Qu’est-ce qui vous a le plus affecté dans votre carrière ?
Je dirais que c’était lorsque nous sommes allés à Linguère et que nous avons perdu 5-0. Cette défaite a été difficile à encaisser, surtout après un long trajet pour y arriver, suivi d’une panne sur la route de retour à Dakar.
Bilan de la saison 2023 / 2024 ?
C’était ma première saison en France et j’ai beaucoup appris. L’intégration s’est bien passée, Alhamdoulilah. Malgré quelques hauts et bas, la saison était satisfaisante dans l’ensemble.
Vos objectifs collectif et individuel pour la saison prochaine ?
Individuellement, mon objectif est de jouer avec l’équipe première de Lyon en Ligue 1. J’ai été titulaire indiscutable avec l’équipe réserve, mais maintenant, je vise à performer au plus haut niveau. Collectivement, Lyon vise certainement des succès après une saison avec des défis.
Comment s’est passée votre intégration dans l’équipe lyonnaise ?
L’intégration a été un peu difficile. En France, c’est différent du Sénégal où l’accueil est plus chaleureux. Il faut être patient, car les joueurs voient souvent les nouveaux comme des concurrents. Mais avec le temps, les relations s’améliorent.
Peu après la Chan, s’en est suivie la coupe d’Afrique des moins de 20 ans et vous n’étiez pas sélectionné ? Y avait-il des échanges avec Malick Daff ?
Non. Nous n’avons jamais parlé de ça. Il fait ses choix et je les respecte.
En tant que footballeur, est-ce que vous avez rencontré des difficultés depuis le début de votre carrière ? Genre des disputes avec des coéquipiers ou un entraîneur ?
Je ne crois pas que j’ai une fois eu des problèmes avec qui que ce soit. Le football, c’est ma passion. Même si j’y rencontre des difficultés, je me dis que c’est ma passion. C’est moi qui le veux et c’est moi qui veut réussir dans ce métier.
Très talentueux, mais souvent remplaçant en sélection, comment gérez-vous la concurrence dans l’équipe nationale ?
Il n’y a pas vraiment de concurrence, le coach me place souvent sur les côtés alors que je me sens plus à l’aise au milieu. C’est une question de rôle tactique.
Quelle est votre relation avec l’entraîneur de Lyon ? Avez-vous discuté d’une possible promotion en équipe première ?
Nous avons une relation professionnelle. Nous discutons souvent du travail et il me donne des conseils précieux pour m’améliorer. Nous avons évoqué la possibilité de jouer avec l’équipe première à l’avenir.
Votre contrat incluait-il spécifiquement de jouer avec l’équipe réserve ?
Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, mais j’ai joué des matchs amicaux avec l’équipe première pendant la saison. Cela m’a beaucoup aidé à gagner en confiance et à progresser.
Prévoyez-vous de rester à Lyon longtemps ou envisagez-vous de relever de nouveaux défis ?
Pour l’instant, je me concentre sur la saison prochaine. Après cela, je verrai quelles opportunités se présentent. J’aimerais relever de nouveaux défis dans des championnats comme l’Espagne ou l’Angleterre.
En tant que joueur polyvalent, quels aspects de votre jeu personnel cherchez-vous à améliorer ?
Je dois travailler sur ma patience et mes capacités de récupération de balles. Ce sont des aspects que je souhaite renforcer pour être plus efficace sur le terrain.
Quels sont vos objectifs pour le reste de votre carrière ?
Mon objectif est de jouer la Ligue des Champions, de représenter mon pays à la CAN et à la Coupe du Monde. Ce sont des défis qui me motivent et que je souhaite réaliser dans ma carrière.
Quel est votre passe-temps quand vous n’êtes pas sur le terrain ?
Quand il n’y a pas de match, mes occupations principales sont de jouer à la playstation et de passer du temps avec mes amis.
Ndèye CAMARA
Bassirou Diomaye Faye intervient pour reporter la DPG de Ousmane Sonko
Le président Bassirou Diomaye Faye a révélé son intervention discrète concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, initialement prévue pour lundi. Face à la presse ce samedi, Faye a expliqué ses actions pour régler la situation tendue à l’Assemblée nationale.
« Je n’ai pas été silencieux sur ce qui se passe à l’Assemblée nationale. Mais je ne l’ai pas fait savoir à la presse », a déclaré Faye. Il a précisé que, bien que le Premier ministre Sonko ait été prêt à faire sa DPG, il a été interpellé par le député Guy Marius Sagna. Cette interpellation a déclenché un débat sur la légalité de la démarche de Sonko.
Pour résoudre la situation, Faye a convoqué le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, au palais. « J’ai dit à Amadou Mame Diop de rectifier le règlement intérieur le plus rapidement possible pour que le Premier ministre puisse venir faire sa DPG », a-t-il expliqué. Suite à cette discussion, Diop a organisé une réunion pour mettre à jour le règlement intérieur.
Le président a également parlé directement à Ousmane Sonko, lui demandant de reporter sa déclaration prévue pour lundi. « Ousmane Sonko avait dit vouloir faire sa DPG devant une assemblée populaire lundi, je lui ai dit de sursoir puisque j’ai discuté avec les membres de l’Assemblée », a ajouté Faye. Sonko a accepté cette demande, permettant ainsi de modifier le règlement intérieur avant de procéder à la DPG.
L’intervention de Bassirou Diomaye Faye a permis de désamorcer une situation potentiellement conflictuelle à l’Assemblée nationale. En agissant en coulisses et en facilitant la mise à jour du règlement intérieur, Faye a assuré que le Premier ministre Ousmane Sonko pourra faire sa déclaration de politique générale dans un cadre légal et ordonné. Cette action démontre la volonté du président de maintenir la stabilité institutionnelle et de respecter les procédures légales.
Bassirou Diomaye Faye : «Je n’ai rien trouvé» dans les fonds spéciaux et politiques
Dans une interview marquant ses 100 premiers jours au pouvoir, le président Bassirou Diomaye Faye a révélé des informations troublantes concernant l’état des fonds spéciaux et politiques de la présidence. Selon ses déclarations, les caisses sont totalement vides, soulevant des questions sur la gestion de son prédécesseur, Macky Sall.
Interrogé par cinq médias sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a été clair : « Je n’ai rien trouvé. » Ces fonds, connus pour leur caractère secret et leur gestion opaque, étaient estimés à 10 milliards de F CFA par an sous la présidence de Macky Sall. À titre de comparaison, ils étaient de 8 milliards F CFA sous Abdoulaye Wade et de 500 millions F CFA sous Abdou Diouf. Leur opacité a toujours suscité des critiques, notamment en raison de l’absence de traçabilité et de contrôle.
Lors de sa campagne, Faye avait promis de supprimer ces fonds spéciaux pour plus de transparence. Cependant, il semble maintenant réévaluer cette promesse. Le président envisage désormais de transformer ces fonds en fonds secrets, gérés par un comité restreint. Cette décision vise à maintenir une certaine flexibilité tout en assurant un contrôle plus strict.
Les révélations du président Bassirou Diomaye Faye sur l’état des fonds spéciaux et politiques de la présidence posent des questions importantes sur la gestion précédente et l’avenir de ces fonds. En optant pour une gestion par un comité restreint, Faye cherche à équilibrer la nécessité de transparence avec la réalité des besoins de gestion de l’État. Les Sénégalais attendent maintenant de voir comment cette nouvelle approche sera mise en œuvre et si elle apportera la transparence et la responsabilité promises.
Bassirou Diomaye Faye justifie la non-suppression du CESE et du HCCT : explications du Président
Lors de sa campagne électorale, Bassirou Diomaye Faye avait promis de supprimer certaines institutions mises en place par son prédécesseur, Macky Sall, jugées inutiles pour le pays. Pourtant, cent jours après son investiture, le Conseil économique, environnemental et social (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) sont toujours en fonction. Face aux questions des médias, le président Faye a expliqué les raisons de ce retard.
Interrogé sur le maintien du CESE et du HCCT, Bassirou Diomaye Faye a assuré qu’il n’a jamais renoncé à sa promesse. « Nous avons pris des engagements pour ces institutions. Nous n’avons jamais changé d’avis sur ces institutions. Mais pour les changer, il faudrait changer la charte fondamentale et ceci n’est possible que si nous sommes majoritaires à l’Assemblée nationale. Or, tout le monde sait que nous ne sommes pas encore majoritaires à l’Assemblée », a-t-il expliqué.
La suppression de ces institutions nécessite une modification de la charte fondamentale, un processus complexe qui dépend de la composition de l’Assemblée nationale. « Nous devons prendre tout notre temps pour faire les meilleurs choix pour le Sénégal. Pas pour moi, ni pour ceux qui m’ont accompagné, mais pour le Sénégal », a souligné le président Faye.
Le président a indiqué que la suppression du CESE et du HCCT devrait intervenir après la dissolution de l’Assemblée nationale et l’installation d’une nouvelle législature. Cette étape cruciale permettra d’obtenir la majorité nécessaire pour effectuer les changements promis.
Malgré les promesses de campagne, Bassirou Diomaye Faye se heurte à des obstacles législatifs pour supprimer le CESE et le HCCT. En attendant une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, le président reste déterminé à tenir ses engagements, soulignant la nécessité de prendre des décisions réfléchies et bénéfiques pour l’ensemble du pays. Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir de ces institutions et la réalisation des réformes annoncées.
Les premières révélations du nouveau président : Bassirou Diomaye Faye accuse Macky Sall de surfacturations inacceptables
Cent jours après son investiture, le président Bassirou Diomaye Faye a accordé sa première interview à la presse sénégalaise, dressant un tableau préoccupant de la situation économique héritée de son prédécesseur, Macky Sall. Lors de cette entrevue, Faye n’a pas mâché ses mots, révélant des contrats douteux et des surfacturations qu’il juge inacceptables.
Dès son arrivée au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye a pris la mesure des défis économiques auxquels le Sénégal fait face. « Nous avons trouvé des comptes quasiment au rouge, notamment à cause des contrats signés par mon prédécesseur », a-t-il déclaré. Le président a immédiatement ordonné un examen approfondi des secteurs sensibles et a sollicité plusieurs responsables pour faire un état des lieux.
Pour éviter une crise énergétique, Faye a rapidement pris des décisions cruciales. « Nous avons payé certaines dettes, notamment celle de la Société Africaine de Raffinage (SAR), pour qu’il n’y ait pas de coupure d’électricité », a-t-il expliqué. Il a également découvert qu’un arrêté avait été signé par Macky Sall le 29 mars pour augmenter le prix de l’eau. « Les Sénégalais allaient se lever un jour, constater la hausse et nous accuser », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la nécessité d’agir pour prévenir un mécontentement populaire.
Le président Faye a également révélé l’existence de contrats douteux avec des niveaux de surfacturations qu’il juge inacceptables. « J’ai demandé à ce que ces contrats soient bloqués parce que les intérêts du Sénégal n’étaient plus assurés », a-t-il affirmé. Cette décision vise à protéger les finances publiques et à garantir que les ressources du pays soient utilisées de manière transparente et efficace.
Les révélations de Bassirou Diomaye Faye mettent en lumière des pratiques de gestion financière douteuses sous l’administration de Macky Sall. En prenant des mesures rapides pour stabiliser l’économie et bloquer les contrats suspectés de surfacturations, Faye cherche à instaurer une gouvernance plus transparente et responsable. Ces premières actions sont cruciales pour restaurer la confiance des citoyens sénégalais dans leurs institutions et assurer un avenir économique plus stable pour le pays.
Détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale : Révélations choc des cadres implication
La Caisse de sécurité sociale (CSS) est au cœur d’un scandale de détournement de fonds, avec deux de ses cadres, T. Bop et M. Sow, impliqués dans une affaire de malversations financières à hauteur de 1,8 milliard de francs CFA. Les deux hommes ont été arrêtés par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte déposée par la direction de la CSS.
M. Sow, caissier à l’agence Wiltord de Colobane, a rapidement reconnu sa culpabilité. Il a expliqué aux enquêteurs que, chargé d’approvisionner la caisse, il avait constaté que Bop, délégataire comptable à l’agence de Plateau, soustrayait systématiquement des montants qui n’étaient pas retracés dans la base de données. Lorsqu’il a confronté Bop, ce dernier lui aurait expliqué que s’il ne le faisait pas, la hiérarchie le ferait, les encourageant ainsi à collaborer dans ces détournements.
Sow a déclaré avoir perçu environ 150 millions de francs CFA grâce à ces manœuvres frauduleuses. Il a également affirmé que Bop lui avait assuré de l’intraçabilité de leurs opérations et avait montré des preuves écrites de malversations impliquant leurs supérieurs.
De son côté, T. Bop a détaillé son rôle dans l’affaire. Arrivé en 2020 à l’agence Wiltord de Colobane, il était responsable des retraits d’argent des comptes de la CSS auprès de plusieurs banques, dont la Société Générale (Sgbs), la Banque de Dakar (Bdk) et la Banque Islamique du Sénégal (Bis). Il devait ensuite procéder au paiement des allocations familiales.
Bop a avoué avoir eu l’idée de profiter des transactions financières importantes et récurrentes pour redynamiser son entreprise, Transport Holding Bob. Avec la complicité de Sow, il détournait des fonds, enregistrant des chèques d’alimentation au profit de son caissier. Environ 500 millions de francs CFA ont été détournés, utilisés pour acquérir des camions, des bus et des terrains à Bambilor, Ndiakhirate et Keur Ndiaye Lô.
T. Bop a également accusé ses supérieurs de mauvaise gestion. Il a évoqué un rapport « explosif » de la Cour des comptes datant de 2014, qui aurait révélé des malversations financières au sein de la CSS, mais qui n’a jamais eu de suite. Bop affirme que cette impunité l’a motivé à imiter les pratiques de ses supérieurs.
Ce scandale met en lumière des problèmes de gouvernance au sein de la CSS et pose des questions sur l’intégrité des systèmes de contrôle internes. Les aveux de Bop et Sow devraient inciter à une enquête plus approfondie pour éradiquer la corruption au sein de l’institution. En attendant, la CSS doit prendre des mesures immédiates pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion transparente et responsable des fonds publics.
Kaolack : L’IIAA brille avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024
Les résultats du baccalauréat général 2024 pour la série L-AR de l’Institut « African American Islamic Institute Nasrul Elim » (IIAA) viennent de tomber, confirmant une fois de plus la tradition d’excellence de l’établissement au niveau de la région de Kaolack. Avec un taux de réussite impressionnant de 71,96%, l’IIAA surpasse largement les résultats de l’année précédente, qui étaient de 63,80%.
Sur les 132 candidats inscrits, 60 ont été admis d’office dès le premier tour, dont 31 avec mentions : 1 mention très bien, 9 mentions bien, et 22 mentions assez bien. De plus, 41 élèves ont été déclarés admissibles au second tour, dont 35 ont finalement réussi, portant le total des admis à 95.
Ces résultats exceptionnels sont le fruit d’un investissement constant et durable de l’équipe de l’IIAA. Depuis des années, le directeur général Cheikh Mahy Alioune Cissé et son équipe s’efforcent de créer un environnement propice à l’excellence académique. Leur engagement se traduit par des initiatives telles que des journées de synthèse avant le baccalauréat, destinées à mieux préparer les élèves aux épreuves.
Le succès de l’IIAA repose également sur l’engagement sans faille des équipes pédagogiques et du personnel administratif. Leur dévouement et leur abnégation sont des éléments clés de cette réussite. Les parents jouent également un rôle crucial en assurant un suivi rigoureux des apprentissages à domicile.
L’IIAA, fondé par feu Imam Assane Cissé (RTA), continue de faire honneur à la région de Kaolack par ses performances académiques remarquables. Ces résultats illustrent une communauté éducative unie et déterminée à offrir le meilleur à ses élèves.
Avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024, l’IIAA de Kaolack démontre une fois de plus son engagement envers l’excellence académique. Grâce à une équipe dévouée, des parents impliqués, et une stratégie éducative bien pensée, l’institut continue de briller et de faire la fierté de toute la région.
Mariama Massaly
Correspondate à Kaolack
Mobilisation Communautaire à Thionck Essyl : Objectif – 30 millions pour moderniser le centre de santé
Dans une démonstration impressionnante de solidarité, les habitants de l’arrondissement de Tandouck, regroupés sous l’association « Buludji », se mobilisent pour collecter 30 millions de francs CFA. Cette somme est destinée à améliorer le plateau technique du centre de santé de Thionck Essyl, réduisant ainsi la nécessité des évacuations médicales coûteuses et pénibles vers Ziguinchor.
Le Dr Abdel Kader Sarr, médecin chef du district de Thionck Essyl, a mis en lumière les nombreuses difficultés auxquelles le centre de santé est confronté. « On a identifié quelques difficultés, en rapport avec l’absence de radio numérique, l’indisponibilité de l’eau courante et le délabrement du bâtiment du centre de santé. Pendant l’hivernage, l’eau s’infiltre partout, aggravant les conditions déjà précaires, » explique-t-il.
Face à ces défis, le Buludji, en partenariat avec le district sanitaire, a conçu un projet ciblé pour y remédier. Ce projet prévoit de hiérarchiser les besoins et de mobiliser les fonds nécessaires, espérant ainsi résoudre au moins une partie des problèmes avec un budget estimé à 30 millions de francs CFA.
Le 11 juillet 2024, l’association Buludji, en collaboration avec le médecin-chef de district, a officiellement lancé la collecte de fonds. « Nous invitons toute la population à participer financièrement pour l’acquisition du matériel dont le district sanitaire a besoin, notamment un appareil électrocardiogramme, une radiographie numérique et des travaux de réfection pour améliorer l’étanchéité et l’approvisionnement en eau, » a déclaré Bourama Diémé, président du Buludji.
L’importance du centre de santé de Thionck Essyl pour l’arrondissement de Tandouck ne peut être sous-estimée. « Nous faisons cette collecte parce que le centre de santé de Thionck Essyl est le centre de référence du Boulouf. Tous les malades des postes de santé y sont référés, mais sans les équipements nécessaires, ils doivent être envoyés à Ziguinchor, ce qui engendre des coûts et des délais supplémentaires, » ajoute Bourama Diémé.
Le Dr Abdel Kader Sarr a tenu à remercier l’État pour ses efforts en matière de ressources humaines et d’équipement. « Nous avons reçu beaucoup de personnel, mais nous avons encore des lacunes à combler, notamment au niveau des postes de santé de Diégoune 1 et de la DPC d’Élana, » précise-t-il. Le district attend également l’affectation d’un chirurgien pour démarrer les césariennes, bien que l’anesthésiste réanimateur soit déjà en place.
Le village de Thionck Essyl, situé à 71 km au nord-est de Ziguinchor, polarise 20 villages, six communes, et 15 postes de santé, en plus de son centre de santé. L’association « Buludji », créée en 1959, continue de fédérer les associations du Boulouf pour soutenir des initiatives communautaires vitales.
La mobilisation en cours pour le centre de santé de Thionck Essyl représente un exemple éclatant de la force de la communauté dans la résolution des défis locaux, montrant qu’avec une volonté collective, des progrès significatifs peuvent être réalisés.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
PERFORMANCE MACROÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL : Ces trois défis face à Diomaye, selon la CEDEAO
En 2023, les tensions politiques ont affecté l’économie sénégalaise qui s’est retrouvée en dessous des chiffres prévisionnels. Cela s’est manifesté par une croissance modérée de 4,1 %, légèrement supérieure à l’année précédente (4,0 % en 2022). Malgré ces obstacles, plusieurs indicateurs économiques ont montré des améliorations notables, promettant un avenir florissant.
Les projections économiques pour les années 2024 et 2025 sont optimistes, prévoyant une accélération de la croissance économique. En 2024, le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait croître de manière substantielle, atteignant 7,6 %, stimulé par une augmentation de l’activité dans le secteur pétrolier avec l’entrée en service de nouveaux puits de production, ainsi que par une nouvelle production d’or et de phosphate. Cette tendance positive devrait se renforcer en 2025 avec une croissance projetée à 8,7 %, s’il n’y a pas de fausse note, d’après la CEDEAO dans son rapport sur la performance macroéconomique du Sénégal.
En effet, si le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et ses collaborateurs n’arrivent pas à gérer de façon proactive certaines situations, la croissance économique de notre pays risque d’en prendre un coup. La première éventualité à éviter est tout retard dans la production pétrolière des nouveaux champs. Ceci pourrait compromettre la dynamique de croissance prévue vu que le Sénégal a déjà accusé beaucoup de lenteur dans les délais d’exécution.
De plus, une augmentation persistante des prix du pétrole brut, bien que bénéfique en termes de recettes, pourrait représenter une menace pour le secteur réel de notre économie, ajoute la CEDEAO.
Le dernier scénario qui pourrait faire tache est la sortie définitive du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’AES. Il se trouve que les exportations vers la région sahélienne pourraient être affectées ; d’autant plus que le Sénégal dirige ses exportations principalement vers l’Afrique (36,2% en 2019) et puis, le Mali est le premier client du Sénégal, occupant près de 20% du marché sénégalais pour un montant avoisinant les sept cent vingt-deux (722) milliards de francs CFA en 2022.
Dans le cas où le Sénégal arrive à gérer ces situations, l’inflation moyenne devrait suivre une trajectoire descendante, atteignant 3,6 % en 2024 et 2,1 % en 2025, soutenue par la baisse continue des prix alimentaires. Parallèlement, le solde budgétaire devrait s’améliorer, passant à -3,9 % du PIB en 2024 et à -3,1 % en 2025, bénéficiant des nouvelles rentes issues du secteur pétrolier. Le ratio dette/PIB devrait également diminuer, atteignant 72,5 % en 2024 et 67,6 % en 2025, reflétant une gestion financière plus robuste.
Le Dakarois
SOS pour Kouthia : Alioune Tine interpelle les autorités pour soutenir l’icône de la comédie sénégalaise
La célèbre figure de la comédie sénégalaise, Samba Sine, plus connu sous le nom de Kouthia, traverse actuellement une période de santé critique, suscitant une vague d’inquiétude et de soutien parmi ses nombreux admirateurs et collègues artistiques. Alioune Tine, renommé défenseur des droits humains, a récemment lancé un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles interviennent et fournissent à cet artiste national les soins médicaux nécessaires.
Kouthia, connu pour son humour incisif et sa capacité à satiriser avec finesse les réalités sociales et politiques du Sénégal, a été confronté à des problèmes de santé graves, nécessitant une assistance médicale urgente. Alioune Tine a exprimé sa préoccupation via les réseaux sociaux, appelant spécifiquement la ministre de la Culture et le ministre de la Santé à agir rapidement pour aider « notre Charlot national », comme il l’a affectueusement surnommé.
Dans un tweet poignant, Alioune Tine a déclaré : « Il faut que les autorités de l’État aident le comédien Kouthia, Samba Sine, notre Charlot national à se soigner. La ministre de la Culture et le ministre de la Santé, merci d’aider Kouthia. »
Cette initiative survient alors que le Sénégal tout entier exprime sa solidarité envers Kouthia. De nombreux collègues artistiques et fans ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux et au travers de déclarations publiques, soulignant l’impact culturel et social significatif de Kouthia dans le paysage artistique du Sénégal.
Mbaye, une figure respectée du milieu artistique, a également pris la parole, soulignant l’urgence de la situation de Kouthia : « Meneulatoul dara bopam NDLR: Il est gravement malade et a besoin d’aide pour se faire soigner ». Ce témoignage renforce l’appel d’Alioune Tine pour une réponse immédiate des autorités.
L’appel d’Alioune Tine met en lumière la nécessité de soutenir les icônes culturelles du Sénégal, non seulement pour leur contribution artistique mais aussi pour leur rôle essentiel dans le tissu social et identitaire du pays. Alors que Kouthia lutte contre sa maladie, l’espoir demeure que l’État sénégalais répondra efficacement à cet appel pour assurer que Kouthia reçoive les soins appropriés et puisse continuer à enrichir la culture sénégalaise à travers son art unique et inimitable.
Sadio Mané : Pas de retour en Europe, focus sur l’Arabie Saoudite
Le retour en Europe de Sadio Mané était au cœur des rumeurs ces derniers jours. Florian Plettenberg, journaliste allemand bien informé, avait révélé l’intérêt du club autrichien du RB Salzbourg pour l’attaquant sénégalais. Cependant, Mané a décidé de rester en Arabie Saoudite, où il semble épanoui.
Papa Mahmoud Guéye, journaliste sénégalais, a confirmé que Mané n’envisageait pas de quitter l’Arabie Saoudite. « Pas du tout à l’ordre du jour. Il est très heureux en Arabie Saoudite », a-t-il répondu aux spéculations sur un éventuel retour à Salzbourg. Cette réponse ferme vient dissiper les doutes et montrer la satisfaction de Mané dans son club actuel.
Malgré cette décision, des informations provenant de médias saoudiens suggèrent qu’Al Nassr, le club actuel de Sadio Mané, souhaiterait se séparer de lui. Les dirigeants du club ne seraient pas convaincus par son association avec Cristiano Ronaldo. Toutefois, Mané a déjà entamé la préparation pour la nouvelle saison avec Al Nassr, montrant ainsi son engagement et sa détermination à réussir dans ce club.
Le champion d’Afrique 2021, qui a rejoint Al Nassr récemment, semble avoir trouvé un environnement qui lui convient en Arabie Saoudite. Sa décision de rester montre sa volonté de s’adapter et de contribuer au succès de son équipe. Les fans d’Al Nassr peuvent donc se réjouir de voir leur star sénégalaise évoluer sous leurs couleurs pour la prochaine saison.
Pour l’instant, Sadio Mané est déterminé à continuer son aventure en Arabie Saoudite. Sa décision de ne pas retourner en Europe, malgré l’intérêt du RB Salzbourg, souligne son attachement à Al Nassr et son désir de prouver sa valeur dans ce championnat. Les supporters attendent avec impatience de voir ce que la nouvelle saison réserve à leur équipe et à leur joueur vedette.
Maître Augustin Senghor restez zen et poursuivez la mission !
Ces derniers temps le président de la fédération sénégalaise de football, Maître Augustin Senghor fait l’objet d’attaques de toutes parts par des gens encagoulés, manipulateurs mus par des intérêts inavoués. Malgré tout cela il est resté zen et focus sur le programme et la mission quotidienne à accomplir pour le football de notre pays. L’assemblée générale ordinaire élective c’est dans douze mois et que ceux qui s’agitent aient e courage de se manifester. C’est mieux pour eux plutôt que de se réfugier derrière un clavier.
Connaissant l’homme pour l’avoir connu depuis les années 80/90 dans son équipe de Coumba Castel, au moment où j’évoluais à l’Asc Santhiaba et dans les couloirs des amphithéâtres de l’Université de Dakar, Me Augustin Senghor a toujours brillé et continue de le faire dans l’administration sportive de haut niveau. Aujourd’hui le poste de premier vice-président de la Confédération africaine de football qu’il occupe est la preuve de ses hautes qualités. Il a su mettre ses convictions bien ancrées au service de notre pays et du Mouvement sportif.
Après plus de dix années à la présidence de la FSF, Me Augustin Senghor présente un bilan brillant du football sénégalais et son rayonnement au-delà des frontières. Sous son mandat, la FSF est devenu un partenaire efficace et respecté, non seulement pour le CAF et la FIFA, mais également pour toutes les autres composantes du mouvement sportif.
Que ce soit comme footballeur à l’Asc Coumba Castel, à l’Union sportive goréenne (USG) puis comme dirigeant, durant toute sa vie, il a fait des leurs, les valeurs fondamentales du sport, qui sont le respect, la compréhension mutuelle, la tolérance, la solidarité et l’amitié.
Le Président Senghor, est avant tout un homme du sérail, maître d’œuvre du développement du football et de sa pratique par le plus grand nombre, il n’a eu de cesse d’oeuvrer pour la promotion de cette discipline, auprès de la jeunesse de notre pays, de notre continent. Il est attaché au développement du football national, à sa modernisation et à sa pratique par la jeunesse, mais en faisant toujours très attention à défendre les valeurs éthiques du sport. Grâce à son inlassable travail et à celui de toute son équipe, le football sénégalais a connu d’excellents résultats sur la scène sportive internationale. Les titres de champions d’Afrique dans toutes les catégories en sont est les parfaites illustrations. Ces succès sont également la preuve de la bonne relation entre la fédération, et le gouvernement. Et pourtant les épreuves de la vie ne l’ont pas épargné mais n’ont jamais affecté ni ses convictions, ni ses engagements en faveur du football. Simplicité, disponibilité, fidélité et surtout légitimité sont autant de qualités qui lui ont permis de porter au plus haut le football sénégalais.
Maitre Augustin Senghor, vous êtes l’ami des bons et des mauvais jours. Il est toujours là pour un soutien sans faille même s’il vous envoie au bout du monde, il est au bout du fil pour vous conseiller, vous soutenir. Il est un pilier de toute action accomplie avec lui. C’est un chef assumant ses responsabilités, agissant vite et efficacement pour que joueurs et encadrement soient à l’abri de tous risques. Il est ferme quand les résultats sont décevants. Il pousse à la reconquête des titres et des victoires. Qui ne connaît pas Augustin Senghor ce président, juste, équitable dont la chaleur et la convivialité font que la participation aux actions qu’il initie devient vite une complicité, un objectif et un cheminement commun sans faille.
Je l’ai vu travailler avec calme et lucidité, semer la confiance en cherchant le questionnaire traditionnel, si Augustin était un livre, il serait « le Petit Prince », un chanteur, Alain Barrière ou Georges Brassens, un texte, « Tu seras et tu es un homme mon fils », une musique, une danse bretonne au pied des remparts de Saint Malo et une peinture, une aquarelle de Dago.
Augustin Senghor, un homme qui ne laisse personne indifférente. L’ami dont la présence est précieuse et dont le sourire et l’humour vous font aimer la vie et dont la présence fait partie des moments heureux. Son côté convivial et chaleureux pourrait vous faire baptiser Joséphine ange gardien par tous ceux qui ont partagés un long chemin à ses côtés. C’est une valeur sûre qui nous fait croire à la richesse humaine. Me Senghor est un président porte-bonehuer.
Qu’il soit perfectible et transformable, nul mieux que le Président Augustin Senghor ne l’a compris durant tout son magistére. Il a toujours veillé à ce que l’essentiel soit préservé et que les contraintes particulières d’un jour ne remettent pas en cause un édifice global qui a fait ses preuves. et personne ne peut nier que c’est beaucoup grâce à lui que football sénègalais a progressé vers une gouvernance réellement partagée, au point que ses acteurs sont aujourd’hui reconnus partout.
Président, restez tel que vous êtes. les gens imbus de valeurs et de vertus sont heureux et fiers de vos résultats et de votre gestion surtout dans un moment où l’on désespère de ce monde où les valeurs s’effilochent. Votre volonté de faire pour le mieux tous ensemble et dans le respect des personnes est certainement une de vos caractéristiques, de votre manière d’agir, aussi bien comme éducateur que comme dirigeant.
Avec vous il y a eu des résultats, des améliorations et il y a eu la stabilité du staff technique dans la continuité, au moment où certains s’éternisent dans les instances sportives depuis plus de 20 ans sans résultats, et personne ne trouve rien à dire.
Merci pour ce long et exemplaire parcours d’homme au service du football et de la jeunesse.
Par Mbaye Jacques DIOP,
Journaliste Sportif
Master 2 Droit et Economie du Sport
Administrateur Club des Experts Sportifs,
Enseignant chercheur au BEM
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°223 – du 13 ET 14/07/2024
Appel au calme et à la justice : Birame Soulèye Diop face aux tensions aux ICS
Les récentes tensions entre les populations impactées par les activités des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et l’entreprise elle-même ont nécessité une intervention apaisante du ministre Birame Soulèye Diop. En réponse aux manifestations des villageois, qui ont érigé des barricades pour bloquer l’accès au site, le ministre a délivré un message appelant au calme et à la justice.
Lors de son intervention, le ministre Diop a rappelé les obligations des ICS envers les populations locales. Il a exhorté ces dernières à éviter le recours à la force pour exprimer leurs revendications. « Nul n’a le droit de se faire justice soi-même… cela crée le désordre », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de maintenir l’ordre et de privilégier les moyens légaux pour résoudre les conflits.
Les populations impactées par les activités des ICS réclament plusieurs millions de francs CFA en guise d’indemnisations suite à des opérations de sondage sur leurs terres. Ces revendications ont conduit à des manifestations, illustrant le mécontentement des villageois face à ce qu’ils perçoivent comme une absence de compensation équitable.
Le ministre Birame Soulèye Diop a insisté sur la nécessité pour les ICS de respecter leurs engagements envers les communautés locales. Il a également appelé à un dialogue constructif entre les parties prenantes pour trouver des solutions justes et équitables. « Les ICS doivent assumer leurs responsabilités et veiller à ce que les populations affectées soient justement indemnisées », a-t-il déclaré.
La situation tendue entre les populations impactées et les ICS nécessite une approche équilibrée et pacifique. Le ministre Birame Soulèye Diop a souligné l’importance de la justice et du respect de l’ordre pour éviter le chaos et assurer une résolution équitable des conflits. En appelant les parties à la retenue et au dialogue, il espère instaurer un climat de confiance et de coopération pour le bien de toutes les parties impliquées.
REFUS DE LIVRAISON DE 19 MINIBUS APRÈS SOLDE DE LA DETTE : Des transporteurs vilipendent MECTRANS
Des transporteurs accusent la MECTRANS de retenir illégalement la propriété de dix-neuf minibus après avoir remboursé intégralement leurs prêts en 2023. Ils demandent une intervention urgente pour résoudre cette situation et un audit de MECTRANS, en proie à des « magouilles », a appris Le Dakarois Quotidien par le biais de Dame Seck, le représentant du collectif des victimes.
La Mutuelle d’Épargne et de Crédit des transporteurs (MECTRANS), une institution de microfinance spécialisée dans le domaine du transport se retrouve au cœur d’un scandale financier. Un transporteur du nom de Dame Seck, à la tête du collectif des victimes de MECTRANS, défend que l’institution financière refuse d’effectuer un transfert de propriété sur dix-neuf (19) minibus en vert et blanc qui roulent dans la commune de Rufisque. Ce, après qu’ils ont totalement procédé au paiement de leur prêt depuis 2023.
En effet, Dame Seck, qui se confie au Dakarois Quotidien, précise que les minibus ont commencé à être livrés en 2019 aux premiers inscrits du projet sur les bases d’un accord tripartite entre les investisseurs, le GIE khar Yallah et MECTRANS. Le contrat liant les parties est d’un montant de sept millions six cents mille (7 600 000) de francs CFA payable sur une durée de 38 mois. La première étape est d’amener un apport de deux (2) millions de francs CFA. Le reste du montant est payé par tranche par le GIE Khar Yallah, s’occupant de l’exploitation et de l’entretien des véhicules jusqu’à échéance du contrat. C’est par la suite, après le paiement total de leur engagement, que les minibus reviennent totalement aux transporteurs ayant investi leurs fonds grâce à la récupération de leurs titres de propriété. « Dès que la dette est épongée, la recette journalière doit être versée directement à l’investisseur. Cela ne doit plus être versée au GIE qui paie, à son tour, MECTRANS. C’est ainsi qu’utilisant une des clauses du contrat qui permet un remboursement anticipé, nous avons décidé, il y a plus d’un an, de solder tout le montant. Chose que MECTRANS a acceptée puis nous a donné un délai d’une semaine pour nous livrer nos minibus. Mais, à notre plus grande surprise, la date échue, l’institution financière a catégoriquement refusé, gardant notre argent pour nous le restituer après une très longue attente », regrette M. Seck, qui voit en cette situation « un abus ».
Une veuve ayant investi l’héritage de ses enfants parmi les victimes
L’attitude de MECTRANS ne va pourtant pas décourager Dame Seck et ses camarades. Ils ont, dès lors, engagé des négociations. « Au début, MECTRANS nous a proposé d’attendre de recouvrer la totalité des dettes d’autres investisseurs venus après nous afin de nous donner nos véhicules et cela peut prendre deux ans, voire plus. Maintenant, elle refuse même de répondre à nos sollicitations par arrogance, mépris et excès de zèle », peste Dame Seck.
En outre, M. Seck déclare qu’ils ne reçoivent pratiquement que mille (1000) francs CFA de versement journalier pour des véhicules qui, chacun, est capable d’avoir une recette journalière avoisinant les cinquante (50 000) francs CFA.
Aussi, alerte-t-il toute personne qui voudrait investir chez MECTRANS pour « éviter d’autres victimes » car il y a cent (100) autres véhicules qui n’ont pas encore de propriétaires, selon lui.
Ayant foi au JUB, JUBAL, JUBANTI lancé par les nouvelles autorités, il les appelle à régler ce contentieux qui a trop duré. À l’en croire, dans leur collectif, beaucoup sont dans le désarroi car ont investi quasiment tous leurs avoirs dans ce projet. Parmi eux, une veuve dénommée A.R.G. qui a investi l’argent de son héritage et celui de ses enfants. « Après le décès de mon époux, je me suis retrouvée avec des orphelins dont je ne voulais pas dilapider l’héritage. Voilà pourquoi j’ai fait partie des investisseurs. Là, je suis très déçue. Parfois, on nous appelle pour nous verser une part des retombées de notre investissement. Toutefois, nous pouvons rester des mois sans qu’on ne nous donne un centime », explique-t-elle.
En définitive, Dame Seck affirme que leur collectif a loué les services d’un avocat. D’autre part, il propose qu’un audit de MECTRANS soit effectuée car il soupçonne des membres de l’institution financière de se servir de prête-noms pour jouir des mêmes droits que les transporteurs. Ce qui, selon lui, est un « conflit d’intérêts ». Il révèle également des « magouilles », avançant que des véhicules hors service depuis 2 à 3 ans continuent à payer l’assurance.
Le Dakarois
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°222 – du 12/07/2024
L’ANSD lance une enquête nationale sur le secteur informel
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) entreprend une initiative majeure en lançant une enquête nationale sur le secteur informel, prévue du 1er au 31 juillet 2024. Cette enquête, qui s’étendra sur l’ensemble du territoire national, vise à recueillir des données économiques essentielles pour une meilleure compréhension et évaluation de ce secteur clé.
Dr Abdou Diouf, directeur général de l’ANSD, a souligné l’importance de cette enquête lors d’une réunion de sensibilisation avec les acteurs du secteur informel. « Nous nous sommes réunis aujourd’hui avec les acteurs du secteur informel pour partager les objectifs de l’enquête nationale. Cette opération s’inscrit dans le cadre des activités de changement de l’année de base des coûts nationaux du Sénégal », a-t-il déclaré.
L’objectif principal de cette enquête est de recueillir des données économiques détaillées sur le secteur informel afin de mieux comprendre sa contribution à la création de richesse du pays. Ces informations permettront une planification plus efficace des programmes de développement. En établissant une situation de référence, l’ANSD espère obtenir une compréhension approfondie des acteurs du secteur informel, de leurs productions, charges, difficultés, ainsi que des caractéristiques de leur production.
Dr Diouf a souligné que ces données sont cruciales pour intégrer adéquatement le secteur informel dans le changement de l’année de base. Il a rappelé qu’en 2022, 40 % de la valeur ajoutée nationale provenait du secteur informel, démontrant son rôle central dans l’économie nationale. Environ trois millions cinq cent mille personnes étaient actives dans ce secteur en 2022, illustrant son importance dans la production économique du pays.
Khadim Sylla, président de l’association des commerçants et industriels du Sénégal, a salué cette initiative et appelé les acteurs du secteur informel à se montrer accueillants et disponibles pour faciliter le travail des enquêteurs. Selon M. Sylla, les résultats de cette enquête permettront non seulement à l’État d’identifier les acteurs du secteur informel et de comprendre leurs conditions de travail, mais également aux acteurs eux-mêmes de mesurer leur contribution exacte au PIB national.
Préparée depuis le début de l’année 2024, cette enquête sera menée par plus de 200 agents à travers tout le territoire national. Les agents de l’ANSD sont chargés de collecter des données précises et exhaustives auprès des acteurs du secteur informel, garantissant ainsi la fiabilité et l’exactitude des informations recueillies.
L’ANSD encourage tous les acteurs du secteur informel à participer activement à cette enquête, car leurs contributions sont essentielles pour obtenir une image complète et fidèle de la réalité économique du pays. La collaboration de tous est cruciale pour le succès de cette initiative, qui vise à améliorer la compréhension et la gestion du secteur informel, un pilier de l’économie sénégalaise.
En conclusion, l’enquête nationale sur le secteur informel menée par l’ANSD représente une étape cruciale dans la compréhension et l’intégration de ce secteur vital dans les politiques de développement du Sénégal. Les données recueillies permettront de mieux cerner les défis et les opportunités du secteur informel, facilitant ainsi l’élaboration de stratégies adaptées pour soutenir sa croissance et maximiser sa contribution à l’économie nationale.
Bignona : Les populations de Niamone dénoncent l’occupation anarchique et illégale de la forêt classée
Les habitants de Niamone ont exprimé aujourd’hui leur mécontentement en organisant une marche pacifique pour dénoncer l’occupation anarchique et illégale de la forêt classée de Bignona. Cette forêt, une ressource naturelle précieuse, est située entre les communes de Bignona, Coubalan, Tenghory, et Niamone, avec la majeure partie des terres localisée dans la commune de Niamone, comme l’a indiqué le porte-parole du jour, Cheikh Joachim Davilla Bessane.
La marche pacifique fait suite à un point de presse organisé en juin dernier au carrefour de Djirina, où les habitants avaient déjà exprimé leurs préoccupations. Malgré plusieurs tentatives pour attirer l’attention des autorités et des services concernés, notamment les eaux et forêts, ces derniers sont restés silencieux, selon les manifestants.
À l’issue de la marche, les populations ont déposé leurs doléances sous forme de mémorandum auprès des autorités administratives de Bignona. Parmi leurs revendications, les manifestants demandent :
La destruction de toutes les constructions illégales : Ils insistent sur la nécessité de démolir les bâtiments et installations qui ont été érigés sans autorisation dans la forêt classée.
La déclassification de la forêt classée : Ils souhaitent que cette forêt soit reclassée afin de permettre une meilleure gestion et protection des terres.
La restitution des terres à Niamone : Les habitants de Niamone demandent que les terres qui leur appartiennent de droit soient restituées pour éviter tout conflit futur et assurer une utilisation équitable et durable des ressources foncières.
Les manifestants ont souligné que malgré les nombreux courriers envoyés pour interpeller les autorités et les services concernés, notamment les eaux et forêts, aucune action concrète n’a été prise pour résoudre cette situation. Ils espèrent que les nouvelles autorités prêteront une oreille attentive à leurs revendications et agiront rapidement pour mettre fin à cette occupation illégale.
Cheikh Joachim Davilla Bessane, porte-parole des manifestants, a déclaré : « Nous avons tenté à plusieurs reprises d’alerter les autorités sur cette situation sans obtenir de réponse. Aujourd’hui, nous marchons pacifiquement pour montrer notre détermination et notre unité face à cette injustice. Nous espérons que cette fois-ci, nos revendications seront prises en compte et que des mesures concrètes seront prises pour protéger notre forêt. »
Les populations de Niamone comptent sur les nouvelles autorités pour mettre à nu les responsables de cette occupation illégale et anarchique de la forêt classée de Bignona. Elles exigent une enquête approfondie pour identifier les auteurs de ces actes et les tenir responsables de leurs actions. En outre, elles demandent que des mesures soient mises en place pour prévenir de telles situations à l’avenir et garantir la protection des ressources naturelles de la région.
La mobilisation des habitants de Niamone témoigne de leur engagement à protéger leur environnement et à défendre leurs droits fonciers. Cette marche pacifique est un appel à l’action pour les autorités afin qu’elles prennent des mesures immédiates pour résoudre cette situation préoccupante et assurer une gestion durable et équitable des ressources naturelles de la région.
DECLARATION DU SECRETARIAT EXECUTIF NATIONAL : 100 jours de confinement d’un Président de la République par un Premier ministre encombrant
Le 24 mars 2024, les Sénégalais ont opéré un changement en optant pour l’élection de nouvelles autorités à la tête du pays. En réalisant ainsi la troisième alternance démocratique en 24 ans, le peuple sénégalais, en toute souveraineté, a tenu sa place, honoré son rang et ouvert une séquence nouvelle dans le cours politique, économique et social de notre pays.
En bons démocrates, nous responsables et militants de l’Alliance Pour la République (APR), restons convaincus que lorsque le peuple s’exprime par la voie des urnes, il faut s’incliner, assumer avec fierté et dignité le rôle et la mission que nous confie l’histoire à l’issue de l’élection présidentielle, celui d’être l’alternative, celle de bâtir, dans un esprit d’ouverture et de rassemblement, une opposition intelligente mais ferme, républicaine mais déterminée pour la défense des intérêts supérieurs de la nation. C’est tout le sens qu’il faut donner à notre posture depuis l’installation des nouvelles autorités, en dépit des multiples affabulations, accusations et provocations, affirmations et menaces de toutes sortes.
Faire face et ne rien lâcher, placer d’abord et toujours la cause et les intérêts de nos compatriotes et du Sénégal au cœur de notre action, tels sont les fondamentaux structurants de notre orientation politique depuis le 1er décembre 2008 marquant la création de notre parti, dans le respect des institutions de la République, de l’État de droit et de la continuité de l’État.
Incontestablement, entre 2012 et 2024, le Sénégal a été qualitativement transformé à la faveur d’une vision et d’orientations ambitieuses ainsi que d’une méthode de travail cohérente. De même, le Sénégal, sous la période en revue a toujours fait preuve de résilience. Le régime sortant avait très tôt indiqué et mis en œuvre les impératifs à prendre en compte par les politiques publiques pour faire face aux crises, en atténuer les impacts sur l’économie afin de poursuivre la trajectoire d’émergence.
Parmi ceux-ci, la réduction de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, l’industrialisation durable et inclusive, l’accélération de l’atteinte des souverainetés alimentaire, sanitaire et pharmaceutique, la consolidation de la protection sociale et de l’équité territoriale ainsi que le renforcement du secteur privé national et de la bonne gouvernance.
Sans verser dans le triomphalisme les politiques publiques conduites par les différents gouvernements du Président Macky Sall ont mis le Sénégal en expansion économique dans tous les territoires et tous les secteurs, permis un rattrapage infrastructurel dans les villes et le monde rural, renforcé le capital humain, la mobilité collective (TER, BRT), la connexion et l’aménagement du territoire, la justice sociale et l’équité territoriale. Au surplus, il convient de consigner la mise en place d’un écosystème cohérent (l’adhésion du Sénégal à l’ITIE, le COS Petrogaz, l’Institut National du Pétrole et du Gaz, la loi sur le contenu local, la loi sur la répartition des ressources tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz, la mise à jour des codes pétrolier et minier) favorable à l’épanouissement d’une véritable économie pétrolière et gazière qui nourrit aujourd’hui toutes les espérances. En témoignent les prévisions de croissance et les avis des partenaires techniques et financiers du Sénégal. A l’épreuve du pouvoir nous avons mis en œuvre une vision audacieuse avec des résultats tangibles.
Il est aujourd’hui aisé de reconnaitre que ce legs constitue un point de confort majeur et incontestable pour les nouvelles autorités que ne manquent pas de saluer nos compatriotes.
En vérité, le Sénégal à l’instar de beaucoup d’autres pays en Afrique et dans le monde est pris en tenailles, depuis des décennies par des impatiences démocratiques et des urgences sociales qui exigent de tout gouvernant, l’élaboration d’un ordre de priorités et d’un agenda de reformes pour porter le développement et faire face aux mutations de notre époque. De ce point de vue, nos compatriotes, attendent du pouvoir actuel, un nouveau souffle et une nouvelle impulsion.
Paradoxalement, les actes inauguraux posés par le nouveau pouvoir ont semé le doute et l’incertitude. Les excès du Premier Ministre qui, cherchant à masquer l’insignifiance de l’actif des 100 premiers jours, saturent l’espace public par une parole qui crispe et irrite bon nombre de nos compatriotes. La dernière en date, relative à la Déclaration de Politique Générale est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase au mépris de son obligation de se présenter devant la représentation nationale, conformément aux dispositions de la Constitution. Son refus d’honorer son rang reste à nos yeux une attitude inacceptable mais digne de Ousmane Sonko, dans la droite ligne de son manque de respect pour les institutions de la République et dans la continuité de ses discours clivant et dangereux pour la cohésion sociale.
Les Sénégalais, qui avaient fondé beaucoup d’espoir sur l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye, restent préoccupés par l’inexistence du « Projet » dont la gestation proclamée semble avoir mis fatalement notre pays en mode pause.
Nous le savons de science certaine, l’économie se fonde sur la confiance. Mais aujourd’hui, après cent jours, la conviction d’une très large frange de l’opinion est que le Président Diomaye et son Premier ministre n’ont pas de direction. Cette perception accentue la déception et le manque de confiance.
« Il n’y a point de bons vents pour celui qui ne sait pas naviguer ». Les vents n’ont jamais été aussi favorables avec la stabilité politique, le pétrole, les ressources humaines mais le duo Diomaye-Sonko non seulement ne sait pas naviguer, mais n’a ni cap ni direction.
Notre pays aborde un tournant décisif. Les nouvelles autorités surfent sur la nécessaire reddition des comptes aux relents de chasse aux sorcières pour occulter l’absence de perspectives et le confinement du Président de la République par un Premier ministre de plus en plus encombrant et dont la compétence est sujette à caution.
A cet égard, l’Alliance Pour la République exige avec fermeté et solennité du premier ministre qu’il respecte la Constitution de République et l’Assemblée nationale, en se rendant sans délai devant la représentation nationale pour sa déclaration de politique générale afin d’édifier nos compatriotes sur les grandes lignes et les orientations des nouvelles politiques publiques ou sur ce qui en tient lieu.
Pour l’Alliance Pour la République, en vue de construire l’alternative, le temps est à l’unité et à la remobilisation des forces, à la concertation et à la consolidation de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar et à l’ouverture politique, dans une dynamique de consensus, de solidarité afin de préparer dans les meilleures conditions les échéances à venir et tracer ainsi les perspectives porteuses d’espérance pour nos vaillantes populations.
L’Alliance Pour la République (APR) appelle tous les militants et responsables à l’unité, à la mobilisation, à l’engagement et à la reprise de l’initiative politique à tous les échelons du territoire national et dans la diaspora, pour poursuivre le travail d’évaluation de notre participation aux dernières élections, conformément aux directives de son leader le Président Macky Sall.
Vive l’APR
Vive Benno Bokk Yaakaar
Vive le Sénégal
Fait à Dakar, le 11 juillet 2024
Le Secrétariat Exécutif National (SEN)
Déguerpissement des ambulants à Sandaga : Le maire Alioune Ndoye reste ferme
À l’heure actuelle, la tension est palpable au marché Sandaga à Dakar. Les affrontements entre les marchands ambulants et les agents municipaux de la mairie de Dakar-Plateau continuent, illustrant une situation conflictuelle qui semble loin de s’apaiser.
Malgré la pression croissante, le maire Alioune Ndoye ne semble pas fléchir. Dans une conférence de presse, l’ancien ministre de la Pêche a condamné les attaques « inacceptables » dirigées contre les agents municipaux. Il a réaffirmé son engagement à poursuivre les opérations de déguerpissement tant qu’il bénéficiera du soutien des autorités étatiques.
« Ce qui s’est passé au marché Sandaga est totalement inacceptable. Je rappelle aussi que nous allons assumer nos responsabilités. Nous allons continuer ces opérations de déguerpissement jusqu’à ce que les autorités étatiques qui nous avaient instruit de procéder à ces opérations nous demandent d’arrêter », a-t-il déclaré sur la RFM. Alioune Ndoye a également ajouté : « Ma décision est prise. Nous allons continuer de déguerpir sauf si l’État nous notifie de façon officielle et pour des raisons propres d’arrêter ces opérations ».
Les affrontements actuels à Sandaga sont symptomatiques de tensions de longue date entre les autorités municipales et les marchands ambulants. Ces derniers occupent une place centrale dans l’économie informelle de Dakar, mais leur présence pose également des défis en matière de gestion de l’espace public et de sécurité.
Alioune Ndoye, connu pour sa rigueur et sa détermination, a entrepris ces opérations de déguerpissement dans le but de réorganiser l’espace public et de restaurer l’ordre dans une zone souvent perçue comme chaotique. Toutefois, ces mesures sont loin de faire l’unanimité parmi les populations locales.
Les réactions à cette initiative sont partagées. Certains habitants de Dakar soutiennent les efforts du maire, arguant que les mesures de déguerpissement sont nécessaires pour améliorer la sécurité et la propreté de la ville. D’autres, notamment les marchands ambulants et leurs soutiens, dénoncent ce qu’ils considèrent comme une répression injuste qui menace leurs moyens de subsistance.
Un marchand ambulant, sous couvert d’anonymat, a exprimé son désarroi : « Nous n’avons nulle part où aller. Nos familles dépendent de ce que nous vendons ici. Nous demandons juste à être traités avec dignité et à avoir un endroit où nous pouvons travailler légalement ».
Le futur des opérations de déguerpissement reste incertain. La poursuite de ces mesures dépendra en grande partie des directives à venir de l’État. Toutefois, Alioune Ndoye a clairement indiqué qu’il n’entendait pas reculer face à la pression, insistant sur la nécessité de ces actions pour la gestion urbaine de Dakar.
En attendant, la situation à Sandaga reste tendue, et il est à prévoir que les affrontements se poursuivront tant que les revendications des marchands ambulants et des autorités municipales ne trouveront pas un terrain d’entente. La résolution de ce conflit nécessitera sans doute des négociations approfondies et une réflexion sur des solutions durables pour l’organisation du commerce ambulant dans la capitale sénégalaise.
Diplomatie Religieuse : L’ambassadeur de l’UE au Sénégal reçu par le khalife de Bambilor, Thierno Amadou Ba
Accompagné d’une délégation, l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean Marc Pisani, a effectué un déplacement à Bambilor où il a rencontré le khalife de la localité qui dit être content de l’accueillir: « Je suis en train de chercher les mots pour vous les délivrer. Je suis comblé de bonheur comme l’est la population de Bambilor d’avoir eu l’honneur de vous recevoir ici. Je me joins à eux pour vous accueillir chez vous », s’est réjoui le khalife Thierno Amadou Ba qui ajoute: « ce qui me fais le plus plaisir c’est l’initiative du maire qui vient de me dire que, durant le Conseil, il va plaider pour vous élever au au rang de citoyen d’honneur de Bambilor. Ceci est un honneur inqualifiable pour moi surtout que l’initiative vient du maire », a-t-il fait savoir.
« Vous êtes venu dans un environnement plein d’énergie et ce qui nous intéresse ici c’est l’humanisme et les valeurs qui ont été prônées par nos ancêtres, nos grands parents, nos guides spirituels qui ont mis le jalon d’une stabilité qui a permis d’être un carrefour de la diplomatie religieuse. Ceci peut être démontré par les nombreuses crises qui ont été dépassées dernièrement avant les élections. Tout le monde craignait le pire mais, heureusement, les prières de nos guides religieux, ont permis de retrouver la stabilité. Votre présence est une occasion pour nous de remercier pour vos actions à Bambilor. Et la plupart d’entre nous l’ignoraient jusque là. Par exemple, la maison de justice de Bambilor a été financé, entièrement, par l’Union européenne et votre visite nous a permis de le découvrir ainsi que beaucoup d’autres actions », a fait savoir le khalife Thierno Amadou Ba.
Pour sa part, l’édile de la localité a magnifié la visite de l’ambassadeur de l’UE avant de souhaiter que le partenariat qui lie l’Ong Fawzi Wana Diati dirigée le Khalife et l’UE soit durable.
« Cette cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est comme vous l’avez si bien dit une cérémonie prestigieuse qui revêt un caractère important à plus d’un titre eu égard à son sens mais aussi à sa haute portée solennelle. Parce que c’est un cadre d’échange, de réflexion mais aussi de dialogue puisque les conclusions de ce dialogue seront bénéfiques pour vous l’Union européenne, pour l’Union Africaine et pourquoi pas pour les Nations unies. Thierno Amadou Ba qui a initié cette rencontre s’est toujours engagé à promouvoir la cohésion économique, la cohésion sociale, la cohésion territoriale mais surtout la solidarité. Et ce sont les principes et les valeurs de l’injonction européenne. C’est pourquoi je voudrais souhaiter un partenariat durable à vos deux structures, Ong Fawzi Wana Diaty et l’UE », a indiqué Ndiagne Diop, maire de Bambilor.
Prenant la parole, le secrétaire général de la communauté chrétienne de Bambilor, s’est dit heureux de revenir chez le khalife où il se sens toujours chez lui.
« Nous sommes chez nous ici et nous nous sentons chez nous. Le khalife est docteur en diplomatie religieuse ce qui fait qu’aujourd’hui, beaucoup de chercheurs se penchent sur sa méthodologie en matière de diplomatie religieuse. Et nous l’en remercions et tout le monde sait que c’est à travers ses actions qu’il est entrain de rétablir certaines disparités. Nous sommes très content cher Khalife de revenir ici chez nous. Et à travers encore votre diplomatie religieuse, aujourd’hui vous avez affiché la commune de Bambilor telle une cité où il y’a beaucoup à faire. Ceux qui sont là ont déjà entrepris beaucoup de choses de ce que nous avons visité et nous encourageons tout le monde pour les efforts consentis pour réaliser tous ces projets et c’est extraordinaire. C’est pourquoi je voudrais féliciter aussi les femmes et les jeunes qui tiennent ces projets. Et nous disons à son excellence M. L’ambassadeur que la moisson est bonne et abondante malgré qu’il y’a encore du travail à faire. C’est pourquoi nous comptons à sur votre collaboration avec la commune pour que notre commune puisse rayonner », a dit Eugène Allela Badji, le représentant de la communauté chrétienne de la Bambilor.
A signaler que la délégation a visité le Poste de santé de Bambilor, les deux centres de transformation de fruits et légumes, la maison des jeunes de Bambilor, la maison de justice de Bambilor et le marché de Bambilor.
Aly Saleh
CHOISIR ENTRE LA FRANCE ET LA RUSSIE : Diomaye Faye maintient la diplomatie sénégalaise centriste
Depuis le début des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, le Sénégal, sous la direction de Macky Sall et maintenant, sous celle de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, adopte une politique de neutralité, priorisant la lutte contre le terrorisme et le développement économique. La rencontre de Diomaye et Macron à Paris ainsi que l’audience accordée par le chef d’État sénégalais au vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mickaïl Bagdanov, illustrent cette posture.
Le Sénégal, depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, adopte la neutralité. En juillet 2023, le président de la République, Macky Sall, disait en Russie : « C’est le même discours qu’on tient à Dakar, ici où à Washington ». Le quatrième chef d’État du Sénégal avançait, à l’époque, que l’urgence pour l’Afrique est ailleurs. « Chaque génération a son combat à mener. Le nôtre, c’est d’abord de combattre le terrorisme qui est en train de gangréner notre continent, mais aussi de travailler pour le développement de notre continent », précisait-il, afin de faire entendre aux belligérants que l’Afrique, en général, et le Sénégal, en particulier, ne devraient pas accepter – ou même ne permettront pas pour certains – de subir encore une guerre par procuration entre différentes puissances.
Aujourd’hui, le successeur de Macky Sall, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble opter pour la même posture. Ce dernier, s’étant rendu en France, juin dernier, devant son homologue français, a tenu un discours équilibriste, appelant à un nouveau souffle dans les rapports sénégalo-français. Les deux dirigeants, sans évoquer la crise russo-ukrainienne, sont tombés d’accord sur « un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d’amitié ». Et pourtant, la France, premier investisseur étranger du Sénégal, avec 12 % des parts de marché en 2023, contre 10,9 % pour la Chine, est un allié sûr de l’Ukraine.
D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, après ce voyage à l’Hexagone, que Diomaye Faye a subi les foudres des adeptes d’une rupture totale avec l’ancien colon, qui auraient voulu que le Sénégal rejoigne l’Alliance des États du Sahel (AES).
Cependant, malgré l’attitude renfermée des putschistes de cette confédération, le président sénégalais continue à vouloir maintenir le dialogue, favorisant l’union au 65e Sommet ordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où il a été désigné facilitateur en vue de pourparlers avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Un rôle qu’il partagera avec Denis Sassou-Nguesso, président la République du Congo.
C’est ainsi que, dans la même dynamique de maintenir, apparemment, la diplomatie sénégalaise centriste, le président Diomaye Faye a reçu, ce mercredi, Mikhaïl Bogdanov, envoyé par Vladimir Poutine, le chef d’État russe. Le vice-ministre des Affaires étrangères a échangé avec Diomaye du renforcement de la coopération bilatérale diversifiée entre le Sénégal et la Russie. Par ailleurs, dans la facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays, l’ouverture de la chambre de commerce et d’investissement d’Afrique, de Russie et d’Eurasie (CCIAR) était également au programme, hier.
À noter que, d’autre part, jusqu’à présent, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ne s’est pas encore prononcé clairement sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Après son élection, il s’est contenté de rassurer les partenaires du Sénégal. « Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux que le Sénégal tiendra toujours son rang, il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive », affirmait l’alter ego du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Le Dakarois
BACCALAURÉAT AU LYCÉE IIAA DE KAOLACK : Amadou Fall obtient une mention Très Bien
À Kaolack, le lycée franco-arabe African American Islamic Institute (AAII), également connu sous le nom d’Institut Islamique Africain Américain (IIAA), continue d’affirmer son engagement envers l’excellence. Cette année, l’élève Amadou Fall, de cet établissement scolaire hérité du regretté Imam Assane Cissé, s’est distingué en obtenant une mention Très Bien au baccalauréat, série L-AR.
Située à Médina Baye, une communauté religieuse renommée de Kaolack, l’école Nasrul Hilm a réalisé d’excellents résultats dans la série L-AR. 41 candidats ayant accédé au second tour, la structure a enregistré 31 mentions au total : 1 mention Très Bien, 9 mentions Bien et 22 mentions Assez Bien, atteignant ainsi un taux de réussite de 76,51%.
Ces résultats reflètent non seulement le dévouement des étudiants mais aussi l’efficacité pédagogique de l’équipe enseignante. L’IIAA demeure un pilier essentiel de l’éducation islamique au Sénégal, accueillant des jeunes du monde entier, notamment des Américains venus apprendre le Coran.
Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°221 – du 11/07/2024
Investissement et Partenariat : la rupture actée
Les flux d’investissement d’origine extérieure dans les hydrocarbures ont permis au Sénégal d’occuper le premier rang dans l’UEMOA pour la destination de choix des investissements directs étrangers avec plus de 2,6 milliards de dollars US – 1 700 milliards de F CFA – en 2022 et un léger tassement autour du même montant pour 2023 avec l’annonce de DP Word sur le port de Ndayanne. Malgré les tensions politiques depuis 2021 nos partenaires continuent leur investissement dans notre pays avec la forte conviction que nos institutions stables et la perspective des hydrocarbures garantiront un retour sur investissements de leurs capitaux au Sénégal.
Dans cette course effrénée pour attirer les IDE notre pays s’est doté de cadre juridique pour le partenariat avec la loi 2021-23 de mars 2021 relative aux contrats PPP afin de relancer l’investissement multisectoriel avec le secteur prive’ national et étrangers après le constat d’un endettement lourd contracte’ pour le financement des projets structurant du PSE. D’ailleurs le contrat scellé in extremis entre la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) et le groupe saoudien ACWA pour 459 milliards sans aucune diligence juridique, réglementaire et environnementale, de surcroît par un Président de la République en fin de mandat entre dans un cadre. Malheureusement pour nos partenaires, l’usine de dessalement sur l’Atlantique est si emblématique du forcing suspect et de la forfaiture administrative que même nos ambitions d’attirer les gros investisseurs internationaux ne peuvent justifier.
Comme pour donner un signal fort aux investisseurs et sans doute pour acter la rupture comme axe du PROJET, le Sénégal a décidé de rompre le contrat liant la SONES et le saoudien ACWA Power malgré les liens historiques entre les deux pays et surtout le soutien financier constant de ce pays via la BID et les fond saoudien de développement. Notre rang comme destination de choix de l’investissement en Afrique de l’Ouest – il est sur – y sera impacte’, cependant le nouveau pouvoir à le courage de respecter les promesses fortes prises devant les électeurs et le peuple sur une gouvernance à toute épreuve en ce qui concerne nos intérêts économiques et financiers vitaux . Qui ose douter maintenant de cette volonté de renégocier tous les contrats déséquilibrés dans le domaine des hydrocarbures et des infrastructures notamment.
Les alternances politiques régulières, la position géographique, la stabilité politique et sociale, l’équilibre politico – institutionnel et de plus en plus les énormes réserves gazières pourront toujours permettre à notre pays d’attirer les meilleurs investisseurs surtout si les réformes – clé dans l’environnement des affaires sont mises en œuvre.
Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructure et Energie
GIM-UEMOA et Mastercard concrétisent un partenariat stratégique historique afin de stimuler l’innovation et promouvoir l’inclusion financière dans la région UEMOA
Dakar, Sénégal, 10 juillet 2024 : Mastercard (entreprise technologique mondiale et schéma de paiement international) s’associe avec le GIM-UEMOA (schéma de paiement régional) afin d’intensifier les efforts conjoints visant à accelerer l’inclusion financière dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Ce partenariat entre Mastercard et le GIM-UEMOA représente une initiative transformatrice pour stimuler l’innovation en matière de paiement numérique dans la région et créer un environnement financier inclusif au bénéfice de la population de l’UEMOA. En outre, la collaboration permettra à GIMUEMOA de libérer de nouveaux potentiels avec ses banques affiliées pour offrir un large éventail d’avantages aux parties prenantes et offrira aux entreprises et aux consommateurs un meilleur accès à des offres avancées de cartes prépayées et de débit ainsi qu’à des solutions de paiement numérique innovantes.
« Le GIM-UEMOA s’est engagé à construire un écosystème numérique plus solide et sécurisé en Afrique de l’Ouest qui démocratise l’accès aux finances. Nous sommes convaincus que cette collaboration avec Mastercard apportera des avantages significatifs à nos concitoyens et contribuera à une croissance économique durable », a déclaré Minayegnan Coulibaly, DG du GIM-UEMOA.
« Chez Mastercard, nous exploitons la puissance de la technologie et des partenariats pour faire progresser la transformation numérique et pour cocréer des solutions de paiement robustes, transparentes et sécurisées. Nous sommes impatients de travailler avec le GIM-UEMOA pour accélérer l’adoption des méthodes de paiement émergentes en Afrique de l’Ouest et permettre aux entreprises et aux clients de libérer tout leur potentiel », a déclaré Dimitrios Dosis, Président EEMEA chez Mastercard.
A propos du GIM-UEMOA
Le Groupement Interbancaire Monétique de l’UEMOA (GIM-UEMOA), schéma de paiementrégional, Switch et Processeur régional, fédère 150 Membres qui sont les banques, les établissements financiers et postaux, les structures de microfinance et les Etablissements de Monnaie Electronique. Notre principale mission est de promouvoir les systèmes et moyens de paiement électroniques auprès des secteurs bancaires et financiers, des administrations et des populations de l’UEMOA.
Composée de huit pays – le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo – la région de l’UEMOA compte 141 millions d’habitants.
Plus d’informations : www.gim-uemoa.org
A propos de Mastercard (NYSE : MA) www.mastercard.com
Mastercard est un geant technologique mondiale dans le secteur des paiements. Notre mission est de connecter et d’alimenter une économie numérique inclusive qui profite à tous, partout, en rendant les transactions sûres, simples, intelligentes et accessibles. Grâce à des données et des réseaux sécurisés, des partenariats et de la passion, nos innovations et nos solutions aident les individus, les institutions financières, les gouvernements et les entreprises à réaliser leur plus grand potentiel. Avec des connexions dans plus de 210 pays et territoires, nous construisons un monde durable qui ouvre des possibilités inestimables pour tous.
Koumpentoum : Saisie de 365 kg de cocaïne par la Douane
Une nouvelle saisie majeure de drogue a eu lieu au Sénégal, cette fois orchestrée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum. Ce mercredi, les agents douaniers ont intercepté un camion lors d’une opération de routine, permettant de découvrir 365,04 kg de cocaïne soigneusement dissimulée à bord.
Selon des informations de Seneweb, les soldats de l’économie ont procédé à l’immobilisation du véhicule pour un contrôle approfondi. L’opération douanière a révélé 338 plaquettes de cocaïne dissimulées dans des cavités spécialement aménagées sur un plateau provenant de l’étranger.
La quantité de drogue saisie est impressionnante, avec une contrevaleur estimée à 29 203 200 000 FCFA (vingt-neuf milliards deux cent trois millions deux cents mille). Cette saisie démontre une fois de plus l’engagement et l’efficacité des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Cette saisie fait suite à plusieurs autres opérations réussies par les forces de sécurité sénégalaises, soulignant l’importance de la vigilance et de la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. La Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a une fois de plus prouvé son efficacité et son engagement à protéger le pays contre les menaces liées au trafic de stupéfiants.
La saisie de 365 kg de cocaïne à Koumpentoum par la douane sénégalaise représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Cette opération met en lumière le rôle crucial des forces de l’ordre dans la sécurisation du pays et la protection de ses citoyens contre les dangers des stupéfiants.
Coupe du Sénégal Juniors : Le Jaaraf triomphe face au Pegasus
Le Jaaraf a remporté la finale de la Coupe du Sénégal chez les juniors en s’imposant 2-0 face à Pegasus, ce mercredi, au Stade Diagaly Bakayoko. Ce derby dakarois a tenu toutes ses promesses et s’est avéré être une rencontre intense et passionnante.
La première mi-temps a été riche en occasions des deux côtés, mais aucune équipe n’a réussi à concrétiser ses actions. Les deux équipes se sont quittées dos à dos à la pause, avec une égalité 0-0. Le Jaaraf, pourtant, s’est montré particulièrement dangereux devant les buts adverses.
De retour des vestiaires, les coéquipiers de Hamidou Konté ont multiplié les efforts et ont gardé leur confiance face à un adversaire qui semblait s’étioler au fil du match. Le réveil brutal des Médinois est survenu après seulement 12 minutes de jeu en seconde période. Amadou Lette a inscrit le premier but à la 57e minute, donnant l’avantage à son équipe.
Quelques minutes plus tard, le remplaçant Khadim Ngom a scellé la victoire en réalisant le break à la 66e minute sur une passe de Boury Niang. Malgré des efforts constants et de multiples occasions devant les cages de Hamidou Konté, Pegasus n’a pas réussi à trouver le fond des filets.
Le gardien du Jaaraf, Hamidou Konté, est resté serein tout au long du match, gardant un clean-sheet lors de cette finale. Au coup de sifflet final, le Jaaraf s’est imposé 2-0, succédant ainsi au Sahel AC et décrochant le titre de la Coupe du Sénégal Juniors.
Ndeye Camara
Coupe du Sénégal des cadets : Génération Foot triomphe aux tirs au but
Les académiciens de Génération Foot se sont imposés face à Keur Samba Kabatoki en finale de la Coupe du Sénégal des moins de 17 ans, mercredi, au Stade Diagaly Bakayoko. Après un match nul 1-1, les jeunes Grenats ont triomphé lors de la séance de tirs au but (4-3).
Après l’Étoile Lusitana, c’est au tour de Génération Foot de monter sur le trône de leur catégorie. Les jeunes Grenats ont montré leur puissance dès l’entame du match. Multipliant les occasions, les protégés d’Assane Diop ont fini par ouvrir le score grâce à Mouhamed Diao à la 45+1 minute. Les académiciens sont ainsi rentrés aux vestiaires avec un avantage.
Les Kaolackois de Keur Samba Kabatoki sont revenus sur le terrain avec la détermination de revenir au score. À force de pousser, ils ont arraché l’égalisation juste avant le coup de sifflet final (90+6) grâce à Modou Diammeh.
Lors de la séance de tirs au but, les Grenats ont marqué quatre de leurs cinq tirs, tandis que les Kaolackois en ont raté deux. En éliminant le JOG en quart de finale (3-0) et l’AS Darou Salam (4-0) en demi-finale, les académiciens de Génération Foot ont prouvé qu’ils méritaient largement leurs médailles.
Ndeye Camara
Euro 2024 : Ollie Watkins offre à l’Angleterre une place en finale
Dans un match haletant, l’équipe d’Angleterre a réussi à arracher sa qualification pour la finale de l’Euro 2024 face à une valeureuse équipe des Pays-Bas. Alors que le match semblait se diriger vers les prolongations, Ollie Watkins a offert la victoire aux Three Lions dans les derniers instants du match (2-1).
Les Pays-Bas avaient pourtant pris l’avantage en première mi-temps grâce à un superbe but de Xavi Simons à la 8e minute. Mais l’Angleterre a rapidement réagi, obtenant un penalty transformé par Harry Kane à la 18e minute pour égaliser (1-1).
La fin de match a été totalement folle, avec le but victorieux de Watkins dans les arrêts de jeu (2-1), qui a permis aux joueurs de Gareth Southgate de rejoindre en finale, dimanche prochain, la Roja espagnole, emmenée par le jeune prodige Lamine Yamal. Les Anglais réussissent l’exploit de se qualifier pour leur deuxième finale d’affilée à l’Euro, qu’ils n’ont jamais remporté.
Ce match a montré la détermination et le caractère de l’équipe anglaise, capable de revenir au score et de marquer dans les moments cruciaux. La Hollande, bien que valeureuse, n’a pas su conserver son avance initiale et a été punie par la ténacité des Three Lions. Cette victoire dramatique permet à l’Angleterre de rêver enfin de décrocher un titre continental, un rêve qu’elle poursuivra avec ardeur en finale contre l’Espagne.
Résultats globaux du baccalauréat général 2024 : 23,40% admis au premier tour
Les résultats du premier tour du Baccalauréat général 2024 montrent une légère amélioration par rapport à l’année précédente. Selon le Directeur de l’Office du Baccalauréat, Pr. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, le taux de réussite cette année est de 23,40%, avec 35.492 candidats admis d’emblée, contre 22,13% en 2023 et 24,05% en 2022.
Candidats admis au premier tour: 35.492 (23,40%)
Candidats autorisés à subir les épreuves du second groupe: 49.025 (32,33%)
Comparaison avec 2023: 33,81%
Comparaison avec 2022: 33,58%
Pr. Gueye a également précisé que 8.784 candidats ont été admis avec mention. La répartition des mentions est la suivante :
Mention « Très bien »: 156 (contre 126 en 2023)
Mention « Bien »: 1.483 (contre 1.132 en 2023)
Mention « Assez bien »: 7.145 (contre 5.217 en 2023)
Les épreuves du second groupe ont démarré ce matin, donnant une chance supplémentaire aux candidats autorisés à participer.
557 Commerçants interpellés à Dakar pour non-application des nouveaux prix des denrées alimentaires
La direction du commerce intérieur (DCI) a annoncé l’interpellation de 557 commerçants dans la région de Dakar pour violation de l’arrêté ministériel fixant les nouveaux prix des denrées de consommation courante. En outre, des amendes totalisant 13.210.000 francs CFA ont été encaissées auprès des contrevenants.
Selon Ahmadou Bamba Ndao, directeur du commerce intérieur, les commerçants ont été interpellés lors d’un contrôle effectué du mercredi 26 juin au samedi 6 juillet par les agents de la DCI sur 2.838 lieux de vente dans la région de Dakar. « Cinq cent cinquante-sept commerçants ont été convoqués pour infraction à la législation économique », a déclaré Ndao.
Certains contrevenants ont payé des amendes d’un montant global de 13.200.000 francs CFA. Ndao a précisé que la direction du commerce intérieur va demander aux juridictions de mener des poursuites judiciaires contre d’autres commerçants. « À défaut d’un règlement administratif entre la DCI et les contrevenants, une action pénale sera menée », a-t-il ajouté.
Ahmadou Bamba Ndao espère que les commerçants appliqueront davantage les nouveaux prix des denrées alimentaires de consommation courante et du ciment. « On peut s’attendre à d’autres réductions de prix », a-t-il affirmé, rappelant qu’une campagne d’information a été menée par la DCI.
Un arrêté publié lundi 24 juillet par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment dans la région de Dakar.
- Le bidon de 20 litres d’huile de palme est vendu à 18.500 francs CFA à l’usine ou à l’importation, 18.750 francs CFA en gros, 19.000 francs CFA en demi-gros, et 1.000 francs CFA le litre au détail.
- La tonne de riz brisé ordinaire coûte 375.000 francs CFA à l’usine ou à l’importation, 379.000 en gros, 385.000 en demi-gros, et 410 francs CFA le kilo au détail.
- La tonne de sucre cristallisé coûte 558.000 francs CFA à l’usine de Richard-Toll, 566.000 francs CFA à l’importation, 571.000 en gros, 577.000 en demi-gros, et 600 francs CFA le kilo au détail.
- Le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte 15.200 francs CFA, 15.700 francs CFA pour la farine boulangère améliorée.
- La baguette de pain de 60 grammes coûte 50 francs CFA, celle de 115 grammes 100 francs CFA, celle de 190 grammes 150 francs CFA, et celle de 230 grammes 200 francs CFA.
- La tonne de ciment à l’usine coûte 65.000 francs CFA, 71.000 francs CFA chez les distributeurs, et le sac de 50 kilos coûte 3.550 francs CFA au détail.
En dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.
Les commerçants doivent publier les prix de manière visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage. Les infractions à ces dispositions sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur, a prévenu Serigne Guèye Diop.
Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 10 Juillet 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 10 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a présenté ses meilleurs vœux de santé, de paix et de bonheur à la Oummah Islamique au seuil du nouvel an musulman 1446. Il a saisi cette occasion pour demander au Gouvernement de prendre toutes les mesures requises pour assurer le bon déroulement des évènements religieux à savoir le Grand Magal de Touba, le Maouloud et l’Assomption qui se tiendront dans les prochaines semaines au Sénégal.
Revenant sur les recommandations des Assises de la justice et des réformes urgentes de ce secteur, le Chef de l’Etat a marqué son accord de principe sur les recommandations consensuelles des Assises de la justice consignées dans le rapport. Il a félicité le Gouvernement, le Ministre de la Justice notamment, les membres de son Cabinet, le facilitateur, les membres du Bureau et le Comité scientifique des Assises, ainsi que toutes les parties prenantes pour leurs contributions remarquables ayant permis l’élaboration et la mise à disposition d’un rapport public de qualité.
Le Président de la République a salué l’esprit participatif et inclusif de l’exercice, soutenu en cela par l’activation de la plateforme JUBBANTI. Cette innovation notable dans la communication de l’Etat consacre la digitalisation de la participation citoyenne à l’action publique mais également le pragmatisme dans le déploiement du PROJET de transformation systémique du Sénégal. Ce qui s’inscrit dans l’engagement primordial à asseoir un Etat de droit, une République exemplaire et une Nation solidaire à travers des institutions fortes et une justice crédible qui agrée le Peuple sénégalais au nom duquel elle est rendue.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, au Ministre de la Justice et aux ministres concernés, de lui proposer un calendrier de mise en œuvre des réformes du secteur de la justice en droite ligne du programme législatif du Gouvernement. Cet agenda législatif doit viser notamment la révision de la Constitution et des Codes spécifiques.
Le Président de la République a demandé l’évaluation, sous l’égide du Ministre des Finances et du Budget, des coûts et impacts financiers des réformes proposées en vue d’apprécier l’opportunité de leur priorisation dans la programmation budgétaire. Il a informé le Conseil de sa disponibilité à recevoir encore toute contribution ou proposition pertinente relative à la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature concernant notamment l’élargissement de ses membres aux acteurs n’appartenant pas au corps des magistrats et la problématique de la présence dans l’instance du Président de la République et du Ministre de la Justice.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice de faire une communication mensuelle en Conseil des Ministres sur l’état de mise en œuvre des recommandations et décisions issues des Assises de la justice et de tenir compte, dans cet exercice à leur conformité avec les valeurs de notre société, notre culture et nos croyances.
Au chapitre de la gestion durable de l’assainissement des Communes du Sénégal, le Chef de l’Etat a fait remarquer que l’urbanisation croissante du Sénégal et les difficultés d’aménagement de nos Communes ont accéléré le phénomène des inondations et augmenté les besoins en infrastructures d’assainissement. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’intensifier, avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et l’ensemble des services de l’Etat mobilisés, le déploiement efficace des dispositifs de prévention et de gestion des inondations dans les localités touchées. Il a souligné, en outre, la nécessité de mobiliser, en mode alerte, les mécanismes publics de solidarité nationale pour assister les populations sinistrées en relation avec les autorités administratives.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’évaluer les actions de lutte contre les inondations déroulées dans cette dernière décennie pour ensuite engager une réorientation de la stratégie nationale d’assainissement en cohérence avec le renouveau des politiques en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Il a, à ce titre, invité le Premier Ministre à procéder à l’actualisation et à la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) et de lui proposer un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA).
Le Chef de l’Etat est revenu sur l’ancrage social du concept d’engagement citoyen « Setal Sunu Réew ». Il a félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les membres du Gouvernement, les Autorités administratives, les Maires, les services de l’Etat, les acteurs privés, les jeunes, les femmes et les forces vives de la Nation en action, pour le succès de la seconde édition de la Journée de mobilisation nationale « Setal
Sunu Réew » qui s’est déroulée le samedi 06 juillet. Il a, dans le même sillage, demandé au Gouvernement de veiller à la bonne préparation de la 3ème édition qui sera consacrée à la thématique de la Reforestation dans le cadre de la Journée nationale de l’arbre. Celle-ci sera exceptionnellement célébrée les samedi 03 et dimanche 04 août 2024.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil de sa participation, le 07 juillet 2024 à Abuja, au 65ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part des visites qu’il a effectuées à Touba et à Tivaoune auprès du Khalife général des Mourides et du Khalife général des Tidianes. Il a saisi l’occasion de ces visites pour entretenir les Khalifes généraux de l’ambition de transformation systémique du Sénégal avec les principes de JUB, JUBAL et JUBBANTI.
Le Premier Ministre s’est ensuite félicité de l’acquittement par le Président de la République lui-même et l’ensemble du Gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine, respectivement au Conseil Constitutionnel et à l’OFNAC, dans les délais impartis, à savoir trois (3) mois après la prise de fonction. Il a demandé aux Ministres de veiller au respect scrupuleux de cette exigence, par les responsables assujettis, placés sous leur tutelle.
Évoquant le succès des journées de mobilisation citoyenne, le Premier Ministre a recommandé que cette activité puisse se muer en un Programme national de promotion de la citoyenneté et de l’Economie sociale et urbaine. Cette évolution permettrait d’ancrer l’esprit de volontariat et de responsabilité effective dans la gestion de la salubrité publique, aux fins de favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Revenant sur les enseignements de sa participation à la journée « Setal Sunu Réew » du 6 juillet 2024 à Saint-Louis pour y représenter le Chef de l’Etat, le Premier Ministre a déploré les retards relevés dans l’exécution des chantiers d’assainissement, de gestion des inondations et de lutte contre l’érosion côtière, notamment des différents projets et programmes. Ces constats rendent urgente l’élaboration d’un état des lieux complet de ces projets et programmes.
Le Premier Ministre a également insisté, à la suite du Chef de l’Etat, sur l’importance capitale attachée à la gestion préventive des inondations, en engageant le Ministre des Finances et du Budget à accorder une priorité absolue, dans les arbitrages budgétaires, à la prise en charge des dépenses y afférentes.
Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil de la mise en place, sur instruction de Monsieur le Président de la République, par arrêté en date du 3 juillet 2024, d’un Comité d’examen des contrats conclus dans les secteurs stratégiques. Le Comité a pour mission principale d’analyser, dans les contrats susvisés, la présence centrale de l’intérêt national ainsi que ses mécanismes de sauvegarde en vue d’assurer, le cas échéant, les objectifs d’équilibre requis.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
• Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a rendu compte du déroulement de l’édition 2024 du Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la journée nationale « Setal Sunu Réew » et sur les inondations ;
• Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur « les vacances agricoles ».
ALLIANCE DES ÉTATS DU SAHEL : Quand des putschistes engagent leurs pays dans une aventure incertaine
A la veille du 65e sommet de la CEDEAO, s’est tenue la première rencontre de l’Alliance des Etats du Sahel pendant laquelle les trois chefs d’Etats Putschistes ouest africains ont confirmé la mise en place de la Conférence Alliance des Etats du Sahel donc la désintégration du CEDEAO.
Assimi Goita (Mali), Ibrahima Traoré (Burkina Faso) et Abdourahamane Tiani (Niger) sont en train d’embarquer, de manière illégitime, leurs peuples dans un avenir incertain.
Il faut le rappeler, la sortie de l’espace CEDEAO peut entraîner des conséquences néfastes tant dans le domaine économique, politique, diplomatique, institutionnel et sécuritaire.
Dimanche, le Président de la commission Oumar Touray est largement revenu sur les conséquences de la décision des États du Sahel de quitter la CEDEAO.
Économiquement et financièrement, le retrait pourrait entraîner l’arrêt ou la suspension de projets et programmes de la CEDEAO, d’une valeur estimée à plus de 500 millions de dollars américains. Les institutions financières régionales, comme la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), institution commune de financement du développement des Etats de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), qui ont des investissements importants dans ces pays, seraient également affectées. La BIDC, par exemple, a vingt-sept projets en cours dans ces pays, d’une valeur totale d’environ 321 millions de dollars, et ils ont apporté 33 millions de dollars américains aux capitales de la Banque.
Sur le plan diplomatique et politique, le retrait isolerait le Mali, le Burkina et le Niger sur la scène internationale. Ils perdraient le soutien des blocs pour des candidatures à des postes internationaux au sein de l’Union africaine, des Nations unies et d’autres organisations similaires. Des changements vont intervenir sur les conditions de voyage et d’immigration. Les citoyens ressortissants de ces pays seront désormais soumis à l’obtention des visas pour voyager dans la sous-région. De plus, ils ne pourraient plus résider ou créer des entreprises librement dans le cadre des facilités de la CEDEAO et seraient soumis à diverses lois nationales.
Sur le plan Institutionnel, le retrait entraînerait la fermeture de plusieurs structures régionales de la CEDEAO dans ces trois pays, affectant la sécurité d’emploi de quelque 130 personnels de la CEDEAO, citoyens de ces pays. La perte de ces infrastructures régionales serait un revers significatif pour l’intégration et le développement régional.
Le retrait de ces trois pays porterait un coup dur à la coopération en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne le partage de renseignements et la lutte contre le terrorisme. Les initiatives conjointes, comme la mise en œuvre de la force régionale en attente de la CEDEAO, seraient gravement affectées.
Le Dakarois
VISITES D’OUSMANE SONKO AUX KHALIFES : Pourquoi le Premier ministre enlève-t-il son couvre-chef à Touba et non à Tivaouane ?
Ce mardi, Ousmane Sonko, Premier ministre, a entrepris une série de visites auprès des Khalifes généraux de Touba et de Tivaouane. Ces audiences revêtent une grande importance, étant donné le rôle important des guides religieux dans la vie spirituelle et sociale du pays. Cependant, un détail a suscité de l’intérêt. Lors de sa rencontre avec le Khalif des Mourides à Touba, Serigne Mountakha Mbacké, Ousmane Sonko a retiré son couvre-chef, un geste qui est profondément enraciné dans la tradition sénégalaise comme un signe de respect envers une figure religieuse de haut rang. Cependant, dans la ville sainte de Tivaouane, Sonko a maintenu son bonnet en présence du Khalif Serigne Babacar Sy Mansour. Cette décision, aux antipodes de nos pratiques culturelles et religieuses, a immédiatement attiré l’attention des plus regardants.
En effet, au Sénégal, il est coutumier de retirer son couvre-chef devant une figure religieuse. Ceci est considéré comme un geste de respect et d’humilité envers les valeurs spirituelles prêchées par cette dernière. Un tel geste est perçu comme un hommage à la dignité et à l’autorité spirituelle du Khalif, illustrant une conformité aux normes sociales et religieuses.
Pour beaucoup de Sénégalais, le port du bonnet devant un guide religieux peut être interprété comme un manque de respect ou de désaccord tacite avec les enseignements religieux.
La société sénégalaise est profondément marquée par ses traditions religieuses. D’où le respect solennel envers les Khalifes et guides religieux et / ou spirituels. Les gestes de courtoisie et de respect envers ces personnalités religieuses sont donc des éléments clés de la vie sociale et culturelle. Ainsi, leur observance est largement attendue, particulièrement de la part des personnalités publiques.
Le protocole entourant les visites officielles du Premier ministre doit à l’avenir être plus prévenant afin d’éviter toute maladresse. Le respect des traditions religieuses et culturelles revêt une grande importance pour le leadership et la représentation publique. Par conséquent, il doit faire l’objet d’une attention particulière pendant les apparitions en public.
La Dakaroise