À Thiès, le maire Dr Babacar Diop et l’Université Iba Der Thiam (Uidt) sont embourbés dans un différend concernant le Palais des Congrès, longtemps prêté par la mairie à l’Uidt pour ses activités académiques, faute d’infrastructures adéquates.
Le Conseil de ville a récemment autorisé le maire à récupérer le Palais des congrès lors d’une session le 27 juin 2024. Dr Babacar Diop a précisé que cette décision faisait suite à une demande initiale de prêt datant de 2010, en réponse aux besoins urgents d’étudiants confrontés au manque d’espace sur le campus.
Malgré les tentatives de médiation et les preuves de propriété municipale, telles qu’un titre foncier de juillet 2022, l’Uidt continue d’insister pour transformer le Palais en Rectorat. Le maire a rappelé le soutien passé du ministère de l’Enseignement supérieur pour résoudre le conflit conformément aux lois.
La municipalité de Thiès persiste dans sa demande de restitution, insistant sur l’importance du Palais pour la communauté.
Ce différend a perturbé les activités municipales et universitaires, limitant l’utilisation du Palais pour des événements communautaires approuvés par la Ville.
En effet, ce conflit a lourdement retardé les chantiers du Palais des Congrès où devraient être construites d’autres infrastructures municipales autorisées par le Conseil de ville, lors de sa séance du 6 août 2024.
Auteur/autrice : Le Dakarois
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°211 – du 29 ET 30/06/2024
Controverse autour de la DPG : Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko de préparer un Coup d’État
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que sa déclaration de politique générale (DPG) se tiendra le 15 juillet prochain. Cette date a été communiquée dans une lettre réponse adressée au député Guy Marius Sagna, qui l’avait questionné sur le sujet.
Cependant, Sonko a ajouté une note controversée : en cas de persistance des « carences » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il se présentera devant « une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».
Cette décision a provoqué une réaction virulente de Madiambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir Communication. Sur la plateforme X, Diagne a exprimé son indignation, accusant Sonko de préparer un « coup d’État ».
« Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : ‘En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure’ », a publié Diagne.
Cette initiative de Sonko, perçue comme une tentative de contourner les procédures parlementaires traditionnelles, a déclenché un débat intense sur sa légitimité et sa constitutionnalité. Les critiques craignent que cette approche ne fragilise davantage les institutions démocratiques du pays.
En attendant le 15 juillet, les discussions autour de cette DPG ne cessent de s’intensifier. Les partisans de Sonko voient en cette initiative une manière innovante de promouvoir un débat plus inclusif et transparent, tandis que ses détracteurs y voient une menace pour l’ordre constitutionnel.
Le 15 juillet promet d’être une journée décisive pour la politique sénégalaise, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du gouvernement et de l’Assemblée nationale.
Ousmane Sonko annonce son coup d'Etat pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire :
— Diagne Madiambal (@MadiambalD) June 28, 2024
"En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal…
Abdou Mbow : BBY se prépare à bloquer toute tentative de dissolution et de Motion de Censure
Le groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » (BBY), dirigé par Abdou Mbow, se prépare à contrer les actions du Premier ministre Ousmane Sonko et de ses partisans. Abdou Mbow a annoncé que BBY travaille sur des réformes visant à empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et à interdire le dépôt de motions de censure contre le gouvernement.
Mbow a souligné la nécessité de préserver le principe de la séparation des pouvoirs et le respect de la constitution. « Face à ce qui apparaît comme une volonté manifeste de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, que je préside, a enclenché une réflexion de réformes tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la république de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais également qui va empêcher l’Assemblée nationale de déposer une motion de censure à l’endroit du gouvernement », a-t-il déclaré.
Cette initiative vise à prévenir toute tentative du Premier ministre et de ses députés de contourner les mécanismes constitutionnels établis. En proposant ces réformes, BBY souhaite garantir que le gouvernement reste responsable devant l’Assemblée nationale sans risque de dissolution ou de motion de censure.
Ousmane Sonko défie l’Assemblée nationale : Ultimatum pour la réforme avant sa Déclaration de Politique Générale
Dans une démarche audacieuse et stratégique, Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de l’opposition, a posé un ultimatum à l’Assemblée nationale du Sénégal. Il a annoncé qu’il ne présenterait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) que lorsque des amendements au Règlement intérieur incluant les dispositions relatives au Premier ministre seraient effectués. Cet ultimatum expire le 15 juillet 2024.
Sonko, connu pour son engagement envers la séparation des pouvoirs et le principe de légalité, a déclaré qu’en cas d’inaction de l’Assemblée nationale, il prendrait l’initiative de faire sa DPG devant une assemblée alternative. Cette assemblée comprendrait non seulement des représentants du peuple sénégalais, mais aussi des partenaires internationaux du Sénégal, ainsi qu’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. L’objectif serait de faciliter un débat ouvert, libre et de haute qualité sur les enjeux politiques et sociaux du pays.
Cette démarche de Sonko souligne sa détermination à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans le processus politique du Sénégal, tout en mettant en lumière les tensions existantes autour des réformes institutionnelles et de la gouvernance dans le pays.
Ousmane Sonko répond à Guy Marius Sagna : Précisions sur la Déclaration de Politique Générale
Le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu à l’interpellation de l’Honorable député Guy Marius Sagna concernant la déclaration de politique générale (DPG). Dans une communication claire et détaillée, Sonko a apporté les précisions suivantes :
- Déclaration de Politique Générale Prête Ousmane Sonko a affirmé que sa déclaration de politique générale est prête. Il a exprimé son impatience à présenter les grands axes des politiques publiques et de l’action gouvernementale, conformément aux orientations du Président de la République.
- Obligations Constitutionnelles Selon l’article 55 de la Constitution, le Premier ministre est tenu de faire sa DPG devant l’Assemblée nationale. Toutefois, cet article ne précise ni les délais ni la procédure, qui relèvent du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
- Modifications du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui fixait les délais et la procédure de la DPG, a été modifié en 2019 suite à la suppression du poste de Premier ministre. Par conséquent, toutes les références au Premier ministre ont été abrogées.
- Actualisation Nécessaire du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été actualisé après la restauration du poste de Premier ministre en décembre 2021. Ainsi, il ne tient pas compte des dispositions relatives au Premier ministre.
Respect de la Séparation des Pouvoirs
Dans le respect de la séparation des pouvoirs et du principe de légalité, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne tiendrait sa DPG devant l’Assemblée nationale qu’une fois que la majorité parlementaire aura amendé le Règlement intérieur pour y réinscrire les dispositions relatives au Premier ministre.
Ultimatum et Déclaration Alternative
En cas d’inaction de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, Sonko a annoncé qu’il ferait sa Déclaration de Politique Générale devant une assemblée composée du peuple sénégalais, de partenaires du Sénégal, et d’un jury d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Il a promis un débat libre, ouvert et de haute qualité.
Ousmane Sonko a conclu sa réponse en réaffirmant son engagement envers la transparence et la participation citoyenne dans les affaires publiques.
Dissolution de l’Assemblée Nationale : Thierno Bocoum répond à Mimi Touré
La proposition de dissolution de l’Assemblée nationale avancée par Aminata Touré, ancienne Première ministre, continue de susciter des réactions. Se prononçant sur cette question, Thierno Bocoum, ancien parlementaire et leader du mouvement Agir, a vigoureusement répliqué.
Aminata Touré a récemment déclaré que l’Assemblée nationale actuelle ne reflète pas la volonté populaire, préconisant sa dissolution dès le 31 juillet. Selon elle, les résultats des élections présidentielles du 24 mars dernier, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix contre une majorité nette de 54 % pour Bassirou Diomaye Faye, démontrent un désir de changement non représenté au sein de l’Assemblée.
Thierno Bocoum ne partage pas ce point de vue. Selon lui, « la légitimité d’une Assemblée nationale ne dépend pas de celle d’un président de la République ». Dans un post sur ses réseaux sociaux, il a précisé que cette légitimité s’exerce durant tout un mandat. « Les députés d’aujourd’hui sont ceux du peuple », a-t-il affirmé, soulignant que la dissolution de l’Assemblée n’est pas justifiée par les résultats des élections présidentielles.
L’ancien parlementaire a également lancé une pique à Aminata Touré, déclarant qu’ »un ancien Premier ministre devrait le savoir ».
Cette polémique autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko et la légitimité de l’actuelle législature montre la vivacité du débat politique au Sénégal. Les propositions de dissolution et les réponses qui s’ensuivent témoignent des tensions et des divergences d’opinions concernant la représentation politique et la légitimité des institutions.
Le débat reste ouvert, alors que la date du 31 juillet approche, avec des enjeux importants pour la stabilité politique et la gouvernance du pays.
Doro Gaye placé sous contrôle judiciaire après accord avec la partie civile
L’homme d’affaires Doro Gaye, qui avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 3 juin dernier, a été placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 28 juin. Cette décision intervient après un accord signé avec la partie civile, Zakiloulahi Sow, selon des informations obtenues par ledakarois.sn.
Doro Gaye était accusé par M. Sow de l’avoir escroqué lors d’une opération de vente de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Le montant de la transaction incriminée s’élève à 1,2 milliard de FCFA.
La libération de Doro Gaye est le résultat d’un accord conclu avec M. Sow, mettant fin au différend qui les opposait. Les termes de cet accord n’ont pas été divulgués, mais il a permis à Gaye de bénéficier d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire.
L’évolution de cette affaire sera suivie de près, alors que Doro Gaye reste sous le contrôle des autorités judiciaires en attendant les prochaines étapes de la procédure.
Dissolution de l’Assemblée Nationale : Aminata Touré exige un nouveau représentant de la volonté populaire
L’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a lancé un appel retentissant à la dissolution de l’Assemblée nationale, affirmant qu’elle ne reflète plus la volonté populaire telle qu’exprimée lors des élections présidentielles du 24 mars dernier.
Appel à la Dissolution
Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Aminata Touré a vivement critiqué l’actuelle Assemblée nationale, demandant qu’elle soit dissoute d’ici le 31 juillet. Elle a exprimé son opposition à la présentation d’une Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre devant une Assemblée qu’elle considère illégitime. « Une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens », a-t-elle déclaré.
Touré a souligné que les résultats des élections présidentielles du 24 mars, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix dès le premier tour, contrastent fortement avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté une majorité nette de 54 %. Selon elle, ces résultats montrent un désir de changement de la part du peuple sénégalais, un changement qui devrait se refléter également au sein de l’Assemblée nationale.
Face à cette situation, Aminata Touré appelle à des élections législatives anticipées pour élire une nouvelle Assemblée nationale, en adéquation avec la volonté populaire. Elle estime qu’une telle démarche donnerait une légitimité à la DPG du Premier ministre, permettant ainsi la présentation d’une vision et de perspectives de gouvernement devant des députés nouvellement élus pour les cinq prochaines années.
Aminata Touré, en soulignant l’importance de cette transition, affirme que seule une Assemblée véritablement représentative pourra assurer une gouvernance en phase avec les aspirations des citoyens sénégalais.
Une Assemblée Nationale modernisée : Rénovation et digitalisation complètes
L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale dans sa modernisation avec l’achèvement récent de son projet de rénovation. Lancée officiellement le 17 mai 2023, cette transformation s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme de modernisation soutenu par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).
La phase opérationnelle du projet a été amorcée le 2 février 2023, suite à la signature d’un Mémorandum d’entente entre le Gouvernement du Sénégal et la KOICA. Ce partenariat a permis de réimaginer l’architecture intérieure de l’hémicycle, optimisant la distribution de l’espace et introduisant des technologies de pointe.
Les travaux, réalisés par une entreprise coréenne et deux entreprises sénégalaises, ont inclus l’installation d’équipements audio et vidéo modernes. Ces dispositifs facilitent la digitalisation des procédures de prise de parole, de vote et de comptage des voix. De nouvelles cabines d’interprétation et des plateformes digitales ont également été mises en place, améliorant ainsi l’efficacité et la transparence des délibérations parlementaires.
Selon la direction de la communication de l’Assemblée nationale, ces améliorations répondent à la vision du Président Amadou Mame Diop. Dès son installation, il a manifesté sa volonté de moderniser le cadre de travail des députés et de rendre les travaux parlementaires plus accessibles au public.
Cette rénovation marque un tournant significatif pour l’Assemblée nationale du Sénégal, qui se dote désormais d’outils à la pointe de la technologie pour une meilleure gouvernance. Cette modernisation est une étape majeure dans l’amélioration de l’efficacité et de la transparence parlementaire, renforçant le lien entre l’institution et les citoyens.
Keur Massar : Le Ministre Cheikh Tidiane Dieye et l’ONAS au chevet des populations
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à une mobilisation massive des citoyens pour la deuxième journée nationale d’investissement humain, prévue le 6 juillet 2024. Cet appel a été relayé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, lors d’une visite à Keur Massar avec les services de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Cette initiative souligne l’importance de l’engagement citoyen dans la transformation durable du pays.
Le ministre a rappelé la forte participation observée lors de la première journée d’investissement et a exprimé le souhait du Président Faye de voir une mobilisation encore plus significative pour cette deuxième édition. Il a encouragé les citoyens, des plus jeunes aux plus âgés, à se munir de pelles, de râteaux et de brouettes pour participer activement au curage et au nettoyage des caniveaux. Cette initiative, soutenue par les nouvelles autorités étatiques, vise à impliquer durablement les citoyens dans l’amélioration de leur cadre de vie.
Pour cette deuxième journée, le président Faye insiste sur une meilleure organisation et une efficacité accrue dans la collecte des déchets et le curage des caniveaux, selon le ministre. Il appelle à une mobilisation communautaire dans toutes les communes du Sénégal. M. Dièye a précisé que cette initiative inclut la participation de tous les ministères, de l’administration territoriale, des structures de lutte contre les inondations et des collectivités territoriales, assurant ainsi une coordination optimale.
La tenue de la déclaration de presse à Jaxaay n’est pas un hasard. Cette zone, fortement touchée par des problèmes d’assainissement, a été choisie pour attirer l’attention sur les défis spécifiques de cette région. Cheikh Tidiane Dièye a expliqué que la présence de la nappe phréatique affleurante justifie une attention particulière à Jaxaay. Il a annoncé la réalisation de canalisations pour traverser l’hivernage, promettant des ouvrages structurants après cette période pour améliorer l’assainissement local.
Avant cette journée nationale, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a visité Jaxaay pour évaluer la situation. Ce fut également l’occasion de relayer l’appel du président Faye aux Sénégalais à participer massivement à cette journée citoyenne. Les autorités réitèrent leur engagement à améliorer les conditions de vie des populations et appellent à une participation active de tous.
En somme, cette deuxième journée d’investissement humain est un appel à l’action pour renforcer la mobilisation citoyenne en faveur du nettoyage et de l’assainissement des espaces publics. Cette démarche s’inscrit dans un projet plus vaste de transformation durable du Sénégal, impliquant directement les citoyens dans l’amélioration de leur environnement quotidien.
Accusation de collusion avec le MFDC : Trois soldats devant le Tribunal Militaire
Ce vendredi, trois soldats seront jugés par le Tribunal militaire, selon des informations du journal Le Témoin. Les accusés sont l’adjudant I. Sagna, le sergent-chef P. Badji, et le soldat de première classe S. Coly.
Ces militaires sont accusés d’avoir « divulgué des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance » (MFDC). Les charges retenues contre eux par le Doyen des juges d’instruction comprennent « complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, atteinte à la Défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui, et complot contre l’autorité de l’État ».
Les faits reprochés aux soldats se sont déroulés lors d’une opération de sécurisation dans le sud du pays. Les rebelles, avec l’aide présumée des accusés, auraient réussi à « intercepter des conversations et obtenir des numéros téléphoniques donnant la position des militaires » en opération en Casamance.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le sergent-chef P. Badji aurait tenté de piéger sa section composée d’une trentaine d’hommes en les conduisant dans une embuscade. Il aurait indiqué un itinéraire différent de celui menant au village de Djibidione, où des éléments du MFDC étaient prépositionnés.
Les deux autres soldats, l’adjudant I. Sagna et le soldat de première classe S. Coly, sont accusés de faits similaires. Les charges contre eux incluent également la mise en danger de leurs camarades et la compromission de la sécurité de l’État.
Déclaration de Politique Générale : Doudou Wade interpelle les députés du Pastef
La polémique continue autour des modalités d’organisation et de tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Doudou Wade, ancien président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », a récemment exprimé son avis sur la question, estimant que « le délai de trois mois importe peu ».
Dans une interview accordée à Source A TV, Doudou Wade a souligné que l’essentiel est que le Groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », dominé par le parti Pastef, « réunisse les conditions » nécessaires pour permettre à leur leader de présenter son projet.
Pour résoudre cet imbroglio, Doudou Wade propose une solution rapide : « En une semaine maximum, tout cela peut être terminé. Il suffit de convoquer une session extraordinaire. Il faut la signature des députés et préparer la loi. »
Il poursuit en détaillant les étapes nécessaires : « Il faut simplement reprendre ce qui était dans le règlement intérieur et expliquer pourquoi c’est fait. Ensuite, étudier la loi par le bureau le matin, convoquer la conférence des présidents à midi, examiner le texte de loi le lendemain en commission, et le surlendemain, convoquer une plénière. »
Selon Doudou Wade, une fois le texte adopté, il sera envoyé au président de la République, puis au Conseil constitutionnel pour approbation finale.
TDS SA : Licenciements en série sous la nouvelle Direction
Depuis la prise de fonction de la docteure Aminata Sarr à la direction générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS) le 21 mai dernier, le personnel dénonce une vague de licenciements qui suscite de vives tensions au sein de l’entreprise.
Aminata Sarr, membre du parti Pastef, a remplacé la journaliste Nafissatou Diouf à la tête de TDS. Selon le quotidien Bes Bi, la nouvelle directrice a procédé à plusieurs licenciements, une action que le personnel interprète comme une tentative de caser ses proches. « Elle dit que TDS ne peut pas supporter des gens que Nafissatou Diouf avait recrutés alors qu’elle procède à de nouveaux recrutements depuis quelques jours. Ce sont des actes d’acharnement », a déclaré un membre du personnel, repris par la source.
L’interlocuteur du journal a également exprimé son indignation face au licenciement de plusieurs agents sous Contrat à Durée Déterminée (CDD), accusant la directrice de vouloir placer ses compagnons à leur place.
Contactée par Bes Bi, Aminata Sarr a rejeté ces accusations, évoquant des « raisons économiques » pour justifier les licenciements. Elle a expliqué : « Nous avons trouvé un recrutement qui n’a pas respecté l’avis du Conseil d’administration, et d’autres qui n’ont pas non plus respecté la procédure. Il y a également des agents plus ou moins inactifs. C’est pourquoi nous sommes en train de prendre des mesures de compression face à l’importante masse salariale ».
Les mesures de compression et les explications de la nouvelle directrice n’ont pas apaisé la colère du personnel, qui continue de dénoncer ce qu’il perçoit comme des décisions injustes et arbitraires.
AIBD : Mission d’audit lancée pour examiner la gestion
Une mission d’audit a été lancée pour examiner la gestion de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, actuellement confronté à des problèmes financiers. Cette initiative a été confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE), selon des informations rapportées par le quotidien Source A.
Les auditeurs, au nombre de cinq, ont pour mission de « fouiller » la gestion des ressources financières de l’AIBD et de « scruter de près les recrutements durant la période 2017-2024 ». Cette enquête se concentre sur les mandats des anciens directeurs généraux Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, sous l’ancien régime.
Dans le cadre de cette mission, les inspecteurs du corps de contrôle ont déjà rencontré le top management de la société aéroportuaire, actuellement dirigée par Cheikh Bamba Dièye depuis l’avènement du nouveau régime.
Le rapport de cette mission d’audit sera remis directement au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ce document vise à apporter une transparence accrue sur la gestion de l’AIBD et à identifier les éventuelles irrégularités ou inefficacités dans l’administration de l’aéroport.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement de la gouvernance et de l’efficacité des institutions publiques sénégalaises.
Lutte de la plage : Le Sénégal sur le toit de l’Afrique
La deuxième édition du championnat d’Afrique de Beach Wrestling, surnommé la lutte de la plage, s’est déroulée à Dakar du 22 au 23 juin 2024, marquant un triomphe éclatant pour le Sénégal. Les athlètes sénégalais ont brillé avec un total de 10 médailles, dont 6 en or, dans cette compétition qui a réuni des participants de 33 pays différents.
Comparé à la première édition qui s’était tenue en Tunisie, où l’équipe sénégalaise était rentrée avec huit médailles, dont 4 en or, les Lionnes et Lions de la lutte de plage ont montré une nette amélioration. Ils ont dominé toutes les catégories grâce à des performances individuelles exceptionnelles, tant chez les hommes que chez les femmes, sur le sable dakarois.
Le ministre des Sports, Mme Khady Diène Gaye, a exprimé sa fierté, ainsi que celle du président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye, envers l’équipe nationale de Beach Wrestling. Elle a souligné que ces succès renforcent la réputation du Sénégal dans le domaine sportif et témoignent des progrès constants de l’écosystème sportif national.
« L’équipe nationale de Beach Wrestling a hissé notre pays sur le toit du continent à l’issue de la 2ème édition des Championnats d’Afrique de cette discipline, organisée du 22 au 23 juin 2024 à Dakar. Nos Lionnes et Lions se sont illustrés dans presque toutes les catégories avec un total de dix médailles, dont six en or, trois en argent et une en bronze. Ces succès sont d’autant plus remarquables que les médailles d’or ont été remportées à égalité entre athlètes femmes et hommes, parmi plus d’une centaine de concurrents venus de 33 pays d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb, d’Afrique du Sud, etc. De plus, nos combattants ont surpassé leurs performances de la première édition tenue en 2023 en Tunisie, où ils étaient revenus avec huit médailles, dont 4 en or.
Ces distinctions sont une source de fierté supplémentaire dans la nouvelle dynamique de modernisation de notre écosystème sportif, toutes disciplines confondues, avec pour objectif une professionnalisation accrue bénéfique à tous les acteurs. C’est pourquoi, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhare FAYE, du gouvernement et de l’ensemble du peuple, j’adresse mes vives félicitations à notre équipe de Beach Wrestling, à son encadrement technique ainsi qu’aux dirigeants du Comité national de gestion de la Lutte (CNG). »
Cette victoire marque un moment historique pour le Beach Wrestling sénégalais, affirmant sa position dominante sur le continent et promettant un avenir brillant pour les sports de plage au Sénégal.
Ndeye Camara
MARCHÉ DES OBLIGATIONS DE L’UEMOA : Le Sénégal lance avec succès trois nouvelles obligations sur la BRVM
Ce mercredi 26 juin 2024, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a accueilli trois nouveaux titres de l’État du Sénégal sur son marché des obligations, marquant un retour significatif de l’État sénégalais dans le paysage financier régional.
Les emprunts « État du Sénégal 6,25 % 2024-2029 », « État du Sénégal 6,45 % 2024-2031 » et « État du Sénégal 6,65 % 2024-2034 » ont été introduits lors d’une cérémonie de première cotation organisée au siège de la BRVM à Abidjan. Cette initiative a été saluée par le Directeur Général de la BRVM, qui a souligné le retour remarqué de l’État du Sénégal et son récent titre de « Metteur obligataire de l’Année », décerné lors des BRVM Awards.
Ces obligations ont rencontré un franc succès sur le Marché Financier Régional de l’UEMOA, mobilisant plus de 265 milliards de FCFA à travers trois tranches avec des taux variant de 6,25 % à 6,65 % et des maturités s’échelonnant de 5 à 10 ans. Les fonds ainsi levés sont destinés à financer les investissements prévus dans le budget 2024, démontrant la capacité de l’État du Sénégal à mobiliser des ressources locales pour soutenir l’économie nationale.
L’opération a été orchestrée par la Société de Gestion et d’Intermédiation Invictus Capital & Finance SA, en tant que Chef de file, avec le soutien des SGI, CGF Bourse et ABCO BOURSE en qualité de co-chefs de file. Cette démarche témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux et régionaux dans la solidité et les perspectives de croissance économique de la sous-région.
Cette nouvelle émission d’obligations marque une étape importante pour l’État du Sénégal, renforçant sa position sur le marché financier régional.
Le Dakarois
PREMIÈRE INDICATION GÉOGRAPHIQUE NATIONALE : Le madd de la Casamance fait la fierté du Sénégal à l’international
Le madd de la Casamance devient la première Indication Géographique du Sénégal par le biais d’un certificat décerné par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, caractérisé par son goût unique et cultivé dans les forêts de Casamance, bénéficie désormais d’un label de qualité qui renforce son identité régionale et stimule le développement économique local.
LeSénégal célèbre un événement historique avec l’enregistrement du madd de la Casamance comme première Indication Géographique (IG) du pays par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, issu de la saba senegalensis et cultivé dans les forêts luxuriantes du sud du Sénégal, est désormais reconnu pour ses qualités distinctives à l’échelle nationale et internationale grâce à cette IG.
L’obtention de cette IG témoigne de l’engagement collectif des acteurs de la chaîne de production du madd de la Casamance, incluant les cueilleurs, les transformateurs et les membres de l’Association pour la Protection et la Promotion de l’Indication Géographique Madd de Casamance (APPIGMAC). Avec plus de 900 membres, cette association joue un rôle crucial dans la préservation des méthodes traditionnelles et dans le maintien des standards de qualité élevés définis par le cahier des charges strict de l’IG.
Au-delà de son impact économique en stimulant le développement local et en créant des opportunités pour les producteurs, l’IG du madd de la Casamance renforce également l’identité culturelle de la région. Elle démontre la richesse du patrimoine naturel sénégalais et la capacité de notre pays à promouvoir des produits de qualité sur les marchés nationaux et internationaux.
Les indications géographiques, telles que celle du madd de la Casamance, jouent un rôle capital dans la préservation de la diversité des produits locaux et exotiques. Elles garantissent aux consommateurs que les produits labellisés respectent des normes spécifiques et proviennent d’une région géographique précise, favorisant ainsi le développement durable et équitable.
Avec plus de 9 200 produits bénéficiant d’une IG à travers le monde, le madd de la Casamance se joint à une communauté mondiale de produits de qualité, protégés par leur origine géographique. Ce succès ouvre la voie à d’autres initiatives similaires au Sénégal, stimulant l’innovation, la durabilité et la fierté nationale dans le secteur agricole et artisanal.
L’enregistrement du madd de la Casamance en tant qu’Indication Géographique représente un pas décisif pour le Sénégal, affirmant son engagement à valoriser et à protéger ses ressources naturelles.
La Dakaroise
LE MINISTRE DE LA SANTÉ : Un Chèque de près de 3 Milliards de FCFA remis pour éponger la dette de la PNA
Saly, le [Date] – La ministre de la Famille et des Solidarités, Madame Maimouna Dièye, a remis, jeudi à Saly, un chèque de près de trois milliards de FCFA à son homologue de la Santé et de l’Action sociale, Monsieur Ibrahima Sy. Cette somme est destinée à réduire la dette de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (SEN-CSU) envers la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), dans le cadre de la prise en charge des personnes sous dialyse.
Le chèque, d’un montant exact de 2.946.546.005 francs CFA, a été remis lors d’une rencontre consacrée aux conditions d’accès à la dialyse, dans le cadre du programme de Couverture sanitaire universelle.
Cette initiative, a souligné Madame Dièye, démontre leur “engagement collectif à améliorer le système de protection sociale en santé et plus particulièrement, à répondre efficacement aux besoins des patients souffrant d’insuffisance rénale”.
Le professeur Abdou Niang, responsable de la chaire de néphrologie de la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop, a révélé que “850 mille Sénégalais souffrent d’une maladie rénale, mais la grande majorité ignore leur situation rénale”. Il a également noté que “le nombre de malades actuellement en dialyse est d’environ deux mille”, et que chaque année, plus de mille Sénégalais atteignent le stade final de la maladie nécessitant une dialyse. Malheureusement, ils ne peuvent pas toujours y accéder pour diverses raisons.
Madame Dièye a insisté sur la nécessité d’optimiser les coûts et de trouver des solutions pour que les importantes ressources investies par l’État puissent bénéficier à un plus grand nombre de patients de manière durable et pérenne. Elle a également souligné l’importance de la synergie entre la Pharmacie nationale d’approvisionnement, l’Agence de la couverture sanitaire universelle et les prestataires de dialyse, qu’ils soient publics ou privés, pour garantir l’efficacité et assurer une amélioration durable de l’accès aux soins de dialyse.
Monsieur Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a assuré que son département collabore avec les plus hautes autorités du pays et l’ensemble des acteurs pour trouver des solutions durables aptes à soulager les malades. Il a affirmé que le nouveau gouvernement en fait une “priorité absolue” et qu’un ensemble de propositions sont à l’étude au sein de son département.
DRAFT NBA 2024 : Babacar Sané et Baye Ndongo absents.
L’édition 2024 de la Draft NBA a démarré la nuit dernière à Barclays de Brooklyn et s’est poursuivi cette nuit à Manhattan. Les deux sénégalais qui étaient en lice n’ont pas été retenue
Babacar Sané et Baye Ndongo ne joueront finalement pas l’élite du basketball la saison prochaine. Malgré la belle saison réalisé par Baye Ndongo a Géorgie Tech, le jeune basketteur s’attendait à être choisi par l’une des clubs de la NBA, une déception majeur pour le natif de Darou khoudoss qui voit son rêve de jouer dans les plus grands parquets mais aussi de défier des cadors se faire ralentir.
Même coup a aussi frapper l’ancien de la NBA academy qui évolue actuellement à IGNITE en Gleague. Babacar Sané a également fait une saison exceptionnelle avec les siens. Mais cela n’a pas suffit à l’ancien de la DUC d’être Parmis les 58 jeunes choisis pour concrétiser son objectif.
Un coup dur pour les jeunes sénégalais qui devront fournir plus d’efforts et de patience avant la prochaine DRAFT pour intégrer la National Basketball Association.
Ndeye Camara
[VIDEO] Présidentielle américaine : Joe Biden et Donald Trump commencent à débattre
Joe Biden et Donald Trump remettent ça : ils s’affrontent ce jeudi lors d’un premier débat présidentiel aux enjeux colossaux.
Depuis des mois, ils s’attaquent et s’invectivent à distance, cette fois, ils se font face physiquement : Joe Biden et Donald Trump ont commencé à débattre jeudi 27 juin pour la première fois dans une campagne présidentielle aussi incertaine que tendue.
Le démocrate de 81 ans est arrivé le premier à Atlanta (Géorgie, sud-est), et s’est offert un bain de foule avec ses partisans. Le républicain de 78 ans, peu après, est sorti de l’avion en brandissant le poing.
Les deux hommes, au coude-à-coude dans les sondages, se retrouveront à 21 h locales pour cette confrontation organisée par CNN, et qui sera animée par deux journalistes de la chaîne, Jake Tapper et Dana Bash.
À eux de faire respecter les règles très strictes d’un débat qui se tiendra sans public, avec des échanges minutés et surtout, un micro systématiquement coupé pour le candidat dont ce n’est pas le tour de s’exprimer.
Antipathie
Le premier débat entre le président démocrate et son prédécesseur républicain en 2020 avait tourné au pugilat, et l’antipathie qu’ils se portent n’a fait que croître depuis la victoire de Joe Biden, que Donald Trump n’a jamais concédée.
Le républicain, qui se présente en homme fort seul capable d’enrayer le « déclin » de l’Amérique, a diffusé jeudi une vidéo assassine sur son adversaire, montrant des chutes et des moments de confusion, pour demander s’il était réellement capable de « passer quatre ans de plus » à la Maison Blanche.
Joe Biden a indéniablement perdu en aisance physique et orale ces dernières années, et son âge inquiète beaucoup plus les électeurs que celui de Donald Trump, de trois ans son cadet. Mais le milliardaire n’a pas pour autant partie gagnée : son agressivité verbale et ses diatribes décousues, si elles séduisent ses partisans lors des meetings, pourraient dans le cadre du débat rebuter les électeurs indépendants.
Or c’est bien eux qu’il s’agit de séduire jeudi pour Joe Biden comme pour Donald Trump, à quatre mois d’une élection qui pourrait, comme il y à quatre ans, se jouer sur le fil dans quelques États-clés.
Spectacle
Pour l’emporter, les experts estiment que chacun des deux candidats devra en quelque sorte aller contre sa nature. Le président démocrate, peu charismatique et qui aime évoquer son bilan avec force chiffres et détails, « doit donner autre chose que des arguments purement rationnels. Aucune élection ne se décide que sur la raison, donc il devra offrir quelques phrases choc », en clair faire le spectacle, analyse Jane Hall, professeure de communication à la American University.
« Ce débat pourrait nous surprendre. Je pense que Donald Trump a été entraîné et tâchera de ne pas être la même personne que dans les récents débats », pour se donner davantage une stature d’homme d’État, prédit-elle.
Joe Biden se présente en garant de la démocratie et en allié des classes moyennes, face à un adversaire accusé d’attiser la violence politique et de servir les plus riches.
Les démocrates ont installé à Atlanta d’énormes panneaux publicitaires souhaitant la « bienvenue » à un « repris de justice » : Donald Trump est le premier président jamais jugé coupable au pénal, dans une affaire de paiements occultes à une ancienne star de films X.
Parmi les thèmes incontournables de la campagne et donc certainement du débat : le coût de la vie, le droit à l’avortement, l’aide à l’Ukraine et à Israël, les nombreuses inculpations de Donald Trump et la défense de la démocratie.
Un second débat est prévu sur ABC en septembre, à deux mois d’un scrutin suivi avec inquiétude dans le monde entier.
Avec AFP
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°210 – du 28/06/2024
Lamb : Zoss prêt à tout pour renouer avec la victoire contre Liss Ndiago
Le chef de file de l’écurie Door Doorat, Zoss, a tenu son open press ce jeudi aux Parcelles Assainies. Abordant son combat contre Liss Ndiago prévu ce dimanche, Zoss a assuré qu’il fera tout pour gagner et renouer avec la victoire pour la première fois depuis dix ans.
Zoss est bien conscient qu’il n’a d’autre choix que de gagner ce dimanche s’il ne veut pas voir sa carrière sombrer. Sur une série de six défaites consécutives (Gouy Gui, Tapha Tine, Ama Baldé, Siteu, Ada Fass, Alioune Sèye 2), celui qui se faisait appeler le showman n’a plus goûté au succès depuis 2014. Il doit impérativement renouer avec la victoire pour ne pas tomber aux oubliettes.
À trois jours de sa confrontation avec le teigneux Liss Ndiago, Zoss s’est montré confiant tout en reconnaissant la dureté de son adversaire. Liss Ndiago, lutteur de Diamageune, reste sur une défaite (par avertissement) contre Pokola, mais avait émerveillé les amateurs de lutte par son courage et sa ténacité. Zoss, au crépuscule de sa carrière, veut s’offrir un dernier baroud d’honneur et est déterminé à y parvenir.
« Je dois gagner pour renouer avec le succès. Mais je dois aussi gagner ce combat pour ouvrir la voie aux jeunes lutteurs des Parcelles comme Talfa, Niang Ballo, Tapha Mbeur, Guiro Séras, qui sont de grands champions. Aujourd’hui, je suis très fier d’accorder une chance aux jeunes lutteurs mais sachez que c’est un combat que je respecte. Je demande à Liss de ne pas fuir. S’il le fait, le combat ne va pas durer. Je me suis entraîné sérieusement pour ce combat et j’espère que le travail va payer le jour J. J’ai plus travaillé la boxe qu’autre chose car je dois démontrer mes qualités. Liss est mon jeune frère et il le restera. Mais il m’a défié et je n’aime pas qu’on me défie. Je vais donc tout donner dans ce combat et pourquoi pas le mettre KO, » a déclaré Zoss.
À Moins de trois jours du combat contre Ama Baldé, Gris Bordeaux rassure ses fans
À quelques jours de son duel très attendu contre Ama Baldé, Gris Bordeaux a tenu un point de presse ce jeudi pour rassurer ses supporters.
Après l’Open press d’Ama Baldé ce mercredi au stade Alassane Djigo, Gris Bordeaux a à son tour communié avec son public en vue du derby Pikine – Fass. Le troisième tigre de Fass a partagé son avis sur le soutien des lutteurs de Pikine à son adversaire et a promis la victoire à ses supporters.
« C’est normal que les lutteurs Pikinois apportent leur soutien à mon adversaire car ils habitent tous la même localité. Mais je tiens à rappeler que j’ai battu des rois des arènes à Pikine. J’ai terrassé feu Tyson Jr qui était invaincu à l’époque, Tyson et Eumeu Séne qui était champion d’Afrique. Pour vous dire la qualité des lutteurs que j’ai battu à Pikine. Par contre, à Fass, mon adversaire n’a battu que des lutteurs plus faibles que lui. S’il plaît à Dieu, j’obtiendrai ma quatrième victoire à Pikine. J’ai hâte d’en finir car le combat a trop duré, presque deux ans. On l’a renvoyé à trois ou quatre reprises car mon adversaire était à chaque fois blessé. J’appelle mes supporters à être fair-play et je ferai le nécessaire pour obtenir la victoire », a déclaré Gris Bordeaux.
Les fans de Gris Bordeaux attendent avec impatience de voir leur champion monter sur l’arène et affronter Ama Baldé pour un combat qui s’annonce palpitant.
Apaisement du climat social : Le Ministre Olivier Boucal rencontre des Syndicats de plusieurs secteurs
Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, a tenu une réunion de prise de contact avec les partenaires sociaux des secteurs de l’Éducation, de la Formation, de la Justice et du Primaire. Cette rencontre s’est déroulée au Centre national de Formation et d’Action (CNFA) de Rufisque, le jeudi 27 juin 2024.
Au cours de cette réunion, le Ministre Boucal et ses collaborateurs ont écouté les secrétaires généraux des syndicats présents. Ces derniers ont salué l’initiative tout en soulignant l’importance d’ouvrir des négociations dans les meilleurs délais, à travers des rencontres périodiques. Ils ont également demandé la mise en place d’un mécanisme de prévention des conflits, en réactivant le comité de suivi des accords et le monitoring.
En réponse, le Ministre Boucal a indiqué qu’un calendrier est en cours d’élaboration pour organiser des rencontres sectorielles afin de trouver des solutions en vue de l’apaisement du climat social.
Ont pris part à la rencontre, côté éducation, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEM), l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), le Syndicat des enseignants libre du Sénégal (SELS), le Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale (SIENS), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC), et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire / authentique (CUSEM/A).
L’intersyndicale du secteur primaire, regroupant pêche, agriculture et élevage, ainsi que le secteur de la justice avec le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) étaient également présents.
En marge de la rencontre, le Ministre Boucal a profité de l’occasion pour visiter les locaux du CNFA, rencontrer les agents et signer le livre d’or du Centre.
DPG et Falsification du règlement intérieur de l’assemblée : Le groupe parlementaire BBY réagit ce vendredi
La première confrontation majeure entre le nouveau pouvoir et l’opposition se profile à l’horizon, avec l’Assemblée nationale comme théâtre de ces tensions politiques. Le sujet de discorde est la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, qui tarde à se soumettre à cet exercice.
Selon le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, le délai de trois mois pour la présentation de la DPG, autrefois fixé dans l’ancienne version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’est plus applicable. Ces dispositions avaient été supprimées lors de l’abolition du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrées lors de la rétablissement de cette fonction en décembre 2021.
De plus, Ayib Daffé et ses collègues ont dénoncé une falsification du règlement intérieur, visant à contraindre le Premier ministre à présenter sa DPG dans les 90 jours suivant sa nomination, alors qu’aucune disposition actuelle ne l’y oblige.
Pour répondre à ces accusations et clarifier leur position, les membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont annoncé un point de presse ce vendredi 28 juin 2024. Ils aborderont ces points qui font l’actualité et alimentent les débats au sein de l’Assemblée nationale.
La réponse de BBY est attendue avec intérêt, alors que cette question pourrait définir la dynamique des relations entre le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.
Farine de blé : entre archaïsme et cupidité
Le Sénégal importe 800 000 tonnes de blé en moyenne chaque année répartis entre une dizaine de minoteries dont les plus significatives par leur capacités de transformation du blé – 50% importé de l’ex URSS – en farine sont les Grands Moulins de Dakar, GMS, FKS, NMA, OLAM, Sedima, MDS. Presque 60% de capitaux et de l’actionnariat du secteur sont étrangers avec le carre’ d’or autour de GMS, GMD, FKS et OLAM qui ont fini d’imposer une entente assimilable à un oligopole imposant leur prix et quotas aux quelques 3 500 boulangers du pays. Ils osent engager le bras de fer avec l’État régulateur.
Portée par une démographie croissante et une urbanisation rapide, la consommation de blé, et en particulier de pain, est en progression constante au Sénégal comme un peu partout en Afrique ce qui accentue les risques et vulnérabilité de la sécurité alimentaire des populations face aux fluctuations des prix de cette denrée sensible.
Depuis la covid 19 et surtout la guerre russo – ukrainienne les cours mondiaux ont drastiquement baissé. En 2022 la tonne de blé, qui était de 280 euros avant le conflit, a atteint un pic en juin, à plus de 500 euros, mais aujourd’hui le cours du blé tendre est coté à 217 Euro / T – référence CEREALIS – . Pour le blé russe c’est même beaucoup moins tant les stocks russes sont excédentaires et à la recherche de clients avec l’embargo.
Les cours et les stocks mondiaux ont retrouvé leurs niveaux d’avant Covid -19 et mieux les récoltes records des USA exercent une pression sur les cours mondiaux et l’offre des négociants de blé .
Malheureusement faute de centrale d’achat des minoteries locales, de cotation centralisée des cours de blé en Afrique de l’Ouest pour cette denrée essentielle pour nos populations ; de terminaux céréaliers adéquats sur nos ports et corridors et d’une régulation inexistante du secteur comme au Sénégal , les pays d’Afrique au Sud du Sahara avec le Sénégal en tête paie toujours un prix très onéreux pour le sac de farine que rien ne peut justifier si ce n’est les archaïsmes dans nos circuits de commerce avec des législations obsolètes et une cupidité du patronat de la farine qui veut maximiser les profits en investissant toujours un peu dans le process et la distribution.
Et pourtant les bénéfices explosent avec les tendances baissières observées sur le marché mondial du blé depuis 2022. Le Sénégal importe pour 200 milliards de blé pour la farine de pain et l’aliment de bétail avec un chiffre d’affaires des meuniers qui approchent 800 milliards ce qui leur assure un niveau de profitabilité record de 35 % ; un retour sur capitaux propres exceptionnel que seul nos économies trop peu régulées peuvent permettre. Il faut augmenter la pression fiscale sur le secteur au profit des céréales locales comme le mil.
Il est donc urgent comme le préconise le gouvernement de baisser au moins le sac de farine de 20 % permise par la forte baisse sur les cours internationaux et de mettre en place un mécanisme de péréquation pour les fluctuations des cours mondiaux. En attendant le prix de la baguette et même de l’aliment de bétail doivent beaucoup baisser au moins de 30 %. Il faut faire jouer le déflateur de l’indice des cours mondiaux du ble’.
Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial Premier Ministre
Expert en Infrastructure et Énergie
DPG: C’EST LE PM QUI A PEUR SINON Y’A RIEN…
Le débat sur la DPG du Premier Ministre fait à la une des quotidiens et reste le thème central des discussions de rue et de bureaux. La sortie du Président du groupe parlementaire Yewwi, vient rajouter de l’huile sur le feu quant à la nature caduque du règlement intérieur de l’Assemblée nationale édition Juillet 2021 donnant ainsi au PM la latitude de choisir quand il voudra à venir décliner la vision et les orientations de son gouvernement.
Toutefois, face à un vide juridique, argument défendu et démonté, un premier ministre démocrate, soucieux d’une alchimie entre l’exécutif et le législatif devrait favoriser toutes les synergies possibles pour rendre transparente l’action du gouvernement et permettre au peuple souverain d’interagir par le biais de ses élu(e)s au niveau de l’Assemblée nationale, car ce qui se fait pour nous sans nous, ce fait de facto contre nous.
Ci-dessous sont quelques points qui peuvent nous permettre de mieux apprécier le fait qu’un premier ministre, sous l’effet de l’éthique, de son intégrité morale et de son patriotisme devrait avoir hâte de venir faire sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée Nationale:
1- POUR LE RESPECT DU DELAI RAISONNABLE
D’après la réalité sacrosainte de notre République, la déclaration de politique générale ne devrait pas dépasser le délai raisonnable suivant la pratique parlementaire. Et pour la bonne marche de la démocratie, le premier ministre peut souligner l’importance de respecter les valeurs symboliques de nos Institutions et de renforcer la séparation des pouvoirs. En faisant sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale, il démontre son engagement pour une gouvernance transparente et responsable.
2- POUR LA VITALITÉ DE SA RESPONSABILITÉ POLITIQUE
En mettant en exergue son devoir de rendre compte des actions gouvernementales et sa vision politique à travers le PROJET, aux représentants du peuple Sénégalais, par une présentation de son programme, il prouve sa volonté d’assumer la lourde tâche de gouverner envers le pays et ses citoyens.
3- POUR LE DIALOGUE ET LA CONSULTATION
La tradition républicaine exige pour la concrétisation de la collaboration entre l’exécutif et le législatif, le dialogue et la consultation pour une meilleure prise en compte des aspirations du peuple sénégalais.
En présentant sa politique générale à l’Assemblée Nationale, il offre aux représentants du peuple l’opportunité de débattre librement des enjeux nationaux et de contribuer à la prise de décision.
4- POUR LA REVALORISATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le premier ministre peut exprimer son souhait de renforcer l’image de l’Assemblée nationale en tant qu’institution sentinelle et vitale de la démocratie.
En y faisant sa Déclaration de Politique Générale, il démontre sa reconnaissance envers le pouvoir législatif donc, le peuple qui a fait qu’il soit et sa volonté de lui reconnaitre son pouvoir.
5- POUR L’INTÉRÊT NATIONAL
Le premier ministre peut souligner que sa Déclaration de Politique Générale vise avant tout à présenter ses engagements en faveur du développement et de l’intérêt national.
En exposant ses priorités et objectifs devant l’Assemblée nationale, il montre sa détermination à œuvrer pour le bien-être du pays.
6- POUR LA CONFIANCE DES PTF
Au-delà de la population locale soucieuse de comprendre la direction du nouveau gouvernement, la DPG s’adresse également au PTF qui s’attendent à être clarifié sur la mise en œuvre du « PROJET ». Depuis l’installation du Président Diomaye Faye la feuille de route du PROJET reste aérienne. Ainsi le premier ministre Ousmane SONKO doit saisir l’opportunité pour apporter des reponses rassurantes afin que les PTF s’engagent à accompagner le PROJET
En effet, le rapport entre la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre et le débat d’orientation budgétaire (DOB) est étroit. En général, le premier ministre devrait d’abord présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, en exposant ainsi la vision et les grandes lignes de la politique gouvernementale. Il en sera suivi par le débat d’orientation budgétaire, au cours duquel le ministre des finances présente les grandes lignes de la politique budgétaire et financière du gouvernement pour l’année à venir. Cela permet de donner une vision plus globale de la politique gouvernementale avant d’entrer dans les détails financiers. Ce débat d’orientation budgétaire permet aux députés de se familiariser avec les projets de dépenses et de recettes du gouvernement, de poser des questions et de formuler des recommandations.
Il est donc peu probable et inapproprié pour nous les députés de cette 14ème Législature qu’un ministre des Finances puisse être invité à présenter un débat d’orientation budgétaire sans avoir préalablement reçu la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre.
Il est connu que la déclaration de politique générale est souvent considérée comme un préalable indispensable pour comprendre les objectifs et les priorités du gouvernement, elle sert de cadre pour les discussions budgétaire subséquentes.
Mais toutefois, d’après la déclaration du groupe parlementaire Yewwi, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale edition Juillet 2021, distribué à tous les députés de cette 14ème Législature est caduc, raison pour laquelle le premier ministre n’a pas l’obligation de venir faire sa déclaration dans les 90 jours impartis et a le choix sur la date qui lui conviendra.
Pourtant, c’est ce même règlement intérieur que nous évoquions pour faire venir le PM Monsieur Amadou Ba à 5 jours de la date limite des 90 jours. C’est ce même règlement intérieur reconnu subitement faux à la date du mercredi 26 juin 2024 qui est servi comme prétexte pour un premier ministre apparemment pas prêt à venir affronter ses anciens collègues de la deuxième institution du pays.
Pour l’intérêt de nos populations et le sens de notre rôle de suivi et de contrôle de l’action gouvernementale, nous serons patients à vous accueillir à la date que vous aurez choisie, car cette DPG ne peut être qu’une information sur votre vision politique si elle existe, les enjeux politiques d’opposition responsable et constructive sont ailleurs.
Mme MARIETOU DIENG
DEPUTE NON INSCRITE 14EME LÉGISLATURE
Avis de recherche : Disparition de Diounéydy Dia à Rufisque
Diounéydy Dia, résident de la cité Razél à Rufisque Est, a disparu le mercredi 13 juin vers 2h30 du matin. Inquiète, sa famille lance un appel à témoins pour le retrouver. Il réside à la villa numéro 07 de la cité Razél.
Toute personne ayant des informations est priée de contacter ses proches au numéro suivant : 77 669 65 65.
La solidarité de tous est précieuse pour retrouver Diounéydy Dia sain et sauf.
MESURES PRÉVENTIVES CONTRE DE PROCHAINS CHANTAGE : Diomaye déclare la guerre aux industriels
Le président de la République a vigoureusement réagi aux menaces infructueuses des meuniers qui voulaient suspendre la production de farine. Alors que ceux-ci ne représentent qu’une partie de l’industrie, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, décide de prendre des mesures drastiques concernant tout le secteur secondaire, lors du Conseil des ministres de ce mercredi. Il a, entre autres, ordonné l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique pour protéger les domaines économiques stratégiques.
La tension monte entre l’État et le secteur industriel après la controverse impliquant l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), qui a menacé de cesser la production de farine suite à une nouvelle homologation des prix. Bien que l’AMIS ait finalement baissé les armes, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble déterminé à réaffirmer l’autorité de l’État sur les affaires économiques nationales.
Mesures radicales en Conseil des ministres
Lors du Conseil des ministres d’hier, mercredi, le président de la République a initié une série de directives visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal et à contrôler plus étroitement les secteurs stratégiques de l’économie, notamment celui de l’industrie. Il a chargé le Premier ministre, Ousmane Sonko, de superviser l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à protéger les entreprises des secteurs clés et à accorder au gouvernement un droit de regard accru sur les modifications du capital des entreprises.
Le chef de l’État également insisté sur la mise en place d’une politique rigoureuse pour maîtriser les prix des produits de grande consommation. À court terme, des appels d’offres seront utilisés pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels tels que le riz, l’huile, le sucre, ainsi que les hydrocarbures. Cette mesure vise à stabiliser les prix sur le marché intérieur et à réduire la dépendance vis-à-vis des importateurs qui font dans le chantage.
Dans un souci de transparence et de gouvernance efficace, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de dresser un inventaire complet des entreprises industrielles au Sénégal, en incluant les emplois réels générés et les bilans sociaux. Cette démarche permettra à l’État de mieux cibler ses interventions pour soutenir un secteur privé national robuste et bien encadré.
Création et réhabilitation d’industries pour booster la concurrence
Un autre axe crucial de la nouvelle politique est la promotion de la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation. Le président de la République a relevé l’importance du consommer local et de la modernisation du commerce de proximité à travers des boutiques et magasins de référence.
Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.
Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.
La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au chef du Gouvernement superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.
À cet effet, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières sera préparée pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.
La Dakaroise
ENTRETIEN – Moussa Wagué : « C’est dans mes projets de revenir en sélection »
Moussa Wagué, a commencé sa carrière depuis tout petit à Bignona dans une école de foot. Il a rejoint l’école de football de ASPIRE à Mbour à l’âge de 14ans où il a passé cinq ans et demi avant d’aller en Belgique pour la saison 2016 / 2017 où il a commencé sa carrière professionnelle. Rejoignant la sélection nationale en équipe A, il aparticipé à la Coupe du monde 2018 avant de s’envoler pour le FC Barcelone pour atterrir maintenant en Chypre. Dans cet entretien accordé au Dakarois Quotidien, Moussa Wagué explique qu’il désire fort revenir en sélection.
Comment avez-vous intégré ASPIRE qui était l’un des meilleurs centre de formation ?
ASPIRE faisait des détections dans tout les localités au Sénégal et en Afrique. À l’époque j’étais à Bignona et je me suis présenté ; j’ai la chance d’être pris. On était trois personnes à représenter Bignona et puis j’ai eu la chance d’être conservé.
Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir footballeur ?
C’est une passion depuis tout petit. On rêvait d’être un footballeur professionnel quand on voyait les autres jouer à la télé. Donc c’est tout naturel pour moi et pour les autres aussi. Et chaque gamin qui joue au foot rêve d’être professionnel un jour alors je pense que c’est naturel pour moi.
Comment avez-vous réussi à convaincre votre famille ?
Oui c’était un peu compliqué. Comme vous le savez les parents étaient très stricts pour les études. Mais comme Aspire c’était études et sport c’était beaucoup plus facile et on les a convaincus qu’on allait continuer les études.
Partagez-nous votre ressenti lors de votre premier contrat pro
C’était incroyable parce que c’était l’effort de beaucoup d’années de travail. Précisément, cinq ans et demi en formation dans les centres. Et cela signifie que tout tes efforts ont payé, tu es presque arrivé au bout de l’effort. C’était un honneur et une fierté pour moi et ma famille avec tous les sacrifices qu’on a fait donc c’était vraiment exceptionnel pour moi et mon entourage.
En Chypre depuis une année (2023 / 2024) et vous faites partie de l’équipe type. Quel bilan tirez vous de votre première saison à Anorthosis?
C’est un bilan positif pour moi. Après ma blessure c’était difficile pour moi. Quand suis je suis allé à Chypre je me suis fixé un objectif : faire une bonne saison pour retourner au devant de la scène. Donc j’ai beaucoup travaillé pour revenir et c’était un grand plaisir quand j’ai reçu le trophée donc je pense que je vais continuer encore à travailler plus dur pour retrouver mon niveau.
Absent pendant deux ans à cause de votre blessure. Est-ce que cela a joué sur votre choix de rejoindre le championnat chypriote ?
Oui c’était difficile, rester deux ans en dehors des terrains. Et il me fallait un bon temps de jeu pour retrouver le haut niveau. Alors il fallait que je rejoigne un championnat comme Chypre pour jouer plus de matches et retrouver ma forme. Je suis content pour ça ; je vais continuer à travailler. Je pense que c’est tout à fait normal. Après deux ans de blessure les équipes ont un peu de réticence pour te recruter. Donc j’ai choisi Chypre pour montrer que je suis là et que je suis toujours compétitif et que je suis prêt pour pouvoir rebondir dans les grands championnats.
Aspire à KAS Eupeun en Belgique, puis Barcelone et Nice, Paok en Grèce, ensuite Anorthosis en Chypre ? Comment s’est passé votre intégration? Surtout en Grèce et Chypre ?
Quand je suis parti en Belgique c’était pas facile même si ce n’était pas ma première fois en Europe. Mais c’était la première fois que je m’installe en Europe pour de bon et commencer ma vie professionnelle. Heureusement pour moi j’ai retrouvé des frères là-bas, des coéquipiers et ça a facilité un peu mon adaptation. Concernant la Grèce aussi, ce n’était pas facile. Nouvelle langue, nouveau environnement, ce n’était pas du tout facile. Mais bon, comme on parlait en anglais dans l’équipe, c’était un peu facile. Vu que je parlais déjà anglais, ce n’était pas terrible pour moi. Mais on n’ a pas le choix, on peut changer de destination à tout moment. On est des professionnel et on doit s’adapter le plus vite pour pouvoir progresser. Donc je pense que c’est dans notre mentalité et on se prépare pour ça.
Revenons sur votre passage au Fc Barcelone. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?
Comme je l’avais dit, c’était surprenant pour beaucoup de Sénégalais, notamment mes supporters. Mais Barça quand ils sont venus ils ont présenté un projet pour moi, avec mon équipe aussi et je crois que c’était la meilleure option pour moi. Aussi dans le contrat je devais d’abord commencer avec l’équipe B mais je pouvais jouer en même temps avec l’équipe A. Je devais faire un an avec l’équipe A et c’est ce qui s’est passé. Je ne l’ai pas regretté. J’étais dans la bonne voie, mais avec la blessure tout a été ralenti. Ça fait partie du foot et c’est comme ça mais on va continuer à bosser dur. Il n’y a pas de regret parce que j’ai fait le choix moi-même et je l’assume. Et je pense que j’ai beaucoup travaillé pour avoir cette opportunité donc je n’ai pas de regrets.
Ça fait quoi de jouer avec les meilleurs tels Messi, Suarez et d’autres joueurs de grande renommée ?
C’est toujours un plaisir de jouer avec Messi, Suarez et les autres. Messi même avant de jouer avec lui on le voyait jouer à la télé et on l’admirait. Alors c’était un plaisir de partager avec lui le même vestiaire. Et on a appris beaucoup de choses avec lui. Tout le monde sait que c’est le meilleur joueur au monde donc c’était vraiment des moments exceptionnels pour moi et j’ai beaucoup appris durant cette période.
Alors Moussa, vous avez été absent des terrains presque deux ans. Comment avez vous vécu ce moment de votre vie ?
C’était très difficile pour moi. C’est ton travail et on t’informe que tu resteras deux ans sans jouer ce n’est pas du tout facile. Heureusement que j’avais ma famille derrière. Ils m’ont facilité la tâche. Avec leur soutient, je tenais le coup. Ils m’ont beaucoup aidé mentalement et physiquement. Mais je remercie le bon Dieu aujourd’hui j’en suis là et je continue ma passion
Quel championnat vous a le plus impressionné ?
C’est un peu difficile mais bon la Belgique c’est la où tout à commencé. J’’ai débuté là-bas, j’ai joué beaucoup de matches et je pense que c’est l’endroit qui m’a propulsé parce que c’est là-bas que j’ai commencé ma carrière et ma progression. Quand j’étais au Barcelone aussi j’étais bien. C’est un pays que j’aime bien et j’aime aussi le football espagnol. Le temps que j’ai passé avec l’équipe B, ça m’a beaucoup plu. Et je crois que c’est le championnat qui me convient le plus et que je regarde depuis même avant d’être professionnel.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans votre carrière ?
C’est en équipe nationale, le but que j’ai marqué lors du Mondial 2018. C’était un moment fort pour moi, ma famille et mes amis. Tout le monde se rappelle de ça jusqu’à présent. Marquer un but pour ton équipe, pour le maillot national c’était un moment inoubliable. Je ne pourrai l’oublier, ni moi, ni ma famille, ni mes amis.
Vous avez participé aux J.O. 2015 et avez été demi-finaliste à la Coupe du monde avec les U20. Comment avez vous vécu votre première convocation en équipe nationale A?
C’était exceptionnel parce que c’était la première fois que le Sénégal joue une demi-finale de Coupe du monde même si c’est la petite catégorie. Alors être les premiers Sénégalais à jouer une demi-finale de Coupe du monde c’était incroyable. Et j’ai continué ma progression jusqu’à rejoindre ma première convocation avec l’équipe première. C’était vraiment top parce que chaque joueur qui joue la petite catégorie rêve de jouer avec l’équipe A ; cétait notre objectif. C’était très sympa. Toute ma famille et mes amis étaient très contents. Ce sont des choses qui ne s’oublient pas et ce sont des moments très important pour nous. Aliou Cissé m’avait appelé d’abord pour me féliciter avant de me dire que je suis convoqué. Mais avant, mes agents et mes amis m’en avaient informé. C’était incroyable. Déjà on avait tous le numéro du sélectionneur et quand tu voyais son appel tu comprends ce qui t’attendais. Je ne trouvais même pas les mots et j’ai tout de suite appelé ma famille pour leur dire la bonne nouvelle. C’est des moments forts parce que tout joueur qui joue dans les championnats rêvait de porter le blouson de l’équipe. On est comme des ambassadeurs. Représenter le pays c’est quelque chose de grand. Porter le maillot du Sénégal devant ta famille, tes amis et des millions de Sénégalais c’est quelque chose de grand pour moi. Et quand on représente le pays on donne tout pour rendre fier la famille et tous les supporters.
Comment avez-vous vécu la défaite lors de la finale de la Coupe d’Afrique 2019 ?
On a tous cru en la victoire, remporter notre premier trophée continental. Mais Dieu l’a voulu ainsi. Mais ça a ouvert une grande porte à la CAN 2021. Il y avait des regrets mais aussi de l’envie qui nous a accompagné jusqu’à la finale qu’on a remporté en 2021. On a bien travaillé, on a tout donné mais ça n’a pas aboutit. Le sélectionneur n’a pas baissé les bras et les joueurs non plus. On a appris qu’il ne faut jamais lâcher dans la vie et qu’il faut toujours continuer à travailler et ce qui va arriver arrivera. Et voilà le résultat : on a eu notre premier trophée.
Parlez-nous de votre concurrence avec Lamine Gassama ?
Le football professionnel c’est toujours comme ça. Jusqu’à la retraite c’est la concurrence. Je ne dirai pas que c’était une concurrence avec Lamine Gassama parce que c’était un grand-frère et on avait tous envie de jouer. A mon arrivée dans la Tanière, j’avais très envie de jouer et j’ai travaillé trop dur pour ça. Et puis, tous les Sénégalais ont leur choix ; chacun son joueur, chacun choisis qui il préfère voir jouer. Nous on était conscient de cela et on savait aussi qu’il fallait beaucoup travailler pour gagner sa place et on a tous les deux bien travailler. Et moi j’ai fait de mon mieux pour pouvoir être titulaire dans cette équipe.
Vous avez perdu la finale 2019 et le Sénégal a remporté son premier sacre en 2022 sans Moussa Wagué, vos impressions
Je voulais être avec l’équipe puisque j’ai joué les qualifications et je me suis blessé juste après. Mais je me considérais comme si j’étais dans l’équipe. J’étais content quand ils ont remporté le trophée. C’est toujours difficile de voir ses coéquipiers jouer sans toi mais c’est la loi du foot. Ça peut arriver à tout le monde. Je suis très content pour l’équipe ; j’avais beaucoup jubiler ce jour-là.
Champion d’Afrique 2022, éliminé en huitièmes lors de la dernière CAN, qu’est-ce qui était à l’origine selon vous ?
En tant que professionnel je ne parlerai pas des détails mais il se trouve que c’est le foot. On avait fait de très bon matches de poule. Ce n’était pas prévu que le Sénégal serait éliminé par la Côte d’Ivoire mais comme je dis c’est le foot. Ils ont tout fait pour se qualifier. Et il y a avait aussi beaucoup d’erreurs d’arbitrage qui n’était pas en notre faveur. Mais, nous travaillerons beaucoup plus dur pour revenir en force à la prochaine CAN au Maroc.
Est-ce dans vos projets de revenir en sélection ?
C’est toujours un objectif de revenir avec l’équipe nationale. Je suis entrain de beaucoup travailler pour y retourne. Donc, je pense que ce n’est même pas la peine de le dire. Tout le monde veut représenter l’équipe nationale. Avec ma blessure, c’était un peu compliqué de revenir mais j’y travaille et ça me fera plaisir pour redorer le blason.
Que pensez-vous de l’intégration des jeunes joueurs dans la Tanière?
C’est quelque chose de très bien parce que ces jeunes seront l’avenir. Il y a toujours les anciens qui accueillent les jeunes et leurs montrent la voie. Il assureront la relève d’ici quelques années et ils sont entrain de bien travailler.
Votre relation avec Aliou Cissé ? Êtes-vous toujours en contact ? Parlez-vous ensemble de la sélection ?
Oui on est toujours en contact. On a une très bonne relation parce que j’étais avec lui depuis les olympiques avec les U23. Cependant, on ne parle pas de la sélection. Il a eu un équipe à gérer et moi je continue à travailler dur de mon côté pour revenir aussi vite que possible car l’envie est toujours là.
Ndeye O. Camara
FACE À L’EMPÊCHEMENT DE SONKO POUR SA DPG : Les députés de YAW dénoncent une « falsification » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale
La Déclaration de politique générale (DPG) d’Ousmane Sonko est impatiemment attendue par l’opinion publique, surtout l’opposition politique. Non effectuée jusqu’à présent, les députés de Yewwi Askan Wi (YAW), par la voix d’Ayib Daffé ont évoqué une « fraude à la loi ».
Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a révélé une « impossibilité » pour Ousmane Sonko d’effectuer sa Déclaration de politique générale (DPG), mettant en avant ce qu’ils qualifient de « falsification » du règlement intérieur qui compromet sérieusement le fonctionnement de l’Hémicycle. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Ayib Daffé, porte-parole du groupe, a vigoureusement dénoncé les conséquences de cette manipulation législative.
Selon lui, la crise trouve son origine dans une série d’événements législatifs et réglementaires complexes. En 2021, le régime précédent a adopté une loi pour restaurer le poste de Premier ministre, rétablissant ainsi une fonction clé dans l’architecture gouvernementale du Sénégal. Toutefois, cette réforme constitutionnelle n’a pas été accompagnée d’une révision correspondante du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nécessaire pour intégrer les nouvelles dispositions, ajoute-t-il.
D’après Ayib Daffé, depuis leur installation en septembre 2022, les députés ont reçu une version du règlement intérieur datée de juillet 2021, une édition qu’il qualifie de « fraude à la loi ». Cette édition obsolète ne tient pas compte des changements constitutionnels récents. Ce qui crée un vide juridique concernant les procédures parlementaires essentielles telles que la DPG, les motions de censure et les questions de confiance. « Dans cette version du règlement intérieur, les délais et les modalités pour la tenue de la DPG ont été omis, ce qui rend impossible sa convocation dans le cadre actuel », a-t-il révélé devant les journalistes. Ayib Daffé de préciser que des dispositions cruciales, telles que le délai de trois mois pour la DPG après la nomination du Premier ministre, ont été supprimées sans aucune mise à jour formelle.
La conséquence directe de ce qu’il qualifie de « falsification » est l’incapacité actuelle du Premier ministre, Ousmane Sonko, à présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale, une étape clé pour définir les orientations politiques du gouvernement. Ayib Daffé a accusé le gouvernement de passer outre les avertissements préalables concernant ces lacunes réglementaires, qualifiant leur approche de « passage en force ».
Face à cette situation, la coalition présidentielle appelle à une révision immédiate et transparente du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour rétablir l’intégrité constitutionnelle, garantir le bon fonctionnement des institutions démocratiques et restaurer la confiance du public envers le processus parlementaire.
« Nous sommes engagés à rétablir l’ordre constitutionnel et à corriger cette anomalie qui mine la crédibilité de notre institution parlementaire », a déclaré Ayib Daffé.
La Dakaroise
Relance de l’Industrie Nationale : Un programme national de réhabilitation du tissu industriel annoncé par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 26 juin 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a dévoilé un ambitieux plan visant à relancer le tissu industriel du Sénégal. Ce projet, inscrit comme une priorité absolue dans son programme de gouvernance « PROJET », vise à réhabiliter et restructurer l’ensemble du secteur industriel national.
Le chef de l’État a chargé le Premier ministre et les ministres en charge de l’Industrie et de l’Économie de mettre en œuvre un programme national dédié à cette réhabilitation. L’objectif principal est d’accélérer la transformation des produits agricoles locaux par le biais de l’industrialisation, tout en promouvant la consommation des produits locaux et en modernisant le commerce de proximité à travers des boutiques et des magasins de référence.
Dans un contexte où la maîtrise des prix des produits de grande consommation est cruciale, le président a également préconisé l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels et en hydrocarbures, afin de stabiliser les marchés intérieurs.
Pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, la souveraineté alimentaire et économique du Sénégal repose essentiellement sur la valorisation du potentiel industriel national, tout en renforçant et en diversifiant le tissu industriel à travers le pays.
Cette annonce intervient dans un contexte où la relance économique et la consolidation de l’indépendance économique nationale sont des priorités majeures du gouvernement, visant à créer des emplois durables et à stimuler la croissance économique à long terme.
Commémoration du massacre des Tirailleurs : L’État met en place un comité Ad Hoc
En Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé la décision du président de la République d’organiser la commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais en 1944 au camp de Thiaroye.
« Un comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport dudit comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024 », a déclaré le chef du gouvernement.
Le massacre des Tirailleurs sénégalais est célébré chaque 1er décembre au Sénégal, marquant un moment solennel de réflexion et d’hommage aux victimes de cette tragédie historique.
Athlétisme : Saly Sarr championne d’Afrique du Triple Saut
L’athlète sénégalaise Saly Sarr a remporté, mercredi, la finale du triple saut, avec une marque de 14,06 mètres aux championnats d’Afrique d’athlétisme en cours à Douala, au Cameroun.
Le Sénégal continue de briller à cette 23e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme, ajoutant une troisième médaille d’or à son palmarès grâce à Saly Sarr.
La jeune spécialiste du triple saut, âgée de 21 ans, a été sacrée championne d’Afrique, devançant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m). Cette victoire suit celles de ses compatriotes Cheikh Tidiane Diouf et Louis François Mendy, médaillés d’or respectivement aux 400 mètres et aux 110 mètres haies.
Cette nouvelle médaille confirme la position dominante du Sénégal dans ces championnats, renforçant le prestige de son équipe d’athlétisme.
Et si on se préparait à la cohabitation (Dr Yoro Dia, Politologue)
Le refus du Premier Ministre de se soumettre à une déclaration de politique générale qu’il a pourtant abordée plusieurs fois en conseil des ministres confirme le Projet Nakhebaye de Pastef. Comme son nom l’indique la DPG exige une vision, une ambition et des orientations claires que notre Premier Ministre n’a jamais eues. Sonko joue la montre en attendant que les hauts fonctionnaires qu’il appelle, par ignorance ou mauvaise foi, le Système, rédigent le projet. Un projet que Pastef , par indigence intellectuelle, a mis dix ans pour lui trouver un nom. Comme pour le PSE, ce seront nos brillants hauts fonctionnaires qui vont rédiger le Projet qui s’appelle Vision 2050 et va s’inscrire inévitablement dans la continuité du PSE. Si le Premier Ministre, comme le disent ses proches attend la nouvelle assemblée qui sera installée après les élections issues de la dissolution, il est de bon aloi de lui rappeler deux choses. Premièrement, il n’appartient au Premier Ministre de choisir son « assemblée » parce que même s’il en a les instincts et les réflexes, Monsieur Sonko n’est pas Caligula qui méprisait tellement le Senat qu’il y avait nommé son cheval ou François 1er dont le bon plaisir devenait la loi. Secundo, qu’est ce qui fait croire à Monsieur Sonko qu’il sera encore en poste après les législatives anticipées ? Le charme de la démocratie réside dans l’incertitude des élections et l’exercice du pouvoir est le plus grand ennemi du populisme. C’est pourquoi le bilan des 100 jours de Pastef se résument à deux mots chers à Talleyrand : « excès » et « insignifiance ». Excès quand Sonko menace la presse et les juges et qualifie nommément et publiquement le Président du Conseil constitutionnel de corrompu…Insignifiance quand il rabaisse sa fonction et la réduit au petit privilège du tapis rouge confirmant Talleyrand qui disait « Si les gens savaient par quels petits hommes ils sont gouvernés, ils se révolteraient vite. » De quoi a peur le Premier Ministre ? D’une motion de censure ? Aucun Premier du Sénégal n’a jamais été renversé par une motion de censure lors d’une DPG même si la motion de censure reste un moyen de créer un débat devant l’opinion sur la vision et les orientations. La révolte, si elle n’est pas parlementaire, sera populaire et démocratique.La révolte démocratique viendra des législatives. Pastef n’a pu prospérer que dans la tension permanente ; l’accalmie et la clarté brutale de l’exercice du pouvoir ont montré que le fameux projet n’était qu’un deep fake et donc, en réalité, Pastef n’a pas de vision, encore moins une ambition pour le pays. La meilleure façon de sanctionner de ce deep fake qu’incarne Sonko est de sanctionner démocratiquement Pastef aux législatives en imposant au Président de la République une cohabitation en l’aidant démocratiquement à se débarrasser de son encombrant et incompétent Premier Ministre. De toute façon en cas de cohabitation, rien va changer pour le Président de la République car comme aujourd’hui à l’image du Roi d’Angleterre, il va continuer à régner mais ne pas gouverner. Aujourd’hui avec Sonko, il est plus le « Résident de la République » que Président de la République. Avec la cohabitation, il le sera moins et sera plus Président de la République. Naturellement, on nous dira que notre constitution et nos institutions ne prévoient pas la cohabitation. La constitution et les institutions de la Ve République en France n’ont jamais prévu la cohabitation parce que De Gaule a toujours pensé qu’un Président désavoué devait s’en aller comme il le fit quand le Non l’emporta au referendum de 1969. En 1986, malgré le désaveu aux législatives Mitterrand qui n’était pas De Gaule choisit de rester et les institutions s’adaptèrent à la cohabitation. Et la France n’a jamais été aussi bien gouvernée que pendant la cohabitation Chirac- Jospin (1997-2002). Nos institutions qui ont fait la preuve de leur solidité et notre Etat qui, comme le roseau, plie mais ne rompt pas, sont prêts à gérer cette cohabitation. Comme l’alternance devenue la respiration de notre démocratie, la cohabitation qui s’annonce sera soluble dans nos institutions comme l’alternance.
Autopont de Lobatt Fall : Le Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens condamne les actes de vandalisme
Un acte d’incivisme intolérable a été signalé à l’autopont de Lobatt Fall. L’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute) a condamné fermement les récents actes de vandalisme et de vol impliquant l’enlèvement des écrous de liaison des piles aux semelles de l’autopont.
Selon un communiqué publié ce mercredi 26 juin, ces actes d’incivisme et d’indiscipline ont été observés dans la quasi-totalité des ouvrages routiers du pays. L’Ageroute a souligné que ces actions irresponsables peuvent avoir des conséquences graves pour la sécurité des populations et des usagers, entraînant une dégradation prématurée des infrastructures.
L’enlèvement des écrous de liaison compromet sérieusement l’intégrité structurelle des ponts et peut causer des accidents potentiellement mortels. L’Ageroute a averti que les conséquences de tels actes pourraient être catastrophiques, non seulement en termes de sécurité publique, mais aussi en ce qui concerne les coûts de réparation et de maintenance.
Les autorités concernées ont été informées de ces actes répréhensibles. L’Ageroute a assuré que des mesures strictes seront prises pour appliquer la loi dans toute sa rigueur afin de punir les auteurs de ces actes de vandalisme. Des enquêtes sont en cours pour identifier et appréhender les responsables.
L’Ageroute a lancé un appel à la responsabilité civique de tous les citoyens, les exhortant à signaler tout acte de vandalisme ou de comportement suspect aux autorités. L’Agence a également insisté sur l’importance de la coopération de la communauté pour protéger les infrastructures publiques qui sont essentielles au bien-être et à la sécurité de tous.
Les actes de vandalisme à l’autopont de Lobatt Fall représentent une menace sérieuse pour la sécurité publique et la durabilité des infrastructures routières. Le Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, ainsi que l’Ageroute, restent déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels incidents à l’avenir et assurer la sécurité des usagers des routes.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°209 – du 27/06/2024
Saisie de 793 Comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib
Le 24 juin 2024, la Brigade commerciale de Keur Ayib a effectué une saisie majeure dans la lutte contre le trafic de drogue. Aux environs de 20 heures, les autorités ont intercepté un bus en provenance de Gambie et à destination de Dakar, transportant une cargaison illégale de 793 comprimés d’Ecstasy. Cette prise, totalisant un poids de 396,500 grammes, est estimée à une valeur de 15 860 000 francs CFA sur le marché illicite.
L’opération a été menée par les forces de l’ordre locales, qui ont agi sur des renseignements précis. La fouille du bus a révélé les comprimés dissimulés parmi les bagages des passagers. Le chauffeur du bus a été appréhendé sur place, ajoutant un coup significatif aux réseaux criminels opérant dans la région.
Cette intervention réussie est le fruit d’une coopération étroite entre les forces de l’ordre locales et les services de sécurité. Elle démontre l’engagement ferme des autorités dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. La Brigade commerciale de Keur Ayib, en particulier, a été saluée pour son efficacité et sa vigilance, jouant un rôle crucial dans la sécurisation des frontières et la protection de la population contre les dangers des drogues illicites.
Le trafic de drogue reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, en particulier dans les zones frontalières. La proximité avec la Gambie, un point de transit pour les stupéfiants, rend la vigilance constante indispensable. Les récentes saisies, y compris celle de Keur Ayib, témoignent des efforts continus pour perturber les activités des trafiquants et assurer la sécurité des citoyens.
Le succès de cette opération envoie un message clair aux réseaux de trafic de drogue : les autorités sont déterminées et bien équipées pour lutter contre ce fléau. Les mesures de sécurité et de surveillance renforcées continueront d’être mises en œuvre pour prévenir de telles activités criminelles à l’avenir.
Cette saisie de 793 comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la coopération inter-agences et de la vigilance des forces de l’ordre.
Communique du conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République a entamé sa communication par la présentation de ses meilleurs vœux au Conseil à l’occasion de la Tabaski. Il a félicité le Gouvernement pour toutes les mesures et dispositions prises au profit des populations en vue du bon déroulement des célébrations de cette fête sur l’étendue du territoire national.
Le Chef de l’Etat a salué l’application, dès le 24 juin 2024, de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a relevé les efforts budgétaires importants consentis par le Gouvernement pour assurer cette baisse significative.
Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de travailler à l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique afin de mieux protéger les entreprises des secteurs stratégiques et de donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital.
Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’accélérer la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation, la promotion du consommer local et la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence.
Il s’agit aussi, selon le Président de la République, de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement.
Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.
Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.
La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au Premier Ministre de superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a appelé le Premier Ministre à préparer avec les Ministres concernés et les acteurs du secteur privé, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières, pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.
Le Président de la République a indiqué l’urgence de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Cet exercice de recensement exhaustif et de transparence permettra à l’Etat de mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu.
D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer, d’ici la fin de l’année, avec l’ensemble des acteurs impliqués, un projet de loi de transformation du secteur industriel intégrant notamment le principe directeur de territorialisation de la politique industrielle et la création d’un dispositif concerté, efficient et viable de financement de l’accélération du développement industriel du Sénégal.
Abordant la question de la nouvelle politique budgétaire du Sénégal, le Président de la
République a fait savoir que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de notre pays va changer le profil stratégique et les instruments techniques de nos finances publiques. Le prochain débat d’orientation budgétaire sera l’occasion, pour le Gouvernement, de décliner devant l’Assemblée nationale, la nouvelle stratégie des finances publiques.
Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats. D’où son ambition d’asseoir une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques. Il a demandé, à ce titre, au Premier Ministre d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le Ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques. Il a indiqué que les ressources publiques doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires.
Le Président de la République a, en outre, souligné l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.
Il a aussi appelé à la mise en œuvre d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin.
Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à veiller au suivi interne et interministériel des programmes budgétaires validés et à l’opérationnalisation intégrale du contrôle de gestion dans les ministères, en vue de faciliter, d’une part, la présentation, à temps, des rapports annuels de performance et du projet de loi de règlement de l’année n-1 et, d’autre part, l’évaluation des politiques publiques, prérogative constitutionnelle de l’Assemblée nationale depuis 2016.
Il a également appelé à l’apurement de la dette intérieure objective et à la bonne maitrise de l’endettement du Sénégal.
Evoquant le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration ce 26 juin de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois.
Il a demandé au Gouvernement, particulièrement au Ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à s’atteler, sans délais et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du Code des drogues.
Au titre de son agenda, le Président de la République a fait part de sa visite au niveau de la plateforme pétrolière de Sangomar. Il a aussi évoqué sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales tenu le 20 juin 2024 à Paris. Le Chef de l’Etat a particulièrement attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de veiller à la réussite de la plateforme que l’Institut Pasteur de Dakar est en train de finaliser à Diamniadio avec le soutien de l’Etat et des partenaires pour un investissement de plus de 250 millions de dollars.
En marge du Forum, le Président de la République a discuté avec le Président
Emmanuel MACRON de questions d’intérêt commun touchant à la coopération franco- sénégalaise et de la nécessité de rénover les relations entre les deux pays.
Le séjour à Paris du Chef de l’Etat a été également marqué par d’autres entretiens notamment avec :
– Le Président Paul KAGAME du Rwanda ;
– La Secrétaire générale de la Francophonie ;
– Le Directeur général de l’OCDE ;
– Le Président du Développement global de la Fondation Bill Gates ;
– La Commissaire de l’Union européenne chargée des partenariats ; – Le Directeur général de l’AFD ;
– Le Président du Groupe Eiffage.
Avant son retour au Sénégal, le Président de la République a rencontré la communauté sénégalaise en plusieurs groupes.
A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a évoqué l’impérieuse nécessité pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries.
Dans ce cadre, il a appelé à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution.
Il a également invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.
Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.
Le Premier Ministre est également revenu sur les mesures de baisse du coût de la vie entrées en vigueur le lundi 24 juin 2024. À cet égard, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de veiller à la mobilisation de ses services en vue du strict respect des prix sur l’ensemble du territoire national. En particulier, il a souligné la détermination du Gouvernement à poursuivre les investigations afin de tirer au clair les constats de pratiques commerciales douteuses par certaines entreprises, en commençant par celles évoluant dans la minoterie.
Il a, en outre, exhorté le Ministre de l’Industrie et du Commerce à entreprendre les démarches nécessaires en vue de finaliser les travaux d’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application de la loi numéro 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.
Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres l’exigence de veiller à la mise en œuvre de la plénitude de leurs attributions en matière de tutelle technique et financière des entités du secteur parapublic, au regard des pratiques de mauvaise gouvernance caractérisée relevées. À cet effet, il convient d’asseoir une communication claire et ferme sur les attentes en la matière, en recevant les Directeurs généraux, Directeurs et premiers responsables de ces entités pour réitérer les exigences de « JUBAL », de « JUBANTI » et de culture de résultat comme règles fondamentales de gestion.
La vigilance doit également être systématiquement exercée sur le fonctionnement optimal des organes de contrôle interne, des organes délibérants ainsi que des comités spécialisés desdits organes en matière d’audit et de rémunération.
Il en est de même de la tenue régulière des réunions de pré-conseil des entités du secteur parapublic dotées de Conseils d’administration ou de surveillance.
Enfin, le Premier Ministre, après s’être félicité des actions entreprises à chaque fois que de besoin par les Ministres concernés depuis l’installation du nouveau Gouvernement, notamment en termes de proactivité et d’écoute, a souligné l’impérieuse nécessité pour les entreprises de respecter les accords conclus avec les populations locales, et de répondre à leurs préoccupations légitimes, tout en demandant à ces populations de s’abstenir de tout acte de nature à porter préjudice à l’activité économique.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
• Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication portant sur le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière ;
• Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les principaux résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et a annoncé la présentation prochaine du document relatif à la transformation systémique du Sénégal ;
• Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait le point sur la stabilisation de l’année universitaire et le lancement du premier satellite du Sénégal ;
• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la préparation de la journée nationale « Setal sunu réew » prévue le 06 juillet 2024 ;
• Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de sécurité sanitaire des pèlerins durant la phase de retour au Sénégal.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :
Le Conseil a examiné et adopté :
• Le Projet de loi de règlement gestion 2023 ;
• Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC- Gouv) présenté par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement ;
• Le Projet de décret portant code de l’urbanisme, partie réglementaire ;
• Le Projet de décret portant code de la construction, partie réglementaire ;
• Le Projet de décret modifiant le décret 2020-986 du 24 avril 2020 instituant une taxe parafiscale au profit du fonds pour l’habitat social dénommée « taxe sur le ciment »
Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Mouhamadou Bamba DIOP, Ingénieur statisticien économiste, matricule de solde n° 615 996/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la coopération, en remplacement de Monsieur Allé Nar Diop appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°
616 254/J, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en remplacement de Madame Amy MBACKE appelée à d’autres fonctions. ;
• Madame Marième GUEYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624
689/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;
• Monsieur El Hadj SALL, Economiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, matricule de solde n° 515 409/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;
• Monsieur El Hadji Mamadou GUEYE, Juriste, matricule de solde n° 662 513/E, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;
• Monsieur Mamadou Boye DIALLO, Juriste financier, matricule de solde n° 642 620/Z, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
Ziguinchor : L’intersyndicale des travailleurs de collectivités territoriales arpente les artères de la ville
Ce mercredi 26 juin 2024, l’autorité préfectorale de Ziguinchor a autorisé une marche pacifique organisée par l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. La manifestation a débuté à la place de Gao, a traversé le Rond-point Bélal Ly Esso, la place publique Korentas, pour finalement atteindre le Rond-point Jean Paul 2.
Les travailleurs, en grève depuis plus de deux ans, ont choisi cette nouvelle forme de protestation dans l’espoir d’attirer l’attention des nouvelles autorités étatiques. Le secrétaire général de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor, Abib Goundiam, a exprimé leur détermination : « Nous ne pouvons pas accepter que l’État se joue des travailleurs des collectivités territoriales. Nous sommes importants dans le secteur du travail aujourd’hui. »
Abib Goundiam a appelé les autorités étatiques à appliquer la fonction publique locale. Il a rappelé que les nouvelles autorités, y compris le ministre de tutelle, Fofana, et le Premier ministre Ousmane Sonko, connaissent bien le dossier, ce dernier ayant été maire de Ziguinchor. Les manifestants ont insisté sur le fait que l’actuel régime sait exactement quelles mesures prendre pour appliquer cette fonction publique locale et ont demandé que la loi votée à l’Assemblée nationale soit mise en œuvre rapidement et pacifiquement.
Les travailleurs, vêtus en rouge et arborant des brassards de la même couleur, ont averti qu’ils pourraient bloquer la délivrance des actes d’état civil si leurs revendications ne sont pas satisfaites. « Quand les gens veulent un acte d’état civil, c’est déjà compliqué. Si les autorités ne font pas attention, cela pourrait devenir impossible », a averti Abib Goundiam. Il a ajouté que deux ans de grève témoignent de la mauvaise volonté de l’État et de son manque de considération pour ses travailleurs.
La marche a reçu le soutien de plusieurs organisations, dont la SG des travailleurs de la Sonacos, l’Union régionale de la CNTS de Ziguinchor, et des membres de la société civile, notamment le mouvement Vision Citoyenne. De nombreuses populations locales sont également sorties pour apporter leur soutien aux manifestants.
En conclusion, la marche de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor a été une démonstration de solidarité et de détermination pour faire entendre leurs revendications légitimes et obtenir l’application de la fonction publique locale. Les travailleurs attendent maintenant une réponse des autorités pour mettre fin à leur long combat.
Dakar : Incinération de Drogues d’une valeur estimée entre 400 et 700 milliards F CFA
Le Sénégal a franchi une étape significative dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. Ce mercredi 26 juin, les forces de défense et de sécurité ont procédé à l’incinération de drogues issues de saisies cumulées opérées dans la région de Dakar par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), la marine nationale, les douanes et la gendarmerie. La valeur estimée de cette marchandise se situe entre 400 et 700 milliards F CFA.
La destruction de cette importante quantité de stupéfiants a été réalisée sous haute surveillance dans les fours de la SOCOCIM, une cimenterie basée à Rufisque. L’événement a vu la présence de plusieurs hauts responsables, dont le secrétaire général du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ainsi que des autorités administratives du département de Rufisque.
Quantités et Types de Drogues
Le commissaire de police Ndiara Sène, directeur de l’Ocrtis, a précisé les types et quantités de drogues incinérées, couvrant une période de deux ans, de juin 2022 à juin 2024. Les substances détruites incluent :
- Près de 4 tonnes de chanvre indien
- Plus de 7 tonnes de cocaïne
- 901 grammes d’héroïne
- Un peu plus de 56 kilogrammes de haschich
- 7 251 pilules d’ecstasy
- 900 grammes de méthamphétamine
- 91 grammes de crack
- 4,5 tonnes de kétamine
- 2 644 comprimés de diverses autres substances psychotiques
Selon le commissaire Sène, la majorité de la cocaïne provient de l’Amérique du Sud, avec la plupart des saisies effectuées par voie maritime, bien que des prises aient également été réalisées sur la voie terrestre. En ce qui concerne le cannabis, il est cultivé au Sénégal et dans d’autres pays de la sous-région. Les autres variétés de drogues proviennent aussi bien de la sous-région que de l’extérieur du continent.
Cette opération d’incinération marque une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, en éliminant une quantité massive de substances illicites du marché. Elle démontre également l’engagement des autorités sénégalaises à renforcer le contrôle migratoire et à appliquer des sanctions strictes contre les contrevenants.
La lutte contre le trafic de stupéfiants reste une priorité pour les autorités sénégalaises, qui continuent de collaborer étroitement avec les partenaires nationaux et internationaux pour renforcer la sécurité publique et protéger la population des effets dévastateurs des drogues.
Conflits à Médina Gounass : Plus de 100 individus dont 39 mineurs envoyés en prison
Les récents affrontements à Médina Gounass ont conduit à l’arrestation de 180 individus, parmi lesquels 39 mineurs. Ces interpellations ont eu lieu lors des violents incidents survenus le jour de la Tabaski, opposant deux communautés dirigées respectivement par le khalife général Thierno Amadou Tidiane Ba et le khalife général du Fuladu, Thierno Mounirou Baldé.
Hier, mardi 25 juin, plus d’une dizaine de personnes impliquées ont été entendues par les juges d’instruction. Parmi eux, le présumé meurtrier du commerçant Djiby Khamdy Sy. Tous les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et attendent leur jugement en flagrant délit à la Chambre criminelle.
Les 39 mineurs arrêtés ont été renvoyés devant le tribunal compétent pour mineurs. Cette décision reflète la gravité de la situation et le souci de traiter les jeunes impliqués conformément aux lois sur la protection de l’enfance.
Malgré l’intervention des forces de l’ordre, la tension reste palpable dans la Cité religieuse de Médina Gounass. La présence continue des gendarmes vise à prévenir de nouveaux affrontements et à rétablir la paix dans la région.
Les affrontements à Médina Gounass s’inscrivent dans un contexte de rivalité entre deux communautés religieuses influentes. Les conflits, souvent exacerbés par des questions de leadership et d’influence, ont pris une tournure violente, entraînant des pertes humaines et des dégâts matériels.
Les événements de Médina Gounass ont suscité de vives réactions de la part des autorités et des leaders communautaires. Des appels au calme et à la réconciliation ont été lancés pour éviter l’escalade de la violence. Les prochaines étapes incluront des efforts de médiation et de dialogue pour résoudre les différends entre les parties en conflit.
La situation à Médina Gounass reste critique, et les mesures prises par les autorités visent à restaurer l’ordre et à garantir la sécurité des habitants. La justice devra maintenant déterminer les responsabilités et prononcer les sanctions appropriées pour les personnes impliquées dans les affrontements.
Baisse du Prix de la Farine : Rencontre entre le Ministre du Commerce et les Meuniers
Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a tenu une rencontre importante ce mercredi avec l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis). Cette réunion fait suite à la récente décision du Conseil national de la consommation, qui a annoncé une baisse du prix de la farine boulangère.
Les meuniers avaient exprimé une vive opposition à cette décision, suspendant même leur production en guise de protestation. Ils ont justifié leur position en soulignant que cette décision a été prise à un moment où le coût moyen du blé avait dépassé les 300 euros, soit plus de 196 000 F CFA. Selon eux, la baisse du prix de la farine n’était pas justifiable dans ce contexte de hausse des coûts des matières premières.
Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a été ferme dans ses déclarations, insistant sur la nécessité pour les meuniers de se conformer aux nouveaux prix décidés. «Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché», a-t-il affirmé.
La réunion visait à trouver un terrain d’entente entre le gouvernement et les meuniers pour éviter une pénurie de farine sur le marché, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour l’économie et les consommateurs. Le ministre a réitéré l’importance de la collaboration entre le secteur privé et le gouvernement pour maintenir la stabilité des prix et assurer un approvisionnement constant en farine.
Il reste à voir comment les meuniers vont réagir aux injonctions du gouvernement. Si la suspension de la production persiste, le gouvernement pourrait être contraint de prendre des mesures plus drastiques pour garantir l’approvisionnement en farine et stabiliser les prix sur le marché.
Cette rencontre entre le ministre du Commerce et les meuniers industriels est cruciale pour résoudre la crise actuelle. La coopération et la négociation seront essentielles pour trouver une solution viable qui bénéficie à toutes les parties concernées, en particulier les consommateurs qui dépendent de la farine pour leur alimentation quotidienne.
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LANCEMENT DU SYSTÈME D’INTEROPÉRABILITÉ DE LA BCEAO : Quel impact sur les opérateurs et services mobiles ?
La BCEAO annonce le lancement de son système de paiement instantané interopérable le 22 juillet 2024, marquant une avancée significative pour l’UEMOA. Ce système permettra des transactions entre différentes institutions financières, facilitant les paiements instantanés et l’utilisation de QR Codes pour les commerçants. Toutefois, l’interopérabilité pose des défis aux services mobile money en réduisant leurs marges bénéficiaires. Ce système limite également les investissements des opérateurs mobiles dans les infrastructures, affectant la qualité du réseau, surtout en zones rurales.
La récente annonce par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) concernant le lancement imminent de son système de paiement instantané interopérable marque une étape cruciale dans l’évolution des infrastructures financières au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Cette initiative vise à moderniser et à simplifier les transactions financières quotidiennes, en offrant un service opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, indépendamment du type de compte détenu par l’utilisateur, à partir de ce 24 juillet 2024.
L’interopérabilité permettra aux utilisateurs de réaliser des transferts et des paiements instantanés vers n’importe quel bénéficiaire, peu importe l’institution financière à laquelle il est affilié. Les fonds seront disponibles instantanément à réception, facilitant ainsi les échanges financiers au quotidien. De plus, les consommateurs pourront utiliser des QR Codes interopérables pour régler leurs achats chez les commerçants, ou recevoir des demandes de paiement émises directement par les vendeurs, ce qui simplifie et standardise les transactions pour les entreprises.
Défis pour les opérateurs de réseaux mobiles
L’introduction de l’interopérabilité réduit les frais sur les transactions de mobile money, en particulier pour les paiements de faible montant, selon le Portail Findev. D’après la même source, dans le même temps, la concurrence accrue qui réduit ces frais entraîne également une réduction des marges bénéficiaires des opérateurs de réseaux mobiles, les obligeant à réduire leurs investissements dans les antennes-relais. Ainsi, l’interopérabilité a des effets négatifs sur la disponibilité du réseau, car les pays qui introduisent l’interopérabilité connaissent une baisse de leur couverture, particulièrement grave pour les districts ruraux.
Malgré les bénéfices évidents pour les utilisateurs, l’interopérabilité pose des défis importants pour les opérateurs de réseaux mobiles. Historiquement, les utilisateurs étaient souvent liés à une seule plateforme pour leurs transactions financières. L’interopérabilité brise ces barrières, mais elle intensifie également la concurrence entre les opérateurs. Pour rester compétitifs, les opérateurs doivent souvent réduire leurs frais de transaction, ce qui impacte directement leurs marges bénéficiaires.
Cette pression financière peut limiter leur capacité à investir dans les infrastructures critiques comme les antennes-relais, nécessaires pour maintenir une couverture réseau robuste. En conséquence, la qualité du réseau mobile pourrait être compromise, particulièrement dans les zones rurales déjà confrontées à des défis de connectivité. Cela risque d’aggraver les disparités d’accès aux services essentiels comme l’internet mobile, comme le montrent plusieurs études réalisées dans des pays où l’interopérabilité est largement adoptée.
Importance d’une régulation équilibrée
Pour atténuer ces effets négatifs tout en maximisant les avantages de l’interopérabilité, une régulation efficace est essentielle. Elle devrait encourager les investissements dans les infrastructures critiques tout en soutenant la concurrence et l’innovation dans le secteur des services financiers mobiles. Équilibrer ces priorités est crucial pour garantir une connectivité robuste et fiable pour tous les citoyens, qu’ils vivent en milieu urbain ou rural.
Le résultat paradoxal de cette situation est que, bien que l’interopérabilité améliore l’accès aux services financiers, elle peut aussi affecter négativement la qualité du réseau mobile, en particulier dans les zones rurales. Ces régions, déjà confrontées à des défis en matière de connectivité, risquent de voir leur couverture réseau réduite à mesure que les opérateurs ajustent leurs dépenses pour s’adapter à un environnement concurrentiel plus strict.
Bien que l’interopérabilité représente une avancée significative pour l’inclusion financière et l’accessibilité aux services financiers dans l’UEMOA, elle présente également des défis importants pour les opérateurs de réseaux mobiles. Gérer ces défis avec prudence et stratégie est indispensable pour assurer que tous les utilisateurs puissent bénéficier équitablement des opportunités offertes par les services financiers mobiles. Avec une régulation appropriée, les pays peuvent maximiser les bénéfices de l’interopérabilité tout en maintenant une connectivité de qualité pour tous leurs citoyens.
La Dakaroise
Louis François Mendy Sacré Champion d’Afrique du 110 m Haies
L’athlète sénégalais Louis François Mendy a remporté mardi la finale du 110 mètres haies des championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala, au Cameroun, en réalisant un chrono impressionnant de 13″48.
À 25 ans, Mendy avait déjà assuré sa qualification pour les Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août) grâce à une performance remarquable au meeting international Troyes Aube en France le 2 juillet 2023, où il avait réalisé un chrono de 13″18. Cette performance avait également amélioré le record du Sénégal sur 110 mètres haies, précédemment détenu par Mendy lui-même avec un temps de 13″33, réalisé lors du meeting de Genève en Suisse le 10 juin 2023.
Depuis le meeting d’athlétisme de Bonneuil en France, le 18 juin 2019, Louis François Mendy n’a cessé de progresser et d’améliorer ses performances. Parti d’un chrono de 13″59, il a continuellement abaissé ses temps, atteignant 13″18 et dominant chaque compétition à laquelle il a participé depuis 2019.
Le parcours de Mendy est marqué par une série de succès et de records personnels. Sa constance et son dévouement à l’entraînement ont porté leurs fruits, le propulsant à la première place des derniers meetings internationaux auxquels il a pris part. Sa victoire à Douala ne fait que confirmer son statut de champion et de leader incontesté dans sa discipline.
La victoire de Louis François Mendy aux championnats d’Afrique d’athlétisme est une étape cruciale dans sa carrière, renforçant ses chances de briller aux prochains Jeux olympiques de Paris. Avec ses performances en constante amélioration, Mendy est bien placé pour représenter fièrement le Sénégal sur la scène mondiale et continuer à écrire l’histoire de l’athlétisme africain.
Égypte : L’Ambassade du Sénégal exhorte à la régularisation de ses ressortissants avant le 30 Juin 2024
L’Ambassade de la République du Sénégal au Caire lance un appel urgent à tous les ressortissants sénégalais résidant en Égypte sans titre de séjour valide. Ils sont invités à régulariser leur situation avant la date butoir du 30 juin 2024. Cette démarche fait suite à l’adoption par les autorités égyptiennes de nouvelles mesures concernant le séjour des étrangers sur leur territoire, mises en place depuis janvier 2024.
Les nouvelles mesures égyptiennes incluent une campagne globale de vérification sur le terrain, visant à renforcer le contrôle migratoire. Cette campagne pourrait entraîner des sanctions sévères pour les contrevenants, y compris le refoulement.
L’Ambassade exhorte donc les ressortissants sénégalais, détenteurs de cartes de séjour, d’études ou d’exemption de titre de séjour, à les avoir en leur possession lors de leurs déplacements à l’intérieur du pays. Il est impératif de pouvoir présenter ces documents lors des contrôles pour éviter toute sanction.
La régularisation de la situation des ressortissants sénégalais en Égypte est d’une importance capitale pour éviter les risques de refoulement et pour s’assurer d’un séjour sans encombre dans le pays. L’Ambassade de la République du Sénégal au Caire reste disponible pour toute assistance et conseille vivement à ses ressortissants de prendre toutes les dispositions nécessaires avant l’échéance fixée.
Face à ces nouvelles mesures de contrôle migratoire en Égypte, il est crucial pour les Sénégalais vivant dans le pays de se conformer aux règlements en vigueur. L’Ambassade du Sénégal au Caire joue un rôle essentiel en informant et en soutenant ses ressortissants dans ce processus de régularisation.
Dakar : Le Préfet interdit la marche de l’Intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales
L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal (ISTCTS) a lancé un mot d’ordre de grève de cinq jours, renouvelable chaque semaine, en commençant du lundi au vendredi. En outre, une marche était prévue pour le mercredi 26 juin, partant du Jet d’eau jusqu’au ministère des Collectivités territoriales à 10h. Cependant, selon des informations rapportées par PressAfrik, le Préfet de Dakar a interdit cette marche.
L’intersyndicale avait réitéré son appel à la grève et maintenu la marche nationale pour le 26 juin, malgré l’interdiction. La mobilisation vise à faire pression sur le gouvernement pour répondre à une série de revendications. Les principales revendications incluent l’augmentation des salaires selon la hiérarchie (A, B, C, D, E), la revalorisation du point indiciaire de 51,43 à 56,43, ainsi que l’augmentation des primes de santé pour les travailleurs des collectivités territoriales opérant dans les structures sanitaires.
Malgré l’interdiction, l’ISTCTS reste déterminée. Dans une déclaration, l’intersyndicale a exprimé sa satisfaction face à l’engagement des travailleurs dans la lutte pour leurs droits. Ils ont également souligné la discipline collective manifestée au cours des deux années de lutte continue. L’intersyndicale se dit ouverte à toute négociation visant à résoudre la crise, tout en respectant les lois et règlements de la république.
L’intersyndicale a également annoncé qu’elle déposerait un renouvellement du préavis de grève pour la période de juillet à décembre 2024, le jeudi 27 juin 2024. Cette décision souligne leur détermination à poursuivre la lutte jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
L’interdiction de la marche par le Préfet de Dakar pourrait intensifier les tensions entre le gouvernement et les travailleurs des collectivités territoriales. La grève de cinq jours, renouvelable chaque semaine, est susceptible de perturber gravement les services publics, affectant potentiellement des millions de citoyens. La situation reste volatile, et la réponse du gouvernement aux revendications des travailleurs sera cruciale pour déterminer l’issue de cette crise.
La situation à Dakar reflète une dynamique de conflit entre les travailleurs des collectivités territoriales et le gouvernement sénégalais. L’interdiction de la marche et la détermination des travailleurs à poursuivre leur grève indiquent une impasse potentielle qui nécessitera une médiation efficace pour éviter une escalade. Les prochains jours seront cruciaux pour voir si une solution négociée peut être trouvée pour répondre aux préoccupations des travailleurs tout en maintenant la stabilité sociale.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°208 – du 26/06/2024
Ismaïla Sarr en passe de quitter l’Olympique de Marseille
Après une première saison en dents de scie à l’Olympique de Marseille, Ismaïla Sarr pourrait être sur le point de quitter le club phocéen. Recruté pour 13 millions d’euros à l’été 2023 en provenance de Watford, l’international sénégalais n’a pas réussi à s’imposer comme un titulaire indiscutable sous les couleurs marseillaises.
Au cours de sa première année en Ligue 1, Ismaïla Sarr a accumulé 23 apparitions pour seulement trois buts marqués, des statistiques en deçà des attentes placées en lui à son arrivée. Malgré quelques éclairs de talent et sa polyvalence sur le terrain, capable d’évoluer à divers postes offensifs, ses performances n’ont pas été suffisamment régulières pour convaincre pleinement.
La Provence rapporte que la direction de l’OM ne serait pas opposée à un départ d’Ismaïla Sarr si des offres intéressantes venaient à se présenter. Plusieurs clubs européens se seraient déjà positionnés sur le joueur, attirés par son potentiel et sa capacité à dynamiser le secteur offensif. Cette ouverture à un transfert pourrait permettre à Marseille de réorganiser son effectif en vue de la prochaine saison.
À 25 ans, Ismaïla Sarr pourrait envisager un nouveau challenge dans un championnat étranger pour relancer sa carrière. Son expérience en Premier League avec Watford, ainsi que ses apparitions régulières en équipe nationale du Sénégal, témoignent de son potentiel et de sa capacité à s’adapter à différents environnements de jeu.
Pour le moment, le joueur n’a pas exprimé publiquement ses intentions futures. Cependant, la période estivale du mercato s’annonce décisive pour déterminer si Ismaïla Sarr poursuivra son aventure à Marseille ou optera pour un nouveau défi ailleurs en Europe.
La situation d’Ismaïla Sarr à l’OM illustre les aléas du football moderne, où les attentes des clubs et des supporters peuvent rapidement évoluer en fonction des performances individuelles et collectives. Son éventuel départ pourrait être perçu comme une opportunité pour toutes les parties impliquées de redéfinir leurs objectifs et de préparer la saison à venir avec un effectif renouvelé et des ambitions revigorées.
Transfert confirmé : Iliman Ndiaye rejoint Everton pour 13,1 milliards FCFA
Le jeune international sénégalais Iliman Ndiaye s’apprête à rejoindre Everton pour la saison à venir, mettant ainsi fin à son séjour mitigé à l’Olympique de Marseille. Selon les informations relayées par le journaliste Fabrizio Romano, le transfert entre les deux clubs est désormais complet, évalué à 20 millions d’euros, incluant des bonus, soit environ 13,1 milliards FCFA.
Après avoir attiré l’attention d’Everton, qui a fait de lui une priorité, Iliman Ndiaye a accepté les conditions contractuelles proposées par le club anglais. Son contrat, d’une durée de 5 ans, est sur le point d’être officiellement signé, marquant ainsi son retour en Angleterre après un passage à Marseille.
Le montant total du transfert se compose de 18,5 millions d’euros fixes, auxquels s’ajoutent 1,5 million d’euros de bonus, selon les détails fournis par Fabrizio Romano. Cette transaction représente un nouveau chapitre dans la carrière du jeune joueur sénégalais, qui espère retrouver sa forme et son potentiel à Everton.
Reste désormais à finaliser les formalités administratives et la signature du contrat pour officialiser ce mouvement, qui promet de faire parler dans le monde du football européen.
Djily Wade : « La victoire de Gouy Gui contre Ada Fass nous ouvre la porte vers un combat avec Eumeu Sène »
À l’approche du combat très attendu entre Gouy Gui et Ada Fass, Djily Wade, le manager de Gouy Gui, a pris la parole lors d’un point de presse organisé ce mardi à Guédiawaye. Selon Wade, l’issue de ce combat pourrait changer le cours de la carrière de Gouy Gui et ouvrir la voie à un affrontement de rêve contre Eumeu Sène.
Gouy Gui, surnommé le « roi du Simpi, » revient dans l’arène après deux saisons blanches. Son dernier combat, contre Reug Reug en 2022, s’était soldé par une défaite. Ce 30 juin, il se battra contre Ada Fass à l’arène nationale, et l’enjeu est de taille. « Nous prions pour que Gouy Gui gagne contre Ada Fass. Tout le monde sait qu’après, il affrontera Eumeu Sène, » a déclaré Djily Wade avec une détermination palpable.
Pour Djily Wade, une victoire de Gouy Gui contre Ada Fass ne serait pas seulement un retour triomphal dans l’arène, mais aussi une porte ouverte vers des combats plus prestigieux. « Si on suivait la logique, Gouy Gui ne devrait même pas affronter Ada Fass à l’heure actuelle, mais la popularité des lutteurs détermine désormais le choix des adversaires. Toutefois, après deux ans sans combat, il fallait accepter ce défi car la lutte est son gagne-pain, » a-t-il expliqué.
Lors de ce point de presse, Gouy Gui a affiché une grande confiance en sa capacité à vaincre Ada Fass. « Je suis concentré sur mon combat de dimanche et, si Dieu le veut, je vais battre Ada Fass. Il croit qu’il est meilleur que moi, mais il se trompe. J’ai affronté Ama Baldé, Ness, et d’autres grands champions. Ada Fass ne sera pas un problème pour moi, » a-t-il affirmé.
Gouy Gui, accompagné de son manager, de son coach et de certains de ses collègues de l’écurie, a souligné que sa préparation a été rigoureuse et qu’il est prêt à montrer qu’il mérite sa place au sommet. « S’il m’attaque, je lui infligerai une chute encore jamais vue dans l’arène, » a-t-il averti.
Djily Wade a également évoqué les perspectives qui s’ouvriraient en cas de victoire de Gouy Gui. Selon lui, ce succès pourrait rapprocher Gouy Gui d’un combat contre Eumeu Sène, une confrontation qui fait rêver les fans de lutte. « C’est le staff d’Eumeu Sène qui veut ce combat. C’est un champion d’Afrique qui a tout réussi dans la lutte. Je respecte Eumeu Sène et je ne dirai jamais un mot offensant à son endroit. On ne peut pas dire de mauvaises choses sur une personne et espérer qu’elle accepte de vous affronter. Ce n’est pas possible, » a-t-il ajouté.
Le combat du 30 juin entre Gouy Gui et Ada Fass est plus qu’un simple affrontement. Pour Gouy Gui et son équipe, il s’agit d’une opportunité de relancer une carrière marquée par des succès notables et d’ouvrir la voie à des duels encore plus prestigieux. Pour Ada Fass, c’est l’occasion de prouver qu’il mérite sa réputation d’espoir de la lutte sénégalaise. L’arène nationale sera donc le théâtre d’un combat aux enjeux considérables, qui pourrait redessiner le paysage de la lutte au Sénégal.
Gouy Gui promet un KO spectaculaire à Ada Fass : « Je vais lui infliger une chute jamais vue dans l’arène »
À cinq jours de son combat contre Ada Fass, Gouy Gui, leader de l’écurie Mor Fadam, a exprimé sa confiance lors d’un point de presse tenu ce mardi. Vêtu du maillot jaune de Guédiawaye FC et d’une casquette assortie, le lutteur a affirmé qu’il vaincra le phénomène de Fass Benno le 30 juin à l’arène nationale.
Accompagné de son manager, de son coach, de Lirou Diane, et de quelques collègues de son écurie, “le Baobab” a déclaré vouloir marquer son retour avec une victoire, après deux années sans combat et une défaite contre Reug Reug en 2022.
“Je reste sur une défaite mais c’est du passé. Je suis concentré sur mon combat de dimanche et, s’il plaît à Dieu, je vais battre Ada Fass. Il croit qu’il est meilleur que moi sur tous les plans, mais il se trompe. Il a le droit de croire à tout ce qu’il veut, mais le jour J nous ne serons que deux dans l’enceinte”, a-t-il souligné d’entrée.
Gouy Gui se dit prêt pour le combat contre Ada Fass, affirmant que ce dernier ne lui posera pas de problème. “On dit de lui qu’il est l’espoir de la Médina et qu’il a un avenir brillant, mais moi je n’ai aucune pression dans ce combat car j’ai affronté Ama Baldé, Ness et d’autres grands champions. Donc, si aujourd’hui j’affronte Ada Fass, c’est parce que j’ai eu des difficultés dans ma carrière. Mais normalement, je ne devrais pas lutter avec Ada. S’il m’attaque, je lui infligerai une chute jusqu’ici jamais vue dans l’arène.”
Gouy Gui a évoqué qu’une victoire dimanche pourrait le rapprocher d’une éventuelle confrontation contre Eumeu Sène, qui a exprimé à plusieurs reprises son désir de l’affronter. “C’est le staff de Eumeu Sène qui veut mon combat contre Eumeu. C’est un champion d’Afrique qui a tout réussi dans la lutte. Je respecte Eumeu Sène et je ne dirai jamais un mot offensant à son endroit. On ne peut pas dire de mauvaises choses sur une personne et après espérer qu’il accepte de vous affronter. Ce n’est pas possible,” a ajouté Gouy Gui.
Il a également souligné qu’une défaite ne remettrait pas en question sa place dans l’arène. Gouy Gui est déterminé à prouver sa valeur et à marquer un retour triomphal ce dimanche.
Mercato : Le Barcelonais Mikayil Ngor Faye proche du FC Porto
Selon le média Revelo, le défenseur central sénégalais Mikayil Ngor Faye, qui avait signé pour le FC Barcelone il y a un an, est sur le point de rejoindre le FC Porto. Le transfert est en grande partie orchestré par Andoni Zubizarreta, le directeur sportif du club portugais.
Mikayil Faye espérait faire ses débuts avec l’équipe première du FC Barcelone en match officiel au cours des derniers mois de la saison. Cependant, ce « geste » tant attendu du club catalan ne s’est pas concrétisé. Le jeune défenseur, désireux de jouer au plus haut niveau, a attiré l’attention de plusieurs clubs, mais c’est le FC Porto qui semble avoir pris l’avantage.
Les discussions entre les deux clubs ont progressé rapidement et, selon des sources proches de l’opération, le transfert est quasiment finalisé. Le montant de la transaction serait de 15 millions d’euros, un investissement significatif pour le FC Porto qui voit en Faye un renfort stratégique pour sa défense.
Si ce transfert se concrétise, Mikayil Ngor Faye pourrait avoir l’opportunité de s’épanouir et de progresser dans un club réputé pour sa capacité à développer les jeunes talents. Le FC Porto, avec son riche historique en matière de compétitions européennes, pourrait offrir à Faye l’expérience et le temps de jeu qu’il recherche pour avancer dans sa carrière.
Média : L’Etat va assister les entreprises de presse studieuses qui font preuve d’une gouvernance financière saine (Ministre)
Le Ministre de la Communication et du Numérique, Alioune Sall, s’est exprimé ce mardi sur la question des impôts des entreprises de presse. S’adressant à nos confrères du journal Le Soleil, il a rappelé que ces entreprises, régies par les règlements en vigueur, doivent se conformer aux lois, notamment en payant leurs impôts, surtout si ces contributions sont prélevées des revenus de leurs travailleurs. « Le premier responsable pour garantir des conditions optimales de travail aux professionnels des médias demeure leur employeur. L’Etat du Sénégal, quant à lui, ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises de presse sérieuses qui démontrent une gouvernance financière saine dans leur développement », a-t-il assuré.
Abordant le Fond d’appui et de développement de la presse, le ministre a reconnu les préoccupations de gouvernance soulignées par les acteurs des médias. Il a souligné la nécessité que ce fonds ne se limite pas à fournir des appuis financiers, mais devienne un levier pour stimuler la montée en puissance économique du secteur des médias, contribuant ainsi au développement global de la nation.
Lors de cette première journée de réflexion organisée par les acteurs des médias, Alioune Sall a souligné l’importance d’évoquer le cadre juridique et réglementaire de la profession. « Le Sénégal est attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire, tout en respectant les normes en vigueur », a-t-il affirmé.
Le ministre a également souligné la nécessité de réviser certaines dispositions du Code de la presse de 2017, devenu en partie caduque, pour prendre en compte les spécificités des médias et des réseaux sociaux. Il a insisté sur le fait que la dépénalisation des délits de presse ne signifie pas absence de sanctions en cas de faute. Les acteurs engagés dans le processus de réformes devront définir, en collaboration avec les pouvoirs publics et le Cored à travers son Tribunal des pairs, la nature des sanctions à mettre en vigueur, qu’elles soient pécuniaires, administratives ou judiciaires.
En conclusion, le Ministre de la Communication et du Numérique a exhorté l’ensemble des acteurs de la presse à se conformer à la norme en vigueur, rappelant que le Code de la presse de 2017 reste la référence actuelle.
Affaire Centre Talibou Dabo : Cinq agents en prison – Cheikh Seck et le collectif menacent de paralyser le secteur
Le collectif des travailleurs du Centre Talibou Dabo, en collaboration avec Cheikh Seck, secrétaire général du Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social (SDT-3S CNTS-FC), a organisé ce mardi 25 juin 2025, un point de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation préoccupante de leur lieu de travail. Les discussions ont notamment porté sur l’interpellation de cinq agents, désormais sous mandat de dépôt, ainsi que sur le retard de paiement des salaires.
Selon Dr Alouise Benoît Diouf, porte-parole des travailleurs, cinq agents ont été déférés au parquet le 24 juin et placés sous mandat de dépôt suite à une plainte du Directeur général du Centre Talibou Dabo. Dr Diouf a exprimé son regret face à cette situation, soulignant que la gestion des ressources humaines au centre est jugée nébuleuse et catastrophique. Il a critiqué les contrats de prestation de service sans base légale et le favoritisme envers les nouveaux venus proches du directeur, au détriment des agents plus compétents.
Depuis près de trois mois, les activités du centre sont à l’arrêt en raison du non-paiement des salaires et du déficit d’intrants. Dr Diouf a dénoncé les velléités d’intimidation du personnel par le MSAS, rappelant que le ministère avait publié un communiqué pour enfoncer les cinq agents en détention, ajoutant à leur détresse. Il a également évoqué une conférence de presse tenue par le directeur il y a deux mois, où de fausses accusations avaient été portées contre certains agents, les accusant de désacralisation du drapeau national.
Cheikh Seck a rassuré les travailleurs de Talibou Dabo de l’appui indéfectible du SDT-3S CNTS-FC. « Nous ne ménagerons aucun effort pour réussir cette bataille. Ces travailleurs ne sont pas fautifs et ne méritent pas la prison. Nous nous battons pour la libération de ces agents, parents de famille, et les autorités doivent savoir que nous sommes tous unis derrière eux », a-t-il déclaré.
Le Centre Talibou Dabo est une institution publique d’Éducation et de Réadaptation pour Enfants en Situation de Handicap (CERHP), dépendant du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal. La situation actuelle au centre soulève des préoccupations majeures quant à la gestion et au traitement des travailleurs, appelant à une intervention urgente des autorités pour résoudre ces conflits et assurer un environnement de travail sain et équitable pour tous les employés.
Affaires Dof Ndéye : Le rappeur placé sous mandat de dépôt
Ce mardi, Dof Ndéye, le célèbre rappeur, a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack. Après avoir été déféré au parquet et présenté au procureur de la République, son dossier a été transmis au juge d’instruction aux environs de 18 heures. Ce dernier a ensuite ordonné son incarcération à la Maison d’Arrêt et de Correction de Kaolack, où Dof Ndéye passera sa première nuit en détention provisoire.
Plusieurs chefs d’inculpation seraient retenus contre Dof Ndéye, notamment :
- Coups et blessures volontaires
- Tentative d’assassinat ou de meurtre
Les événements remontent au lendemain de la Tabaski, lorsque Dof Ndéye, invité par ses fans et le jeune rappeur prometteur Diander, s’est rendu dans la commune de Ndoffane, région de Kaolack, pour un concert. Au cours de l’événement, son véhicule a été vandalisé et endommagé par un jeune. Très en colère, Dof Ndéye a asséné des coups de couteau à un jeune nommé Boucar Faye, qu’il accusait d’être l’auteur de cet acte de vandalisme.
Après l’incident, Dof Ndéye a précipitamment quitté les lieux pour retourner à Dakar. Suite à une plainte déposée par Boucar Faye à la brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack, un avis de recherche a été lancé pour appréhender le rappeur.
Grâce à des investigations poussées menées par les gendarmes de Mbour, renforcés par d’autres unités, Dof Ndéye a été interpellé à Nguékokh, dans la Petite Côte. Le transfèrement à la brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.
Ce mardi, il a été déféré au parquet et entendu par le juge d’instruction sur demande du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack. C’est vers 19 heures que le rappeur a été officiellement placé sous mandat de dépôt.
L’instruction de son dossier suit son cours, et Dof Ndéye n’est pas encore fixé sur son sort. Cette situation est d’autant plus regrettable pour l’artiste qui s’était déplacé pour partager des moments de joie avec ses fans. Malheureusement, cette aventure s’est terminée par son incarcération à la Maison d’Arrêt et de Correction de Kaolack.
Situation sociopolitique : Pape Ibrahima Senghor du MONCAP sans concession avec les détracteurs de Sonko
L’actualité politique diminuée par la dernière sortie de Amadou Ba, leader de l’opposition est dans toutes les lèvres, Au sein du Mouvement National des Cadres Patriotes, c’est Pape Ibrahima Senghor qui apporte la réplique. Bougane Gueye Dany et Serigne Mboup en ont aussi pris en leur dépend. Dans un entretien, le responsable patriote et président du mouvement Citoyen « Kaolack Bi Guene » est sans concession avec les détracteurs du premier ministre Ousmane Sonko.
Depuis sa défaite à la dernière élection Amadou Ba était resté silencieux jusqu’à ce week-end dernier où il s’est fondu dans une déclaration pour assumer sa position de leader de l’opposition. Cette prise de position semble rassurer les partisants du pouvoir actuel. « On ne fait pas une opposition pour exister. Une opposition doit être constructive et responsable », souligne Pape Ibrahima Senghor qui salue la démarche de l’ancien premier ministre.
Toutefois, le responsable politique dans le Saloum, exige que la lumière soit faite sur les accusations de corruption sur l’ancien candidat de la coalition Benno Book Yakaar. Amadou Ba avait été accusé par les députés du PDS d’être en connivence avec deux magistrats du conseil constitutionnel pour avoir écarté Karim Wade candidat du Parti Démocratique Sénégalais à la course de la dernière élection presidentielle du 24 Mars.
» Si l’élection présidentielle a été reportée, c’est parce que Monsieur Amadou Ba, il avait été accusé d’avoir corrompu certains magistrats. Il faudra que ce problème soit tôt ou tard élucider et situer les responsabilité car ce rapport a causé des morts dans ce pays » se rappelle le membre du Mouvement National des Cadres Patriotes (MONCAP)
Concernant, les attaques du leaders de Guem Sa Bop, contre le premier ministre Ousmane Sonko, le cadre patriote, est sans concession avec Bougane Gueye Dany. Pour lui ce dernier n’est pas un politique et ne sait pas s’y prendre. « Personnellement, j’ai pitié de Bougane Gueye Dany, il veut se poser en alter ego au premier ministre Ousmane Sonko celui-ci n’est pas son également » estime Pape Ibrahima Senghor qui qualifie l’homme d’affaire « d’égoïste ». À ses yeux Bougane ne représente rien dans ce pays car, il n’est jamais aller à une élection depuis la création de Guem Sa Bop. « Étant donné qu’il a choisi d’être voleur que d’être menteur cela prouve qu’il est mauvais car le voleur n’a pas sa place dans notre société » souligne t-il.
A Kaolack, le président du mouvement civique « Kaolack Bi Geune », est loin d’apprécier positivement la gestion de l’actuel maire de la ville. Pape Ibrahima Senghor estime que Sérigne Mboup a été « vomis » par les populations de kaolack.
Pour lui, l’élection de Serigne Mboup à la mairie de Kaolack était une « grosse arnaque ». « On pensait que Serigne Mboup étant un bon homme affaire pour être profitable à la ville, mais on constate le contraire. Les gens regrettent d’avoir voté pour lui… » déclare le responsable politique. Le banquier de formation de dénoncer un conflit d’intérêts entre les différents fonction qu’occupe le maire de sa ville qui est à la fois le président de la chambre de commerce de Kaolack, président du Cœur de Ville de Kaolack ce qui lui confère « tous les pouvoirs ».
Selon lui, Serigne Mboup n’a pas tenu les promesses qu’il avait faites aux populations de la ville de Kaolack.
Migration irrégulière : Interception de 150 migrants au large de Saint-Louis par le patrouilleur NIANI
Dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, une opération de sauvetage cruciale a été menée par le Patrouilleur de haute mer NIANI, à environ 135 km au large de Saint-Louis. Selon une annonce de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X, une pirogue transportant 150 migrants irréguliers a été interceptée par les forces navales sénégalaises.
Le Patrouilleur NIANI a découvert une pirogue surchargée avec à son bord 150 personnes, dont 3 femmes et 3 enfants. L’opération s’est déroulée dans des conditions maritimes difficiles, mais grâce à la compétence et à la vigilance des forces navales, tous les passagers ont été secourus sains et saufs.
Après l’interception, les migrants ont été rapatriés à Dakar. L’opération de rapatriement s’est achevée ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six individus malades ont été identifiés et immédiatement pris en charge par les services médicaux, selon les informations fournies par la DIRPA.
Cette interception intervient dans un contexte de migration irrégulière croissante, où de nombreuses personnes tentent de traverser les mers dans des conditions périlleuses à la recherche de meilleures opportunités. Les efforts des forces navales sénégalaises pour sauver ces vies humaines et les ramener en sécurité témoignent de leur engagement indéfectible à protéger les migrants et à lutter contre la migration irrégulière.
Les autorités compétentes travailleront maintenant à fournir l’assistance nécessaire aux migrants secourus. Cette prise en charge comprend des soins médicaux, un soutien psychologique et une assistance pour le retour dans leurs pays d’origine ou leur réinsertion dans la société.
L’opération menée par le Patrouilleur NIANI souligne l’importance des efforts conjoints pour aborder la crise de la migration irrégulière. En secourant ces 150 migrants en détresse, les forces navales sénégalaises ont non seulement sauvé des vies, mais ont également envoyé un message fort sur la nécessité d’une action coordonnée et humanitaire face aux défis migratoires actuels.
Manifestation devant l’ambassade du Sénégal à Ouagadougou contre Sonko et Diomaye : Contestation de leurs convictions Panafricanistes
Une manifestation a eu lieu aujourd’hui à Ouagadougou pour contester les convictions panafricanistes des leaders sénégalais Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette protestation intervient alors que Sonko prévoit une tournée fraternelle au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Les manifestants remettent en question l’authenticité de leur engagement panafricaniste, ajoutant une dimension de tension à la visite prévue dans la région.
Première production de pétrole à Sangomar : Le Président Diomaye visite la plateforme
Le Président de la République du Sénégal a effectué une visite ce matin sur la plateforme #Sangomar, marquant le début de la production des premiers barils de pétrole du pays. Cette visite a été l’occasion de célébrer un moment historique pour le Sénégal et de saluer les efforts déployés pour la découverte et l’exploitation de cette ressource précieuse.
Lors de sa visite, le Président a exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont cru en la présence de pétrole au fond des océans sénégalais. Il a souligné l’importance de leur persévérance et de leur promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, qui a permis d’atteindre cette étape cruciale. « Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, » a-t-il déclaré.
Le Président a également exprimé sa fierté après avoir constaté le savoir-faire des jeunes Sénégalais-es travaillant sur la plateforme. « J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme, » a-t-il ajouté, soulignant ainsi la compétence et l’engagement des ressources humaines locales dans ce projet ambitieux.
Réitérant son engagement pour une gestion responsable des ressources naturelles, le Président a assuré que le gouvernement continuerait à promouvoir une gestion transparente et équitable des ressources pétrolières au bénéfice de toute la population sénégalaise. « Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais, » a-t-il affirmé.
Cette visite marque un tournant décisif dans l’histoire énergétique du Sénégal, avec le début de la production de pétrole sur la plateforme Sangomar. Elle symbolise l’aboutissement de nombreux efforts et le début d’une nouvelle ère de développement économique pour le pays. Le gouvernement s’engage à veiller à ce que les bénéfices de cette ressource naturelle soient partagés de manière juste et transparente, pour le bien-être de tous les Sénégalais.
Les Meuniers reprennent la production de Farine après médiation du CNP et du SPIS
Après une période de tension entre le gouvernement et les industriels, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé la reprise de la production de farine. Cette décision intervient suite à une médiation réussie menée par Baïdy Agne, Président du Conseil National du Patronat (CNP), et Ousmane Mbaye du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS).
Hier, le ministre du Commerce, Serigne Gueye Diop, avait fermement insisté sur l’importance de l’homologation des prix de la farine boulangère. L’AMIS a répondu positivement à cette déclaration, soulignant que leur arrêt temporaire de production visait à encourager le gouvernement à clarifier les mécanismes de subvention pour protéger l’activité des industriels.
Dans un communiqué, Claude Demba Diop, Président de l’AMIS, a réaffirmé l’engagement des Meuniers Industriels à améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais et à assurer leur accès aux denrées de première nécessité. Grâce à la médiation du CNP et du SPIS, les entreprises membres de l’AMIS sont désormais invitées à reprendre leurs activités de production, dans l’espoir que leurs préoccupations seront prises en compte.
Cette reprise marque un tournant dans la régulation des prix des denrées de première nécessité au Sénégal, avec l’espoir que les mécanismes de subvention seront clarifiés et que les intérêts des consommateurs et des producteurs seront équilibrés.
JUSTIFICATIONS DES MEUNIERS SUR L’ARRÊT DE PRODUCTION DE FARINE : Le Gouvernement y voit des « pratiques douteuses » et reste ferme
Le bras de fer continue entre les meuniers et l’État suite à la décision gouvernementale de baisser le prix de la farine pour stabiliser celui du pain. L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) conteste cette mesure en suspendant leur production. À son tour, l’État les accuse de manipuler les coûts de production pour refuser les nouveaux prix homologués.
Le Sénégal est en proie à une vive controverse économique suite à la décision de l’État d’arrêter le prix de la farine boulangère à 15 200 F CFA le sac de 50 kilogrammes au lieu de 19 200 F CFA, visant à stabiliser le coût du pain à 150 F CFA la baguette. Cette mesure a déclenché une réaction virulente de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), accusée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, de falsifier les coûts de production et de s’engager dans des pratiques commerciales douteuses. « Il ressort des analyses effectuées par les services compétents qu’il existe des écarts très importants sur les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne. Ce qui pourrait s’interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d’exploitation. Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion », a-t-il dénoncé lors d’une conférence de presse, ce lundi.
C’est dans cette dynamique que M. Diop a fermement condamné l’AMIS pour avoir suspendu la production de farine, une action perçue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain. Il a révélé que les services de l’État avaient découvert des écarts significatifs entre les coûts d’approvisionnement réels en blé et ceux déclarés par les meuniers. Ces différences, selon lui, pourraient indiquer une manipulation des coûts pour justifier des prix de vente plus élevés. « Nous avons identifié des anomalies dans les coûts CAF du blé, variant de 241 à 300 euros la tonne, soulevant ainsi des préoccupations sérieuses quant à la transparence financière des entreprises de meunerie », a fustigé le ministre Serigne Gueye Diop.
Il a également admis que les états financiers des sociétés de meunerie avaient montré des bénéfices substantiels au cours des années précédentes, rendant difficile à justifier toute opposition aux nouveaux prix de la farine. « Sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l’Etat, soit 1.645 FCFA par sac. Par ailleurs, l’examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA », précise-t-il.
Malgré les préoccupations exprimées par l’AMIS concernant l’augmentation des coûts mondiaux du blé, le gouvernement maintient que sa décision tarifaire est fondée sur des analyses techniques rigoureuses et des données financières vérifiables. Serigne Gueye Diop a exprimé sa volonté de dialoguer avec les meuniers sur des questions telles que la gestion des stocks et les compensations financières, dans le but de maintenir la stabilité économique et de protéger l’accès des citoyens à des denrées alimentaires essentielles. Dans le cas contraire, il assure que le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché.
Le Dakarois
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°207 – du 25/06/2024
Suspension de la production de Farine : Le Gouvernement met en garde les Meuniers
Une décision radicale des meuniers sénégalais de suspendre la production et la vente de farine boulangère a suscité une réaction ferme du gouvernement, qui a immédiatement réagi par un avertissement sévère. Cette action, vue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain pour les ménages, a été condamnée avec vigueur par la Primature, qui a publié un communiqué exprimant sa position.
Le communiqué officiel émis par la Primature ce jour met en demeure les meuniers de reprendre immédiatement leurs activités conformément aux nouveaux prix plafond fixés pour la farine de blé. « Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur », a-t-il été précisé, soulignant ainsi la fermeté de l’État face à toute forme de désobéissance.
Cette décision fait suite à une série de concertations entre le gouvernement, les meuniers et d’autres acteurs du secteur, visant à réduire les prix des produits de grande consommation tels que le riz, le sucre, l’huile de palme, la farine de blé, le pain, le ciment, les engrais et les services de télécommunication. Malgré ces efforts, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a publiquement contesté les mesures prises spécifiquement sur la farine, créant ainsi un nouveau point de tension.
Le gouvernement a justifié ses décisions en se basant sur des analyses techniques détaillées, démontrant des écarts significatifs dans les coûts d’approvisionnement des meuniers. Ces écarts ont été attribués à des pratiques commerciales douteuses, telles que des surévaluations de charges ou des manipulations des coûts de production. Des exemples concrets ont été donnés, notamment concernant les différences de coûts d’achat de blé entre différentes minoteries, malgré des fournisseurs communs.
En termes économiques, les études financières des sociétés de meunerie pour les années 2022 et 2023 ont révélé des profits considérables, variant de 2 à 14 milliards de FCFA. Cette rentabilité a été contrastée avec les allégations de pertes financières potentielles minimales dues aux nouvelles régulations des prix, remettant en question les motivations réelles derrière la décision de suspension de la production de farine.
À la lumière de ces révélations, le gouvernement a indiqué son intention de mener des vérifications approfondies au sein des minoteries pour garantir la transparence et la conformité aux régulations en vigueur. Des mesures coercitives pourraient être prises à l’encontre des contrevenants, afin de préserver l’approvisionnement régulier du marché en produits essentiels.
En conclusion, la situation reste tendue entre les meuniers et le gouvernement, avec des enjeux économiques importants et des implications directes sur la vie quotidienne des Sénégalais. Le suivi attentif de cette affaire par le public et les acteurs concernés reste crucial pour l’avenir de la politique économique et commerciale du pays.
Affaire Dof Ndèye : Recherches intensives pour retrouver le « Caméraman » impliqué
Après l’arrestation du rappeur Dof Ndèye suite à une altercation violente ayant impliqué un individu identifié comme B. Faye, les autorités de la brigade territoriale de Kaolack sont maintenant sur la piste de son « caméraman ». Ce dernier, qui aurait filmé l’incident, est recherché activement pour non-assistance à personne en danger.
Selon des sources de Seneweb, l’identité du caméraman n’est pas encore établie, malgré les efforts déployés par les enquêteurs. Dof Ndèye aurait déclaré ne pas connaître cette personne lors de son interrogatoire.
Une vidéo de l’incident, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre clairement Dof Ndèye en train d’agresser B. Faye à l’aide d’un couteau, alors qu’un véhicule de la gendarmerie passait à proximité. Les autorités locales indiquent que la patrouille n’a pas été alertée sur l’agression au moment des faits.
Le commandant de la brigade territoriale de Kaolack et son équipe sont mobilisés pour élucider tous les aspects de cette affaire. L’objectif est de retrouver le caméraman et de clarifier les circonstances précises de l’incident, notamment pourquoi aucune intervention n’a été effectuée par la gendarmerie sur place.
Cette affaire suscite une grande attention médiatique et publique au Sénégal, mettant en lumière les questions de sécurité publique et de responsabilité face à des incidents violents. Les autorités s’engagent à faire toute la lumière sur cette affaire pour garantir la justice et la sécurité des citoyens.
En conclusion, les recherches pour retrouver le caméraman impliqué dans l’incident entre Dof Ndèye et B. Faye se poursuivent activement, dans un contexte où la vidéo de l’agression continue de faire réagir et d’éveiller les interrogations sur les réseaux sociaux et au sein de la communauté locale.
Nouveaux prix plafond : Sanctions en cas d’infraction à l’arrêté Ministériel
Depuis le lundi 24 juin à 00 heure, un arrêté ministériel fixant les nouveaux prix plafond de produits essentiels tels que l’huile, le riz, le sucre, la farine, le pain et le ciment est entré en vigueur, émis par le ministère de l’Industrie et du Commerce. Cet arrêté vise à réguler les prix de ces denrées afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs sénégalais.
L’article 3 de cet arrêté stipule clairement que tous les commerçants sont tenus de publier de manière visible et lisible les prix fixés pour ces produits. Cela peut se faire par divers moyens tels que le marquage direct sur les produits, l’étiquetage clair sur les emballages et l’affichage adéquat dans les lieux de vente.
Face aux réticences observées, notamment de la part des meuniers, qui ne se conformeraient pas à ces nouveaux prix, le ministre Serigne Guèye Diop a mis en garde contre toute infraction à cet arrêté. Il est précisé que les contrevenants seront passibles de sanctions sévères conformément à la législation en vigueur.
Les autorités compétentes sont désormais chargées de surveiller de près l’application de cet arrêté à travers des inspections régulières dans les points de vente. L’objectif est d’assurer une stricte conformité aux prix plafond fixés, garantissant ainsi que les consommateurs bénéficient des avantages de cette mesure gouvernementale.
Cette initiative vise non seulement à stabiliser les prix des denrées de première nécessité, mais aussi à renforcer la transparence et la régulation du marché. Elle s’inscrit dans un cadre plus large de protection économique des ménages et de soutien à un accès équitable aux produits alimentaires de base.
En conclusion, l’arrêté ministériel marque une étape importante dans la politique économique du Sénégal, visant à atténuer les pressions inflationnistes et à promouvoir une distribution plus juste des produits essentiels sur le marché.
CONTRE LA BAISSE DU PRIX DE LA FARINE : Les meuniers menacent l’État d’arrêter indéfiniment la production
L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt temporaire de la production de farine boulangère à partir du 24 juin 2024 – un mot d’ordre renouvelable -, en réponse à la décision de l’État de réduire le prix de la baguette de pain, diminuant ainsi le prix de la farine.
Dans un communiqué officiel daté d’hier, dimanche 23 juin 2024, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt provisoire de la production de farine boulangère à partir de ce lundi 24 juin. Cette décision radicale fait suite à la récente annonce du gouvernement de réduire le prix de la baguette de pain, imposant ainsi une baisse significative du prix de la farine boulangère.
L’AMIS, qui représente sept membres clés de l’industrie meunière sénégalaise (GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, BASMALA), a exprimé son désaccord profond avec cette mesure. D’après la note, la baisse de prix imposée de 19 200 FCFA à 15 200 F CFA par sac de farine boulangère représente une réduction de 4000 F CFA par sac. Cette décision intervient dans un contexte où les coûts de production, notamment ceux du blé en constante augmentation dépassant les 300 euros par tonne, équivalent à environ 196 787 F CFA, rendent impossible une adaptation économique viable pour les meuniers.
Les meuniers précisent également que les discussions techniques avec les représentants de l’État n’ont pas abouti à une solution satisfaisante pour compenser l’écart de coût résultant de cette mesure. En effet, malgré la proposition de renonciation aux droits de douane et à la TVA sur la farine, ce geste ne suffit pas à couvrir les 2645 FCFA restants par sac de farine, nécessaires pour respecter la loi interdisant la vente à perte.
Face à cette impasse, l’AMIS se voit contrainte de prendre des mesures drastiques pour protéger ses membres et l’ensemble de la filière. L’arrêt temporaire de la production vise à limiter les pertes financières croissantes que subissent les entreprises meunières chaque jour où elles doivent vendre la farine en dessous de leur prix de revient réel.
L’association insiste sur la nécessité d’une clarification immédiate de plusieurs points cruciaux, notamment la nature de la compensation financière, les modalités de renonciation aux taxes et droits de douane, ainsi que la gestion des stocks déjà taxés en attente. Ces préoccupations sont essentielles pour assurer la survie économique des meuniers et éviter une crise profonde au sein de l’industrie.
Pour terminer, l’AMIS appelle au dialogue urgent avec les autorités compétentes afin de trouver une solution durable et équilibrée qui préserve à la fois les intérêts des consommateurs et ceux des acteurs économiques locaux.
À en croire l’association, l’arrêt de production de farine a vocation à être reconduite tant qu’une réponse définitive n’est pas trouvée.
La Dakaroise
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°206 – du 24/06/2024
Covid-19 : Près de 60 % des Pèlerins Sénégalais testés positifs à leur retour d’Arabie Saoudite
Le dispositif sanitaire strict mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a révélé des chiffres préoccupants concernant l’état de santé des pèlerins sénégalais revenant du Hajj en Arabie Saoudite. Selon les derniers rapports, un nombre alarmant de pèlerins ont été testés positifs au coronavirus, avec des taux variant entre 20 % et 60 % selon les vols.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, accompagné de son équipe, s’est rendu personnellement à l’AIBD pour évaluer la situation et superviser les opérations de dépistage. Ce déplacement témoigne de l’importance accordée par les autorités à la gestion de cette situation critique.
Un dispositif sanitaire rigoureux a été déployé pour assurer le dépistage systématique de tous les pèlerins revenant d’Arabie Saoudite. Les équipes médicales sont mobilisées pour effectuer les tests de manière efficace et rapide, afin d’identifier et de prendre en charge les cas positifs dès leur arrivée.
Les pèlerins testés positifs sont pris en charge immédiatement par les services de santé, conformément aux protocoles établis. Des mesures strictes de quarantaine et de suivi médical sont mises en place pour limiter la propagation du virus au sein de la population et assurer le traitement adéquat des personnes infectées.
Cette situation soulève des préoccupations sérieuses quant à la gestion des risques sanitaires liés aux déplacements internationaux, en particulier lors d’événements de grande envergure comme le Hajj. Les autorités sénégalaises continuent de surveiller étroitement la situation et de renforcer les mesures préventives pour protéger la santé publique.
Face à cette augmentation des cas de Covid-19 parmi les pèlerins, les autorités sanitaires appellent à la vigilance de la population. Il est essentiel que tous respectent les mesures sanitaires recommandées, telles que le port du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale, pour freiner la propagation du virus.
La surveillance continue des pèlerins revenant de l’étranger et la gestion efficace des cas positifs restent une priorité absolue pour le gouvernement sénégalais. Des efforts concertés sont déployés pour contenir la propagation du virus et protéger la santé publique dans tout le pays.
En conclusion, la situation actuelle nécessite une réponse coordonnée et rapide pour faire face à ce défi sanitaire sans précédent, tout en assurant la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais.
Géopolitique du Luxe : Le Made in Sénégal Prêt pour la Conquête de l’Afrique
« Le luxe s’inspire de l’histoire tout en étant tourné vers le futur. Il fait le lien entre le passé et le futur, entre l’international et le local. »
Instrument de soft power et témoin d’un savoir-faire national, le luxe est un secteur d’expression des enjeux géopolitiques. Ayant largement contribué au rayonnement des pays comme la France, l’Italie ou encore le Japon, le marché du luxe voit désormais émerger de nouveaux acteurs tels que la Chine. En véritable essor, ce marché devrait atteindre plus de 1,3 trillion d’euros d’ici à 2050.
Le Sénégal, sous le magistère du président Bassirou Diomaye Faye, a récemment fusionné le ministère du Tourisme avec celui de l’Artisanat sous la houlette de Mr Mountaga DIAO créant ainsi un cadre plus synergique pour promouvoir ses atouts culturels et économiques. Cette initiative marque une étape importante dans la valorisation du savoir-faire local, mettant en lumière la richesse artisanale du pays sur la scène internationale. Ce regroupement permet de renforcer les liens entre tourisme et artisanat, deux secteurs clés pour l’économie sénégalaise, en maximisant les opportunités de croissance et de visibilité pour les produits « Made in Sénégal ».
Loin des clichés classiques, le luxe est un état d’esprit, un art de vivre, un art de l’excellence. La racine même du mot latin « luxu » est « lux » : la lumière, l’éclat, le brillant. Le luxe désigne dès lors un besoin d’exception qui à la fois transmet et casse les codes. C’est pourquoi il est aussi synonyme d’innovation.
Dans son livre portant le même titre, « Géopolitique du Luxe », Bruno Lavagna affirme que « Tout d’abord, le luxe est issu de la géopolitique. Chaque pays a ses coutumes, son histoire, son patrimoine. Et chacun en fait un luxe. Le luxe incarne une volonté d’exceller. Il permet de mettre le pays au firmament. Cet art de vivre et cette excellence sont une façon d’exercer un soft power. » Aujourd’hui, dans cette nouvelle ère de nation-branding, le luxe est une manière de faire de la politique, car la puissance d’une nation, c’est aussi son savoir-faire et son art de l’excellence. Lors de grandes rencontres internationales, chaque ambassadeur vient avec les codes de son pays : vestimentaires, culinaires, etc. C’est pourquoi le luxe touche en réalité tous les domaines. Il ne représente pas que la mode et l’accessoire. Le luxe incarne la culture au sens large, le savoir-vivre et le savoir-faire.
La mondialisation a évidemment profité à l’industrie du luxe, qui est devenue plus globale. Les grandes marques aujourd’hui sont internationales, mais derrière cette globalisation, il subsiste le local, les spécificités régionales, car la mondialisation permet de toucher toujours plus de consommateurs. Dans tous les pays qui ont su s’affirmer dans ce monde du luxe, il y a des hommes et des femmes qui possèdent un savoir-faire, reçu par d’autres générations, et qu’ils s’efforcent de transmettre. Le luxe s’inspire de l’histoire tout en étant tourné vers le futur. Il fait le lien entre le passé et le futur, entre l’international et le local.
Le Sénégal, pays de la Teranga, se distingue de plus en plus sur la scène africaine du luxe, notamment grâce à l’émergence de nouvelles marques locales. Des jeunes entrepreneurs sénégalais tels que Nene Yaya, Almaria, Momo le Bottier, Mathydy, So Fatou, ou Ynedi se sont rapidement imposés comme des figures importantes dans le domaine des chaussures, des montres, des sacs de luxe et des habits avec comme ambition de promouvoir le savoir-faire local tout en intégrant une touche africaine unique à leurs créations. Grâce à leur engagement envers la qualité et à leur créativité débordante, ils ont réussi à conquérir non seulement une clientèle étrangère, autrefois fidèle au made in Italy, mais aussi de nombreux Sénégalais et Africains. Ces artisans ont su maîtriser les rouages de la maroquinerie de luxe, offrant des produits qui rivalisent avec les standards internationaux tout en conservant une identité africaine distinctive.
Ce succès n’est pas seulement une affirmation du potentiel économique du Sénégal dans le secteur du luxe, mais aussi une validation de l’importance croissante des marques locales sur la scène mondiale. Ils ne se contentent pas de répondre à une demande existante ; ils contribuent également à changer les perceptions sur ce que peut offrir l’Afrique sur le marché du luxe. Leur réussite est un témoignage vibrant de la capacité du Sénégal à se positionner comme un hub de création et d’innovation dans le domaine du luxe, attirant ainsi l’attention et l’admiration à l’échelle internationale.
L’avènement récent du président Diomaye Faye, l’un des plus jeunes présidents du monde, et sa première dame qui a opté pour du 100 % made in Sénégal lors de sa récente visite à Paris, marque une nouvelle ère pour la promotion des artisans locaux. Ce geste symbolique marque le retour du luxe sénégalais sur la scène internationale et renforce la fierté nationale.
Les désignations de Dakar comme capitale du tourisme de l’OCI et hôte des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2026 offrent des plateformes uniques pour présenter le luxe « Made in Sénégal » à un public mondial en quête de diversité. Le marché africain, quant à lui, est déjà conquis depuis l’époque glorieuse de Collé Sow Ardo, qui habille toujours de nombreux présidents et premières dames africaines, adeptes de la sophistication sénégalaise.
Avec la contribution de tous les acteurs, de l’artisan local aux dirigeants nationaux, le Sénégal s’apprête à vivre des jours radieux, solidifiant sa place sur la carte mondiale du luxe et de l’innovation.
Mohamadou Manel Fall
Directeur de la Promotion Touristique au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat
Kaolack/ renouvellement au sein du parti » Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo a un nouveau coordonnateur départemental son nom Thierno Kébé élu par ses camarades.
Le Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo » ( RV- ACD) du secrétaire général Cheikh Oumar Diagne est un parti allié de la coalition Diomaye Président. Est un parti politique sénégalais qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine, prospère, en tirant parti de son héritage culturel, historique et religieux tout en adoptant des approches modernes et innovantes pour le développement. Notre concept s’articule autour du » juste milieu a t-il rappelé. Lors de cette assemblée générale de renouvellement du bureau ce samedi à Guinguineo ,ce dernier a aussi indiqué que » la mission du Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) est de promouvoir le juste milieu comme base pour un modèle islamique afin de pouvoir orienter et prendre des décisions sur le plan politique, économique et sociale. Permettant de pouvoir établir un pays gouverné selon les croyances de la population tout en intégrant nos coutumes qui font de nous ce que nous sommes » a conclu M. Kébé.
Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack
Appel à la vigilance morale : Bachir Fofana demande une action contre la promotion de contenus dérangeants
Dans un contexte où la préservation des valeurs morales et des bonnes mœurs est souvent mise à l’épreuve par des expressions artistiques provocantes, un nouveau cas suscite l’indignation au Sénégal. Bachir Fofana, une figure publique bien connue, a exprimé son mécontentement face aux actions d’une rappeuse récemment médiatisée. Fofana appelle le Procureur de la République à intervenir sans attendre qu’une plainte formelle soit déposée par une organisation.
En 2016, la rappeuse Déesse Major avait été arrêtée pour avoir porté en public une tenue jugée extravagante. Cette arrestation faisait suite à une plainte déposée par le Comité pour la défense des valeurs morales au Sénégal (Cdvm). Les accusations portaient sur l’attentat à la pudeur et l’atteinte aux bonnes mœurs, soulignant ainsi la vigilance de la société sénégalaise quant à la protection de ses valeurs morales.
Bachir Fofana exhorte les organisations engagées dans la préservation des mœurs, telles que And Samm Jikko yii de Abaabakar Mbuub et l’Ong Islamique Jamra, à agir rapidement et déposer une plainte contre la rappeuse en question. Selon Fofana, la balle est dans leur camp pour empêcher la promotion de comportements jugés indécents.
Fofana a également critiqué RTS1 Sénégal, accusant la chaîne de télévision de faire la promotion de la débauche et du dévergondage. Il appelle Pape Alé Niang et l’équipe de RTS1 à offrir une programmation de qualité qui soit en adéquation avec les valeurs sénégalaises, afin de ne pas encourager des comportements contraires aux normes sociales.
Cet appel à l’action de Bachir Fofana pourrait relancer un débat national sur la liberté d’expression artistique et les limites imposées par la morale publique. La jurisprudence du cas Déesse Major montre que les actions légales peuvent suivre rapidement si les valeurs morales de la société sont perçues comme étant menacées.
La préservation des mœurs et des valeurs morales est un sujet sensible au Sénégal. L’appel de Bachir Fofana à agir contre la rappeuse montre la tension entre la liberté artistique et les attentes sociétales. Les prochaines étapes dépendront des actions des organisations de préservation des mœurs et de la réponse du Procureur de la République. Le débat sur les valeurs morales et la liberté artistique est loin d’être résolu et continuera probablement à susciter des discussions passionnées.
Finale Coupe de la Ligue (Dames) : L’ASC Ville de Dakar domine GBA (61-44) et conserve son titre
L’ASC Ville de Dakar (ASCVD) continue de démontrer sa suprématie dans l’élite du basket féminin sénégalais en s’imposant lors de la finale de la Coupe de la Ligue dames contre Guédiawaye Basket Academy (GBA). La rencontre, qui s’est tenue ce samedi soir au stadium Marius Ndiaye, s’est conclue sur un score de 61-44 en faveur de l’équipe de la municipalité de Dakar.
Les protégées de Moustapha Gaye ont contrôlé le match du début à la fin, affichant une domination claire dès la première mi-temps, qu’elles ont terminée avec une avance de 34-21. Malgré une belle opposition de l’équipe de Guédiawaye au premier quart-temps, l’ASC Ville de Dakar a su prendre le dessus et creuser l’écart, que GBA n’a pas réussi à combler.
Cette victoire permet à l’ASC Ville de Dakar de conserver son titre de la Coupe de la Ligue dames, décrochant ainsi son premier trophée de la saison 2023/2024. Invaincues en championnat, les filles de Tapha Gaye ont une fois de plus honoré leur statut, démontrant leur capacité à dominer leurs adversaires.
Dans un match parfaitement contrôlé, l’ASC Ville de Dakar a accéléré le tempo en seconde période, rendant les Académiciennes incapables de résister aux attaques menées par Kouna Ndao et ses coéquipières. La performance collective et l’efficacité offensive de l’ASCVD ont permis de sceller la victoire sans difficulté majeure.
Ndoumbe Mbodj s’est distinguée comme la meilleure marqueuse de la rencontre avec 12 points. La capitaine Kouna Ndao a été désignée MVP du match pour sa performance exceptionnelle, tandis qu’Elisabeth Dabou Kamite a été la meilleure rebondeuse, assurant ainsi la domination de son équipe dans tous les aspects du jeu.
La victoire de l’ASC Ville de Dakar en finale de la Coupe de la Ligue dames confirme leur statut de force dominante dans le basket féminin sénégalais et laisse présager une saison prometteuse pour les championnes en titre. Les supporters peuvent s’attendre à voir leur équipe continuer à briller sur la scène nationale, forte de ce nouveau succès.
Présidence de la Linguère de Saint-Louis : Amara Traoré jette l’éponge
Amara Traoré, figure emblématique de la Linguère de Saint-Louis, a annoncé son départ de la présidence du club. Cette décision a été rendue publique par l’intéressé lui-même via les réseaux sociaux, marquant la fin d’une ère pour ce club historique.
Dans une déclaration émouvante, Amara Traoré a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont soutenu son mandat. « Chers membres, supporters et amis de la Linguère de Saint-Louis, après six années de dur labeur à relever des défis et à m’investir dans la formation des jeunes de ma ville, il est temps pour moi de vous adresser ces mots de remerciement et d’adieu en tant que président de notre cher club », a-t-il déclaré.
Il a souligné son engagement à préserver l’héritage des Samba Linguère et a exprimé sa confiance en l’avenir du club, assurant que son successeur est prêt à poursuivre cette mission avec passion et détermination. « Afin de continuer le développement de notre club, un digne fils légitime, passionné et engagé, est prêt à tenir le flambeau pour que la Linguère de Saint-Louis puisse atteindre les plus hauts sommets du football africain », a-t-il ajouté.
Amara Traoré, qui a remporté la première édition du championnat professionnel en 2009 avec la Linguère, a également tenu à remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à cette aventure. « Je remercie sincèrement tous ceux qui m’ont soutenu tout au long de cette aventure : les membres du comité, les entraîneurs, les joueurs, les supporters et les bénévoles. Grâce à vous, nous avons bâti des fondations solides pour l’avenir de la Linguère de Saint-Louis. »
Son départ marque la fin d’une ère pour le club, mais ouvre également un nouveau chapitre prometteur. Le club, sous la nouvelle direction, vise à continuer sur la lancée des succès obtenus sous la présidence d’Amara Traoré. Les supporters de la Linguère de Saint-Louis attendent avec impatience de voir les prochaines étapes de cette transition.
Avec la passion et l’engagement des membres du club, il est certain que la Linguère de Saint-Louis continuera à briller sur la scène nationale et africaine, en honorant l’héritage laissé par Amara Traoré.
FDS / Les guelwaars : Dr Babacar Diop fustige les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024
Le président du parti FDS/Les guelwaars, Dr Babacar Diop, a fustigé « les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024 ». C’était lors du séminaire national des 22 et 23 juin 2024 à Thiès de son parti. Une occasion pour les responsables nationaux et départementaux de FDS/Les guelwaars d’évaluer leur participation à l’élection présidentielle de mars 2024 et de définir de nouvelles stratégies pour l’avenir de leur formation politique.
«Nous célébrons avec ferveur l’engagement et les sacrifices consentis par le peuple sénégalais pour préserver nos institutions démocratiques. Ces efforts héroïques ont permis de traverser l’une des plus graves crises de confiance de notre histoire qui a failli ébranler les fondements de notre nation », a dit le maire de Thiès.
Il a exprimé de nouveau ses félicitations au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire éclatante et salué les premières directives présidentielles. « Depuis son accession au pouvoir, il a érigé les principes de ‘Jubb, Jubbal, Jubbanti’ comme fondements de sa gouvernance. Ces principes, axés sur l’humanité, la justice sociale et la préservation des deniers publics, se reflètent dans ses premières actions en tant que président. Cette nouvelle ère prometteuse exige une rupture salutaire que nous soutenons, réaffirmant ainsi notre ancrage au sein de la coalition au pouvoir », dira-t-il.
Pour Dr Diop, l’espoir d’un avenir meilleur est permis. Il encourage le chef de l’État et son Premier ministre Ousmane Sonko à « poursuivre, avec détermination les réformes nécessaires, pour renforcer la démocratie, la justice, l’État de droit et les libertés fondamentales » et souligne qu’« un élément crucial de ces réformes est l’établissement d’élections véritablement inclusives, qui sont le socle même d’une démocratie robuste ».
FDS/Les guelwaars a pris une décision majeure, conformément aux statuts et aux recommandations de son dernier Congrès. À savoir la dissolution de toutes ses instances actuelles. «Cette décision marque un tournant décisif dans l’histoire de FDS/Les guelwaars. Elle symbolise notre volonté de renouvellement et d’adaptation face aux défis et enjeux contemporains. Ainsi, le parti a donné mandat à son président Babacar Diop pour mettre en place dans un court délai de nouvelles structures alignées avec les ambitions renouvelées de notre parti. Ces nouvelles structures seront conçues pour être plus dynamiques, inclusives et réactives, capables de répondre efficacement aux aspirations de nos membres et sympathisants », soulignent les membres de FDS/Les guelwaars qui disent s’ouvrir à toutes celles et tous ceux qui souhaitent s’engager activement dans le projet du parti, offrant une plateforme où chacun peut contribuer à la construction d’un Sénégal meilleur.
Le parti a profité de l’occasion pour s’indignation de la situation tragique du peuple palestinien. « Nous réitérons notre soutien à sa lutte légitime pour la liberté et l’autodétermination » et appelons la communauté internationale à « intensifier ses efforts pour parvenir à une solution juste et durable, incluant la création d’un État palestinien souverain et indépendant, vivant en paix et en sécurité aux côtés de tous ses voisins ».
Hajj 2024 : L’Arabie saoudite annonce 1.301 morts, la plupart sans autorisation
L’Arabie saoudite a annoncé dimanche un bilan tragique de 1.301 morts lors du récent grand pèlerinage musulman, le hajj, qui s’est tenu sous des chaleurs caniculaires. Parmi les victimes, une écrasante majorité de 83% n’étaient pas munies des autorisations nécessaires pour participer à ce rassemblement annuel.
Selon l’agence de presse officielle saoudienne, ces pèlerins non autorisés avaient parcouru de longues distances sous un soleil accablant, souvent sans abri adéquat ni confort. Les conditions climatiques extrêmes ont exacerbé les difficultés pour ces individus, qui se sont retrouvés exposés à des risques mortels en raison de l’absence de préparation et d’infrastructures appropriées.
Le ministère de l’Intérieur saoudien a réitéré l’importance des mesures de contrôle et de régulation mises en place pour assurer la sécurité et le bien-être des pèlerins. Chaque année, des millions de musulmans affluent vers les sites sacrés de La Mecque et Médine pour accomplir le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam. Les autorités saoudiennes insistent sur le respect des procédures d’autorisation pour gérer efficacement les flux de personnes et prévenir les incidents tragiques.
Les efforts de régulation comprennent la délivrance de permis de hajj, la mise en place de zones d’accueil climatisées, et l’organisation de services médicaux d’urgence. Cependant, malgré ces mesures, le phénomène des pèlerins non autorisés demeure un défi majeur.
Les responsables saoudiens ont exprimé leur profonde tristesse face à cette tragédie et ont souligné la nécessité de sensibiliser davantage les futurs pèlerins sur l’importance de suivre les directives officielles pour leur sécurité. Ils ont également promis d’intensifier les efforts de surveillance et de soutien logistique pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
En conclusion, la perte de 1.301 vies pendant le hajj de 2024 met en lumière les défis persistants liés à la gestion de cet immense rassemblement religieux. Elle appelle à une coopération accrue entre les autorités, les agences de voyage et les pèlerins eux-mêmes pour garantir un hajj sûr et respectueux des règles établies.
Relations France/Sénégal : Est-ce nécessaire de couper le cordon ombilical ? (Par Aly Saleh)
De vraies ruptures sont attendues des nouvelles autorités étatiques vis-à-vis de la France. Les intérêts français sont nombreux au Sénégal et l’Etat sénégalais a des intérêts économiques, politiques et militaires en France. Mais est-il vraiment nécessaire d’opérer à des ruptures en coupant les ponts de façon brutale? Je ne pense pas que les nouvelles autorités voudraient procéder de la sorte.
La visite récente du Président Bassirou Diomaye Faye chez Emanuel Macron en dit beaucoup. Même s’il ne s’agit pas d’une visite officielle, il est important d’avoir de bons rapports avec l’ancien colonisateur, la France. L’occasion de prise de contact a été saisie des deux côtés entre Macron et Diomaye. Le dernier nommé vient d’arriver avec un programme nouveau assez spécial alors que pour l’heure, plusieurs injustices sont encore à corriger. Dailleurs, les étudiants sénégalais ont évoqué les questions des titres de séjour sans compter que les retraités sénégalais de l’Hexagone, sont obligés aujourd’hui de retourner tous les six mois en France sinon ils perdent leurs retraites, les pensions des anciens combattants et tant d’autres points importants hérités des pères fondateurs qui feront l’objet de débats dans un proche avenir.
Des questions concrètes et précises qu’il urge de régler notamment la réciprocité en matière de visas.
En effet, depuis le départ, plusieurs questions capitales qui fâchent et qui datent de plusieurs décennies pour ne pas dire de siècles, n’ont eu qu’un traitement par l’indifférence.
L’esclavage qui aura duré près de 400 ans, suivi de la colonisation y sont pour beaucoup. Et justement pour ces questions-là, l’important ce n’est pas d’avoir raison, mais c’est de pouvoir exprimer ce qui doit l’être, d’écouter également ceux qui ne comprennent pas, de trouver des espaces de dialogue pour apaiser et faire évoluer l’humanité.
La vérité est que ces violences là du passé qui continuent d’alimenter la flamme de la génération consciente, ouverte sur le monde qui se demande pourquoi des hommes comme nous, nous traitent de la sorte.
Lorsque des jeunes déboulonnaient Napoléon en France et Faidherbe au Sénégal dans la foulée du crime raciste de l’afro-américain, George Floyd aux Etats Unis, lorsqu’ils ont voulu rebaptiser des rues, des avenues, des édifices…, ils ont voulu convoquer le passé pour dénoncer les inégalités sociales du présent. Et ces inégalités ont toujours été là. Ce n’est pas nouveau, les révoltes et mouvements qui disent que l’esclavage est toujours là et doit cesser.
C’est un problème qui n’a jamais été résolu, le racisme et la mise en danger permanente de la vie des gens dits de couleur, font partie de l’identité de ce pays.
Et pourtant la douce France, ce pays des droits de l’homme appelle le pays de Lat Dior par son « ami » mais, ne le traite pas comme tel.
C’est pourquoi, il est important pour nos dirigeants d’inviter les uns et les autres à s’interroger sur notre société et sur l’incapacité pour certains à ne pas comprendre le monde dans lequel nous vivons.
On ne hiérarchise pas les crimes contre l’humanité, puisque chaque peuple ressent la douleur qui a été perpétrée contre les siens et il faut l’accepter comme tel.
C’est pourquoi nos élites doivent faire le bilan de nos relations avec l’ancien colonisateur avant de repartir sur de nouvelles bases.
Aly Saleh Journaliste/ chroniqueur
Crise dans l’Industrie Meunière Sénégalaise : L’AMIS annonce un arrêt provisoire de production
Fondée en décembre 2015, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) regroupe les sept principales industries meunières du pays : GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, et BASMALA. Depuis sa création, l’AMIS s’engage activement dans l’accompagnement, la défense des intérêts, et la promotion des actions de l’industrie meunière ainsi que des acteurs de la filière farine au Sénégal.
L’industrie meunière sénégalaise est un pilier de l’économie nationale, avec une capacité de production impressionnante de 3 500 tonnes de blé écrasé par jour. Cette production répond au besoin national en farine, estimé à 1 800 tonnes par jour, permettant la fabrication de plus de 20 millions de baguettes quotidiennement.
En termes d’emploi, l’AMIS génère directement 1 400 emplois et près de 15 000 emplois dérivés, soulignant son importance socio-économique. Le chiffre d’affaires global de l’industrie s’élève à 278 milliards FCFA, contribuant de manière significative à l’économie locale, tandis que les recettes fiscales atteignent environ 43 milliards FCFA. La masse salariale globale est de 11 milliards FCFA, renforçant le pouvoir d’achat des employés, et les charges sociales patronales représentent 1,1 milliard FCFA.
Récemment, le Conseil National de la Consommation a décidé, le 21 juin 2024, de réduire le prix de la farine boulangère de 19 200 FCFA à 15 200 FCFA, soit une baisse de 4 000 FCFA. Cette décision intervient alors que le coût moyen du blé dépasse les 300 euros, rendant difficile la viabilité économique pour les meuniers.
Les discussions techniques avec les services de l’État ont révélé que la renonciation aux droits de douane et à la TVA ne couvre que 1 355 FCFA sur le prix du sac, laissant un écart de 2 645 FCFA sans financement clair. En conséquence, l’AMIS a annoncé un arrêt provisoire de la production à compter du 24 juin 2024, pour éviter une vente à perte, interdite par la loi N°94-63 du 22 août 1994.
L’AMIS demande des clarifications urgentes sur plusieurs points critiques : le régime de compensation de la baisse, la prise en compte des stocks de blé déjà taxés, la compensation des volumes en vente chez les distributeurs, et le régime de prix applicable tenant compte des coûts de transport.
Les meuniers rappellent leur engagement en tant qu’entrepreneurs consciencieux et acteurs économiques responsables. Ils appellent à une révision des mesures pour éviter une crise majeure dans l’industrie. Les autorités gouvernementales sont exhortées à stabiliser le marché et à relancer un dialogue nécessaire pour trouver des solutions viables.
En tant que moteur économique majeur, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal reste convaincue qu’une industrie forte et dynamique est essentielle pour le développement, l’emploi, et les recettes fiscales du Sénégal. Les meuniers expriment leur gratitude envers leurs partenaires économiques et sociaux pour leur soutien continu et appellent à des actions concertées pour préserver l’avenir de cette filière vitale.
Les mesures annoncées par l’AMIS visent à ralentir les pertes financières et à prévenir une crise de l’emploi, tout en maintenant un dialogue ouvert avec les autorités pour une solution durable.
La FGTS-B critique la baisse des prix de denrées alimentaires : « Le gouvernement n’a pas encore d’emprise sur les réalités »
La Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS-B) a exprimé sa déception face à l’annonce de la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Selon la FGTS-B, cette mesure reflète une méconnaissance des réalités socioéconomiques du Sénégal de la part du gouvernement.
La FGTS-B n’est pas surprise par la réaction négative des populations et des consommateurs. « À l’aune des engagements mirobolants de ceux qui n’auraient encore d’emprise sur les réalités socioéconomiques du Sénégal, notre conviction est qu’au-delà des projections sur l’autosuffisance voire la souveraineté alimentaire à très long terme, la contradiction principale demeure le changement de paradigme dans nos habitudes alimentaires », a déclaré la fédération.
La fédération regrette que cette baisse de prix soit imposée « aux forceps » sur des commerçants et des boulangers innocents et impuissants, qui risquent de fermer leurs commerces ou de licencier du personnel. La FGTS-B souligne que ces travailleurs sont déjà éprouvés par un contexte de morosité économique.
La FGTS-B rappelle que la baisse du coût de la vie doit également inclure des produits essentiels tels que le lait, indispensable à la croissance des enfants, les légumes, les œufs, la viande, ainsi que des aspects cruciaux comme l’énergie, le loyer, les médicaments et les soins. La fédération appelle à une vision globale et cohérente pour véritablement améliorer les conditions de vie des Sénégalais.
En conclusion, la FGTS-B insiste sur la nécessité pour le gouvernement de prendre en compte les réalités du terrain et d’adopter des politiques qui soutiennent véritablement les populations et les acteurs économiques, plutôt que de se concentrer uniquement sur des mesures à court terme qui peuvent avoir des effets néfastes.
Cérémonie de remise du trophée de Champion du Sénégal à TFC Rufisque : Une fête mémorable pour Rufisque et le Foot Local
Rufisque a vibré de joie et de fierté lors de la cérémonie de remise du trophée de Champion du Sénégal à TFC Rufisque. Cette célébration a été marquée par des festivités hautes en couleur, rassemblant la communauté locale et les passionnés de football pour honorer cette victoire historique.
La cérémonie, qui s’est déroulée en présence de nombreux dignitaires, fans, et anciens joueurs, a débuté par un défilé triomphal des joueurs de TFC Rufisque. Acclamés par la foule, les champions ont parcouru les rues de Rufisque avant de rejoindre le stade, où se tenait la remise officielle du trophée.
Le maire de Rufisque, ainsi que des représentants de la Fédération Sénégalaise de Football, étaient présents pour féliciter les joueurs et le staff technique. Dans son discours, le président du club a exprimé sa gratitude envers les supporters et a souligné l’importance de cette victoire pour l’avenir du football local.
« Cette victoire est le fruit de beaucoup de travail, de détermination et de passion. Elle n’est pas seulement celle de TFC Rufisque, mais de toute la ville et de tous ceux qui croient en notre potentiel, » a-t-il déclaré sous les ovations du public.
Les festivités ont continué avec des performances musicales, des danses traditionnelles et des feux d’artifice, créant une atmosphère festive et conviviale. Les joueurs ont également eu l’occasion de partager des moments avec les fans, signant des autographes et prenant des photos pour immortaliser cette journée spéciale.
Cette célébration a été l’occasion de renforcer les liens entre le club et la communauté, mettant en avant l’importance du soutien local dans les succès sportifs. Les jeunes aspirants footballeurs de Rufisque ont également été inspirés par cette victoire, voyant en TFC Rufisque un modèle de réussite et de persévérance.
La victoire de TFC Rufisque en tant que Champion du Sénégal est une source de fierté pour la ville et un symbole de l’excellence du football local. La cérémonie de remise du trophée a non seulement célébré une saison exceptionnelle, mais a également ravivé l’esprit de communauté et de passion pour le sport à Rufisque.
Affaire Médina Gounass : Le Général Jean-Baptiste Tine chez Thierno Madani Tall pour la paix
Le vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille omarienne, à Dakar. Cette visite intervient dans un contexte tendu suite aux récents événements survenus à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, et visait à promouvoir la paix dans cette région troublée.
Accueilli avec chaleur et respect, le ministre a exprimé son attachement en tant que « fils et disciple » de la confrérie omarienne. Thierno Madani Tall, de son côté, a souligné l’importance de la paix au Sénégal et a prié pour la réussite du ministre dans ses fonctions, rappelant les bonnes relations historiques entre Thierno Seydou Nourou Tall et Mgr Yacinthe Thiandoum.
Jean-Baptiste Tine a évoqué les troubles survenus à Médina Gounass le jour de la Tabaski. Il a indiqué que bien que la situation soit sous contrôle, des efforts de médiation sont en cours pour apaiser les tensions. Le ministre a sollicité le soutien du khalife pour consolider la paix et prévenir de futurs conflits.
Les deux hommes ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement paisible de la prière de la Jumua à Médina Gounass et ont affirmé leur engagement pour un retour définitif de la paix dans la région. Cette rencontre renforce l’espoir d’une résolution durable des tensions grâce à l’implication des leaders religieux.
Le ministre de l’Intérieur s’était rendu à Médina Gounass mardi dernier, au lendemain des affrontements entre deux communautés religieuses de la ville. Ces violences ont éclaté à la fin de la prière de Tabaski alors que le Khalife de Médina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile accompagné de ses disciples. La procession a été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, déclenchant des affrontements violents.
Le bilan des affrontements est lourd : un mort, plusieurs blessés, des commerces vandalisés, des véhicules caillassés et des maisons endommagées. La personne décédée revenait d’un champ et a été agressée par un groupe d’individus.
La gendarmerie est rapidement intervenue, procédant à des arrestations et renforçant le dispositif de sécurité à Médina Gounass. Le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le préfet de Vélingara se sont également rendus sur place pour superviser la situation et assurer le maintien de l’ordre.
Cette série d’événements souligne la nécessité d’une médiation efficace et de l’implication des autorités religieuses et administratives pour restaurer et maintenir la paix dans cette région. Le soutien de figures influentes comme Thierno Madani Tall est crucial pour apaiser les tensions et prévenir de nouvelles violences.
Contrôle des prix renforcé au Sénégal : 1000 volontaires et forces de l’ordre mobilisés
À compter du lundi 24 juin 2024, le Sénégal met en œuvre des mesures drastiques pour stabiliser et réguler les prix de divers produits à travers tout le territoire. Pour garantir l’application effective de ces nouvelles régulations tarifaires, le gouvernement a annoncé le déploiement massif de ressources sur le terrain.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Guèye Diop, a déclaré lors du journal de 20h de la RTS ce samedi que pas moins de 1000 volontaires ainsi que des Forces de l’ordre seront mobilisés. Ce dispositif vise à assurer un contrôle rigoureux des prix dans les commerces et à garantir leur conformité aux nouvelles directives gouvernementales.
Ces décisions interviennent dans le cadre d’une politique délibérée visant à instaurer un environnement économique plus stable et prévisible, bénéfique tant pour les consommateurs que pour les acteurs économiques du pays. Le ministre a également souligné l’importance de la transparence des prix, précisant que toutes les boutiques seront tenues de publiciser et d’afficher clairement les prix des produits proposés.
Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement sénégalais à répondre aux préoccupations économiques des citoyens et à promouvoir une économie plus juste et équitable pour tous.
En conclusion, le déploiement de 1000 volontaires et des forces de l’ordre marque une étape significative dans la mise en œuvre de ces mesures de contrôle des prix, visant à stabiliser l’économie nationale et à renforcer la confiance des consommateurs.
Lancement de la Phase Pilote du Système de Paiement Instantané de l’UEMOA : La BCEAO s’engage pour l’innovation Financière
La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé, par un communiqué daté du 20 juin 2024, le lancement de la phase pilote du système de paiement instantané interopérable de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), prévu pour le lundi 22 juillet 2024. Ce projet ambitieux vise à transformer les transactions financières au sein de la région.
La BCEAO affirme son engagement à mettre en place un système de paiement instantané interopérable, opérationnel en continu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, capable de traiter les transactions de toute nature et pour tous types de comptes. Cette initiative répond à la nécessité de simplifier les transactions quotidiennes des usagers et de stimuler l’innovation financière.
Le nouveau système permettra d’effectuer des transferts et paiements en temps réel, même entre différentes institutions financières, garantissant ainsi l’accessibilité des fonds pour les bénéficiaires de manière instantanée. Les usagers pourront également effectuer des paiements auprès de tout commerçant disposant d’un QR Code interopérable ou envoyer des demandes de paiement, avec des services financiers standardisés pour les entreprises.
Conforme aux normes internationales en matière de sécurité des systèmes de paiement, cette nouvelle infrastructure jouera un rôle crucial dans la promotion de l’inclusion financière au sein de l’UEMOA. La BCEAO se positionne ainsi comme un acteur clé dans l’évolution des services financiers dans la région, facilitant l’accès et l’utilisation des services financiers pour une population plus large.
La BCEAO invite le public à suivre de près le développement de ce projet, qui marque une étape décisive dans la modernisation des transactions financières en Afrique de l’Ouest.
Zahra Iyane Thiam approuve la nouvelle direction d’Amadou Bâ : « La page avec Macky Sall est tournée »
Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 2024, a repris la parole après une période de silence politique pour s’adresser aux Sénégalais. Dans son discours intitulé « La nouvelle responsabilité », il a appelé à un engagement envers la démocratie, les principes républicains, le respect des institutions et les projets déterminés par le peuple souverain.
Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, a salué cette démarche. Elle considère que la décision d’Amadou Bâ de tracer sa propre voie est opportune. Elle déclare :
« Il faut se féliciter de sa posture puisqu’il est un candidat malheureux sortant avec 35 % des suffrages des Sénégalais qui ont cru à son programme pour le pays. Il a le devoir de continuer à participer à la construction de ce pays en mettant son expertise à la disposition du pays. »
Elle voit dans cette posture une opportunité pour Amadou Bâ de rassembler toutes les forces vives du Sénégal qui s’identifient à sa politique, en particulier ceux qui prônent une opposition républicaine et une dynamique nouvelle après les violences passées.
Zahra Iyane Thiam, interrogée par Dakaractu, a indiqué qu’elle est en phase de réflexion concernant sa propre position vis-à-vis de l’appel d’Amadou Bâ. Elle souligne :
« Nous discutons actuellement. Pour le moment, j’en suis à l’appréciation de ce qu’il veut faire. Je suis une républicaine et j’ai toujours voulu dans le cadre de mes actions et de mon engagement politique, mettre le Sénégal au-dessus de tout. Mais rien n’est exclu. »
Elle laisse entendre qu’elle pourrait se concerter avec d’autres personnes concernées avant de prendre une décision.
Quant à la relation entre Macky Sall et Amadou Bâ, Zahra Iyane Thiam estime que cette page est tournée depuis la présidentielle. Elle précise :
« La page avec Macky Sall – Amadou Bâ est dépassée depuis l’élection présidentielle. »
Cependant, elle souligne la nécessité, au sein de l’APR (Alliance pour la République), de réunir les instances de décision, d’évaluer l’élection et de situer les responsabilités, une démarche qui, selon elle, n’a pas été entreprise malgré les souhaits exprimés.
Zahra Iyane Thiam soutient que chacun est libre de choisir la posture qui lui semble la meilleure dans le contexte politique actuel. Sa réaction montre un soutien nuancé à Amadou Bâ, tout en laissant la porte ouverte à diverses options pour son propre engagement futur.
« Nouvelle Responsabilité » : Amadou Ba essuie les tirs de ses anciens compagnons de BBY
L’ancien Premier ministre Amadou Ba, autrefois soutien indéfectible du président Macky Sall, a récemment publié une note intitulée « Nouvelle Responsabilité ». Ce document marque son engagement dans l’opposition sénégalaise après sa défaite à l’élection présidentielle de 2024. Cependant, cette initiative n’a pas été bien accueillie par ses anciens alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui n’ont pas hésité à critiquer sévèrement sa démarche.
Le secrétaire général du Parti Justice et Développement (PJD), Cheikh Ibrahima Diallo, a qualifié la sortie d’Amadou Ba de « molle et non courageuse ». Il a déclaré :
« Sa sortie est molle et non courageuse, elle n’a ni saveur, ni couleur, ni aucun signe d’un opposant engagé. Elle ressemble plutôt à un monologue d’un futur collabo du régime en place. Pour un opposant en vrai, on attendait des prises de position claires sur des sujets précis et la déclinaison d’une conduite de conquête bien argumentée. »
Cheikh Ibrahima Diallo a ajouté que l’ancien candidat de la mouvance présidentielle aurait mieux fait de maintenir le silence qu’il avait adopté depuis sa défaite. Il a vivement critiqué le contenu de la note de Ba, la qualifiant de « torchon ». Diallo a également mentionné :
« Son silence forcé et troublant de 3 mois était mieux que le torchon qu’il nous a servi car nous n’avons pas de leçons de démocratie à recevoir d’un général qui a abandonné ses troupes désarmées dans un champ de bataille miné d’avance. »
Le leader des « Justiciers » a par ailleurs loué la démarche adoptée par le président Macky Sall lors de la présidentielle, soulignant son courage et son engagement :
« Il a bien fait de se démarquer de son candidat car la politique a besoin d’ardeur et de courage et d’engagement et non de combats par procuration et de fuites en avant. »
La note « Nouvelle Responsabilité » d’Amadou Ba, destinée à marquer son entrée dans l’opposition, semble avoir déclenché une vague de critiques de la part de ses anciens alliés. La suite de sa carrière politique dans ce nouveau rôle sera donc scrutée de près, tant par ses soutiens que par ses détracteurs.
Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes
En prévision des vacances citoyennes, cette année transformées en campagne agricole, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, et Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, ont signé vendredi une convention ambitieuse. Cette initiative vise à répondre aux besoins des jeunes en matière de protection sociale, d’employabilité et d’insertion économique.
Mme Khady Diène Gaye a souligné que l’objectif principal est de créer des entrepreneurs agricoles pendant les grandes vacances. Ces entrepreneurs exploiteront des fermes agricoles modernes, destinées à promouvoir l’entrepreneuriat dans le secteur agricole. Cette initiative vise à lutter contre la hausse du coût de la vie et à renforcer le pouvoir d’achat des ménages.
Pour cette première année de mise en œuvre, le programme s’appuiera sur les ressources existantes et sur les jeunes désireux de s’investir dans l’agriculture. Quelques fermes modernes seront établies pour servir de cadre à cette initiative.
Mme Gaye a souligné que la jeunesse est le moteur du développement socio-économique du pays. Elle a appelé à l’engagement actif des jeunes pour un Sénégal prospère et souverain, insistant sur l’importance de leur contribution pour le développement de l’Afrique.
Mabouba Diagne a précisé que cette convention engage les deux ministères à unir leurs efforts pour promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes. Plusieurs axes d’intervention ont été définis :
- Facilitation de l’accès à des emplois durables et décents pour les jeunes.
- Organisation des vacances citoyennes patriotiques.
- Digitalisation du secteur agricole.
- Création de Services agricoles (CSAs) et de Coopératives Agricoles.
- Mise en œuvre du programme d’autosuffisance alimentaire « Une ASC, une Ferme ».
- Lancement de la campagne nationale de phosphatage des sols.
- Gestion et valorisation des déchets municipaux par la création de centrales de compostage.
- Promotion du développement durable et de l’économie circulaire.
- Campagne annuelle de reboisement « Un citoyen, un arbre ».
Cette convention représente une approche intégrée et concertée pour relever les défis communs aux deux départements. Mabouba Diagne a déclaré que cette convention symbolise l’engagement des ministères à travailler ensemble, à mutualiser leurs ressources et à développer des synergies pour maximiser l’impact des actions au bénéfice de la jeunesse sénégalaise.
En conclusion, cette initiative conjointe vise à transformer les jeunes en acteurs clés de l’agriculture, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au développement socio-économique du Sénégal.
( Photos ) – Tabaski de Eumeu Séne avec sa Première Femme : Une belle complicité Familiale
Lors de la célébration de la Tabaski, le célèbre lutteur sénégalais Eumeu Séne a partagé des moments de grande complicité avec sa Awo, ainsi que toute sa famille. La séance de shooting organisée par Five Studio a capturé ces précieux instants, mettant en lumière la chaleur et l’unité de la famille de l’athlète.
Les images de cette journée spéciale révèlent une famille soudée et heureuse, vêtue de leurs plus beaux habits traditionnels, reflétant l’élégance et la joie caractéristiques de cette fête. Eumeu Séne et sa Awo ont particulièrement brillé par leur complicité évidente, posant avec grâce et affection, entourés de leurs enfants.
La séance de shooting, orchestrée par Five Studio, a permis de capturer des instants magiques où la tradition et la modernité se rencontrent. Les tenues traditionnelles, les sourires éclatants et les moments de tendresse partagés entre les membres de la famille ont été immortalisés dans une série de photos qui témoignent de l’amour et de la solidarité qui règnent au sein de la famille de Eumeu Séne.
Les clichés de cette séance de shooting continueront de rappeler à Eumeu Séne et à ses proches ces moments de bonheur partagés, renforçant les liens familiaux et célébrant la beauté de leur union.
La Tabaski de Eumeu Séne et sa première femme, célébrée avec tant de chaleur et de complicité, est un exemple poignant de l’importance de la famille et des traditions. Grâce à Five Studio, ces moments précieux ont été magnifiquement capturés, permettant à tous d’apprécier la beauté de cette journée spéciale.
LINGUÈRE : Un enfant mortellement fauché par un minicar à Sagatta
Un tragique accident s’est produit ce samedi matin à Sagatta, une commune située à une vingtaine de kilomètres de Dahra Djolof. Un minicar roulant à une vitesse excessive a heurté mortellement un enfant d’une dizaine d’années, qui accompagnait sa mère au marché local.
Selon Bocar Coulibaly, le sous-préfet de l’arrondissement de Sagatta, l’accident s’est produit aux environs de 8 heures du matin. Le véhicule, en provenance de Matam et en route pour Dakar, roulait à une vitesse excessive lorsqu’il a percuté l’enfant sur la route. Des témoins oculaires ont confirmé que le minicar roulait trop vite, ce qui a conduit à ce drame.
Sous le choc et en colère, les habitants de Sagatta ont rapidement manifesté en bloquant temporairement la route à l’endroit de l’accident. Ils réclament l’installation de ralentisseurs sur ce tronçon routier pour prévenir de futurs accidents. Cette réaction démontre le mécontentement et l’inquiétude croissants des résidents face aux dangers posés par la circulation rapide des véhicules dans la région.
Le chauffeur du minicar a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra pour les besoins de l’enquête ouverte. Cette action vise à déterminer les circonstances exactes de l’accident et à établir les responsabilités.
Le corps de la jeune victime a été transporté à la morgue du centre de santé de Dahra Djolof par les sapeurs-pompiers. Cette perte tragique laisse une famille en deuil et une communauté secouée, réitérant l’urgence de mesures de sécurité routière adéquates pour protéger les piétons, en particulier les enfants.
Cet accident tragique à Sagatta met en lumière les dangers des excès de vitesse et l’importance de la mise en place de mesures de sécurité routière efficaces. Les autorités locales et les forces de l’ordre devront collaborer pour répondre aux demandes des habitants et renforcer la sécurité sur les routes de cette région, afin de prévenir de futurs incidents tragiques.
SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE
Le Sénégal est un pays dont la population, majoritairement jeune et insuffisamment éduquée, est confrontée à de nombreux événements malheureux dus à l’indiscipline croissante. Les accidents de la route se multiplient de manière alarmante. Sur les réseaux sociaux tels que TikTok, on observe une absence flagrante de discipline au sein de notre société, en particulier chez la jeunesse qui semble dénuée de sens des responsabilités et d’amour pour le pays.
Il est impératif d’examiner cette situation critique, en particulier pour nos enfants qui sont l’avenir du pays.
Fort de mon expérience du service militaire et conscient de la discipline exemplaire ainsi que du profond engagement patriotique propre aux soldats, je suis convaincu qu’il serait judicieux d’envisager une forme de militarisation de nos jeunes concitoyens afin qu’ils puissent développer ces valeurs essentielles.
Je suggère que l’Etat instaure un programme intitulé « Service Militaire Initial » à destination de tous les jeunes du pays, qui sont en classe de seconde ou à un niveau équivalent, que ce soit dans les daaras ou tout autre lieu d’apprentissage (jeunes filles et jeunes garçons inclus).
Ce projet consisterait à enrôler l’ensemble des élèves en classe de seconde dans un programme de Service Militaire juste après la clôture de l’année scolaire, au début du mois de juillet. Ce cursus s’étendrait sur une période de 3 mois, entre juillet et fin septembre.
Compte tenu du nombre important d’élèves en seconde, les forces de défense et de sécurité (l’armée nationale, la gendarmerie nationale, la police nationale, les sapeurs-pompiers, les services d’hygiènes, l’administration pénitentiaire, les eaux et forêts, la douane et toutes autres institutions telles que l’administration des ASP ainsi que le service civique national) mobiliseraient toutes les zones militaires, les légions, les compagnies, les casernes, les commissariats, les postes, etc… de tout le territoire national afin de prodiguer une formation aux jeunes en matière citoyenneté (amour de la patrie et respect des institutions).
Par exemple, la région de Kaolack compte la zone militaire numéro 3 qui abrite le 3ème bataillon, le 23ème BRA, l’Ecole Nationale des Sous-officiers de l’Armée (ENSOA), plusieurs commissariats et postes de police. On y retrouve également la légion centre de la gendarmerie qui regroupe un escadron de terre et plusieurs brigades et postes y ajoutés les casernes des sapeurs-pompiers, des eaux et forêts, ASP, des Services d’hygiènes et des bureaux des douanes de Kaolack, Karang et Keur Ayib.
Cette répartition permettra aux élèves de la région de Kaolack d’intégrer ces différentes unités sans difficulté.
Ce processus sera répété pour toutes les régions, permettant ainsi d’envoyer tous les élèves en classe de seconde aptes au service militaire initial dans les casernes des forces de défense et de sécurité. Chaque année, cette rotation sera effectuée, dans le dessein ultime de former une jeunesse disciplinée et patriote.
À l’issue de son service militaire initial de trois mois, le jeune lycéen incorporé recevra une attestation de bonne conduite. Cette précieuse attestation devra être ajoutée au dossier d’admission à l’université ainsi qu’à toute candidature administrative afin de forcer les élèves récalcitrants.
Certes que cela requiert d’importantes ressources, mais il est indéniable que la discipline n’a pas de prix.
L’exemple de la Corée du Sud montre que l’éducation civique a un impact considérable sur la vie d’une nation.
PHASE OPERATIONNELLE
Je prends la liberté de vous présenter une première réflexion quant à sa mise en œuvre opérationnelle.
Si les autorités de l’État venaient à adhérer à cette idée, je sais que des séminaires ou des cercles de réflexion avec des experts du domaine seraient organisés afin d’élaborer une stratégie pour la concrétisation du service militaire initial.
Mais pour le moment, veuillez me permettre d’exposer ma modeste perception de ce concept.
Je précise que j’ai déjà évoqué la manière dont tous les élèves en classe de seconde pourraient être ventilés aisément sur l’étendue du territoire national au sein des casernes.
Alors, mon idée est que ces élèves vont suivre une formation initiale du combattant durant 21 jours, soit trois semaines au sein des casernes des forces de défense et de sécurité où ils seront logés, nourris et habillés.
Ci-dessous, l’emploi du temps que je soumettrais :
- 6H : Réveil et Nettoyage des chambres
- 6H 40 : Douche
- 7H : Petit-déjeuner
- 7H 30 : Sport matinal
- 8H 30 : Douche
- 9H 30 : Salle de classe : Cours sur le civisme, sur les exploits de nos figures historiques (notamment la vie d’El Hadji Omar Tall, Cheikh Ahmadou Bamba, El Malick Sy, Maba Diakhou Ba, Bour sine, Cardinal Thiandoum, Mamadou Dia, Lat Dior, Bour Sine, etc…), secourisme, etc.
- 13H: Déjeuner
- 13H 30: Pause et sieste
- 15H: Cours sur le développement personnel (beaucoup de nos jeunes manquent de charisme et d’esprit de leadership. Il est à noter qu’environ 90% des Sénégalais ont peur de parler en public).
- 17H: Pause
- 17H 30 : Sport (arts martiaux, jeux d’esprit (scrabble, dame), Basket, Foot, etc…)
- 18H 30 : Nettoyage de la caserne et Douche
- 19H 30 : Dîner
- 20H 30 : Activités ludiques telles que cinéma, chant militaire et théâtre, etc…
- 22 H : Tout le monde au lit sauf ceux qui sont de gardes.
De temps à autre, des perturbations du sommeil accompagnées de légères séances de révisions afin de vérifier si les enseignements du jour ont été bien assimilés.
Cela se déroulera du lundi au samedi, les dimanches étant réservés au repos et offrant éventuellement la possibilité aux plus méritants de contacter leur famille par téléphone.
Ainsi, durant une période de 21 jours, les élèves soldats seront soumis à la discipline militaire dans le but de leur inculquer des valeurs et des compétences nécessaires pour devenir un citoyen modèle et patriote.
À l’issue des 21 jours de formation, une cérémonie sera organisée pour célébrer leur réussite en hissant le drapeau national. Tous ‘’les élèves soldats’’ seront regroupés dans chaque capitale régionale pour une grande cérémonie sous l’autorité du gouverneur. Leurs familles y seront conviées et diverses activités (défilé militaire des élèves soldats, des scènes de théâtres) ponctueront cette journée festive.
Afin de rehausser la cérémonie, la fête du drapeau des nouveaux élèves soldats de la région de Dakar sera présidée par le Premier Ministre ou le Président de la République. Cette présence conférera davantage de prestige au service militaire initial marquant l’accomplissement de la formation initiale du combattant de ces jeunes élèves.
Après cette célébration, les élèves soldats bénéficieront d’un repos bien mérité de six jours. L’occasion de donner à chacun d’eux son temps de gloire. Ce repos leur permettra d’apprécier pleinement leur moment de gloire en retournant dans leurs quartiers revêtus de leur uniforme militaire, suscitant admiration et respect auprès des habitants.
À l’issue de leur repos, ils auront achevé un mois complet de service militaire initial. Il restera alors deux mois avant le début de l’année scolaire.
Au retour de leur congé, les élèves soldats seront affectés individuellement à leurs communes respectives. Le service civique national prendra le relais et bénéficiera du soutien logistique de l’armée. Le service civique national affectera dans chaque commune du pays une équipe de deux à trois encadreurs.
Ces encadreurs seront hébergés dans une école primaire de chaque commune et accueilleront chaque matin les élèves soldats pour poursuivre ainsi leurs deux derniers mois de service militaire initial.
De ce fait, ces élèves soldats ne seront désormais plus astreints à résider en internat. L’État réalisera des économies en n’ayant aucune charge à assumer, car ci-dessous ma proposition relative à leur emploi du temps :
• 8H : Rassemblement dans une école primaire de chaque commune que l’on appellera « Poste de Contrôle »
• 8H 10 : Levée des couleurs et chants militaires.
• 8H 30 : Salle de classe : Cours de renforcement axés sur la culture générale, le développement personnel, l’hygiène, les premiers secours, etc…
• 9H 30 : Fin de classe et Pause
• 10H : Service d’utilité publique : Nettoyage des marchés, des écoles, des rues, embellissement et décoration des quartiers, création et gestion des jardins publics pour les former à mieux s’occuper de l’environnement, etc…
• 12H 30 : Retour au Poste de Contrôle (l’école primaire) et chant militaire.
• 13H : Fin de la journée : chaque élève soldat rentre chez lui jusqu’au lendemain.
Ainsi de suite, du lundi au Vendredi et les weekends seront des jours de repos.
A une semaine de l’ouverture de l’école, il sera organisé une cérémonie solennelle pour la remise des attestations de bonne conduite émises par le directeur général du service civique national. Cette cérémonie verra également la distribution de récompenses individuelles et collectives.
Par exemple, les élèves soldats qui auront rendu leur commune la plus propre et belle du pays se verront gratifier d’une récompense spéciale : la gratuité des frais d’inscription de la classe de Première au Terminale ainsi que la fourniture scolaire offerte.
En outre, les 10 meilleurs élèves soldats de chaque région auront l’honneur et le privilège de défiler sous les couleurs du service civique national lors des festivités marquant la fête de l’indépendance (Ils seront 140 élèves soldats pratiquement une compagnie à défiler à Dakar devant le Président de la République).
De retour dans leurs lycées respectifs, ces élèves soldats vont se retrouver en classe de Première. On sait qu’en classe de Première, il n’y a pas d’examens. Par conséquent, ils seront chargés de gérer toutes les activités socio culturelles du lycée telles que la montée et la descente du drapeau national chaque matin et soir, la gestion de la propreté et l’organisation des fosco, etc… Ces tâches constitueront une forme de prolongation de leur service militaire initial tout au long de l’année scolaire jusqu’à ce que leurs successeurs prennent la relève.
Ainsi, lors des prochaines grandes vacances, leurs cadets en classe de Seconde ou en âge équivalent, emprunteront le même chemin pour accomplir leur service militaire initial.
Je suis convaincu qu’en parvenant à avoir une génération de 5 promotions consécutives, nous verrons éclore une jeunesse disciplinée et patriotique ayant un sens accru des responsabilités.
Babacar HANE hanebabs@gmail.com
Sangomar offshore : razzia des européens
L’euphorie du first oil du champ pétro-gazier de Sangomar avec les premières gouttes de brut extraites ne sera que de très courte durée pour tout l’écosystème des hydrocarbures du Sénégal.
La société de projet Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Deep Offshore (RSSD), composée de Woodside (opérateur, avec une participation de 82 %) et Petrosen (avec une participation de 18 %) vient de confier sans aucun appel à la concurrence publique ou privée – et surtout sans le quitus des autorités publiques du contenu local – un contrat majeur pour la maintenance des installations au norvegin DeepOcean, une pme norvégienne qui ne pressente à ce jour aucune certification technique ou conformité professionnelle dans le domaine. Juste un opérateur dans les installations offshore comme tout autre opérateur. Pour rafler ce contrat et donner l’impression de satisfaire à notre politique de contenu local, la pme norvégienne s’est alliée à une autre pme sénégalaise Teranga oil et gaz Sarl immatriculée au Sénégal certes mais avec un actionnariat et des capitaux européens.
Ces deux Pme n’ont pas 20 ans d’états de services vérifiables en offshore profond sur aucun continent dans le monde……..
Le timing du contrat est très bien calé , une période de transition dans l’administration du secrétariat technique du contenu local mais surtout l’euphorie autour des premiers barils extraits du champ offshore de Sangomar comme quoi nous devons être plus vigilants avec nos partenaires pour faire prévaloir nos intérêts.
La joint venture Woodside – Petrosen à tout intérêt à rationaliser les coûts d’exploitation du champ Sangomar au regard des nombreux avenants et dépassements observés dans les coûts de mise en exploitation initialement plafonnés à 4,6 milliards de dollars US, aujourd’hui nous en sommes presque à 5,2 milliards de dollars , un écart qui va impacter le cost oil et l’amortissement des investissements en prélude au partage des revenus conformément au contrat de recherche et de partage de production (CRPP) qui lie le Sénégal et son partenaire Woodside.
Tous les effets structurants de notre législation sur le contenu local dans le SNE sont remis en question avec ce contrat léonin indûment octroyé à une entreprise étrangère sans aucun due- diligence sur l’offre et l’expertise locale dans le domaine alors que Senegal Supply Base pouvait, moyennant une assistance technique offrir les même services à des coûts plus compétitifs pour Sangomar Offshore. Il s’agit juste de services classiques et normatifs d’inspection physique de navire etc…
Il y’a lieu d’auditer l’impact fiscal des contrats de PETROFAC pour Grand Tortue et DeepOcean pour Sangomar Offshore avant de remettre à plat notre arsenal juridique et réglementaire sur le contenu local. Il faut verrouiller davantage la loi 2019 – 04 sur le contenu local par une définition claire, précise et endogène de l’entreprise locale ou communautaire.
Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Energie
Événements de Médina Gounass : Jean-Baptiste Tine sollicite l’aide de Thierno Madani pour apaiser les tensions
La tension reste palpable à Médina Gounass après les violents affrontements qui ont opposé les disciples de Thierno Amadou Tidiane Ba (Foutanké) et ceux de Thierno Mounirou Baldé (Ngabounké) le jour de la Tabaski. Ces événements tragiques ont causé la mort d’une personne et entraîné d’importants dégâts matériels.
Face à cette situation explosive, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, s’est mobilisé rapidement pour tenter de calmer les esprits. Après avoir rencontré les deux camps impliqués dans les affrontements, il a sollicité l’aide du Khalife général de la famille ombrienne, Thierno Madani Tall, reconnu pour son autorité et son influence pacificatrice.
Jean-Baptiste Tine a rendu visite à Thierno Madani Tall ce vendredi, une démarche rapportée par le journal L’AS. Lors de cette rencontre, le ministre a exprimé son souhait de voir le Khalife jouer un rôle clé dans la médiation entre les factions rivales. « Des médiations seront entreprises entre les différentes parties, et comme vous êtes incontournable dans cette recherche de la paix, je suis venu vous voir afin que vous apportiez votre pierre à l’édifice », a déclaré le ministre, selon la source.
En réponse à cette sollicitation, Thierno Madani Tall a accepté de se joindre aux efforts de médiation. Il a également prié pour le succès de Jean-Baptiste Tine à la tête du ministère de l’Intérieur, un poste qu’il a décrit comme « le cœur de l’État ».
Cette initiative du ministre de l’Intérieur, en collaboration avec le Khalife général, vise à désamorcer la crise et restaurer la paix à Médina Gounass. Les prochains jours seront déterminants pour voir si cette médiation portera ses fruits et si les relations entre les disciples des deux leaders religieux pourront être apaisées.
Diamniadio : Un mystérieux incendie dans une auberge provoque la mort d’un client
Un mystérieux incendie a secoué le bar-auberge « Le Colombia » à Diamniadio, suscitant une vive émotion et de nombreuses questions. D’après les informations rapportées par Libération, tout a commencé avec un « curieux incendie » qui a précédé une découverte macabre.
Le drame a été découvert dans la matinée lorsque les femmes de ménage ont remarqué de la fumée s’échappant d’une des chambres de l’auberge. Alarmées, elles ont immédiatement alerté les autorités compétentes. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie. Une fois le feu éteint, ils ont découvert le corps sans vie d’un homme qui avait loué la chambre la veille.
Les circonstances entourant cet incendie sont particulièrement troublantes. Selon Libération, le feu n’a pas complètement consumé les vêtements de la victime. Seules ses jambes présentaient des brûlures, ce qui ajoute une dimension mystérieuse à l’incident. De plus, une armoire métallique bloquait la porte de l’intérieur, rendant la scène encore plus suspecte.
Face à ces éléments inhabituels, une enquête a été immédiatement ouverte pour élucider les causes et les circonstances de cet incendie. Les autorités cherchent à déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un acte criminel. La communauté locale attend avec impatience les résultats de cette enquête pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans cette chambre du « Colombia ».
Cet incendie mystérieux à Diamniadio soulève de nombreuses questions et suscite une inquiétude légitime. Les enquêteurs travaillent d’arrache-pied pour percer le mystère de cette affaire, espérant apporter des réponses et faire la lumière sur les circonstances de ce drame.
Meïssa Diakhaté : Révélations sur une Nomination Polémique
La récente nomination de Meïssa Diakhaté au poste de directeur de cabinet du ministre du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a suscité des réactions mitigées au sein du Pastef, le parti au pouvoir. L’ancien fervent critique d’Ousmane Sonko se retrouve aujourd’hui dans un rôle clé, provoquant des débats au sein de la formation politique.
Source A rappelle que Meïssa Diakhaté était jusqu’à récemment le directeur de cabinet d’Ismaïla Madior Fall, un rôle qui le plaçait souvent en opposition avec le Pastef et son leader, Ousmane Sonko. Cette hostilité passée n’a cependant pas empêché le parti de tenter de le recruter à plusieurs reprises. L’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, aurait même joué un rôle dans le blocage de ces tentatives, contrariant ainsi les plans de Pastef.
Malgré son passé de détracteur, Meïssa Diakhaté a toujours suscité l’intérêt des responsables de Pastef. Son profil de juriste respecté et son influence dans sa ville natale, Thiès, en ont fait une cible attrayante pour le parti. Selon Source A, Diakhaté est également très apprécié par Birame Soulèye Diop, l’actuel ministre du Pétrole, ce qui a facilité sa nomination. En tant que Thiesois, Diakhaté partage des liens régionaux avec Diop, renforçant ainsi leur collaboration.
La réputation de Diakhaté comme une référence juridique à Thiès a joué un rôle crucial dans sa nomination. Considéré comme un expert dans son domaine, son intégration au sein du ministère du Pétrole est vue comme un atout stratégique pour le Pastef, malgré les réticences internes.
La nomination de Meïssa Diakhaté reflète les dynamiques complexes et parfois contradictoires de la politique sénégalaise. Son parcours, marqué par des critiques virulentes contre le Pastef et son leader, et sa récente intégration dans le cercle restreint du pouvoir, illustrent les transformations et les compromis inhérents à la vie politique. Seul le temps dira si cette nomination controversée portera ses fruits pour le Pastef et pour Meïssa Diakhaté lui-même.
Kaffrine : Abdourahmane Diouf présente des solutions pour l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a visité les différents sites du campus de Kaffrine de l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) ce vendredi 21 juin 2024. Lors de cette visite, il a demandé aux parties prenantes de faire preuve de patience, assurant que des solutions aux problèmes actuels de l’établissement sont en cours de mise en œuvre.
Accompagné des autorités administratives, des représentants universitaires, des étudiants, des syndicats et d’autres acteurs du secteur, le ministre a souligné que les universités, malgré leurs ambitions et capacités de résilience, continuent de fonctionner dans des conditions difficiles. Ces difficultés sont notamment d’ordre pédagogique, avec un manque de salles de classe et d’amphithéâtres adéquats.
« Je demande à toutes les parties de l’université : les étudiants, les enseignants, le personnel administratif et technique, les syndicats avec lesquels nous discutons, d’être un peu patients, car nous sommes en train de mettre en branle les solutions qui vont arriver très bientôt,” a déclaré Abdourahmane Diouf.
Le ministre a assuré que des efforts significatifs sont en cours pour résoudre les problèmes liés aux chantiers de construction. La plupart de ces chantiers sont en phase de finition, y compris les pavillons universitaires dans les campus sociaux. « La plupart des chantiers que nous avons visités sont en phase de finition, il en est de même pour les campus sociaux où il y a des problèmes de pavillons universitaires qui doivent être réceptionnés, » a-t-il relevé.
Abdourahmane Diouf a annoncé que les services concernés travaillent activement pour résoudre tous ces problèmes d’ici la prochaine rentrée universitaire. « Les services concernés ont engagé un travail pour que d’ici la rentrée prochaine, tous ces problèmes soient résolus,” a-t-il assuré.
Le ministre a également mis en avant les contenus pédagogiques de l’USSEIN, soulignant leur originalité et leur orientation vers les besoins de la société. « Toutes les universités ont des contenus très intéressants, mais à l’université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, en plus d’avoir des contenus intéressants, les enseignements sont originaux avec des formations très orientées vers les besoins de la société,” a-t-il affirmé.
La visite d’Abdourahmane Diouf à Kaffrine reflète l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions des universités sénégalaises, en particulier l’USSEIN. En appelant à la patience et en présentant des solutions concrètes, le ministre a montré une détermination à surmonter les défis actuels et à garantir une meilleure expérience éducative pour tous les acteurs de l’université.
Ziguinchor : Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en visite pour préparer l’hivernage
Ce vendredi 21 juin 2024, Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu à Ziguinchor pour une visite de terrain dans le cadre des opérations pré-hivernage. Accompagné d’une importante délégation, incluant le directeur général de l’ONAS, des équipes de la mairie, du conseil départemental, ainsi que des techniciens de divers ministères et structures impliquées, le ministre a inspecté l’état d’avancement des travaux visant à prévenir les inondations.
La visite a débuté à l’école primaire Jean Kandé, située dans une zone sujette aux inondations. Chaque année, cette école fait face à des problèmes de stagnation des eaux. Sur place, les sapeurs-pompiers avaient déjà installé un dispositif de pompage. « Nous avons décidé de mettre en place un drain pour évacuer rapidement les eaux stagnantes de l’école vers le grand canal à ciel ouvert de Ziguinchor », a expliqué le ministre. Les travaux commenceront dès lundi 24 juin, sous la coordination du gouverneur et du préfet, pour assurer une mise en œuvre rapide et efficace.
Quartiers Santhiaba et Belfort : Des Familles en Détresse
La délégation s’est ensuite rendue dans les quartiers de Santhiaba et Belfort, également touchés par les inondations annuelles. Le ministre a souligné l’urgence de renforcer les capacités de pompage et de trouver des solutions temporaires pour les familles vivant dans des conditions insoutenables. « Nous allons les reloger dans des conditions plus acceptables pour passer l’hivernage en attendant des solutions plus pérennes », a-t-il assuré.
Quartier Alwar : Un Canal Naturel Dangereux
À Alwar, un canal naturel creusé par les eaux pose un grave danger, notamment pour les enfants. « Nous allons stabiliser les ouvrages de passage et réaliser des travaux pour réduire la vitesse de circulation des eaux », a déclaré Cheikh Tidiane Dieye. Les travaux d’urgence commenceront également lundi, suivis de projets structurels après l’hivernage pour améliorer durablement la situation.
Boudody : Station de Traitement des Eaux Usées en Construction
La visite s’est achevée à Boudody, où une station de traitement des eaux usées est en construction. Ce projet, mené par l’ONAS, vise à répondre aux besoins criants d’assainissement de Ziguinchor. La station, qui occupera une superficie de 17 hectares, aura une capacité initiale de 4300 m³ par jour, pouvant évoluer jusqu’à 7000 m³ par jour. « Ce projet est essentiel pour soulager considérablement la ville », a affirmé le ministre.
Cap-Skiring et Tenghory : Des Travaux de Sécurisation en Urgence
À Cap-Skiring, les premières pluies ont déjà causé des inondations dans les magasins et le centre commercial en raison des travaux de sécurisation de la piste. Le ministre a promis des mesures rapides pour gérer la vitesse de ruissellement des eaux. « Nous allons installer des grilles avaloires et d’autres ouvrages pour augmenter la capacité d’évacuation des eaux », a-t-il précisé.
À Tenghory, un canal naturel élargi par les pluies menace la sécurité des habitants. Cheikh Tidiane Dieye a donné des instructions pour mettre en place des solutions d’urgence, incluant des ouvrages de franchissement sécurisés, et de commencer des travaux pour un canal régulier.
La visite du ministre Cheikh Tidiane Dieye à Ziguinchor marque le début d’une série de mesures urgentes et à long terme pour gérer les inondations dans la région. Avec l’engagement des autorités locales et des structures impliquées, ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie des habitants et à préparer efficacement la saison des pluies.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
SORTIE PUSILLANIME ET PRUDENTE : Que craint réellement Amadou Ba ?
À la suite de sa deuxième place à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba semble réticent à assumer pleinement le leadership de l’opposition au Sénégal. Dans sa récente déclaration publique, il a adopté une approche mesurée, évitant toute critique directe envers le nouveau régime Diomaye-Sonko. Il préconise un espace politique basé sur le dialogue et la résolution pacifique des conflits, tout en mettant en avant les défis socio-économiques du pays et l’importance d’une gouvernance publique efficace. Cependant, son maintien au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) sans initiative claire pour former un nouveau parti politique suscite des interrogations sur sa capacité à mobiliser efficacement contre le pouvoir en place. Son approche prudente semble être motivée par des craintes de potentielles représailles.
Après sa défaite à la Présidentielle 2024 dont il est sorti deuxième, Amadou Ba semble réticent à endosser pleinement son rôle de leader de l’opposition. Jusque-là l’ancien porte-étendard de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) n’a pas encore posé d’acte concret exprimant une réelle volonté politique. Dans une récente contribution publiée hier, vendredi, Amadou Ba a esquissé timidement et indistinctement sa position face au nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Cette attitude équivoque laisserait-elle entrevoir des craintes potentielles de représailles ou de conflits avec les nouvelles autorités, dont à leur tête, le tandem Diomaye-Sonko ?
Dans son discours, Amadou Ba évoque les valeurs historiques de tolérance et de liberté chères au Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’éviter la violence dans le débat politique. Il insiste sur une « Nouvelle Responsabilité » pour l’opposition, plaçant le dialogue et la concertation au cœur de ses préoccupations. Cependant, ses propos restent circonspects, évitant toute critique directe envers les nouvelles autorités en place. « Notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d’offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté. Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen », s’est exprimé l’ex-Premier ministre.
Le candidat malheureux du dernier scrutin présidentielle ne choisira pas d’affronter frontalement le régime actuel. En lieu et place, il préfère mettre en avant les défis socio-économiques du pays, tels que l’éducation, l’emploi et la gestion des ressources naturelles, tout en appelant à une gestion publique plus efficace et équitable. « Le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen. Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l’engagement de ses femmes, par l’intelligence et l’expertise de ses fils à l’intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale.
L’égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d’expression, la liberté d’organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l’intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d’une paix sociale durable dans un État de droit. », s’est contenté de dire Amadou Ba.
Cette attitude réservée soulève des questions sur la capacité d’Amadou Ba à mobiliser efficacement contre le nouveau pouvoir en place, surtout avec les prochaines échéances électorales à venir, notamment les législatives. Il reste à voir si cette approche prudente sera suffisante pour consolider son rôle dans le paysage politique sénégalais vu qu’il n’a pas encore osé lancer officiellement sa propre formation politique, continuant à s’arrimer désespérément à la coalition BBY où il est mal aimé par la plupart des cadres et militants.
C’est pourquoi ce ton modéré et ses références aux principes républicains pourraient être interprétés comme une tentative de maintenir une ligne de conduite neutre, peut-être par crainte de conflits ou de représailles vu que Diomaye et Sonko, dès leur sortie de prison, pendant la campagne présidentielle l’avait traité de « voleur », lui, leur ancien patron, professeur et « bienfaiteur », d’après certaines indiscrétions.
La Dakaroise
BAISSE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE CONSOMMATION COURANTE : L’État tord le bras aux acteurs
La récente annonce par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, concernant la baisse des prix des produits de grande consommation à partir de lundi prochain, a suscité des réactions divergentes parmi les acteurs économiques du pays dont les boulangers et les boutiquiers détaillants.
Les ajustements tarifaires touchent plusieurs produits essentiels tels que le sucre cristallisé, la baguette de pain, le sac de ciment et le kilogramme de riz brisé, visant à alléger le fardeau financier des ménages sénégalais, tel Le Dakarois l’avait annoncé.
Cependant, des figures clés comme Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), et Alioune Ba, président de l’Association des boutiquiers détaillants du Sénégal, ont exprimé des réserves significatives quant à l’ampleur de ces baisses, trouvant que l’État leur a imposé ses prix.
Amadou Gaye critique notamment le nouveau prix fixé pour la baguette de pain, estimant que la réduction du coût de la farine boulangère de blé devrait être plus substantielle pour véritablement impacter le prix de vente final et rendre le pain plus abordable pour les consommateurs. « Nous avons mesuré les efforts de l’État pour soutenir le secteur, mais nous attendions une réduction plus importante du prix de la farine pour garantir une baisse significative du prix du pain », a-t-il déclaré.