DIC : Cheikh Bara Ndiaye libéré après sa confrontation avec Thérèse Faye

Ce jeudi matin, Cheikh Bara Ndiaye s’est rendu à la convocation des enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Le chroniqueur de Walf Tv a été interrogé pendant des heures par les hommes du commissaire Principal Adama Sarr, chef de la DIC, suite à une plainte déposée contre lui par Thérèse Faye.

Une confrontation directe entre la plaignante et Cheikh Bara Ndiaye a eu lieu lors de l’interrogatoire. À la suite de cet échange, Cheikh Bara Ndiaye a été libéré.

La plainte déposée par Thérèse Faye contre Cheikh Bara Ndiaye semble ainsi avoir fait l’objet d’une investigation approfondie, mais aucune information n’a encore été divulguée sur les détails de cette confrontation ou sur les conclusions de l’interrogatoire.

Restez à l’écoute pour plus d’informations sur cette affaire en développement.

Alioune Tine : « On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien »

Après deux mois d’exercice du pouvoir, la rupture ‘’systémique’’ criée sur tous les toits reste un effet d’annonce. Dérogeant à la règle des 100 jours, au cours d’une table ronde sur le bilan de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 organisée ce jeudi par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (Asdc), Alioune Tine s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Selon lui, le système est en train de phagocyter l’antisystème, car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ».La figure de proue de la société civile sénégalaise a également mis en garde, au cours de cette rencontre, contre une dualité, source de tension au sommet de l’État, entre Bassirou Dionaye Faye, qui a une « dette politique » sur les épaules et son Premier ministre Ousmane Sonko, qui a « une surcharge de légitimité ». Le fondateur d’Afrikajom Center, dont le rôle a été décisif dans la résolution de la crise politico-électorale de février-mars 2024, a dressé le bilan de ce processus électoral qui a failli plonger le Sénégal dans l’abîme.  

Seneweb publie in extenso la réflexion-bilan dressée par Alioune Tine sur cette séquence assez récente de l’histoire politico-électorale du Sénégal (les intertitres sont de la rédaction).


Stratégie foireuse de conservation du pouvoir

« Aujourd’hui, on va s’intéresser à la stratégie de Macky Sall de conserver le pouvoir puis de proroger le mandat. Il a plus ou moins rejeté Amadou Ba qui est le candidat de la mouvance présidentielle. Mais aussi, le candidat légitime de l’opposition (Ousmane Sonko) n’a pas été sur la ligne de départ. La question de la succession et de la conservation du pouvoir doit être analysée. On n’a pas l’habitude de travailler sur le pouvoir et sur les mutations de ce qu’on appelle la démocratie représentative qui est à bout de souffle et en fin de cycle un peu partout dans le monde ».

« En Europe par exemple, on assiste à la montée de l’extrême droite et des mouvements antidémocratiques. Ici, chez nous en Afrique, ce sont les coups d’État militaires. Nous au Sénégal, notre démocratie elle est de l’ordre de l’imprévisible, du miracle. Quand j’entends dire la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024. Alors qu’il ne s’agit que d’une décision normale qui a été surinterprétée, miraculeuse. Tout cela montre que nous sommes dans des mutations. Et en même temps, la contradiction qu’il y a avec ce besoin énorme de changement. C’est cela que nous allons essayer d’analyser rapidement ».

Les dangers de l’hyperprésidentialisme

« En réalité tous les dysfonctionnements que nous avons vus sont délibérés, provoqués et sont des atteintes à la démocratie comme régime politique et à la démocratie électorale. C’est là où il faut mettre le doigt sur la toute-puissance de l’hyperprésidentialisme. En réalité, l’état de droit est né du caractère impersonnel de la loi face au pouvoir personnel des monarques. Parce que l’État de droit est né au 16e siècle bien avant la démocratie. Sans parler effectivement du caractère tout à fait équivoque du mot démocratie : gouvernement représentatif, État représentatif…mais la démocratie c’est au tirage au sort ».

« Garder le pouvoir, prolonger le pouvoir. Par le 3e mandat, Macky Sall a voulu garder le pouvoir, en abolissant toute possibilité de dauphin dans son entourage. Mais avec l’échec de ce projet du 3e mandat du fait de la résistance organisée, il a essayé d’avoir la prolongation du mandat. Par rapport à l’ampleur des dysfonctionnements, il y a eu l’organisation de la résistance. C’est à ce moment qu’on peut dire qu’on assiste à l’émergence d’une société démocratique avec un peuple vigilant, un peuple véto ».

« Je ne suis pas d’accord avec l’invalidation de la candidature de Sonko et Karim Wade »

« À ce niveau l’expérience des luttes sociales et politiques antérieures (1968, 1988, 1993, le 23 juin 2011), la sédimentation de ces expériences a joué un rôle. Au Sénégal on n’a jamais eu une organisation des différents segments de la société. Les pétitions qui sont sorties, cette formation discursive a servi de levier aux différents mouvements sociaux : Jammi Rewmi, le F24, Aar Sunu élection qui est venue à un moment clé marqué par le report de l’élection présidentielle. La mobilisation des candidats retenus a été décisive aussi ».

« S’il y a un paramètre qui a échappé à Macky Sall et qui a tout chamboulé, c’est : Bassirou Diomaye Faye. La validation de la candidature de Diomaye a été un moment de déstabilisation du régime. C’est à ce moment que beaucoup de choses se sont passées avec le report, les accusations du Pds contre les juges du Conseil Constitutionnel. Je voudrais également dire au passage que je ne suis pas d’accord avec le Conseil Constitutionnel sur l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et la candidature de Karim Wade. Parce qu’au moment où ils délibéraient, Karim avait déjà renoncé à sa nationalité française ».

Surcharge de légitimité vs dette politique/Sonko vs Diomaye

« Maintenant par rapport à tout cela, qu’est-ce qui nous arrive ? C’est cela qu’il faut revoir. L’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (le Pastef) fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient le Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu’il faut prévenir dès maintenant. De l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».

« Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».  

avec Seneweb

Qualifications Coupe du Monde 2026 : La Mauritanie chute face au Soudan

C’est un coup dur pour la Mauritanie. Les Mourabitounes, qui doivent recevoir leurs voisins sénégalais le 9 juin prochain, ont connu une grande déception ce jeudi à Nouakchott. En effet, la Mauritanie a été battue chez elle par le Soudan (0-2). Les buts soudanais ont été inscrits par Saif Tere à la 16e minute et Aly Abeid, contre son camp, à la 29e minute. C’est la deuxième défaite de la Mauritanie en trois journées de qualification.

Grâce à ce succès à l’extérieur, le Soudan prend provisoirement la première place du groupe B avec 7 points, en attendant le match Sénégal-RD Congo. Cette performance renforce les chances du Soudan de se qualifier pour la Coupe du Monde 2026, mettant ainsi une pression supplémentaire sur les autres équipes du groupe.

Autres Résultats des Qualifications

  • Groupe D : La Libye a battu l’île Maurice (2-1) et occupe provisoirement la première place avec 7 points. Cette victoire met la Libye en bonne position pour la suite des qualifications.
  • Groupe H : Le Malawi a pris le dessus sur Sao Tomé-et-Principe (3-1). Les Malawites sont désormais deuxièmes avec deux points de retard sur la Tunisie, qui compte 9 points. Cette victoire permet au Malawi de rester en course pour une qualification.
  • Groupe A : La Guinée-Bissau a été tenue en échec par l’Éthiopie (0-0). Avec ce match nul à domicile, les Bissau-Guinéens ratent l’occasion de prendre la première place, ce qui complique leur parcours de qualification.

La Mauritanie devra se ressaisir rapidement avant d’affronter le Sénégal le 9 juin prochain. Une victoire sera cruciale pour les Mourabitounes afin de garder leurs espoirs de qualification vivants. Quant aux autres équipes, les prochaines journées s’annoncent décisives pour déterminer qui prendra la tête des différents groupes et se rapprochera de la qualification pour la Coupe du Monde 2026.

Tragédie en mer : Plus de 50 migrants périssent en tentant de rejoindre l’Espagne

Le bilan est macabre. Plus de 50 personnes cherchant à émigrer vers l’Espagne par voie maritime ont perdu la vie en mer. L’information vient de tomber, suscitant une profonde tristesse et une grande inquiétude.

Ils étaient 120 candidats au total, partis il y a 11 jours avec l’espoir de rejoindre les côtes espagnoles. Cependant, le voyage a tourné au drame. Selon les autorités espagnoles, seules 67 personnes ont été secourues. Parmi elles, 66 sont encore en vie, tandis que 6 autres ont été hospitalisées.

Le drame met en lumière les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les migrants irréguliers en quête d’un avenir meilleur. Les conditions périlleuses de la traversée maritime, souvent dans des embarcations de fortune, ont une nouvelle fois coûté la vie à de nombreux individus.

Cette tragédie a déclenché des réactions de diverses organisations humanitaires et des gouvernements, appelant à des mesures urgentes pour prévenir de tels drames à l’avenir. Il est impératif de trouver des solutions durables pour gérer les flux migratoires, assurer la sécurité des migrants et lutter contre les réseaux de trafic humain.

Malheureusement, ce type d’incident n’est pas isolé. Les tentatives d’émigration irrégulière par la mer Méditerranée se sont multipliées ces dernières années, souvent avec des conséquences tragiques. Chaque année, des milliers de migrants risquent leur vie dans l’espoir de trouver des conditions de vie meilleures en Europe.

Cette nouvelle tragédie rappelle l’urgente nécessité d’une coopération internationale pour traiter les causes profondes de la migration irrégulière et fournir des voies légales et sûres pour ceux qui cherchent à émigrer.

Pastef-les Patriotes : Le Secrétariat Général rappelle à l’ordre les instances du Parti

Le secrétariat général de Pastef-les patriotes a récemment publié un communiqué important visant à rappeler à ses membres l’importance de respecter les structures officielles du parti.

Seuls les mouvements nationaux suivants sont autorisés et reconnus par le parti : JPS, Maggi Pastef, Mojip, Monep, Moncap, Monap, Moddap et Monaph. Le secrétariat a souligné que toute création de nouveaux mouvements doit être validée par le Bureau politique national ou doit provenir d’une demande des adhérents souhaitant s’y retrouver, conformément à l’article 21 des statuts du parti.

Le communiqué met en garde contre la création ou l’animation de structures politiques parallèles aux instances officielles prévues par les articles 8 et 13 des statuts, telles que les cellules, sections, coordinations et mouvements nationaux. Ces pratiques sont strictement interdites.

Toute violation de ces dispositions entraînera des sanctions conformément à l’article 6 des statuts du parti. Cet article stipule que l’adhésion à une autre formation politique entraîne la perte de la qualité de membre du parti.

Le secrétariat général a invité les militants de Pastef-les patriotes à se conformer à la discipline du parti en menant leurs activités au sein des structures de base et nationales. Il a insisté sur le fait que les dirigeants de ces structures doivent assurer un fonctionnement démocratique et promouvoir la liberté d’expression des membres, conformément aux statuts et aux règles de bonne gouvernance associative.

En conclusion, le secrétariat général de Pastef-les patriotes réaffirme son engagement à maintenir l’ordre et la cohésion au sein du parti, en insistant sur le respect des règles et statuts établis. Cette initiative vise à renforcer la structure organisationnelle du parti et à garantir une gouvernance transparente et efficace.

Outrage à Magistrat : Alassane Bou Sonko libéré après s’être excusé

Alassane Fall, connu sous le pseudonyme « Alassane bou Sonko, » a été libéré ce jeudi par le procureur, après avoir présenté ses excuses pour des propos outrageants à l’égard du procureur de la République et du magistrat qui ont jugé Bah Diakhaté. Me Cheikh Khouraichy Ba, son avocat, a annoncé cette libération, soulignant qu’Alassane Fall devrait néanmoins accepter un suivi psychologique.

Alassane Fall, membre du Pastef, avait menacé dans une vidéo publiée sur TikTok d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Ses accusations et menaces avaient conduit le procureur de la République à s’autosaisir de l’affaire et à ordonner son arrestation par le commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant sa libération grâce à la loi d’amnistie. Sa libération marque la fin de ce qu’il a décrit comme un « calvaire, » et il a exprimé des regrets sincères pour ses propos, ce qui a contribué à sa remise en liberté.

L’affaire d’Alassane Fall souligne les tensions autour des questions de justice et de liberté d’expression au Sénégal. Son cas met également en lumière les conséquences potentielles des outrages envers les magistrats et l’importance de l’excuse et du suivi psychologique dans le processus de réhabilitation.

La libération d’Alassane Fall après ses excuses pourrait servir de leçon sur l’importance de respecter les institutions judiciaires tout en naviguant les limites de la liberté d’expression.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF: le ministre engage la responsabilité des acteurs insti…

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été un prétexte poir l’État pour annoncer la généralisation de l’anglais dès l’élémentaire ainsi que de l’intégration pragmatique et continue des « daara » dans notre système éducatif.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Face aux défis la société civile fait appel au « JUBANTI « 

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été l’occasion pour la Société civile de prôner l’application du Jubanti à tous les secteurs.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Cheikh Camara (UAL) liste les Couacs du secteurs.

Ce jeudi, la 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF a été tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Lors de cette réunion, Cheikh Camara a examiné les défis rencontrés dans le secteur éducatif, en présence des principaux acteurs tels que le ministère de l’Éducation nationale, les parents d’élèves, les syndicalistes et les représentants de la société civile.

Sénégal 1-1 RD Congo : Les Lions tenus en échec

Résumé du Match

Le Sénégal et la RD Congo se sont affrontés ce soir dans un match crucial de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les deux équipes, favorites du Groupe B, n’ont pas réussi à se départager, laissant ainsi la tête du groupe au Soudan.

Buteurs

Sénégal :

  • Ismaila Sarr (45′)

RD Congo :

  • Fiston Mayele (86′)

Déroulement du Match

Le Sénégal a pris l’avantage juste avant la mi-temps grâce à un but d’Ismaila Sarr, capitalisant sur une phase offensive bien construite. Malgré plusieurs occasions de creuser l’écart, les Lions de la Teranga n’ont pas su concrétiser leurs actions.

La RD Congo, déterminée à revenir dans le match, a montré une meilleure performance en seconde période. Leur persévérance a payé à la 86ème minute lorsque Fiston Mayele a égalisé, surprenant la défense sénégalaise.

Contexte du Groupe B

Avec ce match nul, le Sénégal et la RD Congo partagent les points, ce qui profite au Soudan. En effet, le Soudan a remporté une victoire convaincante 2-0 contre la Mauritanie, prenant ainsi la tête du groupe.

Classement du Groupe B

  1. Soudan – 6 points
  2. Sénégal – 4 points
  3. RD Congo – 4 points
  4. Mauritanie – 0 point

Prochains Défis

Le Sénégal et la RD Congo devront redoubler d’efforts lors des prochains matchs pour espérer reprendre la tête du groupe et sécuriser leur qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les performances à venir seront cruciales pour déterminer laquelle de ces nations parviendra à se qualifier directement.

Ce match nul laisse les deux équipes dans l’incertitude et promet des affrontements passionnants dans les prochaines étapes des qualifications.

Sénégal vs RD Congo : La Composition Officielle des Lions

Aliou Cissé, le sélectionneur national du Sénégal, a révélé la composition officielle des Lions pour leur affrontement contre la RD Congo. Avec l’absence notable de Sadio Mané, Cissé a opté pour une formation audacieuse, mettant en avant un quatuor offensif.

Formation Tactique

Système de jeu : 3-4-3

Composition de l’équipe

Gardien de but :

  • Edouard Mendy

Défenseurs centraux :

  • Kalidou Koulibaly
  • Moussa Niakhaté
  • Abdoulaye Seck

Milieux de terrain :

  • Idrissa Gana Guéye
  • Pape Matar Sarr
  • Habib Diarra

Attaquants :

  • Ismaila Sarr
  • Nicolas Jackson
  • Iliman Ndiaye
  • Habib Diallo

Analyse de la Formation

Défense : Aliou Cissé maintient une solide ligne de trois défenseurs centraux avec Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté, et Abdoulaye Seck, garantissant ainsi une couverture défensive robuste et une capacité à jouer en bloc bas tout en facilitant les relances propres.

Milieu de Terrain : Le milieu est renforcé avec Idrissa Gana Guéye, un pivot défensif expérimenté, accompagné de Pape Matar Sarr et Habib Diarra. Cette combinaison offre un équilibre entre récupération de balle et distribution rapide pour soutenir les phases offensives.

Attaque : En l’absence de Sadio Mané, l’attaque repose sur un quatuor dynamique. Ismaila Sarr et Iliman Ndiaye sur les ailes apportent de la vitesse et de la créativité, tandis que Nicolas Jackson et Habib Diallo sont positionnés pour exploiter les opportunités devant le but.

Cette composition montre une intention claire de dominer le jeu offensivement tout en maintenant une structure défensive solide. Le match contre la RD Congo s’annonce palpitant avec cette approche équilibrée et offensive des Lions du Sénégal.

Collectif des victimes réclame l’extradition de l’ancien président Macky Sall

Le jeudi 6 juin 2024, le Collectif des victimes du régime de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a tenu une conférence de presse pour exiger l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien chef de l’État. Ce collectif, composé de familles de victimes et de membres de la société civile, accuse Macky Sall d’avoir orchestré des vagues de répression brutales, caractérisées par des arrestations massives, des disparitions et des morts violentes.

Boubacar Sèye, président du collectif, a dénoncé l’utilisation de milices armées, soutenues par des éléments des forces de l’ordre, pour réprimer les manifestations, une pratique qualifiée d’inédite dans l’histoire du Sénégal. Selon eux, le bilan humain des dernières années du mandat de Macky Sall est désastreux, avec environ soixante décès et la disparition inexpliquée de deux militaires.

Les membres du collectif appellent à ce que Macky Sall soit tenu responsable de ses actes, tant sur le plan des crimes économiques que des violations des droits de l’homme. Ils affirment que l’impunité ne peut plus être tolérée et insistent sur le fait que la vie de chaque individu doit être respectée.

Malgré une loi d’amnistie promulguée par Macky Sall avant son départ, le collectif exige que l’ancien président réponde de ses actes devant une justice équitable, afin de servir d’exemple pour les générations futures.

Le Collectif des victimes du régime de Macky Sall espère mobiliser les Sénégalais autour de cette cause pour obtenir justice. À cet égard, il demande au roi Mohammed VI du Maroc d’extrader l’ancien président de l’Alliance pour la République (APR) et invite le président français Emmanuel Macron à ne pas intervenir dans cette affaire qui relève, selon eux, d’un combat interne au Sénégal.

Système éducatif : Les préoccupations de Moustapha Guirassy

Moustapha Guirassy, récemment nommé à la tête du département de l’éducation, a déjà identifié plusieurs points de préoccupation dans le système éducatif sénégalais. Lors de la 11ème revue sectorielle du secteur de l’éducation, il a souligné ces défis et proposé des pistes pour y remédier.

Tout d’abord, Guirassy a salué l’engagement des partenaires, qu’ils soient des partenaires techniques et financiers, des syndicats d’enseignants ou des représentants de la société civile. Cependant, il a exprimé sa préoccupation quant à l’efficacité et à la rationalisation des efforts. Il estime qu’il y a trop de pertes de temps et d’énergie dans les multiples revues, concertations et assises, dont les conclusions finissent souvent par être négligées.

Pour améliorer cette situation, le ministre s’engage à instaurer des cadres de concertation plus réguliers, afin d’intégrer davantage les différents acteurs du secteur dans le processus de prise de décision et d’action.

Un autre défi majeur identifié par Guirassy est la réticence aux changements et aux réformes. Il constate que les ressources et les politiques ne parviennent pas toujours aux élèves, soit par manque d’ambition, soit en raison d’intérêts particuliers qui profitent du statu quo. Il déplore également le manque de mise à l’échelle des initiatives réussies, qui restent souvent à un stade pilote.

Le ministre souligne également l’importance de l’inclusion dans le système éducatif. Il est alarmé par le manque d’écoles publiques adaptées aux malentendants, ainsi que par d’autres lacunes dans l’accessibilité pour les élèves en situation de handicap. Il souhaite que les revues sectorielles soient élargies à d’autres ministères pour une approche plus holistique des défis, notamment en matière d’infrastructures et de services de base comme l’eau et l’état civil.

Enfin, concernant le numérique, Guirassy estime que c’est un outil précieux mais qu’il ne peut pas résoudre tous les problèmes à lui seul. Il insiste sur la nécessité d’une organisation efficace et d’une méthodologie solide pour tirer pleinement parti des avantages de la digitalisation dans l’éducation.

En résumé, Moustapha Guirassy met en lumière plusieurs défis importants dans le système éducatif sénégalais et propose une approche inclusive et concertée pour les surmonter.

Place de l’Indépendance : Interdiction d’un sit-in en soutien à Bah Diakhaté et au général Kandé

La manifestation prévue demain vendredi 7 juin par le mouvement Sauvons la République/Dogu samm sunum reew en soutien à l’activiste Bah Diakhaté et au général Souleymane Kandé ne se tiendra finalement pas. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a déclaré irrecevable la demande d’organisation de cet événement, déposée par le mouvement dirigé par Maître Diaraf Sow, le MCSS /Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé et l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita.

Dans sa réponse, l’autorité préfectorale a invoqué l’article 10 de la loi n°78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, selon lequel la déclaration doit être faite à l’autorité responsable de l’ordre public au moins trois jours francs avant la date de la manifestation.

Par conséquent, la demande de déclaration pour l’organisation du sit-in à la place de l’Indépendance a été jugée irrecevable en raison du non-respect des délais légaux.

Initialement prévu pour exprimer une opposition à l’homosexualité, montrer un soutien au général Kandé et exiger la libération de Bah Diakhaté et de l’imam Ndao, ce sit-in est maintenant compromis en raison de l’interdiction préfectorale. Cette décision soulève des interrogations sur les limites de la liberté d’expression et de réunion au Sénégal, mettant en lumière les tensions entre les autorités et certains groupes activistes.

Conférence : Juan Branco annonce sa présence au CICES… et critique le recteur de l’UCAD

Initialement annoncé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour une conférence, Juan Branco sera finalement au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) ce jeudi 6 juin. L’avocat franco-espagnol avait affirmé qu’il était invité par les étudiants en droit, mais ces derniers, ainsi que l’UCAD, ont démenti cette information.

Cependant, pour Me Branco, une demande d’autorisation a bien été envoyée à l’UCAD. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD. Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, martyrs, avaient, contrairement à ce qui a été affirmé, demandé l’autorisation de l’administration de l’UCAD afin de m’y inviter. Celle-ci avait acquiescé. Leurs noms, cependant, parvenus à l’oreille du recteur, n’ont, semble-t-il, pas fait son bonheur. Celui-ci, à minuit passé, a donc décidé de communiquer. Il semblerait qu’il soit plus facile pour certains de fermer un an durant leur université que d’y laisser quelques dignes paroles prospérer », a déclaré Branco.

Il a ensuite annoncé qu’il tiendra sa conférence au CICES, à la salle du 4 Avril. « Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal, ce jour à 17 h, au CICES, salle 4 Avril », a poursuivi Juan Branco.

Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la gestion des événements publics dans les universités sénégalaises, mettant en lumière les tensions entre certaines parties prenantes et les autorités académiques. La décision de Branco de déplacer sa conférence au CICES reflète probablement sa volonté de ne pas être entravé dans ses interactions avec le public sénégalais.

750 millions de dollars levés sur les marchés internationaux : Le ministère des Finances détaille l’opération

L’État du Sénégal a récemment réussi une émission d’eurobonds d’une valeur de 750 millions de dollars avec succès. Dans un communiqué diffusé par le ministère des Finances et du Budget et reçu par ledakarois, les modalités de cette opération ont été expliquées en détail. Voici le communiqué dans son intégralité :

Dans le cadre de la couverture des besoins de financement des opérations de la loi de finances de l’année 2024, l’État du Sénégal a mandaté JP Morgan Londres pour mobiliser, selon sa stratégie de gestion de la dette, des ressources d’un montant initial de 500 millions de dollars US. Le lundi 6 juin 2024, des obligations de l’État du Sénégal ont été lancées en placement privé auprès d’investisseurs sur les marchés internationaux de capitaux. Ces titres, émis en dollars US, portent un taux nominal d’intérêt de 7,75% l’an, avec une maturité de 7 ans.

Dans le but d’optimiser davantage le service de la dette, ces titres ont également été convertis en euros, à un taux moyen de 6,47%. Suite à l’engouement observé après leur lancement, une tranche additionnelle de 250 millions de dollars US a été émise le mardi 4 juin 2024. Le succès de la transaction, attesté par une forte adhésion des investisseurs ciblés, témoigne de leur soutien continu aux initiatives de financement des politiques publiques de l’État du Sénégal, ainsi que de leur confiance renouvelée en sa qualité de signature.

Ce placement privé d’obligations auprès d’investisseurs internationaux représente une première pour l’État du Sénégal. Il s’inscrit dans le cadre de sa politique de diversification des instruments de financement, de l’élargissement de la base des investisseurs et de la gestion active de la dette, conforme à sa stratégie de dette à moyen terme.

Le succès de cette opération innovante est démontré par son exécution rapide, le montant des ressources mobilisées, la qualité des investisseurs impliqués et les conditions financières obtenues. Cette transaction offre une alternative au marché domestique, et les résultats obtenus renforcent la position de l’État du Sénégal en tant qu’émetteur de référence, en raison de la qualité et de la crédibilité de sa politique économique.

Primature : L’Assemblée Nationale boude l’invitation de Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment créé une commission ad hoc pour le contrôle et la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) à Dakar. Cette commission, formée par un arrêté pris le 13 mai dernier, prévoit la participation de trois députés de l’Assemblée nationale. Cependant, lors de la première réunion de la commission, tenue le 30 mai, aucun parlementaire n’était présent.

Selon les informations rapportées par Les Échos ce jeudi 6 juin, le bureau de l’Assemblée nationale a jugé inopportune sa participation à ces travaux et a décidé de décliner l’invitation du Premier ministre. Les parlementaires concernés ont salué l’initiative de l’exécutif, mais ont choisi de ne pas y participer. Le bureau de l’Assemblée a justifié sa décision par le principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution, soulignant que leur mission est de contrôler et évaluer les actions de l’exécutif, et non de s’y associer directement.

Cette position a provoqué une réaction virulente de la part de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi (YAW). Selon lui, cette décision n’a aucun fondement juridique et semble viser à discréditer les efforts de transparence entrepris par les nouvelles autorités concernant la gestion du DPM. Sagna a suggéré au Premier ministre de recourir à l’article 165 du Code électoral pour intégrer les députés dans les travaux de la commission ad hoc. Cet article stipule que les députés peuvent être chargés par le pouvoir exécutif d’une mission publique au cours de leur mandat sans l’autorisation préalable du bureau de l’Assemblée nationale.

« J’invite dès lors le gouvernement à [emprunter] cette voie de droit », a déclaré Guy Marius Sagna, exhortant l’exécutif à trouver une solution pour associer les parlementaires aux travaux de cette commission cruciale pour la gestion du Domaine public maritime.

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UCAD : Les étudiants de la fac de droit démentent l’invitation de Juan Branco

Depuis quelques jours, la venue de Maître Juan Branco à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar fait l’objet de nombreuses spéculations. Annoncé pour animer une conférence sur invitation des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, l’avocat franco-espagnol suscite des réactions contrastées.

Après un premier démenti de l’UCAD concernant la tenue de cette conférence, ce sont maintenant les étudiants en Droit eux-mêmes qui réfutent toute implication. Dans un communiqué, l’Amicale des étudiants de la FSJP a clarifié sa position :

« Il nous a été donné de constater une rumeur selon laquelle Juan Branco, avocat français, est invité par des étudiants de la FSJP pour une conférence publique à l’UCAD II. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette activité. En tant que légalistes et juristes ayant eu un certain vécu, jamais nous ne cautionnerons certains faits, notamment une activité dans le temple du savoir, sans l’autorisation des autorités compétentes. Nous en appelons à la responsabilité de chaque acteur tout en rappelant que l’université Cheikh Anta Diop est régie par des textes. »

Cette déclaration vise à dissiper toute ambiguïté autour de l’organisation de l’événement et à réaffirmer l’attachement des étudiants au respect des procédures institutionnelles. La controverse autour de la venue de Juan Branco reflète les tensions et les préoccupations actuelles concernant l’influence et l’implication de personnalités étrangères dans les affaires académiques et politiques du Sénégal.

Juan Branco à l’UCAD : Yoro Dia critique la position de Pastef

Juan Branco, l’avocat de Ousmane Sonko, est annoncé pour une conférence à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ce jeudi 6 juin. Cette conférence, qui serait organisée par des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, a suscité diverses réactions.

L’UCAD a officiellement démenti la tenue d’une telle conférence dans ses locaux, mais l’annonce de la venue de Branco à Dakar continue de faire des vagues. Yoro Dia, ancien conseiller de Macky Sall, a particulièrement critiqué Pastef, le parti de Sonko, en les accusant de faire preuve d’un complexe d’infériorité envers les blancs. Il a également mis en lumière une récente intervention de Jean-Luc Mélenchon à l’université de Dakar.

« Après Mélenchon, Branco, un autre sorcier blanc en manque de crédibilité à Saint-Germain-des-Prés, vient se recycler à l’UCAD. Le souverain complexe d’infériorité du blanc a encore de beaux jours à Pastef, dont le souverainisme cache à peine le refoulement du désir de reconnaissance de la France. Sonko a eu d’excellents avocats sénégalais que Branco a transformés en supplétifs judiciaires. Il est de l’honneur de la presse d’interpeller Branco sur la suite que la CPI a réservée à sa fanfaronnade de poursuite de l’État du Sénégal, » a écrit Dia sur sa page X.

Cette déclaration reflète la tension et les divergences d’opinion autour de la présence et de l’influence des personnalités étrangères dans les affaires politiques et judiciaires sénégalaises. La critique de Dia soulève des questions sur la perception de l’influence étrangère au sein de la politique locale et sur le choix des alliés de Pastef dans leurs stratégies judiciaires et politiques.

Kylian Mbappé Rejoint le Real Madrid : Détails de son Salaire Révélés

Kylian Mbappé, l’attaquant superstar de 25 ans, a officiellement rejoint les rangs du Real Madrid après la fin de son contrat avec le Paris Saint-Germain (PSG). Le joueur a signé un contrat de 5 ans avec le club espagnol, marquant ainsi un nouveau chapitre dans sa carrière footballistique.

Selon les informations de COPE, Mbappé percevra un salaire de 575 000 euros par semaine, soit environ 377 millions FCFA. Sur une année, ce montant s’élève à environ 30 millions d’euros, équivalant à 19,6 milliards FCFA.

Bien que ce salaire soit légèrement inférieur à ce qu’il gagnait au PSG, il demeure l’un des plus élevés en Europe. Cette rémunération reflète la valeur et l’importance de Mbappé pour le Real Madrid, où il est attendu pour apporter son talent exceptionnel et son influence sur le terrain.

Avec ce transfert, Mbappé devient non seulement le joueur le mieux payé de la Liga, mais il renforce également les ambitions du Real Madrid de dominer la scène du football européen dans les années à venir. Ses fans et les supporters du club attendent avec impatience de le voir briller sous les couleurs du Real Madrid.

Fiscalité des entreprises de presse : Madiambal Diagne appelle l’État à soutenir la presse Sénégalaise

Le journaliste Madiambal Diagne, dont les comptes bancaires de son groupe de presse ont été saisis, revient à la charge en dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines. Il propose des mesures pour alléger la charge fiscale pesant sur les entreprises de presse et garantir leur survie.

« Il faut qu’on soit réaliste. À l’époque, en tant que directeur du Cedps, j’avais proposé qu’on arrête la fiscalité et l’aide à la presse parce que ce n’est pas nécessaire et ça cause des problèmes. Il faut payer la dette des travailleurs à l’Ipres. Dès leur retraite, leurs cotisations seront à jour. Cette fiscalité est fictive et aucune entreprise de presse ne peut payer. L’État doit aider la presse comme il l’a fait avec le secteur du tourisme », a déclaré Madiambal Diagne.

Le patron d’Avenir Communication souligne : « Je suis d’accord qu’on paye les fiscalités, mais il faut que la somme soit réduite. La rentabilité d’une boîte de presse n’est pas la même qu’une entreprise productrice de ciment, de téléphonie ou d’électricité. Les secteurs ne sont pas les mêmes, les réalités non plus ».

Selon Diagne, une trentaine d’entreprises de presse sont concernées. « Toutes les entreprises de presse trouvent de l’argent ailleurs. Aucune entreprise de presse au Sénégal n’est à jour de sa fiscalité », insiste-t-il.

Sur la Tfm, le journaliste a révélé que « sur les 40 milliards F CFA de dettes fiscales des entreprises de presse que le Président Macky Sall avait décidé d’effacer, les 33 milliards sont dus par la RTS, le Soleil et l’APS ».

Il souligne également que la fiscalité actuelle des entreprises de presse n’est pas viable, plaidant pour une fiscalité allégée. « L’État a réduit les taxes des secteurs d’activité qu’il veut promouvoir. Pourquoi ne pas faire la même chose pour la presse ? C’est faisable. L’aide à la presse ne peut pas couvrir la dette fiscale », a-t-il précisé.

Ces déclarations mettent en lumière les défis financiers auxquels sont confrontées les entreprises de presse au Sénégal et la nécessité d’une intervention de l’État pour assurer la survie de ce secteur crucial pour la démocratie et l’information publique.

Section de Recherches : Adama Faye libre, son frère paie 105 Millions F CFA

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall et beau-frère du Président Macky Sall, est désormais libre. Selon les informations de Seneweb, c’est son frère Ibou Faye qui a payé les 105 millions F CFA nécessaires à sa libération, moins de 24 heures après son placement en garde à vue.

Adama Faye avait été arrêté et placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Il est accusé d’avoir perçu une somme d’argent importante de la part d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, sans toutefois finaliser la transaction. Cette arrestation avait suscité de nombreuses réactions, étant donné la proximité d’Adama Faye avec le Président de la République.

Le paiement rapide de la caution par Ibou Faye a permis à Adama Faye de retrouver la liberté en attendant la suite de la procédure judiciaire. Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’immobilier et aux transactions foncières, souvent sources de litiges au Sénégal.

Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera ce dossier et quelles en seront les répercussions pour les protagonistes impliqués.

Nomination controversée de Ndèye Fatou Ndiaye à la tête du FDSUT

La nomination de Ndèye Fatou Ndiaye au poste de coordonnateur de l’Unité de coordination et de gestion du Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) a suscité une vive réaction parmi les défenseurs de l’orthodoxie institutionnelle. Décidée lors du Conseil des ministres de ce mercredi 5 juin, cette nomination a été pointée comme une « grosse bourde » par le journal Les Échos.

Selon Les Échos, la nomination de Ndèye Fatou Ndiaye, ingénieur en électronique et systèmes de communication, en remplacement de Modou Mamoune Ngom, aurait dû se faire par arrêté ministériel et non par décret présidentiel. Cette anomalie dans la procédure est au cœur des critiques, car elle déroge aux pratiques institutionnelles en vigueur. Le coordonnateur du FDSUT est traditionnellement nommé par arrêté ministériel, ce qui soulève des questions sur la légalité et la légitimité de cette nomination.

Autre point de friction, Modou Mamoune Ngom, l’actuel coordonnateur, n’a pas achevé son mandat de trois ans renouvelable. En poste depuis seulement deux ans, son remplacement prématuré sans respect des modalités de fin de mandat établies ajoute une dimension supplémentaire à la controverse. Cette précipitation dans le limogeage et la nomination soulève des interrogations sur le respect des procédures administratives et institutionnelles.

Le journal Les Échos suggère que malgré cette erreur de procédure, Modou Mamoune Ngom, reconnu pour son sérieux, ne s’opposera probablement pas à cette décision. Cependant, le journal insiste sur l’importance de respecter les formes et les procédures lors des changements de postes, particulièrement dans des institutions aussi cruciales que le FDSUT.

La nomination de Ndèye Fatou Ndiaye à la tête du FDSUT, bien que symbolisant un renouvellement et une reconnaissance de ses compétences, soulève des questions essentielles sur le respect des procédures et des mandats institutionnels. Cette situation met en lumière la nécessité de maintenir une rigueur administrative pour garantir la légitimité et la stabilité des institutions publiques. Les observateurs et les défenseurs de l’orthodoxie administrative attendent des éclaircissements et une correction de cette « bourde » pour préserver l’intégrité des nominations et des limogeages au sein des structures étatiques.

Moctar Mamadou, PDG de Cool Casting : “Nous promouvons une jeunesse pleine de talents en leur proposant un outil facile et intuitif qui les connecte à l’industrie du divertissement et de la mode”

Moctar Mamadou, pouvez-vous nous parler de Cool Casting et de sa mission ?

Moctar Mamadou: Bien sûr. Cool Casting est une plateforme innovante qui facilite et accélère les processus de création pour les secteurs de l’audiovisuel, de la mode et du divertissement au Sénégal. Notre mission est de promouvoir une jeunesse pleine de talents en leur proposant un outil facile et intuitif qui les connecte à l’industrie du divertissement et de la mode. Grâce à notre plateforme, les jeunes talents peuvent créer des profils détaillés pour mettre en avant leurs compétences, leurs passions et leur potentiel artistique.

Comment Cool Casting aide-t-elle les professionnels de l’industrie ?

Moctar Mamadou: Pour les professionnels, nous proposons une interface très lisible avec des filtres intelligents. Ils ont accès gratuitement à un annuaire de talents qui devient chaque jour un peu plus complet. Ils peuvent rechercher les profils selon leurs caractéristiques physiques, compétences, et même leur présence sur les réseaux sociaux. En simplifiant et en accélérant le processus de casting, Cool Casting modernise et optimise les recherches de talents pour les professionnels. Concrètement, ils gagnent en temps, en efficacité et ils ont plus de choix.

Qu’est-ce qui distingue Cool Casting des autres plateformes de casting ?

Moctar Mamadou: Cool Casting est bien plus qu’une simple plateforme de casting. Nous mettons à disposition un outil qui multiplie les opportunités sur le marché. Au Sénégal, les productions sont d’une qualité remarquable. Que ce soient les films, les séries TV, les clips vidéo ou même le contenu pour les réseaux sociaux, je suis toujours tellement surpris de voir la qualité de ce qui se fait et la rapidité et l’aisance avec laquelle les professionnels du secteur concrétisent leurs idées. En connectant nos utilisateurs à des maisons de production, des marques et divers professionnels, artistes et influenceurs du Sénégal et d’ailleurs, nous leur donnons la chance de concrétiser leurs rêves : participer à des productions remarquables, mettre en avant leurs profils et briller sur la scène nationale et internationale.

Parlez-nous des tarifs et des services que vous proposez.

Moctar Mamadou: L’inscription à Cool Casting est gratuite et se fait en moins d’une minute, permettant ainsi aux utilisateurs de découvrir toutes les opportunités actualisées en temps réel. Pour ceux qui veulent compléter leur profil et postuler aux castings, nous avons une souscription à 10 000 FCFA, qui permet de postuler sans limite à tous les castings pendant un an. Le paiement se fait facilement et en toute sécurité via Mobile Money. Nous investissons également de manière significative dans le développement d’une application web sécurisée et moderne, mise à jour régulièrement pour répondre aux demandes des utilisateurs et rester à la page.

Avez-vous des projets futurs pour Cool Casting ?

Moctar Mamadou: Absolument. Nous prévoyons d’accueillir un maximum de nouveaux partenaires dès juin 2024. Dans la foulée, nous avons prévu l’ouverture de la plateforme au plus grand nombre avec un tarif unique préférentiel pendant les premiers mois. À cette occasion, un jeu concours fera gagner une voiture à l’un de nos premiers utilisateurs. C’est un bon moyen de se faire connaître et un beau cadeau d’entrée de jeu pour ceux qui nous font confiance.

Pour plus d’informations ou pour vous inscrire, visitez notre site web : [www.cool-casting.com](http://www.cool-casting.com).

Avec Seneweb

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°194 – du 06/06/2024

🔴 DEUX MOIS APRÈS SON ÉLECTION : DIOMAYE ADOPTE ENFIN LE DÉCRET PORTANT RÉPARTITION DES SERVICES DE L’ÉTAT
🔴 NOMINATIONS DE TÊTES « INCONNUES » : LE DUO DIOMAYE-SONKO CONTINUE À PROMOUVOIR LA « FRAÎCHEUR POLITIQUE »

🔴 Aliou Cissé : « Il faut tourner la page de la CAN et battre la RDC »
🔴 Retournement de situation : La CAF dément le report de la CAN 2025 et suspend sa décision à une réunion

Réorganisation administrative : Le Chef de l’État déploie un nouveau Décret structurant les services de la République

Le Président de la République a récemment promulgué le décret n° 2024-940, qui institue une nouvelle répartition des services de l’État ainsi que le contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.

Cette initiative marque une étape cruciale dans l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité administrative en définissant clairement les domaines de compétences et les prérogatives de chaque entité au sommet de l’État.

Principaux Aspects du Décret n° 2024-940

Le décret prévoit une réorganisation des services de l’État, répartis entre la Présidence de la République, la Primature et divers ministères. Cette redistribution a pour objectif de garantir une gestion plus cohérente et efficace des ressources et des responsabilités administratives.

Le contrôle des établissements publics sera désormais spécifiquement attribué aux ministères concernés, renforçant ainsi la supervision et la responsabilisation dans la gestion de ces entités. Les établissements publics listés dans le décret relèveront de la supervision directe des ministères désignés.

Les sociétés nationales et celles à participation publique seront également sous la surveillance de la Présidence de la République et des ministères respectifs. Cette mesure vise à accroître la transparence et la responsabilité dans la gestion de ces entreprises, contribuant ainsi à une gouvernance plus rigoureuse.

Objectifs de la Réorganisation

En clarifiant les rôles et les responsabilités, cette réorganisation a pour but de réduire les chevauchements et d’améliorer la prise de décision au sein de l’administration publique.

Une répartition plus structurée des services et des contrôles permettra une utilisation plus efficiente des ressources de l’État, favorisant ainsi une meilleure performance administrative.

La supervision renforcée des établissements publics et des sociétés à participation publique est destinée à accroître la transparence et à prévenir les malversations, assurant ainsi une gestion plus éthique et responsable.

Le Président de la République a également donné des instructions spécifiques au Premier Ministre et au Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, pour veiller à la mise en œuvre de ce décret. Ce dernier sera publié au Journal officiel, garantissant ainsi sa légalité et son application effective.

Cette réorganisation administrative marque une avancée significative dans l’amélioration de la gestion des entités étatiques, reflétant l’engagement du gouvernement envers une gouvernance plus efficace et transparente. Elle vise à renforcer la structure administrative du pays, améliorant ainsi les services publics pour les citoyens.

FDSUT: Ndeye Fatou NDIAYE nommée nouvelle coordonnatrice

L’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT) a désormais un nouveau coordonnateur en la personne de Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Electronique et en Systèmes de Communication. Elle est nommée au poste en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM. Cette décision a été rendue publique, ce mercredi 05 juin, à l’issue du conseil des ministres présidé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Les nominations en Conseil des Ministres du Mercredi 05 Juin 2024

Le Président de la République a procédé aux nominations suivantes :

Monsieur Matar SENE, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, est nommé Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale en remplacement de Madame Aminata SOW.

Madame Amsatou Sow SIDIBE, professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle, est nommée Présidente du Comité sénégalais des Droits de l’homme, en remplacement de Maître Papa SENE.

Monsieur Papa Toby GAYE, ingénieur électronicien, précédemment Secrétaire général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de Monsieur Papa Mademba BITEYE.

Monsieur Alioune GUEYE, expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Holding SA), en remplacement de Monsieur Adama DIALLO.

Monsieur Mouhamadou DIOP, ingénieur polytechnicien des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Trading and Services SA), en remplacement de Monsieur El hadj Manar SALL.

Monsieur Jean Michel SENE, ingénieur électronicien et énergéticien spécialisé en instrumentation nucléaire, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), en remplacement de Monsieur Baba DIALLO.

Madame Mame Coumba NDIAYE, ingénieur statisticienne et économiste de l’énergie, est nommée Directrice générale de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise d’Energie (AEME), en remplacement de Monsieur Saër DIOP.

Monsieur Mor BAKHOUM, maître de conférence assimilé en droit de la concurrence, est nommé Secrétaire technique du Conseil national de Suivi du Contenu Local au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Amadou GUEYE, ingénieur automobile, est nommé Directeur général de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Monsieur Momath BA.

Madame Aïssatou DIALLO, ingénieur agro-industrielle, est nommée Coordonnatrice du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal, en remplacement de Monsieur Djily LO.

Monsieur Justin CORREA, titulaire d’un Master 2 en Comptabilité et Finances, est nommé Directeur du Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), en remplacement de Monsieur Salihou KEITA.

Madame Rougui Aladji SOW, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion, est nommée Coordonnatrice nationale du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en remplacement de Madame Yaye Fatou DIAGNE.

Monsieur Sambou BIAGUI, titulaire d’un Diplôme d’Études supérieures spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est nommé Directeur général de la Maison de la presse « Babacar TOURE », en remplacement de Monsieur Bara NDIAYE.

Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Électronique et en Systèmes de Communication, est nommée Coordonnatrice de l’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT), en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM.

Monsieur Aliou FALL, titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies en lettres modernes, est nommé Directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales, en remplacement de Madame Ndèye Name DIOUF.

Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Docteur en droit, juriste-conseil, spécialisé en passation des marchés, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Aboubakry BOCOUM, Inspecteur du Trésor, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

Monsieur Al Hassane DIOP, Économiste, spécialiste en Gestion des Entreprises et de projets, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

Ces nominations reflètent les efforts continus du gouvernement pour optimiser la gestion des ressources humaines et renforcer les institutions nationales en plaçant des personnes qualifiées à des postes stratégiques.

Section de Recherches : Adama Faye, beau-frère de Macky Sall, placé en garde à vue

Le beau-frère du président Macky Sall, Adama Faye, a été placé en garde à vue à la section de recherches de Colobane. Cette arrestation fait suite à des accusations d’escroquerie foncière qui pèsent sur le frère de l’ex-première dame, Marieme Faye Sall.

Selon les informations disponibles, Adama Faye est impliqué dans une affaire complexe de transactions immobilières suspectes. Les autorités ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances et la nature des infractions présumées. La section de recherches, connue pour ses investigations approfondies, mène actuellement les interrogatoires et les vérifications nécessaires pour rassembler les preuves et établir les responsabilités.

L’affaire a suscité une grande attention médiatique, étant donné le lien familial d’Adama Faye avec le président Macky Sall. Des questions sont posées sur l’ampleur de l’escroquerie alléguée et sur les implications potentielles pour les autres membres de la famille et les associés proches.

La garde à vue d’Adama Faye pourrait durer plusieurs jours, durant lesquels les enquêteurs chercheront à obtenir des informations détaillées sur les transactions foncières en question. Cette arrestation intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises affichent une volonté accrue de lutter contre la corruption et les malversations dans divers secteurs, y compris l’immobilier.

Des développements supplémentaires sont attendus alors que l’enquête progresse. Nous continuerons de suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Qualifications Mondial-2026 : Le Togo accroché par le Soudan du Sud, la Sierra Leone et la RCA se relancent

La 3e journée des qualifications pour la Coupe du monde 2026 a démarré ce mercredi avec plusieurs rencontres importantes. Dans le groupe du Sénégal, le Togo a reçu le Soudan du Sud. Les Éperviers, qui avaient obtenu un nul prometteur contre les Lions du Sénégal (0-0) lors de leur précédente sortie, n’ont pu faire mieux qu’un autre match nul à domicile (1-1) face à la modeste équipe du Soudan du Sud.

Le Togo avait pourtant ouvert le score grâce à Khaled Narey à la 61e minute, mais seulement sept minutes plus tard, un malheureux but contre son camp de Roger Aholou a permis aux Sud-Soudanais d’égaliser. Ce résultat permet au Soudan du Sud de récolter son deuxième point dans ces qualifications.

Dans le même groupe, deux autres matchs se joueront ce jeudi : Sénégal-RDC et Mauritanie-Soudan. Ces rencontres sont cruciales pour les équipes en lice, car elles détermineront les positions avant la pause internationale.

Dans le groupe A, la Sierra Leone a réussi à battre Djibouti sur le score de 2-1. Cette victoire permet à la Sierra Leone de se relancer dans un groupe dominé par l’Égypte, qui est en tête avec 6 points après avoir remporté ses deux premiers matchs. La performance de la Sierra Leone leur donne un nouvel espoir dans la course aux qualifications.

Dans le groupe I, la République centrafricaine a assuré une victoire précieuse à domicile en battant le Tchad 1-0. Cette première victoire de la campagne donne un nouvel élan aux partenaires de Geoffrey Kondogbia, leur permettant de garder espoir dans la course aux qualifications pour la Coupe du monde 2026.

Ces résultats montrent que les qualifications pour la Coupe du monde 2026 sont encore ouvertes, avec de nombreuses équipes cherchant à se positionner favorablement pour les prochains tours. Les matchs à venir promettent d’être passionnants et décisifs pour la suite des qualifications.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 05 Juin 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur la journée nationale d’invexstissement humain sur toute l’étendue du territoire national autour du nouveau concept inclusif « Setal Sunu Réew ».

Le Président de la République a félicité le Gouvernement, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les populations, les élèves, les jeunes, les femmes, les autorités administratives, les élus et la communauté des acteurs du cadre de vie pour la mobilisation exceptionnelle et l’engagement remarquable notés partout lors de cette journée.

Il a demandé au Gouvernement et aux différentes parties prenantes de veiller à relever le défi de la pérennisation de la journée nationale de mobilisation citoyenne mensuelle qui doit occuper une place primordiale dans l’agenda institutionnel et social du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a également saisi l’occasion pour magnifier la contribution des Sénégalaises et des Sénégalais, l’esprit de solidarité et l’engagement citoyen qui se sont manifestés lors de la journée nationale de lancement de « Setal Sunu Réew ».

Il a insisté sur la nécessité de vivifier cet esprit de communion qui participe à la consolidation de la Nation. Abordant la question de l’éducation nationale, le Président de la République a relevé que le PROJET de transformation systémique du Sénégal passe par le renouveau et le repositionnement stratégique de l’Ecole dans les valeurs et ambitions de notre société.

Le Chef de l’Etat a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale.

A cela s’ajoutent le phénomène de la déperdition scolaire, le manque d’infrastructures et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants.

Le Président de la République a appelé au renforcement du rôle et de la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, en vue de l’amélioration continue de la qualité des enseignements.

Le Chef de l’Etat a aussi souligné l’urgence d’évaluer et de restructurer selon les orientations du PROJET, le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence dans le secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET), au regard de la nécessaire prise en compte des langues nationales, de la généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et de l’intégration continue et pragmatique des «Daaras» dans le système éducatif.

Dans la même lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accorder une attention particulière :

– au développement systémique du Numérique à l’école avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif ;

– à la planification, sur les cinq (5) prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés ;

– à l’éradication des « abris provisoires » et à la mise en œuvre avec les Ministres concernés (Education nationale, Formation professionnelle, Urbanisme et Collectivités territoriales, Finances et Budget) d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les Académies du pays.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre d’engager une réflexion sur le financement durable et soutenable du système éducatif avec l’implication des Ministres concernés et de toute la communauté éducative.

Le Chef de l’Etat a aussi insisté sur l’urgence de réguler l’implantation, l’ouverture et le contrôle du fonctionnement des établissements scolaires privés qui exercent, sur autorisation de l’Etat, une mission de service public.

Il a indiqué dans le même sens que les tarifications de la scolarité dans les établissements scolaires privés méritent une réglementation rigoureuse.

Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Education nationale à veiller à la bonne organisation du Concours général.

Evoquant la mise en œuvre de la nouvelle politique sportive du Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle central que la jeunesse, frange importante de la population, doit jouer pour asseoir le développement du sport au Sénégal dans l’esprit d’une citoyenneté assumée.

Il a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre les mesures visant à renforcer la pratique du sport dans toutes les écoles et universités du Sénégal et à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national.

Dans la même foulée, le Président de la République a indiqué la nécessité de redéfinir le cadre juridique global du Sport au Sénégal.

A ce titre, il a invité le Ministre en charge des Sports à évaluer, quarante ans après son entrée en vigueur, la loi n° 84-59 du 23 mars 1984 portant Charte du Sport et à préparer un projet de loi consensuel codifiant le Sport national dans toutes ses dimensions : scolaire, universitaire, haute compétition, amateur, formation, encadrement et financement.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre en charge des Sports de proposer, avant fin juillet 2024, sous la supervision du Premier Ministre, une nouvelle politique efficace et efficiente de construction, de réhabilitation, d’entretien et de gestion de toutes les infrastructures sportives du Sénégal.

Le Président de la République a, en outre, invité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, à rénover le système de fonctionnement et de coordination des activités de Vacances (les « NAVETANES »), en cohérence avec la politique de promotion d’une citoyenneté active et constructive.

Il a aussi demandé au Ministre en charge des Sports de prendre les dispositions appropriées en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), pour la bonne préparation de la participation du Sénégal aux Jeux Olympiques « Paris 2024 ».

Enfin, le Président de la République a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de rendre compte régulièrement du suivi de l’organisation au Sénégal, des Jeux Olympiques de la Jeunesse « Dakar 2026 ».

Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a relevé la bonne dynamique impulsée par la journée nationale du « Setal Sunu Réew » en termes de mobilisation citoyenne, en rappelant la priorité à accorder au renouveau du service civique.

À cet égard, il compte, en relation avec le Gouvernement, mettre à profit les prochaines vacances scolaires pour ancrer cette dynamique, par la mobilisation de volontaires notamment dans la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement.

Le Premier Ministre a, ensuite, mis l’accent sur un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre pour intégrer les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels, afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre.

Dans ce cadre, il a souligné la nécessité d’ancrer cette exigence notamment dans les hôpitaux, centres et postes de santé ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres concernés sur la vigilance à observer pour éviter toute rupture d’approvisionnement en médicaments essentiels.

Il a aussi appelé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour régulariser la situation des élèves en classe d’examens ne disposant pas de papiers d’état civil.

Le Premier Ministre a également évoqué la nécessité de résoudre la problématique de l’accès au logement dans les campus universitaires, au regard du nombre important d’étudiants recourant à la location auprès de privés.

Il a aussi relevé la priorité à accorder aux actions de réduction de la facture d’électricité des administrations publiques Le Premier Ministre a ensuite fait part des préparatifs de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale prévue au cours des prochaines semaines.

Il a, enfin, rendu compte de l’état d’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, dont le rapport sera remis au Président de la République dans les délais impartis.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur les perturbations notées dans le convoyage, par la compagnie nationale, des pèlerins aux Lieux saints de l’Islam ;

 Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la journée nationale « Setal Sunu Réew » tenue le 1er juin 2024 ;

 Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a fait le bilan de la saison touristique 2023- 2024 et des perspectives de relance du secteur du tourisme.

Message du Président Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

Aujourd’hui, j’ai eu le privilège de planter un arbre, un geste symbolique chargé d’espoir pour notre avenir commun.

En cette Journée Mondiale de l’Environnement, il est essentiel de rappeler l’urgence de restaurer nos terres et de lutter contre la désertification. La protection de notre terre est une responsabilité collective, un héritage que nous devons préserver pour nos enfants et pour les générations futures.

Chacun de nous, en tant que citoyen, a un rôle à jouer dans cette mission cruciale. Que ce soit par de petits gestes au quotidien ou par des actions plus ambitieuses, nous pouvons tous contribuer à la préservation de notre environnement.

Ensemble, engageons-nous à protéger notre planète, à préserver sa biodiversité et à promouvoir un mode de vie durable. C’est en unissant nos forces et en agissant de manière concertée que nous pourrons construire un avenir meilleur, plus respectueux de notre terre et de ses habitants.

En ce jour spécial, je vous encourage à réfléchir à l’impact de nos actions sur l’environnement et à prendre des mesures concrètes pour promouvoir la durabilité. Ensemble, faisons de chaque jour une journée pour l’environnement, car c’est seulement en travaillant ensemble que nous pourrons relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Protégeons notre terre, notre maison commune, pour les générations à venir.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » : Un engagement pour la préservation de l’environnement

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Moussa Bala Fofona, a pris part ce mardi au lancement de « Plastic Odyssey Factories », une unité de production de matériaux plastiques recyclés initiée par le projet « Sunu Plastic Odyssey » de l’association Plastic Odyssey.

Cette nouvelle initiative, « PLASTIC ODYSSEY FACTORIES », s’inscrit dans la lignée des efforts déployés au Sénégal pour lutter efficacement contre la pollution plastique. Avec pour ambition la création de 200 emplois, la formation de 1000 jeunes et la valorisation de 3000 tonnes de déchets plastiques d’ici 2026, ce projet se positionne comme un acteur majeur dans la préservation de notre environnement.

La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Madame Christine FAGES, Ambassadrice de France au Sénégal, soulignant ainsi l’importance et la pertinence de cette initiative dans la coopération franco-sénégalaise pour la protection de l’environnement.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » incarne un engagement fort en faveur du développement durable et de la lutte contre la pollution plastique, et témoigne de la volonté commune de construire un avenir plus propre et plus respectueux de notre planète.

Khaby Lame vs Expresso Sénégal : Le bras de fer judiciaire

La bataille légale entre Khaby Lame et Expresso Sénégal s’intensifie, avec l’engagement de l’avocat Me Bamba Cissé par la société Khaby Lame srl, détenteur exclusif des droits d’image de l’influenceur. La controverse découle de l’utilisation présumée « illégale et frauduleuse » de l’image de Khaby Lame par Expresso Sénégal, une violation alléguée des lois sénégalaises et internationales.

L’affaire remonte à janvier 2022, lorsque Khaby Lame a signé un contrat d’un an avec le Groupe Expresso Télécom. Cependant, à l’expiration de ce contrat, aucune prolongation n’a été convenue entre les parties. Malgré cela, Expresso Sénégal aurait continué à utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui a conduit Khaby Lame srl à engager une action en justice contre l’entreprise de télécommunications.

Le cabinet de l’avocat Me Bamba Cissé a été mandaté pour représenter les intérêts de Khaby Lame dans cette affaire, qui est en cours devant les juridictions sénégalaises depuis plusieurs mois. Khaby Lame srl affirme que cette utilisation non autorisée de l’image de l’influenceur compromet plusieurs de ses contrats et espère que la justice sénégalaise agira pour faire respecter les droits de Khaby Lame et protéger sa carrière.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes entourant les droits d’image et la responsabilité des entreprises dans l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales. Elle illustre également la montée en puissance des influenceurs sur les réseaux sociaux et leur volonté de protéger leurs intérêts légaux face aux grandes entreprises.

Crise alimentaire au Mali : l’ONU tire la sonnette d’alarme

L’insécurité alimentaire au Mali atteint des niveaux « alarmants », selon un rapport récent de l’ONU. La situation est critique, avec plus d’un million de personnes prévues en situation d’insécurité alimentaire d’ici août. Cette crise sévit principalement dans les régions du nord et du centre du pays, où les besoins humanitaires sont criants.

Selon le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), environ 7,1 millions de personnes, dont une grande partie sont des enfants, auront besoin d’une assistance humanitaire en 2024. Cependant, le financement pour répondre à ces besoins est dramatiquement insuffisant. En mai, seulement 10% du financement requis pour le secteur de la sécurité alimentaire avait été reçu, le taux le plus bas depuis le début de la crise en 2012.

Le Mali, déjà confronté à la pauvreté et aux effets du changement climatique, est plongé dans une crise complexe depuis près d’une décennie. Les violences issues d’insurrections séparatistes et jihadistes ont ravagé le nord du pays, et cette instabilité s’est étendue au centre ainsi qu’aux pays voisins du Burkina Faso et du Niger.

Les conséquences sont dévastatrices : des milliers de vies ont été perdues, des populations ont été déplacées en masse et des communautés entières ont été déstabilisées. Malgré ces défis, des réfugiés et des demandeurs d’asile continuent d’affluer vers les régions centrales du Mali, principalement en provenance du Burkina Faso.

La situation est d’autant plus critique que les moyens de subsistance des civils sont gravement affectés par une combinaison de facteurs, notamment les violences, les conditions climatiques défavorables, les déplacements internes et le sous-financement des efforts humanitaires. Face à cette crise qui perdure, l’ONU appelle à une mobilisation urgente de la communauté internationale pour répondre aux besoins humanitaires au Mali et éviter une catastrophe humanitaire majeure.

La colère des chauffeurs sénégalais : Contestation de la légalisation des applications de transport Yango, Heetch et Yassir par le gouvernement

La scène du transport au Sénégal est actuellement le théâtre d’une vive controverse, alimentée par les déclarations récentes du ministre des Transports, El Malick Ndiaye. En effet, lors d’une réunion de prise de contact, le ministre a annoncé son intention de légaliser les nouveaux modes de transport, notamment les applications Yango, Heetch et Yassir. Cette décision a immédiatement suscité l’indignation parmi les chauffeurs sénégalais, qui dénoncent une concurrence déloyale et menacent de paralyser le secteur du transport en signe de protestation.

Le mouvement « Dolel transport », représentant une grande partie des chauffeurs du pays, a exprimé son mécontentement face à cette décision du gouvernement. Selon El Malick Diop, chargé de communication du mouvement, cette initiative est perçue comme une trahison envers ceux qui ont soutenu le président Bassirou Diomaye Faye lors de son élection. Les chauffeurs estiment que la légalisation de ces applications favorisera une concurrence injuste et aura des conséquences désastreuses sur leurs moyens de subsistance déjà précaires.

La situation est d’autant plus tendue que les chauffeurs ne se contentent pas de manifester leur désapprobation ; ils menacent également d’actions plus directes. En effet, le mouvement « Dolel transport » a évoqué la possibilité de paralyser complètement le secteur du transport dans les jours à venir. Cette menace pèse lourdement sur un pays où le transport est un élément vital de l’économie et de la vie quotidienne.

Au cœur du débat se trouve le décret 847, qui régit les activités des applications de transport au Sénégal. Les chauffeurs demandent son abrogation, arguant qu’il favorise une concurrence injuste et nuit à leurs moyens de subsistance. Ils exhortent également les autorités à prendre des mesures plus strictes pour protéger les intérêts des chauffeurs locaux et garantir l’équité dans le secteur du transport.

Face à cette montée de tension, les autorités sénégalaises sont confrontées à un dilemme complexe. D’une part, elles doivent répondre aux préoccupations légitimes des chauffeurs et veiller à ce que leurs droits soient protégés. D’autre part, elles doivent également prendre en compte les besoins émergents de la société en matière de transport et encourager l’innovation dans ce domaine.

Dans l’attente de décisions officielles, la situation reste tendue et l’avenir du secteur du transport au Sénégal reste incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les autorités et les acteurs du secteur répondront à cette crise croissante et s’ils parviendront à trouver un terrain d’entente pour assurer un avenir durable et équitable pour tous les acteurs du transport dans le pays.

Suspense autour de la CAN 2025 : La CAF dément les rumeurs de report

La Confédération africaine de football (CAF) a semé le doute dans les esprits des fans de football en démentant fermement les récentes spéculations sur le report de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Cette annonce inattendue a suscité un certain suspense quant à l’avenir de la compétition phare du football africain.

Les rumeurs de report ont commencé à circuler après des informations publiées par le journal français L’Équipe, qui citaient le secrétaire général de la CAF, Mosengo-Omba. Celui-ci aurait laissé entendre que la CAN 2025 pourrait être déplacée au mois de janvier 2026. Cependant, la CAF a rapidement réagi en publiant un communiqué sur les réseaux sociaux pour démentir ces allégations.

Dans ce communiqué, la CAF a affirmé que les annonces de report de la CAN 2025 étaient « fausses », ajoutant que la décision finale dépendrait d’une réunion à venir du Comité Exécutif de la CAF. Cette volte-face a jeté un voile de suspense sur le destin de la compétition, laissant les fans dans l’expectative quant à sa date exacte.

Le timing potentiel du tournoi a également été remis en question, notamment en ce qui concerne son impact sur les joueurs. Mosengo-Omba avait soulevé des préoccupations concernant la possibilité que les joueurs, après avoir disputé une saison complète, soient envoyés en Amérique pour ensuite participer immédiatement à la CAN. Cependant, la CAF n’a pas encore clarifié si ces considérations influenceraient sa décision finale.

Cette situation a créé un climat de suspense et d’incertitude parmi les acteurs du football africain et les passionnés du sport. Alors que les délibérations se poursuivent au sein de la CAF, le sort de la CAN 2025 reste en suspens, laissant place à toutes les spéculations et conjectures. Les prochaines semaines seront déterminantes pour éclaircir ce mystère et définir le futur de l’événement sportif le plus attendu du continent africain.

Président Bassirou Diomaye Faye : Son appel pour la journée mondiale de l’environnement

En ce jour dédié à la préservation de notre planète, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué l’événement en plantant un arbre, symbole de notre engagement envers un avenir durable et prospère.

Sur les réseaux sociaux, le Chef de l’État a partagé un message mettant en lumière l’urgence de restaurer nos terres et de lutter contre la désertification. « Protégeons notre terre pour nos enfants et les générations futures », a-t-il écrit, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette mission pour préserver notre héritage environnemental.

En outre, le Président a appelé chaque citoyen à se joindre à cette noble cause en contribuant à la protection de l’environnement. Par cet appel, il rappelle que la préservation de notre planète est une responsabilité collective qui nécessite l’engagement de chacun d’entre nous.

En cette Journée mondiale de l’Environnement, suivons l’exemple du Président Bassirou Diomaye Faye et unissons nos efforts pour assurer un avenir vert et durable pour tous.

Affaire des 15 millions FCFA détournés au Conseil départemental de Tivaouane : Des femmes prennent la défense de Seynabou Gaye Touré

Le Conseil départemental de Tivaouane est secoué par des accusations de détournement de fonds portées par le 1er vice-président, Alioune Fall, contre la présidente Seynabou Gaye Touré. Cette affaire, qui implique un montant de 15 millions FCFA, a suscité une vive réaction de plusieurs membres du Conseil départemental, dont des vice-présidentes, des secrétaires élues et des présidentes de commissions.

Alioune Fall a saisi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) pour dénoncer ce qu’il considère comme un détournement de fonds. Selon lui, une convention de financement pour les femmes avait été signée entre le Conseil départemental de Tivaouane et la structure SUNUCOM. Le Conseil aurait décaissé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois, au terme desquels la somme devait être restituée dans les caisses du Conseil. Cependant, aucun montant n’aurait été retourné.

En réponse, plusieurs membres féminines du Conseil ont défendu la présidente Seynabou Gaye Touré. Elles ont expliqué que cette somme faisait partie d’un financement destiné aux actrices de développement, signé durant la période de la Covid-19. Selon elles, la présidente n’a jamais eu accès à cet argent, car les transactions ont été effectuées directement entre la banque et le bailleur pour assurer une transparence totale.

Les femmes ont également souligné que les lenteurs dans la distribution des fonds étaient dues aux retards de remboursement par certaines bénéficiaires. Ardo Gningue, conseiller départemental et lanceur d’alerte, a corroboré ces déclarations, affirmant qu’après les éclaircissements de M. Sy, PCA de SUNUCOM, et les témoignages des bénéficiaires, il était évident qu’il n’y avait jamais eu de détournement.

Alioune Fall, de son côté, insiste sur le manque de transparence de la présidente et du Conseil départemental. Il déplore l’absence de réponse à ses demandes de documents officiels, tels que les exemplaires de la convention et les procès-verbaux d’attribution des prêts. Il a même adressé un recours au préfet du département, sans succès jusqu’à présent.

En outre, Alioune Fall a soulevé des préoccupations concernant des conflits d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts. Il accuse également le Conseil de fraude, citant des cas où des conseillers départementaux ont été attributaires de marchés publics, en violation des textes régissant les collectivités locales.

L’affaire des 15 millions FCFA au Conseil départemental de Tivaouane continue de susciter des tensions et des débats. Tandis qu’Alioune Fall maintient ses accusations de détournement et réclame plus de transparence, Seynabou Gaye Touré et ses soutiens nient fermement toute malversation. L’issue de cette affaire dépendra probablement des enquêtes en cours et des réponses fournies par les autorités compétentes.

Retournement de situation : La CAF dément le report de la CAN 2025 et suspend sa décision à une réunion

La Confédération Africaine de Football (CAF) a récemment démenti les informations selon lesquelles la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 serait reportée au mois de janvier 2026. Cette annonce fait suite à des critiques massives suite aux rapports initiaux évoquant un tel report.

Selon un communiqué publié sur les réseaux sociaux, la CAF a clarifié que toute décision concernant le report de la CAN 2025 est encore en délibération. Le Comité Exécutif de la CAF se réunira prochainement pour discuter et décider des dates de la compétition. « Les annonces concernant un éventuel report de la CAN 2025 sont fausses. Le Comité Exécutif de la CAF se réunira pour délibérer et prendre une décision sur les dates de la CAN 2025. La CAF publiera ensuite une déclaration officielle sur le sujet », précise le communiqué de l’organisation.

Plus tôt ce mercredi, le journal français L’Équipe avait rapporté des déclarations attribuées au secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba. Celui-ci avait laissé entendre que la CAN pourrait se jouer après la Coupe du monde des clubs, soulevant des préoccupations quant à l’intérêt des joueurs. « Nous pourrions jouer la CAN après la Coupe du monde des clubs, mais est-ce que ce serait dans l’intérêt des joueurs, qui ont joué toute la saison, d’aller en Amérique pour revenir participer immédiatement à la CAN ensuite ? », avait déclaré Mosengo-Omba.

L’annonce initiale du report de la CAN avait suscité une vague de critiques de la part des fans, des joueurs et des fédérations nationales. Le report de la CAN aurait des implications majeures, non seulement pour les équipes participantes, mais aussi pour les calendriers des compétitions internationales et les plans de préparation des équipes.

La réunion du Comité Exécutif de la CAF sera déterminante pour fixer les dates définitives de la CAN 2025. La CAF a insisté sur le fait que toute décision serait prise en tenant compte des intérêts des joueurs et des équipes, ainsi que des conditions logistiques et climatiques.

Le revirement de la CAF concernant le report de la CAN 2025 montre l’importance de la communication transparente et de la prise de décision concertée dans le football international. Les prochains jours seront cruciaux pour clarifier les dates et rassurer toutes les parties prenantes de cette compétition phare du football africain. En attendant la déclaration officielle, le suspense reste entier pour les fans de football à travers le continent.

Inédit et rassurant … la CITY valide le PROJET

Ce 04 Juin restera un millésime presque divin pour le nouveau régime – pour nous tous – d’abord les conclusions des assises de la justice à Diamniadio  mettant notre pays de plein  pied dans les réformes institutionnelles pour la gouvernance d’un secteur essentiel pour notre vivre ensemble et l’environnement des affaires.  

Ensuite, de la City de Londres, l’opérateur BP en charge des champs gaziers  de Grand Tortue Ahmeyim (GTA), au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal  nous apprend l’arrivée de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO  à son emplacement définitif et son amarrage  à 40 km des côtes , à une profondeur d’eau de 120.. marquant l’étape finale des réglages et essais pour le first gaz.  C’est un communiqué  presque euphorique de BP qui veut certainement doper  la City de Londres sur ce champ d’hydrocarbures  de dernière génération d’une rare complexité technologique – causes des retards –   partie d’une durée d’exploitation de vingt ans.

Enfin  la bourse et les marchés financiers donnent un premier quitus de validation au PROJET plébiscité le 24 Mars 2024 avec un premier  eurobond de 455 milliards de F cfa sous l’ère BDF  selon Bloomberg la première  chaîne d’information financière.  

Le timing de l’emprunt souverain en euro  est plus que significatif, à moins de 24 heures de l’arrivée à Dakar  des équipes du FMI et de la  Banque Mondiale pour la revue trimestrielle du  programme- pays avec le Sénégal.

L’obligation internationale pilotée par la Première Banque d’investissement du monde J.P Morgan Chase  de la CITY de Londres, est  aussi la première du tout nouveau régime, trois ans après l’emprunt de même catégorie qui avait mobilise’ 500 milliards par l’ex régime, ce qui  montre que la notation B+/B et surtout notre qualité de signature restent intacts. PEYTAVIN avec le nouvel argentier  obtiennent  ainsi un premier  quitus pour le nouveau référentiel de nos politiques publiques : le PROJET..  Bien entendu notre pays pouvait même faire mieux et aller à moins de 5,5% de taux nominal effectif.  Malheureusement nous payons pour presque deux cents points de base le surendettement hérité des deux régimes libéraux qui se sont succédé.  

Le Sénégal peut ainsi résister à Bretton Woods  et à Paris pour faire prévaloir ses orientations de souveraineté économique légitimes  autour d’une économie moins extravertie et plus autocentrée.

C’est un aussi un exercice de fierté nationale fort bien réussie, en 2012 le président d’alors- tout nouvellement élu –   s’était plié devant l’Elysée et Bercy pour payer les salaires d’un état  en crise de liquidité ; heureusement pour notre pays cette fois- ci  le nouveau Président  et son Premier Ministre ont misé  sur la résilience des finances publiques et la perspective des hydrocarbures  en mettant à l’épreuve le duo DIBA- SARR parti en roadshow à la City sur les pas de la Côte d’Ivoire qui a levé 1 600 milliards, du Bénin 400 milliards, puis du  Kenya pour 1000 milliards de FCFA..Pour un régime de moins de deux mois c’est inédit et très rassurant  de faire carton plein des investisseurs internationaux en seulement deux jours. Le Sénégal l’a bien réussi avec un nouveau  Président qui n’a visité à ce jour  aucune capitale européenne et nord – américaine.   

Cet eurobond est une trésorerie immédiatement  disponible qui permettra de payer une bonne partie de la dette intérieure et d’engager les investissements essentiels du PROJET pour un début de mandat porteur de rupture.  C’est aussi  une vraie douche froide à Gemayel .

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie

Les activités minières des ICS à l’arrêt : Une crise sans précédent

Les activités minières des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) sont à l’arrêt depuis le mardi 28 mai 2024, en raison d’un blocage des sites d’extraction et de traitement de l’acide phosphorique. Ce produit crucial, utilisé dans la fabrication des engrais, représente une part importante des exportations sénégalaises. Selon le service de communication de l’entreprise, ce blocage est imputable à un certain nombre de personnes, dont l’identité n’a pas été précisée.

Depuis le samedi 1er juin 2024, la situation s’est aggravée avec le blocage de la ligne de chemin de fer reliant les sites d’extraction aux installations de traitement. Ce blocage a empêché l’évacuation de l’acide phosphorique, entraînant un arrêt progressif de sa production.

« Une telle situation impacte directement les 5 000 emplois directs générés par la société et les communautés environnantes, dont les ICS constituent le principal moteur économique et social », a déclaré le service de communication des ICS.

L’arrêt des activités minières et de la production d’acide phosphorique menace gravement l’économie locale. En tant que l’un des principaux produits d’exportation du Sénégal, l’acide phosphorique est largement utilisé dans la production d’engrais. Son absence sur le marché pourrait avoir des répercussions sur l’agriculture nationale et internationale.

Le blocage en cours résulte de nouvelles revendications des personnes impactées par les activités des ICS. Ces demandes ont été présentées malgré des indemnisations antérieures, accordées pour compenser les dommages causés aux terres agricoles.

Les dirigeants des ICS ont engagé plusieurs discussions avec les parties concernées, sous l’égide des autorités administratives. À la suite d’un premier blocage survenu à la mi-mai, les ICS avaient accepté de dédommager les parties affectées, en couvrant deux saisons agricoles et un forfait par hectare pour les aider à niveler les sillons. Cela s’ajoutait aux compensations habituelles pour les trous de sondage et les dégâts aux cultures.

La situation reste préoccupante, avec une dégradation progressive des activités de l’entreprise. Les ICS appellent à une résolution rapide de ce conflit pour éviter une crise économique et sociale majeure. Le service de communication de l’entreprise a souligné la nécessité d’un dialogue constructif et d’un engagement commun pour trouver une solution durable à cette impasse.

La crise actuelle aux ICS met en lumière les défis persistants liés aux relations entre les entreprises industrielles et les communautés locales. Il est crucial que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour résoudre cette situation, en équilibrant les intérêts économiques, sociaux et environnementaux. Seule une approche collaborative et inclusive pourra garantir la stabilité et le développement durable des activités minières au Sénégal.

Visite de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye en France (Par Wack Ndiaye)

Visite de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye en France
Une nouvelle page dans le grand livre de la santé et de l’avenir démographique africain

Dans ce contexte où les enjeux de santé publique sont d’une importance capitale, la visite en France, prévue pour le 20 juin 2024, de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, marque un événement historique.

Ce déplacement revêt un caractère symbolique, puisque ce sera sa première visite officielle dans ce pays lié au Sénégal depuis plusieurs siècles. Au cœur de son séjour, il y a un objectif majeur : participer activement à un sommet visant à accélérer la production de vaccins en Afrique.

Les dirigeants africains veulent saisir cette opportunité pour mobiliser les ressources nécessaires et renforcer la coopération internationale, en vue de relever ce défi pour la santé publique sur leur continent.

La rencontre prévue avec le président français Emmanuel Macron offre une plateforme propice à l’échange et à la collaboration diplomatique, mais aussi pour promouvoir des initiatives visant à améliorer l’accès aux vaccins et à renforcer les capacités de production en Afrique.

Par conséquent, cette visite témoigne de l’engagement résolu du Sénégal à contribuer activement à la lutte contre les maladies infectieuses et à promouvoir la santé publique en Afrique. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale et de l’innovation scientifique dans la recherche de solutions durables aux défis sanitaires mondiaux.

Vaccins à ARN : Progrès scientifiques ou défis éthiques pour l’humanité ?

Cependant, à l’heure où les vaccins à ARN messager sont au cœur des débats, il est essentiel de comprendre pleinement leur fonctionnement et leurs implications. Ces vaccins représentent une avancée significative dans la prévention des maladies, offrant une réponse plus rapide et efficace aux menaces sanitaires émergentes. Toutefois, les préoccupations légitimes concernant leur sécurité et leur impact à long terme nécessitent une analyse approfondie et une réglementation adéquate.

La convergence des nanotechnologies, des biotechnologies et de l’informatique et des sciences cognitives (NBIC) ouvre de nouvelles perspectives passionnantes mais soulève également des questions éthiques et sociales importantes. Elle suscite également des interrogations quant à ses possibles conséquences sur la société et sur l’individu.

Certains s’inquiètent des potentielles dérives éthiques liées à l’utilisation de ces avancées, craignant qu’elles ne modifient profondément notre compréhension de l’humain et ne compromettent nos libertés individuelles.
Ils expriment des préoccupations quant à la manipulation génétique, à la surveillance accrue et à d’autres formes de contrôle qui pourraient découler de ces progrès scientifiques.

Pour mieux appréhender le fonctionnement des vaccins à ARN messager, il est essentiel de comprendre le rôle fondamental de nos cellules.

Ces unités microscopiques composant notre corps possèdent un noyau abritant notre ADN, qui agit comme une bibliothèque renfermant les instructions nécessaires au fonctionnement de notre organisme. Plutôt que de transmettre directement ces instructions, notre corps utilise des copies appelées ARN messager pour guider la production de protéines.

Cependant, les vaccins traditionnels diffèrent de cette approche en utilisant des virus atténués pour stimuler notre système immunitaire. Quant aux vaccins à ARN messager, ils fournissent des instructions génétiques directement à nos cellules pour produire des antigènes, comme ceux utilisés dans les vaccins contre la COVID-19, incitant ainsi notre système immunitaire à réagir.

Malgré leur efficacité, des inquiétudes subsistent quant à la possibilité que ces ARN messagers interfèrent avec notre ADN. Bien que les biologistes assurent leur désintégration rapide, certains redoutent qu’ils puissent altérer nos gènes, ouvrant potentiellement la voie à des affections telles que le cancer.

Par ailleurs, les technologies de pointe utilisées dans ces vaccins suscitent également des préoccupations quant à leur innocuité et à leur utilisation potentielle pour le suivi des individus via la technologie 5G. Certains craignent que ces nanoparticules lipidiques, servant de vecteurs dans la livraison des vaccins, puissent être activées à distance pour une surveillance intrusive.

Bill Gates au Sénégal : un honneur et…moult interrogations

Dans ce monde de la technologie, Bill Gates est une figure controversée, célèbre pour son rôle chez Microsoft et ses efforts philanthropiques via la Fondation Bill et Melinda Gates. Ses positions sur le changement climatique et la croissance démographique sont au cœur de débats passionnés.

D’un côté, Gates se positionne comme un fervent défenseur de la lutte contre le changement climatique. Il a investi massivement dans des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir les énergies propres. Cependant, certains doutent de ses motivations, soupçonnant qu’il cherche à influencer les politiques mondiales pour ses propres intérêts.

D’un autre côté, Bill estime que la croissance démographique aggrave le changement climatique. Il soutient donc des initiatives éducatives et sanitaires visant à freiner cette croissance. Néanmoins, ses propositions sont critiquées, car elles pourraient empiéter sur les droits individuels et nationaux.

Certains vont même jusqu’à remettre en question les intentions de Gates, lui prêtant même des intentions néfastes, comme l’utilisation de programmes de vaccination pour des motifs obscurs, tels que la stérilisation secrète ou l’introduction de substances nocives.

Le Sénégal, pour la première fois en Afrique de l’Ouest, a accueilli du 9 au 11 octobre la réunion annuelle 2023 des Grand Challenges, organisée sous la co-présidence de Macky Sall, alors Président du Sénégal, et de Bill Gates. Ce dernier a exprimé son engagement à collaborer avec le Sénégal pour favoriser la production de vaccins à ARN messager en Afrique.

La Fondation Bill et Melinda Gates investira ainsi 40 millions de dollars dans la société belge Quantoom Biosciences, spécialisée dans la production automatisée de vaccins à ARNm, pour promouvoir cette technologie et développer des vaccins en Afrique. Gates a justifié son choix sur le Sénégal en qualifiant notre pays de « leader dans la recherche et le développement en santé », soulignant les indicateurs remarquables du pays dans des domaines tels que la mortalité infantile et la nutrition.

Quoi qu’il en soit, le patron de Microsoft est accusé, à tort ou raison, de manipulation, en voulant développer les vaccins pour faire baisser le nombres d’humains sur la planète.

C’est pourquoi, ces interrogations subversives où révolutionnaires m’obligent à rédiger cet article, afin de mettre en évidence ce qui est méconnu sur les réalités technologiques et biologiques autour de la dangerosité ou non des vaccins ARN messager en Afrique.

En toute causalité, il est important de souligner que des expérimentations sont actuellement en cours au Kenya et au Malawi, menées par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces chercheurs ont mis au point des nanoparticules injectables sous la peau, capables d’émettre une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais détectable par un smartphone.

Cette technologie pourrait éventuellement être utilisée pour vérifier si une personne a bien reçu le vaccin. Financé par la Fondation Gates, ce projet soulève des interrogations quant à son acceptabilité par les populations locales, d’où des enquêtes d’opinion lancées au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour évaluer leur disposition à adopter cette innovation ou à conserver les méthodes traditionnelles de suivi de la vaccination.

Afrique : Croissance Démographique sous menace étrangère…

Aujourd’hui, l’Afrique est confrontée à un défi démographique unique au monde. Avec un taux de fécondité élevé et une population jeune, le continent se distingue des autres régions du globe, où la population vieillit rapidement et où les taux de natalité sont en baisse. Cette dynamique démographique particulière suscite des interrogations sur les intentions des puissances étrangères à l’égard de l’Afrique.

En effet, certains observateurs soulèvent la question de savoir si les puissances étrangères ne cherchent pas à freiner la croissance démographique africaine par crainte que les Africains ne deviennent une force dominante à l’avenir.

Avec une population jeune et dynamique, l’Afrique pourrait jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale, tant sur le plan économique que politique.

Cependant, une réflexion plus approfondie révèle que la croissance démographique de l’Afrique présente à la fois des défis et des opportunités. Si elle est correctement gérée, cette jeunesse peut être un moteur de développement économique et social pour le continent. Cependant, des politiques inadaptées ou des interventions étrangères malveillantes pourraient compromettre ce potentiel.

Afrique : Urgence de réglementer la production des Vaccins à ARN Messager

Il est donc impératif que les autorités africaines restent vigilantes et examinent attentivement les politiques et les initiatives proposées par les acteurs étrangers. Il est essentiel de préserver la souveraineté et les intérêts de l’Afrique dans la gestion de sa propre croissance démographique, tout en recherchant et établissant des partenariats constructifs et équitables avec la communauté internationale.

En somme, l’Afrique doit être sur ses gardes face aux tentatives éventuelles visant à limiter sa croissance démographique. En tirant parti de sa jeunesse et en investissant dans son capital humain, le continent peut tirer au maximum profit de son plein potentiel et contribuer de manière significative à l’avenir du monde.

Face à ces interrogations très sérieuses, il devient impératif pour la communauté scientifique africaine de jouer un rôle clé dans la mise en place et la réglementation des laboratoires de production de vaccins à ARN messager sur le continent.

Cette implication permettra de garantir le respect des normes de sécurité et d’éthique, tout en veillant à ce que ces avancées bénéficient réellement à la santé publique africaine.

En travaillant en étroite collaboration avec les acteurs locaux et internationaux, la communauté scientifique africaine peut contribuer à bâtir, et non le contraire, un avenir où l’innovation technologique est mise au service du bien-être de tous.

Wack NDIAYE
Expert en Technologies Numériques émergentes et disruptives

COUD : La masse salariale dépasse le milliard

Après les révélations concernant les dépenses à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), c’est au tour du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) de faire l’objet d’un examen minutieux. Le quotidien « Source A » a récemment mis en lumière des préoccupations sérieuses concernant la gestion financière du COUD, en particulier sous l’angle de sa masse salariale.

Selon les informations recueillies, le Trésor public a effectué un virement impressionnant de 1 milliard 076 millions 999 mille 268 F CFA au COUD en avril dernier. Cette augmentation considérable de la masse salariale est attribuée à plusieurs facteurs.

L’un des principaux facteurs identifiés est une augmentation significative des recrutements. Le COUD a vu une prolifération de départements, chacun dirigé par un chef de département avec un rang de directeur. Cette structure a conduit à une multiplication des chefs de service et des contrôleurs.

En comparaison avec les années précédentes, où les restaurants universitaires comptaient quatre contrôleurs (deux pour le contrôle d’accès et deux pour la qualité, l’hygiène et l’environnement), la situation actuelle montre une inflation notable. Les restaurants de taille moyenne comme ceux de l’ESP, l’ENSETP et la FASTEF disposent désormais de dix contrôleurs chacun. Dans les grands restaurants tels que le Central, l’Argentin et le Self, ce nombre dépasse les vingt.

« Source A » met également en lumière des contrats particulièrement avantageux pour certains employés. Par exemple, un expert en sécurité nommé O. Diop bénéficie d’un contrat lui assurant un salaire de 800 000 F CFA par mois. En outre, plusieurs responsables syndicaux ont été nommés conseillers du Directeur du COUD, augmentant ainsi la charge salariale.

Le nouveau Directeur général, Pr Ndéné Mbodj, a la tâche ardue de redresser la situation. Il a initié un audit pour examiner de près les finances et la gestion du COUD. Cet audit, encore en cours, promet de révéler davantage de détails sur la gestion passée et les dépenses somptuaires du centre.

La situation au COUD est révélatrice des défis auxquels sont confrontées certaines institutions publiques en matière de gestion des ressources humaines et financières. L’audit en cours par la nouvelle équipe de direction sera crucial pour identifier les dysfonctionnements et proposer des solutions viables pour une gestion plus efficiente et transparente.

Gendarmerie : Le ministre des Forces armées passe en revue le dispositif

Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau ministre des Forces armées, le général 2S Birame Diop, a effectué une visite de prise de contact à la gendarmerie nationale. La visite, qui s’est déroulée hier, a été marquée par une série d’activités et de présentations destinées à familiariser le ministre avec les opérations et les capacités de la gendarmerie.

La visite a débuté à 9h avec un piquet d’honneur en l’honneur du ministre. Le général Birame Diop a ensuite été accueilli par le général de division Martin Faye, haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire. Une présentation détaillée de l’institution a été faite, permettant au ministre de mieux comprendre les différentes composantes et missions de la gendarmerie nationale.

Une partie importante de la visite a consisté en la projection d’un film sur l’état du patrimoine bâti de la gendarmerie, suivi d’une visite des chantiers en cours. Cette visite a permis au ministre d’évaluer les infrastructures et de se rendre compte des besoins et des projets de développement de la gendarmerie.

Le ministre a également assisté à des démonstrations dynamiques du savoir-faire de la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI), de la Section cynophile, et du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Ces démonstrations ont mis en avant les compétences et la préparation des unités spécialisées de la gendarmerie pour répondre à diverses situations d’urgence et de sécurité.

La visite de travail du ministre des Forces armées s’est achevée à 13h30 avec la signature du livre d’or, un geste symbolique de reconnaissance et de respect pour le travail accompli par la gendarmerie. Une photo de souvenir a également été prise pour immortaliser cet événement.

Cette visite de prise de contact marque un début prometteur pour la collaboration entre le ministère des Forces armées et la gendarmerie nationale, avec des perspectives d’amélioration continue des capacités opérationnelles et des infrastructures de l’institution.

Éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi : Un forum à Kaolack pour sensibiliser et informer

Kaolack a récemment été le théâtre d’un forum important, réunissant 200 jeunes issus des organisations de jeunesse locales. Organisé sous le thème « Jeunesse et responsabilité pour le développement du Sénégal », cet événement a été initié par Sarata Sonko, adjointe au maire de Kaolack et présidente du Mouvement « And Dolel Ousmane Sonko et Diomaye » (MADOS).

L’objectif principal de ce forum était d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités d’emploi disponibles et sur les projets gouvernementaux destinés à les soutenir dans leur insertion professionnelle. Selon Sarata Sonko, de nombreux jeunes manquent d’informations et ne savent pas comment accéder à ces projets, d’où la nécessité de les informer et de les accompagner pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour leur avenir.

Lors de cet événement, des représentants des projets gouvernementaux ont pris la parole pour expliquer aux jeunes les opportunités offertes par l’État et comment ils peuvent en bénéficier. Il s’agissait notamment d’orienter les jeunes vers des formations professionnelles, des programmes de création d’entreprises ou des offres d’emplois disponibles dans différents secteurs.

Sarata Sonko a souligné l’importance de retenir les jeunes au pays en leur offrant des perspectives d’emploi dignes et en les encourageant à contribuer au développement du Sénégal. Elle a également exprimé son engagement à travailler avec les jeunes pour concrétiser ces projets et à renforcer le dialogue intergénérationnel pour un partage d’information plus efficace.

L’initiative a été saluée par Alioune Badara Sarr, chef de service départemental de la jeunesse de Kaolack, qui a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes sur les opportunités existantes et de les aider à comprendre les ressources mises à leur disposition par l’État. Ce forum a ainsi été une occasion précieuse de dialogue entre les autorités administratives, les acteurs locaux, les partenaires au développement et les jeunes eux-mêmes.

En conclusion, ce forum à Kaolack a mis en lumière l’importance de l’éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi et a souligné la nécessité d’un engagement continu pour soutenir leur intégration professionnelle et contribuer au développement économique du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

RÉCEPTION DE L’UNITÉ FLOTTANTE DE GTA : Le Sénégal et la Mauritanie attendent 2,3 millions de tonnes de GNL

La phase 1 du projet GTA (Grand Tortue Ahmeyim) devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) par an, pendant plus de 20 ans, d’après un communiqué de BP Sénégal parcouru par le Dakarois. Il s’agit du premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo- mauritaniennes. Le FPSO devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il éliminera l’eau, les condensats et les impuretés du gaz avant de le transférer par gazoduc vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du Hub, à environ 10 km des côtes. Dans le navire FLNG, le gaz sera refroidi.

Avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2850 m, la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu accorder le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal.

Le FPSO accueillera jusqu’à 140 personnes en fonctionnement normal. D’une superficie équivalente à deux terrains de football et d’une hauteur de 10 étages, le FPSO est constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de 330 000 inspections.

ARRIVÉE DU NAVIRE FPSO AU LARGE DE LA MAURITANIE ET DU SÉNÉGAL CE MARDI

L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), un composant clé du développement du GNL de la phase 1 du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), est arrivé à son emplacement définitif, au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal hier, mardi.

Le navire FPSO a été amarré dans la même journée à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 m. Il sera exploité par BP pour le compte des partenaires du projet : BP, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH. Le projet permettra de produire du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde, à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin.

Après l’achèvement de sa construction au chantier naval COSCO Qidong Shipyard (Chine), le navire a parcouru plus de 12 000 miles nautiques jusqu’au site GTA.

La Dakaroise

Kaolack : L’Association des Albinos réfute les allégations dedétournement contre son président

Depuis plusieurs jours, l’Association nationale des albinos du Sénégal (ANAS) section Kaolack est au cœur d’une controverse suite à des allégations de détournement de fonds visant son président, Mouhamed Bamba Diop. Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de la communauté des albinos ainsi que dans l’opinion publique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal.

Les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop sont graves. Elles incluent des allégations de mauvaise gestion des finances de l’association, de corruption et de détournement d’un chèque de 33 millions de francs CFA. Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient compromettre la crédibilité de l’ANAS Kaolack et nuire à sa capacité à défendre les droits des albinos et à répondre à leurs besoins.
Dans une réponse rapide aux allégations, la présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Ndèye Diaw, a vigoureusement nié les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop. Elle a affirmé que celui-ci n’avait jamais détourné de fonds de l’association et n’avait jamais utilisé les ressources de l’ANAS à des fins personnelles. Elle a également souligné les efforts de Bamba Diop pour améliorer les conditions de vie des albinos au Sénégal, notamment en travaillant à la création d’un centre offrant des soins médicaux et un soutien éducatif aux personnes vivant avec l’albinisme.

Cette affaire a eu des répercussions importantes au sein de la communauté des albinos et au-delà. Elle a suscité un débat public sur la transparence et la responsabilité au sein des organisations non gouvernementales et des associations caritatives. De nombreux membres de la communauté albino se sont mobilisés pour défendre l’intégrité de l’ANAS Kaolack et soutenir son président, tandis que d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion des ressources de l’association.

Face à cette crise, les autorités sénégalaises ont été appelées à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et à garantir que la vérité soit établie. De même, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ont été invitées à surveiller de près la situation et à faire pression pour que justice soit rendue. Enfin, les membres de l’ANAS Kaolack et de la communauté albino dans son ensemble ont été encouragés à rester unis et à continuer à lutter pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, le scandale financier présumé impliquant l’ANAS Kaolack a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des organisations caritatives. Espérons que cette affaire aboutira à des réformes positives et renforcera l’engagement en faveur des droits et du bien-être des albinos dans tout le pays.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

SYNATRACS et AIBD SA : Dialogue Constructif pour l’Amélioration du Cadre de Travail

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Aéronautique Civile du Sénégal (SYNATRACS) a récemment eu l’occasion de rencontrer le Directeur Général de AIBD SA, M. Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE. Cette rencontre, précédée par une longue discussion téléphonique entr le Secrétaire Général du SYNATRACS, Monsieur Mamadou DIOP, et le Directeur Général, s’est déroulée dans une ambiance de cordialité et de messages de bienvenue pour le nouvel arrivant à la tête de l’AIBD.

Lors de cette rencontre, le Secrétaire Général du SYNATRACS, M. Mamadou DIOP, a exprimé le souhait que les acquis des travailleurs soient préservés par le nouveau Directeur Général, dans le but d’améliorer leur cadre de travail et de contribuer au bien-être des employés.

En réponse, le Directeur Général Cheikh Bamba DIEYE a exprimé sa confiance dans le soutien et l’engagement des travailleurs pour assurer le bon fonctionnement de l’AIBD et le succès de l’entreprise. Cependant, il a également souligné les défis financiers auxquels l’aéroport est confronté, notamment un budget de fonctionnement dépassant largement les capacités financières de l’entreprise. En conséquence, des mesures ont été prises pour restreindre certains privilèges et réduire les dépenses inutiles dans le but de redresser la situation financière de l’entreprise.

Malgré ces défis, le Directeur Général s’est engagé à trouver des solutions pour améliorer les conditions de travail de tous les employés. Il a également exprimé son intention de poursuivre le dialogue avec le SYNATRACS et les autres parties prenantes, une fois son agenda moins chargé.

En conclusion, cette réunion entre le SYNATRACS et le Directeur Général de AIBD SA témoigne d’un dialogue constructif visant à trouver des solutions aux défis auxquels est confrontée l’entreprise, tout en préservant les intérêts des travailleurs.

ledakarois.sn

APPEL A CANDIDATURES POUR LE POSTE DE RECTEUR DE L’UCAD: Le SUDES interpelle l’État 

Le SUDES-ESR section UCAD se dit très préoccupé concernant le retard dans l’appel à candidature du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakardont le mandat termine le 20 juillet 2024.

Dans un communiqué, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal estime que ce retard est une violation flagrante du decret n 2021-846 du 24 juin 2021. « En effet, ledit décret en son article 2 stipule que : « Quatre-vingt-dix (90) jours avant le terme du mandat du Recteur en fonction, ou, au plus tard, trente (30) jours après la fin de son mandat pour une raison autre que la fin légale de son mandat, un comité de validation et de sélection des candidatures pour la nomination d’un nouveau recteur est mis en place. Ce comité examine les candidatures reçues à l’issue de l’appel à candidatures rédigé par le conseil d’administration, selon l’article 3 du même décret. », peut-on lire dans le communiqué parvenu au Dakarois Quotidien.

D’après le syndicat, l’appel à candidatures devait être lancé il y a déjà 45 jours, étant entendu qu’en l’espèce aucune « […] raison autre que la fin légale de son mandat, […] ne saurait justifier ce retard qui apparait comme calculé et programmé. ».

À ce propos, le SUDES- ESR section UCAD interpelle l’Etat sur la stabilité de l’administration de l’UCAD. « Devant cette inaction incompréhensible, injustifiée et injustifiable, le SUDES-ESR section UCAD manifeste son indignation et avertit que le non-respect des délais légaux pour la nomination d’un nouveau recteur pourrait compromettre gravement la continuité et la stabilité administrative de l’UCAD en installant un vide à la tête de notre institution, au soir du 22 juillet 2024. Cette incertitude affecterait les prises de décisions et la gestion quotidienne de l’université, déjà délicate, ne serait-ce que par le paiement tardif des salaires. », martèlent les enseignants.

Enfin, le Syndicat exige :

o Du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la mise en place immédiate du comité de validation et de sélection des candidatures tel que stipulé dans les articles 2 et 6 du décret 2021-846 du 24 juin 2021 ;

o Du Conseil d’Administration de l’UCAD, le lancement sans délai de l’appel à candidatures pour le poste de recteur, avec une communication claire et transparente sur le calendrier de recrutement ; et

o L’engagement du Conseil d’Administration et du Ministère à respecter les procédures de gouvernance des universités publiques et à garantir une gestion transparente et équitable de ce processus de sélection.

Le Dakarois

DON D’UN LABORATOIRE INFORMATIQUE DANS SON ANCIENNE ÉCOLE : Moustapha Guirassy le nomme après son enseignante au CM2

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a effectué ses premières visites officielles dans les établissements scolaires de l’académie de Dakar. Accompagné de 

l’ensemble des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) et de l’inspecteur d’académie (IA) de Dakar, cette série de visites marque le début d’un programme de déplacements à travers toutes les écoles du Sénégal, y compris les structures prenant en charge les enfants en situation de handicap.

Pour cette première étape, marquée du sceau du souvenir et de l’émotion, le ministre a choisi de se rendre dans son ancien établissement, l’école Mbaye Diagne Dégaye, anciennement 

appelée école Médina 3. Sur place, il a été accueilli par sa maîtresse de CM2, Safiétou Mbodj qu’il retrouve 40 ans après au sein de cet établissement qui a bercé sa tendre enfance. 

Le ministre, sous la caution de l’encadrement pédagogique de l’école Mbaye Diagne Degaye, a tenu à ériger son ancienne classe de CM2 en un laboratoire informatique qui sera entièrement équipé et portera le nom de Safiétou Mbodj. Une requête qui passera en délibération au conseil municipal. Cet acte de reconnaissance du ministre Moustapha Guirassy à l’endroit de l’enseignante a été une occasion de l’honorerpour les services rendus à la nation, mais aussi de montrerl’importance de l’enseignant dans la construction d’une nation.

S’agissant du laboratoire, l’objectif est de mettre les enfants au cœur des technologies de l’information et de la communication, conformément aux instructions du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Ce moment de retrouvaille a été l’occasion pour le ministre d’éveiller les souvenirs les plus marquants de son passage dans cet établissement. Des moments inoubliables qui ont jalonné les premiers pas de son parcours sur le long chemin, parsemé de rêves et d’espoirs. Après l’école Mbaye Diagne Dégaye, Guirassy s’est dirigé vers le Centre Verbo-Tonal de Dakar, un établissement spécialisé dans l’accueil des enfants sourds et malentendants. Il a profité de cette visite assurément symbolique à tous égards pour souligner et magnifier le travail remarquable de l’équipe enseignante et de la direction. En dépit des ressources limitées, ces professionnels accomplissent un travail exceptionnel en faveur des enfants en situation de handicap.

À cette occasion, Moustapha Guirassy a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les établissements scolaires, notamment le renforcement de la formation des enseignants, l’amélioration des équipements et du cadre de vie, et la diversification de l’offre éducative pour garantir une scolarisation universelle. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à promouvoir l’éducation inclusive et l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants du Sénégal, reflétant l’engagement de l’État envers un système éducatif équitable.

La Dakaroise

PROPOSITIONS DES ASSISES DE LA JUSTICE : Les « Acteurs de la Justice » demandent l’intégration de l’Administration pénitentiaire aux services de renseignements 

Au terme des Assises de la Justice ouvertes le 28 mai dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la restitution des travaux a été effectuée ce mardi. L’une des deux sous-commissions mises en place, celles des « Acteurs de la Justice » a proposé une réforme profonde de l’Administration pénitentiaire vu que depuis de nombreuses années, celle-ci réclame l’adoption plusieurs dispositions d’ordre légal et règlementaire. En effet le statut de son personnel tarde à être clarifié même si une de leurs vieilles doléances a été récemment satisfaite par le chef de l’État avec la nomination de l’inspecteur Aliou Ciss, le premier membre de la corporation qui arrive à la tête de l’Administration pénitentiaire.

À cet effet, la sous-commission recommande l’élaboration d’un Code pénitentiaire ; l’adoption du projet de loi portant statut du personnel et ses décrets d’application ; l’adoption et la signature des textes réglementaires d’application sur la création de la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, ainsi que les arrêtés subconséquents.

Pour ce qui est des procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénale, le rattachement et la coordination du centre de surveillance électronique, des décrets sont attendus. Il est également convenu que l’administration pénitentaire fasse l’objet de son intégration au Conseil national de sécurité et à la Communauté du renseignement.

Pour une meilleure efficacité, il est également retenu que l’administration péntentaire dispose d’un plan de modernisation, de construction de complexes pénitenciaire, que la poursuite du programme de modernisation de la justice en ce qui concerne le camp pénal de Sebikotane soit effective.

Le relèvement de l’indemnité journalière, l’équipement des infirmeries, la construction d’unités hospitalières sécurisées, la mise à disposition de médecins et de spécialistes des questions psychiatrique sont également une très forte recommandation. Telle est l’économie du rapport de synthèse des travaux de la Commission « Réformes ».

La Dakaroise

Madiambal Diagne Dévoile les détails de son redressement fiscal

Invité sur le plateau d' »Infos Matin » de la TFM, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a fourni des éclaircissements sur le redressement fiscal touchant son groupe de presse, Avenir Communication. Lors de son intervention, Diagne a souligné les lacunes dans le processus de contrôle effectué par les inspecteurs des impôts, mettant en lumière des pratiques qu’il juge inappropriées et politiquement motivées.

Diagne a révélé que l’État avait émis un Avis à Tiers Détenteur (ATT) à l’encontre de son groupe, ordonnant à sa banque de remettre 91 millions F CFA au fisc. « Les inspecteurs des impôts et domaines n’ont pas mis les pieds au groupe Avenir Communication pour vérifier les taxes depuis 2009. Ils viennent du jour au lendemain pour réclamer une somme sans faire de contrôle », a-t-il affirmé, dénonçant une procédure qu’il estime bâclée et injuste. Ce n’est pas la première fois que les comptes de son groupe sont gelés, selon Diagne.

Pour résoudre ce conflit fiscal, Madiambal Diagne a fait appel à Wally Diouf Bodian, le directeur du Port autonome de Dakar. Diagne a raconté comment, en novembre dernier, une saisie de 13 millions F CFA sur le compte bancaire de son groupe avait été effectuée sans avertissement. « Je ne l’avais pas dit, parce que je ne voulais pas qu’on dise que l’ancien régime me protège. Pour régler le problème, j’ai appelé Wally Diouf Bodian », a-t-il expliqué. Bodian a joué un rôle crucial en trouvant une solution rapide à cette saisie.

Diagne n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités fiscales d’être influencées politiquement, particulièrement par le parti Pastef. « Chaque fois qu’on écrit un article défavorable au parti Pastef, ils envoient les inspecteurs des impôts et domaines », a-t-il dénoncé. Cette affirmation souligne une politisation préoccupante de l’administration fiscale, selon le journaliste, qui préfère gérer directement ses affaires fiscales plutôt que de solliciter une intervention politique.

En conclusion, Madiambal Diagne a lancé un appel à une plus grande transparence et à une dépolitisation de l’administration fiscale au Sénégal. Il souhaite que les contrôles fiscaux soient menés de manière équitable et régulière, sans interférence politique. Le journaliste continue de plaider pour une presse libre et indépendante, capable de critiquer sans crainte de représailles fiscales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°193 – du 05/06/2024

🔴 PRODUCTION DE GAZ NATUREL LIQUÉFIÉ DE GTA / PHASE 1 SUR 20 ANS : LE SÉNÉGAL ET LA MAURITANIE ATTENDENT PLUS DE 2 MILLIONS DE TONNES
🔴 RÉFORMES DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE : VERS SON INTÉGRATION AUX SERVICES DE RENSEIGNEMENT ?

🔴 Coupe du Sénégal : Le Jaraaf de Dakar en demi-finale après une victoire convaincante
🔴 Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : Abdou Diallo, Premier ambassadeur officiel

Horreur à Tivaouane : Un homme tué puis calciné

Le village de Mbodiène, niché dans la commune de Chérif Lô, a été le théâtre d’une tragédie effroyable ce mardi. Un homme, dont l’identité demeure inconnue, a été découvert mort, presque entièrement calciné, dans cette localité du département de Tivaouane. La macabre découverte a été faite vers 11 heures par deux femmes qui cherchaient du bois de chauffage dans les environs, rapportent des sources de seneweb.

Alertés par cette scène horrifiante, les éléments du commissariat urbain de Tivaouane, les sapeurs-pompiers et les membres du service d’hygiène se sont rapidement rendus sur les lieux pour mener des investigations.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé des traces de sang, la présence de vêtements, d’une brique et d’une visière de casque de moto sur les lieux du crime, indiquent des sources de Lekarois.sn.

Selon les informations disponibles, la victime, toujours non identifiée, aurait été assassinée avant d’être traînée sur plusieurs mètres puis brûlée. Les restes osseux de la victime ont été enterrés dans le cimetière du village de Mbodiène, sous la supervision du Procureur de la République.

Une enquête a été ouverte par le commissariat urbain de Tivaouane pour faire toute la lumière sur ce crime odieux. Les autorités locales et les forces de l’ordre s’efforcent de comprendre les circonstances exactes de cet acte abominable et de traduire les responsables en justice.

Coupe du Sénégal : Le Jaraaf de Dakar en demi-finale après une victoire convaincante

Le Jaraaf de Dakar a franchi avec succès les quarts de finale de la Coupe du Sénégal en battant le Casa Sport sur le score de 2-0 lors d’un match disputé au stade municipal de Ngor.

Dans une rencontre où le Casa Sport semblait en difficulté, le Jaraaf a su saisir l’opportunité et décrocher sa qualification pour les demi-finales de l’édition 2024 de la Coupe du Sénégal. L’attaquant vedette de l’équipe, Souleymane Cissé, a été le grand artisan de cette victoire en inscrivant les deux buts de son équipe.

Cette performance exceptionnelle de Cissé n’est pas passée inaperçue, puisqu’il a récemment été appelé à rejoindre l’équipe nationale A pour participer à ses séances d’entraînement. Cette reconnaissance souligne la qualité du jeu produit par le joueur tout au long de la saison.

En tant que tenant du titre, le Jaraaf se prépare désormais à affronter le vainqueur du match entre l’Académie Les Férus de Foot et Dial Diop SC en demi-finale. Malgré leur statut de favori, les joueurs du Jaraaf savent qu’ils devront rester concentrés et déterminés pour atteindre la finale et défendre leur titre avec succès.

Cette victoire marque une étape importante dans le parcours du Jaraaf dans la compétition et suscite l’enthousiasme des supporters qui espèrent voir leur équipe remporter à nouveau la Coupe du Sénégal cette année.

Arouna Sanganté menacé d’un forfait : Un coup dur pour l’équipe nationale du Sénégal

L’équipe nationale de football du Sénégal fait face à une nouvelle épreuve avec la possible absence du défenseur Arouna Sanganté lors des prochains matchs. Après le forfait de la star Sadio Mané, Sanganté, un jeune espoir évoluant au Havre, est confronté à des douleurs aux mollets, le mettant sous la menace d’un forfait pour les prochaines rencontres de l’équipe nationale.

La Fédération Sénégalaise de Football a confirmé que Sanganté fait l’objet d’un suivi médical attentif en raison de ces douleurs persistantes. Cette situation incertaine compromet sa participation aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, une opportunité majeure pour le joueur de faire ses preuves sur la scène internationale.

Sanganté, convoqué pour la première fois en 2022, avait déjà dû déclarer forfait lors d’un précédent regroupement de l’équipe nationale en raison d’une blessure au tibia contractée lors d’un match amical. Cette nouvelle blessure vient ajouter à ses frustrations et met en péril son rêve de représenter son pays au plus haut niveau.

Le sélectionneur de l’équipe nationale, Aliou Cissé, voit ainsi son effectif fragilisé par cette série de pépins physiques, alors que l’équipe se prépare pour affronter la République Démocratique du Congo et la Mauritanie dans le cadre des éliminatoires. Le staff médical suit de près l’évolution de la situation de Sanganté, espérant pouvoir compter sur sa récupération rapide pour renforcer l’équipe lors de ces importantes rencontres.

Propositions innovantes des assises de la justice: Crèches en prisons et unités de vie familiale

Les Assises de la Justice, qui se sont déroulées récemment au Sénégal, ont abouti à des propositions novatrices visant à moderniser et humaniser le système judiciaire du pays. Sous la présidence de Dior Fall Sow, première femme procureure du Sénégal, la commission chargée de la modernisation du système judiciaire a présenté un ensemble de recommandations audacieuses lors de la cérémonie de restitution des travaux.

Modernisation des Symboles de la Justice: Une des recommandations phares est la proposition de décoloniser les symboliques de la justice sénégalaise. Cela implique de modifier les robes et les rituels associés au système judiciaire afin de mieux refléter la culture locale et de rompre avec les vestiges du passé colonial.

Amélioration des Conditions de Détention des Femmes: Pour répondre aux besoins spécifiques des femmes détenues, notamment celles enceintes ou allaitantes, la commission a recommandé la suspension des poursuites jusqu’à leur accouchement. De plus, elle a proposé la création de crèches au sein des prisons pour femmes, permettant ainsi aux mères détenues de s’occuper de leurs enfants tout en purgant leur peine.

Protection des Mineurs: Une attention particulière a été portée à la protection des mineurs. La commission a préconisé la criminalisation de la location de voitures et d’appartements meublés, ainsi que la vente d’alcool aux mineurs, afin de garantir leur bien-être et leur sécurité.

Réduction de la Surpopulation Carcérale: Face à la surpopulation carcérale, la commission a recommandé l’instauration de peines d’amende pour les simples consommateurs de drogue, plutôt que leur incarcération. Cette mesure vise à désengorger les prisons et à promouvoir des alternatives à l’incarcération pour les délits mineurs.

Unité de Vie Familiale (UVF): Une proposition novatrice consiste à créer des Unités de Vie Familiale (UVF) au sein des établissements pénitentiaires. Ces UVF permettraient aux détenus ayant une bonne conduite de passer du temps avec leur famille dans des appartements meublés situés à l’intérieur des prisons, mais en dehors de l’espace de détention.

Points de Divergence: Malgré les avancées significatives, des points de divergence subsistent, notamment concernant la suppression du délit d’offense au chef de l’État et du délit d’outrage à magistrat. Ces questions soulèvent des débats sur la liberté d’expression et la protection des institutions.

Les propositions issues des Assises de la Justice représentent une avancée majeure dans la modernisation et l’humanisation du système judiciaire sénégalais. Leur mise en œuvre nécessitera un dialogue continu et une volonté politique forte pour garantir une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Saisies répétées de Cocaïne au Sénégal : Un phénomène alarmant

Les douanes sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour contrer le trafic de drogue, interceptant plusieurs cargaisons de cocaïne et procédant à de multiples arrestations ces derniers jours. Ces saisies répétées soulignent la gravité de la situation et l’importance de renforcer les mesures de sécurité.

Lundi dernier, les autorités ont saisi 33 kg de cocaïne, d’une valeur de 2,7 milliards de francs CFA, cachés dans des compartiments spécialement aménagés d’un véhicule de type Mercedes immatriculé à l’étranger. L’opération a eu lieu dans un village du centre du pays, mettant en lumière la complexité des méthodes employées par les trafiquants.

Quelques jours auparavant, le 1er juin, une autre cargaison de 30 kg de cocaïne, estimée à 2,4 milliards de francs CFA, a été interceptée dans un village voisin de la Gambie. La drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière d’un véhicule en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal. Lors de cette opération, un chauffeur et son passager ont été arrêtés.

Ces récentes saisies s’ajoutent à une série d’interceptions de cocaïne au cours des derniers mois. En avril, les douanes avaient annoncé la saisie d’une tonne de cocaïne dans l’est du pays, près de la frontière avec le Mali. En 2022, 300 kg de cocaïne avaient été découverts dans un camion frigorifique en provenance du Mali. En novembre 2023, près de trois tonnes de cocaïne avaient été saisies sur un navire arraisonné dans les eaux internationales au large du Sénégal.

Le Sénégal, situé à proximité de la Guinée, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Mali, est entouré de pays connus comme des zones de transit pour les drogues en provenance d’Amérique latine à destination de l’Europe. Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Afrique de l’Ouest est devenue une région de forte consommation de drogues ces dernières années.

Ces saisies répétées de cocaïne mettent en évidence la nécessité pour le Sénégal de renforcer ses efforts de lutte contre le trafic de drogue. La collaboration internationale et l’augmentation des ressources pour les forces de l’ordre seront cruciales pour faire face à ce défi croissant et pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.

La Marine Nationale réceptionne le Patrouilleur Lance-Missiles OPV 58S « Cayor »

La Marine nationale sénégalaise accueillera ce mercredi 5 juin le patrouilleur lance-missiles OPV 58S « Cayor », marquant une étape importante dans le renforcement de ses capacités de défense maritime. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), ce navire est la troisième unité de la série de patrouilleurs commandés par l’État du Sénégal.

Le « Cayor », construit dans les chantiers navals de PIRIOU à Brest, en France, vient compléter la flotte déjà constituée par ses sisterships « Walo » et « Niani », mis en service respectivement en juin et décembre 2023. Ces navires modernes et bien équipés renforcent considérablement les capacités opérationnelles de la Marine nationale, permettant une meilleure surveillance et protection des eaux territoriales sénégalaises.

La cérémonie d’accueil du « Cayor » se tiendra à la Base navale Amiral Faye Gassama à 8 heures, sous la présidence du Contre-amiral Abdou Sène, Chef d’état-major de la Marine nationale. Cette réception s’inscrit dans la volonté de l’État sénégalais de moderniser et d’accroître les moyens de sa marine pour faire face aux défis sécuritaires maritimes, y compris la lutte contre la piraterie, la pêche illégale et d’autres activités illicites en mer.

L’acquisition de ces patrouilleurs haute mer témoigne de l’engagement du Sénégal à assurer la sécurité de ses frontières maritimes et à protéger ses ressources maritimes. Ces navires lance-missiles OPV 58S sont équipés de technologies avancées, offrant des capacités de surveillance et d’intervention accrues, essentielles pour la souveraineté et la sécurité maritime du pays.

Assises de la Justice : Vers des réformes profondes malgré des désaccords

Les travaux du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, clôturés ce 4 juin, ont mis en lumière des consensus importants ainsi que des points de divergence parmi les participants. Présidé par le professeur Babacar Guèye, facilitateur général des assises de la justice, ce dialogue a rassemblé diverses couches de la population pour formuler un rapport de synthèse de 300 pages.

Consensus sur des Réformes Clés

1. Réduction des Pouvoirs du Procureur : L’un des principaux points d’accord a été la réduction des pouvoirs jugés excessifs du procureur de la République. Les participants ont recommandé l’instauration d’un juge des libertés et de la détention, ainsi qu’un juge d’aménagement des peines.

2. Création d’une Cour Constitutionnelle : Une autre proposition phare a été la mise en place d’une Cour Constitutionnelle en remplacement du Conseil Constitutionnel actuel. Cette nouvelle cour, à la composition diversifiée, vise à moderniser l’instance et répondre aux besoins actuels de la justice.

3. Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) : Il a été suggéré que le CSM soit composé majoritairement de magistrats en activité et que des appels à candidatures soient lancés pour certains postes. L’ouverture du CSM à d’autres corps, notamment universitaires, a également été discutée, bien que ce point n’ait pas fait l’unanimité.

Points de Divergence

Un point de désaccord majeur a été le retrait du président de la République de la présidence du CSM. Bien que la majorité des participants aient souhaité cette réforme, un consensus n’a pas été atteint.

Autres Recommandations

1. Renforcement des Effectifs : Le déficit de magistrats, d’avocats et de greffiers a été au centre des préoccupations. Un plan ambitieux de recrutement a été recommandé pour pallier ce manque et améliorer la performance et la résilience de la justice.

2. Révision des Codes : La révision des codes existants, notamment le code pénal et le code de procédures pénale, a été fortement recommandée.

3. Réforme de l’Administration Pénitentiaire : Les conditions de détention des détenus et l’accompagnement des acteurs du secteur pénitentiaire doivent être profondément revus.

4. Digitalisation Judiciaire : La digitalisation de la justice pour simplifier les procédures et les services de l’état civil a été mise en avant, ainsi que la réforme de la carte judiciaire et l’amélioration de la communication par la traduction des langues nationales.

Participation et Perceptions

La plateforme Jubbanti a enregistré la visite de 34 988 Sénégalais, dont 5 492 ont activement contribué avec des propositions. Parmi ces participants, 75 % ont exprimé une faible confiance dans la justice, et seulement 1 372 ont déclaré avoir confiance en elle. Par ailleurs, 64 % se sont dits insatisfaits des services rendus par la justice.

En somme, les Assises de la Justice ont permis de formuler des recommandations cruciales pour la réforme et la modernisation de la justice sénégalaise, malgré certains désaccords persistants. Ces travaux témoignent d’un effort collectif pour créer un système judiciaire plus équitable et efficace.

Abdou Diallo, Premier ambassadeur officiel des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026

L’international sénégalais Abdou Diallo a été nommé premier ambassadeur officiel des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, un événement d’envergure mondiale qui se tiendra pour la première fois sur le sol africain. Cette nomination marque une étape historique et symbolique pour le sport en Afrique, et particulièrement pour le Sénégal, qui accueillera ces Jeux tant attendus.

Abdou Diallo, connu pour ses performances remarquables en tant que défenseur dans le monde du football, incarne parfaitement les valeurs des JOJ. Son engagement, sa détermination et son parcours inspirant font de lui un modèle pour la jeunesse sénégalaise et africaine. En tant qu’ambassadeur, il aura pour mission de promouvoir l’événement, d’encourager la participation des jeunes et de mettre en avant les bienfaits du sport pour la société.

Les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 représenteront une opportunité unique pour l’Afrique de briller sur la scène internationale. Cet événement rassemblera des jeunes athlètes du monde entier, offrant une plateforme pour l’échange culturel et le partage des valeurs olympiques de respect, d’amitié et d’excellence. Dakar, la capitale du Sénégal, se prépare à accueillir ces Jeux avec enthousiasme et ambition, mettant en place des infrastructures modernes et des programmes sportifs adaptés.

La nomination d’Abdou Diallo en tant qu’ambassadeur souligne l’importance du sport dans le développement social et économique du Sénégal. Cet événement est vu comme un catalyseur pour l’amélioration des infrastructures sportives et la promotion du tourisme. Les JOJ Dakar 2026 sont également une occasion de renforcer l’unité nationale et de promouvoir le potentiel du Sénégal sur la scène internationale.

En tant qu’ambassadeur, Abdou Diallo aura un rôle clé pour motiver et inspirer la jeune génération. Il participera à diverses initiatives et campagnes visant à encourager la participation active des jeunes dans le sport et à promouvoir les valeurs olympiques. Son influence et son engagement seront essentiels pour faire de ces Jeux un succès retentissant et un héritage durable pour le Sénégal et l’Afrique.

La nomination d’Abdou Diallo comme ambassadeur des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 est un moment de fierté pour le Sénégal et l’Afrique. Cet événement marquera un tournant dans l’histoire du sport africain, offrant une opportunité exceptionnelle de célébrer la jeunesse, le sport et les valeurs olympiques. Avec Abdou Diallo en tant que figure emblématique, les JOJ Dakar 2026 promettent d’être un événement inoubliable et inspirant pour des générations à venir.

REDRESSEMENT FISCAL D’AVENIR COMMUNICATION : Le fisc charcute 91 millions de francs CFA au groupe de Madiambal Diagne

Après la convocation suivi de la libération du Directeur de publication du journal Le Quotidien par la Section de Recherches, le groupeAvenir Communication, dirigé par le célèbre journaliste Madiambal Diagne, est encore une fois confronté  à une situation des plus sérieuses. Avenir communication se retrouve dans une situation trouble avec le blocage de ses comptes bancaires par l’administration fiscale, ce lundi. Une taxation d’office pour les années 2020 et 2021, s’élevant à quatre-vingt-onze (91) millions de francs CFA, est à l’origine de cette mesure aux conséquences potentiellement néfastes pour l’entreprise et son personnel.

La Rédaction du Dakarois Quotidien a tenté de joindre le patron du groupe, Madiambal Diagne, en vain, afin de lui demander ses impressions et les stratégies envisagées pour surmonter cette épreuvefinancière. Mais, un proche du magnat de la presse a signifié, sans plus de détails, qu’aujourd’hui Le Quotidien est la bête à abattre car il dérange de par la haute portée des informations qu’il relaie.

L’avenir du groupe Avenir Communication reste incertain, laissantplaner des doutes sur sa capacité à rebondir face à cette situationdifficile. En effet, selon l’entreprise, l’impact de cette mesure administrative pourrait être significatif pour le groupe de presse connu pour ses publications influentes dans le paysage médiatique sénégalais. Les responsables n’ont pas encore détaillé les plans de réponse ou les mesures à prendre pour surmonter cette épreuvefinancière.

La saisie des comptes risque de perturber gravement les opérations quotidiennes et le bon fonctionnement de la structure, mettant ainsi en péril la gestion courante de l’entreprise. En effet, cette décision administrative aura un impact significatif sur le groupe de presse.

La Dakaroise

CONTRÔLE ROUTIER : La Police et la Gendarmerie récoltent plus de 90 millions F CFA d’amendes forfaitaires

Le « Jub, Jubal, Jubanti » préconisé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commencé à porter ses fruits. Cette politique de tolérance zéro sur tous les secteurs, a montré des résultats concrets dans la sécurité routière avec une hausse relevée dans l’état d’encaissement des amendes forfaitaires de la Police et de la Gendarmerie.

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en plus de réagir rapidement aux problèmes sur les routes, comme le rond-point de Gadaye, les sanctions sont désormais appliquées immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et leurs apprentis ont été arrêtés pour conduite imprudente, et leurs permis ont été retirés. Aujourd’hui, la commission de retrait a suspendu temporairement les permis de conduire des chauffeurs impliqués dans un accident à Diamniadio. De plus, les véhicules concernés ont vu leur carte grise temporairement bloquée.

Les ministres des Transports, El Malick Ndiaye et de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, sont pleinement investis dans la sécurité routière. Depuis leur arrivée, le nombre de contraventions n’a cessé d’évoluer – voir tableau -. Les sanctions financières pour réprimer les infractions routières ont rapporté plus de quatre-vingt-dix (90) millions de francs CFA le mois dernier. Cette augmentation significative est due aux 17 815 contraventions dressées par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, générant ainsi une recette de quatre-vingt-onze millions huit cent quatre-vingt-sept mille (91 887 000) F CFA. La Police a généré soixante millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille (60 894 000) F CFA et la Gendarmerie, vingt-quatre millions trois cent quatre-vingt-quatre mille (24 384 000). Cette performance reflète la volonté des nouvelles autorités de sanctionner sévèrement tout comportement dangereux sur les routes.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°192 – du 04/06/2024

🔴 LE FISC CHARCUTE 91 MILLIONS F CFA À AVENIR COMMUNICATION : VEUT-ON FAIRE TAIRE MADIAMBAL ?
🔴 LES PREMIERS FRUITS DU JUB, JUBAL, JUBANTI : LES FDS RÉCOLTENT PLUS DE 90 MILLIONS F CFA D’AMENDES FORFAITAI
RES

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : Sadio Mané forfait contre la RDC et la Mauritanie
🔴 Transfert historique : Kylian Mbappé rejoint le Real Madrid

Nouvelle saisie de cocaïne au Centre : Les Douanes intensifient la lutte contre les trafics criminels

Les efforts de l’Administration des Douanes pour lutter contre la criminalité transnationale organisée continuent de produire des résultats significatifs. À peine 48 heures après une importante saisie de cocaïne à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, région de Kaolack, une autre opération fructueuse a eu lieu dans la région de Fatick.

Ce lundi 3 juin 2024, aux alentours de 11 heures, la Brigade mobile des Douanes de Fatick a intercepté un véhicule suspect à Ngouloul, près de Gandiaye. À bord de ce véhicule de type Mercedes, portant une plaque d’immatriculation étrangère, se trouvaient trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne, habilement dissimulés dans des cachettes aménagées.

Trois individus ont été arrêtés au cours de cette opération. La valeur totale de la drogue saisie est estimée à environ deux milliards sept cents millions (2.700.000.000) de francs CFA. Cette saisie illustre la vigilance et l’efficacité des forces douanières dans leur combat contre le trafic de stupéfiants, un fléau aux conséquences désastreuses pour la santé publique et l’économie nationale.

Depuis le début de l’année, l’Administration des Douanes a mis en place plusieurs opérations de ciblage et d’investigation pour démanteler les réseaux de trafiquants opérant sur les grands corridors du pays. Ces actions concertées montrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à protéger les citoyens des dangers associés.

La Division de la Communication et des Relations publiques de l’Administration des Douanes réaffirme son engagement à poursuivre cette lutte sans relâche et appelle la population à continuer de collaborer avec les unités douanières. Ensemble, ces efforts contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité du Sénégal face aux menaces posées par la criminalité transfrontalière organisée.

Éliminatoires Mondial 2026 : Sadio Mané forfait contre la RDC et la Mauritanie

La star des Lions, Sadio Mané, ne participera pas aux deux prochains matchs des Lions contre la République Démocratique du Congo (RDC) et la Mauritanie, prévus respectivement les 6 et 9 juin prochains, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2026. La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé que l’attaquant sénégalais est victime d’une blessure qui l’empêche de prendre part à ces rencontres cruciales.

Selon un communiqué de la FSF, « le joueur Sadio Mané, blessé en club, est arrivé en sélection avec des douleurs au niveau du genou droit. Les examens passés le dimanche 2 juin 2024 ont révélé une lésion au niveau des aponévroses du biceps fémoral et du gastrocnémien latéral. » Cette blessure va le contraindre à rester sur la touche pour les deux prochains matchs de l’équipe nationale.

Cette absence de Sadio Mané constitue un coup dur pour les Lions de la Teranga, qui comptaient sur son talent et son expérience pour affronter leurs adversaires. La RDC et la Mauritanie sont des équipes redoutables, et l’absence de Mané, un pilier de l’attaque sénégalaise, pourrait compliquer les objectifs de qualification.

Par ailleurs, la FSF a également mentionné que le joueur Arouna Sanganté, qui ressent des douleurs aux mollets, reste sous surveillance médicale. Les médecins de l’équipe nationale suivent de près son état de santé pour déterminer sa disponibilité pour les prochains matchs.

L’entraîneur et les supporters sénégalais devront donc faire preuve de résilience et d’adaptation face à ces défis. Les prochains jours seront décisifs pour l’équipe qui doit réorganiser sa stratégie sans son joueur vedette.

L’absence de Mané appelle à une mobilisation générale de l’équipe, où chaque joueur devra élever son niveau de jeu pour compenser ce manque. Le public sénégalais, toujours fervent supporter de ses Lions, espère que cette situation renforcera l’esprit de groupe et la détermination des joueurs à se qualifier pour le Mondial 2026.

Redressement Fiscal : Blocage des Comptes du Groupe Avenir Communication de Madiambal Diagne

Deux mois après l’arrivée au pouvoir du duo Diomaye-Sonko, la presse sénégalaise traverse une période difficile marquée par des actions fiscales rigoureuses. Après les récentes convocations de journalistes et le passage des agents du fisc au groupe D-médias de Bougane Gueye, c’est désormais le groupe de presse Avenir Communication, dirigé par Madiambal Diagne, qui fait face à des mesures sévères.

Le groupe Avenir Communication, connu pour son journal Le Quotidien, a vu ses comptes bloqués par les autorités fiscales. Madiambal Diagne a expliqué que cette action découle d’une taxation d’office concernant les impôts des années 2020 et 2021, s’élevant à 91 millions de francs CFA. « Cette mesure a des conséquences néfastes pour la boîte et le personnel », a souligné Madiambal Diagne.

Ce blocage intervient dans un climat de tension accrue entre la presse et le gouvernement. Les actions récentes des autorités fiscales sont perçues par certains comme une tentative de répression à l’encontre des médias critiques envers le nouveau régime. Les journalistes et les groupes de presse expriment de plus en plus leurs inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme des atteintes à la liberté de la presse et une menace pour leur indépendance.

La situation du groupe Avenir Communication illustre les défis auxquels sont confrontés les médias sénégalais dans ce nouveau contexte politique. Alors que le fisc intensifie ses actions, les entreprises de presse doivent naviguer entre la pression financière et la nécessité de continuer à fournir une information indépendante et critique. Cette période de turbulences soulève des questions sur l’avenir de la liberté de la presse au Sénégal et le rôle que les autorités entendent jouer dans la régulation et le contrôle des médias.

Madiambal Diagne, en tant que figure de proue du journalisme sénégalais, appelle à une prise de conscience collective sur l’importance de préserver l’indépendance des médias. Il insiste sur le fait que les mesures fiscales, bien qu’importantes pour la régulation économique, ne doivent pas être utilisées comme des outils de pression politique contre la presse. « La viabilité de nos entreprises de presse et la liberté d’informer sont en jeu », a-t-il conclu.

36,5 kg de drogue saisis à Rufisque : Deux dealers arrêtés par la police

Le commissariat central de Rufisque a réalisé une importante saisie de 36,5 kg de chanvre indien à la cité Mbaye Jacques Diop, marquant ainsi un coup dur pour le milieu interlope. Cette opération a été menée avec succès par les hommes du commissaire Mohamed Guèye, chef du BRP, grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement par les éléments de la brigade de recherches dirigée par le commissaire principal Mamadou Lamarana Diallo.

La drogue, provenant de l’étranger, a été débarquée clandestinement tard dans la nuit du 1er juin à la plage de Bargny, avant d’être acheminée vers la cité Mbaye Jacques Diop de Rufisque. C’est là que les autorités ont mis la main sur deux individus impliqués dans ce trafic illicite. Il s’agit de S. C. Faye et de son ami O. Ba, tous deux arrêtés par la police.

Cette saisie représente une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité des efforts des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels opérant dans la région. Les autorités continuent de travailler sans relâche pour assurer la sécurité des citoyens et combattre les activités criminelles qui menacent la stabilité de la société.

Face à cette menace persistante, il est essentiel pour la population de rester vigilante et de collaborer avec les autorités en signalant toute activité suspecte. Ensemble, en partenariat avec les forces de l’ordre, nous pouvons contribuer à garantir un environnement plus sûr pour tous.

Accident sur l’autoroute : Le Ministère des Transports prône le retrait des permis des chauffeurs de « Ndiaga Ndiaye »

Face à l’indiscipline croissante sur les routes sénégalaises, le ministère des Transports terrestres envisage de durcir les sanctions. Suite à un grave accident survenu sur l’autoroute à hauteur de Diamniadio ce week-end, impliquant deux chauffeurs de cars « Ndiaga Ndiaye », des mesures exemplaires sont réclamées.

Les deux chauffeurs, qui faisaient une course avec des passagers et des bagages à bord, ont provoqué un accident qui a fait 11 blessés, dont 3 dans un état grave. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital. Les chauffeurs ont été arrêtés et placés en garde à vue suite à l’incident.

Pour prévenir de tels comportements irresponsables, le ministère des Transports terrestres propose des sanctions sévères. Il recommande notamment le retrait temporaire ou définitif des permis de conduire des deux chauffeurs impliqués. Ces mesures sont destinées à servir d’exemple et à dissuader d’autres chauffeurs de se livrer à des comportements dangereux sur les routes.

Le sort des deux chauffeurs sera déterminé par la commission de retrait, qui se prononcera sur les recommandations du ministère. Ce durcissement des mesures vise à améliorer la sécurité routière et à réduire le nombre d’accidents sur les routes sénégalaises.

Cette initiative du ministère des Transports terrestres souligne l’importance de la sécurité routière et la nécessité de mettre en place des sanctions dissuasives pour prévenir les accidents. En prenant des mesures strictes contre les chauffeurs imprudents, les autorités espèrent instaurer une discipline plus rigoureuse sur les routes et protéger les usagers.

Visite du Président : Cheikh Bamba Dièye inspecte l’Aéroport de Cap Skirring

Le 31 mai 2024, le Directeur Général de l’AIBD, Cheikh Bamba Dièye, a profité de la visite du Président à Cap Skirring pour inspecter l’aéroport local. Cette inspection a permis à M. Dièye de mesurer les enjeux et le potentiel du développement de cette infrastructure aéroportuaire.

Cheikh Bamba Dièye a souligné l’importance de moderniser et d’améliorer l’aéroport de Cap Skirring pour en faire une vitrine de l’AIBD SA. Il a déclaré que le développement de cette infrastructure est crucial pour stimuler le tourisme et les affaires dans la région, contribuant ainsi à la croissance économique du Sénégal.

L’inspection a permis de faire le point sur les besoins et les opportunités de l’aéroport de Cap Skirring. Cheikh Bamba Dièye a insisté sur la nécessité d’investir dans des infrastructures modernes et efficaces pour répondre aux attentes des usagers et des partenaires économiques.

Cheikh Bamba Dièye a réaffirmé son engagement à transformer l’aéroport de Cap Skirring en une installation de premier plan, intégrée dans le réseau aéroportuaire national géré par l’AIBD SA. Les plans de développement incluent l’amélioration des services, l’augmentation de la capacité d’accueil et la mise en place de technologies avancées pour assurer la sécurité et l’efficacité des opérations.

Cette visite et l’inspection de l’aéroport de Cap Skirring illustrent l’engagement de Cheikh Bamba Dièye et de l’AIBD SA à développer des infrastructures aéroportuaires modernes et performantes, contribuant ainsi à l’essor économique et touristique du Sénégal.

Expansion excessive du personnel et des privilèges à l’AIBD sous Macky Sall

Selon des informations révélées par Source A, l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a connu une expansion considérable et controversée du personnel et des privilèges depuis son inauguration en 2017.

En 2017, lors du lancement des activités de l’AIBD, l’aéroport comptait 86 agents. Sous la direction de Doudou Ka, ce chiffre a grimpé à 380. Cependant, l’augmentation la plus spectaculaire a eu lieu sous la direction d’Abdoulaye Dièye, avec un effectif atteignant désormais 1050 agents.

Le nombre de directeurs exécutifs a également augmenté de manière significative. Sous Doudou Ka, ils étaient vingt. Aujourd’hui, ils sont plus de trente avec Abdoulaye Dièye. Cette augmentation du personnel de direction s’accompagne de nombreux avantages.

Les directeurs exécutifs bénéficient de véhicules dont les prix varient entre 17 et 30 millions de francs CFA, avec 70% du coût couvert par l’AIBD. En termes d’allocation de carburant, chaque directeur exécutif reçoit plusieurs centaines de litres par mois, tandis que les chefs de service bénéficient de 150 litres mensuels.

Face à cette situation, Cheikh Bamba Dièye a pris des mesures pour réduire ces allocations de carburant, diminuant de 100 litres l’allocation mensuelle de chaque responsable. Cette décision vise à rationaliser les dépenses et à répondre aux critiques concernant la gestion des ressources à l’AIBD.

Tabaski 2024 : Le Ministre de l’Agriculture visite Médina Diatbe pour évaluer l’approvisionnement en moutons

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr. Mabouba Diagne, s’est rendu à Médina Diatbe, accompagné d’une délégation comprenant le secrétaire général du ministère, le directeur de l’élevage et Arona Gallo Ba, directeur de la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (SOGAS).

À moins de deux semaines de la célébration religieuse, les autorités ont constaté que le Sénégal a déjà comblé plus de 50% du déficit en moutons, une amélioration de 4,8% par rapport à la même période en 2023. Médina Diatbe, une zone stratégique pour le débarquement et le transit des moutons, a joué un rôle clé dans cette progression.

Les éleveurs rencontrés à Médina Diatbe ont rassuré la population sénégalaise sur l’avancée des préparatifs et ont affirmé que l’approvisionnement sera suffisant pour répondre à la demande. Ils ont toutefois exhorté les Sénégalais à acheter leurs moutons tôt pour éviter les derniers jours de rush.

Dès aujourd’hui, les moutons commenceront à quitter Médina Diatbe pour être acheminés vers la capitale et les autres régions du pays. Les autorités et les éleveurs appellent à une mobilisation précoce des acheteurs pour faciliter une distribution ordonnée et efficace, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour la célébration à venir.

Conseil Supérieur de la Magistrature : L’UMS Conditionne la présence du Chef de l’État et du Premier ministre

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a soumis une série de propositions au ministre de la Justice lors des Assises de la Justice, qui se tiennent depuis le 28 mai 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Parmi les sujets abordés figure la question de la présence du Chef de l’État et du Premier ministre au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Dans une note publique, l’UMS a exprimé son soutien à la présence continue de ces deux autorités au sein du CSM, mais avec des réserves. Cette position dépendra de la décision officielle du Président de la République concernant sa participation à ce conseil.

Les magistrats considèrent que la présence du Chef de l’État au CSM est bénéfique, car elle favorise un cadre permanent d’échanges entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire, crucial pour la transparence et l’assainissement des relations entre ces deux branches du gouvernement.

L’UMS propose de transformer le CSM en un organe délibérant plutôt que consultatif pour renforcer son rôle et son autonomie. Elle suggère également d’instaurer des dates fixes pour les réunions du CSM, avec une réunion avant le début des vacances judiciaires pour une gestion plus structurée.

Pour garantir l’indépendance des juges, l’UMS recommande que les juges d’instruction soient nommés par le CSM. D’autres propositions incluent :

Harmoniser l’âge de la retraite à 68 ans pour tous les magistrats.

Allouer 3% du budget national à la justice pour améliorer les ressources et les infrastructures du système judiciaire, conformément aux objectifs de l’UEMOA.

Doter le CSM de son propre siège, d’un budget de fonctionnement, et d’un secrétariat pour renforcer son indépendance.

Permettre aux autorités judiciaires et à l’OFNAC de saisir directement la Cour des comptes pour sanctionner les fautes de gestion.

Les Assises de la Justice, visant à apporter des réformes substantielles au système judiciaire sénégalais, se concluront ce mardi 4 juin. Les propositions de l’UMS seront examinées dans le cadre de ces discussions, qui marquent une étape importante vers l’amélioration de l’indépendance et de l’efficacité de la justice au Sénégal.

Touba : La dépouille d’un présumé homosexuel expulsée du périmètre de la ville

Une affaire délicate a récemment secoué Touba, la capitale du mouridisme. Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille d’un présumé homosexuel a été expulsée vendredi dernier du périmètre du titre foncier de la ville.

La vigilance des membres du dahira Moukhadimatoul Khidma, chargé de la gestion des lieux de culte et des cimetières, a été déterminante. Ces derniers ont empêché l’inhumation de ce tailleur de 38 ans au cimetière de Bakhiya. Informés du statut du défunt avant l’arrivée de la dépouille, les membres du dahira ont opposé un refus catégorique au cortège funèbre.

Face à cette situation, les proches du tailleur décédé ont finalement admis qu’il était homosexuel, selon un membre du dahira contacté par Seneweb. Cet aveu a confirmé les informations qui avaient précédé l’arrivée de la dépouille, justifiant ainsi l’expulsion du corps hors des limites de la ville.

Cette expulsion met en lumière les tensions et les défis liés aux questions de sexualité et de religion dans certaines communautés du Sénégal.

Office National des Pupilles de la Nation : Fatima Mbengue prend les rênes

Une nouvelle ère commence pour l’Office National des Pupilles de la Nation (ONPN) avec la nomination de Fatima Mbengue en tant que directrice générale. La passation de service avec le directeur sortant, Alpha Kounta, s’est déroulée ce lundi 3 juin 2024. Lors de cette cérémonie solennelle, Mme Mbengue a partagé sa vision avec ses nouveaux collaborateurs et réaffirmé son engagement envers les pupilles de la nation.

Dans son discours d’investiture, Fatima Mbengue a exprimé son engagement à concrétiser le volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal. « Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend à l’aune des différents cadres d’administration des missions de l’office. Je m’installe ce jour comme directrice de l’ONPN avec la détermination de participer à la concrétisation du volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal », a-t-elle déclaré.

Fatima Mbengue a également montré une profonde empathie et un engagement inébranlable envers les pupilles. « Vous pouvez compter sur la disponibilité de l’office à être à votre écoute et à votre chevet. Je prends l’engagement solennel de vous dire que vous avez en moi non pas votre directrice, mais votre maman », a-t-elle rassuré.

Portée à la tête de l’ONPN le 15 mai 2024, Mme Mbengue, titulaire d’un Master 2 en marketing social, a salué les réalisations de son prédécesseur, Dr Alpha Kounta. Elle a exprimé son intention de s’appuyer sur son expertise pour poursuivre les objectifs de l’institution tout en apportant de nouvelles perspectives.

Cette transition marque le début d’une phase de renouveau pour l’ONPN, avec une directrice déterminée à renforcer le soutien et l’accompagnement des pupilles de la nation, en s’appuyant sur une administration solide et une vision claire de l’avenir.

Malika : Arrestation du fils d’un Jaraf avec de la cocaïne

La lutte contre le trafic de drogue se poursuit à Malika. Dans la nuit du 1er au 2 juin 2024, les éléments du commissariat de Malika ont mené une vaste opération de sécurisation dans leur secteur, aboutissant à l’arrestation d’A. Diop, fils d’un Jaraf de Ouakam, en possession de crack (cristaux de cocaïne).

Informée de la présence d’un suspect venant d’Ouakam pour écouler de la drogue dure à Malika, la police locale a mis en place une surveillance discrète. Les agents, dirigés par le commissaire Adja Coumba Ndiaye, ont intercepté une moto transportant deux individus à Malika-Plage. Lors de la fouille, le conducteur a réussi à s’enfuir, laissant derrière lui A. Diop, qui a été trouvé en possession de crack.

Lors de son interrogatoire, A. Diop a reconnu être le propriétaire de la drogue. Il a également révélé l’identité de son fournisseur. Le suspect a été placé en garde à vue tandis que la drogue a été envoyée à la Direction de la police technique et scientifique (DPTS) pour analyse. Le conducteur en fuite, un conducteur de thiak-thiak, a été déclaré non impliqué dans le trafic par A. Diop.

En parallèle, la police de Malika a également arrêté un autre individu, B. Mendy, un maçon, en possession de 33 cornets de chanvre indien. Ces arrestations illustrent l’engagement des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région.

Ces efforts constants visent à assainir le secteur et à dissuader les activités criminelles, contribuant ainsi à la sécurité et à la tranquillité des habitants de Malika et de ses environs.

LE PDS UN PATRIMOINE A SAUVEGARDER

chers freres et soeurs du parti democratique senegalais a quelques semaines de l’anniversaire des 50 ans du premier parti politique legalement constituè en afrique et le premier a acceder democartiquement au pouvoir par le sufrage direct l’heure est a l’introspection .

Au regard de son parcour et celui de son leader charismatique nous avons beaucoup de fierte de militer dans ce grand parti une veritable pepiniere de leadersCest avec stupefication que jai appris la demission de notre soeur WORE SARR une icone du pds celle dont le nom l’image et le parcour se confondent au logo du parti.

Elle a connu la traversee du desert d’avant pouvoir accompagné le president wade et soutenu son frere karim wade durant les moments difficile dapres pouvoir marches meetings va et viens au tribunal de la crei restee droite dans ses bottes pour defendre le parti son SGN et son eternel candidat aux abonnes absentLe seul responsable de nos frustrations a pour nom KARIM MEISSA WADE incapable de repondre a lappel de la patrie se jouant des militants sur des pretextes fallacieux il devrait aujourd’hui nous respecter revenir au bercail rassembler tout le monde presenter ses excuses et redonner un nouveau souffle a la machine mais que neni

Apres nous avoir tenu en haleine pendant douze ans ayant lui meme annoncé dans son adresse de nouvel an la fin de son exil il reste toujours invisible preferant se manifester par une epee coupe tete tenue par un valet lui obeissant au doigt et a loeil avec comme agenda decapiter notre patrimoine commun.

Je plains les victimes et ceux qui assistent indifferent a ce carnage tout en se defaussant sur les seconds couteaux pour preserver le commenditaire sachez le vous etes les complices tacite d’une haute trahisonPour ses 98 bougies cest ce que vous lui avez trouvé d’aussi nauseabond cadeau lui faire porter a son insu la signature de la deloyauté et de la trahison WORE SARR est la face visible de lisberg

Annuler une assemblee generale delection de responsable du mouvement des femmes sur des pretextes fallacieux face a un electorat qui lui etait largement favorable pour revenir mettre une autre a sa place en violation flagrante des textes du parti est la pillule de trop que nous n’avelerons jamais.

KARIM MEISSA WADE ce parti est un heritage commun que votre illustre pere a battit avec de grands patriotes comme MARCEL BASSENE, FARA NDIAYE. BOUBACAR SALL le doyen MEISSA SALL et tant dautres des generations y sont passees et denormes sacrifices consenties tu nas pas le droit de detruire ce leg tu nas pas la legitimite de renvoyer le plus petit des militants puisque les textes ne le permettent pointA mes soeurs liberales restez debout pour dire non a cette enieme forfaiture

BEUT BOU ROUSSOUL TODJE

Amadou Bamba Seydi
Militant PDS USA

Kaolack / Autosuffisance alimentaire : Cheikh Tall du FNOPST appelle au remboursement de la dette et donne ses orientations

Cheikh Tall, président de la Fédération nationale des opérateurs privés stockeurs-transporteurs (FNOPST) de la zone centre, a récemment partagé ses perspectives sur l’autosuffisance alimentaire au Sénégal. Il a également plaidé pour le remboursement du reliquat de la dette 2023-2024, estimée à 100 milliards de FCFA, que l’État doit aux opérateurs.

La préparation pour une distribution efficace des semences et engrais a déjà commencé dans la zone centre, englobant les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, ainsi que dans d’autres régions du pays. Cela démontre, selon Cheikh Tall, l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye et du ministre de l’Agriculture pour garantir le succès de la campagne agricole 2024.

Cheikh Tall a souligné l’importance d’allouer au moins 10% du budget national à l’agriculture pour atteindre la souveraineté alimentaire. Il a rappelé qu’un conseil ministériel a été tenu récemment, aboutissant à des décisions cruciales, dont l’apurement des dettes des années 2021, 2022 et 2023, totalisant 20 milliards de FCFA, pour stimuler le développement du secteur agricole.

Le ministre de l’Agriculture a également entamé des discussions avec de grandes institutions financières pour encourager un soutien accru aux agriculteurs. Selon Cheikh Tall, l’agriculture est le moteur de l’économie sénégalaise. « On ne peut pas se développer sans atteindre l’autosuffisance alimentaire », a-t-il affirmé, en soulignant que les autorités ont rapidement compris cette nécessité.

Le budget de l’agriculture a été augmenté de 40 milliards de FCFA, passant à 140 milliards. Cette augmentation a permis de réduire le prix des intrants et d’accroître les quantités de certaines cultures comme l’arachide et les céréales. Cheikh Tall a insisté sur l’importance d’une chaîne complète pour assurer une bonne campagne agricole, appelant à un soutien accru de l’État aux institutions du secteur.

Il a spécifiquement mentionné les instituts de recherche comme l’ISRA et la Disem, qui nécessitent davantage de ressources pour mener à bien leurs recherches et fournir des semences de meilleure qualité. En outre, il a souligné la nécessité de maîtriser l’eau pour permettre aux agriculteurs de mener à bien les campagnes saisonnières et les contre-saisons, notant que le Sénégal dépend trop des pluies malgré la présence de lacs et de fleuves.

Cheikh Tall a conclu en appelant à la combinaison de plusieurs facteurs, notamment une maîtrise efficiente de l’eau, des semences de qualité, un phosphatage des sols adéquat, une volonté politique forte et un foncier bien géré, pour réussir le défi de l’autosuffisance alimentaire. Enfin, il a plaidé pour le remboursement rapide de la dette de 2023-2024 que l’État doit aux opérateurs afin de soutenir l’ensemble de la chaîne agricole et assurer le bon déroulement des activités pendant la saison des pluies 2024.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux

Ce samedi 1er juin dernier, dans plusieurs localités du pays, s’est tenue la journée de la citoyenneté dans le domaine de l’assainissement intitulée « Setal Suñu Réew ». Une initiative lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, malgré cet appel à l’action, l’engagement citoyen espéré n’a pas été pleinement atteint. Massamba Thiam – non d’emprunt -, marchand ambulant à  Keur Massar, a exprimé ouvertement son désaccord avec cette initiative. Pour lui, les préoccupations quotidiennes, comme la cherté de la vie, prennent le dessus sur le balayage des rues. Il a également critiqué les actions gouvernementales, notamment le déguerpissement des marchands ambulants, qu’il perçoit comme une menace pour leur subsistance et un manquement aux promesses électorales. « Je ne suis pas muni d’un balai et je demande aux Sénégalais d’en faire autant. Je veux que les autorités sachent que le fait de déguerpir les marchands ambulants a été une mauvaise idée. Elles risquent de transformer d’honnêtes gens en délinquants ou agresseurs. Que l’État nous laisse travailler. Nous sommes pauvres et nous avons mieux à faire que de balayer la rue. Même à Paris, sous la Tour Eiffel, il y a des marchands ambulants », peste-t-il,

En revanche, Fatou Sène, une étudiante de l’UCAD, a soutenu fermement l’initiative, soulignant son importance pour maintenir un environnement propre, surtout avant la saison des pluies. Elle a appelé à la pérennisation de cette action citoyenne, insistant sur son impact positif à long terme.

Toutefois, le constat général qui a été effectué est que la mobilisation citoyenne n’a pas été à la hauteur des attentes. Beaucoup de  rues sont restées jonchées de déchets même après cette journée symbolique. À Colobane, par exemple, il n’y avait pas d’ailleurs de nombreux civils qui ont répondu présents à l’appel du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans cette localité, ce sont plutôt les gendarmes qui ont massivement participé au « set setal ». Ceci est peut-être dû à une priorité différente accordée par les Sénégalais aux enjeux socio-économiques immédiats, tels que l’inflation quasi généralisée des prix des produits de première nécessité, surtout à l’approche de la Tabaski.

La Dakaroise

DÉTOURNEMENTS DE FONDS AU CRÉDIT MUTUEL DU SÉNÉGAL : Trois cadres de la banque en garde à vue

Hier, dimanche, trois cadres du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) ont été appréhendés et placés en garde à vue au commissariat de police de Guédiawaye. Il s’agit de S. C, ancien directeur régional de Saint-Louis, A. G, et C. A. S, ex-Directeur du Réseau CMS, d’après des informations du Dakarois Quotidien. Ces banquiers vont passer très bientôt présentés au procureur.

Cette enquête concerne des transactions suspectes impliquant des hauts cadres du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et le CMS. Des fausses lettres de garantie auraient été émises par le FONGIP à l’intention de groupements et d’industriels, avec la complicité de certains agents du CMS, principalement dans certaines régions du pays. Le montant du préjudice est estimé à environ trois cent cinquante millions (350) millions de francs CFA.

Les organisations syndicales regroupant les deux syndicats du Crédit Mutuel du Sénégal ont lancé l’alerte à plusieurs reprises, mais leurs préoccupations sont restées sans réponse. Face à cette situation, ces syndicalistes ont décidé de solliciter l’arbitrage de leur nouveau ministre de tutelle.

Dans une lettre adressée au ministre de tutelle, les syndicats ont réitéré leurs dénonciations antérieures, soulignant notamment l’organisation d’une mission de vérification de la commission bancaire de l’UEMOA en juillet 2021 en réponse à leurs préoccupations.

Les syndicalistes ont également pointé du doigt la gestion du directeur général du CMS, Amadou Jean-Jacques Diop. Ils l’accusent d’avoir conduit l’entreprise à des difficultés financières tout en bénéficiant du soutien de personnes influentes. Ces soutiens seraient responsables du non-respect des recommandations émises par les vérificateurs.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°191 – du 03/06/2024

🔴 PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux
🔴 SAISIE DE 30 KG DE COCAÏNE : LES DOUANES INTRAITABLES AVEC LES NARCOTRAFIQUANTS
🔴 RENCONTRES SECRÈTES À THIÈS : AMADOU BA AGIT EN MARGOUILLAT

🔴 Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois
🔴 Coupe du Roi d’Arabie saoudite : Koulibaly remporte le trophée devant Sadio Mané

Doudou Wade : « Il est temps de décharger Abdoulaye Wade »

Dans une sortie médiatique qui risque de marquer un tournant décisif dans l’histoire du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire du parti, a ouvertement remis en question la capacité d’Abdoulaye Wade à diriger le parti. Cette déclaration fracassante est intervenue lors de son apparition à l’émission « Grand Jury » sur la Rfm.

Le principal point soulevé par Doudou Wade concerne l’âge avancé de Abdoulaye Wade, qui approche désormais les 98 ans. Il a exprimé des inquiétudes quant à la capacité de l’ancien président à assumer pleinement ses responsabilités au sein du PDS, citant notamment des questions sur l’authenticité des documents reçus par le parti au cours des deux dernières années.

Cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade survient dans un contexte où le PDS connaît des bouleversements internes, notamment avec la « démission » de Woré Sarr de la tête de la Fédération nationale des femmes. Doudou Wade a révélé que cette décision n’était pas volontaire de la part de Woré Sarr, mais qu’elle avait été contrainte à quitter son poste.

Malgré les spéculations, Doudou Wade a tenu à préciser qu’il ne visait pas directement Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, dans ses propos. Il a cependant affirmé que les changements récents au sein du PDS ne pouvaient pas être attribués à Abdoulaye Wade du point de vue scientifique, juridique ou politique.

Cette sortie médiatique de Doudou Wade révèle les tensions croissantes au sein du PDS et soulève des questions sur l’avenir du parti. Alors que le parti cherche à se redéfinir dans le paysage politique sénégalais, cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade pourrait avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du PDS.

Rencontres discrètes : Amadou Bâ accueille des responsables politiques de Thiès

Depuis son retour au Sénégal, Amadou Bâ, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2024, poursuit son travail de manière discrète mais stratégique. Des sources fiables de Dakaractu Thiès révèlent qu’il a récemment accueilli en audience plusieurs personnalités politiques influentes de la région de Thiès, une démarche qui pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays.

Amadou Bâ, connu pour son engagement politique et sa capacité à mobiliser les masses, a choisi une approche différente depuis son retour. Plutôt que de s’engager dans des apparitions publiques bruyantes ou des discours médiatisés, il a opté pour des rencontres plus intimes et stratégiques avec des acteurs clés de la politique locale. Cette méthode, bien que discrète, semble être une étape cruciale dans sa stratégie de reconstruction et de renforcement de ses alliances politiques.

Lorsqu’ils ont été contactés par le bureau de Dakaractu Thiès, certains de ces responsables ont confirmé la tenue de ces audiences. Cependant, ils ont choisi de rester réservés quant aux détails des discussions. « Oui, je confirme », a indiqué un influent homme politique ayant participé à la rencontre. « Notre tête-à-tête avec Amadou Bâ s’est déroulé dans un cadre privé », a-t-il ajouté, refusant d’en dire plus.

Depuis l’ascension du nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le paysage politique de Thiès, autrefois animé et agité, est devenu étonnamment calme. Les différents QG politiques de la ville et du département semblent être en mode veille. De nombreux leaders politiques ont choisi de se retirer temporairement, préférant éviter les sollicitations incessantes de leurs militants de base et les feux de la rampe médiatique.

Cette accalmie pourrait être interprétée comme une phase de réorganisation et de recalibrage pour de nombreux acteurs politiques, y compris Amadou Bâ. En se concentrant sur des rencontres privées et des discussions stratégiques, il pourrait chercher à renforcer ses bases, à redéfinir ses alliances et à élaborer de nouvelles stratégies pour les futures échéances électorales.

Les actions d’Amadou Bâ, bien que menées dans l’ombre, laissent entrevoir des préparatifs en coulisse pour de futurs mouvements politiques. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient signaler une tentative de consolidation des forces et de préparation pour un retour en force sur la scène politique nationale. La nature privée de ces audiences suggère des discussions profondes et stratégiques, visant à aligner les intérêts et à définir des plans d’action communs.

Thiès, une région clé dans la dynamique politique sénégalaise, a toujours joué un rôle crucial dans les élections nationales. Les leaders politiques locaux, ayant une influence significative sur les électeurs, sont des partenaires essentiels pour toute stratégie politique sérieuse. Amadou Bâ, en reconnaissant cette réalité, semble vouloir s’assurer le soutien de ces acteurs locaux pour renforcer sa position et ses chances dans les futures batailles politiques.

La démarche discrète mais calculée d’Amadou Bâ montre qu’il reste un acteur important sur la scène politique sénégalaise, malgré son échec à la présidentielle de 2024. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient bien être le prélude à des mouvements stratégiques plus larges, visant à redéfinir le paysage politique et à préparer une éventuelle résurgence. Dans ce contexte de calme apparent, les manœuvres en coulisse d’Amadou Bâ pourraient jouer un rôle déterminant dans les mois et années à venir.

Hajj 2024 : 3.500 Pèlerins déjà transportés par neuf vols

Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, a annoncé que neuf des onze vols programmés pour le Hajj 2024 ont déjà transporté 3.500 pèlerins vers La Mecque. Lors de sa visite nocturne à l’Aéroport international Blaise Diagne samedi, il a précisé que ces vols sont partis ponctuellement, facilitant ainsi le voyage des fidèles.

En parallèle, El Malick Ndiaye a également promis des vols intérieurs à bas coûts, visant à améliorer la connectivité domestique et à rendre le transport aérien plus accessible pour les Sénégalais. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures de transport et de promouvoir la mobilité au sein du pays.

Ces annonces témoignent de l’engagement du ministre et de son équipe à assurer un transport aérien efficace et à répondre aux besoins des citoyens, que ce soit pour les voyages religieux ou les déplacements domestiques. Le succès des vols pour le Hajj et la promesse de vols intérieurs abordables montrent une détermination à améliorer les services de transport aérien dans le pays.

Saisie de 30 kg de Cocaïne à Keur-Ayip par les Douanes Sénégalaises

Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, dans la Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, ont réalisé une importante saisie de drogue ce samedi 1er juin 2024. Lors de cette opération, 30 kilogrammes de cocaïne ont été découverts à bord d’un véhicule de type Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était habilement dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule.

Le véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis à un contrôle au scanner portatif. Cet outil, acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), a permis de détecter la drogue malgré le stratagème ingénieux employé par les trafiquants pour éviter la détection. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à deux milliards quatre cents millions (2.400.000.000) de francs CFA.

Les convoyeurs, à savoir le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire suit son cours. Par ailleurs, dans la même opération, les agents ont saisi trois fusils de fabrication artisanale à Boumbény, près de la frontière avec la Gambie.

Cette saisie n’est pas un incident isolé. Récemment, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait déjà saisi 13 kg de cocaïne. En matière de lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été saisis par cette même brigade.

L’Administration des Douanes du Sénégal réaffirme son engagement dans la lutte contre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle appelle également les populations à collaborer avec les unités douanières dans leurs opérations de ciblage et d’investigation, menées depuis le début de l’année 2024, pour contrer les réseaux criminels opérant sur les grands corridors.

Le Président Macky Sall : un bilan exemplaire face aux critiques injustes ! (Par Ibrahima Baba Sall)

Depuis l’élection présidentielle du 24 mars 2024, les tenants actuels du pouvoir, élus avec 54,7 % des voix dès le premier tour, n’ont de cesse de critiquer l’ancien Président Macky Sall et son régime. Tout ceci cache mal leur incapacité à traduire en actes concrets leurs promesses électorales.
En effet, devant la réalité politique, ils ont du mal à s’adapter à l’exercice du pouvoir.
Ainsi, pour trouver des justifications à leurs difficultés à faire tourner la machine, ils s’en prennent honteusement et maladroitement au président Macky Sall et à son régime.
Pourtant, il est crucial de rappeler que le bilan de Macky Sall après douze années de gouvernance est exceptionnel et mérite des applaudissements nourris et des félicitations à la place de ces critiques insensées.

Un Bilan Infrastructurel Sans Précédent
Sous la présidence de Macky Sall, le Sénégal a connu une transformation infrastructurelle inédite. En seulement douze ans, le pays a vu la réalisation de projets d’infrastructures de dernière génération dans de nombreux domaines :
•    Santé : Construction et rénovation d’hôpitaux modernes, dotés d’équipements de pointe, permettant un accès plus large et de meilleure qualité aux soins de santé.
•    Éducation : Édification de nouvelles écoles, lycées et universités, accompagnées de programmes éducatifs innovants, renforçant l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants sénégalais.
•    Sport : Mise en place d’infrastructures sportives de haut niveau, dont le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Complexe Arena, l’arène nationale pour la lutte, la réhabilitation des stades régionaux, permettant de promouvoir le sport à tous les niveaux et de mieux préparer les équipes sénégalaises aux compétitions internationales. C’est ce qui nous a valu notre premier trophée en coupe d’Afrique des nations remporté avec brio par notre équipe nationale de football lors de la CAN de 2021 jouée au Cameroun.
•    Transports : Développement de réseaux routiers et de transport en commun, incluant des autoroutes, ponts et autoponts, le TER et le BRT, facilitant ainsi la mobilité et stimulant l’économie.
•    Culture et Environnement :Promotion des initiatives culturelles et environnementales pour préserver le patrimoine sénégalais et lutter contre les effets du changement climatique.

Une Politique Sociale Équitable
Le Président Macky Sall a également œuvré avec détermination pour l’équité sociale et territoriale. Sa politique a permis de réduire les inégalités entre les différentes couches sociales et de favoriser un développement équilibré entre les régions. Des programmes d’aide sociale et de soutien aux familles vulnérables tels que les Bourse familiales ou la carte d’égalité des chances ont été mis en place, contribuant à améliorer les conditions de vie de nombreux Sénégalaises et Sénégalais. 

Les Promesses Non Réalisées des Nouveaux Dirigeants
Les nouvelles autorités, qui ont pris le relais avec des promesses mirobolantes, doivent maintenant prouver leur capacité à tenir leurs engagements. Parmi ces promesses, on trouve:
•    Réduction du coût de la vie : Une attente cruciale pour les Sénégalais qui subissent les effets de l’inflation.
•    Appel à candidature aux postes de directeurs généraux : Une mesure censée promouvoir la transparence et la méritocratie dans l’administration publique.
•    Suppression des fonds politiques de la Présidence de la République :Une promesse visant à réduire les dépenses inutiles et à favoriser une gestion plus transparente des ressources publiques.
Il est temps pour eux de s’attaquer aux véritables problèmes du pays et de prouver qu’ils sont à la hauteur des attentes des électeurs.

Une Fierté Nationale et Internationale
Le Président Macky Sall reste une fierté pour le Sénégal, l’Afrique et le monde entier. Son leadership et ses réalisations ont placé le Sénégal sur la voie du développement durable et de la modernisation. Plutôt que de critiquer son héritage, les nouvelles autorités devraient s’inspirer de ses succès pour poursuivre le progrès et le bien-être du peuple sénégalais.
En conclusion, défendre le bilan de Macky Sall, c’est reconnaître les avancées significatives qu’il a apportées au Sénégal. Les critiques injustes des nouveaux dirigeants ne doivent pas ternir l’héritage d’un président qui a travaillé avec acharnement pour son pays, et par ricochet l’image du Sénégal sur la scène internationale. Les défis sont nombreux, et il appartient aux nouvelles autorités de prouver leur capacité à les relever, tout en respectant et en bâtissant sur les bases solides établies par   Président Macky Sall.
Monsieur le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Monsieur le Premier ministre Ousmane Sonko, mettez en œuvre votre « projet », si tant est qu’il existe réellement !

Ibrahima Baba SALL
Premier Vice-président de l’Assemblée nationale
Député Maire de Bakel.

Algérie : Des Sénégalais attaqués au cocktail molotov et au couteau

Ce dimanche 2 juin, Boubacar Seye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, a annoncé une attaque violente contre des ressortissants sénégalais en Algérie. Selon son communiqué, les victimes, tous candidats à l’émigration clandestine, ont été agressées par des hommes armés de cocktails Molotov et de couteaux.

Parmi les victimes figure Mohammed, un jeune originaire de Vélingara, qui a été gravement brûlé. « Son pronostic vital serait engagé », selon les déclarations de M. Thiam, étudiant sénégalais et porte-parole du collectif des migrants sénégalais en détresse dans le désert depuis plusieurs mois.

L’attaque met en lumière les dangers auxquels sont exposés les migrants clandestins en Algérie, aggravant une situation déjà précaire pour ces individus souvent en quête de meilleures opportunités. Horizon Sans Frontières appelle à une attention urgente sur ces incidents pour protéger les migrants et garantir leur sécurité.

Ousmane Sonko et la presse, une relation d’amour-haine !

Il n’y a aucun doute : entre la presse et le Premier ministre Ousmane Sonko, c’est du « je t’aime, moi non plus ». La polémique autour de la dette fiscale de certains groupes de presse, en dépit de la mesure ou promesse faite par le président sortant Macky Sall de l’effacer, et la convocation de deux journalistes pour des informations relayées dans l’affaire relative à l’affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi, en ont rajouté une couche. Et le Rubicon semble franchi quand Ousmane Sonko, dans une déclaration, en perspective de la journée du nettoiement de ce 1er juin, a encore lancé des piques à l’endroit des professionnels des médias. Il estime ainsi qu’il n’a « pas à rendre compte ni aux journalistes, ni aux politiques », mais seulement au peuple, oubliant sûrement que les acteurs de la presse et les membres de la classe politique font partie intégrante du peuple. 

Conséquence, cette nouvelle pique est prise par beaucoup de professionnels de l’information comme l’ouverture (ou la reprise ?) des hostilités entre le patron de Pastef et la presse nationale. Paradoxe. 

Car Ousmane Sonko, tout comme l’essentiel des hommes politiques sénégalais, s’est dès le début, entouré de journalistes qui s’occupent de sa communication. Les nouvelles nominations en disent long ! Il a donc très tôt compris que pour réussir dans sa carrière politique, la presse constitue le principal levier sur lequel il devait s’appuyer. D’ailleurs, combien de fois a-t-on entendu des citoyens dire que le leader de Pastef a été créé de toute pièce par la presse, ou encore qu’il est le ‘’chouchou‘’ des journalistes qualifiés quelquefois de ‘’disciples’’ de Sonko ?

Ce n’est pas un hasard si Ousmane Sonko est devenu l’homme politique sénégalais le plus médiatisé. Et cette « proximité » avec l’ex-pensionnaire du Cap Manuel a poussé des responsables du défunt régime à accuser, à tort ou à raison, la presse de « rouler » pour l’ancien inspecteur des impôts et domaines. Celui-ci, visiblement allergique aux informations en sa défaveur, n’a jamais raté l’occasion pour critiquer sévèrement « une certaine presse » qu’il taxe de « corrompue ».

Aussi, rappelons-le, dans ses nombreuses sorties, l’opposant d’alors a de très rares fois daigné accorder une seule seconde aux nombreux journalistes qui s’attendaient, à chaque fois, des questions-réponses. Face aux critiques, il aimait rappeler que son message passe avec « la magie » des réseaux sociaux, faisant croire à beaucoup de ses sympathisants qu’ils peuvent se passer des médias classiques.

Au-delà des paroles, pas mal d’actes pris par Ousmane Sonko lui-même ont conforté cette sorte de relation d’amour-haine entre l’actuel chef du gouvernement et les médias sénégalais. 

En juin 2022, le leader du Pastef s’est fendu d’une série de tweets pour sévèrement critiquer le traitement médiatique de certains dossiers par la presse nationale. Ousmane Sonko dénonçait ainsi le fait qu’elle ne s’intéressait pas assez, à ses yeux, à des sujets d’intérêt public. Il va même jusqu’à reprocher à certains organes de presse de se comporter comme la sinistre Radio des Mille Collines. « Est-ce trop que de demander à la presse sénégalaise de relever le niveau du débat au lieu de diffuser haine et attaque contre la vie privée, etc ? ».

Une question qui n’a pas d’ailleurs laissé de marbre le directeur général du groupe Emedia Invest. En guise de réponse, Mamoudou Ibra Kane l’a invité à se joindre à lui dans sa traditionnelle messe dominicale, le Jury du dimanche. Pas de réponse !

Quatre années plus tôt, soit en juin 2018, il a encore tiré à boulets rouges sur la « presse [qui] s’est employée à un traitement minimal, sinon nul », de l’accord gazier entre le Sénégal et la Mauritanie, qu’il considérait comme un important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs.

Pour beaucoup de ses ouailles, si, aujourd’hui, Ousmane Sonko a obtenu cette aura politique, c’est grâce aux réseaux sociaux. De l’autre côté, pas mal de journalistes regrettent le fait qu’à chaque fois, ce sont eux-mêmes, qui traitent et diffusent les sorties de l’ancien député. Même si, ce dernier répète, à chaque fois, n’avoir « aucun problème avec la presse ».

La presse, va-t-elle vivre ce qu’elle a vécu sous Macky Sall ? En tout cas, même si le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a rendu un hommage appuyé aux professionnels des médias à l’occasion de la journée du 3 mai dernier, la dernière sortie de Dame Mbodj, proche du tandem Diomaye-Sonko, laisse présager des relations tendues. L’enseignant-syndicaliste et directeur général de la société Sogip Sa a, sur un ton menaçant, souligné que le régime allait « fermer les groupes de presse qui donneront des informations qu’ils ne devront pas donner ». Un discours va-t-en guerre qui risque d’empirer les rapports entre l’Exécutif et le quatrième pouvoir.

Quoi qu’il en soit, feu, le Cardinal Hyacinthe Thiandoum affirmait que « la liberté d’informer juste et vrai, accordée au journaliste dans l’exercice de son métier, constitue le rempart ultime de la citadelle de toutes les libertés. Si on y porte atteinte, on s’achemine tout droit vers la dictature et le terrorisme ».

Les médias dont le rôle premier est d’éduquer les populations, de véhiculer des informations et de former une opinion, sont et demeurent indispensables dans une démocratie comme la nôtre. La presse contribue à forger des centres d’intérêt communs, construire des réflexes identitaires, voire des sentiments de solidarité, ne serait-ce qu’en couvrant pour l’ensemble des citoyens d’un pays la même actualité politique.

Opposants, ils sont pratiquement tous bons, mais chaque régime avec ses propres appréhensions à l’égard de ce secteur si important. Pire, au-delà de l’inexistence d’un cadre juridique viable pour encadrer la profession, le journaliste a toujours été la cible de ceux-là qui, pourtant, sont censés le protéger dans des circonstances pareilles. C’est devenu une tradition au Sénégal : la presse est indésirable, lors des manifestations populaires. Pourtant, c’est elle qui « porte » dignement les revendications des autres. C’est la voix des sans voix. Elle est sollicitée, partout, à n’importe quelle heure. Elle « fabrique » même de futurs présidents de la République. Comme elle sait en « détruire », me répondrait-on. C’est selon le bord politique.

Mais chez nous, c’est cette même presse qui est fortement critiquée, vilipendée, matée, traquée, bâillonnée, accusée, et souvent gratuitement. Elle a donc bon dos. 

Convocation des Journalistes : Le Président du Cored sermonne ses confrères

Le président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), Mamadou Thior, a salué la libération des journalistes Pape Moussa Touré, directeur de publication du journal «La Tribune», et Mohamed Guèye, directeur de publication du «Quotidien». Les deux journalistes avaient été convoqués suite à leurs articles concernant l’affectation du général Souleymane Kandé à New Delhi. Thior a rappelé qu' »pour moins que ça sous le régime de Macky Sall, les journalistes étaient envoyés en prison ».

Invité de l’émission « Jury du dimanche » ce 2 juin, Mamadou Thior a souligné l’importance des précautions nécessaires dans le traitement de l’information militaire. Il a critiqué les journalistes interpellés pour ne pas avoir pris les mesures adéquates : « Il y a des précautions à prendre que ces gens n’ont pas prises. À ce niveau de responsabilité, il faut en parler avec l’expertise nécessaire. Nous ne sommes pas des experts, mais nous pouvons consulter des spécialistes. Les questions militaires, bien que non taboues, sont sensibles et il faut savoir la ligne rouge à ne pas franchir. »

Mamadou Thior a également appelé les autorités à traduire les journalistes devant le Cored plutôt que de recourir à la voie judiciaire : « Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste préférerait aller en prison plutôt que d’être pointé du doigt par le Tribunal des pairs du Cored. »

Tout en affirmant que les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, Thior a exprimé son inquiétude quant à l’impact de l’emprisonnement des journalistes sur l’image du Sénégal : « L’emprisonnement d’un journaliste ternit l’image du Sénégal. »

Cette intervention de Mamadou Thior met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes sénégalais et l’importance d’une gestion prudente et éthique des informations sensibles, tout en prônant un recours systématique au Cored pour juger les écarts professionnels dans le secteur des médias.

Mamadou Thior Recadre Ousmane Sonko : « Je n’ai pas de comptes à rendre aux journalistes »

La déclaration d’Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, affirmant qu’il n’a « pas de comptes à rendre aux journalistes », a suscité une vive réaction de la part de Mamadou Thior, président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored). Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio et ITv, ce 2 juin 2024, Thior a qualifié cette sortie de « déclaration malheureuse ».

Mamadou Thior a rappelé au Premier ministre que la presse joue un rôle essentiel en démocratie. Il a souligné que depuis sa nomination, Sonko apparaît régulièrement au « Journal télévisé » de la RTS, démontrant ainsi l’importance des médias traditionnels par rapport aux réseaux sociaux. « On ne peut pas mettre la presse sur le même pied que les réseaux sociaux. On se rend compte de ça quand on est aux affaires, » a-t-il affirmé.

Selon Thior, les médias ne sont pas là pour entraver le travail du Premier ministre et de son gouvernement. Au contraire, ils agissent comme des « chiens de garde » pour surveiller les actions du régime. Il a insisté sur l’importance d’une presse libre et critique, qui contribue à la transparence et à la responsabilisation des dirigeants.

Thior a également appelé à la patience et à la bienveillance envers le nouveau régime, en place depuis seulement deux mois. Il a estimé qu’il est encore trop tôt pour porter des critiques sévères, car le gouvernement n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves. « Ils viennent de s’installer. Lui-même le Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale et ils n’ont pas encore fini de mettre en place leurs équipes, » a-t-il rappelé.

En conclusion, Mamadou Thior a exhorté à la prudence et à la patience avant de critiquer le nouveau gouvernement. « Ils sont là pour cinq ans et on aura le temps de les critiquer. Ils ne sont pas des saints ; ils vont commettre des erreurs. Mais se précipiter pour les vilipender, c’est danser plus vite que la musique, » a-t-il conclu.

Cette mise au point met en lumière l’importance d’une presse libre et critique dans le bon fonctionnement d’une démocratie et appelle à un équilibre entre vigilance et patience dans l’évaluation du nouveau gouvernement.

Grogne des Pèlerins à l’AIBD : Cheikh Bamba Dièye s’engage à trouver une solution rapide

Cheikh Bamba Dièye, Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a pris la responsabilité de convoyer les pèlerins aux lieux saints de l’Islam suite aux perturbations survenues à l’aéroport.

Après plusieurs heures d’attente à l’aéroport, les responsables de la compagnie Air Sénégal peinent à communiquer sur la situation, laissant les pèlerins sénégalais livrés à eux-mêmes. Des témoins ont dénoncé l’arrogance du Directeur Général de la compagnie, présent sur les lieux mais sans fournir aucune information. Face à cette crise, Cheikh Bamba Dièye a reconnu les torts causés par Air Sénégal et a assumé la responsabilité de la situation.

« Nous reconnaissons le tort qu’Air Sénégal vous a causé. La responsabilité nous incombe et nous l’assumons. Je suis en train de faire des tractations pour vous trouver un avion qui va convoyer tous les pèlerins. On ne va pas vous mentir. Je suis venu personnellement et, inchallah, nous allons trouver une solution le plus rapidement possible », a promis Cheikh Bamba Dièye.

En se rendant sur place, Cheikh Bamba Dièye a montré sa détermination à résoudre rapidement ce problème, apaisant quelque peu les frustrations des pèlerins. Son engagement personnel à trouver une solution rapide souligne l’importance de cette situation et la volonté des autorités de veiller au bien-être des voyageurs en difficulté.

Première Journée de Set-setal : Le Président Faye encourage la continuité de l’engagement citoyen

Comme annoncé lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce samedi 1er juin 2024, à la journée nationale d’investissement humain dédiée à l’assainissement. Cette initiative vise à renforcer la participation des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’État dans les opérations préparatoires à l’hivernage.

Le Président Faye a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la lutte contre l’insalubrité. « Mes cher(e)s compatriotes, c’est avec une grande fierté que je m’adresse à vous au terme de cette première journée consacrée à l’initiative ‘Setal Sunu Réew’. Je tiens à remercier les populations pour leur participation active et enthousiaste. Votre mobilisation massive et votre engagement exemplaire ont fait de cette journée un succès retentissant », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a ajouté : « Votre dévouement à cette cause commune a démontré, une fois de plus, notre capacité à nous unir pour le bien de notre nation. J’adresse également mes vives félicitations au Premier Ministre, au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à l’ensemble du Gouvernement, à l’administration territoriale, à l’armée sénégalaise, ainsi qu’à tous les démembrements de l’État qui ont contribué de manière significative à la réussite de cette journée ».

Il a conclu en encourageant à poursuivre cet engagement citoyen : « Continuons à garder intact cet engagement citoyen et faisons de l’initiative ‘Setal Sunu Reew’ une activité ancrée dans nos habitudes, le premier samedi de chaque mois. Ensemble, bâtissons un Sénégal uni, solidaire, propre et prospère. Que Dieu bénisse le Sénégal ».

Le Premier Ministre annonce des « Mesures Strictes » contre les constructions sur les zones d’évacuation d’eaux pluviales

Le Premier ministre Oumane Sonko a pris une position ferme contre les constructions illégales lors de sa récente déclaration à Sangalkam, Rufisque. Lors du lancement de la journée nationale de nettoiement dans cette commune, Sonko a annoncé que les constructions sur des zones d’évacuation d’eaux pluviales ne seront plus tolérées. Il a également affirmé que des mesures seront prises pour identifier les responsables des habitations déjà érigées sur ces zones interdites.

« Nous sommes ici pour deux raisons principales : il y a tout d’abord le problème d’assainissement ordinaire dans les quartiers légalement établis mais mal équipés en termes de canalisation, ce qui crée des difficultés pour les habitants », a déclaré M. Sonko.

Le Premier ministre a souligné qu’il existe également des constructions sur des zones non aedificandi, désignées comme des zones inconstructibles ou des lieux d’évacuation des eaux pluviales. Il a critiqué l’absence de contrôle lors de la délivrance des autorisations de construction dans de telles zones, pointant du doigt la responsabilité de l’État.

« Nous mettrons fin à cette pratique », a déclaré Sonko avec détermination. « Les autorisations de construire ne seront plus délivrées dans de telles circonstances. »

Le Premier ministre a insisté sur le rôle de l’État dans la gestion de ces problèmes, affirmant que les mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Il a souligné que l’administration possède les codes de l’urbanisme et des domaines, ainsi que les plans directeurs d’urbanisme, et il a déclaré qu’il est inacceptable que des autorisations de construire soient accordées dans de telles zones.

Le Chef du gouvernement a annoncé des plans concrets pour résoudre ces problèmes, y compris la création d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales et la mise en œuvre de mesures pour réutiliser cette eau à des fins agricoles.

« Ceci est le premier pas vers la résolution de ces problèmes », a-t-il déclaré. « Nous allons non seulement assainir notre environnement, mais aussi mettre fin à certaines pratiques en tenant les responsables pour responsables à tous les niveaux. »

En participant symboliquement au nettoyage de la zone et en plantant un arbre, M. Sonko a affirmé son engagement envers la préservation de l’environnement.

Cette déclaration intervient dans le cadre de la journée nationale de nettoiement initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance accordée à la gestion environnementale et à la lutte contre les constructions illégales dans le pays.

Première Journée de Set-setal : Moussa Balla Fofana réitère l’ambition de l’État de mettre en place des unités de recyclage des déchets

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, a réitéré, samedi à Diourbel, l’ambition de l’État sénégalais de mettre en place des unités de recyclage des déchets pour éradiquer les dépotoirs sauvages dans les quartiers.

“Comme vous le savez, l’ambition des autorités, ce n’est pas d’avoir des dépotoirs sauvages dans nos quartiers, mais plutôt de traiter ces déchets. Il y aura par endroits des déchets provisoirement, mais l’objectif est de traiter tous ces déchets à partir d’unités de recyclage,” a-t-il déclaré.

Moussa Balla Fofana s’est entretenu avec des journalistes lors de la journée nationale de nettoiement, lancée dans la région de Diourbel, en présence des autorités administratives, des chefs de service, et des associations communautaires.

“Avec ces déchets, on peut faire du combustible solide, du pavage mais aussi du compostage pour les producteurs agricoles,” a-t-il ajouté, indiquant que “les travaux de ces unités de recyclage de millions de tonnes de déchets vont bientôt démarrer, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).”

Il a pris l’engagement de transformer le dépotoir de « Khourou Nganiane » situé au quartier Keur Goumag de Diourbel, pour en faire un endroit adapté aux besoins des populations.

“Cette journée a une importance capitale, et nous espérons que les Sénégalais vont continuer de se lever le premier samedi de chaque mois et s’occuper du cadre de vie afin que leur environnement reflète notre état d’esprit,” a-t-il souhaité.

Saluant la mobilisation des populations à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, il a invité ces dernières à s’approprier ce concept et à prendre soin de leur environnement.

Moussa Balla Fofana a appelé les collectivités territoriales à sensibiliser davantage les populations sur les comportements à adopter pour améliorer leur cadre de vie.

Kaolack / Journée nationale de Set Setal : Le geste salué par Bacary Sarr

Lors de la Journée Nationale de Set Setal, le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries Créatives et au Patrimoine Historique, Bacary Sarr, a salué le geste du donateur Fallou Kébé, Président de l’ASC Saloum. Kébé a offert 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun, en soutien à la politique de développement initiée par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Kaolack : Journée Nationale de Set Setal

Le Président de l’ASC Saloum, Fallou Kébé, a marqué la Journée Nationale de Set Setal en offrant 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun. Cette initiative, lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye, vise à promouvoir la propreté et l’hygiène dans la région. Écoutons Fallou Kébé.

Mobilité et Territoire : le piège de l’hypertrophie

Le PROJET historiquement plébiscité le 24 Mars 2024 est-il porteur vraiment  d’une transformation adéquate  ou d’une mutation en profondeur du transport urbain et de la mobilité au sein des territoires ? Le ministère  des infrastructures, des transports terrestres et aériens lui s’accroche toujours au Plan Sénégal Emergent..et il y’a fort à parier que l’endettement lourd du pays en  sera impacté.

Actuellement Dakar n’occupe que moins de 3% du territoire et concentre presque  ¼ de la population sénégalaise soit plus de 5 400 000 habitants. Le cas de Dakar taraude tous les démographes et les meilleurs planificateurs urbains du monde.

 C’est un bout de territoire de 400m2 avec moins de 60% de surface constructible dans lequel nos autorités depuis les indépendances veulent concentrer toutes les infrastructures modernes au détriment – malheureusement – du reste du territoire…. malgré les promesses d’une territorialisation de l’investissement public et de l’infrastructure de développement.

Dakar, capital du Sénégal avec son TER à  700 milliards, son BRT  à 420 milliards, va accueillir des bus pour encore un énième  Réseau de Transport en Commun de 260 milliards  au nez et à la barbe de Dakar Dem Dikk qui en lieu et place de ce projet devrait être restructure’ étendu, numérisé décarboné avec moins de 50 milliards pour faire plus et mieux que le RTC du CETUD présenté  hier à Terroubi qui va coûter 260 milliards en dettes brutes. A-t-on vraiment confiance dans la  haute administration du fardeau de notre endettement ? Alors que notre pays aspire à la souveraineté totale et globale.

Pour le transport et la mobilité intra-urbaine  il s’agit juste  de mieux articuler et planifier l’intermodalité  ou la multimodalité avec une articulation et surtout une complémentarité TER – BRT – DDD avec bien sur une surveillance et un contrôle sur les routes    et un effort soutenus  dans la gestion du trafic routier avec la police et les feux routiers. La solution est dans la discipline que l’autorité doit imposer, Dakar reste toujours un bout de territoire. Avant d’emprunter 260 milliards pour des bus alors que DDD n’utilise que 55% de sa nouvelle flotte et qu’a-t-on fait pour le bannissement des Jakarta qui sont la cause des 30% des accidents ici à Dakar.

La solution définitive aux problèmes de mobilité urbaine se trouve moins dans une cascade de projets redondants aussi coûteux en dette,   mais plutôt dans une vraie politique d’aménagement du territoire et de désenclavement intelligent des villes secondaires  avec une mobilité inter- urbaine dans laquelle le rail prendra toute sa place. Le rail pour se libérer du lobby de l’essence et du gasoil pour décarboner nos transports capacitaires en anticipant nos ressources abondantes en gaz.

 Et c’est ca que le PROJET nous avait vendu et c’est ca que le PROJET à très bien theorise’ malheureusement au MITTD c’est encore le PSE et ses projets redondants qui dictent l’agenda.

Avec plus de 250 000 véhicules motorisés et un parc de transport public vétuste et obsolète malgré le TER et le BRT, la circulation automobile a un impact nocif sur la qualité de vie et la sante’ qui va au delà des pertes en PIB, induits les bouchons et congestions sur nos routes.

Le piège tendu à dakar depuis 1958 date du transfert de la capitale de Saint Louis à Dakar se referme sur les 6 000 000 dakarois et malheureusement les programmes de mobilité ne feront qu’accentuer l’hypertrophie de la capitale avec l’accélération de l’exode rural avec les fortes températures provoquées par les réchauffements de notre planète. . Plus vous investissez à Dakar et plus vous appelez les sénégalais à quitter leur terroir pour rejoindre le littoral et c’est malheureusement le cas depuis 1958. 

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie

Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois

Le Real Madrid continue d’écrire son histoire dans la Ligue des Champions en décrochant son quinzième titre. Les Madrilènes ont triomphé du Borussia Dortmund (2-0) ce samedi soir, au stade de Wembley à Londres, lors d’une finale disputée et pleine de rebondissements.

Le match a débuté avec une domination nette du Borussia Dortmund, qui a mis la pression sur la défense madrilène. Les Allemands, bien organisés et offensifs, ont failli ouvrir le score à plusieurs reprises, mais la défense du Real Madrid, menée par un Thibaut Courtois impérial, a tenu bon.

Alors que le match semblait se diriger vers les prolongations, les Madrilènes ont trouvé la faille. À la 82ème minute, Dani Carvajal a ouvert le score d’une frappe puissante qui n’a laissé aucune chance au gardien de Dortmund. Ce but a libéré les joueurs du Real qui, galvanisés par cette avance, ont continué à pousser.

Vinicius Junior a scellé la victoire à la 90ème minute en inscrivant le second but, confirmant ainsi la supériorité madrilène dans les dernières minutes de la rencontre.

Avec cette victoire, le Real Madrid renforce son statut de club le plus titré de l’histoire de la Ligue des Champions, portant à quinze le nombre de ses trophées dans la compétition. Cette nouvelle consécration confirme la domination des Merengues sur le football européen.

Après la rencontre, l’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a exprimé sa fierté : « C’est un moment incroyable pour le club et les supporters. Gagner ce trophée pour la quinzième fois montre notre détermination et notre qualité. »

Les joueurs, quant à eux, ont célébré cette victoire avec ferveur, soulignant l’esprit d’équipe et le travail acharné qui ont conduit à ce succès.

Cette victoire en Ligue des Champions clôture en beauté une saison mémorable pour le Real Madrid. Les dirigeants du club ont déjà les yeux tournés vers l’avenir, avec l’ambition de continuer à écrire de nouvelles pages glorieuses dans l’histoire du football.

Pour le Borussia Dortmund, cette défaite est certes amère, mais elle témoigne du potentiel de l’équipe. Les Allemands auront à cœur de revenir plus forts lors de la prochaine saison.

En attendant, les supporters du Real Madrid peuvent savourer ce quinzième titre, symbole de leur suprématie continue sur la scène européenne.

PDS : Les militants contestent l’authenticité de signatures sur des décisions administratives

Nous, militants du Parti Démocratique Sénégalais contestons vigoureusement l’authenticité de la signature apposée sur les décisions administratives suivantes:

Décisions administratives N°006/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant Madame Fatou sow et Ndeye Astou Camara respectivement Présidente nationale des femmes et secrétaire générale des femmes –

Décision administrative N° 005/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant lamine Ba président de la FNCL et khadim Gueye secrétaire général de la FNCL.

Decision administrative 2024 N° 002/SGN/PDS/2024 du 25 Mars 2024 nommant Bachir Diawara porte parole du pds et appelant Tafsir Thioye à d’autres fonctions.

Nous avons décidé de saisir les autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête pour vérifier l’authenticité des dites signatures.

En effet, depuis plusieurs années, il est constant que le Président Abdoulaye Wade est interné dans son domicile totalement écarté des activités du parti.
Ce qui établit à suffisance que la signature apposée sur les décisions susvisées résultante de manœuvres frauduleuses tendant à sarisfaire des intérêt égoïstes d’un groupuscule.

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