Élections législatives du 17 novembre : La coalition Diomaye Président annonce sa participation sous la bannière du PASTEF

La coalition Diomaye Président a officiellement déclaré sa participation aux élections législatives du 17 novembre 2024, selon un communiqué adressé à l’opinion nationale et internationale. Cette coalition s’alignera sous la bannière du PASTEF, parti allié et pivot de la mouvance présidentielle.

Dr Aissatou Mbodj, présidente de la conférence des leaders de la coalition, a expliqué que cette décision est motivée par une démarche « responsable, logique et stratégique ». Elle s’inscrit dans la continuité de l’engagement indéfectible de la coalition à promouvoir un Sénégal souverain, juste et prospère, en accord avec la doctrine Jub-Jubal-Jubanti.

La coalition Diomaye Président a également lancé un appel au peuple sénégalais, l’invitant à une mobilisation patriotique et citoyenne pour obtenir une majorité décisive à l’Assemblée nationale lors des élections législatives.

New York : Bassirou Diomaye Faye renforce les liens diplomatiques au Sommet de l’Avenir

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a entamé une série de rencontres diplomatiques de haut niveau à New York, en marge du prestigieux Sommet de l’Avenir. Lors de cette première journée de travail, le chef de l’État sénégalais a échangé avec plusieurs leaders mondiaux, réaffirmant le rôle clé du Sénégal dans la diplomatie internationale et le développement durable.

Parmi les personnalités rencontrées figuraient S.E.M. Prithvirajsingh Roopun, Président de la République de Maurice, H.E.M. Alexander Stubb, Président de la Finlande, S.E.M. Olaf Scholz, Chancelier de l’Allemagne, ainsi que Madame Anna Bjerde, Directrice Générale de la Banque Mondiale. Les discussions ont porté sur des sujets stratégiques tels que la coopération bilatérale, la stabilité régionale et les partenariats économiques, mais aussi sur les enjeux liés au développement durable et à la justice sociale.

Le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à soutenir des initiatives internationales pour un développement équitable. Il a aussi tenu une audience avec Madame Mirjana Spoljaric, Présidente du Comité international de la Croix-Rouge, où les deux parties ont exploré des pistes de coopération sur les questions humanitaires et de solidarité internationale.

En parallèle, Bassirou Diomaye Faye a participé à l’ouverture officielle du Sommet de l’Avenir, une rencontre qui se déroule en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies. Ce sommet réunit des leaders du monde entier pour réfléchir aux solutions face aux défis globaux actuels, notamment dans les domaines du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la paix mondiale.

En arrivant à New York samedi après-midi, le Président sénégalais a clairement montré sa volonté de faire entendre la voix du Sénégal et de renforcer les collaborations à l’échelle internationale, confirmant le rôle crucial de son pays dans la diplomatie contemporaine.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°278 – du 23/09/2024

🔴 AGITATIONS AUTOUR DES LÉGISLATIVES : GUERRE FROIDE SALL-BA, ACTE II
🔴 AFFAIRE LAT DIOP : MOHAMED DIENG EN VOIE D’ÊTRE CONVOQUÉ POUR CONFRONTATION

🔴 COUPE CAF – APRÈS SA LARGE VICTOIRE SUR LE RC D’ABIDJAN (3-0) : JARAAF REJOINT LA PHASE DE GROUPES
🔴 TOURNOI UFOA-A U20 / DEMI-FINALE : LE SÉNÉGAL SE MESURE À LA GUINÉE

Affaire de corruption : Lat Diop en garde à vue, Mohamed Dieng de 1XBET pourrait être convoqué pour confrontation

L’affaire de corruption présumée impliquant Lat Diop, ancien directeur de la LONASE, prend une tournure intrigante et complexe. Placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), Lat Diop est accusé d’avoir reçu la somme de 5 milliards de francs CFA de la part de Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal. Cette accusation soulève de nombreuses questions sur les circonstances entourant cette affaire et les motivations qui l’animent.

Selon des informations diffusées par DakarActu, l’avocat de Lat Diop a évoqué la possibilité d’une confrontation entre son client et Mouhamed Dieng. Cependant, la situation se complique car ce dernier se trouve actuellement hors du territoire national, ce qui rend la mise en place de cette confrontation délicate.

L’avocat a souligné l’importance cruciale de cette confrontation pour établir la vérité dans cette affaire. « Cela ressemble plus à de la délation qu’à autre chose, et il est impératif que les enquêteurs organisent cette confrontation dans les meilleurs délais pour permettre aux deux parties de s’expliquer », a-t-il déclaré.

Les implications de cette affaire sont considérables. Lat Diop, qui a occupé des postes clés dans le gouvernement, pourrait voir sa réputation ternie par ces accusations. De son côté, Mouhamed Dieng, qui a été le premier à faire ces déclarations, risque également d’être soumis à un examen minutieux, notamment en ce qui concerne ses motivations et ses actions.

La DIC, face à ces enjeux, se retrouve dans une situation délicate. Elle doit non seulement examiner les preuves présentées par les deux parties, mais aussi garantir que le processus reste équitable et transparent. La nécessité d’une confrontation pourrait également soulever des questions sur la coopération internationale, étant donné que Dieng se trouve à l’étranger.

Les avocats de Lat Diop espèrent que cette confrontation pourra se faire rapidement afin de clarifier les accusations et de déterminer si elles reposent sur des bases solides ou s’il s’agit d’une tentative de règlement de comptes. La suite des événements dans cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et économique du Sénégal, alors que la lutte contre la corruption est un enjeu crucial pour le pays.

Dans un contexte où la reddition des comptes est de plus en plus mise en avant, cette affaire illustre les tensions existantes au sein de l’appareil d’État et les difficultés à naviguer entre justice et politique. Les jours à venir s’annoncent décisifs pour les protagonistes de cette affaire, ainsi que pour la perception du public vis-à-vis de la lutte contre la corruption au Sénégal.

New York : Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au Sommet de l’avenir lors de la 79e Assemblée Générale de l’ONU

Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a assisté ce dimanche à New York à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.

Ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ils ont débattu des défis mondiaux pressants et des stratégies à adopter pour bâtir un monde plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye souligne l’engagement du Sénégal à renforcer la coopération internationale et à œuvrer pour un avenir plus juste, durable et prospère pour tous. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux enjeux contemporains et à favoriser des solutions collectives aux problèmes qui touchent l’humanité.

Kédougou : Un camion heurte une moto, tue un gendarme et en blesse un autre

Un tragique accident s’est produit ce samedi soir aux environs de 22h, sur le corridor Dakar-Bamako, dans le village aurifère de Karakhéna, commune de Bembou, où un camion gros porteur a heurté une moto, tuant un gendarme et en blessant grièvement un autre, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), citant une source sécuritaire.

Les deux victimes, des gendarmes en service au poste du Groupe d’action rapide – Surveillance et intervention au Sahel (GARSI) de Gamba Gamba, revenaient du village de Karakhéna après des achats, selon la même source.

Le chauffeur du camion en direction de Kédougou a pris la fuite immédiatement après l’accident et reste introuvable. Les victimes ont été transportées d’urgence au centre de santé de Saraya, où le gendarme blessé se trouve dans un état critique.

La brigade territoriale de la gendarmerie de Saraya a ouvert une enquête pour retrouver le conducteur responsable de cet accident mortel.

Accident tragique sur la RN2 près de Dagana : Trois morts et cinq blessés dont un grièvement

Un grave accident de la circulation s’est produit ce samedi soir à 22h40 sur la RN2, près du village de Colona, dans la commune de Ronkh. Le bilan est lourd, avec trois morts et cinq blessés, dont un grièvement. L’information a été confirmée par le lieutenant Amadou Sarr, commandant du centre de secours et d’incendie de Richard-Toll.

Selon les premières indications recueillies sur les lieux, un bus en provenance de Dakar a violemment percuté un véhicule de type « 7 places » qui se dirigeait vers Saint-Louis, à environ 18 km de Richard-Toll.

Les corps des victimes ainsi que les blessés ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital de Richard-Toll. Les circonstances exactes de cet accident restent à déterminer, mais cet événement vient rappeler l’importance de la prudence sur les routes.

Farba Ngom sans peur face à la reddition des comptes : « Je suis imperturbable »

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole ce dimanche pour clarifier sa position face à l’actualité marquée par la reddition des comptes. Après l’annonce d’une perquisition dans l’une de ses propriétés à Bentégné, Farba Ngom a tenu à affirmer qu’il n’avait rien à craindre.

« Je suis favorable à la reddition des comptes, mais s’il s’agit de régler des comptes, les membres de l’actuel régime doivent se souvenir de ce qu’ils ont toujours combattu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Farba Ngom, qui a longtemps été une figure influente de l’Alliance pour la République (Apr), s’est montré inflexible. « Je n’ai pas peur. Ceux qui me connaissent, ainsi que mes origines, savent que je suis imperturbable », a-t-il ajouté.

En réponse aux rumeurs le liant aux enquêtes en cours, l’ancien parlementaire a précisé qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans la gestion de l’État sénégalais. « Pourquoi associer mon nom à cette reddition des comptes alors que je n’ai jamais été en charge de l’État ? » a-t-il conclu, affirmant qu’il reste « droit dans ses bottes ».

Dans un climat tendu où plusieurs personnalités politiques sont visées par des enquêtes, Farba Ngom a réaffirmé sa sérénité face aux accusations.

Législatives anticipées : Pastef trace sa voie et invite les alliés à intégrer sa liste

Le Parti Pastef, lors d’une réunion tenue avec les membres de la coalition Diomaye Président, a officiellement annoncé sa décision de présenter sa propre liste pour les législatives anticipées. Cette décision stratégique intervient après plusieurs réflexions internes au sein du parti, qui a voulu renforcer son unité et éviter les dissensions potentielles observées lors de précédentes collaborations parlementaires avec Taxawu et Wallu.

Pastef estime que cette initiative vise à éviter tout risque de divergence au sein de ses futurs députés, qui pourraient être tentés de rejoindre l’opposition ou de défendre des positions contraires aux principes du parti. Dans cette optique, tout élu sous la bannière Pastef sera tenu de respecter les directives du parti, au risque de subir une procédure de destitution en cas de manquement.

Afin de maximiser ses chances, Pastef a lancé un appel à ses alliés au sein de la coalition Diomaye Président pour intégrer son dispositif. Certains partis ont immédiatement accepté de rejoindre Pastef dans cette démarche, tandis que d’autres ont demandé à consulter leurs bases avant de donner une réponse définitive. Bien que la coalition Diomaye Président reste en place, chaque formation politique devra faire un choix entre suivre Pastef ou poursuivre son propre chemin pour ces élections cruciales.

L’enjeu pour Pastef est clair : affirmer son leadership et assurer la fidélité de ses élus dans un contexte politique particulièrement mouvant en vue des législatives anticipées.

Législatives anticipées : une coalition en préparation entre l’APR et le PDS

Les tractations politiques s’accélèrent à l’approche des législatives anticipées. Selon des informations obtenues par Ledakarois.sn, l’Alliance pour la République (APR) et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sont en pourparlers pour la formation d’une coalition.

Les deux partis, traditionnellement opposés, seraient en train de travailler sur un schéma commun pour affronter les élections prévues en novembre. Une réunion cruciale est prévue cet après-midi au siège du PDS, où les représentants des deux formations politiques devraient tenter de finaliser cet accord stratégique.

Si cette coalition venait à se concrétiser, elle marquerait un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais, regroupant deux des plus grandes forces du pays. D’ici quelques heures, les deux partis devraient officialiser ou non ces discussions, donnant ainsi une indication claire de la direction qu’ils souhaitent emprunter pour ces élections décisives.

Lancement de l’opération Nawetan dans la zone de la Falémé : Sécurisation et protection des populations

Depuis le 13 septembre 2024, les forces armées sénégalaises, en collaboration avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux, ont initié l’opération Nawetan dans la région de la Falémé. Planifiée par la Zone militaire N°4, cette opération s’inscrit dans les efforts continus des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour assurer la sécurité des populations locales.

La Direction des Relations Publiques des Armées (DIRPA) a souligné que l’objectif principal de cette opération est de prévenir les infiltrations de bandes armées provenant de l’extérieur, de soutenir les populations des villages les plus isolés et d’appliquer le décret relatif à la protection de la Falémé. Cette initiative répond à des préoccupations croissantes concernant la sécurité, exacerbées par les récents épisodes de fortes pluies qui ont fait grimper le niveau des cours d’eau, rendant certaines zones difficilement accessibles. Ces conditions créent un terreau propice à des activités illégales et au banditisme.

Pour contrer ces menaces, les Armées ont mobilisé des moyens aériens, fluviaux et terrestres, en coopération avec le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) et les parcs nationaux. L’accent est mis sur la sécurisation de la zone, le contrôle des activités minières et la protection des populations vulnérables.

L’opération Nawetan intervient moins d’un mois après l’opération conjointe Niokolo, renforçant ainsi l’interopérabilité des FDS dans cette région sensible. Ce nouvel engagement témoigne de la volonté des autorités de garantir la sécurité et le développement durable dans la zone de la Falémé, tout en renforçant la confiance entre les forces de sécurité et les communautés locales.

Blocage des privilèges : Macky Sall dénonce la persécution de ses proches par le Gouvernement Sonko-Diomaye

Macky Sall, ancien président de la République, a récemment exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme des actions de persécution à son encontre et celle de ses collaborateurs. Lors d’un entretien téléphonique avec l’ex-député Abdou Mbow, Macky Sall a confié que ses privilèges, en tant qu’ancien chef d’État, ont été bloqués par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon le leader de l’Alliance pour la République (APR), il n’a reçu aucun des avantages normalement accordés à un ancien président, une situation qu’il qualifie d’injuste et de politiquement motivée. « Mes militants et mes responsables sont persécutés par le nouveau gouvernement. En tant qu’ancien président de la République, je n’ai reçu aucun privilège. Ce qui prouve que je n’ai jamais comploté avec les nouveaux tenants du pouvoir », a-t-il déclaré.

Ces accusations interviennent dans un contexte de reddition des comptes, un processus mis en place par le gouvernement Sonko-Diomaye, visant plusieurs personnalités de l’ancien régime. Cette initiative, qui a déjà vu plusieurs proches de Macky Sall interrogés par les autorités, est perçue par ce dernier comme une manœuvre politique visant à affaiblir son parti.

Les tensions entre l’ancien président et le gouvernement en place ne cessent de s’intensifier, alors que Macky Sall continue de dénoncer ce qu’il appelle une persécution orchestrée contre lui et ses anciens collaborateurs. Ce blocage des privilèges s’ajoute à une longue liste de contentieux entre les deux camps, renforçant un climat politique déjà très polarisé.

Budget et finances : résilient malgré tout …

Sommes nous vraiment capables de faire une analyse plus lucide qui va au-delà des rations et agrégats budgétaires conjoncturels.. Malheureusement c’est trop demander à une frange de nos économistes si tentés d’être à la remorque de Bretton Woods pour assurer le service – après vente  des  conclusions et recommandations issues de leur revue sur les programmes conjoints avec le Sénégal.

En vérité le Sénégal retourne à l’orthodoxie dans les grandes orientations de la gestion budgétaire, une volonté politique des nouvelles autorités de sortir du cercle vicieux – depuis 2012 – de prévisions irréalistes basées sur des niveaux  taux de croissance  presque fantaisistes. Systématiquement toutes les prévisions de croissances ont été revues à la baisse – souvent de plus de 200 points de base – et par le FMI et souvent en dernier ressort par les techniciens de Peytavin. Le Sénégal veut rompre avec des lois de finance rectificative qui succède systématiquement aux lois des finances initiales avec l’option de sincérité, de fiabilité et de rigueur dans la programmation budgétaire. C’est un nouveau marqueur qui appelle  un cadrage macroéconomique plus fiable et plus réaliste des budgets surtout dans le contexte de chocs de toute sorte. Nous savions tous que l’ex  régime avait opté pour l’inflation budgétaire qui à fini par ôter toute crédibilité à nos politiques économiques et financières. Déjà pour cette année nous en étions à 7 000 milliards de budget, à l’orée du troisième trimestre 2024,  les taux de recouvrement de recettes internes – fiscales et non fiscales – dépasse à peine 65% soit un montant de résistance de 4 390 milliards environ… Les efforts publics d’ajustement budgétaire sont  salutaires, c’est la voix que semblent emprunter les nouvelles autorités, malheureusement une lecture partielle des revues du FMI ne reflète pas cette volonté   auprès de nos concitoyens. Il est vrai aussi que des efforts doivent être faits rapidement sur la dette intérieure, mais il faut noter pour la campagne agricole et les bourses des étudiants, des efforts importants ont été faits sur la globalité de l’ardoise. Le BTP local à besoin d’être soutenu avec ces remboursements d’autant plus qu’il absorbe beaucoup de main – d’œuvre .

Et pourtant, l’économie du Sénégal se redresse avec un niveau d’inflation plus stable qui permet de préserver le niveau des pouvoirs d’achat. C’est une conclusion majeure de la revue du Fmi , notre résilience économique financière permet de stabiliser les prix, même ceux des produits pétroliers.

Nos perspectives économiques restent donc  rassurantes avec le démarrage de l’exploitation du pétrole offshore de Sangomar  pour générer les devises fraîches issues des recettes d’hydrocarbure pour rembourser la dette et rééquilibrer notre balance extérieure, en plus d’un climat des affaires amélioré avec notre sortie des la liste grise du GAFI. Une performance majeure des nouvelles autorités tant la présence de cette liste pèse dans les grandes décisions d’investissement.

Déjà en termes d’IDE le Sénégal  fait mieux que tous les pays de l’UEMOA avec presque 2,64 milliards de dollars US d’investissement direct étrangers  en 2023 et notre classement reste   auprès de Moody’s, Standard Poors  inchangé.

l’atonie est cependant réelle,  un contexte du  aux attentes sur la feuille de route – le PROJET –  des nouvelles autorités, en attendant l’économie sénégalaise reste résiliente et c’est l’essentiel.   

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Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Special PM
Expert et Consultant Infrast et Energie

Affaire Lat Diop et 1Xbet : 5 Milliards de Corruption Supposée, l’Ex-DG de la LONASE en Garde à Vue

La reddition des comptes se poursuit à grande vitesse, et la Division des Investigations Criminelles (DIC) est au centre de nouvelles révélations. Ce samedi 21 septembre 2024, l’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la LONASE, Lat Diop, a été entendu par les enquêteurs pendant plus de 10 heures. Au cœur de cette affaire, une accusation de corruption portée contre lui par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

Selon des informations exclusives, Mouhamed Dieng aurait dénoncé Lat Diop, affirmant lui avoir remis la somme colossale de 5 milliards de francs CFA, échelonnée en plusieurs versements. Ces fonds auraient servi à Lat Diop pour acquérir divers biens immobiliers, notamment une maison à Grenoble, en France. Ces graves accusations ont conduit à l’interpellation de l’ancien directeur de la LONASE, qui se retrouve en garde à vue à la DIC, poursuivi pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.

Lat Diop, de son côté, nie en bloc les accusations et parle de « pure délation ». Son avocat, indigné, a également exprimé son scepticisme face à la procédure : « Comment se fait-il que celui qui déclare avoir corrompu soit libre, tandis que celui qu’il accuse est placé en garde à vue ? »

L’affaire continue de secouer le paysage politique et économique, alors que le pool judiciaire financier, fraîchement mis en place, poursuit sa croisade contre la corruption. L’enquête est en cours, et les autorités promettent de faire la lumière sur cette affaire de grande envergure.

Les prochains jours seront déterminants, avec des révélations attendues sur les détails de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans la gestion de la reddition des comptes au Sénégal.

Le Conseil National du Laïcat au Premier Ministre : « L’Église ne cèdera pas aux menaces »

Le Conseil National du Laïcat (CNL) a répondu avec fermeté à la réunion interministérielle du 19 septembre 2024, présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, sur la préparation de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué signé par le Dr Philippe Abraham Birane Tine, le CNL a vivement critiqué les menaces perçues à l’encontre de l’enseignement privé catholique, affirmant que « l’Église ne connaît pas la peur ».

Le CNL appelle le chef du gouvernement à plus de respect et de considération envers l’Église, rappelant que son engagement dans l’éducation est fondé sur les valeurs évangéliques et la Constitution sénégalaise. « Les menaces sont inopérantes », a souligné le Conseil, indiquant que l’Église poursuivra sa mission éducative malgré les pressions.

L’Église catholique, par le biais du CNL, a réaffirmé sa fidélité à la Vérité, la Justice et la Paix, et a précisé qu’elle n’abandonnerait pas ses principes fondamentaux, même face aux tensions croissantes entre l’État et l’enseignement privé. Le communiqué insiste sur l’importance de l’enseignement catholique dans le paysage éducatif sénégalais, et sur sa volonté de continuer à jouer un rôle républicain, tout en défendant ses valeurs propres.

Cette déclaration forte du CNL intervient dans un contexte tendu, où les relations entre l’État et les institutions religieuses sont marquées par des divergences sur l’organisation de l’éducation. L’Église catholique, à travers cette intervention, montre sa détermination à ne pas céder aux menaces et à maintenir son rôle dans la formation des jeunes au Sénégal.

Législatives 2024 : Le ministre de la Justice annonce une bonne nouvelle aux candidats potentiels

Dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé une mesure importante pour les candidats. Dans un communiqué publié par la cellule de communication du ministère, il a informé que des dispositions spéciales ont été prises pour faciliter l’obtention du bulletin n°3 du casier judiciaire, nécessaire pour déposer les dossiers de candidature.

« Le Président de la République a convoqué les électeurs sénégalais pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Afin de permettre aux candidats de disposer du bulletin n°3, le ministre de la Justice a demandé aux juridictions compétentes de mettre en place des permanences à partir du samedi 21 septembre 2024, jusqu’à la clôture du dépôt des dossiers », précise le communiqué.

Le Garde des Sceaux a également assuré que toutes les dispositions seront prises pour garantir une délivrance rapide et fluide de ces documents indispensables pour les candidats. Cette mesure vise à éviter tout retard ou obstacle dans les démarches administratives des futurs prétendants aux législatives.

Législatives anticipées du 17 novembre 2024 : Le dépôt des candidatures démarre le 24 septembre

Le processus électoral des législatives anticipées au Sénégal entre dans une phase cruciale. Le Directeur général des élections a annoncé, à travers un communiqué officiel, que le dépôt des candidatures pour les élections du 17 novembre 2024 débutera le mardi 24 septembre 2024. Ce rappel s’adresse aux mandataires des partis politiques, des coalitions de partis et des entités indépendantes qui souhaitent participer à ce scrutin décisif.

Lieu et horaires du dépôt des candidatures

La Commission de Réception des Dossiers de Déclarations de Candidature siégera à la Direction générale des élections (DGE), située à la Cité Police, avenue El Hadj Malick SY, à Dakar. Cette commission sera ouverte au public tous les jours de 8 heures à 18 heures, avec une pause prévue entre 13h30 et 14h30. Dans les cas où les délais seront plus serrés, notamment à la date limite pour le dépôt des candidatures, une permanence jusqu’à minuit sera assurée pour permettre aux mandataires de finaliser leurs démarches dans les temps.

Tirage au sort pour l’ordre des dépôts

Le 26 septembre 2024, un tirage au sort sera organisé pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature. Cette procédure vise à garantir l’équité entre les différentes listes de candidats. Le dépôt matériel des candidatures se fera ensuite selon cet ordre, les 28 et 29 septembre, permettant ainsi à chaque entité de présenter ses dossiers dans le respect des règles établies.

Un calendrier serré pour un scrutin décisif

Le Sénégal se prépare ainsi pour des élections législatives anticipées qui marqueront un tournant politique majeur, avec des partis politiques et des coalitions en lice pour renouveler l’Assemblée nationale. Ce processus de dépôt des candidatures marque une étape clé dans la préparation de ce scrutin prévu pour le 17 novembre 2024.

Tous les yeux seront tournés vers la Direction générale des élections dans les jours à venir, alors que les principaux acteurs politiques s’apprêtent à entrer officiellement dans la course électorale.

Touba : L’État déploie six commissions pour une gestion rapide des inondations

Face aux récentes inondations à Touba, l’État sénégalais a réagi promptement en mettant en place six commissions chargées de coordonner la gestion de la crise et d’apporter un soutien aux populations touchées. Cette décision a été prise lors d’une réunion du Comité de gestion des inondations à la sous-préfecture de Ndame, présidée par Abdoulaye Kharma, sous-préfet de la localité. La rencontre a vu la participation du maire Abdou Lahat Ka, du directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, Madické Cissé, ainsi que d’autres responsables locaux.

Les six commissions de gestion de crise

Les six commissions déployées se concentrent sur différents aspects cruciaux pour gérer efficacement la situation :

  1. Recensement des sinistrés
  2. Santé et Action sociale
  3. Sécurité
  4. Finances
  5. Hydraulique
  6. Logistique

Ces groupes de travail ont pour mission de coordonner les efforts visant à évacuer les eaux stagnantes des habitations et à limiter les conséquences des inondations sur les populations locales. Les premiers recensements des sinistrés sont déjà en cours, avec la participation active de l’armée, de la gendarmerie et des volontaires sur le terrain.

Madické Cissé, directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, a indiqué que la situation s’est améliorée, bien que certaines zones restent encore fortement inondées. Des forces de sécurité, telles que l’armée, la gendarmerie et la police, sont mobilisées pour assurer l’acheminement du matériel nécessaire, y compris des pompes à haute capacité et des électropompes fournies par des associations bénévoles. En outre, un total de 320 motopompes sera déployé pour accélérer l’évacuation de l’eau, en commençant par les environs de la Grande Mosquée, un lieu particulièrement sensible.

Selon les autorités, les pluies tombées à Touba ont atteint 149 mm cette année, un niveau inédit depuis 30 ans. Madické Cissé a souligné que les infrastructures de drainage actuelles ne sont pas conçues pour gérer des précipitations aussi importantes, dépassant les capacités maximales de 100 mm pour lesquelles elles sont prévues. Cette situation exceptionnelle a conduit à une mobilisation sans précédent des ressources nationales.

Bien avant ces inondations, le gouvernement avait anticipé de tels risques en créant un fonds de réponse pour faire face aux catastrophes naturelles. Toutefois, la phase de déploiement de ces ressources nécessite d’abord une évaluation précise du nombre de ménages affectés par les inondations.

L’État sénégalais, en collaboration avec les autorités locales et les volontaires, s’efforce de mettre en place des solutions rapides et durables pour soulager les populations impactées. Le maire Abdou Lahat Ka et les autres acteurs locaux ont réaffirmé leur engagement à continuer de soutenir les efforts pour une gestion efficace de la crise.

Touba, ville religieuse de premier plan, doit faire face à cette crise avec une réponse collective, dans l’espoir de minimiser les impacts et de prévenir de nouvelles inondations dans le futur.

Processus électoral : L’ATEL quitte les discussions et exige l’annulation des décrets

Un incident majeur a marqué la rencontre organisée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, avec les partis politiques sénégalais, ce vendredi. Alors que l’objectif de la réunion était de discuter du processus électoral en vue des élections législatives anticipées, l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), par la voix de son porte-parole Oumar Sarr, a quitté la table des négociations.

L’ATEL a exprimé son désaccord dès le début de la rencontre, reprochant au gouvernement d’avoir pris des décrets pour organiser les élections sans concertation avec les acteurs politiques. « Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation », a lancé Oumar Sarr, ajoutant qu’il s’agit d’une première dans le processus électoral sénégalais. Selon lui, les discussions ont toujours précédé la prise de décisions majeures dans l’organisation des élections, et non l’inverse.

Sarr a ainsi exigé l’annulation des décrets avant toute discussion approfondie, soulignant que certaines « questions préjudicielles » devaient être abordées au préalable. « Nous voulons savoir si la discussion que nous comptons mener avec vous nous amènera à reporter les décrets déjà pris pour élargir les échanges et trouver ensemble des consensus », a-t-il insisté.

Face à cette demande, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a réaffirmé l’importance du dialogue. « M. Sarr, ce qui nous amène ici, c’est la discussion que nous voulons mener avec les acteurs sur tout le processus », a-t-il expliqué, tout en promettant que les préoccupations de l’ATEL seraient prises en compte.

Cependant, cette réponse n’a pas satisfait les membres de l’ATEL, qui ont décidé de quitter la salle, abandonnant ainsi le processus de discussion. Selon l’ATEL, la tenue de cette rencontre sans annulation des décrets aurait entaché la légitimité du dialogue et du processus électoral à venir.

Malgré ce départ, la réunion s’est poursuivie avec les autres partis et coalitions politiques. Jean-Baptiste Tine a assuré que les échanges se poursuivraient afin de parvenir à des conclusions qui seront transmises au président de la République. Toutefois, l’absence de l’ATEL, une coalition importante dans le processus, pourrait compliquer les efforts pour un dialogue inclusif et un consensus autour des modalités des prochaines élections.

Cet incident survient dans un climat politique tendu, marqué par des divergences profondes entre les principaux acteurs sur la manière de conduire les élections législatives anticipées. Les décrets évoqués par l’ATEL, pris sans consultation préalable, semblent avoir ravivé les craintes de certains partis politiques quant à la transparence et l’équité du processus électoral.

L’exigence de l’ATEL pour l’annulation des décrets pose ainsi la question de l’ouverture réelle du dialogue et de la capacité du gouvernement à créer un climat de confiance avec l’ensemble des parties prenantes avant ces élections cruciales.

Le départ de l’ATEL pourrait être un obstacle majeur à la réussite des discussions, d’autant plus que cette coalition représente une voix importante dans le paysage politique sénégalais. La question reste maintenant de savoir si le gouvernement acceptera de revenir sur les décrets déjà pris, ou si le processus électoral continuera malgré l’absence d’un consensus avec certains acteurs clés.

La situation reste donc incertaine, et l’issue des prochaines étapes de dialogue dépendra largement de la volonté des parties de renouer les discussions dans un cadre transparent et inclusif. Le risque de blocage n’est pas à exclure, à moins qu’un compromis ne soit trouvé dans les jours à venir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°277 – du 21 ET 22/09/2024

🔴 CHERTÉ DU COÛT TOTAL DES EMPRUNTS : HAUSSE DE 0,08% DU PRIX DU CRÉDIT BANCAIRE AU SÉNÉGAL
🔴 INONDATIONS À TOUBA – CRÉATION DE LA CELLULE D’ASSISTANCE « JUNATUN LIMAN NAZAMAHU » : SERIGNE MOUNTAKHA DILIGENTE LUI-MÊME LES SECOURS

🔴 PROLONGATION DU CONTRAT D’ALIOU CISSÉ : LE MINISTÈRE DES SPORTS IGNORE LA REQUÊTE D’AUGUSTIN SENGHOR ET CIE

Reddition des comptes : Lat Diop convoqué demain à la DIC

Lat Diop, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, est convoqué à la Délégation de l’Inspection générale d’État (DIC). Bien que nous n’ayons pas d’informations précises sur les motifs de cette convocation, elle soulève des doutes concernant la reddition des comptes de ses activités.

La reddition des comptes est un principe fondamental de la bonne gouvernance, surtout dans un contexte où les citoyens attendent des élus et des responsables publics une transparence totale dans la gestion des deniers publics. Les interrogations autour de la convocation de Lat Diop alimentent des préoccupations quant à l’intégrité des processus financiers dans notre pays.

En attendant d’en savoir plus sur les raisons de cette convocation, la situation met en lumière l’importance d’une reddition de comptes claire et accessible, afin de rassurer la population sur la gestion de ses ressources. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre comment les autorités comptables traiteront ce dossier et quelles implications cela pourrait avoir sur l’ensemble des acteurs politiques concernés.

Ledakarois Quotidien continuera à suivre cette affaire de près et à fournir des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Thiès – Politique : Pape Abdou Mané quitte le Parti Rewmi après plus de deux décennies de service

Pape Abdou Mané, figure bien connue du Parti Réew Mi, a annoncé sa démission dans un message adressé aux membres du parti. Après plus de vingt ans d’engagement au sein de la formation politique dirigée par Idrissa Seck, il quitte ses fonctions de Secrétaire National chargé des relations avec la presse, une position qu’il occupait depuis de nombreuses années.

Dans sa lettre, Pape A. Mané a exprimé sa profonde gratitude envers Idrissa Seck pour la confiance qu’il lui a témoignée tout au long de cette longue collaboration. Il a également souligné que cette décision, bien qu’elle n’ait pas été facile, a été prise dans le respect des valeurs du parti et avec reconnaissance pour les opportunités et les expériences acquises au cours de son parcours politique.

Mané a joué des rôles clés dans la communication et la gestion médiatique du parti, servant en tant que conseiller technique chargé de la communication du président Idrissa Seck au Conseil départemental de Thiès en 2014, et en tant que mandataire du candidat Idrissa Seck lors des élections présidentielles de 2007 à 2024. En outre, il a également été à la tête du Rassemblement des Élèves et Étudiants pour Idy (REEPI) dès 2004, marquant son engagement auprès de la jeunesse militante.

En plus de ses responsabilités au sein du Réew Mi, Pape A. Mané a occupé plusieurs postes importants, notamment en tant que chef de division chargé des relations avec la presse au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) de 2020 à 2023, et chargé des relations avec la presse de Oumar Guèye, alors ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en 2012.

Son départ marque la fin d’une époque au sein du Réew Mi, mais il laisse la porte ouverte à de nouvelles opportunités, tout en souhaitant au parti un avenir prospère.

Cette démission pourrait provoquer des discussions sur l’avenir de la direction du parti et son organisation interne, surtout à l’approche des échéances électorales futures.

Reddition des comptes : cinq dossiers transmis à la DIC, les premières auditions démarrent

Le Pool judiciaire financier (PJF), installé le mardi dernier, a déjà pris des mesures concrètes en transmettant cinq dossiers à la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations rapportées par L’Observateur, ces dossiers concernent des hommes d’affaires et d’anciens responsables de l’ancien régime. Les auditions ont débuté ce vendredi 20 septembre.

Le premier à être entendu est un homme d’affaires sénégalais, convoqué dès 9 heures dans les locaux de la Brigade des affaires financières de la DIC, située au Tribunal de grande instance de Dakar. Ce dernier devra répondre aux questions des enquêteurs sur des lingots d’or extraits des mines de Sabadola et d’autres sites miniers du Sud-Est du Sénégal. Des documents découverts au ministère des Mines indiquent des transactions avec des sociétés impliquées dans l’exportation d’or raffiné en Suisse, renforçant les suspicions de malversations.

Ces auditions marquent le début d’une série d’enquêtes liées à la gestion des affaires publiques et des ressources naturelles sous l’ancien régime, dans le cadre de la reddition des comptes.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°276 – du 20/09/2024

🔴 APPEL À DES LÉGISLATIVES TRANSPARENTES : L’ATEL AUX AGUETS
🔴 22 ANS APRÈS LE DRAME : LE COMITÉ D’INITIATIVE POUR L’ÉRECTION DU MÉMORIAL-MUSÉE « LE JOOLA » RÉCLAME LE RENFLOUEMENT DE L’ÉPAVE

🔴 RAPPORT FINANCIER 2023 DE LA FSF : BAISSE DE 5,4 MILLIARDS F CFA DU CHIFFRE D’AFFAIRES
🔴 ARRESTATION D’ADA FASS : « ON A TOUT FAIT POUR LE RESPONSABILISER MAIS IL CONTINUE DE FILER UN MAUVAIS COTON », REGRETTE SON COACH

Saisies importantes par les Douanes : Des médicaments d’une valeur de 455 millions CFA saisis en haute mer

Le mardi 17 septembre 2024, la Brigade maritime des Douanes de Mbour a mené une opération décisive en haute mer, interceptant une pirogue chargée de médicaments d’une contrevaleur de 455 millions de francs CFA. Les médicaments saisis incluent des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antipyrétiques et des aphrodisiaques, tous conditionnés dans plusieurs cartons. L’opération a permis l’arrestation de quatre individus impliqués dans le transport de cette cargaison.

226 kg de faux médicaments saisis à Birkelane

Le mercredi 18 septembre 2024, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a immobilisé une berline Peugeot 504 entre Mbéné Mamour et Loumène, dans le département de Birkilane. Cette opération a révélé une cargaison de faux médicaments, principalement des cartons de DYCLOSA 50, pesant au total 226 kg. La valeur estimée de cette saisie est d’environ 80 millions de francs CFA.

Saisie de médicaments d’une valeur de 21 millions CFA à Kidira

Le mercredi 4 septembre 2024, la Brigade commerciale des Douanes de Kidira a découvert une quantité importante de médicaments et de produits vétérinaires dans une cabane de fortune près de Sinthiou Diohé, non loin de Kidira. La contrevaleur totale des médicaments saisis est estimée à 21 millions de francs CFA. Cette action s’inscrit dans une surveillance renforcée visant à lutter contre le trafic de faux médicaments.

64 millions de francs CFA trouvés sous les vêtements d’un passager

Le dimanche 15 septembre 2024, lors d’un contrôle de véhicules à Koumpentoum, les agents de la Brigade mobile des Douanes ont découvert une importante somme d’argent dissimulée sous les vêtements d’un passager. Cette somme, totalisant 64 612 368 francs CFA, se compose de 86 305 euros et de 8 millions de francs CFA. L’individu, ainsi qu’un accompagnant, tous deux étrangers, ont été arrêtés. L’enquête est en cours.

L’Administration des Douanes réaffirme son engagement à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Chancellerie : La ministre Yacine Fall place discrètement ses hommes dans les représentations diplomatiques

Jeune Afrique a révélé ce jeudi 19 septembre que la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, a récemment procédé à une vague d’affectations discrètes au sein des représentations diplomatiques du Sénégal à travers le monde. Selon le journal, près de cinquante postes ont été pourvus fin août dans une trentaine d’ambassades et missions diplomatiques en Afrique, Asie, et Europe.

Ces nominations visent à remplacer des responsables nommés sous l’administration précédente de Macky Sall, en majorité des personnalités politiques. La ministre Fall a principalement nommé des cadres issus de son propre ministère, notamment des conseillers des Affaires étrangères, pour occuper des postes stratégiques comme celui de premier conseiller, un rang qui ouvre la voie à un poste d’ambassadeur.

Parmi les affectés, El Hadji Mame Youssou Sylla et Ndongo Niang Ba ont été envoyés à la Mission permanente du Sénégal auprès de l’ONU à Genève. Ndeye Aminata Gueye et El Hadji Amadou Lamine Diagne ont été promus premiers conseillers à Londres et Bruxelles, respectivement. De plus, Amadou Ndaw occupera le poste de premier conseiller auprès de la Délégation permanente du Sénégal à l’Unesco, à Paris.

Jeune Afrique mentionne également l’arrivée imminente de quatre agents consulaires au Consulat général du Sénégal à Paris.

Rapport financier 2023 de la FSF : Une baisse de 5,4 milliards de FCFA du chiffre d’affaires observée

L’année 2023 a été marquée par une baisse significative des revenus pour la Fédération sénégalaise de football (FSF), avec un recul de 5,4 milliards de FCFA dans son chiffre d’affaires, soit une chute de 70 % par rapport à 2022.

Cette diminution s’explique principalement par l’absence de grandes compétitions telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et la Coupe du monde, qui avaient permis à la FSF de générer 17,6 milliards de FCFA l’année précédente. En revanche, les dépenses, notamment celles liées aux subventions aux ligues et clubs, ainsi qu’aux primes et bonus, sont restées stables en 2023.

Au final, la FSF accuse un déficit d’exploitation de 2,1 milliards de FCFA, contrastant avec l’excédent de 11 milliards de FCFA enregistré en 2022, selon le rapport financier consulté par Wiwsport.

Couverture médiatique des élections du 17 novembre : Le Cnra rappelle les règles

À l’instar des états-majors politiques qui sont sur le qui-vive, à moins de deux mois des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, les médias aussi sont à l’affût. Ainsi, soucieux de garantir le traitement équitable des listes en lice par les médias, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a publié un communiqué pour rappeler les règles du jeu médiatique tout au long du processus électoral. Le Cnra de préciser que la couverture médiatique des élections se fait dans le respect du Code électoral, non sans souligner les différentes étapes du processus ainsi que les dates. 

Voici in extenso le communiqué du Cnra.
 COUVERTURE MÉDIATIQUE DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE 2024 

LA PRÉCAMPAGNE

La période de précampagne s’étend du vendredi 27 septembre 2024 à 00 heure au samedi 26 octobre 2024 à minuit.

Durant la précampagne, est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision) de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats, faite :

Directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère ; lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’État sur le territoire national.

LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

La campagne électorale s’ouvre officiellement le dimanche 27 octobre 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 15 novembre 2024 à minuit.

La couverture de la campagne électorale par l’audiovisuel public La RTS (radio et télévision) est assujettie à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des listes de candidats.

La couverture de la campagne électorale par les autres médias
Les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des listes de candidats.

LA FIN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

La veille et le jour du scrutin (du 16 novembre 2024 à 00 heure à la fermeture des bureaux de vote) est interdite la diffusion ou rediffusion de toute activité assimilable à une campagne électorale.

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel en appelle à l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect de ces dispositions.  



Pour l’Assemblée du CNRA

Tournoi UFOA-A : le Sénégal accroché par la Gambie (2-2) mais qualifié pour les demi-finales

L’équipe nationale U20 du Sénégal a décroché sa place en demi-finales du tournoi UFOA-A U20, malgré un match nul (2-2) contre la Gambie ce jeudi. Les Lionceaux, dirigés par Serigne Saliou, ont validé leur qualification après une rencontre intense qui rappelle la dernière finale de la CAN U20.

Cheikh Tidiane Thiam a ouvert le score pour le Sénégal à la 42e minute. Cependant, la Gambie a repris l’avantage en début de seconde période avec des buts de Sillah (52e) et Badji (59e). C’est finalement Abdourahmane Dia, entré en cours de jeu, qui a arraché l’égalisation à la 75e minute, sauvant un précieux point pour son équipe.

Avec quatre points dans un groupe de trois équipes, à la suite du forfait de la Mauritanie, le Sénégal est assuré de figurer parmi les deux premiers et ainsi de poursuivre l’aventure en demi-finales.

Rentrée des classes 2024-2025 : le 3 octobre pour les enseignants et le 7 pour les élèves

La rentrée des classes pour l’année scolaire 2024-2025 au Sénégal est fixée au 3 octobre pour le personnel enseignant, et au 7 octobre pour les élèves, selon une annonce officielle faite ce jeudi.

Lors d’une réunion préparatoire présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, Médoune Thiam, a précisé que cette rentrée concernera 4 120 409 élèves et 106 689 enseignants. Parmi ces apprenants, 2 340 219 sont inscrits au niveau primaire, 852 269 au moyen secondaire, et 377 197 au secondaire général.

Les effectifs sont répartis dans 21 448 établissements scolaires à travers le pays, a-t-il ajouté. La réunion a également vu la participation des ministres en charge de l’Éducation, des Collectivités territoriales, de l’Assainissement, de la Formation professionnelle, ainsi que de la Jeunesse et des Sports.

30 mesures clés prises pour assurer une bonne rentrée scolaire et académique

Lors d’une réunion interministérielle présidée ce jeudi par le Premier ministre Ousmane Sonko, trente mesures ont été adoptées pour garantir une rentrée scolaire réussie et un bon déroulement de l’année académique 2024-2025.

Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec d’autres ministères, a été chargé de réhabiliter les infrastructures éducatives affectées par l’hivernage. Une journée mensuelle de mobilisation citoyenne pour la propreté des écoles a également été instaurée.

En ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’électricité, des efforts sont déployés pour assurer que toutes les écoles, notamment les centres de formation professionnelle (CFP) de plusieurs localités comme Koki et Touba, soient connectées à l’électricité avant la rentrée.

Un programme innovant en partenariat public-privé sera lancé pour remplacer progressivement les abris provisoires. Le ministère de la Formation professionnelle est également chargé de présenter un plan d’action avant mars 2025 pour accélérer la construction de centres de formation.

Le gouvernement a prévu une dotation budgétaire pour réhabiliter 100 000 tables-bancs et acquérir 70 275 nouvelles unités. La directive présidentielle concernant le port obligatoire de l’uniforme scolaire sera appliquée à la rentrée 2024-2025, avec une attention particulière sur la disponibilité des uniformes.

Pour assurer une éducation inclusive, un arrêté sera pris d’ici le 27 septembre 2024, demandant aux établissements scolaires d’adapter leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution, garantissant l’accès à l’école pour tous les enfants sans distinction.

Ces mesures visent à améliorer les conditions d’apprentissage et à assurer une année académique harmonieuse.

Ndiassane : Le Président Diomaye Faye annonce l’élévation de la Direction des Affaires religieuses en Délégation

Ce jeudi 19 septembre, lors de sa traditionnelle visite en prélude au Mawlid Al Naby, prévu pour le 22 septembre, à Ndiassane, la capitale spirituelle de la Qadiriyya, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé une réforme importante : l’élévation prochaine de la Direction des Affaires religieuses en Délégation. Cette annonce a été faite au Khalife général de Ndiassane, Shérif Cheikh Bouh Sidy Moctar Kounta.

Le chef de l’État a souligné l’importance de formaliser les relations entre l’État et les foyers religieux du Sénégal, rappelant leur rôle essentiel dans la société sénégalaise. Le Président a également mentionné la future tournée de Dr Djim Dramé, nouveau directeur des Affaires religieuses, au sein des foyers religieux, avec l’objectif d’établir un dialogue et un accompagnement renforcés.

Lors de sa visite, le Président était accompagné de plusieurs hauts responsables, dont son Directeur de Cabinet, Mary Teuw Niane, et les ministres de l’Intérieur et de la Famille. Après une entrevue avec le Khalife général, Diomaye Faye a abordé plusieurs questions cruciales pour le développement de Ndiassane, notamment l’assainissement, l’agriculture et l’éducation.

Il a également appelé à une vigilance accrue sur la sécurité routière à l’approche du Gamou, exhortant les chauffeurs à redoubler d’attention pour éviter les accidents.

Le Khalife de Ndiassane a, quant à lui, exprimé plusieurs préoccupations, notamment le manque d’infrastructures dans la ville, soulignant que Ndiassane mérite un meilleur soutien en termes d’équipements, notamment pour son centre de santé.

Plainte pour faux et usage de faux : Abass Fall entendu sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale

Le député Abass Fall, coordonnateur de Pastef/Dakar, a été entendu ce jeudi 19 septembre 2024 par la Section de recherches de la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur sa plainte pour faux et usage de faux concernant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a annoncé cette étape de l’enquête sur ses réseaux sociaux, précisant que l’audition s’est déroulée à 10h30.

La plainte, déposée le 9 septembre par Abass Fall et son collègue Mamadou Lamine Diallo, vise à dénoncer des modifications présumées illégales dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Selon les plaignants, certains députés auraient procédé à des « altérations, ajouts et falsifications » des articles 97 et 98 du règlement en utilisant des techniques de superposition dans le document de juillet 2021.

Cette affaire a suscité une vive polémique, en particulier dans le contexte des récentes tensions au sein de l’hémicycle, et pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’institution législative.

Lancement de la coalition « Jubanti » : un nouvel élan pour les réformes au Sénégal

Ce mercredi, une nouvelle force politique a vu le jour au Sénégal avec la création de la coalition « Jubanti ». Sous la direction du Professeur Souleymane Astou Diagne, Major Alioune Badara Kandji, Pierre Hamet Ba et d’autres personnalités de la société civile, cette initiative ambitionne d’apporter un souffle nouveau à la scène politique sénégalaise.

Le projet de « Jubanti » repose sur un « contrat législatif » articulé autour de réformes structurelles dans les domaines économiques, sociaux, institutionnels et sécuritaires. Parmi ses priorités, la relance économique occupe une place centrale. La coalition s’engage à rétablir la confiance avec les investisseurs, tant locaux qu’internationaux, tout en simplifiant les procédures d’investissement. Un soutien accru aux petites et moyennes entreprises (PME) est également prévu, ainsi qu’une révision des accords sur les ressources naturelles, notamment dans les secteurs pétrolier et gazier. Leur objectif est de garantir que les bénéfices issus de ces ressources profitent d’abord aux Sénégalais.

Sur le plan social, « Jubanti » met en avant des mesures visant à renforcer la protection des populations les plus vulnérables. Le programme prévoit une augmentation des pensions de retraite et une harmonisation de l’âge de départ à la retraite à 60 ans pour les civils et les militaires. Un soutien aux paysans à travers l’attribution de baux ruraux est également à l’ordre du jour, ainsi que la modernisation des transports et la protection des chauffeurs de taxi.

En outre, la coalition s’engage à œuvrer pour la jeunesse, le renforcement des institutions, et la préservation de la cohésion sociale. À travers ces réformes, « Jubanti » souhaite se positionner comme une alternative politique crédible capable d’impulser un véritable changement dans le pays.

Escroquerie sur les deniers publics : ce que l’on sait de l’affaire de malversation au ministère de la santé

L’affaire de présumée malversation au sein du ministère de la santé fait la une des médias après la mise en cause de Mamadou Fawzi Dione, directeur administratif et financier de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (Arp). Celui-ci est accusé de détournement de fonds publics, un montant initialement estimé à 19 millions F CFA, une somme qui pourrait s’élever à près de 200 millions F CFA selon les dernières informations.

Tout a commencé lors de la passation de service de l’ancien Directeur de la Santé, Bernabé Gningue, où des inspecteurs avaient identifié des irrégularités dans sa gestion. Ils avaient constaté un trou de 19 millions F CFA et demandé des explications à ce sujet. M. Gningue a alors accusé son directeur administratif et financier, Mamadou Fawzi Dione, de falsification de documents, en affirmant que les signatures sur ces derniers avaient été imitées.

Face à ces accusations, une plainte a été déposée devant le procureur de la République de Dakar par Bernabé Gningue, incitant le parquet à ouvrir une enquête menée par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. Interrogé par les enquêteurs, Mamadou Fawzi Dione a contesté les faits, affirmant que son directeur général était pleinement conscient des transactions et qu’il avait même apposé sa contre-signature pour autoriser le décaissement des fonds. Dione a également expliqué que l’argent en question était destiné à financer une activité pour le personnel de la Santé.

Hier, une confrontation a eu lieu entre les deux protagonistes, mais chacun a maintenu sa version des faits. En conséquence, Mamadou Fawzi Dione a été placé en garde à vue, accusé d’escroquerie sur les deniers publics ainsi que de faux et usage de faux. La Sûreté urbaine a, dans le cadre de ses investigations, demandé des informations supplémentaires à la banque Crédit du Sénégal pour éclaircir certains points.

L’enquête se poursuit et d’autres développements sont attendus afin de déterminer l’ampleur exacte des fonds détournés et les responsabilités de chacun dans cette affaire qui secoue le ministère de la santé.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°275 – du 19/09/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY DÉPOSE TROIS PLAINTES DEVANT LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER : ONAS, ASER, ET EUROBONDS EN LIGNE DE MIRE
🔴 LA COALITION JUBANTI SE LANCE : UNE VISION POUR REVITALISER LE SÉNÉGAL

🔴 JUSTICE : LE LUTTEUR ADA FASS BÉNÉFICIE D’UN RETOUR DE PARQUET
🔴 NÉCROLOGIE : IDRISSA GANA GUEYE EN DEUIL SUITE AU DÉCÈS DE SON PÈRE

Bounkiling : Une opération de sécurisation se solde par la mort d’un individu armé

Le lundi 18 septembre 2024, un drame a eu lieu à Bounkiling, dans la région de Casamance, au sud du Sénégal. Lors d’une patrouille de sécurisation dans la zone de Kandion Mangana, les militaires ont été confrontés à une situation tragique qui a conduit à la mort d’un individu armé.

L’incident s’est produit vers 11 heures, à environ 2 kilomètres du village de Diam Wel Samba Ba. Les forces armées avaient été alertées par le chef du village, qui signalait une menace imminente de la part d’un individu armé de machette et de couteau. À leur arrivée, les militaires ont tenté de désarmer l’individu, qui a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions.

L’individu a alors attaqué un des membres de la patrouille. En réponse à cette agression, le militaire a ouvert le feu pour se défendre, entraînant la mort de l’individu.

La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé que la Gendarmerie nationale a lancé une enquête pour établir les circonstances précises de l’incident. Cette enquête vise à clarifier les actions des forces de sécurité et à déterminer les mesures appropriées qui ont été prises face à la situation.

La DIRPA a souligné que cet incident s’est produit dans le cadre des efforts continus pour sécuriser les populations locales et soutenir leur retour dans leurs villages, dans une région où les forces armées sont activement engagées pour maintenir la paix et la sécurité.

Cet événement tragique rappelle la complexité des opérations de maintien de l’ordre et l’importance de la transparence dans la gestion des interventions de sécurité. Les autorités travaillent à éclaircir les faits pour garantir que de tels incidents soient traités avec la rigueur nécessaire et que les procédures soient respectées.

Bounkiling : Une opération de sécurisation vire au drame, un individu armé touché mortellement par un patrouilleur.

Exclusivité : Jérôme Bandiaky alias Sniper arrêté par la DIC

Selon des informations exclusives obtenues par DakarActu et relayées par Ledakarois.sn, Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de Sniper, a été arrêté ce mercredi soir par la Division des Investigations Criminelles (DIC). L’arrestation, survenue aux environs de 22 heures, a eu lieu à son domicile situé en centre-ville, près du siège de La Poste.

L’intervention des forces de sécurité a été décrite comme mouvementée, et il est rapporté que plusieurs affaires personnelles de Bandiaky ont été saisies lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, surnommé « Sniper », était également connu pour être le chef des « marrons du feu », les éléments de sécurité associés à l’APR. Il était fréquemment cité dans le cadre de l’affaire de la disparition mystérieuse de Fulbert Sambou et Didier Badji, affaire ayant suscité une controverse liée à un projet de loi d’amnistie en février 2024.

Pour l’instant, les raisons précises de son arrestation n’ont pas été divulguées. Ledakarois.sn, en collaboration avec DakarActu, continue de suivre cette affaire de près et fournira de nouvelles informations dès qu’elles seront disponibles.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 18 Septembre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE :
•       Monsieur Djim DRAME, Maitre de recherches titulaire à l’IFAN est nommé Directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe. 
 
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET :
•       Monsieur Mouhamadou Bamba SIBY, Inspecteur des Impôts et Domaines de classe exceptionnelle est nommé Président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), en remplacement de Madame Ramatoulaye Gadio AGNE.
AU TITRE DU MINISTRE DE LA JUSTICE :
•       Madame Aïssé Gassama TALL, Magistrat, matricule de solde n°516 916/ D, est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au Ministère de la Justice, poste vacant ;
 
•       Monsieur Souleymane TELIKO, Magistrat, matricule de solde n°516 912/Z, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mademba GUEYE, appelé à d’autres
fonctions ;
 
•       Monsieur Mor NDIAYE, Magistrat, matricule de solde n°616 170/Q, est nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) au Ministère de la Justice en remplacement de Monsieur Malick LAMOTTE, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Ibrahima TINE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mohamed WANE.
 
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE :
•       Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, matricule de solde n°696 392/G, précédemment adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant ;
 
•       Monsieur Cheikh SAMB, Administrateur civil principal, matricule de solde n°616
300/H, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Monsieur Babacar BA, appelé à d’autres fonctions.

Législatives anticipées 2024 : le corps électoral convoqué pour le 17 novembre

Le président de la République a officiellement publié le décret convoquant les électeurs sénégalais, tant sur le territoire national qu’à l’étranger, pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Le scrutin, qui se tiendra de 8 heures à 18 heures, pourra être prolongé dans certaines circonscriptions, selon des arrêtés locaux. À l’étranger, les ambassades et consulats pourront également ajuster les horaires en fonction des conditions locales, afin de faciliter la participation électorale.

Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.
Législatives anticipées 2024 : Le président de la République publie le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre prochain.

Sénégal : Les chiffres préoccupants de l’émigration irrégulière en 2024 – 4 198 migrants interpellés

L’émigration clandestine reste une problématique majeure au Sénégal, avec des chiffres alarmants pour l’année 2024. Selon le capitaine de vaisseau Djibril Diawara, 4 198 migrants ont été interceptés par la Marine nationale, répartis sur 29 pirogues au cours de cette année. Ce phénomène persiste malgré les efforts incessants des autorités pour freiner cette vague.

En comparaison avec l’année 2023, où 9 131 personnes avaient été appréhendées sur un total de 82 pirogues, les chiffres de 2024 montrent une diminution. Cependant, cette baisse reste relative, car des milliers de personnes continuent de tenter de rejoindre l’Europe via des routes maritimes extrêmement dangereuses.

Pendant le Magal, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal, la Marine nationale a intensifié ses efforts dans le cadre de l’opération Jokko. Durant cette période, 690 migrants ont été arrêtés, dont 21 organisateurs, notamment des convoyeurs. L’opération Jokko vise à renforcer la sécurité maritime et à prévenir les départs massifs vers l’Europe, une tendance qui s’amplifie souvent pendant les périodes de grande affluence.

Le capitaine Djibril Diawara a souligné que la Marine nationale reste mobilisée de jour comme de nuit pour endiguer le flux des migrants clandestins. Grâce à une surveillance accrue des côtes sénégalaises et à des interventions rapides, plusieurs tentatives de départ ont été empêchées.

Cependant, la lutte contre l’émigration clandestine demeure un défi colossal pour les autorités sénégalaises. Malgré les risques évidents pour leur vie, de nombreux jeunes continuent de choisir cette voie désespérée, fuyant la précarité économique et le manque d’opportunités dans leur pays.

Les statistiques de l’émigration irrégulière au Sénégal rappellent l’urgence d’une réponse multidimensionnelle, alliant sécurité, développement économique et sensibilisation.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°274 – du 18/09/2024

🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE AU SÉNÉGAL : 4 198 MIGRANTS INTERCEPTÉS EN 2024
🔴 TOUBA : DEUX INDIVIDUS PÉRISSENT DANS LES INONDATIONS

🔴 ALTERCATION VIOLENTE DANS UN BAR : LE LUTTEUR ADA FASS ARRÊTÉ
🔴 AL-NASSR : SADIO MANÉ REND HOMMAGE À LUÍS CASTRO APRÈS SON DÉPART

Le lutteur Ada Fass arrêté après une altercation violente dans un bar

Le monde de la lutte sénégalaise est une nouvelle fois en émoi après l’arrestation d’Adama Correa, mieux connu sous le nom de lutteur Ada Fass. Ce lundi soir, Ada Fass, pensionnaire de l’écurie Fass Benno, a été appréhendé par les forces de l’ordre après une violente altercation dans un bar de la Médina, rapporte Seneweb.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi au bar « Chez Mbaye Dia », situé dans le 4e arrondissement de Dakar. Selon les témoignages, Ada Fass et ses compagnons se seraient impliqués dans une bagarre avec le propriétaire du bar. Les échauffourées ont rapidement dégénéré, entraînant des coups et blessures. Le propriétaire du bar a été sévèrement agressé et a dû être transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.

La police, alertée par l’incident, est intervenue sur les lieux. Ada Fass et ses amis ont été interpellés et conduits au commissariat, où ils ont passé la nuit en détention. Le lutteur est désormais poursuivi pour coups et blessures volontaires.

Ce n’est pas la première fois qu’Ada Fass se retrouve dans le viseur de la justice. En mai 2023, il avait déjà été arrêté et condamné pour association de malfaiteurs et vol avec violence. Son implication dans des affaires judiciaires est un fait récurrent, ajoutant à la notoriété controversée du lutteur.

L’arrestation de Ada Fass suscite de vives réactions parmi ses fans et les observateurs du monde de la lutte. Sa réputation de lutteur talentueux est ternie par ces incidents, qui alimentent les débats sur la conduite des sportifs et leur comportement en dehors des arènes.

Le département de la justice est désormais chargé d’examiner les circonstances de cette nouvelle altercation et de déterminer les responsabilités. L’évolution de cette affaire pourrait avoir des répercussions sur la carrière d’Ada Fass et sur l’image de la lutte sénégalaise, un sport profondément ancré dans la culture locale.

Les autorités judiciaires continuent d’enquêter sur les détails de l’incident, et des mesures seront prises en fonction des résultats de l’enquête. En attendant, Ada Fass et ses amis restent sous le coup des poursuites pour leur implication dans cette violente altercation.

Émigration irrégulière : 30 candidats interpellés à Joal, dont deux femmes et un bébé

Le 16 septembre 2024, la brigade territoriale de Joal a mené une opération décisive contre l’émigration irrégulière, aboutissant à l’interpellation de 30 candidats à l’exil. L’opération, survenue dans la nuit à 1 heure du matin, a été conduite sous la supervision du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Parmi les personnes arrêtées, on retrouve deux femmes accompagnées de leur bébé, un cas particulièrement poignant dans ce contexte. Les candidats à l’émigration incluent également 12 Sénégalais, 12 Guinéens, quatre Gambiens et deux Maliens, mettant en évidence la diversité des nationalités impliquées dans ce phénomène.

L’émigration irrégulière est un problème majeur en Afrique de l’Ouest, souvent motivée par la recherche de meilleures conditions de vie et d’opportunités économiques. Joal, une ville côtière du Sénégal, est un point stratégique pour ceux qui tentent de quitter le pays par voie maritime, rendant les opérations de surveillance et d’interception cruciales pour contrôler ce flux migratoire.

Suite à ces arrestations, les autorités locales ont renforcé les mesures de contrôle aux frontières et intensifié les opérations de surveillance dans les zones sensibles. L’objectif est de démanteler les réseaux de trafic humain et de prévenir les départs illégaux qui mettent en danger la vie des migrants.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a souligné que cette opération est une étape importante dans la lutte contre l’émigration irrégulière, mais il reste encore beaucoup à faire pour adresser les causes profondes de ce phénomène. Les candidats interpellés seront soumis à des procédures judiciaires conformément à la législation en vigueur.

La gestion de l’émigration irrégulière nécessite une approche multifacette, impliquant non seulement des actions répressives mais aussi des initiatives de développement socio-économique pour offrir des alternatives viables aux populations en quête de meilleures opportunités. Les autorités continuent d’appeler à la coopération internationale pour faire face à ce défi complexe et humanitaire.

Cette opération à Joal illustre la persistance et la complexité du problème migratoire dans la région, et met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre pour contrôler ce phénomène tout en sensibilisant sur les dangers liés à l’émigration irrégulière.

Madiambal Diagne alerte sur la gestion budgétaire : « La primature a dépensé 12,1 milliards F CFA en trois mois »

La situation économique du Sénégal est devenue un sujet brûlant, notamment après les récentes critiques du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a tiré la sonnette d’alarme sur le ralentissement de l’activité économique au premier semestre 2024 et les défis financiers qui attendent le pays pour le reste de l’année.

Madiambal Diagne, journaliste influent et directeur du groupe Avenir Communication, a récemment attiré l’attention sur une question cruciale de gestion budgétaire. Dans une publication sur son compte X, il révèle que la primature a dépensé 12,1 milliards de francs CFA au cours des trois derniers mois. Cette somme importante est révélatrice d’une hausse significative des dépenses publiques, dans un contexte économique déjà tendu.

Diagne note également une baisse dans l’exécution du budget, passant de 27,5 % au deuxième trimestre à 24,3 % au premier trimestre. Ce déclin pourrait refléter des difficultés accrues dans la gestion et l’allocation des ressources publiques.

Le FMI a récemment exprimé des préoccupations sur la situation économique du Sénégal, soulignant un ralentissement de l’activité et des perspectives économiques incertaines pour le reste de l’année. Les chiffres avancés par Madiambal Diagne ajoutent une dimension supplémentaire aux préoccupations en cours, mettant en lumière l’augmentation des dépenses gouvernementales malgré un environnement économique difficile.

Les dépenses de la primature, qui ont atteint un niveau notable en peu de temps, suscitent des questions sur la durabilité des politiques budgétaires et la capacité du gouvernement à gérer les finances publiques de manière efficace. Cette situation pourrait également influencer la perception des investisseurs et des partenaires internationaux quant à la stabilité économique du Sénégal.

La publication de ces chiffres par Madiambal Diagne a provoqué une réaction dans le débat public. Les responsables politiques et les analystes économiques sont appelés à examiner attentivement ces données et à mettre en place des mesures pour assurer une gestion budgétaire plus rigoureuse.

Il est crucial pour les autorités sénégalaises d’aborder ces défis avec une stratégie claire, visant à stabiliser l’économie et à restaurer la confiance des citoyens et des investisseurs. Les discussions autour de la gestion des dépenses publiques et des réformes nécessaires pourraient définir la trajectoire économique du pays dans les mois à venir.

Installation officielle des magistrats du Pool judiciaire financier : une étape clé dans la lutte contre la corruption

Le mardi 17 septembre 2024, le Pool judiciaire financier (PJF) a été officiellement inauguré à Dakar lors d’une cérémonie marquante présidée par Ousmane Diagne, ministre de la Justice. Cette installation a réuni des hauts responsables judiciaires et a souligné l’engagement du Sénégal envers une plus grande transparence et responsabilité dans la gestion des finances publiques. Ce moment marque une avancée importante dans la lutte contre la corruption dans le pays.

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La création du PJF, décidée par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil supérieur de la magistrature du 9 août dernier, remplace l’ancienne Cour de répression de l’enrichissement illicite. Le PJF est constitué de magistrats et de personnel technique et est chargé principalement d’enquêter sur les irrégularités financières au sein des institutions publiques ainsi que de juger les cas de détournement de fonds.

Le PJF est temporairement hébergé dans les bureaux du tribunal de Pikine-Guédiawaye, en attendant la mise en place de ses propres infrastructures.

Voici la liste des magistrats récemment installés au sein du PJF, répartis selon leurs fonctions et juridictions :

Membres du Parquet près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA : Procureur de la République financier
  • Ablaye DIOUF : Procureur de la République financier adjoint
  • Ibrahima FAYE : Substitut du Procureur de la République financier
  • Harouna SOW : Substitut du Procureur de la République financier

Membres du Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Idrissa DIARRA : Président du Collège des Juges d’instruction financier
  • Massaer SARR : Juge d’instruction financier
  • Babacar DIOP : Juge d’instruction financier
  • Mouhamadou Ndéné NDIR : Juge d’instruction financier
  • Moustapha FALL : Juge d’instruction financier
  • Nelly Secko DIENG : Juge d’instruction financier

Membres de la Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar :

  • Papa Mohamed DIOP : Président de la Chambre de jugement financière
  • Mamadou Yakham KEITA : Membre
  • Mor LO : Membre
  • Ousseynou SY : Membre
  • Ngor DIOP : Membre
  • Aissétou KANTE FAYE : Membre

Membres de la Chambre d’accusation financière de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Mamady DIANE : Président de la Chambre d’Accusation financière
  • Alioune SALL : Membre
  • Tahir KA : Membre
  • Abdoul Aziz BARO : Membre
  • Samba NDIAYE : Membre
  • Adji Mame Bousso GUEYE : Membre

Membres de la Chambre des appels financiers de la Cour d’Appel de Dakar :

  • Anta NDIAYE DIOP : Président à la Chambre des appels financiers
  • Mamadou DIALLO : Membre
  • Thierno NIANG : Membre
  • Fatou Binetou CISSOKHO : Membre
  • Fall Babacar SY : Membre

L’inauguration du PJF représente un tournant décisif dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Cette nouvelle institution est conçue pour assurer une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics, en renforçant les mécanismes de contrôle et en intensifiant la lutte contre les pratiques de corruption. L’ensemble des acteurs concernés est désormais mobilisé pour faire face aux défis posés par la corruption et garantir que les fonds publics soient utilisés de manière appropriée et efficiente.

Ndioum : démantèlement d’un réseau de trafiquants de chanvre indien

Dans une opération coordonnée menée dans la nuit du dimanche au lundi 16 septembre 2024, la Brigade de gendarmerie de Ndioum a réussi à démanteler un réseau de trafic de chanvre indien. L’intervention a conduit à l’arrestation de trois individus impliqués dans cette activité illégale.

Les suspects, deux Sénégalais et un Mauritanien, ont été appréhendés dans le quartier « Base » de Ndioum alors qu’ils circulaient à bord de deux motos. Leur destination était la Mauritanie, où ils semblaient se diriger avec une cargaison importante de drogue.

Lors de leur arrestation, les forces de l’ordre ont saisi près de 2 kilogrammes de chanvre indien, répartis en 480 cornets, ainsi qu’un rouleau d’un kilo et un sachet de 900 grammes. Cette saisie représente une quantité significative de drogue qui aurait pu alimenter les marchés clandestins dans la région.

En plus des quantités substantielles de chanvre indien, les autorités ont également découvert de l’argent lors de l’opération. Cependant, les détails sur la devise et le montant exact de l’argent saisi n’ont pas été précisés.

Les suspects sont actuellement en garde à vue à la Brigade de gendarmerie de Ndioum. Une enquête approfondie a été ouverte pour faire toute la lumière sur les activités de ce réseau de trafic de chanvre indien. Les enquêteurs se concentrent sur les connexions possibles du réseau, les méthodes de distribution et les partenaires éventuels impliqués dans cette opération illégale.

Cette opération s’inscrit dans un effort plus large des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Le démantèlement de ce réseau est une victoire significative dans la lutte contre les activités criminelles liées aux stupéfiants. Les forces de l’ordre continuent de renforcer leurs actions pour intercepter les réseaux de trafic et réduire l’impact des drogues sur les communautés locales.

Les autorités locales et les services de sécurité restent vigilants et engagés dans leurs efforts pour maintenir la sécurité publique et combattre les activités illégales dans la région.

gestion des inondations : Ousmane Sonko appelle à une meilleure coordination

Lors d’une réunion interministérielle ce mardi, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’importance cruciale d’une meilleure coordination entre les différentes structures de l’État pour une gestion efficace des inondations. Suite aux récentes inondations qui ont causé des dégâts considérables, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche unifiée et coordonnée pour minimiser les impacts des catastrophes naturelles.

« Nous avons vu ce qui s’est passé ce matin. La pluie a fait des dégâts. Nous constatons que les structures dans ce domaine sont en train, chacune en ce qui la concerne, de faire le travail qu’il faut. Mais il faut coordonner les actions », a déclaré le Premier ministre. Il a mis en lumière le fait que, malgré les efforts individuels des différentes entités, l’absence de coordination entre elles peut réduire l’efficacité des interventions et aggraver les conséquences des inondations.
Sonko a souligné que pour obtenir les résultats escomptés, il est impératif que les entités dédiées travaillent en étroite collaboration. Cette approche collaborative est considérée comme essentielle pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles et pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de crise.
Le Premier ministre a évoqué la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination entre les différents acteurs impliqués dans la gestion des crises. Cela inclut les services d’urgence, les agences gouvernementales, les autorités locales, ainsi que les organisations de la société civile et les acteurs communautaires.
Il a également souligné l’importance de la communication entre ces entités pour garantir une réponse cohérente et bien orchestrée. La mise en place d’un système de gestion de crise centralisé pourrait aider à coordonner les efforts et à optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Les récentes inondations ont mis en évidence des faiblesses dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. Les fortes pluies ont provoqué des dégâts importants, avec des pertes matérielles et des impacts significatifs sur les communautés touchées. Ces événements ont souligné l’urgence de renforcer les infrastructures de drainage et d’assainissement, ainsi que d’améliorer les systèmes de prévision météorologique et de gestion des catastrophes.
Ousmane Sonko a appelé à une réévaluation des stratégies actuelles pour mieux anticiper et gérer les inondations futures. Il a insisté sur le fait que des efforts concertés et une meilleure coordination sont nécessaires pour renforcer la résilience des villes et des villages face à ces défis croissants.
La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko met en lumière la nécessité d’une approche intégrée dans la gestion des catastrophes naturelles. En appelant à une meilleure coordination entre les différents acteurs concernés, Sonko vise à améliorer l’efficacité des réponses aux crises et à minimiser les impacts des inondations sur les communautés. Cette approche collaborative est essentielle pour faire face aux défis posés par les catastrophes naturelles et pour assurer une gestion plus efficace des risques à l’avenir.

Attaque jihadiste à Bamako : un tournant inquiétant dans la lutte contre le terrorisme

Mardi matin, la capitale malienne Bamako a été le théâtre d’une attaque jihadiste coordonnée, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Cette attaque, qui visait l’aéroport militaire ainsi qu’une école de gendarmerie, marque un moment de grande inquiétude pour la sécurité dans la capitale, épargnée ces dernières années par la violence jihadiste. Voici ce que l’on sait sur cette opération sans précédent.

Il était environ 5 heures du matin lorsque les habitants de Bamako ont été réveillés par des tirs nourris et des explosions. Selon le GSIM, deux cibles principales ont été visées : l’aéroport militaire de Bamako et l’école de gendarmerie, toutes deux situées à quelques kilomètres l’une de l’autre. Les échanges de tirs ont duré plusieurs heures, plongeant les quartiers environnants dans la terreur.

Le général Oumar Diarra, chef d’état-major des armées, a évoqué des « tentatives d’infiltration » au niveau de l’école de gendarmerie mais a gardé le silence sur les attaques contre l’aéroport. L’armée malienne, dans un communiqué, a affirmé que la situation était « sous contrôle » et que l’attaque avait été déjouée, bien que des combats aient continué dans l’après-midi près de l’aéroport.

Les informations sur le bilan humain et matériel restent rares, comme c’est souvent le cas dans les opérations militaires au Mali. Le GSIM, dans sa revendication, a déclaré avoir causé « d’énormes pertes humaines et matérielles », notamment la destruction de plusieurs avions militaires. Un responsable aéroportuaire, sous couvert d’anonymat, a rapporté la destruction de six appareils et de rampes de lancement de drones. Il a également fait état de « morts » sans toutefois préciser le nombre exact de victimes.

De leur côté, les autorités maliennes se sont montrées prudentes, ne communiquant pas de chiffres précis sur les pertes humaines. Toutefois, des images diffusées sur la télévision d’État ont montré une vingtaine de prisonniers, les mains attachées et les yeux bandés, présentés comme des jihadistes capturés lors de l’opération. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont également montré des corps calcinés, renforçant l’hypothèse de lourdes pertes humaines.

Cette attaque constitue un événement majeur, car Bamako, malgré la guerre qui ravage une grande partie du nord et du centre du pays, avait été relativement épargnée par les violences jihadistes depuis 2016. Les attentats meurtriers de cette période, notamment celui contre l’hôtel Radisson Blu, avaient marqué la dernière grande offensive jihadiste dans la capitale.

Cependant, le GSIM, l’un des principaux groupes jihadistes opérant au Mali, semble avoir étendu son emprise, désormais capable de frapper au cœur même de la capitale. Ce groupe mène depuis des années une lutte acharnée pour le contrôle du territoire malien, imposant sa vision rigoriste de l’islam et consolidant ses intérêts économiques, notamment à travers des prélèvements sur les routes commerciales.

L’expansion de l’influence du GSIM vers le sud, en direction de Bamako, est préoccupante. Malgré les efforts renforcés de l’armée malienne et l’intervention des mercenaires russes du groupe Wagner, la menace jihadiste persiste et semble même s’aggraver.

La junte militaire, qui a pris le pouvoir en 2020 avec pour priorité le rétablissement de la sécurité, se trouve aujourd’hui confrontée à une nouvelle démonstration de force des groupes jihadistes. Depuis son arrivée, la junte a rompu avec la France et les alliés européens, en se tournant vers la Russie, notamment en s’appuyant sur les services des forces paramilitaires de Wagner.

Si les autorités maliennes ont souvent annoncé des victoires significatives contre les groupes armés terroristes, cette attaque vient remettre en question l’efficacité de leur stratégie. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, avait pourtant assuré récemment que l’armée avait « affaibli considérablement les groupes terroristes » grâce à une alliance stratégique avec le Burkina Faso et le Niger.

Le raid jihadiste de mardi survient d’ailleurs au lendemain du premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel, une coopération militaire entre les trois pays visant à lutter contre le terrorisme. Ce timing laisse à penser que l’attaque du GSIM pourrait être une réponse symbolique, montrant que, malgré les opérations militaires conjointes, les jihadistes conservent leur capacité à frapper fort, même au cœur de la capitale malienne.

Alors que certaines régions du Mali, comme le nord et le centre, continuent d’être secouées par des attaques régulières, l’attaque de Bamako pourrait marquer une nouvelle phase dans l’insécurité qui touche le pays. La capacité du GSIM à lancer une attaque aussi audacieuse dans la capitale montre que, malgré les efforts militaires, les groupes jihadistes conservent un pouvoir d’action important.

Les semaines à venir seront décisives pour évaluer l’ampleur des répercussions de cette attaque sur la politique sécuritaire du Mali. L’efficacité de la junte et de ses alliés, notamment le groupe Wagner, dans la gestion de cette nouvelle menace sera scrutée de près, tant par la communauté internationale que par la population malienne elle-même, qui vit sous la pression constante de l’insécurité.

Cette attaque marque donc un tournant inquiétant dans la guerre contre le jihadisme au Mali, mettant en lumière les fragilités persistantes du pays face à cette menace en constante évolution.

Deux morts dans les inondations : Cheikh Tidiane Dièye attendu à Touba

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr. Cheikh Tidiane Dièye, est attendu à Touba dans les prochaines heures pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations. Accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), le ministre se rendra dans la capitale du mouridisme afin de s’enquérir de la situation, selon une source autorisée relayée par Ledakarois.sn.

Pour rappel, les fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville ont causé la mort de deux personnes. Ces inondations ont provoqué des dégâts matériels considérables, accentuant la vulnérabilité des infrastructures de la cité religieuse face aux aléas climatiques.

Mimi Touré sous le feu des critiques : Un avenir politique en déclin selon Mouhamadou Lamine Massaly

Mouhamadou Lamine Massaly, Président de l’Union pour une Nouvelle République (UNR), s’est exprimé avec virulence contre Aminata Touré, dénonçant ce qu’il considère comme une trahison et un manque de cohérence dans son parcours politique. Dans une déclaration cinglante, Massaly a critiqué l’ancienne Première ministre, l’accusant d’avoir perdu sa combativité et de s’être éloignée des préoccupations réelles du peuple sénégalais.

Selon Massaly, Mimi Touré, autrefois figure forte et tenace au sein du parti au pouvoir, est aujourd’hui méconnaissable. Il fustige son alignement avec la coalition Diomaye Président, qualifiant cette alliance de tentative désespérée de retrouver une place dans l’échiquier politique sénégalais. « Tu n’es plus cette femme politique énergique », lance-t-il, ajoutant que son ralliement n’a fait qu’affaiblir son image publique et ses soutiens populaires.
Massaly, qui ne mâche pas ses mots, voit dans ce virage une forme de reniement de ses principes passés. Touré, selon lui, s’était autrefois positionnée contre l’opposition incarnée par Ousmane Sonko, et aujourd’hui, elle semble défendre des causes qu’elle critiquait auparavant. Il n’hésite pas à la qualifier de « félonie », accusant Touré de tenter de réécrire son propre passé politique, un choix qu’il estime voué à l’échec.
Massaly ne s’arrête pas là, reprochant à Mimi Touré ses récentes déclarations visant Macky Sall, le précédent président du Sénégal. Il juge « honteux » qu’elle puisse maintenant l’accuser de manipuler la situation politique à distance. Pour lui, ces déclarations sont des tentatives de diabolisation d’un homme qu’elle a servi loyalement pendant des années. « Vous comme nous, nous sommes tous responsables et comptables de la gestion du président Macky Sall », rappelle-t-il, soulignant que ses critiques actuelles sont davantage motivées par une amertume personnelle liée à son échec lors de l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale.
Pour Massaly, l’avenir politique d’Aminata Touré est sombre. Il insiste sur le fait que sa base militante s’est réduite et qu’elle ne bénéficie plus du soutien populaire qui l’a autrefois propulsée au sommet. « En politique, tu as un passé sans avenir », assène-t-il, prédisant que son engagement actuel au sein de la « Diomayerie » ne suffira pas à la sauver. À ses yeux, les Sénégalais attendent des réponses concrètes à des problèmes urgents, comme le chômage et la crise économique, et il reproche à Touré de ne plus être connectée à ces réalités.
Mouhamadou Lamine Massaly conclut sa diatribe en adressant un avertissement à Touré en vue des élections législatives du 17 novembre. Il prévient que les Sénégalais ne se laisseront pas tromper par ce qu’il considère comme des tentatives vaines de redorer son blason politique. « Les élections législatives du 17 novembre nous départageront », affirme-t-il, soulignant que donner une majorité à l’Assemblée nationale à ceux qu’il accuse de ne pas être à la hauteur des attentes du peuple serait un désastre pour le pays.
Le dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°273 – du 17/09/2024

🔴 MASSALY SUR LA SORTIE DE L’EX-PREMIER MINISTRE DE MACKY : « MIMI TOURÉ, QUELLE HONTE ! »
🔴 SERIGNE MOUSTAPHA SY MET EN GARDE OUSMANE SONKO : « PERSONNE NE ME FERA CHANTER »

🔴 U20 : UFOA-A / SÉNÉGAL S’IMPOSE 2-0 FACE AU MALI
🔴 FSKDA : LES DÉNONCIATEURS DE DÉTOURNEMENTS ACCUSENT MUSELLEMENT

Reddition des comptes : Installation officielle du pool judiciaire financier ce mardi

C’est désormais officiel. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné le coup d’envoi de la traque des dirigeants de l’ancien régime sous Macky Sall avec l’installation imminente du nouveau pool judiciaire financier. Ce changement marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Sénégal. La cérémonie d’installation se déroulera ce mardi, à la salle 4 du Palais de Justice de Dakar.

La création du pool judiciaire financier fait suite à la décision prise lors du Conseil supérieur de la Magistrature du 9 août 2024, où il a été décidé de remplacer la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Ce nouveau dispositif judiciaire est chargé d’enquêter sur les pratiques financières douteuses des anciens responsables politiques et de rendre des comptes sur leur gestion.

L’audience d’installation du pool sera marquée par la présence de la haute hiérarchie judiciaire ainsi que des membres nouvellement désignés de cette juridiction. L’objectif est de mettre en place une structure efficace pour traquer et sanctionner les abus financiers, garantissant ainsi une transparence accrue dans la gestion des fonds publics.

Selon des sources proches du dossier, le pool pourrait siéger dans les locaux du Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye, à Pikine. Toutefois, cette information reste à confirmer, et le siège définitif du pool sera déterminé lors de la réunion de demain.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de volonté accrue de transparence et de justice, avec une attention particulière portée aux affaires de corruption et de mauvaise gestion des ressources publiques. Le président Faye entend par cette démarche renforcer la confiance du public dans les institutions judiciaires et politiques du pays, tout en envoyant un message fort aux anciens dirigeants quant à la rigueur de la nouvelle administration en matière de reddition des comptes.

La mise en place de ce pool judiciaire financier marque le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre la corruption au Sénégal. Les attentes sont élevées, et les citoyens espèrent que cette réforme permettra de remettre de l’ordre et de l’intégrité dans la gestion publique.

Législatives anticipées : Le Premier ministre Ousmane Sonko dévoilera la liste de Pastef le 27 septembre

Alors que les élections législatives anticipées approchent, prévues pour le 17 novembre 2024, le parti Pastef/Les patriotes se prépare activement. Le Premier ministre Ousmane Sonko, également leader de Pastef, a annoncé qu’il présentera la liste de son parti lors d’une cérémonie prévue le 27 septembre au Grand Théâtre national à Dakar.

Cet événement sera l’occasion pour Pastef de dévoiler non seulement la tête de liste, mais aussi de présenter officiellement le directoire de campagne du parti. Cette structure jouera un rôle clé dans la stratégie électorale de Pastef pour ces législatives cruciales.

Les candidats qui se présenteront dans les départements ainsi que ceux qui figureront sur la liste nationale seront également révélés. Cela permettra d’avoir une vue complète sur l’équipe avec laquelle le parti espère obtenir une majorité parlementaire. Cette présentation de la liste de Pastef sera un moment important dans la campagne électorale, car elle donnera le ton et les priorités du parti pour les semaines à venir.

Avec les législatives anticipées qui s’annoncent comme une échéance électorale majeure pour le pays, tous les regards seront tournés vers Ousmane Sonko et son équipe pour voir comment ils entendent mobiliser et séduire l’électorat sénégalais.

Grave accident à Dalla Ngabou : 5 morts et 37 blessés dans une collision entre un bus et une voiture

Un accident tragique s’est produit ce lundi matin à Dalla Ngabou, près de Digane, impliquant un bus et une voiture. La violente collision a causé la mort de cinq personnes sur le coup, tandis que 37 autres ont été blessées.

Les sapeurs-pompiers de Touba sont intervenus rapidement pour secourir les blessés et évacuer les victimes vers les hôpitaux les plus proches. La gendarmerie a sécurisé la zone, facilitant ainsi l’intervention des secours. Les circonstances de l’accident restent encore floues, mais une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de cette tragédie.

Keur Ndiaye Lo : Arrestation du cerveau et de trois membres de la bande de cambrioleurs par la gendarmerie

Un tournant décisif dans l’enquête sur le cambriolage survenu dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 septembre 2024 à Keur Ndiaye Lo. La bande, composée de huit individus, avait dévalisé une boutique de multi-services aux environs de 3h58, selon les images des caméras de surveillance. Les cambrioleurs s’étaient emparés d’une somme importante, estimée à une vingtaine de millions de francs CFA.

D’après des informations obtenues par Ledakarois.sn, les forces de la gendarmerie ont réussi à interpeller quatre membres du gang, dont le cerveau de l’opération. Ils ont été arrêtés aujourd’hui chez le chef de la bande à Keur Ndiaye Lo. Les autorités sont désormais à la recherche des quatre autres complices encore en fuite.

Cette arrestation marque une avancée significative dans la lutte contre le banditisme dans la région. Les efforts de la gendarmerie se poursuivent pour appréhender les derniers membres en cavale et récupérer le reste du butin volé.

Malicounda : Violent vol de bétail, un gardien tabassé à mort et 30 moutons dérobés

Dans la nuit du 14 septembre, un vol d’une violence inouïe a secoué le village de Malicounda Thioubène, dans le département de Mbour. Mouhamed Gory Bâ, éleveur réputé pour ses moutons de race Ladoum et Azawat, a été la cible d’une bande de quatre voleurs qui ont pris d’assaut sa bergerie. Trente moutons, parmi lesquels des spécimens de grande valeur, ont été dérobés.

Lors de cette attaque, les malfaiteurs ont tabassé à mort le gardien de la bergerie, un acte qui marque une escalade dans la brutalité de ces crimes. Le vol de bétail, un fléau récurrent dans la région, prend des proportions inquiétantes, mettant en péril la sécurité des éleveurs et de leurs familles.

Alertée, la gendarmerie de Malicounda est parvenue à retrouver une partie des agneaux volés dans la localité de Sinthiou Mbadane Peulh, un lieu tristement célèbre pour les activités de voleurs de bétail. Toutefois, les moutons adultes restent introuvables, et l’enquête se poursuit.

Mouhamed Gory Bâ, dévasté par cet incident, a lancé un appel pressant aux autorités pour renforcer la sécurité dans les zones rurales. « Il est urgent d’agir pour éradiquer ce fléau qui menace la survie de l’élevage. Les vols deviennent de plus en plus violents, et malgré la loi criminalisant ces actes, le problème persiste », a-t-il déclaré.

Ce vol soulève de nouveau la question de la sécurité dans les zones rurales, où les éleveurs, souvent laissés à eux-mêmes, subissent les conséquences de l’insécurité croissante. Des mesures drastiques sont attendues pour mettre un terme à cette série de vols violents qui fragilisent un secteur clé de l’économie locale.

Nouvel accident tragique à Ndangalma : un mort et six blessés enregistrés

Un nouveau drame routier s’est produit ce dimanche dans la commune de Ndangalma, située dans le département de Bambey. Alors que la localité est encore sous le choc après l’accident ayant causé la mort de 16 personnes la semaine dernière, un nouvel incident a coûté la vie à une personne et en a blessé six autres, dont deux gravement, d’après une source médicale relayée par Seneweb.

L’accident impliquait un minicar transportant des passagers qui s’est renversé à hauteur de Ndangalma. Les autorités locales ont rapidement intervenu, avec la gendarmerie dépêchée sur place pour faire le constat. Les six blessés ont été évacués vers des centres de santé pour y recevoir des soins d’urgence, tandis que les deux cas les plus graves ont nécessité une prise en charge spécialisée. Quant à la victime décédée, son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Diourbel.

Cet événement tragique met une fois de plus en exergue les dangers des routes dans cette région et relance le débat sur la sécurité routière au Sénégal. Ndangalma, qui a été récemment le théâtre d’un autre accident meurtrier, semble être particulièrement touchée par ces drames, appelant à une intervention plus accrue des autorités pour prévenir de futures catastrophes.

Tivaouane : Serigne Babacar Sy Mansour exprime sa profonde préoccupation face au drame de l’immigration clandestine

Face au drame de l’immigration clandestine, qui a récemment coûté la vie à 39 personnes lors du chavirement d’une pirogue à Sally (Mbour), Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, a exprimé sa vive inquiétude. Le phénomène « Barça wala Barzak » (Barcelone ou le tombeau) continue de prendre de l’ampleur, avec de nombreux jeunes Sénégalais tentant la traversée périlleuse de l’océan pour rejoindre l’Espagne.

Lors de la cérémonie officielle de la 122e édition du Mawlid, célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a relayé un message du président Bassirou Diomaye Faye. Il a demandé au Khalife de prier pour le pays et pour sa jeunesse, considérée comme une force essentielle dans le développement du Sénégal.

Serigne Pape Mokhtar Kébé, dans son message au nom du Khalife, a souligné l’importance pour les autorités de faire de la jeunesse une priorité, face à sa désorientation croissante. Le Khalife a également appelé les autres chefs religieux, les autorités coutumières, les parents et les imams à se réunir pour trouver des solutions à cette crise qui touche la jeunesse.

Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté les jeunes Sénégalais à la patience et à ne pas succomber au rêve illusoire de l’Eldorado européen. Il les encourage à rester et à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère, rappelant que « Rome ne s’est pas faite en un jour ».

Météo : L’alerte de Cheikh Tidiane Dièye aux pèlerins

Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a lancé un message d’alerte ce 15 septembre, à l’occasion de la célébration du Mawlid. Dans une publication sur sa page Facebook, il a exhorté les pèlerins présents dans les cités religieuses à prendre leurs précautions face aux risques d’orages annoncés par les services météorologiques.

Voici son message :

« Alerte météo

La météo annonce des risques d’orages et d’averses accompagnés de vents pouvant intéresser certaines régions, y compris Tivaouane et d’autres cités religieuses où le Gamou est organisé. Je vous prie d’en tenir compte lors de vos déplacements et de prendre les dispositions idoines pour votre sécurité et celle de vos proches.

Bon Gamou à tous et qu’Allah exauce nos prières en cette journée de Grâces et de Bénédictions. »

Mbour : Les candidats à l’émigration ne se découragent pas, plus de 20 personnes encore interpellées

Malgré le récent drame au large de Mbour, où de nombreuses vies ont été perdues, les tentatives d’émigration clandestine persistent. Ce samedi, 27 nouvelles personnes ont été interpellées dans le quartier de Falokh, alors qu’elles s’apprêtaient à prendre la mer.

Parmi elles, on compte 20 Gambiens et 7 Sénégalais originaires des régions de Kolda, Tambacounda et Sédhiou. Cet incident rappelle les risques liés à l’émigration clandestine, malgré les efforts des autorités pour endiguer le phénomène.

Italie : Six ans de prison requis contre Salvini pour avoir refusé de laisser accoster des migrants

Les procureurs italiens ont requis samedi une peine de six ans de prison contre Matteo Salvini, vice-Premier ministre d’extrême droite, pour avoir empêché 147 migrants de débarquer en Italie en 2019. Salvini est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir après avoir maintenu les migrants en mer pendant des semaines à bord d’un navire de l’organisation caritative Open Arms.

Le procès, commencé en octobre 2021, touche à sa fin, avec un verdict attendu le mois prochain. Salvini, ancien ministre de l’Intérieur, a défendu son action, affirmant qu’il protégeait les frontières de l’Italie. Il a également reçu le soutien de Marine Le Pen, cheffe de l’extrême droite en France, dénonçant un « harcèlement judiciaire ».

Le procureur Geri Ferrara a souligné l’importance de privilégier les droits de l’Homme sur la souveraineté de l’État dans les démocraties. Salvini avait mis en œuvre la politique des « ports fermés » en 2019, refusant l’entrée aux navires humanitaires.

Inauguration de la Grande Mosquée de Tivaouane : Ousmane Sonko invite les acteurs de l’État à s’inspirer de la gestion exemplaire des ressources par les communautés religieuses

Le samedi 14 septembre 2024 restera une date mémorable pour la communauté tidjane et l’ensemble du Sénégal. La Grande Mosquée de Tivaouane, après quatre ans de travaux, a été officiellement remise au Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, lors d’une cérémonie en grande pompe. Cet événement intervient à la veille du Gamou, la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL), attirant des milliers de fidèles.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent en tant qu’invité d’honneur, a salué la gestion des ressources par la communauté religieuse de Tivaouane, exhortant les acteurs de l’État à cet exemple pour la gestion des projets publics à suivre. Il a exprimé son admiration pour cet édifice, symbole de foi, d’unité véritable et de dévotion.

La mosquée, désormais étendue sur 24 000 m², peut accueillir jusqu’à 39 000 fidèles. L’esplanade, d’une superficie de 12 830 m², offre 10 000 m² pour la prière. De plus, des infrastructures modernes, telles que des blocs sanitaires, ont été ajoutées, reflétant la volonté de moderniser tout en préservant l’héritage spirituel de cet espace sacré.

L’histoire de la Grande Mosquée de Tivaouane remonte à 1904, année de sa construction par El Hadji Malick Sy. Son fils, Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, avait déjà entrepris une première grande extension en 1979. En 2019, Serigne Babacar Sy Mansour avait annoncé la relance des travaux pour agrandir davantage la mosquée, un projet confié à l’Association Jama-Atoun Nour Assouniya. .

Cet édifice représente bien plus qu’un simple lieu de culte. Il incarne l’histoire de la communauté tidjane, un symbole de transmission spirituelle et de solidarité. Grâce à cette modernisation, la Grande Mosquée de Tivaouane est désormais prête à accueillir les générations futures, perpétuant la tradition de foi qui unit cette communauté.

Gamou International Médina Baye 2024 : Une journée de solidarité avec le peuple palestinien

La célébration du Gamou International à Médina Baye a pris une dimension particulière en 2024 avec l’organisation d’une journée de solidarité en faveur du peuple palestinien, ce samedi 14 septembre. Sur l’esplanade de la grande mosquée, un impressionnant rassemblement de fidèles, de représentants religieux et de délégations lieux du monde entier s’est tenu pour manifester leur soutien à la Palestine.

L’événement a été rehaussé par la présence de l’ambassadeur de Palestine au Sénégal, Dr Nasser Jadallah, accompagné de neuf délégations étrangères. Cette rencontre symbolique a permis de rappeler les liens profonds qui unissent la communauté de Médina Baye et le peuple palestinien, fondé sur des valeurs spirituelles et historiques.

Cheikh Mahi Ibrahim Niass, Khalife de Médina Baye, a réaffirmé l’engagement indéfectible de la communauté à soutenir la Palestine dans sa lutte pour la liberté et la justice. Il a rappelé que l’islam prône la fraternité et la solidarité entre les peuples, et que Médina Baye a toujours été à l’avant-garde du soutien aux causes islamiques, notamment la cause palestinienne.

Les délégations étrangères présentes ont exprimé leur gratitude pour le soutien de la communauté sénégalaise à la Palestine. Des prières ont été formulées pour la paix mondiale et pour une solution juste et durable en Palestine, symbolisant un lien spirituel fort entre les deux peuples.

Cet événement, inscrit dans le cadre du Gamou International de Médina Baye, a permis de combiner la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL) avec un engagement humanitaire en faveur des opprimés. Cette journée de solidarité a montré que les valeurs de l’islam sont indissociables de la défense des justices sociales et des peuples marginalisés.

Arrestation de deux membres du gang responsable de l’agression violente aux HLM

La Sûreté urbaine (SU) a franchi une étape importante dans l’enquête sur l’agression violente qui s’est déroulée le 6 septembre dernier aux HLM. Deux membres du gang impliqués dans cette attaque ont été arrêtés tôt le matin du 9 septembre dans une boîte de nuit aux Almadies, communément appelée « Five ».

Cette agression, dont les images capturées par des caméras de surveillance avaient choqué l’opinion publique, a déclenché une mobilisation policière accumulée. Les vidéos de l’incident, devenues virales, ont permis aux forces de l’ordre d’identifier les agresseurs. L’un des individus appréhendés a été formellement reconnu sur les enregistrements.

Lors d’une perquisition menée chez l’un des suspects, les policiers ont découvert des preuves déterminantes : la moto utilisée lors de l’attaque ainsi que les vêtements portés ce jour-là. Malgré ses tentatives de nier les faits, ces éléments confirment son implication.

L’enquête se poursuit pour capturer les autres membres du gang, déjà identifiés par la police. Cette équipe criminelle, qui sème la panique dans le quartier des HLM, fait l’objet d’un suivi étroit par les forces de l’ordre.

Trois personnes sont déjà derrière les barreaux en lien avec cette affaire, dont un chauffeur de taxi, DS, qui, au lieu d’aider la victime, a profité de la situation pour voler une liaison d’argent tombée de son sac. Il a été arrêté et remis à la Sûreté urbaine pour complément d’enquête.

Renforcement des capacités : Les armées sénégalaises réceptionnent un lot de véhicules militaires tactiques

Ce vendredi, le ministre des Forces armées sénégalaises a présidé une cérémonie de réception d’un lot important de véhicules militaires tactiques tout terrain destiné au transport des troupes. Ces véhicules polyvalents marquent une étape clé dans le cadre d’un vaste programme de modernisation du matériel roulant des forces armées sénégalaises. L’objectif de ce programme est de doter l’armée d’équipements modernes pour répondre efficacement aux exigences de sécurité nationale et aux missions régionales.

Au total, le programme prévoit l’acquisition de plus de 410 véhicules et moteurs militaires. Le Général Birame Diop a rappelé que ce renouvellement du matériel vise à soutenir la montée en puissance des forces armées et à renforcer leur capacité d’intervention. Il a également insisté sur l’importance de la maintenance et de l’entretien des équipements.

Le Colonel Birame Niang, Directeur du service du matériel des armées, a précisé que des formations spécifiques ont été organisées pour les chauffeurs et mécaniciens afin d’assurer une utilisation optimale de ces véhicules. Ces derniers ont d’ailleurs démontré leur efficacité lors d’exercices au centre d’entraînement tactique de Dodji.

Le ministre a félicité le Chef d’état-major général des armées, le Général Mbaye Cissé, pour son engagement dans la modernisation du matériel militaire. Ce nouvel équipement permettra aux forces armées sénégalaises de renforcer leurs capacités opérationnelles, face aux défis sécuritaires croissants.

Kolda : Une bagarre entre jeunes fait un mort

Un drame est produit dans la nuit d’hier dans le village de Mamadou Guiro, situé dans la commune de Bagadadji (département de Kolda). Une altercation entre jeunes du village de Mamadou Guiro et ceux de Sinthiang Siring a conduit à la mort d’un jeune homme et à un blessé grave.

Les jeunes de Sinthiang Siring étaient venus rendre visite à leurs camarades de Mamadou Guiro, et tout se déroulait normalement jusqu’au moment de leur départ. C’est en les raccompagnant, près de l’école élémentaire du village, qu’une dispute a éclaté entre

Un des jeunes a été mortellement touché, tandis qu’un autre a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital régional de Kolda. Le corps sans vie de la victime se trouve actuellement à la morgue.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique.

Éducation et formation: Le ministre Moustapha Guirassy chamboule les inspections

Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a procédé à un vaste chamboulement dans les rangs des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation ( IEF) du Sénégal. Seneweb vous livre la liste des nominations.

 » Article premier. Papa Amadou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511390/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, appelé à d’autres fonctions.

Article 2.
 Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514136/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, en remplacement de Monsieur Serigre Bamba SECK, appelé à d’autres fonctions. 

Article 3. Monsieur Cheikhou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513207/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bounkiling, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Département, poste vacant, 

Article 4. Monsieur Malick SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 510491/H, précédemment Inspecte de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack Département, poste vacant. 

Article 5. Monsieur Issa NDIOR, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515959/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Amadou DIA, appelé a d’autres fonctions. 

Article 6. Monsieur Made FAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 512047/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Foundiougne, poste vacant. 

Article 7. Monsieur Doudou FOFANA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511503/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, poste vacant. 

Article 8. Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600077/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, poste vacant. 

Article 9. Madame Ndèye Amelie Mbor SECK, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515890/3, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, est nommée Inspecteu, de l’Education et de la Formation des Almadies, en remplacement de Madame Oumy Marie BEYE, appelée à d’autres fonctions. 

Article 10. Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601013/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Mbacké, en remplacement de Monsieur Ndiaga BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 11. Monsieur Thierno Haby BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515784/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dakar Plateau, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Keur Massar, en remplacement de Madame Dioule Ka Ndiaye SY, appelée à d’autres fonctions. 

Article 12. Monsieur Jean Jacques CIADHIOU, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514061/M, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, en remplacement de Monsieur Made FAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 13. Monsieur Déthioukh SAMBA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515773/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Velingara, est nomme Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Bathie GAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 14. 
Monsieur Ndiaga BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513076/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la ormation de Mbacké, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, en remplacement de Madame Ndèye Amélie Mbor SECK, appelée à d’autres fonctions. 

Article 15. Monsieur Serigne Bamba SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 603944/Z, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, en remplacement de Monsieur Jean Jacques DIADHIOU, appelé à d’autres fonctions. 

Article 16. Monsieur Amadou DIA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517502/D, précedemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation Kaolack Commune, en remplacement de Monsieur Souleymane DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 17.
 Monsieur Souleymane DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515826/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Sangalkam, en remplacement de Madame Fatoumata DIALLO, appelée à d’autres fonctions. 

Article 18. Monsieur Mamada SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514341/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Yaya COLY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 19. Madame Fatoumata DIALLO, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515724/Z, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Sangalkam, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Dakar-Plateau, en remplacement de Thierno Haby BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 20. Madame Diouley Ndiaye SY, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513147/C, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Keur Massar, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Rufisque Commune, poste vacant. 

Article 21. Monsieur Yaya COLY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 508255/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation des Parcelles Assainies, poste vacant. 

Article 22.
 Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517930/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, en remplacement de Monsieur Mamadou BARRY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 23.
 Monsieur Mamadou BARRY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 607535/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère en remplacement de Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, appelé à d’autres fonctions. 

Article 24. Monsieur Mor GUEYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518832/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de MATAM, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Pikine, poste vacant. 

Article 25. Monsieur Mamour CISSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515795/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, en remplacement de Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions. 

Article 26. Madam Sophie MAR, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 516027/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, en remplacement de Amadou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 27. Monsieur Bathie GAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600102/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, est nommé Inspecteur de Education et de la Formation de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Doudou FOFANA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 28. – Monsieur Mikaila DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518688/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, en remplacement de Monsieur Yancouba MASSALY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 29.
 Monsieur Yancouba MASSALY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517526/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, en remplacement de Monsieur Issa NDIOR, appelé à d’autres fonctions. 

Article 30. Monsieur Magatte DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518812/C, en service « spection de l’Education et de la Formation de Pikine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Vélingara, en remplacement de Monsieur Déthioukh SAMBA appelé à d’autres fonctions. 

Article 31. Monsieur Fallou SENE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513200/E, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Mbour 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, en remplacement de Madame Sophie MAR, appelée à d’autres fonctions. 

Article 32. Monsieur Gora Faye NDIAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513097/I, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, est nommé Inspecteur l’Education et de la Formation de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Cheikhou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 33. Monsieur Alioune Kane SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517775/F, précédemment Directeur du Centre régional de Formation des Personnels de l’Education de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, en remplacemer de Monsieur Mikaila DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 34. Monsieur Bakary CISSOKHO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 620627/G, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 35. Monsieur El Hadji Abcoul Aziz FALL, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511776/A, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, en remplacement de Monsieur Malick SOW, appelé à d’autres fonctions 

Article 36. Monsieur Idrissa BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 519036/3, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, en remplacement de Monsieur Mamour CISSE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 37. Monsieur Hamath DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601170/M, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Saint-Louis commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, en remplacement de Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 38.
 Le présent arrêté sera enregistré, communiqué et publié partout où besoin sera » lit-on dans une note dont Seneweb détient une copie.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°272 – du 14 au 16/09/2024

🔴 RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE : LE SÉNÉGAL SUR UNE PENTE DANGEREUSE
🔴 RELATIONS INTER-CONFRÉRIQUES AU SÉNÉGAL : EL HADJI ABDOUL AZIZ SY, L’ÉRUDIT AIMÉ DE TOUS
🔴 ENSEIGNEMENTS INTARISSABLES DE BAYE NIASS : L’IMAM DE LA FAYDA SUR LES TRACES DU PROPHÈTE (PSL)

🔴 Coupe CAF : Jaraaf décroche un nul contre RC Abidjan
🔴 Mercato : Famara Diédhiou de retour au Clermont Foot pour deux ans

First Satellite Day : le Sénégal entre dans l’ère spatiale avec le lancement de GAINDESAT

Le Sénégal a franchi une étape décisive dans son ambition spatiale ce vendredi 13 septembre 2024 avec la célébration du First Satellite Day à la Cité du Savoir de Diamniadio. Présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, la cérémonie a marqué un tournant historique dans le programme spatial du pays, couronné par le lancement réussi de son premier satellite, GAINDESAT.

Au cœur de cet événement, le président Faye a réaffirmé l’importance stratégique du programme spatial SENSAT, conçu pour répondre aux besoins nationaux en matière de technologies et services spatiaux. « Ce projet spatial permettra au Sénégal de devenir un acteur de premier plan dans ce secteur d’avenir, un levier crucial pour notre développement économique et social », a-t-il souligné.

Le satellite GAINDESAT, lancé le 16 août 2024 depuis une base en Californie en partenariat avec SpaceX, est au centre de cette ambition. Il est destiné à collecter des données environnementales essentielles pour différents secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et la prévention des risques climatiques. Ce projet renforce les capacités du Sénégal en matière d’observation spatiale, lui permettant de mieux gérer ses ressources et de prévenir les catastrophes naturelles.

La réussite de GAINDESAT ne constitue que la première étape d’un plan spatial ambitieux. Un centre spatial moderne a déjà été inauguré à Diamniadio, chargé de suivre les opérations du satellite et de traiter les données recueillies. Ce centre s’inscrit dans une vision à long terme visant à faire du Sénégal un hub technologique africain dans le domaine spatial. « Nous nous engageons à doter notre pays d’un centre capable de concevoir, assembler, et exploiter des satellites, avec des équipements de pointe pour garantir notre autonomie dans ce domaine », a déclaré le président Faye.

Le développement de ce centre spatial n’est qu’une des nombreuses initiatives du Sénégal pour construire un écosystème spatial solide. Le gouvernement mise sur la formation de ressources humaines qualifiées, ainsi que sur la promotion de startups et d’entreprises spécialisées dans les technologies spatiales. Cette stratégie vise à créer une synergie entre innovation et entrepreneuriat, en stimulant l’émergence de nouvelles activités économiques liées à l’espace.

Avec l’appui de partenariats internationaux et un engagement national fort, le Sénégal entend poursuivre les investissements dans le secteur spatial, afin de consolider les acquis et de maintenir sa compétitivité à l’échelle mondiale.

Lors de cette journée historique, le président Faye a tenu à saluer le travail des ingénieurs sénégalais qui ont joué un rôle clé dans le lancement de GAINDESAT. Ces « soldats de la conquête spatiale » seront décorés lors d’une réception officielle au Palais de la République en reconnaissance de leur contribution remarquable à ce projet.

En conclusion, le président a appelé la jeunesse sénégalaise à embrasser le secteur spatial comme une voie d’avenir, soulignant l’importance de l’éducation et de la formation dans la réussite de ce programme. « Nous devons créer un environnement propice à l’émergence de nouveaux talents, car ce sont eux qui bâtiront le futur de notre nation dans l’espace », a-t-il déclaré.

Le First Satellite Day marque ainsi une étape clé dans l’histoire du Sénégal, qui, grâce à des initiatives audacieuses comme GAINDESAT, s’impose désormais comme un acteur de premier plan sur la scène spatiale africaine et internationale.

Conseil de sécurité de l’ONU : Les États-Unis soutiennent l’attribution de deux sièges permanents pour l’Afrique

Les États-Unis ont annoncé leur soutien à la création de deux sièges permanents pour les pays africains au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, marquant une avancée significative dans les discussions autour de la réforme de cet organe influent. Cette déclaration a été faite par Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis à l’ONU, lors d’une conférence au Council on Foreign Relations.

La diplomate américaine a expliqué que la représentation actuelle de l’Afrique, limitée à des sièges temporaires avec des mandats de deux ans, ne permettait pas aux pays du continent de contribuer pleinement aux travaux du Conseil. « Le problème est que ces sièges élus ne permettent pas aux pays africains d’apporter le bénéfice de leur connaissance et de leur voix au travail du Conseil », a-t-elle souligné.

En plus des sièges pour l’Afrique, les États-Unis soutiennent également la création d’un siège permanent à rotation pour les petits États insulaires en développement, un groupe souvent sous-représenté dans les instances de décision internationales.

Cependant, Washington reste opposé à l’extension du droit de veto aux nouveaux membres permanents. Linda Thomas-Greenfield a précisé que l’ajout de nouveaux droits de veto pourrait nuire à l’efficacité du Conseil. « Aucun membre permanent ne veut abandonner son droit de veto, nous y compris », a-t-elle déclaré, ajoutant que cette position reflétait un consensus au sein des membres actuels permanents du Conseil de sécurité.

Le soutien des États-Unis à cette réforme intervient après que la Russie a également exprimé son appui à la création de sièges permanents pour les pays africains. Depuis plusieurs années, l’Afrique milite pour une meilleure représentation dans le Conseil, où seules cinq nations (États-Unis, Russie, Chine, France, et Royaume-Uni) disposent de sièges permanents avec droit de veto.

L’attribution de sièges permanents à des nations africaines serait une reconnaissance de l’importance croissante du continent sur la scène mondiale. Des pays comme le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, et le Sénégal sont régulièrement cités comme des candidats potentiels pour occuper ces nouveaux sièges.

Toutefois, cette réforme ambitieuse nécessiterait l’approbation des deux tiers des 193 États membres de l’ONU, ainsi que l’accord des cinq membres permanents actuels du Conseil. Bien que le soutien des États-Unis représente une étape importante, la mise en œuvre de ces changements dépendra de négociations intenses et de l’obtention d’un large consensus international.

L’appui américain à cette réforme donne un nouvel élan aux efforts de l’Afrique pour obtenir une meilleure représentation au sein de l’ONU. Si elle est adoptée, cette réforme pourrait transformer le fonctionnement du Conseil de sécurité et offrir à l’Afrique une voix plus influente dans la gestion des affaires mondiales.

Lancement du radar météorologique à Diamniadio : un outil moderne pour prévenir les inondations

Le Sénégal a franchi une étape importante dans la lutte contre les inondations avec le lancement officiel, ce jeudi à Diamniadio, d’un radar météorologique de pointe. Cet outil, inauguré par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, vise à renforcer les capacités du pays en matière de prévisions météorologiques et d’alerte précoce face aux risques d’inondations.

Lors de la cérémonie de lancement, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné l’importance de cet équipement pour le Sénégal, en déclarant que « ce radar est la concrétisation de la volonté de ramener la technologie au niveau des communautés afin de faciliter leur quotidien. » Cet outil permettra d’améliorer la précision des prévisions météorologiques et de fournir des alertes plus rapides et localisées, contribuant ainsi à une meilleure gestion des inondations.

Le radar météorologique sera placé sous la gestion de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), qui joue un rôle central dans la surveillance météorologique du pays. Cet outil vient s’ajouter aux infrastructures déjà en place pour compléter les efforts de gestion et de prévention des catastrophes climatiques, notamment les inondations qui touchent fréquemment plusieurs régions du Sénégal.

Le lancement de ce radar s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion intégré des inondations, soutenu par des partenaires internationaux tels que le Fonds vert pour le climat et l’Agence française de développement (AFD). Avec un financement global de 10 milliards de francs CFA, ce projet vise à doter le Sénégal de capacités modernes pour anticiper et gérer les risques climatiques, en particulier ceux liés aux inondations.

Ce nouvel outil marque une avancée majeure dans la stratégie nationale du Sénégal pour moderniser ses infrastructures hydrauliques et météorologiques. En permettant des prévisions plus précises et une meilleure réactivité face aux catastrophes naturelles, le radar météorologique de Diamniadio contribuera directement à protéger les populations vulnérables et à minimiser les impacts dévastateurs des inondations.

Le FMI met en garde contre les perspectives économiques du Sénégal : des réformes urgentes nécessaires

Le Fonds monétaire international (FMI) a tiré la sonnette d’alarme concernant l’économie du Sénégal. Dans un rapport publié après une mission de suivi, l’institution a mis en évidence un ralentissement économique au premier semestre 2024, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel limitée à 2,3 % au premier trimestre. Face à ces perspectives économiques jugées « difficiles », le FMI exhorte le gouvernement sénégalais à prendre des mesures fortes pour redresser la situation, notamment à travers une réforme de la politique des subventions énergétiques.

Le FMI a observé une baisse d’activité dans plusieurs secteurs majeurs de l’économie sénégalaise, notamment le secteur minier, l’agro-industrie et la construction. Ces difficultés ont contribué au ralentissement général de l’économie, malgré une inflation en baisse à 2,2 % en moyenne durant les six premiers mois de l’année, aidée par la diminution des prix internationaux des matières premières.

Cependant, cette baisse de l’inflation n’a pas suffi à compenser les pressions sur le budget public. Le déficit budgétaire du pays s’est creusé sous l’effet de dépenses élevées, notamment liées aux subventions énergétiques coûteuses, ainsi qu’aux paiements d’intérêts sur la dette publique. Le recours à des emprunts commerciaux externes à court terme a également été souligné comme une source de préoccupation par le FMI.

Le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel, a souligné l’urgence de mettre en place des réformes budgétaires pour stabiliser les finances publiques. Parmi les mesures proposées, le FMI recommande la suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées, qui pèsent lourdement sur le budget de l’État. La rationalisation des exonérations fiscales fait également partie des priorités pour améliorer la situation budgétaire.

Ces réformes sont jugées essentielles pour que le Sénégal puisse respecter les objectifs de déficit imposés par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. Les discussions entre le FMI et les autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ont porté sur la poursuite des réformes dans le cadre du programme économique soutenu par le Fonds.

Le Sénégal bénéficie déjà d’un appui important du FMI, avec un programme soutenu par un financement de 1,5 milliard de dollars (environ 887,4 milliards de francs CFA) dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit (MEC). En parallèle, le pays bénéficie également d’un soutien financier à hauteur de 320 millions de dollars (environ 189,3 milliards de francs CFA) dans le cadre du programme de résilience et de durabilité. Ces fonds visent à soutenir la stabilité économique du pays face aux défis actuels.

Malgré ce soutien financier, le FMI reste préoccupé par les perspectives économiques du Sénégal pour la suite de l’année 2024. Le ralentissement de la croissance observé pourrait se poursuivre, compromettant ainsi les objectifs de développement à long terme du pays.

Les autorités sénégalaises, conscientes de l’enjeu, ont réaffirmé leur engagement à prendre des « mesures vigoureuses » pour redresser les finances publiques. Le FMI, pour sa part, maintient un certain optimisme quant à l’impact des réformes proposées, tout en insistant sur l’importance d’une mise en œuvre rapide et coordonnée pour éviter une détérioration économique plus grave.

Le Sénégal, face à des défis économiques croissants, doit rapidement s’engager dans une série de réformes structurelles pour stabiliser ses finances publiques. Le soutien du FMI et la mise en œuvre des recommandations proposées seront déterminants pour assurer une relance économique durable et maîtriser les pressions budgétaires à court terme. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si le pays parvient à redresser la barre ou si les perspectives économiques se détérioreront davantage.

Urgent ! Le Chef de l’Etat stoppe son convoi après un accident sur l’autoroute

En route pour Diamniadio, le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a été témoin d’un accident sur l’autoroute à péage. Immédiatement, il a fait stopper son convoi pour s’enquérir de la situation et s’assurer que les secours puissent intervenir rapidement.

Législatives du 17 novembre : le Conseil constitutionnel tranche sur la question des parrainages

Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre, le président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux scrutins habituels, ces élections ne seront pas soumises à la règle des parrainages, a décidé le Conseil constitutionnel, selon une information relayée par Les Échos.

Le journal indique que cette décision a été prise « sur demande du président de la République ». Les sept membres du Conseil constitutionnel auraient justifié leur décision en invoquant la supériorité de la Constitution sur le Code électoral dans le cadre d’élections anticipées. Les Échos rapporte ainsi que : « Si c’étaient des élections prévues à une date définie à l’avance, le Code électoral se serait appliqué. Mais dans le cas d’élections anticipées, c’est la Constitution qui prime. »

Par conséquent, les candidats aux 165 sièges de députés ne seront pas contraints de passer par l’étape des parrainages, souvent perçue comme un filtre rigoureux ayant freiné les ambitions de nombreux candidats par le passé. Toutefois, cette absence de parrainage pourrait raviver un débat de longue date : celui de la multiplication des candidatures, un phénomène que le système de parrainage avait justement contribué à contenir lors des précédentes élections.

Affaire Cheikh Oumar Diagne : le préfet de Dakar interdit la manifestation prévue aujourd’hui

Le préfet de Dakar, via son adjoint, a pris la décision d’interdire la manifestation prévue par Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades ce vendredi après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, située à Colobane. Cette interdiction a été motivée par des risques potentiels de troubles à l’ordre public, ainsi que des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens, selon les informations relayées par ledakarois.sn.

La marche visait à dénoncer les propos polémiques tenus par le ministre conseiller Cheikh Oumar Diagne, qui auraient offensé plusieurs figures religieuses sénégalaises de renom, notamment Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy. Ces déclarations ont provoqué une vive indignation parmi les adeptes des confréries religieuses au Sénégal, déclenchant une série de réactions, dont celle de Modou Mbacké Bara Dolly et de ses soutiens.
Les propos du ministre, jugés irrespectueux à l’encontre de ces figures spirituelles emblématiques du pays, ont suscité des appels à la mobilisation. Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, en particulier, s’est illustré comme l’un des principaux meneurs de cette contestation, dénonçant ce qu’il considère comme une atteinte à l’honneur des chefs religieux du Sénégal. Il avait dès lors annoncé une marche pour exprimer publiquement son désaccord.
Ce n’est pas la première fois que les autorités de Dakar décident d’interdire une manifestation en lien avec cette affaire. Déjà, le 6 septembre dernier, une tentative de mobilisation avait été bloquée par les forces de l’ordre. Face à ce nouvel obstacle, Modou Mbacké Bara Dolly avait déclaré être prêt à tout pour mener à bien la marche prévue, allant jusqu’à affirmer qu’il était disposé, avec ses partisans, à sacrifier leur vie pour défendre l’honneur de Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy.
« Nous sommes prêts à y laisser nos vies s’il le faut, mais nous marcherons pour défendre nos guides spirituels », avait-il déclaré en réponse à la première interdiction. Cette posture, qui témoigne d’une détermination farouche, a contribué à alimenter les tensions autour de cette affaire.
L’interdiction de cette nouvelle manifestation repose sur des raisons sécuritaires. Le préfet de Dakar a évoqué la possibilité de troubles à l’ordre public, ainsi qu’un risque d’entrave à la circulation des personnes et des biens, dans un contexte déjà tendu. La mosquée Massalikoul Jinane, où devait débuter la marche, est un lieu hautement symbolique et très fréquenté, particulièrement lors des prières du vendredi. Les autorités redoutaient donc des débordements pouvant affecter la quiétude des fidèles et des habitants de la zone.
Cette décision a été accueillie avec scepticisme par les partisans de Modou Mbacké Bara Dolly, qui voient dans cette interdiction une forme de censure visant à étouffer la contestation populaire. Ils estiment que cette démarche légitime vise à défendre l’honneur des guides religieux, et que leur marche ne devait en aucun cas être perçue comme une menace à l’ordre public.
L’affaire Cheikh Oumar Diagne est rapidement devenue un sujet de discorde entre les autorités et une partie de la population, en particulier les disciples des principales confréries du pays. Dans un pays où la religion occupe une place prépondérante, les chefs religieux bénéficient d’une grande influence et d’un respect inébranlable. Toute parole ou acte jugé offensant à leur égard est généralement mal perçu, et peut provoquer des réactions vives.
Modou Mbacké Bara Dolly et ses alliés espèrent toujours que leurs revendications seront entendues et que justice sera faite. De leur côté, les autorités continuent de maintenir leur position, en mettant en avant la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter toute forme de violence.
L’interdiction de la manifestation prévue aujourd’hui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans cette affaire sensible. Tandis que Modou Mbacké Bara Dolly et ses partisans promettent de continuer la lutte pour obtenir réparation, les autorités semblent vouloir privilégier la stabilité et l’ordre public face à une situation de plus en plus tendue.

Dissolution de l’assemblée nationale : la réaction du Dr Malick Diop

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé ce jeudi 12 septembre la dissolution de l’Assemblée nationale. En réaction, l’ancien député Dr Malick Diop a exprimé sa gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance placée en lui durant son mandat. Tout en saluant son parcours au service de la nation, il a réaffirmé son engagement inébranlable envers le Sénégal en appelant à un avenir de paix et de prospérité.

L’intégralité de sa déclaration :

Je m’adresse à vous aujourd’hui avec un profond sentiment de gratitude alors que se clôture ma mission à l’Assemblée Nationale. Ces années ont été marquées par un engagement total, guidé par une volonté sincère de servir le peuple sénégalais avec intégrité, loyauté et détermination. J’ai toujours œuvré pour porter vos préoccupations, vos espoirs et vos aspirations, avec la conviction profonde de travailler pour le bien de notre nation.

Chaque décision que j’ai prise, chaque bataille que j’ai menée à vos côtés, je l’ai faite avec honnêteté et en gardant à l’esprit ce devoir sacré de défendre les intérêts de notre pays. Aujourd’hui, je suis quitte avec ma conscience, car j’ai donné tout ce que je pouvais pour être à la hauteur de la confiance que vous m’avez accordée.

«  La satisfaction du devoir noblement accompli , la paix de la conscience ! »
Je tiens à remercier chacun d’entre vous. Votre soutien, vos critiques, et votre foi en notre avenir commun m’ont permis de toujours aller de l’avant. Ce n’est pas une fin, mais un nouveau départ. Mon amour pour le Sénégal reste intact et mon engagement pour son avenir est plus fort que jamais.

Je resterai à vos côtés, au service de ce grand pays que nous aimons tant. Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide vers un avenir de paix et de prospérité. Merci infiniment, dieureudieuf !

Vive le SÉNÉGAL ???????? !
Vive la République !

Dr Malick DIOP

Dissolution de l’Assemblée nationale : Yoro Dia dénonce le non-respect de la parole donnée

L’Assemblée nationale a été dissoute, et les réactions ne cessent d’affluer. Parmi les voix critiques, celle de l’ancien ministre et politologue Yoro Dia se distingue. Selon lui, le Président Bassirou Diomaye Faye a manqué à la parole donnée en annonçant, malgré des promesses, la dissolution de l’Assemblée sans que le Premier ministre Ousmane Sonko ait fait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) prévue pour le 13 septembre.

« On laisse Sonko violer impunément la Constitution en ne faisant pas sa DPG », a fustigé Yoro Dia, soulignant que cela s’est fait avec la « complicité » du Président, qui semble, selon lui, s’être transformé en « bouclier » pour protéger le Premier ministre.

Yoro Dia a poursuivi en critiquant la manière dont le Président a géré cette situation, affirmant que la dissolution de l’Assemblée nationale représente un sacrifice de la « sacralité de la parole présidentielle » au profit des « petits combats » de ce qu’il appelle. le « guide suprême », en référence à Sonko.

La dissolution de l’Assemblée et l’absence de DPG de Sonko continuent d’alimenter le débat public, soulevant des questions sur le respect des institutions et des promesses politiques dans le pays.

Reddition des comptes : un ancien ministre de Macky Sall rembourse une somme importante pour éviter des poursuites judiciaires

Dans le cadre de la campagne de reddition des comptes initiée par le nouveau régime, un ancien ministre du gouvernement de Macky Sall a accepté de rembourser une importante somme d’argent pour échapper à des poursuites judiciaires. Selon le journal Le Témoin , cet ancien

Cette décision intervient après que plusieurs corps de contrôle tels que la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État (IGE), l’Inspection générale des finances (IGF), l’OFNAC, et la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ont transmis leurs rapports au procureur de la République. Ces documents font état de détournements présumés commis par des personnalités de l’ancien régime.

Dans le cadre de cette opération de « traque des biens mal acquis », le procureur a mandaté la Division des enquêtes criminelles (DIC) et la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour démarrer les enquêtes. Les auditions devraient bientôt commencer afin de faire la lumière sur les accusations portées contre plusieurs dignitaires de l’ancien régime.

Cette démarche marque une étape importante dans la volonté des autorités actuelles de renforcer la transparence et la redevabilité des responsables publics, en veillant à ce que les fonds détournés soient restitués à l’État et que les auteurs soient poursuivis.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°271 – du 13/09/2024

🔴 DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE APRÈS UNE FAUSSE ANNONCE SUR LA DPG : LE « WAX WAXET » DE DIOMAYE
🔴 INCIDENT DE HANN : DAKAR SANS ÉLECTRICITÉ PENDANT DES HEURES

🔴 Afrobasket U18 – Demi-finale : Le Sénégal face au Mali pour une place en finale

Dissolution de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye franchit le pas

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Cette décision survient exactement deux ans après l’installation des députés et marque un tournant important dans la vie politique sénégalaise.

La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée était dans l’air depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême. Elle avait été clairement évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, après le rejet du projet de loi portant sur la révision constitutionnelle qui visait à dissoudre des institutions telles que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese).

Le 4 septembre dernier, Ousmane Sonko, lors d’une allocution, avait d’ailleurs affirmé : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 septembre. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ».

Ce décret met ainsi fin au mandat actuel des parlementaires et ouvre la voie à une nouvelle élection législative dans les prochains mois. Les prochaines semaines seront cruciales pour la recomposition du paysage politique sénégalais.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°270 – du 12/09/2024

🔴 AVEC UN TRÉSOR ESTIMÉ À PLUS DE 50 TONNES DANS LE PROJET AURIFÈRE DE DOUTA : LE SÉNÉGAL SUR LA VOIE DES TITANS DE L’OR
🔴 KAOLACK / APRÈS L’OURAGAN CHEIKH OUMAR DIAGNE : DIOMAYE RAMÈNE LA SÉRÉNITÉ

🔴 LSFP / AFFLUENCE DE LA SAISON 2024 / 2025 : PRESQUE 200 000 SPECTATEURS EN L1

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE : Le 13 septembre, si proche et pourtant…si loin

Il semble de plus en plus probable que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ne présentera pas sa Déclaration de politique générale (DPG) comme prévu le 13 septembre. Cette perspective émerge du communiqué publié suite au Conseil des ministres de ce mardi, où le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, abordant les liens entre l’Exécutif et le Législatif, a évoqué la notion de « continuité de l’Etat » et ce, « en toute circonstance ». D’où la nécessité, selon lui, de « consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable ». Cette déclaration met en exergue une préoccupation grandissante quant à la stabilité institutionnelle, qui semble suggérer que le Gouvernement pourrait envisager une dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre, avant que le budget de l’État ne soit voté. D’après NdiagaSylla, expert en démocratie, élections et gouvernance, organiser des élections législatives anticipées au plus tôt, à savoir à la mi-novembre, pourrait être une solution envisagée pour permettre l’installation rapide d’une nouvelle Assemblée nationale et assurer l’adoption du budget d’ici décembre 2024. Cette proposition pourrait intensifier les divergences entre l’opposition et le pouvoir vu que la Constitution impose la tenue d’élections anticipées dans les 90 jours suivant une dissolution de l’Assemblée alors que le code électoral prévoit jusqu’à 150 jours pour la collecte des parrainages. Pour régler ce problème lié au timing, la société civile appelle les partis politiques à négocier un consensus pour réduire le nombre de jours de collecte de parrainages et le nombre de parrains requis.

Autre élément qui montre que la tenue de la DPG serait un miracle : le chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à«poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations ». Il en ressort que le « PROJET » n’est pas encore finalisé et est encore en cours d’élaboration. Ce qui pourrait expliquer le report ou l’annulation de l’exercice initialement prévu.

Ces développements laissent planer une incertitude quant à la présentation de la Déclaration de politique générale par Ousmane Sonko et suggèrent que le Gouvernement pourrait seconcentrer sur des ajustements institutionnels importants, incluant potentiellement des élections législatives anticipées pour garantir la stabilité et la continuité de l’État.

Dans un autre registre, le président a souligné l’urgence de se préparer aux défis futurs, notamment en matière de sécurité, d’emploi, de jeunesse, de gestion des finances publiques, et d’exploitation transparente des ressources pétrolières et gazières. « Préparer l’avenir face aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières » est donc une priorité pour l’administration actuelle.

Par ailleurs, le communiqué du Conseil des ministres rappelle que le chef de l’Etat accorde une importance au respect des prérogatives constitutionnelles et des compétences de chaque institution.

Diomaye Faye a, à cet effet, affirmé que « la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations ». 

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°269 – du 11/09/2024

🔴 NON TENUE DE LA DPG : LE CIEL SE DÉGRISE…
LES DOUTES SUR UN « PROJET » SE CONCRÉTISENT
🔴 CHAVIREMENT DE LA PIROGUE À MBOUR : LE FRÈRE DE CHEIKH ISSA SALL ENDOSSE TOUT

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 : LE BURKINA FASO ARRACHE LES RÊNES DES MAINS DU SÉNÉGAL DANS LE GROUPE L

La nomination en conseil des ministres du Mardi 10 Septembre 2024

Le Président de la République a pris la décision suivante :

. Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Interdiction de sortie du territoire : La société civile déplore la démarche des nouvelles autorités

Dans un communiqué, la société civile, attachée aux valeurs de justice, d’équité et de respect des droits et devoirs des citoyens, exprime ses inquiétudes face à certaines pratiques récentes des nouvelles autorités. Bien qu’elle salue toute initiative visant à renforcer l’intégrité des institutions à travers une gestion responsable des affaires publiques, elle soulève des réserves quant à l’application des mesures restrictives de libertés, comme l’interdiction de voyager.

Ces organisations, au nombre d’une quinzaine, estiment que la reddition des comptes, essentielle à la démocratie et à la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases juridiques claires et transparentes. Elles constatent que certaines interdictions de sortie du territoire sont imposées sans notification préalable, ni décision administrative ou judiciaire, empêchant ainsi les personnes concernées d’exercer un recours légal.

Alioune Tine et ses collègues rappellent que, bien que ces mesures puissent être motivées par des raisons de sécurité publique ou de préservation des intérêts nationaux, elles risquent de saper la confiance dans les institutions et d’affecter les droits fondamentaux des citoyens.

La société civile appelle donc les autorités à veiller à ce que la reddition des comptes se fasse dans le respect strict du cadre légal, garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et les droits des personnes concernées. Elle encourage également l’État à adopter une approche prudente, respectueuse de l’État de droit, afin de préserver la cohésion sociale et d’éviter un climat de méfiance ou de suspicion.

« Quand je reçois un CV, je vérifie s’il est de Pastef » : La déclaration polémique du ministre de la Santé, Ibrahima Sy

Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, se trouve au cœur d’une vive polémique après la diffusion d’une vidéo devenue virale, dans laquelle il tient des propos jugés discriminatoires.

Dans cette vidéo, le ministre, s’exprimant en Pular, explique qu’il privilégie les candidats membres du parti Pastef lorsqu’il reçoit des CV. Il déclare : « Vous savez, personne ne peut forcer quelqu’un en politique. Le secret, c’est d’avoir une stratégie politique avec une approche qui peut convaincre les gens de nous suivre et de partager notre vision. Mais il ne s’agit pas de placer n’importe qui en avant. J’accorde une importance capitale à cela dans mon ministère. À chaque fois que je reçois un CV, la première chose que je fais, c’est de vérifier si le candidat est de Pastef ou non, car ma priorité va aux membres de Pastef. »

Cette déclaration a suscité une vague de critiques, plusieurs voix dénonçant des pratiques discriminatoires et contraires aux principes de neutralité et de mérite dans le service public.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;

• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

• Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Interpellation de 37 candidats à l’émigration irrégulière à Mboro : 15 Guinéens parmi les personnes arrêtées

Alors que les autorités sénégalaises continuent de renforcer les mesures de lutte contre l’émigration irrégulière, une nouvelle tentative a été déjouée ce matin du 10 septembre 2024. La brigade territoriale de Mboro, soutenue par l’Équipe de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Tivaouane, a intercepté 37 personnes sur le point de quitter clandestinement le territoire sénégalais.

Parmi ces 37 candidats à l’émigration irrégulière, on dénombre cinq femmes et deux enfants. Le groupe est composé de 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Tous ont été interpellés dans le quartier Serigne Mansour de Mboro, selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom) de la gendarmerie nationale.

Cet incident intervient quelques jours après le tragique chavirement d’une pirogue au large de Mbour, qui a relancé le débat sur les dangers de l’émigration clandestine. Malgré les nombreux efforts des autorités pour prévenir ces départs périlleux, l’attrait de l’Europe via les routes maritimes reste fort pour de nombreux jeunes, souvent au péril de leur vie.

La gendarmerie, dans sa stratégie de sécurisation et de surveillance, multiplie les patrouilles et les opérations pour démanteler les réseaux d’émigration clandestine. Ces interpellations sont le fruit d’une vigilance accrue, renforçant la détermination des forces de l’ordre à freiner ces flux migratoires irréguliers.

Les personnes appréhendées seront remises aux autorités compétentes pour la suite de la procédure. Quant aux enfants et femmes, des mesures spéciales seront prises pour garantir leur sécurité et leur prise en charge.

Ce nouveau coup de filet rappelle l’importance de la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination afin de combattre ce phénomène.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°268 – du 10/09/2024

🔴 RUPTURE AVEC L’APR ET CRÉATION D’UNE FORMATION POLITIQUE : AMADOU BA OSE ENFIN !
🔴 SOMMET CHINE-AFRIQUE (FOCAC) / INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SÉNÉGAL : UNE DEUXIÈME UNITÉ DE RAFFINAGE EN VUE

🔴 QUALIFICATIONS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI (1-1) : PENALTY SALVATEUR D’ISMAÏLA SARR

Amadou Ba rend hommage aux victimes de naufrages et d’accidents de la route et appelle à une prise de responsabilité collective

Lors du lancement officiel du processus de création de son parti politique, ce lundi 9 septembre, Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de la dernière élection présidentielle, a tenu à rendre un hommage solennel aux victimes de violences, de naufrages, et d’accidents de la route qui ont endeuillé le pays ces derniers mois.

Dans l’entame de son discours, Amadou Ba a adressé une pensée émue aux familles des victimes, tout en saluant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans ces tragédies. « Je voudrais avoir une pensée pieuse pour les familles et rendre hommage aux victimes de toutes les violences, mais aussi à celles des naufrages et des accidents de la route », a-t-il déclaré devant un auditoire attentif.

Ce moment de recueillement a aussi servi d’opportunité pour rappeler l’urgence de prendre des mesures fortes et préventives pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Selon Amadou Ba, il incombe non seulement aux autorités, mais également à la société dans son ensemble, de s’engager pour garantir la sécurité et la protection des citoyens. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames. Nous devons mobiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la paix, la sécurité et la sûreté », a-t-il affirmé.

Dans un contexte où les accidents de la route et les naufrages continuent de faire des victimes au Sénégal, Amadou Ba appelle à un sursaut national pour renforcer les dispositifs de sécurité, tout en insistant sur la responsabilité collective face à ces tragédies évitables.

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi créant la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH)

Après plusieurs heures de discussions à l’hémicycle, les députés de l’Assemblée nationale ont unanimement adopté le projet de loi portant création de la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH). Ce texte a été défendu par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

La nouvelle Commission nationale des Droits de l’homme remplace désormais le Comité sénégalais des Droits de l’homme, anciennement dirigé par Amsatou Sow Sidibé. Cette réforme vise à renforcer la protection et la promotion des droits humains au Sénégal, avec une institution nationale plus indépendante et dotée de nouveaux pouvoirs pour traiter des questions relatives aux droits de l’homme.

La création de la CNDH représente une étape importante dans le cadre de l’amélioration des mécanismes de protection des droits humains au Sénégal. La nouvelle commission est appelée à jouer un rôle clé dans le suivi des engagements internationaux du pays en matière de droits de l’homme, tout en ayant la capacité de traiter des plaintes et d’organiser des campagnes de sensibilisation.

Dans la continuité des débats, l’Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi n°01/2024 qui autorise le président de la République à ratifier la Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière de l’Union africaine, adoptée le 27 juin 2014 à Malabo. Ce traité vise à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération entre les États africains partageant des frontières communes.

Victoire des Lions face au Burundi : Aliou Cissé satisfait de la prestation de ses joueurs

Après un match nul contre le Burkina Faso (1-1) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Sénégal a rebondi aujourd’hui en s’imposant 1-0 face au Burundi lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2025. Cette victoire permet aux Lions de prendre la première place du groupe L avec un total de 4 points.

Le seul but de la rencontre a été inscrit par Ismaila Sarr sur penalty à la 71e minute, après une action provoquée par Sadio Mané. Ce penalty décisif a permis aux hommes d’Aliou Cissé de l’emporter dans un match où ils ont rencontré une forte résistance défensive de la part du Burundi.

En conférence de presse après le match, Aliou Cissé a exprimé sa satisfaction quant à la prestation de son équipe, tout en soulignant qu’il y avait encore du travail à faire pour améliorer certains aspects du jeu. « Ce n’était pas facile, on était face à une équipe qui a trop défendu. Nous sommes très satisfaits car cette victoire nous remet dans la course », a-t-il déclaré.

Le sélectionneur sénégalais a salué la combativité de ses joueurs, notamment face à une défense burundaise compacte, mais a insisté sur la nécessité d’améliorer l’efficacité offensive. « Sur le contenu, c’est satisfaisant, mais il nous faut plus de déplacements dans la surface de réparation pour marquer davantage de buts », a-t-il ajouté.

Cissé a également profité de cette rencontre pour donner du temps de jeu à la nouvelle recrue El Hadj Malick Diouf, qui a fait ses débuts sous les couleurs nationales. Son intégration dans l’équipe représente une nouvelle option pour le Sénégal, alors que les qualifications pour la CAN se poursuivent.

Avec cette victoire, le Sénégal prend une bonne option pour la qualification à la CAN 2025, se positionnant en tête de son groupe. Les Lions devront toutefois continuer à peaufiner leur jeu, notamment sur le plan offensif, pour rester sur cette dynamique positive dans les prochaines rencontres.

Qualifications CAN 2025 : une victoire difficile des Lions contre le Burundi

Après le match nul frustrant contre le Burkina Faso, les Lions du Sénégal étaient sous pression pour leur déplacement au Malawi, où ils ont affronté le Burundi dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Très attendu après des critiques sur ses choix tactiques, Aliou Cissé, le sélectionneur, a décidé de revoir sa stratégie pour ce match crucial.

Cissé a apporté plusieurs ajustements dans son équipe de départ, en titularisant Formose Mendy au poste de latéral droit et Moussa Niakhaté en défense centrale. De plus, il a modifié son système tactique en abandonnant le 3-5-2, qui n’avait pas porté ses fruits lors du dernier match, pour revenir à un plus traditionnel 4-3-3.

Malgré ces changements, les Lions ont eu du mal à s’imposer sur le terrain lors de la première période. Sadio Mané, leader de l’attaque sénégalaise, et ses coéquipiers peinaient à créer des occasions franches face à une équipe du Burundi bien organisée. Les efforts du Sénégal pour prendre le contrôle du match semblaient vains, et le score restait vierge à la pause.

C’est en seconde période qu’Aliou Cissé a trouvé la solution en faisant entrer en jeu Iliman Ndiaye. Son entrée a immédiatement dynamisé les actions offensives du Sénégal, apportant de la vitesse et de la créativité dans le jeu. Cette vivacité supplémentaire a permis aux Lions de pousser davantage et de se créer quelques occasions.

Le tournant du match est survenu à la 71e minute, lorsque Sadio Mané a obtenu un penalty après une faute dans la surface de réparation burundaise. Ismaila Sarr, en charge du tir, n’a pas tremblé et a transformé tranquillement pour donner l’avantage au Sénégal (0-1). Ce but s’est avéré suffisant pour que les Lions remportent cette rencontre difficile.

Malgré une performance en demi-teinte, le Sénégal a réussi à empocher les trois points, ce qui leur permet de rester bien placés dans leur groupe de qualification. Cette victoire laborieuse avant les 3e et 4e journées, prévues pour le mois prochain, offre un peu de répit à Aliou Cissé et à son équipe, qui devront encore travailler pour trouver la bonne formule afin de garantir leur qualification pour la CAN 2025.

Amadou Ba appelle à l’action face aux défis socioéconomiques du Sénégal : « L’heure est venue d’agir »

Amadou Ba, ancien Premier ministre du Sénégal et ex-candidat à la présidentielle pour la coalition Benno Bokk Yaakaar, a lancé un vibrant appel à l’action ce lundi 9 septembre 2024, lors du lancement officiel de son nouveau parti politique. Face aux multiples défis économiques et sociaux qui frappent le pays, Amadou Ba a insisté sur l’urgence d’une réponse à la hauteur des attentes des Sénégalais.

Lors de son discours, Amadou Ba n’a pas manqué de dresser un tableau sombre des réalités actuelles. « Le Sénégal traverse une période de grandes attentes, de défis économiques et sociaux innombrables », a-t-il déclaré. Ces difficultés, qui affectent une large partie de la population, sont exacerbées par la crise économique mondiale, conséquence de la pandémie de Covid-19 et des répercussions du conflit russo-ukrainien. Le chômage, surtout parmi les jeunes, l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé, ainsi que l’aggravation des inégalités, sont autant de problèmes que l’ancien Premier ministre a soulignés avec gravité.

Amadou Ba a mis en garde contre l’immobilisme. « L’heure est venue d’agir », a-t-il affirmé, tout en précisant qu’il ne s’agit pas d’agir dans la précipitation, mais avec « discernement, méthode et détermination ».

Face à l’ampleur des défis, Amadou Ba prône des réformes profondes, capables de répondre non seulement aux urgences immédiates, mais aussi de poser les bases d’un développement durable. Pour lui, la gestion des problèmes du Sénégal ne doit pas se faire par des mesures superficielles ou temporaires, mais par des réformes de fond. « Il ne s’agit pas de panser les plaies, mais de réformer en profondeur », a-t-il ajouté, tout en appelant à « mobiliser tous les moyens nécessaires » pour apporter des solutions concrètes et durables.

Le lancement de son nouveau parti s’inscrit dans cette démarche. Amadou Ba a tenu à préciser que cette formation ne sera pas « un parti de plus » dans l’échiquier politique, mais une véritable « plateforme de dialogue et de solutions » au service des citoyens. Son objectif est clair : placer les préoccupations des Sénégalais au cœur de son projet politique.

L’ancien Premier ministre a réaffirmé son engagement à « apporter des réponses urgentes, concrètes et réalistes » aux problèmes de la population, tout en promettant de travailler avec toutes les forces vives de la nation pour construire un avenir meilleur pour le Sénégal.

Amadou Ba a également évoqué la responsabilité des autorités en place dans la gestion des crises actuelles. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames », a-t-il déclaré, en soulignant que l’action politique doit se traduire par des actes concrets et non de simples discours.

Avec ce nouveau parti et son engagement à réformer en profondeur, Amadou Ba semble se positionner comme l’une des figures de proue d’un nouveau projet politique pour le Sénégal, prêt à relever les défis socioéconomiques majeurs auxquels le pays est confronté.

Pôle emploi : une somme de 600 millions de fcfa décaissée sans destinataire identifié

Une situation intrigante plane sur le Pôle emploi sénégalais après que plus de 600 millions de FCfa ont été décaissés sans que le destinataire de ces fonds soit identifié. Cette révélation a été faite par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Dieme, en réponse à une interpellation du député Moussa Diakhaté, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), concernant les arriérés de salaire des agents du Pôle emploi.

Selon le ministre, le premier trimestre de l’année 2024 a vu un décaissement de 2,5 milliards de FCfa correspondant aux allocations de cette période. Cependant, une somme de 601 millions FCfa, décaissée en mars 2024, reste sans explication quant à son destinataire ou son utilisation.

« Malheureusement, à notre grande surprise, au mois de mars, un montant de 601 millions FCfa a été décaissé et jusqu’à présent, on ne sait à quoi il est destiné, ni à qui il a été viré, ni qui a perçu ces fonds », a déclaré Yankhoba Dieme, en précisant que cette anomalie a été signalée lors de la passation de services, sous la supervision de l’Inspection générale d’État (IGE).

Cette situation soulève des questions sur la gestion des fonds publics et appelle à des clarifications pour déterminer le destinataire de cette somme importante.

L’avocat Reed Brody s’exprime sur la loi d’amnistie au Sénégal : « elle doit être abrogée »

L’avocat américain Reed Brody, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a vivement critiqué la loi d’amnistie adoptée en mars par l’Assemblée nationale sénégalaise. Cette loi concerne les événements politiques survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024, et a été introduite par le président Macky Sall, qui dispose d’une majorité parlementaire.

Dans une lettre adressée au collectif des victimes du régime de Macky Sall, Brody qualifie cette législation de « honteuse ». Il affirme que les amnisties peuvent être utiles pour la réconciliation nationale, mais pas lorsqu’elles visent à protéger les agents publics responsables de graves violations des droits humains. Selon lui, cela va à l’encontre des obligations internationales du Sénégal, qui stipulent que les auteurs présumés de tels crimes doivent faire l’objet de poursuites judiciaires équitables.

Brody considère également que cette loi constitue une trahison des victimes et un obstacle à leur accès à la justice. Il appelle à l’abrogation de la loi par l’Assemblée nationale ou sa révocation par la Cour de justice de la CEDEAO, et demande la conduite d’enquêtes indépendantes sur les actions de l’État durant cette période.

L’avocat a indiqué être prêt à discuter de ces questions avec le collectif des victimes, après avoir été informé de la situation par l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Joal : deux trafiquants interpellés avec 115 kg de chanvre indien

La Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une opération importante contre le trafic de drogues. Sous la direction du lieutenant Sira Sarr Sène, chef de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès, les autorités ont arrêté deux dealers en possession de 115 kg de chanvre indien à Joal.

L’interception a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre 2024, aux alentours de 4 h 45. La saisie a été effectuée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès en collaboration avec l’unité de lutte de Mbour. Les deux individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye.

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