Toubacouta/ Fatick : Mission de la CEDEAO un détachement de 153 militaires dont 6 femmes envoyé en Guinée Bissau.

Un nouveau contingent de l’armée sénégalaise, fort de 153 soldats, dont six femmes, a été dépêché en Guinée-Bissau dans le cadre d’une mission de la CEDEAO. La cérémonie officielle de départ s’est déroulée ce mardi 14 mai 2024 à Toubacouta, sous la présidence du Général Souleymane Kandé, chef d’état-major de l’armée de terre.

En présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire N°3, ainsi que des autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et de Kaolack, le détachement a reçu le drapeau national, symbole de leur mission de soutien à la stabilité de la Guinée-Bissau.

Le Colonel Mamadou Diagne Ndoye dirigera cette importante mission, soulignant l’importance cruciale de cette assistance pour garantir la continuité des institutions et la stabilité dans notre pays voisin. « Cette mission s’inscrit dans le cadre de notre engagement envers nos voisins et frères. La stabilité de la Guinée-Bissau est essentielle pour la stabilité de toute la sous-région », a déclaré le Colonel Diagne Ndoye lors de la cérémonie.

Cette initiative renforce les liens de coopération régionale et démontre l’engagement du Sénégal en faveur de la sécurité et de la prospérité dans la région ouest-africaine. Le détachement sénégalais, formé de soldats aguerris, est prêt à relever les défis et à contribuer à la préservation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau.

Fatick : Les autorités administratives à l’école de la meilleure gestion du foncier

Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans la gestion du foncier, les autorités administratives de la région de Fatick ont participé à une formation essentielle initiée par le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF). Cette séance de formation, dirigée par le gouverneur régional, Madame Seynabou Guèye, s’est avérée cruciale pour anticiper les défis potentiels liés à la gestion des ressources foncières dans la région.

Madame Guèye a souligné l’importance vitale de l’agriculture et de l’élevage dans l’économie sénégalaise, soulignant que le foncier est un pilier essentiel pour ces secteurs clés. Dans ce contexte, une connaissance approfondie de la réglementation foncière est impérative pour une planification territoriale efficace et une anticipation des éventuels problèmes liés à la gestion des terres.


La formation, qui a rassemblé des autorités administratives, territoriales et des services techniques de la région, a mis l’accent sur la nécessité de développer des outils modernes de gouvernance et de sécurisation foncière. Cela permettra à l’administration territoriale de disposer des compétences et des ressources nécessaires pour répondre aux besoins changeants du secteur foncier.


Madame Guèye a également souligné la pression croissante exercée sur le foncier, non seulement en termes d’habitation, mais aussi en ce qui concerne l’agriculture, l’élevage et les forêts. Cette réalité nécessite une approche proactive dans la gestion du foncier, en tenant compte des besoins actuels et futurs de la population.


En ce sens, la formation a permis aux participants de mieux comprendre la réglementation foncière en vigueur et d’explorer des stratégies pour une gestion plus efficace des ressources foncières. Madame Guèye a souligné l’importance d’harmoniser les actions sur la question du foncier, en tenant compte de la croissance démographique et des défis environnementaux.


Cette initiative de formation représente un pas important vers une meilleure planification territoriale et une gestion durable des ressources foncières dans la région de Fatick. Elle démontre l’engagement des autorités locales à anticiper les défis futurs et à créer un environnement propice au développement économique et social de la région.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Allocution de Clôture d’Ousmane Sonko : Les Sénégalais ressentiront les fruits du changement d’ici 2 ans

Chapeau : « Dans son discours de clôture, Ousmane Sonko exprime sa confiance en l’avenir en affirmant que les Sénégalais verront les résultats tangibles du changement dans un délai de deux ans. Découvrez ses perspectives et ses engagements pour un avenir meilleur.

Allocution de clôture d'Ousmane SONKO"d'ici 2ans les Sénégalais vont ressentir les fruits du chang..

Tragédie à Nder Peulh : 3 membres d’une famille emportés suite à une intervention des Gendarmes

La petite localité de Nder Peulh, nichée dans la commune de Darou Mouhty, est secouée par une tragédie qui a coûté la vie à trois membres d’une même famille, les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024. En l’espace de deux jours, cette communauté a été endeuillée par une série d’événements tragiques, survenus à la suite d’une intervention musclée des forces de gendarmerie pour appréhender un jeune du village.

Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures, lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont procédé à une descente impromptue dans le village afin d’interpeller un jeune nommé Ousmane Sow, soupçonné d’être impliqué dans un vol présumé de cheval.

Cette arrestation a tourné au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a été victime d’une crise cardiaque, décédant quelques instants plus tard. Son décès a été constaté au centre de santé de Mbacké Cadior, où un certificat médical a confirmé une mort par arrêt cardiaque consécutif à un malaise.

Le lendemain, le 10 mai, un autre drame a frappé la communauté après les funérailles de l’octogénaire. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow âgé de 16 ans, est décédé après s’être infligé des coups de couteau alors qu’il était en état de transe.

Le malheur ne s’arrête pas là, car une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche le même jour, suite au décès du jeune Abdou Aziz Sow.

La famille éprouvée attribue ces tragédies à l’intervention des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty, qu’elle accuse d’être responsables du drame. Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été présentés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur audition devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

La communauté de Nder Peulh est plongée dans le deuil et la consternation, tandis que les habitants envisagent des mesures juridiques pour demander des comptes aux forces de gendarmerie impliquées dans cette affaire tragique.

« Affaire Ismaïla Madior Fall » : Des enseignants chercheurs se « désolidarisent » du communiqué du SAES

Au cœur d’une polémique, l’ancien ministre des affaires étrangères vient de recevoir un soutien de taille. Ayant soumis une demande d’affectation à l’IFAN, Ismaila Madior Fall s’est attiré les foudres du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) qui a exprimé sa désapprobation quant à une éventuelle venue du professeur à l’UCAD. Ce 14 mai, des enseignants-chercheurs de l’IFAN, de la FST, de la FSJP, de la FASEG, de l’ESP et de la FLSH ont critiqué la note de coordination du SAES dans un communiqué conjoint.

Le communiqué :


« Affaire Ismaïla Madior Fall »: le communiqué de la Coordination du SAES détonne et étonne de par ses partis pris
Le professeur Ismaïla Madior Fall a admis avoir « introduit une demande auprès du recteur » de l’UCAD, le professeur Ahmadou Aly Mbaye pour son affectation à l’IFAN Cheikh Anta Diop. Le professeur Fall a par ailleurs ajouté à cela que le recteur « ne peut que soumettre sa demande aux instances délibérantes des deux institutions (IFAN et FSJP) pour avis avant de prendre une décision ». Avant lui, le porte-parole du recteur, professeur Mbaye Thiam, avait soutenu à travers un communiqué : « si jamais son département d’origine ne veut pas le libérer ou que le département de l’IFAN visé ne veut pas l’accueillir, le Recteur ne pourra nullement l’y affecter ».
Ainsi donc, de l’aveu même du rectorat et du requérant, le recteur n’est en rien souverain en matière d’affectation des personnels d’enseignement et de recherche à l’IFAN Ch. A. Diop. Cette absence de souveraineté du recteur en la matière est même codifiée par le décret 84-1184 qui régit l’Institut puisque celui-ci dispose que la décision d’affectation non seulement échoit au comité scientifique de l’IFAN Ch. A. Diop mais qu’au cas où le recteur venait à assister aux délibérations de cette instance: « il les préside mais ne prend pas part aux votes » (article 8).
Pourquoi, le recteur de l’UCAD a-t-il tenu à « consulter» le directeur de l’IFAN sur une « affectation » du professeur Fall sans que le comité scientifique de l’Institut n’ait été saisi ?
Pourquoi le directeur de l’IFAN a tenu à faire part de cette « information » relative à « une consultation pour affectation », lors de l’Assemblée de l’IFAN du 30 avril 2024 alors que le département d’origine du requérant à la FSJP n’a pas délibéré sur la question, ni du reste le comité scientifique de l’IFAN ? Pourquoi nulle part dans les communiqués du professeur Fall et du professeur Thiam, porte-parole du recteur, il n’est curieusement pas fait mention d’une autre condition sine qua non à toute affectation: « un arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur » qui doit nécessairement survenir « après avis de l’Assemblée de l’Université » (article 24) ? Face à autant de questions sans réponses, face à autant de violations patentes du décret 84-1184, nombreux ont été les acteurs du monde académique à se réjouir du communiqué d’un syndicat qui a jugé utile d’alerter contre toute velléité d’affectation irrégulière. Tout aussi nombreux ont-ils été à se demander pourquoi la Coordination SAES du campus de Dakar a manqué d’être à l’avant-garde d’un combat pour le respect du décret sur la mobilité des PER à l’IFAN, dans un contexte de violations récurrentes des règles de fonctionnement de l’institution universitaire par l’autorité.
C’est pourquoi, la surprise a été grande de voir la Coordination SAES du Campus de Dakar rendre public un communiqué dans lequel elle allègue de « rumeurs persistantes », « d’informations non fondées » et pis, elle crie son « indignation » avant de dénoncer des « délits d’opinion ». Ladite Coordination va même jusqu’à reprendre la rhétorique du professeur Fall qui parle de « règlement de compte » à son encontre. Pourquoi de tels parti pris? A la faveur de qui se font ces petits arrangements avec les faits qui demeurent pourtant implacables et irréfutables ?
En conséquence, nous, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’UCAD, tous membres réguliers du Syndicat Autonome de l’Enseignement supérieur (SAES), portons à la connaissance de la communauté scientifique et de l’opinion publique que :

  • ?nous nous désolidarisons du communiqué n°8, indigent par la forme et indigne par son contenu, publié le 10 mai 2024 par la Coordination SAES du Campus de Dakar ;
  • ?nous demandons au Bureau national du SAES de mener une enquête sur la délibération qui a entouré ce dérapage ;
  • ?nous exigeons du bureau du SAES de la Coordination du Campus de Dakar de convoquer dans les plus brefs délais une Assemblée générale et d’inscrire à l’ordre du jour « l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Ch. A. Diop » afin de donner à la base la possibilité de se faire entendre sur cette affaire.

Fait à Dakar le 14 mai 2024

  • Mouhamed Abdallah Ly (IFAN)
  • Anna Marie Diagne (IFAN)
  • Ibrahima Thiaw (IFAN)
  • Doudou Diop (IFAN)
  • Maurice Ndèye (IFAN)
  • El Hadj Samba Ndiaye (FSJP)
  • Mouhamed Badji (FASEG)|
  • Alioune Gueye (FASEG)
  • Moshe Léopold Tendeng (FASEG)
  • Abdoulaye Mbaye (ESP)
  • Aliou Ndiaye (FST)
  • Mamecor Faye (FST)
  • Bacary Manga (FST)
  • Yankoba Seydi (FLSH)
  • Serigne Sèye (FLSH)
  • Moussa Sagna (FLSH)
  • Mame Sémou Ndiaye (FLSH)|
  • Lamine Bodian (FLSH)
  • Ibrahima Niang (FLSH)
  • Pape Chérif Bertrand Bassène (FLSH)
  • Mamadou Thior (FLSH)

POLITIQUE ENERGETIQUE DU PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE : ANALYSE CRITIQUE ET PROPOSITIONS (Par Mbaye HADJ)

Exploration et Exploitation des hydrocarbures au Sénégal
La recherche pétrolière au Sénégal a débuté bien plus longtemps que les Sénégalais ne le l’imaginent. C’est en 1996 que le premier puits onshore de Gadiaga2 a été foré par Pétrosen à proximité du village éponyme situé dans le bloc de Thiès pour y découvrir du gaz naturel.

N’eût été l’histoire de l’incendie qui a duré plus d’un mois en 2021, beaucoup  de sénégalais ne seraient jamais informés de l’exploitation de puits de gaz à Gadiaga dont les réserves étaient estimées à 387 millions de mètres cubes  (cf Pétrole  et Gaz au Sénégal d’Ousmane Sonko).
C’est Pétrosen la société sénégalaise équivalente de la toute puissante Sonatrach d’Algérie qui a découvert le gaz naturel avant que le Sénégal ne signe avec Fortesa un contrat de partage de production et la poursuite de l’exploration par décret 2004 – 851 du 5 juillet 2004 moyennant 70% pour Fortesa et 30% pour le Sénégal.
Selon les rapports de l’ITE Fortesa a produit environ 217 millions de mètres cube  ( m3  ) entre 2009 et 2014. (ibidem)

Nous reviendrons sur le potentiel gazier du Sénégal et son utilisation en anticipant sur les enjeux géostratégiques liés à l’énergie.
La découverte du gaz au Sénégal à cette époque des années 1996 à 2000 devrait impulser sans délai la création d’un Institut Sénégalais du Gaz et du Pétrole qui nous aurait permis dans les années 2000 de former et préparer nos jeunes aux métiers du gaz et du pétrole à l’image de l’Institut Algérien du Pétrole  et l’Institut National des Hydrocarbures, lesquels instituts ont formé in situ les jeunes Algériens aux nouvelles technologies d’exploration, d’exploitation et de transformations des hydrocarbures . Cette démarche a permis à l’Algérie de  rester  maître et propriétaire de ses ressources dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures.
Par contre, le Sénégal sous Macky Sall a commis l’erreur stratégique de signer dans l’euphorie des contrats de recherche et d’exploitation de nos blocs, qu’il sera difficile de renégocier.
Des blocs gaziers ont été signés sous Wade et Macky Sall et les réserves de gaz estimées pour le Sénégal s’élèvent à 1 000 Milliards de mètres cube de gaz selon le Directeur de Pétrosen Production / Exploitation Mr Thierno Seydou Ly.

S’agissant du pétrole, les derniers contrats de production et de partage signés l’ont été en 2017 et 2018 avec Total moyennant 10% pour le Sénégal et 90 % pour Total.
La renégociation des contrats sera plus facile à dire qu’à faire. Mais on verra ce que l’avenir nous réserve.

Par ailleurs, il  est urgent pour le Sénégal de connaître et maîtriser  la capacité de ses réserves en pétrole et gaz, de faire le point  sur les blocs de gaz et pétrole distribués et ceux encore libres, mais aussi les zones d’exploration encore possibles.

Analyse Critique Politique Energétique du Président Diomaye
Dans ce contexte, quid du programme Energie du Président Diomaye ?
Le programme Energie de Diomaye dans le livre Projet est divisé en deux parties : hydrocarbures et électricité.
 Autant la partie Hydrocarbures présente une excellente vision, autant celle relative à l’Electricité présente des insuffisances et des incohérences qu’il sied de marquer.

–    Sur la partie Hydrocarbures, il convient de noter l’excellente vision de renforcer la société Pétrosen (à l’image de Sonatrach en Algérie), la création d’une deuxième raffinerie à Foundiougne aux conséquences insoupçonnées dans la création d’emplois et l’impact positif sur notre économie.
Il nous plaît de signaler par exemple qu’un des aspects extrêmement positifs de la seconde Raffinerie de Foundiougne réside dans la production suffisante et très bon marché de Kérosène pour Air Sénégal qui pourrait voir sa lourde charge d’exploitation Kérosène le placer parmi les firmes les plus compétitives au monde et profiter de sa situation géostratégique à l’image des puissantes compagnies dans les pays petro dollar ( Emirates, Etihad, Qatar Airway) qui ont le même un dénominateur commun : un coût très compétitif du Kérosène.

–    Sur la partie Electricité, par contre, grande a été ma surprise de voir dans le programme des objectifs, pour le moins très modestes, de capacité électrique de           3 000 Mégawatts ( Mw ) d’ici 2030 et 4 000 Mégawatts d’ici 2040 avec une part des énergies renouvelables de 40% à atteindre. Il faut rappeler que le Sénégal présente une capacité globale de 1 600 Mégawatts  en 2023.  Selon Charles Gave, « L’économie est de l’énergie transformée ». Autrement dit, lorsque l’énergie est utilisée efficacement, elle se transforme en valeur économique. Dès lors,  vouloir faire du Sénégal un pays agricole et industriel  requiert beaucoup d’énergie à produire. Ce sont justement les  ministères en charge de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrie et même des transports qui devront définir leurs programmes, feuilles de route et plans d’action opérationnels pour un Sénégal agricole et majoritairement industriel; et si les besoins de ces ministères dépassent les 3 000 ou 4 000 Mégawatts cela risque à coup sûr de brider notre élan de développement avec une part d’énergie renouvelable de 40% que nous estimons  représenter  une menace sur nos terres cultivables au profit de centrales solaires au sol gourmands en surface que nous développerons dans le paragraphe « Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ? ».

S’agissant de l’usage de notre gaz, il convient de noter un point de vigilance : le Sénégal est actuellement courtisé par tous les pays occidentaux initialement dépendants du gaz russe et impactés par la nouvelle situation géopolitique du monde. Rappelons que les réserves annoncées par le DG de Pétrosen sont de 1 000 milliards de mètres cube . Qu’il nous soit permis de  procéder à des simulations chiffrées pour comprendre la meilleure stratégie pour le Sénégal en matière d’exploitation de gaz. Par exemple, les seuls besoins annuels de la France, du reste très liée au  Sénégal du fait d’un passé historique, sont de 50 milliards de mètres cube de gaz par .an. Si le Sénégal vendait la totalité de son gaz à la France, la totalité de nos  1000 milliards de mètres cube  seraient épuisés  en 20 ans !!!. Ces observations, du reste insolites, soutiennent l’hypothèse du danger que courrait le Sénégal s’il lui arrivait de vendre notre gaz en brut,  même en proportion.
Qu’il nous soit encore permis de formuler une recommandation forte sur  l’usage de notre gaz pour faire du Sénégal un pays émergent, souverain et prospère :
Il convient d’abord de noter, pour votre information, qu’un  coefficient de  conversion utilisé pour transformer le gaz en électricité est en moyenne de 1 mètre cube ( m3 ) pour 10 Kilowatts heure ( Kwh ) d’électricité. De même,  la consommation actuelle d’électricité  du Sénégal s’élève  à  4 Térawatts heure ( Twh ) selon une capacité électrique installée de 1 600 Mégawatts. Avec nos réserves actuelles, si le Sénégal se projette et décide de multiplier sa capacité par 10  c’est-à-dire de disposer de 16 000 Mégawatts, cette option le placerait à coup sûr parmi les pays industriels  ( loin des
4 000 Mégawatts annoncés pour 2040 dans le livre programme de Diomaye président).  La production annuelle serait alors mécaniquement estimée à 40 Térawatts heure.
A titre illustratif, en utilisant seulement 50% de nos réserves pour les transformer en électricité (Gaz To Power), 500 milliards de mètres cube  produisent 5 000 Térawatts heure (en utilisant le coefficient de conversion mètre cube  gaz en électricité). 5 000 Térawatts heure sur une production annuelle de 40 Térawatts heure ( avec une capacité électrique  multipliée par 10) représente 125 ans d’exploitation de 50% de notre gaz actuel !!!….. Les 50% restants pourraient servir à nos besoins domestiques et à financer nos investissements en plaçant le Sénégal dans une orbite de puissance sous régionale et hub électrique.
Ceci illustre en substance le choix stratégique à mettre en place pour anticiper sur le devenir du Sénégal, futur producteur de gaz.
Néanmoins, pour arriver à un modèle de développement « endogénéisé », il faudrait des orientations stratégiques souveraines en matière de gouvernance des hydrocarbures et s’éloigner des pratiques jusqu’ici marquées par une nette  préférence pour les contrats de service avec un recours permanent au procédé du contrat de recherche et de partage de production (CRPP). Inutile d’aller benchmarker des modèles de gestion venus de Norvège ou autre, il faut miser sur une société nationale forte en développant la formation et en mettant en place une politique de réappropriation des richesses nationales.

Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ?
S’agissant de l’objectif de 40% de part de renouvelable à atteindre, il est urgent de rappeler au nouveau régime le danger de cet objectif pour le Sénégal qui est un pays plus ensoleillé que venteux.
Mis à part le potentiel hydroélectrique des fleuves que nous partageons avec nos voisins, viser une capacité de 40 % nous placerait parmi les pays qui vont développer le solaire boulimique en surface et qui peut, à l’évidence, poser des problèmes fonciers encore plus ardus pour un pays aussi peu étendu comme le Sénégal. Pour votre information, moins de 1000 hectares ( ha ) répartis aux abords des points de production gazière sont suffisants pour produire 16 000 Mégawatts contre au moins 32 000 hectares à sacrifier pour développer des centrales électriques solaires au sol  sans compter les problèmes d’intermittence que génèrent les centrales d’énergie renouvelable sans stockage. Le solaire reste la solution idéale pour le rural complètement off Grid dont les besoins énergétiques restent relativement faibles, les résidences urbaines pour baisser les factures d’électricité, pareil pour les sièges sociaux des entreprises, ainsi que son usage dans le pompage pour l’agriculture.  Le solaire s’arrête là. Dès lors, il nous faut hic et nunc un mix énergétique à dominante fossile pour nous extirper enfin et définitivement de notre pauvreté économique conséquence de notre pauvreté énergétique. Autrement dit, notre taux de mix énergétique avec la part d’énergie renouvelable ne doit pas nous être imposé mais réfléchi et établi par des Sénégalais en fonction de notre trajectoire de développement. A titre d’exemple, les USA malgré leur potentiel solaire et éolien sont à moins de 5% d’utilisation de ces énergies renouvelables dans leur réseau. Pourquoi vouloir figurer comme bon élève sur des recommandations pour le moins captieuses des nations riches?

JETP Sénégalais : des interrogations ?
Nous ne saurions terminer  ce chapitre énergie solaire sans évoquer le fumeux JETP (Just Energy Transition Partnership*) dont le Sénégal vient de bénéficier d’un important financement. Le JETP est un partenariat établi entre le G7 et les pays pollueurs dont le dénominateur commun est la dépendance au charbon.
Contrairement aux JETP déjà convenus avec l’Afrique du Sud, l’Indonésie et le Vietnam qui dépendent principalement du charbon pour leur approvisionnement énergétique,  notre pays est le seul  qui se démarque du critère d’éligibilité par rapport aux autres. Le Sénégal nouveau producteur de gaz, éligible au JETP ? Un tel choix, insolite de surcroît, suscite beaucoup de questions.  
L’ancien régime a accepté de bénéficier de ce financement dont on est loin de connaître la forme (crédit ? subvention ? don?).  Il ne faudrait surtout pas que le G7, par des subterfuges de contournement, veuille astreindre le Sénégal à l’utilisation prédominante voire exclusive des énergies propres pour s’accaparer de notre gaz en raison du nouveau contexte géopolitique lié à la crise Russo-Ukrainienne.  

Efficacité Energétique
La dernière composante de l’énergie, et non des moindres, ne figurant pas dans le livre programme de Diomaye Président réside dans la non prise en compte de l’objectif de réduction de notre consommation d’énergie. Cette dimension occupe une place importante dans toutes les politiques énergétiques pour bien amorcer la transition.
Les pays occidentaux ont pris conscience des bonnes pratiques d’usage sobre de l’énergie depuis les chocs pétroliers des années 1973 et 1984. Ces pays les ont toujours intégrées dans leur politique énergétique et identifiées comme puissant levier de lutte contre les émissions de dioxyde de carbone ( CO2 ). Lors de la dernière COP28 de Dubaï, il avait été retenu de doubler les efforts d’efficacité énergétique d’ici 2030. La France, à l’image des pays occidentaux, elle aussi prise au piège par la guerre Russo-Ukrainienne, a réalisé en 2023 sur une réduction de 10% de sa consommation d’énergie ; chiffre de 10% d’économie qui représente plus de10 fois la consommation du Sénégal.

Autrement dit, l’intégration de l’efficacité énergétique et les bonnes pratiques d’usage de l’énergie permettent de mettre à l’arrêt volontaire des unités de production générant des économies d’énergie pour les Sociétés de production d’électricité dépendantes des énergies fossiles ou de redistribuer de l’énergie dans le réseau électrique sans production d’électricité supplémentaire en plus des impacts positifs sur la préservation de l’environnement. Au demeurant, il existe beaucoup de crédits disponibles pour accompagner les pays qui s’y lancent au même titre que  ceux consacrés aux énergies propres comme le solaire.
(Just Energy Transition Partnership*) en français (Partenariat pour une Transition Energétique Juste)

Mbaye HADJ
Ingénieur en Génie Electrique, Manager en Ressources Energétiques
Ancien Etudiant en Algérie promo 1987 Setif , membre de l’AAESSA
Auteur du livre « Changement Climatique : La Lourde Menace sur l’Afrique »
Paru en 2023 aux Editions Elma <70>mbaye.ind@gmail.com

Insécurité nationale, international : Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, Martin Faye, présente un plan d’action

Le général de division Martin Faye a été officiellement installé comme Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale lors d’une cérémonie tenue ce mardi 14 mai 2024, à la caserne Samba Diéry Diallo, en présence du ministre des Forces Armées, le général Birame Diop. Une occasion pour Birame Diop, le ministre des Forces armées de remettre en propre le fanion de commandement au nouveau haut commandant, de la gendarmerie nationale. Lors de son premier discours officiel, le général Martin Faye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République : « J’exprime ma profonde gratitude et ma loyauté au président de la République qui a porté son choix sur ma personne…» a-t-il décliné.

Face aux nombreux menaces d’insécurité nationales et internationales qui sont de plus en plus complexes, le ministre des Forces armées Birame Diop engage le nouveau haut commandant de la gendarmerie nationale à faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.


Face aux défis de la sécurité routière, le nouveau Haut Commandant a annoncé une politique de tolérance zéro. Il a prévu de mettre en place des mesures strictes dans les prochains jours, notamment le déploiement d’unités spéciales de prévention routière sur l’ensemble du territoire national.


 » Lors de son investiture le 3 avril dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar faye a fait état de son engagement solennel à œuvrer pour la préservation de la paix et à la cohésion nationale dans un Sénégal mieux sécurisé et plus juste, dans une démocratie renforcée… » A décliné le général Faye. En effet, pour concrétiser sa vision, le chef de l’État a mis à contribution le nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Martin Faye. « Aujourd’hui, il s’agira pour moi d’inscrire en priorité la satisfaction des attentes des populations au cœur de la gendarmerie nationale et de garantir à la nation sénégalaise une sécurité et une défense qu’elle mérite », déclare le général Martin Faye, nouveau Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. Avant d’ajouter que, d’abord, en tant que force de souveraineté, Notre institution consolidera son engagement à contribuer à la sécurité ainsi qu’à l’intégrité du territoire pour mieux garantir le fonctionnement normal de l’État en toute circonstance et contre toute forme de menaces. Ensuite, en tant que force de sécurité,  » Nous mettrons tout en œuvre pour protéger les populations, préserver l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales et participer à la sauvegarde de l’unité et à la cohésion nationale  » , a réitéré le général Faye, DG de la justice militaire. Enfin, en tant que force humaine, dit-il,  » la gendarmerie s’engage à prêter une meilleure attention aux victimes et aux couches vulnérables, en apportant des réponses adaptées et efficaces aux sollicitations des justiciables qui seront traités avec toute la célérité requise… »


Pour rappel le général Martin Faye a été nommé à la tête de la gendarmerie nationale dans un contexte tendu, marqué par des critiques sur la gestion des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, qui ont fait plusieurs morts parmi les manifestants. La précédente administration avait également été critiquée pour ses décisions de suspension et de radiation de membres de la gendarmerie.


M. COLY

Le Dakarois Quotidien N°176 – du 15/05/2024

🔴 Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : Une Menace pour l’Opposition
🔴 Sécurité renforcée : le plan d’action du haut commandant de la gendarmerie 

Discours d’Ouverture du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Conseil Interministériel pour la Tabaski

Le Premier Ministre Ousmane Sonko lance officiellement le Conseil Interministériel dédié à la préparation de la fête de la Tabaski. Dans son discours d’ouverture, il expose les objectifs, les priorités et les mesures envisagées pour assurer le bon déroulement de cette célébration religieuse emblématique au Sénégal.

conseil interministériel/Tabaski: le discours d'ouverture du PM Ousmane SONKO.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de Drogue : Saisie de 18 kg de Cocaïne et arrestation de 8 dealers

Une opération d’envergure menée par la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a abouti au démantèlement d’un vaste réseau de trafic international de drogue. Huit individus ont été appréhendés en possession de 18 kg de cocaïne, dans le cadre d’une enquête coordonnée entre les unités de Dakar, Mbour et Kaolack.

Selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye, chef du Bureau des relations publiques de la police, cette opération a été le fruit d’une surveillance minutieuse menée sur une période de plusieurs mois, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux. Les résultats ont été fructueux, avec l’arrestation du chef présumé d’un réseau d’importation de cocaïne de la sous-région, ainsi que de six autres individus impliqués dans ces activités illicites.

En plus de la saisie de la drogue, les autorités ont également récupéré quatre véhicules, des documents administratifs, du haschich, du matériel de consommation de skunk, une arme à feu, des munitions, des titres de propriété foncière, du matériel de télécommunication, ainsi qu’une importante somme d’argent en francs CFA et en devises étrangères (dollars et livres sterling).

Les suspects ont été placés en garde à vue alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres individus impliqués dans ces activités criminelles. La police nationale réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes et appelle à une collaboration continue de la part de la population pour combattre efficacement la criminalité.

L’ampleur de ce réseau de trafic de drogue international souligne la complexité des défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Les trafiquants utilisent souvent des méthodes sophistiquées pour dissimuler leurs activités, nécessitant une surveillance constante et une coopération internationale étroite pour les contrer.

Dans le cadre de cette opération, les autorités ont mis en œuvre des techniques de renseignement avancées pour identifier les membres du réseau et suivre leurs mouvements. Cette approche stratégique a permis de rassembler des preuves solides et de coordonner des actions efficaces pour démanteler le réseau et appréhender les suspects.

Le succès de cette opération témoigne de l’engagement et de la compétence des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Cependant, il souligne également l’importance d’une approche intégrée impliquant une coopération internationale étroite, des ressources suffisantes et des efforts continus pour lutter contre ce fléau.

Le démantèlement de ce réseau de trafic de drogue aura un impact significatif sur la sécurité publique, tant au niveau national qu’international. La cocaïne saisie aurait pu alimenter le marché illicite de la drogue, entraînant des conséquences dévastatrices pour les communautés et les individus touchés par son utilisation.

En mettant un terme aux activités de ce réseau, les autorités ont contribué à protéger la santé et le bien-être de la population, tout en renforçant la confiance dans le système judiciaire et en dissuadant les trafiquants de drogue de poursuivre leurs activités criminelles. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement le trafic de drogue et ses conséquences néfastes sur la société.

Cher Président élu : notre Rendez -Vous avec l’X

Paris en 1951 , vingt ans après l’exposition coloniale de 1931 le quartier latin, l’establishment élitiste de la métropole est abasourdi, un jeune étudiant ne’ dans un patelin lointain au milieu du toro au sein d’une lignée d’érudits et d’exégètes, vient de passer haut la main le très  sélectif  concours d’entrée  aux grandes écoles d’ingénieurs de Paris : le plafond de verre est brise’ par le très jeune  mais brillantissime élève dakarois  Abdoul Aziz WANE, il entre en 1951 à la très prestigieuse école Centrale de Paris c’est le premier ouest – africain.

 Centrale Paris qui accueillit Abdoul Aziz WANE est déjà centenaire, créée par un décret de Napoleon en 1829  pour constituer un pont entre les sciences pures et l’industrie autour des arts et manufactures.

Sans relâche apres les independances, le Président SENGHOR décida d’entretenir  la flamme d’excellence allumée  par Aziz WANE, a force d’abnégation, d’investissement massif dans l’éducation et la formation, de suivi méticuleux du cursus des meilleurs élèves, le Sénégal obtint enfin  un succès en 1976 :  – presque un rêve à l’epoque –  la première femme africaine admise à l’X Polytechnique Paris avec Rose Dieng, une lycéenne issue de Van Vo de famille modeste de la Sicap qui pulvérisa tous les records aux concours général, un bac  scientifique avec mention,  puis  les classes préparatoires du lycée Fénelon à Paris. Elle intègre l’École polytechnique. Elle est une précurseur de l’intelligence artificielle avec ses recherches à l’INRIA. Rose DIENG   fut une consécration scientifique  pour tout un continent. L’Union Africaine doit d’ailleurs  rendre hommage à la compatriote.

L’X  ou Ecole Polytechnique, bicentenaire, est née  de la Révolution et du siècle des Lumières. C’est la pépinière de l’élite  française  dans tous les domaines des sciences et techniques et ses alumni ont hissé la France au rang de la 7eme économie du monde. L’ X compte déjà  cinq prix Nobels depuis 1794.

Ce mois de Mai 2024, nos classes préparatoires inaugurées à Thiès en 2022 présenteront nos premiers candidats aux concours d’entrées aux grandes écoles d’ingénieurs dont l’X,  Centrale Paris et autres écoles ou instituts d’élite.

 Un  test majeur pour  notre système de formation et sa capacité à se hisser au rang et standard de pays comme le Maroc qui compte le plus d’admis étrangers dans les écoles d’ingénieurs de l’hexagone. En 2023,  42 étudiants marocains ont été admis  dans le cycle ingénieur de l’École Polytechnique de Paris et plus de 7 000 marocains suivent des formations scientifiques et techniques dans les écoles d’ingénieurs de toutes catégories en France.

 L’option de classes prépas  au Sénégal au lieu de les inscrire en France est un choix souverain et courageux  qu’il faut saluer, c’est un défi  de taille pour notre système d’éducation et de formation, les résultats issus des concours 2024-2025 d’X et autres  seront un baromètre. Il faut impérativement que les CGPE de THIÈS soient une priorité de l’agenda présidentiel de Son Excellence BDF. Il faut perpétuer le prestigieux héritage d’Abdoul Aziz Wane et de Rose Dieng. 

Ainsi sera la flamme qui illumine l’étoile.

Moustapha DIAKHATE

Ex Cons. Spécial Premier Ministre

Expert Infrastructure et Pol.Energie

Kalidou Koulibaly devient le Nouveau Propriétaire du Club Français CS Sedan Ardennes

Une nouvelle passionnante secoue le monde du football français avec l’annonce selon laquelle Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions du Sénégal, est le nouvel acquéreur du club français de Régional 2, le CS Sedan Ardennes. Cette acquisition marque un tournant significatif dans la carrière du joueur, démontrant son engagement envers le sport et sa volonté de contribuer au développement du football.

L’annonce de cette acquisition a été précédée par une visite de Kalidou Koulibaly au club le 13 mai, où il a eu l’occasion de rencontrer les membres de l’équipe et de s’immerger dans l’atmosphère unique du CS Sedan Ardennes. Sa décision d’investir dans le club a été influencée en partie par Teddy Pellerin, ancien entraîneur adjoint du CS Sedan Ardennes et membre du staff des Lions du Sénégal, qui a également rejoint le club.

Cette nouvelle initiative de Kalidou Koulibaly est saluée comme un exemple de l’engagement des joueurs de football envers le développement du sport à tous les niveaux. En tant que propriétaire du CS Sedan Ardennes, Koulibaly apportera sans aucun doute son expertise, sa passion et son leadership pour aider le club à atteindre de nouveaux sommets et à inspirer une nouvelle génération de joueurs.

Le CS Sedan Ardennes, riche d’une longue histoire et d’un héritage footballistique, est maintenant entre les mains d’un nouveau propriétaire déterminé à faire progresser le club vers un avenir prometteur. Les supporters et les membres du club attendent avec impatience de voir les fruits de cette collaboration passionnante entre Kalidou Koulibaly et le CS Sedan Ardennes dans les années à venir.

Manchester City reprend la tête de la premier League avant la dernière journée

Manchester City a repris la première place de la Premier League après sa victoire face à Tottenham (2-0) lors d’un match en retard disputé mardi. Cette victoire a permis à Manchester City de dépasser Arsenal au classement, à l’approche de l’ultime journée du championnat, et de se rapprocher un peu plus de son rêve d’un quatrième titre consécutif, une performance historique en Angleterre.

Menée par Erling Haaland, auteur de deux buts lors de cette rencontre (à la 51e minute et dans le temps additionnel sur penalty), Manchester City compte désormais 88 points au classement, soit deux de plus qu’Arsenal. Cette victoire cruciale place Manchester City en pole position avant la 38e et dernière journée qui se déroulera ce dimanche.

La lutte pour le titre s’annonce intense alors que Manchester City et Arsenal se disputent la première place du championnat. Avec seulement deux points d’écart, chaque équipe devra donner le meilleur d’elle-même lors de la dernière journée pour décrocher le titre tant convoité.

Pour Manchester City, la perspective d’un quatrième titre consécutif représente un objectif majeur, confirmant ainsi sa domination sur le football anglais ces dernières années. Avec une équipe talentueuse et déterminée, Manchester City est prêt à relever le défi et à écrire une nouvelle page d’histoire dans le monde du football anglais.

La dernière journée de la Premier League promet des rebondissements et des émotions fortes alors que Manchester City et Arsenal se battent pour la gloire. Les supporters des deux équipes peuvent s’attendre à une journée de football palpitante, avec le sort du championnat qui pourrait se décider dans les derniers instants du match.

Étoile Lusitana décroche la Promotion en Ligue 2 après une Victoire Cruciale en National 1

L’Étoile Lusitana a réussi un exploit majeur en obtenant sa promotion en Ligue 2 à la suite d’une victoire décisive lors de la 21e journée du National 1. Lors de ce match disputé ce mardi, le club a triomphé face à Africa Promo Foot sur un score de 3-1, assurant ainsi sa place parmi les trois premiers du classement, synonyme de montée en Ligue 2.

Grâce à cette performance remarquable, les Académiciens de Lusitana, actuellement en tête du classement avec 39 points, ont assuré leur position parmi les équipes promues. Cette accession en Ligue 2 représente un accomplissement majeur pour le club et ses supporters, témoignant de leur détermination et de leur engagement tout au long de la saison.

La dernière journée du championnat National 1 s’annonce palpitante, alors que les deux dernières places pour la Ligue 2 seront disputées entre l’AS Saloum, l’AS Bambey et l’Université Sporting Club de Saint-Louis. Avec seulement un point les séparant, la compétition promet d’être intense jusqu’au dernier coup de sifflet.

Pour l’Étoile Lusitana, cette promotion représente un moment de fierté et de célébration, mais aussi le début d’un nouveau chapitre dans leur histoire sportive. En accédant à un niveau supérieur de compétition, le club aura l’opportunité de relever de nouveaux défis et de continuer à représenter avec honneur les couleurs et les valeurs qui lui sont chères.

Alors que la saison touche à sa fin, les supporters de l’Étoile Lusitana peuvent se réjouir de cette réussite et se préparer à soutenir leur équipe avec encore plus de passion et d’enthousiasme dans les défis à venir en Ligue 2.

Mort d’un Jakartaman à l’hôpital de Tivaouane : Défense du personnel de santé mis en Cause

L’hôpital Abdoul Aziz Sy de Tivaouane se trouve au cœur d’une polémique après la mort tragique de Mame Abdou Kane Guèye, également connu sous le nom d' »Al Amide », un conducteur de moto-Jakarta âgé d’une trentaine d’années. Les allégations de négligence formulées à l’encontre du personnel de santé ont suscité une réaction vive, avec le personnel de l’hôpital se défendant vigoureusement contre ces accusations.

Selon les informations disponibles, la victime a été admise à l’hôpital après avoir été victime d’un accident de la circulation. Bien que ses blessures aient nécessité une opération chirurgicale, celle-ci a été réalisée seulement 15 jours plus tard, provoquant la colère des habitants du quartier Kogne Diaka et des conducteurs de Jakarta qui ont exprimé leur frustration et leur mécontentement.

Sidy Lamine Ndoye, représentant du personnel au Conseil d’administration de l’hôpital Abdoul Aziz Sy et secrétaire général de la section Sutsas à Tivaouane, a contesté les allégations de négligence. Il a souligné l’existence de fiches de traitement et de dossiers d’hospitalisation attestant des soins prodigués à la victime pendant son séjour à l’hôpital.

M. Ndoye a également souligné que la mort de la victime est survenue au bloc opératoire, et a appelé à entendre la version des personnes impliquées dans cette phase du traitement.

Quant aux difficultés rencontrées par l’hôpital Abdoul Aziz Sy, M. Ndoye a mis en avant le besoin d’une augmentation de la subvention afin de permettre à l’établissement de fonctionner à un niveau optimal.

La disparition tragique de Mame Abdou Kane Guèye a plongé la communauté de Tivaouane dans la consternation et la tristesse. Il était considéré comme un membre actif et dévoué de la société, incarnant les valeurs de travail et d’engagement.

Alors que l’enquête sur les circonstances de sa mort se poursuit, il est impératif que toutes les parties prenantes fassent preuve de prudence et de respect, afin de garantir que justice soit rendue et que des mesures appropriées soient prises pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur

Chaque année, le Sénégal fait face à un nombre alarmant d’accidents de la route, et les derniers mois n’ont malheureusement pas dérogé à cette tendance sombre. Au cours des dernières semaines, plusieurs incidents ont coûté la vie à de nombreuses personnes et ont laissé de nombreuses autres blessées, mettant en lumière la nécessité de renforcer la sécurité routière dans le pays.

En février, un accident dévastateur s’est produit sur la route nationale numéro trois (RN3), près de Ndoulo (Diourbel), faisant six morts et dix blessés. Ce tragique événement a laissé une marque indélébile dans la région et a mobilisé les autorités locales pour prendre des mesures préventives.
Moins d’un mois plus tard, en mars, un autre accident meurtrier a frappé la région de Kédougou, au sud-est du pays, entraînant le décès de sept personnes. La communauté a été profondément affectée par cette perte tragique, soulignant l’urgence d’améliorer les infrastructures routières et la sensibilisation à la sécurité.


Plus récemment, un autre accident grave s’est produit dans la localité de Yamong, dans le département de Koungueul, à environ 380 km à l’est de Dakar. Un bus transportant des passagers a dérapé après l’éclatement d’un pneu, se renversant et causant des pertes humaines importantes. Cette série d’accidents met en évidence la nécessité cruciale de renforcer les mesures de sécurité des véhicules et d’améliorer la maintenance des routes.


Enfin, le dernier incident en date s’est déroulé hier, près du Hyper marché Exclusif sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), impliquant un bus Tata de la Ligne 44 et une moto avec deux personnes à bord. Cette collision tragique a entraîné la perte de deux vies et a laissé deux autres personnes grièvement blessées, soulignant une fois de plus l’urgence d’une action décisive pour prévenir de telles tragédies.
Ces drames ne représentent qu’une fraction des nombreux accidents qui se produisent chaque année au Sénégal. Ils appellent à une action concertée des autorités gouvernementales, des forces de l’ordre, des organismes de sécurité routière et de la société civile pour mettre en œuvre des mesures efficaces visant à améliorer la sécurité sur les routes du pays et à protéger la vie de ses citoyens.

LEDAKAROIS

Bignona : Drame après la découverte du corps d’un enfant de 5 ans dans un véhicule abandonné

Une tragédie a frappé la commune de Bignona avec la découverte du corps sans vie d’un enfant âgé de 5 ans dans un véhicule abandonné, situé à Tenghory, dans un atelier mécanique. Selon des sources sécuritaires, le petit garçon avait été porté disparu depuis la veille, suscitant une inquiétude grandissante au sein de la communauté.

Les autorités locales ont été alertées de cette découverte macabre, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et les gendarmes sur les lieux afin de procéder aux constats d’usage. L’atmosphère dans la localité est imprégnée d’une profonde tristesse et d’une émotion palpable alors que les habitants absorbent le choc de cet événement tragique.

Le corps de l’enfant a été transporté à la morgue du district sanitaire de Bignona, en vue d’une autopsie qui devrait être effectuée à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette démarche vise à éclaircir les circonstances entourant le décès de l’enfant et à déterminer les causes exactes de son décès.

Cet incident a plongé la communauté de Bignona dans une profonde consternation, rappelant la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité des enfants. Les autorités locales et les organismes compétents devront mener une enquête approfondie pour comprendre les circonstances de ce tragique événement et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.

En attendant les résultats de l’autopsie et le déroulement de l’enquête, la communauté se rassemble dans le deuil et exprime sa solidarité envers la famille endeuillée, alors qu’elle tente de surmonter cette épreuve déchirante.

RFM : Sidaty Thioune suspendu pour ses commentaires sur l’administration du Président Diomaye

Une controverse secoue actuellement la Radio Futurs Médias (RFM) suite à la suspension de Sidaty Thioune, l’un de ses animateurs, par El Hadj Assane Gueye, directeur de la station. Cette suspension fait suite à des commentaires faits par Thioune concernant ses analyses depuis que le Pr Diomaye est au pouvoir.

Sidaty Thioune, connu pour ses interventions pointues et parfois critiques sur les affaires politiques, a récemment exprimé son point de vue sur l’administration du Pr Diomaye, ce qui aurait provoqué une réaction de la part de la direction de la RFM.

Selon des sources internes à la station, la suspension de Thioune a été décidée par El Hadj Assane Gueye en raison de la nature de ses commentaires, jugés inappropriés ou dérangeants par la direction. Cependant, certains membres du personnel de la RFM et des auditeurs ont exprimé leur désaccord avec cette décision, soulignant l’importance de la liberté d’expression et de la diversité des opinions dans les médias.

Cette affaire soulève des questions sur la liberté des médias au Sénégal et sur le rôle des journalistes et des animateurs dans la société. Alors que certains estiment que la suspension de Thioune constitue une tentative de museler la critique et de restreindre la liberté d’expression, d’autres soutiennent que les médias ont le devoir de maintenir des normes éthiques et professionnelles, notamment en ce qui concerne la couverture politique.

Il est important de noter que la RFM n’a pas encore publié de déclaration officielle concernant cette affaire, et les détails précis de la suspension de Thioune restent encore flous. Cependant, cette controverse met en lumière les tensions potentielles entre la liberté d’expression et la responsabilité éditoriale dans le contexte des médias sénégalais.

En attendant, les réactions à la suspension de Sidaty Thioune continuent d’affluer, reflétant les préoccupations croissantes quant à l’indépendance et à l’intégrité des médias dans le pays.

Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres »

La récente déclaration de Waly Diouf Bodian, membre du parti PASTEF et nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar, selon laquelle « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres », a suscité une vague de préoccupations quant à son impact sur le paysage politique et démocratique du Sénégal.

Cette déclaration, jugée dangereuse par de nombreux observateurs, remet en question le principe fondamental de la liberté d’expression et de participation politique dans une société démocratique. Suggérer que la richesse d’un individu devrait être un critère déterminant dans sa capacité à exprimer des opinions politiques ou à jouer un rôle dans la gouvernance va à l’encontre des valeurs démocratiques et de l’égalité des droits pour tous les citoyens.

En tant que directeur général d’une institution aussi importante que le Port Autonome de Dakar, il est impératif que Bodian agisse de manière impartiale et respecte les principes démocratiques qui sous-tendent le fonctionnement de l’État. Les responsables gouvernementaux doivent servir l’intérêt public et agir dans le respect des droits démocratiques de tous les citoyens, quelle que soit leur affiliation politique ou leur statut financier.

Cette déclaration soulève également des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des institutions publiques au Sénégal. Il est crucial que les responsables gouvernementaux et les dirigeants politiques s’engagent à préserver la séparation des pouvoirs et à garantir que les institutions publiques restent libres de toute ingérence politique.

En conclusion, la déclaration de Waly Diouf Bodian met en lumière l’importance cruciale de préserver et de renforcer les principes démocratiques au Sénégal. La liberté d’expression, la participation politique équitable et le respect des droits de l’homme doivent être défendus et protégés en toutes circonstances pour assurer un avenir démocratique et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Série d’accidents mortels : L’AFTU annonce le remplacement des bus Tata pour renforcer la sécurité routière

Une série d’accidents tragiques impliquant des bus Tata opérés par la société de transport AFTU a suscité une profonde préoccupation quant à la sécurité routière au sein de la population. Hier, un nouveau drame s’est déroulé lorsque l’un des véhicules de la ligne 44 a perdu le contrôle de ses freins, entraînant la perte de trois vies humaines. Cette tragédie a été le déclencheur d’une réaction urgente de la part des responsables de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU), qui ont annoncé leur intention de remplacer tous les bus Tata d’ici la fin de l’année.

L’AFTU, en tant que propriétaire et exploitant de ces bus, a reconnu la nécessité impérieuse d’agir pour prévenir de futures pertes de vies et assurer la sécurité des passagers et des piétons. Djiby Ndiaye, membre du conseil d’administration de l’AFTU, a souligné que malgré les contrôles réguliers effectués au niveau des centres de visites techniques, les défaillances mécaniques peuvent survenir à tout moment, mettant ainsi en danger la vie de nombreux usagers de la route.

Selon Ndiaye, l’initiative de remplacer les bus Tata ne découle pas seulement de leur âge ou de leur qualité, mais surtout de la volonté de l’AFTU de garantir la sécurité et le bien-être de tous ceux qui utilisent leurs services de transport. Il a également noté que des centaines de véhicules sont actuellement en cours de changement, marquant ainsi un engagement concret envers la sécurité routière.

Bien que ces minibus aient été acquis depuis 2010, des questions subsistent quant à leur adéquation à l’utilisation urbaine, comme l’ont souligné certains experts. Cependant, l’AFTU s’est engagée à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que seuls des véhicules sûrs et fiables soient mis en circulation, contribuant ainsi à rétablir la confiance du public dans le transport en commun.

En conclusion, l’annonce du remplacement des bus Tata par l’AFTU marque un tournant crucial dans la quête de sécurité routière et de protection des usagers des transports en commun. Cette décision témoigne de la volonté de l’AFTU d’assumer sa responsabilité envers la société et de garantir que chaque voyage soit effectué en toute sécurité.

Jean-Luc Mélenchon explique les dessous de sa visite à Dakar : Renforcement des liens avec le Pastef et la Gauche Radicale

Le député français et leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’apprête à effectuer une visite au Sénégal du 14 au 18 mai, en réponse à l’invitation du Premier ministre sénégalais. Cette démarche intervient dans un contexte où Mélenchon cherche à consolider les liens entre le mouvement politique sénégalais « Pastef-Les Patriotes » et la gauche radicale de son pays, qui a soutenu vigoureusement le Pastef dans sa lutte contre les autorités en place.

Dans une note officielle, Mélenchon souligne que l’objectif principal de sa visite est de renforcer les relations entre le Pastef et les forces de gauche en France, qui ont apporté un soutien indéfectible au mouvement sénégalais tout au long de son combat judiciaire contre les autorités précédentes.

En plus des rencontres politiques, Mélenchon prévoit d’animer des conférences durant son séjour, abordant des sujets tels que « l’instrumentation de la justice ». Il profitera également de l’occasion pour présenter ses publications, dont « Faites mieux » et « L’Ère du Peuple », offrant ainsi un espace d’échange et de réflexion sur les enjeux sociaux et politiques contemporains.

Cette visite de Mélenchon au Sénégal revêt donc une double dimension : d’une part, elle symbolise le soutien continu de la gauche radicale française au Pastef et à ses luttes, et d’autre part, elle témoigne de la volonté de renforcer les liens entre les mouvements progressistes en France et en Afrique.

Au-delà des aspects politiques, cette initiative contribuera à promouvoir le dialogue et la coopération entre les acteurs sociaux et politiques des deux pays, dans un esprit de solidarité et de lutte commune pour la justice sociale et la démocratie.

Voici l’intégralité de son texte

« Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko. 

Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare(coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire. 

Contre Sonko, la persécution politique judiciaire ne se cacha pas longtemps. Diffamatrice dans les motifs qu’elle affichait pour salir son accusé (comme l’accusation de viol), elle se ridiculisa en invoquant le motif de condamnation de Socrate : « corruption de la jeunesse » ! (Mon intervention à l’occasion du rassemblement en solidarité avec le Sénégal le 17 février 2024 à Paris).

Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point. 

Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.

Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.  

L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.   

Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission  des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.

Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI.  Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie ».

Le Président Faye annule les salaires exorbitants des anciens Ministres : Une mesure de sobriété budgétaire

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision forte dès le début de son mandat en annulant un décret controversé de son prédécesseur, Macky Sall. Ce décret, émis à la dernière minute, octroyait des salaires considérables allant de 1,5 à 2,8 millions de francs CFA aux anciens ministres.

Cette mesure, prise dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques et budgétaires, témoigne de la volonté du Président Faye de promouvoir la sobriété et la responsabilité financière au sein du gouvernement. En annulant ces salaires exorbitants, le président envoie un signal fort quant à sa détermination à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation efficace des ressources de l’État.

Cette décision, bien que susceptible de déplaire à certains anciens ministres, est largement saluée par la population et la société civile qui appellent depuis longtemps à une gestion plus transparente et équitable des finances publiques. Elle s’inscrit également dans la lignée des actions entreprises par le président Faye depuis son investiture, notamment l’annulation de nombreux décrets de nominations dans la magistrature, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire.

En mettant fin à cette pratique de salaires excessifs pour les anciens ministres, le président Faye envoie un message clair : la gouvernance responsable et la gestion prudente des fonds publics seront des piliers de son mandat. Cette décision marque le début d’une nouvelle ère de rigueur budgétaire et de transparence dans la gestion des affaires de l’État, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais pour un gouvernement responsable et soucieux de l’intérêt général.

À l’heure où le pays doit relever de nombreux défis économiques et sociaux, cette mesure démontre la détermination du Président Faye à mettre en œuvre des politiques qui favorisent le développement durable et inclusif du Sénégal, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de ses institutions.

Analyse approfondie du premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’Année 2024

La gestion budgétaire d’une municipalité est un processus complexe qui nécessite une planification minutieuse et des ajustements réguliers pour répondre aux besoins changeants de la communauté. Le premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’année 2024 est un exemple concret de cette dynamique. Ce rapport propose une analyse détaillée des principaux aspects de ce virement, mettant en lumière les raisons sous-jacentes, les implications financières et les objectifs stratégiques.

La Ville de Rufisque, située dans la région de Dakar, au Sénégal, est l’une des municipalités les plus importantes du pays en termes de population et d’activités économiques. Comme toutes les entités administratives, elle établit un budget annuel pour planifier ses dépenses et ses recettes. Le budget primitif de l’année 2024 a été voté le 23 décembre 2023, fixant les dépenses et les recettes à un total de six milliards huit cent quarante millions neuf cent soixante-onze mille neuf cent soixante-dix-huit (6 840 971 978) FCFA. Ce budget, composé de sections fonctionnement et investissement, est le résultat d’un processus de planification impliquant une évaluation minutieuse des priorités municipales et des ressources disponibles.

Motifs du Virement de Crédits

Application du Décret sur les Indemnités Municipales : En début d’année 2024, un nouveau décret fixant les taux des indemnités pour les responsables municipaux et les conseillers municipaux est entré en vigueur. Pour se conformer à cette réglementation, des ajustements budgétaires sont nécessaires pour garantir le versement des indemnités prévues.

Régularisation des Avancements du Personnel : La régularisation des avancements automatiques du personnel municipal est un impératif légal et un engagement envers les employés municipaux. Ces ajustements salariaux doivent être budgétisés pour assurer la stabilité financière et la motivation du personnel.

Recrutement de Personnel Contractuel : Face à des défis opérationnels tels que l’occupation anarchique de la voie publique, la municipalité a décidé de recruter du personnel contractuel pour renforcer les effectifs municipaux. Cette décision nécessite des fonds supplémentaires pour les salaires et les avantages sociaux.

Entretien des Infrastructures : L’amélioration de l’entretien des infrastructures municipales, notamment la voirie et le réseau d’éclairage public, est cruciale pour assurer la sécurité et la qualité de vie des citoyens. Des investissements supplémentaires sont nécessaires pour répondre à ces besoins urgents.

Acquisition de Matériels : L’acquisition d’une machine de production de pavés est une initiative stratégique visant à renforcer les capacités opérationnelles de la municipalité dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des infrastructures. Cette acquisition nécessite des fonds supplémentaires pour son financement.

    Implications Financières

    Le premier virement de crédits de l’exercice 2024 se traduit par des ajustements significatifs dans le budget de la Ville de Rufisque. Les dépenses supplémentaires engendrées par les nouvelles allocations d’indemnités, la régularisation des avancements du personnel, le recrutement de personnel contractuel, l’entretien des infrastructures et l’acquisition de matériel représentent un défi financier important pour la municipalité.

    Le premier virement de crédits de l’année 2024 pour la Ville de Rufisque reflète les défis et les opportunités auxquels est confrontée la gestion municipale. En ajustant le budget pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et aux besoins opérationnels, la municipalité cherche à garantir une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. Toutefois, ces ajustements nécessitent une planification minutieuse et une gestion prudente pour assurer la viabilité financière à long terme de la Ville de Rufisque et répondre aux attentes de ses citoyens. Il est impératif que la municipalité surveille attentivement l’exécution de ces dépenses supplémentaires et évalue régulièrement leur impact sur les finances municipales et sur la qualité des services fournis à la communauté.

    Situation Alarmante à Kaolack : Les Eaux usées de l’Onas envahissent les routes principales de Médina – Mbadakhoun

    Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.

    Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.


    Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
    Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.


    De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
    La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Projet Urée-SEFCO : Un investissement de 1,2 milliard de livres sterling vise à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie.

    Appuyé par Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni, PETROSEN Trading & Services a tenu ce lundi 13 mai 2024, à l’hôtel Radisson, une session de restitution portant sur deux études relatives à son projet de construction d’une usine d’urée, un engrais azoté entièrement importé au Sénégal à raison d’environ 100 000 tonnes par an. Thierno Seydou Ly, Directeur Général de Petrosen E&P affirme qu’il s’agit, dans le détail, d’une étude de marché et d’une étude qui examine le potentiel de captage du carbone de cette usine dont la mise en service pourrait intervenir en 2029. Ce projet, dénomme Senegal Fertilizer Company (SEFCO).

    « Vise à valoriser localement le gaz découvert au large du Sénégal afin d’atteindre l’autosuffisance en urée et de mieux valoriser son phosphate, à travers notamment la formulation d’engrais de mélange NPK. Ces études ont été réalisées avec le soutien et l’expertise du consortium Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni », a-t-il déclaré avant d’avancer que les deux études présentées ce 13 mai 2024 confirment l’ambition du Groupe PETROSEN d’inverser la balance commerciale du Sénégal en ce qui concerne le commerce de Curée et des engrais NPK. L’étude de marché a notamment permis de confirmer la compétitivité de la future usine SEFCO par rapport aux autres exportateurs mondiaux d’urée PETROSEN approvisionnera notamment les marchés de la sous-région ouest africaine (Mali, Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana, ceux de l’Europe mais aussi les Etats-Unis et le Brésil, deux des plus gros importateurs d’urée dans le monde. Confirmant l’approche durable qui guide à la réalisation du projet Urée-SEFCO, la deuxième étude a permis d’évaluer que près de 17 millions de tonnes de CO2 pourraient être captées au cours des 30 ans d’exploitation de l’usine. Le CO2 capté grâce à des technologies de rang mondial pourrait être réutilisé dans la conservation alimentaire, l’industrie agroalimentaire (froid, brasserie) ou encore la construction. Cette approche durable pourrait permettre au Sénégal de mobiliser des financements verts et de produire une urée décarbonée. Celle-ci pourra créer un avantage concurrentiel et lui permettre de franchir les barrières de relaxation carbone qui se mettent progressivement en place dans le monde.

    A la suite des importantes découvertes d’hydrocarbures au large des côtes sénégalaises, l’Etat du Sénégal a procédé à la restructuration de la Société nationale des pétroles du Sénégal PETROSEN), et mené à la création en fin 2019 de PETROSEN Trading & Services. Cette dernière a pour objet d’être l’instrument d’application de la politique du Sénégal dans l’Aval pétrolier et gazier. A cet effet, elle assure au Sénégal ainsi qu’à l’étranger, le trading, la pétrochimie, le stockage, le traitement, le transport, et la commercialisation des produits pétroliers semi-finis et minis ainsi que le raffinage d’hydrocarbures bruts.

    Juliette John, Ambassade du Royaume-Uni et le Consortium Manufacturing Africa se félicitent de leur collaboration fructueuse ayant permis la réalisation de ces deux études. Elle indique que ce projet confirme l’ambition du Sénégal de se deter d’une industrie moderne, de redresser sa balance commerciale, et de faire un pas supplémentaire vers la souveraineté alimentaire durable.  » Manufacturing Africa est un programme financé par le Royaume-Uni qui vise à attirer 1,2 milliard de livres sterling d’investissements directs étrangers (IDE) et à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie. Le programme fournit aux entre- prises manufacturières et aux investisseurs un soutien au développement de projets ainsi qu’une assis- tance technique aux gouvernements et autres acteurs publics afin d’attirer des IDE et contribuer à une transformation économique inclusive. Ce soutien vise à promouvoir de meilleures pratiques commerciates, à encourager des normes de travail plus élevées, à renforcer la protection de l’environnement, à favoriser l’impact positif sur l’égalité des sexes et à assurer l’inclusion sociale des jeunes… » a-t-il précisé.

    M.COLY

    Sédhiou : Le Khalife de Sibicouroto Chérifcounda Appelle aux Autorités pour le Développement

    Le Gamou annuel du foyer chérifien de Darou Salam, plus connu sous le nom de Sibicouroto Chérifcounda, a été célébré le 10 mai dernier. À cette occasion, le Khalife, Chérif Moulaye Aboubacar Aïdara, a adressé un appel pressant aux autorités pour la réalisation d’infrastructures sociales de base et le désenclavement de la zone.

    Dans son discours, Chérif Bachir Aïdara, porte-parole de la famille, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des autres foyers religieux de la Casamance. L’absence de services sociaux de base, tels que l’eau potable et l’électricité, ainsi que le mauvais état des routes, sont des préoccupations majeures pour ces communautés.

    « Dans notre village de Darou Salam (Sibicouroto Chérifcounda), nous manquons de tout. C’est une injustice totale envers les cités religieuses de la Casamance. Nous lançons un appel urgent aux nouvelles autorités du pays pour qu’elles accordent davantage d’attention à ces régions négligées », a déclaré Chérif Bachir Aïdara. Il a particulièrement souligné les difficultés rencontrées pendant le Gamou annuel, où l’accès à l’eau potable est un défi majeur.

    Le manque d’eau potable est un problème urgent qui nécessite une solution immédiate. « Le forage dont nous disposons actuellement est insuffisant et souvent en panne. Nous appelons à la construction d’un nouveau forage pour résoudre définitivement ce problème », a-t-il ajouté.

    Chérif Bachir Aïdara a également évoqué le besoin urgent en électricité et l’état précaire des routes dans la région. Il a exhorté les autorités à prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des localités environnantes.

    En conclusion, le Khalife de Darou Salam Sibicouroto Chérifcounda a formulé des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité, tout en espérant que les autorités répondront favorablement à leurs appels pour le développement de leur communauté.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Le Dakarois Quotidien N°175 – du 14/05/2024

    🔴 SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur
    🔴 PARTI DIGÉRÉ SA DÉFAITE HORS DE NOS FRONTIÈRES : Amadou BA rentre au bercail 

    Vidéo : Retour triomphal de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ à Dakar

    Après une absence de quelques semaines, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ a fait son retour dans la capitale sénégalaise, Dakar, sous les acclamations de ses partisans. Son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a été marquée par un accueil chaleureux et enthousiaste de la part de ses fidèles soutiens.

    Accompagné par une foule de partisans impatients de le revoir, Amadou Bâ a été accueilli au salon d’honneur de l’aéroport, où des moments d’émotion et de joie ont marqué ses retrouvailles avec ses inconditionnels. Les salutations chaleureuses et les encouragements fusent de toutes parts, témoignant de l’affection et du soutien indéfectible dont jouit l’ancien Premier ministre auprès de sa base politique.

    Ce retour remarqué de l’ancien Premier ministre suscite des discussions animées dans les cercles politiques du pays. En tant que candidat à la dernière présidentielle, Amadou Bâ demeure une figure centrale de la scène politique sénégalaise, et son retour à Dakar soulève des questions sur ses ambitions et son rôle futur dans le paysage politique du Sénégal.

    Dans les jours à venir, Amadou Bâ devrait partager ses perspectives et ses projets avec ses partisans et le public sénégalais. Son retour à Dakar marque ainsi le début d’une nouvelle phase de son engagement politique et de son interaction avec la société sénégalaise, alimentant les spéculations sur les développements à venir dans la politique nationale

    YouTube video player

    Drame à Thiamène Tattaguine : Un jeune homme de 20 Ans tue son petit frère lors d’une altercation familiale

    Le village de Thiamène Tattaguine, dans la région de Fatick, est le théâtre d’un tragique événement familial survenu le 10 mai 2024. Selon les informations recueillies, un jeune homme âgé de 20 ans, identifié sous le nom de Ch. Diop, aurait mortellement frappé son petit frère, L. Diop, âgé de 17 ans, lors d’une altercation.

    L’incident aurait été déclenché lorsque Ch. Diop aurait empêché son jeune frère de se rendre au verger pour prendre son petit déjeuner. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux frères, menant finalement à un geste tragique de la part de Ch. Diop, qui aurait asséné un coup de bâton à la tête de son petit frère.

    Malheureusement, les blessures infligées à L. Diop se sont avérées fatales, et malgré son évacuation vers une structure sanitaire, il a succombé à ses blessures. Ses funérailles ont eu lieu le 11 mai au cimetière de Thiamène Tattaguine.

    Suite à cet événement tragique, Ch. Diop a été appréhendé par la gendarmerie de Fatick et placé en garde à vue. L’enquête sur cet acte de violence intrafamiliale est en cours, et les autorités locales suivent de près cette affaire.

    Ce drame bouleverse profondément la communauté de Thiamène Tattaguine et met en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein des familles. Les autorités locales et les services de sécurité appellent à la vigilance et à la prévention des tensions familiales pour éviter de tels incidents à l’avenir.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack
    .

    Avis de recherche : Disparition de Khadim Niang

    La famille de Khadim Niang lance un appel à témoins suite à sa disparition depuis ce dimanche 12 mai. Il était parti à la mer avec des amis pour une séance de baignade, mais depuis lors, il est introuvable.

    Si vous avez des informations concernant Khadim Niang ou si vous l’avez vu depuis dimanche, veuillez contacter sa famille aux numéros suivants : 776475253 / 779542095.

    Toute information peut être cruciale pour aider à retrouver Khadim et rassurer sa famille. Merci de votre collaboration.

    Le Dakarois Quotidien N°174 – du 13/05/2024

    🔴 ARRIVÉE DE L’UNITÉ FLOTTANTE GAZIÈRE DE GTA : UN BOND EN AVANT POUR L’INDUSTRIE MINIÈRE
    🔴 SAISIE DE 500 GRAMMES D’AMPHÉTAMINE À L’AIBD : QUATRE INDIVIDUS INTERPELLÉS

    Présidence: Fatou Kiné-Diakhaté, nommée DC-adjoint du Président.

    Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.

    Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter.
    Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.

    Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.

    Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité.
    Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.

    Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.

    Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

    Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.

    Ciblage et contrôle des colis suspects : saisie d’amphétamine (un hallucinogène stupéfiant) à l’AIBD

    Je Les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) ont saisi un bocal contenant près de cinq cent (500) grammes d’amphétamine.
    La drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis.
    La saisie fait suite au ciblage du colis sur la base d’éléments pertinents. Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des Douanes et confirmé par le Laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS).
    Une opération de livraison surveillée a permis d’appréhender quatre (04) individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.
    Cette opération entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels. Il s’agit, pour les frontières aériennes, du renforcement des moyens de contrôle des marchandises par voie « express », qui servent souvent de couloir de distribution de produits prohibés ou à double usage.
    L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à lutter contre le trafic illicite et la criminalité transnationale organisée.

    La Division de la Communication et des Relations publiques

    Kaolack : Les maraîchers de Ngane Alassane réclament un plan de délimitation

    Au cœur de la région de Kaolack, les maraîchers de Ngane Alassane se trouvent confrontés à une situation alarmante concernant la pérennité de leurs activités agricoles. Réunis au sein de la société coopérative des producteurs maraîchers, ces plus de 200 membres ont lancé un appel pressant aux autorités pour la mise en place urgente d’un plan de délimitation de leur zone d’exploitation.

    Dans cette étendue de 25 hectares, plus de 500 femmes trouvent leur subsistance en y récoltant des légumes destinés aux marchés de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Ces terres, au-delà de leur importance économique locale, sont également fréquentées par des commerçantes gambiennes et guinéennes, créant ainsi un véritable écosystème économique.


    Cependant, malgré cette vitalité, la zone est aujourd’hui menacée par plusieurs facteurs, dont la salinisation des sols et l’accaparement des terres. Ces défis compromettent non seulement les rendements agricoles mais mettent également en péril les moyens de subsistance des maraîchers et de leurs familles.
    Cheikh Balla Diallo, président de la coopérative, tire la sonnette d’alarme : « C’est le moment de dire stop, ça suffit maintenant car la terre appartient à ceux qui l’exploitent ». Il souligne l’urgence d’un plan de délimitation pour sécuriser les terres et assurer la continuité des activités agricoles.


    Pourtant, malgré les appels répétés des maraîchers, les autorités semblent rester sourdes à leurs préoccupations. Une demande d’audience adressée au gouverneur de la région depuis le 12 mars 2024 est restée sans réponse jusqu’à présent. Cette inaction alimente l’inquiétude des maraîchers, conscients des enjeux vitaux pour leur communauté.


    Ainsi, les maraîchers interpellent non seulement le gouverneur mais également l’ensemble des acteurs concernés, incluant le préfet du département, le maire de la commune de Kaolack, ainsi que les services de la SDE, de l’hydraulique et de la Senelec. Ils rappellent les promesses électorales des responsables locaux et soulignent l’importance cruciale de sauvegarder la souveraineté alimentaire de la région et de lutter contre le chômage.


    Dans cette attente, les maraîchers bénéficient déjà du soutien du Proval CV, qui leur a fourni des infrastructures telles que des mini-forages, des bassins et du grillage pour protéger une partie de leurs terres. Toutefois, ces mesures ne peuvent être que temporaires face à l’ampleur des défis auxquels la coopérative est confrontée.


    En conclusion, l’appel des maraîchers de Ngane Alassane résonne comme un cri d’alarme pour la préservation des terres agricoles et la sauvegarde des moyens de subsistance de toute une communauté. Face à ces enjeux cruciaux, l’action des autorités est plus que jamais attendue pour garantir un avenir durable à cette région agricole emblématique de Kaolack.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    CHEIKH BAMBA DIÈYE À L’AIBD SA : La vision stratégique du nouveau capitaine à bord

    La passation de service à la Direction générale de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD-SA) entre le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, et le nouveau Directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s’est déroulée ce vendredi dans une atmosphère empreinte de solennité et de cordialité. Cette transition marque le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, sous la direction de Cheikh Bamba Dièye, qui s’est engagé à traduire en actes concrets la vision du président de la République pour le secteur des transports aériens.

    Dans son discours, Cheikh Bamba Dièye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que envers le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Il a souligné l’importance de l’engagement de chaque citoyen dans le développement du pays et a appelé tout le personnel d’AIBD-SA à être des acteurs du changement.

    « Le développement du Sénégal doit passer par l’engagement de chaque citoyen. Nous pouvons avoir les meilleures autorités, mais si nous ne sommes pas déterminés à être des acteurs du changement, nous ne pourrons pas réaliser notre développement », a déclaré Cheikh Bamba Dièye.

    Le nouveau Directeur général s’est dit persuadé que chaque membre du personnel d’AIBD-SA sera un porteur de changement dans la mise en œuvre de la nouvelle vision de la gouvernance publique prônée par le président de la République. Il a annoncé son intention de travailler avec sérieux et rigueur pour évaluer la situation actuelle de l’entreprise et élaborer un plan d’action visant à améliorer sa performance.

    « Nous allons travailler ensemble pour évaluer la situation actuelle de AIBD-SA et élaborer un plan d’action pour booster le secteur de l’aviation civile. Nous allons concrétiser la vision du président de la République en actes concrets », a affirmé Cheikh Bamba Dièye.

    Avant de céder sa place à son successeur, le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, a salué les performances réalisées par l’aviation sénégalaise sous sa direction. Il a mis en avant les succès obtenus dans la mise en exploitation et la certification des aéroports de Saint-Louis et de Cap Skiring, qui ont permis au Sénégal d’obtenir une note remarquable en matière de sécurité de l’aviation civile.

    La passation de service entre Abdoulaye Dièye et Cheikh Bamba Dièye marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, placée sous le signe de l’engagement, de la rigueur et de la détermination à concrétiser la vision présidentielle pour le secteur des transports aériens au Sénégal.

    Le Dakarois

    Kaolack / Politique : Contribution Qui, de Amadou Ba et Macky Ba, a trahi l’APR et la Coalition BBY ?

    Macky veut-il revenir au point de nous faucher compagnie en pleine campagne? Ou bien Amadou Ba voulait-il coûte que coûte gagner au point de s’affranchir les normes ?Chers jeunes de l’apr et de la coalition BBy, au moment où j’écris ces lignes, le poids de mon amertume est dû à un coup de massue énorme asséné sur mon cerveau à la douleur d’une enclume et mes pensées se propagent comme des étincelles. Depuis lors je rumine cette colère. Ce choc qui irrigue ma plume fait que les mots exposent les jugements avec autant de force que les sentiments qu’ils expriment.   


    Nous sommes sortis indignés de la débâcle de l’élection présidentielle du 24 MARS 2024. L’atmosphère de tension qui a prévalu de cette élection présidentielle est indescriptible. Beaucoup de versions officieuses nous parviennent de part et d’autre. Sans toutefois, jusque-là, connaitre la vérité des faits. On glane des informations à travers les journaux, les radios, les télévisions et bien souvent dans d’autres sites internet qui nous gavent de révélations indigestes. Sans que les véritables concernés ne lèvent le coin du voile sur ce précédent très dangereux pour notre parti et notre coalition. Ça deballe de partout. Et ça trimbale toujours. Les uns déclarent que Amadou Ba était un candidat conspirateur, doublé d’un traitre qui aurait été pris en flagrant délit d’un complot tendant à bazarder certains puits pétroliers, ce patrimoine du peuple par le peuple et pour le peuple, de connivence avec la France. Susurrait-on. D’autres soutiennent qu’il s’ associerait avec des juges du conseil constitutionnel qu’il soudoya au détriment de la candidature de Karim Wade, candidat recalé à la course. Certains des nôtres le taxaient de déloyal envers son parti et qu’il aurait tenté de planter son poignard dans le dos de son bienfaiteur, le président Macky Sall. 


    Du coup, certains meneurs de la meute de lévrier, dans leur glapissement continu au sein de l’apr, tiraient à boulet rouge leurs laisses d’insanités contre lui. Ce fut une véritable battue de hurlement des hyènes contre Amadou Ba accusé de tous les péchés d’Israël. Peut-être à tort ou à raison. Qui sait ?


    Par contre, à en juger par les conclusions prises au cours des évènement en fin de compte n’est-il pas possible de croire que toutes les thèses et les hypothèses, les unes plus infructueuses que les autres, n’aient été qu’une sorte d’écran de fumée derrière lequel des manigances lourdes de conséquences ont trahi non seulement le candidat mais toute cette vaillante jeunesse très dégourdie, du reste, à la cause du parti et de la coalition depuis 2008? 


    D’ailleurs ce que nous pensons comprendre et tirer comme leçon de ces querelles internes est : en tentant d’ébranler la candidature d’Amadou Ba, comme un dentiste qui a voulu arracher une dent infectée a fini par enlever les mâchoires dans lesquelles toutes les dents étaient implantées. C’est-à-dire que ces dégâts collatéraux, les jeunes en sont les premières victimes depuis 2012 date de notre accession à la magistrature suprême jusqu’à ces dernières forfaitures de trop. Allons-nous continuer à subir, à encaisser les coups sans rouspéter et s’affranchir du joug de la gérontocratie? Allons-nous accepter à continuer à être manqué de respect pour toujours ?


    A ma décharge, pour ne pas être stupide comme certains lobbyistes de notre parti qui s’abaissent à longueur de journée pour lécher les bottes des caciques du parti, je vous rappelle un récent épisode quasi similaire à celui de la présidentielle. C’est celle des législatives de juillet 2023. 


    Mimi Touré, tête de liste de la coalition BBY d’alors a parcouru à grands pas tous les départements du Sénégal sous la pluie, sous le chaud soleil, dans la faim, dans l’obs

    Bocar Diallo, responsable départemental de
    la Cojer Kaolack

    Affaire foncière à Kaolack : Atelier d’échanges pour trouver des solutions

    Un atelier de réflexion et d’échanges s’est tenu ce vendredi à Kaolack, mettant en lumière les défis fonciers auxquels la région est confrontée. Réunissant des représentants des autorités étatiques, de la société civile, du monde paysan et des ONG, cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS), avec le soutien du projet Seen Suuf.

    Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack, a souligné l’importance de cette réunion pour aborder les enjeux fonciers et proposer des solutions. « Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire pour qu’il y ait moins de problèmes sur cet aspect », a-t-il déclaré.


    L’objectif principal était d’identifier les sources de conflits fonciers potentiels et existants, et de trouver des mesures appropriées pour une gestion apaisée des conflits. Sidy Ba a souligné l’importance de gérer de manière proactive les tensions foncières, en particulier dans une région où le foncier est une source de conflit persistante.


    Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf à Kaolack, a également exprimé l’urgence de trouver des solutions au problème foncier, tant au niveau régional que national. « Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous constatons un engouement pour prendre en charge la question du foncier. C’est une mesure que nous saluons car le foncier est une question problématique », a-t-il expliqué.


    Il a également souligné l’importance de tenir compte des réflexions déjà menées et des exemples de bonnes pratiques établies par des projets comme Seen Suuf et d’autres ONG. Selon lui, toute réforme foncière, en particulier dans les zones rurales, doit impliquer toutes les parties prenantes pour garantir une approche équitable et équilibrée qui prend en compte les divers enjeux liés à l’utilisation des terres.


    Cet atelier d’échanges a mis en lumière l’importance cruciale de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis fonciers à Kaolack et au Sénégal dans son ensemble. Seule une approche inclusive et collaborative peut permettre de répondre efficacement aux besoins des différentes parties prenantes et de garantir une gestion durable des ressources foncières.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Pèlerinage : Ousmane Sonko vise des conditions optimales pour les fidèles

    Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment présidé une réunion interministérielle axée sur les préparatifs du prochain pèlerinage en Arabie Saoudite. L’objectif : s’assurer que les milliers de fidèles sénégalais qui entreprennent ce voyage puissent bénéficier de conditions d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale optimales.

    Dans cette optique, M. Sonko a adressé des recommandations précises aux services publics concernés, notamment au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Il leur a enjoint de veiller à garantir aux pèlerins des conditions d’hébergement de qualité, aussi bien à La Mecque qu’à Mina, et à éviter les problèmes d’hébergement rencontrés lors de précédentes éditions du pèlerinage.
    La restauration des pèlerins a également été mise en avant, avec l’accent mis sur la qualité des repas et la collaboration avec des prestataires sénégalais. Par ailleurs, une surveillance médicale adéquate, en partenariat avec les autorités saoudiennes, a été jugée essentielle pour assurer la santé et le bien-être des fidèles durant leur séjour.
    En parallèle, le Premier ministre a demandé à être informé des mesures prises par les voyagistes privés pour garantir le respect de leurs obligations envers les pèlerins. Un délai a été fixé pour recevoir ces informations, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans l’organisation du pèlerinage.
    Sur le plan logistique, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été chargé de s’assurer que les compagnies aériennes, notamment Air Sénégal et Flynas, prennent les mesures nécessaires pour assurer le transport des pèlerins dans le respect du calendrier des vols.
    Enfin, le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam devra présenter un plan visant à réduire de manière significative le coût financier pour les pèlerins lors du prochain pèlerinage à La Mecque, dans un délai de quatre mois. Cette démarche vise à rendre le pèlerinage plus accessible et à permettre à un plus grand nombre de fidèles de réaliser ce rite religieux majeur.
    ledakarois.sn

    Le Dakarois Quotidien N°173 – du 11 ET 12/05/2024

    🔴 NOUVEAU CAPITAINE À BORD DE L’AIBD : LA VISION STRATÉGIQUE DE CHEIKH BAMBA DIÈYE
    🔴 Banque agricole : Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général

    Fadilou Keïta prend les rênes de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : Une nouvelle ère pour l’institution

    Ce vendredi marque un tournant significatif pour la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec l’installation de Fadilou Keïta en tant que nouveau Directeur général. Cette nomination intervient alors que le précédent responsable politique de PASTEF, Cheikh Issa Sall, passe le témoin à Keïta, qui apporte avec lui une solide expérience dans le domaine de la gestion financière.

    Fadilou Keïta, également manager en gestion financière, amène une vision dynamique et novatrice à la CDC. Fort de ses compétences et de son engagement envers l’excellence professionnelle, il est appelé à guider l’institution vers de nouveaux horizons et à renforcer son rôle en tant qu’acteur majeur du développement économique du Sénégal.

    En tant que Directeur général, Keïta aura pour mission de consolider les activités de la CDC et de promouvoir ses services auprès du public et des partenaires institutionnels. Son leadership sera crucial pour orienter les investissements de la CDC vers des projets stratégiques et à fort impact social, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.

    Cette nomination suscite des attentes élevées quant aux initiatives que Keïta pourrait mettre en œuvre pour moderniser et dynamiser la CDC. Les défis sont nombreux, mais avec sa détermination et sa vision claire, Keïta est prêt à relever ces défis et à positionner la CDC comme un moteur de progrès et de développement pour le Sénégal.

    En cette période de transition, les regards sont tournés vers Fadilou Keïta pour voir comment il dirigera la CDC vers de nouveaux sommets, tout en maintenant les normes élevées d’intégrité, de transparence et d’efficacité qui ont toujours caractérisé cette institution financière essentielle.

    La RTS sous la direction de Pape Alé Niang : vers un nouveau visage du service public médiatique

    Dans le paysage médiatique sénégalais, la Radio-télévision sénégalaise (RTS) occupe une place centrale en tant que média public. Ces dernières années, elle a souvent été critiquée pour son manque de pluralisme et sa supposée partialité politique. Cependant, avec l’arrivée de Pape Alé Niang à sa tête en tant que directeur général de l’audiovisuel public sénégalais, de nouveaux espoirs et attentes émergent quant à l’évolution de ce média d’État.

    Nommé à ce poste en avril dernier, Pape Alé Niang, journaliste renommé et proche du Premier ministre Ousmane Sonko, a affirmé sa volonté de faire de la RTS un reflet fidèle de la diversité et du pluralisme qui caractérisent la société sénégalaise. Lors de sa prise de fonction, il a souligné l’importance de garantir aux téléspectateurs des conditions optimales en matière d’information, de transparence et d’ouverture à toutes les sensibilités politiques, culturelles et sociales du pays.

    Ancien collaborateur de médias privés tels que Sud FM et 2STV, ainsi que fondateur du site d’information Dakar Matin, Pape Alé Niang apporte avec lui une expérience diversifiée et un engagement en faveur d’un journalisme indépendant et équitable. Malgré son passé marqué par des arrestations liées à ses prises de position, Niang est reconnu pour son professionnalisme et sa détermination à défendre la liberté de la presse et l’accès à l’information pour tous les citoyens.

    La nomination de Niang à la tête de la RTS suscite donc des espoirs quant à une transformation profonde de ce média public. Les attentes portent notamment sur une plus grande ouverture aux voix dissidentes, une couverture plus équilibrée des événements politiques et sociaux, ainsi qu’une modernisation des pratiques journalistiques pour répondre aux défis de l’ère numérique.

    Dans un contexte où la liberté d’expression et le pluralisme médiatique sont des enjeux cruciaux pour la démocratie sénégalaise, la direction de Pape Alé Niang à la RTS pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le service public médiatique au Sénégal, caractérisée par l’engagement en faveur de la transparence, de l’objectivité et du respect de la diversité des opinions.

    Interruption de la circulation sur le TER les 19 et 20 Mai : Travaux de maintenance à prévoir

    La Société d’Exploitation et de Maintenance du Train Express Régional (SETER) a annoncé que des travaux de maintenance préventive seront effectués sur le tronçon Rufisque – Diamniadio les 19 et 20 mai prochains. En conséquence, aucun train ne circulera sur cette portion de la ligne jusqu’à 11 heures.

    Cette interruption de service vise à permettre la réalisation des travaux nécessaires pour assurer la sécurité et la fiabilité du réseau ferroviaire. Pendant cette période, les circulations entre Dakar et Rufisque seront maintenues normalement. Cependant, les usagers reliant Rufisque à Diamniadio devront prendre leurs dispositions alternatives jusqu’à la reprise du service à 11 heures.

    La SETER encourage les voyageurs à anticiper ces perturbations et à planifier leurs déplacements en conséquence. Des mesures seront prises pour informer les usagers de toute mise à jour concernant la reprise de la circulation sur le tronçon Rufisque – Diamniadio.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à garantir le bon fonctionnement et la sûreté du Train Express Régional, contribuant ainsi à offrir un service de transport efficace et sécurisé à la population.

    Faute dans l’exercice de sa fonction: le CORED recadre Aïssatou Diop Fall

    Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a élevé la voix pour recadrer la journaliste Aïssatou Diop Fall qui témoignait dans une vidéo virale de sa démarche auprès de certaines autorités pour gagner des avantages. Une pratique jugée anti conforme à sa profession. 

    « Le CORED a suivi avec désolation une vidéo devenue virale, d’une émission de la chaine Youtube PublicSN TV. Dans cette vidéo Aïssatou Diop Fall, journaliste et responsable de ladite chaine avoue des pratiques aux antipodes des exigences éthiques et déontologiques de la profession. Le CORED condamne fermement les pratiques non recommandables d’Aissatou Diop Fall qui ne sont pas acceptables, ni de la part de la journaliste, encore moins de la responsable de média. Ces pratiques pas du tout honorables jettent le discrédit sur la profession, et au-delà sur les entreprises de presse et leurs acteurs de manière générale», a indiqué dans un communiqué, l’institution de veille dans le secteur des médias. A cet effet, le CORED renseigne, s’être autosaisi de l’affaire qu’il va transmettre à son Tribunal des pairs chargé d’étudier le cas de la journaliste et de prendre une décision rendue sous forme d’avis. 

    Le CORED a toutefois saisi l’occasion pour faire un rappel de l’Article 19 du Code de la presse qui stipule que « Le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion ». 

    Dans la vidéo partagée sur les réseaux sociaux, la journaliste Aïssatou Diop Fall racontait des discussions qu’elle a entretenu avec des dignitaires du régime de Macky Sall et dont le but n’est motivé que par la satisfaction d’une doléance pécuniaire.

    Faute dans l’exercice de sa fonction: le CORED recadre Aïssatou Diop Fall.

    Lettre ouverte à son excellence Bassirou Diomaye Faye, président de la république du Sénégal

    Excellence, Monsieur le président de la République

    Permettez-nous de nous présenter avant d’en venir au cœur de notre propos. Nous sommes Ngugi Wa Thiong’o du Kenya et Boubacar Boris Diop du Sénégal. Tous deux romanciers et essayistes, nos œuvres les plus connues sont respectivement Decolonizing the Mind: The Politics of Language in African Literature (1986) et Murambi, le livre des ossements (2000), consacré au génocide perpétré en 1994 contre les Tutsi au Rwanda. Ce qu’il importe toutefois de souligner au regard de la motivation principale de cette lettre ouverte, c’est qu’en plus de notre production littéraire en anglais et en français – les langues des anciens colonisateurs – nous avons publié des ouvrages dans nos langues maternelles, le Kikuyu et le Wolof parmi lesquels Matigari (1986) et Bàmmeelu Kocc Barma (2017).

    Nous vous félicitons sincèrement pour votre investiture en tant que nouveau président de la République du Sénégal. Nos félicitations vont également à votre Premier ministre et compagnon de lutte, M. Ousmane Sonko. Par cette brillante élection qui n’a été contestée par aucun de vos rivaux, le peuple sénégalais ne vous a pas choisi comme son maître mais comme l’esclave de ses rêves. Il ne fait aucun doute à nos yeux que vous saurez vous hisser à la hauteur de ses espérances.

    Nous ne nous sommes certes jamais rencontrés en personne mais toute l’Afrique, en vérité le monde entier, vous connaît et nous savons que votre jeunesse même a fait souffler un vent d’optimisme sur le continent africain. C’est du reste pour cette raison que nous avons pris la liberté de nous adresser aujourd’hui à vous en tant que vos aînés, à l’africaine en quelque sorte, mais aussi en tant que deux de vos admirateurs.

    Si l’Afrique va aujourd’hui encore si mal, c’est la faute de ses leaders politiques qui, à quelques exceptions près, comme Kwame Nkrumah, ont trahi les populations africaines. De mauvais dirigeants ont tout simplement normalisé les anomalies du colonialisme et du néo-colonialisme, qui n’est rien d’autre que l’africanisation du système colonial. Voilà pourquoi nos ressources naturelles continuent depuis si longtemps à enrichir l’Europe et l’Occident. Au moment où les regards de ces complexés restent obsessionnellement tournés vers l’Occident, on ne peut manquer de s’interroger : où sont donc nos inventeurs ? Nos ingénieurs ? Nos explorateurs spatiaux ? L’Afrique aspire à un leadership capable d’enflammer l’imagination de sa jeunesse. Mais cela ne pourra jamais se faire avec des présidents qui ne savent qu’imiter l’Occident, des présidents qui ne croient ni en eux-mêmes ni en leurs peuples. Vous, Excellence, vous avez la possibilité d’ouvrir pour votre peuple des sentiers nouveaux, vous pouvez lui redonner une telle confiance en lui-même qu’il traitera, tout naturellement, d’égal à égal avec toutes les autres nations de la terre. Gardez cependant à l’esprit que si vous choisissez cette voie, vous vous ferez bien des ennemis en Occident. Ce que l’Europe et l’Occident attendent de l’Afrique, c’est qu’elle n’arrête jamais de mettre ses matières premières à leur disposition sans rien recevoir en contrepartie. N’acceptez pas une telle iniquité. Et s’ils vous diabolisent pour cela, et ils ne manqueront pas de le faire, ne vous en souciez pas, car seul doit compter pour vous le jugement du peuple sénégalais.

    Nous aimerions à présent partager avec vous quelques brèves réflexions sur la question linguistique qui nous est très familière en tant qu’écrivains. Nous avons choisi de nous concentrer sur ce problème particulier parce que, à notre humble avis, sa résolution est un préalable à toute révolution économique, politique, sociale et culturelle, et donc au bien-être de vos compatriotes.

    Voici quelques points que nous tenons à souligner :

    1. Votre pouvoir tire sa force des citoyens sénégalais. Vous les défendez, ils vous défendent. Vous leur parlez, ils vous parlent. Mais vous ne pouvez pas le faire en utilisant une langue qu’ils ne comprennent pas. N’est-ce pas là une évidence, M. le président ?
    2. Les langues sénégalaises doivent être la pierre angulaire du nouveau Sénégal. Chaque Sénégalais a le droit d’exiger le respect de sa langue maternelle. Évitez toute hiérarchisation des langues. Priorité donc à la langue maternelle, qu’elle soit le pulaar, le seereer, le soninke, le wolof, le mandinka, le joolaa ou toute autre langue parlée au Sénégal. Mais si une langue sénégalaise, par exemple le wolof, devient celle qui permet la communication entre tous les Sénégalais, cela ne doit poser aucun problème. Voici notre conception de la politique linguistique : la langue maternelle d’abord. Ensuite, disons, le wolof. Ensuite, disons le swahili, le français, etc. Si vous connaissez toutes les langues du monde sans connaître votre langue maternelle, vous êtes en état d’esclavage mental. En revanche si après avoir maîtrisé votre langue maternelle vous y ajoutez toutes les autres langues du monde, vous n’en serez que plus riche et plus fort.
    3. Encouragez les traductions entre les langues sénégalaises. C’est à nos yeux un point fondamental. Nous proposons à cet effet la mise en place d’un centre national d’interprétation et de traduction qui permettrait une symbiose et une fertilisation croisée entre les langues de votre pays et entre celles-ci et les langues de l’Afrique et du monde. Votre Excellence, de nombreux Africains ont apprécié le fait que lors de votre première visite officielle en Gambie, vous et le Président Barrow avez échangé directement en wolof. Nous savons également que, contrairement à vos prédécesseurs, vous prononcez la plupart de vos discours à la fois en français et en wolof et nous pensons que c’est exactement ce qu’il faut faire. Faites votre discours dans une langue sénégalaise, puis mettez-le à disposition dans toutes les autres langues sénégalaises avant de le faire traduire en français. Aux Nations Unies, parlez dans une langue sénégalaise et votre propos pourra fairel’objet d’une traduction simultanée dans les langues de travail de cette organisation internationale. En d’autres termes, faites comme tous les autres présidents du monde, prononcez vos discours dans votre langue. En visite en France par exemple, faites-vous accompagner d’un interprète et adressez-vous dans une langue sénégalaise à votre homologue de l’Élysée. En bref, veillez à faire respecter partout les langues sénégalaises. Et cela doit commencer par l’abrogation dès que possible de l’étrange et embarrassant article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige de tout candidat à la présidence qu’il sache lire, écrire et parler couramment le français.
    4. Organisez les paysans et les ouvriers sénégalais. Stimulez leur créativité. Ils seront vos plus ardents défenseurs. Ne vous préoccupez pas des soi-disant élites intellectuelles qui, parce qu’elles auraient tant à perdre dans le développement des langues de votre pays, multiplient les manœuvres et les arguments fallacieux pour faire dérailler le train de l’Histoire.
    5. Les œuvres de Sembène Ousmane, notamment Les Bouts-de-bois-de-Dieu, et celles d’autres grands noms de la littérature comme Cheikh Hamidou Kane, devraient être disponibles dans toutes les langues sénégalaises. Quant à Cheikh Anta Diop, il est temps que ses livres soient au programme de toutes les écoles de votre pays.
    6. Nous souhaitons aussi que les littératures progressistes d’Afrique et du reste du monde soient disponibles dans les langues sénégalaises et enseignées dans vos écoles et dans vos universités.
    7. Nous savons bien que le Sénégal sera votre priorité. Mais il faudra ensuite vous tourner vers l’Afrique puis vers l’Asie et l’Amérique latine avant de penser à l’Europe. Et cette option devrait se refléter dans le système éducatif.
    8. Faites du Sénégal une nation de penseurs, d’inventeurs, d’artisans, d’explorateurs, une nation de créateurs, ouverte à tous les vents du monde et capable de faire respecter ses intérêts vitaux.

    En espérant que ces idées et suggestions de deux compatriotes africains de bonne volonté retiendront votre attention, nous vous prions de croire, Excellence, à notre profond respect.

    Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop

    Kaolack .Assainissement : Grogne des commerçants du marché central de Kaolack à cause des eaux usées et stagnantes qui menacent leur santé et ralentissent les activités commerciales

    Au marché central de Kaolack les commerçants ont encore élevé la voix pour dénoncer leur cohabitation avec les eaux usées et stagnantes qui ruisselent de partout. Ils utilisent souvent des masques pour se protéger contre les maladies .
    Une situation qui est ressentie par les riverains de la porte » banana » et ses alentours . Ce sont des commerçants qui se sont regroupés au sein d’ unebassociation dénommée And Takhawou marché Kaolack qui ont, sur fonds propres ,recruté des manœuvres qui procèdent au curage des caniveaux bouchés par les eaux usées en provenance de l ‘ intérieur du marché et des égouts non fonctionnels .
    Un véritable calvaire que ces commerçants subissent
    La situation est beaucoup plus alarmante entre la rue qui passe derrière la montre « coloniale  » en allant vers le marché zinc
    Les vendeuses de légumes et de denrées alimentaires sont inquiètes car les eaux usées infiltrent parfois leurs marchandises qui sont destinées à la consommation dans les ménages.
    Pourtant l’ édile de la commune Serigne Mboup et les commissions assainissement et environnement qui ont en charge ce volet s ‘étaient déplacés juste après leur arrivée à la tête de l ‘ institution municipale pour échanger avec les commerçants afin d ‘ éradiquer ces maux .

    Certes des éfforts ont été faits mais la problématique reste et demeure toujours une équation sans résultats positifs .

    Face à ce fléau récurrent, ce sont les commerçants qui ont pris en mains leur destin en s’ engageant dans une dynamique citoyenne pour ôter les eaux usées de leur cadre de travail.
    Au delà du manque à gagner énorme vécu quotidiennement par les commerçants à cause de l ‘ inaccessibilité des cantines, un problème de santé publique taraude leurs esprits .
    Des commerçants qui risquent d ‘ être contaminés par diverses pathologies qui seraient provoquées par le mélange hétérogène qui dégage une odeur nauséabonde.
    Les autorités sont alertées.

    Crise dans le Secteur de la Ferraille de Fonte à Kaolack : Sérigne Momar Sokhna point un doigt d’accusateur à Ass Mamadou Pène

    Le secteur de la ferraille de fonte à Kaolack traverse une période de turbulences sans précédent, mettant en péril l’économie locale et la stabilité des entreprises dans la région. Au cœur de cette crise se trouve une série de difficultés persistantes qui ont conduit à des blocages et à des pertes considérables pour les exportateurs et les industries locales.

    Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le groupe des exportateurs de ferraille, représentant à la fois des acteurs sénégalais et indiens, a exprimé son inquiétude face à la situation actuelle. À la tête de ce groupe se trouve Sérigne Momar Sokhna, président des exportateurs de ferraille, qui a pris la parole pour mettre en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le secteur.
    Selon Sérigne Momar Sokhna, les problèmes ont été exacerbés par le manque d’action des autorités compétentes malgré les alertes répétées lancées depuis des mois voire des années. Il a souligné en particulier les difficultés liées au renouvellement des licences d’exportation, qui ont abouti à la délivrance de seulement deux licences sur 35 demandes, un chiffre alarmant qui entrave sévèrement les opérations des entreprises locales.
    Cette situation a entraîné un blocage massif de la ferraille, avec des milliers de tonnes stockées dans les installations industrielles de la région. Ces blocages représentent non seulement un manque à gagner financier pour les entreprises, mais ils compromettent également la capacité de l’industrie à fonctionner de manière efficace et rentable.
    Sérigne Momar Sokhna a pointé du doigt les pratiques des agents des douanes, en particulier à Diamniadio et à Thiès, qui bloquent les conteneurs et exigent des licences d’exportation. Il a accusé Ass Mamadou Pène, un autre exportateur, de collaborer avec ces agents pour contribuer à la crise actuelle.
    Dans son appel à l’action, Sérigne Momar Sokhna a exhorté le gouvernement, en particulier le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, à prendre des mesures immédiates pour résoudre les problèmes du secteur. Il a également sollicité le soutien du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko, pour trouver des solutions durables à cette crise.
    Sérigne Momar Sokhna a appelé à la coopération entre tous les acteurs du secteur de la ferraille pour surmonter ces défis et assurer la prospérité de l’industrie dans la région de Kaolack. La résolution de cette crise exigera une action concertée et rapide de la part du gouvernement, des exportateurs et de toutes les parties prenantes impliquées.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Festival Frontalier « Niumi Baadiyaa » : Une Célébration de l’Intégration et de la Culture à Toubacouta

    Dans la commune de Toubacouta, nichée dans le département de Foundiougne, s’animent les préparatifs pour la tenue imminente de la 8ème édition du Festival frontalier « Niumi Baadiyaa ». Prévu du 24 au 26 mai prochain, cet évènement culturel d’envergure s’annonce comme une célébration de l’intégration sous-régionale entre le Sénégal et la Gambie, renforçant ainsi les liens séculaires entre les deux pays voisins.

    Le « Niumi Baadiyaa » incarne une tradition ancrée dans l’histoire des peuples de la Gambie et du Sénégal, symbolisant l’esprit de fraternité et d’échange qui caractérise les relations entre les deux nations. Depuis sa première édition, ce festival a su rassembler les communautés transfrontalières autour de valeurs communes de solidarité, de partage et de respect mutuel.
    Au-delà de son aspect festif, le « Niumi Baadiyaa » revêt une dimension profondément culturelle et économique. Il offre une vitrine exceptionnelle pour la promotion de la richesse culturelle et artisanale de la région, mettant en lumière les talents des artistes locaux et des artisans des deux côtés de la frontière. Les visiteurs auront ainsi l’opportunité de découvrir la diversité et la créativité des traditions artistiques et artisanales de la région du Delta du Saloum et de la Gambie.

    Thème de l’Édition 2024 : « Quel Tourisme pour un Développement Durable des Territoires de Mangroves »

    La thématique choisie pour cette 8ème édition, « Quel tourisme pour un développement des territoires de mangroves dans un contexte de changement climatique », témoigne de l’engagement du festival en faveur de la préservation de l’environnement et du développement durable. À travers des panels de discussion, des ateliers et des expositions, le festival vise à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux liés à la conservation des mangroves, tout en explorant les opportunités économiques offertes par un tourisme responsable et respectueux de l’écosystème fragile du Delta du Saloum.
    Les autorités locales, en collaboration avec les organisations de la société civile et les acteurs économiques, mettent tout en œuvre pour assurer le succès de cet évènement majeur. Le maire de Toubacouta, Pape Seydou Ndianko, et le sous-préfet, Amath Saiko Ly, ont exprimé leur engagement à faire de cette édition du festival une véritable réussite, tant sur le plan culturel que sur celui du développement local et de la préservation de l’environnement.
    Le « Niumi Baadiyaa » est avant tout un évènement participatif, impliquant l’ensemble des communautés locales et transfrontalières. Les habitants de Toubacouta et des régions avoisinantes, ainsi que les visiteurs venus de toute la Gambie et du Sénégal, sont invités à prendre part aux festivités et à contribuer à la promotion de la paix, de la tolérance et de la solidarité.
    En somme, le Festival frontalier « Niumi Baadiyaa » s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient en la force de l’intégration régionale, de la diversité culturelle et du développement durable. Dans un contexte marqué par les défis environnementaux et socio-économiques, cet évènement revêt une importance particulière en tant que symbole d’espoir et d’unité pour les peuples de la Gambie et du Sénégal.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Magal de Touba 2024 : Préparatifs en cours pour une célébration sous le signe de la piété et de la sécurité

    Touba se prépare activement pour la célébration du Magal 2024, un événement religieux majeur prévu pour la fin août, période coïncidant avec l’hivernage. Dans le cadre des préparatifs, un Comité Régional de Développement (CRD) est prévu le 13 mai, sous la présidence du Sous-Préfet de Ndame. Cette réunion cruciale verra la participation d’une délégation envoyée par Cheikh Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides et président du comité d’organisation du Grand Magal de Touba (COGMT).

    L’objectif de ce CRD est de passer en revue tous les aspects essentiels à la bonne organisation de l’événement. Parmi les points à l’ordre du jour, figurent les enjeux liés à l’hydraulique, à l’assainissement, à l’électricité, ainsi qu’à la sécurité publique et routière. Ce focus sur les infrastructures et la logistique est indispensable pour accueillir les millions de pèlerins attendus, tout en garantissant leur confort et leur sécurité.

    Le communiqué de la commission culture et communication du COGMT souligne l’importance de cette rencontre qui doit rassembler tous les acteurs impliqués dans l’organisation du Magal. La présence d’une forte délégation dirigée par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre témoigne de l’engagement des autorités religieuses à assurer une préparation minutieuse et coordonnée de cet événement d’envergure.

    Avec des préparatifs aussi avancés, Touba se prépare à vivre un Magal 2024 qui ne sera pas seulement un temps de dévotion spirituelle intense, mais aussi une manifestation de l’excellence organisationnelle au service de la communauté mouride et de ses visiteurs.

    VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 10 Mai 2024

    Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024
    Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024

    Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024

    🔴 Litige Foncier à Keur Mousseu : Le Collectif des Impactés appelle à l’action de l’État
    🔴 Sortie de piste à l’AIBD : 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves

    Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé, Matam

    Dans un développement récent, un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été confirmé dans le village de Bokidiawé, situé dans la région de Matam, au Sénégal. L’annonce a été faite par le médecin-chef du district sanitaire de Matam, le Dr Alioune Mbacké, lors d’une visite au domicile du patient concerné.

    L’identification de ce cas est intervenue suite à la réception d’un courriel émanant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, via la Division de la surveillance épidémiologique. Selon les informations fournies par le Dr Mbacké, la personne affectée par cette maladie est une femme résidant à Bokidiawé. L’équipe médicale dépêchée sur les lieux a immédiatement pris en charge la patiente pour lui assurer une prise en charge optimale.

    La fièvre hémorragique Crimée-Congo est une maladie virale transmise par les tiques, qui peut entraîner des symptômes graves, notamment de la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête et des saignements. Cette maladie est considérée comme une menace pour la santé publique en raison de son potentiel élevé de transmission et de sa gravité.

    Le Dr Mbacké a souligné l’importance de réagir rapidement à la découverte de ce cas afin de limiter la propagation de la maladie. Des mesures de prévention, telles que des activités d’assainissement de l’environnement, seront mises en œuvre dans le village de Bokidiawé pour réduire le risque de transmission.

    Cette nouvelle découverte porte à quatre le nombre total de cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo signalés au Sénégal jusqu’à présent. Outre Bokidiawé, des cas ont été enregistrés à Kaolack et à Dakar. Cette situation met en lumière l’importance de maintenir une surveillance étroite des maladies infectieuses et de mettre en œuvre des stratégies efficaces pour protéger la santé publique. Les autorités sanitaires continueront de surveiller de près la situation et de prendre les mesures nécessaires pour contenir la maladie.

    Sortie de piste à l’AIBD : L’expert Jean Serrat explique ce qui s’est passé

    Dans les premières heures du matin, alors que la plupart des passagers dormaient encore, un événement dramatique s’est déroulé à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Un Boeing 737-300 exploité par Transair, affrété par Air Sénégal, s’est brutalement retrouvé hors piste lors de sa tentative de décollage pour Bamako. Les conséquences ont été immédiates et dévastatrices : onze blessés, dont quatre dans un état grave, et des dégâts matériels considérables.

    Cet incident met en lumière les défis persistants en matière de sécurité aérienne, en particulier dans un contexte où les récentes déconvenues impliquant des avions Boeing suscitent de vives préoccupations. Le consultant aéronautique Jean Serrat, intervenant sur BFMTV, a apporté son expertise pour démêler les tenants et aboutissants de cette sortie de piste.
    Selon Serrat, un tel événement dramatique en plein décollage suggère une défaillance majeure, potentiellement liée à un dysfonctionnement du moteur ou à une vitesse excessive de l’appareil. Ces facteurs peuvent avoir entraîné une perte de contrôle critique, mettant ainsi en péril la sécurité des passagers et de l’équipage.
    Quant aux blessés graves, il est envisageable qu’ils aient subi des traumatismes lors de l’impact de l’avion avec le sol ou d’autres structures environnantes après sa sortie de piste. Ces situations d’urgence mettent en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité à bord des avions, notamment en matière de retenue des passagers et de conception des cabines.
    Toutefois, malgré cet incident regrettable, Serrat souligne que le Boeing 737-300 en question n’a pas été associé à des problèmes majeurs dans le passé. Bien qu’appartenant à une génération plus ancienne d’aéronefs, il est généralement considéré comme fiable et sûr. Cependant, l’expert n’exclut pas la possibilité qu’un problème de moteur ait joué un rôle déterminant dans cette sortie de piste.
    Au-delà de cet incident isolé, il est crucial de souligner l’importance continue de la sécurité aérienne et de la surveillance des avions, en particulier dans un pays comme le Sénégal où le trafic aérien est en constante augmentation. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels événements à l’avenir.
    Cet incident rappelle que la sécurité des passagers et de l’équipage doit toujours être la priorité absolue de l’industrie aéronautique, et que des efforts continus sont nécessaires pour garantir des normes de sécurité élevées dans tous les aspects de l’aviation commerciale.
    LEDAKAROIS

    Policier tué par un véhicule : Ce que l’on sait de Boubacar Djiba

    C’est avec une profonde tristesse que la communauté de la police nationale et ses proches ont appris le décès tragique du policier Boubacar Djiba, survenu dans des circonstances douloureuses au centre-ville de Dakar. Elhadji Mody Diallo, un gendarme à la retraite, a pris sa plume pour rendre hommage à ce vaillant fonctionnaire et exprimer sa peine face à cette perte inestimable.

    Dans son témoignage émouvant, Elhadji Mody Diallo rappelle la brillante carrière de Boubacar Djiba au sein de la police nationale. En tant que membre du Contingent 2018/2, Boubacar Djiba avait rapidement fait ses preuves par son professionnalisme, son dévouement et sa joie de servir sa patrie. Après avoir été affecté au 6e Bataillon d’Infanterie à la fin de sa formation, il avait intégré la prestigieuse institution de la police nationale le 21 avril 2021, en tant qu’agent de la 46e promotion.
    Son parcours exemplaire avait conduit ses supérieurs à l’affecter à la 8e Compagnie du Groupement Mobile d’Intervention, où il avait continué à faire preuve de son engagement et de ses compétences remarquables. Sa disparition soudaine laisse un vide immense au sein de la police nationale, plongeant ses collègues, ses proches et ses camarades de promotion dans une profonde tristesse et une grande consternation.
    Elhadji Mody Diallo présente alors ses condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Boubacar Djiba, ainsi qu’à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Il s’incline pieusement devant la mémoire de ce « Grand serviteur », qui a été « très tôt arraché à notre affection ». Il conclut en exprimant ses prières pour le repos de son âme et en souhaitant « longue vie à nous », signifiant ainsi sa volonté de continuer à servir et à honorer la mémoire de ceux qui l’ont précédé.
    Cette lettre poignante témoigne du profond respect et de l’admiration que Boubacar Djiba a suscités au sein de sa communauté professionnelle et au-delà. Elle rappelle également l’importance de reconnaître et de rendre hommage aux sacrifices des hommes et des femmes qui consacrent leur vie à assurer la sécurité et la protection de leur pays.
    Le Dakarois

    Litige Foncier à Keur Mousseu : appel à l’action de l’État

    La communauté de Keur Mousseu, située dans la région de Thiès au Sénégal, se retrouve au cœur d’un litige foncier persistant qui menace la sécurité et le bien-être de ses habitants. Ce différend, enraciné dans des années d’incertitude et de conflits, exige une intervention urgente des autorités pour restaurer la paix et protéger les droits fonciers des résidents.

    Depuis un certain temps, les habitants de Keur Mousseu font face à des obstacles considérables dans l’utilisation de leurs terres. Les litiges fonciers ont entraîné une confusion généralisée quant à la propriété des parcelles, ce qui a créé un climat d’incertitude et de méfiance au sein de la communauté. Cette situation a également compromis la capacité des habitants à exploiter pleinement leurs terres pour subvenir à leurs besoins et assurer leur subsistance.

    Le collectif des impactés de Keur Mousseu, représentant les membres de la communauté touchés par ce litige foncier, a lancé un appel pressant à l’État pour qu’il intervienne et résolve ce différend de manière juste et équitable. Les membres du collectif soulignent l’urgence de la situation et appellent à des mesures concrètes pour restaurer la sécurité foncière et protéger les droits des habitants.

    Dans le cadre de cet appel à l’action, le collectif demande à l’État de mener une enquête approfondie sur les origines du litige foncier et de prendre des mesures pour garantir une résolution équitable et durable. Ils appellent également à une intervention immédiate pour mettre fin aux conflits et restaurer la confiance au sein de la communauté.

    Ces derniers jours, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, s’est rendu sur le site de MBOUR 4 pour une visite officielle. Ce site, d’une envergure significative, est divisé en deux parties distinctes, l’une située dans la commune de Thies Ouest et l’autre, plus récente, couvrant une superficie de plus de 2000 hectares dans la commune de Keur Mousseu. Au cours de cette visite, le Président a eu l’occasion d’échanger avec les directeurs centraux, régionaux et départementaux concernant la répartition des parcelles et leurs affectations. Il a observé avec inquiétude les importantes disparités en termes d’égalité et d’équité entre les citoyens dans ce domaine.

    Suite à ces observations, le Président Diomaye a réitéré son engagement ferme à mettre un terme à ces injustices. En conséquence, il a pris la décision de suspendre toutes les opérations en cours sur les terrains de M’bour 4, ainsi que sur tous les autres terrains présentant des situations similaires.

    Nous, Collectifs And And Deffar Keur Moussa, Collectif Aar Sunu Souff, Collectif de Lélo, Collectif de Touly, voudrions féliciter le Président Diomaye Faye pour cette sage décision prise de trouver des solutions aux polémiques qui sont soulevées dans plusieurs localités du pays sur la gestion du foncier. Il y a eu des malversations signalées qu’il revient à un État de Droit et responsable de clarifier avec objectivité, sans pression et sans partisannerie.

    Parmi ces malversations, nous tenons à lui rappeler ceux de Keur Mousseu, de Diamniadio, de Sébikotane, FilFili avec plus de 600 hectares et Monastère qui fait 200 hectares. Des contentieux qui datent de plus de 50 ans et qui tardent toujours à être solutionnés. À Diamniadio par exemple, les litiges fonciers, encore exacerbés, nécessitent plus que jamais l’attention des autorités du pays.

    En réalité, si certaines de ces anomalies sont imputées à l’ancien statut de la localité jadis relevant de l’ancienne Commauté rurale de Yène, la boulimie foncière est bien visible à travers les doublons récurrents sur des mêmes parcelles attribuées ou acquises par différentes personnes. Ce qui constitue une réalité tristement ordinaire à Diamniadio.

    À Sébikotane depuis janvier 2022, les habitants, en particulier ceux de la cité Naza, se battent contre une injustice foncière persistante qui les prive de leurs droits élémentaires. Malgré des protestations répétées sous l’ancien régime, leurs voix sont restées inaudibles.

    Nous recommandons au Président de la République M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’ordonner aux services compétents d’appliquer le Droit en toute justice et avec discernement, en évitant d’être manipulés par les dérives et le lobbying populistes d’activistes, de maires, de ministres qui cherchent à se faire un capital politique et social auprès des populations.

    Aujourd’hui, le président Bassirou Diomaye Faye est perçu comme un espoir pour nous, grâce à son engagement. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière. Il est temps que des mesures fermes soient prises pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous.

    Pour terminer, le collectif réaffirme son engagement à accompagner le président de la République dans cette dynamique pour mettre fin aux spoliations foncières au Sénégal.

    Nos Mégawatts en devises fortes

    C’est une prouesse de haut vol, pour ne pas dire une performance inédite, SENELEC a conclu avec son homologue de Guinée, EDG, un contrat d’achat d’électricité qui a été signé sous l’égide de la République de Guinée et du Sénégal. Le transfert de l’électricité issue du parc Senelec se fera via les lignes haute tension de l’OMVG.

    Électricité de Guinée et la société SENELEC magnifient ainsi l’interconnexion des systèmes électriques unifiés des pays de la CEDEAO dans le cadre du marché régional de l’énergie. Le Sénégal fait partie des rares pays avec un excédent de capacités à vendre aux pays déficitaires de la zone. Paradoxalement, il y a à peine 12 ans notre pays produisait à peine 400 MW avec un parc de production obsolète quasiment amorti autour de turbines à gaz consommatrices d’énergies fossiles, aujourd’hui notre pays approche bientôt les 2 000 mégawatts avec la mise en service des services de la centrale mixte fioul lourd – gaz naturel de West Africa Energie.

    Même l’utilisation et la consommation optimales du SÉNÉGAL atteintes lors des pics de chaleur permettront de libérer une réserve supplémentaire de quelque 700 MW sur le marché sous-régional, EDG l’a bien compris malgré ses relations historiques avec la côte d’ivoire qui est très souvent en déficit saisonnier  en raison d’une forte demande industrielle et d’une surchauffe économique du premier PIB de la zone franc.

    Les mines de Simandou autour du fer et de la bauxite ont mobilisé plus de 30 milliards de dollars d’investissements, d’où l’appétit et la forte demande des chantiers en courant électrique dans un pays où le système de production d’énergie hydroélectrique est affecté par les changements climatiques et les retards d’investissement chroniques, sans oublier l’incendie des dépôts de produits pétroliers qui assèche les centrales à fioul du pays.

    La Guinée a un déficit quotidien de 12 000 MWh, soit 80% de capacité de production, exposant presque 90% de la population qui n’a que 3 heures d’électricité par jour. Nos voisins vivent « deux fois pire » que ce que le Sénégal a vécu en 2011 pendant les émeutes de l’électricité.

    Avec le soutien de l’État et la restructuration réussie de Senelec, le Sénégal inaugure le marché régional de l’électricité grâce à son surplus de production, pour un gain de 60 milliards à court terme dans les coffres de Senelec. Sur le long terme, c’est 350 milliards sur 4 ans avec un modèle type de contrat spot selon mes évaluations. Le Sénégal est un exemple réussi d’un bouquet énergétique diversifié avec 35% d’énergie propre solaire et éolienne notamment.

    Avec ce contrat d’achat le premier chiffre d’affaires du Sénégal et premier employeur du pays s’enrichit avec des partenariats horizontaux permis par une marche’ énergétique sous – régionale

     Espérons juste que le contrat d’achat d’électricité Senelec – EDG soit couvert par un contrat d’assurance car CONAKRY n’est pas toujours respectueux et ponctuel avec les délais de paiement, surtout si c’est en devises fortes.

    La prochaine mise en œuvre du gas to power promet déjà avec un marché’ sous-régional en pleine expansion et l’électricien public du Sénégal semble bien préparé à cette opportunité.

    Moustapha DIAKHATE
    Ex Conseiller Spécial PM
    Expert infrastructures et politique Énergie

    Des hommes du foncier…, Aux problèmes fonciers… : Abdou khadre…à  Diomaye…

    Son excellence…..

    À chaque régime,de  nouveaux riches et de  nouveaux pauvres…

    La force de la signature a toujours donné certains priviléges à nos autorités administratives qui ont dirigé ce pays.

    Le foncier est un des facteurs de cette conjoncture difficile avec les prêtes-noms des hommes du foncier.

    La violation de leur serment pour la défense des intérêts du domaine national est flagrante.

    Le titre domanial est la base du développement d’un pays.

    Malheureusement,il est devenu la source de la pauvreté de nos chers compatriotes du Senegal.

    Des irregularités domaniales continuent à être un freinage sur les investissements pour un bon développement de notre cher pays.

    Dans un pays normal, structuré où le sens du patriotisme est encré sur chaque citoyen,des conflits d’intérêts sur le foncier ne doivent pas être des sujets à la UNE.

    Les litiges fonciers sont un freinage d’investissements pour une bonne marche de la croissance économique.Un foncier fraudé,montre encore une fois comment la corruption est encrée dans le systeme administratif du Sénégal.

    Comment un foncier enregistré sur le domaine national peut avoir plusieurs propriétaires?

    Cela montre l’amateurisme,le manque d’une bonne politique structurelle de nos directions foncières. 

    Nous espérons qu’avec ce nouveau régime, dirigé par des hommes du foncier connaissants les circuits administratifs, peuvent régler et réorganiser les nombreux litiges fonciers sans discrimination ni favoritisme.

    La corruption dans le milieu foncier commence dans leurs bureaux administratifs avec des pôts de vins et des dessous de table.Elle diminue les possibilités de réussite aux situations d’urgence, entraînant des souffrances inutiles, et la mort de nos PROJETS dans le pire des cas.

    Le Peuple souverain et légitime souffre depuis des années sur l’abus du pouvoir.

    La bombe foncière est devenue un quotidien des Sénégalais .Nos chers compatriotes moyens payent le dictat,le privilége et l’autoritarisme des privilégiés sur les signatures de notre administration foncière.

     Abdou khadre DIOKHANE l’Officiel… Sn-adjoint PDS, chargé de l’industrie et des mines … 

    Membre de la Fncl 

    Responsable PDS -Italia

    Le RESTIC dénonce l’inélégance du DG sortant de l’ARTP qui veut imposer un projet technologiquement dépassé à son successeur

    Le RESTIC regrette et condamne solennellement le manque d’élégance républicaine, le déficit de gouvernance à l’ARTP avec l’atelier de lancement du projet de Radio Numérique Terrestre.

    Un projet digitalement et numériquement dépassé au regard du dividende numérique et digital avec le basculement progressif de l’analogique au numérique mis en ouvre par TDS s.a et surtout la forte pénétration de l’internet mobile et fixe au Sénégal, l’un des plus denses et des importants en Afrique de l’Ouest.

    Ce 08 janvier ici à Dakar les Directeurs généraux sortants de l’ARTP et de TDS lançaient ce projet sans même inviter les directeurs généraux  nommés récemment   et promus pour l’ARTP et TDS, sans respect donc aux principes de la continuité des services dans un contexte ou la passation de services devrait être faite depuis longtemps pour TDS et ARTP.

    C’est une attitude grave, inélégante, fractionniste et le RESTIC appelle le Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication a tirer toutes les conséquences de cet état de fait juridiquement condamnable.

    Les DG sortants de l’ARTP doivent finaliser leurs dossiers de passation, impliquer leurs secrétaires généraux respectifs  et surtout la tutelle et  passer au plus vite  le témoin au lieu de raser les murs d’une periode révolue…. Leur régime n’a fait que couper internet au lieu d’encourager et de généraliser son usage.

    J’invite le DG sortant de l’ARTP à nous fixer sur les conditions nébuleuses de cessions à bas prix d’une licence 5G à free, sa gestion des fonds issus des licences mobiles et sa gestion aussi  des ressources humaines notamment avec les embauchements politiciens.

    L’etat a subi un manque à gagner de 25 milliards dans l’attribution d’une licence 5G à free c’est au moins 5 hôpitaux de niveau 2 et plus de 200 abris provisoires d’école. J’invite le nouveau  Directeur Général Dahirou THIAM à un audit exhaustif de l’ARTP avec la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances pour les redevances et licences.

    Le RESTIC implore le Premier Ministre de diligenter les prises de fonction à l’ARTP et à TDS pour la mise en œuvre de sa feuille de route ambitieuse sur le digital et le numérique avec une régulation adéquate.  Aussi le RESTIC demande au Président de la République et à son Premier Ministre une compensation pour l’entreprise KOPPAR Express persécutée et mise au bord de la faillite par le régime sortant.  

    Juin 02, 2023

    Le Bureau exécutif

    Tchad: Mahamat Idriss Déby donné vainqueur de l’élection présidentielle dès le premier tour

    L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) au Tchad a annoncé les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 6 mai, avec le président de transition Mahamat Idriss Déby en tête avec 61,03% des suffrages. Ahmed Barticheret, président de l’Agence, a communiqué ces résultats lors d’une cérémonie au ministère tchadien des Affaires étrangères. Cependant, il a souligné qu’il s’agissait de résultats provisoires, en attente de confirmation par le conseil constitutionnel après examen d’éventuelles contestations.

    Les résultats placent le Premier ministre, Succès Masra, en deuxième position avec 18,53% des voix, suivi de l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké avec 16,91%. Ce dernier a félicité Mahamat Idriss Déby après l’annonce des résultats. Le taux de participation a été signalé à 75,89%.

    Ahmed Barticheret a appelé tous les acteurs politiques à respecter les procédures légales et à éviter toute forme de violence en cas de contestation.

    Plus tôt dans la soirée, Succès Masra avait revendiqué la victoire de son camp dès le premier tour, accusant l’institution de manipulation des résultats. Dans une adresse diffusée sur Facebook, le premier ministre candidat a dénoncé des violences et des fraudes, affirmant que « la victoire du peuple dans les urnes est éclatante ». Ces déclarations ont été faites avant la proclamation officielle des résultats provisoires par l’ANGE.

    À Ndjamena, un important déploiement militaire a été observé pour sécuriser la ville. Si la proclamation des résultats s’est déroulée dans le calme, des tirs d’armes automatiques et même des détonations d’armes lourdes ont été entendus dans la soirée.

    Des tirs de joie ont éclaté dans le centre-ville pour célébrer la victoire de Mahamat Idriss Déby, tandis que les partisans de Succès Masra ont exprimé leur déception et leurs craintes. Deux ambiances contrastées ont ainsi marqué la capitale après l’annonce des résultats.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye souhaite une Joyeuse Fête de l’Ascension à la communauté Chrétienne

    Le jeudi 9 mai est marqué par la célébration de l’Ascension, une fête chrétienne commémorant l’élévation du Christ au ciel, quarante jours après Pâques. À cette occasion, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé ses vœux à la communauté chrétienne à travers un message chaleureux publié sur la plateforme de réseaux sociaux X.

    « En ce jour de célébration de l’Ascension du Christ, je souhaite une joyeuse fête à toute la communauté chrétienne. Que cette journée de l’Ascension vous apporte paix, joie et spiritualité », a partagé le chef de l’État, soulignant l’importance de cette journée qui symbolise la dernière apparition de Jésus à ses disciples après sa résurrection, et sa montée au ciel.

    L’Ascension est une date significative dans le calendrier liturgique chrétien, représentant un moment de réflexion et de célébration pour les croyants. Le message du président Faye illustre l’engagement du gouvernement à reconnaître et respecter les diverses croyances religieuses présentes au Sénégal, renforçant ainsi l’unité et la cohésion nationale à travers le respect des traditions spirituelles de chacun.

    Reprise des Opérations à l’Aéroport de Dakar après l’incidentu d’un Boeing faisant 11 blessés

    L’aéroport international Blaise Diagne de Dakar a rouvert ses portes après plusieurs heures de fermeture due à un accident survenu hier. Un avion Boeing de la compagnie Air Sénégal, qui s’apprêtait à décoller, est sorti de la piste, entraînant des blessures pour onze passagers, dont quatre grièvement.

    L’incident a causé une interruption immédiate des opérations aéroportuaires, nécessitant l’intervention des équipes de secours et des enquêteurs de sécurité aérienne. Selon les premiers rapports, l’accident aurait été provoqué par une défaillance technique au moment du décollage, mais les détails précis restent sous enquête.

    Les passagers blessés ont été rapidement pris en charge par les services d’urgence et transportés vers les hôpitaux les plus proches. Les autorités ont confirmé que les quatre passagers gravement blessés sont désormais stables, mais restent sous surveillance médicale étroite.

    Après une inspection approfondie de la piste et des installations aéroportuaires, ainsi qu’une série de contrôles de sécurité supplémentaires, l’aéroport a été déclaré sûr pour la reprise du trafic aérien. Les vols ont repris dans l’après-midi, minimisant les perturbations du programme des vols prévus.

    La compagnie Air Sénégal a exprimé ses regrets concernant cet incident et a mis en place un bureau d’aide pour les passagers affectés, offrant assistance et indemnisations nécessaires. Le directeur général de l’aéroport, lors d’une conférence de presse, a affirmé que des mesures sont en cours pour renforcer encore plus la sécurité afin d’éviter de tels incidents à l’avenir.

    Cet accident rappelle l’importance de la maintenance et des contrôles de sécurité rigoureux dans l’industrie aéronautique, essentiels pour garantir la sécurité des passagers et du personnel de bord. Les résultats de l’enquête, une fois disponibles, fourniront des informations cruciales pour prévenir la récurrence de tels événements.

    Sortie de piste à l’AIBD: 11 blesses ont été enregistrés dont 04 grave

    Communiqué de presse

    Sortie de piste à l’aéroport International Blaise Diagne

    Le vol HC 301 de la compagnie Air Sénégal à destination de BAMAKO a fait une sortie de piste lors de sa phase de décollage ce jeudi 09 mai 2024 vers 01H du matin.

    En effet, l’aéronef de type B737/300, affrété par Air Sénégal auprès de la compagnie TRANSAIR s’est immobilisé en dehors SEUIL 19 de la piste.
    78 passagers étaient à bord et 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves. 6 autres blessés légers ont été admis en observation au niveau des services médicaux de l’aéroport.

    Le plan d’urgence a été déclenché par les autorités aéroportuaires dès que l’information leur a été communiquée. Ainsi, tous les services d’urgence de l’aéroport ont été mobilisés pour l’évacuation des passagers et leur prise en charge tel que prévu.

    Les circonstances exactes de l’incident restent à être déterminées, mais une enquête est déjà en cours pour établir les causes de la sortie de piste.

    Des spécialistes de l’aviation, ainsi que des représentants de la compagnie aérienne concernée, sont sur place pour examiner de près les données de vol et interroger les membres d’équipage.

    Pour le moment, l’aéroport est fermé en attendant que les dispositions prévues soient prises. La réouverture de l’aéroport est annoncée dans les prochaines heures !

    Cellule de Communication de LAS Aéroport International Blaise

    Urgent – AIBD : Sortie de piste d’un avion Transair lors de l’atterrissage, un pilote blessé

    Photos inattendues de Gabriel Kane en maillot de bain : une nouvelle facette révélée

    La publication de photos de Gabriel Kane en maillot de bain surprend les internautes, dévoilant une facette inattendue de la dame. Connu pour son rôle de défenseur de Adji Sarr, cette nouvelle image suscite des réactions variées et offre un nouvel éclairage sur la personnalité publique de Gabriel Kane.

    Préparation pré-hivernage : Instructions Présidentielles pour la Prévention des Inondations

    À l’approche de la saison des pluies au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures préventives pour atténuer les effets des inondations. Lors du Conseil des Ministres du mercredi 8 Mai 2024, il a chargé le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de superviser la préparation pré-hivernage.

    Le chef de l’État a donné des instructions claires pour l’identification des localités, zones et sites prioritaires nécessitant des travaux d’aménagement avant le début de la saison des pluies. Cette mesure vise à anticiper les zones à risque et à prendre des mesures proactives pour réduire les conséquences des inondations.

    En plus de l’identification des sites prioritaires, le président a demandé le déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Cette mobilisation vise à garantir une réponse efficace en cas d’urgence et à renforcer les capacités d’intervention pour faire face aux éventuelles inondations.

    Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement devra faire une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations. Cette mesure permettra un suivi régulier des progrès réalisés et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.

    Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens face aux défis saisonniers tels que les inondations. En mobilisant les ressources nécessaires et en mettant en place des mécanismes de suivi régulier, le Sénégal se prépare activement à affronter la saison des pluies et à minimiser son impact sur les communautés vulnérables.

    Déclarations du Pr. Ismaïla Madior Fall : La réponse du SUDES/ESR-Section UCAD

    Suite aux récentes déclarations du Professeur Ismaïla Madior Fall concernant son affectation présumée à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), le Syndicat unique des enseignants du Sénégal – Section Université Cheikh Anta Diop (UCAD) apporte des éclaircissements sur cette affaire.

    Le SUDES/ESR souligne que les démarches effectuées par le Recteur de l’UCAD et le Professeur Fall en vue de son affectation à l’IFAN constituent une violation flagrante du décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 régissant cet institut. Les consultations effectuées n’ont pas suivi les procédures établies par ce décret, notamment en contournant le Comité scientifique compétent pour statuer sur de telles questions.

    Le syndicat dénonce les manœuvres présumées visant à faciliter l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, qualifiant ces actions d’illégales. Il affirme avoir mis en lumière ces tentatives et refuse de permettre le placement d’un enseignant-chercheur, même ancien ministre, en violation des règles établies.

    Le SUDES/ESR conteste l’interprétation approximative du décret par le Professeur Fall, affirmant que son affectation à l’IFAN nécessite un arrêté ministériel sur proposition du Comité scientifique, et non seulement des avis favorables de sa faculté d’origine et de l’IFAN.

    Le syndicat critique la vision égocentrique de M. Fall quant à son rôle au sein de la communauté universitaire, soulignant que son expertise pourrait être mise à profit à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), qui souffre d’un déficit criant d’encadrement.

    Le SUDES/ESR dénonce l’arrogance affichée par le Professeur Fall envers les préoccupations légitimes des syndicalistes, considérant ses accusations d’ignorance ou de mauvaise foi comme inacceptables.

    Le syndicat exprime son inquiétude face au non-respect des règles institutionnelles par M. Fall et le Recteur de l’UCAD. Il en appelle à une analyse approfondie du dossier par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, afin de garantir le respect strict des textes régissant les institutions universitaires.

    Cette réponse du SUDES/ESR-Section UCAD met en lumière les divergences et les préoccupations entourant l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, soulignant l’importance du respect des procédures institutionnelles et des droits des enseignants-chercheurs.

    Célébration de la Tabaski : Les Musulmans ont 1 mois pour se préparer

    Réunie ce mercredi 8 mai 2024 à la RTS, la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) a examiné attentivement les observations de ses représentants dans différentes localités du pays concernant l’apparition du croissant lunaire.

    Après avoir recueilli toutes les informations disponibles, il est apparu que le croissant lunaire n’a été observé dans aucune localité du pays. En conséquence, la CONACOC annonce que le vendredi 10 mai 2024 marquera le premier jour du mois lunaire DIGGI (Dhul Qad’a). Cela signifie que nous sommes à 40 jours de la Tabaski, soit 1 mois et 10 jours, selon l’annonce de la CONACOC.

    Plan Marshall de redynamisation de la Pêche : Initiatives majeures du Président Diomaye Faye pour revitaliser le secteur au Sénégal

    Le président Bassirou Diomaye Faye a lancé un ambitieux plan de redynamisation de la pêche sénégalaise lors du Conseil des ministres du mercredi. Ce programme vise à revitaliser un secteur crucial pour l’économie et le tissu social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui constitue une source majeure de revenus pour de nombreuses familles.

    Le chef de l’État a salué la publication récente par le ministre des Pêches de la liste des navires autorisés à opérer dans les eaux sénégalaises, soulignant son engagement pour la transparence dans la gestion du secteur. Actuellement, 132 navires industriels sénégalais, 19 étrangers et plus de 17 400 pirogues artisanales bénéficient de cette autorisation.

    En outre, le président Faye a demandé un audit du pavillon sénégalais et une évaluation des accords et licences de pêche, visant à optimiser les pratiques et les accords existants. Il a également insisté sur la nécessité de recenser et d’évaluer les interventions de l’État dans le secteur, incluant les infrastructures et le soutien aux acteurs de la pêche.

    Face aux défis de la surpêche et de la pêche illicite, le président a appelé à une révision du Code de la pêche maritime et à l’application rigoureuse des nouvelles mesures. Cette révision devrait renforcer les dispositifs de lutte contre les pratiques de pêche illicite et protéger les ressources halieutiques.

    Le président Faye a également exprimé l’urgence de définir une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques. Il envisage un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et le développement de la pêche industrielle, impliquant une collaboration étroite avec les chercheurs et les partenaires stratégiques.

    Parallèlement, le développement de l’aquaculture a été souligné comme un vecteur essentiel de création d’emplois. Le président a mis en avant la nécessité de développer un réseau national de centres et de stations aquacoles pour soutenir ce secteur en expansion.

    Ces initiatives démontrent la détermination du gouvernement à faire de la pêche un pilier central de l’économie sénégalaise, tout en préservant ses ressources pour les générations futures. Le Plan Marshall de redynamisation est un pas audacieux vers la transformation du secteur de la pêche, visant à renforcer son impact économique et social tout en assurant sa durabilité.

    Réforme Agricole au Sénégal : Vers une nouvelle Loi d’orientation Agro-Sylvo-Pastorale

    Le Conseil des ministres, tenu aujourd’hui au Palais de la République, a été marqué par des discussions importantes concernant le secteur agricole, cruciale pour la souveraineté alimentaire et le développement économique du Sénégal.

    Sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de réviser et d’actualiser la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi que le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, ont reçu pour mission de proposer des modifications à cette législation, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndjekk Sarré.

    Cette révision vise à renforcer le rôle des organisations professionnelles rurales dans la gouvernance de l’agriculture, considérée comme le pilier de l’économie nationale. L’objectif est d’assurer une gestion plus inclusive et efficace des ressources, qui soutient directement les agriculteurs et les coopératives sur le terrain.

    Le président Faye a insisté sur l’importance de transformer le secteur agricole pour en faire une base solide de la souveraineté alimentaire du pays, tout en stimulant la croissance économique et en créant des emplois décents. Il a souligné la nécessité d’un changement de paradigme qui implique une responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base.

    « En s’inspirant du Projet, il convient de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

    Cette démarche s’inscrit dans une série d’efforts entrepris par le gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour renforcer les infrastructures et les services de soutien à l’agriculture, dans le but d’optimiser la production agricole et de garantir l’autosuffisance alimentaire du Sénégal. Les résultats attendus de cette réforme législative sont une amélioration significative de la productivité agricole et un meilleur encadrement des acteurs du secteur.

    Pèlerinage à la Mecque et Tabaski : Préparatifs gouvernementaux pour les événements religieux majeurs

    Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 8 mai 2024 sous la présidence du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour discuter des mesures prioritaires du gouvernement. Au cœur des délibérations, le Premier ministre Ousmane Sonko a partagé les détails des préparatifs pour deux événements religieux importants : le pèlerinage à la Mecque et la fête de la Tabaski.

    Selon le communiqué officiel, des réunions interministérielles seront tenues les 10 et 14 mai pour finaliser les arrangements nécessaires pour le pèlerinage à la Mecque 2024 et la Tabaski 2024. Ces réunions visent à assurer une organisation sans faille de ces événements d’importance religieuse et culturelle majeure pour de nombreux Sénégalais.

    En parallèle, le Premier ministre a également abordé les efforts déployés pour réduire les prix des produits de première nécessité et affiner le plan d’action d’urgence du gouvernement. Ces mesures sont cruciales pour atténuer les pressions économiques sur les citoyens face aux défis de l’inflation et de la volatilité des marchés.

    Le Conseil interministériel du 3 mai, consacré à la campagne agricole 2024, a également été évoqué. Le Premier ministre a souligné l’engagement du gouvernement à réformer les mécanismes de subvention afin d’assurer une allocation efficace des ressources financières aux véritables bénéficiaires. Cette approche vise à optimiser l’impact des fonds publics et à soutenir de manière durable le secteur agricole vital du pays.

    En préparation d’une session du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale, présidée par le président Faye, le gouvernement travaille sur la définition de stratégies visant à renforcer les secteurs agricole, forestier et pastoral du Sénégal.

    Ces initiatives démontrent l’engagement ferme du gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à répondre aux besoins immédiats de la population tout en préparant le pays à relever des défis à long terme. Ces actions sont entreprises dans un esprit de transparence et de responsabilité, marquant ainsi une nouvelle étape dans la gouvernance du pays.

    Kaolack : Les exportateurs de ferail fonte du Sénégal liste les maux auxquels ils sont confrontés

    En conférence de presse ce mardi à kaolack, la coopérative des exportateurs de ferail fonte. Ces derniers sont montés au créneau pour parler de l’exportation de la fond et du secteur de la ferraille au Sénégal.  » Nous sommes venus aujourd’hui à kaolack pour la tenue de notre conférence de presse pour se prononcer de la situation du secteur de la ferraille et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Depuis des mois, voir des années nous avons alerté les autorités sur les difficultés du secteur de la ferraille. Avant la tenue de la présidentielle du 25 Mars 2024, l’ancien régime s’était penché sur le renouvellement des licences et sur les 35 demandes seules 2 ont pu être délivrées par le ministre du commerce à des exportateurs Sénégalais  » a souligné Sérigne Momar Sokhna, président de la coopérative des ferrailleurs de kaolack et membre fondateur du regroupement national des ferrailleurs du Sénégal. Pour éviter le blocage de la ferraille de fond dans les 3 industries que sont Metasen, FABRIMETAL et SOMETA après concertation entre la direction du commerce intérieur et la Douane des dérogations ont pu être délivrés à des exportateurs. En effet, il est claire que seule deux licences ne peuvent pas sortir la fonte du Sénégal et ceci bloquera le fonctionnement des industries. A METASEN plus de 20.000 tonnes sont bloquées à SOMETA il y a plus de 8000 tonnes et à FABRIMETAL on y retrouve plus de 10.000 tonnes a ajouté M. Sokhna.  » Ainsi tant que ces tonnes ne sortent pas du pays, c’est un manque à gagner pour le Sénégal et les industries qui emploient des milliers de personnes. Malgré la dérogation, aujourd’hui il y a un autre corps de la Douane de Diamniadio et Thiès dans le cadre de leurs contrôles arrêtent les conteneurs et demandent leurs licences et si la licence est expirée, les conteneurs sont bloqués. Ce blocage est un manque à gagner pour les ferrailleurs, les industries et l’État du Sénégal. Il y avait des licences sur la table du directeur du commerce intérieur et que l’ancien ministre du commerce, Abdou Karim Fofana devait signer mais entre temps il y a eu la chute de l’ancien régime et ces signatures pour de nouvelles licences n’ont pu se faire Sur ce , nous interpellons l’actuel ministre du commerce,Sérigne Guèye Diop à régler dans les plus brefs délais cette question qui pourrait continuer à handicaper le fonctionnement du secteur de la ferraille » a rappelé Sérigne Momar Sokhna. En effet, la ferraille fait entré des milliards dans le budget de l’État. La coopérative des ferrailleurs du Sénégal invite le nouveau gouvernement à faire de même pour ouvrir l’exportation de la ferraille en attendant que le ministre signe des nouvelles licences a plaidé Sérigne Momar Sokhna face à la presse.  » Pour rappel, seul les exportateurs Pape Birame Guèye et Ass Pène ont pu obtenir leur licence alors que plus d’une trentaine sont toujours en attente. D’ailleurs nous dénonçons l’attitude de Ass Pène qui au lieu d’aider les exportateurs de la ferraille, il part les dénigrer au niveau de la Douane. Il faut qu’il arrête ces genres de manigances. Alors nous sollicitons l’accompagnement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko de faire tout pour apporter des solutions aux problèmes du secteur de la ferraille a conclu Sérigne Momar Sokhna.

    Aïda Bodian nommée maire intérimaire de Ziguinchor après la démission d’Ousmane Sonko

    D’après les informations rapportées par Ledakarois.sn, Aïda Bodian prend les rênes de la commune de Ziguinchor en tant que maire intérimaire. Cette nomination fait suite à la démission de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a décidé de suivre les instructions du président de la République concernant le cumul de fonctions.

    Conformément à l’article 137 alinéa 2 du Code Général des Collectivités Territoriales, la première adjointe au maire assure temporairement la fonction de maire à partir du lundi 6 mai 2024 jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil. Pendant cette période, Aïda Bodian exercera toutes les responsabilités attachées à la fonction de maire en vertu des dispositions de l’article 138 du même code.

    Communique du conseil des ministres du Mercredi 08 Mai 2024

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la pêche dans le développement économique et social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui est une source importante de revenus pour une partie de la population.

    A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale. Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse.

    Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite.

    Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés. Après avoir salué la publication, le 06 mai 2024, par le Ministre en charge des pêches, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’importance qu’il porte à la transparence dans la gestion du secteur de la pêche.

    A ce sujet, il a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche. 

    Le Chef de l’Etat a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs. Il a aussi demandé de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales.

    Dans le même sillage, le Président de la République a invité le Premier Ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche, des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle.

    Par ailleurs, il a indiqué la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles.

    Evoquant le secteur de l’agriculture, le Chef de l’Etat a rappelé qu’il est le moteur essentiel pour fonder, sur une base solide, la souveraineté alimentaire du Sénégal, la croissance économique et la création d’emplois décents.

    En s’inspirant du PROJET, il convient, selon lui, de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan.

    Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan de proposer la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.

    La révision de cette loi s’inscrit notamment dans une perspective de renforcement de la place fondamentale des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital. Parlant de la prévention des inondations, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’Etat et acteurs territoriaux concernés, à proposer un Plan national de Prévention et de Gestion des inondations. 

    Le Président de la République a invité, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement pré- hivernage et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier Ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations.

    Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation au sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui s’est tenu les 4 et 5 mai 2024 à Banjul. Enfin, le Président de la République est revenu sur sa visite de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire effectuée le mardi 07 mai 2024.

    Il a, ainsi remercié le Président Alassane OUATTARA pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse qu’il lui a réservés. Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part de la tenue, le vendredi 03 mai 2024, d’un Conseil interministériel consacré à la campagne production agricole 2024.

    Il a mis l’accent sur la détermination du Gouvernement à opérer une rupture systémique au niveau des mécanismes de subvention afin que les moyens financiers consentis par l’Etat soient effectivement affectés aux réels ayants-droits. Il a également signalé l’urgence relevée par les acteurs de tenir une réunion du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale qui sera présidée par Monsieur le Président de la République.

    Le Premier Ministre a aussi informé le Conseil de l’évolution des travaux consacrés aux mesures de réduction des prix des produits de première nécessité, au cadrage du plan d’action d’urgence du Gouvernement et à la revue générale des programmes, des projets ainsi que du capital humain et des ressources budgétaires.

    Il a, par ailleurs, informé le Conseil qu’il présidera une réunion interministérielle de revue des diligences préparatoires du pèlerinage à la Mecque édition 2024 et un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024, respectivement les 10 et 14 mai 2024.

    Enfin, il a fait part des audiences qu’il a accordées au Gouverneur de la BCEAO, à l’Ambassadeur d’Inde au Sénégal et au Ministre en charge de l’agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite.

    Au titre de la communication des ministres :

    – le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur le projet de Sénégal Connect Park (ex PTN) ;

    – le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les projets hospitaliers ;

    – le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le bilan de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

    KAOLACK EN QUETE DE « RENOUVEAU »

    Papa Ibrahima Senghor et le mouvement « Kaolack Bi Geune » prennent les devants

    En réponse à des décennies de stagnation et de déception politique, Papa Ibrahima Senghor, banquier de profession, dans un entretien qu’il nous accordé, assure prendre les rênes du changement en lançant le mouvement civique « Kaolack Bi Geune » Formé il y a environ deux mois, le mouvement vise à revitaliser Kaolack, une ville sénégalaise historiquement négligée depuis l’indépendance du pays.

    Le mouvement, selon Senghor, ne cherche pas à critiquer ou remplacer les actuels dirigeants municipaux directement, mais à mobiliser les citoyens pour une réforme concrète. « Notre objectif n’est pas de faire le procès du maire actuel, mais plutôt d’offrir des solutions constructives pour la ville ». explique Monsieur Senghor.

    Le plan d’action de « Kaolack Bi Geune » comprend l’établissement de points focaux dans chacun des 46 quartiers de la ville. Ces points serviront de relais entre les citoyens et le mouvement, collectant des données sur les problématiques locales spécifiques, allant de l’assainissement à l’aménagement d’espaces verts et sportifs, problèmes pressants dans une ville majoritairement bétonnée.

    « Nous voulons engager les citoyens directement. Ils sont les mieux placés pour identifier les problèmes et proposer des solutions viables. Cela se fera à travers des discussions directes et des consultations communautaires ». déclare Monsieur Senghor. Une fois ces informations collectées, elles seront formulées en propositions stratégiques à présenter à l’équipe municipale en place.

    Revenant sur le rapport 2015 de l’IGE « Kaolack bi guene » souhaiterait d’une part que toute la lumière soit faite sur le préjudice de 9 208 058 149 causé au trésor public dans le cadre du contrat liant l’état du Sénégal à l’entreprise chargée du projet Cœur de Ville de Kaolack et d’autre part sur le contrat CET (Construction Exploitation Transfert) signé sans appel à concurrence avec la Société SDI de Serigne Mboup.

    Si les autorités actuelles ne parviennent pas à traiter ces problèmes, Senghor et son mouvement se réservent le droit de se présenter aux élections locales sous leur propre bannière. Leur but ultime est de repositionner Kaolack comme un centre vital de l’économie sénégalaise, exploitant son potentiel historique et géographique au sein du Bassin Archigie.

    Le mouvement a déjà attiré l’attention de nombreux Kaolackois résidant à l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal, y compris ceux vivant en France, aux États-Unis, en Italie et en Belgique, qui se sont joints à l’initiative.

    En parallèle à ses efforts locaux, Senghor salue les récentes évolutions politiques nationales, notamment l’élection de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye à la présidence, qu’il considère comme un vent de changement soufflant sur le Sénégal, introduisant une ère de responsabilité accrue dans la gestion des ressources foncières et une chance pour la jeunesse du pays de prendre enfin part au processus politique de manière significative.

    L’appel final de Senghor est un message de patience et de soutien pour le nouveau régime, soulignant que des changements significatifs demandent du temps pour être mis en place et exécutés efficacement.

    Avec « Kaolack Bi Geune », Papa Ibrahima Senghor espère non seulement améliorer la qualité de vie à Kaolack, mais aussi inspirer une nouvelle génération de leadership politique au Sénégal, fondé sur l’inclusion, la participation et l’équité.

    Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau

    Dans le cadre d’une visite officielle du président sénégalais à Abidjan, une série de discussions stratégiques ont eu lieu entre les dirigeants des deux pays, soulignant leur engagement commun en faveur de la stabilité intérieure et régionale comme préalable indispensable au développement. Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye ont ainsi affirmé leur détermination à unir leurs efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme et les activités criminelles connexes, reconnaissant que ces menaces ne peuvent être ignorées dans la poursuite des objectifs de développement et de prospérité pour leurs nations.

    L’un des points clés de leur rencontre a été la décision de fédérer leurs actions et de renforcer leur coopération en matière de sécurité. Conscients de l’importance cruciale de la stabilité pour garantir le bien-être de leurs populations, les deux présidents ont convenu de mettre en place une coordination étroite dans la lutte contre le terrorisme, en partageant des informations stratégiques, en renforçant les capacités opérationnelles de leurs forces de sécurité respectives, et en développant des stratégies communes pour contrer les menaces émergentes.
    La nécessité d’une collaboration régionale renforcée a également été soulignée, compte tenu de la nature transfrontalière des activités terroristes dans la sous-région. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de travailler de concert avec les autres États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine pour élaborer des solutions collectives et coordonnées face à cette menace commune.
    La question de la situation sécuritaire au Sahel et dans la sous-région a occupé une place centrale dans les discussions. Les deux chefs d’État ont exprimé leur inquiétude face à la recrudescence des attaques terroristes, qui menacent la paix et la stabilité de la région. En solidarité avec les peuples frères des pays touchés par ces attaques, ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir tous les efforts visant à restaurer la sécurité et à promouvoir la réconciliation nationale dans ces régions affectées par le conflit.
    Cette rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire témoigne de la détermination des deux pays à mettre en place une coopération sécuritaire solide et efficace pour faire face aux défis complexes et évolutifs posés par le terrorisme et l’extrémisme violent. En s’unissant dans cette lutte commune, ils aspirent à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région ouest-africaine, garantissant ainsi un avenir sûr et prospère pour leurs citoyens et pour l’ensemble de la sous-région.

    Le Professeur Ismaïla Madior Fall souhaite retourner à l’IFAN : Polémique et réplique face à l’opposition du SUDES

    Le Professeur Ismaïla Madior Fall, ancien Garde des Sceaux, a récemment annoncé son souhait de retourner au monde universitaire en tant que chercheur, après une décennie au sein du gouvernement sénégalais. Sa demande d’affectation à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), déposée auprès du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, a déclenché une polémique, notamment avec le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES).

    Dans un texte adressé à Seneweb, le Professeur Fall a réagi aux critiques du SUDES, qualifiant leur opposition de « profanation des traditions universitaires ». Il a précisé que le rôle du Recteur était de transmettre sa demande d’affectation à l’IFAN et à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) pour avis, avant de prendre une décision finale.

    Le Professeur Fall a motivé sa demande en exprimant son désir de se consacrer à la recherche sur les politiques publiques et la gouvernance, estimant qu’il serait plus utile dans ce domaine que dans l’enseignement des disciplines classiques déjà couvertes par d’autres professeurs. Il a suggéré que ses activités d’enseignement à la FSJP pourraient être réduites à des conférences de méthode et des cours pratiques complémentaires.

    Il a également souligné l’importance de l’IFAN en tant qu’institution multidisciplinaire, critiquant le SUDES pour son opposition à sa demande et affirmant que les syndicalistes ne pouvaient s’y opposer une fois que les avis favorables de la FSJP et de l’IFAN étaient obtenus.

    Le Professeur Fall a conclu en appelant au respect des usages et de la liberté académique, rejetant toute implication de règlements de comptes personnels dans ce débat et affirmant que de telles querelles n’avaient pas leur place à l’université.

    Cette controverse met en lumière les tensions entre les anciens membres du gouvernement et les syndicats universitaires lors de transitions vers le monde académique, soulevant des questions sur les processus de prise de décision au sein des institutions universitaires.

    Saisie à Popenguine : 3 Tonnes de produits impropres interceptées

    À l’approche de la 136e édition du pèlerinage marial de Popenguine, les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour assurer la sécurité sanitaire des participants. Sous la houlette de la division régionale des services d’hygiène de Thiès, une série d’activités a été lancée pour garantir des conditions optimales pendant cet événement religieux majeur.

    Le capitaine Idrissa Ndiaye, chef de la division régionale des services d’hygiène de Thiès, a récemment annoncé une saisie significative de produits impropres à la consommation, d’une valeur totale de 2 700 000 F CFA, représentant trois tonnes de marchandises. Parmi ces produits, on compte des denrées alimentaires dont la date de péremption est dépassée, ainsi que des articles avec un étiquetage incompréhensible, soulignant les risques potentiels pour la santé publique.

    En plus du contrôle des denrées alimentaires, un examen approfondi de la qualité de l’eau sera effectué à l’aide d’un laboratoire portatif pour évaluer sa conformité aux normes sanitaires. Des mesures de sensibilisation seront également mises en place pour promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène parmi les participants.

    Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à la lutte contre les insectes rampants, tels que les serpents et les scorpions, qui sont fréquemment présents dans l’environnement de Popenguine. Des opérations de désinfection et de désinsectisation seront intensifiées pour réduire les risques d’incident.

    Pour mener à bien ces activités, 80 agents ont été mobilisés pour surveiller de près les installations sanitaires et assurer la sécurité des pèlerins. Le capitaine Ndiaye a également appelé les fidèles à respecter les mesures d’hygiène de base et à coopérer avec les autorités sanitaires pour garantir le succès de l’événement.

    La célébration de la 136e édition du pèlerinage marial de Popenguine, prévue du 18 au 20 mai 2024, promet d’être un moment de recueillement et de communion pour les fidèles du pays, de la sous-région et de la diaspora. Sous le thème « Avec Marie, notre mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », cet événement revêt une importance particulière et il est essentiel de veiller à ce que tous les participants puissent y participer dans un environnement sûr et sain.

    VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 08 et Jeudi 09 Mai 2024

    Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024
    Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024

    Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024

    🔴 Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau
    🔴 Sénoba : Saisie de billets noirs d’une valeur de 3,447 milliards CFA

    Interception en mer: 67 candidats à l’émigration irrégulière arrêtés par la Marine sénégalaise

    Dans un effort continu pour lutter contre l’émigration irrégulière, la Marine nationale sénégalaise a réussi une importante interception ce mardi 7 mai 2024. Près de Saint-Louis, une pirogue transportant 67 personnes désireuses de rejoindre clandestinement d’autres horizons a été arrêtée. Ces individus, provenant de divers pays de la sous-région, étaient en route vers une destination non spécifiée au moment de leur arrestation.

    L’opération a été menée avec succès grâce à la vigilance des forces navales sénégalaises, qui patrouillent activement les eaux territoriales pour prévenir ce type de traversées dangereuses. Le nom de la pirogue, clairement identifié comme originaire du Sénégal, suggère une implication locale dans l’organisation de ces voyages périlleux.

    Cet incident souligne non seulement les défis constants auxquels est confronté le Sénégal en matière de sécurité maritime, mais aussi la nécessité d’une collaboration régionale renforcée pour adresser les racines profondes de l’émigration irrégulière, notamment la pauvreté, le chômage, et les conflits internes qui poussent ces individus à prendre de tels risques.

    La Marine nationale continue de surveiller les eaux sénégalaises pour garantir la sécurité et respecter les lois contre l’émigration irrégulière, tout en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et internationales pour trouver des solutions durables à cette problématique complexe.

    Sénoba : Saisie de billets noirs d’une contrevaleur de trois milliards quatre cent quarante-sept (3 447 000 000) millions CFA

    Le renforcement du maillage du territoire douanier entamé en février 2024 par le Directeur général des Douanes est en train de donner les résultats escomptés. En effet, en moins de trois mois d’existence, la toute nouvelle Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud, vient de réaliser une double saisie de devises en billets noirs d’une contrevaleur de 3 205 000 000 de francs CFA.
    La double opération fait suite à l’exploitation de renseignements faisant état d’un projet de transfert et de lavage de billets noirs par des individus opérant dans le Sud du pays. C’est ainsi que dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 mai vers 22h, les agents de ladite unité ont filé et intercepté un premier groupe de trois personnes dont un individu qui prétend appartenir aux Forces de Défense et de Sécurité. Les trois faussaires détenaient par devers eux des coupures de 500, 200 et 100 euros en billets noirs d’une contrevaleur de 02 milliards 292 millions de francs CFA et des coupures en dollars d’une contrevaleur de 913 millions de francs CFA soit au total 3 milliards 205 millions de francs CFA.
    Toujours dans le cadre de cette double opération, un autre individu est appréhendé ce mardi 07 mai vers 15h 30mn avec des coupures de billets noirs d’une contrevaleur de 242 millions de francs CFA.
    Pour rappel, la Subdivision des Douanes de Kolda à laquelle est rattachée la Brigade commerciale des Douanes de Sénoba a réalisé, en quelques mois, des saisies de billets noirs d’une contrevaleur de plus de 9 milliards 300 millions de francs CFA (900 millions en janvier, 05 milliards en avril et 3 447 000 000 pour la dernière en date).
    L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à démanteler les courants de trafics criminels notamment les réseaux de faux monnayage et invite les populations à collaborer avec les unités douanières et à les soutenir dans l’exercice de leur mission.

    La Division de la Communication et des Relations publiques

    Renforcement des liens Côte d’Ivoire-Sénégal : Convergence de vues entre Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye

    Lors de la visite d’amitié du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à Abidjan ce mardi, une parfaite harmonie de points de vue a été manifestée entre lui et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Leurs discussions ont couvert une large gamme de sujets, incluant la dynamique des relations bilatérales, la coopération régionale et la situation internationale.

    Alassane Ouattara a exprimé sa satisfaction quant à l’état actuel des échanges entre les deux nations, tout en souhaitant une intensification des efforts pour dynamiser davantage le commerce bilatéral. « Bien que nous observions une légère augmentation, les ambitions de nos secteurs privés suggèrent que nous pouvons accomplir beaucoup plus », a déclaré Ouattara. Il reste optimiste, prévoyant des taux de croissance à deux chiffres pour les économies des deux pays suite aux récentes découvertes de ressources naturelles, ce qui devrait substantiellement améliorer la vie quotidienne des populations.

    Le président Ouattara a également mis l’accent sur l’importance des initiatives sociales et jeunesse, soulignant les progrès réalisés en Côte d’Ivoire pour réduire significativement le taux de pauvreté au cours de la dernière décennie.

    De son côté, le président Bassirou Diomaye Faye a loué le leadership de Ouattara et a reconnu les efforts de la Côte d’Ivoire pour renforcer la stabilité et la démocratie. Il a mis en avant l’opportunité historique pour les deux pays de collaborer encore plus étroitement, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la défense, de la sécurité, de l’éducation et de l’énergie.

    « Les récentes découvertes minières dans nos deux pays représentent une occasion en or pour conjuguer nos connaissances et nos efforts afin de maximiser les bénéfices de ces ressources », a affirmé Faye. Il envisage une coopération économique et commerciale renforcée, soulignant que chaque régime doit s’efforcer d’atteindre une croissance accrue dans ces domaines.

    Cette rencontre entre les deux chefs d’État non seulement confirme la solidité des relations bilatérales existantes, mais pose également les bases pour une collaboration future plus étroite et plus fructueuse entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

    Abidjan : Président Bassirou Diomaye Faye plaide pour la solidarité et la cohésion au sein de la CEDEAO

    Lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan ce mardi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a mis en avant l’importance de la solidarité et de la réalisation des réformes nécessaires au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Après un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara, le chef de l’État sénégalais a souligné l’urgence de renforcer l’unité et la cohésion régionale.

    Le président Faye a exprimé sa conviction que la conjonction des ressources et de la volonté politique pourrait grandement contribuer à renforcer l’efficacité de la CEDEAO, qu’il décrit comme un « outil formidable d’intégration ». « Nous gagnerons à préserver cette institution. Je sais votre engagement à aller dans ce sens, car nous avons l’obligation de préserver l’héritage des pères fondateurs », a-t-il déclaré.

    Abordant les défis sous-régionaux, le président Faye a évoqué la complexité des menaces actuelles, qui comprennent la déliquescence des États et les risques de désintégration de l’union. Il a fait remarquer que les crises, qu’elles soient politiques, démocratiques ou économiques, sont des sources majeures d’instabilité et peuvent favoriser l’émergence de l’extrémisme violent et du terrorisme, nuisant ainsi aux efforts de développement des pays de la région.

    En conclusion, il a appelé ses pairs de la CEDEAO à mettre en synergie leurs capacités à un niveau plus élevé pour relever ces défis et assurer une stabilité régionale durable.

    Course à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants après la démission d’Ousmane Sonko

    La démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor a été officiellement acceptée, ouvrant la voie à une lutte serrée pour sa succession. Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a confirmé avoir reçu la lettre de démission du Premier ministre, qui laisse derrière lui une course politique intense pour le contrôle de cette municipalité stratégique.

    Quatre candidats se sont déjà manifestés pour prendre la relève, suscitant un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques. Parmi eux, la première adjointe au maire, Aida Bodian, le troisième adjoint, Djibril Sonko, le quatrième adjoint, Alassane Diédhiou, ainsi que le conseiller municipal Abdou Sané, actuel coordinateur provisoire de la section communale de Pastef.

    En attendant l’élection du nouveau maire, qui aura lieu lors de la prochaine session ordinaire du conseil municipal, un des adjoints de Sonko assurera l’intérim. Cette transition marque un moment crucial pour Ziguinchor, une ville qui joue un rôle central dans la politique et l’économie régionale.

    Kolda: Démantèlement d’une bande de cambrioleurs

    Une opération réussie du commissariat central de Kolda a mené au démantèlement d’une bande de malfaiteurs impliquée dans de nombreux cambriolages dans la région. Les membres de la bande, tous de nationalité sénégalaise, étaient spécialisés dans le vol de motos, de téléphones portables, et de téléviseurs.

    Après une série d’investigations minutieuses, ces criminels ont été déférés au parquet de Kolda, où ils sont actuellement poursuivis pour association de malfaiteurs et vols en réunion avec complicité de recel. Plusieurs d’entre eux, déjà connus des services de police, sont considérés comme des récidivistes.

    Selon les autorités, cette bande était particulièrement active durant les périodes de grandes mobilisations, comme les veilles de fêtes, exploitant l’affluence et l’inattention des citoyens pour commettre leurs méfaits à travers toute la région.

    Accueil Chaleureux pour le Président Bassirou Diomaye Faye en Côte d’Ivoire

    Le président sénégalais, SEM Bassirou Diomaye Faye, a atterri à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire, où il a été chaleureusement accueilli par des officiels tant civils que militaires. La présence notable de membres de la communauté sénégalaise, venus en nombre, a ajouté à l’ambiance festive et chaleureuse de l’accueil.

    Cette visite marque un moment important de diplomatie et de renforcement des liens entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, soulignant les bonnes relations entre les deux nations. Le président Faye, accompagné de son délégué, devrait participer à plusieurs réunions bilatérales visant à discuter de collaborations futures et à consolider les partenariats existants.

    La communauté sénégalaise sur place a exprimé son enthousiasme et son soutien au président, reflétant l’importance de cette visite pour les deux pays. Les détails des discussions et des accords éventuels seront probablement divulgués au cours de sa visite.

    Accueil Chaleureux pour le Président Bassirou Diomaye Faye en Côte d'Ivoire

    VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 07 Mai 2024

    Le Dakarois Quotidien N°170 – du 07/05/2024

    🔴 POLITIQUE ÉTRANGÈRE : DIOMAYE ET SONKO EN DÉPHASAGE
    🔴 ATTRIBUTION DES LICENCES DE PÊCHE : LE GOUVERNEMENT STOPPE LA « RAZZIA » SUR NOS CÔTES

    Renforcement de l’Enseignement Supérieur : La Visite du Ministre Dr El Hadji Abdourahmane Diouf à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio

    Le secteur de l’enseignement supérieur au Sénégal a récemment reçu une attention particulière de la part du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, lors de sa visite à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio.

    Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche de renforcement et d’amélioration de l’enseignement supérieur, a permis au Ministre et à sa délégation de rencontrer les responsables de l’université, le personnel administratif ainsi que les étudiants.

    Au cours de cette rencontre, le Ministre Diouf a tenu à saluer le travail accompli jusqu’à présent par l’université tout en reconnaissant qu’il reste encore des défis à relever. Parmi les points abordés figurent le besoin de renforcer les infrastructures, notamment en ce qui concerne le transport du personnel et le logement social pour les étudiants.

    « Nous saluons le travail qui a été fait jusqu’ici, mais tout n’est pas parfait. Nous comptons renforcer le transport du personnel, combler le déficit budgétaire et résoudre le problème des logements sociaux. Nous allons transmettre ces besoins au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko », a déclaré le Ministre Diouf lors de la visite.

    Cette démarche témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais envers l’amélioration continue de l’enseignement supérieur et de la recherche. En mettant en lumière les besoins spécifiques de l’université, le Ministre Diouf montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour trouver des solutions durables aux défis auxquels est confronté le secteur de l’enseignement supérieur.

    La visite du Ministre de l’Enseignement Supérieur à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio marque une étape importante dans le processus de développement de l’enseignement supérieur au Sénégal. Elle démontre la détermination du gouvernement à investir dans l’éducation et la recherche pour assurer un avenir prometteur aux générations futures.

    MEN-IA-IE : le Ministre Guirassy dégage 11 axes autour d’une nouvelle vision de l’éducation nationale

    Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbaba Guirassy, a réuni ce lundi l’ensemble des inspections d’académie (IA), inspecteurs d’éducation et de formation (IEF) ainsi que des chefs de service pour aborder les défis majeurs impactant la performance du système éducatif sénégalais. Parmi les problématiques discutées figuraient l’émiettement des politiques et des programmes, le déficit en enseignants et en infrastructures, entre autres préoccupations.

    L’objectif principal de cette réunion était de définir une vision collective pour le département ministériel, en alignement avec les orientations de la haute autorité du chef de l’État. Selon M. Guirassy, il est impératif de passer d’un simple système éducatif à une véritable société éducative, où les valeurs africaines et spirituelles constituent le socle sur lequel repose le citoyen sénégalais.

    Le ministre insiste sur la nécessité de capitaliser sur les valeurs intrinsèques du pays tout en reconnaissant l’impact de l’intelligence artificielle sur la société moderne. Cette transformation systémique exige également une refonte du programme éducatif, jugé obsolète, ainsi qu’une augmentation des effectifs d’enseignants pour répondre aux besoins croissants des écoles.

    Un des points soulevés lors de la réunion a été l’émiettement des politiques et des programmes, résultant en un manque de cohérence globale dans le système éducatif. Pour remédier à cette situation, M. Guirassy souligne l’importance de définir une vision commune et de concentrer les efforts sur l’obtention de résultats tangibles.

    La qualité de l’éducation est au cœur de ce processus de transformation, souligne le ministre, qui appelle à repenser l’environnement d’apprentissage des élèves. Une politique inclusive et sociale, ainsi qu’un nouveau mode de financement, sont également nécessaires pour relever les défis actuels, notamment en matière d’infrastructures scolaires.

    En conclusion, le ministre de l’Éducation nationale assure que des actions concrètes sont déjà en cours pour apporter les changements nécessaires et améliorer le système éducatif sénégalais. La réunion a permis de poser les bases d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur éducatif afin d’atteindre les objectifs fixés et d’assurer un avenir prometteur pour l’éducation au Sénégal.

    Sonko, les putschistes et Mélenchon : le choix de l’arrière-garde (Par Dr Yoro Dia)

    En matière de politique extérieure, le duo Diomaye-Sonko danse la tango, c’est-à-dire un pas en avant deux pas en arrière. Autant le Président Faye a fait un pas en avant en réservant sa première sortie à l’étranger à la Mauritanie, signe d’avant-garde car avec le pétrole et le gaz, le Sénégal peut accélérer sa marche vers l’Emergence. Donc être à l’avant-garde économique après avoir été à l’avant-garde politique ( exception démocratique). Autant Sonko, avec sa tournée pompeusement annoncée dans l’alliance des Etats putschistes  (Guinée et  l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Mali, le Burkina et le Niger),  fait deux pas en arrière en réservant sa première sortie aux pays de l’arrière garde démocratique. Même s’ils sont sensiblement de la même génération, il  y a un fossé  politique entre le Président Faye et ces Présidents de l’alliance des Etats putschistes. Diomaye a été élu démocratiquement alors les autres ne sont que des putschistes qui cherchent à légitimer leur forfaiture par la manipulation idéologique  d’un souverainisme désuet et anachronique. 
    Heureusement qu’au Sénégal, nous avons un Etat solide et des forces de défense et de sécurité qui ont été à la hauteur pour vaincre l’insurrection avant que nos frères égarés n’en reviennent à l’opposition légale pour prendre le pouvoir par les urnes. Si le General Moussa Fall et ses hommes n’avaient pas été à la hauteur pour mater l’insurrection, aujourd’hui le Sénégal aurait perdu son statut d’exception et serait membre de l’alliance des Etats putschistes où nul ne sait quand est-ce qu’auront lieu les élections.
    L’avant-garde est souvent une illusion de l’arrière garde. C’est valable pour Ousmane Sonko s’il croit que l’avant-garde ce sont l’alliance des Etats putschistes et son gourou Mélenchon, un dinosaure idéologiquement fossilisé. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es. Si Sonko suit son gourou Mélenchon, le Sénégal pétrolier sera un futur Venezuela, la référence de Mélenchon et non pas un futur Dubaï comme nous en rêvons. Le souverainisme est aujourd’hui dans l’économie comme l’ont compris l’Inde et la Malaisie qui se glorifient d’avoir un PNB qui a dépassé celui de l’ancien colonisateur et la Chine qui est passée du péril jaune à empire du milieu sur le plan économique en cherchant à le devenir sur le plan politique. Le souverainisme est dans l’économie et la croissance et non pas dans le fait de passer de supplétif français à supplétif russe comme l’alliance des Etats du Sahel ou être un supplétif idéologique de Monsieur Mélenchon. Quand Branco n’avait plus aucune crédibilité en France, il était venu se recycler en Afrique (au fait où en est-on avec sa fanfaronnade de poursuite à la CPI ? La presse s’honorerait en s’intéressant à la suite donnée à cette farce). Mélenchon aussi vient se recycler chez Sonko son supplétif idéologique car probablement durant toute sa  carrière politique ce sera la première fois qu’il est annoncé à l’étranger comme un chef d’Etat et sera reçu probablement comme tel.

    Le complexe d’infériorité a encore de beaux jours devant lui. La rupture ce n’est pas simplement de changer de maître blanc. Les Sénégalais ont opéré la rupture et réglé la question du souverainisme  depuis 2000 et comme dans leur habitude de façon démocratique en élisant Wade alors que tout le monde savait que Diouf était le choix de la France. L’élection de Diomaye le confirme. Le débat sur le souverainisme est, soit de la manipulation pour légitimer la forfaiture politique des coups d’Etat, soit du Don Quichotisme politique au Sénégal. Le souverainisme est la bataille économique pour l’émergence, le seul combat qui vaille au Sénégal. Tout le reste est perte de temps et le « temps ne chôme pas ». Nous sommes tous des panafricanistes mais nous préférons le panafricanisme démocratique à celui putschiste de nos voisins qui instrumentalisent le panafricanisme comme arme de diversion politique pour masquer leur forfaiture politique. Ce n’est pas un hasard si les élites et les peuples de l’alliance des états putschistes rêvent du modèle démocratique sénégalais alors que notre Premier Ministre prend leurs dirigeants pour modèles. Quelle négation du Sénégal, de ses valeurs et surtout de son rang. Chez Sonko, l’avant-garde est toujours une illusion de l’arrière-garde !

    Dr Yoro Dia, politologue

    Promotion de la transparence dans la gestion des ressources maritimes : Publication de la liste des navires autorisés à pêcher

    Le ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal a récemment pris une initiative majeure en matière de transparence dans la gestion des ressources marines du pays. En effet, une liste exhaustive des navires autorisés à exercer leurs activités de pêche au large des côtes sénégalaises a été publiée, marquant ainsi un pas important vers une gestion responsable et durable des ressources naturelles du pays.

    Cette annonce, faite à travers un communiqué rendu public, témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir une exploitation transparente et équitable des ressources marines, considérées comme un patrimoine national crucial. La liste, qui comprend à la fois des navires sénégalais et étrangers, a été établie après un processus rigoureux d’évaluation et d’autorisation.

    Au total, 132 navires sénégalais et 19 bateaux étrangers ont obtenu les permis nécessaires pour exercer leurs activités de pêche dans les eaux territoriales du Sénégal à partir du 2 mai 2024. Cette décision marque une étape importante dans la promotion de la transparence et de la légalité dans le secteur de la pêche, qui revêt une importance économique et sociale considérable pour le pays.

    La publication de cette liste vise à offrir une visibilité accrue sur les activités de pêche autorisées et à renforcer la surveillance et le contrôle des opérations maritimes. En rendant cette information accessible au public, le gouvernement sénégalais cherche à promouvoir une gestion responsable des ressources marines, tout en garantissant une exploitation durable de ces précieuses ressources.

    Il convient de souligner que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de gestion durable des ressources naturelles du Sénégal, visant à préserver l’environnement marin et à promouvoir le développement économique et social du pays. En mettant en place des mesures de transparence et de contrôle, les autorités sénégalaises démontrent leur engagement envers une gouvernance responsable et éthique des ressources marines.

    La liste des navires autorisés à pêcher au large des côtes sénégalaises est disponible depuis le 6 mai 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de transparence et de responsabilité dans le secteur de la pêche au Sénégal.

    Ci-après les documents rendus public par le ministère .

    Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises


    Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
    Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
    Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
    Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
    Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises

    Tension à l’UCAD : Le SUDES dénonce une possible violation des procédures d’affectation

    Dans un communiqué diffusé hier, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) de la section de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar a exprimé son inquiétude face à une éventuelle violation des règles d’affectation au sein de l’université.

    La principale source de préoccupation du syndicat réside dans les tentatives présumées du recteur de l’UCAD d’affecter M. Ismaïla Madior Fall, professeur titulaire de droit public, à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD). Cette décision, selon le SUDES, contreviendrait au décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’IFAN-CAD.

    Le syndicat accuse le recteur de chercher à contourner les dispositions légales en vigueur à l’université. Il estime que M. Fall serait plus efficace dans sa faculté d’origine, où il possède une expertise reconnue et où il est attendu pour des missions d’enseignement et d’encadrement, notamment dans un contexte marqué par une pénurie d’enseignants-chercheurs.

    Face à cette situation, le SUDES/ESR – Section UCAD demande l’ouverture immédiate d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant cette tentative d’affectation et pour identifier les responsables impliqués dans cette manœuvre jugée illégale. Les syndicalistes insistent sur le respect strict des procédures d’affectation, conformément à la législation en vigueur, et appellent au maintien de M. Fall à son poste initial à la faculté de sciences juridiques et politiques jusqu’à ce que toutes les procédures légales soient correctement suivies.

    Cette affaire soulève des interrogations sur la transparence des processus de gestion des ressources humaines au sein de l’UCAD et met en lumière les tensions persistantes entre les différentes instances de l’université.

    UCAD : Le SUDES/ESR s’insurge contre l’affectation du Pr Ismaïla Madior Fall à l’IFAN

    Manifestation à Ndiaffate : Les populations réclament la restitution de 235 hectares de terres

    À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.

    Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.

    Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.

    Kaffrine : Macky Sall donne des instructions aux responsables de Bby lors d’un appel téléphonique

    Lors d’une réunion des hauts responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) à Kaffrine, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’un échange téléphonique avec les participants. Abdoulaye Seydou Sow a alors placé son téléphone en mode haut-parleur pour permettre à l’ensemble des participants d’entendre le message du leader de l’APR.

    Dans cet appel, Macky Sall a exhorté tous les leaders, militants et sympathisants de Bby à œuvrer dans l’unité et à analyser les raisons de leur défaite lors de la dernière élection présidentielle. Il leur a également demandé de se rendre auprès des populations afin de promouvoir son bilan positif à travers tout le pays.

    Le président Sall a souligné l’importance de ne pas laisser tomber tout ce qui a été accompli pendant son mandat présidentiel. Malgré son absence du Sénégal, il a affirmé qu’il continuait à penser à eux et les a encouragés à rester unis et mobilisés.

    Parmi les participants à cette réunion figuraient le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi qu’Abdoulaye Wilane et d’autres responsables de Bby.

    Le Dakarois Quotidien N°169 – du 06/05/2024 –

    🔴 DÉNONCIATION DE LA COLONISATION ISRAÉLIENNE : Diomaye élève la voix au sommet de l’OCI
    🔴 APRÈS LE GRAND FRÈRE, LE PETIT FRÈRE : Solus, Eumeu Sène en finit avec tout Guédiawaye !

    Vidéo – Intégralité du combat : ThiesEumeu Séne Dornako , takk ko daanko daan bou leer Nagn « sa Thies Danou »

    Eumeu Séne, un lutteur expérimenté et respecté, a affronté Sa Thiès, un adversaire redoutable et très compétent dans l’arène de lutte. Les deux lutteurs se sont livrés à un combat intense, démontrant leur habileté, leur force et leur stratégie dans l’arène.

    Finalement, c’est Eumeu Séne qui est sorti vainqueur de ce combat épique, remportant une victoire significative sur Sa Thiès. Son triomphe a été salué par ses supporters et admirateurs, tandis que Sa Thiès a montré un fair-play exemplaire en reconnaissant la performance de son adversaire.

    Eumeu Séne remporte une victoire décisive sur Sa Thiès

    Dans le monde de la lutte sénégalaise, chaque combat est un événement majeur, attirant des foules de supporters enthousiastes et passionnés. Le récent affrontement entre Eumeu Séne et Sa Thiès ne fait pas exception, et il a captivé l’attention de nombreux fans à travers le pays.

    Eumeu Séne, un lutteur expérimenté et respecté, a affronté Sa Thiès, un adversaire redoutable et très compétent dans l’arène de lutte. Les deux lutteurs se sont livrés à un combat intense, démontrant leur habileté, leur force et leur stratégie dans l’arène.

    Finalement, c’est Eumeu Séne qui est sorti vainqueur de ce combat épique, remportant une victoire significative sur Sa Thiès. Son triomphe a été salué par ses supporters et admirateurs, tandis que Sa Thiès a montré un fair-play exemplaire en reconnaissant la performance de son adversaire.

    Cette victoire de Eumeu Séne marque un moment mémorable dans sa carrière de lutteur, renforçant sa réputation et son statut dans le monde de la lutte sénégalaise.

    Discours de Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye à l’occasion du 15ème Sommet de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI)

    DISCOURS — 04 MAI 2024

    BISMILLAHI ARRAHMANI ARRAHIMI,
    Monsieur le Président de la République de Gambie, notre Hôte et cher frère,
    Majestés,
    Altesses,
    Excellences, Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernement,
    Mesdames, Messieurs les Ministres,
    Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation de Coopération Islamique,
    Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
    Mesdames, Messieurs,
    Assalâmou Aleykoum Wa Rahmatoullâh Wa Barakâtouhou,
    Je voudrais à l’entame de mon propos rendre grâce à Allah Soubahanahou Watala pour la faveur qu’il nous accorde de nous réunir ici, en République sœur de Gambie, pour nous concerter sur les défis communs de la Oummah islamique.
    Je remercie vivement notre frère, le Président Adama BARRO, pour l’accueil et l’hospitalité généreuse qui m’ont été réservés, ainsi qu’à ma délégation, dans la pure tradition gambienne.
    Je rends hommage au Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD, pour sa présidence satisfaisante de l’organisation et ses nombreuses initiatives en faveur des valeurs islamiques de paix, de tolérance et de solidarité.
    Merci à vous, Monsieur le Secrétaire général, pour tous vos efforts au service de notre Organisation.
    En tant que Président nouvellement élu du Sénégal, membre fondateur de l’OCI, je tiens à vous assurer de l’ancrage continu de mon pays au sein de notre organisation, dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques. J’ai la ferme volonté d’œuvrer avec toutes et tous à l’atteinte de nos objectifs communs.
    Nos assises se tiennent dans un contexte mondial dangereux, marqué par la guerre, la violence et l’extrémisme de tous bords et une crise économique et sociale sans précédent.
    Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires.
    J’appelle à une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région.
    Je renouvelle le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
    Je redis ici notre ferme condamnation de l’islamophobie, des persécutions de minorités musulmanes dans leur propre pays, notamment au Myanmar, et du terrorisme qui menace l’existence de plusieurs Etats de notre Communauté en particulier au Sahel.
    A ces turbulences s’ajoutent de graves problèmes économiques et sociaux qui affectent la Oummah islamique, sous l’effet combiné de la pandémie de COVID-19 et des conflits de haute intensité qui perturbent les dynamiques du commerce mondial. Face à tous ces défis communs, nous sommes interpellés au plus haut niveau pour apporter des solutions aux défis de la pauvreté, des inégalités sociales, et de l’obscurantisme qui affectent des pans entiers de nos sociétés.
    D’où la pertinence de notre thème, « renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue en vue du développement durable ».
    C’est par le dialogue et la solidarité dans l’action que nous pourrons renforcer l’unité de la Oummah et juguler les velléités de division qui ne feront que nous affaiblir et desservir nos intérêts.
    Unis et solidaires, nous serons plus forts pour assurer l’autosuffisance de la Oummah où chaque musulman se sentira, non comme un assisté, mais comme un acteur de développement, utile à lui-même et à sa communauté.
    Allah nous a gratifié de tout ce qu’il faut en ressources humaines, naturelles et financières pour le développement durable de la Oummah. Mais la coopération au sein de la Oummah reste encore bien en deçà de nos objectifs maintes fois réaffirmés.
    Rien que dans le secteur agricole, nous avons de quoi satisfaire notre autosuffisance alimentaire si nous mettons en synergie nos capacités technologiques et financières et nos ressources humaines et foncières. Je rappelle que plus de 60% des terres arables se trouvent en Afrique, sans compter sa main d’œuvre abondante et disponible.
    Je voudrais saluer ici le rôle majeur de la Banque islamique de Développement dans le financement des projets et programmes des pays membres.
    Il est important que ses ressources et celles de la Société islamique de financement du commerce et du Fonds de solidarité islamique soient augmentées afin de leur permettre de mieux s’acquitter de leurs missions au service des Etats membres.
    Par la valeur islamique de solidarité, le musulman doit pouvoir être entouré et protégé partout pour accomplir pleinement sa vie spirituelle et temporelle.
    Pour cela, nous devons tous œuvrer ensemble inlassablement à la compréhension mutuelle par le dialogue : dialogue des religions ; dialogue des civilisations ; dialogue des cultures pour assurer la coexistence pacifique des peuples.
    C’est l’impulsion que le Sénégal a toujours donnée au Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’organisation de coopération islamique (COMIAC) que notre pays a l’honneur de présider.
    Et c’est le sens de la dernière session du Comité, tenue à Dakar les 17 et 18 octobre 2023, sur le thème du « Rôle de la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ».
    Cette thématique nous interpelle car la jeunesse catégorie majoritaire, constitue l’espoir et l’avenir de la Oummah. Nous devons investir massivement dans l’éducation et la formation, y compris dans leur dimension spirituelle, pour préparer les jeunes à une vie active, faciliter leur insertion économique et sociale et les rendre moins vulnérables aux influences extrémistes.
    Il est important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être.
    Cela contribuera certainement à déconstruire les stéréotypes et à lutter contre les effets pervers d’internet et des réseaux sociaux qui exposent notre jeunesse à des influences extérieures négatives.
    La mission du COMIAC est donc plus qu’actuelle. Mon ambition est de redynamiser le Comité pour qu’il réponde mieux à sa vocation de promouvoir les valeurs authentiques de cultures et de civilisation islamique.
    A cet effet, je compte sur la contribution de tous les Etats membres, le Secrétariat de l’OCI, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) et le centre de recherches économiques, sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC).
    Ensemble et solidaires, nous défendrons mieux les idéaux de notre Oummah.
    Je souhaite plein succès à nos travaux.
    Wa salâmou aleykoum wa rahmatoullâh wa barakâtouhou.

    Première réunion du bureau politique du PASTEF : Un nouveau chapitre s’ouvre

    Dakar, Sénégal – Après une interruption de plus d’un an due à des circonstances indépendantes de notre volonté, nous avons eu l’honneur de présider la première réunion du Bureau politique de notre parti, PASTEF. Cette rencontre marque un tournant décisif dans notre parcours, renforcé par l’élection de notre frère, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à la présidence de la République du Sénégal.

    Nous exprimons notre gratitude envers le peuple sénégalais pour son soutien indéfectible et nous nous engageons à poursuivre notre lutte pour la souveraineté, la bonne gouvernance et une redistribution juste et équitable des richesses de notre pays. PASTEF est prêt à être le fer de lance de cette nouvelle ère pour notre nation.

    Afin de dynamiser notre action politique, nous allons procéder à une réorganisation, une restructuration et une revitalisation de notre parti. Nous envisageons également la tenue de notre premier Congrès dans les prochains mois, événement qui constituera une étape clé dans la consolidation de notre mouvement.

    En parallèle, PASTEF va affirmer sa position panafricaniste et souverainiste en renforçant ses liens politiques tant au niveau africain que sous-régional. Une tournée est prévue, débutant par des visites en Guinée Conakry, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sur invitation de nos partenaires.

    Nous comptons également élargir nos partenariats à l’échelle internationale. Dans ce cadre, nous accueillerons à Dakar une délégation des Insoumis français, menée par Jean-Luc Mélenchon, du 14 au 18 mai 2024. Cette visite témoigne de notre volonté d’ouvrir le dialogue et de renforcer les alliances à travers le monde.

    En mémoire de nos disparus, en soutien à nos détenus et blessés, et en reconnaissance des sacrifices de chacun, nous réitérons notre engagement indéfectible envers le peuple sénégalais et l’Afrique tout entière.

    Nous sommes résolus à vaincre et à réussir dans cette noble mission. Le chemin est long, mais notre détermination est inébranlable. Ensemble, pour un Sénégal de paix, uni et prospère, nous vaincrons!

    Nous vaincrons !

    Disparition de jeunes migrants de Fass Kane : Un village en deuil

    Le village de Fass Kane, dans le département de Guinguineo, est plongé dans une profonde tristesse suite à la disparition de plusieurs jeunes, tous originaires de cette petite localité, qui ont tenté la périlleuse aventure de l’émigration clandestine. Depuis plusieurs semaines, ces jeunes hommes sont portés disparus, laissant derrière eux des familles dévastées et une communauté en état de choc.

    Les funérailles symboliques sont prévues ce lundi, un acte de deuil collectif pour un village qui espérait des nouvelles plus réconfortantes. Les détails entourant leur tentative de traversée restent flous, mais le désespoir et la douleur sont palpables dans chaque maison du village.

    Ce drame met une fois de plus en lumière la crise persistante de l’émigration clandestine au Sénégal. Malgré les risques connus, de nombreux jeunes continuent de risquer leurs vies, poussés par le manque d’opportunités économiques et la promesse d’une vie meilleure ailleurs. La traversée dangereuse à travers des routes migratoires notoirement mortelles a déjà coûté la vie à des milliers de jeunes Africains.

    Les familles des disparus appellent l’État sénégalais à prendre des mesures concrètes et urgentes pour endiguer ce fléau. Elles demandent non seulement une intervention pour sécuriser les frontières et lutter contre les réseaux de passeurs mais aussi un engagement plus profond pour améliorer les conditions de vie dans les régions les plus touchées par l’émigration.

    L’heure est à la responsabilisation et à l’action. Il est crucial que le gouvernement intensifie ses efforts pour offrir des alternatives viables aux jeunes, en créant des opportunités d’emploi et en investissant dans l’éducation et le développement local. Seule une approche holistique et bien coordonnée pourra garantir que les jeunes de Fass Kane et d’ailleurs au Sénégal trouvent un avenir prometteur dans leur propre pays.

    Alors que Fass Kane se prépare à dire adieu à ses fils dans le chagrin et l’incertitude, la communauté internationale est également interpellée. La crise de l’émigration ne peut être résolue par un pays seul; elle requiert une collaboration transnationale pour s’attaquer aux racines profondes du problème et pour sécuriser des parcours migratoires plus sûrs et régulés. La mémoire de ces jeunes, et l’espoir d’un avenir sans péril pour les suivants, dépendent de l’action immédiate et soutenue de tous.

    Guindor / Keur Socé : Appel à la réhabilitation de la route et à la construction d’une structure sanitaire

    À quelques mois de la saison des pluies, les habitants du Guindor, dans la commune de Keur Socé du département de Kaolack, font face à une situation critique en raison du manque d’une route praticable dans la région.

    Le village souffre grandement de l’état de dégradation de la route, ce qui rend les déplacements vers d’autres villages ou le marché hebdomadaire de Keur Socé extrêmement difficiles, voire impossibles par temps de pluie. Daouda Fall, porte-parole des habitants, a exprimé les difficultés rencontrées par la population, notamment pour le transport des marchandises. En tant que village agricole, Guindor cultive une variété de produits tels que l’arachide, le mil, le maïs et le niébé, mais l’absence d’une route praticable entrave l’écoulement de ces produits vers les marchés voisins.

    En plus de la nécessité de réhabiliter la route, les habitants réclament également la construction d’une structure sanitaire dans la région. Actuellement, les malades doivent être transportés jusqu’à Keur Socé faute de structure médicale sur place, ce qui pose un problème majeur en cas d’urgence médicale.

    Les habitants de Guindor appellent donc l’État du Sénégal à prendre en compte leurs difficultés en incluant le village dans les programmes de développement communautaire tels que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) ou le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA). Ils soulignent que cette situation, en plus d’être injuste, entrave le développement du village et affecte négativement la vie de ses environ 500 habitants.

    Quitter la version mobile