Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24
Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24
Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix
Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24
Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24
Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix
La triste nouvelle vient de tomber. L’ancien parlementaire libéral qui fut aussi maire de la commune de Latmingué, El Hadji Malick Guèye n’est plus. Il est décédé ce samedi à Dakar des suites d’une maladie à l’ hôpital Fann aux environs de 10 heures .Ce Moukhadam de Elhadji Ibrahima Niasse se repose désormais au cimetière de Médina Baye . Il a été accompagné par une foule composée de guides religieux , d’hommes politiques, parents et amis jusqu’à sa dernière demeure .Ce défunt Président du mouvement Suxali Sine-Saloum And Ak Sénégal, il a été nommé, en 2022, conseiller spécial par le président de la République Macky Sall. Poste qu’il a occupé jusqu’à son départ du pouvoir, le 02 avril 2024. El Hadji Malick Guéye avait rejoint la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières élections locales de 2022. Dernièrement, il a soutenu la candidature de Idrissa Seck à la Présidentielle.
Mariama Massaly, correspondante à kaolack.
Dans une récente intervention lors du Grand Jury, le Professeur Ahmed Ndiaye a plaidé en faveur de l’adoption d’une nouvelle Constitution pour le Sénégal, plutôt que de se contenter d’une simple réforme constitutionnelle. Selon lui, une telle mesure est nécessaire pour entreprendre une réforme en profondeur du cadre juridico-légal du pays, en accord avec les valeurs de la société sénégalaise.
Le Professeur Ndiaye a souligné la nécessité de réduire les pouvoirs du Chef de l’État, tout en renforçant ceux du Premier ministre. Il a mis en lumière le déséquilibre actuel du pouvoir présidentiel, qui domine largement sur les autres institutions, les reléguant souvent au rang de simples exécutants de la volonté présidentielle. Cette hypertrophie de la fonction présidentielle, selon lui, constitue l’un des principaux obstacles à une gouvernance équilibrée et démocratique.
Pour remédier à cette situation, le Professeur Ndiaye propose un rééquilibrage des pouvoirs entre les différentes institutions, notamment en renforçant le rôle du Premier ministre en tant que centre de décision et de pouvoir. Il insiste sur la nécessité d’encadrer de manière stricte les pouvoirs du Président de la République, tout en renforçant les contre-pouvoirs des autres institutions, tels que le législatif et le judiciaire.
Ce rééquilibrage, souligne-t-il, ne vise pas à affaiblir la fonction présidentielle, mais plutôt à garantir une répartition équilibrée et démocratique du pouvoir. Il appelle à un renforcement des prérogatives du Premier ministre et du gouvernement, afin de permettre une meilleure prise de décision et une gouvernance plus efficace.
Cependant, le Professeur Ndiaye insiste sur la nécessité d’engager ces réformes de manière progressive, à travers un dialogue inclusif et une approche prudente. Il met en garde contre les risques liés à des changements brusques, soulignant l’importance d’atténuer les erreurs potentielles tout en poursuivant les objectifs de réforme.
Les propositions du Professeur Ahmed Ndiaye mettent en lumière l’importance d’une refonte du cadre juridico-légal du Sénégal, à travers l’adoption d’une nouvelle Constitution et le rééquilibrage des pouvoirs entre les différentes institutions. Ces mesures, si elles sont mises en œuvre avec prudence et discernement, pourraient contribuer à renforcer la démocratie et la gouvernance au Sénégal.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko vient de prendre une décision importante en nommant son Directeur de Cabinet, en la personne de Monsieur Ibrahima Guèye, administrateur civil principal de classe exceptionnelle. Cette nomination, consignée dans un arrêté officiel, marque une étape significative dans la mise en place de son équipe gouvernementale.
Dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles et en vertu des décrets portant nomination du Premier Ministre et des membres de son gouvernement, cette décision est conforme aux exigences légales. Monsieur Guèye, dont le matricule de solde est le 518 381/P, apporte une expertise précieuse en tant qu’administrateur civil de haut niveau.
L’arrivée de Monsieur Guèye en tant que Directeur de Cabinet du Premier Ministre témoigne de la volonté de l’exécutif de s’entourer de compétences qualifiées et expérimentées. Sa nomination est un signal fort de l’engagement du gouvernement à travailler avec efficacité et rigueur pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.
Dans un contexte où les défis sont nombreux et les attentes élevées, la nomination de Monsieur Guèye est un pas important vers la mise en place d’une équipe solide et cohérente. Son expérience et son engagement seront des atouts précieux pour accompagner le Premier Ministre dans la réalisation de ses missions et objectifs.
Le présent arrêté, enregistré et publié officiellement, marque le début d’une nouvelle étape dans le processus de mise en place de l’administration du Premier Ministre. Cette nomination est un témoignage de la détermination du gouvernement à œuvrer pour le bien-être et le progrès du Sénégal.
Dans un pays où la transparence et l’efficacité de l’administration sont essentielles, la nomination de Monsieur Guèye au poste de Directeur de Cabinet représente un engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la gestion responsable des affaires publiques.
Cette nomination confirme la volonté du Premier Ministre de mettre en place une équipe gouvernementale compétente et dévouée, capable de relever les défis actuels et de répondre aux aspirations du peuple sénégalais.
Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.
Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.
Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.
La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.
Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.
La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.
C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Alioune Diagne Coumba Aita, ancien Ministre et Président du GRCC, survenu récemment. Cette disparition laisse un vide immense dans le paysage politique et social du Sénégal, où il était reconnu pour son engagement et son dévouement envers son pays.
Alioune Diagne Coumba Aita a consacré sa vie à servir le Sénégal, tant au sein du gouvernement qu’au sein de diverses organisations. En tant qu’ancien Ministre, il a contribué de manière significative au développement et au progrès de son pays, laissant derrière lui un héritage remarquable.
Sa disparition laisse un grand nombre de personnes dans le deuil, notamment sa famille, ses proches et tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Son engagement envers la justice sociale et son dévouement envers les valeurs démocratiques resteront à jamais gravés dans les mémoires de ceux qui l’ont connu et admiré.
En ces moments de deuil, nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Alioune Diagne Coumba Aita. Que Dieu leur donne la force et le réconfort nécessaires pour surmonter cette épreuve difficile.
Les prières mortuaires auront lieu aujourd’hui à 14 heures à la Zawwiya de Lamine Gueye, suivies de l’enterrement à Yoff. Tous ceux qui souhaitent rendre un dernier hommage à cet homme d’exception sont invités à se joindre à la cérémonie.
En cette période de deuil, nous rendons hommage à Alioune Diagne Coumba Aita pour sa contribution inestimable à la vie politique sénégalaise et pour son dévouement envers son pays. Que son âme repose en paix.
Dans un nouveau développement des relations internationales déjà tendues, l’Iran a convoqué les ambassadeurs du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne en réponse aux réactions des autorités de ces pays suite aux frappes iraniennes contre Israël. Cette convocation, annoncée par le ministère iranien des Affaires étrangères, reflète l’escalade des tensions dans la région du Moyen-Orient et met en lumière les défis auxquels sont confrontées les relations diplomatiques entre l’Iran et l’Occident.
L’origine de cette escalade remonte à une série d’événements récents, avec en toile de fond les rivalités régionales et les différends politiques profonds. Les tensions ont été ravivées par une attaque contre le consulat iranien à Damas, que Téhéran a attribuée à Israël. En réponse à cette attaque, l’Iran a mené des frappes directes contre Israël, une action rare qui a suscité une réaction immédiate de la part des puissances occidentales.
Les propos tenus par les responsables européens concernant cette série d’événements ont déclenché la colère des autorités iraniennes. L’Iran a qualifié ces réactions de « positions irresponsables » et a jugé nécessaire de convoquer les ambassadeurs européens pour exprimer son mécontentement. Cette démarche reflète la sensibilité de la situation et la volonté de l’Iran de défendre sa position dans le contexte des relations internationales en évolution constante.
Cependant, cette escalade des tensions n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte régional plus large marqué par des rivalités géopolitiques, des conflits prolongés et des intérêts divergents. L’Iran, en tant qu’acteur majeur de la région, cherche à affirmer son influence et à défendre ses intérêts face aux pressions extérieures, notamment de la part des puissances occidentales.
Pour l’Europe, cette situation représente un défi diplomatique délicat. Les pays européens cherchent à maintenir un équilibre entre leurs intérêts stratégiques et leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. La convocation des ambassadeurs européens par l’Iran souligne l’importance de la diplomatie dans la résolution des conflits et la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif entre toutes les parties concernées.
Dans le contexte actuel, marqué par l’incertitude et la volatilité, il est essentiel que les acteurs régionaux et internationaux fassent preuve de retenue et cherchent des solutions pacifiques aux différends en cours. La voie de la diplomatie et du dialogue reste le meilleur moyen de surmonter les tensions et de promouvoir la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.
L’Iran a lancé dans la nuit plus de 200 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, une attaque directe iranienne inédite qui a été « déjouée », a affirmé dimanche l’armée israélienne.
Le Conseil de sécurité doit tenir une réunion d’urgence dimanche, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, ayant condamné « une grave escalade ».
« L’affaire peut être considérée comme close », a annoncé la mission iranienne à l’ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle prévenu, « si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère ».
Parallèlement à l’attaque iranienne, des alliés de Téhéran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.
« Avec les Etats-Unis et d’autres partenaires, nous avons réussi à défendre le territoire de l’Etat d’Israël », s’est félicité le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
« L’attaque iranienne a été déjouée », a affirmé le porte-parole de l’armée israélienne à propos de la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
« Nous avons intercepté 99% des tirs vers Israël », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari dans une allocution télévisée. L’espace aérien israélien a rouvert dimanche matin, ont aussi annoncé les autorités aéroportuaires. La Jordanie et le Liban, pays voisins d’Israël, ainsi que l’Irak, frontalier de l’Iran, ont également annoncé la réouverture dimanche de leur espace aérien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l’armée est engagée dans une guerre dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, également allié de l’Iran, a tenu une réunion du cabinet de guerre dans la nuit.
Les services de renseignement israéliens ont affirmé dimanche que le Hamas avait refusé une proposition de trêve avec Israël présentée par les médiateurs égyptiens et qataris au Caire.
Le Hamas avait indiqué samedi avoir remis sa réponse aux médiateurs et, sans en rejeter explicitement le contenu, avait insisté sur son exigence d’un cessez-le-feu permanent à Gaza.
Le Hamas « continue d’exploiter les tensions avec l’Iran » dans le dessein d' »obtenir une escalade » dans la région, écrit aussi le Mossad, les services de renseignement israéliens, dans un communiqué.
Soutien « inébranlable » américain
Le président américain Joe Biden a renouvelé son soutien « inébranlable » à Israël et annoncé que les dirigeants du G7 seront convoqués afin de coordonner une « réponse diplomatique unie » à l’attaque iranienne « éhontée ».
L’armée israélienne a indiqué que l’Iran avait « lancé un essaim de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière ». Aucun drone ni missile « n’a pénétré le territoire d’Israël » tandis que seuls quelques missiles balistiques « sont entrés et ont touché légèrement » une base militaire, qui reste en activité, a ajouté Daniel Hagari.
De son côté, l’agence officielle iranienne Irna a fait état de « sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud) ».
L’attaque iranienne est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens, ont-ils précisé. L’Iran a accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n’a ni confirmé ni démenti.
Le ciel piqué de lumières rouges
Peu avant 02h00 dimanche matin (23h00 GMT samedi), une série de détonations a figé Jérusalem. Le ciel s’est piqué de lumières rouges et jaunes filmées par l’AFP, et par de nombreux habitants qui ont partagé les images sur les réseaux sociaux.
Des images saisissantes de projectiles frôlant l’emblématique coupole dorée du dôme du rocher, sur l’un sites les plus saints de l’Islam, au coeur de la vieille ville, font le tour des plateformes.
Une heure environ après l’annonce du lancement de l’opération iranienne, baptisée « Promesse honnête », l’agence Irna a indiqué qu' »une première vague de missiles balistiques » avait été lancée « en profondeur » du territoire israélien.
« L’armée de l’air des Gardiens de la révolution a tiré des dizaines de missiles et de drones sur des cibles spécifiques », selon la télévision d’Etat citant les Gardiens, l’armée idéologique de l’Iran.
En annonçant l’attaque iranienne peu après 23H00 samedi (20H00 GMT), Daniel Hagari a dénoncé comme une « escalade dangereuse » cette « attaque directe lancée depuis le sol iranien ».
« Régime voyou israélien »
« Il s’agit d’un conflit entre l’Iran et le régime voyou israélien, dont les Etats-Unis DOIVENT RESTER À L’ECART! », a déclaré la mission iranienne à l’ONU dans un message posté sur X.
Aux cris de « Mort à Israël », « Mort à l’Amérique », quelques milliers de personnes se sont rassemblées dans les principales villes d’Iran pour saluer l’attaque iranienne.
Juste après le début de l’opération, le compte X du guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, avait publié un message affirmant: « le régime diabolique va être puni ».
L’Egypte a mis en garde contre un « risque d’expansion régionale du conflit ». L’Arabie Saoudite a pour sa part appelé toutes les parties à « la plus grande retenue ».
Pékin a dit sa « profonde préoccupation », Paris a condamné l’attaque iranienne et Berlin a dit que celle-ci pourrait plonger la région « dans le chaos ».
« Pas d’accord humanitaire » à GazaPlus tôt samedi, les forces spéciales maritimes des Gardiens de la Révolution ont saisi un navire accusé d’être « lié » à Israël, avec 25 membres d’équipage à bord, dans les eaux du Golfe.
La République islamique d’Iran, qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël, est un allié du Hamas, auteur le 7 octobre d’une attaque sanglante sans précédent sur le sol israélien qui a provoqué une offensive israélienne dévastatrice à Gaza, où 33.686 personnes, essentiellement des civils, ont péri, selon les autorités du mouvement islamiste palestinien.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est classé groupe terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Son rejet de la proposition de trêve soumise par les médiateurs montre que le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya « Sinouar ne veut pas d’accord humanitaire, ni le retour des otages », écrit le Mossad israélien, dans un communiqué dimanche.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d’Israël, entraînant la mort de 1.170 personnes en majorité des civils, d’après un bilan établi par l’AFP à partir des données officielles. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.
Le ministère russe des Affaires étrangères a émis dimanche un appel à la « retenue » à toutes les parties concernées, suite aux frappes iraniennes visant Israël.
Dans un communiqué, le ministère a déclaré : « Nous appelons toutes les parties impliquées à la retenue. Nous comptons sur les États de la région pour trouver une solution aux problèmes existants, par des moyens politiques et diplomatiques. »
Cette déclaration survient après des attaques présumées de missiles par l’Iran contre des cibles en Israël, une escalade qui suscite des inquiétudes quant à une détérioration supplémentaire de la situation dans la région.
La Russie, qui joue souvent un rôle de médiateur dans les conflits internationaux, exhorte à un règlement pacifique des différends et encourage le dialogue entre toutes les parties concernées.
Un incident routier survenu hier samedi 13 avril a endeuillé la communauté de Thila, située dans la commune de Thiaméne-Pass, département de Linguère. Une fillette de sept ans, Fatou Sall, élève en classe de CP à l’école élémentaire de Melakh, a été mortellement fauchée par un véhicule 4×4 sur la route reliant Louga à Dahra.
L’accident s’est produit aux alentours de dix heures du matin, à l’entrée du village de Thila. Le conducteur du 4×4, identifié comme Hamady Sow, circulait en direction de Dahra en provenance de Louga. Alors qu’il tentait d’éviter un autre véhicule venant en sens inverse, il a perdu le contrôle de son véhicule, heurtant tragiquement la fillette qui traversait la route avec ses camarades.
La collision a été d’une violence extrême, projetant la jeune Fatou à plusieurs mètres de la chaussée. Alertés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux de l’accident. Malheureusement, malgré leurs efforts, la victime a été déclarée décédée sur place.
Le corps sans vie de Fatou Sall a été transporté à la morgue du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra pour les procédures nécessaires. Quant au conducteur, Hamady Sow, il a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire, conformément à la loi.
Selon des sources proches de la famille, la petite Fatou était venue à Thila pour passer les fêtes de Pâques auprès de sa grand-mère, un moment de retrouvailles désormais marqué par la tragédie. Cet accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière et de la vigilance des conducteurs, rappelant la fragilité de la vie sur nos routes.
Dans un contexte de transition politique fragile au Mali, l’Union Africaine (UA) a émis un appel urgent aux autorités maliennes pour reconsidérer leur décision de maintenir les activités politiques dans le pays. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a exprimé une vive préoccupation concernant cette mesure, soulignant son impact potentiel sur le processus de transition démocratique en cours.
Le Mali, engagé dans un processus de transition politique depuis le coup d’État militaire de 2020, fait face à des défis considérables en matière de gouvernance et de stabilité. La décision récente des autorités de transition de geler les activités des partis politiques et des associations citoyennes a suscité des inquiétudes quant à la viabilité du processus démocratique dans le pays.
La Commission de l’UA a souligné l’importance fondamentale de la participation politique pour garantir une transition pacifique et inclusive. Elle a appelé les autorités maliennes à réexaminer cette décision et à travailler à l’élaboration d’une feuille de route claire pour achever le processus de transition en cours.
Cette déclaration de l’UA intervient dans un contexte où le Mali est confronté à des défis multiples, notamment la persistance de l’insécurité, les tensions ethniques et la crise humanitaire. Dans ce contexte, il est essentiel de préserver les acquis démocratiques et de promouvoir la participation citoyenne pour garantir la stabilité et le développement à long terme du Mali.
L’UA a réaffirmé son engagement envers le peuple malien et son soutien à la restauration de l’ordre constitutionnel dans le pays. Elle a souligné la nécessité d’une approche inclusive et concertée pour surmonter les défis actuels et promouvoir la démocratie et la gouvernance transparente au Mali.
En conclusion, l’appel de l’Union Africaine pour la démocratie et la stabilité au Mali est un rappel de l’importance de la solidarité régionale et de la coopération internationale dans la promotion des valeurs démocratiques en Afrique.
C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Mbaye Sidy Mbaye, une figure emblématique du journalisme sénégalais. En cette période de deuil, nous tenons à exprimer nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches, ainsi qu’à toute la communauté journalistique du Sénégal et de l’Afrique.
Mbaye Sidy Mbaye a laissé une empreinte indélébile dans le domaine du journalisme par son professionnalisme, son intégrité et son dévouement envers la vérité. En tant que doyen respecté de la presse, il a été un modèle pour de nombreux journalistes et une source d’inspiration pour ceux qui aspirent à suivre ses pas.
Son engagement envers l’éthique journalistique, sa passion pour le métier et son souci constant de l’intérêt public ont marqué toute sa carrière. Ses contributions exceptionnelles ont enrichi le paysage médiatique du Sénégal et ont contribué à promouvoir le pluralisme et la liberté de la presse dans notre pays.
Dans ces moments difficiles, nous partageons la peine de sa famille et de ses proches. Que leurs cœurs trouvent réconforté dans les souvenirs précieux qu’ils ont partagés avec lui et dans l’héritage remarquable qu’il laisse derrière lui.
Mbaye Sidy Mbaye restera à jamais dans nos mémoires comme une figure incontournable du journalisme sénégalais. Puissions-nous perpétuer son héritage en continuant à œuvrer pour des médias libres, indépendants et responsables, en honneur à sa mémoire.
Reposez en paix, cher Mbaye Sidy Mbaye.
Avec nos plus sincères condoléances,
L’équipe de Ledakarois.sn et Le Dakarois Quotidien
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Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence dimanche à la demande d’Israël, suite au lancement par l’Iran de plus de 200 drones et missiles contre Israël. Cette attaque survient en réponse à une frappe contre le consulat iranien à Damas.
La présidence maltaise du Conseil a annoncé cette réunion, prévue pour 16 heures (20 heures GMT) dimanche. Cette réunion intervient dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, mettant en lumière les préoccupations internationales quant à une escalade potentielle du conflit entre l’Iran et Israël.
L’Iran a lancé une riposte massive en réponse à l’attaque contre son consulat à Damas, déployant une grande quantité de drones et de missiles. Cette escalade de violence soulève des inquiétudes quant à la stabilité de la région et nécessite une réponse internationale concertée.
La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sera l’occasion pour les membres de discuter de la situation actuelle et d’envisager des mesures pour désamorcer les tensions et prévenir une escalade supplémentaire du conflit.
Suite à une série d’attaques perpétrées par l’Iran contre Israël, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a envoyé une lettre à la présidente du Conseil de sécurité, Mme Vanessa Frazier, et au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, demandant une réunion immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner fermement l’Iran.
Dans cette lettre, Gilad Erdan exprime son indignation face à l’attaque de l’Iran contre Israël, qualifiant l’attaque d’une grave violation de la Charte des Nations unies et du droit international. Il souligne également que cette attaque constitue une menace pour la paix internationale et la sécurité régionale.
L’Iran aurait lancé plus de 200 drones, missiles de croisière et missiles balistiques contre Israël, en violation flagrante de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU. L’attaque a été suivie d’une déclaration publique de l’Iran se félicitant de ses actions, ce qui a suscité une vive réaction de la part d’Israël.
Cette demande d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran. Israël accuse depuis longtemps l’Iran de soutenir des groupes terroristes comme le Hamas et le Hezbollah, et considère cette attaque comme une escalade dangereuse de la part de l’Iran.
L’ambassadeur d’Israël appelle donc le Conseil de sécurité à prendre des mesures concrètes contre l’Iran, y compris la désignation du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste. Il souligne l’importance pour la communauté internationale de condamner fermement de telles actions et de prendre des mesures pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région.
La demande d’Israël sera examinée par le Conseil de sécurité, et une réunion pourrait être convoquée dans les prochains jours pour discuter de la situation et des mesures à prendre en réponse à l’attaque de l’Iran contre Israël.
Un scandale secoue actuellement la société Finafrica Assurances, impliquant le Directeur Général Adjoint (DGA) et le Directeur Général (DG) dans une affaire de harcèlement ayant conduit à un licenciement abusif.
Selon les informations recueillies, une stagiaire nommée A.A aurait découvert une relation amoureuse entre son supérieur hiérarchique, le DGA I.C. Elle aurait informé la direction de cette situation préjudiciable à l’entreprise, mais plutôt que de prendre des mesures appropriées, le DGA et le DG auraient décidé de licencier la plaignante.
La plaignante affirme être victime de harcèlement suivi d’un licenciement abusif, après avoir travaillé cinq ans au sein de l’entreprise. L’affaire a été portée devant la justice en février 2024, mais les grèves répétitives au sein de l’administration judiciaire ont ralenti le traitement du dossier.
Malgré nos tentatives pour contacter le DGA, celles-ci sont restées infructueuses. Quant au DG, I.W, contacté par Dakaractu, il a refusé de répondre à nos questions avant de raccrocher brusquement.
Cette affaire en cours suscite de vives préoccupations et nous continuerons à suivre son évolution de près.
Une rumeur circulant sur les réseaux sociaux a semé la confusion concernant une prétendue baisse du prix du pain au Sénégal, passant de 175 francs à 125 francs CFA à partir du 10 mai prochain. Cependant, Amadou Gaye, président de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal, a formellement démenti cette information.
Au téléphone, M. Gaye a qualifié cette information de « fake news », soulignant que toute modification du prix de la baguette nécessite une discussion préalable entre toutes les parties prenantes, y compris les boulangers, les associations de consommateurs et les représentants de l’État.
Il a rappelé que le processus pour fixer le prix du pain implique un accord commun entre toutes les parties concernées, suivi d’une annonce officielle aux médias. M. Gaye a également appelé les autorités à publier un communiqué pour démentir cette fausse information, qui semble avoir été largement diffusée dans l’opinion publique.
Enfin, il a souligné que toute baisse du prix du pain dépend de la diminution du coût des intrants, notamment le prix de la farine, et que cette question devrait également être abordée lors des discussions entre les parties prenantes.
Ainsi, il est clair qu’aucune baisse du prix du pain n’est prévue pour le moment au Sénégal, et les consommateurs sont invités à ne pas se fier à cette fausse information circulant sur les réseaux sociaux.
Le préfet de Foundiougne et le chef du service départemental de développement rural ont fait un tour dans les périmètres maraîchers du mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox. Une manière de leur montrer qu’ils sont prêts à accompagner l’initiative car des pistes de solutions leur sont proposées. Ce qui, selon Chérif Abdoulaye Faye, secrétaire général dudit mouvement, va de l’intérêt des membres et de l’ensemble des populations de la localité.
Prenant la parole, le chef du service départemental du développement rural de Foundiougne, Yancouba Diawara, a dit sa satisfaction à propos des réalisations effectuées à Diagane Barka et à Keur Bakary Cissé. Tout cela visant à lutter contre le chômage et de la pauvreté. « En tout cas, nous allons les accompagner afin qu’ils puissent avoir des partenaires », a-t-il promis, convaincu que la culture du blé peut bel et bien se développer au niveau de ces périmètres maraîchers et participer à amoindrir le taux d’importation en blé.
Mariama Massaly, correspondante à kaolack.
Une macabre découverte a été faite dans la zone de Mont-Rolland : le corps en état de décomposition avancée d’un conducteur de Jakarta, A. Diallo, a été retrouvé par les autorités. Âgé d’une vingtaine d’années et habitant le quartier Thiès de Thialy, la victime avait été portée disparue depuis plusieurs jours avant que son corps ne soit retrouvé.
Selon son père, qui est également vigile, le jeune A. Diallo exerçait en tant que conducteur de Jakarta dans la même ville. Son décès tragique a profondément bouleversé sa famille et son entourage.
Le mystère persiste quant à la disparition de sa moto Jakarta, qui demeure introuvable malgré les efforts des enquêteurs. Bien que la clé de l’engin ait été retrouvée dans l’une des poches du défunt, son véhicule reste toujours égaré.
Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et retrouver les responsables de ce crime odieux. En attendant, la famille et les proches d’A. Diallo pleurent la perte d’un être cher, tandis que la communauté locale est sous le choc de cette tragédie.
L’ancien député libéral de Latmingué (département de Kaolack), El Hadji Malick Guèye, est décédé ce samedi à Dakar. Le chef de file du mouvement “And Suxaali Sine Saloum And Ak Sénégal”. Il sera inhumé demain à 17 heures à Médina Baye. Suite à cette triste nouvelle, nous nous inclinons devant sa mémoire et présentons nos très sincères condoléances à toute sa famille politique et biologique .Que Firdawsi soit sa demeure éternelle.
Mariama Massaly, correspondante à kaolack.
Dans une opération qui reste gravée dans les annales de la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, le patrouilleur Fouladou de la marine sénégalaise a intercepté un navire au large des côtes, saisissant près de 3 tonnes de cocaïne pure. La valeur marchande de cette prise exceptionnelle est estimée à 240 milliards de francs CFA.
L’homme d’affaires Al. A. Tcham, également connu sous le nom d’Alex, est cité comme le cerveau prévision de cette opération. Arrêté à Dakar le 2 avril dernier, il a été déféré au Parquet mercredi pour son rôle présumé dans le trafic de drogue à grande échelle.
Face aux enquêteurs, Alex a fourni des détails sur l’opération, révélant qu’il réception avaitné le navire convoyé jusqu’au port de Bissau par un individu nommé Antonio, recherché par Interpol. Il a expliqué que le navire était destiné à convoyer une cargaison de drogue en Europe, via l’Amérique latine et la Mauritanie, avec la complicité de deux hommes d’affaires marocains, les frères D. Khalil et Samir.
L’homme d’affaires espagnol, propriétaire légitime du navire, a engagé un équipage pour récupérer la drogue en provenance du Venezuela. Le capitaine du navire, Éric Barros, accompagné de quatre compatriotes bissau-guinéens et d’un Sénégalais, a effectué le transbordement de la cocaïne avant que le navire ne soit intercepté par la marine sénégalaise alors qu’il se dirigeait vers Nouadhibou, en Mauritanie .
Cette saisie met en lumière les enjeux croissants liés au trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau. Elle met également en évidence la complexité et l’ampleur des réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue à grande échelle.
Alors que l’enquête se poursuit et que les autorités s’efforcent d’appréhender tous les responsables de ce trafic, cette saisie constitue un coup dur pour les réseaux de narcotrafic exploités dans la région et témoigne de la détermination des forces de l’ordre. à lutter contre ce crime transnational.
Dans son édition de ce samedi, le journal Bés Bi révèle un développement crucial dans l’affaire de l’arrestation de Juan Branco par la police sénégalaise en août 2023 en Mauritanie. La justice espagnole prévoit d’examiner cette affaire dès lundi prochain, avec une attention particulière portée à la plainte pour « délit de terrorisme » déposée par l’avocat franco-espagnol, qui sera entendu en tant que « témoin-victime ».
Juan Branco, également avocat de Ousmane Sonko, accusent deux gradés de la police sénégalaise, Adramé Sarr et Bara Sangharé, respectivement patrons de la Direction des Enquêtes Criminelles (DIC) et de la Sûreté Urbaine. Il les accuse d’avoir orchestré l’enlèvement et le transfert clandestin vers Dakar alors qu’il exerçait en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale.
L’affaire, qui a suscité une attention internationale, a mis en lumière les tensions entre la justice sénégalaise et les autorités espagnoles. L’audition de l’avocat de Sonko pourrait fournir des éclaircissements cruciaux sur les circonstances de l’arrestation de Juan Branco et les allégations de terrorisme qui pèsent contre lui.
Cette affaire, qui a déjà secoué les cercles politiques et juridiques, promet d’ouvrir de nouvelles perspectives sur les relations entre le Sénégal et l’Espagne, ainsi que sur la protection des droits des individus impliqués dans des affaires judiciaires internationales.
Les implications de cette affaire sont multiples et profondes. Tout d’abord, elle soulève des questions sur les procédures judiciaires et la coopération internationale en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. La présence de Juan Branco en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale soulève également des préoccupations quant à d’éventuelles violations des droits de l’homme et des protocoles diplomatiques.
En outre, cette affaire a des répercussions politiques, tant au niveau national qu’international. Elle a mis en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les autorités sénégalaises et l’opposition, ainsi que les relations parfois complexes entre le Sénégal et ses partenaires internationaux.
Enfin, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et le droit à un procès équitable. Les allégations de Juan Branco mettent en évidence la nécessité de protéger les droits fondamentaux des individus, quel que soit leur statut ou leur affiliation politique.
Dans l’attente de l’audition de l’avocat de Sonko et des développements ultérieurs de cette affaire, il est clair que son impact continue d’être ressenti dans les semaines et les mois à venir. Elle constitue un rappel important de l’importance de la primauté du droit et du respect des droits de l’homme dans le monde d’aujourd’hui.
Khady Diène Gaye a vécu une journée chargée hier, vendredi, avec des passations de services dans trois ministères différents. Elle a succédé à Papa Malick Ndour au ministère de la Jeunesse, à Mame Mbaye Niang au ministère des Sports, et a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture après l’ère du professeur Aliou Sow. Mais, les responsabilités qui l’attendent sont sûrement plus gargantuesques et éprouvants.
Khady Diène Gaye démontre une grande détermination et capacité de gestion en assumant la responsabilité de trois ministères. C’est remarquable de voir une femme occuper des postes aussi importants dans des domaines variés comme la jeunesse, les sports et la culture. Ceci met en exergue sa polyvalence et sa volonté de contribuer au développement global du pays.
Toutefois, cela demeure certainement un défi de taille qui demande une gestion rigoureuse des priorités, une capacité à prendre des décisions rapidement et une résilience face aux défis rencontrés dans chacun des domaines.
Cela a dû être un moment intense mais de grande importance pour Khady Diène Gaye qui a vécu une journée chargée ce vendredi 12 avril avec un enchaînement de passations de services, garantissant une transition sans heurts et assurant une continuité efficace dans ses nouvelles fonctions. L’inspectrice des Sports se trouve à la tête de trois départements ministériels.
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Khady Diène Gaye a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture lors d’une cérémonie de passation de service avec le Professeur Aliou Sow.
Dans son discours, elle a exprimé son engagement à faire de la Culture un moteur économique grâce à des innovations dans le secteur. Elle souligne l’importance de valoriser et de soutenir la Culture, tout en précisant que, en plus de la Culture, elle est également en charge des sports et de la jeunesse.
Le ministre sortant, Pr Aliou Sow, dans son discours d’adieu devant les acteurs de la culture, se félicite de son bilan, mettant en avant l’augmentation significative du budget alloué au secteur culturel sous le gouvernement du président Macky Sall. Il souligne que le budget de la culture a presque doublé entre 2012 et 2023, avec un taux de croissance annuelle moyen de 6%. Parmi ses réalisations, il mentionne le financement de 53 projets pour un montant de plus de 2 milliards avec le Fonds de Promotion Cinématographique et Audiovisuelle, la restauration du prix Alioune Badara Bèye pour les lettres et les arts, ainsi que l’initiation du Gala « Gaïndé » des séries sénégalaises pour récompenser les meilleures productions audiovisuelles et les meilleurs acteurs. Il ajoute à son bilan la construction du mémorial du Joola. Enfin, il annonce la prochaine publication d’un livre détaillant ses réalisations durant son mandat au ministère de la Culture.
La nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination aux côtés de tous les acteurs du secteur sportif, lors de sa passation de service avec Mame Mbaye Niang.
À cet effet, elle compte sur le soutien de la communauté sportive pour mettre en œuvre le projet de société du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Elle reconnaît les défis qui l’attendent et se concentre sur une transformation systémique du sport sénégalais, notamment par l’adoption d’un nouveau code du sport et la refonte de la loi portant charte du sport.
Parmi ses priorités, figurent la redynamisation du sport scolaire et universitaire, la promotion des infrastructures sportives de proximité et la valorisation des métiers du sport pour lutter contre le chômage des jeunes. Elle souhaite également encourager le financement privé dans le sport, promouvoir le tourisme sportif et mettre en place un Fonds national de développement du sport. Diplômée de l’INSEPS et consciente des enjeux, elle promet de répondre aux attentes des Sénégalais en incarnant les principes de droiture, probité et exemplarité.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
La passation de service entre le ministre sortant de la Jeunesse, Papa Malick Ndour, et la désormais ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diène Gaye, s’est déroulée vendredi, dans l’après-midi.
Papa Malick Ndour a souligné les défis du secteur et a conseillé à sa successeure de rester forte face aux critiques.
Dans un geste de reconnaissance, l’ancien coordonnateur du Programme des Domaines Agricoles Communautaire
(PRODAC) a exprimé sa gratitude envers l’ancien président de la République, Macky Sall, pour avoir placé sa confiance en lui pendant de nombreuses années, tout en lui cédant son poste ministériel pour permettre à la ministre Khady Diène Gaye de mettre en avant ses compétences.
De grands défis attendent Khady Diène Gaye. En effet, occuper des postes ministériels dans trois domaines différents demande un engagement total et un dévouement sans faille. Cela nécessite une gestion efficace du temps, une capacité à jongler avec des responsabilités multiples et une volonté forte de servir au mieux les intérêts de la nation dans chaque secteur. C’est un véritable sacerdoce !
Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24
RAPPORT ABSOLVANT DE LA CC : Mame Mbaye Niang confirme être en sa possession
Ce vendredi 12 avril 2024, Madame Thérèse Faye Diouf, ministre sortant et madame Maïmouna DIÈYE nouveau ministre de la famille et des solidarités, ont procédé à la passation de service au dit ministère, établi en ville.
Madame Thérèse Faye Diouf, dans son allocution, a présenté les grandes réalisations de son ministère surtout avec les grands programmes tels que le PUDC, le PUMA, le PROMOVILLES, entre autres.
Elle a, dans un discours hautement républicain, après avoir rappelé à l’audience les principes fondamentaux qui gouvernent une République et les principes qui orientent la pratique de l’Administration publique, invité ses désormais anciens collaborateurs à soutenir son successeur.
Quand à Madame Maïmouna DIÈYE, elle a salué les efforts consentis dans ce ministère qu’elle sait désormais hautement stratégique. Elle a, en outre, remercié Thérèse Faye, qu’elle connait compétente et dévouée pour la cause de la République.
Madame DIÈYE a aussi renseigné au public les liens d’amitié et de fraternité qui ont existé entre elle et Madame Thérèse Faye Diouf. Madame Dièye a aussi invité le personnel du ministère de faire preuve de solidarité à son égard, mais aussi de discrétion professionnelle. Elle a invité les uns et les autres de s’efforcer d’être ponctuels.
La responsabilité est lourde pour la nouvelle ministre, Mame M. Niang, qui se voit confier la charge de gérer des secteurs essentiels. Son préalable souligne ainsi l’importance de son rôle, rappelant que l’avenir de la majorité des Sénégalais dépend désormais de ses actions et de ses décisions.
La ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diéne Gaye, affirme sa détermination à dynamiser ces secteurs clés. Sa récente déclaration, « Yén bi bañuma wowé dimako diokh… », témoigne de son engagement à travailler avec détermination pour promouvoir le sport, la jeunesse et la culture au Sénégal.
La situation politique au Mali continue de susciter des préoccupations tant nationales qu’internationales, notamment après les décisions controversées prises par la junte militaire au pouvoir. Dans ce contexte, Alioune Tine, fondateur de Africa Jom Centre et expert de l’ONU au Mali, a pris la parole pour adresser une lettre ouverte au colonel Assimi Goita, chef de la junte, appelant à un retour urgent à l’ordre constitutionnel et démocratique.
La missive, relayée sur Twitter, reflète une inquiétude croissante quant aux récentes actions de la junte, y compris la censure de la presse et les restrictions imposées aux activités politiques et civiques. Alioune Tine a déploré ces mesures comme étant anti-démocratiques et a souligné leur potentiel à engendrer une impasse politique et sociale dans le pays.
Dans son message, Alioune Tine a exhorté le Colonel Goita à faire preuve de courage politique en ouvrant la voie à un processus de transition démocratique, respectueux de l’état de droit et des principes démocratiques. Il a souligné l’importance cruciale de protéger les libertés fondamentales et de permettre aux institutions démocratiques de fonctionner librement.
L’expert de l’ONU a également rappelé au Colonel Goita l’histoire et la culture richesses du Mali, ainsi que la résilience et la détermination du peuple malien à défendre ses droits et sa liberté. Il a souligné que la stabilité politique du Mali n’est pas seulement essentielle pour le pays lui-même, mais également pour la région de l’Afrique de l’Ouest et le Sahel dans son ensemble.
En conclusion, Alioune Tine a appelé le colonel Assimi Goita à saisir l’opportunité de marquer l’histoire en facilitant une transition pacifique vers un Mali démocratique et stable. Il a souligné que cette démarche non seulement répondrait aux aspirations du peuple malien, mais contribuerait également à la paix et à la prospérité dans toute la région.
Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24
RAPPORT ABSOLVANT DE LA CC : Mame Mbaye Niang confirme être en sa possession
Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lance un appel à une gestion efficace et vertueuse dans les services de l’Etat. Dans une longue lettre que nous vous proposons in extenso, il a invité les fonctionnaires et agents de l’administration « à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti ». Il a également demandé que « la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de (leurs) actes » et que leur « travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération ».
« Chères collaboratrices, chers collaborateurs, en cette période charnière de notre histoire, où chaque pas vers l’avenir se dessine sous le signe de la promesse et de l’espoir, il m’est apparu essentiel de m’adresser directement à vous, femmes et hommes dévoués au service de notre nation. Vous constituez sans nul doute la colonne vertébrale de notre administration et le cœur battant de notre pays.
Le Sénégal, notre cher pays, se tient aujourd’hui à l’aube d’une ère nouvelle, porté par la vision d’un avenir dans lequel chaque citoyen, où qu’il se trouve, peut jouir des fruits de notre effort collectif. Un Sénégal réconcilié, transparent et équitable, où le développement durable et inclusif n’est pas un idéal lointain, mais une réalité tangible, à portée de mains.
Si notre pays bénéficie d’une solide réputation de démocratie, de stabilité et de paix, nous le devons en grande partie à votre engagement, votre professionnalisme et votre travail sans relâche. Vous êtes les gardiens de nos valeurs républicaines, les artisans de notre développement et les sentinelles de notre cohésion sociale.
Aujourd’hui, je vous invite, avec toute la considération et le respect que je vous porte, à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti. Que la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de vos actes. Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération.
Palais de la République du Sénégal Avenue Léopold Sédar Senghor BP 4020 Dakar Senegal Telephone -221 33 550 50 50
Dans le sillage de notre engagement collectif vers un Sénégal uni et prospère, je tiens à souligner l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans nos actions et décisions. Notre administration joue un rôle fondamental dans la concrétisation des aspirations de notre nation, et c’est dans cette optique que je souhaite rappeler les principes directeurs qui doivent guider notre conduite.
La loi 201222 du 27 décembre 2012, portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, établit un cadre légal clair pour l’intégrité des acteurs impliqués dans la gestion des affaires publiques. Elle souligne l’exigence d’un comportement éthique et déontologique irréprochable pour tous les agents de l’État, en insistant sur le fait que la transparence n’est pas une option. Cette loi en ses points 7.2 et 7.3, rappelle que nous, agents publics, avons le devoir de veiller scrupuleusement à la bonne gestion des ressources qui nous sont confiées et de signaler toute infraction aux règles régissant les finances publiques. Cette démarche n’est pas seulement légale; elle est morale, réaffirmant notre engagement envers les citoyens que nous servons.
C’est pour cette raison que nous accordons une importance particulière à la protection des lanceurs d’alerte. Il est essentiel que chacun se sente libre et soutenu de partager, en toute sécurité, des informations concernant des irrégularités ou des pratiques contraires à l’éthique et à la loi. Cet engagement reflète notre volonté collective de bâtir un gouvernement vertueux, fondé sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.
Je vous exhorte à adopter ces principes dans votre travail quotidien, en vous rappelant que votre contribution est précieuse pour assurer l’intégrité et la transparence de notre gouvernance. Ensemble, renforçons notre détermination à servir avec honneur et dignité, dans le respect des lois qui nous guident et pour le bien-être de tous les Sénégalais.
Notre mission, collective et individuelle, est d’œuvrer sans cesse à l’amélioration de la qualité de vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. Notre engagement au service du pays transcende les obligations administratives. Il s’incarne dans notre vocation sincère de servir notre Patrie et dans notre foi en ses immenses potentialités.
Je suis conscient des défis qui nous attendent. Le chemin du développement, de la justice et de l’équité est semé d’embûches. Mais je suis également convaincu que notre détermination et notre unité nous permettront de franchir ces obstacles pour la réalisation de notre projet commun.
En ma qualité de Président de la République, je m’engage à être à vos côtés, à soutenir vos efforts et à veiller à ce que les conditions de votre engagement soient toujours les meilleures. Ensemble, dans la solidarité, construisons le Sénégal de demain. Faisons de notre pays une terre où chaque citoyen peut se réaliser et contribuer au bien-être collectif.
Je vous invite donc, avec ferveur et espérance, à redoubler d’efforts et à vous joindre à moi dans cette grande œuvre nationale. Soyons les bâtisseurs infatigables d’un Sénégal prospère et rayonnant, à l’image des aspirations profondes de notre peuple.
Avec toute ma confiance et mon admiration pour votre engagement indéfectible au service de la République
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Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
Lors de la passation de service entre le ministre sortant du Tourisme, Mame Mbaye Niang, et Mountaga Diao ce jeudi 11 avril, au ministère du tourisme aux Almadies, les deux ministres se sont adressés à la presse nationale pour souligner l’importance de ce département. Pour Mountaga Diao, le nouveau dirigeant de la structure, c’était une occasion d’interpeller ses désormais collaborateurs et de les appeler au travail pour le développement du pays.
Mountaga Diao a souligné que le département du tourisme est un atout majeur pour le développement du pays. Il a appelé à l’union et à la collaboration de tous pour assurer le succès de ce projet. Il a également saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son équipe, ainsi qu’au Premier ministre Ousmane Sonko.
Selon Mountaga Diao, le défi majeur du projet est de répondre aux besoins des populations en satisfaisant leurs préoccupations actuelles. Il a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses collaborateurs pour relever ce défi et contribuer au développement socio-économique du pays à travers le tourisme.
Après avoir été blanchi dans l’affaire Prodac, l’ancien ministre des sports et du tourisme, Mame Mbaye Niang, exprime sa satisfaction et son soulagement. Lors de sa passation de service avec le nouveau ministre du tourisme et de l’artisanat, Mountaga Diao, le jeudi 11 avril, Mame Mbaye Niang a saisi l’occasion pour partager sa réaction face à cette décision de la Cour des Comptes.
Blanchi par le rapport de la Cour des Comptes, Mame Mbaye Niang a exprimé sa gratitude envers la justice pour avoir confirmé son innocence dans cette affaire. Il a également salué cette décision qui a mis fin à des mois d’incertitude et de spéculations.
Cependant, au-delà de sa propre situation, Mame Mbaye Niang a appelé à une réflexion plus large sur la gestion des fonds publics. Il a souligné l’importance de réduire les comptes et de mettre en place des mécanismes de contrôle plus rigoureux pour garantir une utilisation responsable et transparente des ressources publiques.
Dans un message adressé aux Sénégalais, Mame Mbaye Niang a appelé à l’unité derrière le nouveau président et son équipe, soulignant l’importance de travailler ensemble pour le succès des projets de développement du pays. Il a affirmé sa volonté de continuer à servir le pays et de contribuer à son progrès, tout en encourageant ses compatriotes à faire de même pour bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal.
Une cérémonie de passation de service a eu lieu aujourd’hui au ministère du Tourisme, marquant le départ du ministre sortant Mame Mbaye Niang et l’arrivée de son successeur, Mountaga Diao. L’événement s’est déroulé au siège du ministère, situé aux Almadies, en face du siège de la TFM.
Vers 15h45, Mountaga Diao, le nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, est arrivé pour une séance d’échanges qui a duré plus d’une heure avec Mame Mbaye Niang et son équipe. À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont rencontré la presse nationale. Pour Mame Mbaye Niang, c’était l’occasion de faire ses adieux à son équipe et de souhaiter à Mountaga Diao le meilleur dans ses nouvelles fonctions.
Mountaga Diao, fraîchement nommé à la tête du ministère, a exprimé sa confiance dans le fait que les défis fixés par le président et le Premier ministre seront relevés grâce à l’union des efforts et des compétences. Cette passation de témoin marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur du tourisme et de l’artisanat, avec l’engagement de Mountaga Diao à poursuivre le développement et la promotion de ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.
Ce jeudi, Abdourahmane Diouf a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Dans un message adressé à ses compatriotes, il exprime sa détermination à donner vie à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.
Avec un enthousiasme renouvelé, Abdourahmane Diouf s’engage à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur. Son objectif est de mieux répondre aux préoccupations de l’Université sénégalaise et de créer un environnement propice à son développement.
En tant que nouveau ministre, Abdourahmane Diouf apporte son engagement, sa détermination et sa volonté de faire progresser le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Avec une approche axée sur la collaboration et la synergie, il est prêt à relever les défis et à saisir les opportunités pour faire avancer l’éducation et la recherche au Sénégal.
Le pays peut compter sur Abdourahmane Diouf pour apporter des changements positifs et pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour la jeunesse et pour le développement du pays tout entier.
« Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a pris fonction ce jeudi. Il annonce son envie de travailler avec synergie avec les acteurs du secteur.
« Chers Compatriotes, nous avons fait la passation de service au ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est avec un sentiment de ferveur renouvelé que j’entame cette mission pour donner corps à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.
Je compte travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs du secteur afin de mieux prendre en charge les préoccupations de l’Université sénégalaise.
El Hadj Abdourahmane DIOUF
Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation »
Ce jeudi 11 avril 2024, une passation de service solennelle a marqué le début d’une nouvelle ère au sein du Ministère des Forces Armées du Sénégal. Le Général Birame Diop, ancien Chef d’État-Major Général des Armées, a officiellement été installé dans ses fonctions de ministre des Forces Armées lors d’une cérémonie empreinte de gravité et de détermination.
Dans son discours inaugural, le Général Diop a exprimé sa vision pour le ministère et son engagement envers la sécurité nationale. Il a souligné l’importance d’une approche globale dans la mission de sécurisation du territoire et des frontières, affirmant que toutes les composantes des Forces Armées travailleront en synergie pour garantir une performance optimale. Le nouveau ministre s’est engagé à renforcer la collaboration entre les forces de défense et de sécurité du pays, ainsi qu’à promouvoir la coopération régionale pour assurer la sécurité collective dans la sous-région.
Le Général Diop a également mis en avant l’engagement du Sénégal à contribuer à la promotion de la paix internationale, soulignant l’histoire de la nation en tant que contributeur majeur aux opérations de maintien de la paix dans le monde. Il a souligné l’importance de la sécurité collective et de la coopération internationale dans un monde de plus en plus interconnecté et complexe.
Le parcours du Général Birame Diop témoigne d’une carrière militaire exceptionnelle. Ayant servi sous le drapeau pendant la majeure partie de sa vie, il a occupé des postes de haute responsabilité et a été reconnu pour son leadership et son dévouement envers la défense du pays. Sa nomination en tant que ministre des Forces Armées marque une nouvelle étape dans sa carrière remarquable et témoigne de la confiance placée en lui par le président et le peuple sénégalais.
En prenant les rênes du ministère des Forces Armées, le Général Diop apporte son expérience, son expertise et sa détermination à assurer la sécurité et la défense du pays. Sa vision ambitieuse et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un leader exceptionnel pour guider le ministère dans les défis à venir. Avec son leadership éclairé, le Sénégal est prêt à relever les défis de la sécurité nationale et à promouvoir la paix et la stabilité dans la région et au-delà.
Ce jeudi, une passation de témoin significative a eu lieu au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal. Victorine Ndéye, désormais ex-ministre, a transmis les rênes à son successeur, le Dr Alioune Dione. Dans un geste empreint de gratitude et de professionnalisme, Victorine Ndéye a exprimé ses sentiments dans un message adressé au président sortant, Macky Sall, et à son successeur.
Depuis le 22 septembre 2022, date de sa prise de fonction, Victorine Ndéye a œuvré avec ardeur et détermination pour promouvoir l’économie sociale et solidaire au Sénégal et au-delà de ses frontières. Sous sa direction, le ministère a enregistré des succès remarquables, notamment la contribution à l’adoption d’une résolution des Nations Unies en avril 2023 et l’organisation réussie du premier Forum mondial de l’ESS en Afrique. De plus, des programmes d’inclusion financière ont été mis en place pour soutenir les populations les plus vulnérables du pays.
Dans son message, Victorine Ndéye a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue tout au long de son mandat ministériel. Elle a particulièrement remercié le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée, lui permettant ainsi de servir son pays à un niveau aussi crucial. Elle a également salué le dévouement et la compétence de ses collaborateurs, soulignant l’honneur qu’elle a ressenti à travailler avec eux pour le bien-être de la population sénégalaise.
En passant le flambeau au Dr Alioune Dione, Victorine Ndéye a exprimé ses vœux de réussite pour son successeur. Elle l’encourage à surpasser les accomplissements de ses prédécesseurs et à continuer de faire progresser l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son message reflète son engagement indéfectible envers un Sénégal meilleur, ainsi que sa confiance en l’avenir et en la capacité de son successeur à relever les défis à venir.
Alors que Victorine Ndéye quitte ses fonctions ministérielles, elle laisse derrière elle un héritage de dévouement, de leadership et de réalisations significatives dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son engagement envers son pays et son peuple restera une source d’inspiration pour les générations futures.
Ce jeudi matin, un événement empreint de symbolisme a eu lieu au ministère de la Justice du Sénégal, alors que l’ex-ministre Aissata Tall Sall a passé le témoin à son successeur, Ousmane Diagne. Cette transition marque la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau, symbolisant le renouvellement continu au sein de l’administration sénégalaise.
Sur les réseaux sociaux, Aissata Tall Sall a partagé un message sincère adressé à son successeur, exprimant ses meilleurs vœux de succès pour son mandat à venir. Mais au-delà de cette transition formelle, elle a également pris le temps de remercier le président sortant, Macky Sall, pour la confiance constante qu’il lui a accordée tout au long de son parcours ministériel.
Dans son message, Aissata Tall Sall a rappelé avec fierté le moment historique où elle a été nommée première femme ministre des Affaires Étrangères du Sénégal. Cette nomination a marqué un jalon important dans l’histoire du pays, soulignant l’évolution vers une gouvernance plus inclusive et diversifiée.
En tant que ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a été confrontée à des défis complexes et cruciaux pour l’avenir de la nation. Elle a notamment évoqué l’adoption de la Loi d’Amnistie Générale en Mars 2024, une décision capitale pour la réconciliation et la justice dans le pays.
Mais au-delà des réalisations politiques, Aissata Tall Sall a tenu à rendre hommage à ses collaborateurs, reconnaissant leur dévouement et leur expertise. Que ce soit au ministère des Affaires Étrangères ou à celui de la Justice, elle a salué leur engagement envers le service public et la République.
Dans un geste de gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue dans ses fonctions, Aissata Tall Sall a affirmé son engagement continu pour un Sénégal meilleur. Elle a également annoncé son intention de poursuivre son combat politique aux côtés de ses camarades de OSEZ L’AVENIR, soulignant ainsi sa détermination à contribuer à l’avenir et au progrès de son pays.
Cette passation de témoin marque non seulement la transition d’un ministre à un autre, mais elle illustre également les valeurs d’engagement, de dévouement et de continuité qui animent les acteurs politiques sénégalais. C’est dans cet esprit que le ministère de la Justice entre dans une nouvelle ère, avec Ousmane Diagne à sa tête, tandis que Aissata Tall Sall se prépare à de nouveaux défis et à de nouvelles opportunités au service de sa nation.
Passation de service ministère du tourisme: Mame mbaye Niang remet la reine au nouveau ministre Mountaga Diao…
Selon le rapport Africa’s Pulse 2023 de la Banque Mondiale, les incertitudes liées aux chocs extérieurs, le fardeau de plus en plus lourd du service de la dette, les catastrophes naturelles fréquentes et les chocs sécuritaires en Afrique vont peser sur les perspectives de croissance en Afrique au Sud du Sahara, le bloc géographique dont fait partie le Sénégal. En outre, toujours selon Africa’s Pulse, un probable retour à la croissance forte qui réduit véritablement la pauvreté suppose des fortes politiques transformatrices pour s’attaquer au problème profond des inégalités et de la résilience économique.
Deux menaces persistent selon ce billet de Bretton Woods : la dette, l’endettement – flux et stock – et l’inflation dont les effets à court terme sont atténués par un rebond de la croissance à 3,4 % en 2024 et 3,8 % en 2025, contre un taux de 2,6 % en 2023. Alors que nous en étions – ici à Dakar – à des projections de presque 9% pour le PIB. Hypothèse de base du budget 2024 du régime sortant. Le modèle de la DPEE doit être vraiment revu et corrige’.
Si l’inflation reflue dans la plupart des économies d’Afrique subsaharienne, passant de 7,1 % en 2023 à 5,1 % en 2024, elle reste élevée par rapport aux niveaux pré-COVID. Par ailleurs, même si la progression de la dette publique se tasse, plus de la moitié des gouvernements africains sont aux prises avec des problèmes de liquidités extérieures et un niveau d’endettement non soutenable. C’est presque la cessation de paiement de fait sur le continent.
L’Afrique au Sud du Sahara c’est 800 milliards de dollars US de dette pour 400 millions d’habitants dans la pauvreté pour 850 millions d’âmes. Nous sommes en plein dans le piège de la dette.
Au Sénégal la mise en œuvre du PSE a été le prétexte d’un endettement lourd et souvent trop hasardeux voire suicidaire pour sa partie commerciale. Un endettement non pour la transformation structurelle de l’économie comme prévu mais pour des éléphants blancs dont le Stade Abdoulaye Wade et le BRT : autant d’ouvrages surdimensionnés localisés dans la capitale comme si tout ce pays est circonscrit aux 400 km2 de dakar, juste du 3% de territoire national.
C’est presque 1 000 milliards de FCFA engloutis dans ces deux ouvrages dont l’un est aux essais et l’autre voit son gazon se dégrader. Pour le BRT au lieu de fixer les population de Guédiawaye avec une zone industrielle et une incitation aux vrais activités économiques, on n’ pas préférée par complexe aux techniciens de la banque mondiale engloutir 400 à 500 milliards dans un projet de mobilité sur moins de 25 km avec le BTP étranger alors que 50 milliards aurait suffi pour générer au moins 15 000 emplois dans une zone industrielle entre Pikine et Guédiawaye et fixer les populations sur place en développant une économie locale et endogène autour – pourquoi pas– de la transformation de nos produits agricoles et des industries de substitutions d’importations.
En Avril 2012 l’ancien régime de Macky SALL a hérité d’un stock de dette publique extérieure de 4 milliards de dollars du régime de Wade , soit 25 % du Produit Intérieur Brut (PIB), sous prétexte du PSE et avec l’émission de garantie, de lettre de crédits ou de conforts à des hommes d’affaires véreux – building administratif, Pôle urbain Diamanadio, ellipse project, matière électrification rurale, domaine agricoles, armes et munitions etc..- le régime sortant a légué 15 milliards de dollars en 2023 , soit 52,5 % du PIB au régime du Président Bassirou Diomaye FAYE soit 10 000 milliards de FCFA de dettes selon la Banque Mondiale . Et pire une structure de la dette complexe et nébuleuse où se mêle commercial et non -concessionnel. Le duo Diba – Sarr y perdra bientôt le sommeil……comment démêler cet écheveau tout en préservant notre solvabilité extérieure. Si les revenus issus des hydrocarbures ne se materialisent pas avec les devises fortes je ne vois pas comment le PM Ousmane Sonko mettra en œuvre ‘le Projet’.
En glissement quinquennal la dette et son service ce sera 11 500 milliards de F Cfa en paiements et remboursements entre 2024 et 2029 que doit honorer BDF pour éviter le scénario catastrophe d’un rééchelonnement ou la cession de paiements comme le Ghana et la Zambie.
Le candidat déchu de Benno Bokk Yakkar et pseudo-opposant, ministre des finances durant la mise en œuvre du PSE doit nous éclairer sur cette montagne de dette. Que l’ex MEF Amadou BA ose publier un ouvrage sur son passage à Peytavin et les contours de cet endettement dont une bonne partie est frauduleuse. Aucune réalisation – pont, route, autoroute, centrale électrique, TER, hôpital etc..- ne peut justifier les montants de dette hérités du régime de Macky Sall sinon la fraude et le détournement comme le cas des 1 000 milliards de la covid 19.
C’est donc en prenant son courage avec les deux mains que durant le premier conseil des ministres le Président nouvellement élu a prononce’ les funérailles du PSE, reste aux auditeurs public et privés – l’ONECCA doit être mis en contribution – pour passer aux peigne fin tout l’endettement induit qui risque de compromettre l’équilibre et la solidité de nos finances si des mesures vigoureuses et fermes ne sont pas prises. Le plan systémique de transformation de BDF est d’abord une remise en ordre des finances publiques tel est le sens et la philosophie de la lettre de mission au PM Ousmane SONKO. L’heure est très grave …………………… et heureusement BDF et O. SONKO en ont la mesure exacte.
Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial PM
Consultant en Infrastructures
Après l’échec électoral qui l’a vu obtenir moins de 1% des suffrages à la dernière présidentielle, Idrissa Seck, l’ancien maire de Thiès, a brisé le silence. Dans une déclaration empreinte de démocratie et de respect pour la décision du peuple, il a exprimé son acceptation des résultats et sa volonté de continuer à servir le pays.
Idrissa Seck a souligné que malgré ces résultats, il reste engagé au service du Sénégal. Ses paroles résonnent comme un rappel de son dévouement envers son pays, indépendamment des circonstances politiques. « Je resterai toujours au service du pays, quelles que soient les circonstances », a-t-il affirmé.
L’ex-Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a également appelé les nouveaux dirigeants à tenir leurs promesses envers le peuple sénégalais, notamment en ce qui concerne la lutte contre la cherté de la vie, la création d’emplois pour les jeunes et l’amélioration de la justice.
Lors de la prière de la Korité à la mosquée de Moussanté de Thiès, Idrissa Seck a présenté ses vœux à tous les citoyens de Thiès et du Sénégal. Il a prié pour que la miséricorde d’Allah se répande sur le pays, que la paix règne et que la prospérité soit au rendez-vous.
Ces déclarations témoignent de la résilience et de la détermination d’Idrissa Seck à continuer à contribuer au bien-être et au développement du Sénégal, malgré les revers politiques. Son engagement envers le service public reste inébranlable, et son appel à l’unité et à la prospérité pour tous résonne comme un message d’espoir pour l’avenir du pays.
Après le rapport de la cour comptes sur les 1000 milliards du Covid 19, une source bien introduite, nous informe que la cour des comptes a encore produit en janvier 2024, un rapport définitif estampillé confidentiel relatif à la gestion du Prodac.
Accusé d’avoir volé 29 milliards du Prodac, les sénégalais auront la surprise de leur vie en découvrant que sur le rapport définitif de la cour comptes de janvier 2024, comportant 84 pages et 40 recommandations, le nom du ministre mame Mbaye Niang n’a été cité dans aucune des recommandations formulées.
La cour des comptes, un des piliers de la reddition des comptes en matière de transparence, de bonne gouvernance et de gestion des deniers publics, a passé au crible la gestion administrative, technique et l’ensemble des dépenses à date lié au Prodac.
En ce qui concerne la partie de la gestion financière et administrative du prodac, notre source nous indique que mame Mbaye Niang n’a ni été interpellé encore moins cité.
Toutefois, en tant que cosignataire du contrat technique, la cour a voulu obtenir des éclaircissements sur un point technique et a saisi mame mbaye à cet effet qui a produit une réponse .
Notre source indique que ces éclaircissements ne devraient même pas être signifiés à mame Mbaye Niang mais plutôt à une autre entité, acteur clé de la procédure de passation dudit marché.
Après autant d’accusations de détournement de 29 milliards des uns et de démentis des autres, les sénégalais peuvent se réjouir d’avoir désormais un rapport de la cour des comptes de janvier 2024 qui situe les responsabilités dans la gestion du Prodac.
Nous osons espérer que ce rapport sera mis à la disposition du public très prochainement pour donner corps à la bonne gouvernance et à la reddition des comptes.
Découvrez les moments captivants de la célébration de l’Aïd Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar, où le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a honoré de sa présence. Plongez dans l’atmosphère de cette journée mémorable à travers nos images exclusives.
Juste après la prière matinale marquant la célébration de la fête de Korité, Thierno Madani Tall, le Khalife de la famille omarienne, a adressé un vibrant hommage à tous les présidents ayant dirigé le Sénégal, saluant leurs efforts pour le développement du pays.
En particulier, le Khalife a souligné les réalisations importantes du président sortant, Macky Sall, tout en félicitant le déroulement pacifique du scrutin récent, témoignant ainsi de la grandeur du Sénégal. Pour Thierno Madani Tall, l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye marque une nouvelle ère où le nouveau président doit démontrer ses compétences et ses capacités.
Le Khalife a donc formulé des prières pour que les espoirs placés en Bassirou Diomaye se concrétisent et répondent aux attentes du peuple sénégalais, dans un climat de paix et de prospérité pour le pays.
La communauté musulmane de Médina Baye à Kaolack a célébré l’Aïd el Fitr dans la traditionnelle ferveur religieuse. L’imam Cheikh Mahi Cissé a guidé la prière, offrant un sermon empreint des enseignements de l’islam, soulignant l’importance des bonnes pratiques religieuses dans la vie quotidienne des fidèles.
Dans sa déclaration, le Khalif de Médina Baye, Serigne Mahi Niass, a invoqué des prières pour la paix et la prospérité du Sénégal. Il a souligné l’importance cruciale de l’entraide et de la fraternité entre les membres de la communauté, appelant à cultiver de bonnes relations et à respecter les uns les autres.
Serigne Mahi Niass a également exprimé ses préoccupations concernant les dérives observées dans les réseaux sociaux et le manque de respect mutuel. Il a exhorté les citoyens à jouer leur rôle dans la consolidation de la paix et de la stabilité, soulignant que chacun sera tenu responsable de ses actes dans l’au-delà.
Enfin, le Khalif a adressé ses remerciements au préfet de Kaolack pour son soutien et a félicité le nouveau gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye. Il a formulé des prières pour le succès de leur mission au service du pays.
Birame Souleye: Bouniou kéne Toudè Lamb bouniou Kéne toudè Football Bouniou kéne toudè ngentè Gouvernement biii de Rupture
Le Sénégal est en deuil après le décès de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, une figure politique respectée et estimée. Lors de la levée du corps à l’hôpital Principal de Dakar, Ousmane Sonko, nouveau ministre et acteur majeur de la scène politique sénégalaise, a pris part à cette cérémonie pour rendre un dernier hommage à son regretté collègue.
Malgré les divergences politiques qui peuvent les séparer, Ousmane Sonko a tenu à souligner les qualités humaines et professionnelles de Boun Abdallah Dionne. Dans un moment poignant, il a partagé des anecdotes personnelles sur sa relation avec l’ancien Premier ministre, notamment le souci qu’il a exprimé pour sa santé lors de rumeurs sur son décès.
La levée du corps a été marquée par la présence de nombreuses personnalités politiques et officielles, témoignant de l’estime et du respect envers Boun Abdallah Dionne. Ousmane Sonko a saisi cette opportunité pour transmettre les condoléances du gouvernement et souligner l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye à organiser des funérailles dignes pour l’ancien Premier ministre.
Cette cérémonie a été l’occasion pour Ousmane Sonko de rendre un hommage émouvant à Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière son dévouement envers le Sénégal. Bien que son départ laisse un vide dans la politique sénégalaise, son héritage et sa contribution resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler à ses côtés.
Ce mardi 09 Avril 2024, s’est tenu au ministère de l’environnement, la passation de service entre le nouveau ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, et son prédécesseur Alioune Ndoye. Un moment empreinte de solennité, mais surtout de la sobriété et un respect strict de l’heure. C’est vers 15 h 47 le tout nouveau ministre est présent devant le haul du ministère. Après un peu un heur et quelques minutes de discussion privé les deux ministres ont rejoint la salle pour s’adresse à la presse nationale. Un occasion pour le nouveau ministre Daouda Ngom déclare à vouloir faire de son ministère la boussole des autres départements pour la conduite des changements.
» J’ai mesuré à sa juste valeur l’ampleur de la tâche et pris conscience du champ de mes charges. Je prends l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le Président de la République. Le ministre de l’Environnement sortant, Monsieur Alioune Ndoye, avait déroulé avec rigueur et abnégation l’agenda visant à protéger notre patrimoine naturel. Je lui témoigne ma reconnaissance pour cette contribution majeure. En tant que nouveau ministre de l’Environnement et de la transition écologique, je ferai mien cet héritage de 64 ans, non sans y apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée à nos efforts collectifs de protection de l’environnement. Il nous faut mutualiser nos savoirs et vibrer au diapason des expériences que l’humanité a capitalisées pour un meilleur vivre ensemble. L’heure est à l’action revigorée, à l’exploitation des technologies vertes les plus récentes et à l’engagement avec les communautés, les entreprises et les partenaires internationaux dans un dialogue fécond et une collaboration fructueuse… » a déclaré M. Daouda Ngom, nouveau ministre de l’environnement.
A cet effet, » j’ai l’ambition de faire de ce ministère la boussole des autres pour la conduite de changements profonds. Pour réussir ma mission, je sollicite l’apport de tous mes collaborateurs. Habitué de la maison, je connais certains d’entre vous avec lesquels j’entretiens des relations professionnelles depuis des décennies. Je sais pouvoir me glorifier de notre amitié en gardant l’espoir que votre générosité ne me fera pas défaut. Ma connaissance du secteur sera mise à contribution pour réussir notre mission… » a-t-il ajouté M. Ngom.
Pour sa part, le désormais ancien ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, professeur Alioune Ndoye, a souhaité à son successeur plein de succès dans sa nouvelle mission. Il souligne que Daouda Ngom donne l’assurance, car il connaissant bien le département qu’il va diriger désormais et connaissant aussi beaucoup les agents du ministère pour avoir collaboré avec eux depuis des années. » En tout cas, vous avez tous nos encouragements, notre disponibilité quand il s’agit de défendre le Sénégal et ses intérêts… » a rassuré M. Alioune Ndoye, ministre sortant.
Selon le nouveau ministre de l’environnement la lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité, l’adaptation au climat, la réduction de la pollution sont les défis majeurs qu’il relève à la tête de son ministère. » L’environnement peut et doit être un levier important et efficace pour le développement de la plupart des secteurs de la vie publique, comme l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’énergie, l’industrie. Ensemble, grâce à une transition sans heurts et à une vision commune, le voyage vers un avenir plus vert et plus résilient se poursuit » a-t-il conclu, le ministre de l’environnement Daouda Ngom.
En cette période de célébration de la Korité, Bakary Wagué, figure emblématique de la famille politique de Rewmi, a choisi un moment solennel pour annoncer sa démission. À travers une lettre chargée d’émotion et de reconnaissance, il exprime ses adieux à ses camarades de lutte et livre un témoignage poignant de son parcours au sein du parti.
Dans cette lettre adressée à ses compagnons de route, Bakary Wagué commence par présenter ses excuses pour toute offense éventuelle et souhaite à tous une joyeuse fête de Korité. Il exprime sa gratitude pour les moments partagés, les enseignements reçus et les responsabilités qui lui ont été confiées au fil des années.
Ce militant dévoué, qui a occupé des postes de responsabilité tels que responsable de la communication et de la propagande de Diamniadio, coordinateur départemental de la jeunesse de Rewmi à Rufisque, ainsi que plusieurs autres fonctions au sein du secrétariat national, reconnaît l’honneur qui lui a été fait en lui confiant ces missions. Il témoigne de son engagement sans faille, mettant à disposition son savoir-faire et son temps au service du parti.
Malgré toute la reconnaissance et l’appréciation qu’il exprime, Bakary Wagué annonce sa démission pour convenance personnelle. Il assure que cette décision n’est pas prise à la légère, mais il est temps pour lui de tourner une page et de poursuivre d’autres horizons.
En terminant sa lettre, il souhaite une bonne continuation à ses anciens compagnons de lutte et leur adresse ses salutations les plus sincères.
Cette démission marque la fin d’une ère pour Bakary Wagué, mais son engagement et sa contribution resteront gravés dans l’histoire de Rewmi. Son départ laisse un vide dans les rangs du parti, mais ses valeurs et son dévouement continueront d’inspirer ceux qui poursuivent le combat politique.
Nous souhaitons à Bakary Wagué tout le succès dans ses projets futurs et le remercions pour sa contribution inestimable à la cause de notre parti.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un appel solennel aux Sénégalais mercredi, les exhortant à renforcer la culture du vivre ensemble, considérée comme la clé d’un Sénégal prospère et uni.
Après avoir participé à la prière de l’Aïd el Fitr marquant la fin du Ramadan à la Grande Mosquée de Dakar, Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance cruciale de consolider le vivre ensemble pour garantir la paix, l’unité et la cohésion nationale. Il a qualifié cette valeur de « héritage sacré et précieux » que chaque individu et la nation dans son ensemble ont la responsabilité de préserver.
Accompagné de hauts fonctionnaires tels que son Directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, et le Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, ainsi que d’autres personnalités, le Chef de l’État a également rendu hommage aux maîtres coraniques, hommes de Dieu et Khalifes généraux pour leurs prières bénies, considérées comme le fondement de la résilience nationale face aux difficultés.
Dans son sermon, l’imam ratib de la Grande Mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Samb, a formulé des prières pour le nouveau gouvernement, mettant l’accent sur l’importance de l’éducation, de la solidarité, de l’inclusion sociale et du respect des traditions religieuses.
Le président Faye a également exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour avoir choisi un nouveau président dans la paix pendant le Ramadan, un mois de piété et de communion spirituelle.
L’imam Mamadou Lamine Séniane a dirigé la prière de la Korité à Keur Ndiaye Lo, une occasion où il a rappelé les principes fondamentaux de l’islam et a exhorté les fidèles à suivre ces préceptes dans leur vie quotidienne.
Ce mercredi matin, aux alentours de 11 heures, la Grande Mosquée a accueilli la prière de l’Aïd-El-Fitr, marquant ainsi la fin du mois de Ramadan. Traditionnellement, c’est à cette heure que le Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, franchit les portes de l’esplanade de la mosquée. Vêtu de blanc, le patriarche participe habituellement à la prière dirigée par Serigne Fallou Ibn Serigne Abdou Khadre Mbacké. Cependant, pour l’édition 2024 de l’Aïd-El-Fitr, une absence remarquée a marqué cette célébration. En effet, le Khalif général des Mourides n’était pas présent, laissant son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, et quelques dignitaires de la communauté tels que l’imam Serigne Modou Mamoune Bousso, sans la présence réconfortante du Saint homme.
Les raisons de cette absence n’ont pas été immédiatement divulguées, mais Dakaractu est sur le qui-vive pour obtenir des informations supplémentaires à ce sujet.
Néanmoins, la prière a été conduite avec sérieux et solennité, et le sermon prononcé par l’imam a abordé la question du « muurum koor ». Les principes sous-jacents et les bienfaits de cette pratique ont été soulignés avec éloquence.
Quant au discours traditionnellement prononcé par Serigne Mountakha, c’est l’imam Serigne Fallou Mbacké qui l’a délivré en son nom. Ce discours a mis l’accent sur l’importance pour les musulmans de suivre les enseignements de l’Islam et de pratiquer leur religion de manière authentique. Il a exhorté chacun à se détourner des gains injustes et à rechercher la paix pour le Sénégal.
En conclusion, le Khalif n’a pas manqué de rappeler l’importance du jeûne des six jours suivant la fête de la Korité pour ceux qui le peuvent, tout en priant pour un Sénégal prospère et en paix.
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce mercredi à la prière de l’Aïd Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar. Entouré de dignitaires et de personnalités éminentes telles que le maire de la commune de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, et le Grand Serigne de Dakar, ainsi que des représentants gouvernementaux tels que le gouverneur Al Hassane Sall, le directeur de cabinet du président de la République et le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le chef de l’État a exprimé sa gratitude envers Dieu à l’issue de la prière marquant la fin du mois de Ramadan.
Cette occasion a également permis au nouveau président de saluer l’esprit d’unité qui a caractérisé la célébration de la fête de la Korité. Dans un discours empreint de solennité, le président a souligné l’importance de maintenir la paix, l’unité et la cohésion sociale au Sénégal. Il a appelé à préserver cet héritage sacré du vivre-ensemble, un modèle reconnu par le monde entier. Ce message, adressé à la communauté musulmane, témoigne de l’engagement du président en faveur de l’harmonie et de la solidarité nationale.
La Korité, marquant la fin du mois sacré de Ramadan, est une période de prière, de partage et de solidarité pour la communauté musulmane. Cette année, la célébration de l’Aïd el-Fitr a été marquée par un geste remarquable du Président Bassirou D. Faye, président le plus jeune élu en Afrique depuis deux semaines.
Lors de la prière de l’Aïd el-Fitr à la grande mosquée, l’Imam, en raison de problèmes de santé, éprouvait des difficultés à se lever. Face à cette situation, le Président Faye, présent à la cérémonie, a spontanément offert son aide à l’Imam. Avec humilité et respect, il lui a tendu son bras pour l’aider à se mettre debout, démontrant ainsi son engagement envers les religieux de la nation.
Ce geste empreint d’humanité n’a pas manqué de susciter l’admiration et la reconnaissance de la communauté musulmane ainsi que de l’ensemble de la population sénégalaise. Il témoigne non seulement du respect profond du Président Faye envers les dignitaires religieux, mais également de sa compassion envers ceux qui sont dans le besoin, même dans les moments solennels de la célébration religieuse.
En agissant de la sorte, le Président Faye a envoyé un message puissant sur l’importance de la bienveillance, de la solidarité et du respect mutuel dans la société sénégalaise. Son exemple devrait inspirer chacun à faire preuve de compassion envers autrui, quel que soit son statut ou sa position sociale.
En cette période de célébration et de partage, le geste du Président Bassirou D. Faye rappelle que l’humanité et la générosité sont des valeurs fondamentales qui renforcent le tissu social et contribuent à construire un avenir meilleur pour tous.
Plongez au cœur de l’événement de la Korité 2024 à la Grande Mosquée de Dakar alors que le Président Diomay Faye fait son entrée, marquant ainsi cette journée sacrée de sa présence emblématique. Découvrez les moments solennels et les festivités qui célèbrent cette importante fête religieuse.
[🔴 Direct-Grande Mosquée de Dakar] Célébration de la Korité 2024 avec le Président Diomay Faye
Dans les pages glorieuses de notre histoire nationale, une figure émerge, celle du Général Meïssa Cellé Ndiaye, un héros méconnu dont la vie et les actions ont été une source d’inspiration pour des générations entières.
Originaire de la terre fertile de Koki, le Général Ndiaye a porté avec fierté les couleurs de sa ville natale tout au long d’un parcours remarquable. Des champs de bataille aux couloirs du pouvoir, il a servi avec dévouement et honneur, gravissant les échelons de l’armée jusqu’à atteindre le rang prestigieux de Général.
Sa carrière exemplaire témoigne de son engagement indéfectible envers l’État, l’armée et la République. En tant qu’Aide de Camp du Président de la République, il a été le gardien des secrets de la nation, protégeant les intérêts de son pays avec une loyauté inébranlable et un sens profond du devoir.
Mais le service du Général Ndiaye ne s’est pas limité aux coulisses du pouvoir. Il a également été un fervent défenseur de sa communauté, apportant son soutien à ceux qui en avaient besoin, non seulement à Koki, mais dans tout le pays. Son engagement envers le développement de sa ville natale a été une source d’inspiration pour ses compatriotes, témoignant de sa vision et de son dévouement envers l’amélioration de la vie de tous.
Aujourd’hui, alors que le Général Ndiaye prend sa retraite bien méritée, il laisse derrière lui un héritage indélébile de service et de sacrifice. Son exemple continuera d’inspirer les générations futures à embrasser les valeurs de dévouement, d’intégrité et de service à la nation.
C’est pourquoi il est juste et approprié que les habitants de Koki demandent que le Lycée de leur ville porte le nom du Général Meïssa Cellé Ndiaye. En baptisant ce temple du savoir en son honneur, nous rendons hommage à un homme dont la vie a été dédiée à l’éducation, au progrès et à l’excellence.
Au Général Meïssa Cellé Ndiaye, nous disons merci pour votre service désintéressé, votre dévouement sans faille et votre engagement indéfectible envers notre nation. Votre héritage vivra éternellement dans nos cœurs et nos esprits, illuminant le chemin pour les générations à venir.
Des développements significatifs sont survenus dans l’affaire du meurtre tragique de l’apprenti plâtrier de 18 ans au quartier Mbal. Selon nos sources, le présumé meurtrier, identifié sous le nom de F. N., âgé de 14 ans, est actuellement en garde à vue au commissariat spécial de Touba.
Après avoir perpétré l’acte fatal, F. N. s’était enfui, laissant derrière lui un jeune homme sans vie sur la voie publique. Cependant, hier lundi, son père l’a conduit de lui-même au commissariat, vers 9 heures du matin.
Pour rappel, le dimanche précédent, une dispute entre deux apprentis plâtriers avait dégénéré en tragédie, entraînant la mort de F. Ndiaye, 18 ans, poignardé mortellement et abandonné sur les lieux. La querelle aurait éclaté après que F. Ndiaye a accusé son collègue d’avoir volé une somme d’argent sur le chantier.
Malgré les tentatives d’apaisement de leur patron, la tension entre les deux jeunes hommes persistait. L’affrontement a finalement éclaté, aboutissant à la mort tragique de F. Ndiaye, poignardé en pleine poitrine.
La découverte du corps sans vie a été signalée au commissariat spécial de Touba vers 19 heures, le dimanche. Les autorités ont rapidement procédé aux constatations nécessaires avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy.
Ces nouveaux développements soulignent l’importance de la poursuite de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame et pour que justice soit rendue à la victime et à sa famille.
Élu au premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, soutenu par le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, s’est présenté comme le candidat du changement et de la rupture avec le système établi. Son mandat est marqué par une volonté affirmée de réformer en profondeur le pays, notamment en matière de lutte contre la corruption et de renforcement de la souveraineté nationale dans tous les domaines.
L’une des promesses phares de sa campagne est la sortie du Sénégal de la zone franc, dans le but de développer des partenariats plus bénéfiques avec d’autres pays et de réévaluer les contrats conclus avec des sociétés étrangères, notamment dans le secteur pétrolier et gazier. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de rompre avec l’emprise économique française et de favoriser le développement économique du pays.
Cependant, la mise en œuvre de ces mesures pourrait être confrontée à plusieurs obstacles. Tout d’abord, la question de la sortie de la zone franc est complexe et soulève des interrogations quant à son efficacité réelle en termes de développement. De plus, le maintien de relations économiques avec la France et d’autres pays partenaires de la CEDEAO reste crucial pour l’économie sénégalaise.
Par ailleurs, la gestion du secteur de la pêche, essentiel pour de nombreuses communautés locales, constitue un défi majeur. La lutte contre la pêche illégale et non réglementée, qui prive le pays de ressources importantes, nécessite une action décisive de la part des nouvelles autorités.
Enfin, la valorisation des produits locaux et la promotion de l’agriculture nationale sont des enjeux clés pour assurer la sécurité alimentaire du pays et soutenir les producteurs locaux. Cependant, cela pourrait nécessiter des ajustements politiques et économiques importants, ainsi qu’une coopération accrue avec les partenaires régionaux et internationaux.
Dans les mois à venir, la capacité du nouveau gouvernement à relever ces défis déterminera en grande partie la réussite de son mandat et son impact sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais.
L’une des priorités centrales du projet proposé aux Sénégalais par le régime de Diomaye est la réforme de l’administration. Selon ce gouvernement, le système administratif sénégalais doit être repensé et réformé afin de le rendre plus efficace et performant, dans l’intérêt exclusif des populations.
C’est pourquoi, lors du premier Conseil des ministres tenu ce mardi, le président a demandé au Premier Ministre Ousmane Sonko de travailler avec le gouvernement pour repenser « l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ». De plus, il a souligné la nécessité d’accentuer la réforme du service public en mettant l’accent sur la digitalisation des procédures et la transformation numérique des structures.
Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement à moderniser et à rendre plus efficiente l’administration sénégalaise, afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes des citoyens. En adoptant des approches innovantes telles que la digitalisation, le gouvernement espère non seulement améliorer l’efficacité des services publics, mais aussi favoriser une meilleure interaction entre l’administration et les citoyens, contribuant ainsi au développement global du pays.
Depuis plusieurs mois, des milliers de Sénégalais se lancent dans une quête effrénée vers les États-Unis, dans ce que l’on appelle l’affaire Nicaragua ». Ce phénomène prend une ampleur alarmante, nécessitant une attention urgente de la part des autorités nouvellement installées au Sénégal.
Selon un article d’Africa Intelligence, les autorités américaines ont récemment organisé plusieurs rapatriements vers Dakar, avec jusqu’à cinq vols de Boeing transportant entre 50 et 150 ressortissants sénégalais. Ces individus ne possèdent pas les autorisations légales nécessaires pour résider aux États-Unis. De plus, ces rapatriements privilégient des itinéraires avec des escales dans d’autres pays africains également touchés par ce phénomène, tels que la Mauritanie, la Guinée et l’Angola.
En septembre 2023, un premier vol de « relocalisation » avait suscité des critiques à l’égard du gouvernement précédent, accusé de ne pas apporter une assistance suffisante à ses ressortissants. Plus de 20 000 arrestations de Sénégalais avaient été enregistrées en seulement six mois.
Face à cette situation préoccupante, quelles sont les mesures envisagées par le nouveau régime sénégalais ? Le président actuel a exprimé sa volonté de réduire l’émigration clandestine en offrant de meilleures perspectives économiques à la population. Les autorités américaines observent de près l’évolution de la situation, attendant une réaction des nouvelles autorités sénégalaises.
Dans ce contexte, des rebondissements sont à prévoir, alors que le gouvernement sénégalais cherche à faire face à ce défi croissant de l’émigration clandestine vers les États-Unis.
Le premier Conseil des Ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye s’est tenu ce mardi, marquant ainsi le début concret de son mandat présidentiel. Dans un contexte où l’attente des citoyens est grande et les défis nombreux, le président a affiché sa détermination à avancer rapidement dans la mise en œuvre de son programme de développement.
Sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, le gouvernement s’est réuni pour discuter des orientations présidentielles et établir un plan d’action clair et précis. Bassirou Diomaye Faye a fixé une échéance ambitieuse : finaliser le plan d’actions du gouvernement avant la fin du mois d’avril 2024, démontrant ainsi son engagement en faveur d’une action rapide et efficace.
Parmi les priorités annoncées, la mise en place rapide des Cabinets ministériels a été soulignée, ainsi que la nécessité de proposer une organisation rationnelle pour chaque ministère afin de concrétiser le programme gouvernemental. Cette approche stratégique vise à assurer une mise en œuvre cohérente et efficace des politiques publiques, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens.
Dans un contexte marqué par l’exigence croissante des populations et la nécessité de relever des défis majeurs, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de rester humble, à l’écoute et efficace. La collégialité et la solidarité au sein du gouvernement ont été soulignées comme des valeurs essentielles pour atteindre les objectifs fixés.
Ainsi, ce premier Conseil des Ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a marqué le début d’une nouvelle ère d’action et de transformation pour le Sénégal. Avec une feuille de route claire et des objectifs ambitieux, le gouvernement s’est engagé à relever les défis avec détermination et efficacité, dans l’intérêt supérieur du pays et de ses citoyens.
Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé son premier Conseil des ministres ce mardi, réunissant les membres du gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Lors de cette réunion inaugurale, le chef de l’État a souligné l’importance du rôle, de l’action et de la responsabilité du gouvernement, soulignant la nécessité pour cette institution de respecter l’État de droit et les valeurs historiques panafricaines qui sous-tendent la vie en société, face aux exigences croissantes des citoyens.
Dans cette optique, le président a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental visant à cadrer de manière globale l’action de l’État, ainsi que le développement d’une stratégie de communication gouvernementale innovante. Cette stratégie se veut axée sur l’anticipation, la clarté des messages et surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les citoyens, qui doivent demeurer au cœur des priorités gouvernementales.
S’inscrivant dans une démarche de proximité avec les populations, le chef de l’État a encouragé les membres du gouvernement à faire preuve d’humilité et de sobriété, à favoriser l’écoute et l’efficacité, dans un esprit de collégialité et de solidarité. Ces valeurs sont essentielles pour garantir la mise en œuvre réussie du projet porté par le gouvernement et soumis à l’approbation des Sénégalais.
Cette première réunion ministérielle sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par une gouvernance plus participative, transparente et centrée sur les besoins réels de la population.
Extrait du Communiqué du Conseil des Ministres du 9 avril 2024
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :
A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère.
Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays.
Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.
Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal.
Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024.
Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal.
Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.
Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale . Il s’agit de :
1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des femmes ;
2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages ;
3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral ;
4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;
5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.
Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :
– procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
– faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
– engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ;
– changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ;
– préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.
Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.
Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.
A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.
Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.
Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.
Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et des sénégalais.
Pour sa première célébration de l’Aïd El-Fitr en tant que président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a décidé de perpétuer la tradition en effectuant la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar. Cette décision confirme l’attachement du nouveau chef de l’État aux valeurs républicaines et religieuses du pays.
Alors que les spéculations allaient bon train sur le lieu où le président Bassirou Diomaye Faye accomplirait sa prière de l’Aïd, la confirmation de sa présence à la grande Mosquée de Dakar apaise les interrogations et renforce le lien entre le chef de l’État et la communauté musulmane du Sénégal.
Traditionnellement, la grande Mosquée de Dakar est un lieu emblématique où les personnalités politiques et religieuses se rassemblent pour célébrer les grandes occasions religieuses telles que l’Aïd El-Fitr. La présence du président Faye à cet endroit symbolique témoigne de son engagement envers l’unité et la cohésion nationales, ainsi que son respect pour les traditions religieuses du pays.
En choisissant de participer à la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar, le président Bassirou Diomaye Faye envoie un message de solidarité et d’harmonie à tous les citoyens sénégalais, quelles que soient leurs origines ou leurs affiliations religieuses.
Cette décision marque le début d’un nouveau chapitre dans le mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye, et témoigne de sa volonté de gouverner avec sagesse, compassion et inclusivité.
Ibrahima Sène a été rappelé à Dieu, le 9 avril 2023, il y a un an jour pour jour. Une commémoration qui coïncide avec l’enterrement de son ami et compagnon de route Magatte Thiam, décédé lui dimanche passé.
Le destin en a décidé ainsi entre les deux figures emblématiques du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), Ibrahima et Maguette Thiam, qui ont contribué à donner ses lettres de noblesse à cette formation de gauche, aux côtés de feus Amath Dansokho, Sémou Pathé Guèye. Pour passer aujourd’hui le relais à Mansour Sy et l’ancien ministre Samba Sy, actuel secrétaire général.
Hommage de Léna Sène, à son père Ibrahima Sène et Maguette Thiam
Léna Sène, experte financière internationale, met en exergue les relations particulières entre son père Ibrahima Sène et son vieil ami porté en terre ce mardi.
La jeune dame écrit sur Facebook : « Notre père était également fortement attentionné et engagé, pour son pays, auquel il a tout donné sans relâche et sans attendre un quelconque retour. Ce long combat, il l’a mené et partagé avec des compagnons devenus ses amis, comme Maguette Thiam. Le destin a décidé que ce dernier, enterré ce même 9 avril à Ouakam, allait le rejoindre le jour de la commémoration du premier anniversaire de sa disparition. Pour nous, c’est encore une preuve que le destin avait ficelé les liens dont nous étions témoins entre notre père Ibrahima Sene et notre oncle Maguette Thiam ».
Parlant de son père auparavant, la patronne de DCA Africa mentionne : « le souvenir de l’homme affable qu’il fut reste vivace dans tous nos esprits. Père, ami et confident, il fut tout cela à la fois ».
Elle finit par renouveler des prières pour le repos de leur âme auxquelles s’associent
La photo officielle du gouvernement SONKO 1, prise aux côtés du Président de la République Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre, Ousmane Sonko, incarne un moment historique et emblématique pour le Sénégal.
Dans ce cliché captivant, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko sont entourés des membres du nouveau cabinet, récemment nommés. Chaque visage reflète un mélange de détermination, d’engagement et d’optimisme pour l’avenir de la nation sénégalaise.
Cette photo symbolise non seulement le début d’une nouvelle administration, mais aussi les aspirations d’un peuple pour un changement positif et significatif. Elle capture l’instant précis où le leadership politique rencontre l’espoir et les attentes du peuple.
Le président BDF et le Premier ministre Sonko incarnent la volonté du gouvernement de répondre aux défis auxquels le pays est confronté, tout en travaillant pour le bien-être et la prospérité de tous les citoyens sénégalais. Leur présence dans cette photo officielle renforce leur engagement envers la transparence, la responsabilité et le service public.
Alors que cette nouvelle équipe gouvernementale prend ses fonctions, elle est prête à relever les défis, à saisir les opportunités et à tracer une voie vers un avenir meilleur pour le Sénégal.
Dans une récente opération conjointe entre la marine nationale sénégalaise et l’Office central de répression de l’enrichissement illicite (OCRTIS), le propriétaire du navire « N’ten Faye » a été appréhendé. Cette arrestation fait suite à la saisie de 3 tonnes de cocaïne effectuée le mois dernier, d’une valeur marchande estimée à 240 milliards de francs CFA.
Selon les informations fournies par le journal L’Observateur dans son édition du mardi 9 avril 2024, l’individu en question est Alexandre Antonio Tcham, connu sous le nom d’« Alex », un homme d’affaires influent basé à Bissau, en Guinée-Bissau.
L’arrestation d’Alex a été rendue possible grâce à la collaboration étroite entre les autorités sénégalaises, Interpol et la police judiciaire bissau-guinéenne. Il a été identifié comme étant le cerveau derrière un important réseau international de trafic de drogue, utilisant son entreprise de pêche, « A. Tcham Filohos SARL », située au port de Bissau, comme couverture pour ses activités illicites.
Les premières investigations révèlent qu’Alex était responsable du transfert de la cargaison de drogue saisie à bord du navire « N’ten Faye ». Il aurait également avoué qu’il prévoyait de se rendre à Dakar pour une réunion importante avec un homme d’affaires émirati fortuné. Cependant, son arrestation l’a empêché de mener à bien ses projets criminels.
Cette arrestation marque un coup important porté contre le trafic de drogue dans la région et souligne l’engagement des autorités à lutter contre ce fléau. Les détails supplémentaires sur cette affaire devraient être révélés au fur et à mesure que l’enquête progresse.
Ce 9 avril marque le premier conseil des ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, au palais présidentiel. Traditionnellement tenu les mercredis sous le régime précédent, ce changement pourrait signifier de nouvelles orientations stratégiques pour ce rendez-vous hebdomadaire des ministres de la République avec le Chef de l’État.
Il convient de se rappeler du premier conseil des ministres du régime Sall en 2012, avec Abdoul Mbaye à la tête du gouvernement. À cette occasion, le président Macky Sall avait mis l’accent sur une gouvernance nouvelle, plaçant l’intérêt des citoyens sénégalais au cœur de l’action publique. Des instructions claires avaient été données pour restaurer l’État de droit, renforcer l’autorité de l’État et rétablir les valeurs républicaines.
Il est donc légitime de se demander si Bassirou Diomaye Faye suivra des orientations similaires propres à une nouvelle alternance, notamment étant donné que la plupart des membres du nouveau gouvernement héritent de postes ministériels.
Concernant les mesures individuelles, Macky Sall avait attendu son deuxième conseil des ministres pour effectuer sa première nomination à un poste de direction générale. Sera-t-il de même pour Bassirou Diomaye Faye ? Les observateurs se demandent si des têtes de l’ancien régime tomberont dès ce premier conseil des ministres.
La réponse à ces questions demeure pour l’instant enveloppée de mystère, mais elle sera scrutée avec attention par les citoyens sénégalais. Le premier conseil des ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye pourrait révéler les premières orientations de son gouvernement et les premiers signes de changement.
Le président Bassirou Diomaye Faye tient son premier Conseil des Ministres ce mardi 9 avril 2024, accompagné de son gouvernement au Palais. Sous la coordination du Premier ministre, Ousmane Sonko, l’accent est mis sur la présentation prochaine de trois projets de loi à l’Assemblée Nationale, visant à renforcer l’action gouvernementale.
Le premier projet de loi propose de renforcer le pouvoir du Premier ministre, un pilier central de l’exécutif. Les deux autres projets envisagés concernent la suppression du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).
La suppression du HCCT, étant une loi référendaire, pourrait rencontrer des obstacles. Le référendum constitutionnel de 2016 avait introduit la création du HCCT, en plus de l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale. Son abolition nécessiterait donc le vote des 3/5ème des députés, soit 110 voix.
La coalition Yewwi Askan Wi, non majoritaire à l’Assemblée (56 députés), devrait donc solliciter le soutien d’autres groupes parlementaires, notamment celui de Liberté, Démocratie et Changement du PDS ainsi que de la coalition Benno Bokk Yakaar, pour faire adopter ces projets de loi constitutionnelle.
La position de l’Alliance pour la République, désormais dans l’opposition, reste à clarifier. Sa coopération pourrait faciliter l’adoption des réformes proposées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye. L’issue de ces discussions politiques est scrutée avec attention par les observateurs.
Une importante saisie de billets noirs a été opérée le dimanche 7 avril à Thiès par la Brigade spéciale et de Recherches des Douanes (BSR) relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur, Direction régionale des Douanes de l’Ouest. Cette action a permis de mettre la main sur des coupures de 100 dollars américains, d’une valeur totale de 314 826 036 francs CFA.
Selon un communiqué officiel, cette saisie découle de l’exploitation d’informations sur des individus détenant des billets noirs et cherchant à les blanchir pour en faire des dollars. Grâce à un dispositif de surveillance efficace et à l’intervention des éléments de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment a été stoppée, et le colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.
Au total, ce sont 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains qui ont été interceptés lors de cette opération. Six individus impliqués dans ce trafic de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées.
Cette saisie témoigne de l’efficacité des autorités dans la lutte contre le trafic de faux billets et démontre leur engagement ferme à garantir la sécurité économique et financière du pays.
Votre UNE des Quotidiens Sénégalais du MARDI 09 Avril 2024
Dans le cadre du Forum « Invest in Sénégal » qui s’est tenu en juillet 2023, sous la présidence de S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal, l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (Apix) a joué un rôle crucial dans la promotion des investissements au Sénégal.
Le Forum a été un succès retentissant, attirant plus de 3 230 participants venant de 70 nationalités différentes. Il a généré des intentions d’investissement massives totalisant 6 394,5 milliards de FCFA, avec 4 820 milliards de FCFA de promesses d’investissements directs.
Parmi les réalisations notables, il y a eu un dialogue public-privé productif, une exposition réunissant 40 exposants, et plus de 1 000 rendez-vous d’affaires enregistrés pour établir des partenariats. Des initiatives d’intermédiation avec FONGIP et BNDE ont également été mises en place pour un montant de 2 000 milliards de FCFA au profit des entreprises sénégalaises.
La confiance des investisseurs dans l’environnement économique du Sénégal reste forte, comme en témoigne le classement du pays dans le top 5 des destinations d’investissement en Afrique. Le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, renforce cette confiance en prouvant que le changement par les urnes est possible.
Le Forum a également changé la perception de l’investissement en Afrique en positionnant Dakar comme une nouvelle destination de promotion de l’investissement. Les Zones Économiques Spéciales (ZES), administrées par l’Apix, sont devenues un cadre privilégié pour les investissements, avec un accent particulier mis sur le développement de la Zone Économique Spéciale Intégrée de DIASS.
En résumé, l’Apix joue un rôle essentiel dans la promotion des investissements au Sénégal, en facilitant les processus pour les investisseurs nationaux et internationaux, et en contribuant au développement économique du pays.
Revivez la Semaine du président de la République S.E.M Bassirou Diomaye Faye
Le dimanche 24 mars 2024, le Sénégal a ouvert une nouvelle page de son histoire démocratique. Comme un seul homme et en toute responsabilité, le peuple a voté massivement en faveur du changement, sur promesse de rupture. Rien ne sera et ne devra plus être comme avant. C’est en tout cas, le sens et la portée du message transmis par les Sénégalais. Je suis sûr Monsieur le Président que vous l’avez perçu dans toute sa quintessence.
Monsieur le Président de la République, le secteur économique de notre pays souffre. C’est un truisme que de le dire. Mais force est d’ajouter que l’artisanat est à l’agonie. Ce secteur vital de notre économie est laissé en rade, subissant mille et une contraintes qui freinent son développement.
Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les Sénégalais et depuis 2020, les choses se sont amplifiées. Les effets de la COVID 19 ont mis à genou l’économie nationale de façon générale et particulièrement ce secteur de l’artisanat, qui paradoxalement est une véritable niche, pourvoyeuse d’emplois. Malheureusement, les entreprises évoluant dans ce secteur, ont été obligées de supporter des charges salariales pendant que leur personnel était confiné et comble de malheur, elles ont été les grands oubliés de l’Etat. En effet, malgré le millier de milliards du fonds Force COVID 19, aucune d’elles n’en a bénéficié. Au moment où des secteurs comme le Tourisme, les Arts, le Sport, ont été servis à satiété ; une politique discriminatoire injustifiée, au détriment d’un secteur aussi stratégique.
Les engagements du régime précédent pour l’octroi de 15 % de la commande publique au secteur de l’artisanat, n’ont jamais été suivis d’effets. Laissées à elles-mêmes et soumises à une forte concurrence des entreprises étrangères, beaucoup d’entre elles ont été obligées de plier bagages et de mettre la clé sous le paillasson.
Le domaine industriel de la SODIDA, une initiative de la coopérative allemande, commence à devenir un domaine d’entreposage et d’emmagasinage. Face à la lourdeur des charges, beaucoup d’entreprises ont fait faillite, jetant des centaines de travailleurs dans la rue, au moment où la question de l’emploi des jeunes, est une grosse épine aux pieds des dirigeants étatiques. Ces hangars qui naguère, abritaient les entreprises, sont aujourd’hui louées à des commerçants pour entreposer des produits importés, annihilant toute volonté de survie des entreprises transformatrices de matières premières ; un goulot de plus pour le développement économique du pays.
La préférence nationale est devenue juste un slogan. A titre d’exemple monsieur le Président, je vous citerai un service que vous connaissez bien, la Direction générale des Impôts et Domaine (DGID). Ce fleuron de notre économie est équipé de mobiliers importés, au moment où les entreprises locales qui produisent du mobilier de qualité supérieure, sont privées de marchés et sont astreintes au paiement des impôts. Cet exemple est valable pour tous les démembrements de l’Etat. Les entreprises locales qui utilisent une main d’œuvre locale, paient leurs impôts et réinvestissent dans le pays, sont toujours des laissés pour compte.
Monsieur le Président de la République des entreprises comme la nôtre qui ont investi dans l’achat de terrains, pour promouvoir le secteur de la menuiserie par l’ouverture d’un Centre de Formation aux métiers du bois, se sont vues spolier de leurs terres par l’Etat. En effet, nous avions acquis sur fonds propres à Diamniadio, un site pour abriter ledit centre, mais l’Etat n’a rien fait d’autre que de nous déguerpir au profit d’entreprises étrangères. Depuis lors, nous courons derrière un hypothétique recasement qu’il nous avait promis, sans aucune indemnisation ni précision sur la nouvelle zone d’affectation. Nos terrains abritent aujourd’hui, la zone industrielle de Diamniadio et certaines entreprises étrangères. Un tel comportement plombe notre volonté de moderniser notre apport à la formation du capital humain.
Quelles explications à toutes ces tracasseries dont nous sommes victimes ? Aucune, sinon que nous ne sommes pas du même bord politique. Une position que nous avons assumée et que nous continuons d’assumer du reste. Or, il est important que les gens comprennent aujourd’hui, que pour construire ce pays, nous devons tous nous mettre au-dessus de tous les clivages ; qu’ils soient politiques, confessionnels, confrériques… C’est tout le sens de la rupture auquel nous aspirons et que nous espérons.
Cette rupture que vous prônez et qui a fait naître cet immense espoir chez la population, devra, à notre avis, s’appuyer sur une relance du secteur de la menuiserie industrielle afin de lui permettre de mieux tenir sa place dans le développement économique, la lutte contre le chômage et les questions d’employabilité de la jeunesse sénégalaise.
Le projet du mobilier national, l’octroi de quitus fiscal permettant aux entreprises de postuler pour les appels d’offre, l’ancrage de la préférence nationale, sont des leviers essentiels qu’il faudra actionner, pour un mieux-être des entreprises sénégalaises.
M. Cheikh GUEYE
Président Directeur général de la
Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)
Maimouna Ndour Faye, figure éminente des médias sénégalais et patronne de la 7TV, a exprimé sa déception quant au faible nombre de femmes nommées dans le nouveau gouvernement. Dans une déclaration franche et directe, elle a souligné le potentiel inexploité des femmes sénégalaises dans le leadership et l’administration du pays.
La critique de Maimouna Ndour Faye met en lumière une réalité importante : malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une représentation équilibrée des femmes dans les postes de pouvoir et de décision. Alors que le Sénégal regorge de femmes talentueuses et compétentes, leur sous-représentation dans le gouvernement est une source de préoccupation légitime.
Elle appelle directement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à faire des efforts pour remédier à cette situation. Elle souligne également que le Président sortant, Macky Sall, avait fait preuve d’une meilleure reconnaissance du talent féminin dans son gouvernement précédent.
Le nouveau gouvernement compte seulement quatre femmes sur un total de trente ministres et secrétaires d’État, ce qui est considéré comme insuffisant pour refléter pleinement la diversité et la richesse des compétences féminines disponibles dans le pays. Maimouna Ndour Faye appelle donc à une action proactive pour promouvoir l’égalité des sexes et assurer une représentation équilibrée dans toutes les sphères de la gouvernance.
En fin de compte, la voix de Maimouna Ndour Faye résonne comme un appel à l’action pour une société plus inclusive et égalitaire, où les femmes peuvent pleinement contribuer à façonner l’avenir du pays. Son plaidoyer met en lumière l’importance de la diversité et de la représentation dans la construction d’une gouvernance efficace et légitime.
Dans un geste de solidarité nationale et de responsabilité collective, le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé les membres de la coalition au pouvoir à soutenir pleinement le nouveau Président, Diomaye Faye, tout au long de son mandat. Cette invitation à l’unité survient lors d’une récente réunion entre le Président Faye et les leaders de la coalition qui ont joué un rôle crucial dans sa victoire électorale.
Sonko a partagé une leçon tirée de son expérience précédente au sein du gouvernement, soulignant la solitude qui a souvent accompagné le Président sortant, Macky Sall. Il a noté que beaucoup de ceux qui étaient auparavant autour du Président n’étaient motivés que par des intérêts personnels, laissant le dirigeant confronté à des décisions difficiles et à des pressions constantes.
Afin d’éviter cette solitude et d’assurer une gouvernance efficace, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche collective envers le leadership du Président Faye. Il a souligné que le soutien de la coalition ne devrait pas être perçu comme un moyen de contrôle, mais plutôt comme une démonstration d’engagement envers le bien-être du pays et de ses citoyens.
L’appel de Sonko résonne comme une invitation à transcender les clivages politiques et à mettre de côté les intérêts partisans au profit de l’intérêt national. Il reconnaît que la gestion d’un État exige une collaboration et une solidarité entre toutes les parties prenantes, et il encourage chacun à jouer son rôle dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal.
En fin de compte, l’appel à l’unité nationale lancé par Sonko réaffirme l’importance de la cohésion et de la coopération dans la réalisation des objectifs communs du pays. C’est un rappel que, ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de leur nation.
Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection et l’investiture de son nouveau président, Diomaye Faye. Après une victoire écrasante lors des élections présidentielles du 24 mars, où il a remporté près de 55% des suffrages dès le premier tour, le nouveau chef de l’État a officiellement pris ses fonctions. Dans un discours adressé à ses partisans et alliés politiques lors d’une réunion de coalition, le Président Faye a exprimé sa reconnaissance et son engagement envers le peuple sénégalais.
La réunion de coalition a été l’occasion pour le Président Faye de remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa victoire électorale. Il a souligné le dévouement et les efforts consentis par ses alliés tout au long de la campagne électorale. Reconnaissant que certains ont investi davantage de ressources que d’autres, il a salué leur engagement en faveur du changement et de l’espoir pour le Sénégal.
Cependant, le Président Faye a également souligné les défis qui attendent le pays. Il a décrit la situation actuelle comme étant « déplorable » et a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une grande responsabilité et d’une attitude exemplaire pour répondre aux attentes du peuple. Il a souligné que le travail à accomplir est immense et que la coalition devra s’atteler à structurer ses efforts pour relever les défis à venir.
Parmi les priorités du nouveau gouvernement figurent la mise en place de réformes importantes pour répondre aux besoins du pays. Le Président Faye a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs politiques et sociaux pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle ère.
Alors que le Sénégal entre dans cette nouvelle phase de son histoire politique, le Président Diomaye Faye affirme son engagement envers le peuple et son dévouement à faire avancer le pays sur la voie du progrès et du développement.
À la Mecque, le ciel a parlé et les fidèles musulmans se préparent à célébrer l’Eid al-Fitr le mercredi 10 avril 2024. Après une observation attentive du Croissant lunaire, symbole de la fin du mois sacré de Ramadan, la décision a été prise d’honorer cette fête religieuse.
L’Eid al-Fitr, également connue sous le nom de fête de la rupture du jeûne, marque la fin d’un mois de jeûne, de prière et de réflexion pour les musulmans du monde entier. À la Mecque, lieu saint de l’Islam, cette célébration revêt une signification particulièrement profonde et spirituelle.
La nouvelle de la date de l’Eid al-Fitr à la Mecque est toujours accueillie avec anticipation et joie par les fidèles. C’est un moment de réjouissance, de gratitude et de fraternité, où les musulmans se rassemblent pour des prières spéciales dans les mosquées et les lieux de culte, puis partagent des repas festifs avec leur famille, leurs amis et les nécessiteux.
Cette année, la célébration de l’Eid al-Fitr à la Mecque sera marquée par un sentiment renouvelé de foi, d’unité et d’espoir, alors que les fidèles expriment leur reconnaissance pour les bénédictions du Ramadan et leur engagement envers les valeurs de l’Islam.
En cette période de fête, que l’esprit de l’Eid al-Fitr illumine nos cœurs et nos foyers, apportant paix, bonheur et prospérité à tous ceux qui observent cette joyeuse occasion dans le monde entier. Eid Mubarak!
Ce lundi marque un tournant majeur à la Primature avec la passation de service entre le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, et son prédécesseur, Sidiki Kaba. L’événement, annoncé sobre, se déroule dans un contexte marqué par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale et la transition vers une nouvelle ère politique.
Selon les informations relayées par la RTS, la cérémonie de passation de service se déroule actuellement à la Primature, sous un caractère essentiellement technique. Dans un souci de continuité administrative et de respect des procédures, cette transition se déroule dans la plus grande sobriété, témoignant ainsi du sérieux et du professionnalisme des institutions.
Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays traverse des moments de changement et d’attentes diverses de la part de la population. Ousmane Sonko, nouvellement nommé Premier ministre, prend ainsi les rênes du gouvernement avec la responsabilité de conduire les affaires de l’État et de répondre aux défis qui se présentent.
La transition à la Primature est le premier acte d’une série de passations qui auront lieu dans les jours à venir, avec notamment celle du ministère de l’Intérieur prévue plus tard dans la journée. Ces événements marquent le début d’une nouvelle phase dans la gouvernance du pays, avec l’arrivée de nouveaux visages et de nouvelles idées pour répondre aux aspirations et aux besoins de la population.
Dans ce contexte de transition politique, la passation de service à la Primature symbolise le passage du flambeau d’une génération à une autre, avec l’engagement ferme de servir le pays et de travailler pour son développement et son progrès.
La communauté de Pikine est secouée par la nouvelle de l’incarcération de six policiers du commissariat local, accusés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop. Ce décès tragique survenu lors d’une opération policière dans la nuit du 24 au 25 mars dernier a plongé la région dans l’émoi et suscité des questions persistantes sur la conduite des forces de l’ordre.
Selon les informations divulguées dans l’édition de ce lundi de Libération, les six policiers incriminés ont été placés sous mandat de dépôt pour répondre de l’accusation de meurtre. Leur arrestation par la Direction des Investigations Criminelles (DIC) et leur comparution devant le parquet de Pikine-Guédiawaye ont conduit à cette décision de détention préventive, dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire.
Bien que les circonstances exactes de la mort de Seydina Mouhamed Diop restent entourées de mystère, des témoignages ont évoqué le fait que la victime aurait succombé à ses blessures après avoir été emmenée au Technopole et violemment maltraitée par les policiers. Un ami de la victime, également interpellé lors de l’incident, aurait livré des détails sur les événements qui ont conduit au drame.
Cette affaire a déclenché une onde de choc au sein de la communauté, mettant en lumière les inquiétudes persistantes concernant les pratiques policières et les abus potentiels de pouvoir. Les appels à la transparence et à la responsabilité dans l’enquête sur la mort de Seydina Mouhamed Diop se multiplient, alors que la justice cherche à faire la lumière sur cet événement tragique.
Pour de nombreux observateurs, cette affaire souligne la nécessité impérieuse d’une surveillance accrue des forces de l’ordre et d’une enquête minutieuse pour garantir la justice et restaurer la confiance du public dans les institutions chargées de l’application de la loi. La poursuite des responsables présumés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop représente un premier pas vers la reddition de comptes et la quête de vérité pour sa famille et la société dans son ensemble.
Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une mesure forte dès le début de son mandat en annulant les nominations faites par son prédécesseur, Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Cette décision a été perçue comme une violation par l’Alliance pour la République (APR). Le Pr Ismaïla Madior Fall, lui, évoque de probables contentieux juridiques.
Dans son communiqué de presse adressé au président Bassirou Diomaye Faye, le Secrétariat exécutif national de l’APR (SEN) a exprimé son mécontentement quant à l’annulation des dernières nominations faites par Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Cette réaction suggère que l’APR considère cette décision comme problématique ou non conforme aux attentes. Les détails spécifiques de la déclaration du SEN pourraient donner un aperçu plus clair de leurs préoccupations et de leurs positions sur cette question. « Il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature», peut-on lire sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.
L’ex-parti présidentiel, maintenant dans l’opposition, insiste sur l’importance du respect du principe de continuité de l’État et de l’inamovibilité des Magistrats, en particulier en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire, qui est le Premier président de la Cour Suprême. Cette demande met en évidence l’importance de maintenir la stabilité et l’indépendance de la magistrature pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire.
Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR félicite tout de même le Président Diomaye Faye pour sa brillante victoire au premier tour et lui souhaite une pleine réussite dans ses fonctions. Cependant, l’APR prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Il rappelle que les promesses doivent être suivies d’effet afin de répondre aux attentes des populations. Cela souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens.
AVIS DU Pr ISMAÏLA MADIOR FALL
Quant au professeur en droit et ancien garde des Sceaux, il a expliqué que cette mesure d’abrogation devrait être retirée et réexaminée pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il a précisé que les mesures abrogées ont été prises en conformité avec la loi, lors d’une session en présentiel du CSM, alors qu’une consultation à domicile aurait été suffisante. De plus, ces décrets ont été pris avant le 2 avril 2024, pendant le mandat du président précédent. Ce qui, selon lui, ne constitue pas une violation de la constitution.
Il a également fait valoir que le président de la République a le droit, en vertu du parallélisme des formes, de revenir sur ces nominations en nommant d’autres magistrats aux mêmes postes lors d’une nouvelle session du CSM.
En ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ceci créerait, à l’en croire, un précédent dangereux et ouvrirait la voie à des contentieux juridiques.
Il a terminé par avancer qu’il serait préférable de retirer ces décrets d’annulation de l’ordonnancement juridique pour éviter tout recours juridique ultérieur et pour préserver l’intégrité de la magistrature suprême.
Votre UNE des Quotidiens Sénégalais 🇸🇳 du LUNDI 08 Avril 2024
L’année 2024 s’annonce riche en événements célestes, avec en tête d’affiche la première éclipse solaire de l’année prévue pour le 8 avril. Cet événement astronomique captivant captivera les observateurs chanceux à travers le monde, offrant un spectacle spectaculaire dans le ciel.
Le 8 avril, la lune se placera devant le soleil, créant ainsi une éclipse solaire totale. Cependant, seuls quelques endroits privilégiés auront le privilège de contempler ce spectacle céleste en direct. Parmi ces chanceux se trouvent le Canada, le Mexique et les États-Unis, tandis que certaines régions du Sud-est de la Grande-Bretagne et l’Islande auront également une vue dégagée sur l’éclipse.
Pour ceux qui ne pourront pas être sur place pour assister à l’éclipse en direct, il existe une alternative fascinante. La NASA diffusera l’événement en direct sur sa chaîne YouTube à partir de 19 heures, heure française. Cette retransmission permettra à toute personne intéressée, peu importe où elle se trouve dans le monde, de vivre cette expérience cosmique remarquable depuis le confort de son foyer.
Que vous soyez un passionné d’astronomie ou simplement curieux de découvrir un phénomène naturel rare, l’éclipse solaire du 8 avril promet d’être un spectacle inoubliable. Assurez-vous de ne pas manquer cette diffusion en direct pour vivre pleinement cette expérience astronomique extraordinaire. Que la magie du cosmos vous émerveille et vous inspire lors de cette journée mémorable !
Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.
À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.
La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.
Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.
La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.
La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.
Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite «
Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »
Un tragique accident a endeuillé la région, sur l’axe Linguère-Matam, causant la perte de deux vies et blessant grièvement dix autres personnes. Le drame s’est déroulé hier samedi, aux environs de 10 heures du matin, à l’entrée de Ndoumbélane, un village de la commune de Barkédji, situé dans le département de Linguère.
Selon des informations provenant de sources crédibles, l’accident aurait été provoqué par une défaillance mécanique du véhicule impliqué, un modèle Mitsubishi qui se dirigeait vers le marché hebdomadaire de Nakara.
Alertés, les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rapidement rendus sur les lieux pour évaluer la situation. Malheureusement, ils ont découvert deux corps sans vie parmi les débris du véhicule, tandis que dix autres personnes ont été grièvement blessées. Toutes les victimes ont été évacuées d’urgence vers l’hôpital Magatte Lo de la localité pour recevoir les soins nécessaires.
La brigade de gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident et d’établir les responsabilités éventuelles. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et l’urgence d’améliorer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels événements à l’avenir.
Une altercation survenue entre Serigne Mourtalla Mbacké, petit-fils du Khalife Général des Mourides, et des disciples de Cheikh Adama Guèye, communément appelés « Baye Guèye », a suscité l’indignation et amené l’affaire devant le parquet. Tout a commencé lors d’un incident survenu l’après-midi du 4 avril, veille de la célébration de la nuit du Laylatul Qadr, le long de l’allée qui borde le quartier de Darou Minane à Touba.
Les disciples de Cheikh Adama Guèye se déplaçaient en cortège, portant des plateaux de ndogou sur la tête, lorsqu’ils ont croisé Serigne Mourtalla Mbacké. Agacé par le blocage de la route et le cortège qui n’en finissait pas, Serigne Mourtalla Mbacké a exprimé sa frustration, entraînant des échanges de propos acerbes entre lui et certains membres du cortège. La situation a rapidement dégénéré, et Serigne Mourtalla Mbacké a été conduit à l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba pour y recevoir des soins.
Suite à l’incident, des membres de la famille de Cheikh Adama Guèye, dont Serigne Abdou Samath Guèye, ont rencontré Serigne Kosso Mbacké pour présenter leurs excuses. Cependant, cette tentative de réconciliation n’a pas empêché la famille Mbacké de déposer une plainte auprès du parquet.
L’affaire reste donc en attente des suites judiciaires. Ce conflit met en lumière les tensions qui peuvent parfois surgir entre différents groupes religieux à Touba, et souligne l’importance de la médiation et du dialogue pour résoudre de tels désaccords dans le respect et la compréhension mutuels.
Le poste de santé de Palène, une structure de référence du district sanitaire de Bambey, a été le récipiendaire d’une généreuse donation ce dimanche : une ambulance offerte par l’ONG allemande Hilfe Für Afrika. Cette contribution, estimée à vingt millions de francs CFA, vient renforcer les capacités médicales du département, offrant ainsi une meilleure prise en charge aux habitants de ce village situé dans la commune de Ngogom, département de Bambey.
Cette ambulance constitue une addition précieuse au plateau médical existant, permettant d’améliorer les services de santé et les évacuations sanitaires dans la région. L’ONG allemande, engagée depuis plusieurs années aux côtés du poste de santé de Palène, avait déjà apporté son soutien en contribuant à la construction du bloc infirmerie et à la réhabilitation de la maternité.
Le président du comité de développement sanitaire (CDS) de Palène, Lamine Ndiaye, s’est exprimé avec satisfaction concernant cette donation, soulignant son importance pour la communauté locale. Il a mis en avant le fait que, jusqu’à présent, les évacuations sanitaires du poste de Palène se faisaient par des moyens rudimentaires, soulignant que l’ambulance fournira une solution essentielle à cette problématique, notamment pour les femmes enceintes nécessitant des transferts d’urgence.
Par ailleurs, Lamine Ndiaye a appelé les autorités municipales à prendre des mesures supplémentaires pour améliorer les infrastructures de santé, notamment en réhabilitant la pharmacie et en construisant un logement pour la sage-femme, dont la prise de fonction est retardée en raison de ce manque d’installation.
Le maire de la commune de Ngogom, Papa Momar Ngom, a exprimé sa gratitude envers les partenaires pour ce don précieux, soulignant son impact positif sur les évacuations sanitaires des cas complexes vers les structures de référence. Il s’est également engagé à intensifier les efforts de la politique communale pour améliorer la prise en charge sanitaire de l’ensemble de la population.
EN DIRECT GENERATION FOOT vs JARAAF 19eme JOURNEE LIGUE 1 stade Lat Dior De Thies
Le Réseau des féministes du Sénégal a réagi vivement à la composition du premier gouvernement du président élu Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa consternation face au faible nombre de femmes représentées. Sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, seules 4 femmes ont été incluses, ce qui représente seulement 13,33% du gouvernement.
Les féministes ont souligné que l’absence de parité dans ce gouvernement, présenté comme un gouvernement de rupture et d’inclusion, est décevante et ne reflète pas la réalité démographique du Sénégal, où les femmes représentent la moitié de la population. Elles ont rappelé les engagements internationaux du Sénégal en matière d’égalité des sexes, notamment la ratification de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Maputo) et les dispositions de la Constitution sénégalaise reconnaissant l’égalité entre hommes et femmes.
Le changement de nom du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire en Ministère de la Famille et des Solidarités a également suscité des préoccupations. Les féministes craignent que cette modification n’entraîne une diminution de l’engagement envers l’égalité des sexes et ne compromette les droits des femmes. Elles espèrent que la direction de l’équité et de l’égalité de genre sera maintenue, soulignant l’importance d’une représentation adéquate des femmes au sein du gouvernement.
Le Réseau des féministes du Sénégal insiste sur la nécessité d’une participation accrue des femmes aux postes gouvernementaux, affirmant que cela est indispensable pour approfondir le processus démocratique et garantir une représentation équilibrée de la société. Elles appellent à des mesures concrètes pour concrétiser les droits des femmes et s’opposent à toute politique qui marginaliserait leurs voix et compromettrait leurs droits.
Au cours d’un atelier avec les journalistes en santé population et développement ce samedi, Birahime Seck a élevé la voix pour interpeller le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko sur la question préoccupante de l’usage du tabac dans le pays. Le coordonnateur du Forum civil a souligné l’urgence d’agir en taxant ce produit afin de protéger la jeunesse sénégalaise.
Birahime Seck a mis en lumière le fait que de nombreux experts ont souligné le danger croissant que représente le tabagisme pour la jeunesse sénégalaise, tant sur le plan figuré que propre. Il a souligné l’importance pour le gouvernement de placer la jeunesse au centre de ses priorités et d’adopter des mesures efficaces pour lutter contre ce fléau. Parmi ces mesures, il recommande vivement d’instaurer une taxe sur les produits du tabac.
Malgré les progrès réalisés grâce aux efforts des associations dans la lutte contre le tabagisme, Birahime Seck estime qu’il reste encore beaucoup à faire. C’est pourquoi le Forum civil souhaite contribuer à ce combat en proposant la taxation du tabac comme une mesure dissuasive. En augmentant le prix du tabac, non seulement il deviendrait moins accessible aux jeunes, mais cela permettrait également de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme.
Le coordonnateur du Forum civil souligne également l’impact financier considérable des soins prodigués aux personnes victimes de cancers liés au tabagisme. Il appelle ainsi le gouvernement à interdire de manière définitive le tabagisme dans les lieux publics, en plus de la recommandation sur la taxation du tabac.
En conclusion, le Forum civil se positionne comme un allié déterminé dans la lutte contre le tabagisme au Sénégal, appelant le gouvernement à prendre des mesures audacieuses pour protéger la santé et le bien-être de la jeunesse du pays.