[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Moussa Balla Fofana, Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire : Un engagement envers un avenir reluisant pour le Sénégal

Suite à sa nomination en tant que Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Moussa Balla Fofana a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et le peuple sénégalais. Avec humilité, il a pris conscience de la grande confiance placée en lui et des attentes qui en découlent.

« C’est avec humilité que nous mesurons la grande confiance et les nombreuses attentes placées en notre modeste personne. Je réitère mon engagement et ma détermination à servir le peuple sénégalais avec passion, abnégation et efficience », a déclaré le nouveau ministre.

Dans son message de reconnaissance, Moussa Balla Fofana a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane SONKO, pour l’honneur immense que représente sa nomination. Il a appelé tous les acteurs du secteur à une collaboration active pour relever les défis qui les attendent.

« Nos territoires doivent traduire l’expression de notre ingéniosité, de notre cohésion mais surtout les lieux du développement durable et du plein épanouissement des populations. Ainsi nous tendons la main à l’ensemble des acteurs d’ici et de la diaspora pour bâtir ensemble des cadres de vie reluisants, sécurisés et dynamiques. Que Dieu bénisse le Sénégal, et que notre unité soit toujours notre force », a-t-il ajouté.

Cette déclaration souligne l’engagement de Moussa Balla Fofana envers la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, où le développement durable, la sécurité et l’épanouissement des populations occupent une place centrale.

Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »

Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.

Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.

Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.

Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.

Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne à Paris : La Dépouille attendue ce Mardi au Sénégal

L’ancien Premier Ministre du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne, est décédé hier à Paris, plongeant le pays dans le deuil. La cérémonie de levée du corps se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris.

Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille de l’ancien Premier Ministre est attendue au Sénégal le mardi prochain, à 14h25. Pour l’instant, la date de l’enterrement n’a pas été rendue publique.

Cette annonce a profondément ému le Sénégal, où Mahammed Boun Abdallah Dionne était respecté et apprécié pour son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement du pays. Son décès laisse un vide dans la sphère politique sénégalaise et dans le cœur de nombreux citoyens.

Des hommages et des témoignages de sympathie affluent déjà de toutes parts, illustrant l’impact positif qu’a eu Mahammed Boun Abdallah Dionne tout au long de sa carrière politique. Sa contribution au développement économique et social du Sénégal restera gravée dans les mémoires, et son héritage perdurera à travers les projets et les réalisations qu’il a initiés.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Rwanda : Macron admet que la France « aurait pu arrêter le génocide » mais n’en a « pas eu la volonté »

Le président français, Emmanuel Macron, reconnaît que la France aurait pu empêcher le génocide au Rwanda en 1994, mais qu’elle n’en a pas eu la volonté. Cette déclaration intervient à l’approche du 30e anniversaire du génocide des Tutsis au Rwanda.

Les propos de Macron seront diffusés dans une vidéo à l’occasion des commémorations qui débutent ce dimanche, selon l’Élysée. Le chef de l’État français avait déjà reconnu en 2021 la « responsabilité » de la France dans ce génocide qui a causé la mort de 800 000 à un million de personnes.

Dans cette vidéo, Macron souligne que la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir dès le début des massacres, rappelant notamment les précédents génocides arménien et de la Shoah. Il critique également le retrait rapide de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) dès le début des atrocités.

Cette déclaration s’inscrit dans la continuité du discours que Macron avait tenu à Kigali en mai 2021, basé sur les conclusions du rapport Duclert qui soulignait le rôle de la France dans le renforcement du pouvoir hutu et la dérive raciste au Rwanda.

Bien que Macron ne se rende pas aux commémorations au Rwanda, il sera représenté par des membres du gouvernement français. Cette annonce a été saluée par l’association Ibuka France, regroupant les rescapés du génocide, mais critiquée par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda qui estime que la France doit aller plus loin dans la reconnaissance de sa complicité.

Ce nouvel aveu de responsabilité de la France dans le génocide rwandais pourrait ouvrir la voie à une nouvelle phase de dialogue et de réconciliation entre les deux pays, marquant ainsi une étape importante dans la reconnaissance et la réparation des souffrances causées par ce terrible événement de l’histoire moderne.

Divisions croissantes en Israël : Retour des manifestations après six mois de guerre à Gaza

Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, les tensions et les divisions au sein de la société israélienne ont atteint un point critique, ravivant les manifestations à Jérusalem et à Tel Aviv. Après six mois de conflit, les manifestants exigent la fin des hostilités, la libération des otages et même des élections anticipées dans le but de renverser un gouvernement d’extrême droite, nationaliste et religieux qu’ils estiment avoir échoué à protéger la population.

La guerre à Gaza a exacerbé les divergences au sein de la société israélienne, mettant en lumière les différents concepts de l’État d’Israël qui s’opposent. Certains prônent un État nationaliste, d’autres un État religieux, tandis que d’autres encore défendent un État démocratique. Ram Froman, figure emblématique du mouvement de contestation en Israël et leader du Forum laïc, milite en faveur de la promotion de la laïcité dans le pays.

Pour Froman, la guerre à Gaza, l’occupation et le racisme sont intrinsèquement liés. Il dénonce le pouvoir des sionistes religieux au sein du gouvernement israélien, les accusant de mener une guerre sainte et de mettre en péril les fondements démocratiques du pays. Cette situation, selon lui, place Israël entre deux extrêmes, avec d’un côté les radicaux religieux et de l’autre, les militants du Hamas.

Cependant, malgré son engagement pour la justice et l’égalité, Froman envisage sérieusement de quitter Israël si les extrémistes continuent de dominer la scène politique. Il refuse de vivre dans un pays où l’extrémisme religieux prime sur les valeurs de tolérance et de coexistence.

La situation en Israël reste tendue alors que les divisions internes s’intensifient, mettant en péril la stabilité et l’unité nationale.

Lutte contre la corruption : dix rapports attendus sur la table de Bassirou Diomaye Faye

Dans une démonstration claire de son engagement à éradiquer la corruption et les détournements de fonds publics, le président sénégalais nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, a promis de mettre à disposition du public dix rapports produits par divers organes de contrôle. Ces rapports, élaborés par des entités telles que l’Inspection générale d’État (IGE), l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la Cour des comptes, révéleront les possibles actes de corruption et de malversation qui ont eu lieu sous le régime précédent.

Selon les informations fournies par le quotidien Source A, ces rapports, pour la plupart en attente depuis plusieurs années, ont été produits par différentes institutions chargées de surveiller les activités gouvernementales et de contrôler l’utilisation des fonds publics. L’IGE devrait rendre publics quatre rapports couvrant les années 2020 à 2023, tandis que l’OFNAC devrait publier deux rapports pour les années 2022 et 2023. De plus, la Cour des comptes, qui n’a pas rendu de rapports depuis cinq ans, devrait également présenter ses conclusions.

Cette initiative marque un tournant significatif dans la lutte contre la corruption au Sénégal, affirmant l’engagement ferme du nouveau gouvernement à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En mettant en lumière les pratiques présumées de corruption et de malversation, ces rapports permettront non seulement de tenir les responsables pour leurs actes, mais aussi de restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye, dans son discours prononcé à la Nation le 3 avril, a souligné l’importance de cette démarche dans la réalisation de ses objectifs prioritaires, notamment la lutte contre la corruption, la refonte des institutions et la promotion de la transparence. En rendant ces rapports accessibles au public, le gouvernement démontre son engagement à travailler en collaboration avec la population pour garantir un gouvernement responsable et éthique.

Cette annonce suscite des attentes élevées quant aux révélations potentielles sur les pratiques de corruption passées, tout en soulignant la volonté du nouveau gouvernement de créer un environnement où la responsabilité et l’intégrité sont des valeurs fondamentales. En fin de compte, la publication de ces rapports marque une étape cruciale vers une gouvernance plus transparente et responsable au Sénégal.

Diamniadio / Ngénte : Les populations dénoncent la forfaiture de la municipalité

Les habitants de Diamniadio et de Ngénte expriment leur désarroi face à une gestion municipale jugée opaque et déconnectée de leurs besoins, alors qu’ils font face à des défis croissants en matière d’infrastructures et de services publics.

MUTÉE PAR DIATARA POUR SON MILITANTISME « PASTÉFIEN » : Khady Diène Gaye devient la 1ère ministre des Sports

L’annonce de la composition du nouveau Gouvernement du Sénégal a été faite hier, vendredi, dans la soirée, par le Premier ministre Ousmane Sonko, nommé le 3 avril dernier.

La véritable surprise a été la nomination de Khady Diène Gaye à la tête du ministère des Sports, marquant ainsi une première dans l’histoire du pays. Madame Gaye devient ainsi la 29e ministre des Sports du Sénégal, succédant à Mame Mbaye Niang, qui occupait ce poste lors du mandat de Macky Sall.

Cerise sur le gâteau ! En plus de ce ministère, elle aura également la responsabilité de diriger les ministères de la Jeunesse et de la Culture. Son objectif sera d’exécuter le programme sportif de la coalition Diomaye Président, avec des réformes prévues telles que la mise en place d’un nouveau code du sport et l’amélioration de l’accès au sport à travers le pays.

Avec une expérience significative en tant qu’inspectrice de la Jeunesse et des Sports depuis les années 2000, elle est une femme du sérail. Diplômée en droit de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, elle a ensuite réussi le concours de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS), devenant ainsi inspectrice de la Jeunesse et des Sports. Son parcours l’a conduite à occuper différents postes au sein du ministère des sports, plus précisément à la Direction de la formation et de la coopération en qualité d’inspectrice régionale des Sports à Dakar. Ensuite, elle avait été affectée à Kaolack par le ministre des Sports de l’époque, Yankhoba Diatara, à cause de son militantisme assumé au sein de Pastef.

Khady Diène Gaye est bien ancrée dans le domaine des Sports. Elle ne se trouve nullement en terrain inconnu puisqu’elle va continuer à nager dans son domaine d’expertise.

La native de Joal porte fièrement le nom de sa grand-mère maternelle. Son mariage à un colonel des Douanes, qui est également un intellectuel reconnu, marque davantage son engagement dans des cercles influents. À cet effet, son leadership sera crucial pour mettre en œuvre le programme sportif de la coalition Diomaye Président, qui a remporté la dernière présidentielle.

Les changements attendus dans le programme sportif de la coalition Diomaye Président comprennent la refonte de la Charte du Sport de 1984, avec la mise en place d’un nouveau code du sport et l’établissement d’un cadre juridique solide. En plus de cela, des réformes visant à faciliter la pratique du sport de haut niveau et à rendre le sport accessible à tous sur l’ensemble du territoire sont également prévues. Ces initiatives sont cruciales pour promouvoir le développement du sport au Sénégal et pour encourager la participation de tous les citoyens à des activités sportives.

Madame Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports du Sénégal, marquant ainsi une première dans l’histoire de notre pays.

Avec son expérience en tant qu’inspectrice de la jeunesse et des sports, ainsi que sa formation en droit, la nouvelle cheffe du département des Sports est très aguerrie pour ce poste.

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24
🔴 ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO : Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement .

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Nécrologie: Décès de l’ancien Premier Ministre et Candidat Présidentiel Boun Abdallah Dionne à Paris

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre du Sénégal et candidat à la présidentielle, survenu ce vendredi 5 avril 2024 à Paris. Sa disparition laisse un vide immense dans la scène politique sénégalaise et attriste de nombreux citoyens à travers le pays.

Boun Abdallah Dionne, connu pour son engagement et son dévouement au service de son pays, a été un acteur majeur de la politique sénégalaise pendant de nombreuses années. En tant que Premier Ministre sous le régime de Macky Sall, il a contribué de manière significative au développement et à la croissance économique du pays.

Sa maladie, qui avait été annoncée pendant la campagne présidentielle, avait suscité l’inquiétude et la préoccupation de nombreux citoyens. Malgré les rumeurs et les fausses nouvelles concernant son état de santé, Boun Abdallah Dionne avait continué à faire preuve de courage et de résilience.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant l’élection présidentielle du 24 mars 2024, avait été confirmée par la cellule de communication de sa coalition. Cependant, malgré les efforts des médecins et le soutien de ses proches, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie.

La disparition de Boun Abdallah Dionne laisse un grand vide dans le paysage politique sénégalais. Il restera dans les mémoires comme un homme d’État dévoué, un leader visionnaire et un défenseur infatigable des intérêts de son pays.

En ces moments difficiles, nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de le connaître et de travailler avec lui. Que son âme repose en paix.

Décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne : Macky Sall déclare avoir perdu un compagnon de longue date

L’ancien président de la République, Macky Sall, a partagé sa douleur ce vendredi suite au décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne, exprimant ainsi la perte d’un compagnon de longue date et d’un cadre de grande valeur pour le Sénégal.

Dans un message publié sur le réseau social X, Macky Sall a déclaré : « Je suis peiné d’apprendre le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. Le Sénégal perd un cadre de grande valeur et moi un compagnon de longue date. » Ces mots témoignent de l’impact profond que la disparition de Boun Abdallah Dionne a eu sur lui et sur le pays dans son ensemble.

Macky Sall a également tenu à saluer la mémoire de son compagnon politique et à présenter ses condoléances émues à sa veuve Caty et à toute sa famille. Cette marque de respect et d’affection illustre la relation étroite et la camaraderie qui liaient les deux hommes.

Mahammad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est éteint en France à l’âge de 65 ans, des suites d’une maladie. Sa maladie, survenue pendant la campagne électorale, avait suscité l’inquiétude et l’attention de nombreux citoyens sénégalais.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant le scrutin présidentiel, avait été un moment poignant pour le pays tout entier. Malgré tous les efforts déployés, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie, laissant derrière lui un héritage politique et un souvenir impérissable.

En ces moments de deuil, le Sénégal pleure la perte d’un homme d’État dévoué et d’un leader exemplaire. Ses contributions au développement et à la prospérité du pays seront toujours honorées et rappelées avec gratitude. Que son âme repose en paix.

Souveraineté monétaire : Alioune Tine appelle à un consensus de la CEDEAO

Suite aux récentes discussions sur la souveraineté monétaire et l’avenir de la monnaie dans la région ouest-africaine, le fondateur du Africa Jom Center, Alioune Tine, a lancé un appel aux pays membres de la CEDEAO pour parvenir à un consensus sur une monnaie commune.

Dans une déclaration passionnée, le défenseur des droits de l’homme a exhorté les dirigeants de la CEDEAO à agir rapidement pour adopter une monnaie unique pour l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, que cette monnaie soit appelée « cauri » ou « éco », toutes les conditions sont réunies pour mettre en place une monnaie unique pour la région. Il estime que cette initiative serait cruciale pour renforcer la crédibilité et la légitimité de la CEDEAO aux yeux des citoyens.

Alioune Tine a souligné que l’adoption d’une monnaie unique pour la CEDEAO ne devrait pas être une question controversée, mais plutôt un objectif consensuel parmi les pays membres. Il a appelé les dirigeants tels que Tinubu, Diomaye, Ouattara, et d’autres, à reconnaître l’importance de cette décision pour l’intégration économique et le développement de la région.

En conclusion, Alioune Tine a exprimé sa conviction que l’adoption d’une monnaie commune renforcerait la solidarité et l’unité au sein de la CEDEAO, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques et commerciales pour tous les pays membres.

Nouvelle ère des médias : RSF présente ses propositions au Président Bassirou Diomaye Faye

Reporters Sans Frontières (RSF) a adressé une série de propositions au nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, dans le but d’améliorer la situation des médias dans le pays. Le directeur du bureau exécutif subsaharien de RSF, Sadibou Marong, exprime l’espoir que le président Faye mettra en pratique ses engagements déclarés dans son livre-programme. Lors de sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye s’était engagé à abolir la peine d’emprisonnement pour les délits de presse, une recommandation centrale de RSF pour garantir la liberté d’information au Sénégal. RSF appelle désormais le président nouvellement élu à concrétiser cette promesse et à ouvrir une nouvelle ère pour les médias.

Dans un contexte marqué par de nombreuses atteintes à la liberté de la presse, telles que les arrestations et agressions de journalistes, les suspensions de médias et les coupures abusives d’Internet, RSF exhorte les nouvelles autorités à accorder une priorité à la sécurité des journalistes et à mettre en place une politique audacieuse pour garantir le respect de la liberté de la presse. À cet égard, RSF recommande dix mesures phares, notamment la régulation des plateformes numériques conformément aux propositions du Partenariat international sur l’information et la démocratie, dont le Sénégal est signataire, ainsi que la suppression des amendes exorbitantes pour les délits de presse.

« La liberté de la presse a été sérieusement compromise ces dernières années au Sénégal. Il est temps que le pays renoue avec sa tradition d’exemplarité en la matière. Le programme électoral de Bassirou Diomaye Faye, qui inclut la suppression de la peine d’emprisonnement pour les infractions de presse, est un signal fort. Nous appelons le nouveau président à honorer cet engagement et à adopter une politique ambitieuse pour faire de son mandat celui d’une presse libre et d’un droit à l’information protégé », a déclaré Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.

Entre 2021 et 2023, le Sénégal a connu une série d’agressions contre des journalistes, notamment lors de manifestations politiques, et des arrestations arbitraires de professionnels de l’information. La situation s’est encore détériorée en 2024, en période pré-électorale, avec plusieurs journalistes agressés et détenus. RSF espère que le nouveau gouvernement accordera une attention particulière à la protection des journalistes et des médias, afin que le Sénégal puisse retrouver son rang dans le Classement mondial de la liberté de la presse.

Tragédie sur les routes : Un accident à Adeane fait un mort et trois blessés graves

Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en un cauchemar pour la communauté d’Adeane ce vendredi 5 avril 2024. Aux abords du village de Sindone, après Agnack, un accident de la route a plongé la région de Ziguinchor dans le deuil, laissant un mort et trois personnes grièvement blessées.

Les circonstances de l’accident restent encore floues, mais les premiers rapports indiquent qu’un véhicule de transport en commun en provenance de Ziguinchor a subitement perdu le contrôle de sa trajectoire. Le véhicule a dévié de la route pour finalement s’écraser violemment contre un arbre à proximité.

Malgré l’intervention rapide des secours, la violence du choc a entraîné la mort tragique d’une personne sur les lieux même de l’accident. Trois autres passagers, sérieusement blessés, ont été rapidement transportés vers le centre hospitalier régional de Ziguinchor pour y recevoir des soins médicaux urgents.

Ce drame rappelle une fois de plus les dangers qui guettent sur nos routes, mettant en évidence l’importance cruciale du respect des règles de sécurité routière et de la prudence au volant. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels événements tragiques à l’avenir.

En ces moments difficiles, la communauté d’Adeane et toute la région de Ziguinchor expriment leurs condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de la victime, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Fin du suspense : Le PM Ousmane Sonko va annoncer la composition du gouvernement ce vendredi

Après des jours d’attente, Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye, fraîchement investi à Diamniadio, vont enfin révéler la composition du nouveau gouvernement ce vendredi.

L’équipe, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à mettre en œuvre le programme de la coalition Diomaye président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Selon le journal « Le Pop », la liste des membres du gouvernement sera dévoilée dans les prochaines heures.

Après l’annonce de sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il présenterait la composition de son gouvernement à Bassirou Diomaye Faye pour approbation. Il a souligné l’importance de cette responsabilité partagée, affirmant : « Il n’est pas question de le laisser assumer seul cette lourde tâche. »

Le 2 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Sénégal. À l’âge de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye a été élu nouveau président de la République sénégalaise, succédant ainsi au président Macky Sall après douze années de règne.

RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.

Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.

Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.

Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.

Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».

En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.

SORTI DU SILENCE APRÈS LA DÉFAITE : Amadou Ba défend son statut d’opposant avec vigueur

Sur une note parvenue au Dakarois Quotidien, Amadou Ba défend plus que jamais sa seconde place au scrutin présidentiel qui lui donne la position de chef de l’opposition. Un nouveau statut qu’il revendique désormais haut et fort.

À travers un communiqué, Amadou Ba s’est engagé à poursuivre les batailles du futur dans une posture d’opposition démocratique et républicaine. Il a aussi lancé un appel à la cohésion et à la solidarité aux républicains et démocrates du pays. Ce qui témoignent de sa détermination à continuer à servir son pays malgré sa défaite électorale.

Son score de 35,79% représente un soutien significatif qui lui donne une base solide pour poursuivre ses efforts politiques dans l’avenir. En préservant et en consolidant cet acquis, il espère continuer à jouer un rôle important dans le paysage politique sénégalais.

L’appel d’Amadou Ba à élargir leur action à toutes les forces politiques et sociales partageant leurs idéaux montre sa volonté de construire des alliances et de collaborer avec un large éventail d’acteurs pour promouvoir les valeurs démocratiques et républicaines au Sénégal. Cette ouverture à la coopération et à l’inclusion renforce sa vision d’une société unie et engagée pour le progrès et le bien-être de tous.

L’expression de reconnaissance sincère d’Amadou Ba envers tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, ainsi qu’envers le peuple sénégalais pour sa maturité et sa sérénité démocratique, démontre son respect pour les institutions démocratiques du pays et pour la participation civique de ses citoyens. Cela témoigne également de sa volonté de travailler dans un esprit de collaboration et de respect mutuel, malgré les différences politiques. « Chaque acteur de la consultation électorale – électeur, candidat, organisateur, régulateur, superviseur ou observateur, autorités religieuses et coutumières – a parfaitement joué sa partition pour permettre à notre cher Sénégal de briller une nouvelle fois au firmament des nations démocratiques.

Le peuple sénégalais a administré au monde entier une leçon de maturité et de sérénité dans sa volonté de paix et son idéal démocratique, fidèle à sa longue tradition d’hospitalité », a affirmé le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY) sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

Le premier ministre du dernier Gouvernement du régime précédent a réitéré ses remerciements au quatrième chef de l’État, Macky Sall, et à sa coalition. Il n’a pas non plus manqué à souhaiter plein succès et accomplissement dans sa mission au successeur dus président de la République sortant, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de préserver et renforcer le projet de paix et de prospérité qu’il a défendu avec de nombreux citoyens pendant la campagne électorale.

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24 _ RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24
🔴 RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Thérèse Edmond Mendy : Une figure marquante du journalisme de Ziguinchor s’éteint

La presse régionale de Ziguinchor pleure aujourd’hui la perte d’une de ses figures les plus éminentes, Thérèse Edmond Mendy, journaliste reporter à la radio Zig Fm Ziguinchor. Son décès survenu ce jeudi, à la suite d’une brève maladie, laisse un vide immense dans le paysage médiatique local et plonge toute la communauté journalistique dans le deuil.

Thérèse Edmond Mendy n’était pas seulement une collègue de travail pour ses pairs, mais aussi une amie et une sœur. Sa personnalité joviale, son dévouement sans faille et sa serviabilité ont laissé une empreinte indélébile dans les cœurs de ceux qui ont eu le privilège de la connaître et de travailler à ses côtés.

Pour Léa Suzanne Thiaw, ancienne collègue et désormais chargée de communication à l’université Assane Seck de Ziguinchor, Thérèse était bien plus qu’une journaliste talentueuse ; elle était un rayon de soleil, une présence bienveillante qui illuminait chaque pièce qu’elle traversait. Sa générosité, sa simplicité et son rire contagieux resteront gravés dans les souvenirs de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.

La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion et de tristesse parmi ses collègues journalistes. Abdourahmane Diallo, correspondant de la Sentv à Ziguinchor, décrit Thérèse comme une sœur pour tous, une présence rassurante et réconfortante dans un milieu souvent exigeant et difficile.

Ignace Ndèye de Sudfm exprime également sa peine face à la disparition de Thérèse, saluant son professionnalisme et son dévouement envers le métier du journalisme. Sa voix chaleureuse et son engagement indéfectible manqueront à toute la communauté médiatique de Ziguinchor.

En cette période de deuil, ledakarois.sn présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Thérèse Edmond Mendy, ainsi qu’à ses collègues de Zig Fm Ziguinchor. Son héritage journalistique perdurera à travers les nombreuses vies qu’elle a touchées et inspirées, et son souvenir continuera à illuminer les couloirs de la presse régionale de Ziguinchor pour les années à venir.

Levée des couleurs au palais : Un symbole d’unité sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye

La célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal a été marquée par une scène remarquable au Palais de la République, où le Premier ministre nouvellement nommé, Ousmane Sonko, s’est joint à la levée des couleurs, accompagné des proches collaborateurs de l’ancien président Macky Sall.

Cette présence significative témoigne de la continuité institutionnelle et de la stabilité de la République, illustrant parfaitement l’adage selon lequel « les hommes passent, mais les institutions demeurent ». Accueilli avec les honneurs, le Premier ministre Sonko, aux côtés du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, a souligné l’importance de cette transition pacifique du pouvoir.

Cette cérémonie a également réuni d’autres personnalités de premier plan, dont le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, aux côtés du secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, et du ministre directeur de cabinet du président de la République, Mary Teuw Niane. Les hauts gradés militaires étaient également présents, tels que le Général de Corps d’Armée Moussa Fall, Haut-Commandant de la Gendarmerie, et le Général de Corps d’Armée Mbaye Ciss, Chef d’Etat-major général des Armées (CEMGA), qui ont réservé un accueil chaleureux au président Bassirou Diomaye Faye.

Sous le thème « Le rôle des Forces Armées dans la cohésion nationale », cette commémoration a souligné l’importance de l’unité et de la solidarité dans la société sénégalaise. La présence collective de ces personnalités, malgré les divergences politiques, témoigne de leur engagement commun envers la nation et ses institutions, symbolisant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.

Célébration de l’Indépendance à Kaffrine : Fierté et Patriotisme au rendez-vous

Ce jeudi 4 avril 2024, le Sénégal a célébré avec éclat le 64e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Parmi les nombreuses villes du pays à avoir marqué cette journée mémorable, Kaffrine s’est distinguée par une célébration empreinte de fierté et de patriotisme.

Sous le thème évocateur « Les forces armées au cœur de la cohésion nationale », la ville de Kaffrine s’est habillée aux couleurs de la nation pour honorer cet événement historique. Les festivités ont débuté par une imposante cérémonie de levée des couleurs sur l’esplanade de la sphère administrative de la région, rassemblant des dignitaires, des représentants de la société civile et des citoyens de tous horizons.

Le gouverneur El Hadj Bouya Amar, qui préside pour la première fois la célébration de l’indépendance depuis sa nomination en novembre dernier, a exprimé sa gratitude envers la population de Kaffrine pour sa participation active à cet événement symbolique. Dans son allocution, il a saisi l’opportunité pour féliciter le nouveau président de la République et réaffirmer son engagement à collaborer avec lui pour le développement de la région.

La journée s’est déroulée dans une atmosphère solennelle et empreinte de sobriété, mettant en avant l’importance des forces armées dans la cohésion nationale. Le commandement militaire, aux côtés des autorités civiles et religieuses, a participé activement à la célébration, soulignant ainsi l’unité et la solidarité qui caractérisent la société sénégalaise.

En cette journée spéciale, Kaffrine a une fois de plus démontré son attachement indéfectible aux valeurs de liberté, de démocratie et de fraternité, affirmant ainsi son rôle de pilier de l’unité nationale.

Mansour Faye explique sa visite à l’OFNAC : Une déclaration de patrimoine comme acte de transparence

L’ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, Mansour Faye, a récemment fait parler de lui suite à sa visite dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Cette démarche a suscité diverses interrogations, auxquelles il a répondu lors d’une interview accordée à la TFM.

La raison principale de sa présence à l’OFNAC, selon Mansour Faye, était de procéder à une déclaration de patrimoine. Il a souligné que cette démarche est courante pour certains postes, que ce soit lors de la nomination ou après la cessation de la fonction. Il a tenu à préciser qu’il n’y avait pas de délai spécifique pour effectuer cette déclaration après la fin du mandat, mais il a choisi de le faire rapidement après avoir quitté ses fonctions officielles.

« J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai, mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il expliqué.

Interrogé sur ses plans pour l’avenir après la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’est montré optimiste. Malgré ses douze années passées au sein du gouvernement, il a souligné qu’il avait d’autres projets en dehors de ses fonctions officielles.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il déclaré, laissant entendre qu’il envisageait diverses opportunités pour son avenir personnel et professionnel.

Cette démarche de transparence de la part de Mansour Faye témoigne de l’importance accordée à l’intégrité et à la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En faisant sa déclaration de patrimoine, il envoie un signal fort quant à son engagement envers la lutte contre la fraude et la corruption, ainsi que son respect des normes éthiques et légales.

Bonne fête à tous nos compatriotes Sénégalais !

En ce jour de célébration, nous voulons exprimer nos vœux les plus chaleureux à tous les Sénégalais, ici et à travers le monde. Que cette journée soit empreinte de joie, de fierté et de solidarité, alors que nous commémorons notre Indépendance et notre Unité Nationale.

Que les valeurs de Paix, de Tolérance et de Respect mutuel qui caractérisent notre Nation continuent à nous guider vers un avenir prospère et harmonieux. Ensemble, nous sommes plus forts, et c’est dans cette unité que réside notre force et notre espoir pour l’avenir.

Que cette journée spéciale soit l’occasion de célébrer notre histoire, notre culture et notre héritage, tout en regardant vers l’avenir avec optimisme et détermination.

Bonne fête à tous les Sénégalais, et que notre pays continue à briller de tout son éclat !

GROUPE LEDAKAROIS

Gabon : Report du début des travaux du dialogue national pour former les participants

Prévus pour démarrer ce mercredi 3 avril, les travaux du dialogue national gabonais ont été reportés par le gouvernement afin de permettre la formation des participants. Cette décision intervient après une cérémonie d’ouverture tenue la veille au stade de l’Amitié sino-gabonaise.

Initialement, une réunion plénière réunissant les 600 participants devait lancer les négociations, notamment sur des questions cruciales telles que le règlement intérieur, les termes de référence et la méthodologie de travail. Cependant, la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa, a annoncé le report du début des travaux, invoquant la nécessité d’apporter des ajustements et de former les panélistes.

Certains participants ont exprimé des critiques envers le ministère, les qualifiant d’amateurisme. En réponse, la ministre a souligné la volonté d’éviter les erreurs des dialogues précédents. Selon un organisateur, cette formation vise à expliquer l’organisation du dialogue et à établir une discipline de travail appropriée, notamment sous la supervision des religieux qui dirigent le processus.

La formation des commissions et sous-commissions est prévue pour les jours suivants, jusqu’à la mise en place des structures lors de l’Assemblée plénière le samedi 6 avril. Les travaux débuteront officiellement le lundi 8 avril et se poursuivront jusqu’au 18 avril. Les jours suivants seront dédiés à l’élaboration et à la validation des conclusions, avec pour objectif l’adoption du rapport final le 27 avril et une cérémonie de clôture le 30 avril.

Démission de la présidente de l’Assemblée nationale en Afrique du Sud suite à des accusations de corruption

Nosiviwe Mapisa-Nqakula, présidente de l’Assemblée nationale en Afrique du Sud, a annoncé sa démission anticipée suite à des allégations de corruption. Cette décision intervient alors que des élections sont prévues pour le 29 mai prochain. Mapisa-Nqakula a été accusée d’avoir accepté des pots-de-vin d’une valeur de plus de 100 000 euros entre 2016 et 2019, alors qu’elle était ministre de la Défense.

Membre du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), Mapisa-Nqakula pourrait faire l’objet d’une arrestation dans les jours à venir afin d’être présentée devant un juge pour être mise en examen. Sa démission anticipée vise à lui permettre de se concentrer sur sa défense.

Dans une lettre d’adieu adressée à l’Assemblée nationale, Mapisa-Nqakula a affirmé que sa démission ne constituait pas une admission de culpabilité. Elle a souligné son intention de protéger l’intégrité du Parlement tout en faisant face aux accusations portées contre elle. Ses tentatives pour éviter une arrestation en saisissant la justice ont été vaines.

L’ANC, soucieux de montrer qu’il prend au sérieux les allégations de corruption, a salué la décision de Mapisa-Nqakula. Cette situation met en lumière les enjeux internes au sein de l’ANC, alors que Mapisa-Nqakula risque non seulement des poursuites judiciaires, mais aussi une possible exclusion du parti en vertu d’une règle interne concernant les membres inculpés de crimes graves.

L’Otan planifie une assistance durable à l’Ukraine en l’absence d’une direction américaine stable

Réunis à Bruxelles pour une session de deux jours, les 32 ministres des Affaires étrangères de l’Otan ont pris une décision capitale concernant l’aide directe à l’Ukraine, lors de la veille du 75e anniversaire de l’Alliance. L’initiative vise à assurer conjointement un soutien militaire à l’Ukraine, jusque-là principalement coordonné par les États-Unis au sein du groupe de contact de Ramstein.

L’absence de garanties quant à la continuité de ce soutien américain, notamment en cas d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a incité les alliés de l’Otan à se préparer à assumer collectivement cette responsabilité. La guerre en Ukraine, qualifiée par le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg de « confrontation avec la Russie », a poussé l’Alliance à renforcer son rôle dans la région.

Jens Stoltenberg a souligné la nécessité de doter ce soutien à l’Ukraine d’un cadre institutionnel plus solide pour garantir sa pérennité et son efficacité à long terme. Alors que jusqu’à présent, la plupart du soutien à l’Ukraine provenait des membres de l’Otan, la création d’un cadre institutionnel renforcé vise à accroître la prévisibilité et l’engagement à long terme.

Initialement réticents à confier à l’Otan un rôle direct dans le soutien militaire à l’Ukraine par crainte d’une escalade avec la Russie, les alliés de l’Otan semblent désormais prêts à s’engager dans cette direction. La menace potentielle du retour de Donald Trump, qui a déjà exprimé des réticences quant à l’engagement des États-Unis dans l’Otan, suscite des inquiétudes quant à la solidarité des membres en cas de crise.

Le débat sur la proposition d’un fonds de 100 milliards d’euros sur cinq ans pour l’Ukraine devrait occuper une place centrale lors des discussions de jeudi. Cette proposition vise à garantir la stabilité politique et l’indépendance de l’Ukraine, en réduisant sa dépendance vis-à-vis des changements politiques à Washington.

Accès aux Documents Administratifs : Vers une Digitalisation des procédures

Dans son discours à la Nation prononcé le mercredi 3 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les difficultés rencontrées par les citoyens sénégalais dans l’obtention de documents administratifs. Soulignant l’importance d’une administration plus accueillante et efficace, le chef de l’État a affirmé la nécessité de moderniser les procédures administratives pour répondre aux besoins des usagers du service public.

Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de bannir les procédures et formalités obsolètes qui entravent l’efficacité de l’État. Reconnaissant les défis actuels auxquels sont confrontés les citoyens lorsqu’ils tentent d’accéder à des documents administratifs, le président a souligné l’importance d’une réforme en profondeur de l’administration pour améliorer la qualité des services fournis.

Pour remédier à ces problèmes, le président Faye a annoncé un engagement ferme à investir massivement dans la digitalisation des services et des procédures administratives. Cette mesure vise à moderniser et simplifier les processus bureaucratiques, permettant aux citoyens d’accéder plus facilement et rapidement aux documents dont ils ont besoin.

La digitalisation des procédures administratives présente de nombreux avantages, notamment une réduction des délais d’attente, une amélioration de l’efficacité des services publics et une optimisation des ressources. En permettant aux citoyens d’effectuer leurs démarches en ligne, cette initiative contribuera à faciliter l’accès aux services gouvernementaux et à renforcer la transparence et la gouvernance.

À l’ère du numérique, la digitalisation des procédures administratives est une étape essentielle vers une administration plus moderne et accessible. En investissant dans cette transformation, le président Bassirou Diomaye Faye démontre son engagement envers une gouvernance efficace et transparente, et sa volonté de placer les besoins des citoyens au cœur de l’action gouvernementale.

Emploi des Jeunes : Les annonces fortes de Bassirou Diomaye Faye

À la veille de la célébration de la fête de l’indépendance du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message vibrant à la nation, mettant en lumière les préoccupations majeures concernant l’emploi des jeunes sénégalais.

Dans un discours empreint de solennité, le chef de l’État a exprimé sa solidarité avec la jeunesse sénégalaise, reconnaissant ses rêves, aspirations et ambitions légitimes. Il s’est engagé à faire de la promotion de l’emploi des jeunes une priorité absolue de son mandat présidentiel.

Bassirou Diomaye Faye a identifié l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes comme des domaines prioritaires nécessitant une action gouvernementale accrue. Il a souligné la nécessité de renforcer et de rationaliser les mécanismes existants pour les adapter aux besoins du marché du travail actuel.

Pour encourager la création d’emplois, le président a annoncé son intention de s’appuyer sur un secteur privé dynamique, soutenu par l’État. Il a souligné l’importance de travailler en partenariat avec le secteur privé pour endogénéiser l’économie et répondre aux besoins prioritaires du pays.

Tout en mettant l’accent sur le renforcement du secteur privé national, Bassirou Diomaye Faye a également souligné l’importance du rôle du secteur privé international dans la dynamisation de l’économie sénégalaise. Il a affirmé que ce secteur aura un rôle significatif à jouer dans la promotion de l’emploi et la croissance économique du pays.

Les annonces du président Bassirou Diomaye Faye démontrent son engagement ferme envers la jeunesse et son dévouement à créer des opportunités économiques et professionnelles pour les jeunes sénégalais. Ces mesures reflètent sa volonté de promouvoir un développement inclusif et durable pour l’ensemble de la nation.

Bonne Gouvernance : Les mesures phares annoncées par le Président Diomaye

En un discours solennel à la Nation sénégalaise, à la veille de la 64e célébration de l’indépendance, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ensemble de mesures déterminantes visant à lutter « sans répit » contre la corruption et à promouvoir une gouvernance plus transparente et responsable.

Pour combattre la fraude fiscale et les flux financiers illicites, le président Faye a annoncé une intensification de la répression pénale. Cette mesure vise à dissuader les pratiques corrompues et à garantir que ceux qui enfreignent la loi soient tenus responsables de leurs actes.

Une protection renforcée sera accordée aux lanceurs d’alerte, leur permettant de signaler en toute sécurité les actes répréhensibles sans craindre de représailles. Cette mesure favorisera la dénonciation des cas de corruption et contribuera à une gouvernance plus transparente et responsable.

Le président Faye a annoncé une mesure d’amnistie pour les prête-noms, leur offrant une opportunité de se dénoncer eux-mêmes en échange d’une intéressement, sous certaines conditions. Cette initiative vise à encourager la coopération et à dissuader les pratiques frauduleuses.

Les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), de la Cour des Comptes et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) seront désormais publiés, permettant ainsi au public d’avoir un accès transparent aux informations sur les dépenses gouvernementales et les enquêtes sur la corruption.

Dans un effort pour garantir une exploitation transparente des ressources naturelles du pays, le président Faye a annoncé la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) Sénégal. De plus, la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives sera exigée, conformément aux normes de l’ITIE.

Ces mesures représentent un engagement ferme du président Diomaye envers la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, témoignant ainsi de sa détermination à promouvoir un Sénégal plus juste, transparent et prospère pour tous ses citoyens.

Pastef : Bassirou Diomaye Faye quitte le poste de Secrétaire Général du Parti

Dans un geste symbolique, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé sa démission de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef. Cette décision marque un tournant dans sa carrière politique et souligne son engagement envers son nouveau rôle en tant que président de tous les Sénégalais.

Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, Bassirou Diomaye Faye a expliqué que sa démission de la tête du Parti Pastef vise à lui permettre de se concentrer pleinement sur ses responsabilités en tant que président de la République. Cette décision reflète sa volonté de mettre de côté les affiliations politiques partisanes pour se consacrer entièrement au service de tous les citoyens sénégalais.

En renonçant à son rôle au sein du Parti Pastef, le président Faye envoie un message fort sur sa neutralité politique en tant que chef de l’État. Il cherche à garantir que son action gouvernementale soit guidée par l’intérêt national plutôt que par des considérations partisanes. Cette décision renforce sa légitimité en tant que président de tous les Sénégalais, indépendamment de leur affiliation politique.

La démission de Bassirou Diomaye Faye de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef est également un geste en faveur de l’unité nationale. En se détachant de son parti politique d’origine, il cherche à rassembler tous les Sénégalais derrière sa vision pour le pays. Cette démarche témoigne de sa volonté de transcender les clivages politiques pour construire un avenir commun pour tous les citoyens.

Cette décision marque le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal, où le président Faye s’engage à gouverner avec intégrité, impartialité et dévouement envers le bien-être de tous les Sénégalais. Sa démission du Parti Pastef illustre sa détermination à servir l’intérêt général et à travailler pour le progrès et la prospérité de la nation dans son ensemble.

Bassirou Diomaye Faye : Une promesse de Lutte contre la Vie Chère

Dans son premier message à la Nation à l’approche de la fête nationale du 4 avril, le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa préoccupation face au coût de la vie au Sénégal. Il a souligné la fatigue ressentie par les Sénégalais et leur attente de solutions concrètes pour faire face à cette réalité.

Le président Faye a placé la question du coût de la vie au centre de son discours, reconnaissant l’impact direct sur la vie quotidienne des citoyens. Il a souligné l’importance de répondre aux préoccupations légitimes de la population et de trouver des solutions efficaces pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages sénégalais.

Faisant écho aux aspirations populaires, le président Faye a promis que des mesures fortes seraient prises pour faire face à la vie chère dans les jours à venir. Il a souligné l’importance des concertations avec les acteurs concernés, témoignant ainsi de son engagement à adopter une approche collaborative pour trouver des solutions durables à ce défi majeur.

En annonçant des concertations avec les acteurs concernés, le président Faye démontre sa volonté d’adopter une approche inclusive dans la recherche de solutions. Cette démarche vise à garantir que toutes les parties prenantes, y compris le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les citoyens eux-mêmes, soient impliquées dans le processus de prise de décision.

Les propos du président Faye reflètent son engagement envers le bien-être et le progrès des citoyens sénégalais. En mettant l’accent sur la lutte contre la vie chère, il affirme sa volonté de répondre aux besoins urgents de la population et de créer un environnement propice à une vie meilleure pour tous.

La déclaration du président Bassirou Diomaye Faye réaffirme l’importance de la question du coût de la vie au Sénégal et son engagement à trouver des solutions tangibles. Alors que le pays célèbre sa fête nationale, les Sénégalais peuvent avoir confiance que leur président est résolu à prendre des mesures significatives pour alléger leurs fardeaux économiques et améliorer leur qualité de vie.

Élections, financement des partis politiques, Cena… : Bassirou Diomaye Faye annonce des réformes profondes

Dans un discours à la Nation à l’approche du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ambitieux programme de réformes du système électoral. Ces annonces marquent un engagement ferme envers la démocratie et la transparence dans le processus électoral, visant à renforcer l’intégrité et la crédibilité des élections au Sénégal.

Le président Faye a annoncé son intention de remplacer la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) par une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette nouvelle commission bénéficiera d’un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives, garantissant ainsi son indépendance et son efficacité dans l’organisation des élections. Cette mesure vise à accroître la confiance du public dans le processus électoral en assurant une supervision plus transparente et impartiale.

Une autre réforme majeure annoncée par le président Faye concerne la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette mesure vise à garantir que seuls les partis politiques légitimes et sérieux participent au processus démocratique, évitant ainsi la fragmentation excessive de la scène politique. En régulant le financement des partis politiques, le gouvernement cherche à réduire l’influence de l’argent dans la politique et à promouvoir une compétition électorale plus équitable.

Une autre réforme importante concerne l’inscription sur le fichier électoral, qui sera désormais liée à la pièce nationale d’identité. Cette mesure vise à garantir l’exactitude et la fiabilité du fichier électoral, en évitant les doublons et en assurant que seuls les citoyens éligibles participent aux élections. Cette modernisation du processus d’inscription électoral renforce la transparence et la légitimité du processus électoral dans son ensemble.

Les réformes annoncées par le président Faye témoignent de son engagement en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance au Sénégal. En renforçant les institutions électorales, en rationalisant les partis politiques et en modernisant le processus électoral, le gouvernement cherche à promouvoir des élections libres, justes et transparentes. Ces réformes représentent une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal et renforcent la confiance du public dans le processus politique du pays.

Bassirou Diomaye Faye annonce des Assises pour Redorer le Blason de la Justice

Dans son premier discours à la nation en tant que président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a dévoilé son intention d’organiser des assises visant à restaurer la confiance du peuple sénégalais envers le système judiciaire. Cette initiative ambitieuse vise à remédier aux problèmes persistants de la justice et à rétablir son rôle crucial dans la société sénégalaise.

Le président Faye a souligné l’importance de redonner à la justice son prestige et son rôle primordial dans la société. Il reconnaît que des défis subsistent, notamment en ce qui concerne l’efficacité, la transparence et l’accessibilité du système judiciaire. Les assises proposées visent à rassembler toutes les parties prenantes, y compris les professionnels du droit, les universitaires et les citoyens, afin d’identifier les lacunes et de proposer des solutions concrètes pour améliorer le fonctionnement de la justice.

En convoquant de larges concertations avec la classe politique et la société civile, le président Faye démontre son engagement envers une approche inclusive dans le processus de réforme de la justice. Cette démarche vise à garantir que les voix de tous les secteurs de la société sont entendues et prises en compte dans la recherche de solutions durables aux problèmes judiciaires. Il s’agit d’un appel à l’unité nationale et à la collaboration pour surmonter les défis communs.

Les assises annoncées par le président Faye ont pour objectif de :

  1. Identifier les principaux obstacles à une justice équitable et efficace au Sénégal.
  2. Proposer des réformes concrètes pour renforcer l’indépendance, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire.
  3. Rétablir la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et promouvoir un sentiment de justice et d’égalité pour tous les citoyens.

La tenue de ces assises représente une étape cruciale dans la quête du Sénégal pour une justice équitable et transparente. En redorant le blason de la justice, le président Faye vise à renforcer l’État de droit et à promouvoir la stabilité et le développement socio-économique du pays. Ces assises offrent une opportunité unique de réformer en profondeur le système judiciaire et de répondre aux aspirations du peuple sénégalais pour une société plus juste et plus équitable.

[Replay- PALAIS] 64ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal : Suivez le Discours du Chef de l’État S.E.M. Bassirou Diomaye Faye

[DIRECT – PALAIS] Suivez le Discours du Chef de l’État S.E.M. Bassirou Diomaye Faye : 64ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal

Adresse à la Nation du Président de la République

Ce soir à partir de 20h, ne manquez pas le discours du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’accession à l’indépendance du Sénégal. Restez connectés pour suivre cet événement en direct et entendre les messages importants du président pour l’avenir du pays.

Horreur à Yeumbeul Sud : Un enfant de 3 ans retrouvé mort noyé

Une tragédie a frappé la commune de Yeumbeul Sud, où un enfant âgé de seulement 3 ans, prénommé M. Fall, a été retrouvé mort dans des circonstances déchirantes. Selon les informations relayées par Les Échos, le petit M. Fall a été découvert sans vie au fond d’un puits creusé dans la rue du quartier Natangué.

Le drame s’est déroulé lorsque la mère de l’enfant a quitté la chambre pendant que son enfant dormait, pour s’occuper de ses tâches quotidiennes. À son réveil, M. Fall, se retrouvant seul, est sorti à la recherche de sa mère. Dans son innocence d’enfant, il s’est aventuré dans la rue et s’est assis près du puits, qui n’était malheureusement pas sécurisé avec une margelle ou un couvercle.

Malencontreusement, l’enfant est tombé à l’intérieur du puits, entraîné par sa chute. À son retour des courses, la mère a constaté la disparition de son fils et a immédiatement alerté les voisins pour entamer les recherches. Cependant, ce sont les passants qui ont fait la découverte macabre en trouvant le corps de l’enfant flottant dans l’eau du puits.

Une fois le corps de M. Fall identifié, les autorités locales ont été alertées et une enquête a été ouverte par la police pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie déchirante.

Ousmane Sonko désigné Premier ministre : La liste des ministres révélée ce mercredi

À peine investi en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a déjà pris une décision majeure en nommant Ousmane Sonko au poste de Premier ministre. Cette annonce, faite lors de la cérémonie d’investiture, ouvre la voie à la constitution du gouvernement.

Dans son premier discours en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a déclaré que les noms des ministres qui composeront son gouvernement seront révélés dans les prochaines heures. Selon des sources concordantes, cette liste sera publiée dès ce mercredi à partir de 15 heures.

Cette annonce marque une étape importante dans la mise en place de l’administration du nouveau président, reflétant sa volonté de former une équipe compétente et engagée pour répondre aux défis nationaux. Les attentes sont grandes quant à la composition de ce gouvernement, alors que le pays entre dans une nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Ousmane Sonko annonce les priorités du nouveau Gouvernement

Après sa nomination au poste de Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko s’est engagé à mettre en œuvre le programme de campagne du président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité.

Dans une déclaration mardi soir, Ousmane Sonko a affirmé que le nouveau gouvernement travaillerait dans le cadre du programme présidentiel, visant à faire du Sénégal un pays souverain, juste et prospère. Cette vision comprend des initiatives pour renforcer la souveraineté nationale, promouvoir la justice sociale et économique, et favoriser la prospérité pour tous les citoyens.

Reconnaissant l’importance de sa nomination en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a souligné la lourde responsabilité qui lui incombe en tant que chef de gouvernement chargé de coordonner les actions gouvernementales. Il a exprimé sa gratitude envers le président pour la confiance placée en lui et a promis de travailler avec détermination pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Ousmane Sonko a également remercié le peuple sénégalais pour son soutien et son attachement au projet de son parti, PASTEF. Il a appelé chaque citoyen à s’approprier ce projet à travers des actions citoyennes et patriotiques, soulignant l’importance de l’engagement de tous pour atteindre une véritable rupture dans le progrès du pays.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal, avec un engagement clair envers la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Son appel à l’action citoyenne souligne l’importance de l’implication de chaque individu dans la construction d’un avenir meilleur pour le pays.

Guinée : L’Opposition exige le retour des civils au pouvoir avant fin 2024

L’opposition politique et la société civile en Guinée ont intensifié leur pression sur la junte militaire au pouvoir, exigeant le respect du calendrier de transition et le retour des civils à la tête du pays avant la fin de l’année 2024.

Depuis 2021, suite au coup d’État militaire en Guinée, les militaires ont pris le contrôle du pays, promettant initialement un retour rapide à un gouvernement civil. Cependant, mi-mars, le Premier ministre a annoncé que cette transition prendrait plus de temps que prévu, repoussant le retour des civils au pouvoir jusqu’en 2025.

Face à cette prolongation de la transition, les Forces vives de Guinée (FVG), regroupant les principaux partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile, ont exprimé leur désapprobation. Ils ont vivement condamné la décision de la junte de ne pas respecter l’accord conclu avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour organiser des élections présidentielles en décembre 2024.

Dans un communiqué, ils ont souligné le manque de progrès dans la transition, dénonçant l’absence de projet de constitution, de code électoral, d’organe de gestion des élections et de fichier électoral. De plus, ils ont accusé la junte de violations des libertés publiques et de harcèlement à l’encontre des leaders politiques.

L’opposition et la société civile ont appelé à la restauration des libertés publiques et au retour à l’ordre constitutionnel avant la fin de l’année 2024. Ils ont averti qu’ils ne reconnaîtraient plus les militaires au pouvoir passé ce délai.

Parmi leurs exigences figurent la mise en place d’un Organisme de gestion électorale (OGE) indépendant et consensuel, la révision de l’ancienne Constitution de 2010 et du code électoral, ainsi que la soumission de ces révisions à un référendum.

La situation en Guinée reste tendue alors que l’opposition et la société civile intensifient leur pression sur la junte militaire. Le respect du calendrier de transition et le retour des civils au pouvoir demeurent des enjeux cruciaux pour l’avenir politique et démocratique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°147 – du 03/04/24 _ Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye prend les rênes

Le Dakarois Quotidien N°147 – du 03/04/24
🔴 Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye prend les rênes

Replay – CICAD : Cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye

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Bassirou Diomaye Faye : Un Hommage aux Valeurs Républicaines et aux Sacrifices du Peuple Sénégalais

Dans un discours chargé d’émotion et de solennité lors de son investiture, le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu à rendre un hommage vibrant aux valeurs républicaines qui ont façonné l’histoire et l’identité de la nation sénégalaise, ainsi qu’aux sacrifices inestimables consentis par son peuple pour la défense de la démocratie et de l’État de droit.

Au cœur de son allocution, le président Faye a rappelé avec gravité les moments sombres de l’histoire sénégalaise, marqués par les luttes pour l’indépendance et la démocratie. Il a évoqué les actes de courage et de détermination des Sénégalais, prêts à risquer leur vie et leur liberté pour défendre les valeurs qui leur sont chères.

« Ce grand peuple que nous sommes, au péril des vies perdues, des blessures irréversibles, des libertés confisquées, de carrières brisées, a démontré à maintes occasions et dans des moments critiques son attachement à la paix et aux valeurs républicaines », a souligné le président Faye, faisant écho à l’héritage de résilience et de dignité légué par les générations précédentes.

Le président a rendu un hommage appuyé aux martyrs de la démocratie sénégalaise, aux blessés et aux anciens prisonniers politiques, rappelant leur contribution essentielle à la consolidation des fondements démocratiques de la nation. Il a également exprimé sa profonde reconnaissance envers les aînés et les figures emblématiques de la lutte pour la liberté, dont l’engagement indéfectible a tracé la voie vers un avenir plus juste et plus inclusif.

« Nous leur sommes redevables pour les valeurs de liberté, de justice et de progrès qu’ils nous ont donné en héritage », a déclaré le président Faye, soulignant l’importance de préserver et de transmettre ces valeurs aux générations futures.

Dans un contexte marqué par les aspirations au changement et à la transformation sociale, le président Faye a affirmé sa détermination à répondre aux attentes du peuple sénégalais et à poursuivre l’œuvre de construction démocratique et de développement économique. « Je suis conscient que les résultats sortis des urnes expriment un profond désir de changement systémique », a-t-il affirmé, soulignant sa volonté de traduire cet élan démocratique en actions concrètes et en politiques publiques efficaces.

En conclusion, le discours d’investiture du président Bassirou Diomaye Faye témoigne d’un engagement résolu envers les valeurs démocratiques et républicaines, ainsi que d’une volonté affirmée de consolider les acquis démocratiques du pays. À travers son appel à l’unité et à la solidarité nationale, le président Faye incarne l’espoir d’un avenir meilleur pour le Sénégal, fondé sur les principes de justice, d’égalité et de progrès pour tous ses citoyens.

Le Colonel Pape Birane Dièye devient le nouvel aide de camp du Président Bassirou Diomaye Faye

Suite à l’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, des changements importants s’opèrent au sein de son entourage proche. Parmi ces changements, la nomination du Colonel Pape Birane Dièye en tant que nouvel aide de camp du président attire l’attention.

Le Colonel Dièye, ancien chef de cabinet du chef d’état-major général des armées sénégalaises, apporte une solide expérience militaire et un engagement indéfectible à son nouveau rôle. Sa nomination témoigne de la confiance placée en lui pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement des activités présidentielles.

Formé au prestigieux Prytanée militaire de Saint-Louis et à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en France, le Colonel Dièye a gravi les échelons avec distinction tout au long de sa carrière. Sa capacité à diriger et à inspirer confiance a été démontrée à maintes reprises, que ce soit en tant que commandant du Prytanée militaire de Saint-Louis ou du 12e Bataillon d’instruction Dakar-Bango.

Sa nomination intervient dans un contexte où le président Bassirou Diomaye Faye cherche à former une équipe solide et compétente pour accompagner son mandat. Avec le Colonel Dièye à ses côtés, le président peut compter sur un professionnel aguerri pour l’assister dans ses fonctions présidentielles.

Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye accompagne Macky Sall

Dans un geste de transition pacifique et symbolique, le nouveau président entrant, Bassirou Diomaye Faye, accompagne le président sortant Macky Sall, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal.

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Arrivée triomphale : Bassirou Diomaye Faye s’installe au Palais présidentiel

Après son investiture, le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, fait son entrée au Palais dans une atmosphère chargée d’émotions et d’attentes, marquant ainsi le début de son mandat présidentiel.

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Pierre Goudiaby Atepa : Un appel à la patience et au travail sous le nouveau Président

Suite à la prestation de serment du président Bassirou Diomaye Faye devant la Nation sénégalaise, les réactions se multiplient quant aux défis qui attendent le nouveau chef d’État. Sur le plateau de la Rts, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atepa a pris la parole pour adresser un message d’encouragement et d’engagement envers l’avenir du pays.

D’emblée, Atepa a appelé les Sénégalais à faire preuve de patience et à se mettre résolument au travail. Il a souligné que le changement ne peut se produire du jour au lendemain et que des efforts soutenus seront nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.

Selon Atepa, les attentes sont considérables et le président Diomaye sera à la hauteur de cette charge, bénéficiant à la fois du soutien populaire et d’un entourage compétent. Toutefois, il a insisté sur la nécessité de dépasser les querelles politiques et de se concentrer sur les actions concrètes pour le développement du pays.

Rejoignant les priorités énoncées par le nouveau président, Atepa a souligné l’importance de la cohésion nationale et du travail acharné pour sortir le pays de la pauvreté. Il a également appelé à une analyse approfondie de la situation et à la mise en œuvre de projets structurants pour stimuler le progrès.

Toussaint Manga, membre de l’ex-Pastef, a également exprimé son optimisme quant à l’avenir sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Soulignant l’importance de la stabilité et de la paix pour le développement, il a affirmé que l’espoir renaît avec l’investiture du nouveau président.

Ensemble, ces réactions reflètent un sentiment d’optimisme et d’engagement envers un avenir meilleur pour le Sénégal, avec un appel à l’unité, à la patience et au travail acharné sous la direction du président fraîchement investi.

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Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat présidentiel

Après avoir prêté serment lors d’une cérémonie solennelle au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, s’est dirigé vers le Palais présidentiel. Sous les acclamations de la foule rassemblée pour l’occasion, ce départ marque le début officiel de son mandat présidentiel. Les attentes sont grandes alors que le Président Faye s’apprête à relever les défis et à diriger le pays vers un avenir prometteur.

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Bassirou Diomaye Faye devient le 5e Président du Sénégal après sa Prestation de Serment

Dans une cérémonie empreinte de solennité et de dignité, le Sénégal a accueilli la prestation de serment de son cinquième président depuis l’indépendance, en la personne de Bassirou Diomaye Faye. L’événement s’est déroulé au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) en présence d’une foule attentive ainsi que de nombreux dignitaires nationaux et internationaux.

Le moment fort de la cérémonie a été le serment prononcé par le Président Faye, un engagement solennel devant Dieu et la Nation sénégalaise. En ces termes, il a promis de remplir fidèlement sa charge présidentielle, de respecter scrupuleusement la Constitution et les lois, de défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, ainsi que de travailler sans relâche à la réalisation de l’unité africaine.

Cet engagement, exprimé avec force et détermination, témoigne de la volonté du nouveau président de diriger le pays avec intégrité, justice et dévouement envers le peuple sénégalais. En prêtant serment, Bassirou Diomaye Faye marque ainsi le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal, un chapitre qui s’annonce rempli de défis mais aussi d’espoirs pour l’avenir.

La cérémonie d’investiture a également été marquée par la présence de nombreux chefs d’État africains et de représentants d’organisations régionales et internationales, signe de la reconnaissance et du soutien accordés au nouveau président dans sa mission de conduire le Sénégal vers un avenir meilleur.

Après avoir prêté serment, le Président Faye a prononcé son premier discours officiel, dans lequel il a exposé sa vision pour le pays et ses priorités en matière de développement économique, de justice sociale et de consolidation de la démocratie. Son discours a été accueilli avec enthousiasme par l’assistance, témoignant de l’espoir et de l’optimisme suscités par l’avènement d’un nouveau leadership au Sénégal.

En conclusion, la prestation de serment du Président Bassirou Diomaye Faye marque un moment historique et symbolique pour le Sénégal, ouvrant la voie à une nouvelle ère de progrès, de stabilité et de prospérité pour le pays et son peuple.

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CICAD – Cérémonie d’Investiture : Le premier Discours du Président Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre solennel de la cérémonie d’investiture au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé son premier discours en tant que chef d’État, devant une assemblée nationale et internationale attentive.

Dans son allocution inaugurale, le Président Faye a souligné l’importance historique de cet événement et a exprimé sa profonde gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance qu’il lui a témoignée en le choisissant comme leader. Il a également rendu hommage à ses prédécesseurs et aux institutions démocratiques du pays qui ont permis une transition pacifique et ordonnée du pouvoir.

Le Président Faye a tracé les grandes lignes de sa vision pour le Sénégal, mettant l’accent sur la nécessité d’œuvrer pour l’unité nationale, la stabilité politique et le progrès économique. Il a affirmé son engagement à lutter contre la corruption, à promouvoir la justice sociale et à renforcer les institutions démocratiques du pays.

Sur le plan international, le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal envers la coopération régionale et internationale, tout en défendant les intérêts nationaux et en promouvant la paix et la sécurité dans la sous-région.

En conclusion, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé à l’unité et à la solidarité de tous les citoyens sénégalais, quelle que soit leur origine ou leur appartenance politique, pour relever les défis qui attendent le pays et construire un avenir meilleur pour les générations futures. Son discours inaugural a ainsi posé les bases d’une nouvelle ère pour le Sénégal, placée sous le signe de l’espoir, du progrès et de la dignité nationale.

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Fin de Règne : Macky Sall met fin aux fonctions du Premier Ministre et de Hauts Responsables du Gouvernement

Dans une série de décrets en date du 31 mars 2024, le Président de la République, Macky Sall, a mis fin aux fonctions de plusieurs hauts responsables du gouvernement, marquant ainsi la fin de son mandat en tant que chef de l’État.

Les décrets, numérotés 2024-914 à 2024-918, ont notamment mis fin aux fonctions du Premier Ministre, Sidiki Kaba, ainsi que du ministre Secrétaire Général de la Présidence, Oumar Samba Ba. De plus, le ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Seydou Guèye, ainsi que les membres du Cabinet du président de la République ont également été affectés par ces décisions.

Parmi les autres hauts fonctionnaires dont les fonctions ont été mises fin par ces décrets, figurent M. Diatourou Ndiaye, Ministre et secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République, ainsi que M. François Collin, Ministre et secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République.

Ces décrets, publiés dans le journal officiel de la République du Sénégal, marquent la fin d’une ère politique et le début d’une transition vers une nouvelle direction gouvernementale. Il est attendu que de nouveaux responsables soient nommés pour assumer ces postes clés dans les prochains jours, alors que le pays se prépare à accueillir un nouveau chef d’État.

Fin de règne: Macky met fin par décrets aux fonctions du Pm, des membres de son Cabinet, du secrétaire Général du Gouvernement Seydou Guèye
Fin de règne: Macky met fin par décrets aux fonctions du Pm, des membres de son Cabinet, du secrétaire Général du Gouvernement Seydou Guèye

Cérémonie d’investiture : Karim Wade adresse un Message de Félicitations à Bassirou Diomaye Faye

À l’approche de la cérémonie d’investiture marquant le début du mandat de Bassirou Diomaye Faye en tant que président du Sénégal, Karim Wade, qui a soutenu le nouveau chef d’État lors de l’élection présidentielle, lui a adressé un message de félicitations et d’encouragement.

Dans ce message empreint de sincérité et d’optimisme, Karim Wade exprime ses vœux de réussite à Bassirou Diomaye Faye, soulignant que sa victoire reflète la volonté du peuple sénégalais pour le changement, la justice et le progrès. Il considère cette journée d’investiture comme le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, remplie d’espoir et de promesses pour l’avenir.

Karim Wade adresse également ses prières pour que chaque pas du mandat de Bassirou Diomaye Faye soit empreint de sagesse, et que chaque décision renforce l’unité et la solidarité du pays. Il insiste sur le fait que le succès du président nouvellement investi est étroitement lié à celui du Sénégal dans son ensemble.

En conclusion, Karim Wade exprime ses vœux les plus sincères de succès à Bassirou Diomaye Faye, souhaitant que son mandat soit marqué par un progrès inégalé pour le Sénégal. Ce message témoigne de la volonté de coopération et de soutien entre les acteurs politiques du pays, dans le but commun de contribuer au développement et au bien-être de la nation sénégalaise.

La SETER Dévoile une Rame aux Couleurs Nationales et à la Devise du Pays

La Société des Transports Express Régionaux (SETER) a récemment dévoilé une rame de train spécialement conçue aux couleurs emblématiques du pays, accompagnée de sa devise nationale.

Le Président du Conseil Constitutionnel répond aux accusations de Corruption

Lors de la cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel, a pris la parole pour répondre aux accusations de corruption portées contre l’institution suite au report de la présidentielle et à l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS).

M. Camara a souligné que le Conseil Constitutionnel avait agi en toute légalité et impartialité, affirmant que le vainqueur de l’élection présidentielle avait été clairement identifié dans les heures suivant la fermeture des bureaux de vote. Il a ajouté que l’institution avait fait son devoir au nom du peuple sénégalais, en respectant la Constitution et en garantissant l’expression de la volonté populaire.

Face aux attaques visant à déstabiliser le Conseil Constitutionnel, M. Camara a réaffirmé la résilience des institutions du pays et leur capacité à fonctionner dans le cadre constitutionnel établi. Il a conclu en soulignant qu’il n’y avait pas de crise institutionnelle, mais plutôt une volonté commune de respecter les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la crédibilité des institutions et l’intégrité du processus électoral sont au centre des préoccupations politiques au Sénégal. Le discours de M. Camara vise à restaurer la confiance du public dans le fonctionnement démocratique du pays et à dissiper les soupçons de corruption qui pèsent sur le Conseil Constitutionnel.

Bassirou Diomaye Faye devient le 5e Président du Sénégal après sa Prestation de Serment

Dans un moment historique pour le Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a officiellement prêté serment en tant que cinquième président du pays, ce mardi 2 avril. À l’âge de 44 ans, il devient ainsi le plus jeune président de l’histoire du Sénégal depuis son indépendance en 1960.

La cérémonie d’investiture s’est déroulée à Diamniadio, marquant le début d’un nouveau chapitre pour le pays. Bassirou Diomaye Faye succède à Macky Sall, qui a dirigé le pays pendant 12 années.

L’événement a été marqué par la présence de plusieurs chefs d’État africains, dont le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Bola Ahmed Tinubu, ainsi que les dirigeants de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée-Bissau. Des représentants d’autres nations africaines, dont la Côte d’Ivoire, le Rwanda et le Mali, étaient également présents pour témoigner de ce moment historique.

Cette prestation de serment symbolise le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, avec des attentes élevées quant à la capacité de Bassirou Diomaye Faye à répondre aux besoins et aux aspirations de la nation sénégalaise.

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Discours Inspirant du Juge Badio Camara lors de la Cérémonie d’Investiture au CICAD

Dans le cadre de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), le juge Badio Camara a livré un discours empreint de sagesse et d’espoir pour l’avenir du Sénégal.

Face à une assemblée attentive, le juge Camara a souligné l’importance de la démocratie et de l’état de droit dans la construction d’une société juste et équitable. Il a rappelé les valeurs fondamentales sur lesquelles repose la République et a appelé à l’unité et à la solidarité entre tous les citoyens sénégalais.

Le juge Camara a également évoqué les défis auxquels le pays est confronté, notamment sur le plan économique, social et environnemental. Il a encouragé le nouveau président et son gouvernement à faire preuve de courage et de détermination dans la mise en œuvre de politiques visant à améliorer la vie de tous les Sénégalais.

En conclusion, le juge Badio Camara a exprimé sa confiance dans le leadership du nouveau président et son engagement envers le bien-être de la nation. Son discours a été salué par l’ensemble des participants comme un appel à l’action et à la responsabilité collective pour relever les défis qui attendent le Sénégal dans les années à venir.

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Portrait de Bassirou Diomaye Faye : Une ascension fulgurante vers les Sommets de l’État

De son humble village jusqu’au pinacle du pouvoir, Bassirou Diomaye Faye incarne le parcours impressionnant d’un homme élu président, porté par la promesse d’un changement radical et le soutien d’un mentor charismatique.

Surnommé affectueusement « Diomaye » (« l’honorable » en sérère), cet homme, suppléant du dirigeant Ousmane Sonko, a été élu dès le premier tour le 24 mars avec 54,28% des voix, seulement dix jours après sa libération de prison.

À 44 ans, il devient ainsi le cinquième et le plus jeune président du Sénégal depuis l’Indépendance en 1960. Son élection a été marquée par un discours axé sur la réconciliation nationale, la baisse du coût de la vie et la lutte contre la corruption.

Issu d’un milieu modeste, Bassirou Diomaye Faye a fait ses premiers pas dans l’administration des Impôts et domaines, où il a rencontré Ousmane Sonko, son mentor politique. Ensemble, ils ont formé une alliance politique puissante, incarnant la lutte pour un Sénégal plus juste et plus équitable.

Pendant trois ans, Bassirou Diomaye Faye a gravi les échelons dans l’ombre de Sonko, jusqu’à devenir le visage de leur mouvement politique. Son accession au pouvoir consacre le succès du plan B de Sonko, qui l’a désigné comme son successeur après avoir été disqualifié de la course présidentielle.

Défenseur de la souveraineté nationale et de la justice sociale, Bassirou Diomaye Faye a promis de rétablir l’équilibre des partenariats internationaux et de lutter contre les inégalités au Sénégal. Son élection marque un tournant dans l’histoire politique du pays, promettant un nouveau départ pour ses citoyens.

Né dans un village reculé, Bassirou Diomaye Faye a suivi un parcours académique brillant avant d’intégrer l’administration et de se lancer en politique. Admirateur de figures emblématiques telles que Barack Obama et Nelson Mandela, il incarne une nouvelle génération de dirigeants engagés et visionnaires.

Son ascension vers le sommet de l’État est le résultat d’une détermination sans faille et d’un engagement indéfectible envers les valeurs de justice et d’égalité. En tant que président, il est appelé à relever des défis majeurs et à ouvrir une nouvelle ère de prospérité et de développement pour le Sénégal et ses citoyens.

avec Seneweb

Entrée solennelle du Président Bassirou Diomaye Faye au CICAD

La cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), est un moment historique et solennel, marquant le début d’une nouvelle ère pour le pays.

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Amadou Ba se Retire pour une retraite spirituelle après sa défaite à la Présidentielle

Après sa défaite lors de l’élection présidentielle récente face à Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba a décidé de se retirer pour une retraite spirituelle. Le candidat malheureux a été largement battu lors du scrutin, et pour trouver réconfort et inspiration, il s’est rendu à La Mecque pour accomplir la Oumra.

Cette démarche marque son retour après la victoire de son adversaire politique et ancien collègue à la direction générale des impôts et domaines. Bassirou Diomaye Faye sera d’ailleurs intronisé à la tête de la république ce mardi 2 avril, marquant ainsi une nouvelle ère politique pour le pays.

La décision d’Amadou Ba de se retirer pour une retraite spirituelle montre sa volonté de trouver la paix intérieure et la clarté après cette période intense de campagne électorale et de défaite. C’est également un acte de foi et de dévotion envers ses croyances religieuses, cherchant la guidance divine pour son avenir et celui de son pays.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle phase de gouvernance avec l’intronisation de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba prend le temps de se recentrer sur lui-même et sur ses valeurs spirituelles. Sa retraite spirituelle peut être vue comme un moment de réflexion profonde et de renouveau, lui permettant de repartir sur de nouvelles bases et de contribuer positivement à la vie politique de son pays à l’avenir.

Tragédie sur la Vdn 3 : 4 morts, une famille dévastée par un accident mortel

Une collision tragique entre un bus de transport Dakar Dem Dikk (DDD) et un taxi sur la Vdn 3 a endeuillé une famille entière, faisant quatre victimes. Selon les détails rapportés par L’Observateur, le terrible accident s’est déroulé lorsque le bus, spécialement affrété pour le transport du personnel d’une entreprise, roulant à grande vitesse en direction de Yoff, a percuté violemment le taxi qui était garé sur le bas côté de l’autoroute pour permettre à ses passagers de descendre.

Le conducteur du bus a tenté de dépasser le taxi par la droite, ce qui a entraîné la collision. Le taxi a été traîné sur plusieurs mètres, laissant le véhicule complètement détruit, avec quatre de ses occupants à l’intérieur.

Le bilan de cet accident est tragique. Parmi les victimes se trouvaient un couple nigérian, leurs deux enfants et l’un de leurs proches. Le père de famille, qui était descendu du véhicule, a été confronté à l’horreur de découvrir que ses deux enfants, âgés de 6 et 13 ans, ainsi que son épouse, ont perdu la vie sur le coup. Le taximan, identifié comme P. C. Ndoye, a également perdu la vie dans cet accident dévastateur.

Un cinquième ressortissant nigérian a été transporté en urgence à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye pour recevoir des soins.

Le conducteur du bus s’est rendu à la police pour être entendu dans le cadre de l’enquête sur les circonstances exactes de l’accident.

Cette tragédie bouleversante rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et la nécessité pour tous les usagers de la route de respecter les règles de conduite. Alors que cette famille est dévastée par la perte soudaine de ses proches, la communauté toute entière pleure ces vies perdues dans cette collision évitable.

Polémique autour de onze nominations à la Sonacos

Alors que le Sénégal traverse une période de transition politique entre l’ancien président Macky Sall et son successeur, Bassirou Diomaye Faye, des vagues de nominations dans certaines entités de l’État suscitent des critiques et alimentent la polémique. De nombreux observateurs estiment que le timing de ces nominations est inopportun, soulignant qu’il aurait été plus approprié de laisser au nouveau gouvernement le soin de décider de la pertinence de telles actions.

La Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (Sonacos) se retrouve ainsi au cœur de cette controverse. Selon les informations relayées par Libération dans son édition de ce lundi, le directeur général de la Sonacos, Kibily Touré, a récemment procédé à la nomination de onze nouveaux directeurs, entraînant des implications financières importantes.

Pour de nombreux observateurs, il aurait été plus prudent de suspendre ces nominations en attendant l’installation des nouvelles autorités. La décision de procéder à ces promotions, qui entrent en vigueur ce 1er avril, est particulièrement critiquée pour son manque de sensibilité au contexte politique actuel.

Cette vague de nominations à la Sonacos soulève des questions quant à la transparence et à l’objectivité des processus de sélection. De plus, elle alimente les préoccupations concernant l’utilisation efficace des ressources publiques, notamment dans un contexte de transition politique où la priorité devrait être donnée à la stabilité et à la consolidation des institutions.

Alors que le Sénégal se prépare à une nouvelle ère politique, il est crucial que les décideurs politiques fassent preuve de responsabilité et de prudence dans leurs actions, afin de garantir la confiance du public et de promouvoir un environnement politique et économique sain et équitable pour tous les citoyens.

Accident Mortel à Yoff : Premières révélations sur le film de l’accident

Une tragédie a frappé la route de Yoff ce lundi, causant la perte de deux vies et blessant grièvement une autre personne. Selon les informations relayées par Libération, l’accident s’est produit aux alentours de 04h30 du matin sur l’autoroute Seydina Limoulaye, impliquant un véhicule particulier de marque Hyundai Sonata.

Le conducteur du véhicule, identifié comme S. Mboup, aurait perdu le contrôle de sa voiture alors qu’il circulait en direction de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor vers la Patte d’Oie. Cette perte de contrôle serait survenue à la suite de l’éclatement de la roue arrière, entraînant une série de tonneaux avant que le véhicule ne vienne s’immobiliser sur un camion frigorifique garé sur le bas côté de la chaussée.

Malheureusement, les deux passagers du véhicule, S. S. Diagne âgé de 26 ans et P. Diakhaté âgé de 22 ans, ont perdu la vie sur le coup, tandis que le chauffeur a survécu à l’accident avec des blessures. La scène était déchirante alors que les secours s’efforçaient de venir en aide aux victimes et que les autorités menaient leurs premières investigations sur les lieux de l’accident.

Les circonstances précises de l’éclatement de la roue arrière et des événements ayant conduit à l’accident font actuellement l’objet d’une enquête approfondie. Les autorités cherchent à comprendre les facteurs qui ont contribué à cette tragédie afin de prévenir de futurs accidents similaires sur nos routes.

En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, alors qu’elles font face à la douleur insupportable de cette perte soudaine. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance cruciale de la prudence au volant et de l’entretien régulier des véhicules pour assurer la sécurité de tous sur nos routes.

Affaire Seydina Mouhamed Diop : Arrestation de six policiers impliqués dans des circonstances troubles

La mort tragique de Seydina Mouhamed Diop dans des circonstances troubles à la suite d’une intervention policière à Pikine, dans la nuit du 24 au 25 mars, a secoué la communauté et a déclenché une enquête intense pour faire la lumière sur cet événement tragique.

Selon les informations relayées par Libération, six éléments du commissariat de Pikine, soupçonnés d’avoir causé les blessures ayant conduit au décès de la victime, ont été arrêtés et placés en garde à vue par leurs collègues de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Ces arrestations font suite à une ordonnance du procureur de Pikine-Guédiawaye, signifiant une avancée significative dans l’enquête.

Cependant, un septième policier, qui faisait partie de l’équipe de nuit impliquée, a été disculpé, ajoutent les rapports. L’enquête s’est principalement appuyée sur le témoignage d’un jeune homme arrêté en même temps que la victime lors des événements en question. Il a révélé que les policiers avaient conduit les deux jeunes vers le Technopole pour les agresser. Alors que le témoin a survécu à ses blessures, Seydina Mouhamed Diop a malheureusement succombé après son hospitalisation.

L’intervention musclée du commissariat de Pikine avait provoqué des émeutes dans la localité, les résidents dénonçant fermement cette violence policière. Des manifestations avaient éclaté, bloquant certaines artères et conduisant même à l’incendie d’un bus de la compagnie Dem Dikk.

Ces développements récents marquent un tournant dans cette affaire qui a ému et indigné de nombreuses personnes. L’arrestation des suspects est un premier pas vers la justice pour Seydina Mouhamed Diop et sa famille, mais cela souligne également l’importance cruciale de la transparence et de la responsabilité dans les opérations de maintien de l’ordre.

Le Dakarois Quotidien N°146 – du 02/04/24 – investiture du Président Bassirou Diomaye Faye : Les Grands Défis d’une Nouvelle Ère Nationale

Le Dakarois Quotidien N°146 – du 02/04/24
🔴 investiture du Président Bassirou Diomaye Faye : Les Grands Défis d’une Nouvelle Ère Nationale

Lettre à tous mes camarades républicains (Macky SALL)

Chers Camarades,

Alors que nous amorçons la transition vers de nouveaux horizons, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers le peuple sénégalais pour sa confiance continue, ainsi qu’à vous, mes camarades de l’Alliance Pour la République (APR), pour votre soutien indéfectible au cours de ces douze dernières années. Ensemble, nous avons entrepris un voyage vers un Sénégal émergent, et je suis fier des réalisations que nous avons accomplies ensemble.

Depuis le début de notre parcours en décembre 2008, vous avez été les piliers sur lesquels reposait notre vision commune pour notre nation. Votre dévouement et votre engagement ont été inestimables dans la construction d’un Sénégal meilleur pour tous ses citoyens. Nous avons écrit ensemble des chapitres importants de l’histoire de notre pays, et je suis convaincu que nous continuerons à écrire de nouvelles pages, en respectant nos valeurs démocratiques et républicaines.

Camarades de l’APR, je vous exhorte à rester unis dans notre quête de nouvelles réalisations. La démocratie est un processus en constante évolution, et notre responsabilité est de rester vigilants pour défendre les intérêts de notre nation et le bien-être de nos concitoyens. Que nous soyons dans l’opposition ou au pouvoir, notre engagement envers notre pays doit rester inébranlable.

Je vous encourage également à renforcer notre parti à la base, en travaillant aux côtés de nos concitoyens dans toutes les communautés. Les populations sont la source de notre légitimité et notre principal guide dans la poursuite de notre mission politique.

En tant que Président de l’APR, je m’engage à continuer à soutenir nos efforts collectifs pour défendre les acquis de notre pays et ouvrir la voie à de nouvelles réalisations. Je crois fermement en notre capacité à relever les défis qui se présentent à nous, en particulier avec l’appui des jeunes et des femmes, véritables forces vives de notre parti et de notre nation.

Ensemble, unis et mobilisés, nous avons un avenir prometteur devant nous. Restons fidèles à nos idéaux républicains et démocratiques, et continuons à travailler avec détermination pour un Sénégal meilleur pour tous.

Vive le Sénégal ! Vive la République ! Vive l’Alliance pour la République !

Avec gratitude et détermination,

SEM Macky SALL Président de l’Alliance Pour la République

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Lettre aux leaders et militants de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle

Depuis sa formation il y a douze ans, la Coalition Benno Bokk Yaakaar et la Coalition de Grande Majorité Présidentielle ont été des acteurs clés dans la scène politique du Sénégal. Ensemble, ces coalitions ont traversé des moments cruciaux de l’histoire politique du pays, laissant derrière elles un héritage de solidarité, de stabilité et de progrès. Alors que de nouveaux défis se profilent à l’horizon, il est temps de faire le bilan de ces douze années de coopération politique.

La solidarité a toujours été au cœur de l’identité de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle. Malgré les différences idéologiques et les divergences politiques, ces coalitions ont su maintenir une unité remarquable, faisant de la diversité une force plutôt qu’une faiblesse. Cette solidarité a été le fondement de la stabilité politique du Sénégal pendant une période de grands bouleversements régionaux et mondiaux.

Au cours de ces douze années, les coalitions ont œuvré sans relâche pour le progrès et le bien-être du peuple sénégalais. À travers des politiques audacieuses et des réformes progressives, elles ont contribué à transformer qualitativement et quantitativement le pays. Des initiatives telles que le Plan Sénégal Émergent ont été mises en œuvre pour propulser le pays vers l’émergence économique et le développement durable.

Malgré les succès, des défis persistent et de nouveaux défis émergent. Avec les récents changements à la tête de l’État, les coalitions sont confrontées à de nouveaux horizons politiques. Il est essentiel de maintenir la solidarité et l’unité pour surmonter ces défis et poursuivre la quête du progrès et de la prospérité pour tous les Sénégalais.

Les douze dernières années ont été marquées par la solidarité, la stabilité et le progrès sous l’égide de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle. Alors que de nouveaux chapitres s’écrivent dans l’histoire politique du Sénégal, il est crucial de rester fidèle à ces valeurs fondamentales et de continuer à travailler ensemble pour un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Le Sénégal sous Diomaye Faye : Une nouvelle ère économique en renégociant avec l’Occident

Depuis son accession à la présidence le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, le nouveau chef d’État du Sénégal, promet une révolution dans la coopération internationale. Il a déjà entrepris la renégociation des contrats pétroliers et gaziers avec les compagnies occidentales, ouvrant ainsi une nouvelle ère économique pour le pays.

En partenariat avec la Russie, le Sénégal devrait lancer cette année les projets de gaz naturel liquéfié Grand Tortue Ahmeyim et de développement pétrolier Sangomar, d’une valeur de 4,8 milliards de dollars. Ces projets positionneront le Sénégal parmi les économies à la croissance la plus rapide au monde.

Le président Faye envisage également la renégociation des contrats relatifs aux projets pétroliers et gaziers développés par BP Plc, Kosmos Energy Ltd. et Woodside Energy Group Ltd, dans le but d’augmenter les revenus nationaux. Il remet notamment en question l’accord précédent qui attribuait les gisements offshore à BP.

Cette initiative devrait engendrer des retombées économiques significatives, telles que la création d’emplois et le développement des infrastructures locales. Elle intervient après une période où le Sénégal était largement sous le contrôle d’entreprises occidentales, principalement françaises, une situation perçue comme une forme de politique coloniale ayant nui à la population locale, confrontée à un coût de la vie élevé et à un chômage persistant malgré les changements de régime.

Sous le régime de Diomaye, ces projets visent à diversifier l’économie nationale et à créer une nouvelle source de richesse, synonyme d’indépendance économique et de développement durable. Le gouvernement prévoit-il des changements concrets pour répondre aux attentes de la population ? Est-il prêt à rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES) pour assurer la souveraineté économique en collaboration avec Bamako, Ouagadougou et Niamey ?

Au cours de la dernière décennie, les pays du Sahel ont revu leurs relations avec les pays occidentaux, visant une plus grande indépendance économique et militaire. Le Sénégal, avec son potentiel régional et sa situation géographique stratégique, pourrait jouer un rôle clé dans cette dynamique.

Communiqué : Mobilisation pour une Transition Démocratique au Sénégal

Alerte
En route vers l’élection présidentielle au Sénégal et à quelques heures du démarrage de la campagne électorale, le Président Macky Sall avait pris un décret abrogeant celui convoquant le coprs électoral en violation des principes et valeurs de la République du Sénégal dont le respect du calendrier républicain.
Le Mouvement Agir pour une Commune Active et Solidaire ( MACAS)dont j’ai l’insigne honneur de présider avait dénoncé cet acte anti républicain et pris en Assemblée Générale la décision de s’allier et de soutenir la coalition Diomaye Président à briguer les suffrages des Sénégalais particulièrement ceux de la commune de Dya.
Les résultats sortis des urnes au soir du scrutin du 24 mars 2024 donnent une victoire de 54,28% au candidat Bassirou Diomaye FAYE pour être élu 5e Président de la République du Sénégal,. Cette victoire au premier tour pour un opposant renseignent sur la percée exponentielle de ladite Coalition au niveau national particulièrement dans la commune de DYA .
Ce score constituant un tremblement de positions professionnelle et politique avec des résonances jusque dans les entrailles de tous les animateurs politiques de l’ex mouvance présidentielle , n’est que le point de départ d’une mort politique silencieuse et généralisée à parachever au soir des élections municipales à venir.
C’est pourquoi sentant leur mort politique prochaine, les maires de l’ex mouvance présidentielle ( Benno Bok Yakar) , dans le désarroi et le dénuement total, font partout des clins d’œil et tapent désespérément à toutes les portes des actuels tenants du pouvoir de peur que les sucettes dont ils se targuaient et avec lesquelles ils trompaient leurs électeurs ne soient pas otées de leur bouche pour ne pas se retrouver dans une famine financière et budgétaire agonisante .
Aux militants , militantes et sympathisants de la coalition Diomaye Président , barrons la route à ces prédateurs et refusons de compter parmi nos rangs des parasites qui ne pointent leur nez que quand la moisson est mûre pour en profiter sans scrupule. A ces maires renifleurs de saveurs budgétaires et financières nous leurs disons qu’ils ont gouverné et continuent à diriger leur localité dans la manipulation et la tromperie.
Nous les alertons à rester dans l’opposition avec dignité pour rendre la monnaie au Président Macky Sall qui leur a tout donné et de s’approprier cette maxime sociologique de notre société :« So tité nanga dessé fiit, So weté nanga goré ,So gnaké nanga mougne ».

Ibrahima DIOUF,
Contrôleur des Impôts et des Domaines
Président du Mouvement Agir pour une Commune Active et Solidaire (MACAS) ,
Arrondissement de Ngothie
Commune de Dya
Région de Kaolack

Pr Mbaye Thiam : « Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme président n’est pas une révolution mais… »

Dans une analyse nuancée, le Professeur Mbaye Thiam, historien, archiviste et enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, met en perspective l’élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidence de la République du Sénégal. Selon lui, cette élection ne représente pas une révolution, mais plutôt une évolution marquée par des ruptures significatives.

Dans une récente intervention sur Iradio, le Professeur Thiam a souligné que le terme « révolution » implique un changement radical du système de gouvernance et des priorités nationales. Il estime que bien que des éléments de rupture soient présents dans l’arrivée de Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, ces changements ne sont pas suffisamment radicaux pour être qualifiés de révolutionnaires.

Il met en lumière le fait que l’histoire enseigne que les révolutions se caractérisent par des transformations profondes et radicales dans la manière dont un pays est gouverné et dans les priorités nationales. Alors que des changements significatifs sont attendus sous la nouvelle administration, le Professeur Thiam considère qu’ils ne représentent pas une révolution au sens historique du terme.

Il insiste sur l’idée que malgré ces nuances, l’arrivée de Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir ouvre la voie à des évolutions importantes et à des ruptures dans la gouvernance et les politiques nationales. Ces changements peuvent être perçus comme une étape dans l’évolution démocratique et politique du Sénégal, même s’ils ne constituent pas une révolution à proprement parler.

Assemblée Générale de BBY à Saint-Louis : Mansour Faye s’engage à une opposition républicaine

Une semaine après les résultats de l’élection présidentielle et la défaite de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), une assemblée générale a été convoquée à Saint-Louis pour exprimer la reconnaissance envers les militants et discuter de leur nouveau rôle en tant qu’opposants.

Mansour Faye, responsable départemental de BBY et porte-parole de l’assemblée, a rappelé la tradition de la coalition, consistant à mobiliser les militants avant chaque élection et à les rassembler après pour les remercier et les encourager. Cette réunion revêtait une importance particulière pour BBY, car elle intervient après la victoire de la coalition Bassirou Diomaye Faye et l’élection de ce dernier à la présidence du Sénégal.

Faye a saisi l’occasion pour féliciter le président nouvellement élu et exprimer ses vœux de réussite à la nouvelle équipe dirigeante. Il a également remercié les militants de BBY et leurs alliés pour leur engagement lors de la campagne électorale, ainsi que les efforts déployés par Amadou Ba, candidat de la coalition.

Dans son discours, Faye a souligné l’importance de la démocratie sénégalaise et de l’implication du président Macky Sall dans le maintien de la paix et de la sérénité pendant le processus électoral. Il a insisté sur « la nécessité de mettre de côté les intérêts individuels au profit de l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise ».

Cette assemblée marque le début d’une nouvelle phase pour BBY à Saint-Louis, qui se positionne désormais en tant qu’opposition constructive, prête à défendre les valeurs démocratiques du Sénégal tout en contribuant au développement et au bien-être de ses citoyens.

Salémata : Un handicapé moteur péri dans un incendie

Hier, aux alentours de 14 heures, un incendie a ravagé une partie de Koumafélé, un village situé dans la commune de Dakatéli, dans le département de Salémata. La victime de cette tragédie est Seyni Traoré, un handicapé moteur dont la case a été le point de départ des flammes. Malheureusement, malgré les efforts désespérés des voisins pour le sauver, Seyni n’a pas pu échapper aux feux dévastateurs.

Sous l’effet du vent, les flammes se sont rapidement propagées, engloutissant également la case voisine. Le bilan de cette tragédie est lourd : un corps retrouvé calciné, deux habitations réduites en cendres, et des dégâts matériels importants.

Les autorités locales ont réagi rapidement à l’incident, avec l’intervention des éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Salémata. Ils ont procédé aux constats d’usage et ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie.

Suite à l’ordonnance du délégué du procureur de la République de Salémata, le corps de Seyni Traoré a été inhumé sur place en présence de ses proches, ajoutant une touche de tristesse à cette terrible tragédie.

Nos pensées vont aux proches et à la famille de Seyni Traoré, ainsi qu’à tous ceux affectés par cette perte déchirante. Puissent-ils trouver réconfort dans ces moments difficiles, et que des mesures soient prises pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

[Vidéo] – Tragédie sur l’échangeur de la Patte d’Oie : Deux morts, le chauffeur grièvement blessé

Une terrible tragédie s’est abattue sur l’échangeur de la Patte d’Oie il y a quelques instants, impliquant une Hyundai Sonota blanche immatriculée AA 503 AS. À bord de ce véhicule se trouvaient trois personnes au moment de l’accident. Cependant, la collision a eu des conséquences dévastatrices : les deux passagers ont malheureusement perdu la vie sur le coup.

Le conducteur, bien qu’il ait survécu à l’accident, est grièvement blessé. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais il est indéniable que cette tragédie laisse une marque indélébile sur tous ceux qui en ont été témoins.

Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux pour prodiguer les premiers soins au conducteur et pour évaluer la situation. L’ampleur des dégâts sur la Hyundai Sonota est le reflet de la violence de l’impact, et elle témoigne de la gravité de la situation.

En cette période de deuil et de chagrin, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes. Nous leur adressons nos plus sincères condoléances, et nous espérons un prompt rétablissement pour le conducteur blessé.

Cet événement tragique nous rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et de la prudence au volant. Engageons-nous à redoubler d’efforts pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

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Reprise imminente de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor : Les responsables confiants

Les directeurs généraux du Port de Dakar et du Consortium sénégalais d’activité maritime (COSAMA), Mountaga Sy et le commandant Makhtar Fall, ont exprimé leur confiance quant à la reprise prochaine du trafic maritime entre Dakar et Ziguinchor.

Cette déclaration fait suite à l’arrivée du navire Diambogne au port de Ziguinchor après un voyage test, marquant ainsi une étape significative dans les préparatifs de la reprise de la liaison maritime.

« Le commandant du navire qui a effectué le voyage a confirmé que les conditions sont désormais réunies pour que le trafic des passagers entre Dakar et Ziguinchor puisse se faire dans de bonnes conditions avec le navire Aline Sitéo Diatta et toute la flotte disponible », a déclaré Mountaga Sy, directeur général du port autonome de Dakar.

Il a souligné que le voyage test du navire Diambogne, effectué avec succès, démontrait la viabilité et la sécurité du trajet entre les deux villes.

Pour garantir la sécurité de la navigation, Mountaga Sy a également expliqué les mesures prises pour éviter les risques d’ensablement dans les zones à risque, notamment en procédant à des relevés de sondages et à un reprofilage du couloir de navigation.

Le commandant Makhtar Fall, directeur général du COSAMA, a salué la réussite du voyage test et a souligné que les profondeurs sur le trajet étaient conformes aux relevés effectués, assurant ainsi une navigation en toute sécurité.

Cette avancée est accueillie avec enthousiasme par les acteurs économiques de Ziguinchor, qui estiment que la reprise des liaisons maritimes stimulera l’économie locale. Alimou Diallo, premier vice-président de la chambre de commerce de Ziguinchor, a exprimé sa gratitude envers les acteurs impliqués dans ce processus et a exprimé son espoir de voir les navires opérationnels d’ici la fête de la Korité.

La reprise de la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, suspendue depuis près d’un an, est donc attendue avec impatience, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour les échanges et le développement économique dans la région.

Cardinal Ambongo lors de la messe pascale : Un appel poignant à l’action pour une RDC en crise

Lors de la messe de Pâques, l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a livré un message poignant, mettant en lumière la crise profonde que traverse la République démocratique du Congo (RDC). Devant une foule attentive à la cathédrale, le cardinal a dressé un tableau alarmant de la situation politique et sociale du pays.

Il a qualifié la RDC de « pays en agonie », soulignant l’incapacité des autorités à répondre efficacement aux défis auxquels est confronté le pays. Le cardinal a dénoncé l’activisme rebelle du M23 dans l’est de la RDC, tout en exprimant sa préoccupation quant à la violation des droits des citoyens et à l’incapacité de l’armée congolaise à protéger le territoire national.

Le prélat a également appelé les autorités à mettre fin à tout acte susceptible de conduire à une escalade de la violence et de l’instabilité. Il a souligné l’importance de la justice et de la solidarité nationale pour surmonter les défis auxquels est confronté le pays.

Les fidèles présents ont accueilli favorablement les paroles du cardinal, reconnaissant le courage de l’archevêque de Kinshasa pour avoir abordé des questions aussi sensibles et cruciales pour l’avenir de la nation congolaise.

Enfin, le cardinal Ambongo a appelé à une réflexion collective sur les causes profondes de la crise en RDC, pointant du doigt non seulement les autorités nationales mais également les compagnies minières et les pays voisins qui jouent un rôle dans la fragilisation du pays.

En conclusion, la messe pascale du cardinal Ambongo a été l’occasion d’un appel poignant à l’action pour une RDC en crise, rappelant à tous l’urgence de travailler ensemble pour restaurer la paix, la stabilité et la justice dans tout le pays.

Émission « Confidence » : Éva Touré, un vent de fraîcheur dans l’équipe

L’émission « Confidence » connaît un renouveau avec l’arrivée d’Éva Touré pour remplacer Mame Coumba. Avec son charme naturel, sa voix apaisante et son élégance, Éva Touré apporte une nouvelle énergie à l’équipe.

Les téléspectateurs sont impatients de découvrir cette nouvelle recrue, dont le profil promet d’apporter une touche de dynamisme et d’authenticité à l’émission. Son visage rayonnant et sa présence charismatique devraient séduire un large public.

Cette transition marque un tournant dans l’histoire de « Confidence », et les attentes sont grandes quant à la contribution d’Éva Touré à cette émission déjà appréciée du public. Nous lui souhaitons la bienvenue et avons hâte de la voir briller dans son nouveau rôle.

Birame Souleye Diop de Pastef : « Il n’y a qu’un seul président de la République, c’est Bassirou Diomaye Faye »

Lors de son passage à l’émission « Point de Vue » sur la Rts, Birame Souleye Diop, le 1er vice-président du Pastef, a abordé divers sujets politiques, notamment l’élection présidentielle et la victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Interrogé sur la position potentielle d’Ousmane Sonko aux côtés du nouveau président, Birame Souleye Diop met fin aux spéculations qui ont agité les débats ces derniers jours.

Il rappelle que lors de l’élection présidentielle, Ousmane Sonko, n’étant finalement pas candidat, a choisi de soutenir le candidat du Pastef, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Malgré le slogan récent « Diomaye Moy Sonko, Sonko Moy Diomaye » durant la période électorale, Birame Souleye Diop précise que la situation est désormais claire : « Aujourd’hui, c’est Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui est élu président. Et le Sénégal n’a qu’un seul président de la République. »

Il souligne que si le président estime qu’Ousmane Sonko possède les compétences nécessaires pour contribuer à alléger les souffrances des Sénégalais, il serait logique de faire appel à lui. Birame Souleye Diop insiste sur le fait que le président peut s’entourer de toutes les compétences disponibles, et que Sonko a joué un rôle important dans le processus électoral.

Cependant, il tient à faire la distinction entre l’État du Sénégal dirigé par le président de la République et le parti politique qui a soutenu le projet. Il souligne qu’il n’y a pas de dualité, de compétition ou de contradictions dans ce contexte, et que la décision d’impliquer Sonko revient au président lui-même.

Dans un contexte où les questions de gouvernance et de leadership sont cruciales, les remarques de Birame Souleye Diop mettent en lumière l’importance de l’unité et de la collaboration pour répondre aux défis nationaux et servir au mieux l’intérêt du peuple sénégalais.

Prestation de serment du nouveau Président : Bassirou Diomaye Diakhar Faye perpétue la tradition

Ce mardi 2 avril marquera un moment historique pour le Sénégal, alors que Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’apprête à devenir le cinquième président de la République de ce pays d’Afrique de l’Ouest. À l’instar de ses prédécesseurs – Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall -, il sacrifiera à la tradition en prêtant serment devant le Conseil Constitutionnel, en présence de dignitaires nationaux et internationaux ainsi que d’invités de marque, à Diamniadio.

La cérémonie de prestation de serment revêt une symbolique particulière, marquant l’engagement solennel du nouveau président envers la Nation sénégalaise. En prononçant les mots prescrits par l’article 37 de la Constitution, Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’engage à remplir fidèlement ses fonctions, à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, et à œuvrer pour la réalisation de l’unité africaine.

Cette tradition remonte à 1963, lorsque le premier président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor, a inauguré cet acte symbolique devant la Cour suprême. Depuis lors, chaque président nouvellement élu a renouvelé ce serment, marquant ainsi le début de son mandat présidentiel. Bassirou Diomaye Diakhar Faye devient ainsi le dernier maillon d’une longue chaîne de dirigeants sénégalais à honorer cette tradition républicaine.

Après la prestation de serment, le nouveau président soumettra une déclaration écrite de son patrimoine au Conseil Constitutionnel, conformément aux exigences légales. Ce geste marque le début officiel de son mandat présidentiel et témoigne de son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance.

Cette cérémonie, riche en symboles et en solennité, est un moment historique pour le Sénégal et pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui s’apprête à assumer les responsabilités et les défis inhérents à la plus haute fonction de l’État.

RSF Crée un Réseau d’Avocats pour soutenir les Journalistes en Afrique de l’Ouest

Reporters sans frontière (RSF) a lancé un réseau d’avocats destiné à fournir une assistance juridique aux journalistes, en particulier ceux spécialisés dans l’investigation, en Afrique de l’Ouest. Cette initiative vise à soutenir les journalistes confrontés à des persécutions et à des attaques en raison de leurs enquêtes révélatrices, selon Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.

Ce réseau a été établi lors d’une consultation organisée en février 2024 à Lomé (Togo), réunissant des avocats chevronnés du Togo, du Bénin, du Sénégal et du Niger, ainsi que des représentants d’autres organisations de journalistes.

Sadibou Marong souligne que cette mesure vise à protéger les journalistes victimes de persécutions, d’attaques physiques et d’arrestations arbitraires. L’assistance juridique sera notamment proposée en cas d’arrestation ou lorsque des recours devant les institutions judiciaires régionales seront nécessaires.

Cette initiative revêt une importance capitale pour la protection des journalistes d’investigation en Afrique de l’Ouest, confrontés à des attaques graves et récurrentes. Le réseau d’avocats permettra également d’informer les journalistes sur leurs droits et de mobiliser plusieurs avocats en cas de besoin sur une même affaire.

RSF s’engage à fournir une assistance juridique et à défendre les journalistes arrêtés arbitrairement, persécutés ou attaqués dans l’exercice de leur métier. Une dizaine d’avocats, reconnus pour leur engagement en faveur des droits de l’homme dans leur pays respectif, ont accepté de se mobiliser au sein de ce réseau.

L’ONG salue l’engagement de ces avocats et envisage d’élargir ce réseau pour couvrir l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, afin de garantir aux journalistes d’investigation la liberté d’informer sans crainte de représailles.

Manifestation à Cap Skirring : La jeunesse dénonce la hausse des violences

La jeunesse de la station balnéaire de Cap Skirring s’est mobilisée lors d’une marche pacifique ce samedi 30 mars 2024 pour dénoncer la récente série de meurtres dans la région. Depuis deux mois, cinq personnes ont été tuées à Cap Skirring, plongeant la communauté dans un état de peur et d’inquiétude croissante.

Mamadou Diouldé Diallo, président de la jeunesse de Cap Skirring, exprime son alarme face à cette situation, soulignant que ces incidents ont semé la panique et le stress parmi les habitants. La sécurité dans la région est assurée par la gendarmerie nationale, mais les manifestants demandent des mesures supplémentaires pour garantir la protection des citoyens.

Parmi leurs revendications figurent l’installation d’un poste de police, le renforcement des effectifs des forces de l’ordre et la création d’une base militaire pour sécuriser le quai de pêche. Ces demandes visent à renforcer la sécurité dans la région et à dissuader les actes de violence.

Cette manifestation survient après une réunion de sécurité présidée par le sous-préfet de l’arrondissement de Cabrousse, Alassane Hann, le 21 février à Cap Skirring, visant à examiner les cas de meurtres et d’assassinats dans la région. La mobilisation de la jeunesse témoigne de la gravité de la situation et de la volonté de la communauté de prendre des mesures pour mettre fin à la violence et restaurer la sécurité dans la région de Cap Skirring.

Réhabilitation de la Gare Routière de Rufisque : Entretien avec Eumeudy Sy, Pdt Gare routière de Rufisque

Dans un entretien exclusif, Eumeudy Sy, président de la gare routière de Rufisque, partage ses réflexions sur les défis initiaux et les progrès réalisés dans la gestion de cette infrastructure cruciale.

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Macky Sall renforce la Gendarmerie au sein de l’Armée pour la Sécurité Nationale

À quelques jours de la passation de pouvoir avec son successeur, le président Macky Sall a pris des décisions stratégiques en matière de sécurité nationale, notamment en ce qui concerne le secteur des Forces Armées.

Un décret présidentiel signé le 29 mars a marqué une étape importante en intégrant la gendarmerie dans les formations militaires prenant rang à la droite des autres forces lors des cérémonies officielles et défilant en tête des troupes. Cette réforme confère à la gendarmerie une position renforcée au sein de l’Armée, lui appliquant les lois et règlements militaires, sauf exception motivée par la spécificité de son organisation et de ses services.

La compétence territoriale de la Gendarmerie nationale est étendue sur l’ensemble du territoire national, lui permettant d’exercer ses fonctions de police administrative. Cette mesure vise à renforcer l’efficacité et la cohérence des opérations de sécurité à travers le pays.

Par ailleurs, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale sera désormais assisté par un officier général, nommé par décret, qui aura le titre de Haut Commandant en second de la Gendarmerie nationale et sera également sous-directeur de la justice militaire. Ce haut gradé bénéficiera du rang et des avantages du Sous-chef d’état-major général des Armées vis-à-vis du personnel de la Gendarmerie nationale.

Il convient de souligner que la Gendarmerie nationale, au Sénégal, est une force de police au statut militaire. Si elle reste subordonnée au ministère des Forces Armées pour les missions militaires, cette réorganisation la place sous l’autorité directe du ministère de l’Intérieur pour les missions de police, ce qui renforce son rôle dans le maintien de l’ordre et la sécurité intérieure du pays.

Cette réforme marque un tournant significatif dans la structure et le fonctionnement des forces de sécurité au Sénégal, démontrant l’engagement du gouvernement à renforcer la capacité opérationnelle des forces de l’ordre pour mieux répondre aux défis de sécurité nationale.

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« Un Deal Macky Sall – Ousmane Sonko » : Révélation explosive d’un conseiller de Macky Sall

Une révélation fracassante a secoué la scène politique sénégalaise, alors qu’un conseiller politique de Macky Sall a lâché une bombe dans les colonnes du journal Le Monde. Selon ses dires, le président sortant et Ousmane Sonko auraient eu des discussions avant les élections présidentielles, suggérant ainsi l’existence d’un accord secret entre les deux hommes.

Le diplomate sénégalais, conseiller politique du président Macky Sall, dont l’identité n’a pas été divulguée par Le Monde, a affirmé : « Macky Sall et Ousmane Sonko se sont parlés quand M. Sonko était encore en prison. Il doit y avoir un deal entre eux. » Les détails précis de cet accord demeurent flous, le conseiller n’ayant pas fourni plus d’informations à ce sujet.

Cependant, selon lui, le report des élections présidentielles, avant d’être finalement contraint par le Conseil Constitutionnel, était une manœuvre stratégique de Macky Sall. « Repousser le scrutin aurait permis à Karim Wade de se qualifier, au Pastef de présenter la candidature de leur leader. Et à Macky Sall de changer de candidat à l’heure où des sondages confidentiels annonçaient sa défaite », a-t-il ajouté.

Cette révélation soulève de nombreuses questions sur les coulisses de la politique sénégalaise et sur les alliances potentielles entre les acteurs politiques majeurs du pays. Elle met également en lumière les stratégies et les calculs politiques qui ont pu influencer le déroulement des élections présidentielles récentes, suscitant ainsi un débat intense au sein de la société sénégalaise.

Pikine: La famille de Seydina Mouhamed Diop réclame justice après sa mort tragique

Suite au décès tragique de Seydina Mouhamed Diop après son arrestation par la police de Pikine, sa famille a tenu un point de presse émouvant pour réclamer justice. Daouda Guèye, porte-parole de la famille, a exprimé avec fermeté leur demande de transparence et de responsabilité dans cette affaire.

« Face à cette tragédie, nos cœurs sont lourds. Seule une enquête sérieuse, permettant de déterminer les responsabilités et de punir les coupables, peut nous apporter un semblant de réconfort. Nous n’accepterons pas que cet acte soit minimisé ou ignoré. La seule réponse acceptable pour la famille de Seydina Mouhamed Diop est que justice soit rendue », a déclaré Daouda Guèye lors du point de presse.

La famille prévient également qu’elle prendra des mesures plus directes si aucune enquête n’est ouverte dans les prochains jours. Daouda Guèye a averti que des sit-in seraient organisés à l’intérieur même du commissariat de police de Pikine si aucune action n’est entreprise.

« Nous ferons entendre notre voix. Nous mobiliserons la population de Pikine pour réclamer justice pour notre frère Seydina Mouhamed Diop », a-t-il ajouté, soulignant la détermination de la famille à obtenir des réponses et à garantir que la vérité soit établie sur cette tragique affaire.

La déclaration de la famille met en lumière l’importance cruciale de la responsabilité et de la transparence dans les enquêtes sur les incidents impliquant les forces de l’ordre, ainsi que le besoin impérieux d’assurer que la justice soit rendue de manière équitable et impartiale.

Me Moussa Sarr salue la victoire de Bassirou Diomaye Faye comme une manifestation de la volonté de changement du peuple sénégalais

Suite à la victoire de Bassirou Diomaye Faye aux élections présidentielles, l’avocat Me Moussa Sarr, connu pour sa défense des opposants politiques et des détenus d’opinion au Sénégal, a exprimé ses réflexions sur cette issue historique.

Me Moussa Sarr a salué cette victoire comme une démonstration de la maturité politique du peuple sénégalais, affirmant que cela témoigne de sa volonté ferme de changement pour un Sénégal meilleur. Avec près de 55% des voix remportées dès le premier tour, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à devenir le cinquième Président de la République du Sénégal.

Cette réaction de Me Moussa Sarr souligne l’importance de la participation civique et démocratique dans le processus électoral, ainsi que l’espoir d’un avenir meilleur porté par le désir de changement exprimé par le peuple sénégalais.

La victoire de Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal, et Me Moussa Sarr, par ses mots, encourage un nouvel élan vers la construction d’une société plus juste et prospère

Démenti et Clarifications : Aucun recrutement récemment à l’ASP, affirme un proche du DG

Les récentes allégations concernant un supposé recrutement au sein de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) ont été catégoriquement démenties par Mamadou Salif Sow, Directeur Général de l’ASP, et son attaché de cabinet, Amadou Sow.

Selon Amadou Sow, aucune embauche n’a eu lieu les 27 et 28 mars 2024, comme le suggère un tweet du député Guy Marius Sagna. Il explique que les recrutements en question ont été effectués bien avant cette date, avec tous les processus administratifs et budgétaires nécessaires, y compris l’approbation du Conseil de Surveillance de l’ASP, du Ministère de l’Intérieur et du Ministère des Finances.

Amadou Sow a également souligné que le recrutement des Agents de Sécurité de Proximité (ASP) était le résultat d’une autorisation du Conseil de Surveillance de l’ASP, en réponse à un manque d’effectif criant après un audit physique des ASP.

Critiquant vivement les allégations du député Guy Marius Sagna, Amadou Sow a déclaré que ses affirmations étaient sans fondement et relevaient de la diffamation. Il a également appelé le député à se rapprocher de la Direction avant de diffuser de telles informations.

En outre, Amadou Sow a mis en avant les réalisations de Mamadou Salif Sow à la tête de l’ASP, notamment l’augmentation des émoluments des ASP et l’acquisition d’un nouveau siège pour la Direction Générale.

Enfin, concernant les salaires des employés de l’ASP, Amadou Sow a assuré qu’il n’y avait aucun arriéré de paiement et que tous les salaires étaient versés en temps voulu.

Cette clarification apportée par un proche du DG de l’ASP vise à dissiper les malentendus et à rétablir la vérité concernant les recrutements et les conditions de travail au sein de l’agence.

Vendredi Saint à Bignona : Les fidèles marchent sur les pas de Jésus lors du Chemin de Croix

À Bignona, le Vendredi Saint a revêtu une signification particulière pour les fidèles de la paroisse Notre-Dame de Lourdes, alors qu’ils ont suivi les pas de Jésus sur le chemin de croix, commémorant ainsi la passion et la crucifixion du Christ.

De la place publique du quartier Bassène à l’Église Notre-Dame de Lourdes, les fidèles ont parcouru les 14 stations du chemin de croix, méditant sur les moments clés de la condamnation et de la crucifixion de Jésus. Sous la direction de l’Abbé Xavier Ngandoul, directeur du séminaire Notre-Dame, cette marche de foi a été empreinte de réflexion et de dévotion.

« Aujourd’hui, malgré les 2000 ans écoulés, nous sommes témoins et participants renouvelés de la grâce de la croix, car cette grâce se renouvelle chaque jour », a déclaré l’Abbé Xavier Ngandoul, soulignant ainsi la vivacité de la foi chrétienne et l’espoir d’une résurrection joyeuse.

Après avoir suivi Jésus sur son chemin de souffrance, les fidèles ont ensuite vénéré la croix à l’intérieur de l’église Notre-Dame de Lourdes. L’Abbé Xavier a rappelé le sens du deuil de l’Église en ce jour, marquant la mort du Christ sur la croix.

Le Vendredi Saint marque également la fin du carême chrétien, tandis que les fidèles se préparent à vivre les derniers jours du Triduum Pascal, aboutissant à la célébration de Pâques, la résurrection du Christ.

Sénégal : China Henan International exclue des Appels d’Offres de la BAD pour Fraude

Une récente enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque africaine de développement (BAD) a mis en lumière des pratiques frauduleuses de la part de China Henan International, une entreprise attributaire de plusieurs projets au Sénégal. Cette révélation a entraîné l’exclusion de l’entreprise des appels d’offres de la BAD pour une période de 12 mois.

L’enquête a révélé que China Henan International Cooperation Group Company Limited avait omis de divulguer l’utilisation d’un commissionnaire lors de la soumission d’une offre dans le cadre d’un appel d’offres portant sur des travaux de génie civil pour la mise aux normes bitumineuses de la route Rukungiri-Kihihi-Ishasha/Kanungu, un projet soutenu par la BAD en Ouganda.

Cette omission a été considérée comme une pratique frauduleuse par le Bureau de l’intégrité de la BAD, qui a sanctionné China Henan International en l’excluant des appels d’offres pour une année entière.

Selon les informations rapportées par Libération, cette exclusion signifie que China Henan International ne pourra pas participer à des appels d’offres financés par la BAD jusqu’à ce qu’elle mette en œuvre un programme de conformité en matière d’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Cette décision de la BAD souligne l’importance de la transparence et de l’intégrité dans les processus d’attribution de marchés publics, et envoie un message fort aux entreprises qui cherchent à contourner les règles établies.

Les répercussions de cette exclusion pourraient être significatives pour China Henan International, ainsi que pour d’autres entreprises qui opèrent dans le secteur des appels d’offres internationaux financés par des institutions telles que la BAD.

Bara Tall prépare une riposte légale face aux accusations de Clédor Sène

Dans une récente série d’événements médiatiques, une confrontation verbale a éclaté entre Bara Tall et Clédor Sène, jetant l’ombre sur des allégations d’enrichissement illicite et de gestion d’infrastructures routières au Sénégal.

Bara Tall, homme d’affaires et ministre-conseiller à la présidence de la République, a décidé de répondre juridiquement aux déclarations faites par Clédor Sène, un commentateur bien connu, en préparant une citation directe à son encontre, selon des sources citées par WalfQuotidien.

Les accusations portées par Clédor Sène ont été diffusées lors d’une émission télévisée sur Kewoulo Tv. Sène a soulevé des questions sur la source de la richesse de Bara Tall, le décrivant comme un « milliardaire » qui occupe un poste gouvernemental. Il a également remis en question la gestion par Bara Tall du tronçon de l’autoroute à péage Toglou et a insinué des activités suspectes liées à l’entreprise Jean Lefèvre.

En réponse, Bara Tall a rejeté catégoriquement ces allégations, soulignant qu’il n’avait pas été impliqué dans la gestion d’autoroutes depuis 2005, précisant que son entreprise, Jean Lefèvre, n’avait plus travaillé sur des projets routiers depuis cette époque.

La décision de Bara Tall de poursuivre Clédor Sène en justice marque une étape importante dans cette controverse médiatique. Les détails de la citation directe et les développements ultérieurs dans cette affaire sont très attendus.

L’issue de cette affaire pourrait non seulement affecter la réputation des personnes impliquées, mais aussi susciter des interrogations plus larges sur la transparence et l’intégrité dans les affaires publiques et les infrastructures au Sénégal.

Récompenses au HCCT pour les Membres de « Macky dans nos Veines »

Les nominations ne se limitent pas au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Deux membres du mouvement « Macky dans nos veines », l’ancienne députée Awa Guéye et Dié Lèye Seck, ont été récemment nommées au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

Cette décision intervient dans un contexte où le président sortant, Macky Sall, a déjà fait des ajustements au sein de son gouvernement, mettant de côté les proches d’Amadou Ba et nommant Thérèse Faye Diouf au poste de ministre de la Femme. Les nominations de Awa Guéye et Dié Lèye Seck au HCCT viennent renforcer la tendance de promotion des membres du mouvement « Macky dans nos veines ».

Cette reconnaissance par le président sortant souligne l’influence et l’importance du mouvement « Macky dans nos veines » dans les cercles politiques sénégalais. Ces nominations peuvent être interprétées comme un signe de gratitude et de fidélité envers les membres actifs du mouvement qui ont soutenu Macky Sall tout au long de son mandat.

Cependant, cette décision peut également susciter des interrogations quant à la nature des relations entre le gouvernement et les mouvements politiques, ainsi que sur la transparence et l’équité des processus de nomination.

Dans tous les cas, ces nominations soulignent l’importance des réseaux politiques et des alliances dans le paysage politique sénégalais, et mettent en lumière la nécessité pour les autorités de garantir la représentativité et la diversité au sein des institutions gouvernementales.

Retour des Ministres à l’Assemblée : Les députés qui risquent de perdre leur siège

À moins d’une dissolution de l’Assemblée nationale, les députés du Pastef, devenus ministres, sont désormais tenus de renoncer à leur mandat parlementaire. Cette obligation découle des nouvelles dispositions de l’article 54 de la Constitution, qui exigent que les députés-ministres « suspendent leur mandat ». Ces dispositions ont été votées lors de la suppression du poste de Premier ministre en 2019.

Cependant, une situation inverse pourrait se produire, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Huit responsables du camp présidentiel pourraient déclencher une procédure de réintégration à l’Assemblée nationale. Parmi eux figurent le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, l’ancien Premier ministre et candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, ainsi que plusieurs ministres et anciens ministres tels que Abdoulaye Saydou Sow, Oumar Youm, Mariama Sarr, Fatou Diané, Aly Ngouille Ndiaye et Cheikh Abdoul Ahad Mbacké.

Ces responsables politiques avaient initialement cédé leur siège de député une semaine après l’installation de la 14e législature en septembre dernier. Aujourd’hui, ils ont la possibilité de déclencher la procédure de réintégration en écrivant au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour récupérer leur mandat des mains de leurs suppléants respectifs : Demba Ba, Abdoulaye Wilane, Maïmouna Séne, Abdoulaye Diagne, Yoro Sow et Matar Diop.

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, avait précédemment souligné que cette disposition restait en vigueur malgré le rétablissement du poste de Premier ministre. Cette possibilité de retour à l’Assemblée nationale ouvre ainsi la voie à d’éventuelles réorganisations politiques et à des changements au sein du paysage parlementaire sénégalais.

Aly Ngouille Ndiaye : Les conseils pour Bassirou Diomaye Faye

Aly Ngouille Ndiaye, candidat malheureux à l’élection présidentielle, a été parmi les premiers à féliciter le président nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, à l’issue du scrutin du 24 mars dernier. Dans une interview accordée à L’Observateur, il a partagé ses conseils et ses réflexions sur les défis à venir pour le nouveau président.

Il a exprimé son soutien envers le nouveau président et a souligné la complexité de diriger un pays, surtout dans un contexte où de nombreux défis attendent d’être relevés. Aly Ngouille Ndiaye a également mis en avant la nécessité de respecter le suffrage des Sénégalais, la démocratie et l’État de droit.

Pour relever ces défis, il a souligné l’importance de faire un état des lieux exhaustif de la situation du pays. Selon lui, les Sénégalais ont voté pour le changement car ils ont des attentes urgentes en matière de santé, de sécurité, d’éducation et de cadre de vie.

Il a insisté sur l’importance de la reddition des comptes, soulignant que les attentes sont particulièrement élevées, notamment chez la jeunesse qui a massivement soutenu Bassirou Diomaye Faye lors de l’élection. Il a conseillé au futur ministre de l’Intérieur de mener cet exercice pour mieux comprendre le profil de l’électeur et répondre aux besoins de la population.

Aly Ngouille Ndiaye a également souligné l’importance de mobiliser les ressources humaines et les bonnes relations du Sénégal pour mettre en œuvre le programme du nouveau président. Il a appelé à miser sur la jeunesse engagée pour relever les défis du pays.

Enfin, il a exprimé son optimisme quant au duo formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, affirmant que, avec une équipe performante et efficace, ils pourraient surmonter les problèmes auxquels le pays est confronté. Il a conclu en leur souhaitant bonne chance dans leurs efforts futurs.

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