Diourbel : L’opposition manifeste son mécontentement face au report de la présidentielle

Suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle par le président de la République, Macky Sall, une partie de l’opposition à Diourbel a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse au siège de la coalition Diomaye président. Les membres de cette frange de l’opposition ont d’abord regretté les défaillances notées lors du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel.

Au cours de cette conférence de presse, les représentants de l’opposition ont déploré un manque de démocratie et ont accusé le président Macky Sall de diriger de manière autoritaire. Des militants du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), d’Anta Babacar Ngom, et surtout de l’ancien parti Pastef étaient présents pour manifester leur colère et leur désolation.

Les manifestants, déterminés, ont déclaré qu’ils allaient se battre pour rétablir la démocratie au Sénégal. Ils ont également annoncé le début de leur campagne électorale comme prévu le 4 février, avec des projets de meetings et d’autres activités à venir. Affirmant être prêts à sacrifier leur vie pour restaurer la démocratie, ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une injustice croissante et appellent à la mobilisation contre cette situation inquiétante.

Bien que cette décision du président Sall ait provoqué le mécontentement de l’opposition à Diourbel, aucune scène de violence n’a été signalée dans la région depuis cette annonce, préservant ainsi la stabilité locale.

Nd Y. Mbaye

Finale Navétanes 2023 à Sandiara : La Maire décaisse 700 000 FCFA, des équipements sportifs et promet un stade omnisports

La commune de Sandiara a vibré au rythme de la finale des Navétanes 2023, qui a été l’occasion pour le Maire, Dr Serigne Gueye Diop, d’annoncer des initiatives importantes en faveur du sport local. L’événement s’est déroulé en présence de nombreux spectateurs, avec la finale opposant l’ASC Ngakane à l’ASC Maag Dann.

Le Maire, Dr Serigne Gueye Diop, a été l’invité d’honneur de la finale et a annoncé son engagement à construire un stade omnisports dans la commune d’ici l’année prochaine. Cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par la population locale, démontrant la volonté de développer les infrastructures sportives dans la région.

Le parrain de la finale, Mohamed Faye, adjoint au Maire chargé de l’éducation et de l’enseignement supérieur de la commune, a souligné l’investissement financier de la Mairie, décaissant une enveloppe de 700 000 FCFA pour les finalistes. De plus, 18 ballons et 8 paires de maillots ont été offerts aux équipes participantes. Mohamed Faye a également promis de gazonner la pelouse du stade municipal de Sandiara d’ici l’année prochaine.

Madicke Ngom, président du Zone 8 B de Sandiara, s’est félicité du succès de l’événement et a exprimé sa satisfaction quant aux initiatives du Maire en faveur du sport local. Il a notamment mentionné les subventions accordées aux équipes participantes et a souligné l’importance de la réfection du stade, une attente majeure de la jeunesse de Sandiara.

Le Maire, Mohamed Faye, a conclu en affirmant la clarté de la conduite du président Dr Serigne Gueye Diop et en exprimant la confiance en la justice pour résoudre les questions liées aux parrainages. Il a souligné les compétences et l’expérience du Maire, mettant en avant son parcours exemplaire à la tête de la commune de Sandiara. La journée s’est clôturée dans un climat d’optimisme et d’enthousiasme pour l’avenir sportif de la région.

Macky Sall Accusé de « Coup d’État Constitutionnel » par Mamadou Lamine Diallo : La Coalition MLDTEKKI2024 portera Plainte

Le président Mamadou Lamine Diallo, lors d’une conférence de presse cet après-midi, a qualifié le report de l’élection présidentielle de « coup d’État constitutionnel » de la part de Macky Sall. Il affirme que l’abrogation du décret convoquant le corps électoral constitue une violation de la constitution sénégalaise et annonce que la coalition MLDTEKKI2024 portera plainte devant la justice sénégalaise dans les prochaines heures.

Mamadou Lamine Diallo, soulignant le rôle de vitrine démocratique du Sénégal dans la sous-région, insiste sur la nécessité de préserver cette image en respectant les principes constitutionnels. Il appelle également les autres candidats à se joindre à ce combat patriotique pour « sauver le Sénégal ».

Revenant sur les motifs avancés par Macky Sall pour le report, Mamadou Lamine Diallo rejette l’idée que la question de la nationalité de Karim Wade soit le véritable enjeu. Selon lui, Macky Sall cherche plutôt à consolider son pouvoir en prolongeant le scrutin, ouvrant la voie à une possible extension de mandat. Il dénonce le risque d’un « mandat glissant » ou la matérialisation de la volonté de Macky Sall de mourir au pouvoir. C’est ce que pourrait engendrer cette énième manœuvre cynique de Macky

La situation politique du Sénégal reste tendue, avec des accusations de violations constitutionnelles et des actions juridiques imminentes de la part de l’opposition. Restez informés pour suivre le développement de cette affaire.

L’APR Salue la décision Responsable du Président Sall et appelle à un dialogue pour une Élection Inclusive

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR), après avoir pris connaissance du discours du président de la République sur l’élection présidentielle, exprime sa satisfaction envers la « décision responsable » du chef de l’exécutif. Le SEP salue la posture républicaine du Président Sall, soulignant son refus de s’immiscer dans le différend entre le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, lié à des allégations de corruption de juges à quelques jours du scrutin du 25 février 2024.

Dans son communiqué, le SEP de l’APR fait les déclarations suivantes :

Félicitation et Soutien à la Décision Présidentielle : Le SEN félicite et soutient la décision du Président Sall d’abroger le décret convoquant le corps électoral et de permettre la poursuite du travail parlementaire, tout en laissant la procédure judiciaire suivre son cours.

Accord pour un Dialogue Ouvert : Le SEP approuve le dialogue ouvert proposé par le Président Sall et encourage tous les acteurs à y participer pour créer les conditions d’une élection libre, transparente, inclusive et sincère.

Demande de Fixation Rapide de la Date de l’Élection : Le SEN demande que la date de l’élection présidentielle soit fixée conformément aux dispositions constitutionnelles dans les meilleurs délais.

Le communiqué conclut en félicitant une fois de plus le Président Sall pour sa responsabilité, son refus de se présenter à l’élection présidentielle, et son engagement en faveur d’un Sénégal apaisé. Le SEN appelle également à un élan collectif, basé sur le dialogue et la concertation, pour renforcer l’intégrité du système électoral et consolider la trajectoire démocratique du Sénégal vers la paix, la stabilité et la prospérité.

Grève de 48 Heures décrétée par le SAMES : Paralysie du système sanitaire prévue les 5 et 6 Février 2024″

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé une grève de 48 heures, prévue du 5 au 6 février 2024. Cette décision vise à protester contre certaines conditions de travail et à faire entendre les revendications des professionnels de la santé.

Pendant cette période, les médecins prévoient de boycotter leurs activités habituelles, entraînant une paralysie du système sanitaire. Les interventions médicales telles que la chirurgie, les livraisons de médicaments, les séminaires, les supervisions, et autres seront déprogrammées. Toutefois, le SAMES assure que seules les urgences seront prises en compte pendant la grève.

Cette action vise à attirer l’attention sur les préoccupations des médecins et à exiger des améliorations significatives dans leurs conditions de travail. La grève de 48 heures aura un impact sur les services de santé, et les professionnels de la santé espèrent ainsi faire pression pour obtenir des réponses satisfaisantes à leurs revendications. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation dans le secteur de la santé au Sénégal.

Taxawu Sénégal vote Non à la Prorogation du Mandat de Macky Sall et appelle à la mobilisation Générale »

Les députés de Taxawu Sénégal, issus de la coalition Khalifa Président, ont annoncé leur intention de voter « non » lors de la plénière relative à la prorogation du mandat du président de la République, Macky Sall. Lors d’une déclaration lue par Abba Mbaye devant la presse, les députés justifient leur position en soulignant l’illégalité de cette action.

Abba Mbaye a rappelé la cohérence de leurs actions, faisant référence à leur décision en 2016 de ne pas voter en faveur du référendum. Il a expliqué que leur refus de voter la loi visant à proroger le mandat présidentiel découle de l’illégalité de la proposition de Macky Sall de modifier l’article 31 de la Constitution pour prolonger son mandat de six mois, du 2 avril au 25 août 2024.

Le député a appelé les Sénégalais à se mobiliser, évoquant la nécessité d’une mobilisation similaire à celle du 23 juin 2011 pour faire obstacle au régime de Macky Sall. Il a souligné l’importance pour tous ceux qui s’étaient opposés au régime du président Abdoulaye Wade de se rendre à l’Assemblée nationale et de rappeler à Macky Sall que le peuple est souverain et que le Sénégal doit rester debout.

Abba Mbaye a également noté un fait inédit en commission des lois, soulignant l’absence du ministre en charge des relations avec les Institutions, Samba Sy, lors de l’examen du texte. Il a informé que la députée socialiste Aida Sow Diawara a demandé un report d’une année, arguant que la période de six mois conduirait à une date inappropriée en raison de la saison des pluies et des préparatifs du Magal.

SOS Paix Exprime Son Inquiétude Face au Report de l’Élection Présidentielle et Appelle à un Dialogue Inclusif

La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) manifeste sa préoccupation face à la décision du président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cette décision, jugée en violation des articles 31 de la Constitution et LO 137 du Code électoral, soulève des inquiétudes quant à ses possibles répercussions sur la stabilité et la paix au Sénégal.

Dans un communiqué, SOS Paix met en avant les conséquences potentiellement déstabilisatrices de cette décision pour la paix et la stabilité du pays. Tout en reconnaissant les préoccupations légitimes concernant la gouvernance du processus électoral, l’organisation estime que l’impératif d’enquêter sur les allégations d’irrégularités ne justifie pas une perturbation du calendrier électoral.

SOS Paix condamne fermement le report de l’élection présidentielle, considérant cette mesure comme une menace pour la démocratie et la volonté du peuple. L’organisation exprime son indignation face à la décision unilatérale du président de la République, soulignant l’importance d’une prise de décision concertée.

Dans un appel à la reprise du processus électoral, SOS Paix dénonce les traitements et brimades infligés à certains candidats lors de l’enregistrement de leurs messages à la RTS. L’organisation insiste sur la nécessité d’un dialogue sincère, ouvert et inclusif, dirigé par des experts indépendants ayant le pouvoir de médiation et d’arbitrage, conformément aux dispositions constitutionnelles relatives à la durée du mandat présidentiel.

En conclusion, SOS Paix exhorte le Conseil constitutionnel à assumer ses responsabilités historiques dans ce contexte tendu et invite à une résolution pacifique et consensuelle de la situation.

Aliou Mamadou Dia, PUR : Déterminé à Battre Campagne Malgré les Obstacles

Le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia, affirme sa détermination à poursuivre sa campagne électorale malgré la récente annonce du président de l’État concernant l’abrogation du dernier décret convoquant le collège électoral. Aux côtés d’autres camarades de l’opposition, Aliou Mamadou Dia a arpenté les rues de Dakar ce dimanche pour exprimer sa ferme volonté de participer activement à la campagne électorale.

De manière catégorique, il déclare : « Nous sommes déterminés à battre campagne. On est là-dessus et tous les jours, nous ferons notre campagne à Dakar et dans l’intérieur du pays. » Aliou Mamadou Dia insiste sur l’impératif pour le président Macky Sall de reconsidérer sa position, affirmant qu’il a le devoir de s’organiser pour garantir la tenue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

Cette déclaration souligne la résilience et la persévérance des candidats de l’opposition face aux défis actuels. La volonté affirmée d’Aliou Mamadou Dia de continuer à mobiliser les électeurs malgré les obstacles politiques en cours démontre l’importance accordée à la participation citoyenne et à la défense des droits démocratiques au Sénégal. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation électorale dans le pays.

Communiqué Officiel : Suspension Temporaire de la Campagne Électorale

Chers militants et sympathisants,

Suite à la décision du Président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le collège électoral, notre coalition a pris la décision de suspendre temporairement la campagne électorale telle qu’elle était initialement prévue.

Dès lundi, nous engagerons des démarches légales en attaquant le décret d’abrogation devant la Cour Suprême. Parallèlement, nous appelons nos députés à déposer un recours au Conseil Constitutionnel dès l’adoption du décret par l’Assemblée Nationale. Ces actions sont cruciales pour protéger nos droits démocratiques et assurer l’équité du processus électoral.

Pendant cette période de suspension, nous encourageons tous nos militants, militantes, et alliés à rester mobilisés. Nous devons poursuivre nos efforts de sensibilisation sur notre programme auprès des Sénégalais. Le travail de massification doit se poursuivre à la base, tant auprès de nos concitoyens sur le territoire qu’auprès de la diaspora.

Lorsque la campagne reprendra, nous serons prêts à redoubler d’efforts pour convaincre les Sénégalais de la pertinence de notre coalition et de notre programme. Ensemble, restons engagés et déterminés pour une victoire finale de notre coalition. Nous croyons en la démocratie et en la volonté du peuple sénégalais.

La lutte continue, la victoire est certaine.

Suspension de Walf TV au Sénégal : « Incitation à la violence » selon le ministère

Le climat politique tendu au Sénégal a entraîné la suspension temporaire de la chaîne de télévision Walf TV. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), ont ordonné la suspension du signal de Walf TV, accusant la chaîne de s’être livrée à « l’incitation à la violence » à travers sa couverture des manifestations contre le report de l’élection présidentielle.

L’annonce de la suspension a été faite par Ousseynou Dieng, directeur de la communication du ministère de la Communication. Il a déclaré que cette décision avait été prise en raison du rôle présumé de Walf TV dans l’incitation à la violence, contribuant ainsi à l’agitation sociale en cours dans le pays.

En réaction, le groupe Walf a publié une déclaration sur les réseaux sociaux annonçant le « retrait définitif de sa licence par l’État ». Cette décision souligne la confrontation croissante entre les médias et le gouvernement dans un contexte politique très tendu au Sénégal.

La suspension de Walf TV soulève des questions sur la liberté de la presse dans le pays et suscite des inquiétudes quant à la manière dont les médias sont traités lors des périodes de crise politique. Les observateurs nationaux et internationaux surveillent de près l’évolution de la situation au Sénégal, qui traverse actuellement une période de contestation et d’incertitude politique.

Crise Politique au Sénégal : Appel à la Démission du Président Macky Sall

Suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall, la situation politique au Sénégal connaît un nouveau rebondissement. Mamoudou Ibra Kane, leader du mouvement « Demain c’est maintenant », a exprimé sa désapprobation face à cette décision dans un message posté sur les réseaux sociaux.

Dans son post sur X (ex Twitter), Mamoudou Ibra Kane condamne fermement la dispersion de la marche prévue sur la Voie de la Démocratie et de l’Espérance (VDN) à Dakar, organisée par les candidats opposés au report de l’élection présidentielle. Il souligne l’importance du respect du calendrier républicain et exprime son opposition aux actions menées par les autorités pour disperser les manifestations.

Dans une déclaration audacieuse, Mamoudou Ibra Kane invite ouvertement le Président Macky Sall à démissionner, affirmant que cette décision est nécessaire pour préserver l’honneur du pays. Il fait référence à une précédente invitation à la démission qu’il avait lancée au Président concernant la question d’un troisième mandat.

Cet appel à la démission reflète l’ampleur des tensions politiques au Sénégal et illustre la polarisation croissante entre les partisans et les opposants du Président Macky Sall. La crise politique qui s’installe dans le pays soulève des questions cruciales quant à l’avenir de la démocratie sénégalaise et à la stabilité politique de la nation ouest-africaine.

Crise politique au Sénégal : Report de la présidentielle et tensions croissantes

La décision du Président sénégalais Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a plongé le pays dans une crise politique majeure. Cette annonce, faite lors d’un discours à la nation le 3 février, a été accueillie par des réactions contrastées, allant de l’approbation à la colère et à la frustration.

Le processus électoral au Sénégal avait déjà été marqué par des controverses, en particulier avec l’éviction de plusieurs candidats, dont Karim Wade, figure de proue du Parti démocratique sénégalais (PDS), et la candidate Rose Wardini, en raison de présumées irrégularités liées à la double nationalité.

L’annonce du report a été justifiée par le Président Sall par la nécessité de résoudre un conflit institutionnel entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Ce différend a éclaté après la validation de vingt candidatures par le Conseil constitutionnel, suscitant des contestations et des accusations de partialité.

Les réactions à cette décision ont été variées et parfois passionnées. Certains leaders de l’opposition, tels que Khalifa Sall, ont qualifié cette manœuvre de « coup d’État constitutionnel ». D’autres, comme Thierno Bocoum, ont dénoncé un « sabotage » du processus électoral.

Cependant, des partisans du Président Macky Sall et certains mouvements citoyens ont salué la décision, arguant qu’elle permettrait de résoudre les tensions et de garantir des élections transparentes et équitables.

La validation en commission de la proposition de loi portant report de la présidentielle par l’Assemblée nationale a ajouté une nouvelle dimension à la crise. Les débats au sein de la commission des lois ont révélé des divisions quant à la date du report et à la prolongation du mandat présidentiel. La plénière qui doit statuer sur cette proposition sera un moment crucial, pouvant déterminer la trajectoire politique du pays dans les mois à venir.

Les rues de Dakar ont été le théâtre de manifestations et de heurts entre les forces de sécurité et des manifestants opposés au report de la présidentielle. Des arrestations de personnalités politiques, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré, ont alimenté les tensions.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé sa préoccupation face à la situation politique au Sénégal. Elle a appelé à accélérer le processus pour fixer une nouvelle date électorale et a exhorté toutes les parties à privilégier le dialogue.

La crise politique au Sénégal reste fluide et complexe, avec des implications profondes pour l’avenir du pays. La réaction de la population, les décisions politiques à venir et les médiateurs internationaux joueront tous un rôle déterminant dans l’évolution de cette crise.

Crise électorale : Violences à Dakar suite au report de la présidentielle

Des manifestations massives ont secoué Dakar dimanche, après l’annonce par le président sénégalais Macky Sall du report inédit de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février. Les scènes de violences ont mis en lumière l’escalade de la crise électorale qui traverse le pays, exacerbant les tensions politiques et suscitant des inquiétudes nationales et internationales.

La crise électorale a pris une nouvelle tournure avec la décision du président Sall de reporter les élections. Les tensions étaient déjà palpables en raison du rejet de nombreuses candidatures par le Conseil constitutionnel, ce qui a déclenché des conflits entre cette institution et l’Assemblée nationale.

Dès l’annonce du report, des centaines de manifestants ont convergé vers un lieu de rassemblement prévu par plusieurs candidats de l’opposition. La réponse des forces de sécurité a été rapide, déployant un important dispositif pour contenir les protestations. Des affrontements violents ont éclaté, marqués par l’utilisation de gaz lacrymogènes, de grenades et des confrontations directes.

La situation s’est envenimée davantage avec l’arrestation de figures notables de l’opposition, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré et Anta Babacar Ngom. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des affrontements tendus entre les forces de sécurité et les partisans de l’opposition.

Face à ces développements, plusieurs candidats de l’opposition ont annoncé leur intention d’ignorer la décision présidentielle et de poursuivre leurs campagnes. Des voix de la société civile se sont également élevées pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme un « coup d’État constitutionnel » et une atteinte à la démocratie.

La crise au Sénégal suscite des inquiétudes au sein du pays et à l’étranger. L’annonce du report de l’élection a pris de court de nombreux citoyens et a provoqué une réaction en chaîne d’événements qui ont plongé le pays dans une situation politique tendue.

Lundi, les députés se réuniront pour débattre d’une proposition de loi visant à officialiser le report de l’élection présidentielle de six mois. Ce débat s’annonce comme une étape cruciale, susceptible de façonner la trajectoire future de la crise électorale.

Dans ce contexte tendu, des voix se sont élevées en faveur de la désescalade et du dialogue. Des appels à la retenue et à la résolution pacifique des différends se multiplient, tant au niveau national qu’international.

La crise électorale au Sénégal a atteint un point de rupture avec les violences à Dakar. La réaction du parlement lors du débat sur la proposition de loi déterminera en grande partie la direction que prendra le pays dans les mois à venir. En attendant, le Sénégal demeure plongé dans une situation politique volatile, mettant à l’épreuve la stabilité démocratique du pays.

Arrestation de Mimi Touré lors des Manifestations : Tensions Croissantes au Sénégal

Au cœur des manifestations contre la décision présidentielle, Mimi Touré, personnalité politique notable, a été embarquée vers la gendarmerie de la Foire dès son arrivée. Cette arrestation suscite des inquiétudes quant à la situation politique actuelle au Sénégal et à la répression potentielle des voix dissidentes.

Les manifestations, déclenchées par la décision présidentielle, ont pris une tournure tendue avec l’arrestation de Mimi Touré, qui est connue pour son engagement politique. Sa déclaration sur Twitter, signalant son embarquement immédiat à la gendarmerie, a captivé l’attention et a suscité des interrogations quant à la gestion des manifestations par les autorités.

Cette arrestation soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement au Sénégal. Les partisans de Mimi Touré considèrent probablement son arrestation comme un acte répressif visant à étouffer la dissidence politique, tandis que les autorités pourraient arguer qu’elle a enfreint des règles ou des lois en vigueur.

Il est crucial de surveiller de près l’évolution de la situation et la réaction des autorités face aux manifestations en cours. Les tensions politiques croissantes au Sénégal mettent en évidence les défis auxquels le pays est confronté sur le plan de la démocratie et des droits civils.

En attendant des développements ultérieurs, l’arrestation de Mimi Touré devient un point focal dans le discours politique et soulève des questions cruciales sur la manière dont le gouvernement gère les manifestations et la dissidence politique dans le pays.

Proposition de Prolongation du Mandat de Macky Sall : Une initiative sous le prisme de l’Hivernage

Les députés de Benno ont récemment soulevé une proposition intrigante lors d’une commission, suggérant de prolonger le mandat présidentiel de Macky Sall d’une année supplémentaire. Cette annonce, relayée par Ayib Daffé sur sa page Facebook, suscite un débat intense au sein de la sphère politique sénégalaise.

Selon les parlementaires, la raison principale derrière cette proposition réside dans le fait que le report de six mois initialement envisagé coïnciderait avec la période cruciale de l’hivernage. Ils avancent que cette période climatique particulière pourrait entraver le bon déroulement du processus électoral et affecter la participation citoyenne.

Cette initiative a immédiatement déclenché des réactions variées au sein de la population et des acteurs politiques. Certains la voient comme une mesure pragmatique pour garantir des élections transparentes et équitables, en évitant les complications logistiques liées à l’hivernage. D’autres, cependant, considèrent cette proposition comme une tentative de manipulation du calendrier électoral au profit du président en exercice.

Les partisans de Macky Sall pourraient percevoir cette proposition comme une solution opportune pour surmonter les défis potentiels liés à l’hivernage, tandis que l’opposition pourrait la critiquer en insistant sur l’importance du respect strict des délais constitutionnels.

Alors que le débat continue de prendre de l’ampleur, il est clair que cette proposition soulève des questions cruciales sur la démocratie, la transparence et la gestion des processus électoraux dans des conditions climatiques adverses. Le Sénégal se trouve à la croisée des chemins, face à une décision qui aura sans aucun doute des implications significatives pour son avenir politique.

Le Président Macky Sall reporte l’Élection Présidentielle et prône un Dialogue National

Dans une allocution télévisée surprise ce samedi 3 février, le Président de la République, Macky Sall, a dévoilé une décision inattendue : le report de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février. Cette annonce spectaculaire intervient à la veille du lancement officiel de la campagne électorale, un moment crucial pour les 20 candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel.

La controverse a éclaté avec l’exclusion de Karim Wade du scrutin en raison de sa double nationalité sénégalaise et française, selon les délibérations du Conseil constitutionnel. Wade a vivement critiqué cette décision, la qualifiant de « scandaleuse » et de « nouveau complot judiciaire ». En réponse, son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a initié un processus à l’Assemblée nationale, aboutissant à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Vendredi dernier, le PDS a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale, plaidant pour le report de l’élection présidentielle du 25 février. Dans un communiqué, le PDS a justifié cette démarche en évoquant les « nombreux incidents et contestations » ayant altéré le processus électoral, soulignant les « graves dysfonctionnements » révélés, surtout avec l’élimination de certains candidats.

Cette décision présidentielle de reporter le scrutin s’accompagne également de l’appel à un dialogue national, soulignant la volonté du gouvernement de résoudre les problèmes et de rétablir la confiance dans le processus électoral. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour le pays, avec des enjeux politiques et sociaux appelant à une réflexion collective.

Tensions à Dakar : Affrontements lors de la manifestation de l’opposition suite au report de la présidentielle

La capitale sénégalaise est le théâtre de tensions intenses alors que les candidats à l’élection présidentielle du 25 février, des responsables de l’opposition, et des centaines de citoyens expriment leur colère suite à la décision inattendue du président Macky Sall de reporter sine die le scrutin, à seulement quelques heures du lancement officiel de la campagne électorale.

Les rues de Dakar ont été envahies par une manifestation massive, réunissant une multitude de manifestants fervents. Cependant, cette expression de mécontentement s’est rapidement transformée en heurts violents entre les forces de l’ordre et les protestataires.

Les principaux points de tension se situent sur la Voie de la Nation (Vdn), au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) et dans le quartier de Liberté extension. Des affrontements sporadiques ont éclaté, laissant la ville plongée dans un climat de tension palpable.

Le président Macky Sall, en annonçant le report de l’élection présidentielle, a suscité un mécontentement généralisé au sein de la population. Les raisons exactes de ce report soudain restent encore floues, alimentant davantage la frustration des manifestants.

La communauté internationale observe de près la situation, appelant au calme et à la résolution pacifique des différends. L’impact de ces développements sur le processus électoral et la stabilité du pays reste une préoccupation majeure.

Report de l’Élection Présidentielle : Validation de la Proposition de Loi du PDS par le bureau de l’Assemblée Nationale

Le bureau de l’Assemblée Nationale du Sénégal vient de valider la proposition de loi présentée par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) visant à reporter l’élection présidentielle de 2024. Cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau, tenue ce samedi à 10 heures.

Le bureau de l’Assemblée Nationale a examiné la proposition de loi soumise par le PDS, demandant le report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024. Après délibération, la proposition a été validée, marquant une étape importante dans le processus de modification du calendrier électoral.

Suite à la validation de la proposition de loi, la conférence des présidents a été convoquée pour lundi 5 février. Cette instance jouera un rôle crucial dans la planification et l’organisation des étapes suivantes du processus de report de l’élection présidentielle.

Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par le report annoncé par le Président Macky Sall, suscitant des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Le report de l’élection présidentielle a été justifié par des préoccupations liées au processus électoral et à la nécessité de créer un cadre propice à des élections transparentes et crédibles.

La validation de la proposition de loi par le bureau de l’Assemblée Nationale représente une étape cruciale dans le processus de gestion de la crise politique actuelle. Les délibérations et les décisions ultérieures de la conférence des présidents seront attentivement suivies, car elles façonneront le nouveau calendrier électoral et détermineront les étapes à venir dans le déroulement de l’élection présidentielle.

La CEDEAO exprime sa préoccupation et appelle à accélérer le processus pour fixer une nouvelle date d’Élection

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé sa préoccupation face au report de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février 2024. Dans un communiqué, la CEDEAO prend note de la décision du Président Macky Sall et appelle les autorités compétentes à accélérer les processus en vue de fixer une nouvelle date pour les élections.

La commission régionale encourage l’ensemble de la classe politique sénégalaise à donner la priorité au dialogue et à la collaboration pour assurer la tenue d’élections transparentes, inclusives et crédibles. Alors que le pays fait face à des bouleversements politiques, la CEDEAO souligne l’importance de la coopération entre les différentes parties prenantes pour maintenir la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

La CEDEAO a également salué le Président Macky Sall pour avoir maintenu sa décision antérieure de ne pas briguer un autre mandat. Elle l’encourage à continuer de défendre et de protéger la longue tradition démocratique du Sénégal. Cette déclaration de soutien vise à reconnaître l’engagement du Président en faveur de la stabilité politique et de la transition pacifique du pouvoir.

La commission de la CEDEAO se dit attentive à la situation politique au Sénégal et reste impliquée dans le suivi des développements entourant le processus électoral. En exprimant sa préoccupation, elle souligne l’importance de maintenir les principes démocratiques et la stabilité dans la région ouest-africaine.

La réaction de la CEDEAO souligne l’importance de la stabilité politique et de la démocratie dans la région, tout en encourageant le Sénégal à accélérer le processus électoral pour fixer rapidement une nouvelle date d’élection présidentielle.

CAN 2024: l’Afrique du Sud remercie son gardien, élimine le Cap-Vert et file en demi-finale

Le Cap-Vert et l’Afrique du Sud ont offert un quart de finale longtemps assez triste, ce samedi 3 février au stade Charles Konan Banny. Finalement, ce sont les Bafana Bafana qui l’ont emporté (0-0, 2-1 aux t.a.b). Hugo Broos et ses hommes peuvent dire un immense merci à Ronwen Williams. 

Difficile d’entrer dans ce dernier quart de finale après l’ascenseur émotionnel offert par le miracle ivoirien contre le Mali plus tôt dans la soirée. Et il faut dire que la physionomie de cette partie entre le Cap-Vert et l’Afrique du Sud n’a pas beaucoup aidé. Longtemps fermé, ce sont finalement les gardiens qui ont eu le dernier mot. Ou plutôt un gardien, du nom de Ronwen Williams, qui a semblé avoir des aimants dans ses gants pendant la séance de tirs aux buts. 

Dans le premier acte, chacun a pesé à sa manière sur la défense adverse. Dans le jeu, les Bafana Bafana ont montré plus d’allant et bénéficié de quelques situations. À l’image de Teboho Mokoena, qui, comme à son habitude, a tenté sa chance de loin pour cadrer la première frappe de la rencontre (10e) Mais jamais les hommes d’Hugo Broos ne se sont vraiment approchés des buts gardés par Vozinha, à l’inverse de leurs adversaires. 

Moins en verve, les Requins ont distillé leurs occasions au compte-goutte, mais ont eu le mérite de faire passer de véritables frissons. À commencer par le capitaine Ryan Mendes, qui, à la réception d’un centre en retrait, a fait étalage de son sang-froid pour éliminer un premier défenseur avant de déclencher au niveau du point de penalty (40e). Il a fallu un talon sud-africain qui traînait là pour empêcher l’ouverture du score. 

Williams, ce héros

Dans sa lancée, le Cap-Vert s’est enhardi à mesure que les Bafana Bafana se sont éteints. Garry Rodrigues, parti à l’aventure en profondeur, s’est présenté face à Ronwen Williams, sans succès (55e). Après quoi il a eu une deuxième cartouche (70e), cette fois contrée par un défenseur. Mais la vraie balle de match s’est retrouvée dans les pieds de Benchimol. Parfaitement lancé en profondeur, il s’est présenté seul face à Williams. Mais le gardien du Mamelodi Sundowns a dévié la volée sur son équerre, en plein cœur du temps additionnel. Un arrêt célébré comme un but, à très juste titre. 

Le score étant nul et vierge, les deux sélections ont plongé le stade Charles Konan Banny, aux tribunes très clairsemées, dans les prolongations. Il n’a fallu que quelques minutes pour que Vozinha ne rende la politesse à son homologue d’une double parade de très grande classe (93e), nécessaire pour emmener les siens jusqu’aux tirs au but. 

Mais c’est le portier sud-africain qui a eu le dernier mot. Sur les trois premiers penalties, il s’est à chaque fois détendu de tout son long et a déployé une main ferme pour briser les rêves des Requins bleus. On pensait son exploit complet, mais il s’est offert une quatrième et ultime parade, pour éviter aux copains de se présenter une dernière fois face au but, sous pression. Grâce à lui, l’Afrique du Sud retrouve les demi-finales pour la première fois depuis 24 ans. 

rfi

Y en a Marre Réagit au Report de la Présidentielle : « Le Président Macky Sall a Violé la Constitution »

Le mouvement citoyen sénégalais Y en a Marre a réagi vigoureusement au report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, qualifiant la décision du Président Macky Sall de violation flagrante de la Constitution. Dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter), les membres du mouvement, dont Aliou Sané, expriment leur désapprobation face à cette décision.

Le communiqué de Y en a Marre soutient que le Président Macky Sall a une fois de plus foulé aux pieds la charte fondamentale du pays en abrogeant le décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024. Ils comparent cette violation à la controverse autour de la troisième candidature du Président, à laquelle le peuple sénégalais s’était opposé.

Le mouvement Y en a Marre appelle le Conseil constitutionnel à clarifier sa responsabilité dans ce report. Ils soulignent que le Président Macky Sall a indiqué avoir consulté le Président du Conseil constitutionnel avant de prendre cette décision. Ils interrogent si le Conseil a donné son accord à cette décision qu’ils considèrent comme illégale et illégitime. Y en a Marre estime que le Conseil constitutionnel doit refuser d’être instrumentalisé par les acteurs politiques et doit s’engager dans la voie de la démocratie.

Le mouvement considère que le Conseil constitutionnel a une responsabilité historique et doit refuser d’être soumis aux caprices du Président. Ils exhortent l’institution à exercer toutes les missions qui lui sont dévolues par la Constitution et les lois de la République, en soulignant l’importance de garantir l’État de droit.

Y en a Marre appelle également le Conseil constitutionnel à s’affranchir du pouvoir exécutif, à prendre ses responsabilités, et à faire respecter l’indépendance du processus électoral. Ils mettent en avant le rôle crucial de l’institution dans la préservation de la démocratie au Sénégal.

La réaction vigoureuse de Y en a Marre s’inscrit dans le contexte d’une situation politique tendue au Sénégal, marquée par des contestations et des débats autour du processus électoral et du respect de la Constitution.

Aly Ngouille Ndiaye Affirme : « J’irai au dialogue et je ne battrai pas campagne »

Le ministre de l’Intérieur et membre du gouvernement sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, fait une déclaration inattendue en annonçant qu’il participera au dialogue national et qu’il ne mènera pas de campagne électorale.

Aliou Mamadou Dia (PUR) appelle à la résistance : « Il faut rester debout et se battre pour faire face à Macky Sall »

Réagissant au contexte politique tendu après le report de l’élection présidentielle, Aliou Mamadou Dia, candidat du PUR, lance un appel à la résistance et exhorte ses partisans à rester debout pour faire face au président Macky Sall.

Déthié Fall Appelle au Début de la Campagne : « Demain, Nous Serons Sur le Terrain »

Dans une réaction rapide au contexte politique actuel suite au report de l’élection présidentielle, Déthié Fall, candidat à la magistrature suprême, annonce avec fermeté le début de sa campagne dès demain et invite tous les candidats à en faire de même.

Anta Babacar Répond à Macky Sall : « Il ne peut pas nous empêcher d’aller aux élections »

Dans une réaction ferme et déterminée au report de l’élection présidentielle annoncé par le président Macky Sall, Anta Babacar, figure éminente de l’opposition, affirme avec conviction que le chef de l’État ne peut pas empêcher le peuple sénégalais d’exprimer sa volonté à travers des élections.

Anta Babacar Répond à Macky Sall : "Il ne peut pas nous empêcher d'aller aux élections"

La réaction de Kéba Kanté : Une victoire démocratique pour le PDS et le Sénégal

La déclaration de Kéba Kanté suite au report de l’élection présidentielle au Sénégal est empreinte de satisfaction et de conviction envers la démocratie. Pour lui, la décision démontre que le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) reste un grand parti, profondément attaché aux principes démocratiques.

Kéba Kanté souligne que le PDS a utilisé les voies de la démocratie pour remporter une victoire significative sans recourir à la violence ni causer de préjudice à la population sénégalaise. Cette approche démocratique témoigne de la maturité politique du PDS et de son engagement envers les principes fondamentaux de la démocratie.

Il insiste sur le caractère historique de l’union entre l’opposition et le pouvoir, une première dans l’histoire du Sénégal. Cette collaboration vise à éclaircir des accusations graves portées contre les membres du Conseil constitutionnel. Selon Kéba Kanté, cette unité renforce la crédibilité des institutions et réaffirme l’importance de la transparence dans le processus électoral.

La déclaration exprime une profonde gratitude envers Dieu pour cette victoire démocratique. Kéba Kanté souligne que le combat ne fait que commencer, rappelant aux militants du PDS que leur objectif ultime est d’installer le Président Karim Wade au Palais.

Kéba Kanté conclut en soulignant que cette décision marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal. Il estime que le pays est en marche vers un avenir démocratique fortifié, où la collaboration entre les forces politiques contribuera à renforcer les fondements de la démocratie.

La déclaration de Kéba Kanté transmet un message d’espoir et de renouveau politique au Sénégal. Elle souligne l’importance de la démocratie, de l’unité nationale et de la transparence pour bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Les prochains développements seront suivis avec attention, alors que le pays continue son parcours vers des élections justes et équitables.

CAN 2024: à dix, la Côte d’Ivoire renverse le Mali et rejoint la RDC en demi-finale

Dans les dernières secondes de la prolongation, la Côte d’Ivoire a remporté son quart de finale face au Mali (2-1) pour se qualifier en demi-finale et affronter la RD Congo. Les Ivoiriens, réduits à dix en première période, ont encore réussi un énorme exploit.

Au rayon des qualificatifs, le stock va finir par être épuisé pour définir cette équipe de Côte d’Ivoire dans cette CAN. Folle, incroyable, géante, increvable et tout ce que le dictionnaire peut compter comme mots pour définir cet énorme exploit réalisé par l’équipe d’Emerse Faé. Samedi, face au Mali, on a dépassé le miracle, on cherche encore les mots pour parler de ce magnifique renversement face au Mali qui avait tout pour aller en demi-finale.

Il y a eu d’abord cette image…On ne se rappelle pas avoir vu Faé courir aussi vite sur un terrain lorsqu’il évoluait dans le championnat de France (Nantes, Nice). On exagère à peine. Dans la touffeur de Bouaké et dans le chaudron du stade de la Paix, le sélectionneur ivoirien a piqué un sprint vers une destination inconnue au moment de l’égalisation de son équipe par Simon Adingra (90e). Pendant que la pénombre avait fini de s’installer sur Bouaké, recouvrant les derniers espoirs des Ivoiriens menés 1-0 et réduits à 10, Simon Adingra a surgi et fait le boulot, presque à lui tout seul. L’attaquant de Brighton (Premier League) a égalisé dans une ambiance indescriptible, déclenchant la fusion du stade.

Une nouvelle fois, la Côte d’Ivoire est revenue de nulle part. Comme lors de sa qualification miraculeuse après le premier tour, et comme sa victoire aux tirs au but en huitième face au Sénégal. Le meilleur était donc à venir avec cette madjer d’Oumar Diakité au bout de la prolongation (120e) après une frappe de Seko Fofana. Diakité, en pleurs après la déroute au premier tour face à la Guinée équatoriale (0-4) alors que les Éléphants étaient aux portes de leur CAN. Les pleurs étaient pour le camp d’en face, les Maliens qui ont laissé échapper cette place en demies.

Odillon Kossounou voit rouge

Ce quart de finale entre deux pays voisins et « frères » aurait pu basculer en effet de l’autre côté. Car les hommes d’Éric Chelle ont eu de belles opportunités de prendre l’avantage, notamment sur un pénalty provoqué par le défenseur Odilon Kossounou (15e) sur Lassine Sinayoko. Mais Adama Traoré Noss a perdu son duel avec Yahia Fofana. Le miracle ivoirien continue…

Mais Odilon Kossounou, déjà averti sur l’action du pénalty et au bord de la rupture depuis le début de la rencontre, craque avant la mi-temps en commettant une nouvelle faute sur Sinayoko qui s’était ouvert le chemin du but. Deuxième carton jaune et expulsion logique pour le défenseur central ivoirien. Les Éléphants vont devoir jouer à 10 pendant au moins une mi-temps avec un Max-Alain Gradel replacé en latéral droit après la pause et la sortie de Serge Aurier.

On a cru que le match avait définitivement basculé lorsque Nene Dorgeles a ouvert le score (72e) alors qu’il restait un peu plus d’un quart d’heure à jouer. Dorgeles, tout un symbole ! Le milieu malien, né à Kayes de parents ivoiriens, avait la joie mesurée au moment de fêter son but. Il avait pourtant de quoi être fier, tellement son ouverture du score était magnifique ; une frappe des 20 mètres qui se loge en pleine lucarne et fige le gardien ivoirien Yahia Fofana en même que le stade de la Paix de Bouaké.

Mais les Éléphants ont la peau dure ! Même à dix, même menés et dominés, ils ont encore trouvé les ressources pour égaliser dans les dernières minutes de la seconde période et pousser les Maliens à la prolongation. Et ils auraient même pu mener à leur tour sur cette reprise de la tête de Sébastien Haller qui a fini sur la barre transversale de Djigui Diarra (95e).

Étonnamment, cette égalisation transcende les hommes d’Emerse Faé qui jouent mieux, se libèrent, et étaient portés par un magnifique public orange. Le Mali est contenu, affiche sa fébrilité et ne peut pas faire la différence, jusqu’à cette talonnade de Diakité.

Les Ivoiriens sont en demi-finale et ils l’ont mérité. Cette équipe n’est pas un rouleau compresseur, elle a eu beaucoup de mal à faire le jeu face à ce Mali très joueur. Le puissant milieu de terrain, incarné par la paire Fofana-Kessié, s’est souvent heurté au mouvement perpétuel des hommes de l’entrejeu malien, mais elle a un cœur qui soulève des montagnes et un public désormais totalement acquis à sa cause. Ces gages seront-ils suffisants pour battre la RDC en demi-finale et aller chercher la Coupe ? « Impossible n’est pas ivoirien », répondraient les 40 000 spectateurs de Bouaké et les 27 millions d’Ivoiriens.

rfi

CAN 2024: calme et unité, deux armes redoutables entre les mains des Léopards de RDC

La République démocratique du Congo (RDC) s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations, vendredi 2 février, en renversant la Guinée à Abidjan (3-1). Encore une fois, les Léopards ont été menés au score. Encore une fois, ils ont su relever la tête sereinement. La nouvelle marque de fabrique d’une équipe soudée et déterminée.

« Les Congolais ont parfaitement bien maîtrisé leur quart de finale, ils ont été assez impressionnants. […] Enfin, cet immense pays de football revient au plus haut niveau. C’est génial. » L’ancien sélectionneur de la RDC, Claude Le Roy, n’a pas caché son enthousiasme, au stade olympique d’Ébimpé vendredi, quelques minutes après le succès des Léopards contre la Guinée dans cette CAN 2024. Les Congolais sont de retour dans le dernier carré et leur parcours ne doit rien au hasard.

Une force mentale évidente

Jusqu’à ce face-à-face avec le Syli national, la RDC n’avait gagné aucun match dans le jeu dans cette CAN (trois nuls au premier tour, victoire aux tirs au but en huitièmes de finale). Vendredi, le capitaine Chancel Mbemba – auteur du premier but congolais – et ses coéquipiers ont fait étalage, une nouvelle fois, de leur capacité à rebondir. Comme contre la Zambie et le Maroc, ils ont concédé l’ouverture du score avant de réagir.

« Ce n’est pas parce que vous prenez un but que vous ne gagnez pas », a finement observé Sébastien Desabre après la rencontre. « On a montré contre l’Égypte que mentalement, on est là, on est forts. Les garçons travaillent, il y a une bonne cohésion. On a envie de tout donner et de ne pas avoir de regrets », a-t-il déclaré.

Cette force mentale, cette disposition à ne pas céder à la panique et à rester concentrés sont encore apparus avec évidence sur la pelouse. La Guinée avait pris un bon départ avant de s’éteindre face à l’organisation et au plan de jeu congolais. « On savait que même si on prenait un but, on pouvait revenir », nous a confié le gardien Lionel Mpasi. « On n’a jamais paniqué, on est restés dans ce qu’on devait faire. […] On est forts mentalement et ça se ressent », a-t-il ajouté, en écho aux mots du sélectionneur quelques minutes plus tôt.

Sébastien Desabre « a amené un cadre, une discipline »

Voir la RDC atteindre les demi-finales de cette CAN n’était pas une évidence, tant la sélection était moribonde il y a un an et demi, au début des éliminatoires. C’était avant que Sébastien Desabre ne prenne les rênes de la sélection et en change l’état d’esprit. Jeudi, à la veille d’affronter la Guinée, le technicien français louait la « CAN du travail », où les équipes en lice après les huitièmes de finale se distinguaient par leurs progrès réalisés.

Aujourd’hui, ce sont les mêmes efforts accomplis dans la tanière des Léopards qui portent leurs fruits. « Le coach nous a demandé de rester calme (à la mi-temps) et de continuer à faire ce qu’on sait faire. Et voilà, ça a payé. C’est un très grand coach », a applaudi Théo Bongonda, aux anges en voyant où en est la RDC alors qu’« il y a un an, tout le monde se moquait de nous ».

« Le coach a réuni quelque chose de spécial en impliquant tout le monde. Tout le monde se bat pour aller le plus loin possible. […] Depuis qu’il est arrivé, il nous pousse à nous battre en équipe », a glissé Joris Kayembe. Lionel Mpasi est du même avis : « On a un groupe incroyable. Tout le monde peut faire la différence, tout le monde est concerné. Dans une compétition comme ça, c’est très important. On est à l’image de ce que demande le coach. Il a amené un cadre, une discipline et ça se ressent sur le terrain. »

Le vainqueur du quart de finale Mali-Côte d’Ivoire retrouvera ce groupe unifié de Léopards en demi-finale. « Leurs adversaires auront du fil à retordre », prévient Claude Le Roy.

rfi

Khalifa Sall dénonce un « Coup d’État Constitutionnel » suite au Report de la Présidentielle

Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, a vivement réagi au report de l’élection présidentielle décidé par le Président Macky Sall. Selon Khalifa Sall, cette décision constitue un « coup d’État constitutionnel », dénonçant l’absence de base légale pour un tel acte unilatéral.

Dans une déclaration ferme, Khalifa Sall accuse le Président Macky Sall d’avoir porté un « coup violent » à la démocratie sénégalaise en abrogeant le décret convoquant le collège électoral. Il estime que cette action s’inscrit dans une tendance du président actuel à saper les fondements de la démocratie pour consolider son pouvoir.

Khalifa Sall rappelle que la République est une entité constitutionnelle dont les piliers résistent au temps et sont renforcés par les générations successives. Il souligne le désir du pouvoir actuel de favoriser des destinées individuelles au détriment du destin national.

Face à cette situation, Khalifa Sall appelle toutes les forces vives de la nation à s’unir contre ce qu’il qualifie de « forfaiture ». Il souligne la nécessité de dresser des barricades contre ce qu’il perçoit comme une tentative de « monarchisation » du pays.

Dans son appel, Khalifa Sall exhorte à une mobilisation collective pour mettre fin aux dérives du pouvoir et replacer le pays sur la trajectoire démocratique qu’il ne devrait jamais abandonner. Il met en garde contre toute tentative de dévier des principes républicains fondamentaux.

L’annonce du report de l’élection présidentielle a suscité des réactions variées, et la position de Khalifa Sall reflète l’inquiétude croissante quant à la direction politique du pays. La mobilisation des forces politiques et civiles sera cruciale dans les jours à venir pour définir le cours des événements au Sénégal.

Sénégal : Jubilation au PDS et chez les candidats «spoliés» suite au report de la présidentielle

La décision du Président sénégalais, Macky Sall, de reporter l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, a été accueillie par des scènes de jubilation à la permanence du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et parmi les candidats « spoliés », réunis pour célébrer cette annonce inattendue.

Les partisans du PDS se sont réunis en grand nombre à la permanence Mamadou Lamine Badji pour manifester leur soutien à la décision du Président Macky Sall. Des personnalités politiques de premier plan telles que Cheikh Tidiane Gadio et Mamadou Diop Decroix étaient présentes, partageant la satisfaction générale.

À l’entrée de la permanence, l’ambiance était festive, avec des sons de tam-tams et des chants de gloire dédiés à Karim Wade. Les partisans ont exprimé leur joie face à cette décision, considérée comme un moyen de restaurer la cohésion sociale dans le pays.

Les candidats « spoliés », notamment Cheikh Tidiane Gadio et Mamadou Diop Decroix, ont exprimé leur satisfaction lors de ce rassemblement. Mohamed Ben Diop, porte-parole du groupe, a salué la « victoire éclatante » et a rendu hommage aux millions de Sénégalais qui ont soutenu leur lutte pour l’inclusion.

Les responsables du PDS ont lancé un appel solennel à toutes les forces démocratiques pour renforcer l’unité. Ils ont souligné l’importance de garantir que le pays soit gouverné par des règles démocratiques indiscutables.

Mohamed Ben Diop a souligné l’injustice perçue dans l’éviction de Karim Wade du scrutin, déclarant que le Conseil constitutionnel ne pouvait pas organiser un scrutin sous des conditions ne respectant pas la démocratie sénégalaise. Il a appelé à des enquêtes sur la nationalité de tous les candidats.

Le PDS avait déposé une proposition de loi portant sur le report de la présidentielle à l’Assemblée nationale. Cette proposition vise à examiner les conditions d’exclusion de Karim Wade et les allégations de corruption contre certains juges du Conseil constitutionnel.

Alors que le Sénégal traverse cette période de changements politiques, l’unité, la démocratie et la justice restent au cœur des revendications des partisans du PDS et des candidats « spoliés ». L’avenir politique du pays demeure incertain, mais ces développements s’annoncent comme un chapitre clé dans l’histoire politique du Sénégal.

La Présidentielle Sénégalaise 2024 : Report, réactions et enjeux à venir

La décision inattendue du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle sénégalaise initialement prévue le 25 février 2024 a créé une onde de choc à travers le pays. Cette annonce, faite lors d’une allocution télévisée le samedi 3 février, a ouvert la voie à une série de réactions diverses et à des questions cruciales sur l’avenir politique du Sénégal.

Dans son discours, le chef de l’État a justifié le report en soulignant des préoccupations liées à la double nationalité de certains candidats, en particulier celle de Karim Wade. Le Conseil constitutionnel avait exclu ce dernier du scrutin en raison de cette question, déclenchant une série de contestations et de manifestations.

La classe politique sénégalaise a réagi de manière diverse à cette annonce. Si certains partis d’opposition ont salué la décision comme une opportunité de corriger des dysfonctionnements présumés dans le processus électoral, d’autres l’ont qualifiée de manœuvre politique visant à prolonger le mandat présidentiel de Macky Sall.

Des organisations de la société civile ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact de ce report sur la stabilité politique du pays. Des appels à la vigilance et à la préservation de l’ordre démocratique ont émergé, et des manifestations citoyennes ont commencé à se former dans certaines régions.

La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel, en réaction à l’éviction de Karim Wade, soulève des questions sur les implications juridiques et institutionnelles. Certains juristes estiment que cela pourrait créer un précédent dans l’histoire politique du Sénégal.

Une des principales inquiétudes réside dans le fait qu’aucune nouvelle date pour l’élection n’a été annoncée. Des voix s’élèvent pour demander une clarification rapide afin de restaurer la confiance dans le processus électoral et d’apaiser les tensions grandissantes.

Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la transmission d’informations objectives et équilibrées pendant cette période sensible. Les observateurs internationaux suivent de près les développements et appellent à un processus électoral transparent et inclusif.

L’image du Sénégal en tant que bastion de la stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest est mise à l’épreuve. Les répercussions de cette crise politique pourraient s’étendre au-delà des frontières nationales et affecter la perception du pays sur la scène internationale.

La proposition du Président Macky Sall d’engager un dialogue national a suscité des réponses mitigées. Certains y voient une opportunité de résoudre les tensions politiques, tandis que d’autres considèrent cette initiative comme un moyen de consolider le pouvoir en place.

Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques incertaines, l’attente d’un nouveau chapitre dans son histoire démocratique demeure palpable. La manière dont les différents acteurs réagiront dans les jours et les semaines à venir façonnera l’avenir politique du pays.

Umaro Sissoco Embalo félicite Macky Sall pour la décision de reporter la Présidentielle

Le président Umaro Sissoco Embalo a exprimé ses félicitations à Macky Sall après la décision de ne pas tenir l’élection présidentielle à la date prévue du 25 février. À travers un message sur les réseaux sociaux, Embalo a salué cette « sage décision » prise le 3 février après des consultations.

Selon le président guinéen, cette décision ouvre la voie à des élections futures qui seront « plus inclusives, plus justes et plus crédibles ». Les félicitations d’Embalo soulignent l’importance de décisions réfléchies et concertées dans le processus électoral, visant à assurer l’équité et la crédibilité.

Cette réaction positive d’un dirigeant africain met en lumière l’importance accordée à des processus électoraux transparents et inclusifs dans la région. Les félicitations d’Umaro Sissoco Embalo s’inscrivent dans le contexte plus large de l’attention internationale portée aux développements politiques au Sénégal.

Affaire de la « Double Nationalité » des candidats à la Présidentielle : Un séisme politique ébranle le Processus Électoral Sénégalais

La scène politique au Sénégal est secouée par une affaire de « double nationalité » qui a jeté une ombre sur le processus électoral en cours. Depuis le rejet de la candidature de Karim Wade, le fils de l’ancien président, en raison de sa nationalité française, la question de la loyauté et de l’attachement à la nation a pris une place centrale dans le débat politique.

La décision du Conseil constitutionnel de mettre en garde à vue Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau » et candidate à la présidentielle, a ajouté une nouvelle dimension à cette affaire. Les accusations d’ « escroquerie au jugement », de « faux en écriture authentique et publique », et d’autres délits liés à la déclaration de sa nationalité française ont créé une onde de choc dans le pays.

L’affirmation de Rose Wardini selon laquelle elle aurait renoncé à sa nationalité française n’a pas empêché les enquêteurs de découvrir des éléments suggérant le contraire. Son nom continuant de figurer dans le fichier électoral français jusqu’au 2 février 2024 et son récent voyage avec un passeport français ont alimenté les suspicions.

Ces développements ont également provoqué des réactions en chaîne parmi les candidats et les acteurs politiques. Certains soutiennent la décision du Conseil constitutionnel, soulignant l’importance de respecter les critères de candidature, tandis que d’autres dénoncent un complot politico-judiciaire visant à influencer le processus électoral.

La mise en vente du groupe de presse Walfadjri par Cheikh Niasse, en colère contre le report de l’élection, a ajouté une dimension économique à cette crise politique. Sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise et de devenir apatride souligne l’ampleur de la frustration parmi certains acteurs.

Dans un discours télévisé, le Président Macky Sall a annoncé le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février, invoquant la nécessité d’un dialogue national. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec des critiques sévères de certains candidats, comme Thierno Bocoum, qui parlent de sabotage et d’ingérence.

Le leader du Forum civil, Birahim Seck, qualifie les arguments avancés par le Président Macky Sall de non solides et non recevables, accusant le Chef de l’État d’avoir pesé lourdement sur la Démocratie et l’État de droit.

Pape Djibril Fall, candidat à la Présidentielle, rejette l’idée d’un dialogue, déclarant qu’il ne voit pas son utilité et appelant les candidats à faire bloc contre cette « injustice ». Il critique également la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre le Conseil constitutionnel, soulignant d’autres problèmes urgents qui, selon lui, mériteraient une telle attention.

La réaction de Cheikh Niasse, renonçant à sa nationalité sénégalaise et mettant en vente Walfadjri, souligne l’impact profond de ces développements sur plusieurs niveaux de la société sénégalaise.

La convocation du Bureau de l’Assemblée nationale, à quelques heures du début de la campagne électorale, suite à une proposition de loi pour le report de l’élection, indique la complexité croissante de la situation politique.

Alors que la situation évolue rapidement, la question de la « double nationalité » et ses implications sur le processus électoral demeurent au cœur des préoccupations. Les enquêtes en cours sur d’autres candidats promettent de nouvelles révélations et des rebondissements dans les jours à venir.

Le Sénégal, qui se préparait à une élection présidentielle cruciale, se trouve maintenant confronté à une crise politique majeure, avec des ramifications qui pourraient redéfinir le paysage politique et influencer l’avenir de la démocratie sénégalaise. Restez connectés pour les derniers développements et analyses approfondies sur cette situation en évolution rapide.

Communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal :

Le Sénégal a une forte tradition de démocratie et de transition pacifique du pouvoir.

Nous respectons la nécessité d’enquêter sur les allégations d’irrégularités dans le processus de vérification des candidatures, mais nous regrettons les perturbations du calendrier électoral qui en résultent.

Nous demandons à tous les participants au processus électoral sénégalais d’œuvrer pacifiquement et harmonieusement à la tenue d’élections libres et équitables dans les délais impartis.

Nous notons et respectons également le fait que le président Sall ait réitéré sa décision de ne pas se présenter à l’élection

REPORT DE L’ÉLECTION: ET SI LE CAMP PRÉSIDENTIEL FAISAIT DE L’INDUCTION RÉTROSPECTIVE POUR MIEUX SE PRÉPARER ? PAR LE PROF ABOU KANE

En théorie des jeux, on parle d’induction rétrospective ou induction vers l’arrière ou encore induction rétrograde lorsqu’on analyse le jeu du dernier mouvement vers le premier pour déterminer la stratégie qui aurait été optimale à chaque séquence du jeu.

On part du résultat souhaité pour déterminer la meilleure stratégie qu’on aurait dû adopter, en intégrant les actions et les réactions déjà enregistrées.

Le camp présidentiel se dit certainement qu’il faut bloquer le processus électoral, s’occuper de ceux qu’on avait oublié d’éliminer et achever ceux qui respirent encore malgré l’asphyxie et l’étreinte. Après cela, on relance le processus en changeant de stratégie en commençant par changer le candidat Amadou BA qui gêne beaucoup au sein de l’APR .

En faisant FOCUS sur Sonko, l’appareil d’Etat avait oublié de broyer Bassirou Diomaye Faye qui est passé dans les espaces interdentaires, tant il était de « petit calibre » comparé à la force des mâchoires déployées pour liquéfier…pardon, liquider son leader.

C’est ainsi que Père Noël (Karim Wade) descendit du ciel avec des jouets par milliers auxquels l’APR s’agrippe, oubliant que c’est lui qui était à l’origine de la traduction du fils de Wade devant la cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
En quoi la non participation de Karim est-il un motif pour reporter l’élection présidentielle sachant qu’il était éliminé en 2019 de même que Khalifa Sall ?
S’il y a un autre candidat qui est sur la liste et qui a une double nationalité tout en ayant déclaré sur l’honneur être exclusivement de nationalité sénégalaise, pourquoi pas le traduire en justice, le rendre inéligible et laisser les autres candidats continuer la compétition ?

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), qui est fermée depuis le mois de juin, croyait presque être au bout de ses peines avec son ouverture probable juste après les élections.
Au vu de ce qu’il se passe, l’UCAD est partie pour être la grande perdante de ce jeu politicien si le pouvoir judiciaire ne prend pas ses responsabilités pour maintenir la date de l’élection au 25 Février 2024.

Pr. Abou KANE
FASEG/UCAD

Réaction de Thierno Bocoum au Report de la Présidentielle : « C’est du Sabotage »

Thierno Bocoum, le leader de AGIR, a vivement réagi au report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Selon Bocoum, cette décision est qualifiée de sabotage, et il affirme que Macky Sall n’est pas le propriétaire du pays. Il exprime son mécontentement en déclarant que le président ne participe pas, mais trouve un moyen de s’immiscer dans le processus électoral.

« C’est du sabotage, Macky Sall n’est pas le propriétaire de ce pays. Il ne participe pas mais trouve un moyen de s’immiscer. Il n’y a aucun candidat qui a demandé un report, les Sénégalais ne voulaient pas de ce report. C’est inacceptable. Personne ne peut dire sur quoi repose ce report. Rien du tout. Il n’y a aucune crise, ils ont créé leur propre crise pour reporter ces présidentielles », a-t-il déclaré.

Cette réaction souligne les fortes tensions politiques et la polarisation croissante au Sénégal suite à la décision inattendue de reporter l’élection présidentielle. Restez informés pour suivre les développements de cette situation en évolution.

Report de la présidentielle : « Haute trahison contre la République et la nation » (Thierno Alassane Sall)

Thierno Alassane Sall, candidat à la Présidentielle, a publié un communiqué après la décision du président Macky Sall de reporter le scrutin du 25 février. Pour le leader de la République des Valeurs, Macky Sall vient de trahir la République et la Nation.  

« Chers compatriotes,

C’est avec une profonde inquiétude que je m’adresse à vous aujourd’hui, car notre République fait face à une menace sans précédent. La trahison envers la République et la nation est manifeste, et c’est avec une lourde responsabilité que je me tiens à vos côtés pour faire face à cette situation sans précédent.

Le président Macky Sall a pris la décision de violer de manière flagrante notre Charte fondamentale, un acte qui ne peut être ignoré. En entrant en politique, j’ai fait le serment de défendre la République et les intérêts du peuple sénégalais.

Aujourd’hui, face à une menace aussi grave, il est de notre devoir de prendre position et de protéger les valeurs qui nous sont chères. Je lance un appel à tous les patriotes et à tous les Républicains, transcendant les clivages politiques et idéologiques : faisons face aux scélérats. Macky Sall sait que son candidat Amadou Ba ne peut remporter l’élection présidentielle. Il a peur des conséquences de ses agissements pendant toutes ses années à la tête de notre pays.  

En ces moments cruciaux, il est primordial de mettre de côté nos différences pour défendre l’intégrité de notre Constitution, qui ne doit jamais être traitée comme un paillasson. Il est impératif de faire entendre notre voix collective contre cette atteinte à nos principes démocratiques.

Macky Sall ne peut pas prétendre légitimement et légalement à la présidence de la République, après le 02 avril 2024. Il crée une crise institutionnelle pour garder le pouvoir.

Aucun dialogue n’est possible. Puisque Macky Sall est tenté par la haute trahison, la mobilisation citoyenne s’impose. Pour la République, au nom de la nation.

Thierno Alassane Sall »

Cheikh Niasse en colère : annonce sa décision de renoncer à sa Nationalité Sénégalaise et met Walf en Vente

Frustré par la décision du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle de février 2024, Cheikh Niasse, fils de Sidy Lamine Niasse et propriétaire du groupe de presse Walfadjri, a annoncé sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise. En direct sur Walf Tv, Cheikh Niasse a exprimé son mécontentement et son refus de reconnaître le pays suite à cette décision présidentielle.

« J’ai décidé de renoncer à ma nationalité sénégalaise. Dès lundi, le procureur va recevoir ma lettre de renonciation. Chacun doit prendre ses responsabilités et moi je prends les miennes. Je ne reconnais plus ce pays », a-t-il déclaré en brandissant sa carte nationale d’identité.

Cheikh Niasse a également annoncé son intention de mettre Walf en vente, expliquant qu’il ne peut pas être le propriétaire de Walf en n’ayant pas la nationalité sénégalaise. Il a souligné que pour les employés, la responsabilité reviendra à celui qui rachètera Walf.

Cette annonce marque un moment de forte tension et de contestation après le report de l’élection présidentielle, soulignant les frustrations et les réactions intenses au sein de la société sénégalaise. Restez informés pour suivre les développements de cette situation.

Report de la présidentielle : Ch.Niass annonce la renonciation à sa nationalité et la vente de Walf

Réaction de Birahim Seck au report de l’Élection Présidentielle : « aucun artifice ne devrait être utilisé pour prolonger l’actuel mandat présidentiel »

Suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall, Birahim Seck du Forum civil a vivement réagi. Dans un discours prononcé ce samedi 3 février, le Chef de l’État a motivé sa décision, déclenchant une série de réactions de la part de divers acteurs politiques et de la société civile.

« Monsieur le Président Macky Sall, vos arguments ne sont ni solides ni recevables. Votre main a lourdement pesé sur le poignard qui a été utilisé contre la Démocratie et l’État de droit », a déclaré Birahim Seck, exprimant son désaccord et sa préoccupation face à la décision présidentielle.

Il a ajouté avec fermeté : « Aucun artifice ne devrait être utilisé pour prolonger l’actuel mandat présidentiel », soulignant la nécessité de respecter les principes démocratiques et l’État de droit.

La réaction de Birahim Seck reflète les inquiétudes et les tensions qui entourent la décision du Président Sall de reporter l’élection présidentielle. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation et les réactions ultérieures.

Réaction ferme de Pape Djibril Fall au Dialogue annoncé par Macky Sall

Suite à l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection présidentielle, accompagnée de l’invitation à un dialogue entre les acteurs politiques, Pape Djibril Fall, candidat à la Présidentielle, a réagi avec force. Selon lui, ce dialogue n’a pas de raison d’être.

« Je ne vois pas l’utilité de ce dialogue. Je demande à tous les candidats de faire bloc, c’est une grosse injustice. Je prends l’exemple du match Côte d’Ivoire – Sénégal. L’arbitre s’était trompé et a été suspendu, mais est-ce qu’on va rejouer le match ? Non. Le processus doit suivre son cours. Ce qui se passe est extraordinaire », a déclaré le leader des Serviteurs, exprimant son mécontentement face à la situation.

Pape Djibril Fall dénonce également la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre le Conseil constitutionnel, soulignant qu’il y a plusieurs problèmes cruciaux au Sénégal qui n’ont pas suscité de telles commissions. Il critique vivement la politique politicienne, exprimant sa déception et sa colère.

« C’est un jour triste pour la démocratie, un jour triste pour l’histoire du Sénégal et pour tout homme digne », a-t-il ajouté, soulignant le caractère exceptionnel et regrettable de la situation politique actuelle. La réaction de Pape Djibril Fall souligne les divisions et les tensions persistantes au sein de la scène politique sénégalaise. Restez informés pour suivre les développements ultérieurs de cette situation complexe.

Enregistrement des Messages de Campagne : La RTS précise son rôle et souligne les Questions Juridiques

Dans un épisode tendu ce samedi, les mandataires de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, et Cheih Tidiane Diéye ont été empêchés d’entrer à la RTS pour enregistrer le message de leur candidat en vue de la campagne électorale. La chaîne nationale, anticipant apparemment de telles situations, a publié une clarification sur les réseaux sociaux la veille.

Sur un post diffusé vendredi soir, la RTS a expliqué qu’elle n’était responsable que de l’enregistrement et de la diffusion des déclarations des candidats et de leurs meetings. Elle a clairement indiqué que les questions politiques et juridiques relevaient du CNRA (Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel) ou d’autres instances, et non de la RTS.

Cette déclaration vise à souligner le rôle spécifique de la RTS en tant qu’entité médiatique, distincte des questions juridiques et politiques qui pourraient entourer le processus électoral. Elle met en avant la nécessité de séparer les responsabilités médiatiques de la chaîne et les questions réglementaires, clarifiant ainsi la position de la RTS dans le contexte politique actuel.

Cet incident met en évidence les tensions et les enjeux qui entourent la préparation de la campagne électorale, mettant en lumière la délicate équilibre entre les médias et la régulation politique dans le contexte préélectoral du Sénégal. Restez informés pour suivre l’évolution de cette situation complexe.

Abrogation du Décret de Convocation Électorale : Macky Sall marque un tournant dans le Processus Électoral

Dans une décision sans précédent, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a abrogé aujourd’hui le décret n°2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette annonce a été faite à travers le décret présidentiel n°2024-106 du 3 février, mettant ainsi fin à une période de spéculation et de contestation entourant le processus électoral.

La décision d’abroger le décret de convocation électorale survient à la suite de nombreuses controverses liées à l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité. Le Président Sall a souligné la nécessité de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres et équitables.

Cette annonce a été accueillie par des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains saluent cette décision comme un geste de réconciliation et de promotion de la transparence, tandis que d’autres expriment des préoccupations quant à son impact sur le calendrier électoral.

Cette abrogation ouvre la voie à de nouvelles discussions sur la manière de réorganiser le processus électoral. Le Président Sall a également annoncé la convocation prochaine d’un dialogue national inclusif pour discuter des réformes nécessaires afin de garantir des élections crédibles et transparentes.

Le Sénégal entre ainsi dans une période politique cruciale, où les acteurs politiques et la société civile seront appelés à participer activement à la redéfinition des règles du jeu électoral. L’avenir politique du pays semble se diriger vers une ère de débats et de réformes, avec des implications significatives pour la stabilité et la démocratie sénégalaises. Restez informés pour suivre le développement de cette situation politique en évolution.

Le Président Macky Sall annonce trois Décisions Majeures : Abrogation de la Loi sur la convocation du Corps Électoral, Dialogue National, et maintien de sa décision de Non-Présentation

Dans une allocution télévisée historique ce samedi 3 février, le Président de la République, Macky Sall, a pris trois décisions majeures qui vont certainement redéfinir le paysage politique sénégalais en cette période électorale cruciale.

La première décision annoncée par le Chef de l’État est l’abrogation immédiate de la loi portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février. Cette décision intervient après les controverses et les contestations entourant le processus électoral, notamment l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité.

La deuxième mesure est la convocation d’un dialogue national inclusif. Le Président Macky Sall a souligné la nécessité de créer un espace de concertation pour discuter des réformes nécessaires pour garantir un processus électoral transparent, juste et crédible. Ce dialogue devrait rassembler l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile et d’autres parties prenantes afin de parvenir à un consensus sur les changements nécessaires.

Enfin, le Président a confirmé sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Une annonce qui a pris de court de nombreux observateurs politiques, mais qui semble refléter la volonté du Chef de l’État de contribuer à apaiser les tensions et de favoriser un processus politique plus ouvert et inclusif.

Ces trois décisions marquent un tournant dans le déroulement de l’élection présidentielle au Sénégal et ouvrent la voie à des discussions approfondies sur les réformes électorales et la gouvernance politique dans le pays. L’avenir politique du Sénégal semble être en train de se redéfinir, et les prochains jours seront cruciaux pour observer l’évolution de la situation politique dans le pays. Restez informés pour des mises à jour sur ces développements majeurs.

Affaire de la « Double Nationalité » : Rose Wardini accusée d’escroquerie et de faux en écriture

La présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », Rose Wardini, actuellement en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), fait face à des charges sérieuses à la suite de son interrogatoire. Les enquêteurs ont retenu contre elle plusieurs chefs d’accusation, notamment « escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité et inscription tendant à dissimuler une incapacité (L91 du Code électoral) et souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste (L102 du Code électoral) ».

Rose Wardini a affirmé devant les enquêteurs avoir renoncé à sa nationalité française. Cependant, la DIC a confirmé que jusqu’au 2 février 2024, le nom de Soham Wardini, la candidate, figurait toujours sur le fichier électoral français. Une information révélatrice, puisque la candidate aurait obtenu la nationalité française par le biais de son ex-époux, un ressortissant français.

Le dossier s’est encore compliqué avec la découverte que Rose Wardini a récemment effectué un voyage en utilisant son passeport français. Ces développements pourraient avoir des implications significatives sur sa candidature et soulèvent des questions sur la légitimité de sa participation à l’élection présidentielle.

L’affaire de la « double nationalité » de Rose Wardini prend une tournure judiciaire complexe, mettant en lumière les enjeux entourant la transparence des candidatures et la crédibilité du processus électoral au Sénégal. Restez informés pour les développements à venir dans cette affaire.

Scandale politique: Le Premier Ministre Amadou Ba Éclaboussé

Le rapport explosif révélé par le Tambour Quotidien, en date du 3 mars 2021, expose le Premier Ministre dans une tourmente politique inattendue. Cette révélation, provenant de sources au sein des Renseignements Généraux, identifie Amadou Ba comme le principal bailleur de l’ancien parti d’opposition, Pastef. Ces conclusions catégoriques, issues d’une enquête sur les deux dernières années, laissent entrevoir des motifs troubles de vengeance dirigés contre le Président Macky Sall.

Amadou Ba, actuellement en fonction à la Primature, se retrouve au cœur d’une crise politique majeure. Les détails révélés suggèrent que ses liens financiers avec l’ex-Pastef pourraient avoir été motivés par une volonté de nuire à la présidence de Macky Sall.

L’entretien tendu entre Amadou Ba et le Président Macky Sall, rapporté par des sources, prend une toute nouvelle signification à la lumière de ces révélations.

Les informations cruciales qui secouent la scène politique sénégalaise proviennent du Tambour Quotidien. Ce média a apporté une contribution significative en exposant les détails du rapport des Renseignements Généraux, éclairant ainsi le public sur des événements majeurs en cours.

Ces révélations laissent présager des répercussions majeures sur le paysage politique sénégalais. Si la démission d’Amadou Ba se concrétise, cela pourrait déclencher des changements significatifs au sein du gouvernement, affectant potentiellement l’équilibre politique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment critique, avec des révélations explosives qui pourraient redéfinir la trajectoire politique du pays. Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer l’ampleur des changements à venir. Restez informés pour les derniers développements dans cette affaire qui ébranle les fondements de la politique sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°098 – du 03 et 04/02/24

Le Dakarois Quotidien N°098 – du 03 et 04/02/24

🔴 Allocution de Macky Sall: Un Discours Attendu à 12h pour Éclairer la Nation

Réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale avant le début de la Campagne Électorale

À l’approche du coup d’envoi de la campagne électorale présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, une réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale a été convoquée. Cette rencontre, présidée par Amadou Mame Diop, se tiendra le samedi 3 février 2024 à 10 heures dans la salle de conférence de la Présidence (niveau 4), selon une note dont ledakarois;sn a obtenu une copie.

Le contexte politique actuel est marqué par des développements majeurs, dont la proposition de loi déposée par le groupe parlementaire Démocratie, Liberté et Changement. Cette proposition vise explicitement à reporter l’élection présidentielle, suscitant des réactions et des soutiens, notamment de la part de Karim Wade, qui a été écarté de la course présidentielle.

La situation politique est également tendue en raison du projet de résolution concernant la création d’une Commission d’Enquête parlementaire. Cette commission aurait pour mission d’éclaircir les conditions de l’élimination de certains candidats de la liste présidentielle, une décision qui a alimenté les débats à l’Assemblée nationale.

Karim Wade, exprimant son soutien à la proposition de loi, a souligné que cette initiative cherche à corriger les graves défaillances du système électoral et à réparer le préjudice subi par plus de 40 candidats écartés de l’élection présidentielle.

La réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale revêt une importance cruciale dans ce contexte politique complexe. Les enjeux électoraux, les débats sur le report de l’élection, et les tensions autour de la Commission d’Enquête parlementaire font de cette réunion un moment décisif pour l’orientation politique du pays. Les membres du Bureau auront la lourde tâche de discuter des différentes propositions et de prendre des décisions qui auront un impact significatif sur le processus électoral en cours. Restez informés pour suivre les développements de cette situation politique en évolution.

L’ISRA en Crise : L’Intersyndicale Alertant sur la Lenteur Administrative

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’intersyndicale des agents de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) a exprimé ses remerciements au Président de la République du Sénégal, Macky SALL, pour son soutien continu à l’ISRA. Cependant, le communiqué souligne également certaines préoccupations majeures concernant la lenteur administrative qui affecte l’organisation et le fonctionnement de l’ISRA.

L’intersyndicale, regroupant le Syndicat Autonome de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SARAA), le Syndicat de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SYNTRA), et le Syndicat de la Recherche Scientifique, Technique et Agroalimentaire (SYRESTA), a remercié le Président SALL pour la signature d’un projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ISRA. Cependant, elle a exprimé sa préoccupation quant à la lenteur dans la signature du décret portant règlement d’établissement de l’ISRA, adopté en Conseil des ministres le 06 décembre 2023.

Les membres de l’intersyndicale ont rappelé que le troisième projet de décret portant modification du décret fixant l’échelle des salaires des agents de l’ISRA n’a toujours pas été adopté en Conseil des ministres. Ils ont souligné que cette situation a des conséquences désastreuses sur la souveraineté alimentaire du pays, avec 15 chercheurs ayant quitté l’ISRA au cours des deux dernières années en raison du retard dans la revalorisation des salaires.

Dans le communiqué, l’intersyndicale a demandé au Président Macky SALL d’instruire un traitement diligent pour la signature et l’application des nouveaux textes réglementaires de l’ISRA. Ils ont averti qu’en l’absence d’une action rapide, l’intersyndicale pourrait décréter un mot d’ordre de grève illimité dans les jours à venir.

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontés les organismes de recherche au Sénégal et l’impact potentiel sur la recherche agricole et la souveraineté alimentaire du pays. Restez informés pour des mises à jour sur les développements de cette affaire.

Présidentielle 2024 : Macky Sall S’Adresse à la Nation en Pleine Période Électorale

Dans le contexte tendu de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a annoncé qu’il s’adressera à la nation ce samedi à midi. Cette intervention tombe à un moment crucial, marqué par des incertitudes et des tensions politiques croissantes.

La nature exacte du message présidentiel reste à déterminer, mais beaucoup s’attendent à ce qu’il aborde des questions cruciales liées à l’élection imminente. L’annonce survient alors que plusieurs candidats ont exprimé leurs préoccupations concernant le processus électoral, y compris des allégations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires.

L’élection présidentielle de 2024 est déjà caractérisée comme un « scrutin des incertitudes » par de nombreux observateurs, soulignant les défis et les controverses entourant le processus électoral. Les Sénégalais attendent avec intérêt le discours présidentiel, espérant des éclaircissements sur la situation actuelle et des garanties quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Il sera intéressant de voir dans quelle mesure le président Macky Sall abordera les préoccupations spécifiques des citoyens et des candidats, et s’il annoncera des mesures concrètes pour assurer la crédibilité du processus électoral. Restez informés pour des mises à jour sur le contenu du discours présidentiel et ses implications sur le paysage politique sénégalais.

URGENT – Rose Wardini en Garde à Vue : Nouveau Rebondissement dans le Processus Électoral

La candidate à la présidentielle du 25 février 2024, Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a été convoquée à la Division des Investigations Criminelles (DIC), ajoutant un nouveau chapitre à l’affaire de sa supposée double nationalité.

La convocation intervient dans un contexte où la question de la nationalité des candidats à la présidentielle est devenue un sujet brûlant, suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel en raison de sa nationalité française.

Selon des informations provenant du site service-Public.fr et relayées par Dakaractu, le numéro national d’électeur de Rose Wardini est inscrit sur la liste consulaire de Dakar. Cette révélation soulève des interrogations sur sa nationalité et alimente les spéculations sur la conformité de sa candidature aux critères énoncés par le Conseil constitutionnel.

Par ailleurs, la garde à vue de Rose Wardini, révélée par ledakarois.sn, ajoute une dimension complexe à cette affaire. Les circonstances exactes de sa mise en garde à vue demeurent encore à préciser, mais cet épisode pourrait potentiellement avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique à l’approche des élections présidentielles.

Cette situation souligne une fois de plus l’importance des questions liées à la nationalité dans le processus électoral sénégalais et met en exergue la nécessité de transparence pour maintenir la confiance du public. Les développements ultérieurs autour de la garde à vue de Rose Wardini seront scrutés de près, car ils pourraient avoir des implications importantes sur le paysage politique du Sénégal. Restez informés pour des mises à jour sur cette affaire en évolution.

Le Dakarois Quotidien N°097 – du 02/02/24

Le Dakarois Quotidien N°097 – du 02/02/24
🔴 Élections présidentielles ou championnat du monde: Le Patchwork des Nationalités des Candidats à la Présidentielle

Un Pas de Géant pour la Mobilité : Ouverture provisoire du tronçon Autoroutier Mbour-Thiadiaye au Sénégal

Le Sénégal a atteint une étape significative dans le développement de son réseau autoroutier avec l’ouverture provisoire du tronçon Mbour-Thiadiaye, une extension de l’autoroute AIBD-Mbour. Cette avancée, annoncée récemment, vise à faciliter la mobilité des citoyens, offrant un usage gratuit du tronçon pendant cette phase initiale.

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a déclaré : « Aujourd’hui, pour rendre la mobilité acceptable pour les populations, nous avons convenu de l’ouverture provisoire du segment Mbour-Thiadiaye, sur une vingtaine de kilomètres qui sera mise en circulation gratuitement [au profit] des populations qui devraient se rendre à Thiadiaye. »

Cet effort s’inscrit dans le cadre du projet autoroutier plus vaste Mbour-Fatick-Kaolack, étalé sur 100 kilomètres et financé en grande partie par la Exim Bank de Chine, à hauteur de 81,45%, le reste étant pris en charge par l’État sénégalais. L’inauguration provisoire du tronçon Mbour-Thiadiaye constitue un prélude à l’amélioration générale de la connectivité routière dans la région.

Mansour Faye a souligné que des travaux supplémentaires seront entrepris pour finaliser la sortie au niveau de Thiadiaye, garantissant ainsi la sécurité des usagers et la pleine fonctionnalité du tronçon. Il a également rassuré la population que tous les ponts traversant l’autoroute seront achevés dans les délais.

Le projet autoroutier, lancé le 22 avril 2022, devrait durer 45 mois, avec une prévision d’achèvement au premier trimestre de 2025 pour l’ensemble du tronçon Mbour-Fatick-Kaolack. Cette infrastructure, qualifiée d' »unique dans la sous-région » par le maire de Thiadiaye, Oumar Youm, jouera un rôle essentiel dans le développement économique des communes traversées.

Oumar Youm, également ministre des Forces armées et maire de Thiadiaye, a exprimé le bonheur des populations locales face à cette réalisation d’envergure. Il a souligné que l’impact économique positif ira au-delà de sa commune, bénéficiant à toutes les localités traversées par ce projet « extrêmement ambitieux ».

Cette étape majeure dans le développement des infrastructures autoroutières témoigne de l’engagement du Sénégal à moderniser ses réseaux de transport et à stimuler la croissance économique à travers des projets d’envergure. Restez informés pour suivre l’évolution de ce projet qui laissera une empreinte durable sur la mobilité et le développement régional.

Éclairage sur les Décisions du Conseil Constitutionnel : Comprendre les raisons derrière le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini

La récente décision du Conseil constitutionnel de recalé Karim Wade en raison de sa nationalité française a jeté une lumière crue sur le processus de validation des candidatures présidentielles. Cependant, l’approbation simultanée de la candidature de Rose Wardini, également française, suscite des interrogations légitimes sur la cohérence et la transparence de ce processus.

La question fondamentale qui se pose est de savoir comment Karim Wade, dont la nationalité française a été établie comme cause de rejet, diffère de Rose Wardini, qui partage cette même nationalité. Pour comprendre cette dissonance apparente, il est crucial d’examiner de près les critères spécifiques pris en compte par le Conseil constitutionnel lors de l’évaluation des candidatures.

L’un des éléments clés pourrait être la nature précise des liens que chaque candidat entretient avec la France. Les nuances dans les statuts de double nationalité, les résidences, et les engagements formels envers la France pourraient jouer un rôle déterminant dans la prise de décision. Le Conseil constitutionnel pourrait évaluer la profondeur et la nature de l’attachement de chaque candidat à la France, cherchant à déterminer si cela pourrait influencer leurs actions potentielles en tant que président.

Un autre aspect à considérer est la manière dont chaque candidat a géré publiquement sa nationalité et son rapport avec la France. Les déclarations passées, les engagements envers la France, et la clarté dans la communication pourraient avoir un impact significatif sur la perception du Conseil constitutionnel quant à la loyauté et à l’engagement de chaque candidat envers la nation.

Il est également essentiel de reconnaître que le processus de validation des candidatures présidentielles peut être complexe et dépendre de multiples facteurs. Les critères juridiques, bien que définis, peuvent être interprétés différemment, laissant place à des interprétations subjectives.

La différence de traitement entre Karim Wade et Rose Wardini pourrait également soulever des questions sur la transparence du processus. Les citoyens ont le droit de comprendre pleinement les critères utilisés pour évaluer les candidatures et de s’assurer qu’ils sont appliqués de manière équitable et cohérente.

La dissonance entre le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini soulève des questions cruciales quant à la manière dont le Conseil constitutionnel évalue les candidatures présidentielles, en particulier en ce qui concerne la nationalité française. Une analyse approfondie des critères, des déclarations passées, et de la transparence du processus est nécessaire pour apporter une compréhension complète de cette situation délicate.

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24
🔴 Feu Vert pour l’Enquête Parlementaire: Éclairage sur les Coulisses du Processus Électoral

Electricité au Senegal : l’accélérateur WAE

Solidement fixé sur un camion – remorque, tard la nuit, un convoi exceptionnel convoyant l’un des transformateurs de plus de 200 Tonnes quitte le porte de Dakar à bord d’un convoi  imposant étroitement escorté   pour un trajet de 25 km à destination de Cap des Biches dans le département de Rufisque ou se trouve la centrale à gaz de 300 MW pensée, conçue et financée par West African  Energy. Une société sénégalaise avec des capitaux et un management entièrement sénégalais.

 C’est une opération grandeur nature à tout point de vue qui se répète tous les mois  sur le même trajet pour accélérer les travaux de ce méga – chantier unique en Afrique de l’Ouest par son envergure et que notre pays avec son secteur privé  n’a jamais réalisé depuis les indépendance en 1960. 

Même les ICS dans les années 1980 n’ont eu l’intensité  capitalistique et  technique d’une complexité comparable a celle mise en oeuvre pour la centrale à cycle combiné du Cap des Biches  utilisant une technologie à haut rendement composée de  turbines à gaz et à vapeur donc duale.  

C’est plus de 500 milliards de Fcfa  d’investissement  dont 300 milliards Fcfa  de capitaux propres  détenus par des nationaux actionnaires, le contrat d’achat avec SENELEC rassure les fonds qui apportent le financement, une conception et ingenieurie d’experts sénégalais validée par SENELEC  et un OPC  africain avec un cabinet mauricien. C’est le gratin du patronat local qui a su unir ses forces, ressources et moyens pour nous rendre notre fierté et orgueil  devant les français, turques, marocains et indiens et autres ….

 Un million de ménages dépendra à terme de l’électricité issue de la centrale de West Africa Energie, sa production va stabiliser pour 20 ans la production d’électricité avec le gaz issu des champs offshore de notre bassin fossil , la sécurité énergétique du Sénégal dépendra en grande partie de ses turbines  et de son extension pour atteindre à terme 500 MW voir plus.

 Séduit,  la Côte d’Ivoire s’est empressée de restructurer un vieux projet – Centrale Atinkou –  avec  Eranov – groupe franco- africain coté à Paris et Abidjan pour  une centrale à gaz à cycle combinée de 400 MW, le marche’ de l’électricité au sein de la CEDEAO avec le WAPP aiguise tous les appétits, et le Sénégal grâce à la centrale de Cap des Biches et le gaz en perspective est en pole position. 

le fleuron technologique au cap des biches va propulser la capacité de production à plus de 2 Térawatt en une puissance de pointe qui permettra au Sénégal de réaliser ses objectifs d’accès universel via le réseaux basse et moyenne  tension et surtout de constituer une réserve de capacités pour les pays limitrophes qui ont  des capacités de production électriques limités .

La chaîne de valeur électrique avec la production de la  centrale  de cap des biches réussit déjà  le tournant vers un système électrique  bas – carbone avec le gaz issu des champs gaziers. L’implication de l’électricien public Senelec est stratégique et intelligente pour son le devenir de son segment production.

West Africa Energy  fait déjà des émules, au Nord du Sénégal, le chantier de la future centrale de St – Louis s’accélère avec NDar Énergie et Afreximbank, comme pour anticiper le démarrage imminent  de Grand Tortue Ahmeyim .

La révolution énergétique avec notre système de production électrique  qui se densifie et s’élargit grâce à l’ingéniosité et au risque d’authentiques fils du pays   s’accélère  loin de la tension souvent artificielle de notre quotidien pré-électoral. 

 Moustapha Diakhate

Ex Conseiller Special Primature

Expert Infrastructure

Me Ciré Clédor Ly : Liberté provisoire n’est qu’un leurre, ce qu’il faut à Bassirou Diomaye Faye…

L’avocat Me Ciré Clédor Ly a publié une note intitulée « Réflexion: À quel jeu joue le pouvoir? » dans laquelle il éclaire le débat sur la liberté provisoire du candidat Bassirou Diomaye Faye. Sans détour, l’avocat met en lumière la responsabilité des autorités dans les arrestations et détentions arbitraires.

Il souligne que les responsables des arrestations connaissent bien les dispositions du code de procédure pénale permettant la mise en liberté d’office d’un détenu sans demande de sa part ou de ses avocats. Me Ciré Clédor Ly insiste sur le fait que Bassirou Diomaye Faye et tous les détenus arbitrairement arrêtés méritent de recouvrer leur liberté sans condition.

L’avocat affirme que ce qu’il faut à son client et à tous les Sénégalais arbitrairement détenus est un non-lieu, arguant que la liberté provisoire n’est qu’un leurre qui ne suffit pas à satisfaire les exigences de justice, de respect du droit à la sûreté des personnes et de sécurité juridique pour les Sénégalais. Cette déclaration souligne la position ferme de l’avocat quant à la libération sans condition de son client et de tous les détenus dans des circonstances similaires.

Présidentielle 2024 : La Coalition Diomaye Président rejette tout report, appel à la vigilance de la communauté internationale

Dans une conférence de presse tenue ce mercredi, la coalition Diomaye Président a vivement réagi à l’approbation par l’Assemblée nationale de la création d’une commission d’enquête parlementaire, une initiative du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette commission aura pour mission d’enquêter sur des allégations de corruption impliquant des membres du Conseil constitutionnel, suscitant ainsi des inquiétudes quant à une possible remise en question du calendrier électoral.

Dame Mbodj, porte-parole de la coalition, a qualifié cette démarche de subterfuge visant à retarder l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il a exprimé son scepticisme quant à la nécessité de cette commission, arguant qu’il n’y avait pas de crise électorale majeure justifiant une telle enquête. Il a également souligné que l’Assemblée nationale ne devrait pas avoir le pouvoir d’entendre des juges, surtout dans le contexte d’une affaire potentiellement qualifiée de pénale.

Cette réaction de la coalition intervient à la veille du lancement officiel de la campagne électorale prévue pour le samedi 3 février 2024. La tension politique monte à mesure que des accusations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires font surface, créant un climat d’incertitude quant à la stabilité du processus électoral.

La coalition a également lancé un appel à la communauté internationale, sollicitant sa vigilance et son encadrement du processus électoral en cours. Dame Mbodj a insisté sur le fait que malgré les lacunes observées dans le processus, la coalition est déterminée à respecter le calendrier électoral établi, permettant ainsi aux citoyens sénégalais d’exercer leur droit démocratique et de participer à la vie politique du pays.

Ces développements soulignent les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux de transparence, de légitimité et de stabilité du processus démocratique sont au cœur des préoccupations, et la réaction de la coalition Diomaye Président met en lumière les tensions persistantes dans le pays. La suite des événements déterminera l’avenir politique du Sénégal et la crédibilité de ses institutions démocratiques.

Mbacké : Les images choquantes des sévices corporels sur 6 talibés, leur maître arrêté

Âmes sensibles, s’abstenir !  Cette vidéo pourrait vous choquer. Seneweb vous livre les images choquantes des sévices corporels subis par six talibés. Le maître coranique incriminé a été arrêté par le commissariat urbain de Mbacké pour traite de personnes et maltraitance. 

Alors l’affaire Ndella Madior Diouf est encore fraîche dans les mémoires, un cas similaire suscite l’indignation à Mbacké où un maître coranique est en garde à vue à la police pour traite de personnes et maltraitance sur des enfants.

Tout talibé qui n’assure pas le versement quotidien de 175 F, sera torturé
H. B. Ka exerçait des sévices corporels sur ses élèves qui n’ont pas maîtrisé leur leçon du jour ou collecté le versement journalier fixé à 175 F CFA par talibé, selon des sources de Seneweb proches du dossier. Le mis en cause fructifiait son entreprise délictuelle par ce procédé.
Comment la mafia d’oustaz Ka a été percée
Tout a commencé lorsque le commissaire Alioune Fall a appris, hier  mardi, d’une source anonyme, qu’un talibé a été victime de sévices corporels dans un « daara ». Séance tenante, le chef de service du commissariat urbain de Mbacké et ses hommes ont entamé une mission d’investigations avant de localiser le « daara » en question à Ndoyenne. La descente inopinée des limiers de la brigade de recherches  a permis de trouver sur place six  talibés présentant chacun de nombreuses blessures sur différentes parties du corps.
Ces enfants âgés de 8 à 11 ans ont confié  qu’ils sont victimes des agissements de leur maître coranique. À défaut de trouver le mis en cause sur place, les policiers ont conduit les enfants au commissariat.
Ne se doutant de rien, le maître coranique s’est présenté devant les enquêteurs, plus tard. Oustaz H. B. Ka sera placé en garde à vue pour les faits de maltraitance et de violence exercées sur des mineurs de moins de 13 ans ainsi que traite de personnes.
Les aveux du maître coranique
Interrogé sur procès-verbal, le mis en cause a tenté de nier les faits, dans un premier temps, en faisant croire aux enquêteurs que ses talibés sont victimes d’infections bactériennes. Mais il a fini par avouer être l’auteur des services corporels sur ces talibés, selon des sources de Seneweb. « Ils ont été blessés par la cravache avec laquelle je leur infligeais des corrections », avoue Oustaz Ka lors de son interrogatoire.Les terribles confidences des six victimes
P. K. (11 ans), O. K. (10 ans), A. K. (8 ans), M. K. (10 ans), A. N. (8 ans) et A. Ka (9 ans) ont fait de terribles révélations. « Chaque fois que nous n’avons pas maîtrisé notre leçon du jour ou n’avons pas assuré le versement journalier de 175 F CFA par talibé, oustaz Ka nous infligeait de violents coups avec sa cravache en fils », confient les six victimes, qui ont été finalement mises à la disposition de leurs parents après audition.
Le mis en cause sera déféré probablement vendredi prochain au tribunal de grande instance de Diourbel.
Seneweb vous livre en exclusivité les images de l’horreur de Mbacké.

avec Seneweb

Rejet de la demande de liberté provisoire de Diomaye : La coalition Diomaye Président exprime son étonnement

La coalition Diomaye Président a récemment annoncé que la demande de liberté provisoire pour leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, a été rejetée par le doyen des juges le mardi 30 janvier. Cette décision intervient après la validation définitive de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les implications politiques et juridiques entourant cette affaire.

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par une atmosphère tendue à l’approche des élections présidentielles. Le rejet de la demande de liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye, un candidat influent de la coalition Diomaye Président, soulève des questions sur l’équité et la transparence du processus électoral.

La validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel aurait dû lui permettre de participer pleinement à la campagne présidentielle qui débute le samedi 3 février 2024. Cependant, le rejet de sa demande de liberté provisoire remet en question sa capacité à exercer ses droits politiques et à mener une campagne électorale équitable.

La coalition Diomaye Président a exprimé son étonnement face au rejet de la demande de liberté provisoire. Ils soulignent que lors d’une rencontre avec des candidats recalés, le président Macky Sall aurait déclaré qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye. De plus, le ministre de la Justice aurait indiqué que c’était aux avocats de faire la démarche pour convaincre le juge de l’opportunité d’accorder la liberté provisoire.

Ce contraste entre les déclarations du président et du ministre de la Justice d’une part, et le rejet de la demande de liberté provisoire d’autre part, soulève des interrogations sur la cohérence et la transparence du processus judiciaire dans ce contexte politique sensible.

La coalition insiste sur le respect du principe d’égalité entre les candidats. Ils estiment que pour garantir l’équité dans le processus électoral, Bassirou Diomaye Faye devrait être libéré, permettant ainsi à tous les candidats de participer à la campagne de manière équitable.

Cette affaire souligne les tensions politiques préexistantes au sein du pays, exacerbées par les enjeux électoraux. D’un point de vue juridique, elle pose des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la manière dont les décisions judiciaires peuvent influencer le processus démocratique.

L’évolution future de cette affaire et les actions entreprises par la coalition Diomaye Président pour contester ce rejet auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Dans un contexte où la démocratie et la stabilité politique sont primordiales, la manière dont cette situation sera résolue aura des implications importantes pour l’intégrité du processus électoral.

Karim Wade salue la mise en place d’une commission d’enquête par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale

Karim Wade, via son compte Twitter @KarimWade_PR, a partagé une nouvelle mise à jour concernant la situation politique au Sénégal. Il annonce que la Commission des lois de l’Assemblée Nationale a officiellement acté la mise en place d’une commission d’enquête. Pour Karim Wade, c’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil Constitutionnel.

Il exprime sa satisfaction en saluant ce progrès vers une plus grande transparence dans le processus électoral du pays. La mise en place de cette commission d’enquête semble répondre à la demande formulée précédemment par des députés du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, visant à examiner les circonstances de l’exclusion de certains candidats de l’élection présidentielle et à éclaircir ce qu’ils considèrent comme un « coup d’état électoral en cours ».

Cette démarche reflète l’importance des mécanismes parlementaires dans la recherche de la vérité et dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les développements futurs de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats auront 3 minutes d’antenne sur la RTS, sauf pour Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a fixé la règle du jeu pour la campagne présidentielle au Sénégal. Lors d’une réunion avec les mandataires des 20 candidats en lice, le président du Cnra, Babacar Diagne, a annoncé que chaque candidat bénéficiera de 3 minutes d’antenne quotidienne sur la chaîne nationale RTS pour convaincre les électeurs.

Cependant, une exception a été notée pour le candidat Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention. En raison de sa situation, il ne pourra pas profiter du temps d’antenne réservé aux candidats.

L’annonce de cette règle a suscité des réactions de la part de plusieurs candidats, qui ont exprimé leur mécontentement face à la limitation de temps. Lors d’une réunion à la RTS pour discuter des modalités pratiques de l’enregistrement de l’émission, certains ont jugé les 3 minutes allouées comme insuffisantes pour transmettre leurs messages de campagne de manière adéquate.

Cette décision souligne les défis liés à l’équité des médias pendant la période électorale et les efforts déployés pour garantir un accès égal à tous les candidats malgré les contraintes logistiques et légales. La campagne présidentielle au Sénégal s’annonce ainsi sous le signe de la concision et de l’efficacité médiatique pour les candidats.

Choc pour le Football Sénégalais : Aliou Cissé sur le départ après l’élimination surprise en CAN 2023

La récente élimination du Sénégal en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 face à la Côte d’Ivoire a déclenché une onde de choc dans le monde du football sénégalais. Alors que l’équipe était considérée comme l’un des favoris pour remporter le tournoi, la déception a été d’autant plus grande, provoquant des critiques sévères à l’encontre du sélectionneur, Aliou Cissé.

Malgré sa récente reconnaissance en tant que meilleur sélectionneur de la phase de poules, Aliou Cissé fait face à des remous et à des spéculations sur son avenir à la tête de l’équipe nationale. Selon les informations du journaliste Malang Sané, relayées par Actu Foot Afrique, Aliou Cissé aurait pris la décision de quitter son poste après neuf années de service en tant que sélectionneur. Cette décision intervient dans le sillage de l’élimination précoce de l’équipe, un résultat qui a pris de court les supporteurs et les observateurs.

La carrière d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale a été marquée par des hauts et des bas. Ayant dirigé le Sénégal lors de quatre CAN, il a atteint la finale à deux reprises, démontrant une constance dans la compétition continentale. Il est également le premier sélectionneur à avoir remporté la CAN avec l’équipe sénégalaise.

Cependant, l’objectif de cette édition de la CAN était clair : arriver en finale et décrocher le trophée tant convoité. La déception de l’élimination aux tirs au but en huitièmes de finale a provoqué une remise en question de la direction de l’équipe nationale et du rôle d’Aliou Cissé en particulier.

Cette annonce marque la fin d’une ère pour le football sénégalais et ouvre la porte à des spéculations sur le prochain sélectionneur qui prendra les rênes de l’équipe nationale. La succession d’Aliou Cissé s’annonce comme un enjeu crucial pour le futur du football sénégalais, qui aspire toujours à conquérir les sommets du football africain et international.

Course présidentielle au Sénégal : Le candidat du PUR sollicite le soutien de Bougane Guèye après le rejet du parrainage

Après avoir été recalé lors de l’étape du parrainage, Bougane Guèye, figure incontournable de la scène politique sénégalaise, est devenu un acteur clé convoité par plusieurs candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Suite à la démarche de Bassirou Diomaye Faye, c’est au tour du candidat Aliou Mamadou du parti PUR de solliciter le soutien de Bougane Guèye. Une délégation de ce candidat s’est rendue auprès du président du mouvement Gueum Sa Bopp pour lui exprimer ses ambitions présidentielles et solliciter son appui.

Cependant, Bougane Guèye a choisi de maintenir le suspense quant à son soutien. Il prévoit de dévoiler le nom du candidat qu’il va appuyer lors d’une assemblée générale prévue ce samedi. Cette annonce suscite l’attention de l’électorat et des observateurs politiques, ajoutant une dimension intrigante à la campagne présidentielle.

La compétition pour rallier le soutien de personnalités influentes comme Bougane Guèye souligne l’importance des alliances et des appuis politiques dans le paysage politique sénégalais, où chaque voix peut jouer un rôle décisif dans le résultat final de l’élection.

Drame de Khar Yalla : L’effondrement aurait pu être évité, une erreur majeure du propriétaire du bâtiment

Le quotidien Libération, dans son édition de ce mercredi, souligne que la tragédie de l’effondrement d’un bâtiment à Khar Yalla, ayant entraîné la mort d’au moins sept personnes, aurait pu être évitée. Le bâtiment, qui s’est effondré comme un château de cartes, faisait partie des « 43 bâtiments menaçant ruine répertoriés » dans le quartier.

Le journal rapporte que malgré cette alerte, aucune mesure n’a été prise pour évacuer le bâtiment en question. Plus préoccupant encore, le propriétaire du bâtiment aurait demandé aux locataires de quitter les lieux, mais au lieu d’attendre leur départ, il a commencé des travaux de réhabilitation précipités, rendant ainsi le bâtiment plus vulnérable.

Cette situation souligne une erreur majeure de gestion de la part du propriétaire, qui aurait dû prendre des mesures plus préventives et évacuer le bâtiment conformément aux avertissements. Les conséquences tragiques de cette négligence mettent en lumière l’importance cruciale de la sécurité des structures et la nécessité de prendre des mesures proactives pour éviter de tels drames.

L’Assemblée Nationale vote en faveur d’une enquête parlementaire : 120 voix pour, 24 contre

L’Assemblée Nationale du Sénégal a franchi une étape significative en votant favorablement pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Lors du vote, 120 députés ont exprimé leur soutien à l’enquête, tandis que 24 ont voté contre. Cette décision fait suite à une proposition du groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie), visant à éclaircir des soupçons d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en vue de la présidentielle du 25 février.

La commission, constituée des membres éminents tels que Abdou Mbow, Ibrahima Baba Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhate, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng, et Sira Ndoye Sall, est chargée d’enquêter sur ces allégations de « corruption » ciblant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

La formation rapide du bureau de la commission est attendue, marquant le début imminent de son travail. Toutefois, il est notable que le groupe YEWWI a pris la décision de ne pas siéger au sein de cette commission, soulignant les divisions au sein de l’Assemblée Nationale.

Cette enquête parlementaire promet d’être un moment crucial dans la recherche de la vérité et de la transparence dans le processus électoral, en mettant en lumière les soupçons qui planent sur le processus de vérification des parrainages. Nous suivrons de près les développements à mesure que la commission entame ses travaux dans les jours à venir. Restez informés pour les dernières mises à jour sur cette affaire en évolution.

Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds

Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.

Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir « violemment » attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.

Les fédérations du PDS exigent la démission du Premier ministre et le report de la Présidentielle

Les fédérations urbaines et rurales du Parti démocratique sénégalais (PDS) dans le département de Mbour ont lancé un appel pressant au président de la République, exigeant la démission immédiate du Premier ministre Amadou Ba. En outre, ils demandent le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces revendications font suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Les libéraux de Mbour, exprimant leur mécontentement sur les ondes d’iRadio, qualifient la décision du Conseil constitutionnel de « forfaiture » et estiment qu’elle constitue une violation des libertés de leur leader.

Dans leur déclaration, ils appellent le président de la République à utiliser ses prérogatives pour mettre fin aux fonctions du Premier ministre, afin d’assurer l’égalité des chances pour tous les candidats et d’éviter les conflits d’intérêts susceptibles de générer des manœuvres antidémocratiques.

Le secrétaire général de la fédération rurale PDS de Mbour, Abdoulaye Lo, souligne que compte tenu de ces « manquements graves », ils exigent la réintégration immédiate de Karim Meïssa Wade parmi les candidats retenus pour l’élection présidentielle. À défaut de cette réintégration sans condition, ils demandent le report du scrutin afin de corriger ce qu’ils considèrent comme une « énième forfaiture » contre leur candidat.

Cet appel met en lumière les tensions croissantes et les divergences politiques à l’approche des élections présidentielles, soulignant l’importance de trouver des solutions pacifiques pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au « besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics », selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Crise au sein de BBY: Les enjeux d’une alliance ébranlée à l’approche des élections

La coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui a longtemps été le fer de lance de la mouvance présidentielle au Sénégal, traverse actuellement une crise interne d’une ampleur inédite. Cette situation découle principalement de la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition pour les élections présidentielles à venir. Les conséquences de cette nomination se font déjà sentir, avec des départs notables et des tensions grandissantes au sein de la coalition.

Les tensions sont palpables au sein de l’Alliance Pour la République (APR) et de BBY, les deux piliers de la coalition présidentielle. La nomination d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie, a été accueillie avec un mécontentement croissant parmi les membres de ces formations politiques. Certains y voient une décision unilatérale qui ne tient pas compte des dynamiques internes de la coalition.


Les jeunes affiliés à l’APR et à BBY se sentent particulièrement exclus du processus décisionnel entourant la campagne d’Amadou Ba. Ils accusent les proches du candidat de les écarter des réunions stratégiques et des activités liées au parti et à la coalition. Cette exclusion perçue alimente un sentiment de frustration et de marginalisation parmi la base.


La crise s’accentue avec le constat de divisions manifestes au sein de la base militante. Des mouvements de soutien, dirigés par des proches d’Amadou Ba, opèrent de manière indépendante, menant leur propre campagne de communication. Cette autonomie apparente suscite la colère et la perplexité parmi les jeunes de l’APR et de BBY, qui estiment que ces mouvements cherchent à s’émanciper du contrôle de la coalition.


À Diourbel, des jeunes frustrés menacent de suspendre leurs activités politiques et de parrainages, mettant en lumière les dissensions grandissantes. L’exclusion de certaines rencontres stratégiques, dont ils se considèrent injustement écartés, aggrave les tensions et fragilise davantage l’unité de la coalition.


Un autre point de discorde réside dans la différence de couleur politique adoptée par les mouvements de soutien d’Amadou Ba. Les jeunes de l’APR et de BBY dénoncent le choix de couleurs distinctes, perçu comme une tentative délibérée de se distinguer de la coalition. Cette dissension symbolique reflète des désaccords plus profonds au sein de la mouvance présidentielle.


Le mécontentement s’exprime également par des actes concrets, tels que des boycotts d’événements clés. À Matam, des leaders de la coalition, pourtant affiliés à BBY, ont délibérément boycotté la cérémonie de lancement de la collecte de parrainages, créant des tensions au sein de la région.


Face à ces critiques et accusations, les partisans d’Amadou Ba cherchent à justifier leurs actions. Ils affirment que leur objectif est d’élargir la base de la coalition en ralliant des opposants potentiels et en attirant des déçus de BBY. Cependant, des observateurs soulignent que le soutien apparent à Amadou Ba pourrait être superficiel, avec des membres de BBY boycottant des événements majeurs.


Cette crise interne au sein de BBY risque de compromettre sérieusement l’unité et la cohésion nécessaires pour assurer le succès électoral de la coalition. À l’approche des élections présidentielles, cette instabilité politique pourrait fragiliser la position de BBY et porter préjudice à ses chances de maintenir sa suprématie politique.


L’impact de cette crise se fait sentir non seulement au sein de la coalition, mais également au niveau national, créant un climat d’incertitude politique à un moment crucial. Les divergences internes et les rivalités pourraient affaiblir la mouvance présidentielle, ouvrant ainsi des opportunités pour d’autres acteurs politiques.


Parallèlement à la crise au sein de BBY, la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles crée des remous. L’APR, parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.


Ce communiqué vise à apaiser les tensions nées de cette demande d’enquête parlementaire, soulignant l’importance des principes démocratiques dans le modèle républicain sénégalais. Cette réaffirmation intervient également dans le contexte de la confirmation par le Conseil Électoral National Autonome (CENA) d’irrégularités dans le processus de parrainage.


Le CENA a confirmé les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage. Des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, mettant en doute la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés, alimentant les préoccupations quant à la transparence du processus électoral.


Cette confirmation renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage. Les appels à des actions correctives immédiates se multiplient, mettant en avant l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique comme enjeux cruciaux.
À quelques mois des élections présidentielles, le Sénégal se trouve à un tournant critique. La résolution de la crise au sein de BBY, combinée à la gestion transparent

Thiaroye-Sant: Un père de famille a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans

Sous le choc, la communauté de Thiaroye-Sant Yalla a échappé de peu à une tragédie lorsque C. Fall, un père de famille de 51 ans souffrant de troubles psychologiques, a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans.

Le drame a été évité grâce à l’intervention rapide de la police, qui a défoncé la porte de la chambre où C. Fall s’était retranché avec un couteau à la main. Malgré les efforts de la police pour le raisonner, il avait déjà commencé à infliger des blessures à sa fille de 3 ans.

C. Fall sera interné pour recevoir les soins nécessaires, et sa fille, bien que blessée au cou, est hors de danger. L’incident souligne l’importance cruciale de la sensibilisation et du soutien aux personnes souffrant de troubles psychologiques, ainsi que de la vigilance communautaire pour prévenir de tels drames.

Source: Libération

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR réaffirme son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions

Dans un contexte de controverse suscitée par la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles, l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.

Le communiqué de l’APR souligne que le parti présidentiel demeure profondément attaché aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République. Ces principes, selon le parti, sont les fondements du modèle républicain sénégalais et constituent le socle de la stabilité et de la coexistence pacifique dans le pays.

La déclaration de l’APR intervient suite à une demande de commission d’enquête parlementaire émanant de députés du PDS, qui cherchent à élucider les circonstances ayant conduit à l’inéligibilité de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février. Cette demande a suscité une réaction du Conseil constitutionnel, appelant à faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant son impact potentiel sur les institutions et la paix publique.

L’APR indique qu’elle suit attentivement l’évolution de la situation politique liée à cette initiative parlementaire. La controverse actuelle souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles et met en lumière la nécessité de garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux pour assurer la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop met en garde Macky Sall et appelle à la libération de Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, le maire de la commune de Thiès-Nord, Birame Souleye Diop, a prononcé un avertissement clair au président Macky Sall lors de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président. La principale demande de M. Diop est la libération immédiate de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, détenu jusqu’à présent. Dans une déclaration poignante, Birame Souleye Diop a exprimé l’espoir que le président Macky Sall démontre de l’humanité en permettant à la coalition de mener une campagne électorale complète avec son candidat.

La coalition Diomaye Président a récemment fait l’objet d’une tension accrue avec l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye. Le maire de Thiès-Nord a clairement indiqué que la libération de leur candidat est une condition préalable à toute collaboration future. Dans son discours, M. Diop a souligné que le président Sall doit comprendre l’importance de cette demande, insistant sur le fait que la coalition ne ménagera aucun effort pour assurer la libération de leur candidat.

Birame Souleye Diop a averti que si Macky Sall ne répond pas favorablement à leur demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, la coalition cherchera activement d’autres partenaires pour former une alliance politique alternative. Cette déclaration suggère que la présidentielle de 2024 pourrait être marquée par des réalignements politiques significatifs, chaque camp cherchant à consolider son soutien et à former des alliances stratégiques.

Aminata Touré, membre éminente de la coalition Diomaye Président, a également pris la parole lors de la cérémonie. Elle a appelé les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur et a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfectures et les sous-préfectures, à faciliter la distribution des cartes d’électeur aux jeunes. Elle a souligné l’importance de sécuriser le vote pour garantir un processus électoral équitable.

La déclaration de Birame Souleye Diop met en lumière les tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux élevés et les rivalités politiques exacerbées créent un climat politique tendu, avec chaque camp cherchant à consolider son pouvoir et à s’assurer de conditions équitables pour la compétition électorale à venir.

La situation politique au Sénégal évolue rapidement, avec des acteurs clés exprimant ouvertement leurs positions et leurs demandes. La libération de Bassirou Diomaye Faye devient une question centrale qui pourrait influencer les alliances futures et la configuration politique du pays. La présidentielle de 2024 s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal, où les choix et les actions des différents acteurs auront des répercussions durables sur l’avenir du pays.

Problème de fiabilité du Parrainage : Confirmation par le CENA du collectif des recalés

Le Conseil Électoral National Autonome (CENA) vient de confirmer les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage lors des élections à venir. La question de la fiabilité du processus de parrainage, initialement soulevée par plusieurs acteurs politiques, prend de l’ampleur alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.

Selon le CENA, des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, remettant en cause la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures d’électeurs ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés. Ces constatations soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Le collectif des recalés avait alerté sur ces possibles dysfonctionnements, arguant que cela pouvait compromettre l’équité du scrutin et la représentation démocratique. Cette confirmation par le CENA renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage.

Face à ces révélations, des appels sont lancés pour des actions correctives immédiates, garantissant ainsi l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique. Les semaines à venir pourraient être cruciales pour la résolution de cette problématique et la préservation de l’intégrité des élections à venir.

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Dieye Abandonne sa Candidature et Soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans un retournement politique inattendu, Cheikh Tidiane Dieye, président d’Avenir, Sénégal Biñu Bëgg, a annoncé officiellement qu’il se retirait de la course à la présidentielle de 2024. Dans une déclaration publique, il a affirmé qu’il soutiendrait désormais le candidat Bassirou Diomaye Faye et œuvrerait aux côtés de toutes les forces patriotiques pour renverser le système au pouvoir depuis trop longtemps.

La décision de Cheikh Tidiane Dieye intervient après que le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, ait choisi Bassirou Diomaye Faye comme candidat pour représenter le PROJET Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste. En exprimant sa loyauté envers Ousmane Sonko, Cheikh Tidiane Dieye a souligné la constance qui a toujours guidé son action politique et citoyenne.

Cette alliance stratégique entre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, vise à mobiliser les partisans d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, tant au Sénégal qu’à l’étranger, pour assurer la victoire du Projet Pastef aux élections présidentielles.

Parallèlement, Cheikh Tidiane Dieye a lancé un appel pressant à l’État du Sénégal pour libérer immédiatement Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse exercer son droit de mener une campagne électorale. Cette annonce marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, introduisant de nouvelles dynamiques et alliances.

Cédéao: un départ du Mali, du Niger et du Burkina, après des mois de tension

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso claquent la porte de la Cédéao. Les juntes militaires des trois pays ont annoncé, au soir de dimanche 28 janvier, quitter l’instance sous-régionale « avec effet immédiat ». « La Cédéao est devenue une menace pour ses États-membres et ses populations », ont justifié les militaires dans un communiqué conjoint. Cette annonce intervient après des mois de tensions entre les pays de l’Alliance des États du Sahel et la Cédéao. « Le retrait des trois juntes de la Cédéao menace notre sécurité collective », a déclaré à RFI Timothy Kabba, ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, membre de la mission de médiation de la Cédéao au Niger

La rumeur d’un tel départ avait déjà agité le microcosme politique ouest-africain, en décembre, avant le dernier sommet de l’organisation sous-régionale. Déjà très fortes à l’époque, les tensions se sont accentuées, ces dernières semaines, entre la Cédéao et le Niger, le dernier chapitre étant l’échec, jeudi 25 janvier, d’une mission à Niamey de l’organisation sous-régionale, une mission de négociations dont un premier voyage, début janvier, avait été repoussé par les autorités nigériennes.

Après le coup d’État de juillet dernier, la Cédéao a durement sanctionné le pays, comme elle l’avait fait pour le Mali, en 2020, suite, là aussi, au renversement du pouvoir par les militaires. Cet été, elle avait même menacé les putschistes nigériens d’un recours à la force. Tour à tour, les trois pays ont été suspendus des instances de la Cédéao.

Depuis de longs mois, c’est un véritable dialogue de sourds qui s’est installé entre Bamako, Ouagadougou, Niamey et l’organisation sous-régionale, à la fois au sujet des sanctions économiques, de la lutte contre le terrorisme et du retour au pouvoir des civils.

Pour les trois juntes, la Cédéao, « est devenue une menace pour ses États membres et ses populations » et ce « sous l’influence de puissances étrangères ». C’est ce qu’elles écrivent dans un communiqué conjoint diffusé dimanche soir. La rupture est donc consommée. On notera que cette annonce intervient non seulement au retour d’une tournée diplomatique de Lamine Zeine, Premier ministre nigérien – tournée dont l’étape principale était Moscou – mais aussi après la livraison gratuite, par la Russie, de 25 000 tonnes de blé au Mali et au Burkina Faso.

Vers un renforcement de l’AES

Les trois pays semblent se diriger maintenant vers un renforcement de leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette structure a été créée, le 16 septembre dernier, d’abord pour lutter contre les groupes jihadistes, mais la charte du Liptako-Gourma, signée entre les trois États, dépasse le simple cadre militaire, en témoigne cette clause de défense collective inscrite dans le texte.

La coopération se veut donc également politique, diplomatique et économique. Des réunions entre ministres de l’Économie et des Affaires étrangères des trois pays ont eu lieu ces derniers mois pour structurer l’architecture de l’Alliance. Fin décembre, les Premiers ministres des trois pays étaient à Niamey pour annoncer leur volonté d’avancer sur des projets communs, notamment en matière d’infrastructures routières et ferroviaires.

Il se murmure qu’à court terme, l’accent pourrait d’abord être mis sur l’aérien avec le développement de l’aéroport de Ouagadougou. Celui-ci deviendrait ainsi une sorte de hub pour les pays de l’Alliance.

« Le retrait des trois juntes de la Cédéao menace notre sécurité collective »

La Cédéao se dit prête à une « solution négociée » après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a exprimé, dimanche, sa volonté de sortir de l’impasse politique créée par l’annonce du retrait de ces trois pays, une solution oui, mais sur quelles bases ?

Joint par RFI, Timothy Kabba, ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, l’un des quinze pays membres du bloc régional, fait partie également de la mission de médiation de la Cédéao au Niger. Pour lui, ce retrait risque de déstabiliser la région.

RFI : Quelle est votre réaction à cette annonce ?

Timothy Kabba:  C’est une nouvelle assez inquiétante, bien qu’elle soit attendue parce que ces trois pays avaient laissé entendre, l’année dernière, qu’ils allaient former l’Alliance des États du Sahel, ce qui signifie qu’ils allaient se retirer du bloc. Mais la Cédéao saisira l’occasion pour s’assurer que ces membres importants de notre communauté ne se retirent pas et ne sortent pas de la communauté. Cette décision est une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité de toute la communauté parce que ces trois pays sont confrontés non seulement à leur instabilité politique, mais aussi aux groupes terroristes comme le mouvement al-Qaïda et Daech et, donc, c’est un peu inquiétant si ces pays font cavalier seul.

Mais le processus lui-même exige que tout pays désireux de se retirer doit exprimer formellement sa demande auprès de la Cédéao et qui sera ensuite examiné dans un délai d’un an. Mais pendant cette période, cet État doit continuer à se conformer à ses obligations. J’espère donc que la demande de retrait sera retirée, étant donné que notre sécurité collective est cruciale.

Quelles mesures peut prendre la Cédéao pour faire changer d’avis ces trois pays ?

Je pense que les chefs d’État vont se réunir et qu’il y aura un sommet imminent au cours duquel les dirigeants évalueront la situation et trouveront la meilleure solution. Je crois que la meilleure solution est une solution diplomatique. Et je pense que nous continuerons à être patients avec nos frères du Niger, du Mali et du Burkina Faso pour trouver une solution à l’impasse politique dans laquelle se trouvent ces pays.

En annonçant leur retrait, ces pays ont accusé l’organisation de ne pas les avoir assez soutenus. Est-ce que c’est un argument valable ?

Non, pas à mon avis. Je pense que la Cédéao a ouvert la porte à la négociation lors du 64ᵉ sommet des chefs d’État et de gouvernement. Il était clair, lors de cette rencontre, que l’organisation régionale avait déjà assoupli ses restrictions de voyage imposées aux chefs de ces différents gouvernements et elle avait également ouvert la voie à la médiation.

J’étais l’un des ministres des Affaires étrangères chargés par la Cédéao d’entamer des négociations avec les autorités nigériennes et malheureusement, le jeudi 25 janvier, nous n’avons pas pu nous rendre au Niger où nous étions attendus par les autorités nigériennes pour entamer des discussions sur la transition, car l’avion loué par la Cédéao a eu un problème technique à Abuja et nous n’avons donc pas pu participer à cette mission de médiation. Mais la Cédéao va s’assurer que ces membres importants de notre communauté ne se retirent pas du bloc.

Que représentent ces trois pays pour la Cédéao ?

Il faut rappeler que le Niger, le Mali et le Burkina Faso représentent géographiquement plus de la moitié de la superficie de la Cédéao et 15 % de sa population. Ils sont donc très importants. Il y a des répercussions plus graves encore parce que ces pays sont liés culturellement et géographiquement et nous avons une longue histoire de coopération et d’interdépendance. Je pense donc qu’il serait une bonne chose que nous trouvions un moyen de sortir de cette impasse.

Craignez-vous que d’autres pays puissent emboiter le pas du Mali, Niger et du Burkina Faso ?

e ne suis pas convaincu que d’autres pays vont se ranger du côté de ces trois pays et choisir de quitter la Cédéao. Le monde est confronté à une myriade de défis allant du changement climatique aux insurrections terroristes et violentes et n’importe quelle nation voudrait faire partie d’une organisation qui fera face à ces défis interminables.

Faire partie de la Cédéao, cela a-t-il encore un sens aujourd’hui ?

Je pense que la Cédéao est toujours pertinente. Je parle en tant que ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone. Je suis conscient de la contribution de la Cédéao à la restauration de la démocratie et de la paix en Sierra Leone, au Liberia, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau et en Gambie, et je pense donc que la Cédéao a les outils pour rassembler ces pays et lutter pour le bien commun de notre région.

Je pense que ces trois pays méritent d’être entendus et je pense que leurs populations méritent de vivre en paix et sous un régime constitutionnel. C’est donc le rôle que nous allons jouer en tant que collectivité au sein de la communauté pour veiller à ce que ces pays respectent l’ordre constitutionnel et nous allons joindre nos efforts à ceux de nos frères du Sahel dans la lutte contre le terrorisme.

CAN 2024: Nouvel Entraîneur de la Côte d’Ivoire, Emerse Faé, en Service Commandé

À la veille du huitième de finale le plus attendu de la CAN 2024, Emerse Faé, nouvel entraîneur de la Côte d’Ivoire, se prépare à affronter le Sénégal, tenant du titre. Ancien milieu de terrain des Éléphants et ex-international, Faé a été propulsé à la tête de la sélection après le limogeage de Jean-Louis Gasset. Malgré l’adversité, Faé est déterminé à guider son équipe vers la victoire.

Nommé à la surprise générale le jour de ses 40 ans, Faé sait qu’il doit relever le défi de qualifier la Côte d’Ivoire face à une équipe sénégalaise redoutable. En conférence de presse, il a affiché calme et détermination, soulignant l’importance de voir ses joueurs mouiller le maillot et représenter dignement le pays.

Ancien champion du monde avec la France en U17, Faé a ensuite choisi de porter les couleurs des Éléphants. Sa carrière de joueur a été interrompue à l’âge de 28 ans en raison de problèmes de santé, mais il est revenu dans le monde du football en tant qu’entraîneur.

Avant de prendre les rênes de la Côte d’Ivoire, Faé était adjoint de Gasset et s’occupait de l’équipe réserve du Clermont Foot. Il a maintenant la lourde responsabilité de guider l’équipe nationale vers la victoire face au Sénégal. Les joueurs semblent réceptifs à son approche axée sur la discipline et les valeurs, et la Côte d’Ivoire espère créer l’exploit sous sa direction.

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Attaqué de toutes parts : Les juges du Conseil constitutionnel brisent le silence

Les membres du Conseil constitutionnel au Sénégal ont répondu aux récentes attaques dont ils ont fait l’objet, rejetant les accusations de corruption, conflits d’intérêts et de connexions douteuses. Les sept juges ont émis un communiqué pour apporter des éclaircissements face aux allégations formulées par un groupe de députés.

Dans leur déclaration, les sages du Conseil constitutionnel ont rappelé l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, conformément à l’article 88 de la Constitution sénégalaise. Ils ont souligné que le Conseil constitutionnel prend ses décisions de manière collégiale, composé de ses sept membres, et que ces décisions sont basées sur la loi.

Face à la gravité des accusations, les juges ont exprimé leur engagement à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, en particulier la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

Les membres du Conseil constitutionnel ont averti que de telles accusations, susceptibles de déstabiliser les institutions et de menacer la paix publique, ne resteront pas sans conséquences pour leurs auteurs. Ils ont réaffirmé leur engagement envers les principes de rigueur et de transparence, soulignant leur détermination à continuer d’exercer toutes les missions qui leur sont confiées par la Constitution et les lois de la République.

Cette réponse des juges du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte où une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. Les récents événements soulignent les tensions politiques et institutionnelles au Sénégal.

Une Épopée Historique : La RD Congo élimine l’Égypte dans une séance de tirs au vut épique à la CAN 2024

La République démocratique du Congo (RDC) a écrit une nouvelle page de son histoire footballistique en éliminant l’Égypte lors d’un huitième de finale épique de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. La rencontre s’est déroulée à San Pedro et s’est conclue sur un score de 1-1 à la fin des prolongations, mais c’est lors de la séance de tirs au but que la RDC a créé la surprise en l’emportant 8-7.

Le match a débuté avec un scénario inattendu, la RDC prenant les devants grâce à Meschack Elia qui a propulsé le ballon dans les filets d’une tête puissante à la 37e minute. Cette avance a été de courte durée, car Mostafa Mohamed de l’Égypte a égalisé sur penalty à la 45e minute +1, ramenant ainsi les deux équipes à égalité.

Les prolongations n’ont pas permis de départager les deux équipes, conduisant à une séance de tirs au but tendue et spectaculaire. Les gardiens, y compris celui de la RDC, Lionel Mpasi, ont pris part à cette séance historique, ajoutant une dose supplémentaire de tension et de suspense.

Après une séance de tirs au but marathon, la RDC a finalement eu le dessus avec un score de 8-7, marquant ainsi une victoire historique et mettant fin à une disette de 50 ans sans victoire contre l’Égypte. Cette épopée mémorable propulse la RDC en quarts de finale de la CAN 2024, déclenchant des célébrations exubérantes parmi les supporters congolais.

Les héros de cette victoire resteront gravés dans l’histoire du football congolais, et la RDC se prépare maintenant à affronter de nouveaux défis dans la quête du sacre continental à la CAN 2024. Cette performance remarquable souligne l’imprévisibilité et la magie qui font de la Coupe d’Afrique des Nations l’une des compétitions de football les plus captivantes au monde.

Commission d’enquête parlementaire pour entendre les magistrats du CC : L’UMS recadre la classe politique

Après que des juges du Conseil constitutionnel ont été accusés de corruption, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) apporte son soutien indéfectible à leurs collègues.


« Suite à la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, un groupe parlementaire d’un parti politique a cru devoir s’attaquer ouvertement à deux éminents membres de cette haute juridiction pour des soupçons de corruption et de conflits d’intérêts. Sous ce prétexte, l’Assemblée nationale a été convoquée en séance plénière pour la mise en place d’une commission parlementaire ayant pour mission de les entendre », lit-on dans le communiqué du Bureau exécutif de l’UMS.


Conformément aux articles 92, 93 de la Constitution et 9 de la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, l’Union des magistrats tient à préciser que : « AUCUNE  commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. »
L’UMS ajoute  : « Aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. Sauf cas de flagrant délit, les membres du Conseil constitutionnel ne peuvent être poursuivis qu’avec l’autorisation du Conseil. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. »


Ainsi, l’UMS appelle tous les magistrats à faire bloc autour de leurs collègues et rappelle aux acteurs politiques de tous bords ayant vocation à diriger ce pays de « la nécessité irréductible de respecter les institutions de la République ».

Liberté provisoire pour Diomaye Faye : La réponse ferme de Aïssata Tall Sall

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour « porter le projet », se trouve actuellement en détention. Alors que son dossier de candidature a été validé, des voix se sont élevées en faveur de sa liberté provisoire pour lui permettre de mener sa campagne. Aïssata Tall Sall a répondu à cette question dans l’émission « Point de vue », soulignant que la liberté provisoire est réglementée par la loi.

Aïssata Tall Sall a rappelé que les conditions permettant à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies par la loi. Elle a souligné que peut-être en tant que candidat, les conditions deviennent impératives pour l’obtenir. Cependant, elle a insisté sur le fait que la décision de la liberté provisoire revient au juge, indépendant de l’influence du ministre ou de l’administration.

« Le juge est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le juge peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, et le juge peut accepter. Tout cela revient au juge », a déclaré Aïssata Tall Sall.

Selon elle, la responsabilité incombe aux avocats de Bassirou Diomaye Faye de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire. Ils doivent démontrer au juge que cette mesure est indispensable et solliciter cette liberté de manière appropriée.

Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Il est inculpé pour des chefs d’accusation tels que « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Les charges contre lui ont été renforcées à la suite d’un réquisitoire supplétif du parquet et de l’ordonnance de jonction des procédures avec son leader, Ousmane Sonko. Ce dernier est inculpé pour plusieurs chefs, dont « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et complicité d’homicide volontaire », entre autres.

CAN 2024: la Guinée arrache sa qualification en toute fin de match face à la Guinée équatoriale

Dans une rencontre fermée et très disputée, c’est finalement la Guinée qui s’est imposée à la dernière minute du temps additionnel face à la Guinée équatoriale (1-0). Le Sily national remporte le premier match à élimination directe de son histoire en CAN et file vers les quarts de finale.

C’était un huitième de finale inédit, un duel entre deux Guinées qui n’avait jamais eu lieu jusqu’ici dans une CAN. Brillants lors d’une phase de groupe qu’ils ont largement dominée en terminant premiers de leur poule devant le Nigeria et la Côte d’Ivoire, les Equatoguiéens sont entrés sur le terrain avec plus de certitudes que leurs adversaires du jour. Troisième de leur groupe les Guinéens, ont connu un premier tour nettement plus poussif.

Mais la phase à élimination directe est souvent l’occasion de tout remettre à plat, ce que les hommes de Kaba Diawara n’ont pas manqué de tenter de faire en commençant cette rencontre pied au plancher. Le Sily national a mis la pression sur la défense équatoguinéenne dès le début du match en tentant de vite se projeter vers l’avant. Comme à son habitude depuis le début de cette CAN, le Nzalang Nacional a, quant à lui, choisi de laisser venir son adversaire pour tenter de le punir en contre.

Une rencontre sur un faux rythme

La rencontre s’est finalement enlisée sur un faux rythme, comme si les deux équipes voulaient laisser l’initiative du jeu à leur adversaire. La principale victime de ce type de scénario étant d’abord le spectacle, les supporters du stade d’Ebimpé ont eu bien de choses à se mettre sous la dent jusqu’à la pause.

Alors que la seconde période a reprenait tranquillement sur les mêmes bases, le match a enfin fini par s’emballer après un but refusé à Mory Konaté. Seul au deuxième poteau, le défenseur guinéen a ajusté Jesus Owono d’une tête imparable à la reprise d’un coup-franc venu de la gauche, mais l’arbitre a signalé à juste titre le joueur hors-jeu. C’est à peine deux minute plus tard (54 e), que la rencontre a basculé avec l’expulsion de Federico Bicoro pour un pied haut qui a fini dans le ventre du Guinéen Mohamed Bayo.

Nsue se manque sur pénalty

À 11 contre 10, le Syli national va cependant être à deux doigts de se faire piéger après que l’arbitre ait sifflé un penalty en faveur du Nzalang suite à une faute dans la surface sur Iban Edu. C’est le meilleur buteur de la compétition, Emilio Nsue qui a pris la responsabilité de le frapper, mais cette fois-ci la chance ne va pas lui sourire puisque son tir va finir sur le poteau gauche d’Ibrahim Kone, pourtant pris à contrepied.

En infériorité numérique, les Equatoguinéens ont ensuite logiquement commencé à montrer leurs premiers signes de faiblesse en défense. Sous les coups de boutoirs des attaquants guinéens, le Nzalang a longtemps tenu le choc. Mais c’est finalement Mohamed Bayo qui a délivré les 36 000 spectateur du stade d’Ebimpé en propulsé de la tête un ballon venu de la droite dans le but d’Owono à la 98e minute de jeu.

Avec cette victoire arrachée dans les dernières secondes, la Guinée valide son ticket pour les quarts et remporte le premier match à élimination directe de son histoire dans une Coupe d’Afrique des nations. Les Equatoguinéens, eux, pourront longtemps nourrir des regrets après leur penalty loupé.

avec rfi

CAN 2024 : Aliou Cissé anticipe un match difficile en 8es de finale contre la Côte d’Ivoire

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, s’est exprimé sur les attentes pour le prochain match en huitièmes de finale de la CAN 2024, où les Lions de la Teranga affronteront la Côte d’Ivoire. Cissé a souligné la complexité de l’affrontement à venir lors d’une conférence de presse, mettant en lumière les défis que son équipe pourrait rencontrer.

8emes de finale : Aliou Cissé s’attend à un match difficile face à la Côte d’Ivoire

« Nous nous attendons à un match difficile contre la Côte d’Ivoire. Les phases à élimination directe sont toujours intenses, et chaque équipe va donner le meilleur d’elle-même pour avancer dans la compétition », a déclaré Aliou Cissé. « La Côte d’Ivoire est une équipe solide et expérimentée. Nous devons être prêts à relever le défi et à jouer à notre meilleur niveau. »

Il a souligné que, malgré quelques joueurs blessés, l’équipe se porte bien dans l’ensemble. « Depuis le début de la CAN, nous avons fait un bon parcours, et pour les joueurs blessés, certains font leur retour. L’équipe est en bonne forme, et nous sommes confiants pour le prochain match », a ajouté Cissé.

Le Sénégal, l’une des équipes favorites pour remporter le tournoi, cherchera à poursuivre sa route vers la finale en surmontant la Côte d’Ivoire. Aliou Cissé a également souligné l’importance de rester concentré et de jouer avec détermination pour atteindre les objectifs fixés.

« Chaque match est une nouvelle étape, et nous devons prendre les matchs les uns après les autres. Si nous perdons le match, nous devrons l’accepter, mais notre objectif est de continuer à progresser dans la compétition », a déclaré le coach des Lions.

Les amateurs de football attendent avec impatience ce duel entre deux équipes talentueuses et compétitives. Le match promet d’être intense, avec des enjeux élevés pour les deux côtés. La Côte d’Ivoire et le Sénégal s’affronteront dans un affrontement passionnant pour une place en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations.

Déclaration d’Aliou Cissé sur l’état de l’équipe en vue des quarts de finale de la CAN 2024

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a fait une déclaration rassurante sur l’état physique de son équipe en prévision des quarts de finale tant attendus de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024.

«L’équipe se porte bien, nous avons fait un bon parcours, pour les blessés il y a des…»Aliou Cissé

Lors d’une conférence de presse, Aliou Cissé a exprimé sa satisfaction quant à la performance globale de son équipe depuis le début de la CAN 2024. Il a souligné que les Lions ont réalisé un bon parcours jusqu’à présent, suscitant ainsi l’enthousiasme des supporters sénégalais.

Cissé a également partagé des nouvelles positives concernant les joueurs précédemment blessés. Selon lui, plusieurs joueurs qui étaient indisponibles en raison de blessures ont fait leur retour, renforçant ainsi la profondeur de l’effectif. Cette nouvelle est susceptible d’apporter une dose de confiance supplémentaire à l’équipe à l’approche des phases cruciales du tournoi.

Le coach des Lions a insisté sur le fait que l’équipe se porte bien physiquement et moralement. Il a souligné l’importance de la cohésion au sein du groupe et a exprimé sa confiance en l’unité et la détermination de ses joueurs.

Aliou Cissé a évoqué la préparation intensive de son équipe en vue du prochain match. Il a souligné l’importance des détails et de la concentration pour réussir dans ces étapes avancées de la compétition. La tactique, la préparation physique et mentale ont été au centre des priorités du staff technique.

En évoquant les quarts de finale à venir, le sélectionneur a réaffirmé l’objectif clair de son équipe : atteindre les demi-finales. Il a souligné la nécessité pour les joueurs de rester concentrés sur le match à venir tout en ayant en tête l’importance de l’objectif à long terme.

Aliou Cissé a également tenu à remercier les supporters sénégalais pour leur soutien continu. Il a souligné l’impact positif que peut avoir le soutien des supporters sur le moral des joueurs et a appelé à un engagement fort pour les prochaines étapes de la compétition.

La déclaration d’Aliou Cissé indique une équipe sénégalaise déterminée et prête à relever les défis à mesure que la CAN 2024 progresse. Les supporters attendent avec impatience de voir comment les Lions aborderont les prochaines rencontres dans leur quête pour remporter le prestigieux trophée continental.

CAN 2024 : Sénégal vs Côte d’Ivoire – Les Enjeux Selon Aliou Cissé

Le choc tant attendu entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 approche à grands pas, et le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a partagé ses réflexions avant ce match crucial.

CAN 2024: Sénégal - Côte d’Ivoire , Aliou Cissé « Si on perd le match… »

Lors d’une conférence de presse, Aliou Cissé a reconnu la pression inhérente à un match éliminatoire de la CAN. Il a souligné l’importance du résultat et l’attente des supporters sénégalais pour une performance convaincante de leur équipe favorite.

Le sélectionneur n’a pas caché les conséquences d’une élimination précoce. Il a déclaré avec franchise : « Si on perd le match, cela représente une déception immense pour nous, pour nos supporters, et pour tout le pays. Nous avons une équipe talentueuse, et nous sommes ici pour gagner. »

Interrogé sur l’état de santé des joueurs blessés, Aliou Cissé a assuré que l’équipe médicale faisait tout son possible pour remettre les joueurs en forme. Il a noté que certaines décisions seraient prises au dernier moment en fonction de l’évolution des blessures.

Malgré les défis, Cissé a exprimé sa confiance en l’équipe et sa conviction qu’elle est prête à relever le défi. Il a mis en avant la cohésion de l’équipe et la motivation des joueurs à représenter dignement le Sénégal sur la scène continentale.

Aliou Cissé a également lancé un appel aux supporters sénégalais, les invitant à soutenir l’équipe de manière positive, même en cas de difficultés. Il a souligné l’importance du rôle des supporters dans le moral des joueurs et dans la création d’un environnement propice à la réussite.

En conclusion, le sélectionneur a réaffirmé l’objectif clair de l’équipe : se qualifier pour les quarts de finale. Il a insisté sur l’importance de rester concentré sur le match à venir et de prendre les choses étape par étape.

Le match entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire promet d’être un spectacle intense, et les supporters attendent avec impatience de voir comment les Lions se comporteront sous la direction d’Aliou Cissé dans cette phase cruciale de la CAN 2024.

Sénégal en huitièmes de finale : Aliou Cissé confiant malgré les blessures

Le parcours du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a été marqué par la détermination et le talent de ses joueurs. Alors que l’équipe se prépare pour les huitièmes de finale, le sélectionneur Aliou Cissé a tenu une conférence de presse pour aborder la situation des joueurs blessés et exprimer sa confiance quant aux perspectives du Sénégal dans le tournoi.

Aliou Cissé pour les 8es : « Nos joueurs blessés sont… »

Aliou Cissé a souligné la détermination inébranlable de son équipe malgré les défis rencontrés en raison de blessures de certains joueurs clés. Il a insisté sur l’importance de rester concentré sur l’objectif de remporter la CAN, soulignant que la mentalité positive et la cohésion de l’équipe sont des éléments clés de leur succès continu.

Le sélectionneur a fourni des mises à jour sur l’état de santé des joueurs blessés, indiquant que certains d’entre eux ont récupéré et sont prêts à rejoindre l’équipe pour les prochains matchs. Cissé a noté que l’équipe médicale effectue des évaluations quotidiennes pour garantir que les joueurs soient en condition optimale.

Aliou Cissé a souligné l’importance d’une communication transparente entre les joueurs, le staff médical et l’encadrement technique. La décision de faire participer un joueur dépend de plusieurs facteurs, notamment son état de santé général et sa capacité à contribuer au succès de l’équipe.

Malgré les obstacles, le sélectionneur a réaffirmé que l’objectif ultime de l’équipe est de se qualifier pour les quarts de finale. Il a exprimé sa confiance dans la profondeur de son effectif, mettant en avant la préparation minutieuse de l’équipe pour les défis à venir.

En conclusion, Aliou Cissé a transmis un message de confiance et de détermination à l’aube des huitièmes de finale. Le Sénégal, porté par son sélectionneur optimiste, compte bien capitaliser sur sa force collective pour continuer à marquer l’histoire de la CAN 2023. Les supporters attendent avec impatience le prochain chapitre de cette épopée sportive.

Bilan 2023 des Douanes Sénégalaises : Performances Record

L’année 2023 a été marquée par des réalisations exceptionnelles pour les Douanes sénégalaises, illustrant leur engagement inébranlable envers la collecte de recettes et la lutte contre la fraude. Les chiffres clés révèlent des résultats impressionnants, consolidant ainsi la position de la douane en tant qu’acteur clé dans la stabilité économique et la sécurité du pays.

Les recettes douanières liquidées en 2023 ont atteint un sommet historique, s’élevant à mille quatre cent vingt-six milliards six cent quatre-vingt-sept millions six cent soixante-trois mille deux cent quarante francs CFA (1426 687 663 240 FCFA). Ce résultat remarquable témoigne de l’efficacité des opérations commerciales, de la surveillance et de la gestion des flux financiers par les Douanes.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude, les Douanes sénégalaises ont enregistré des succès significatifs en 2023. Des saisies importantes ont été effectuées, comprenant des drogues, des médicaments et diverses marchandises, d’une valeur totale de quatre cent quatre-vingt-cinq milliards cinq cent vingt et un millions cinq cent quarante-trois mille cent vingt francs CFA (485 521 543 120 FCFA). Ces résultats soulignent l’efficacité des stratégies mises en place pour contrer les activités illicites.

Les succès dans la lutte contre la fraude ont été possibles grâce à une collaboration franche et fructueuse entre les Douanes sénégalaises et leurs partenaires. Cette coopération, qu’elle soit nationale ou internationale, démontre l’importance du travail d’équipe dans la protection des frontières et la préservation de la sécurité économique.

Les performances exceptionnelles des Douanes sénégalaises en 2023 ont eu un impact significatif sur le développement économique du pays. Les recettes collectées contribuent directement au financement de projets essentiels, renforçant ainsi la stabilité financière et la croissance durable.

Ce bilan positif témoigne également de la vision stratégique mise en œuvre par la Direction générale des Douanes. Les initiatives telles que le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP) et la modernisation des procédures douanières ont joué un rôle crucial dans l’atteinte de ces résultats exceptionnels.

L’année 2023 restera gravée comme une période de réussite pour les Douanes sénégalaises. Les réalisations exceptionnelles en matière de recettes et de lutte contre la fraude soulignent l’efficacité opérationnelle et la détermination continue des Douanes à jouer un rôle de premier plan dans le développement et la sécurité du Sénégal.

Discours du Ministre des Finances et du Budget lors de la Journée Internationale de la Douane 2024

La Journée Internationale de la Douane (JID) a été marquée par un discours inspirant du Ministre des Finances et du Budget, qui a souligné l’importance cruciale de la douane dans la sécurité et la prospérité des collectivités. Retour sur les moments forts de cette allocution prononcée à Thiès.

Le Ministre a débuté son discours en exprimant sa gratitude envers les autorités locales, les organisations patronales, les partenaires, et tous les participants qui ont honoré l’invitation de l’Administration des Douanes à cet événement.

Le thème de la JID 2024, « Pour une Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs », a été mis en avant. Le Ministre a souligné la nécessité pour la douane d’adopter une approche agile face à l’évolution rapide des mouvements internationaux de marchandises et à la croissance exponentielle du commerce mondial.

Le discours a mis en lumière les initiatives visionnaires prises par les Douanes sénégalaises, notamment la création de la Direction dédiée à la Facilitation et au Partenariat avec l’Entreprise. Le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP), en évolution vers le Programme de l’Opérateur Économique Agréé (OEA), a été cité comme un exemple concret de la vision des pouvoirs publics pour une administration douanière moderne.

La vision du Président de la République, inscrite dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), a été soulignée, mettant en avant l’objectif de faire du Sénégal un pays émergent avec une société solidaire dans un État de droit. L’option stratégique de créer et de développer les Zones Économiques Spéciales (ZES) a été présentée comme un moyen de rendre le pays plus compétitif.

Le Ministre a félicité les Douanes pour les résultats remarquables enregistrés en 2023, avec des recettes douanières liquidées atteignant 1426,687 milliards FCFA. Les objectifs ambitieux pour 2024 ont été énoncés, avec une prévision de 1700 milliards FCFA, démontrant la confiance dans la croissance continue.

Des réalisations significatives dans la lutte contre la fraude ont été mises en avant, avec des saisies importantes de drogues, de médicaments et d’autres marchandises. La collaboration fructueuse avec les partenaires a été soulignée comme un élément clé de ces succès.

Le discours a encouragé la collaboration efficace entre les différentes entités, soulignant les initiatives de partenariat avec des institutions telles que la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD), l’ONUDC, l’OIM et l’UE, en particulier dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes.

Le Ministre a conclu en appelant à une collaboration sincère pour façonner l’avenir du Sénégal. La Journée Internationale de la Douane 2024 a été officiellement déclarée ouverte, marquant ainsi un moment clé dans les efforts collectifs pour le développement économique et social du pays.

DISCOURS DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET À LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA DOUANE

● Monsieur le Gouverneur de la Région de Thiès ;
● Monsieur le Président du Conseil départemental de Thiès ;
● Monsieur le Maire de la Commune de Thiès ;
● Monsieur le Directeur général des Douanes ;
● Mesdames et Messieurs les représentants des Directeurs généraux ;
● Messieurs les Officiers généraux et Officiers supérieurs ;
● Messieurs les membres de la Coordination de l’Administration des Douanes ;
● Mesdames et Messieurs les Chefs de service ;
● Mesdames et Messieurs les Présidents et représentants des Organisations patronales et syndicales ;
● Mesdames et Messieurs, Chers Invités, en vos titres, grades et qualités

Présider la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale des Douanes (JID) dans cette ville pleine d’histoires est pour moi un immense honneur et une grande fierté.

Permettez-moi, tout d’abord, de remercier les autorités locales, administratives comme coutumières, les représentants des organisations patronales et syndicales, les partenaires et toutes les personnes qui ont bien voulu répondre à l’invitation de l’Administration des Douanes à cet évènement bien inscrit dans l’agenda annuel de la communauté douanière internationale.

Mesdames et Messieurs,

L’Organisation mondiale des Douanes (OMD) commémore cette journée pour mettre en relief les efforts des Administrations des Douanes du monde entier, visant à renforcer la sécurité et la prospérité des collectivités, à travers notamment des femmes et des hommes qui s’investissent à cette fin dans leurs activités quotidiennes.

A cette occasion, elle nous invite à réfléchir sur des thèmes cruciaux, d’une grande actualité pour les Douanes à l’image de celui de l’édition de cette année, intitulé comme suit : « Pour une Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs ».

En effet, cette thématique proposée par l’OMD nous rappelle que dans un monde en constante évolution, la Douane doit rester agile et s’adapter à l’accélération rapide des mouvements internationaux de marchandises et à la croissance exponentielle du commerce mondial.

Dans un tel contexte, une vigilance accrue s’impose aux services douaniers qui ne devraient, en aucun cas, perdre de vue la simplification et la facilitation attendus de leurs partenaires, devenus de plus en exigeants en termes de célérité et de transparence dans leurs transactions.

Ces derniers, qu’ils soient des partenaires traditionnels ou de type nouveau, doivent à leur tour comprendre les missions régaliennes dont les administrations douanières sont investies, pour les accompagner dans la réalisation de celles-ci, en favorisant une mobilisation optimale des ressources publiques, dans un environnement économique exempt de distorsions qui pourraient entraîner des pratiques concurrentielles déloyales, et en respectant les règles et normes de sécurité gouvernant la chaîne logistique internationale.

C’est à cet exercice d’équilibre, autour d’objectifs clairs, bien compris par les parties intéressées, que l’OMD invite ces membres.

Fort heureusement, les Douanes sénégalaises, dans leur posture avant-gardiste, l’ont compris, pour avoir mis en place, dans leur architecture organisationnelle, une Direction dédiée à la Facilitation et au Partenariat avec l’Enterprise, mais également des mécanismes de collaboration clairement définis dans des protocoles d’accord visant à fixer des règles sur la base desquelles des avantages sont concédés aux entreprises qui se sont inscrites dans une dynamique de conformité.

A ce sujet, le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP) qui, sous peu, va évoluer vers le Programme de l’Opérateur économique agréé (OEA), atteste, s’il en était encore besoin, de la vision des pouvoirs publics pour une Administration des Douanes moderne, résolument engagée dans la voix d’un partenariat fécond et durable, en faveur du développement économique et social de notre pays.

Cette vision s’est, d’ailleurs, fortement inspirée de celle de Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky SALL, exprimée dans le Plan Sénégal Émergent (PSE) et qui consiste à faire du Sénégal un pays émergent avec une société solidaire dans un État de droit.

C’est d’ailleurs dans cette perspective que le Gouvernement du Sénégal a pris l’option stratégique de créer et de développer les « Zones Économiques Spéciales (ZES) ».

Cette volonté de rendre le Sénégal plus compétitif, réaffirmée dans le plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), va au-delà de la simple mise en place de hubs industriels et logistiques. Elle vise également à offrir un ensemble d’infrastructures et de services de qualité aux entreprises, reposant sur une collaboration parfaite entre celles-ci et les services étatiques, dont l’Administration douanière.

Actuellement, les résultats plus qu’honorables enregistrés dans la mise en œuvre de ces ZES ont été rendus possibles grâce à une contribution décisive de l’Administration des Douanes en termes d’accompagnement des entreprises agréées.

Tous ces efforts combinés ont, entre autres contribué aux résultats fort élogieux enregistrés par la Douane dans le cadre de la mobilisation des recettes et de la lutte contre la fraude au titre de l’exercice budgétaire 2023.

En effet, les recettes douanières liquidées se chiffrent à mille quatre cent vingt-six milliards six cent quatre-vingt-sept millions six cent soixante-trois mille deux cent quarante francs (1426 687 663 240 francs) CFA.

C’est le lieu de vous féliciter, Monsieur le Directeur général des Douanes, pour ces résultats remarquables, et je confonds dans ces félicitations tous les services aussi bien ceux chargés des opérations commerciales que ceux engagés dans la surveillance du territoire douanier.

Pour 2024, les objectifs de liquidation des recettes douanières sont de l’ordre de 1700 milliards FCFA pour un niveau de recouvrement de recettes budgétaires de 1379,4 milliards FCFA. Je suis convaincu que ces objectifs seront atteints.

Un bref rappel historique permet de constater que vous avez fait passer les liquidations de recettes douanières moins de 200 milliards FCFA en 1999 à 400 milliards en 2011, soit un doublement en 12 ans.

Sur ce même horizon temporel entre 2011 et 2023, vous avez multiplié les recettes douanières liquidées par 3,5 les faisant passer de 400 milliards FCFA à 1426,687 milliards FCFA. C’est dire que les objectifs de recettes de l’Administration douanières seront atteints.

En ce qui concerne le volet lutte contre la fraude, il a été enregistré des saisies importantes de drogues, de médicaments et de diverses marchandises d’une valeur totale de quatre cent quatre-vingt-cinq milliards cinq cent vingt et un millions cinq cent quarante-trois mille cent vingt francs (485 521 543 120 francs) CFA. De tels résultats ont pu être obtenus grâce à la collaboration franche et fructueuse de tous les partenaires.

Mesdames et Messieurs,
La mobilisation des partenaires historiques et nouveaux, autour d’objectifs clairs, peut contribuer pleinement à l’émergence du Sénégal d’ici 2035 car nous sommes convaincus que la réussite de notre nation repose sur la collaboration efficace entre les différentes entités qui la composent. En ce sens, je magnifie les initiatives de partenariat avec la Faculté des Sciences juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) de Dakar, ainsi qu’avec l’ONUDC, l’OIM et l’UE surtout dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes.

Ces collaborations exemplaires qui démontrent, à suffisance, votre capacité à anticiper les besoins changeants et à agir de manière proactive pour renforcer notre sécurité et notre situation économique, doivent être étendues en direction de tous les secteurs de notre écosystème économique, social, financier et environnemental.
Je me réjouis aussi de constater que la nouvelle gouvernance au sein de la Direction générale des Douanes, axée sur la valorisation du capital humain, le développement de l’innovation et une gestion centrée sur les résultats, est en parfaite adéquation avec la Stratégie de Mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT).

Cette stratégie, destinée au financement du PSE sur la période 2020-2025, vise à atteindre un niveau élevé de maturité digitale. Elle soutiendra également toutes les initiatives visant à valoriser le capital humain et promouvoir des valeurs telles que l’équité, la performance, la responsabilité et l’éthique.

Monsieur le Directeur général,

Dans cette dynamique et en écho à votre allocution je vous engage à maintenir cet élan en faveur de l’innovation et de la performance, des piliers essentiels pour l’instauration d’une gouvernance modernisée au sein des administrations financières.

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi à ce stade de mon propos, de saluer la mémoire des soldats de l’économie rappelés à Dieu. La Nation toute entière leur témoigne sa reconnaissance éternelle et prie pour le repos de leurs âmes.
C’est l’occasion également de rendre un vibrant hommage aux Agents des Douanes appelés à faire valoir leurs droits à la retraite et qui méritent un bon repos après des années de dur labeur.
Je voudrais également féliciter les récipiendaires au Certificat de mérite de l’OMD et à la Médaille d’honneur de la Douane. Je les invite à considérer cette distinction comme une source de motivation supplémentaire.

Mesdames et Messieurs,

Ensemble, unissons nos efforts et façonnons l’avenir par une collaboration sincère au service du développement économique et social du Sénégal.

C’est sur cette invite que je termine mon propos et que je déclare ouverte la Journée internationale des Douanes, édition 2024.

Je vous remercie de votre aimable attention.

CAN 2023 : Pape Guèye Remis de Sa Blessure, une Bonne Nouvelle pour les Lions

Après avoir été touché lors de la rencontre contre la Guinée lors de la dernière journée de la phase de poules, le milieu de terrain Pape Guèye n’avait pas participé à la dernière séance d’entraînement ouverte à la presse. Cependant, le sélectionneur Aliou Cissé a apporté une excellente nouvelle en confirmant que Pape Guèye s’était remis de sa blessure.

Le coach des Lions a informé les médias lors d’une conférence de presse que l’équipe se porte bien et que les blessés effectuent leur retour. Il a spécifiquement mentionné que Pape Guèye « va bien ». Cependant, Aliou Cissé a souligné qu’il attendait de voir s’il serait à 100 % après la séance d’entraînement du soir.

Le sélectionneur a indiqué qu’un point de situation serait fait après la séance d’entraînement du soir pour évaluer la condition physique des joueurs. La participation de Pape Guèye à cette étape cruciale de la compétition sera déterminante pour renforcer le milieu de terrain des Lions.

Les Lions du Sénégal prévoient une séance d’entraînement aujourd’hui à 17 h 30 au terrain annexe du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Cette séance sera l’occasion pour l’équipe de peaufiner sa préparation avant le match crucial contre la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la CAN 2023.

HARO SUR LES POURFENDEURS D’UN BON JUGE PAR LE PROF PAPE MODY NIANG

J’eusse pu, en lisant les bons et objectifs témoignages faits par Me Ciré Clédor LY et le colonel Abdou Aziz NDAO sur le juge Cheikh Ahmet Tidiane COULIBALY, me garder d’en rajouter.

Seulement, quelque part, dans un de mes lobes, surgit un bouillonnement incessant, je dirai même une certaine rage.

Que c’est dur de voir un honnête homme sali parce que,simplement, la permissivité règne ! Franchement, je me suis stupéfait du torrent de boue fielleuse qui se déverse sur les bonnes gens !

Que l’on ne me dise point que j’ai des raisons toutes personnelles de prendre sa défense, parce que «  Tidiane » est mon grand-frère ! 

Ceux qui me connaissent savent bien que, toute ma vie, en bon lecteur de FLAUBERT, j’ai tenté de faire prévaloir les principes sur tout («  périssent les amitiés plutôt que les principes  », nous dit l’ermite de Croisset).

Seulement quand, dans un pays, les gens sont prompts à se livrer à des médisances de pochetrons et méchancetés gratuites, se taire, lorsque la parole est meilleure que le silence, est une lâcheté.

La vie d’un homme riche d’honneur, de dignité, de force morale et spirituelle a été souillée. Il est temps que ce fatras de bêtises qui s’abat sur les Sénégalais honnêtes  s’arrête ! 

Au fait, parle-t-on du juge, né à Sokone, fils d’El Hadji Mamadou COULIBALY, vrai soufi, ayant grandi sous l’aile protectrice de son grand-père, Ousmane Diama BA,  grandMouhamadam du vénéré Seydi Ababacar SY ? 

Veut-on lui faire payer ses liens consanguins et utérins avec A BDOU latif COULIBALY, ministre, secrétaire général du Gouvernement ? S’est-on rappelé cette phrase 

Du sénateur français ,  Pierre MARCILHACY , qui , dans le Figaro du 22 février 1960 , écrit ceci : « Il semble que son rôle ( du Conseil constitutionnel) est de faire souffrir le droit pour servir le pouvoir » pour simplement et platement l’ appliquer à celui que l’ on soupçonne d’ être corrompu , du fait de la proximité d’ un des  membres de sa famille avec le régime ?

Tidiane est un vrai «  grand » monsieur et n’a point besoin, par conséquent de s’affirmer ni de s’attarder sur la veulerie : ses actions parlent pour lui et le laissent au premier rang de l’actualité. 

L’homme que des esprits malveillants veulent salir vaut par sa profondeur morale : pour lui, le bien et le mal existent et chacun n’est grand que par ses tâches. Tidiane a poussé à des scrupules insoupçonnés la Justice, et sa droiture est presque absurde.

La Justice et l’Université ont cette particularité : les pairs, les clients et les étudiants sont les juges. L’hommage rendu par Me Clédor Ciré LY qui sait, mieux que quiconque, qui est qui, me paraît suffisant pour écarter – définitivement – cette morbide tentative de nuire. 

Les auteurs de ces insinuations blessantes , de ces inconvenantes excentricités à l’ endroit de Tidiane ont commis un péché irrémissible : ils ont blessé un homme bon. 

Evidemment lui, ayant comme juge sa conscience, reste de marbre, en pensant à ce mot d’EURIPIDE : «  Il n’y a pas à se fâcher contre les choses, car cela ne leur fait rien du tout  ».

Si, comme le dit l’adage, personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité, à coup sûr, cette farce amère sur le bon juge fera long feu. Je garde toujours de mon grand les qualités que voici : courage, mesure, impartialité, foi inébranlable, amour du progrès véritable. 

Le moment semble venu, chez nous, de mesurer les effets d’une démagogie et d’une permissivité qui arrivent aux pires extrêmes. Notre société démocratique a des exigences d’éthique et de morale.

 Pape ModyNIANG / Universitaire et citoyen

       

CAN 2023 : Aliou Cissé affiche une détermination sans faille avant le duel crucial contre la Côte d’Ivoire

Le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, se montre résolument concentré et prêt à tout pour renverser les Éléphants de la Côte d’Ivoire lors du match crucial qui se déroulera au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro.

Pour Aliou Cissé, il s’agit d’une « nouvelle compétition qui démarre ». La perspective est claire : gagner pour continuer dans le tournoi ou perdre et rentrer. Le coach sénégalais affirme que son équipe est prête à affronter toutes les éventualités, que le match se termine après les 90 minutes réglementaires, les prolongations ou même les tirs au but.

La détermination de l’équipe sénégalaise est clairement affichée. Aliou Cissé et ses joueurs sont motivés pour conserver leur titre de champion de la CAN. Même si la Côte d’Ivoire joue devant son public et aspire à aller jusqu’au bout, le sélectionneur sénégalais souligne que son équipe est « formatée pour garder notre titre ».

Le match contre la Côte d’Ivoire est crucial, et les Lions du Sénégal semblent prêts à relever le défi. La détermination du sélectionneur et des joueurs traduit l’importance de cette rencontre et l’objectif clair de franchir cette étape pour avancer dans la compétition.

La confrontation entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire promet d’être intense, et les supporters des Lions attendent avec impatience de voir si l’équipe parviendra à se qualifier pour les quarts de finale de la CAN 2023.

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