Situation économique du pays : Cheikh Diba, ministre des Finances rompt le silence

Après une attente prolongée, et suite aux propos du Premier ministre Ousmane Sonko sur l’état de l’économie du pays, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, s’est enfin exprimé sur la situation des finances publiques. Lors d’une revue du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale, il a fait un point détaillé sur les réalités financières actuelles du Sénégal.

Le ministre a tenu à souligner l’importance du rapport d’audit qui, selon lui, reflète un engagement ferme du gouvernement pour une gestion rigoureuse et transparente des deniers publics. « La production de ce rapport d’audit témoigne, si besoin en était, de notre ferme engagement envers une gestion rigoureuse, transparente et efficiente des finances publiques. Pour rappel, le Sénégal est l’un des premiers pays de l’UEMOA à avoir sacrifié à cette exigence du code de transparence, » a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM.

Cheikh Diba a également reconnu l’existence de faiblesses notables dans la gestion des finances publiques, pointées par le rapport d’audit. Toutefois, il a promis des réformes pour corriger ces insuffisances et améliorer la gouvernance financière. Le ministre a insisté sur le fait que le gouvernement est déterminé à renforcer l’intégrité du cadre de gestion du budget et de la dette pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Le ministre a assuré que des mesures concrètes seront prises pour garantir la transparence dans les marchés publics et a affirmé que le gouvernement travaille activement à regagner la confiance des partenaires financiers du pays. Il a conclu en promettant une communication plus transparente pour rassurer aussi bien les Sénégalais que les investisseurs.

Bougane Guéye recherché par la police : la division de la cybercriminalité à ses trousses

Ce matin, un développement inattendu s’est produit autour de Bougane Guéye Dany, président de la coalition Gueum Sa Bopp. Des agents de la division de la cybercriminalité se sont rendus à son bureau pour tenter de l’interpeller. Jusqu’à présent, les raisons de cette intervention demeurent floues, et aucune information officielle n’a encore été fournie sur les motifs de cette chasse à l’homme.

Bougane Guéye, une figure bien connue du paysage médiatique et politique sénégalais, fait l’objet de cette recherche sans qu’on ne sache encore précisément ce qui lui est reproché. L’absence d’une déclaration formelle de la part des autorités entretient le mystère sur la situation.

Il reste à voir si une déclaration officielle viendra clarifier les faits ou si l’affaire évoluera dans les prochains jours. Pour l’instant, Gueum Sa Bopp et les proches de Bougane Guéye attendent avec inquiétude d’en savoir plus sur cette intervention policière.

Cheikh Yerim Seck convoqué par la Brigade de la cybercriminalité

Ce mardi 1er octobre 2024, Cheikh Yerim Seck, journaliste et analyste politique, est convoqué à 15 heures par la Brigade de la Police spécialisée dans la cybercriminalité. Les raisons exactes de cette convocation demeurent floues, mais elle pourrait être liée à des infractions présumées au Code de la cybercriminalité sénégalais. Yerim Seck, connu pour ses prises de position tranchées et ses révélations souvent controversées, a déjà été impliqué dans des affaires judiciaires similaires.

Cette convocation suscite des réactions contrastées : certains y voient une tentative d’entrave à la liberté de la presse, tandis que d’autres appellent à une régulation stricte de l’espace numérique pour éviter les dérives.

CRISE DANS LE SECTEUR DES PÊCHES : RISQUE DE CHÔMAGE À GRANDE ÉCHELLE , PLUS DE 1200 EMPLOIS DIRECTS MENACÉS

Au port de Dakar , ils sont visibles en dizaines, filets pliés , moteurs éteints. Un décors pas comme les autres. En effet, les navires de pêche avec la licence d’emersale profonde sont à quai depuis un certain temps.
La cause de cet arrêt d’activité n’est rien d’autre qu’une situation très difficile que ces armateurs rencontrent au quotidien face aux nouvelles mesures prisent par les autorités de la DPSP, comprenez par là , la direction de la Protection et de la surveillance des Pêches.

En effet, ces navires en majorité sont détenteurs de la licence de pêche d’emersale profonde. Pour faire simple, il s’agit d’une licence qui confère aux chalutiers crevettiers ciblant les crevettes profondes, aux chalutiers poissonniers et aux palangriers de fond ciblant les merlus et aux caseyeurs ciblant le crabe rouge profond, le droit de pêcher au delà de 35Miles nautiques soit environs à 65 km de nos côtes. Ces professionnels de la pêche sont aujourd’hui confrontés à une grande difficulté à trouver du poisson.
Cette raréfaction de cette ressource dans ces zones de pêche entraînent tres souvent un débordement de ces navires vers des zones non autorisées, ce qui constitue une infraction , passible d’une sanction pécuniaire édictée par les services de la DPSP.

Des amendes et pénalités qu’il était auparavant possible de payer par moratoire, chose qui n’est plus acceptée par la DPSP qui , au-delà du fait d’exiger un paiement global , impose également la présentation de chèques certifiés.
Une situation qui a fini par gangrèner les activités et hanter le sommeil des armateurs qui , préfèrent tout simplement amarrer leurs bateaux et envoyer leurs employés en chomage technique.
Une véritable bombe à retardement qui , si rien n’est fait, pourrait à long terme découler sur une augmentation drastique et à grande échelle du taux de chômage, d’autant plus qu’ils sont des centaines de jeunes à gagner leur vie abord de ces navires (environ plus de 1200 personnes réparties entre ,marins, dockers, pointeurs et chauffeurs)

Ces bateaux de pêche, pourtant appartenant à des Sénégalais même si en collaboration avec des étrangers ne demandent qu’un allègement du mode de paiement des amendes en cas d’infraction constaté, c’est à dire le retour du paiement par moratoire.

Approché au mole 10 et interpellé sur la question, un des plus anciens et expérimentés armateurs sénégalais n’a pas manqué de manifester ses inquiétudes. Il est dans la même situation que ces camarades. Sous le couvert de l’anonymat il donne sa recette pour faire face à cette situation : 《 Ce qu’il faut plutôt faire, c’est organiser des états généraux des Pêches afin de redéfinir la délimitation des zones de pêche et corriger les injustices qui subsistent dans le secteur depuis le régime de Maître Abdoulaye Wade à l’époque où feu Djibo Leity Cas était Ministre des pêches 》 a t-il fait savoir .
Une déclaration qui, nous espérons, sera prise avec beaucoup de précaution par les autorités pour ne pas dire le nouveau régime en place qui dit vouloir axer sa gouvernance sur le triptyque 《jub-jubal-Jubbanty 》

Ibrahima khalil Dieng

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°285 – du 01/10/2024

🔴 MACKY SALL TÊTE DE LISTE NATIONALE DE LA COALITION « TAKKU WALLU SENEGAL » : LA SURPRISE DU CHEF !
🔴 CRISE DES PÊCHES : 1200 EMPLOIS MENACÉS

🔴 FIN DE MANDAT DU PRÉSIDENT DU CNG DE LUTTE : BIRA SÈNE BOUCLE LA BOUCLE
🔴 MERCATO / LOTO-POPO FC : LE CLUB BÉNINOIS SE RAVITAILLE DANS LE MARCHÉ SÉNÉGALAIS

Législatives 2024 : L’inter-coalition limitée à Dakar, Tivaouane et Guédiawaye

L’inter-coalition qui devait regrouper les trois principales forces politiques du Sénégal, à savoir « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu » et « Jamm Ak Njariñ », ne tiendra finalement que dans trois départements stratégiques : Dakar, Tivaouane et Guédiawaye.

Les discussions entre les négociateurs des différentes coalitions ont été longues et ardues, notamment sur la répartition des sièges à Dakar, qui a été l’un des principaux points de friction. Le parti « Jamm Ak Njariñ », dirigé par Amadou Ba, s’est opposé à la répartition initiale des sièges dans la capitale. La coalition de Khalifa Sall, « Samm Sa Kaddu », souhaitait s’adjuger quatre sièges, tandis que « Takku Wallu Sénégal » devait en obtenir deux, ne laissant qu’un seul siège à Amadou Ba et ses alliés. Cette répartition a provoqué un conflit puisque Amadou Ba jugeait inéquitable d’être limité à un seul siège, estimant que cela favorisait de manière disproportionnée Khalifa Sall et ses alliés.

Après de longues heures de négociation, un compromis a finalement été trouvé pour Dakar. Amadou Ba a obtenu un deuxième siège, ramenant la coalition de Khalifa Sall à trois sièges, ce qui a permis de surmonter l’impasse pour la capitale. Cependant, le même accord n’a pas pu être appliqué dans les autres départements du pays.

Le désaccord sur la répartition des sièges dans les autres départements a provoqué une rupture dans l’inter-coalition au niveau national. « Jamm Ak Njariñ », dirigée par Amadou Ba, s’est finalement isolée et affrontera seule les élections dans plusieurs départements. En revanche, « Takku Wallu Sénégal » et « Samm Sa Kaddu » continueront de coopérer dans un grand nombre de départements, consolidant leur alliance électorale.

Les départements de Dakar, Guédiawaye et Tivaouane restent des bastions stratégiques pour cette inter-coalition partielle. À Guédiawaye, où Aliou Sall et Néné Fatoumata Tall seront en première ligne, la compétition s’annonce féroce. La capacité des coalitions à s’unir dans ces zones pourrait jouer un rôle décisif dans l’issue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

La suite de la campagne électorale sera déterminante, alors que l’opposition tente de maintenir une certaine unité face aux défis internes. La question de savoir si cette inter-coalition réduite aura un impact significatif sur le résultat final reste en suspens. Affaire à suivre…

Facture d’électricité des administrations sénégalaises : Le gouvernement s’engage à réduire les dépenses

Face à l’augmentation constante des coûts liés à la consommation d’électricité, le gouvernement sénégalais met en place un plan d’action ambitieux pour réduire les dépenses énergétiques des administrations publiques. En 2023, la facture d’électricité pour l’ensemble des administrations a atteint un montant impressionnant de 71,6 milliards de francs CFA, un chiffre révélé par Cheikh Niane, secrétaire général du ministère de l’Énergie, lors d’un atelier destiné à renforcer les capacités des directeurs de l’administration générale et d’équipement (DAGE).

Entre 2022 et 2023, la consommation d’électricité au Sénégal a augmenté de 583 GWh, une progression qui reflète la hausse des besoins énergétiques du pays mais aussi un gaspillage énergétique de plus en plus préoccupant au sein des institutions publiques. Face à cette situation, le gouvernement entend désormais adopter des mesures drastiques pour maîtriser cette consommation excessive et ainsi alléger les dépenses publiques.

Selon Cheikh Niane, « il est possible de contenir cette augmentation des consommations à des niveaux bien plus bas ». Le secrétaire général a également souligné l’importance d’une gestion plus rigoureuse des dépenses énergétiques, en mettant l’accent sur l’efficacité et l’optimisation des infrastructures énergétiques dans les administrations.

Un potentiel d’économie d’énergie de 36 %

Le Sénégal possède un potentiel d’économie d’énergie évalué à 36 % dans le sous-secteur de l’électricité, selon les estimations fournies par l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME). Ces marges de manœuvre substantielles peuvent être atteintes grâce à des programmes d’optimisation des contrats d’abonnement, de l’éclairage public, ainsi qu’à travers des efforts plus larges pour rationaliser la consommation énergétique des bâtiments publics.

Mame Coumba Ndiaye, déléguée générale de l’AEME, a réaffirmé l’engagement de son agence à accompagner les administrations publiques dans cette transition vers une gestion plus durable et économe en énergie. Elle a souligné que des gains immédiats peuvent être réalisés en optimisant les contrats d’abonnement électriques, avec une réduction potentielle de près de 15 % sur la facture globale des administrations. Avec des mesures additionnelles d’efficacité énergétique, cette réduction pourrait atteindre entre 40 et 45 %.

Un plan d’action pour lutter contre le gaspillage énergétique

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des 17 décisions prises lors de la réunion interministérielle du 30 août 2023, présidée par le Premier ministre. Ces décisions ont pour objectif de freiner l’envolée des coûts énergétiques tout en assurant une gestion plus optimale des ressources publiques.

Les solutions proposées incluent des initiatives technologiques comme l’installation de systèmes d’éclairage basse consommation, la mise en place de panneaux solaires pour les bâtiments administratifs, et l’utilisation d’équipements moins énergivores. Mais ce sont également des mesures comportementales, comme la sensibilisation des fonctionnaires aux bonnes pratiques d’utilisation de l’énergie, qui devraient permettre de réduire significativement la facture énergétique du secteur public.

Le ministère de l’Énergie travaille en étroite collaboration avec les autres entités gouvernementales pour garantir une transition énergétique qui profite à la fois aux finances publiques et à l’environnement. La réduction des dépenses énergétiques s’inscrit aussi dans le cadre des efforts du Sénégal pour respecter ses engagements en matière de lutte contre le changement climatique.

En réduisant la consommation d’énergie dans les administrations, le gouvernement espère également envoyer un signal fort à la population en montrant l’exemple d’une gestion responsable des ressources. Ce plan devrait permettre de freiner le gaspillage tout en encourageant l’adoption d’énergies renouvelables et de solutions respectueuses de l’environnement.

La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue une priorité pour l’État sénégalais, qui cherche à limiter l’impact financier des consommations électriques des administrations publiques. Avec un potentiel d’économie significatif et des mesures déjà en cours d’application, le Sénégal ambitionne de réduire considérablement sa facture énergétique dans les années à venir. Le succès de ce programme dépendra toutefois de la mise en place d’une politique cohérente et de la volonté collective de tous les acteurs impliqués.

Affaire de la pirogue retrouvée avec 30 cadavres : trois personnes déférées devant le procureur

L’enquête sur la pirogue retrouvée avec 30 cadavres au large de Dakar continue de faire des vagues. Ce matin, trois individus, présumés impliqués dans l’organisation de ce tragique voyage clandestin, ont été déférés devant le procureur de la République. A. Ndoye, C. Gaye, et Ng. Ndiaye ont été arrêtés à Mbour la semaine dernière et sont désormais poursuivis pour association de malfaiteurs, trafic de migrants, et mise en danger de la vie d’autrui. Le principal suspect, connu sous le pseudonyme « Naï », est actuellement localisé en Gambie.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la pirogue transportait environ 200 candidats à l’immigration, espérant atteindre les côtes espagnoles. Malheureusement, tous ont péri en mer. La macabre découverte de l’embarcation a été faite le 22 septembre dernier par des pêcheurs du village de Yoff.

Lors de leur audition par la brigade de gendarmerie du Port autonome de Dakar, les suspects ont reconnu leur rôle dans l’organisation de ce voyage clandestin, tout en niant connaître le chef présumé de l’opération, Naï. Ils ont également affirmé n’avoir pas été conscients de l’ampleur de la catastrophe au moment des faits.

L’affaire devrait faire l’objet d’une instruction approfondie, alors qu’un cabinet pourrait être désigné pour l’ouverture d’une information judiciaire. L’objectif est de déterminer les responsabilités des personnes impliquées dans cette tragédie, ainsi que de traquer les autres membres du réseau, dont Naï, le principal organisateur de ce voyage funeste, toujours en fuite en Gambie.

Ce drame met une nouvelle fois en lumière les dangers de la migration clandestine, notamment la route atlantique vers l’Europe, souvent empruntée par des migrants désespérés à bord d’embarcations précaires.

Accident mortel à Maka Bragueye (Louga) : Un mort et 24 blessés, dont 11 dans un état grave

Un grave accident de la route s’est produit ce matin vers 6 heures à Maka Bragueye, près de Louga, causant la mort d’une personne et faisant 24 blessés, dont 11 dans un état grave, selon les informations de RTS Louga.

L’accident a impliqué un bus venant de M’Pal, qui a percuté un plateau de camion stationné sans signalisation au bord de la route. Un taxi jaune-noir a également été impliqué dans l’accident.

Le capitaine Ibrahima Camara a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes précises de cet incident tragique. La signalisation absente du camion stationné est déjà pointée du doigt comme un facteur aggravant.

Les blessés ont été évacués vers l’hôpital Ahmadou Sakhir Mbaye de Louga, où ils reçoivent des soins d’urgence.

DÉSESPÉRÉ PAR L’INACTION DE L’ÉTAT FACE À LEUR GRÈVE DE LA FAIM : Un militaire invalide tente de s’immoler par le feu

Des militaires invalides sont en grève de la faim pour réclamer le paiement des indemnités promises, une pension décente et un meilleur accès aux soins médicaux. Malgré les mesures prises en 2023, de nombreux ayants droit n’ont toujours rien reçu. Le silence des autorités, notamment du ministre Jean Baptiste Tine, aggrave la situation. Plusieurs grévistes ont dû être évacués d’urgence.

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Depuis le mardi 24 septembre, un groupe de militaires invalides a entamé une grève de la faim près du ministère de l’Intérieur. Ces anciens soldats, qui ont risqué leur vie pour défendre la nation, se disent aujourd’hui abandonnés par l’État et réclament une prise en charge digne, après des années de service et de sacrifice au profit de la République du Sénégal.

C’est ainsi qu’ils ont menacé de faire comme les femmes de « Nder » (qui s’étaient immolées par le feu en 1820 pour échapper à la captivité) si l’État ne réagit pas. Inspiré par ce discours, muni d’essence et d’allumettes, un rescapé de guerre a échappé à la vigilance du groupe et a tenté de s’immoler par le feu. Heureusement que ses camarades ont couru pour l’attraper avant qu’il ne commette l’irréparable.

PROMESSES NON TENUES

Ces militaires invalides, devenus laissés-pour-compte, dénoncent l’indifférence des autorités malgré leurs revendications. Ils exigent le paiement des indemnités promises, une pension décente ainsi qu’un accès adéquat aux soins médicaux. “Nous avons sacrifié nos vies pour la nation et, aujourd’hui, nous sommes réduits à mendier ce qui nous est dû”, déplore Ousmane Fall, l’un des anciens soldats à l’origine de ce mouvement.

L’ex-président de République, Macky Sall, avait pourtant pris des mesures en décembre 2023, avec la mise en place d’un comité ad hoc destiné à traiter leur dossier. Ce dernier avait commencé à verser des primes aux militaires concernés. Cependant, la majorité des ayants droit n’ont toujours pas reçu les sommes promises. À ce jour, seules 900 personnes ont perçu 50 % de la prime prévue, tandis que 91 autres n’ont encore rien reçu. Les grévistes expriment leur frustration face à la lenteur de ce processus et la dégradation de leurs conditions de vie.

SILENCE INQUIÉTANT DES AUTORITÉS

Ayant expressément campé non loin du ministère de l’Intérieur, espérant une intervention du général Jean Baptiste Tine. Cependant, ce dernier est resté silencieux et absent. Seul le commissaire de police de Dakar Plateau a tenté une médiation en rendant visite aux manifestants, leur demandant de mettre fin à leur mouvement. Cependant, cette requête a été rejetée par les militaires, qui restent fermes dans leur combat. “Nous avons entendu trop de promesses vides par le passé. Nous n’arrêterons pas tant que nos droits ne seront pas respectés”, clament-ils en chœur.

Huit (8) grévistes ont été évacués d’urgence par leurs camarades du fait du retard de l’arrivée des pompiers.

Malgré l’intervention de l’ONG JAMRA, à travers Mame Matar Gueye, les grévistes ne démordent pas.

DÉFAUT DE PRISE EN CHARGE MÉDICALE

Les grévistes dénoncent également la fermeture récente de la seule pharmacie qui leur assurait une prise en charge depuis plus de 40 ans. Cette fermeture, justifiée par des “normes non respectées”, constitue un véritable coup dur pour ces soldats, qui peinent à accéder aux médicaments nécessaires à leur survie. “L’allocation pour les médicaments, autrefois de 50 000 F CFA, a été réduite sans explication, et maintenant on nous retire l’accès à la seule pharmacie qui nous servait”, explique le sieur Fall, avec amertume.

Ils sollicitent maintenant une audience avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. « C’est nous seulement qui sommes aptes à vous dire ce qu’il en est. C’est la hiérarchie qui fait un barrage entre vous et nous. Nous ne faisons pas cet acte pour lutter contre régime ; mais plutôt pour nous faire entendre », affirme celui qui se fait appeler Ibrahima Ndoye « Bou Sonko ».

En attendant, ces anciens soldats continuent leur combat pour la dignité tout en ayant ayant foi aux nouvelles autorités.

La Dakaroise

DISPARITION DU MANDATAIRE DE L’AG/JOTNA AVEC LES LISTES DES LÉGISLATIVES : Me Moussa Diop menace de porter plainte

À quelques heures de la clôture des dépôts de candidatures pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Me Moussa Diop, leader du parti Alternance générationnelle /Jotna (AG/Jotna), est au cœur d’une situation particulièrement tendue. Ce dimanche 29 septembre, Boubacar Camara, son mandataire chargé de déposer les listes de candidature à la Direction générale des élections (DGE), a mystérieusement disparu avec les documents cruciaux du parti. Cette disparition pourrait compromettre la participation du parti aux législatives.

Dans une déclaration publique pleine de frustration, Me Moussa Diop a exprimé son indignation face à cette situation qu’il qualifie de « rocambolesque ». Selon lui, Boubacar Camara aurait confisqué les documents originaux du parti sans explication, alors qu’il était en contact avec des « personnes non identifiées ». Ces dossiers étaient destinés à être déposés à la DGE ce dimanche matin, mais à moins de deux heures de la clôture des candidatures, ils n’ont toujours pas été transmis.
Face à cette situation, Me Diop a lancé un ultimatum à son mandataire, lui demandant de se manifester avant 23h, sous peine de se voir poursuivi en justice. « Je lui lance un ultimatum jusqu’à 23h pour qu’il se manifeste. Passé ce délai de rigueur, j’irai déposer une plainte pénale contre lui auprès de Monsieur le Procureur de la République », a-t-il menacé dans une déclaration publique.
Cette disparition des dossiers constitue un sérieux revers pour le parti AG/JOTNA, qui risque de ne pas pouvoir participer aux législatives si les listes ne sont pas déposées dans les temps. La date limite pour le dépôt des candidatures est fixée à ce dimanche à minuit. Si les documents ne sont pas remis, le parti sera automatiquement disqualifié.
Me Moussa Diop, visiblement exaspéré, n’a pas caché son désarroi face à cette situation inattendue. Il soupçonne une manœuvre délibérée visant à saboter la candidature de son parti. Cependant, les raisons exactes de la disparition de Boubacar Camara restent pour l’instant floues.
Si Me Moussa Diop venait à porter plainte, cette affaire pourrait avoir des conséquences judiciaires pour le mandataire et pourrait révéler des dessous politiques potentiellement complexes. En attendant, l’avenir politique du parti Alternance générationnelle/Jotna est suspendu à la résolution de cette affaire.
Les prochaines heures seront donc déterminantes pour l’avenir du parti aux législatives de novembre, alors que l’ultimatum lancé par Me Diop se rapproche inexorablement de son échéance.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°284 – du 30/09/2024

🔴 GRANDE INTER-COALITION EN PERSPECTIVE DES LÉGISLATIVES : « TAKKU WALLU SENEGAL », « SAMM SA KADDU » ET « JAM AK NJARIÑ » FONT CORPS
🔴 MUTISME DE L’ÉTAT FACE À LA GRÈVE DE LA FAIM ILLIMITÉE DES MILITAIRES INVALIDES : UN RESCAPÉ DE GUERRE TENTE DE S’IMMOLER PAR LE FEU

🔴 TOURNOI UFOA/A – U20 : LE SÉNÉGAL CONSERVE SON TITRE FACE À LA SIERRA LEONE
🔴 LUTTE / FACE-À-FACE MODOU LO VS C: LE ROI DES ARÈNES ET LE « TARKINDA » PROMETTENT LE FEU !

Alliance inédite : « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu » et « Jamm Ak Njariñ » s’allient pour les législatives

À l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024, une alliance historique vient de se concrétiser au sein de l’opposition sénégalaise. Trois grandes coalitions politiques ont décidé de s’unir pour maximiser leurs chances de succès : « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu : Sauver le Sénégal », et « Jamm Ak Njariñ ». Cette union, annoncée dans presque tous les départements du Sénégal ainsi qu’au niveau de la diaspora, pourrait bien bouleverser le paysage politique du pays.

Cette coalition inédite est inspirée du fameux « Plan Déthié Fall », du nom du politicien sénégalais connu pour ses stratégies électorales. L’objectif principal de cette union est de former une véritable machine électorale, capable de rivaliser avec les autres partis lors des législatives. Cette initiative marque une rupture avec les précédentes stratégies de l’opposition, souvent caractérisées par des divisions et des candidatures dispersées, affaiblissant leurs chances de succès.

Les trois principales coalitions qui composent cette alliance sont impressionnantes par la qualité et la diversité de leurs leaders. « Takku Wallu Sénégal » regroupe des poids lourds de la politique tels que l’APR, le PDS et Rewmi. Cette coalition a pour ambition de capitaliser sur le leadership historique de ses membres pour mobiliser largement l’électorat.

De son côté, « Samm Sa Kaddu : Sauver le Sénégal » réunit d’autres grandes figures politiques telles que Khalifa Sall, Déthié Fall, Bougane Guèye Dani, Anta Babacar Ngom et Serigne Moustapha Sy. Cette coalition est vue comme une plateforme de renouvellement politique, avec un accent particulier sur le changement et l’intégrité des institutions publiques.

Enfin, « Jamm Ak Njariñ », qui rassemble des partis influents tels que le Parti Socialiste, l’AFP, et la LD, sous la direction de figures comme Amadou Bâ, entend apporter une expérience politique solide à cette alliance. La coalition souhaite se positionner comme une alternative crédible aux politiques du régime actuel, tout en misant sur l’unité nationale et le progrès social.

Cette inter-coalition s’étend sur presque tous les départements du Sénégal, unissant ainsi leurs forces dans une majorité de circonscriptions clés. Pour beaucoup, c’est un coup de maître stratégique, d’autant plus qu’elle s’étend également au niveau de la diaspora, une base électorale importante. Cette nouvelle donne pourrait redistribuer les cartes dans la bataille électorale, où la fragmentation de l’opposition avait souvent joué en défaveur de ses membres.

L’unité de ces trois grandes forces politiques pourrait changer la dynamique des élections, face aux autres candidats et partis qui comptent sur une division pour affirmer leur présence.

Reste à savoir si cette alliance tiendra jusqu’au bout et si elle saura mobiliser suffisamment d’électeurs pour remporter une majorité de sièges à l’Assemblée nationale. Pour certains analystes, cette coalition a toutes les chances de peser lourd dans le jeu politique et d’infliger de sérieux revers à leurs adversaires. D’autres sont plus prudents, estimant que tout dépendra de la manière dont l’union parviendra à gérer les divergences internes et à présenter une image cohérente aux électeurs.

Quoi qu’il en soit, cette alliance entre « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu », et « Jamm Ak Njariñ » constitue un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais. À quelques semaines des législatives, cette nouvelle donne pourrait bien changer la donne électorale et redéfinir les rapports de force dans les mois à venir.

PHOTOS : Le député Guy Marius Sagna agressé au Togo lors d’une rencontre avec l’opposition

Guy Marius Sagna, député sénégalais et membre du parlement de la Cedeao, a été violemment agressé ce dimanche 29 septembre 2024 lors d’une rencontre à Lomé, au Togo, avec des députés de l’opposition togolaise. La réunion se tenait au siège du Parti CDPA (Convention Démocratique des Peuples Africains), sur invitation de Kafui Adjamagbo Johnson, députée de l’opposition togolaise.

Les événements ont pris une tournure tragique lorsque la rencontre a été brutalement interrompue par des individus non identifiés qui ont jeté des chaises en direction des participants. Dans une vidéo rapidement diffusée sur les réseaux sociaux, on voit Guy Marius Sagna avec le visage ensanglanté après avoir été blessé. Selon des témoins sur place, il aurait été pris en charge et conduit dans une clinique à proximité du lieu de la rencontre.

Des accusations pointent en direction des miliciens fidèles au président Faure Gnassingbé, qui auraient également attaqué d’autres députés togolais, les battant violemment sous le regard passif de la police locale, qui n’est pas intervenue pour les protéger.

À l’extérieur du bâtiment, des voitures et des motos garées ont été vandalisées par des groupes de personnes non identifiées. Plusieurs personnalités politiques présentes, dont le député togolais Targone et d’autres membres de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), ont été passées à tabac.

Un journaliste présent sur place a rapporté que des militants et des journalistes figurent également parmi les blessés. Certains reporters ont même vu leurs téléphones portables confisqués, rendant toute couverture médiatique de l’événement encore plus difficile.

Cette agression contre Guy Marius Sagna et les députés de l’opposition togolaise a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes ont condamné la violence et l’absence de réaction des forces de l’ordre.

Cette attaque intervient dans un contexte politique tendu au Togo, où l’opposition fait face à de nombreuses restrictions et à une répression croissante. Guy Marius Sagna, connu pour son engagement en faveur des droits humains et de la justice sociale, était venu soutenir ses homologues de l’opposition togolaise, ce qui a visiblement irrité certains cercles proches du pouvoir en place.

Alors que les blessures de Guy Marius Sagna et des autres victimes suscitent des inquiétudes, il est à craindre que cette agression ne détériore encore davantage le climat politique et les relations entre les acteurs politiques de la région. Des réactions de la part des instances de la Cedeao et des autorités togolaises sont attendues dans les prochains jours, tandis que l’opinion publique et les militants des droits humains continuent de suivre de près cette affaire.

Réponse à Fadilou Keita : Samuel Sarr réfute les accusations et dénonce une attaque personnelle

Le climat politique sénégalais s’enflamme après les récentes déclarations de Fadilou Keita, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui a publiquement accusé Samuel Sarr de détournement de fonds liés à des opérations remontant à plusieurs années. Dans une réponse catégorique, la cellule de communication du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès (LSS) a publié un communiqué, dénonçant ce qu’elle qualifie de « mensonges infondés » et une tentative de discréditer Samuel Sarr à des fins purement personnelles.

Lors d’une interview médiatisée, Fadilou Keita a fait référence à un prétendu rapport datant de 2013 ou 2014, dans lequel Samuel Sarr aurait été impliqué dans une affaire de détournement de fonds publics liés à l’achat et la vente de véhicules de l’État. Ces accusations, formulées sans preuves détaillées, visent à ternir la réputation de l’ancien ministre de l’Énergie, un acteur de premier plan sur la scène politique sénégalaise.

Fadilou Keita affirme que Samuel Sarr, ainsi que d’autres personnalités publiques, doivent rembourser à l’État une somme estimée à 3,5 milliards de francs CFA. Selon lui, ces fonds seraient liés à des transactions frauduleuses concernant des véhicules initialement destinés à l’État, mais revendus à ce dernier par les accusés. Ces propos, largement diffusés dans la presse, ont immédiatement suscité des réactions, notamment du camp de Samuel Sarr.

Dans un communiqué publié peu après les déclarations de Fadilou Keita, la cellule de communication de la section jeune du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès (LSS) a fermement démenti ces accusations. Le communiqué dénonce « une campagne de diffamation orchestrée » visant à nuire à l’image de Samuel Sarr, que le parti décrit comme un homme intègre et concentré sur les enjeux stratégiques pour le Sénégal et l’Afrique.

Le communiqué souligne que ces attaques ne sont rien d’autre qu’une tentative de vengeance personnelle. La cellule de communication fait ainsi allusion à des affaires impliquant la mère de Fadilou Keita, Mme Nafy Ngom Keita, anciennement directrice de l’Inspection Générale d’État (IGE). Selon le LSS, les déclarations de Fadilou Keita seraient motivées par le fait que Mme Keita, elle-même, aurait été citée dans des scandales liés aux chantiers de Thiès ainsi que dans une tentative d’acquisition illégale d’une villa de l’État.

Le communiqué de la section jeune du LSS décrit cette situation comme un exemple classique d’attaques politiques déguisées en affaires financières. Selon eux, les allégations de Fadilou Keita manquent de crédibilité et ne reposent sur aucun document concret. Samuel Sarr, quant à lui, ne serait pas impliqué dans cette affaire d’acquisition de véhicules, et ces accusations seraient, selon la cellule de communication, une manœuvre pour détourner l’attention des véritables dossiers d’État dans lesquels la famille de Keita serait impliquée.

En outre, le communiqué critique également Fadilou Keita pour sa gestion de la CDC et ses récentes sorties médiatiques. Le parti LSS considère que cette affaire est une distraction orchestrée pour détourner le débat des questions politiques et économiques de plus grande importance pour le pays. Ils réaffirment que Samuel Sarr est concentré sur les véritables enjeux nationaux et panafricains, notamment dans le secteur de l’énergie et du développement économique, loin de ces « règlements de comptes politiciens ».

Le communiqué de la section jeune du LSS se termine par un appel à la transparence et à un débat plus sain dans l’espace public. Le parti critique la propension de certaines figures politiques à recourir aux attaques personnelles pour déstabiliser leurs adversaires, plutôt que de se concentrer sur les véritables défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les proches de Samuel Sarr exhortent le public à ne pas se laisser influencer par des accusations sans fondement et rappellent que l’ancien ministre continue de travailler pour le développement du Sénégal. Le parti appelle également les autorités compétentes à clarifier cette affaire afin que toute la vérité soit révélée.

Alors que la polémique autour des accusations de Fadilou Keita contre Samuel Sarr continue de faire la une des médias sénégalais, cette réponse de la section jeune du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès marque une étape importante dans la défense de Samuel Sarr. Face à ce qu’ils considèrent comme des attaques infondées, le camp de Samuel Sarr reste déterminé à laver l’honneur de leur leader et à tourner la page sur ce qu’ils qualifient de « campagne de diffamation ». L’avenir dira si cette affaire sera relancée ou si elle finira par s’éteindre faute de preuves tangibles.

Prolongement des délais pour les Législatives anticipées : l’opposition soupçonne une « ruse politique »

Le processus des Législatives anticipées fait l’objet de vifs débats au Sénégal, alors que l’opposition accuse le gouvernement de manœuvres dilatoires visant à prolonger les délais sans répondre véritablement aux attentes des acteurs politiques. Ce lundi matin, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réuni les partis politiques, les coalitions, les acteurs de la société civile et les membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour discuter des préoccupations soulevées, notamment par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL).

L’un des principaux points abordés lors de cette rencontre était la gestion des délais jugés trop courts pour l’organisation des élections, particulièrement en ce qui concerne la confection des bulletins et l’obtention du casier judiciaire, document requis pour les candidatures. L’ATEL et d’autres acteurs politiques, préoccupés par ces obstacles, ont réclamé un prolongement du calendrier électoral afin de permettre à toutes les parties de participer pleinement et dans des conditions équitables.

À l’issue des discussions, plusieurs acteurs, notamment Alioune Tine, représentant la société civile, ont affiché un optimisme prudent. « Il y a eu un bon débat », a déclaré M. Tine, soulignant que tous les participants se sont exprimés et qu’un consensus semble avoir été trouvé concernant les délais. « En gérant cette question des délais, on règle en même temps celle des casiers judiciaires, avec la collaboration du ministère de la Justice », a-t-il ajouté, tout en saluant l’ouverture d’esprit des différentes parties.

Cependant, malgré cet optimisme apparent, l’opposition demeure méfiante quant aux intentions réelles du gouvernement. Certains membres, exprimant leur scepticisme, accusent les autorités de vouloir utiliser cette prolongation des délais comme une « ruse politique ». Ils craignent que derrière cet apparent consensus se cache une tentative de saboter le processus électoral en reportant des décisions cruciales.

« Les hautes autorités jouent à la ruse politique », ont affirmé des représentants de l’opposition, soulignant que, bien que les discussions aient été productives, aucun engagement ferme n’a été pris concernant le prolongement des délais. Ils redoutent que le gouvernement ne fasse finalement marche arrière, en prétextant des difficultés techniques ou administratives, et finisse par rejeter les demandes des partis.

Pour le moment, aucune confirmation n’a été donnée par les autorités sur un éventuel prolongement des délais. La date limite pour le dépôt des candidatures reste fixée à dimanche 29 septembre à minuit, laissant peu de temps aux différents acteurs pour finaliser leurs préparatifs. L’opposition attend donc avec impatience une clarification des autorités sur ce point, tout en se préparant à une éventuelle confrontation si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte.

Le processus des Législatives anticipées s’annonce donc tendu, avec des divergences persistantes sur la transparence et l’équité du calendrier électoral. Les prochaines décisions du gouvernement seront scrutées de près, alors que les différentes parties continuent de négocier sur les modalités de ces élections cruciales pour l’avenir politique du Sénégal.

Koumpentoum : Tragédie dans un village, une femme et son bébé retrouvés morts dans un puits

Un drame s’est produit dans le département de Koumpentoum, semant la tristesse et l’incompréhension parmi les habitants. Dans la nuit de vendredi à samedi, une femme, identifiée sous le nom de A. Diallo, et son bébé âgé d’un an, ont été retrouvés sans vie au fond d’un puits. Les corps de la mère et de son enfant, que la femme portait sur son dos, ont été repêchés hier par les sapeurs-pompiers.

Les autorités locales, en particulier la brigade territoriale de la gendarmerie de Koumpentoum, ont effectué les constats d’usage sur les lieux. Après l’intervention des pompiers, les corps ont été transportés à la morgue d’un établissement hospitalier pour de plus amples investigations.

Toute la communauté s’interroge sur les circonstances de ce drame : s’agit-il d’un accident malheureux ou d’un acte délibéré ? Les gendarmes ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur cet événement tragique. Bien que plusieurs hypothèses soient étudiées, la thèse du suicide semble pour l’instant privilégiée par les enquêteurs.

Ce décès tragique a suscité une vive émotion dans le village, où la famille et les voisins sont sous le choc. Les résultats de l’enquête devraient apporter des réponses aux nombreuses questions qui entourent cette affaire, notamment sur les circonstances qui ont conduit cette femme mariée et son bébé à trouver la mort de manière aussi brutale.

Espagne : À la recherche de 48 migrants disparus au large des Canaries après un naufrage tragique

Le naufrage d’une embarcation de migrants au large des îles Canaries a déclenché une vaste opération de sauvetage menée par les autorités espagnoles. Selon les premières estimations, au moins 48 personnes sont portées disparues depuis le drame survenu dans la nuit de vendredi à samedi. Malgré les efforts inlassables des équipes de secours, les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent, rendant cette tragédie encore plus poignante. À ce jour, 27 personnes ont été sauvées et neuf corps sans vie ont été récupérés dans les eaux de l’Atlantique.

Le naufrage s’est produit près de l’île d’El Hierro, dans l’archipel espagnol des Canaries, à environ sept kilomètres au sud du port de La Estaca. Le bateau, transportant près de 90 migrants, avait quitté Nouadhibou, une ville côtière de Mauritanie, située à environ 800 kilomètres des Canaries. Dans la nuit de vendredi, peu après minuit, l’embarcation en détresse a réussi à contacter les services de secours espagnols, déclenchant une opération de sauvetage d’urgence. Cependant, au moment du sauvetage, une panique a éclaté parmi les occupants du bateau. La plupart des passagers se sont regroupés sur un seul côté de l’embarcation, ce qui a causé son chavirage, entraînant de nombreuses personnes dans l’eau.

Les autorités maritimes espagnoles, avec l’aide de Salvamento Marítimo, ont immédiatement mobilisé leurs ressources pour retrouver les victimes du naufrage. Le président des îles Canaries, Fernando Clavijo, a exprimé ses profondes préoccupations lors d’une conférence de presse, soulignant la faible probabilité de retrouver d’autres survivants à court terme. « Il est peu probable que nous puissions retrouver davantage de corps dans les prochaines heures », a-t-il déclaré, tout en expliquant que les corps pourraient réapparaître dans les prochains jours en fonction des courants marins.

Ce tragique naufrage survient dans un contexte où les flux migratoires vers les îles Canaries continuent de croître de manière spectaculaire. L’Espagne, en particulier l’archipel des Canaries, est l’un des principaux points d’entrée pour les migrants en provenance d’Afrique de l’Ouest, qui risquent leur vie dans des embarcations souvent surchargées et mal équipées. Ces traversées périlleuses de l’Atlantique sont devenues l’un des symboles de la crise migratoire qui affecte cette région du monde.

Selon les autorités espagnoles, l’embarcation transportait 90 personnes au moment du naufrage, ce qui suggère que plus de 50 migrants pourraient encore être portés disparus, bien que le nombre exact demeure incertain. Les services de secours espagnols se sont concentrés sur la recherche des corps disparus, mais la situation est d’autant plus compliquée que ces naufragés étaient privés de nourriture et d’eau depuis plusieurs jours avant l’accident, ce qui a pu contribuer à leur état de panique au moment du chavirage.

Les neuf victimes repêchées ont été transférées vers les petites communes de Valverde et La Frontera, où elles seront enterrées dans les prochains jours. Toutefois, ces petites villes, dépourvues d’infrastructures adéquates, peinent à gérer l’afflux de corps issus de cette tragédie. « Nous avons maintes fois réclamé que nous n’avons pas les infrastructures pour accueillir tous ces cadavres », a déclaré Carlos Brito, le maire de Valverde, devant la presse, tout en exprimant la détresse des habitants face à la répétition de ces drames.

Ce naufrage vient s’ajouter à une longue liste de tragédies sur la route migratoire dite « canarienne », considérée comme l’une des plus dangereuses pour les migrants cherchant à rejoindre l’Europe depuis l’Afrique. Depuis la naissance symbolique de cette route en 1994, avec l’arrivée de deux jeunes Sahraouis dans l’archipel espagnol à bord d’une petite barque, ce couloir migratoire n’a cessé de croître en importance. Plus de 200.000 migrants ont emprunté cette voie au cours des trois dernières décennies, selon le ministère espagnol de l’Intérieur.

Depuis le début de l’année 2024, le nombre de migrants tentant cette traversée a plus que doublé par rapport à l’année précédente. En effet, selon les chiffres officiels, 22.304 personnes avaient déjà atteint les îles Canaries à la mi-août, contre 9.864 pour la même période en 2023, soit une hausse spectaculaire de 126 %. Ce flux migratoire représente un défi humanitaire et logistique pour l’Espagne, qui peine à faire face à l’afflux de ces personnes en quête d’une vie meilleure en Europe.

Les ONG et organisations de défense des droits des migrants ont régulièrement alerté sur les dangers inhérents à cette route. Les embarcations utilisées pour la traversée sont souvent surchargées et en mauvais état, rendant chaque voyage extrêmement risqué. En raison de la longueur de la traversée et des conditions difficiles en mer, de nombreux bateaux ne parviennent jamais à destination. Début septembre, un autre naufrage survenu au large du Sénégal avait déjà fait au moins 39 morts, soulignant la gravité de la situation.

Face à la recrudescence de ces tragédies, les autorités espagnoles et internationales se trouvent sous une pression croissante pour trouver des solutions à la crise migratoire. Le président des îles Canaries, Fernando Clavijo, a lancé un appel à la communauté internationale pour une action concertée visant à réduire ces pertes humaines. « Nous devons renforcer la coopération avec les pays d’origine et de transit des migrants afin de prévenir ces traversées mortelles », a-t-il déclaré.

Cependant, la route canarienne reste l’une des voies les plus empruntées par les migrants africains, qui fuient la pauvreté, les conflits et l’instabilité politique dans leurs pays d’origine. Pour beaucoup, ce voyage est perçu comme leur seule chance de trouver un avenir meilleur en Europe. Les autorités locales aux Canaries, tout en exprimant leur solidarité avec les migrants, rappellent que la capacité d’accueil de l’archipel est limitée, tant en termes d’infrastructures que de ressources.

Ce nouveau naufrage met en lumière l’ampleur de la crise migratoire et l’urgence d’une réponse globale, à la fois pour protéger les migrants vulnérables et pour alléger le fardeau sur les communautés d’accueil. Le défi reste colossal, mais des vies humaines sont en jeu, ce qui nécessite une action immédiate et coordonnée à l’échelle régionale et internationale.

Fadilou Keïta dévoile des irrégularités financières : 3,5 milliards de dettes de Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niass envers l’État

Invité à l’émission Grand Jury de ce dimanche, Fadilou Keïta, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a fait de nouvelles révélations concernant des irrégularités financières sous l’ancien régime. Il a notamment évoqué une affaire datant de 2013 ou 2014, impliquant deux personnalités publiques, Ahmed Khalifa Niass et Samuel Sarr, qui, selon un rapport officiel, devraient 3,5 milliards de francs CFA à l’État du Sénégal.

Fadilou Keïta a soutenu les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, en affirmant que ces chiffres sont issus de rapports de contrôle des finances publiques, lesquels n’ont jamais été contestés par les autorités de l’ancien régime. Il a précisé que depuis plusieurs années, des irrégularités financières étaient signalées sans qu’elles ne soient rectifiées.

Keïta a révélé qu’un rapport de 2013 ou 2014 mentionnait explicitement que Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niass devaient rembourser à l’État une somme de 3,5 milliards de francs CFA. Selon ce rapport, ils auraient détourné des véhicules, initialement destinés à l’État, en prétendant les avoir achetés avant de les revendre à l’État sénégalais.

Fadilou Keïta a insisté sur le fait que ces révélations sont basées sur des documents officiels, y compris des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE) et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Malgré ces allégations, aucun démenti n’a été apporté par les responsables de l’ancien régime, notamment par des personnalités comme Amadou Bâ ou Abdoulaye Daouda Diallo, ce qui, selon Keïta, renforce la crédibilité des accusations portées.

Le directeur général de la CDC a également dénoncé la mauvaise gestion des finances publiques sous le régime précédent, qu’il a décrit comme étant marquée par l’opacité. Selon lui, de nombreux rapports sur des malversations financières, restés sous le coude de l’ancien président Macky Sall, sont aujourd’hui disponibles et corroborent les accusations de détournement.

Fadilou Keïta a également évoqué l’affaire des 94 milliards de francs CFA, un scandale dont Ousmane Sonko a souvent parlé. Il a assuré que cette affaire serait relancée, car il s’agit d’argent public, et que des personnalités comme Mamour Diallo devront répondre de leurs actes.

Selon Keïta, juste avant les élections présidentielles du 24 mars, des personnalités proches du pouvoir ont orchestré des transactions douteuses, tirant des milliards de francs CFA des comptes publics pour des dépenses injustifiées. Il a notamment mentionné un cas de location de véhicules s’élevant à 15 milliards de francs CFA, qui, selon lui, illustre le gaspillage de fonds publics.

Ces nouvelles révélations viennent s’ajouter aux nombreuses accusations de mauvaise gestion et de détournement de deniers publics sous l’ancien régime, renforçant ainsi les appels à une plus grande transparence dans la gouvernance financière du pays.

Menace des usines de farine de poisson sur la pêche artisanale : La Coalition Nationale tire la sonnette d’alarme et remet un mémorandum aux autorités

La Coalition Nationale pour la Défense de la Pêche Artisanale (CNDPA) a remis un mémorandum aux autorités sénégalaises, mettant en garde contre les dangers croissants que représentent les usines de farine de poisson pour la pêche artisanale. Ce secteur vital, qui soutient des milliers de familles à travers le pays, est de plus en plus menacé par l’expansion incontrôlée de ces usines.

Ces installations, présentes dans plusieurs régions comme Dakar, Joal, Mbour, Saint-Louis et Cayar, exploitent massivement des espèces de poissons essentielles à la survie économique et nutritionnelle des communautés locales. Les poissons sardinelles et bonga, qui sont à la fois une source de protéines et un revenu pour de nombreux Sénégalais, voient leurs stocks diminuer en raison de la surpêche causée par ces industries.

Outre la surexploitation des ressources halieutiques, les usines de farine de poisson génèrent de graves problèmes environnementaux. La pollution atmosphérique, avec des émanations nauséabondes, et les rejets industriels nuisent à la qualité de vie des populations environnantes. Ces nuisances compromettent également le développement durable des zones affectées, tout en offrant peu de bénéfices économiques à long terme, notamment en termes d’emplois.

Les femmes transformatrices de poisson, un pilier crucial de la pêche artisanale, sont particulièrement touchées par la raréfaction des ressources. Elles jouent un rôle central dans la transformation des produits halieutiques, activité qui soutient financièrement de nombreux ménages. La disparition progressive de cette ressource fragilise donc tout un écosystème social et économique.

Les recommandations de la Coalition

Face à cette situation critique, la Coalition Nationale pour la Défense de la Pêche Artisanale a formulé plusieurs recommandations destinées à protéger la pêche artisanale et les populations locales :

  1. Mise en œuvre des recommandations de 2019 : Appliquer les décisions issues des concertations du 23 octobre 2019 et interdire toute nouvelle implantation d’usines de farine de poisson.
  2. Fermeture des nouvelles usines : Fermer immédiatement les usines de Cayar et Sandiara, ouvertes après ces concertations.
  3. Protection des ressources alimentaires : Interdire l’utilisation de poissons frais destinés à la consommation humaine pour la production de farine de poisson.
  4. Soutien aux femmes transformatrices : Protéger et formaliser les métiers artisanaux de transformation des produits halieutiques, dominés par les femmes.
  5. Adaptation des usines : Faire en sorte que les usines se limitent à l’utilisation de déchets de poissons pour minimiser leur impact environnemental.
  6. Gestion durable des ressources : Mettre en place des politiques de gestion durable des ressources halieutiques et valoriser les produits transformés à l’international.
  7. Modernisation des infrastructures : Moderniser les infrastructures de transformation artisanale et intensifier la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).

La coalition appelle à une action urgente et ferme des autorités afin de préserver les écosystèmes marins, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des pêcheurs artisanaux. Une intervention rapide permettrait de garantir la survie de cette activité essentielle pour l’économie du pays et le bien-être de ses populations.

Abdou Mbow dénonce une « dérive autoritaire » à l’approche des élections

Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance Pour la République (APR), a sévèrement critiqué le régime actuel ce dimanche lors d’une interview sur I Radio. Il accuse le gouvernement d’adopter des pratiques autoritaires à l’approche des élections, en manipulant le processus électoral pour éviter une défaite.

Dans ses déclarations, Mbow a particulièrement pointé du doigt des violations concernant le décret de convocation du corps électoral, le qualifiant d’illégal. « Ils ont violé la loi avec le décret convoquant le corps électoral. Il s’agit d’une violation flagrante », a-t-il affirmé, tout en soulignant que ces irrégularités pourraient compliquer la tenue des élections à la date prévue.

Selon lui, cette situation met en péril la démocratie sénégalaise. Abdou Mbow avertit que si le gouvernement parvient à obtenir une majorité parlementaire, cela pourrait instaurer un régime autoritaire. « Ces gens ne sont pas des légalistes, et leur donner une majorité revient à installer la dictature dans ce pays », a-t-il mis en garde.

Face à ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire », Abdou Mbow appelle à une mobilisation massive du peuple pour contrer ce qu’il perçoit comme une menace pour la démocratie. Il exhorte également l’opposition à se rassembler autour d’une large coalition capable de faire face au gouvernement actuel. Pour lui, la cohabitation à l’Assemblée nationale est essentielle pour rétablir un équilibre démocratique et freiner les excès du pouvoir en place.

Législatives 2024 : Rejet de la requête du Comité de facilitation – L’appel de Alioune Tine et ses collègues

Les membres du Comité ad-hoc de facilitation, composé de figures telles qu’Alioune Tine, Pr. Babacar Guèye, Ababacar Fall, Abdoulaye Fofana Seck et Alain Ayadokoun, ont été informés du rejet de leur requête par le ministère de l’Intérieur. Leur proposition visait à instaurer un consensus pour un prolongement des délais de dépôt des candidatures pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a confirmé le rejet du prolongement des délais, malgré les efforts déployés par le Comité et la société civile pour apaiser les tensions entre les différents acteurs politiques. Ce rejet a été décidé par les autorités supérieures, maintenant ainsi les délais de dépôt des candidatures fixés du 28 au 29 septembre 2024, conformément au décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024.

Les préoccupations du Comité

Le Comité ad-hoc a exprimé sa préoccupation face à cette décision, rappelant que le consensus à minima obtenu devait contribuer à la tenue d’élections apaisées et transparentes. Ils saluent cependant les avancées obtenues durant les concertations, qui visaient à rétablir la confiance entre les acteurs politiques et à éviter une rupture du dialogue dans un climat déjà tendu.

Alioune Tine et ses collègues appellent toutes les parties prenantes à continuer le processus électoral dans un esprit serein, constructif et républicain, et insistent sur l’importance d’une démocratie apaisée.

Le Comité avait saisi le ministre de l’Intérieur et les partis politiques pour tenter de reprendre les négociations après une rupture du dialogue entre les acteurs électoraux. Une nouvelle rencontre, organisée le 28 septembre au ministère de l’Intérieur, avait permis de réunir les différents acteurs dans un climat démocratique et constructif. Ces concertations ont abouti à un consensus à minima, notamment sur le prolongement des délais de dépôt des candidatures de 72 heures à une semaine, et sur la question du casier judiciaire des candidats.

Cependant, malgré ces délibérations et l’engagement initial du Général Jean Baptiste Tine de rendre compte aux autorités supérieures, la décision finale est tombée : les délais de dépôt resteront inchangés, maintenant une pression sur les partis et coalitions pour finaliser leurs dossiers dans les temps impartis.

Malgré cette déception, le Comité ad-hoc continue de plaider pour une participation électorale dans des conditions apaisées, exhortant tous les acteurs à persévérer dans un esprit de démocratie mature et respectueuse des principes républicains.

TRIBUNE DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : Il y a vingt ans, la tragédie du Joola

Les 23 et 24 mars 2002, le Collectif des cadres casamançais se réunit pour plancher en urgence sur ce qu’il appela la «crise sénégalaise de Casamance». A l’occasion de cette réunion, le point de vue – relaté par l’ancien quotidien Tract – du Collectif sur la crise était on ne peut plus clair : «(…) la revendication indépendantiste défendue par le mouvement séparatiste depuis bientôt vingt ans est rejetée par la quasi-totalité de la région naturelle de Casamance.» Aux yeux des participants à la réunion, la crise pose «le problème de la gestion des spécificités dans une nation, la nécessité d’un plan d’urgence humanitaire, la continuation des investissements, une action de sensibilisation individuelle et collective tant dans les familles, les quartiers et les villages sur toute l’étendue du pays».

Lorsqu’il agit seul, un décideur risque de ne voir, dans ce qui vient d’être rappelé, qu’un quitus pour anéantir la rébellion. L’ancien président Abdoulaye Wade préféra, lui, agir seul avant même que quitus ne lui soit donné en agitant l’idée d’«(…) une Haute autorité pour la Casamance qui peut servir de dispositif de gestion à plein temps du dossier casamançais». En s’opposant à l’initiative présidentielle, jugée inopportune, l’ancien maire socialiste de Ziguinchor, Robert Sagna, exaspéra le nouveau maître (incontesté) du «nouveau» Sénégal. L’exaspération atteignit son paroxysme lorsque le juge des élections scella la victoire de M. Sagna à l’issue des élections locales du 12 mai 2002, l’année où tout s’accéléra. Dans quel état d’esprit se trouvait celui qui, dans l’opposition, soutenait pouvoir régler la crise casamançaise en 100 jours seulement ? Cet état d’esprit n’augurait naturellement rien de bon à partir du moment où 720 jours après sa brillante élection du 19 mars 2000, Abdoulaye Wade s’aperçut que la paix claironnée n’était toujours pas au rendez-vous.

Wade jouait déjà à faire peur à ceux qui voyaient dans son allégeance ostentatoire au chef spirituel de la confrérie musulmane à laquelle il dit appartenir la cause probable d’un affrontement de type communautariste pouvant déboucher sur une guerre civile aux soubassements politico-religieux. Cette sérieuse appréhension nous poussa à écrire dans une tribune parue dans le quotidien Walfadjri, daté du 17 septembre 2002 – 10 jours seulement avant le naufrage du Joola – que «nous ne voulons pas du jour où l’inattendu oblige les patriotes à réunir les preuves contre la soif de puissance et la cupidité pour faire la chronologie de la lâcheté et porter plainte à Bruxelles ou ailleurs».

La tragédie humaine que nous redoutions en écrivant cela se produisit dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 suite au naufrage du Joola. Un mois après la tragédie (annoncée), le coordonnateur du Collectif des avocats des familles sénégalaises des victimes, le bouillant El Hadj Diouf, monte au créneau et déclare que «L’État a tué». «L’action civile doit être déclenchée car la vie appartient à la société», disait-il. Selon l’avocat, «(…) l’enquête demandée par le chef de l’État et qui publiera ses résultats à la fin du mois [d’octobre] reste dans le sillage de l’administration. L’État veut manipuler l’opinion et éviter la procédure pénale qui engage la liberté des preuves et peut éviter des souffrances inutiles aux familles de victimes». Maître Diouf craignait que l’État du Sénégal (responsable du naufrage) fasse «(…) des familles des victimes des esclaves et des mendiants à son bon vouloir (…) en indemnisant les ayants droit comme bon lui semble». C’est ce qui, hélas, se produisit à la place de «l’exercice régulier de la justice». L’auxiliaire de justice El Hadj Diouf – devenu membre d’un des collectifs des avocats de l’État dans le différend qui l’oppose au juge français Jean-Wilfried Noël à l’origine des mandats d’arrêt internationaux contre l’ancien Premier ministre Mame Madior Boye, l’ancien ministre des Forces Armées Youba Sambou et d’autres personnalités civiles et militaires présumés responsables de la tragédie – se souvient-il de sa verve rapportée huit ans plus tôt par le très sérieux Sud Quotidien ? Plutôt coutumier de ce genre de reniement, Maître Diouf devint plus tard l’avocat du fils du ministre de la Justice dans l’affaire Thierno Ousmane Sy/La Gazette (l’hebdomadaire fondé en mars 2009 par l’ancien journaliste d’investigation Abdou Latif Coulibaly).

Les rapporteurs sénégalais, dont Maître El Hadj Diouf suspecta les intentions bien avant son ralliement à la cause de l’État (tueur), se montrèrent plutôt dignes de ce que l’on attendait d’eux. Dans leur conclusion générale, ils écrivent que «le ministre de l’Equipement et des Transports qui était au courant « des manquements constatés au plan des titres de sécurité et d’autre part du non–renouvellement depuis 1998 du permis de navigation délivré à ce navire » n’a pas, cependant, hésité à prendre part au voyage « inaugural » du 10 septembre 2002 en compagnie de son collègue des Forces Armées : ce qui a fait dire au Chef d’État-major de la Marine nationale qu’il avait la « caution morale » des responsables des services de l’inspection des navires». Quant au «ministre des Forces Armées qui était l’autorité politique responsable des services chargés de l’exploitation du « Joola », [il] a reconnu n’avoir jamais eu, même au moment du « voyage inaugural » du 10 septembre 2002, à s’interroger sur la situation du navire par rapport aux titres de sécurité. Il a déclaré s’être fié aux affirmations du Chef d’État-major de la Marine selon lesquelles le navire était en « règle ». Et pourtant l’attention de ce même ministre a tout le temps été attirée par son collègue de l’Equipement et des Transports sur la situation irrégulière et insécurisante du « Joola »». C’est notamment là où l’une des conclusions générales de la contre-enquête française recoupe celle de l’enquête sénégalaise : «les autorités sénégalaises (…), concluent les experts français, n’ont pas adopté une conduite responsable à l’égard du risque encouru par le Joola participant ainsi (…) à la mise en danger des équipages et des passagers». Tout en attirant l’attention de son collègue des Forces Armées sur les «manquements constatés», le ministre de l’Equipement et des Transports prend quand même part au voyage inaugural. Qui ne voit pas là une main autre que celle du ministre de tutelle ? Les experts français ne s’y trompent pas, eux, lorsqu’ils  «se posent la question de savoir si le Chef du Bureau de la sécurité maritime n’a pas agi sur ordre en fermant les yeux sur les défauts constatés». Sur ordre de qui ? L’intelligence humaine suffit à trancher ce débat.

«L’État est responsable», admet tout le monde depuis le jour de la tragédie. Mais cet État avait un chef qui se déclara «l’ultime responsable». Mais responsable de quelle faute entraînant la non- assistance (avérée) à personnes en danger ? La punition d’une région récalcitrante ? L’anéantissement programmé d’une identité rebelle ? L’incurie ? Dans tous les cas, la justice (des hommes) doit être rendue, les sentences prononcées et les peines purgées quel que soit le rang du donneur d’ordre ultime. C’est en cela que l’initiative, il y a maintenant plusieurs années de cela, du juge français – cristallisant les espoirs des familles des victimes – était salutaire et l’activisme des avocats sénégalais de l’État plutôt suspect. On connaît la suite. Les mandats d’arrêt internationaux furent abandonnés. Pour combien de temps encore? Répondant aux questions d’un journaliste portugais, le président Wade reconnut que le juge Jean-Wilfried Noël visait, en dernier ressort, la personne du président de la République du Sénégal à travers les mandats d’arrêt lancés. Le défunt ymaire de la commune d’arrondissement Dalifort et président de l’Association nationale des familles des victimes du Joola, Idrissa Diallo (Paix à son âme), était donc bien inspiré quand il déclarait, la veille de la commémoration du huitième anniversaire du naufrage du bateau, qu’«on attend 2012 pour en finir avec Wade, et le traîner devant les tribunaux pour l’affaire du Joola». On est maintenant en 2024 et toujours rien.

Encore au fond de l’océan, le Joola n’emporta pas avec lui la crise de la Casamance. Le renflouement du bateau y suffirait-il ? Osons le renflouement !

A.A.DIOP

OUVERTURE DU MARCHÉ À LA CONCURRENCE ÉTRANGÈRE : L’ARM explique pourquoi les importations de carottes ont été ouvertes

Répondant aux accusations de l’A2FP concernant un favoritisme avers les importations, l’Agence de Régulation des Marchés (ARM)  n’a pas manqué de rappeler son rôle dans la régulation des marchés agricoles. L’ARM souligne que sa mission s’exerce à travers des stratégies qui prévoient la concertation avec les différents acteurs comme mécanisme essentiel de régulation.

Cette concertation en prélude à toute prise de décision, selon l’organe de régulation, est basée sur une évaluation des stocks détenus au niveau national, des quantités disponibles auprès des agrobusiness, des petits producteurs et une appréciation correcte des besoins en consommation domestique.

C’est ainsi que l’’ARM affirme avoir gelé les importations de décembre 2023 à septembre 2024, période durant laquelle la production locale a satisfait la demande nationale. Toutefois, une hausse des prix de la carotte a été constatée à partir d’août 2024, entraînant du coup une hausse inconsidérée des prix qui ont quittés les 600 F/Kg pour atteindre 3500 F à 4000F dans certaines localités du pays.

Mais, d’après l’ARM, conformément aux orientations du gouvernement et des instructions de du ministre de L’industrie et du Commerce, la stratégie de régulation met en avant la production nationale au détriment des importations tout en préservant le pouvoir d’achat du consommateur et l’approvisionnement correct du marché.

La Dakaroise

OUVERTURE DU MARCHÉ À LA CONCURRENCE ÉTRANGÈRE : A2FP perd 250 millions F CFA sur sa production de carottes…

Un groupe d’entreprises sénégalaises comprenant Dieye Global Food (DGF),  Dieye Trading International et Gandiol Transport Logistique, a exprimé ses vives inquiétudes concernant la situation précaire d’A2FP, une de ses filiales agricoles. Spécialisée dans la production et la transformation de cultures locales telles que les pommes de terre, les oignons, les piments et les carottes, A2FP représente un modèle d’investissement local, mobilisant plus de 1 000 prestataires au quotidien et offrant des emplois à 70 personnes en permanence.

La société est en effet un acteur clé dans le secteur agricole sénégalais, contribuant à la subsistance de milliers de familles et injectant des fonds considérables dans l’économie nationale. Cependant, elle traverse un moment difficile, avec des pertes estimées à 250 millions de francs CFA sur sa production de carottes, conséquence directe de la concurrence déloyale des importations.

Malgré une alerte lancée dès le 12 août 2024, précisant la disponibilité des productions locales, les autorités ont favorisé l’importation de produits étrangers, mettant ainsi en péril la production locale. Paradoxalement, selon l’A2FP, il a été pris la décision de bloquer des produits spécifiques importés par Dieye Global Food, sous prétexte de protéger les protéger les productions locales.

La société déplore cette iniquité de traitement dans la gestion des importations, pointant du doigt la Direction de l’Agence de Régulations des Marchés (ARM) qui, sous l’influence de sa tutelle, semble privilégier les intérêts étrangers au détriment du soutien à l’agriculture domestique.

À en croire l’entreprise, le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, se concentre sur des tournées financées par les contribuables, vendant du rêve au Sénégalais.

A2FP regrette que l’État fasse croire à l’opinion qu’il soutient les investisseurs locaux alors que la réalité est toute autre. « Alors que le discours officiel du président de la République met en avant la souveraineté économique et le soutien aux investissements locaux, force est de constater que les producteurs nationaux peinent à obtenir un soutien concret. A2FP n’a reçu ni accompagnement ni réponse à ses sollicitations auprès des services des Ministères du Commerce et de l’Agriculture, malgré des tentatives répétées de communication », précise l’exploitation agricole, dans sa note transmise au Dakarois Quotidien.

Pour terminer, l’A2FP annonce qu’elle s’apprête à lancer une nouvelle campagne sur 400 hectares. Elle sollicite de l’État qu’il déploie les mêmes efforts pour protéger les investisseurs locaux que ceux qu’il met en œuvre pour les intérêts étrangers. Ce, dans le but de réduire la facture des importations et le chômage des jeunes, tout en œuvrant à devenir compétitifs sur le marché international.

La Dakaroise

Affaire Locafrique : Khadim Bâ reçoit une visite inattendue de son père à la Gendarmerie de la Foire

Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, actuellement en garde à vue à la Gendarmerie de la Foire pour une affaire de fraude douanière, a reçu une visite surprise de son père, Amadou Bâ. Cette rencontre a suscité de nombreuses réactions, d’autant plus que les deux hommes étaient en conflit depuis plusieurs années en raison d’une bataille juridique autour du contrôle de l’entreprise familiale.

Selon les informations rapportées par Source A, Amadou Bâ n’est pas resté indifférent face aux difficultés que traverse son fils. Il s’est rendu auprès de Khadim Bâ ce jeudi pour s’enquérir de la situation et comprendre les détails de son litige avec la Douane, qui l’a conduit à être livré à la Gendarmerie. Khadim Bâ est accusé d’avoir réalisé des opérations frauduleuses d’une valeur totale de 215 milliards de francs CFA.

Pour éviter une incarcération, l’homme d’affaires doit désormais s’acquitter d’une caution de 60 milliards de francs CFA. Une somme colossale, comparable à celle exigée du directeur général de Coris Bank, également impliqué dans cette affaire de fraude douanière à grande échelle.

Ce geste de rapprochement entre Khadim Bâ et son père intervient dans un contexte où le patron de Locafrique est confronté à des enjeux judiciaires majeurs, soulevant des interrogations sur l’avenir de l’entreprise et l’issue de ce contentieux familial et financier.

Détournement de 52 000 tonnes de riz : Huit personnes placées sous contrôle judiciaire

Huit personnes ont été inculpées dans l’affaire du détournement de 52 000 tonnes de riz, un scandale qui a secoué le secteur du commerce au Sénégal. L’information judiciaire a été lancée par le juge du 6e cabinet, après une plainte déposée par Henri Rouzeau, directeur général de Swiss Agri Trading (SAT), une société spécialisée dans la commercialisation du riz. Ce dernier a alerté la justice après avoir découvert un manque conséquent dans ses stocks lors d’un audit interne.

Les inculpés incluent A. Zaidan, directeur général de la Senegalese Trading Company (STC), ainsi que plusieurs responsables et employés de la Société Générale de Surveillance (SGS). Parmi eux, A. B. Sy, manager, ainsi que M. Ba et A. Mbengue, superviseurs de l’entreprise de contrôle. À cela s’ajoutent quatre magasiniers de Simar, nommés P. Fall, M. Ndiaye, M. Basse, et M. L. Dramé.

Un préjudice de 15 milliards de francs CFA

Le préjudice est estimé à 15 milliards de francs CFA, un montant qui reflète l’ampleur du détournement. Les mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire après plusieurs retours au parquet. Leurs inculpations surviennent dans le cadre d’une enquête approfondie, visant à établir les responsabilités dans cette fraude de grande envergure.

Cette affaire illustre les failles dans le système de gestion et de surveillance des marchandises, en particulier dans un secteur aussi sensible que celui de la commercialisation du riz, un produit de première nécessité au Sénégal. L’évolution de cette enquête sera suivie de près, alors que les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations pour déterminer l’ampleur des responsabilités.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°283 – du 28 ET 29/09/2024

🔴 PERTES ESTIMÉES À 250 MILLIONS FRANCS CFA SUR SA PRODUCTION DE CAROTTES : A2FP POINTE DU DOIGT L’OUVERTURE DU MARCHÉ PAR L’ÉTAT
🔴 ACCUSÉ DE TRAÎTRISE ENVERS SONKO ET COMPLOT AVEC L’EX-RÉGIME : DÉTHIÉ FALL NIE TOUTE PROXIMITÉ AVEC AMADOU SALL

🔴 MERCATO – LIGUE PROFESSIONNELLE SÉNÉGALAISE : OUSMANE SOW ET IBRAHIMA SORY DIALLO RENFORCENT LE JARAAF
🔴 TIRAGE AU SORT DE LA LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE : LE GALATASARAY DE MALADO DIALLO DANS LE GROUPE DES VICE-CHAMPIONNES D’EUROPE

Me Djiby Diallo, avocat de Jérôme Bandiaky : ‘’Certains faits qui lui sont reprochés sont couverts par la loi d’amnistie’’

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 27 septembre, Me Djiby Diallo, avocat de Jérôme Bandiaky, ancien membre de la sécurité de l’Alliance pour la République (Apr), a dénoncé les circonstances jugées abusives de l’arrestation de son client. Selon l’avocat, l’intervention musclée des forces de l’ordre à son domicile s’est faite sans convocation préalable ni dépôt de plainte, ce qui constitue, selon lui, une violation des droits de Bandiaky. « Il devait d’abord être convoqué et entendu avant toute mesure coercitive, » a martelé Me Diallo.

Parmi les accusations portées contre Jérôme Bandiaky, figurent la détention illégale d’armes et de munitions. L’avocat a réagi en précisant que ces armes étaient en réalité destinées à sa société de gardiennage et à sa propre sécurité. Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper », était en charge de la protection privée de personnalités telles que l’ancien Premier ministre Amadou Ba et l’ex-président Macky Sall. Me Diallo insiste sur le fait que ces armes étaient utilisées dans un cadre professionnel et légal.

Concernant la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, souvent mentionnée dans le dossier, l’avocat a affirmé que son client n’était ni impliqué ni poursuivi pour des faits de meurtre.

Un autre aspect sensible du dossier concerne l’implication de Jérôme Bandiaky dans des affaires de nervis. Me Diallo a rappelé que ces faits sont couverts par la loi d’amnistie, qui, selon lui, a déjà produit des effets irréversibles. « Pourquoi remettre en question une loi d’amnistie qui a déjà bénéficié à des membres de l’actuel gouvernement, comme le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ? En matière pénale, une loi ayant déjà produit des effets ne peut pas être abrogée, » a-t-il souligné, dénonçant une tentative de revenir sur des acquis juridiques.

En conclusion, Me Djiby Diallo a exprimé son regret quant au manque de reconnaissance et de soutien des anciens dignitaires du régime de Macky Sall envers son client, qui avait pourtant assuré leur sécurité de manière constante et fidèle.

Le PSD Njariñ d’Aly Ngouille Ndiaye renonce aux Législatives du 17 Novembre 2024

Le Parti Social-Démocrate (PSD) Njariñ, sous la direction d’Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé officiellement sa décision de ne pas participer aux élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cette décision, qui a surpris certains observateurs de la scène politique sénégalaise, découle d’une analyse approfondie de la situation, selon le communiqué publié par le leader du parti.

Aly Ngouille Ndiaye a expliqué que la décision avait été prise après de longues discussions avec les responsables politiques du parti et une réflexion stratégique. « Après une analyse minutieuse, nous avons pris la décision souveraine de ne pas présenter de candidats aux législatives », a-t-il déclaré. Plusieurs facteurs ont influencé cette décision, dont le manque de temps pour organiser une campagne optimale et l’absence d’un consensus politique solide.

Le PSD Njariñ, qui avait entamé des discussions avec d’autres forces politiques, n’a pas réussi à trouver des points d’accord suffisants avec des partis d’opposition ou de la majorité. Cette absence de convergence a également pesé lourd dans la balance.

Cependant, Aly Ngouille Ndiaye a tenu à rassurer les militants et sympathisants du PSD Njariñ en affirmant que son parti ne se retire pas de la scène politique sénégalaise. « Le PSD Njariñ reste déterminé à mobiliser ses militants et sympathisants afin de participer au choix des députés de la prochaine législature », a-t-il précisé, soulignant l’importance de la continuité de l’engagement politique, même sans participation directe aux législatives.

Malgré cette non-participation, le PSD Njariñ réaffirme son attachement aux valeurs de paix, de progrès et d’harmonie pour le Sénégal. Aly Ngouille Ndiaye a également évoqué le désir de se concentrer sur d’autres défis politiques à venir, tout en continuant à jouer un rôle actif et constructif dans la consolidation de la démocratie sénégalaise.

Cette décision pourrait ouvrir la voie à de nouvelles alliances pour le PSD Njariñ, en vue des élections futures, tout en témoignant d’une stratégie de long terme pour le parti dans le paysage politique du Sénégal.

Diaguiri – Kédougou : Deux jeunes orpailleurs périssent dans un éboulement tragique

Un dramatique accident s’est produit dans le village de Diaguiri, situé dans la commune de Dimboli, sur l’axe Kédougou – Bembo. Deux jeunes hommes, âgés de 25 ans et originaires du Mali et de la Guinée, ont perdu la vie dans un éboulement alors qu’ils étaient en pleine activité d’orpaillage artisanal.

L’incident, survenu jeudi vers 19h, a eu lieu lorsque les deux orpailleurs se trouvaient à l’intérieur de tranchées sur un site aurifère. Les autorités locales ont été rapidement alertées, et les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Kédougou sont intervenus sur place pour effectuer les premières constatations.

Les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame. L’accident rappelle les risques accrus auxquels sont confrontés les orpailleurs, particulièrement en période d’hivernage, où les sols détrempés augmentent les dangers d’éboulement.

Dans cette région riche en ressources aurifères, de nombreux sites d’orpaillage, parfois abandonnés, continuent d’être exploités par des orpailleurs clandestins. Cette exploitation illégale, souvent effectuée dans des conditions précaires, contribue à des accidents fréquents, comme celui de Diaguiri.

Cet énième drame relance le débat sur la sécurisation des sites d’orpaillage et les mesures à mettre en place pour protéger les orpailleurs, en particulier ceux opérant en dehors du cadre légal. Malgré les efforts des autorités locales et des forces de sécurité pour réguler cette activité, les accidents restent fréquents, souvent dus à des conditions de travail dangereuses et à l’absence de contrôles rigoureux sur les sites non autorisés.

L’accident de Diaguiri est une tragédie qui illustre la dure réalité des orpailleurs en Afrique de l’Ouest, en particulier dans les zones reculées comme Kédougou, où l’orpaillage artisanal reste une des principales activités économiques pour des milliers de personnes, malgré les risques.

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Réaction du Ministère des Finances : Clarifications sur le rapport d’audit et réponse aux tentatives de désinformation

Le Ministère des Finances et du Budget (MFB) a réagi ce vendredi aux récentes publications médiatiques concernant le rapport d’audit sur la gestion budgétaire sous le précédent gouvernement. Ces articles ont laissé entendre que Cheikh Diba, l’actuel ministre des Finances, aurait été impliqué dans les irrégularités financières en raison de son ancien poste de Directeur de la Programmation Budgétaire. Face à ces allégations, le ministère a publié un communiqué pour apporter des clarifications et dissiper toute confusion.

Le MFB a rappelé que le rôle de Directeur de la Programmation Budgétaire est purement technique. Encadré par le décret 2019-120 du 16 janvier 2019, ce poste est limité à la coordination de la préparation de la loi de finances votée par l’Assemblée nationale. Il n’implique en aucun cas une responsabilité directe dans l’exécution du budget, qui intervient après le vote des députés. Cette distinction est essentielle pour comprendre les processus budgétaires et éviter les amalgames entre programmation et exécution.

Le communiqué a également souligné que Cheikh Diba a toujours respecté les règles et les normes professionnelles qui encadrent ses fonctions, que ce soit en tant que Directeur de la Programmation ou actuellement en tant que ministre. Le rapport d’audit, qui a été réalisé sous sa supervision par l’Inspection générale des Finances, a été validé en toute transparence avant d’être transmis à la Cour des Comptes pour une évaluation indépendante.

Le rapport d’audit en question a mis en lumière certaines pratiques financières nécessitant des ajustements, et le ministre Diba s’est engagé à apporter les réformes requises pour améliorer la gestion des finances publiques. Ces mesures visent à renforcer la transparence et la gouvernance, dans la lignée des priorités des nouvelles autorités sénégalaises.

Le ministère a par ailleurs averti contre toute tentative de désinformation susceptible de détourner l’attention des véritables enjeux soulevés par cet audit. Il a réaffirmé que l’objectif de ce rapport est d’améliorer les pratiques financières du pays et de renforcer la confiance des citoyens dans la gestion des ressources publiques.

Enfin, le Ministère des Finances a insisté sur l’engagement du ministre Cheikh Diba à garantir une gestion exemplaire des finances publiques et à œuvrer pour une meilleure gouvernance financière, en phase avec les attentes du peuple sénégalais et des partenaires internationaux.

Sénégal : Le marché des eurobonds en baisse après les annonces du gouvernement

Le marché des eurobonds sénégalais a réagi négativement aux récentes déclarations du gouvernement concernant une enquête sur la gestion budgétaire de l’administration précédente. Cette annonce a suscité l’inquiétude des investisseurs, entraînant une baisse notable des obligations souveraines du Sénégal. Selon Bloomberg, le rendement des euro-obligations du pays arrivant à échéance en 2048 a grimpé de 34 points de base en début de séance vendredi, avant de se stabiliser à 9,68 % à midi, heure de Paris.

Cette volatilité reflète les craintes des investisseurs concernant la solidité des finances publiques du Sénégal, alors que le gouvernement actuel a laissé entendre que les chiffres budgétaires communiqués par le régime précédent pourraient avoir été embellis. Cette incertitude a contribué à la performance médiocre des obligations sénégalaises, les classant parmi les moins performantes de l’indice Bloomberg des dettes souveraines émergentes et frontalières.

Cependant, malgré cette volatilité à court terme, les analystes restent optimistes quant aux perspectives économiques à long terme du Sénégal. Le pays bénéficie de fondamentaux économiques solides et de projets d’infrastructures clés qui pourraient redonner confiance aux investisseurs dans les mois à venir. L’économie sénégalaise, portée par des secteurs comme les hydrocarbures et les mines, pourrait jouer un rôle clé dans la stabilisation des marchés et soutenir la dette souveraine.

La réaction du marché témoigne toutefois de la sensibilité des investisseurs aux incertitudes politiques et économiques. Les prochaines étapes de l’enquête budgétaire et la gestion de la communication autour de ces révélations seront cruciales pour restaurer la confiance sur le marché des eurobonds.

En attendant, les acteurs du marché financier surveillent de près l’évolution de la situation, en espérant que le gouvernement parvienne à clarifier les finances publiques sans compromettre la stabilité économique et la réputation du pays sur les marchés internationaux.

Mouhamadou Lamine Massaly : « Accusez autant que vous voulez, vous n’aurez pas la majorité à l’Assemblée »

Dans un discours véhément, Mouhamadou Lamine Massaly, président du Parti de l’Union pour une Nouvelle République et membre de la coalition Takku Wallu Sénégal, s’est attaqué frontalement au régime d’Ousmane Sonko et à ses alliés. Selon lui, leurs accusations contre l’ancien régime de Macky Sall ne sont que de la poudre aux yeux, et ne leur permettront pas d’obtenir la majorité aux prochaines élections législatives.

Massaly n’a pas mâché ses mots : « Créez, inventez, accusez, mais par la grâce d’Allah, vous n’aurez pas la majorité à l’Assemblée nationale car vous ne faites plus rêver. » Il critique sévèrement Sonko et ses alliés, qu’il accuse d’hypocrisie en dénonçant des pratiques qu’ils incarneraient eux-mêmes : « Sonko a fini par recevoir dans son parti des faux types, des vomissures du jeu électoral, des prédateurs de finances publiques… et ce sont ces pillards qui crient au voleur ! »
Mouhamadou Lamine Massaly estime que le Pastef, parti dirigé par Ousmane Sonko, est gangréné par des individus qu’il qualifie de « fossoyeurs » et de « renégats ». Pour lui, il est hypocrite de la part de Sonko de dénoncer la gestion budgétaire du régime de Macky Sall tout en ayant à ses côtés des personnes impliquées dans des scandales. « Ils sont mille apostats qui infectent le régime, soupçonne et accuse, mais comptent énormément en leur sein de prédateurs dont les masques sont tombés et les forfaitures hideusement dénudées », lance Massaly.
Selon lui, plusieurs responsables de ce régime devraient être traduits en justice pour des actes délictueux, mais continuent à mener leur vie publique sans être inquiétés. « Ils ont volé et ne sont pas inquiétés, alors qu’ils accusent d’honnêtes citoyens. »
L’une des critiques majeures portées par Massaly concerne les accusations récentes d’Ousmane Sonko contre l’ancien régime, notamment l’utilisation supposée de faux chiffres. Pour Massaly, si cela était vrai, le ministre des Finances actuel, Cheikh Diba, qui fut directeur de la programmation budgétaire sous Macky Sall, devrait être directement interpellé et sa démission exigée. Il s’interroge également sur l’absence de Diba lors des discussions sur la gestion des finances publiques.
Par ailleurs, Massaly rappelle que sous Macky Sall, des mesures impopulaires comme la levée des subventions sur l’énergie, exigées par le FMI, ont été rejetées pour protéger les Sénégalais des hausses des prix. « Le Président Macky Sall ne l’a jamais accepté, sachant que cela augmenterait les coûts de l’électricité, de l’eau, du carburant et des denrées de première nécessité », souligne-t-il.
Massaly estime que le régime actuel, sous la direction de Sonko, est incapable de tenir ses promesses. Il dénonce une campagne basée sur des manipulations et des mensonges pour justifier des incompétences flagrantes. « Tout n’est que mensonges, manipulation et justification de leurs incompétences », accuse-t-il. Selon lui, l’atmosphère préélectorale pour les législatives est teintée de « sanglots » du régime Sonko, qui, face à son incapacité à respecter ses engagements, cherche à accuser l’ancien gouvernement pour détourner l’attention.
Massaly a également pris la défense de Macky Sall, affirmant que ses réalisations parlent d’elles-mêmes. Il se moque des efforts de Sonko pour ternir l’image de l’ancien président. « Salir Macky Sall sera difficile pour quelqu’un qui a transformé le visage du Sénégal et créé l’épanouissement des citoyens », clame-t-il. Il rappelle que l’ancien président est largement respecté sur la scène internationale, citant en exemple les félicitations chaleureuses qu’il a reçues du président français.
En conclusion, Massaly estime que les priorités du pays ne résident pas dans ces batailles politiques stériles, mais dans des actions concrètes pour améliorer la vie des citoyens. « L’urgence, ce sont les solutions pour les jeunes qui meurent en mer, le chômage, l’inflation… », martèle-t-il, tout en saluant la posture républicaine du ministre de la Justice, Ousmane Diagne, qu’il félicite pour son travail.
Pour Massaly, les critiques incessantes du régime Sonko ne sont qu’une diversion. Selon lui, ces accusations ne suffiront pas à convaincre les Sénégalais de leur accorder une majorité à l’Assemblée nationale.

Kaolack / Dramé Escale : L’enclavement, un frein majeur au développement économique de la localité

Dramé Escale, une commune rurale située à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne, fait face à un grave problème d’enclavement qui freine son développement économique et social. La situation devient de plus en plus critique pour les habitants, confrontés à un manque criant d’infrastructures de base, notamment une route en état déplorable. Les pistes cahoteuses qui relient les villages deviennent presque impraticables, surtout pendant la saison des pluies, aggravant les difficultés de déplacement.

Fafa Fall, porte-parole des populations locales, a exprimé l’urgence de réhabiliter la route de 14 km qui relie Dramé Escale à d’autres localités. « Nous réclamons la réhabilitation de cette route dans les plus brefs délais. Si aucune solution n’est apportée, Dramé Escale risque de disparaître de la carte du département de Kaolack », a-t-il déclaré avec inquiétude.
L’enclavement de Dramé Escale a des conséquences directes sur l’économie locale. Le marché hebdomadaire, une place commerciale stratégique depuis 1976, est de moins en moins fréquenté chaque lundi. Les commerçants, tout comme les acheteurs, peinent à accéder à ce marché à cause de la mauvaise qualité des routes, ce qui entraîne une baisse des échanges commerciaux et des revenus des habitants.
Fafa Fall souligne que l’économie de la zone s’effondre progressivement. En plus des pertes économiques, la localité est confrontée à une recrudescence du vol de bétail, une conséquence de l’isolement qui complique les opérations de sécurité dans la région.
Les populations de Dramé Escale, dans un appel pressant aux autorités, demandent la réhabilitation urgente du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que des axes reliant Sokone et Nioro Alassane Tall. Ces améliorations permettraient non seulement de désenclaver la région, mais également de réduire les risques d’insécurité liés au vol de bétail et de relancer les activités économiques locales.
« Nous demandons aux nouvelles autorités étatiques de prendre cette situation au sérieux et d’apporter des solutions concrètes pour sortir Dramé Escale de cet isolement qui menace l’avenir de notre commune », a plaidé Fafa Fall.
La réhabilitation de ces infrastructures pourrait transformer la vie des habitants, stimuler l’économie locale et rétablir la sécurité dans cette zone stratégique de la région de Kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

ONU – NOUVEAU PRÉSIDENT DU CENTRE MONDIAL SUR L’ADAPTATION (GCA) : Macky Sall plébiscité à l’international

L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a été désigné président du Global Center on Adaptation (GCA), un centre dédié à la lutte contre les effets du changement climatique. L’annonce a été faite par l’intéressé lui-même via une publication sur son compte X, marquant un moment important pour le Sénégal sur la scène internationale.

Cette nomination a eu lieu en marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies (UNGA79), où Macky Sall a partagé l’honneur de sa nouvelle fonction en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement ainsi que d’autres représentants de haut niveau. Il a également tenu à saluer le travail de son prédécesseur, Ban Ki-moon, qui continuera d’exercer des fonctions honorifiques au sein du GCA à partir de janvier 2025.
Dans son discours, Macky Sall a exprimé sa gratitude pour cette nouvelle responsabilité : « Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’hui président du GCA. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Professeur Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique. »
Le Global Center on Adaptation, basé à Rotterdam, a pour mission de catalyser des actions d’adaptation dans le monde entier, en facilitant la collaboration entre les gouvernements, les organisations internationales, le secteur privé et la société civile. La désignation de Macky Sall à ce poste souligne la reconnaissance internationale de son engagement en faveur de l’environnement et de la durabilité, ainsi que de son rôle en tant qu’acteur clé dans les discussions sur le changement climatique.
Cette nomination pourrait également renforcer la position du Sénégal en tant que leader régional en matière de lutte contre le changement climatique, alors que le pays continue de faire face aux impacts environnementaux, notamment dans des secteurs vitaux comme l’agriculture et la pêche. En tant que président du GCA, Macky Sall aura l’opportunité de promouvoir des initiatives et des solutions qui peuvent aider à protéger les communautés vulnérables face aux effets dévastateurs du changement climatique.
Ainsi, cette nouvelle étape dans la carrière de Macky Sall est non seulement un honneur personnel, mais également un reflet de l’engagement du Sénégal envers des efforts globaux pour un avenir durable.

Rencontre avec Antonio Guterres : Le leadership du président Bassirou Diomaye Faye salué par les Nations Unies

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour aborder les enjeux mondiaux actuels, notamment en matière de paix, de sécurité et de développement durable. Cette rencontre symbolise le renforcement des relations entre le Sénégal et l’Organisation des Nations Unies, soulignant le rôle stratégique du pays dans la promotion des idéaux de paix et de coopération internationale.

Lors de cet entretien, le Président Faye et António Guterres ont échangé sur les crises globales qui affectent le monde, telles que les conflits armés, les enjeux liés au développement durable, et les menaces liées au changement climatique. Ils ont mis en avant l’importance de solutions concertées pour répondre à ces défis complexes, tout en réaffirmant la nécessité d’une coopération multilatérale forte.
Le Secrétaire général de l’ONU a exprimé son admiration pour le leadership du Président Faye dans la défense des valeurs fondamentales prônées par les Nations Unies. En reconnaissance de son engagement, António Guterres a proposé au chef de l’État sénégalais de devenir l’un des « Champions du Pacte pour le Futur », une initiative visant à renforcer la paix mondiale, tout en favorisant un développement durable et inclusif.
« Le Sénégal a prouvé à maintes reprises son engagement en faveur de la stabilité et du développement durable. Je suis heureux de pouvoir compter sur le Président Faye pour continuer à défendre ces valeurs sur la scène internationale », a déclaré António Guterres.
Le Sénégal, déjà un acteur clé dans les discussions internationales, voit son rôle de leader renforcé par cette reconnaissance. Cette rencontre met en exergue la détermination du pays à s’impliquer activement dans la recherche de solutions concrètes aux crises globales, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales.
Le Président Faye et António Guterres ont également convenu d’explorer des voies innovantes pour répondre aux défis contemporains. Ils se sont engagés à collaborer dans des domaines cruciaux comme la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix. Le Sénégal, membre actif de l’ONU, continue ainsi de se positionner comme un partenaire stratégique dans la résolution des crises mondiales.
Cette rencontre marque une étape importante pour la diplomatie sénégalaise. Le leadership du Président Bassirou Diomaye Faye, salué par les Nations Unies, conforte la position du Sénégal en tant qu’acteur clé dans les discussions internationales sur la paix, la sécurité et le développement durable. Le pays, grâce à son engagement constant, contribue de manière significative à la construction d’un avenir plus équitable et plus prospère pour l’ensemble des nations.
Ce dialogue constructif entre le Président Faye et António Guterres ouvre ainsi la voie à une collaboration renforcée entre le Sénégal et les Nations Unies, en vue de relever ensemble les défis pressants de notre époque.

22ème édition de la commémoration du naufrage du Joola à Ziguinchor : Le ministre des Forces armées met en avant les efforts de l’État et promet une étude des doléances des familles des victimes

Ce jeudi, à Ziguinchor, s’est tenue la 22ème commémoration du naufrage du Joola, une tragédie qui demeure l’une des plus douloureuses de l’histoire du Sénégal. L’événement a eu lieu au quai de Ziguinchor, un lieu hautement symbolique, en présence du ministre des Forces armées, le général Birame Diop, qui représentait le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Dans son allocution, le général Diop a exprimé l’émotion et la tristesse qui accompagnent chaque année la commémoration de cette catastrophe survenue dans la nuit du 26 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. « Le naufrage du Joola reste une épreuve nationale douloureuse, avec près de 1 800 victimes, une plaie encore vive dans le cœur des familles et de la nation tout entière », a-t-il déclaré.
La commémoration, au-delà de rendre hommage aux victimes, est un devoir de mémoire pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Le ministre a tenu à rappeler que l’État du Sénégal, depuis ce drame, a pris des mesures pour renforcer la sécurité maritime et éviter de nouvelles catastrophes. « Nous nous souvenons des victimes, mais nous devons aussi tirer les leçons de cette tragédie pour garantir que cela ne se reproduise plus », a affirmé le général Diop.
Les rescapés, encore marqués par les cicatrices de ce terrible événement, ont également été au centre des pensées lors de cette journée. Le ministre a réitéré le soutien du gouvernement à leur égard, en soulignant les actions entreprises pour les accompagner et les aider à se reconstruire.
Le général Birame Diop a mis en lumière les efforts du gouvernement dans la région de la Casamance, notamment les programmes de développement socioéconomique et les initiatives visant à répondre aux besoins des familles des victimes du naufrage. Il a mentionné des projets tels que le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le Programme national de développement local (PNDL) et le Programme de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVAL CV). Ces actions visent à améliorer les conditions de vie des populations de la région et à soutenir les familles affectées par la tragédie du Joola.
Le ministre a également évoqué les mesures spécifiques prises en faveur des orphelins du Joola, comme l’octroi de bourses d’études, la prise en charge médicale et des formations professionnelles pour leur permettre d’acquérir des qualifications. Il a annoncé la prise en compte de 371 orphelins supplémentaires, omis par le décret de 2009, ainsi que la construction effective du mémorial musée dédié au Joola.
L’un des moments forts de la commémoration a été l’inauguration officielle du mémorial du Joola à Ziguinchor. Cet édifice, qui se dresse fièrement au quai de la ville, est non seulement un lieu de recueillement mais aussi un espace dédié à la mémoire collective et à la transmission des valeurs aux générations futures.
Le général Diop a souligné l’importance de ce mémorial, en tant que témoin du devoir de mémoire. « Ce lieu est un rappel de l’importance de ne jamais oublier les victimes et d’apprendre des leçons du passé. Il doit servir à renforcer notre unité nationale et à construire un avenir plus sûr pour tous », a-t-il déclaré.
Ce mémorial, qui prend la forme d’un bateau, dispose d’un espace multifonctionnel ainsi qu’un lieu consacré au recueillement. Il raconte l’histoire du Joola, depuis ses péripéties en navigation jusqu’à la tragédie de son naufrage, et sert de point de réflexion sur la sécurité maritime et les responsabilités collectives.
Boubacar Ba, président de l’Association nationale des familles des victimes et rescapés, a pris la parole pour rappeler les doléances des familles. Parmi celles-ci, la demande de déclarer le 26 septembre journée fériée, la récupération des restes des victimes encore au fond de l’océan, la construction d’une stèle à Dakar, et la mise en place d’une fondation dédiée à la mémoire du Joola.
En réponse, le ministre des Forces armées a promis que toutes ces doléances seraient minutieusement étudiées. « L’État est déterminé à prendre en compte toutes vos préoccupations dans le respect des dispositions réglementaires », a assuré le général Diop. Il a également affirmé que la volonté politique derrière le mémorial musée du Joola reflétait l’engagement du gouvernement à maintenir vivace le souvenir des victimes et à faire de cet événement un pilier de l’unité nationale.
Enfin, le général Diop a lancé un appel à l’ensemble de la nation pour que cette tragédie serve de leçon dans la lutte contre les dangers de l’émigration clandestine, les accidents de la route et les risques maritimes. « Ce mémorial doit nous interpeller sur nos responsabilités, tant individuelles que collectives, et nous rappeler que la construction d’une nation unie et fraternelle repose sur la solidarité entre ses membres », a-t-il conclu.


A.S – Ledakarois – Ziguinchor

BOUGANE TIRE À BALLES RÉELLES : « Ousmane Sonko est sur une stratégie de manipulation pour une campagne électorale qu’il a déjà perdue »

Lors d’un discours poignant prononcé pour commémorer les 22 ans de la tragédie nationale, Bougane Gueye Dany a appelé le peuple sénégalais à se rassembler dans la dignité et la solidarité face à l’adversité. En évoquant les souffrances des familles des victimes et des survivants, il a exprimé une profonde compassion tout en lançant une critique acerbe contre le gouvernement actuel, qu’il juge insensible et déconnecté des réalités du peuple.

Dans un moment solennel, Dany a rappelé que la mémoire des martyrs ne doit pas être utilisée à des fins politiques. Il a particulièrement déploré le lancement de la campagne électorale du président de PASTEF, Ousmane Sonko, coïncidant avec cette date mémorable. Selon lui, cet acte constitue un manque de respect inacceptable envers les victimes et leurs familles. « C’est un crime moral que notre coalition ne saurait tolérer », a-t-il affirmé.
La situation actuelle du pays a également été au cœur de son discours. En dénonçant les inondations qui touchent des régions comme Thiaroye-sur-Mer et Rufisque, Dany a critiqué le président Bassirou Diomaye Faye pour son absence sur le terrain, soulignant qu’au lieu d’agir pour aider les sinistrés, le président se trouvait à New York. Il a condamné ce qu’il considère comme une déconnexion du gouvernement vis-à-vis des besoins urgents du peuple, déplorant l’incapacité de l’administration à gérer des crises telles que les catastrophes naturelles.
Au-delà de la critique des actions du gouvernement, Bougane Gueye Dany a remis en question la Stratégie Nationale de Développement (SND), présentée comme un plan de réformes. Selon lui, cette stratégie ne fait que reproduire les failles du Plan Sénégal Émergent (PSE), manquant d’innovation et de vision. Il a souligné que la SND n’apportait pas de solutions concrètes aux défis auxquels le pays est confronté.
Le discours a également mis en lumière la crise économique qui guette le Sénégal, exacerbée par une gestion malheureuse des contrats dans le secteur minier et les conséquences des décisions populistes dans le secteur des transports. La hausse du coût de la vie et l’augmentation des prix des denrées alimentaires continuent d’affecter le quotidien des Sénégalais, laissant les citoyens dans une situation précaire.
En conclusion, Bougane Gueye Dany a appelé à une vigilance accrue des électeurs lors des prochaines élections législatives. « Il est temps de corriger l’erreur d’un gouvernement qui n’a pas su répondre aux aspirations du peuple », a-t-il déclaré, exhortant les Sénégalais à se rassembler autour de la coalition « Saam Sa Kaddu, Goor Sa Wax Dja » pour restaurer l’espoir et le progrès dans le pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°282 – du 27/09/2024

🔴 LOT D’ACCUSATIONS DU PM CONTRE LA GOUVERNANCE MACKY : « PASTEF [ABRITE] VOMISSURES, PRÉDATEURS, RENÉGATS ET FOSSOYEURS », VITUPÈRE MASSALY
🔴 ONU – NOUVEAU PRÉSIDENT DU CENTRE MONDIAL SUR L’ADAPTATION (GCA) : MACKY SALL PLÉBISCITÉ À L’INTERNATIONAL

🔴 CHAN 2024 : L’OUGANDA, LE KENYA ET LA TANZANIE, HÔTES DE LA COMPÉTITION
🔴 EUROPA LEAGUE – VICTOIRE DE TOTTENHAM SUR QARABAG (3-0) : PMS INSCRIT SON PREMIER BUT DANS UNE COMPÈTE EUROPÉENNE

Le Conseil constitutionnel valide la convocation des élections législatives anticipées : un recours rejeté par la haute juridiction

Le Sénégal se prépare pour des élections législatives anticipées le 17 novembre 2024, une décision confirmée par le Conseil constitutionnel suite aux recours déposés par des partis politiques et un groupe de députés. La décision de convoquer les élections, rendue possible par la dissolution de l’Assemblée nationale via un décret présidentiel, avait suscité de vives critiques, notamment de la part du Parti des Libéraux et Démocrates Ande Souquali (PLDA/AS), du parti « Osez l’Avenir » et d’un groupe de 39 députés menés par Abdou Mbow. Ces derniers dénonçaient la légalité du décret et soulevaient diverses questions sur la transparence et l’équité du processus électoral.

La dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, officialisée par le décret n° 2024-1981 du 13 septembre, a été le point de départ des contestations. Dans un contexte politique tendu, la décision présidentielle a rapidement suscité des débats, avec des voix opposées au sein de l’opposition et parmi certains députés de la majorité déchue. Les partis politiques contestataires et les députés, représentés par l’avocat Maître Antoine Mbengue, ont formellement déposé des recours auprès du Conseil constitutionnel le 20 septembre 2024, dans l’espoir d’annuler le décret et de suspendre la convocation des élections législatives anticipées.

Les principales critiques portées par les requérants visaient l’interprétation des délais imposés par la Constitution et le Code électoral. Ils estimaient que le décret présidentiel violait les délais électoraux prévus par la loi et compromettait l’égalité des partis en ne garantissant pas un processus électoral transparent et équitable.

Avant de se prononcer sur le fond, le Conseil constitutionnel a d’abord dû examiner la recevabilité des recours. Les requêtes, introduites par des partis politiques et des députés, ont été jugées recevables, car ces derniers avaient un intérêt légitime à contester un acte administratif lié à l’organisation des élections nationales. Le Conseil, en vertu de l’article 92 de la Constitution, est compétent pour se prononcer sur ce type de contentieux électoral.

Le Conseil a ainsi jugé que les partis PLDA/AS, « Osez l’Avenir », ainsi que les députés, avaient une base solide pour déposer ces recours et que leur démarche était justifiée sur le plan procédural. Cependant, cette reconnaissance de recevabilité n’a pas pour autant garanti un verdict favorable aux requérants.

Les principaux arguments présentés par les partis et députés requérants tournaient autour de deux points fondamentaux : l’interprétation du délai de convocation des élections après la dissolution de l’Assemblée et le respect des principes d’égalité entre les partis politiques.

Le délai des 90 jours et la primauté de la Constitution

Les requérants ont souligné que l’article 87 de la Constitution imposait un délai de 90 jours pour organiser les élections législatives après la dissolution de l’Assemblée nationale. Ils estimaient que ce délai ne permettait pas de raccourcir les périodes prévues par le Code électoral, notamment les articles L.54, L.68, L.176 et LO.183, qui définissent les délais légaux entre la convocation des électeurs et le jour du scrutin.

Cependant, le Conseil constitutionnel a rejeté cet argument, affirmant que les dispositions constitutionnelles prévalaient sur celles du Code électoral. Selon la haute juridiction, le délai de 90 jours imposé par la Constitution devait primer, même si cela entraînait une adaptation des périodes prévues par le Code électoral. Ainsi, la date du 17 novembre 2024 respectait les impératifs constitutionnels, malgré les contestations.

La question de l’égalité entre les partis

Un autre point soulevé par les contestataires concernait une atteinte supposée à l’égalité des partis politiques. Les requérants ont fait valoir que l’avis du Conseil constitutionnel, sollicité par le Président de la République avant la dissolution de l’Assemblée, n’avait pas été publié en temps opportun, empêchant ainsi une pleine transparence du processus. Pour eux, cette absence de transparence compromettait l’équité du processus électoral et donnait un avantage aux partis proches du pouvoir.

Le Conseil a néanmoins rejeté cet argument, rappelant que l’avis en question avait été publié dans le Journal officiel du 6 septembre 2024. Cet avis, selon le Conseil, portait uniquement sur la dissolution de l’Assemblée nationale et non sur les modalités des élections anticipées. Par conséquent, son impact sur le processus électoral était limité, et aucune violation de l’égalité entre les partis n’a été constatée.

Le verdict final : Validation du décret présidentiel

Après une analyse approfondie des arguments des deux parties, le Conseil constitutionnel a rendu son verdict. Les juges ont estimé que les arguments avancés par les requérants ne justifiaient pas l’annulation du décret présidentiel ni le report des élections législatives anticipées. En conséquence, les recours ont été rejetés, et la convocation des électeurs pour le 17 novembre 2024 a été validée.

Ce verdict confirme donc la tenue des élections législatives anticipées dans les délais prévus par le décret présidentiel, malgré les vives critiques de l’opposition. Le Conseil constitutionnel a affirmé la légalité de la procédure et a conclu que le processus respectait les exigences constitutionnelles en matière de convocation électorale.

La décision du Conseil constitutionnel met fin aux débats juridiques sur la légitimité du décret présidentiel, mais elle ne dissipe pas pour autant les tensions politiques autour de ces élections. Les partis d’opposition, déjà méfiants à l’égard du gouvernement, devront maintenant se préparer à affronter ces élections dans un climat politique tendu.

Pour le Président Bassirou Diomaye Faye, cette victoire juridique consolide sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, un acte qu’il justifie par la nécessité de donner un nouveau souffle à l’organe législatif. Toutefois, cette dissolution et la convocation des élections anticipées restent des paris risqués sur le plan politique. La campagne électorale à venir s’annonce âpre, et les résultats du 17 novembre seront déterminants pour l’avenir politique du Sénégal.

En conclusion, la décision du Conseil constitutionnel valide la feuille de route tracée par le président Faye, mais elle ne garantit pas une résolution des tensions politiques qui ont émergé autour de ces élections. Les semaines à venir seront cruciales pour la stabilité politique du pays, alors que les forces en présence se préparent à une bataille électorale qui pourrait bien redéfinir l’équilibre du pouvoir au Sénégal.

Lat Diop envoyé en prison : l’ancien directeur général de la Lonase sous mandat de dépôt

Ce jeudi matin, Lat Diop, ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été déféré devant la justice par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations recueillies par Seneweb auprès de sources autorisées, Lat Diop a été inculpé pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds. À l’issue de cette procédure, il a été placé sous mandat de dépôt, et son dossier a été transféré à la chambre d’instruction.

L’affaire autour de Lat Diop, qui était autrefois une figure influente à la tête de la Lonase, a pris un tournant majeur avec cette inculpation. Le détournement de fonds publics et le blanchiment de capitaux sont des accusations qui suscitent une attention particulière, car elles touchent à la gestion des deniers publics et à la confiance des citoyens dans leurs institutions. Ces faits présumés, s’ils sont avérés, pourraient avoir des répercussions significatives sur la perception de l’administration publique.

Lat Diop a passé sa première nuit en prison, marquant un point crucial dans une enquête qui, jusqu’à présent, n’avait pas encore révélé toute son ampleur au grand public. Les autorités judiciaires sont désormais chargées d’instruire le dossier, tandis que l’opinion publique sénégalaise attend avec impatience de connaître les détails de cette affaire complexe.

Avec la mise en détention de Lat Diop, une nouvelle phase s’ouvre dans cette affaire. La chambre d’instruction, en charge du dossier, devra analyser les preuves et les témoignages afin de déterminer la culpabilité ou l’innocence de l’ancien directeur général de la Lonase. Ce processus pourrait durer plusieurs mois, compte tenu de la complexité des faits reprochés, notamment les questions liées à l’extorsion de fonds et aux opérations financières suspectes.

L’incarcération de Lat Diop intervient dans un climat politique déjà tendu au Sénégal. Bien que l’affaire soit avant tout judiciaire, elle risque de susciter des remous au sein de la sphère politique, notamment en raison des liens que Lat Diop a entretenus avec plusieurs personnalités influentes. D’autre part, la Lonase, une institution publique clé dans le financement de divers projets sociaux et économiques, pourrait également être touchée par cette affaire. La gestion de ses fonds et son image risquent d’être entachées si les accusations sont confirmées.

L’arrestation de Lat Diop marque une étape importante dans ce dossier, mais elle n’est qu’une partie de l’enquête en cours. Les prochaines semaines seront cruciales pour faire la lumière sur les faits reprochés, tandis que la défense de l’accusé devra se préparer à répondre à des accusations lourdes. Quelles que soient les conclusions de la justice, cette affaire illustre une fois de plus l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance au sein des institutions publiques sénégalaises.

Législatives 2024 : L’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature est fixé

La Direction générale des élections (DGE) a procédé ce matin à un tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des partis et coalitions pour le dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ce dépôt se déroulera du samedi 28 septembre à 8 heures au dimanche 29 septembre à minuit.

Voici l’ordre de passage pour les différentes listes :

  1. Parti Rénovation et l’Émergence du Sénégal
  2. Coalition Dundu
  3. Sam Sa Kaddu
  4. Rv Natangué
  5. Parti En Avant
  6. Coalition Sénégal Kessé
  7. And Liggey Sunu Rew
  8. And Dollel Liggey Kat Yi
  9. Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott
  10. Coalition Rond-Point
  11. Coalition Dekkal Teranga
  12. Parti Garap – ADS
  13. Parti Ensemble pour le Sénégal
  14. Coalition And Bessal Sénégal
  15. Parti Union des Groupes Patriotes
  16. Coalition Raab
  17. Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk
  18. Coalition Xalleu Yoon
  19. Coalition Front pour la Justice et le Développement Durable
  20. Coalition Farlu
  21. Coalition Front Defar Sa Gox
  22. Coalition Gox Yu Bess
  23. Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal
  24. Coalition Actions
  25. Parti Démocratique Sénégalais (PDS)
  26. Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS)
  27. Coalition Front Sénégal Biñu Bokk
  28. Bess Du Ñak
  29. Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal
  30. Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna
  31. Coalition Sopi Sénégal
  32. Grande Coalition Wallu Sénégal
  33. Coalition Pôle Alternatif 3e voie
  34. Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew
  35. Union Nationale pour l’Intégrité, le Travail et l’Équité
  36. Takku Wallu Sénégal
  37. Pastef
  38. Union Naatal Kaw Gui
  39. Coalition Wareef
  40. Coalition Jamm Ak Jariñ
  41. Alliance Jëf Jël
  42. Andi Nawlei
  43. Secteur Privé
  44. Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal
  45. Union Citoyenne / Bint Bi
  46. Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal
  47. Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom
  48. En Marche Pour la Renaissance du Sénégal
  49. Taxawu Artisanat

Le processus de dépôt se fera selon cet ordre, garantissant un déroulement fluide et équitable pour toutes les parties engagées dans ces législatives anticipées.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°281 – du 26/09/2024

🔴 « RESTAURATION DE LA GOUVERNANCE ET PRÉSERVATION DES ACQUIS DÉMOCRATIQUES » : « TAKKU WALLU SENEGAAL » EN MESSIE
🔴 SAISINES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, DE LA COUR SUPRÊME ET DE LA CEDEAO : L’ATEL ATTAQUE LE DÉCRET PORTANT CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL

🔴 TÊTE-À-TÊTE ENTRE DIOMAYE ET INFANTINO : LE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL AU SÉNÉGAL ET EN AFRIQUE AU MENU
🔴 2e ÉDITION DU « WOMEN’S MENTORSHIP PROGRAM » : LA SÉNÉGALAISE AÏCHA DIOP, AMBASSADRICE DE L’AFRIQUE

Pluie à Dakar : Un homme tué par la foudre sur la corniche ouest

Un tragique incident a eu lieu récemment à la plage de la Grande corniche Ouest de Dakar, où un homme a perdu la vie après avoir été frappé par la foudre. Ce drame s’est produit alors que des pluies torrentielles s’abattaient sur la capitale sénégalaise.

Les conditions météorologiques instables, notamment des orages violents, rappellent l’importance de prendre des précautions durant les intempéries. Les autorités et les experts météorologiques recommandent de ne pas utiliser d’appareils électroniques pendant les orages et d’éviter de s’approcher des points d’eau, y compris la mer.

Rida, un expert en sécurité, met en garde : « On ne reste pas au bord de la plage et on ne nage pas lorsque le tonnerre devient fort ! L’eau est conductrice d’électricité, et la mer attire la foudre. » Ces conseils soulignent la nécessité d’une vigilance accrue lorsque des conditions météorologiques défavorables surviennent.

Cet incident tragique sert de rappel douloureux sur les dangers liés aux orages et à la foudre, incitant chacun à rester en sécurité et à se tenir informé des alertes météorologiques.

Affaire Lat Diop : La DIC perquisitionne son domicile aux Maristes

La journée de ce mercredi 25 septembre 2024 a été marquée par un nouveau développement dans l’affaire Lat Diop. L’ancien directeur de la Lonase, actuellement au cœur d’une affaire de corruption présumée portant sur 5 milliards de FCFA, a vu son domicile aux Maristes perquisitionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Lat Diop, qui passe ses nuits au commissariat du Port, a été acheminé vers 13 heures à la DIC. Aux alentours de 18 heures, les enquêteurs l’ont escorté jusqu’à son domicile pour effectuer la perquisition. L’opération s’est déroulée en sa présence, et ce n’est qu’un peu après cette heure que l’ancien directeur de la Lonase a été reconduit à la DIC.

Un élément clé manquait toutefois à cette journée d’investigations : la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal, n’a pas eu lieu. Prévue initialement pour ce mercredi, elle a été reportée en raison de l’absence de Mouhamed Dieng, qui ne se trouve pas à Dakar. Cette confrontation est pourtant attendue depuis le début des investigations, étant donné que les deux hommes sont au centre des accusations dans cette affaire de corruption de grande ampleur.

Lat Diop est soupçonné d’avoir été impliqué dans une manœuvre de corruption qui concerne une somme colossale de 5 milliards de FCFA. Les détails sur l’origine exacte de cette somme et les transactions en question demeurent flous pour l’instant, mais l’implication de grandes figures comme le directeur de la Lonase et le responsable de 1XBET Sénégal a suscité un vif intérêt public.

Alors que l’enquête se poursuit, les autorités judiciaires continuent de mettre la pression pour faire la lumière sur cette affaire. La perquisition de ce mercredi pourrait révéler des éléments clés pour l’avancée du dossier, alors que l’opinion publique attend des explications sur les faits reprochés à l’ancien directeur de la Lonase.

En attendant, la confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng reste une étape cruciale qui pourrait débloquer des informations capitales pour la suite des investigations.

Le Bureau Politique de FEPP TAWFEKH salue les efforts du Parti et exprime son soutien à PASTEF

Le Bureau Politique du Parti FEPP TAWFEKH s’est réuni ce mercredi 25 septembre 2024 pour discuter de la situation nationale et de la vie du parti. Lors de cette rencontre, plusieurs points ont été abordés, notamment les relations avec la communauté mouride, la solidarité envers les victimes des inondations, ainsi que le soutien aux forces progressistes dans la dynamique politique actuelle.

Le Khalif Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a été au cœur des remerciements du Bureau Politique pour l’accueil réservé à la délégation du parti dirigée par le président Dr Cheikh Dieng. Le Bureau a également souligné l’importance des conseils et des prières du Khalif à l’endroit de la direction du parti, marquant ainsi la continuité des liens entre le FEPP TAWFEKH et la communauté mouride.

Dans une démarche de solidarité nationale, le parti s’est réjoui de la contribution symbolique apportée aux victimes des inondations à Touba. Les efforts coordonnés par la Fédération départementale de Mbacké ont permis une mobilisation efficace et l’expression d’une solidarité active de la part du parti, renforçant ainsi son ancrage au niveau local.

Sur le plan politique, le Bureau Politique a réitéré son engagement dans la coalition Diomaye Président, tout en insistant sur l’importance de rester fidèle à la ligne directrice du parti : la transparence, l’éthique et la justice sociale. Le Parti FEPP TAWFEKH a, par ailleurs, salué les efforts de pré-investitures, notamment au sein de la diaspora, et a félicité l’unité retrouvée des membres pour les prochaines élections législatives anticipées.

Le Bureau Politique a également réaffirmé son soutien à la coalition PASTEF dans l’objectif de créer une synergie avec toutes les forces du progrès, dans la perspective de porter un projet politique basé sur les principes de Jub – Jubal – Jubanti. La coalition présidentielle est appelée à jouer un rôle crucial dans la conduite des réformes nécessaires, en particulier dans les domaines économiques, sociaux, et institutionnels.

En conclusion, le Bureau Politique a réitéré sa volonté d’accompagner le Président Bassirou Diomaye Faye dans ses réformes, tout en appelant à la vigilance face aux velléités de déstabilisation institutionnelle. Il invite toutes les structures du parti à rester mobilisées pour assurer une victoire éclatante lors des prochaines élections, et à poursuivre le travail entamé pour un Sénégal plus juste et prospère.

Pour le Bureau Politique de FEPP TAWFEKH,
Dr Cheikh Dieng, Président

Reddition des comptes : Birahim Seck interpelle le Président BDF sur les dérives du processus

Le débat sur la reddition des comptes prend de l’ampleur au Sénégal, et Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, n’a pas manqué de faire entendre sa voix. Par le biais d’un post sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a vivement critiqué la gestion actuelle de ce processus, interpellant directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye (BDF).

Birahim Seck, connu pour son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, a exprimé ses préoccupations quant à la direction prise par cette initiative. Selon lui, la justice doit être laissée à son propre rythme, particulièrement dans les affaires complexes de criminalité économique et financière. « La justice a besoin de temps pour faire son travail et le faire bien, » a-t-il déclaré, ajoutant que toute précipitation pourrait compromettre la qualité du travail judiciaire.

Il a également mis en garde contre la partialité dans la reddition des comptes, soulignant que cette dernière devait rester un processus impartial et équitable. « La partialité neutralise la reddition des comptes », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que toute manipulation ou influence pourrait saper la crédibilité de cette démarche essentielle pour la démocratie sénégalaise.

Ce message de Birahim Seck intervient dans un contexte où de nombreuses voix, issues de l’opposition et de la société civile, critiquent la manière dont la reddition des comptes est menée. Les critiques portent principalement sur des soupçons de ciblage politique et de manque d’indépendance du système judiciaire.

Cette sortie du coordinateur du Forum civil relance donc le débat sur la transparence et la rigueur du processus de reddition des comptes, et place le président Bassirou Diomaye Faye face à ses responsabilités dans la gestion de ce dossier crucial pour l’avenir politique du Sénégal.

Tirage au sort pour l’ordre de dépôt des candidatures : la DGE annonce la procédure pour les législatives anticipées

Dans un communiqué daté du 25 septembre 2024, la Direction générale des élections (DGE), relevant du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a convoqué les partis politiques, les coalitions de partis et les entités regroupant des personnes indépendantes légalement constituées à une séance de tirage au sort. Ce tirage se tiendra le jeudi 26 septembre 2024 à 10 heures dans les locaux de la DGE.

Cette procédure vise à déterminer l’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature en vue des élections législatives anticipées. Le dépôt des candidatures est prévu pour le samedi 28 septembre 2024 à partir de 8 heures, et ce, jusqu’au dimanche 29 septembre 2024 à minuit.

Le communiqué, signé par Biram Sène, directeur général des élections, rappelle que le tirage au sort concerne toutes les formations politiques et entités indépendantes souhaitant participer à ce scrutin. Cette étape marque un jalon important dans le processus électoral à venir, garantissant l’ordre et la transparence dans la réception des dossiers.

Le communiqué insiste sur l’importance de cette procédure pour une meilleure organisation des législatives anticipées, dont la date de convocation est fixée au 17 novembre 2024.

Convocation du corps électoral le 17 novembre : l’ATEL saisit le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO pour annuler le décret

L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a officiellement saisi trois juridictions majeures – le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour de justice de la CEDEAO – pour contester le décret convoquant le corps électoral le 17 novembre 2024. Cette décision vise à obtenir l’annulation du décret, jugé illégal par l’opposition.

Parmi les personnalités qui ont déposé des recours devant ces institutions figurent Oumar Sarr, Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Khalifa Sall, Papa Djibril Fall, Aly Saleh Diop, et Modou Diagne Fada. Ces membres de l’ATEL estiment que le président de la République a outrepassé ses pouvoirs en introduisant une « dérogation » dans le processus électoral. Selon eux, le chef de l’État n’a pas le droit de modifier la loi électorale en prenant des décisions unilatérales.

Le décret en question stipule, dans son article premier, que : « Par dérogation aux dispositions de l’article LO.190 du Code électoral, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger sont convoqués le dimanche 17 novembre 2024 pour l’élection des députés ». L’ATEL dénonce cette dérogation comme une violation flagrante du cadre légal.

Au-delà de l’aspect juridique, l’ATEL accuse également le gouvernement de manquement à la transparence et à la bonne gouvernance. Selon l’alliance, l’avis du Conseil constitutionnel sur cette question a été « gardé secrètement par le président de la République pendant plusieurs jours » avant d’être finalement publié. Ce manque de communication et de concertation est perçu par l’ATEL comme une violation des principes démocratiques fondamentaux.

Pour l’alliance, ce décret et la gestion opaque du processus sont révélateurs d’une gouvernance « injuste » et contraire aux intérêts des citoyens sénégalais. L’ATEL exige un consensus national autour du code électoral pour garantir la transparence et l’équité des élections à venir.

Estimant qu’il est impossible de continuer le processus électoral sur la base de ce qu’elle qualifie de « décret illégal », l’ATEL espère que ses recours devant le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, et la Cour de justice de la CEDEAO seront pris en compte. L’alliance mise sur une annulation du décret, afin de rétablir la légalité du processus électoral et de garantir des élections transparentes.

Ces actions interviennent dans un contexte tendu à l’approche des législatives de novembre, alors que plusieurs acteurs politiques s’inquiètent du respect des règles démocratiques dans la conduite des élections.

Législatives 2024 à Diourbel : Ounith Sarr confirme le consensus orchestré par le ministre Moussa Bala Fofana

Alors que la région de Diourbel se prépare activement pour les élections législatives du 17 novembre 2024, des rumeurs de tensions internes ont récemment circulé, suscitant des inquiétudes parmi les militants et les électeurs. Toutefois, Ounith Sarr, figure politique influente de la région, a tenu à clarifier la situation en apportant des démentis fermes et en confirmant l’existence d’un consensus politique orchestré par le ministre Moussa Bala Fofana.

Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 24 septembre 2024, Ounith Sarr a formellement démenti les informations faisant état de désaccords profonds entre les différentes forces politiques locales. Selon lui, ces rumeurs sont infondées et visent à semer la confusion à l’approche des élections cruciales pour la région. Il a également précisé qu’un accord de grande importance a été trouvé pour garantir l’unité et la cohésion des forces politiques en lice.

Ounith Sarr a salué le travail du ministre Moussa Bala Fofana, qui, selon lui, a su jouer un rôle de pacificateur dans la région de Diourbel. Ce dernier a œuvré pour créer une dynamique d’unité au sein des principales formations politiques, permettant ainsi de dissiper les tensions et de favoriser un climat de coopération. Sarr a ainsi confirmé que c’est grâce à la médiation du ministre Fofana que le consensus a pu être atteint.

Dans son édition n°278 du lundi 23 septembre 2024, Ledakarois Quotidien avait déjà évoqué le rôle central du ministre Fofana dans la médiation politique à Diourbel. Le journal avait souligné que le ministre avait réussi à instaurer un climat d’apaisement, assurant ainsi la stabilité nécessaire pour préparer les élections dans un cadre serein.

Ounith Sarr a insisté sur l’importance de ce consensus pour aborder les législatives dans un cadre de stabilité et de transparence. Il a affirmé que cette unité retrouvée était un atout majeur pour la région de Diourbel, une région stratégique sur la carte électorale sénégalaise. Selon lui, le ministre Moussa Bala Fofana a su prouver son engagement pour l’intérêt général, en mettant de côté les divergences politiques afin de privilégier le dialogue et la concertation.

« Le consensus n’est pas seulement un atout pour notre coalition, mais un signal fort envoyé à tous les citoyens de Diourbel. Nous sommes unis pour porter un projet commun de développement et de progrès pour la région », a-t-il déclaré. Il a également exhorté les électeurs à se mobiliser massivement pour les élections législatives, soulignant l’importance de la participation citoyenne pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

En confirmant cet accord, Ounith Sarr met fin aux spéculations sur d’éventuelles divisions internes et réaffirme la solidité de la coalition autour du ministre Moussa Bala Fofana. Cette dynamique unitaire permet à Diourbel d’aborder les législatives de 2024 avec confiance, dans une atmosphère apaisée et constructive.

PAUVRETÉ, CHÔMAGE ET MANQUE D’ÉDUCATION : Le régime Diomaye-Sonko face à une atmosphère socio-économique cataclysmique

L’État du Sénégal fait à une hausse du chômage, un nombre alarmant de sans éducation ni emploi ainsi qu’une une pauvreté persistante. Une situation qui risque de mettre en difficulté les actuels tenants du pouvoir qui, dans l’opposition, promettaient monts et merveilles.

Le tandem Diomaye-Sonko se heurte à des défis qui, chaque jour, prennent des proportions inquiétantes. Le chômage, l’absence d’éducation et la pauvreté risquent d’entraver le « PROJET » du nouveau régime. Avant leur accession au pouvoir, le duo a promis des conditions de vie meilleures à la jeunesse. Mais, la réalité est toute autre. Des chiffres qui frôlent le cataclysme ont été publiés par le nouveau référentiel des politiques publiques de la Stratégie nationale de Développement (SND) 2025-2029 et l’Agence Nationale de

la Statistique et de la Démographie (ANSD).

CHÔMAGE ET ABSENCE D’ÉDUCATION

D’après la dernière nommée, le taux de chômage (élargi) a atteint 21,6 %, en hausse par rapport aux 18,6 % enregistrés à la même période en 2023. Ce qui représente une augmentation de 3 points de pourcentage. Au sens strict du BIT, il est ressorti à 5,8% au trimestre. Au compte du trimestre sous revu, le taux de chômage au sens élargi est plus élevé en milieu rural (25,0% contre 19,3% en zone urbaine). Selon le sexe, le chômage touche plus les femmes (34,0%) que les hommes (12,4%).

La situation est encore plus préoccupante chez la frange de la population dénommée « jeunes NEET », signifiant « ni emploi, ni éducation, en formation). Ceci pour dire qu’il s’agit de ces jeunes qui n’ont aucune éducation pour prétendre à l’emploi.

Dans cette étude, les NEET, au deuxième trimestre de l’année 2024, représentent 30,7% de la population âgés de 15 à 24 ans. Ce taux est plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain. En effet, il s’est établi à 37,6% en milieu rural contre 25,7% en milieu urbain. Selon le sexe, on note une supériorité de la proportion des NEET chez les femmes que chez les hommes, soit 39,2% contre 22,0% chez les hommes.

PAUVRETÉ GRANDISSANTE

Quant à l’incidence de la pauvreté, à en croire la SND, elle est de 37,5%. Elle demeure encore élevée, avec de fortes disparités entre Dakar (8,9%), les autres milieux urbain (29,7%) et rural (53,3%). L’accès aux besoins sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’emploi demeure toujours préoccupant. De plus, l’Indice de Développement humain (IDH) se situe à 0,517 en 2022, contre 0,501 en 2014. Le Sénégal occupe, ainsi, la 169e place sur 190 nations, se plaçant ainsi dans la catégorie des 25 pays à faible niveau de développement.

En matière d’éducation, le Sénégal a enregistré des performances mitigées. Le nombre moyen d’années d’études qu’un enfant peut espérer suivre jusqu’à l’âge de 18 ans est de 7,3 et la répartition inégale des établissements scolaires et universitaires persiste. A cela, s’ajoutent les abandons scolaires principalement constatés aux niveaux de l’élémentaire et du moyen secondaire.

En définitive, le duo Diomaye-Sonko fait face à une crise sociale exacerbée par un chômage élevé, un nombre alarmant de jeunes NEET et une pauvreté persistante. Ces défis compromettent ses promesses envers la jeunesse dont une grande partie, ne trouve autre alternative que de répondre à l’appel au suicide de l’Atlantique : « Barça wala Barsax » !

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°280 – du 25/09/2024

🔴 PAUVRETÉ, ABSENCE D’ÉDUCATION ET CHÔMAGE : CE COCKTAIL TOXIQUE QUI RISQUE DE FAIRE MAL AU RÉGIME
🔴 ACCUSÉ D’AVOIR FAIT SORTIR 2750 KG D’OR DU TERRITOIRE SUR ORDRE DE MACKY SALL : ABDOULAYE SYLLA PORTE PLAINTE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX DANS DES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

🔴 LIGA – BLESSURE : SABALY ABSENT DES TERRAINS POUR UN LONG MOMENT
🔴 PROBLÈMES AVEC LA JUSTICE : LES DURS MOTS DE BAYE NDIAYE À POKOLA ET ADA FASS

Sénégalais de l’extérieur : « D’ici décembre, la crise des passeports sera résolue » (Officiel)

Le gouvernement sénégalais a annoncé la mise en place d’un « plan conjoncturel » visant à résoudre les problèmes rencontrés par les émigrés sénégalais, en particulier en ce qui concerne la délivrance de passeports dans certains pays d’accueil. C’est ce qu’a déclaré Amadou Chérif Diouf, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, lors d’une récente interview avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Diouf a reconnu que le département en charge des affaires des Sénégalais de l’extérieur faisait face à de nombreuses difficultés, en particulier dans la gestion des demandes de passeports. « Nous avons trouvé beaucoup de problèmes dans ce département-là. Ce que nous avons fait, c’est d’élaborer un plan conjoncturel pour nous permettre de faire face à tous les problèmes que nous avons trouvés sur la place », a-t-il expliqué.

Il a précisé que les retards dans l’établissement ou le renouvellement des passeports étaient particulièrement préoccupants en Espagne et au Portugal. « J’ai décidé d’aller en Espagne, où nous avons trouvé 4.000 passeports en souffrance. C’était le 15 mai. Depuis le mois de janvier, les gens ne pouvaient plus produire de passeports, faute de talons », a-t-il révélé.

Pour remédier à cette situation, le secrétaire d’État a souligné les efforts des nouvelles autorités sénégalaises pour réduire les délais de production des passeports. « On a réduit le délai. C’était 5 mois, maintenant pratiquement, on est à trois semaines. Bientôt, en Espagne, on produira le passeport le même jour. J’ose espérer que d’ici au mois de décembre, ce gap sera résorbé », a-t-il ajouté.

En plus de ces mesures, Amadou Chérif Diouf a annoncé que des solutions avaient été trouvées pour les Sénégalais de l’extérieur confrontés à des problèmes de logement et de passeport. Concernant la situation au Portugal, il a fait savoir que les autorités portugaises s’étaient engagées à régulariser certains jeunes Sénégalais, à condition qu’ils soient en possession de passeports. « Donc, nous sommes revenus avec l’aide du ministre de l’Intérieur, qui nous a remis, exceptionnellement, 8.000 talons » pour la production de passeports, a-t-il conclu.

Ces annonces visent à rassurer les Sénégalais de l’extérieur et à garantir que leurs préoccupations seront prises en compte, renforçant ainsi le lien entre le gouvernement et sa diaspora.

L’architecte Atepa Goudiaby porte plainte contre le journaliste Adama Gaye

Pierre Goudiaby Atepa, architecte renommé au Sénégal, a décidé d’intenter une action en justice contre le journaliste Adama Gaye, suite à des accusations récentes qui l’impliquent dans des malversations financières. Ces allégations concernent notamment la gestion de la Maison du Sénégal à New York, un projet dans lequel Atepa joue un rôle clé.

Adama Gaye a lui-même annoncé cette procédure sur ses réseaux sociaux, confirmant que le procès est prévu pour début novembre 2024. Dans sa déclaration, il a révélé avoir reçu une citation directe de Pierre Atepa, qui conteste ses publications dénonçant ce qu’il qualifie d’irrégularités dans la gestion de la Maison du Sénégal.

Le journaliste a insisté sur la gravité des accusations portées par Atepa, affirmant que l’architecte faisait bel et bien partie des personnes concernées. Face à cette situation, Gaye a qualifié cette citation de « tentative d’intimidation ». Selon ses dires, chaque révélation qu’il fait concernant des personnalités influentes déclenche une réaction visant à le réduire au silence. Il reste cependant déterminé à défendre ses propos et à faire éclater la vérité.

Pour soutenir ses accusations, Adama Gaye a mentionné avoir obtenu des « documents légaux » grâce à un avocat américain, J.R. Skrabanek. Ces documents, accessibles sur une plateforme judiciaire américaine, sont présentés comme des preuves tangibles corroborant ses déclarations.

De plus, Gaye a fait état d’une « procédure d’arbitrage en cours » qui impliquerait plusieurs parties, dont Pierre Goudiaby Atepa et son neveu, Pape Diedhiou. Ce dernier aurait intenté une action contre l’État du Sénégal, ajoutant ainsi du poids aux déclarations de Gaye.

Dans son appel à la population sénégalaise, le journaliste a souligné l’importance de cette affaire, qu’il décrit comme un scandale de grande envergure, et a assuré que la justice sénégalaise est au courant des faits. Il a déclaré avec fermeté : « On ne me fera pas taire », réaffirmant son engagement à poursuivre ses investigations et à défendre la vérité.

Cette confrontation entre un homme d’affaires influent et un journaliste d’investigation met en lumière les tensions qui existent souvent entre le pouvoir, la presse et les affaires, et pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat médiatique et politique au Sénégal.

Affaire des 2700 kg d’or : Abdoulaye Sylla dépose une plainte pour faux et usage de faux

L’homme d’affaires sénégalais Abdoulaye Sylla, au cœur de l’affaire des 2700 kg de lingots d’or, a annoncé avoir déposé une plainte pour faux et usage de faux. Selon un document parvenu à Seneweb, Sylla a été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) le vendredi 20 septembre 2024. Lors de son interrogatoire, il a découvert qu’il était accusé d’avoir participé à la sortie du pays d’une importante quantité d’or, sur la base d’un ordre de mission prétendument signé par l’ancien président Macky Sall, autorisant l’envoi de l’or vers Dubaï via un jet privé.

Lors de cette audition, Sylla a vu pour la première fois l’ordre de mission incriminé ainsi qu’un manifeste de transport au nom de la société ECOTRA, documents qu’il déclare être des faux. Il a aussi précisé qu’entre décembre 2020 et juin 2022, il était à l’étranger en raison de difficultés rencontrées dans la gestion de ses affaires, ce qui rend selon lui ces accusations infondées.

L’homme d’affaires, soutenu par des vérifications faites par la police des frontières sur ses déplacements, affirme que ces documents ont été créés dans l’intention de nuire à sa réputation et de paralyser ses activités économiques. La plainte pour faux et usage de faux déposée auprès du procureur de la République vise à faire toute la lumière sur cette affaire qui a eu des répercussions sur ses relations d’affaires, notamment à l’international.

Sylla espère que justice sera rendue avec la plus grande rigueur afin de rétablir son honneur et celui de sa société.

Audition de l’ex-SG de la Lonase Mamadou Gueye : Un nouvel acte dans l’enquête sur Lat Diop

Mamadou Gueye, ancien secrétaire général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), a été convoqué et auditionné par la Division des Investigations Criminelles (DIC) ce mois de septembre. Cette audition intervient peu après son remplacement par Seydou Mboup, officiellement nommé à ce poste le 13 septembre 2024.

Si les motifs précis de la convocation n’ont pas été rendus publics, de nombreux observateurs estiment qu’elle serait liée à l’enquête en cours concernant Lat Diop, ancien directeur général de la Lonase. Ce dernier est actuellement sous investigation pour des accusations de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux. Depuis son placement en garde à vue, Lat Diop a été soumis à de multiples interrogations sur la gestion de son patrimoine ainsi que sur des transactions financières suspectes.

L’audition de Mamadou Gueye pourrait apporter des éclaircissements supplémentaires dans ce dossier complexe qui secoue l’institution. Récemment, le nom de Lat Diop a également été mentionné dans le cadre de la confrontation manquée avec Mouhamed Dieng, un ancien administrateur de 1XBet Sénégal, qui aurait accusé Lat Diop de recevoir des pots-de-vin à hauteur de 7 milliards F CFA.

Alors que l’enquête continue, l’audition de l’ex-secrétaire général de la Lonase marque une nouvelle étape dans la recherche de la vérité autour de la gestion des fonds publics au sein de cette institution. Les prochaines semaines pourraient révéler d’autres développements clés dans cette affaire qui alimente les débats au Sénégal.

Le dossier, maintenant entre les mains du doyen des juges Abdoul Aziz Diallo, avance à grands pas, et le public reste dans l’attente des conclusions de cette enquête judiciaire.

Tribunal : Mandat de dépôt requis contre Jérôme Bandiaky

Jérôme Bandiaky, déjà sous le coup d’une enquête approfondie, a fait l’objet d’un deuxième tour de parquet ce mardi, selon des informations obtenues par Seneweb. Son inculpation est prévue pour demain mercredi, alors que le procureur de la République a requis un mandat de dépôt à son encontre dans le réquisitoire introductif.

L’affaire Bandiaky, marquée par des accusations graves, a été transférée au doyen des juges Abdoul Aziz Diallo. Après son déferrement par la Division des investigations criminelles (DIC), Jérôme Bandiaky fait face à des charges lourdes d’escroquerie, détention illégale d’arme à feu, ainsi qu’usurpation de fonction.

Ce dossier attire l’attention du public en raison de la nature des infractions présumées et de l’implication des autorités judiciaires dans sa gestion. La prochaine étape sera marquée par son passage devant le doyen des juges, où il pourrait être officiellement inculpé et placé sous mandat de dépôt, conformément à la demande du parquet.

Le suivi de cette affaire sera déterminant pour connaître la suite judiciaire réservée à Jérôme Bandiaky, tandis que les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.

Souveraineté pharmaceutique d’ici 2035 : Le gouvernement s’engage

Un pas décisif vers l’indépendance pharmaceutique a été franchi avec l’organisation, ce 24 septembre à Diourbel, d’un atelier de vulgarisation de la nouvelle réglementation sur les médicaments, produits de santé et de pharmacie. Cet événement, qui s’est tenu à la direction générale de la santé, a permis de réunir les principaux acteurs du secteur, avec un objectif clair : renforcer l’accès aux médicaments tout en améliorant la qualité et la disponibilité des produits de santé pour l’ensemble des Sénégalais.

Le directeur général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), Dr Alioune Ibnou Abdoutalib Diallo, a salué l’engagement des parties prenantes et rappelé l’ambition portée par le Président Bassirou Diomaye Faye pour le secteur. « Conformément à la vision de son Excellence, notre pays vise à rendre les médicaments plus accessibles en termes de coût, de qualité et de disponibilité géographique. C’est une manière de répondre aux besoins pressants de la population », a affirmé Dr Diallo.

L’objectif ultime est d’atteindre la souveraineté pharmaceutique d’ici 2035. Pour y parvenir, le gouvernement a mis en place des réformes stratégiques, dont le renforcement de la production industrielle de médicaments et autres produits de santé. Ce projet s’inscrit dans une démarche globale visant à créer un cadre juridique et institutionnel solide, conforme aux orientations nationales, aux normes internationales, et aux exigences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi que de l’Union africaine (UA).

Créée en 2022 par décret, l’ARP joue un rôle central dans cette dynamique de transformation. En effet, la loi de 2023 sur les médicaments donne à cette agence la mission d’encadrer le secteur pharmaceutique, en s’adaptant aux défis actuels. Selon Dr Diallo, « l’application rigoureuse de cette réglementation est une question de justice sociale ». Il est impératif de rendre le secteur pharmaceutique plus attractif, compétitif, et strict face aux menaces liées à la circulation de médicaments de mauvaise qualité ou falsifiés, tout en répondant aux défis de santé publique.

L’ambition du Sénégal va au-delà de la régulation : le pays aspire à devenir un acteur clé dans la production et la distribution de médicaments à l’échelle régionale. Le gouvernement a également exprimé son désir d’assainir le système de santé tout en valorisant les structures sanitaires sur l’ensemble du territoire.

Cet engagement pour une souveraineté pharmaceutique, couplé à une réglementation stricte et une production nationale accrue, marque une étape cruciale dans l’amélioration du système de santé sénégalais et de l’accès équitable aux soins pour tous les citoyens.

Lancement officiel du programme « Sénégal 2050 Agenda National de Transformation » prévu le 7 octobre 2024

Le Sénégal amorce un tournant décisif dans son développement avec le lancement officiel du programme « Sénégal 2050 Agenda National de Transformation ». Cette cérémonie, prévue pour le lundi 7 octobre 2024, reflète une nouvelle étape dans la vision du Président Bassirou Diomaye Faye de bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère.

Ce plan stratégique, destiné à transformer durablement l’économie sénégalaise, vise à répondre aux défis contemporains tout en plaçant l’inclusion et le développement durable au centre des priorités. Le programme Sénégal 2050 est conçu pour être un guide sur les trente prochaines années, et s’inscrit dans une dynamique de croissance équitable et de renforcement des infrastructures économiques et sociales.

L’élaboration de ce référentiel s’est faite sous l’impulsion du Chef de l’État, dans une optique d’harmonisation des efforts publics et privés pour une transformation structurelle de l’économie. À travers ce programme, le Sénégal espère positionner ses secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et la digitalisation en moteurs de croissance durable.

L’événement sera suivi de près par les médias, la société civile et les citoyens, témoignant de l’engagement du gouvernement à œuvrer pour le bien-être collectif dans une démarche de transparence et de responsabilité. Ce lancement marque un jalon important dans la feuille de route politique et économique du Sénégal, avec l’ambition d’ancrer le pays dans une trajectoire de développement solide, tout en garantissant des opportunités pour les générations futures.

Le gouvernement organise un point de presse pour présenter l’état des lieux de la situation nationale

Dans un souci de transparence et de redevabilité, le Président Bassirou Diomaye Faye a mandaté le Premier ministre pour coordonner une évaluation exhaustive de la situation du pays. Ce diagnostic national, désormais achevé, a permis d’identifier les principales difficultés et de définir les actions nécessaires pour stabiliser et redresser le Sénégal.

Afin de partager ces conclusions avec la population, le gouvernement tiendra un point de presse le jeudi 26 septembre à 10h00 au 10ème étage du Building administratif Mamadou DIA. Ce rendez-vous, rapporté par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), permettra aux autorités de faire un état des lieux complet du Sénégal, en exposant les défis auxquels le pays est confronté ainsi que les solutions envisagées pour y remédier.

Ce point de presse s’inscrit dans une volonté de maintenir un dialogue continu avec les Sénégalais, en les informant de l’état réel du pays et des mesures à venir. Il reflète l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre des actions concrètes et alignées sur les aspirations du peuple sénégalais pour garantir un avenir stable et prospère.

La présentation permettra de dresser un bilan des dysfonctionnements et des impacts constatés dans divers secteurs, mais surtout, elle exposera les plans du gouvernement pour corriger la situation héritée et poser des bases solides pour le développement futur.

En engageant ce processus de transparence, le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme sa volonté de placer les Sénégalais au cœur de son action politique, en veillant à ce que les décisions prises reflètent les besoins réels du pays.

Rapatriement de 192 Sénégalais bloqués en Libye : Un geste fort du gouvernement sénégalais

Le gouvernement sénégalais, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), procédera au rapatriement de 192 jeunes Sénégalais en situation irrégulière à Tripoli, en Libye. Ce vol spécial est prévu pour le jeudi 26 septembre 2024, à 16h30, avec une arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

Cette opération, orchestrée par le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf, est le fruit de plusieurs mois d’efforts diplomatiques. Lors d’une récente visite à Tripoli, M. Diouf a rencontré plus de 150 Sénégalais bloqués en Libye, après avoir été témoins des dures réalités auxquelles ils faisaient face. Il a exprimé son inquiétude devant l’absence d’une mission sénégalaise de délivrance de passeports dans ce pays depuis plusieurs années.

Pour répondre à cette urgence, une mission spéciale d’établissement de passeports a été organisée par le gouvernement sénégalais. Ce geste vise à permettre aux jeunes Sénégalais, désireux de retourner dans leur pays, d’obtenir les documents nécessaires pour leur rapatriement.

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Amadou Chérif Diouf a souligné que le rapatriement était une priorité pour l’État, témoignant de la volonté des autorités sénégalaises de protéger et d’assister leurs concitoyens vivant à l’étranger. « Nous devons faire face à ces problèmes et les résoudre de manière durable », a déclaré le secrétaire d’État.

Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins des Sénégalais de la diaspora, notamment ceux en situation de détresse à l’étranger. Les autorités sénégalaises entendent renforcer leur soutien à cette communauté, en favorisant leur retour dans des conditions sécurisées, tout en leur offrant la possibilité de réintégrer la société sénégalaise dans de meilleures conditions.

Le rapatriement de ces jeunes constitue une réponse humanitaire face à la crise migratoire qui touche de nombreux Sénégalais en quête d’un avenir meilleur hors des frontières. Cette opération souligne également l’importance d’une coopération internationale et le rôle crucial de l’OIM dans l’accompagnement des migrants en situation irrégulière.

Ce geste du gouvernement sénégalais, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye, reflète la priorité accordée à la protection de ses citoyens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières nationales. Une fois de retour au Sénégal, ces jeunes bénéficieront d’un programme d’accompagnement pour faciliter leur réinsertion sociale et économique.

En conclusion, ce rapatriement symbolise l’engagement du Sénégal à apporter une réponse humaine et pragmatique aux défis migratoires, tout en continuant à renforcer les liens entre le pays et sa diaspora.

Clôture du Sommet de l’Avenir : Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à une réforme du multilatéralisme et à un soutien accru pour les pays en développement

Lors de la clôture du Sommet de l’Avenir, organisé en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a livré un discours puissant appelant à des réformes profondes du système mondial afin de garantir un avenir plus juste et inclusif.

Dans son allocution, le chef de l’État sénégalais a insisté sur l’urgence de bâtir un monde où la paix, la stabilité et le développement inclusif priment, tout en s’assurant que les pays en développement ne soient pas laissés pour compte. Il a ainsi souligné la nécessité de réformer le multilatéralisme pour répondre aux défis contemporains auxquels fait face le monde, et d’accorder une attention particulière aux pays les plus vulnérables.

Le Président Faye a axé son discours sur quatre principaux domaines nécessitant une attention particulière :

Lutter contre la pauvreté et les inégalités
Le président sénégalais a évoqué l’extrême pauvreté, qui touche encore 10 % de la population mondiale, et les inégalités croissantes exacerbées par les crises climatiques et géopolitiques. Il a dénoncé les taux d’intérêts excessifs imposés aux pays en développement, qui contribuent à les maintenir dans un cycle de dettes. Plaidant pour une réforme des conditions d’accès au crédit, il a appelé à des taux d’emprunt plus souples et à des délais de remboursement plus adaptés, pour offrir aux nations en développement des chances équitables de prospérité.

Réformer la gouvernance mondiale
Si des avancées notables ont été réalisées récemment, comme l’octroi d’un siège permanent à l’Afrique au G20 et d’un troisième siège pour le continent au sein du FMI, le Président Faye a réitéré la nécessité d’une inclusion encore plus prononcée des pays en développement dans les organes décisionnels internationaux. Selon lui, la gouvernance mondiale doit refléter les réalités actuelles et permettre aux nations du Sud de participer pleinement à la prise de décisions globales.

Investir dans l’éducation et la formation
Faye a aussi mis l’accent sur le rôle fondamental de l’éducation et de la formation professionnelle dans la lutte contre l’ignorance et l’endoctrinement. Il a insisté sur l’accélération du plan de relance des Objectifs de Développement Durable (ODD), soulignant l’importance de former les jeunes pour leur offrir des perspectives d’avenir et les éloigner des idéologies radicales. « L’éducation reste la clé pour un avenir plus stable et prospère », a-t-il affirmé.

Promouvoir la digitalisation et l’innovation
Dans un monde en pleine transition numérique, le Président Faye a appelé à des investissements massifs dans la digitalisation, notamment en matière d’infrastructures numériques et de connectivité. Il considère l’innovation et l’industrie créative comme des moteurs essentiels du développement économique, en particulier pour les jeunes, qu’il voit comme des vecteurs de paix et de progrès pour l’avenir.

En conclusion, Bassirou Diomaye Faye a exhorté la communauté internationale à transformer les nombreux défis actuels en opportunités, en mettant les jeunes générations au cœur des politiques publiques. Il a réaffirmé son engagement à œuvrer pour un avenir où justice, équité et développement durable sont les piliers d’une paix durable.

Ce discours du président sénégalais s’inscrit dans un contexte mondial marqué par de nombreuses incertitudes, et reflète une volonté claire de redéfinir le rôle des pays en développement sur la scène internationale. Le Sommet de l’Avenir, en tant que plateforme pour discuter de ces enjeux, a offert une opportunité précieuse pour renforcer la solidarité internationale et promouvoir des réformes structurelles visant à garantir un avenir commun plus prospère.

QUELQUES CHANTIERS DES 3 J : POUR LA REALISATION DU PROJET (6)

Après le DEVELOPPEMENT D’UN FORT SENTIMENT PATRIOTIQUE qui a fait l’objet de notre premier jet, suivi en 2/ de Cultiver l’HONNETETE puis  en 3/ de RESTAURER L’AUTORITE De L’ETAT et de SES DEMEMBREMENTS, ensuite  4/de RENDRE A LA POLITIQUE, SES LETTRES DE NOBLESSE, et en 5/ d’INSTAURER LA MYSTIQUE DU TRAVAIL ET DU TRAVAIL BIEN FAIT,  il nous faudra aussi, pour la réalisation du PROJET : 

6/ ASSAINIR ET EMBELLIR NOS VILLES, COMMUNES, QUARTIERS
Sur ce chapitre, les opérations mensuelles de SETAALL SUNU GOKH , initiées par les pouvoirs publics avec l’avènement de notre  DUO national gagnant Diomaye/Sonko, sont certes méritoires et très salutaires. Mais le véritable problème qui se pose à nous TOUS, c’est L’INSALUBRITE EXECRABLE DE NOS VILLES. COMMUNES ET QUARTIERS .

OUI ! NOS VILLES SONT VRAIMENT SALES.

Nos rues, avenues, trottoirs et autres lieux publics sont envahis par des installations  de toutes sortes allant des garages mécanos  aux cantines  en débris brinquebalants, et servant de restaurants ou plutôt de gargotes, en passant par les marchandises étalées à même le trottoir empêchant les gens de circuler normalement et tant d’autres occupations inqualifiables de notre environnement par des personnes sans foi ni loi, ni tenue ni retenue et parfois très violentes sont la VERITABLE PLAIE DE NOTRE CADRE DE VIE.  

C’est donc à juste titre qu’excédés, les sicapois (habitants des SICAP) ont manifesté pour dire NON à la transformation de leurs cités en souks avec l’envahissement à tout va de toutes sortes d’installations insalubres et lugubres presque partout dans les rues et ruelles et places publiques de leurs quartiers, enlaidissant leur cités et y faisant prospérer l’insécurité . Un triste spectacle que l’on retrouve un peu partout dans nos quartiers et jusqu’en plein centre ville de la capitale. INOUÏ !

AH OUI ! Quand on rencontre jusqu’en plein centre ville de notre capitale des étals et autres cantines faits de bric et de broc et vendant à la criée des sandwichs et autres café dans  un décor sale et salissant, on a du mal à croire que nous sommes encore dans la ville de DAKAR ancienne capitale de l’AOF. Le laisser-aller des autorités communales comme nationales a permis l’envahissement de nos espaces publics par la floraison exponentielle de toutes sortes de cantines hétéroclites, archaïques et …sales donnant un visage hideux à notre environnement dans nos cités et villes. Il y’a urgence à remédier avec force à cette situation qui dégrade chaque jour davantage et notre cadre de vie et notre image touristique tout en accentuant  les salissures et l’insécurité liée à la nature parfois querelleuse et belliqueuse de ces envahisseurs clandestins prompts à la violence pour continuer  impunément leur business au mépris de la Loi et de l’ordre. « degnouye daane sunu dooler » sont-ils prompts à dire. On veut bien mais que cela soit dans un cadre normalisé tout de même et à des endroits dédiés et avec des installations normées.

C’est pourquoi, il faut saluer la dernière instruction du Ministre d’ intérieur demandant aux maires et autres responsables de s’attaquer vigoureusement au désencombrement des rues et places publiques par la destruction systématique de toutes les installations irrégulières sur leur territoire de juridiction. On applaudit FORT. Tout en restant dubitatif quant aux résultats escomptés. Tant on aura vu et vécu tellement d’opérations AUGIAS qui se sont terminées en eau de boudin faute de mesures vraiment coercitives et de suivi véritable. Mais l’espoir peut-être permis avec la nouvelle équipe gouvernementale de RUPTURE. Pour cela,  Il s’agira de faire prendre conscience aux Maires qui, pour la plupart ne se soucient que de la collecte des taxes municipales, qu’ils ont l’impérieux devoir de veiller à la préservation et à l’embellissement du cadre de vie de leur circonscription administrative. Pour ce faire, il faudra que les mairies des villes, des communes et autres s’activent à mettre en place des brigades municipales pour veiller à l’interdiction permanente d’installations déglinguées et anarchiques dans notre espace de vie et normaliser avec fermeté l’occupation des espaces publics. Sur ce chapitre, l’installation de cantines écologiques comme celle qui fait le buzz sur les R.S  serait une très bonne chose pour organiser et embellir les lieux et espaces de vente qui ont tendance à pousser un peu partout dans un désordre indescriptible.  Ensuite, il faudra  veiller à l’interdiction systématique de tout débordement des marchandises sur le trottoir comme aiment à le faire nombre de boutiquiers et commerçants qui captent presque le double de la capacité de leurs échoppes sur le trottoir en y étalant leurs marchandises bloquant la voie piétonne en toute impunité et sans aucun souci de l’hygiène et de la salubrité des lieux et de la sécurité des personnes, obligées de marcher sur la chaussée à la merci des chauffards de la route.

Mais le désencombrement n’est pas seulement matériel, il est aussi HUMAIN. En effet, il faudra dégager avec force et autorité toute cette faune hétéroclite de sans-abri, de mendiants, éclopés, dealers et autres qui peuple nos rues, ruelles et places publiques et squattent jusque sous les ponts, formant un terreau fertile pour les délinquants et autres agresseurs qui y  règnent en maîtres et en toute impunité.  Mon avis est qu’il ne serait pas de trop d’envisager la rafle de tous ces jeunes vagabonds dans la force de l’âge et aussi désœuvrés, sans métier ni formation pour les incorporer dans l’Armée pour une période d’immersion d’au moins six mois afin de leur inculquer des valeurs de civisme, de citoyenneté, de respect des personnes et des biens publics. Et même les initier à certains métiers. Cela vaut la peine d’explorer cette voie pour valoriser toute cette population juvénile SDF et à la merci des gangs et autres …

Assurément,  le chantier de l’assainissement et du désencombrement de nos cités demandera beaucoup d’engagement, de volonté politique et de moyens pour redonner à nos villes , un cadre de vie digne d’un pays tourné ver la RUPTURE .

Pour les 3J : JUBB-JUBBEL-JUBBENTI, cela aussi doit changer et INCH CHA ALLAH cela se fera.

Au terme de cette revue des quelques chantiers pour la réalisation du PROJET que nous avons parcourus sommairement,  il apparait nettement qu’il faudra de l’Audace, beaucoup d’Audace, du courage,  de l’engagement et une volonté politique à toutes épreuves –DON DE SOI- pour relever les défis qui sont multiformes, gigantesques, et qui touchent à TOUS les aspects du devenir de notre Nation. IL va donc devoir secouer des habitudes sclérosées par un laxisme endémique, enrobé de MASSLAA  hypocrite et entretenu par de véritables sectes de « profitards » et autres manœuvriers de haut vol pour engager une rupture systémique d’envergure.. Pour ce faire, il faudra UNE UNION SACREE DES CŒURS, DES ESPRITS et UN ENGAGEMENT SANS FAILLE DES AUTORITES POLITQIUES SOUTENUES AVEC FORCE PAR LE PEUPLE SOUVERAIN QUI LES A MIS LA,  POUR ACTER LA RUPTURE ET ENGAGER NOTRE PAYS DANS LA VOIE DU DEVELOPPEMENT PARTAGE. « ALLAH NE CHANGE PAS LE DESTIN D’UN PEUPLE DONT LES HABITANTS EUX-MEMES NE CHANGENT PAS » Nous dit le Saint Coran..

QU’IL PLAISE A DIEU QUE CELA SOIT AVEC LES 3J JUBB-JUBBEL-JUBBENTI.

DIEU NOUS GARDE ET GARDE LE SENEGAL.

Dakar le  23/9/2024

Guimba  KONATE
DAKAR guimba.konate@gmail.com

APRÈS LAT DIOP, DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM DANS LE VISEUR : Vers une répression politique ?

La situation politique au Sénégal prend un tournant préoccupant alors que la machine judiciaire se mobilise contre des figures clés de l’ancien régime de Macky Sall. Après l’arrestation de Lat Diop et de plusieurs hauts fonctionnaires du ministère des Finances et du Budget, l’attention se concentre désormais sur Doura Baldé, Mame Boye Diao et Farba Ngom. Selon une source du Dakarois Quotidien, le régime actuel chercherait à les emprisonner en s’appuyant sur des accusations liées à leur patrimoine foncier, n’ayant pas réussi à établir des éléments incriminants sur le plan financier, insiste notre informateur.

Cette stratégie semble être une manœuvre délibérée pour affaiblir des adversaires politiques qui pourraient représenter une menace lors des prochaines élections législatives. En effet, Doura Baldé, Mame Boye Diao, Lat Diop et Farba Ngom sont des personnalités influentes dans leurs fiefs respectifs et leur popularité pourrait leur permettre de contester le pouvoir en place avec succès.

Actuellement, les auditions à la Division des investigations criminelles (Dic) se multiplient.
Un climat de peur s’installe avec l’interdiction de sortie du territoire pour les proches de Macky Sall. Ce, sans aucune décision judiciaire préalable. Cette situation a suscité des inquiétudes au sein de la société civile, qui craint une dérive autoritaire. Des figures comme Birahim Seck ont ouvertement dénoncé ces pratiques, mettant en lumière une possible instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Pour rappel, Waly Diouf Bodian, responsable de Pastef et directeur général du Port Autonome de Dakar, déclarait publiquement en mai 2024: « on ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement ».
C’est pourquoi il est important de se poser la question suivante : est-ce une reddition des comptes ou un règlement de comptes ?


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°279 – du 24/09/2024

🔴 REDDITION DES COMPTES OU RÈGLEMENT DE COMPTES ? : LES PROCHAINS DANS LE VISEUR : DOURA BALDÉ, MAME BOYE DIAO ET FARBA NGOM
🔴 CHERTÉ DE L’ÉLECTRICITÉ DUE AU « RECRUTEMENT SAUVAGE » : LE SUTELEC S’INSURGE CONTRE MOUSTAPHA SARRÉ

🔴 « SI MA SITUATION NE SE DÉCANTE PAS, J’ARRÊTE MA CARRIÈRE » : FAUTE DE CONTRAT, ALIOUNE SÈYE 2 MENACE D’ALLER EN RETRAITE
🔴 AUGUSTIN SENGHOR EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA FSF : « C’EST L’UNITÉ QUI NOUS A PERMIS DE FORGER NOS SUCCÈS »

Lat Diop en garde à vue à la DIC : Interrogé sur son patrimoine toute l’après-midi

L’ancien Directeur Général de la Lonase et ancien ministre des Sports, Lat Diop, est toujours en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Selon des informations obtenues, il a été longuement interrogé cet après-midi par les enquêteurs au sujet de son patrimoine et de ses biens.

Lat Diop a dû répondre à une série de questions liées à la gestion de son patrimoine, dans le cadre d’une enquête qui suscite un grand intérêt public. Les interrogatoires, qui ont duré plusieurs heures, ont pris fin récemment, selon des sources proches du dossier. Cependant, son séjour en détention se poursuit, et il passera une nouvelle nuit au commissariat du Port avant d’être reconduit à la DIC demain matin pour la suite des investigations.

Cette garde à vue intervient dans un contexte où plusieurs figures publiques sont scrutées de près par les autorités judiciaires, en lien avec la gestion de fonds publics et de leur patrimoine. Les détails exacts des accusations ou soupçons qui pèsent sur Lat Diop ne sont pas encore officiellement communiqués. Toutefois, cette affaire est suivie de près par les observateurs politiques, qui attendent avec impatience les conclusions des enquêtes.

Lat Diop, connu pour son rôle à la tête de la Lonase et son passage au ministère des Sports, traverse actuellement une période difficile sur le plan judiciaire, alors que les autorités continuent de faire la lumière sur ses activités passées.

Atelier de réflexion sur la refondation de la politique de recherche agricole au Sénégal : un pas vers la souveraineté alimentaire

Un atelier de réflexion portant sur la refondation de la politique de recherche et de vulgarisation agricole a débuté ce lundi dans les locaux de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) à Dakar. Cet événement d’envergure rassemble divers acteurs du secteur agricole, parmi lesquels des experts, chercheurs, universitaires, producteurs et partenaires au développement, qui, durant trois jours, se pencheront sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Djibril Diop, Directeur de Cabinet du Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’encadrement paysan. Dans son allocution, M. Diop a souligné les nombreux défis auxquels fait face le secteur agricole sénégalais, en particulier en matière de recherche agrosylvopastorale et halieutique. « Ces défis interpellent directement la recherche, qui doit orienter les choix politiques vers une performance durable des systèmes de production », a-t-il déclaré.

Le secteur agricole occupe une place stratégique dans le développement socio-économique du pays. Contribuant de manière significative à la création d’emplois, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, il représente également une opportunité majeure pour la réalisation de la souveraineté alimentaire, l’un des objectifs prioritaires du gouvernement.

M. Diop a rappelé que le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accorde une attention particulière à ce secteur, perçu comme un levier fondamental pour impulser le développement économique et social du Sénégal. À travers une agriculture innovante et performante, le pays aspire à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations alimentaires et à renforcer sa sécurité nutritionnelle.

La nécessité de refonder la politique de recherche agricole s’inscrit dans une vision de modernisation et d’adaptation aux nouvelles réalités climatiques et économiques. Dr Moustapha Guèye, Directeur général de l’ISRA, a quant à lui salué les avancées réalisées par l’institut au cours des cinq dernières années, grâce à l’engagement des chercheurs et du personnel de soutien. « Nous avons accompli de grandes choses, mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif ultime de souveraineté alimentaire », a-t-il affirmé.

Il a également exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers, qui, par leur soutien constant, ont permis à l’ISRA de maintenir son rôle de pionnier en matière de recherche agricole au Sénégal. « L’avenir de l’agriculture sénégalaise repose sur notre capacité à innover, à adapter nos méthodes de recherche aux besoins des producteurs et à proposer des solutions concrètes aux défis agricoles », a ajouté Dr Guèye.

Cet atelier représente une étape importante dans la réflexion sur l’avenir du secteur agricole. Il marque le début d’une transformation profonde de la politique de recherche et de vulgarisation agricole, avec pour objectif de rendre cette recherche plus accessible et utile aux producteurs locaux. L’un des axes principaux abordés lors des discussions concerne l’intégration de technologies modernes, notamment l’intelligence artificielle, pour améliorer les rendements agricoles, optimiser l’utilisation des ressources naturelles et anticiper les fluctuations climatiques.

De plus, une attention particulière est accordée aux systèmes de production durables, résilients et respectueux de l’environnement. Ces enjeux sont cruciaux pour le Sénégal, confronté à des défis écologiques importants, tels que la désertification, la dégradation des sols et les variations climatiques extrêmes.

Les producteurs, qui jouent un rôle central dans la transformation du secteur agricole, sont au cœur de cette nouvelle politique. L’objectif est de mieux adapter la recherche à leurs besoins, tout en encourageant la vulgarisation des innovations issues des laboratoires de l’ISRA et d’autres institutions partenaires.

À ce titre, le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les acteurs du secteur, entend renforcer les capacités des agriculteurs en matière d’innovation technologique et de gestion durable des terres agricoles. Cette démarche vise à garantir non seulement la sécurité alimentaire à long terme, mais aussi à améliorer les conditions de vie des populations rurales, souvent les premières victimes de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté.

La refondation de la politique de recherche agricole représente une ambition claire du Sénégal de devenir un acteur majeur dans la production alimentaire en Afrique de l’Ouest. En misant sur l’innovation, la durabilité et la coopération internationale, le pays aspire à atteindre une souveraineté alimentaire durable et à contribuer de manière significative à la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région.

Cet atelier constitue ainsi une première étape vers la réalisation de cet objectif, avec la promesse de résultats concrets et d’actions à long terme qui bénéficieront à l’ensemble du secteur agricole et à la population sénégalaise.

En conclusion, l’ouverture de cet atelier témoigne de la volonté du Sénégal de moderniser son agriculture, de renforcer ses capacités de production et d’assurer une meilleure sécurité alimentaire pour ses citoyens. Il ne fait aucun doute que les conclusions de ces discussions seront déterminantes pour tracer la voie vers une agriculture plus résiliente et durable, capable de répondre aux aspirations du Sénégal pour les décennies à venir.

Le CUDIS salue la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la Direction des affaires religieuses et souligne l’engagement du Président Faye pour le vivre ensemble au Sénégal

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a exprimé sa satisfaction et ses félicitations suite à la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la nouvelle « Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe ». Cette décision, prise par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été accueillie avec enthousiasme au sein des milieux religieux, qui y voient une démarche importante pour renforcer les liens entre l’État et les communautés religieuses, mais aussi pour mieux répondre aux défis liés à la gestion des affaires religieuses au Sénégal.

La création de cette direction, qui vise à encadrer et dynamiser les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses, est perçue comme une avancée majeure. Le Dr Djim Ousmane Dramé, une figure respectée et influente au sein du CUDIS, a été choisi pour diriger cette institution, et le CUDIS a réaffirmé son soutien total à son action future. Il sera chargé de plusieurs missions essentielles, telles que la gestion des interactions entre l’État et les confréries religieuses, la rationalisation des politiques religieuses, et l’insertion des diplômés en langue arabe, un enjeu crucial pour l’avenir du pays.

Pour le CUDIS, cette nomination reflète l’engagement constant du Président Faye à promouvoir la paix, la tolérance et le vivre ensemble au Sénégal. Dans un contexte mondial où les tensions religieuses et les extrémismes gagnent du terrain, le modèle sénégalais de tolérance et de cohabitation pacifique reste une référence. Ce modèle, ancré dans des siècles d’histoire commune et de respect mutuel, a toujours mis en avant les valeurs de dialogue, de solidarité et de partage, des piliers essentiels qui unissent les différentes composantes religieuses et ethniques du pays.

Le Président Faye, en créant cette nouvelle direction, envoie un message fort : celui de la valorisation du rôle des acteurs religieux dans la stabilité du Sénégal. Le CUDIS, qui regroupe une multitude de confréries et d’associations islamiques comme la Mouridiya, la Tijaniya, et la Khadriya, ainsi que des entités comme la Jamâtou Ibâdou Rahman et le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), entend jouer pleinement son rôle aux côtés des autorités pour préserver cet équilibre.

Les membres du CUDIS voient également dans cette nomination une opportunité de relever les nombreux défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance religieuse. Le renforcement des relations entre les pouvoirs publics et les leaders religieux permettra de mieux encadrer les pratiques religieuses, de lutter contre les dérives sectaires, et d’anticiper les menaces liées à l’extrémisme. Cette collaboration, que le CUDIS espère fructueuse, doit également permettre de maintenir la cohésion sociale et d’ancrer encore plus solidement le vivre ensemble, qui fait la particularité et la force du Sénégal.

En outre, le CUDIS met en avant l’importance des initiatives du gouvernement pour intégrer pleinement les jeunes diplômés en langue arabe dans la société sénégalaise. Cette question est souvent au centre des débats, car ces jeunes se retrouvent souvent marginalisés, faute de débouchés professionnels. La nouvelle direction, sous la conduite de Dr Djim Ousmane Dramé, aura également pour mission de créer des passerelles vers l’emploi pour cette frange de la population, afin de contribuer à la stabilité sociale et économique du pays.

Le CUDIS a également insisté sur l’importance de continuer à promouvoir le dialogue interreligieux au Sénégal. L’organisation, qui collabore régulièrement avec des représentants des autres confessions religieuses, en particulier la communauté chrétienne, entend poursuivre cette coopération dans un esprit de respect mutuel et de tolérance. Le Sénégal a toujours su éviter les conflits religieux grâce à une approche inclusive et respectueuse des différences, et le CUDIS se dit déterminé à travailler dans ce sens.

En conclusion, la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe est une étape importante dans la gouvernance religieuse au Sénégal. Le CUDIS salue cette initiative et réaffirme son engagement à travailler aux côtés des autorités pour renforcer la paix et la cohésion sociale. Le modèle sénégalais de vivre ensemble, fruit d’une longue tradition de tolérance et de respect, reste un exemple à suivre, et la nouvelle direction est appelée à jouer un rôle clé dans la préservation de cet héritage.

Rencontre entre le Président Faye et Bill Gates : Vers une coopération renforcée sur l’agriculture, l’assainissement et le numérique

Dans la continuité de sa mission diplomatique à New York, le Président Bassirou Diomaye Faye a tenu une réunion stratégique avec Bill Gates, le philanthrope et co-fondateur de la Fondation Gates. Cette rencontre intervient après une audience avec le Premier ministre du Luxembourg et marque une étape importante pour le développement du Sénégal dans des secteurs clés.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires pour le Sénégal, notamment l’agriculture, où l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle crucial dans l’amélioration des rendements. L’assainissement et l’usage du numérique pour renforcer le système de santé ont également été au cœur des échanges. Bill Gates a réaffirmé l’engagement de sa fondation à soutenir ces initiatives innovantes, en vue de faire du Sénégal un hub digital en Afrique.

Cette coopération renforcée s’inscrit dans la nouvelle stratégie technologique du Sénégal, visant à placer le pays au centre de l’innovation numérique et de la durabilité.

Tragédie au large de Dakar : Trente corps découverts dans une pirogue à la dérive

Le dimanche 22 septembre 2024, un drame terrible s’est déroulé au large de Dakar. La Marine nationale sénégalaise a découvert une pirogue en perdition, à environ 70 kilomètres des côtes, contenant trente corps sans vie. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), cette découverte macabre fait suite à une alerte reçue en début de soirée.

Le patrouilleur CAYOR, rapidement déployé, a pu retrouver l’embarcation abandonnée. Après l’avoir sécurisée, il l’a remorquée vers la rade extérieure du port de Dakar. L’embarcation est arrivée lundi matin à 6h00, et des équipes médicales, les sapeurs-pompiers ainsi que les services d’hygiène ont immédiatement été dépêchés sur place pour tenter de récupérer et identifier les corps.

Cependant, les conditions difficiles posées par l’état de décomposition avancée des victimes rendent les opérations extrêmement complexes. À ce jour, l’origine de l’embarcation demeure inconnue, et les autorités mènent des investigations pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie.

Ce nouvel incident met une fois de plus en lumière les dangers tragiques de l’émigration clandestine par voie maritime, un phénomène qui continue de causer d’innombrables pertes humaines malgré les efforts des autorités pour le combattre.

Législatives de 2024 : Yewwi Askan Wi se réinvente avec de nouveaux alliés

À l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) adopte une nouvelle dynamique en accueillant plusieurs nouvelles forces politiques et figures influentes du paysage sénégalais. Ce « New Look » voit YAW se renforcer avec de nouvelles alliances stratégiques tout en gardant ses partenaires historiques, tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), dirigé par Serigne Moustapha Sy, et Taxawu Sénégal, sous la houlette de Khalifa Sall et Barthélémy Dias.

Parmi les nouveaux entrants figurent des personnalités bien connues de la scène politique sénégalaise :

  • Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP),
  • Papa Djibril Fall, leader du mouvement « Les serviteurs »,
  • Bougane Gueye Dany, président de Gueum Sa Bop / Les Diambars,
  • Anta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour une République constructive (ARC),
  • Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR.

Ces nouveaux alliés viennent compléter un ensemble de forces politiques prêtes à affronter le parti présidentiel lors des législatives à venir. Cette coalition remaniée a pour objectif de constituer une majorité au sein de l’Assemblée nationale afin d’assurer une gouvernance équilibrée et de qualité.

Les leaders de Yewwi Askan Wi ont souligné que cette alliance est destinée à proposer une alternative crédible, avec une vision ambitieuse pour le Sénégal. Ils entendent mobiliser les électeurs en s’appuyant sur des idéaux de justice sociale, de bonne gouvernance et de développement inclusif.

Alors que les législatives approchent à grands pas, cette nouvelle configuration de Yewwi Askan Wi promet des débats politiques intenses et une campagne électorale riche en propositions pour l’avenir du Sénégal.

Trafic de migrants : 4 capitaines et un convoyeur arrêtés avec 5,5 millions F CFA par la DNLT

La lutte contre l’émigration clandestine continue de prendre de l’ampleur au Sénégal. Cette fois, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a porté un coup majeur à une filière active dans le nord du pays. Les éléments de cette unité spécialisée, sous la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF), ont arrêté quatre capitaines de pirogue et un organisateur, en possession de 5,5 millions de F CFA, au cours d’une opération menée entre Mboro et Saint-Louis.

Grâce à un renseignement précis, les policiers ont réussi à intercepter ce réseau, qui s’apprêtait à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles Canaries, l’une des principales routes migratoires pour les jeunes cherchant à atteindre l’Europe. Selon les autorités, un des moteurs destinés à ce voyage a également été saisi, et la pirogue identifiée à Mboro, prête à prendre la mer.

Le commissaire Mouhamed Guèye, chef de la Division communication des relations publiques de la police nationale, a précisé que les individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, dans l’attente de poursuites judiciaires. « Ils s’apprêtaient à organiser un voyage clandestin. La somme de 5 500 000 F CFA a été saisie, ainsi que le moteur qui devait être utilisé pour la traversée. »

Cette arrestation survient dans un contexte où les tentatives d’émigration clandestine se multiplient, malgré les nombreux naufrages tragiques. Elle met en lumière l’importance de la lutte contre les réseaux de passeurs qui profitent de la vulnérabilité des candidats à l’exil, en quête d’un avenir meilleur au péril de leur vie.

L’opération de la DNLT souligne les efforts des autorités pour démanteler les réseaux de trafic de migrants, souvent organisés autour de groupes bien structurés. Alors que les départs clandestins se poursuivent malgré les risques, les autorités multiplient les initiatives pour sensibiliser les jeunes et éradiquer ces filières dangereuses.

Tentative d’assassinat : Dame Mbodji porte plainte contre Jérôme Bandiaky, alias « Sniper »

Dame Mbodji, directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (SOGIP SA), vient de franchir une nouvelle étape dans l’affaire de tentative d’assassinat dont il a été victime en 2023. Il a déposé une plainte contre Jérôme Bankaly, surnommé « Sniper », qu’il accuse formellement d’avoir tenté de l’assassiner.

Selon les informations, Jérôme Bandiaky, un militant de l’Alliance pour la République (APR), est actuellement entre les mains du procureur de la République après son arrestation. C’est à la suite de cette arrestation que Dame Mbodji a pu l’identifier comme l’individu qui l’avait poursuivi avec une arme sur la corniche, après avoir participé à une émission à la TFM l’année dernière.

Dame Mbodji a déposé une plainte auprès de la Division des investigations criminelles (DIC) pour « tentative d’assassinat et destruction de biens appartenant à autrui ». Selon des sources autorisées, il a également remis des photos aux enquêteurs dirigés par le commissaire Baïty Sène, pour appuyer ses accusations.

L’affaire suit son cours, et M. Mbodji sera entendu dans les prochaines heures pour compléter l’enquête en cours. Cette affaire, qui avait jusque-là soulevé de nombreuses interrogations, pourrait connaître un tournant décisif avec cette identification formelle du suspect.

Ministère de la Santé : L’ancien Daf de l’ARP déféré devant le procureur pour escroquerie et faux

Mamadou Fawzi Dione, ancien directeur administratif et financier (Daf) de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP), a été conduit devant le procureur de la République de Dakar. Arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, il fait face à de graves accusations portant sur des faits d’escroquerie sur les deniers publics, ainsi que de faux et usage de faux.

Cette procédure judiciaire intervient suite à une plainte déposée par Bernabé Gningue, l’ex-directeur de la Santé, qui a dénoncé la gestion de Dione à l’ARP. Ce dernier est accusé d’avoir commis des irrégularités financières significatives dans le cadre de ses fonctions, détournant ainsi des fonds publics destinés à des projets essentiels de réglementation pharmaceutique.

Les autorités judiciaires ont pris la situation au sérieux, et l’affaire pourrait avoir de lourdes conséquences pour Dione, dont les actions ont suscité l’indignation au sein du ministère de la Santé et auprès du public. L’enquête en cours devra déterminer l’étendue des faits qui lui sont reprochés, ainsi que les responsabilités éventuelles d’autres personnes impliquées dans ce scandale financier.

Ce dossier relance le débat sur la gestion des finances publiques au sein des institutions étatiques, notamment celles impliquées dans des secteurs sensibles tels que la santé.

Émigration clandestine : 70 morts en deux semaines, une tragédie nationale et des familles brisées

Le Sénégal est une nouvelle fois frappé par une série de tragédies liées à l’émigration clandestine, qui a coûté la vie à 70 personnes en l’espace de deux semaines. Le dimanche 8 septembre 2024 restera gravé dans les mémoires comme un jour noir. Ce jour-là, la marine nationale a rapporté le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, entraînant la mort de 40 personnes. Cet événement tragique n’est que la première d’une série de pertes humaines qui ont secoué la nation et attiré l’attention sur l’ampleur de ce phénomène.

La pirogue, surchargée de jeunes hommes désespérés en quête d’un avenir meilleur, a sombré au large de Mbour, une ville portuaire souvent utilisée comme point de départ pour les routes migratoires illégales vers l’Europe. Ces hommes, fuyant le chômage, la pauvreté et le manque de perspectives, avaient placé leurs espoirs dans une traversée périlleuse, avec l’objectif de rejoindre l’Europe par des chemins maritimes hautement risqués.

Les secours n’ont pu que constater les dégâts : 40 corps repêchés, des familles plongées dans le deuil et une communauté entière sous le choc. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est immédiatement rendu sur les lieux pour s’informer et réconforter les familles touchées. Lors d’une déclaration solennelle, il a annoncé une intensification de la lutte contre les réseaux de trafiquants d’êtres humains. « Je voudrais dire que la traque sans répit contre ces vendeurs d’illusion, ces vendeurs de la mort va s’intensifier dès à présent », a-t-il déclaré, avant de rappeler que les forces de sécurité sont déjà à pied d’œuvre avec l’opération « Djokko », qui a permis de déjouer un projet migratoire impliquant 690 jeunes il y a quelques jours.

Le président Faye a également appelé à une mobilisation nationale pour dénoncer les filières clandestines, ajoutant que « la population doit être active dans cette lutte en informant les autorités de toute activité suspecte liée à l’émigration clandestine ». Cette déclaration vise à sensibiliser les Sénégalais sur l’importance d’une action collective pour endiguer ce fléau qui décime la jeunesse.

À peine le pays commençait-il à absorber le choc du naufrage de Mbour qu’une nouvelle tragédie a frappé. Ce lundi 23 septembre, la marine nationale a découvert une pirogue à la dérive, avec à son bord 30 corps en état de décomposition avancée. Le communiqué du ministère des Forces armées précise que l’état des corps rend les opérations de récupération, d’identification et de transfert extrêmement délicates. Ces 30 personnes avaient sans doute tenté de traverser la mer en direction de l’Espagne, mais la mer a eu raison de leurs espoirs.

Le Sénégal est confronté à une répétition de ces drames, et chaque nouvelle découverte plonge le pays dans un deuil renouvelé. Les tragédies de l’émigration clandestine sont devenues trop fréquentes. Malgré les efforts du gouvernement pour sensibiliser et endiguer le phénomène, des milliers de jeunes continuent de risquer leur vie chaque année, persuadés que l’Europe leur offrira les opportunités qu’ils ne trouvent pas chez eux.

Derrière chaque naufrage se cachent des histoires humaines poignantes : des jeunes hommes, parfois très jeunes, prêts à tout sacrifier pour offrir un avenir à leurs familles. Ils empruntent des routes maritimes périlleuses, souvent à bord de pirogues non équipées pour de longues traversées. Ces pirogues sont organisées par des réseaux de passeurs sans scrupules, qui exploitent le désespoir des populations vulnérables.

Pour beaucoup de ces jeunes, l’émigration clandestine apparaît comme une solution ultime face à la précarité et aux conditions de vie difficiles dans leur pays. Le chômage endémique, le manque d’opportunités professionnelles, et le mirage d’une vie meilleure en Europe alimentent cette dynamique mortelle. Pourtant, peu d’entre eux réalisent les dangers auxquels ils s’exposent avant d’embarquer. Ceux qui survivent aux naufrages sont souvent confrontés à des conditions déplorables dans les camps de détention en Libye, ou sont interceptés par les garde-côtes européens, et renvoyés dans des centres de rétention avant d’être rapatriés.

Face à ces tragédies, l’État sénégalais s’efforce d’intensifier ses efforts pour contrer l’émigration clandestine. L’opération « Djokko », menée conjointement par la gendarmerie, la police et l’armée, en est un exemple récent. Selon les autorités, cette opération, qui s’est déroulée sur plus d’un mois, a permis d’arrêter des trafiquants et d’empêcher plusieurs tentatives de départs clandestins. Mais malgré ces succès ponctuels, la situation reste critique.

Le président Bassirou Diomaye Faye a promis de renforcer les mesures de répression contre les passeurs et d’intensifier les patrouilles maritimes pour empêcher les départs des pirogues. Cependant, il a également souligné l’importance d’agir en amont, en offrant des alternatives économiques aux jeunes qui se tournent vers l’émigration clandestine. « Nous devons nous attaquer aux racines du problème, et cela passe par la création d’opportunités pour notre jeunesse, ici même au Sénégal », a-t-il déclaré. Des projets de développement local, des initiatives pour encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes, et des programmes de formation professionnelle sont en cours, mais leur impact reste limité pour le moment.

Le défi de l’émigration clandestine ne peut être relevé par le Sénégal seul. C’est une problématique régionale qui concerne plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que l’Europe, destination finale de nombreux migrants. Les partenaires internationaux du Sénégal, notamment l’Union européenne, jouent un rôle crucial en soutenant les efforts pour lutter contre les trafics et offrir des alternatives aux candidats à l’émigration.

Cependant, les experts en migration rappellent que la solution passe aussi par une meilleure régulation des flux migratoires légaux. Pour beaucoup de jeunes Africains, la fermeture des voies d’immigration régulières pousse à tenter le tout pour le tout, même au prix de leur vie. Le renforcement des échanges et des collaborations entre les pays d’origine et de destination est essentiel pour trouver une issue à ce problème complexe.

Alors que le Sénégal pleure ses enfants perdus en mer, l’heure est à la réflexion sur les moyens d’empêcher que ces tragédies ne se reproduisent. La solution ne réside pas uniquement dans la répression des passeurs ou dans les campagnes de sensibilisation, mais aussi dans un changement profond des perspectives offertes à la jeunesse. Il est nécessaire de créer un environnement où chaque jeune peut espérer trouver un avenir sans avoir à risquer sa vie pour traverser les océans.

Ces morts successives doivent servir d’électrochoc pour que toute la société sénégalaise prenne conscience de l’ampleur de la situation. Des initiatives concrètes, à l’échelle nationale comme internationale, sont indispensables pour freiner cette hémorragie humaine. En attendant, les familles des victimes continuent de pleurer leurs proches, tandis que la mer, silencieuse et implacable, garde les secrets de ceux qui n’ont pas survécu.

Justice et Solidarité pour notre compatriote Alioune NDIAYE, D.G. d’Africa7 (Par Momar Dieng DIOP).

Dans un contexte de remous médiatiques injustifiés et de tentatives évidentes de déstabilisation, il est judicieux  d’exprimer notre soutien sans faille à notre compatriote  Alioune NDIAYE, Directeur Général d’Africa7 dont le signal de la télévision est irrégulièrement confisqué depuis plusieurs mois suite à une injustice vidée par le tribunal de commerce hors classe de Dakar dans son jugement rendu le 17 novembre 2023 statuant en matière de procédures collectives

Ce pionnier de l’audiovisuel sénégalais, par son parcours exemplaire et son engagement indéfectible, mérite respect et considération à la hauteur de ses accomplissements. Alors que certains cherchent à ternir son nom, il est de notre responsabilité de rétablir la vérité sur une personnalité dont la contribution à l’essor médiatique du Sénégal et de sa diaspora est inestimable.

Fort de son expérience à la tête de Diaspora 24, puis d’Africa7 entre autres structures au service de la diaspora, NDIAYE a su, avec une vision claire et une rigueur exemplaire, établir des relations solides entre le Sénégal et sa diaspora. Souvent perçue comme éloignée, cette dernière a trouvé, à travers ses actions, des espaces d’expression et de communication inédits. Grâce à son engagement passionné, il a rapproché les Sénégalais de l’extérieur de leur terre natale en créant des plateformes médiatiques novatrices avec ses propres moyens. Ces initiatives ont permis de valoriser la richesse culturelle du Sénégal, de promouvoir la diversité des identités sénégalaises et de renforcer le dialogue interculturel : une première au sein de la diaspora.

Alioune continue de faire preuve d’une détermination sans faille pour élever le niveau de l’audiovisuel sénégalais, que ce soit sur la scène nationale ou à l’international. Il n’est donc pas seulement un chef d’entreprise, mais un véritable visionnaire qui a toujours placé l’intérêt commun au-dessus de tout. Et pourtant, aujourd’hui, cet homme se retrouve injustement au cœur d’une campagne médiatique calomnieuse. Les accusations portées contre lui, vides de tout fondement, visent à ternir une carrière exemplaire. Ces attaques sont indignes d’un homme qui a tant donné à son pays, et il est d’un impératif catégorique que la justice et l’équité soient rétablies.

NDIAYE ne cherche rien d’autre que l’amélioration du paysage médiatique sénégalais tout en renforçant les liens entre les Sénégalais de l’intérieur et ceux de l’extérieur. Son action, guidée par une intégrité profonde et un dévouement, mérite d’être saluée plutôt que remise en question par des détracteurs issus d’un parti politique en déclin, qui, malgré l’usure du temps, refusent d’accepter que leur époque est révolue. De plus, grâce à la puissance de l’argent, ils ont réussi à rallier à leur cause une certaine presse afin de censurer notre compatriote, injustement accusé. Devant cette situation, il est important, en ce moment décisif, que les autorités compétentes interviennent avec responsabilité et impartialité dans cette affaire opposant notre compatriote Alioune NDIAYE à TDS et CNRA.

En effet, malgré une décision de justice qui a tranché l’affaire commerciale, le CNRA persiste à ne pas rendre justice à Africa7. Pendant ce temps, la TDS permet à cette injustice de se poursuivre en confisquant le signal d’Africa7, exploité par des tiers non autorisés. Le CNRA comme la TDS ont tous reçu depuis plus de 6 mois une décision de justice leur ordonnant de restituer Africa7 dans ses droits. Ils peinent à l’exécuter et laissent l’injustice prendre de l’ampleur dans un contexte où les nouvelles autorités entament une phase de redressement et de régularisation du secteur de l’audiovisuel, dans le respect des normes et des règles. Nous appelons à un arbitrage éclairé de la part des autorités sénégalaises pour rétablir la justice et garantir un traitement équitable. Le Sénégal a atteint un degré de maturité où le dialogue et la concertation doivent guider nos actions. L’ère du Jub, Jubal, Jubanti, ce concept qui prône aujourd’hui la justice, l’équité et la transparence, doit être le socle des décisions prises.

Le combat que mène NDIAYE aujourd’hui dépasse sa propre personne. Il s’inscrit dans une lutte plus large pour la reconnaissance des efforts de la diaspora sénégalaise, dont le rôle dans le développement du pays est fondamental. Cette diaspora, souvent oubliée ou sous-estimée, participe activement à la vitalité économique, sociale et culturelle du Sénégal. Il est donc grand temps que la solidarité se manifeste pleinement. Nous devons soutenir ceux qui, comme Alioune NDIAYE, mettent leur énergie, leur créativité et leur expertise au service de la nation, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’étranger.

C’est dans cet esprit de défense des droits de nos concitoyens que nous annonçons la création imminente du Collectif pour la Défense des Intérêts des Sénégalais de la diaspora  (CDISD). Ce collectif aura pour mission de veiller à ce que les droits et les intérêts de tous les Sénégalais de la diaspora sans exception, soient respectés. Le cas d’Alioune NDIAYE ne doit pas être une exception isolée. Nous nous engageons à utiliser tous les moyens légaux à notre disposition pour garantir que la vérité triomphe et que justice soit rendue, non seulement dans cette affaire, mais dans toutes celles où les droits de nos compatriotes sont menacés.

Nous refusons catégoriquement d’être instrumentalisés par des campagnes de manipulation. Toutefois, il est de notre devoir de rappeler que la solidarité entre les Sénégalais, qu’ils soient résidents ou issus de la diaspora, doit être un principe sacré, un véritable sacerdoce. Il n’existe pas de Sénégalais  à part entière  et de Sénégalais entièrement à part. Nous sommes un seul et même peuple, uni par des valeurs communes de justice, d’équité et de fraternité. Tout autre discours visant à diviser notre société est non seulement irresponsable, mais contraire à nos valeurs.

Soutenir notre compatriote Alioune NDIAYE aujourd’hui, c’est faire résonner la voix de la diaspora pour défendre la justice, la transparence et l’équité au Sénégal : il ne doit pas être SEUL dans cette affaire. Face à l’adversité, il est de notre devoir de former un bouclier protecteur autour de lui, afin que la vérité triomphe et que le droit soit respecté. Que l’esprit du Jub, Jubal, Jubanti nous inspire et nous guide vers une solidarité indéfectible, où chaque Sénégalais, où qu’il soit, se lève pour préserver l’honneur et la dignité de notre communauté. Ensemble, nous sommes plus forts, et ensemble, nous veillerons à ce que la justice ne soit jamais étouffée.

Momar Dieng DIOP/ ESPAGNE

Élections législatives du 17 novembre : La coalition Diomaye Président annonce sa participation sous la bannière du PASTEF

La coalition Diomaye Président a officiellement déclaré sa participation aux élections législatives du 17 novembre 2024, selon un communiqué adressé à l’opinion nationale et internationale. Cette coalition s’alignera sous la bannière du PASTEF, parti allié et pivot de la mouvance présidentielle.

Dr Aissatou Mbodj, présidente de la conférence des leaders de la coalition, a expliqué que cette décision est motivée par une démarche « responsable, logique et stratégique ». Elle s’inscrit dans la continuité de l’engagement indéfectible de la coalition à promouvoir un Sénégal souverain, juste et prospère, en accord avec la doctrine Jub-Jubal-Jubanti.

La coalition Diomaye Président a également lancé un appel au peuple sénégalais, l’invitant à une mobilisation patriotique et citoyenne pour obtenir une majorité décisive à l’Assemblée nationale lors des élections législatives.

New York : Bassirou Diomaye Faye renforce les liens diplomatiques au Sommet de l’Avenir

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a entamé une série de rencontres diplomatiques de haut niveau à New York, en marge du prestigieux Sommet de l’Avenir. Lors de cette première journée de travail, le chef de l’État sénégalais a échangé avec plusieurs leaders mondiaux, réaffirmant le rôle clé du Sénégal dans la diplomatie internationale et le développement durable.

Parmi les personnalités rencontrées figuraient S.E.M. Prithvirajsingh Roopun, Président de la République de Maurice, H.E.M. Alexander Stubb, Président de la Finlande, S.E.M. Olaf Scholz, Chancelier de l’Allemagne, ainsi que Madame Anna Bjerde, Directrice Générale de la Banque Mondiale. Les discussions ont porté sur des sujets stratégiques tels que la coopération bilatérale, la stabilité régionale et les partenariats économiques, mais aussi sur les enjeux liés au développement durable et à la justice sociale.

Le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à soutenir des initiatives internationales pour un développement équitable. Il a aussi tenu une audience avec Madame Mirjana Spoljaric, Présidente du Comité international de la Croix-Rouge, où les deux parties ont exploré des pistes de coopération sur les questions humanitaires et de solidarité internationale.

En parallèle, Bassirou Diomaye Faye a participé à l’ouverture officielle du Sommet de l’Avenir, une rencontre qui se déroule en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies. Ce sommet réunit des leaders du monde entier pour réfléchir aux solutions face aux défis globaux actuels, notamment dans les domaines du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la paix mondiale.

En arrivant à New York samedi après-midi, le Président sénégalais a clairement montré sa volonté de faire entendre la voix du Sénégal et de renforcer les collaborations à l’échelle internationale, confirmant le rôle crucial de son pays dans la diplomatie contemporaine.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°278 – du 23/09/2024

🔴 AGITATIONS AUTOUR DES LÉGISLATIVES : GUERRE FROIDE SALL-BA, ACTE II
🔴 AFFAIRE LAT DIOP : MOHAMED DIENG EN VOIE D’ÊTRE CONVOQUÉ POUR CONFRONTATION

🔴 COUPE CAF – APRÈS SA LARGE VICTOIRE SUR LE RC D’ABIDJAN (3-0) : JARAAF REJOINT LA PHASE DE GROUPES
🔴 TOURNOI UFOA-A U20 / DEMI-FINALE : LE SÉNÉGAL SE MESURE À LA GUINÉE

Affaire de corruption : Lat Diop en garde à vue, Mohamed Dieng de 1XBET pourrait être convoqué pour confrontation

L’affaire de corruption présumée impliquant Lat Diop, ancien directeur de la LONASE, prend une tournure intrigante et complexe. Placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), Lat Diop est accusé d’avoir reçu la somme de 5 milliards de francs CFA de la part de Mouhamed Dieng, le patron de 1XBET Sénégal. Cette accusation soulève de nombreuses questions sur les circonstances entourant cette affaire et les motivations qui l’animent.

Selon des informations diffusées par DakarActu, l’avocat de Lat Diop a évoqué la possibilité d’une confrontation entre son client et Mouhamed Dieng. Cependant, la situation se complique car ce dernier se trouve actuellement hors du territoire national, ce qui rend la mise en place de cette confrontation délicate.

L’avocat a souligné l’importance cruciale de cette confrontation pour établir la vérité dans cette affaire. « Cela ressemble plus à de la délation qu’à autre chose, et il est impératif que les enquêteurs organisent cette confrontation dans les meilleurs délais pour permettre aux deux parties de s’expliquer », a-t-il déclaré.

Les implications de cette affaire sont considérables. Lat Diop, qui a occupé des postes clés dans le gouvernement, pourrait voir sa réputation ternie par ces accusations. De son côté, Mouhamed Dieng, qui a été le premier à faire ces déclarations, risque également d’être soumis à un examen minutieux, notamment en ce qui concerne ses motivations et ses actions.

La DIC, face à ces enjeux, se retrouve dans une situation délicate. Elle doit non seulement examiner les preuves présentées par les deux parties, mais aussi garantir que le processus reste équitable et transparent. La nécessité d’une confrontation pourrait également soulever des questions sur la coopération internationale, étant donné que Dieng se trouve à l’étranger.

Les avocats de Lat Diop espèrent que cette confrontation pourra se faire rapidement afin de clarifier les accusations et de déterminer si elles reposent sur des bases solides ou s’il s’agit d’une tentative de règlement de comptes. La suite des événements dans cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et économique du Sénégal, alors que la lutte contre la corruption est un enjeu crucial pour le pays.

Dans un contexte où la reddition des comptes est de plus en plus mise en avant, cette affaire illustre les tensions existantes au sein de l’appareil d’État et les difficultés à naviguer entre justice et politique. Les jours à venir s’annoncent décisifs pour les protagonistes de cette affaire, ainsi que pour la perception du public vis-à-vis de la lutte contre la corruption au Sénégal.

New York : Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au Sommet de l’avenir lors de la 79e Assemblée Générale de l’ONU

Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a assisté ce dimanche à New York à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.

Ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ils ont débattu des défis mondiaux pressants et des stratégies à adopter pour bâtir un monde plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye souligne l’engagement du Sénégal à renforcer la coopération internationale et à œuvrer pour un avenir plus juste, durable et prospère pour tous. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux enjeux contemporains et à favoriser des solutions collectives aux problèmes qui touchent l’humanité.

Kédougou : Un camion heurte une moto, tue un gendarme et en blesse un autre

Un tragique accident s’est produit ce samedi soir aux environs de 22h, sur le corridor Dakar-Bamako, dans le village aurifère de Karakhéna, commune de Bembou, où un camion gros porteur a heurté une moto, tuant un gendarme et en blessant grièvement un autre, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), citant une source sécuritaire.

Les deux victimes, des gendarmes en service au poste du Groupe d’action rapide – Surveillance et intervention au Sahel (GARSI) de Gamba Gamba, revenaient du village de Karakhéna après des achats, selon la même source.

Le chauffeur du camion en direction de Kédougou a pris la fuite immédiatement après l’accident et reste introuvable. Les victimes ont été transportées d’urgence au centre de santé de Saraya, où le gendarme blessé se trouve dans un état critique.

La brigade territoriale de la gendarmerie de Saraya a ouvert une enquête pour retrouver le conducteur responsable de cet accident mortel.

Accident tragique sur la RN2 près de Dagana : Trois morts et cinq blessés dont un grièvement

Un grave accident de la circulation s’est produit ce samedi soir à 22h40 sur la RN2, près du village de Colona, dans la commune de Ronkh. Le bilan est lourd, avec trois morts et cinq blessés, dont un grièvement. L’information a été confirmée par le lieutenant Amadou Sarr, commandant du centre de secours et d’incendie de Richard-Toll.

Selon les premières indications recueillies sur les lieux, un bus en provenance de Dakar a violemment percuté un véhicule de type « 7 places » qui se dirigeait vers Saint-Louis, à environ 18 km de Richard-Toll.

Les corps des victimes ainsi que les blessés ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital de Richard-Toll. Les circonstances exactes de cet accident restent à déterminer, mais cet événement vient rappeler l’importance de la prudence sur les routes.

Farba Ngom sans peur face à la reddition des comptes : « Je suis imperturbable »

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole ce dimanche pour clarifier sa position face à l’actualité marquée par la reddition des comptes. Après l’annonce d’une perquisition dans l’une de ses propriétés à Bentégné, Farba Ngom a tenu à affirmer qu’il n’avait rien à craindre.

« Je suis favorable à la reddition des comptes, mais s’il s’agit de régler des comptes, les membres de l’actuel régime doivent se souvenir de ce qu’ils ont toujours combattu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Farba Ngom, qui a longtemps été une figure influente de l’Alliance pour la République (Apr), s’est montré inflexible. « Je n’ai pas peur. Ceux qui me connaissent, ainsi que mes origines, savent que je suis imperturbable », a-t-il ajouté.

En réponse aux rumeurs le liant aux enquêtes en cours, l’ancien parlementaire a précisé qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans la gestion de l’État sénégalais. « Pourquoi associer mon nom à cette reddition des comptes alors que je n’ai jamais été en charge de l’État ? » a-t-il conclu, affirmant qu’il reste « droit dans ses bottes ».

Dans un climat tendu où plusieurs personnalités politiques sont visées par des enquêtes, Farba Ngom a réaffirmé sa sérénité face aux accusations.

Législatives anticipées : Pastef trace sa voie et invite les alliés à intégrer sa liste

Le Parti Pastef, lors d’une réunion tenue avec les membres de la coalition Diomaye Président, a officiellement annoncé sa décision de présenter sa propre liste pour les législatives anticipées. Cette décision stratégique intervient après plusieurs réflexions internes au sein du parti, qui a voulu renforcer son unité et éviter les dissensions potentielles observées lors de précédentes collaborations parlementaires avec Taxawu et Wallu.

Pastef estime que cette initiative vise à éviter tout risque de divergence au sein de ses futurs députés, qui pourraient être tentés de rejoindre l’opposition ou de défendre des positions contraires aux principes du parti. Dans cette optique, tout élu sous la bannière Pastef sera tenu de respecter les directives du parti, au risque de subir une procédure de destitution en cas de manquement.

Afin de maximiser ses chances, Pastef a lancé un appel à ses alliés au sein de la coalition Diomaye Président pour intégrer son dispositif. Certains partis ont immédiatement accepté de rejoindre Pastef dans cette démarche, tandis que d’autres ont demandé à consulter leurs bases avant de donner une réponse définitive. Bien que la coalition Diomaye Président reste en place, chaque formation politique devra faire un choix entre suivre Pastef ou poursuivre son propre chemin pour ces élections cruciales.

L’enjeu pour Pastef est clair : affirmer son leadership et assurer la fidélité de ses élus dans un contexte politique particulièrement mouvant en vue des législatives anticipées.

Législatives anticipées : une coalition en préparation entre l’APR et le PDS

Les tractations politiques s’accélèrent à l’approche des législatives anticipées. Selon des informations obtenues par Ledakarois.sn, l’Alliance pour la République (APR) et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sont en pourparlers pour la formation d’une coalition.

Les deux partis, traditionnellement opposés, seraient en train de travailler sur un schéma commun pour affronter les élections prévues en novembre. Une réunion cruciale est prévue cet après-midi au siège du PDS, où les représentants des deux formations politiques devraient tenter de finaliser cet accord stratégique.

Si cette coalition venait à se concrétiser, elle marquerait un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais, regroupant deux des plus grandes forces du pays. D’ici quelques heures, les deux partis devraient officialiser ou non ces discussions, donnant ainsi une indication claire de la direction qu’ils souhaitent emprunter pour ces élections décisives.

Lancement de l’opération Nawetan dans la zone de la Falémé : Sécurisation et protection des populations

Depuis le 13 septembre 2024, les forces armées sénégalaises, en collaboration avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux, ont initié l’opération Nawetan dans la région de la Falémé. Planifiée par la Zone militaire N°4, cette opération s’inscrit dans les efforts continus des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour assurer la sécurité des populations locales.

La Direction des Relations Publiques des Armées (DIRPA) a souligné que l’objectif principal de cette opération est de prévenir les infiltrations de bandes armées provenant de l’extérieur, de soutenir les populations des villages les plus isolés et d’appliquer le décret relatif à la protection de la Falémé. Cette initiative répond à des préoccupations croissantes concernant la sécurité, exacerbées par les récents épisodes de fortes pluies qui ont fait grimper le niveau des cours d’eau, rendant certaines zones difficilement accessibles. Ces conditions créent un terreau propice à des activités illégales et au banditisme.

Pour contrer ces menaces, les Armées ont mobilisé des moyens aériens, fluviaux et terrestres, en coopération avec le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) et les parcs nationaux. L’accent est mis sur la sécurisation de la zone, le contrôle des activités minières et la protection des populations vulnérables.

L’opération Nawetan intervient moins d’un mois après l’opération conjointe Niokolo, renforçant ainsi l’interopérabilité des FDS dans cette région sensible. Ce nouvel engagement témoigne de la volonté des autorités de garantir la sécurité et le développement durable dans la zone de la Falémé, tout en renforçant la confiance entre les forces de sécurité et les communautés locales.

Blocage des privilèges : Macky Sall dénonce la persécution de ses proches par le Gouvernement Sonko-Diomaye

Macky Sall, ancien président de la République, a récemment exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme des actions de persécution à son encontre et celle de ses collaborateurs. Lors d’un entretien téléphonique avec l’ex-député Abdou Mbow, Macky Sall a confié que ses privilèges, en tant qu’ancien chef d’État, ont été bloqués par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon le leader de l’Alliance pour la République (APR), il n’a reçu aucun des avantages normalement accordés à un ancien président, une situation qu’il qualifie d’injuste et de politiquement motivée. « Mes militants et mes responsables sont persécutés par le nouveau gouvernement. En tant qu’ancien président de la République, je n’ai reçu aucun privilège. Ce qui prouve que je n’ai jamais comploté avec les nouveaux tenants du pouvoir », a-t-il déclaré.

Ces accusations interviennent dans un contexte de reddition des comptes, un processus mis en place par le gouvernement Sonko-Diomaye, visant plusieurs personnalités de l’ancien régime. Cette initiative, qui a déjà vu plusieurs proches de Macky Sall interrogés par les autorités, est perçue par ce dernier comme une manœuvre politique visant à affaiblir son parti.

Les tensions entre l’ancien président et le gouvernement en place ne cessent de s’intensifier, alors que Macky Sall continue de dénoncer ce qu’il appelle une persécution orchestrée contre lui et ses anciens collaborateurs. Ce blocage des privilèges s’ajoute à une longue liste de contentieux entre les deux camps, renforçant un climat politique déjà très polarisé.

Budget et finances : résilient malgré tout …

Sommes nous vraiment capables de faire une analyse plus lucide qui va au-delà des rations et agrégats budgétaires conjoncturels.. Malheureusement c’est trop demander à une frange de nos économistes si tentés d’être à la remorque de Bretton Woods pour assurer le service – après vente  des  conclusions et recommandations issues de leur revue sur les programmes conjoints avec le Sénégal.

En vérité le Sénégal retourne à l’orthodoxie dans les grandes orientations de la gestion budgétaire, une volonté politique des nouvelles autorités de sortir du cercle vicieux – depuis 2012 – de prévisions irréalistes basées sur des niveaux  taux de croissance  presque fantaisistes. Systématiquement toutes les prévisions de croissances ont été revues à la baisse – souvent de plus de 200 points de base – et par le FMI et souvent en dernier ressort par les techniciens de Peytavin. Le Sénégal veut rompre avec des lois de finance rectificative qui succède systématiquement aux lois des finances initiales avec l’option de sincérité, de fiabilité et de rigueur dans la programmation budgétaire. C’est un nouveau marqueur qui appelle  un cadrage macroéconomique plus fiable et plus réaliste des budgets surtout dans le contexte de chocs de toute sorte. Nous savions tous que l’ex  régime avait opté pour l’inflation budgétaire qui à fini par ôter toute crédibilité à nos politiques économiques et financières. Déjà pour cette année nous en étions à 7 000 milliards de budget, à l’orée du troisième trimestre 2024,  les taux de recouvrement de recettes internes – fiscales et non fiscales – dépasse à peine 65% soit un montant de résistance de 4 390 milliards environ… Les efforts publics d’ajustement budgétaire sont  salutaires, c’est la voix que semblent emprunter les nouvelles autorités, malheureusement une lecture partielle des revues du FMI ne reflète pas cette volonté   auprès de nos concitoyens. Il est vrai aussi que des efforts doivent être faits rapidement sur la dette intérieure, mais il faut noter pour la campagne agricole et les bourses des étudiants, des efforts importants ont été faits sur la globalité de l’ardoise. Le BTP local à besoin d’être soutenu avec ces remboursements d’autant plus qu’il absorbe beaucoup de main – d’œuvre .

Et pourtant, l’économie du Sénégal se redresse avec un niveau d’inflation plus stable qui permet de préserver le niveau des pouvoirs d’achat. C’est une conclusion majeure de la revue du Fmi , notre résilience économique financière permet de stabiliser les prix, même ceux des produits pétroliers.

Nos perspectives économiques restent donc  rassurantes avec le démarrage de l’exploitation du pétrole offshore de Sangomar  pour générer les devises fraîches issues des recettes d’hydrocarbure pour rembourser la dette et rééquilibrer notre balance extérieure, en plus d’un climat des affaires amélioré avec notre sortie des la liste grise du GAFI. Une performance majeure des nouvelles autorités tant la présence de cette liste pèse dans les grandes décisions d’investissement.

Déjà en termes d’IDE le Sénégal  fait mieux que tous les pays de l’UEMOA avec presque 2,64 milliards de dollars US d’investissement direct étrangers  en 2023 et notre classement reste   auprès de Moody’s, Standard Poors  inchangé.

l’atonie est cependant réelle,  un contexte du  aux attentes sur la feuille de route – le PROJET –  des nouvelles autorités, en attendant l’économie sénégalaise reste résiliente et c’est l’essentiel.   

..

Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Special PM
Expert et Consultant Infrast et Energie

Affaire Lat Diop et 1Xbet : 5 Milliards de Corruption Supposée, l’Ex-DG de la LONASE en Garde à Vue

La reddition des comptes se poursuit à grande vitesse, et la Division des Investigations Criminelles (DIC) est au centre de nouvelles révélations. Ce samedi 21 septembre 2024, l’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la LONASE, Lat Diop, a été entendu par les enquêteurs pendant plus de 10 heures. Au cœur de cette affaire, une accusation de corruption portée contre lui par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

Selon des informations exclusives, Mouhamed Dieng aurait dénoncé Lat Diop, affirmant lui avoir remis la somme colossale de 5 milliards de francs CFA, échelonnée en plusieurs versements. Ces fonds auraient servi à Lat Diop pour acquérir divers biens immobiliers, notamment une maison à Grenoble, en France. Ces graves accusations ont conduit à l’interpellation de l’ancien directeur de la LONASE, qui se retrouve en garde à vue à la DIC, poursuivi pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.

Lat Diop, de son côté, nie en bloc les accusations et parle de « pure délation ». Son avocat, indigné, a également exprimé son scepticisme face à la procédure : « Comment se fait-il que celui qui déclare avoir corrompu soit libre, tandis que celui qu’il accuse est placé en garde à vue ? »

L’affaire continue de secouer le paysage politique et économique, alors que le pool judiciaire financier, fraîchement mis en place, poursuit sa croisade contre la corruption. L’enquête est en cours, et les autorités promettent de faire la lumière sur cette affaire de grande envergure.

Les prochains jours seront déterminants, avec des révélations attendues sur les détails de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans la gestion de la reddition des comptes au Sénégal.

Le Conseil National du Laïcat au Premier Ministre : « L’Église ne cèdera pas aux menaces »

Le Conseil National du Laïcat (CNL) a répondu avec fermeté à la réunion interministérielle du 19 septembre 2024, présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, sur la préparation de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué signé par le Dr Philippe Abraham Birane Tine, le CNL a vivement critiqué les menaces perçues à l’encontre de l’enseignement privé catholique, affirmant que « l’Église ne connaît pas la peur ».

Le CNL appelle le chef du gouvernement à plus de respect et de considération envers l’Église, rappelant que son engagement dans l’éducation est fondé sur les valeurs évangéliques et la Constitution sénégalaise. « Les menaces sont inopérantes », a souligné le Conseil, indiquant que l’Église poursuivra sa mission éducative malgré les pressions.

L’Église catholique, par le biais du CNL, a réaffirmé sa fidélité à la Vérité, la Justice et la Paix, et a précisé qu’elle n’abandonnerait pas ses principes fondamentaux, même face aux tensions croissantes entre l’État et l’enseignement privé. Le communiqué insiste sur l’importance de l’enseignement catholique dans le paysage éducatif sénégalais, et sur sa volonté de continuer à jouer un rôle républicain, tout en défendant ses valeurs propres.

Cette déclaration forte du CNL intervient dans un contexte tendu, où les relations entre l’État et les institutions religieuses sont marquées par des divergences sur l’organisation de l’éducation. L’Église catholique, à travers cette intervention, montre sa détermination à ne pas céder aux menaces et à maintenir son rôle dans la formation des jeunes au Sénégal.

Législatives 2024 : Le ministre de la Justice annonce une bonne nouvelle aux candidats potentiels

Dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé une mesure importante pour les candidats. Dans un communiqué publié par la cellule de communication du ministère, il a informé que des dispositions spéciales ont été prises pour faciliter l’obtention du bulletin n°3 du casier judiciaire, nécessaire pour déposer les dossiers de candidature.

« Le Président de la République a convoqué les électeurs sénégalais pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Afin de permettre aux candidats de disposer du bulletin n°3, le ministre de la Justice a demandé aux juridictions compétentes de mettre en place des permanences à partir du samedi 21 septembre 2024, jusqu’à la clôture du dépôt des dossiers », précise le communiqué.

Le Garde des Sceaux a également assuré que toutes les dispositions seront prises pour garantir une délivrance rapide et fluide de ces documents indispensables pour les candidats. Cette mesure vise à éviter tout retard ou obstacle dans les démarches administratives des futurs prétendants aux législatives.

Législatives anticipées du 17 novembre 2024 : Le dépôt des candidatures démarre le 24 septembre

Le processus électoral des législatives anticipées au Sénégal entre dans une phase cruciale. Le Directeur général des élections a annoncé, à travers un communiqué officiel, que le dépôt des candidatures pour les élections du 17 novembre 2024 débutera le mardi 24 septembre 2024. Ce rappel s’adresse aux mandataires des partis politiques, des coalitions de partis et des entités indépendantes qui souhaitent participer à ce scrutin décisif.

Lieu et horaires du dépôt des candidatures

La Commission de Réception des Dossiers de Déclarations de Candidature siégera à la Direction générale des élections (DGE), située à la Cité Police, avenue El Hadj Malick SY, à Dakar. Cette commission sera ouverte au public tous les jours de 8 heures à 18 heures, avec une pause prévue entre 13h30 et 14h30. Dans les cas où les délais seront plus serrés, notamment à la date limite pour le dépôt des candidatures, une permanence jusqu’à minuit sera assurée pour permettre aux mandataires de finaliser leurs démarches dans les temps.

Tirage au sort pour l’ordre des dépôts

Le 26 septembre 2024, un tirage au sort sera organisé pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature. Cette procédure vise à garantir l’équité entre les différentes listes de candidats. Le dépôt matériel des candidatures se fera ensuite selon cet ordre, les 28 et 29 septembre, permettant ainsi à chaque entité de présenter ses dossiers dans le respect des règles établies.

Un calendrier serré pour un scrutin décisif

Le Sénégal se prépare ainsi pour des élections législatives anticipées qui marqueront un tournant politique majeur, avec des partis politiques et des coalitions en lice pour renouveler l’Assemblée nationale. Ce processus de dépôt des candidatures marque une étape clé dans la préparation de ce scrutin prévu pour le 17 novembre 2024.

Tous les yeux seront tournés vers la Direction générale des élections dans les jours à venir, alors que les principaux acteurs politiques s’apprêtent à entrer officiellement dans la course électorale.

Touba : L’État déploie six commissions pour une gestion rapide des inondations

Face aux récentes inondations à Touba, l’État sénégalais a réagi promptement en mettant en place six commissions chargées de coordonner la gestion de la crise et d’apporter un soutien aux populations touchées. Cette décision a été prise lors d’une réunion du Comité de gestion des inondations à la sous-préfecture de Ndame, présidée par Abdoulaye Kharma, sous-préfet de la localité. La rencontre a vu la participation du maire Abdou Lahat Ka, du directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, Madické Cissé, ainsi que d’autres responsables locaux.

Les six commissions de gestion de crise

Les six commissions déployées se concentrent sur différents aspects cruciaux pour gérer efficacement la situation :

  1. Recensement des sinistrés
  2. Santé et Action sociale
  3. Sécurité
  4. Finances
  5. Hydraulique
  6. Logistique

Ces groupes de travail ont pour mission de coordonner les efforts visant à évacuer les eaux stagnantes des habitations et à limiter les conséquences des inondations sur les populations locales. Les premiers recensements des sinistrés sont déjà en cours, avec la participation active de l’armée, de la gendarmerie et des volontaires sur le terrain.

Madické Cissé, directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, a indiqué que la situation s’est améliorée, bien que certaines zones restent encore fortement inondées. Des forces de sécurité, telles que l’armée, la gendarmerie et la police, sont mobilisées pour assurer l’acheminement du matériel nécessaire, y compris des pompes à haute capacité et des électropompes fournies par des associations bénévoles. En outre, un total de 320 motopompes sera déployé pour accélérer l’évacuation de l’eau, en commençant par les environs de la Grande Mosquée, un lieu particulièrement sensible.

Selon les autorités, les pluies tombées à Touba ont atteint 149 mm cette année, un niveau inédit depuis 30 ans. Madické Cissé a souligné que les infrastructures de drainage actuelles ne sont pas conçues pour gérer des précipitations aussi importantes, dépassant les capacités maximales de 100 mm pour lesquelles elles sont prévues. Cette situation exceptionnelle a conduit à une mobilisation sans précédent des ressources nationales.

Bien avant ces inondations, le gouvernement avait anticipé de tels risques en créant un fonds de réponse pour faire face aux catastrophes naturelles. Toutefois, la phase de déploiement de ces ressources nécessite d’abord une évaluation précise du nombre de ménages affectés par les inondations.

L’État sénégalais, en collaboration avec les autorités locales et les volontaires, s’efforce de mettre en place des solutions rapides et durables pour soulager les populations impactées. Le maire Abdou Lahat Ka et les autres acteurs locaux ont réaffirmé leur engagement à continuer de soutenir les efforts pour une gestion efficace de la crise.

Touba, ville religieuse de premier plan, doit faire face à cette crise avec une réponse collective, dans l’espoir de minimiser les impacts et de prévenir de nouvelles inondations dans le futur.

Processus électoral : L’ATEL quitte les discussions et exige l’annulation des décrets

Un incident majeur a marqué la rencontre organisée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, avec les partis politiques sénégalais, ce vendredi. Alors que l’objectif de la réunion était de discuter du processus électoral en vue des élections législatives anticipées, l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), par la voix de son porte-parole Oumar Sarr, a quitté la table des négociations.

L’ATEL a exprimé son désaccord dès le début de la rencontre, reprochant au gouvernement d’avoir pris des décrets pour organiser les élections sans concertation avec les acteurs politiques. « Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation », a lancé Oumar Sarr, ajoutant qu’il s’agit d’une première dans le processus électoral sénégalais. Selon lui, les discussions ont toujours précédé la prise de décisions majeures dans l’organisation des élections, et non l’inverse.

Sarr a ainsi exigé l’annulation des décrets avant toute discussion approfondie, soulignant que certaines « questions préjudicielles » devaient être abordées au préalable. « Nous voulons savoir si la discussion que nous comptons mener avec vous nous amènera à reporter les décrets déjà pris pour élargir les échanges et trouver ensemble des consensus », a-t-il insisté.

Face à cette demande, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a réaffirmé l’importance du dialogue. « M. Sarr, ce qui nous amène ici, c’est la discussion que nous voulons mener avec les acteurs sur tout le processus », a-t-il expliqué, tout en promettant que les préoccupations de l’ATEL seraient prises en compte.

Cependant, cette réponse n’a pas satisfait les membres de l’ATEL, qui ont décidé de quitter la salle, abandonnant ainsi le processus de discussion. Selon l’ATEL, la tenue de cette rencontre sans annulation des décrets aurait entaché la légitimité du dialogue et du processus électoral à venir.

Malgré ce départ, la réunion s’est poursuivie avec les autres partis et coalitions politiques. Jean-Baptiste Tine a assuré que les échanges se poursuivraient afin de parvenir à des conclusions qui seront transmises au président de la République. Toutefois, l’absence de l’ATEL, une coalition importante dans le processus, pourrait compliquer les efforts pour un dialogue inclusif et un consensus autour des modalités des prochaines élections.

Cet incident survient dans un climat politique tendu, marqué par des divergences profondes entre les principaux acteurs sur la manière de conduire les élections législatives anticipées. Les décrets évoqués par l’ATEL, pris sans consultation préalable, semblent avoir ravivé les craintes de certains partis politiques quant à la transparence et l’équité du processus électoral.

L’exigence de l’ATEL pour l’annulation des décrets pose ainsi la question de l’ouverture réelle du dialogue et de la capacité du gouvernement à créer un climat de confiance avec l’ensemble des parties prenantes avant ces élections cruciales.

Le départ de l’ATEL pourrait être un obstacle majeur à la réussite des discussions, d’autant plus que cette coalition représente une voix importante dans le paysage politique sénégalais. La question reste maintenant de savoir si le gouvernement acceptera de revenir sur les décrets déjà pris, ou si le processus électoral continuera malgré l’absence d’un consensus avec certains acteurs clés.

La situation reste donc incertaine, et l’issue des prochaines étapes de dialogue dépendra largement de la volonté des parties de renouer les discussions dans un cadre transparent et inclusif. Le risque de blocage n’est pas à exclure, à moins qu’un compromis ne soit trouvé dans les jours à venir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°277 – du 21 ET 22/09/2024

🔴 CHERTÉ DU COÛT TOTAL DES EMPRUNTS : HAUSSE DE 0,08% DU PRIX DU CRÉDIT BANCAIRE AU SÉNÉGAL
🔴 INONDATIONS À TOUBA – CRÉATION DE LA CELLULE D’ASSISTANCE « JUNATUN LIMAN NAZAMAHU » : SERIGNE MOUNTAKHA DILIGENTE LUI-MÊME LES SECOURS

🔴 PROLONGATION DU CONTRAT D’ALIOU CISSÉ : LE MINISTÈRE DES SPORTS IGNORE LA REQUÊTE D’AUGUSTIN SENGHOR ET CIE

Reddition des comptes : Lat Diop convoqué demain à la DIC

Lat Diop, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, est convoqué à la Délégation de l’Inspection générale d’État (DIC). Bien que nous n’ayons pas d’informations précises sur les motifs de cette convocation, elle soulève des doutes concernant la reddition des comptes de ses activités.

La reddition des comptes est un principe fondamental de la bonne gouvernance, surtout dans un contexte où les citoyens attendent des élus et des responsables publics une transparence totale dans la gestion des deniers publics. Les interrogations autour de la convocation de Lat Diop alimentent des préoccupations quant à l’intégrité des processus financiers dans notre pays.

En attendant d’en savoir plus sur les raisons de cette convocation, la situation met en lumière l’importance d’une reddition de comptes claire et accessible, afin de rassurer la population sur la gestion de ses ressources. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre comment les autorités comptables traiteront ce dossier et quelles implications cela pourrait avoir sur l’ensemble des acteurs politiques concernés.

Ledakarois Quotidien continuera à suivre cette affaire de près et à fournir des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Thiès – Politique : Pape Abdou Mané quitte le Parti Rewmi après plus de deux décennies de service

Pape Abdou Mané, figure bien connue du Parti Réew Mi, a annoncé sa démission dans un message adressé aux membres du parti. Après plus de vingt ans d’engagement au sein de la formation politique dirigée par Idrissa Seck, il quitte ses fonctions de Secrétaire National chargé des relations avec la presse, une position qu’il occupait depuis de nombreuses années.

Dans sa lettre, Pape A. Mané a exprimé sa profonde gratitude envers Idrissa Seck pour la confiance qu’il lui a témoignée tout au long de cette longue collaboration. Il a également souligné que cette décision, bien qu’elle n’ait pas été facile, a été prise dans le respect des valeurs du parti et avec reconnaissance pour les opportunités et les expériences acquises au cours de son parcours politique.

Mané a joué des rôles clés dans la communication et la gestion médiatique du parti, servant en tant que conseiller technique chargé de la communication du président Idrissa Seck au Conseil départemental de Thiès en 2014, et en tant que mandataire du candidat Idrissa Seck lors des élections présidentielles de 2007 à 2024. En outre, il a également été à la tête du Rassemblement des Élèves et Étudiants pour Idy (REEPI) dès 2004, marquant son engagement auprès de la jeunesse militante.

En plus de ses responsabilités au sein du Réew Mi, Pape A. Mané a occupé plusieurs postes importants, notamment en tant que chef de division chargé des relations avec la presse au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) de 2020 à 2023, et chargé des relations avec la presse de Oumar Guèye, alors ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en 2012.

Son départ marque la fin d’une époque au sein du Réew Mi, mais il laisse la porte ouverte à de nouvelles opportunités, tout en souhaitant au parti un avenir prospère.

Cette démission pourrait provoquer des discussions sur l’avenir de la direction du parti et son organisation interne, surtout à l’approche des échéances électorales futures.

Reddition des comptes : cinq dossiers transmis à la DIC, les premières auditions démarrent

Le Pool judiciaire financier (PJF), installé le mardi dernier, a déjà pris des mesures concrètes en transmettant cinq dossiers à la Division des investigations criminelles (DIC). Selon des informations rapportées par L’Observateur, ces dossiers concernent des hommes d’affaires et d’anciens responsables de l’ancien régime. Les auditions ont débuté ce vendredi 20 septembre.

Le premier à être entendu est un homme d’affaires sénégalais, convoqué dès 9 heures dans les locaux de la Brigade des affaires financières de la DIC, située au Tribunal de grande instance de Dakar. Ce dernier devra répondre aux questions des enquêteurs sur des lingots d’or extraits des mines de Sabadola et d’autres sites miniers du Sud-Est du Sénégal. Des documents découverts au ministère des Mines indiquent des transactions avec des sociétés impliquées dans l’exportation d’or raffiné en Suisse, renforçant les suspicions de malversations.

Ces auditions marquent le début d’une série d’enquêtes liées à la gestion des affaires publiques et des ressources naturelles sous l’ancien régime, dans le cadre de la reddition des comptes.

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