Rappel à Dieu du Khalife Général Cheikh Mouhamed Fadel (Bounéné) ibn Cheikh Chamsidine

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le rappel à Dieu du Khalife Général Cheikh Mouhamed Fadel (Bounéné) ibn Cheikh Chamsidine. Son décès est survenu dans la nuit du lundi 05 au mardi 06 août à Daroul-Khaïry, dans le département de Bignona.

Cheikh Mouhamed Fadel (Bounéné), en plus de sa position spirituelle en tant que Khalife Général, était largement respecté et admiré pour son engagement indéfectible dans le processus de paix en Casamance. Sa sagesse, son dévouement et son rôle crucial dans les négociations pour la paix ont marqué de manière indélébile les esprits et les cœurs de ceux qui l’ont connu et travaillé avec lui.

En ces moments de douleur et de recueillement, nous présentons nos sincères condoléances à toute la communauté musulmane, à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont été touchés par son leadership et son humanité. Que son héritage de paix et de réconciliation continue d’inspirer et de guider les générations futures.

Puisons dans sa mémoire la force de continuer à œuvrer pour la paix et l’harmonie, valeurs qu’il a toujours prônées et incarnées.

Qu’Allah le Tout-Puissant l’accueille dans Son Paradis éternel. Ameen.

Diéguy Diop cède la direction de la PESS après des accusations de procédure irrégulière

L’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire (PESS), Diéguy Diop, a accepté de transmettre les documents et responsabilités à son successeur pour éviter une arrestation imminente. Cette décision survient après son audition par les enquêteurs de la brigade de recherches de Keur Massar, où elle a révélé avoir été écartée de ses fonctions pendant trois mois.

La cérémonie officielle de passation de service aura lieu ce mardi dans les locaux de la PESS. Lors de son audition, Diéguy Diop a accusé le ministère de la Microfinance de ne pas avoir respecté les procédures établies, ce qui aurait conduit à son éviction temporaire. Selon les déclarations consignées dans le procès-verbal, c’est cette non-conformité qui l’a empêchée de remettre les rênes de la PESS à son successeur dans les délais prévus.

En outre, Diéguy Diop a accusé le ministère de la Microfinance d’avoir violé la confidentialité de ses données personnelles. Ces accusations ont renforcé les tensions entre elle et son ministère de tutelle.

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar avait ordonné aux enquêteurs de placer Diéguy Diop en garde à vue si elle refusait de se présenter à la cérémonie de passation de service prévue ce mardi. Face à cette menace, elle a finalement choisi de coopérer pour éviter une possible arrestation.

Cette passation de service marque la fin d’une période tumultueuse pour la PESS, alors que l’attention se tourne désormais vers la manière dont son successeur gérera la transition et les défis à venir dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal.

Tensions croissantes à la frontière entre le Sénégal et la Gambie : Les Camionneurs en Colère bloquent leurs véhicules .

Les tensions continuent de s’accentuer entre le Sénégal et la Gambie, immobilisant des centaines de camions à la frontière. Hier, lundi 5 août 2024, les chauffeurs ont décidé de bloquer leurs véhicules en réaction aux nouvelles exigences de l’administration douanière gambienne. Cette décision, annoncée le 30 juillet, impose désormais aux camions empruntant la transgambienne de payer des frais de balise dans les deux sens.

Jusqu’à présent, seuls les véhicules se dirigeant vers la Casamance devaient s’acquitter de ces frais de 16 000 FCFA, utilisés pour le contrôle du transit. Les camionneurs dénoncent également d’autres difficultés, incluant les frais de visa, de pesage, et de passage du pont, ainsi que des extorsions par les forces de l’ordre. Abdoulaye Kébé, porte-parole des conducteurs, affirme que la situation devient de plus en plus intenable. Il explique que la balise, initialement imposée à l’entrée nord pour les véhicules en route vers la Casamance, est maintenant exigée dès la frontière sud.

Les conducteurs se plaignent également des extorsions récurrentes de billets de 1000 FCFA sans attestation ni quittance de paiement. Les frais de pesage et de passage du pont accroissent leur frustration, exacerbée par l’absence de courtoisie et de gestion adéquate. Selon des sources proches de l’administration douanière gambienne, ces balises visent à éviter les détours des camionneurs à l’intérieur du territoire gambien. Les ordres de mission avec dispense d’acquit sont également ignorés, obligeant même les autorités sénégalaises à payer des frais injustifiés.

Mamadou Sow, chauffeur pour l’administration sénégalaise, décrit comment des policiers gambiens confisquent régulièrement ses documents de voyage et exigent des paiements de 1000 FCFA, entraînant des pertes de temps significatives. Une mission d’urgence du secrétaire général de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal, Gora Khouma, est actuellement en Gambie pour tenter de résoudre la situation. Cette crise coïncide avec la visite de travail de deux jours du vice-président gambien, Mohamed BS Jallow, au Sénégal, visant à renforcer les relations entre les deux pays. Cependant, les usagers de la transgambienne insistent sur l’urgence pour les autorités de résoudre ces crises répétitives qui risquent de dégénérer en incidents diplomatiques.

TDS-SA exige des arriérés de diffusion : Le secteur de la télévision Sénégalaise sous tension

Les nouvelles autorités de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) se montrent intransigeantes quant au recouvrement des arriérés de paiement liés à la diffusion des chaînes de télévision sur la TNT. Cette fermeté suscite une vive réaction dans le paysage médiatique sénégalais.

Dans son édition d’hier, le journal Les Échos a dénoncé « l’excès de zèle » des nouvelles autorités de TDS-SA. Parmi les chaînes de télévision visées, le groupe Wal Fadjri, dirigé par Cheikh Niass, se trouve en première ligne. Le groupe doit s’acquitter d’une dette de 10 millions de francs CFA, correspondant à la diffusion de Walf TV sur la TNT.

La situation est similaire pour la chaîne 7TV. Dr Aminata Sarr, directrice de TDS-SA, réclame 12 millions de francs CFA à Maïmouna Ndour Faye, patronne de 7TV. Cette dernière dispose d’un délai d’une semaine pour régler cette somme, faute de quoi le signal de sa chaîne sera coupé.

Ces mesures strictes témoignent de la volonté de TDS-SA de redresser la situation financière et d’assurer le respect des obligations contractuelles. Cependant, elles suscitent des inquiétudes quant à l’impact potentiel sur la diversité et la pluralité du paysage audiovisuel sénégalais.

La communauté médiatique reste en attente de la réaction des chaînes concernées et de l’évolution de cette situation tendue. Le débat est lancé sur l’équilibre à trouver entre rigueur financière et soutien à la liberté de la presse.

Crise salariale et mécontentement à l’aéroport International Blaise Diagne de Dakar

La situation à l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD) atteint un point critique alors que les travailleurs restent sans salaires pour le mois de juillet. Selon les dernières informations, les salaires n’ont toujours pas été versés jusqu’à hier, lundi 5 août, suscitant une colère grandissante parmi le personnel.

Habituellement, les employés de l’AIBD reçoivent leurs salaires avant la fin du mois. Cependant, ce mois-ci marque une rupture avec cette habitude, plongeant les travailleurs dans une incertitude financière préoccupante. En plus des salaires impayés, les cartes de restauration, essentielles pour beaucoup d’employés, n’ont pas été rechargées ni pour le mois en cours ni pour le mois précédent, aggravant encore la situation.

Le climat de mécontentement est exacerbé par les rumeurs persistantes de possibles ruptures de contrat, alimentant les craintes d’un avenir professionnel incertain pour de nombreux employés. Face à cette situation inédite et catastrophique, une réunion cruciale est prévue aujourd’hui mardi entre la direction générale et les représentants des travailleurs. Les discussions porteront notamment sur la problématique de l’avancement des travailleurs et les mesures à prendre pour résoudre cette crise salariale.

La situation actuelle à l’AIBD met en lumière des dysfonctionnements internes majeurs et pose la question de la gestion des ressources humaines au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal. La communauté des travailleurs, soudée dans l’adversité, attend avec impatience les résultats de la réunion d’aujourd’hui et espère une résolution rapide et équitable de leurs revendications légitimes.

Alors que l’AIBD est un pivot essentiel pour le trafic aérien en Afrique de l’Ouest, la résolution de cette crise salariale est impérative pour garantir non seulement le bien-être des travailleurs mais aussi le bon fonctionnement de l’aéroport et la sécurité des opérations aériennes. La direction générale de l’AIBD est désormais face à une pression considérable pour apporter des réponses concrètes et immédiates à cette situation alarmante.

Balla Gaye 2 convoqué par le comité national de gestion (CNG) de lutte

Le célèbre lutteur sénégalais Balla Gaye 2, connu pour ses victoires mémorables, notamment contre Tapha Tine, est convoqué ce mercredi 7 août par le Comité national de gestion (CNG) de lutte. Cette convocation, révélée par le quotidien Les Échos, reste vague, se contentant de mentionner « affaire le concernant ». Toutefois, les rumeurs et les spéculations vont bon train quant aux raisons de cette convocation.

Selon des sources bien informées citées par Les Échos, cette convocation serait liée aux récentes déclarations de plusieurs acteurs de la lutte sénégalaise, critiquant la gestion actuelle de la discipline par l’équipe dirigeante. Balla Gaye 2, en particulier, a exprimé son mécontentement face aux sanctions financières imposées, allant jusqu’à accuser Bira Sène et ses collègues de vol.

Ces accusations de vol formulées par Balla Gaye 2 ont sans doute attiré l’attention du CNG. En effet, ces déclarations pourraient non seulement ternir l’image du comité, mais également ébranler la confiance des autres lutteurs et des fans dans la gestion de ce sport emblématique du Sénégal.

Les sanctions financières imposées par le CNG ont souvent été une source de mécontentement parmi les lutteurs. Ces amendes, jugées excessives par certains, sont perçues comme un moyen de contrôle strict de la discipline, mais également comme une ponction injuste sur les revenus des athlètes. Balla Gaye 2, en dénonçant ces pratiques, semble être devenu le porte-voix d’un malaise plus large au sein de la communauté des lutteurs.

La question qui se pose maintenant est de savoir quelles conséquences cette convocation aura pour Balla Gaye 2. Le CNG pourrait décider d’imposer des sanctions disciplinaires supplémentaires si les accusations sont jugées diffamatoires ou nuisibles à l’intégrité du comité. Il est également possible que cette convocation soit une occasion pour Balla Gaye 2 de clarifier ses propos et de trouver un terrain d’entente avec le CNG.

Quoi qu’il en soit, cette affaire met en lumière les tensions existantes dans le monde de la lutte sénégalaise et pourrait inciter à une réflexion sur la gouvernance et les méthodes de gestion de cette discipline prisée. Les fans de Balla Gaye 2 et les observateurs de la lutte attendent avec impatience l’issue de cette convocation pour savoir ce que l’avenir réserve à l’un des lutteurs les plus populaires du Sénégal.

Après Cent Jours, le climat délétère persiste: Un appel à la sérénité et au dialogue

Cent jours après l’instauration des nouvelles autorités, le climat délétère continue de peser sur le pays. Malgré les efforts et les initiatives des dirigeants pour instaurer un environnement pacifique et harmonieux, la société semble encore divisée et en proie à des tensions importantes.

Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, appelle à une restauration urgente de la sérénité, de l’intercompréhension et du dialogue. Selon lui, les polémiques inutiles doivent être évitées pour prévenir tout dérapage potentiel dans les débats publics. « Les débats passionnels peuvent déraper », avertit-il, soulignant l’importance de maintenir des discussions respectueuses et constructives pour éviter l’escalade des tensions.

L’Église, en tant qu’institution influente dans la société, a également exprimé sa disponibilité à promouvoir le dialogue et la paix civile. Son rôle de médiateur et de promoteur de la cohésion sociale est crucial dans cette période de transition. Elle se tient prête à intervenir pour favoriser des discussions ouvertes et pacifiques entre les différentes factions de la société.

L’espoir suscité par la victoire électorale contre Macky Sall demeure palpable parmi la population. Cependant, Alioune Tine note un doute naissant et une impression de désenchantement qui commencent à se faire sentir. Ce sentiment pourrait compromettre les progrès réalisés si des mesures adéquates ne sont pas prises pour apaiser les tensions et renforcer la confiance entre les citoyens et leurs dirigeants.

Pour surmonter ces défis, il est essentiel que les autorités, la société civile et toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue ouvert et sincère. La restauration de la sérénité et de l’intercompréhension est une condition sine qua non pour garantir la stabilité et le développement du pays. Seul un effort collectif et une volonté commune de travailler ensemble pour le bien commun permettront de surmonter les obstacles actuels et de bâtir un avenir prospère pour tous.

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et la Gambie

Ce lundi, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a accueilli une délégation gambienne dirigée par le Vice-président Muhamad Jallow. Cette rencontre, rapportée par la Radio Futurs Médias (RFM), avait pour objectif principal de renforcer les relations de coopération entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat.

Ousmane Sonko a déclaré : « Nous avons pu passer en revue toutes les problématiques que nous partageons en commun, qu’il s’agisse de la préservation des forêts, particulièrement les forêts Casamançaises, ou des questions sécuritaires. » Il a souligné les insuffisances liées au cadre institutionnel qui, selon lui, n’a pas été suffisamment performant ces dernières années, notamment en ce qui concerne le Secrétariat Permanent chargé de la mise en œuvre et du suivi des mesures convenues.

En réponse à ces défis, le Sénégal s’engage à nommer trois représentants au Secrétariat Permanent et à trouver un siège pour cette institution au Sénégal.

De son côté, Muhamad Jallow a insisté sur la nécessité de redynamiser et de renforcer le Secrétariat Sénégalo-Gambien, institué en 1972, pour assurer le suivi des accords bilatéraux. Il a également abordé plusieurs points essentiels pour les deux pays, notamment la coupe illégale de bois dans la forêt Casamançaise et les problèmes liés au blocage des camions sénégalais à la frontière.

Un partenariat dans le domaine de la fourniture d’électricité a également été évoqué, promettant des bénéfices mutuels pour le Sénégal et la Gambie. Cette coopération renforcée vise à améliorer la sécurité, la préservation de l’environnement et à favoriser des échanges économiques plus fluides entre les deux nations.

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Gambie, avec des initiatives concrètes visant à surmonter les défis communs et à promouvoir un développement durable et mutuellement bénéfique.

Le Président Bassirou Diomaye Faye envisage de consulter le Conseil constitutionnel pour la dissolution de l’Assemblée nationale

Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé son intention de solliciter l’avis du Conseil constitutionnel afin de déterminer la date à partir de laquelle il pourra légalement dissoudre l’Assemblée nationale. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des objectifs de son camp politique, Pastef et ses alliés, selon des informations relayées par L’Observateur et partagées sur la page Facebook officielle de Pastef-Les Patriotes.

D’après les informations disponibles, le Conseil constitutionnel, souvent désigné par l’expression « les Sept sages », aurait déjà formulé une réponse, bien que celle-ci n’ait pas encore été officiellement communiquée. Selon cette instance, le mandat des députés ne peut être interrompu avant la fin des deux premières années de la législature, une période qui débute à compter de la date de leur installation officielle.

Ainsi, des juristes cités par L’Observateur indiquent que le Président Diomaye Faye pourrait invoquer l’article 87 de la Constitution pour dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 14 septembre 2024. Cet article précise que la dissolution ne peut être effectuée qu’après consultation du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale.

La décision du Président Faye de consulter le Conseil constitutionnel avant d’envisager une dissolution témoigne de son engagement à suivre les procédures constitutionnelles en vigueur. Reste à voir comment cette initiative sera accueillie par les autres acteurs politiques et quelles seront les répercussions sur la scène politique nationale.

L’article 87 de la Constitution, souvent au cœur des débats politiques, stipule que la dissolution de l’Assemblée nationale est une prérogative du président de la République, mais elle doit être exercée dans le respect strict des conditions définies par la loi. La consultation préalable du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale vise à garantir une décision réfléchie et concertée, évitant ainsi les crises institutionnelles.

La date du 14 septembre 2024 pourrait donc marquer un tournant décisif pour l’avenir de l’Assemblée nationale, et par extension, pour la stabilité politique du pays. Les prochains mois seront cruciaux pour observer les développements et les réactions des différents partis et coalitions politiques à cette possible dissolution.

En attendant l’officialisation de la réponse du Conseil constitutionnel, les spéculations vont bon train sur les intentions et les stratégies des différents acteurs politiques. La décision finale du Président Diomaye Faye pourrait bien redéfinir les équilibres politiques en place et ouvrir une nouvelle page dans l’histoire politique du pays.

Suspension provisoire de la série « Chez Jojo » par le CNRA

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a annoncé, ce lundi, la suspension provisoire de la diffusion de la série populaire « Chez Jojo ». Cette décision, prise conformément à l’article 26 de la loi n°2006-04 du 4 janvier 2006 portant création du CNRA et à l’article 210 de la loi n°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse, a été communiquée par l’assemblée du CNRA.

Selon le communiqué officiel, la Télé Futurs Médias (TFM) est tenue de retirer immédiatement la série de sa grille de programmes pour la période indiquée et de respecter scrupuleusement cette décision. Le CNRA a averti que toute récidive après la reprise de la diffusion de la série entraînera une interdiction définitive de la production et des sanctions contre la télévision, conformément à la réglementation en vigueur.

Cette décision fait suite à l’épisode diffusé le dimanche 4 août 2024, dans lequel un des acteurs, parmi les plus âgés et expérimentés, a proféré des injures d’une extrême gravité. Le CNRA, en tant qu’organe de régulation de l’audiovisuel, a jugé ces propos inadmissibles et contraires aux normes de décence et de respect que les médias doivent observer.

En conclusion, le CNRA réitère son engagement à veiller au respect des lois et des règlements en matière de contenu audiovisuel, afin de préserver l’éthique et la morale dans les médias sénégalais. Les téléspectateurs sont invités à suivre les prochains développements de cette affaire pour connaître la suite donnée à la diffusion de la série « Chez Jojo ».

Fermeture de l’usine Eticajou à Bouna Kane : Un coup dur pour les femmes et l’économie locale

La fermeture de l’usine de transformation de la noix de cajou « Eticajou », située à Bouna Kane, a entraîné le chômage de plus d’une centaine de femmes. Cette nouvelle, annoncée par Boubacar Konta, président de l’interprofession cajou au Sénégal, met en lumière les défis majeurs auxquels la filière est confrontée. Selon M. Konta, cette fermeture est principalement due à un déficit de production et à la concurrence féroce des exportateurs étrangers.

La fermeture d’Eticajou n’est pas un cas isolé. En effet, treize autres unités de transformation sont également menacées de faillite. Cette situation pourrait plonger de nombreuses familles dans des difficultés économiques graves, exacerbées par la crise actuelle. M. Konta souligne que ces unités de transformation sont cruciales pour l’emploi local, surtout pour les femmes qui représentent une grande part de la main-d’œuvre dans ce secteur.

Face à cette crise, Boubacar Konta plaide pour une intervention urgente de l’État. Il préconise la mise en place de subventions pour soutenir la filière cajou, une mesure qu’il considère comme la seule solution viable pour surmonter cette période difficile. Selon lui, un soutien gouvernemental pourrait aider à stabiliser la production et à réduire la dépendance aux exportations étrangères.

M. Konta et ses collaborateurs ont récemment rencontré le ministre de l’industrie, qui a exprimé son soutien et son engagement à aider la filière. Cette rencontre a apporté un certain soulagement et une lueur d’espoir aux travailleurs et aux entrepreneurs du secteur.

La situation à Bouna Kane n’est qu’une partie d’un problème plus vaste. À Kolda, la fermeture des unités de transformation de l’anacarde pourrait entraîner le chômage de milliers d’individus. La filière cajou joue un rôle vital dans l’économie locale, fournissant des emplois à travers toute la chaîne de production, de la collecte à la transformation.

La fermeture d’Eticajou et la menace qui pèse sur d’autres unités mettent en évidence l’importance d’une intervention stratégique et ciblée pour soutenir et revitaliser la filière cajou au Sénégal. Une action rapide et coordonnée est essentielle pour protéger les emplois et assurer la pérennité de cette industrie cruciale.

Le Grand Magal de Touba 2024 : Une Célébration de Foi et de Dévotion

Le vendredi 23 août 2024, correspondant au 18 Safar du calendrier islamique, marquera la célébration du Grand Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal. La confirmation de cette date est survenue ce lundi soir, suite à l’apparition du croissant lunaire.

Chaque année, le Magal de Touba réunit des millions de fidèles de la confrérie mouride dans la ville sainte de Touba. Cet événement commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie, un acte qui symbolise sa résistance pacifique contre la colonisation française et sa profonde dévotion à l’Islam.

Le Magal est bien plus qu’une simple commémoration; c’est une période de prière intense, de récitations du Coran, et de chants religieux. Les mourides profitent également de cette occasion pour renforcer les liens communautaires et partager des repas copieux, notamment le traditionnel « thiéboudienne » (riz au poisson).

La ville de Touba se prépare depuis des mois pour accueillir l’afflux massif de pèlerins. Des mesures spéciales sont mises en place pour assurer la sécurité, la santé et le bien-être des visiteurs. Les autorités locales et les volontaires travaillent sans relâche pour organiser l’événement et garantir que chaque aspect de la célébration se déroule sans encombre.

Le Magal de Touba est un moment de réflexion sur les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba, sa résilience face aux épreuves et son engagement indéfectible envers Allah. Les fidèles se rappellent de son exil de 1895, lorsqu’il fut déporté au Gabon par les autorités coloniales françaises, et de son retour triomphal, symbole de la victoire spirituelle.

Pour les mourides, le Magal de Touba est un rappel annuel de leur mission spirituelle et de leur engagement envers les principes de leur fondateur. C’est un temps pour renouveler leur foi, leur discipline et leur service envers la communauté.

Le Grand Magal de Touba 2024 promet d’être, comme toujours, un événement de grande ampleur, marquant la ferveur et la dévotion des fidèles mourides. Cette célébration, ancrée dans l’histoire et la spiritualité, continue d’inspirer des millions de personnes à travers le Sénégal et au-delà. Que cette journée soit un moment de paix, de réflexion et de renouveau spirituel pour tous ceux qui y participent.

Dieguy Diop répond à la convocation de la Gendarmerie de Keur Massar : Entre intimidation et défense de son honneur

Ce lundi 5 août 2024, Dieguy Diop, ancienne Directrice de la Promotion et de l’Éducation pour la Santé et la Solidarité (DPESS), a répondu à la convocation de la brigade de recherches de la Gendarmerie de Keur Massar. Après plusieurs heures d’audition, elle a finalement été libérée. Selon Buurnews, Dieguy Diop a assuré aux enquêteurs qu’elle n’avait jamais refusé de procéder à la passation de service. Pour elle, cette convocation visait uniquement à l’intimider.

Cette déclaration a surpris de nombreux Sénégalais, qui ont exprimé leur étonnement sur les réseaux sociaux. Lors de sa dernière intervention publique, Dieguy Diop avait informé de sa convocation par la gendarmerie, attribuant celle-ci à une campagne de discrédit menée par un adversaire politique en réponse à sa récente démission.

Elle avait alors fermement rejeté toute tentative d’intimidation, se déclarant prête à affronter cette épreuve avec détermination. « Suite à ma démission du poste de DPESS, une campagne tentant à jeter le discrédit sur ma personne a été engagée par l’adversaire politique. Perdu dans les procédures administratives qu’il semble royalement ignorer, le nain politique de Bambey m’a fait servir une convocation à la Brigade de recherche de Keur Massar pour le lundi 11 h. Toute tentative d’intimidation restera vaine », avait-elle annoncé.

Les événements de ce jour marquent une nouvelle étape dans cette affaire, laissant de nombreux observateurs dans l’attente de la suite des développements. La réaction de Dieguy Diop et la mobilisation de ses soutiens montrent une fois de plus les tensions politiques qui peuvent surgir lors des transitions de pouvoir et des démissions à des postes de responsabilité.

Tensions politiques au Sénégal : Divergences entre le Premier ministre et le leader de Guem Sa Bopp Les Diambaars

Le paysage politique sénégalais est actuellement marqué par une relation complexe et tendue entre l’actuel Premier ministre et Ousmane Sonko, leader de Guem Sa Bopp Les Diambaars. Cette relation, oscillant entre critiques acerbes et déclarations conflictuelles, a été récemment mise en lumière lors de la journée nationale de l’arbre.

Ousmane Sonko a profité de cette occasion pour critiquer sévèrement l’état actuel du Sénégal. Lors de son interview, il a affirmé que son gouvernement avait hérité d’un pays en ruine, avec des difficultés majeures qui seraient bientôt exposées aux Sénégalais.

Cependant, ces déclarations ont été vivement contestées par Bougane Gueye Dany, qui n’a pas hésité à remettre en question les propos de Sonko. Dany a souligné plusieurs indicateurs économiques positifs, réfutant ainsi l’idée d’un Sénégal en crise. Il a rappelé que le FMI avait récemment mentionné un surfinancement du pays, une inflation maîtrisée à 3,1 %, et une projection de croissance économique de 7,1 % pour l’année 2024. De plus, il a mis en avant le fait que le Sénégal faisait partie des dix pays ayant attiré le plus d’investissements directs étrangers (IDE) en 2023.

Face à ces contradictions, Bougane Gueye Dany appelle le Premier ministre à « tenir un langage de vérité aux Sénégalais ». Il estime que des déclarations alarmistes et non fondées ne servent qu’à déstabiliser le pays et à créer une atmosphère de méfiance parmi la population.

Les échanges tendus entre Sonko et le gouvernement mettent en évidence les fractures au sein de la classe politique sénégalaise. Alors que le pays se prépare à des échéances électorales importantes, il est crucial que les leaders politiques privilégient la transparence et la vérité pour garantir un débat démocratique sain et constructif.

L’avenir dira si ces tensions se résorberont ou si elles continueront à influencer le climat politique au Sénégal. En attendant, les Sénégalais restent attentifs aux discours de leurs dirigeants, espérant des solutions concrètes aux défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.

Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires au Sénégal : Un sujet de société sensible

Depuis quelques jours, le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires a été ravivé au Sénégal suite aux propos du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette question, qui touche à la fois à la laïcité et aux libertés individuelles, suscite une vive polémique et mobilise les voix de plusieurs figures religieuses du pays.

Parmi les personnalités ayant pris la parole, l’Abbé André Latyr Ndiaye, membre de l’église catholique, et Oustaz Alioune Sall, prêcheur musulman, se sont exprimés avec prudence et retenue, témoignant de la complexité du sujet. Leurs déclarations, empreintes de respect mutuel, montrent une volonté de maintenir un dialogue ouvert et constructif.

Monseigneur André Gueye, évêque de Thiès, a également apporté sa réflexion sur ce sujet lors d’un discours prononcé ce dimanche. Dans son intervention, il a rappelé l’importance du respect des convictions religieuses des parents en matière d’éducation : « N’oublions pas que chaque parent a le droit de choisir pour son enfant l’éducation qui correspond à ses croyances. Un État ne peut en aucune manière intervenir dans ce choix. »

Monseigneur Gueye a aussi souligné que choisir une école catholique implique d’accepter les règles spécifiques de cet établissement. Cela met en lumière la nécessité pour les parents de bien comprendre les attentes et les régulations des écoles qu’ils choisissent pour leurs enfants. En même temps, l’évêque a insisté sur la nécessité de préserver la laïcité, un principe fondamental de la République du Sénégal.

Ces prises de position illustrent une volonté commune de prévenir une escalade des tensions autour de ce sujet sensible. Le respect des différences et la préservation de la laïcité semblent être les piliers autour desquels s’articule le débat. Les autorités religieuses, par leurs discours mesurés, appellent à un dialogue respectueux et à une compréhension mutuelle entre les différentes communautés du pays.

Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires au Sénégal est loin d’être résolu, mais les récentes interventions des figures religieuses montrent une direction encourageante : celle d’un dialogue inclusif qui respecte les droits et les convictions de chacun.

Aliou Sall appelle à la tolérance et à la paix suite à la polémique sur le port du voile dans les établissements privés au Sénégal

Dans un contexte marqué par une vive controverse sur le port du voile dans certains établissements privés au Sénégal, Aliou Sall, ancien directeur général de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) et ex-maire de Guédiawaye, a adressé un message de solidarité à la communauté catholique sénégalaise.

Aliou Sall a exprimé sa solidarité envers la communauté catholique, expliquant que cette démarche est dictée par son statut de musulman et par les enseignements de l’Islam en matière de bon voisinage. « Chers compatriotes, comme beaucoup de Sénégalais musulmans, je me sens obligé, dans ce contexte de frustration et d’ostracisme, d’exprimer ma solidarité à la communauté catholique. Les raisons de ma solidarité sont multiples. C’est d’abord mon statut de musulman qui m’y oblige, fidèle aux recommandations de notre Prophète SAW en matière de bon voisinage. C’est aussi ma fidélité à l’esprit d’ouverture et de tolérance qui caractérise le Sénégalais qui m’y encourage. C’est enfin le produit de l’école catholique que je suis qui forge ma loyauté à celle-ci », a déclaré Aliou Sall.

Aliou Sall a souligné la nécessité d’apaiser les tensions et de préserver le patrimoine de paix et de tolérance qui caractérise le Sénégal. Il a appelé à s’inspirer des relations exemplaires entre des figures historiques telles que Thierno Seydou Nourou Tall et Léopold Sédar Senghor, ou encore entre Léopold Sédar Senghor et Serigne Falou Mbacké. « Le devoir, selon l’ancien maire de Guédiawaye, c’est d’apaiser les esprits et de s’inspirer des relations entre Thierno Seydou Nourou Tall et Léopold Sédar Senghor ! Ou du même Léopold Sédar Senghor avec Serigne Falou Mbacké. Soyons juste prudents ! Ne mettons pas notre patrimoine de paix et de tolérance en péril. Alleluia ! Qu’Allah soit loué ! » ajoute-t-il en tant que promoteur éducatif.

En ces temps de tensions religieuses et sociales, l’appel d’Aliou Sall résonne comme un rappel de l’importance de la coexistence pacifique et du respect mutuel entre les différentes communautés au Sénégal.

Limogeage de Kaba Diawara: le sélectionneur de la Guinée remercié

La Fédération guinéenne de football (FGF) a annoncé lundi le limogeage de Kaba Diawara, sélectionneur de l’équipe nationale de football de Guinée et de l’équipe olympique. Le technicien guinéen a été remercié pour « absence de réalisation des objectifs sportifs qui lui avaient été fixés contractuellement », selon un communiqué transmis à l’AFP.

Nommé en 2021 par intérim et confirmé à son poste en 2022, Kaba Diawara avait pour mission de faire progresser le Syli national A parmi les 10 meilleures nations africaines au classement Fifa sur une période de deux ans. Malheureusement, cet objectif n’a pas été atteint, la Guinée occupant actuellement la 14e place en Afrique et la 76e au niveau mondial.

Ancien attaquant international de 48 ans, Kaba Diawara avait réussi à hisser la Guinée en quart de finale de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire, un exploit qui avait suscité l’espoir parmi les supporters. Cependant, les récentes performances de l’équipe olympique aux Jeux de Paris ont été décevantes, avec trois défaites en autant de rencontres face à la France, aux États-Unis et à la Nouvelle-Zélande.

En réponse à ce limogeage, la FGF a mis en place une direction transitoire pour assurer la continuité dans la préparation des prochaines échéances du Syli national. L’identité du successeur de Kaba Diawara n’a pas encore été annoncée.

Sur sa page Facebook, Kaba Diawara a exprimé sa gratitude envers la fédération et l’équipe : « Ce fut un plaisir pour moi de servir mon pays durant ces dernières années en tant que coach. Merci à la fédération et à l’équipe de m’avoir facilité la tâche. »

Le départ de Kaba Diawara marque la fin d’une époque pour le football guinéen, alors que la FGF cherche maintenant à redéfinir sa stratégie pour atteindre les sommets du football africain.

Souveraineté alimentaire : la Ligue des Maîtres coraniques de Médina Baye reçoit 50 tonnes de semences

La Coopérative de la Ligue des Maîtres coraniques de Médina Baye a reçu ce 29 juillet une dotation de 50 tonnes d’arachide du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté Alimentaire à travers le Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire ». Cet acte de l’État du Sénégal pour 150 daaras de la cité sainte de Baye Niass vise à assurer la sécurité alimentaire de ces institutions d’éducation et à booster leur participation à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

« Nous remercions d’abord M. Cheikh Ibrahima Niass du Groupe Tool Baye Agro-alimentaire qui nous a montré la voie et qui nous a également aidés à monter notre coopérative. Nous voulons aujourd’hui affirmer notre ferme engagement à participer activement à ce noble programme de quête de la souveraineté alimentaire initié par le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko à travers le ministère de l’Agriculture. Nous demandons au Dr Mabouba Diagne de ne pas nous oublier pour la dotation en engrais et en semences comme le maïs et le niébé, car l’implication des daaras peut aider à atteindre les objectifs et à éradiquer définitivement la mendicité, » a expliqué M. Babacar Niass.

M. Cheikh Ibrahima Niass du Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire » a rappelé les prouesses accomplies par le guide religieux Baye Niass en matière de production agricole tout en exhortant les gouvernants à impliquer les daaras dans le processus de la quête de la souveraineté alimentaire. « Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté Alimentaire est sur la bonne voie. Aujourd’hui, cette dotation va garantir la sécurité alimentaire à plus de 10 500 apprenants des daaras, et les épargner de la mendicité pour longtemps. Nous sommes conscients que si ce modèle est pérennisé, tout le monde sera à l’abri, » a-t-il argumenté.

Rappelons que le Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire » est une société qui intervient dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Il est spécialisé dans l’agro-alimentaire et se consacre à la production de semences et à la collecte d’arachides.

Pape Abou Cissé recalé lors de sa visite médicale avec Aris Salonique

Le défenseur sénégalais Pape Abou Cissé a récemment connu un revers dans sa carrière alors qu’il était sur le point de s’engager avec le club grec d’Aris Salonique. Âgé de 28 ans, Cissé se retrouvait libre de tout contrat depuis la fin de son aventure avec le club turc Adana Demirspor et s’apprêtait à signer un contrat de trois ans avec Aris Salonique. Cependant, son transfert a été annulé suite à l’échec de sa visite médicale.

Selon les informations rapportées par Wiwsport, un problème physique aurait été détecté lors de cette visite, poussant les Jaunes-Noirs à abandonner la piste menant à l’international sénégalais. Ce dernier espérait faire son retour dans le championnat grec cet été, après avoir évolué sous les couleurs d’Olympiakos.

Cissé était également dans le viseur de l’AEK Athènes, qui avait montré un intérêt marqué pour le champion d’Afrique 2022. Toutefois, pour des raisons qui restent inconnues, ce transfert n’a pas pu se concrétiser. Aris Salonique s’est alors positionné sur le dossier du défenseur, avant de se rétracter suite aux résultats défavorables de la visite médicale.

À présent, le club grec explore d’autres options pour renforcer sa défense, tandis que Pape Abou Cissé doit chercher une nouvelle opportunité pour poursuivre sa carrière. Ce revers est un coup dur pour le joueur, qui devra se remettre de cette déception et prouver sa valeur ailleurs.

Le Gouvernement détermine à réduire les accidents de la circulation : vers une réforme du permis de conduire

Lors d’une visite récente dans le département de Linguère, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a affirmé que « quatre-vingts pour cent des accidents de la circulation relèvent du comportement humain et le gouvernement prendra toutes les dispositions pour y mettre un terme ». Cette déclaration reflète la volonté ferme du gouvernement de s’attaquer à ce fléau qui cause de nombreuses pertes en vies humaines chaque année.

El Malick Ndiaye, intervenant sur la RFM, a réitéré cette détermination en évoquant les conditions inadmissibles dans les véhicules de transport en commun. « Mais je peux vous assurer que ça va cesser. Ils ont beau chercher à nous intimider, mais c’est peine perdue. Que les transporteurs sachent que les choses ont changé. Dans les voitures de transport en commun, les sièges appelés ‘versailles’ qu’on avait supprimé sont aujourd’hui remplacés par des chaises en plastique. Ce qui est inadmissible. Ce que je préconise, c’est qu’on stabilise ces véhicules ».

Le ministre a souligné que les mesures prises ne visent pas seulement à améliorer le confort des passagers mais surtout à garantir leur sécurité. La pratique de remplacer les sièges homologués par des chaises en plastique non sécurisées doit cesser immédiatement.

Face à l’augmentation alarmante des accidents de la route, le ministre a déclaré que l’introduction du permis à points est inéluctable, malgré les réticences de certains. « Les permis à points restent la seule alternative pour venir à bout de ces accidents. Les permis à points sont irréversibles. Je pense que quelqu’un qui n’a rien à se reprocher ne doit pas s’y opposer », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que le gouvernement dispose de dispositifs adéquats pour mettre en place cette réforme et est prêt à tout entreprendre pour réduire le nombre d’accidents. « Tout ce qui pourra contribuer à réduire les accidents, on sera preneur parce qu’il y a trop de morts sur nos routes. Même dans les centres hospitaliers régionaux, certaines salles de soins sont appelées ‘salles Jakarta' », s’est-il désolé.

Cette série de mesures s’inscrit dans un effort plus large du gouvernement pour assurer la sécurité des usagers de la route et réduire le nombre d’accidents mortels. La mise en œuvre du permis à points et la régulation stricte des conditions des véhicules de transport en commun témoignent de l’engagement des autorités à mettre fin à ce fléau. Il est désormais attendu que toutes les parties prenantes coopèrent pleinement pour que ces réformes portent leurs fruits et sauvent des vies.

Sheikh Hasina, la Première ministre du Bangladesh, fuit vers l’Inde après avoir démissionné sous la pression des manifestants

Le Bangladesh est actuellement en proie à une crise politique majeure après la démission soudaine de la Première ministre Sheikh Hasina, qui a quitté le pouvoir ce lundi 5 août avant de fuir précipitamment vers l’Inde. En poste depuis 2009, celle que ses opposants surnommaient la « Dame de fer » a quitté la capitale, Dacca, peu avant l’arrivée de centaines de manifestants en colère à sa résidence.

Selon une source proche de la dirigeante de 76 ans, Sheikh Hasina avait l’intention d’enregistrer un discours pour annoncer sa décision, mais les circonstances ne lui ont pas permis de le faire. D’après la chaîne de télévision CNN-News18, l’ex-Première ministre aurait atterri à Agartala, une ville située dans le nord-est de l’Inde.

Ces événements surviennent après que des milliers de manifestants antigouvernementaux ont pris d’assaut la résidence officielle de Sheikh Hasina. Des images diffusées par la chaîne Channel 24 montrent des émeutiers s’emparant de chaises, renversant des meubles et brisant des portes vitrées à l’intérieur du palais. Selon les déclarations du journaliste Yeasir Arafat à l’AFP, « il y a plus de 1.500 personnes » dans l’enceinte de la résidence.

Face à cette situation chaotique, le chef de l’armée du Bangladesh, le général Waker-Uz-Zaman, a annoncé la formation d’un gouvernement intérimaire pour gérer la transition après la démission de la Première ministre.

La situation reste tendue et incertaine au Bangladesh, alors que le pays se prépare à traverser une période de turbulences politiques et sociales. Sheikh Hasina, qui a gouverné le pays pendant quinze ans, laisse derrière elle un héritage controversé, marqué par des succès économiques mais aussi par des accusations de corruption et de répression politique.

Idrissa Seck S’exprime sur l’Interdiction du Voile dans les Établissements Privés Catholiques

L’ancien Premier Ministre et ex-candidat à la présidentielle de mars 2024, Idrissa Seck, a pris position dans le débat sur l’interdiction du port du voile dans les établissements privés catholiques. Dans une déclaration adressée à la presse, Seck a rappelé l’importance de l’unité nationale au sein de la diversité qui caractérise le peuple sénégalais.

« Je voudrais inviter tout le monde, les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et l’ensemble des citoyens à garder à l’esprit que, le peuple sénégalais, c’est un peuple pluriel, mais uni. Pluriel dans ses confréries, dans ses ethnies, dans ses esprits politiques, » a-t-il souligné. Selon lui, le Sénégal doit s’appuyer sur cette diversité pour renforcer son unité nationale.

L’ancien Maire de Thiès et ancien Premier Ministre sous le régime de Wade a insisté sur le rôle primordial de l’État dans la promotion de cette unité. « Le premier devoir de l’État est d’organiser l’unité de la Nation et le rassemblement autour d’une seule préoccupation : abréger les souffrances des populations et abandonner les défenses des intérêts personnels pour se mettre résolument au service du peuple, » a-t-il déclaré.

Ces propos interviennent dans un contexte de débat intense sur la question de l’interdiction du port du voile dans certains établissements privés catholiques du pays. Les opinions sont partagées, certains soutenant la liberté religieuse tandis que d’autres plaident pour le respect des règlements internes des institutions éducatives.

Idrissa Seck appelle ainsi à une réflexion collective et apaisée, mettant en avant la nécessité de privilégier l’intérêt général et l’unité nationale face à des enjeux potentiellement divisifs. Par cette intervention, il souhaite rappeler aux Sénégalais l’importance de la cohésion sociale dans un pays riche de sa diversité culturelle et religieuse.

Drame à Pikine : Une Altercation entre Deux Mineures Tourne au Tragique

Le quartier « Deuxième Robinet » de Pikine a été le théâtre d’un drame tragique. Une altercation entre deux jeunes filles mineures, dont les identités n’ont pas été divulguées, a abouti à la mort de l’une d’entre elles. La victime a succombé à ses blessures après son évacuation vers une structure de santé, ayant été poignardée avec une pique à cheveux.

Selon les informations fournies par Les Échos dans son édition du lundi 5 août, la victime était la fille d’un commissaire de police, ayant servi dans la banlieue, et d’une juge du tribunal de grande instance de Pikine. Elle passait ses vacances scolaires dans le quartier et revenait, avec sa présumée meurtrière, d’un cours d’enseignement du Coran au moment des faits.

Le quartier est sous le choc alors que les résidents tentent de comprendre comment une simple altercation a pu dégénérer en une telle tragédie. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame et établir les responsabilités.

Cet incident rappelle l’importance de la sensibilisation à la gestion des conflits et à la violence chez les jeunes, soulignant la nécessité d’un encadrement approprié et d’un dialogue constant pour prévenir de tels événements à l’avenir.

Les habitants de Pikine expriment leur profonde tristesse et leur solidarité envers la famille de la victime, espérant que justice sera rendue et que des mesures seront prises pour éviter de futurs drames similaires.

Limogeage de Cheikh Dieng : une gestion contestée et des tensions ministérielles

La gestion clanique et les accusations de surfacturations au sein de l’ONAS, ainsi que les relations tendues avec le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, sont au cœur des raisons du départ de l’ancien directeur général.

Source A appuie le deuxième point, laissant entendre que Cheikh Dieng a été relevé de ses fonctions à cause d’une lettre de feu adressée à son ministre. La correspondance est datée du 31 juillet dernier, jour du Conseil des ministres actant départ et son remplacement par l’ingénieur hydrogéologie Séni Dieng. Le courrier est la réponse à une interpellation du ministre, «sur fond d’insinuations gravissimes de surfacturations et de favoritisme», servie deux jours plus tôt, révèle le journal.

L’affaire concerne le marché de curage de canaux à Dakar (Lot 1) et dans les autres régions (Lot 2) attribué à Tawfekh Taysir et à Delgas. Dans la capitale, les travaux au niveau du bassin de la Zone de captage et ceux du Canal 6 représentent 55% de la valeur du marché, selon le désormais ex-directeur général de l’ONAS. Qui souligne que les premiers ont été exécutés à 100% et les seconds à 97%, entre le 27 juin et 28 juillet, soit un mois, alors que la durée contractuelle est de quatre mois.

Pour le lot 2, Cheikh Dieng relève «de très bons taux d’exécution», atteignant 100% à Louga et Dagana, selon lui. Ces performances, insiste-t-il, ont été saluées par les gouverneurs des localités concernées, sauf ceux de Diourbel (5%) et de Matam (travaux pas encore démarrés), lors d’une réunion d’évaluation organisée par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Démontant ses soupçons de surfacturation Cheikh Dieng sort la calculette  : «Dans votre lettre, vous dites que les précédentes opérations de curage du bassin de la Zone de captage ont été facturées à 83 millions francs CFA par l’entreprise VICAS pour un marché de clientèle (2021, 2022 et 2023). Cela signifie un coût de 66 400 francs par camion de 20 m3 de curage évacué à Mbeubeuss : presqu’un dixième du coût de revient réel ! Cela est impossible.»

L’ancien directeur de l’ONAS a pris la précaution de signaler que les travaux pour le site en question nécessite la mobilisation de «six engins lourds dont quatre de type moyen, à raison de 450 000 francs CFA (y compris le gasoil) pour 8 heures de travail par engin, et deux de type long bras à raison de 700 000 francs CFA (y compris le gasoil) par engin».

Il développe : «Ces engins doivent être mobilisés pendant 30 jours pour les petits et 15 jours pour les grands. Ce qui équivaut, au total, durant toute la période de curage, à 130 millions de francs CFA environ. Ainsi, le coût de la location des camions et la mobilisation des engins, donnerait un montant total de 315 millions, compte non tenu de la main d’œuvre déployée. Cette somme est conforme à l’offre financière de 300 millions HTVA [Hors Taxe sur la valeur ajoutée] de l’entreprise [adjudicataire].»

À propos du curage des canaux facturé à 18 000 francs CFA le mètre contre 5600 francs CFA dans les marchés précédents, Cheikh Dieng fait confiance là aussi à ses estimations. Il déclare : «Le curage de 100 mètres linéaires de canal pour une profondeur variant de 2 à 3 mères, équivaut en moyenne à 300 et 450 m3 de sable. Ainsi, rien que l’évacuation de ce sable nécessite 15 à 22 camions de 20 m3 à raison de 100 000 francs CFA par camion, soit 1,5 million à 2,2 millions francs CFA, sans compter le coût de la mobilisation d’un chargeur et la main d’œuvre du curage. Le coût de revient varie donc de 15 000 à 22 000 francs CFA/mètre. Ainsi, le prix de 18 000 francs CFA le mètre rentre dans un ordre de prix normal, si le travail doit être fait effectivement.»

La mention «si le travail doit être fait effectivement» revêt son importance dans l’argumentaire de Cheikh Dieng. Il s’agit manifestement pour lui d’un moyen de justifier les écarts entre les offres financières du marché dénoncé par le ministre et les prix appliqués pour les marchés précédents. Dans sa lettre, il affirme que les entreprises «moins disant» avaient une stratégie bien rodée : «proposer des prix fortement minorés pour éliminer toute concurrence et en lieu et place de faire le travail demandé, opter des pratiques condamnables et se faire payer». «On comprend dès lors pourquoi des inondations ont été notées dans la Zone de captage en 2021 et 2022», assène l’ancien directeur de l’ONAS.

Cheikh Dieng d’acculer son ex-patron : «Vous me notifiez votre décision de suspendre la procédure de passation des marchés relatifs aux travaux et de faire une entente directe avec des entreprises de votre choix (…). Je ne puis prendre l’initiative d’une telle procédure totalement illégale et visant à renforcer des positions d’hégémonie. Conforter les positions hégémoniques d’un petit groupe d’entreprises qui se disent ‘major’ tout en fermant le secteur aux autres Sénégalais perpétue un système de gestion opaque du secteur. Ces positions sont souvent acquises et conservées à travers des pratiques bien connues aux antipodes du Jubanti qui engage le gouvernement et toutes les autorités publiques.»

Signalant que la Direction centrale des marchés publics (DCMP) «a donné son avis favorable sur l’attribution provisoire des marchés aux entreprises Tawfekh Taysir et Delgas», l’ex-patron de l’ONAS défend que «la procédure de passation a été déroulée convenablement et sans aucune entorse aux procédures».

Woodside Energy Sénégal : accusée de délit fiscal par l’administration Sénégalaise

L’industrie pétrolière au Sénégal traverse une période tumultueuse. Woodside Energy Sénégal, la société australienne qui développe le champ pétrolier de Sangomar, se trouve au cœur d’une controverse fiscale. L’administration fiscale sénégalaise a récemment révélé des faits préoccupants dans les activités de la société, conduisant à un redressement fiscal massif.

Selon des informations obtenues par le journal Libération, Woodside Energy Sénégal a été redressée à hauteur de 41,467 milliards de francs CFA par le Fisc sénégalais. Ce redressement a été officiellement notifié à la société par une lettre émise par le chef de la Division du recouvrement de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid), sous le numéro 00005517 MTb/Dgid/Dge/Brgen, en date du 12 juin 2024.

Woodside Energy Sénégal conteste fermement les montants en cause. Bien que le redressement actuel soit de 41,467 milliards de francs CFA, la somme initialement visée avant confirmation était encore plus élevée. La société a ainsi introduit une opposition-assignation, une procédure légale visant à contester les décisions fiscales, et cette affaire sera examinée par le tribunal dans la première quinzaine d’août 2024.

Ce redressement fiscal massif et le litige en cours pourraient avoir des répercussions significatives sur l’industrie pétrolière sénégalaise. Le champ pétrolier de Sangomar, crucial pour l’économie du pays, voit ses premiers barils de pétrole sortir dans un contexte de tensions fiscales. L’issue de cette affaire pourrait influencer la perception des investisseurs étrangers sur le climat des affaires au Sénégal.

La bataille fiscale entre Woodside Energy Sénégal et l’administration sénégalaise est loin d’être terminée. Alors que la société conteste les montants réclamés, le tribunal aura le dernier mot. Cette affaire souligne l’importance d’une gouvernance fiscale rigoureuse et transparente, essentielle pour assurer la stabilité et la confiance dans le secteur des hydrocarbures au Sénégal.

    Incendie tragique dans un Darra à Tivaoune : Un enfant perd la vie, le maître coranique arrêté

    Un incendie dévastateur s’est déclaré dans un Darra de Tivaoune dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août 2024, entraînant la perte tragique d’un enfant. Les flammes ont ravagé deux des trois huttes en paille où dormaient les talibés, causant une immense douleur dans la communauté.

    Les autorités locales ont rapidement réagi à la tragédie. Les agents du commissariat urbain de Tivaoune ont arrêté le maître coranique Abdou Khoudoss Cissé, désormais en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire. Cette arrestation soulève des questions sur les conditions de sécurité dans les écoles coraniques et la responsabilité des encadrants.

    Selon des témoins oculaires, l’incendie aurait été provoqué par une bougie allumée, une pratique courante dans ces établissements souvent dépourvus d’électricité. L’école coranique en question avait été initialement établie dans une zone inondable avant d’être relocalisée sur le site où le drame s’est produit.

    Le ministre de l’Éducation nationale s’est rendu cet après-midi à Tivaoune, plus précisément à Keur Malamine, pour exprimer son soutien et offrir ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir.

    Ce tragique événement met en lumière les conditions précaires dans lesquelles vivent et étudient de nombreux talibés à travers le pays. La question de la sécurité dans les écoles coraniques reste un sujet de préoccupation majeur pour les autorités et les organisations de défense des droits de l’enfant.

    La communauté de Tivaoune est en deuil et appelle à une action urgente pour améliorer les conditions de vie des enfants dans les Daraas, afin d’assurer leur sécurité et leur bien-être.

    Tension croissante entre Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD et son Personnel

    La situation demeure tendue au sein de la société minière Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD, marquée par une série de différends entre les employés et l’employeur. Le collège des délégués du personnel a lancé une campagne d’explication et sollicite l’arbitrage de l’État ainsi que l’implication de tous les acteurs concernés pour résoudre ces conflits.

    Dans un communiqué, le collège des délégués du personnel exhorte les autorités et les acteurs du monde du travail à intervenir. Ils demandent à leur employeur de se conformer à la législation sénégalaise afin d’éviter une situation irréversible. « Au regard de tout ce qui précède, nous demandons aux autorités et autres acteurs du monde du travail et de la société civile, d’inviter notre employeur à se conformer à la législation sénégalaise avant que l’irréparable ne se produise. En ce qui nous concerne, nous restons déterminés et convaincus que les droits des mandants seront respectés », déclarent-ils.

    Les employés accusent la société de ne pas respecter l’accord conclu en 2016 ainsi que les lois sénégalaises en vigueur. Cette situation a conduit le collège des délégués à prendre des mesures, y compris un déplacement à Dakar pour tenter de résoudre le conflit, sans succès jusqu’à présent.

    Face à l’absence de solution, le collège des délégués annonce une grève imminente, en conformité avec les dispositions constitutionnelles et légales du droit de grève, spécifiquement les articles L.271 et suivants du Code du Travail. « Nous avons décidé d’exercer notre droit de grève à l’expiration du préavis de 30 jours », indique le collège du personnel.

    Les délégués du personnel reprochent à la société minière des actions illégales, telles que l’expulsion des travailleurs grévistes de leurs logements, considérés comme lieu de travail par l’employeur. De plus, la société est accusée de ne pas respecter les avantages en nature dus aux employés.

    Dans ce contexte conflictuel, l’entreprise menace de remplacer les travailleurs grévistes par des travailleurs temporaires. Cependant, le collège des délégués rappelle que, selon l’article 12 du décret 2009-1412 du 23 décembre 2009, il est formellement interdit de recourir à des travailleurs temporaires pour remplacer des grévistes.

    La tension entre Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD et son personnel continue de s’intensifier, et l’intervention des autorités semble de plus en plus indispensable pour trouver une solution pacifique et conforme à la législation.

    Débat sur le port du voile dans les établissements catholiques : Réaction du Conseil national du Laïcat sénégalais

    Dr Philippe Abraham Birane Tine et le Conseil national du Laïcat appellent au respect des règlements intérieurs et à la promotion du vivre ensemble

    1-Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent 
    plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté : « Gare à 
    ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».
    2-Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait 
    été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.
    3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point 
    « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.
    4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité 
    des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre 
    des établissements privés catholiques.
    5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent
    hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont 
    entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation. 
    6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de 
    croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés 
    comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ». 

    Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.
    8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit 
    à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais. 

    9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Église catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie. 
    10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels 
    d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.
    11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du CI à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession 
    catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré 
    des valeurs évangéliques.
    12- Au demeurant, le règlement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.
    13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.
    14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et 
    s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).
    15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité 
    de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».
    16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion ; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi 
    ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.
    17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements 
    d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause. 
    18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement 
    dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction
    de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous–secteurs.
    19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement 
    économique et social inclusif. Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.
    20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays. 
     Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !

    Pour le Conseil national du Laïcat du Sénégal
     Dr Philippe Abraham Birane TINE

    L’équipe féminine de basketball du Nigeria écrit une nouvelle page de l’histoire olympique

    Ce dimanche matin, l’équipe féminine de basketball du Nigeria a triomphé face au Canada avec un score de 79 à 70, marquant ainsi un moment historique pour le sport africain. En devenant la première nation africaine de basketball à atteindre les phases finales d’une compétition olympique, les D’tigers ont réalisé une performance exceptionnelle qui restera gravée dans les mémoires.

    Cette victoire décisive dans le groupe B était attendue avec impatience par les passionnés de basketball. Derrière l’équipe de France, favorite de la compétition, le Nigeria, l’Australie et le Canada se disputaient les dernières places qualificatives pour les quarts de finale. Les Nigérianes savaient qu’une victoire avec plus de 7 points d’écart leur assurerait leur billet pour la suite de la compétition. Elles ont relevé le défi de manière éclatante, particulièrement grâce à une deuxième mi-temps de très haut niveau.

    Le match contre le Canada était crucial pour les D’tigers. Dès le coup d’envoi, les Nigérianes ont montré une détermination sans faille, prenant rapidement les devants. La première mi-temps a été marquée par une intensité de jeu et une combativité remarquable, les deux équipes se rendant coup pour coup.

    Cependant, c’est en seconde mi-temps que l’équipe nigériane a véritablement pris son envol. Grâce à une défense solide et à une attaque incisive, elles ont réussi à creuser l’écart nécessaire pour assurer leur qualification. Les joueuses clés, telles que Ezinne Kalu et Adaora Elonu, ont brillé par leurs performances, apportant une contribution essentielle à cette victoire historique.

    Cette victoire est bien plus qu’une simple qualification pour les quarts de finale. Elle représente un tournant pour le basketball africain et un message fort envoyé à la communauté internationale. L’exploit des D’tigers prouve que le talent et la détermination peuvent surmonter tous les obstacles, ouvrant la voie à une nouvelle génération de joueuses africaines prêtes à se faire une place sur la scène mondiale.

    Le Nigeria peut être fier de son équipe féminine de basketball, qui continue de repousser les limites et de réaliser des exploits remarquables. Alors que les quarts de finale se profilent à l’horizon, les D’tigers ont déjà marqué l’histoire et inspiré de nombreux jeunes athlètes à travers le continent africain.

    Avec cette qualification pour les quarts de finale, l’équipe féminine de basketball du Nigeria se prépare à affronter de nouveaux défis. Leur parcours exceptionnel jusqu’à présent montre qu’elles ont la capacité de rivaliser avec les meilleures équipes du monde. Les prochaines étapes de la compétition offriront sans aucun doute des matchs passionnants et de nouvelles occasions pour les D’tigers de briller.

    En attendant, cette victoire contre le Canada restera un moment emblématique de l’histoire olympique, célébrant non seulement le talent et la résilience des joueuses nigérianes, mais aussi l’essor du basketball féminin en Afrique. Les D’tigers ont prouvé que rien n’est impossible et que les rêves peuvent devenir réalité grâce à la passion, au travail acharné et à l’esprit d’équipe.

    Mara Niass éconduit par le protocole présidentiel à Touba

    Ce dimanche à Touba, Mara Niass, voyant réputé pour son soutien affiché au régime en place, a vécu une expérience inattendue en se heurtant à la rigueur du protocole présidentiel lors de la visite du président Bassirou Diomaye Faye.

    Bien que n’étant pas membre de la délégation officielle, Mara Niass a tenté de s’infiltrer parmi les officiels présents pour se rapprocher des personnalités accompagnant le président. Cependant, les agents de la garde présidentielle, suivant des consignes de sécurité strictes, ont rapidement intercepté cette tentative.

    En dépit de l’intervention de Cheikh Bara Ndiaye, figure influente, la garde présidentielle a maintenu sa position et a éconduit Mara Niass manu militari. Cet incident souligne la stricte application des protocoles de sécurité lors des déplacements du président, garantissant ainsi la protection et le bon déroulement des événements officiels.

    La situation, bien que brève, a suscité l’attention des médias et des observateurs présents. Mara Niass, bien que déçu, a quitté les lieux sans résistance, acceptant la décision des agents de sécurité. Cet incident rappelle l’importance de respecter les protocoles établis lors des événements de haut niveau, même pour les personnalités connues et influentes.

    Sédhiou / Journée nationale de reboisement : Les recommandations du Ministre Olivier Boucal aux populations de la région

    Le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du service public, Olivier Boucal, a présidé ce dimanche la Journée nationale de l’arbre, célébrée le 4 août 2024 sur l’ensemble du territoire national. Olivier Boucal s’est adressé aux populations pour demander de s’approprier cette journée en suivant les instructions fermes des services déconcentrés pour la sauvegarde du couvert végétal. « La pertinence de cette journée de l’arbre est corroborée par le thème retenu pour cette année, à savoir ‘le rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement durable’, lequel colle parfaitement avec les réalités socio-économiques de la région, » a déclaré M. Boucal lors de la Journée nationale de reboisement.

    « C’est un secret de polichinelle de dire que les arbres jouent un rôle de premier plan dans l’économie de la région, dominée par le secteur primaire. À titre illustratif, l’agriculture occupe les quatre cinquièmes des ménages et 61% des activités des entreprises installées dans la région, selon les chiffres du dernier recensement général de la population de 2021, » a rappelé M. Boucal. « Par ailleurs, l’exploitation forestière et l’arboriculture occupent une place de choix dans les activités économiques de la zone, notamment grâce à la production d’anacarde, qui place la région au deuxième rang national avec 33% des récoltes enregistrées en 2021. »

    Le rôle des arbres, souligné avec force, témoigne de la pertinence du choix de son Excellence, le Président Bassirou Diomaye Faye, de jumeler la célébration de la Journée nationale de l’arbre avec la troisième édition de la Journée nationale d’investissement humain. « L’utilité des arbres est également démontrée pour la qualité des cours d’eau et la réduction des risques d’inondation, grâce notamment à leurs capacités d’infiltration et de réduction des risques d’érosion, » a indiqué le ministre Boucal.

    Dans l’optique d’assurer la souveraineté alimentaire, le service forestier de la région de Sédhiou a mis l’accent sur la production d’espèces fruitières et forestières dans ses pépinières. Pour une prévision de 400 000 plants, le service forestier a atteint 374 533 plants toutes espèces confondues, soit 93,63% de réalisation, dont 38 894 plants de manguiers, 133 849 plants d’anacardiers, 44 593 plants de citronniers et 1 335 plants de parkia (oul), entre autres, a listé M. Boucal.

    Cependant, le ministre de la Fonction publique a invité les populations à mettre fin aux coupes abusives de bois et à toutes les pratiques néfastes pouvant entraîner une dégradation de l’environnement. C’est pourquoi il appelle à la vigilance de tous les acteurs et au sens des responsabilités de chacun afin que, dans ce domaine de la protection de l’environnement et dans d’autres secteurs, les principes du « Jub, Jubal, Jubanti » soient appliqués avec rigueur, car ils constituent les fondements de la politique de gouvernance définie par le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, a-t-il plaidé.

    À cette occasion, le ministre s’est engagé auprès des enseignants : « Je serai votre interprète auprès du Chef de l’État, du Premier ministre et des membres du gouvernement pour les informer régulièrement des préoccupations des populations de la région de Sédhiou. En rapport avec les parlementaires, les élus territoriaux de la région, les autorités morales coutumières et tous les acteurs de développement, je ne ménagerai aucun effort pour la prise en charge des préoccupations des populations, » a conclu le ministre Olivier Boucal.

    Thierno Alassane Sall Critique la Conduite du duo Diomaye-Sonko et le manque d’action du Premier Ministre

    Thierno Alassane Sall, ancien candidat à la présidentielle et leader du parti République des Valeurs, a exprimé ses critiques envers le duo Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, lors de son passage à l’émission « Jury du dimanche » sur iRadio. Réagissant à la déclaration de politique générale, qui n’a toujours pas été effectuée par le Premier ministre, Sall a pointé du doigt un manque de respect et de retenue de la part de Sonko, ainsi qu’une passivité inquiétante du président Faye.

    Sall a déploré l’intention du Premier ministre de tenir sa déclaration de politique générale en dehors de l’Assemblée nationale. Selon lui, cette décision sous-entend que les députés ne sont pas compétents, une vision qu’il trouve erronée et contraire aux principes démocratiques. « La Constitution ne stipule pas que le critère est un savoir académique ou une compétence technique. C’est un critère de légitimité démocratique, car les députés sont les représentants du peuple », a-t-il affirmé.

    Il a également critiqué le fait que quelqu’un comme Sonko, qui n’est pas élu, se permette de s’adresser à l’Assemblée nationale de manière désinvolte tout en exigeant du respect en retour. « C’est quand même assez grave, » a souligné Sall. « Le plus grave, c’est que le président de la République semble incapable de donner des directives claires à son Premier ministre pour effectuer sa déclaration de politique générale, et de parler correctement aux citoyens. »

    En ce qui concerne la relation entre le Premier ministre Diomaye Faye et le président de la République, Sall estime que les rôles sont inversés. « Le Premier ministre semble être l’autorité centrale, tandis que le président de la République apparaît comme l’autorité subordonnée, » a-t-il déclaré.

    Pour conclure, Sall a cité la maxime selon laquelle « les hommes d’État pensent aux générations futures, alors que les hommes politiques pensent à la prochaine élection », pour critiquer l’intention du président d’élire son Premier ministre dans les cinq ans à venir.

    Ces déclarations de Thierno Alassane Sall ajoutent une nouvelle dimension au débat politique actuel, mettant en lumière les tensions et les dysfonctionnements au sein du gouvernement sénégalais.

    Controverse sur l’interdiction du port du voile dans certaines écoles : Réactions et Répliques

    Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a vivement réagi à la lettre ouverte de l’Abbé André Latyr Ndiaye, adressée au Premier ministre Ousmane Sonko, concernant la récente interdiction du port du voile dans certaines écoles. Dans cette lettre, l’Abbé Ndiaye avait critiqué la décision du Premier ministre, suscitant ainsi une réaction immédiate du ministre Guirassy.

    Selon le ministre, la lettre de l’Abbé Ndiaye manque de spiritualité et de pondérance, des qualités qu’il estime indispensables pour quelqu’un chargé de l’éducation spirituelle des enfants. « La lettre de l’Abbé André Latyr Ndiaye n’est pas spirituelle pour un abbé. Elle est dénuée de spiritualité. Elle est dénuée de pondérance. Elle est dénuée d’esprit de paix. Il y a de l’empressement. Il y a du sensationnel là-dedans », a-t-il déclaré, cité par Dakaractu.

    Le ministre Guirassy a également souligné que l’Abbé Ndiaye aurait dû se concentrer sur un message de paix, en rappelant l’importance de revisiter les valeurs traditionnelles du Sénégal. « Et pour quelqu’un qui doit éduquer spirituellement nos enfants, je pense qu’il est passé à côté. Que ce soit politique ou autre, je dis simplement qu’il ne devait pas être un porteur d’un tel message. Son message devait être un message de paix et en revisitant le Sénégal, en revisitant les acquis, en revisitant notre tradition, il ne devait pas être porteur de cela… », a-t-il ajouté.

    Cette controverse intervient alors que le ministre de l’Éducation nationale présidait la campagne nationale de reboisement à Thiès, organisée dans le cadre de la Journée de l’arbre, le dimanche 4 août 2024. Cet événement visait à promouvoir les efforts de reforestation et à sensibiliser le public à l’importance de la protection de l’environnement.

    La déclaration du ministre Guirassy et la lettre de l’Abbé Ndiaye mettent en lumière les tensions existantes autour de la question du port du voile dans les écoles, un sujet sensible qui continue de diviser l’opinion publique. Tandis que certains soutiennent la nécessité de respecter les traditions et les libertés individuelles, d’autres plaident pour une laïcité stricte dans les institutions éducatives.

    Il reste à voir comment cette polémique évoluera et quelles seront les prochaines mesures prises par le gouvernement pour apaiser les tensions et trouver un terrain d’entente sur cette question délicate.

    Le Président de la République rend hommage au Khalife Général des Mourides lors de la journée de l’arbre à Touba

    Lors de la Journée de l’Arbre, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite significative à Touba. Après avoir symboliquement planté un manguier à l’Héliport en présence de Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le président s’est rendu à Darou Miname pour rencontrer le Khalife Général des Mourides.

    À cette occasion, le président Faye a tenu à rendre un vibrant hommage au Khalife Général pour son soutien indéfectible, qui a grandement contribué au succès de cette journée. « C’est grâce à vous que des disciples Mourides ont massivement contribué à la réussite de la journée en nous octroyant des plants. Cette journée ne fait aucune distinction entre tarikha, chapelles politiques ou coalitions diverses. Tout le monde est impliqué. Mais c’est grâce à vous que nous avons une structure comme Touba Ca Kanam, capable de reboiser une bonne partie de la commune. On gagnerait à avoir des structures du type Touba Ca Kanam dans toutes les communes du Sénégal, » a déclaré le président.

    En outre, Bassirou Diomaye Faye a profité de cette rencontre pour partager son ambition de révolutionner le Sénégal, sollicitant le soutien du Khalife et de tous les chefs religieux. « Nous prenons l’engagement de vous informer, vous et tous les chefs religieux, de tout ce que nous entreprendrons. Nous avons aussi démarré des échanges pour préparer le Grand Magal sous la conduite du Premier ministre pour que les décisions qui s’imposent pour la réussite de l’événement soient prises, » a-t-il affirmé. Cependant, il a exprimé ses regrets concernant le temps limité dont dispose son gouvernement pour satisfaire les nombreuses exigences associées à cet événement. « Les délais ont été trop courts mais c’est un sacerdoce pour nous de tout mettre en œuvre pour faciliter aux pèlerins leur venue ici à Touba, » a-t-il ajouté.

    En réponse, Cheikh Bassirou Mbacké, au nom du Khalife Général des Mourides, a salué le choix de Touba pour abriter cette journée et a félicité le président pour l’importance accordée à la religion dans sa gouvernance. Cette rencontre symbolise un moment de coopération et de respect mutuel entre le pouvoir politique et religieux, illustrant l’importance de l’engagement communautaire pour le développement durable du Sénégal.

    Controverse sur le Port du voile en milieu scolaire : L’Imam Kanté et l’Abbé Ndiaye en désaccord

    Dans le contexte actuel du débat sur le port du voile en milieu scolaire, l’Imam Kanté a récemment exprimé son mécontentement face à l’intervention de l’abbé André Latyr Ndiaye. Selon l’Imam, l’abbé n’a pas répondu à la question essentielle soulevée par le Premier ministre, qui portait spécifiquement sur l’interdiction du voile dans les établissements scolaires.

    Pour l’Imam Kanté, l’abbé Ndiaye a dépassé les limites de la discussion en abordant des aspects de la vie privée du Premier ministre, ce qui, selon lui, constitue un manque de respect. « L’abbé Ndiaye n’aurait jamais dû entrer dans la sphère privée du Premier ministre », a déclaré l’Imam. Cette divergence de point de vue entre les deux figures religieuses met en lumière les tensions et les sensibilités autour de la question du port du voile dans le système éducatif.

    L’Imam Makhtar, quant à lui, a suggéré que la référence à Ousmane Sonko par l’abbé Ndiaye n’était qu’un subterfuge pour aborder d’autres problématiques sous-jacentes. « En réalité, Sonko n’a été qu’un prétexte pour l’abbé Ndiaye afin de régler d’autres questions », a-t-il affirmé. Cette déclaration laisse entendre que des enjeux plus vastes et plus complexes pourraient être en jeu dans ce débat.

    Le débat sur le port du voile en milieu scolaire n’est pas nouveau et continue de diviser l’opinion publique. Pour certains, il s’agit d’une question de laïcité et de neutralité religieuse dans les institutions publiques. Pour d’autres, c’est une question de liberté individuelle et de respect des convictions religieuses.

    La controverse actuelle entre l’Imam Kanté et l’abbé André Latyr Ndiaye illustre bien la complexité et la sensibilité de cette question. Alors que les discussions se poursuivent, il est clair que des efforts supplémentaires seront nécessaires pour trouver un consensus qui respecte à la fois les principes de laïcité et les droits individuels.

    En attendant, le débat reste ouvert et suscite des réactions passionnées de part et d’autre.

    Abdou Mbow appelle à des mesures urgentes contre l’émigration clandestine

    Le parlementaire Abdou Mbow, Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a profité de son passage ce jour à l’émission Grand Jury de la RFM pour tirer la sonnette d’alarme sur le phénomène de l’émigration clandestine. Selon lui, ce problème a atteint une ampleur critique, ce qui l’a poussé à écrire au Premier ministre pour demander quelles mesures concrètes le gouvernement a mises en place pour endiguer cette vague de départs de jeunes.

    « En trois jours, une organisation internationale a dénombré plus de 734 jeunes migrants qui s’apprêtaient à braver la mer, » a précisé le parlementaire, illustrant l’urgence de la situation. Il a exprimé sa crainte que, si cette tendance continue, le pays risque de se vider de toute sa jeunesse en l’espace d’une année.

    M. Mbow a vivement critiqué les autorités en place, les qualifiant de « champions du reniement » et accusant les dirigeants de vendre des illusions aux jeunes, les poussant ainsi à risquer leur vie en mer. Il a également évoqué une promesse de l’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef, qui avait affirmé qu’une fois au pouvoir, il allouerait 50 000 F CFA à chaque jeune tenté par l’émigration clandestine. « Aujourd’hui, je me demande où en est ce vœu du leader de Pastef, » a-t-il ajouté, appelant à des actions concrètes et immédiates pour contrer ce fléau.

    L’intervention de M. Mbow met en lumière l’ampleur du défi que représente l’émigration clandestine au Sénégal et l’urgence de solutions durables pour offrir aux jeunes des perspectives d’avenir dans leur propre pays.

    Lancement de la journée de l’arbre à Touba : Une cérémonie marquée par la présence du Président de la République

    C’est sous de fines gouttelettes de pluie que Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre a accueilli le Président de la République venu présider la cérémonie solennelle marquant le lancement de la Journée de l’Arbre à Touba. Cet événement, d’une grande importance symbolique, s’est déroulé en présence de Serigne Habibou Mbacké, personne morale de l’Association « Touba Ca Kanam », ainsi que de nombreuses autorités religieuses et politiques.

    Lors de son discours, le porte-parole du Khalife général des Mourides a exprimé sa gratitude pour le choix de la ville sainte de Touba comme lieu de cette célébration nationale. « Vous avez une responsabilité extrêmement lourde. Quiconque l’a sur ses épaules ne peut dormir. Nous avons compris que vous accordiez beaucoup d’importance à la religion », a-t-il déclaré, soulignant ainsi le poids des responsabilités présidentielles et la reconnaissance des efforts du Chef de l’État en matière de respect des valeurs religieuses.

    Cheikh Bassirou Mbacké a poursuivi en rappelant l’importance historique et religieuse de l’arbre dans la culture mouride. « C’est la raison pour laquelle, pour cette Journée de l’Arbre, vous avez choisi Touba. Nous prions pour vous. Le Prophète a énormément sensibilisé autour de l’importance de l’arbre. De son vivant, Serigne Touba a, de sa propre main, semé un khaya et demandé à ce que les disciples le suivent dans cet exemple. Serigne Saliou, après avoir constaté la déforestation de Khelcom, a immédiatement exigé qu’une opération de reboisement soit organisée par les Mourides. Cela montre combien les chefs religieux de Touba, d’hier et d’aujourd’hui, ont toujours accordé de l’importance à l’arbre », a-t-il expliqué.

    L’évocation de la Journée de l’Insalubrité, couplée à celle de l’Arbre, a également été au centre du discours du porte-parole. « Serigne Mouhamadou Moustapha a toujours préparé les Magal par une opération d’investissement humain », a-t-il ajouté, rappelant ainsi les initiatives environnementales et communautaires prises par les chefs religieux pour préparer les grands événements de la communauté mouride.

    Cette journée a été marquée par un fort engagement en faveur de l’environnement, illustrant ainsi la symbiose entre les valeurs religieuses et la préservation de la nature. La présence du Président de la République à cet événement témoigne de l’importance accordée par l’État à la sensibilisation et à la mobilisation citoyenne pour la protection de l’environnement, en collaboration avec les autorités religieuses.

    En conclusion, cette Journée de l’Arbre à Touba s’est avérée être une célébration riche en symboles et en engagements, renforçant les liens entre le respect de la nature et les valeurs spirituelles.

    Journée de l’Arbre : Le Président de la République met l’accent sur le reboisement pour la souveraineté alimentaire et le développement économique

    Comme annoncé, le Président de la République a présidé ce dimanche la Journée de l’Arbre, placée cette année sous le thème : « Le rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ». Le manguier a été choisi comme arbre parrain de cette édition. À son arrivée, il a été accueilli par le porte-parole du Khalife, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, accompagné de Serigne Habibou Mbacké Falilou, représentant de l’association « Touba Ca Kanam ».

    Dans son discours, S. E Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa satisfaction quant au travail remarquable réalisé par l’association « Touba Ca Kanam » en matière de reboisement. Selon lui, l’association dispose d’une pépinière de 28 000 plants, une information qui lui a été communiquée par le ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique. « Touba Ca Kanam a fait un travail exceptionnel dans ce domaine. L’État s’engage à les accompagner à travers son ministère de l’Environnement », a-t-il déclaré.

    Le Chef de l’État a également profité de cette occasion pour sensibiliser les Sénégalais à l’importance de planter des arbres et d’en assurer le suivi. « Planter des arbres doit être une activité quotidienne. C’est l’occasion d’encourager l’association et de la donner en exemple à toutes les populations de ce pays. Il s’agit de planter des arbres toute l’année mais aussi de veiller à leur entretien au-delà de l’hivernage », a-t-il souligné.

    Cette Journée de l’Arbre témoigne de l’engagement du gouvernement à promouvoir des pratiques écologiques pour assurer la souveraineté alimentaire et favoriser le développement économique du pays. Les efforts de reboisement, exemplifiés par « Touba Ca Kanam », montrent la voie à suivre pour un Sénégal plus vert et durable.

    Journée nationale de l’arbre : « Cadeau Vert », Cheikh Baye Mbaye Niass compte planter 3013 arbres

    L’entrepreneur agricole Baye Mbaye Niass Al Kaolakhi a lancé le concept « Cadeau vert » pour participer à la célébration de la Journée nationale de l’arbre de ce dimanche 4 août 2024. L’action, qui consiste à distribuer des plants aux citoyens et à leur fournir les explications nécessaires pour réussir un bon reboisement, a été amorcée ce samedi 3 août. L’initiative a suscité un intérêt particulier auprès des populations qui se sont déplacées en masse pour venir à Médina Baye et recevoir leur « cadeau vert ».

    Ainsi, plus de 313 arbres provenant de la pépinière de l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye, mise sur pied par M. Baye Mbaye Niass et les pensionnaires de cet établissement scolaire, ont été distribués. Ces dotations sont composées essentiellement de manguier, de corossolier, de grenadier, de badamier, de flamboyant et d’albizia. « Avec Mme Aida Ndiaye, présidente du Mojip, et les jeunes de la JPS dirigée par El Hadji Bitèye et Abdoulaye Thiam, les ‘Bajanu Gox’, les imams, les maîtres d’écoles coraniques, les taximen ainsi que les jakartamen, nous avons ratissé large dans la distribution des plants, » a révélé M. Niass.

    Ne se limitant pas à donner des plants aux populations, l’entrepreneur agricole est revenu en détail sur les actes à poser pour réussir un bon reboisement. « En premier lieu, il s’agit de creuser des trous de 50 cm ou 40 cm de profondeur et de largeur, de mettre une couche de coque d’arachide de 20 cm d’épaisseur au fond du trou avant de mettre du fumier décomposé. Ensuite, on doit arroser avant de revenir le lendemain pour bien mélanger le contenu du trou. L’arrosage doit être renouvelé durant trois jours avant de planter un arbre fruitier. Sans ce procédé, il est difficile pour les arbres fruitiers de résister dans une zone comme la commune de Kaolack, connue pour la salinité de ses sols. La meilleure heure pour le reboisement est le matin ou le soir, en l’absence des rayons du soleil, » a détaillé Baye Mbaye Niass.

    Cependant, l’entrepreneur agricole et concepteur de « Cadeau Vert » a aussi apporté des éclaircissements sur les autres arbres comme le badamier, le flamboyant, l’albizia ou le prosopis africana, qui ne nécessitent pas tout ce procédé car ils sont plus résistants au sel. M. Niass et ses équipes comptent continuer l’activité « Cadeau Vert » ce dimanche en distribuant des plants dans différents endroits publics de Kaolack, notamment les daraas et les écoles de la place. L’objectif de la campagne est de planter 3013 arbres durant ce mois d’août.

    Nigeria: Le Président Tinubu appelle à la fin des manifestations et des effusions de sang

    Le président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, a appelé dimanche à la fin des manifestations contre la vie chère et à mettre un terme aux « effusions de sang ». Cette intervention survient après qu’au moins 13 manifestants ont été tués par les forces de l’ordre, selon un rapport d’Amnesty International.

    Dans un discours télévisé, sa première prise de parole publique depuis le début des manifestations la semaine dernière, le président Tinubu a déclaré : « Je vous ai entendus clairement. Je comprends la douleur et la frustration qui motivent ces manifestations. » Il a exprimé sa compassion envers les manifestants et reconnu la légitimité de leurs préoccupations.

    Les manifestations, qui ont débuté il y a une semaine, sont en grande partie motivées par l’augmentation du coût de la vie, une situation qui a provoqué une vague de mécontentement à travers le pays. Les manifestants réclament des mesures urgentes pour atténuer l’impact économique sur les citoyens nigérians.

    Amnesty International a dénoncé la répression violente des manifestations par les forces de l’ordre, affirmant que l’utilisation de la force létale contre des manifestants non armés est inacceptable. L’organisation a appelé les autorités nigérianes à enquêter sur les décès et à traduire en justice les responsables.

    Le président Tinubu a promis de prendre des mesures pour améliorer les conditions de vie des Nigérians et a appelé au dialogue pour résoudre les tensions. Il a également exhorté les forces de l’ordre à faire preuve de retenue dans le maintien de l’ordre public.

    « La violence ne résoudra pas nos problèmes, » a-t-il ajouté. « Nous devons travailler ensemble pour trouver des solutions pacifiques et durables. »

    Les appels à la fin des manifestations et des violences interviennent alors que la situation reste tendue dans plusieurs régions du Nigeria. Les observateurs internationaux suivent de près l’évolution de la crise, appelant au respect des droits humains et à une réponse proportionnée des forces de l’ordre.

    Louis-François Mendy : Un espoir sénégalais aux jeux olympiques Paris 2024

    À seulement 25 ans, le hurdleur sénégalais Louis-François Mendy nourrit de grands espoirs pour son pays lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Dimanche matin, il a rempli son premier objectif en se qualifiant brillamment pour les demi-finales du 110 mètres haies, en terminant premier de sa série avec un temps impressionnant de 13’’31.

    Mendy a devancé ses concurrents avec assurance, laissant derrière lui le Jamaïcain Orlando Bennett (13″35) et le Belge Michael Obasuyi (13″41). Les trois premiers de chaque série se qualifient directement pour les demi-finales, prévues le mercredi 7 août. Grâce à un départ fulgurant, Mendy a su maintenir son avance jusqu’à la ligne d’arrivée, démontrant ainsi son excellent état de forme.

    En tant que porte-drapeau du Sénégal, aux côtés de la céiste Combé Seck, Louis-François Mendy porte sur ses épaules les espoirs de toute une nation. Sa performance à Paris contraste fortement avec celle des Jeux de Tokyo, où il avait été éliminé dès les séries.

    Le chrono réalisé par Mendy à Paris constitue son meilleur temps de la saison, surpassant son précédent record de 13″34 établi il y a quelques semaines. Il se rapproche ainsi de son record personnel de 13″18, témoignant de sa progression constante et de son potentiel à réaliser de grandes performances.

    Louis-François Mendy aborde les demi-finales avec confiance et détermination, prêt à défendre les couleurs du Sénégal et à viser une place en finale. Ses performances prometteuses augurent un avenir radieux pour ce jeune athlète, qui pourrait bien marquer l’histoire du sport sénégalais.

    Rendez-vous donc le 7 août pour suivre la suite des aventures de Louis-François Mendy aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Le Sénégal tout entier est derrière lui, espérant le voir franchir une nouvelle étape vers la gloire olympique.

    Bachir Fofana : L’ancien directeur de communication de l’AEME prend un nouveau départ

    Bachir Fofana, le désormais ex-directeur de la communication de l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME), est déjà tourné vers de nouvelles perspectives après son limogeage annoncé hier. Dans une déclaration faite ce samedi, le journaliste a exprimé sa gratitude et son soulagement de quitter une structure qu’il qualifie d’« enfer ».

    « Je rends grâce à Dieu et je me réjouis même de quitter cette structure qui n’était simplement qu’un enfer pour moi. Je peux bien confirmer que je ne suis plus le directeur de la communication de l’AEME. Déjà, là où je me trouve, je suis en train d’accomplir un travail pour simplement dire que seul Dieu reste le Tout puissant », a déclaré Bachir Fofana.

    Bachir Fofana n’est pas un inconnu sur les plateaux de télévision sénégalais. Réputé pour son franc-parler, il n’a jamais hésité à critiquer ouvertement le régime actuel ainsi que le leader du Pastef, Ousmane Sonko, qu’il n’a jamais épargné. Ses interventions médiatiques incisives ont souvent suscité des réactions diverses, rendant sa position au sein de l’AEME particulièrement délicate.

    La fin de son mandat à l’AEME marque un tournant important dans la carrière de Bachir Fofana. Pour lui, cette transition semble être une opportunité de se consacrer à de nouveaux projets, sans toutefois préciser la nature de ces derniers. En s’en remettant à la providence divine, Fofana semble prêt à aborder cette nouvelle phase de sa vie professionnelle avec optimisme et détermination.

    La communication autour de son départ s’inscrit dans un contexte politique tendu au Sénégal. Les critiques acerbes de Fofana envers le régime en place et son opposition ouverte à certaines figures politiques ont probablement joué un rôle dans son éviction de l’AEME. Ce limogeage pourrait ainsi être perçu comme une réponse à ses positions tranchées et à sa liberté de ton.

    Pour le moment, Bachir Fofana reste discret sur ses futurs projets professionnels. Cependant, son engagement et sa détermination laissent présager qu’il ne tardera pas à retrouver une tribune pour exprimer ses opinions et continuer son travail. Ses partisans et ses détracteurs suivront sans doute avec intérêt la suite de ses aventures.

    En conclusion, Bachir Fofana quitte l’AEME avec un sentiment de délivrance et une foi renouvelée en l’avenir. Sa capacité à rebondir et à s’adapter à de nouvelles situations pourrait bien le mener vers des opportunités encore plus grandes.

    Le Soudan du Sud éliminé des jeux olympiques après une défaite contre la Serbie

    Le Soudan du Sud a vu son parcours aux Jeux Olympiques se terminer prématurément après une défaite contre la Serbie (96-85) ce samedi. Cette rencontre, cruciale pour les deux équipes, s’est déroulée sous une intense pression, mais les coéquipiers de Carlik Jones n’ont pas réussi à surmonter l’obstacle serbe lors de leur troisième et dernier match de la phase de groupes.

    Les espoirs du Soudan du Sud étaient élevés alors qu’ils entraient sur le terrain pour affronter une équipe serbe redoutable. Malgré des efforts considérables et un jeu dynamique, les joueurs soudanais n’ont pas réussi à prendre l’ascendant. Carlik Jones, pilier de l’équipe, a fourni une performance impressionnante, mais cela n’a pas suffi pour inverser le cours du match.

    Bien que leur parcours olympique se termine ici, la participation du Soudan du Sud aux Jeux Olympiques reste une réalisation historique et source de fierté. Pour une nation ayant récemment obtenu son indépendance en 2011, se qualifier pour une compétition de cette envergure représente un immense accomplissement. Le Soudan du Sud peut se targuer d’avoir disputé des matchs de haut niveau et de s’être mesuré à des adversaires redoutables.

    Malgré l’élimination, l’équipe soudanaise peut tirer de nombreux enseignements de cette expérience. Les jeunes joueurs ont acquis une précieuse expérience sur la scène internationale, ce qui ne manquera pas de les aider à se développer et à améliorer leurs performances futures. Le Soudan du Sud a montré qu’il pouvait rivaliser avec certaines des meilleures équipes du monde, et cette expérience pourrait être le tremplin vers de futurs succès.

    En conclusion, la défaite contre la Serbie marque la fin de l’aventure olympique du Soudan du Sud cette année, mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités et à une croissance continue pour cette jeune équipe pleine de potentiel.

    Inauguration du poste intégré d’incendie et de secours (PIIS) de Keur Massar : Un pas décisif vers une sécurité de proximité

    Ce vendredi 2 août 2024, j’ai eu l’honneur d’inaugurer le Poste intégré d’incendie et de secours (PIIS) de Keur Massar, en compagnie du Gouverneur de Dakar et des membres de mon cabinet.

    J’ai chaleureusement félicité le Général de brigade Mamadou Ndoye, Commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), pour le concept innovant de PIIS. Ce poste illustre parfaitement la sécurité de proximité. Le concept de PIIS devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité. Nous prévoyons d’implanter des unités similaires sur tout le territoire national, pour la police et la gendarmerie, afin de raccourcir les délais d’intervention et de mitiger les conséquences des sinistres.

    Fonctionnel depuis le 8 juillet 2024, le PIIS est bâti sur 5 850 mètres carrés et a coûté 268 millions de francs CFA. En peu de temps, il a déjà exécuté 138 interventions. Cette initiative démontre notre engagement à améliorer la sécurité et les services d’urgence pour tous les citoyens.

    Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’intérieur 

    3e Édition « Setal Sunu Réew » à Kaolack : Le Promoteur des « 72h du Saloum » au chevet des marchés et de la gare routière

    El Hadj Fallou Kébé, promoteur des « 72h du Saloum, » s’est associé aux autorités administratives de la région de Kaolack pour participer à la troisième édition de l’initiative d’assainissement « Setal Sunu Réew, » lancée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Lors de cette journée, à la gare routière, Kébé a appelé les Kaolackois à unir leurs efforts pour le développement de leur ville.

    Le Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a salué la forte mobilisation des acteurs du transport, y compris les chauffeurs, leurs apprentis, les équipes de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED), les équipes du Cadre de vie, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la municipalité. Il a également reconnu la contribution des mécènes comme le Président de l’Asc Saloum.

    « La forte mobilisation démontre l’importance de l’appel du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et rappelle le rôle que chaque entité doit jouer dans la préservation de notre environnement. Les gares routières, accueillant quotidiennement des centaines de personnes, doivent être maintenues propres, sûres et accueillantes, » a déclaré M. Ousmane Kane.

    Le Gouverneur a également souligné le problème du suivi des initiatives de nettoyage, annonçant la mise en place d’un comité pour évaluer et ajuster les efforts d’assainissement. « Nous avons constaté des activités de nettoyage organisées partout, mais il y a souvent un manque de suivi. Un comité sera mis en place pour faire l’état des lieux et déterminer les ajustements nécessaires, » a-t-il révélé.

    En outre, M. Ousmane Kane a apprécié le geste de M. Fallou Kébé, qui a offert 30 bacs à ordures à la gare routière de Dakar. « Au-delà du ‘Setal Sunu Réew,’ c’est aussi une journée de solidarité. M. Fallou Kébé a apporté sa contribution en accompagnant l’État dans cette initiative de nettoyage, » a-t-il ajouté.

    M. Fallou Kébé a rappelé que le développement de Kaolack repose avant tout sur ses habitants. « Nous saluons l’engagement des acteurs du transport de la région. Avant l’intervention de tiers, c’est aux Kaolackois de changer le visage de cette ville qui nous a tout donné, » a-t-il déclaré.

    Il a souligné que Kaolack n’a pas connu de progrès significatif depuis 40 ans et manque d’infrastructures pour booster son émergence. Cependant, il a exprimé l’espoir que l’initiative du Président Bassirou Diomaye Faye facilitera de nombreuses réalisations dans la ville. « Au-delà de cette journée d’investissement humain, nous comptons organiser d’autres activités pour le bien-être de la population, » a assuré M. Fallou Kébé.

    En outre, les marchés Ocass de Ndorong et de Médina Baye ont également bénéficié d’un important lot de matériels de nettoiement, comprenant des bacs à ordures, des brouettes, des pelles, des râteaux et des fourches.

    Kaolack : mobilisation du réseau national des éco-citoyens du Sénégal pour la journée nationale de reboisement

    Le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal s’est mobilisé à travers tout le pays pour célébrer la Journée Nationale de l’Arbre, marquant ainsi le début de la campagne nationale de reboisement 2024. Cette année, le manguier a été choisi comme arbre parrain, et le thème retenu est : « Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ».

    Hamath Kama, coordonnateur national du Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, a déclaré : « À travers cet arbre parrain, le manguier, et ce thème révélateur, les autorités souhaitent mettre en avant l’importance du reboisement, en particulier l’arbreculture. Planter des arbres fruitiers dans les champs et partout où c’est possible peut aider les familles et les populations à lutter contre la faim et à asseoir la souveraineté alimentaire. »

    M. Kama a souligné trois axes importants : les fonctions écologiques, économiques et sociales des arbres. Sur le plan économique, il a expliqué que les arbres améliorent le sol par une fertilisation naturelle, augmentant ainsi la biocapacité des écosystèmes agricoles. « Cela permet aux agriculteurs d’obtenir de meilleurs rendements, favorisant ainsi la sécurité alimentaire. De plus, les arbres peuvent attirer la pluie, » a-t-il ajouté.

    Le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal a mis en place un programme diversifié dans la région de Kaolack, avec des activités prévues dans plusieurs localités telles que Gandiaye, Thiomby, Ndiaffat, et Keur Madiabel. À Touba, où se déroulera la cérémonie nationale, l’équipe locale se mobilisera en partenariat avec celles de Diourbel et de Bambey.

    « Le Réseau jouera sa partition du côté de Touba Ca Kanam. Pendant une semaine, nos équipes seront à pied d’œuvre pour assurer le succès total de cette journée nationale de reboisement, » a conclu Hamath Kama lors de la conférence de presse tenue ce samedi.

    Cette mobilisation nationale souligne l’engagement des citoyens et des autorités pour un avenir plus vert et plus durable pour le Sénégal.

    Grève à Sabodala : les tensions montent entre travailleurs et direction

    Depuis quelques jours, une grave tension règne à Sabodala où les travailleurs de Sabodala Gold Operations (SGO) ont décidé de se mettre en grève. Une décision qui a provoqué une réaction ferme de la part de la direction. Endeavour Mining, la société mère, a annoncé via un communiqué la suspension des contrats de travail des mineurs grévistes et leur expulsion des installations de Sabodala Massawa.

    Cette situation de crise a suscité l’indignation de Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, qui a dénoncé ce qu’il considère comme une « conduite incorrecte de Endeavour Mining ». En tant que défenseur des droits de l’homme, Seck appelle les autorités sénégalaises à intervenir pour mettre fin à ce qu’il décrit comme une situation injuste envers les travailleurs de SGO.

    La grève des employés de SGO, qui exploitent l’un des plus grands sites aurifères du Sénégal, est née d’un mécontentement croissant au sein du personnel. Les revendications des travailleurs incluent de meilleures conditions de travail, des augmentations salariales, et une plus grande sécurité sur le site minier. Selon des sources proches des grévistes, les négociations avec la direction n’ont pas abouti, poussant les employés à prendre des mesures radicales.

    En réponse à la grève, Endeavour Mining a adopté une position de fermeté. Dans son communiqué, l’entreprise a justifié la suspension des contrats et l’expulsion des grévistes comme une mesure nécessaire pour maintenir l’ordre et la sécurité sur le site. Cette décision a été critiquée non seulement par les travailleurs mais aussi par plusieurs organisations de défense des droits humains.

    Birahim Seck, figure de proue du Forum Civil, a publiquement condamné les actions de Endeavour Mining. Selon lui, la réaction de l’entreprise est disproportionnée et viole les droits fondamentaux des travailleurs. « Il est impératif que les autorités sénégalaises interviennent pour protéger les droits des travailleurs et assurer une résolution pacifique de ce conflit, » a-t-il déclaré.

    La situation à Sabodala reste tendue, avec des travailleurs déterminés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte. De leur côté, les dirigeants de Endeavour Mining semblent peu enclins à céder sous la pression. L’intervention des autorités sénégalaises pourrait être déterminante pour éviter une escalade de la situation et trouver une solution acceptable pour les deux parties.

    Alors que les regards se tournent vers les autorités sénégalaises, il reste à voir si une médiation efficace pourra mettre fin à cette impasse et restaurer un climat de travail serein à Sabodala.

    Yves Bourhis continue son aventure olympique avec une qualification en huitièmes de finale de Kayak Cross

    À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, le kayakiste sénégalais Yves Bourhis poursuit son parcours prometteur sur les eaux vives de Vaires-sur-Marne. Après une performance solide lors des séries, Bourhis s’est qualifié pour les huitièmes de finale du Kayak Cross.

    Ce samedi, Bourhis a disputé sa série contre le Français Titouan Castryck et l’Irlandais Noel Hendrick. Avec une détermination remarquable, il a terminé en deuxième position, derrière Castryck, mais suffisamment fort pour éliminer Hendrick et assurer sa place en huitièmes de finale.

    Le prochain défi pour Yves Bourhis se déroulera ce dimanche à 13h30 GMT. En jeu, une place en quart de finale et la possibilité de se battre pour une médaille. Les supporters sénégalais attendent avec impatience de voir si Bourhis pourra poursuivre son ascension et réaliser un exploit sur cette grande scène olympique.

    Incendie tragique au Daara de Keur Malamine à Tivaouane : Une enquête ouverte

    Un incendie dévastateur s’est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi au daara de Keur Malamine, à Tivaouane, provoquant une onde de choc dans la communauté locale. Le bilan est lourd : quatre jeunes talibés ont tragiquement perdu la vie et deux autres ont été blessés et admis à l’hôpital.

    Le préfet du département, Mamadou Gueye, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame, accompagné par la Police, les sapeurs-pompiers, et d’autres services de l’État pour évaluer la situation et apporter le soutien nécessaire. Lors de sa visite, le préfet a exprimé ses condoléances les plus sincères au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et de son gouvernement.

    « Nous sommes profondément attristés par cette tragédie qui frappe notre communauté. Nos pensées et nos prières vont aux familles des victimes et aux blessés, » a déclaré le préfet Mamadou Gueye.

    L’enquête pour déterminer les causes de cet incendie a été immédiatement ouverte. Les autorités locales travaillent d’arrache-pied pour comprendre les circonstances de cette tragédie et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

    La solidarité s’organise également au sein de la population de Tivaouane, avec de nombreux résidents offrant leur aide et leur soutien aux familles touchées par cet événement.

    Alors que les autorités continuent de travailler sur l’enquête, la communauté reste unie dans la douleur, espérant des réponses et des mesures pour sécuriser les daaras à l’avenir.

    Ousmane Sonko réitère Son engagement pour la transparence lors de la journée nationale de l’arbre

    À l’occasion de la Journée nationale de l’arbre, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a une fois de plus affirmé sa détermination à rendre justice au peuple sénégalais. Dans une intervention marquée par son engagement envers la transparence et le développement durable, Sonko a souligné l’importance de se concentrer sur les fondamentaux pour réaliser les ambitions futures du pays.

    « Il nous faut d’abord gérer les fondamentaux. C’est très important pour la projection que nous envisageons de faire. Dans les prochains jours, nous allons montrer aux Sénégalais des résultats relatifs au travail de transparence que nous menons actuellement », a déclaré le chef du gouvernement, insistant sur la nécessité de la patience et du travail collectif pour atteindre les objectifs fixés.

    Accompagné du ministre de l’Environnement, des Services des Eaux et Forêts, de l’Administration territoriale, ainsi que des autorités locales, Ousmane Sonko a profité de cet événement pour rappeler à la jeunesse sénégalaise l’importance de se focaliser sur l’essentiel et de s’armer de patience. Il a encouragé les jeunes à s’investir dans des actions concrètes pour le bien-être du pays, tout en assurant que les fruits de ces efforts seront récoltés en temps voulu.

    La Journée nationale de l’arbre, célébrée chaque année, vise à sensibiliser la population sur l’importance de la reforestation et de la protection de l’environnement. Cette édition a été marquée par des plantations d’arbres à travers le pays, symbolisant l’engagement du gouvernement et des citoyens envers un avenir plus vert et durable.

    Les discours du Premier ministre et des autres autorités présentes ont mis en lumière la nécessité de combiner efforts gouvernementaux et actions citoyennes pour surmonter les défis environnementaux et économiques. L’appel à la transparence et à la justice sociale lancé par Ousmane Sonko résonne comme une promesse de changements positifs et durables pour le Sénégal.

    En conclusion, cette Journée nationale de l’arbre a été une occasion de réaffirmer l’importance de la gestion environnementale et de la transparence dans la gouvernance. Sous la direction d’Ousmane Sonko, le Sénégal s’engage sur la voie d’un développement équitable et durable, avec la participation active de tous ses citoyens.

    Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

    Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

    Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

    Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

    En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

    Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

    Éducation : Apaisement du climat social dans le système éducatif du pays

    Le ministre de la Fonction publique, M. Olivier Boucal, a rencontré ce vendredi 2 août 2024 les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation et de la formation (G7) dans la salle de conférence du ministère, dans le cadre de l’apaisement du climat social.

    Les secrétaires généraux des syndicats d’enseignants ont tour à tour abordé les différentes plateformes revendicatives, notamment les questions des décisionnaires, des professeurs contractuels ayant plusieurs années d’expérience, les pesanteurs administratives, et l’acquittement des rappels, entre autres.

    En prenant la parole, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, M. Olivier Boucal, a informé les syndicats des initiatives qu’il a prises avec ses collègues des ministères sectoriels, notamment ceux de l’Éducation nationale, des Finances, et du Budget, pour apporter des solutions aux différents points de revendications. Il a précisé que ces solutions seront partagées à l’occasion de la prochaine réunion du comité de suivi des accords, qui se tiendra dans les prochaines semaines.

    Pour rappel, le G7 est composé des syndicats suivants :

    • Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS)
    • Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS)
    • Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS)
    • Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire/ Authentique (CUSEMS/A)
    • Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN)
    • Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC)
    • Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale (SIENS)

    La rencontre de ce jour marque une étape importante dans la démarche du gouvernement visant à améliorer les conditions de travail des enseignants et à apaiser le climat social dans le secteur de l’éducation.

    Diplomatie en Ébullition : Le Sénégal Réprimande l’Ambassadeur Ukrainien

    Une tempête diplomatique s’est abattue sur Dakar ce samedi, alors que Yurii Pyvovarov, l’Ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, a été convoqué au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. La convocation survient à la suite d’une publication controversée sur la page Facebook de l’Ambassade d’Ukraine à Dakar.

    La publication incriminée comportait une vidéo de propagande de l’armée ukrainienne, accompagnée d’un commentaire de l’Ambassadeur Pyvovarov lui-même. Dans ce commentaire, il exprimait un soutien sans équivoque à une attaque terroriste perpétrée entre les 25 et 27 juillet 2024 dans le nord du Mali. Cette attaque, menée par des rebelles Touaregs et des membres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), visait les Forces Armées Maliennes (FAMA).

    Le Ministère sénégalais des Affaires étrangères n’a pas tardé à réagir, rappelant à l’ambassadeur ukrainien les obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence inhérentes à sa mission diplomatique. Dans un communiqué, le ministère a fermement condamné la tentative de transférer la propagande médiatique du conflit ukrainien sur le sol sénégalais.

    Le Sénégal a réaffirmé sa position ferme contre le terrorisme sous toutes ses formes, rejetant catégoriquement toute apologie du terrorisme sur son territoire, particulièrement lorsque cela vise à déstabiliser un pays frère comme le Mali. Le ministère a également renouvelé sa solidarité inébranlable avec le gouvernement et le peuple maliens, présentant ses condoléances aux familles des victimes et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

    Cette convocation marque une nouvelle escalade dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Ukraine. Il reste à voir comment Kiev répondra à cette réprimande, et si cela affectera les relations bilatérales entre les deux pays. En attendant, Dakar reste ferme dans sa position de soutien à la stabilité régionale et à la lutte contre le terrorisme.

    Kaolack : L’Inspection d’Académie se fixe comme objectif de promouvoir des vacances citoyennes et la journée nationale de l’arbre

    Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.

    « L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.

    Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.

    « Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.

    Kaolack : L’Inspection d’Académie se fixe comme objectif de promouvoir des vacances citoyennes et la journée nationale de l’arbre

    Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.

    « L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.

    Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.

    « Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.

    Les Commerçants du marché petersen de Dakar dénoncent la confiscation illégale de leurs marchandises

    Le collectif des commerçants du marché Petersen de Dakar a tenu un point de presse ce vendredi pour dénoncer la confiscation illégale de leurs marchandises par Massamba Mbaye, un ex-gérant du centre commercial. Depuis la fête de la Korité, les commerçants ont vu leurs biens, d’une valeur de plus de 5 millions de francs CFA, saisis et placés dans le dépôt personnel de Massamba Mbaye sans aucun droit légal.

    Les commerçants, représentés par Cheikh Mbacké, ont exprimé leur indignation face à cette situation qu’ils qualifient d’injuste et inacceptable. « Nos moyens de subsistance ont été illégalement confisqués et nous sommes laissés sans recours », a déclaré Mbacké. Le collectif exige une intervention immédiate des autorités compétentes pour résoudre cette affaire et restituer les biens confisqués.

    Massamba Mbaye, au cœur de cette polémique, avait été arrêté par la police et détenu pendant un mois et quelques jours. Cependant, à la surprise générale, il a été libéré sans que justice ne soit rendue aux commerçants affectés. Cette libération a provoqué une grande frustration parmi les commerçants qui estiment que leurs droits ont été bafoués.

    Face à cette situation, le collectif interpelle les autorités pour qu’elles prennent des mesures urgentes afin de garantir la restitution de leurs biens et la justice pour tous les commerçants lésés. Ils soulignent que leur subsistance dépend de ces marchandises et que toute confiscation illégale représente une atteinte grave à leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.

    Le marché Petersen, connu pour être un centre névralgique du commerce à Dakar, est actuellement plongé dans une crise qui pourrait avoir des répercussions importantes sur l’activité économique locale. Les commerçants espèrent une résolution rapide de cette situation pour pouvoir reprendre leurs activités normales et continuer à contribuer au dynamisme économique de la région.

    En attendant une réponse des autorités, le collectif reste mobilisé et prêt à utiliser tous les moyens légaux pour obtenir justice et la restitution de leurs marchandises.

    Nomination de Mokhtar Ould Diay au poste de Premier ministre de Mauritanie

    Mokhtar Ould Diay, ancien ministre mauritanien des Finances âgé de 51 ans, a été nommé Premier ministre au lendemain de l’investiture de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la République Islamique de Mauritanie. La nomination de Diay intervient suite à la démission du Premier ministre sortant, Mohamed Ould Bilal Massoud, comme l’a rapporté l’Agence mauritanienne d’information (AMI).

    Mokhtar Ould Diay a occupé le poste de ministre des Finances, où il a joué un rôle crucial dans la gestion économique du pays. Son expertise et son expérience en matière de finances publiques sont des atouts qui devraient lui permettre de mener à bien les réformes nécessaires pour renforcer l’économie mauritanienne.

    L’investiture de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani pour un second mandat présidentiel marque la volonté de continuité dans les politiques de développement et de stabilité. La nomination de Mokhtar Ould Diay est perçue comme une étape clé dans cette direction. En tant que Premier ministre, Diay devra faire face à plusieurs défis, notamment la diversification de l’économie, la lutte contre le chômage et l’amélioration des infrastructures.

    La transition entre Mohamed Ould Bilal Massoud et Mokhtar Ould Diay s’est déroulée sans heurts, reflétant une stabilité politique rare dans la région. Le nouveau Premier ministre aura la responsabilité de former un gouvernement capable de répondre aux attentes de la population et de mettre en œuvre les promesses de campagne du président El Ghazouani.

    Avec Mokhtar Ould Diay à la tête du gouvernement, les observateurs s’attendent à voir des mesures économiques audacieuses et une gouvernance renforcée. Sa nomination est un signal fort de la détermination du président El Ghazouani à poursuivre les réformes et à moderniser le pays.

    En somme, l’arrivée de Mokhtar Ould Diay au poste de Premier ministre est un développement significatif pour la Mauritanie, promettant de nouvelles dynamiques politiques et économiques pour les années à venir.

    Kamala Harris devient la candidate démocrate pour l’élection Présidentielle de 2024

    Kamala Harris, vice-présidente américaine, est désormais assurée d’être la candidate démocrate pour l’élection présidentielle de 2024 face à Donald Trump. Le congrès du Parti démocrate n’est plus qu’une formalité après que Harris ait obtenu suffisamment de voix des délégués démocrates. Jaime Harrison, président du Comité national démocrate (DNC), a fait cette annonce vendredi lors d’un événement en ligne avec des partisans démocrates.

    Le processus de vote des délégués a commencé virtuellement jeudi et se poursuivra jusqu’à lundi soir. Harris a exprimé son « honneur d’être la candidate présomptive du Parti démocrate », tout en précisant qu’elle accepterait officiellement l’investiture lors de la convention démocrate prévue à Chicago à la fin du mois d’août.

    La campagne de Harris a également réalisé une performance historique en termes de collecte de fonds, avec 310 millions de dollars (284 millions d’euros) récoltés en juillet. Cette somme représente la plus grande collecte pour l’élection de 2024 et a été soutenue par un record de contributions de petits donateurs, plus du double de ce que la campagne de Donald Trump a recueilli le même mois.

    Donald Trump a, de son côté, annoncé un débat télévisé avec Harris sur la chaîne Fox News le 4 septembre. Le président Joe Biden a exprimé sa fierté envers Harris sur les réseaux sociaux, soulignant que son choix de Harris comme vice-présidente était l’une de ses meilleures décisions.

    Avec Harris désormais candidate officielle, l’élection du 5 novembre s’annonce comme un duel déterminant entre deux visions distinctes pour l’avenir des États-Unis.

    Akon City : Le projet de 6 milliards de dollars au Sénégal menacé d’arrêt

    En 2020, le rappeur sénégalo-américain Akon annonçait avec grand enthousiasme le lancement d’un projet ambitieux : Akon City. Dotée d’un budget colossal avoisinant les 6 milliards de dollars, cette ville futuriste devait devenir une vitrine de l’innovation et du développement en Afrique de l’Ouest. Cependant, près de quatre ans après son annonce, le projet est à l’arrêt.

    Le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et des zones touristiques du Sénégal (Sapco), Serigne Mboup, a récemment lancé un ultimatum à Akon, demandant le démarrage immédiat des travaux sous peine de perdre une grande partie des terres allouées au projet.

    Sapco-Sénégal, l’entité publique chargée de développer les zones côtières et touristiques du pays, a officiellement mis en demeure Akon de commencer les travaux de construction de sa ville ou de voir le gouvernement reprendre 90% des terres accordées. Serigne Mboup a précisé dans un courriel que plusieurs paiements dus à Sapco n’ont pas été effectués par Akon, ce qui a mené à cette décision drastique.

    Akon City avait été présenté comme un projet avant-gardiste, incluant des infrastructures modernes, des résidences écologiques, et des zones commerciales et de loisirs de pointe. Toutefois, depuis son annonce, le projet a été marqué par des retards et des incertitudes financières.

    Deux sources proches du dossier ont confirmé qu’Akon avait reçu l’avis de mise en demeure après avoir manqué plusieurs paiements à Sapco. Un porte-parole d’Akon a refusé de commenter la situation, tandis qu’un membre de son personnel a déclaré n’être au courant d’aucun avis lorsqu’il a été contacté par téléphone.

    Le sort d’Akon City reste incertain. Si le projet ne démarre pas rapidement, il risque de perdre les vastes étendues de terres qui lui avaient été attribuées. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les projets de développement ambitieux en Afrique, souvent entravés par des problèmes de financement et de gestion.

    Pour Akon, dont la réputation est en jeu, il est crucial de trouver une solution rapide pour relancer ce projet emblématique. Les autorités sénégalaises, de leur côté, attendent avec impatience de voir si le rappeur pourra tenir ses promesses et concrétiser sa vision d’une ville futuriste en Afrique de l’Ouest.

    Akon City, qui avait suscité beaucoup d’espoir et d’enthousiasme, se trouve à un tournant critique. L’ultimatum de Sapco-Sénégal pourrait être le coup de grâce pour ce projet si les travaux ne débutent pas bientôt. Le monde entier regarde, dans l’attente de savoir si Akon pourra transformer son rêve en réalité ou si Akon City restera une promesse non tenue.

    Double qualification historique pour l’Afrique en demi-finales de football aux jeux olympiques de 2024

    Les Jeux Olympiques de 2024 ont marqué un tournant historique pour le football africain. Pour la première fois, deux équipes africaines, le Maroc et l’Égypte, se sont qualifiées pour les demi-finales du tournoi de football masculin, garantissant ainsi une médaille pour le continent.

    Vendredi dernier, l’équipe U23 d’Égypte a livré un match intense contre le Paraguay U23 en quarts de finale. Après un match nul 1-1 au terme du temps réglementaire et des prolongations, la décision s’est finalement jouée aux tirs au but. Les Égyptiens ont démontré une grande maîtrise et sang-froid, s’imposant 5-4 et décrochant leur ticket pour les demi-finales.

    Le Maroc avait déjà assuré sa place en demi-finale avant l’Égypte, après avoir réalisé un parcours remarquable. Leur qualification a été accueillie avec une immense fierté à travers tout le continent africain, et l’attente était grande pour savoir si l’Égypte allait les rejoindre.

    Les demi-finales promettent d’être spectaculaires. Le Maroc affrontera l’Espagne, une équipe redoutable avec une longue tradition de succès dans les compétitions internationales. De son côté, l’Égypte aura la tâche ardue de défier la France, le pays hôte, qui bénéficiera du soutien massif de son public.

    Quelle que soit l’issue des demi-finales, une chose est certaine : le continent africain repartira avec une médaille. C’est un accomplissement monumental pour le football africain, témoignant de la progression et du talent des jeunes joueurs du continent. Cette double qualification inspire des millions de jeunes footballeurs en Afrique, leur prouvant que tout est possible avec du travail acharné et de la détermination.

    En attendant les demi-finales, les supporters africains, et plus largement les amateurs de football du monde entier, suivent avec enthousiasme et impatience les performances des équipes marocaines et égyptiennes. Les yeux seront rivés sur les stades olympiques lundi prochain pour soutenir ces deux équipes dans leur quête vers la gloire.

    Ex-directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire convoquée à la brigade de recherches de Keur Massar

    Ce lundi, l’ex-Directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire (DPESS) au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire est convoquée à la brigade de recherches de Keur Massar. Le motif de cette convocation reste à ce jour inconnu.

    Dans un message écrit à ce sujet, l’ex-Directrice a exprimé ses préoccupations et dénoncé ce qu’elle considère comme une campagne de discrédit orchestrée par un adversaire politique. « Suite à ma démission du poste de DPESS, une campagne tentant à jeter le discrédit sur ma personne a été engagée par l’adversaire politique. Perdu dans les procédures administratives qu’il semble royalement ignorer, le nain politique de Bambey m’a fait servir une convocation à la Brigade de recherche de Keur Massar pour le lundi 11h. Toute tentative d’intimidation restera vaine », a-t-elle écrit.

    Cette responsable de l’Alliance pour la République (Apr) semble déterminée à faire face à cette situation, qualifiant les démarches de son adversaire de tentative d’intimidation.

    Cette convocation intervient dans un contexte politique tendu, où les rivalités internes et les conflits de pouvoir semblent prendre le dessus. L’évolution de cette affaire est donc à suivre de près pour comprendre les dessous de cette convocation et les éventuelles répercussions sur le paysage politique local.

    Le GSIM affirme détenir deux otages russes au Niger

    Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a publié une vidéo vendredi, dans laquelle il présente deux « otages russes ». Ces derniers affirment avoir été enlevés dans le sud-ouest du Niger.

    Les deux hommes, habillés en tenue beige avec des cheveux et barbes grisonnants, se présentent brièvement en anglais. L’un d’eux, se faisant appeler Yurit, explique être né en Russie et vivre en Ukraine. Il travaillait comme géologue pour une entreprise russe à Mbanga lorsqu’il a été capturé par le GSIM. Son compagnon, Greg, affirme être arrivé au Niger un mois plus tôt pour travailler également pour une entreprise russe à Mbanga.

    La vidéo, bien que non datée, ne précise pas le moment exact de leur enlèvement. Cette annonce intervient alors que la Russie avait conseillé à ses ressortissants d’éviter de se rendre au Mali et au Niger en raison des risques sécuritaires.

    La région de Mbanga, située dans la région de Tillabéri, près des frontières du Burkina Faso et du Mali, est connue pour ses sites aurifères et est régulièrement ciblée par des groupes jihadistes tels que le GSIM et l’État islamique.

    Ce n’est pas la première fois que des étrangers sont enlevés à Mbanga. En juin 2021, deux ressortissants chinois avaient été kidnappés par des hommes armés avant d’être libérés neuf mois plus tard. En février 2024, trois Italiens enlevés au Mali par le GSIM en mai 2022 avaient également été libérés.

    Depuis cette dernière libération, le GSIM ne détenait officiellement plus d’otages occidentaux au Sahel. Le Niger, en proie à des violences jihadistes depuis plusieurs années, est dirigé par un régime militaire, tout comme ses voisins, le Burkina Faso et le Mali. Malgré les promesses de sécurité, les attaques jihadistes persistent, avec environ 1.500 victimes civiles et militaires recensées au cours de la dernière année, selon l’organisation Acled.

    La Russie est devenue un partenaire important pour les régimes militaires sahéliens, fournissant des instructeurs et du matériel militaire. En avril et en mai, des envois ont été réalisés à Niamey. Les autorités militaires nigériennes rapportent régulièrement des opérations réussies contre des « terroristes ».

    Les relations avec les anciens partenaires du Niger se sont détériorées. Fin 2023, la France a retiré ses troupes basées au Niger et les États-Unis prévoient de fermer leur base de drones à Agadez d’ici mi-septembre.

    Dans ce contexte, la Russie a réaffirmé son soutien au Mali après les lourdes pertes subies par l’armée malienne et le groupe Wagner face à des séparatistes et des jihadistes. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Russie se tient fermement aux côtés du Mali et des autres pays de l’Alliance des États du Sahel, dans un entretien téléphonique avec son homologue malien Abdoulaye Diop.

    Nouveau plan de circulation à Dakar : Restrictions et modifications pour améliorer la mobilité

    Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau plan de circulation entré en vigueur le 29 juillet 2024, des restrictions ont été imposées aux charrettes et détenteurs de pousse-pousse, leur interdisant de circuler sur le tracé du Bus Rapid Transit (BRT). Cette mesure, annoncée par le Préfet du département de Dakar, vise à améliorer la fluidité de la circulation et à assurer la sécurité des usagers de la route.

    Le nouveau plan de circulation implique des modifications importantes des sens de circulation dans plusieurs rues de Dakar. Les rues suivantes sont désormais à sens unique :

    • Rue Escarfait
    • Rue Diaraf Mamadou Assane PAYE (place 65)
    • Avenue Petersen
    • Rue du Liban
    • Rue Félix Eboué
    • Rue Place 127
    • Avenue Pr Macky SALL ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
    • Rue Abdou Cogna DIOP CO-39
    • Limamoulaye (ME-37)
    • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
    • Rue Kaolack (PE-23)
    • Avenue Birago DIOP (PE-27)
    • Rue SC-0
    • Rue SC-105
    • Rue GY-332

    Afin de garantir la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement est désormais interdit en dehors des lieux spécifiés, sur les voies de circulation, les trottoirs et les pistes cyclables. De plus, la circulation est interdite aux véhicules de plus de 3,5 tonnes affectés au transport routier de marchandises de 6h00 à 21h00, sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT. Les modes de transport à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) sont également interdits dans ces zones.

    Les populations et les usagers de la route sont invités à respecter strictement la signalisation lumineuse, les panneaux d’indications et les marquages au sol. Le commissariat central de Dakar, la Compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents sont chargés de veiller à l’application et au respect de ce nouveau plan de circulation.

    Ce nouveau plan de circulation, disponible sur le site du CETUD (www.cetud.sn), est une étape importante pour améliorer la mobilité urbaine à Dakar. Les autorités comptent sur la coopération de tous pour assurer une mise en œuvre réussie et améliorer la qualité de vie dans la capitale.

    Promesse olympique inaboutie : Saly Sarr échoue aux qualifications du triple saut

    La délégation sénégalaise avait de grandes espérances pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, particulièrement pour la jeune athlète de 21 ans, Saly Sarr. Cependant, pour son entrée en lice ce vendredi, la triple sauteuse n’a pas réussi à se qualifier pour la finale, une grosse déception pour le Sénégal.

    Malgré une performance honorable avec un saut de 13,96 mètres, Saly Sarr s’est classée 17e, insuffisant pour accéder à la finale tant espérée. Cette défaite marque un coup dur pour la délégation sénégalaise, qui voyait en elle une potentielle médaillée.

    Saly Sarr, à seulement 21 ans, portait les espoirs de son pays. Sa performance, bien que respectable, n’a pas suffi face à une compétition acharnée. Le triple saut étant une discipline exigeante, chaque centimètre compte, et Saly Sarr a malheureusement manqué le seuil de qualification.

    La participation de Saly Sarr aux Jeux de Paris 2024 n’a pas été sans défis. Elle a dû surmonter des blessures et s’adapter à des conditions de préparation parfois difficiles. Malgré ces obstacles, sa présence aux Jeux est déjà une réalisation significative et témoigne de son potentiel et de sa détermination.

    Bien que cette élimination soit une déception, Saly Sarr reste une athlète talentueuse avec un avenir prometteur. À seulement 21 ans, elle a encore de nombreuses compétitions devant elle pour affiner ses compétences et viser les podiums internationaux.

    Avec cette élimination, la délégation sénégalaise voit ses espoirs de médailles diminuer. Sur les 11 représentants présents à ces Jeux Olympiques, la plupart ont déjà été éliminés. Louis François Mendy, engagé sur le 110m haies, semble être le dernier espoir pour le Sénégal. Son parcours sera suivi de près alors qu’il s’efforce de décrocher une place en finale, voire une médaille.

    La défaite de Saly Sarr aux qualifications du triple saut est une déception pour le Sénégal, mais elle souligne également la compétitivité et les défis des Jeux Olympiques. Avec son talent et sa détermination, Saly Sarr a encore un avenir brillant devant elle. Le Sénégal, quant à lui, attend avec impatience les performances de Louis François Mendy dans l’espoir de ramener une médaille à la maison.

    Visite du ministre de l’enseignement supérieur au complexe universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, a récemment effectué une visite de prospection au Complexe Universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée des structures universitaires du Sénégal, a été marquée par des échanges enrichissants avec Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur de l’université.

    Le ministre a été frappé par les nombreuses particularités du CCAK, qu’il considère comme un modèle unique dans le paysage éducatif sénégalais. Il a souligné que cette institution, qui va de la maternelle à l’enseignement supérieur, combine éducation nationale, formation professionnelle et enseignement supérieur. « Quand on vient de nos universités classiques et qu’on entre ici, on est frappé par un certain nombre d’originalités. C’est une université qui va de la maternelle à l’université. Il y est allié l’éducation nationale, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur », a-t-il déclaré.

    Une autre originalité notée par le ministre est l’absence de cloisonnement linguistique au sein de l’université. Le français, l’arabe et le wolof y cohabitent harmonieusement, offrant ainsi une éducation multilingue. « Ici, on a pris le meilleur chez les blancs, le meilleur chez les arabes et on en a fait un mixte après y avoir ajouté le meilleur de chez nous », a-t-il ajouté.

    Le CCAK se distingue également par son modèle de financement. L’université, bien que publique-privée, ne demande aucun frais de scolarité à ses pensionnaires. En plus des matières classiques, les étudiants y apprennent le Coran, les Khassaides, l’informatique, l’agronomie, la technologie et bien d’autres disciplines.

    Interrogé sur l’objectif de sa mission à Touba, le ministre Abdourahmane Diouf a expliqué qu’il était venu pour explorer les moyens par lesquels l’État pourrait soutenir cette initiative privée du Khalife Général des Mourides. « D’ici la fin du mois d’août, on va mettre en place un comité technique entre l’université et le ministère. Et nous prendrons toutes leurs demandes et toutes leurs doléances en ayant conscience qu’ils peuvent prendre en charge toutes ces préoccupations par eux-mêmes », a-t-il affirmé.

    Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur du CCAK, s’est réjoui de cette visite ministérielle et a profité de l’occasion pour rappeler quelques-uns des objectifs de l’institution. Il a exprimé son souhait de voir l’université continuer à évoluer et à offrir une éducation de qualité, tout en restant fidèle à ses valeurs et à sa mission.

    Cette visite et les échanges qui en ont découlé marquent une étape importante dans le renforcement des liens entre le CCAK et l’État, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles collaborations pour le développement de l’éducation au Sénégal.

    Grave accident sur la route de Mbour : Trois morts et plusieurs blessés

    Un grave accident de la route s’est produit ce vendredi 2 août sur la route de Mbour, à hauteur de Bandia. Le bilan est lourd : trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées. Cet accident implique quatre véhicules, dont deux camions.

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Jean Baptiste Tine, en tournée à Thiès, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame. Interpellé par nos confrères de l’Aps, le ministre a exprimé sa profonde tristesse face à ce nouvel incident tragique. Il a annoncé la mise en place de mesures drastiques pour lutter contre les véhicules en mauvais état.

    Jean Baptiste Tine a exhorté les forces de sécurité, notamment la Police et la Gendarmerie, à intensifier les contrôles sur les routes afin de prévenir de tels accidents. Il a souligné l’importance de ces mesures pour assurer la sécurité des usagers de la route.

    Le ministre a également abordé la question de la corruption, un fléau qui, selon lui, contribue à l’insécurité routière. Il a assuré que l’État mettra tout en œuvre pour éradiquer ce phénomène, en renforçant les contrôles et en sanctionnant sévèrement les contrevenants.

    Les quatre blessés ont été rapidement évacués vers l’hôpital de Mbour pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sanitaires locales sont mobilisées pour assurer leur prise en charge.

    Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité sur la route. Le ministre a appelé tous les conducteurs à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

    La rédaction présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

    Maroc en demi-finales des jeux olympiques : Une victoire éclatante contre les États-Unis

    Les Lions de l’Atlas ont réalisé un exploit mémorable ce vendredi en validant leur ticket pour les demi-finales des Jeux olympiques après une victoire éclatante contre les États-Unis, sur le score sans appel de 4-0.

    Dès le coup d’envoi, les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont montré une détermination sans faille, prenant rapidement l’ascendant sur leurs adversaires américains. Le match s’est véritablement animé à la demi-heure de jeu lorsque Soufiane Rahimi, le meilleur buteur du tournoi, a ouvert le score sur penalty. Ce but porte son total à 5 réalisations dans la compétition, confirmant son statut de fer de lance de l’attaque marocaine.

    Au retour des vestiaires, les Marocains n’ont laissé aucune chance aux États-Unis de revenir dans la partie. Ilias Akhomach, l’attaquant de Villareal, a inscrit le second but en début de seconde période, accentuant ainsi la pression sur les Américains. Le défenseur du PSG, Achraf Hakimi, a ensuite marqué le but du break à la 70e minute, scellant pratiquement le sort de la rencontre.

    En toute fin de match, El Mehdi Maouhoub, l’attaquant du Dynamo Moscow, a ajouté une quatrième réalisation sur penalty, confirmant la domination totale des Lions de l’Atlas et scellant définitivement la victoire marocaine.

    Grâce à cette victoire impressionnante, le Maroc se qualifie pour les demi-finales où il affrontera soit le Japon, soit l’Espagne. Les attentes sont désormais élevées pour cette équipe marocaine qui a démontré sa capacité à jouer à un niveau exceptionnel et à surmonter des adversaires de taille.

    Cette performance remarquable est le fruit d’un travail collectif impeccable et d’une discipline tactique irréprochable. Les fans marocains, ainsi que les observateurs du football mondial, attendent avec impatience la prochaine confrontation des Lions de l’Atlas, espérant voir cette équipe talentueuse continuer son parcours brillant dans ces Jeux olympiques.

    Le Maroc est en demi-finales, et tous les espoirs sont permis pour cette équipe qui semble prête à écrire une nouvelle page glorieuse de son histoire footballistique.

    Touba à l’Honneur : Un weekend axé sur le développement durable et l’environnement

    Ce weekend, la ville religieuse de Touba devient le centre d’activités majeures axées sur le développement durable et l’environnement. En plus d’accueillir la 3e journée nationale « Sétal sunu reew », initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, la cité religieuse sera également la ville hôte du lancement officiel de la campagne nationale de reboisement, demain, samedi 3 août.

    La journée nationale « Sétal sunu reew », prévue ce samedi, met l’accent sur l’importance de la propreté et de la protection de l’environnement. Cette initiative présidentielle vise à mobiliser les citoyens pour des actions de nettoyage et d’embellissement à travers tout le pays, renforçant ainsi l’engagement communautaire envers un cadre de vie sain et agréable.

    Le point culminant du weekend sera sans doute la Journée nationale de l’arbre, célébrée le dimanche 4 août. Le président de la République présidera la cérémonie officielle de cette journée, qui se déroulera sous le thème : « Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ».

    Cette journée marque également le lancement de la campagne nationale de reboisement, une initiative cruciale pour combattre la désertification et promouvoir la biodiversité au Sénégal. Le chef de l’État a souligné l’importance de cette journée, appelant les Sénégalais à « participer activement à cette journée importante, partout sur le territoire national, pour un Sénégal plus vert et prospère ».

    Les activités de ce weekend à Touba s’inscrivent dans une vision plus large de développement durable et de souveraineté alimentaire pour le Sénégal. Le reboisement est reconnu non seulement comme une mesure écologique, mais aussi comme un levier économique vital. En enrichissant les sols et en prévenant l’érosion, les arbres jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et la résilience des communautés locales.

    En conclusion, ce weekend à Touba est une opportunité pour les citoyens de s’unir autour de valeurs communes de propreté, de respect de l’environnement et de développement durable. Ces initiatives présidentielles soulignent l’engagement du Sénégal à bâtir un avenir plus vert et plus prospère pour ses générations futures.

    Inauguration de la piscine olympique de l’école nationale des sapeurs-pompiers à Thiès par le ministre de l’intérieur

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le général Jean Baptiste Tine, a inauguré ce vendredi la nouvelle Piscine Olympique de l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers. Cette infrastructure de pointe, qui a coûté 500 millions de francs CFA à l’État du Sénégal, représente une avancée significative pour la formation des sapeurs-pompiers et le développement des infrastructures sportives du pays.

    Lors de son discours, le général Tine a exprimé sa satisfaction face à cette réalisation : « Un sentiment de satisfaction d’avoir visité l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers qui une nouveauté qui accompagne la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers dans sa montée en puissance… Une satisfaction aussi d’avoir inauguré la Piscine Olympique qui marque une avancée majeure. »

    La piscine olympique n’est pas seulement destinée aux sapeurs-pompiers. Elle servira également à la formation des personnels militaires et à l’apprentissage de la natation par la population, dans le cadre du concept armée-nation. « Cela permet de former les personnels militaires de l’école, de la Brigade dans les conditions de sécurité optimales mais aussi les conditions les plus réalistes possibles. Ce qui met à la disposition de nos populations dans le cadre du concept armée-nation, une infrastructure pouvant leur permettre d’apprendre la natation dans les conditions de sécurité idoines. Et enfin, cela met à la disposition du monde sportif sénégalais une infrastructure de classe mondiale capable d’accueillir les compétitions internationales dans les excellentes conditions, » a précisé le ministre.

    En cette période de forte chaleur et de grandes vacances, le ministre a également lancé un appel à une surveillance accrue des plages. « L’occasion pour moi de demander à toutes les parties, les sapeurs-pompiers et les municipalités d’accentuer la sensibilisation sur les cas de noyade, sur la fréquentation de nos plages en cette période de canicule. Le Ministère de l’Intérieur à travers ses organes, a déployé suffisamment de moyens aussi bien dans les plages autorisées que paradoxalement dans les plages non autorisées pour prévenir les cas de noyade, en tout cas limiter les dégâts au cas où cela devrait arriver, » a-t-il ajouté.

    Cette inauguration marque une étape importante pour la sécurité publique et le développement sportif au Sénégal, renforçant ainsi les capacités de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et offrant une infrastructure de qualité à la population et aux sportifs du pays.

    Jeux Olympiques 2024 : Mbagnick Ndiaye, triple champion d’Afrique, s’incline en huitièmes de finale

    Pour ses débuts aux Jeux Olympiques 2024, le judoka sénégalais Mbagnick Ndiaye, triple champion d’Afrique de judo, a fait forte impression en se qualifiant pour les huitièmes de finale dans la catégorie des +100 kg.

    Lors du premier tour, Mbagnick Ndiaye a dominé son adversaire bissau-guinéen Bubacar Mané, démontrant sa maîtrise et son expérience sur le tatami. Sa victoire a été un moment de fierté pour le Sénégal, affirmant sa position parmi les meilleurs judokas africains.

    Cependant, le parcours olympique de Ndiaye a pris fin en huitièmes de finale. Il a été battu par ippon par le Géorgien Guram Tushishvili, un concurrent redoutable et ancien champion du monde dans la catégorie des poids lourds. La défaite face à Tushishvili souligne la compétitivité et le niveau élevé des combats aux Jeux Olympiques.

    Malgré cette élimination prématurée, la performance de Mbagnick Ndiaye reste remarquable. Sa participation et sa qualification pour les huitièmes de finale montrent son potentiel et son avenir prometteur dans le judo international. Le Sénégal peut être fier de son champion, qui continuera sans doute à briller sur les tatamis du monde entier.

    Mbagnick Ndiaye repart de Paris avec de précieux enseignements et une expérience olympique enrichissante, prêt à relever de nouveaux défis et à viser encore plus haut dans sa carrière sportive.

    En résumé, bien que la quête olympique de Mbagnick Ndiaye se soit arrêtée en huitièmes de finale, sa performance aux Jeux Olympiques 2024 reste un accomplissement significatif pour le judo sénégalais et africain.

    Mansour Elimane Kane annonce son départ du poste d’Ambassadeur des États-Unis

    Mansour Elimane Kane, l’actuel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal aux États-Unis, a annoncé son départ imminent de ses fonctions. Dans une lettre adressée à l’ensemble du personnel, il a précisé que sa mission prendra fin le 31 août 2024.

    « Je voudrais faire part à l’ensemble du personnel que ma mission aux Etats-Unis d’Amérique en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal prendra fin le 31 août 2024 », a-t-il écrit.

    Kane a exprimé sa gratitude et ses remerciements pour les cinq années passées ensemble, soulignant les bons moments et les succès partagés. « Je voudrais saisir cette occasion pour vous manifester mes sentiments de reconnaissance et de profonde gratitude pour les bons moments passés ensemble, au cours de ces presque 5 ans de collaboration. Soyez sincèrement remerciés d’avoir contribué à rendre mon séjour si agréable et si fructueux. Je suis très heureux des multiples succès que nous avons remportés ensemble, qu’il serait impossible de citer dans le registre étroit d’une note d’adieux et de remerciements », a-t-il déclaré.

    Ancien fonctionnaire de la Banque mondiale, Mansour Elimane Kane avait été nommé ambassadeur du Sénégal aux États-Unis en remplacement de M. Momar Diop, qui avait été appelé à d’autres fonctions.

    Cette annonce marque la fin d’une période de service diplomatique notable et laisse présager une nouvelle phase dans la carrière de M. Kane, ainsi que des changements potentiels dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et les États-Unis.

    Nouvelle tournure dans l’affaire Emedia : Plainte pour abus de biens sociaux

    L’affaire au sein du groupe Emedia prend une nouvelle dimension suite à la plainte d’Abdoulaye Sylla, l’un des actionnaires du groupe, contre ses associés pour « abus de biens sociaux ». Cette plainte a été confiée à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, comme le révèle le journal Libération dans son édition du vendredi 2 août.

    Abdoulaye Sylla, patron de la société Easy Holding SA, accuse les dirigeants du groupe de presse Emedia, Mamoudou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop, d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses pour s’enrichir personnellement. Parmi les accusations, Sylla dénonce des « opérations nébuleuses » qui auraient conduit à la création d’un compte courant de plus de 800 millions de FCFA au profit d’E-Media Rédacteurs, une société dont Kane et Diop seraient propriétaires aux côtés de Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

    Selon Sylla, cette situation a été rendue possible grâce à la complicité et la négligence du commissaire aux comptes, le cabinet Garego. Il reproche à ce dernier de ne pas avoir rempli ses obligations légales en informant les actionnaires et en convoquant une Assemblée générale pour discuter de cette situation.

    En réponse à ces accusations, Mamoudou Ibra Kane a vivement réagi, accusant Abdoulaye Sylla et ses nouveaux alliés de vouloir liquider le groupe Emedia. « Abus de confiance, dites-vous ? Archi-faux !!! », a répliqué Kane, ajoutant que le projet de Sylla ne passerait pas.

    L’affaire promet de continuer à faire des vagues au sein du groupe Emedia, avec des accusations graves de part et d’autre. La suite des investigations par la Sûreté urbaine de Dakar sera déterminante pour faire la lumière sur ces accusations et leurs implications pour l’avenir du groupe de presse.

    Khalifa Sall persiste dans l’opposition : vers une nouvelle coalition politique

    Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal, demeure fermement ancré dans l’opposition, travaillant activement à la formation d’une coalition politique en vue des prochaines élections législatives. Lors de la Présidentielle du 24 mars dernier, Sall n’a pas réussi à s’imposer, mais cela n’a pas entamé sa détermination. Le 20 juillet dernier, il a présidé une réunion cruciale avec les membres de sa formation politique pour discuter des stratégies à venir, rapporte le journal Les Échos.

    Durant ce conclave, plusieurs participants ont pris la parole pour analyser les raisons de la défaite. Ils ont pointé du doigt un manque de moyens, des problèmes de communication et ont critiqué Sall pour ses discussions avec le Parti socialiste. En réponse, Khalifa Sall a admis être en pourparlers avec le Parti socialiste depuis 2022, tout en soulignant que ce dernier dialogue actuellement avec diverses entités politiques. Il a ainsi minimisé les inquiétudes, affirmant qu’il ne voyait pas de problème fondamental à ces discussions.

    En prévision des échéances électorales futures, notamment les Législatives, Khalifa Sall a exprimé son intention d’élargir le cercle des discussions. Il prévoit d’engager des pourparlers avec divers partis, mouvements d’opposition, acteurs de la société civile et autres composantes de la nation pour bâtir une large coalition.

    Malgré les suggestions de certains de ses militants de se rapprocher du tandem Diomaye-Sonko, Khalifa Sall a rejeté cette option, affirmant sa volonté de maintenir le cap de l’opposition. Les Échos rapportent que cette position a été clairement exprimée lors de la réunion du 20 juillet, renforçant ainsi sa détermination à œuvrer pour une alternative politique solide en vue des prochaines législatives.

    Youssou Ndour : Une vision de solidarité pour le développement du Sénégal

    Lors d’une interview accordée à l’Observateur, Youssou Ndour, célèbre chanteur sénégalais et ancien candidat à la présidence, a partagé ses réflexions sur les clés du développement pour le Sénégal et l’Afrique. Animé par un réalisme inspirant, il a exposé ses idées sur l’importance de la solidarité et du partage pour le progrès.

    Pour Youssou Ndour, le développement de l’Afrique ne peut se réaliser sans un esprit de solidarité profondément ancré dans les communautés. Il rejette l’idée des hommes providentiels, insistant sur la nécessité d’une vision partagée par la population. « Un leader doit avoir une vision partagée et soutenue par la population pour que le développement soit atteignable. Sans cohésion, point d’amélioration », a-t-il affirmé avec conviction.

    Illustrant ses propos, il a rappelé les paroles de sa chanson « Sama Dom » (Mon cher Enfant) : « Si 10 personnes creusent un puits et que 10 personnes s’emploient à le recouvrir, malgré tous les efforts possibles, il ne peut y avoir que de la poussière, mais point de puits. » Par cette métaphore, Youssou Ndour souligne que les efforts collectifs doivent être harmonisés et dirigés vers un objectif commun pour être fructueux.

    Honoré par l’université Yale aux États-Unis en 2011 et lauréat du prestigieux prix Polar Music en 2013, l’artiste met également en avant l’importance de l’amour et du respect mutuel. « Il faut avoir de la considération pour l’être humain et la nature. Nos diversités doivent servir comme des richesses et pas comme une arme de division », a-t-il martelé.

    Sa vision pour le Sénégal repose sur la valorisation des diversités culturelles et la promotion de l’unité nationale. Youssou Ndour croit fermement que la considération et le respect pour chaque individu, ainsi que pour l’environnement, sont essentiels pour construire une société harmonieuse et prospère.

    À travers ses mots et ses actions, Youssou Ndour continue d’inspirer, prônant une Afrique solidaire et unie, où chaque citoyen contribue au développement collectif. Son message est clair : c’est par l’unité et la coopération que le Sénégal, et l’Afrique en général, pourront atteindre un véritable progrès durable.

    El Hadj Tidiane Ndiaye, nouveau directeur général d’AIR SÉNÉGAL, promet de nouveaux horizons

    La compagnie nationale d’AIR SÉNÉGAL amorce une nouvelle ère avec la nomination d’El Hadj Tidiane Ndiaye au poste de Directeur Général, succédant à Alioune Badara Fall. Cette décision a été officialisée lors de la réunion du conseil d’administration tenue hier. El Hadj Tidiane Ndiaye, promoteur du Groupe IRIS GSA SENEGAL, a exprimé sa gratitude et sa détermination face aux défis à venir.

    « Nous tenons d’abord à remercier le président de la République, son Premier ministre et le ministre des transports aériens pour la confiance. Nous savons que rien n’est impossible. L’Union fait la force, par conséquent, avec le soutien de tout le monde, nous parviendrons à redonner à la compagnie cette allure attendue par le peuple sénégalais », a déclaré le nouveau directeur à Dakaractu lors de ses premiers mots en fonction.

    Avec une expérience avérée dans le secteur, El Hadj Tidiane Ndiaye est conscient du travail colossal qui l’attend. Il appelle à un dialogue juste et inclusif entre tous les acteurs pour atteindre les objectifs fixés. « Nous sommes la compagnie nationale. Nos nouvelles autorités ont une vision claire pour la compagnie et nous nous tâcherons de la matérialiser sous leurs instructions au bénéfice de tous les usagers. Mais je tiens également à rappeler que nous serons ouverts pour une communication plus large et une collaboration inclusive qui est la base de toute réussite », a-t-il ajouté.

    Cette nouvelle nomination marque un tournant pour AIR SÉNÉGAL, qui aspire à renforcer sa position sur le marché et à répondre aux attentes des usagers sénégalais. Avec la promesse d’une direction inclusive et transparente, El Hadj Tidiane Ndiaye se montre déterminé à propulser la compagnie vers de nouveaux horizons.

    Bras de fer juridique : la Société Générale remporte une manche contre Moustapha Tall

    Le conflit juridique entre la Société Générale (ex-SGBS) et l’importateur de riz Moustapha Tall connaît un nouveau rebondissement. La banque a remporté une victoire significative devant le tribunal de commerce. Selon les informations rapportées par Les Échos, le tribunal a statué en faveur de la Société Générale, condamnant Moustapha Tall et sa société à payer une indemnité colossale.

    Le tribunal de commerce, siégeant en audience publique de la première chambre, a rendu un verdict qui impose à Moustapha Tall et à la société Moustapha Tall SA de verser la somme de 1.080.022.632 francs CFA. Cette indemnité couvre une période de 104 mois, avec un montant mensuel de 10.384.833 francs CFA.

    Cette décision marque une étape importante dans le différend qui oppose la banque à l’importateur de riz. Les motifs précis de cette condamnation n’ont pas été détaillés dans les rapports, mais il semble que le conflit soit lié à des obligations contractuelles non respectées par Moustapha Tall et sa société.

    Ce jugement est une manche gagnée par la Société Générale dans une bataille juridique qui s’annonce encore longue et complexe. Moustapha Tall et sa société ont la possibilité de faire appel de cette décision, ce qui pourrait prolonger le contentieux.

    Les enjeux financiers sont considérables pour les deux parties. Pour la Société Générale, cette victoire est une reconnaissance de la validité de ses revendications. Pour Moustapha Tall, le montant de l’indemnité représente une charge financière très lourde, susceptible d’affecter sérieusement ses activités commerciales.

    Cette affaire retient l’attention des milieux économiques et juridiques en raison des montants en jeu et de la notoriété des protagonistes. La suite du litige pourrait avoir des répercussions importantes sur le secteur bancaire et commercial au Sénégal.

    En attendant, la décision du tribunal de commerce renforce la position de la Société Générale dans ce bras de fer juridique et met une pression accrue sur Moustapha Tall et sa société. La réponse de ces derniers, et éventuellement le recours à des voies d’appel, seront déterminants pour l’issue finale de ce conflit.

    Limogeage de Cheikh Dieng : retour sur une décision controversée

    Le limogeage de Cheikh Dieng de son poste de directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) après seulement trois mois de service a suscité de nombreuses réactions et alimenté les débats. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette décision du président Bassirou Diomaye, notamment par le journaliste Babacar Touré qui a révélé quatre manquements majeurs rapportés par les services de renseignement au Chef de l’État concernant la gestion de Cheikh Dieng.

    Le premier manquement concerne l’acceptation par Cheikh Dieng d’un véhicule 4×4 Land Cruiser d’une valeur de 80 millions FCFA offert par une entreprise soumissionnaire aux marchés de travaux de l’ONAS. Non seulement Dieng a accepté ce cadeau, mais il a également muté le véhicule à son nom. Lorsque son ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, a pris connaissance de cette situation, il a ordonné à Dieng de rendre le véhicule en raison d’un évident conflit d’intérêts. Plutôt que de suivre cette instruction, Dieng a revendu le véhicule à l’entreprise qui le lui avait offert et a empoché l’argent.

    Le deuxième manquement concerne la création par Cheikh Dieng d’une Brigade d’intervention rapide pour les inondations et autres urgences, avec le recrutement de nouveaux travailleurs. Cependant, le processus de recrutement à l’ONAS exige l’information et l’accord du Conseil d’administration, ce qui n’a pas été le cas pour ces recrutements. Cette démarche unilatérale a provoqué des tensions entre Dieng et son ministre de tutelle.

    Enfin, un autre problème soulevé est la nomination du directeur administratif et financier (DAF) de l’ONAS, qui est un parent de Cheikh Dieng. Cette nomination constitue un autre cas de conflit d’intérêts et a contribué à la décision de son limogeage.

    Le limogeage de Cheikh Dieng a déclenché une vive polémique, les critiques pointant du doigt des pratiques de gestion controversées et des conflits d’intérêts au sein de l’ONAS. Les partisans de Dieng, quant à eux, peuvent estimer que cette décision est hâtive et mérite une enquête approfondie. Quoi qu’il en soit, cette affaire met en lumière les défis de gouvernance et d’éthique auxquels sont confrontées les institutions publiques au Sénégal.

    La suite de cette affaire et ses répercussions sur la gestion de l’ONAS seront à suivre de près, avec l’espoir que des mesures correctives seront mises en place pour assurer une administration transparente et équitable.

    Décès de Ismaïl Haniyeh

    Les condoléances de la Coalition Nationale de
    Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal au peuple palestinien

    La Coalition Nationale de
    Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal se joint à la communauté internationale pour présenter ses condoléances suite au décès de Dr Ismail Haniyeh, leader politique du Mouvement de la résistance islamique palestinienne, lors d’une attaque perpétrée à Téhéran.

    « Nous avons appris, avec un profond chagrin et une grande tristesse, la nouvelle du martyre du commandant militant Ismaïl Haniyeh », lit-on dans un communiqué du Bureau exécutif de la Coalition Nationale de
    Soutien à la Cause Palestinienne.
    « En ces moments
    de la douleur de la séparation », nom de tout le peuple sénégalais, les membres de la coalition
    « présentent leurs condoléances les plus sincères à la famille du noble martyr, au courageux
    peuple palestinien, ainsi qu’à la direction et à tous les membres du Mouvement de
    Résistance Islamique (Hamas) ».

    La coalition Sénégalaise de soutien au peuple palestinien n’a pas manqué de s’indigner par rapport aux conditions dans lesquelles Haniyeh a été tué: « nous condamnons, avec les termes les plus forts, cette lâche agression qui confirme la bassesse des sionistes et souligne qu’il n’y a pas d’autre solution avec eux que la lutte sainte au nom de Dieu et de les repousser avec force », ajoute le document.

    « En ce moment historique, où les combattants à Gaza et dans toute la terre bénie
    mènent la bataille de la libération et brisent l’épine de l’ennemi, nous renouvelons notre soutien et notre solidarité au Mouvement de Résistance Islamique et au peuple palestinien dans la noble lutte qu’ils mènent pour libérer la terre et les lieux saints », précise le Bureau exécutif qui implore « le Tout-Puissant, Celui dont La Grandeur est infinie, de
    couvrir de Sa Vaste Miséricorde son serviteur Ismaïl Haniyeh et les martyrs de la cause
    en général, et de leur accorder à leur famille une patience sincère et un réconfort
    parfait ».
    « Certes, nous sommes à Dieu, et c’est vers Lui que nous retournons », rappelle le document signé Bureau Exécutif de la Coalition Nationale de Soutien à la Cause Palestinienne au Sénégal.

    Aly Saleh

    Le Sénégal se lance dans la conquête spatiale avec le lancement imminent de son premier satellite

    Le Directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé ce mercredi le lancement imminent du premier satellite fabriqué au Sénégal. Cette déclaration a été faite lors d’un exposé organisé par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) sur le thème « La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal ».

    Ce projet ambitieux, dont le coût est estimé à 650 millions de francs CFA, est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessibles aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits », a expliqué Maram Kaïré.

    Créée le 29 mars 2023, l’ASES vise à faire du Sénégal une nation dotée d’une industrie spatiale développée, avec des ressources humaines et des infrastructures de qualité. Parmi les missions de l’agence figure le développement des ressources humaines et le renforcement des compétences dans le secteur spatial. « Nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires, notamment des universités internationales, qui nous proposent aujourd’hui une série de formations, des Masters en sciences et technologies spatiales, et nous n’avons pas hésité à les mettre en contact avec les écoles polytechniques et les universités sénégalaises », a-t-il indiqué.

    Le renforcement du dispositif spatial existant, qui a beaucoup évolué au Sénégal, est également une priorité. « Nous voulons que ces établissements, en discussion avec les partenaires, puissent initialiser dès la prochaine rentrée la mise en place de ces Masters », a ajouté Maram Kaïré.

    Un élément fondamental dans le domaine de la technologie spatiale est la mise en place d’infrastructures au sol. À cet égard, Maram Kaïré a annoncé des plans pour la construction d’un centre d’assemblage, d’intégration et de test de micro-satellites en collaboration avec des partenaires. « Ce centre permettra aux jeunes de travailler dans le développement d’une industrie spatiale sénégalaise, avec pour objectif la fabrication locale de pièces pour concevoir des micro-satellites, des cartes électroniques, des pièces de rechange, entre autres », a-t-il précisé.

    Si ce défi est relevé, le Sénégal pourrait devenir un leader dans le domaine spatial en Afrique de l’Ouest dans les cinq prochaines années. Les satellites, qui offrent une vue d’ensemble de la planète, sont utilisés dans divers domaines tels que les télécommunications, le positionnement GPS, l’observation météorologique et les applications militaires.

    Le Sénégal se prépare ainsi à franchir une nouvelle étape dans la conquête de l’espace, ouvrant des perspectives inédites pour son développement scientifique et technologique.

    Amara Diouf : Le conflit éclate entre son Père et génération foot

    La tension monte entre Amara Diouf, jeune prodige du football sénégalais, et son club Génération Foot (GF). Amara Diouf, âgé de 15 ans, a récemment subi une opération chirurgicale au genou en Espagne pour réparer une blessure aux ligaments croisés. Cette intervention est venue en réponse à des douleurs persistantes aggravées par des infiltrations administrées alors qu’il jouait pour GF, selon les déclarations de son père, Serigne Ady Diouf.

    Ady Diouf a confirmé dans une interview à Dsports que son fils a été opéré des ligaments croisés après avoir joué sous infiltration, une pratique qu’il a vivement critiquée. « On lui faisait des piqûres pour aspirer le liquide dans le genou afin qu’il puisse jouer. C’est vraiment inhumain, » a-t-il dénoncé. Il a expliqué que cette situation a été découverte lorsque Amara, en Espagne pour rejoindre son père, a consulté un médecin qui a diagnostiqué la blessure.

    Le père du joueur a aussi révélé la source du conflit avec GF : un mandat exclusif signé avec une agence espagnole pour gérer la carrière d’Amara. Il refuse catégoriquement que GF impose un agent à son fils. « Jamais je n’accepterai que Génération Foot trouve un agent à mon fils. Ils savent qu’ils ne pourront pas me rouler dans la farine, » a-t-il affirmé.

    Ady Diouf a relaté un échange tendu avec Mady Touré, président de GF, qui a demandé le retour d’Amara au Sénégal malgré sa blessure. En réponse, Ady Diouf a refusé et a mentionné des menaces de plainte et de destruction du passeport diplomatique du jeune joueur. « Il a tenté de convaincre Amara en vain, le gosse lui a répondu qu’il se rangeait derrière moi, » a-t-il ajouté.

    En plus de la gestion de la carrière d’Amara, l’agence espagnole a également pris en charge les frais médicaux de Serigne Ady Diouf, qui lutte contre un cancer de l’estomac. « Ils m’ont dit que ce n’est pas pour gérer les affaires d’Amara, mais qu’ils peuvent patienter jusqu’à la maturité du joueur pour qu’on puisse négocier, » a précisé Ady Diouf, justifiant son choix par le manque de soutien de GF face à sa maladie.

    Malgré ces tensions, Ady Diouf a assuré qu’Amara rejoindra GF une fois rétabli, en dépit des « faits inhumains » subis. Le club est accusé d’avoir mis en péril la santé de l’un de ses talents les plus prometteurs, ce qui soulève des questions sur la gestion et la protection des jeunes athlètes au sein de l’institution.

    Le cas d’Amara Diouf met en lumière des pratiques préoccupantes dans le football sénégalais et pose des questions sur les responsabilités des clubs envers leurs jeunes joueurs. La situation exige une attention particulière des autorités sportives pour garantir la protection et le bien-être des athlètes.

    Salaire du Président Bassirou Diomaye : clarifications sur une controverse

    Dans le Journal officiel, il a récemment été publié que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye perçoit un salaire de 4 859.302 F CFA. Cette information a suscité de vives polémiques, avec certains affirmant que son prédécesseur, le Président Macky Sall, percevait un salaire plus élevé.

    Face à ces allégations, Charles Émile Ciss, ex-directeur des soldes, a tenu à rétablir la vérité. Interrogé sur cette question, M. Ciss a déclaré : « Je dois urgemment rétablir la vérité. Cette information n’est pas fondée, l’ancien Président Macky Sall et le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye perçoivent le même salaire. Il n’y a ni hausse, ni baisse. »

    M. Ciss a insisté sur l’importance de rétablir la vérité pour maintenir l’unité et la cohésion sociale du Sénégal. « Il urge de rétablir l’âme du Sénégal autour de la vérité et des questions essentielles, le développement et la cohésion sociale », a-t-il ajouté.

    Cette clarification vise à apaiser les tensions et à recentrer le débat sur des sujets plus cruciaux pour le développement du pays.

    Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

    L’ailier sénégalais Ismaïla Sarr a quitté l’Olympique de Marseille pour s’engager avec le club anglais de Crystal Palace. Son transfert, estimé à environ 15 millions d’euros, a été officiellement annoncé par le club anglais ce jeudi.

    Après avoir fait ses adieux à l’OM sur les réseaux sociaux quelques instants après sa présentation, Sarr avait auparavant passé sa visite médicale à Londres mardi dernier. Cette nouvelle aventure marque son retour en Premier League, où il avait déjà évolué sous les couleurs de Watford.

    Une expérience marseillaise en demi-teinte

    L’international sénégalais, qui compte 64 sélections et 13 buts avec son équipe nationale, n’aura pas réussi à marquer de manière significative les supporters marseillais. En 35 matchs toutes compétitions confondues, Sarr a inscrit 5 buts et délivré 6 passes décisives. Un bilan mitigé qui ne reflète pas totalement son potentiel et ses capacités techniques.

    Une nouvelle opportunité en Premier League

    À Crystal Palace, Ismaïla Sarr retrouvera un championnat qu’il connaît bien et où il pourra mettre à profit son expérience et son talent pour aider son nouveau club à atteindre ses objectifs. Les Eagles, actuellement en quête de renforts offensifs, comptent sur lui pour dynamiser leur attaque et apporter de la créativité sur les ailes.

    Sarr s’est exprimé sur ce nouveau défi : « Je suis très heureux de rejoindre Crystal Palace. C’est une nouvelle étape importante dans ma carrière et je suis impatient de commencer à travailler avec mes nouveaux coéquipiers. J’espère pouvoir contribuer au succès du club et donner le meilleur de moi-même sur le terrain. »

    Les réactions des supporters

    Si certains supporters marseillais regrettent son départ, d’autres estiment que ce transfert pourrait être bénéfique pour les deux parties. Pour l’OM, c’est l’occasion de réinvestir les fonds du transfert dans de nouveaux talents, tandis que pour Sarr, c’est l’opportunité de relancer sa carrière dans un environnement différent.

    L’avenir nous dira si ce transfert sera couronné de succès, mais une chose est certaine : Ismaïla Sarr est déterminé à prouver sa valeur en Premier League et à écrire un nouveau chapitre brillant de sa carrière à Crystal Palace.

    Kaolack : Tamsir Ousmane Thiam et compagnons mettent en garde contre un collectif qui veut diaboliser la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE)

    Les membres de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE) ont pris la parole ce mercredi pour dénoncer et clarifier les accusations portées par un collectif qu’ils considèrent comme malintentionné. Tamsir Ousmane Thiam, membre du Conseil d’Administration de la section de Kaolack, accompagné de ses camarades, a apporté des précisions importantes et s’est inscrit en faux contre les allégations avancées par ce collectif.

    « Très chers mutualistes, des déclarations absurdes et fausses sont en train d’être élaborées pour porter à l’attention du public des pratiques malsaines au niveau de la MSAE. En effet, nous venons d’apprendre la naissance d’un collectif imaginaire dirigé par des manipulateurs, des fraudeurs et des personnes au passé douteux, dont l’objectif est de nuire, » a dénoncé Tamsir Ousmane Thiam.

    Il a ajouté que, au lieu de soutenir la politique expansive de la MSAE, qui inclut les agences du Sine Saloum, du Baol Sud, et des guichets, ce collectif cherche à manipuler l’opinion nationale et internationale. Thiam a mis en avant les récentes avancées de la MSAE, telles que la mise à disposition d’un siège national à Dakar et l’élaboration d’un plan stratégique de développement, visant à assurer l’essor de la structure.

    « Malheureusement, des malintentionnés occupent certaines tribunes pour essayer de nous dénigrer, simplement parce que leurs fraudes ont été mises au jour, et que le bureau exécutif applique légalement et légitimement la politique définie par les administrateurs, » a-t-il poursuivi. Il a également souligné les améliorations apportées au système de gestion de la MSAE, notamment la modernisation via une plateforme destinée à assurer un suivi rigoureux des consommations et à lutter contre toute forme de fraude.

    Tous ces efforts, selon Thiam, sont mis en place par le bureau exécutif pour garantir que les bénéficiaires soient dans des conditions optimales. Il a appelé les détracteurs à garder le silence, précisant que certains d’entre eux avaient perdu leur statut de membre, tandis que d’autres étaient provisoirement suspendus pour des manquements graves.

    Leur seule alternative, selon lui, consiste à tenter de déstabiliser la MSAE dans le but d’empêcher ses membres d’atteindre leurs objectifs et d’obtenir les résultats escomptés.

    Président Diomaye Faye mobilise l’inspection générale d’État pour un audit de grande envergure

    Le Président Diomaye Faye a récemment lancé une initiative de grande envergure en mobilisant l’Inspection générale d’État (IGE) pour auditer plus de 70 directions, agences et fonds publics. Cette opération a pour objectif de traquer d’éventuelles irrégularités de gestion et d’identifier leurs auteurs.

    Selon l’édition de ce jeudi du journal Le Témoin, les missions d’audit devraient être bouclées dans les prochains jours. Les rapports de l’IGE viendront s’ajouter à ceux de la Cour des comptes et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).

    Une fois complétés, tous ces rapports seront transmis au procureur de la République. Toutefois, ce ne sera pas l’actuel chef du parquet, Abdou Karim Diop, qui en sera le destinataire, mais son successeur. Le journal précise que les autorités attendent la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour nommer de nouveaux chefs de juridiction et de parquet, moment où les rapports des corps de contrôle seront transmis à la justice.

    Le Témoin va plus loin en annonçant l’imminence de convocations et d’arrestations de dignitaires de l’ancien régime. Il affirme que certains dossiers renferment des crimes financiers flagrants, si bien que le juge d’instruction n’aura même pas besoin d’ouvrir une information judiciaire.

    Dans cette perspective, le ministère de la Justice a prévu un budget pour la rénovation de certaines cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel, afin de les préparer à accueillir de nouveaux détenus. Cette mesure semble logique, étant donné que l’Administration pénitentiaire s’attend à devoir gérer des détenus d’un statut particulier.

    Cette initiative marque une étape significative dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques de gestion publique, signalant une volonté ferme de la part du Président Faye de rétablir l’intégrité et la transparence au sein des institutions publiques du pays.

    Suspension des opérations foncières à Dakar : mesures gouvernementales en vigueur

    Le gouvernement sénégalais a récemment pris une décision importante concernant la gestion des terres dans plusieurs zones de Dakar. À partir du 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières, à l’exception des projets initiés par l’État, sont suspendues pour une période de trois mois. Cette décision a été annoncée par la direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol.

    Le communiqué officiel précise que cette suspension concerne les zones suivantes :

    1. Lotissement BOA
    2. Lotissement Hangar Pélerins
    3. Lotissement Recasement 2 – Aéroport Dakar
    4. Lotissement EGBOS sur la VDN & Dakar
    5. Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
    6. Site de Batterie à Yoff
    7. Site de Terme Sud Ouakam
    8. Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
    9. Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
    10. Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
    11. Lotissement de Ndiobêne Gandiol sur le TF138 à Saint-Louis

    Cette mesure vise à réguler et à surveiller de manière plus stricte l’utilisation des terres dans ces zones stratégiques, en réponse à divers enjeux fonciers. Les projets de construction en cours qui ne sont pas initiés par l’État devront être temporairement arrêtés.

    Le gouvernement sénégalais réaffirme son engagement à assurer une gestion efficace et transparente des ressources foncières. Cette suspension permet également de réaliser des évaluations approfondies des projets existants et de s’assurer qu’ils sont conformes aux normes et réglementations en vigueur.

    Les autorités locales sont appelées à veiller à la mise en œuvre de cette décision et à informer les acteurs concernés des implications de cette suspension. Les parties prenantes et les citoyens sont invités à respecter ces mesures pour contribuer à une gestion harmonieuse et durable des terres au Sénégal.

    En conclusion, cette suspension temporaire des opérations foncières est une étape cruciale pour renforcer la gouvernance foncière et garantir un développement urbain cohérent à Dakar et dans ses environs. Les mois à venir seront déterminants pour observer l’impact de cette décision sur les dynamiques foncières de la région.

    Commandant Mame Rokhaya Lo : Une pionnière de la gendarmerie Sénégalaise

    Le lundi 29 juillet 2024 marque une étape importante pour la Gendarmerie sénégalaise et pour toutes les femmes sénégalaises et africaines. Le Commandant Mame Rokhaya Lo a été promue Commandant de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens. Cette nomination, qui coïncide avec la Journée Internationale de la Femme Africaine célébrée la veille, est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son leadership inspirant.

    En 2021, le Commandant Lo avait dirigé la 2e Force de l’unité de la police (FPU) composée de 135 militaires, dont 21 femmes, déployée en République Démocratique du Congo (RDC). À cette époque, elle fut désignée commandant de cette unité pour servir la MONUSCO, une première historique pour les forces armées sénégalaises depuis 1960. Sous sa direction, la FPU a joué un rôle crucial dans la protection des civils, la promotion des droits humains et la consolidation de la paix dans un contexte de conflit armé.

    Commandant Mame Rokhaya Lo est une figure emblématique de la gendarmerie sénégalaise. Elle possède un Master 2 en Genre et consolidation de la paix, ainsi qu’un Master 2 en Administration et gestion des affaires. Sa passion pour l’intégration du genre dans les politiques de sécurité l’a amenée à être chargée de la planification des actions pour une prise en compte du genre au sein de la Gendarmerie sénégalaise, en tant que chef de la division Genre.

    Elle est également formée comme pilote d’avion ULM, officier de police judiciaire et formateur pour la petite enfance. Ses multiples compétences et son dévouement lui ont valu plusieurs distinctions, dont le Prix Général Lamine Cissé pour les femmes, la paix et la sécurité. Elle figure également dans le palmarès des 50 jeunes qui font bouger le Sénégal.

    Commandant Mame Rokhaya Lo a marqué l’histoire en devenant la première femme pilote des forces armées sénégalaises et chef de la section aérienne de la gendarmerie nationale. Sa promotion à la tête de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son engagement pour la cause des femmes et de la paix.

    Nous lui souhaitons plein succès dans cette nouvelle mission et espérons qu’elle continuera à inspirer de nombreuses générations de femmes à poursuivre leurs rêves et à s’impliquer dans des rôles de leadership au sein des forces armées et au-delà.

    Limogeage de Cheikh Dieng : Trois mois à la tête de l’ONAS et une gestion controversée

    Nommé en avril dernier, Cheikh Dieng n’aura passé que trois mois à la direction de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) avant d’être relevé de ses fonctions. Il est remplacé par Séni Diène, ingénieur hydrogéologue. L’annonce du Conseil des ministres, présidé par Diomaye Faye, a surpris ce mercredi 31 juillet et a déclenché des spéculations sur les raisons de ce limogeage soudain.

    Selon le journal L’AS, la raison principale du départ de Cheikh Dieng serait sa gestion qualifiée de « clanique » de l’ONAS. Il est reproché à Dieng d’avoir recruté des proches, des militants, et des habitants de son quartier, Djiddah Thiaroye Kao, au sein de l’office, certains sans compétences nécessaires pour les postes occupés. De plus, sa relation tendue avec le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, aurait aggravé sa situation.

    Le quotidien révèle également que Cheikh Dieng avait initialement refusé le poste de directeur général de l’ONAS, préoccupé par l’état « désastreux » laissé par son prédécesseur, Mamour Diallo. Il a finalement accepté, ordonnant un audit pour évaluer la situation de l’office. Les résultats de cet audit n’ont pas encore été publiés au moment de son limogeage.

    Par ailleurs, le journal Source A rapporte que Dieng était sur le terrain à Touba pour ouvrir une antenne régionale de l’ONAS et effectuer des inspections lorsque la décision de son limogeage a été rendue publique. Ses proches confirment qu’il était encore actif et engagé dans ses fonctions jusqu’au dernier moment.

    Ce limogeage rapide et inattendu soulève des questions sur les dynamiques internes et les défis de gestion au sein de l’ONAS. Le nouvel occupant du poste, Séni Diène, hérite désormais de ces défis et devra naviguer dans un contexte marqué par des tensions et des attentes élevées.

    Voyage : Le président Diomaye a quitté Dakar pour Nouakchott (Mauritanie) afin d’assister à la cérémonie d’investiture du président réélu de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

    Arrestations en Italie : deux sénégalais interpellés pour trafic de drogue

    La police italienne a procédé à l’arrestation de deux ressortissants sénégalais dans le cadre de deux opérations distinctes liées au trafic de drogues.

    Avant-hier, un Sénégalais de 45 ans a été arrêté à la suite d’une perquisition effectuée à son domicile, motivée par une dénonciation. Lors de cette perquisition, la police a saisi plus de 30 comprimés de MDMA (Ecstasy) et du haschisch. Les comprimés de MDMA, identifiés comme des Blue Punisher par leur forme et leur logo distinctifs, sont reconnus comme étant parmi les drogues de synthèse les plus puissantes au monde. Le suspect, désormais assigné à résidence, est à la disposition du parquet et doit comparaître en audience aujourd’hui.

    Dans une autre opération, un compatriote sénégalais a été appréhendé en possession d’environ un kilo d’héroïne à son domicile. La police locale, après une surveillance de sa maison, a observé le suspect vendre des doses à deux hommes, eux-mêmes arrêtés peu après. Le présumé dealer a été interpellé sur la Piazza Santa Fede et conduit au siège de la police routière. Lors de la fouille, les agents ont trouvé 36 doses de cocaïne et 520 euros en espèces sur lui. Une perquisition de son domicile a permis de découvrir plus d’un kilo d’héroïne, 46,34 grammes de cocaïne, ainsi que plus de 7000 euros en espèces, dont 5000 cachés dans une chaussette, et du matériel d’emballage de drogues.

    Ces arrestations soulignent l’efficacité des forces de l’ordre italiennes dans la lutte contre le trafic de drogues et l’implication des autorités locales dans le démantèlement des réseaux de distribution de substances illicites. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’étendue de ces activités criminelles et les éventuels complices impliqués.

    Apparition de la fièvre du Nil occidental à Kaffrine, Sénégal

    La fièvre du Nil occidental a récemment été détectée dans le district sanitaire de Kaffrine, au Sénégal, selon un rapport publié dans L’Observateur par le Dr Mbaye Thiam, directeur régional de la santé. Cette zoonose, qui est une maladie infectieuse transmise de l’animal à l’homme, a été identifiée pour la première fois le 9 juillet grâce au dispositif national de surveillance épidémiologique. Le vecteur de cette maladie est le moustique du genre culex, connu pour être porteur de divers pathogènes importants.

    Premier Cas et Symptômes

    Le premier cas de fièvre du Nil occidental dans cette région a été diagnostiqué chez une jeune fille de 18 ans. Grâce à une prise en charge rapide, elle ne présente aucune séquelle et n’a pas transmis la maladie à son entourage. La fièvre du Nil occidental est souvent asymptomatique dans 80% des cas. Toutefois, lorsque les symptômes se manifestent, ils peuvent inclure de la fièvre, des maux de tête, une fatigue intense (asthénie), des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées. Les personnes âgées ou immunodéprimées peuvent cependant présenter des complications plus sévères.

    Absence de Traitement Spécifique

    Actuellement, il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique pour la fièvre du Nil occidental. Malgré la nature vectorielle de sa transmission, la maladie n’est généralement pas mortelle, comme l’a souligné le Dr Mbaye Thiam.

    Mesures de Prévention

    Pour prévenir la propagation de la maladie, Dr Thiam a encouragé la population à rester calme mais vigilante. Il recommande de consulter un médecin en cas de signes suspects et d’utiliser des moustiquaires imprégnées pour se protéger des piqûres de moustiques.

    En conclusion, bien que la fièvre du Nil occidental soit majoritairement asymptomatique et non mortelle, la vigilance et la prévention restent essentielles pour contrôler la propagation de cette zoonose.

    Licenciement de Oumar Bâ : La CSTS se Mobilise pour la Défense des Droits Syndicaux

    Le climat social au sein de la SEN’EAU est actuellement marqué par une vive tension suite au licenciement de Oumar Bâ, Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Eau du Sénégal (SATES). Cette décision, prise par le conseil de discipline de l’entreprise lors de sa séance du 23 juillet 2024, a déclenché une réaction immédiate et vigoureuse de la Convergence Syndicale des Travailleurs de Senelec (CSTS), composée des syndicats SUTELEC, SUDETEN, SYNTES et SYCAS.

    Dans une note de soutien publiée récemment, les syndicats de la CSTS exigent l’arrêt immédiat de ce qu’ils qualifient d’acharnement contre leur camarade Oumar Bâ. Ils dénoncent fermement la démarche de la direction de SEN’EAU qui, selon eux, cherche à obtenir de l’inspection du travail l’autorisation de licenciement du Secrétaire Général du SATES sur la base de motifs fallacieux.

    Les syndicalistes considèrent cette action comme une tentative flagrante de museler les représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice des droits syndicaux. « La CSTS dénonce cet abus qu’elle assimile à une tentative de musellement des représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice du droit syndical. Elle affirme toute sa solidarité au Camarade SG du SATES et aux travailleurs de SEN’EAU qui, au regard de l’article 10, alinéa 3 de la Convention Collective Nationale Inter Professionnelle (CCNI), condamnent cette violation flagrante des libertés syndicales, par leur direction générale », peut-on lire dans la note.

    Les travailleurs de la SEN’EAU, soutenus par la CSTS, demandent également un audit de la gestion de leur direction générale, mettant en lumière une perte cumulée de quinze (15) milliards de FCFA sur trois ans. Ils estiment que cette transparence est essentielle pour rétablir la confiance au sein de l’entreprise et répondre aux inquiétudes légitimes des employés.

    Cette mobilisation syndicale souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs et de leurs représentants dans le maintien d’un climat social serein et équitable. La CSTS reste déterminée à poursuivre son combat pour la justice et la défense des libertés syndicales, réaffirmant ainsi son engagement envers tous les travailleurs de SEN’EAU.

    Séance Académique de l’ANSTS : L’Industrialisation au Sénégal avec une Projection de 26 Milliards de Dollars à l’Horizon 2029

    Lors d’un atelier au Radisson, ce mercredi 31 juillet 2024, l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) a organisé une séance académique marquante dans le cadre de son programme d’activités pour l’année 2024. Cette rencontre a été l’occasion pour le Directeur Général de l’Agence Sénégalaise des Études Spatiales (ASES) et son équipe de présenter leur institution, ses visions et ses missions. Selon lui, l’installation d’un satellite est essentielle pour l’industrialisation du pays.

    L’ANSTS continue d’être un pilier essentiel pour l’évolution scientifique du Sénégal, en conseillant le gouvernement et en contribuant à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques nationales en matière de science, technologie et innovation. Conçue comme une société savante sous le patronage du Président de la République, elle a pour mission de conseiller et d’assister les autorités nationales dans les domaines de la science et de l’enseignement supérieur. Elle œuvre également à la cohésion et à l’efficacité de l’écosystème scientifique national et sensibilise le public à l’importance de la science, de la technologie et de l’innovation dans le développement et le bien-être social.

    Le Directeur Général de l’ASES, M. Cairé, a déclaré : « ASES a pour mission d’aider les entreprises dans le domaine des ressources humaines et de développer nos compétences en matière de questions spatiales. Dès le démarrage de notre activité, nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires et des universités internationales qui nous proposent aujourd’hui une série de formations en masters dans les sciences et technologies spatiales. Nous avons mis ces partenaires en contact avec les universités sénégalaises. Nous travaillons pour que ces établissements puissent initier la mise en place de ces masters dès les prochaines rentrées. Nous ne faisons pas de formation directement, mais nous renforçons les compétences existantes en les mettant en rapport avec les meilleures universités du monde. Déjà, l’Université du Sine Saloum a mis en place un Master en géométrie spatiale. Le développement spatial nécessite des ressources humaines compétentes ainsi que des infrastructures, et nous travaillons activement sur ces deux aspects urgents. »

    Depuis sa création, l’ANSTS a été un acteur clé dans la promotion de la culture scientifique, l’innovation et la prise de décisions fondées sur des données probantes. Ses contributions notables incluent la résolution de problèmes liés aux inondations, à la menace acridienne, à la réhabilitation des sols salins, et à la promotion de l’enseignement des sciences et des technologies. L’Académie a également développé un vaste réseau de partenariats régionaux et internationaux, aidant plusieurs pays voisins à créer leurs propres académies nationales des sciences et des technologies.

    Les objectifs stratégiques de l’ANSTS pour cette période incluent : la reconnaissance et la récompense de l’excellence scientifique au Sénégal ; le soutien aux jeunes scientifiques et aux groupes de recherche pour encourager la prochaine génération ; la contribution aux objectifs de développement nationaux et régionaux ; le renforcement des liens entre la science et la société ; la promotion de la coopération nationale, régionale et internationale en matière d’éducation et de recherche.

    Selon M. Cairé, « Aujourd’hui, nous parlons d’industries spatiales et d’économie spatiale pour le continent africain, un domaine existant depuis longtemps avec des pays comme l’Afrique du Sud et le Nigeria ayant leurs propres satellites depuis des années. Le Sénégal a commencé à mettre en place son espace spatial il y a tout juste un an. Il est encore tôt pour parler d’industries, mais notre feuille de route pour les dix prochaines années inclut la priorité de faire du Sénégal une nation spatiale avec une industrie au cœur de nos efforts. Nous travaillons à développer un écosystème de start-ups innovantes et à mettre en place les infrastructures nécessaires au sol. Nous avons entamé avec nos partenaires la construction d’un centre d’assemblage et de test de micro-satellites, ce qui permettra de fabriquer localement les composants nécessaires, comme les cartes électroniques et les pièces de rechange. En développant cette industrie, nous espérons contribuer significativement à l’économie du pays. Les projections en Afrique parlent de 26 milliards de dollars d’économie dans le secteur spatial. Si nous réalisons ce travail, le Sénégal pourrait, dans les cinq prochaines années, devenir un leader en Afrique de l’Ouest et développer rapidement son industrie spatiale. »

    Dr. Cheikh Dieng limogé de l’ONAS : une décision inattendue

    Dans un retournement de situation surprenant, Dr. Cheikh Dieng, qui avait été nommé en avril dernier à la tête de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a été démis de ses fonctions par le Président de la République. Cette décision, annoncée ce mercredi lors du Conseil des ministres, marque la fin prématurée de son mandat qui n’aura duré que trois mois.

    Dr. Cheikh Dieng avait pris les rênes de l’ONAS suite à la nomination du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, remplaçant ainsi Mamour Diallo. Cette première nomination faisait partie d’une série de changements opérés dans les hautes sphères de l’administration publique sénégalaise. Cependant, le mandat de Dr. Dieng à la tête de l’ONAS s’est brusquement arrêté, laissant place à de nouvelles interrogations sur les raisons de ce changement rapide.

    Selon le communiqué officiel du Conseil des ministres, « Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG ». Cette nomination introduit un nouveau visage à la direction de l’ONAS, avec M. Séni Diene, dont l’expertise en hydrogéologie est mise en avant.

    L’ONAS joue un rôle crucial dans la gestion de l’assainissement au Sénégal, une mission d’importance vitale pour la santé publique et le développement durable du pays. La transition rapide entre les directeurs généraux suscite des questions quant à la continuité et la stabilité des projets en cours. Il est essentiel que le nouvellement nommé Séni Diene puisse rapidement s’approprier les dossiers et assurer la poursuite des objectifs de l’ONAS.

    La nouvelle du limogeage de Dr. Cheikh Dieng a rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux, où les réactions sont partagées entre surprise et spéculations. Beaucoup s’interrogent sur les raisons profondes de ce changement soudain. Des observateurs politiques et des spécialistes de la gestion publique espèrent obtenir des éclaircissements sur cette décision lors des prochains jours.

    Le limogeage de Dr. Cheikh Dieng de la tête de l’ONAS après seulement trois mois en poste soulève de nombreuses questions et met en lumière les défis de la gestion des institutions publiques au Sénégal. Avec l’arrivée de Séni Diene, l’ONAS doit maintenant se concentrer sur la continuité et l’efficacité de ses missions pour répondre aux besoins essentiels d’assainissement du pays.

    Conseil Interministériel sur la Sécurité Routière : Le Gouvernement Passe à l’Action

    Lors du dernier conseil des ministres, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a annoncé la tenue, la semaine prochaine, d’un conseil interministériel dédié à la sécurité routière. Cette initiative vise à aborder sérieusement la problématique des accidents de la route et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour y remédier.

    Cette réunion s’inscrit dans un contexte préoccupant où les accidents de la circulation continuent de faire de nombreuses victimes. Le récent accident survenu sur la route de Kébémer, qui a causé la mort de 12 personnes et fait plusieurs blessés, a particulièrement choqué l’opinion publique et souligné l’urgence d’une action gouvernementale renforcée.

    Le Premier ministre a pris la parole pour souligner que les facteurs contribuant à ces accidents sont identifiables et contrôlables. Il a insisté sur le fait qu’une approche bien documentée et rigoureuse permettra de mieux comprendre et de maîtriser ces éléments. Le gouvernement entend donc travailler de manière coordonnée et proactive pour mettre fin à ce laxisme qui ne dit pas son nom et assurer une meilleure sécurité sur les routes.

    Ce conseil interministériel sera l’occasion pour les différents ministères de collaborer et de proposer des solutions concrètes. Les discussions porteront notamment sur l’amélioration des infrastructures routières, le renforcement des contrôles de sécurité, la sensibilisation des usagers de la route, et l’application stricte des lois en vigueur.

    En outre, le gouvernement prévoit de consulter des experts en sécurité routière et de s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour élaborer une stratégie globale et efficace.

    En attendant cette réunion cruciale, les autorités appellent les usagers de la route à faire preuve de prudence et de responsabilité. La lutte contre l’insécurité routière est une priorité nationale qui nécessite l’engagement de tous.

    Ce conseil interministériel sur la sécurité routière représente un pas important vers la réduction des accidents de la route et l’amélioration de la sécurité pour tous les citoyens. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, est déterminé à prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie de ses concitoyens et garantir des déplacements plus sûrs sur l’ensemble du territoire.

    Crise au sein de l’Alliance pour la République (APR) après la perte du pouvoir

    L’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, traverse une période de turbulences après sa défaite électorale le 24 mars 2024. La crise se manifeste par une vague de démissions significatives, soulignant une désaffection croissante au sein de la formation politique.

    Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie et Coordinateur du programme « Yoonu Yokuté », a officiellement quitté l’APR. Membre du parti depuis 2009, son départ marque un coup dur pour l’organisation, d’autant plus qu’il survient une semaine après celui d’Aliou Sall, frère de l’ancien président. Aliou Sall, ancien ministre des Transports aériens, avait annoncé le 9 juillet son intention de se retirer de la politique pour se concentrer sur le développement de sa société de conseil, créée en avril 2024. Ce départ a été précédé d’une demande de Macky Sall à retarder l’annonce officielle.

    L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a également confirmé son départ de l’APR, accentuant la crise au sein du parti. Ces démissions successives révèlent des tensions internes et un désengagement croissant parmi les figures importantes de l’APR, laissant présager des défis importants pour le parti dans les mois à venir.

    Cheikh Yérim Seck fait son retour littéraire avec une nouvelle œuvre

    Après un long silence, Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain bien connu, revient sur la scène médiatique avec un nouveau livre. Seck, qui était en France pour des charges professionnelles d’enseignement, a annoncé la sortie prochaine de son ouvrage sur un thème totalement inattendu. Cette nouvelle publication promet de défrayer la chronique, à l’instar de ses œuvres précédentes.

    Seck sera l’invité exclusif de Pape Ngagne Ndiaye ce mercredi soir sur la Tfm, dans l’émission « Faram Facce ». Lors de cette interview, il dévoilera les contours de ce livre mystérieux, qui suscite déjà une grande curiosité. Ses admirateurs et les amateurs de littérature politique se souviennent encore du tollé provoqué par son livre « Macky Sall face à l’Histoire ». Ce brûlot avait non seulement fait couler beaucoup d’encre mais était aussi devenu le livre le plus vendu de l’histoire de la littérature politique au Sénégal.

    La nouvelle publication de Seck, dont les détails restent encore confidentiels, est attendue avec impatience. La rencontre avec Pape Ngagne Ndiaye est l’occasion pour l’auteur de partager ses réflexions et les motivations derrière son œuvre, et pour le public de découvrir en avant-première les sujets brûlants abordés dans ce livre.

    Avec son style incisif et son regard critique sur la scène politique sénégalaise, Cheikh Yérim Seck ne manquera pas de susciter des débats passionnés et de captiver l’attention de ses lecteurs. Restez à l’écoute de « Faram Facce » pour une soirée riche en révélations et en analyses percutantes.

    Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

    Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

    Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

    Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

    Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

    Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

    Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

    Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

    En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

    Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

    Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

    Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

    Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

    Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

    Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

    Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

    Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

    En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

    Réponse de Bougane Gueye Dany aux propos du Premier Ministre sur les réseaux sociaux

    Le président du mouvement Geum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, n’a pas tardé à réagir aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko concernant les dérives des réseaux sociaux. Dans une prise de parole énergique, Bougane Gueye Dany a défendu la jeunesse sénégalaise, affirmant que celle-ci n’est pas « mal éduquée » mais qu’elle agit comme des « anticorps » face aux promesses non tenues des gouvernants.

    Le Premier ministre, lors de la célébration de la fête de l’excellence, avait déclaré que l’État du Sénégal resterait intransigeant face aux abus sur les réseaux sociaux. Cette position stricte visait à encadrer les discours et les comportements en ligne qui, selon lui, pouvaient nuire à la cohésion sociale et à l’ordre public.

    Bougane Gueye Dany a néanmoins souligné que la réaction des jeunes sur les réseaux sociaux reflète un sentiment de frustration et de déception face aux autorités. « Cette jeunesse sénégalaise qui s’exprime sur les réseaux sociaux est loin d’être mal éduquée. C’est juste des anticorps contre les gouvernants qui ne tiennent pas leurs promesses », a-t-il affirmé.

    Cette divergence de vues entre les deux leaders met en lumière le débat actuel au Sénégal sur la liberté d’expression et la régulation des contenus en ligne. Tandis que le gouvernement prône un contrôle strict pour éviter les dérives, certains acteurs de la société civile, comme Bougane Gueye Dany, plaident pour une reconnaissance des critiques comme un signe de vitalité démocratique.

    Le dialogue semble nécessaire pour concilier ces positions et trouver un équilibre entre liberté d’expression et responsabilité en ligne, tout en tenant compte des attentes et des frustrations de la jeunesse sénégalaise.

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