Lourd endettement des entreprises parapubliques au Sénégal : un enjeu économique majeur

Le secteur parapublic sénégalais est confronté à un défi financier considérable. Selon les dernières données de la Direction de la dette publique, la dette des entreprises parapubliques atteignait 1 389,6 milliards de FCFA à la fin septembre 2023. Ce chiffre, combiné à la dette de l’Administration centrale, porte la dette publique totale du pays à 15 184,7 milliards de FCFA, comparé aux 13 772,9 milliards de FCFA sans l’inclusion des entreprises parapubliques.

La Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa) suit avec une dette de 315,2 milliards de FCFA. Cette dette peut s’expliquer par les investissements dans les sphères ministérielles de Diamniadio, des infrastructures construites par des entreprises privées pour le compte de l’État.

Parmi les entités parapubliques les plus endettées, Petrosen occupe la première place avec une dette colossale de 590,4 milliards de FCFA. Cette situation est principalement due aux investissements nécessaires pour l’acquisition de participations et le financement des projets d’exploitation de pétrole et de gaz.

Senelec, la société nationale d’électricité, se place en troisième position avec une dette de 147,4 milliards de FCFA. Elle est suivie par Air Sénégal, dont la dette s’élève à 104,1 milliards de FCFA.

En dessous de la barre des 100 milliards de FCFA, on trouve le Port autonome de Dakar (PAD) avec 50 milliards de FCFA, la Société africaine de raffinage (SAR) avec 45,7 milliards de FCFA, et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) avec 40,9 milliards de FCFA. Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) affiche une dette de 25,4 milliards de FCFA, tandis que l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et le Fonds pour l’habitat social (FHS) ont des dettes respectives de 17,4 milliards de FCFA et 11 milliards de FCFA.

Certaines entreprises, bien que toujours endettées, affichent des montants inférieurs à 10 milliards de FCFA. C’est le cas de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) avec 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) avec 8,1 milliards de FCFA, et la Société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) avec 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction, Sicap et SN-HLM, ont respectivement des dettes de 4,2 milliards de FCFA et 2,6 milliards de FCFA, tandis que la Sonacos affiche une dette de 3,5 milliards de FCFA.

La gestion de cette dette colossale pose un défi majeur pour le gouvernement sénégalais. La nécessité de réformer et de mieux gérer les finances des entreprises parapubliques devient urgente pour éviter que cette situation n’entrave davantage la croissance économique du pays. La transparence dans la gestion des fonds et une politique rigoureuse de réduction de la dette seront cruciales pour assurer la stabilité financière du Sénégal à long terme.

La situation actuelle appelle à une réflexion profonde et à des mesures audacieuses pour redresser la barre et garantir une gestion plus saine et durable des finances publiques et parapubliques.

Rapatriement des Jeunes Sénégalais de Dakhla : Un Retour Progressif

Le processus de rapatriement des jeunes Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, qui séjournaient à Dakhla depuis le 14 juin 2024, a commencé hier, marquant une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour ramener ses citoyens en toute sécurité.

Un premier groupe de neuf Sénégalais, comprenant trois femmes, a quitté le Maroc à bord d’un vol régulier de la Royal Air Maroc. Arrivés à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) vers 1h du matin, ces rapatriés ont été accueillis par les autorités sénégalaises et les organisations humanitaires.

Ce premier retour marque le début d’une série de rapatriements planifiés pour les prochains jours. Selon le journal Libération, un deuxième groupe de 40 Sénégalais est prévu pour quitter le Maroc le 6 août 2024. Cependant, il reste encore environ une centaine de compatriotes à Dakhla, qui attendent de rentrer au Sénégal.

Le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les autorités marocaines et diverses organisations non gouvernementales, travaille sans relâche pour assurer le retour en toute sécurité de ces jeunes. Ces derniers avaient entrepris le périlleux voyage dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe, mais ont été interceptés et détenus dans des conditions précaires à Dakhla.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à soutenir ces jeunes à leur retour, en leur offrant un accompagnement psychologique et des opportunités de réintégration socio-économique. Divers programmes d’aide sont en place pour faciliter leur réintégration et les dissuader de tenter à nouveau l’émigration irrégulière.

Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Notre priorité est de ramener tous nos citoyens en sécurité et de leur offrir les moyens de reconstruire leur vie ici, au Sénégal. Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux pour garantir leur bien-être. »

Ce rapatriement est un rappel poignant des dangers de l’émigration irrégulière et de la nécessité de solutions durables pour offrir des opportunités aux jeunes Sénégalais dans leur propre pays. Les efforts continus pour sensibiliser la population sur les risques et pour améliorer les conditions de vie au Sénégal sont cruciaux pour prévenir de telles situations à l’avenir.

Les comptes du groupe de presse Walfadjri de nouveau saisis : une situation financière délicate

Les comptes bancaires du groupe de presse Walfadjri ont une fois de plus été saisis, plongeant l’entreprise dans une situation financière complexe. Alors qu’elle se préparait à verser les salaires de ses employés, la direction a découvert que les comptes étaient bloqués en raison d’un Avis à Tiers Détenteur (ATD). Cette mesure fait suite à une créance fiscale datant de 2016, dont une partie avait pourtant déjà été remboursée.

Le PDG de Walfadjri, Cheikh Niasse, avait précédemment informé ses employés que la traditionnelle avance de Tabaski ne pourrait être versée, en raison du blocage des comptes bancaires. Il avait alors précisé que cette situation découlait de la gestion de son défunt père, Sidy Lamine Niasse, et que l’État se tournait contre lui pour recouvrer les dettes fiscales.

Face à cette crise, la direction de Walfadjri avait annoncé avoir versé un acompte sur la somme due aux services fiscaux. En outre, elle s’était engagée à respecter un moratoire de paiement, selon un échéancier établi d’un commun accord avec les autorités fiscales.

Cette nouvelle saisie des comptes fragilise davantage le groupe de presse, mettant en péril les salaires des employés et la stabilité financière de l’entreprise. La situation nécessite une solution rapide et concertée pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation économique du groupe et assurer la continuité de ses activités.

Souleymane Jules Diop quitte ses fonctions d’ambassadeur à l’Unesco après un mandat marquant

Souleymane Jules Diop, ambassadeur délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, a annoncé la fin de son mandat à l’occasion de la clôture de la 46e session du Comité du Patrimoine mondial, tenue à New Delhi.

Dans un message émouvant partagé sur les réseaux sociaux, Diop a exprimé sa gratitude et sa fierté pour les réalisations accomplies durant ses cinq années de service. « J’ai annoncé ce matin aux membres du Comité du Patrimoine mondial, qu’en même temps que se termine la rencontre inspirante de New Delhi, prennent fin mes fonctions d’ambassadeur délégué permanent à l’Unesco, après cinq années d’un engagement sans limite au service de mon pays », a-t-il déclaré.

Au cours de son mandat, Souleymane Jules Diop a joué un rôle crucial dans la promotion et la préservation du patrimoine culturel sénégalais. Parmi les moments marquants, il a notamment souligné l’inscription du ‘Ceebu Jen’, le plat national sénégalais, sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité. Cette reconnaissance internationale du ‘Ceebu Jen’ est un hommage à la richesse culinaire et culturelle du Sénégal.

De plus, Diop a réussi à faire retirer le parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine en péril, après 17 années de présence sur cette liste. « Je suis fier d’avoir fait entrer le ‘Ceebu Jen’, plat national du Sénégal, sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité et d’avoir, avant mon départ, sorti le Niokolo de la liste du Patrimoine en péril, après 17 années sur cette liste », a-t-il souligné.

Sous son leadership, le Sénégal a également été réélu au Conseil exécutif de l’Unesco et élu au Comité du Patrimoine mondial. Ces accomplissements témoignent de l’engagement et du dévouement de Diop à promouvoir la culture et le patrimoine sénégalais sur la scène internationale.

Diop a révélé qu’il demandait depuis deux ans à être déchargé de ses fonctions à Paris pour relever de nouveaux défis professionnels. Son départ marque la fin d’une époque pour la délégation sénégalaise à l’Unesco, mais son héritage et ses réalisations continueront d’inspirer les futures générations.

Appel à l’Action : La société civile pousse le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter ses engagements

Les organisations rappellent au Président Faye ses promesses de bonne gouvernance et de réformes institutionnelles

Plus de trois mois après l’arrivée au pouvoir du Président Bassirou Diomaye Faye, les membres de la société civile, regroupés au sein du collectif des Mouvements engagés pour l’application des conclusions des Assises Nationales (AN 2008/2009) et de la Commission Nationale des Réformes des Institutions (CNRI/2013), se manifestent pour rappeler au nouveau chef de l’État les engagements pris lors de sa campagne. En effet, le collectif insiste sur la nécessité de mettre en œuvre le Pacte de bonne gouvernance démocratique, un contrat social basé sur les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la CNRI.

Ce mardi 30 juillet, lors d’une conférence de presse, Mamadou Ndoye, porte-parole du collectif, a souligné l’importance pour le gouvernement de démontrer un respect inébranlable des engagements pris par le candidat Diomaye durant sa campagne électorale. « La première différence, par rapport à ce que le peuple a observé jusqu’ici, doit être de montrer qu’elles respectent les engagements auxquels elles ont librement souscrits à travers le candidat Diomaye vis-à-vis du Pacte, mais aussi de Ousmane Sonko qui a signé la charte des Assises nationales, » a déclaré Ndoye.

Le collectif a également fait part de ses efforts pour engager un dialogue direct avec le Président Faye. Une lettre de félicitations accompagnée d’une demande d’audience a été envoyée au nouveau chef de l’État le 25 mars 2024, suivie d’une relance le 19 avril 2024. Cependant, à ce jour, aucune réponse n’a été reçue.

Les organisations de la société civile maintiennent la pression pour que le gouvernement actuel se distingue de ses prédécesseurs par une réelle application des principes de bonne gouvernance et de réforme institutionnelle. Le collectif réaffirme que ces réformes sont cruciales pour le développement démocratique du Sénégal et attend du Président Faye qu’il honore ses promesses électorales.

Avec cette démarche, le collectif espère mobiliser davantage l’opinion publique et les forces vives de la nation pour soutenir la mise en œuvre des réformes nécessaires, conformément aux aspirations exprimées par le peuple sénégalais lors des Assises nationales et dans le cadre de la CNRI. La société civile demeure vigilante et déterminée à jouer son rôle de gardien de la démocratie et de la transparence gouvernementale.

Cyberattaque : Les services de Microsoft 365, azure et minecraft touchés

Ce mardi 30 juillet, une cyberattaque a provoqué une panne mondiale affectant les services de Microsoft 365, Azure, et le jeu vidéo Minecraft, rendant des millions d’utilisateurs incapables d’accéder à leurs plateformes habituelles. La perturbation a été ressentie sur de nombreux services, y compris Outlook, Entra, Power Apps, et les sites web de Microsoft 365.

Microsoft a confirmé que la cause initiale de la panne était une attaque de type DDOS (déni de service distribué), où les pirates ont submergé l’infrastructure de Microsoft avec un flot de connexions simultanées. Ces connexions massives ont saturé les serveurs, les rendant inaccessibles. Un rapport d’incident de Microsoft révèle que l’impact de l’attaque a été amplifié par une erreur dans la mise en œuvre des défenses de l’entreprise.

« Bien que l’événement déclencheur initial ait été une attaque DDOS, les premières investigations suggèrent qu’une erreur dans la mise en œuvre de nos défenses a amplifié l’impact de l’attaque au lieu de l’atténuer », précise Microsoft dans son rapport.

Face à cette situation critique, Microsoft a déployé un correctif pour rétablir les services. L’incident, qui a duré plus de 10 heures, a affecté non seulement les particuliers, mais aussi des clients professionnels tels que des banques, des administrations et des clubs de football, comme l’a rapporté la BBC.

Microsoft a présenté ses excuses pour les désagréments causés : « Nous sommes désolés pour la gêne occasionnée », a déclaré l’entreprise sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter.

Cette cyberattaque intervient moins de deux semaines après une autre panne mondiale qui avait rendu inaccessibles 8,5 millions d’ordinateurs. Cette précédente panne avait été causée par une mise à jour défectueuse des systèmes d’exploitation Windows de Microsoft, en lien avec une solution de cybersécurité de Crowdstrike, entraînant une interruption généralisée et simultanée de nombreux secteurs.

La succession de ces incidents met en lumière les défis continus auxquels Microsoft fait face en matière de cybersécurité et de fiabilité de ses services cloud et informatiques.

Crise au sein de E-Media Invest : Abdoulaye Sylla porte plainte contre Mamadou Ibra Kane et Alassane Samba Diop pour abus de biens sociaux

Le groupe de presse E-Media Invest traverse une période tumultueuse, marquée par des tensions accrues entre ses actionnaires. Selon le journal Source A, dans son édition du mercredi 31 juillet, Abdoulaye Sylla, l’un des associés, a déposé une plainte auprès du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar.

Le plaignant, Abdoulaye Sylla, dénonce plusieurs irrégularités dans la gestion du groupe, visant directement Mamadou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop. Les accusations portent principalement sur des faits d’« abus de biens sociaux ». Sylla critique la poursuite des activités du groupe malgré une perte significative de plus de la moitié du capital social, une violation flagrante de l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable pour absence d’inventaire et de rapports financiers annuels, et des accusations de banqueroute conformément à l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour non-tenue de la comptabilité.

Interrogé par Source A, Alassane Samba Diop, actuel directeur général, a rejeté ces accusations en déclarant : « Que celui qui nous accuse prouve que nous avons abusé de biens sociaux. » Mamadou Ibra Kane n’a pas pu être contacté, souligne le journal.

Le patron de Ecotra, également repris par Source A, exprime son indignation face à la gestion du top management du groupe. Il critique notamment le fait que l’état de cessation de paiement de la société n’ait pas été déclaré dans le délai de trois mois prescrit. Au lieu de cela, les comptes n’ont pas été présentés à l’approbation de l’Assemblée générale des associés, dissimulant ainsi la véritable situation financière de la société. Cette dissimulation aurait conduit à une perte cumulée de près de 4 milliards de francs CFA, dont environ 2 milliards au détriment du requérant.

Les accusations vont plus loin. Abdoulaye Sylla reproche également aux dirigeants de presse d’avoir utilisé des stratagèmes pour s’enrichir personnellement. Il pointe du doigt des opérations financières opaques, notamment la création d’un compte courant de plus de 800 millions de francs CFA au profit de E-Media Rédacteurs, dont les bénéficiaires seraient Mamadou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

La situation semble s’aggraver, laissant présager de nouvelles révélations et tensions au sein du groupe de presse. Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de E-Media Invest et la clarification des accusations portées.

Touba : Le Khalife général des mourides lance un appel urgent face à la montée de la nappe phréatique

Le nouveau régime est mis à l’épreuve par une problématique environnementale urgente à Touba. Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre, a exprimé la préoccupation croissante concernant la montée de la nappe phréatique dans la ville. Lors de la réunion du Comité d’organisation, tenue ce mardi en préparation du Magal prévu le 24 août prochain, et en présence du ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, il a fermement demandé des solutions immédiates.

« La nappe continue de monter. Le Khalife général [Serigne Mountakha Mbacké] a décaissé près de 100 millions de francs CFA pour trouver une solution à la montée de la nappe qui envahit la place où se tient la cérémonie officielle », a déclaré Serigne Bass Abdou Khadre. Il a souligné que la situation actuelle constitue une véritable « bombe écologique », ajoutant que des études récentes ont révélé que le niveau de l’eau sous la grande mosquée de Touba est à seulement un mètre de profondeur.

Serigne Bass Abdou Khadre a également critiqué les précédents gouvernements pour leur manque d’investissement adéquat à Touba. « Les régimes successifs ont fait des progrès, mais c’est minime par rapport aux besoins de la ville. Par exemple, [l’ancien régime] a investi, en 12 ans, près de 2 000 milliards à Dakar, tandis qu’à Touba, l’investissement n’a pas dépassé 115 milliards », a-t-il déploré.

En réponse, le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, a assuré que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour que le Magal se déroule dans « les meilleures conditions ». Cet engagement gouvernemental est crucial pour rassurer les habitants de Touba et les pèlerins attendus lors de cet événement religieux majeur.

La montée de la nappe phréatique à Touba nécessite une intervention urgente et coordonnée pour éviter une catastrophe écologique et pour garantir la sécurité et le bien-être des habitants et des visiteurs. Le Khalife général des mourides et son porte-parole ont clairement exprimé la gravité de la situation et l’urgence d’une action gouvernementale substantielle.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko défend le port du voile dans les établissements scolaires

Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une position ferme contre l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires. Lors de la cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves du Concours général 2024, Sonko a déclaré : « On n’acceptera plus l’interdiction du voile dans les établissements scolaires ».

Pour le Premier ministre, cette interdiction est « inacceptable, peu importe l’école concernée ». Il a insisté sur le fait que refuser l’accès à une personne en raison de son voile est une pratique injuste et discriminatoire. « La responsabilité de garantir l’égalité des chances revient à tous, en mettant chaque enfant sur un pied d’égalité », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de l’inclusion et du respect des diversités religieuses et culturelles dans le système éducatif.

Cette déclaration intervient dans un contexte de débat intense sur la laïcité et la liberté religieuse dans les établissements scolaires du pays. Ousmane Sonko, connu pour ses positions tranchées et son engagement pour les droits civiques, a réitéré son soutien aux élèves portant le voile, affirmant que leur éducation ne devait pas être compromise par des restrictions vestimentaires.

Les propos du Premier ministre ont été accueillis avec des réactions mitigées. Certains voient en lui un défenseur des libertés individuelles et de l’égalité, tandis que d’autres estiment que la laïcité des établissements scolaires doit être préservée sans concessions.

Néanmoins, Sonko a clairement exprimé sa détermination à voir cette interdiction levée, promettant de travailler avec les autorités éducatives pour assurer un environnement scolaire inclusif et équitable pour tous les élèves, indépendamment de leurs croyances religieuses.

Il reste à voir comment cette prise de position influencera les politiques scolaires à l’avenir et quelles mesures seront mises en place pour garantir le respect des droits de chaque élève.

Le Premier Ministre dénonce les dérives médiatiques lors de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024

Ce mardi, au Grand Théâtre, le Premier Ministre a profité de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 pour aborder un sujet sensible : les dérives des médias. Sans porter de gants, il a fermement dénoncé les pratiques de certains médias locaux qu’il accuse de passer leur temps à inventer des histoires et à insulter d’honnêtes citoyens.

Le Premier Ministre a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une déviation dangereuse du rôle des médias. « Plusieurs médias de la place passent tout leur temps à inventer et insulter d’honnêtes citoyens au niveau de certains plateaux », a-t-il déclaré.

Cette prise de position intervient dans un contexte où la prolifération des fausses informations et des discours haineux dans les médias est de plus en plus préoccupante. Le Premier Ministre a averti qu’il sera intransigeant face à ce phénomène, soulignant la nécessité de préserver l’intégrité et la crédibilité du paysage médiatique national.

Il a appelé les professionnels de l’information à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans l’exercice de leur métier. « La liberté de la presse est un pilier de notre démocratie, mais elle ne doit pas être utilisée pour bafouer la dignité des individus », a-t-il martelé.

La cérémonie, marquée par la remise des distinctions aux lauréats du Concours général, a également été l’occasion pour le Premier Ministre de rappeler l’importance de l’excellence académique et de l’engagement citoyen. Toutefois, son discours sur les médias a largement retenu l’attention et suscité de vives réactions.

Il reste à voir quelles mesures concrètes seront mises en place pour encadrer les dérives médiatiques dénoncées, mais le message du Premier Ministre est clair : le respect de la vérité et des personnes doit primer dans les médias.

Thierno Alassane Sall et le projet des cliniques mobiles : Une réflexion sur la réforme de la santé au Sénégal

Lors de la dernière campagne présidentielle, Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs, avait présenté un ambitieux programme visant à transformer significativement le quotidien des Sénégalais. En mettant l’accent sur des projets réalistes et réalisables, Sall aspirait à révolutionner divers aspects de la vie sénégalaise, notamment la production, la santé et l’éducation.

Un des éléments centraux de son programme était de positionner le Sénégal comme la clinique de l’Afrique de l’Ouest. Sall mettait en avant la nécessité de mettre en place des cliniques mobiles dotées d’une plateforme digitale pour offrir une gamme étendue de services, opérées par un personnel militaire. Ce projet visait à améliorer l’accès aux soins dans les zones reculées, où les infrastructures médicales sont souvent insuffisantes.

Pour financer ce projet ambitieux, Sall proposait la vente de l’avion présidentiel, arguant que le président du Sénégal ne devrait pas avoir plus de privilèges qu’un roi du Maroc, qui n’utilisait pas un avion privé. Selon lui, cet argent pourrait être réinvesti dans le secteur de la santé pour des initiatives de prévention et de traitement des pathologies courantes telles que le diabète, l’hypertension, le glaucome, ainsi que divers cancers touchant principalement les femmes.

Sall cite l’exemple de Cuba, dont la politique de santé est axée sur la prévention et l’encadrement des populations, comme un modèle à suivre. Il souligne que, tout comme le Burkina Faso, qui a mis en place des cliniques mobiles en période de crise, le Sénégal dispose des ressources nécessaires pour mener à bien ce projet. Il appelle ainsi les autorités actuelles à adopter cette approche pour améliorer la couverture sanitaire et répondre efficacement aux besoins des Sénégalais, notamment dans les zones rurales.

En conclusion, Thierno Alassane Sall invite à une réflexion sérieuse sur la politique de santé au Sénégal et exhorte les décideurs à concrétiser ces idées pour un avenir où chaque Sénégalais pourrait bénéficier d’un accès optimal aux soins médicaux.

Controverse en Gambie : Adama Barrow promet de rester au pouvoir jusqu’à la mort de son opposant Ousainou Darboe

Le président gambien Adama Barrow a déclenché une vive polémique samedi dernier en affirmant qu’il attendrait la mort de son principal opposant, Ousainou Darboe, avant de quitter le pouvoir. « Je resterai président aussi longtemps que Darboe sera en vie. Je ne quitterai la présidence que lorsque j’apprendrai sa mort et que j’assisterai à son enterrement », a-t-il déclaré lors d’un rassemblement à Brikama, après l’inauguration du bureau régional du Parti national du peuple (NPP), l’un des partis soutenant l’action gouvernementale.

Un « discours de haine »

Adama Barrow a justifié ses propos en affirmant que c’était le meilleur moyen d’empêcher M. Darboe de mettre à exécution une menace de confisquer une terre qui lui a été attribuée, menace qu’il assure avoir entendue publiquement de la part de son opposant.

Ces déclarations ont été rapidement condamnées par plusieurs partis politiques et organisations de la société civile. Le parti Gambie pour tous (GFA) a dénoncé un « discours de haine », tandis que le Parti démocratique uni (UDP), la formation politique de M. Darboe, a qualifié ces propos de « dégoûtants, irresponsables et dangereux ».

« Le président plaisantait »

Pour atténuer la controverse, le conseiller spécial du président, Saihou Mballow, a tenté de banaliser les propos de son patron. Dans une interview accordée au Standard, il a affirmé que le président plaisantait. « Ces déclarations ont été faites sur des plateformes politiques imprégnées de plaisanteries, sans aucune mauvaise intention, en réponse à des déclarations antérieures d’opposants. Barrow n’a aucune intention de nuire à Darboe… Est-ce que quelqu’un sait qui des deux mourra en premier ? Cela peut vous convaincre que le président plaisantait », a-t-il expliqué.

M. Mballow a regretté que des commentaires politiques suscitent une telle controverse, mais a promis que le président tirerait des leçons de cette polémique.

La situation reste tendue en Gambie, où la classe politique et la société civile suivent de près les développements autour de ces déclarations controversées.

Ziguinchor : Sensibilisation à l’accès des personnes malvoyantes et non-voyantes aux opportunités du numérique

« Nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes, dont 100 filles à Nyassia, à l’utilisation de l’outil informatique. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes… »

Dixit Sidi Ameth Kouka, point focal de ST-Foundation Microelectronics à Ziguinchor. Il l’a fait savoir hier, lundi 29 juillet 2024, à la salle de réunion du conseil départemental de Ziguinchor, lors de ladite journée. C’était en présence du directeur de l’action sociale Seydou Nourou Thiam, d’Aliou Sakho, représentant la mairie de Ziguinchor, de la présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes, d’ISMEA et des partenaires d’INEFJA. Ceux-ci ont permis d’installer quatre centres à Ziguinchor : un à l’école Badara Diallo, qui prend en charge les malvoyants, un au niveau de l’association DECLIC pour les personnes qui travaillent dans la société civile, un autre à Niassya pour les filles des zones isolées, et récemment, un autre centre a été implanté au niveau de la mairie de Boutoupa-Camaracounda.

« Aujourd’hui, nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique. À Nyassia, nous avons déjà formé 100 jeunes filles qui savent utiliser l’outil informatique, la cybercriminalité et le codage. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes afin qu’elles puissent utiliser l’outil informatique. Notre cible principale est les jeunes, surtout des localités inaccessibles, mais aussi les personnes en situation de handicap. Même les professionnels sont concernés, car pour le codage et la cybercriminalité, des centres sont ouverts pour accompagner notamment les journalistes et les professionnels. Cette journée de sensibilisation et d’interpellation des autorités vise à promouvoir l’accès au numérique pour les personnes malvoyantes et non-voyantes », a déclaré Sidi Ameth Kouka.

Cela permettra, selon lui, à ces personnes de participer au développement de leurs localités. « Nous sommes à 50% de nos objectifs, car comme je l’ai dit, notre objectif est de former 50 000 jeunes dans la région de Casamance. Nous avons récemment signé une convention avec les navétanes. Durant cette période hivernale, avec la ligue de foot de Ziguinchor et l’ONG Right To Play, nous voulons former 5000 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique et au codage », a-t-il rassuré.

Seydou Nourou Thiam, directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, s’est réjoui de ce projet. « Nous venons de lancer la cérémonie d’un projet numérique avec la Fondation ST-Microelectronics, qui vient renforcer les dispositifs de l’État sénégalais en matière d’éducation inclusive. Aujourd’hui, ce projet renforce les dispositifs existants et nous sommes très contents des résultats obtenus. Cette année, nous avons eu deux candidats au BFEM qui ont tous réussi. Au baccalauréat, trois ont été au second tour et une seule a été admise. Donc, Ziguinchor se réjouit de ce projet », a-t-il indiqué.

Il estime maintenant qu’il faut sensibiliser les parents, les autorités étatiques et territoriales, les maires, les conseils départementaux et tous les acteurs, comme les inspecteurs d’académie et de l’éducation, ainsi que la société civile. « L’éducation est une compétence transférée, mais les parents doivent aussi être sensibilisés au fait que le handicap ne doit plus être un frein. Au contraire, il doit être un pilier permettant aux enfants de bénéficier d’une éducation comme leurs pairs et de réussir pour participer au développement de ce pays. Nous sommes vraiment satisfaits de la venue de ce projet de la Fondation ST-Microelectronics, qui renforce le dispositif dans la région de Ziguinchor ».

Pour Michel Nassarline Ndéckine, élève déficient visuel au CEMT Amilcar Cabral, ce projet est d’une grande importance. « Aujourd’hui, on parle d’inclusion dans tous les domaines, surtout le numérique. Nous, les déficients visuels, si nous avons la possibilité de manipuler les outils informatiques, ce sera un véritable avantage. Au 21e siècle, les analphabètes sont ceux qui ne savent pas manipuler l’ordinateur. Nous refusons d’être ces analphabètes. Ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas manipuler l’ordinateur, mais parce que nous n’avons pas la possibilité. Si cette possibilité se présente, nous allons la saisir avec beaucoup d’intérêt », s’est-il réjoui.

Souleymane Guèye, coordonnateur régional de Sensorial-Handicap-Corporation (SHC-INEFJA), un projet qui s’occupe des enfants malvoyants et non-voyants en partenariat avec STM pour la formation en TIC à Ziguinchor, a déclaré : « Il s’agit de permettre aux enfants handicapés visuels d’utiliser les TIC. Nous sommes dans un monde de digitalisation. Ces enfants, une fois qu’ils décrochent le baccalauréat, perdent souvent une année en Europe car ils ne savaient pas utiliser l’outil informatique. Cette formation leur permet de continuer leurs études en France sans problème. Cette année, une fille a décroché son baccalauréat et cette formation l’aidera à poursuivre directement ses études en Europe. Nous avons aussi deux jeunes qui ont réussi d’office au BFEM. Ils fréquentaient souvent la salle informatique et les recherches qu’ils y faisaient leur ont permis d’avoir un bon niveau et de réussir au premier tour au BFEM. Ce projet est à saluer ».

Pour l’état des lieux, il a déclaré : « Actuellement, nous avons 45 enfants déficients visuels répartis au lycée Djignabo, au CEMT Amilcar Cabral, à l’école Ataba Tabar et à l’école Badara Diallo. Tous ces enfants fréquentent régulièrement la salle informatique installée à l’INEFJA de Ziguinchor, selon le programme du formateur. Aujourd’hui, sans l’accès à l’informatique, ils seraient presque des analphabètes. Moi-même, j’ai été formé en informatique par une personne non-voyante. Les enfants qui ont le bac et qui vont en France sont encadrés par un de leurs amis aveugles sur Campus France jusqu’à l’obtention de la préinscription et l’indication de l’université où ils doivent continuer leurs études. Donc, ce n’est plus un mystère ni un secret : les enfants déficients visuels utilisent l’informatique et sont en avance par rapport aux autres ».

Aliou Sakho, adjoint au maire de Ziguinchor, a félicité les organisateurs. « Nous sommes à l’heure de l’inclusion. Initier les malvoyants et non-voyants à l’informatique, c’est aller au-delà de l’éducation inclusive. L’inclusion va donc vers le numérique et c’est à saluer. Cela signifie que nous avons fait des pas de géants. Nous ne pouvons que nous en féliciter ».

Selon Sada Kane, technicien ingénieur informaticien, le choix de Ziguinchor s’explique par le fait que cette région a une population élevée de non-voyants par rapport aux autres régions, selon les données officielles de l’ANSD.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Lutte contre la traite des enfants et des femmes/Sénégal : Mody Ndiaye et son équipe mènent une guerre sans état d’âme dans la sous-région pour éradiquer ce fléau…

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains célébrée ce mardi 30 juillet 2024 à l’hôtel Radisson, le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), Mody Ndiaye, a déclaré mener une guerre sans état d’âme contre la traite des enfants au Sénégal et dans la sous-région. « Plusieurs facteurs essentiels caractérisent et amplifient le phénomène de la traite des enfants au Sénégal. C’est pourquoi il est urgent de mener une guerre sans état d’âme contre ces pratiques… » a-t-il déclaré.

Cette manifestation a été célébrée sur le thème : « Ne laissons aucun enfant de côté dans la lutte contre la traite des personnes », en présence d’un représentant du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ainsi que des ambassadeurs du Nigéria et de la Suisse au Sénégal. Selon lui, la lutte contre la traite des enfants, phénomène qu’il qualifie de désastre, justifie une mobilisation générale et coordonnée des services publics et nationaux comme la police, la justice et les forces vives de la nation en général.

Il ajoute que la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes a mis en place plusieurs plans d’action s’articulant autour de quatre priorités, dont la prévention, l’information, la sensibilisation des utilisateurs, la protection des victimes et la poursuite avec le renforcement des capacités. « La traite des personnes est considérée comme la troisième activité illégale dans plusieurs pays en termes de profits. L’efficacité de la lutte contre la traite nécessite, au regard de sa compétitivité, la maîtrise de ses différentes dimensions juridiques, judiciaires, économiques et psychosociales… » a précisé le secrétaire permanent de la cellule, Mody Ndiaye.

Selon le représentant régional de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDUC), Amado De Andrés, au cours de cette même période, plus de 217 victimes, dont 27 mineures, ont été retirées d’une situation de traite. « On a vu, au cours des 18 derniers mois, au niveau du Sénégal surtout, 15 condamnations de personnes soupçonnées de traite… », a-t-il révélé, en ajoutant que plus de 474 acteurs de la justice pénale ont été formés dans ce cadre.

Il termine en disant que 19 comités de vigilance communautaires ont été formés pour identifier et orienter les victimes de la traite des personnes. « Une mission est en cours visant à évaluer les liens et l’impact du travail de l’ONUDUC sur les pays de la région en ce qui concerne la lutte contre la traite… » a-t-il conclu.

Célébration de la journée de l’excellence au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose

La journée de l’excellence a été célébrée en grande pompe au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, en présence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre. Cet événement a été l’occasion de récompenser les lauréats pour leurs efforts remarquables dans le domaine de l’éducation.

Dans son discours, le Président Faye a réaffirmé son engagement à diversifier les formations afin de rendre l’éducation plus inclusive et de qualité. Il a souligné que l’éducation des enfants et des jeunes en situation de handicap est une priorité nationale. « Il est de notre devoir de construire de nouveaux instituts spécialisés et de renforcer le système des assistants de vie scolaire, tout en mettant aux normes toutes les infrastructures », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a également exprimé sa volonté d’intégrer les langues nationales dans le système éducatif. « Mettre l’école au service de la souveraineté nationale, c’est aussi poursuivre l’intégration des langues nationales dans notre système éducatif. Les expérimentations en cours dans le cadre du modèle harmonisé de l’éducation bilingue au Sénégal seront capitalisées en vue de mettre ces langues au cœur du dispositif d’enseignement », a-t-il annoncé.

En outre, le Président Faye a souligné l’importance d’évaluer le système éducatif pour aligner les programmes avec les réalités actuelles, les enjeux et les besoins de l’économie nationale. Il a indiqué avoir instruit de renforcer le rôle et la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Éducation et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences et de l’Éducation, de la Formation et du Sport, ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, pour une amélioration continue de la qualité des enseignants.

Parrainée par le professeur Mamadou Sangaré, la cérémonie a été marquée par un appel du Président aux lauréats à s’inspirer de son parcours exemplaire. « Vous devez, comme lui, persévérer dans le culte de l’effort et de l’excellence pour être respecté parmi les meilleurs. Vous vous êtes distingués parmi tous les élèves du Sénégal et je tiens à vous féliciter chaleureusement. Vous faites ma fierté personnelle », a-t-il souligné.

Enfin, le Président Faye a exhorté les lauréats à cultiver l’esprit patriotique, rappelant que la nation place beaucoup d’espoir en eux pour continuer à rayonner. « Le flambeau est entre vos mains et nous sommes conscients que votre éducation n’a pas de prix. Car, seule une éducation de notre jeunesse nous garantit un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès. Ensemble, continuons d’investir et de nous investir dans l’éducation pour un Sénégal meilleur. Vive le Sénégal, vive l’Afrique », a-t-il conclu.

La Journée de l’Excellence 2024 a ainsi été un moment fort de reconnaissance et de célébration des talents et des efforts déployés dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Les Pharaons enflamment Bordeaux et s’emparent de la première place

Lors des troisièmes journées des groupes de football aux Jeux Olympiques 2024 de Paris, l’équipe d’Égypte a affronté l’Espagne sur la pelouse du stade du Matmut Atlantique de Bordeaux. Après un match nul (0-0) contre la République dominicaine et une victoire (1-0) contre l’Ouzbékistan, les Pharaons ont démontré une fois de plus leur détermination et leur talent.

La première période a été marquée par un jeu équilibré et dynamique des deux côtés. Cependant, l’Égypte a su tirer son épingle du jeu grâce à Ibrahim Abel, qui a ouvert le score à la 40e minute, peu avant la mi-temps. Ce but a galvanisé l’équipe égyptienne, qui est revenue sur le terrain avec encore plus d’énergie et de détermination.

En seconde période, l’Égypte n’a pas tardé à doubler la mise, mettant l’équipe à l’abri avec un second but signé encore une fois par Ibrahim Abel à la 62e minute. Les Pharaons ont déployé un jeu offensif impressionnant, tentant plus de 20 frappes au cours du match. Leur efficacité offensive a été la clé de leur succès.

Malgré une réduction du score par Samu Omorodion pour l’Espagne à la 90e minute, l’issue du match était déjà scellée. L’Égypte a verrouillé une victoire précieuse (2-1), s’emparant ainsi de la première place du groupe C.

Cette victoire place les Pharaons dans une position idéale pour la suite de la compétition. Les performances remarquables d’Ibrahim Abel et de l’ensemble de l’équipe démontrent leur potentiel pour aller loin dans ces Jeux Olympiques. Les supporters égyptiens peuvent être fiers de leur équipe, qui continue de briller sur la scène internationale.

Ahmadou Bachir Touré : Un parcours d’excellence au concours général 2024

Ahmadou Bachir Touré, élève de 18 ans, a marqué l’édition 2024 du Concours Général en remportant le premier prix en Histoire et le premier prix en Géographie. Ces distinctions lui ont valu d’être reconnu comme le meilleur lauréat de Terminale de cette année.

Ahmadou, élève en Série S1 au prestigieux Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis, a démontré une régularité et une excellence académiques impressionnantes tout au long de son parcours scolaire. Il a reçu ses prix des mains du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en plus de nombreux lots offerts par les partenaires du Concours général.

Ahmadou Bachir a rejoint le Prytanée Militaire en 2017 après avoir brillamment réussi le concours d’entrée très sélectif. Inspiré par l’exemple d’un de ses cousins, il a été encouragé à poursuivre cet objectif dès la classe de CM2 qu’il a effectuée au collège Notre Dame du Liban de Castor, où il a complété tout son cycle élémentaire. Son adaptation à la vie militaire a été facilitée par la présence de ce cousin durant ses deux premières années.

Du collège jusqu’à la terminale, Ahmadou a maintenu des moyennes semestrielles remarquables, variant entre 16 et 17 sur 20. Ses matières favorites, les mathématiques et l’histoire, ont été au cœur de ses succès académiques. En classe de seconde, ses excellentes notes en histoire, géographie et mathématiques ont rendu son orientation difficile, mais le conseil de classe a finalement opté pour la série S1.

Le parcours d’Ahmadou Bachir Touré est un modèle d’engagement et de persévérance. Son succès au Concours Général 2024 illustre non seulement ses capacités intellectuelles exceptionnelles mais aussi la qualité de l’enseignement dispensé au Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis. Ses réussites futures sont à surveiller de près, car il représente une véritable promesse pour l’avenir académique et professionnel du Sénégal.

Cérémonie de Remise des Prix du Concours Général 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose a accueilli aujourd’hui la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024, présidée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Dans son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats pour leur excellence et a remercié les partenaires pour leur soutien indéfectible.

Le Président Diomaye a également saisi cette occasion pour annoncer une nouvelle de taille qui réjouira les acteurs du secteur éducatif : un programme de recrutement spécial d’enseignants prévu à l’horizon 2030. Cette initiative vise à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades, problématiques récurrentes du système éducatif sénégalais.

Le thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », a été qualifié de particulièrement pertinent par le Président. Selon lui, ce thème ouvre la voie à une réflexion profonde sur le système éducatif sénégalais, notamment à travers le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs personnalités de l’éducation, des lauréats et de leurs familles, ainsi que de nombreux partenaires de l’éducation nationale. La mise en avant de l’excellence académique et les perspectives de réformes annoncées par le Président Diomaye témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif pour le rendre plus inclusif et en phase avec les réalités nationales.

La perspective de ce programme de recrutement d’enseignants est accueillie avec enthousiasme, car il répond à un besoin crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. En renforçant le corps enseignant, le gouvernement espère offrir une éducation de qualité à tous les élèves, dans des conditions d’apprentissage optimales.

Le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, évoqués par le Président, sont perçus comme des leviers importants pour moderniser et rendre plus accessible le système éducatif. Ces mesures devraient permettre aux élèves de mieux s’approprier les contenus pédagogiques et de favoriser une éducation en adéquation avec les enjeux contemporains et culturels du pays.

Ainsi, la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 s’est conclue sur une note d’optimisme et d’espoir pour l’avenir de l’éducation au Sénégal, avec des réformes ambitieuses en vue pour bâtir une école véritablement au service de la souveraineté nationale.

Amara Diouf, la pépite Sénégalaise au cœur d’un tourbillon judiciaire

Le jeune talent Amara Diouf, étoile montante de Génération Foot, est désormais au centre d’une controverse qui secoue l’académie sénégalaise. Ayant récemment confié la gestion de sa carrière à l’agence DODICI Sports Management International, basée en Uruguay, Diouf se retrouve en plein cœur d’une bataille juridique.

En 2023, Amara Diouf s’est imposé comme l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs de sa génération. Avec Génération Foot, il a brillé dans des tournois internationaux contre des académies prestigieuses telles que le Real Madrid, le Borussia Dortmund et l’Ajax Amsterdam. En sélection nationale, il a été l’un des piliers de l’équipe sénégalaise lors de la CAN U17 au Maroc, terminant champion et meilleur joueur de la compétition. À seulement 15 ans, il a également fait ses débuts avec les Lions A du Sénégal, établissant un record de précocité.

Grâce à ses performances impressionnantes, Diouf est devenu la cible de nombreux agents. L’agence DODICI Sports Management International, représentée par Alberto Simonian, a réussi à convaincre Diouf et ses parents de signer un contrat de gestion exclusif de cinq ans, allant du 30 novembre 2022 au 30 novembre 2027. Cependant, ce contrat va à l’encontre des réglementations de la FIFA, qui limitent la durée des contrats de gestion à deux ans.

Le document, consulté par dsports.sn, porte les signatures et empreintes digitales de Diouf et de ses parents. Il stipule que l’agence a un mandat exclusif et irrévocable pour gérer tous les aspects de la carrière de Diouf, y compris les contrats de transfert, de publicité, et tout autre contrat économique.

La direction de Génération Foot, dirigée par Mady Touré, n’a pas tardé à réagir. Touré a confirmé que le club a assigné en justice l’agence DODICI Sports Management International, arguant que Diouf est toujours sous contrat avec eux. « Depuis ses 8 ans, on l’entretient et on le met dans de bonnes conditions de performance. Nous n’allons pas nous laisser faire », a déclaré Touré.

Malgré les tentatives de contact, Serigne Ady Diouf, le père d’Amara Diouf, actuellement en Espagne, n’a pas pu être joint pour commenter la situation.

En plus des complications juridiques, Amara Diouf fait face à un autre défi majeur. Le jeune joueur a récemment subi une opération du genou à Barcelone pour une blessure aux ligaments croisés, ce qui l’éloignera des terrains pendant neuf mois. Cette opération, prise en charge par son agent, a été effectuée sans que Génération Foot n’en soit informée.

L’avenir d’Amara Diouf est actuellement dans une phase de grande incertitude. Entre la bataille juridique opposant son académie et son nouvel agent, et sa convalescence suite à une grave blessure, la jeune pépite sénégalaise devra surmonter de nombreux obstacles avant de pouvoir retrouver le chemin des terrains.

Ameth Suzanne Camara présenté au procureur pour offense au chef de l’état

Ameth Suzanne Camara, responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté pour « offense au chef de l’État » et « actes de nature à jeter le discrédit sur une institution ». Sa comparution devant le procureur de la République, accompagnée de son avocat Me Fadel Diack, a mené à une première décision de retour de parquet. Toutefois, le procureur a choisi de criminaliser l’affaire en lançant une information judiciaire, et a demandé l’émission d’un mandat de dépôt à l’encontre de M. Camara.

L’arrestation de M. Camara découle d’un mandat émis par le procureur de la République suite à des propos où il qualifiait le président de la République et son Premier ministre de « fenkat » (menteur). Lors de son audition, M. Camara n’a exprimé aucun regret et a affirmé ses propos sans présenter d’excuses, ce qui pourrait compliquer son dossier selon son avocat, Me Fadel Diack.

Après un premier retour de parquet, M. Camara a subi un second retour en attendant la désignation d’un juge d’instruction, prévue pour ce mardi. Le chef du parquet de Dakar, dans son réquisitoire introductif, a requis un mandat de dépôt et a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire. Kéwoulo rapporte que le procureur a également déposé un réquisitoire supplétif pour renforcer son action.

Ce mardi, M. Camara doit être présenté pour connaître l’identité du juge chargé de l’instruction et pour décider de son éventuelle incarcération. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle met en lumière les tensions politiques et les enjeux de la liberté d’expression au Sénégal.

Matthieu Seye : Une Première Expérience Olympique Enrichissante

Le nageur sénégalais Matthieu Seye a rencontré une sortie de route prématurée lors de l’épreuve du 100 mètres nage libre ce mardi, où il a terminé 6e de sa série avec un temps de 50,84 secondes. Cette performance ne lui a pas permis de se qualifier pour les tours suivants, mettant fin à son parcours olympique plus tôt que prévu.

Malgré cette élimination dès le premier tour, cette expérience reste significative pour le jeune athlète. Participer à une compétition olympique pour la première fois représente un accomplissement majeur, et Seye a eu l’opportunité de se mesurer à l’élite mondiale de la natation. Bien que déçu de ne pas avoir pu aller plus loin dans la compétition, cette rencontre avec les meilleurs nageurs du monde lui offrira une précieuse expérience pour ses futures compétitions.

Le parcours de Matthieu Seye souligne le courage et la détermination nécessaires pour se lancer sur la scène internationale. Cette première expérience olympique pourrait bien marquer le début d’une carrière prometteuse, avec des leçons précieuses tirées pour ses prochaines performances.

Amadou Ba poursuit ses visites de courtoisie dans les foyers religieux

L’ancien Premier ministre Amadou Ba continue sa série de visites de courtoisie auprès des foyers religieux sénégalais. Après avoir été accueilli à Touba par Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, M. Ba se trouve actuellement à Tivaouane. Il y est reçu par Serigne Babacar Sy Mansour, le khalife général des tidianes.

Ces visites interviennent dans un contexte politique marqué par les récentes élections, où Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), n’a pas remporté la présidence. Malgré sa défaite, il maintient un dialogue actif avec les leaders religieux du pays, soulignant son engagement envers les valeurs et les traditions sénégalaises.

Ces rencontres témoignent de l’importance accordée par M. Ba aux relations avec les guides religieux, des acteurs influents dans le paysage politique et social du Sénégal.

Mamadou Sangharé : Parrain du Concours Général 2024

Le Concours Général 2024 a l’honneur de choisir comme parrain le Professeur Mamadou Sangharé, une figure emblématique de l’éducation et des sciences au Sénégal. Ce choix témoigne de la reconnaissance de ses contributions exceptionnelles à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et de son rôle en tant que modèle pour les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale.

Professeur Titulaire de Classe Exceptionnelle, Mamadou Sangharé a dédié sa carrière à l’avancement des sciences et de l’éducation. Il a occupé des postes prestigieux tels que Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Directeur de l’école doctorale de mathématiques et d’informatique de la même université. Son engagement pour l’excellence académique et sa vision stratégique ont contribué à façonner l’avenir de nombreux étudiants et chercheurs.

Mamadou Sangharé est un membre fondateur de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS), une institution pionnière dans la promotion de l’éducation scientifique sur le continent africain. En tant que Directeur de AIMS-SENEGAL pendant quatre ans, il a joué un rôle clé dans la formation de jeunes scientifiques et dans l’établissement de partenariats internationaux pour renforcer les capacités scientifiques en Afrique.

Entre 2014 et 2016, le Professeur Sangharé a été Directeur Général de l’Enseignement Supérieur au Sénégal. À ce titre, il a servi de point focal national pour le projet des Centres d’Excellence, une initiative visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et à promouvoir la recherche innovante. Son leadership a été crucial dans l’élaboration de politiques éducatives et dans la mise en œuvre de programmes visant à élever les standards académiques au niveau national.

Les contributions exceptionnelles de Mamadou Sangharé à l’éducation et aux sciences ont été reconnues par de nombreuses distinctions. Il est commandeur de l’Ordre National du Mérite et Inspecteur Général de l’Éducation, des honneurs qui témoignent de son dévouement et de son impact durable sur le système éducatif sénégalais.

En tant que parrain du Concours Général 2024, le Professeur Mamadou Sangharé incarne les valeurs de rigueur, d’excellence et de dévouement. Son parcours inspirant et ses réalisations remarquables servent de modèle aux jeunes élèves, les encourageant à poursuivre des études scientifiques et à viser l’excellence académique.

Son implication en tant que parrain est un symbole fort pour les étudiants, rappelant l’importance de l’éducation et de la recherche scientifique dans le développement personnel et national. En honorant le Professeur Sangharé, le Concours Général 2024 rend hommage à une carrière exceptionnelle et encourage les jeunes générations à suivre ses traces, contribuant ainsi à un avenir prometteur pour le Sénégal et l’Afrique.

Concours Général du Sénégal 2024 : Une Célébration de l’Excellence Éducative

L’édition 2024 du Concours Général du Sénégal a mis en lumière 32 disciplines académiques, dont 17 pour les élèves de Première et 15 pour ceux de Terminale. Parmi les matières de Première, on retrouve des langues comme l’Allemand, l’Anglais, et l’Arabe, ainsi que des sciences telles que les Mathématiques, les Sciences de la Vie et de la Terre, et les Sciences physiques. Pour la Terminale, les disciplines incluent l’Électronique, la Dissertation philosophique, et les Techniques comptables, entre autres.

Cette année, le concours a enregistré une participation accrue avec 3 203 candidats, soit 149 de plus qu’en 2023. Les filles représentent 58,22% des inscrits, confirmant une participation féminine significative.

Le concours a décerné 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. En Première, 63 distinctions ont été attribuées, et 49 en Terminale. Les établissements publics ont dominé avec 95 distinctions contre 17 pour le privé. Les filles ont obtenu 50,98% des distinctions totales, démontrant leur performance académique remarquable.

Les lauréats de cette année, au nombre de 100, se répartissent presque équitablement entre filles (53%) et garçons (47%). En Première, 36 filles et 19 garçons ont été récompensés, tandis qu’en Terminale, 28 garçons et 17 filles ont brillé.

Les élèves des séries scientifiques ont, une fois de plus, dominé avec 69% des distinctions. Les séries techniques et littéraires ont respectivement obtenu 15% et 16% des distinctions.

La cérémonie de remise des prix, tenue le 30 juillet, a également été marquée par la présentation du premier tome du livre « La grande marche vers une société d’Excellence / Concours Général du Sénégal : 1966 – 2024 ». Cet ouvrage retrace l’histoire du concours depuis sa création en 1961 et constitue une précieuse contribution au patrimoine éducatif et culturel du Sénégal.

Cette édition du Concours Général du Sénégal réaffirme l’engagement du pays envers l’excellence académique et l’importance de célébrer les réalisations des jeunes talents.

Tragique accident entre Méckhé et Kébémer : Le SYNAES appelle à une application stricte du Code de la Route

Hier, un accident tragique survenu entre les communes de Méckhé et Kébémer a fait état de 12 morts et de plusieurs blessés. Le Syndicat national des auto-écoles du Sénégal (SYNAES) a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Dans une déclaration, le SYNAES a rappelé l’importance de l’auto-école dans le système de transport, soulignant que celle-ci constitue le premier maillon de la chaîne par la formation dispensée aux candidats à l’obtention du permis de conduire. Le syndicat a attiré l’attention du Ministère de tutelle sur la nécessité d’appliquer de manière urgente et sans délai la loi n.2022-04 du 15 avril 2022, portant Code de la Route. L’article L.17 de cette loi stipule que les candidats doivent suivre une formation didactique et pratique en conduite automobile dans une auto-école pour être aptes à conduire en toute sécurité.

Papa Malick Barry, président du bureau national du SYNAES, et ses camarades ont constaté que la plupart des candidats à l’obtention du permis dans les catégories professionnelles C, D et E, déposent directement leur dossier de candidature sans suivre une formation théorico-pratique auprès d’une auto-école agréée. Cette pratique pose un grave problème de sécurité routière, selon le syndicat.

Le SYNAES s’est dit disposé à rencontrer le Ministre de tutelle pour établir un dialogue et contribuer aux réformes prévues par le nouveau Code de la Route. Le syndicat insiste sur le fait que l’application stricte de cette loi est essentielle pour garantir la sécurité routière et éviter de tels drames à l’avenir.

La continuité d’une ligne critique : Bassirou Diomaye Faye reprend le flambeau de Macky Sall sur la scène internationale

Lors des dernières années de son mandat, Macky Sall n’a cessé de critiquer les agences de notation, les conditions d’accès au financement ainsi que la transition énergétique imposée aux pays sous-développés, et particulièrement ceux d’Afrique. Cette position semble aujourd’hui être reprise et renforcée par son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Lors de son voyage à Paris, à l’occasion des Jeux Olympiques, le président sénégalais a livré un discours percutant, plus axé sur l’économie que sur le sport, en participant au sommet sur le sport et le développement.

Profitant de la tribune, Bassirou Diomaye Faye a dénoncé les restrictions imposées aux pays en développement. Il a pointé du doigt l’évasion fiscale, les congés fiscaux abusifs, et les flux financiers illicites qui privent les pays africains de ressources vitales pour le développement. « Je pense à l’évasion fiscale, aux congés fiscaux abusifs et aux autres flux financiers illicites qui privent nos pays de ressources vitales au financement du développement. Je pense à la question lancinante du traitement juste et équitable de la dette ainsi qu’au système de notation biaisé sur l’évaluation du risque concernant l’Afrique », a-t-il déclaré.

Le président Faye a également exprimé son désaccord sur les conditions de la transition énergétique, qu’il juge inéquitables. « Quand certains partenaires interdisent le financement à l’étranger de ressources d’énergie fossile, y compris le gaz, alors qu’ils continuent d’utiliser eux-mêmes des sources beaucoup plus polluantes comme le charbon », a-t-il affirmé, soulignant une double posture occidentale qui pénalise les pays en développement.

En résonance avec les critiques de Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une réforme de l’architecture de la gouvernance économique, politique et financière mondiale. Pour lui, cette gouvernance, héritée de la seconde guerre mondiale, est dépassée par les réalités actuelles. Il a cité la formation des Brics comme une preuve de la contestation du système international, insistant sur la nécessité de le rendre plus inclusif, juste et transparent.

Bassirou Diomaye Faye suit ainsi les pas de Macky Sall, qui, durant son mandat à la tête de l’Union Africaine, avait déjà dénoncé à plusieurs reprises l’appréciation des risques sur la dette des pays africains ainsi que la transition énergétique. Sall regrettait « un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement en Afrique » et qualifiait les notations de « parfois très arbitraires ». Il soulignait que « 20 % des critères de notation des pays africains relèvent de facteurs plutôt subjectifs d’ordre culturel ou linguistique, sans lien avec les paramètres qui jaugent la stabilité d’une économie ».

Sur le plan énergétique, Macky Sall avait dénoncé une double posture des Occidentaux en fonction de leurs intérêts. « Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergies fossiles, y compris le gaz, pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes comme le charbon. (…) Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement », avait-il déclaré à Dubaï lors de la Cop 28.

Les critiques de Diomaye Faye samedi dernier résonnent donc comme une continuité des préoccupations de son prédécesseur, illustrant une ligne politique claire et une volonté de défendre les intérêts des pays africains sur la scène internationale.

Révélation des salaires des directeurs généraux et présidents de conseil de surveillance : Les détails

Après la divulgation du salaire du président de la République Bassirou Diomaye Faye, la lumière est désormais jetée sur les rémunérations des Directeurs Généraux (DG) et des Présidents de Conseil de Surveillance (PCS) des agences. Ces salaires, établis par la commission d’évaluation des agences, sont déterminés selon l’importance des agences, classées en quatre catégories distinctes.

Les agences de cette catégorie incluent des entités de premier plan telles que l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp), l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), et l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Les Directeurs Généraux de ces agences perçoivent un salaire de 5 millions FCFA par mois, tandis que les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 2 millions FCFA par mois. Les membres du conseil de surveillance ne perçoivent pas de salaire fixe, mais reçoivent une indemnité de 300 000 FCFA par session.

Pour les agences de catégorie 2, telles que l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Armp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme), les Directeurs Généraux touchent un salaire de 4 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent quant à eux 1 750 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance perçoivent 250 000 FCFA par session.

Les Directeurs Généraux des agences classées en catégorie 3 sont rémunérés à hauteur de 3 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance touchent 1 500 000 FCFA mensuellement, tandis que les membres du conseil de surveillance reçoivent une indemnité de 200 000 FCFA par session.

Pour les agences de la dernière catégorie, les Directeurs Généraux perçoivent un salaire mensuel de 2 millions FCFA. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 1 250 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance sont rémunérés 150 000 FCFA par session.

La classification des agences est basée sur divers critères, incluant le budget de l’agence, son positionnement stratégique, et son effectif. En outre, les Directeurs Généraux peuvent recevoir des indemnités de performance, dont le montant ne peut toutefois dépasser 35% de leur salaire de base.

Ces informations éclairent sur les structures salariales des hauts responsables des agences, offrant une transparence sur la rémunération en fonction de la responsabilité et de l’importance stratégique des différentes entités au sein de l’administration publique.

Affaire de corruption au commissariat de Zac Mbao : 12 personnes déférées au parquet

Le commissariat de Zac Mbao est au cœur d’une affaire de corruption impliquant plusieurs membres de la brigade de recherches et des ressortissants maliens. Selon une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC), douze personnes ont été mises à la disposition du parquet de Pikine-Guédiawaye.

L’enquête, révélée par Libération, a mis en lumière une affaire de corruption après l’arrestation de deux ressortissants maliens en possession de 650 millions de FCFA. Ces derniers ont accusé les policiers d’avoir détourné 200 millions de FCFA. Les agents mis en cause nient les accusations, mais les preuves semblent s’accumuler contre eux.

Deux vidéos de surveillance ont joué un rôle crucial dans cette enquête. Elles montrent clairement un indicateur des policiers quittant les lieux au moment de l’interpellation des Maliens. Cet indicateur, interrogé par les enquêteurs, a fourni des explications jugées incohérentes par les autorités, malgré les preuves vidéos versées au dossier.

Les deux ressortissants maliens arrêtés ont affirmé être impliqués dans le commerce de l’or. Cependant, ils n’ont pas été en mesure de fournir des preuves concrètes de leurs activités commerciales. Cette absence de preuves a renforcé les suspicions à leur égard et a complexifié davantage l’affaire.

Les policiers impliqués dans cette affaire nient fermement les accusations portées contre eux. Néanmoins, les preuves vidéos et les incohérences dans les explications de leur indicateur ont semé le doute sur leur version des faits. La DIC continue de mener une enquête approfondie pour déterminer la véracité des allégations.

Cette affaire met en lumière des dysfonctionnements graves au sein du commissariat de Zac Mbao et soulève des questions sur l’intégrité de certains membres des forces de l’ordre. Le parquet de Pikine-Guédiawaye est désormais en charge du dossier, et la justice devra faire la lumière sur cette affaire complexe. La population attend avec impatience les résultats de l’enquête et les éventuelles sanctions qui en découleront

L’enquête se poursuit, et de nouvelles révélations pourraient faire surface, modifiant potentiellement le cours de l’affaire.

Le Parlement de la CEDEAO animé par les interventions de Guy Marius Sagna

Le Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’a jamais connu une telle effervescence lors de ses sessions. Cette nouvelle dynamique médiatique est attribuée à l’activiste et député sénégalais Guy Marius Sagna, connu pour son franc-parler. Ses interventions au sein de l’hémicycle régional à Abuja ont non seulement capté l’attention des médias, mais ont également suscité des tensions parmi ses collègues parlementaires, provoquant de vives réactions sur les réseaux sociaux.

Le 29 juillet, Guy Marius Sagna a reçu un soutien massif de la part de plusieurs acteurs sociaux, culturels et politiques du Sénégal. Dans une déclaration signée par plus de 80 personnes, les députés indignés par les propos de Sagna à l’encontre des chefs d’État de la sous-région ont été qualifiés de « laudateurs de leurs présidents ».

La déclaration de soutien accuse certains députés de vouloir transformer le Parlement en une simple chambre d’enregistrement, allant jusqu’à devenir un instrument de soutien aux chefs d’État de la CEDEAO. Un passage de la déclaration du bureau du Parlement, cité dans le communiqué, souligne cette position : « Notre statut de Parlement communautaire ne nous dispense pas de l’obligation de respect et de courtoisie envers nos chefs d’État et de gouvernement ».

La note souligne que les membres du bureau semblent désireux de « étouffer tout débat sur la responsabilité des dirigeants de la CEDEAO » concernant la situation économique et sociale de leurs pays, préférant un Parlement « de laudateurs des dirigeants » plutôt qu’une institution véritablement au service des peuples.

En réponse aux attaques contre Guy Marius Sagna, les signataires du communiqué ont exprimé leur soutien sans équivoque. Ils « condamnent fermement les tentatives d’agression contre sa personne », « rejettent les critiques infondées des membres du bureau du Parlement », et « applaudissent et soutiennent sa posture de député du peuple ». Ils encouragent Sagna à « continuer à défendre les intérêts des populations de la Communauté ».

Ainsi, Guy Marius Sagna continue de polariser l’opinion au sein du Parlement de la CEDEAO, son franc-parler et ses prises de position mettant en lumière des tensions sous-jacentes et suscitant un débat essentiel sur le rôle et les responsabilités des députés au service des populations de la région.

Journée mondiale de lutte contre les hépatites : L’OMS encourage le Sénégal à poursuivre ses efforts

À l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre les Hépatites, le Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a salué les efforts du Sénégal dans la lutte contre l’hépatite et a invité l’État à persévérer dans cette voie.

Dr Yaméogo a souligné que le Sénégal mérite le soutien de toute la communauté internationale. Il a assuré que l’OMS continuera à appuyer le Sénégal dans les trois composantes clés de son programme : la prévention, le dépistage et le traitement. En matière de prévention, l’OMS s’engage à aider le Sénégal à organiser des campagnes de dépistage dans les zones les plus reculées du pays, afin d’atteindre les populations les plus éloignées et vulnérables.

Le représentant de l’OMS a également insisté sur l’importance de garantir l’égalité dans l’élimination de l’hépatite d’ici 2030. « Il faut aller là où il y a la population et partout, il y a la population qui a sa demande. Nous allons aider le Sénégal à atteindre les plus éloignés possibles, » a-t-il affirmé.

Dr Yaméogo a conclu en réitérant l’engagement de l’OMS à soutenir le Sénégal dans la disponibilité des vaccins et des traitements nécessaires, tout en appelant la communauté internationale à renforcer son soutien pour atteindre cet objectif ambitieux.

La Journée Mondiale de Lutte contre les Hépatites est une occasion de sensibiliser et de mobiliser les efforts mondiaux pour éradiquer cette maladie d’ici 2030, et le Sénégal, avec l’appui de l’OMS, est bien déterminé à jouer un rôle crucial dans cette lutte.

Sen’Eau : Les tensions entre la direction et les travailleurs s’intensifient

Les relations entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs sont de plus en plus tendues depuis le licenciement de Oumar Ba, secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (SATES). Cette situation a engendré une crise interne, alimentée par des accusations de musèlement et de sabotage de la part de la direction générale.

Ndiaya Diop, directeur communication et relations publiques de Sen’Eau, a tenté de clarifier la position de l’entreprise dans un entretien avec Dakaractu. Selon lui, il n’y a pas de crise interne, les troubles étant limités à des rumeurs externes. Il affirme que le travail continue normalement, avec les salaires versés à temps, les primes distribuées sans retard, les véhicules correctement approvisionnés en carburant, et les soins médicaux des employés assurés par l’IPM.

Cependant, Diop a également exprimé des critiques envers Oumar Ba, indiquant que les actions et propos de ce dernier ne correspondent pas à l’image de l’entreprise. Il souligne que les déclarations du syndicaliste sont en décalage avec la réalité au sein de Sen’Eau.

Face aux menaces de grève, Diop se montre rassurant, affirmant que le service continuera malgré tout. Il rappelle qu’une tentative de grève similaire en 2021 n’avait pas abouti.

Quant au licenciement d’Oumar Ba, Diop précise qu’aucune notification formelle n’a encore été émise. Toutefois, une demande d’explication lui a été adressée après que la commission de discipline a relevé des actes et propos jugés contraires au règlement intérieur de l’entreprise. Une demande d’autorisation de licenciement a été soumise à l’inspection générale, en attente de validation.

Cette situation délicate entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs illustre les défis auxquels sont confrontées les entreprises en matière de gestion des relations internes et de communication. Le futur de ces relations dépendra en grande partie des décisions prises par les autorités compétentes et de la capacité des deux parties à trouver un terrain d’entente.

Sécurité routière : Le Ministre des Transports annonce des mesures radicales suite à un tragique accident à Louga

Ce lundi, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, s’est rendu sur les lieux d’un grave accident de la route survenu dans la région de Louga, causant la mort de 11 personnes et faisant 8 blessés. Le ministre, profondément affecté par l’ampleur des dégâts, a promis une accélération des mesures de sécurité routière radicales pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Lors de sa visite, El Malick Ndiaye a observé de près les conséquences de la collision entre un camion et un minibus, puis s’est rendu à l’hôpital de Louga pour évaluer l’état de santé des blessés. Pointant du doigt les comportements dangereux des conducteurs, il a affirmé que « 80 % des causes des accidents relèvent du facteur humain. On ne peut pas laisser cette situation perdurer ».

Face à cette situation alarmante, le ministre a annoncé une série de mesures strictes visant à réinventer le système de transport du pays. Parmi ces mesures figurent :Un règlement mis à jour et rigoureusement appliqué pour encadrer la conduite sur les routes.Des règles plus strictes concernant l’entretien et la gestion des infrastructures routières.Pour assurer que tous les véhicules en circulation respectent les normes de sécurité.L’utilisation de la technologie pour surveiller et sanctionner les infractions en temps réel.Un système de pénalisation des conducteurs fautifs par le biais de points retirés sur leur permis de conduire.

Une sanction sévère pour les conducteurs ne respectant pas les règles de sécurité.

    El Malick Ndiaye a souligné la nécessité de ces mesures, malgré leur dureté, pour garantir la sécurité de tous sur les routes : « Il nous faut réinventer notre système de transport. Un nouveau code de la route sera mis en place et sera rigoureusement appliqué. C’est dur, mais c’est comme cela que cela va se passer ».

    En outre, le ministre a assuré que le gouvernement prendrait toutes les dispositions nécessaires pour soutenir les familles des victimes et les blessés, réaffirmant ainsi l’engagement de l’État à assumer pleinement sa mission de sécurité routière. Ces mesures visent à créer un environnement routier plus sûr et à réduire significativement le nombre d’accidents, protégeant ainsi la vie de nombreux citoyens.

    El Malick Ndiaye évalue les installations du Train Express Régional

    Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a effectué ce lundi une visite des installations du Train Express Régional (TER). Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la tournée de prise de contact qu’il a entreprise depuis sa nomination, visait à évaluer le fonctionnement du TER et à appréhender les réalités sur le terrain.

    La visite a débuté à la gare principale de Dakar, où le ministre a eu droit à une présentation détaillée de la gare, de ses fonctionnalités, ainsi que du système de billetterie. Ensuite, à bord du TER, El Malick Ndiaye s’est rendu à la gare de Colobane, considérée comme le poumon technique du TER. Sur place, il a visité le Poste de Commandement Centralisé (PCC) du TER, le Centre des Opérations Ferroviaires (COF), et le site de Maintenance des Rames (SMR).

    Au PCC, le ministre a échangé avec les collaborateurs de Senter et de Seter, portant essentiellement sur le réseau technique du TER. « Je suis agréablement surpris par le niveau très élevé des politiques et pratiques 5S et HSE dans les installations du TER », a-t-il déclaré, saluant la qualité et les compétences du personnel de la Seter. Cependant, il n’a pas manqué de souligner son inquiétude concernant l’absence de stock de pièces critiques du matériel roulant.

    Lors de la visite du SMR, El Malick Ndiaye a demandé aux directeurs généraux de la SENTER et de la SETER de peindre rapidement les trains aux couleurs nationales, rappelant que cette initiative est déjà en cours pour les sept nouvelles rames qui doivent être livrées prochainement. « Il s’agit de ‘républicaniser’ notre TER », a-t-il ajouté. Cette requête avait déjà été adressée au directeur général de la société Dakar Dem Dikk.

    Malheureusement, la visite prévue aux gares de Rufisque et de Diamniadio a été interrompue par un tragique accident survenu le même jour sur l’axe Ndande-Ngaye, causant 11 morts et 8 blessés graves. Informé de cet accident, El Malick Ndiaye s’est immédiatement rendu à Louga et à l’hôpital de Kébémer pour apporter son soutien aux blessés.

    Cette tournée de prise de contact permet au ministre de mieux comprendre les défis et les opportunités liés aux infrastructures et aux transports, en vue d’améliorer les services offerts aux citoyens.

    Déclaration de Patrimoine du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye Publiée

    Le journal officiel du Sénégal a récemment publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document, déposé au Conseil Constitutionnel le 2 juillet 2024 sous le numéro 127, offre une transparence précieuse sur les avoirs et les revenus du chef de l’État.

    La déclaration inclut plusieurs pièces justificatives, notamment :

    1. Le bulletin de salaire de juin 2024 : Ce document révèle que le président perçoit un salaire mensuel de 4 859 302 francs CFA.
    2. Une attestation de revenus annuels extra salariaux : Celle-ci concerne les fonds communs et les primes d’incitation au rendement.
    3. Le relevé d’identité bancaire de plusieurs comptes :
      • Compte courant à la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (Bicis)
      • Compte épargne à la Bicis
      • Compte à United Bank for Africa (UBA)
    4. La carte grise de son véhicule : Une Ford Explorer Platinum.
    5. Ses propriétés immobilières :
      • Un terrain bâti à Mermoz
      • Un terrain à Ndiaganiao
      • Un terrain à Sandiara
      • Un terrain à Keur Moussa

    Cette démarche s’inscrit dans un souci de transparence et de bonne gouvernance, permettant aux citoyens de mieux connaître le patrimoine de leur Président.

    Le dépôt de cette déclaration de patrimoine inclut une lettre confidentielle reçue et enregistrée le 2 juillet 2024. Ce geste répond aux exigences légales de transparence pour les hautes fonctions de l’État, visant à prévenir les conflits d’intérêts et à renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions.

    Les informations révélées montrent une diversité d’actifs détenus par le Président, incluant des liquidités sur plusieurs comptes bancaires, des biens immobiliers et un véhicule.

    Revenus et Biens du Président :

    • Salaire mensuel : 4 859 302 F CFA
    • Propriétés :
      • Terrain bâti à Mermoz
      • Terrains à Ndiaganiao, Sandiara et Keur Moussa
    • Véhicule : Ford Explorer Platinum

    En publiant cette déclaration, Bassirou Diomaye Diakhar Faye montre un engagement envers la transparence financière, renforçant ainsi son image de leader intègre et responsable.

    Cette publication a suscité des réactions variées parmi les citoyens et les observateurs politiques. Certains saluent cette initiative comme un exemple de bonne gouvernance, tandis que d’autres appellent à une surveillance continue pour s’assurer que de telles déclarations restent fidèles à la réalité et exempts de dissimulation.

    Cette déclaration marque un moment important dans l’histoire politique du Sénégal, soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Les citoyens sont désormais mieux informés sur le patrimoine de leur Président, ce qui pourrait renforcer la confiance envers les institutions de l’État.

    La publication de la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Diakhar Faye par le journal officiel du Sénégal est une étape significative vers plus de transparence et de responsabilité dans la vie publique. Cette démarche contribue à renforcer la confiance des citoyens dans leurs dirigeants et à promouvoir une culture de bonne gouvernance.

    Pour plus d’informations et des mises à jour sur ce sujet, restez connectés avec nos publications futures.

    Yves Bourhis manque de peu la médaille olympique en Canoë Slalom

    le Sénégalais Yves Bourhis a connu un revers déchirant après s’être brillamment qualifié pour la finale en canoë slalom. Alors qu’il avait réalisé le meilleur temps des quatre premiers concurrents, Bourhis a été pénalisé de 50 secondes par les juges pour avoir omis une partie du parcours. Cette pénalité l’a privé de toute chance de médaille.

    Malgré ce coup dur, la performance de Bourhis reste remarquable. Le Sénégal n’avait pas vu l’un de ses athlètes se qualifier pour une finale olympique depuis les Jeux de Beijing en 2008, où Ndiss Kaba Badji s’était classé cinquième au saut en longueur. Cette qualification en elle-même est un exploit pour le sport sénégalais, témoignant des progrès accomplis et du potentiel des athlètes du pays.

    Outre Yves Bourhis en canoë slalom, trois autres athlètes sénégalais ont déjà été éliminés de ces Jeux : Bineta Diongue en escrime, Ibrahima Diaw en tennis de table et Oumy Diop en natation. Malgré leur élimination, leur participation à ces Jeux Olympiques est une source de fierté pour le Sénégal et inspire de nombreux jeunes sportifs.

    L’échec de Bourhis à obtenir une médaille souligne la dureté et l’imprévisibilité de la compétition olympique. Cependant, sa détermination et son talent resteront gravés dans les mémoires, et il est certain qu’il reviendra encore plus fort lors des prochaines compétitions. Pour le sport sénégalais, Yves Bourhis demeure un modèle de persévérance et d’excellence.

    Salaire et déclaration de patrimoine du Président Bassirou Diomaye Faye

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rendu publique sa déclaration de patrimoine dans le Journal Officiel. Selon cette déclaration, M. Faye perçoit un salaire mensuel de 4 859 302 F CFA.

    Cette transparence fait suite à son élection triomphale au premier tour, qui a eu lieu le 24 mars dernier. Cette victoire marque un moment significatif dans l’histoire politique du Sénégal, illustrant le choix des citoyens pour un leadership renouvelé et une gouvernance transparente.

    M. Faye, depuis son entrée en fonction, a mis un point d’honneur à la transparence et à l’intégrité, valeurs qu’il avait fortement prônées durant sa campagne électorale. La publication de son patrimoine s’inscrit dans cette démarche de transparence, visant à renforcer la confiance entre le gouvernement et les citoyens.

    La somme de 4 859 302 F CFA perçue chaque mois par le Président reflète les responsabilités et les exigences de la plus haute fonction de l’État. Elle est également en ligne avec les pratiques internationales en matière de rémunération des dirigeants.

    Cette initiative de publication du patrimoine pourrait également encourager d’autres hauts fonctionnaires et politiciens à suivre son exemple, contribuant ainsi à une culture de transparence et de responsabilité au sein des institutions publiques du Sénégal.

    En conclusion, le Président Bassirou Diomaye Faye, par son élection et ses actions, s’efforce de mettre en place une gouvernance basée sur la transparence, l’intégrité et la responsabilité, des valeurs essentielles pour le développement et la prospérité du Sénégal.

    Validation de l’audit genre au ministère de la Fonction publique : vers une parité dans la hiérarchie A

    Ce lundi 29 juillet 2024, le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal, a validé politiquement l’atelier consacré à l’audit genre de son ministère. Cette initiative marque une étape importante dans la quête de l’égalité hommes-femmes au sein de la fonction publique, en particulier dans les postes décisionnels.

    Lors de son allocution, le ministre Boucal a souligné l’objectif central de cet audit : identifier et corriger les déséquilibres de genre présents dans les structures publiques. « Cet audit est lancé pour trouver des mesures pour corriger le déséquilibre entre les hommes et les femmes dans la fonction publique et surtout dans les sphères de décision », a-t-il affirmé.

    Le ministre a également mis en avant la nécessité de former les femmes pour leur permettre d’accéder à des fonctions de responsabilité. « Elles doivent être formées pour qu’elles accèdent aux fonctions de responsabilité, car elles sont très peu à accéder à la hiérarchie A », a-t-il précisé.

    Pour concrétiser cette vision, Olivier Boucal a annoncé l’ouverture prochaine d’une académie dédiée à la formation des femmes aux postes de responsabilité. Prévue pour octobre prochain, cette académie accueillera une première cohorte de 20 femmes. Lors de la seconde phase, la formation sera élargie aux femmes des autres ministères.

    Cette initiative s’inscrit dans une volonté de promouvoir une réelle parité au sein de la fonction publique et de garantir une représentation équitable des femmes dans les sphères de décision. Le ministre Boucal espère ainsi instaurer des bases solides pour un environnement de travail plus inclusif et équitable, contribuant à une meilleure gouvernance publique.

    En conclusion, la validation de cet audit genre par le ministre Olivier Boucal constitue une avancée significative vers l’égalité des sexes dans la fonction publique. Elle promet des changements concrets et durables, renforçant le rôle des femmes dans la prise de décision et l’administration publique.

    Élection Présidentielle Américaine : Kamala Harris contre Donald Trump

    Le compte à rebours est lancé pour l’élection présidentielle américaine du 5 novembre prochain, où la vice-présidente démocrate Kamala Harris affrontera l’ex-président républicain Donald Trump. À 100 jours du scrutin, les sondages montrent une course serrée et pleine d’incertitudes.

    Bien que Kamala Harris n’ait pas encore été officiellement désignée par son parti, tout indique qu’elle sera choisie lors de la convention nationale du 19 au 22 août. Depuis qu’elle a remplacé Joe Biden, sa popularité a considérablement augmenté, rendant peu probable l’émergence d’un autre candidat démocrate.

    Cependant, l’avance accumulée par Donald Trump après le débat de Joe Biden en juin dernier exige une unité sans faille du camp démocrate pour espérer l’emporter. Toute autre candidature démocrate pourrait compromettre cette unité retrouvée avec Kamala Harris, qui, malgré sa position d’outsider, semble avoir une carte à jouer.

    Les sondages montrent des résultats variés mais indiquent tous une course serrée. Le sondage New York Times/Siena College du 21 juillet montrait Joe Biden en retard de trois points sur Donald Trump (44 % contre 47 %). Depuis le retrait de Biden, Kamala Harris a réussi à réduire cet écart. Selon une enquête du 27 juillet, Harris n’est plus qu’à deux points derrière Trump (46 % contre 48 %).

    Divers autres sondages confirment cette tendance. HarrisX/Forbes place Trump deux points devant Harris (46 % contre 48 %), tandis que CNN/SSRS estime cet écart à trois points (46 % contre 49 %). À l’inverse, Ipsos/Reuters voit Harris devancer Trump de deux points (44 % contre 42 %). Morning Consult donne également une légère avance à Harris, avec un point d’avance.

    L’élection se jouera dans les États-clé tels que l’Arizona, la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan et la Géorgie. Selon une étude de l’Emmerson College pour le site The Hill, Trump mène dans presque tous ces États, sauf le Wisconsin où les candidats sont à égalité. L’Arizona montre un écart plus significatif, avec Trump en avance de quatre points.

    Les électeurs indécis seront cruciaux, représentant 7 % des votants en Arizona, en Pennsylvanie et en Géorgie, et même 9 % dans le Michigan. Ces indécis pourraient basculer le résultat de l’élection à la dernière minute.

    Avec encore 100 jours avant l’élection, de nombreux rebondissements peuvent survenir. Kamala Harris sera-t-elle officiellement désignée candidate démocrate ? Sa dynamique actuelle va-t-elle perdurer ? Un éventuel débat pourra-t-il changer la donne ? Le rôle de Robert F. Kennedy Jr., en tant que troisième candidat, pourrait-il influencer le résultat final ?

    L’élection présidentielle de 2024 promet d’être l’une des plus disputées et imprévisibles de l’histoire récente des États-Unis. Restez attentifs aux développements à venir.

    Ibrahima Diaw : Un parcours Olympique marqué par la bravoure et la compétitivité

    Le pongiste sénégalais s’incline de justesse face au numéro 5 mondial après une performance remarquable

    Le pongiste sénégalais Ibrahima Diaw a livré une prestation impressionnante lors de sa rencontre avec Wong Chun-Ting, le numéro 5 mondial du tennis de table. Malgré une détermination sans faille, Diaw s’est incliné sur le score serré de 4-3 après un match haletant qui a duré jusqu’au 7e set, illustrant ainsi l’intensité et la compétitivité de ce duel olympique.

    Le match de ce lundi restera gravé dans les mémoires pour son intensité et son suspense. Ibrahima Diaw a rivalisé de manière égale avec Wong Chun-Ting, un adversaire redoutable et expérimenté. Le duel a été marqué par des échanges rapides et des coups spectaculaires, mettant en lumière le talent et la résilience du pongiste sénégalais.

    Avant ce match épique, Diaw avait déjà montré son potentiel en éliminant le Népalais Santos Shrestha au premier tour avec un score sans appel de 4-0. Cette victoire a démontré la détermination et les compétences techniques de Diaw, le propulsant comme un sérieux compétiteur dans ce tournoi olympique.

    Malgré cette défaite, la performance d’Ibrahima Diaw est une source de fierté pour le Sénégal. Son parcours olympique illustre le développement du tennis de table dans le pays et inspire de nombreux jeunes sportifs sénégalais. Diaw a porté haut les couleurs de son pays, prouvant que le Sénégal peut rivaliser avec les meilleures nations du monde dans cette discipline.

    À seulement 28 ans, Ibrahima Diaw a encore de nombreuses années devant lui pour progresser et atteindre de nouveaux sommets. Sa performance face à l’un des meilleurs joueurs du monde est un signe prometteur pour l’avenir. Diaw continuera sans doute à travailler dur et à s’entraîner pour représenter le Sénégal sur les scènes internationales à venir.

    Le parcours d’Ibrahima Diaw aux Jeux Olympiques est un exemple inspirant de courage, de détermination et de talent. Même face à des adversaires de haut calibre, Diaw a prouvé qu’il pouvait rivaliser au plus haut niveau. Nous sommes impatients de voir ce que l’avenir réserve à ce brillant pongiste sénégalais.

    Accident de la circulationa d’une rare Violence sur l’Axe Ngaye Mékhé – Kebemer : 11 Morts et plusieurs blessés

    Un tragique accident de la circulation s’est produit ce matin sur l’axe Ngaye Mékhé – Kebemer, faisant 11 morts et plusieurs blessés. La collision, d’une rare violence, a impliqué un camion et un minibus, selon des sources concordantes.

    Les premiers témoignages rapportent que le camion et le minibus se sont percutés de plein fouet, causant des dégâts considérables et des pertes humaines importantes. Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone de l’accident.

    Les autorités locales ont déployé des équipes médicales et des forces de l’ordre pour gérer la situation et fournir l’assistance nécessaire aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins appropriés.

    Les causes exactes de l’accident restent pour le moment indéterminées. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Des experts en accidentologie sont attendus sur place pour analyser les éléments matériels et recueillir les témoignages des survivants.

    Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes, en particulier sur les axes très fréquentés. Les autorités appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance et à respecter les consignes de sécurité pour éviter de telles catastrophes.

    Nos pensées vont aux familles des victimes en cette période de deuil et de souffrance.

    Plus d’informations à venir.

    Enquête sur la gestion des fonds Covid : Les assurances du ministre de la Justice, Ousmane Diagne

    Samedi dernier, lors d’une rencontre avec les représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, une organisation de la société civile, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a apporté des clarifications sur l’avancée de la procédure judiciaire concernant la gestion controversée des fonds Covid. Selon le journal Wal fadjri, le ministre a affirmé que l’enquête suit son cours et qu’elle est sur la bonne voie.

    Ousmane Diagne a précisé que l’information judiciaire ouverte progresse normalement et que, dans un avenir proche, les infractions identifiées par le rapport de la Cour des comptes seront traitées conformément à la loi. « Le juge sera saisi et le droit sera dit », a-t-il souligné, comme rapporté par Article 19 sur ses plateformes, information reprise par le journal du groupe de Front de terre.

    La Cour des comptes a récemment publié un rapport accablant sur la gestion des fonds Covid, mettant en lumière de nombreuses irrégularités. Plusieurs ministères et autres organes de l’État sont concernés par ces révélations. Les nouvelles autorités avaient promis de prendre des mesures contre les responsables des malversations, mais beaucoup estiment que la procédure pour y parvenir stagne. Le régime de Diomaye Faye, cependant, réfute ces accusations de lenteur, affirmant que la justice ne doit pas être expéditive mais bien respecter le cadre légal.

    Le ministre de la Justice a insisté sur l’importance de laisser la procédure judiciaire suivre son cours sans précipitation, afin de garantir que toutes les étapes légales soient respectées et que les responsables soient jugés de manière équitable. Cette déclaration vise à rassurer la population et les observateurs quant à l’engagement des autorités à faire toute la lumière sur cette affaire et à sanctionner les fautifs conformément à la loi.

    La Ligue Démocratique renforce son opposition face au régime Diomaye-Sonko

    La Ligue Démocratique (LD), fermement ancrée dans l’opposition, a réitéré sa détermination à renforcer sa mobilisation et à préparer les défis futurs lors de sa récente rencontre. Le parti a exprimé sa volonté de jouer un rôle prépondérant sur la scène politique nationale, en mettant l’accent sur une opposition forte et significative. À cet effet, la LD a annoncé la création du mouvement des enseignants de la LD, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à son organisation.

    Face au régime actuel incarné par le tandem Diomaye-Sonko, la LD a appelé à une mobilisation massive de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) et à une relance dynamique de la Confédération de la Gauche Plurielle. Le parti plaide pour la constitution d’un large front républicain capable de s’opposer fermement au pouvoir en place. Selon la LD, cette union est essentielle pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales et pour garantir une opposition démocratique robuste.

    Alors que le nouveau régime a franchi le cap des cent premiers jours depuis le 12 juillet 2024, la LD a saisi cette occasion pour évaluer les premières orientations du gouvernement et la mise en œuvre de ses engagements. Le parti exprime une vive préoccupation face à ce qu’il perçoit comme un éloignement des promesses électorales. La LD dénonce des dérives inquiétantes dans plusieurs domaines ainsi que des reniements sur des questions sociétales sensibles. Selon le parti, ces développements témoignent d’une déviation notable des principes de méritocratie, de transparence et d’équité.

    En conclusion, la Ligue Démocratique semble déterminée à renforcer son opposition et à se préparer activement aux défis futurs, en appelant à une union large et dynamique des forces démocratiques et socialistes pour contrer le régime actuel.

    Modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : une étape cruciale vers l’adoption

    L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape significative vers la mise à jour de son règlement intérieur. En effet, le bureau de l’institution, réuni en session spéciale vendredi dernier, a déclaré « recevable » la proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur. Cette proposition émane des trois présidents de groupe, Abdou Mbow (Benno), Lamine Thiam (Wallu) et Ayib Daffé (YAW), ainsi que du représentant des non-inscrits, Sanou Dione.

    Selon le quotidien Les Échos, cette proposition de loi, déposée mercredi dernier sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, suit désormais la procédure législative en vigueur. Le président de l’Assemblée nationale va, dans un premier temps, consulter le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour recueillir son avis sur la question.

    Ensuite, une session extraordinaire de l’Assemblée nationale sera convoquée pour examiner la proposition de loi, qui sera défendue par l’un des présidents de groupe à l’origine du texte. Les Échos souligne que cette étape devrait mener à l’adoption de la proposition de loi, soulignant l’urgence de la situation : « tout le monde convient qu’il y a urgence à mettre à jour le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

    Cette initiative intervient après que deux propositions de loi similaires, déposées il y a quelques semaines par Abdou Mbacké Dolly et Nafy Diallo, ont été rejetées pour non-respect de la procédure. La modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est attendue pour permettre la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, au sein de l’hémicycle.

    La réforme du règlement intérieur s’annonce comme une étape cruciale pour le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale et la transparence des débats politiques au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour suivre l’évolution de cette proposition de loi et son adoption éventuelle.

    Tensions diplomatiques autour de la reconnaissance des Tirailleurs Sénégalais : réactions et conséquences

    En 1944, l’armée française a exécuté des dizaines de tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye, près de Dakar, un événement tragique longtemps resté dans l’ombre de l’histoire. Près de huit décennies plus tard, la France a accordé la reconnaissance « Mort pour la France » à six de ces tirailleurs, dans une démarche de réparation mémorielle. Cette décision récente a toutefois suscité une vive réaction du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, qui a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas caché son indignation face à cette reconnaissance tardive et, selon lui, insuffisante. Dans une déclaration publique, il a souligné l’importance de traiter ce souvenir douloureux avec une sensibilité appropriée, et a critiqué l’approche unilatérale de la France. Sonko a rappelé que cet épisode tragique ne peut être apaisé par des gestes symboliques isolés, mais nécessite un dialogue respectueux et une reconnaissance complète des faits historiques.

    Madiambale voit dans la prise de position de Sonko manœuvre t-il pour empêcher le prochain séjour du Président Diomaye Faye en France. Ce dernier est invité à la 80ème commémoration du Débarquement en Provence des Tirailleurs Sénégalais, prévue pour le 14 septembre 2024. Cette invitation revêt une importance particulière, car elle représente une occasion unique de parler de Thiaroye 44 dans un contexte de commémoration internationale.

    La commémoration du Débarquement en Provence, où de nombreux tirailleurs sénégalais ont combattu, est un événement de grande envergure qui rassemble des dirigeants du monde entier pour rendre hommage aux soldats africains ayant contribué à la libération de la France. Pour le Président Diomaye Faye, cette invitation représente une opportunité de faire entendre la voix du Sénégal et de rappeler les sacrifices des tirailleurs sénégalais, y compris ceux de Thiaroye.

    La question de la reconnaissance des tirailleurs sénégalais et des événements de Thiaroye reste sensible et complexe. La reconnaissance « Mort pour la France » de six tirailleurs est un pas vers la réconciliation, mais pour beaucoup, ce n’est qu’un début. Ousmane Sonko et d’autres leaders sénégalais appellent à une reconnaissance plus large et à des gestes concrets pour honorer la mémoire des victimes de Thiaroye.

    La décision de la France de reconnaître six tirailleurs sénégalais comme « Morts pour la France » a ravivé des tensions historiques et diplomatiques entre les deux pays. Alors que le Sénégal se prépare à participer à la commémoration du Débarquement en Provence, les attentes sont élevées pour que cet événement serve de plateforme pour une reconnaissance plus complète et un dialogue sincère sur le passé colonial. Il reste à voir comment ces dynamiques influenceront les relations franco-sénégalaises à l’avenir.

    Bougane Gueye Dany accuse Ousmane Sonko de trahison et de populisme dans l’affaire des 86 Martyrs

    Dans une récente déclaration, Bougane Gueye Dany, leader de Guem Sa Bopp, a vivement critiqué Ousmane Sonko, le leader de Pastef, sur sa position concernant l’hommage de la France aux tirailleurs sénégalais de Thiaroye 44. Bougane Gueye Dany n’a pas mâché ses mots, accusant Sonko de trahir les idéaux panafricanistes et de dissimuler des vérités cruciales sur des événements tragiques récents au Sénégal.

    « Thiaroye 44 oui, mais dis-nous d’abord la vérité sur les 86 martyrs (2021/2024) et sur le protocole avec Macky Sall. Sonko, tu as trahi le panafricanisme… » a lancé Bougane Gueye Dany, reprochant à Sonko d’avoir renoncé aux causes panafricanistes. Selon lui, Sonko, autrefois un camarade de l’opposition, ne peut plus prétendre parler au nom des Africains. Bougane l’accuse de « trahison » et d’abandon des luttes justes, le qualifiant de « client de l’abandon des bonnes causes ».

    Bougane a aussi fustigé Sonko pour ses récentes actions politiques : « Ce n’est pas par un post que tu vas regagner la confiance de la jeunesse sénégalaise et celle des panafricains qui te conjuguent désormais au passé. » Il critique également la posture de Sonko, qu’il perçoit comme contradictoire et populiste, notamment en référence à ses relations avec des personnalités françaises.

    Le leader de Guem Sa Bopp a exhorté Sonko à être transparent sur « le deal de l’amnistie » entre lui et le Président Macky Sall, une amnistie supposée négociée après la mort de 86 jeunes Sénégalais entre mars 2021 et février 2024. Bougane affirme que dans un État de droit, « ils seraient tous traînés devant la CPI ».

    « Arrête ton cirque et dis-nous la vérité. Ainsi, ensemble, nous nous occuperons de la France pour qu’elle dégage comme vous l’aviez promis aux Sénégalais. Faites comme la France, reconnaissez votre responsabilité et celle des dignitaires de l’ancien régime sur la mort de 86 jeunes Sénégalais dont le sang a arrosé le tapis vous ayant conduit au Palais. Dites-nous la vérité sur le protocole de Terrou Baye Sogui signé avec Macky Sall. Pansez les plaies des familles éplorées qui attendent toujours la vérité » a conclu Bougane Gueye Dany.

    Cette sortie de Bougane Gueye Dany accentue les tensions politiques au Sénégal et met en lumière des questions sensibles sur la gestion des récentes crises par Ousmane Sonko et ses alliés. Les réponses à ces accusations seront cruciales pour l’avenir politique du leader de Pastef et pour la confiance du public dans le processus politique sénégalais.

    Président de la république des valeurs critique les voyages répétés du chef de l’état

    Le président de la République des Valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall, s’est exprimé vivement sur les récentes activités du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, dénonçant un manque d’actions concrètes face aux urgences nationales. Dans une déclaration publique, il a souligné que malgré les promesses de rupture avec l’allégeance à la France, le Président Faye a déjà effectué deux visites en France en seulement trois mois de présidence pour des événements qu’il qualifie de « folkloriques ».

    Sall a rappelé que la promesse de rompre avec l’ancienne puissance coloniale était un des engagements phares du Président Faye. Cependant, ces visites rapprochées en France contrastent fortement avec cette promesse, surtout en présence de nombreuses urgences non traitées dans le pays. Selon Sall, cette situation démontre un décalage entre les paroles et les actes du président actuel.

    Dans un second temps, Thierno Alassane Sall a élargi sa critique aux Jeux Olympiques, qu’il considère comme un symbole de l’arrogance de l’Occident. Le député sénégalais dénonce l’exclusion de la Russie pour sa guerre en Ukraine tout en accueillant Israël, accusé de génocide par le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) et condamné par la Cour internationale de justice (CIJ). Il a également critiqué l’interdiction du port du hijab pour certaines athlètes, qu’il voit comme une atteinte à la liberté de religion, tout en tolérant des représentations qu’il juge blasphématoires lors de la cérémonie d’ouverture.

    L’ancien ministre de l’Énergie regrette que le Président Faye légitime ce qu’il considère comme des incohérences et une vision du monde coloniale, centrée sur l’Occident. Thierno Alassane Sall accuse le chef de l’État de ne pas tenir ses promesses de rompre avec cette vision unilatérale de la civilisation, et d’ignorer les véritables besoins et urgences du pays.

    Les critiques de Thierno Alassane Sall mettent en lumière un mécontentement croissant concernant la direction actuelle du pays et l’attitude du Président Faye face aux engagements pris lors de son élection. Le président de la République des Valeurs appelle à une action concrète et immédiate pour traiter les urgences nationales et respecter les promesses de rupture avec l’influence coloniale française.

    Reconnaissance des Tirailleurs Africains Tués en 1944 : Un geste mémoire contesté

    En juillet 2024, la France a reconnu officiellement comme « morts pour la France » six tirailleurs africains tués au Sénégal en 1944. Ces soldats faisaient partie d’un groupe exécuté sur ordre d’officiers de l’armée française à Thiaroye, un épisode sombre de l’histoire coloniale française. Cette décision survient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et à l’approche du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye.

    Cependant, cette initiative mémorielle suscite des réactions mitigées. Ousmane Sonko, président du parti sénégalais Pastef Les Patriotes, a exprimé sa désapprobation sur sa page Facebook. « Les temps ont changé. Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » a-t-il déclaré.

    Sonko critique le fait que la France semble vouloir dicter unilatéralement les termes de la reconnaissance de ce tragique événement. « Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent », a-t-il ajouté.

    Pour Sonko et d’autres voix au Sénégal, l’histoire de Thiaroye 44 ne peut plus être contée et commémorée uniquement par la France. Ils appellent à une réappropriation de ce récit par les Africains eux-mêmes, en insistant sur le fait que ce souvenir doit être remémoré autrement, avec une perspective et une reconnaissance authentiquement africaines.

    Cette tension autour de la mémoire collective souligne les complexités et les sensibilités entourant les actes de reconnaissance et de réconciliation post-coloniale. La démarche française, bien que symbolique, doit s’accompagner d’un dialogue ouvert et inclusif pour véritablement honorer la mémoire des victimes de Thiaroye et d’autres évènements similaires.

    Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre renouvelle ses recommandations à la veille du Magal

    Comme chaque année, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, en sa qualité de Président du comité d’organisation du Magal, a délivré sa traditionnelle déclaration de veille de l’événement. Il a profité de cette occasion pour rappeler aux fidèles Mourides les épreuves endurées par Serigne Touba durant sa persécution par les colonisateurs. Cheikh Bassirou a évoqué les souffrances incroyables qu’a subies le Soufi, jusqu’à ce que Dieu décide de l’honorer à jamais.

    Le 18 Safar, date marquant le début des atrocités, a été institué par Serigne Touba comme un jour de commémoration annuelle pour rendre grâce au Seigneur. Cheikh Bassirou a rappelé la recommandation du Cheikh, insistant sur le fait que le « mbérndé » (repas collectif) est l’activité principale attendue de chaque disciple lors du Magal. « Les talibés de Serigne Touba n’attendent personne pour célébrer le Magal. Chacun d’entre nous sait se débrouiller pour s’organiser par rapport à l’événement. Et quand on n’a pas de quoi cuisiner, il est recommandé d’aller vers ceux qui organisent ces berndés et de bien se régaler », a-t-il affirmé.

    Cheikh Bass Abdou Khadre a également souligné que toutes les prières de Serigne Touba ont été exaucées. Il a invité les Mourides à se consacrer davantage au travail et à l’adoration de Dieu, rappelant ainsi l’importance de la spiritualité et de l’effort personnel dans la vie de chaque disciple.

    En somme, ce message réitère les valeurs de solidarité et de dévotion qui sont au cœur de la commémoration du Magal, tout en encourageant les fidèles à poursuivre le chemin tracé par Serigne Touba.

    La Team USA brille lors de son premier match de basket aux Jeux Olympiques de Paris 2024

    La Team USA a fait une entrée fracassante dans le tournoi masculin de basket des Jeux olympiques de Paris 2024. Ce dimanche, l’équipe des États-Unis a surclassé la Serbie avec un score impressionnant de 110 à 84.

    Les stars américaines ont brillé sur le parquet, notamment Kevin Durant, qui a été le meilleur marqueur du match, et l’infatigable LeBron James, dont l’expérience et le talent continuent d’impressionner. Face à eux, la Serbie, emmenée par sa superstar Nikola Jokic, n’a pas pu rivaliser avec la puissance offensive et la défense étouffante de l’équipe américaine.

    Ce résultat sans appel envoie un message fort à toutes les équipes engagées dans la compétition : le basket américain règne toujours en maître sur la scène internationale. Les États-Unis, avec leur mélange de jeunes talents et de vétérans aguerris, ont montré une cohésion et une détermination qui les placent comme les grands favoris de ce tournoi.

    La prochaine rencontre des USA dans le groupe C sera très attendue. Ils affronteront le Soudan du Sud, qui a créé la surprise en battant Porto Rico 90 à 79. Ce match promet d’être un véritable test pour les deux équipes.

    Avec cette victoire éclatante, la Team USA se positionne déjà comme un prétendant sérieux à la médaille d’or, et les fans du monde entier attendent avec impatience de voir jusqu’où elle pourra aller dans cette compétition olympique.

    Les Bright Stars éblouissent pour leur première participation Olympique

    Les « Bright Stars » du Soudan du Sud ont fait une entrée remarquée pour leur première participation aux Jeux Olympiques en battant Porto Rico sur le score de 90 à 79. Cette victoire historique marque un tournant pour le basketball sud-soudanais et donne de l’espoir pour la suite du tournoi.

    En dominant Porto Rico, les Bright Stars ont prouvé qu’ils méritaient leur place sur la scène olympique. Cette victoire, bien que surprenante pour certains, est le résultat d’années de travail acharné et de dévouement. L’équipe a su démontrer une cohésion et une détermination qui ont fait la différence sur le terrain.

    Le prochain match s’annonce encore plus intense pour les Bright Stars, qui affronteront l’équipe des États-Unis, emmenée par la superstar LeBron James. Les Américains, grands favoris du tournoi, représentent un défi de taille pour les Sud-Soudanais. Toutefois, l’équipe du Soudan du Sud a montré des signes prometteurs lors d’un récent match amical où ils ont failli l’emporter face aux États-Unis, s’inclinant de justesse 100 à 101. Cette performance laisse entrevoir la possibilité d’une nouvelle surprise.

    Pour clôturer la phase de groupes, le Soudan du Sud sera opposé à la Serbie, une autre équipe redoutable. Les Serbes, connus pour leur jeu physique et leur technique, offriront une nouvelle occasion aux Bright Stars de prouver leur valeur. Une victoire contre la Serbie serait non seulement une autre prouesse historique mais aussi un pas crucial vers la qualification pour le tour suivant des Jeux Olympiques.

    Les Bright Stars du Soudan du Sud ne cessent de surprendre et de captiver les fans de basketball à travers le monde. Leur parcours aux Jeux Olympiques est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes dans leur pays et au-delà. Quelle que soit l’issue de leurs prochains matchs, l’équipe sud-soudanaise a déjà marqué l’histoire et continue de rêver en grand.

    Les prochains jours seront déterminants pour les Bright Stars. Ils devront faire preuve de tout leur talent et de leur résilience pour continuer à briller sur la scène olympique et peut-être, écrire un nouveau chapitre glorieux de leur histoire sportive.

    Aminata Touré renforce Son engagement en tant que militante des droits de l’homme

    Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice et présidente du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance, continue de démontrer son engagement inébranlable pour les droits de l’homme. Malgré son passage marquant aux Nations Unies, elle n’a pas perdu de vue sa mission de défendre les causes justes.

    Récemment, Touré a reçu une délégation du Collectif des Victimes des Violences Politiques, conduite par Boubacar Seye, président de l’organisation Horizon Sans Frontières (HSF). Cette rencontre a été l’occasion pour l’ex-garde des sceaux de réaffirmer son soutien sans réserve à la lutte contre l’impunité et pour le droit à la justice.

    Lors de cette rencontre, Touré a exprimé sa volonté de soutenir activement le Collectif dans ses efforts pour obtenir justice pour les victimes de violences politiques. Elle a souligné l’importance de ne pas laisser les actes de violence impunis, et de veiller à ce que chaque victime ait accès à une justice équitable.

    Le président de HSF, Boubacar Seye, a salué l’engagement de Touré, affirmant que son soutien est crucial dans la lutte contre l’impunité et pour la promotion des droits de l’homme. Il a également souligné que la collaboration avec des figures influentes comme Aminata Touré peut apporter une visibilité et un poids considérables à leur cause.

    Cette rencontre marque une étape importante dans le combat pour les droits de l’homme au Sénégal. Aminata Touré, avec son expérience et sa détermination, reste une figure clé dans cette lutte, inspirant et mobilisant d’autres acteurs à s’engager pour une société plus juste et équitable.

    Affrontements à Tinzaouatène : Les deux camps revendiquent la victoire malgré de lourdes pertes

    Les combats entre l’armée malienne, appuyée par des mercenaires russes, et les rebelles du Cadre stratégique et permanent (CSP) laissent place à des bilans contradictoires.

    Depuis le jeudi 25 juillet, la localité de Tinzaouatène est le théâtre de violents affrontements entre les rebelles du Cadre stratégique et permanent (CSP) et l’armée malienne, appuyée par des mercenaires russes. Alors que les deux camps revendiquent la victoire, les informations provenant du terrain montrent des pertes importantes de part et d’autre.

    Dans trois communiqués distincts, l’armée malienne a exposé sa version des faits, affirmant avoir affronté une coalition de « terroristes ». Selon ces communiqués, l’armée reconnaît la perte de deux soldats, tout en affirmant que les forces ennemies ont subi des pertes bien plus lourdes, avec « plus de vingt personnes tuées ».

    Cette version des événements est vigoureusement contestée par les rebelles du CSP. Le porte-parole des combattants affirme que l’armée malienne, ainsi que ses alliés russes, ont en réalité subi des revers significatifs et de lourdes pertes. Les rebelles ont fourni des images prises sur le terrain, ainsi que des déclarations et des photos, pour appuyer leurs dires. Selon eux, le bilan provisoire indique la mort et la capture de plusieurs dizaines de soldats ennemis.

    Un élu du nord du Mali, réputé pour son impartialité, corrobore la version des rebelles. Selon lui, l’armée malienne et les mercenaires russes ont essuyé des défaites lors des batailles des trois derniers jours à Tinzaouatène, subissant des pertes considérables.

    De son côté, l’armée malienne maintient avoir quitté volontairement le secteur de Tinzaouatène après trois jours d’affrontements. Cette déclaration, toutefois, est perçue par certains observateurs comme une tentative de minimiser l’ampleur des pertes subies.

    Ces affrontements illustrent la complexité et la violence du conflit qui ravage le Mali. La présence de mercenaires russes aux côtés de l’armée malienne ajoute une dimension internationale à ce conflit interne, compliquant davantage la situation. Alors que les deux camps continuent de revendiquer la victoire, les civils de Tinzaouatène et des environs subissent les conséquences de ces combats, plongés dans l’incertitude et l’insécurité.

    Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’évolution de la situation à Tinzaouatène et plus largement au Mali. Les différentes versions des faits soulignent la nécessité d’une vérification indépendante et impartiale pour établir la réalité des événements et aider à trouver une solution pacifique à ce conflit.

    Serigne Gueye Diop répond aux accusations de Népotisme : Une mise au point nécessaire

    Serigne Gueye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce, a finalement pris la parole pour répondre aux accusations de népotisme qui pèsent sur lui. Il est accusé d’avoir recruté plusieurs proches dans son cabinet, notamment sa fille Daba Diop, ainsi que deux anciennes collaboratrices de Nestlé, Seynabou Kébé Ndiaye et Yacine Diakhaté, sans oublier son gendre. Face à ces allégations, le ministre a tenu à clarifier la situation lors de l’émission « Jury du Dimanche ».

    Serigne Gueye Diop a fermement rejeté les accusations, affirmant que ses enfants sont des professionnels qualifiés récemment rentrés au Sénégal. « En réalité, mes enfants sont des professionnels qualifiés. Ils viennent tout juste de rentrer au Sénégal. Ce sont des ingénieurs agroalimentaires, des journalistes, des cadres qualifiés, et certains ne sont même pas au Sénégal. Je ne parle jamais de ma famille, mais de manière générale, dans mes activités politiques, je n’associe jamais ma famille », a-t-il déclaré.

    Le ministre a également souligné qu’il a toujours favorisé le recrutement de jeunes talents qualifiés dans ses fonctions passées. « Depuis que j’étais à Sandiara, j’ai toujours, en tant que maire, cherché à recruter les jeunes les plus qualifiés. À Nestlé, j’ai fait de même, recrutant des personnes hautement qualifiées. Cette question concernant mes enfants est totalement fausse », a-t-il expliqué.

    En ce qui concerne la structure actuelle de son cabinet, Serigne Gueye Diop a précisé qu’il n’a pas encore nommé de directeur de cabinet. « Actuellement, si vous regardez mon cabinet, il y a six personnes, dont trois que je viens de recruter d’Australie, des États-Unis et de l’Angleterre. En fait, nous n’avons pas encore de directeur de cabinet. Je viens de proposer une nomination pour ce poste, qui devrait être confirmée dans une ou deux semaines », a-t-il ajouté.

    Ces précisions visent à répondre aux critiques et à rassurer sur la transparence et la compétence des membres de son équipe. Le ministre de l’Industrie et du Commerce semble déterminé à dissiper les doutes et à se concentrer sur ses responsabilités professionnelles avec une équipe qualifiée et diversifiée.

    Une nouvelle prouesse médicale pour l’hôpital Militaire de Ouakam

    L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO), géré par l’armée sénégalaise, a réalisé sa quatrième transplantation rénale avec succès ce samedi 27 juillet 2024. Cette avancée médicale remarquable témoigne de l’engagement et de l’expertise des professionnels de santé sénégalais.

    Selon la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’équipe ayant mené cette opération était exclusivement composée de membres sénégalais. Le consortium HMO-Dantec, en collaboration avec un chirurgien vasculaire, a assuré le bon déroulement de la procédure. La DIRPA a également annoncé sur sa page X (anciennement Twitter) que le couple donneur-receveur se porte bien, une information qui souligne le succès de l’intervention.

    La première transplantation rénale réalisée par l’Hôpital Militaire de Ouakam date de novembre 2023. Depuis, l’établissement n’a cessé de démontrer son savoir-faire et son dévouement pour l’amélioration des soins de santé au Sénégal. Avec quatre transplantations à son actif, le HMO se positionne comme un acteur clé dans le domaine des transplantations rénales dans le pays.

    Cette série de réussites médicales met en lumière l’importance des collaborations entre les différentes structures de santé, ainsi que l’investissement dans la formation et le développement des compétences locales. L’excellence démontrée par l’équipe de l’Hôpital Militaire de Ouakam est un motif de fierté nationale et un encouragement à poursuivre sur cette voie d’innovations médicales.

    L’Hôpital Militaire de Ouakam continue ainsi d’inscrire son nom dans l’histoire de la médecine sénégalaise, offrant un espoir renouvelé aux patients nécessitant des transplantations rénales et renforçant la confiance dans le système de santé du pays.

    Publication des rapports de l’inspection générale d’état : Un appel urgent de Birahime Seck

    Le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck, a récemment lancé un appel pressant à l’actuel régime pour qu’il procède à la publication des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Selon Seck, cette publication est « trop attendue » et revêt une importance capitale pour la transparence et la lutte contre les flux financiers illicites.

    Dans un post sur sa page X, anciennement connue sous le nom de Twitter, Birahime Seck a rappelé au président de la République l’engagement pris devant le peuple sénégalais de publier ces rapports. Cet engagement est perçu comme une promesse clé pour renforcer la gouvernance et prévenir la corruption au sein de l’administration publique.

    Les rapports de l’IGE sont considérés comme des outils essentiels pour la prévention des flux financiers illicites. Ils offrent une évaluation indépendante et détaillée des pratiques financières et administratives des institutions publiques. La publication de ces documents permettrait non seulement de mettre en lumière les irrégularités, mais aussi de proposer des recommandations pour améliorer les systèmes en place.

    Birahime Seck a souligné l’importance de cette démarche dans le contexte actuel, où la transparence et la reddition de comptes sont plus que jamais nécessaires pour assurer une gestion publique saine et équitable. En divulguant ces rapports, le gouvernement montrerait son engagement envers les principes de bonne gouvernance et de responsabilité.

    Le Forum Civil, en tant qu’organisation de la société civile, joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la lutte contre la corruption au Sénégal. L’appel de son coordonnateur résonne comme un rappel fort à l’actuel régime de tenir ses promesses et de travailler activement à la mise en place d’un cadre de gestion publique exemplaire.

    La publication des rapports de l’IGE serait un pas significatif vers la réalisation de ces objectifs, et permettrait de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions. En attendant cette publication, Birahime Seck et le Forum Civil continuent de plaider pour une gouvernance plus transparente et responsable, fidèle aux engagements pris par les dirigeants du pays.

    Amadou Ba rend visite au Khalife Général des Mourides à Touba

    Ce samedi, Amadou Ba a effectué une visite de courtoisie chez le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, à Touba. Cet événement a été marqué par des témoignages poignants et des échanges chaleureux.

    Lors de cette rencontre, Serigne Mountakha Mbacké a tenu à souligner la profondeur de sa relation avec l’ancien Premier ministre. « Que tout le monde sache qu’Amadou Ba est plus qu’un ami pour moi (sama wolëré leu, na sa xél dale), » a déclaré le patriarche de Darou Marname. Ce témoignage fort met en lumière une amitié sincère et durable entre les deux hommes.

    Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte actuel, où les relations personnelles et spirituelles jouent un rôle clé dans la cohésion sociale. Amadou Ba, connu pour son dévouement et son engagement envers la communauté, a trouvé en Serigne Mountakha Mbacké un allié et un guide spirituel.

    Au-delà des échanges cordiaux, cette rencontre a également été un moment de recueillement et de réflexion pour les deux hommes. Ils ont échangé sur des sujets d’intérêt commun, notamment les défis actuels du pays et les moyens de promouvoir la paix et la solidarité au sein de la communauté mouride et au-delà.

    La visite d’Amadou Ba chez le Khalife Général des Mourides témoigne de l’importance des liens personnels et spirituels dans la vie publique sénégalaise. Elle rappelle également le rôle crucial des guides religieux dans le maintien de la cohésion sociale et dans l’accompagnement des leaders politiques. Cette rencontre restera sans doute gravée dans les mémoires comme un moment de partage et de reconnaissance mutuelle.

    Russie critique la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris

    La Russie, exclue des Jeux Olympiques de Paris en raison de son invasion de l’Ukraine, a exprimé samedi son mécontentement face à la cérémonie d’ouverture des Jeux, la qualifiant de « échec massif ».

    Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a dénoncé sur Telegram divers dysfonctionnements lors de cette cérémonie et dans la préparation des Jeux. Parmi les critiques, elle a mentionné un « effondrement des transports » attribué à des sabotages du réseau ferré français et des « spectateurs restés assis sous une pluie battante pendant des heures » sans que les organisateurs aient prévu de solutions adéquates telles que la dispersion des nuages ou des auvents.

    Zakharova a également reproché à Paris d’avoir transformé son centre-ville en « ghetto » et d’être « inondée par les rats ». Elle a critiqué le choix de Snoop Dogg, qualifié de « rappeur toxicomane », pour porter la torche olympique, ainsi que d’autres problèmes organisationnels.

    En outre, Zakharova a fustigé ce qu’elle a décrit comme une « parodie LGBT de la Cène », représentant un « sujet sacré pour les chrétiens » avec des apôtres dépeints par des travestis. Cette critique a également été formulée par l’Église orthodoxe russe, qui a qualifié cet acte de « suicide historique et culturel » dans « l’une des capitales chrétiennes de la civilisation européenne ».

    Vakhtang Kipchidzé, porte-parole de l’Église orthodoxe russe, a dénoncé la représentation de la Cène avec des travestis imitant le Christ et ses disciples.

    Le journal sportif russe Sovetski Sport a remarqué que le drapeau olympique à Paris avait été hissé à l’envers, se moquant des Français en affirmant qu’ils avaient « oublié à quoi ressemble le drapeau olympique ».

    Cette série de critiques met en lumière les tensions continues entre la Russie et les nations occidentales, exacerbées par le contexte des Jeux Olympiques de Paris 2024.

    Nouvelle régulation de la circulation à Dakar : Mise en place du plan d’influence du BRT à partir du 29 juillet 2024

    À compter du lundi 29 juillet 2024, un nouveau plan de circulation sera mis en œuvre dans la zone d’influence du Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar, selon une annonce du préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye. Ce changement vise à améliorer la fluidité de la circulation dans cette zone stratégique. Les détails du plan sont accessibles sur le site du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD).

    Modifications des Sens de Circulation

    Les rues suivantes passeront en sens unique pour optimiser le flux de circulation :

    • Rue Escarfait
    • Rue Diaraf Mamadou Assane Faye (place 65)
    • Avenue Petersen
    • Rue du Liban
    • Rue Félix Éboué
    • Rue Place 127
    • Avenue Pr Macky Sall ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
    • Rue Abdou Cogna Diop CO-39
    • Limamoulaye (ME-37)
    • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
    • Rue Kaolack (PE-23)
    • Avenue Birago Diop (PE-27)
    • Rue SC-01
    • Rue SC-105
    • Rue Gy-332

    Restrictions de Stationnement

    Pour assurer la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement sera strictement interdit en dehors des emplacements désignés. Il sera également prohibé sur les voies de circulation, les trottoirs et la piste cyclable.

    Interdictions de Circulation

    Des restrictions supplémentaires seront appliquées pour certaines catégories de véhicules et modes de transport :

    • Les véhicules ou ensembles de véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC) affectés au transport routier de marchandises ne pourront circuler sur le corridor et la zone d’influence du BRT entre 06h00 et 21h00.
    • Les véhicules à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) seront interdits de circulation sur l’ensemble du corridor et de la zone d’influence du BRT.

    Respect des Signalisation et Panneaux

    Les usagers de la route devront impérativement respecter la signalisation lumineuse, les panneaux d’indication et les marquages au sol pour assurer une circulation fluide et sécurisée.

    Surveillance et Application du Plan

    Le commissariat central de Dakar, la compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents seront chargés de veiller au respect et à l’application de ce nouveau plan de circulation.

    Ce nouveau dispositif s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la mobilité urbaine à Dakar, visant à fluidifier le trafic et à garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Les autorités invitent les populations et les usagers à se conformer aux nouvelles régulations pour une cohabitation harmonieuse sur les routes de la capitale.

    Réaction de la ministre Yacine Fall à la nomination controversée de Sophie Nzinga Sy

    La ministre de l’Intégration africaine, Yacine Fall, a réagi à la polémique suscitée par la nomination de sa fille, Sophie Nzinga Sy, à la tête de l’Agence pour la promotion et le développement de l’Artisanat (Apda). Dans un entretien avec Papé Alé Niang sur la RTS, elle a tenu à clarifier les circonstances de cette nomination.

    « Croire que je peux influencer le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils nomment ma fille, c’est mal les connaître. J’étais à Accra quand ma fille a été nommée, je n’étais même pas au courant. Chacun est libre de me croire ou pas », a déclaré Yacine Fall.

    Elle a insisté sur le fait que la nomination de Sophie Nzinga Sy repose uniquement sur ses compétences en matière d’artisanat, en comparaison avec d’autres nominations fondées sur des compétences spécifiques, comme celle de Mabouba Diagne dans l’Agriculture. « Je suis ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et ma fille Sophie Nzinga Sy a été nommée au ministère de l’Artisanat parce qu’ils ont vu ses compétences en la matière, comme c’est le cas avec Mabouba Diagne dans l’Agriculture », a-t-elle ajouté.

    La ministre a également précisé qu’elle n’était pas impliquée dans le processus de nomination. « On a présenté ma fille à son ministre de tutelle à mon insu, ils ont échangé. Elle a été nommée et je n’y suis pour rien », a-t-elle affirmé, mettant un terme aux spéculations sur une possible influence de sa part.

    Ces déclarations visent à dissiper les doutes et les suspicions autour de cette nomination, en soulignant la transparence et le mérite comme seuls critères de choix.

    Sénégal : Report du décaissement du FMI suite à l’absence du ministre des Finances

    Le Sénégal, après avoir conclu début juin une émission d’Eurobonds d’un montant de 750 millions de dollars, soit environ 450 milliards de F CFA, s’apprêtait à recevoir un nouveau décaissement de 230 milliards avant celui de décembre portant sur 109 milliards. Cependant, ce décaissement a été reporté suite à l’absence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’une réunion cruciale.

    La dernière mission de revue du FMI, qui s’est déroulée à Dakar du 6 au 19 juin, avait conclu positivement quant à la présentation du dossier du Sénégal devant le Conseil d’administration de l’institution internationale en juillet 2024. LeQuotidien rappelle que la réunion de validation du décaissement était initialement prévue pour le 24 juillet dernier.

    Cependant, cette réunion a été reportée au mois de septembre prochain. Selon le journal LeQuotidien, ce report est dû à l’absence du ministre sénégalais des Finances et du Budget. L’absence de Cheikh Diba a conduit l’institution de Bretton Woods à geler le décaissement prévu.

    Des sources proches du journal de Madiambal Diagne indiquent que le ministre Diba aurait ressenti la nécessité de mieux se préparer pour expliquer aux bailleurs les raisons et les circonstances entourant le dernier Eurobond de 450 milliards de F CFA, auquel les partenaires internationaux n’avaient pas été associés. Cette absence stratégique pourrait être interprétée comme une volonté de renforcer la transparence et de mieux structurer les échanges avec les partenaires financiers.

    Le report du décaissement du FMI représente un défi pour le Sénégal, qui comptait sur ces fonds pour soutenir ses projets de développement et stabiliser ses finances publiques. La situation met en lumière les exigences croissantes des institutions financières internationales en matière de transparence et de communication.

    Le Sénégal devra désormais attendre la prochaine réunion en septembre pour espérer un déblocage des fonds. En attendant, il sera crucial pour les autorités sénégalaises de préparer une présentation convaincante afin de rassurer les partenaires internationaux et de garantir le soutien financier nécessaire.

    L’incident souligne l’importance d’une préparation minutieuse et d’une communication transparente dans les relations avec les institutions financières internationales. Le Sénégal, en retardant ce décaissement, se donne l’opportunité de renforcer ses arguments et d’assurer une meilleure compréhension et collaboration avec ses partenaires financiers.

    Dakar se prépare pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 : Un engagement renforcé par l’ouverture des JO de Paris

    Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a marqué sa présence à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, tournant déjà son regard vers un avenir sportif prometteur pour le Sénégal avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 prévus à Dakar. Lors de cet événement grandiose, Dias a exprimé sa gratitude envers la maire de Paris, Anne Hidalgo, et son équipe pour une organisation exceptionnelle. La cérémonie, qui s’est déroulée sur la Seine, a été saluée pour son innovation et sa splendeur.

    « Ces Jeux Olympiques sont un moment de célébration, d’unité et de partage entre les nations. Ils incarnent les valeurs d’excellence, de respect et de solidarité que nous chérissons tant à Dakar », a déclaré le maire de Dakar. Ses mots ont résonné comme une promesse de continuer à porter haut les valeurs de l’olympisme lors des prochains Jeux de la Jeunesse.

    En marge de cet événement, Barthélemy Dias a également adressé un message de soutien et d’encouragement aux athlètes et participants. « Que ces Jeux Olympiques soient une source d’inspiration pour nous tous! » a-t-il reconnu, soulignant l’importance de l’engagement et de la passion des sportifs dans le rayonnement de ces compétitions internationales.

    En outre, le maire de Dakar a profité de cette occasion pour discuter avec Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD), explorant les possibilités de financement pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026. Cet échange met en lumière l’engagement de la ville à organiser un événement mémorable et à mobiliser les ressources nécessaires pour assurer son succès.

    L’anticipation des Jeux de la Jeunesse à Dakar reflète une période d’opportunité et de dynamisme pour le sport sénégalais. La capitale du Sénégal se prépare à accueillir le monde, en espérant que ces jeux soient non seulement une plateforme pour les jeunes talents sportifs, mais aussi un vecteur de développement et de coopération internationale.

    Avec l’expérience des Jeux de Paris comme source d’inspiration, Dakar s’engage à offrir une édition inoubliable des Jeux Olympiques de la Jeunesse, mettant en avant les valeurs d’unité et de solidarité au cœur du mouvement olympique.

    Oumy Diop échoue à se qualifier pour les demi-finales du 100 m papillon aux JO 2024

    Ce samedi matin, Oumy Diop, la nageuse sénégalaise, a pris part à la compétition de 100 m papillon dans la piscine parisienne de la Défense Arena. Malheureusement, avec un temps de 1:01.82, elle n’a pas réussi à se qualifier pour les demi-finales des Jeux Olympiques 2024.

    Diop a réalisé le quatrième temps de la première série, ce qui la place au 27e rang sur les 31 participantes. Pour accéder aux demi-finales, seules les 16 meilleures nageuses des préliminaires étaient retenues. Malgré son engagement et sa détermination, la performance de Diop n’a pas suffi à décrocher une place parmi l’élite mondiale de cette épreuve.

    Cette performance reste néanmoins un exploit remarquable pour la nageuse sénégalaise, représentant son pays avec honneur et dignité sur la scène olympique. Participer aux Jeux Olympiques est en soi une réussite et une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes au Sénégal et en Afrique.

    Les Jeux Olympiques de Paris 2024 continuent, et bien que Diop ne soit plus en lice pour le 100 m papillon, son parcours demeure un témoignage de la persévérance et de la passion nécessaire pour rivaliser au plus haut niveau de la natation mondiale.

    Inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » à la MAC de Thiès par le ministre de la justice

    Hier, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a présidé la cérémonie d’inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès. Cette initiative novatrice vise à utiliser l’escrime comme outil de réinsertion sociale pour les jeunes mineurs en conflit avec la loi.

    Lors de son discours, le Garde des Sceaux a souligné l’importance de cette académie dans la lutte contre les stéréotypes et les préjugés associés à la population carcérale. « Cette académie nous offre l’occasion de nous engager inéluctablement dans la voie de la déconstruction des mythes et stéréotypes attachés à la population carcérale et d’aboutir à une réponse adaptée au défi de la réinsertion », a-t-il déclaré.

    L’académie « Escrime et Justice Réparatrice » s’appuie sur des notions psychothérapeutiques de l’escrime pour aider à la reconstruction mentale des mineurs. Ce concept unique au monde a montré des résultats remarquables, avec un taux de récidive de 0% chez les jeunes qui pratiquent cette méthode. « Convaincu que seule une forte institution nationale de protection des enfants pourra relever les défis de la déviance, de la délinquance juvénile, et de la maltraitance des enfants, je m’emploierai à ce que la méthode escrime et justice réparatrice puisse être généralisée dans tous les centres dédiés aux mineurs sous protection ou surveillance judiciaire », a affirmé le ministre.

    Cette initiative ne se contente pas seulement de viser la réinsertion sociale, mais ambitionne également de former de futurs compétiteurs en escrime, avec l’espoir de voir émerger des champions à l’occasion des Jeux Olympiques de la Jeunesse prévus au Sénégal en 2026.

    En conclusion, le ministre Ousmane Diagne a exprimé son optimisme quant à l’impact de cette académie sur les jeunes mineurs et a réitéré son engagement à soutenir et à étendre cette méthode novatrice à travers le pays.

    L’inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » marque une étape importante dans la mise en place de solutions innovantes et humanitaires pour la réinsertion des jeunes en conflit avec la loi, démontrant une fois de plus l’engagement du Sénégal en faveur de la protection de l’enfance et de la justice réparatrice.

    Ndeye Binta Diongue : Le parcours d’une escrimeuse Sénégalaise aux jeux Olympiques de Paris 2024

    Ndeye Binta Diongue, l’escrimeuse sénégalaise prometteuse, a été la première athlète de la délégation sénégalaise à entrer en lice aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Malgré une performance impressionnante, Diongue a été éliminée en 32e de finale après un duel acharné contre l’Égyptienne Aya Hussein, qui s’est soldé par un score très serré de 14-15.

    La rencontre a eu lieu sous la magnifique verrière du Grand Palais, un cadre emblématique pour ces Olympiades, ajoutant une touche historique et majestueuse à l’événement. Diongue a montré une détermination et une combativité exemplaires tout au long de la compétition, captant l’attention et l’admiration de nombreux spectateurs.

    Ndeye Binta Diongue n’en était pas à sa première expérience olympique. Elle avait déjà participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, où elle avait rencontré un parcours difficile en étant éliminée par la vice-championne du monde, la Chinoise Lin Sheng. Cette première participation lui avait permis d’acquérir une précieuse expérience et de se préparer mentalement et physiquement pour les Jeux de Paris.

    Le match contre Aya Hussein a été un véritable spectacle de talent et de stratégie. Les deux escrimeuses ont fait preuve d’une grande maîtrise technique, et chaque point a été disputé avec une intensité palpable. Le score final de 14-15 reflète bien la proximité du duel, où Diongue a manqué de peu une victoire qui aurait pu la propulser vers les phases suivantes de la compétition.

    Malgré cette élimination précoce, Ndeye Binta Diongue peut être fière de son parcours. Sa performance à Paris 2024 démontre son potentiel et son talent indéniable. Elle représente une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes sénégalais et africains, prouvant que la persévérance et la passion peuvent mener à des réalisations remarquables.

    En regardant vers l’avenir, Diongue pourra tirer des leçons précieuses de cette expérience et continuer à s’entraîner avec détermination. Son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 n’est qu’une étape parmi d’autres dans une carrière qui promet d’être riche en succès et en moments forts.

    En somme, Ndeye Binta Diongue reste une figure emblématique du sport sénégalais, et ses exploits aux Jeux Olympiques sont le reflet de son dévouement et de son amour pour l’escrime. Nous suivrons avec intérêt ses futures compétitions et ses prochaines victoires.

    Bamba Ndiaye: Un entrepreneur sous le feu des projecteurs

    Bamba Ndiaye, entrepreneur sénégalais et dirigeant de la société Bamba Ndiaye SA, se trouve actuellement au cœur d’une polémique judiciaire et médiatique. La société de Bamba Ndiaye, chargée de la réfection du Building administratif Mamadou Dia, ravagé par un incendie au 10e étage, est accusée de rétention de documents importants relatifs au projet.

    Bamba Ndiaye a été gardé à vue pendant 48 heures par la Section de Recherches suite à une plainte déposée par l’État du Sénégal. La plainte concerne principalement la rétention de documents techniques cruciaux pour la finalisation du projet. Malgré sa libération pour raisons de santé, Bamba Ndiaye est toujours sous le coup d’une enquête et devra se présenter de nouveau à la Section de Recherches la semaine prochaine. L’État du Sénégal reproche également à la société Bamba Ndiaye SA un retard considérable dans la livraison des travaux.

    Suite à l’incendie qui a endommagé le Building administratif Mamadou Dia, l’État avait confié les travaux de finition à l’Agetip, maître d’ouvrage délégué. Cependant, la société Bamba Ndiaye SA a refusé de remettre certains documents techniques et codes nécessaires pour la poursuite des travaux, aggravant ainsi les tensions entre les parties.

    L’État, en réponse à cette situation, a porté plainte contre Bamba Ndiaye. Le procureur de la République, ayant reçu cette requête, a transmis l’affaire à la Section de Recherches de Colobane pour les besoins de l’enquête.

    Un audit lancé par le nouveau régime pour examiner les coûts et le montage du marché n’a pas encore rendu ses conclusions publiques. Cet audit vise à clarifier les circonstances entourant les coûts jugés « faramineux » du projet et à déterminer les responsabilités éventuelles.

    L’affaire Bamba Ndiaye met en lumière les défis et les tensions qui peuvent émerger dans la gestion de grands projets publics. En attendant les résultats de l’enquête et de l’audit, l’opinion publique suit de près l’évolution de cette affaire qui soulève des questions importantes sur la transparence et la gestion des fonds publics au Sénégal.

    L’aéroport de Saint-Louis rejoint l’ASECNA : Un bond en avant pour la navigation aérienne au Sénégal

    Après une décennie de démarches infructueuses, l’aéroport de Saint-Louis au Sénégal a officiellement intégré l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Cette décision a été adoptée lors de la 73ème session du Comité des Ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou. Le ministre sénégalais El Malick NDIAYE, accompagné de ses équipes, a su convaincre ses homologues grâce aux mises aux normes satisfaisantes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) de l’aéroport de Saint-Louis.

    Après trois mois de discussions intensives et de corrections des anomalies, le Ministre NDIAYE et son équipe ont réussi à obtenir l’aval des autorités de l’ASECNA. L’examen de la demande du Sénégal figurait parmi les points principaux de l’ordre du jour de cette session. Grâce à la résolution adoptée par le Comité des Ministres, l’aéroport de Saint-Louis sera intégré aux activités communautaires de l’ASECNA dès le 1er janvier 2025.

    Cette intégration apportera une meilleure sécurité de la navigation aérienne et permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA. Ces économies couvriront les charges de personnel, la maintenance, et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie. L’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne à partir de janvier 2025, tandis que AIBD SA continuera à gérer les aspects commerciaux de l’aérogare de Saint-Louis, se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes.

    Le ministre NDIAYE a également exprimé son accord de principe pour l’intégration future de la Gambie à l’ASECNA, sous réserve de la satisfaction des conditions nécessaires.

    La cérémonie d’ouverture de la session a été honorée par la présence du Premier Ministre du Burkina Faso. À cette occasion, Monsieur Anûuyirtole Roland SOMBA, Ministre burkinabè chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais.

    Les ministres présents ont été reçus par le Président burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Chef de l’État du Faso, et ont rendu hommage au mémorial Thomas SANKARA.

    L’examen et l’approbation des rapports des comités d’experts, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général de l’ASECNA, ont permis des discussions approfondies sur des sujets cruciaux, incluant la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet ambitieux de ciel unique pour l’Afrique.

    Avec cette intégration, l’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959 et comptant aujourd’hui 19 États membres, renforce sa mission de sécurisation de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

    L’AFTU manifeste son indignation contre le directeur général du CETUD

    L’Association des Transporteurs de Bus TATA (AFTU) a exprimé une vive colère contre le directeur général du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) lors d’une conférence de presse tenue à leur siège situé dans la zone de captage. Les transporteurs ont déclaré leur stupéfaction et leur déception face à la récente décision du directeur du CETUD d’éliminer les bus TATA du corridor du Bus Rapide Transit (BRT).

    L’AFTU, reconnue comme leader du transport interurbain à Dakar et dans les régions, revendique plus de 1,4 million de personnes transportées par mois. Selon l’association, cette décision met en péril leur position dominante et menace la viabilité de leurs opérations. Les membres de l’AFTU perçoivent cette mesure comme une tentative délibérée de « liquider l’AFTU » au profit d’entreprises étrangères.

    Dans un discours teinté d’indignation, les représentants de l’AFTU ont exprimé leur incompréhension et leur colère face à cette initiative qu’ils considèrent comme injustifiée et préjudiciable. Ils ont dénoncé l’attitude du directeur du CETUD et ont exigé sa démission immédiate. En outre, l’AFTU a appelé les autorités compétentes, en particulier leur ministre de tutelle, à intervenir et à réagir promptement pour résoudre cette crise.

    L’exclusion des bus TATA du corridor BRT pourrait avoir des répercussions significatives sur le transport urbain à Dakar. Les bus TATA jouent un rôle crucial dans la mobilité quotidienne des habitants, et leur absence pourrait entraîner des perturbations importantes. Les membres de l’AFTU craignent que cette décision n’affecte non seulement leur activité économique, mais aussi le confort et la commodité des usagers.

    Face à ce qu’ils considèrent comme une situation intolérable, les transporteurs de l’AFTU ont appelé à une mobilisation générale pour défendre leurs intérêts et garantir la continuité de leurs services. Ils ont également annoncé leur intention de prendre des mesures supplémentaires si leurs revendications ne sont pas entendues.

    Cette conférence de presse marque le début d’une série d’actions que l’AFTU envisage pour faire entendre sa voix et obtenir justice. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir du transport urbain à Dakar, alors que les parties prenantes cherchent une solution à cette impasse.

    L’AFTU a clairement exprimé son désarroi et sa détermination à lutter contre la décision du directeur du CETUD. Leur appel à la démission du directeur et à l’intervention des autorités montre l’ampleur de la crise actuelle. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles seront les mesures prises pour répondre aux préoccupations des transporteurs et des usagers du service de bus TATA.

    Découverte Macabre à Keur Katim Diama : Un corps en putréfaction avancée repêché d’un puits

    Ce vendredi, un corps en état de putréfaction avancée a été repêché dans un puits à Keur Katim Diama, situé dans la commune de Médina Sabakh. La découverte macabre a été faite par les habitants du village, mettant fin à la recherche de plusieurs jours pour retrouver un cultivateur porté disparu depuis mercredi dernier.

    Selon des sources locales, la victime, dont l’identité n’a pas été révélée, était connue pour souffrir de troubles psychiques depuis quelque temps. La disparition du cultivateur avait suscité l’inquiétude parmi les résidents, qui avaient lancé des recherches intensives pour le retrouver. Ce n’est que vendredi que son corps a été retrouvé flottant dans le puits, en état de décomposition avancée.

    Alertés par les villageois, les pandores de la Brigade de Nioro se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Les sapeurs-pompiers ont ensuite été appelés pour procéder au repêchage du corps.

    Les circonstances exactes de la mort demeurent encore floues, et une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire la lumière sur cet incident tragique. Les habitants de Keur Katim Diama restent sous le choc face à cette découverte tragique, qui vient troubler la quiétude de cette paisible communauté rurale.

    Nous vous tiendrons informés des développements de cette affaire dès que nous aurons plus d’informations.

    Serigne Bassirou Abdou Khadr à la presse : Préparatifs du grand magal de Touba 2024

    Le dimanche 28 juillet 2024, à partir de 16h, Serigne Bassirou Abdou Khadr, président du Comité d’Organisation du Grand Magal de Touba et porte-parole du Mouridisme, tiendra une conférence de presse à la Résidence Cheikhoul Khadim, située en face de la Grande Mosquée de Touba. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’édition 2024 du Grand Magal de Touba, événement phare de la communauté mouride.

    La note accompagnant l’annonce souligne l’importance de cette conférence de presse, qui vise à informer et à mobiliser les fidèles et les partenaires autour des dispositions prises pour assurer le bon déroulement de cette manifestation religieuse. Le Grand Magal de Touba commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, et rassemble chaque année des millions de fidèles venus du monde entier.

    Serigne Bassirou Abdou Khadr abordera les différents aspects logistiques, sécuritaires et sanitaires liés à l’organisation de l’événement. Il évoquera également les initiatives prises pour faciliter l’accueil et le séjour des pèlerins à Touba, ainsi que les mesures de coordination avec les autorités locales et nationales.

    Les attentes sont grandes, car le Grand Magal de Touba représente non seulement un moment de dévotion et de communion pour les mourides, mais aussi un défi organisationnel d’envergure pour les organisateurs. La conférence de presse de ce dimanche permettra de faire le point sur les avancées et les défis restant à relever à moins de trois mois de l’événement.

    La communauté mouride et les médias sont invités à suivre cette intervention de Serigne Bassirou Abdou Khadr pour s’informer des dernières nouvelles concernant l’édition 2024 du Grand Magal de Touba.

    La délégation Sénégalaise brille lors du défilé au Stade sur les Quais de Seine

    Le vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a été marquée par le passage éclatant de la délégation sénégalaise au Stade sur les quais de Seine. Cet événement a mis en lumière l’enthousiasme et la détermination des athlètes sénégalais, dirigés par Combe Seck et Louis-François Mendy, tous deux en quête de la première médaille olympique du Sénégal depuis 36 ans.

    Combe Seck, âgé de 29 ans, et Louis-François Mendy, âgé de 25 ans, ont eu l’honneur de porter le drapeau sénégalais en tête de cortège. Leur sourire et leur fierté étaient palpables alors qu’ils marchaient accompagnés de leurs coéquipiers, représentant un espoir immense pour le pays. Ces deux athlètes, reconnus pour leur talent et leur persévérance, incarnent la nouvelle génération de sportifs sénégalais déterminés à marquer l’histoire.

    Le Sénégal n’a pas remporté de médaille olympique depuis l’exploit d’Amadou Dia Ba en 1988. Aujourd’hui, la délégation sénégalaise espère renouveler cet exploit et même le surpasser. Avec des athlètes comme Combe Seck et Louis-François Mendy à leur tête, les espoirs sont grands et les rêves audacieux.

    La cérémonie d’ouverture, tenue dans le cadre pittoresque des quais de Seine, a offert un spectacle mémorable aux spectateurs du monde entier. Le passage de la délégation sénégalaise a été l’un des moments forts de la soirée, suscitant des applaudissements et des encouragements fervents. Ce moment de gloire est le prélude à des compétitions où les athlètes sénégalais donneront le meilleur d’eux-mêmes pour décrocher la victoire tant attendue.

    Le défilé des athlètes sénégalais symbolise l’esprit de camaraderie, de détermination et de persévérance qui anime l’équipe. Avec Combe Seck et Louis-François Mendy à leur tête, la délégation sénégalaise se lance dans ces Jeux olympiques avec une énergie renouvelée et une ambition sans limite. Les prochains jours seront cruciaux, et tout le Sénégal retient son souffle en attendant les exploits de ses champions.

    En somme, le passage de la délégation sénégalaise au Stade sur les quais de Seine n’était pas seulement un moment de célébration, mais aussi un rappel de la longue et riche histoire sportive du Sénégal, et un présage de futurs triomphes. Que les Jeux commencent, et que les rêves se réalisent !

    Rencontre diplomatique au Sommet à l’Élysée

    Ce vendredi, l’Élysée a été le théâtre d’une rencontre diplomatique de haut niveau. Le Président Emmanuel Macron a accueilli plus de 80 chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de leurs délégations, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Parmi les invités de marque, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et son épouse ont attiré l’attention par leur présence.

    La rencontre a débuté dans une atmosphère de convivialité et de coopération, reflétant l’esprit olympique de fraternité et de paix. Le Président Macron, dans son discours d’accueil, a souligné l’importance des Jeux Olympiques non seulement comme un événement sportif de grande envergure, mais aussi comme une plateforme de dialogue et de rapprochement entre les nations.

    « Les Jeux Olympiques de Paris 2024 incarnent notre engagement envers la paix, la solidarité et l’excellence, » a déclaré le Président Macron. « C’est une occasion unique pour renforcer les liens entre nos pays et promouvoir des valeurs communes. »

    Le Président Bassirou Diomaye Faye, lors de son arrivée, a exprimé sa gratitude pour l’invitation et son enthousiasme pour les Jeux. « C’est un honneur d’être ici à Paris pour célébrer l’ouverture des Jeux Olympiques. Cet événement est une véritable célébration de l’unité et de la diversité humaine, » a-t-il affirmé.

    Les discussions entre les chefs d’État ont couvert divers sujets d’importance mondiale, notamment la coopération économique, la sécurité internationale et les défis environnementaux. Ces échanges ont permis de renforcer les relations bilatérales et de jeter les bases de nouvelles initiatives conjointes.

    En marge de ces discussions, les invités ont eu l’occasion de profiter d’une visite guidée des installations olympiques, mettant en avant les préparations minutieuses et l’innovation technologique déployées pour cet événement historique.

    La journée s’est conclue par un dîner de gala, où les convives ont pu savourer des mets préparés par des chefs renommés, tout en échangeant dans une ambiance détendue et amicale. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a suivi, a été un spectacle éblouissant, marquant le début de deux semaines de compétitions intenses et de moments mémorables.

    En accueillant le monde à Paris, le Président Macron a réaffirmé la position de la France comme un acteur majeur sur la scène internationale, promouvant la paix, la coopération et l’amitié entre les peuples.

    Recrudescence des Noyades à Dakar : Les solutions prônées par Abdoul Mbaye

    Face à la montée alarmante des cas de noyades à Dakar et dans les autres régions, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a pris la parole pour proposer des solutions. En tant que président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), il a mis en avant l’importance de corriger les erreurs du passé en matière d’urbanisme.

    Dans un post publié sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye a souligné la nécessité de repenser l’urbanisme, qui selon lui, s’est développé autour d’une prédation foncière au détriment des aménagements et des infrastructures nécessaires. « L’heure est venue de corriger un urbanisme qui s’est organisé autour d’une prédation foncière au détriment des aménagements, des infrastructures et surtout des espaces dédiés à notre jeunesse, et davantage pendant la période estivale, » a-t-il déclaré.

    Pour lutter contre les noyades, Abdoul Mbaye propose également des solutions immédiates. Il plaide pour le recrutement et la formation de maîtres-nageurs. Selon lui, une véritable politique de jeunesse doit inclure des mesures provisoires telles que l’aménagement et la surveillance des plages.

    « Une formation et un recrutement de maîtres-nageurs et de surveillants sur les plages sont des mesures de grande envergure urgence pour ne plus déplorer ces trop nombreuses morts par noyade, au moment où les plages sont quasiment devenues les seuls espaces de loisirs pour nos enfants, » a-t-il ajouté.

    Les propos de l’ancien Premier ministre mettent en lumière la nécessité d’une action rapide et concertée pour protéger les jeunes et les populations des dangers liés à la baignade. Les plages, étant devenues les principaux lieux de loisirs, requièrent une surveillance accrue pour prévenir les incidents tragiques.

    Abdoul Mbaye appelle ainsi à une révision urgente de l’urbanisme et à des mesures concrètes pour assurer la sécurité des plages. Son intervention vise à sensibiliser les autorités et la population sur l’importance de la prévention des noyades, en espérant que ces recommandations seront suivies d’actions concrètes.

    Déféré par la Sûreté Urbaine : Ameth Suzanne Camara en attente d’une décision du procureur

    Ce vendredi matin, Ameth Suzanne Camara, membre actif du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (Apr), a été déféré devant la Sûreté Urbaine. Selon les informations obtenues par Seneweb via son avocat, Me Michel Mahécor Diouf, M. Camara fait l’objet d’un retour de parquet. Il devra patienter jusqu’à lundi prochain avant de pouvoir comparaître devant le procureur, qui pourrait potentiellement requalifier le dossier en matière criminelle en ouvrant une information judiciaire.

    Les charges retenues contre Ameth Suzanne Camara sont graves. Il est accusé d’offense ou de discrédit envers les hautes autorités de l’État ainsi que d’incitation des citoyens à enfreindre les lois. Ces délits, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des sanctions sévères.

    Ce développement survient dans un contexte politique tendu où les actions et déclarations des membres influents de l’Apr sont scrutées de près. Le réseau des enseignants de l’Apr, dont M. Camara fait partie, joue un rôle crucial dans la mobilisation et la formation des partisans du parti. Les répercussions de cette affaire pourraient donc avoir un impact significatif au sein du parti et au-delà.

    L’attente jusqu’à lundi pour la décision du procureur laisse planer une incertitude sur le sort de M. Camara. Si une information judiciaire est ouverte, cela signifierait une enquête approfondie et possiblement un procès, ce qui pourrait prolonger considérablement son séjour en détention.

    Les sympathisants de l’Apr et les observateurs politiques suivent de près cette affaire, qui pourrait avoir des implications importantes pour la dynamique politique actuelle. En attendant, Ameth Suzanne Camara reste en détention, dans l’expectative de connaître la suite des événements juridiques qui le concernent.

    Pape Gueye dénonce les pratiques des dirigeants de l’OM sur Instagram

    L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, Pape Gueye, a récemment pris la parole sur Instagram pour dénoncer les pratiques de certains dirigeants du club phocéen. Le milieu de terrain sénégalais, désormais engagé avec Villarreal, critique sévèrement le traitement médiatique réservé aux joueurs jugés indésirables par l’OM.

    Dans son message, Pape Gueye accuse certains dirigeants de propager de fausses informations sur les réseaux sociaux pour ternir la réputation des joueurs qu’ils souhaitent voir partir du club. Sans nommer explicitement les personnes ni le club, le joueur de 25 ans semble clairement pointer du doigt ses anciens employeurs marseillais.

    Les tensions entre Pape Gueye et l’Olympique de Marseille ne datent pas d’hier. Lorsqu’il a refusé de prolonger son contrat avec le club, les dirigeants marseillais ont pris des mesures drastiques, écartant le joueur et le privant de la Ligue Europa. Cette situation a créé un climat de tension qui a perduré jusqu’à son départ.

    En rejoignant Villarreal, Pape Gueye espérait tourner la page sur son expérience marseillaise. Cependant, les récentes accusations révèlent que les blessures sont encore vives. Selon lui, ces pratiques visent à manipuler l’opinion publique et à justifier des décisions controversées prises par la direction du club.

    Pape Gueye conclut son message en appelant à plus de transparence et de respect dans les relations entre les clubs et les joueurs. Il exhorte les dirigeants à cesser d’utiliser les médias pour diffamer les joueurs et à privilégier des discussions honnêtes et directes.

    Cette sortie médiatique de Pape Gueye pourrait bien avoir des répercussions sur l’image de l’Olympique de Marseille et sur la façon dont le club gère ses relations avec les joueurs. Les supporters et les observateurs du football suivront de près l’évolution de cette affaire, qui souligne une fois de plus les défis et les tensions inhérents au monde du football professionnel.

    En attendant, Pape Gueye se concentre sur sa nouvelle aventure avec Villarreal, déterminé à prouver sa valeur sur le terrain loin des polémiques marseillaises.

    Lac 2 Guiers Libéré : Retour sur l’affaire de trafic de visas

    Le lutteur de l’écurie Wallo de Guédiawaye, Lac 2 Guiers, a retrouvé la liberté après plusieurs semaines de détention à la prison de Rebeuss. Emprisonné pour une affaire de trafic de visas, sa libération a suscité un vif soulagement parmi ses proches et supporters.

    Lac de Guiers 2 avait été arrêté le 14 mai dernier par la police de Guédiawaye. Accusé d’escroquerie dans le cadre d’une affaire de trafic de visas, il a été placé en détention à la prison de Rebeuss. Cette arrestation avait plongé le monde de la lutte sénégalaise dans la stupéfaction, compte tenu de la notoriété du lutteur.

    Les démarches pour sa libération ont été menées de front par ses proches et ses fans. Bécaye Mbaye, une figure influente, avait annoncé avoir réuni la somme de 25 millions de francs CFA nécessaire pour rembourser l’intégralité de la somme due aux plaignants de Lac 2. Cette action a joué un rôle crucial dans l’obtention de sa liberté provisoire.

    La libération provisoire de Lac 2 ce vendredi marque une étape importante dans cette affaire. Ses fans, ses proches ainsi que l’ensemble du milieu de la lutte se réjouissent de cette nouvelle. Toutefois, cette libération n’efface pas les accusations portées contre lui, et le processus judiciaire suivra son cours.

    Cette affaire met en lumière les défis et les responsabilités auxquels sont confrontés les sportifs de haut niveau au Sénégal, particulièrement dans le monde de la lutte. Lac 2 Guiers, maintenant libre, devra se concentrer non seulement sur sa défense mais aussi sur la reconquête de sa réputation dans l’arène.

    En attendant le dénouement final de cette affaire, le lutteur de Guédiawaye peut compter sur le soutien indéfectible de ses fans et de son entourage pour traverser cette épreuve.

    Le Grand Parti affiche un soutien inattendu au Président Bassirou Diomaye Faye

    Dans une tournure inattendue de la scène politique sénégalaise, le leader du Grand Parti (GP), Malick Gakou, a exprimé son soutien ferme et inconditionnel au Président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, faite lors de la réunion du Bureau politique du GP tenue ce jeudi, a surpris plus d’un observateur qui s’attendait à voir le GP adopter une position d’opposition.

    Malick Gakou, en réaffirmant son « soutien résolu et sans condition » au chef de l’État, a souligné que cette position était indiscutable et reflétait une conviction profonde. Il a déclaré sans équivoque : « Le soutien au Président Bassirou Diomaye Faye est donc une évidence. »

    Cette allégeance va au-delà des simples mots, car Gakou a salué plusieurs mesures prises par le nouveau gouvernement, notamment celles visant la réduction du coût des denrées de première nécessité, l’amélioration de la reddition des comptes et les réformes du système judiciaire. Il a exprimé son appréciation pour ces initiatives en disant : « Nous saluons les mesures prises pour la réduction de certaines denrées de première nécessité, la reddition des comptes, les réformes du système judiciaire. »

    Cependant, Malick Gakou a également lancé un appel aux nouvelles autorités pour qu’elles ne s’arrêtent pas là. Il a exhorté le Président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à poursuivre et à intensifier les réformes nécessaires pour répondre aux attentes du peuple sénégalais. Il a insisté : « Il est crucial d’entreprendre toutes les réformes nécessaires pour réaliser les espoirs du peuple sénégalais. »

    Cette prise de position marque un tournant significatif pour le Grand Parti et pourrait avoir des répercussions importantes sur l’échiquier politique sénégalais. Le soutien de Malick Gakou au Président Faye pourrait renforcer la stabilité du gouvernement actuel et faciliter la mise en œuvre de ses réformes, tout en redessinant les alliances politiques au Sénégal.

    Rapport Financier de la FSF pour 2023 : Un Bilan de Réalisations et de Défis

    La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a publié un rapport détaillé sur sa situation financière pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, répondant ainsi aux exigences légales et statutaires. Ce document de 18 pages, certifié par le commissaire aux comptes, a été transmis aux autorités compétentes, notamment le ministre des Sports, Khady Diène Gaye, pour approbation.

    L’un des événements majeurs de l’année a été le lancement des travaux de rénovation du stade Demba Diop. Ce projet, crucial pour le développement des infrastructures sportives du pays, bénéficie d’un budget total de 5,113 milliards de FCFA. La FSF finance 63,03% de ce budget, tandis que la FIFA en couvre 36,97%.

    Le Comité Exécutif de la FSF a pris la décision stratégique d’augmenter les subventions accordées aux clubs. Cette initiative vise à soutenir davantage les équipes locales et à anticiper les versements des subventions pour la saison 2023-2024.

    Au 31 décembre 2023, la FSF affiche un solde de trésorerie de 4,213 milliards de FCFA. Les créances s’élèvent à 1,343 milliard de FCFA, provenant principalement de sponsors et partenaires commerciaux. Parmi ces créances, on trouve également le prize money de la Confédération Africaine de Football (CAF) et les financements des programmes Forward 3.0 et 2.0. Notons une dette de 877 millions de FCFA due par le ministère des Sports.

    Le chiffre d’affaires a connu une baisse significative de 70% par rapport à l’exercice précédent, passant de 17,658 milliards de FCFA à 5,446 milliards de FCFA. Cette diminution s’explique par l’absence de compétitions majeures telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et la Coupe du Monde. En parallèle, les dépenses liées aux championnats et compétitions ont baissé de 17,48%.

    Les subventions reçues par la FSF ont augmenté de 36,7%, en grande partie grâce à la participation de la FIFA au financement de la rénovation du stade Demba Diop. Les subventions versées par la FSF ont, quant à elles, connu une hausse impressionnante de 160%, reflétant l’engagement accru de la Fédération envers le développement du football local.

    Ce rapport financier, accompagné des pièces comptables, sera soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire de la FSF, prévue le 21 septembre prochain. Cette assemblée sera l’occasion pour les membres de la Fédération de discuter des réalisations et des défis de l’année écoulée, tout en planifiant les futures stratégies de développement du football sénégalais.

    En somme, malgré un contexte économique difficile marqué par la baisse des revenus liés aux compétitions, la FSF a su maintenir une gestion rigoureuse et initier des projets structurants pour l’avenir du football au Sénégal.

    Visite au commissariat central et dénonciation des pratiques gouvernementales

    Dans un contexte politique tendu, la nouvelle opposition sénégalaise ne manque pas de faire entendre sa voix. Récemment, l’une des figures emblématiques de cette opposition a rendu visite à Amath Suzanne Camara, un militant politique emprisonné, au Commissariat central de Dakar. Lors de cette visite, elle a décrit Camara comme un homme « digne, serein et convaincu de ses idées et de son combat envers ce régime d’apprentis dictateurs ».

    Abdou Mbow, une autre figure de proue de l’opposition, a vivement critiqué le gouvernement, représenté par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Selon Mbow, ce gouvernement cherche à réduire au silence les opposants et à détourner l’attention publique de leurs échecs. « Je voudrais dénoncer la volonté manifeste de ce régime de reniement à vouloir casser de l’opposition. Amath Suzanne Camara est un otage politique et nous exigeons sa libération immédiate sans condition », a-t-il déclaré avec fermeté.

    Mbow a poursuivi en affirmant que si une autorité souhaite se protéger, elle doit agir avec droiture et honnêteté. « Maintenant si des autorités passent leur temps au reniement et à ne pas respecter les promesses tenues, les citoyens sont dans l’obligation de les dénoncer. C’est tout simplement ce que Amath Suzanne a fait », a-t-il ajouté.

    Le député a également souligné les crises que traverse le Sénégal, notamment les décès tragiques de jeunes dans l’océan et les inondations inquiétantes dès le début de la saison des pluies. « Au moment où nos enfants continuent de mourir dans l’océan et que les inondations prennent des proportions inquiétantes, ces autorités veulent détourner l’attention des Sénégalais en se permettant de vouloir créer d’autres otages politiques. Chères nouvelles autorités, tenez vos promesses et réglez le plus rapidement possible les difficultés auxquelles les populations sont confrontées », a-t-il conclu.

    Les critiques de Mbow mettent en lumière les frustrations croissantes au sein de la population sénégalaise face à un gouvernement perçu comme déconnecté de la réalité des citoyens. La libération d’Amath Suzanne Camara est devenue un cri de ralliement pour l’opposition, symbolisant la lutte contre l’injustice et la mauvaise gouvernance.

    Rapport 2023 de l’ONLPL : Augmentation de la population carcérale au Sénégal

    L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) a publié son rapport annuel pour 2023, révélant une hausse significative de la population carcérale au Sénégal. Selon ce rapport, le nombre de détenus dans les citadelles des 14 régions du pays a atteint 12.910 personnes, marquant une augmentation de 360 détenus par rapport à l’année précédente.

    Cette augmentation de la population carcérale est principalement attribuée à deux facteurs majeurs :

    Le rapport mentionne que 965 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt pour participation à une manifestation interdite, mouvement insurrectionnel, et atteinte à la sûreté de l’État. Ces arrestations sont en grande partie le résultat des tensions politiques et des oppositions au régime de l’actuel président, Macky Sall.

    Par ailleurs, 3339 individus ont été incarcérés pour des infractions liées à la traite de personnes et au trafic de migrants. Ces arrestations reflètent les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la migration irrégulière, un problème croissant dans le pays et la région.

    Le rapport de l’ONLPL souligne la nécessité de réformes urgentes dans le système judiciaire et pénitentiaire sénégalais pour faire face à cette augmentation de la population carcérale. Il appelle également à une meilleure gestion des tensions politiques pour éviter que des manifestations pacifiques ne conduisent à des incarcérations massives.

    En outre, la lutte contre la traite de personnes et le trafic de migrants doit être intensifiée avec une approche plus humaine et préventive, visant à protéger les droits des individus tout en s’attaquant aux réseaux criminels responsables de ces infractions.

    La hausse de la population carcérale au Sénégal, telle que documentée par l’ONLPL, reflète des défis sociaux et politiques complexes. Elle met en lumière la nécessité de politiques plus équilibrées et de réformes pour garantir la sécurité tout en respectant les droits humains. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme suivront de près l’évolution de cette situation pour s’assurer que les actions prises par les autorités sénégalaises respectent les normes internationales en matière de justice et de droits de l’homme.

    La tragédie infinie de l’immigration irrégulière : Nouvelles interceptions et découvertes macabres

    L’immigration irrégulière demeure un drame poignant, marqué par des pertes humaines incessantes et des départs désespérés. Ce vendredi matin, la Marine sénégalaise a intercepté une pirogue transportant 200 migrants irréguliers au large de Saint-Louis, selon un communiqué de la DIRPA (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées). Leur arrivée à Dakar est prévue aux environs de 13 heures, offrant un rare moment de répit dans une crise humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.

    Cette interception survient au lendemain d’une découverte macabre au large des côtes mauritaniennes où 25 corps de migrants ont été repêchés. Ce drame rappelle cruellement la réalité de l’immigration irrégulière, un phénomène qui endeuille quotidiennement les familles et les communautés.

    Les chiffres des cinq premiers mois de 2024 sont édifiants et effrayants : plus de 5000 migrants ont péri en tentant de traverser les océans, soit une moyenne de 33 décès par jour. Ces statistiques ne font que souligner l’ampleur de la tragédie et l’urgence de trouver des solutions durables pour mettre fin à ces pertes humaines inacceptables.

    Face à cette situation, il est impératif pour les gouvernements, les organisations internationales et les sociétés civiles de renforcer leurs efforts pour prévenir ces drames. Des solutions à long terme doivent être élaborées, incluant des politiques d’immigration plus humaines, une coopération internationale accrue, et des initiatives pour améliorer les conditions de vie dans les pays d’origine des migrants.

    Les témoignages des rescapés sont souvent poignants, reflétant la détresse et le désespoir qui les poussent à entreprendre de tels voyages périlleux. Les réactions des autorités locales et internationales sont également variées, oscillant entre la compassion, l’indignation, et l’appel à des mesures concrètes pour faire face à cette crise.

    La tragédie de l’immigration irrégulière est un rappel constant des défis mondiaux en matière de droits humains et de justice sociale. Chaque interception, chaque découverte de corps rappelle l’urgence d’agir pour sauver des vies et offrir des alternatives viables à ces âmes désespérées. Il est crucial de transformer cette douleur en actions concrètes pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de mort.

    Rocambolesque affaire de trafic de drogue : Neuf Policiers en garde à vue pour vol et extorsion

    Dans la nuit de samedi à dimanche, un signalement pour trafic de drogue a pris une tournure inattendue au commissariat de Zac Mbao, révélant des allégations de vol et d’extorsion impliquant des policiers. Une information avait été reçue concernant le passage imminent de deux ressortissants maliens, supposés trafiquants de drogue, dans le secteur.

    Les deux Maliens ont été interpellés dans la soirée au niveau du rond-point « Sédima ». Cependant, ils n’ont été conduits au commissariat que le matin suivant. Contrairement aux attentes, ce ne sont pas des substances illicites mais deux sacs contenant 650 millions de Fcfa qui ont été trouvés dans leur véhicule.

    L’un des suspects a affirmé au commissaire de police que 200 millions de Fcfa auraient été pris par les policiers lors de l’interpellation. Cette révélation a immédiatement conduit le commissaire à informer sa hiérarchie.

    L’affaire a été confiée au commissariat de Guédiawaye, et les agents impliqués ont été consignés. Cependant, pour garantir une enquête impartiale, le dossier a été transféré à la Division des investigations criminelles (Dic). Neuf policiers, dont le chef de la brigade de recherches, ont été placés en garde à vue pour vol, séquestration et extorsion de fonds. Leur indicateur a également été arrêté.

    Les deux Maliens, quant à eux, sont retenus pour blanchiment de capitaux, prétendant que l’argent proviendrait du commerce de l’or. Un élément crucial de cette affaire réside dans une série de vidéos compromettantes, montrant les policiers en très mauvaise posture, appuyant les déclarations des suspects.

    Cette affaire rocambolesque met en lumière des dysfonctionnements au sein des forces de l’ordre et soulève des questions sur la probité des agents impliqués. L’enquête, désormais sous la responsabilité de la Division des investigations criminelles, devra faire toute la lumière sur ces événements pour rétablir la confiance du public envers les institutions policières.

    Barack Obama soutient Kamala Harris pour la Présidence en 2024

    Ce vendredi, l’ancien président Barack Obama a officiellement annoncé son soutien à la candidature de la vice-présidente Kamala Harris pour l’élection présidentielle de 2024. Cette déclaration marque une étape importante pour le camp démocrate alors que la course à la Maison Blanche s’intensifie.

    « En début de semaine, Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris. Nous lui avons dit que nous pensions qu’elle ferait une fantastique présidente des États-Unis et qu’elle avait tout notre soutien », a déclaré M. Obama sur le réseau social X. Cette annonce souligne la confiance et l’estime que l’ancien président et la première dame portent à la vice-présidente.

    Kamala Harris, qui a été choisie par Joe Biden comme colistière lors de l’élection de 2020, a joué un rôle crucial au sein de l’administration actuelle. Son expérience en tant que sénatrice de Californie et procureure générale de l’État, ainsi que ses efforts pour promouvoir la justice sociale et l’égalité, ont été largement reconnus.

    Le soutien d’Obama pourrait avoir un impact significatif sur la candidature de Harris. Barack Obama reste une figure influente et respectée au sein du Parti démocrate, et son endorsement pourrait rallier de nombreux partisans derrière la vice-présidente.

    Pour Kamala Harris, cette annonce intervient à un moment stratégique. Alors que les primaires démocrates approchent, obtenir le soutien de l’un des anciens présidents les plus populaires pourrait renforcer sa position face à d’éventuels concurrents. Harris a déjà montré sa capacité à mobiliser une base diversifiée de soutien, et avec l’appui d’Obama, elle pourrait consolider davantage son influence.

    Cette déclaration souligne également l’unité au sein du Parti démocrate. Alors que les tensions internes peuvent parfois surgir, le soutien d’Obama à Harris indique un effort concerté pour présenter un front uni contre le camp républicain en 2024.

    En conclusion, le soutien de Barack Obama à la candidature de Kamala Harris pour la présidence est un développement majeur dans la politique américaine. Avec l’approbation de l’ancien président, Harris entre dans la course avec un avantage significatif, renforçant ses chances de devenir la prochaine présidente des États-Unis.

    Tragédie nocturne à Mbour 3 : Deux frères périssent dans une fosse septique

    Une nuit tragique a bouleversé la commune de Thiès Ouest, particulièrement à Mbour 3, où deux jeunes frères ont trouvé la mort dans une fosse septique à ciel ouvert, remplie d’eau de pluie. Ce drame s’est produit dans la soirée d’hier, dans une construction inachevée, souvent fréquentée par les enfants du quartier pour leurs jeux.

    Les deux garçons, dont l’identité n’a pas été révélée, jouaient dans cette zone lorsque l’accident mortel s’est produit. La fosse, dissimulée par les eaux de pluie, s’est transformée en piège mortel pour les deux frères. Incapables de s’en sortir, ils ont malheureusement perdu la vie avant l’arrivée des secours.

    Alertés, les sapeurs-pompiers de Thiès se sont rendus sur les lieux pour récupérer les corps des victimes. Ces derniers ont été transportés à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Les familles et les voisins sont sous le choc, incapables de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire.

    Les autorités locales ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique. Des interrogations subsistent sur les raisons pour lesquelles cette fosse septique, située dans une construction non achevée, n’avait pas été sécurisée pour éviter de tels accidents.

    La communauté de Mbour 3 est en deuil, alors que les parents des deux garçons se préparent à faire face à une perte inimaginable. Ce drame met en lumière l’urgence de sécuriser les sites de construction inachevés et d’améliorer les mesures de prévention pour protéger les enfants des dangers invisibles dans leur environnement.

    La municipalité de Thiès Ouest a promis de prendre des mesures pour prévenir de futurs incidents de ce genre, notamment en sécurisant les fosses septiques et les constructions inachevées. En attendant, les habitants de Mbour 3 restent unis dans la douleur, partageant leur tristesse et leur soutien envers les familles des victimes.

    Aly Fall élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal

    Me Aly Fall est le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, il a été élu ce jeudi avec une majorité significative, obtenant 175 voix contre 78 pour son concurrent, Me Papa Samba Bitèye.

    Me Fall succède à Me Mamadou Seck à la tête de l’Ordre. Le processus électoral n’a pas été sans controverse. En effet, la sélection des candidats avait fait l’objet d’une plainte déposée par Me Mbaye Guèye, un candidat écarté de la course. Me Guèye avait dénoncé ce qu’il considérait comme un complot, après que seules les candidatures de Mes Samba Bitèye et Aly Fall ont été retenues par l’Ordre.

    L’ancien Bâtonnier, Me Guèye, avait alors saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel, espérant renverser la décision. Cependant, sa plainte n’a pas été couronnée de succès, sa demande ayant été rejetée par la Cour.

    Cette élection marque un nouveau chapitre pour l’Ordre des avocats du Sénégal, avec Me Aly Fall désormais à sa tête, prêt à poursuivre les missions et les défis de la profession juridique dans le pays.

    La Gouvernance du football Sénégalais au cœur des débats : Le collectif des clubs amateurs monte au créneau

    Le Collectif des clubs du football amateur au Sénégal a récemment attiré l’attention du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture sur des manquements présumés dans la gouvernance de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Cette démarche a conduit la nouvelle ministre à demander le report de l’Assemblée générale de la FSF, initialement prévue le 13 juillet, au 21 septembre prochain.

    Dans un climat de tension palpable, la Fédération vient de publier ses rapports d’activités et financiers, documents remis au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Cependant, Moussa Diaw Dieng, membre influent du Collectif des clubs du football amateur, a exprimé dans les colonnes de Stades de sérieuses réserves concernant la gestion de Me Augustin Senghor, président de la FSF. Les griefs formulés par le Collectif portent principalement sur deux points : la taille du Comité exécutif (Comex) et les émoluments des membres de cet organe fédéral.

    Diaw Dieng critique vivement la taille actuelle du Comex, qu’il juge non conforme aux statuts de l’instance. «L’article 34 des statuts stipule que le Comex doit compter 23 membres. Si ce nombre a été modifié, les procédures n’ont pas été respectées. Aucune disposition ne prévoit le passage de 23 à 31 membres», explique-t-il. Il insiste également sur le fait que les candidatures doivent être proposées par un membre de la même catégorie et envoyées au secrétariat de la FSF pour être partagées avec les membres, une procédure qui, selon lui, n’a pas été suivie. «Toutes les décisions prises par ce Comex dans sa composition actuelle sont irrégulières et doivent être nulles et non avenues», affirme-t-il.

    Le second point de contestation de Diaw Dieng concerne les émoluments des membres du Comex, qu’il qualifie d’indus. «La FSF est une association de bénévolat. C’est la première fois que les membres du Comex perçoivent, sans aucune base légale, chaque année 3,6 millions FCFA. Les statuts de la FSF et le code des obligations civiles et commerciales ne prévoient pas de salaire pour les membres des associations sportives et culturelles», déclare-t-il. Diaw Dieng souligne également l’iniquité entre les montants reçus par les membres du Comex et les clubs amateurs qui peinent à financer leurs activités tout au long de la saison.

    Il critique également les avantages financiers octroyés aux membres du Comex lors des campagnes des Lions, certains pouvant percevoir jusqu’à cinquante millions de FCFA par individu. «Nous espérons que la FSF apportera des éclaircissements sur toutes ces questions financières lors de la prochaine Assemblée générale», conclut-il.

    Cette situation met en lumière des tensions croissantes au sein du football sénégalais, et l’Assemblée générale de septembre s’annonce décisive pour l’avenir de la gouvernance de la FSF.

    Drame à Potou : Un talibé poignarde son maître coranique

    Lundi dernier, un incident tragique a eu lieu dans une école coranique de Potou, impliquant le maître coranique Oumar Bâ et son talibé de 17 ans, Ch. S. B. Selon les informations rapportées par L’OBS, la journée a commencé comme n’importe quelle autre, avec Oumar Bâ enseignant la leçon du jour à ses nombreux élèves. Cependant, la situation a rapidement dégénéré lorsque certains élèves, dont Ch. S. B., ont montré des signes de distraction.

    Mécontent de leur manque de concentration, Oumar Bâ a averti les élèves qu’ils ne pourraient quitter les lieux sans avoir récité correctement leur leçon. Ch. S. B., manifestant son mécontentement à voix basse, a attiré l’attention de son maître. En réponse, Oumar Bâ, pris d’une colère noire, a sévèrement battu l’élève.

    Humilié et en colère après cette correction publique, Ch. S. B. a décidé de se venger. Cachant un couteau dans son boubou, il a guetté l’arrivée de son maître dans la cour de l’école. Saisissant l’occasion, il l’a attaqué en lui infligeant un coup de couteau au flanc. Grièvement blessé, Oumar Bâ s’est effondré, se vidant de son sang.

    Dans un acte de panique et cherchant à éviter la vindicte populaire, Ch. S. B. s’est réfugié dans les locaux de la gendarmerie où il a avoué son acte. « Mon maître coranique ne me pardonne rien. Pour un rien, il s’acharne sur moi et m’humilie en public. Ne pouvant plus supporter ce manque de respect, j’ai décidé de me venger afin qu’il me laisse tranquille. Je précise que je n’ai pas attenté à sa vie… », a-t-il déclaré aux gendarmes.

    Après avoir récupéré, Oumar Bâ a choisi de ne pas porter plainte contre son élève, tentant même de le défendre. Malgré cela, Ch. S. B. a été placé en garde à vue et déféré mercredi dernier au parquet de Louga.

    Cet incident soulève des questions importantes sur les méthodes disciplinaires dans certaines écoles coraniques et les conséquences psychologiques de l’humiliation et de la violence physique sur les élèves.

    Sénégal : Les autorités renforcent la transparence et la lutte contre la pêche illicite

    La transparence, tant clamée par les nouvelles autorités sénégalaises dans le secteur de la pêche, commence à se matérialiser concrètement. Le Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, à travers la direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), a récemment intensifié ses efforts pour combattre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et pour préserver les précieuses ressources halieutiques du pays.

    Dans un communiqué publié par Dakaractu, le ministre a annoncé des avancées significatives dans cette lutte. « 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, et non-détention de licence de pêche à bord, » a-t-il précisé. Ces actions s’inscrivent dans le cadre des dispositions de la loi 2015-18 du 13 juillet 2015, qui régit le Code de la Pêche Maritime au Sénégal.

    Les sanctions financières sont substantielles. Les amendes pour ces infractions varient entre 400 000 000 et 599 000 000francs CFA, selon les termes de la loi. En 2023, un montant de 103 000 000 de francs CFA a été versé dans les caisses du Trésor, un chiffre notable mais encore inférieur aux amendes imposées cette année.

    Le ministère a assuré que des mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises contre les contrevenants pour garantir la durabilité des ressources halieutiques. Cette initiative marque une étape importante vers une gestion plus transparente et responsable des ressources maritimes du Sénégal.

    Ces efforts témoignent de la volonté des autorités de renforcer la surveillance et la protection des eaux sénégalaises, en s’assurant que les activités de pêche respectent les lois et régulations en place. Cette politique de transparence et de rigueur vise à préserver l’écosystème marin pour les générations futures tout en contribuant au développement économique durable du secteur de la pêche.

    En conclusion, les actions entreprises par le Ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires démontrent un engagement ferme à lutter contre la pêche illicite et à promouvoir une exploitation responsable des ressources halieutiques. La transparence accrue et l’application rigoureuse des lois sont des pas essentiels vers un avenir où les ressources marines du Sénégal seront protégées et gérées de manière durable.

    Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

    Après des semaines de négociations, l’Olympique de Marseille a finalement donné son accord pour le transfert de l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr à Crystal Palace. Le président de l’OM, Pablo Longoria, a approuvé une proposition finale d’une valeur de 15 millions d’euros, mettant fin aux spéculations sur l’avenir du joueur.

    Selon le journaliste Fabrizio Romano, Sarr est attendu à Londres dans les prochains jours pour passer sa visite médicale et signer un contrat de cinq ans avec le club anglais. L’accord entre toutes les parties a été entièrement conclu, et le transfert est désormais imminent.

    Cette acquisition est une excellente nouvelle pour Crystal Palace, qui cherchait activement à renforcer son secteur offensif en vue de la saison à venir. À 26 ans, Ismaïla Sarr apporte avec lui une expérience significative et une marge de progression encore importante. Sa vitesse et sa capacité à percuter les défenses adverses seront des atouts précieux pour les Eagles.

    Ismaïla Sarr, qui avait rejoint l’OM en 2022, a rapidement démontré son talent en Ligue 1, devenant un élément clé de l’attaque marseillaise. Son départ laissera un vide que l’OM devra combler, mais l’accord financier permet également au club de disposer de ressources pour éventuellement attirer de nouveaux talents.

    Pour Crystal Palace, l’arrivée de Sarr s’inscrit dans une stratégie de renforcement de l’effectif pour viser une meilleure position en Premier League. Les supporters des Eagles peuvent se réjouir de cette nouvelle recrue qui promet de dynamiser l’attaque de l’équipe.

    La prochaine étape pour Sarr est de réussir sa visite médicale et de s’adapter rapidement à sa nouvelle équipe. Avec un contrat de cinq ans en poche, le joueur sénégalais a désormais une opportunité en or pour briller sur la scène anglaise et contribuer aux succès futurs de Crystal Palace.

    Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

    Après des semaines de négociations, l’Olympique de Marseille a finalement donné son accord pour le transfert de l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr à Crystal Palace. Le président de l’OM, Pablo Longoria, a approuvé une proposition finale d’une valeur de 15 millions d’euros, mettant fin aux spéculations sur l’avenir du joueur.

    Selon le journaliste Fabrizio Romano, Sarr est attendu à Londres dans les prochains jours pour passer sa visite médicale et signer un contrat de cinq ans avec le club anglais. L’accord entre toutes les parties a été entièrement conclu, et le transfert est désormais imminent.

    Cette acquisition est une excellente nouvelle pour Crystal Palace, qui cherchait activement à renforcer son secteur offensif en vue de la saison à venir. À 26 ans, Ismaïla Sarr apporte avec lui une expérience significative et une marge de progression encore importante. Sa vitesse et sa capacité à percuter les défenses adverses seront des atouts précieux pour les Eagles.

    Ismaïla Sarr, qui avait rejoint l’OM en 2022, a rapidement démontré son talent en Ligue 1, devenant un élément clé de l’attaque marseillaise. Son départ laissera un vide que l’OM devra combler, mais l’accord financier permet également au club de disposer de ressources pour éventuellement attirer de nouveaux talents.

    Pour Crystal Palace, l’arrivée de Sarr s’inscrit dans une stratégie de renforcement de l’effectif pour viser une meilleure position en Premier League. Les supporters des Eagles peuvent se réjouir de cette nouvelle recrue qui promet de dynamiser l’attaque de l’équipe.

    La prochaine étape pour Sarr est de réussir sa visite médicale et de s’adapter rapidement à sa nouvelle équipe. Avec un contrat de cinq ans en poche, le joueur sénégalais a désormais une opportunité en or pour briller sur la scène anglaise et contribuer aux succès futurs de Crystal Palace.

    Abdou Mbow exige la libération des « otages politiques » au Sénégal

    Ce matin, Abdou Mbow, Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a effectué une visite au commissariat central de Dakar pour rencontrer Ahmed Suzanne Camara, actuellement en garde à vue à la sûreté urbaine. Mbow a exprimé une vive condamnation des détentions en cours, qualifiant Ba Diakhaté, Imam Ndao, et Ahmed Suzanne Camara de « otages politiques ».

    Lors de sa déclaration, Mbow a affirmé : « Nous sommes clairs. Nous allons nous dresser contre ce régime pour combattre cette dictature rampante que le Sénégal n’a jamais connue. Aujourd’hui, nous constatons que Ba Diakhaté, Imam Ndao et Ahmed Suzanne Camara sont des otages politiques et nous exigeons leur libération. »

    Cette déclaration marque une intensification du débat politique au Sénégal, alors que les tensions autour des détentions prolongées de ces figures publiques continuent de susciter des réactions dans le pays. Mbow a appelé ses partisans et la communauté internationale à se mobiliser pour obtenir la libération immédiate de ces individus qu’il considère comme victimes d’un système politique injuste.

    Scandale au commissariat de Zak Mbao : Neuf Policiers accusés de vol de 200 millions de francs CFA

    Neuf policiers du commissariat de Zak Mbao sont actuellement en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), accusés d’avoir volé 200 millions de francs CFA lors d’une opération récente. L’affaire a éclaté après une saisie d’argent appartenant à deux ressortissants maliens, initialement soupçonnés de transporter de la drogue.

    Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Les deux Maliens ont été arrêtés par la brigade de Zak Mbao, et ce qui semblait être de la drogue s’est révélé être de l’argent liquide. Après leur arrestation, les suspects ont été conduits au commissariat de Zak Mbao pour enquête.

    Lors du décompte de l’argent, les policiers ont initialement recensé 450 millions de francs CFA. Toutefois, l’un des Maliens a affirmé que les sacs contenaient en réalité 650 millions de francs CFA, alléguant que 200 millions avaient été subtilisés par les policiers.

    Alertée par ces accusations, la hiérarchie a ordonné une enquête, et les policiers ainsi que les deux Maliens ont été transférés à la DIC. Une perquisition effectuée au domicile de l’un des policiers suspects à Almadies 2 a permis de découvrir deux coffre-forts, dont l’un contenait plus de 60 millions de francs CFA, tandis que l’autre était vide.

    Les deux ressortissants maliens sont poursuivis pour blanchiment d’argent et autres infractions, tandis que les policiers sont accusés de vol présumé. L’affaire continue d’évoluer, avec une enquête en cours pour éclaircir toutes les implications de cette affaire de corruption et de détournement.

    Triste accident à Matam : Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye exprime sa compassion

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a exprimé sa profonde tristesse après le tragique accident survenu ce jeudi dans la région de Matam. En visite à Paris pour les Jeux olympiques, le chef de l’État a réagi sur le réseau social X pour faire part de ses condoléances et de son soutien aux victimes et à leurs familles.

    Dans son message, le président a déclaré : « Je viens d’être informé du tragique accident entre Ndouloumadji et Ourossogui, faisant six morts et 14 blessés, dont sept blessés graves. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles à qui je présente mes condoléances les plus attristées. »

    Il a également annoncé avoir donné des instructions pour une prise en charge rapide des blessés et a assuré qu’il continuera de suivre la situation de très près. L’accident s’est produit lorsqu’un minicar de 20 places, en provenance du village de Gaol et se dirigeant vers Ourossogui, est entré en collision avec un camion.

    Cette tragédie a profondément affecté la communauté locale, plongeant de nombreuses familles dans le deuil. Le président a réitéré son engagement à veiller sur les blessés et à fournir tout le soutien nécessaire en ces moments difficiles.

    Confrontation au procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

    Le procès en diffamation opposant les anciens ministres Mansour Faye et Aminata Touré a donné lieu à des débats intenses. La partie civile, représentée par Me Adama Fall, a accusé Aminata Touré de diffamation en raison de propos jugés offensants à l’encontre de son client. L’accusation soutient que les déclarations de l’ancienne garde des sceaux constituaient une imputation diffamatoire.

    Me Adama Fall et ses collègues ont fait valoir que le rapport en question se situe dans le domaine de l’allégation plutôt que de l’imputation directe. Ils ont souligné que le nom d’Amadou Mansour Faye n’était pas mentionné dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre le COVID-19, et ont critiqué l’usage des termes tels que « carnage financier », qui ne figurent pas dans le document officiel.

    De leur côté, les avocats de la défense, Me Ciré Bathily et ses confrères, ont affirmé que les accusations portées contre Mansour Faye sont infondées. Ils ont rappelé que, au moment des faits, les Directeurs généraux des administrations étaient les ordonnateurs des fonds, et non les ministres. Me Ciré Bathily a insisté sur le fait que les Dages étaient responsables et non les ministres, et a critiqué l’absence de mention de ces faits dans le rapport.

    La défense a également pointé du doigt le président Macky Sall, qu’elle considère comme le principal responsable du « carnage financier » évoqué par Aminata Touré. Me Moussa Sarr a souligné qu’un montant de 20 milliards FCFA était en jeu, ce qui justifie les accusations de « carnage financier ». Il a également rappelé que Mansour Faye avait été cité par son propre Dage dans le rapport.

    En réponse aux accusations, les avocats de l’ancien Premier ministre ont plaidé pour une condamnation d’Aminata Touré, réclamant un milliard de FCFA en dommages et intérêts. Ils ont mis en garde contre les implications d’un jugement en faveur de Mansour Faye, suggérant que cela pourrait inciter d’autres dignitaires de l’ancien régime à poursuivre des citoyens pour des faits dont ils seraient responsables.

    Enfin, la défense a demandé un milliard de FCFA pour procédure abusive, une somme qu’ils envisagent d’utiliser pour la construction d’hôpitaux.

    La décision dans cette affaire sera rendue le 8 août prochain.

    Lamine Camara: La Jeune Pépite Sénégalaise du FC Metz Courtisée par l’Arabie Saoudite

    Dans un contexte de mercato estival en ébullition, le jeune milieu de terrain sénégalais, Lamine Camara, se trouve au cœur des convoitises. Âgé de seulement 20 ans, Camara est sous contrat avec le FC Metz jusqu’en 2026, malgré la récente relégation du club en Ligue 2. Le talent précoce du joueur attire les regards, et c’est le club saoudien d’Al Qadsiah qui a formulé une offre significative pour s’attacher ses services.

    Selon le journal L’Équipe, Al Qadsiah a proposé une somme alléchante de 16 millions d’euros pour recruter Lamine Camara. Cette proposition témoigne de la reconnaissance croissante du talent du jeune Sénégalais sur la scène internationale. Al Qadsiah, en pleine expansion, semble prêt à investir massivement pour attirer des talents prometteurs.

    Malgré l’attrait financier de l’offre saoudienne, Lamine Camara a choisi de rester fidèle à son club actuel. Selon des sources proches du dossier, le joueur préfère continuer son aventure avec le FC Metz pour le moment, en attendant de trouver une opportunité plus intéressante. Cette décision met en lumière la détermination de Camara à privilégier le développement sportif et la stabilité plutôt que les gains financiers immédiats.

    Le club anglais de Southampton se positionne comme un prétendant sérieux dans ce dossier. La Premier League, réputée pour être l’un des championnats les plus compétitifs au monde, pourrait offrir à Camara une plateforme idéale pour faire éclore pleinement son talent. Southampton, à la recherche de jeunes talents pour renforcer son effectif, voit en Camara un atout potentiel pour ses ambitions futures.

    Le choix de Lamine Camara de rester au FC Metz, malgré les offres alléchantes, montre une maturité et une vision à long terme qui sont rares à son âge. Alors que le mercato est encore ouvert, il reste à voir si d’autres clubs se manifesteront pour le jeune milieu de terrain sénégalais. Une chose est sûre : Lamine Camara est un nom à surveiller de près dans les années à venir, et son évolution sera suivie avec grand intérêt par les amateurs de football du monde entier.

    En conclusion, bien que l’offre d’Al Qadsiah représente une opportunité financière non négligeable, le choix de Lamine Camara de rester au FC Metz et de prendre le temps de choisir la meilleure option pour son avenir témoigne d’une sagesse et d’une détermination qui présagent d’une carrière prometteuse. Les supporters du FC Metz et les observateurs du football attendent désormais avec impatience de voir quelles seront les prochaines étapes de ce jeune talent en pleine ascension.

    Glissement de terrain en Éthiopie : Le bilan s’alourdit à 257 morts, les opérations de secours continuent

    Un glissement de terrain dévastateur a frappé le sud de l’Éthiopie, causant la mort d’au moins 257 personnes selon les dernières informations fournies par l’agence humanitaire des Nations Unies (Ocha) dans un rapport publié le 25 juillet. Les autorités redoutent que le nombre de victimes puisse atteindre jusqu’à 500 décès.

    Ce tragique événement s’est produit dans une région difficile d’accès, compliquant les efforts de secours. L’Ocha rapporte que les opérations de secours se poursuivent malgré des conditions extrêmement difficiles. « Les habitants creusent principalement à mains nues ou avec des pelles, faute d’autres options, » indique le rapport de situation.

    En raison de la gravité de la situation, le gouvernement éthiopien, en collaboration avec les autorités locales, a mis en place un plan d’évacuation d’urgence. Plus de 15 500 personnes, dont au moins 1 320 enfants de moins de cinq ans et 5 293 femmes enceintes et allaitantes, vivant aux alentours, sont en cours d’évacuation.

    L’Ocha souligne que la zone affectée présente encore « un risque élevé de nouveaux glissements de terrain et doit être évacuée immédiatement. » Cette situation critique nécessite une intervention rapide pour prévenir de nouvelles tragédies et protéger les vies humaines.

    Les efforts de secours et les évacuations se poursuivent, mais la communauté internationale est appelée à fournir une assistance urgente pour soutenir les opérations en cours et répondre aux besoins des populations déplacées.

    Kamala Harris condamne la profanation du drapeau Américain par des manifestants

    La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a vivement dénoncé l’action « abjecte » et « antipatriotique » de manifestants qui ont brûlé un drapeau américain mercredi, en signe de protestation contre la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Washington.

    Dans un communiqué publié jeudi, Kamala Harris, qui est également candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, a exprimé son indignation face à cet acte de profanation. « Nous avons assisté à des actes abjects de la part de manifestants antipatriotiques et à une rhétorique dangereuse alimentée par la haine », a-t-elle déclaré.

    La vice-présidente a souligné l’importance du respect des symboles nationaux, en affirmant que le drapeau américain « ne devrait jamais être profané de cette manière ». Selon elle, brûler le drapeau national n’est pas seulement une attaque contre un symbole, mais aussi contre les valeurs et les idéaux que représente la nation.

    Cet incident survient dans un contexte de tensions accrues autour de la visite de Benjamin Netanyahu, qui a suscité des réactions contrastées au sein de la population américaine. Certains groupes de manifestants ont exprimé leur mécontentement face à la politique du gouvernement israélien et son impact sur les relations internationales, tandis que d’autres ont montré leur soutien au Premier ministre.

    Les réactions aux déclarations de Kamala Harris n’ont pas tardé à se faire entendre. Des partisans ont salué son engagement à défendre les symboles nationaux et à promouvoir l’unité, tandis que ses détracteurs ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une tentative de détourner l’attention des préoccupations légitimes des manifestants.

    La profanation du drapeau reste un sujet sensible et controversé aux États-Unis, où il est souvent perçu comme une atteinte à l’identité nationale et aux valeurs démocratiques. En tant que figure de proue du Parti démocrate, Kamala Harris cherche à naviguer ces eaux tumultueuses en affirmant fermement ses positions tout en appelant au dialogue et à la compréhension mutuelle.

    Alors que la campagne présidentielle s’intensifie, il est probable que les questions de patriotisme, de respect des symboles nationaux et de liberté d’expression continueront à occuper une place centrale dans le débat public. Kamala Harris, par ses déclarations, a clairement indiqué qu’elle n’hésitera pas à prendre position sur ces questions cruciales pour l’avenir du pays.

    Diéguy Diop Fall Conteste la Passation de Service et Dénonce des Manœuvres Politiques

    Accusée de détournement, l’ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire riposte et pointe du doigt le ministre de tutelle

    La démission de Diéguy Diop Fall, directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, n’a pas calmé les tensions au sein du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire. En effet, une lettre datée du 22 juillet 2024, lui signifiant de préparer la passation de service pour le 25 juillet et de remettre les documents au plus tard le 26 juillet, a suscité la colère de l’ancienne directrice.

    Cette lettre, signifiée par Maître Ngoné Faye Fall, huissier de justice, et remise par le secrétaire général du ministère, Gorgui Ndiaye, a été perçue par Diéguy Diop Fall comme une tentative de « manœuvre politique visant à évincer une adversaire politique ». Elle dénonce un « excès de zèle » de la part du ministre de tutelle, Alioune Dione.

    Accusée dans un rapport d’inspection interne de détournement présumé de plusieurs millions de francs CFA, Diéguy Diop Fall réfute les accusations et critique la procédure. « Le rapport, je l’ai vu comme tout le monde sur la place publique. Alors qu’un rapport est censé être contradictoire. D’abord, c’est l’intéressé qui doit être le premier à être informé. Je n’ai pas été interpellée et je suis au même niveau d’information que tous les Sénégalais à propos de ce rapport », a-t-elle déclaré, soulignant la violation du principe du contradictoire.

    Interrogée par Seneweb, Diéguy Diop Fall a exprimé son mécontentement face à la situation. « J’ai une cérémonie religieuse ce vendredi et demain samedi. Je n’ai même pas leur temps », a-t-elle lancé, manifestant son indignation avant d’ajouter, visiblement énervée, qu’elle compte bien se défendre contre ce qu’elle considère comme une injustice.

    En attendant de voir comment cette affaire évoluera, la passation de service semble s’annoncer sous de vives tensions, mettant en lumière des divisions profondes au sein du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

    Tragique accident à Hayré Sédo : Bilan de six morts et quatorze blessés

    Un tragique accident s’est produit ce jeudi 25 juillet aux abords du village de Hayré Sédo, dans la région de Matam, entraînant la mort de six personnes et blessant quatorze autres, dont sept grièvement. C’est le bilan dressé par la brigade des sapeurs-pompiers.

    Selon le lieutenant Ignace François Ndiaye, interrogé par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), « l’accident a eu lieu aux environs de 10 heures dans le village de Hayré Sédo. Un camion a heurté un minibus à la sortie d’un croisement ». Les victimes ont été rapidement transportées à l’hôpital régional de Ourossogui pour y recevoir les soins nécessaires.

    Le chef de l’État, BDF, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes dans un message publié sur X (anciennement Twitter). « J’ai donné instruction pour une prise en charge rapide des blessés et je continue de suivre la situation de près », a-t-il déclaré.

    Les sapeurs-pompiers se sont rapidement mobilisés pour secourir les victimes et dégager la route. Le lieutenant Ndiaye a souligné l’importance de la vigilance sur les routes, particulièrement aux abords des villages où les croisements peuvent être particulièrement dangereux.

    Les blessés, dont sept dans un état grave, sont pris en charge à l’hôpital régional de Ourossogui. Le personnel médical est mobilisé pour fournir les soins nécessaires et stabiliser les patients dans les plus brefs délais.

    Cet accident tragique rappelle une fois de plus la nécessité de respecter les règles de sécurité routière et d’adopter une conduite prudente, surtout dans les zones à risque. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

    La région de Matam est en deuil suite à ce terrible événement, et les pensées de la nation entière accompagnent les familles des victimes et les blessés en cette période difficile.

    Tribunal de Grande Instance : Aminata Touré déclare Macky Sall responsable des harcèlements

    Devant la barre du tribunal de grande instance, l’ancien premier ministre, Aminata Touré, a été interrogée sur un post partagé sur les réseaux sociaux, dans lequel elle accuse l’ancien ministre de l’équité sociale, Mansour Faye. Dès le début de l’audience, elle a été invitée à confirmer l’authenticité de ses propos.

    Aminata Touré a confirmé avoir écrit le post incriminé. « J’ai absolument écrit cela. Cette affaire est la suite d’une longue série de harcèlement du président de la république Macky Sall dont Mansour Faye n’est qu’une infime partie. Je l’ai dit Macky Sall est le premier responsable », a-t-elle affirmé. Elle s’est appuyée sur les conclusions du rapport définitif de la Cour des comptes concernant les 1000 milliards de fonds covid-19, spécifiquement aux pages 100 et 101, pour étayer ses accusations contre Mansour Faye.

    Le rapport de la Cour des comptes, au cœur du procès pour diffamation, évoque une surfacturation de riz de 2,7 milliards Fcfa. Aminata Touré a déclaré : « Je ne suis pas la seule à le dire, des centaines de sénégalais et des journalistes l’ont dit ». Elle a également mentionné que 20 députés ont demandé à ce que Mansour Faye soit traduit devant la haute Cour de justice pour cette surfacturation.

    Interpellée par le procureur sur le terme « carnage », Aminata Touré a répondu : « Ça renvoie à la surfacturation. Pour le cas précis, il est dit dans le rapport qu’il y’a une surfacturation en riz pour 2,7 milliards Fcfa. […] Avec cette somme, on pouvait construire des hôpitaux ».

    Lorsqu’un conseil de la partie civile a demandé si le rapport indiquait que Mansour Faye était coupable, l’accusée a répondu que le rapport mentionnait clairement une surfacturation par le ministère de l’équité sociale dirigé par Mansour Faye.

    À la question de savoir si Mansour Faye travaillait seul au ministère, Touré a rappelé que les ministres sont les ordonnateurs des dépenses. Elle a ajouté que « une personne ne pouvait pas être engagée sans l’approbation du ministre en question ».

    Lorsque l’avocat du plaignant a demandé si le terme « carnage financier » figurait dans le rapport, Aminata Touré a répondu que ce mot était un commentaire approprié à la situation. Elle a insisté sur le fait que le rapport constatait une surfacturation, et a demandé aux autorités de faire la lumière sur cette affaire.

    Enfin, lorsqu’on lui a demandé si elle présenterait des excuses en cas de culpabilité, Aminata Touré a maintenu son innocence et a affirmé : « Je n’ai aucune excuse à présenter, c’est Mansour Faye qui doit présenter des excuses au peuple sénégalais. Je considère que je ne devais pas être là ». L’ancienne présidente du Conseil Économique Social et Environnemental (Cese) a conclu en clamant son innocence devant la cour.

    Crise des otages sénégalais en Tunisie : L’indifférence des autorités déplorée

    Le journaliste Adama Gaye a vivement réagi à la situation dramatique qui se déroule actuellement au Sénégal. Tandis que 70 de nos compatriotes sont retenus en otage par des bandes armées en Tunisie, le journaliste s’étonne de voir le Président Diomaye Faye s’adonner au tourisme sportif à Paris.

    Cette révélation provient de l’ONG Horizon sans Frontière (HSF), dirigée par Boubacar SEYE. Pour HSF, cette situation est un véritable aveu d’échec pour un gouvernement dont la mission première devrait être de secourir les Sénégalais en détresse. Hélas, les autorités sénégalaises semblent totalement indifférentes à cette nouvelle alarmante.

    Le 23 juillet 2024, lors d’une audience au siège de l’ONG, le maire de Thiaroye sur Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar SEYE ont rencontré le collectif des familles des victimes de cette prise d’otages. Au cours de leurs échanges, il a été révélé que plus de 70 Sénégalais, âgés de 18 à 35 ans et originaires de Thiaroye sur Mer, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw Rail, sont détenus en Tunisie à Gafsa depuis près de trois mois dans des conditions qui mettent leur vie en danger.

    Malgré les nombreuses interpellations des autorités sénégalaises depuis des lustres, aucun acte concret n’a été posé en réponse à cette crise. Pour Adama Gaye, ces Sénégalais souffrent dans l’indifférence totale des autorités, tandis que le Président de la République se trouve en tourisme sportif à Paris, selon le journal Tribune.

    Face à cette situation critique, il est urgent que le gouvernement sénégalais prenne des mesures immédiates pour venir en aide à ses citoyens en détresse et mettre fin à cette prise d’otages inacceptable.

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