Rencontre Historique entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier Ministre Camerounais

Le mercredi 24 juillet, le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, représentant le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour.

Lors de l’audience, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant la bénédiction divine pour le développement, la croissance et l’expansion du pays. Ces prières symbolisent un soutien spirituel fort et un message de solidarité envers le peuple camerounais

Le Premier ministre, au nom du Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement constant du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience marque une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a profité de cette rencontre pour discuter des perspectives de collaboration future, visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale.

La rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais constitue un moment significatif dans la diplomatie religieuse, témoignant de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. En accueillant des figures religieuses de renommée internationale, le Cameroun réaffirme son engagement envers la paix, la stabilité et le progrès pour tous ses citoyens.

Cette audience historique entre Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass et Chief Docteur Joseph Dion Ngute symbolise non seulement une étape importante dans les relations diplomatiques, mais également un pas vers une collaboration accrue entre les sphères religieuse et politique pour le bien-être du Cameroun et de ses habitants.

Le Port de Dakar résilie ses partenariats médiatiques : Quel avenir pour la Presse Sénégalaise ?

Dans un mouvement qui pourrait bien marquer un tournant décisif dans les relations entre les entreprises publiques et les médias sénégalais, le nouveau directeur général du Port de Dakar, Waly Diouf Bodian, a récemment annoncé la résiliation des contrats de partenariat avec plusieurs organes de presse. Cette décision, relayée par le journal Les Échos dans son édition de ce jeudi, soulève des questions sur les motivations et les conséquences potentielles d’une telle action.

Dans sa correspondance, Waly Diouf Bodian a informé les médias concernés de la fin des partenariats les liant au Port de Dakar. Bien que les raisons précises de cette décision n’aient pas été détaillées dans le communiqué, Les Échos n’a pas manqué de souligner les implications potentiellement préoccupantes de cette initiative. Le journal s’interroge sur la possibilité que cette résiliation vise à « asphyxier la presse », rappelant qu’une mesure similaire avait été prise récemment par la Loterie nationale sénégalaise (Lonase).

La décision du Port de Dakar n’est pas un cas isolé. En effet, la Lonase avait, il y a peu, également mis fin à ses contrats de partenariat avec plusieurs médias. Ces décisions successives de grandes entreprises publiques de couper les ponts avec les organes de presse interpellent sur une possible tendance visant à restreindre la liberté de la presse à travers des moyens financiers. La question qui se pose est donc de savoir si ces actions sont simplement des décisions de gestion interne ou s’il s’agit d’une tentative plus large de contrôle de l’information.

Face à ces résiliations en série, les médias sénégalais se trouvent dans une position délicate. La dépendance financière vis-à-vis de ces partenariats est réelle, et leur suppression pourrait mettre en péril l’équilibre économique de plusieurs organes de presse. La liberté de la presse, déjà fragile, pourrait en sortir encore plus affaiblie si ces entreprises publiques décident de continuer sur cette voie.

Il est crucial que les observateurs, les journalistes et les citoyens restent vigilants face à ces évolutions. La santé d’une démocratie repose en grande partie sur la liberté de la presse et la diversité des voix dans l’espace public. Si des entreprises publiques de premier plan comme le Port de Dakar et la Lonase prennent des mesures qui pourraient étouffer la presse, il en va de la responsabilité de tous de s’interroger et de veiller à ce que la pluralité de l’information soit préservée.

La résiliation des contrats de partenariat par le Port de Dakar et la Lonase est un signal d’alarme pour la presse sénégalaise. Les motivations exactes derrière ces décisions restent floues, mais les implications potentielles pour la liberté de la presse sont claires. Il est impératif que la société sénégalaise reste attentive et proactive pour garantir que ces actions ne mènent pas à une érosion de la diversité médiatique et de la liberté d’expression.

Ouverture du procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

L’affaire de diffamation opposant le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, à l’ancien Premier ministre Aminata Touré, a débuté ce matin au palais de justice, dans une ambiance particulièrement tendue. À la salle 3, pleine à craquer malgré une chaleur écrasante, le procès a été appelé à la barre avant d’être temporairement suspendu pour permettre l’évacuation d’autres dossiers en cours.

Aminata Touré, vêtue de blanc, a fait une apparition remarquée. Éventail à la main pour lutter contre la chaleur, elle s’est installée au premier siège de la deuxième rangée, située à droite de la salle. En revanche, Mansour Faye a choisi de se faire représenter par son équipe d’avocats, s’abstenant d’assister en personne à l’audience.

L’atmosphère dans la salle était électrique, les spectateurs étant venus nombreux pour assister à ce procès qui attire l’attention médiatique depuis plusieurs semaines. Les tensions entre les deux personnalités politiques ont atteint leur paroxysme après une série de déclarations controversées, conduisant à cette confrontation judiciaire.

Le juge en charge du dossier a rapidement décidé de mettre l’affaire en suspens après l’appel initial, soulignant la nécessité de traiter les autres affaires en instance avant de se concentrer sur ce procès très médiatisé. Les observateurs s’attendent à ce que les débats soient âpres et que chaque partie présente des arguments solides pour défendre sa position.

La présence de nombreux journalistes et de citoyens curieux témoigne de l’intérêt public que suscite ce procès. La prochaine audience devrait permettre de dévoiler les premiers éléments de l’accusation et de la défense, dans un contexte où chaque détail pourrait peser lourd dans la balance.

L’affaire promet d’être longue et complexe, avec des implications potentielles pour les carrières des deux protagonistes et pour l’équilibre politique local. La suite des événements sera suivie de près par l’ensemble des observateurs politiques et juridiques du pays.

En attendant, la salle 3 du palais de justice de Saint-Louis reste le théâtre de toutes les attentions, avec une Aminata Touré déterminée à se défendre face aux accusations portées par Mansour Faye.

Thierno Bocoum dénonce l’arrestation de Ahmat Suzanne Camara : « Un malaise évident »

L’arrestation récente de Ahmat Suzanne Camara, à la suite de ses propos critiques envers le chef de l’État, a suscité une vague d’indignation parmi les acteurs politiques, notamment Thierno Bocoum, président du mouvement Alliance Générationelle pour les Intérêts de la République (AGIR). Dans une déclaration cinglante, Bocoum s’insurge contre ce qu’il considère comme une application de la loi à deux vitesses.

« C’est à un malaise que nous sommes en train d’assister quand des insulteurs sanctionnent l’insulte », a déclaré Bocoum, dénonçant l’hypocrisie et l’injustice du traitement réservé à Camara. Cette situation met en lumière, selon lui, une pratique préoccupante où ceux qui tiennent des discours virulents se voient protégés lorsqu’ils appartiennent au camp au pouvoir, tandis que les opposants subissent des répressions sévères.

L’ancien parlementaire a multiplié les interventions médiatiques ces derniers jours pour exprimer son désaccord avec le régime de Bassirou Diomaye Faye. Il accuse le gouvernement de restreindre la liberté d’expression et de cibler systématiquement les voix dissidentes.

Cette arrestation et les réactions qu’elle a engendrées soulèvent des questions cruciales sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays. Les critiques de Bocoum reflètent une inquiétude croissante parmi les citoyens et les observateurs internationaux concernant l’équité et la justice sous le régime actuel.

Les partisans de Camara appellent à sa libération immédiate et à la fin des poursuites qu’ils qualifient d’injustes et de politiquement motivées. Pendant ce temps, Thierno Bocoum et d’autres leaders de l’opposition continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une dérive autoritaire, appelant à une mobilisation pour défendre les libertés fondamentales et l’égalité devant la loi.

La situation reste tendue, et l’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique national.

Affaire de diffamation : Aminata Touré et Mansour Faye devant la Justice

Ce jeudi 25 juillet 2024, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, figure éminente de la coalition Diomaye Président, comparaîtra devant la justice pour une affaire de diffamation qui l’oppose à l’ancien ministre de l’Infrastructure et des Transports, Mansour Faye. Ce procès, très attendu, est le dernier rebondissement d’une querelle publique entre deux personnalités politiques influentes du Sénégal.

Aminata Touré, qui a également occupé la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), est accusée par Mansour Faye de diffamation. Ce dernier, maire de Saint-Louis et beau-frère de l’ancien président Macky Sall, a intenté cette action en justice suite à des déclarations de Mme Touré concernant la gestion des fonds Covid-19. Elle l’aurait accusé de malversations portant sur un montant de 1 000 milliards de francs CFA, alloués à la lutte contre la pandémie.

Les tensions entre les deux protagonistes ont éclaté au grand jour lors de débats publics, où Aminata Touré a pointé du doigt la gestion des fonds par Mansour Faye, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation appropriée des ressources publiques durant la crise sanitaire. Mansour Faye, de son côté, a fermement nié ces accusations, les qualifiant de diffamatoires et infondées, et a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux pour restaurer son honneur et sa réputation.

La comparution de ce jour s’annonce décisive, avec des enjeux politiques et personnels considérables pour les deux parties. Ce procès pourrait avoir des répercussions significatives sur leurs carrières politiques respectives et sur l’opinion publique, en particulier dans le contexte politique actuel marqué par des tensions et des luttes de pouvoir.

Les observateurs suivent de près cette affaire, qui reflète les défis persistants en matière de gouvernance et de transparence dans la gestion des fonds publics au Sénégal. Les résultats du procès pourraient également influencer les dynamiques politiques au sein de la coalition Diomaye Président et au-delà.

En attendant le verdict, les déclarations des deux camps et les preuves présentées devant la cour seront scrutées avec attention, alors que le Sénégal observe ce chapitre juridique important de son histoire politique contemporaine.

Affaire Boffa-Bayote : René Capin et Oumar Ampoï Badian clament leur innocence en appel

Le 24 juillet, la cour d’appel de Ziguinchor a examiné l’affaire dite Boffa-Bayote, où René Capin et Oumar Ampoï Badian ont une fois de plus comparu devant le juge lors du procès en appel. Condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, les deux accusés se sont défendus vigoureusement, affirmant leur innocence. L’affaire, qui a vu l’arrestation de 22 personnes, dont 16 placées sous mandat de dépôt avant d’être libérées, porte sur des charges graves : association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, et détention d’armes à feu sans autorisation.

Lors de l’audience de ce matin, les avocats de la défense ont mis en avant des vices de procédure. « Il n’y a pas de justice dans cette affaire », a déclaré Me Ciré Clédor Ly après la suspension du procès. L’avocat a également dénoncé des violations des droits humains constatées dans le dossier.

La séance, qui a débuté à midi, a été suspendue à 21 heures. La cour a donné rendez-vous pour la reprise de l’audience le jeudi 25 juillet à 9 heures.

Pour rappel, le 6 janvier 2018, un groupe de personnes cherchant du bois dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, a été attaqué par des assaillants armés présumés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). L’attaque a fait 14 morts, 7 blessés, et 3 personnes ont réussi à s’échapper indemnes, selon la gendarmerie nationale qui a qualifié l’incident d’« embuscade ».

Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer le sort des deux accusés, alors que la défense continue de plaider pour leur libération en raison de ce qu’elle qualifie de manquements graves dans la procédure judiciaire.

Le ministre des Transports El Malick Ndiaye réfute les accusations de népotisme et annonce des poursuites judiciaires

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, a annoncé une plainte contre ses détracteurs qui l’accusent de népotisme dans le recrutement du personnel de son cabinet. Cette déclaration a été faite lors de l’émission « Faram faccé » animée par le journaliste Pape Ngagne Ndiaye sur la chaîne TFM.

L’affaire a pris de l’ampleur lorsque des accusations ont émergé, affirmant que le ministre aurait intégré des membres de sa famille au sein de son ministère. Ces accusations ont rapidement enflammé le débat politique, en particulier parmi les rangs de l’opposition, qui y voit un exemple flagrant de népotisme.

En réponse à ces allégations, El Malick Ndiaye a fermement rejeté les accusations, les qualifiant de sans fondement. Il a précisé que les recrues de son cabinet ont été sélectionnées sur la base de leur compétence et de leur expérience, et non en raison de leurs liens familiaux. Le ministre a également souligné que cette campagne de dénigrement vise à ternir sa réputation et celle de son ministère.

Pour appuyer la défense du ministre, Ousseynou Ly, conseiller spécial du Président Bassirou Diomaye Faye, a pris la parole. Il a affirmé qu’il ne s’agit pas de favoritisme, mais plutôt de la sélection d’hommes de confiance par le chef de l’État. Selon lui, ces nominations reposent sur la compétence et la confiance, et non sur des relations familiales. Ousseynou Ly a insisté sur le fait que le président et son gouvernement sont déterminés à choisir des personnes qualifiées pour occuper des postes stratégiques afin d’assurer le bon fonctionnement de l’administration.

La polémique autour de ces nominations reflète une fois de plus les tensions politiques croissantes dans le pays. L’opposition, utilisant ces accusations pour critiquer le gouvernement, appelle à plus de transparence dans les processus de recrutement au sein des ministères.

El Malick Ndiaye, en annonçant sa décision de porter plainte, espère non seulement rétablir son intégrité mais aussi dissuader les futurs détracteurs de propager des informations qu’il considère diffamatoires. Cette démarche judiciaire montre la volonté du ministre de défendre son honneur et de clarifier la situation auprès de l’opinion publique.

L’affaire est maintenant entre les mains de la justice, et les prochains développements seront suivis de près par l’ensemble du paysage politique national. En attendant, le ministre Ndiaye continue de se concentrer sur ses fonctions, insistant sur son engagement à servir le pays avec intégrité et transparence.

Ameth Suzanne Camara en garde à vue : Trois chefs d’accusation pour offense au chef de l’État


Ameth Suzanne Camara, membre du réseau des enseignants de l’APR, a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Dakar après son interrogatoire. Trois chefs d’accusation pèsent sur lui : offense au chef de l’État, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République, et incitation des citoyens à enfreindre les lois.


Ameth Suzanne Camara est poursuivi pour des propos tenus lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, visant le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko. Selon les sources, ses déclarations auraient été jugées offensantes envers les hautes autorités de l’État.


Lors de son interrogatoire, Ameth Suzanne Camara a reconnu être l’auteur des propos incriminés. Cependant, il a précisé que son intention n’était pas d’offenser ou de discréditer les autorités de l’État, ni d’inciter les citoyens à enfreindre les lois.


Le responsable républicain doit être déféré au parquet ce jeudi, sauf changement de dernière minute, selon des sources de Seneweb. Le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, ordonnant au commissaire Bara Sangharé, chef de la SU, d’arrêter M. Camara.


L’affaire suscite des réactions diverses au sein de la population et des acteurs politiques. La suite des événements sera déterminante pour Ameth Suzanne Camara, qui attend désormais son passage devant le parquet.

La Baie de Hann : Vers une restauration environnementale et une amélioration de la qualité de vie

Ce mercredi, Dr Cheikh Dieng, directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), a conduit une visite des travaux en cours du projet de dépollution de la baie de Hann. Accompagné de ses équipes, il a pu observer les installations modernes de traitement des eaux usées et industrielles, destinées à réduire l’impact nocif sur la zone côtière et marine, et à restaurer la faune locale.

Le projet de dépollution de la baie de Hann s’inscrit dans une dynamique de restauration de l’intégrité environnementale et d’amélioration de la qualité de vie des populations locales. En visitant le site, Dr Dieng a souligné l’importance du traitement des eaux extrêmement polluées provenant de la zone de Thiaroye, tout en promouvant l’économie circulaire. Un système de collecte des eaux usées est en cours de déploiement, bénéficiant à 2.000 ménages sur un réseau secondaire de 15 km. Les eaux traitées seront ensuite rejetées en mer, un aspect qui rassure le directeur général de l’ONAS.

Ce projet de grande envergure est soutenu par plusieurs partenaires stratégiques, notamment l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Néerlandaise Invest International Public Project, l’Union Européenne et la China Development Bank (CDB). Leur contribution financière s’élève à 94,129 milliards de francs CFA, permettant ainsi à l’ONAS de mener à bien l’exécution du projet dont les premiers ouvrages commencent à prendre forme.

À Mbao, la construction d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 25.000 m³/jour est en cours. Destinée à traiter principalement des eaux industrielles, cette station sera l’une des plus performantes en Afrique de l’Ouest en matière de réduction de la pollution. Les contours des différents ouvrages se précisent, montrant une avancée significative du projet.

Les travaux de construction de l’intercepteur des stations de pompage à Hann-Montagne progressent également. Ce système comprendra un intercepteur principal de plus de 14 km avec des diamètres variant entre 500 mm et 1200 mm, sept stations de pompage, un émissaire marin de 3 km de diamètre 1000 mm, ainsi qu’un réseau secondaire de 15 km pour le raccordement des industriels. L’assainissement du canal 6 et du Port de Dakar sont aussi inclus dans ce vaste projet.

La mise en service des différents ouvrages transformera le cadre de vie de plus de 500.000 personnes dans les communes de Hann-Bel Air, Dalifort, Thiaroye Sur Mer, Mbao, Guinaw Rail Sud, Guinaw Rail Nord, ainsi que dans la zone du Port Autonome de Dakar. Ces améliorations environnementales et infrastructurelles marquent un tournant significatif vers un avenir plus propre et plus sain pour ces communautés.

En somme, la dépollution de la baie de Hann représente un projet phare pour le Sénégal, visant à restaurer une des plus belles baies au monde tout en améliorant la qualité de vie de ses habitants. Le soutien de partenaires internationaux et les efforts concertés de l’ONAS témoignent de l’engagement du pays à préserver son environnement et à promouvoir le développement durable.

Jeux Olympiques 2024 : Le Maroc s’impose face à l’Argentine après une fin de match rocambolesque

Le tournoi de football des Jeux Olympiques 2024 a débuté en fanfare avec une rencontre mouvementée entre l’Argentine et le Maroc. Les Lions de l’Atlas ont finalement triomphé 2-1, mais la victoire n’a pas été sans controverse.

Le match a débuté sous les meilleurs auspices pour le Maroc, avec Soufiane Rahimi en grande forme. L’attaquant marocain a rapidement pris les commandes du match, inscrivant deux buts qui ont permis à son équipe de mener 2-1. Malgré une bonne défense de l’Argentine, Rahimi a su trouver les failles pour mettre son équipe en position favorable.

Alors que le match touchait à sa fin, l’Argentine a réussi à égaliser grâce à Cristian Medina. Ce but de dernière minute a été rapidement contesté par le camp marocain, l’attaquant argentin étant soupçonné d’être en position de hors-jeu. Les officiels ont alors eu recours à la vérification vidéo (VAR) pour éclaircir la situation

Alors que les deux équipes étaient déjà retournées aux vestiaires, pensant que la rencontre était terminée, l’incertitude a continué de planer sur le stade. Pendant près d’une heure, les spectateurs et les joueurs ont dû patienter, rendant l’atmosphère de plus en plus tendue. Des incidents ont éclaté dans les tribunes, obligeant les forces de sécurité à intervenir et à évacuer le stade pour des raisons de sécurité.

Finalement, l’arbitre a décidé d’annuler le but argentin pour hors-jeu, permettant ainsi au Maroc de conserver son avance de 2-1. La reprise du match a été marquée par une intensité accrue, avec 15 minutes de temps additionnel. Malgré la pression et les tentatives désespérées de l’Argentine, le Maroc a tenu bon et a remporté cette victoire importante.

Ce premier match a donné le ton pour le reste du tournoi de football des Jeux Olympiques 2024. La rencontre entre l’Argentine et le Maroc restera dans les annales pour son dénouement dramatique et les émotions qu’elle a suscitées. Les Lions de l’Atlas peuvent se réjouir de cette victoire, mais les débats autour de l’arbitrage et de la VAR continueront probablement à alimenter les discussions dans les jours à venir.

Le tournoi s’annonce déjà très mouvementé, promettant des moments tout aussi palpitants pour les amateurs de football du monde entier.

Samba Sine alias Kouthia gravement malade : Le gouvernement sénégalais et Youssou Ndour se mobilisent

L’humoriste sénégalais Samba Sine, mieux connu sous le nom de Kouthia, traverse une période difficile alors que son état de santé est jugé préoccupant. Ancien employé de la Télévision futurs médias (TFM), Kouthia est actuellement pris en charge dans une structure sanitaire de Dakar.

Cette situation alarmante a été rendue publique par la journaliste Bineta Diallo. Suite à son intervention, le gouvernement du Sénégal a réagi rapidement. Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a annoncé que l’État s’engage à soutenir Kouthia dans cette épreuve.

Par ailleurs, Youssou Ndour, propriétaire du Groupe Futurs Médias (GFM), n’a pas été en reste. Malgré la démission de Bineta Diallo du GFM le 24 février dernier, elle a tenu à souligner le soutien constant de Youssou Ndour envers Kouthia depuis qu’il a appris la nouvelle de sa maladie.

Cette mobilisation montre un élan de solidarité nationale autour de l’une des figures emblématiques de l’humour sénégalais, rappelant ainsi l’importance de l’unité et du soutien mutuel en temps de crise.

10ème rencontre bilatérale des Douanes Sénégalaises et Gambiennes : Vers une intégration Douanière renforcée

À l’occasion de l’ouverture des travaux de la 10ème rencontre bilatérale entre les administrations des douanes sénégalaise et gambienne, l’inspecteur principal des Douanes, Mbaye Ndiaye, a souligné la qualité des relations entre les deux pays. « Nous entretenons une relation bilatérale exemplaire. L’intégration devrait commencer par un cercle concentrique », a-t-il déclaré en ouverture de la rencontre qui se déroule sur trois jours à Dakar.

Durant cette rencontre, plusieurs grandes orientations ont été dégagées. Les discussions porteront principalement sur la facilitation du commerce entre le Sénégal et la Gambie, ainsi que sur le partage des systèmes d’informations pour simplifier les procédures douanières. « Nous réfléchissons ensemble pour la mise en place de postes de contrôle juxtaposés », a précisé Mbaye Ndiaye, mettant en avant l’importance de la collaboration pour améliorer l’efficacité des contrôles douaniers.

La Gambie étant un pays de transit important, les autorités locales ont exprimé les difficultés rencontrées en matière de contrôle et de facilitation du commerce. « Lors de ma visite, les autorités locales m’ont expliqué les tracasseries qu’elles rencontrent. J’ai proposé à mon retour au ministre du Budget le renforcement d’outils aux postes de Séléti et de Sénoba pour réduire les tracasseries », a conclu l’inspecteur principal des Douanes, Mbaye Ndiaye.

Cette rencontre bilatérale marque une étape importante dans le renforcement des relations douanières entre les deux pays, visant à faciliter les échanges commerciaux et à promouvoir une intégration régionale plus approfondie.

Senelec renforce sa relation clientèle à travers le système de prépaiement Woyofal

La Senelec continue de progresser dans sa mission d’électrification du Sénégal avec des résultats impressionnants. Actuellement, la société compte 2.500.000 clients, parmi lesquels 1.800.000 foyers (73%) utilisent déjà le système de compteur prépayé Woyofal. Ce dispositif vise à offrir plus de flexibilité et de contrôle aux consommateurs dans la gestion de leur consommation d’électricité.

Lors de l’ouverture de l’atelier sur le renforcement, la compréhension et l’adhésion des clients aux initiatives de Senelec, Tabara Ndoye Ba, directrice principale du commercial, a souligné l’importance d’un tel événement. « Le Woyofal, système de prépaiement, vise à offrir plus de flexibilité et de contrôle aux consommateurs dans la gestion de leur consommation d’électricité. Cet atelier est une occasion unique d’écouter les retours de nos clients et de les informer sur les avantages de ce système », a-t-elle déclaré.

Cet atelier, organisé par la Senelec en collaboration avec les membres du Comité National de Dialogue avec la Clientèle (CNDC), s’est concentré sur les mécanismes du Woyofal, notamment en cette période de canicule. Les discussions ont abordé divers aspects du système, tels que son fonctionnement, ses avantages et les défis rencontrés par les utilisateurs. Des présentations détaillées ont permis de démontrer comment le Woyofal contribue à réduire les factures impayées, à éviter les coupures intempestives et à promouvoir une gestion plus efficace de la consommation d’électricité.

Les membres du CNDC ont saisi cette occasion pour poser des questions et exprimer leurs préoccupations, offrant à Senelec des suggestions précieuses pour l’amélioration continue de son service. Mbaye Ndiaye, président du CNDC, a affirmé : « Cet atelier nous permet non seulement de mieux comprendre le système, mais aussi de participer activement à son perfectionnement ».

Cet atelier fait partie d’une série d’actions entreprises par Senelec pour renforcer sa relation avec ses clients et répondre de manière proactive à leurs besoins. En promouvant l’innovation et l’efficacité dans la fourniture d’électricité, Senelec s’engage à améliorer continuellement ses services et à soutenir le développement durable au Sénégal.

Abdoulaye Niakhaté Ndiaye rejoint le Stade Brestois pour la saison 2024-2025

Le Stade Brestois 29 a officiellement annoncé l’arrivée du jeune défenseur sénégalais Abdoulaye Niakhaté Ndiaye pour la saison 2024-2025. Le joueur, en provenance de l’ESTAC Troyes, rejoint les rangs brestois sous forme de prêt avec option d’achat. Cette nouvelle recrue vient renforcer l’effectif du club breton, qualifié pour la prochaine Ligue des Champions.

À seulement 22 ans, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye s’apprête à découvrir l’élite du football français. Après deux saisons en Ligue 2, d’abord au Sporting Club de Bastia puis à l’ESTAC Troyes, le défenseur central va faire ses premiers pas en Ligue 1. Cette progression rapide témoigne de son talent et de son potentiel, repérés par les dirigeants brestois.

Le Stade Brestois, qui a terminé troisième de la Ligue 1 la saison dernière, se prépare à une saison historique avec sa qualification pour la Ligue des Champions. L’arrivée de Ndiaye est perçue comme un atout majeur pour l’équipe, qui vise à faire bonne figure sur la scène européenne. Le club a exprimé son enthousiasme dans un communiqué officiel :

« Le Stade Brestois 29 est heureux d’annoncer l’arrivée du jeune défenseur central Abdoulaye N’Diaye sous la forme d’un prêt avec option d’achat pour la saison 2024-25 en provenance de l’ESTAC Troyes. »

Avec ses 1,88 mètre, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye apporte une présence physique impressionnante à la défense brestoise. Sa capacité à lire le jeu et à intervenir de manière décisive sera un atout précieux pour le club, qui s’attend à des défis de taille tant en Ligue 1 qu’en Ligue des Champions.

Pour Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, cette opportunité représente une étape cruciale dans sa carrière. Jouer en Ligue des Champions est un rêve pour de nombreux jeunes footballeurs, et le défenseur sénégalais aura l’occasion de se mesurer aux meilleurs talents européens. Son adaptation rapide et ses performances seront déterminantes pour l’avenir de Brest sur la scène nationale et internationale.

Avec cette nouvelle recrue, le Stade Brestois 29 continue de renforcer son effectif en vue de la saison 2024-2025. Les supporters brestois attendent avec impatience de voir leur équipe évoluer en Ligue des Champions, et l’arrivée de Ndiaye suscite déjà beaucoup d’enthousiasme et d’espoir.

Le parc national du Niokolo-Koba retiré de la liste du patrimoine en péril de l’Unesco

Le parc national du Niokolo-Koba, le plus grand parc naturel du Sénégal, a été retiré de la liste du patrimoine en péril de l’Unesco ce mercredi, à la suite des « efforts encourageants » des autorités sénégalaises dans la conservation de cette réserve mondiale de biosphère.

Situé dans la région de Tambacounda, au sud-est du pays, et couvrant une superficie de 913.000 hectares, le parc de Niokolo-Koba avait été inscrit sur la liste des sites en péril en 2007 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Ce parc abrite des forêts-galeries, des savanes, ainsi qu’une faune diverse comprenant l’élan de Derby, des chimpanzés, des lions, des léopards, des éléphants, et de nombreux oiseaux et reptiles.

Réuni à New Delhi, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a décidé de retirer le parc de cette liste, reconnaissant les progrès significatifs réalisés par le Sénégal dans la préservation et l’amélioration de l’état de conservation de ce site naturel. « La diminution de la faune, le braconnage, l’exploitation du basalte ainsi que d’autres activités humaines ont menacé sa valeur universelle exceptionnelle et conduit le Comité du patrimoine mondial à l’inscrire en 2007 sur la liste des sites en péril », a rappelé l’Unesco.

En réponse à cette situation critique, le Sénégal a mis en œuvre un plan d’action ambitieux avec le soutien de l’Unesco et de la communauté internationale. Ce plan, déployé au cours des sept dernières années, a permis une amélioration notable de l’état de conservation du parc. Les efforts ont inclus le renforcement du suivi des espèces emblématiques, l’allocation de moyens considérables à la surveillance pour lutter contre le braconnage et l’orpaillage illégal, ainsi que l’organisation améliorée de la transhumance du bétail.

Un dispositif de contrôle de la pollution minière a également été instauré, avec l’installation d’équipements d’analyse de l’eau et des sols, et des actions ont été menées pour éradiquer une espèce invasive, Mimosa pigra.

Grâce à ces efforts, la faune commence à réinvestir le parc. Les éléphants, en particulier, reviennent en nombre, bien que certaines espèces, comme le lycaon, soient encore peu présentes.

L’inscription du parc du Niokolo-Koba sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1981 avait souligné son importance écologique. Le retrait de la liste des sites en péril marque une nouvelle étape dans la préservation de ce trésor naturel, tout en soulignant l’importance de la vigilance continue et des efforts de conservation soutenus.

Condamnation au tribunal départemental de Tivaouane : Trois mois de prison ferme pour deux chinois et leur interprète Sénégalais

Ce mercredi matin, le tribunal départemental de Tivaouane a rendu son verdict dans l’affaire impliquant deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais, Ibrahima Sory Traoré, accusés de brutalités contre leur employé, Ibrahima Fall. L’incident s’était produit lorsque Fall avait refusé de décharger un camion, provoquant une violente réaction de la part des accusés qui ont tenté de reprendre son salaire.

Les faits remontent au 11 juin 2024, date à laquelle les prévenus avaient été placés en détention provisoire. Le tribunal a finalement prononcé une peine de trois mois de prison ferme à l’encontre des deux Chinois et de leur interprète sénégalais. En outre, ils ont été condamnés à verser cinq millions de francs CFA à Ibrahima Fall à titre de dommages et intérêts.

Cette décision de justice met en lumière les conditions de travail parfois difficiles et les abus dont peuvent être victimes certains employés. Pour Ibrahima Fall, cette condamnation est une victoire, bien qu’elle ne puisse complètement effacer le traumatisme subi.

Avec moins de deux mois de détention restants, les accusés devront purger leur peine avant de retrouver la liberté. Cette affaire sert d’avertissement à ceux qui tentent de se soustraire à leurs responsabilités envers leurs employés, rappelant que la justice veille à protéger les droits de chacun.

Le tribunal de Tivaouane, par cette condamnation, envoie un signal fort contre les violences en milieu de travail et réaffirme l’importance du respect des droits des travailleurs. Les condamnés, ainsi que les employeurs en général, devront désormais réfléchir à deux fois avant de recourir à de telles méthodes brutales pour résoudre des conflits professionnels.

Un espoir de changement dans la politique américaine vis-à-vis d’Israël ?

Les récentes déclarations de Kamala Harris concernant la guerre à Gaza laissent entrevoir un possible changement dans la politique américaine vis-à-vis d’Israël. En pleine campagne pour obtenir l’investiture du Parti démocrate après le retrait de Joe Biden, la vice-présidente des États-Unis tente de convaincre un électorat divisé sur la question israélo-palestinienne.

Le mercredi 24 juillet, Kamala Harris sera absente au Congrès lors de l’intervention du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Officiellement, son absence est due à des contraintes d’emploi du temps, mais certains voient cela comme un signe de sa volonté de se distancer de la politique actuelle des États-Unis envers Israël, notamment dans le contexte de la guerre à Gaza.

Kamala Harris a fait preuve de plus de nuances que son prédécesseur Joe Biden concernant le conflit israélo-palestinien. En mars, elle a appelé à un cessez-le-feu pour mettre fin à « l’immense souffrance » et a critiqué Israël pour l’insuffisance des livraisons d’aide humanitaire à Gaza. Ces commentaires, les plus fermes émis par un membre de l’administration Biden à l’époque, ont été perçus comme une tentative de répondre aux attentes des partisans de la cause palestinienne et des jeunes électeurs démocrates, souvent critiques de la politique américaine vis-à-vis d’Israël.

Avec une campagne ayant récolté plus de 80 millions de dollars depuis le retrait de Joe Biden, Kamala Harris bénéficie du soutien des grandes voix de son parti. Cet enthousiasme reflète l’espoir de nombreux démocrates de voir un changement de positionnement américain sur cette question épineuse.

L’équilibre fragile entre le soutien à Israël, un allié historique des États-Unis, et la dénonciation des horreurs en cours à Gaza est de plus en plus difficile à maintenir pour les démocrates. Joe Biden a soutenu fermement la guerre d’Israël contre le Hamas et a maintenu l’aide militaire, malgré les tensions avec Benjamin Netanyahu. En revanche, Kamala Harris semble prendre une direction plus modérée, ce qui pourrait attirer les électeurs déçus par la politique de Biden.

Kamala Harris se trouve à un carrefour délicat, où elle doit jongler entre les attentes de différents segments de l’électorat démocrate. Sa position sur la guerre à Gaza et sa relation avec Israël seront des éléments clés de sa campagne pour l’investiture du Parti démocrate et pourraient signaler un tournant dans la politique américaine vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.

Rétablissement de l’internet mobile en Mauritanie après 22 jours de coupure

Nouakchott, 24 juillet (AFP) – L’internet sur les données mobiles en Mauritanie a été rétabli mercredi matin après une interruption de 22 jours. Cette coupure faisait suite aux manifestations qui avaient éclaté après l’annonce de la réélection de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la présidence du pays.

Le 1er juillet, les protestations avaient causé officiellement trois morts à Kaédi, dans le sud de la Mauritanie, bien que les familles des victimes et les médias locaux rapportent un bilan de quatre morts. Les manifestations avaient également été accompagnées de pillages et d’une série d’arrestations survenues quelques heures après l’annonce des résultats provisoires, qui donnaient à M. Ghazouani une large victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 29 juin.

Les autorités mauritaniennes n’avaient pas immédiatement communiqué sur les raisons de la coupure de l’internet mobile. Cependant, le porte-parole du gouvernement a ensuite justifié cette mesure en la qualifiant de « nécessaire » pour des « raisons sécuritaires ».

Les restrictions d’accès à internet sont devenues une pratique courante de la part des gouvernements confrontés à des protestations dans le monde entier.

Le rétablissement de l’internet mobile intervient huit jours avant l’investiture du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, réélu pour un second mandat avec 56,12 % des voix. La cérémonie, prévue pour le 1er août, verra la présence d’une quarantaine de délégations, dont plusieurs chefs d’État, selon une source à la présidence.

Parmi les six concurrents de M. Ghazouani, seul Biram Dah Abeid, militant antiesclavagiste arrivé en deuxième position avec 22,10 % des voix, continue de contester les résultats du scrutin, les qualifiant de « frauduleux ». Il appelle à un dialogue pour résoudre « la crise postélectorale que le régime a créée ».

Les jours suivants le scrutin de 2019, qui avait également vu la victoire de M. Ghazouani dès le premier tour, avaient été marqués par des affrontements, l’arrestation d’opposants et de ressortissants de pays voisins accusés de participation aux manifestations, ainsi que par une coupure d’internet qui avait duré une dizaine de jours.

Arrestation de Ameth Suzanne Camara par la sûreté urbaine de Dakar

Ameth Suzanne Camara, un responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar. Cette arrestation fait suite aux propos tenus par M. Camara lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, diffusée hier.

Selon une source autorisée, M. Camara est soupçonné d’avoir offensé les hautes autorités de la République durant son intervention. Ces déclarations ont rapidement suscité une réaction de la part des autorités judiciaires.

Le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a ordonné au commissaire Bara Sangharé, chef de la Sûreté urbaine, de procéder à l’arrestation de M. Camara. Ce dernier sera placé en garde à vue après son interrogatoire initial.

L’arrestation de M. Camara survient dans un contexte politique sensible, où les propos tenus par les figures publiques sont scrutés avec attention. Cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le climat politique et social du pays.

L’affaire Ameth Suzanne Camara illustre la sensibilité actuelle autour des discours politiques au Sénégal. La suite des événements sera suivie de près, tant par les partisans de M. Camara que par ses détracteurs, ainsi que par l’ensemble de la population sénégalaise.

Tribunal correctionnel : A. Diallo Condamnée pour prostitution sans carnet sanitaire

La prévenue A. Diallo, née en 2000 et domiciliée aux Parcelles Assainies, a été reconnue coupable du délit de prostitution sans carnet sanitaire et condamnée à 15 jours d’emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel.

Interpellée au courant du mois de juillet lors d’un contrôle de routine sur l’avenue Cheikh Anta Diop, A. Diallo a été arrêtée par la police alors qu’elle se trouvait à bord d’un taxi se dirigeant vers Sahm. Lors de la fouille, les policiers ont découvert 16 préservatifs en sa possession, répartis en quatre paquets de quatre unités chacun.

Lors de son audience, A. Diallo a expliqué les circonstances de son arrestation : « On m’a arrêtée dans un taxi vers 4 heures du matin. Je partais voir mon petit copain. Quand je suis arrivée vers l’hôpital Abass Ndao, je suis descendue pour entrer dans une pharmacie de la place acheter des préservatifs pour mon petit ami ». Elle a fermement nié les accusations de prostitution, précisant qu’elle avait acheté les préservatifs pour une rencontre prévue avec son petit ami.

En larmes devant le juge, elle a insisté sur son innocence et sur sa situation personnelle difficile. « Je ne me prostitue pas. Mon premier fils n’a même pas 1 an. J’avais ces préservatifs au cas où mon petit copain devait passer me voir à la maison », a-t-elle déclaré. Elle a également mentionné qu’elle vivait seule avec son grand-père malade et qu’elle avait récemment divorcé à cause du stress.

Malgré ses explications, le tribunal a retenu le délit de prostitution avec défaut de carnet sanitaire et a statué publiquement et contradictoirement pour la condamner à 15 jours de prison ferme. Cette décision met en lumière la rigueur avec laquelle les autorités traitent les cas de prostitution non réglementée et l’importance des documents sanitaires pour les travailleurs du sexe.

Drame à Ndiago 2 : Un jeune garçon tué par la foudre en jouant au football

Un tragique incident a secoué le village de Ndiago 2, situé dans la commune de Keur Mandogo, dans l’arrondissement de Wack Ngouna, ce mardi soir. Un jeune garçon, âgé d’une vingtaine d’années, a trouvé la mort après avoir été frappé par la foudre alors qu’il jouait au football avec ses amis sous la pluie.

Les faits se sont produits aux environs de 19 heures, selon les témoins présents sur les lieux. Le groupe de jeunes profitait de la pluie pour s’adonner à une partie de football lorsque la tragédie est survenue. La victime, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a été immédiatement touchée par un éclair, provoquant une scène de panique parmi ses camarades.

Les éléments de la Brigade de proximité de la gendarmerie de Wack Ngouna se sont rapidement rendus sur place pour constater les faits. Après une évaluation initiale, la dépouille du jeune garçon a été transportée au district sanitaire de Nioro pour les formalités d’usage et une éventuelle autopsie.

Ce drame rappelle une fois de plus les dangers liés aux orages et la nécessité de prendre des précautions lors de phénomènes météorologiques extrêmes. La communauté de Ndiago 2 est en deuil, et une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cet accident tragique.

Mia Guissé: L’éclosion d’une voix unique de la musique Sénégalaise

Après avoir tourné la page de Maabo, Mia Guissé, l’une des plus belles voix de la musique sénégalaise, revient avec force dans sa carrière solo. Cette transition, bien que marquée par de nombreux défis, a permis à Mia de se réinventer et de perfectionner son art. Elle se prépare désormais pour un méga concert au Casino de Paris le 7 septembre 2024, entourée d’un staff de professionnels expérimentés tels que Youssou Dieng, Gueun Man Xuman, Kruma, et son frère Djiby Guissé.

Mia Guissé, connue pour son talent exceptionnel au sein du groupe MAABO, ne se laisse pas définir par une seule identité musicale. Elle affirme : « Chaque chanson exige de nouvelles options. Je ne me limite à aucune spécificité. Durant cette transition, j’ai beaucoup entendu. Mais les critiques, je les vis positivement et naturellement ». Cette philosophie ouverte et exploratoire se reflète dans ses nouvelles créations, où elle fusionne diverses sonorités pour exprimer pleinement son identité artistique.

Née dans une famille où la musique occupe une place centrale, Mia Guissé a commencé à chanter dès l’âge de deux ans, interprétant des chansons de célébrités confirmées comme Baba Maal. Encouragée par son père, elle a pu concilier sa passion pour la musique avec ses études. Après avoir obtenu son baccalauréat, Mia a décidé de se consacrer entièrement à sa carrière musicale, se produisant sur scène et captivant le public par sa voix puissante et émotive.

Le divorce avec No Face, son ex-mari et partenaire musical dans MAABO, a marqué un tournant dans la vie de Mia Guissé. Cependant, plutôt que de se laisser abattre, elle a embrassé cette nouvelle phase avec détermination et créativité. Son retour en solo est marqué par une volonté de renouvellement et d’exploration, intégrant des influences variées qui enrichissent sa musique et touchent un public diversifié.

Mia Guissé se prépare activement pour son méga concert au Casino de Paris, une étape cruciale qui promet de marquer les esprits et de consolider sa place dans le paysage musical sénégalais et international. Avec l’appui de son staff expérimenté et sa passion inébranlable pour la musique, Mia est prête à conquérir de nouveaux sommets.

La voix de Mia Guissé, pleine d’émotions et de nuances, continue de résonner, promettant une carrière solo aussi éclatante que celle qu’elle a connue avec MAABO. Les amateurs de musique peuvent s’attendre à une soirée inoubliable le 7 septembre 2024, où Mia dévoilera toute l’étendue de son talent et de sa créativité.

Sénégal : Vers une renégociation des contrats d’hydrocarbures pour mieux servir l’intérêt national

Le directeur général de Petrosen Holding, Alioune Guèye, a récemment exprimé la nécessité de renégocier les contrats d’hydrocarbures, une initiative soutenue par les nouvelles autorités du Sénégal. Selon lui, les termes actuels de ces contrats sont défavorables à l’État du Sénégal et doivent être revus pour mieux servir l’intérêt national.

Actuellement, les retombées financières des projets en cours s’élèvent à 278 millions de dollars, soit environ 130 milliards de francs CFA. De cette somme, Petrosen empoche 48 milliards de francs CFA, tandis que l’État du Sénégal ne perçoit que 11 milliards de francs CFA. Alioune Guèye considère ces parts comme étant insignifiantes et injustes pour le Sénégal.

La renégociation des contrats est perçue comme une étape cruciale pour garantir que le Sénégal tire des bénéfices proportionnels à ses ressources naturelles. En revoyant les termes des accords, les autorités visent à accroître la part des revenus allouée à l’État, assurant ainsi une meilleure rentabilité des ressources pétrolières et gazières du pays.

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal. En obtenant des parts plus équitables des revenus issus des hydrocarbures, le pays pourrait financer des projets de développement, améliorer les infrastructures et renforcer les secteurs clés de l’économie nationale.

La renégociation des contrats d’hydrocarbures est une priorité pour les nouvelles autorités sénégalaises, qui cherchent à rectifier les déséquilibres existants et à garantir une répartition plus juste des revenus. Pour Alioune Guèye et Petrosen Holding, cette initiative est essentielle pour assurer un avenir prospère et équitable pour le Sénégal, en maximisant les bénéfices tirés de ses ressources naturelles.

Conflit au gisement grand tortue Ahmeyim : BP et Cosmos en arbitrage International

Le gisement Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, est au cœur d’un conflit entre les multinationales BP et Cosmos. Selon Alioune Guèye, directeur général de Petrosen Holding, cette dispute a conduit les deux entreprises devant un tribunal d’arbitrage international.

Origines du Conflit Le litige trouve ses origines dans la hausse récente du prix du baril de pétrole. BP, via sa filiale GM, détenait l’exclusivité de la vente du pétrole extrait du bloc GTA. Cependant, cette situation est remise en question par Cosmos, qui estime être désavantagée par rapport à son concurrent. Cette perception d’injustice a poussé Cosmos à entamer des procédures de renégociation.

La montée des prix du pétrole sur le marché mondial a exacerbé les tensions entre les deux compagnies. BP, profitant de sa position dominante, a maintenu son monopole sur les ventes, ce qui a provoqué le mécontentement de Cosmos. La situation a atteint un point critique, nécessitant une intervention juridique pour trouver une solution équitable.

Petrosen Holding, société nationale du Sénégal, joue un rôle clé dans ce conflit. Alioune Guèye, son directeur général, a exprimé ses préoccupations concernant les implications de ce différend sur le développement et l’exploitation du gisement GTA. Il souligne l’importance de parvenir à un accord qui bénéficie à toutes les parties prenantes, y compris les économies locales du Sénégal et de la Mauritanie.

Les procédures engagées par Cosmos ont conduit les deux parties devant un tribunal d’arbitrage international. Ce recours à l’arbitrage vise à résoudre le différend de manière impartiale et à déterminer les droits et obligations de chaque partie concernant l’exploitation et la vente du pétrole extrait du gisement GTA.

Ce conflit pourrait avoir des répercussions importantes sur l’exploitation future du gisement Grand Tortue Ahmeyim. Une résolution rapide et équitable est cruciale pour garantir la stabilité des investissements et la poursuite des activités d’extraction. Les décisions qui seront prises par le tribunal d’arbitrage auront des conséquences non seulement pour BP et Cosmos, mais aussi pour les nations sénégalaise et mauritanienne, qui comptent sur les revenus générés par ce projet.

Le litige entre BP et Cosmos au sujet du gisement Grand Tortue Ahmeyim met en lumière les défis auxquels sont confrontées les multinationales opérant dans le secteur pétrolier. Alors que le monde assiste à une fluctuation des prix du pétrole, il est essentiel de trouver des mécanismes de coopération et de résolution des conflits pour garantir une exploitation équitable et durable des ressources naturelles. Le verdict du tribunal d’arbitrage international sera déterminant pour l’avenir de ce projet stratégique.

70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées

Le maire de la commune de Thiaroye-sur-Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans Frontières, ont alerté sur la situation préoccupante de 70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées. Lors d’une audience tenue hier au siège de la commune, les deux responsables ont reçu les membres d’un collectif constitué de familles dont des proches ont embarqué clandestinement à bord d’une pirogue partie de Yenne le 5 mai 2024 en direction des rives européennes.

Les échanges ont révélé que plus de 70 jeunes Sénégalais, âgés de 19 à 35 ans et originaires de Thiaroye-sur-Mer, Yenne, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw-Rails, sont détenus en Tunisie, à Gafsa, depuis près de trois mois dans des conditions mettant leurs vies en danger. Selon le journal EnQuête, ces personnes seraient aux mains de ravisseurs exigeant des rançons de leurs familles.

Face à cette situation critique, le maire de Thiaroye-sur-Mer a adressé, par correspondance bordereau n°51 datée du 10 juillet 2024, un rapport au représentant de l’État, appelant les autorités compétentes à intervenir pour secourir les victimes. Un appel solennel a également été lancé aux autorités étatiques et au président de la République pour qu’ils prennent en charge cette crise et organisent rapidement des assises sur l’émigration irrégulière, fléau qui décime la jeunesse sénégalaise depuis plusieurs décennies.

Cette affaire met en lumière l’urgence de trouver des solutions pérennes à l’émigration clandestine, phénomène qui continue de briser des familles et d’exposer des milliers de jeunes à des dangers mortels.

Audience sur la gestion des fonds Covid : Le Maire de Saint-Louis répond devant la justice

Le maire de Saint-Louis se retrouve sous les projecteurs alors qu’il doit répondre aux accusations portées contre lui par l’ancienne Première ministre concernant sa gestion des fonds Covid. Une audience est prévue ce jeudi 25 juillet au tribunal de Dakar, à 9h dans la salle 3.

Dans une note publiée par le mouvement MIMI 2024, il est clairement indiqué que cette session judiciaire est d’une importance capitale. Les militants de la coalition ont été invités à se mobiliser massivement pour soutenir leur leader. « À cet effet, nous exhortons toutes les structures et militants de MIMI 2024 à se mobiliser massivement très tôt le matin pour accompagner notre leader à cette audience », a déclaré le mouvement.

L’ancienne Première ministre a récemment pointé du doigt la gestion des fonds Covid par le maire de Saint-Louis, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation des ressources allouées pour faire face à la pandémie. Ces accusations ont déclenché une vague de réactions et ont poussé le maire à privilégier la voie judiciaire pour clarifier sa position et défendre son intégrité.

Le mouvement MIMI 2024, qui soutient le maire, appelle donc à une forte mobilisation de ses membres. Ce soutien est crucial non seulement pour montrer l’unité et la détermination du mouvement, mais aussi pour défendre l’honneur de leur leader face aux accusations. Les militants sont attendus en grand nombre dès les premières heures du matin devant le tribunal de Dakar.

L’audience de ce jeudi marquera une étape significative dans cette affaire, et beaucoup d’yeux seront tournés vers le tribunal de Dakar pour suivre l’évolution des événements. Le maire de Saint-Louis, déterminé à prouver son innocence, aura l’opportunité de présenter ses arguments et de répondre aux accusations dans un cadre officiel.

En attendant le verdict, l’appel à la mobilisation montre une fois de plus la solidarité et l’engagement des membres du mouvement MIMI 2024 envers leur leader. Reste à voir comment cette affaire évoluera dans les jours à venir.

Rapport de l’ONUSIDA 2023 : Le Sénégal enregistre des progrès significatifs dans la lutte contre le VIH/Sida

Le dernier rapport de l’ONUSIDA, publié le 23 juillet 2023, révèle que 39,9 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH dans le monde. Ce document, qui met un accent particulier sur la situation en Afrique de l’Ouest et du Centre, offre des perspectives encourageantes pour le Sénégal.

Le Sénégal a enregistré une baisse notable de son taux de prévalence du VIH. De 2,1 % en 2021-2022, ce taux est passé entre 0,5 % et 0,3 % en 2023. Cette diminution reflète les efforts continus du pays dans la prévention et la lutte contre la propagation du virus. Les autorités sanitaires sénégalaises ont estimé à 44 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH, dont 42 000 sont âgées de 15 ans et plus.

Parmi les 44 000 personnes affectées, les filles de 15 ans et plus représentent une proportion significative, avec 24 000 cas. Les enfants de 0 à 14 ans, quant à eux, sont au nombre de 2200. Ces chiffres mettent en évidence la nécessité de stratégies ciblées pour les groupes les plus vulnérables de la population.

Le rapport de l’ONUSIDA note également une réduction de 46 % des nouvelles infections au VIH entre 2010 et 2023 en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au Sénégal, 2800 nouvelles infections ont été enregistrées en 2023, illustrant une amélioration continue mais montrant aussi qu’il reste des efforts à fournir pour éradiquer la transmission du virus.

Malgré les défis persistants, des progrès notables ont été réalisés en termes d’accès au traitement, particulièrement pour les enfants. Selon Berthilde Gahongayire, directrice régionale de l’ONUSIDA, ces avancées sont le fruit de politiques sanitaires efficaces et de campagnes de sensibilisation intensives. En 2023, environ 1000 personnes ont perdu la vie à cause du VIH/Sida au Sénégal, un chiffre qui reste préoccupant mais qui reflète une baisse par rapport aux années précédentes grâce aux progrès dans le traitement et la prise en charge des patients.

Les résultats présentés dans ce rapport démontrent que le Sénégal est sur la bonne voie dans sa lutte contre le VIH/Sida. Les efforts pour améliorer l’accès aux soins et la prévention doivent se poursuivre pour maintenir et amplifier ces avancées. Le soutien international et les initiatives locales continueront de jouer un rôle crucial dans la réalisation des objectifs de l’ONUSIDA en matière d’éradication du VIH.

Le rapport 2023 de l’ONUSIDA est une source d’espoir et un appel à redoubler d’efforts pour un avenir sans VIH/Sida. Les progrès réalisés par le Sénégal sont exemplaires et montrent qu’avec une volonté politique forte et des actions concertées, il est possible de faire reculer cette pandémie.

Kaolack/Koutal : Sortie de la 42ème promotion de l’ENSOA de Kaolack, présidée par le ministre des Forces armées

Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a présidé, mardi, la cérémonie officielle de sortie de la 42ème promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 112 sous-officiers. Cette activité, qui s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée à Koutal, dans la région de Kaolack, a enregistré la présence des autorités militaires, paramilitaires, des personnalités politiques, administratives, territoriales, diplomatiques, religieuses et coutumières.

Cette promotion a intégré l’ENSOA le 5 septembre 2022 avec 112 stagiaires dont 98 Sénégalais et 14 des pays amis du Sénégal. Parmi eux, 29 de la sixième promotion de l’École d’application du service de santé des armées ont rejoint l’établissement à l’issue de la première année. Le parrain de cette 42ème promotion est le sergent Mor Wade, tombé au champ de l’honneur le 25 juillet 1995 dans la forêt de Babonda, en Casamance. Incorporé le 1er août 1975, il a servi successivement au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au 5e bataillon d’infanterie, au 22e bataillon de reconnaissance et d’appui, et au 3e bataillon d’infanterie. Il s’est fait remarquer par ses qualités de chef de groupe, particulièrement en opérations intérieures en zone militaire n° 5.

« Sergents de la 42ème promotion de l’ENSOA, vous serez bientôt devant vos personnels entièrement responsables de leur destinée dans un contexte sécuritaire aux défis multiples », a lancé le colonel Oumar Faye, commandant de cette école d’élite des Armées sénégalaises, aux nouveaux sous-officiers, les invitant à méditer sur leur statut et sur ce qu’ils représentent pour les armées. Cette promotion, à l’en croire, est sortie dans un contexte particulier marqué par de grandes tendances mondiales telles que la montée du terrorisme, le dérèglement climatique, et la compétition entre grandes puissances, entre autres, qui se reflètent sur le terrain par des phénomènes sécuritaires auxquels ces sous-officiers pourraient faire face.

« L’ENSOA, en pleine mutation, a continué de bénéficier de la bienveillante attention du commandement. Les mesures d’accompagnement mises en œuvre à cet effet devront permettre une montée en puissance cohérente, progressive et maîtrisée », a fait savoir le colonel Oumar Faye. « Depuis sa création, l’ENSOA a formé 42 promotions, soit un total de 2415 stagiaires dont 286 issus de 14 pays amis qui continuent de nous faire confiance », a précisé son commandant, citant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. D’après lui, depuis 2009, l’ENSOA a formé 124 sous-officiers féminins dont huit venant de pays africains. Les différentes actions de formation ont également profité aux corps civils et paramilitaires des directions de la Police, de la Douane, des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, de l’Administration pénitentiaire, du service national civique et de l’École nationale d’administration (ENA).

Le ministre des Forces armées a souligné que cette cérémonie constitue un « moment de recueillement, de bilan et d’espoir ». Le général Birame Diop a invité ces nouveaux sous-officiers à s’inspirer de leur parrain qui tomba, en 1995, avec sa section, dans une embuscade tendue par une bande armée du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) largement en supériorité numérique. « Refusant de céder un seul pouce de terrain à l’ennemi et faisant montre de beaucoup de courage sous le feu, il fut mortellement touché par des tirs pendant qu’il tentait de porter secours à son binôme de tête blessé », a-t-il raconté. « Le destin implacable l’arracha hélas à notre affection. »

Kaolack/Koutal : Sortie de la 42ème promotion de l’ENSOA de Kaolack, présidée par le ministre des Forces armées

Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a présidé, mardi, la cérémonie officielle de sortie de la 42ème promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 112 sous-officiers. Cette activité, qui s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée à Koutal, dans la région de Kaolack, a enregistré la présence des autorités militaires, paramilitaires, des personnalités politiques, administratives, territoriales, diplomatiques, religieuses et coutumières.

Cette promotion a intégré l’ENSOA le 5 septembre 2022 avec 112 stagiaires dont 98 Sénégalais et 14 des pays amis du Sénégal. Parmi eux, 29 de la sixième promotion de l’École d’application du service de santé des armées ont rejoint l’établissement à l’issue de la première année. Le parrain de cette 42ème promotion est le sergent Mor Wade, tombé au champ de l’honneur le 25 juillet 1995 dans la forêt de Babonda, en Casamance. Incorporé le 1er août 1975, il a servi successivement au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au 5e bataillon d’infanterie, au 22e bataillon de reconnaissance et d’appui, et au 3e bataillon d’infanterie. Il s’est fait remarquer par ses qualités de chef de groupe, particulièrement en opérations intérieures en zone militaire n° 5.

« Sergents de la 42ème promotion de l’ENSOA, vous serez bientôt devant vos personnels entièrement responsables de leur destinée dans un contexte sécuritaire aux défis multiples », a lancé le colonel Oumar Faye, commandant de cette école d’élite des Armées sénégalaises, aux nouveaux sous-officiers, les invitant à méditer sur leur statut et sur ce qu’ils représentent pour les armées. Cette promotion, à l’en croire, est sortie dans un contexte particulier marqué par de grandes tendances mondiales telles que la montée du terrorisme, le dérèglement climatique, et la compétition entre grandes puissances, entre autres, qui se reflètent sur le terrain par des phénomènes sécuritaires auxquels ces sous-officiers pourraient faire face.

« L’ENSOA, en pleine mutation, a continué de bénéficier de la bienveillante attention du commandement. Les mesures d’accompagnement mises en œuvre à cet effet devront permettre une montée en puissance cohérente, progressive et maîtrisée », a fait savoir le colonel Oumar Faye. « Depuis sa création, l’ENSOA a formé 42 promotions, soit un total de 2415 stagiaires dont 286 issus de 14 pays amis qui continuent de nous faire confiance », a précisé son commandant, citant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. D’après lui, depuis 2009, l’ENSOA a formé 124 sous-officiers féminins dont huit venant de pays africains. Les différentes actions de formation ont également profité aux corps civils et paramilitaires des directions de la Police, de la Douane, des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, de l’Administration pénitentiaire, du service national civique et de l’École nationale d’administration (ENA).

Le ministre des Forces armées a souligné que cette cérémonie constitue un « moment de recueillement, de bilan et d’espoir ». Le général Birame Diop a invité ces nouveaux sous-officiers à s’inspirer de leur parrain qui tomba, en 1995, avec sa section, dans une embuscade tendue par une bande armée du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) largement en supériorité numérique. « Refusant de céder un seul pouce de terrain à l’ennemi et faisant montre de beaucoup de courage sous le feu, il fut mortellement touché par des tirs pendant qu’il tentait de porter secours à son binôme de tête blessé », a-t-il raconté. « Le destin implacable l’arracha hélas à notre affection. »

L’ancien Ministre des Sports Lat Diop auditionné par la endarmerie de Keur Massar

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, en réponse à une convocation reçue hier. L’audition, qui a débuté vers 15 heures, fait suite aux accusations portées contre lui par un ancien collaborateur du Guédiawaye FC, concernant une somme d’un milliard de Fcfa.

Lat Diop s’est présenté aux autorités cet après-midi et est rentré chez lui immédiatement après l’audition. La justice a ouvert une enquête suite aux allégations de détournement de fonds émanant de ce collaborateur, accusations qui ont suscité une vive réaction dans le milieu sportif sénégalais.

Les détails exacts des accusations n’ont pas été dévoilés, mais cette affaire attire déjà beaucoup d’attention, compte tenu du montant en jeu et de la stature de Lat Diop dans le monde du sport et de la politique.

Guédiawaye Foot Club, l’un des clubs de football les plus en vue du pays, se retrouve ainsi au centre de cette polémique. Lat Diop, qui a longtemps été une figure influente au sein du club, devra désormais faire face aux conséquences de ces accusations qui ternissent sa réputation.

L’enquête en cours devra déterminer la véracité des allégations et le rôle exact de Lat Diop dans cette affaire. En attendant, l’ancien ministre a réitéré sa confiance en la justice et son souhait de voir la vérité éclater.

Cette affaire, qui pourrait bien ébranler le paysage sportif sénégalais, est à suivre de près dans les jours et semaines à venir.

Guy Marius Sagna critique violemment la CEDEAO: Une institution assimilée à l’AOF

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a récemment intensifié ses critiques à l’encontre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans ses discours, Sagna compare fréquemment l’institution régionale à l’Afrique occidentale française (AOF), une ancienne entité coloniale.

Cette escalade verbale a conduit le Bureau du Parlement de la CEDEAO à réagir par le biais d’un communiqué, exprimant sa « profonde préoccupation et désapprobation face aux excès verbaux observés au cours de nos sessions à l’égard des Chefs d’État et de Gouvernement des États membres de la CEDEAO par l’un de nous ». Bien que le communiqué ne mentionne pas nommément Sagna, il est clair que ses interventions ont déclenché cette réponse.

Le Bureau a rappelé que les membres du Parlement de la CEDEAO sont libres d’exprimer leurs opinions, y compris des points de vue dissidents, à condition que ceux-ci soient guidés par les valeurs de respect, de solidarité et de coopération. Toute remarque jugée non parlementaire ne sera ni admise ni tolérée, car elle va à l’encontre de l’esprit de fraternité et de collaboration qui doit prévaloir au sein de l’organisation régionale.

Le communiqué souligne que le Bureau condamne fermement toute déclaration ou action qui contredit les principes et les valeurs de la CEDEAO, et qui tend à discréditer l’institution. Il exhorte tous les parlementaires à œuvrer dans l’intérêt de l’intégration régionale et du bien-être des populations. Les défis actuels nécessitent une coopération renforcée et un dialogue constructif, plutôt que des attaques verbales et des divisions.

Le Parlement de la CEDEAO a également réaffirmé son engagement en faveur de la promotion des principes de démocratie, de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme. Les membres sont rappelés à leur obligation de respect et de courtoisie envers les chefs d’État et de gouvernement, malgré leur statut de parlementaires communautaires.

Le Bureau a exhorté tous les membres du Parlement à agir conformément à l’Acte additionnel et au Règlement intérieur du Parlement de la CEDEAO. Le communiqué conclut en réaffirmant le soutien et la coopération du Parlement avec l’Autorité des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour réaliser les aspirations des peuples de la Communauté.

La première session ordinaire de la 6ème législature du Parlement de la CEDEAO, qui s’étend du 1er au 24 juillet 2024, a été marquée par ces tensions, mettant en lumière les défis de gouvernance et de coopération au sein de l’organisation régionale.

Atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal : Vers une résilience financière

Les nouvelles autorités du Sénégal continuent de renforcer les dialogues entre l’État et les parties prenantes sur des questions d’intérêt national, dans le but de promouvoir une transformation systémique. C’est dans cette dynamique qu’a été initié l’atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal, visant à réfléchir et à trouver des solutions durables à ces périls qui affectent l’économie nationale et impactent directement le PIB.

Représentant le ministre des Finances, Alioune Ndiaye, conseiller technique du ministre, a ouvert la rencontre en soulignant les objectifs de cet atelier de deux jours. « Cet atelier a pour but de présenter les conclusions du diagnostic sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal, ainsi que les options stratégiques permettant d’améliorer la résilience financière du pays », a-t-il déclaré.

Pendant deux jours, experts et techniciens se réuniront pour discuter des stratégies de financement visant à renforcer la résilience financière du Sénégal face aux risques climatiques. Alioune Ndiaye a également mentionné l’importance de lancer les discussions sur une stratégie nationale de financement des risques climatiques et de catastrophes, ainsi que le processus national d’adhésion au Global Shield, une initiative internationale visant à protéger les économies contre les impacts des catastrophes naturelles.

Les discussions au cours de cet atelier devraient aboutir à des recommandations concrètes pour une meilleure gestion des risques climatiques. L’objectif est de doter le Sénégal d’une stratégie robuste et cohérente pour faire face aux catastrophes naturelles, tout en minimisant leurs effets dévastateurs sur l’économie nationale.

L’atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal s’inscrit dans une démarche proactive pour anticiper et atténuer les impacts des changements climatiques. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec des experts nationaux et internationaux, s’engagent ainsi à construire une résilience durable pour le pays.

Cet atelier représente une étape cruciale dans la mise en place d’une stratégie nationale visant à protéger l’économie sénégalaise des effets néfastes des catastrophes naturelles. Les efforts conjugués des différentes parties prenantes démontrent une volonté ferme de faire du Sénégal un modèle de résilience face aux défis climatiques, assurant ainsi une croissance économique stable et durable.

Attaque Jihadiste dans l’ouest du Niger : Une Escalade de la violence dans la région de tillabéri

Le lundi 22 juillet, une unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger a été attaquée par des groupes armés terroristes sur l’axe Bankilaré-Téra, près du village de Fonéko, dans la région de Tillabéri. Cette région, située à la jonction des frontières du Niger, du Mali et du Burkina Faso, est connue pour être un foyer d’activités jihadistes, en particulier celles des groupes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda.

Selon le ministère de la Défense nigérien, le bilan provisoire de l’attaque fait état de 15 soldats tués, trois portés disparus, et 16 blessés. Le ministère a également affirmé que 21 terroristes ont été tués et que plusieurs motos et véhicules ont été détruits lors de ces affrontements.

La région de Tillabéri, surnommée la zone des « trois frontières », est une zone de haute instabilité, où les attaques jihadistes sont fréquentes malgré les efforts militaires pour contenir la menace. Les embuscades et les affrontements entre l’armée et les jihadistes ont fait plusieurs dizaines de morts dans les deux camps ces dernières semaines.

Le coup d’État militaire du 26 juillet 2023, justifié par la détérioration de la situation sécuritaire, n’a pas réussi à stabiliser la région. Les civils, tout comme les militaires, continuent de subir les conséquences de cette violence persistante. En juin, une attaque dans la même région avait fait 20 soldats et un civil morts, à laquelle l’armée avait répliqué en tuant plus de 100 terroristes, selon ses déclarations.

L’instabilité continue d’influencer les relations internationales du Niger. Le régime militaire en place, dirigé par le général Abdourahamane Tiani, a cherché de nouveaux partenaires après avoir mis fin à la coopération militaire avec la France et les États-Unis. Des collaborations ont été nouées avec l’Iran, la Turquie, et la Russie, cette dernière ayant envoyé des instructeurs militaires.

Par ailleurs, la France a récemment demandé la libération immédiate de Mohamed Bazoum, l’ancien président civil renversé et détenu depuis le coup d’État. Cette demande met en lumière les tensions persistantes entre le régime militaire nigérien et les puissances occidentales.

Malgré les efforts déployés pour renforcer la sécurité, notamment par l’augmentation des effectifs militaires d’ici 2030, la situation dans la région de Tillabéri reste précaire. Les attaques jihadistes continuent de menacer la stabilité du Niger, rendant l’objectif de paix et de sécurité encore lointain. Le gouvernement nigérien, soutenu par ses nouveaux partenaires, devra intensifier ses efforts pour protéger les populations civiles et rétablir l’ordre dans cette région clé.

Conflit Syndical chez SEN’Eau : Les syndicats se mobilisent pour la réintégration d’Oumar Ba

À la suite du licenciement d’Oumar Ba, Secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (SATES), la tension monte entre la direction de SEN’Eau et ses employés. Accusant la direction de motifs fallacieux, Ba dénonce une tentative de musèlement des droits syndicaux. La réponse des syndicats ne s’est pas fait attendre.

Le 23 juillet, le SATES a organisé un sit-in et arboré des brassards rouges devant les locaux de SEN’Eau. La Confédération des Syndicats Autonomes du Sénégal (CSA) a rejoint la manifestation, affichant une solidarité totale avec le SATES. Doudou Ndiaye, secrétaire général chargé des revendications dans les secteurs public et parapublic de la CSA, a déclaré : « Avec ce que nous venons d’entendre aujourd’hui, la CSA affirme solennellement que ce combat n’est plus le combat du SATES, mais c’est désormais celui de la CSA. L’ère de l’injustice et de l’impunité est révolue. Nous allons prendre le combat, nous allons prendre le relais pour remettre le secrétaire général du SATES dans ses droits. »

La CSA, en soutien aux travailleurs de SEN’Eau, menace d’organiser une grève générale si les autorités ne prennent pas rapidement des mesures pour rétablir Oumar Ba dans ses fonctions. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte plus large de défense des droits syndicaux, face à ce que les travailleurs considèrent comme des tentatives de répression de la part de la direction de SEN’Eau.

Cette affaire, au-delà du cas individuel d’Oumar Ba, souligne les tensions persistantes entre la direction et les employés au sein de SEN’Eau, ainsi que les défis auxquels font face les syndicats dans la défense des droits des travailleurs au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour voir si un compromis sera trouvé ou si la situation mènera à des actions plus radicales de la part des syndicats.

Tragédie à Thiaroye/Mer : Trois enfants retrouvés morts dans un véhicule en panne

Un drame sans précédent a frappé la localité de Thiaroye/Mer avec la découverte tragique des corps de trois enfants disparus. Baye Daouda Diop, Mamadou Mar, et Maimouna Niang, âgés respectivement de 5 et 4 ans, ont été retrouvés morts ce mardi matin dans un véhicule en panne.

Les trois enfants, tous membres de la même famille et résidant dans le quartier Santhiaba à Thiaroye/Mer, avaient été portés disparus le lundi 22 juillet. Selon des sources de la Rfm, les enfants avaient été envoyés la veille pour apporter un repas à leur tante paternelle. Ils devaient récupérer le bol le lendemain, mais c’est lors de cette tâche que leurs traces ont été perdues.

La disparition des enfants a plongé la communauté dans l’angoisse et la consternation. Après des heures de recherches intensives, c’est finalement dans un véhicule en panne que les corps sans vie des enfants ont été découverts ce mardi matin.

La tragédie a provoqué une vague de chagrin et d’indignation au sein de la communauté locale. Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette disparition et de la mort des enfants. Les parents, dévastés, demandent justice et vérité sur ce qui s’est passé.

Cet incident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue envers les enfants, particulièrement dans les quartiers où la sécurité peut être compromise. Les familles et les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de surveillance et de protection des enfants.

La communauté de Thiaroye/Mer est en deuil après cette perte dévastatrice. Les habitants se rassemblent pour soutenir les familles endeuillées et réclamer des réponses. En attendant les résultats de l’enquête, la solidarité et la vigilance restent de mise pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Grève illimitée des concessionnaires du nettoiement pour réclamer 14 Milliards de Francs CFA d’Arriérés

Le collectif des concessionnaires du nettoiement a annoncé une grève illimitée à partir de jeudi, 8 heures, sur l’ensemble du territoire national, en raison d’arriérés de factures s’élevant à environ 14 milliards de francs CFA. Cette décision a été communiquée par Boubacar Diallo, secrétaire général du collectif, lors d’une déclaration faite à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) ce lundi.

« Nous avons décidé de faire un arrêt de travail illimité, jeudi à partir de 8 heures, à Dakar et sur toute l’étendue du territoire national pour exiger des autorités étatiques le paiement d’arriérés de factures de nos prestations, » a déclaré M. Diallo.

Les arriérés concernent les prestations de l’année 2023, avec une dette de 1,9 milliard de francs CFA, et celles de 2024, atteignant 12,5 milliards de francs CFA. M. Diallo a souligné que les concessionnaires souhaitent seulement récupérer leurs fonds pour pouvoir poursuivre leurs activités.

« Nous restons ouverts à des pourparlers avec le gouvernement pour trouver une solution à cette situation qui nous cause beaucoup de préjudices et pour engager des négociations visant à améliorer le fonctionnement du secteur, » a-t-il ajouté.

Cette grève risque de perturber gravement la propreté urbaine, affectant non seulement Dakar mais également les autres régions du pays. Les citoyens pourraient rapidement ressentir les effets de l’arrêt des services de nettoiement, avec une accumulation probable de déchets dans les rues.

Les autorités n’ont pas encore réagi officiellement à cette annonce. Toutefois, cette situation met en lumière les difficultés financières rencontrées par les entreprises de nettoiement et l’importance de régulariser les paiements pour assurer un service continu et efficace.

Les discussions entre le gouvernement et le collectif des concessionnaires seront cruciales pour dénouer cette crise et éviter une détérioration de la situation sanitaire dans les villes sénégalaises.

Kamala Harris lance sa campagne présidentielle à Wilmington après le retrait de Joe Biden

Le lundi 22 juillet marque une date clé dans la course à la Maison-Blanche. La vice-présidente Kamala Harris, propulsée sur le devant de la scène après l’annonce surprise du retrait de Joe Biden de la course présidentielle, a tenu son premier événement de campagne. Moins de 24 heures après ce coup de théâtre, Harris a déjà recueilli des soutiens significatifs, selon CNN, et serait bien placée pour être désignée candidate.

Kamala Harris n’a pas perdu de temps pour lancer des attaques frontales contre l’ancien président Donald Trump. Dans un discours vigoureux, elle a qualifié le candidat républicain de 78 ans de « prédateur » et d’« escroc ». « Nous allons gagner », a-t-elle promis avec détermination à ses partisans.

Reconnaissant le caractère tumultueux de la campagne, Harris a comparé les derniers jours à des « montagnes russes ». Elle a exprimé son admiration pour Joe Biden, déclarant : « Je sais que (…) nous sommes tous remplis de tant de sentiments mitigés à ce sujet. J’adore Joe Biden. »

Harris a également promis de placer le droit à l’avortement au centre de sa stratégie électorale. Elle a averti que si Donald Trump était réélu, il chercherait à interdire l’avortement dans tous les États. « Nous allons nous battre pour le droit à disposer de son corps », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de cette question dans la campagne à venir.

Avant le discours de Harris, Joe Biden, encore en convalescence après une infection au Covid-19, a pris la parole par téléphone depuis sa maison de vacances. Avec une voix encore enrouée, il a réitéré son soutien à Harris et affirmé que sa décision de se retirer était la « bonne ». Son médecin a indiqué lundi que Biden ne présentait presque plus de symptômes.

Kamala Harris a salué le bilan de Joe Biden, le qualifiant de « sans équivalent dans l’histoire moderne ». Tandis qu’elle se lance pleinement dans la campagne, les prochains mois promettent d’être cruciaux pour déterminer l’avenir politique des États-Unis.

Avec cette entrée en matière déterminée, Kamala Harris s’affirme comme une candidate de poids, prête à mener une campagne acharnée pour la présidentielle de novembre.

Lancement de l’examen du BFEM avec 1695 candidats

Depuis lundi, 1695 élèves de la classe de 3ème se sont lancés dans l’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) à Kaffrine. La traditionnelle tournée du préfet dans les centres d’examen a révélé un taux de présence élevé de 97%, malgré les 35 absents enregistrés, selon l’Inspecteur de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Kaffrine.

L’IEF a précisé que les 1695 candidats inscrits sont répartis dans 12 centres situés dans la commune de Kaffrine, ainsi que dans les arrondissements de Katakel et de Gniby. Ces chiffres témoignent de l’importance et de l’ampleur de cet examen pour la région.

Le préfet, accompagné de diverses autorités locales, a visité plusieurs centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves et encourager les élèves et le personnel encadrant. Il a salué l’engagement des enseignants et des surveillants, tout en soulignant l’importance de maintenir des conditions optimales pour que les candidats puissent passer leurs examens dans la sérénité.

Cette année, les autorités éducatives de Kaffrine ont mis un point d’honneur à garantir la sécurité et la régularité des examens, avec des mesures strictes pour prévenir toute forme de tricherie. Les élèves, quant à eux, se sont préparés avec assiduité tout au long de l’année scolaire, malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19 et les conditions d’apprentissage souvent difficiles.

L’examen du BFEM constitue une étape cruciale dans le parcours scolaire des élèves, ouvrant la voie à l’enseignement secondaire supérieur et aux opportunités futures. Les résultats, attendus avec impatience, détermineront la prochaine étape de leur éducation et de leur avenir professionnel.

La communauté éducative de Kaffrine espère que les efforts déployés par les élèves, les enseignants, et les autorités seront récompensés par des résultats positifs, reflétant le travail acharné et la résilience de tous les acteurs impliqués.

Bassirou Diomaye Faye se rendra à Paris pour une visite officielle

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à effectuer son deuxième voyage en France depuis son investiture le 2 avril dernier. Selon des informations rapportées par Enquête, il est attendu à Paris le jeudi 25 juillet.

Cette visite intervient après la participation de M. Faye au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales en juin dernier. Cependant, l’objet précis de ce déplacement reste encore incertain. Il pourrait s’agir de l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet, ou d’une visite d’amitié, voire d’une toute autre raison.

Cette seconde visite du chef de l’État sénégalais coïncide avec un événement mondial majeur, ce qui laisse présager diverses motivations possibles pour son voyage. Des sources indiquent que M. Faye pourrait également y rencontrer des personnalités politiques, dont le maire de Dakar, Barthélémy Dias. Ce dernier a été invité par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, selon des informations relayées par Les Échos.

Quelle que soit la raison exacte de ce déplacement, il est clair que la présence de Bassirou Diomaye Faye à Paris témoigne de l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la France. Cette visite pourrait renforcer les liens diplomatiques et ouvrir de nouvelles opportunités de coopération entre les deux pays.

En attendant des précisions officielles sur l’agenda du président sénégalais, cette visite suscite déjà beaucoup d’intérêt et de spéculations quant à ses objectifs et ses retombées potentielles.

Achèvement des travaux de réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Une ambiance constructive à Saly

Les discussions entourant la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale touchent à leur fin aujourd’hui. Depuis lundi, des députés représentant les groupes parlementaires Benno, Yewwi et Wallu se sont réunis en conclave à Saly pour peaufiner les modifications des textes régissant le Parlement.

Selon des informations relayées par Enquête, les travaux avancent dans une atmosphère qualifiée de constructive par des sources du quotidien. Un parlementaire, interrogé par le journal, se montre optimiste quant aux résultats à venir : « Nous travaillons. Vous aurez bientôt les résultats de nos travaux. »

Cette réforme est cruciale car elle devra aboutir à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette étape est particulièrement attendue après la levée du point d’achoppement, marquant ainsi un tournant décisif dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Les modifications apportées au règlement intérieur visent à améliorer le cadre de travail parlementaire et à renforcer les procédures démocratiques au sein de l’hémicycle. Les attentes sont grandes, tant du côté des parlementaires que du public, quant aux retombées positives de cette réforme.

Les détails de ces ajustements seront rendus publics prochainement, mettant ainsi un terme à une étape importante du processus législatif en cours. En attendant, les observateurs suivent de près l’évolution de ces travaux qui promettent de redéfinir les contours de la pratique parlementaire au Sénégal.

Les Travailleurs de la caisse de sécurité sociale face à la presse sur la situation financière et les enjeux internes

Le 22 juillet, les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) affiliés à la CNTS se sont exprimés lors d’une conférence de presse pour aborder la crise financière qui secoue leur institution, marquée par un détournement de fonds de 1,8 milliard FCFA.

Mahmoud Niang, secrétaire général du syndicat national des travailleurs de la CSS, a exprimé ses regrets concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. Bien que l’affaire soit actuellement devant la justice, il a insisté sur le besoin de prévenir de tels incidents à l’avenir. Niang a également dénoncé les pressions subies par les employés des agences depuis la révélation de cette affaire.

Pour rassurer les allocataires, Mahmoud Niang a expliqué que la CSS a mis en place un nouveau système d’information destiné à améliorer continuellement la qualité du service. Désormais, les paiements se feront sur rendez-vous, remplaçant le système de paiement en temps réel, jugé risqué et inconvénient.

Le secrétaire général a souligné l’obsolescence de l’accord d’établissement datant de 2006, qui régit le personnel de la CSS. Pour remédier à cela, l’intersyndicale avait prévu un séminaire pour réviser cet accord, mais la rencontre a été reportée à août en raison du décès du PCA Mademba Sock.

En parallèle, une scission au sein des travailleurs de la CSS a été évoquée, notamment avec la création d’un nouveau syndicat par Oumar Foutah Badiane, ancien membre de la CNTS. Mahmoud Niang et ses collègues ont rejeté cette démarche, qualifiant l’acte de Badiane de dissension. En conséquence, Badiane a été exclu de la CNTS et déchu de sa qualité de délégué du personnel conformément à l’article 47 de la CNTS.

Cette conférence de presse met en lumière les défis financiers et organisationnels auxquels fait face la Caisse de Sécurité Sociale, tout en présentant les mesures prises pour améliorer le service et maintenir l’unité au sein de l’institution.

Réponse de la Sonaged aux Concessionnaires : Vers une solution aux arriérés financiers

La tension monte dans le secteur de la gestion des déchets au Sénégal. En réaction à la menace du collectif des concessionnaires de suspendre la collecte des déchets à partir du 25 juillet 2024 en raison d’arriérés financiers, la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) a rapidement répondu par un communiqué.

La Sonaged a annoncé que le gouvernement a récemment versé une somme de 6.097.959.179 FCFA aux concessionnaires entre le 24 avril et le 13 juin 2024. Ce paiement couvre l’intégralité des dettes de l’année 2023 ainsi qu’une partie des créances du premier trimestre 2024. Malgré ce règlement, les concessionnaires continuent de rencontrer des difficultés techniques et financières, entravant la poursuite de la collecte des déchets.

Pour répondre à ces défis, le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a instauré des réunions hebdomadaires avec le collectif des concessionnaires. Ce mécanisme de concertation a pour but de traiter les problèmes de gestion des déchets et de trouver des solutions aux difficultés rencontrées. La Sonaged souligne que ce dialogue continuera avec une structuration améliorée.

La Sonaged rappelle que la politique de l’hygiène publique est une priorité pour les nouvelles autorités. Le communiqué précise que la procédure de règlement définitif des dettes est en cours et que le gouvernement accorde une grande importance à cette question.

Malgré les tensions actuelles entre les concessionnaires et les autorités, la Sonaged s’engage à maintenir le dialogue et à résoudre les problèmes de manière proactive. La société assure que tous les efforts sont déployés pour garantir une gestion efficace des déchets et répondre aux attentes des concessionnaires.

La gestion des déchets au Sénégal traverse une période de turbulences, mais la Sonaged reste déterminée à trouver des solutions durables. Le dialogue et la coopération entre les différentes parties prenantes seront essentiels pour surmonter les défis actuels et assurer un service de collecte des déchets efficace et continu.

Le Directeur Général de la RTS en Visite à Touba : Pape Alé Niang Sollicite les Prières du Khalife Général des Mourides

Ce lundi 22 juillet 2024, Touba, la cité religieuse des Mourides, a reçu la visite de Pape Alé Niang, le Directeur Général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS). Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre d’une tournée de présentation de sa feuille de route et de demande de bénédictions pour mener à bien ses missions à la tête de la RTS.

Accompagné de sa délégation, Pape Alé Niang a été chaleureusement accueilli par le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Lors de cette audience, le Directeur Général de la RTS a exposé les grandes lignes de sa vision pour l’avenir de la radiotélévision nationale, mettant en avant les projets de modernisation et d’amélioration des contenus destinés aux Sénégalais.

Conscient de l’importance des prières et des bénédictions dans la culture sénégalaise, M. Niang a sollicité les prières du khalife général des Mourides pour le succès de ses initiatives et pour la prospérité de la RTS. Serigne Mountakha Mbacké, fidèle à son rôle de guide spirituel, a prié pour que Dieu accompagne et guide le Directeur Général dans ses entreprises.

La visite de Pape Alé Niang à Touba ne s’est pas arrêtée là. En effet, il s’est également rendu à la résidence Khadim Rassoul, où il a rencontré Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole du patriarche de Darou Marnane. Cette visite a été l’occasion de renforcer les liens entre la RTS et la communauté mouride, une communauté influente et respectée au Sénégal.

La tournée de Pape Alé Niang à Touba symbolise non seulement un geste de respect envers les leaders religieux mais aussi une volonté de fédérer toutes les composantes de la société sénégalaise autour des projets de la RTS. Cette démarche inclusive est un signal fort de l’engagement de la nouvelle direction de la RTS à être à l’écoute de toutes les sensibilités du pays.

En somme, cette visite s’inscrit dans une dynamique de dialogue et de collaboration entre la RTS et les instances religieuses, marquant ainsi une étape importante dans la conduite des affaires de l’audiovisuel public au Sénégal.

Scandale de népotisme au sein du nouveau régime : Le cas Sophie Nzinga Sy

Le nouveau régime se retrouve au cœur d’une controverse suite à des nominations jugées népotiques. Parmi les figures de cette polémique se trouve Sophie Nzinga Sy, récemment nommée à la tête de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Son choix suscite des débats animés, étant donné qu’elle est la fille de Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Lors de son passage à l’émission « Moment de vérité » sur Walf TV, Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence de la République, a apporté des clarifications pour apaiser les esprits. Il affirme avec fermeté : « On ne sera jamais d’accord avec le népotisme. Ce qu’on défendait quand on était dans l’opposition, on va continuer de le défendre. » Il insiste que le cas de Sophie Nzinga Sy n’en est pas un. Selon lui, « ce n’est pas du népotisme. C’est le président de la République qui l’a nommée et ils n’ont aucun lien de parenté que je sache. Ce n’est pas sa mère (la ministre Yacine Fall) qui l’a nommée. Elle n’a pas été nommée dans le même département que sa mère. Elle est compétente dans ce domaine. Elle y excellait bien avant le pouvoir. »

Pour Ousseynou Ly, le népotisme véritable est illustré par les actes de l’ancien président Macky Sall avec les nominations de son frère Aliou Sall et de son beau-frère Mansour Faye. Il rappelle que « celui qui a nommé Sophie n’est pas un parent à elle. En plus, c’est son domaine de compétence. »

Quant aux rumeurs sur le père de Sophie Nzinga Sy, Jacques Habib Sy, Ousseynou Ly précise qu’il « n’a jamais été nommé ».

Cette clarification par le porte-parole de la présidence vise à dissiper les soupçons de népotisme et à souligner les compétences professionnelles de Sophie Nzinga Sy. Cependant, la controverse autour de cette nomination montre à quel point le débat sur le népotisme reste sensible et pertinent dans le paysage politique actuel.

Démantèlement d’un réseau de trafic de crack par l’OCRTIS

L’Opération contre le Trafic de Stupéfiants (OCRTIS) a frappé un grand coup en démantelant un point de vente de crack, connu sous le nom de la « maison du crack », ainsi que son réseau de collaborateurs. L’OCRTIS a mis fin aux agissements de Seydina Omar Diop, alias « Keuz », le principal suspect de cette affaire.

D’après les informations du quotidien Libération, Seydina Omar Diop a été arrêté pour association de malfaiteurs, détention de crack en vue du trafic, complicité de trafic, usage collectif de crack, séquestration, détention de munitions sans titre, blanchiment d’argent et tentative de corruption.

Le 13 juillet, entre 10 heures 30 et 22 heures 50, après plusieurs tentatives, un membre de l’OCRTIS a réussi à s’infiltrer à l’intérieur de la maison après avoir gagné la confiance des gardiens de sécurité. Une fois à l’intérieur, il a accédé à une salle de consommation de crack et a pu acheter dix pierres de crack, identifiant ainsi les collaborateurs du suspect et les usagers présents sur place.

Lorsque la présence policière a été découverte, l’électricité de la maison, qui était complètement barricadée, a été coupée volontairement. Malgré cela, l’OCRTIS, avec l’appui de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), a donné l’assaut et a interpellé le principal suspect, ses acolytes, ainsi que plusieurs consommateurs présents pour s’approvisionner.

À 6 heures du matin, lorsque le dispositif a été levé, les notables du quartier ont salué l’action de la police. Ils ont exprimé leur soulagement, car Seydina Omar Diop et ses partisans avaient réussi à entraîner de nombreux jeunes dans la consommation de drogue et les avaient recrutés comme guetteurs.

En plus de Seydina Omar Diop, plusieurs autres personnes ont été interpellées : Ndeye Coumba Kaba Diakhaté, Ramatoulaye Diéchiou, Daouda Fall, Moustapha Fall, Modou Diop, Souleymane Tall, Ablaye Diagne, Khadidiatou Doukouré, Mouhadou Moustapha Fall, Mamadou Diop et Modou Diouf. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs, complicité de trafic et usage collectif de crack.

L’enquête a révélé que Seydina Omar Diop bénéficiait du soutien financier et logistique de certains de ses voisins qui l’aidaient à faire fonctionner son réseau de trafic et de consommation de crack. Un dispositif de guetteurs était également mis en place pour surveiller les entrées et sorties, assurant ainsi la sécurité du trafic.

L’intervention de l’OCRTIS, avec l’appui de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), a permis de démanteler un réseau de trafic de crack bien organisé. Cette action a été saluée par les notables du quartier, mettant fin à une situation qui avait plongé de nombreux jeunes dans la toxicomanie.

Nomination d’Aïssatou Diallo à la Coordination du Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal : Un remaniement controversé

Le 5 juin dernier, le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé un changement majeur au sein du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal en nommant Aïssatou Diallo, ingénieur agro-industrielle, au poste de Coordonnateur. Cette décision a surpris beaucoup, y compris Djily Mbaye Lo, l’ancien coordonnateur qui avait conduit la phase de formulation des Agropoles entre 2018 et 2019.

Djily Mbaye Lo, recruté par voie compétitive en décembre 2020 après avoir dirigé la phase initiale de formulation des Agropoles, avait vu son contrat prolongé jusqu’en décembre 2028 suite à des évaluations positives en 2021 et 2022. Cependant, la décision du Président de le remplacer est survenue sans préavis ni explication détaillée.

Le 7 juin, avant même la publication officielle du décret, Djily Mbaye Lo a déposé un recours administratif auprès du Président de la République et du Premier ministre, soulignant son recrutement compétitif et la nature continue de son contrat. Le 14 juin, il a été reçu par le Ministre de l’Industrie et du Commerce, qui lui a proposé un poste de Conseiller Technique, une offre qu’il a décliné en raison de son engagement contractuel jusqu’en 2028.

Malgré la rencontre avec le Ministre, Djily Mbaye Lo a reçu le 9 juillet un courrier daté du 1er juillet, lui annonçant la résiliation de son contrat pour « cas de force majeure ». La nature de ce cas de force majeure n’a pas été précisée, ce qui a suscité des interrogations et des préoccupations.

Djily Mbaye Lo a réagi en envoyant une nouvelle lettre au Président de la République le 11 juillet, réitérant son engagement et informant de la résiliation de son contrat. Ce même jour, le Ministre de l’Industrie et du Commerce lui a également demandé de se rapprocher de ses services pour le paiement de ses indemnités.

Le 15 juillet, l’Inspecteur Administratif et Financier (IAF) du Ministère a contacté Djily Mbaye Lo pour l’informer d’un ordre de mission concernant la passation de service avec le nouveau coordonnateur. Lo a demandé à recevoir cette notification de manière officielle, et quelques heures plus tard, il a reçu un document sans date ni heure précise de passation.

Le 18 juillet, des représentants se sont présentés pour la passation de service. Djily Mbaye Lo a fait constater les faits par un huissier de justice, démontrant ainsi son attachement à la légalité et à la transparence.

Djily Mbaye Lo, fonctionnaire apolitique depuis 24 ans, a affirmé son respect pour la légalité et a déclaré qu’il se conformerait à la décision finale du Président de la République. Ce remaniement soulève néanmoins des questions sur la gestion et la transparence des nominations au sein du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal.

La nomination d’Aïssatou Diallo ouvre une nouvelle page pour le programme, avec l’espoir que cette transition se fasse dans l’intérêt supérieur du développement agricole et industriel du Sénégal.

Début des épreuves du BFEM 2024 : Un déroulement sans encombre

Ce lundi 22 juillet 2024 marque le début des épreuves du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) au Sénégal. Après le Cfee et le Baccalauréat, les élèves de troisième se retrouvent dans les centres d’examen pour cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Pour s’assurer du bon déroulement de ces épreuves, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbamba Guirassy, a effectué une série de visites dans plusieurs centres d’examen de la banlieue dakaroise.

Le ministre, accompagné d’une délégation composée de responsables de différents services du département, s’est rendu au Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké de l’IEF Guédiawaye et au centre de Notre Dame du Cap Vert à Pikine. Après sa tournée matinale, il a affirmé que les épreuves se déroulent normalement sur l’ensemble du territoire national : « Nous avons reçu des informations globalement sur toute l’étendue du territoire et aucun incident et aucune difficulté n’est à signaler. Tout se déroule bien pour le moment. Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le déroulement de tout le processus ».

Moustapha Mbamba Guirassy s’est félicité des innovations mises en place cette année, notamment la digitalisation de l’inscription des candidats et la proclamation des résultats. Il a précisé que les inspections d’académie sont désormais en mesure de suivre tout le processus de manière plus efficace grâce à ces avancées technologiques.

Le ministre a également souligné l’importance de l’implication des parents d’élèves dans le processus, les encourageant à tenir un discours motivant pour leurs enfants. Lors de ses échanges avec quelques élèves ayant terminé leur première épreuve de rédaction, il a constaté que ces derniers étaient confiants : « J’ai échangé avec quelques élèves mais ils ne semblent ni déroutés ni dépaysés. Ils gardent leur confiance et ceci est rassurant », a-t-il déclaré.

Des dispositions spécifiques ont été prises pour les élèves en situation de handicap afin de leur permettre de passer les épreuves dans les meilleures conditions. Le ministre a rassuré que les épreuves pour les non-voyants ont été traduites et des mesures adéquates ont été mises en place pour les mal-voyants. Il a également apprécié la vigilance et la surveillance dans les centres visités, garantissant ainsi une équité et une transparence pour tous les candidats.

Ainsi, cette première journée du BFEM 2024 s’est déroulée sans incidents majeurs, sous le signe de l’innovation et de l’organisation rigoureuse, augurant une session d’examens réussie pour tous les élèves.

Des Démocrates saluent le retrait de Joe Biden, tandis que les Républicains appellent à sa démission

Dimanche, de nombreuses figures du Parti démocrate ont exprimé leur soutien à la décision de Joe Biden de renoncer à se présenter pour un deuxième mandat présidentiel. En parallèle, des responsables républicains ont exhorté le président à démissionner immédiatement.

L’ancien président Barack Obama, commentant la décision de son ancien vice-président, a déclaré : « Je sais qu’il ne prendrait pas cette décision s’il n’était pas convaincu que c’était la bonne pour l’Amérique ». Il a ajouté que cette décision témoignait de « l’amour de Joe Biden pour son pays », saluant ainsi son dévouement à faire passer « les intérêts du peuple américain avant les siens ».

Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants et figure influente du Parti démocrate, a qualifié Joe Biden de « l’un des présidents les plus importants de l’histoire américaine ». Ni Obama ni Pelosi n’ont mentionné Kamala Harris, que Joe Biden a dit soutenir pour battre Donald Trump en novembre.

Barack Obama a également averti que « nous allons naviguer en terrain inconnu dans les jours à venir ». Il a toutefois exprimé sa confiance en les dirigeants du parti pour mettre en place un processus permettant l’émergence d’un « candidat exceptionnel ».

L’ancien président Bill Clinton et Hillary Clinton, ancienne secrétaire d’Etat, ont annoncé leur soutien à l’actuelle vice-présidente. « Nous nous joignons aux millions d’Américains pour remercier le président Joe Biden pour tout ce qu’il a accompli », ont-ils déclaré. « Nous sommes honorés de nous joindre au président en soutenant la vice-présidente Harris ».

Du côté républicain, l’équipe de campagne de Donald Trump a jugé que Kamala Harris serait « encore pire » pour le pays que Joe Biden. Trump, récemment investi officiellement comme candidat de son parti, a déclaré que « Joe l’escroc n’était pas apte à être candidat » et « certainement pas apte à exercer ses fonctions ».

Mike Johnson, chef républicain de la Chambre des représentants, a abondé sur X (anciennement Twitter), affirmant que le président « doit démissionner immédiatement ». Selon lui, « si Joe Biden n’est pas apte à se présenter à l’élection présidentielle, il n’est pas apte à exercer la fonction de président ».

Cette décision de Joe Biden de ne pas briguer un second mandat ouvre la voie à de nouvelles dynamiques politiques à l’approche des élections présidentielles de novembre, avec une scène politique américaine déjà fortement polarisée.

Démarrage du BFEM : 191 362 candidats en lice

Ce lundi marque le début de l’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) sur l’ensemble du territoire national sénégalais. Initialement prévu pour le 18 juillet 2024, l’examen avait été reporté au 22 juillet par le Ministère de l’Éducation nationale.

Pour cette session, 191 362 candidats sont inscrits et vont concourir pour obtenir leur diplôme. Afin d’assurer le bon déroulement des épreuves, le ministère a mis en place plusieurs mesures strictes. Parmi celles-ci, l’interdiction formelle d’introduire des téléphones portables dans les salles d’examen, une décision prise pour éviter les désagréments et incidents observés lors des examens du BAC.

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a déclaré que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement de l’examen. Il a également rassuré les élèves, les parents et les enseignants de la rigueur et de l’organisation mises en place pour cette session du BFEM.

Le lancement de l’examen ce jour symbolise un moment crucial pour des milliers d’élèves sénégalais, marquant la fin de leur cycle d’études moyennes et ouvrant la porte à de nouvelles opportunités académiques et professionnelles.

Trois délégués du personnel réintégrés à la CBAO après annulation de leur licenciement

Dakar, le 22 juillet 2024 – Mansour Diallo, Alioune Seck et Papa Doudou Tounkara peuvent enfin respirer. Ces trois délégués du personnel, dont le licenciement avait été approuvé par l’inspection régionale du travail de Dakar, viennent de voir cette décision annulée par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.

Selon le journal Les Échos, le ministre a ordonné la réintégration immédiate des trois syndicalistes, affirmant qu’ils n’avaient fait que remplir leur rôle en défendant les droits et les conditions de travail de leurs collègues.

Diallo, Seck et Tounkara avaient été licenciés par la direction de la CBAO pour « fautes lourdes », une sanction qui a été perçue comme une répression de leur engagement syndical. Leur licenciement, prononcé en février 2024, se fondait sur des faits qui auraient été commis le 17 octobre et le 4 décembre 2023.

Cependant, Yankhoba Diémé a souligné que la sanction n’avait pas été prise dans un « délai raisonnable ». Cette considération a été déterminante dans la décision de réintégrer les délégués du personnel.

Cette nouvelle est accueillie avec satisfaction par les trois délégués, qui voient leur combat pour l’amélioration des conditions de travail reconnu par les autorités. Leur retour au sein de la CBAO marque une victoire pour les droits syndicaux et envoie un signal fort quant à la protection des travailleurs engagés dans la défense de leurs droits.

La réintégration de Diallo, Seck et Tounkara constitue une étape importante dans la lutte pour les droits des travailleurs au Sénégal. Cette décision souligne l’importance du respect des délais et des procédures justes dans le traitement des litiges liés au travail. Pour les trois syndicalistes, c’est un retour attendu et mérité dans une entreprise où leur engagement a été, selon le ministre, pleinement justifié.

Cheikh Bamba Dièye appelle à l’unité nationale et au soutien du Président Diomaye Faye

Lors d’une conférence de presse marquant les 100 premiers jours de Diomaye Faye à la tête de l’État, Cheikh Bamba Dièye, membre de la coalition « Diomaye Président », a souligné les défis urgents auxquels le gouvernement est confronté. Dans son discours, il a rappelé que les Sénégalais se sont battus pour préserver une démocratie inclusive, où toutes les couches sociales sont prises en compte.

Dièye a insisté sur l’importance de l’unité nationale, évoquant les cicatrices laissées par les récents événements qui continuent de marquer les esprits. « Nous devons plus que jamais souhaiter que notre pays et nos dirigeants réussissent. Nous avons vécu des moments difficiles. Ce qui nous attend ne se fera pas dans la division », a-t-il déclaré.

Le directeur général de l’AIBD a également souligné l’importance de soutenir le président et son équipe, jeune et dynamique, dans leur mission. « Nous travaillons pour plus de 18 millions de Sénégalais. Quand nous avons un président et une équipe jeune à la tête de l’État, il nous faut les soutenir car les défis sont énormes. Un président de la République est une lumière, un guide; un gouvernement, c’est de la stratégie », a-t-il ajouté.

Cet appel à l’unité et au soutien envers le président Diomaye Faye est crucial pour naviguer les défis futurs et garantir le succès de l’administration actuelle. En encourageant la solidarité et la coopération, Cheikh Bamba Dièye espère renforcer les efforts pour le développement du Sénégal et assurer un avenir prospère pour tous les citoyens.

Combat épique à l’arène nationale : Balla Gaye 2 face à Tapha Tine

Ce dimanche 21 juillet, l’Arène nationale de la lutte sénégalaise sera le théâtre d’un affrontement historique. Deux légendes vivantes, Balla Gaye 2, le lion de Guédiawaye, et Tapha Tine, le Géant du Baol, s’apprêtent à s’affronter dans un combat qui s’annonce épique. Cet événement promet d’être un moment inoubliable, chargé de suspense et d’intensité, marquant ainsi une nouvelle page dans l’histoire glorieuse de la lutte sénégalaise.

La rivalité entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine ne date pas d’hier. En juin 2013, Balla Gaye 2 avait triomphé de Tapha Tine, consolidant sa réputation grandissante après avoir défait le légendaire Yékini l’année précédente. Cette victoire avait propulsé Balla Gaye 2 au rang de maître incontesté des arènes, une position qu’il a depuis cherché à défendre malgré des défis considérables.

Depuis leur dernière rencontre, les parcours des deux lutteurs ont connu des hauts et des bas. Balla Gaye 2, après son règne triomphal, a dû faire face à des revers contre des adversaires redoutables tels que Bombardier, Eumeu Sène et Boy Niang. Cependant, sa résilience et sa détermination lui ont permis de rebondir avec des victoires notables, démontrant ainsi sa capacité à revenir au sommet.

De son côté, Tapha Tine a également consolidé sa position en évinçant des poids lourds comme Bombardier, Eumeu Sène et Boy Niang, le plaçant ainsi en bonne posture pour ce combat revanche tant attendu. Cependant, comme le dit l’adage dans la lutte, « un combat n’est jamais gagné d’avance », et la détermination de Balla Gaye 2 à réaffirmer sa suprématie est palpable.

Les semaines précédant le combat ont été chargées d’anticipation, alimentées par des joutes verbales entre les deux lutteurs. Leur préparation rigoureuse et leur condition physique optimale promettent un spectacle explosif, où chaque mouvement sera scruté par des milliers de fans passionnés.

Ce dimanche, les regards seront tournés vers l’Arène nationale pour ce combat qui s’annonce comme l’un des plus grands de l’histoire récente de la lutte sénégalaise. Que le meilleur gagne !

Une Situation Inédite à la Cité « Oubi deuk »

Faut-il en rire ou en pleurer ? Cette scène insolite, inédite, à la limite surréaliste, qui s’est passée à la cité « Oubi deuk », mérite une attention particulière. Des dizaines de familles entières ont rangé leurs clics et leurs clacs pour y loger, sans bourse délier, ni papiers administratifs. « On nous a dit que cette cité appartient à Marième Faye Sall et que l’État nous a autorisés à y accéder gratuitement ».

Teuss ! Décidément, on aura tout vu dans ce magnifique pays. Même si cette cité devait être mise à la disposition des Sénégalais, il faudrait quand même un semblant d’organisation, de grandes manœuvres et de multiples quotas aussi, parce que nous sommes toujours au Sénégal. Revenons sur terre.

Ces hallucinations, qui ont vite viré aux cauchemars, attestent par ailleurs de l’énorme espoir porté sur le tandem Diomaye-Sonko, les nouveaux messies qui devaient alors, du tic au tac, changer la vie des Sénégalais. Après avoir sanctionné sévèrement le système, des candides croyaient donc pouvoir enfin vivre dans un pays où l’accès au logement devient beaucoup plus facile, où le loyer devient moins cher. Dans un pays où des programmes ambitieux comme celui des 100 mille logements devaient être gérés avec plus de sérieux afin de servir aux millions de nécessiteux.

La situation de la cité « Oubi deuk » nous rappelle cruellement que les initiatives, même les plus nobles, doivent être accompagnées de structures organisationnelles robustes et de critères d’attribution transparents pour éviter le chaos. La bonne volonté ne suffit pas ; il faut des plans d’action concrets et des mécanismes de contrôle efficaces pour que les promesses politiques se traduisent en améliorations tangibles dans la vie des citoyens.

Cet épisode est un miroir des attentes et des désillusions des Sénégalais face à un système souvent perçu comme dysfonctionnel. Il met en lumière la nécessité d’une réforme profonde et d’une gestion rigoureuse des projets sociaux pour redonner confiance à une population en quête de changements réels et durables.

Augmentation des tentatives de migration irégulière vers les Îles Espagnoles en Juillet

Le mois de juillet connaît une recrudescence des tentatives de migration irrégulière vers les îles espagnoles. En effet, de nombreux candidats à l’émigration quittent les côtes sénégalaises à bord de pirogues de fortune dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Bien que la Marine Nationale sénégalaise ait intercepté plusieurs de ces embarcations ces derniers jours, certaines réussissent néanmoins à atteindre les îles espagnoles.

Helena Maleno Garzon, une activiste bien connue pour sa défense des droits des migrants, a révélé dans un post Facebook récent que « un convoi de 65 personnes, dont 3 femmes et 2 enfants, parti du Sénégal, est arrivé à Gran Canaria hier ». Cette source, établie sur l’île espagnole, souligne ainsi l’ampleur de ces mouvements migratoires malgré les risques encourus par les migrants.

Un second convoi, beaucoup plus important, composé de 145 personnes dont 8 femmes et 3 enfants, a également réussi à atteindre Gran Canaria. Selon la même source, parmi ces migrants, 9 ont dû être transférés à l’hôpital en raison de leur état de santé précaire à l’issue de cette traversée périlleuse.

Ces arrivées massives mettent en lumière les défis persistants que posent les migrations irrégulières pour les autorités espagnoles et sénégalaises. Les conditions souvent désastreuses dans lesquelles ces voyages se déroulent, associées aux risques inhérents à la traversée de l’Atlantique, soulignent l’urgence de trouver des solutions durables pour gérer ces flux migratoires et protéger les vies humaines.

Alors que les mois d’été voient traditionnellement une augmentation des tentatives de traversée en raison des conditions météorologiques plus clémentes, il est crucial que les efforts de coopération internationale soient renforcés pour traiter les causes profondes de cette migration et offrir des alternatives sûres et légales à ceux qui cherchent désespérément une vie meilleure en Europe.

Guy Marius Sagna interpelle la CEDEAO sur la présence de représentants américains et suisses

Lors d’une session parlementaire de la CEDEAO, le député sénégalais Guy Marius Sagna a exprimé son étonnement face à la présence de représentants d’organisations américaine et suisse. Il a demandé au président de la séance les raisons de leur participation et la nature des accords entre ces organisations et le parlement de la CEDEAO.

« Est-ce que c’est notre parlement qui a demandé à ces organisations de venir exposer devant les députés, ou est-ce que ce sont elles qui ont demandé à être invitées ? Quel est le lien entre le parlement de la CEDEAO et ces organisations ? Y a-t-il un contrat ou un accord justifiant leur présence ici ? » a interrogé le député.

Sagna a précisé qu’il n’avait rien contre ces représentants venus présenter des rapports sur les droits de l’homme en Afrique, mais il a critiqué la légitimité des pays qu’ils représentent pour aborder ce sujet.

Il a souligné les contradictions de la présence américaine en rappelant des événements historiques : « Washington, qui a largué la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki, vient nous parler de droits de l’homme. Une organisation basée aux États-Unis, dont le développement est fondé sur le génocide des Indiens et l’esclavage des Noirs, vient nous donner des leçons de droits de l’homme ? »

Quant à la Suisse, Sagna a dénoncé le fait que certains dirigeants africains y cachent de l’argent volé et a critiqué les pratiques de sociétés comme Nestlé : « La Suisse, c’est là où certains de nos dirigeants vont cacher l’argent du peuple qu’ils ont volé. Une organisation basée dans ce pays-là vient nous donner des leçons de droits de l’homme ? »

Sagna a également évoqué les valeurs historiques de l’Afrique de l’Ouest en matière de droits de l’homme : « En 1236, des Africains ont publié la charte de Kouroukan Fouga. Quand nos femmes et nos mères étaient reines, la femme blanche aux États-Unis n’avait pas le droit de vote. Si nous ne leur enseignons pas les droits de l’homme, ce n’est pas à eux de nous enseigner les droits de l’homme. »

Le député a conclu en appelant la CEDEAO à faire confiance aux organisations locales pour des perspectives critiques et authentiquement ouest-africaines sur les droits de l’homme.

Accusations de sur facturation : Adama Gaye et Me Aïssata Tall Sall s’affrontent sur Facebook

Ce samedi 20 juillet, une nouvelle polémique a éclaté sur les réseaux sociaux sénégalais, impliquant deux personnalités bien connues : Adama Gaye, très suivi pour ses prises de position politiques et sociales, et Me Aïssata Tall Sall, ancienne ministre de la Justice.

Adama Gaye a lancé de graves accusations sur sa page Facebook, alléguant que Me Aïssata Tall Sall aurait favorisé son gendre dans l’attribution d’un contrat « surfacturé » concernant des bracelets électroniques. Ces dispositifs, utilisés pour surveiller les individus sous contrôle judiciaire, sont au cœur d’un débat sur leur coût et leur gestion.

La réaction de Me Aïssata Tall Sall ne s’est pas fait attendre. Sur son compte Facebook, elle a publié une réponse ferme, niant catégoriquement les allégations de Gaye. « Je voudrais solennellement et publiquement demander à M. Adama Gaye d’arrêter de me diffamer. Il a, à plusieurs reprises, écrit que j’ai octroyé le marché de bracelets électroniques à mon gendre. Cela est absolument faux! Je n’ai jamais donné un marché à mon gendre ni celui-là, conclu des années avant mon arrivée à la justice, ni un autre », a-t-elle déclaré.

Cette affaire intervient dans un contexte où les tensions politiques au Sénégal sont exacerbées par les accusations de corruption et de favoritisme. Les réseaux sociaux, en particulier Facebook, sont devenus des plateformes clés où ces débats se déroulent, souvent de manière publique et intense.

Adama Gaye, connu pour son franc-parler et ses critiques acerbes, a souvent été au centre de controverses similaires. Toutefois, les accusations de cette nature, portées contre une ancienne ministre de la Justice, attirent une attention particulière et soulèvent des questions sur la transparence et l’intégrité des processus d’attribution de contrats publics.

Me Aïssata Tall Sall, avocate de profession, a un parcours distingué dans le domaine juridique et politique. Sa défense vigoureuse contre les accusations de Gaye vise non seulement à protéger sa réputation, mais aussi à clarifier les faits autour de ce contrat de bracelets électroniques.

Le public suit de près cette affaire, dans l’attente de nouvelles révélations ou de preuves concrètes qui pourraient éclaircir cette situation. En attendant, les accusations et les démentis continuent d’alimenter les discussions et les spéculations sur les réseaux sociaux et au-delà.

Première visite du Ministre de l’Agriculture chez Serigne Mountakha Mbacké

Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, a marqué un moment significatif en effectuant sa première visite auprès de Serigne Mountakha Mbacké. Accompagné du député Cheikh Thioro Mbacké, Dr Diagne s’est rendu à la résidence de Darou Miname, où il attend d’être reçu par le Khalife général des mourides.

Cette visite revêt une importance particulière pour le Ministre, qui souhaite consolider les liens entre les autorités gouvernementales et les leaders religieux. L’accueil de Serigne Mountakha Mbacké, figure éminente de la communauté mouride, représente un moment de grande signification pour Dr Diagne, en quête de soutien et de bénédictions pour ses initiatives en matière de souveraineté alimentaire et d’élevage.

Parallèlement, Dr Cheikh Tidiane Diéye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, se trouve également à Darou Miname. Installé dans le salon du patriarche, Dr Diéye effectue une visite de terrain à Touba pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations. Son déplacement s’inscrit dans une démarche proactive pour trouver des solutions durables aux problèmes d’assainissement qui affectent la région.

Les deux ministres, par leur présence, démontrent l’engagement du gouvernement à collaborer étroitement avec les leaders religieux pour adresser les défis locaux et nationaux. Leurs visites témoignent également d’une reconnaissance de l’importance des conseils et des bénédictions des autorités religieuses dans la réalisation des objectifs de développement.

Cette journée symbolique à Darou Miname reflète la synergie nécessaire entre le gouvernement et les communautés religieuses pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Lancement de la Plateforme « SEN XALAAT » par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

Le Général Jean-Baptiste Tine, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a récemment annoncé sur sa page Facebook le lancement de la nouvelle plateforme « SEN XALAAT ». Cette initiative innovante vise à recueillir les alertes, avis et suggestions des citoyens et citoyennes, afin d’améliorer les services offerts par le ministère.

« SEN XALAAT » est conçue pour être un canal direct de communication entre le public et les autorités, permettant à chacun de faire entendre sa voix. « Cette plateforme est pour vous, citoyennes et citoyens, afin de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace », a déclaré le ministre sur son compte Facebook.

Le ministre a encouragé tous les citoyens à participer activement en envoyant leurs messages via la plateforme, soulignant l’importance de leur contribution pour l’évolution des services publics dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI. Ce principe met en avant la transparence, l’intégrité et la responsabilité partagée entre les autorités et les citoyens.

En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, les citoyens sont invités à envoyer leurs messages directement via les messages privés (inbox). Cette approche temporaire permet de commencer à recueillir les avis et suggestions tout en finalisant les outils numériques à venir.

Avec « SEN XALAAT », le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique fait un pas significatif vers une gouvernance plus inclusive et participative. Chaque citoyen a désormais la possibilité de contribuer directement à la sécurité publique et à la gouvernance, renforçant ainsi le lien entre les autorités et la population pour un avenir plus sûr et efficace.

Participons activement et faisons entendre notre voix pour un meilleur service public !

Kaolack : Le parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo fait le bilan des 100 premiers jours du Président Diomaye Faye.

Le coordonnateur départemental du parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo » s’est prononcé sur ce qui a été fait dans plusieurs domaines à l’issue des trois premiers mois du Président Bassirou Diomaye Faye en tant que chef de l’État. Thierno Kébé et ses camarades se disent satisfaits. Ce parti allié de la coalition Diomaye Président, qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine et prospère, a listé quelques démarches inclusives dans plusieurs domaines.

« Nous listons ici quelques démarches inclusives et participatives des 100 premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, à savoir : paiement de dettes des agriculteurs à hauteur de 43 milliards, couvrement de la CMU au niveau des hôpitaux estimé à 10 milliards, tournées du Président dans la sous-région qui ont commencé à enregistrer des consolidations dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et les autres pays, récupération des passeports diplomatiques et véhicules de fonction aux membres du régime sortant, » a répertorié Thierno Kébé face à la presse ce vendredi.

Le coordonnateur du parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo » du département de Kaolack a ainsi ajouté à la liste : la subvention des semences et engrais, nomination des personnes à des postes équivalents à leurs profils, baisse récente des prix des denrées alimentaires, vérification des agents de l’État, récupération des parcelles à usage d’habitation à Mbour 4, et la gestion du foncier entre autres.

Le président Bassirou Diomaye Faye a promis une gouvernance de rupture et de justice sociale sous le sceau « jub, jubbal, jubbanti » qui peut se traduire par droiture, transparence et exemplarité. Il s’est engagé à résoudre l’équation du chômage endémique des jeunes, qui favorise l’immigration irrégulière, à éradiquer la corruption, mais également à réformer la justice pour plus de démocratie et de liberté. Sur le plan international, le président Bassirou Diomaye Faye semble privilégier la diplomatie de proximité et de bon voisinage, marquée par une série de visites dans les pays voisins et ceux de la région, » a conclu Thierno Kébé.

Nomination de Sophie Nzinga Sy à la tête de l’APDA : Entre Controverses et Compétences

La nomination de Sophie Nzinga Sy comme nouvelle directrice de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA) suscite un vif débat au sein de la société sénégalaise. Créatrice de mode, entrepreneure et éducatrice, Sophie Nzinga Sy a marqué son empreinte dans le domaine de l’économie créative en Afrique. En tant que fondatrice des marques Sophie Zinga et Baax Studio, elle a contribué au rayonnement de la mode et du design africains. Son engagement pour le développement de l’artisanat et l’insertion des jeunes est indéniable. Cependant, son parcours impressionnant n’a pas suffi à dissiper les suspicions entourant sa nomination.

Sophie Nzinga Sy, fille de la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, et du professeur Jacques Habib Sy, est reconnue pour son travail axé sur la valorisation du patrimoine culturel et de la créativité contemporaine du Sénégal et de l’Afrique. Elle a initié plusieurs projets nationaux et sous-régionaux, promouvant la mode africaine et le design, et contribuant à la création d’une industrie de la mode à Ndayane. Son implication dans le développement de l’artisanat et l’insertion des jeunes reflète sa volonté de dynamiser ce secteur crucial pour l’économie sénégalaise.

Malgré ses qualifications, la nomination de Sophie Nzinga Sy a été accueillie avec scepticisme par une partie de l’opinion publique, en particulier sur les réseaux sociaux. Certains observateurs, comme le journaliste Bachir Fofana, expriment leur frustration face à ce qu’ils perçoivent comme une contradiction dans les pratiques de nomination. Les critiques dénoncent une certaine incohérence de la part des militants de Pastef, qui, selon eux, dénonçaient auparavant les nominations familiales et claniques sous d’autres régimes.

« Nous sommes d’avis que les gens peuvent être qualifiés à occuper tel ou tel poste. Mais il faut être constant dans la démarche. Aliou Sall, frère de l’ancien président de la république, est diplômé de l’ENA de Paris ; Mansour Faye, de l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse, France ; Maguette Diouf, frère du président Abdou Diouf, également… Karim Wade et tant d’autres sont des diplômés de hautes écoles et ont une expérience professionnelle avérée », a déclaré Bachir Fofana. Selon lui, les défenseurs de Pastef doivent faire preuve de cohérence et d’intégrité.

La controverse met en lumière la nécessité de respecter les critères de qualification, de compétences et de confiance dans les nominations. Si Sophie Nzinga Sy possède indéniablement les compétences pour diriger l’APDA, sa nomination pose néanmoins la question de la transparence et de l’équité dans le processus de sélection des dirigeants publics.

La nomination de Sophie Nzinga Sy à la tête de l’APDA illustre la complexité des dynamiques politiques et sociales au Sénégal. Alors que son parcours professionnel et ses contributions à l’économie créative sont indéniables, la polémique entourant sa nomination souligne l’importance d’une approche transparente et cohérente dans la désignation des hauts responsables. Au-delà des débats, il est crucial de reconnaître et de valoriser les compétences des individus tout en veillant à préserver la confiance du public dans les institutions.

Donald Trump promet de mettre fin à la guerre en Ukraine s’il est réélu Président

Le vendredi, l’ex-président américain Donald Trump a fait une déclaration audacieuse concernant la guerre en Ukraine. Sur sa plateforme Truth Social, il a révélé qu’il avait eu une conversation téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Lors de cet échange, Trump a promis que, s’il était réélu à la Maison Blanche, il mettrait fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie.

« En tant que votre prochain président des États-Unis, je vais apporter la paix dans le monde et mettre fin à la guerre qui a coûté tant de vies », a affirmé le candidat républicain à la présidentielle de novembre prochain. Cette promesse, bien que réitérée à plusieurs reprises par Trump, manque toutefois de détails concrets sur les moyens par lesquels il envisage d’atteindre cet objectif ambitieux.

Depuis le début de sa campagne pour la présidence de 2024, Trump a souvent mis en avant sa capacité à négocier la paix et à résoudre les conflits internationaux. Cependant, il n’a jamais clairement expliqué les stratégies qu’il utiliserait pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, un conflit qui a fait des milliers de victimes et déplacé des millions de personnes depuis son début en 2014.

Cette déclaration intervient dans un contexte où les relations internationales sont particulièrement tendues, avec de nombreux analystes soulignant la complexité de la situation en Ukraine. Le conflit, qui oppose les forces ukrainiennes aux séparatistes soutenus par la Russie dans l’est du pays, est alimenté par des questions historiques, ethniques et géopolitiques profondes.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a pas encore commenté publiquement cette conversation téléphonique avec Donald Trump. Cependant, il est bien connu que l’Ukraine cherche désespérément un soutien international pour repousser l’agression russe et rétablir la paix dans le pays. Toute proposition de paix, surtout venant d’une figure politique influente comme Trump, sera donc scrutée de près à Kiev.

Mettre fin à la guerre en Ukraine nécessitera plus que des promesses de campagne. Il faudra des négociations diplomatiques complexes, la coopération de plusieurs acteurs internationaux et, surtout, la volonté de la Russie de s’engager dans un processus de paix. Trump, connu pour son style de négociation imprévisible et ses relations controversées avec le président russe Vladimir Poutine, devra démontrer une approche différente et plus structurée s’il souhaite réellement apporter une solution durable à ce conflit.

La promesse de Donald Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine s’il est réélu à la présidence est une déclaration puissante qui attirera sans doute l’attention des électeurs américains et de la communauté internationale. Cependant, sans détails concrets sur les mesures qu’il compte prendre, cette promesse risque de rester une simple rhétorique de campagne. Seul le temps dira si Trump peut effectivement réaliser cette ambition de paix mondiale.

Guy Marius Sagna et la controverse parlementaire à Abuja

Lors de la première session ordinaire du parlement de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria, le député sénégalais Guy Marius Sagna a vivement critiqué les gouvernements de plusieurs pays membres. Le fondateur du mouvement Frapp-France Dégage a particulièrement visé l’exécutif guinéen suite aux manifestations meurtrières ayant secoué le pays.

Guy Marius Sagna n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités guinéennes de rester insensibles aux morts survenues lors des récentes manifestations. Selon lui, le gouvernement de transition ne prend pas les mesures nécessaires pour protéger les libertés fondamentales et les droits de l’homme.

La réaction de la délégation guinéenne ne s’est pas fait attendre. Une députée guinéenne, visiblement irritée par les propos de son homologue sénégalais, a pris la parole pour défendre l’action de son gouvernement. Elle a souligné que des enquêtes ont été ouvertes pour identifier les responsables des violences et qu’un gendarme a été condamné à dix ans de prison pour avoir abattu un manifestant.

Ne s’arrêtant pas là, la parlementaire guinéenne a rappelé à Guy Marius Sagna les événements récents au Sénégal, où des manifestations ont également été réprimées violemment, avec un bilan de plus de soixante morts. Elle a critiqué la persécution de l’opposition sénégalaise et la manipulation de la justice à des fins politiques, mentionnant même l’emprisonnement de défenseurs des droits de l’homme et de journalistes. La députée a insisté sur le fait que Guy Marius Sagna aurait dû également dénoncer ces actes dans son propre pays.

Les échanges tendus entre les députés sénégalais et guinéens ont mis en lumière les tensions et les défis auxquels sont confrontés les pays de la CEDEAO. Les propos de Guy Marius Sagna et la réponse véhémente de sa collègue guinéenne témoignent de la complexité des situations politiques et des droits de l’homme dans la région, soulignant la nécessité de dialogues plus constructifs pour surmonter les différends et promouvoir la démocratie et les libertés fondamentales.

Lompoul : 202 candidats à l’émigration irrégulière interceptés en mer par la Marine Nationale

Une nouvelle interception en mer met en lumière l’ampleur du phénomène migratoire irrégulier touchant la région. Ce jour, au large de Lompoul, le patrouilleur Cayor de la Marine Nationale a arrêté une pirogue transportant 202 migrants clandestins.

Parmi les personnes interceptées, on compte cinq femmes et un mineur. Après cette intervention, tous les migrants ont été conduits à Dakar et remis aux services compétents pour un traitement approprié de leur situation.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts constants des autorités sénégalaises pour lutter contre l’émigration clandestine, un fléau qui expose de nombreux jeunes à des risques majeurs. La Marine Nationale, grâce à ses patrouilles régulières, joue un rôle crucial dans la prévention de ces traversées dangereuses.

Les autorités sénégalaises rappellent que les voies irrégulières d’émigration mettent en danger la vie des candidats et les exposent à de nombreux périls, notamment des conditions de navigation périlleuses et des risques d’exploitation. Elles appellent à une prise de conscience collective et à une recherche de solutions locales pour offrir de meilleures perspectives d’avenir aux jeunes du pays.

La problématique de l’émigration irrégulière demeure un défi majeur pour le Sénégal et la région. Les jeunes, en quête d’un avenir meilleur, sont souvent attirés par le mirage de l’eldorado européen, ignorant les dangers qui les guettent sur ce chemin incertain. Les autorités sénégalaises continuent de travailler en collaboration avec les partenaires internationaux pour renforcer les mesures de prévention et offrir des alternatives viables à cette jeunesse désespérée.

Sénégal : Une médiation cruciale pour l’avenir économique et géopolitique

La situation géopolitique en Afrique de l’Ouest connaît un nouveau tournant décisif. Le professeur Abdoulaye Bathily, déjà connu pour ses interventions en Libye, est de nouveau sollicité pour une mission de médiation délicate entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette initiative est portée par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a déclaré : « J’ai pu convaincre le professeur Abdoulaye Bathily d’être mon Envoyé spécial, pas seulement sur cette mission de médiation dans laquelle la CEDEAO m’a impliqué, mais aussi sur d’autres pour lesquelles j’aurai besoin de son expérience, de sa respectabilité et de sa stature. »

Les enjeux pour le Sénégal sont colossaux. Le dernier rapport de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO, intitulé « Perspectives de développement en Afrique de l’Ouest : Renforcer la résilience face aux chocs récurrents », met en lumière les risques économiques pour le pays en cas d’échec de cette médiation. En effet, les exportations sénégalaises vers la région sahélienne pourraient être gravement affectées si le Burkina Faso, le Mali et le Niger mettent en œuvre leur décision de quitter la CEDEAO.

L’impact potentiel de ces ruptures économiques est alarmant. Le rapport souligne également un autre risque majeur : le retard dans la production de pétrole à partir des nouveaux champs, ce qui pourrait considérablement diminuer les perspectives de croissance économique du Sénégal. À cela s’ajoute la hausse persistante des prix du pétrole brut, qui bien que bénéfique en termes de recettes, menace sérieusement le secteur en raison de l’augmentation des coûts de production.

Les tensions au Moyen-Orient et les perturbations des raffineries russes suite aux attaques ukrainiennes exacerbent cette situation déjà fragile. Ces événements mondiaux ont un impact direct et négatif sur les économies d’Afrique de l’Ouest, aggravant les incertitudes économiques auxquelles le Sénégal doit faire face.

Face à ces défis, la mission de médiation du professeur Abdoulaye Bathily revêt une importance capitale. Sa capacité à naviguer dans ce contexte complexe et à trouver des solutions diplomatiques pourrait être déterminante pour l’avenir économique et politique du Sénégal et de la région. Le succès de cette mission pourrait non seulement stabiliser les relations entre la CEDEAO et l’AES, mais aussi renforcer la résilience économique du Sénégal face aux chocs externes récurrents.

La communauté internationale et les observateurs régionaux suivront de près cette médiation, dont les résultats auront des répercussions profondes sur la stabilité et la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.

Nomination de Bentaleb Sow comme Conseiller Spécial du Président Bassirou Diomaye Faye

Selon un récent communiqué de la RTS, Bentaleb Sow, de son vrai nom Alioune Ibnou Abitalib Sow, a été nommé conseiller spécial du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette nomination marque une étape importante dans la carrière de ce jeune talent reconnu pour sa perspicacité et son habileté stratégique.

Bentaleb Sow s’est forgé une réputation solide malgré son jeune âge. Connu pour être une « tête brûlée », il est respecté pour sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et sociales du pays. Son parcours est marqué par des collaborations avec des figures influentes telles que le doyen Alla Kane, l’activiste Guy Marius Sagna, le politicien Ousmane Sonko, et bien sûr, le président actuel, Bassirou Diomaye Faye.

Outre ses interactions avec des personnalités politiques, Bentaleb Sow a également côtoyé des économistes de renom comme Demba Moussa Dembélé et Ndongo Samba Sylla, ainsi que l’activiste panafricaniste Kemi Seba. Ces alliances et influences diverses témoignent de sa capacité à dialoguer avec des voix variées et à intégrer des perspectives multiples dans ses analyses et ses conseils.

Sa nomination en tant que conseiller spécial du Président Faye laisse entrevoir une nouvelle dynamique dans la gouvernance actuelle. Son approche stratégique et ses idées innovantes pourraient bien insuffler un vent de renouveau dans les politiques publiques et les initiatives gouvernementales.

Bentaleb Sow est ainsi appelé à jouer un rôle clé dans l’administration, apportant avec lui une combinaison de jeunesse, de dynamisme et d’expertise. Sa nomination est un signal fort de la volonté du Président Faye de s’entourer de talents prometteurs pour construire un avenir meilleur pour le pays.

En conclusion, l’ascension de Bentaleb Sow dans les sphères du pouvoir symbolise l’émergence d’une nouvelle génération de leaders au Sénégal, prêts à relever les défis contemporains avec détermination et clairvoyance.

Décès du Maestro Toumani Diabaté : Une Perte Inestimable pour la Culture Africaine

Le monde de la culture africaine, et plus particulièrement malienne, est en deuil suite à la disparition de Toumani Diabaté, légendaire joueur de kora et figure emblématique de la musique mandingue. Toumani Diabaté, père du talentueux Sidiki Diabaté, est décédé ce vendredi 19 juillet 2024, à l’âge de 59 ans, après une longue maladie. L’information a été confirmée par le site malijet.com, citant des sources familiales.

Le décès est survenu au Golden Life, un hôpital américain situé à Bamako. Cette triste nouvelle plonge dans le deuil non seulement la famille Diabaté mais aussi l’ensemble des amateurs de musique et de culture africaines à travers le monde.

Toumani Diabaté a marqué de son empreinte l’histoire de la musique africaine grâce à sa maîtrise exceptionnelle de la kora, une harpe-luth traditionnelle de l’Afrique de l’Ouest. Né dans une famille de griots, il a su perpétuer et moderniser cet héritage musical en collaborant avec de nombreux artistes internationaux et en remportant plusieurs distinctions prestigieuses. Son album « In the Heart of the Moon », réalisé avec Ali Farka Touré, a notamment reçu un Grammy Award.

Tout au long de sa carrière, Toumani Diabaté a travaillé sans relâche pour promouvoir la musique traditionnelle mandingue, tout en explorant de nouveaux horizons musicaux. Il a su attirer l’attention du monde entier sur la richesse culturelle de son pays, le Mali, et sur l’importance de préserver et de valoriser ce patrimoine unique.

En tant que père et mentor de Sidiki Diabaté, lui-même un virtuose de la kora et une figure montante de la scène musicale africaine, Toumani Diabaté a également joué un rôle crucial dans la transmission de son savoir et de sa passion. Leur collaboration père-fils a donné lieu à des œuvres mémorables qui continueront d’inspirer les générations futures.

Le départ de Toumani Diabaté laisse un vide immense dans le paysage musical, mais son héritage perdurera à travers ses enregistrements, ses compositions et l’influence qu’il a exercée sur tant de musiciens.

Les réactions de tristesse et les hommages affluent de partout, témoignant de l’impact profond qu’a eu Toumani Diabaté sur la culture et la musique. Le gouvernement malien, les artistes, et les fans du monde entier expriment leur chagrin et leur gratitude pour l’œuvre accomplie par ce grand artiste.

Alors que le Mali pleure la perte de l’un de ses plus illustres fils, il est certain que la musique de Toumani Diabaté continuera à résonner, rappelant à tous la beauté et la profondeur de la culture africaine.

Repose en paix, Maestro. Votre musique restera à jamais dans nos cœurs.

Le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement en visite à Touba pour évaluer les conséquences des inondations

Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Diéye, se rendra à Touba demain, samedi, pour évaluer les conséquences des récentes inondations. Accompagné des services compétents de l’État, il parcourra les zones les plus touchées afin de constater de visu les dégâts causés par les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville.

Cette visite intervient après des précipitations intenses ayant provoqué des inondations dans plusieurs quartiers de Touba, une situation qui se répète chaque année pendant la saison des pluies. De nombreux habitants ont dû abandonner leurs maisons envahies par les eaux, cherchant refuge dans des lieux plus sûrs.

Les autorités locales et les services de secours ont été mobilisés pour apporter de l’aide aux sinistrés et tenter de limiter les dégâts. Cependant, la persistance des inondations met en lumière les défis continus en matière de gestion des eaux pluviales et d’infrastructure d’assainissement dans la région.

La visite du ministre Dr Cheikh Tidiane Diéye sera l’occasion de discuter avec les habitants et de coordonner les actions nécessaires pour répondre à cette crise. Des mesures à court terme, telles que le pompage des eaux stagnantes et l’assistance aux familles déplacées, ainsi que des stratégies à long terme pour améliorer les infrastructures hydrauliques, seront au centre des discussions.

Les inondations récurrentes à Touba soulignent l’urgence de mettre en place des solutions durables pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir. Le gouvernement est attendu sur des actions concrètes pour protéger les populations et améliorer leur qualité de vie face aux aléas climatiques.

Les résultats de cette visite et les décisions prises par les autorités seront suivis de près par les habitants de Touba, qui espèrent des changements significatifs et durables pour éviter la répétition de ces désastres.

Atelier de Sensibilisation des Parlementaires sur la Gouvernance du Secteur Extractif au Sénégal

Dans le cadre du Programme pour la Transparence et la Redevabilité dans le Secteur Extractif au Sénégal, le Forum Civil, en partenariat avec l’USAID, a organisé un atelier de sensibilisation des parlementaires sur les enjeux et défis liés à la gouvernance du secteur extractif. Cette rencontre de trois jours, qui se tient à Toubab Dialaw, a pour objectif d’échanger avec les parlementaires sur leur implication dans la gouvernance du secteur extractif.

Le député Abass Fall, président de la commission Énergie et ressources minières, a déclaré : « Cette rencontre peut nous permettre de mettre sur la table toutes les difficultés rencontrées dans le secteur. Au-delà des efforts qui ont été faits, il reste beaucoup à faire en matière de transparence de la gestion des ressources extractives, de recevabilité et surtout de l’opérationalisation des fonds existants au niveau du Ministère des Mines. Les entreprises exploitantes peinent à respecter leurs engagements contractuels. C’est dans ce cadre que cet atelier est organisé pour permettre aux députés de mieux comprendre ces difficultés. Ainsi, ils pourront porter ce plaidoyer. »

Lors de cet atelier, les parlementaires ont pu avoir un aperçu de l’état d’avancement des projets pétro-gaziers et des réseaux gazoducs, du régime de partage de production et des mécanismes de contrôle des coûts pétroliers, de l’initiative JETP et de la stratégie Gas to Power au Sénégal. À la fin de cette rencontre, ils pourront produire un document de recommandations à adresser au Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Selon Birahim Touré, coordonateur du Forum Civil, « nous avons constaté sur le terrain que dans les zones d’extraction minière et d’hydrocarbures, les populations peinent à profiter des retombées. Avec notre partenaire USAID, nous avons eu l’opportunité de former les jeunes, les femmes, mais également des parlementaires. Cela nous a permis de constater que des fonds prévus par la réglementation ne sont pas opérationnalisés. »

En se basant sur les engagements du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, qui est venu présider la cérémonie de cet atelier, Birahim Touré ajoute : « Nous sommes rassurés par le discours du ministre qui a pris l’engagement de mettre tout en œuvre pour que les fonds soient définitivement opérationnels. Il nous a annoncé que certaines entreprises témoignent de bonne foi, et que des fonds d’appui soient définitivement opérationnels. C’est ce que le Forum Civil demande. C’est pourquoi nous sommes rassurés aujourd’hui. »

Cet atelier marque une étape importante dans la sensibilisation des parlementaires et dans la promotion de la transparence et de la redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal. Les recommandations qui en émergeront pourraient jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la gouvernance et le développement socio-économique des zones extractives du pays.

Falla Fleur remercie ses supporters et décline une nomination gouvernementale

Ndèye Fatou Fall, mieux connue sous le nom de Falla Fleur, a récemment exprimé sa gratitude envers ses nombreux followers ainsi qu’au Président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Dans une publication récente sur sa page, l’activiste et militante de Pastef a tenu à remercier chaleureusement ceux qui la soutiennent. « Je vois que vous me souhaitez le meilleur, le Président de la République et le Premier ministre aussi, je ne vous remercierai jamais assez. D’ailleurs, ces derniers m’ont nommée Directrice générale en mai dernier mais j’ai décliné le poste pour des raisons personnelles », a-t-elle rédigé.

Cette reconnaissance publique survient après que Falla Fleur a gagné en notoriété suite à sa détention et son licenciement de Dakarnave. Considérée par beaucoup comme une victime de l’ancien régime, son parcours a suscité une vague de soutien populaire. Son engagement et sa résilience ont renforcé son image de militante déterminée, prête à se battre pour ses convictions malgré les épreuves.

Sa décision de décliner la nomination en tant que Directrice générale témoigne de ses choix personnels et de son désir de rester fidèle à ses principes. Cette annonce a suscité des réactions variées parmi ses partisans, certains exprimant leur compréhension et leur respect pour son choix, tandis que d’autres regrettent qu’elle n’ait pas saisi cette opportunité de changement au sein du gouvernement.

Falla Fleur continue de bénéficier d’un large soutien et reste une figure influente et inspirante dans le paysage politique et social sénégalais.

Réception du rapport annuel de l’ONLPL par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye : Une première historique

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu ce vendredi le rapport annuel de l’Observatoire national des lieux de privation de liberté (ONLPL), marquant ainsi une première depuis la création de cette institution. Cet événement revêt une importance particulière pour l’évaluation des conditions de détention et des droits des détenus dans notre pays.

Le rapport, un document crucial pour l’amélioration du système pénitentiaire national, a été remis en présence de plusieurs personnalités de la présidence. La Présidence de la République a souligné que ce document vise à apporter des recommandations concrètes pour améliorer les conditions de détention et assurer le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté.

Lors de cette cérémonie, le Chef de l’État a réitéré son engagement à inscrire désormais la remise de ce rapport dans l’agenda républicain de notre pays. Il a également salué les recommandations formulées par l’ONLPL, affirmant que celles-ci seront examinées avec une attention particulière et mises en œuvre pour garantir un meilleur respect des droits des détenus et améliorer les infrastructures pénitentiaires.

« Ce document, crucial pour l’évaluation des conditions de détention et des droits des détenus, vise à améliorer le système pénitentiaire national », a déclaré la Présidence de la République, mettant en avant l’importance de ce rapport pour le renforcement de la justice et de l’humanisme dans le traitement des détenus.

Cette première réception du rapport annuel de l’ONLPL par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye marque une étape significative dans l’évolution de notre système pénitentiaire. Elle témoigne de la volonté des autorités de prendre en compte les défis et les besoins du secteur pénitentiaire, en vue d’une réforme globale et durable.

Le Président de la République a conclu en exprimant son désir de voir ces recommandations traduites en actions concrètes, pour que les conditions de détention dans notre pays soient conformes aux standards internationaux et respectueuses des droits humains. Cette initiative promet de marquer un tournant décisif pour l’avenir des lieux de privation de liberté dans notre pays.

Guy Marius Sagna dénonce la CEDEAO : « Un demi-siècle de déceptions »

Dans une intervention vidéo publiée sur la plateforme X par le média AJ+ français, le député sénégalais Guy Marius Sagna a vivement critiqué la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Lors d’une session parlementaire, il a dressé un bilan sévère de l’organisation, à la veille de son cinquantième anniversaire.

Sagna a commencé par rappeler les récents départs de trois États membres de la CEDEAO, qu’il voit comme un échec significatif de l’organisation. Il accuse la CEDEAO de pousser ses membres à signer des accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne, facilitant l’entrée de 85% des marchandises européennes en Afrique de l’Ouest sans droits de douane. Selon lui, ces accords désavantagent les économies locales.

Le député a également pointé du doigt la CEDEAO pour son soutien tacite au maintien des bases militaires françaises et à l’accueil de soldats américains et d’autres forces étrangères sur le sol ouest-africain. Paradoxalement, il estime que l’organisation n’apporte pas une aide suffisante aux pays en proie à des problèmes de sécurité, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Guy Marius Sagna conclut en s’interrogeant sur la pertinence de l’appartenance à une telle organisation, laissant entendre que la CEDEAO, dans son état actuel, ne donne pas envie à ses membres de rester. Ses critiques soulignent un besoin urgent de réforme et de réévaluation des priorités de la CEDEAO pour répondre efficacement aux défis économiques et sécuritaires de la région.

Saccage de la Paroisse Sainte Agnès de Rufisque : Une Enquête en Cours

La communauté de Rufisque est en émoi après l’acte de vandalisme perpétré contre la paroisse Sainte Agnès ce vendredi 19 juillet. L’annonce a été faite par le curé de la paroisse, l’Abbé Stanislas Diouf, dans un communiqué de presse.

« Nous avons eu la surprise d’une intervention malveillante au sein de notre église où certains matériels ont été volontairement endommagés », a déclaré l’Abbé Stanislas Diouf, visiblement bouleversé par cet incident.

Aussitôt informée, la police a rapidement réagi en se rendant sur les lieux pour mener les premières investigations. Les forces de l’ordre ont collecté divers indices pouvant les aider à identifier les auteurs de cet acte de vandalisme. « Nous sommes déterminés à faire la lumière sur cette affaire et à retrouver les coupables », a indiqué un responsable de la police.

Le bilan matériel de cet acte de vandalisme est encore en cours d’évaluation, mais il est déjà certain que de nombreux objets sacrés ont été endommagés. Le curé n’a pas manqué de souligner l’impact moral de cet incident sur les fidèles : « Cet acte malveillant n’atteint pas seulement les biens matériels, mais aussi le cœur de notre communauté. »

Face à cette situation, la solidarité s’organise. Les paroissiens et les habitants de Rufisque expriment leur soutien à l’égard de la paroisse Sainte Agnès. Plusieurs initiatives sont déjà en cours pour aider à réparer les dégâts et soutenir la paroisse dans cette épreuve.

L’Abbé Stanislas Diouf a appelé au calme et à la vigilance, demandant aux fidèles de ne pas céder à la peur ou à la colère. « Nous devons rester unis et forts face à cette épreuve, et faire confiance aux autorités pour mener à bien cette enquête », a-t-il affirmé.

Cet incident rappelle la nécessité de protéger les lieux de culte et de renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de tels actes. En attendant, la communauté de Rufisque reste mobilisée et solidaire pour surmonter cette épreuve.

Avis de la CIJ sur l’Occupation Israélienne : Une Étape Juridique Significative

La plus haute juridiction de l’ONU, la Cour Internationale de Justice (CIJ), a rendu un avis marquant ce vendredi, déclarant l’occupation par Israël des territoires palestiniens depuis 1967 comme « illégale ». La CIJ a en outre précisé que cette occupation devait cesser « le plus rapidement possible ». Cet avis, bien que non contraignant, représente une étape juridique significative et pourrait intensifier la pression internationale sur Israël, surtout dans le contexte actuel de la guerre dans la bande de Gaza.

Depuis 1967, Israël occupe plusieurs territoires palestiniens, incluant la Cisjordanie, Jérusalem-Est, et la bande de Gaza. Cette occupation a été au cœur de nombreuses tensions et conflits dans la région. La décision de la CIJ fait suite à des témoignages fournis par une cinquantaine d’États, marquant ainsi une mobilisation internationale sans précédent autour de cette question.

Bien que l’avis de la CIJ n’ait pas de force contraignante, il représente une déclaration importante dans le cadre du droit international. Cette décision pourrait accroître la pression diplomatique sur Israël pour qu’il mette fin à l’occupation. De nombreux experts estiment que cet avis pourrait être utilisé par divers acteurs internationaux pour renforcer les appels à une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien.

L’avis de la CIJ intervient alors que la situation en Palestine reste extrêmement tendue, avec des confrontations fréquentes et violentes entre les forces israéliennes et les Palestiniens. La guerre en cours dans la bande de Gaza a déjà fait de nombreuses victimes des deux côtés, exacerbant les appels internationaux à une résolution pacifique et équitable du conflit.

Les réactions à cet avis ont été variées. Du côté palestinien, l’avis a été accueilli comme une victoire juridique et morale. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré que la décision de la CIJ « confirme ce que nous avons toujours su : l’occupation israélienne est illégale et doit cesser immédiatement ». En Israël, les réactions ont été plus mitigées, certains responsables politiques dénonçant l’avis comme biaisé et inapplicable dans le contexte actuel de sécurité.

L’avis de la CIJ pourrait influencer les futures négociations et initiatives internationales visant à résoudre le conflit israélo-palestinien. La communauté internationale, en particulier les États membres de l’ONU, pourrait utiliser cet avis comme base pour intensifier les pressions sur Israël et encourager des pourparlers de paix.

En conclusion, bien que non contraignant, l’avis de la Cour Internationale de Justice sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens constitue une avancée juridique importante. Il reflète une volonté internationale croissante de voir une fin à ce conflit prolongé et souligne l’urgence d’une résolution pacifique et durable.

Cheikh Oumar Anne quitte l’APR et ambitionne un nouveau cadre politique

Dans une récente apparition sur la 7tv, Cheikh Oumar Anne, maire de la commune de Ndioum et ancien ministre, a annoncé qu’il ne fait plus partie de l’Alliance pour la République (APR). « Moi, je ne me considère plus aujourd’hui comme membre de l’APR. Je ne suis plus membre de l’APR. Je travaille à la mise sur pied d’un autre cadre politique », a-t-il déclaré, marquant ainsi un tournant dans sa carrière politique.

Cheikh Oumar Anne, en se projetant sur les prochaines élections législatives, a exprimé son soutien à Amadou Ba, souhaitant le voir à la tête de la liste. Il a affirmé que ce dernier bénéficie actuellement du soutien de la majorité des militants et responsables de l’APR. Ce soutien manifeste illustre la volonté d’Anne de rassembler autour d’un nouveau projet politique, en s’appuyant sur des figures influentes.

Profitant de l’occasion, Anne n’a pas manqué de critiquer Aminata Touré, dite Mimi, qu’il accuse de viser la présidence de l’Assemblée nationale pour des raisons personnelles. « Elle s’agite, parce que tout simplement, elle veut devenir présidente de l’Assemblée nationale. La coalition Diomaye Président n’a qu’à faire d’elle sa tête de liste et on verra le résultat. Elle a quitté l’APR parce qu’elle n’a pas été installée à la tête de l’Assemblée nationale. Elle savait pertinemment qu’elle n’allait pas être désignée », a-t-il affirmé.

Cheikh Oumar Anne a également dévoilé son objectif principal : faire de l’ancien Premier ministre et actuel chef de l’opposition sénégalaise, président de la République en 2029. Pour atteindre cet objectif, il envisage de ratisser large et de s’entourer de tous ceux qui partagent cette ambition.

Cette annonce marque une nouvelle étape dans la carrière politique de Cheikh Oumar Anne et ouvre la voie à de nouvelles dynamiques au sein du paysage politique sénégalais.

Un Bidonville au Cœur des Almadies : Le cri de détresse des habitants de « Piste Bi »

Plus de quarante abris de fortune, construits à partir de cartons et de toiles, constituent désormais une partie intégrante du paysage des Almadies, un quartier résidentiel huppé de Dakar. Cet ensemble précaire, communément appelé « Piste Bi », est devenu un refuge pour de nombreuses familles nigériennes haoussas, en quête d’un toit.

Abdou Aziz, originaire du Niger, est l’un des habitants de ce bidonville. Dans une interview accordée au site d’information « Art Work », il exprime les difficultés auxquelles lui et ses compagnons font face. « Nous sommes des haoussas et faute de moyens pour louer des appartements ou des chambres, nous nous sommes installés ici aux Almadies avec nos familles. Nous savons que notre mode d’habitation n’est pas réglementaire mais nous n’avons pas le choix, » confie-t-il.

Pour la plupart, ces habitants sont des maçons et des ouvriers qui espèrent trouver du travail dans les nombreux chantiers de construction de la région. Malheureusement, la précarité de leur situation les empêche souvent de subvenir adéquatement aux besoins de leurs familles.

La présence de ce bidonville au cœur des Almadies soulève de nombreuses préoccupations parmi les riverains. « Ce bidonville niché au cœur de cette cité résidentielle paisible est un contraste qui pose des problèmes d’irrégularité sur le plan de la loi, de sécurité et de suspicion des résidents, » explique un intervenant anonyme.

Les résidents des Almadies appellent l’État à prendre ses responsabilités. Ils craignent que ce type d’habitat précaire entraîne une augmentation de l’insécurité et compromette l’harmonie de leur quartier. Ils demandent des actions concrètes pour régulariser la situation et offrir des solutions de logement décentes à ces familles démunies.

La situation à « Piste Bi » est un exemple poignant des défis liés à l’urbanisation rapide et à la crise du logement dans les grandes villes africaines. Elle met en lumière la nécessité d’une approche plus inclusive et solidaire pour résoudre ces problèmes.

Les autorités sont ainsi invitées à trouver des solutions durables pour ces familles en détresse. Des mesures pourraient inclure la construction de logements sociaux, la création de programmes de formation pour faciliter l’intégration professionnelle des travailleurs précaires, et une meilleure régulation des chantiers pour garantir des conditions de travail dignes.

En fin de compte, il s’agit de restaurer la dignité de ces familles tout en préservant la tranquillité et la sécurité des quartiers résidentiels. La situation des habitants de « Piste Bi » aux Almadies est un appel à l’action, à la solidarité et à une réflexion profonde sur les politiques urbaines et sociales du pays.

Mame Gor NGOM nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement

Le journaliste Mame Gor NGOM, détenteur d’une maîtrise en communication, a été nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV). Cette nomination marque une nouvelle étape dans sa carrière professionnelle, déjà riche en expériences et en contributions significatives dans le domaine de la communication.

En sa qualité de Directeur général du BIC-GOUV, Mame Gor NGOM sera chargé de rendre disponible l’information publique à travers une communication gouvernementale cohérente et stratégique. Sa mission principale consistera à garantir une bonne définition et une mise en œuvre efficace des politiques publiques. Cette responsabilité est cruciale dans un contexte où la transparence et l’accessibilité de l’information publique sont des éléments clés pour renforcer la confiance entre le gouvernement et les citoyens.

Mame Gor NGOM apporte avec lui une expertise avérée en communication, acquise au cours de ses années d’expérience dans le journalisme et la gestion de l’information. Sa maîtrise des enjeux communicationnels et sa capacité à articuler des messages clairs et précis seront des atouts majeurs pour le BIC-GOUV.

Sous sa direction, le Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement aspire à établir un canal de communication fiable et efficace, permettant une meilleure diffusion des informations relatives aux politiques publiques. Cette approche vise non seulement à informer les citoyens mais aussi à les impliquer davantage dans le processus décisionnel, en leur offrant des informations précises et transparentes.

La nomination de Mame Gor NGOM est saluée par ses pairs et les acteurs du secteur de la communication, qui voient en lui un professionnel compétent et dévoué, capable de relever les défis de la communication gouvernementale.

En somme, cette nouvelle fonction représente non seulement une reconnaissance des compétences et de l’engagement de Mame Gor NGOM, mais aussi une opportunité pour le gouvernement de renforcer sa stratégie de communication et d’améliorer l’accès à l’information pour tous les citoyens.

Une panne mondiale des services Microsoft paralyse des entreprises

Vendredi, une panne majeure des services Microsoft a provoqué des perturbations dans le monde entier, affectant de nombreuses entreprises et services. Microsoft a annoncé prendre des « mesures d’atténuation » pour résoudre le problème, mais les conséquences se font déjà lourdement sentir.

Parmi les secteurs les plus touchés, les compagnies aériennes subissent de plein fouet cette interruption. Des aéroports comme ceux de Berlin, Amsterdam-Schipol, ainsi que tous les aéroports espagnols, ont été affectés. Des compagnies aériennes telles que Delta, United, American Airlines, Air France, Ryanair et plusieurs compagnies indiennes ont rapporté des problèmes. À Berlin, les vols ont été suspendus jusqu’à dix heures en raison de l’incident technique.

La Bourse de Londres, ainsi que celle de Milan, ont également été impactées, ne pouvant afficher leurs indices à l’heure habituelle d’ouverture. Les opérations boursières ont commencé avec une vingtaine de minutes de retard, ajoutant à l’inquiétude des investisseurs déjà préoccupés par des incertitudes économiques et politiques.

La télévision australienne ABC a également rencontré des problèmes de télécommunication. De son côté, l’opérateur ferroviaire britannique a averti d’éventuelles annulations de dernière minute et de perturbations sur ses plateformes d’information en temps réel.

Microsoft, dans un message intitulé « Dégradation du service », a reconnu que les utilisateurs peuvent être incapables d’accéder à diverses applications et services Microsoft 365. L’entreprise a déclaré rester mobilisée pour résoudre ce problème en urgence.

En Espagne, le gestionnaire des aéroports Aena a signalé de possibles retards et a indiqué avoir recours à des systèmes manuels pour certaines opérations. Ryanair a conseillé à ses passagers d’arriver à l’aéroport au moins trois heures avant leur départ prévu.

Cette panne démontre la dépendance des entreprises et services publics aux technologies de Microsoft et souligne l’impact majeur que de telles interruptions peuvent avoir à l’échelle mondiale.

Bassirou Diomaye Faye : Une nouvelle impulsion pour la gouvernance au Sénégal

Lors du Conseil des ministres tenu jeudi soir, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que le second semestre de 2024 marquera une phase cruciale de rectification, d’ajustement, de réforme audacieuse des politiques publiques et de reddition des comptes. Cette initiative vise à instaurer des conditions propices à la construction durable d’une souveraineté pleinement assumée, dans le cadre d’une démocratie exemplaire et d’un État de droit de référence, selon le communiqué officiel.

Le Président Faye a clairement fait de la reddition des comptes une priorité centrale de son mandat. Le 10 avril 2024, il a ordonné une série de mesures visant à renforcer la transparence et la responsabilité au sein du gouvernement. Parmi ces mesures, on compte des vérifications approfondies et des audits du fonctionnement des différents ministères, ainsi qu’un examen détaillé de la situation des finances publiques du pays. Chaque passation de service au sein des ministères fera l’objet d’un rapport précis.

Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de réforme des politiques publiques. L’objectif est de dynamiser tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle du Sénégal. Le Président Faye souhaite créer un environnement où la souveraineté du pays est affirmée et durable, soutenue par une démocratie solide et un État de droit exemplaire.

Cette accélération des réformes et de la reddition des comptes est perçue comme une étape essentielle pour le développement du Sénégal. En renforçant la transparence et en améliorant la gouvernance, le gouvernement espère instaurer un climat de confiance et de responsabilité qui favorisera le développement durable et l’engagement civique.

Le second semestre de 2024 promet donc d’être une période de transformation significative pour le Sénégal, marquée par des réformes audacieuses et une gouvernance renforcée sous l’impulsion déterminée du Président Bassirou Diomaye Faye.

Nouveau Directeur Général des Élections : Birame Séne prend la tête

Le paysage politique sénégalais voit une nouvelle figure à la tête de la Direction Générale des Élections (DGE). En effet, le magistrat Birame Séne a été nommé comme le nouveau Directeur Général des Élections, succédant ainsi au contrôleur général de police Thiendella Fall.

Birame Séne, qui occupait précédemment le poste de directeur de la formation et de la communication au sein de la DGE, apporte avec lui une riche expérience et une connaissance approfondie des rouages de l’institution électorale. Cette nomination a été officialisée lors du dernier conseil des ministres, comme en témoigne le communiqué publié ce jeudi.

« Monsieur Birame SENE, Magistrat, précédemment directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, est nommé Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Monsieur Thiendella FALL », indique le communiqué du gouvernement.

Le parcours de Birame Séne est marqué par son engagement et son expertise dans le domaine électoral. En tant que directeur de la formation et de la communication, il a joué un rôle crucial dans la mise en place de stratégies de formation pour les agents électoraux et dans la gestion de la communication de l’institution. Sa nomination à ce poste stratégique est perçue comme un gage de continuité et de renforcement des capacités institutionnelles de la DGE.

En prenant la tête de la DGE, Birame Séne aura la lourde tâche de superviser et de garantir la transparence, l’équité et le bon déroulement des processus électoraux au Sénégal. Dans un contexte où les élections revêtent une importance cruciale pour la stabilité et la démocratie du pays, son rôle sera déterminant pour assurer des élections libres et crédibles.

La communauté politique et les observateurs attendent avec intérêt de voir les actions et les réformes que Birame Séne mettra en œuvre pour renforcer le système électoral sénégalais. Sa nomination ouvre une nouvelle ère pour la DGE, avec l’espoir d’une gestion encore plus efficace et transparente des processus électoraux.

En conclusion, la nomination de Birame Séne à la tête de la DGE marque un tournant important pour l’institution électorale du Sénégal. Son expérience et son engagement seront des atouts précieux pour relever les défis à venir et pour assurer des élections justes et équitables dans le pays.

Nomination de 81 cadres par le Président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil des ministres du 18 juillet 2024

Lors du Conseil des ministres tenu ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a signé plusieurs décrets de nomination, promouvant ainsi 81 cadres à divers postes de responsabilité. Parmi les nominations les plus notables figurent celles de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup et Outhmane Diagne.

Mame Gor Ngom
Le journaliste Mame Gor Ngom, ancien rédacteur en chef de La Tribune et d’Africa Check, a été nommé Directeur général du Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (Bic-Gouv). Titulaire d’une maîtrise en communication, Ngom apportera son expertise et son expérience dans le domaine de la communication gouvernementale.

Ngouda Mboup
Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en droit constitutionnel, a été nommé président du conseil d’administration du Port autonome de Dakar. Il succède à Moussa Sy, ancien maire des Parcelles assainies. Mboup, reconnu pour sa rigueur académique et son expertise juridique, est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à la gestion du port.

Outhmane Diagne
Militant du Pastef, Outhmane Diagne, a été nommé président du conseil d’administration du Fonds d’entretien routier autonome (Fera). Diagne, connu pour son engagement politique et social, prendra en charge les responsabilités liées à l’entretien et au développement des infrastructures routières du pays.

Ces nominations interviennent dans un contexte de renouvellement et de dynamisation des structures étatiques. Le Président Bassirou Diomaye Faye, en nommant ces personnalités, semble vouloir insuffler un nouveau souffle à l’administration publique, en misant sur des profils diversifiés et compétents.

Les 81 cadres nommés aujourd’hui seront chargés de diverses missions stratégiques visant à renforcer l’efficacité et la transparence de l’administration publique, tout en répondant aux attentes des citoyens en matière de services publics.

Les nominations de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup et Outhmane Diagne ont suscité des réactions positives au sein de la société civile et des milieux professionnels. Leur expertise respective dans les domaines de la communication, du droit constitutionnel et de l’infrastructure routière est perçue comme un atout pour la mise en œuvre des réformes nécessaires au développement du pays.

Avec ces nouvelles nominations, le gouvernement affiche sa volonté de s’entourer de compétences variées pour relever les défis actuels et futurs. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’impact de ces changements et la capacité des nouveaux cadres à impulser une dynamique de progrès et de modernisation.

Orientation des nouveaux bacheliers : Mesures et défis

Lors du dernier conseil des ministres, tenu ce jeudi, le Premier ministre a abordé la délicate question de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes universités sénégalaises. Face à l’afflux croissant des étudiants, il a souligné l’importance d’harmoniser les décisions d’orientation avec les profils et les choix des bacheliers. Cette démarche vise à garantir une adéquation optimale entre les aspirations des étudiants et les filières disponibles.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures et les campus sociaux dans les régions. Cette mesure s’avère cruciale pour alléger la pression exercée sur l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), actuellement saturée. En développant des pôles universitaires régionaux bien équipés, le gouvernement espère offrir des conditions d’études décentes et attractives à travers tout le pays.

Ousmane Sonko, de son côté, a mis en lumière l’importance d’une transparence totale dans l’allocation des bourses d’études et des logements étudiants au sein des campus sociaux. Pour lui, il est impératif de disposer d’une méthodologie rigoureuse garantissant l’équité et la justice dans la distribution de ces ressources essentielles. Une telle transparence est indispensable pour prévenir les abus et les discriminations, assurant ainsi que chaque étudiant méritant puisse bénéficier du soutien nécessaire pour réussir ses études.

Le défi majeur reste donc la mise en place effective de ces mesures, dans un contexte où les infrastructures existantes sont souvent vétustes et insuffisantes. Le renforcement des capacités d’accueil dans les universités régionales pourrait non seulement décongestionner l’UCAD, mais également dynamiser l’enseignement supérieur en régions, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux jeunes bacheliers.

Les initiatives discutées lors de ce conseil des ministres témoignent de la volonté des autorités de répondre aux besoins croissants des étudiants sénégalais. La réussite de ces mesures dépendra cependant de leur mise en œuvre rigoureuse et de l’engagement de tous les acteurs concernés.

Kaolack : La commune de Ndiédieng menacée d’isolement à cause de la dégradation des ponts

La commune de Ndiédieng, située dans le département de Kaolack, risque d’être coupée du reste du monde en raison de la dégradation avancée des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux autres villages. L’état de ces infrastructures inquiète profondément les populations locales. Leur réhabilitation représenterait un soulagement majeur et permettrait à des milliers de personnes d’acheminer leurs productions agricoles.

« Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période de l’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique. Il est presque impraticable pendant la saison des pluies, ce qui impacte gravement l’économie de la commune », a déclaré le maire de Ndiédieng, Dr Abdoul Aziz Mbodji, lors d’une conférence de presse mercredi dernier.

Le maire a souligné que deux ponts sur cette route sont en état de déchéance. « Le grand pont a été réhabilité l’année dernière, mais malheureusement, lors de ma visite sur le site il y a quelques jours, j’ai constaté que le passage de l’eau avait endommagé le pont jusqu’à l’effondrement. Si aucune solution n’est apportée, cela va lourdement impacter l’économie des populations », a-t-il ajouté.

L’an dernier, l’Agéroute était intervenue suite à une demande pour rétablir ce pont. Il y a également un deuxième pont, de dimension réduite, dont l’état est préoccupant avec des trous çà et là. « Cette situation complique les déplacements des populations, obligeant souvent à des détours de plusieurs kilomètres », a expliqué M. Mbodji.

Sur les 9 km de l’axe concerné, la commune de Ndiédieng est coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et la saison sèche. « Nous avons deux ouvrages sur cette vallée, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, inclus dans un projet qui n’a pas encore démarré. Du point de vue géographique, Ndiédieng risque d’être radiée de la carte de la région de Kaolack », a alerté le maire.

En attendant une solution définitive, des chargements de pierres ont été déversés, même en présence de l’eau, pour faciliter les déplacements des populations et de leurs biens. Les habitants des villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram peinent à rejoindre leurs champs, traversant l’eau avec des risques ou faisant des détours longs et difficiles.

Le maire a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son premier ministre pour intervenir en urgence. « Ndiédieng a toujours souffert sous les magistères des présidents Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, et Macky Sall. Ce chef-lieu de l’arrondissement reste enclavé jusqu’à présent », a conclu Dr Abdoul Aziz Mbodji.

Bah Diakhaté : Un deuxième retour de parquet reporte son audience avec le procureur

Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de la coalition Benno Bokk Yaakaar, vient d’être soumis à un deuxième retour de parquet. Cette information a été confirmée par son avocat, Me Alioune Badara Fall, à Seneweb. Par conséquent, Diakhaté devra patienter encore une journée avant de pouvoir comparaître devant le procureur de la République, prévue désormais pour demain, vendredi.

Ce développement judiciaire intervient après que Bah Diakhaté a été extrait de prison avant-hier et conduit au commissariat central de Dakar pour répondre à une troisième procédure judiciaire en cours contre lui. Cette fois, c’est Maître Ousseynou Fall qui a porté plainte contre lui, l’accusant d’injures publiques et de diffamation.

Le parcours judiciaire de Bah Diakhaté continue de captiver l’attention, alors qu’il fait face à des accusations sérieuses qui pourraient avoir des conséquences significatives. En attendant l’audience de demain, ses partisans et observateurs restent en haleine, suivant de près les développements de cette affaire.

Nous vous tiendrons informés des prochaines évolutions concernant cette affaire et de l’audience de Bah Diakhaté avec le procureur de la République.

Appel à l’action judiciaire après la publication des rapports de l’OFNAC

Le directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) a exhorté le procureur de la République à prendre des mesures judiciaires en réponse à la publication des 45 rapports de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Cette demande intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la lutte contre la corruption au Sénégal.

Pape Alé Niang, une figure influente du journalisme d’investigation, a exprimé sur le réseau social X que les individus mentionnés dans ces rapports doivent répondre de leurs actes devant la justice. « Les 45 rapports de l’OFNAC qui dorment dans les tiroirs du procureur doivent aller en instruction. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple publication. Les personnes qui ont été épinglées doivent faire face à la justice pour apporter toutes les réponses nécessaires », a-t-il insisté.

Les rapports de l’OFNAC, qui ont été publiés récemment, contiennent des informations détaillées sur divers cas de fraude et de corruption impliquant des personnalités publiques et des institutions. Cependant, malgré la gravité des accusations, ces documents n’ont pas encore entraîné d’actions judiciaires significatives.

Le directeur général de la RTS, en appuyant la position de Pape Alé Niang, souligne l’importance d’une réponse rapide et décisive pour restaurer la confiance du public dans le système judiciaire et les institutions de l’État. « Il est crucial que la justice fasse son travail de manière transparente et efficace. Nous ne pouvons pas permettre que ces dossiers restent sans suite », a-t-il déclaré.

Cette situation met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption au Sénégal, où des appels à une plus grande transparence et à des actions concrètes se multiplient. Les citoyens attendent désormais de voir si ces appels seront suivis d’effets concrets.

L’OFNAC, créée pour combattre la corruption et promouvoir l’intégrité au sein des institutions publiques, se retrouve au centre de cette controverse. Sa capacité à agir de manière indépendante et à mener des enquêtes approfondies est cruciale pour renforcer l’État de droit et assurer une gouvernance éthique.

Cheikh Bara Ndiaye s’adresse à la presse pour marquer les 100 jours du Président Bassirou Diomaye FAYE

Ce vendredi à 16h, Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur et allié fidèle du nouveau régime, prendra la parole devant la presse pour évoquer les 100 premiers jours de la présidence de Bassirou Diomaye FAYE. Cette déclaration est attendue avec impatience dans un contexte politique où les débats sont particulièrement vifs.

La semaine dernière, le Chef de l’État avait accordé une interview à la presse nationale, une intervention qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opposition. Des figures politiques telles que Bougane Gueye Dany, Thierno Bocoum et Abdou Mbow ont rapidement répliqué aux propos du Président Faye, critiquant ses premières actions et exprimant leurs inquiétudes sur la direction que prend le pays.

L’allocution de Cheikh Bara Ndiaye sera donc scrutée de près, non seulement pour ce qu’il dira des réalisations du Président Faye, mais aussi pour la manière dont il répondra aux critiques de l’opposition. Ndiaye, connu pour son soutien indéfectible au régime actuel, pourrait utiliser cette plateforme pour défendre les initiatives de l’administration Faye et contrer les arguments de ses détracteurs.

En ces temps où chaque déclaration politique est analysée avec minutie, l’intervention de Cheikh Bara Ndiaye pourrait bien jouer un rôle clé dans le façonnement de l’opinion publique sur les premiers mois du mandat de Bassirou Diomaye FAYE. Le rendez-vous est donc pris pour ce vendredi, avec l’espoir de mieux comprendre les enjeux et les perspectives du nouveau régime.

Macky Sall Intervient pour Freiner la Proposition de Loi de Benno Bokk Yakaar

Dans une démarche surprenante, l’ancien président de la République, Macky Sall, a stoppé net les ardeurs des députés de son propre camp, Benno Bokk Yakaar, qui envisageaient d’introduire une proposition de loi visant à retirer au Président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.

Selon le quotidien L’AS dans son édition de ce jeudi, Macky Sall s’est personnellement impliqué pour que cette proposition ne puisse jamais voir le jour au sein de l’hémicycle. En effet, il aurait directement contacté Abdou Mbow, le président du groupe parlementaire Benno, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, pour leur demander de suspendre cette initiative.

Le projet de proposition de loi a été évoqué en pleine controverse entre l’exécutif et les députés de Yewwi Askan Wi (YAW) concernant la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce contexte de tensions politiques a poussé les députés de Benno Bokk Yakaar à envisager cette mesure drastique.

L’intervention de Macky Sall est perçue comme une tentative de calmer les esprits et de prévenir une escalade de la crise politique actuelle. En freinant cette proposition, Macky Sall semble vouloir éviter une confrontation directe avec l’opposition et maintenir une certaine stabilité institutionnelle.

Cette intervention de l’ancien président pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Les membres de Benno Bokk Yakaar pourraient voir cela comme une tentative de maintenir l’équilibre des pouvoirs, tandis que les opposants pourraient interpréter ce geste comme une manœuvre politique visant à préserver l’influence de l’ancien président.

Le geste de Macky Sall montre une fois de plus l’importance de la diplomatie et de la prudence dans le paysage politique sénégalais. En demandant la suspension de cette proposition de loi, il démontre son engagement à éviter les conflits inutiles et à promouvoir une gouvernance plus apaisée. Reste à voir comment cette décision sera perçue et quelles seront les prochaines étapes pour les députés de Benno Bokk Yakaar et leurs adversaires politiques.

États généraux des transports publics : lancement des séminaires préparatoires à Dakar

Dans le cadre de la préparation active des états généraux des transports au Sénégal, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a organisé, ce jeudi 18 juillet 2024, à Dakar, un séminaire des états généraux des transports publics avec les structures étatiques. Cette importante rencontre de quatre jours, du 18 au 23 juillet, marque le début d’un dialogue essentiel pour façonner les politiques et initiatives futures dans ce secteur vital pour le pays et ses populations.

L’objectif principal de ce séminaire est d’harmoniser les positions des différentes structures de l’État afin de trouver les consensus indispensables à la transformation des transports publics et de juguler les divergences. Le séminaire porte sur les sous-secteurs routiers, ferroviaires et aériens, tout en abordant les interactions avec le sous-secteur des transports maritimes.

Le diagnostic du secteur des transports révèle plusieurs défis à relever. Pour les transports terrestres, les problèmes majeurs incluent une modernisation inachevée, une gouvernance fragmentée, un déficit de financement, et une offre de transport public de mauvaise qualité, sauf pour le TER et le BRT. La vétusté des véhicules contribue à l’insécurité routière, et la gestion des infrastructures par des entreprises étrangères pose des questions de souveraineté nationale et de pérennité des investissements locaux. La faible digitalisation des systèmes de transport entrave également l’efficacité des prestations fournies.

Les transports aériens, bien que mieux organisés, doivent encore relever des défis de conformité aux normes internationales en matière d’aviation civile. Les enjeux économiques sont également importants, avec des pertes annuelles estimées à 900 milliards de francs CFA, soit environ 6 % du PIB, en raison des dysfonctionnements des transports routiers à Dakar.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a souligné l’importance de ces états généraux des transports publics. « Nous sommes à un moment charnière où les défis et les opportunités sont nombreux : du financement des infrastructures à leur gestion, de la qualité à l’interopérabilité des systèmes de transport, de la digitalisation à la sécurité routière. Ensemble, nous devons élaborer des stratégies qui non seulement répondent aux besoins présents, mais préparent également nos systèmes de transport pour les générations futures, » a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement.

Ce séminaire de préparation sera suivi d’un second séminaire, prévu du 5 au 8 août, élargi aux acteurs du transport, aux partenaires sociaux et autres parties prenantes. Cette seconde rencontre permettra de recueillir les sentiments et recommandations des différents acteurs concernant les problèmes actuels du secteur des transports et les solutions potentielles.

En septembre prochain, les états généraux des transports publics se tiendront avec la détermination et la préparation nécessaires pour trouver les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public au Sénégal.

Paul Kagame Réélu pour un 4e Mandat au Rwanda avec 99,18 % des Voix

Kigali, 18 juillet 2024 – Le président sortant Paul Kagame a été réélu pour un quatrième mandat consécutif avec un score impressionnant de 99,18 % des voix, selon les résultats provisoires annoncés ce jeudi. À 66 ans, le chef de l’État réalise un score encore supérieur à ses 98,79 % obtenus lors de l’élection présidentielle de 2017, après avoir déjà remporté 95,05 % des suffrages en 2003 et 93,08 % en 2010.

Lundi soir, après l’annonce des résultats partiels indiquant un score de 99,15 % sur 79 % des bulletins dépouillés, Paul Kagame avait exprimé sa gratitude envers les Rwandais dans un discours. « Les résultats qui ont été présentés indiquent un score très élevé. Ce ne sont pas que des chiffres. Ils montrent la confiance et c’est ce qui est le plus important », avait-il déclaré.

Les félicitations n’ont pas tardé à affluer de la part de plusieurs dirigeants de la région. Parmi eux, l’Éthiopien Abiy Ahmed, le Kényan William Ruto, la Tanzanienne Samia Suluhu Hassan, et l’Ougandais Yoweri Museveni ont tous adressé des messages de soutien à Kagame via le réseau social X.

La réélection de Kagame intervient dans un contexte de stabilité économique et de développement impressionnant pour le Rwanda, malgré les critiques de certaines organisations internationales concernant les droits de l’homme et la liberté d’expression dans le pays. Toutefois, le soutien massif du peuple rwandais à Kagame démontre la popularité et la confiance continue qu’il inspire à la majorité de la population.

Paul Kagame Réélu pour un 4e Mandat au Rwanda avec 99,18 % des Voix

Kigali, 18 juillet 2024 – Le président sortant Paul Kagame a été réélu pour un quatrième mandat consécutif avec un score impressionnant de 99,18 % des voix, selon les résultats provisoires annoncés ce jeudi. À 66 ans, le chef de l’État réalise un score encore supérieur à ses 98,79 % obtenus lors de l’élection présidentielle de 2017, après avoir déjà remporté 95,05 % des suffrages en 2003 et 93,08 % en 2010.

Lundi soir, après l’annonce des résultats partiels indiquant un score de 99,15 % sur 79 % des bulletins dépouillés, Paul Kagame avait exprimé sa gratitude envers les Rwandais dans un discours. « Les résultats qui ont été présentés indiquent un score très élevé. Ce ne sont pas que des chiffres. Ils montrent la confiance et c’est ce qui est le plus important », avait-il déclaré.

Les félicitations n’ont pas tardé à affluer de la part de plusieurs dirigeants de la région. Parmi eux, l’Éthiopien Abiy Ahmed, le Kényan William Ruto, la Tanzanienne Samia Suluhu Hassan, et l’Ougandais Yoweri Museveni ont tous adressé des messages de soutien à Kagame via le réseau social X.

La réélection de Kagame intervient dans un contexte de stabilité économique et de développement impressionnant pour le Rwanda, malgré les critiques de certaines organisations internationales concernant les droits de l’homme et la liberté d’expression dans le pays. Toutefois, le soutien massif du peuple rwandais à Kagame démontre la popularité et la confiance continue qu’il inspire à la majorité de la population.

Tragédie à Dahra Djoloff : Un jeune talibé perd la vie dans un accident de charrette

Un drame poignant s’est déroulé dans l’après-midi de ce mercredi au cœur de Dahra Djoloff. Un jeune talibé du nom d’Ousmane Ba, âgé de seulement douze ans, a tragiquement perdu la vie après le renversement d’une charrette.

Selon les informations recueillies, Ousmane Ba était monté sur une charrette tirée par un cheval, accompagné de deux de ses camarades. Ce qui semblait être une promenade ordinaire s’est transformé en cauchemar lorsque l’animal, pris de panique, a soudainement fait une fausse course. La charrette a alors basculé violemment sur le trottoir, écrasant le jeune talibé sous son poids.

Ousmane Ba n’a pas survécu à ses blessures et est décédé sur le coup. La tristesse et la consternation ont rapidement envahi la communauté locale en apprenant cette nouvelle tragique.

Alertés, les gendarmes de la brigade de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux pour effectuer les constatations d’usage. La dépouille du jeune Ousmane Ba a ensuite été transportée à la morgue du centre de santé de Dahra par les sapeurs-pompiers.

Cet incident rappelle tragiquement les dangers auxquels peuvent être exposés les jeunes talibés et souligne l’importance de veiller à leur sécurité dans toutes les circonstances. La communauté de Dahra Djoloff est en deuil, pleurant la perte d’un enfant dans des conditions aussi tragiques.

Drame à Sédhiou : Une fille perdue dans les caniveaux retrouvée morte

Un tragique incident s’est produit mardi dans le quartier Santassou de Sédhiou.

Une jeune fille, dont l’identité reste inconnue, a tragiquement perdu la vie après être tombée dans un canal lors de fortes pluies. Selon le quotidien Walfadjri, les habitants du quartier, témoins de l’accident, ont rapidement alerté les autorités locales.

Le lieutenant Adama Diop, commandant de la 43e Compagnie d’incendie et de secours de Sédhiou, a confirmé l’incident au téléphone : « Quand la fille est tombée dans les caniveaux, les gens se sont déplacés jusqu’à la caserne pour nous alerter ». Les efforts de sauvetage se sont malheureusement soldés par la découverte du corps sans vie de la jeune fille.

Ce tragique événement rappelle l’importance de la vigilance en période de fortes pluies. Les autorités météorologiques, en particulier l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Anacim), émettent régulièrement des bulletins météo pour alerter la population sur les dangers potentiels.

Bien que les circonstances exactes de l’accident n’aient pas été détaillées par le lieutenant Adama Diop, cet incident tragique soulève des questions sur la sécurité des infrastructures de drainage dans la région. Les autorités locales et les citoyens sont appelés à collaborer pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

La perte de cette jeune vie est une tragédie pour la communauté de Sédhiou. Il est crucial que les recommandations de l’Anacim soient prises au sérieux pour éviter de futurs drames. La population est invitée à redoubler de vigilance et à signaler toute situation dangereuse aux autorités compétentes.

Sénégal : Le Fisc réclame 24 milliards aux entreprises Turques Summa et Limak

Il y a quelques mois, le journal sénégalais Libération dévoilait que le fisc réclamait 4 milliards de francs CFA à Summa. Cependant, ce montant n’est qu’une fraction de ce que la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) réclame à trois entreprises turques majeures impliquées dans la gestion aéroportuaire et la construction au Sénégal. En effet, selon Sika Finances, les entreprises Summa, Limak, et Summa Sénégal doivent un total de 24 milliards de francs CFA en arriérés de paiement.

Pour récupérer cette somme conséquente, les autorités sénégalaises n’ont pas hésité à employer des méthodes fortes. Selon Sika Finances, le fisc sénégalais a saisi de nombreux équipements de ces entreprises, incluant des camions, des engins de construction, des centrales à béton, des pelles hydrauliques et mécaniques, des chargeurs et des bulldozers.

La nouvelle politique fiscale stricte du Sénégal n’a pas épargné l’entreprise française Eiffage Génie Civil Marine. Deux semaines avant les saisies effectuées sur les entreprises turques, Eiffage a été redressée à hauteur de 17,6 milliards de francs CFA.

Cette politique fiscale rigoureuse ne se limite pas aux entreprises de construction et de gestion aéroportuaire. Les comptes de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) ont également été bloqués pour des raisons similaires. Des médias privés ont subi le même sort, témoignant de la détermination des autorités sénégalaises à recouvrer les arriérés fiscaux.

Ces actions illustrent la fermeté des autorités sénégalaises face aux entreprises en défaut de paiement fiscal. Le recouvrement de ces arriérés est crucial pour les finances publiques du pays, mais les méthodes employées soulèvent des questions sur leur impact à long terme sur l’investissement étranger au Sénégal. Les entreprises concernées devront désormais s’ajuster à cette nouvelle réalité fiscale stricte imposée par Dakar.

Les étudiants du pavillon A de l’UCAD organisent un concert de casseroles pour dénoncer leurs conditions de Vie

Les étudiants du Pavillon A de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont manifesté hier après-midi leur mécontentement à travers un concert de casseroles. Cette manifestation bruyante et symbolique visait à attirer l’attention sur les difficultés persistantes qu’ils rencontrent quotidiennement sur le campus.

Dans un communiqué, le collectif des étudiants du Pavillon A a exprimé sa frustration face à plusieurs problèmes récurrents :

  1. Le manque répétitif d’eau : Une pénurie d’eau qui affecte non seulement les conditions d’hygiène mais également la vie quotidienne des étudiants.
  2. L’absence de Wifi : Dans une ère où la connectivité est essentielle pour les études et les recherches, l’absence d’accès à Internet constitue un obstacle majeur à la réussite académique.
  3. Le manque d’éclairage : L’insuffisance de l’éclairage sur le campus pose des problèmes de sécurité et rend difficiles les études nocturnes.

Le collectif a rappelé que sa vocation première est la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants. Ils appellent les autorités à prendre des mesures urgentes pour améliorer leurs conditions de vie sur le campus.

Ce concert de casseroles est le premier de son genre à l’Université Cheikh Anta Diop sous le régime du Président Bassirou Diomaye Faye et l’administration du Directeur général du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), Ndéné Mbodji. Cette manifestation est donc non seulement une plainte contre les conditions de vie actuelles, mais aussi un message direct aux nouveaux dirigeants, les incitant à prendre des actions concrètes pour remédier à ces problèmes.

Le collectif des étudiants du Pavillon A espère que ce concert de casseroles sera un catalyseur pour le changement et incitera les autorités universitaires et gouvernementales à prendre des mesures immédiates pour résoudre ces problèmes. Ils soulignent que ces conditions de vie inadéquates compromettent sérieusement leur bien-être et leur succès académique.

La mobilisation des étudiants de l’UCAD, illustrée par ce concert de casseroles, est un rappel poignant que l’amélioration des conditions de vie et d’étude est essentielle pour garantir une éducation de qualité et un environnement propice au développement académique et personnel.

Les 100 Jours de pouvoir de la coalition « Diomaye Président » : Perspectives et premières réalisations

Dr. Babacar Diop, leader du parti Forces démocratiques du Sénégal (Fds-Les Guelewars) et maire de la ville de Thiès, a partagé ses impressions sur les 100 premiers jours de la nouvelle administration dirigée par le Président Bassirou Diomaye Faye. Dans une interview accordée au journal Observateur, il a exprimé ses points de vue sur les efforts et les réformes initiés par le nouveau régime.

Selon Dr. Babacar Diop, il est encore prématuré de dresser un bilan complet des actions du gouvernement. Cependant, il reconnaît les efforts significatifs déployés par l’administration de Diomaye pour aborder certaines urgences nationales. Les premiers pas de ce régime montrent une volonté de changement et la mise en œuvre de mesures destinées à améliorer la bonne gouvernance, combattre la corruption et réduire le coût de la vie.

L’une des initiatives marquantes du Président Bassirou Diomaye Faye est l’accent mis sur des réformes judiciaires cruciales. Dr. Diop souligne également la promesse du président de s’attaquer à des problématiques clés telles que l’emploi des jeunes et la réforme du foncier, secteur dont la gestion par les régimes précédents a été jugée désastreuse.

Pour Dr. Babacar Diop, l’élément le plus crucial à ce stade est la volonté manifeste de changement affichée par le nouveau gouvernement. Poser les bases pour relever des défis majeurs tels que les inégalités sociales structurelles et le chômage élevé est fondamental pour la réussite à long terme du pays.

Sur le plan international, les efforts diplomatiques du Président Faye sont également notables. Dr. Diop apprécie la continuité de la politique de bon voisinage du Sénégal sous la direction de Faye, ce qui renforce les relations diplomatiques traditionnelles du pays.

En conclusion, bien qu’il soit encore tôt pour évaluer pleinement les réalisations de la nouvelle administration, les premiers signes indiquent une direction positive et un engagement à résoudre les problèmes urgents du Sénégal. Dr. Babacar Diop reste optimiste quant à l’avenir, espérant que les initiatives en cours mèneront à des réformes profondes et durables pour le pays.

Le littoral et M’bour 4 en toute transparence : aussi une demande sociale (Cheikh Ibrahima Diallo)

Après l’arrêt des travaux à Mbour 4 dans la région de Thiès, ce lundi 15 juillet 2024, le pré-rapport de la commission ad hoc, chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, est dans les mains du Premier ministre. En attendant le rapport final qui sera transmis au Président de la République, des leaders politiques prodiguent des conseils aux autorités de la République.

Nous avons été parmi les citoyens et leaders politiques sénégalais qui ont appuyé les démarches du Président de la République, son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre Ousmane Sonko, visant à suspendre toutes les actions foncières sur les terrains de Mbour 4 et à arrêter toutes les constructions sur la Corniche de Dakar.

Ces décisions suspensives visaient à effectuer les investigations objectives nécessaires pour bien clarifier les dénonciations diffusées par les populations riveraines du littoral et celles de la ville de Thiès. Effectivement, il était difficile pour le Président de la République et le Premier ministre de demeurer sourds face aux nombreuses critiques formulées par la rumeur populaire, par la presse et par les réseaux sociaux.

J’avais aussi souligné ma satisfaction lorsqu’il avait été annoncé la mise en place de comités ad hoc de travail composés de personnes compétentes et diversifiées pour analyser objectivement les litiges, en dehors de toute partisanerie et de tout jeu politicien de représailles, afin d’établir un état des lieux clair et de distinguer les différents cas, en informant sur les attributions illégales, abusives, non justifiées de celles qui sont conformes au droit, à la loi et aux processus réglementaires normaux.

Des repères légaux, des règlements existent bel et bien pour classer les non ayants droits par rapport aux ayants droits légaux. S’agissant de Mbour 4, l’intelligence citoyenne ne peut tolérer certains abus, s’ils sont avérés. Mais aussi, la justice de notre pays ne peut autoriser le délestage, l’annulation de droits de citoyens dont les dossiers ont traversé toutes les exigences légales, administratives et financières de traitement.

Il faut aussi tenir compte du fait que le problème foncier avec ses abus n’est pas particulier à Dakar et à Mbour 4. On ne peut passer sous silence dans les analyses ce qui se passe ailleurs dans d’autres régions.

Je le redis encore : j’appuie toute démarche qui met de l’ordre dans la gestion du foncier. Mais les décisions qui seront prises doivent être justes, conformes au droit et non pas sombrer dans le populisme. Le « Jub, Jubal, Jubanti » ne doit pas laisser de place au flou et à la partisanerie.

Je termine en félicitant le Président de la République pour son face à face avec la presse sénégalaise après 100 jours à la tête du pays. L’exercice a été apprécié par la grande majorité des Sénégalais.

Annonce de la création d’un ministère du Culte dès l’année prochaine

Le gouvernement sénégalais s’apprête à introduire un nouveau ministère du Culte à partir de l’année prochaine. Cette annonce a été faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors d’une audience accordée à une délégation de «Jama-atoun nour assouniya», l’association coordonnant les travaux d’achèvement de la Grande mosquée de Tivaouane.

Cette décision marque une étape importante dans la reconnaissance et le soutien des activités religieuses par l’État. En effet, le Premier ministre a précisé que l’année 2025 verra l’introduction du premier budget élaboré par son gouvernement, incluant des fonds spécifiquement alloués aux affaires religieuses. « Il y aura dans ce nouveau budget des fonds spécifiquement alloués au culte, » a-t-il promis, selon le journal Les Échos.

Cette initiative est accueillie favorablement par les associations religieuses, qui voient en elle une opportunité de mieux structurer et financer leurs activités. Le chef du gouvernement a assuré que ces fonds prendront en compte toutes les préoccupations liées à l’exposition et aux interlocuteurs des diverses confessions.

La création de ce ministère vise à offrir un cadre institutionnel pour la gestion des affaires religieuses et à répondre aux besoins croissants de coordination et de soutien des diverses communautés de foi au Sénégal. Cela reflète également une volonté de l’État de renforcer les liens avec les organisations religieuses et de garantir une meilleure gestion des lieux de culte et des événements religieux.

L’année 2025 s’annonce donc comme une période de changement significatif dans la politique religieuse du Sénégal, avec l’espoir que cette nouvelle approche favorisera une cohabitation harmonieuse entre les différentes croyances et soutiendra le développement des infrastructures religieuses à travers le pays.

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