Joe Biden testé positif au Covid-19 : une période d’isolement au Delaware en pleine campagne électorale

Le président des États-Unis, Joe Biden, actuellement en campagne dans le Nevada pour l’élection de novembre prochain, a été testé positif au Covid-19, a annoncé ce mercredi 17 juillet la Maison Blanche. Âgé de 81 ans, le président présente des « symptômes légers » selon le communiqué officiel.

Joe Biden, qui est complètement vacciné contre le Covid-19, observera une période d’isolement dans sa résidence du Delaware. Cette annonce intervient dans un contexte où les capacités physiques et mentales du président à mener une campagne électorale sont de nouveau mises en question. Certains membres du parti démocrate ont récemment exprimé des doutes sur sa capacité à poursuivre sa campagne, suggérant même qu’il se retire.

Cette situation illustre les défis supplémentaires que la pandémie de Covid-19 impose aux candidats politiques. Bien que Joe Biden ait été vigilant et ait respecté les protocoles sanitaires, la nature très contagieuse du virus signifie qu’aucun individu n’est à l’abri, même ceux prenant des précautions strictes.

Les adversaires politiques de Joe Biden n’ont pas tardé à réagir à cette nouvelle, certains exprimant des vœux de prompt rétablissement tandis que d’autres relancent le débat sur son âge et sa capacité à diriger. La période d’isolement pourrait aussi perturber son calendrier de campagne, nécessitant des ajustements et une communication renforcée de son équipe.

La santé de Joe Biden sera désormais scrutée de près par les électeurs et les médias. En cas de complications ou de symptômes prolongés, les appels à une réévaluation de sa candidature pourraient s’intensifier. Cependant, pour l’instant, la Maison Blanche se veut rassurante, affirmant que le président continue de gérer ses responsabilités avec l’aide de son équipe, même en isolement.

la période d’isolement de Joe Biden au Delaware sera un moment clé de la campagne électorale. Elle met en lumière les enjeux de santé publique et personnelle dans le contexte d’une élection cruciale pour l’avenir des États-Unis.

Réunion entre les présidents des groupes parlementaires : vers une pacification des relations entre l’exécutif et le législatif

Les présidents des trois principaux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale sénégalaise, Abdou Mbow (Benno), Ayib Daffé (YAW) et Lamine Thiam (Wallu), se sont rencontrés mardi dernier dans le bureau d’Abdou Mbow. Cette rencontre, tenue dans un contexte de tensions croissantes entre l’exécutif et le législatif, avait pour objectif de trouver des solutions afin de calmer la situation.

Au terme de cette réunion, un accord a été trouvé concernant la correction du Règlement intérieur du Parlement et la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, qui devra être présentée devant les députés. Le quotidien Les Échos, dans son édition du jeudi 18 juillet, rapporte que la prochaine étape sera la convocation d’une réunion du bureau de l’Assemblée nationale et de la conférence des présidents par le président de l’Assemblée nationale, afin de déclencher la procédure nécessaire.

Par ailleurs, Les Échos informe qu’une nouvelle proposition de loi sera initiée, suivie par la convocation d’une session extraordinaire. En conséquence, les propositions de loi déposées précédemment par les députés Cheikh Abdou Mbacké Dolly et Nafy Diallo seront laissées de côté.

Cette initiative conjointe des leaders parlementaires semble être un effort concerté pour apaiser les tensions politiques et renforcer la collaboration entre les différentes branches du gouvernement. La suite des événements dépendra de la rapidité avec laquelle le président de l’Assemblée nationale convoquera les réunions nécessaires pour mettre en œuvre les accords trouvés lors de cette rencontre.

Tragique décès d’une étudiante Tchadienne à Dakar : Enquête en cours

Dimanche dernier, Steffi Kaguer, une étudiante en sixième année de médecine âgée de 26 ans et enceinte de cinq mois, est décédée dans des circonstances troublantes à Dakar. Après une dispute avec son petit ami de nationalité libanaise, Warren Mansour, elle est tombée du balcon de leur appartement situé au deuxième étage. Transportée d’urgence à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, elle n’a pas survécu à ses blessures.

Les gendarmes de la brigade de la Foire, après avoir effectué les constats d’usage, ont arrêté Warren Mansour pour nécessité d’enquête. Selon des sources de Seneweb, les résultats de l’autopsie n’ont révélé aucune trace de lutte sur le corps de Steffi Kaguer, mais l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances de cette tragédie.

L’Association des stagiaires, étudiants et élèves tchadiens au Sénégal rejette fermement l’hypothèse du suicide. « Une fille qui a fait six ans en médecine ne peut pas se suicider à la suite d’une dispute liée à une crise de jalousie », déclare le porte-parole de l’association, réclamant justice pour leur compatriote.

Selon des témoignages recueillis par Seneweb, Steffi Kaguer et Warren Mansour étaient en couple depuis neuf mois, mais leur relation était tumultueuse. Mansour, décrit comme turbulent et violent, aurait mordu Steffi lors d’une altercation précédente. Le couple s’était disputé lors d’une soirée dansante aux Almadies la nuit du drame.

De retour à leur appartement, où la sœur et le frère de Steffi dormaient, une nouvelle dispute aurait éclaté. Selon les témoignages, Steffi Kaguer serait alors tombée du balcon du deuxième étage. Certains soupçonnent Warren Mansour de l’avoir poussée, tandis que d’autres pensent qu’elle se serait suicidée.

L’Association des stagiaires, étudiants et élèves tchadiens au Sénégal trouve le comportement de Warren Mansour suspect. « Il était ivre le jour du drame, et a transporté Steffi à l’hôpital sans avertir sa sœur et son frère. Il a aussi refusé de répondre aux appels du frère de Steffi », raconte un membre de l’association.

Les enquêteurs de la brigade de la Foire poursuivent leurs investigations pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la mort de Steffi Kaguer. La communauté tchadienne au Sénégal attend des réponses et réclame justice pour cette jeune femme dont la vie a été tragiquement écourtée.

Sénégal: Premier producteur pétrolier avec le projet Sangomar

Le Sénégal a officiellement rejoint le cercle des pays producteurs de pétrole depuis la première quinzaine du mois de juin, marquant un tournant historique pour le pays et le continent africain. Cette avancée significative est le fruit du projet Sangomar, un gisement offshore situé à environ 130 kilomètres de Dakar, en mer. Exploité par la compagnie australienne Woodside Energy, ce gisement promet de produire quelque 100 000 barils de pétrole par jour.

L’exploitation du gisement de Sangomar représente une étape cruciale pour l’économie sénégalaise. Les premiers barils de brut, de type moyen-acide, reconnus pour leur qualité, ont commencé leur voyage vers les raffineries européennes début juillet. Ce développement ouvre de nouvelles perspectives pour le Sénégal, non seulement en termes de revenus, mais aussi en matière de développement industriel et d’emplois locaux.

Selon Energeek, un site spécialisé dans l’actualité du secteur de l’énergie, les premiers barils ont quitté le Sénégal début juillet à bord du pétrolier grec Maran Poseidon. Affrété par Shell International Trading, ce pétrolier transporte la première cargaison de pétrole sénégalais destinée à être raffinée en Europe. Le Maran Poseidon a pour destination la raffinerie Shell-Pernis à Rotterdam, l’une des plus grandes installations de ce type en Europe, avec une capacité impressionnante de 404 000 barils par jour. Située sur 400 hectares, la raffinerie de Shell-Pernis joue un rôle clé dans le traitement de ce pétrole de haute qualité.

L’entrée du Sénégal dans le secteur pétrolier mondial est porteuse de nombreuses promesses. Les revenus générés par la vente de pétrole peuvent stimuler la croissance économique, financer des projets d’infrastructure et améliorer le niveau de vie des Sénégalais. Cependant, ce développement s’accompagne également de défis, notamment en termes de gestion durable des ressources, de gouvernance transparente et de protection de l’environnement.

Le succès du projet Sangomar pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains, montrant comment une gestion efficace et transparente des ressources naturelles peut contribuer au développement économique et social. Le Sénégal, désormais producteur de pétrole, se trouve à l’aube d’une nouvelle ère prometteuse mais complexe, où les opportunités devront être saisies avec prudence et stratégie.

Saisie de 40 Kg de Cocaïne à l’AIBD: Une Française interpellée

La Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a effectué une saisie majeure de cocaïne, le dimanche 14 juillet 2024, vers 23h. La Subdivision des Douanes de l’AIBD, sous la Direction régionale Ouest, a annoncé cette prise dans un communiqué officiel.

La saisie porte sur 36 plaquettes de cocaïne pesant au total 40,3 kilogrammes, d’une contrevaleur estimée à 3 milliards 200 millions de francs CFA. La drogue était soigneusement dissimulée dans deux valises appartenant à une ressortissante française, prête à embarquer pour l’Europe.

« Le test positif à la cocaïne effectué par les agents des Douanes a été confirmé par le Laboratoire national d’Analyse de Drogues de la Police technique et scientifique », précise le communiqué.

Cette opération réussie découle d’un renseignement exploité en collaboration avec les Services de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS). La suspecte a été arrêtée et la procédure judiciaire est en cours.

Il convient de rappeler que cette saisie est la deuxième de l’année effectuée par la Brigade spéciale des Douanes de l’AIBD, après celle du 08 juin 2024, portant sur vingt (20) kilogrammes de cocaïne destinée à l’exportation. Ces opérations démontrent l’efficacité des services douaniers sénégalais dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Arrestation de Trente-Huit migrants Africains en Tunisie après des heurts avec les forces de sécurité

Mercredi, trente-huit migrants africains ont été arrêtés en Tunisie suite à des affrontements avec les forces de sécurité, lors de l’interception d’une tentative d’émigration irrégulière vers l’Europe par la mer. Les médias locaux ont rapporté que les migrants, originaires de pays d’Afrique subsaharienne, ont été impliqués dans des violences contre les gardes-côtes tunisiens qui ont mis fin à leur tentative de traversée depuis les côtes de Sfax, dans le centre de la Tunisie.

Hichem Ben Ayyad, porte-parole du tribunal du gouvernorat de Sfax, a déclaré que lors de leur encerclement, les migrants ont lancé des pierres sur les agents et se sont emparés d’un petit bateau à bord duquel ils ont trouvé un agent de sécurité. « Ils ont ligoté les mains de l’agent et ont également poussé un autre agent de sécurité à la mer après l’avoir blessé au niveau de la poitrine avec un objet tranchant. Son état est stable », a-t-il précisé.

La Tunisie est devenue un point de départ majeur pour les migrants qui risquent la traversée périlleuse de la Méditerranée dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Selon le ministère de l’Intérieur tunisien, environ 23.000 migrants irréguliers se trouvent actuellement en Tunisie. Les tentatives de migration clandestine ont augmenté après un discours xénophobe du président tunisien Kais Saied en février 2023, visant les migrants subsahariens en situation irrégulière.

À l’été 2023, l’Union européenne et la Tunisie ont conclu un « partenariat stratégique » qui inclut une aide de 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration irrégulière, incluant le financement du « retour volontaire » de 6.000 migrants irréguliers.

Aminata Touré appelle à la dissolution de l’Assemblée nationale

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure politique de premier plan, a vivement exhorté le président de la République à dissoudre l’actuelle Assemblée nationale. Selon elle, cette institution a perdu toute légitimité après les récentes élections, où les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ont subi une défaite cuisante dans leurs circonscriptions respectives.

« Cette Assemblée n’a plus de légitimité. Les députés de BBY ont tous été laminés dans leur bureau de vote », a déclaré Aminata Touré. Elle a exprimé son mécontentement face à la situation actuelle et a mis en cause l’efficacité et la représentativité de l’Assemblée.

A.Toure a également adressé un message clair au Premier ministre Ousmane Sonko, l’encourageant à ne pas présenter sa déclaration de politique générale devant cette Assemblée. « À la place du PM Ousmane Sonko, je ne ferai pas ma déclaration de politique générale devant ces députés », a-t-elle ajouté.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tension politique accrue, où la légitimité et la composition de l’Assemblée nationale sont de plus en plus contestées. Les appels à une refonte de l’institution législative se multiplient, reflétant un mécontentement général envers le processus électoral et les résultats qui en découlent.

La position de Touré, connue pour son franc-parler et sa détermination, risque de raviver les débats sur la nécessité d’une réforme politique en profondeur au Sénégal. Ses propos mettent en lumière les fractures au sein de la classe politique et soulignent la nécessité d’une action rapide pour restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions démocratiques.

Mimi Touré accuse Macky Sall d’orchestrer les attaques contre Diomaye-Sonko

L’ancien Premier ministre du régime de Macky Sall, Mimi Touré, a rapidement réagi aux attaques des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) contre Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, elle a directement accusé Macky Sall d’ingérence dans la gestion de Diomaye.

Selon Mimi Touré, les membres de l’Apr qui prennent la parole cherchent simplement à se faire remarquer pour obtenir une place sur la liste nationale lors des prochaines législatives. « Tous ceux qui prennent la parole au sein de l’Apr veulent tout simplement se faire remarquer pour espérer se voir investir sur la liste nationale lors des législatives qui se profilent à l’horizon. Je vous assure que toutes les activités faites par l’Apr sont diligentées par le président Macky Sall, seul détenteur de l’ordre pour l’ouverture du siège de Mermoz. Personne n’a l’audace de prendre des initiatives sans son aval ou ses ordres », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré a également dénoncé ces attaques, qu’elle qualifie d’injustifiées et orchestrées, contre le régime en place. Elle appelle à plus de transparence et de responsabilité de la part des dirigeants de l’Apr.

Cette déclaration souligne une fois de plus les tensions croissantes au sein de l’Apr, à l’approche des élections législatives, où les enjeux politiques sont de plus en plus élevés.

Aminata Touré réagit à la menace de plainte de Mansour Faye : « J’ai pas peur d’une plainte de Mansour Faye »

Lors d’une conférence de presse, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a répondu avec assurance à la menace de plainte annoncée par l’ancien ministre Mansour Faye. Elle a exprimé son indifférence face à cette menace, affirmant avec conviction : « J’ai pas peur d’une plainte de Mansour Faye. Il ne peut rien contre moi. »

Aminata Touré a critiqué Mansour Faye en soulignant que sa seule distinction était d’être le beau-frère de l’ancien Président Macky Sall. « Sa seule qualité, c’est d’être le beau-frère de l’ancien Président Macky Sall. Point barre. Mansour Faye ne comprend toujours pas que nous sommes dans un autre Sénégal, » a-t-elle déclaré.

Elle a également lancé un défi à l’ancien ministre en l’exhortant à être transparent sur sa situation financière. « Je lui conseille d’amener avec lui sa déclaration de patrimoine quand nous devrons nous confronter devant Dame Justice, » a-t-elle ajouté, insinuant que la confrontation judiciaire mettrait en lumière des éléments cruciaux concernant les biens de Mansour Faye.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tension politique où la transparence et la responsabilité sont au cœur des préoccupations citoyennes au Sénégal. Aminata Touré, en affirmant sa confiance face aux menaces de plainte, se positionne comme une figure résolue à défendre ses convictions et à promouvoir un Sénégal plus transparent et équitable.

Reste à voir comment Mansour Faye réagira à ces propos et si cette confrontation judiciaire aura lieu, apportant potentiellement des révélations sur les deux figures politiques.

PERSONNES ÉPINGLÉES PAR LES RAPPORTS DE L’OFNAC : Pape Alé Niang réclame l’ouverture d’instruction judiciaires

Le journaliste Pape Alé Niang, figure de proue de l’investigation au Sénégal, a appelé, mercredi, à travers un tweet, à l’ouverture d’instructions judiciaires suite à la publication des rapports des corps de contrôle. Dans son message, il a exprimé une forte demande pour que les rapports de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) ne se limitent pas à une simple divulgation publique mais soient suivis de procédures judiciaires rigoureuses.

« Les 45 rapports de l’OFNAC qui dorment dans les tiroirs du procureur doivent aller en instructions. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple publication. Les personnes qui ont été épinglées doivent faire face à la justice pour apporter toutes les réponses nécessaires », a affirmé Pape Alé Niang dans son tweet.

Cette déclaration fait écho à une préoccupation majeure sur l’efficacité des mesures anti-corruption dans le pays. Le fait que ces rapports demeurent sans suite judiciaire compromet les efforts de transparence et de lutte contre la corruption.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment ordonné la publication des rapports de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’État et de l’OFNAC couvrant les cinq dernières années. Cette initiative vise à renforcer la transparence et à rassurer l’opinion publique sur l’engagement des autorités à lutter contre les pratiques illicites.

Cependant, la publication de ces documents ne constitue qu’une première étape. Pape Alé Niang et plusieurs acteurs de la société civile insistent sur la nécessité d’une mise en œuvre concrète des recommandations contenues dans ces rapports par le biais de poursuites judiciaires. Ils estiment que seules des actions en justice permettront de sanctionner les responsables et de dissuader les comportements corrompus.

Dans la continuité de sa politique de transparence, le président Bassirou Diomaye Faye a également donné des directives pour l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles. Cette mesure vise à instaurer une surveillance régulière et rigoureuse, afin de prévenir les dérives et de maintenir une gestion saine et exemplaire des ressources publiques.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel crucial de la nécessité de ne pas se limiter à la publication des rapports mais de poursuivre les personnes épinglées. La crédibilité des institutions de contrôle et de justice en dépend. La balle est désormais dans le camp des autorités judiciaires qui doivent prendre des mesures concrètes pour traduire ces recommandations en actions tangibles et restaurer ainsi la confiance des citoyens dans le système judiciaire et la gouvernance du pays.

Le FMI va au secours du Sénégal avec de nouveaux financements

Le Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à intervenir de nouveau pour soutenir le Sénégal. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, attend avec impatience la réunion du conseil d’administration du FMI, prévue pour la deuxième quinzaine de juillet, qui pourrait déboucher sur un décaissement de plusieurs centaines de millions de dollars dans le cadre des accords existants. Selon ConfidentialDakar, le Sénégal est bien parti pour obtenir les crédits demandés, les projections économiques étant jugées satisfaisantes par le FMI.

Lors de sa récente mission à Dakar, l’équipe du FMI a salué l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises à poursuivre les programmes en cours, soutenus par le Fonds. Ces autorités sont déterminées à mettre en œuvre des politiques visant à réduire les vulnérabilités liées à la dette par un assainissement budgétaire favorable à la croissance. Elles se concentrent également sur le renforcement de la gouvernance, la promotion d’une croissance inclusive et riche en emplois, ainsi que sur l’amélioration de la résilience face au changement climatique.

Le FMI a noté que la situation économique s’est améliorée suite à la tenue pacifique de l’élection présidentielle de mars. Les prévisions économiques sont prometteuses, avec une croissance attendue de 7,1 % en 2024 et de 10,1 % en 2025. L’inflation devrait diminuer et rester dans la fourchette cible de la BCEAO d’ici la fin de 2025. Le déficit du compte courant, bien que toujours élevé, devrait se réduire grâce au début de la production d’hydrocarbures et aux efforts d’assainissement budgétaire.

Les résultats des programmes soutenus par le FMI ont été globalement satisfaisants malgré les tensions politiques pré-électorales et un environnement extérieur difficile. Tous les critères de performance pour la fin décembre 2023 ont été respectés, sauf un objectif indicatif. Des progrès ont également été réalisés en matière de réformes structurelles, avec trois des six repères structurels pour la deuxième revue du programme MEC/FEC déjà atteints. Une des deux mesures de réforme prévues dans le cadre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) devrait être achevée avant la réunion du conseil d’administration.

Ainsi, le Sénégal se prépare à recevoir un soutien financier supplémentaire du FMI, signe de la confiance de l’institution dans les perspectives économiques du pays et dans les efforts des autorités pour renforcer la stabilité économique et la croissance inclusive.

Crise Politique au Mali : L’Impasse entre Autorités et Partis Politiques Persiste

À Bamako, le bras de fer entre les autorités militaires et les partis politiques maliens continue d’aggraver la crise politique. Les partis politiques, indignés par la détention de leurs membres qu’ils qualifient d’acte liberticide, refusent toute reprise des discussions sans leur libération préalable.

La suspension récente de leurs activités politiques, levée la semaine dernière, est jugée insuffisante et tardive par les partis, qui exigent des gestes plus concrets de la part des autorités de transition. Ils affirment que les conditions nécessaires à un dialogue constructif ne sont pas réunies et réclament un retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections transparentes et crédibles.

La classe politique malienne, largement écartée de la gestion du pays depuis quatre ans, exprime sa colère et soulève des préoccupations majeures quant à l’avenir du pays. En solidarité avec les 11 membres toujours détenus, une cinquantaine de partis politiques conditionnent leur participation aux discussions à la libération de leurs camarades.

Amadou Goïta, ancien ministre, insiste sur l’importance cruciale de l’organisation d’élections pour la légitimité démocratique et l’exercice du pouvoir. Pour l’instant, le dialogue semble rompu, compromettant gravement la perspective d’une transition apaisée au Mali.

Renforcement de la Sécurité en Haïti : Deuxième contingent de policiers Kényans déployé

Port-au-Prince, Haïti – Dans un effort pour renforcer la sécurité nationale, un deuxième contingent de 200 policiers kényans a récemment rejoint la mission multinationale en Haïti. Arrivés mardi à Port-au-Prince, ces policiers spécialisés viennent soutenir les efforts de la police nationale haïtienne contre les gangs armés qui menacent la stabilité du pays.

Accueillis par le commandant de la mission, Godfrey Otunga, dans une atmosphère chaleureuse marquée par des pas de danse, les nouveaux arrivants ont été officiellement accueillis par le directeur général de la police nationale, Rameau Normil. Ce déploiement porte à 400 le nombre total de policiers kényans engagés dans cette mission cruciale.

« C’est avec détermination que nous nous joignons à nos collègues haïtiens pour combattre ensemble la menace des gangs armés », a déclaré le commandant Otunga lors de la cérémonie de bienvenue.

Ce renforcement de la force multinationale reflète l’engagement continu des partenaires internationaux à soutenir Haïti dans ses efforts pour restaurer la sécurité et promouvoir la stabilité à travers le pays.

Enzo Fernandez au Coeur d’une Polémique: Racisme Présumé Secoue Chelsea

Enzo Fernandez, milieu de terrain de Chelsea, se retrouve au centre d’une controverse majeure après avoir partagé une vidéo sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation à la suite de commentaires insultants présumés envers des joueurs noirs de l’équipe de France. Cette vidéo a provoqué une réaction en chaîne, entraînant une procédure disciplinaire initiée par le club londonien et une enquête ouverte par la FIFA.

La situation a rapidement divisé les fans et les joueurs de Chelsea, certains exprimant ouvertement leur désapprobation envers Fernandez, tandis que d’autres, comme l’international sénégalais Nicolas Jackson, ont pris la défense de leur coéquipier argentin. Jackson a contre-attaqué sur Instagram en partageant une vidéo montrant Fernandez interagissant positivement avec un fan noir, soulignant ainsi un aspect différent de sa personnalité et contesté les accusations de racisme.

Pour Chelsea, cette affaire représente non seulement un défi disciplinaire interne mais aussi une gestion délicate des relations publiques et des valeurs de diversité et d’inclusion. La réaction de la FIFA reste attendue, alors que l’impact sur la réputation de Fernandez et de Chelsea dans son ensemble demeure à surveiller de près.

Le ministre de l’Éducation nationale annonce un audit et rassure les animateurs polyvalents et décisionnaires

Diamniadio, mardi – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a annoncé l’ouverture d’un audit concernant l’effectif des animateurs polyvalents dans les cases de tout-petits. Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie de présentation des arrêtés et décisions de nomination.

M. Guirassy a expliqué que cette initiative fait suite à des interpellations concernant les animateurs polyvalents. « Nous avons eu des réunions avec la direction de la formation et de la communication, ainsi que des discussions avec la direction des ressources humaines. Il s’agira de faire un petit audit car nous avons une liste assez importante, » a-t-il déclaré. Le ministre a évoqué des suspicions de personnels fictifs parmi les animateurs. « En une semaine à une dizaine de jours, nous serons fixés. Une fois les résultats obtenus, nous réglerons naturellement le cas de ces animateurs polyvalents. »

Moustapha Guirassy a également tenu à rassurer les décisionnaires. « Ce problème n’est pas spécifique au ministère de l’Éducation nationale. Il s’étend à la fonction publique en général, y compris au ministère de la Santé, » a-t-il souligné. Le ministre a indiqué qu’une collaboration étroite est en cours avec le ministre de la Fonction publique, sous l’instruction du Premier ministre, pour trouver une solution rapide à cette situation.

Cette initiative vise à assainir la gestion des ressources humaines et à garantir la transparence au sein des ministères concernés. Les résultats de l’audit seront attendus avec impatience par les parties prenantes pour éclaircir et résoudre les problèmes actuels.

Vers une révision des accords militaires avec la France ?

Le séjour des militaires français sur le territoire sénégalais pourrait être sur le point de changer de manière significative. Selon des informations récentes, le Premier ministre du Sénégal et l’État-major des armées sont en discussion pour reconsidérer les modalités de la coopération militaire avec la France, ainsi qu’avec la Grande-Bretagne et le Canada. Cette réflexion fait suite à une demande formulée par Ousmane Sonko, qui souhaite examiner les conditions de poursuite de cette coopération.

D’après ConfidentialDakar, l’État-major sénégalais a proposé une mise à jour des accords de défense existants. Leur souhait est de maintenir les aspects essentiels de coopération et de formation, tout en demandant le retrait des titres et des terrains actuellement occupés par les militaires français. Ces terrains, situés dans des zones stratégiques telles que Ouakam, Mermoz, Rufisque, et le centre-ville de Dakar, offrent des bases militaires étendues aux forces françaises.

Une partie importante des officiers sénégalais est favorable à ce que l’État récupère ces terrains et que les soldats français soient hébergés dans des installations militaires sénégalaises dédiées à la coopération et à la formation. Cette suggestion intervient alors que le Premier ministre Ousmane Sonko avait déjà évoqué en mai dernier, lors d’une conférence de presse avec le leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, la possibilité de fermer les bases militaires françaises sur le territoire sénégalais.

Ces discussions pourraient marquer un tournant dans les relations militaires entre le Sénégal et la France, et reflètent une volonté croissante de renforcer la souveraineté nationale tout en continuant de bénéficier des programmes de formation et de coopération internationale. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’avenir de cette coopération et les nouvelles modalités qui en découleront.

AUDIENCE AU PALAIS : le chef de l’état a reçu la vise secrétaire général de l’ONU

Cet après-midi, le Président de la République du Sénégal, S.E.M. Bassirou Diomaye Faye, a accueilli la Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Madame Amina Mohamed, au Palais présidentiel.

Lors de cette rencontre, Madame Amina Mohamed a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le Président Faye dans la réalisation de sa vision pour le Sénégal. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et l’ONU, visant à promouvoir le développement durable et la stabilité dans le pays.

Madame Mohamed a salué les efforts du Président Faye en matière de gouvernance et de développement, soulignant les avancées significatives réalisées dans divers secteurs clés, notamment l’éducation, la santé et les infrastructures. Elle a également réitéré la disponibilité de l’ONU à fournir une assistance technique et financière pour accompagner le Sénégal dans ses projets de développement.

Le Président Faye a, quant à lui, exprimé sa gratitude envers les Nations Unies pour leur soutien continu. Il a partagé avec Madame Mohamed les priorités de son administration, notamment la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des services publics et la promotion de la paix et de la sécurité.

Cette audience marque une étape importante dans la collaboration entre le Sénégal et l’ONU, démontrant une volonté commune de travailler ensemble pour le bien-être du peuple sénégalais et la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Mouhamadou Lamine Bara Lo rencontre le Khalife Général des Mourides après sa nomination à la tête de l’ONFP

Touba, Sénégal – Dans le cadre de sa récente nomination en tant que directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP), Mouhamadou Lamine Bara Lo a eu l’honneur d’être reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette visite avait pour but de solliciter les bénédictions et les prières du guide religieux afin de réussir la mission qui lui a été confiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, sous la coordination du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lors de cette rencontre, M. Lo a tenu à rappeler au khalife la convention signée entre l’ONFP et le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, également connu sous le nom de l’Université de Touba. Cette collaboration vise à renforcer les liens entre les institutions éducatives et professionnelles du Sénégal, dans le but de promouvoir une formation de qualité et adaptée aux besoins du marché du travail.

Serigne Mountakha Mbacké a formulé des prières pour Mouhamadou Lamine Bara Lo, exprimant ainsi son soutien à ce fils de Touba récemment promu. Le khalife a souligné l’importance de l’éducation et de la formation professionnelle comme piliers du développement socio-économique du pays. Il a encouragé M. Lo à poursuivre son travail avec dévouement et intégrité, afin de contribuer à l’épanouissement de la jeunesse sénégalaise.

Mouhamadou Lamine Bara Lo, fort de l’appui spirituel de Serigne Mountakha Mbacké, se dit déterminé à accomplir sa mission avec succès. Il a exprimé sa gratitude envers le khalife pour ses prières et ses conseils, et a réaffirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour améliorer la formation professionnelle au Sénégal.

Cette rencontre marque un pas significatif dans la nouvelle mission de Mouhamadou Lamine Bara Lo à la tête de l’ONFP, symbolisant à la fois la continuité et l’innovation dans le domaine de la formation professionnelle au Sénégal.

Amadou Bâ honore la mémoire de feu Ousmane Tanor Dieng lors de l’inauguration de la grande salle de la maison du Parti socialiste à Colobane

Ce lundi, Colobane a été le théâtre d’un événement marquant avec l’inauguration de la grande salle de la maison du Parti socialiste, désormais dédiée à la mémoire de feu Ousmane Tanor Dieng. Cette cérémonie, empreinte d’émotion, a été rehaussée par la présence notable du chef de l’opposition, Amadou Bâ.

Dans son allocution, Amadou Bâ a rendu un vibrant hommage à Ousmane Tanor Dieng, soulignant l’ampleur de son parcours et l’impact significatif de son travail au sein du Parti socialiste et de la politique sénégalaise en général. « Feu Tanor Dieng était un pilier de notre parti et un homme d’État exceptionnel. Son dévouement et son intégrité resteront gravés dans nos mémoires et continueront d’inspirer les générations futures », a-t-il déclaré.

Amadou Bâ a également profité de l’occasion pour aborder brièvement les 100 jours de la présidence de Diomaye Faye. Il a promis de revenir très prochainement avec une communication détaillée sur cette période, laissant entrevoir des analyses et des perspectives importantes pour l’avenir politique du pays.

La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance solennelle, marquée par la présence de nombreuses personnalités politiques et de militants venus rendre hommage à celui qui fut une figure emblématique du Parti socialiste.

Bah Diakhaté présenté au procureur pour injures publiques et diffamation

La Sûreté urbaine a finalisé l’enquête concernant la plainte déposée par Me Ousseynou Fall contre Bah Diakhaté, accusé d’injures publiques et de diffamation. L’activiste, connu pour son association avec le parti Benno Bokk Yaakaar, a été déféré au parquet ce mardi par les forces de l’ordre sous la direction du commissaire Bara Sangharé.

Actuellement, Bah Diakhaté se trouve dans la cave du tribunal, en attendant sa comparution devant le procureur de la République. Cette information a été rapportée par une source proche du dossier à Seneweb.

Il est important de noter que ce déferrement intervient après que Bah Diakhaté ait été extrait de sa cellule de prison hier et conduit au commissariat central de Dakar pour répondre à une troisième procédure judiciaire ouverte contre lui.

L’affaire met en lumière les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et de l’activisme politique au Sénégal, avec des implications potentiellement significatives pour le climat politique du pays.

Kaolack le quartier Tabangoye sous les eaux : le MPR tire la sonnette d’alarme

Invité de l’émission « Tvs Matin » de la première chaîne régionale de Kaolack, le coordinateur régional du parti En Marche pour la Renaissance du Sénégal (MPR) du président Hamidou Thiaw, M. Pape Demba Ndiaye, a fait un fort plaidoyer pour le quartier Tabangoye, commune de Kaolack. Confrontées à la stagnation des eaux pluviales, les populations vivent dans des conditions difficiles, a-t-il dénoncé.

« Que ce soit le poste de santé, l’école élémentaire Tanor Dieng, ou les abords de la maison du notable M. Balla Ndiaye, aucun coin du quartier Tabangoye n’est épargné par les eaux pluviales. Même si le service des sapeurs-pompiers consent à des efforts pour régler cela, nous appelons aussi la municipalité et les autorités locales à mettre la main à la pâte, » a invité Pape Demba Ndiaye du MPR.

Pour corroborer ses propos, le leader politique de l’opposition rappelle que des notabilités comme la famille du feu guide religieux Serigne Cheikh Oumar Ndiaye vivent à Tabangoye. « Les vieux ont du mal à accéder aux lieux de culte, certains utilisent des briques pour se frayer un passage sur l’eau, ce qui est loin d’être prudent pour des personnes âgées, » a regretté M. Pape Demba Ndiaye.

Rappelons que le leader régional du parti du président Hamidou Thiaw était invité à se prononcer sur les 100 jours de pouvoir de son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays.

Rencontre Diplomatique entre le Sénégal et l’Allemagne : Renforcement des Liens et Perspectives de Coopération

Hier après-midi, le Président de la République du Sénégal a accueilli avec chaleur la Ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Mme Annalena Baerbock, marquant ainsi une étape significative dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Lors de cette rencontre diplomatique, Mme Baerbock a salué la maturité politique et la solidité démocratique du Sénégal, soulignant le rôle exemplaire du peuple sénégalais dans la consolidation des institutions démocratiques en Afrique de l’Ouest. Elle a exprimé la volonté ferme de l’Allemagne de renforcer et d’approfondir la coopération bilatérale avec le Sénégal dans divers domaines stratégiques.

La Ministre allemande a mis en avant l’importance de cette coopération, non seulement pour les deux pays mais aussi pour la promotion de la paix et du développement en Afrique. Elle a souligné la nécessité d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat économique, scientifique et culturel, visant à stimuler la croissance économique et à améliorer les conditions de vie des populations sénégalaises.

De son côté, le Président de la République a exprimé sa profonde gratitude envers l’Allemagne pour son engagement continu envers le Sénégal et sa contribution positive au développement socio-économique du pays. Il a réaffirmé l’engagement du Sénégal à consolider les relations avec l’Allemagne et à travailler ensemble pour relever les défis communs, tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles.

Cette rencontre marque un nouveau chapitre dans l’histoire des relations sénégalo-allemandes, caractérisé par une vision commune de prospérité partagée et de coopération constructive. Elle ouvre la voie à des initiatives innovantes et à des projets concrets qui bénéficieront à la fois aux citoyens sénégalais et allemands, renforçant ainsi les liens d’amitié et de partenariat entre les deux nations.

En conclusion, la visite de Mme Annalena Baerbock au Sénégal témoigne de la volonté résolue des deux pays à travailler ensemble pour un avenir meilleur et plus durable, basé sur des valeurs communes de paix, de démocratie et de prospérité partagée.

« Kylian Mbappé : Débuts Attendus avec le Real Madrid le 14 Août »

Kylian Mbappé a été officiellement présenté au Real Madrid le mardi 16 juillet à Santiago-Bernabeu, devant un stade plein à craquer. Cette arrivée tant attendue marque un tournant dans sa carrière, après des années de spéculation sur son transfert en Espagne. Le jeune attaquant français de 25 ans a exprimé son bonheur et son émotion lors de cette présentation, soulignant l’importance pour lui de rejoindre ce club légendaire.

Concernant ses débuts sur le terrain, Mbappé devrait jouer son premier match avec le Real Madrid le 14 août. Ce rendez-vous sera très attendu par les supporters et les observateurs du football, alors que Mbappé s’apprête à arborer les couleurs madrilènes pour la première fois en compétition officielle.

Augustin Senghor clarifie les rumeurs et projette l’avenir du football Sénégalais

Lors d’une récente interview sur Galaxy Sports, RTS1, Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et premier vice-président de la CAF, a abordé plusieurs sujets, notamment sa candidature aux prochaines élections présidentielles de la FSF et l’avenir de l’entraîneur national Aliou Cissé.

Senghor a vivement démenti les rumeurs selon lesquelles il se retirerait de la course à la présidence prévue en août 2025, affirmant : « L’information selon laquelle je ne serai pas candidat est infondée. J’ai même ri quand on a prétendu que j’avais mentionné cela en présence de Djibril Wade, qui n’était même pas à Nouakchott. » Il a confirmé qu’il annoncera sa candidature en mars 2025, soulignant qu’il reste encore une année de travail.

À la tête de la FSF depuis août 2009, Senghor a également dissipé les spéculations récentes sur sa démission après quatre mandats, affirmant son engagement envers la continuité de la fédération.

Concernant l’équipe nationale de football, Senghor a abordé la décision de maintenir l’entraîneur Aliou Cissé malgré les spéculations sur son avenir. « Aujourd’hui, nous avons des besoins urgents de qualification. Par conséquent, changer d’entraîneur n’était pas une option. Nous avons opté pour la continuité avec l’équipe que l’entraîneur connaît bien, tout en intégrant de nouveaux joueurs », a-t-il expliqué. Le comité exécutif a exprimé unanimement sa confiance envers Cissé, avec des plans pour prolonger son contrat en raison des changements dans le calendrier de la CAN 2025.

Initialement prévue pour l’été 2025, la CAN a été reportée à décembre 2025 – janvier 2026, entraînant des ajustements dans le contrat de Cissé, qui expire en août 2024.

Senghor a également exprimé des regrets concernant le report de l’assemblée générale de la FSF, initialement prévue pour le 13 juin. Il a attribué ce report à des controverses sur des questions de procédure, entraînant des pertes financières pour la fédération. « Nous avons perdu 15 millions de FCFA parce que nous n’avons pas pu tenir l’assemblée. Nous avons accepté la décision du ministre de manière fair-play », a-t-il remarqué.

Le report a été demandé par un collectif de présidents de clubs de football amateurs, citant des irrégularités de procédure et des ordres du jour vagues.

Alors que le Sénégal traverse ces défis, Senghor reste concentré sur la gestion de la FSF lors d’une période cruciale, assurant la stabilité et le progrès du football sénégalais.

Kylian Mbappé signe au Real Madrid : Un nouveau chapitre commence

Ce mardi 16 juillet 2024 restera gravé dans l’histoire du Real Madrid, alors que Kylian Mbappé a été formellement introduit au Santiago-Bernabéu sous les acclamations des supporters madrilènes. Après une illustre carrière de sept saisons au Paris Saint-Germain, l’attaquant français a choisi de poursuivre son chemin dans la capitale espagnole, rejoignant ainsi les rangs prestigieux du Real Madrid.

Accompagné par le président emblématique Florentino Pérez, Mbappé a signé un contrat le liant au club jusqu’en 2029. La cérémonie de présentation a été marquée par la remise symbolique d’objets représentant l’identité madrilène : une réplique du stade Santiago-Bernabéu, une montre distinctive, ainsi qu’un maillot floqué de son nom, arborant le numéro 9 qu’il portera sur le terrain.

Dans un communiqué officiel, le Real Madrid a exprimé sa satisfaction quant à cette acquisition majeure : « Kylian Mbappé est désormais un joueur du Real Madrid. Nous sommes ravis d’accueillir ce talent exceptionnel au sein de notre effectif », a déclaré Florentino Pérez. Cette signature clôture une saga du mercato suivie avec passion par les supporters et les observateurs du monde entier, permettant à Mbappé de se concentrer pleinement sur les défis à venir avec le club le plus titré d’Europe.

L’arrivée de Mbappé vient renforcer un effectif déjà impressionnant, promettant des saisons à venir empreintes de spectacle et d’ambition pour le Real Madrid. Les attentes sont grandes pour celui qui est déjà considéré comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération, et les supporters madrilènes peuvent désormais rêver de nouveaux succès sous les couleurs merengues.

Cette journée restera sans aucun doute comme un chapitre mémorable dans l’histoire du Real Madrid, marquant le début d’une nouvelle ère avec Kylian Mbappé au cœur de ses aspirations sportives.

Marième Faye à Dakar pour le mariage de son fils : Un événement discret mais significatif

Selon une récente publication des Échos, Marième Faye, l’ex-Première dame du Sénégal, était présente à Dakar pour assister au mariage de son fils, Ibrahima Sall. L’événement s’est déroulé dans la plus grande discrétion, et elle était accompagnée de sa fille, comme rapporté par le journal.

Le mariage a uni Ibrahima Sall à la fille de Tahirou Sarr, un homme d’affaires réputé proche de l’ancien couple présidentiel. La cérémonie a eu lieu à Yoff, chez le père de la mariée, ajoutant une touche familiale et intime à l’événement. Contrairement aux attentes, le Président Macky Sall n’a pas assisté personnellement à la cérémonie. Sa représentation a été assurée par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et d’autres personnalités du régime précédent.

Depuis la fin de sa présidence le 2 avril, Macky Sall et sa famille ont établi leur résidence au Maroc. Bien que leur vie se déroule principalement à l’écart des projecteurs, l’ancien chef de l’État a récemment pris un nouveau rôle en tant qu’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P). Sous cette nouvelle casquette, il parcourt le monde, partageant et promouvant les initiatives en faveur de l’environnement et du développement durable.

L’événement du mariage de Ibrahima Sall et les circonstances entourant la présence de Marième Faye à Dakar ont offert un rare aperçu de la vie post-présidentielle de la famille Sall. Tout en continuant de jouer un rôle significatif sur la scène internationale, Macky Sall et sa famille restent aussi attachés aux moments importants de leur vie familiale, comme en témoigne ce mariage célébré dans la discrétion mais avec une grande signification pour ceux impliqués.

Paul Kagame réélu avec 99,15% des voix au Rwanda : un soutien écrasant ou une démocratie en question ?

Lundi soir, la Commission électorale nationale du Rwanda a annoncé des résultats partiels de l’élection présidentielle, montrant que le président sortant Paul Kagame a remporté 99,15% des voix. Ces chiffres, basés sur le dépouillement de 79% des bulletins, ont placé Frank Habineza du Parti Démocratique Vert du Rwanda à 0,53% et l’indépendant Philippe Mpayimana à 0,32%.

Paul Kagame, à la tête du Front patriotique rwandais, a été confronté aux mêmes adversaires qu’en 2017 : Frank Habineza et Philippe Mpayimana. Lors de l’élection précédente, il avait obtenu 98,79% des voix, ce qui soulève des questions sur la diversité et la compétitivité du paysage politique rwandais.

Ces résultats préliminaires ont suscité diverses réactions, certaines saluant la stabilité et les progrès économiques sous la présidence de Kagame, tandis que d’autres critiques soulignent un manque de pluralisme politique véritable. Le Rwanda est souvent cité comme un exemple de relèvement post-conflit et de développement économique en Afrique, mais ses élections font également l’objet de débats sur la démocratie et la liberté d’expression.

La présidente de la Commission électorale, Oda Gasinzigwa, a annoncé que les résultats finaux seraient proclamés le 27 juillet, après la publication des résultats complets le 20 juillet. Ces élections marquent un moment clé pour le Rwanda, où la stabilité politique et la croissance économique vont de pair avec des critiques persistantes concernant la gouvernance et les droits politiques.

À propos de Paul Kagame : Paul Kagame, au pouvoir depuis 2000, est largement crédité pour avoir dirigé le Rwanda hors du génocide de 1994 vers une période de relèvement économique et de modernisation. Cependant, ses critiques soulignent une gouvernance parfois autoritaire et des restrictions sur la liberté d’expression et l’activité politique de l’opposition.

Contexte politique du Rwanda : Depuis le génocide de 1994, le Rwanda a connu une transformation remarquable sur les plans économique et social. Cependant, le pays est souvent critiqué pour ses restrictions sur la liberté d’expression et l’activité politique de l’opposition. Les élections, bien que souvent jugées libres et équitables sur le plan technique, font face à des critiques concernant le pluralisme politique réel et la liberté d’expression.

La réélection attendue de Paul Kagame soulève des questions essentielles sur la démocratie et la gouvernance au Rwanda, mettant en lumière les défis persistants entre la stabilité politique et les normes démocratiques internationales.

Seydou Guèye critique les premiers 100 jours du Président Diomaye : « Incompétence, discours creux et confusion »

Dans une critique virulente, Seydou Guèye a vivement critiqué les premiers 100 jours du Président Diomaye, accusant l’administration d’incompétence, de discours excessif et de confusion des rôles. Selon Guèye, ces débuts ont été entachés d’indécision et d’un manque de compétence élémentaire en matière budgétaire.

S’exprimant auprès de SourceA, Guèye a souligné ce qu’il perçoit comme des signes alarmants de l’incapacité de l’administration à comprendre les principes budgétaires fondamentaux et les règles d’exécution. « Il ne s’agit pas de fonds frais cachés dans les coffres de la présidence », a-t-il précisé.

Les critiques soutiennent que le discours du gouvernement ne s’est pas traduit par une gouvernance efficace, avec des promesses non tenues et des rôles ambiguëment définis. Les remarques de Guèye mettent en lumière des préoccupations croissantes quant à la direction de l’administration et à sa capacité à tenir ses engagements.

Alors que le Président Diomaye approche de la fin de ses premiers 100 jours, la critique de Seydou Guèye témoigne d’un mécontentement plus large parmi certaines parties de la population et les observateurs politiques. Les prochains jours verront probablement un examen plus intense alors que l’administration s’efforce de relever ces premiers défis.

Le Bilan Économique de Macky Sall : Entre Héritage et Critiques

L’Alliance pour la République (APR) a récemment défendu le bilan économique du président sortant, Macky Sall, en le qualifiant de résilient et dynamique malgré les critiques émanant de diverses sources, notamment du président actuel, Bassirou Diomaye Faye. Lors d’une sortie médiatique le 15 juillet, les responsables de l’APR ont souligné les réussites économiques et budgétaires des trois dernières années, tout en critiquant sévèrement les tentatives de discrédit de Faye.

Selon Seydou Guèye et Abdou Mbow, porte-paroles de l’APR, la gestion économique sous Macky Sall a été marquée par une croissance robuste de 6,5%, malgré les défis socio-politiques de 2021. Ils ont mis en avant une gestion financière prudente, une stratégie efficace pour renforcer l’attrait du Sénégal et des réformes structurelles significatives. Ces efforts, soutenus par des partenaires techniques et financiers, ont permis des investissements majeurs dans les infrastructures routières, aéroportuaires, portuaires, sportives, sanitaires, universitaires, judiciaires, sécuritaires et scolaires.

Les républicains ont également souligné les prévisions optimistes pour l’avenir économique du Sénégal, avec une croissance projetée à 8,8% pour 2023, qui aurait pu être atteinte si les projets de pétrole et de gaz avaient été exécutés selon le plan. Malgré ces ambitions, ils anticipent une croissance stable entre 6 et 7% pour l’année à venir, positionnant ainsi l’économie sénégalaise parmi les plus dynamiques du continent.

En conclusion, l’APR insiste sur l’héritage de stabilité et de croissance laissé par Macky Sall, tout en dénonçant les critiques de Bassirou Diomaye Faye comme infondées et indignes de sa position actuelle. Cette controverse souligne les tensions politiques persistantes au Sénégal, alors que le pays navigue à travers des transitions gouvernementales et des défis économiques cruciaux pour son avenir.

Fonds Politiques Vides : Réplique de l’APR au Président Diomaye Faye

Une polémique enflamme la scène politique sénégalaise suite aux déclarations du Président Bassirou Diomaye Faye concernant les fonds politiques. Dans une récente interview accordée à la presse nationale, le Président de la République a déclaré n’avoir trouvé aucun fonds politiques à son arrivée au pouvoir. Une affirmation rapidement contestée par l’Alliance pour la République (APR), qui accuse le président Faye d’ignorance des procédures et de manque de coordination avec ses propres services.

Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a précisé lors d’une conférence de presse que les fonds politiques sont bel et bien prévus dans la loi de Finances initiale de 2024, totalisant environ 8 milliards de francs CFA. Ces fonds se répartissent en trois catégories : le Fonds de solidarité africaine, les fonds spéciaux de la présidence et les fonds d’intervention sociale. Gueye a souligné que contrairement à ce qu’a affirmé le président Faye, ces fonds ne sont pas simplement ignorés mais sont régulièrement utilisés, comme en témoigne le rapport d’exécution budgétaire qui indique une utilisation à hauteur de 24,3% seulement jusqu’à présent pour l’année 2024.

La réaction de l’APR ne s’est pas limitée aux chiffres. Abdou Mbow et d’autres membres influents ont vivement critiqué le non-respect de la promesse du président Faye de supprimer ces fonds politiques une fois élu. Ils accusent le président d’avoir renié ses engagements en les rebaptisant simplement en « fonds secrets », tout en avouant avoir commencé à les utiliser malgré ses précédentes déclarations.

Cette controverse souligne les tensions persistantes autour de la transparence financière et de la gouvernance politique au Sénégal, mettant en lumière des divergences notables entre les promesses électorales et les actions gouvernementales réelles. Alors que les débats se poursuivent au sein de la classe politique, la population reste en attente de clarifications sur l’utilisation des fonds publics et sur l’engagement des dirigeants à respecter leurs engagements de campagne.

Bah Diakhaté Extraté de Prison pour Interrogatoire: Nouveaux développements dans ses affaires judiciaires

Bah Diakhaté, activiste notoire proche de Benno Bokk Yakaar, a été récemment extrait de sa cellule de prison par les éléments de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Cette action fait suite à une plainte déposée par Me Ousseynou Fall pour injures publiques et diffamation à l’encontre de M. Diakhaté.

Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a spécifiquement confié l’enquête à Bara Sangharé, commissaire et chef de la Sûreté urbaine, chargé de superviser le cas. Bah Diakhaté a été conduit au commissariat central de Dakar afin de répondre aux interrogations dans le cadre de cette affaire.

Il convient de rappeler que M. Diakhaté est également impliqué dans une autre procédure judiciaire, cette fois suite à une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup.

Cette série de développements judiciaires souligne l’intensification des tensions entourant Bah Diakhaté, connu pour ses prises de position controversées au sein de la scène politique sénégalaise. Sa comparution devant les autorités judiciaires pourrait avoir des répercussions significatives sur son avenir politique et ses activités publiques.

Les autorités continuent de suivre de près l’évolution de cette affaire, alors que le débat sur la liberté d’expression et les limites du discours politique fait rage au Sénégal.

Tensions et évacuations dans une cité occupée près du Lac Rose

Depuis le début de la semaine dernière, une situation tendue prévaut dans une cité située juste avant le Lac Rose, derrière la cité Socabec. Ce quartier, initialement vacant, a été investi sans formalités par plusieurs personnes, déclenchant une série d’incidents violents.

L’origine du conflit remonte à la revendication de plusieurs familles affirmant être les premières à avoir occupé les maisons abandonnées. Les tensions ont rapidement escaladé en altercations entre les occupants, exacerbées par l’intervention de tiers tentant de s’approprier de force les logements.

Face à cette montée de violence, les autorités locales sont intervenues par le biais de la gendarmerie pour rétablir l’ordre. Les opérations d’évacuation ont été menées sans distinction, touchant même les occupants établis depuis plusieurs années.

Cette situation soulève des questions sur la gestion des logements vacants et sur la sécurité des habitants dans cette région. Les autorités ont indiqué poursuivre leurs efforts pour éviter de nouvelles confrontations et pour traiter les revendications des familles concernées.

À ce jour, la cité demeure sous haute surveillance, tandis que les autorités locales cherchent des solutions durables pour éviter toute résurgence de conflits similaires à l’avenir.

Crise Foncière au Sénégal : Le parti au pouvoir réfute les accusations

Lors d’une récente conférence de presse au siège de l’APR, Abdou Mbow, porte-parole du parti présidentiel sénégalais dirigé par Macky Sall, a vivement contesté les allégations du Président Diomaye concernant la spoliation foncière. Accompagné de ses collègues, Mbow a catégoriquement qualifié les déclarations de Diomaye de « fantasmes purs et simples », soulignant que les preuves fournies par les décrets 2022-1441 et 2023-266 démontrent l’absence de toute spoliation réelle.

Selon l’APR, le tandem Diomaye – Sonko, avec ses accusations, vise délibérément à discréditer les dignitaires de l’ancien président et à semer le doute parmi le peuple sénégalais. « Pour gouverner, il est essentiel d’avoir une éthique de responsabilité et non de désignation de boucs émissaires », a déclaré Mbow, soulignant la nécessité d’une mobilisation des forces républicaines pour préparer les prochaines échéances électorales dans l’intérêt supérieur des populations.

La crise foncière reste un sujet brûlant au Sénégal, exacerbé par des allégations et contre-allégations politiques. Tandis que le gouvernement insiste sur la transparence de ses actions et la légalité des décrets en vigueur, l’opposition continue de marteler sur la nécessité d’une véritable justice foncière pour tous les Sénégalais.

Thierno Bocoum Affirme sa Détermination à Mener l’Opposition Contre le Régime Actuel

Dans un discours passionné devant la presse ce lundi, Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR, s’est exprimé avec fermeté sur son rôle d’opposant vis-à-vis du régime en place. Affichant une volonté inébranlable, il a clairement défini sa mission : « Nous avons toujours combattu pour la rupture. Nous ne devons pas être des spectateurs de ces dérives qui sont en train d’être posées par les nouveaux dirigeants. »

Thierno Bocoum a insisté sur l’importance d’une opposition debout et forte pour contrer ce qu’il perçoit comme des dérives autoritaires et un culte de la pensée unique. « L’apologie de la pensée unique ne sera plus acceptée et la détermination sera de mise, » a-t-il martelé. Il a également averti ceux qui le critiquent : « Ceux qui m’attaquent vont souffrir… »

L’opposant a appelé les forces vives de la nation à se mobiliser pour protéger l’État de droit et les institutions démocratiques. « Il faut que nous soyons tous des sentinelles, » a-t-il souligné, affirmant qu’il restait imperturbable dans sa quête pour faire respecter ces principes fondamentaux.

Thierno Bocoum a conclu en assurant qu’il ne cherche pas à plaire, mais à défendre les valeurs qu’il estime essentielles pour l’avenir du pays. Ses propos reflètent une détermination sans faille à s’opposer activement au régime en place, avec pour objectif déclaré de restaurer une véritable démocratie et un respect strict de l’État de droit.

Crise Institutionnelle au Sénégal : L’Alliance de la République critique la gestion de la présidence Diomaye Faye

Lors d’une récente conférence de presse, l’Alliance de la République (APR) a vivement critiqué les 100 premiers jours de la présidence de Diomaye Faye, mettant en lumière une série de tensions institutionnelles croissantes au Sénégal. Abdou Mbow, porte-parole de l’APR, a exprimé un profond mécontentement face aux récentes déclarations du président, notamment en ce qui concerne la gestion des relations avec l’Assemblée nationale.

Selon M. Mbow, il est « inadmissible » que le président, en tant que garant constitutionnel, soutienne le comportement jugé « irresponsable » de son Premier ministre à l’égard de l’Assemblée nationale, deuxième institution la plus importante du pays. L’APR conteste les affirmations du président Diomaye, affirmant que c’est en fait le bureau de l’Assemblée nationale qui a mandaté le président de cette institution pour faciliter un dialogue consensuel avec l’exécutif.

« M. Diomaye a mal interprété les faits. La rencontre entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale était une initiative de cette dernière pour trouver une solution constructive », a déclaré M. Mbow, soulignant que les efforts pour résoudre la crise demeurent infructueux, notamment concernant la tenue du Discours de Politique Générale (DPG) du Premier ministre.

De plus, M. Mbow a fait mention de l’ultimatum de Ousmane Sonko concernant la présentation publique de son DPG, révélant que cette situation pourrait aggraver les tensions politiques déjà palpables dans le pays.

Cette crise souligne les défis persistants auxquels est confronté le président Diomaye Faye dans ses premiers mois au pouvoir, avec une opposition croissante et des critiques internes quant à sa gestion des institutions républicaines clés. L’avenir politique du Sénégal semble incertain, alors que les tensions entre l’exécutif et le législatif continuent de s’intensifier.

Pour l’APR, la résolution de ces différends institutionnels reste une priorité absolue afin de restaurer la stabilité et l’efficacité du gouvernement dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais.

Thierno Bocoum de « Agir » critique le Président Bassirou Diomaye Faye, le qualifiant de « président par intérim »

Lors d’une conférence de presse ce lundi 15 juillet 2024, Thierno Bocoum, leader du parti politique « Agir », a vivement critiqué le Président Bassirou Diomaye Faye, l’accusant de jouer un rôle de « président par intérim ». Cette déclaration fait suite aux récentes déclarations du chef de l’État sénégalais sur sa relation avec son Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Dans ses propos, Thierno Bocoum a exprimé des doutes sur les intentions de Bassirou Diomaye Faye, affirmant que ses récentes actions et déclarations suggéraient qu’il n’avait pas l’intention de remplir pleinement le rôle de président de la République. Selon Bocoum, Diomaye Faye semble plutôt incliné vers une réforme constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs du Premier Ministre. Cette position, selon Bocoum, remet en question la légitimité et l’engagement du président vis-à-vis de sa fonction actuelle.

Les tensions entre les deux figures politiques ont été exacerbées par les commentaires précédents de Bassirou Diomaye Faye sur son soutien à Ousmane Sonko. Dans une interview accordée à la presse samedi dernier, le président avait publiquement encouragé Sonko pour la présidence, saluant son dévouement et son sacrifice pour leur projet commun.

La critique de Bocoum intervient dans un contexte politique tendu, où les alliances et les ambitions pour les prochaines élections présidentielles de 2025 commencent à façonner le paysage politique sénégalais. Alors que Diomaye Faye semble soutenir Sonko pour lui succéder, Bocoum et son parti « Agir » semblent préoccupés par ce qu’ils perçoivent comme une indécision ou une stratégie ambiguë de la part du président actuel.

Cette controverse souligne les divisions croissantes au sein du gouvernement sénégalais et pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité politique et la direction future du pays, alors que les électeurs s’apprêtent à choisir leur prochain chef d’État.

Déception et Critiques : Moustapha Diakhaté évalue les cent premiers jours de Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a exprimé une profonde déception à l’égard des premiers 100 jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Dans une récente intervention sur les ondes d’iRadio, Diakhaté a critiqué vivement le chef de l’État pour ce qu’il considère être une réponse inadéquate aux défis actuels du Sénégal et aux stratégies nécessaires pour les surmonter.

Au cœur de ses critiques se trouve le manque de clarté et de vision de la part du président Faye. Selon Diakhaté, le président aurait dû profiter de cette période pour exposer sa vision globale pour le pays, ainsi que les moyens concrets par lesquels il compte réaliser ses objectifs dans des secteurs cruciaux tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et l’économie. « Je m’attendais à ce qu’il s’adresse à la presse, donc au peuple sénégalais, qu’il nous dise où il veut conduire le pays et comment il compte le faire », a-t-il souligné.

Diakhaté a également exprimé sa frustration quant à la relation entre l’exécutif et l’Assemblée nationale, pointant du doigt une approbation présumée par le président des comportements jugés inappropriés de son Premier ministre, Ousmane Sonko, envers l’Assemblée. Il a rappelé l’importance constitutionnelle de l’Assemblée nationale comme représentante du peuple sénégalais et a critiqué l’idée de privilégier une assemblée d’experts pour recevoir la déclaration de politique générale plutôt que l’Assemblée nationale elle-même.

« Non seulement il a adoubé les extravagances de son Premier ministre envers l’Assemblée nationale, mais il est allé jusqu’à considérer une assemblée d’experts comme étant mieux pour recevoir une déclaration de politique générale », a-t-il déploré.

Diakhaté a conclu en exprimant son attente d’une direction claire de la part du président Faye, ainsi que des moyens concrets pour atteindre les objectifs fixés. Il a également appelé à un rappel à l’ordre du Premier ministre concernant son comportement envers l’Assemblée nationale.

En attendant d’autres réactions attendues dans l’après-midi, notamment lors de la conférence de presse de l’Alliance pour la République (APR), ces critiques soulignent les tensions persistantes et les attentes élevées à l’égard de la nouvelle administration présidentielle sénégalaise.

Conflit au Barreau de Dakar : La contestation de Me Mbaye Guèye devant la Cour d’appel

Le conflit qui agite le Barreau de Dakar a pris une nouvelle tournure avec le dépôt d’un recours par Me Mbaye Guèye devant la Chambre mixte paritaire de la Cour d’appel. Ce dernier conteste la décision du Conseil de l’ordre des avocats qui l’a exclu de la course à la succession du bâtonnier actuel, Me Mamadou Seck.

Selon les informations relayées par le journal Libération, le Conseil de l’ordre a jugé recevables les candidatures de Me Samba Bitèye et Aly Fall pour la fonction de bâtonnier. En revanche, les candidatures de Me Ousseynou Fall ont été déclarée irrecevable pour forclusion, et celle de Me Mbaye Guèye en raison de la non-renouvelabilité du mandat du bâtonnier, tel que stipulé par l’article 11 du Règlement numéro 05/Cm/Uemoa.

Me Mbaye Guèye a vivement contesté cette décision, la qualifiant de « complot » contre sa candidature. Pour défendre ses droits, il a saisi la Chambre mixte paritaire de la Cour d’appel de Dakar, une instance compétente pour statuer sur les décisions du Conseil de l’ordre des avocats, composée à la fois d’avocats et de magistrats.

La Chambre mixte paritaire devra donc se prononcer sur ce litige dans les prochains jours, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral pour le prochain bâtonnier du Barreau de Dakar.

Bougane Guèye Dany Accuse Ousmane Sonko de Collusion avec Macky Sall

Dans les manœuvres politiques complexes qui suivent l’accession au pouvoir de Pastef-Les Patriotes, Bougane Guèye Dany s’est positionné dans l’opposition émergente en portant de graves accusations contre Ousmane Sonko et en impliquant une alliance secrète avec le président sortant, Macky Sall.

« Il y a un accord entre le président sortant, Macky Sall, et Ousmane Sonko », a affirmé Bougane Guèye Dany, leader de Geum Sa Bopp, sans nommer directement Sonko. Il a fait référence à des réunions présumées entre Sonko et Sall, laissant entendre l’existence d’accords secrets préjudiciables au paysage politique du pays. « Certains ont parlé du ‘Protocole du Cap Manuel’, mais il y a aussi un ‘Protocole de Teeru Naaye Sogui’… », a-t-il ajouté de manière énigmatique.

Accusant Sonko de multiples rencontres clandestines avec Sall, Bougane Guèye Dany a déclaré avec assurance : « Ils ne peuvent le nier. J’ai des preuves pour étayer mes allégations. » Cette affirmation audacieuse souligne son intention de perturber l’équilibre politique perçu et d’affirmer sa position au sein de l’opposition.

Alors que les tensions politiques s’intensifient autour de ces allégations, le paysage politique sénégalais subit une transformation profonde, Bougane Guèye Dany émergeant comme un critique vocal remettant en question l’intégrité de la nouvelle direction et ses prétendus liens avec l’ancien régime.

Mbaye Diagne signe un contrat juteux avec Neom SC en Arabie Saoudite

Le talentueux attaquant sénégalais Mbaye Diagne a pris une décision audacieuse pour sa carrière en rejoignant Neom SC, un club saoudien évoluant en deuxième division. Après avoir dominé la seconde ligue saoudienne en tant que meilleur buteur la saison précédente avec Al Qadisiyah, Diagne a choisi de saisir une nouvelle opportunité avec Neom SC malgré la descente de son ancien club en Saudi Pro League.

Ce transfert marque un tournant significatif pour Diagne, âgé de 32 ans, qui a résilié son contrat avec Al Qadisiyah pour embrasser cette nouvelle aventure. En plus d’une prime de résiliation lucrative de 1,5 million de dollars, le contrat signé avec Neom SC lui garantit des revenus impressionnants estimés à près de 5,7 milliards de francs CFA sur une période de deux ans.

Bien que Neom SC reste en deuxième division, ce choix financier stratégique offre à Diagne une stabilité financière et la possibilité de continuer à exceller sur le terrain dans un nouveau cadre compétitif. L’officialisation de cet accord a été faite ce dimanche, confirmant ainsi une phase excitante et prometteuse dans la carrière de cet attaquant prolifique.

Le football saoudien, en plein essor, continue d’attirer des talents internationaux comme Mbaye Diagne, illustrant ainsi sa capacité à rivaliser sur la scène mondiale du football. Restez à l’écoute pour suivre l’évolution de cette nouvelle étape dans la carrière de Mbaye Diagne avec Neom SC.

Alioune Tine appelle à la libération du Président Bazoum et des détenus Politiques au Niger

Lundi dernier, Alioune Tine, fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, a lancé un appel pressant pour la libération immédiate et inconditionnelle du président Bazoum ainsi que de tous les détenus politiques nigériens. Dans une déclaration passionnée, il a souligné que la détention du président Bazoum et d’autres figures politiques ne contribue en rien à la paix, à la stabilité ou à la sécurité du Niger.

« Président Thiani, qu’est-ce que le Niger gagne en terme de paix, de stabilité, de sécurité? Absolument rien, » a déclaré Alioune Tine. « Il faut libérer immédiatement et sans condition le Président Bazoum, libérer tous les détenus politiques nigériens, autoriser le retour de tous les Nigériens exilés de force, pour apaiser, réconcilier et rassembler ton peuple contre les défis sécuritaires, politiques, démocratiques et économiques auxquels le Niger est confronté. »

Alioune Tine a également plaidé en faveur de la construction d’une unité nationale par le dialogue et le consensus afin de restaurer l’ordre constitutionnel. Selon lui, c’est la seule voie pour sortir de l’impasse politique, sécuritaire et diplomatique actuelle.

« Faire peuple, faire Nation, organiser par le dialogue et le consensus le retour à l’ordre constitutionnel. C’est la seule manière de sortir de l’impasse politique, sécuritaire et diplomatique, » a-t-il ajouté.

Cet appel intervient dans un contexte tendu au Niger, marqué par des défis multiples incluant des troubles politiques et sécuritaires. Alioune Tine, réputé pour son engagement en faveur des droits humains en Afrique, continue ainsi de plaider pour une résolution pacifique et inclusive des crises que traverse le pays.

L’Argentine remporte une deuxième Copa América consécutive malgré la blessure de Messi

L’équipe nationale argentine a triomphé lors de la finale de la Copa América contre la Colombie, s’assurant ainsi sa deuxième victoire consécutive dans ce prestigieux tournoi sud-américain. Dans un match tendu et disputé, marqué par la sortie prématurée de Lionel Messi en seconde période, l’Albiceleste a finalement eu raison des Cafeteros grâce à un but décisif de Lautaro Martinez en prolongations, scellant le score à 1-0.

La rencontre a débuté avec une ambiance électrique, mais elle a été entachée par des incidents hors du terrain. Les organisateurs ont signalé des comportements « problématiques » parmi les supporters, ce qui a entraîné des mouvements de foule et des retards significatifs avant le coup d’envoi. Des arrestations et des malaises ont été rapportés, perturbant l’atmosphère festive de l’événement.

Pour Messi, capitaine emblématique de l’Argentine, la soirée a été marquée par une blessure qui l’a contraint à quitter le terrain à la 66e minute, affichant sa déception sur le banc de touche. Cependant, son visage s’est illuminé lorsque Lautaro Martinez a inscrit le but victorieux à la 112e minute, permettant à l’Argentine de célébrer sa troisième couronne internationale consécutive, incluant la Copa América 2021 et la Coupe du monde 2022.

Cette nouvelle victoire consolide la position de l’Argentine parmi les grandes nations du football mondial et souligne la résilience de l’équipe face à l’adversité. Malgré les défis sur et hors du terrain, les joueurs argentins ont su surmonter les obstacles pour offrir à leur pays une autre page glorieuse dans l’histoire du football sud-américain.

Réplique et Réaction : Diomaye Faye Critique l’Ancien Régime

Lors de la célébration de ses 100 jours au pouvoir, le Président Diomaye Faye n’a pas mâché ses mots à l’égard de l’administration précédente. Samedi dernier, lors d’une conférence de presse marquante, il a vivement critiqué l’ancien régime dirigé par Macky Sall, affirmant n’avoir trouvé aucune trace des fonds politiques destinés au chef de l’État à son arrivée au pouvoir.

Les propos du Président Faye ont rapidement suscité une réaction ferme de la part des soutiens de l’ancien président. Selon les informations rapportées par Les Échos, une conférence de presse est prévue cet après-midi, où les principaux responsables de l’ancien pouvoir prendront la parole pour répondre aux accusations lancées par leur successeur.

« Pour l’occasion, ce sont les grands responsables qui vont sortir de leur trou pour répondre », indique le journal, soulignant une réunion de coordination prévue dans la matinée à Dakar avant la conférence de presse.

Cette confrontation verbale marque une nouvelle étape dans la transition politique du pays, mettant en lumière les tensions persistantes entre l’ancienne et la nouvelle garde dirigeante. Alors que le Président Faye tente d’affirmer son autorité et de tracer une nouvelle voie pour le pays, ses critiques envers l’administration précédente risquent de prolonger les débats houleux autour de la gestion des affaires publiques et des finances gouvernementales.

L’issue de cette confrontation reste à voir, mais elle témoigne déjà de la vivacité du débat politique au Sénégal, où les enjeux de transparence, de responsabilité et de continuité demeurent au cœur des préoccupations nationales.

Mamoudou Ibra Kane Interpelle Macky Sall : Réclamations de Transparence et Reddition de Comptes

Dans une déclaration poignante ce samedi, Mamoudou Ibra Kane, leader du parti politique Demain c’est maintenant, a vigoureusement réagi aux récentes déclarations du Président Bassirou Diomaye Faye concernant l’administration précédente de Macky Sall. Kane a mis en lumière les questions pressantes auxquelles l’ancien président doit répondre, soulignant l’importance cruciale de la transparence pour le peuple sénégalais.

Lors de son entrevue avec la presse nationale, le Président Faye a mis en avant le manque de fonds politiques découvert par son administration après son investiture, un constat qui a suscité des réactions dans tout le pays. Kane a exprimé que Macky Sall ne devrait pas seulement rendre des comptes à ce sujet, mais aussi répondre aux allégations de surfacturation entourant plusieurs contrats approuvés sous son mandat.

« Les Sénégalais ont le droit de savoir », a déclaré Mamoudou Ibra Kane, soulignant la nécessité pour la justice d’intervenir si nécessaire pour garantir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Il a insisté sur le fait que ces questions ne devraient pas être ignorées, et que l’ex-président Macky Sall devrait être appelé à rendre des comptes de manière approfondie.

L’appel de Kane pour une gouvernance plus transparente et responsable résonne dans un contexte où la lutte contre la corruption et l’administration prudente des finances publiques sont des priorités cruciales pour beaucoup au Sénégal. Avec son engagement envers la justice et la vérité, Mamoudou Ibra Kane continue de jouer un rôle clé dans le dialogue national sur l’avenir politique et économique du pays.

En attendant une réponse claire de l’ancien président, les attentes pour une plus grande transparence dans la gestion publique demeurent élevées, avec une vigilance accrue de la part des citoyens et des acteurs politiques comme Kane, qui reste déterminé à défendre les intérêts du peuple sénégalais.

Cette prise de position marque une étape importante dans le débat politique en cours au Sénégal, mettant en lumière la nécessité d’une gouvernance éthique et responsable pour assurer le bien-être de tous les citoyens.

Tentative d’assassinat contre Donald Trump : Appel à l’unité de Joe Biden

Dimanche soir, depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche, le président américain Joe Biden a adressé un message solennel à la nation, appelant à la réduction des tensions politiques après la tentative d’assassinat contre l’ancien président Donald Trump. Qualifiant cet acte de « potentiel acte de terrorisme intérieur », Biden a insisté sur l’urgence de préserver la paix civique.

« La politique ne doit pas devenir un champ de bataille meurtrier », a déclaré Biden, exhortant les Américains à rejeter la violence comme moyen d’expression politique. Il a souligné que même dans un climat de passions exacerbées, les convictions ne doivent jamais justifier des actes violents.

Suite à cette tentative tragique survenue lors d’un meeting à Butler, en Pennsylvanie, où Donald Trump a été blessé à l’oreille, le président Biden a ordonné une enquête indépendante pour faire la lumière sur les circonstances de l’attaque. Les autorités ont identifié le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, qui a été neutralisé après avoir ouvert le feu depuis le toit d’un bâtiment voisin.

L’incident a également mis en lumière des questions sur la sécurité entourant Donald Trump, une figure censée bénéficier d’une protection rigoureuse. Des explosifs ont été découverts dans le véhicule du tireur, et bien que le mobile de l’attaque reste inconnu, le FBI considère cette affaire comme un acte potentiel de terrorisme intérieur.

Dans une réaction sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a souligné l’importance de l’unité nationale face à de telles épreuves. « Seul Dieu a empêché l’impensable de se produire », a-t-il déclaré, alors qu’il poursuit sa campagne présidentielle avec détermination malgré l’incident.

Cette tentative d’assassinat a suscité une réaction indignée à travers le monde et ravivé les tensions politiques aux États-Unis. Elle soulève également des interrogations sur les failles sécuritaires et les réponses face à la polarisation croissante dans la société américaine.

Pour l’heure, l’attention nationale se focalise sur l’enquête en cours et sur les implications politiques à venir, alors que Joe Biden et Donald Trump continuent de naviguer dans un paysage politique marqué par une violence inattendue et ses répercussions potentielles sur les prochaines élections présidentielles.

Bougane Guèye Dany Critiques Diomaye et le Pouvoir en Place

Lors de sa conférence de presse dominicale au Grand Théâtre, Bougane Guèye Dany, leader charismatique du mouvement Geum Sa Bopp, a vivement critiqué le gouvernement actuel dirigé par Diomaye. Il a dénoncé l’incapacité perçue des fonctionnaires à transformer le pays, affirmant que leur leadership était défaillant et manquait de résultats concrets.

Bougane Guèye Dany a reproché au Président de ne pas avoir honoré ses promesses électorales, soulignant en particulier l’absence de baisse significative des prix des loyers malgré les engagements pris. Il a également critiqué le manque de transparence dans les poursuites judiciaires et a remis en question les accusations portées par le Premier ministre contre le gouvernement précédent.

Le leader de Geum Sa Bopp a mis en lumière les contradictions apparentes du Président, qui loue à la fois le travail de son Premier ministre tout en se plaignant du peu de temps écoulé pour évaluer son bilan. Il a exprimé son scepticisme face aux déclarations de l’excellence gouvernementale dans les cent premiers jours, affirmant que ces affirmations manquaient de crédibilité.

En appelant les Sénégalais à se préparer à des difficultés supplémentaires sous le gouvernement actuel, Bougane Guèye Dany a proposé Geum Sa Bopp comme une alternative crédible à la direction actuelle. Il a pointé du doigt la gestion des fonds politiques, la non-réforme monétaire, le maintien du FCFA, ainsi que d’autres engagements non respectés comme preuves de l’échec du gouvernement en place.

Geum Sa Bopp sous la direction de Bougane Guèye Dany se présente comme une voix dissidente et une alternative sérieuse à ce qu’il qualifie de « troisième alternance ». Avec un accent sur la transparence, la responsabilité et le changement substantiel, le mouvement espère convaincre les électeurs sénégalais de leur capacité à diriger le pays vers un avenir meilleur.

Les 100 Jours du Président Bassirou Diomaye FAYE : Un début historique et prometteur

L’élection historique du Président Bassirou Diomaye dès le premier tour de la présidentielle avec 54, 28% , portée par la coalition Diomaye Président, a marqué un tournant significatif dans l’histoire politique du pays. Proposé par le leader du Pastef, Ousmane Sonko, comme candidat, Diomaye a immédiatement nommé Sonko au poste de Premier ministre, une décision qui semble une suite logique pour diriger le gouvernement.
Cependant, il est important de noter que ce bilan de 100 jours n’est pas nécessairement un indicateur fiable pour juger un mandat de cinq ans. Il s’agit avant tout d’un outil de communication et de marketing, un effet de mode destiné à marquer les esprits et impulser une dynamique. Nous nous inscrivons dans cette tradition pour partager notre point de vue.

Une Victoire porteuse d’espoir

La victoire éclatante de Bassirou Diomaye et de son équipe témoigne de l’espoir incarné par le gouvernement Diomaye/Sonko. Il s’agira de redonner espoir au peuple, notamment à la jeunesse découragée par le système clientéliste et népotiste de l’ancien régime. Ils héritent d’une situation socio-économique catastrophique, caractérisée par une mal gouvernance et un gangstérisme étatique. La création de castes affairistes et de prébendiers avait pris l’État en otage, transformant les détournements de deniers publics et la corruption en un système de gouvernance.

Premières décisions diplomatiques et sociales

Les premières décisions prises par le Président Diomaye ont été d’ordre diplomatique, prônant l’intégration africaine avec des visites d’État chez nos voisins : Gambie, Mali, Mauritanie, Guinée-Bissau, etc. Le panafricanisme figure parmi les axes majeurs du PROJET Pastef. En outre , des mesures sociales ont été adoptées pour réduire le coût de la vie, notamment la diminution des prix des denrées de première nécessité comme le riz, le pain, le sucre et l’huile. Ces initiatives visent à soulager les citoyens et à restaurer leur confiance en l’avenir.

La gestion foncière et la rationalisation des dépenses publiques

Le gouvernement précédent avait bradé le patrimoine foncier du Sénégal, créant une bombe sociale avec des pratiques telles que le « tong tong » à M’bour, la vente de la bande des filaos de Guédiawaye, et d’autres projets controversés sur la corniche et à travers le pays. Le gouvernement Diomaye/Sonko a vaillamment ordonné l’arrêt de ces chantiers .de même que , tous les contrats publics suspicieux et léoniens . Manifestement, le Président Macky a voulu saboter l’Etat en l’engageant dans des contrats mirifiques et inopportuns .Ainsi , le gouvernement du premier Ousmane Sonko se doit donc de renégocier les gros contrats de l’État dans les domaines stratégiques et de rationaliser les dépenses publiques.

Une thérapie à long terme

Le duo Diomaye/Sonko a hérité d’un État à genoux, où tous les secteurs stratégiques sont gangrenés par des maux structurels et endémiques. La thérapie projetée à travers le PROJET ne pourra pas se faire à court terme. Il faudra s’inscrire dans une dynamique de changement fondée sur le triptyque Juub, Juubanti et Juubal.
Les axes majeurs de cette trajectoire d’émergence s’articuleront autour de la redéfinition et de l’édification de l’homo senegalensis, porteur de réelles valeurs sociales et d’un état d’esprit novateur.

Une vision d’avenir

Le discours des leaders Diomaye et Sonko nous rassure quant à l’application de la bonne gouvernance, la souveraineté économique, la restauration de l’état de droit, et une justice équitable. Aussi , la reddition des comptes est une priorité, et le cadre juridique doit être revu pour être en phase avec ces urgences.
Les attentes sont particulièrement vives dans le domaine de l’emploi des jeunes, du coût de la vie, de la restructuration des marchés urbains, et de la réorganisation des transports, notamment les « thiak tiakh » dans la capitale. Ces défis constituent des goulots d’étranglement pour notre économie, mais le gouvernement Diomaye/Sonko semble déterminé à les relever avec efficacité et détermination.
Ainsi, les 100 premiers jours du Président Diomaye sont marqués par des initiatives courageuses et prometteuses, posant les bases d’un avenir meilleur pour le Sénégal.
Guédel MBODJI
Expert en Communication et Marketing

Euro2024:  « España por la quãrte »

L’Espagne remporte son quatrième trophée continental, l’euro 2024, après sa victoire face aux Threes Lions (2-1), ce dimanche 14 Juillet au stade Olympique de Berlin. Une finale qui a tenu toutes ses promesses.

De loin l’équipe la plus convaincante de cette compétition depuis le début, la Roja s’est montrée dangereuse face au derniers finaliste de l’édition passé pendant 90mn. Deux finales consécutives pour l’Àngleterre qui s’est inclinée ce soir, malgré le magnifique but de Cole Palmer, qui a redonner le souris aux siens après le but inscrit par Nico Williams pour les espagnols à la 47e minutes. Le sourire disparaît aussi vite qu’il n’est apparu sur les lèvres des threes Lions. Le Capitaine de la Roja Morata cède sa place a Oyarzabal, qui inscrit le but de la victoire à quatre (4) minutes de la fin. Portez par ses pépites, notamment le jeune attaquant de 17 ans Lamine Yamal et Nico Williams, la Roja retrouve le toit de l’Europe douze ans, après son dernier sacre.

La malédictions continue pour Harry Kane et ses compatriotes anglais qui ne sont toujours pas championne d’Europe malgré deux finales consécutives. Depuis sa victoire lors de la coupe du monde 1966, l’Angleterre n’est pas parvenue à débloquer son compteur de trophée. Devenant ainsi la première nation à perdre deux finales consécutives.

Sept match, sept victoires pour les hommes de la Fuentes, qui mérite amplement ce sacre. Les Espagnols raflent tout après le trophée.

Lamine Yamal 17ans: le meilleur jeunes joueur ,

Rodri: Meilleur joueur

Dani Olmo (3buts) Co-meilleur buteur avec Gakpo, Harry Kane, Jamal Musiala, Schranz, Mikautadze.

Ndeye Camara

L’Espagne remporte l’Euro 2024 : Oyarzabal héros d’une finale intense

Dimanche dernier, l’Espagne a ajouté une nouvelle page glorieuse à son histoire en remportant l’Euro pour la quatrième fois, surpassant l’Angleterre 2-1 dans une finale épique. Mikel Oyarzabal est entré en scène en tant que super-sub pour marquer le but décisif à la 86e minute, propulsant ainsi son équipe vers la victoire.

L’Espagne, sous la houlette de Luis de la Fuente, a dominé le tournoi avec une série de performances éblouissantes, notamment contre des équipes de premier plan comme la France et l’Allemagne. Leurs jeunes talents comme Nico Williams et Lamine Yamal ont brillé, apportant fraîcheur et dynamisme à une équipe déjà renommée pour son jeu de possession et de technique.

La finale à Berlin a débuté sur un rythme tendu, l’Angleterre ayant réussi à égaliser après l’ouverture du score par Williams pour l’Espagne. Cependant, c’est Oyarzabal qui a eu le dernier mot, assurant la consécration d’une équipe qui a su combiner talent individuel et esprit d’équipe.

Pour les Anglais, battus à nouveau en finale après leur déception à Wembley trois ans auparavant, la quête d’un titre majeur continue de les eluder depuis 1966, contrastant avec la réussite continue de l’Espagne sur la scène européenne.

La victoire de l’Espagne n’était pas seulement un triomphe sportif mais aussi une affirmation de leur style de jeu distinctif et de leur profondeur de banc, symbolisée par des joueurs tels que Oyarzabal, qui ont su répondre présents dans les moments critiques du tournoi.

À l’issue du match, les supporters espagnols ont célébré avec ferveur, tandis que l’Angleterre doit une fois de plus se résoudre à attendre pour briser leur malédiction. Pour l’Espagne, cependant, cette victoire marque un nouveau chapitre dans leur histoire footballistique, confirmant leur statut parmi les meilleures nations du football mondial.

Bougane Guèye Dany interpelle le président sur les « fonds spéciaux » : Qu’en est-il réellement ?

Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche, Bougane Guèye Dany, président du mouvement Guem Sa Bop, a vivement réagi aux récentes déclarations du chef de l’État concernant les « fonds politiques ». Cette réaction fait suite aux propos du président de la République qui avait affirmé la veille que le nouveau régime n’avait pas trouvé de fonds politiques dans les caisses de l’État.

M. Guèye Dany a saisi l’occasion pour mettre en avant un aspect différent de la question, en évoquant spécifiquement les « fonds spéciaux ». Il a fait référence au rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024, soulignant que pas moins de 22 milliards ont déjà été utilisés. Interpellant directement le président, il a défié : « C’est 22 milliards qui ont été consommés, où se trouve le reste ? ».

Le président du mouvement Guem Sa Bop a exprimé sa préoccupation quant à la transparence autour de ces fonds spéciaux, notant que souvent, les politiciens trouvent des moyens détournés pour gérer ces ressources. Il a appelé le président à clarifier la situation et à fournir des explications sur ce qu’il entend par « fonds spéciaux », suggérant que cette clarification est nécessaire pour dissiper les malentendus et instaurer une meilleure gouvernance financière.

La question des fonds spéciaux reste donc au cœur du débat politique, soulevant des interrogations sur la gestion des finances publiques et l’obligation de rendre compte des dépenses gouvernementales. Bougane Guèye Dany, par ses déclarations franches, cherche à stimuler un débat plus approfondi et transparent sur ces aspects financiers cruciaux pour le pays.

Révision du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale : Vers une mise à jour pour la déclaration de politique générale

Les présidents des groupes parlementaires se sont engagés à se réunir mardi prochain afin de discuter des modalités de mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette initiative vise à permettre au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée nationale.

L’annonce a été faite par le président de la République lors d’un entretien avec la presse nationale samedi dernier et confirmée par Mohamed Ayib Daffé, député proche du pouvoir et président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.

Selon M. Daffé, les présidents des groupes parlementaires se sont déjà réunis il y a une semaine pour initier le processus. Chaque président a été chargé de consulter son groupe sur la révision du règlement intérieur. Le délai fixé pour finaliser cette consultation est mardi.

Bien que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ne s’oppose pas à la révision, il a demandé davantage de temps. De son côté, le groupe Liberté Démocratie et Changement a été plus actif en déposant des propositions de loi par l’intermédiaire de deux de ses députés.

M. Daffé a souligné qu’il existe un consensus sur la nécessité de modifier la version actuelle du règlement intérieur, en réintégrant notamment les dispositions concernant le Premier ministre. Il a également indiqué que les discussions porteront désormais sur les délais et les modalités pratiques pour effectuer ces révisions.

Concernant d’autres questions politiques majeures telles que la dissolution de l’Assemblée nationale ou les réformes constitutionnelles, M. Daffé a laissé le choix au président de la République, tout en se montrant ouvert aux discussions parlementaires ou à une voie référendaire pour ces réformes.

En résumé, cette réunion des présidents de groupe parlementaire représente une étape cruciale pour préparer l’Assemblée nationale à recevoir la DPG du Premier ministre, marquant ainsi un potentiel tournant dans la politique nationale du pays.

Akon City : Réduction drastique du projet initial suite à des défis financiers

Le projet grandiose d’Akon City, porté par le célèbre rappeur sénégalais Akon, subit actuellement des ajustements majeurs qui pourraient marquer un tournant significatif dans son développement. Selon les derniers rapports de Africa Intelligence, le gouvernement sénégalais prévoit de retirer à Akon 50 hectares de terres à Mbodiène à la fin du mois de juillet. Ces terres avaient été initialement octroyées en bail pour soutenir la construction d’une ville nouvelle ambitieuse, mais des difficultés financières ont freiné sa progression.

Initialement lancé en 2018 avec un soutien enthousiaste des autorités sénégalaises, le projet Akon City visait à créer un centre urbain moderne et durable, symbolisant une vision futuriste pour le Sénégal et l’Afrique. Cependant, les plans semblent avoir pris une tournure plus modeste. Actuellement, Akon ne conservera que 5 hectares de terrain qu’il a acquis en titre foncier, selon les informations fournies par la même source.

Les défis financiers sont au cœur des difficultés rencontrées par Akon pour concrétiser son ambition. Malgré le soutien initial et l’intérêt médiatique international, le rappeur n’a pas pu mobiliser les milliards de dollars nécessaires pour lancer pleinement Akon City. Au lieu d’une ville complète, le projet pourrait maintenant se réduire à une résidence avec des villas, suggérant un recadrage significatif de ses ambitions initiales.

Cette évolution marque un revirement notable depuis l’annonce initiale du projet, où Akon bénéficiait du soutien personnel du président sénégalais Macky Sall. En fin d’année 2023, le gouvernement avait déjà averti qu’il prendrait des mesures pour récupérer les terres si des progrès substantiels n’étaient pas réalisés. Cette décision de retrait des terres à la fin du bail reflète ainsi une réalité économique et logistique complexe pour le projet.

À présent, l’avenir d’Akon City semble être en réévaluation, alors que le rappeur et son équipe se concentrent sur une version plus restreinte du concept initial. Reste à voir comment ces ajustements influenceront non seulement le projet lui-même, mais aussi les perceptions autour de l’investissement étranger et du développement urbain au Sénégal.

Député Abdou Mbow appelle à la démission du président et à des élections anticipées

Suite à une récente interview accordée par le Président Bassirou Diomaye Faye à la presse nationale pour marquer ses 100 jours au pouvoir, le député Abdou Mbow a vivement réagi sur les ondes de RFM. Il a exprimé une profonde déception face aux déclarations du président, appelant même à sa démission immédiate et à l’organisation d’élections anticipées pour élire Ousmane Sonko.

Dans son intervention, Abdou Mbow a critiqué le manque de clarté du président concernant l’orientation future de son gouvernement et l’avancement des projets nationaux. Il a également remis en question la capacité de leadership du président, citant ses propos sur Ousmane Sonko comme preuve de son inaptitude à diriger le Sénégal.

« Nous avons vu un président de la République qui a montré qu’il n’est pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Il l’a dit en soutenant : ‘Ousmane Sonko, je lui dis pas de lorgner le fauteuil mais de le regarder. Mais, s’il n’est pas capable de diriger le Sénégal, au nom de Dieu, il n’a qu’à démissionner et organiser des élections anticipées pour élire Sonko comme il le souhaite », a déclaré Abdou Mbow, selon les propos rapportés par Senego.

Le député a également critiqué les commentaires du président sur l’Assemblée nationale et son soutien affirmé à son Premier ministre, affirmant que cela ne reflétait pas la réalité. Il a promis une déclaration officielle prochaine pour clarifier les faits et rétablir la vérité sur cette question sensible.

Cette réaction marque une nouvelle tension politique au Sénégal, alors que les critiques envers le président et son administration montent en intensité. La demande d’élections anticipées pour répondre aux préoccupations exprimées par Abdou Mbow souligne l’ampleur des défis politiques actuels dans le pays.

Tentative d’Assassinat de Donald Trump lors d’un Meeting de Campagne

L’ancien président américain Donald Trump a échappé de justesse à une tentative d’assassinat lors d’un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, samedi dernier. L’événement, qui marquait son dernier rassemblement avant la convention républicaine, a été interrompu par des tirs à 18h08 locales. Vêtu d’une chemise blanche et d’un blazer sombre, Trump a été touché à l’oreille par une balle alors qu’il dénonçait l’immigration illégale, selon des témoins.

La fusillade a duré dix-sept secondes, pendant lesquelles plusieurs coups de feu ont été tirés depuis une position élevée à l’extérieur du rassemblement. Les agents des services secrets ont rapidement réagi, protégeant Trump et neutralisant le tireur présumé, identifié comme Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie. Crooks a été tué sur place.

L’incident a également causé la mort d’un participant au meeting et a blessé gravement deux autres personnes. Trump, bien que légèrement blessé à l’oreille, a été prompt à rassurer ses partisans sur les réseaux sociaux après l’attaque, décrivant comment il avait senti la balle le frôler. Après un examen médical de précaution, il a confirmé son intention de se rendre à la convention républicaine à Milwaukee.

Le président Joe Biden a été informé de l’incident et a condamné l’acte de violence, affirmant qu’il n’y avait pas de place pour de telles actions aux États-Unis. Les détails sur les motivations du tireur restent flous, bien que des témoins aient rapporté avoir signalé des activités suspectes avant les tirs.

L’attentat a suscité une vive émotion à travers le pays, ravivant les débats sur la sécurité des personnalités politiques et l’accès aux armes à feu aux États-Unis.

Réforme du pouvoir exécutif en vue : Le Président Bassirou Diomaye Faye prône un renforcement du rôle du Premier Ministre

Lors d’une conférence de presse nationale tenue ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé en profondeur la question des attributions du Premier ministre au sein du gouvernement. Critiquant ouvertement le statu quo constitutionnel, le président Faye a qualifié le Premier ministre de « faible » sur le plan constitutionnel, soulignant ainsi la nécessité urgente de réformer la structure du pouvoir exécutif.

« Il faut distinguer les choses. Le Premier ministre n’a aucun pouvoir. Constitutionnellement, le PM est faible. J’avais dit qu’il fallait diminuer les pouvoirs du président et accorder au PM quelques pouvoirs pour équilibrer, » a déclaré le président Diomaye Faye.

Le chef de l’État a insisté sur l’importance cruciale de cette réforme, visant à rééquilibrer les prérogatives entre la présidence et le poste de Premier ministre. En envisageant de renforcer les attributions du Premier ministre, le président Faye aspire à instaurer un système de gouvernance plus dynamique et efficace. Cette mesure vise également à améliorer la responsabilité et la transparence au sein de l’exécutif, tout en répondant de manière plus efficace aux attentes des citoyens.

En soulignant l’urgence d’une telle réforme, le président Bassirou Diomaye Faye s’engage à remodeler le paysage politique pour mieux répondre aux défis actuels et assurer une coordination optimale des politiques publiques.

Cette déclaration marque un pas significatif vers une potentielle révision constitutionnelle, suscitant des discussions nationales sur l’avenir de la gouvernance et de l’équilibre des pouvoirs au sein de la République.

Note aux rédacteurs : L’article ci-dessus est rédigé à partir des déclarations officielles du président Bassirou Diomaye Faye lors de sa conférence de presse du samedi. Pour toute mise à jour ou évolution ultérieure de cette situation, veuillez consulter nos futures publications.

Nouveau Président du Sénégal : Bassirou Diomaye Faye pointe du doigt les irégularités et promet des réformes

Lors de sa première rencontre avec la presse ce samedi, le Président Bassirou Diomaye Faye n’a pas mâché ses mots en décrivant les défis rencontrés au début de son mandat. Il a vigoureusement dénoncé les pratiques douteuses et les décisions controversées prises par l’administration précédente.

Dès son entrée en fonction, le président a exposé les problèmes critiques qu’il a découverts dans plusieurs secteurs clés de l’économie. Il a souligné avoir rapidement pris des mesures pour stabiliser la situation, incluant le règlement de dettes urgentes pour éviter des interruptions de services essentiels comme l’électricité.

Une des révélations les plus frappantes de son discours a été la découverte d’un décret signé par son prédécesseur, Macky Sall, augmentant les tarifs de l’eau à quelques jours de la transition. Le Président Faye a exprimé sa préoccupation quant à l’impact potentiellement négatif sur les citoyens sénégalais, promettant une gestion plus transparente et prévisible des affaires publiques à l’avenir.

En plus de ces défis immédiats, Bassirou Diomaye Faye a également critiqué la gestion des contrats gouvernementaux, dénonçant des niveaux de surfacturation qu’il a jugés inacceptables. Il a fermement ordonné le blocage de ces contrats afin de protéger les intérêts économiques du Sénégal.

Le Président a conclu en rappelant son engagement à réformer et à assainir le gouvernement, promettant une gestion plus responsable et axée sur l’intérêt public. Cette première prise de parole marque un ton résolu pour son administration, alors qu’elle s’attaque aux défis complexes hérités de l’ancienne présidence.

Bassirou Diomaye Faye : Une vision pour l’emploi des jeunes au Sénégal

L’emploi des jeunes reste au cœur des préoccupations du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a récemment marqué ses 100 premiers jours au pouvoir en mettant en lumière ses ambitions lors d’une conférence de presse nationale.

Dans un discours adressé à la nation ce samedi, le chef de l’État a souligné la nécessité urgente d’identifier des secteurs économiques susceptibles d’absorber une grande partie de la main-d’œuvre disponible. « Il faut accompagner à la fois ceux qui ont été formés et ceux qui ne l’ont pas été », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la formation continue et de l’accessibilité aux opportunités économiques pour tous les jeunes sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye a également mis en avant l’engagement de son gouvernement à élaborer des stratégies inclusives visant à créer des emplois durables. Cette approche inclusive cherche à garantir que tous les segments de la société, y compris ceux historiquement marginalisés, puissent bénéficier des opportunités économiques et contribuer ainsi au développement national.

En effet, le président a souligné que le développement économique durable ne peut être atteint que par la création d’emplois stables et bien rémunérés, offrant ainsi une sécurité économique aux jeunes générations. Cette vision ambitieuse comprend également des mesures visant à renforcer l’entrepreneuriat local et à soutenir les petites et moyennes entreprises, considérées comme des moteurs essentiels de croissance économique et de création d’emplois.

À cet égard, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour concrétiser ces objectifs ambitieux. Il a affirmé que le dialogue continu avec toutes les parties prenantes serait essentiel pour développer des politiques efficaces et adaptées aux besoins réels du marché du travail sénégalais.

En conclusion, les déclarations du président sénégalais témoignent d’une détermination ferme à transformer les défis économiques en opportunités, en particulier pour les jeunes. En plaçant l’emploi au centre de son programme politique, Bassirou Diomaye Faye cherche à construire un avenir où chaque jeune sénégalais peut non seulement survivre mais aussi prospérer dans une économie en plein essor.

Révélation de scandale foncier à Mbour 4 : Neuf individus se partagent 1104 parcelles

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dénoncé lors d’une récente allocution un scandale foncier majeur sur le site de Mbour 4, révélant que neuf personnes seulement se sont approprié un total de 1104 parcelles. Cette annonce fracassante a été faite lors d’un face-à-face avec des journalistes, où le Chef de l’État a exprimé son indignation face à cette spoliation manifeste des ressources foncières.

Le Chef de l’État a souligné que son intérêt pour ce site a été éveillé lors de l’incarcération d’une personne, le conduisant à suspecter une grave irrégularité foncière à Mbour 4. Il a reçu le rapport détaillé sur cette affaire ce samedi 14 juillet et prévoit de recevoir le rapport sur la situation du littoral la semaine prochaine.

Cette révélation met en lumière une distribution de terres controversée qui nécessite une enquête approfondie et des mesures urgentes pour remédier à cette injustice.

Finale coupe du Sénégal: MPC, succède à Jaaraf.

Le stade MR Abdoulaye à abriter ce samedi 13 Juillet, la 63e édition de la finale de la coupe du Sénégal entre Mbour petite Côte ( MPC) et l’Academie les férus du foot de Louga (A2F). L’équipe de la petite Côte a battu (1-0) les férus du foot et a remporté le trophée national.

Une victoire sans surprise pour l’équipe mbourois qui a été favori de cette rencontre. Malgré un début de match difficile des deux côtés, une pelouse méconnaissant pour les 22 acteurs, sous les yeux des centaines de supporters qui chantaient et donner de la force à leurs équipes. Mais l’ambiance n’a pas fait beaucoup d’effets lors de la première partie du matchs qui s’est joué avec seulement une occasions et un but de Mor Talla Mbaye à la 27e mais hélas, le but a été annulé pour faute de main.

Les deux équipes , reviennent aux vestiaires avec un nouveau visage et de nombreuses occasions. Quelques changements on était effectué du côté des férus du foot après l’occasion de Cheikh Sall, le nouveau entrant, les lougatois était à deux doigts de la victoire. Réponse des mbourois, qui ratent à leurs tours l’occasion de prendre l’avantage. Quelques minutes sont passées et les pélicans climatisent les académiciens grâce à l’ouverture du score de Serigne Fall qui trompe la vigilance du gardien Mandiaye Mbengue à la 66e minutes, sur une passe de baye Sidy Fall. Ce dernier délivre les siens, et donne l’avantage à son équipe

Malgré leurs parcours exceptionnels, les académiciens du férus du foot se sont inclinés en finale. Un soulagement pour la petite côte qui remporte sa troisième coupe du Sénégal, lors de la 63e édition

Ndeye Camara

Sécurité renforcée pour les Jeux Olympiques de Paris : Plus de 770,000 personnes écartées

Lors d’une déclaration samedi dernier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que plus de 770,000 enquêtes administratives avaient été menées en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Ces enquêtes visaient à écarter toute personne présentant une potentielle menace pour la sécurité de l’événement.

Au total, 3,512 individus ont été exclus après avoir été jugés comme risquant de compromettre la sûreté des Jeux. Parmi eux, figuraient 130 personnes fichées pour sûreté de l’État (fichées S), 16 pour radicalisation islamiste, ainsi que plusieurs autres individus affiliés à des mouvances radicales telles que l’ultra-gauche et l’ultra-droite.

Les mesures de sécurité pour les Jeux, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août pour les Jeux Olympiques et du 28 août au 8 septembre pour les Paralympiques, comprennent des vérifications approfondies pour près d’un million de participants potentiels. Cela inclut non seulement les athlètes et leurs entraîneurs, mais aussi les journalistes, volontaires, agents de sécurité privée, et même les riverains des sites des événements.

Ces efforts soulignent l’engagement des autorités françaises à assurer la sécurité maximale lors de cet événement mondial de premier plan, malgré les défis logistiques et les préoccupations sécuritaires croissantes à l’échelle internationale.

Suspension de l’assemblée générale de la FSF : nouvelle date à venir

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a été contrainte de reporter son Assemblée Générale Ordinaire prévue pour le 13 juillet 2024, suite à une demande du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Cette décision vise à assurer que l’assemblée se déroule conformément aux normes réglementaires en vigueur.

Dans un communiqué diffusé par Dakaractu, la FSF a indiqué avoir reçu une lettre officielle de Mme Khady Diène GAYE, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, enjoignant à suspendre l’événement « afin de prendre les dispositions nécessaires pour sa tenue régulière ». En réponse, la fédération a décidé de se conformer à cette requête de l’autorité de tutelle.

Pour réorganiser l’Assemblée Générale, le Comité Exécutif de la FSF se réunira d’urgence ce samedi 13 juillet 2024 à 10h00 au siège de la fédération. L’objectif sera de fixer une nouvelle date et de reprendre toutes les formalités nécessaires pour assurer le bon déroulement de cet événement crucial pour le football sénégalais.

Les détails concernant la nouvelle date et le lieu de l’Assemblée Générale seront communiqués ultérieurement, une fois que toutes les préparations auront été finalisées. La FSF tient à informer les présidents des clubs affiliés de ces développements et espère leur coopération pour une transition en douceur vers la nouvelle date prévue.

Cette suspension intervient dans un contexte où le collectif des présidents de clubs de football amateur du Sénégal avait exprimé des préoccupations quant au respect des règles statutaires de la FSF. Le report de l’Assemblée Générale vise à répondre à ces préoccupations et à garantir un processus transparent et conforme aux exigences légales.

En attendant la mise à jour officielle sur la nouvelle programmation de l’événement, la FSF reste engagée à assurer la bonne gouvernance et la légalité de ses activités, dans l’intérêt supérieur du football sénégalais.

Premier Entretien du Président Bassirou Diomaye Faye avec les Médias Nationaux : Retour sur les Cent Premiers Jours de Son Mandat

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, prévoit d’accorder ce samedi un entretien exclusif à six médias nationaux, marquant ainsi son premier exercice de ce type depuis son investiture. Cette rencontre sera l’occasion pour le Président de discuter de divers sujets d’importance nationale avec des représentants des médias suivants : APS et RTS (médias publics), Groupe futurs médias (GFM), Walfadjri, Sud FM et la web télé Sans Limites.

Bassirou Diomaye Faye a été investi en tant que président de la République le 2 avril dernier, et cette entrevue intervient après ses cent premiers jours à la tête de l’État. Ce sera donc une opportunité cruciale pour le chef de l’État de partager sa vision, ses réalisations initiales et ses perspectives pour l’avenir du pays avec le public sénégalais à travers ces plateformes médiatiques diversifiées.

L’entretien est attendu avec intérêt, non seulement pour son contenu informatif mais aussi pour marquer une étape importante dans la communication du nouveau président avec les citoyens et les acteurs nationaux.

Affaire de tricherie au Bac : Quatre nouveaux bacheliers arrêtés au CEM de Kanel

Le centre d’examen du Collège d’enseignement moyen (CEM) de Kanel est en émoi suite à un scandale de tricherie au baccalauréat. Quatre nouveaux bacheliers, parmi lesquels la première du centre avec mention bien, ont été arrêtés après la proclamation des résultats du premier tour. Selon les informations rapportées par L’Observateur, les mis en cause sont M. Dia, A. Aw, A. Touré, et M. Dièye.

Les accusations portées contre eux concernent la mise en place d’un groupe WhatsApp dans le but d’assister à distance leur camarade de classe, M. I. Ba, qui a été admis au second tour en série S2 du jury 1069. Le modus operandi aurait consisté à envoyer les épreuves de Physique-Chimie (PC) à M. Ba, qui avait secrètement introduit un téléphone portable dans la salle d’examen.

L’incident a été découvert lorsque le président du jury, l’Inspecteur Senghane Diom de l’IA de Louga, a effectué une ronde inopinée dans les salles d’examen. M. Ba a été pris en flagrant délit alors qu’il recevait les réponses déjà préparées par ses complices. Son téléphone a été confisqué et remis aux enquêteurs, révélant ainsi le fonctionnement du groupe de triche.

Les quatre bacheliers impliqués ont été déférés au Parquet de Matam, marquant un épisode troublant dans le processus d’examen au CEM de Kanel. Les autorités enquêtent actuellement sur l’étendue de la fraude et les sanctions potentielles qui pourraient être appliquées.

Scandale financier dans la prise en charge médicale des agents de l’État au Sénégal

Un récent rapport de la Cour des comptes a mis à jour une gestion chaotique et opaque des dépenses liées à la prise en charge médicale des agents de l’État sénégalais entre 2014 et 2018. Les conclusions sont sans équivoque : une somme alarmante de 22 milliards de francs CFA reste hors du contrôle de la Direction de la Solde, révélant une gestion budgétaire désordonnée et peu transparente.

Selon le rapport, les inscriptions budgétaires concernant ces prises en charge se retrouvent dispersées dans plusieurs secteurs ministériels, dont la Santé, l’Éducation, les Affaires étrangères, la Justice, les Forces armées, et même la Présidence. Cette pratique fragmentée compromet sérieusement la traçabilité et la fiabilité des données, empêchant ainsi toute supervision efficace par la Direction de la Solde.

Les auditeurs ont également pointé du doigt la Clinique Rada pour des pratiques frauduleuses, incluant la facturation de soins non autorisés et des dépassements injustifiés sur la durée d’hospitalisation pour des accouchements, révélant ainsi des abus flagrants au détriment du contribuable.

En outre, la Cour des comptes a sévèrement critiqué les termes des accords liant l’État sénégalais à des institutions médicales telles que l’hôpital polyclinique de Rabat et l’hôpital Assistance publique de Paris. Ces conventions, selon le rapport, manquent cruellement de clauses de suivi et d’évaluation périodique, et aucun mécanisme efficace n’a été mis en place par le ministère de la Fonction publique pour en garantir une bonne exécution.

Cette révélation de la Cour des comptes soulève des questions cruciales sur la gouvernance financière et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques au Sénégal. Des mesures urgentes et transparentes sont nécessaires pour remédier à ces lacunes, afin d’assurer une gestion plus rigoureuse et éthique des fonds alloués à la santé des agents de l’État.

Cette affaire pourrait potentiellement avoir des implications importantes sur la confiance du public envers les institutions gouvernementales, exigeant une réponse rapide et efficace des autorités pour restaurer la crédibilité dans la gestion des finances publiques.

Les défis de Joe Biden : santé, lapsus et politique de la présidence

Depuis sa performance tumultueuse lors d’un récent débat télévisé et une conférence de presse visant à rassurer le public, le président Joe Biden se retrouve au centre de préoccupations croissantes concernant sa santé et ses capacités cognitives. À 81 ans, Biden, candidat à sa propre succession, doit naviguer à travers les critiques persistantes quant à sa compétence à diriger.

Lors du débat contre Donald Trump, Biden a été critiqué pour des moments de confusion et d’incertitude, ravivant les discussions sur l’âge et les limitations physiques et mentales des dirigeants seniors. Ses lapsus notables, incluant des confusions entre des personnalités politiques clés, ont alimenté les spéculations sur son aptitude à mener efficacement un second mandat présidentiel.

La récente conférence de presse de Biden a été accueillie avec des réactions mitigées. Ses partisans louent sa détermination et son expérience, tandis que ses détracteurs soulignent ses erreurs comme des indicateurs de déclin. Dans un climat politique déjà polarisé, ces incidents renforcent les divisions et nourrissent les débats sur la direction future de la présidence américaine.

Les préoccupations concernant la santé et les capacités cognitives de Biden sont devenues une question centrale dans la campagne présidentielle à venir. Chaque apparition publique devient un test critique de crédibilité et de compétence pour le président vieillissant, alors qu’il cherche à maintenir sa position au pouvoir face à une opposition de plus en plus critique.

En conclusion, la question de savoir si le costume présidentiel est devenu trop grand pour Joe Biden reste une interrogation majeure au sein de l’opinion publique et de la classe politique américaine. À l’approche des élections, la santé et la performance de Biden continueront de façonner le débat politique national, influençant potentiellement le résultat de l’élection présidentielle à venir.

Le Ministre Birame Soulèye Diop promeut la transparence et la redistribution des ressources minières au Sénégal

À l’issue d’une récente tournée dans les mines de Ngoundiane et Darou Khoudoss, le Ministre Birame Soulèye Diop a annoncé une série de mesures visant à garantir une exploitation équitable des ressources minières sénégalaises. Soulignant l’importance de maximiser les bénéfices pour le peuple sénégalais, le ministre a exprimé des préoccupations quant à l’insuffisance des compétences locales dans les secteurs clés des opérations minières.

« Nous constatons souvent une sous-représentation des compétences sénégalaises dans les entreprises minières, malgré le fait que ces ressources appartiennent au peuple sénégalais », a déclaré le ministre lors de son allocution. Il a souligné la nécessité pour le gouvernement de veiller à ce que les entreprises respectent rigoureusement les lois régissant l’emploi et la formation locales.

Le Ministre Diop a également insisté sur l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance transparente. « Le Sénégal doit devenir un mur de verre où toute activité peut être observée de l’extérieur », a-t-il déclaré. Cette transparence accrue, selon lui, est essentielle pour assurer que les décisions prises dans le passé, parfois contre les intérêts de l’État, soient revues et corrigées de manière à redistribuer équitablement les richesses générées par l’exploitation minière.

« Nous devons revoir nos pratiques pour garantir que l’État du Sénégal soit au cœur de toutes les opérations, en assurant une redistribution transparente et objective des bénéfices miniers », a martelé le ministre.

En conclusion, cette série d’annonces reflète une volonté déterminée du gouvernement sénégalais sous la direction du Ministre Birame Soulèye Diop de promouvoir une gestion plus juste et transparente des ressources minières nationales, tout en renforçant les capacités locales pour un développement durable à long terme.

Face-à-face tendu entre les populations locales et les industriels : Des doléances exprimées devant le Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines

Lors d’une rencontre récente entre les représentants des populations locales, la direction des Industries Chimiques et Solvay (ICS), et le Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, une série de préoccupations criantes ont été mises en lumière.

Chômage des jeunes et emploi local insuffisant

Les habitants des 13 villages impactés par les activités des ICS ont vivement exprimé leur frustration concernant le manque d’opportunités d’emploi. Sur place, seuls 16 employés permanents proviennent des communautés locales, exacerbant ainsi les défis du chômage des jeunes.

Pénurie d’eau et préoccupations environnementales

Un autre point de discorde crucial concerne la question de l’eau. La région fait face à une pénurie croissante, exacerbée par les activités industrielles. De plus, la pollution générée par ces opérations a été soulevée, avec des inquiétudes palpables quant à ses impacts sur la santé des habitants et sur l’écosystème local.

Retards dans les indemnisations des populations

En outre, les habitants ont déploré le retard dans la mise à disposition des indemnisations promises après les multiples opérations de sondage effectuées dans les terres agricoles des paysans locaux. Cette situation a engendré un climat de méfiance et de frustration grandissante parmi les communautés affectées.

Appel à des mesures concrètes

Face à ces défis persistants, les populations locales appellent à une action immédiate et concrète de la part des autorités. Ils réclament non seulement des garanties pour la création d’emplois locaux et durables, mais aussi des mesures urgentes pour résoudre la crise de l’eau et pour mitiguer les effets néfastes de la pollution industrielle.

En conclusion, ce face-à-face a clairement mis en lumière les tensions et les préoccupations profondes des communautés locales face aux activités des Industries Chimiques et Solvay. La résolution de ces problèmes cruciaux nécessitera une collaboration constructive et une volonté politique forte pour assurer un avenir plus sûr et plus durable pour tous.

Différend entre Awa Baba Thiam et Sala Sow : Report de l’audience au 12 septembre 2024

Hier, devant le Tribunal correctionnel, le différend opposant Awa Baba Thiam et Sala Sow a été brièvement évoqué avant d’être renvoyé au 12 septembre 2024. Ce dossier, en suspens depuis plusieurs mois selon L’Observateur, implique des accusations croisées de diffamation, d’injures publiques, et de menaces de mort par voie technologique entre les deux parties.

Chacune des protagonistes est à la fois prévenue et partie civile dans cette affaire complexe. Awa Baba Thiam reproche spécifiquement à Sala Sow d’avoir collecté illicitement des données personnelles. Lors de l’audience d’hier, un élément crucial a manqué au dossier : les enregistrements audio dans lesquels Sala Sow aurait proféré des propos diffamatoires à l’égard d’Awa Baba Thiam, peu après le mariage de la fille de cette dernière, n’ont pas été présentés devant le tribunal.

Face à cette lacune, l’avocat d’Awa Baba Thiam a plaidé pour le renvoi de l’affaire afin de garantir que tous les éléments de la plainte de sa cliente soient pleinement examinés. En réponse à cette demande, le tribunal a décidé de reporter l’audience au 12 septembre 2024, donnant ainsi le temps nécessaire pour rassembler tous les éléments nécessaires au dossier.

Cette affaire soulève des questions importantes concernant la protection des données personnelles et l’usage des technologies de communication, des sujets de plus en plus critiques dans un contexte numérique en évolution constante. Les parties impliquées devront donc attendre encore quelques mois avant que leur différend ne soit entendu et résolu par la justice.

Injustice à l’assemblée nationale : Aliou Sall défend Aminata Touré

Lors d’une récente entrevue sur RFM avec Babacar Fall, Aliou Sall, frère de l’ancien président Macky Sall, a exprimé sa conviction que l’ex-Première ministre Aminata Touré avait été victime d’une injustice à l’Assemblée nationale. Il a souligné que bien qu’il la connaisse depuis longtemps et qu’elle ait assumé des responsabilités politiques considérables dès son jeune âge, elle semblait récemment agir avec des états d’âme.

« Je ne reconnais plus Mimi Touré », a déclaré Aliou Sall, ajoutant que l’injustice qu’elle aurait subie à l’Assemblée nationale l’aurait profondément affectée, allant jusqu’à l’aveugler. Il a spécifiquement critiqué la décision de faire d’elle la tête de liste lors des élections législatives, arguant que si l’intention n’était pas de la voir devenir présidente de l’Assemblée nationale, elle n’aurait pas dû être placée en tête de liste.

Aliou Sall a également fait part de sa compréhension quant au choix porté sur Amadou Mame Diop pour le poste de président de l’Assemblée nationale, expliquant que son frère, en tant que président de la République à l’époque, souhaitait une personne avec qui il s’entendait parfaitement à ce poste clé. Il a toutefois admis que cette décision l’avait surpris.

L’interview a mis en lumière des tensions politiques internes et des divergences d’opinion au sein du cercle politique sénégalais, révélant des sentiments de frustration et de désillusion chez certains acteurs clés.

Tension entre Mansour Faye et Aliou Sall : Un Règlement de Comptes Public

La récente altercation entre Mansour Faye et Aliou Sall a atteint un nouveau sommet, exposant les tensions sous-jacentes entre les deux figures politiques sénégalaises. Lors d’une interview sur Rfm, Aliou Sall n’a pas mâché ses mots, déclarant ouvertement le fossé qui le sépare de Mansour Faye, frère de la Première Dame, Marième Faye Sall.

Les accusations d’Aliou Sall sont directes et cinglantes. Il a affirmé qu’il n’entretenait pratiquement aucune relation avec Mansour Faye, précisant qu’ils n’étaient pas amis et n’avaient jamais échangé de visites personnelles. Aliou Sall a également révélé que Mansour Faye lui avait demandé des faveurs professionnelles lorsqu’il était à la Caisse des Dépôts et Consignations, accusant ce dernier d’avoir tenté d’influencer des contrats de communication à travers l’envoi de jeunes femmes, qu’Aliou Sall aurait rejetées en raison de leur habillement jugé vulgaire.

Le ton d’Aliou Sall a reflété un mélange de mépris et de retenue. Il a déploré les attaques publiques de Mansour Faye à son égard, tout en insinuant qu’il pourrait révéler davantage de détails compromettants sur son adversaire politique. En effet, Aliou Sall a souligné que les fonctions occupées par Mansour Faye sous le gouvernement de son frère, le Président Macky Sall, auraient terni sa réputation en raison de son arrogance présumée et de sa gestion contestée des responsabilités publiques.

Cette escalade verbale entre deux personnalités influentes au Sénégal illustre les divisions internes au sein du régime de Macky Sall. Aliou Sall a conclu en affirmant qu’il avait exercé de la retenue dans ses commentaires, en tenant compte de ses liens familiaux avec le président, mais a averti que les critiques pourraient s’intensifier si les attaques de Mansour Faye continuaient.

Cette querelle publique entre les deux hommes soulève des questions sur l’unité et la cohésion au sein du pouvoir sénégalais, mettant en lumière les rivalités personnelles et politiques qui pourraient potentiellement influencer le paysage politique à l’approche des prochaines échéances électorales.

Aliou Sall révèle les coulisses de la politique Sénégalaise : Tensions familiales et divergences stratégiques

Dans une récente interview sur RFM Matin, Aliou Sall a livré une critique cinglante à l’encontre de Mansour Faye, détaillant des années de dissensions politiques et personnelles au sein du cercle proche de son frère, l’ancien président Macky Sall.

Aliou Sall a catégoriquement nié toute implication dans le cercle restreint de son frère Macky Sall, révélant n’avoir eu que trois rencontres privées en douze ans et avoir visité sa résidence seulement deux fois. Il a accusé Mansour Faye et sa famille d’avoir poussé Macky Sall vers l’idée d’un troisième mandat présidentiel, un projet auquel il s’opposait fermement.

Les tensions ont culminé lors des élections présidentielles de mars 2024, où Aliou Sall a soutenu Amadou Ba malgré les désaccords au sein de Benno Bokk Yaakaar. Il a justifié ce choix en affirmant que Ba était le meilleur candidat pour le parti et qu’une défaite risquait de favoriser l’opposition radicale.

Aliou Sall a critiqué les décisions prises par Macky Sall lors des élections, soulignant qu’il avait parfois pris ses distances en tant que démocrate face aux mesures jugées nécessaires pour maintenir la stabilité nationale.

Enfin, il a clarifié sa relation avec Marième Faye Sall en disant la considérer uniquement comme l’épouse de son frère, sans lien d’amitié. Il a également confirmé qu’aucun lien personnel ne le liait à Mansour Faye, malgré les rumeurs persistantes.

Aliou Sall, désormais en dehors de l’APR après avoir claqué la porte, a ainsi exposé les intrications de la politique sénégalaise, révélant des dissensions profondes au sein même de la famille présidentielle et du parti au pouvoir.

Incinération de produits impropres à la consommation à Tivaouane : Une mesure radicale pour assurer la sécurité alimentaire

Le Service Départemental du Commerce de Tivaouane a récemment orchestré une opération d’incinération d’environ 23 tonnes de produits alimentaires et cosmétiques jugés impropres à la consommation. Cette mesure drastique, estimant la valeur marchande des marchandises à près de 29 millions 605 mille Fcfa, a été entreprise pour garantir la sécurité des consommateurs de la région.

Les produits incinérés ont été saisis dans divers lieux de commerce à travers le département, incluant marchés traditionnels, grandes surfaces et quartiers résidentiels. Selon les responsables du service du commerce local, ces actions sont périodiquement menées pour prévenir la vente de produits non conformes aux normes sanitaires et réglementaires.

Lors de la cérémonie officielle, présidée par l’adjoint au préfet, Mamadou Thiam, celui-ci a salué le professionnalisme des agents impliqués dans ces opérations de contrôle. Il a souligné l’importance cruciale de telles initiatives pour maintenir la qualité des produits disponibles sur le marché et protéger la santé publique.

Cette incinération massive soulève des préoccupations sur la vigilance continue nécessaire dans la surveillance des pratiques commerciales, visant à prévenir la prolifération de produits dangereux ou périmés dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire et cosmétique de la région.

En conclusion, l’action du Service Départemental du Commerce de Tivaouane met en lumière l’engagement des autorités locales envers la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs, tout en rappelant l’importance de la conformité aux normes réglementaires pour tous les acteurs du commerce dans la région.

Aliou Sall critique sévèrement l’APR et prône une reconfiguration politique

Lors d’une récente entrevue de plus de 50 minutes sur les ondes de Rfm, Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et figure politique notoire, a vivement critiqué l’état actuel de l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir au Sénégal. L’interview a principalement mis en lumière ses opinions sur la gouvernance politique actuelle et ses perspectives pour l’avenir du pays.

Aliou Sall a débuté en soulignant l’importance de mener une politique intègre et axée sur le développement durable du pays. Il a exprimé son désintérêt croissant pour la politique traditionnelle, tout en insistant sur la nécessité d’une idéologie claire, d’une organisation efficace, et d’un leadership affirmé, tel que celui incarné par Macky Sall à travers la coalition Benno Bokk Yakaar.

Concernant l’ancien Premier ministre Amadou Ba, Aliou Sall a évoqué la possibilité d’une reconfiguration politique, suggérant une alliance potentielle avec la gauche pour former une coalition plus large. Il a qualifié Amadou Ba de potentiel alternative pour le Sénégal et a déclaré avoir entamé des discussions avec lui à ce sujet.

Cependant, Aliou Sall n’a pas épargné son ancien parti, l’APR, en critiquant ouvertement ce qu’il considère être un tourbillon dynastique au sein du parti. Il a accusé un cercle restreint de manipuler les manœuvres internes pour favoriser Mansour Faye comme nouveau leader du parti, dénonçant des pratiques qu’il estime contraires à l’éthique politique.

Enfin, Aliou Sall a laissé entendre qu’il envisageait de nouvelles aventures politiques, évoquant ainsi des choix à venir qui pourraient potentiellement redéfinir le paysage politique sénégalais.

Cette interview reflète non seulement les préoccupations d’Aliou Sall vis-à-vis de l’APR, mais également sa vision d’une politique renouvelée et d’une gouvernance plus transparente et inclusive pour le Sénégal. Ses propos soulignent l’importance d’une réflexion critique et d’une réorganisation politique pour répondre aux défis actuels du pays.

Tensions entre Aliou Sall et Macky Sall : révélations et implications

Les relations entre Aliou Sall et son frère aîné, l’ancien président Macky Sall, semblent traverser une période de turbulences, selon des récentes déclarations rapportées par le journaliste Babacar Fall. Lors d’une interview où il s’est montré avare en détails, Aliou Sall a révélé avoir eu seulement trois tête-à-tête avec son frère pendant les douze années de sa présidence. Une rareté qui souligne une distance palpable entre les deux hommes, malgré les liens familiaux.

Ce fossé semble également se refléter dans les relations d’Aliou Sall avec l’entourage de Macky Sall. Bien que l’un de ses enfants porte le nom de l’ex-Première Dame, Marième Faye Sall, Aliou Sall a délibérément choisi de ne pas mentionner son nom lors de l’interview. Il a précisé qu’elle est uniquement une épouse, insinuant ainsi une distance ou une désapprobation vis-à-vis de cette branche de la famille présidentielle.

Ces révélations viennent mettre en lumière des dissensions potentielles au sein d’une famille politiquement influente au Sénégal. Elles soulèvent des questions sur les dynamiques de pouvoir et les relations personnelles au sommet du pouvoir, souvent entourées de mystère et de spéculation.

Les implications de ces tensions familiales pourraient avoir des répercussions significatives dans le paysage politique sénégalais. Elles pourraient potentiellement influencer les alliances politiques et redéfinir les lignes de pouvoir à l’approche des prochaines échéances électorales.

En attendant de nouvelles clarifications ou réponses de la part des intéressés, cette révélation marque un chapitre intrigant dans l’histoire politique du Sénégal, mettant en lumière les complexités des relations familiales au sein du pouvoir.

Kylian Mbappé Présenté au Real Madrid : Un Nouveau chapitre commence

Le feuilleton estival de Kylian Mbappé a atteint son apogée avec l’annonce tant attendue : le jeune prodige français sera officiellement présenté comme joueur du Real Madrid le mardi à 10 heures (GMT). Cette nouvelle, initialement révélée par le champion d’Espagne dans un communiqué relayé par L’Équipe, marque une étape historique pour le club madrilène.

La cérémonie de présentation sera bien plus qu’un simple événement sportif. Elle débutera par la signature officielle du contrat de Mbappé, suivi d’un spectacle grandiose comprenant un concert et des effets pyrotechniques. Le Real Madrid a également confirmé que Mbappé arborera le numéro 9, un numéro emblématique précédemment porté par son compatriote Karim Benzema lors de ses années de gloire à Madrid.

L’Équipe rapporte que d’autres changements de numéros ont été effectués au sein de l’équipe pour accueillir les nouveaux arrivants, notamment le numéro 6 pour Camavinga, le numéro 8 laissé vacant par Kroos pour Valverde, et le numéro 14 pour Tchouaméni.

Cette acquisition marque non seulement un renforcement significatif pour l’équipe dirigée par Carlo Ancelotti, mais elle suscite également une anticipation mondiale parmi les fans et les observateurs du football. Mbappé, déjà un nom incontournable dans le monde du football à seulement 23 ans, apportera sa vitesse, sa technique et son instinct de buteur à une équipe déjà riche en talent.

Alors que les détails de son contrat et de sa présentation se précisent, le monde du football retient son souffle en attendant de voir comment Kylian Mbappé s’intégrera dans la constellation des étoiles du Real Madrid. Restez connectés pour toutes les mises à jour sur cet événement historique qui promet de redéfinir les standards du football européen.

Tensions politiques au Sénégal : Aliou Sall accuse Mansour Faye de traîtrise et critique le régime de Macky Sall

Une escalade verbale intense secoue la scène politique sénégalaise alors qu’Aliou Sall, frère cadet du président Macky Sall, et Mansour Faye, frère de l’ancienne Première Dame Marième Faye Sall, échangent des accusations de traîtrise et de médiocrité publiquement.

Dans une récente déclaration, Aliou Sall n’a pas mâché ses mots envers Mansour Faye, actuel maire de Saint-Louis, le qualifiant d’arrogant et responsable de la chute du régime de l’APR (Alliance pour la République). « Désormais, quand on me lance une pierre, je renvoie trois pierres, voire une bombe », a averti Aliou Sall, exprimant ouvertement sa colère envers les actions et les propos de son rival politique.

Lors d’un entretien exclusif avec le journaliste Babacar Fall, Aliou Sall a également critiqué le cercle restreint entourant son frère, le président Macky Sall, insinuant que ceux-ci ont contribué à la détérioration du régime, notamment à travers des décisions controversées telles que le possible report de l’élection présidentielle et la question du troisième mandat présidentiel.

« Je ne devais même pas répondre, mais c’est comme un âne qui braie. À chaque fois qu’il parle, il fait de graves bêtises devant les Sénégalais, avec des propos insensés, médiocres… », a déclaré Aliou Sall, mettant en lumière son mécontentement face à ce qu’il considère comme une gestion imprudente de Mansour Faye et du régime en général.

Les tensions entre les deux camps ont atteint un niveau critique, exposant au grand jour les divisions au sein de l’APR et le mécontentement croissant envers la direction actuelle du pays. Cette querelle entre proches de la famille présidentielle ne fait qu’accentuer les défis politiques auxquels est confronté le Sénégal, à l’approche des prochaines échéances électorales.

La situation reste tendue et continue d’évoluer rapidement, avec des répercussions potentielles sur l’avenir politique du pays et sur l’unité au sein du parti au pouvoir. Les prochaines actions des protagonistes et les réactions du président Macky Sall seront scrutées de près alors que le Sénégal navigue à travers cette période de turbulences politiques internes.

Le Bilan des 100 jours du Président Bassirou Diomaye Faye : Entre réalisations et critiques

Le Président Bassirou Diomaye Faye a récemment marqué ses 100 premiers jours à la tête du pays, une étape cruciale traditionnellement utilisée pour évaluer les premières réalisations et orientations d’un nouveau gouvernement. Ce moment symbolique a été largement couvert par les médias nationaux, chacun apportant son analyse et ses critiques.

Le journal Le Quotidien, dans son édition du vendredi 12 juillet, a choisi une approche critique en titrant « Projet sans rupture », soulignant que le président et son Premier ministre semblent toujours résider temporairement à l’hôtel. Ce choix éditorial n’a pas manqué de susciter des réactions vives.

Pape Alé Niang, directeur général de la RTS (Radiodiffusion télévision du Sénégal), a pris la parole pour rectifier certaines informations. « Le PM dort au petit palais depuis deux mois. Tout le monde le sait sauf celui qui a écrit ce titre », a-t-il déclaré, pointant du doigt une potentielle méconnaissance des faits par le journaliste responsable de l’article. Il a également rappelé une précédente controverse médiatique impliquant le même journal, illustrant ainsi une certaine prudence nécessaire dans l’interprétation des informations publiées.

Cette réaction soulève des questions sur la précision et la véracité des reportages, particulièrement en période de transition politique où les détails concernant la vie et les actions des dirigeants sont scrutés de près par le public et les observateurs politiques. Les médias jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, non seulement en informant mais aussi en influençant l’opinion publique et en tenant les gouvernants responsables de leurs actions.

Dans l’ensemble, alors que le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye continue de prendre forme, il est clair que les premiers 100 jours ont été marqués par un mélange de réalisations tangibles et de critiques légitimes. La gestion du logement des hauts fonctionnaires, par exemple, reste un sujet de débat qui mérite une clarification adéquate de la part des autorités compétentes.

À mesure que la nation avance dans cette nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, il sera crucial de voir comment ces premiers défis seront abordés et quelles mesures concrètes seront prises pour répondre aux attentes des citoyens sénégalais en matière de gouvernance transparente et efficace.

Renforcement des pouvoirs de l’Ofnac pour lutter contre la corruption

La récente loi accorde à l’Ofnac de nouveaux pouvoirs, dont la garde à vue et le gel d’avoirs, marquant une étape cruciale dans la lutte contre la corruption au Sénégal.

Lors de la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption, Serigne Bassirou Guèye a souligné l’importance de ces nouvelles mesures, affirmant que « le ton a été bien donné par le gouvernement, le PM et tous les ministres ».

Il a également invité les hauts responsables, y compris les directeurs généraux, à suivre l’exemple du Premier ministre et des ministres en déclarant leur patrimoine. Cette initiative vise à renforcer la transparence et la responsabilité au sein des institutions publiques.

Déjà mis en œuvre par le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement, ce geste symbolise un engagement ferme envers la lutte contre la corruption, tel que confirmé lors du récent Conseil des ministres présidé par Ousmane Sonko.

Cette nouvelle législation renforce la capacité de l’Ofnac à enquêter et à prendre des mesures concrètes contre les actes de corruption, marquant ainsi une avancée significative dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Situation de crise à la Fédération Sénégalaise de Football : Déclarations et Réactions

À quelques jours de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), prévue ce samedi, la tension monte au sein de l’organisation. Des contestations émanent du collectif des clubs amateurs, accusant la FSF de non-respect des textes réglementaires et de précipitation dans ses décisions.

Déclaration d’Abdoulaye Thiam

Abdoulaye Thiam, Président de l’Association Nationale de la Presse Sportive Sénégalaise (ANPS) et également Président de l’AIPS-Afrique, s’est exprimé sur cette situation délicate. Il a minimisé les tensions en déclarant : « Il n’y a pas de quoi fouetter un chat ». Cette déclaration suggère une volonté de calmer les esprits et de réduire l’ampleur des controverses entourant la gestion de la FSF.

Intervention de la Cour des Comptes

Par ailleurs, la Cour des Comptes aurait exigé du président de la FSF, Augustin Senghor, ainsi que de ses collaborateurs proches, la soumission rapide d’une liste exhaustive. Cette liste doit inclure toutes les données relatives aux subventions, primes et fonds gérés durant des périodes clés telles que la Coupe du Monde 2022, la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN), ainsi que d’autres compétitions récentes.

Abdoulaye Thiam a réagi avec pragmatisme à cette initiative de la Cour des Comptes, soulignant : « Il n’y a rien de plus normal que la Cour des Comptes fasse son travail et s’intéresse à la gestion des deniers publics. » Il a toutefois exprimé son souhait que la transparence prévale au sein de l’une des fédérations les plus prospères, en ajoutant : « Je ne souhaite pas qu’il y ait des malversations ! »

Conclusion

La situation au sein de la Fédération Sénégalaise de Football reste tendue à l’approche de son assemblée générale. Les déclarations d’Abdoulaye Thiam et l’intervention de la Cour des Comptes reflètent les préoccupations croissantes concernant la gouvernance et la transparence au sein de l’organisation. Les prochains développements pourraient influencer significativement l’avenir du football sénégalais et la confiance du public envers ses institutions sportives.

Tirage au sort de la Ligue Africaine des Champions : Le Teungueth FC affrontera le Stade d’Abidjan en préliminaires

Ce jeudi, à l’issue du tirage au sort pour le premier tour des préliminaires de la Ligue Africaine des Champions, le champion en titre de la Ligue 1 sénégalaise, le Teungueth FC, a été jumelé avec le Stade d’Abidjan, finaliste du championnat ivoirien de la saison précédente. Cette confrontation promet une double confrontation passionnante entre les deux clubs.

Le Teungueth FC, basé à Rufisque, se rendra d’abord à Abidjan pour le match aller, prévu entre le 16 et le 18 août prochain. En tant que champions en titre, les rufisquois auront l’avantage de recevoir le match retour au Sénégal, offrant ainsi une atmosphère électrique à leurs supporters.

Si le Teungueth FC parvient à se qualifier au prochain tour, ils affronteront alors le vainqueur de l’affrontement entre le Milo FC, champion de Guinée, et le FC Nouhadibou, club mauritanien. Une victoire dans ce premier tour serait une avancée significative pour le club sénégalais dans sa campagne continentale.

Les supporters et les observateurs du football africain attendent avec impatience ces rencontres, dans l’attente de voir comment le Teungueth FC se comportera face à des adversaires d’un calibre aussi relevé que le Stade d’Abidjan. Restez connectés pour plus de détails et d’analyses à mesure que la compétition avance.

Crise à la Caisse de Sécurité Sociale : Le SAT2S tire la sonnette d’alarme

Dans un point de presse poignant tenu ce jeudi 11 juillet 2024, le Syndicat Autonome des Travailleurs de la Sécurité Sociale (SAT2S), nouvellement affilié à la FGTS/B, a lancé un appel urgent à l’opinion publique concernant la crise qui secoue la Caisse de Sécurité Sociale (CSS). Dirigés par leur secrétaire général, Monsieur Omar Foutah Badiane, les membres du syndicat ont dénoncé une série de dysfonctionnements internes alarmants.

Au cœur des préoccupations figure l’inertie totale du nouveau système d’information introduit depuis 2014-2015, censé moderniser les opérations mais demeurant inexploité. Les travailleurs de la CSS ont également critiqué sévèrement la gestion des ressources humaines, déplorant l’absence de notation du personnel depuis 2008 et le défaut de mise à jour des fiches de poste, essentielles pour assurer la transparence et l’équité au sein de l’institution.

La situation du personnel de la Caisse et la gestion patrimoniale ont également été soulevées, avec mention spéciale à l’arrêt controversé du travail de sept agents, désormais en litige devant les tribunaux du travail. Plus alarmant encore, le SAT2S a mis en lumière une gestion intérimaire de la direction générale assurée conjointement par des cadres retraités, une pratique vivement critiquée comme étant une violation flagrante des normes de bonne gouvernance.

Face à cette conjoncture critique, le SAT2S a formulé un appel ferme pour que la lumière soit faite sur ces irrégularités, exigeant une gouvernance exemplaire à la CSS. Cette démarche vise à restaurer la confiance des travailleurs et à garantir la pérennité d’une institution centrale pour la sécurité sociale dans le pays.

La réaction des autorités compétentes est attendue avec impatience, alors que cette crise met en lumière les défis persistants dans la gestion des institutions publiques essentielles au bien-être social des citoyens.

Crise à l’assemblée nationale du Sénégal : Médiation en cours alors que des députés s’envolent pour le Canada

Une médiation cruciale est en cours à l’Assemblée nationale du Sénégal, exacerbée par un conflit croissant entre le bureau du Parlement et le Premier ministre Ousmane Sonko concernant la Déclaration de politique générale (DPG). Dans ce contexte tendu, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris l’initiative de partir pour le Canada en compagnie de plusieurs députés.

Selon les informations de Source A, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, était également prévu pour ce voyage, mais il a finalement dû rester à Dakar. La raison invoquée par le journal est un rendez-vous crucial avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Les deux hauts responsables se sont rencontrés vendredi dernier, selon les déclarations du quotidien.

Le point central des discussions entre ces figures clés de l’État était le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, un sujet sensible dans le cadre des récentes tensions institutionnelles.

La situation à l’Assemblée nationale reste donc délicate, avec des efforts en cours pour trouver une résolution à un conflit politique qui paralyse partiellement le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

La reine du Djoloff Band, Viviane Chidid, condamnée à payer 16 millions de FCFA à NSIA Assurances

Dans un jugement récent du Tribunal de grande instance de Dakar, la célèbre chanteuse sénégalaise Viviane Chidid a été déclarée responsable des dommages causés à l’immeuble Goéland situé sur le Boulevard Djily Mbaye à Dakar. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, le tribunal a statué que Viviane Chidid devait indemniser NSIA Assurances à hauteur de 16 324 916 francs CFA pour réparer les préjudices causés.

L’affaire remonte à un incident ayant entraîné des dommages matériels significatifs à l’immeuble en question, pour lesquels NSIA Assurances avait couvert les coûts. Le tribunal a conclu que Viviane Chidid était responsable de ces dommages et a ordonné qu’elle indemnise la compagnie d’assurance pour compenser les pertes subies.

Bien que cette décision judiciaire représente une contrainte financière pour la chanteuse, le journal Les Échos a noté de manière sarcastique que cela ne devrait pas poser de problème majeur étant donné les ressources financières potentielles de Viviane Chidid, notamment après les récentes festivités entourant le mariage de sa fille Zeyna Ndour.

Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité civile en cas de dommages matériels et met en lumière l’importance pour les individus et les entreprises de souscrire à une assurance adéquate pour se prémunir contre de telles éventualités.

Pour Viviane Chidid, cela représente non seulement une obligation financière mais aussi une leçon sur l’importance de la vigilance et de la prudence dans ses actions pour éviter de futures réparations coûteuses.

En attendant d’éventuelles réactions de Viviane Chidid ou de ses représentants, cette affaire restera un exemple des implications juridiques qui peuvent découler d’incidents imprévus et de la nécessité pour chacun de protéger ses biens et responsabilités avec des mesures appropriées.

Le ministre Amadou Moustapha Ndieck Sarré plaide pour une solution durable pour les marchands ambulants déguerpis de Sandaga

Le ministre de la Formation professionnelle du Sénégal, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a exprimé sa préoccupation face à la situation des marchands ambulants récemment délogés du marché de Sandaga à Dakar. Lors d’un panel sur l’énergie, il a souligné l’importance cruciale de trouver des solutions pérennes pour cette jeunesse dynamique qui cherche à subsister dans un environnement souvent hostile.

M. Sarré a insisté sur la nécessité de respecter la dignité des jeunes travailleurs en discutant avec eux et en trouvant des solutions qui correspondent à un cadre de vie moderne. Il a fait écho aux directives claires du chef de l’État, qui a chargé le gouvernement de résoudre ce problème de manière concertée et humaine. Selon lui, cela implique non seulement des discussions approfondies avec les jeunes concernés, mais aussi la création d’emplois décents grâce à la formation et à l’industrialisation.

« Il ne s’agit pas de les déguerpir de force, il faut d’abord discuter avec les jeunes, parler avec eux, trouver ensemble des solutions », a déclaré le ministre, soulignant l’importance de préserver l’image esthétique de Dakar tout en répondant aux besoins économiques des habitants.

En reconnaissant les défis liés à l’occupation anarchique des espaces publics, M. Sarré a affirmé que le gouvernement collabore activement avec les autorités locales pour identifier des solutions appropriées. Il a salué l’engagement du Premier ministre dans cette démarche, tout en clarifiant que l’application des récentes directives gouvernementales avait suscité des critiques.

« Le Premier ministre coordonne l’action du gouvernement, mais quand une circulaire sort, il y a la façon dont cette circulaire est appliquée qui est aussi importante », a expliqué le ministre, soulignant la nécessité d’une mise en œuvre respectueuse des directives présidentielles.

En conclusion, M. Sarré a appelé à une approche concertée et respectueuse pour résoudre durablement la question des marchands ambulants, tout en poursuivant l’objectif de modernisation et d’embellissement de Dakar.

Le ministre de la fonction publique :Engagements renforcés pour le CAFRAD

Le Ministre sénégalais de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Olivier Boucal, a récemment pris part à la 59ème session du conseil d’administration du Centre Africain pour la Formation et la Recherche Administratives pour le Développement (CAFRAD), tenue à Rabat, au Maroc. Cette rencontre stratégique a été marquée par des discussions approfondies sur les réalisations du Centre pour la période 2023-2024, ainsi que par l’élection d’un nouveau Directeur général.

Les délibérations ont mis en lumière le rapport exhaustif des activités du CAFRAD, mettant en avant la mise en œuvre effective des actions programmées et l’état financier du Centre. Un moment clé de cette session a été l’élection du Dr. Coffi Dieudonné Assouvi du Bénin au poste de Directeur général pour un mandat initial de quatre ans, renouvelable une fois. Dans son discours inaugural, le Dr. Assouvi s’est engagé à revitaliser le Centre à travers une amélioration de sa gouvernance, le renforcement des capacités des fonctionnaires publics, la promotion de la recherche, ainsi que la création de valeurs ajoutées concrètes pour les Etats membres.

Ministre Boucal a souligné l’urgence d’intensifier la visibilité des activités du CAFRAD au sein des Etats membres, de diversifier ses sources de financement, et de restructurer son organisation administrative. Ces efforts incluront la création d’un service de recouvrement pour garantir le paiement régulier des cotisations des Etats membres et récupérer les créances dues au Centre. De plus, une gestion financière rigoureuse sera mise en place afin de maintenir un équilibre durable entre les charges et les ressources du CAFRAD.

Créé en 1964 sous l’égide de l’UNESCO, le CAFRAD joue un rôle crucial en soutenant les gouvernements africains dans la modernisation et la formation de leurs administrations publiques. Avec l’élection d’un nouveau leadership et l’engagement renouvelé des Etats membres, le Centre est bien positionné pour atteindre de nouveaux sommets dans sa mission de développement administratif en Afrique.

En conclusion, l’avenir du CAFRAD s’annonce prometteur sous la direction du Dr. Assouvi, avec le soutien déterminé de Ministre Boucal et des Etats membres pour faire du Centre un pilier essentiel de la gouvernance efficace en Afrique.

Deux nouveaux ambassadeurs accrédités à Dakar présentent leurs lettres de créance

Ce jeudi, deux diplomates fraîchement nommés ont officiellement présenté leurs lettres de créance au Président de la République du Sénégal, selon un communiqué émanant de la présidence. Les nouveaux ambassadeurs, représentant la Colombie et la République de Corée, ont été accueillis avec les honneurs lors d’un cérémonial républicain orchestré par la garde présidentielle.

L’événement, marquant une étape cruciale dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et ces nations, a mis en lumière l’importance accordée par toutes les parties à la coopération bilatérale. La cérémonie a non seulement symbolisé l’établissement officiel des ambassadeurs dans leurs fonctions, mais a également souligné l’engagement mutuel à renforcer les liens politiques, économiques et culturels entre le Sénégal, la Colombie et la République de Corée.

La tradition des lettres de créance est un protocole diplomatique ancien qui confère aux ambassadeurs la légitimité officielle pour représenter leur pays hôte et faciliter les échanges internationaux. À travers cet acte solennel, les nouveaux ambassadeurs ont exprimé leur engagement à œuvrer pour le renforcement des relations bilatérales et à promouvoir la coopération dans divers domaines d’intérêt commun.

En conclusion, cette journée a été un témoignage de l’engagement continu du Sénégal envers une diplomatie ouverte et constructive, visant à favoriser la paix, la prospérité et le développement durable à l’échelle mondiale.

Tensions diplomatiques croissantes : Le Burkina Faso accuse la côte d’ivoire et le Bénin de déstabilisation

Le capitaine Ibrahim Traoré, à la tête du régime militaire du Burkina Faso depuis septembre 2022, a intensifié les tensions diplomatiques en accusant ouvertement la Côte d’Ivoire et le Bénin de chercher à déstabiliser son pays. Lors d’un discours adressé aux « forces vives » burkinabè, Traoré a déclaré que des opérations de déstabilisation étaient orchestrées depuis Abidjan, la capitale ivoirienne, et que des bases françaises au Bénin serviraient de centres opérationnels pour des groupes terroristes frappant régulièrement le Burkina Faso.

Ces accusations ont suscité des réactions fermes de la part de Paris et de Cotonou, qui les ont catégoriquement rejetées. Le gouvernement béninois a qualifié ces affirmations de désinformation nuisible à la coopération régionale, soulignant que les bases militaires françaises dans le nord du Bénin étaient destinées à contrer les attaques terroristes provenant des frontières communes avec le Burkina Faso et le Niger.

Le Burkina Faso, le Niger et le Mali, tous dirigés par des régimes militaires et confrontés à des défis similaires liés au terrorisme jihadiste, ont récemment quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), accusant cette organisation régionale de partialité envers la France et d’insuffisance dans le soutien à leurs efforts antiterroristes.

Dans son discours, Traoré a également abordé des priorités nationales telles que la récupération des permis d’exploitation minière et la volonté de renforcer le patriotisme en contrôlant la communication sur le pays.

Cette escalade verbale souligne les tensions grandissantes au sein de l’Afrique de l’Ouest, alors que les pays de la région font face à des défis sécuritaires majeurs et naviguent dans des relations complexes avec les puissances étrangères, particulièrement la France, historiquement impliquée dans la sécurité et le développement de ses anciennes colonies.

Le discours de Traoré reflète une politique étrangère résolument souverainiste et une volonté de rompre avec les influences externes perçues comme néfastes pour la stabilité nationale. La suite des événements déterminera l’impact de ces tensions sur la coopération régionale et la lutte contre le terrorisme dans la région sahélienne.

Tensions au Tchad : Accusations de complot français et appels à la manifestation

Récentes publications sur les réseaux sociaux ont suscité des remous au Tchad, appelant la population à descendre dans les rues pour protester contre le régime de la famille Déby. Ces messages accusent ouvertement le clan Déby d’usurper le pouvoir et appellent à mettre fin à leur « tyrannie ».

Les manifestations projetées coïncident curieusement avec la visite annoncée du président Déby en France le 15 de ce mois. Cette coïncidence a alimenté des spéculations parmi les experts politiques locaux, certains suggérant que les services secrets français pourraient être derrière ces appels. Selon ces théories, la France utiliserait cette opportunité pour affaiblir le pouvoir de Déby en son absence, facilitant ainsi un renversement potentiel.

Des accusations ont également été portées contre Stéphane Granier, surnommé « Gaspard », le deuxième conseiller de l’ambassade de France au Tchad. Il aurait été impliqué dans la coordination entre les groupes rebelles du sud du Tchad et les militants en exil, dans le but de déstabiliser le régime actuel.

Malgré ces allégations, il est essentiel de noter que l’absence prolongée d’un leader politique peut souvent ouvrir la voie à des conflits internes et à des prises de pouvoir par la force, un phénomène observable à travers l’histoire récente de nombreuses nations.

Cette situation soulève des préoccupations quant à la stabilité politique et à la sécurité au Tchad, alors que les autorités locales surveillent de près l’évolution des événements avant la visite du président Déby en France.

Tensions au marché sandaga à Dakar : Affrontements persistants entre marchands ambulants et autorités municipales

Actuellement, une vive tension règne au marché Sandaga à Dakar, où des affrontements récurrents opposent les marchands ambulants aux agents municipaux de la mairie de Dakar-Plateau.

Malgré les troubles, le maire Alioune Ndoye reste déterminé et ne recule pas face à la situation. L’ancien ministre de la Pêche a vivement condamné les attaques qu’ont subies les agents municipaux, qualifiant ces incidents d' »inacceptables ». Devant la presse, il a clairement affirmé son intention de poursuivre les opérations de déguerpissement, affirmant agir avec l’aval des autorités étatiques.

« Ce qui s’est passé au marché Sandaga est totalement inacceptable », a déclaré le maire sur la RFM. « Je rappelle aussi que nous allons assumer. Nous allons continuer ces opérations de déguerpissement jusqu’à ce que les autorités étatiques qui nous avaient instruits de procéder à ces opérations nous demandent d’arrêter. » Alioune Ndoye a également souligné que sa décision était prise et que les déguerpissements se poursuivraient, sauf notification officielle de l’État pour des raisons spécifiques d’arrêt des opérations.

Cette escalade de tensions au marché Sandaga met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les efforts municipaux pour maintenir l’ordre public et la régularité dans les espaces commerciaux de Dakar. Les prochains développements seront suivis de près, alors que les autorités municipales et étatiques tentent de trouver une résolution à cette situation complexe.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly interroge le gouvernement sur la tour RTS : un dossier à clarifier

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, président du mouvement Nekal Fi Askan Wi et député de Touba, a récemment rencontré le Directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, pour discuter de questions cruciales liées à la gestion de la chaîne publique sénégalaise.

Lors de cette rencontre, Bara Dolly a exprimé ses félicitations et son soutien à Pape Alé Niang pour ses initiatives et son engagement en faveur de l’intérêt national. Ils ont notamment abordé les récents mouvements sociaux à la RTS ainsi que la controverse entourant la tour R+10, dont l’inauguration par l’ancien Président Macky Sall reste inachevée malgré un investissement initial considérable.

Selon Bara Dolly, Macky Sall avait alloué 33 milliards de FCFA pour la construction de cette tour emblématique. Cependant, après son inauguration partielle, une demande d’avenant de 9 milliards FCFA a été formulée par l’entreprise en charge du projet, suscitant des interrogations sur la gestion des fonds publics.

« Je vais adresser, demain vendredi, au gouvernement une question écrite pour demander des éclaircissements sur l’affaire de la tour RTS », a déclaré Bara Dolly. Il a également accusé Macky Sall d’avoir tenté de déstabiliser Pape Alé Niang en proposant des augmentations de salaires illégales aux employés de la RTS, soulignant ainsi son soutien indéfectible au nouveau directeur de la chaîne.

La situation autour de la tour RTS symbolise un exemple significatif de gestion controversée des fonds publics au Sénégal. Bara Dolly et son mouvement continueront de surveiller de près cette affaire, affirmant leur engagement à garantir la transparence et la responsabilité dans l’administration publique.

En conclusion, cette initiative de Bara Dolly souligne l’importance de la reddition de comptes dans la gestion des projets financés par l’État, et pourrait marquer le début d’une enquête parlementaire sur cette affaire brûlante.

Tensions à Dakar-Plateau : Affrontements entre marchands ambulants et agents municipaux

Ce jeudi 11 juillet 2024, la commune de Dakar-Plateau a été le théâtre de violents affrontements entre des marchands ambulants et les agents de la municipalité chargés du désencombrement des artères. Cette situation tendue a abouti à de graves blessures pour deux agents municipaux, accusés d’avoir été attaqués à l’arme blanche par les marchands.

Les événements ont débuté lors d’une opération de désencombrement à Sandaga, où les marchands ambulants ont résisté aux efforts des autorités locales pour libérer les voies publiques. Selon les rapports, des affrontements physiques ont éclaté, exacerbant les tensions déjà palpables dans la région.

Les marchands ambulants, de leur côté, pointent du doigt le sous-préfet Djiby Diallo et les forces de sécurité, les accusant de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour prévenir ces violences. Ils affirment également que leurs actions étaient légitimes en réponse aux tentatives perçues de démantèlement de leurs moyens de subsistance.

Cependant, le maire Alioune Ndoye a exprimé une opinion divergente, en soutenant que les auteurs des violences ne sont pas nécessairement les ambulants eux-mêmes, mais des individus extérieurs profitant de la situation pour semer le chaos.

Cette escalade de tensions soulève des questions sur la gestion des espaces publics et la cohabitation entre les vendeurs informels et les autorités municipales à Dakar-Plateau. Les résidents et observateurs locaux expriment leur inquiétude face à la récurrence de tels incidents et appellent à un dialogue constructif pour résoudre ces conflits de manière durable.

Les autorités locales ont promis d’enquêter sur les incidents survenus ce jour-là, dans l’espoir de restaurer la paix et la sécurité dans la région.

Tensions à Sandaga : Dakar Dem Dikk adapte ses lignes de bus pour assurer la sécurité

La société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) a annoncé des déviations temporaires sur plusieurs lignes de bus suite aux récents affrontements à Sandaga, à Dakar. Ces mesures visent à garantir la sécurité des passagers et du personnel dans un contexte de tensions croissantes entre marchands ambulants et agents municipaux.

Les lignes de bus affectées par ces déviations incluent les lignes 11, 5, 23, 6, 9, 2, 7, 4, 1, 12 et 8. Dakar Dem Dikk a précisé que ces ajustements sont temporaires et qu’un retour à la normale sera envisagé dès que la situation le permettra.

Les incidents récents à Sandaga, marché central de la capitale sénégalaise, ont été le théâtre de confrontations entre marchands ambulants et les forces municipales de Dakar-Plateau. Cette situation a conduit à la prise de ces mesures préventives par la société de transport afin d’assurer la sécurité publique.

En attendant, Dakar Dem Dikk recommande aux usagers de se tenir informés des mises à jour concernant le trafic et les itinéraires des bus. Cette précaution vise à minimiser les désagréments pour les voyageurs tout en assurant leur sécurité dans leurs déplacements quotidiens.

La société de transport s’engage à communiquer régulièrement sur l’évolution de la situation et sur les éventuels changements à venir. Les usagers sont donc encouragés à suivre les canaux d’information officiels de Dakar Dem Dikk pour les dernières informations sur les lignes et les horaires de bus affectés.

En conclusion, bien que ces déviations représentent un ajustement nécessaire dans les circonstances actuelles, Dakar Dem Dikk s’efforce de rétablir les services normaux dès que possible, tout en mettant la sécurité de ses usagers au premier plan.

Cette situation souligne l’importance d’une communication proactive et transparente entre les autorités de transport et le public face aux défis sécuritaires dans les zones urbaines sensibles comme Sandaga à Dakar.

Malado Sow quitte le PDS pour rejoindre le Pastef : Une nouvelle dynamique politique en perspective

Malado Sow, ancienne figure du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et responsable politique en Angleterre, a récemment annoncé sa décision de quitter le PDS pour rejoindre le Parti Pastef. Cette décision marque un tournant significatif dans sa carrière politique et pourrait avoir des répercussions sur le paysage politique sénégalais.

Lors d’une conférence de presse, Malado Sow a expliqué les raisons profondes de son départ du PDS, déclarant : « J’ai décidé de divorcer d’avec le PDS parce que je veux quelque chose de concret ». Elle a également souligné qu’avant de prendre cette décision importante, elle avait eu plusieurs rencontres avec le leader du Pastef, Ousmane Sonko, ce qui l’a convaincue de rejoindre ce nouveau parti émergent.

Malado Sow a exprimé son adhésion au programme du Pastef, particulièrement axé sur les jeunes. Elle a déclaré : « J’ai toujours œuvré dans le social pour la jeunesse. Je lui (le parti Pastef) tends mes bras pour travailler avec Ousmane Sonko ». Son adhésion semble être motivée par la vision du Pastef en matière de développement économique, notamment à travers l’agriculture et l’élevage, secteurs qu’elle estime cruciaux pour la création d’emplois.

Elle a également appelé à la patience des jeunes, soulignant que le projet politique de Sonko offre des perspectives prometteuses pour l’avenir de la jeunesse sénégalaise.

Malado Sow devient ainsi une nouvelle recrue de poids pour le Parti Pastef, apportant avec elle son expérience et son engagement social en faveur des jeunes. Sa décision de quitter le PDS pour rejoindre un parti plus jeune et dynamique pourrait influencer d’autres personnalités politiques à suivre le même chemin, remodelant ainsi le paysage politique du Sénégal.

En conclusion, l’arrivée de Malado Sow au Parti Pastef sous la bannière d’Ousmane Sonko pourrait marquer le début d’une nouvelle ère politique dans le pays, avec des implications potentiellement importantes pour les prochaines échéances électorales.

La 5ème edition du west Africa LPG expo : Une plateforme clé pour l’industrie du GPL

Le mercredi 10 juillet, l’hôtel King Fahd a accueilli la conférence de presse inaugurale en prélude à l’éminente 5ème Édition du West Africa LPG Expo. Cet événement majeur, prévu les 18 et 19 juillet 2024 à Diamniadio, Sénégal, promet de rassembler l’élite de l’industrie du Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) dans la région ouest-africaine.

Soutenu par le ministère du Pétrole et Énergie et la World Liquid Gas Association, basée en France, l’Expo sera une vitrine des dernières innovations et technologies dans le domaine du GPL. Les participants auront l’opportunité de découvrir les produits et solutions de plus de 60 fabricants provenant de plus de 25 pays différents.

Les principaux sponsors de l’événement, tels que Bharat Tanks and Vessels LLP, OLA Énergies et Oryx Énergies, illustrent l’engagement et le soutien robuste de l’industrie envers cette exposition cruciale. Ouverte gratuitement au public de 9h à 18h pendant deux jours, l’Expo inclura également une conférence industrielle régionale. Cet événement réunira des intervenants clés et des parties prenantes des cinq continents pour discuter des défis, des tendances et des opportunités émergentes dans le secteur du GPL.

Avec la participation attendue de plus de 1000 acteurs internationaux, incluant des investisseurs et des décideurs, cet événement représente une occasion sans précédent de développer des réseaux de qualité et d’explorer de nouvelles avenues commerciales tant pour les acteurs locaux qu’internationaux.

En somme, la 5ème Édition du West Africa LPG Expo se profile comme une étape cruciale pour stimuler l’innovation, favoriser la coopération internationale et catalyser la croissance durable de l’industrie du GPL dans la région ouest-africaine.

Retour Imminent de Macky Sall pour le mariage de son fils à Dakar

Sauf changement de dernière minute, l’ancien président de la République, Macky Sall, devrait bientôt revenir au Sénégal pour assister au mariage de son fils, Ibrahima. D’après les informations rapportées par la revue quotidienne « ConfidentielDakar », Macky Sall prévoit de débarquer à Dakar dans les prochains jours. La date exacte de son retour reste confidentielle, gardée secrète par son entourage.

Depuis le 2 avril, date à laquelle il a transmis le pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, Macky Sall réside principalement au Maroc. Ce déplacement imminent vers Dakar marquerait un retour significatif dans son pays natal, où il a l’intention de se rendre en jet privé.

L’objectif principal de ce retour serait également empreint de tradition : Macky Sall prévoit de demander la main d’une femme sénégalaise pour son fils, qui partage son temps entre les États-Unis et le Maroc. Cette démarche symbolique souligne l’attachement familial et culturel profond de l’ancien président envers le Sénégal.

Pour l’heure, Dakar s’apprête à accueillir Macky Sall pour cet événement familial particulièrement attendu. Reste à savoir la date exacte de son arrivée et les détails entourant ce retour remarqué dans la scène publique sénégalaise.

Rencontre avec la presse : Le Président Bassirou Diomaye Faye fait le bilan de ses cent premiers jours au pouvoir

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à rencontrer la presse ce samedi 13 juillet 2024 au Palais présidentiel, marquant ainsi ses cent premiers jours à la tête du pays. Cette rencontre revêt une importance cruciale alors que le chef d’État s’engage à répondre directement aux questions des journalistes et à informer la population sur l’état actuel de la nation ainsi que sur les perspectives à venir.

Parmi les sujets qui seront abordés, la bonne gouvernance occupera une place centrale. Le Président Faye devrait partager sa vision sur les initiatives entreprises pour renforcer la transparence et l’efficacité de l’administration publique. La récente baisse des prix de certains produits de première nécessité sera également au cœur des discussions, illustrant les premières mesures concrètes prises par son gouvernement pour améliorer le quotidien des citoyens.

La lutte contre la corruption, un engagement clé de la campagne présidentielle de Bassirou Diomaye Faye, ne manquera pas d’être évoquée. Des détails sur les actions entreprises jusqu’à présent ainsi que les projets futurs dans ce domaine crucial pourront être attendus par la presse et la population.

Les missions d’audit, un outil essentiel pour évaluer et améliorer la gestion des ressources publiques, seront également discutées. Le Président devrait fournir des informations sur les résultats préliminaires des audits en cours et sur la manière dont ces initiatives contribueront à une gouvernance plus responsable et efficace.

Cette rencontre avec la presse marque donc une étape importante pour le Président Bassirou Diomaye Faye, offrant une occasion de rendre compte de ses actions et de ses plans pour l’avenir. Elle témoigne de son engagement envers la transparence et le dialogue direct avec les citoyens, renforçant ainsi les fondations d’un gouvernement responsable et à l’écoute des préoccupations nationales.

Pape Alé Niang : Un médiateur clé entre pouvoir et opposition au Sénégal

Depuis sa nomination en tant que directeur général de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), Pape Alé Niang semble avoir pris une nouvelle mission à cœur : celle de faciliter le dialogue entre le pouvoir et l’opposition, dans un contexte marqué par des relations parfois tendues.

Selon les révélations de la revue quotidienne « Confidentielle Dakar », Pape Alé Niang s’est engagé activement en tant que médiateur discret mais efficace, cherchant à atténuer les frictions politiques pour le bien-être supérieur du pays. Sa démarche se manifeste notamment par des rencontres stratégiques, comme celle récente avec l’ancien Premier ministre et figure de l’opposition, Amadou Bâ, chez lui aux Almadies. Cette rencontre, sollicitée par Amadou Bâ lui-même, a duré plus d’une heure, marquant un pas significatif vers des relations plus constructives entre les parties.

Bien que Pape Alé Niang ait été emprisonné à plusieurs reprises sous l’administration de Macky Sall, il a adopté une approche résolument non rancunière, privilégiant la résolution des conflits par le dialogue plutôt que par la confrontation. Sa position de médiateur informel est perçue comme cruciale pour prévenir les tensions futures entre le nouveau régime et l’opposition, jouant ainsi un rôle similaire à celui de son mentor regretté, Babacar Touré, figure emblématique du journalisme sénégalais.

Outre ses efforts de médiation politique, Pape Alé Niang a également exprimé des préoccupations concernant la liberté de la presse au Sénégal, en conseillant aux nouvelles autorités de trouver des solutions équitables aux défis liés aux impôts dans ce secteur vital pour la démocratie.

En conclusion, Pape Alé Niang incarne un nouveau chapitre de sa carrière en tant que pacificateur et facilitateur de la gouvernance apaisée, cherchant à construire des ponts là où d’autres pourraient ériger des murs. Son engagement en faveur de la réconciliation et du dialogue continuera probablement de façonner le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Crise politique en France : Macron appelle à former une coalition, l’opposition crie au mépris des urnes

Le président Emmanuel Macron a adressé une lettre aux Français suite aux résultats controversés des législatives, mettant en lumière une fracture politique profonde au sein du pays. Après que l’extrême-droite a remporté le premier tour avec près de 11 millions de voix, Macron a souligné que les électeurs avaient clairement rejeté leur accession au gouvernement au second tour. Cependant, aucune force politique n’a obtenu seule une majorité, laissant le pays dans une impasse politique complexe.

Dans sa lettre, Macron a appelé à la formation d’une coalition large et pluraliste, regroupant les forces républicaines et partageant des valeurs communes telles que l’État de droit, le parlementarisme, et une orientation européenne. Il a insisté sur la nécessité de respecter le choix des électeurs tout en bâtissant une majorité solide pour gouverner efficacement.

L’appel de Macron n’a pas été bien reçu par l’opposition. Jean-Luc Mélenchon du Nouveau Front Populaire a vivement critiqué le président, l’accusant de refuser de reconnaître le résultat démocratique des urnes et de manipuler la formation d’une coalition après les élections. Pour Mélenchon, c’est une atteinte à la démocratie et un retour à des pratiques politiques d’un autre temps.

De même, Jordan Bardella du Rassemblement National a dénoncé une tentative de paralyser le pays en ouvrant la voie à une extrême gauche jugée indésirable par une partie de l’électorat français. Selon lui, Macron laisse le pays dans l’incertitude politique en refusant d’accepter les implications des résultats électoraux.

Les réactions ne se sont pas limitées aux leaders politiques. Des députés comme Davoux de la 9e circonscription ont également exprimé leur désillusion face à ce qu’ils perçoivent comme une incapacité de Macron à gouverner efficacement et à respecter les institutions de la Cinquième République.

À présent, la France se retrouve dans une phase de négociations délicates, où la formation d’un gouvernement stable semble compromise par des divisions politiques profondes et des accusations réciproques. L’avenir politique du pays dépendra de la capacité des différents acteurs à dépasser leurs différences et à trouver un terrain d’entente pour répondre aux défis nationaux à venir.

Tolérance et Rigueur : Le Débat autour de l’nterdiction des téléphones aux examens au Sénégal

Le récent tollé causé par l’exclusion de candidats au baccalauréat pour possession de téléphones portables dans les centres d’examen a ravivé le débat sur la rigueur de la loi et la compassion envers les élèves.

Le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé clairement sur la politique d’interdiction des téléphones, affirmant que même un téléphone éteint ne devrait pas être présent lors des examens. Cependant, malgré cette directive stricte, il a également exprimé de la compréhension envers les candidats exclus à Kaolack et à Hampaté Ba, Dakar.

Abdourahmane Diouf, ministre de tutelle, a souligné qu’il soutient la décision des présidents de jury d’appliquer la loi, tout en reconnaissant la complexité de la situation. Il a mis en lumière le dilemme entre le respect strict de la loi et la dimension humaine des étudiants, soulignant que certains pourraient avoir agi par « du je-m’en-foutisme » en apportant des téléphones même après les exclusions initiales.

Face à cette dualité entre règlementation et compassion, le ministre a évoqué la possibilité d’une « solution heureuse » pour les candidats concernés, suggérant que la commission de discipline pourrait se réunir plus tôt que prévu pour examiner les cas individuels. Il a insisté sur le fait que la décision finale ne relève pas de son autorité directe, mais qu’il plaide en faveur d’une approche équilibrée prenant en compte les circonstances individuelles.

En conclusion, bien que le ministre ne souhaite pas influencer la commission de discipline dans sa décision finale, il a clairement indiqué son soutien à une considération plus humaine et pédagogique dans l’application des sanctions. Cette affaire soulève ainsi des questions essentielles sur la gestion des examens nationaux et la balance nécessaire entre l’application stricte des règles et la reconnaissance des réalités sociales et individuelles des étudiants sénégalais.

Sénégal : Défis Économiques et Endettement Record sous Macky Sall

Le Sénégal fait face à des défis économiques majeurs alors que la nouvelle administration dirigée par le Président Diomaye Faye prend ses fonctions. Après douze ans de règne de Macky Sall, marqués par une gestion financière critiquée, le pays se retrouve avec un niveau d’endettement alarmant de 14 000 milliards de FCFA et un budget record de 7 000 milliards de FCFA. Malgré ces ressources considérables, la rationalisation des finances publiques reste un objectif insaisissable.

Le déficit budgétaire de 800 milliards de FCFA enregistré lors du dernier exercice financier a contraint les autorités à recourir à une émission d’eurobond de 451 milliards de FCFA sur les marchés internationaux. Cette démarche, la septième du genre depuis l’ère du Président Wade, vient s’ajouter à un fardeau d’endettement déjà lourd au moment du passage de pouvoir à Diomaye Faye.

Malgré ces mesures, le Sénégal continue de faire face à des problèmes de liquidités, exacerbés par une orientation économique contestée, des dépenses politiquement motivées excessives, des cas fréquents de détournement de fonds publics, une gestion financière inefficace, une corruption endémique, et une exécution souvent défaillante des projets gouvernementaux.

Le Témoin, un média local, souligne que ces défis persistent en dépit des promesses de changement faites par la nouvelle administration. Le besoin de réformes économiques structurelles et d’une gestion plus transparente et responsable des finances publiques devient urgent pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation économique et financière du pays.

En conclusion, le Sénégal sous Macky Sall a laissé un héritage controversé en matière de gestion financière, mettant à l’épreuve la capacité de la nouvelle administration à naviguer à travers ces défis pour restaurer la stabilité économique et renforcer la confiance des investisseurs nationaux et internationaux.

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