Renforcement de la Coopération Régionale : La Mission du Professeur Abdoulaye Bathily auprès des Pays du Sahel

Le Professeur Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, a rencontré le Général d’Armée Assimi Goïta, chef de l’État du Mali, dans le cadre d’une tournée diplomatique visant à renforcer les liens entre les pays du Sahel. Cette audience a marqué une nouvelle étape dans la consolidation des relations bilatérales entre le Sénégal et le Mali, deux nations historiquement et culturellement liées.

Selon un communiqué publié le 18 octobre par la présidence sénégalaise sur Twitter, cette rencontre symbolise un engagement fort de la part des deux gouvernements pour intensifier la coopération régionale dans un contexte de défis communs. Le message transmis par le Professeur Bathily était centré sur la fraternité et la solidarité entre les deux pays. Les autorités maliennes ont également insisté sur l’importance de cette visite pour approfondir les relations bilatérales et consolider l’unité africaine.

Au cours de l’audience, Abdoulaye Bathily a souligné la profondeur des liens entre le Sénégal et le Mali, en affirmant : « Il n’existe pas une seule communauté au Sénégal qui ne soit liée à une autre au Mali, et vice-versa. L’histoire et la géographie nous imposent de rester ensemble pour forger un avenir commun de prospérité. » Cette déclaration met en avant la nature interdépendante des deux pays, rappelant que leur destin est intrinsèquement lié par des siècles de partage historique et de proximité géographique.

La visite du Professeur Bathily s’inscrit également dans une volonté plus large de renforcer l’unité régionale. Il a salué la récente création de l’Alliance des États du Sahel (AES), une initiative qui vise à promouvoir la stabilité, la sécurité et le développement dans une région en proie à des crises multiples. Il a exprimé la détermination des dirigeants sénégalais et maliens à maintenir cette dynamique de coopération régionale tout en explorant des opportunités d’intégration plus large au sein du continent africain.

« Il est essentiel de réaliser ce que l’on peut accomplir à deux ou trois, mais il est également important de continuer à rechercher et à améliorer les collaborations plus larges », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la nécessité de trouver un équilibre entre les initiatives régionales et la coopération africaine plus vaste.

Cette tournée diplomatique du Professeur Bathily intervient à un moment où les pays du Sahel cherchent à répondre collectivement aux défis sécuritaires, politiques et économiques qui secouent la région. La coopération entre le Sénégal et le Mali, renforcée par cette rencontre, pourrait servir de modèle pour d’autres États africains désireux de consolider l’unité régionale et de construire un avenir prospère pour leurs populations.

Affaire Coris Bank-Douane : le Parquet financier classe le dossier sans suite

Le Parquet national financier (PNF) a récemment annoncé le classement sans suite de l’affaire qui opposait Coris Bank et son directeur général, Ibrahima Mar Fall, à la Douane sénégalaise. Cette décision met fin à un dossier qui avait suscité de nombreuses interrogations dans le secteur bancaire et au-delà, notamment concernant la gestion des finances de l’établissement.

L’affaire remonte à une exigence de la Douane sénégalaise, qui avait réclamé à Coris Bank le paiement de la somme colossale de 315,351 milliards de FCFA. Ce montant incluait une amende et une confiscation d’un montant équivalent, liés à des opérations financières supposément irrégulières. Cette sanction avait placé la banque sous une pression considérable, entraînant la convocation de son directeur général, Ibrahima Mar Fall, ainsi que Khadim Ba, le PDG de Locafrique, par le PNF.

Avec le classement sans suite de l’affaire, Coris Bank et ses responsables peuvent désormais tourner la page sur ce dossier judiciaire qui menaçait de ternir la réputation de l’établissement. La décision du PNF soulage également Ibrahima Mar Fall, qui s’était retrouvé en première ligne de cette affaire.

Bien que les montants en jeu aient été impressionnants, cette décision de justice dissipe les incertitudes qui entouraient l’établissement bancaire. Coris Bank pourra désormais poursuivre ses activités sans être freiné par ce litige.

L’affaire Coris Bank-Douane restera néanmoins un exemple marquant de l’importance de la transparence financière dans le secteur bancaire et des contrôles stricts imposés par les autorités sénégalaises.

Cette issue met fin à une période de tension pour la banque et lui permet de se recentrer sur ses priorités commerciales, tout en rassurant ses partenaires et ses clients.

Le FRAPP appelle le Sénégal à rompre avec le FMI et la Banque Mondiale

Le mouvement Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (FRAPP) a récemment publié un communiqué appelant le gouvernement sénégalais à se libérer de l’influence du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Sous la plume de Guy Marius Sagna et du Secrétariat exécutif national, le FRAPP dénonce les réformes imposées par ces institutions financières, qu’ils accusent de compromettre gravement la souveraineté économique du Sénégal.

Selon le FRAPP, les réformes dictées par le FMI et la Banque mondiale, notamment dans le cadre des Plans d’ajustement structurel (PAS), ont affaibli les fondements de l’économie sénégalaise et accru les inégalités sociales. Le mouvement critique également la récente recommandation du FMI de supprimer les subventions énergétiques et de rationaliser les exonérations fiscales, des mesures perçues comme nuisibles pour le développement national. Pour le FRAPP, ces prescriptions ont pour seul objectif de garantir le remboursement de la dette, au détriment des priorités internes.

Le mouvement plaide pour une rupture avec ces modèles économiques, qu’il considère comme dictés par les puissances économiques du Nord. Le FRAPP insiste sur la nécessité pour le Sénégal de redéfinir ses relations avec ces acteurs externes à travers l’Agenda national de transformation (ANT) 2050. Cette stratégie à long terme pourrait, selon eux, offrir une opportunité de se libérer de l’influence des institutions financières internationales et de bâtir une économie plus souveraine, solidaire et résiliente.

En marge des 80 ans des institutions de Bretton Woods, le FRAPP a entamé une collaboration avec l’Africaine de recherche et de coopération pour l’appui au développement endogène (ARCADE). Cette initiative vise à remettre en question l’héritage des institutions de Bretton Woods et à formuler des alternatives endogènes au modèle de développement imposé par le FMI et la Banque mondiale.

Dans son communiqué, le FRAPP exhorte le gouvernement sénégalais à emprunter une voie résolument souverainiste, en refusant les politiques d’austérité et en se tournant vers des solutions africaines, notamment la valorisation des ressources locales et la coopération Sud-Sud. Pour eux, le développement du Sénégal doit être pensé et conçu par les Sénégalais eux-mêmes, dans le respect de leur dignité et de leur souveraineté.

Le FRAPP a également annoncé la publication prochaine d’un bulletin spécial consacré aux institutions de Bretton Woods. Ce bulletin exposera les résultats de leurs réflexions et proposera des pistes concrètes pour sortir du cadre financier international actuel, tout en appelant à une mobilisation collective pour redéfinir l’avenir économique du Sénégal.

En somme, ce communiqué du FRAPP réaffirme son engagement à construire un Sénégal indépendant des diktats extérieurs et à promouvoir un modèle de développement réellement souverain et inclusif.

Kemi Seba et ses Liens Supposés avec le Groupe Wagner : Retour sur une Mise en Garde à Vue en France

Cette semaine, la figure controversée du panafricanisme, Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été placée en garde à vue par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en France. L’activiste béninois de 42 ans, qui milite activement contre les influences néocoloniales et en faveur de l’émancipation des peuples africains, est accusé de liens présumés avec le groupe paramilitaire russe Wagner.

Kemi Seba a été entendu pendant 48 heures dans le cadre d’une enquête pour « intelligences avec une puissance étrangère ». L’avocat de Seba, Juan Branco, a vivement dénoncé cette garde à vue, estimant qu’elle vise à intimider l’activiste, connu pour ses positions anti-françaises et ses critiques virulentes du franc CFA. L’enquête se poursuit, bien que Kemi Seba ait été libéré mercredi sans poursuite immédiate.

Les soupçons qui pèsent sur Kemi Seba ne sont pas nouveaux. En mars 2023, les révélations issues des Wagner Leaks, diffusées par plusieurs médias internationaux, ont mis en lumière de possibles connexions entre Seba et l’oligarque russe Evgueni Prigojine, fondateur du groupe Wagner. Selon ces fuites, des financements et des orientations auraient été fournis par Wagner pour soutenir certaines actions de Seba en Afrique entre 2018 et 2019. Ces informations ont ravivé l’intérêt des services de renseignement français, d’autant plus que Wagner est accusé d’interventions déstabilisatrices en Afrique, notamment au Mali et en Centrafrique.

Ancien leader de la Tribu Ka, un groupe dissous par le gouvernement français en 2006 pour antisémitisme et incitation à la haine raciale, Kemi Seba s’est imposé comme une figure radicale du panafricanisme. Il a été condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale et a perdu sa nationalité française en juillet 2023, un épisode qui a renforcé son image de martyr auprès de ses partisans.

À la tête du mouvement Urgences Panafricanistes, Kemi Seba est aujourd’hui suivi par une large audience sur les réseaux sociaux. En août dernier, il a obtenu un passeport diplomatique du Niger, en tant que conseiller spécial du général Abdourahamane Tiani, chef de la junte militaire au pouvoir à Niamey. Ce nouveau rôle conforte sa position d’acteur influent en Afrique de l’Ouest, tout en le plaçant au cœur des dynamiques politiques régionales.

Les récentes accusations contre Kemi Seba s’inscrivent dans un contexte plus large de tensions croissantes entre certains États africains et la France. Seba a notamment organisé plusieurs manifestations contre le franc CFA, qu’il qualifie de « monnaie de la servitude ». Ces actions lui ont valu des expulsions successives de pays comme le Sénégal, la Guinée ou encore la Côte d’Ivoire.

L’activiste s’est fait le porte-voix d’une nouvelle vague panafricaine, plus radicale, prônant une rupture nette avec la France. Cette posture, bien que populaire auprès d’une partie de la jeunesse africaine, inquiète les autorités françaises, qui surveillent de près ses activités et son influence croissante sur le continent.

Les enquêtes en cours et les accusations portées contre Kemi Seba témoignent de la méfiance croissante des autorités françaises à son égard, dans un contexte où les ingérences étrangères, notamment russes, deviennent une préoccupation sécuritaire majeure. Si aucune poursuite n’a encore été engagée, cette garde à vue marque une nouvelle étape dans la surveillance des figures panafricaines critiquant la présence française en Afrique.

L’avenir dira si Kemi Seba parviendra à surmonter ces accusations ou s’il devra affronter des conséquences judiciaires plus lourdes dans les mois à venir.

Thierno Alassane Sall dénonce l’Agenda 2050 : un projet bâclé aux nombreuses lacunes

Dans un post incisif sur la plateforme X, Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs (RV), a vivement critiqué l’élaboration de l’Agenda 2050, un projet censé tracer la voie du développement futur du Sénégal. Il dénonce une série de lacunes, d’erreurs géographiques et d’incohérences qui, selon lui, illustrent un manque de rigueur et de vision au sommet de l’État.

L’une des erreurs les plus flagrantes, qu’il cite avec ironie, est la confusion des localisations de Sédhiou et Kolda sur la carte présentée dans l’Agenda. « Comment peut-on espérer transformer un pays en s’égarant dans sa géographie ? » s’interroge-t-il, pointant du doigt une gestion qu’il juge bâclée et inquiétante.

Thierno Alassane Sall ne s’arrête pas là. Il énumère plusieurs autres incohérences révélatrices, selon lui, d’une improvisation préoccupante. Parmi elles, l’absence de toute mention de la souveraineté monétaire, une question stratégique pourtant centrale dans les promesses électorales du parti au pouvoir. Cette omission est qualifiée de « reniement » par Sall, qui estime que cette question est cruciale pour toute véritable transformation économique.

Le leader de RV reproche également au gouvernement d’avoir ignoré les forces vives de la nation lors de l’élaboration de cet Agenda. Ni la société civile, ni le secteur privé n’ont été consultés, bien que le gouvernement compte sur un financement de 5 700 milliards de francs CFA provenant de ce secteur pour réaliser son plan quinquennal. Une approche qu’il juge incohérente et dangereusement éloignée des réalités économiques du pays.

L’ambition de croissance économique de l’Agenda 2050 est également remise en question par Sall. Le plan prévoit un taux de croissance moyen de 6,5 à 7 %, un chiffre qu’il juge insuffisant pour véritablement transformer le pays. Seules les nations atteignant des taux de croissance à deux chiffres ont réussi à se développer, souligne-t-il, mettant en garde contre la reproduction des erreurs du passé.

Autre critique : les promesses de réduction des tarifs énergétiques. Sall note que l’Agenda 2050 prévoit de ramener le prix de l’électricité à moins de 60 F CFA/kWh d’ici 2050, un objectif qu’il juge trop peu ambitieux, surtout au regard des tarifs déjà pratiqués dans des pays voisins comme la Côte d’Ivoire. Cette lenteur, selon lui, handicape la compétitivité économique du Sénégal.

Dans sa critique, Sall pointe également l’absence d’une réflexion sur la valorisation de la culture, un élément qu’il considère comme indispensable à tout projet de transformation durable. Selon lui, cet Agenda, « purement technocratique », fait l’impasse sur les réalités sociales et les aspirations des Sénégalais.

Enfin, il s’inquiète du manque de stratégie face aux défis sécuritaires, notamment ceux liés à la crise au Sahel. Dans un contexte de tensions régionales, l’absence d’une politique claire sur la souveraineté territoriale et la défense des frontières expose, selon lui, le pays à des vulnérabilités graves.

Thierno Alassane Sall conclut en affirmant que l’Agenda 2050 ne prend pas en charge les urgences actuelles du Sénégal. Selon lui, les autorités n’ont pas proposé de solutions concrètes pour alléger les difficultés économiques immédiates des Sénégalais. Ce qu’il décrit comme un projet rempli de vœux pieux, sans feuille de route ni contenu sérieux, risque de décevoir les attentes du peuple.

En résumé, l’Agenda 2050, plutôt que de susciter l’espoir, apparaît aux yeux de Sall comme une « montagne qui accouche d’une souris ». Pour lui, le Sénégal mérite une vision plus ambitieuse et réaliste, capable de répondre aux défis présents et futurs.

Le Sénégal face à l’urbanisme, à l’aménagement et au développement durable des territoiresPar Ndemba Diallo

L’urbanisme, l’aménagement du territoire et le développement durable sont des priorités cruciales pour le gouvernement du Sénégal, en raison de plusieurs facteurs interconnectés.

  1. Croissance démographique et urbanisation

Le Sénégal connaît une croissance démographique rapide et une urbanisation accélérée. La population urbaine augmente constamment, nécessitant une planification rigoureuse afin d’éviter la surpopulation, les bidonvilles et l’insuffisance des infrastructures. Il est essentiel de corriger les déséquilibres causés par l’exode rural en assurant une meilleure répartition des activités génératrices de revenus.

  1. Préservation de l’environnement

Le développement durable vise à concilier croissance économique, protection de l’environnement et bien-être social. Face à des défis tels que l’érosion côtière, la déforestation et la désertification, il est impératif de mettre en œuvre des politiques de préservation des écosystèmes et des ressources naturelles. Le Sénégal doit atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2050, en particulier dans les domaines de l’assainissement et de l’accès à l’eau. Il est primordial d’industrialiser le pays sans pour autant accepter la délocalisation d’industries polluantes. Le principe du pollueur-payeur doit être appliqué rigoureusement.

  1. Infrastructures et services publics

Un urbanisme bien planifié permet le développement d’infrastructures de qualité, telles que les routes, les systèmes de transport, l’eau potable, l’électricité et les services de santé. Cela contribue non seulement à améliorer la qualité de vie des citoyens, mais aussi à stimuler la croissance économique. Un urbanisme rigoureux est nécessaire pour garantir une esthétique urbaine agréable et préserver l’environnement. L’objectif est d’atteindre le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et de promouvoir la nature en ville, améliorant ainsi la qualité de vie en milieu urbain.

  1. Équité et répartition des ressources

L’aménagement du territoire doit permettre une répartition équitable des ressources et des opportunités entre les différentes régions du pays. Cela aide à réduire les disparités régionales, à prévenir l’exode rural et à favoriser un développement équilibré.

  1. Réduction de la pauvreté et création d’emplois

Le développement durable inclut des initiatives de lutte contre la pauvreté en créant des emplois verts et en favorisant l’économie circulaire. Les projets d’urbanisme et d’aménagement peuvent générer des emplois dans des secteurs tels que la construction, les énergies renouvelables et l’agriculture durable. Un programme national d’adressage pourrait, par exemple, créer des milliers d’emplois et être très rentable pour le pays :

  • Revitaliser la poste : les courriers et colis pourraient être envoyés directement aux domiciles.
  • Les jeunes des « thiak thiak » (transport artisanal) seraient soulagés.
  • Nombreux jeunes pourraient se lancer dans la livraison, comme dans les pays développés.
  • La restauration et le commerce en ligne seraient également renforcés.
  1. Adaptation au changement climatique

Le Sénégal est particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique, notamment les inondations, les sécheresses et la montée du niveau de la mer. Un urbanisme et un aménagement du territoire intégrant des stratégies d’adaptation et de résilience sont cruciaux pour protéger les populations et les infrastructures. Il est nécessaire d’identifier des zones inconstructibles (zones rouges) et d’imposer des dispositifs de gestion des eaux pluviales sur les nouvelles constructions, y compris pour l’assainissement individuel.

Un cadre de vie bien aménagé et durable rend le Sénégal plus attractif pour les investisseurs étrangers, stimulant ainsi l’économie et favorisant le développement de secteurs clés comme le tourisme et l’industrie.

En conclusion, l’urbanisme, l’aménagement du territoire et le développement durable sont essentiels pour assurer un développement harmonieux, équitable et respectueux de l’environnement au Sénégal. Cela nécessite une vision à long terme, une planification stratégique et une mise en œuvre rigoureuse des politiques publiques.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Kédougou : Soutien aux populations touchées par les crues du fleuve Sénégal

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour Kédougou, marquant le début d’une mission de deux jours auprès des populations lourdement impactées par les crues du fleuve Sénégal. Ces inondations, survenues récemment, ont causé des dégâts considérables, affectant les moyens de subsistance des habitants de la région.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions humanitaires et de soutien que le gouvernement entend déployer pour répondre à la crise. Le Président Faye, accompagné d’une délégation composée de plusieurs ministres et responsables régionaux, prévoit d’évaluer personnellement la situation, d’écouter les préoccupations des populations locales et de coordonner la mise en place d’aides d’urgence. La distribution de vivres, de médicaments et de matériel d’assistance aux familles sinistrées figure parmi les priorités.

En marge de cette tournée humanitaire, le Président Diomaye Faye visitera également les zones d’exploitation minière de la région orientale du Sénégal. Kédougou, riche en ressources naturelles, est en effet une région clé pour l’économie du pays. Il est prévu que le chef de l’État échange avec les acteurs du secteur sur les enjeux de la responsabilité sociale des entreprises et l’impact environnemental de ces activités sur les communautés locales.

Le gouvernement, conscient des défis que représentent à la fois la gestion des catastrophes naturelles et la régulation de l’exploitation minière, a réaffirmé son engagement à renforcer les infrastructures pour prévenir les inondations futures et à garantir un développement économique respectueux des populations.

Cette visite est d’autant plus cruciale qu’elle intervient à un moment où l’État cherche à consolider la cohésion sociale dans cette région stratégique.

Crise des bourses étudiantes au Sénégal : L’État face à une dette inédite

Au Sénégal, une crise inédite secoue actuellement le secteur de l’enseignement supérieur. Alors que la question de la dette intérieure semblait jusqu’ici se cantonner aux relations entre l’État et certaines entreprises nationales, une nouvelle dynamique s’installe. Cette fois, ce sont les étudiants qui se retrouvent au cœur du problème.

En effet, le ministère de l’Enseignement Supérieur a annoncé une restriction des bourses accordées aux étudiants. Sur une enveloppe budgétaire globale de 15 milliards de FCFA destinée à ces aides, seuls 7 milliards sont disponibles, laissant une dette de 8 milliards que l’État devra aux étudiants. Cette situation, rapportée par le ministre Dr Abdourahmane Diouf, plonge les universités dans une atmosphère de tension croissante.

C’est une situation sans précédent au Sénégal, où les étudiants, souvent désignés comme les « matières grises » du pays, n’ont jamais été confrontés à une telle incertitude quant à leurs bourses. Pour bon nombre d’entre eux, ces allocations représentent un soutien financier vital leur permettant de poursuivre leurs études dans des conditions décentes.

Selon certaines sources, cette crise financière pourrait avoir des répercussions importantes sur l’ambiance académique. Des manifestations étudiantes ne sont pas à exclure, à moins que des mesures d’urgence ne soient prises par le gouvernement pour régler cette dette et apaiser les inquiétudes croissantes.

Il est clair que l’État sénégalais, déjà confronté à de nombreuses difficultés économiques, devra trouver une solution rapidement pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation. La communauté universitaire et les parents d’étudiants attendent des réponses claires et des actions concrètes pour garantir que l’avenir des étudiants, et par extension celui du pays, ne soit pas compromis par cette crise.

Les Coupures d’Électricité au Sénégal: Senelec S’Explique

Depuis plusieurs semaines, les Sénégalais sont confrontés à des coupures de courant récurrentes, tant à Dakar qu’à l’intérieur du pays. Alors que ces interruptions d’électricité soulèvent des inquiétudes, notamment en cette période de forte chaleur, la Senelec, société nationale d’électricité, dément toute accusation de délestage, expliquant que ces coupures sont liées à des facteurs extérieurs.

Selon Oumar Diallo, Directeur de la distribution à la Senelec, il ne s’agit pas de délestages : « Nous n’avons aucun problème de production. Nous sommes même en excédent, ce qui nous permet de fournir de l’électricité à certains pays voisins. Les coupures que nous observons sont dues à des incidents survenus à cause des intempéries ou des agressions sur nos infrastructures. » En effet, à chaque épisode de pluie abondante ou de vent fort, des coupures se produisent, mais les équipes de la Senelec interviennent pour rétablir rapidement le courant.

Les travaux en cours à Dakar, notamment pour l’installation de conduites d’eau, ont également contribué à la situation. « De nombreux câbles sont sectionnés par inadvertance lors de ces travaux de génie civil, causant des perturbations dans l’approvisionnement électrique de la capitale », ajoute M. Diallo. La même situation s’observe dans les régions, où les fortes pluies et vents causent des coupures temporaires.

Abdou Kader Kane, Directeur principal des réseaux, confirme que la Senelec n’a pas de problème sur le réseau de transport ou de distribution, et que la majorité des incidents sont liés à des causes externes, comme les intempéries ou des travaux d’infrastructure. Il rassure que les coupures, souvent de courte durée, sont rapidement résolues, sauf dans des zones d’accès difficile, notamment en période d’hivernage. À l’intérieur du pays, des localités comme Saint-Louis, Kaolack, ou Matam ont également été affectées par les inondations et des vents violents, mais la Senelec est restée mobilisée pour intervenir dans les meilleurs délais.

Malgré ces assurances, les coupures d’électricité sont mal vécues par la population, d’autant plus que la chaleur accablante exacerbe la frustration. Cependant, les responsables de la Senelec insistent sur le fait que la production électrique est stable et que les coupures ne résultent pas d’un déficit énergétique. Ils appellent à la patience, rappelant que les interventions se déroulent dans des conditions parfois difficiles, notamment lors des crues du fleuve Sénégal.

En attendant que la situation se stabilise, la Senelec affirme avoir pris des mesures pour renforcer ses équipes et assurer la maintenance régulière de ses infrastructures afin de répondre aux besoins des populations. Les incidents étant principalement liés aux agressions extérieures ou aux conditions météorologiques, l’entreprise reste confiante quant à sa capacité à minimiser ces perturbations à l’avenir.

La DER/FJ en mode traque : deux agents arrêtés pour détournement de fonds

Dans un contexte où la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) redouble d’efforts pour financer les initiatives entrepreneuriales au Sénégal, des dérives internes viennent ternir son image. En effet, deux agents de la DER/FJ, accusés de détournements de fonds, ont récemment été mis aux arrêts à Touba et à Mbour.

Le premier cas concerne l’agent administratif chargé du point Nano-crédit de Touba. Selon les informations rapportées par Libération, cet individu avait pour mission d’accompagner les bénéficiaires des fonds de la DER/FJ, notamment dans les processus d’enrôlement et de remboursement. Toutefois, au lieu de remplir ses fonctions de manière transparente, il a choisi de détourner une somme de 3 millions de francs CFA. Ce montant représente les remboursements des crédits effectués par plusieurs bénéficiaires. L’affaire, qui a rapidement pris de l’ampleur, a conduit à son arrestation.

Toujours selon Libération, un deuxième agent de la DER/FJ a été interpellé à Mbour. Ce dernier est accusé des mêmes faits que son collègue de Touba. Les deux agents, désormais sous mandat de dépôt, devront répondre de leurs actes devant la justice.

Sous la direction de sa déléguée générale, Aïda Mbodji, la DER/FJ a intensifié ses efforts pour soutenir les jeunes et les femmes à travers tout le Sénégal. Ces initiatives de financement sont cruciales pour la relance de l’économie locale, particulièrement dans les zones les plus reculées. Cependant, face à ces scandales, la déléguée générale a également renforcé les mesures de contrôle afin de traquer non seulement les mauvais payeurs, mais aussi les agents véreux. La traque des auteurs de détournements de fonds montre une volonté ferme de transparence et de bonne gestion des ressources publiques.

Avec ces récentes arrestations, la DER/FJ réaffirme son engagement à sanctionner tout manquement à l’éthique au sein de son institution.

Amadou Bâ critique la gestion du régime de Diomaye Sonko et appelle à un changement lors des prochaines élections

Amadou Bâ, ancien Premier ministre du Sénégal, a récemment formulé une critique acerbe contre la gestion du gouvernement en place, dirigé par le tandem Diomaye Sonko. Dans un discours relayé par Direct News, il a exprimé ses inquiétudes quant à l’incapacité du gouvernement actuel à répondre aux besoins des citoyens sénégalais.

Selon Amadou Bâ, les Sénégalais souffrent sur tous les plans depuis l’arrivée au pouvoir du régime Sonko. « Le régime en place n’avait même pas fait un mois que les Sénégalais se plaignaient déjà, » déclare-t-il. Il note une montée de l’anxiété au sein des familles, lesquelles se disent inquiètes face à la situation économique et sociale du pays.

Amadou Bâ souligne que, bien que la situation puisse être difficile, un gouvernement est élu pour rassurer et apporter des solutions, et non pour se lamenter constamment. « Un gouvernement ne peut pas passer son temps à pleurnicher, à crier, » déclare-t-il, insistant sur le fait que l’actuel gouvernement semble dépassé par les événements et n’est pas sur la bonne voie.

L’ancien Premier ministre appelle ainsi à un changement de direction lors des élections prévues le 17 novembre, en encourageant les Sénégalais à ne pas reconduire un régime qui, selon lui, a aggravé leurs difficultés. Pour Amadou Bâ, il est temps de « changer le cours des choses » et de trouver une voie plus porteuse pour le pays.

Ce discours marque une montée en puissance des critiques à l’approche des élections, où les électeurs seront confrontés à des choix décisifs pour l’avenir du Sénégal.

Société / Santé : « Sensibilisation à l’Hépatite B et prévention de la transmission verticale » – La présidente de l’association Safara Hépatite B, Fatou Nguirane, mène le combat.

L’hépatite B est une maladie silencieuse qui fait partie intégrante de notre quotidien. C’est dans ce contexte que Fatou Nguirane, présidente de l’Association Safara Hépatite B Sénégal, créée en 2011, mène un plaidoyer à Guédiawaye.

Cette initiative vise à sensibiliser la population sur la prévention de la transmission verticale de la maladie, de la mère à l’enfant. Cependant, de nombreux défis persistent, notamment le coût des soins et du dépistage, qui ne sont pas gratuits.

Cela conduit, souligne Madame Nguirane, certaines femmes à refuser de se soumettre à ces examens médicaux, augmentant ainsi les risques de transmission. De plus, les personnes nées avant 2000 représentent également une population à risque, car le Programme élargi de vaccination n’a intégré l’hépatite B qu’à partir de cette date, a-t-elle précisé.

Mansour Faye réplique à Ousmane Sonko : « Travailler, laisser Macky Sall tranquille ! »

Dans un contexte politique tendu, l’ancien ministre des Transports terrestres et maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a réagi aux récentes déclarations d’Ousmane Sonko, leader du parti PASTEF. Ce dernier, connu pour ses critiques acerbes à l’égard du régime de Macky Sall, a une nouvelle fois attaqué l’ancien président. Cependant, Mansour Faye, loin de rester silencieux, a tenu à riposter avec vigueur.

S’adressant directement à Ousmane Sonko, Faye a lancé : « M. le Premier ministre Ousmane Sonko. Travailler! Il faut travailler! « Nguir Yallah ligueyyeul »! ». Par cette injonction, l’ex-ministre invite Sonko à se concentrer sur le travail pour lequel il a été élu et à cesser ses attaques contre Macky Sall. « C’est sur ce terrain que des Sénégalais qui vous ont fait confiance vous attendent. Laisser Macky Sall tranquillement ! », a-t-il ajouté.

Dans la même veine, Mansour Faye a dénoncé ce qu’il qualifie de « menaces, invectives, fausses annonces, faux chiffres » émanant du PASTEF, tout en fustigeant les projets qu’il estime mal conçus et mal exécutés. Selon lui, ces éléments ne font que creuser un fossé entre Sonko et le peuple sénégalais. « Les promesses fallacieuses faites aux populations s’amoncellent dans leur couloir d’attente sans aucune perspective, ni chance d’aboutir », a-t-il regretté.

Frère de l’ex-première dame Marieme Faye Sall, Mansour Faye a également évoqué les accusations portées contre les membres de l’ancien gouvernement, affirmant que celles-ci ne seront jamais prouvées car, selon lui, « tout simplement inventées de toutes pièces ». Il conclut en estimant que cela constitue « la marque de fabrique du PASTEF ».

Cette sortie s’inscrit dans un contexte où le climat politique au Sénégal est particulièrement tendu, avec des discours de plus en plus virulents entre les leaders des principaux partis.

Les Forces Armées Sénégalaises au secours des populations de Podor et Bakel face au débordement du fleuve Sénégal

Les Forces Armées Sénégalaises se mobilisent une fois de plus pour venir en aide aux populations touchées par les crues du fleuve Sénégal. En effet, suite au débordement des eaux du fleuve, plusieurs villages du département de Podor, dans le nord du Sénégal, se retrouvent en situation d’urgence. Les habitants de Gourel Samba Ndama et Mboyo, situés à une vingtaine de kilomètres de la ville de Podor, ont été particulièrement affectés par la montée des eaux.

Dans cette situation de crise, les militaires de la station navale de Podor, en collaboration étroite avec les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers, sont rapidement intervenus pour évacuer les populations menacées par les inondations. Ces opérations de sauvetage ont permis de protéger les habitants de ces villages en danger, tout en assurant leur transfert vers des zones plus sûres.

La solidarité militaire à Bakel

La solidarité des forces armées s’étend également à la région de Bakel, où les crues du fleuve ont aussi causé des perturbations. Pour renforcer l’assistance aux populations, un hôpital militaire de niveau 1 a été installé à Dakar, prêt à fournir un soutien médical aux victimes des inondations. Cette installation démontre l’engagement continu des forces armées à protéger les populations civiles dans les moments de crise, tant par des opérations de sauvetage que par des soins médicaux.

Ce déploiement massif des forces armées sénégalaises illustre une fois de plus leur rôle crucial dans la gestion des catastrophes naturelles. Alors que le fleuve Sénégal continue de monter sous l’effet des pluies, ces actions de secours restent essentielles pour minimiser les pertes humaines et matérielles dans les zones les plus touchées.

Les autorités locales et les services de sécurité restent en alerte pour anticiper d’éventuelles aggravations de la situation et assurer la sécurité des populations riveraines du fleuve. Ces opérations témoignent de l’importance d’une coopération étroite entre les différents corps de secours et les forces armées pour faire face aux aléas climatiques qui impactent chaque année plusieurs régions du Sénégal.

Les efforts se poursuivent pour contenir les effets dévastateurs des crues et soutenir les communautés affectées, tout en appelant à la vigilance et à la solidarité nationale.

Un engagement pour la dignité et la transparence : le choix du Premier Ministre et Président du PASTEF, Coumba Ndoffene Diouf

La décision du Premier Ministre et Président du PASTEF de ne pas utiliser un seul centime de l’argent du contribuable pour financer la campagne électorale du parti au pouvoir est un acte historique, témoignant d’un leadership fondé sur l’éthique, la probité et l’intégrité. Dans un contexte politique souvent marqué par la mauvaise gestion des ressources publiques, ce choix courageux mérite d’être salué et reconnu pour ce qu’il est : un acte de pur patriotisme et de respect envers le peuple sénégalais.

L’utilisation des deniers publics à des fins politiques est une pratique trop répandue, entraînant non seulement un gaspillage des ressources publiques, mais aussi une perte de confiance entre les citoyens et leurs dirigeants. En rompant avec cette tradition, notre Premier Ministre place le bien commun au-dessus des intérêts partisans, envoyant ainsi un signal fort à la nation : sous notre gouvernance, les ressources de l’État doivent exclusivement servir au développement du pays et au bien-être des citoyens, et non à l’entretien d’un système politique.

Ce choix est également une illustration vivante de notre engagement à rompre avec les pratiques politiques du passé, en instaurant une gouvernance rigoureuse où la transparence et la gestion responsable des fonds publics sont au cœur de notre action. En refusant de financer une campagne avec l’argent du peuple, le Président du PASTEF prouve que la nouvelle vision politique que nous défendons est non seulement réaliste, mais aussi réalisable.

Un appel à l’effort collectif pour une campagne citoyenne

Dans cet esprit de responsabilité et de patriotisme, j’en appelle à la mobilisation de tous les patriotes, de tous les citoyens soucieux d’un changement véritable. Notre campagne ne sera pas financée par les ressources de l’État, mais par l’effort et la solidarité de chaque Sénégalais qui croit en notre projet de société.

Nous lançons donc une campagne nationale de collecte de fonds, un appel à la contribution de tous, aussi modeste soit-elle. Chacun de nous, à son échelle, a la possibilité de soutenir cette démarche pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère. Ensemble, nous prouverons que le pouvoir appartient réellement au peuple, et que ce peuple est capable de financer son propre avenir, sans dépendre des largesses d’un système qui, pendant trop longtemps, a sapé les fondements de la démocratie et du développement équitable.

Je vous invite donc, chers compatriotes, à vous joindre à cet effort collectif et à prouver une fois de plus que nous sommes les véritables bâtisseurs de notre destin commun. En soutenant cette initiative, nous renforçons l’idée que la politique n’est pas un privilège réservé à quelques-uns, mais un engagement collectif pour le bien-être de tous.

Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture met fin aux rumeurs sur la présidence du CNG de lutte

Dans un contexte marqué par des spéculations croissantes, le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a tenu à apporter des éclaircissements face à la propagation de fausses informations concernant la nomination d’un nouveau président à la tête du Comité national de gestion de la lutte (CNG). Selon un communiqué officiel publié ce jeudi 17 octobre 2024, aucune désignation formelle n’a été effectuée, démentant ainsi les rumeurs ayant circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux.

Les fausses informations suggéraient que Malick Ngom, une figure du milieu de la lutte, avait été choisi pour succéder à l’actuel président du CNG. Toutefois, le ministère a fermement démenti ces allégations, précisant que le processus de sélection est toujours en cours. « Aucune décision officielle n’a été prise à ce jour », indique le communiqué, réitérant que les instances concernées ainsi que le grand public seront informés en temps voulu par des canaux officiels.

Le ministère a également appelé à la vigilance, invitant les citoyens à ne se fier qu’aux sources d’information officielles pour éviter toute confusion. En insistant sur l’importance de ne pas se laisser entraîner par les rumeurs, il a souligné que la propagation de fausses nouvelles pouvait nuire à la sérénité et à la transparence d’un processus aussi crucial pour le milieu sportif national.

Cette intervention est une réponse directe à l’effervescence générée par ce dossier sensible, au cœur de nombreuses discussions dans le paysage sportif sénégalais. Le ministère rappelle enfin que la nomination à la présidence du CNG reste une décision stratégique qui devra être prise dans le respect des procédures en place, et assure que toute la lumière sera faite dès qu’une décision aura été prise.

Ainsi, la mise au point du ministère vient apaiser les tensions et réaffirmer l’importance de la transparence dans la gestion de la lutte, un sport emblématique du Sénégal.

Inondations à Matam : le maire de Ourossogui, Moussa Bocar Thiam, interpelle les autorités

Face aux récentes inondations dévastatrices qui frappent la région de Matam, le maire de Ourossogui, Moussa Bocar Thiam, exprime sa profonde inquiétude et son exaspération. Dépassé par l’ampleur des dégâts, il dénonce l’indifférence des autorités et exige une action immédiate pour venir en aide aux sinistrés.

Dans une déclaration poignante diffusée sur les ondes de la RFM, l’ancien ministre de la Communication a souligné l’urgence de la situation et regretté l’absence de mesures concrètes. « Je tiens à apporter mon soutien à tous ces sinistrés de la région de Matam. La question que tout le monde se pose ici, c’est pourquoi des moyens colossaux ne sont pas déployés immédiatement ? », a-t-il interrogé.

Pour Moussa Bocar Thiam, l’inaction des autorités face à cette catastrophe naturelle est incompréhensible, d’autant plus que des villages entiers, comme Belly Diallo, sont totalement dévastés et sans aucune assistance. Il a notamment pointé du doigt l’absence de coordination dans les interventions, déplorant que certaines zones touchées par les inondations soient ignorées lors des visites ministérielles.

L’ancien ministre appelle à la mise en œuvre immédiate du plan ORSEC (Organisation des Secours) pour apporter une réponse rapide et efficace à cette crise humanitaire. « On ne peut pas comprendre les visites de certains ministres ignorant les autres sinistrés qui sont dans les villages en détresse », a-t-il ajouté, exigeant une solidarité nationale pour sauver les milliers de personnes touchées par cette catastrophe.

Alors que les inondations continuent de ravager la région, les habitants de Matam restent dans l’attente d’une réponse des autorités compétentes, tandis que le maire de Ourossogui espère que son appel sera entendu au plus vite.

Affaire ONAS : Thierno Alassane Sall et Cheikh Dieng auditionnés, les regards tournés vers le ministre Cheikh Tidiane Dièye

L’enquête sur les marchés de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) prend un nouveau tournant. Thierno Alassane Sall, l’auteur de la plainte contre X ayant déclenché l’affaire, et Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’ONAS, ont récemment été entendus par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Ces auditions interviennent dans un contexte marqué par des soupçons de corruption et de surfacturation sur le marché de curage des canaux à Dakar et dans d’autres régions du Sénégal.

Thierno Alassane Sall a confirmé sa plainte, tandis que Cheikh Dieng, limogé après l’éclatement du scandale, a affirmé avoir prouvé son innocence devant les enquêteurs. Après son audition, il est reparti libre, déclarant qu’il n’avait rien à se reprocher dans cette affaire.

Suite à ces développements, l’attention se porte désormais sur Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, dont l’ONAS relève directement. En effet, Dièye avait précédemment insinué que l’ancien directeur de l’ONAS était impliqué dans des décisions douteuses liées à ce marché controversé.

Selon le juriste Ibrahima Ndiaye, le ministre pourrait être entendu dans le cadre de l’enquête, mais cela nécessiterait soit l’autorisation du Garde des Sceaux, soit sa démission. Ndiaye souligne que, dans des pays démocratiques, il est courant pour un ministre de se mettre en retrait temporairement lorsqu’il est impliqué, directement ou indirectement, dans une affaire aussi sensible.

Le juriste conclut en suggérant que Cheikh Tidiane Dièye pourrait « mettre tout le monde à l’aise » en prenant l’initiative de démissionner, le temps que l’enquête suive son cours. Cette affaire continue de captiver l’opinion publique, notamment en raison de l’implication de figures politiques de premier plan dans un secteur aussi stratégique que celui de l’assainissement au Sénégal.

La suite de l’enquête déterminera si des poursuites seront engagées, et quelles conséquences cela pourrait avoir pour les acteurs clés de ce dossier.

Conflit social en santé : l’appel du Premier ministre Sonko contesté par And Gueusseum

Le récent appel du Premier ministre Ousmane Sonko à un remaniement des revendications syndicales, motivé par l’état des finances publiques, a provoqué une vive réaction au sein de l’Alliance des Syndicats autonomes de la Santé (ASAS) And Gueusseum. Loin de se laisser convaincre par le discours de Sonko, l’organisation dirigée par Mballo Dia Thiam a fermement réaffirmé sa position : le gouvernement doit respecter les engagements déjà pris et trouver les moyens financiers nécessaires pour les honorer.

Lors de la présentation d’un nouveau cadre économique, Ousmane Sonko a exhorté les syndicats à faire preuve de patriotisme, suggérant un « armistice » dans les revendications sociales, à l’heure où les caisses de l’État sont sous tension. Cependant, du côté d’And Gueusseum, cette demande a été perçue comme un appel à des sacrifices unilatéraux, pendant que les privilèges des dirigeants restent intacts. « Nous nous interrogeons sur ces déclarations. Les travailleurs devront consentir des sacrifices pendant que les gouvernants continuent de jouir pleinement de leurs privilèges », a martelé Mballo Dia Thiam, dénonçant l’absence de mesures concrètes de la part du gouvernement.

Le leader syndical rappelle que des accords ont été signés en mai 2022, notamment des augmentations salariales substantielles pour les agents de la santé. Selon And Gueusseum, ces engagements doivent être respectés, et toute modification des revendications doit tenir compte des besoins pressants du secteur. « Nous ne revendiquons ni plus ni moins que l’application des accords déjà pris, en tenant compte de nouvelles préoccupations », a précisé Thiam, tout en appelant à un dialogue sincère.

Au-delà des questions salariales, le syndicat a exprimé de profondes inquiétudes sur la question des infrastructures sanitaires. Le projet gouvernemental de construction de 10 hôpitaux de niveau 3 et d’un Établissement public de santé (EPS) de niveau 4 sur une période de 25 ans est jugé insuffisant pour répondre aux besoins croissants de la population. And Gueusseum préconise la construction d’hôpitaux départementaux de proximité, plus adaptés aux réalités locales. « Le passif social dont hérite le Premier ministre doit être traité avec autant d’importance que les autres engagements de l’État », a-t-il souligné.

Un autre point d’achoppement soulevé par And Gueusseum est le manque de ressources dans le domaine de l’action sociale, un secteur considéré comme négligé. Le syndicat appelle à une réévaluation des priorités et à un renforcement des centres de promotion et de réinsertion sociale, nécessaires pour un développement inclusif.

Malgré la montée des tensions, le syndicat maintient son appel au dialogue. Depuis avril 2024, And Gueusseum attend une réponse à sa correspondance adressée au Premier ministre, sollicitant une rencontre pour discuter des solutions possibles. « Dans le monde syndical, l’armistice ne se décrète pas, il se sécrète. Nous demandons simplement à discuter pour trouver des solutions », conclut Mballo Dia Thiam. Le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats de la santé est donc loin d’être résolu, avec des perspectives de tensions sociales croissantes.

Les semaines à venir seront déterminantes pour l’évolution de ce conflit qui affecte un secteur clé du développement du pays. Le dialogue semble désormais être la seule issue pour éviter une nouvelle paralysie du système de santé.

Serigne Mountakha Mbacké : Un geste de générosité pour l’achèvement de la Grande Mosquée Omarienne

Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des Mourides, continue de se distinguer par ses actes de générosité et son engagement envers la communauté islamique. Dernier en date, une contribution significative de quarante millions de francs CFA (40 000 000 F CFA) pour l’achèvement des travaux de la Grande Mosquée Omarienne, un monument religieux d’importance, situé sur la Corniche de Dakar.

La somme a été transmise à Thierno Madani Tall, guide spirituel de la confrérie omarienne, par une délégation de haut rang, conduite par Serigne Moustahine Mbacké, petit-fils du Khalife. Ce geste fort témoigne des liens profonds de respect et de solidarité qui unissent les deux confréries sénégalaises.

Lors de la remise de cette aide, Serigne Mountakha a tenu à exprimer sa reconnaissance à Thierno Madani Tall pour son dévouement dans la construction de la grande mosquée omarienne. Ce projet, en cours depuis plusieurs années, est perçu comme un symbole important pour la communauté musulmane du Sénégal, illustrant l’unité et la collaboration entre différentes branches de l’islam au pays.

La contribution de Serigne Mountakha Mbacké vient renforcer cette dynamique de solidarité interconfrérique, un élément essentiel de la cohésion sociale et religieuse au Sénégal. À travers ce geste, le Khalife montre une fois de plus l’importance qu’il accorde à l’entraide et à la pérennisation des valeurs religieuses et spirituelles partagées par tous.

La Grande Mosquée Omarienne, dont la construction a débuté il y a plusieurs années, incarne les efforts continus de la confrérie omarienne pour offrir à ses fidèles un espace de culte moderne et spacieux. Située dans un lieu stratégique de Dakar, la mosquée ambitionne de devenir un lieu de rassemblement central pour les fidèles et un monument architectural de premier plan dans la capitale sénégalaise.

Grâce à des initiatives comme celle de Serigne Mountakha Mbacké, le projet de la Grande Mosquée Omarienne se rapproche de son achèvement, renforçant ainsi les infrastructures religieuses de Dakar et répondant aux besoins spirituels de milliers de croyants.

Ce geste de générosité est un rappel puissant de l’engagement continu des leaders religieux sénégalais à œuvrer pour le bien commun et à promouvoir des initiatives qui renforcent la communauté musulmane dans son ensemble.

Inondations à Kidira : un enfant de 7 ans meurt noyé, appel à l’aide des populations

Un drame a secoué la localité de Kidira, dans le département de Bakel, où un enfant de 7 ans a perdu la vie dans les inondations qui touchent durement la région. Selon la Radio Futurs Médias (RFM), la situation reste critique, de nombreux villages se retrouvant engloutis sous les eaux.

La montée des eaux, provoquée par de fortes pluies, menace la vie des populations locales, en particulier celle des enfants. Les habitants, désemparés face à cette catastrophe naturelle, lancent un cri de détresse aux autorités pour une intervention rapide. Leur principal souci est de protéger leurs enfants, particulièrement vulnérables dans ce contexte de crue persistante.

Le bilan des dégâts ne cesse de s’alourdir, et l’urgence se fait de plus en plus ressentir pour venir en aide aux populations touchées, qui se trouvent dans des conditions précaires. Les sinistrés réclament des actions concrètes, que ce soit en termes de secours, de relogement ou de mise en place de mesures de prévention pour éviter de nouvelles tragédies.

Cette situation rappelle l’urgence d’investir dans des infrastructures résilientes et des dispositifs d’alerte pour prévenir de telles catastrophes. Dans l’attente d’une réponse efficace des autorités, les habitants de Kidira continuent de se battre pour sauver ce qui peut encore l’être.

Ousmane Sonko appelle à une majorité solide pour instaurer la Haute Cour de Justice et juger les responsables politiques

Le leader du parti Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, a lancé un appel fort à ses militants et sympathisants ce mercredi 16 octobre, à l’approche des élections législatives prévues pour le dimanche 17 novembre. Face à des défis majeurs, Sonko exhorte ses partisans et l’ensemble du peuple sénégalais à s’unir pour obtenir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, condition essentielle selon lui pour mener à bien son programme de réformes.

Lors de son discours, Sonko a réitéré son engagement à renforcer la bonne gouvernance et la reddition des comptes, deux axes clés de son plan Sénégal 2050. Parmi les réformes phares qu’il envisage, la création d’une Haute Cour de Justice figure en bonne place. Cette institution permettrait, d’après lui, de juger non seulement les ministres mais aussi le président de la République, plaçant ainsi les responsables politiques devant leurs responsabilités en cas de manquements.

Sonko a souligné que seule une majorité solide au parlement permettrait d’adopter les lois nécessaires à l’instauration de cette cour. « Nous devons garantir la transparence et la justice dans la gestion de notre pays. La Haute Cour de Justice sera un outil essentiel pour s’assurer que personne ne soit au-dessus des lois, » a-t-il martelé.

En plus des réformes institutionnelles, Sonko promet d’apporter des réponses concrètes aux problèmes sociaux et économiques que traverse le Sénégal, en particulier dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’emploi.

Pour atteindre cet objectif, le chef de file de Pastef annonce une campagne inspirée des méthodes américaines, axée sur une mobilisation massive des électeurs et une collecte de fonds à grande échelle. Il a, à cet effet, donné rendez-vous à ses soutiens pour un méga meeting ce samedi 19 octobre à la Dakar Arena. Cet événement sera l’occasion d’une levée de fonds cruciale pour financer la campagne électorale de son parti.

Ousmane Sonko, connu pour ses positions critiques envers le pouvoir en place, mise donc sur une stratégie politique et financière ambitieuse afin de réaliser ses promesses et répondre aux attentes de ses partisans. Ces élections législatives s’annoncent décisives pour son parti, et pourraient redéfinir le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Vers un tournant historique ?

Le projet de création d’une Haute Cour de Justice et la promesse d’une gouvernance irréprochable sont au cœur de l’offre politique de Sonko. Reste à voir si le peuple sénégalais, lassé par les scandales politiques et la mauvaise gestion, répondra en masse à son appel pour transformer en profondeur les institutions du pays.

Les prochaines semaines seront donc décisives pour Sonko et ses partisans, alors que le paysage politique sénégalais se prépare à un scrutin aux enjeux cruciaux pour l’avenir du pays.

Enquête pour viol à Stockholm : Kylian Mbappé conteste les accusations et se dit serein

Le capitaine de l’équipe de France, Kylian Mbappé, se retrouve au cœur d’une enquête en Suède suite à des accusations de viol survenues lors de son passage à Stockholm du 8 au 11 octobre 2024. D’après plusieurs médias suédois, dont Aftonbladet et Expressen, l’attaquant serait visé par des investigations judiciaires, une information confirmée par le parquet suédois qui a ouvert une enquête.

Cependant, l’avocat de Mbappé, Me Marie-Alix Canu-Bernard, dément vigoureusement ces accusations, qualifiant la situation de « calomnieuse ». Selon Le Parisien et RMC Sport, Mbappé affirme avoir eu une relation sexuelle consensuelle avec une jeune femme lors de son séjour à Stockholm, et dispose de messages écrits, envoyés après l’événement, qui confirmeraient cette version. Ces messages, décrits comme « à tonalité très positive », renforcent la conviction du joueur qu’il s’agissait d’une relation consentie.

En réponse aux rumeurs circulant dans la presse suédoise, Mbappé a réagi sur les réseaux sociaux, dénonçant une « fake news » et établissant un lien avec une autre affaire en cours concernant son différend financier avec le PSG. Son avocat a par ailleurs annoncé son intention de porter plainte pour dénonciation calomnieuse, afin de défendre la réputation du joueur, affirmant qu’il « n’a rien à se reprocher ».

Pour l’heure, l’enquête suit son cours en Suède et aucune confirmation officielle sur l’identité de la plaignante n’a été révélée. Malgré les accusations, Mbappé demeure serein, soutenu par son entourage et son équipe juridique, confiant que les faits démontreront son innocence.

Bougane Guèye Dany dénonce une nouvelle forme de transhumance politique : « Il faut que l’on applique la rupture »

À l’approche des élections législatives, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement « Gueum Sa Bopp », a tenu des propos virulents contre ce qu’il considère être une nouvelle forme de transhumance politique au Sénégal. Selon lui, plusieurs responsables politiques issus de l’ancien régime ont décidé de soutenir le Pastef non pas par conviction, mais parce que leurs dossiers ont été exhumés et qu’ils sont soumis à des pressions.

Dans sa déclaration, Bougane Guèye Dany affirme que d’autres personnalités politiques suivront ce mouvement dans les semaines à venir, cédant à la même pression. Il a ainsi dénoncé une méthode qu’il juge malsaine et contraire à l’éthique politique, où les alliances se forment non pas autour d’idéaux ou de projets politiques, mais sous la contrainte. « Il faut que l’on applique la rupture », a martelé le leader de Gueum Sa Bopp, appelant à un changement radical des pratiques politiques dans le pays.

Pour Bougane Guèye Dany, cette « nouvelle façon de faire de la politique » mine la démocratie sénégalaise et favorise l’opportunisme au détriment de l’intérêt général. Il appelle ainsi les citoyens à une vigilance accrue et à soutenir des leaders intègres, capables de porter des projets au service du peuple.

Alors que les législatives approchent à grands pas, les déclarations de Bougane Guèye Dany reflètent une tension croissante sur la scène politique sénégalaise, où les stratégies électorales semblent de plus en plus dominées par des calculs tactiques et des repositionnements stratégiques. Sa dénonciation de la transhumance politique résonne auprès d’une partie de l’opinion publique, inquiète de voir ces pratiques perdurer et affaiblir le jeu démocratique.

Le message est clair : pour Bougane Guèye Dany, le Sénégal a besoin d’une rupture avec ces anciennes pratiques, afin d’engager une véritable transformation politique et démocratique.

Bougane Guèye Dany critique sévèrement le Plan Sénégal 2050 et appelle à une réforme profonde

Dans une nouvelle réplique adressée à Ousmane Sonko, Bougane Guèye Dany a vigoureusement critiqué le Plan Sénégal 2050, qu’il considère comme une simple continuation du Plan Sénégal Émergent (PSE). Selon le leader de la coalition Samm Sa Kaddu, ce plan n’est qu’un « copier-coller » de documents existants, sans réelle innovation ou prise en compte des besoins de la jeunesse sénégalaise. « Les Sénégalais méritent plus que ça », a-t-il affirmé, en dénonçant un manque de vision pour l’avenir des jeunes, souvent négligés dans les politiques publiques.

Bougane a également exprimé son scepticisme quant à la mise en œuvre du projet, rappelant que sa concrétisation est repoussée à 2025 alors que, selon lui, « les Sénégalais sont fatigués » et attendent des solutions concrètes et immédiates à leurs problèmes. Il va plus loin en accusant le gouvernement d’avoir acquis un plan déconnecté des réalités locales : « Le projet n’a jamais existé. On est allé acheter un projet qui n’est pas en phase avec les réalités du pays », a-t-il martelé.

Le fondateur du groupe de presse D-Média a profité de cette sortie pour donner son approbation à la création d’une Haute Cour de Justice, qu’il voit comme un outil essentiel pour traiter tous les dossiers de mauvaise gouvernance, anciens comme nouveaux. Il a notamment cité des cas comme l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), affirmant que la justice devra être appliquée de manière rigoureuse et sans discrimination.

Enfin, Bougane a adressé un message ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko, déclarant que la coalition Samm Sa Kaddu fera tout pour empêcher la dégradation continue des valeurs dans le pays. « On va te barrer la route », a-t-il lancé, avant de réitérer l’engagement de sa coalition à se battre pour redresser le Sénégal. Il a donné rendez-vous aux Sénégalais ce vendredi pour une mobilisation avec Samm Sa Kaddu, en vue de proposer une alternative crédible aux défis actuels.

Ce discours traduit une volonté de Bougane Guèye Dany de se positionner comme un acteur clé du paysage politique sénégalais, en particulier en ce qui concerne les préoccupations de la jeunesse et la lutte contre la mauvaise gouvernance.

Bougane Guèye Dany critique Ousmane Sonko pour son appel aux dons en pleine crise

Le climat politique sénégalais s’enflamme à nouveau avec les récentes déclarations de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop. Ce dernier n’a pas mâché ses mots en attaquant Ousmane Sonko, chef du parti Pastef, suite à son appel au financement des activités politiques en vue des prochaines législatives. Selon Bougane, l’initiative de Sonko est inappropriée, compte tenu des nombreuses crises auxquelles le pays est actuellement confronté, notamment les inondations qui touchent plusieurs régions du Sénégal.

Lors de son intervention, Bougane a particulièrement mis en lumière la situation catastrophique dans les zones comme Touba et Kaolack, où les inondations ont causé d’importants dégâts matériels et plongé les populations dans la détresse. Il s’est indigné du fait que, malgré cette situation alarmante, Ousmane Sonko concentre ses efforts sur la collecte de fonds pour les élections plutôt que sur l’aide aux sinistrés. « Les inondations à Touba et à Kaolack ont causé d’énormes dégâts, et pourtant, vous n’avez rien fait pour soulager les sinistrés », a-t-il fustigé.

Bougane a poursuivi en reprochant à Sonko de ne se préoccuper que de ses ambitions politiques. « Aujourd’hui, vous vous permettez d’organiser une cagnotte pour les élections alors que les urgences sont ailleurs. Il n’y a que l’élection qui vous intéresse et la politique politicienne », a-t-il martelé avec véhémence.

Le leader de Gueum Sa Bop a également souligné l’exaspération croissante des Sénégalais face à la situation socio-économique du pays. Selon lui, tous les secteurs de la vie sont touchés par les crises actuelles, et les populations se sentent abandonnées par une classe politique qu’il accuse de maladresse dans sa gestion des priorités. « Les Sénégalais sont fatigués et cela touche tous les secteurs de la vie. Les gens se braquent parce que vous faites tout avec maladresse », a-t-il conclu.

Cette sortie de Bougane Guèye Dany, qui n’est pas sa première critique à l’égard de Sonko, reflète une tension palpable au sein de la classe politique sénégalaise à l’approche des échéances électorales, alors que les défis socio-économiques continuent de s’accumuler.

Ousmane Sonko lance la préparation de la campagne législative avec une collecte de fonds

Le leader du parti Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, a annoncé une nouvelle étape dans la préparation de la campagne électorale en vue des élections législatives de novembre prochain. Lors d’un message adressé à ses militants, Sonko a encouragé ses partisans à se mobiliser activement pour ces échéances cruciales. Pour marquer cette mobilisation, il a annoncé le lancement officiel d’une collecte de fonds, qui aura lieu ce samedi 19 octobre à la Dakar Arena.

Cette collecte, cruciale pour soutenir la campagne du parti, sera organisée de manière inclusive, prenant en compte les différents niveaux de ressources des militants. Sonko a en effet précisé que toutes les couches sociales, des plus modestes aux plus fortunées, sont invitées à contribuer selon leurs moyens. Une catégorisation sera ainsi appliquée pour permettre à chacun de participer, quelle que soit sa situation économique.

L’objectif de cette campagne de financement est clair : renforcer la présence du Pastef sur le terrain à travers des actions concrètes et des outils adaptés pour sensibiliser la population sénégalaise sur les enjeux de ces élections législatives.

Cette stratégie financière participative vise à impliquer directement la base militante dans le processus électoral, en mettant en avant un effort collectif. Ousmane Sonko, figure centrale de l’opposition sénégalaise, espère ainsi rassembler autour de son parti un large soutien populaire, notamment à travers cette approche de financement participatif.

Avec l’échéance de novembre qui se rapproche, le Pastef semble vouloir jouer la carte de la mobilisation populaire et de la transparence pour marquer des points dans une campagne où les ressources financières seront un facteur déterminant. Le lancement de la collecte de fonds à la Dakar Arena promet d’être un moment fort dans la montée en puissance du parti à l’approche des élections législatives.

« Sénégal 2050 » : « Nous invitons la société civile et les acteurs politiques à accompagner la vision du gouvernement » – Moustapha Junior Thiam

Le Président du mouvement « Ensemble C’est Possible », Moustapha Junior Thiam, a fait une déclaration ce mardi 15 octobre pour saluer les perspectives de l’Agenda National de Transformation, détaillées dans le référentiel « Sénégal 2050 ». Il a également saisi cette occasion pour sensibiliser les Sénégalais en vue d’une large victoire lors des élections législatives du 17 novembre.

M. Thiam s’est exprimé sur l’Agenda National de Transformation, notamment la vision « Sénégal 2050 ». « Nous avons étudié cette vision pour comprendre en profondeur les objectifs et les projets inscrits par le Président pour le Sénégal à l’horizon 2050. Nous avons également débattu des implications de cette vision sur les politiques locales et nationales, en particulier en matière d’infrastructures, d’économie et d’éducation », a-t-il expliqué.

« Dans la vision ‘Sénégal 2050’, la zone Centre deviendra la première zone démographique, avec une population qui atteindra environ 7,6 millions d’habitants, composée principalement de jeunes. Cela signifie qu’en plus de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), Kaolack aura besoin de nouveaux centres de formation professionnelle, d’écoles, de collèges et de lycées pour absorber cette masse juvénile et en faire une ressource humaine de qualité. Cette démographie, loin d’être un handicap, a permis à des pays comme la Chine ou l’Inde de booster leur économie », a précisé M. Thiam.

Sur le plan économique, les huit pôles régionaux seront des centres de l’agro-industrie, avec la valorisation des cultures oléagineuses, telles que l’arachide, ainsi que des céréales et du sel. « Depuis la période coloniale, le Sénégal a joué un rôle de producteur et de fournisseur de matières premières. Mais avec la vision ‘Sénégal 2050’, la transformation se fera désormais sur place, ce qui impulsera le développement d’un tissu industriel. Des plateformes industrielles et des carrefours logistiques, destinés à desservir la sous-région et à soulager le corridor Dakar-Bamako, seront créés », a expliqué le Président d' »Ensemble C’est Possible ».

Par ailleurs, avec des foyers religieux comme Médina Baye, Touba, Tivaouane, Ndiassane, Taiba Niassène et Porokhane, les énormes potentialités du tourisme religieux seront mises en valeur. « Grâce aux investissements dans les infrastructures logistiques, le transport international connaîtra un essor, facilitant ainsi les déplacements des pèlerins venus de la sous-région ouest-africaine, notamment du Nigeria, du Niger et du Ghana. Les cités religieuses généreront alors des devises et contribueront de manière significative au produit intérieur brut (PIB) », a-t-il souligné.

Pour conclure, Moustapha Junior Thiam a réitéré ses félicitations au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et au Premier ministre, Ousmane Sonko, pour leur vision, tout en appelant à la mobilisation citoyenne de tous les segments socio-professionnels du pays pour assurer le succès de la vision « Sénégal 2050 ». « Nous invitons les acteurs politiques, la société civile et le secteur privé à accompagner le référentiel de l’Agenda National de Transformation dans l’intérêt supérieur de la nation », a conclu M. Thiam.

Marche pacifique des étudiants de l’UVS et de l’UCAD pour réclamer leurs bourses

Ce matin, les étudiants de l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS) et de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur mécontentement face aux retards dans le versement de leurs bourses. Rassemblés à la Place de l’Indépendance, ils ont ensuite pris la direction des bureaux de la direction des bourses, réclamant des réponses concrètes et des actions immédiates.

La direction des bourses a tenté de calmer la situation en assurant que les paiements avaient débuté le 15 octobre et se feraient progressivement. « Soyez patients, il n’y a pas de problème », a déclaré une responsable en charge de l’accueil des manifestants. Mais cette déclaration n’a pas suffi à apaiser la frustration des étudiants, qui dénoncent un manque de transparence et craignent que leurs arriérés ne soient pas réglés à temps.

« Nous voulons que nos bourses soient versées rapidement, car nous avons des charges à assumer, et cela perturbe notre apprentissage », a affirmé le coordonnateur des étudiants, rappelant que leur situation financière a un impact direct sur leurs études. Ils insistent également sur le fait que, malgré les difficultés économiques que traverse le pays, le gouvernement doit donner la priorité à leur bien-être.

La mobilisation s’est poursuivie dans les rues de Dakar, les étudiants restant déterminés à faire entendre leur voix. Ils demandent des garanties fermes quant au versement régulier de leurs bourses, une revendication qu’ils jugent essentielle pour leur avenir académique. Le mouvement de protestation continue, en attendant une réponse plus satisfaisante des autorités.

Ces manifestations reflètent un malaise profond parmi les étudiants, pour qui les retards dans les bourses représentent un frein majeur à leur scolarité. Avec des charges financières qui s’accumulent, les étudiants redoutent que l’instabilité des versements ne compromette leur performance académique et leur bien-être.

La gestion des bourses étudiantes au Sénégal, sujet récurrent de tension, nécessite une solution durable afin de garantir aux étudiants les moyens de poursuivre leurs études dans des conditions adéquates.

Bécaye Mbaye : Un candidat visionnaire pour la présidence du CNG

Le célèbre communicateur traditionnel et présentateur de l’émission « Bantamba », Bécaye Mbaye, a officiellement déposé sa candidature ce mercredi matin au ministère des Sports pour succéder à Bira Sène à la tête du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG). Connu pour son expertise et sa longue expérience dans le domaine de la lutte, Bécaye Mbaye a dévoilé un programme ambitieux qui met l’accent sur la décentralisation et la modernisation de ce sport emblématique du Sénégal.

Soutenu par les reporters, communicateurs traditionnels et plusieurs amateurs de lutte, Bécaye Mbaye est une figure incontournable du milieu depuis 1997. Il a joué un rôle clé dans la médiatisation et la diffusion de la lutte sénégalaise, non seulement à travers ses émissions, mais aussi en tant que reporter qui a su faire rayonner ce sport au-delà des frontières du pays. « Nous avons réussi à l’exporter partout en tant que reporter », a-t-il déclaré, affirmant ainsi sa légitimité pour diriger le CNG.

Bécaye Mbaye souhaite insuffler un vent de changement à la tête du CNG. Parmi les points phares de son programme, il prône une décentralisation des activités de la lutte à travers tout le Sénégal. « La lutte s’arrête à Dakar et quelques régions. Alors que moi, je pense qu’à chaque mois, le CNG doit délocaliser ses activités dans une région », a-t-il proposé, visant à donner plus de visibilité aux lutteurs régionaux et à renforcer la popularité du sport dans tout le pays.

Une autre priorité pour Bécaye Mbaye est l’amélioration des conditions de vie et de travail des lutteurs. Il a particulièrement insisté sur la question de l’assurance des athlètes, déplorant les difficultés rencontrées par certains d’entre eux à la fin de leur carrière. « Les lutteurs n’ont pas d’assurance. Plusieurs fois, nous avons vu un lutteur en fin de carrière souffrant d’une maladie et ne pouvant pas se soigner. Avec moi, un lutteur ne sera pas dans l’arène sans assurance », a-t-il martelé.

Il a également abordé la question de l’âge de la retraite des lutteurs et la gestion des écuries. Pour lui, il est indispensable de mettre en place une réglementation claire concernant la retraite des lutteurs afin de protéger leur santé et leur dignité.

Bécaye Mbaye nourrit également une ambition de taille : faire évoluer la lutte sénégalaise pour qu’elle puisse un jour intégrer les Jeux olympiques. « La lutte sénégalaise doit évoluer, nous devons viser les JO », a-t-il déclaré, ouvrant ainsi la voie à une reconnaissance internationale plus large de cette discipline.

Bien que déterminé à porter son projet, Bécaye Mbaye a souligné que sa démarche ne vise pas à alimenter des rivalités, mais plutôt à promouvoir le développement du sport. « Je ne suis pas en campagne électorale. J’ai des idées que je partage pour mieux faire. Si je ne suis pas le candidat choisi, je travaillerai avec le futur président », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de l’unité et de la coopération au sein de la communauté de la lutte.

La décision finale concernant la présidence du CNG reviendra à la ministre des Sports, mais avec une vision aussi claire et ambitieuse, Bécaye Mbaye se positionne comme un candidat sérieux, capable d’apporter des réformes profondes et bénéfiques à la lutte sénégalaise.

Apaisement à Fatick : Les élèves voilées réintégrées au collège catholique du Sine après des excuses

La tension est retombée dans la ville de Fatick après une crise liée à l’exclusion d’élèves voilées du collège catholique du Sine. L’affaire, qui a suscité une vive polémique, a pris un tournant décisif suite aux excuses du principal de l’établissement, Patrice Mbengue.

L’incident avait éclaté lorsque plusieurs élèves voilées se sont vu refuser l’accès à leur collège en raison du port de ce signe religieux. Face à cette interdiction, plusieurs parents avaient commencé à retirer les dossiers de leurs filles, dans l’intention de les transférer vers d’autres établissements. L’affaire, relayée par Bès Bi et d’autres médias, a rapidement pris une ampleur nationale.

Cependant, après l’intervention de l’inspecteur d’académie de Fatick, la situation s’est apaisée. Patrice Mbengue, le principal du collège, a reconnu que l’établissement avait effectivement interdit l’accès aux élèves en raison du voile, mais il a présenté ses excuses publiques aux parents et aux élèves concernées.

« Nous reconnaissons que nous avons interdit l’accès à l’école à des élèves pour le port du voile. Nous présentons nos excuses aux parents d’élèves et aux élèves », a déclaré Mbengue, cité par le journal Bès Bi.

Le principal a également précisé que cette interdiction était mentionnée dans le règlement intérieur de l’établissement. Toutefois, face à la pression et en conformité avec l’arrêté ministériel qui interdit toute discrimination basée sur le port de signes religieux, le collège a décidé de lever cette interdiction.

Cette décision a permis de calmer les esprits, et les élèves voilées ont pu être réintégrées dans leur établissement sans crainte de nouvelles exclusions. Le respect des libertés religieuses, garanti par la loi sénégalaise, a une fois de plus été réaffirmé à travers ce règlement pacifique du différend.

L’inspecteur d’académie de Fatick, dont l’intervention a été décisive, a salué la résolution de la crise, tout en rappelant l’importance de respecter le cadre légal en matière d’éducation et de laïcité au Sénégal.

Crise des bourses à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) : les étudiants en colère contre le ministre de l’Enseignement supérieur

Le Collectif des listes syndicales de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) s’insurge contre la récente décision du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui a, selon eux, réduit le montant des bourses étudiantes sans aucune concertation préalable. Les étudiants dénoncent une démarche arbitraire et expriment leur désolation face à cette mesure qu’ils jugent injuste et insupportable.

Les étudiants de la FSJP, particulièrement ceux de la faculté de droit, révèlent que certains de leurs camarades n’ont pas perçu de bourse depuis une année entière, une situation qu’ils qualifient d’inégalité flagrante. « Au moment où des étudiants sont privés de leurs bourses, les salaires des fonctionnaires et des responsables sont, eux, versés régulièrement », déplorent-ils, contestant ainsi l’argument du ministre, qui aurait justifié ces réductions par des difficultés financières du pays.

« Les retards de paiement étaient déjà inacceptables, mais la diminution des montants versés est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », s’indignent les étudiants. Ils appellent le ministre à revoir sa décision dans les plus brefs délais et rappellent l’importance de respecter la communauté estudiantine, laquelle fait face à des difficultés socio-économiques exacerbées par ces décisions.

Déterminés à se faire entendre, les étudiants annoncent qu’ils utiliseront tous les moyens de lutte légaux à leur disposition pour obtenir la satisfaction de leurs revendications. Le collectif des listes syndicales appelle ainsi à une mobilisation générale, tout en espérant que les autorités prendront la mesure de la gravité de la situation et reviendront sur leur décision. La crise des bourses, si elle n’est pas rapidement résolue, pourrait déboucher sur un mouvement de contestation d’envergure au sein des universités du pays.

Affaire des 94 milliards : Les héritiers de feu Ousmane Mbengue déposent plainte pour escroquerie et usage de faux

Le dossier des 94 milliards, qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre, prend un nouveau tournant. Les héritiers de feu Ousmane Mbengue, revendiquant la propriété du titre foncier TF1451/R, ont déposé une plainte devant le Parquet national financier (PNF) le 14 octobre 2024. Représentés par l’avocat Me Assane Dioma Ndiaye, ils accusent X d’« escroquerie, faux et usage de faux », dans une affaire qui implique des hauts fonctionnaires de l’État, selon des sources judiciaires.

Cette nouvelle plainte s’appuie principalement sur un rapport de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), qui viendrait confirmer les accusations d’Ousmane Sonko. Ce dernier, ancien opposant et figure politique sénégalaise, avait révélé des irrégularités flagrantes dans la gestion de ce dossier, mettant en cause plusieurs personnalités publiques. Les héritiers de Mbengue affirment que ces hauts fonctionnaires auraient utilisé leur influence pour faciliter l’enrichissement illicite de tiers, au détriment de leurs droits fonciers légitimes.

Le titre foncier TF1451/R, qui couvre un terrain de 258 hectares situé à Rufisque et évalué à 94 milliards de francs CFA, est au cœur d’un contentieux depuis plusieurs années. Initialement, le différend opposait les héritiers de feu Ousmane Mbengue à ceux de Djily Mbaye, un autre protagoniste clé de l’affaire. Cependant, ce qui semblait être un simple litige foncier a rapidement pris une dimension politique, notamment après l’intervention d’Ousmane Sonko, ainsi que d’autres personnalités comme Tahirou Ndiaye et Mamour Diallo.

Les héritiers de Mbengue ont également présenté un état des droits réels, émis par le Conservateur de Rufisque le 27 mai 2024, qui les désigne comme les propriétaires légitimes du terrain en question. Ce document constitue un élément clé dans leur dossier, renforçant leur position dans cette affaire complexe.

Ce dossier, qui aurait pu se résoudre dans les tribunaux, a explosé sur la scène publique en raison des implications politiques qu’il soulève. Les révélations d’Ousmane Sonko avaient déjà jeté une lumière crue sur des pratiques jugées douteuses au sein de l’administration sénégalaise, impliquant potentiellement des acteurs de haut rang. L’affaire des 94 milliards est devenue un symbole des tensions entre pouvoir et opposition, et cette nouvelle plainte pourrait relancer le débat sur la gestion des ressources foncières au Sénégal.

En attendant que la justice ouvre une enquête approfondie, les héritiers de feu Ousmane Mbengue se sont déjà constitués parties civiles dans cette affaire, déterminés à obtenir réparation.

Climat social tendu au Sénégal : le collectif des agents de l’administration refuse de céder face au gouvernement

Le Sénégal est actuellement en proie à un climat social tendu entre le gouvernement et le collectif interministériel des agents de l’administration. Le Premier ministre a récemment exhorté les syndicats à faire preuve de « sursaut patriotique » en appelant à une temporisation des revendications syndicales, évoquant la situation économique difficile que traverse le pays. Pourtant, cette demande n’a pas rencontré l’écho espéré auprès des agents de l’administration, dont les revendications restent fermes et incontournables.

« Surseoir à notre plateforme revendicative à cause de la situation du pays, c’est hors de question », a déclaré Oumar Dramé, coordonnateur du collectif, lors d’une intervention relayée par le journal Libération. Pour Dramé, les revendications des agents sont « légitimes et justifiées », et l’État se doit de respecter ses engagements, notamment en ce qui concerne les conditions de travail et le statut des agents publics.

Parmi les doléances formulées par le collectif figurent la généralisation des logements pour les fonctionnaires, la régularisation des situations des chauffeurs et des agents contractuels, ainsi que la suspension récente de contrats au sein du ministère des Mines. Pour les agents de l’administration, ces points sont jugés essentiels, et il n’est pas question d’y renoncer, malgré l’appel à la solidarité nationale lancé par le gouvernement.

Oumar Dramé a également critiqué la méthode de communication adoptée par le gouvernement, en soulignant que les revendications syndicales ne peuvent être traitées par voie de presse. Il a appelé à un dialogue direct et transparent entre les autorités et les organisations syndicales : « Le Premier ministre devrait d’abord recevoir les organisations syndicales pour discuter de nos revendications », a-t-il insisté. Selon lui, seules des discussions approfondies autour d’une table de négociation permettront de trouver des solutions durables à la crise actuelle.

Malgré cette tension apparente, le collectif des agents de l’administration affirme ne pas refuser le dialogue. Cependant, il réitère que ce dialogue doit se faire sans concession sur l’essence même de leurs revendications. « Nous comprenons que certaines réformes puissent nécessiter du temps, mais il est impensable de nous demander de suspendre nos revendications sous prétexte de la situation économique du pays », a conclu Oumar Dramé, dans une prise de position résolument ferme.

Le bras de fer entre le gouvernement sénégalais et le collectif des agents de l’administration semble donc se prolonger, dans un contexte socio-économique déjà délicat. Reste à savoir si des compromis pourront être trouvés dans les semaines à venir pour apaiser cette tension croissante.

Mamadou Oumar Ndiaye prend les rênes du CNRA : Prévention et sensibilisation au cœur de son mandat

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal a accueilli son nouveau président, Mamadou Oumar Ndiaye, lors d’une cérémonie de passation de service qui s’est tenue ce mardi. Ndiaye succède à Babacar Diagne, qui a présidé l’institution pendant plusieurs années. Le nouveau président a déjà affiché ses priorités : la prévention et la sensibilisation pour améliorer la régulation du paysage audiovisuel sénégalais.

Dans son discours d’investiture, Mamadou Oumar Ndiaye a souligné l’importance de renforcer les actions préventives du CNRA face aux dérives médiatiques, surtout à l’approche des élections législatives du 17 novembre. « La régulation ne doit pas se limiter à la sanction. La sensibilisation des acteurs des médias est cruciale pour une couverture responsable et respectueuse de l’éthique », a-t-il déclaré.

Babacar Diagne, lors de son discours d’adieu, a exprimé sa satisfaction pour le travail accompli avec le collège du CNRA. Sous son leadership, l’institution a su maintenir un équilibre dans la régulation de l’audiovisuel, notamment lors de moments critiques tels que les élections. Diagne a rappelé que le CNRA s’apprête à vivre sa sixième expérience électorale, avec des défis toujours plus grands dans un environnement médiatique en constante mutation.

Avec Mamadou Oumar Ndiaye à sa tête, le CNRA entre dans une nouvelle phase de son développement, où la communication avec les parties prenantes et l’anticipation des dérives médiatiques seront au centre des actions. La régulation en période électorale sera une des premières grandes missions de ce nouveau mandat, dans un contexte où les médias jouent un rôle déterminant dans la perception publique des processus démocratiques.

Les mois à venir seront décisifs pour évaluer l’efficacité de cette nouvelle stratégie orientée vers la prévention et la collaboration avec les médias sénégalais.

Inondations au nord du Sénégal : L’Alliance pour la République exprime sa solidarité et interpelle le gouvernement

Le Secrétariat Exécutif National de l’Alliance pour la République (APR) a exprimé, ce mardi, une vive préoccupation face aux récentes inondations causées par la crue du fleuve Sénégal. Les régions de Bakel, Matam et Saint-Louis, lourdement impactées, sont en proie à une situation de grande détresse, tant sur le plan matériel que psychologique.

Dans son communiqué, l’APR a manifesté sa solidarité avec les populations touchées, réaffirmant son soutien en ces moments difficiles. Le parti a notamment pointé du doigt la gestion de la crise par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Il a appelé à une réponse rapide et adaptée face à l’urgence de la situation, critiquant ce qu’il qualifie de « discours inutiles » souvent tenus par les autorités en période de crise. L’APR réclame des actions concrètes, exhortant le gouvernement à agir avec célérité pour soulager les souffrances des victimes.

Le parti a, par ailleurs, invité ses militants et responsables à renforcer leur soutien auprès des populations affectées. Il a également encouragé la mise en place rapide de mesures sociales, humanitaires et techniques pour répondre aux besoins urgents des victimes de cette catastrophe naturelle.

Avec ce message, l’APR entend réaffirmer son engagement aux côtés des habitants du nord du Sénégal et rappeler au gouvernement la nécessité d’agir pour faire face aux défis posés par ces inondations.

Macky Sall réplique à Ousmane Sonko : « J’ai laissé un Sénégal avec des indicateurs au vert »

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a vigoureusement contesté les conclusions d’un audit réalisé par le gouvernement d’Ousmane Sonko, selon lesquelles son administration aurait sous-estimé la dette publique et le déficit budgétaire du Sénégal. Ce désaccord a été au cœur de l’entretien de l’ancien chef de l’État avec Jennifer Zabasajja, de Bloomberg, ce mardi 15 octobre 2024 à Londres.

Macky Sall a exprimé ses regrets face aux déclarations de son successeur à la primature, affirmant que « les propos du Premier ministre (Ousmane Sonko) sont totalement faux et ont conduit à une dégradation de la note de crédit du Sénégal ». En effet, le Premier ministre avait précédemment affirmé que l’administration Sall avait caché l’ampleur de la dette du pays, ce qui aurait contribué à la détérioration de la situation économique.

Macky Sall a tenu à clarifier sa position sur la gestion de la dette publique, soulignant que l’endettement est un levier incontournable pour financer le développement d’un pays. « Il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible », a-t-il déclaré. Selon lui, emprunter pour investir dans des projets structurants et développer les infrastructures est une pratique nécessaire et légitime. « Il ne faut pas confondre emprunter pour financer le développement et parler de surendettement », a-t-il ajouté.

L’ex-président a affirmé avoir laissé un Sénégal en bonne santé économique, affirmant : « J’ai quitté un pays où les indicateurs étaient au vert ». Il a également fait valoir que les résultats des investissements réalisés sous son mandat étaient visibles à travers les nombreuses infrastructures et projets de développement initiés. « Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat », a lancé Macky Sall en réponse aux critiques de son adversaire, Ousmane Sonko, devenu Premier ministre depuis mars 2024.

Le désaccord entre les deux hommes repose sur les conclusions d’une étude menée par le nouveau régime. Selon Ousmane Sonko, le ratio de la dette publique par rapport au produit intérieur brut (PIB) s’élevait à une moyenne de 76,3 % sur les cinq dernières années de la présidence de Macky Sall, bien au-delà des 65,9 % officiellement annoncés. Le déficit budgétaire, lui aussi, serait beaucoup plus élevé que prévu, atteignant plus de 10 % du PIB à la fin de l’année 2023, soit presque le double des chiffres annoncés par l’ancienne administration.

Ce différend sur les chiffres économiques marque un nouveau chapitre dans l’affrontement politique entre Macky Sall et Ousmane Sonko, qui se sont affrontés lors des élections présidentielles et continuent d’opposer leurs visions sur la gestion de l’économie du pays.

4ème Journée des Qualifications pour la CAN 2025 – Maroc

MALAWI / SÉNÉGAL : 0-1

SADIO MANÉ QUALIFIE LES LIONS

Les Lions de la Teranga, confiants après leur dernier match contre le Malawi, une équipe modeste classée 133ème par la FIFA, avaient pour mission de décrocher une victoire. Les coéquipiers de Kalidou Koulibaly devaient rassurer les supporters et retrouver leur dynamique après des performances en demi-teinte. Grâce à un coup franc magistral de Sadio Mané à la 96ème minute, le Sénégal a arraché une précieuse victoire, rejoignant ainsi le Burkina Faso en tête du groupe L et se qualifiant pour la CAN 2025, prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

PREMIÈRE MI-TEMPS : UNE DOMINATION STÉRILE

Le Sénégal a dominé la possession durant la première période, mais sans véritablement inquiéter la défense adverse. Les Malawites, adoptant une approche défensive avec un bloc bas, ont mis en évidence les difficultés offensives des Lions. Privée de créateurs comme Pape Gueye ou Iliman Ndiaye, l’équipe a manqué de solutions pour percer le rideau défensif.

SECONDE MI-TEMPS : LES CHANGEMENTS PAYANTS

L’entrée en jeu de Pape Gueye et d’Iliman Ndiaye, décidée par le coach intérimaire Pape Thiaw, a dynamisé le jeu sénégalais. Le Sénégal a intensifié la pression dans les vingt dernières minutes, se procurant plusieurs opportunités. C’est finalement un coup franc somptueux de Sadio Mané qui a offert la victoire aux Lions. Les Malawites n’ont guère été menaçants, à l’exception d’une tentative repoussée par le gardien Seny Dieng.

DÉBRIEFING : UNE VICTOIRE PRÉCIEUSE MAIS DES AJUSTEMENTS NÉCESSAIRES

Malgré une opposition farouche des Malawites, qui n’avaient rien à perdre, le Sénégal a obtenu une victoire précieuse. Ce succès est une bouffée d’oxygène pour Pape Thiaw et son adjoint Teddy Pellerin, mais il reste des ajustements à faire. L’équipe manque de variations et de mouvements pour déjouer les défenses compactes, et peine à assumer pleinement son statut de leader.

TOPS :

  • Sadio Mané : Une fois de plus, il a démontré son leadership en offrant la victoire grâce à un coup franc décisif, confirmant sa forme actuelle avec Al-Nassr en Arabie Saoudite.
  • El Hadji Malick Diouf : Titulaire en défense, le jeune joueur a livré une performance prometteuse en remplaçant Ismail Jakobs.

FLOPS :

  • Nicolas Jackson et Boulaye Dia : Les attaquants n’ont pas su se montrer dangereux devant le but, décevant par leur manque d’efficacité.
  • L’arbitrage de Bamlak Tessema : Critiqué pour sa tolérance envers les fautes agressives répétées des Malawites, l’arbitre n’a pas su protéger les joueurs.

La victoire qualifie le Sénégal pour la CAN 2025, mais des progrès sont nécessaires pour espérer briller au Maroc.

Montée des eaux du fleuve Sénégal : le village de Dembancané en détresse, un pont cède

Le village de Dembancané, situé dans le département de Kanel, région de Matam, fait face à une situation critique. Le pont reliant la commune de Dembancané a cédé sous la pression de la montée des eaux du fleuve Sénégal, accentuant les difficultés d’accès et plongeant les populations locales dans une précarité encore plus grande. Les images partagées par Alioune Tine, fondateur de l’AfricaJom Center, sur sa page X (ex-Twitter), témoignent de la gravité de la situation. Les populations riveraines lancent un appel pressant aux autorités pour une intervention rapide et efficace.

Alioune Tine, dans son message, a souligné l’urgence de la situation et la nécessité d’une solidarité nationale et internationale face à ces catastrophes naturelles qui affectent des milliers de personnes. « Les inondations et les catastrophes naturelles sont des problèmes qui appellent la solidarité nationale, régionale et internationale. On n’aime pas en parler, pourtant les habitants ont des problèmes existentiels basiques », a-t-il écrit.

Dans les commentaires qui ont suivi la publication, un internaute a rappelé que les habitants de Dembancané n’ont pas attendu l’État pour bâtir leur village. Depuis 1947, les populations locales ont contribué à la construction de plusieurs infrastructures vitales : une grande mosquée, des écoles, un poste de santé, un marché moderne, un château d’eau, et bien plus encore. Mais aujourd’hui, tout cela est menacé par les inondations.

« Après ce sera encore nous, émigrés, qui construirons à nouveau tout. À quand la présence de l’État? Quand est-ce que nous serions considérés comme citoyens? », s’interroge un autre internaute. Ce cri de cœur résonne avec force, non seulement pour Dembancané, mais aussi pour d’autres localités de la région comme Waoundé, Diawara, Bakel et bien d’autres, qui se sentent oubliées par l’État, sauf lors des campagnes électorales.

Face à cette catastrophe, la question de la gestion des infrastructures dans les zones rurales du Sénégal revient sur le devant de la scène. Les habitants de Dembancané, comme de nombreuses autres communautés riveraines du fleuve Sénégal, se sentent délaissés. Ils en appellent aujourd’hui à une véritable prise en charge de la situation par l’État et les autorités compétentes.

Ces inondations, qui surviennent à répétition dans la région, rappellent une nouvelle fois l’urgence d’une politique de gestion durable des eaux et des infrastructures dans cette partie du pays. Pour l’heure, les habitants de Dembancané attendent toujours une réponse à leur appel désespéré.

Un problème récurrent dans le bassin du fleuve Sénégal

Les inondations dans le bassin du fleuve Sénégal sont un problème récurrent, affectant chaque année des milliers de personnes et provoquant des dégâts matériels importants. La gestion de ces crises nécessite une coordination entre les autorités locales, nationales, et internationales pour prévenir de nouvelles catastrophes et fournir l’aide nécessaire aux populations touchées.

La détresse de Dembancané est un rappel poignant des défis auxquels sont confrontées ces communautés rurales. L’urgence de la situation appelle à une réponse rapide et concrète, afin que ces citoyens, à part entière, soient enfin pris en considération.

Rebondissement dans l’affaire de falsification du cachet de la Primature : liberté provisoire confirmée pour deux accusés

L’affaire de falsification du cachet de la Primature connaît un nouveau développement. La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a confirmé ce matin la liberté provisoire accordée à deux des mis en cause, El Hadj Mamadou Diallo et Serigne Mbaye. Ces derniers avaient déjà bénéficié de cette mesure par décision du juge du 8e cabinet de Dakar. Le procureur de la République, ayant interjeté appel contre cette décision, avait vu l’affaire portée devant la chambre d’accusation, qui a fini par confirmer la décision initiale.

Cette affaire remonte à août dernier, lorsque les services du ministère de l’Intérieur avaient alerté la Division des investigations criminelles (DIC) sur des actes frauduleux impliquant un groupe de personnes, dont Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El Hadj Mamadou Diallo et Mouhamed Aly Bamanka. Les accusés sont soupçonnés d’avoir falsifié un cachet de la Primature et imité la signature du Premier ministre Ousmane Sonko dans le but de rencontrer des autorités étrangères, notamment lors d’un déplacement en Libye.

Ils sont poursuivis pour des charges graves : association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans un document administratif, contrefaçon du sceau de l’État et escroquerie.

Parmi les accusés, El Mamadou Diallo et Serigne Mbaye ont tous deux clamé leur innocence lors de l’enquête préliminaire. Diallo a déclaré qu’il avait simplement été recruté en tant qu’interprète et qu’il ignorait les activités frauduleuses du groupe. Serigne Mbaye, quant à lui, a soutenu qu’il agissait comme courtier pour Safiétou Sy, qui lui aurait demandé de l’accompagner lors de déplacements en Libye et à Dubaï pour rencontrer des partenaires d’affaires.

Toutefois, Safiétou Sy, qui reste incarcérée, est présentée par Serigne Mbaye comme la principale responsable des actions du groupe. Selon ce dernier, elle serait à l’origine des opérations menant à la falsification et aux rencontres organisées.

Le ressortissant nigérian Mouhamed Aly Bamanka, désigné comme le cerveau de l’opération, est toujours en fuite. Son rôle aurait été central dans l’organisation de la fraude, notamment en fournissant les moyens matériels nécessaires à la falsification du cachet et des documents.

Alors que l’enquête se poursuit, l’incarcération de Safiétou Sy continue de peser sur le dossier, tandis que la chasse à l’homme pour retrouver Mouhamed Aly Bamanka se poursuit.

Le Sénégal valide sa qualification pour la CAN 2025 grâce à un but décisif de Sadio Mané face au Malawi

Dans un match retour tendu contre le Malawi à Lilongwe, le Sénégal a décroché sa place pour la CAN 2025 grâce à un but décisif de Sadio Mané en toute fin de match. En s’imposant 1-0, les Lions de la Teranga marquent ainsi leur 18e participation à la prestigieuse compétition africaine, continuant à renforcer leur statut de géant du football sur le continent.

Sous la direction de Pape Thiaw, le Sénégal a aligné un 4-3-3 résolument offensif. Dès les premières minutes, les Lions ont pris le contrôle du match, multipliant les occasions et mettant une pression constante sur la défense malawite. Cependant, malgré six corners obtenus et plusieurs tentatives en première mi-temps, les Sénégalais peinent à concrétiser leurs opportunités. Les tirs de Moussa Niakhaté et Sadio Mané passent au-dessus ou à côté des cages, frustrant l’équipe qui rentre aux vestiaires sur un score nul et vierge (0-0).

De retour sur le terrain, les hommes de Pape Thiaw intensifient leurs efforts, dominent les débats et assiègent la moitié de terrain malawite. Nicolas Jackson, auteur d’un but lors du match aller, se montre menaçant mais sans réussite. L’équipe malawite, résiliente, tente de résister, bien que largement dominée dans le jeu. La situation se complique davantage pour eux lorsque le Sénégal effectue des changements tactiques à la 69e minute, avec les entrées d’Ismaïla Sarr et Habib Diallo, dans l’espoir de débloquer la situation.

Cependant, malgré la pression accrue, le Sénégal n’arrive toujours pas à concrétiser ses nombreuses occasions. Sadio Mané manque une opportunité clé à la 80e minute, frappant dans le petit filet. Mais les Lions ne se découragent pas.

Finalement, au bout du suspense, alors que le match semble se diriger vers un nul frustrant, le Sénégal obtient un coup franc dans les arrêts de jeu. À la 90e + 6 minute, Sadio Mané, impérial, délivre son équipe et tout un pays en marquant son 46e but en sélection d’un coup franc magistral. Cette réalisation libère les Lions et leur assure la victoire 1-0.

Grâce à ce but tardif, le Sénégal valide son billet pour la CAN 2025, où il cherchera à défendre son titre de champion d’Afrique. Cette qualification, la 18e dans l’histoire du pays, marque un nouvel accomplissement pour les Lions de la Teranga, qui visent une nouvelle fois les sommets du football continental. Pape Thiaw, dans son rôle d’entraîneur intérimaire, a su guider son équipe vers cette qualification cruciale, malgré des moments de doute pendant la rencontre.

Les supporters sénégalais peuvent maintenant se tourner vers la préparation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, avec l’espoir de voir leur équipe briller à nouveau et confirmer leur statut de champions en titre.

Kaolack : Le coordonnateur du parti Rassemblement pour la Vérité appelle à une majorité écrasante pour la coalition de Sonko

Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », Thierno Kébé, coordonnateur départemental du parti Rassemblement pour la Vérité (And Ci Deuk), a exhorté les Sénégalais à accorder une majorité écrasante à la coalition dirigée par Ousmane Sonko lors des prochaines élections législatives de 2024.

Dans son intervention, Thierno Kébé a souligné l’importance pour le gouvernement d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale afin de mener à bien les réformes structurelles promises par Ousmane Sonko et son équipe, notamment Bassirou Diomaye Faye, président du parti, et son premier ministre désigné. Ces réformes visent à transformer le modèle économique du Sénégal, en particulier en luttant contre la corruption, en valorisant les ressources naturelles et en modernisant le secteur agricole.

« Pour redresser le Sénégal du sol au plafond, il est nécessaire d’accorder à la coalition de Sonko une majorité décisive », a déclaré M. Kébé, insistant sur la volonté du gouvernement de porter l’accès à l’eau et à l’électricité à 100 % sur tout le territoire. Il a également évoqué des réformes fiscales à venir, destinées à augmenter les recettes de l’État, ainsi que des initiatives pour renforcer les partenariats public-privé et réduire les charges de fonctionnement de l’État.

Le document « Sénégal 2050 », qui a été présenté lors de la cérémonie à Diamniadio, fixe les grandes orientations du pays pour les prochaines décennies. Pour Thierno Kébé, ce projet ambitieux nécessite l’appui total des citoyens, mais surtout un gouvernement doté d’une majorité parlementaire solide. « Nous invitons tous les Sénégalais à s’engager dans cette vision, car c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu », a-t-il ajouté.

Le parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Deuk a d’ores et déjà annoncé qu’il mobiliserait tous ses moyens financiers et logistiques pour la campagne électorale, avec pour objectif de permettre à la coalition PASTEF d’obtenir une victoire éclatante lors des législatives de 2024. « C’est la seule voie pour garantir que ces réformes cruciales voient le jour et redressent les finances publiques du Sénégal », a conclu Thierno Kébé.

Conflit à Fatick : des élèves interdits d’accès au collège catholique pour port de signes religieux

Le collège catholique du Sine, à Fatick, est au cœur d’une polémique après l’interdiction d’accès de plusieurs élèves à cause du port de signes religieux. Ce lundi, des élèves se sont vu refuser l’entrée de l’établissement, malgré un arrêté ministériel qui autorise ces pratiques vestimentaires. Cet incident suscite une vive réaction des parents d’élèves, qui pointent du doigt le principal de l’établissement, accusé de ne pas respecter la loi en vigueur.

Le ministère de l’Éducation nationale a récemment publié un arrêté en réponse à une demande du Premier ministre Ousmane Sonko. Cet arrêté impose à tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés, d’accepter le port de signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées, tant qu’ils ne compromettent pas l’identification de l’élève. Cette mesure vise à garantir la liberté religieuse tout en respectant les exigences académiques.

Cependant, le collège catholique du Sine semble défier cette directive. Plusieurs élèves ont été empêchés de rejoindre leurs classes en raison de leur port de symboles religieux, notamment le voile, ce qui a déclenché une vague d’indignation chez les parents.

Les parents, soutenus par plusieurs associations, ont rapidement réagi en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une violation flagrante des droits de leurs enfants. « Le principal du collège agit comme s’il était au-dessus des lois. Il ne respecte pas l’arrêté qui a été clairement établi par le ministère. Nous ne tolérerons pas cette injustice », a déclaré un parent, repris par le média Bès Bi.

D’autres voix s’élèvent également au sein de la communauté pour demander des éclaircissements de la part de la direction du collège, arguant que l’école doit s’adapter aux nouvelles directives de l’État, quel que soit son statut religieux.

Cette situation met en lumière un débat plus large concernant la cohabitation entre laïcité et liberté religieuse dans les écoles confessionnelles au Sénégal. Bien que ces institutions privées soient libres de fixer certaines règles internes, elles sont également soumises aux lois nationales, surtout dans le cadre de l’éducation.

Le collège catholique du Sine pourrait se retrouver face à des sanctions si le ministère de l’Éducation décide de réagir fermement. En attendant, cette affaire continue d’alimenter les discussions dans tout le pays, notamment sur l’équilibre entre respect des croyances religieuses et le cadre strict des établissements privés.

Ce bras de fer entre les parents, les élèves, et l’administration du collège du Sine pourrait créer un précédent important pour les futures interactions entre les établissements scolaires privés et l’État sénégalais. Le débat sur les signes religieux dans les écoles, relancé par cette affaire, ne fait que commencer et promet d’être suivi de près dans les semaines à venir.

Non-diffusion du match Malawi-Sénégal : la RTS s’excuse auprès des téléspectateurs

La Radio Télévision Sénégalaise (RTS) ne pourra malheureusement pas retransmettre le match opposant le Sénégal au Malawi, prévu ce mardi à 13h GMT dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Cette annonce, qui a déçu de nombreux fans de football sénégalais, fait suite à un communiqué de New World TV, le détenteur des droits TV, informant d’une situation indépendante de sa volonté.

Un problème persistant de diffusion

Dans son communiqué, la RTS explique que New World TV, son partenaire chargé de fournir les paramètres de retransmission, ne pourra pas diffuser la rencontre en raison de circonstances imprévues. « Cette situation s’est déjà produite lors de la dernière journée, empêchant certains pays de suivre leurs matchs », précise la chaîne nationale, tout en s’excusant auprès des téléspectateurs.

Cet incident est d’autant plus regrettable que les supporters sénégalais avaient déjà été privés d’une diffusion lors de la précédente journée des qualifications. Bien que la RTS se soit assurée de souligner qu’elle n’est en aucun cas responsable de ces interruptions, elle exprime sa compréhension face à la frustration des passionnés de football.

Engagement de la RTS à rétablir la diffusion

Malgré ces difficultés, la RTS rassure le public quant à sa volonté de résoudre la situation dans les meilleurs délais. « Dès que la situation sera rétablie, la RTS s’engage à diffuser les matchs, comme elle le fait habituellement lors des grands événements sportifs. » Ce message se veut porteur d’espoir pour les prochains matchs, particulièrement ceux des Lions de la Teranga dans cette course vers la qualification pour la CAN 2025.

En attendant un retour à la normale, la chaîne remercie ses téléspectateurs pour leur compréhension face à cette situation exceptionnelle.

Diéguy Diop : Libérée sous caution, elle revient sur ses conditions de détention

Après avoir été poursuivie pour détournement de deniers publics, Diéguy Diop, ex-directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire, est désormais libre. Pour bénéficier de cette liberté provisoire, la responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) a consigné la somme de 28 millions de francs CFA. Dans un entretien exclusif accordé au journal L’Observateur, Diéguy Diop a évoqué son expérience marquante de détention au Tribunal de grande instance de Dakar.

« Je ne souhaite à personne un passage à la cave »

Décrivant sa détention comme une épreuve à la fois éprouvante et humiliant, Diéguy Diop confie ne pas vouloir revivre une telle expérience, pas même pour ses adversaires. « Je ne souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi, un passage à la cave du Tribunal de grande instance de Dakar », affirme-t-elle avec émotion. Pour Diéguy Diop, cette forme de restriction de liberté, en particulier pour une femme ou une mère, est « dégradante ».

Elle souligne l’impact psychologique que cette détention a eu sur elle, faisant référence à la situation d’autres détenus qui l’ont particulièrement marquée. Parmi eux, un vieil homme de 80 ans, fournisseur de métier, qui peinait à supporter les conditions de détention à cause de son âge avancé, et un jeune adolescent de 15 ans. « J’ai immédiatement pensé à ma fille qui a le même âge, et cela m’a fait craquer », raconte-t-elle.

Une détention teintée de fierté et de colère

Malgré l’épreuve qu’elle a traversée, Diéguy Diop dit avoir ressenti des émotions contradictoires durant son incarcération. « Paradoxalement, j’ai ressenti à la fois de la fierté et de la colère. De la fierté parce que je me suis dit que c’était à cause de mes opinions politiques que je me retrouvais là », explique-t-elle. Cependant, elle a également exprimé sa profonde indignation devant ce qu’elle considère comme une instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins politiques. « Il n’est jamais normal que des Sénégalais ayant accédé à un certain niveau de magistrature utilisent l’État contre un adversaire politique », déplore-t-elle, ajoutant que son ministre de tutelle aurait juré de la faire emprisonner.

Pour l’ancienne directrice, cette affaire met en lumière les dérives du système judiciaire et l’impact que cela peut avoir sur les individus. Elle conclut en affirmant que cette expérience a renforcé sa détermination politique, tout en soulignant le besoin d’une réforme pour garantir une justice plus équitable au Sénégal.

Ainsi, en attendant que le jugement final soit rendu, Diéguy Diop reste libre sous caution, mais cette expérience derrière les grilles de la cave laisse en elle des cicatrices indélébiles.

COSYDEP Salue une Rentrée Scolaire Réussie et Appelle au Dialogue sur la Question du Port du Voile

La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP) a exprimé sa satisfaction face à la mobilisation exceptionnelle des acteurs et partenaires pour la réussite de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué transmis à Dakaractu, la COSYDEP a souligné l’importance de cette collaboration pour assurer un environnement éducatif serein et propice à l’apprentissage.

En marge de ce bilan positif, la coalition a également réagi à la récente polémique autour de l’arrêté ministériel concernant le port du voile dans les établissements scolaires. Le débat, qui a suscité de nombreuses discussions au sein de la société sénégalaise, a été abordé par la COSYDEP sous l’angle de la conciliation et du dialogue.

La COSYDEP recommande ainsi d’opter pour le dialogue direct entre l’administration scolaire et les parties prenantes sur les questions sensibles, notamment celles liées aux croyances religieuses et à la loi. L’organisation souligne la nécessité de soutenir les comités de gestion des écoles pour l’élaboration inclusive des règlements intérieurs, tout en respectant les principes directeurs encadrés par l’autorité académique.

Outre cet appel au dialogue, la COSYDEP met en avant plusieurs priorités pour cette année scolaire. Elle insiste sur la mobilisation des ressources pour assurer la normalisation des établissements scolaires, l’intégration des enfants encore hors du système éducatif, ainsi que le renforcement de l’encadrement et de la régulation de toutes les offres d’éducation. La coalition appelle également à une concertation autour des réformes annoncées, en prenant en compte les enjeux d’actualité.

Enfin, la COSYDEP rappelle que l’école doit jouer un rôle central dans la consolidation de la cohésion sociale au Sénégal. Loin d’être un lieu de divisions, l’école est attendue pour renforcer les valeurs d’humanisme, de solidarité et de respect de l’autre. Dans ce contexte, la question de la tenue vestimentaire doit être traitée avec sensibilité, en veillant à ne pas compromettre le rôle fondamental de l’école dans la construction d’une société unie.

L’organisation conclut son communiqué en soulignant que le système éducatif sénégalais doit répondre aux attentes des parents tout en garantissant un environnement d’apprentissage de qualité, basé sur la rigueur, la discipline et des performances élevées.

Diéguy Diop exprime sa gratitude et clame son innocence après sa libération

Diéguy Diop, ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, récemment libérée après son inculpation, a adressé un message de remerciements à ses soutiens. Dans une déclaration publique, elle a également demandé pardon à l’ensemble des Sénégalais qui se sont mobilisés lors de son arrestation.

Accompagnée de son avocat, Me El Hadji Diouf, Diéguy Diop a réaffirmé son innocence, insistant sur le fait qu’elle n’a détourné aucun fonds publics. « La loi me permet de déposer une caution pour recouvrer la liberté. Mais je n’ai remboursé aucun centime parce que je n’ai pas détourné de l’argent », a-t-elle souligné.

Pour éviter d’être placée sous mandat de dépôt, Diéguy Diop a déposé une somme de 28 millions de francs CFA à la Caisse des dépôts et de consignation. Cette somme, selon un juriste contacté par Seneweb, lui sera restituée si elle est acquittée par la justice. En revanche, si elle est reconnue coupable, les fonds seront versés dans les caisses du Trésor Public.

Diéguy Diop demeure sous contrôle judiciaire en attendant l’issue de l’affaire.

Amadou Ba : Un discours attendu, entre annonces officielles et spéculations

L’ancien Premier ministre et leader du Parti Nouvelle Responsabilité, Amadou Ba, vient de susciter l’attention en annonçant sur sa page Facebook qu’il s’adressera prochainement au peuple sénégalais. Ce discours, selon lui, sera une occasion de partager ses réflexions sur des questions cruciales pour la nation. Dans son message, Amadou Ba n’a pas dévoilé de détails précis sur le format, la date ou le lieu de cette intervention, précisant que ces informations seraient communiquées ultérieurement. Il a toutefois invité ses abonnés à suivre attentivement les prochaines annonces pour ne rien manquer.

Cependant, quelques heures avant cette déclaration, des affiches ont fait leur apparition, vraisemblablement diffusées par son équipe de communication, annonçant un point de presse ce mercredi 16 octobre au King Fahd Palace, à 21 heures. Cette diffusion prématurée a soulevé des interrogations : s’agit-il d’une initiative de son équipe, ou Amadou Ba aurait-il changé d’avis concernant la forme que prendra sa communication ?

Le flou persiste autour de cet événement. Amadou Ba, qui s’est tenu relativement à l’écart de la scène politique depuis son départ de la Primature, reste néanmoins une figure influente et écoutée. Son intervention pourrait marquer un tournant dans les débats politiques actuels, à l’approche de la présidentielle de 2024.

Dans tous les cas, l’opinion publique attend des clarifications dans les jours à venir. L’ancien chef de gouvernement devrait s’exprimer d’ici peu pour lever les incertitudes et préciser les contours de son projet politique, tout en réaffirmant sa vision pour l’avenir du Sénégal.

Cette allocution sera sans doute un moment clé dans le paysage politique sénégalais, et les spéculations autour de ses intentions ne font qu’alimenter l’intérêt autour de son message à venir.

Accident de la route : Lamine Ndiaye impliqué mais indemne, soutien du président Bassirou Diomaye Faye

L’artiste comédien Lamine Ndiaye a été victime d’un accident de la route sur l’autoroute à péage alors qu’il revenait du lancement du projet Sénégal 2050 au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. L’événement, présidé par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko, avait rassemblé des acteurs clés du développement pour discuter de la vision future du pays.

Selon les premières informations, bien que choqué, Lamine Ndiaye est sorti indemne de cet accident. Cependant, d’autres passagers impliqués dans la collision ont été blessés et transportés à l’hôpital pour des soins.

Suite à l’incident, le président Bassirou Diomaye Faye a rapidement rendu visite à Lamine Ndiaye ainsi qu’aux autres victimes de l’accident. Ce geste de solidarité a été vivement salué par l’artiste, connu pour ses nombreuses contributions à la scène artistique sénégalaise. « Je remercie le président pour cette marque de soutien qui m’a beaucoup touché », a déclaré Ndiaye, encore sous le choc des événements.

Cet accident rappelle l’importance de la prudence sur les routes, en particulier sur les autoroutes à péage, où les risques d’accident sont élevés malgré les mesures de sécurité. Heureusement, l’artiste a pu échapper au pire, et ses fans ainsi que ses collègues du monde artistique continuent de lui témoigner leur soutien dans cette épreuve.

Cheikh Dieng entendu à la Section de recherches : éclaircissements sur le véhicule de 80 millions de francs

Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national d’assainissement du Sénégal (ONAS), a été convoqué par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie. L’affaire porte sur un véhicule de luxe, d’une valeur de 80 millions de francs CFA, affecté à l’ex-directeur. Selon les informations révélées par le journal Libération, ce véhicule, devenu source de polémique, a fait l’objet d’une audition approfondie de Cheikh Dieng.

Au cœur des interrogations : pourquoi cette voiture a-t-elle été attribuée à titre personnel à l’ex-directeur ? Dieng, dans ses déclarations, a tenu à clarifier la situation. Il a défendu que le véhicule en question faisait partie d’un appui institutionnel en faveur de l’ONAS, fourni par des entreprises privées à certaines sociétés nationales. Il a insisté sur le fait que plusieurs autres véhicules avaient été affectés aux différents directeurs de l’ONAS ces dernières années, soulignant ainsi la normalité de la pratique.

Sur la question cruciale de la mutation du véhicule à son nom personnel, Cheikh Dieng a évoqué un « malentendu » au niveau du Secrétariat général de l’ONAS. Il a expliqué que ce service lui avait demandé sa pièce d’identité, sans toutefois lui en donner la raison exacte. Ce n’est qu’après qu’il a appris que le véhicule avait été enregistré à son nom. Il affirme avoir immédiatement demandé que le véhicule soit de nouveau réaffecté au nom de l’ONAS, minimisant ainsi les accusations de mauvaise gestion ou de favoritisme personnel.

À ce moment-là, selon lui, « il n’y avait même pas encore tout ce tollé autour de cette voiture », indiquant que l’affaire a pris des proportions qu’il ne soupçonnait pas à l’époque. Après avoir répondu à toutes les questions des enquêteurs, Cheikh Dieng est rentré libre, sans charges retenues contre lui pour le moment.

Cette affaire soulève cependant des interrogations plus larges sur la transparence dans la gestion des ressources des entreprises publiques, une question qui demeure cruciale dans le contexte sénégalais.

Singhère : Remise de dons à 5 élèves dans le cadre du programme « VAP »

Cinq élèves de la commune de Kaour, dans le département de Goudomp, ayant participé à la surveillance des champs des Vacances Agricoles Patriotiques (VAP), ont reçu leurs récompenses ce jeudi.

« À l’instar des 15 autres communes du département de Goudomp, la commune de Kaour a également mis en place un champ communal dans le cadre des Vacances Agricoles Patriotiques (VAP). Actuellement, le maïs et le niébé que nous avons cultivés sont à maturité. Après les travaux champêtres, nous avons recruté cinq jeunes pour surveiller ces champs contre les oiseaux et autres animaux sauvages qui auraient pu détruire les récoltes. Nous avons donc jugé nécessaire d’organiser une petite cérémonie ce dimanche pour récompenser ces cinq jeunes, qui sont tous des élèves, en leur offrant des fournitures scolaires et des enveloppes financières afin qu’ils puissent préparer leur rentrée scolaire 2024-2025 », a expliqué Ismaïla Biaye, responsable politique du parti PASTEF dans la commune de Kaour.

« Au Sénégal, les jeunes représentent plus de 50 % de la population. Contrairement aux pays développés, nous pensons que cette jeunesse doit massivement participer au développement du pays. Nous croyons que l’agriculture est la solution. C’est pourquoi nous invitons les jeunes de la commune de Kaour à revenir vers l’agriculture. Nous remercions tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce programme de VAP, notamment M. Doudou Bosso Sadio, directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, et Olivier Boucal, grâce à qui chaque élève a reçu une somme d’argent qui lui permettra de payer ses frais d’inscription », a conclu Ismaïla Biaye.

Violente agression au CEM Hersent 2 : une surveillante d’élèves entre la vie et la mort après une attaque au couteau

Cet après-midi, vers 14 heures, une violente agression a secoué la ville de Thiès. Une surveillante d’élèves du CEM Hersent 2 a été victime d’une attaque brutale à l’arme blanche, confirmée par son oncle. Selon les premières informations, l’agresseur lui aurait asséné plusieurs coups de couteau avant de prendre la fuite.

L’oncle de la victime a révélé que sa nièce avait identifié son agresseur avant de perdre connaissance. Il s’agirait du fils de son ex-mari, un individu qui aurait déjà tenté de l’attaquer par le passé. Selon les témoignages, l’homme aurait mis le feu à son véhicule lors d’une altercation précédente et proféré des menaces de mort à son encontre.

Gravement blessée et luttant pour sa survie, la surveillante a été évacuée d’urgence vers l’hôpital régional de Thiès. Sa famille, bouleversée, a d’ores et déjà annoncé son intention de porter plainte contre le suspect.

L’incident, d’une rare violence, plonge la communauté scolaire dans la stupeur et relance le débat sur la sécurité des agents éducatifs face à des menaces récurrentes. Les autorités locales sont appelées à réagir rapidement pour éviter que de tels actes ne se reproduisent.

Sénégal – Malawi : Les Lions visent la qualification pour la CAN 2025

Après une impressionnante victoire 4-0 lors de leur dernière confrontation contre les Flames du Malawi, les Lions du Sénégal espèrent décrocher leur ticket pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 dès la 4e journée des qualifications. Sous la houlette de Pape Thiaw, qui assure l’intérim après le départ d’Aliou Cissé, l’équipe sénégalaise est déterminée à enchaîner les succès.

Demain, à Lilongwe, les hommes de Thiaw auront pour objectif de réitérer leur performance face à un Malawi revanchard. Bien que les Flames aient subi une lourde défaite lors de leur dernière rencontre, Pape Thiaw a mis en garde contre une équipe malawite motivée à se relancer dans la course à la qualification.

« On aura un match difficile, parce que le Malawi veut remonter pour avoir ses chances de qualification. Il va montrer une autre version. C’est à nous d’aborder cette rencontre sur de bonnes bases et mettre tous les ingrédients de notre côté pour gagner et nous qualifier dès cette 4e journée », a souligné Thiaw en conférence de presse de veille de match.

Cette confrontation sera cruciale pour le Sénégal, qui aspire à rejoindre des équipes comme le Burkina Faso, déjà qualifié après sa victoire 2-0 contre le Burundi. Une nouvelle victoire permettrait aux Lions de se concentrer sur la suite de la compétition avec sérénité, tout en consolidant leur statut de favoris.

Pape Thiaw et ses poulains semblent bien armés pour cette tâche, mais ils devront éviter tout relâchement face à une équipe malawite qui jouera devant son public, avec l’envie de faire déjouer les pronostics. Pour les Lions, l’objectif est clair : assurer la qualification dès demain et continuer leur marche vers la CAN 2025.

Le Premier ministre Ousmane Sonko présente l’agenda national de transformation « Sénégal 2050 »

Ce matin, à l’occasion de la présentation de l’agenda national de transformation « Sénégal 2050 », le Premier ministre Ousmane Sonko a prononcé un discours ambitieux, reflétant la vision du Président de la République pour l’avenir du pays. Il a souligné l’importance de la transparence et de la gouvernance vertueuse, des piliers fondamentaux pour soutenir ce projet de transformation systémique à long terme.

Une transformation sur 25 ans :

« Une toute nouvelle page s’ouvre à partir de maintenant », a déclaré le Premier ministre, en insistant sur le fait que ce projet ne repose pas sur la précipitation, mais sur une démarche méthodique. L’agenda « Sénégal 2050 » a pour ambition de préparer le pays à une transformation durable et profonde, fondée sur un diagnostic rigoureux et une projection à long terme, sur les 25 prochaines années.

L’objectif est d’établir un « État stratège » qui permettra le développement de filières économiques compétitives, tout en renforçant les territoires et en rendant les villes des épicentres de croissance. Ousmane Sonko a également insisté sur l’importance de bâtir un secteur privé national robuste, qui jouera un rôle clé dans cette transformation.

Une rupture avec les pratiques actuelles :

Cette transformation repose avant tout sur une rupture des pratiques et des mentalités. « Il s’agit de mettre en place une nation souveraine, juste et prospère, ancrée dans des filières compétitives et des pôles territoriaux », a précisé le Premier ministre. Le projet met également en avant la nécessité d’un pacte national, fondé sur la probité, l’intégrité et le civisme, qui liera les gouvernants et les citoyens.

Une vision pour 2050 :

L’ambition affichée est claire : d’ici 2050, le Sénégal doit atteindre une croissance annuelle moyenne d’au moins 6,5 % et un PIB par habitant supérieur à 4500 dollars. Cette trajectoire de développement sera possible grâce à un capital humain renforcé, tant au niveau national que dans la diaspora sénégalaise, dont la contribution sera essentielle.

Avec cet agenda, Ousmane Sonko pose les fondations d’une nouvelle ère pour le Sénégal. Une ère où l’État, le secteur privé, et les citoyens travailleront de concert pour hisser le pays vers un avenir de prospérité partagée et de développement endogène.

Le Sénégal en route vers une nouvelle ère économique : Les priorités du Plan quinquennal 2025-2029

Sous l’impulsion du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal s’apprête à poser les fondations d’une nouvelle trajectoire de développement économique et social. À l’occasion de la présentation du Plan quinquennal 2025-2029, Souleymane Diallo, directeur de la planification et des politiques économiques, a dévoilé les grandes lignes d’un projet ambitieux s’inscrivant dans une vision à long terme pour un Sénégal souverain, prospère, et juste.

Ce plan quinquennal est une première étape d’une démarche plus large, appelée MasterPlan 2025-2034, visant à redresser l’économie sénégalaise et à impulser un nouveau modèle de développement. Souleymane Diallo a souligné l’importance de cette période de cinq ans pour jeter les bases de la souveraineté économique du pays, tout en accélérant la cadence vers la réalisation d’objectifs ambitieux.

« Il s’agit de relever trois défis fondamentaux : redresser l’économie, bâtir un modèle adapté aux réalités du pays, et accélérer la transition vers une société prospère ancrée dans des valeurs fortes », a expliqué M. Diallo.

Six défis clés à relever

Pour atteindre ces objectifs, le directeur a identifié six défis majeurs à surmonter en amont, lesquels fondent les quatre axes stratégiques du plan quinquennal. Ces défis incluent :

  1. Le développement d’un capital humain de qualité et une équité sociale accrue : Cela passe par l’amélioration du système éducatif, de la formation professionnelle et de l’accès aux soins pour tous les citoyens.
  2. La construction d’un modèle de développement endogène : Ce modèle repose sur des pôles territoriaux tout en maintenant une ouverture sur les marchés régionaux et internationaux, notamment à travers l’intégration dans l’UEMOA et la CEDEAO.
  3. Le financement adéquat de l’économie : Dans un cadre macro-budgétaire assaini, il est essentiel de maîtriser le déficit et la dette tout en favorisant l’accès au financement pour soutenir les secteurs prioritaires.
  4. Le renforcement de la stabilité nationale et régionale : En s’appuyant sur l’intégration régionale, le Sénégal devra consolider ses institutions et promouvoir un environnement sécurisé pour attirer les investissements.
  5. La promotion de la bonne gouvernance : Souleymane Diallo a insisté sur la nécessité d’une gestion publique transparente et efficace pour favoriser la confiance des citoyens et des investisseurs.
  6. L’innovation scientifique et technologique : Le Sénégal doit encourager l’innovation et la recherche afin de soutenir les secteurs clés comme l’agriculture, l’énergie, et les nouvelles technologies.

Quatre axes stratégiques pour un développement inclusif

Ces défis se traduisent en quatre axes stratégiques qui guideront la mise en œuvre du Plan quinquennal 2025-2029 :

  1. Renforcer le capital humain pour une économie compétitive et inclusive.
  2. Promouvoir un développement économique endogène basé sur les potentialités locales et régionales.
  3. Assurer une gestion macroéconomique rigoureuse, garantissant la stabilité et la viabilité des finances publiques.
  4. Encourager l’innovation et la transformation numérique, pour répondre aux défis futurs.

Avec cette feuille de route ambitieuse, le Sénégal aspire à franchir une étape décisive dans son développement. Ce Plan quinquennal sera l’instrument clé pour bâtir une économie plus résiliente et équitable, tout en consolidant la position du pays comme leader régional au sein de l’Afrique de l’Ouest.

Lancement du Référentiel 2050 : Cheikh Modou Thiam présente les défis et opportunités de l’économie sénégalaise

Le lundi 14 octobre 2024, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), Cheikh Modou Thiam, Directeur de la Planification au Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a dévoilé la première partie du Référentiel Vision « Sénégal 2050 ». Cette initiative, qui s’inscrit dans une réflexion à long terme sur le développement du pays, met en lumière les forces, les faiblesses et les opportunités de l’économie sénégalaise depuis l’indépendance en 1960.

Les faiblesses structurelles de l’économie sénégalaise

L’exposé de Cheikh Modou Thiam a d’abord dressé un tableau sans concession des défis auxquels fait face l’économie sénégalaise. Depuis l’indépendance, la répartition sectorielle de l’économie reste déséquilibrée. Le secteur primaire, composé principalement de l’agriculture et de la pêche, ne représente que 16% de l’économie. Bien que l’agriculture ait longtemps été le pilier de l’économie sénégalaise, elle reste vulnérable face aux aléas climatiques et à une productivité faible en raison de l’accès limité aux infrastructures modernes.

Le secteur secondaire, quant à lui, constitue environ 24% du produit intérieur brut (PIB). Ce chiffre révèle une industrialisation encore embryonnaire, marquée par une dépendance à l’importation de biens transformés et une capacité limitée à valoriser les ressources locales. L’industrie manufacturière, en particulier, peine à se développer à la hauteur des ambitions nationales.

Le secteur tertiaire domine largement l’économie, avec une part de 60%. Il englobe des services divers, mais aussi un secteur informel très présent. Ce dernier, bien qu’il soit une source majeure d’emploi, échappe souvent à la fiscalité et représente un défi pour la stabilité et la formalisation de l’économie sénégalaise. La prédominance de l’informel complique également la mise en œuvre de réformes structurelles.

Opportunités et leviers de croissance

Malgré ces faiblesses, le Sénégal dispose de nombreuses opportunités à saisir. La Vision « Sénégal 2050 » entend capitaliser sur ces atouts pour faire du pays un modèle de développement en Afrique de l’Ouest. La position géographique stratégique du Sénégal, à la croisée des routes commerciales internationales, constitue un avantage majeur pour attirer les investissements étrangers et renforcer son rôle en tant que hub logistique et commercial dans la région.

Cheikh Modou Thiam a également évoqué les ressources naturelles non négligeables du pays, notamment le pétrole et le gaz, dont l’exploitation pourrait transformer l’économie si elle est bien gérée. La diversification des sources de croissance est cruciale pour réduire la dépendance vis-à-vis des secteurs traditionnels et tirer profit des technologies émergentes, de l’innovation et de l’entrepreneuriat.

Menaces et défis à venir

Toutefois, le Directeur de la Planification a également mis en garde contre les menaces qui pèsent sur l’économie sénégalaise. L’une des principales inquiétudes concerne le taux de croissance démographique élevé, qui pourrait devenir un obstacle à la création d’emplois si l’économie ne s’adapte pas en conséquence. La nécessité d’améliorer la formation et les compétences de la jeunesse, qui représente une grande partie de la population, a été soulignée comme un impératif pour transformer cette croissance en opportunité.

Par ailleurs, les effets du changement climatique et les défis environnementaux, tels que la dégradation des sols et la montée des eaux, constituent des menaces sérieuses pour la sécurité alimentaire et la stabilité économique à long terme.

Le Référentiel Vision « Sénégal 2050 » offre une feuille de route ambitieuse pour les décennies à venir, en visant une transformation en profondeur de l’économie sénégalaise. Le discours de Cheikh Modou Thiam a mis en évidence les défis historiques du pays, tout en ouvrant des perspectives encourageantes pour l’avenir. L’atteinte de ces objectifs dépendra d’une gestion rigoureuse des ressources, d’un cadre institutionnel solide et d’une mobilisation collective des acteurs économiques, politiques et sociaux.

Le Sénégal se trouve à un carrefour crucial, où les choix d’aujourd’hui détermineront la capacité du pays à s’inscrire durablement sur la voie du développement inclusif et durable.

Communiqué de Senstock : Démenti sur les allégations de vol de carburant dans ses dépôts

La Direction générale de la Sénégalaise de stockage, plus connue sous le nom de Senstock, a publié un communiqué ce mardi, démentant formellement les récentes accusations circulant dans certains médias et sur les réseaux sociaux. Ces informations faisaient état de vols de carburant qui auraient eu lieu dans ses dépôts situés au kilomètre 18, sur la route de Rufisque, à Mbao. Senstock affirme que ces allégations sont infondées.

Selon le communiqué, certaines agences de presse ont prétendu que le vol, impliquant plusieurs acteurs, se serait produit à l’intérieur des locaux de l’entreprise. Cependant, la direction générale de Senstock réfute ces affirmations avec vigueur. « Aucun des faits ainsi relatés ne s’est produit dans l’enceinte de SENSTOCK », a déclaré la société.

Le communiqué souligne que les dépôts de Senstock sont placés sous contrôle douanier, conformément aux réglementations en vigueur et aux contrats signés avec les clients. « Lorsque les camions franchissent le cordon douanier, ils sont hors du périmètre de SENSTOCK et ne sont plus sous notre responsabilité », a précisé la société.

Pour clarifier davantage, la direction a tenu à rappeler que les infractions signalées se sont produites à l’extérieur du site de Senstock, et non dans ses installations. Des enquêtes sont actuellement menées par la Section de recherches de la Gendarmerie afin d’identifier les responsables présumés de ces actes criminels.

Senstock conclut son communiqué en réaffirmant son engagement envers ses clients et le public, garantissant la sécurité et l’intégrité de ses opérations.

Affaire Lat Diop : La défense plaide l’annulation de la procédure pour vice juridique

L’affaire Lat Diop, ancien ministre des Sports du Sénégal, continue de défrayer la chronique. Inculpé pour des accusations d’extorsion de fonds, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux portant sur un montant de 8 milliards de francs CFA, sa défense vient de franchir une étape décisive en récupérant enfin le dossier tant réclamé auprès du juge instructeur. Ce sésame tant attendu, remis la semaine dernière, est désormais entre les mains des avocats du principal concerné, qui se disent prêts à saisir la Chambre d’accusation financière pour faire annuler la procédure.

Convaincus de l’innocence de leur client, les avocats de Lat Diop affirment avoir relevé plusieurs irrégularités dans la procédure, qu’ils estiment suffisantes pour justifier l’annulation de celle-ci. L’un des principaux arguments avancés par la défense est le dépassement des délais légaux de garde à vue. Selon eux, Lat Diop aurait été retenu 16 heures de plus que ne le permet la loi, ce qui constituerait un motif d’annulation de la procédure.

De plus, la défense pointe du doigt une incohérence dans les infractions retenues contre leur client. Le parquet financier aurait, en effet, associé des accusations d’extorsion de fonds et de détournement de deniers publics, les deux portant sur la même somme de 8 milliards de francs CFA. Selon les avocats, cette double qualification est problématique, d’autant que la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), qui aurait été lésée, n’a jusqu’à présent pas porté plainte ni déclaré de préjudice.

La défense de Lat Diop a déjà finalisé une requête aux fins d’annulation de la procédure, qui sera prochainement déposée devant la Chambre d’accusation financière, juridiction compétente pour ce genre de recours. Si cette requête venait à être acceptée, elle pourrait entraîner une libération d’office de l’ancien ministre.

Pour l’heure, l’enjeu pour la défense est de démontrer que les droits de leur client ont été bafoués, tant sur le plan de la procédure que sur le fond des accusations. Ils demeurent convaincus qu’en appliquant rigoureusement la loi, Lat Diop retrouvera rapidement sa liberté.

Cette affaire, qui est la première à être traitée par la Chambre d’accusation financière nouvellement créée, suscite un vif intérêt au sein de l’opinion publique, d’autant plus que les accusations sont lourdes et portent sur des montants colossaux.

L’issue de cette procédure pourrait ainsi constituer un précédent pour la suite des affaires de grande corruption qui seront traitées au Sénégal. En attendant, Lat Diop demeure dans l’attente d’un verdict qui pourrait changer le cours de sa vie et de sa carrière politique.

APR et Pastef : tensions croissantes à l’approche des élections législatives

Alors que les élections législatives du 17 novembre approchent à grands pas, l’atmosphère politique au Sénégal s’échauffe. L’Alliance pour la République (APR), parti du président Macky Sall, a récemment intensifié ses attaques contre le Pastef, le parti de l’opposition dirigé par Ousmane Sonko. Cette montée de tensions s’est amplifiée après la désignation de Macky Sall comme tête de liste de la coalition de son parti.

Le Secrétariat Exécutif National de l’APR a vivement critiqué le Pastef, affirmant que le parti de Sonko est en proie à la « panique ». Selon l’APR, la campagne électorale s’annonce particulièrement difficile pour le Pastef, en raison de la désillusion des Sénégalais à son égard. « Les citoyens se sont rendus compte de l’erreur commise lors des dernières élections, et ils sont déterminés à corriger cela en ne permettant pas à un parti totalitaire de prendre la majorité à l’Assemblée nationale », soutient l’APR.

Par ailleurs, l’APR pointe du doigt la détérioration de la situation économique sous la gouvernance du Pastef, qualifiant cette dernière de « hasardeuse ». Selon eux, le parti de Sonko tente de détourner l’attention des électeurs en focalisant sa campagne sur la reddition des comptes, plutôt que d’aborder des questions économiques ou de transparence.

Les scandales de gestion, notamment celui de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER), continuent de hanter le camp de Sonko. L’APR a souligné que la gestion de ce dossier a conduit à des limogeages et suscité l’indignation au sein de la population. « Le Pastef cherche à camoufler ses lacunes en matière de gouvernance derrière des promesses de reddition des comptes, mais les Sénégalais ne sont pas dupes », affirme l’APR.

Alors que la campagne s’intensifie, il semble que les prochains jours seront cruciaux pour les deux partis. Les électeurs attendent de voir si les accusations lancées de part et d’autre influenceront leurs choix le jour du scrutin.

Département de Kaolack : le Mouvement du Maire de Ndoffane va voter pour la liste Pastef aux législatives

Le président du Mouvement And Defar, auquel appartient le maire de Ndoffane dans le département de Kaolack, a annoncé lors d’une assemblée générale tenue le 12 octobre qu’il soutiendra la liste de Pastef pour les élections législatives de novembre 2024. Pour M. Cheikh Thiaw, les aspirations du gouvernement, qui seront mises en œuvre dans le cadre du référentiel « Sénégal 2050 » de l’Agenda National de Transformation, sont en adéquation avec les objectifs de son mouvement.

« Le Mouvement And Defar, depuis sa création, a pour boussole le développement de la commune de Ndoffane et le rayonnement du Laghem. À ce titre, notre engagement politique aux côtés de la Mairie nous a permis de résoudre des problèmes vitaux, tels que l’adduction d’eau, l’extension de l’électricité dans de nombreux quartiers de la commune, mais aussi l’amélioration de la voirie, la construction d’infrastructures sportives et cultuelles. Au niveau départemental, nous avons plaidé pour la réfection de la route Lamarame-Ndiédieng, ainsi que pour l’électrification des villages des communes situées sur la rive sud de la région de Kaolack », a énuméré Cheikh Thiaw, président du Mouvement And Defar.

Pour Mouhamadoul Hady Diaw, mentor du maire de Ndoffane, le slogan du gouvernement dans le « Projet », à savoir « un Sénégal souverain, juste et prospère », a trouvé un écho favorable auprès des populations du Laghem et du département de Kaolack. « Notre lutte pour la souveraineté du Laghem nous a valu notre triomphe aux élections municipales et la confiance renouvelée des citoyens de Ndoffane. Pour nous, la prospérité du département passe avant tout par la construction de routes facilitant le déplacement des biens et des personnes, et, in fine, par la relance de la vie économique », a expliqué M. Thiaw.

En ce qui concerne le principe de « Jub, Jubal, Jubanti », le président du Mouvement And Defar a rappelé qu’il s’agit de comportements que tout bon croyant doit adopter, et que ces valeurs sont cultivées depuis longtemps au sein de leur structure et dans la gestion municipale. « Même pour le fonctionnement de notre mouvement, nous préférons puiser dans nos propres ressources pour financer nos investissements. De plus, le concept de « Jubanti » a été mis en œuvre pour préserver le patrimoine foncier de la commune de Ndoffane », a-t-il ajouté.

Ainsi, le Mouvement And Defar a décidé de soutenir la liste Pastef pour les législatives du 17 novembre, afin de contribuer à la mise en œuvre de la rupture tant attendue par les Sénégalais. « Pour réussir le référentiel « Sénégal 2050 », décliné dans l’Agenda National de Transformation, le gouvernement a besoin d’une majorité à l’Assemblée nationale. Nos démocraties ne sont pas propices à un régime parlementaire : sous nos latitudes, le législatif doit être en phase avec l’exécutif pour la mise en œuvre des politiques publiques au service des populations. Rien que pour les pôles territoriaux, qui seront de puissants leviers pour le développement des collectivités locales, nous accompagnerons le gouvernement », a conclu le président Cheikh Thiaw.

La communication du gouvernement : un constat préoccupant et des solutions urgentes ( Ma Diakhaté Niang )

La communication gouvernementale est aujourd’hui l’un des piliers stratégiques pour assurer la stabilité politique et maintenir la confiance des citoyens. Malheureusement, force est de constater que cette communication, essentielle à la bonne marche d’une démocratie, est pratiquement inexistante ou, pire encore, souvent confondue avec celle du parti politique au pouvoir. Ce mélange des genres nuit à la crédibilité des institutions publiques et brouille la perception que les citoyens ont de l’action gouvernementale.

1. Un constat accablant : la confusion entre communication gouvernementale et communication partisane

Au lieu d’une communication institutionnelle claire, posée, et axée sur les réalisations et les perspectives de développement du pays, nous assistons à une surenchère verbale de certains membres du gouvernement et directeurs généraux, souvent issus du parti au pouvoir. Ces responsables, investis de missions techniques et administratives précises, se livrent à des prises de parole intempestives. Ils ne cherchent pas à éclairer les citoyens mais à décrédibiliser des personnalités politiques à qui les Sénégalais ont refusé leur confiance, tout en se positionnant politiquement.

Chaque déclaration semble vouloir surpasser la précédente en gravité, avec des accusations non fondées, des discours accusateurs et une tendance à la théâtralisation des erreurs de gestion antérieures. Ce climat est malsain et destructeur pour l’image du gouvernement. Les ministres, directeurs généraux et autres hauts fonctionnaires, au lieu de se concentrer sur la gestion quotidienne et les défis à relever pour le bien-être des citoyens, se comportent comme des procureurs et des juges, accusant leurs prédécesseurs.

Cette dérive pose un problème majeur : elle confond l’autorité de l’État avec la défense des intérêts d’un parti politique. L’institutionnalité du gouvernement s’en trouve brouillée, et la frontière entre communication gouvernementale et communication politique devient floue, voire inexistante.

2. Conséquences : une communication chaotique et contre-productive

Les conséquences de cette confusion sont lourdes. La multiplication des prises de parole des membres du gouvernement et des cadres du parti au pouvoir finit par brouiller le message officiel. Accusations répétées, surenchère verbale et mise en scène des défauts de la gestion précédente : tout cela contribue à créer un climat de suspicion généralisée.

Ce discours, trop souvent creux et tourné vers la critique, éloigne le gouvernement de sa mission première : travailler pour l’intérêt général. La théâtralisation permanente des faits et des discours risque de rendre ridicules ceux qui s’y adonnent, notamment les responsables actuels, qui finiront par être perçus comme des acteurs d’une scène politique superficielle, sans consistance réelle. Par ailleurs, cette surenchère verbale peut avoir pour effet pervers de minimiser les véritables erreurs commises par le régime précédent. À force d’accuser sans preuves ni nuances, l’opinion publique pourrait finir par considérer ces accusations comme de simples manœuvres politiques, affaiblissant la crédibilité des auteurs.

Pire encore, cette forme de communication contribue à diviser davantage les citoyens en exacerbant les tensions politiques et sociales, plutôt que de chercher à les apaiser. En adoptant un discours accusatoire permanent, les membres du gouvernement et leurs relais au sein du parti risquent de créer une fracture durable entre ceux qui les soutiennent et ceux qui se sentent injustement accusés ou ignorés.

3. Des solutions pour une communication plus institutionnelle et responsable

Plusieurs solutions s’imposent pour sortir de cette impasse. D’abord, il est crucial de maîtriser les communications des membres du gouvernement. Il ne peut plus y avoir de prises de parole désordonnées ni de surenchère verbale. Les ministres et directeurs généraux doivent être strictement encadrés dans leurs déclarations publiques, en veillant à ce qu’elles restent en adéquation avec leurs responsabilités et leurs compétences.

Ensuite, il est essentiel d’institutionnaliser la communication gouvernementale. Le porte-parole du gouvernement doit jouer pleinement son rôle. Il doit être le principal interlocuteur de la presse et de la population en ce qui concerne les grandes orientations et décisions gouvernementales. Une de ses missions clés serait d’organiser des points presse hebdomadaires, notamment à la suite des conseils des ministres, afin de rendre compte des décisions prises, des réformes en cours et des réalisations du gouvernement. Cela permettrait de recentrer la communication sur les actions concrètes, plutôt que sur des débats stériles et des accusations.

Il est également impératif de limiter la communication des directeurs généraux et autres responsables publics à leurs domaines de compétence. Ces fonctionnaires, tout en étant des relais importants pour la diffusion de l’information, ne doivent pas se substituer aux ministres ou au porte-parole du gouvernement dans les déclarations publiques générales. Leurs interventions doivent se concentrer sur les réalisations techniques de leurs secteurs respectifs, afin d’éviter toute politisation excessive.

Enfin, il est primordial que nos dirigeants prennent conscience de leur nouvelle position de responsables publics. Ils ne sont plus uniquement des acteurs politiques défendant des intérêts partisans ; ils sont désormais les dirigeants de la nation, garants de l’intérêt général. Continuer à agir comme s’ils étaient dans l’opposition, à surjouer la critique et l’accusation, est une erreur stratégique qui pourrait avoir des conséquences graves pour la stabilité du pays. En ne réalisant pas la responsabilité qui leur incombe désormais, ils exposent le Sénégal à des risques de division et de désinformation.

En définitive, la communication gouvernementale doit être réformée en profondeur pour retrouver son rôle institutionnel et transparent. Nos dirigeants doivent comprendre qu’une communication politique mal maîtrisée est dangereuse. Il est temps pour le gouvernement de se concentrer sur la gestion du pays, en respectant la dignité de la fonction publique et en évitant les excès de la surenchère verbale. Si cette situation n’est pas corrigée rapidement, elle pourrait engendrer des tensions inutiles et nuire à l’image du pays, tant au niveau interne qu’international. Il est donc urgent de restaurer une communication gouvernementale professionnelle, respectueuse des règles de l’État et axée sur une information objective et constructive.

Mansour Faye hausse le ton face aux « Pastéfiens » à l’approche des élections législatives anticipées au Sénégal

Alors que les élections législatives anticipées au Sénégal se rapprochent, prévues pour le 17 novembre 2024, l’atmosphère politique s’échauffe de jour en jour. Les candidats et militants intensifient leur campagne et, à moins de deux mois de ce scrutin crucial, les déclarations enflammées se multiplient.

Mansour Faye, ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, et proche allié de l’ex-président Macky Sall, a récemment fait parler de lui avec une publication virulente sur sa page Facebook. Visiblement agacé par l’ambiance qui règne autour de la préparation des élections, Faye s’en est pris aux militants de Pastef et à leurs alliés qu’il qualifie de « Pastéfiens et néo-pastéfiens ».

Dans un ton sarcastique, Mansour Faye s’interroge : « Pardi! Qu’est-ce qui fait paniquer ces « Pastéfiens et néo-pastéfiens » à la suite de la publication des listes (provisoires) des coalitions devant participer aux prochaines joutes électorales ? ». Cette déclaration semble répondre à l’inquiétude soulevée par certains opposants politiques concernant la montée en puissance de coalitions adverses, notamment celle dans laquelle Macky Sall est pressenti tête de liste.

L’ancien ministre mentionne la possibilité que Macky Sall, retiré de la présidence après deux mandats, puisse être le leader de la coalition Tammy Wallu Sénégal (TWS) lors de ce scrutin. Ce scénario, selon Faye, provoquerait une « panique » parmi les rangs de Pastef, un parti dont l’influence n’a cessé de croître ces dernières années sous la houlette d’Ousmane Sonko.

Faye dénonce également ce qu’il perçoit comme des menaces de la part de certains opposants, qualifiant leurs discours de « théories » agressives qui, selon lui, n’ont pas leur place au Sénégal. Il termine en martelant : « Je le dis et le répète : à l’endroit de ces théoriciens de « Kou déh, sa yaye juraat », « Mortal Kombat » et leurs sbires que dans ce Sénégal, ces genres de pratiques ne passent pas et ne passeront jamais ».

Alors que la campagne électorale continue de s’intensifier, les alliances et les confrontations entre les partis politiques s’annoncent déterminantes pour le résultat final. Les déclarations de Mansour Faye soulignent l’importance stratégique de ces élections pour l’avenir politique du Sénégal, avec un Macky Sall toujours au centre des débats malgré son retrait de la présidence.

Éliminatoires CAN 2025 : Les Lions du Sénégal à Lilongwe pour affronter le Malawi

L’équipe nationale de football du Sénégal est arrivée à Lilongwe, la capitale du Malawi, ce dimanche matin, en vue du match retour contre l’équipe malawite lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Les Lions de la Teranga, déjà victorieux à Dakar (4-0) vendredi dernier, espèrent confirmer leur bon début de campagne ce mardi à 13h GMT au Bingu National Stadium.

Sous la direction de l’entraîneur Pape Thiaw, l’équipe sénégalaise se présente avec un groupe quasi au complet. Seul Ismail Jakobs, qui souffre d’une blessure au genou, a dû quitter ses coéquipiers pour rejoindre son club afin de suivre un traitement. Cette absence ne devrait cependant pas perturber les ambitions des champions d’Afrique en titre, toujours déterminés à valider leur qualification pour la CAN 2025.

Le Sénégal partage actuellement la tête du groupe L avec le Burkina Faso, chaque équipe comptant 7 points. Une victoire contre le Malawi pourrait leur permettre de prendre de la distance, alors que les Burkinabés devront affronter le Burundi, troisième du groupe avec 3 points. Les Étalons feront face à une rencontre cruciale à l’extérieur, ce qui donne une occasion idéale aux Lions pour creuser l’écart et consolider leur première place.

Le match de ce mardi s’annonce décisif pour les Sénégalais qui, en cas de succès, pourraient déjà envisager avec sérénité leur qualification pour la phase finale de la compétition continentale.

Neutralisation d’un gang de cambrioleurs à Keur Massar : trois individus déférés au parquet

La brigade de recherches de Keur Massar a récemment neutralisé un gang impliqué dans plusieurs cambriolages, notamment celui d’un magasin appartenant à un ressortissant chinois, L. Junbing. Le groupe criminel a été appréhendé et déféré vendredi dernier devant le procureur de la République, pour association de malfaiteurs et vols multiples avec effraction commis la nuit.

Le cambriolage en question a eu lieu dans la quincaillerie de L. Junbing, située près de « Tollou Abdoulaye Wade ». Les malfaiteurs ont dérobé des biens d’une valeur estimée à 1 154 000 F CFA ainsi qu’une somme d’argent de 50 000 F CFA. Suite à la plainte déposée par la victime, la brigade de recherches, sous la direction du commandant El Hadji Abdou Aziz Kandji, s’est immédiatement saisie de l’affaire.

Grâce aux images des caméras de surveillance, l’un des membres du gang, F. Nguer, a été rapidement identifié et arrêté. Placé en garde à vue, Nguer a révélé les noms de ses complices, L. Diouf, et du receleur, C. A. K. D. Dème. Ces derniers ont été appréhendés peu après. Les autorités ont découvert que le matériel volé avait été revendu à Dème pour seulement 35 000 F CFA.

Les trois individus ont avoué leur implication lors de l’enquête. Le dossier a été transmis au procureur, qui devra décider des suites judiciaires à donner à cette affaire. Cette arrestation marque un coup d’arrêt aux agissements de ce gang, renforçant ainsi la sécurité dans la région de Keur Massar.

La maire de Kahone, dans le département de Kaolack, Fatou Séne Diouf, a remis une subvention de plus de 6 millions de FCFA aux différentes associations sportives et culturelles (ASC) de la commune.

« C’est avec plaisir que nous rencontrons cette jeunesse responsable, cette jeunesse engagée de la commune de Kahone. Ils sont toujours en première ligne. Aujourd’hui, nous avons remis à la jeunesse de notre commune une subvention de 6 millions de FCFA », a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de remise des enveloppes, en présence des acteurs du mouvement sportif et culturel.

La maire de Kahone a profité de l’occasion pour inviter les jeunes des différentes ASC à « bannir la violence dans le milieu sportif », notamment lors de la Coupe du Maire, et à s’engager davantage dans le développement de leur commune.

Ce geste, d’une grande importance, a été salué à sa juste valeur par le président de la zone 8 de Kahone.

Selon Assane Séne, « 15 ASC ont reçu 175.000 FCFA, la zone a bénéficié de 550.000 FCFA, l’ASC communale, ASC Kahone, a reçu 1.550.000 FCFA, et Kahone FC, 550.000 FCFA. En plus, les écuries de lutte, ainsi que les sections de handball, de basket-ball et les autres sportifs, ont également reçu leurs subventions. Depuis que Madame le Maire est en fonction, on note chaque année une hausse des subventions », a-t-il souligné.

Lancement de la campagne nationale de solidarité « Delloo Njukkal » en soutien aux militaires blessés

L’armée sénégalaise, sous la direction du Chef d’État-major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, a officiellement lancé la campagne nationale de solidarité « Delloo Njukkal ». Cet événement, organisé au Cercle Messe des Officiers de Dakar, marque le début d’une série d’initiatives visant à apporter un soutien concret aux militaires blessés en opérations et aux soldats invalides de guerre. La campagne, qui s’étendra jusqu’au 19 décembre 2024, se veut un hommage vibrant à ces hommes et femmes qui ont sacrifié leur intégrité physique pour la défense de la nation.

Placée sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko, la cérémonie a été un moment de grande solennité, au cours duquel ce dernier a exprimé toute l’importance de cette initiative pour le pays. Selon ses mots, « l’armée nationale est certainement l’un des ciments les plus forts de notre consensus national ». Dans son allocution, il a salué le travail du Général Mbaye Cissé et a remercié le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour son soutien indéfectible à cette cause.

Ousmane Sonko a souligné que « Delloo Njukkal » incarne les valeurs de patriotisme et de solidarité, des principes fondamentaux qui renforcent le lien entre l’armée et la nation. Ces valeurs, a-t-il précisé, « guident au quotidien nos actions et notre engagement citoyen ». Le Premier ministre a tenu à rendre hommage aux soldats blessés, qualifiant leur sacrifice de « véritable engagement patriote », et a également exprimé toute sa compassion aux familles des militaires tombés au champ d’honneur.

En plus d’honorer les soldats blessés, cette campagne ambitionne de moderniser les dispositifs d’accompagnement à leur égard. Parmi les mesures phares, le gouvernement sénégalais prévoit une revalorisation des pensions d’invalidité ainsi que la facilitation de l’accès à des soins médicaux de qualité. « Je salue l’effort quotidien des armées dont les actions viennent s’adjoindre aux mesures déjà prises pour la revalorisation des pensions d’invalidité et la modernisation du mécanisme de prise en charge médicale », a déclaré le Premier ministre.

L’initiative s’accompagne également de la mise en place de projets structurants identifiés par les militaires eux-mêmes, en collaboration avec l’Agence pour la réinsertion sociale des militaires. Le Premier ministre a d’ailleurs lancé un appel à l’ensemble des citoyens et membres du gouvernement pour qu’ils s’impliquent dans cette campagne.

« Delloo Njukkal » se veut donc un acte de reconnaissance nationale envers ceux qui ont payé un lourd tribut pour défendre les frontières du Sénégal et préserver la paix. En renforçant les dispositifs d’accompagnement et en impliquant la société civile dans cette campagne de solidarité, le gouvernement sénégalais entend non seulement honorer ces militaires blessés, mais aussi renforcer la résilience nationale face aux défis actuels.

Alerte sur la montée des eaux du fleuve Sénégal : risque de débordement et mesures d’urgence

La situation hydrologique du fleuve Sénégal est devenue extrêmement préoccupante après les récentes précipitations. Ce samedi, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a publié un communiqué urgent, alertant sur la montée des eaux dans plusieurs stations le long du fleuve, avec un niveau critique atteint à 10,70 mètres.

Le fleuve, déjà sous surveillance depuis plusieurs semaines, continue de gonfler en raison des fortes pluies, provoquant une crainte accrue de débordements dans les zones habitées riveraines. Le ministère de l’Hydraulique prévoit d’augmenter les évacuations d’eau à un débit de 1,993 m³/s, une mesure qui pourrait passer à 3,000 m³/s dans les jours à venir si la situation ne s’améliore pas.

Une situation alarmante

Ce niveau des eaux, particulièrement élevé, pourrait avoir des conséquences graves si aucune action préventive n’est prise. Les autorités locales ont déjà recensé des risques d’inondations massives, menaçant les habitations, les infrastructures et les terres agricoles. Des mesures de vigilance accrue ont été recommandées à la population, en particulier pour les zones les plus vulnérables.

Mesures d’urgence

En réponse à cette situation, le ministère a mis en place plusieurs initiatives pour limiter l’impact des crues potentielles :

  • Evacuations contrôlées : Des évacuations d’eau d’un débit initial de 1,993 m³/s ont commencé. Selon les prévisions, ce débit pourrait être porté à 3,000 m³/s pour réduire la pression sur les barrages et les digues.
  • Systèmes d’alerte renforcés : Les autorités ont activé un système d’alerte renforcé pour prévenir les populations en temps réel en cas de débordement imminent.
  • Plans d’évacuation : Les communautés riveraines sont priées de suivre les consignes des autorités et de se préparer à d’éventuelles évacuations en cas d’aggravation de la situation.

Appel à la vigilance

Le ministère de l’Hydraulique a exhorté la population à redoubler de vigilance et à se conformer aux directives. Les populations vivant à proximité des zones les plus à risque sont particulièrement invitées à surveiller la situation de près, en restant informées des mises à jour officielles et en prenant les mesures de précaution nécessaires.

Le communiqué souligne également la nécessité pour chacun de coopérer avec les autorités locales, afin de limiter les dégâts et protéger les vies humaines.

Dans les jours à venir, des mises à jour régulières seront publiées par le ministère pour informer la population sur l’évolution de la situation hydrologique du fleuve Sénégal.

Le Collectif des Amicales de l’UCAD réclame le paiement immédiat des bourses d’octobre

Le Collectif des Amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé son mécontentement face au retard observé dans le paiement des bourses d’études du mois d’octobre. Dans un communiqué adressé à la rédaction de Seneweb, le Collectif souligne que, bien que la reprise des cours soit imminente, les allocations d’études ne sont toujours pas disponibles au 12 octobre.

Selon les étudiants, la direction des bourses avait pourtant promis un règlement avant la fin de cette semaine, promesse qui n’a pas été tenue. « Nous constatons que cela n’a pas été fait. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’elle se répète depuis quelques mois », ont dénoncé les rédacteurs du communiqué.

Le Collectif rappelle que les retards récurrents dans le versement des bourses mettent les étudiants dans des situations financières précaires, en particulier à l’approche de la rentrée. Ils appellent les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour garantir que ces retards ne se reproduisent plus, insistant sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse de la distribution des allocations.

Réitérant leur engagement à défendre les droits des étudiants, les Amicales de l’UCAD exhortent la direction à trouver une solution rapide à ce problème, tout en assurant leur détermination à veiller au respect des intérêts de la communauté estudiantine.

Macky Sall, invité d’honneur de la BADEA pour une retraite stratégique à Dubaï : L’Afrique au centre des enjeux mondiaux.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Sidi Ould Tah, Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), pour m’avoir invité à participer à la retraite stratégique de la banque à Dubaï. Cet événement d’envergure a permis de rassembler des experts et des décideurs pour réfléchir aux défis et aux opportunités du développement durable en Afrique.

J’ai eu l’honneur de présider un panel de haut niveau consacré aux méga-tendances climatiques. Cette session a été l’occasion d’aborder des sujets cruciaux, notamment le réchauffement climatique, ses impacts sur le continent africain et les moyens d’y faire face de manière efficace et durable. Parmi les thèmes centraux du débat, nous avons discuté du financement de l’énergie, une condition indispensable pour garantir l’accès universel à l’électricité en Afrique.

Le panel a également exploré les opportunités offertes par les énergies renouvelables, qui représentent une solution clé pour atteindre les objectifs de développement durable et pour atténuer les effets du changement climatique. Enfin, nous avons insisté sur l’importance d’une transition énergétique juste et équitable, qui tienne compte des besoins spécifiques des pays africains et de leurs populations les plus vulnérables.

Cet échange fructueux a souligné l’urgence d’agir, mais aussi l’espoir et les opportunités qu’offre la transition énergétique pour le continent. Il est impératif de poursuivre cette dynamique collective pour garantir un avenir plus vert et plus inclusif pour l’Afrique.

Ensemble, nous devons redoubler d’efforts pour concrétiser ces objectifs ambitieux, au bénéfice de tous.

Crise sociale à Dakar Dem Dikk : les travailleurs en révolte contre la direction

Le climat social au sein de Dakar Dem Dikk, l’entreprise publique de transport urbain, est en pleine ébullition. Les employés, représentés par leur syndicat, dénoncent une gestion qu’ils jugent chaotique et injuste, menée par le directeur général, Assane Mbengue. Selon Masseck Ndiaye, secrétaire général du Syndicat Nouveau des Travailleurs de Dakar Dem Dikk, la direction tente de “divertir” les travailleurs au lieu de répondre à leurs revendications légitimes. Cette accusation fait écho à une frustration croissante parmi les employés, amplifiée par l’inaction de la direction face à des doléances anciennes.

Des revendications ignorées

La principale source de discorde entre les employés et la direction repose sur la plateforme de paiement mobile Wave, imposée aux receveurs de la société. Ces derniers refusent de se plier à cette directive qu’ils considèrent comme une contrainte injustifiée. Cette résistance a entraîné la suspension du versement des recettes pendant dix jours, une première dans l’histoire de l’entreprise. Masseck Ndiaye a souligné que cette situation révèle un mépris de la direction envers les droits des travailleurs, en particulier en ce qui concerne les primes non payées, malgré une hausse significative des recettes de l’entreprise.

Le syndicat a déposé une plateforme revendicative contenant 24 points depuis juillet 2023, mais aucune des revendications n’a encore trouvé de réponse, selon les travailleurs. La situation devient d’autant plus intenable que, depuis plus de 140 jours, les promesses de la direction sont restées lettre morte.

Des conditions de travail alarmantes

Les conditions de travail au sein de Dakar Dem Dikk sont qualifiées de “désastreuses” par le syndicat. Malgré l’arrivée de nouveaux bus et une amélioration des recettes journalières – passant, selon le directeur, de 20 à 50 millions de francs CFA par jour –, les travailleurs continuent de faire face à des difficultés non résolues. Masseck Ndiaye déplore un manque d’engagement de la direction dans la résolution des problèmes qui touchent directement les employés.

En réponse aux accusations de mauvaise gestion des recettes, où le DG prétend que seulement 20 receveurs sur 100 n’effectuent pas leurs versements, Ndiaye rétorque avec véhémence : “C’est faux ! Aucun receveur n’ose garder les versements pour la nuit.” Cette déclaration souligne une perte de confiance totale entre les travailleurs et la direction, exacerbée par une politisation croissante de la gestion de l’entreprise.

Mobilisation et perspectives de grève

Face à cette impasse, les travailleurs se tournent vers une mobilisation générale. Une assemblée générale des employés a été convoquée pour discuter des actions à venir, dont une possible grève générale qui pourrait paralyser l’activité de Dakar Dem Dikk. Cette assemblée se veut un ultimatum lancé à la direction, appelant Assane Mbengue à enfin répondre aux préoccupations légitimes du personnel.

Ndiaye accuse également la direction de vouloir manipuler l’opinion publique en organisant des conférences de presse destinées à nuire à l’organisation de cette mobilisation. “Il ne fait que parler. Si ses prédécesseurs sont coupables de mauvaise gestion, qu’on laisse la justice s’en occuper”, a-t-il ajouté, suggérant que les enjeux dépassent de loin les simples désaccords financiers.

Un avenir incertain pour Dakar Dem Dikk

La situation actuelle met en lumière un profond malaise social au sein de l’entreprise de transport, reflétant des tensions accumulées depuis plusieurs mois. Dans un contexte où le dialogue entre le syndicat et la direction est rompu, les travailleurs semblent déterminés à aller jusqu’au bout pour défendre leurs droits et obtenir des réponses concrètes à leurs revendications. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, une grève générale pourrait bien venir perturber le quotidien des usagers de Dakar, et accentuer encore plus la crise qui secoue Dakar Dem Dikk.

L’entreprise publique de transport se retrouve ainsi à la croisée des chemins, avec un besoin urgent de rétablir le dialogue et de restaurer la confiance entre la direction et ses employés pour éviter un blocage total du service.

Macky Sall invité d’honneur de la BADEA pour une retraite stratégique à Dubaï : L’Afrique au cœur des grandes tendances mondiales

Le président sénégalais Macky Sall continue de renforcer sa présence sur la scène internationale avec un agenda chargé. Après avoir participé au sommet de l’ICESCO à Mascate sur le thème de l’éducation, il se rend à Dubaï les 12 et 13 octobre 2024, à l’invitation de la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA), où il est l’invité d’honneur. Cette institution, créée lors du 6e sommet arabe en novembre 1973 et opérationnelle depuis 1975, œuvre exclusivement en Afrique subsaharienne dans des domaines cruciaux comme les infrastructures, l’agriculture, les PME, et l’entrepreneuriat.

Le thème central de cette retraite stratégique est : « L’Afrique peut-elle devenir une puissance économique ? ». La question, brûlante d’actualité, sera débattue au travers de cinq panels qui aborderont les grandes tendances géopolitiques, climatiques, technologiques et démographiques, ainsi que l’avenir des investissements étrangers directs en Afrique.

Macky Sall présidera notamment le panel de haut niveau consacré aux « méga tendances climatiques », un sujet critique dans un contexte mondial de crise environnementale. Ce panel explorera les enjeux liés au réchauffement climatique, à l’accès à l’énergie, à la transition énergétique, et aux opportunités qu’offrent les énergies renouvelables et les minéraux critiques. La lutte contre le changement climatique et la gestion des ressources énergétiques, notamment en Afrique, seront au cœur des discussions.

Cette retraite stratégique représente une occasion pour Macky Sall de renforcer les partenariats avec la BADEA et de promouvoir une vision africaine de développement durable, alignée sur les grands défis globaux.

L’événement met en lumière le rôle grandissant de l’Afrique dans les dynamiques mondiales, qu’elles soient économiques, climatiques ou technologiques, et l’importance de son intégration dans les solutions aux enjeux de demain.

Opération d’envergure de l’armée dans le Nord Sindian : 50 hectares de chanvre indien détruits pour restituer les terres aux populations

Dans le cadre de sa lutte contre l’économie criminelle dans le Nord-Sindian, précisément dans le département de Bignona, l’armée sénégalaise a lancé une vaste opération de destruction de champs de chanvre indien dans la zone de Djibidione. Depuis le 7 octobre 2024, cette opération a permis de détruire environ 50 hectares de cette culture illicite, estimée à une valeur marchande de 2 milliards de FCFA.

Le conflit armé qui a longtemps marqué cette région du Sénégal avait transformé certaines zones en véritables « zones rouges », rendant difficile toute activité légale et la libre circulation des personnes et des biens. Ces dernières années, la culture de chanvre indien s’est installée au cœur de ces territoires, exacerbant la situation en privant les populations locales de leurs terres cultivables.

L’opération militaire, menée par le bataillon de commandos avec l’appui du 25e bataillon de reconnaissance et d’appui, s’inscrit dans une stratégie de restauration de l’ordre et de l’économie locale. Les villages de Dieye, Djiondji, Massaran, Balla Basséne et Niale, considérés comme des épicentres de la culture de chanvre, ont été libérés de l’emprise de l’économie criminelle. Cette libération est vue comme une étape cruciale dans le processus de retour des populations déplacées par le conflit.

Le commandant de la zone de Sindian, lors d’une visite ce vendredi 11 octobre, a réaffirmé l’engagement de l’armée à accompagner le retour des populations et à lutter contre les activités illicites qui minent le développement économique et social de la région. L’objectif principal de cette opération est non seulement de restituer les terres aux populations spoliées mais aussi de relancer les activités licites, permettant ainsi une reprise des échanges et une stabilisation durable dans cette zone.

Les populations locales ont accueilli favorablement ces actions de l’armée, voyant en elles un espoir de paix et de prospérité après des années de conflit et de précarité. L’armée, quant à elle, a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses efforts pour éradiquer l’économie criminelle et protéger les ressources naturelles et économiques de la région, tout en soutenant un retour définitif à la normale.

L’ex-DG de l’ONAS, Dr Cheikh Dieng, convoqué à la Section de Recherches pour l’affaire ONAS

L’ex-directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng, a été convoqué ce lundi à 16 heures à la Section de Recherches (SR). Cette convocation s’inscrit dans le cadre de l’affaire qui l’a récemment conduit à être démis de ses fonctions à la tête de l’institution. La confirmation de cette information a été faite par Dr Dieng lui-même lors d’un échange avec DakarActu.

Cette convocation intervient alors que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a récemment évoqué cette affaire dans le cadre de la révision constitutionnelle en cours, qui vise la suppression d’institutions telles que le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Le ministre avait, à cette occasion, indiqué qu’une enquête exhaustive sur les faits entourant cette affaire a été ordonnée, et que « tous ceux qui y seront mêlés seront sanctionnés à la hauteur de leurs actes ».

Bien que les détails précis des accusations restent encore flous pour le grand public, il est clair que cette affaire occupe une place importante dans le cadre de la lutte contre la corruption et la gestion des institutions publiques au Sénégal. L’enquête pourrait révéler des faits impliquant plusieurs autres responsables au sein de l’ONAS ou d’autres organismes étatiques.

Dr Cheikh Dieng, qui avait dirigé l’ONAS pendant une période marquée par plusieurs défis dans le secteur de l’assainissement, se retrouve ainsi au cœur d’une affaire dont les retombées pourraient s’étendre bien au-delà de sa seule personne. L’audience à la Section de Recherches, prévue cet après-midi, pourrait apporter de nouveaux éléments sur cette enquête en cours. Le pays suit de près cette évolution, alors que les réformes constitutionnelles continuent d’alimenter le débat public.

Les prochaines étapes de cette affaire seront cruciales, tant pour la carrière de Dr Dieng que pour les implications potentielles pour l’ONAS et ses partenaires.

Affaire Diéguy Diop : Une libération sous condition après un retour de parquet

L’ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, Diéguy Diop, a été déférée devant la justice en compagnie de Mouhamadou Sène, directeur de l’Administration générale et de l’équipement (DAGE), ainsi que deux autres personnes mises en cause. Accusés de détournement de deniers publics, ils ont bénéficié d’un retour de parquet et devraient connaître leur sort définitif lundi prochain.

Cette affaire, menée par le nouveau procureur de la République, Ibrahima Ndoye, suscite un grand intérêt médiatique. Selon les informations rapportées par Les Echos, une porte de sortie existe pour les accusés : éviter la prison en contresignant un document, une démarche à laquelle Diéguy Diop a consenti. Cependant, cette signature, assortie d’un versement de 28 millions de francs CFA, ne constitue pas un aveu de culpabilité, précise-t-elle.

Dans une déclaration reprise par le journal, Diéguy Diop affirme que son choix de contresigner n’est motivé que par la volonté de retrouver sa liberté et de ne pas subir une incarcération préventive. « Si j’ai décidé de contresigner, cela ne signifie pas que j’avoue les faits, mais c’est juste pour éviter la prison et retrouver la liberté d’aller et de venir », a-t-elle déclaré.

Cette affaire met en lumière des questions sensibles autour de la gestion des deniers publics et de la responsabilité des fonctionnaires, particulièrement dans un contexte où le détournement de fonds publics est de plus en plus surveillé par les autorités judiciaires.

Guinée : Le général Mamadi Doumbouya ordonne le retour immédiat de ses ministres en déplacement à l’étranger

Le général Mamadi Doumbouya, président de la transition guinéenne et chef de la junte au pouvoir, a pris une décision marquante ce jeudi en ordonnant le retour immédiat de tous ses ministres actuellement en déplacement à l’étranger. Dans une note officielle publiée par le secrétaire général du gouvernement, le chef de l’État a également interdit à ces membres du gouvernement de quitter le pays d’ici au 31 décembre 2024, sauf autorisation exceptionnelle.

Selon le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, cette décision vise à « rationaliser les dépenses publiques » dans un contexte de révision des priorités budgétaires de l’État. M. Diallo a souligné que les cadres des ministères et les représentations diplomatiques à l’étranger étaient tout à fait capables de représenter la Guinée lors des missions internationales, ce qui permet de limiter les déplacements coûteux des ministres.

La mesure est perçue comme une manière de renforcer l’efficacité du gouvernement tout en assurant une gestion optimale des ressources publiques dans un pays où l’économie reste fragilisée par les bouleversements politiques récents.

Le général Doumbouya, qui avait pris le pouvoir lors d’un coup d’État en septembre 2021, est devenu président de la transition après avoir renversé le président Alpha Condé. Sous la pression de la communauté internationale, la junte s’était initialement engagée à céder le pouvoir à des civils élus d’ici la fin de 2024. Toutefois, il semble aujourd’hui peu probable que cette promesse soit tenue, plusieurs membres de la junte s’étant exprimés en faveur d’une candidature de Doumbouya à la future élection présidentielle.

Cette décision de rappel des ministres et l’interdiction temporaire de voyager s’inscrit donc dans un contexte où la junte cherche à consolider son contrôle interne et à se prémunir contre toute forme d’opposition ou de fuite d’informations sensibles. Les prochaines semaines pourraient être décisives dans la stratégie de Doumbouya pour pérenniser son pouvoir au-delà de la période de transition initialement promise.

La paix des braves entre Macky Sall et Karim Wade : Une alliance en perspective des législatives ?

Après des années de tensions politiques marquées par des différends profonds, une paix semble enfin avoir été scellée entre le Président Macky Sall et l’ancien ministre d’État Karim Wade. En effet, selon des informations révélées par la revue Confidentiel Dakar, lue par DakarActu, les deux hommes se seraient rencontrés en septembre dernier au Sultanat d’Oman, à la suite de plusieurs échanges téléphoniques. Cette rencontre, hautement symbolique, marque un tournant dans les relations entre les deux figures politiques sénégalaises.

Ce rapprochement ne semble pas être le fruit du hasard. Au moment même où le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de Karim Wade et l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall joignaient leurs forces pour constituer la coalition Takku Wallu Sénégal en vue des élections législatives, cette rencontre stratégique intervenait. Si l’on en croit les analyses politiques, cette coalition pourrait être le ciment d’une nouvelle alliance qui renforce la stabilité politique dans le pays.

L’entente, scellée à Oman, est perçue par de nombreux observateurs comme la fin d’une guerre politique qui semblait éternelle. Le climat politique au Sénégal pourrait ainsi entrer dans une nouvelle phase, marquée par la réconciliation de ces deux poids lourds, longtemps considérés comme des adversaires irréconciliables.

Cette entente entre Macky Sall et Karim Wade pose la question de l’avenir politique des deux hommes et de leurs formations respectives. D’un côté, Macky Sall, à la tête de l’APR, a su maintenir une forte emprise sur le pouvoir depuis 2012. De l’autre, Karim Wade, exilé pendant des années après sa condamnation pour enrichissement illicite, retrouve peu à peu une place de choix dans l’arène politique.

La coalition Takku Wallu Sénégal pourrait ainsi redéfinir le paysage politique sénégalais, alors que les élections législatives approchent à grands pas. Ce rapprochement permettrait non seulement de garantir une stabilité dans le pays, mais aussi de redonner à Karim Wade une influence politique que beaucoup croyaient perdue.

Si cet accord marque un apaisement certain entre Macky Sall et Karim Wade, il n’en demeure pas moins que des interrogations subsistent. Est-ce une alliance durable, ou un simple rapprochement opportuniste en vue des élections ? Seule la suite des événements permettra de mesurer l’ampleur de cette nouvelle entente. Mais une chose est certaine : la rencontre d’Oman marque un moment charnière dans l’histoire politique récente du Sénégal.

Avec cette alliance, c’est une nouvelle page qui semble se tourner, et les prochains mois seront cruciaux pour comprendre les véritables implications de cette paix des braves, qui pourrait bien redéfinir le futur politique du Sénégal.

Le Premier Ministre Sonko loue le partenariat avec le Japon et annonce un nouveau modèle de développement pour le Sénégal

Le Premier ministre Ousmane Sonko a salué la coopération entre le Sénégal et le Japon lors de sa visite au Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon. Il a notamment mis en lumière le rôle crucial de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) dans le développement du pays, qualifiant cette institution de « modèle idéal » pour le Sénégal. « Nous préférons qu’on nous apprenne à pêcher plutôt que de continuer à nous offrir du poisson », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance du transfert de technologie et de la formation qualitative pour l’autonomie du pays.

Ousmane Sonko a également profité de l’occasion pour critiquer le modèle de développement appliqué jusqu’ici au Sénégal. Selon lui, ce modèle, largement dépendant de l’endettement, n’a pas permis de construire un développement endogène et souverain. « C’est la fin de l’ère de l’endettement inconsidéré pour venir investir dans des projets qui n’ont aucun rapport avec la construction d’un développement endogène », a-t-il affirmé, appelant à un changement radical de stratégie.

Le Premier ministre a ensuite dévoilé que le Sénégal est en train de finaliser un nouveau cadre de politiques publiques qui sera présenté dès lundi. Ce référentiel, ambitieux, se projette sur 25 ans, avec des phases de mise en œuvre quinquennales et décennales. Il s’articulera autour de huit pôles de développement à travers le pays. « Notre objectif, c’est de nous atteler à une construction méthodique, appliquée et patiente d’un véritable modèle de développement », a-t-il expliqué.

Enfin, Ousmane Sonko a exprimé son souhait de voir la coopération avec les partenaires étrangers, en particulier le Japon, s’aligner sur ce nouveau cadre. Il a loué le modèle japonais, qui selon lui, correspond parfaitement aux besoins du Sénégal, en appelant à le dupliquer dans d’autres secteurs du développement national.

Le partenariat avec la JICA pourrait donc devenir une pierre angulaire de cette nouvelle stratégie, alliant transfert de compétences, formation, et coopération technique pour renforcer la souveraineté et le développement économique du Sénégal.

Macky Sall au Maroc : Manipulation ou exil volontaire ?

Depuis quelques jours, une information circule dans les médias, notamment relayée par Jeune Afrique, selon laquelle Macky Sall, ancien président du Sénégal, aurait décidé de rester au Maroc durant la campagne législative de 2024. Certains estiment qu’il craindrait d’être arrêté à son retour au pays, notamment en raison de présumées affaires judiciaires. Pourtant, cette version des faits est vigoureusement contestée par Yoro Dia, ancien porte-parole de Macky Sall, qui dénonce une manipulation médiatique visant à semer la confusion.

Selon Yoro Dia, actuellement à Paris et proche de l’ex-chef d’État, Macky Sall n’a aucune crainte de revenir au Sénégal. « Ce n’est pas Macky Sall qui a peur, mais c’est Diomaye et Sonko qui paniquent depuis que Macky Sall est tête de liste », a-t-il déclaré dans une interview. L’ancien porte-parole réfute les accusations d’un potentiel procès à l’encontre de Macky Sall, les qualifiant de ridicules, comparant même cette hypothèse à des scénarios extrêmes pour d’autres chefs d’État : « Donc, Biden aurait la chaise électrique et Macron la guillotine. »

Yoro Dia précise également que Macky Sall a choisi de s’installer au Maroc après la fin de son mandat par respect d’une tradition républicaine instaurée par Léopold Sédar Senghor. « Tous les anciens présidents sénégalais, sans exception, ont décidé de s’établir à l’étranger après leur mandat pour ne pas gêner leur successeur », explique-t-il. Selon cette lecture, le choix de Macky Sall de résider au Maroc n’est pas motivé par une crainte de poursuites judiciaires, mais plutôt par un respect des usages républicains. Dia dénonce ainsi le manque de « code d’honneur républicain » du pouvoir en place, suggérant que Macky Sall, en bon républicain, se conduit avec une certaine noblesse dans un climat politique tendu.

Les élections législatives de 2024 au Sénégal se déroulent dans une atmosphère de forte polarisation. Macky Sall, après avoir annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat présidentiel, s’est imposé comme tête de liste pour les législatives, marquant ainsi un retour sur le devant de la scène politique. Cette candidature semble avoir déstabilisé certaines figures de l’opposition, selon Yoro Dia, qui les accuse de semer la peur et la confusion autour de la possible arrestation de l’ancien président.

Dans ce contexte, il reste à voir si cette campagne se déroulera dans un climat apaisé ou si les tensions politiques autour de la présence – ou absence – de Macky Sall au Sénégal influenceront le cours des événements. Yoro Dia, quant à lui, appelle au calme et à la sérénité, laissant le peuple sénégalais décider lors des prochaines élections.

Alors que les rumeurs continuent de circuler, une chose est claire : Macky Sall reste une figure centrale du paysage politique sénégalais. Son avenir, que ce soit au Maroc ou au Sénégal, sera scruté de près, tout comme le rôle qu’il jouera dans les législatives à venir.

Le Sénégal Écrase le Malawi et Confirme sa Suprématie dans les Éliminatoires de la CAN 2025

Le Sénégal a démontré sa domination incontestée lors de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 en surclassant largement le Malawi 4-0 à Diamniadio. Devant un public enflammé, les Lions de la Téranga ont livré une prestation impressionnante, renforçant ainsi leur position de leader du Groupe J, à égalité de points avec le Burkina Faso.

Dès le début du match, l’équipe sénégalaise a affiché une maîtrise totale du jeu, imposant un rythme élevé à leurs adversaires. À la 35e minute, Pape Gueye a lancé les hostilités en inscrivant le premier but d’une superbe frappe, confirmant la pression exercée par les locaux sur la défense malawienne. Ce but a permis aux Lions de prendre l’avantage avant la mi-temps.

En deuxième mi-temps, la machine sénégalaise s’est véritablement mise en route. À la 69e minute, l’incontournable Sadio Mané a doublé la mise après une action bien construite. Deux minutes plus tard, Boulaye Dia a aggravé le score en marquant le troisième but sénégalais, enfonçant encore davantage une équipe malawienne dépassée. Pour sceller cette victoire éclatante, Nicolas Jackson a inscrit un quatrième but à la 77e minute, offrant ainsi une fin de match tranquille aux Lions.

Le Sénégal n’a laissé aucune chance à ses adversaires, dominants à la fois sur le plan défensif et offensif. Grâce à cette performance, les hommes de Pape Thiaw prennent de plus en plus d’assurance et confirment leur statut de grand favori dans ces éliminatoires de la CAN 2025.

Classement du Groupe J après cette 3e journée

  1. Sénégal : 7 points (+5)
  2. Burkina Faso : 7 points (+5)
  3. Burundi : 3 points
  4. Malawi : 0 point

Avec cette victoire, les Lions de la Téranga se rapprochent de la qualification pour la phase finale de la CAN 2025 et envoient un message fort à leurs futurs adversaires. Le prochain objectif est clair : continuer sur cette lancée pour décrocher leur billet pour la compétition continentale.

Les Buteurs de la rencontre :

  • 35e minute : Pape Gueye (Sénégal)
  • 69e minute : Sadio Mané (Sénégal)
  • 71e minute : Boulaye Dia (Sénégal)
  • 77e minute : Nicolas Jackson (Sénégal)

Le Sénégal, fort de ses performances, peut aborder avec confiance les prochaines échéances de ces éliminatoires.

Habib Bèye dément avoir été approché pour remplacer Aliou Cissé à la tête des Lions du Sénégal

Ces derniers jours, plusieurs rumeurs ont circulé au sujet d’un possible remplacement d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale du Sénégal. Parmi les noms avancés pour lui succéder, celui de Habib Bèye a souvent été mentionné, notamment dans un article du journal L’Équipe affirmant que l’ancien international sénégalais avait été contacté par la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Cependant, Habib Bèye, ancien défenseur des Lions et entraîneur acclamé en France, a tenu à clarifier la situation. L’actuel coach du Red Star, sacré meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2024 par la Fédération française de football, a catégoriquement démenti cette information. « Je n’ai jamais été approché par la FSF pour discuter d’un quelconque remplacement d’Aliou Cissé », a-t-il déclaré, coupant court aux spéculations.

Ce démenti ferme met en lumière une tendance récurrente à l’encontre des personnalités publiques, où les rumeurs et spéculations peuvent rapidement être amplifiées par les médias. Bèye, qui a su s’imposer en tant qu’entraîneur en France avec une philosophie de jeu moderne et rigoureuse, a rappelé que ses priorités actuelles se concentraient uniquement sur son travail avec le Red Star. « Ce n’est pas dans mes plans de carrière pour le moment », a-t-il ajouté, signifiant qu’il est pleinement investi dans son rôle actuel.

Du côté de la FSF, aucune déclaration officielle n’a été faite concernant un éventuel changement à la tête de la sélection. Aliou Cissé, en poste depuis 2015, reste le sélectionneur en titre et continue de bénéficier du soutien d’une grande partie de l’opinion publique, après avoir conduit les Lions de la Teranga à leur première victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022.

Cette clarification de Habib Bèye rappelle l’importance de se méfier des informations non vérifiées et de se fier aux déclarations officielles des principaux intéressés. Pour l’heure, l’ancien international sénégalais semble se consacrer pleinement à sa carrière en France, où il continue de gravir les échelons du coaching avec succès.

Un Docteur controversé au cœur du pouvoir : la soutenance de thèse de Cheikh Oumar Diagne face aux règlements universitaires

Cheikh Oumar Diagne, ministre conseiller et Directeur des moyens généraux à la présidence de la République du Sénégal, a soutenu sa thèse portant sur un sujet crucial et d’actualité : « Perspectives des monnaies souveraines face aux dynamiques géopolitiques d’intégration et aux systèmes monétaires privés : le cas de la zone franc d’Afrique de l’ouest ». Ce travail a été présenté sous la supervision d’un jury présidé par le Pr Babacar Guèye, agrégé en droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Cependant, l’événement, organisé par le Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques (Ceds), suscite une vive polémique, non pas à cause du contenu académique, mais du cadre dans lequel il a été organisé.

En effet, depuis un rappel très explicite du ministère de l’Enseignement supérieur en septembre dernier, il est formellement interdit aux établissements privés d’enseignement supérieur (EPES) d’organiser des soutenances doctorales. Un communiqué publié par l’ancien Directeur général de l’enseignement supérieur, Amadou Abdoul Sow, précisait que les études doctorales doivent se faire « exclusivement au sein des écoles doctorales agréées », ce que le Ceds, comme les autres EPES au Sénégal, n’est pas habilité à faire. Ainsi, en ignorant cette directive ministérielle, la soutenance de Cheikh Oumar Diagne pose un véritable problème de légalité académique.

Cette situation n’est pas nouvelle. Le cas d’Aïda Mbodji, députée et ancienne ministre d’État, qui avait soutenu sa thèse en août 2020 dans ce même établissement, avait déjà déclenché une mise au point similaire de la part des autorités. La récurrence de ces soutenances doctorales au Ceds, notamment pour des personnalités politiques ou diplomatiques, interroge sur l’utilisation des titres académiques et leur appropriation par des figures publiques, souvent pour des gains symboliques ou des avantages stratégiques.

Outre Aïda Mbodji, Haruna Musa, conseiller à l’ambassade du Nigéria à Dakar, avait également obtenu un doctorat au Ceds dans des conditions similaires. Le point commun de ces trois personnalités est non seulement leur statut public, mais aussi le fait que l’établissement semble valoriser leurs fonctions éphémères ou passées. Sur la couverture de la thèse de Cheikh Oumar Diagne, par exemple, au lieu du nom seul comme c’est l’usage, on peut lire : « Directeur des moyens généraux à la présidence de la République ». Un détail qui en dit long sur la stratégie de « marketing » académique que semble adopter le Ceds.

La présence de Mounirou Ndiaye, économiste et Chef du Bureau de Suivi et d’Évaluation des Politiques et Programmes à la présidence, dans le jury de cette thèse, a également été relevée comme un symbole de la proximité entre les sphères académiques et politiques. Ce dernier a salué l’accueil que lui a réservé Cheikh Oumar Diagne à son arrivée à la présidence, soulevant ainsi des interrogations sur l’objectivité de l’évaluation académique.

Cette controverse met en lumière un défi majeur pour l’enseignement supérieur au Sénégal : comment garantir l’intégrité des parcours académiques, notamment au sein des établissements privés, dans un contexte où l’acquisition des titres semble parfois motivée par des enjeux de prestige personnel ou de légitimité politique ? Le cas de Cheikh Oumar Diagne, au-delà du personnage, illustre bien la nécessité d’une régulation plus stricte et d’une transparence accrue dans l’octroi des titres universitaires.

Au final, si les thèses sont censées être le fruit d’années de recherche rigoureuse, elles ne doivent en aucun cas devenir des instruments de valorisation politique. C’est tout l’enjeu de cette affaire qui ne manquera pas de susciter des réactions, tant dans les milieux universitaires que dans l’opinion publique.

Lutte contre l’insécurité au Sahel : quelle stratégie pour l’Afrique ?

Dans un contexte marqué par une crise multidimensionnelle — démographique, climatique, et sécuritaire —, les pays du Sahel sont confrontés à des défis sans précédent. La montée en puissance des groupes armés terroristes, les rivalités géopolitiques et l’instabilité grandissante rendent cette région particulièrement vulnérable. Si des initiatives internationales, comme celles de l’ONU ou de la CEDEAO, ont tenté d’y remédier, certains pays de la région semblent désormais décidés à prendre leur destin en main. La création récente de l’Alliance des États du Sahel (AES) témoigne de cette volonté d’autonomie, marquant un tournant dans la gestion des crises sécuritaires en Afrique de l’Ouest.

L’AES, fondée en juillet 2024 par des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a pour objectif de renforcer la coopération régionale en matière de sécurité. Ces États, ayant rompu leurs liens avec la France et quitté la CEDEAO, expriment leur mécontentement face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de soutien suffisant dans la lutte contre le terrorisme. Leurs actions sont motivées par la nécessité de protéger leurs populations et de restaurer leur souveraineté.

Ce choix stratégique de l’AES met en lumière une tendance plus large au Sahel : la volonté croissante des États de la région de s’affranchir des influences extérieures pour mieux gérer leurs propres crises. Le retrait de la MINUSMA au Mali, longtemps considéré comme un pilier de la stabilisation régionale, symbolise ce tournant. L’opération, bien que massive avec ses 15 000 soldats et personnels civils, n’a pas réussi à apporter une paix durable.

Face à ce basculement, le Sénégal, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, a su se positionner comme un allié clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le président Faye a réitéré son engagement à la tribune de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, dénonçant les rivalités géopolitiques exacerbant l’instabilité dans la région. Son discours a souligné la nécessité d’une réponse collective face à une menace commune, appelant à une plus grande coopération africaine.

Le Sénégal, bien qu’extérieur à l’AES, partage avec ces pays une vision commune : celle d’une sécurité assurée par des forces africaines pour des intérêts africains. Le 30 mai 2024, Bassirou Diomaye Faye s’était déjà rendu à Ouagadougou et Bamako pour renforcer les liens régionaux avec ces pays de l’AES, marquant ainsi son soutien à cette alliance.

L’engagement sénégalais en faveur de la sécurité au Sahel s’est récemment illustré par une démarche de solidarité envers le Burkina Faso. En octobre 2024, Abdoulaye Bathily, l’envoyé spécial du président sénégalais, a rencontré le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, pour exprimer son soutien dans la lutte contre les attaques terroristes qui frappent le pays. Cette rencontre souligne l’importance de la solidarité régionale dans cette période de crise. En partageant des préoccupations communes, le Sénégal et les membres de l’AES entendent intensifier leur coopération dans la lutte contre le terrorisme.

Comme l’a affirmé Bathily lors de cette rencontre, « l’unité et la solidarité sont cruciales pour surmonter les défis communs ». Cette déclaration traduit une volonté de construire un front uni, non seulement au sein de l’AES, mais aussi avec d’autres partenaires régionaux comme le Sénégal. Ces États reconnaissent que la stabilité au Sahel dépendra de leur capacité à conjuguer leurs efforts pour éradiquer les groupes armés et protéger leurs populations.

L’une des grandes questions qui se pose est de savoir quelle stratégie l’Afrique doit adopter pour garantir la stabilité de ses États. La coopération régionale, incarnée par l’AES et soutenue par des acteurs comme le Sénégal, semble être une réponse immédiate aux défis sécuritaires. Cependant, une telle stratégie est-elle suffisante face à l’ampleur des menaces ? L’insécurité au Sahel ne se limite pas à un enjeu régional, mais affecte l’ensemble du continent africain et, au-delà, la communauté internationale.

Certains analystes estiment qu’une approche plus élargie est nécessaire. Une coopération internationale, intégrant des partenaires comme l’Union africaine, les Nations Unies, ou même des puissances extérieures, pourrait permettre de renforcer les capacités locales tout en apportant un soutien logistique et financier crucial. Néanmoins, cette solution soulève la question de la souveraineté et du contrôle des opérations par les États africains eux-mêmes.

La lutte contre le terrorisme au Sahel est un enjeu central pour la sécurité et la stabilité de l’Afrique de l’Ouest. Alors que des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger optent pour une solution régionale à travers l’AES, le Sénégal se positionne comme un acteur incontournable de cette dynamique. Le chemin vers la paix et la stabilité passera inévitablement par une intensification de la coopération régionale, renforcée par des partenariats stratégiques à l’échelle du continent.

Face aux défis multiples auxquels est confronté le Sahel, l’option africaine semble émerger comme la solution la plus pragmatique. En affirmant leur souveraineté et en unissant leurs forces, les nations africaines peuvent espérer un avenir plus sûr et plus stable. La question reste toutefois ouverte : cette stratégie sera-t-elle suffisante ou devra-t-elle s’ouvrir à une coopération internationale plus large pour protéger efficacement leurs intérêts communs ?

Sénégal : Enquête sur un contrat de 120 millions d’euros sous la présidence de Macky Sall

Le nouveau gouvernement sénégalais, dirigé par Ousmane Sonko, a lancé une enquête approfondie sur un contrat de 120 millions d’euros, soit plus de 78 milliards de francs CFA, signé durant la présidence de Macky Sall. Ce contrat, qui portait sur la modernisation et l’équipement de la gendarmerie nationale, est au cœur d’une controverse grandissante, soulevant des interrogations sur son opacité.

L’affaire a été révélée par le site d’investigation Africa Intelligence et relayée par plusieurs médias locaux, dont Senego. Selon ces sources, les détails du contrat demeurent largement confidentiels, ce qui a alimenté les soupçons au sein de la nouvelle administration. Les autorités actuelles ont exprimé leur préoccupation quant à l’attribution du marché et à l’usage des fonds publics impliqués. Des irrégularités financières potentielles sont désormais scrutées, dans un contexte où la transparence dans la gestion des ressources de l’État est devenue un sujet prioritaire.

Ce scandale n’est pas sans rappeler une autre affaire controversée datant de début 2022, où l’État sénégalais avait signé un contrat d’armement de 77 millions de dollars avec une entreprise dirigée par l’homme d’affaires nigérien Petit Boubé. Ce marché avait été justifié sous couvert du secret Défense, mais il avait rapidement soulevé des doutes sur la régularité de son attribution. Selon un rapport du Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), ce contrat visait à fournir des armes et des munitions au ministère de l’Environnement, une situation jugée anormale par plusieurs experts.

La nouvelle administration, portée par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, semble résolue à examiner de près les contrats signés sous le régime de Macky Sall, en particulier ceux impliquant des montants d’argent public considérables. Cette enquête s’inscrit dans une volonté plus large de réévaluer les décisions passées et d’instaurer des normes plus strictes en matière de gestion des finances publiques.

À travers cette démarche, le gouvernement affiche sa détermination à renforcer la transparence et à restaurer la confiance des citoyens dans l’administration publique. Ce chantier pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption au Sénégal, où les soupçons entourant les contrats de l’État ont souvent nourri le débat politique.

En attendant les résultats de cette enquête, l’attention publique reste focalisée sur les conclusions qui pourraient remettre en cause plusieurs initiatives de l’ère Macky Sall.

L’APR dénonce les méthodes de la coalition Jamm ak Njariñ et se retire des alliances départementales

Dans un communiqué rendu public, l’Alliance pour la République (APR) a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle qualifie de « manque de sincérité, jeu trouble et tricherie » dans la démarche de la coalition Jamm ak Njariñ. Cette critique a particulièrement visé les investitures de candidats pour les élections législatives du 17 novembre 2024, notamment dans le département de Guédiawaye.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR a pointé du doigt une situation à Guédiawaye, qualifiant d’absurde et perfide la stratégie adoptée par Jamm ak Njariñ. Ce schéma est perçu par l’APR comme une trahison des principes de transparence et de loyauté politique, menant à la rupture d’alliance entre les deux formations dans l’ensemble des 46 départements du pays.

Une situation particulièrement sensible a émergé lorsque Néné Fatoumata Tall, une figure importante de l’APR, a été investie comme colistière d’Aliou Sall sur la liste départementale de Jamm ak Njariñ à Guédiawaye. Face à cette nomination jugée inacceptable par le parti, l’APR a décidé de retirer son soutien à Néné Fatoumata Tall, dénonçant sa présence sur la liste de la coalition rivale.

En conséquence, l’APR appelle à un rejet systématique de cette investiture à Guédiawaye et incite ses militants à concentrer leurs efforts sur la liste nationale de Takku Wallu Sénégal. Le SEN exhorte ses partisans à voter massivement pour cette liste lors des élections à venir, marquant ainsi une prise de distance claire avec Jamm ak Njariñ.

Pour préparer cette échéance électorale cruciale, l’APR a mis en place une commission d’évaluation du processus de négociations et d’investitures au sein de la coalition Takku Wallu Sénégal et de l’intercoalition de l’opposition, afin de s’assurer que les choix futurs respectent ses valeurs et principes.

Cette rupture d’alliance, quelques semaines avant les élections, marque un tournant dans la stratégie politique de l’APR, qui semble vouloir affirmer son autonomie tout en consolidant ses alliances au sein de l’opposition nationale.

Blocage à l’AIBD : Idrissa Diabira, ancien DG de l’Adepme, empêché de quitter le Sénégal

L’ancien directeur général de l’Agence pour le développement et l’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme), Idrissa Diabira, a récemment été empêché de quitter le Sénégal. Alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour un vol à destination de Nairobi, il a été bloqué par les autorités à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). L’information, rapportée par le journal L’Observateur, est restée floue quant à la date exacte de l’incident, mais confirme que l’homme de 51 ans n’a pas pu embarquer.

Joint par le journal pour recueillir ses impressions, Diabira n’a pas souhaité s’étendre sur l’affaire, se contentant de déclarer : « Je n’ai pas de commentaire à faire à ce stade ».

Diabira a été à la tête de l’Adepme pendant sept ans, de 2017 à 2024. Ingénieur d’études et figure respectée du paysage économique sénégalais, il a marqué son passage par la gestion des petites et moyennes entreprises. Il avait également joué un rôle clé dans la rédaction du programme Yoonu Yokkuté, projet politique porté par Macky Sall lors de son accession au pouvoir en 2012. Après avoir occupé le poste de conseiller spécial auprès de l’ex-Première ministre Aminata Touré, Diabira a transité par le Fongip avant de rejoindre l’Adepme.

Son interdiction de voyage n’est pas un cas isolé. Avant lui, plusieurs hauts responsables de l’ancien régime, notamment les anciens ministres Lat Diop (Sports), Abdoulaye Sow (Urbanisme) et l’ex-directeur des Domaines, Mamadou Guèye, ont été confrontés à la même mesure. Les autorités actuelles semblent déterminées à garder ces anciens cadres sous leur contrôle pour garantir leur disponibilité lors des éventuelles enquêtes liées à la reddition des comptes, une priorité affichée du gouvernement en place.

Cette situation alimente un climat politique tendu, dans lequel la question de la reddition des comptes devient un levier de pression sur les membres de l’ancien régime. L’opinion publique suit de près ces événements, dans l’attente de voir si la justice convoquera bientôt Diabira et les autres anciens responsables pour s’expliquer sur leur gestion passée.

Crise budgétaire à l’UCAD : L’intersyndicale du COUD tire la sonnette d’alarme avant la rentrée universitaire 2024-2025

À l’approche de la rentrée universitaire, prévue pour le 19 octobre 2024, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) se retrouve au cœur d’une crise financière préoccupante. L’intersyndicale du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), qui regroupe 14 syndicats, a exprimé publiquement son inquiétude le 10 octobre 2024, face à l’état alarmant des préparatifs pour l’ouverture du campus.

La principale préoccupation des syndicats réside dans une réduction drastique de la subvention allouée par l’État au COUD. En 2023, cette subvention s’élevait à 30 573 milliards de francs CFA, mais pour l’année 2024, elle a été réduite de 10 milliards, ne représentant plus que 20 573 milliards de francs CFA. Une diminution qui suscite de vives inquiétudes, d’autant plus que le nombre d’étudiants ne cesse de croître. En 2024, l’UCAD attend 90 000 étudiants, contre 82 000 l’année précédente, sans compter les 24 000 nouveaux bacheliers qui rejoindront les bancs de l’université.

Face à cette situation, l’intersyndicale met en avant les multiples défis que ce déficit financier va engendrer, notamment une surpopulation qui met à mal les infrastructures et les services essentiels offerts aux étudiants. Les agents du COUD, responsables de la gestion des résidences universitaires, des restaurants et des services de santé, sont déjà confrontés à une dette importante vis-à-vis des prestataires. « Les repreneurs menacent d’arrêter leurs prestations en raison des arriérés de paiement, et certains hôpitaux refusent de traiter les agents du COUD à cause des créances impayées », ont alerté les syndicats.

L’intersyndicale a appelé à des actions immédiates de la part du Directeur du COUD, Dr Ndéné Mbodji, ainsi que du Ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Abdourahmane Diouf. Ils exigent également une intervention urgente des plus hautes autorités de l’État, notamment du Premier Ministre Ousmane Sonko et du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour éviter une dégradation des conditions d’accueil et d’études.

« Sans une réponse rapide et adéquate, l’UCAD risque de connaître de graves interruptions dans la fourniture de services essentiels, mettant ainsi en péril la sécurité et le bien-être des étudiants », ont averti les représentants syndicaux. Alors que la rentrée approche à grands pas, l’incertitude plane sur le bon déroulement de l’année universitaire 2024-2025, avec des risques de mouvements sociaux et de perturbations dans la gestion du campus.

La balle est désormais dans le camp des autorités, qui devront trouver une solution pour désamorcer cette crise budgétaire et éviter que l’UCAD ne sombre dans une situation encore plus critique.

Recours contre la liste de la coalition Samm Sa Kaddu : Thierno Bocoum dénonce une « irrecevabilité »

Un recours a été déposé contre la liste de la coalition Samm Sa Kaddu, visant l’inéligibilité de Barthélémy Dias, actuel maire de Dakar et tête de liste nationale. Thierno Bocoum, membre de la coalition et leader du mouvement Agir, a réagi fermement, qualifiant ce recours d’« irrecevable ». Selon lui, les auteurs du recours, qu’il qualifie d’« encagoulés », se sont heurtés à une contrainte de délai.

En se basant sur l’article LO 184 du Code électoral, Bocoum souligne que les recours doivent être introduits dans un délai strict de 24 heures suivant la publication des listes. « Les mandataires des listes de candidats peuvent, dans les vingt-quatre heures suivant la notification de la décision ou sa publication, se pourvoir devant le Conseil constitutionnel qui statue dans les trois jours qui suivent celui de l’enregistrement de la requête », précise l’article.

Selon Thierno Bocoum, les listes de candidats ayant été publiées le 7 octobre vers 12h, le délai pour introduire un recours expirait le 8 octobre à midi. Or, le dépôt du recours n’a été effectué que le 8 octobre à 17h30, soit près de 29 heures après la publication des listes. « Le dépôt du recours au-delà des délais entraîne évidemment la forclusion », insiste-t-il, en évoquant le dépassement des 24 heures imparties.

Ainsi, Bocoum estime que les plaignants, en ne respectant pas les délais prévus par la loi, ont construit leur recours sur un « fond bancal ». Il reste désormais au Conseil constitutionnel de statuer sur la validité de ce recours, qui pourrait bien être frappé d’irrecevabilité pour non-respect des délais.

Barthélémy Dias et la coalition Samm Sa Kaddu peuvent ainsi espérer que cette tentative de contestation soit rapidement écartée, renforçant ainsi leur position à l’approche des élections.

Le King Fahd Palace dément : « Le séjour du Président de la République a été entièrement soldé »

Dans un communiqué rendu public, la direction de l’hôtel King Fahd Palace de Dakar a formellement démenti les rumeurs circulant sur une supposée dette de l’État envers l’établissement hôtelier. Ces allégations, qui faisaient état d’une facture impayée d’environ 420 millions FCFA pour le séjour du Président de la République, ont été jugées infondées.

L’hôtel a tenu à préciser, dans un message adressé à la presse, que le séjour en question a été réglé dans sa totalité. « À ce jour, Monsieur Bassirou Diomaye Faye ne doit rien à l’hôtel », indique le communiqué, apportant ainsi une clarification sur cette affaire qui a alimenté de vifs débats dans l’opinion publique.

Ce démenti du King Fahd Palace intervient après que des informations ont circulé, accusant le président d’avoir laissé une ardoise conséquente, mettant en cause la gestion des finances publiques. La structure hôtelière a donc jugé nécessaire de rétablir la vérité et d’affirmer qu’aucune créance n’est à leur charge.

Cette clarification semble avoir pour objectif de calmer les spéculations et d’éclairer l’opinion sur la réalité des faits. Le King Fahd Palace, connu pour héberger des personnalités importantes, tient à préserver son image et sa relation avec ses hôtes, notamment les hauts responsables politiques.

Il reste à voir si cette déclaration mettra fin aux rumeurs ou si d’autres voix viendront relancer le débat. Dans tous les cas, la structure hôtelière semble fermement décidée à défendre sa réputation face à cette polémique.

Le sit-in des travailleurs des collectivités territoriales interdit par le préfet de Dakar

Le sit-in prévu ce jeudi devant le ministère des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires a été interdit par les autorités. Cheikh Bamba Diop, secrétaire général chargé des revendications de l’Intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales, a exprimé son regret face à cette décision.

Selon ses déclarations, le commissaire de Dieuppeul a informé l’intersyndicale que le rassemblement ne pourrait pas se tenir comme prévu devant le ministère. « Le sit-in a été interdit, et il nous a été suggéré de nous rendre jusqu’au rond-point du Jet d’eau. Mais un sit-in à cet endroit n’a aucun sens », a précisé M. Diop.

Face à cette interdiction, l’intersyndicale a demandé la possibilité pour une délégation de responsables syndicaux de rencontrer le ministre de tutelle ainsi que son secrétaire général. Cheikh Bamba Diop a rappelé que des sit-ins similaires avaient déjà été organisés devant le ministère sous la direction des anciens ministres Aliou Sow, Oumar Youm et Oumar Sarr, sans entrave.

L’intersyndicale appelle les agents des collectivités territoriales à rester attentifs aux prochains mots d’ordre, et une nouvelle demande pour organiser une marche est en cours de préparation.

Le climat social tendu dans le secteur des collectivités territoriales est marqué par une série de revendications portées par les syndicats, en attente de réponses concrètes des autorités compétentes.

Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké appelle à une sanction électorale contre le régime en place lors des législatives de novembre 2024

À l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, l’ex-député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké s’est exprimé dans les colonnes du journal Direct News, appelant la communauté de Touba à prendre une position ferme contre le régime en place. Selon lui, il est crucial que la ville sainte de Touba envoie un message clair au pouvoir en place, afin de faire entendre sa voix.

Cheikh Abdou Bara Dolly a notamment mis en avant la figure de Cheikh Oumar Diagne, un leader influent dans la région, qui a récemment soulevé une vive controverse en affirmant avoir identifié des symboles maçonniques dans certaines mosquées, notamment à Touba et à Tivaouane. Ces propos ont suscité une grande attention dans l’opinion publique, renforçant les critiques contre l’actuel gouvernement.

Sur le plan politique, l’ex-député n’a pas manqué de formuler des critiques acerbes à l’encontre du président Macky Sall. Selon lui, accorder une majorité parlementaire au président Sall reviendrait à « bloquer le Sénégal ». Il va même plus loin en qualifiant le principal parti d’opposition, les Patriotes, d’inexpérimenté, estimant que leur accession au pouvoir entraînerait le pays dans une situation périlleuse et imprévisible.

En somme, Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké plaide pour un renouveau politique, appelant à une prise de conscience des enjeux cruciaux auxquels fait face le Sénégal à l’approche de ces élections décisives. Sa position reflète l’ambiance tendue qui règne à l’approche des scrutins, où de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à un changement profond de la gouvernance du pays.

Les tensions s’intensifient au sein de l’APR : Thérèse Faye Diouf critique le revirement d’Amadou Ba

À l’approche des élections législatives du 17 novembre, le climat politique au Sénégal est marqué par une rupture majeure entre deux figures clés de l’Alliance pour la République (APR) : Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 2024, et Macky Sall, l’ancien président. Annoncée comme imminente, l’inter-coalition entre les deux ténors n’a finalement pas vu le jour, un échec qui, selon Thérèse Faye Diouf, maire de Diarrère (Fatick) et fondatrice de l’APR, est à mettre sur le compte de la volte-face d’Amadou Ba.

Invitée sur le plateau de l’émission Faram Facce sur la TFM, Thérèse Faye Diouf n’a pas mâché ses mots à l’égard d’Amadou Ba. Elle lui reproche d’avoir transgressé un accord initial qu’il avait pris pour une alliance avec Macky Sall en vue des législatives, particulièrement pour la gestion de la ville de Dakar. « Quand des responsables s’accordent sur une chose et que tu fais un revirement à la dernière minute, cela confirme ce que les gens redoutaient sur Amadou, qu’il a des difficultés pour respecter sa parole », a-t-elle déclaré avec véhémence.

Selon la maire de Diarrère, Amadou Ba avait non seulement validé l’idée d’une inter-coalition pour Dakar, mais il avait aussi proposé une liste de candidats en accord avec Macky Sall. Cependant, contre toute attente, l’ancien Premier ministre a présenté une autre liste, indépendamment de Macky Sall, perturbant les négociations. Thérèse Faye Diouf a également révélé que certains des membres de la liste soumise par Amadou Ba n’étaient même pas au courant qu’ils étaient inclus dans une initiative distincte, échappant ainsi à la coalition conjointe envisagée.

Ce revirement a jeté un froid au sein des partisans de l’APR et alimente des spéculations sur les tensions profondes entre les deux camps, qui étaient pourtant alliés jusqu’à récemment. Alors que les législatives approchent, la rupture entre Amadou Ba et Macky Sall laisse présager des divisions internes qui pourraient peser sur l’avenir de l’APR. Thérèse Faye Diouf, figure emblématique du parti, a exprimé son amertume face à cette situation, laissant entendre que la capacité d’Amadou Ba à maintenir des engagements pourrait devenir un sujet d’inquiétude pour ses soutiens futurs.

Ainsi, les législatives à venir s’annoncent comme un véritable test non seulement pour les coalitions en lice, mais aussi pour les dynamiques internes du parti qui, autrefois, gouvernait le Sénégal sous la direction de Macky Sall.

Détérioration des relations police-population : vers une approche collaborative de la sécurité

La confiance entre les forces de police et les populations est en crise. Face à cette situation, les forces de défense et de sécurité nationale ont abordé le thème de « la gouvernance sécuritaire et l’approche collaborative de la gestion de la sécurité », le mercredi 9 octobre 2024, lors de la première session des « Mercredis de la police ». Cet évènement, tenu à la Direction de la formation de la police, visait à explorer de nouvelles pistes pour renforcer les liens entre les communautés et les forces de l’ordre.

Mame Seydou Ndour, directeur général de la police nationale, a exprimé l’importance de ce débat pour améliorer la collaboration avec les populations. « La gouvernance sécuritaire et l’approche collaborative de la sécurité est un sujet qui nous permet de réfléchir à nos relations avec la communauté, à son rôle dans la gestion du renseignement et à notre responsabilité partagée en matière de sécurité », a-t-il souligné.

Le panel a mis en avant deux éléments cruciaux : l’accessibilité des forces de sécurité et l’accueil au sein des commissariats. Djiby Diakhaté, sociologue invité, a insisté sur la nécessité de transformer le rapport de crainte envers la police en un sentiment de respect. « Il est primordial de mettre l’accent sur l’accueil car il est au cœur du rétablissement de la confiance. Cela permettra de rompre avec la logique de la crainte pour instaurer celle du respect », a-t-il expliqué.

Madjibou Leye, commissaire principal et panéliste, a quant à lui évoqué l’absence d’une stratégie nationale de sécurité collaborative. Il a plaidé pour « humaniser les rapports entre la police et les communautés », pointant ainsi la nécessité de réformer la manière dont les policiers interagissent avec les citoyens.

Ce rendez-vous académique, qui se poursuivra sur plusieurs mois, a pour ambition de guider les pratiques de la police nationale afin d’offrir une sécurité plus inclusive, tout en favorisant la participation active des populations dans la gestion de leur propre sécurité. « Les Mercredis de la police » sont ainsi voués à devenir un espace de réflexion essentiel pour repenser le rôle des forces de l’ordre dans la société et restaurer la confiance perdue.

Conseil des ministres : Ousmane Sonko insiste sur les priorités du gouvernement pour le dernier trimestre 2024

Lors de sa prise de parole en Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé l’importance de l’évaluation périodique des actions gouvernementales, une priorité fixée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Dakhar Faye. Selon le communiqué de la Présidence, il a demandé aux ministres de fournir un état d’avancement des plans d’action prioritaires de leurs départements, en se concentrant sur les résultats obtenus d’ici fin septembre 2024.

Sonko a insisté sur la nécessité de démontrer la différence apportée par l’approche actuelle du gouvernement en matière de politiques publiques, comparée aux précédentes. Il a souligné que des résultats concrets et documentés doivent être mis en avant, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques clés dans divers secteurs.

Le Premier ministre a également chargé les ministres de veiller à la bonne exécution du programme de travail du quatrième trimestre 2024, en particulier sur des questions urgentes comme la campagne de commercialisation agricole, le respect des engagements contractuels à échéance de fin d’année, ainsi que le suivi rapproché des projets en cours.

Parmi les priorités spécifiques, Ousmane Sonko a mis en lumière la préparation de la commémoration du 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye 44. Il a également évoqué la finalisation des travaux d’audit et de construction au Port de Sendou, ainsi que le contrôle strict de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé.

D’autres points cruciaux incluent l’accompagnement des déplacés de Casamance dans leur retour, l’application des mesures de réduction des prix des denrées de première nécessité, ainsi que l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar, un événement culturel d’envergure internationale.

En conclusion, Ousmane Sonko a exhorté ses ministres à maintenir un rythme soutenu pour atteindre les objectifs fixés d’ici la fin de l’année, tout en prenant soin d’adresser efficacement les enjeux socio-économiques du pays.

Festival Autour des Cordes 2024 : une célébration des instruments à cordes à Saint-Louis du Sénégal

La ville historique de Saint-Louis, réputée pour son patrimoine culturel et ses mosaïques éclatantes, s’apprête à vibrer au rythme de la musique avec la 4e édition du festival Autour des Cordes. Cet événement, organisé du 31 octobre au 2 novembre 2024, promet de rassembler des artistes de renom et de mettre en lumière la richesse des instruments à cordes pincées tels que la kora, l’oud, le qanoûn, et bien d’autres.

Conçu par Ablaye Cissoko, maître de la kora et figure emblématique de la scène musicale sénégalaise, le festival vise à faire découvrir et promouvoir la diversité des sonorités des instruments à cordes issus des différentes traditions musicales du monde. Au programme, des concerts et spectacles se dérouleront dans divers lieux emblématiques de la ville, ainsi que dans des établissements scolaires, offrant ainsi une immersion culturelle aux jeunes générations.

Parmi les artistes les plus attendus cette année, on retrouve Rema Diop, jeune chanteuse sénégalaise qui a récemment fait sensation avec ses tubes à succès. Sa voix puissante et émotive, que beaucoup de Sénégalais associent à des bandes originales de séries télévisées populaires, promet de captiver le public. L’événement accueillera également des artistes internationaux comme Christine Zayed (Palestine/France), Julia Sarr (Sénégal), le groupe Nordic Light(Canada/Iran/Norvège), et Siân Pottok (Belgique).

Le festival Autour des Cordes est devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés de musique traditionnelle et contemporaine, fusionnant les cultures et créant un espace d’échange artistique unique. Cette 4e édition s’annonce encore plus ambitieuse, avec une programmation éclectique et des performances qui promettent de faire résonner les cordes du monde entier dans le cœur de Saint-Louis.

Un événement à ne pas manquer pour tous les amateurs de musique et de diversité culturelle.

Affaire des chèques falsifiés : trois arrestations et des révélations troublantes

L’enquête sur l’affaire des chèques falsifiés du Trésor semble sur le point de livrer tous ses secrets. La Division des Investigations Criminelles (DIC) a procédé à l’arrestation de trois personnes, dont Mansour K., un agent du Trésor public, décrit comme le cerveau de cette vaste opération frauduleuse. Une femme d’affaires et un transitaire, Mallé S., figurent également parmi les suspects interpellés.

L’affaire a été révélée à la suite d’une plainte déposée par le payeur général, Mame Diama Diouf. Celle-ci avait découvert qu’un chèque d’un montant de 400 millions de francs CFA, remis par la femme d’affaires, était un faux. Interrogée, cette dernière a indiqué avoir reçu le chèque de la part de Mansour K., qui a par la suite été arrêté. Durant son interrogatoire, il a admis être à l’origine des falsifications et a décrit en détail son mode opératoire.

Selon les informations du journal Libération, Mansour K. attendait que les bureaux du Trésor soient vides pour voler des chèques en blanc. Il imitait ensuite la signature de Mame Diama Diouf et apposait un cachet falsifié sur les chèques avant d’y inscrire un montant. Lors d’une perquisition dans son bureau, plusieurs autres chèques falsifiés ont été retrouvés, confirmant l’ampleur de la fraude.

Quant à Mallé S., d’abord désigné comme complice par Mansour K., il a été mis hors de cause après que l’agent du Trésor s’est rétracté. Le transitaire, qui se déclare innocent, a même porté plainte pour dénoncer son implication dans cette affaire.

Les trois suspects ont été déférés devant le procureur. Après un retour de parquet ce mercredi, leur sort devrait être fixé ce jeudi. D’après Libération, le Parquet national financier pourrait demander l’ouverture d’une information judiciaire, confiant ainsi l’instruction au collège des juges.

Cette affaire, aux ramifications multiples, met en lumière les failles potentielles dans le contrôle des fonds publics et rappelle la nécessité d’une vigilance accrue au sein des administrations financières.

Renforcement de la gestion des Sénégalais de l’extérieur : une priorité pour le président Bassirou Diomaye Faye

Lors du dernier Conseil des ministres, le président Bassirou Diomaye Faye a accordé une attention particulière à la situation des Sénégalais de l’extérieur, réaffirmant leur importance stratégique pour le pays. Le chef de l’État a souligné que l’amélioration des conditions de vie de cette communauté doit rester une priorité du gouvernement. La diaspora sénégalaise, qui contribue significativement à l’économie nationale, mérite un accompagnement renforcé dans divers aspects de sa vie à l’étranger.

Pour garantir un appui efficace aux Sénégalais résidant à l’étranger, le président a appelé à une « mobilisation accrue de nos représentations diplomatiques et consulaires ». Selon lui, ces structures doivent jouer un rôle clé dans la facilitation de l’accès aux services administratifs essentiels. Cela inclut notamment l’obtention rapide de documents tels que les passeports et les cartes d’identité nationales, une démarche jugée urgente par le gouvernement pour répondre aux besoins immédiats de la diaspora.

Concernant les jeunes Sénégalais poursuivant leurs études à l’étranger, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité d’un suivi rigoureux de leur situation. Il a exhorté son gouvernement à être attentif aux défis qu’ils rencontrent, notamment sur le plan administratif et académique. Par ailleurs, un recensement exhaustif des compétences nationales opérant hors du Sénégal a été annoncé. Cette initiative vise à mieux valoriser les talents sénégalais à l’international et à favoriser les opportunités de collaboration avec leur pays d’origine.

Un autre aspect abordé par le président concerne le retour des Sénégalais de l’extérieur. Il a plaidé pour la mise en place d’un nouveau mécanisme visant à accompagner ceux qui souhaitent rentrer et se réinstaller au Sénégal. L’objectif est de faciliter leur réintégration à travers des dispositifs d’aide adaptés, qu’il s’agisse de projets professionnels ou de soutien social.

Avec cette série de mesures, Bassirou Diomaye Faye affiche une volonté claire de renforcer les liens avec la diaspora sénégalaise et de répondre plus efficacement à ses attentes.

Kaolack : Élections législatives – Liste départementale de la Coalition Defar Sa Gokh : les personnes handicapées en tête

Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, des personnes handicapées occupent la tête de liste départementale des partis politiques ou coalitions de partis aux élections municipales ou législatives.

« Consciente du rôle que peuvent jouer les personnes handicapées dans le développement global de notre pays, la Coalition Defar Sa Gokh a jugé nécessaire d’inclure des personnes handicapées dans ses listes dans 18 départements du pays. C’est une mesure que nous saluons à sa juste valeur. Être handicapé ne signifie pas être privé de tout. Au niveau du département de Kaolack, je suis investi comme tête de liste, secondé par Rokhya Dia, une autre responsable des femmes handicapées du département de Kaolack », a expliqué Gora Mbaye, président départemental et communal des personnes handicapées de Kaolack.

« Même si l’État du Sénégal a accompli beaucoup de choses avec l’appui financier des ONG, la situation des handicapés reste peu reluisante, car nous continuons à rencontrer des difficultés d’accès aux aides techniques destinées à atténuer nos handicaps visuels, moteurs, auditifs, ou sensoriels », a ajouté le président départemental des personnes handicapées de Kaolack, investi sur la liste de la Coalition Defar Sa Gokh.

Il a également souligné d’autres problèmes tels que l’accès à l’emploi et à l’insertion, sans oublier l’aménagement de l’environnement général qui n’est pas toujours accessible aux personnes handicapées. « Nous notons également divers obstacles physiques, des discriminations et un risque élevé d’abus et de violence, notamment envers les personnes albinos. Personnellement, une fois à l’Assemblée nationale, je porterai ce plaidoyer pour une solution définitive », a affirmé M. Mbaye.

Il est important de noter que la Coalition Defar Sa Gokh regroupe deux partis politiques et six mouvements nationaux, en partenariat avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées. « Notre objectif est de faire en sorte que les personnes handicapées occupent des responsabilités dans toutes les décisions importantes pour le développement du pays. Nous ne voulons plus être relégués au second plan. C’est pourquoi la Coalition a inclus 24 personnes handicapées sur sa liste. Nous invitons donc toutes les personnes handicapées à voter massivement pour la Coalition Defar Sa Gokh le 17 novembre 2024, afin que nous soyons représentés à l’Assemblée nationale », a conclu Gora Mbaye lors de son intervention face à la presse ce mercredi.

Mame Diarra Fam appelle à un soutien massif pour la liste PASTEF : une alliance pour le redressement national

Dans un communiqué de presse récent, Mame Diarra Fam, présidente du Mouvement Alternative Future (MAF) et figure parlementaire influente, a lancé un appel vibrant aux membres de son mouvement, tant au niveau national qu’international, les exhortant à voter massivement en faveur de la liste du parti PASTEF. Selon elle, cette mobilisation est essentielle pour permettre la poursuite du plan de redressement du pays.

Mame Diarra Fam a souligné que cette décision stratégique bénéficie de l’accord unanime des responsables du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), dont elle est issue. Elle a fermement rejeté toute idée de rapprochement avec l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, qualifiant une telle alliance d’ »incohérente, incompréhensible et indéfendable ».

Dans son communiqué, la parlementaire n’a pas mâché ses mots, déclarant qu’une coalition avec l’APR serait un véritable « suicide » pour les valeurs fondamentales du PDS. Elle s’oppose catégoriquement à tout compromis qui pourrait diluer les idéaux de son parti dans une collaboration avec le pouvoir en place.

Soutien aux nouvelles autorités pour un redressement national

Désormais, Mame Diarra Fam se place résolument aux côtés des nouvelles autorités issues de PASTEF, qu’elle considère comme les mieux positionnées pour redresser le Sénégal. Elle réaffirme sa volonté de les accompagner dans cette mission, assurant que le MAF jouera un rôle actif dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour le développement du pays.

En conclusion, l’appel de Mame Diarra Fam marque un tournant politique important, soulignant l’alignement entre le MAF, le PDS et PASTEF dans une dynamique de rupture avec le régime actuel. Le communiqué de la parlementaire montre clairement son engagement à œuvrer pour un avenir meilleur pour le Sénégal, sous l’égide de forces politiques qu’elle estime en adéquation avec ses convictions.

Adapter la formation professionnelle aux besoins de l’économie : un défi pour le gouvernement

Dans un entretien accordé ce mercredi 9 octobre au journal Le Soleil, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, ministre de la Formation professionnelle, a exposé les grands enjeux de son département. À l’heure où l’économie mondiale et nationale évoluent à un rythme effréné, la formation des jeunes Sénégalais doit impérativement s’adapter pour répondre aux besoins du marché du travail. « L’orientation stratégique du ministère, en droite ligne avec la vision du président de la République Bassirou Diomaye Faye, est d’arrimer les formations aux besoins de l’économie », a-t-il affirmé.

Nommé il y a six mois par le Premier ministre Ousmane Sonko, Sarré fait face à une tâche ardue. Il reconnaît que, bien que des efforts aient été réalisés pour ajuster les curricula, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. « Force est de constater que les formations actuelles ne répondent pas toujours aux besoins du marché du travail en évolution rapide », a-t-il concédé.

En effet, les entreprises, notamment dans des secteurs porteurs comme les technologies de l’information et la transformation numérique, se trouvent parfois confrontées à un décalage entre les compétences des jeunes diplômés et les exigences des postes à pourvoir. Ce constat fait écho aux critiques souvent formulées par le secteur privé sur le manque de compétences adaptées à la réalité économique.

Pour remédier à cette situation, le ministre prône une approche plus collaborative. « Il est donc crucial d’instaurer une collaboration plus étroite avec les entreprises afin d’actualiser régulièrement les programmes de formation en fonction des nouvelles demandes du marché », a-t-il suggéré. Cette dynamique permettrait non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi d’anticiper les futures tendances du marché du travail.

Le ministère de la Formation professionnelle se retrouve ainsi au cœur d’une stratégie nationale qui vise à offrir aux jeunes une meilleure employabilité. En adaptant les formations aux réalités économiques, le gouvernement espère réduire le chômage tout en stimulant des secteurs clés de l’économie sénégalaise. Mais comme l’a souligné le ministre Sarré, « le pari est loin d’être gagné ». La route est encore longue pour assurer une adéquation totale entre l’offre de formation et les exigences du marché, surtout dans un contexte de mutation accélérée des technologies et des métiers.

Toutefois, avec une vision claire et des réformes bien pensées, la formation professionnelle pourrait devenir un moteur de développement économique et d’insertion pour des milliers de jeunes au Sénégal.

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