Diourbel : accident de Ndoulo du 15 Août. Le bilan passe à 12 morts

L’émoi et la consternation sont les sentiments les plus partagés au quartier Keur cheikh Ibrahima Fall de Diourbel d’où sont originaire beaucoup de victimes de l’accident de Ndoulo du 15 Août dernier suite au décès de la dame Adama thiam qui était hospitalisée depuis le drame . Après Aida teugu THIAM décédée le jour du Magal et Seynabou Ndiaye qui a rendu l’âme lundi dernier, adama Thiam est finalement décédée ce samedi à l’hôpital où elle était internée depuis le jour du choc. La vielle dame avait déjà perdu sa belle fille( épousé de son fils) décédée sur le coup le jour de l’accident.
Un décès qui replonge le quartier keur cheikh dans la tristesse car ayant déjà perdu plusieurs personnes issues d’une même famille lors de ce tragique accident

Ousmane Sonko: « Unissons-nous pour soutenir la cause palestinienne »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a marqué sa présence lors d’un rassemblement pacifique en soutien au peuple palestinien, tenu samedi. Ce rassemblement, organisé pour exprimer la solidarité avec les Palestiniens en proie à des violences continues, a été l’occasion pour Sonko de dénoncer avec vigueur ce qu’il perçoit comme l’hypocrisie de la communauté internationale.

« Nous vivons dans un monde particulièrement hypocrite », a-t-il déclaré, critiquant le décalage entre les principes proclamés par certaines nations et leur mise en pratique sur la scène internationale. « Un monde où les principes qu’on nous vend n’engagent que ceux qui y croient », a-t-il ajouté, pointant du doigt l’injustice à laquelle le peuple palestinien est confronté depuis des décennies.

Appelant les Sénégalais à transcender leurs divergences politiques internes, Ousmane Sonko a exhorté la population à se concentrer sur des enjeux globaux plus larges, tels que la cause palestinienne. Il a également exprimé, au nom du président de la République, la profonde douleur ressentie par le Sénégal face aux souffrances infligées aux Palestiniens.

Dans un discours poignant, il a invité la communauté musulmane, ainsi que toutes les nations éprises de justice, à adopter une approche plus résolue et politique pour mettre fin aux violences en Palestine. Il a souligné l’importance de l’unité et de l’action collective, en citant l’exemple de l’Afrique du Sud, qui, selon lui, a su montrer la voie en obtenant la condamnation du Premier ministre israélien par la Cour pénale internationale (CPI).

« Il nous faut nous unir pour arrêter cette barbarie humaine », a-t-il conclu avec force, appelant à une mobilisation accrue pour défendre les droits du peuple palestinien. Ce rassemblement a ainsi témoigné de l’engagement du Sénégal, sous l’impulsion d’Ousmane Sonko, à soutenir activement la lutte pour la justice et la paix en Palestine.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko Défend la Cause Palestinienne lors d’une Manifestation à Dakar

Sur instruction du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris part à une manifestation organisée par l’Alliance pour la Défense des droits du peuple palestinien. Devant une foule acquise à la cause palestinienne, le chef du gouvernement a réaffirmé la position du Sénégal face au conflit israélo-palestinien.

Dans son discours, Ousmane Sonko a commencé par rappeler l’engagement constant du Sénégal en faveur de la Palestine, soulignant la continuité des actions entreprises par les régimes successifs. « Beaucoup d’initiatives ont été prises par les régimes qui se sont succédé sur cette question. Mais ce régime continue cette tradition. Nous avons décidé d’aller au-delà des déclarations et d’être aux côtés de nos frères palestiniens », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a ensuite évoqué la dimension religieuse de la solidarité avec la Palestine, tout en insistant sur le caractère global du problème. « Cet aspect religieux, sur cette question qui a duré des décennies, n’est pas à occulter. Le problème, selon le chef du gouvernement, n’est pas seulement religieux. Mais également humain. Il faut, dans cette stratégie, poser des actions concrètes », a-t-il précisé.

Ousmane Sonko a également critiqué l’hypocrisie de la communauté internationale face à la souffrance du peuple palestinien. « La dimension politique est extrêmement importante. Des milliers de personnes ont manifesté contre l’extermination du peuple palestinien. Cela interpelle notre conscience. Nous sommes dans un monde particulièrement hypocrite. Un monde où les principes qu’on nous vend n’engagent que ceux qui y croient. Personne ne mènera ce combat à notre place », a-t-il affirmé, exhortant à l’unité et à la transcendance des différences pour mieux exister sur la scène internationale.

En clôture de son discours, le chef du gouvernement a exprimé, au nom du président de la République, sa profonde tristesse face à la situation tragique que vivent les Palestiniens. « Il faut avoir une approche très politique au-delà du volet religieux. Si la CPI a pu condamner le Premier ministre israélien, c’est parce que l’Afrique du Sud a fait ce que nous, en tant que musulmans, devons faire. Il nous faut nous unir pour arrêter cette barbarie humaine », a-t-il conclu.

Cette manifestation marque un nouvel engagement du Sénégal dans le soutien au peuple palestinien, réaffirmant ainsi la position du pays sur la scène internationale en faveur de la paix et de la justice.

Situation des écoles coraniques à Médina Baye: l’appel de l’ANVESH aux autorités du pays.

L’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESH), assistée par un bienfaiteur gambien établi en Allemagne, El Hadji Aboubacar Sadikh Bop, a réceptionné une école coranique ce 31 août à Médina Baye. Profitant de la tribune, le président Thierno Amadou Diallo a appelé autorités et bonnes volontés à se mobiliser davantage pour l’éducation surtout celle islamique. 

 » Donner ses moyens pour les écoles coraniques ou rechercher des partenaires qui assistent ces instituts, est un des meilleurs moyens de fructifier ses bienfaits mondains et dans l’au-delà. L’association ANVESH n’en est pas à sa première, depuis des années, elle a investi dans beaucoup d’écoles coraniques de Médina Baye et ses alentours  » a magnifié Serigne Bassirou Thiam. 

Très satisfait des réalisations de l’ANVESH et ses partenaires, le maître d’école coranique a rappelé que la cité sainte de Médina Baye est par essence une zone où l’apprentissage de l’Islam et des sciences religieuses demeure très important.  » Cet élan solide de quête du savoir, nous le devons largement au fondateur de la cité en l’occurrence Baye Niass  » a-t-il complété. 

Dans le même sillage, le président de l’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire ( ANVESH) est revenu sur les différentes actions réalisées par sa structure depuis des années.  » Nous avons eu à faire des dons de fauteuils roulants au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, nous avons aussi bâti ou réfectionné des dizaines d’écoles coraniques  » a listé Thierno Amadou Diallo. 

 » Nous appelons les bonnes volontés en l’occurrence les organisations non gouvernementales et les mécènes ainsi que les institutions étatiques notamment les directions, les ministères à s’investir plus dans l’éducation des tout-petits. Les écoles coraniques sont dans le besoin car elles accueillent des milliers d’enfants de la République sans pour autant bénéficier de l’appui institutionnel  » a conclu le président de l’ANVESH.

Rationalisation des espaces de travail dans l’administration publique : Le Premier ministre annonce des mesures audacieuses

Dans une note circulaire adressée aux différents services de l’administration publique, le Premier ministre Bassirou Diomaye Diakhar Faye, suivant les directives du président de la République, a exhorté les responsables de l’État à adopter des mesures strictes pour rationaliser et optimiser l’utilisation des espaces de travail mis à leur disposition. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcer l’efficience de l’administration sénégalaise en la conformant aux standards internationaux les plus élevés.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de changer de comportement au sein de l’administration, en cultivant une éthique de gestion rigoureuse et un sens accru de la responsabilité. « Il est impératif d’allier le confort des agents dans l’exercice quotidien de leurs missions avec les exigences de rationalisation et d’économie, afin de faire en sorte que notre Administration s’aligne aux meilleurs standards », a déclaré le chef du gouvernement.

Parmi les mesures annoncées, l’accent a été mis sur l’aménagement d’espaces dédiés à l’installation d’imprimantes en réseau, remplaçant ainsi les imprimantes individuelles dans chaque bureau. Cette initiative vise principalement les pools de secrétariat, où la mutualisation des ressources permettra de réduire les coûts tout en optimisant l’utilisation des équipements.

De plus, le Premier ministre a préconisé l’aménagement de parties communes pouvant héberger des commodités telles que des réfrigérateurs, des machines à café et des micro-ondes, à la place des dotations individuelles. Cette mesure est conditionnée par le respect des normes de sécurité et de préservation des réseaux électriques.

Une autre directive notable concerne l’interdiction des appareils de télévision dans les bureaux, à l’exception des espaces communs comme les salles de réunion ou de restauration, ainsi que des bureaux des Directeurs généraux et des directeurs. La dotation d’appareils de télévision et d’abonnements à des chaînes payantes sera désormais soumise à des restrictions strictes.

Le Premier ministre a également souligné l’importance de l’harmonisation et du respect des normes d’ameublement des bureaux, en fonction du niveau de responsabilité des agents. L’accent sera mis sur l’utilisation du mobilier national, une mesure qui s’inscrit dans une logique de promotion des productions locales et de rationalisation des coûts.

Enfin, le rappel des dispositions du décret n°2018-842 du 09 mai 2018 relatif à la comptabilité des matières a été réitéré, ainsi que l’encouragement à organiser autant que possible des réunions à distance (visioconférence), particulièrement pour les dossiers ne revêtant pas un caractère sensible. Cette pratique vise à réduire les déplacements inutiles et à renforcer l’efficacité de la gestion administrative.

Ces mesures, si elles sont rigoureusement appliquées, devraient permettre à l’administration publique sénégalaise de faire un pas décisif vers une gestion plus rationnelle et optimisée des ressources, tout en améliorant les conditions de travail des agents.

L’Assemblée nationale examine la dissolution du CESE et du HCCT

L’examen du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) est lancé. Selon l’édition de ce samedi du journal Les Échos, les membres de la commission des lois de l’Assemblée nationale se pencheront sur ce texte gouvernemental ce samedi. À l’issue de leurs travaux, le projet sera soumis à la plénière prévue pour lundi prochain. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sera en charge de défendre ce projet de loi.

Audit du TER : l’Inspection Générale d’État enquête sur un surcoût de 55 % du budget initial

L’Inspection Générale d’État (IGE) se prépare à auditer le chantier du Train Express Régional (TER) suite à une augmentation significative du coût initial de l’infrastructure. Bakary Séga Bathily, Directeur Général de l’Agence Nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX), a annoncé cette démarche lors d’une visite des travaux ferroviaires entre Diass et Diamniadio.

Selon M. Bathily, le budget initial du TER, fixé à 568 milliards de francs CFA, a subi un surcoût de 55 %, atteignant ainsi 883 milliards de francs CFA. Ce surcoût inclut les réclamations des entreprises chargées de la construction, ce qui soulève des interrogations sur la gestion financière du projet. Initialement, M. Bathily avait mentionné un montant de 788 milliards de francs CFA avant de rectifier l’erreur, précisant que ce chiffre représentait 39 % du surcoût sans les réclamations.

Le TER, inauguré en décembre 2021, relie quotidiennement Dakar à Diamniadio, facilitant le transport de milliers de passagers. Toutefois, le projet n’a pas été exempt de controverses, notamment en raison de son coût jugé excessif par certains opposants politiques. Le contrat, signé en 2016 avec la société française Alstom, spécialisée dans les chemins de fer, a fait l’objet de vives critiques.

La deuxième phase du projet, qui étend la ligne ferroviaire de Diamniadio à l’aéroport international de Diass, est actuellement en cours et devrait coûter 253 milliards de francs CFA. M. Bathily a rassuré que les travaux avancent dans de bonnes conditions, permettant une livraison dans les délais impartis. La mise en service commerciale de cette nouvelle section est prévue pour juillet 2025.

L’audit de l’IGE devrait apporter des éclaircissements sur les raisons du surcoût et permettre une meilleure transparence sur la gestion des fonds publics engagés dans ce projet d’envergure nationale.

Double Drame au Parc Lambaye : Deux jeunes percutés par des bus Tata en course folle

Un tragique incident s’est produit au Parc Lambaye, impliquant deux bus Tata engagés dans une course effrénée. D’après les informations recueillies par Source A, l’un des véhicules a violemment percuté deux jeunes hommes, Matar Thiane et Ousmane Seck, alors qu’ils circulaient à moto. Les victimes, toutes deux employées à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas, ex-Seras), revenaient de leur lieu de travail au moment du drame.

Le comportement des chauffeurs des bus impliqués a exacerbé la gravité de l’accident. Plutôt que de porter secours aux jeunes hommes blessés, les deux conducteurs ont pris la fuite, laissant les victimes sans assistance.

L’un des chauffeurs a même abandonné son véhicule sur les lieux. Ce bus a depuis été immobilisé et se trouve actuellement à la LGI de Mbao, selon la même source. Cette fuite inhumaine suscite l’indignation, alors que les autorités s’efforcent d’identifier et de retrouver les chauffeurs en fuite.

L’incident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière et du comportement irresponsable de certains conducteurs de transport en commun, mettant en danger la vie des usagers de la route et des piétons.

Le Premier ministre Ousmane Sonko veut réduire la facture d’électricité de l’État sénégalais

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, s’est insurgé contre les chiffres exorbitants de la facture d’électricité de l’État, qui s’élève à 71 milliards de francs CFA. Lors d’un conseil interministériel tenu ce vendredi, Sonko a exprimé sa profonde préoccupation face à cette dépense colossale, soulignant l’importance de prendre des mesures pour la réduire.

« 71 milliards de facture d’électricité pour l’État, c’est énorme. Imaginez qu’on puisse faire, ne serait-ce que 25 % de réduction de cette consommation. Cela représenterait une économie d’environ vingt milliards de francs CFA pour l’État », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a également critiqué les habitudes des agents de l’État dans l’utilisation des ressources énergétiques au sein des édifices publics. Il a fait remarquer que les comportements au bureau diffèrent souvent de ceux adoptés à domicile, un manque de rigueur qui, selon lui, contribue à la flambée des coûts. « Pour ce qui est des édifices publics, les gens n’ont pas le même comportement que lorsqu’ils sont chez eux. Il faut beaucoup de fermeté sur ce point », a-t-il martelé.

Pour amorcer ce changement, Ousmane Sonko a annoncé la publication d’une circulaire visant à réglementer l’usage de certains équipements dans les bureaux. « Chaque bureau veut avoir son frigo bar, sa machine à café, son téléviseur ; ce n’est pas possible », a-t-il insisté.

Cette initiative marque le début d’une série de mesures destinées à rationaliser la consommation d’énergie au sein de l’administration publique, dans le but de réaliser des économies substantielles pour l’État sénégalais.

Rencontre entre le Président Bassirou Diomaye Faye et Tony Elumelu : Un Partenariat pour la Transformation Économique

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce vendredi M. Tony Elumelu, PDG du Groupe United Bank for Africa (UBA) et président de la Fondation Tony Elumelu, au Palais de la Présidence. Cette rencontre symbolise un tournant majeur dans les relations entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé, avec un accent particulier sur le développement économique et social du pays.

Lors de cette entrevue, M. Elumelu a félicité le Chef de l’État pour sa récente élection, qu’il a qualifiée de « brillante ». Reconnu pour son engagement en faveur de l’entrepreneuriat africain, M. Elumelu a exprimé son enthousiasme à l’idée de collaborer étroitement avec l’administration du Président Faye pour catalyser la transformation économique du pays.

Le PDG de UBA a particulièrement souligné l’importance des secteurs stratégiques, notamment l’énergie et l’autonomisation des jeunes. « Ces secteurs sont cruciaux pour le développement durable de notre continent, » a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la Fondation Tony Elumelu est prête à apporter son expertise et ses ressources pour soutenir ces initiatives.

De son côté, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’engagement de M. Elumelu en faveur de l’Afrique et a réaffirmé sa volonté de travailler main dans la main avec le secteur privé pour accélérer la croissance économique et améliorer les conditions de vie de la population.

Cette rencontre promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération entre le gouvernement et le secteur privé, avec pour objectif ultime de propulser le pays vers un avenir prospère et inclusif.

La Sécurité Publique Renforcée : La police nationale en première ligne face à la recrudescence de la criminalité

Face à l’augmentation préoccupante des actes criminels, la sécurité publique est devenue une priorité nationale. Dans cette optique, la police nationale a intensifié ses efforts pour assurer la protection des citoyens et de leurs biens. Une vaste opération de sécurisation, menée dans la nuit du jeudi au vendredi 30 août 2024, a permis l’arrestation de 402 individus à travers l’ensemble du territoire national.

Cette opération d’envergure, coordonnée par la Direction de la sécurité de la police, a conduit à des arrestations pour diverses infractions. Parmi les interpellations, 81 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, 10 pour détention et usage de drogues, sept pour coups et blessures volontaires, et huit pour vagabondage. Cette mission a également abouti à la mise en fourrière de 39 véhicules et à l’immobilisation de 91 motos pour infractions routières, illustrant la détermination des autorités à restaurer l’ordre sur les routes.

En plus de ces mesures, une quantité significative de stupéfiants a été saisie, notamment du chanvre indien et huit képas de haschisch. Cette saisie confirme l’ampleur des efforts déployés pour lutter contre le trafic de drogue, une menace croissante pour la sécurité publique. L’opération s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire la délinquance et à répondre aux attentes des citoyens en matière de sécurité.

La réaction des citoyens face à cette mobilisation policière a été globalement positive, avec de nombreux témoignages saluant les efforts des forces de l’ordre pour renforcer la sécurité. Cependant, certains ont exprimé leur frustration, notamment en ce qui concerne l’immobilisation des motos, une mesure jugée par certains comme trop rigoureuse.

Les réseaux sociaux ont été le lieu d’expression de ces divers sentiments, allant de l’approbation aux critiques concernant l’application des lois. Néanmoins, il semble y avoir un consensus général sur la nécessité de telles opérations pour garantir un environnement plus sûr.

La police nationale prévoit de prolonger ces actions dans les semaines à venir, avec pour objectif de créer un climat de sécurité durable. Cette stratégie continue de s’inscrire dans une démarche proactive de lutte contre la délinquance, répondant ainsi aux exigences croissantes des citoyens pour une sécurité renforcée.

En conclusion, l’intensification des opérations de sécurité par la police nationale montre une volonté claire de répondre aux défis sécuritaires actuels. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de ces actions sur le terrain et la perception des citoyens vis-à-vis de ces mesures.

Révision Constitutionnelle au Sénégal : Vers une Réorganisation Institutionnelle Profonde

Le lundi 2 septembre 2024, l’Assemblée nationale du Sénégal se réunit en plénière pour un débat crucial : l’examen d’un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce projet de loi, promesse phare du nouveau régime, vise à dissoudre deux institutions clés du pays, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Cette initiative s’inscrit dans une série de réformes structurelles que le gouvernement a entamées après l’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’année, le 28 août. Le Président de la République, Diomaye Faye, a convoqué cette session exceptionnelle, malgré la trêve parlementaire, afin d’accélérer le processus. Dès le 26 août, le décret n° 2024-1795 a été publié pour convoquer les parlementaires.

Le lundi 2 septembre marque donc une étape décisive dans la procédure de révision constitutionnelle. La Conférence des présidents, réunie dès l’ouverture de la session par Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a fixé le calendrier des travaux. La commission des lois, dirigée par Moussa Diakhaté, s’est réunie le samedi 31 août pour une première analyse du projet de loi n°11/2024, en préparation de la séance plénière.

La suppression du HCCT et du CESE représente un bouleversement majeur dans l’architecture institutionnelle sénégalaise. Ces deux organes consultatifs, bien qu’importants sur le papier, ont vu leur utilité remise en question par le nouveau gouvernement. Le HCCT, qui avait pour mission de faciliter la coopération entre les collectivités territoriales et le pouvoir central, et le CESE, chargé de conseiller sur les questions économiques et sociales, sont désormais considérés comme redondants et coûteux.

Cette réforme s’inscrit dans une volonté de rationalisation des dépenses publiques et de simplification des structures institutionnelles. Le président de la Commission des Lois, Moussa Diakhaté, a ainsi convoqué tous les membres de sa commission pour débattre de l’avenir de ces deux organes lors d’une réunion cruciale.

Le débat sur cette révision constitutionnelle s’annonce intense, avec des enjeux qui pourraient redéfinir la structuration institutionnelle du Sénégal pour les années à venir. Yankhoba Diémé, ministre du Travail, ainsi que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sont attendus pour apporter leur expertise et défendre le projet de loi au sein de la plénière.

La suppression du HCCT et du CESE, si elle est actée, marquera un tournant dans la gestion des affaires publiques et la répartition des pouvoirs au Sénégal. La session parlementaire du 2 septembre est donc à suivre de près, alors que le pays s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire institutionnelle.

Aliou Cissé clarifie le départ de Régis Bogaert : « Un choix personnel, pas de conflit »

Lors de la conférence de presse tenue ce vendredi, Aliou Cissé, le sélectionneur national de l’équipe de football du Sénégal, a abordé un sujet qui a suscité de nombreuses spéculations : le départ de son adjoint de longue date, le technicien français Régis Bogaert. Ce dernier a été un pilier essentiel aux côtés de Cissé durant de nombreuses années, participant activement aux succès des Lions.

Aliou Cissé a tenu à dissiper toute ambiguïté entourant ce départ. Selon lui, il s’agit d’une décision personnelle de Bogaert, une décision qu’il respecte pleinement. « Ce poste d’adjoint en équipe nationale a toujours été pour des Sénégalais. C’est à mon arrivée que j’ai emmené Régis. Son départ est un choix personnel. C’est sa propre décision et nous ne pouvons que la respecter », a expliqué le sélectionneur.

Cissé a également rappelé l’importance de Bogaert dans sa vie professionnelle et personnelle, soulignant une relation qui remonte à ses 13 ans. « Régis et moi, c’est depuis mes 13 ans. Il a contribué là où je suis grâce à son expérience, son vécu et sa connaissance du football. Il fait partie de ma vie depuis l’âge de 13 ans. Donc, il n’y a rien qui puisse passer entre lui et moi, absolument rien. »

Face aux rumeurs de désaccord entre les deux hommes, Cissé a été catégorique : « Il n’y a personne qui puisse interférer entre nous. Nous le remercions. Il a décidé de partir et on ne peut pas le retenir. Ma relation avec lui date depuis des années. Après, il peut y avoir des visions différentes sur des choix, mais le haut niveau, c’est ça aussi. Cependant, dire qu’on s’est engueulé, c’est tout à fait faux, ce n’est pas vrai. »

Ainsi, le sélectionneur des Lions a mis fin aux spéculations, insistant sur le respect mutuel qui existe entre lui et Bogaert, tout en soulignant que ce départ n’est motivé que par des raisons personnelles, et non par un quelconque différend professionnel.

Tentative de Vol à Main Armée : Amadou Oury Diallo, recouvreur de fonds, échappe de justesse à la mort

Amadou Oury Diallo, un recouvreur-convoyeur de fonds, a vécu une scène digne d’un film d’action ce jeudi matin à Grand-Yoff, Dakar. Vers 08h, un individu non identifié a fait irruption chez lui, armé et déterminé à s’emparer de la sacoche remplie d’argent que Diallo conservait.

Selon les informations rapportées par Les Échos, l’assaillant, arrivé à bord d’une moto, a pénétré dans la chambre où se trouvaient Diallo et son épouse. Sous la menace d’un pistolet, l’homme exige que le couple lui remette la sacoche. Pris de panique, la femme de Diallo bondit du lit et implore la clémence du malfaiteur, espérant éviter le pire.

Cependant, la situation a dégénéré rapidement. Frustré par la tournure des événements, l’assaillant tire sur Diallo, le blessant grièvement au thorax. Un second tir ricoche sur le flanc du ressortissant guinéen. Le bruit des coups de feu alerte les voisins, qui tentent d’intervenir, mais l’assaillant tire un coup de sommation avant de prendre la fuite.

Diallo a été immédiatement évacué à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, où les médecins ont réussi à extraire la balle. Heureusement, son pronostic vital n’est pas engagé.

Les premières investigations de la police laissent entendre que l’agresseur pourrait être un collègue ou un ami de la victime, une hypothèse renforcée par la précision avec laquelle l’individu a localisé la chambre du couple. Une caméra de surveillance a capturé des images de l’agresseur, qui portait un casque, une précaution inhabituelle qui intrigue les enquêteurs.

L’enquête se poursuit pour identifier et appréhender le malfaiteur, tandis que la communauté locale est secouée par cet acte de violence.

Sénégal : Aliou Cissé Dévoile une Liste Classique avec Quelques Nouveautés pour les Éliminatoires de la CAN 2025

Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a rendu publique la liste des joueurs sélectionnés pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Fidèle à son approche, Cissé a opté pour un groupe en grande partie composé de joueurs déjà bien installés dans l’ossature de l’équipe sénégalaise, tout en apportant quelques touches de nouveauté.

Parmi les nouvelles têtes, la convocation d’El Hadj Malick Diouf, jeune latéral gauche évoluant au Slavia Prague, a particulièrement retenu l’attention. Auteur d’un début de saison prometteur, Diouf se voit offrir une première chance en équipe nationale A. Sa sélection marque une volonté de renforcement du secteur défensif sénégalais, surtout avec son profil offensif qui pourrait offrir une dimension technique supplémentaire à l’équipe.

Diouf devra néanmoins faire face à la concurrence d’Ismaël Jakobs, titulaire indiscutable au poste de latéral gauche depuis la Coupe du Monde 2022. Cette nouvelle concurrence pourrait apporter une saine émulation au sein de l’effectif.

Toutefois, la liste comporte également des absences notables. Krépin Diatta, encore blessé, ne pourra pas participer à ces rencontres. Alfred Gomis, qui avait récemment rejoint Palerme avant de se blesser gravement, manque également à l’appel après avoir subi une opération. D’autres absents incluent Cheikhou Kouyaté et Bouna Sarr, tous deux actuellement sans club, ainsi que Boulaye Dia, qui est en phase de récupération après une période difficile marquée par un transfert à la Lazio. Noah Fadiga, piston droit de La Gantoise, et Dion Lopy ne figurent pas non plus dans cette liste.

Le Sénégal se prépare à affronter le Burkina Faso le 6 septembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, suivi d’un déplacement au Burundi pour un match le 9 septembre à Bujumbura. Ces deux rencontres seront cruciales pour bien démarrer la campagne de qualification pour la CAN 2025.

La Liste Complète des Joueurs Sélectionnés

Gardiens :

  • Édouard Mendy (Al-Ahli)
  • Sény Dieng (Middlesbrough)
  • Mory Diaw (Clermont)

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal)
  • Abdou Diallo (Al-Arabi)
  • Moussa Niakhaté (Lyon)
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa)
  • Arouna Sangante (Havre AC)
  • Formose Mendy (FC Lorient)
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (Brest)
  • Seydou Sano (Al-Gharafa)
  • El Hadji Malick Diouf (Slavia Prague)
  • Mikayil Faye (Rennes)

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens)
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano)
  • Lamine Camara (Monaco)
  • Pape Matar Sarr (Tottenham)
  • Pape Guèye (Villarreal)
  • Habib Diarra (Strasbourg)
  • Idrissa Gana Guèye (Everton)

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr)
  • Ismaïla Sarr (Crystal Palace)
  • Habib Diallo (Damac FC)
  • Iliman Ndiaye (Everton)
  • Nicolas Jackson (Chelsea)
  • Chérif Ndiaye (Étoile rouge)
  • Abdoulaye Sima (Brest)

La campagne de qualification pour la CAN 2025 est sur le point de débuter, et Aliou Cissé semble avoir réuni un groupe capable de relever le défi, avec un savant mélange de talents confirmés et de jeunes promesses.

Une Nouvelle vie derrière les barreaux pour Nabou Lèye : La danseuse de la série « Emprise » incarcérée au Camp Pénal de Liberté 6

Placée sous mandat de dépôt il y a deux jours par le Doyen des juges du tribunal de Pikine-Guédiawaye, Nabou Lèye, la célèbre danseuse et actrice de la série « Emprise », a rejoint la maison d’arrêt du Camp Pénal de Liberté 6. Accusée de complicité d’assassinat et d’association de malfaiteurs dans l’affaire du double meurtre de « Aziz Dabala » et Waly, Nabou se retrouve désormais dans un environnement radicalement différent de la scène et des caméras.

Dès son arrivée, Nabou Lèye a été accueillie par les autres détenues de la chambre 5, une cellule qu’elle partage avec moins de dix femmes. Selon des sources proches, l’accueil a été marqué par une certaine curiosité de la part des autres détenues, qui voulaient découvrir de près celle qui fait tant parler d’elle au Sénégal. Toutefois, au-delà de la curiosité, les codétenues ont tenté de lui offrir un soutien moral, bien conscientes des difficultés psychologiques que représente un premier séjour en prison. Elles l’ont entourée et rassurée, l’aidant à comprendre que cette épreuve faisait désormais partie de sa vie, et qu’elle ne pouvait échapper à ce destin.

Mais malgré cet accueil relativement chaleureux, Nabou Lèye a vécu ses premières heures de détention dans un état de confusion et de profonde tristesse. Toute la nuit, elle est restée éveillée, perdue dans ses pensées, incapable de trouver le sommeil. Son arrivée en prison a marqué le début d’une nouvelle réalité à laquelle elle doit maintenant s’adapter, une réalité faite de privations et de règlements stricts.

Hier matin, lors de l’appel à 9h, Nabou a été conduite au service de l’assistance sociale où elle a été informée du règlement intérieur de la prison. On lui a également expliqué les nouvelles règles vestimentaires qu’elle devra respecter en tant que détenue. Ce fut un moment difficile pour l’actrice, visiblement désemparée. Une étape clé de cette nouvelle vie carcérale a été la séance au cours de laquelle les gardes pénitentiaires ont défait ses tresses, une procédure nécessaire pour des raisons de sécurité, afin de vérifier l’absence de tout objet dangereux dissimulé.

Vers 11h, Nabou Lèye a eu l’opportunité de passer un coup de fil à sa famille et à quelques connaissances, un moment empreint d’émotion. La voix tremblante, elle a informé ses proches de sa situation, leur précisant le numéro de sa chambre.

Désormais, une nouvelle vie commence pour Nabou Lèye, loin des projecteurs et de la scène, dans l’ombre des murs de la prison de Liberté 6. Une existence marquée par les épreuves, où elle devra trouver la force de faire face à ce nouveau chapitre de son histoire.

Contribution : qui pour arrêter Charlie hebdo ! ( Omar Diop)

Vous essayez de démontrer quoi en caricaturant la vierge Marie ?
Serait il trop vous demander de respecter la croyance des gens, la liberté d’expression ne vous donne pas le droit d’enfreindre la foi d’autrui : votre liberté s’arrête là où commence celle des autres !

Votre entreprise sera vaine, celle que vous essayez de salir à été décrite dans le saint Coran comme la meilleure des femmes. Elle est symbole de pureté, de bonté et de sagesse, Marie est un modèle de patience et de foi !

Sainte Marie, ton dévouement et ta patience ont traversé les âges, nous montrant la puissance de la volonté divine et la beauté de la foi sincère. En toi, la miséricorde d’Allah s’est manifestée, illuminant le chemin de la foi pour les générations futures.

Que ton exemple nous inspire à embrasser la piété avec autant de ferveur et de résilience. Ton nom sera à jamais honoré et respecté, comme un pilier de foi et de pureté dans la tradition islamique.
Sainte Marie, nous rendons hommage à ta vertu et à ton dévouement, célébrant ainsi ta place exaltée dans le cœur des croyants et devant Allah.

Dans les pages sacrées du Coran, Marie, lumière parmi les femmes, brille comme un symbole de pureté et de foi inébranlable. En elle, la grâce divine s’est incarnée, faisant d’elle une figure exaltée dans le grand dessein d’Allah.

Sergine Touba Cheikh Ahmadou Bamba disait à son propos : « Félicité à toi Marie, surabondance de bonnes œuvres, sainte patronne des femmes chastes et charitables,
Tu es au dessus de toutes les élues du SEIGNEUR SUBLIME et INSONDABLE.
Car, il est évident pour tout croyant que tu es la favorite des humbles obéissants [à DIEU],
Toi la mère du meilleur des généreux [Jésus], tu es affranchie de tout culte autre que celui adressé au SEIGNEUR.
Tu es l’héritière de la noble descendance prophétique et n’es point pécheresse.
Tu es le symbole de la circonspection et de la rectitude morale, sans exagération de ma part ».

Charlie ….votre entreprise est vaine, vous ne pouvez pas salir cette grande Dame !

Gros rebondissement dans l’affaire de fraude fiscale de Premier Bet : Joris Dutel sous bracelet électronique après un accord avec le fisc sénégalais

Le Directeur Général de Premier Bet Sénégal, Joris Dutel, au cœur d’une affaire retentissante de fraude fiscale et de détournement de deniers publics portant sur la somme colossale de 12 milliards de francs CFA, a récemment échappé à la détention provisoire grâce à une médiation pénale. Ce développement surprenant intervient alors que Dutel, initialement arrêté alors qu’il tentait de quitter le pays avec sa famille, a reconnu les faits et a trouvé un arrangement avec l’administration fiscale sénégalaise.

L’affaire a débuté en 2021, lorsque des contrôles fiscaux de routine ont révélé plusieurs irrégularités graves dans les comptes de Premier Bet, une société contrôlée par le groupe Editec. Lors d’un premier contrôle, il a été découvert que Premier Bet n’avait pas mentionné la déclaration bénéficiaire effectif, ce qui a entraîné une amende initiale de 10 millions de FCFA, rapidement payée par la société. Cependant, l’enquête ne s’est pas arrêtée là.

Les autorités fiscales ont ensuite découvert que Premier Bet n’avait pas effectué sa déclaration de TVA pour le mois d’octobre 2021, une omission estimée à 120 millions de FCFA. Une procédure de recouvrement a été engagée, et malgré un paiement partiel de 21 millions de FCFA, la société devait encore 99 millions de FCFA au fisc. En 2024, de nouvelles vérifications ont mis au jour des déclarations incomplètes, débouchant sur un redressement fiscal total de 12 milliards de FCFA.

Face à l’ampleur de la fraude, Joris Dutel a été arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass alors qu’il tentait de fuir le pays. Il a justifié cette tentative en affirmant que son épouse avait paniqué après son interrogatoire par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), et qu’il avait décidé de l’accompagner, ainsi que leurs enfants, à Lyon pour les rassurer.

Toutefois, après avoir reconnu les faits, Dutel a proposé un moratoire de paiement dont les détails restent confidentiels, menant à un accord avec les autorités sénégalaises. À la suite de cet arrangement, il a été discrètement placé sous bracelet électronique, une mesure qui lui permet d’éviter la détention provisoire tout en étant soumis à un contrôle strict.

Malgré cet accord, l’affaire est loin d’être close. Le dossier a été confié au troisième cabinet d’instruction, et il reste à voir comment cette situation évoluera. Cet épisode met en lumière les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la fraude fiscale et protéger les deniers publics, tout en offrant des alternatives de règlement des différends pour les entreprises prises en faute.

Alors que Joris Dutel échappe pour le moment à la détention, l’avenir de Premier Bet Sénégal et les conséquences de cette affaire restent incertains. L’évolution du dossier sera suivie de près par les observateurs, car elle pourrait bien marquer un tournant dans la gestion des affaires fiscales au Sénégal.

Visa Schengen pour les Sénégalais : un parcours semé d’obstacles et de corruption

L’obtention d’un visa pour se rendre dans l’espace Schengen est devenue un véritable défi pour de nombreux Sénégalais. Cette procédure, censée être une formalité administrative, est aujourd’hui gangrenée par des pratiques de corruption qui découragent les candidats au voyage. Les plaintes s’accumulent contre VFS Global, l’entreprise responsable de la gestion des demandes de visa, accusée de vendre illégalement des rendez-vous à des prix exorbitants.

Les témoignages abondent sur les difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous via le site de VFS Global. De nombreux candidats se heurtent à un manque de disponibilité des créneaux. Cette pénurie apparente de rendez-vous a créé un marché parallèle, où des intermédiaires, souvent en collaboration avec des employés corrompus, proposent des rendez-vous à des tarifs pouvant aller de 100 000 à 500 000 F CFA. Cette situation a poussé le député sénégalais Guy Marius Sagna à monter au créneau.

Face à cette situation alarmante, Guy Marius Sagna, député et activiste connu pour son engagement en faveur des droits des citoyens, a dénoncé ce qu’il considère comme une « corruption flagrante ». Dans une note adressée à la presse, il souligne l’injustice que subissent les citoyens sénégalais, tout en rappelant que les députés, dotés de passeports diplomatiques, sont épargnés de ces démarches ardues. Il estime que leur rôle est de défendre les intérêts du peuple sénégalais, qui souffre aujourd’hui de cette corruption endémique.

« Les demandes de rendez-vous sont achetées jusqu’à près d’un million de francs CFA », a déclaré Sagna. Il décrit un système bien rodé où ceux qui cherchent un visa se retrouvent à payer pour obtenir un rendez-vous, souvent immédiatement après le paiement. Cette situation laisse penser que certains employés de VFS Global pourraient être complices de ce commerce illégal.

Pour mettre fin à ces pratiques, Guy Marius Sagna a interpellé le gouvernement par le biais d’une question écrite, exigeant des explications sur cette corruption qui gangrène le processus d’obtention de visas. Il demande des mesures pour assurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des demandes de visa.

Par ailleurs, le député a profité de l’occasion pour soulever d’autres questions importantes concernant les conditions de travail des employés dans divers secteurs, notamment les centres d’appels et Sécuriport Sénégal, ainsi que les problèmes rencontrés par les étudiants en médecine de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, sans bourse depuis plusieurs mois, et les titulaires de Master en attente de recrutement.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière une réalité préoccupante : l’accès aux visas Schengen pour les Sénégalais est devenu une source de stress et d’injustice, exacerbée par la corruption. En attendant une réponse du gouvernement, de nombreux Sénégalais espèrent voir des changements significatifs dans la gestion des demandes de visa, afin de rétablir un processus équitable et transparent.

La Coalition Benno Bokk Yaakaar Défend les 12 Ans de Gouvernance de Macky Sall avec un Livre Blanc

Ce jeudi, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a présenté un livre blanc retraçant les réalisations des 12 années de gouvernance de l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette publication se veut une réponse aux critiques et aux jugements portés sur la période de son mandat, marquée par d’importantes réformes et investissements, selon les membres de la coalition.

Lors de la conférence de presse, Me Sidiki Kaba, ancien ministre de la Justice et membre éminent de la coalition, a lu la déclaration liminaire en insistant sur l’ampleur du travail accompli par BBY sous la présidence de Macky Sall. « Il s’agit du travail colossal couvrant 12 ans que la grande coalition Benno Bokk Yakkar, sous la Présidence de son Excellence Monsieur le Président Macky Sall, un homme d’Etat aux qualités exceptionnelles, a réalisé sous les yeux de tous les Sénégalais et observateurs extérieurs », a-t-il déclaré.

Le livre blanc met en avant les avancées dans divers secteurs vitaux pour la nation, avec une attention particulière aux zones rurales. Ces régions, souvent marginalisées, ont été au cœur des priorités de la coalition, un engagement que Me Sidiki Kaba considère comme l’une des principales réussites du mandat de Macky Sall.

Face aux critiques souvent adressées à la gouvernance de l’ancien président, Me Kaba a affirmé que ce document constitue une réponse « limpide, lumineuse et pertinente » aux accusations qu’il juge infondées. Contrairement à une approche polémique, la coalition a choisi de baser son argumentaire sur des « chiffres et des données irréfutables » pour fournir une image claire de la situation du pays à la fin du mandat de Macky Sall, en avril 2024.

Cette initiative de BBY survient dans un contexte où le bilan de Macky Sall est de plus en plus scruté, tant par ses partisans que par ses détracteurs, alors que le Sénégal se prépare pour une nouvelle phase politique. Le livre blanc se veut donc un outil pour défendre l’héritage de Sall et pour éclairer le débat public sur les réalisations de son administration.

Avec cette publication, la coalition entend également rappeler aux Sénégalais les progrès accomplis sous le leadership de Macky Sall, espérant ainsi peser dans les discussions politiques en cours et renforcer l’image de l’ancien président à l’aube de nouveaux défis pour le pays.

Le commissaire Cheikhouna Keïta persiste et signe : « Je n’ai fait que commenter des faits largement relayés sur les réseaux sociaux »

Ce matin, le commissaire Cheikhouna Keïta a une nouvelle fois été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après avoir été libéré la veille. À sa sortie, il a accordé quelques mots à Dakaractu, affirmant sans équivoque être l’auteur de la vidéo pour laquelle il a été interrogé.

L’ancien commissaire de police, connu pour son franc-parler, a précisé aux enquêteurs qu’il n’a fait que commenter des informations déjà largement diffusées sur les réseaux sociaux concernant les relations entre le président de la République et le Premier ministre. « Le commentaire est libre, il n’y a rien qui puisse m’être reproché », a-t-il martelé.

Cheikhouna Keïta, ex-membre de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), n’a pas manqué de réitérer son engagement envers le peuple sénégalais, déclarant qu’il restera debout pour défendre ses convictions, quelles que soient les conséquences.

Cette affaire, qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, illustre les tensions croissantes entre certaines figures publiques et les autorités, dans un contexte politique déjà particulièrement tendu.

L’avenir dira si cette déclaration de l’ancien commissaire aura des répercussions plus larges, tant sur le plan juridique que politique.

Kaolack/ Nomination de Aminata Touré: Maodo Diallo loue Mimi et remercie vivement le Président Diomaye Faye

Suite à la nomination de Madame Aminata Touré comme Haut Représentant du président de la République Son Excellence  Bassirou Diomaye Faye , Elhadji Maodo Diallo, Coordonnateur Régional du Mouvement pour l’Intégrité le Mérite et l’Indépendance (M.I.M.I) de Kaolack face à la presse ce jeudi, a vivement remercié le Président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre, Ousmane Sonko pour cette nomination méritée de leur leader.

Selon lui, cette nomination est le signe de la confiance que le Président Diomaye Faye place en Madame Aminata Touré.  » Je tenais à féliciter Madame Aminata Touré pour cette nomination au poste de Haut Représentant du Président de la République. Cette nomination est donc une source de fierté pour nous responsables, militants et sympathisants de Mimi. Que cette nouvelle mission soit une réussite totale. Je profite également de l’occasion pour remercier le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko pour cette nomination amplement méritée  » , a déclaré Mr Diallo.

Cette nomination marque une étape importante dans la réorganisation de l’administration présidentielle. Aminata Touré est l’une des membre  influentes de la coalition « Diomaye Président », qui a soutenu la candidature de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, apportera son expertise et son expérience à ce nouveau rôle. Sa nomination reflète la continuité et la confiance dans son engagement politique et son savoir-faire au service de l’État a t-il conclu.

L’Appel à l’Europe de Diomaye Faye pour la Stabilisation du Sahel et les Accords Migratoires avec l’Espagne

Le président sénégalais, Diomaye Faye, a réitéré jeudi son appel pressant à une plus grande implication de l’Europe dans la lutte contre l’instabilité au Sahel. Lors d’une rencontre à Dakar avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, M. Faye a souligné l’importance d’une coopération internationale renforcée pour contrer le terrorisme dans cette région critique d’Afrique.

« La situation au Sahel face au terrorisme nécessite une mobilisation globale de la communauté internationale, et surtout de l’Europe, aux côtés des pays concernés, car il est connu que les continents africains et européens ont un destin sécuritaire lié », a déclaré M. Faye devant la presse. Cette déclaration intervient alors que le Sénégal, pays frontalier du Mali, joue un rôle clé en tant que médiateur pour un retour du Mali, du Burkina Faso, et du Niger au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ces trois nations sahéliennes, confrontées à une montée en puissance du jihadisme et marquées par des coups d’État militaires, se sont progressivement éloignées des alliances traditionnelles avec les puissances occidentales, au profit d’une collaboration accrue avec la Russie.

Pedro Sánchez, de son côté, a salué les efforts de médiation du président sénégalais, soulignant que « le Sahel revêt une importance stratégique pour l’Espagne, et nous souhaitons donc contribuer à sa stabilité et à sa prospérité ». Cette visite au Sénégal marque la dernière étape d’une tournée de trois jours du Premier ministre espagnol en Afrique de l’Ouest, tournée largement axée sur la gestion des flux migratoires croissants vers l’Espagne.

En effet, la question migratoire a été au centre des discussions lors de cette rencontre. M. Sánchez a annoncé la signature d’un nouvel accord avec le Sénégal visant à réguler et à structurer les flux migratoires entre les deux pays. Cet accord, qui vient compléter les dispositifs déjà existants, prévoit l’élargissement des secteurs d’activité concernés ainsi que la formation des travailleurs sénégalais se rendant en Espagne. Ce partenariat s’inscrit dans une démarche plus large de l’Espagne, qui a déjà conclu des accords similaires avec la Mauritanie et la Gambie lors de cette même tournée.

Le Sénégal est en effet l’un des principaux points de départ pour les migrants africains tentant de rejoindre l’Europe via la périlleuse route de l’Atlantique. L’armée sénégalaise a annoncé mercredi soir avoir porté secours à 41 migrants au large des côtes marocaines, soulignant l’urgence de mettre en place des mécanismes plus sûrs et régulés pour les migrations.

Avec ces initiatives conjointes, le Sénégal et l’Espagne montrent leur volonté de renforcer leur coopération face à des défis communs, qu’ils soient sécuritaires ou migratoires, dans une région où la stabilité reste fragile.

Départ de Mesmin Koulet Vickot : Quatre défis majeurs pour l’économie Sénégalaise selon le représentant du FMI

Après quatre ans à la tête de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Sénégal, Mesmin Koulet Vickot s’apprête à quitter ses fonctions. À l’occasion de son départ, il a partagé son analyse des principaux défis qui attendent l’économie sénégalaise dans un entretien accordé au journal Le Soleil.

Dans cette interview bilan, Mesmin Koulet Vickot identifie quatre défis majeurs auxquels le Sénégal doit faire face pour assurer une croissance économique durable tout en consolidant ses acquis.

Le premier défi, selon Koulet Vickot, est de renforcer les finances publiques du pays sans pour autant freiner sa croissance économique. Il souligne l’importance d’accroître les recettes fiscales tout en réduisant les subventions non ciblées. Cette approche, selon lui, permettra de maintenir des finances publiques saines, un élément crucial pour la souveraineté du Sénégal.

Le deuxième défi réside dans la transformation structurelle de l’économie sénégalaise. Pour cela, il est impératif d’augmenter la productivité, ce qui passe par des réformes visant à favoriser le développement du secteur privé. Koulet Vickot insiste sur le rôle central que doit jouer le secteur privé dans cette transformation, en tant que moteur de la croissance et de la création d’emplois.

La transparence et la reddition des comptes constituent le troisième grand défi. Selon le représentant du FMI, une gestion transparente et responsable des affaires publiques est essentielle pour instaurer la confiance des citoyens et des investisseurs, ainsi que pour garantir l’efficacité des politiques économiques.

Enfin, Koulet Vickot souligne l’importance de faire face aux défis posés par le changement climatique. Il estime que la résilience macroéconomique du Sénégal à long terme dépendra de la capacité du pays à intégrer les enjeux environnementaux dans ses stratégies de développement. Cela inclut non seulement des mesures d’adaptation, mais aussi des efforts pour promouvoir une croissance économique respectueuse de l’environnement.

Alors qu’il s’apprête à quitter ses fonctions, Mesmin Koulet Vickot laisse au Sénégal un diagnostic clair des priorités économiques à venir. Son analyse, qui met en lumière des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays, servira certainement de feuille de route pour les décideurs sénégalais dans les années à venir.

Nouveau drame à Gia : Un jeune homme de 20 ans tue son ami lors d’une dispute

Alors que l’affaire « Aziz Dabala » de Pikine Technopole fait encore couler beaucoup d’encre, un autre drame secoue la région du Nord. Un meurtre sordide s’est produit à Gia, un petit village situé à environ 7 kilomètres de Podor.

D’après les informations recueillies par Seneweb, une dispute entre deux jeunes hommes a viré au drame. L’un des protagonistes, âgé de seulement 20 ans, a poignardé son ami au cours de l’altercation. Le coup de couteau, porté avec une violence inouïe, a été fatal : la victime a succombé sur le coup, laissant ses proches sous le choc et le village dans la consternation.

L’auteur présumé du meurtre n’a pas tardé à être interpellé par la Gendarmerie. Les forces de l’ordre, rapidement dépêchées sur les lieux, ont procédé à son arrestation sans incident. Il est actuellement placé en garde à vue, et une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame.

Cet incident relance le débat sur la montée de la violence au sein de la jeunesse sénégalaise, un sujet qui inquiète de plus en plus les autorités et les observateurs de la société. La communauté de Gia, d’ordinaire paisible, est sous le choc, et les familles des deux jeunes hommes sont dévastées par ce tragique événement.

Les habitants de la région espèrent que la justice sera rendue rapidement pour apaiser les tensions et éviter que de tels actes ne se reproduisent à l’avenir. En attendant, l’émotion reste vive, et le village de Gia pleure la perte d’un de ses fils.

Accident à Gandon : Un véhicule de la Gendarmerie heurté par un minicar, 22 blessés dont 10 en état grave

Un grave accident s’est produit dans la soirée du mercredi 28 août aux environs de 23 heures dans le village de Gandon, situé à l’entrée de la région de Saint-Louis. Un véhicule de la gendarmerie, en patrouille, a été violemment percuté par un minicar, causant d’importants dégâts et un bilan humain lourd.

L’accident, survenu sur la route menant à Saint-Louis, a fait un total de 22 blessés, dont 10 sont actuellement dans un état grave. Les victimes ont immédiatement été prises en charge par les secours et évacuées vers l’hôpital régional de Saint-Louis pour recevoir les soins nécessaires.

Selon les premières informations, le choc aurait été particulièrement violent, témoignant de la brutalité de la collision entre les deux véhicules. Le véhicule de la gendarmerie, en mission de patrouille, n’a pas pu éviter l’impact avec le minicar qui se dirigeait à grande vitesse vers Saint-Louis.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. Les autorités locales rappellent l’importance du respect des règles de circulation, notamment sur les routes nationales souvent théâtre de tragédies.

Cet événement relance une fois de plus le débat sur la sécurité routière dans la région, où les accidents impliquant des véhicules en mission ou des transports en commun sont fréquents. Les habitants de la région espèrent que des mesures seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Verdict de la Cour d’Appel : Oumar Ampoye Bodian acquitté, René Capain Bassène condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

Le tribunal s’est prononcé sur le sort des présumés auteurs de la tuerie de Boffa Bayotte, un massacre qui avait choqué la nation sénégalaise en janvier 2018. Deux hommes, le journaliste René Capain Bassène et le postier Oumar Ampoye Bodian, étaient au cœur de ce procès en appel qui a suscité de vives attentes parmi leurs familles et proches.

La Cour d’appel a rendu son verdict : Oumar Ampoye Bodian a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui, offrant un soulagement palpable à sa famille et à ses soutiens. En revanche, René Capain Bassène a vu sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité confirmée. Ce dernier avait déjà été reconnu coupable en première instance, et malgré les efforts de sa défense, composée des avocats Me Ciré Clédor Ly, Me Gaby Sow, Me Maubert Diatta et Me Kaoussou Kaba Bodian, la Cour a maintenu la sentence.

Les deux hommes étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, et détention d’armes à feu sans autorisation. Lors du procès, ils ont fermement nié toute implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, où 14 bûcherons avaient été froidement abattus le 6 janvier 2018 dans la forêt des Bayottes, un événement qui avait provoqué une onde de choc à travers le pays.

Malgré la condamnation de René Capain Bassène, celui-ci conserve le droit de faire appel dans un délai de 15 jours. Ses avocats, qui ont plaidé son innocence avec acharnement, pourraient donc choisir de contester ce verdict devant une juridiction supérieure.

L’acquittement d’Oumar Ampoye Bodian marque une demi-victoire pour la défense, tandis que la confirmation de la condamnation de René Capain Bassène constitue une nouvelle déception pour ceux qui espéraient son acquittement. Cette affaire, emblématique des tensions qui entourent la région de la Casamance, continue de diviser et d’alimenter les débats sur la justice et la sécurité dans cette zone.

Les regards sont maintenant tournés vers René Capain Bassène et ses avocats, qui devront décider dans les jours à venir de la suite de leur combat judiciaire. Le cas de Boffa Bayotte demeure un épisode sombre de l’histoire récente du Sénégal, et la quête de vérité et de justice pour les victimes et les accusés se poursuit.

La tragédie de Pikine Icotaf : Comment un conflit personnel a conduit à une tragédie mortelle

Dans une affaire qui secoue la communauté artistique et bouleverse les esprits, la mort tragique de l’artiste et de son protégé lors d’une altercation à Pikine Icotaf a révélé un enchevêtrement complexe de relations tendues et de rancunes personnelles. Selon le rapport de la Division des investigations criminelles (DIC), Nabou Lèye, une figure centrale dans ce drame, est pointée du doigt comme l’instigatrice des événements ayant conduit à cette tragédie.

L’enquête préliminaire dévoile que Nabou Lèye nourrissait une animosité persistante envers Waly, le jeune protégé de l’artiste Aziz. Ce dernier, malgré les pressions, avait refusé d’expulser Waly de l’appartement, exacerbant ainsi les tensions. Nabou Lèye, dont les relations avec Waly étaient notoirement froides, aurait explicitement demandé à Aziz de le mettre dehors. Ce refus aurait alimenté la rancœur, menant finalement à la nuit fatidique.

Les détails des événements de cette nuit terrible montrent une escalade de violence qui aurait pu être évitée. Nabou Lèye a déposé Aziz à Pikine Icotaf après une soirée religieuse, où il a été pris en charge par El Hadji Mamadou Diao. Ce dernier l’a conduit à la Cité Technopole, lieu du drame. Là, une bande de malfaiteurs les attendait.

L’intention initiale, selon les conclusions de l’enquête, n’était pas de tuer, mais d’intimider Aziz pour qu’il se conforme aux exigences de Nabou Lèye. Cependant, la situation a rapidement dégénéré. Waly, en tentant de défendre son ami Aziz face aux assaillants, a été violemment attaqué, recevant 11 coups de couteau mortels. Aziz, quant à lui, a survécu malgré plus de 15 coups de couteau et de multiples blessures.

Les réquisitions de la Sonatel ont révélé un autre élément troublant : Nabou Lèye aurait communiqué avec les assaillants jusqu’à 4 heures du matin, la nuit du crime. Sa présence sur les lieux lors du début de la bagarre vers 22h50 laisse peu de doute quant à son implication dans cette tragédie.

Aujourd’hui, tous les acteurs impliqués dans cette tragédie sont placés sous mandat de dépôt, en attendant leur jugement devant la Chambre criminelle. Ce drame met en lumière les dangers des conflits non résolus et des influences toxiques dans les relations personnelles, rappelant tragiquement que la violence n’apporte que la destruction.

La communauté, sous le choc, attend désormais que la justice fasse son travail, espérant que la lumière soit faite sur cette affaire et que les coupables soient punis à la hauteur de leurs actes.

Recrudescence des Meurtres : Le Gouvernement Renforce les Mesures de Protection des Populations

Face à une inquiétante montée des meurtres et des actes de violence, le gouvernement intensifie ses efforts pour assurer la sécurité des citoyens. Lors du Conseil des ministres du 28 août, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’urgence de renforcer les actions pour protéger les populations, évoquant une série de mesures qui seront mises en œuvre.

Le Premier ministre a rappelé les efforts continus du gouvernement dans le domaine de la sécurité, tout en insistant sur la nécessité de renforcer les dispositifs existants pour contrer la montée de la délinquance observée ces dernières semaines. Les récents événements tragiques, tels que le double meurtre survenu à Pikine Technopole et les autres incidents violents à Grand-Yoff et Bargny, ont suscité une vive préoccupation au sein de l’exécutif.

Le double homicide de Pikine Technopole, où l’artiste danseur Abdoul Aziz Ba, connu sous le nom de « Dabala », et Boubacar Gano, surnommé Waly, ont été brutalement assassinés dans la nuit du 18 au 19 août, a particulièrement marqué les discussions. Cet acte odieux, suivi par la mort par balle d’un taximan à Grand-Yoff et l’assassinat d’une jeune fille à Bargny, a amplifié le sentiment d’insécurité dans le pays.

Le gouvernement, conscient de l’angoisse croissante parmi la population, a décidé d’intensifier les mesures de sécurité. Ousmane Sonko a notamment mentionné le renforcement des patrouilles policières, l’amélioration des dispositifs de surveillance, ainsi que la mise en œuvre de programmes de prévention et de sensibilisation auprès des jeunes, qui sont souvent à la fois victimes et auteurs de ces violences.

Le Premier ministre a également appelé à une collaboration plus étroite entre les forces de l’ordre et les communautés locales pour garantir une meilleure vigilance et une intervention rapide en cas de danger. Les autorités locales seront également mobilisées pour travailler en synergie avec les forces de sécurité afin d’assurer une couverture maximale des zones à risque.

En somme, le gouvernement entend non seulement réagir avec fermeté aux actes de violence, mais aussi prévenir de futurs drames en s’appuyant sur une stratégie globale et intégrée de sécurisation des populations. Les mesures annoncées devraient permettre de rétablir la confiance des citoyens et de réaffirmer l’engagement de l’État à garantir leur sécurité.

Le renforcement du dispositif de sécurité marque un tournant dans la lutte contre la criminalité et montre la détermination du gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations contre la recrudescence des actes de violence

Conflit entre Serigne Modou Bousso Dieng et Cheikh Omar Diagne : Une plainte qui suscite des tensions

Un nouveau chapitre s’ouvre dans les tensions entre Serigne Modou Bousso Dieng, chef religieux et leader d’opinion, et Cheikh Omar Diagne, Directeur des moyens généraux de l’État. Ce dernier vient de déposer une plainte contre Serigne Modou Bousso Dieng, qui est désormais convoqué devant la Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité à Dakar, ce lundi.

Serigne Modou Bousso Dieng, joint par téléphone par Dakaractu-Touba, se montre serein face à cette situation. Il a affirmé qu’il se présentera à la convocation sans hésitation, tout en réitérant qu’il ne compte pas reculer sur les propos qu’il a tenus récemment à l’égard de Cheikh Omar Diagne.

Le chef religieux semble même prêt à contre-attaquer. Il a annoncé son intention de poursuivre l’actuel Directeur des moyens généraux de l’État, sans toutefois dévoiler pour l’instant les chefs d’accusation qu’il entend formuler contre lui.

Cette affaire, qui mêle religion, opinion publique et justice, pourrait avoir des répercussions importantes, en particulier dans le contexte sociopolitique actuel. Pour l’instant, Serigne Modou Bousso Dieng semble déterminé à ne pas fléchir, tout en gardant un silence stratégique sur ses intentions futures.

L’opinion publique suit de près cette affaire, qui pourrait marquer un tournant dans les relations entre ces deux personnalités influentes. Affaire à suivre…

Nomination de nouveaux responsables dans les ministères de l’Environnement et du Commerce

Dans un récent décret présidentiel, plusieurs nominations importantes ont été effectuées dans les ministères de l’Environnement et du Commerce. Ces changements visent à renforcer l’efficacité administrative et à poursuivre les objectifs stratégiques des ministères concernés.

Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/I, a été nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique. Monsieur SAGNA remplace à ce poste Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, qui a été appelé à d’autres fonctions. Ce changement intervient dans un contexte où le ministère doit relever des défis majeurs en matière de gestion des ressources naturelles et de transition écologique, nécessitant une administration robuste et bien équipée.

Par ailleurs, Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, a été nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce. Ce poste clé a pour mission de superviser la gestion administrative et financière du ministère, garantissant la transparence et l’efficacité des processus économiques, au moment où le pays met l’accent sur l’industrialisation et la compétitivité commerciale.

Ces nominations soulignent l’engagement des autorités à placer des cadres expérimentés à des positions stratégiques, afin de soutenir les ambitions de développement durable et de croissance économique du pays.

Conseil des Ministres du 28 août 2024 : Le Président de la République met l’accent sur le développement des cités religieuses, la réforme de l’enseignement supérieur, et la lutte contre l’érosion côtière.

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 28 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur l’organisation de la 130ème édition du Grand Magal de Touba et l’importance stratégique du développement maitrisé des cités religieuses. Il a adressé ses chaleureuses félicitations au Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et à la communauté mouride.
Le Chef de l’Etat a également félicité le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, l’Administration territoriale, l’ensemble des services de l’Etat et des Forces de Défense et de Sécurité pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement de l’évènement malgré les fortes pluies enregistrées durant cette période d’hivernage. Il a indiqué au Premier Ministre la priorité qu’il accorde au développement des cités religieuses du Sénégal, notamment la ville de Touba, deuxième agglomération du pays en termes de population après la capitale nationale, Dakar.
Le Président de la République a rappelé au Gouvernement que Touba devra bénéficier d’un programme spécial d’aménagement et de développement urbain intégrant des volets importants relatifs à l’amélioration des réseaux d’assainissement et des systèmes d’approvisionnement en eau potable.
Par ailleurs, en prélude à la célébration prochaine du Maouloud, il a demandé au Gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat ainsi que les moyens logistiques adéquats afin d’assurer une bonne organisation des commémorations de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL) sur l’étendue du territoire national.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil avoir convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire sur un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce texte propose la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution. Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en oeuvre accélérée du PROJET.
Evoquant la question du renforcement de la place de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans la dynamique du PROJET, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’accélérer, sous la supervision du Premier Ministre et en liaison avec tous les acteurs, le processus inclusif de transformation de notre système d’enseignement supérieur et de recherche. Il a signalé la nécessité d’une évaluation prospective des réformes et programmes issus des décisions des concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur d’août 2013. Il s’agit, à partir de cet exercice d’introspection, de repenser en profondeur la politique nationale d’enseignement supérieur, sur la base des résultats et performances du système éducatif national dans sa globalité.
Le Chef de l’Etat a abordé les questions liées aux enjeux, défis et besoins économiques et sociaux majeurs auxquels fait face notre Nation, ainsi que l’urgence de professionnaliser les formations afin d’adapter notre système d’enseignement supérieur au monde de l’emploi. Ainsi, a-t-il demandé au Ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche d’engager sans délai avec les ministères et acteurs concernés, l’élaboration consensuelle et consolidée d’une stratégie nationale de développement de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en intégrant fondamentalement la montée en puissance du Numérique et de l’Intelligence artificielle. Il a souligné la nécessité d’actualiser la loi n° 2015- 02 du 06 janvier 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal afin d’asseoir une gouvernance universitaire au niveau des standards internationaux.
A cet effet, le Président de la République a demandé au Gouvernement de réfléchir sur un modèle économique pour les universités publiques et pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en général. Dans cet esprit de transformation, il a souligné l’impératif d’une optimisation des dépenses en veillant à la cohérence de la carte universitaire, avec un accent particulier sur les curricula, les infrastructures, les équipements, les enseignants, les étudiants, les personnels administratif, technique et de service. A cet égard, il a indiqué la nécessité de renforcer les missions et les moyens d’action de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur (ANAQ-Sup), entité qui doit mieux superviser les formations et les diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur notamment privés.
Dans le même élan, le Chef de l’Etat a insisté sur l’urgence d’un Plan maitrisé de recrutement d’enseignants dans le supérieur en assurant l’amélioration continue du taux d’encadrement des étudiants ainsi que la gestion juste du cas préoccupant des vacataires en service dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics. Enfin, il a demandé au Gouvernement de mieux développer et valoriser la recherche et l’innovation dans les Universités.
Revenant sur le lancement historique réussi du premier satellite du Sénégal GAINDESAT 1A le 16 août 2024, aux Etats-Unis, le Président de la République a adressé ses vives félicitations au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et à l’ensemble de l’équipe du projet pour le travail exceptionnel accompli et l’engagement collectif exemplaire qui ont permis cette innovation majeure dans la politique spatiale du Sénégal. Il a demandé au Ministre en charge de la Recherche et de l’Innovation de maintenir le cap des investissements pour consolider les performances réalisées dans le développement du spatial, en mobilisant davantage l’Agence sénégalaise d’Etudes spatiales (ASES) et toute
l’expertise nationale autour des impacts de ce projet majeur qui intègre notre doctrine endogène d’un Sénégal souverain.
Face à l’accélération inquiétante du phénomène de l’érosion côtière dans plusieurs localités du Sénégal, le Chef de l’Etat a indiqué que malgré les actions menées, elles restent insuffisantes pour accroître durablement la résilience devant les risques et menaces qui s’accentuent. Dès lors, il a invité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à présenter en Conseil des ministres et à vulgariser la nouvelle Stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’érosion côtière. Cette stratégie incitative et prospective doit être assortie d’un plan d’action d’urgence global et de plans spécifiques ciblés pour les zones les plus menacées. Il convient, d’ores et déjà, d’envisager dans les zones à risques, le relogement adéquat des populations sinistrées ou fortement exposées.
Abordant son agenda diplomatique, le Président de la République a informé qu’il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.
Dans sa communication, le Premier Ministre, tout en relevant les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations, a jugé utile d’assurer le renforcement du dispositif, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines.
Le Premier Ministre a ensuite invité les Ministres et Secrétaires d’Etat à assurer le suivi étroit de l’exécution des plans sectoriels du second semestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs, à l’aune des directives présidentielles, des orientations ressorties des rencontres interministérielles ainsi que des préoccupations des populations et des acteurs économiques.
Revenant sur les décisions et mesures ressorties des réunions, comités et Conseils interministériels organisés depuis la mise en place du Gouvernement, le Premier Ministre a engagé les Ministres à rendre compte de leur prise en charge satisfaisante.
Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil qu’il a procédé à l’installation, respectivement les 16 et 19 août 2024, du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du Massacre de Tirailleurs sénégalais à Thiaroye en 1944 par les troupes coloniales françaises et de la Commission d’examen des contrats conclus dans les domaines stratégiques au cours des dernières années.
Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil de la poursuite de la matérialisation de la directive présidentielle sur la rationalisation des dépenses publiques, par une lettre circulaire portant sur la réglementation de l’usage des consommables informatiques et des appareils électroniques dans les bâtiments administratifs. Cette mesure, combinée à la suppression du budget 2024 de tout programme jugé non essentiel et aux initiatives en cours ou projetées généreront des économies substantielles à réorienter vers des dépenses plus stratégiques. Ces actions portent notamment sur la récupération des biens soustraits du patrimoine bâti de l’Etat et du parc automobile, le déploiement de l’énergie solaire au niveau des édifices administratifs et techniques, le polissage de la masse salariale, la rationalisation des subventions et des
missions à l’étranger des agents de l’Etat, la dissolution d’institutions non essentielles et le projet de mise en place d’un dispositif de centralisation des achats de matériels et mobiliers de l’Administration.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
– Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/I, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, appelé à d’autres fonctions.
– Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce.

Le Ministre de la Formation professionnelle,Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Scission au sein de Taxawu Sénégal : Made Codé Ndiaye et 25 cadres quittent la coalition et annoncent la création d’un nouveau parti politique

Dans une tournure inattendue de la scène politique sénégalaise, Made Codé Ndiaye, ancien coordonnateur des cadres de Taxawu Sénégal, et 25 autres hauts cadres de la coalition ont annoncé leur démission ce mercredi 28 août. Leur départ survient dans un contexte de désaccord profond sur la direction future de la coalition, particulièrement en ce qui concerne un possible rapprochement avec Benno Bokk Yaakaar (BBY), l’alliance politique au pouvoir qu’ils avaient vigoureusement combattue pendant plus d’une décennie.

Dans une déclaration publiée à cette occasion, les démissionnaires ont exprimé leur ferme opposition aux nouvelles orientations stratégiques de Taxawu Sénégal, évoquant un changement de cap qui les a poussés à prendre cette décision radicale. « Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale de notre refus d’adhérer aux nouvelles orientations de la plateforme Taxawu Sénégal, qui se matérialisent en particulier par une tendance à un rapprochement avec un ou des démembrements de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) que nous avions pourtant combattue pendant 12 ans », lit-on dans leur communiqué.

Cette scission majeure intervient à un moment critique pour Taxawu Sénégal, une coalition initialement fondée par Khalifa Sall, figure de proue de l’opposition sénégalaise. La décision de Made Codé Ndiaye et de ses camarades de quitter la coalition marque une fracture significative au sein de l’alliance, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques politiques.

Cependant, cette démission collective n’est pas un retrait définitif de la scène politique. Les cadres dissidents ont annoncé le lancement imminent d’un nouveau parti politique, lequel, selon eux, sera ancré dans les idéaux de « travail, d’équité et de solidarité ». Ils ambitionnent ainsi de proposer une « action politique innovante et réaliste » pour relever les défis politiques, sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté.

Ce nouveau parti, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, se veut une alternative pour ceux qui partagent les valeurs des démissionnaires, et pourrait potentiellement redistribuer les cartes sur l’échiquier politique sénégalais.

Le départ de Made Codé Ndiaye et de ces 25 cadres constitue un défi majeur pour la coalition Taxawu Sénégal, qui doit désormais faire face à cette perte et aux éventuelles répercussions sur sa base militante et son influence politique à l’approche des prochaines échéances électorales.

Après avoir été convoqué ce mercredi vers 16h à la Division des investigations criminelles (DIC), l’ancien chef de l’OCRTIS, le commissaire Cheikhouna Keïta, a été libéré. Cependant, il nous informe à sa sortie qu’il est à nouveau convoqué ce jeudi 29 août 2024. Il aurait été interpellé en raison de propos jugés outrageants envers le Premier ministre.

Décès de Sokhna Waalo Mbacké : Une figure spirituelle s’éteint à Touba

Touba est en deuil suite au décès de Sokhna Waalo Mbacké, la fille aînée du cinquième khalife de la ville sainte. Connue pour sa grande piété et son profond attachement aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, et de son père, Serigne Saliou Mbacké, Sokhna Waalo Mbacké a marqué de son empreinte la communauté mouride.

Sokhna Waalo Mbacké, dont la vie était un modèle de dévotion et de foi, était admirée pour son engagement spirituel et son rôle de guide au sein de sa famille et de la communauté. Elle incarnait les valeurs et les principes inculqués par son père et par Cheikh Ahmadou Bamba, dont elle portait fièrement l’héritage. Sa vie entière a été dédiée à la pratique religieuse, au service des autres et à la transmission des enseignements mourides.

Récemment, elle s’était distinguée par un geste de grande générosité envers Serigne Mountakha Mbacké, l’actuel khalife général des mourides. En effet, elle avait remis à ce dernier une somme de 16 millions de francs en guise d’aadiya, un don traditionnel, pour contribuer à la construction de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim. Ce geste, qui témoigne de son attachement profond à la cause mouride, restera gravé dans les mémoires.

Sa disparition laisse un vide immense au sein de la communauté mouride et au-delà. Elle était une figure respectée et aimée, non seulement pour sa noblesse de cœur, mais aussi pour son engagement constant à suivre et à promouvoir les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba.

En ces moments de recueillement, la communauté mouride, ainsi que tous ceux qui l’ont connue, rendent hommage à une femme d’une foi inébranlable, une mère, une guide spirituelle qui a consacré sa vie à Dieu et à la cause de l’islam. Son héritage spirituel continuera d’inspirer les générations futures.

Puisse Dieu l’accueillir dans Son paradis éternel et accorder patience et réconfort à sa famille et à toute la communauté.

Convoqué à la DIC : L’ancien commissaire Cheikhouna Keïta sous enquête pour offense au Premier ministre

L’ancien commissaire de police Cheikhouna Keïta a été convoqué par la Division des investigations criminelles (DIC) et devrait se présenter dans les prochaines heures devant les autorités compétentes. Selon des informations obtenues par Seneweb, cette convocation fait suite à des déclarations qu’il aurait tenues, jugées offensantes à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

Le procureur de la République, saisi de l’affaire, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces propos. Si les accusations sont avérées, Cheikhouna Keïta pourrait faire face à des poursuites judiciaires pour offense au chef du gouvernement, un délit passible de sanctions selon le code pénal sénégalais.

La procédure en cours pourrait marquer une nouvelle étape dans les tensions politiques actuelles, particulièrement sensibles compte tenu du contexte entourant la figure du Premier ministre. Le commissaire principal Adramé Sarr et son équipe de la DIC mèneront les investigations nécessaires pour déterminer la nature et la gravité des propos attribués à l’ancien commissaire.

L’interrogatoire de Cheikhouna Keïta par la DIC sera crucial pour l’avenir de cette affaire, et ses résultats détermineront les suites judiciaires possibles. Pour l’instant, l’attention est braquée sur cette convocation, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale.

Tentative de Fuite avortée : Un Vigile arrêté alors qu’il cherchait à échapper à la justice sénégalaise

Matam, Sénégal – L’intervention rapide et efficace des gendarmes de la brigade territoriale de Waoundé a permis de mettre fin à la cavale de B. G. Niang, un vigile accusé de détournement de fonds. Selon des informations recueillies par Seneweb, Niang a abusé de la confiance de son employeur pour subtiliser une somme de deux millions de francs CFA.

Après avoir accompli son méfait, Niang a quitté Dakar avec l’intention de fuir le pays. La plainte déposée contre lui à la brigade de Thionk a déclenché une chasse à l’homme, aboutissant à la diffusion d’un avis de recherche. Convaincu qu’il pouvait échapper à la justice en se réfugiant en Mauritanie, il s’est dirigé vers le nord du Sénégal, pensant pouvoir franchir la frontière sans être inquiété.

Cependant, les autorités étaient déjà sur ses traces. Sa tentative de fuite a été stoppée net dans le village de Diella, situé dans la commune d’arrondissement d’Orkadiéré, dans la région de Matam. Là, les gendarmes l’ont interpellé alors qu’il s’apprêtait à passer en Mauritanie.

Après son arrestation, B. G. Niang a été immédiatement transféré à Dakar, où il sera confronté aux conséquences de ses actes. Ce coup de filet illustre la vigilance des forces de l’ordre sénégalaises et leur détermination à maintenir l’ordre et la justice sur l’ensemble du territoire national.

Double Meurtre à Pikine : Sept suspects placés sous mandat de dépôt

Le juge du 1er cabinet du tribunal de Pikine Guédiawaye a ordonné le placement sous mandat de dépôt de sept individus, dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine. Après avoir entendu les différents suspects, à savoir Nabou Lèye, Mamadou Lamine Diaw, Serigne Sarr, Oumar Guèye, Assane Diaw, Ousseynou Diaw et Fallou Diop, le juge a pris cette décision, suite à leur retour de parquet hier.

Pour rappel, les corps sans vie de Abdoul Aziz Ba, également connu sous le nom d’Aziz Dabala, et du jeune Waly, avaient été découverts dans un appartement situé dans la cité Technopole de Pikine. Cet événement tragique avait suscité une vive émotion au sein de la communauté, déclenchant une enquête immédiate.

Le parquet avait requis l’ouverture d’une information judiciaire ainsi qu’un mandat de dépôt pour les suspects, une demande qui a été suivie par le tribunal. Les sept personnes interpellées devront donc répondre de ces accusations dans le cadre de la procédure en cours. Le développement de cette affaire est suivi de près, tant par les autorités judiciaires que par l’opinion publique, en raison de la gravité des faits reprochés.

L’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes entourant ce double homicide, et d’établir les responsabilités de chacun des mis en cause dans cette affaire qui secoue Pikine.

Dissolution du HCCT et du CESE:  » l’immobilisme politique de l’opposition est la cause de ce coup de poker du pouvoir « , dixit Cheikh Ibrahima Diallo. 

Conformément à l’article 63 de la Constitution, le Président de la République a transmis au Président de l’assemblée nationale, le décret portant convocation de l’assemblée nationale en session extraordinaire, ce jeudi 29 août, pour examen du projet de loi portant modification de la Constitution. Ainsi, le Haut conseil des collectivités territoriales ( HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental ( CESE) devraient être dissous. Leader du parti justice et développement dit ne pas être surpris car l’opposition est attentiste alors le pouvoir en place veut s’atteler au respect de ses promesses électorales. 

 » La caolition Benno Bokk Yakaar est à la croisée des chemins. Ses élus et responsables ont le couteau à la gorge car s’ils votent cette loi, des centaines de responsables vont quitter les institutions. S’ils refusent, le pouvoir en place va passer à son plan B à savoir dissoudre l’assemblée nationale, convoquer des élections législatives anticipées et avoir un argument politique de taille en agitant le blocage de l’exécutif par le législatif  » a détaillé M. Cheikh Ibrahima Diallo. 

Point de fatalisme pour le leader politique. Le secrétaire général du parti justice et développement ( Pjd) martèle que ce coup de poker émane de l’immobilisme politique de l’opposition. A l’en croire, l’ancien parti au pouvoir et ses alliés ont délaissé le terrain, :  » après 12 ans de règne et une majorité à l’assemblée nationale, le Benno Bokk Yakaar pouvait mieux manœuvrer en allant sur le terrain des compromis et en se préparant en conséquence. Au lieu de celà, ils ont montré des velléités de blocage tout en délaissant complètement l’animation de la base  » a-t-il déploré. 

Pas totalement convaincu par les premiers pas du tandem constitué par le Président de la République et de son premier ministre, M. Cheikh Ibrahima Diallo appelle les partis, mouvement politique et citoyen à se liguer pour avoir voix au chapitre.  » Ces balbutiements politiques nous mènent directement vers des élections législatives et municipales anticipées. Donc, nous réitérons notre appel aux acteurs politiques du Saloum pour la constitution d’un bloc solide qui va siéger à l’assemblée nationale afin de poser sur la table les doléances des populations  » a-t-il ajouté. 

Clarification sur l’incident à l’aéroport impliquant Lat Diop : Pas d’interdiction de sortie du territoire

Un incident survenu ce matin à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass a attiré l’attention des médias, impliquant Lat Diop, ancien ministre des Sports et ex-Directeur général de la LONASE. Contrairement aux rumeurs qui ont circulé, Lat Diop n’a pas été arrêté, ni placé en garde à vue, ni interdit de quitter le territoire national.

Selon une source autorisée de Seneweb, Lat Diop s’était rendu à l’aéroport pour prendre un vol lorsqu’il a été constaté qu’il était en possession d’un passeport diplomatique mentionnant qu’il occupait encore le poste de ministre des Sports. Or, ce document était périmé puisqu’il n’occupe plus cette fonction. C’est cette irrégularité qui a conduit la police à confisquer le passeport diplomatique de l’ancien ministre.

Lat Diop a par la suite raté son vol, mais il a été relâché après le contrôle. La source précise que cet incident ne signifie en aucun cas qu’une interdiction de sortie du territoire national a été émise contre lui. « Lat Diop a été empêché de voyager parce que son passeport diplomatique faisait défaut. Mais il n’est pas sous le coup d’une opposition de sortie du territoire national. Il peut se déplacer partout où il veut », a précisé la source.

Cet incident, bien que mineur, a rapidement pris une ampleur médiatique, soulignant la vigilance autour des mouvements des personnalités publiques. Toutefois, il est important de noter que Lat Diop reste libre de ses mouvements et qu’aucune mesure restrictive ne pèse sur lui.

En somme, cette situation démontre l’importance pour les anciens responsables publics de régulariser leur statut administratif pour éviter ce genre d’incidents qui peuvent facilement prêter à confusion.

Interdiction de sortie du territoire : L’ancien ministre des sports Lat Diop bloqué à l’Aéroport

L’ancien ministre des Sports du Sénégal, Lat Diop, a été confronté à une situation inattendue ce matin à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol Air France prévu pour 7 heures du matin, M. Diop a été interpellé par la police des frontières, qui lui a signifié qu’il ne pouvait pas quitter le territoire.

Lors des formalités de police, les agents ont demandé à l’ancien directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase) de les suivre pour des vérifications supplémentaires. Lat Diop, surpris par cette demande, a demandé le motif de son interpellation, affirmant qu’il n’avait jamais été informé d’une interdiction de sortie du territoire.

Les policiers ont alors indiqué que M. Diop avait quitté récemment le Sénégal et qu’il devait préciser les circonstances de son retour au pays, en particulier le point de passage par lequel il était revenu. En réponse, Lat Diop a expliqué qu’il était bien passé par l’aéroport, soulignant que son passeport avait été tamponné à cet effet.

Après vérification, les agents ont constaté la présence du cachet de retour sur son passeport. Toutefois, ils ont maintenu leur décision et lui ont signifié qu’il ne pouvait pas quitter le territoire. Lat Diop, respectant la décision des autorités, a alors pris la route du retour, contraint de rentrer chez lui.

Cette situation soulève de nombreuses questions sur les raisons de cette interdiction soudaine, surtout en l’absence d’une notification préalable. Pour le moment, ni les autorités sénégalaises ni Lat Diop n’ont fourni de commentaires supplémentaires sur cet incident, laissant planer le mystère sur les motifs de cette interdiction.

Le dossier pourrait bien être l’objet de nouvelles révélations dans les jours à venir, tant l’ancien ministre est une figure publique importante du Sénégal, et toute décision à son encontre suscite généralement un vif intérêt. Affaire à suivre.

Drame à Bargny : le père de Maman Aicha réclame justice après la découverte du corps de sa fille

Un drame secoue la communauté de Bargny alors que le corps sans vie de Maman Aicha, une jeune fille prometteuse, a été retrouvé dans une mare du quartier Missirah, après 48 heures de recherches intenses. Le père de la victime, Monsieur Ndong, professeur d’anglais et également enseignant de sa fille, s’est exprimé avec douleur et indignation au micro de Bargny Toujours Visible (BTV), réclamant justice pour sa fille.

Tout a commencé par une disparition mystérieuse qui a plongé la famille Ndong dans une angoisse insoutenable. Maman Aicha, une élève studieuse et toujours parmi les meilleures de sa classe, avait quitté la maison le matin du dimanche 25 août pour une course, mais n’est jamais revenue. Son père, encore sous le choc, a raconté les circonstances tragiques de la découverte du corps de sa fille le mardi 27 août vers 13h.

« C’est après 48 heures de recherches que la police scientifique, accompagnée d’une ambulance et de la dernière personne à avoir vu ma fille, a extrait son corps sans vie d’une mare à Missirah », a déclaré Monsieur Ndong, la voix brisée par l’émotion.

L’affaire prend une tournure encore plus sombre avec l’arrestation de M.N., la « copine » de Maman Aicha, qui serait la dernière personne à l’avoir vue vivante. Selon les propos du père, M.N. aurait d’abord nié être en compagnie de la défunte avant d’admettre qu’elle était partie faire un dépôt Wave pendant que Maman Aicha achetait du lait caillé. Face aux suspicions croissantes de certains membres de la famille et à la pression de la police, M.N. a finalement accompagné les forces de l’ordre pour une reconstitution des faits qui a conduit à la découverte du corps.

« Ils l’ont tuée, à quelle fin? On ne sait pas… », a martelé le père de la jeune fille, réclamant que toute la lumière soit faite sur cette tragédie. Pour ce père meurtri, la perte de sa fille est d’autant plus difficile à supporter qu’elle était une élève brillante, qui avait un avenir prometteur.

L’affaire Maman Aicha est désormais entre les mains de la justice, mais pour la famille Ndong, le chemin vers la vérité et la paix sera long et douloureux. La communauté de Bargny est en deuil, unie dans la peine et l’espoir que justice sera rendue pour cette jeune vie fauchée trop tôt.

Suppression du Cese et du Hcct : Une Réforme Radical pour une Meilleure Efficacité des Finances Publiques

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a convoqué une session extraordinaire du Parlement pour examiner un projet de loi majeur portant sur la suppression du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Cette initiative, qui fait suite à la dissolution récente de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), s’inscrit dans une démarche visant à réorganiser les dépenses publiques pour une gouvernance plus efficace.

Selon les estimations de la présidence, la suppression de ces deux institutions pourrait permettre au gouvernement d’économiser plus de 77 milliards de francs CFA durant un mandat présidentiel. Le budget annuel du Cese est actuellement fixé à environ 7,5 milliards de francs CFA, tandis que celui du Hcct s’élève à près de 7,8 milliards de francs CFA. Ces économies budgétaires significatives visent à alléger les charges de l’État et à rediriger ces fonds vers des initiatives plus directement bénéfiques pour le développement national.

Créé par l’ancien président Macky Sall, le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) a été institué dans le cadre de l’acte III de la décentralisation, destiné à renforcer la gouvernance locale. Composé de 150 membres, dont 80 élus locaux et 70 désignés par le président de la République, le Hcct a pour mission de donner des avis sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire. Ce rôle consultatif se concrétise à travers 11 commissions techniques qui préparent des rapports et avis soumis à l’assemblée plénière pour validation.

Quant au Conseil économique, social et environnemental (Cese), son histoire remonte à la loi n°61/52 du 23 juin 1961. Réorganisé en 2012, le Cese réunit 120 conseillers issus de divers secteurs, notamment socioprofessionnels et privés, dotés d’expertises variées. Son rôle est d’évaluer les politiques publiques à caractère économique, social et environnemental, en émettant des avis sur des projets de loi ou en alertant les pouvoirs publics sur les réformes nécessaires. Le Cese s’appuie également sur 10 commissions thématiques, alignées sur les secteurs clés de l’économie nationale.

La suppression de ces institutions marque un tournant significatif dans la manière dont l’État envisage la gouvernance et la décentralisation. Si ces organes étaient initialement conçus pour renforcer la participation citoyenne et l’évaluation des politiques publiques, leur suppression soulève des questions sur l’avenir de ces missions et sur les mécanismes qui les remplaceront. L’argument financier, bien que pertinent, devra être équilibré par une réflexion approfondie sur l’impact de cette réforme sur la qualité de la gouvernance et de la décentralisation au Sénégal.

En somme, cette décision, motivée par des considérations budgétaires, représente un choix stratégique de la part du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, qui devra désormais démontrer que ces suppressions se traduiront effectivement par une gouvernance plus efficiente et par un usage plus optimal des ressources publiques.

Un Projet d’Électrification Rurale Ambitieux pour Transformer le Pays

Le Sénégal franchit une étape cruciale dans son développement rural avec la signature d’un protocole d’accord pour un projet national d’électrification. Ce projet, qui vise à apporter l’électricité à 1 740 villages à travers le pays, dépasse largement l’objectif initial de 1 500 localités. Financé à hauteur de 91,8 milliards de francs CFA (environ 140 millions d’euros) et réalisé en partenariat avec AEE Power EPC, ce projet d’envergure concerne 12 régions du Sénégal, y compris des zones reculées comme l’île de Carabane en Casamance.

L’accès à l’électricité représente une véritable révolution pour les communautés rurales sénégalaises. Au-delà de l’amélioration évidente de la qualité de vie, cette initiative transformera les infrastructures communautaires clés, telles que les écoles, les centres de santé, les mosquées et les églises. L’électrification permettra non seulement d’améliorer les conditions de vie, mais aussi de créer un environnement plus propice à l’éducation, à la santé et à la cohésion sociale.

Ce projet ne se limite pas à l’installation de réseaux électriques ; il s’inscrit dans une vision plus large de réduction des disparités régionales. En garantissant un accès équitable à l’électricité pour tous les Sénégalais, même dans des régions souvent marginalisées comme Diourbel ou Ziguinchor, le projet contribue à un développement plus équilibré et à une meilleure intégration nationale.

En fournissant une source d’énergie fiable et durable, ce programme soutiendra également les activités économiques locales. L’accès à l’électricité est un facteur clé pour dynamiser l’agriculture, l’artisanat et d’autres secteurs vitaux pour les populations rurales, contribuant ainsi à la création de revenus et à la lutte contre la pauvreté.

Un autre aspect essentiel du projet est son programme de formation en alternance destiné aux jeunes Sénégalais. Ce programme vise à développer des compétences techniques et d’ingénierie spécifiques à l’électrification, préparant ainsi une nouvelle génération de professionnels sénégalais à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. Cette initiative de formation contribue non seulement à l’autosuffisance technique du Sénégal, mais aussi à la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes.

Le projet met également un accent particulier sur l’implication des entreprises sénégalaises. Avec 50 % du contenu réalisé par des acteurs locaux, cette stratégie vise à stimuler l’emploi et à soutenir l’économie nationale. En intégrant les entreprises locales dans la réalisation du projet, le Sénégal s’assure que les bénéfices économiques de l’électrification rurale profitent directement aux communautés locales.

Ce projet d’électrification rurale représente bien plus qu’une simple amélioration des infrastructures. Il s’agit d’un véritable investissement dans l’avenir du Sénégal, illustrant l’engagement du pays en faveur d’un développement inclusif et durable. En offrant aux zones rurales les moyens de prospérer, le Sénégal pose les bases d’une croissance économique plus équitable et d’un avenir plus prometteur pour l’ensemble de sa population.

Avec cette initiative, le Sénégal montre la voie vers un modèle de développement où l’accessibilité, l’inclusion et la durabilité sont au cœur des priorités nationales. Le projet d’électrification rurale témoigne de l’ambition du Sénégal de transformer ses zones rurales en pôles de développement dynamiques et intégrés, ouvrant la voie à un avenir plus prospère pour tous.

Affaire Aziz Dabala : Nabou Lèye et ses coaccusés font face au juge, retour de parquet ordonné

Affaire du double meurtre de Abdoul Aziz Ba, plus connu sous le pseudonyme de Aziz Dabala, et du jeune Wally a pris une nouvelle tournure. Présentée au procureur du tribunal de Guédiawaye, la danseuse Nabou Lèye, réputée proche de la victime Aziz Dabala, a été confrontée, avec cinq autres personnes, aux accusations graves qui pèsent contre eux.

Le drame s’est déroulé dans l’appartement de Pikine Technopôle où Aziz Dabala et son colocataire Wally ont été brutalement assassinés. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC) avaient déjà organisé une confrontation entre les six suspects, révélant de nombreuses contradictions dans leurs déclarations. Ces incohérences concernent notamment la localisation de leurs téléphones sur les lieux du crime et les échanges téléphoniques le jour des faits, renforçant la thèse d’un complot prémédité visant principalement Aziz Dabala.

Après un long interrogatoire devant le juge du tribunal de Guédiawaye, Nabou Lèye et ses coaccusés ont été placés sous retour de parquet, prolongeant ainsi leur détention en attendant de nouvelles décisions judiciaires. Ils sont accusés de plusieurs chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, actes de barbarie, vol aggravé, assassinats, et complicité.

Cette affaire, qui suscite une vive émotion au sein de l’opinion publique, continue de révéler des détails troublants, et l’implication des six suspects semble se préciser au fil des enquêtes. La justice devra désormais faire la lumière sur les circonstances exactes de ce crime atroce.

Un Nouvel Homicide à Grand-Yoff : Hamidou Diallo abattu en portant secours à une victime d’agression

Un nouveau drame a frappé la ville de Dakar. Hier soir, un homme a été abattu par balle dans le quartier de Grand-Yoff. La victime, Hamidou Diallo, a succombé à ses blessures après avoir été admis à l’hôpital Général Idrissa Pouye.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que Hamidou Diallo aurait été pris pour cible alors qu’il tentait de secourir une personne en pleine agression. Un témoin du quartier a rapporté : « Hamidou Diallo a reçu une balle au moment où il allait à la rescousse d’une personne victime d’une agression. » Cet acte héroïque lui a malheureusement coûté la vie.

Les policiers du commissariat de Grand-Yoff se sont immédiatement mobilisés pour élucider les circonstances exactes de ce crime. L’enquête, encore en cours, cherche à identifier les responsables de ce drame et à comprendre les motivations derrière cette violence brutale.

Ce nouvel incident soulève une fois de plus des questions sur la sécurité des habitants de Dakar, alors que la criminalité semble prendre de l’ampleur dans certains quartiers. Les autorités appellent à la vigilance et renforcent les patrouilles pour tenter de contenir la situation.

Les proches de la victime, ainsi que toute la communauté de Grand-Yoff, sont sous le choc et attendent des réponses. La mort de Hamidou Diallo, un homme décrit comme bienveillant et courageux, laisse un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connu.

Les autorités locales et les forces de l’ordre sont plus que jamais interpellées pour apporter des solutions durables à ces actes de violence qui endeuillent de nombreuses familles sénégalaises.

Crise chez Eiffage Sénégal : Plus de 1300 emplois supprimés suite à des dettes impayées par l’État

La situation est alarmante chez Eiffage Sénégal. Selon des sources internes, ce sont pas moins de 1300 personnes qui se retrouvent sans emploi à cause d’une crise financière qui secoue l’entreprise. La raison en est simple : l’accumulation des dettes que l’État sénégalais doit à cette société de construction.

Depuis plusieurs mois, Eiffage Sénégal, malgré ses efforts pour maintenir son activité, a été contrainte de mettre un terme à plusieurs chantiers. Une décision lourde de conséquences pour les employés, mais également pour l’économie locale. L’entreprise, habituée à sous-traiter une grande partie de ses travaux, prenait en charge les paiements de ses prestataires avec ses propres fonds, en attendant que l’État honore ses engagements.

Cependant, ces efforts n’ont pas suffi. Les multiples rencontres entre les dirigeants d’Eiffage et certaines hautes autorités n’ont pas produit les résultats espérés. Faute de recouvrement de ces dettes, l’entreprise française a dû se résoudre à licencier massivement.

Mais Eiffage n’est pas la seule entreprise du secteur en difficulté. D’autres sociétés de construction, telles que CSE et CDE, sont confrontées à des problèmes similaires. Elles subissent elles aussi les conséquences d’un environnement économique difficile, marqué par des retards de paiement qui paralysent leur activité.

Cette situation inquiète non seulement les employés et les sous-traitants, mais également l’ensemble des acteurs économiques du pays. La cessation des activités sur plusieurs chantiers pourrait avoir des répercussions à long terme, tant sur l’emploi que sur les infrastructures essentielles au développement du Sénégal.

Il est désormais impératif que des solutions soient trouvées pour apurer ces dettes et permettre aux entreprises de reprendre leur activité. Faute de quoi, la crise pourrait s’étendre à d’autres secteurs et aggraver encore la situation économique du pays.

Controverse autour de la suppression du CESE et du HCCT : Mamoudou Ibra Kane fustige la convocation de la session extraordinaire

La convocation en session extraordinaire des députés de la 14e législature pour statuer sur la suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) suscite de vives réactions. Parmi les voix qui s’élèvent contre cette décision, celle de Mamoudou Ibra Kane, ex-directeur général d’Emedia, est particulièrement marquante. Sur les réseaux sociaux, il n’a pas hésité à exprimer son indignation face à ce qu’il perçoit comme une nouvelle atteinte à l’indépendance de l’Assemblée nationale.

Mamoudou Ibra Kane a souligné l’ironie de la situation : alors que le Premier ministre Ousmane Sonko refuse de faire sa Déclaration de politique générale devant une Assemblée qu’il juge indigne de le recevoir, le président de la République trouve, quant à lui, le moyen de convoquer cette même institution pour des réformes jugées controversées. « Le chef de l’État convoque une session extraordinaire en vue de supprimer le CESE et le HCCT », a-t-il écrit sur X, marquant ainsi son opposition à cette décision.

Pour Mamoudou Ibra Kane, cette situation met en lumière la faiblesse de l’Assemblée nationale face à l’Exécutif. Selon lui, la responsabilité de cette subordination incombe en premier lieu à l’Assemblée elle-même. Il estime que cette institution n’a jamais su se faire respecter face aux décisions imposées par le pouvoir exécutif. « L’Assemblée nationale devrait s’en prendre à elle-même », a-t-il ajouté, insistant sur l’incapacité de l’institution à s’affirmer face aux décisions présidentielles.

Cette position de Mamoudou Ibra Kane rejoint celle de nombreux observateurs qui dénoncent une centralisation excessive des pouvoirs au sommet de l’État, au détriment des autres institutions. La suppression du CESE et du HCCT, qui figurent parmi les réformes proposées, est perçue par certains comme une tentative de réduire encore davantage les contre-pouvoirs dans le système politique sénégalais.

En somme, la convocation de cette session extraordinaire pour la suppression du CESE et du HCCT relance le débat sur la place et le rôle de l’Assemblée nationale dans le système institutionnel du Sénégal. Pour Mamoudou Ibra Kane, ce dernier épisode illustre une fois de plus la nécessité d’une réforme en profondeur pour garantir une véritable séparation des pouvoirs et une meilleure représentativité des institutions.

Drame à Touba : Un Agent de Maintenance de la Senelec Meurt Électrocuté lors d’une Intervention

Un incident tragique a frappé le quartier « Sam Serigne Bara Khourédia » à Touba, où un agent de maintenance de la Senelec a perdu la vie dans des conditions particulièrement atroces. L’accident, survenu hier peu avant le coucher du soleil, a choqué les habitants de la zone.

Le technicien, originaire de Kaolack, effectuait une intervention sur un poteau électrique lorsque l’accident fatal s’est produit. Découvert mort, suspendu à un fil électrique, le corps sans vie du prestataire a dû être détaché par les sapeurs-pompiers avec l’aide d’experts en électricité. Les circonstances exactes de l’électrocution demeurent floues, mais il semblerait qu’un contact direct avec une ligne à haute tension soit à l’origine du drame.

Les témoins de la scène ont décrit des moments bouleversants : le technicien, immobilisé en haut du poteau, est resté suspendu, sans mouvement, après l’électrocution. Cet événement tragique souligne les risques auxquels sont exposés les agents de maintenance électrique lors de leurs interventions.

Les autorités locales et la Senelec n’ont pas encore divulgué l’identité de la victime, et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de cet accident mortel. Le quartier « Sam Serigne Bara Khourédia » reste sous le choc après ce drame qui rappelle la dangerosité du métier de technicien en électricité, surtout lorsqu’il s’agit de manipuler des installations à haute tension.

Ce triste événement relance le débat sur les conditions de travail des agents de maintenance, en particulier sur les mesures de sécurité mises en place pour prévenir de tels accidents. En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté se recueille en mémoire de cet agent qui a tragiquement perdu la vie dans l’exercice de ses fonctions.

La DIC interpelle un septième suspect dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole

La Division des investigations criminelles (DIC) a procédé à une nouvelle arrestation dans le cadre de l’enquête en cours sur le double meurtre tragique survenu à Pikine Technopole. Cette arrestation marque un tournant important dans cette affaire qui a secoué la communauté locale.

Le suspect, identifié comme étant Fallou Diop, était en cavale depuis l’ouverture de l’enquête. Selon des sources proches du dossier, c’est grâce à la coopération de son père que les forces de l’ordre ont pu mettre la main sur lui. Ce dernier aurait fourni des informations cruciales permettant de localiser son fils, facilitant ainsi son interpellation par la DIC.

L’arrestation de Fallou Diop porte à sept le nombre total de suspects appréhendés dans cette affaire. Les enquêteurs poursuivent leur travail méticuleux pour reconstituer les événements ayant conduit à ce double homicide, afin d’apporter toutes les réponses nécessaires à la famille des victimes et à la justice.

Le dossier, qui reste en cours d’instruction, suscite un grand intérêt au sein de l’opinion publique, et de nombreux citoyens espèrent que cette nouvelle arrestation permettra de faire la lumière sur les circonstances entourant ce drame. La DIC continue d’explorer toutes les pistes pour s’assurer que toutes les personnes impliquées soient traduites devant la justice.

Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les détails de la participation présumée de Fallou Diop dans cette affaire, mais son arrestation représente une étape clé dans l’enquête. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avancée de ce dossier, alors que les interrogatoires des suspects se poursuivent.

Nommer Sophie Nzinga Sy à la tête de l’APDA : Vers une nouvelle ère pour l’artisanat sénégalais

Sophie Nzinga Sy a officiellement pris ses fonctions en tant que nouvelle directrice générale de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Sa nomination a suscité une controverse initiale, notamment en raison des accusations de népotisme, sa mère étant la ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, et son père, Jacques Habib Sy, étant un conseiller d’Ousmane Sonko. Cependant, cette polémique semble désormais se calmer, laissant place à une attention portée sur ses ambitions pour le secteur.

Dans son discours d’intronisation, Sophie Nzinga Sy a mis l’accent sur l’importance de l’artisanat dans l’économie sénégalaise. Selon elle, l’artisanat est non seulement un patrimoine précieux mais aussi un levier crucial de création d’emplois et un symbole fort de l’identité culturelle du pays. Avec 120 corps de métiers représentés, l’artisanat sénégalais se distingue par sa diversité et son potentiel économique. Elle a souligné que ce secteur contribue à hauteur de 10 à 15% du PIB national et qu’une grande partie de la population, en dehors des secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et du commerce, est impliquée dans des activités artisanales.

Néanmoins, Sophie Nzinga Sy a reconnu que le secteur artisanal fait face à des défis significatifs. Elle a déploré un manque de structuration et de professionnalisation, notant que de nombreux artisans travaillent encore dans des conditions précaires, avec des difficultés d’accès aux financements, à la formation et aux marchés. L’intégration des technologies digitales reste limitée, et la qualité ainsi que l’innovation dans les produits artisanaux sont souvent insuffisamment développées.

Pour remédier à ces lacunes, la nouvelle directrice générale a promis de concentrer ses efforts sur plusieurs axes : renforcer la structuration du secteur, améliorer l’accès aux financements, favoriser la formation et la montée en compétence des artisans, et encourager l’intégration des technologies digitales. Elle a également souligné la nécessité d’une meilleure collaboration entre les différents acteurs du secteur pour créer une synergie productive.

Avec cette feuille de route ambitieuse, Sophie Nzinga Sy aspire à dynamiser l’artisanat sénégalais et à exploiter pleinement son potentiel économique et culturel. Sa prise de fonction marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’APDA et pour l’artisanat au Sénégal.

Affaire du double meurtre au Technopole : Les suspects déférés au Tribunal

Ce matin, la Division des Investigations Criminelles (DIC) a conduit au tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye les suspects arrêtés dans l’affaire du double meurtre survenu dans un appartement au Technopole. Les victimes, Aziz Dabala et son neveu Boubacar Gano, ont été tuées dans des circonstances encore floues.

Parmi les suspects se trouve la danseuse Nabou Lèye, accusée d’implication dans ce drame. Les personnes arrêtées ont été amenées au tribunal vers 10h50 et ont été placées en garde à vue en attendant d’être présentées au procureur. Le parquet prévoit d’ouvrir une information judiciaire après les interrogatoires des suspects.

Cette affaire continue de susciter une grande attention et des questions demeurent quant aux motivations et aux circonstances exactes de ce double meurtre. La suite de l’enquête devrait permettre d’éclaircir ces éléments et de déterminer les responsabilités de chacun dans ce tragique événement.

Massacre de 2005 en Gambie : Les familles des victimes réclament justice face à l’inaction des autorités Ghanéennes

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment demandé aux autorités ghanéennes de fournir des informations cruciales concernant le massacre de 2005 en Gambie, où environ soixante migrants ont tragiquement perdu la vie. Ce massacre, survenu le 22 juillet 2005 sous le régime de l’ancien dictateur Yahya Jammeh, a vu les forces de sécurité gambiennes appréhender et exécuter 44 Ghanéens, ainsi que des ressortissants de plusieurs autres pays ouest-africains, dont le Nigéria, le Togo, la Côte d’Ivoire, et le Sénégal. Ces victimes, pour la plupart des migrants en route vers l’Europe, n’ont jamais obtenu justice pour les atrocités qu’elles ont subies.

Depuis cet événement, les familles des victimes dénoncent l’inaction persistante et la « négligence » du gouvernement ghanéen. Bien que le Ghana ait rapidement envoyé une équipe sur place après les faits, les conclusions des enquêtes officielles n’ont jamais été rendues publiques, alimentant la frustration et la colère des proches des victimes. Ces derniers demandent désormais un accès complet aux résultats de ces enquêtes, après avoir affronté des obstacles bureaucratiques et politiques pendant près de deux décennies.

Marion Volkman Brandau, une ancienne chercheuse pour Human Rights Watch, a révélé que certains responsables gouvernementaux avaient reçu l’ordre de falsifier des documents. Selon elle, « de nombreux officiels nous ont expliqué qu’ils avaient été contraints de cacher la vérité. Par conséquent, toutes les enquêtes menées par le Ghana, l’ONU ou la CEDEAO ont été basées sur des informations incomplètes et parfois trompeuses. » Cette déclaration renforce les soupçons de dissimulation et de manipulation qui entourent cette affaire depuis ses débuts.

Cependant, l’espoir de justice renaît grâce aux témoignages recueillis par la Commission vérité et réconciliation instaurée en Gambie en 2019. Une juriste du collectif Jammeh to Justice a précisé que « cette Commission a entendu des membres de l’escadron de la mort de Jammeh, les Janglers, qui ont décrit l’arrestation et l’exécution de ces migrants, impliquant directement Yahya Jammeh. Il est évident que ces actes ont été ordonnés, connus et approuvés par Jammeh. »

Face à ces révélations accablantes, la Commission a recommandé de poursuivre Yahya Jammeh ainsi que onze de ses complices pour leur rôle dans ce massacre. En réponse, la Gambie s’apprête à établir une cour de justice hybride composée de juges gambiens et internationaux, chargée de juger les crimes commis sous le régime de Jammeh.

Ce développement marque une étape cruciale dans la quête de justice pour les familles des victimes, qui espèrent enfin voir les responsables de ces atrocités répondre de leurs actes. Toutefois, la pression demeure sur le gouvernement ghanéen pour qu’il prenne des mesures concrètes et transparentes afin de coopérer pleinement avec les instances internationales et de mettre un terme à des années d’impunité.

Abdou Lahat Seck Sadaga demande la démission de Cheikh Oumar Diagne, directeur des moyens généraux de la présidence

L’ancien député Abdou Lahat Seck Sadaga a récemment exprimé une demande retentissante à l’égard du directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne. Selon lui, ce dernier se serait régulièrement attaqué à la communauté mouride, créant un climat de division entre les religieux mourides. Cette situation, jugée inacceptable par l’ex-parlementaire, l’a poussé à réclamer la démission de Cheikh Oumar Diagne.

Lors d’une déclaration relayée par la Radio Futurs Médias (RFM), Abdou Lahat Seck Sadaga a précisé que les invités dont il est question sont ceux de la ville sainte de Touba et non de Cheikhouna Mbacké. Il a également ajouté que Cheikh Oumar Diagne, par ses actions, avait maintes fois manifesté une attitude hostile envers la ville sainte de Touba.

La controverse a été ravivée suite à une lettre adressée à la Présidence par Cheikhouna Mbacké, président de la commission des relations extérieures du Comité d’organisation du Magal de Touba. Cette lettre sollicitait un hébergement au King Fahd Palace pour les hôtes de Touba venant de l’étranger. Cependant, cette demande a été refusée par Cheikh Oumar Diagne, qui a invoqué des raisons de rationalisation des finances publiques dans une réponse qualifiée de diplomatique.

Face à cette situation, Abdou Lahat Seck Sadaga appelle le Président Diomaye à prendre des mesures fermes en révoquant Cheikh Oumar Diagne de son poste, estimant que ce dernier met en péril l’unité et l’harmonie au sein de la communauté mouride.

Affaire King Fahd Palace : Bougane Guéye Dany critique la gestion de la présidence lors du Magal de Touba

Dans une récente publication sur le réseau social X, Bougane Guéye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a exprimé son mécontentement vis-à-vis de la présidence de la République. Il reproche au Président Diomaye Faye et à son Premier ministre d’avoir refusé l’hébergement des invités du Magal à l’hôtel King Fahd Palace, une décision qu’il qualifie de partiale et injuste.

Le post de Bougane Guéye Dany fait référence à la visite récente de Jean-Luc Mélenchon, homme politique français et leader de La France Insoumise, en soulignant que ce dernier aurait bénéficié d’un traitement de faveur lors de son séjour au Sénégal. Selon Bougane, ce que le gouvernement a accordé à Mélenchon, il l’aurait refusé à la communauté mouride lors du Magal, une grande célébration religieuse annuelle à Touba. « Le Grand Théâtre de Sonko et Diomaye à Touba. Lorsque le duo se rendait à Touba, ils savaient déjà que la présidence avait refusé d’accueillir les invités du khalife. Ce que vous refusez à Touba, vous l’avez pourtant accordé à Mélenchon, défenseur du mariage gay », a-t-il écrit.

Cependant, cette critique a été rapidement démentie par Serigne Bass Abdou Khadr, porte-parole du Khalife général des Mourides. Dans une déclaration, ce dernier a affirmé qu’aucune demande n’a été faite par la communauté mouride au gouvernement pour héberger les invités du Magal au King Fahd Palace. Ce démenti jette un éclairage différent sur les accusations portées par Bougane Guéye Dany.

L’affaire soulève des questions sur la gestion des relations entre l’État et les communautés religieuses au Sénégal, en particulier dans un contexte où les célébrations religieuses jouent un rôle central dans la vie du pays. Les déclarations de Bougane Guéye Dany risquent de raviver les débats sur l’équité et la transparence dans le traitement des différentes communautés et des invités internationaux.

Le Chanteur Sidy Diop condamné pour conduite sans Permis et Assurance

Le chanteur sénégalais Sidy Diop a récemment comparu devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar suite à une affaire de conduite sans permis et sans assurance. L’artiste, très populaire dans la scène musicale sénégalaise, a été relaxé pour les accusations de « faux et usage de faux », mais a été reconnu coupable des délits de « défaut d’assurance et de permis ».

Selon les informations rapportées par Le Soleil, le tribunal a infligé une amende de 150 000 FCFA à Sidy Diop. Cette condamnation vient clore une affaire qui a suscité beaucoup d’attention, aussi bien dans les médias que parmi les fans du chanteur.

Au cours du procès, Sidy Diop a exprimé ses regrets, déclarant qu’il ignorait que son assurance était falsifiée. Bien que cette défense ait convaincu le tribunal de l’innocenter des faits de faux et usage de faux, le chanteur n’a pas échappé aux sanctions pour défaut de permis et d’assurance.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées certaines personnalités publiques dans leur gestion des documents administratifs. La décision du tribunal rappelle également l’importance du respect des règles de conduite sur les routes sénégalaises, même pour les célébrités.

Sidy Diop, qui continue de jouir d’une immense popularité grâce à ses succès musicaux, devra désormais s’acquitter de cette amende, tournant ainsi une page sur cet épisode judiciaire. Ses fans, tout en restant solidaires, espèrent que cette affaire servira de leçon et renforceront leur soutien à l’artiste dans la poursuite de sa carrière.

Bilan de la sécurisation du grand magal de Touba : 428 Individus interpellés par la police nationale

À l’issue de la mission de sécurisation menée durant le Grand Magal de Touba, la Police nationale a dressé un bilan complet de ses interventions. En tout, 428 personnes ont été interpellées pour diverses infractions, parmi lesquelles 111 ont été présentées au parquet. Les infractions les plus courantes incluent le vol et le vol aggravé, pour lesquels 32 personnes ont été déférées. Les forces de l’ordre ont également arrêté un individu pour meurtre, un autre pour tentative de viol, ainsi qu’une personne pour coups et blessures volontaires, détention, et trafic de chanvre indien.

Parmi les autres infractions enregistrées, 37 personnes ont été appréhendées pour détention et usage de chanvre indien, tandis que six individus ont été arrêtés pour offre et cession de ce produit illicite. L’opération a également permis de mettre la main sur deux personnes impliquées dans des cas d’abus de confiance et d’association de malfaiteurs, détention et mise en circulation de faux billets de banque.

Les saisies réalisées par la police comprennent 3,450 kilogrammes de chanvre indien, 282 cornets de la même substance, 19 pilules d’ecstasy, un sachet de skunk, une pierre et un joint de haschich. Parmi les individus interpellés, certains ont également été trouvés en possession d’armes blanches ou d’armes à feu artisanales.

Ces résultats mettent en lumière l’efficacité des forces de l’ordre dans le maintien de la sécurité publique durant cet événement majeur. Toutefois, ils révèlent également la persistance de divers trafics et infractions graves dans la région, malgré les mesures de sécurisation renforcées.

Sidath Thioune Suspendu d’Antenne : Une nouvelle polémique secoue la RFM

Sidath Thioune, l’animateur emblématique de l’émission « Temps Boy » sur la Radio Futurs Médias (RFM), se retrouve une fois de plus au cœur de la tourmente. À compter de ce lundi 26 août 2024, il est officiellement suspendu d’antenne jusqu’à nouvel ordre. Cette décision a été annoncée par le directeur intérimaire de la radio, Babacar Fall, dans une note interne, qui évoque les raisons de cette sanction disciplinaire.

La suspension de Sidath Thioune intervient après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux où l’animateur aurait tenu des propos discréditant la RFM. Cette vidéo, largement partagée et commentée, a suscité une vive polémique au sein de l’opinion publique, notamment parmi les auditeurs fidèles de la radio. Selon des sources proches de la direction, Thioune y aurait exprimé des critiques virulentes à l’encontre de sa propre station, ce qui a été jugé inacceptable par la hiérarchie.

Ce n’est pas la première fois que Sidath Thioune se retrouve au cœur d’une controverse. Récemment, il avait déjà provoqué un tollé en s’attaquant aux journalistes de la chaîne sœur de la RFM, la Télévision Futurs Médias (TFM). Cette sortie faisait suite à une bourde lors de la couverture médiatique de la visite du Premier ministre Ousmane Sonko à Touba le 21 août 2024. La TFM avait, en effet, diffusé par erreur une vidéo datant de six ans, présentée comme étant celle de la visite du Premier ministre chez le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

La réaction de Thioune avait été immédiate et acerbe, critiquant ouvertement ses collègues de la TFM pour ce qu’il considérait comme un manquement professionnel grave. Ses propos avaient déjà attiré l’attention de la direction, mais aucune sanction n’avait alors été prise.

Cette nouvelle suspension laisse planer le doute sur l’avenir de Sidath Thioune au sein de la RFM. Très populaire auprès du public, l’animateur est aussi connu pour son franc-parler, qui lui a valu autant d’admirateurs que de détracteurs. Si la durée de sa suspension n’a pas été précisée, il est clair que cette décision aura des répercussions sur sa carrière et sur l’image de la RFM.

Les auditeurs de « Temps Boy » devront donc patienter pour retrouver leur animateur préféré, tandis que la direction de la radio semble déterminée à rétablir l’ordre et à préserver son image de marque. La question qui reste en suspens est de savoir si Sidath Thioune pourra un jour regagner la confiance de ses employeurs et reprendre son micro.

Affaire ONAS : Mobilisation citoyenne et appel à la transparence

L’affaire concernant l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Cheikh Dieng, et son ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, continue de susciter un vif débat au sein de la société sénégalaise. Ce dossier, qui prend de plus en plus les allures d’un scandale, soulève des questions cruciales sur la gouvernance et la gestion des deniers publics. Alors que les Sénégalais attendent des éclaircissements, les initiatives citoyennes se multiplient pour exiger la transparence et la justice.

Parmi les voix qui se sont élevées, celles des parlementaires Thierno Alassane Sall et Moussa Diakhaté se distinguent. Ils ont entrepris des démarches pour que lumière soit faite sur cette affaire. Cependant, face à l’opacité persistante et au manque de réponses claires, la pression populaire ne cesse de croître. C’est dans ce contexte qu’est née une pétition lancée par le comité d’initiative de la coalition Na Lér.

Lancée le 21 août 2024, cette pétition avait pour objectif initial de recueillir 50 000 signatures. En seulement trois jours, cet objectif a été largement dépassé avec 73 780 signatures enregistrées, témoignant de l’ampleur du soutien populaire. La pétition, qui s’est clôturée le 24 août, incarne la volonté des citoyens de voir la lumière être faite sur cette affaire, et de s’assurer que la gestion des ressources naturelles du Sénégal se fasse dans le respect des principes de bonne gouvernance.

Babacar Mbaye Ngaraf, coordonnateur de la Synergie des acteurs pour l’assainissement de la banlieue (Saaba), a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation massive autour de cette pétition. « Malgré le succès de la pétition, de nombreux compatriotes continuent de manifester leur désir de voir une deuxième liste ouverte, témoignant de l’engagement continu de la population », a-t-il déclaré. Selon lui, cette mobilisation reflète la maturité du peuple sénégalais et sa détermination à protéger les ressources publiques.

M. Ngaraf a également souligné que la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire est désormais indispensable pour faire la lumière sur les allégations de mauvaise gestion qui pèsent sur les responsables concernés. Il a également appelé à la démission du ministre Cheikh Tidiane Dièye, estimant que son départ faciliterait le travail de l’Assemblée nationale et éviterait d’entraver les enquêtes nécessaires.

En conclusion, cette affaire met en lumière un éveil citoyen sans précédent, marqué par une exigence de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Le Sénégal, à l’aube de l’exploitation de nouvelles ressources naturelles, se trouve à un tournant décisif. Les citoyens semblent plus que jamais déterminés à s’assurer que cette richesse soit gérée de manière à garantir le développement et la prospérité du pays, tout en protégeant les générations futures des dérives passées. La balle est désormais dans le camp des autorités, qui devront répondre à cette demande pressante de transparence et de justice.

Sidy Diop devant le tribunal pour défaut de permis et d’assurance : vers une relaxe partielle ?

Le chanteur Sidy Diop a comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre aux accusations de défaut de permis de conduire et de détention de faux documents d’assurance. Arrêté lors d’un contrôle de routine par les gendarmes de la Brigade territoriale de Hann, l’artiste avait été placé sous mandat de dépôt le jour même de son arrestation.

Devant le juge, Sidy Diop a reconnu avoir conduit sans permis de conduire, plaidant l’erreur involontaire. « Je n’ai pas fait exprès et ceci ne se reproduira pas », a-t-il déclaré, exprimant son regret. Quant à l’accusation de possession de faux documents d’assurance, l’artiste s’est défendu en affirmant son ignorance : « Je ne savais pas que l’assurance était fausse. C’est celui qui m’a vendu la voiture qui me l’a donnée. »

Son avocat, Me Aboubacry Barro, a souligné la bonne foi de son client et sa coopération avec les autorités. Il a expliqué que Sidy Diop avait fourni tous les documents nécessaires à la circulation de son véhicule, mais que l’assurance s’était avérée fausse, sans que l’artiste en soit conscient. « L’enquête qui va se poursuivre déterminera la personne responsable de cette fausse police d’assurance », a ajouté Me Barro, espérant une issue favorable pour son client.

Le parquet a, de son côté, requis la relaxe au bénéfice du doute pour le délit de faux, tout en demandant que Sidy Diop soit déclaré coupable des délits de défaut de permis de conduire et d’assurance. La représentante du ministère public a cependant laissé le soin au juge de déterminer la peine appropriée.

Le délibéré de cette affaire est attendu dans les prochaines heures. L’issue du procès déterminera si Sidy Diop pourra repartir libre ou s’il devra encore répondre de ses actes devant la justice. Une affaire qui rappelle à tous les citoyens l’importance de la conformité aux lois sur la circulation routière.

Double Homicide de Pikine Technopole : Les Premières Conclusions de l’Enquête Révèlent un Acte Prémédité

L’enquête autour du double homicide d’Aziz Dabala, danseur et acteur bien connu, et du jeune Waly, âgé de 17 ans, survenu à Pikine Technopole, prend un tournant décisif. La Division des Investigations Criminelles (DIC) a rapidement réuni les premiers éléments de cette affaire, laissant peu de doute sur le caractère prémédité du crime.

Les enquêteurs de la DIC ont été alertés par des retraits suspects effectués via le service de transfert d’argent Wave sur le compte d’Aziz Dabala, bien après l’heure présumée de son décès. Ces retraits ont mené à l’interpellation de Serigne Sarr, Oumar Guèye, et Assane Diaw, tous soupçonnés d’avoir été impliqués dans les faits. Si les trois hommes se sont accusés mutuellement lorsqu’il s’est agi d’expliquer comment ils avaient obtenu le code d’accès au compte d’Aziz, les investigations techniques ont révélé leur présence simultanée dans l’appartement au moment du drame.

En plus de ces suspects, deux autres personnes, Mamadou Lamine Diaw et un parent d’Ousseynou Diaw, ont été arrêtées à Touba. Les preuves techniques montrent également leur présence sur les lieux au moment du crime.

Mamadou Lamine Diaw, connu sous le nom de Modou Lô, a changé de version à plusieurs reprises. D’abord, il a prétendu avoir agi seul, justifiant son acte par une altercation avec Aziz Dabala au sujet d’une demande d’argent. Il a ensuite avoué la préméditation du crime, déclarant être venu dans l’appartement armé d’un couteau, remis par Ousseynou Diaw. Il a également accusé les deux victimes d’être un couple homosexuel, ce qui aurait déclenché son acte de violence.

L’arrestation de la danseuse Nabou Lèye, amie proche d’Aziz Dabala, a suscité l’étonnement. Initialement interrogée en tant que témoin, elle a prétendu avoir déposé Aziz chez lui avant de rentrer directement chez elle. Cependant, l’analyse des données de son téléphone portable a révélé que celui-ci bornait à l’intérieur de l’appartement d’Aziz au moment des faits, contredisant ainsi sa version. Les enquêteurs estiment que Nabou Lèye se trouvait sur les lieux pendant ou après le double meurtre.

Les éléments recueillis par la DIC tendent à démontrer qu’Aziz Dabala était la cible principale de ce qui semble être une exécution planifiée, tandis que le jeune Waly pourrait être une victime collatérale. Tous les suspects arrêtés ont été en contact régulier le jour des faits, et ils ont été localisés sur les lieux du crime pendant ou après l’homicide.

L’enquête se poursuit, et la lumière commence à se faire sur les zones d’ombre qui entourent ce drame macabre. Les révélations à venir permettront, espérons-le, de comprendre les motivations précises derrière cet acte de violence extrême.

Mort de Boubacar Gano alias «Waly», neveu d’Aziz Dabala : Le rapport d’autopsie révèle une scène de carnage

La tragédie qui a frappé la famille de Boubacar Gano, plus connu sous le pseudonyme de « Waly », et son oncle, le danseur Aziz Dabala, a laissé une communauté sous le choc. Le rapport d’autopsie, consulté par le journal L’Observateur, révèle des détails macabres sur les circonstances de leur mort, décrivant une véritable boucherie.

Selon les conclusions du médecin légiste, Boubacar Gano a subi une attaque d’une extrême brutalité. Le rapport d’autopsie mentionne une trentaine de plaies infligées par une arme blanche, tranchante et pointue, sur la partie supérieure de son corps, tant à l’avant qu’à l’arrière. La violence des coups a laissé des traces profondes et mortelles, en particulier une blessure qui s’est enfoncée jusqu’à 7 cm, tranchant le tronc vasculaire et la partie initiale de la trachée.

En plus de cette blessure fatale, le corps de Waly portait les marques de onze autres plaies graves, s’étendant de la nuque à la partie haute du dos. Le rapport fait également état d’une éventration abdominale, avec des viscères sortis du corps, ainsi que d’autres blessures profondes sur les épaules et les membres supérieurs. Ces détails terrifiants laissent entrevoir l’horreur vécue par la victime avant de succomber à ses blessures.

Alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances exactes de ce double meurtre, la communauté reste bouleversée par l’ampleur de la violence décrite dans le rapport d’autopsie. Les autorités sont sous pression pour trouver les responsables de cette tragédie qui a plongé les proches des victimes dans une douleur indicible.

La mort de Boubacar Gano alias « Waly » et d’Aziz Dabala est un rappel cruel des actes de violence qui continuent de secouer certaines parties de la société. Les familles endeuillées et les habitants attendent des réponses et, surtout, que justice soit rendue.

Un Nouveau Départ avec un Nouveau Manager

Après sa défaite face à Eumeu Sène le 5 mars dernier, Sa Thiès, le frère cadet de Balla Gaye 2, avait exprimé la nécessité de réévaluer son équipe et de renforcer son entourage pour mieux préparer les combats à venir. Il semble que le lutteur a rapidement mis en œuvre sa résolution en prenant une décision drastique concernant la gestion de sa carrière.

Selon les informations rapportées par le quotidien sportif Record, Sa Thiès s’est séparé de son manager de longue date, Bassirou Babou. Ce dernier, qui l’a accompagné durant une partie cruciale de sa carrière, s’est vu retirer sa licence par le lutteur. Un nouveau manager a déjà été choisi par Sa Thiès pour prendre en main la suite de sa carrière, bien que les démarches administratives pour ce changement ne soient pas encore finalisées.

Cette décision marque un tournant important pour Sa Thiès, qui semble déterminé à s’entourer des compétences nécessaires pour revenir plus fort sur l’arène. Avec ce changement stratégique, le lutteur espère certainement redorer son blason et se préparer à de nouveaux défis, armé d’une équipe renouvelée et d’une ambition ravivée.

Le parcours de Sa Thiès sera désormais suivi de près par les amateurs de lutte, curieux de voir si ce nouveau management portera ses fruits dans les prochains combats.

Tragédie à Thiaroye Kao : Un jeune talibé meurt écrasé par un camion à ordures

Un accident tragique révèle la précarité des conditions de vie des enfants talibés au Sénégal

La nuit du vendredi dernier a été marquée par un drame insoutenable à Thiaroye Kao, où un jeune talibé de 10 ans a tragiquement perdu la vie dans des circonstances bouleversantes. Selon le journal Les Échos, l’enfant, qui cherchait refuge sous un camion à ordures en stationnement, a été écrasé par le véhicule lorsque le conducteur a démarré sans se rendre compte de la présence du garçon.

Les faits se sont déroulés aux environs de 22 heures. Le jeune garçon, épuisé, s’était installé pour dormir sous le camion, probablement pour se protéger du froid et des dangers de la rue. Ignorant sa présence, le chauffeur a mis le véhicule en marche. Quelques instants plus tard, le poids lourd a écrabouillé l’enfant sous ses pneus, causant sa mort instantanée. Ce n’est qu’après avoir parcouru plusieurs mètres que le conducteur a été alerté par des témoins de la scène qui ont assisté impuissants à cette scène d’horreur.

Conduit immédiatement à la police de Thiaroye, le chauffeur a été placé en garde à vue. Il est désormais poursuivi pour « homicide involontaire par accident de la circulation routière » et sera présenté devant le parquet.

Cet événement tragique met en lumière la situation alarmante des talibés, ces enfants souvent livrés à eux-mêmes dans les rues, contraints de mendier et de survivre dans des conditions d’extrême précarité. Cette tragédie soulève une fois de plus la question de la protection de ces enfants vulnérables, pour qui la rue devient souvent un piège mortel.

Les autorités locales et les organisations de défense des droits de l’enfant sont de plus en plus interpellées par ces drames récurrents, qui témoignent de l’urgence d’une action concertée pour garantir la sécurité et le bien-être des talibés. La mort de ce jeune garçon doit servir d’électrochoc pour renforcer les initiatives visant à protéger ces enfants des dangers quotidiens auxquels ils sont exposés.

Défaite du Sénégal en Finale des Pré-Qualifications pour la Coupe du Monde de Basket 2026

L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal a vu ses espoirs de qualification pour la Coupe du monde de basket 2026 s’évanouir ce dimanche, après une défaite en finale du tournoi de pré-qualification face à la Hongrie. Au terme d’un match disputé au Kigali Arena, au Rwanda, les Lionnes se sont inclinées sur le score de 47 à 63, mettant ainsi fin à leur parcours dans cette phase cruciale de la compétition .

Les Lionnes, dirigées par l’entraîneur Otis Hughley Jr, avaient pourtant démarré cette compétition avec une série impressionnante de trois victoires consécutives. Parmi ces succès, on retient notamment leur victoire contre la Hongrie lors de la première journée, un exploit qui laissait entrevoir de belles perspectives pour la suite. Malheureusement, la finale a raconté une tout autre histoire.

Dès l’entame du match, les Sénégalaises ont éprouvé des difficultés à reproduire la même intensité et précision qui avaient caractérisé leurs précédentes rencontres. Les Lionnes ont manqué de justesse dans leurs tirs, notamment aux lancers-francs, un secteur où elles ont accusé un net déficit. Les joueuses de Hughley Jr n’ont également pas su imposer leur physique face à une équipe hongroise bien en place et efficace des deux côtés du terrain.

Cette défaite met en lumière certaines des limites actuelles de l’équipe sénégalaise, notamment sur le plan physique. Face à une opposition plus robuste, les Lionnes n’ont pas réussi à maintenir la même intensité défensive qui leur avait permis de briller en début de tournoi. La différence s’est aussi faite sentir dans la gestion des moments cruciaux, où la précision et la concentration leur ont fait défaut.

Ce revers signifie que le Sénégal ne participera pas au second tour qualificatif pour le Mondial de basket 2026 en Allemagne. Pour les Lionnes, c’est une fin d’aventure prématurée, mais qui pourrait aussi marquer le début d’une réflexion nécessaire pour bâtir une équipe encore plus compétitive à l’avenir.

Alors que le rêve de la Coupe du monde s’éloigne pour l’instant, les regards se tournent désormais vers les prochaines échéances pour le basket féminin sénégalais. L’apprentissage tiré de cette expérience sera sans doute précieux pour les futures compétitions, où les Lionnes auront à cœur de montrer qu’elles peuvent rivaliser avec les meilleures équipes du monde.

Alioune Tine s’inquiète de la confusion des rôles entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko

Les Sénégalais ont élu Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Cependant, depuis son accession au pouvoir, des voix s’élèvent pour dénoncer une confusion des rôles au sommet de l’État. Selon Alioune Tine, figure de la société civile et leader d’Afrikajom Center, c’est en réalité le Premier ministre Ousmane Sonko qui serait aux commandes du pays.

Lors de son passage à l’émission « Grand Jury » de la RFM, Alioune Tine n’a pas mâché ses mots. Il estime que, bien que Bassirou Diomaye Faye soit officiellement président, c’est Ousmane Sonko qui mène véritablement la barque. « Qu’on le veuille ou non, c’est Sonko qui gouverne. Moi, je le voyais bien à la présidence comme directeur de cabinet du président de la République ou secrétaire général de la présidence, comme l’ont été Jean Collin ou Ousmane Tanor Dieng. Si c’était le cas, il n’y aurait pas eu cette espèce de confusion des rôles. La meilleure place pour Sonko, c’était à la présidence », a-t-il déclaré.

Alioune Tine a également critiqué l’isolement apparent du président Faye, qu’il juge « inaccessible » et « confiné » au palais de la République. Il regrette que les acteurs de la société civile, de la presse, des syndicats et d’autres organisations ne puissent accéder au président pour échanger sur les affaires du pays. Pour lui, un gouvernement aussi chargé et ambitieux doit engager activement la société, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.

Selon Alioune Tine, la situation actuelle marque l’émergence d’un « État Pastef », en référence au parti politique d’Ousmane Sonko, avec des dérives qui inquiètent. Il déplore notamment une réaction systématique du pouvoir face à toute critique, ce qui, selon lui, conduit progressivement vers un régime autoritaire. « Rejeter systématiquement les critiques fait peur aux gens. Vous allez petit à petit vers un système autoritaire. Or, les Sénégalais sont rebelles à toute forme d’autoritarisme », a-t-il averti.

Ce discours d’Alioune Tine souligne les tensions et les incertitudes qui entourent la gouvernance au Sénégal, quelques mois seulement après l’élection de Bassirou Diomaye Faye. Reste à voir comment ces préoccupations seront adressées dans les mois à venir et si des ajustements seront faits pour clarifier les rôles au sein de l’exécutif.

Tragédie à Ndioum : Un professeur perd la vie dans un accident en allant récupérer le corps de sa fille

La commune de Ndioum, située dans le département de Podor, est en proie à une profonde tristesse depuis ce samedi, suite à un drame bouleversant. Aly Barry, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Guédé Village, a perdu la vie dans un accident tragique alors qu’il se rendait à la morgue pour récupérer le corps de sa fille décédée le même jour.

Les événements tragiques ont commencé lorsqu’Aly Barry, accablé par la douleur de la perte de sa fille, a pris la route pour l’hôpital de Ndioum afin de récupérer sa dépouille. Accompagné d’un autre passager, il circulait à bord d’une moto-Jakarta. Selon des témoins, la moto a violemment percuté un bus de la compagnie de transport Dakar Dem Dikk.

Le choc a été d’une telle violence que les deux passagers de la moto ont été grièvement blessés. Rapidement pris en charge, ils ont été transportés d’urgence à l’hôpital, situé non loin du lieu de l’accident. Malgré les efforts des médecins pour le sauver, M. Barry a succombé à ses blessures dans la soirée, laissant sa famille et la communauté locale dans une douleur immense.

Ce double deuil frappe durement la commune de Ndioum, où la famille Barry est bien connue et respectée. Les circonstances de cet accident tragique ajoutent à la douleur déjà incommensurable de la perte d’un enfant, plongeant la communauté dans une grande consternation.

Cet événement tragique rappelle une fois de plus la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes, où la vie peut basculer en un instant. Les autorités locales et les proches du défunt s’organisent actuellement pour les obsèques, alors que toute la commune se mobilise pour soutenir la famille Barry dans cette épreuve.

La disparition d’Aly Barry, enseignant dévoué, est une perte immense pour ses élèves, ses collègues, et pour toute la communauté de Ndioum, qui se souviendra longtemps de son engagement et de son dévouement au service de l’éducation.

Montée des eaux du fleuve Sénégal : Bakel et Matam sous haute surveillance, baisse observée à Kidira

Les dernières mesures des niveaux du fleuve Sénégal et de la Falémé révèlent une montée continue des eaux à Bakel et Matam, tandis qu’une baisse est enregistrée à Kidira, selon une note de la situation hydraulique rendue publique aujourd’hui.

À Bakel, sur le fleuve Sénégal, la situation est particulièrement préoccupante. Le niveau des eaux a atteint 1018 cm, dépassant ainsi la cote d’alerte fixée à 1000 cm. L’écart par rapport à cette cote critique est désormais de 18 cm, signalant un risque d’inondation accru dans la région.

À Matam, la situation est également surveillée de près. La cote actuelle du fleuve se situe à 790 cm, à seulement 10 cm de la cote d’alerte fixée à 800 cm. Cette proximité avec la cote critique laisse craindre une possible atteinte de la limite d’alerte dans la journée, ce qui pourrait entraîner des débordements et des inondations dans les zones riveraines.

En revanche, à Kidira, une tendance à la baisse est observée, avec un niveau d’eau actuel de 958 cm. Ce chiffre reste en deçà de la cote d’alerte fixée à 1000 cm, avec un écart de 42 cm. Bien que la situation soit moins critique à Kidira, la vigilance reste de mise.

Les autorités locales et les populations riveraines sont invitées à suivre de près l’évolution de la situation et à se préparer à d’éventuelles mesures d’évacuation si les niveaux d’eau continuent d’augmenter. La montée des eaux à Bakel et Matam, combinée à des conditions météorologiques imprévisibles, pourrait provoquer des inondations dans ces régions, menaçant les habitations et les infrastructures.

Le fleuve Sénégal, qui traverse plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, joue un rôle crucial dans l’économie et la vie quotidienne des populations riveraines. Les fluctuations de son niveau d’eau sont donc suivies avec une attention particulière, surtout en cette saison des pluies.

Les autorités continuent de surveiller de près la situation, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que les relevés hydrauliques évolueront.

Mercato: Mikayil Faye au Stade Rennais, C’est Fait.

Mikayil Faye portera finalement le maillot du Stade Rennais, malgré l’offre de beaucoup de club. Le Défenseur sénégalais s’engage officiellement avec le Club Breton pour 10,3 millions d’euros.

Stade rennais est venu à bout pour s’attacher les services du jeune défenseur Sénégalais. Beaucoup de club étaient intéressés par les services du défenseur, le sénégalais a choisi de rejoindre le club français, où il s’engage jusqu’en 2028. Le Barcelone a inclus dans son contrat un clause de rachat de 25 millions d’euros, et une clause de 30% de commission de revente. Mika est donc la neuvième recrue du Mercato estival.

Lors de son interview après sa signature, Mika Faye n’a pas caché sa joie de rejoindre le club français. « Le Stade Rennais est un grand club français. Il est réputé pour savoir mettre en valeur les jeunes joueurs comme moi. Je suis très fier de rejoindre Rennes » à t-il déclaré

Ndeye Camara

Arrestation de l’Auteur du Double Meurtre de Pikine Technopole : Retour sur les Faits

Le calme apparent du quartier Dianatou Mahwa à Touba a été brusquement perturbé par l’arrestation de Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, dans la nuit du Magal. Ce jeune maçon de 25 ans est accusé d’avoir perpétré un double meurtre à Pikine Technopole, dans la banlieue de Dakar.

L’affaire avait secoué la région lorsque les corps sans vie du danseur Aziz Dabala et de son neveu Boubacar Gano, alias Waly, avaient été découverts dans leur appartement. Selon les informations obtenues par Seneweb, la Brigade spéciale de Touba a réussi à localiser et arrêter le présumé meurtrier après avoir reçu un renseignement crucial.

D’après les aveux recueillis par les gendarmes, Mamadou Lamine Diao avait l’habitude de fréquenter la victime principale, Aziz Dabala. Le soir du drame, il s’était rendu chez ce dernier pour lui demander de l’argent. Face au refus d’Aziz, la situation a dégénéré. Sous la menace d’un couteau, Diao a fini par poignarder le danseur avant de voler son téléphone portable.

Loin de s’arrêter là, Diao s’est ensuite introduit dans la chambre de Boubacar Gano, qui avait été témoin de son entrée dans l’appartement. Craignant que ce dernier ne le dénonce, il l’a également poignardé à mort, emportant son téléphone.

Après avoir commis ces actes, Diao a tenté de brouiller les pistes. Il a partagé son sombre secret avec un ami, et tous deux ont pris la route pour Touba afin d’assister au Grand Magal, espérant ainsi échapper à la justice. Cependant, les gendarmes de la Brigade spéciale de Touba étaient sur leur trace. Grâce à une descente effectuée à Dianatou Mahwa, ils ont pu interpeller Diao, qui a immédiatement avoué les faits.

Actuellement, Mamadou Lamine Diao est détenu à la gendarmerie de Touba, où il attend son transfert à Dakar. L’enquête se poursuit pour déterminer les détails de ce crime atroce et pour vérifier les allégations du suspect, notamment son démenti concernant le vol du compte Wave de la victime.

Cette arrestation met un terme à la cavale de Diao, mais ouvre une nouvelle phase judiciaire qui devra faire la lumière sur les circonstances exactes de ce double homicide.

Touba accueille une quarantaine de personnalités internationales pour la 130e édition du Grand Magal

La ville sainte de Touba s’apprête à accueillir une quarantaine de personnalités internationales ce samedi, dans le cadre de la cérémonie officielle de la 130e édition du Grand Magal. Cet événement majeur de la communauté mouride verra la participation de représentants de seize pays, reflétant l’importance mondiale croissante de cette célébration religieuse.

Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la commission culture et communication du Grand Magal, a annoncé la présence de ces invités de marque dans un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Parmi eux figurent des imams, des guides de communautés religieuses, des sommités scientifiques, d’anciens ministres, des hommes d’affaires, ainsi que des occidentaux convertis à l’islam par le biais du mouridisme.

La cérémonie officielle, qui se déroulera à partir de 10 heures à la résidence Cheikhoul Khadim, située en face de la grande mosquée de Touba, sera marquée par la présence d’une délégation gouvernementale sénégalaise. Ce rassemblement témoigne de l’importance du Grand Magal, non seulement comme un événement spirituel, mais aussi comme un symbole de l’unité et de la fraternité entre les différentes communautés du monde entier.

Le Grand Magal de Touba, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, attire chaque année des millions de pèlerins, venus célébrer cet héritage spirituel et renouveler leur engagement envers les valeurs prônées par le Cheikh. Cette 130e édition promet d’être un moment fort de recueillement et de partage pour tous les participants, qu’ils soient Sénégalais ou venus d’horizons divers.

En rassemblant des figures influentes de divers secteurs et de différentes nationalités, le Grand Magal continue de s’affirmer comme une plateforme de dialogue interculturel et interreligieux, renforçant ainsi son rayonnement au-delà des frontières sénégalaises.

Décès tragique du lutteur Brise de Mer : Le monde de la lutte sénégalaise en deuil

Le monde de la lutte sénégalaise est plongé dans une profonde tristesse suite à l’annonce du décès tragique du lutteur Brise de Mer, de son vrai nom El Hadji Diene. Ce jeune espoir de la lutte, membre de l’écurie Door Waar de Grand Médine, a perdu la vie ce matin dans un accident de moto sur la route reliant Touba à Sébikotane.

L’annonce de cette terrible nouvelle a été faite par le chroniqueur de lutte Iba Kane, qui a partagé l’information sur sa page Facebook. Selon lui, Brise de Mer était en route pour Sébikotane lorsqu’il a tragiquement trouvé la mort.

Brise de Mer était bien connu dans le milieu de la lutte sénégalaise pour son talent et sa détermination. Ancien pensionnaire de l’école de lutte Ndakaru, il a évolué aux côtés de lutteurs de renom tels que Yékini, Yékini Jr, et Malick Niang. Au cours de sa carrière, il a affronté et vaincu plusieurs adversaires redoutables, parmi lesquels Fifty Cent et Narou Sogas, faisant de lui un lutteur respecté sur les arènes.

La disparition prématurée de ce jeune lutteur est une perte immense pour le monde de la lutte sénégalaise, qui perd non seulement un athlète talentueux, mais aussi un exemple de courage et de persévérance pour les générations futures.

En ces moments douloureux, Dakaractu présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, à ses proches, ainsi qu’à toute la communauté de la lutte sénégalaise. Que son âme repose en paix.

Kaolack/ Magal de Touba : pour pallier aux accidents, les Cavaliers de la sécurité routière du Sénégal se mobilisent.

Les membres de l’association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal sont mobilisés à l’occasion du grand Magal de Touba. Un évènement qui draine plusieurs millions de pélerins qui viennent d’un peu partout du monde Face à la presse ce jeudi, Ils ont révélé la partition qu’ils veulent jouer pour un évènement sans accident de la route.

 » Nous invitons l’ensemble des conducteurs à observer les règles éditées par le Code de la route » a appelé Cheikh Tidiane Sarr, président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal. Pour lui, ces règles s’articulent sur quelques points importants à savoir  » Ie port du casque, l’utilisation de la ceinture de sécurité et l’observation d’un repos en cas de sommeil ou de fatigue et entre autres recommandations. »

 » Le repos est véritablement un levier important dans le cadre de la sécurité et dans le cadre du transport en commun. Notamment de ne pas pratiquer des comportements qui n’honorent pas le métier d’un chauffeur. C’est à dire vouloir faire 3 à 4 voyages par jour  » a jouté M. Sarr.

 » Nous demandons aux chauffeurs de procéder aux visites techniques des véhicules. Parce que le constat que nous avons fait, et que à chaque événement religieu, certains conducteurs utilisent des voitures hors d’usage et désuètes depuis des années  » a dénoncé le Président de l’Association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal

En ce qui concerne les conducteurs de vélos taxi, il les à sensibiliser à éviter la consommation de drogues.  » A chaque Magal un nombre important de décès est enregistré chez ces conducteurs de vélos taxi, et celà est dû parfois à l’utilisation de l’alcool ou d’autres drogues  » a fustigé Cheikh Tidiane Sarr.

Pour conclure, les Cavaliers de la Sécurité Routière ont appelé les forces de l’ordre à sévir sévèrement contre tous les contrevenants.  » Les contrôles doivent être systématiques, aucune surcharge ne doit être tolérée. Nous pensons que si ces règles sont respectées, on aura moins d’accidents pendant le Magal », a plaidé Cheikh Tidiane Sarr président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal face à la presse ce jeudi.

Conflit ouvert entre Madiambal Diagne et Pierre Goudiaby Atépa autour d’un projet immobilier à Ouakam-Mamelles

Un nouvel épisode de tensions a éclaté entre le journaliste Madiambal Diagne et l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, deux figures influentes du paysage sénégalais. Le conflit, centré sur un projet immobilier situé à Ouakam-Mamelles, met en lumière des divergences profondes et des accusations graves.

Tout a commencé par une déclaration cinglante de Madiambal Diagne, Président du Groupe Avenir Communication, qui accuse Atépa de vouloir détruire son immeuble en construction. Selon Diagne, lors d’une rencontre entre l’architecte et Tufan Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc partenaire du projet, Atépa aurait exprimé son désir de « casser cet immeuble », une remarque qui a suscité la stupeur de Nsamoglu.

Les répercussions de cette déclaration ne se sont pas fait attendre. Le 19 août 2024, une équipe de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (DSCOS) a fait une descente sur le chantier, exigeant une série de documents, notamment le titre de propriété et les autorisations de construction. Diagne affirme avoir immédiatement fourni tous les documents demandés et précise que cette visite n’était pas la première, car depuis 2018, le chantier a fait l’objet de multiples contrôles, tous soldés par la conformité du projet.

De son côté, Pierre Goudiaby Atépa ne s’est pas laissé faire. En réponse à ces accusations, il a publié une vidéo devant le siège de l’UNESCO, où il annonce le lancement d’une initiative baptisée AMOR (Les Amis du Monument de la Renaissance). Selon l’architecte, cette initiative vise à préserver l’environnement, un bien précieux qu’il estime menacé par des projets immobiliers qu’il considère comme douteux. Sans mentionner nommément Madiambal Diagne, Atépa a dénoncé ceux qui, selon lui, pensent pouvoir imposer leur volonté grâce à des moyens financiers dont la provenance serait, selon ses dires, suspecte.

Ce conflit, bien loin d’être résolu, illustre les tensions croissantes autour du développement urbain à Dakar, où les enjeux fonciers et environnementaux suscitent de plus en plus de débats. Les semaines à venir seront sans doute décisives pour l’avenir de ce projet immobilier et les relations entre ces deux personnalités influentes du Sénégal.

Ancien ministre Moussa Bocar Thiam dénonce la stigmatisation de la presse sénégalaise par le gouvernement actuel

Dans un communiqué reçu par Seneweb, l’ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, a vivement critiqué les récents propos du nouveau ministre de la Communication, qu’il accuse de vouloir discréditer la presse sénégalaise. Selon Thiam, ces attaques révèlent une rupture inquiétante dans le dialogue entre les autorités et les médias, une tradition qui, selon lui, a toujours été marquée par la courtoisie et le respect mutuel.

L’ancien ministre a notamment remis en question les récentes déclarations du nouveau ministre concernant la dette fiscale des entreprises de presse. Il souligne que la dette fiscale des médias, qu’ils soient publics ou privés, s’élève à plus de 10 milliards de FCFA, un chiffre qui n’a rien d’alarmant dans le contexte sénégalais, où les entreprises de divers secteurs ont des litiges fiscaux résolus par des échanges avec les services concernés. Thiam précise que la moitié de cette dette est imputable aux entreprises publiques telles que la RTS, l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) et le quotidien Le Soleil.

Selon Thiam, les médias privés sont injustement ciblés pour des dettes de redevances de fréquences dues à l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), alors que ces fréquences ont été revendues aux opérateurs télécoms pour la 5G. Il rappelle que le président Macky Sall avait donné des instructions claires pour annuler ces dettes avant le 31 décembre 2023, instructions qui n’ont pas été suivies par le ministre actuel.

Thiam critique également le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), qu’il considère comme une « aumône » insuffisante pour soutenir un secteur aussi crucial. Il souligne que les 1,9 milliard de FCFA alloués ne couvrent qu’une infime partie des besoins du secteur, employant plus de 3 000 personnes et générant des milliards en chiffre d’affaires. Il accuse le ministre de créer des soupçons de détournement de fonds publics en insinuant que certaines allocations ne bénéficient pas directement aux entreprises de presse, rappelant que les fonds peuvent légitimement être utilisés pour divers soutiens, y compris pour la formation et le développement des médias.

Moussa Bocar Thiam conclut en exhortant les acteurs des médias à rester unis face à ce qu’il perçoit comme une tentative de division orchestrée par le gouvernement. Il souligne que la récente « journée sans presse » du groupe Walfadjri illustre la nécessité pour les médias de défendre leurs acquis et de rester solidaires face aux attaques.

Cette déclaration de l’ancien ministre met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse au Sénégal, alors que les enjeux autour de la liberté d’expression et de la survie économique des médias deviennent de plus en plus pressants.

Libération de Bah Diakhaté : Un retour marqué par la gratitude et la conviction

C’est avec des mots empreints de reconnaissance que Bah Diakhaté, coordonnateur national des activistes républicains, a exprimé sa gratitude après avoir purgé sa peine de prison. « Alhamdoulilah, Alhamdoulilah, Alhamdoulilah ! », s’exclame-t-il en premier lieu, avant de remercier chaleureusement le président Macky Sall, qu’il décrit comme son mentor et leader. Bah Diakhaté a également tenu à exprimer sa profonde reconnaissance à tous les Sénégalais, en particulier aux Activistes Républicains, pour leur solidarité exceptionnelle tout au long de son incarcération.

Dans ses remerciements, il n’a pas oublié les membres de l’Alliance Pour la République, ainsi que l’ensemble des Républicains du Sénégal et de la diaspora. Son discours s’est également tourné vers ses avocats, qu’il a salués pour leur dévouement inébranlable, ainsi que vers la justice sénégalaise. Dans un geste rare, Bah Diakhaté a remercié le procureur de la République et les juges ayant prononcé sa condamnation, affirmant qu’il est convaincu qu’ils ont agi en toute conscience. « Mais leur conviction conforte ma conviction : Alaysal Lahou bi Ahkamil Hakimina », a-t-il souligné, citant une expression qui témoigne de sa foi en la justice divine.

Le militant a aussi eu une pensée émue pour tous les détenus de la Maison d’Arrêt de Rebeuss, particulièrement ceux des chambres 2, 7, 9, 10 et 14. Il n’a pas oublié les agents de la DIC, de la Sûreté Urbaine, ainsi que l’ensemble de l’administration pénitentiaire, montrant ainsi sa reconnaissance envers tous ceux qui ont croisé sa route durant cette période difficile.

Pour conclure, Bah Diakhaté a adressé un message à ses camarades, en leur promettant de se revoir bientôt, s’en remettant à la volonté divine. Il a invité chacun à méditer sur les paroles de son vénéré guide Cheikhoul Khadim RA dans le Nahdjiu Qadaa’il Haaj : « Le règne de l’erreur est d’un instant, celui de la Vérité perdurera jusqu’à l’Heure (AlQiyama). »

Cet acte de foi et de conviction, exprimé à travers ses mots, témoigne de la force d’esprit de Bah Diakhaté et de sa détermination à poursuivre son engagement aux côtés du président Macky Sall et des Républicains.

Le Premier ministre en visite à Touba : Un engagement ferme pour résoudre les défis de la cité religieuse

Quelques jours après la visite du Chef de l’État, le Premier ministre s’est rendu à Touba pour rencontrer le Khalife Général des Mourides. Accompagné de cinq ministres, il a été chaleureusement accueilli et reçu par le patriarche à Darou Miname. Cette visite marque l’importance accordée par le gouvernement au Magal de Touba, un événement religieux majeur au Sénégal.

Le Premier ministre a souligné que trois conseils des ministres ont été consacrés à cet événement pour en assurer la réussite. La présence de ministres clés, tels que ceux de l’Intérieur, de l’Assainissement et de la Santé, témoigne de l’engagement du gouvernement à éviter les écueils des éditions précédentes.

En rappelant une anecdote personnelle, Ousmane Sonko a évoqué sa propre expérience lors du dernier Magal, qu’il a suivi depuis un lit d’hôpital. Il a exprimé sa reconnaissance envers le Khalife, qui lui avait envoyé un paquet de dattes et exhorté à interrompre sa grève de la faim. « Ce geste reste encore gravé dans ma mémoire », a-t-il confié, soulignant l’évolution des situations et l’impermanence des choses.

Sonko a fait référence à l’exil du Cheikh, affirmant que malgré les épreuves, seul le succès couronne les efforts. Cet esprit de persévérance et de détermination anime le Premier ministre, qui s’engage à relever les défis majeurs auxquels Touba fait face, notamment le manque d’eau et les inondations.

« Nul ne peut ignorer Touba si construire le Sénégal est son objectif », a-t-il déclaré, réaffirmant le contrat moral entre le gouvernement et la ville sainte, un contrat forgé par le soutien des populations de Touba dans le combat politique du gouvernement. Le Premier ministre a promis que les prochains mois seraient révélateurs des ambitions nourries pour la cité religieuse. Il a assuré que des actions concrètes seraient entreprises pour que Touba ne soit plus jamais confrontée aux inondations causées par les eaux pluviales.

Le discours du Premier ministre s’est conclu par une sollicitation de prières pour que les objectifs fixés soient atteints. En réponse, le Khalife Général des Mourides a exprimé sa satisfaction quant à cette visite et a réitéré sa confiance envers le Premier ministre et son équipe.

Cette visite du Premier ministre à Touba réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir la ville sainte et à résoudre les problèmes qui entravent la quiétude de ses habitants. Elle symbolise également la solidité des liens entre les autorités étatiques et la confrérie mouride, un partenariat essentiel pour le développement du Sénégal.

Le CDEPS dénonce des irrégularités dans la gestion du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP)

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a exprimé sa vive préoccupation concernant la gestion du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), lors d’une récente sortie médiatique. L’organisation a mis en lumière des incohérences dans les chiffres annoncés par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, ainsi qu’une transparence jugée insuffisante dans la publication de la liste complète des bénéficiaires du fonds.

Selon le CDEPS, les montants rendus publics par le ministère seraient volontairement incomplets, et la liste des bénéficiaires ne reflèterait pas la totalité des entreprises de presse éligibles, malgré les revendications répétées de ces dernières pour une divulgation exhaustive. Cette situation, qualifiée de «politique de clarification sélective», soulève des interrogations quant à l’intégrité du processus de distribution des fonds.

Le CDEPS a également soulevé des préoccupations quant à l’allocation effective des fonds, demandant une inspection de l’État pour faire la lumière sur les 800 millions de francs qui auraient été détournés et qui n’auraient pas bénéficié aux entreprises de presse comme prévu. L’organisation a fermement condamné toute tentative d’impliquer les représentants de la presse dans la gestion controversée du FADP.

Le CDEPS a tenu à rappeler les dispositions légales encadrant le rôle des représentants de la presse dans la gestion du FADP, conformément au Décret n°2021-178. Ces représentants, issus de diverses organisations (CDEPS, APPEL, SYNPICS, URAC), n’ont qu’un statut d’observateur, avec une participation consultative mais sans pouvoir décisionnel. En effet, l’article 5 du décret stipule clairement que ces représentants participent aux réunions du Conseil de gestion avec voix consultative, sans prendre part aux délibérations finales. Cette précision vise à dissiper toute ambiguïté concernant leur implication dans les décisions prises par le FADPS .

Face à ces préoccupations, le CDEPS appelle à une transparence totale dans la gestion du FADP et à une clarification sur l’utilisation des fonds alloués. L’organisation insiste sur la nécessité de rendre publique la liste complète des bénéficiaires et sur la responsabilité des autorités compétentes à garantir une distribution équitable et conforme aux règles établies.

Le CDEPS continue de plaider pour une presse libre et indépendante, soulignant que la gestion transparente du FADP est essentielle pour soutenir un secteur vital pour la démocratie sénégalaise.

La Presse Sénégalaise Face à une Crise : Un Appel à l’Amnistie Fiscale Ignoré

La patronne de la chaîne 7TV et membre influente du patronat, Maimouna Ndour Faye, a exprimé ce matin lors d’une conférence de presse une profonde frustration vis-à-vis de la situation fiscale du secteur de la presse au Sénégal. Elle rappelle qu’une amnistie fiscale avait été promise pour soulager les médias, mais que cette promesse semble désormais hors de portée, en raison de l’inertie de l’État.

Le patronat de la presse, par la voix de Maimouna Ndour Faye, a tenu à clarifier les malentendus entourant les dettes fiscales du secteur. « Nos comptes sont bloqués, malgré ce que nous pensions être un accord avec l’administration fiscale. Nous n’avons que 13 milliards de francs CFA à payer, et non 40 milliards comme cela est propagé sur les réseaux sociaux », a-t-elle précisé, dénonçant un « mauvais procès » fait à la presse.

Cette situation met en lumière la complexité des relations entre l’État et les entreprises de presse. Le patronat déplore l’attitude de l’État qui, selon eux, se permet de rompre les contrats sans respecter les normes en vigueur. « Quand l’État refuse de rencontrer les acteurs de la presse, il est normal que nous envisagions des actions telles qu’une journée sans presse », a déclaré Faye, soulignant la nécessité de faire entendre leurs revendications.

L’inquiétude monte également du fait que d’autres secteurs de l’économie semblent bénéficier d’un traitement de faveur de la part des autorités fiscales. « Pourquoi s’acharner sur le secteur de la presse alors qu’une entreprise minière doit au moins 200 milliards à l’État ? » s’interroge-t-elle, soulignant une certaine iniquité dans le traitement des dettes fiscales entre les différentes industries.

Le patronat de la presse sénégalaise appelle ainsi l’administration fiscale à un dialogue constructif pour trouver une solution équitable à cette crise. Une rencontre avec les autorités serait un pas crucial pour éviter l’escalade des tensions et permettre au secteur de continuer à jouer son rôle essentiel dans la démocratie sénégalaise.

Accident sur l’axe Thiès-Khombole : Un «Car Ndiaga-Ndiaye» en route pour le Magal se renverse, plusieurs blessés

Ce mercredi matin du 21 août 2024, un grave accident de la route s’est produit sur l’axe Thiès-Khombole, impliquant un véhicule de transport en commun, plus connu sous le nom de «Car Ndiaga-Ndiaye». Le véhicule, en route pour Touba-Mbacké dans le cadre des préparatifs du Grand Magal, s’est renversé, causant plusieurs blessés parmi les passagers.

Selon les premières informations recueillies sur place, l’accident serait dû à une surcharge de passagers. Le «Car Ndiaga-Ndiaye», un moyen de transport prisé durant cette période de grande affluence, aurait montré des signes de défaillances techniques au niveau d’un des pneus. Cette défaillance aurait entraîné une perte de contrôle du véhicule, qui a ensuite dérapé avant de se renverser sur le bas-côté de la route.

Les secours sont rapidement intervenus pour prendre en charge les blessés, dont le nombre exact n’a pas encore été confirmé. Les autorités locales ont été alertées et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.

Cet incident met en lumière les risques liés à la surcharge des véhicules de transport en commun, un problème récurrent en période de grande affluence comme celle du Magal, où des milliers de fidèles se rendent à Touba pour participer aux festivités religieuses. La sécurité routière demeure une préoccupation majeure, et cet accident tragique rappelle la nécessité de renforcer les contrôles et les mesures de prévention pour éviter de tels drames.

Thierno Bocoum Dénonce le Premier Ministre Sonko et l’Appelle à Clarifier sa Vision Politique

Le leader du mouvement Agir critique l’absence de vision claire de la part du Premier ministre et exige une Déclaration de Politique Générale, tout en dénonçant les manœuvres politiciennes.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a osé demander qu’on débatte sur des secteurs précis alors qu’aucune vision n’a été déclinée, jusque-là.

Débattre sur l’agriculture précise-t-il entre autres. Avec quelle vision ? Quelle déclinaison ?
À la place des explications sur la qualité des semences, il veut débattre sur une vision qui n’existe pas. Et lui-même le reconnaît: « vous allez bientôt savoir où nous irons »

Il ose nous dire qu’il allait reprendre les activités politiques. Depuis quand a-t-il cessé ces activités ?

Son meeting au grand théâtre alors qu’on l’attendait sur un plan d’action gouvernemental qui n’a jusque-là pas été livré, n’était-il pas pas une activité politique ?

Le fait d’avoir reçu Mélenchon en grande pompe avec à la clef une conférence polémique à l’UCAD, n’était-ce pas une activité politique ?

A-t-il oublié qu’il avait même programmé une tournée politique dans les États de l’AES lors du Bureau politique de son parti, qu’il a présidé le dimanche 5 mai 2024 ?

Non le chat n’a jamais quitté la scène politique. Il dansait sur la musique de l’incompétence, du népotisme et de la manipulation.

La charge de la gouvernance étant manifestement trop lourde, il cherche à se consoler avec les fagots de la politique politicienne.

Trêve de diversion !

Qu’il aille faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG), conformément aux dispositions de la constitution.
Tous les prétextes pour y renoncer ont été levés.

Qu’il décline sa feuille de route et il verra si nous savons débattre sur une vision ou pas.

Et franchement qu’il arrête de nous rabâcher ses relations avec celui qu’il cherche toujours à réduire à sa plus simple expression.

Nous attendons des résultats et non des gages mutuels d’une entente qui n’a encore rien produit de concret si ce n’est s’approprier les réalisations du régime précédent.

Thierno Bocoum

Le CDEPS Répond Fermement aux Accusations du Ministre Alioune Sall sur la Situation de la Presse

Le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS) a tenu ce jeudi 21 août un point de presse pour répondre aux déclarations du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. Lors du lancement de la plateforme Déclaration Médias Sénégal, le ministre avait dressé un tableau critique de la situation fiscale, des subventions, et des cotisations sociales des entreprises de presse sénégalaises. Les déclarations d’Alioune Sall ont été vivement contestées par le CDEPS, qui les a qualifiées de manipulation visant à ternir l’image de la presse sénégalaise.

Le CDEPS a d’abord réfuté les chiffres avancés par le ministre concernant les dettes fiscales des entreprises de presse. Selon Mamadou Ibra Kane et ses collègues, le montant de 40 milliards de FCFA mentionné par le ministre inclut de manière non discriminante les droits simples, les taxes imposées d’office, et les pénalités. Cette approche, jugée « infamante » par le CDEPS, vise selon eux à présenter les entreprises de presse comme des délinquants fiscaux, ce qui est injuste et contraire aux principes de confidentialité qui devraient entourer la situation fiscale des entreprises.

Le CDEPS a également souligné que les entreprises de presse ont toujours collaboré avec les services fiscaux pour s’acquitter de leurs obligations et que les chiffres avancés par le ministre ne reflètent pas cette réalité.

Le CDEPS a ensuite critiqué l’évaluation faite par le ministre de la situation sociale des entreprises de presse. Selon eux, les statistiques présentées sont trompeuses car elles se basent sur un échantillon restreint de 217 journalistes, alors que le Sénégal compte actuellement 2118 détenteurs de la carte nationale de presse. Le CDEPS a mis en doute la fiabilité des chiffres avancés, accusant le ministre de vouloir créer des tensions entre employeurs et employés au sein du secteur de la presse.

Concernant le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), le CDEPS a accusé le ministre de « clarification sélective » en ne fournissant pas la liste complète des bénéficiaires des subventions. Le Conseil a réitéré sa demande d’une enquête approfondie par les services d’Inspection de l’État pour faire la lumière sur l’utilisation des fonds alloués, en particulier sur les 800 millions de francs supposément détournés.

Le CDEPS a également rappelé que ses représentants au FADP n’ont qu’un rôle consultatif, comme stipulé dans le Décret n°2021-178, et ne participent pas aux décisions finales concernant la gestion du fonds.

Le CDEPS a conclu en dénonçant le manque de volonté des autorités à réguler le secteur de la presse de manière efficace, rappelant qu’il avait déjà formulé plusieurs propositions en ce sens. Le Conseil estime que la presse sénégalaise ne peut se développer dans un environnement hostile où elle est considérée comme un ennemi à abattre, au risque d’instaurer un silence dangereux pour la démocratie et la transparence dans le pays.

Ainsi, le CDEPS appelle à un dialogue franc et constructif pour résoudre les problèmes du secteur, plutôt qu’à des campagnes de diabolisation qui ne font qu’aggraver la situation.

Conflit de Responsabilité : La FSF renvoie la demande de bilans financiers au Ministère des Sports

Le 7 août dernier, la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, avait officiellement demandé à la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) de lui fournir les bilans financiers des campagnes de l’équipe nationale pour la CAN 2023 et la Coupe du monde 2022. Cette requête, bien que légitime, a suscité une réponse inattendue de la part de la FSF, qui, par une lettre datée du 19 août 2024, a clairement exprimé son incapacité à répondre favorablement à cette demande.

Dans cette correspondance, signée par Me Augustin Senghor, la FSF a précisé qu’elle « ne peut pas produire les bilans financiers desdites compétitions ». L’instance footballistique sénégalaise a justifié sa position en soulignant que « les budgets de ces compétitions ont toujours été arrêtés par les services du Ministère des Sports, soumis au Ministère des Finances et exécutés exclusivement et en totalité par les services financiers du Ministère de tutelle ». En d’autres termes, la FSF a souligné que son rôle dans la gestion financière des compétitions se limite uniquement à l’expression des besoins, basés sur les plans élaborés par le staff technique de l’équipe nationale.

Ainsi, selon la FSF, les services financiers du Ministère des Sports, plus précisément la Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE), sont les seuls habilités à produire les bilans financiers des compétitions internationales comme la Coupe du monde 2022 et la CAN 2023. Cette déclaration met en lumière une problématique de coordination et de responsabilité entre les deux institutions, où la FSF se défend de toute responsabilité directe dans la gestion des fonds alloués pour ces événements.

En outre, la FSF a rappelé à la ministre des Sports que son institution avait dû avancer des fonds pour des dépenses initialement prévues dans le budget du Ministère des Finances mais non prises en charge par le département des Sports. La Fédération a donc souligné la nécessité d’un remboursement de ces avances, pointant ainsi du doigt un manque de coordination financière qui semble persister entre les deux entités.

Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics alloués aux compétitions sportives internationales, et pourrait marquer le début d’un débat plus large sur la gouvernance du sport au Sénégal. En attendant, il est clair que le dialogue entre la FSF et le Ministère des Sports devra se poursuivre pour clarifier ces enjeux et assurer une meilleure collaboration à l’avenir.

Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en visite de courtoisie auprès du Khalife général des Mourides

Le Président de l’Assemblée nationale, M. Amadou Mame Diop, a honoré le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, d’une visite de courtoisie à l’approche du Grand Magal de Touba. Accompagné de membres du Bureau de l’Assemblée nationale et de ses collaborateurs, le Président Diop s’est acquitté de ce devoir en soulignant l’importance de cette démarche, qui s’inscrit dans la lignée des «honorables devoirs» qu’il estime primordiaux.

Au cours de cette rencontre, Amadou Mame Diop a réaffirmé l’engagement de l’Assemblée nationale à remplir ses missions conformément aux idéaux de paix et de concorde nationale. Il a également salué le rôle prépondérant du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, en lui transmettant «les salutations respectueuses et chaleureuses de l’Assemblée nationale ainsi qu’à l’ensemble de la famille de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul».

Profitant de cette occasion marquée par la célébration prochaine du Magal, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé toute sa gratitude pour l’œuvre spirituelle de Cheikh Ahmadou Bamba, figure emblématique de l’islam au Sénégal, et a souligné l’importance de cette journée de commémoration, le 18 Safar, jour de Grâce, de miséricorde et d’élévation.

Amadou Mame Diop a également sollicité les prières du Khalife général pour un Sénégal de paix et de prospérité, renforçant ainsi l’importance de la solidarité et de l’unité au sein de la nation sénégalaise. La délégation a également été reçue par Serigne Bassirou Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, pour un échange empreint de spiritualité et de respect.

Cette visite réaffirme les liens étroits entre les institutions de la République et les autorités religieuses, incarnant l’esprit de dialogue et de compréhension mutuelle dans un contexte de préparation pour l’un des événements religieux les plus significatifs du pays.

Libération de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Trois mois de détention purgés

Le verdict de la justice a finalement trouvé son épilogue pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Condamnés à trois mois de prison ferme pour offense au chef de l’État, les deux hommes ont désormais recouvré leur liberté. La nouvelle a été confirmée par leur avocat, Me Alioune Badara Fall.

L’activiste Bah Diakhaté, connu pour son engagement au sein du mouvement « républicain », et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, figure respectée du prêche islamique, avaient été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) il y a plusieurs mois. Leur incarcération faisait suite à des déclarations jugées offensantes à l’encontre du Président de la République.

Durant leur détention, leurs soutiens n’ont cessé de clamer leur innocence et de dénoncer ce qu’ils considéraient comme une répression de la liberté d’expression. Les appels à leur libération ont été nombreux, tant au niveau national qu’international.

Aujourd’hui, après avoir purgé leur peine, Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao sont enfin libres. Leur libération marque la fin d’un chapitre douloureux pour leurs familles et sympathisants, mais relance également le débat sur les limites de la liberté d’expression et la tolérance des critiques envers les autorités au Sénégal.

Sidy Diop en détention : Le chanteur confronté à la justice pour défaut de permis et d’assurance

Le célèbre artiste-chanteur sénégalais Sidy Diop se retrouve dans une situation délicate après avoir été placé sous mandat de dépôt suite à son face-à-face avec le Procureur. Il sera jugé lundi prochain devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour conduite sans permis et absence d’assurance.

L’incident remonte à la nuit du 19 août 2024, aux alentours de 1 h 30 du matin, lorsqu’une patrouille de la gendarmerie a intercepté le véhicule de marque Benz, immatriculé en Gambie, conduit par Sidy Diop. Le contrôle a révélé que l’artiste ne détenait pas de permis de conduire, et que l’assurance du véhicule ainsi que le passavant étaient expirés. Face aux enquêteurs, Sidy Diop a reconnu les faits en expliquant qu’il s’était rendu à une station-service pour s’acheter à manger, et qu’il conduisait le véhicule sans les documents requis.

Cependant, une série de questions restent en suspens. Le chanteur a déclaré qu’il ne possédait pas de permis de conduire national mais qu’il détenait un permis international, qu’il affirme avoir obtenu lors de ses tournées européennes. Cependant, il n’a pas pu présenter ce permis aux autorités, arguant qu’il avait été volé dans son véhicule. Pourtant, aucune déclaration de vol ou plainte n’avait été déposée, ce qui a suscité des doutes parmi les gendarmes.

Interrogé sur la manière dont il aurait obtenu un permis international sans permis national, Sidy Diop a affirmé que celui-ci lui avait été délivré en Gambie. Cependant, les autorités ont rapidement souligné que même en Gambie, il est obligatoire d’avoir un permis national avant de pouvoir obtenir un permis international, comme c’est le cas au Sénégal. Le chanteur est resté ferme sur sa position, sans pour autant pouvoir fournir de preuve ou de référence pour le permis en question.

Sidy Diop a également mentionné qu’il allait contacter « le gars » qui lui aurait vendu le véhicule pour fournir les documents nécessaires, ajoutant qu’il avait toujours utilisé un chauffeur et qu’il n’avait jamais été confronté à un tel incident auparavant.

La comparution de Sidy Diop devant le tribunal ce lundi s’annonce cruciale pour déterminer la suite de cette affaire, qui risque de ternir l’image du chanteur dans le paysage musical sénégalais. Les fans attendent avec impatience le verdict de la justice.

Macky Sall envoie une délégation à Touba pour transmettre un message de paix au khalife général des mourides

À l’approche de la commémoration du grand Magal de Touba, l’ancien président sénégalais Macky Sall a dépêché une importante délégation de l’Alliance pour la République (Apr) à la résidence du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette initiative intervient à peine un jour après la visite du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au patriarche de Darou Minam.

La délégation, arrivée peu après 16 heures, a été conduite par l’ancien ministre des Forces armées, Oumar Youm, et comprenait plusieurs figures politiques notoires, dont Mansour Faye, beau-frère de Macky Sall, l’ancienne ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Moussa Baldé, et Seydou Guèye, ancien secrétaire général du gouvernement, parmi d’autres personnalités.

Lors d’une audience brève mais significative, Oumar Youm a transmis au khalife général des mourides le message de Macky Sall, un message axé sur la paix, l’amour et l’amitié. « Le président Macky Sall nous a envoyés délivrer son message à son père, ami et guide, le khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, à la veille de la commémoration de l’édition 2024 du grand Magal de Touba », a déclaré Oumar Youm à la presse à la sortie de l’audience.

Il a également souligné la gratitude et la reconnaissance exprimées par Macky Sall envers le khalife pour son soutien durant ses années au pouvoir. De son côté, Serigne Mountakha Mbacké a rappelé les liens forts qui l’unissent à Macky Sall, soulignant l’importance de cette relation pour le bien-être spirituel et social du pays.

Cette visite marque un moment de grande symbolique, alors que la communauté mouride s’apprête à célébrer l’un des événements les plus importants de son calendrier religieux. La présence de cette délégation à Touba témoigne de l’importance que Macky Sall continue d’accorder aux relations entre l’État et les chefs religieux du pays, même après son départ de la présidence.

Ousmane Sonko : « Le régime n’a d’autre choix que de réussir pour honorer la mémoire des victimes »

Ousmane Sonko, leader du Pastef et figure de l’opposition sénégalaise, a réitéré son engagement envers le peuple sénégalais lors d’une rencontre avec des artistes qui ont soutenu son projet politique. Dans un discours empreint de gravité et de détermination, il a abordé les défis que le Sénégal doit surmonter, tout en rappelant l’importance de ne pas oublier les jeunes qui ont perdu la vie ou ont été blessés lors des récentes manifestations.

« Le Sénégalais est par essence impatient », a-t-il observé, soulignant ainsi l’attente de changements rapides au sein de la population. Cette impatience, selon Sonko, n’est pas un défaut mais une force qui pousse les dirigeants à agir avec diligence et responsabilité.

Le Premier ministre a également évoqué les nombreuses pertes humaines enregistrées lors des récentes vagues de protestations contre le régime actuel. « Ces jeunes sont partis pour que le Sénégal change. Nous ne devons pas oublier cela. Si nous nous laissons emporter par les avantages avec le pouvoir, nous aurons trahi le peuple sénégalais. Et ceci n’est pas ce que nous souhaitons », a-t-il affirmé avec une émotion palpable.

Sonko a insisté sur le fait que ces sacrifices imposent une obligation morale au régime : celle de réussir. Pour lui, la réussite du régime en place est la seule manière d’honorer la mémoire des victimes et de répondre aux aspirations des Sénégalais. « Chaque chose en son temps », a-t-il rappelé, en demandant à ses compatriotes de faire preuve de patience tout en assurant que le gouvernement travaille d’arrache-pied pour atteindre les objectifs fixés.

Ce discours, qui intervient dans un contexte politique tendu, résonne comme un appel à l’unité et à la vigilance. Sonko semble vouloir réaffirmer son engagement envers les idéaux de justice et de progrès qui ont porté son mouvement jusqu’ici, tout en prévenant contre les dérives potentielles du pouvoir.

En conclusion, Ousmane Sonko a rappelé que la meilleure manière de rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour le changement est de s’assurer que les promesses faites au peuple sénégalais soient tenues. Selon lui, il n’y a pas d’autre choix que de réussir pour honorer ces jeunes disparus.

« Autonomisation de l’Énergie : L’AEME lance un nouveau plan stratégique pour 2025-2029 »

L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) a entamé ce mardi 20 août à l’hôtel Axil à Dakar l’élaboration de son plan stratégique de développement (PSD) pour les cinq prochaines années. Selon Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’AEME, ce processus, qui couvrira la période 2024-2029, devrait permettre à l’AEME de s’entourer des meilleures dispositions pour bien exercer sa mission au profit de l’État, des consommateurs et des professionnels du secteur de l’énergie.

« Dans ce cadre, à travers sa mission, l’AEME se doit d’élaborer et de mettre en œuvre des plans d’action, et de contribuer également à la mise en place de stratégies cohérentes à long terme permettant de créer un environnement favorable à des économies d’énergie durables et à grande échelle au Sénégal. En effet, l’AEME, bras opérationnel du Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines en matière de politique nationale de maîtrise de l’énergie, a pour mission principale de promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie sous toutes ses formes et pour tous les acteurs. » Elle ajoute que la dynamique imposée par une gestion axée sur les résultats a incité l’État du Sénégal à mettre en place un cadre de performance soutenu par des plans stratégiques de développement sectoriels. Ainsi, l’AEME avait mis en place son premier Plan Stratégique de Développement de la Maîtrise de l’Énergie (PSD) 2019-2023 pour répondre à un besoin interne de planification et de maîtrise de ses activités. Des actions pilotes menées, dont certaines ont été lancées précédemment, ont permis de générer des gains cumulatifs d’énergie de plus de 79 000 MWh, des économies financières de plus de 16,5 milliards de FCFA, et des émissions évitées de plus de 51 000 tonnes de CO2, » a expliqué Mme Ndiaye.

Mme la Directrice Mame Coumba Ndiaye a annoncé que l’AEME a lancé l’élaboration de son nouveau PSD 2025-2029, qui sera articulé à la nouvelle LPDSE. « Ce nouveau PSD sera, pour les cinq prochaines années, le document de référence en matière de maîtrise de l’énergie, en tenant compte des retours d’expérience de l’ancien PSD et des éléments d’enrichissement qui découleront du diagnostic et de l’analyse SWOT au cours de cet atelier. Il permettra de relever les nouveaux défis du secteur énergétique national tout en contribuant à la maîtrise de la demande et des coûts énergétiques et environnementaux associés. En effet, au Sénégal, la demande en énergie ne cesse de croître, que ce soit pour les besoins en électricité, en hydrocarbures ou en biomasse, notamment pour les combustibles de cuisson. En raison de la dépendance à l’importation des produits pétroliers, le secteur reste vulnérable, en attendant un mix énergétique optimal avec le gaz local dans le cadre du programme ‘Gas to Power’. Il faut également signaler la problématique des coûts de l’énergie, considérés comme élevés par les consommateurs, malgré tous les efforts déjà déployés par l’État, sans oublier la subvention pour le gel des tarifs, » a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, l’entrée du Sénégal dans la catégorie des pays producteurs de pétrole et de gaz ouvre de nouvelles perspectives quant au développement stratégique du secteur de l’énergie et aux axes de maîtrise de l’énergie. Cela s’explique par les nouvelles filières qui se développeront, mais aussi par les impacts qu’elles auront à terme sur le mix et la dépendance énergétique du pays, ainsi que sur les coûts des produits et services liés à l’électricité. Ainsi, au regard de ces constats et des questions de développement durable, avec les alternatives du côté de l’offre et de la demande énergétique grâce aux solutions offertes par la maîtrise de l’énergie, nous sommes convaincus que le nouveau PSD de l’AEME apportera une contribution majeure et déterminante dans le système énergétique national. N’oublions pas que le potentiel d’économie d’énergie du pays est très important, avec près de 30 % des consommations finales énergétiques mobilisables, contre des réalisations encore en deçà des 5 %.

Mme la DG Mame Coumba Ndiaye a conclu en rappelant que l’énergie figure parmi les principaux facteurs de croissance économique et de développement. « L’amélioration de son accessibilité et de sa disponibilité grâce aux actions de maîtrise de l’énergie constitue un moyen sûr de soulagement financier durable des populations et contribue à renforcer la compétitivité de l’économie nationale. Elle aura également des répercussions directes sur l’ambition de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République du Sénégal, de mettre à la disposition de l’ensemble des consommateurs un accès large et fiable à une énergie bon marché pour un Sénégal souverain, juste et prospère, » a-t-elle conclu.

Sidy Diop placé sous mandat de dépôt : Le chanteur déféré devant le procureur pour défaut de permis et d’assurance

Une onde de choc secoue les fans de Sidy Diop ! Le célèbre chanteur a été placé sous mandat de dépôt ce mardi après avoir été déféré devant le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar. Cette nouvelle inattendue fait suite à une arrestation survenue la veille lors d’un contrôle routier de routine.

Selon les informations disponibles, Sidy Diop, au volant de sa nouvelle voiture, a été intercepté par les forces de l’ordre qui ont rapidement découvert qu’il conduisait sans permis de conduire ni assurance. Ces infractions graves aux règles de la circulation ont conduit à son arrestation immédiate, et ce mardi, à son placement sous mandat de dépôt en attendant son jugement.

Le procès du chanteur est prévu pour lundi prochain devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Cette situation pourrait avoir des répercussions importantes sur la carrière de l’artiste, très apprécié pour sa musique et ses performances scéniques.

La nouvelle a provoqué une vague de réactions parmi ses fans, qui attendent avec anxiété l’issue du procès. Pour l’heure, l’équipe de Sidy Diop n’a pas encore fait de déclaration officielle concernant l’incident.

Reste à savoir quelles seront les décisions judiciaires qui seront prises à l’encontre de l’artiste, et si cette affaire marquera un tournant dans sa carrière. Le public sénégalais, tout comme les fans de Sidy Diop, suivra de près ce dossier.

Magal de touba: Ruée des charrettes vers la ville sainte de touba

À seulement quelques jours du grand Magal de Touba, les charretiers de Diourbel changent de destination. Direction : Touba, la ville sainte, pour augmenter leur chiffre d’affaires. Une vieille pratique de ces conducteurs de charrettes qui veulent tous tirer profit de la commémoration du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

Dans la commune de Diourbel, la charrette demeure le moyen de transport le plus prisé par la population, mais il est difficile d’en trouver en cette veille de Magal. Un tour au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, à midi ce lundi, permet de faire ce constat amer. Le lieu, autrefois rempli de charrettes et de cochers, se vide de son monde. Mbaye Ngom, cocher depuis 6 ans, témoigne : « Comme vous le voyez, il n’y a plus beaucoup de charrettes ici. Beaucoup ont déjà quitté pour rallier Touba. Certains sont même partis depuis le premier Safar. C’est une habitude ici car les affaires marchent mieux à Touba, surtout en cette période de Magal. » À côté de lui, un adolescent de 16 ans, Malick Diouf, de la communauté sérère, fait la navette entre le marché et le quartier Keur Yelly. Selon lui, les affaires marchent bien au marché ces derniers jours car ils ne sont plus nombreux, mais il est hors de question pour lui de rater le Magal. À Touba, il espère se faire encore plus d’argent car là-bas, les gens se déplacent beaucoup, surtout à l’occasion du Magal.

Du côté des clients, c’est le désarroi total. On se rue vers les moto-taxis, communément appelés « Jakarta », ou bien vers les bus Tata, qui peinent à réussir leur chargement, regrette Aminata Sarr, rencontrée au « garage Keur Goumack ». Après avoir effectué ses achats, cette jeune femme bien pourvue par la nature se dirige vers les cochers, le regard inquiet. Elle demande avec stupéfaction où se trouvent les charrettes. Selon elle, il est hors de question de prendre les Jakarta, car elle a une phobie des deux-roues, et prendre les bus Tata serait une catastrophe pour elle, car ces véhicules font le tour de nombreux quartiers avant d’arriver à destination. N’ayant pas le choix, Aminata s’assoit à l’ombre d’un arbre, attendant le retour de l’unique cocher qui fait la navette entre le marché Ndoumbé Diop et son quartier.

Le constat est général dans la commune de Diourbel ces derniers jours. Les charretiers ont commencé leur voyage depuis quelques jours pour la ville de Touba, au grand dam des usagers. Ils assurent le transport dans la ville sainte, occasionnant parfois des accidents de la circulation.

Sécurité Alimentaire au Magal de Touba : Un appel à la vigilance et à la responsabilité collective

À l’approche du grand Magal de Touba, la ville sainte se prépare à accueillir des millions de pèlerins venus de partout pour célébrer cet événement religieux majeur. Cependant, cette affluence massive engendre des défis considérables, en particulier sur le plan de la sécurité alimentaire. Ces préoccupations ont récemment été mises en lumière par M. Bakary Ndiaye, Chef de la Division Consommation et Sécurité des aliments, qui a tiré la sonnette d’alarme sur les risques liés à la consommation de produits alimentaires potentiellement dangereux.

Selon M. Ndiaye, malgré les efforts continus des autorités pour contrôler la qualité des denrées alimentaires, le volume impressionnant de marchandises entrant et sortant de Touba rend la tâche de surveillance difficile. En effet, il est pratiquement impossible de garantir un contrôle total et efficace de tous les produits circulant dans la ville durant cette période. Ce constat est d’autant plus préoccupant qu’il existe des individus malintentionnés qui profitent de l’affluence pour écouler des produits périmés ou non conformes aux normes de sécurité.

Face à cette situation, M. Ndiaye a appelé les pèlerins et les habitants de Touba à faire preuve de vigilance accrue. Il recommande aux consommateurs de bien vérifier la qualité des produits avant de les acheter et d’éviter les sources d’approvisionnement douteuses. Cette vigilance est cruciale pour prévenir les intoxications alimentaires et autres incidents de santé pouvant survenir à cause de la consommation de produits dangereux.

En écho à cet avertissement, Serigne Sidy Mbacké Ibn Serigne Modou Mactar, un descendant direct du fondateur du Mouridisme, Cheikhoul Khadim, a également pris la parole pour rappeler l’importance de la foi et de la responsabilité durant le Magal. Il a exhorté les jeunes, en particulier, à adopter un comportement responsable et à éviter tout acte pouvant nuire à la sécurité ou au bien-être des autres. Cet appel à la conscience collective vise à encourager chaque participant à contribuer à un environnement sain et sécurisé pendant cette période de recueillement et de dévotion.

Le Magal de Touba est un événement spirituel d’une grande importance, mais il doit aussi être un moment où la santé et la sécurité de chacun sont préservées. En renforçant les mesures de précaution et en adoptant des comportements responsables, les pèlerins peuvent s’assurer que cette célébration se déroule dans les meilleures conditions possibles, honorant ainsi l’esprit de solidarité et de respect qui caractérise cet événement.

La collaboration entre les autorités, les leaders religieux et les citoyens est essentielle pour surmonter les défis posés par cette grande affluence. En respectant les recommandations de sécurité alimentaire et en étant vigilant dans leurs achats, les participants au Magal de Touba peuvent contribuer à un pèlerinage sans incidents, où la santé et la sécurité de tous sont protégées.

Le Musée-Mémorial Le Joola de Ziguinchor prêt à ouvrir ses portes en septembre

Le Musée-Mémorial le Joola, situé sur les berges du fleuve Casamance à Ziguinchor, sera officiellement inauguré en septembre prochain, marquant une étape clé dans la commémoration du naufrage tragique du bateau Le Joola. L’annonce a été faite ce lundi 19 août par Mme Khady Diène Gaye, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, lors de sa visite dans la région de Ziguinchor.

Au cours de cette visite, Mme le ministre a tenu un conclave avec les membres du comité scientifique en charge du projet, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de collecte des objets et documents historiques liés au drame. Ces échanges ont également permis de discuter du modèle de gouvernance et de gestion du musée. Un ensemble d’objets récupérés du bateau Le Joola a été présenté au ministre et à sa délégation. Ces objets constitueront une partie importante des expositions prévues au musée, situé dans le quartier Escale de Ziguinchor.

« Ce musée offrira aux familles des victimes ainsi qu’à toute la population un lieu de recueillement et de mémoire », a déclaré Mme Khady Diène Gaye. Le lancement officiel des activités du musée coïncidera avec la 22ème commémoration du naufrage, marquant ainsi son entrée en service.

Pour rappel, les travaux de construction du musée ont débuté en décembre 2019 à Ziguinchor, répondant à une demande de longue date des familles des victimes et des rescapés du naufrage du bateau Le Joola. Ce tragique événement, qui a coûté la vie à plus de 1 800 personnes le 26 septembre 2002, reste gravé dans la mémoire collective du Sénégal. L’infrastructure, érigée à quelques mètres du port de Ziguinchor, représente un hommage solennel aux victimes du naufrage. Le coût de la construction du musée s’élève à trois milliards de francs CFA.

Avec l’ouverture prochaine de ce musée, le Sénégal fait un pas important dans la préservation de la mémoire de ce drame national, tout en offrant un espace dédié au recueillement et à l’éducation des générations futures.

Tensions entre le ministre des Transports terrestres et les transporteurs : les syndicats critiquent la fermeté d’El Malick Ndiaye

Le climat est tendu entre le ministre des Transports terrestres, El Malick Ndiaye, et les transporteurs routiers. Alors que le ministre a récemment annoncé une série de mesures strictes pour faire face aux accidents de la route, ces décisions ne font pas l’unanimité parmi les acteurs du secteur, en particulier au sein des syndicats.

Alassane Ndoye, syndicaliste et leader de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), est l’une des voix critiques qui s’est élevée contre les récentes déclarations du ministre. Lors d’une intervention sur RFM, Ndoye a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme un discours injuste et unilatéral.

« Le ministre a déclaré qu’en cas d’accident, des experts seront commis pour désigner le responsable, promettant de sanctionner le chauffeur ou le transporteur, s’il est fautif. Mais le ministre a oublié de prendre ses propres responsabilités, parce que l’État peut également être fautif dans certains accidents. Il veut tout mettre sur notre dos et ce n’est pas normal, » a-t-il reproché. Cette déclaration met en lumière une frustration croissante parmi les transporteurs, qui se sentent pointés du doigt sans considération pour les défaillances potentielles du gouvernement dans la gestion des infrastructures routières.

Ndoye a également réagi avec véhémence à une autre déclaration du ministre, où ce dernier affirmait que « personne ne peut l’empêcher de faire ce qu’il souhaite. » Pour le syndicaliste, cette attitude démontre une absence de dialogue et un manque de respect envers les partenaires sociaux. « Il ne sait pas que lui non plus ne peut nous empêcher de faire ce que nous voulons faire, » a-t-il ajouté, en soulignant une différence de style marquée entre El Malick Ndiaye et son prédécesseur, Bassirou Diomaye Faye, qu’il a qualifié de « très poli. »

Le malaise est accentué par l’absence de réponse du ministre aux multiples sollicitations de la CNTS pour des rencontres visant à résoudre des problèmes urgents. Cette situation alimente un ressentiment croissant au sein des transporteurs, qui appellent à une meilleure prise en compte de leurs préoccupations et à un dialogue ouvert avec les autorités.

Ces critiques mettent en lumière les défis auxquels est confronté El Malick Ndiaye dans l’exercice de ses fonctions, notamment la nécessité de concilier fermeté et dialogue pour instaurer une véritable coopération avec les acteurs du secteur des transports.

Arrestation de 12 militants du FRAPP lors d’une manifestation devant l’ambassade d’Ukraine

Douze militants du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricain (FRAPP) ont été arrêtés hier à Dakar alors qu’ils tentaient de déposer une lettre de protestation à l’ambassade d’Ukraine. Ces membres, qui appartiennent également au Front pour le retrait des bases militaires françaises (Gassi), exprimaient leur mécontentement face au soutien présumé de l’ambassadeur ukrainien, Yurii Pyvovarov, aux récentes attaques terroristes à Tinzawaten contre les Forces armées maliennes.

Les militants arrêtés sont actuellement détenus à la gendarmerie de Ouakam. Dans un communiqué, ils ont dénoncé cette arrestation qu’ils jugent injuste : « Nous sommes 12, tous arrêtés pour un simple dépôt de lettre à l’ambassade d’Ukraine. » Le FRAPP, par l’intermédiaire de son Secrétariat exécutif national (SEN), a immédiatement exigé la libération de ses membres, qualifiant leur interpellation d’acte répressif contre des militants pacifiques.

La manifestation visait à demander l’expulsion de l’ambassadeur ukrainien, accusé par les manifestants d’avoir soutenu des attaques terroristes au Mali. Le FRAPP, dans sa déclaration, a réitéré son engagement contre l’impérialisme sous toutes ses formes, tout en soulignant l’urgence de mettre fin à la présence militaire étrangère au Sénégal, en particulier celle de la France.

Le mouvement anti-impérialiste s’inscrit dans une dynamique plus large de contestation qui dénonce la persistance des symboles de la domination coloniale, tels que l’usage du franc CFA et la présence des bases militaires françaises. Cheikh Ousmane Diallo, coordonnateur du mouvement, a exprimé l’indignation de ses membres face à ce qu’ils perçoivent comme un déni de souveraineté de la part des autorités sénégalaises : « Après 64 ans d’indépendance, il est inconcevable que nous continuions avec des systèmes imposés par l’ancien colonisateur. »

Les militants du Front pour le retrait des bases militaires françaises rejettent toute forme de réduction progressive des troupes françaises et exigent leur retrait total du territoire sénégalais. Ils considèrent que toute autre mesure serait une trahison des aspirations du peuple à une véritable souveraineté.

Les événements récents ont montré une montée en puissance des mouvements anti-impérialistes au Sénégal, alors que le débat sur l’indépendance réelle du pays, après plus de six décennies, prend une nouvelle ampleur. Les arrestations de militants ne semblent pas décourager ces mouvements, qui continuent de mobiliser et de s’organiser pour atteindre leurs objectifs.

La Vérité et la réconciliation : Fondements indispensables pour réaliser le projet de Diomaye Moy Sonko

Le Sénégal traverse une période charnière de son histoire politique, marquée par des moments de tension extrême, d’insurrection et de contre-insurrection. Ces événements ont laissé derrière eux un sillage de violence, de douleurs physiques et émotionnelles, ainsi qu’une société profondément divisée. Aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial de guérir collectivement de cette situation post-traumatique et de bâtir un avenir commun, car le temps presse.

La responsabilité de cette troisième alternance politique repose sur les épaules de la jeune génération. Nos fils et petits-fils se retrouvent porteurs d’un espoir immense pour un changement radical. Ils sont investis de la mission de construire un nouvel ordre politique et moral capable de réaliser un projet ambitieux, celui de l’avènement d’une prospérité partagée et d’un bien-être généralisé pour le peuple sénégalais. Cet espoir est ancré dans des promesses concrètes, notamment l’exploitation des ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole, mais aussi dans la richesse humaine que constitue le peuple sénégalais.

Pour réaliser ce rêve, il est impératif de créer les conditions objectives et subjectives nécessaires. Le conflit, inhérent à la démocratie, a certes un rôle à jouer dans la dynamique politique, mais il doit être suivi par un temps de dialogue, de vérité et de réconciliation. Après avoir traversé ces moments dévastateurs, il est temps de se réconcilier pour construire ensemble un avenir commun. Seule une nation réconciliée peut garantir la réussite d’un projet collectif porté par tous.

La vérité est essentielle pour guérir les blessures du passé, tout comme la justice est nécessaire pour apaiser les haines et les ressentiments. Mais la justice sociale est tout aussi cruciale pour concrétiser le rêve d’égalité et pour construire une société où chacun se sentira égal et semblable à l’autre. Les inégalités et les discriminations sociales représentent une menace réelle pour la démocratie et le vivre-ensemble.

En parallèle, le pardon et la réconciliation doivent occuper une place centrale dans le processus de guérison nationale. Les fronts ouverts doivent être clos par le dialogue, car c’est là le fondement de la démocratie délibérative. Il est urgent de réduire l’asymétrie des relations entre représentants et représentés, qui alimente malentendus et tensions inutiles.

Diomaye Moy Sonko, à travers son projet, porte les aspirations d’un peuple qui croit encore en la possibilité d’un avenir meilleur. Pour que cet espoir ne soit pas vain, pour que cette génération réussisse là où tant d’autres ont échoué, la vérité et la réconciliation ne sont pas seulement nécessaires ; elles sont indispensables.

Appel au dialogue pour une sortie de crise du secteur de la presse : Pr Daouda Ndiaye se prononce

Le secteur de la presse au Sénégal traverse une période difficile marquée par la fermeture temporaire de certains quotidiens, le retard de paiement des salaires, et l’observation récente d’une « Journée sans presse ». Face à cette situation alarmante, le Pr Daouda Ndiaye, leader du mouvement « Action » et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2024, lance un appel pressant à l’ouverture d’un dialogue constructif et franc entre les autorités et les patrons de presse pour trouver une solution durable.

Dans une déclaration publique, Pr Ndiaye a souligné l’importance d’un dialogue national pour résoudre la crise actuelle. Il a rappelé l’histoire complexe des relations entre la presse et le pouvoir au Sénégal, affirmant que malgré les tensions passées, cette relation a contribué à forger une image démocratique positive du pays sur la scène internationale. « Ce cheminement a tout de même concouru à faire de notre pays une vitrine démocratique reconnue en Afrique et dans le reste du monde », a-t-il affirmé.

Conscient des enjeux, Pr Daouda Ndiaye exhorte les autorités à engager des discussions honnêtes avec les acteurs du secteur de la presse. Il en appelle également à la responsabilité des patrons de presse pour rechercher activement des solutions pérennes par le biais d’un dialogue fructueux avec les autorités. « Aux patrons de presse également, je demanderai d’aller vers la recherche d’une solution (sociétale et professionnelle) définitive autour d’un dialogue fécond avec les autorités de tutelle pour une sortie de crise imminente », a-t-il plaidé.

Pr Ndiaye reste optimiste quant à une résolution rapide de cette crise, rappelant que le Sénégal a su par le passé surmonter des défis importants, notamment lors de l’organisation d’une élection présidentielle apaisée. « Si le Sénégal a pu récemment trouver une solution saluée par le monde entier, avec une élection présidentielle apaisée, résoudre cette situation ne devrait pas être impossible », a-t-il conclu.

Cet appel au dialogue du Pr Daouda Ndiaye reflète une volonté de voir le secteur de la presse sénégalais retrouver sa stabilité et son rôle crucial dans la démocratie du pays. Reste à savoir si les différents acteurs répondront à cet appel pour une sortie de crise réussie.

Sidy Diop en garde à vue : Le chanteur dans la tourmente judiciaire

Le célèbre chanteur Sidy Diop se retrouve au cœur d’une situation délicate. Arrêté par les forces de l’ordre, il a été placé en garde à vue à la Brigade de Hann Maristes. Selon les informations recueillies, l’artiste sera déféré ce mardi devant le procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Dakar.

Sidy Diop est poursuivi pour deux infractions : défaut de permis de conduire et absence d’assurance. Lors d’un contrôle de routine, il n’a pas été en mesure de présenter les documents requis pour la conduite de son véhicule. Il s’agit d’une situation fâcheuse pour l’artiste, d’autant plus qu’il conduisait une nouvelle voiture.

Selon les sources, plusieurs tentatives d’intervention ont été faites auprès de la Brigade de gendarmerie pour obtenir sa libération. Cependant, ces démarches se sont avérées infructueuses. Les autorités semblent déterminées à suivre le cours légal des choses, malgré la notoriété de Sidy Diop.

Cette affaire risque d’avoir des répercussions sur la carrière du chanteur, alors que ses fans attendent de voir comment la situation évoluera. En attendant, Sidy Diop devra répondre de ses actes devant la justice.

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