Tensions en Asie : La Corée du Nord met en garde contre les exercices militaires conjoints

Le dimanche 30 juin, la Corée du Nord a vivement critiqué les récents exercices militaires entre la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis, les qualifiant de « version asiatique de l’OTAN » et a averti des « conséquences fatales » qui pourraient en découler.

Les exercices de trois jours, nommés « Freedom Edge », se sont concentrés sur les missiles balistiques, la défense aérienne, la guerre sous-marine et la cyberdéfense et se sont terminés le samedi 29 juin.

L’année dernière, lors d’un sommet trilatéral, les dirigeants des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon ont décidé d’organiser ces exercices annuels pour montrer leur unité face aux menaces de la Corée du Nord, qui possède des armes nucléaires, ainsi que face à l’influence croissante de la Chine dans la région.

Dans un communiqué diffusé dimanche par l’agence KCNA, le ministère des Affaires étrangères nord-coréen a déclaré : « Nous dénonçons fermement (…) les provocations militaires contre la Corée du Nord. » Il a également averti que les relations entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ressemblent de plus en plus à une « version asiatique de l’OTAN » et a mis en garde contre des « conséquences fatales ». Pyongyang a affirmé qu’il ne tolérerait pas les actions visant à renforcer un bloc militaire dirigé par les États-Unis et leurs alliés.

Ces exercices ont vu le déploiement du porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Theodore Roosevelt, du destroyer lance-missiles japonais JS Atago et de l’avion de chasse sud-coréen KF-16. Pour Pyongyang, de tels exercices combinés représentent des répétitions en vue d’une éventuelle invasion.

La situation reste tendue en Asie, avec des échanges de critiques et de mises en garde entre la Corée du Nord et ses voisins, ainsi qu’avec les États-Unis, dans un contexte où les tensions géopolitiques sont exacerbées par les ambitions nucléaires de Pyongyang et les dynamiques de puissance régionale.

Révélation Gouvernementale : Ousmane Sonko enquête sur les activités littorales à Dakar

Ce dimanche après-midi, le Premier Ministre Ousmane Sonko effectuera une série de visites stratégiques à Dakar, non pas pour une simple promenade, mais pour superviser de près les opérations du Jub Jubël Jubënti. « Depuis quelques jours, les collectivités territoriales ont lancé une série de déguerpissements et de désencombrements », a déclaré le gouvernement. À 15h30, à Colobane, Sonko transmettra un message urgent du président Bassirou Diomaye Faye. Ensuite, il se rendra à la plage Hanse Bernard pour révéler des découvertes troublantes dans le cadre des enquêtes sur le littoral.

Tensions en hausse : Crise institutionnelle imminente entre l’Assemblée nationale et Ousmane Sonko

Il semble que des tensions croissantes entre l’Assemblée nationale et le Premier ministre Ousmane Sonko pourraient conduire à une crise institutionnelle imminente. Le Bureau de l’Assemblée nationale a répondu fermement aux récentes déclarations du Premier ministre, qualifiées de discourtoises, en reportant le Débat d’orientation budgétaire (DOB). Cette décision souligne une détérioration des relations et pose la question de la stabilité institutionnelle à venir.

« Dans un message largement diffusé le 28 juin 2024, le Premier Ministre du Sénégal a tenu des propos relatifs à la déclaration de politique générale en indiquant notamment que sa déclaration est déjà prête pour présentation; qu’en cas de carence de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, il pourrait la faire devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques, pour un débat libre et ouvert et, à coup sûr, de qualité supérieure.

Suite à ces propos d’une « extrême gravité » qui s’attaquent à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la République du Sénégal, le Bureau a décidé de se réunir en urgence ce samedi 29 juin 2024 marquant également la fin de la Session ordinaire unique 2023-2024.
A ce titre, le Bureau a relevé avec indignation les propos discourtois, les injonctions inacceptables, ainsi que les manquements de forme et de fond contenus dans ledit message, en violation des règles de fonctionnement des Institutions, de la séparation des pouvoirs et de l’élégance républicaine.
Il ressort de ladite réunion du Bureau les conclusions suivantes :
1. Le Bureau dénonce fermement les propos du Premier Ministre qui, en plus de leur caractère outrageant, constituent une menace réelle sur le fonctionnement normal des institutions de la République et sur la préservation des valeurs républicaines dont la défense constante a permis au Sénégal de garder la stabilité qu’on lui reconnaît.
2. Le Bureau décide de sursoir à la tenue du Débat d’Orientation budgétaire prévu ce jour 29 juin 2023 dans la mesure où le Premier Ministre, Chef du Gouvernement dont le Ministre des Finances et du Budget est membre, ne compte pas faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
3. Le Bureau invite le Président de l’Assemblée nationale à prendre toutes les initiatives nécessaires permettant de contribuer au fonctionnement des institutions dans les termes prévus par la Constitution et les lois.
4. Le Bureau en appelle au respect scrupuleux des institutions, de leur fonctionnement régulier et normal avec le sens élevé des responsabilités. »

Fait à Dakar, le 29 Juin 2024

Ousmane Sonko lance une initiative de transparence : Les ministres sommés de fournir les contrats signés

Dans une démarche audacieuse visant à renforcer la transparence et à rationaliser les dépenses publiques, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a émis une circulaire urgente à l’attention de tous les membres de son gouvernement. Cette directive, marquée comme URGENT, demande à chaque ministre de soumettre avant le 1er juillet 2024 un inventaire détaillé de tous les contrats signés au cours des trois dernières années.

Cette requête exhaustive couvre divers domaines stratégiques de l’administration publique, notamment :

  1. Contrats avec des cabinets d’expertise : Tous les accords conclus avec des cabinets fournissant des services juridiques, comptables et autres doivent être répertoriés.
  2. Recrutements de personnel : Un compte rendu des recrutements effectués durant les années 2022, 2023 et 2024, qu’il s’agisse de contrats à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD), est également requis.
  3. Contrats de prestation publicitaires : Toutes les conventions liées à des services publicitaires doivent être documentées et soumises.

En outre, le Premier ministre a ordonné la suspension immédiate de toute nouvelle convention jusqu’à nouvel ordre, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette mesure pour assurer une gestion prudente des ressources de l’État.

Les documents requis doivent être transmis de manière numérique à l’adresse spécifiée : virginie.sarr@primature.sn. Ousmane Sonko a insisté sur l’exactitude et la diligence requises dans la compilation et la présentation de ces informations, soulignant que cette initiative fait partie d’une politique plus large visant à promouvoir la bonne gouvernance et à maximiser l’efficacité des dépenses publiques.

Cette démarche s’inscrit résolument dans l’engagement du gouvernement à renforcer la transparence et la responsabilité, essentielles pour le développement durable et l’optimisation des ressources nationales.

Accident Mortel sur l’Axe Ziguinchor-Bignona : Un Conducteur de Taxi Péri

Ce samedi 29 juin 2024, un tragique accident a secoué la tranquillité du village de Teubi, situé le long de l’axe Ziguinchor-Bignona. Vers midi, une collision violente entre une voiture de marque Peugeot 406 et un 4×4 a coûté la vie à Aliou Diedhiou, conducteur de taxi résidant au quartier Tenghory transgambienne 1 de Bignona.

L’accident s’est produit à une intersection critique, provoquant la mort instantanée de M. Diedhiou et laissant deux autres individus grièvement blessés. Les blessés, dont l’état nécessite des soins intensifs, ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Le corps de M. Diedhiou a également été conduit à la morgue de cet établissement hospitalier pour les procédures nécessaires.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais cet événement tragique rappelle la nécessité d’une vigilance constante et du respect strict du code de la route sur nos axes routiers. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont mobilisées pour enquêter sur cet accident et assurer la sécurité des usagers de la route dans la région.

En cette période de deuil, nos pensées vont aux familles endeuillées et aux blessés, ainsi qu’à la communauté affectée par cette perte tragique.

« La Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Une Controverse Plus Politique que Juridique, selon Ndiaga Sylla »

L’expert électoral Ndiaga Sylla a récemment abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) au Sénégal, soulignant que celle-ci revêt davantage une dimension politique que juridique. La polémique, selon lui, dépasse la simple absence de règlement intérieur de l’Assemblée nationale et est plutôt alimentée par les dynamiques de « cohabitation » difficile entre le Premier ministre et l’Assemblée actuelle.

La réticence du Premier ministre à précipiter sa DPG peut être interprétée comme une stratégie face à la configuration politique de l’Assemblée. Actuellement, la décision de dissoudre l’Assemblée nationale appartient au Président de la République, qui dispose de cette possibilité avant l’ouverture de la prochaine session, mais pas avant le 13 septembre 2024, conformément à l’Article 87, alinéa 2 de la Constitution.

Ainsi, la situation actuelle révèle non seulement des enjeux constitutionnels et politiques mais également des stratégies délibérées qui influencent la gouvernance et les relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

« Débat Controversé sur la DPG : Réaction d’Amadou BA, Ancien Premier Ministre du Sénégal »

La démocratie repose sur des institutions solides et des pratiques républicaines scrupuleusement respectées par tous. La Déclaration de Politique générale (DPG) du Premier Ministre, loin d’être un simple exercice de communication, constitue un moment décisif où le gouvernement s’engage, devant le peuple, à travers ses représentants élus, à suivre un cap précis selon les orientations du Président de la République.

L’article 55 de notre Constitution impose au Premier Ministre de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale. Il est impératif de perpétuer cette tradition républicaine, gage de transparence et de responsabilité gouvernementale.

La DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines. Faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré.

C’est pour cette raison qu’en tant que Premier Ministre, j’ai fait ma DPG devant l’Assemblée nationale, dans les trois mois qui ont suivi ma nomination, et fait face à la motion de censure que les députés d’un groupe parlementaire avait introduite.

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Pour éviter une crise institutionnelle susceptible de fragiliser notre démocratie, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque étape de notre processus démocratique soit scrupuleusement respectée.

Mon vœu le plus cher, porté par mon engagement politique, est de voir notre pays progresser dans le respect de nos institutions et de nos valeurs démocratiques. Notre commune volonté à veiller sur ces principes renforcera notre démocratie et consolidera la confiance de nos concitoyens envers leurs dirigeants.

Vive la République !
Vive le Sénégal !

Amadou BA
Ancien Premier Ministre du Sénégal

Adama Gaye appelle le peuple sénégalais à rejeter les décisions « fantaisistes » de Sonko

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a récemment fait une déclaration incisive sur les réseaux sociaux, appelant les citoyens du Sénégal à s’opposer aux décisions jugées « fantaisistes et verticales » prises par Ousmane Sonko. Gaye a particulièrement critiqué le choix de Sonko de sélectionner son propre auditoire pour sa Déclaration de Politique Générale (DPG), ainsi que le lieu pour cet événement.

En réponse à une annonce du Premier Ministre, qui a conditionné sa DPG à la réinscription de certaines dispositions relatives à son rôle dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, Sonko a soulevé que ces dispositions avaient été abrogées en 2019 après la suppression du poste de Premier Ministre, et n’avaient pas été réactualisées depuis sa restauration en 2021.

Cette polémique reflète les tensions politiques au Sénégal, où des voix divergentes s’expriment sur l’autorité et la légitimité des décisions gouvernementales. Gaye, connu pour ses prises de position tranchantes, continue d’influencer le débat public à travers ses interventions médiatiques.

Polémique sur la DPG : Pape Djibril Fall appelle à mettre fin aux querelles politiciennes

Lors de l’ouverture du débat d’orientation budgétaire, Pape Djibril Fall, président du mouvement « Les Serviteurs » et député de la 14ème législature, a vivement critiqué les querelles stériles entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre. Il a exprimé son regret face à ce qu’il qualifie de débats de « borne fontaine », appelant à un respect renforcé des institutions et à une refonte nécessaire pour restaurer leur crédibilité.

Pape Djibril Fall a vertement critiqué le climat politique actuel, déplorant l’immaturité manifestée par certains acteurs politiques dans leurs échanges. Selon lui, les Sénégalais sont las de la politique politicienne et aspirent à une gouvernance plus mature et responsable.

« Il faut une refonte de toutes les institutions qui ont été rudement éprouvées », a déclaré le député. Il a insisté sur la nécessité pour l’exécutif de consolider les institutions plutôt que de les affaiblir davantage. Ses propos interviennent dans un contexte où les débats parlementaires sont souvent parasités par des controverses partisanes qui, selon lui, détournent l’attention des véritables enjeux nationaux.

Pape Djibril Fall a appelé à une prise de conscience collective pour mettre fin aux querelles de « borne fontaine » et se concentrer sur des réformes institutionnelles sérieuses et constructives. Il a souligné que la stabilité et la crédibilité des institutions sont essentielles pour le développement harmonieux du Sénégal.

En conclusion, Pape Djibril Fall a exprimé son espoir que ses collègues politiques adoptent une approche plus mature et responsable, mettant de côté les intérêts partisans au profit du bien-être commun. Sa position reflète un appel urgent à l’unité et à la réforme institutionnelle pour répondre aux attentes légitimes de la population sénégalaise.

Crise à l’Assemblée Nationale : Annulation de la Séance d’Orientation Budgétaire

Une tension palpable a marqué aujourd’hui l’Assemblée Nationale du Sénégal alors que la séance d’orientation budgétaire (DOB) a été annulée suite à une décision controversée du gouvernement. Le ministre des finances, Cheikh Diba, et ses collaborateurs ont quitté les lieux après que les députés eurent voté en majorité pour l’annulation de cette importante séance.

La séance, qui aurait dû permettre au gouvernement de présenter ses orientations budgétaires pour la période à venir, a été abandonnée après que le premier ministre ait refusé de se conformer à l’exigence de déclaration de politique générale. Cette décision a été fortement critiquée par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, soulignant un manque de respect envers l’institution parlementaire.

La scène à l’Assemblée Nationale a été marquée par des débats houleux et des échanges passionnés alors que les députés ont dû procéder à la clôture de la session ordinaire unique 2023-2024 sans la présence du ministre des finances. Le ministre du travail s’est retrouvé seul avec les parlementaires pour terminer la session.

Cette situation soulève des questions sur les relations entre le gouvernement et le parlement, ainsi que sur le respect des procédures démocratiques et des responsabilités institutionnelles. L’avenir des discussions budgétaires et des engagements gouvernementaux reste incertain alors que cette impasse politique se poursuit.

Nous continuerons à suivre de près l’évolution de cette crise à l’Assemblée Nationale et ses implications pour la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

Changement dans le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Mame Diarra Fam critique le manque de transparence

Lors du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée Nationale, Mame Diarra Fam, parlementaire de Pikine pour la 14ème législature, a vivement critiqué les récentes modifications apportées au règlement intérieur de l’institution. Elle a souligné avoir été parmi les premières à remarquer ces changements et à en alerter Ousmane Sonko, leader du groupe Liberté et Démocratie, ainsi que d’autres figures politiques telles que Doudou Wade et Mamadou Lamine Diallo.

« Je fus la première à découvrir que le règlement intérieur de l’assemblée nationale a été truqué », a déclaré Mame Diarra Fam. Selon elle, ces modifications, discutées mais ignorées par la majorité en place à l’époque, ont finalement eu des conséquences fâcheuses. Elle a également fait référence à l’obligation pour le Premier Ministre de venir présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG), soulignant que cette pratique pourrait désormais être omise.

Les révisions du règlement intérieur, dont les détails précis n’ont pas été spécifiés, ont apparemment échappé à un examen minutieux par les principaux acteurs de l’opposition. Mame Diarra Fam a exprimé son regret quant à la façon dont ces modifications ont été introduites sans un débat approprié et transparent.

En réponse à ces critiques, le gouvernement pourrait être confronté à une demande accrue de transparence et de reddition de comptes concernant les procédures parlementaires et législatives. La question de la légitimité des modifications apportées au règlement intérieur pourrait susciter un débat plus large au sein de la société civile et parmi les divers partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale.

La révélation de Mame Diarra Fam met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance et de démocratie institutionnelle, soulevant des questions importantes sur la manière dont les règles internes sont établies et appliquées au sein du parlement sénégalais

Annulation du Débat d’Orientation Budgétaire à l’Assemblée Nationale : Déclaration de Cheikh Abdou Mbacké

Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a annoncé aujourd’hui l’annulation du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, suite à une décision prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée. Cette décision fait suite à une déclaration selon laquelle le Premier ministre ne reconnaît pas cette assemblée.

Selon Bara Dolly, « le Premier ministre qui doit faire sa déclaration de politique générale ne reconnaît pas cette assemblée. C’est pour cette raison que le bureau a décidé de ne pas tenir ce débat d’orientation générale que le ministre des finances doit normalement présider. »

Cette annonce marque un développement significatif dans le processus parlementaire, soulignant des tensions potentielles entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. La décision prise par le bureau de l’Assemblée aura des répercussions sur le calendrier législatif et sur les discussions budgétaires à venir.

Restez à l’écoute pour plus de développements sur cette affaire en évolution à l’Assemblée nationale.

Vaste Programme de Contrôle après l’AIBD : Diomaye Faye Ordonne des Audits à Grande Échelle

Suite à l’initiative de contrôle à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a étendu les missions d’audit à plusieurs entités publiques clés, selon une annonce parue dans Libération. Cette démarche vise à renforcer la transparence et à assurer une gestion efficace des ressources publiques à travers divers secteurs stratégiques.

Inspection Générale d’État (IGE) mobilisée

L’Inspection Générale d’État a été dépêchée pour mener des vérifications rigoureuses à :

  • La Poste
  • La Société Africaine de Raffinage (SAR)
  • La Société d’Exploitation du Train Express Régional (SENTER)
  • Le Fonds de Soutien de l’Énergie (FSE)
  • La Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase)

Ces institutions clés seront scrutées dans le cadre d’une approche proactive visant à identifier d’éventuelles irrégularités et à garantir une utilisation optimale des fonds publics.

Un Focus sur la Gestion Antérieure

En parallèle, les vérificateurs basés à la Présidence enquêteront sur la gestion antérieure des entités telles que :

  • L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)
  • L’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC)
  • Le Conseil Exécutif des Transports Urbains Durables (CETUD)
  • Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA)
  • L’Agence Autonome des Travaux et Gestion des Routes (Ageroute)

Cette démarche exhaustive reflète l’engagement du gouvernement à instaurer une gouvernance transparente et responsable, en assurant une reddition de comptes stricte dans la gestion des ressources publiques.

Perspectives et Objectifs

À travers cette série d’audits, le président Faye cherche non seulement à identifier d’éventuelles lacunes dans la gestion passée, mais aussi à mettre en place des mesures correctives robustes pour améliorer la performance et l’efficacité opérationnelle des institutions visées.

En conclusion, cette initiative ambitieuse marque une étape significative vers une administration publique plus responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre efficacement aux attentes des citoyens sénégalais en matière de transparence et de bonne gouvernance.

Élections présidentielles en Mauritanie : Un choix décisif entre continuité et changement

Ce samedi, les Mauritaniens sont appelés aux urnes pour choisir leur prochain président parmi sept candidats, dont le président sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Ce scrutin est perçu comme crucial, offrant aux électeurs le choix entre la continuité assurée par Ghazouani, qui promet la stabilité et le développement économique, et un changement radical défendu par ses adversaires.

Depuis son accession à la présidence en 2019, Ghazouani a axé sa campagne sur ses succès dans la lutte contre le jihadisme et la promesse d’une croissance économique accrue grâce au début imminent de la production de gaz. Malgré les critiques de ses rivaux concernant une possible « élection unilatérale », il est perçu comme le favori pour l’emporter dès le premier tour, grâce à une campagne bien financée et organisée.

En face de Ghazouani, ses principaux challengers incluent Biram Dah Abeid, un militant des droits humains, et Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, leader du parti islamiste Tewassoul. Tous deux appellent à une réforme profonde, mettant l’accent sur la lutte contre la corruption et des réformes institutionnelles significatives.

La campagne électorale, bien que marquée par des incidents isolés à Nouadhibou, a généralement été pacifique. Cependant, des préoccupations persistent quant à l’intégrité du processus électoral, avec des accusations de fraude de la part de l’opposition et un contrôle limité des observateurs internationaux.

Les résultats sont attendus dès ce samedi soir, avec la possibilité d’un second tour le 14 juillet si aucun candidat ne remporte la majorité absolue. L’enjeu pour la Mauritanie est considérable, avec l’espoir d’une transition démocratique stable et l’amélioration des conditions de vie pour une population majoritairement jeune et aspirante.

En somme, ces élections marquent un tournant potentiel pour la Mauritanie, confrontée au défi crucial de choisir entre la continuité sécuritaire et économique ou un changement radical et une réforme institutionnelle substantielle.

Sokhna Dieng Mbacké célèbre la vie et l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké dans son nouvel ouvrage

Dans un hommage poignant et passionné, Sokhna Dieng Mbacké, épouse du guide spirituel Mouride Cheikh Modou Kara Mbacké, présente un récit captivant de leur vie commune à travers son dernier livre. Intitulé « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », cet ouvrage est bien plus qu’une simple biographie. Il témoigne des multiples décennies partagées avec celui qu’elle considère non seulement comme un époux, mais aussi comme un guide spirituel et un leader politique.

Selon les premières informations relayées par Dakarposte, le livre de Sokhna Dieng Mbacké s’annonce comme un best-seller, captivant ses lecteurs par son originalité et sa profondeur émotionnelle. Chaque page est imprégnée d’une passion dévorante et d’un profond respect pour la vie et l’œuvre de Cheikh Modou Kara Mbacké, président du Parti de la Vérité et du Développement (PVD).

La cérémonie de lancement de cet ouvrage très attendu est prévue pour le samedi 6 Juillet prochain au Musée des Civilisations Noires, situé à proximité du Grand Théâtre national Doudou N’diaye Coumba Rose de Dakar. Cet événement promet d’être un moment solennel où Sokhna Dieng Mbacké partagera avec le public les motivations et les inspirations qui l’ont poussée à écrire ce livre poignant.

À travers « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », Sokhna Dieng Mbacké offre non seulement un témoignage personnel mais aussi un éclairage précieux sur la vie intime et publique d’un leader spirituel et politique majeur au Sénégal. Ce livre est destiné à devenir une référence incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire contemporaine et à la spiritualité mouride.

En attendant sa sortie officielle, les attentes sont grandes autour de ce livre qui promet de toucher le cœur et l’âme de ses lecteurs, captivant par son récit vibrant et son regard unique sur l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké.

Crise Politique au Sénégal : Ousmane Sonko Défie la Constitution et Provoque une Tempête Institutionnelle

Il l’a voulu. Il l’a fait! 
M. Ousmane Sonko, 1er Ministre et co- Président de la République du Sénégal, a décidé de s’affranchir des exigences de notre Constitution et de s’auto- déterminer des couloirs, en marge des Institutions de la République.  
Le Proconsul de la scène politique et ses souteneurs adeptes de la servitude volontaire, ont franchi une nouvelle ligne rouge. Il est affligeant d’entendre les Députés de Yewwi, les intellectuels organiques du pouvoir et les aras de la Presse de déférence et de connivence, tenir des discours d’une grave indignité républicaine. 
Dire que le Premier Ministre Ousmane Sonko a raison de ne pas se soumettre à l’obligation constitutionnelle de procéder à une Déclaration de Politique Générale (DPG), ou de la conditionner à un réajustement de certains Articles du Règlement Intérieur  de l’Assemblée Nationale, est plus qu’une simple fuite en avant. Il s’agit, incontestablement, d’une dangereuse forfaiture politique ! 
Prétendre que les « fraudes  » et autres « manipulations » d’Articles du Règlement Intérieur de l’Assemblée  Nationale, rendent impossible l’application de l’Article 55 de notre Constitution, est une offense à la santé mentale de nos Compatriotes,  un ersatz aussi infecte que pernicieux ! 
L’incohérence positionnelle de M. Ousmane Sonko (MOS) et de son clan, est manifeste. 
Les faquins et autres loufiats qui accompagnent MOS dans son entreprise de désacralisation de nos Institutions, soutiennent avoir averti l’ancien Premier Ministre,  Amadou BA, du caractère illégal de faire une DPG. 
Pourquoi alors, les Députés de Yewwi étaient- ils présents lors de cet exercice ? 
Pourquoi alors, avaient- ils déposé une Motion de Censure ? 
Autant de comportements propres au fonctionnement normal d’une Assemblée Nationale ! 
Convoquer le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale dans ses insuffisances pour refuser de se conformer à une obligation Constitutionnelle, n’est – ce pas soutenir que toutes les décisions,  toutes les Lois votées par L’Assemblée Nationale depuis 2022, sont frappées du sceau de l’illégalité ? Donc non – valables? 
De fait, cet argument spécieux est une dérive anti – républicaine, une violente charge contre l’Etat de Droit.  
Car, la Constitution est notre Charte Fondamentale,  notre Loi Suprême face à laquelle, aucune autre loi n’est opposable ! 
Plus qu’une simple hiérarchie des normes à respecter, c’est le rappel de notre commune acceptation de la place centrale et unique de notre Constitution dans la République et dans la validation de l’Etat de Droit.  
Récuser notre Constitution en prenant appui sur un Règlement Intérieur, fût- il celui de l’Assemblée Nationale, est un mensonge outrageant.  
A la vérité,  le refus de MOS de faire face à la Représentation Nationale, s’explique doublement : 
D’abord,  parce que MOS montrerait à nos Compatriotes,  que de  » Projet », il n’en existe point. Et que, ce faisant, il mettrait en péril l’avenir d’un pouvoir bâti sur des bases mensongères   
Ensuite, faire cette DPG serait,  dans le fond, une simple reconduction des grands Axes et Orientations du PSE du Président Macky Sall. Un désastre et, surtout, un risque fatal à ne pas courir !!! 
Ainsi,  MOS se pense au – dessus des Lois.  
Maître du pouvoir et bénéficiant de la désertion du champ de bataille par une Opposition tétanisée par sa défaite électorale, de l’affaissement d’une bonne partie de la Presse, du mutisme coupable de certaines Institutions, de la Société Civile et des Universitaires farouchement agressifs contre Macky Sall, MOS est en pleins délires. 
Le pouvoir peut rendre fou et, au fond de lui – même, MOS répète sans cesse, la célèbre phrase de Louis XIV:  » L’Etat, c’est moi »! 
Pourtant,  par ses positions et ses comportements, MOS ressemble plutôt, à l’autre Napoléon, « Le Petit « . 
Alors, autant le baptiser « Ousmane le Petit »!!! 

La CAVE  
(Cellule d’Appui à la Veille Stratégique) de L’APR.

« Bougane Gueye Dani et Mimi Touré : Deux Destins Politiques Contrasts au Sénégal »

Bougane Gueye Dani, une figure majeure du second tour, suscite des préoccupations sérieuses pour le Sénégal. Ses récentes attaques, caractéristiques de cet homme aux multiples facettes et de ses ambitions présidentielles, révèlent un politicien loin d’incarner les valeurs morales en politique.

Il est notoire que Bougane Gueye Dani est souvent critiqué pour ses mensonges, notamment lorsqu’il aborde des sujets économiques et politiques. Ses détracteurs soulignent ses propos souvent dénués de vérité et ses déclarations fallacieuses, remettant en question sa crédibilité et sa compétence.

Par ailleurs, ses relations passées avec Macky Sall, notamment les accusations de deals non démenties, ont jeté une ombre sur sa réputation. Cela soulève des interrogations sur sa capacité à diriger de manière intègre et transparente.

En comparaison, Mimi Touré se distingue comme une figure politique d’une autre envergure. Contrairement à Bougane Gueye Dani, elle est louée pour son intégrité, sa compétence et son honnêteté. Sa résilience et son engagement envers la démocratie sénégalaise sont largement reconnus et appréciés.

Les partisans de Mimi Touré appellent à ce qu’elle continue son excellent travail pour renforcer la démocratie au Sénégal. Ils critiquent fermement les tactiques de Bougane Gueye Dani et prédisent que ses méthodes politiques ne trouveront pas de succès dans le contexte d’une nouvelle gouvernance.

En conclusion, Bougane Gueye Dani semble confronté à des défis importants, tandis que Mimi Touré continue de se profiler comme une force inébranlable dans le paysage politique sénégalais, défendant l’intégrité et l’indépendance avec détermination.

Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Un Débat Politique enflammé entre les Députés

La scène politique sénégalaise est en ébullition alors que le Premier ministre Ousmane Sonko se prépare à faire sa déclaration de politique générale, un événement attendu avec une grande anticipation nationale. Cependant, des désaccords profonds entre les différentes factions parlementaires ont éclaté, alimentant un débat passionné sur les procédures parlementaires et la constitutionnalité des actions entreprises.

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a exprimé une critique cinglante à l’égard des députés du groupe « Yewwi Askan Wi », les accusant d’essayer d’exonérer le Premier ministre de l’obligation constitutionnelle de faire sa déclaration de politique générale. Mbow a souligné l’importance du respect de la constitution et du principe de la séparation des pouvoirs, insistant sur le fait que toute tentative de contourner ces principes constitue une violation grave de la démocratie parlementaire.

Les députés de « Yewwi Askan Wi » ont soulevé des questions sur l’application du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, arguant qu’il n’y avait pas de délai strict pour la déclaration de politique générale après la révision constitutionnelle de 2019 qui a supprimé le poste de Premier ministre. Guy Marius Sagna, parmi les voix les plus critiques, a accusé la législature en cours d’utiliser un Règlement intérieur falsifié depuis la 13e législature, rendant ainsi les procédures parlementaires actuelles potentiellement illégales.

Ce débat souligne des tensions croissantes entre les partis politiques quant à l’interprétation des règles parlementaires et à l’exercice du pouvoir exécutif dans un contexte post-réforme constitutionnelle. Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques troubles, l’issue de cette querelle pourrait potentiellement redéfinir les normes et les pratiques parlementaires pour les années à venir.

Les observateurs politiques et les citoyens sénégalais sont maintenant en attente de voir comment cette dispute se résoudra, et quel impact elle pourrait avoir sur la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Abdoul Mbaye Critiques Ousmane Sonko sur la Démocratie Directe

L’ancien Premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye a récemment critiqué Ousmane Sonko, le nouveau Premier ministre, pour ses vues sur la démocratie directe. Alors que Sonko n’a pas encore présenté officiellement la feuille de route du gouvernement devant l’Assemblée nationale, Mbaye a exprimé son opinion lors de la déclaration de politique générale déjà en cours.

Mbaye a souligné l’importance pour le Premier ministre de respecter la démocratie représentative, arguant que le Sénégal fonctionne sur ce principe. Il a averti contre l’illusion de privilégier la démocratie directe, affirmant que cela pourrait entraîner une crise institutionnelle inutile dans le pays, malgré la troisième alternance démocratique récente.

En tant que président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), Mbaye a également insisté sur le respect de la tradition républicaine et de l’obligation constitutionnelle entourant la Déclaration de Politique Générale. Il a conclu en soulignant que le gouvernement doit rendre des comptes à la représentation nationale et par extension au peuple sénégalais, qui demeure observateur et juge de ces processus démocratiques.

Cette intervention marque une réponse critique notable de la part d’un ancien Premier ministre face aux premiers pas politiques de Sonko, soulignant des différences fondamentales dans leurs visions de gouvernance et de démocratie au Sénégal.

Débat Présidentiel Américain de 2024 : Biden et Trump s’affrontent sur CNN

Ce vendredi 28 juin 2024 a marqué un moment crucial dans la course à la Maison-Blanche avec le débat très attendu entre Joe Biden et Donald Trump. Organisé exceptionnellement tôt, à quatre mois du scrutin présidentiel du 5 novembre, cet affrontement a captivé l’attention nationale.

Joe Biden, âgé de 81 ans, avait préparé minutieusement sa défense à Camp David, visant à contraster avec son prédécesseur tout en rassurant sur sa vigueur et ses capacités. Cependant, dès les premières minutes du débat, lors d’une question sur la dette publique, Biden a semblé désorienté, peinant à articuler ses réponses. Ce moment de faiblesse a suscité des inquiétudes quant à sa capacité à mener un second mandat, alimentant les critiques des analystes et des observateurs.

En revanche, Donald Trump s’est montré étrangement discipliné, délivrant ses arguments avec assurance et captivant son auditoire avec son style caractéristique. Malgré des raccourcis et des inexactitudes notables, Trump a maintenu un rythme rapide qui a souvent dépassé les modérateurs. Même sur des sujets sensibles comme l’avortement, il a réussi à arrondir les angles en affirmant son soutien à certaines exceptions, promettant de ne pas entraver l’accès à la pilule abortive.

Le débat a également abordé les politiques internationales, notamment l’Ukraine et le Proche-Orient. Trump a affirmé sa volonté de résoudre les conflits sans toutefois fournir de détails concrets, tandis que Biden a été critiqué pour son prétendu manque de soutien envers Israël.

À mesure que le débat progressait, les échanges devenaient de plus en plus tendus, chaque candidat accusant l’autre d’être le « pire président » de l’histoire. Biden a attaqué Trump sur ses condamnations pénales et ses scandales personnels, tandis que Trump a riposté en évoquant les problèmes judiciaires du fils de Biden, Hunter.

À la clôture du débat, les critiques envers Biden étaient sévères. Au sein même du Parti démocrate, des voix se sont élevées pour exprimer des inquiétudes, certaines appelant même à sa retraite de la course présidentielle. Julian Castro, ancien maire de San Antonio, a souligné que Biden n’avait pas réussi à dépasser une barre fixée très bas.

Malgré les efforts de figures démocrates comme Kamala Harris et Gavin Newsom pour limiter les dégâts, les faiblesses révélées lors du débat pourraient peser lourdement dans les mois à venir, laissant les démocrates à la recherche de stratégies pour renforcer leur position face à un Trump déterminé.

En conclusion, le débat de ce jour a clairement mis en lumière les enjeux cruciaux de l’élection présidentielle à venir, avec des implications potentiellement décisives pour l’avenir politique des États-Unis.

Le service régional du commerce de Kaolack a averti les commerçants qui ne respecteraient pas les prix fixés par l’État.

Le conseil régional de la consommation de la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour dévoiler les prix de certains produits alimentaires en présence du gouverneur de région, Ousmane Kane. « Nous nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, notamment le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain et le ciment. Nous avons mené des travaux préparatoires avec les différents acteurs, notamment les associations de consommateurs et les associations de commerçants, pour structurer les prix en intégrant les différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack », a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.

« Cette rencontre avec les acteurs nous a permis de fixer les prix que nous avons présentés aujourd’hui. Ainsi, l’huile raffinée en bidon sera vendue à 19 140 FCFA et à 1000 FCFA le litre au détail. Pour le riz brisé ordinaire, le sac de 50 kg sera vendu à 19 600 FCFA et à 420 FCFA le kilogramme. Concernant le sucre, le sac sera vendu à 29 200 FCFA et à 610 FCFA le kilogramme. Pour la farine de type 55, le sac sera vendu à 15 530 FCFA et pour la farine améliorée à 16 030 FCFA. Pour le pain, nous avons ajusté la baguette de 190 g qui était vendue à 175 FCFA en l’augmentant à 180 g pour 150 FCFA », a-t-il détaillé. « Il est à noter qu’à Dakar, la baguette de 190 g est vendue à 150 FCFA tandis qu’à Kaolack, celle de 180 g est fixée au même prix. Concernant le ciment, nous avons retiré une taxe de 2000 FCFA pour fixer les prix applicables dans les régions. Nous mettons l’accent sur le département de Kaolack et Guinguinéo. Pour le département de Nioro du Rip, une légère majoration sera appliquée en raison de la distance, incluant les coûts de transport supplémentaires », a rappelé M. Mbaye.

« À l’issue de cette réunion, nous lancerons une campagne d’affichage de ces prix ce week-end. Dès lundi, si Dieu le veut, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack », a annoncé le chef du service régional du commerce de Kaolack. « L’administration du commerce agit sur deux fronts : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression contre les commerçants qui ne respectent pas les prix fixés d’autre part. Face à cette situation, nous sommes tenus d’appliquer la réglementation économique en vigueur. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation soutiennent naturellement notre service, en coordination avec les forces de défense et de sécurité qui sont à nos côtés sur demande, ainsi que les populations qui sont les premiers consommateurs. Nous les encourageons donc à signaler tout non-respect des prix fixés », a invité Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack, à l’issue de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.

Zeyna Ndour Fiancée : Un Mariage Royal en Préparation à Dakar

Zeyna Ndour, la fille aînée de la célèbre Viviane Chidid, figure emblématique de la musique africaine, s’apprête à unir sa destinée avec celle d’Adama Bèye, PDG d’une agence de communication et ancien manager de Wally Balago Seck. L’annonce de leurs fiançailles lors d’une cérémonie remarquable hier soir a captivé l’attention de nombreux proches et admirateurs de la famille Chidid.

Le mariage religieux est programmé pour le 7 juillet à Dakar, un événement attendu avec impatience par ceux qui suivent de près la carrière et la vie privée de Zeyna Ndour. Ayant grandi dans l’ombre de sa mère, connue pour son flair inégalé en matière d’événements marquants, Zeyna est sur le point de célébrer son amour dans une cérémonie qui promet d’être aussi somptueuse que mémorable.

En prévision de cette union sacrée, une dot significative de 10 millions de FCFA ainsi que des parures en or ont été présentées à la future belle-mère de Zeyna Ndour, symbole traditionnel d’accueil et de respect au sein de nombreuses cultures sénégalaises.

Ce mariage ne se limite pas à l’alliance de deux individus, mais représente aussi un moment de fête et d’unité pour la communauté artistique sénégalaise. L’attente est palpable pour un événement qui s’annonce comme un point culminant de l’année sociale et culturelle à Dakar.

Restez à l’écoute pour plus de détails sur cette célébration exceptionnelle, qui promet d’être un hommage à l’amour, à la tradition et à la musique qui unit les cœurs.

Crise Politique au Sénégal : Le Groupe Parlementaire BBY Prévoit un « Blocage »

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé des mesures radicales face à ce qu’il qualifie de tentative de contournement des règles constitutionnelles par le Premier ministre Ousmane Sonko et ses alliés parlementaires.

Dans une déclaration récente, Abdou Mbow a affirmé que BBY est en train de préparer une série de réformes législatives visant à supprimer les dispositions permettant au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et à bloquer la possibilité pour celle-ci de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Ces réformes, selon M. Mbow, visent à protéger le principe de la séparation des pouvoirs et à renforcer la stabilité politique du pays.

« Face à ce qui semble être une volonté manifeste de contourner les mécanismes constitutionnels de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire BBY que je préside a lancé une réflexion sérieuse », a déclaré M. Mbow lors d’une conférence de presse tenue au siège du parlement.

La proposition de BBY intervient dans un contexte tendu où les tensions politiques sont exacerbées par des différends sur des questions clés de gouvernance et de leadership. Cette initiative législative pourrait potentiellement remodeler le paysage politique sénégalais en limitant les pouvoirs exécutifs et législatifs et en consolidant le contrôle parlementaire sur le gouvernement.

Les réformes envisagées par BBY sont susceptibles de susciter un vif débat au sein de la classe politique sénégalaise et parmi les citoyens, alors que le pays cherche à naviguer dans une période d’incertitude politique croissante.

Bougane Guèye Déclare Préférer le Vol au Mensonge, un Drame pour la Politique Sénégalaise

Dans une déclaration récente, Bougane Guèye a choisi le vol comme préférence par rapport au mensonge, suscitant des critiques sévères concernant ses ambitions politiques.

Bougane GUÈYE, dans sa nouvelle vocation qui est de s’attaquer au Président Ousmane SONKO, a fait une déclaration dans laquelle il a avoué préférer le vol au mensonge. Tout le monde sait que le vol et le mensonge sont des contre-valeurs qui sont proscrites et rejetées par toutes les sociétés humaines partout dans le monde. Mais lui a jeté son dévolu sur l’un (le vol) tout en réservant l’autre à Ousmane SONKO.

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Le vol sous toutes ses formes n’est admis nulle part dans le monde. Pour quelqu’un qui aspire à devenir président de la République, préférer le vol, c’est faire l’apologie de la kleptomanie. Avec Bougane comme président, ce serait la continuation de la cleptomanie qui a été le mode de gestion des ressources de notre pays pendant 12 ans. La meilleure preuve, c’est qu’après le départ de Macky Sall, il a laissé près d’une centaine de rapports des corps de contrôle qui sont au tribunal pour jugement.

Avec Bougane, ce serait le retour au régime de la kleptocratie que les sénégalais ont combattu avec vigueur et jeté à la poubelle de l’histoire. Le régime de Macky n’a pas sa place dans le riche palmarès historique du Sénégal
Pour ce qui concerne le mensonge.

Bougane a attaqué Ousmane SONKO de menteur en faisant allusion au verdict dans l’affaire de diffamation dans laquelle, Mame Mbaye Niang l’avait accusé de l’avoir diffamé. C’est à la suite de ce verdict qu’Ousmane avait été éliminé de la liste des candidats à la présidentielle de 2024.

C’est comme s’il se réjouissait de l’élimination d’Ousmane SONKO de la présidentielle de 2024. Oui mais, Ousmane SONKO est devenu premier ministre à la suite de cette élection. Une des preuves du mensonge judiciaire.

L’AFFAIRE MAME MBAYE NIANG
Le procès relatif à cette affaire requiert un certain nombre de remarques :
-La toute première remarque sur cette affaire est que le procès avait été mené aux pas de charges : le but, c’était de le boucler avant l’élection de 2024 pour éliminer Ousmane SONKO. Ils avaient réussi in extremis, comme au marathon à faire retirer sa candidature. Comme ils l’avaient fait avec Karim Wade et Khalifa Sall.
-L’implication par substitution du parquet à Mame Mbaye Niang, en faisant appel à la place de Mame Mbaye Niang.

L’objet de la plainte du plaignant portait sur l’existence et le statut du rapport. La partie civile, avec le soutien du parquet avait chargé SONKO de recel de rapport, de faux et usage de faux.
-Par rapport à d’autres cas de diffamation de même nature qui dorment toujours dans les bureaux des magistrats. Il y’a le cas de diffamation Madiambal Diagne et le juge Teliko, qui n’a pas encore connu son épilogue.

Il y’a le cas de Ba Diakhaté qui a passé tout son temps a insulté la famille d’Ousmane SONKO durant tout le règne de Macky Sall. Jamais il n’avait été inquiété. Pour la première fois que le procureur a enfin daigné l’arrêter, il été tout simplement condamné à une peine légère avec une somme dérisoire et il n’a pas perdu ses droits comme ils l’avaient fait avec SONKO. La peine infligée à SONKO : c’est la première fois que l’on condamne quelqu’un à une peine aussi lourde pour diffamation : 200 millions plus perte de ses droits politiques.

Au finish, Ousmane SONKO a été éliminé.
Ousmane SONKO, lors de sa rencontre avec la jeunesse au Grand Théâtre, a informé qu’il avait déjà ce rapport sur son bureau. Cette déclaration d’Ousmane SONKO est une manière pour faire comprendre que ce rapport a bel et bien existé, malgré tout ce qui a été dit pour le condamner.

Cette déclaration concerne également Amadou BA, le ministre qui avait commandité l’inspection du PRODAC, avec bien l’intention de faire la lumière sur cette affaire. Il avait reconnu l’existence de ce rapport. Mais il n’a pas eu le courage de prendre ses responsabilités quand l’affaire avait été portée devant la justice. Il n’avait pas eu le courage de dire la vérité alors que c’est lui-même qui avait demandé le contrôle.

En faisant cette révélation, SONKO voulait montrer à l’opinion publique que le procès dit Mame Mbaye Niang est un procès mensonger, fabriqué par le parquet pour l’empêcher de se présenter. Au total, Ousmane SONKO a été victime de toutes sortes de mensonges de la part du régime de Macky Sall, dont les plus célèbres sont l’affaire Adji SARR et l’affaire Mame Mbaye Niang.
Le fait pour Ousmane SONKO de devenir PM et la présence du rapport dans son bureau montrent qu’il s’agit d’un gros mensonge d’État.

L’AFFAIRE ADJI SARR
Elle a mis le pays à feu et à sang et elle s’était soldée par un acquittement : c’est un dossier mensonger qui avait quitté la gendarmerie sans preuves de viol ni de menaces de viol mais le procureur de la République et le juge d’instruction l’avaient fait parvenir à la chambre criminelle. Sachant en âme et conscience qu’il n’y a rien dedans. Quand le juge a reçu et ouvert le dossier, il n’y a trouvé qu’un tissu de mensonges. Il ne pouvait alors qu’acquitter Ousmane SONKO.
*
Où est Adji SARR ? Ils l’ont exilée.
Mame Mbaye Niang aurait également quitté le pays.
L’accusation de terrorisme, Ousmane et Diomaye : ils sont arrivés à la tête du pays, malgré les moyens importants qu’ils avaient mis en œuvre pour les en empêcher.
Dans l’affaire Adji Sarr, si SONKO avait violé Adji Sarr, le capitaine Touré allait l’arrêter et dans ce cas, aucun citoyen n’aurait protesté parce que dans ce cas, ils auraient toutes les preuves irréfutables du viol.

Si Ousmane SONKO et DIOMAYE étaient réellement des terroristes, ce sont les forces nationales de défense et de sécurité qui les auraient arrêtés parce que dans ce cas, ce sont elles qui auraient les preuves, dans la mesure où ce sont elles qui veillent sur notre sécurité de façon inlassable et permanente.

Ousmane SONKO et DIOMAYE doivent leur salut au patriotisme des forces nationales de défense et de sécurité qui avaient refusé de se mêler de ces affaires parce que n’ayant pas de preuves. Ces affaires sont des fabrications des politiciens pour se débarrasser des opposants et qui avaient été couverts par par une pincée de magistrats sur quelques 500 que compte la magistrature.

Ce sont ces mensonges qui sont à l’origine de la mort de près d’une centaine de personnes. Peut-être même plus. Le mensonge tout court n’est pas bon. Et si ce sont les autorités chargées de la destinée du pays qui s’adonnent à ces contre-valeurs, cela peut aboutir à la tragédie. C’est la situation que nous avons vécue sous le régime de Macky Sall.

Au total, Bougane GUÈYE, en cherchant à discréditer SONKO, lui a au contraire rendu un grand service, en se tirant en même temps une balle, quand il donne sa lettre de noblesse au vol qui a ruiné l’économie de notre pays.

Par Honorable député Dr Ismaila Diallo

Ousmane Sonko renforce les liens diplomatiques avec la Belgique et le Koweït

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a franchi une étape significative dans les relations diplomatiques du Sénégal en recevant aujourd’hui, le 28 juin 2024, les ambassadeurs respectifs de la République de Belgique et du Koweït. Ces audiences marquent une volonté affirmée de renforcer et d’approfondir les liens bilatéraux avec ces nations partenaires.

L’objectif principal de ces rencontres était de consolider les relations historiques et amicales entre le Sénégal, la Belgique et le Koweït, tout en explorant de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines d’intérêt commun. Les discussions stratégiques ont notamment visé à promouvoir des échanges économiques, culturels et technologiques enrichissants, dans le but de favoriser le développement socio-économique et la prospérité mutuelle des peuples concernés.

L’audience avec l’ambassadeur de la République de Belgique a mis en lumière l’importance de la coopération bilatérale dans des secteurs clés tels que le commerce, l’éducation et la santé. De son côté, la réunion avec l’ambassadeur du Koweït a exploré les opportunités de partenariat dans les domaines de l’investissement, de l’énergie et de l’infrastructure, selon les informations recueillies par Kewoulo.

Ces initiatives soulignent l’engagement du Premier ministre Ousmane Sonko à renforcer les relations internationales du Sénégal, tout en jetant les bases d’une coopération fructueuse et durable avec la Belgique et le Koweït.

Mission d’audit à l’AIBD : Scrutin sur la gestion financière et les recrutements

Une mission d’audit a été déclenchée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE) selon les informations rapportées par la Source A. Cette initiative intervient alors que l’AIBD traverse des difficultés financières notables.

Les auditeurs, au nombre de cinq, ont pour mission principale d’examiner minutieusement la gestion des ressources financières de l’aéroport. En particulier, ils se pencheront sur les opérations et les décisions de gestion sous les mandats des anciens directeurs généraux, Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, pendant la période de 2017 à 2024. Un aspect crucial de l’audit sera également d’analyser de près les processus de recrutement sur cette même période.

Le quotidien précise que les inspecteurs ont déjà entamé des rencontres avec la direction actuelle de la société aéroportuaire, placée sous la direction de Cheikh Bamba Dièye depuis l’arrivée du nouveau régime. Ces échanges visent à recueillir des informations clés et à mieux comprendre le fonctionnement actuel de l’AIBD.

Le rapport issu de cette mission d’audit est destiné directement au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance stratégique de ses conclusions potentielles pour les décisions futures concernant l’aéroport.

Cette initiative reflète une volonté claire d’assainir la gestion financière et opérationnelle de l’AIBD, tout en évaluant les pratiques passées et en s’assurant de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.

« Pour Mimi Touré, la DPG d’Ousmane Sonko doit attendre une Assemblée nationale légitime »

L’ancienne Premier ministre Aminata (Mimi) Touré a exprimé son opinion sur la récente controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) que le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à faire. Pour Mimi Touré, cette déclaration ne devrait pas être présentée devant une Assemblée nationale actuelle qu’elle estime dépourvue de légitimité populaire depuis les élections de mars.

Selon Mimi Touré, « une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens ». Elle souligne que l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence avec 54% des voix marque une nette volonté de changement de la part des Sénégalais. Cette élection, selon elle, invalide la légitimité actuelle de l’Assemblée nationale dominée par la coalition Benno Bokk Yakaar.

Elle va plus loin en proposant que l’Assemblée nationale soit dissoute dès le 31 juillet, ouvrant la voie à de nouvelles élections. « Une nouvelle Assemblée nationale élue refléterait alors véritablement la volonté populaire, et seulement à ce moment-là la DPG du Premier ministre aurait du sens », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré conclut en soulignant l’importance d’une représentation parlementaire légitime pour le processus démocratique, suggérant que toute présentation de politique générale devrait se faire devant des députés nouvellement élus pour garantir la validité et la pertinence de ces déclarations gouvernementales.

Sanctions de la FIFA contre la Fédération Congolaise de Football

La FIFA a récemment pris des mesures sévères à l’encontre de la Fédération Congolaise de Football suite à un incident majeur lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le Congo a été sanctionné pour ne pas s’être présenté à son match contre le Niger, initialement prévu le 6 juin 2024. En conséquence, la FIFA a attribué une victoire par forfait 3-0 en faveur du Niger, conformément à l’article 58 du Code disciplinaire de l’organisation mondiale du football.

En plus de cette défaite administrative, la Fédération congolaise a été frappée d’une amende significative s’élevant à 6 847 900 Francs CFA. Cette décision fait suite à une série de mesures disciplinaires rigoureuses visant à maintenir l’intégrité et la discipline au sein des compétitions internationales.

Malgré cette sanction, les Diables Rouges ont continué leur campagne en affrontant le Maroc peu de temps après, se soldant par une défaite cuisante de 6-0. Néanmoins, ils ont évité une disqualification immédiate des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 dans le Groupe E, ce qui pourrait être considéré comme un répit temporaire dans cette période de turbulences pour le football congolais.

Ces événements soulignent l’importance cruciale de la conformité aux règlements internationaux et de l’engagement des fédérations nationales envers le respect des calendriers et des obligations compétitives établis par la FIFA.

Le Défi de Faire Appliquer la Baisse des Prix : Un Test pour Diomaye Faye et Sonko

Répondre à l’annonce du gouvernement concernant les nouveaux prix des denrées essentielles comme le riz, le sucre et l’huile n’est que la première étape d’un défi bien plus ardu pour les nouvelles autorités sénégalaises, Diomaye Faye et Sonko. Fixer les prix depuis leurs bureaux est une chose, mais s’assurer que ces prix soient effectivement respectés par les grossistes, demi-grossistes et détaillants en est une autre, bien plus complexe.

Les tentatives antérieures de réguler les prix sous le régime de Macky Sall n’ont pas été couronnées de succès. Malgré l’affichage obligatoire des prix homologués, les détaillants ont souvent ignoré ces mesures, vendant parfois bien au-dessus des tarifs fixés. Même l’existence d’un numéro vert pour signaler les abus n’a pas suffi, confrontant les consommateurs à des lignes saturées et à une efficacité limitée.

La résistance des détaillants est particulièrement redoutable. Contrairement aux industriels, moins nombreux et plus centralisés, les détaillants sont nombreux et dispersés, rendant le contrôle complexe et exigeant une surveillance minutieuse.

Le gouvernement actuel a déjà décidé que les prix doivent être affichés de manière visible dans les boutiques. Cependant, cela rappelle les échecs précédents : afficher les prix réglementés ne garantit pas leur application réelle. Les défis sont multiples, allant de l’insuffisance des contrôleurs des prix à la corruption potentielle des agents chargés de faire respecter les règles.

De plus, il ne suffit pas de contrôler uniquement les prix ; la quantité des produits doit également être surveillée. Certains commerçants pourraient respecter les prix imposés mais diminuer la quantité vendue, contournant ainsi les règles pour maximiser leurs profits.

Le succès de Diomaye Faye et Sonko dans cette entreprise délicate déterminera en grande partie leur crédibilité et leur popularité. Les attentes des Sénégalais en matière de pouvoir d’achat reposent largement sur cette baisse des prix des produits essentiels. Un échec pourrait sérieusement compromettre leur image et leur capacité à gouverner efficacement jusqu’à la fin de leur mandat.

En conclusion, l’application effective de la régulation des prix des denrées essentielles représente un défi crucial pour les nouvelles autorités. La tâche nécessite non seulement de la fermeté et de la rigueur, mais aussi une approche stratégique pour surmonter les obstacles pratiques et institutionnels rencontrés dans le passé.

Crise politique au Sénégal : Les enjeux autour de la déclaration de politique générale du Premier Ministre

Au Sénégal, la scène politique est marquée par une tension croissante alors que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, se trouve confronté à une opposition déterminée. L’enjeu principal réside dans la déclaration de politique générale (DPG) que Sonko doit présenter devant une assemblée nationale où l’opposition détient la majorité.

L’origine du conflit remonte à la falsification du règlement intérieur de l’assemblée par l’ancien régime, une manœuvre qui compromet la légalité du processus parlementaire actuel. Cette situation complexe pousse certains opposants à exiger de Sonko qu’il se conforme à la tradition républicaine en présentant sa DPG. Cependant, l’opposition, accusée d’être responsable du chaos actuel, semble prête à tout pour bloquer les actions du gouvernement.

Une motion de censure menace également de plonger le gouvernement dans une crise institutionnelle majeure. Cette manœuvre pourrait profiter à une opposition déterminée à mettre à mal la légitimité du nouveau régime.

Dans ce contexte tendu, le Premier Ministre Sonko se retrouve dans une position délicate : respecter les exigences démocratiques en risquant de provoquer une crise politique sans précédent ou faire face à une opposition prête à détourner ses obligations de transparence.

Alors que les Sénégalais attendent des actions concrètes pour sortir le pays de l’impasse actuelle, la résolution de cette crise politique semble plus que jamais urgente. La légitimité démocratique et la stabilité institutionnelle sont mises à l’épreuve dans un climat où chaque décision politique pourrait avoir des conséquences profondes pour l’avenir du pays.

En attendant, la population observe avec inquiétude l’évolution de cette confrontation politique, consciente que les décisions prises dans les prochains jours pourraient façonner le paysage politique sénégalais pour les années à venir.

Mor Talla Gaye Quitte TFM : Youssou Ndour Perd un Pilier de la Rédaction

Aujourd’hui, la Télévision Futurs Médias (TFM) de Youssou Ndour est confrontée au départ d’un de ses journalistes éminents. Mor Talla Gaye, coordonnateur de l’émission « Infos du Matin », a décidé de quitter le Groupe Futurs Médias (GFM) pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, dont les détails restent encore à préciser.

L’annonce de son départ a été faite ce matin sur les ondes de la TFM par l’équipe de la matinale. Les journalistes présents sur le plateau ont unanimement salué son expérience et son professionnalisme, soulignant l’impact significatif de Mor Talla Gaye au sein de la chaîne.

Mor Talla Gaye a occupé un rôle central en tant que coordonnateur de l’émission « Infos du Matin », apportant son expertise et sa rigueur journalistique à la programmation quotidienne de la TFM. Son départ marque la fin d’une époque pour l’équipe de Youssou Ndour, qui perd non seulement un professionnel aguerri mais également un pilier de la rédaction.

À ce jour, aucune information n’a été divulguée quant aux raisons précises de son départ ni sur ses projets futurs. Cependant, son influence durable sur la chaîne et son héritage journalistique resteront gravés dans les mémoires des collègues et des téléspectateurs.

La communauté journalistique et les amateurs de médias souhaitent à Mor Talla Gaye tout le succès dans ses futures entreprises, tout en espérant que son départ ne marquera qu’un chapitre parmi de nombreux autres à venir dans sa carrière remarquable.

Ngoné Ndour annonce sa candidature pour un second mandat à la présidence de la SODAV

Lors de l’assemblée générale ordinaire de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) qui s’est tenue aujourd’hui à la Sorano, Ngoné Ndour a confirmé son intention de se représenter comme candidate au poste de Présidente du Conseil d’Administration. Après trois ans à la tête de la SODAV, elle a exprimé sa détermination à poursuivre sa mission au service de la communauté culturelle, malgré les appels pour limiter les mandats présidentiels.

Ngoné Ndour a souligné que la question des mandats ne relève pas des statuts actuels de la SODAV, indiquant que toute modification serait du ressort d’une assemblée générale extraordinaire. Elle a également rendu hommage à ses collègues pour leur soutien au cours de son mandat, affirmant sa confiance dans la capacité du conseil d’administration renouvelé à accomplir les objectifs de la société.

L’annonce de sa candidature à sa propre succession marque un nouveau chapitre potentiellement décisif pour la SODAV, alors que l’organisation continue de jouer un rôle crucial dans la protection et la promotion des droits d’auteur au Sénégal.

Communiqué de presse : Autoroute Mbour Fatick Kaolack : La sortie à Médina Dokh, Khondiogne tant clamé par les populations connait un début de Solutions…

Le collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére a, depuis près de deux mois, été au coeur de ces revendications. C’est-à-dire obtenir une sortie et une entrée de l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh dans le village de Khondiogne dans la commune de Tattaguine.Vu le poids démographique (6 Communes en terres fermes et 3 communes en haute mer, les îles du Saloum);Vu le tourisme dans la zone avec les complexes hôteliers,Vu le poids économique avec l’exploitation des produits de mer, les fruits et légumes et l’horticulture,Vu l’exploitation du gaz et du pétrole de Sangomar, sans tenir compte du désencombrement sur tous les plans de cette partie, poumon économique de la région de Fatick, il serait impensable de ne pas avoir accès sur l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh dans le village de Khondiogne,Tattaguine. C’est pourquoi, les fils de la zone, à travers ce collectif, ont engagé la lutte pour une rectification des erreurs commises par le régime sortant par rapport aux travaux de ces infrastructures d’envergures.

Sur ce, après avoir tenu un point de presse, une visite de terrain avec les responsables de l’ageroute et le sous-préfet de l’arrondissement de Tattaguine, un sit in et une correspondance adressée au ministre. Les responsables du collectif viennent de voir le bout du tunnel.

En effet, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens El Malick Ndiaye a effectué une descente dans la zone, le mardi 25 Juin 2024 à Khondiogne pour s’enquérir de la situation et comment y remédier.

Face aux responsables du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére et après écouter avec intérêts les explications de Birama NDIAYE, président du dit collectif, le ministre des infrastructures les a proposé un début de solutions à leurs préoccupations.

Il s’agit de maintenir la bretelle allongée qui quitte Thiadiaye jusqu’à Médina Dokh. En ce qui concerne l’accès à l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh, Khondiogne, le ministre El Malick Ndiaye annonce que les doléances du collectif sont prises en compte mais la réalisation sera à long terme. Selon lui, à l’étape actuelle des travaux, la priorité c’est d’amener l’autoroute à péage jusqu’à Tambacounda et après ils se pencheront sur ce qu’il y a lieu à parfaire.

Sur la réalisation de la sortie et l’entrée sur l’autoroute, les techniciens de l’ageroute ont déjà fait l’évaluation du coup du rond-point demandé par le collectif. Il est estimé à hauteur de 3,5 milliards de Francs CFA. De son côté, le ministre a dit que c’est faisable mais pas à l’immédiat. Par contre, il va accorder une audience aux responsables du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére pour rentrer sur les détails.

A la fin de cette discussion avec les responsables président du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére a hauteur de Médina Dokh, Khondiogne dans la commune de Tattaguine, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens a continué son périple à Fatick, point de chute de sa visite sur l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack.

Signé Birama NDIAYE, initiateur et président du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére.

Lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes : Lancement de la Phase 2 du Programme Conjoint Sénégal-UE

Le Sénégal et l’Union européenne ont récemment inauguré la Phase 2 du Programme Opérationnel Conjoint (POC2), marquant une étape cruciale dans leur partenariat visant à renforcer la sécurité nationale et à combattre les crimes transnationaux.

Doté d’un financement substantiel de 3,5 milliards de francs CFA, le POC2 concentre ses efforts sur la lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes. Ce programme s’attache particulièrement au renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense sénégalaises pour la surveillance efficace des frontières. Une formation approfondie sera dispensée aux forces de sécurité et de défense, visant à améliorer leurs compétences en matière d’investigation policière et judiciaire.

Le général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a souligné l’importance stratégique du POC2 dans la réponse aux défis complexes de sécurité auxquels le Sénégal est confronté. Ce programme ne se limite pas au trafic de migrants, mais s’étend également à la lutte contre le trafic de drogue, au blanchiment d’argent et à d’autres formes de criminalité transnationale organisée.

Pour consolider les succès de la première phase du programme, cette nouvelle étape représente une réorientation stratégique majeure. Le gouvernement sénégalais affiche un engagement ferme envers le POC2, promettant un soutien total aux forces de défense et de sécurité qui en bénéficieront directement.

De son côté, l’Union européenne considère ce programme comme un pilier essentiel de sa politique migratoire globale. Jean-Marc Pussani, ambassadeur de l’UE, met en avant une approche intégrée impliquant les ministères clés de l’Intérieur, des Forces armées, de la Justice et des Finances.

Avec une enveloppe financière conséquente garantissant sa mise en œuvre sur une période de deux ans, cette initiative conjointe promet de renforcer durablement la sécurité et la stabilité régionales, tout en consolidant le partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Union européenne dans la lutte contre la criminalité transnationale et la protection des droits humains.

Renforcement des Liens entre le Sénégal et l’Espagne : Engagement Renouvelé

Ce jeudi, dans un geste significatif de coopération internationale, le Président de la République du Sénégal a accueilli José Manuel Albares Bueno, Ministre des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération du Royaume d’Espagne. Cette rencontre a souligné l’importance des liens d’amitié et du partenariat stratégique entre Dakar et Madrid, tout en réaffirmant l’engagement continu de l’Espagne à soutenir les priorités nationales du Sénégal.

Au cours de cette réunion diplomatique, José Manuel Albares Bueno a exprimé un soutien ferme aux projets prioritaires du gouvernement sénégalais, soulignant la volonté de son pays de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines clés. Cette initiative reflète une vision commune visant à promouvoir le développement économique et social, ainsi qu’à consolider les échanges culturels et éducatifs entre les deux nations.

Le dialogue constructif entre les hauts représentants des deux gouvernements a également mis en lumière l’importance de la solidarité internationale dans un contexte mondial en évolution rapide. En témoignant de leur engagement envers la stabilité régionale et la prospérité mutuelle, le Sénégal et l’Espagne ont réaffirmé leur partenariat stratégique, marquant ainsi une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales.

À l’avenir, cette rencontre promet de catalyser des initiatives conjointes visant à répondre aux défis mondiaux communs, tout en renforçant les fondements d’une coopération mutuellement bénéfique. Le Sénégal et l’Espagne continuent de tracer la voie vers un avenir de partenariat dynamique et de collaboration fructueuse, fondée sur des valeurs partagées et une vision commune pour un monde plus juste et durable.

Thierno Alassane Sall: Pour une Gouvernance Fondée sur le Respect Constitutionnel

Le député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, s’est récemment exprimé au sujet des récentes controverses entourant la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Critiquant ses collègues de la coalition Yewwi Askan Wi pour avoir, selon lui, contourné la Constitution, Sall a souligné l’importance de respecter scrupuleusement les préceptes constitutionnels.

En particulier, il a mis en lumière l’article 55 de la Constitution sénégalaise qui stipule que le Premier Ministre doit présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale après sa nomination. Pour Sall, ce principe fondamental ne doit pas être enfreint, même sous prétexte de règlement intérieur parlementaire.

Sall a vigoureusement défendu la nécessité pour le nouveau régime de se reconstruire sur des bases solides, en rétablissant la primauté de la Constitution et en renforçant les institutions affaiblies. Il a souligné que cette démarche ne nécessite pas de ressources financières particulières, mais plutôt un engagement résolu à respecter l’héritage démocratique du pays.

En conclusion, Thierno Alassane Sall a appelé à une gouvernance où l’histoire et les principes démocratiques guident toutes les actions gouvernementales, rejetant fermement tout compromis qui pourrait compromettre ces valeurs fondamentales.

Cette déclaration marque une contribution importante au débat public sur la gouvernance constitutionnelle et démocratique au Sénégal, positionnant Thierno Alassane Sall comme un défenseur éminent de l’état de droit et de la transparence institutionnelle.

Sénégal : Samba Sy critique sévèrement les premiers mois du nouveau gouvernement

Samba Sy, ancien ministre et actuel Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a qualifié le nouveau gouvernement sénégalais de « fébrile ». Dans une récente déclaration à l’émission « Politique en vérité » sur Radio Sénégal, il a exprimé ses préoccupations quant à la gestion actuelle des affaires publiques.

Selon Samba Sy, la fébrilité qui caractérise ce gouvernement est source d’inquiétude. Il a souligné que cette nervosité apparente n’est pas constructive et ne témoigne pas d’une approche sage et réfléchie nécessaire pour diriger un pays comme le Sénégal, avec ses millions de citoyens dépendant des décisions prises par leurs dirigeants.

« Il y a beaucoup d’effets de manche et de démonstrations, et ce n’est pas de bon augure », a-t-il critiqué. Pour lui, il est crucial que les actions et les paroles des membres du gouvernement soient empreintes de tempérance et de lucidité. Il a exprimé des réserves quant à la mesure avec laquelle les décisions sont prises et communiquées, soulignant qu’il est essentiel de faire preuve de contenance et de retenue dans l’exercice du pouvoir.

En conclusion, Samba Sy a appelé à une réflexion profonde sur les implications de chaque action entreprise par le gouvernement. Il a insisté sur la nécessité d’une approche plus mesurée et calculée, affirmant que le gouvernement actuel n’a pas encore atteint ce niveau de prudence nécessaire pour inspirer la confiance et le respect des citoyens sénégalais.

Cette critique franche de Samba Sy intervient à un moment où le nouveau gouvernement cherche à établir sa légitimité et à répondre aux attentes élevées de la population en matière de leadership et de gouvernance efficace.

Le ministre Serigne Gueye Diop appelle à la multiplication des entreprises hors de Dakar pour renforcer l’industrialisation

Les récents développements lors des assises des entreprises ont été marqués par l’engagement du ministre du commerce et de l’industrie, Dr Serigne Gueye Diop, en faveur d’une expansion industrielle significative à travers le Sénégal. Lors de la 20e édition de ces assises, centrée sur l’économie numérique et la digitalisation, le ministre a souligné l’importance de diversifier la présence des entreprises au-delà de Dakar.

Le ministre Diop a exprimé sa satisfaction quant à la pérennisation de cet événement clé pour le secteur entrepreneurial sénégalais, le qualifiant de moment exceptionnel. Il a affirmé que le soutien aux entrepreneurs dans leur diversité est une priorité pour le gouvernement actuel, soulignant que la souveraineté nationale, qu’elle soit agricole, industrielle ou politique, est un objectif soutenu par les politiques en place.

Dans son discours, le ministre a insisté sur l’importance cruciale du développement industriel pour renforcer cette souveraineté économique. À cet effet, il a annoncé un ambitieux plan visant à établir de nouvelles zones industrielles à travers le pays, encourageant ainsi les entreprises à s’implanter dans les régions.

De plus, Dr Serigne Gueye Diop a révélé que le gouvernement envisage sérieusement la création d’une industrie pharmaceutique et la modernisation du commerce. Il a évoqué la nécessité de mettre en place une structure dédiée à la recherche et à l’innovation, avec un accent particulier sur le renforcement des moyens alloués à l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME).

En conclusion, le ministre a annoncé la création prochaine d’un fonds de soutien aux entreprises et à l’industrie, soulignant que les recommandations issues de ces assises seront attentivement prises en compte par le gouvernement. Ces initiatives marquent une étape cruciale vers la diversification économique du Sénégal et le renforcement de son secteur industriel à l’échelle nationale.

Le Groupe Parlementaire BBY Prépare une Réponse à la Déclaration de Politique Générale de Ousmane Sonko

Hier, l’Assemblée nationale s’est enflammée avec la prise de parole du député Ayib Daffé et ses collègues, marquant ainsi le début d’un débat animé. Aujourd’hui, Abdou Mbow, un membre influent du Groupe Parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a mobilisé les troupes en vue d’une réponse attendue à la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko.

La coalition BBY, forte de son poids politique, prévoit de tenir un point de presse ce vendredi après celui de Yewwi Askan Wi, afin de présenter sa position officielle. Ce rendez-vous médiatique s’annonce crucial dans le contexte actuel où les débats sur l’orientation politique du pays sont particulièrement intenses.

La déclaration de politique générale de Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a suscité une série de réactions passionnées au sein de l’Assemblée nationale et au-delà. BBY, fidèle à sa tradition de coalition gouvernementale, entend donc clarifier sa position et potentiellement défendre les politiques en cours contre les critiques formulées.

La séance prévue ce vendredi sera l’occasion pour BBY de présenter ses arguments, de mobiliser ses soutiens et de projeter une image unie face aux défis politiques du moment. La pression est palpable, et les attentes sont élevées quant à la nature de la réponse qui sera apportée.

En attendant, l’Assemblée nationale continue de jouer un rôle central dans le paysage politique sénégalais, offrant une plateforme cruciale pour le débat démocratique et la formulation des politiques publiques.

Étudiant condamné après un accident sur la voie réservée du Brt à Dakar

Ahmat Mahhamat, un étudiant en troisième année à Dakar, a été condamné à trois mois de prison, dont un ferme, après avoir provoqué un accident sur la voie du Bus Rapide Transit (Brt). L’incident s’est déroulé près de l’arrêt Sacré-Cœur, quand Mahhamat, apparemment pressé, a contourné un embouteillage en empruntant la voie réservée au Brt. Malheureusement, il a été violemment heurté par un bus Brt arrivant au même moment, causant des blessures à deux passagers du bus.

Les autorités ont découvert que Mahhamat conduisait sans permis, sans assurance et sans carte grise lors de son arrestation le 19 juin. Présenté devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, il a exprimé des regrets, mais le procureur a jugé sa défense insuffisante. Malgré la requête de trois mois d’emprisonnement ferme, il a finalement été condamné à un mois de prison ferme.

Cet incident souligne les dangers de la conduite sans respect des règles et des exigences légales. Mahhamat devra purger sa peine tout en réfléchissant aux conséquences de ses actes sur la sécurité publique.

Guy Marius Sagna appelle à la conformité constitutionnelle avant la DPG

Dans une lettre adressée au Premier Ministre Ousmane Sonko, le député de la 14e législature, Guy Marius Sagna, soulève une préoccupation majeure quant à la légalité du cadre parlementaire actuel. Au cœur de son appel se trouve la question du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qu’il accuse d’être falsifié depuis la 13e législature.

Sagna fait référence à l’article 6 de la Constitution, soulignant que l’Assemblée nationale, en tant qu’institution de la République, doit fonctionner en conformité avec des règles clairement établies. Il pointe du doigt l’absence de mise à jour du Règlement intérieur depuis la révision constitutionnelle de 2019, qui a initialement supprimé le poste de Premier Ministre avant de le restaurer ultérieurement par une nouvelle réforme.

Selon Sagna, cette incohérence entre la Constitution et le Règlement intérieur compromet sérieusement la légalité des travaux parlementaires, notamment en ce qui concerne les procédures liées à la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Il exhorte donc solennellement Ousmane Sonko à différer sa déclaration de politique générale jusqu’à ce que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale soit amendé pour réintégrer les dispositions pertinentes sur le Premier Ministre.

Cette position de Sagna découle de sa conviction que toute activité parlementaire doit respecter scrupuleusement les principes constitutionnels et les règles internes établies. Il rappelle également avoir précédemment adressé une requête similaire à l’ancien Premier Ministre Amadou Ba, en décembre 2022, concernant cette même question.

En conclusion, Guy Marius Sagna soulève une alerte cruciale quant à la validité du cadre législatif actuel et appelle à une réforme immédiate du Règlement intérieur pour garantir la conformité avec la Constitution, assurant ainsi la légalité et la légitimité des processus parlementaires à venir.

Aly Bathily, Directeur de la SODAV : « Pas de limitation des mandats prévue par les textes »

Ce matin, lors d’une intervention devant la presse, Aly Bathily, directeur de la Société de Gestion Collective des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (SODAV), s’est exprimé sur divers sujets concernant le fonctionnement et l’évolution de l’organisation.

M. Bathily a d’abord salué l’assemblée générale récente comme un exemple de démocratie, soulignant la diversité des opinions exprimées et l’acceptation de cette diversité au sein de la SODAV. Il a également noté une augmentation des droits domestiques collectés au niveau national, ce qu’il considère comme une source de satisfaction.

Interrogé sur les tensions observées lors de l’assemblée générale, il a reconnu des divergences d’opinion mais a souligné que dans l’ensemble, il y a eu un soutien clair malgré quelques désaccords mineurs.

Sur la question spécifique de la limitation des mandats, Aly Bathily a précisé que cette mesure n’est pas actuellement prévue par les textes régissant la SODAV. Cependant, il a ajouté que les statuts ne sont pas immuables et peuvent être modifiés par le biais d’une assemblée générale extraordinaire, bien que cela nécessite une démarche spécifique et organisée.

En réponse à une demande exprimée lors de l’assemblée générale, M. Bathily a insisté pour que cette proposition soit consignée dans le procès-verbal, reconnaissant ainsi son importance et sa pertinence aux yeux des membres de l’organisation.

La position de M. Bathily reflète un engagement envers la transparence et le dialogue au sein de la SODAV, tout en respectant les procédures établies pour toute modification des règlements internes.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la gouvernance et les politiques internes des organisations de gestion collective sont de plus en plus scrutées, soulignant l’importance de la participation démocratique et de la régulation statutaire dans le secteur culturel et artistique.

Polémique sur la Déclaration de Politique Générale : Moussa Diakhaté Clarifie la Situation

Dans une récente intervention sur sa Page Facebook, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, a abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre. Il a souligné qu’il n’existe aucune disposition légale imposant un délai de 90 jours pour la réalisation de cette déclaration, contrairement à ce qui était en vigueur avant la suppression du poste de Premier ministre en 2019.

Selon Diakhaté, cette exigence a été omise lors du rétablissement du poste de Premier ministre, laissant ainsi au Premier ministre le discernement du « délai raisonnable » pour présenter sa DPG. Il a noté avec regret que ceux qui sont actuellement au pouvoir avaient précédemment insisté pour que cette déclaration soit faite dans les délais fixés par un règlement intérieur obsolète et non soutenu par une base légale claire.

Évoquant la nécessité d’une DPG préalable aux débats d’orientation budgétaire, Moussa Diakhaté a souligné l’importance d’un cadre général permettant une appréciation adéquate de ces débats. Il a conclu en exprimant l’attente de l’Assemblée nationale quant à la présentation de cette déclaration par le Premier ministre, soulignant son rôle crucial dans le processus législatif.

Cette intervention de Moussa Diakhaté intervient dans un contexte de discussions vives autour de la gouvernance et des procédures parlementaires, mettant en lumière des ambiguïtés persistantes dans le cadre juridique entourant les responsabilités du Premier ministre après sa récente nomination.

La clarification apportée par le président de la Commission des lois vise à éclaircir les attentes parlementaires et à souligner l’importance d’un cadre législatif clair pour guider les actions gouvernementales dans le respect des normes démocratiques et institutionnelles.

Moussa Niakhaté : Un Retour Prometteur à la Ligue 1 avec l’Olympique Lyonnais

Le défenseur international sénégalais Moussa Niakhaté, âgé de 28 ans et fort de 11 sélections avec son pays, est sur le point de rejoindre l’Olympique Lyonnais en provenance de Nottingham Forest, selon les informations de Foot Mercato. Un accord de transfert évalué à environ 15 millions d’euros a été conclu entre toutes les parties concernées.

Formé à Valenciennes, Niakhaté avait précédemment fait ses preuves lors de la saison 2017-2018 avec Metz, où il avait disputé 35 matchs en Ligue 1. Son expérience et sa compétence dans la défense centrale sont des atouts indéniables pour l’OL, qui voit en lui une occasion de renforcer son effectif pour la saison à venir.

Après une saison mitigée en Angleterre, ce transfert représente pour Niakhaté une opportunité de relancer sa carrière au plus haut niveau du football français. L’ancien capitaine de Mayence a attiré l’attention de plusieurs clubs, mais c’est vers Lyon qu’il a choisi de se tourner, repoussant ainsi les offres de Lille et de Crystal Palace.

Prochainement, Moussa Niakhaté devrait passer sa visite médicale avec l’OL, marquant ainsi une étape cruciale avant de s’engager officiellement avec le club. Les supporters lyonnais peuvent désormais anticiper l’arrivée d’un défenseur solide et expérimenté, prêt à contribuer au succès de l’équipe dans les compétitions nationales et internationales à venir.

En conclusion, le transfert de Moussa Niakhaté à l’Olympique Lyonnais promet d’ajouter une nouvelle dimension à la défense du club, tout en offrant au joueur l’occasion de faire valoir ses talents sur la scène de la Ligue 1 française une fois de plus.

Déguerpissement des marchands à Dakar : Tension croissante et appel à la résistance

Les récentes opérations de déguerpissement visant les marchands ambulants à Dakar suscitent une vague de contestations et de critiques véhémentes. Cheikh Wagane Wade, coordonnateur des Associations du secteur informel, exprime une opposition ferme à ces mesures, les qualifiant de contre-productives pour l’emploi des jeunes, une promesse centrale du nouveau régime.

Selon Wade, ces actions risquent de transformer des milliers de vendeurs de rue en chômeurs, alors que le secteur informel représente un pilier économique significatif, contribuant à plus de 50% du PIB et employant environ 6 millions de personnes, dont 3 millions sont des vendeurs de rue.

Malgré la reconnaissance des problèmes causés par l’occupation anarchique des artères, Wade critique la méthode du déguerpissement comme étant inefficace. Il attribue cette situation à l’échec des politiques de jeunesse et appelle les nouvelles autorités à engager des discussions avec les représentants du secteur informel pour trouver des solutions viables.

« Nous avons des solutions à proposer. Les autorités doivent s’asseoir avec nous pour organiser cela correctement. Sinon, nous reprendrons la rue, peu importent les conséquences. Ousmane Sonko nous a montré la voie de la résistance. Nous sommes prêts à résister », avertit Wade.

Cette déclaration souligne une tension croissante entre les autorités et le secteur informel, mettant en lumière des enjeux économiques et sociaux cruciaux pour l’avenir de nombreux travailleurs urbains à Dakar.

Tension et division au Barreau de Dakar : L’élection du futur bâtonnier sous haute pression

L’élection imminente du nouveau bâtonnier au Barreau de Dakar, prévue pour le 25 juillet prochain, est devenue le théâtre d’une profonde division parmi les avocats. Selon les informations rapportées par le journal Libération, une ambiance électrique règne au sein de la communauté juridique, exacerbée par des controverses entourant les candidatures acceptées et rejetées lors d’une récente réunion du conseil de l’Ordre.

Deux avocats, Mes Samba Bitèye et Aly Fall, ont été jugés admissibles pour participer à l’élection, alors que leurs collègues, Me Ousseynou Fall et l’ancien bâtonnier Me Mbaye Guèye, ont été disqualifiés. Me Ousseynou Fall a été exclu pour forclusion, tandis que Me Mbaye Guèye se voit confronté aux dispositions strictes concernant le caractère non renouvelable du mandat de bâtonnier, tel que stipulé par l’article 11 du Règlement n°5/CM/UEMOA.

Cependant, la décision de Me Mbaye Guèye de contester cette disqualification témoigne d’une opposition farouche. Libération rapporte que Me Guèye, soutenu par plusieurs avocats, accuse ouvertement l’actuel bâtonnier, Me Mamadou Seck, de manœuvres politiques visant à l’écarter de la course à sa propre succession. Cette accusation n’est pas nouvelle, Me Guèye ayant déjà alerté les membres de la Conférence des barreaux de l’espace UEMOA sur un prétendu complot ourdi contre lui.

La situation s’est intensifiée ces dernières semaines, la tension atteignant son paroxysme à mesure que l’élection approche. L’issue de ce conflit intra-barreau reste incertaine, alimentant des spéculations sur l’impact potentiel sur la cohésion et l’image du Barreau de Dakar.

Dans cette atmosphère de division et de suspicion, l’élection du futur bâtonnier pourrait non seulement redéfinir les dynamiques de pouvoir au sein de l’institution, mais aussi influencer le paysage juridique sénégalais dans les années à venir.

Des dissensions au sein du PDS : Des femmes contestent les nominations de Me Wade en justice

Un groupe de femmes membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) a lancé une procédure judiciaire contre les récentes nominations faites par Abdoulaye Wade, le secrétaire général national du parti. Les nominations de Fatou Sow en tant que présidente et de Ndèye Astou Camara en tant que secrétaire générale de la Fédération nationale des femmes du PDS ont provoqué une réaction ferme parmi certaines membres du parti.

Selon un rapport de Igfm, ces femmes, mécontentes de la décision de Wade, ont saisi le juge des référés pour demander l’annulation de ces nominations. Elles argumentent que ces nominations vont à l’encontre des règlements internes du parti, qui stipulent que ces postes devraient être électifs plutôt que nominatifs.

Yandé Fall, l’une des porte-parole du groupe contestataire, a exprimé leur position dans une vidéo publiée récemment : « Ces décisions sont en porte-à-faux avec les textes qui régissent notre formation politique, précisément notre règlement intérieur. C’est pourquoi […] avons saisi le juge des référés pour annuler les décisions qui nomment la présidente et la secrétaire générale des femmes du parti. Parce que ces postes ne sont pas nominatifs, mais électifs ».

Elle a également déclaré que l’audience devant le juge des référés est prévue pour le mois de juillet, et malgré des obstacles rencontrés lors du dépôt de l’assignation à la permanence du parti, ils ont réussi à faire parvenir le courrier à la ville de Dakar conformément à la loi.

La contestation interne semble se durcir, avec des membres influents comme Woré Sarr ayant déjà démissionné en signe de protestation. Yandé Fall a averti que le parti ne pourrait pas ignorer la convocation du juge, une fois que celle-ci sera effectuée.

Cette affaire met en lumière des tensions croissantes au sein du PDS, exacerbées par des divergences sur la manière dont les nominations et les décisions administratives sont prises, en particulier en ce qui concerne les postes clés au sein de la fédération des femmes du parti.

Ouverture des Assises des Entreprises : Baïdy Agne Appelle à un Secteur Plus Fort et Plus Productif

Ce matin, sous la présidence du ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Abdourahmane Sarr, ont débuté les assises de l’entreprise édition 2024. L’événement a été marqué par la remise de Labels honorant les entreprises exemplaires dans divers domaines tels que la gouvernance, l’éthique, l’environnement, le développement durable et l’engagement communautaire. Le thème retenu cette année, « le partenariat public-privé et contenu local », a été au cœur des discours d’ouverture.

Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP), a souligné les défis auxquels sont confrontées les entreprises sénégalaises : investir, créer des emplois durables et renforcer la protection sociale. Il a salué l’élan patriotique et citoyen instauré par la récente élection présidentielle, affirmant que le Sénégal entre dans une nouvelle ère de justice sociale et de cohésion propice au développement des entreprises.

« Pour aimer le Sénégal, il faut investir au Sénégal », a déclaré Baïdy Agne, soulignant le rôle crucial des entreprises comme contributeurs fiscaux et moteurs de croissance économique. Il a plaidé pour un renforcement du partenariat entre le secteur privé et l’État, appelant à préserver les acquis tout en adaptant les entreprises aux exigences croissantes du marché local.

Les discussions lors de ces assises mettront en lumière les moyens de renforcer le secteur privé national tout en favorisant une coopération internationale bénéfique. Baïdy Agne a insisté sur l’équité et la nécessité d’un cadre réglementaire clair pour réduire les litiges et encourager un environnement d’affaires sain pour tous les acteurs.

En conclusion, Baïdy Agne a exhorté les entreprises à comprendre leurs responsabilités tout en appelant l’État à soutenir activement leur croissance. Ces assises promettent ainsi de catalyser de nouveaux paradigmes pour un secteur privé sénégalais plus fort et plus productif.

[Note : Cet article est une synthèse des propos de Baïdy Agne lors de la cérémonie d’ouverture des Assises des Entreprises édition 2024, centrée sur les thèmes du partenariat public-privé, du contenu local et du développement économique durable au Sénégal.]

Djibril Sonko nommé successeur de Ousmane Sonko à Ziguinchor

Dans une tournure inattendue des événements, Djibril Sonko a été désigné comme successeur de Ousmane Sonko à la tête de la municipalité de Ziguinchor. Cette décision intervient après la démission d’Ousmane Sonko de son poste électif, annoncée peu avant l’élection prévue ce 27 juin.

Djibril Sonko, membre fondateur du PASTEF et inspecteur du trésor de profession, a été unanimement choisi pour occuper cette position stratégique jusqu’à la fin du mandat en cours. En plus de ses responsabilités municipales, Djibril Sonko assume également le rôle de deuxième adjoint au maire, renforçant ainsi son expérience dans la gouvernance locale.

Cette nomination a été saluée pour son caractère consensuel, reflétant la confiance placée en Djibril Sonko au sein de la communauté locale. Sonko hérite d’un mandat municipal crucial, avec la responsabilité de poursuivre et de développer les projets initiés par son prédécesseur.

Ziguinchor, ville stratégique du sud du Sénégal, se tourne maintenant vers une nouvelle ère sous la direction de Djibril Sonko, où les défis et les opportunités locales seront au cœur de son agenda municipal.

La transition marque un chapitre significatif dans la politique locale de la région, mettant en lumière la continuité et la stabilité dans la gestion municipale malgré les changements imprévus.

RTS : Les premières mesures anti-gaspillage de Pape Alé Niang

Pape Alé Niang, récemment nommé directeur général de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), a initié une série de réformes visant à corriger les dysfonctionnements financiers et organisationnels au sein de la chaîne publique. Depuis sa prise de fonction il y a deux semaines, des premières mesures significatives ont été prises, selon les informations rapportées par le quotidien Libération.

Réduction des coûts superflus

L’audit financier, organisationnel et du personnel lancé par Pape Alé Niang a déjà donné lieu à des découvertes importantes. Notamment, 253 lignes téléphoniques, précédemment prises en charge par la RTS et attribuées à des individus non éligibles, ont été résiliées. Parmi les bénéficiaires inappropriés figuraient des retraités, ce qui constituait un gaspillage de ressources. Cette action vise à rationaliser les dépenses et à assurer une allocation plus efficace des ressources financières.

Réorganisation du parc automobile

Une autre initiative clé de Pape Alé Niang a été la récupération de véhicules attribués de manière illégale à certains directeurs de la RTS. Ces véhicules ont été réintégrés dans le parc automobile de manière transparente, conformément aux règlements en vigueur. Cette mesure vise à éliminer les privilèges injustifiés et à promouvoir une gestion responsable des actifs de la chaîne publique.

Audit en cours

Les efforts de réforme ne s’arrêtent pas là. Des audits approfondis se poursuivent dans d’autres secteurs de la RTS afin d’identifier d’autres sources de gaspillage et d’améliorer la gestion générale de l’entreprise. Ces initiatives sont cruciales pour restaurer la confiance du public dans la RTS en tant qu’institution médiatique responsable et transparente.

En conclusion, sous la direction de Pape Alé Niang, la RTS entreprend des réformes significatives pour corriger les pratiques inefficaces et assurer une gestion plus responsable de ses ressources. Ces mesures devraient non seulement optimiser les opérations internes de la chaîne, mais aussi renforcer sa crédibilité et son efficacité dans le paysage médiatique sénégalais.

Souveraineté et Innovation : Diomaye Faye catalyse le futur du Sénégal à Paris

Le récent séjour à Paris du Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a marqué une étape cruciale dans les relations bilatérales entre le Sénégal et la France, ainsi que dans la coopération multilatérale avec d’autres partenaires internationaux.

À la fin de juin 2024, le Président Faye a participé à plusieurs rencontres de haut niveau, incluant des discussions stratégiques avec des leaders mondiaux et des représentants d’organisations clés. Parmi les moments forts de sa visite figure une rencontre avec le Président Emmanuel Macron, soulignant l’engagement renouvelé des deux nations à renforcer leurs liens historiques et stratégiques.

Le Chef de l’État sénégalais a également eu des échanges fructueux avec d’autres figures influentes telles que le Président Paul Kagame du Rwanda, la Secrétaire générale de la Francophonie, et le Directeur général de l’OCDE. Ces discussions ont permis de consolider les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans les domaines du développement économique, de la sécurité et de la santé publique.

Un moment particulièrement significatif de la visite du Président Faye a été sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales à Paris. À cette occasion, il a mis en avant l’initiative soutenue par l’Institut Pasteur de Dakar à Diamniadio, visant à renforcer les capacités locales en recherche médicale et production pharmaceutique. Cette plateforme, bénéficiant d’un investissement majeur de plus de 250 millions de dollars, représente un engagement fort en faveur de l’autonomie sanitaire du Sénégal et de l’Afrique dans son ensemble.

En parallèle de ces engagements diplomatiques et économiques, le Président Faye a également pris le temps de rencontrer la communauté sénégalaise résidant en France, exprimant son soutien et son engagement envers ses compatriotes à l’étranger.

La visite du Président Diomaye Faye à Paris marque ainsi une avancée significative dans la stratégie de consolidation des relations internationales du Sénégal, mettant en lumière sa vision ambitieuse pour le développement durable et la coopération régionale et internationale.

Retard de la déclaration de politique générale de Sonko : Madiambal Diagne critique les juristes

Depuis sa nomination en tant que Premier ministre il y a trois mois, Ousmane Sonko n’a pas encore prononcé sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale sénégalaise. Ce retard suscite des critiques et des spéculations quant aux raisons qui pourraient le motiver.

Certains observateurs estiment que M. Sonko n’est pas légalement obligé de faire cette déclaration, tandis que d’autres suggèrent que le chef de Pastef craint une éventuelle motion de censure qui pourrait mettre en péril son gouvernement.

Madiambal Diagne, connu pour ses prises de position vigoureuses, a récemment pris pour cible les juristes qui, selon lui, ne se manifestent pas suffisamment sur cette question cruciale. Dans une tribune acerbe, il dénonce leur silence et accuse la classe politique de compromission.

« Il est étrange de constater que tous les grands juristes, naguère très prompts à défendre le respect des institutions et des règles de la République, se terrent sous les tables des amphithéâtres. Je vous avais prévenu que Sonko trouverait le prétexte le plus fallacieux ou farfelu pour éviter de faire sa déclaration de politique générale », écrit-il.

M. Diagne insiste sur le fait que la déclaration de politique générale devrait se conformer à l’article 55 de la Constitution sénégalaise, lequel prime sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il souligne également l’importance du principe de la hiérarchie des normes juridiques, qui établit que la Constitution prévaut même si le règlement intérieur est imparfait.

En attendant, l’attente persiste quant à quand et comment Ousmane Sonko présentera sa déclaration de politique générale, une étape cruciale pour définir les orientations de son gouvernement et recevoir la confiance du Parlement.

Nouvelles nominations d’Inspecteurs des Affaires administratives et financières dans les secteurs clés de l’administration sénégalaise

Lors du conseil des ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, plusieurs nominations importantes ont été annoncées pour renforcer l’administration publique dans les domaines cruciaux de l’environnement, de l’urbanisme et de l’agriculture.

Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique

Monsieur El Hadj Sall, Économiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, a été nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières. Sa solide expertise dans le domaine de l’environnement promet de renforcer la gestion administrative et financière au sein du ministère, crucial dans la mise en œuvre des politiques environnementales.

Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires

Monsieur El Hadji Mamadou Guèye, Juriste de formation, prend les rênes en tant qu’Inspecteur des Affaires administratives et financières. Sa connaissance approfondie du droit et son expérience seront des atouts précieux pour assurer une gestion efficace des ressources financières et administratives dans le cadre du développement urbain et territorial.

Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage

Au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Monsieur Mamadou Boye DiaIlo, Juriste financier chevronné, a été désigné comme Inspecteur des Affaires administratives et financières. Son expertise dans les questions financières et son engagement envers la souveraineté alimentaire seront essentiels pour soutenir les programmes agricoles stratégiques du pays.

Ces nominations, qui entrent en vigueur immédiatement après leur annonce le 26 juin, illustrent l’engagement du gouvernement sénégalais à renforcer l’efficacité et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Les nouveaux inspecteurs apportent avec eux des compétences diversifiées et complémentaires qui seront cruciales pour répondre aux défis complexes auxquels le pays est confronté dans ces secteurs clés.

Fadel Barro critique la « gouvernance du buzz » de Diomaye-Sonko et appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie

Fadel Barro, ancien coordonnateur du mouvement citoyen « Y’en a marre », a vivement critiqué le nouveau régime incarné par le tandem « Diomaye-Sonko », dénonçant ce qu’il qualifie de « gouvernance du buzz ». Lors de son intervention à l’émission « Sen dose matinale » sur SourceA Tv, Barro a exprimé son désaccord avec la façon dont les autorités actuelles gèrent les affaires publiques, en privilégiant les spectacles médiatiques plutôt que des solutions concrètes aux problèmes quotidiens des Sénégalais.

Barro a spécifiquement critiqué le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, pour avoir attendu la veille de la fête de la Tabaski pour déployer des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) afin de faire face à l’augmentation des prix des transports. Selon lui, cette approche aurait pu être évitée en agissant plus tôt de manière préventive.

Par ailleurs, l’activiste a regretté que le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’ait toujours pas fixé de date pour sa Déclaration de politique générale (DPG), une annonce cruciale attendue pour éclaircir les orientations stratégiques du gouvernement sur des questions essentielles telles que le logement, la santé, et la gestion foncière.

Barro a également soulevé la question de la loi d’amnistie, accusant le président Bassirou Diomaye Faye de ne pas clarifier les allégations concernant un accord présumé entre lui et l’ancien président Macky Sall à ce sujet. Il s’est engagé à mener un combat pour l’abrogation de cette loi, affirmant que cela permettrait de rendre justice aux victimes des événements survenus entre 2021 et 2024.

En conclusion, Fadel Barro demeure une voix critique au sein du paysage politique sénégalais, prônant la transparence, la responsabilité et des actions gouvernementales plus concrètes en réponse aux besoins urgents de la population.

Incinération de Drogue: 700 Milliards de Francs CFA Réduits en Cendres

Ce mercredi 26 juin 2026 restera gravé comme une journée décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en [nom du pays]. Dans une opération coordonnée par les Forces de Défense et de Sécurité, une quantité significative de stupéfiants, accumulée entre juin 2022 et juin 2024, a été soumise à l’incinération.

Les agences impliquées, comprenant les Douanes, la Gendarmerie, la Police, les Eaux et Forêts, ainsi que la Marine, ont uni leurs efforts pour éliminer ces substances illicites. L’estimation de la valeur de ces produits prohibés oscille entre 400 et 700 milliards de francs CFA, reflétant l’ampleur colossale du commerce clandestin combattu par les autorités.

Cette action déterminante souligne l’engagement ferme du gouvernement à éradiquer le trafic de drogue et à protéger la société contre les ravages de la criminalité organisée. La destruction par incinération a été effectuée dans le respect strict des procédures légales et environnementales, garantissant ainsi une fin appropriée à ces substances néfastes.

Le ministre de la Sécurité, [nom du ministre], a présidé cette cérémonie, exprimant la détermination continue du gouvernement à maintenir la sécurité et la stabilité dans le pays. Cette initiative marque non seulement une victoire dans la guerre contre la drogue, mais aussi un message clair aux criminels : aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui menacent la sécurité nationale et le bien-être de nos citoyens.

À mesure que les Forces de Défense et de Sécurité intensifient leurs efforts, la population est encouragée à soutenir cette lutte cruciale en signalant toute activité suspecte. Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus sûr et plus résilient pour tous.

Crise État-meuniers : Président de la République accepte le dialogue proposé par le patronat

Lors du dernier conseil des ministres, une décision cruciale a été prise par Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République, concernant la maîtrise des prix des denrées de grande consommation. Cette mesure vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens face à l’augmentation des coûts alimentaires et des hydrocarbures essentiels.

La politique gouvernementale, désormais enclenchée, inclura l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements nationaux, une initiative visant à stabiliser les prix et à assurer un approvisionnement régulier des produits essentiels à travers tout le pays. Cette étape représente un soutien significatif au secteur privé, en particulier aux meuniers et aux boutiquiers, principaux acteurs économiques concernés.

Dans un souci de transparence et de concertation, le président a également insisté sur la nécessité de poursuivre les discussions avec tous les partenaires économiques impliqués. L’objectif est d’assurer une application uniforme et rigoureuse des nouveaux prix homologués, garantissant ainsi une réduction effective du coût de la vie pour tous les citoyens.

Parallèlement à ces mesures immédiates, le gouvernement s’engage dans l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à renforcer la protection des entreprises opérant dans des secteurs stratégiques, tout en accordant au gouvernement un pouvoir de supervision accru sur les éventuelles modifications au sein de ces entreprises.

Cette initiative marque une étape décisive dans les efforts du gouvernement pour stabiliser l’économie nationale et protéger les intérêts des citoyens face aux défis économiques actuels.

Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal remis en question : Yewwi Askan Wi dénonce une « fraude à la loi »

Lors d’un point de presse tenu ce mercredi 26 juin 2024, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a soulevé de sérieuses préoccupations quant à l’édition de juillet 2021 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal. Selon ses déclarations, ce document présenterait des lacunes substantielles, qualifiées de « fraude à la loi ».

M. Daffé a mis en lumière le fait que le règlement intérieur distribué aux parlementaires ne serait pas en conformité avec les textes législatifs actuellement en vigueur. Il a spécifiquement mentionné que des modifications cruciales apportées par la loi organique de 2019, incluant la suppression du poste de Premier ministre, ne sont pas reflétées dans ce document. Cette omission aurait, selon lui, engendré un vide juridique concernant des procédures essentielles telles que la Déclaration de politique générale, la motion de censure et la question de confiance.

En outre, le président du groupe Yewwi Askan Wi a souligné que le règlement intérieur actuel ne reconnaît pas la réintroduction du poste de Premier ministre opérée en 2021 par une révision constitutionnelle. Il a noté que des articles abrogés depuis 2019 sont encore mentionnés, rendant ainsi caduques certaines procédures parlementaires.

Face à cette situation, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité urgente de réviser le règlement intérieur afin qu’il soit en adéquation avec les changements constitutionnels récents et qu’il assure le respect des prérogatives de l’Assemblée nationale. Il a appelé ses collègues parlementaires à assumer leurs responsabilités et à agir rapidement pour corriger ces anomalies, garantissant ainsi la légitimité et la transparence des actions parlementaires au Sénégal.

Cette initiative vise non seulement à éviter toute confusion future dans l’application des lois mais aussi à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions parlementaires du pays.

Première Session du Groupe Parlementaire YEWWI : Bilan et Perspectives

Hier, lors de sa première prise de parole en tant que président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé a dressé un bilan élogieux de leur action à l’Assemblée nationale. Entouré de ses collègues, il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont placé leur confiance en lui et a souligné l’importance historique de leur rôle dans la défense de la démocratie et de l’État de droit.

« Ce groupe a marqué l’histoire par ses actions décisives au sein de l’Assemblée nationale », a déclaré Ayib Daffé, succédant ainsi à Birame Souleye Diop. Il a énuméré une série d’initiatives significatives entreprises par leur groupe parlementaire, incluant la soumission d’un millier de questions écrites, des questions orales et la proposition de commissions d’enquêtes.

« C’est grâce à ce groupe parlementaire que la date de l’élection présidentielle n’a pas été fixée en décembre 2024 », a-t-il ajouté, mettant en avant leur impact direct sur la politique nationale.

Le groupe YAW, depuis sa création, s’est distingué par sa volonté affirmée de promouvoir la transparence et la responsabilité au sein des institutions politiques. Leur engagement à instaurer une gouvernance plus démocratique et à renforcer l’État de droit reste au cœur de leur mission.

Pour l’avenir, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité de poursuivre sur cette lancée et de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la vie parlementaire, en étant un garant vigilant des principes démocratiques et des droits fondamentaux des citoyens.

La prochaine session promet donc d’être animée, avec le groupe YAW déterminé à maintenir sa dynamique et à consolider ses acquis pour le bien de la nation.

Problèmes d’affrètement de vol perturbent les passagers du vol HC 3043 d’Air Sénégal

Plus de 88 passagers du vol HC 3043 d’Air Sénégal sont actuellement en proie à des retards prolongés à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Depuis plusieurs heures, ces voyageurs expriment leur frustration face à l’incapacité de Transair, qui a vendu les billets, à assurer les vols prévus par Air Sénégal. Certains passagers, présents depuis la nuit précédente, déplorent le manque d’informations claires et fiables concernant l’heure d’embarquement et les raisons précises des retards.

« On est là depuis hier soir. D’autres depuis le 15 et le 22 dernier. Depuis que nous avons obtenu nos tickets que Transair nous a vendus, nous n’avons toujours pas de vols d’Air Sénégal. Certains nous parlent de manque de pilotes, d’autres de vols. Depuis plusieurs heures personne ne parvient pas à nous tenir un langage de vérité sur l’arrivée des avions. »

Mme Keita, une passagère devant se rendre au Mali, exprime sa déception quant à l’absence d’assistance de la part des services de la compagnie : « C’est Transair qui nous vend les tickets, mais nous ne parvenons pas à disposer des vols d’Air Sénégal. Ils devaient bien nous éviter ce calvaire en nous trouvant des vols bien avant. »

Le vol CH 3043, destiné à Bamako et Brazzaville, devait initialement partir hier soir, mais les passagers sont toujours en attente, certains envisageant même de demander un remboursement si la situation ne se résout pas rapidement.

« Ils n’ont qu’à nous rembourser où nous trouver un avion. Nous avons passé plus de 24h dans cet aéroport sans que personne ne puisse nous donner des assurances », s’indigne Aïssatou Diallo, une passagère du même vol.

Les passagers affectés s’interrogent sur les raisons de ces retards persistants, évoquant des problèmes de programmation des vols ou d’autres difficultés opérationnelles non spécifiées. À ce stade, aucun représentant officiel d’Air Sénégal n’a commenté la situation, laissant les passagers dans une incertitude anxiogène quant à leur départ imminent.

En conclusion, cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les passagers lorsqu’ils dépendent de l’affrètement de vols par des tiers, soulignant le besoin crucial d’une communication transparente et d’une gestion efficace des problèmes opérationnels pour garantir une expérience de voyage sans heurts.

Affaire d’escroquerie liée à l’exploitation du pétrole : Le tribunal examine un litige financier de 62 millions Fcfa

Le prévenu M. Talla comparaissait ce jour devant la chambre correctionnelle pour répondre à des accusations d’escroquerie portant sur une somme de 62 millions Fcfa. L’affaire, qui a été portée à l’attention du tribunal ce 26 juin, oppose le plaignant M. Ngoma à M. Talla, accusé d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses dans le cadre d’un projet immobilier conjoint.

Selon les déclarations faites devant le tribunal, le projet envisagé concernait la construction de chambres d’hôtes à Saint-Louis, dans le cadre de l’exploitation future du pétrole au Sénégal. M. Ngoma affirme avoir remis la somme de 62 millions Fcfa à M. Talla, qui aurait alors détourné cet argent en lui faisant miroiter des perspectives de profitabilité rapide et en prétendant disposer des compétences nécessaires pour mener à bien le projet.

La défense de M. Talla, quant à elle, a soutenu qu’il n’y avait aucune intention frauduleuse et que les deux parties avaient initialement convenu de collaborer sur ce projet, dans le cadre plus large de l’exploitation pétrolière. L’avocat de la défense a également fait valoir que des efforts avaient été faits pour rembourser une partie des fonds investis, bien que le projet ait finalement échoué.

Au cours des plaidoiries, la partie civile a insisté sur la réalité de l’escroquerie alléguée, soulignant le manque de preuves concrètes avancées par M. Talla pour justifier l’utilisation des fonds ou l’avancement du projet immobilier.

La réquisition du parquet a souligné les manœuvres frauduleuses présumées de M. Talla, arguant que celui-ci n’avait pas fourni de justificatifs adéquats pour les sommes reçues ni démontré l’existence d’un projet viable à Saint-Louis. Le procureur a requis une peine de trois ans d’emprisonnement ferme à l’encontre de l’accusé.

Polémique entre Kayz Fof et Foniké Mengué : Accusations de Dénonciation Calomnieuse et Diffamation

Une récente controverse secoue la scène médiatique entre le polémiste sénégalais Lansana Fofana, plus connu sous le nom de Kayz Fof, et l’activiste guinéen Foniké Mengué. Ce dernier, coordinateur national du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), a déposé une plainte contre Kayz Fof pour « dénonciation calomnieuse et diffamation ».

Contexte de la Plainte

La plainte découle d’une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, intitulée « Coup d’Etat contre Mamadi Doumbouya », dans laquelle Kayz Fof accuse publiquement Foniké Mengué d’être impliqué dans un complot visant à renverser le gouvernement guinéen. Plus précisément, il affirme que Mengué aurait des liens avec l’ex-général Sadiba Koulibaly, supposément impliqué dans un coup d’État avorté à Conakry.

Réactions des Parties Concernées

Dans une interview récente accordée à « Médiaguinée », Kayz Fof a répondu à cette action en justice en affirmant son respect pour les institutions de la République de Guinée et sa volonté de coopérer si convoqué par la justice guinéenne. Il a cependant ajouté qu’il ne se laisserait pas intimider.

De son côté, Foniké Mengué a exprimé son désir de rétablir son honneur, qualifiant les accusations de Kayz Fof de « tendancieuses et grotesques ». La plainte vise à obtenir réparation pour les préjudices causés par ces allégations diffamatoires.

Conclusion

Cette affaire met en lumière les tensions médiatiques et politiques exacerbées entre le Sénégal et la Guinée, ainsi que les implications sérieuses de l’accusation de diffamation dans le contexte des relations interétatiques en Afrique de l’Ouest. Elle souligne également l’importance du respect des normes journalistiques et de la vérification des faits dans un paysage médiatique souvent volatile.

Les développements futurs de cette affaire seront suivis de près, alors que les deux parties préparent leurs arguments pour ce qui pourrait devenir un procès médiatisé et symbolique pour la liberté d’expression et l’intégrité personnelle en Afrique de l’Ouest.

Renforcer le rôle des représentants à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé annonce des actions ambitieuses

Ayib Daffé, membre éminent du groupe parlementaire, a récemment affirmé lors d’une conférence de presse que lui et ses collègues s’engageraient pleinement dans leurs responsabilités de représentants à l’Assemblée nationale. Lors de cet événement, il a exposé plusieurs initiatives clés visant à renforcer le contrôle parlementaire et à promouvoir la séparation des pouvoirs au sein de l’hémicycle.

L’un des points forts de leur programme est le dépôt de plus de 2 000 questions écrites, ainsi que la saisine du Conseil constitutionnel, démontrant ainsi leur engagement à exercer une surveillance rigoureuse sur les actions du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’importance de ces démarches pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

Le parlementaire a également annoncé l’introduction du slogan « jub jubal jubanty » à l’Assemblée, symbolisant leur volonté de revitaliser le rôle législatif et de renforcer la démocratie. Cependant, il a également mis en lumière plusieurs lacunes persistantes, telles que l’insuffisance des mécanismes de contrôle des actions gouvernementales et le manque de suivi du travail en commission par les citoyens sénégalais.

En conclusion, Ayib Daffé et ses collègues se montrent résolus à transformer leur promesse en action tangible, en s’attaquant aux défis actuels et en œuvrant pour une gouvernance plus efficace et transparente au Sénégal.

La Déclaration de Politique Générale de Sonko impossible selon Ayib Daffé

Le Président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé, a récemment déclaré que le Premier ministre Ousmane Sonko ne pourra pas faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG). Cette annonce fait suite à des affirmations selon lesquelles le règlement intérieur de l’Assemblée nationale serait non conforme à la loi depuis 2019, rendant la DPG caduque.

Selon Daffé, cette situation compromet la possibilité pour Sonko de présenter sa vision politique au Parlement, une étape cruciale pour énoncer les orientations stratégiques du gouvernement. La controverse entourant la validité de la DPG illustre les défis institutionnels auxquels le gouvernement est confronté, mettant en lumière des questions juridiques et réglementaires qui nécessitent une résolution rapide pour assurer le bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays.

Cette situation soulève également des interrogations sur les implications à long terme pour le gouvernement et le Parlement, ainsi que sur les mesures correctives nécessaires pour garantir le respect des procédures établies.

Décès en détention en Guinée : Le général Sadiba Koulibaly

Le général Sadiba Koulibaly, ancien chef d’état-major de l’armée guinéenne et numéro deux de la junte au pouvoir, est décédé en détention le 24 juin dernier, selon les autorités judiciaires militaires. Condamné à cinq ans de prison pour désertion et détention illégale d’armes, Koulibaly aurait succombé à un arrêt cardiaque causé par un « psycho-traumatisme important et un stress prolongé », d’après une autopsie ordonnée par la justice.

Son avocat, Me Mory Doumbouya, remet en question cette version, affirmant que son client était en bonne santé et serein jusqu’à son arrestation début juin. Il dénonce également les conditions de détention de Koulibaly, retenu dans un lieu secret hors du système carcéral légal, empêchant tout contact avec lui.

Koulibaly avait occupé des postes de responsabilité au sein de l’armée guinéenne, y compris celui de chef d’état-major jusqu’en mai 2023, avant de devenir chargé d’affaires à l’ambassade de Guinée à Cuba. Son arrestation en juin faisait suite à des accusations de désertion et de possession illégale d’armes.

Ce décès survient dans un contexte de tensions politiques en Guinée, marqué par des critiques internationales concernant le pouvoir autoritaire de la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya, désormais président. Malgré les engagements initiaux de céder le pouvoir à des civils élus d’ici fin 2024, ces perspectives semblent désormais incertaines.

L’opposition, déjà réprimée, voit dans le décès de Koulibaly une nouvelle illustration des méthodes contestées du régime en place.

Analyse de la Situation Économique du Sénégal en Juin 2024 : Perspective de la Banque Mondiale

La Banque Mondiale a récemment publié un diagnostic approfondi sur l’économie du Sénégal en juin 2024, mettant en lumière plusieurs défis critiques ainsi que des recommandations stratégiques pour le gouvernement sénégalais.

Défis Économiques Actuels

  1. Tensions Politiques et Inflation Persistante: Le Sénégal fait face à des tensions politiques et une inflation persistante, amplifiées par des facteurs à la fois internes et externes. Ces éléments ont exacerbé les difficultés économiques du pays.
  2. Besoin d’Assainissement Budgétaire: Pour atteindre les critères de convergence de l’UEMOA, la Banque Mondiale estime nécessaire un ajustement budgétaire correspondant à 3,6 points de pourcentage du PIB pour les années 2024-2025. Cela implique des efforts significatifs pour stabiliser les finances publiques.
  3. Recettes Domestiques et Développement: L’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques est cruciale pour soutenir les ambitions de développement du Sénégal. Cela nécessite des réformes fiscales efficaces et une meilleure gestion des finances publiques.
  4. Surendettement Public: Le Sénégal présente un risque modéré de surendettement public, avec des marges limitées pour absorber d’éventuels chocs économiques futurs. Cela souligne l’importance de politiques de gestion de la dette prudentes et durables.
  5. Pauvreté et Inclusion Sociale: Bien que l’incidence de la pauvreté ait stagné, le nombre absolu de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a augmenté, indiquant des défis persistants en matière d’inclusion sociale et économique.

Perspectives de Croissance et Réformes Structurelles

Pour surmonter ces défis, la Banque Mondiale recommande la mise en œuvre de réformes structurelles majeures. Celles-ci devraient être centrées sur :

  • Stabilité Macroéconomique : Rétablir la stabilité macroéconomique à travers des politiques prudentes de gestion budgétaire et monétaire.
  • Viabilité de la Dette : Améliorer la viabilité de la dette en adoptant une politique fiscale axée sur l’augmentation des recettes et la rationalisation des dépenses publiques.
  • Développement Axé sur l’Inclusion : Promouvoir un agenda de développement qui exploite les opportunités économiques tout en favorisant l’inclusion sociale pour réduire la pauvreté et les inégalités.

En conclusion, la situation économique actuelle du Sénégal requiert des actions décisives et coordonnées pour relever les défis complexes tout en capitalisant sur les opportunités de croissance. Le gouvernement sénégalais est appelé à engager des réformes audacieuses pour garantir une croissance économique durable et inclusive dans les années à venir.

La Suède renforce sa présence en Afrique de l’Ouest en ouvrant une ambassade à Dakar

Le gouvernement suédois a récemment annoncé sa décision de fermer ses ambassades au Mali et au Burkina Faso tout en initiant le processus de création d’une nouvelle ambassade à Dakar, au Sénégal. Cette reconfiguration diplomatique vise à optimiser l’engagement de la Suède dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest, en déplaçant ses ressources vers des zones où elles peuvent avoir un impact plus significatif.

Les ambassades à Bamako et à Ouagadougou étaient historiquement centrées sur la coopération bilatérale en matière de développement. Cependant, avec la décision de la Suède de mettre fin à son aide au développement pour le Mali et le Burkina Faso, la justification d’une présence permanente dans ces pays a diminué. Les relations bilatérales resteront néanmoins maintenues malgré la fermeture des ambassades d’ici la fin de l’année 2024.

Dakar a été choisie comme emplacement stratégique pour la nouvelle ambassade en raison de ses conditions favorables à la mise en œuvre de la politique étrangère suédoise et à la promotion des intérêts nationaux. Le Sénégal, doté d’institutions démocratiques solides et partageant des valeurs communes avec la Suède, est considéré comme un partenaire clé dans une région en proie à des défis croissants.

En tant que l’une des économies les plus dynamiques et ouvertes de l’Afrique de l’Ouest, Dakar offre un potentiel significatif pour accroître les échanges commerciaux et les investissements suédois dans la région. De plus, la capitale sénégalaise joue un rôle central dans les discussions régionales sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, en accueillant diverses agences internationales et missions diplomatiques européennes.

L’ouverture prévue de l’ambassade suédoise à Dakar en 2025 marque une étape importante dans le renforcement des liens entre la Suède et les pays de l’Afrique de l’Ouest, consolidant ainsi l’engagement continu de la Suède à contribuer à la stabilité et au développement durable de la région. Les discussions sont actuellement en cours entre la Suède et le Sénégal pour finaliser les conditions de cette ouverture diplomatique, soulignant l’importance stratégique de cette initiative pour les relations internationales suédoises.

Marche Pacifique à Thiès : Les Travailleurs des Collectivités Territoriales Réclament Leurs Droits

Dans un acte de mobilisation historique, les travailleurs des collectivités territoriales de la région de Thiès se sont rassemblés aujourd’hui à Thiès Ville pour revendiquer leurs droits légitimes. Sous la direction de Mouhamed Ndiaye, secrétaire général du syndicat des travailleurs de la mairie Ville de Thiès, cette manifestation pacifique est venue intensifier la pression sur le gouvernement sénégalais pour l’application immédiate des dispositions de l’article 29 de la loi 2011-08 du 30 mars 2011, concernant le statut général des agents des collectivités territoriales.

Les revendications des travailleurs sont claires et réfléchies. Ils exigent une augmentation salariale structurée par catégorie (A, B, C, D, E), ainsi qu’une revalorisation du point indiciaire de 51,43 à 56,43. De plus, ils demandent une augmentation des primes de santé pour les travailleurs affectés dans les structures sanitaires locales, soulignant l’importance cruciale de ces mesures pour leur bien-être économique et social.

M. Ndiaye a exprimé avec émotion le désarroi des travailleurs, soulignant que leur lutte pour des droits légitimes dure depuis plus de deux ans, sans réponse concrète des autorités compétentes. « C’est deux années de lutte, d’amertume et de désarroi qui ont causé d’énormes préjudices aux travailleurs », a-t-il déclaré. Il a également appelé à une plus grande solidarité de la part de l’association des maires du Sénégal envers les agents des collectivités territoriales, soulignant l’importance d’un soutien collectif pour résoudre cette situation critique.

Les travailleurs ont rappelé au gouvernement son engagement électoral de résoudre cette question pendante, espérant que cette manifestation pacifique marquera un tournant dans leurs conditions de travail et de vie. La détermination affichée aujourd’hui à Thiès Ville illustre leur volonté de persévérer jusqu’à ce que justice leur soit rendue.

En conclusion, cette marche pacifique à Thiès résonne comme un appel urgent à l’action, mettant en lumière les défis quotidiens des travailleurs des collectivités territoriales et leur quête juste pour des conditions de travail dignes et équitables.

Nouveau Gouverneur Militaire Nomme pour le Palais de la République

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment désigné le Colonel Cheikh Diouf comme nouveau Gouverneur Militaire du Palais de la République, selon les informations relayées par Pape Alé Niang sur son compte X (ex-Twitter). Le Colonel Cheikh Diouf succède ainsi au Colonel Adama Gueye à ce poste stratégique.

Cette nomination intervient dans un contexte de transition au sein de l’administration présidentielle, marquant un changement de leadership au Palais. Le Colonel Cheikh Diouf apporte avec lui une vaste expérience militaire et une réputation bien établie au sein des forces armées, ce qui souligne l’importance accordée à la sécurité et à la gestion efficace du Palais de la République.

Le rôle de Gouverneur Militaire du Palais est crucial, impliquant la supervision des aspects sécuritaires et logistiques de la résidence présidentielle. Le Colonel Diouf aura la responsabilité de garantir un environnement sûr et fonctionnel pour les activités officielles et les visites d’État au Palais.

Cette nomination est susceptible d’avoir un impact significatif sur la dynamique interne du Palais de la République, en influençant potentiellement les stratégies de sécurité et les relations institutionnelles sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.

Nous suivrons de près les développements à venir sous la direction du nouveau Gouverneur Militaire et leur impact sur la gouvernance et la sécurité présidentielles.

Birame Soulèye Diop Convoque une Session du Conseil Municipal Malgré sa Démission Annoncée

Malgré l’annonce récente de sa démission, Birame Soulèye Diop reste fermement en place en tant que maire de la commune de Thiès-Nord, comme en témoigne sa récente convocation des conseillers municipaux à une session ordinaire prévue ce samedi 29 juin 2024. Cette initiative a semé la confusion parmi les résidents de Thiès, qui s’interrogent sur la légitimité de ses actions.

La session du Conseil municipal portera sur deux points clés : l’examen et l’adoption du compte administratif, ainsi que le virement de crédit. Ces sujets revêtent une importance significative pour la gestion financière et administrative de la commune, soulignant l’urgence de la situation malgré les circonstances entourant la position de M. Diop.

Les discussions dans la ville reflètent une surprise et une préoccupation croissantes quant à la validité des décisions prises sous la signature de Birame Soulèye Diop, étant donné l’annonce de sa démission imminente. Les résidents expriment leur incompréhension quant à la façon dont de telles actions peuvent être entreprises alors qu’une transition de pouvoir est supposée être en cours.

À Thiès-Nord, cette convocation soulève des questions sur la stabilité et la gouvernance locale, ainsi que sur les procédures formelles à suivre en cas de changement de leadership municipal. Les prochains jours pourraient apporter des clarifications cruciales sur la situation politique et administrative de la commune, alors que les regards restent tournés vers le déroulement de la session du Conseil municipal ce week-end.

« Malal Talla, Rappeur Renommé, Instauré Conseiller au CESE lors de la Session Extraordinaire »

Hier, lors de l’ouverture de la session extraordinaire du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), une nomination inhabituelle a captivé l’attention : Malal Talla, artiste et rappeur renommé, a été installé en tant que conseiller. Cette décision, prise par décret par l’ancien chef de l’État Macky Sall à la fin de son mandat, a marqué le début d’une nouvelle ère au CESE.

La première session extraordinaire de l’année 2024 du CESE a été officiellement inaugurée ce mardi 25 juin. Le décret 2024-1133, signé par le chef de l’État actuel, Bassirou Diomaye Faye, fixe la clôture de cette session à la fin de l’ordre du jour, et au plus tard le mardi 9 juillet 2024, comme précisé à l’article 2. De plus, l’article 3 du document stipule que ce décret sera publié dans le Journal officiel.

Cette nomination de Malal Talla suscite des réactions variées au sein de la sphère politique et artistique. Alors que certains saluent cette initiative comme une ouverture vers de nouvelles perspectives d’inclusion et de diversité au CESE, d’autres expriment des réserves quant aux qualifications spécifiques requises pour une telle fonction au sein d’une institution économique et sociale de cette envergure.

Malgré les débats entourant cette nomination, une chose est certaine : l’arrivée de Malal Talla au CESE marque un changement notable dans la composition et possiblement dans l’orientation des travaux de cet organe consultatif clé pour le développement socio-économique du pays.

Football local – Déficit budgétaire : La Ligue Pro en quête de soutien financier

La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) traverse une période financière critique, exacerbée par l’expiration d’un partenariat clé avec la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Historiquement, la Lonase avait octroyé une subvention de 150 millions de FCFA à la LSFP, essentielle pour le fonctionnement de la ligue. Cependant, cette collaboration n’ayant pas été renouvelée depuis plusieurs mois, la LSFP se retrouve dans une situation précaire, à la recherche urgente de nouveaux partenaires financiers.

Djibril Wade, président de la LSFP, a souligné l’urgence de la situation lors d’une interview avec Dakarctu. Il a lancé un appel au nouveau directeur de la Lonase, Toussaint Manga, pour qu’il s’engage activement dans le renouvellement de cet accord vital. En outre, Wade a invité le secteur privé national et les différentes entités gouvernementales à soutenir le football local, soulignant l’importance de leur contribution dans ce contexte critique.

Pour remédier à cette crise financière, Djibril Wade a sollicité une audience avec le président Bassirou Diomaye Faye, en présence du président de la Fédération sénégalaise de football. Cette réunion vise à explorer des solutions immédiates au déficit budgétaire croissant de la Ligue Pro, permettant ainsi de garantir la continuité des activités sportives et la pérennité des clubs professionnels sénégalais.

En conclusion, la LSFP fait face à un défi financier sérieux et appelle à une mobilisation collective pour assurer son avenir. L’implication de partenaires stratégiques, tant du secteur privé que public, est cruciale pour stabiliser la situation financière du football professionnel au Sénégal et préserver son développement à long terme.

Incident lors de la fête de la musique : Plainte contre la RTS et une rappeuse pour exhibitionnisme

Le collectif « And Samm Jikko Yi » a déposé une plainte auprès du procureur de la République suite à des événements jugés particulièrement choquants lors de la fête de la musique au terrain Acapes des Parcelles assainies. Les plaignantes, membres de la commission féminine du collectif, dénoncent ce qu’elles qualifient d’« exhibitionnisme digne d’un film pornographique » impliquant la rappeuse Audrey Diatta alias D. Freezy et la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS).

Ndèye Fatou Diop et ses collègues expriment leur indignation face à cet incident, déplorant une atteinte sévère aux mœurs et à la morale sénégalaise. Elles critiquent également la RTS pour son rôle dans cet événement, qu’elles estiment contraire aux valeurs de civisme et de retenue du pays.

L’affaire, largement relayée sur les réseaux sociaux, suscite des réactions vives et des préoccupations quant à son impact sur le public, en particulier sur les jeunes.

Le collectif appelle à des mesures sévères contre les responsables de ces actes, soulignant les menaces croissantes perçues par la population.

L’Armée Sénégalaise Démantèle un Grand Site d’Orpaillage Clandestin à Saraya : 26 Orpailleurs Arrêtés

Dans le cadre de l’opération Sentinelle Est, lancée par l’armée sénégalaise depuis le 11 février dernier, le commandement de la zone militaire n°04 a intensifié ses efforts pour sécuriser le Sud-est du pays et endiguer la montée de la violence et de la criminalité organisée dans le département de Saraya.

Le 34e Bataillon d’infanterie, basé à Kédougou, a mené une opération d’envergure pour démanteler un site d’orpaillage clandestin, connu comme un foyer du grand banditisme. Situé entre les villages de Bokhodi, ce site a été le théâtre d’une intervention décisive des forces armées sénégalaises.

Lors de l’opération, 26 individus de nationalité malienne et burkinabè ont été appréhendés et remis aux autorités de la brigade de gendarmerie de Saraya pour les procédures judiciaires nécessaires. En plus des arrestations, les militaires ont détruit sur place 32 machines concasseurs d’or, également appelées dragues, utilisées illégalement pour l’extraction de minerais.

Un important lot d’équipements a été saisi, comprenant 25 motos, 11 groupes électrogènes, 4 tricycles, 8 motopompes et 5 panneaux solaires, qui ont été confisqués et remis à la garde de la gendarmerie.

Ces opérations de sécurisation se poursuivront afin de nettoyer cette zone des activités illicites d’exploitation minière et de préserver l’intégrité du domaine forestier environnant.

Les autorités militaires ont exprimé leur détermination à maintenir la pression sur les activités criminelles dans la région, soulignant l’importance de telles opérations pour la protection des ressources naturelles et la sécurité des habitants.

La Quête de Souveraineté Monétaire en Afrique : Vers un Avenir Sans le Franc CFA

La récente accusation du président malien, le colonel Assimi Goïta, contre la France pour avoir prétendument imprimé des faux billets de franc CFA afin de nuire à l’économie de son pays, soulève une fois de plus la question de la souveraineté monétaire en Afrique. Cette situation ravive le débat sur l’avenir du franc CFA et la possibilité pour les pays africains de créer leur propre monnaie régionale, indépendante de l’influence française.

Accusations et Réactions

L’accusation selon laquelle la France aurait délibérément déstabilisé les économies africaines en injectant des faux billets de franc CFA n’est pas nouvelle. Elle alimente depuis longtemps les sentiments de méfiance et de désir de souveraineté parmi les pays de la zone CFA. Déjà, des voix se font entendre pour accélérer la transition vers une monnaie africaine unifiée, affranchie de toute influence étrangère.

Avantages de la Souveraineté Monétaire

Les partisans de cette transition argumentent que posséder leur propre monnaie permettrait aux pays africains de contrôler pleinement leur politique monétaire et économique. Cela inclurait la capacité de réguler la valeur de leur monnaie, de fixer des taux d’intérêt adaptés à leurs besoins économiques, et d’adopter des mesures anti-contrefaçon plus rigoureuses pour protéger leur économie.

Plusieurs pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), notamment le Niger, expriment leur volonté de rompre avec le franc CFA. Des propositions pour créer une monnaie commune africaine gagnent du terrain, bien que la mise en œuvre nécessite une planification minutieuse et une expertise économique approfondie.

Cependant, la transition vers une nouvelle monnaie n’est pas sans défis. Les critiques soulignent la complexité logistique et économique de cette démarche, ainsi que les risques potentiels de déstabilisation financière lors du passage d’une monnaie étrangère à une monnaie locale.

En résumé, la volonté croissante des pays africains de renforcer leur souveraineté monétaire face aux accusations et à l’influence supposée de la France représente un tournant significatif. La création d’une monnaie africaine unifiée pourrait offrir aux États africains une voie vers une autonomie économique accrue, tout en relevant des défis importants qui nécessitent une approche stratégique et collaborative.

La Révolution Numérique dans les Examens et Concours au Sénégal

Dans une avancée significative vers la modernisation de l’éducation, le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a lancé un ambitieux projet de digitalisation des examens et concours. Sous la direction de Papa Baba Diassé, directeur des examens et concours, cette initiative vise à transformer radicalement la gestion des examens nationaux, notamment le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM).

Accès Facilité et Transparence Accrue

Un des aspects clés de cette digitalisation est la création d’une base de données numérisée. Désormais, les responsables de l’éducation peuvent accéder en temps réel à toutes les informations pertinentes via une plateforme sécurisée. Cette avancée élimine les longues démarches administratives du passé et offre une visibilité complète sur les centres d’examen, les candidats, et les résultats, tout en assurant une transparence totale du processus.

Efficacité et Sécurité Renforcées

La digitalisation permet non seulement d’accélérer l’accès aux données mais aussi de sécuriser les documents essentiels tels que les diplômes. Chaque diplôme numérisé est désormais équipé d’un QR code pour garantir son authenticité, réduisant ainsi les risques de fraude. Cette mesure répond à un besoin critique d’intégrité dans la délivrance des diplômes, renforçant la confiance dans le système éducatif sénégalais.

Impact Positif sur l’Éducation

Pour M. Diassé, cette transition vers la gestion numérique des examens représente un progrès significatif pour l’éducation au Sénégal. En plus d’améliorer la rapidité et la précision des opérations administratives, la digitalisation promet de libérer des ressources précieuses actuellement consacrées à la gestion manuelle des documents. Cela ouvre la voie à une modernisation continue et à une adaptation aux standards internationaux en matière d’administration éducative.

Conclusion

En conclusion, la digitalisation des examens et concours au Sénégal marque une étape cruciale vers une éducation plus efficace, transparente et sécurisée. Cette initiative, soutenue par des technologies modernes, est non seulement essentielle pour répondre aux défis contemporains mais aussi pour préparer les jeunes générations aux exigences d’un monde de plus en plus numérique.

Kader Ndiaye, président de l’AFM-BTP : Engagement renforcé pour la formation aux métiers émergents du bâtiment

Lors de l’assemblée générale récente de l’Association pour la Formation aux Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics (AFM-BTP), Kader Ndiaye a été élu président pour un mandat de trois ans, succédant au Dr Oumar Diokhané. Dans son discours inaugural, M. Ndiaye a exprimé son engagement à poursuivre les initiatives entreprises par son prédécesseur et à renforcer la formation des jeunes dans le secteur du bâtiment.

« Nous promettons de poursuivre les chantiers lancés par mon prédécesseur. Nous allons intensifier la formation des jeunes dans les écoles, car chaque jour voit l’émergence de nouveaux métiers. Nous observons depuis un moment l’avènement des bâtiments intelligents, et nous n’oublierons pas la formation duale. Le concept d’école entreprise est également à prendre en compte », a déclaré le président nouvellement élu.

L’AFM-BTP regroupe des entreprises membres de deux syndicats patronaux du secteur BTP de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) et du Conseil National du Patronat. Cette association joue un rôle crucial dans le développement et la promotion des compétences nécessaires à l’évolution rapide du secteur.

Le président sortant, le Dr Oumar Diokhané, a été salué pour ses réalisations au cours de son mandat, marqué par des efforts significatifs pour adapter la formation aux nouvelles exigences du marché. Sous sa direction, l’AFM-BTP a œuvré à la création de programmes éducatifs innovants et à la promotion d’une main-d’œuvre qualifiée et adaptable.

En se tournant vers l’avenir, Kader Ndiaye s’est engagé à maintenir cette dynamique, soulignant l’importance de l’adaptabilité et de l’innovation dans un secteur en constante évolution. Son mandat, s’étendant jusqu’en 2027, promet de consolider les fondations posées et d’élargir les horizons professionnels des jeunes dans le domaine du bâtiment et des travaux publics.

Ainsi, sous la nouvelle direction de Kader Ndiaye, l’AFM-BTP continue de jouer un rôle crucial dans la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, contribuant ainsi au développement durable et à la compétitivité du secteur du BTP au Sénégal.

Miss Maths/Miss Sciences : l’Inspection d’académie de Diourbel rafle la mise

La région de Diourbel a brillé de tout son éclat lors de la cérémonie de remise des prix nationaux Miss Mathématiques et Miss Sciences, qui s’est tenue le lundi 24 juin 2024. Deux élèves exceptionnelles de l’Inspection d’académie de Diourbel ont décroché les honneurs suprêmes : Khady Sène, en 4ème, et Ramatoulaye Kane, en 2nd, ont été couronnées premières de cette compétition prestigieuse.

Cet événement, sous le thème « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques, techniques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », a été l’occasion de célébrer l’excellence académique et l’engagement des jeunes filles dans les domaines scientifiques et technologiques. La cérémonie a été marquée par la présence et les encouragements du Ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy, ainsi que par la participation de nombreux anciens lauréats.

Dans son discours inspirant, le Ministre a souligné l’importance cruciale de former des citoyens éclairés capables de relever les défis du 21? siècle tels que le développement durable et l’intelligence artificielle. Il a également exposé la vision stratégique du gouvernement en matière d’éducation, axée sur l’excellence, l’équité et l’inclusion sociale.

La 13? édition de Miss Maths/Miss Sciences a été parrainée avec distinction par le Médecin-Général Fatou Fall, Directrice de l’Hôpital Principal de Dakar, elle-même une figure éminente dans son domaine. Dans un message émouvant aux lauréates, elle les a encouragées à persévérer dans la poursuite de leurs rêves, malgré les obstacles, soulignant l’importance du soutien familial et communautaire dans leur réussite.

En récompense de leurs accomplissements exceptionnels, les lauréates ont reçu des cadeaux symboliques des mains des autorités éducatives et des partenaires, clôturant ainsi une journée dédiée à l’inspiration et à la célébration de l’excellence féminine dans les sciences et les mathématiques au Sénégal.

Le concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, organisé par le ministère de l’Éducation nationale, s’inscrit dans une démarche visant à encourager davantage de jeunes filles à embrasser les filières scientifiques et technologiques, contribuant ainsi à l’avancement de la société sénégalaise vers un avenir prospère et durable.

Violentes manifestations au Kenya : cinq morts et des dizaines de blessés

Des manifestations agitées ont secoué le Kenya mardi, avec un bilan tragique : au moins cinq morts et 31 blessés, selon des informations communiquées par plusieurs organisations non gouvernementales, dont Amnesty Kenya.

Les troubles ont éclaté en réaction aux projets du gouvernement visant à introduire de nouvelles taxes, provoquant une vague de mécontentement généralisé à travers le pays. Les manifestants, exprimant leur opposition vigoureuse aux mesures fiscales proposées, ont été confrontés à une réponse répressive des forces de l’ordre, qui ont été accusées d’utiliser une force excessive.

Les ONG rapportent également une série d’enlèvements présumés, impliquant des individus apparemment associés aux autorités, tant en uniforme qu’en civil. Ces événements ont exacerbé les tensions déjà vives dans un pays confronté à des défis socio-économiques persistants et à une polarisation politique croissante.

Le gouvernement kenyan a jusqu’à présent fait peu de commentaires sur les événements en cours, alors que la situation reste tendue et que des appels à la retenue et au dialogue émergent de la part de divers secteurs de la société civile.

Les observateurs nationaux et internationaux expriment leur préoccupation quant à l’escalade de la violence et appellent à une résolution pacifique du conflit, soulignant l’importance de respecter les droits fondamentaux des citoyens engagés dans des manifestations pacifiques.

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation au Kenya, espérant une désescalade rapide et des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population tout en préservant la paix et la stabilité nationale.

Manifestations à Ouagadougou : Tensions entre le Burkina Faso et le Sénégal à propos de la CEDEAO

Des tensions diplomatiques ont éclaté aujourd’hui à Ouagadougou alors que des dizaines de manifestants burkinabé ont convergé vers l’ambassade du Sénégal pour exprimer leur mécontentement. La manifestation vise à dénoncer ce que les protestataires perçoivent comme une ingérence des nouvelles autorités sénégalaises dans les affaires internes du Burkina Faso.

Au cœur du conflit se trouve la récente formation de l’Alliance des États du Sahel (AES), incluant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette alliance a exprimé des préoccupations quant à la position du Sénégal au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), alors que le Sénégal promeut une refonte de l’organisation sous-régionale.

Les manifestants affirment que cette position sénégalaise pourrait compromettre les intérêts et l’autonomie politique du Burkina Faso et des autres membres de l’Alliance du Sahel. Ils appellent à une clarification des intentions sénégalaises et à un respect strict des principes de souveraineté nationale et de non-ingérence.

Les autorités burkinabé ont jusqu’à présent appelé au calme et ont promis de traiter la situation avec diplomatie. Cependant, la détermination des manifestants souligne les tensions croissantes au sein de la région sahélienne concernant l’orientation future de la CEDEAO et ses implications pour la coopération régionale.

En attendant, les regards restent braqués sur Ouagadougou, où ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur les relations interétatiques et la stabilité politique dans le Sahel.

Rencontre Diplomatique entre Ousmane Sonko et l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Jean Marc Pisani

Aujourd’hui, une rencontre diplomatique significative a eu lieu entre Ousmane Sonko, figure politique éminente au Sénégal, et Jean Marc Pisani, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal. L’ambassadeur Pisani a annoncé cette réunion le mardi 25 juin, soulignant son importance pour les relations entre le Sénégal et l’Union Européenne.

Les discussions entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani ont porté principalement sur les priorités du nouveau régime sénégalais et sur le renforcement du partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Selon l’ambassadeur Pisani, ce partenariat vise à être renouvelé et équilibré, avec un focus particulier sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais.

L’annonce de cette rencontre intervient dans un contexte où les relations internationales et les partenariats stratégiques sont cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal. Elle reflète également l’engagement continu de l’Union Européenne à soutenir les initiatives de développement et de croissance durable dans la région.

Ousmane Sonko, en sa qualité de leader politique influent, a exprimé son appréciation pour l’engagement de l’Union Européenne envers le Sénégal et a souligné l’importance d’un partenariat mutuellement bénéfique pour répondre aux défis socio-économiques actuels.

En conclusion, cette rencontre entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani marque un pas significatif vers le renforcement des liens diplomatiques et du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Union Européenne, visant à promouvoir le bien-être et le développement durable pour tous les citoyens sénégalais.

Lutte contre la faim et la malnutrition : Un engagement de plus de 18 milliards de francs CFA pour 307 ménages au Sénégal

Dans le cadre de la lutte contre la faim et la malnutrition au Sénégal, une initiative majeure vient d’être lancée par World Vision en partenariat avec le ministère de l’agriculture. Lors d’une cérémonie officielle marquant le début de la campagne intitulée « ASSEZ », Evariste Habiyambere, directeur national de World Vision, a souligné que cette initiative vise à répondre à une situation préoccupante : 18% des enfants sénégalais souffrent de malnutrition et plus de 19% des ménages peinent à assurer leur alimentation quotidienne.

Pour adresser ces défis, un financement conséquent de plus de 18 milliards de francs CFA a été alloué, prévu sur les années 2024, 2025 et 2026. Ce montant bénéficiera directement à 307 ménages à travers le pays, avec pour objectif ultime de renforcer l’autosuffisance alimentaire.

Alpha Ba, secrétaire d’État aux coopératives paysannes, a exprimé le plein soutien du ministère de l’agriculture à cette campagne cruciale. Il a souligné que cette initiative s’inscrit dans la politique nationale visant à atteindre la souveraineté alimentaire, un objectif prioritaire du gouvernement sénégalais. « Nous sommes ouverts à tout partenaire qui œuvre contre la faim et la malnutrition », a déclaré M. Ba, saluant l’engagement de World Vision à travailler en étroite collaboration avec l’État du Sénégal.

La campagne « ASSEZ » représente donc une étape significative dans les efforts conjoints pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal. Avec un soutien financier substantiel et un partenariat solide entre secteur privé et public, elle promet de transformer positivement la vie de nombreux ménages vulnérables à travers le pays.

Soutien de l’État sénégalais aux entreprises de presse : Engagement pour la conformité et le développement

À l’occasion de la Journée de réflexion des médias, organisée sous l’égide du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, le gouvernement du Sénégal a réaffirmé son soutien aux entreprises de presse en mettant l’accent sur la conformité fiscale et la gouvernance financière saine.

Lors de cette rencontre cruciale pour le secteur, le ministre a souligné l’importance pour les médias de respecter les lois en vigueur, notamment en matière de paiement des impôts. Il a rappelé que les entreprises de presse doivent se conformer strictement aux règlements pour garantir des conditions de travail optimales pour leurs employés, tout en contribuant au développement économique du pays.

Alioune Sall a également abordé la question du « fonds d’appui et de développement de la presse », exprimant sa volonté de répondre aux préoccupations de gouvernance soulevées par les acteurs du secteur. Il a assuré que l’État continuera d’accompagner les entreprises sérieuses qui démontrent une gouvernance financière transparente et responsable.

En conclusion, le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à écouter et à travailler en étroite collaboration avec les partenaires de la presse pour concrétiser la vision du chef de l’État en matière de développement médiatique.

Cette journée de réflexion a ainsi permis de renforcer le dialogue entre l’État et les acteurs de la presse, soulignant l’importance cruciale de la liberté de presse, de la sécurité des journalistes et du soutien financier adéquat pour un journalisme indépendant et florissant au Sénégal.

Seydina Oumar Touré, nouveau directeur général de l’ASP, rencontre le Ministre de l’Intérieur pour discuter des priorités en matière de sécurité

Seydina Oumar Touré a récemment pris ses fonctions en tant que directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour cette institution sous sa direction. Ancien capitaine, il a été nommé à ce poste par Bassirou Diomaye Faye, et dès ses premiers jours en fonction, il s’est rendu au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique pour rencontrer le Général Jean-Baptiste Tine, ministre en charge.

Lors de cette rencontre cruciale, Seydina Oumar Touré a abordé avec le ministre et le secrétaire général les orientations stratégiques futures de l’ASP, ainsi que les priorités immédiates en matière de sécurité de proximité. Les discussions ont été centrées sur la coordination efficace entre l’agence et le ministère, afin de renforcer la sécurité dans les communautés à travers le pays.

« Après mon installation à la Direction Générale de l’ASP, j’ai eu l’honneur de rencontrer ce matin le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ainsi que le secrétaire général. Nous avons eu des échanges fructueux sur les défis sécuritaires actuels et sur la manière dont l’ASP peut contribuer efficacement à y répondre », a déclaré Seydina Oumar Touré à l’issue de la réunion.

La nomination de Seydina Oumar Touré intervient à un moment critique, où la sécurité de proximité est une préoccupation majeure pour les autorités. Son expérience militaire et son engagement à améliorer les conditions de sécurité font de lui un choix prometteur pour diriger l’ASP dans cette nouvelle phase de développement.

Dans les semaines à venir, Seydina Oumar Touré prévoit de mettre en œuvre les premières mesures discutées lors de cette rencontre, visant à renforcer la coopération entre l’ASP et les forces de sécurité nationales, ainsi qu’à intensifier les initiatives de sécurité communautaire à travers le pays.

Tension au Centre Talibou Dabo : Cinq Travailleurs en Prison, Syndicaliste Accuse

Ce matin, une vive tension règne au Centre d’Éducation et Réadaptation Talibou Dabo, où cinq travailleurs ont été envoyés en prison par le directeur, Lassana Sidibé. Les travailleurs, représentés par le syndicaliste Cheikh Seck, ont exprimé leur indignation lors d’une conférence de presse. Ils dénoncent fermement l’arrestation de leurs collègues, qualifiée d’illégale et motivée par des accusations douteuses.

Cheikh Seck, porte-parole des travailleurs, a vivement critiqué les raisons invoquées pour justifier ces arrestations. Il s’est interrogé sur la possibilité que des employés sans accès aux clés des bureaux puissent être responsables des supposés saccages mentionnés. Selon lui, les travailleurs incriminés sont plutôt à considérer comme des lanceurs d’alerte, révélant une gestion déficiente qui nuit au bon fonctionnement du Centre Talibou Dabo.

En outre, Cheikh Seck a exprimé son mécontentement à l’égard du ministre de la Santé nouvellement nommé, Ibrahima Sy, l’accusant de ne pas défendre les droits des travailleurs comme il se doit. Il a souligné que les cinq employés détenus seront informés de leur sort après 48 heures de garde à vue, une période de mandat de dépôt qui prend fin demain, mercredi.

La situation reste tendue au Centre Talibou Dabo, avec les travailleurs et leur syndicat déterminés à obtenir justice pour leurs collègues incarcérés et à dénoncer les pratiques qu’ils estiment injustes de la part de la direction et des autorités ministérielles.

Assainissement de la presse au Sénégal : Vers une reconnaissance officielle des médias

Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, a récemment présidé une journée de réflexion sur la liberté de la presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes. Lors de cet événement, il a souligné l’engagement du gouvernement sénégalais à assainir le secteur de la presse, qui occupe une place centrale dans les débats publics récents.

Dans un effort visant à accroître la transparence et à garantir une gouvernance plus rigoureuse du secteur médiatique, le ministre a annoncé la publication imminente d’une liste officielle des médias reconnus par l’État. Cette mesure vise à clarifier le paysage médiatique en identifiant les entités journalistiques qui opèrent conformément aux normes et aux régulations nationales.

L’initiative est soutenue par le Haut-Commissariat sur les Droits Humains et le Centre d’Information des Nations Unies, soulignant ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la protection des droits fondamentaux et à la promotion d’un environnement médiatique sûr et transparent.

Cette démarche marque une étape significative dans les efforts pour renforcer la liberté de la presse et la sécurité des journalistes au Sénégal, tout en consolidant les relations de collaboration entre le gouvernement et ses partenaires médiatiques. La communauté internationale ainsi que les acteurs nationaux seront attentifs aux développements futurs de cette initiative, cruciale pour le paysage médiatique sénégalais.

Incivisme : Alarme à Pikine suite au démontage d’écrous sur l’autopont Lobat Fall

Réseaux sociaux et vidéos récentes ont mis en lumière un acte dangereux compromettant la sécurité publique à Pikine : le démontage d’écrous cruciaux sous l’autopont Lobat Fall. Cette structure essentielle, inaugurée en 2021 après six mois de construction intensive, est désormais menacée par des individus malveillants qui ont délibérément retiré plusieurs écrous de soutien.

Cette pratique irresponsable et illégale expose non seulement les automobilistes et les passagers qui empruntent l’autopont à un danger mortel, mais elle met également en péril l’intégrité même de l’infrastructure. Les écrous en question sont essentiels pour assurer la stabilité et la sécurité de l’autopont, et leur démontage constitue un acte répréhensible pouvant entraîner des conséquences juridiques sévères pour les coupables.

En effet, le démontage d’écrous sur une infrastructure publique est considéré comme un détournement de biens publics et est passible de sanctions pénales sévères, incluant des peines d’emprisonnement. Il est impératif que les autorités locales agissent rapidement pour identifier les responsables de cet acte criminel et prévenir toute propagation de cette pratique destructrice.

En conclusion, il est crucial de sensibiliser et d’éduquer le public sur les conséquences graves de l’incivisme et du vandalisme sur les infrastructures publiques. La sécurité de tous les usagers de l’autopont Lobat Fall et la préservation de cette infrastructure essentielle doivent être une priorité absolue pour assurer un environnement sûr et fonctionnel pour la communauté.

Amadou Bâ lance « Nouvelle responsabilité » : Une initiative pour une opposition démocratique et républicaine

Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, a récemment lancé une initiative intitulée « Nouvelle responsabilité ». Son objectif est clair : incarner une opposition démocratique et républicaine face au régime en place, dirigé par Macky Sall. Cette démarche fait suite au sentiment d’injustice ressenti par ses partisans, qui estiment que sa candidature a été sabordée par des manœuvres politiques orchestrées en coulisses.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, plusieurs personnalités de premier plan ont déjà rallié cette initiative, venant aussi bien de l’Alliance pour la République (APR) que de la société civile, du milieu universitaire, des avocats et des hauts cadres. Ce soutien diversifié témoigne de l’ambition d’Amadou Bâ de construire une opposition large et inclusive.

L’ancien Premier ministre n’a pas ménagé ses efforts pour élargir sa base de soutien. Il a personnellement rencontré les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), dont Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste (PS), ainsi que d’autres figures importantes comme Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et des représentants de partis de gauche. De plus, il a échangé avec plusieurs candidats malheureux de la dernière élection présidentielle, dans une tentative de rassemblement et d’unité autour de sa cause.

Selon un proche d’Amadou Bâ interrogé par L’Observateur, celui-ci a adopté une approche inclusive, cherchant à ne laisser personne sur le bord du chemin. Sa volonté est claire : fédérer un maximum de personnes, qu’elles viennent de l’APR ou d’autres partis d’opposition, dans une dynamique commune de contestation constructive.

Amadou Bâ prévoit de s’adresser prochainement à la presse pour détailler davantage les contours et les objectifs de son initiative « Nouvelle responsabilité ». Cette annonce est très attendue, alors que le paysage politique sénégalais se prépare à de potentielles transformations avec l’émergence d’une nouvelle force d’opposition.

En résumé, « Nouvelle responsabilité » se positionne comme une réponse vigoureuse aux défis politiques actuels, visant à offrir une alternative crédible et unie à l’actuel gouvernement, tout en rassemblant une coalition diverse et inclusive autour des valeurs démocratiques et républicaines.

Le Sénégal prêt à débuter la vente de pétrole avec le projet Sangomar

L’exploitation pétrolière du champ Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises, a marqué un tournant majeur le 11 juin, alors que le pays se prépare pour sa première cargaison commerciale dès début juillet, selon les prévisions du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP).

Ce projet ambitieux est estimé pour produire au total 630 millions de barils de pétrole et 2,4 Tcf (trillions de pieds cubes) de gaz naturel, comme indiqué dans le document relayé par Le Soleil. Pour l’année 2024, il est prévu d’extraire 11,7 millions de barils, dont 4,34 millions seront destinés au marché local.

Le DPBEP prévoit que les réserves d’hydrocarbures du Sénégal généreront 576,3 milliards de francs CFA d’ici 2027. Ces recettes sont destinées à soutenir les dépenses inscrites au Programme d’investissements publics (PIP), notamment dans les secteurs cruciaux tels que la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement.

Ce développement représente une opportunité significative pour l’économie sénégalaise, offrant des perspectives de croissance et de développement à long terme tout en soulignant l’importance d’une gestion transparente et responsable des revenus pétroliers pour le bénéfice de tous les citoyens.

Visite du Ministre de l’Éducation Nationale du Sénégal aux centres d’examen : Un bilan positif pour le CFEE et l’entrée en 6ème

Le mardi 25 juin 2024, Monsieur Moustapha Mamba Guirassy, Ministre de l’Éducation Nationale du Sénégal, a effectué une visite dans les centres d’examen de Liberté 1 et du Collège Sacré-Cœur à l’occasion des épreuves du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et d’entrée en 6ème. Sa présence visait à évaluer le bon déroulement de ces examens cruciaux pour des centaines de candidats.

Lors de son discours, le ministre s’est exprimé positivement quant au déroulement des épreuves. Il a souligné la bonne organisation des centres visités, notant seulement deux absences sur un nombre total estimé entre 400 et 500 candidats. Les conditions d’examen ont été particulièrement appréciées, avec une attention et une concentration remarquables des élèves tout au long des épreuves.

Monsieur Guirassy a exprimé sa confiance quant à des résultats positifs, attribuant cela notamment aux innovations mises en place cette année. Parmi celles-ci, l’introduction de nouveaux matériels et un système amélioré de sécurisation et d’archivage des copies ont permis de réduire significativement les délais de correction et de publication des résultats.

Une autre note positive a été la participation des jeunes filles, représentant 56% des candidats. Le ministre a salué cette proportion, soulignant l’engagement continu du gouvernement sénégalais en faveur de la scolarisation des filles, une priorité nationale. Il a également noté une progression notable dans le secteur de l’éducation Franco-Arabe, avec une participation dépassant les 15 000 candidats cette année.

En conclusion, la visite du Ministre de l’Éducation Nationale a mis en lumière des conditions d’examen globalement excellentes malgré quelques défis climatiques dans les zones sud. Cette journée a non seulement confirmé la robustesse du système d’éducation sénégalais mais a également souligné les avancées significatives réalisées dans l’amélioration des conditions d’examen et de la participation éducative des jeunes filles.

Affaire Medina Gounass : 180 individus déférés au parquet

Ce lundi 24 juin 2024, un total de 180 individus, parmi lesquels 40 mineurs, ont été déférés au parquet à la suite des violents affrontements survenus à Medina Gounass, dans le département de Vélingara, région de Kolda, les 17 et 18 juin derniers. Sous une escorte rigoureuse de la gendarmerie, ils sont accusés de plusieurs chefs d’inculpation graves.

Les charges retenues contre eux incluent le trouble à l’ordre public, l’association de malfaiteurs, la violence et voies de fait, la détention d’arme sans autorisation administrative, ainsi que des accusations de meurtre et de coups et blessures volontaires réciproques. Ces événements ont exacerbé les tensions dans la région et ont nécessité une réponse sécuritaire rapide et efficace.

La situation à Medina Gounass reste tendue, avec des autorités locales et des forces de sécurité mobilisées pour rétablir l’ordre et assurer la sécurité des résidents. Les autorités judiciaires s’attendent à mener des procédures légales rigoureuses pour traiter cette affaire complexe et délicate, qui a déjà eu des répercussions significatives sur la communauté locale et suscité une vigilance accrue dans la région.

Record d’inscription au concours d’entrée en Sixième : Plus de 300 000 candidats à travers le pays

Ce week-end marque un moment crucial pour plus de 300 000 jeunes aspirants à travers le pays, alors qu’ils se préparent à passer le certificat de fin d’Études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en Sixième. Avec un nombre total impressionnant de 301 820 candidats inscrits, cette session 2024 voit une participation majoritairement féminine, avec 56,41% de filles parmi les inscrits.

Les candidats sont dispersés dans pas moins de 1978 centres d’examen à travers le territoire national, illustrant l’ampleur de cet événement éducatif majeur. Parmi les participants, 113 candidats méritent une mention particulière pour leur détermination, car ils affrontent l’examen malgré divers handicaps. Parmi eux, 61 sont non-voyants et 52 sont malvoyants, mettant en lumière leur courage et leur volonté de réussir malgré les défis.

L’importance de cet examen pour l’éducation nationale ne passe pas inaperçue. Le ministre de l’éducation a lui-même visité plusieurs centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement envers l’éducation et le développement des jeunes générations.

Les épreuves se déroulent actuellement dans tous les centres désignés, sous l’œil vigilant des examinateurs et des autorités éducatives, dans l’espoir de voir émerger une nouvelle vague de jeunes talents prêts à franchir le seuil crucial de l’éducation élémentaire.

Cette session du CFEE et du concours d’entrée en Sixième non seulement établit de nouveaux records d’inscription, mais incarne également l’avenir prometteur de la jeunesse sénégalaise dans le paysage éducatif national.

La Gestion Financière sous le Nouveau Régime de Bassirou Diomaye Faye : 1150 Milliards de FCFA Empruntés en Trois Mois

Depuis son accession au pouvoir il y a trois mois, le président Bassirou Diomaye Faye a considérablement accru la dette publique du pays, empruntant un total de 1150 milliards de FCFA. Selon le journal Tribune, ces emprunts se répartissent comme suit :

  1. Marché de l’Uemoa : 150 milliards de FCFA
    • 28 milliards le 3 mai
    • 68 milliards le 31 mai
    • 50 milliards le 06 juin
  2. Banque Africaine de Développement (BAD) : 322 milliards de FCFA, le 11 avril.
  3. Eurobonds : 450 milliards de FCFA, le 3 juin.
  4. Fonds Monétaire International (FMI) : 230 milliards de FCFA, prévu pour mi-juillet.

Cette accumulation rapide de dette inquiète de nombreux spécialistes des finances publiques, craignant les implications à long terme pour l’économie du pays. La dette publique existante est déjà substantielle, et l’ajout de ces nouveaux emprunts soulève des préoccupations sur la soutenabilité financière future du pays.

La décision du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye de s’endetter massivement en si peu de temps vise probablement à financer des projets prioritaires ou à stabiliser l’économie nationale. Cependant, la gestion prudente de ces fonds et la transparence dans leur utilisation seront essentielles pour assurer une croissance économique durable et éviter une crise financière.

Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer l’impact de cette politique d’emprunt sur l’économie et le bien-être des citoyens sous le nouveau régime présidentiel.

Le gouvernement sénégalais maintient la fermeté sur le prix de la farine malgré les contestations des meuniers

Avec l’entrée en vigueur de la baisse du prix du pain à 150 FCFA la baguette, une décision prise lors du Conseil national de la consommation du 21 juin 2024, le gouvernement sénégalais a dû faire face à une réaction vive de la part de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS). Celle-ci a décidé de suspendre la production de farine boulangère en signe de protestation contre la réduction du prix de la farine de blé, abaissé de 19 200 à 15 200 FCFA le sac.

Lors d’une conférence de presse conjointe ce 24 juin, Ahmadou Al Aminou Lo, ministre secrétaire général du gouvernement, et Serigne Guèye Diop, ministre de l’industrie et du commerce, ont exprimé la position inflexible de l’État face aux contestations des meuniers. Ils ont vivement condamné cette initiative qu’ils jugent comme une tentative délibérée de perturber l’approvisionnement en pain des ménages.

Le ministre Serigne Guèye Diop a déclaré que la décision de baisser le prix de la farine était basée sur des analyses techniques rigoureuses, prenant en compte les coûts du marché international et les charges actualisées. Il a souligné que les écarts significatifs dans les coûts d’approvisionnement des meuniers suggéraient des pratiques commerciales douteuses, telles que des surévaluations des charges ou des manipulations des résultats d’exploitation.

Malgré les préoccupations exprimées par les meuniers sur la hausse continue des coûts du blé et les modalités de compensation financière, le gouvernement a présenté des études comparatives démontrant la viabilité économique de l’industrie meunière, avec des bénéfices notables observés ces dernières années.

Les autorités ont également souligné les efforts de dialogue préalable avec l’AMIS, notamment à travers des rencontres avec le Premier ministre et le ministère de l’industrie et du commerce, visant à discuter des impacts économiques et logistiques de la nouvelle réglementation.

En conclusion, le gouvernement maintient sa décision de fixer le prix du sac de farine à 15 200 FCFA, avec une subvention possible de 1 000 à 1 500 FCFA. Tout en se disant ouvert à des discussions sur la gestion des stocks, il a averti qu’il prendrait toutes les mesures nécessaires pour garantir un approvisionnement stable et adéquat du marché, excluant aucune option pour assurer le respect des nouvelles régulations.

Cette position ferme laisse entrevoir une période de négociations tendues entre l’État et les meuniers, sur fond de tensions économiques et d’impératifs sociaux cruciaux pour la population sénégalaise.

Euro 2024 : Récapitulatif des événements marquants de la dernière journée du groupe B

La dernière journée du groupe B de l’Euro 2024 a réservé des rebondissements inattendus et des performances marquantes, confirmant la réputation du groupe de la mort.

Italie s’accroche dans les arrêts de jeu Dans un match décisif contre la Croatie, l’Italie, pourtant favorite, a dû batailler jusqu’au bout. Menés pendant une grande partie du match, les Italiens ont réussi à égaliser dans les dernières secondes grâce à un but crucial de Zaccagni, sauvant ainsi leur qualification pour les huitièmes de finale. Ce résultat leur permet de terminer à la deuxième place du groupe B.

Croatie, une performance solide mais insuffisante La Croatie a montré une performance impressionnante contre l’Italie, prenant l’avantage tôt dans le match. Malgré leur effort, ils n’ont pas réussi à conserver leur avance jusqu’au coup de sifflet final, terminant troisièmes du groupe et devront attendre de voir s’ils peuvent se qualifier parmi les meilleurs troisièmes.

Espagne confirme son statut de favori L’Espagne a conclu sa phase de groupe avec une victoire solide 1-0 contre l’Albanie, assurant ainsi la première place du groupe B avec neuf points sur neuf possibles. Ils ont montré une maîtrise technique impressionnante même en alignant une équipe B, marquant grâce à Ferran Torres et contrôlant le jeu sans trop de difficultés.

Perspectives pour les éliminatoires En conséquence de ces résultats, l’Italie affrontera la Suisse en huitièmes de finale, tandis que l’Espagne attend de connaître son adversaire parmi les meilleurs troisièmes. La Croatie quant à elle, doit maintenant patienter pour voir si elle peut se qualifier pour la phase suivante de la compétition.

La soirée a été intense et pleine de suspense, confirmant une fois de plus que l’Euro 2024 réserve son lot d’émotions fortes et de performances exceptionnelles.

Impact de la Suspension de la Taxe Parafiscale sur le Secteur de la Cimenterie au Sénégal

Depuis la décision de suspendre la taxe parafiscale destinée au financement des logements sociaux, le secteur sénégalais de la cimenterie traverse une période difficile. Ousmane Mbaye, Directeur Général de Dangote Cement Sénégal, a exprimé ses préoccupations lors d’une récente conférence de presse, soulignant une baisse significative des ventes depuis dix jours.

La suspension de cette taxe, actée après une réunion du conseil national de la consommation, vise à ajuster les prix du ciment sur le marché local. Cependant, la communication anticipée de cette mesure avant la formalisation officielle a eu un effet paradoxal : les consommateurs retardent leurs achats en attendant la confirmation de la baisse des prix. Cette attente a plongé les industriels du secteur dans une phase de mévente, affectant ainsi leurs opérations commerciales.

« Nous sommes dans une période de mévente parce que tout simplement, les consommateurs attendent l’effectivité de cette baisse », a déclaré Ousmane Mbaye lors de la conférence de presse. Il a également exprimé l’espoir que la publication prochaine d’un arrêté ministériel officialisant les nouveaux prix redynamisera le marché en incitant les clients à revenir.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels, qui doivent naviguer à travers des périodes de transition réglementaire tout en maintenant leur compétitivité sur un marché concurrentiel. Les attentes des consommateurs et la nécessité de stabilité réglementaire posent des défis stratégiques importants pour les entreprises du secteur cimentier au Sénégal.

En conclusion, bien que la suspension de la taxe parafiscale promette des ajustements positifs à long terme pour le marché du ciment sénégalais, elle a temporairement perturbé les opérations commerciales des entreprises, soulignant ainsi l’importance d’une coordination efficace entre les décideurs politiques et les acteurs industriels pour assurer une transition en douceur vers de nouvelles régulations.

Baisse du prix de la farine au Sénégal : Les défis et les préoccupations des industriels

Lors du récent conseil national de la consommation (CNC) au Sénégal, l’État a officialisé une réduction du prix du sac de 50 kg de farine à 15 200 FCFA. Cependant, cette décision ne semble pas garantie pour les industriels du secteur, qui expriment leurs inquiétudes quant à la mise en œuvre et au financement de cette baisse.

Franck Bavard, Directeur des Grands Moulins de Dakar (GMD), a souligné lors d’une conférence de presse que les industriels n’ont reçu aucune assurance écrite concernant la compensation de la réduction de 4000 FCFA par sac. Il a également mis en lumière d’autres préoccupations majeures des meuniers présents, notamment la gestion des stocks pour lesquels les droits de douane ont déjà été réglés.

« Malgré nos efforts, notre marge de manœuvre reste limitée », a déclaré M. Bavard. Il a pointé du doigt la divergence entre le prix du blé estimé par l’État à 292 euros et celui du marché actuel, dépassant les 300 euros. Cette situation impose un fardeau financier significatif aux meuniers, qui est estimé à plusieurs centaines de millions de FCFA par mois.

Les industriels appellent à une considération accrue des aspects logistiques et financiers liés à cette réduction de prix, notamment en ce qui concerne les subventions et les implications sur les stocks existants. Ils soulignent l’importance de ne pas négliger ces défis pour assurer une transition efficace vers les nouvelles mesures réglementaires.

La question reste ouverte quant à la résolution de ces préoccupations et à la manière dont l’État prévoit de soutenir les acteurs de l’industrie face à ces ajustements économiques. Les prochaines assises des entreprises seront cruciales pour débattre de ces enjeux et trouver des solutions viables pour toutes les parties concernées.

Pape Gueye annonce son départ de l’OM

Pape Gueye a choisi de ne pas prolonger son contrat avec l’Olympique de Marseille, qui arrive à échéance dans quelques jours. Arrivé en provenance du Havre à l’été 2020, le milieu de terrain sénégalais a confirmé son départ via un message émouvant partagé sur son compte Instagram. Alors que sa future destination reste encore à être dévoilée, il avait été récemment mentionné que Villarreal serait en pole position pour recruter le joueur.

« Dédié au peuple marseillais, il y a quatre ans, je suis arrivé, jeune et plein d’ambition de la Ligue 2, avec des rêves plein les yeux pour découvrir l’Olympique de Marseille », a écrit Pape Gueye. « Vous m’avez accueilli immédiatement. J’ai vécu à vos côtés mes premières minutes dans l’élite française, réalisant ainsi mon rêve d’enfant de participer à la Ligue des champions. Bien sûr, il y a eu des moments difficiles, mais votre soutien indéfectible, surtout au Vélodrome, restera gravé dans ma mémoire comme des souvenirs inoubliables. Je remercie tous les joueurs, entraîneurs, membres du staff technique et employés que j’ai côtoyés pendant mon passage. Et bien sûr, vous, chers supporters, connus à travers le monde entier. Merci à tous et à bientôt. »

Le départ de Pape Gueye marque la fin d’un chapitre pour l’OM, qui perd un joueur qui a marqué son passage malgré une période marquée par des défis. Les fans de Marseille et les observateurs du football attendent avec impatience de voir où se dirigera la prochaine étape de sa carrière prometteuse.

Amsatoy Sow Sidibé prend les rênes du Comité sénégalais des droits de l’homme avec détermination

Le lundi 24 juin 2024 marque un tournant au sein du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), avec l’investiture de Amsatoy Sow Sidibé à sa présidence. Succédant à l’éminent avocat Pape Sène, Mme Sidibé a pris la parole pour exposer son programme ambitieux, marqué par un engagement ferme envers la défense et la préservation des droits humains.

En prenant la parole, elle a souligné la lourde responsabilité qui l’attend, consciente des défis significatifs à relever pour placer le CSDH au plus haut rang des institutions nationales et internationales œuvrant pour les droits humains en Afrique et au-delà.

« Je mesure pleinement la responsabilité et la gravité de la charge de conduire le Comité sénégalais des droits de l’homme au plus haut rang des institutions pour la défense et la préservation des droits humains, tant sur le plan africain qu’international », a-t-elle déclaré.

Madame Sidibé, une femme de droit réputée pour sa vigilance et son exigence en matière de droits humains, a rassuré les organisations de la société civile quant à son engagement à faire respecter les grands principes des droits humains, considérés comme universels et indispensables dans un monde de plus en plus mondialisé.

Elle a réaffirmé l’engagement du CSDH à collaborer étroitement avec les institutions de la République, les organismes nationaux et internationaux, ainsi qu’avec les instances judiciaires et les mécanismes tels que l’EPU (examen périodique universel).

« Les défis à relever sont nombreux, mais pas insurmontables aux côtés d’une équipe qui, j’en suis sûre, sera engagée et déterminée à mes côtés », a-t-elle ajouté, soulignant ainsi sa confiance en une collaboration fructueuse avec son équipe.

Dès son entrée en fonction, elle a annoncé que le travail commencerait immédiatement, avec pour mot d’ordre la devise qui leur est chère : « jub jubal jubanti ».

Avec Amsatoy Sow Sidibé à sa tête, le Comité sénégalais des droits de l’homme semble prêt à relever les défis présents et futurs, confirmant ainsi son engagement ferme en faveur des droits humains à tous les niveaux de la société sénégalaise et au-delà.

Baïdy Agne, président du CNP: « Notre responsabilité est de payer l’impôt, mais l’Etat doit accompagner… »

Lors de la conférence de presse préparatoire aux assises des entreprises, programmées les 27 et 28 juin prochains, Baïdy Agne, président du Conseil National du Patronat (CNP), a abordé plusieurs questions d’actualité, notamment celle de la fiscalité. La récente déclaration du Premier Ministre Ousmane Sonko sur la nécessité pour les entreprises de presse de s’acquitter de leurs impôts a ravivé le débat sur la contribution fiscale des entreprises en général.

Baïdy Agne a rappelé que toutes les entreprises, sans exception, ont l’obligation morale et légale de contribuer fiscalement : « Nous disons toujours que c’est de la responsabilité des entreprises de payer l’impôt. Mais aussi, c’est la responsabilité de l’Etat de comprendre que ces entreprises peuvent rencontrer des difficultés », a-t-il souligné dans son discours liminaire devant les membres du patronat.

Le président du CNP a insisté sur la nécessité d’un soutien étatique adapté aux réalités économiques des entreprises, afin qu’elles puissent remplir leurs obligations fiscales sans compromettre leur viabilité : « Nous employons des gens, nous créons de la valeur… nous devons trouver des mécanismes pour élargir les mécanismes. Mais c’est également le rôle de l’Etat de mettre en place des mécanismes de soutien pour un environnement équilibré au bénéfice des entreprises et de tous les employés », a-t-il ajouté.

Les assises des entreprises, prévues prochainement, offriront une tribune aux entreprises pour exposer les défis auxquels elles font face et pour formuler des recommandations en vue d’un cadre fiscal et économique plus favorable.

En conclusion, Baïdy Agne et le CNP appellent à un dialogue constructif entre le secteur privé et l’Etat, afin de garantir un environnement fiscal et économique propice à la croissance des entreprises et à la création d’emplois.

Baisse des prix du pain : la position du représentant du collectif des boulangers.

Invité de la radio  » Al Quoran Fm » dans l’émission  » Sen Momel, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack M. Moustapha Mbodji a magnifié la baisse du prix du pain au niveau national avant d’inviter les autorités étatiques à un dialogue inclusif et constructif au bénéfice de tous les sénégalais, boulangers comme consommateurs. 

 » Nous admettons qu’il y’a eu une baisse du prix du sac de farine de l’ordre de 4000 Fcfa alors que nous prônions une baisse de 6900 Fcfa de la part de l’Etat. Ce qui constitue un manque à gagner de 2900 Fcfa à nos dépens  » a d’emblée expliqué sur les ondes de la station Fm, M. Moustapha Mbodji, représentant de collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack. 

Pour taire les rumeurs, M. Mbodji a rappelé que le miche de pain de 200 grammes a toujours couté 175 Fcfa dans toutes les boulangeries de Dakar et celles des régions de l’intérieur.  » Ceux qui le commercialisent à 200 Fcfa sont généralement les revendeurs ou les restaurateurs. Mais à notre niveau, nous l’avons toujours vendu à 175 Fcfa pour être dans les normes de la régulation  » a-t-il précisé. 

Pour ce qui de la fixation des prix au niveau de la région de Kaolack, le représentant du collectif des boulangers et ses pairs disent attendre la convocation du service du commerce pour un Conseil régional de la consommation. « Pour ce qui concerne les 13 autres régions de l’intérieur du pays, l’entrée en vigueur des mesures de baisse devra être actée sous peu. Les prix fixés seront majorés d’un différentiel de transport déterminé au niveau local  » a éclairci M. Moustapha Mbodji. 

Pour lui toujours, au delà de la farine, les autres intrants comme la levure, le gasoil et les produits qui concourent à la fabrication du pain doivent être diminués pour impacter sensiblement les prix.  » Dans les régions, toutes nos besoins sont acquis en échange d’une charge de transport donc pour une fixation gagant gagnant, les autorités doivent prochainement penser à les diminuer aussi  » réclame-t-il. 

Au delà du coût des intrants, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack a fait un plaidoyer pour une modernisation des unités de production de pain.  » Nos boulangeries utilisent du matériel archaïque ce qui induit des charges en énergie considérable, nous croyons que l’Etat avait un projet de modernisation du secteur avec des subventions pour renouveler nos machines. L’utilisation du solaire et des énergies vertes pourraient considérablement diminuer les charges, in fine, les prix  » a-t-il conclu. 

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