Premier Ministre Ousmane SONKO a récemment reçu un échantillon de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, soulignant ainsi un premier pas sur le chemin vers l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal. Cependant, il est clair que la satisfaction ne sera complète que lorsque toutes ces ressources seront bénéfiques de manière équitable pour le peuple sénégalais, conformément à l’article 25-1 de la Constitution qui stipule que les ressources naturelles appartiennent au peuple et doivent être utilisées pour améliorer ses conditions de vie. Cet engagement envers le peuple sénégalais est primordial et doit être poursuivi avec détermination et transparence pour garantir le bien-être de tous les citoyens.
Auteur/autrice : Diack
Titre : Enlèvement de Mousbila Sankara, oncle et compagnon de lutte de Thomas Sankara
Mardi dernier, Mousbila Sankara, ancien diplomate et oncle de Thomas Sankara, figure emblématique de la révolution burkinabè, a été enlevé à son domicile à Ouagadougou. Des individus se réclamant des services de renseignement sont responsables de cet acte, selon un proche de la victime qui a préféré rester anonyme. Âgé de 74 ans, Mousbila Sankara a été arrêté alors qu’il revenait de la prière matinale, et depuis lors, sa famille est sans nouvelles de lui, dénonçant fermement cet enlèvement.
Ce kidnapping survient dans un contexte de tensions politiques au Burkina Faso, où le régime militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré est accusé par certains d’entraver les droits fondamentaux et la liberté d’expression. Mousbila Sankara lui-même avait exprimé des inquiétudes quant à la conduite du régime dans une lettre ouverte publiée mi-mai, appelant à préserver les acquis des travailleurs et à garantir l’espace public pour l’expression citoyenne.
Ce n’est malheureusement pas un cas isolé, plusieurs personnalités considérées comme opposantes au régime ont été victimes d’enlèvements ces derniers mois à Ouagadougou. Parmi eux, l’avocat et leader de la société civile, Guy Hervé Kam, arrêté en janvier pour « complot contre la sûreté de l’Etat », a été libéré avant d’être à nouveau enlevé et incarcéré à la prison militaire. De même, l’ex-chef de corps militaire, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, a été enlevé peu après sa remise en liberté provisoire.
Ces événements soulèvent de vives préoccupations quant à la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Burkina Faso, et appellent à une action urgente pour garantir la sécurité et la liberté de tous les citoyens, ainsi que le respect de l’État de droit.
Le Sénégal reçoit les premières gouttes de pétrole de Sangomar
Dans une cérémonie solennelle au palais présidentiel, le chef de l’État sénégalais a reçu l’échantillon inaugural du pétrole extrait du gisement de Sangomar. Cette étape marque l’entrée du Sénégal dans le club des nations productrices de pétrole, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour le pays.
Lors du conseil des ministres, en présence de tous les membres du gouvernement, le ministre des Énergies et du Pétrole, Birame Souleye Diop, a remis symboliquement cet échantillon au président. Cette occasion a été saisie par le chef de l’État pour réaffirmer son engagement en faveur d’une gestion transparente et équitable des ressources naturelles du pays.
Dans un discours empreint de vision et de responsabilité, le président a exprimé ses félicitations au gouvernement, au peuple sénégalais et à la compagnie Woodside Energy, partenaire dans ce projet. Il a également formulé des vœux sincères pour que cette nouvelle ressource contribue à la prospérité, à la paix et à l’unité nationale du Sénégal.
Cette étape marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, qui devra maintenant s’atteler à gérer avec prévoyance et équité les revenus tirés de cette précieuse ressource, dans l’intérêt de tous ses citoyens.
Les comptes du groupe Walfadjri bloqués par l’État pour non-paiement d’impôts : Pas d’avance Tabaski pour le personnel
Les tensions entre les autorités fiscales et les entreprises de presse continuent de s’intensifier, avec cette fois-ci le groupe Walfadjri dans le viseur de l’État. Les comptes bancaires du groupe ont été gelés pour défaut de paiement d’impôts, privant ainsi le personnel de l’entreprise de la traditionnelle avance Tabaski pour cette année.
Dans une note adressée au personnel, le Président Directeur Général, Cheikh Niass, a annoncé que la direction ne serait pas en mesure d’allouer l’avance Tabaski aux employés, en raison du blocage des comptes bancaires par les nouvelles autorités. Cette décision fait suite à un Avis à tiers détenteur émis pour des impôts non réglés sur la période 2016-2018.
L’avocat du groupe a souligné que cette action de l’État ciblait la gestion passée de Sidy Lamine Niass, ancien dirigeant du groupe décédé, sans fournir de détails supplémentaires sur les raisons exactes de ces impayés.
Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les entreprises de presse et l’État en matière fiscale, soulevant des préoccupations quant à l’impact sur la liberté de la presse et le fonctionnement des médias dans le pays.

Sénégal : Les Alarmants Chiffres des Accidents de la Circulation
Lors de sa participation à la réunion du comité régional de développement de la région de Dakar, le Commandant Diène Ndiaye, à la tête du groupement motocycliste de la Gendarmerie nationale (GMGN), a exposé des données préoccupantes concernant les accidents de la circulation au Sénégal.
« Les chiffres des accidents sont alarmants », a déclaré le Commandant Ndiaye. « Malheureusement, c’est le comportement humain qui bloque cet investissement de sensibilisation. Le facteur humain cause 92% des accidents. » En effet, les statistiques révèlent une tendance inquiétante : en 2021, 665 décès ont été enregistrés, et en 2023, ce chiffre a grimpé à 733.
Parmi les tragédies marquantes de l’année dernière, l’accident de Sikilo se démarque avec ses 39 décès. Ces données mettent en évidence la nécessité urgente de revoir nos comportements sur la route. « Nous devons avoir la culture de la sécurité routière », insiste le Commandant Ndiaye, soulignant ainsi l’importance d’une prise de conscience collective.
La campagne nationale de lutte contre la recrudescence des accidents de la circulation vise à sensibiliser les populations et à promouvoir des comportements responsables sur la route. En effet, chaque personne partage la responsabilité de garantir la sécurité de tous les usagers.
Moustapha Guirassy annonce trois mesures phares pour l’éducation sénégalaise
Dans une récente note, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Guirassy, a dévoilé trois mesures essentielles en collaboration avec les parties prenantes du secteur de l’éducation. Ces mesures visent à améliorer la qualité de l’environnement éducatif et à promouvoir la sensibilisation à l’hygiène et à la propreté dans les écoles.
La première mesure concerne la réhabilitation des infrastructures scolaires ainsi que l’amélioration des équipements tels que les tables-bancs, assurant ainsi un environnement plus propice à l’apprentissage pour les élèves.
La deuxième mesure, baptisée « Setal sunu ekol », met l’accent sur l’investissement humain en encourageant la participation active de la communauté éducative à des actions de sensibilisation sur l’importance de maintenir la propreté et l’hygiène dans les écoles.
Enfin, la troisième mesure vise à créer des espaces verts et à promouvoir le reboisement dans les écoles, avec pour devise « Un élève, un arbre », et « Une école, un jardin scolaire ». Cette initiative vise à sensibiliser les élèves à l’importance de la préservation de l’environnement tout en créant des espaces verts propices à la détente et à l’apprentissage en plein air.
Le ministre Guirassy a souligné que ces actions ne devraient pas être des initiatives ponctuelles mais devraient être intégrées de manière permanente dans les évaluations des élèves, des enseignants et des établissements scolaires, afin de favoriser une culture de responsabilité environnementale et de durabilité.
Ces mesures, initiées dans le cadre de l’initiative nationale pour un Sénégal propre « Setal sunu reew » et en collaboration avec plusieurs ministères, devraient contribuer à créer des écoles plus vertes et à renforcer les liens entre le secteur éducatif et d’autres secteurs de la société.
Arrestation des employeurs chinois à Darou Khoudoss pour agression sur un employé sénégalais
Selon les dernières informations, les employeurs chinois d’une société de carrière de béton basée à Darou Khoudoss ont été placés sous mandat de dépôt après avoir été arrêtés pour avoir violemment agressé un employé sénégalais nommé Ibrahima Fall, chauffeur de camion au sein de l’entreprise.
Les trois prévenus ont été capturés dans une vidéo choquante montrant l’acte de torture infligé à leur victime. La gendarmerie de Mboro est intervenue sur les lieux pour appréhender les coupables après que la vidéo ait circulé sur les réseaux sociaux, provoquant une indignation généralisée dans la communauté locale.
Cette arrestation soulève des questions sur les conditions de travail et le traitement des employés étrangers au Sénégal, et met en lumière l’importance de la justice et de la protection des droits des travailleurs dans toutes les entreprises, nationales ou étrangères, opérant sur le territoire sénégalais.
L’affaire est actuellement en cours d’enquête, et la justice sera chargée de faire toute la lumière sur cet incident et de garantir que les responsables soient tenus pour responsables de leurs actes.
Éventuel report de la CAN 2025 : la mainmise de la FIFA sur la CAF ?
La Confédération africaine de football (CAF) pourrait-elle reporter la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2025 au début de 2026 ? Cette éventualité suscite des craintes et soulève des questions sur l’influence de la FIFA sur la CAF.
Initialement prévue pour l’été 2025 au Maroc, la CAN pourrait être décalée afin d’éviter un conflit de dates avec la prochaine Coupe du monde des clubs et la nouvelle formule de la Ligue des champions. Cette décision, si elle se concrétise, pourrait être perçue comme une soumission de la CAF aux directives de la FIFA, mettant ainsi en péril l’indépendance et l’autonomie du football africain.
Face à ces spéculations, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a maintenu un silence énigmatique, laissant planer le doute quant à la position de l’instance africaine. Bien que la CAF ait publié un démenti sur le report annoncé, la situation demeure incertaine, laissant entrevoir une possible ingérence de la FIFA dans les affaires internes de la CAF.
La proposition de Gianni Infantino, président de la FIFA, d’organiser la CAN tous les quatre ans au lieu de deux, semble avoir ravivé le débat. Cependant, cette suggestion est contestée, notamment en raison des performances remarquables de la CAN en termes d’audience et d’attractivité, telles que démontrées lors de la dernière édition en Côte d’Ivoire.
Si la CAN 2025 est reportée, cela pourrait entraîner une surcharge de calendrier pour les joueurs africains, qui devraient participer à la CAN en décembre-janvier, suivie de la Coupe du monde en juin-juillet de la même année, en plus des compétitions de clubs et des nouvelles formules des Coupes d’Europe.
Cette situation soulève des préoccupations quant à la priorisation des intérêts du football africain par rapport aux ambitions commerciales et politiques de la FIFA. Il est impératif que la CAF prenne des décisions souveraines et en phase avec les besoins et les aspirations du football africain, sans céder à des pressions externes.
En conclusion, le report éventuel de la CAN 2025 met en lumière les défis auxquels est confronté le football africain, notamment en ce qui concerne son autonomie et son intégrité face à l’influence grandissante de la FIFA. La préservation de la CAN en tant qu’événement emblématique du continent africain doit rester une priorité absolue pour tous les acteurs impliqués.
Tabaski 2024 : Dakar Dem Dikk se réorganise pour mieux desservir les zones reculées
Dans le cadre de sa mission de service public de transport, la société nationale Dakar Dem Dikk SA a entrepris une réorganisation majeure de ses ressources humaines et matérielles. Cette initiative vise à renforcer ses capacités opérationnelles afin d’assurer une desserte efficace, notamment dans les zones reculées, à l’approche de la fête de Tabaski.
Suite à un diagnostic approfondi de ses moyens, Dakar Dem Dikk annonce fièrement une augmentation significative de 59% des dessertes interurbaines à travers le territoire national. Cette mesure vise à garantir que chaque citoyen puisse rejoindre sa famille et ses proches en toute sécurité pour célébrer cette importante fête religieuse.
Cependant, cette intensification des services ne compromettra en rien l’exploitation des lignes urbaines et interurbaines existantes, qui continueront de desservir les localités de la capitale et des régions, telles que Kédougou et Podor. Malgré les défis liés au manque de services de maintenance adéquats, Dakar Dem Dikk reste résolu à offrir un service de qualité à ses usagers.
Le communiqué de Dakar Dem Dikk souligne également les efforts déployés pour remédier aux problèmes rencontrés, notamment la nécessité de réparer les bus en panne dans certaines régions. Dans cet esprit, la direction générale s’engage à renforcer le service de maintenance local afin de garantir la fiabilité et la sécurité de ses véhicules.
En conclusion, Dakar Dem Dikk réaffirme son engagement envers les populations et les usagers, promettant un service inclusif respectant les normes sécuritaires et l’équité territoriale. La société salue également les efforts constants de son personnel dévoué, qui œuvre sans relâche pour offrir un service de qualité à tous les citoyens.

« Sénégal : Engagement ferme pour la réunification de la CEDEAO, annonce le général Birame Diop »
Le général Birame Diop, ministre des Forces armées du Sénégal, a récemment annoncé l’engagement ferme du pays en faveur de la réunification des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration du 49e anniversaire de la Cedeao, où le général Diop a représenté son homologue des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine.
Dans son discours, le général Diop a souligné que le Sénégal considère la réunification de la Cedeao comme une priorité, tout en mettant en avant la nécessité de garantir une paix durable dans la sous-région. Selon lui, cette stabilité est cruciale pour parachever l’intégration régionale.
Cette position s’inscrit dans la politique extérieure définie par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui accorde une importance particulière à l’intégration continentale. Le changement de dénomination du ministère des Affaires étrangères ainsi que les tournées effectuées par le président dans la sous-région témoignent de la volonté du Sénégal de parvenir à la réunification des pays membres de la Cedeao.
Le général Diop a également salué les réalisations de la Cedeao depuis sa création, soulignant les progrès significatifs et les réformes entreprises, notamment dans le domaine de la prévention des conflits.
La commémoration du 49e anniversaire de la Cedeao sous le thème « La Cedeao à l’aube de son cinquantenaire » offre une opportunité de réfléchir aux défis sécuritaires et aux perspectives de cette institution communautaire. Le Sénégal, à travers l’annonce du général Diop, réaffirme son engagement envers l’unité et l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
Meurtre à Mbodiène : Prolongation de la garde à vue pour le présumé meurtrier, deux victimes l’identifient comme étant leur violeur
M. F. Sy, suspecté du meurtre du jeune Moustapha Dimé à Mbodiène, reste en garde à vue au commissariat urbain de Tivaouane alors que de nouveaux développements émergent dans l’affaire. En plus de ses aveux concernant le meurtre, Sy a également admis avoir violé deux femmes, passagères qu’il transportait en tant que chauffeur de « wargaïndé ».
Les enquêteurs se sont rendus sur les lieux où Sy a prétendument vendu la moto de sa victime, et ont interpellé l’acheteur. Par ailleurs, les deux femmes violées ont identifié Sy comme leur agresseur lors de leur passage au commissariat.
L’enquête progresse rapidement, avec les inspecteurs maintenant à la recherche des complices de Sy dans le meurtre de Dimé. On s’attend à ce que l’enquête soit bouclée dans les prochains jours.
Gabrielle Kane, présidente de l’APROFEV, réagit face à un mandat d’arrêt
Gabrielle Kane, éminente féministe et présidente de l’Association d’appui et de protection des femmes victimes de violation de leurs droits (APROFEV), se retrouve sous le coup d’un mandat d’arrêt. Cette annonce a secoué les réseaux sociaux, mais la réaction de Kane ne s’est pas fait attendre.
Sur ses plateformes en ligne, l’ancienne protectrice d’Adji Sarr a réagi avec une déclaration forte : « Si la prison est la récompense de mes combats de femme, de mère, j’irai donc avec une immense fierté pour ce que j’ai fait. Je ne regrette rien et mille fois, je recommencerai! ». Ces mots reflètent la détermination et le courage dont Kane fait preuve face à cette situation délicate.
La jeune dame fait l’objet de plusieurs plaintes, mais son engagement envers la cause des femmes reste inébranlable. Son attitude face à cette épreuve souligne son engagement sans faille envers la lutte pour les droits des femmes, et son message résonne comme un appel à la persévérance et à la résilience dans la quête de justice et d’égalité.
La CSA dénonce la convocation du SG du SATES par le Conseil de discipline de SEN’EAU
Le secrétariat exécutif permanent de la Confédération Syndicale Africaine (CSA) a vivement réagi à la convocation de Oumar BA, Secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Eau du Sénégal (SATES/SEN’EAU), par le Conseil de discipline de l’entreprise SEN’EAU.
Dans un communiqué officiel, la CSA a qualifié cette convocation de tentative d’intimidation visant à restreindre le droit syndical et à museler la voix des travailleurs qui ne font que revendiquer leurs droits légitimes et de meilleures conditions de travail.
Le secrétaire général de la CSA, actuellement à Genève pour une conférence du Bureau International du Travail (BIT), a fermement condamné cette mesure arbitraire, dénonçant son objectif sous-jacent de démanteler le SATES/SEN’EAU. Il a souligné que le camarade Oumar Ba n’a fait que remplir son devoir syndical en défendant les droits et intérêts des travailleurs.
La CSA exprime sa solidarité envers les membres du SATES/SEN’EAU et son engagement à lutter à leurs côtés pour le respect de leurs droits et de leur dignité. Elle exige ainsi l’annulation de toute sanction issue du Conseil de discipline et le respect du droit à l’activité syndicale.
En réponse à cette situation, la CSA appelle la Direction de SEN’EAU à entamer des négociations avec le SATES/SEN’EAU afin de trouver des solutions appropriées pour préserver un climat de travail sain et respectueux des droits des travailleurs.
Conflit salarial entre un employé sénégalais et des employeurs chinois : les dessous de l’affaire révélés
L’affaire qui a récemment éclaté, impliquant un chauffeur sénégalais et ses employeurs chinois, met en lumière les tensions autour du paiement des salaires et des conditions de travail dans certaines entreprises. Tout a commencé lorsque l’employé, Ibrahima Fall, a refusé de signer son bulletin de salaire après avoir constaté des déductions injustifiées. Cela a déclenché une série de confrontations, aboutissant à une mise à pied prolongée et finalement à un conflit ouvert.
Fall affirme avoir été injustement sanctionné pour des dommages causés au véhicule par un autre chauffeur, mais il a refusé de se plier aux demandes de son employeur chinois de signer le bulletin de salaire sans explication claire sur les déductions. Il a plutôt demandé une justification écrite pour régler le différend par le biais des autorités compétentes.
Lorsque les employeurs chinois ont tenté de confisquer son salaire, Fall a résisté, ce qui a conduit à une altercation physique, capturée dans des vidéos virales qui ont choqué l’opinion publique. L’intervention des autorités a finalement permis à Fall de récupérer son salaire et de reprendre son travail, après que l’Inspection du Travail ait tranché en sa faveur.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux travailleurs, en particulier dans le contexte des entreprises internationales où les barrières linguistiques et culturelles peuvent compliquer les relations employeur-employé. Elle souligne également l’importance d’une réglementation stricte pour protéger les droits des travailleurs et résoudre les conflits de manière équitable.
Mr Ousmane Sonko, le temps vous est compté
Les sénégalais attendent impatiemment la réalisation de vos promesses electorales.
Vous ne pouvez pas l’oublier et vous ne devez pas oublier comment les sénégalais se sont appropriés le projet pastef depuis sa création.
Un projet qui fut et est toujours synonyme d’espoir car bâti sur une demande sociale < la rupture systémique>.
Vous l’avez dit et vous l’avez redit < on doit rompre avec ceux qui se faisaient et surtout soulager les maux des sénégalais >, voilà vos dires avant les élections présidentielles de 2024 et voilà sans doute pourquoi les sénégalais ont adhéré massivement au projet pastef, votre score 54% lors des élections, une chose inédite en matière électorale montre à quel point les sénégalais compte sur votre personne
Mais après tout juste 2 mois , on est pas rassuré de vos faits et gestes. Certes vous avez initié des actes forts ( suspension des licences de pêche , arrêts des travaux sur le littoral, Audits ) mais on attend de voir la suite. L’image que vous véhiculez me laisse perplexe, nous attendons que vous fassiez la part des choses désormais vous avez les reines de l’état, vous avez les commandes, vous devez dérouler.
Mais les faits montrent que vous avez du mal à démarrer la machine, le projet pastef est devenu d’un coup flou et votre gouvernement semble tâtonner, dépassé par les événements. Les sénégalais continuent de souffrir en silence car si vous êtes toujours dans l’état de grâce, les maux des sénégalais restent entiers. Vous nous aviez promis la réduction du coût de la vie, mais rien toujours, l’ultimatum du 15 mai est dépassé largement. Le chômage et les conditions de travail dramatiques sont toujours là , votre sortie du dimanche sur le thème < la place de la jeunesse dans le projet > s’est soldée par des déballages, intimidations et menaces. La presse n’est pas votre cible, elle a joué pleinement son rôle dans la légitimation de votre combat auprès du Grand public, Mr le PM concentrez vous sur les priorités.
Ressaisissez vous Mr le premier Ministre, nous attendons une autre version de vous pas celle d’avant les élections en tant qu’opposant. Nous voulons que vous vous comportiez comme un digne chef du gouvernement avec de la hauteur et d’être au dessus de la mêlée. Désormais c’est votre rôle de réconcilier le peuple sénégalais en créant un environnement propice à la cohésion sociale et au développement économique et social.
Samba kanteye
PDG Niomre avenir plusAncien conseiller municipal de la commune de Niomre.
« Le Sénégal entre dans l’ère pétrolière : les perspectives pour le peuple »
Le Sénégal, longtemps connu pour son agriculture et son tourisme, entre dans une nouvelle ère avec la découverte de ressources pétrolières prometteuses au large de ses côtes. Cette nouvelle a suscité à la fois l’enthousiasme et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise, qui se demande si elle bénéficiera réellement de cette richesse.
D’un côté, l’industrie pétrolière offre des perspectives économiques importantes, avec la création d’emplois, le développement des infrastructures et l’augmentation des revenus pour l’État. Cependant, l’expérience d’autres nations africaines riches en pétrole met en garde contre les pièges potentiels de la « malédiction des ressources ».
La gestion transparente et efficace des revenus pétroliers est essentielle pour garantir que tous les citoyens du Sénégal bénéficient de cette nouvelle richesse. Cela nécessite une bonne gouvernance, une lutte contre la corruption et des mécanismes de redistribution équitables.
De plus, il est crucial que le Sénégal investisse dans des secteurs diversifiés de son économie afin de réduire sa dépendance à long terme vis-à-vis du pétrole. Cela garantira une croissance économique durable et résiliente pour les générations futures.
En fin de compte, le succès de l’industrie pétrolière au Sénégal dépendra de la manière dont le gouvernement, les entreprises et la société civile travaillent ensemble pour assurer que cette richesse profite à tous, et non seulement à une élite restreinte.
Condamné pour violences conjugales : Un agent du GIGN écope d’une peine avec sursis
Un agent du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), M. L. Guèye, membre de la garde rapprochée de Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a été condamné pour violences conjugales par le Tribunal d’instance de Dakar.
Sa femme, C. Faye, également policière, l’a accusé de violences physiques, menaces de mort et abandon de famille, lors de leur récente altercation. Selon les déclarations de l’accusatrice, les violences étaient récurrentes depuis leur mariage en 2019, mais ont atteint un sommet lorsqu’elle l’a confronté à son infidélité présumée.
Les témoignages rapportent que M. Guèye aurait agressé sa femme violemment, utilisant même son arme de service pour la menacer de mort. Des preuves médicales, des captures de messages WhatsApp compromettants et des photos de blessures ont été présentées devant le tribunal.
En réponse, l’accusé a nié certains faits, accusant plutôt sa femme de jalousie excessive et suggérant qu’elle se serait blessée elle-même lors de la dispute.
Le juge a fermement condamné le comportement de M. Guèye, soulignant qu’en tant que représentant de l’État, il se devait d’avoir un comportement exemplaire. Finalement, après le désistement de son épouse, il a été condamné à un mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA.
Cette affaire souligne l’importance de la lutte contre les violences conjugales et rappelle que personne n’est au-dessus de la loi, même les agents des forces de l’ordre.
L’influenceur Saydbamba convoqué à la division de la cybercriminalité
L’influenceur Saydbamba a été convoqué ce mardi 11 juin 2024 à la division de la cybercriminalité pour un interrogatoire. Sur sa page Facebook, il a partagé qu’il était présent dans les locaux de la cybercriminalité, en attendant ses avocats pour débuter l’interrogatoire. Actuellement, il reste sur place, soumis à un interrogatoire en cours.
L’influenceur, connu pour son activité sur les réseaux sociaux, se retrouve au centre de l’attention médiatique avec cette convocation. Les raisons précises de cette démarche des autorités n’ont pas encore été divulguées. Cependant, cela soulève des interrogations et suscite l’intérêt de ses nombreux abonnés et de la communauté en ligne.
L’évolution de cette affaire sera suivie de près et nous fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.
Le Président Bassirou Diomaye Faye renforce le dialogue avec les leaders religieux avant la Tabaski
À la veille de la Tabaski, une période sacrée pour les musulmans, le Chef de l’État du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une réunion importante avec les imams et oulémas du pays. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux et empreints de qualité, où les religieux ont exprimé leur appréciation pour cette initiative de dialogue.
Les représentants de la Ligue des imams, de l’Association des oulémas et du Rassemblement islamique ont exprimé leur engagement à collaborer étroitement avec le Président Faye pour promouvoir la paix, l’harmonie et la concorde au sein de la société sénégalaise.
Cette démarche souligne l’importance que le Président accorde à la coopération et au dialogue interreligieux dans la consolidation des fondements d’une nation prospère et unie. En renforçant les liens avec les leaders religieux, le gouvernement sénégalais montre sa volonté de travailler main dans la main avec toutes les composantes de la société pour préserver la stabilité et le bien-être de tous ses citoyens.
En cette période de célébration religieuse, cette rencontre revêt une signification particulière, soulignant l’importance de la compréhension mutuelle et du respect entre les différentes communautés religieuses du pays. Le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux constitue un pas essentiel vers la consolidation des valeurs de tolérance et de coexistence pacifique au Sénégal.
Alors que la Tabaski approche, cette réunion témoigne de l’engagement commun en faveur de la paix et de l’unité, et renforce l’espoir d’un avenir où la diversité religieuse est célébrée comme une richesse nationale.





Début d’extraction historique du pétrole au champ de Sangomar : le Sénégal remboursera 70% des investissements avant le partage de la production
Aujourd’hui marque une étape décisive pour le Sénégal avec le lancement de l’extraction pétrolière dans le champ de Sangomar, un projet pionnier avec une capacité de 100 000 barils par jour. Cette réalisation est le fruit d’une collaboration entre PETROSEN, l’État sénégalais et des acteurs internationaux majeurs.
Woodside, entreprise australienne, annonce fièrement le début de cette extraction offshore, ouvrant ainsi la voie à une production significative de barils. Cependant, la fluctuation des prix du pétrole sur le marché mondial pose des défis quant à la fixation des prix.
Moussa Oumar, chercheur dans le secteur pétrolier, souligne l’importance de maximiser la production quotidienne de barils, soulignant la difficulté de pratiquer l’économie du pétrole au niveau des gisements. La capacité de production estimée du champ de Sangomar est de 100 000 barils par jour, marquant un pas crucial dans son exploitation.
Le contrat de partage de production entre le Sénégal et la compagnie pétrolière repose sur la production quotidienne de barils, déterminant ainsi les parts de chaque partie. Avant cela, il est essentiel de rembourser les investissements des opérateurs, comme le stipule l’article 34 du code pétrolier, avec un taux de remboursement d’environ 70%.
Après près de dix ans de recherche et de développement, l’heure est venue pour le Sénégal de rembourser les coûts engagés dans ce projet ambitieux. Une fois ce remboursement effectué, le partage de la production débutera, avec 40% pour l’État et 60% pour la compagnie pétrolière. Ce remboursement se fera progressivement selon des barèmes établis.
En conclusion, cette avancée dans le domaine pétrolier ouvre de nouvelles perspectives pour le Sénégal, tout en soulignant l’importance de gérer efficacement les revenus issus de cette ressource précieuse pour le développement économique du pays.
Le Directeur Général de l’Apix Sénégal promeut un partenariat « gagnant-gagnant » lors du forum économique Sino-Sénégalais
Dans le cadre d’un forum économique Sino-Sénégalais qui s’est tenu à Dakar ce mardi matin, le nouveau Directeur Général de l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), Bakary Séga Bathily, a adressé un message fort aux investisseurs étrangers intéressés par des partenariats avec l’État du Sénégal.
Bathily a affirmé l’engagement de l’Apix à établir des relations économiques bénéfiques pour toutes les parties impliquées. « Nous souhaitons établir un partenariat économique gagnant-gagnant avec nos partenaires internationaux », a-t-il déclaré. Cette déclaration reflète la volonté de l’Apix de favoriser des accords où toutes les parties tirent profit et bénéficient mutuellement des opportunités d’investissement.
Dans le but de renforcer la compétitivité des entreprises sénégalaises, Bathily a annoncé des mesures visant à faciliter l’accès au foncier et aux financements. Cette initiative vise à soutenir les entreprises locales et à les positionner avantageusement sur le marché, tout en favorisant un environnement propice à l’investissement étranger.
Cette vision d’un partenariat équilibré et bénéfique souligne l’engagement de l’Apix à promouvoir le développement économique durable au Sénégal, en encourageant des collaborations stratégiques et mutuellement avantageuses.
Hommage à Mansour Dieng, un pilier de la presse s’en est allé
C’est avec une profonde tristesse que la communauté journalistique a appris le décès de Mansour Dieng, le fondateur et directeur de « Icone Magazine ». Son départ laisse un vide immense dans le paysage médiatique, tant son engagement et sa passion pour le journalisme ont marqué des générations.
Mansour Dieng était bien plus qu’un simple journaliste. Il était un véritable pilier de la presse, un visionnaire qui a su élever le débat public à travers son magazine. Toujours à la recherche de la vérité, il a incarné l’éthique et le professionnalisme, inspirant ainsi toute une génération de journalistes.
Ses contributions ne se limitaient pas à son travail au sein de « Icone Magazine ». Mansour Dieng était également un défenseur infatigable de la liberté de la presse et des valeurs démocratiques. Il a toujours su se tenir aux côtés des opprimés, utilisant sa plume comme une arme pour combattre l’injustice et l’oppression.
Au-delà de son influence professionnelle, Mansour Dieng était également un être humain d’une grande générosité. Toujours prêt à aider ceux dans le besoin, il était respecté et aimé de tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer.
Aujourd’hui, alors que nous pleurons sa perte, nous nous souvenons également de l’héritage qu’il laisse derrière lui. Son engagement envers la vérité et la justice continuera d’inspirer les générations futures de journalistes à travers le pays.
À sa famille, ses amis et ses collègues, nous adressons nos plus sincères condoléances. Mansour Dieng restera à jamais dans nos cœurs et son influence perdurera à travers les pages de l’histoire de la presse.
Remaniement au Conseil Départemental de Ziguinchor : Nouveau Vice-Président Élu
Le Conseil départemental de Ziguinchor a connu un remaniement significatif avec le départ du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, de son poste de 2ème vice-président. Cette décision s’inscrit dans la volonté de lutter contre le cumul des mandats.
Alfousseyni Diédhiou, membre du parti Pastef dans le Boutoupa-Camaracounda, a été élu pour le remplacer après la démission de Cheikh Tidiane Dièye. Cette élection s’est déroulée lors d’une session ordinaire qui a débuté le lundi 10 juin et s’est achevée le mardi 11 juin 2024.
L’élection a été remportée par Alfousseyni Diédhiou avec 31 voix, face à son camarade de parti, Seydou Mandiang de Ziguinchor, qui a obtenu 27 voix.
Cette session ordinaire a également été marquée par le remplacement de Kaoussou Sané, décédé le 16 décembre 2023.
Grève de 48 heures à l’UGB : Les travailleurs exigent des solutions concrètes à leurs revendications
Le Syndicat des Travailleurs des Établissements Scolaires et Universitaires (STESU) Section UGB Rectorat a déclenché une grève de 48 heures renouvelables pour faire entendre leurs revendications au sein de l’Université Gaston Berger (UGB).
Cette mobilisation vise à exiger une rencontre avec le Recteur afin de poursuivre les négociations sur les 19 points revendicatifs soulevés par le syndicat. Parmi ces points, les conditions de travail précaires des techniciens de laboratoires de la ferme agricole de l’université sont particulièrement mis en avant. Malgré des débuts de solutions, les travailleurs déplorent un manque de suivi et d’engagement de la part des autorités universitaires, qui ont promis des rencontres mais n’ont pas tenu leurs engagements.
Amath Diallo, secrétaire général du syndicat, souligne le manque de respect manifesté par le Recteur envers les partenaires sociaux, et insiste sur la nécessité d’une rencontre pour résoudre les problèmes une fois pour toutes.
La grève a également entraîné des retards dans le versement des salaires des travailleurs vacataires, mettant en lumière l’impact direct de ce mouvement sur la communauté universitaire.
Malgré un récent engagement du vice-recteur à examiner les revendications, les syndicalistes maintiennent leur demande de rencontre avec le Recteur pour trouver des solutions concrètes à leurs préoccupations.
Appel à la Priorité des Vrais Problèmes : L’Énergie du Premier Ministre Ousmane Sonko devrait être consacrée à la Réduction de la Cherté de la Vie plutôt qu’à la Menace des Journalistes.
Dans un moment où les Sénégalais attendent des réponses concrètes aux défis quotidiens, il est regrettable de voir le Premier Ministre Ousmane Sonko détourner son attention des problèmes réels pour s’engager dans des conflits stériles avec la presse. Au lieu de chercher à museler la voix des journalistes, les dirigeants devraient écouter les préoccupations de leur peuple et agir en conséquence.
De plus, les attaques contre ceux qui ont soutenu le Premier Ministre dans ses moments les plus difficiles soulèvent des questions sur son engagement envers ceux qui ont cru en lui. Il est temps pour le Premier Ministre de faire preuve de calme et de raison, et de se concentrer sur les promesses faites à son peuple, notamment celle de réduire la cherté de la vie.
En tant que citoyen soucieux du bien-être de notre nation, j’appelle le Premier Ministre Ousmane Sonko à faire preuve de leadership en mettant de côté les querelles politiques et en se consacrant aux véritables défis auxquels notre pays est confronté. Les Sénégalais méritent un gouvernement qui les écoute et qui agit dans leur intérêt, et c’est à travers des actions concrètes que la confiance et le progrès peuvent être instaurés.
Classement des Puissances Militaires Africaines en 2024 : Le Sénégal en Baisse
Dans le paysage évolutif des puissances militaires en Afrique, le Sénégal se retrouve désormais à la 30e place sur 38 pays, selon le dernier classement établi par Global Fire Power (GFP), un site américain spécialisé dans l’évaluation de l’armement des nations. Cette position met le Sénégal derrière des pays tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, membres de l’alliance des États du Sahel (AES).
Le classement, basé sur le Power Index (PwrIndx) de GFP, prend en compte une multitude de critères, dont la diversité des armes, l’effectif militaire, les ressources naturelles essentielles comme le pétrole, le budget militaire et la logistique. Pour le Sénégal, cette baisse dans le classement met en lumière la nécessité d’une réévaluation stratégique de son arsenal et de ses forces armées.
L’Égypte maintient sa position de leader incontesté dans ce classement africain, avec un PwrIndx de 0.2283, suivi de près par l’Algérie et l’Afrique du Sud. La présence remarquée de pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger en tête du classement souligne l’importance croissante de la coopération régionale et de la réorganisation des forces militaires face aux menaces actuelles.
Malgré cette nouvelle donne, le Sénégal continue de jouer un rôle significatif dans la stabilité régionale et dans les opérations de maintien de la paix, notamment à travers sa participation aux missions de l’ONU et de l’Union africaine. Toutefois, cette position dans le classement soulève des questions quant à la capacité du pays à répondre efficacement à d’éventuelles menaces sécuritaires et à maintenir sa position dans un environnement géopolitique en évolution constante.
Ancienne DG de TDS Nafissatou Diouf convoquée par la brigade de recherches
L’ancienne directrice générale de Radiodiffusion Télévision du Sénégal (TDS), Dr Nafissatou Diouf, est convoquée ce mercredi 12 juin par la brigade de recherches. Cette convocation intervient dans le cadre d’une enquête concernant la restitution de véhicules attribués par la présidence, une mesure ordonnée par le président Bassirou Diomaye Faye.
Selon les enquêteurs, Dr Nafissatou Diouf figurerait sur la liste des personnalités devant rendre un véhicule de la présidence. Cependant, elle nie formellement avoir jamais travaillé pour la présidence et conteste cette attribution.
Cette convocation s’inscrit dans le contexte des instructions fermes émises par la Présidence de la République pour la restitution des véhicules et des maisons de fonction. Il s’agit probablement d’une étape dans l’état des lieux demandé par le président Bassirou Diomaye Faye.
Mame Seydou Ndour lance une offensive contre la criminalité à Thiaroye
Dans le cadre de sa nouvelle mission en tant que directeur général de la police nationale (DGPN), le contrôleur général Mame Seydou Ndour a initié une série d’actions visant à renforcer la sécurité dans la banlieue. Dès ses premiers jours en poste, il a dirigé une opération d’interpellation à Thiaroye, où il a précédemment servi.
Au cours du week-end dernier, 51 individus ont été appréhendés pour divers délits. Parmi eux, trois ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, vol de bétail et recel, tandis que deux autres ont été pris en flagrant délit de vol en réunion avec l’utilisation de moyens de transport, notamment des motos. D’autres arrestations ont eu lieu pour des crimes tels que le trafic de drogue et les vols avec violence, démontrant ainsi l’engagement ferme de Mame Seydou Ndour à lutter contre toutes les formes de criminalité.
Lors de son installation la semaine précédente, le DGPN avait clairement exprimé sa détermination à éradiquer la criminalité, les agressions et le trafic de drogue. Ces récentes interpellations marquent le début d’une série d’actions prévues pour garantir la sécurité et la tranquillité dans la région de Thiaroye, et témoignent de la volonté résolue des autorités de faire respecter l’ordre et la loi.
Moundiaye Cissé rappelle à Ousmane Sonko l’inévitabilité des critiques de la presse
Dans une déclaration récente, Moundiaye Cissé, président de l’ONG 3D, a adressé un message de rappel au Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, concernant les critiques de la presse. Soulignant que Sonko ne devrait pas s’attendre à un traitement de faveur, Cissé a rappelé que les dirigeants précédents, tels que Diouf, Wade et Macky Sall, n’ont pas été épargnés par les médias.
Lors d’une conférence récente devant les jeunes du Pastef, Sonko a ouvertement attaqué la presse, une attitude qui a suscité des réactions négatives de la part de divers acteurs de la société civile, dont Moundiaye Cissé. Selon lui, la critique médiatique est une constante dans la vie politique sénégalaise, et Sonko doit apprendre à composer avec elle.
Cissé a souligné l’importance pour Sonko de se concentrer sur les solutions aux problèmes auxquels sont confrontés les Sénégalais, au lieu de chercher à intimider la presse. Il a également encouragé Sonko à faire preuve de retenue et de sérénité dans ses interactions avec les médias, soulignant que les menaces ne sont pas une méthode efficace pour changer la posture de la presse.
En fin de compte, Cissé a exhorté Sonko à adopter une approche de dépassement et à se concentrer sur les besoins réels de la population sénégalaise, soulignant que c’est là que réside sa véritable chance de faire une différence en tant que leader politique.
Woodside Energy démarre l’extraction de pétrole au large des côtes du Sénégal
La compagnie australienne Woodside Energy a annoncé aujourd’hui avoir commencé à extraire du pétrole du champ de Sangomar, situé au large des côtes du Sénégal. Cette étape marque un jalon significatif dans le développement du premier projet pétrolier offshore du pays.
Woodside Energy, en partenariat avec la Société des pétroles du Sénégal, a achevé avec succès la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, confirmant ainsi le potentiel de cette région en matière de production énergétique.
Situé à environ 100 km au sud de Dakar, le champ de Sangomar est riche en pétrole et en gaz, et le projet vise à atteindre une production quotidienne de 100 000 barils. Cette initiative ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le Sénégal et renforce sa position en tant qu’acteur majeur dans le secteur énergétique régional.
Le lancement de l’extraction de pétrole au Sénégal représente un progrès significatif dans le développement de l’industrie pétrolière et gazière du pays, tout en soulignant l’engagement de Woodside Energy à contribuer à la croissance économique et au développement durable de la nation sénégalaise.
Prise en charge de l’AVC au Sénégal : Les défis persistants selon le Dr. Mbagnick Bakhoum
Dans le cadre d’une récente activité visant à sensibiliser les patients aux maladies cardio-vasculaires, le Dr. Mbagnick Bakhoum, neurologue à l’hôpital Fann, a mis en lumière les défis persistants de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) au Sénégal.
Lors de cette initiative axée sur les conseils hygiéno-diététiques, le Dr. Bakhoum a souligné les différents types d’AVC, notamment les hémorragies cérébrales et les accidents ischémiques, tout en mettant en avant l’hypertension artérielle comme principal facteur de risque, atteignant une prévalence alarmante de 30 % dans le pays.
Malgré ces constats, le Dr. Bakhoum a exprimé ses préoccupations quant à l’absence de données précises sur l’incidence des AVC au Sénégal, soulignant l’importance cruciale de telles informations pour évaluer et orienter les politiques de santé.
De plus, il a mis en évidence une pénurie de neurologues dans le pays, ce qui entrave la prise en charge adéquate des patients victimes d’AVC. Souvent, ces patients se retrouvent sous la supervision de cardiologues ou de médecins généralistes, faute de spécialistes en neurologie disponibles.
Face à ces défis, le Dr. Bakhoum a appelé à une sensibilisation accrue sur la prévention de l’hypertension artérielle et sur l’adoption d’une alimentation saine, notamment en réduisant la consommation de sel.
Cette mise en lumière des obstacles rencontrés dans la prise en charge des AVC au Sénégal souligne l’urgence d’une action concertée pour renforcer les ressources médicales et améliorer l’accès aux soins spécialisés pour les patients touchés par cette pathologie dévastatrice.
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son soutien à l’artisanat sénégalais à Soumbédioune
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a récemment effectué une visite remarquée au village artisanal de Soumbédioune, aux côtés du Ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Cette visite a été l’occasion pour le Chef de l’État de réaffirmer son engagement indéfectible envers l’artisanat sénégalais et sa volonté de promouvoir le « Made in Sénégal ».
Face aux acteurs locaux de ce secteur crucial de l’économie nationale, le Président a exprimé sa détermination à soutenir les artisans et à valoriser leur savoir-faire ancestral. Soucieux de préserver et de promouvoir l’authenticité des produits artisanaux sénégalais, le Chef de l’État a souligné l’importance de leur contribution à la diversification de l’économie et à la création d’emplois durables.
Le village artisanal de Soumbédioune, haut lieu de la créativité et de la tradition artisanale sénégalaise, a ainsi été le théâtre d’un engagement fort en faveur du développement de ce secteur vital. Cette visite présidentielle marque un pas significatif vers la consolidation de l’artisanat sénégalais comme un pilier essentiel de l’économie nationale, tout en préservant son héritage culturel et en favorisant son rayonnement à l’international.
À travers cette démarche, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye confirme sa vision d’un Sénégal prospère, où l’artisanat occupe une place centrale dans la construction d’une économie résiliente et inclusive, au service de tous les citoyens.
Mbagnick N’diaye, le judoka sénégalais, triomphe à l’Open d’Abidjan en remportant l’or
Ce dimanche, lors de l’Abidjan African Open 2024, le judoka sénégalais Mbagnick N’diaye a écrit une nouvelle page de sa carrière en décrochant la médaille d’or dans la catégorie +100kg. Cette victoire couronne les talents et la détermination d’un athlète déjà double champion d’Afrique, qui s’apprête à participer pour la deuxième fois aux Jeux Olympiques, à Paris en 2024.
Mbagnick N’diaye s’était déjà distingué lors des précédents Jeux Olympiques en atteignant les huitièmes de finale. Son succès à l’Abidjan African Open 2024 atteste de son engagement à se dépasser et à porter haut les couleurs de son pays sur la scène internationale.
Alors que les Jeux Olympiques de Paris se profilent, Mbagnick N’diaye se prépare à réaliser son rêve ultime : décrocher une médaille olympique dans la catégorie reine du judo. Le monde entier aura les yeux rivés sur cet athlète talentueux, prêt à écrire une nouvelle page de l’histoire du sport sénégalais.
Diourbel : Violent accident de circulation impliquant un 4×4 et une moto Jakarta
Un grave accident de la circulation s’est produit aujourd’hui, lundi 10 juin, aux environs de 16h, en plein centre-ville de Diourbel, à proximité de la mairie. L’accident a impliqué un véhicule 4×4 et une moto Jakarta, mettant en lumière une nouvelle fois les dangers auxquels sont confrontés les conducteurs de motos dans la région.
Le conducteur de la moto, un jeune homme d’environ 20 ans, roulait à vive allure lorsqu’il est entré en collision avec le 4×4. La violence de l’impact a causé des blessures graves au jeune homme, qui a été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et évacué en urgence à l’hôpital Heinrich Lübke de Diourbel.
Les forces de police sont arrivées sur les lieux quelques minutes après l’accident pour effectuer les constats d’usage. Selon les premiers témoignages, la vitesse excessive du conducteur de la moto aurait joué un rôle majeur dans la survenue de cet accident.
Cet incident souligne une tendance inquiétante à Diourbel : la recrudescence des accidents de la route, particulièrement impliquant les conducteurs de motos Jakarta. Ces motos, très populaires dans la région pour leur accessibilité et leur facilité de déplacement, sont souvent conduites de manière imprudente, sans respect des règles de sécurité routière.
Les autorités locales ont maintes fois insisté sur l’importance du port du casque pour les conducteurs de motos. Malgré ces appels, beaucoup de jeunes continuent de négliger cette mesure de sécurité essentielle, augmentant ainsi leur vulnérabilité en cas d’accident.
Face à cette situation préoccupante, les autorités de Diourbel intensifient leurs efforts pour sensibiliser les conducteurs aux dangers de la route et à l’importance des mesures de sécurité. Des campagnes de sensibilisation sont régulièrement organisées pour encourager le port du casque et le respect des limites de vitesse.
Le maire de Diourbel, ainsi que les responsables des forces de l’ordre, ont exprimé leur préoccupation et leur détermination à réduire le nombre d’accidents dans la commune. Ils appellent à une coopération accrue de la part des citoyens pour adopter des comportements de conduite plus responsables.
L’accident de ce lundi rappelle tragiquement les risques associés à la conduite imprudente et à la négligence des mesures de sécurité routière. Il est impératif que les conducteurs de motos Jakarta, en particulier les jeunes, prennent conscience de ces dangers et respectent les règles de sécurité pour protéger leur vie et celle des autres usagers de la route. Les efforts combinés des autorités et des citoyens sont essentiels pour améliorer la sécurité routière à Diourbel et éviter de telles tragédies à l’avenir.

Papa Malick Ndour critique sévèrement le nouveau régime : « Apportez des solutions conformément à vos promesses ! »
Depuis le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la conférence organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS-Pastef) au Grand Théâtre de Dakar, les réactions fusent de toutes parts. Parmi les critiques les plus virulentes, celle de Papa Malick Ndour, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entreprenariat sous Macky Sall, se démarque par son ton incisif et ses piques à peine voilées contre les nouveaux dirigeants du pays.
Sur sa page Facebook, Papa Malick Ndour commence par déplorer la crise d’autorité qui sévit selon lui, lorsque la plus haute institution est reléguée à un simple rôle de représentation et de figuration, allant même jusqu’à être affublée d’un surnom peu flatteur, « Serigne Ngoudou ». Cette critique implicite vise directement le gouvernement actuel.
Il poursuit en taclant le président, qualifié ironiquement de « Guillaume II », pour son rôle peu enviable de Secrétaire d’État auprès de « Bismarck », une allusion à une relation de subordination et à un manque d’indépendance politique. Papa Malick Ndour dénonce également l’éloignement des préoccupations réelles du peuple, symbolisé par la demande simple de « la diminution du prix du pain, de l’huile et de la farine », face aux actions jugées provocatrices et menaçantes du gouvernement.
Le ton monte lorsque l’ancien coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) interpelle directement « Bismarck », en lui rappelant son pouvoir et son devoir d’apporter des solutions en accord avec les promesses faites lors de la campagne électorale. Une exigence de responsabilité politique et d’action concrète qui se veut un appel à la réalité et à l’efficacité gouvernementale.
En conclusion, Papa Malick Ndour réaffirme l’importance de l’autorité assumée, non déléguée, pour le bon fonctionnement de l’État, tout en laissant entendre qu’il ne se laissera pas intimider par les critiques de l’opposition et qu’il continuera à exprimer ses opinions dans le respect de la démocratie et de la république.
Cet article reflète les préoccupations et les critiques émises par Papa Malick Ndour à l’égard du nouveau régime, mettant en lumière un climat politique tendu et des attentes fortes de la part de la population sénégalaise.
Lamine Niang prend les rênes du journal Le Soleil : Cap sur une nouvelle ère de journalisme de qualité et de modernisation
Lamine Niang, fraîchement installé dans ses fonctions de directeur général du journal Le Soleil, a annoncé son ambition de redonner à ce pilier de l’information au Sénégal son éclat d’antan. Dans un discours enthousiaste devant le personnel, Niang a souligné son engagement à assumer pleinement le leadership en journalisme dans le pays.
Le nouveau directeur, revenant au pays après une carrière à l’étranger, a déclaré que sa décision de rejoindre Le Soleil était motivée par sa conviction en une nouvelle ère sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye. « Nous ne devons pas manquer le train de l’histoire. Nous estimons qu’il n’y a pas de mission plus exaltante que de diriger ce pays », a-t-il affirmé.
Niang a reconnu les défis auxquels Le Soleil est confronté, notamment la concurrence des médias en ligne et les difficultés financières. Cependant, il reste confiant dans le potentiel de l’entreprise, soulignant la qualité de ses ressources humaines. Pour relever ces défis, Niang prévoit de mettre l’accent sur la transformation digitale, en modernisant l’infrastructure informatique et en développant de nouveaux produits pour répondre aux nouvelles habitudes de consommation des lecteurs.
En plus de la transformation digitale, Niang s’engage à améliorer la gouvernance et la gestion de l’entreprise, avec pour objectif ultime de retrouver la place de Le Soleil parmi les grandes entreprises. Il vise également à promouvoir un journalisme de qualité, équilibré et accessible sur plusieurs plateformes, tout en luttant contre les fake news et la désinformation.
Dans le cadre de sa vision de redynamisation, Niang prévoit un plan de relance de l’Agence de Distribution de Presse (ADP) ainsi que le lancement d’une Kiosque numérique.
En résumé, sous la direction de Lamine Niang, Le Soleil s’engage dans une nouvelle ère de journalisme de qualité, de modernisation et de transparence, avec pour objectif de renforcer son leadership dans le paysage médiatique sénégalais.
Mamoudou Ibra Kane Appelle à l’Action Face au Premier Ministre: ‘Arrêtons-le à Temps Avant qu’il ne soit Trop Tard!’
Dans une déclaration sans précédent, Mamoudou Ibra Kane, célèbre journaliste et commentateur politique, a lancé un appel vibrant à la mobilisation contre le Premier Ministre actuel. Avec des mots chargés de passion et d’urgence, Kane a averti que l’avenir du pays était en jeu et qu’il était impératif d’agir rapidement pour éviter des conséquences désastreuses.
« Soyons clairs : nous sommes face à une menace sérieuse pour la démocratie et le bien-être de notre nation », a déclaré Kane lors d’une conférence de presse hier soir. « Le Premier Ministre agit de manière autoritaire et préjudiciable à nos institutions et à nos valeurs fondamentales. Nous devons le stopper maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. »
Kane a cité une série de décisions récentes prises par le Premier Ministre, qu’il a qualifiées de « dangereuses pour la stabilité et la prospérité du pays ». Parmi ces décisions figurent des mesures répressives contre la liberté d’expression, des politiques économiques favorisant les élites au détriment des plus vulnérables, et une gestion désastreuse de la crise sanitaire en cours.
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que notre démocratie est sapée et que notre peuple souffre », a déclaré Kane avec passion. « Il est temps de nous lever, de parler haut et fort, et d’exiger des changements. Nous devons tenir nos dirigeants responsables de leurs actes. »
L’appel de Kane à l’action a été largement salué par d’autres leaders d’opinion, des militants politiques et des citoyens engagés. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #StopPremierMinistre est devenu viral, attirant l’attention sur la nécessité d’une action collective.
« Nous avons le pouvoir de changer les choses, mais nous devons agir ensemble, avec détermination et persévérance », a conclu Kane. « Ne laissons pas la peur ou l’apathie nous paralyser. L’avenir de notre pays est entre nos mains, et nous devons agir maintenant pour le sauver. »
« Thierno Bocoum critique le Premier ministre Sonko pour son retard dans la gouvernance et son activisme politique »
Le Premier ministre Ousmane Sonko est en retard. Le plan d’action gouvernemental qu’il annonce pour bientôt lui a été demandé depuis très longtemps.
Dans le premier communiqué du conseil des ministres en date du 09 avril 2024, il a été dit ceci : « le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés. »
Il est en retard de plusieurs mois mais trouve le temps de faire de la politique politicienne en mettant en exergue une compétence qui a déjà montré ses limites.
Comment peut-on traiter certains magistrats de corrompus quand on décide de s’immiscer dans l’enclenchement de l’autosaisine du procureur à travers son ministre de la justice ?
Pourquoi ne pas demander au procureur de faire son travail sur son propre dossier pendant devant la justice ?
Encadrer la justice et la presse selon ses propres orientations est la pire des dérives d’un apprenti dictateur.
S’attaquer à une opposition qui a décidé de laisser le temps de l’observation est une belle preuve d’incapacité face aux nouvelles charges étatiques.
L’ingénieuse prouesse a été de trouver le temps de faire de la politique politicienne après avoir demandé du temps pour faire des résultats.
À défaut de projet et de visions, les objectifs sont maintenant clairs :
1 – Anticiper sur l’après Diomaye en muselant la presse non inféodée à sa doctrine, en intimidant certains peureux d’une opposition hésitante pour les dissuader dans l’exercice de leur droit et en accaparant un appareil politique à travers un discours populiste renouvelé.
2 – Faire croire que le nouveau pouvoir est menacé dans sa volonté de prétendues éformes systémiques pour divertir les sénégalais sur un combat contre le néant et ainsi échapper à la récurrence des demandes de respect des engagements et de satisfaction des besoins majeurs des populations.
Ousmane Sonko a décidé de gouverner et de s’opposer en même temps. Gouverner contre ses adversaires, s’opposer à ses adversaires.
Celui qui était prêt à déloger du palais de la république un président légalement élu pour prendre sa place fera tout pour remplacer son poulain.
Son temps sera dédié à la politique politicienne. La correcte prise en charge des intérêts majeurs des populations attendra malheureusement.
Qu’il sache que ceux qui ne sont pas dans le soutien aveugle, le fanatisme et la recherche de sinécures connaissent bien ce proverbe qui dit que « bien dire fait rire, bien faire fait taire. »
Malheureusement, il ne cherchera pas à faire taire en bien faisant mais plutôt en usant de formes d’intimidation ridicules, obsolètes et inopérantes.
Nous espérons que certaines ruptures annoncées et attendues survivront dans cette mare de populisme.
Les sénégalais sont fatigués. Ils ne rempliront pas leur ventre par des paroles futiles et de l’arrogance.
Thierno Bocoum
Président AGIR
Birahim Seck critique les propos de Sonko et appelle au renforcement de la liberté de presse
Le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck, a vivement critiqué les récentes déclarations du président du parti Pastef, Ousmane Sonko, concernant la presse sénégalaise. Dans un tweet, Seck a souligné que le rôle du gouvernement devrait être de renforcer et de consolider la presse, plutôt que de proférer des menaces à son encontre.
« Mr le premier ministre, votre rôle est d’apporter des solutions durables pour fortifier la presse et la consolider. Elle ne doit pas être, ni se sentir menacée », a déclaré Seck dans son tweet.
Il a également souligné que le gouvernement, en tant que représentant du peuple, devrait adopter une posture rassurante et démocratique envers la presse, plutôt que d’adopter des attitudes menaçantes.
« Vous n’êtes plus dans l’opposition mais dans la position d’apporter des réponses rassurantes et démocratiques », a-t-il ajouté.
Cette réaction de Birahim Seck intervient après les propos controversés tenus par Ousmane Sonko, où ce dernier a semblé menacer certains médias en raison de leur couverture médiatique.
La liberté de la presse est un pilier fondamental de toute société démocratique, et les critiques de Seck soulignent l’importance de protéger et de promouvoir ce principe au Sénégal. En appelant à un renforcement de la presse et à une approche démocratique, Seck met en lumière la nécessité pour le gouvernement de respecter et de défendre la liberté d’expression et le rôle crucial des médias dans la société.
Ousmane Sonko : entre la phobie des médias et les défis du pouvoir
Dans un récent discours, Ousmane Sonko a affiché un côté peu connu de sa personnalité en s’en prenant vivement à la presse sénégalaise. Cette attitude soulève des questions sur sa relation avec les médias et sa gestion du pouvoir depuis son accession à la fonction de Premier ministre.
Depuis ses débuts en politique, Sonko a préféré les plateformes digitales aux conférences de presse traditionnelles, suscitant des interrogations sur sa volonté de transparence et de dialogue avec les médias.
Pourtant, la presse sénégalaise a souvent été confrontée à des pressions et des représailles pour son travail critique envers le gouvernement, ce qui soulève des inquiétudes quant à la récente attaque de Sonko contre les médias.
En outre, alors que les Sénégalais font face à des défis économiques et sociaux, Sonko promet des solutions rapides mais semble minimiser la complexité des problèmes auxquels le pays est confronté.
Cet article souligne la tension entre la phobie des médias d’Ousmane Sonko et les attentes du peuple sénégalais vis-à-vis de son leadership, mettant en lumière les défis auxquels il est confronté en tant que Premier ministre
Jeune conducteur de Jakarta retrouvé mort à Mbodiène: Un suspect arrêté
La tragédie a frappé la communauté de Thiès alors que le corps calciné de Moustapha Dème, âgé de seulement 18 ans et conducteur de Jakarta, a été découvert en pleine forêt à Mbodiène. Le jeune homme, résidant du quartier Takhikao, a été identifié par sa famille grâce à ses affaires retrouvées sur les lieux du crime.
L’histoire a commencé lorsque les proches de Dème ont signalé sa disparition au commissariat de Tivaouane. Leurs craintes se sont avérées lorsque des femmes à la recherche de bois mort ont découvert son corps dans un état choquant. Les funérailles, qui ont eu lieu hier dans le quartier Takhikao, ont été marquées par une profonde tristesse alors que la famille et les voisins pleuraient leur perte.
Des investigations approfondies ont révélé que Dème avait été vu pour la dernière fois en compagnie d’un ami, également conducteur de moto Jakarta. L’absence de cet ami a attiré l’attention des autorités, qui l’ont finalement arrêté pour interrogatoire.
L’inhumation de Moustapha Dème au cimetière de Mbodiène a marqué la fin d’une vie trop courte, mais l’enquête se poursuit pour faire la lumière sur les circonstances de sa mort. La communauté reste en deuil alors que justice est recherchée pour ce jeune homme dont la vie a été tragiquement interrompue.
Goudomp/ Éducation : Fête de l’excellence, l’IEF de Goudomp a fêté ses meilleurs potaches.
Les populations de Goudomp ont réservé un accueil chaleureux à leur fils Papis Modeste Boucal parrain de la fête de l’excellence organisée par l’inspection de l’éducation et de la formation ce samedi. Plus d’une soixantaine d’élèves issus de différentes écoles de la commune , qui se sont brillamment Illustré lors de L’année scolaire 2023-2024 se sont vu décerner des prix d’encouragement Remis par le parrain de l’événement. L’objectif visé par les autorités éducatives à travers cette initiative est selon elles de récompenser les élèves qui se sont distingués durant l’année scolaire 2023-2024 et de favoriser une émulation entre eux. Le parrain Papis Modeste Boucal s’est fortement réjoui de l’initiative et le choix porté à sa personne. » J’invite les autorités éducatives de la circonscription à pérenniser cette action pour encourager les élèves dans leurs études. Je vous exhorte à plus de dévouement et d’abnégation au travail afin de rester dans la même dynamique de l’excellence » a indiqué le parrain Papis Modeste Boucal.


Ousmane Sonko promet de révéler le rapport PRODAC : Vers la lumière sur les malversations politiques au Sénégal
Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes, a récemment ravivé le dossier brûlant de l’affaire PRODAC lors d’un discours passionné devant une foule de jeunes rassemblés à l’esplanade du Grand Théâtre. Avec une détermination palpable, Sonko a déclaré détenir désormais le fameux rapport sur les activités du PRODAC qui lui avait valu d’être poursuivi en justice par les autorités en place.
Rappelant les tumultes et les obstacles qu’il a dû affronter, Sonko a dénoncé avec véhémence les manœuvres orchestrées pour étouffer le rapport incriminant un ministre. Il a déploré avoir été victime de diverses formes de répression, allant de l’attaque contre sa personne jusqu’à la corruption de magistrats, dans le but de le réduire au silence et d’étouffer la vérité.
Aujourd’hui, fort de sa persévérance et du soutien de ses partisans, Sonko affirme que la lumière sera faite sur toutes les affaires entachées de corruption et de malversations. Il promet de révéler au grand jour tous les rapports occultés et de traduire en justice ceux qui ont manipulé et dissimulé la vérité au détriment du peuple.
À l’heure où la transparence et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations citoyennes, Ousmane Sonko se positionne comme un fervent défenseur de la justice et de l’intégrité. Son engagement à rétablir la vérité et à rendre des comptes sur les abus du pouvoir marque un tournant crucial dans le paysage politique sénégalais.
Le Premier ministre Sonko met en garde les médias contre l’impunité et exige des preuves dans l’affaire du général Kandé
Le Premier ministre et président du parti PASTEF, Ousmane Sonko, a réitéré ses mises en garde contre ce qu’il qualifie d’impunité dans le secteur de la presse lors d’une récente intervention publique à Dakar. En réagissant à l’affaire du général Kandé muté à New Delhi, Sonko a mis en garde les médias qui l’ont cité dans cette affaire, les exhortant à fournir des preuves de leurs allégations.
Sonko a déclaré : « S’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils écrivent ce qu’ils avaient écrit. » Cette déclaration intervient alors que des médias ont rapporté que le général Kandé avait été sanctionné par Sonko pour avoir prétendument combattu la rébellion.
Le chef du PASTEF a également appelé à la fin de ce qu’il considère comme l’impunité dans le secteur de la presse, invitant les journalistes à se conformer à l’article 13 du Code de la presse qui exige des preuves vérifiables. Il a critiqué le manque de transparence dans le traitement de telles affaires, dénonçant le recours à des sources peu fiables et anonymes.
« C’est fini ces agissements », a déclaré Sonko, soulignant la nécessité d’une presse responsable et éthique. Ses remarques reflètent une demande croissante de transparence et de responsabilité dans le journalisme sénégalais, ainsi qu’une volonté de mettre fin à la diffusion de fausses informations sans fondement solide
Paiement des impôts : L’appel de Serigne Bassirou Abdou Khadr
Lors de l’inauguration du centre commercial Lekku-fi Ndiouga Kébé à Touba, le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, a lancé un appel pressant aux citoyens pour s’acquitter de leurs impôts. S’exprimant devant le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, il a souligné l’importance cruciale du paiement des impôts pour le fonctionnement normal de l’État.
« Les responsables des camions benne m’ont rendu visite vendredi dernier pour se plaindre de la cherté des taxes municipales. Mais ils se sont engagés à s’acquitter du paiement pour exécuter la recommandation du khalife. Je leur ai expliqué la différence entre l’impôt et le hadya », a déclaré Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr.
Il a insisté sur le fait que le paiement des impôts est une obligation pour tout citoyen, soulignant que sans cela, l’État ne peut pas fonctionner normalement. Il a également rappelé l’importance pour les habitants de Touba de payer leurs taxes municipales pour contribuer au développement de leur nation.
La présence notable du gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, du préfet de Mbacké et d’autres autorités lors de cet événement témoigne de l’importance accordée à cet appel.
Dans un discours prononcé lors de la même cérémonie, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé l’implantation de huit zones industrielles au Sénégal. Il a également révélé que le gouvernement mettra en place un fonds pour l’industrie et un fonds pour le commerce, tout en promettant une attention particulière aux huiliers de Touba. Il a souligné que toutes les usines fermées dans le pays seront rouvertes, commençant par les huiliers de Touba, qui jouent un rôle crucial dans la transformation de l’arachide et la production d’aliments pour le bétail.
Le Député Ayib Daffé annonce les details du projet de politique national du Sénégal
Lors de son récent passage à l’émission « Grand Jury » sur la RFM, le député de Pastef, Ayib Daffé, a offert des éclaircissements cruciaux sur le projet de politique nationale en cours de développement par le gouvernement sénégalais. Cette intervention a mis en lumière l’importance de cette initiative dans le paysage politique et économique actuel du Sénégal.
Le projet, initialement présenté aux Sénégalais peu avant l’élection présidentielle par le ministre actuel de l’Environnement, Daouda Ngom, a depuis fait l’objet d’une attention soutenue de la part du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’urgence de remplacer le Plan Sénégal Émergent (PSE) par un nouveau cadre politique et économique, démontrant ainsi une volonté de renouvellement et de progression.
Une comparaison intéressante a été établie par le député entre le processus actuel et celui du régime précédent, soulignant qu’il avait fallu deux ans pour élaborer le projet Sénégal Émergent. Cette réflexion met en évidence la rigueur et l’engagement nécessaires pour aboutir à un plan national cohérent et viable.
En ce qui concerne la mise en œuvre du nouveau projet, Ayib Daffé a annoncé un calendrier ambitieux, avec un début prévu dès septembre 2024. Ce projet sera intégré dans le cadre législatif existant, notamment à travers la loi d’orientation relative au système national de planification. Cette démarche garantit une approche structurée et réglementée pour assurer le succès et la durabilité du projet.
Le député a également souligné l’implication active du gouvernement dans l’élaboration d’un plan d’action gouvernemental cohérent avec les objectifs du nouveau projet. Cette synchronisation entre les différentes sphères du gouvernement est essentielle pour garantir une mise en œuvre efficace et harmonieuse.
Enfin, Ayib Daffé a conclu en rappelant l’essence même du projet : une vision pour un Sénégal souverain et prospère. Avec ses cinq axes stratégiques et quinze orientations, ce projet aspire à façonner un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais, en mettant l’accent sur le développement économique et social du pays.
En résumé, l’intervention du député Ayib Daffé a permis de jeter un éclairage précieux sur le projet de politique nationale du Sénégal, soulignant son importance stratégique et les étapes à venir pour sa mise en œuvre réussie.
Vacance de pouvoir : Le commissaire Keita reproche à Sonko d’être le « président de la République »
Selon l’ex-Commissaire de Police Cheikhna Keita, le Premier Ministre Ousmane Sonko s’arroge les pouvoirs du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Invité devant le jury du dimanche relayé par iRadio, l’ancien Commissaire et son mouvement « Sauvons le Sénégal » croient dur comme fer qu’il y a bel et bien une vacance du pouvoir, dès lors que le Premier ministre s’est emparé des pouvoirs du Président élu par les Sénégalais.
« L’empiètement du PM sur les pouvoirs du Président de la République ne fait l’objet d’aucun doute », selon l’ancien Commissaire de Police en retraite, qui ajoute que si les ambassadeurs remettent leurs lettres de créances au PM au lieu du Président de la République, cela signifie que le pouvoir s’est incliné.
Pour étayer leur position, lui et son mouvement ont déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel, une lettre de « Renseignements aux fins de constater la démission tacite et la vacance du pouvoir du président de la République Bassirou Diomaye Faye au profit de son Premier ministre. »
Le Sénégal et la gestion de sa dette : Vers une autonomie financière
Le Sénégal a émis plus de 3.691 milliards de francs CFA sur le marché des eurobonds entre 2009 et 2024, une stratégie visant à mobiliser des ressources financières pour le développement du pays. Les eurobonds permettent de mutualiser la dette des pays de la zone euro, offrant ainsi des conditions de remboursement avantageuses. Cependant, avec un endettement déjà proche du seuil critique des 70%, comment le Sénégal compte-t-il gérer cette dette et assurer sa stabilité financière ?
Malgré les bénéfices initiaux des eurobonds, le Sénégal se trouve confronté à un défi majeur : celui de la soutenabilité de sa dette. Pour répondre à cette urgence, le pays doit mettre en place des mesures stratégiques visant à réduire sa dépendance financière et à promouvoir son autonomie économique.
Une des priorités consiste à canaliser les fonds issus des emprunts vers des secteurs clés tels que l’éducation, la santé et les infrastructures. En investissant dans ces domaines, le Sénégal peut stimuler la croissance économique, renforcer sa compétitivité et réduire la pauvreté, tout en assurant un retour sur investissement à long terme.
Parallèlement, le gouvernement sénégalais devrait explorer des mécanismes de diversification des sources de financement, notamment en encourageant les investissements étrangers, en développant le secteur privé et en promouvant l’innovation financière.
En outre, une gestion prudente de la dette implique également de renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques. Cela nécessite une surveillance rigoureuse des dépenses, une évaluation périodique de l’impact des investissements et une gouvernance efficace des institutions financières.
En fin de compte, pour se libérer progressivement du fardeau de la dette, le Sénégal doit adopter une approche holistique qui combine réformes économiques, investissements stratégiques et bonne gouvernance. En prenant ces mesures, le Sénégal peut espérer atteindre une plus grande autonomie financière et assurer un avenir prospère pour ses citoyens.
Les Lions du Sénégal à la croisée des chemins : Victoire impérative contre la Mauritanie pour les qualifications au Mondial 2026
Après un départ mitigé dans les qualifications au Mondial 2026, l’équipe nationale du Sénégal se retrouve face à un défi de taille : décrocher la victoire contre la Mauritanie pour maintenir ses espoirs de qualification. Malgré une position confortable dans la poule B, les Lions de la Teranga doivent impérativement renouer avec la victoire après deux matchs nuls consécutifs.
Le sélectionneur Aliou Cissé est confronté à la pression de pousser ses joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes, sachant que chaque point compte dans cette phase cruciale des qualifications. La rencontre de ce dimanche au stade Cheikha Ould Boïdiya s’annonce décisive, alors que le Sénégal se bat pour conserver sa place parmi les prétendants au Mondial.
Malgré les difficultés rencontrées, il reste encore des opportunités pour les Lions, avec six matchs à disputer et 18 points en jeu. Une victoire contre la Mauritanie revêt donc une importance capitale pour relancer la dynamique de l’équipe avant d’entamer une campagne qui s’annonce intense.
Néanmoins, les Mauritaniens ne sont pas à sous-estimer, et les Lions devront rester vigilants face à leurs adversaires. Leur détermination et leur volonté de faire bonne figure dans ce derby ne doivent pas être négligées. Les joueurs sénégalais devront faire preuve de concentration et d’efficacité pour surmonter ce défi et raviver les espoirs de tout un pays.
Dans cette période décisive, les yeux seront rivés sur l’équipe nationale du Sénégal, alors qu’elle cherche à rebondir et à poursuivre sa quête pour une qualification tant attendue au Mondial 2026.
Latmingué: Le mouvement KEP finance un 100 femmes en hauteur de 8,8 millions avec l’appui de PAMECAS.
Le mouvement Kaolack Emergent et Prospère (KEP) en partenariat avec le Pamecas, a octroyé vendredi 7 juin, un financement de 8,8 millions de FCFA à 100 femmes de la commune de Latmingué. Selon Andel Kitane, président dudit mouvement, que c’est pour accompagner les femmes dans leurs activités génératrices de revenus « Les femmes vivant dans des zones rurales jouent un rôle clé dans la production alimentaire, la génération de revenus ainsi que le développement économique tant local que national.
L’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour lutter contre la pauvreté et la faim, et atténuer les effets des changements climatiques » a ajouté M. Amdel kitane Les études mondiales montrent que les femmes entrepreneurs contribuent largement à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté, tant dans les pays en développement que dans les pays à revenu élevé. En plus de stimuler l’emploi, l’entrepreneuriat féminin contribue à la diversification des activités et favorise l’innovation et la diversification de la gestion, de la production, des pratiques commerciales, et des produits et services » conclu t-il. Rappelons, les femmes bénéficiaires ont salué l’accompagnement de ce donateur en partenariat avec PAMECAS et comptent rembourser dans les délais fixés afin que les autres puissent bénéficier. La cérémonie de remise de ce financement a eu lieu ce samedi.


COUPE DU MONDE 2026 : LA GAMBIE S’IMPOSE AVEC ÉCLAT FACE AUX SEYCHELLES
Dans un retournement de situation impressionnant, l’équipe nationale de football de la Gambie a inscrit une victoire éclatante contre les Seychelles lors de la troisième journée de la Coupe du Monde 2026. Après deux déceptions initiales contre la Côte d’Ivoire et le Burundi, la Gambie a renversé la vapeur dans un match délocalisé à Berkane, au Maroc.
Le match a été le théâtre d’une démonstration de force de la part de la Gambie, qui a dominé ses adversaires avec un score final de 5-1. Cette victoire marque un tournant crucial pour l’équipe gambienne, qui a ainsi décroché ses premiers points dans la compétition.
Menée par une performance exceptionnelle de ses joueurs, la Gambie a montré sa détermination et son potentiel sur le terrain, offrant à ses supporters une raison de célébrer. Cette victoire contre les Seychelles renforce la confiance de l’équipe alors qu’elle poursuit sa quête pour se qualifier pour les phases finales de la Coupe du Monde.
La Gambie prouve ainsi sa capacité à rebondir et à se surpasser, faisant preuve d’un esprit d’équipe et d’une détermination sans faille. Alors que la compétition se poursuit, les regards sont désormais tournés vers les prochains défis qui attendent l’équipe gambienne, avec l’espoir de continuer sur sa lancée et de réaliser des performances encore plus remarquables.
Les ferrailleurs du Sénégal interpellent les nouvelles autorités sur l’avenir du secteur métallurgique
Le patronat des ferrailleurs du Sénégal a récemment organisé un point de presse pour mettre en lumière les défis et les opportunités qui se présentent dans le secteur métallurgique du pays. Leur principale préoccupation réside dans la formalisation accrue de ce secteur vital pour l’économie nationale.
Le porte-parole des ferrailleurs a souligné l’importance de la démarche initiée par le gouvernement précédent pour développer le tissu industriel sénégalais. En mettant en place des dépôts agréés, ces travailleurs cherchent à réguler le secteur de la ferraille et à nationaliser les revenus qui en découlent.
« Nous avons constaté un désordre dans le secteur de la ferraille. En créant des dépôts agréés, nous souhaitons mieux encadrer ce domaine et favoriser le développement de l’industrie métallurgique nationale », a expliqué le porte-parole.
Un aspect crucial de leur demande aux nouvelles autorités est de concentrer l’octroi des licences vers les industries nationales et les dépôts agréés plutôt que de les accorder à des sociétés étrangères. Les ferrailleurs estiment que les nationaux possèdent les compétences nécessaires pour transformer ces matières premières localement, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois.
De plus, les membres du patronat ont invité les autorités à visiter leurs installations pour constater l’efficacité de leurs réalisations dans les dépôts. Ils ont également souligné le rôle moteur de leur organisation dans les exportations de fonte, provenant des industries métallurgiques établies au Sénégal.
Cette interpellation des ferrailleurs met en lumière l’importance de soutenir et de développer l’industrie métallurgique nationale, afin de promouvoir une croissance économique durable et inclusive au Sénégal.
» Setal sunu Reew » : le Centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass montre l’exemple.
Le personnel du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack ( CHREIN) en collaboration avec les usagers, les corps militaires, paramilitaires et la SONAGED, ont organisé ce samedi 8 juin une journée de nettoiement. L’objectif décliné est de rendre propre et plus attrayant le lieu qui accueille des patients même venant de la sous région. Ainsi, le directeur de la structure, M. Ousmane Guèye a exhorté les accompagnants à veiller à la propreté des lieux.
» Nous avions envisagé d’organiser cette journée depuis longtemps, heureusement, elle a coïncidé avec l’appel du Président de la République qu’il a lancé à tous les citoyens pour un investissement humain dans le domaine de l’assainissement. Le nettoiement d’aujourd’hui concerne les déchets ménagères issus des usagers qui vivent temporairement au niveau de la structure hospitalière » a expliqué M. Ousmane Guèye, directeur général du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack.
Poursuivant ses explications, M. Guèye a rappelé qu’au niveau de la structure hospitalière, il y’a différents types de déchets qui nécessitent chacun un traitement spécifique. » Il y’a des déchets issus des patients qui subissent des soins, ceux qui viennent des outils que nous utilisons pour certaines opérations médicales. Pour ceux là, nous avons des récipients spéciaux ou des sachets de couleurs spécifiques où nous les collectons pour les incinérer » a-t-il détaillé.
Confronté à un manque de matériel pour l’incinération, le centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack a poussé un ouf de soulagement grâce au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale qui leur a dotée d’un banaliseur qui va leur permettre de procéder au traitement des déchets issus de la structure sanitaire. » En plus de la collecte des déchets, nous allons procéder aussi à l’embellissement des toilettes, à la réparation de leur étanchéité pour améliorer les conditions hygiéniques des usagers » a-t-il révélé.
Pour Mamadou Lamine Ndiaye, coordonnateur de la journée, le nettoiement est un acte indispensable car il est au début et à la fin de toutes les opérations médicales. » Même pour prodiguer ses soins, l’infirmier ou la sage-femme a besoin du nettoiement de son lieu de travail, le chirurgien avant une opération a besoin de rendre propre son bloc. Donc la propreté est même un acte de piété conseillé par toutes les religions révélées » a-t-il argumenté dans son propos.
» Mais il faut aussi inciter les usagers pour qu’ils ne salissent pas les lieux car nettoyer est bon mais ne pas salir est mieux. Dans cette veine, des séances de sensibilisation vont être initiées pour amener les populations qui fréquentent les lieux à plus de tenue » a conclu M. Ndiaye.







Révélations accablantes sur la gestion des pontes de l’APR : un responsable du parti réclame le remboursement intégral des fonds détournés
Les récentes publications des rapports des corps de contrôle ont mis en lumière des pratiques de gestion désastreuses de certains hauts responsables du régime de Macky Sall, suscitant de vives réactions au Sénégal. Confronté à ces révélations accablantes, Mor Kane, responsable de l’APR à Ngaye, sort de son silence pour exprimer son indignation. Selon lui, les responsables ont complètement failli à leur mission : « Le président Macky Sall avait tout fait pour que ces rapports ne voient pas le jour. Ils ont gravement failli à leur devoir. Les rapports sont catastrophiques. C’est inacceptable. »
Dans un geste fort, le coordonnateur du parti en Mauritanie va encore plus loin en appelant au remboursement intégral des fonds détournés : « Si c’est bien ce qu’il en est, ils doivent tous rendre des comptes car il s’agit de l’argent du contribuable. En outre, ils ne devraient plus jamais occuper de postes de responsabilité dans ce pays. Les mettre en prison ne suffit pas, ils doivent tout rembourser », déclare-t-il, visiblement en colère contre les dirigeants de son propre parti.
Ces déclarations soulignent l’ampleur du scandale et la nécessité d’une réponse ferme pour restaurer la confiance du public et assurer la reddition de comptes. La pression monte sur les pontes de l’APR pour qu’ils rendent des comptes et réparent les dommages causés par leurs actions.
« La rencontre historique entre Ousmane Sonko et Juan Branco : Un dialogue transnational sur les enjeux politiques »
Le leader politique sénégalais Ousmane Sonko et l’avocat français Juan Branco se sont rencontrés pour la première fois ce samedi, suscitant un vif intérêt médiatique. Cette rencontre, qui s’est déroulée dans un contexte international tendu, a été l’occasion pour les deux hommes de discuter de divers sujets d’intérêt commun, notamment les enjeux socio-politiques en Afrique et en Europe. Les détails de leur échange et les implications de cette rencontre restent à voir, mais elle témoigne de l’importance croissante des échanges transnationaux dans le paysage politique contemporain.




Les maires s’engagent à résoudre les tensions sociales aux Industries Chimiques du Sénégal
Lors d’une récente cérémonie de remise d’équipements aux lycées de la Commune de Ngoundiane, le maire Mbaye Dione a abordé les difficultés actuelles rencontrées par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), entraînant un blocage de leurs activités. Soulignant l’importance de ces industries pour la nation, notamment pour l’arrondissement de Méouane où elles sont implantées, le maire a appelé à trouver des solutions en collaboration avec les populations et l’État.
« Je pense que nous autres maires devrons, avec les populations et avec l’État du Sénégal, réfléchir pour que les ICS reprennent leurs activités. Une industrie, quand elle est installée dans un pays, elle doit être en conformité avec les règles de fonctionnement de ce pays », a déclaré Mbaye Dione.
Évoquant l’importance de l’acquittement des obligations fiscales pour le succès des entreprises, le maire a également souligné la nécessité d’un effort collectif pour résoudre ces problèmes. Il a annoncé que les maires envisagent de plaider collectivement pour que la question minière soit prise en charge par l’Association des Maires du Sénégal, en collaboration avec l’État et les populations.
Les maires des communes abritant les carrières se sont engagés à mettre en place un cadre de concertation pour renforcer la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et trouver des solutions aux tensions sociales. Cette initiative vise à créer une synergie d’actions pour le bien-être des populations et le développement durable des régions concernées.
En conclusion, la volonté des autorités locales et leur engagement à travailler de concert avec les parties prenantes témoignent d’une approche collaborative et proactive pour résoudre les défis socio-économiques auxquels sont confrontées les industries du pays.
« Décès de Christophe Deloire, Secrétaire Général de RSF : Un Hommage à un Défenseur de la Liberté de la Presse »
Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF), est décédé à l’âge de 53 ans à Paris, après avoir été hospitalisé pendant plusieurs semaines à l’hôpital Saint-Louis. Le journaliste était atteint de tumeurs au cerveau, dont la découverte a été tardive.
Deloire, qui avait été confié en juillet 2023 par le président français Emmanuel Macron la direction d’un comité de pilotage des Etats généraux de l’information (EGI), est décédé avant la conclusion de cette mission. Les EGI, visant à réformer le paysage médiatique français, devraient aboutir à la fin du mois de juin.
RSF, une organisation non gouvernementale internationale fondée en 1985 et reconnue d’utilité publique en France, a pour mission la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes. En 2005, RSF a été honorée par le prix Sakharov du Parlement européen pour son engagement indéfectible en faveur de la liberté d’expression.
BOUGANE « LA BANQUE AGRICOLE A TENTÉ DE M’ESCROQUER ET LE DOSSIER EST À LA COUR SUPRÊME »
Je tiens à rassurer mes amis et sympathisants au sujet d’une information diffusée par une certaine presse, motivée par un seul objectif : salir Bougane.
Ce dossier, Boss SA contre la Banque Agricole, est en pourvoi à la Cour suprême. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie de la Banque Agricole. En 2015, j’ai été la caution solidaire d’un prêt de 400 millions entièrement remboursé, comme attesté par un expert judiciaire.
La société Boss SA ayant bénéficié d’un découvert de 600 millions, la Banque LBA a voulu utiliser frauduleusement l’ancienne caution solidaire pour garantir ce découvert, objet du litige. Or, tout le monde sait qu’une caution n’est ni cessible ni transférable.
Mes avocats ont introduit un pourvoi en cassation et le dossier suit son cours. Toute autre information est un pur mensonge et une machination visant à ternir l’image d’un Sénégalais qui a préféré investir dans son pays.
J’ai d’ailleurs instruit mes avocats pour engager une procédure pénale contre la Banque LBA pour abus de confiance et tentative d’escroquerie.
Demain il fera jour.
Bougane Guéye Dany
Scandale au CMS : Le FONGIP engage ses avocats pour faire toute la lumière sur les montants cités
Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) a pris des mesures décisives suite aux récentes révélations concernant les montants suspectés dans l’affaire du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS). Face aux allégations impliquant des hauts responsables du FONGIP dans des opérations de garanties de financement, l’organisation a annoncé qu’elle adressera une lettre au Crédit Mutuel du Sénégal dans les prochaines heures pour clarifier la situation.
Selon des sources internes, le FONGIP sollicite l’expertise de ses avocats afin de comprendre pleinement les tenants et aboutissants de cette affaire ainsi que ses récents développements. Cette réaction fait suite aux inquiétudes croissantes exprimées par des syndicalistes agissant en tant que lanceurs d’alerte depuis plusieurs années, mettant en lumière des pratiques douteuses au sein du CMS, estimées à coûter des centaines de millions de francs CFA.
Le FONGIP, en tant qu’acteur majeur du secteur financier, affirme son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance. Il se dit prêt à coopérer pleinement avec les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur cette affaire et prendre les mesures nécessaires pour garantir l’intégrité de ses opérations. Les développements ultérieurs de cette affaire sont attendus avec intérêt.
Engagement du Dr Abdourahmane Diouf pour résoudre les problèmes à l’UASZ
Après les revendications des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, le ministre de l’Enseignement Supérieur, Abdourahmane Diouf, s’engage à résoudre les problèmes persistants. Suite à sa visite à l’UASZ, le ministre a pris des mesures concrètes pour accélérer l’achèvement des chantiers en cours depuis 2015, identifiant les obstacles et promettant un plan d’action d’urgence. Les étudiants, rassurés par cette démarche, attendent désormais la matérialisation de ces engagements pour améliorer leurs conditions d’étude et de vie sur le campus.
Le tribunal fixe le prix de l’immeuble de Bougane Guèye Dani à 1,1 milliard de francs CFA
Dans le cadre du litige opposant la Banque agricole (LBA) à la société Boygues Solutions Systems Limited (BOSS) dirigée par Bougane Guèye Dani, une décision importante a été rendue par la chambre des saisies immobilières. L’immeuble situé à la Cité Keur Gorgui, à Dakar, et appartenant à Bougane Guèye Dani, a été mis en vente et son prix a été fixé à 1 milliard 100 millions de francs CFA.
Ce contentieux, qui concerne le Titre foncier numéro 19.652 / GR, a été suivi de près par les observateurs. La décision du tribunal, annoncée par le quotidien Les Échos, met fin à une phase de suspense et clarifie la situation quant à la valorisation de l’immeuble en question.
Bougane Guèye Dani, patron de D Médias, a ainsi vu la valeur de son bien immobilier être déterminée par cette décision judiciaire. Cette affaire illustre les enjeux économiques et juridiques auxquels font face les entreprises et les personnalités publiques dans le contexte sénégalais.
La fixation du prix de l’immeuble de Bougane Guèye Dani à 1,1 milliard de francs CFA ouvre la voie à de potentielles transactions futures et apporte une certaine stabilité dans ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps.
Démantèlement d’un réseau indien impliqué dans le trafic de manganèse sénégalais, préjudice estimé à 19 milliards FCFA
Dans une affaire révélée par Libération, un réseau indien opérant au Sénégal a été démantelé pour son implication présumée dans un trafic de manganèse. L’affaire a débuté lorsque la société « Gh mining suarl » a attribué un permis d’exploitation de petite mine de manganèse et de plomb à la région de Tambacounda à la société « Falcon ressources ». Cependant, « Gh mining suarl » accuse maintenant « Falcon ressources » d’avoir exporté clandestinement des milliers de tonnes de manganèse à l’étranger, estimant le préjudice à 19 milliards de FCFA.
L’accord initial entre les deux sociétés prévoyait que « Falcon ressources » se chargerait de l’extraction des produits miniers tandis que « Gh mining suarl » s’occuperait des formalités de déclaration, de transport et d’exportation. Cependant, selon les allégations de « Gh mining suarl », « Falcon ressources » aurait outrepassé ses prérogatives en exportant illégalement le manganèse, notamment vers le Mali.
Les détails de l’accord entre les deux sociétés révèlent une cession de parts sociales et des obligations financières, avec un paiement en nature basé sur les résultats de la production. Cependant, les termes de l’accord n’ont pas empêché les tensions et les accusations entre les deux parties.
L’enquête a révélé l’existence d’un dépôt secret à Cambérène, où une importante quantité de manganèse a été trouvée. Les enquêteurs ont également mis en lumière les manœuvres visant à dissimuler les activités illicites, avec des agents maritimes et des sociétés de transport impliqués dans le processus.
Deux ressortissants indiens, Shubhasish Samanta et Surajit Chandra, ont été déférés par la Division des investigations criminelles (Dic) pour leur implication présumée dans ces activités illicites, notamment pour détention illicite, transport illicite, détournement, vol et vente illicite de substances minérales.
Cette affaire met en lumière les défis persistants liés à la gestion des ressources naturelles au Sénégal et souligne l’importance d’une surveillance accrue pour prévenir le trafic illicite et l’exploitation abusive des richesses minérales du pays.
Des condamnations en série pour Air Sénégal : La compagnie nationale dans la tourmente
La compagnie aérienne nationale Air Sénégal fait face à une série de condamnations devant les tribunaux, ajoutant à ses récents déboires. Trois affaires ont été jugées ce 7 juin devant la Chambre du contentieux des sociétés commerciales, des ventes commerciales et des transports du tribunal de Commerce de Dakar, révèle Libération.
Dans l’une des affaires, Air Sénégal a été sommée de verser à la Sci El Ali la somme de 29.240.980 Fcfa en principal, en plus de 3.000.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. La compagnie a également été condamnée dans un litige l’opposant au cabinet A&A Strategy and Investment Advisory Sas. Une autre affaire impliquant Protec Suarl et la compagnie aérienne nationale a également été évoquée le même jour.
Ces récentes condamnations s’ajoutent aux critiques déjà formulées à l’égard d’Air Sénégal, notamment en ce qui concerne les incidents survenus lors des voyages de ses clients. La compagnie se retrouve ainsi au cœur d’une tempête judiciaire, mettant en lumière des défis croissants pour redorer son image et assurer une gestion efficace de ses opérations.
Passation de service à l’ADL : Diamé Signaté décline ses ambitions pour le développement local
Le 7 juin 2024, l’Agence de Développement Local (ADL) a accueilli son nouveau Directeur Général, Monsieur Diamé Signaté, lors d’une cérémonie sobre marquée par la présence de nombreux parents, amis et collaborateurs du nouveau DG.
Dans son discours, le porte-parole du personnel de l’ADL a salué les réalisations du DG sortant, mettant en avant l’augmentation significative du budget, des salaires, et la mise en place de nouveaux projets de développement local tels que les boulangeries mobiles, les champs du savoir, la digitalisation des territoires, et Promovillage.
M. Abdoulaye Ndao, Directeur sortant, a exprimé sa gratitude envers le personnel et a souhaité bonne chance à M. Signaté dans ses nouvelles fonctions, tout en encourageant le principe du « Dialogue de Gestion » aux DG présents.
Pour sa part, M. Diamé Signaté, Directeur entrant, a exposé sa vision du développement local, soulignant son caractère global et multidimensionnel, basé sur des logiques culturelles, économiques et sociales visant à améliorer le bien-être des sociétés. Sa démarche stratégique à la tête de l’ADL se veut globale, territoriale, transversale et prospective, en harmonie avec la vision territoriale du « PROJET ».
Cette passation de service marque un nouveau chapitre pour l’ADL, avec des ambitions élevées pour le développement local sous la direction de M. Diamé Signaté.
Adama Faye, le beau-frère du Président sénégalais, échappe à la prison une fois de plus
Adama Faye, le beau-frère du Président sortant du Sénégal, Macky Sall, a été libéré jeudi après que son frère Ibou Faye ait payé une caution de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie de prison. Moins de 24 heures après son placement en garde à vue dans une affaire d’escroquerie foncière, il a été convoqué à nouveau à la Section de recherches (SR) pour une autre affaire dès le lendemain.
Selon Les Échos, Adama Faye était convoqué pour répondre à des accusations concernant la vente d’un terrain dont le véritable propriétaire était remis en question par l’acheteur. Face aux enquêteurs, il aurait présenté des preuves pour défendre sa position et écarter les accusations de malversations.
Malgré sa libération, Adama Faye reste sous la menace d’éventuelles nouvelles plaintes, comme le souligne le journal. La situation soulève des questions sur la transparence et l’intégrité dans les transactions foncières impliquant des personnalités influentes.
Blessure de Jackson : un coup dur pour l’équipe nationale
Le joueur étoile de l’équipe nationale de football, Jackson, a été contraint de se retirer du prochain match contre la Mauritanie en raison d’une blessure à la cheville. Cette nouvelle a créé un véritable choc parmi les supporters et l’encadrement de l’équipe. Jackson, connu pour sa rapidité et sa précision sur le terrain, est un élément clé de l’équipe et sa présence aurait été cruciale pour affronter une équipe aussi redoutable que la Mauritanie.
La blessure de Jackson survient à un moment critique de la saison, alors que l’équipe nationale se prépare pour un match crucial. Son absence laisse un vide important dans l’effectif, et l’entraîneur devra trouver une solution rapide pour combler ce manque. Les supporters espèrent que d’autres joueurs pourront se démarquer et prendre le relais en l’absence de Jackson.
La santé de Jackson est désormais la principale préoccupation de l’équipe médicale, qui travaille d’arrache-pied pour lui permettre de récupérer au plus vite. Toute la nation attend avec impatience des nouvelles de sa condition et espère le voir revenir sur le terrain dès que possible.
Malgré ce coup dur, l’équipe nationale reste déterminée à remporter la victoire contre la Mauritanie et à poursuivre sa quête pour atteindre ses objectifs. Les joueurs savent qu’ils devront redoubler d’efforts et jouer avec encore plus de détermination pour compenser l’absence de leur coéquipier vedette.
Le match contre la Mauritanie s’annonce donc plus difficile que jamais, mais l’équipe nationale est prête à relever le défi et à tout donner sur le terrain. Les supporters seront derrière eux, les encourageant à chaque instant, dans l’espoir de voir leur équipe triompher malgré l’absence de Jackson.
La Première Ministre Danoise Victime d’une Attaque à Copenhague
La Première Ministre danoise, Mette Frederiksen, a été attaquée par un homme vendredi soir alors qu’elle se trouvait sur la place Kultorvet à Copenhague. L’homme a été arrêté par la suite, selon les services de Mme Frederiksen.
L’incident a laissé la Première Ministre choquée, comme l’a déclaré un communiqué de ses services. Les détails exacts de l’attaque n’ont pas été immédiatement révélés.
Cet événement souligne la vulnérabilité des personnalités politiques face aux agressions, même dans des pays réputés pour leur sécurité comme le Danemark. Les motivations de l’agresseur restent à déterminer.
L’incident suscite des préoccupations quant à la sécurité des dirigeants politiques et à la nécessité de renforcer les mesures de protection pour eux, ainsi que pour le public en général.
Vol de bagages à bord de bus Sénégal Dem Dikk : Le journaliste Ignace Ndeye porte plainte contre la Direction générale
Ignace Ndeye, journaliste pour Sudfm, a vécu une mésaventure inoubliable lors d’un récent voyage à bord des bus Sénégal Dem Dikk. Alors qu’il se rendait à Ziguinchor, ses bagages ont mystérieusement disparu lors d’une pause à Kaolack. Un passager, ayant pris le bus depuis le point de départ à Liberté 5, s’est avéré être le voleur, emportant non seulement son propre sac mais aussi celui d’un autre passager.
Le sac de voyage d’Ignace Ndeye renfermait des documents cruciaux, ainsi qu’une somme d’argent importante, en plus d’autres effets personnels. Malgré la plainte déposée contre la Direction Générale de Dakar Dem Dikk, peu de progrès ont été réalisés pour identifier le voleur ou même retrouver les biens volés.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité et la responsabilité au sein de l’entreprise de transport. L’incident met en lumière des lacunes dans les procédures de contrôle et de surveillance, suscitant des inquiétudes quant à la protection des passagers et de leurs biens lors de leurs voyages.
Le cas d’Ignace Ndeye n’est malheureusement pas isolé, et il met en évidence la nécessité pour les autorités compétentes de prendre des mesures rigoureuses pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, les voyageurs doivent rester vigilants et prendre des précautions supplémentaires pour protéger leurs biens lors de leurs déplacements en bus.
Le Sénégal se prépare à célébrer la fête de la Tabaski le lundi 17 juin 2024
Selon l’annonce de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), le Sénégal s’apprête à célébrer la fête de la Tabaski le lundi 17 juin 2024. Aussi connue sous le nom de l’Aïd al-Adha, cette fête revêt une grande importance pour la communauté musulmane sénégalaise, marquant la fin du pèlerinage annuel à La Mecque et commémorant le sacrifice d’Abraham.
La Tabaski est un moment de joie, de partage et de solidarité, où les familles se réunissent pour prier ensemble et partager des repas festifs. Traditionnellement, les fidèles sacrifient un mouton, en souvenir de l’acte d’Abraham, qui a été prêt à sacrifier son fils Ismaël sur l’ordre de Dieu. Une partie de la viande est ensuite offerte aux nécessiteux, renforçant ainsi les liens communautaires et l’esprit de générosité.
Les préparatifs pour la fête de la Tabaski commencent plusieurs jours à l’avance, avec les marchés bondés de moutons à vendre, les rues animées par les achats de vêtements neufs et les familles qui planifient leurs repas festifs. C’est un moment de grande effervescence dans tout le pays, où l’esprit de solidarité et de partage est particulièrement palpable.
En cette occasion joyeuse, le Sénégal se prépare à accueillir la fête de la Tabaski avec enthousiasme, dans le respect des traditions et des valeurs qui lui sont chères.
Mandat d’arrêt contre Macky Sall : Abdou Mbow répond au collectif des victimes de l’ancien régime
Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, a vivement réagi aux demandes du collectif des victimes de l’ancien régime qui réclament un mandat d’arrêt contre l’ancien Président Macky Sall. Pour lui, ces demandes visent simplement à détourner l’attention des Sénégalais des attentes envers le nouveau régime. Selon Mbow, le véritable défi pour le gouvernement actuel est de répondre aux aspirations du peuple sénégalais, plutôt que de s’engager dans des controverses politiques. Il a également critiqué la proposition de révoquer la loi d’amnistie, soulignant que celle-ci avait permis la réconciliation nationale et bénéficié à des personnalités actuellement au pouvoir. Mbow a appelé à plus de sérieux dans le débat politique et à se concentrer sur les défis du pays plutôt que sur des querelles politiques stériles.
Renforcement des liens diplomatiques: Le Premier ministre sénégalais reçoit plusieurs ambassadeurs
Depuis son accession au pouvoir, le nouveau régime sénégalais a entrepris une réévaluation approfondie de ses relations diplomatiques internationales. Dans cette optique, le Premier ministre, Ousmane SONKO, a accueilli en audience ce vendredi 7 juin plusieurs éminentes personnalités diplomatiques accréditées au Sénégal, selon les informations recueillies par Dakaractu.
Parmi les dignitaires présents figurait SE Dmitri Kourakov, ambassadeur de Russie, soulignant ainsi l’intention mutuelle de la Russie et du Sénégal de renforcer les échanges commerciaux entre les deux nations. Cette rencontre témoigne de l’engagement des deux pays à stimuler la croissance économique à travers des partenariats solides.
Également présents à cette série de réunions, les ambassadeurs du Qatar, de la Palestine et de l’Arabie Saoudite ont eu l’occasion d’échanger avec le chef du gouvernement sénégalais. Ces rencontres témoignent d’une dynamique de renforcement et de diversification des relations de partenariat entre le Sénégal et ces nations.
Ces entretiens illustrent la volonté du Sénégal d’approfondir ses relations diplomatiques avec une gamme variée de pays, dans le but de promouvoir la coopération et de renforcer les échanges bilatéraux dans divers domaines, notamment économique, culturel et politique.
Passation de service à Sénégal Numérique SA : Isidore Diouf succède à Cheikh Bakhoum
Dans une cérémonie solennelle présidée par le Professeur Diégane Sène, Président du Conseil d’Administration de Sénégal Numérique SA, M. Isidore Diouf a été officiellement installé dans ses fonctions de Directeur Général, succédant ainsi à M. Cheikh Bakhoum qui a dirigé l’entreprise pendant près de dix ans.
L’événement, qui s’est déroulé en présence de représentants du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a débuté par une série d’allocutions soulignant le travail accompli par le Directeur général sortant et exprimant des attentes pour l’avenir de la société. Le secrétaire général de Sénégal Numérique SA, Dr Mouhamadou Lô, ainsi que le Président de l’Amicale des Agents de la société, Biram Sow, ont tous deux salué le travail de M. Bakhoum et ont exprimé leur soutien à son successeur.
Dans son discours de passation, Cheikh Bakhoum a dressé un bilan de ses années à la tête de l’entreprise, mettant en avant les projets majeurs qu’il a dirigés, tels que Smart Sénégal, PAMA, GIRAFE, ainsi que des initiatives visant à renforcer l’infrastructure numérique du pays, telles que le déploiement de la fibre optique et la construction du Datacenter national de Diamniadio. Il a exprimé sa satisfaction d’avoir accompli ses devoirs et a souhaité bonne chance à Isidore Diouf pour ses futures responsabilités.
En prenant la parole, Isidore Diouf a souligné les défis auxquels Sénégal Numérique SA est confronté, notamment la sous-digitalisation de l’administration et ses répercussions sur la vie quotidienne des citoyens. Il a identifié plusieurs éléments clés pour réussir, notamment la construction d’une infrastructure robuste, le rôle de coordination des programmes numériques de l’État, et une collaboration étroite avec les acteurs du secteur, y compris les startups. Il a également insisté sur l’importance de mettre en œuvre les directives présidentielles avec qualité, discipline et rigueur.
En conclusion, Isidore Diouf a affirmé que sa priorité sera d’assurer une prestation de haute qualité et de favoriser une approche inclusive et collaborative pour répondre aux défis de la transformation numérique du Sénégal.
Nomination de Sambou Biagui comme Directeur de la Maison de la Presse : L’APPEL se réjouit et exprime ses vœux de succès
Dans un communiqué officiel, l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL/Sénégal) a chaleureusement salué la nomination du journaliste Sambou Biagui au poste de Directeur de la Maison de la Presse, succédant ainsi à Babacar Touré. Cette décision, annoncée lors du dernier Conseil des ministres, a été accueillie avec satisfaction par l’APPEL qui a exprimé ses félicitations les plus sincères à Monsieur Biagui.
Membre actif et dévoué de l’APPEL, Sambou Biagui est reconnu pour son engagement en faveur de la cohésion et de l’entraide au sein de la profession journalistique. Les membres de l’association demeurent convaincus que sa nomination apportera une nouvelle dynamique à la Maison de la Presse, favorisant ainsi le renforcement des liens entre professionnels de l’information.
L’APPEL a exprimé ses attentes quant à la transformation de la Maison de la Presse en un lieu de rencontre privilégié, propice au travail collaboratif et à la réalisation de projets ambitieux bénéfiques pour l’ensemble des acteurs du secteur. En collaborant étroitement avec les associations de presse membres de la Coordination des Associations de Presse, Sambou Biagui est appelé à jouer un rôle clé dans cette évolution.
En conclusion, l’APPEL réaffirme ses vœux de plein succès et de réussite à Sambou Biagui dans ses nouvelles fonctions. Les éditeurs de la presse en ligne se tiennent disponibles pour l’accompagner dans la réalisation de ses objectifs, contribuant ainsi à l’épanouissement continu du secteur de l’information au Sénégal.
Mouhamadou Lamine Barra Lô prend les rênes de l’ONFP
Dans un tournant significatif pour l’Office Nationale de la Formation Professionnelle (ONFP), Mouhamadou Lamine Barra Lô a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de Directeur Général. Cette nomination, réalisée par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, marque le début d’une nouvelle ère pour l’organisme clé dans le paysage de la formation professionnelle au Sénégal.
Mouhamadou Lamine Barra Lô apporte avec lui une richesse d’expérience et une vision prometteuse pour l’avenir de l’ONFP. Son parcours professionnel témoigne de son engagement envers l’amélioration de l’accès à une formation de qualité, essentielle pour répondre aux besoins du marché du travail et pour promouvoir le développement socio-économique du pays.
Sa nomination fait suite au départ de Mamadou Mounirou Ly, qui a occupé le poste de Directeur Général avec distinction. Sous sa direction, l’ONFP a continué à jouer un rôle crucial dans la formation et la qualification des ressources humaines, contribuant ainsi à renforcer la compétitivité et la productivité du secteur professionnel sénégalais.
En prenant les rênes de l’ONFP, Mouhamadou Lamine Barra Lô s’engage à poursuivre et à renforcer les initiatives déjà en place, tout en explorant de nouvelles opportunités pour répondre aux défis actuels et futurs de la formation professionnelle au Sénégal. Son leadership dynamique et sa détermination à promouvoir l’excellence font de lui un choix prometteur pour diriger l’ONFP vers de nouveaux sommets de succès et d’impact positif.
« Révélations choquantes : Les Industries Chimiques du Sénégal doivent 200 milliards à l’État »
Dans un déballage sans précédent, Abdoul Aziz Ndiaye, ancien employé des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), a mis en lumière la gestion opaque et préjudiciable de cette entreprise sous contrôle du groupe Indorama. Depuis 2014, les ICS sont aux mains de ce groupe indien, qui détient une participation majoritaire de 78%. Cependant, malgré cette mainmise, les retombées pour le Sénégal sont quasi inexistantes.
Sur le plan financier, les révélations sont alarmantes : les ICS échappent totalement à leur devoir fiscal en ne payant ni impôts sur le revenu, ni TVA, ni droits de douane, ni redevance minière. Cette situation a conduit l’entreprise à accumuler une dette colossale de 200 milliards envers l’État sénégalais, une somme qui met en péril les finances publiques.
En outre, l’activité agricole, pour laquelle les ICS devraient pourtant être un pilier, est grandement négligée. L’usine de Mbao, avec sa capacité de production de 250 000 tonnes par an, est loin de répondre aux besoins nationaux, alors que le Sénégal nécessite annuellement 150 000 tonnes d’acide phosphorique, un produit clé pour l’agriculture.
Les révélations d’Abdoul Aziz Ndiaye mettent en lumière un dysfonctionnement majeur dans la gestion des ICS, soulignant l’urgence pour les autorités sénégalaises d’agir afin de rectifier cette situation préjudiciable à l’économie nationale et au développement agricole.
Le maire de Thiès appelle à un changement de mentalité pour construire un Sénégal prospère
Le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel vibrant à ses concitoyens sénégalais pour soutenir le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans ses efforts visant à construire un nouveau Sénégal. Dans une déclaration récente, le Dr Diop a souligné l’importance d’adopter une nouvelle mentalité et une nouvelle culture pour atteindre cet objectif ambitieux.
Selon le Dr Diop, il est crucial pour les Sénégalais de comprendre que le Sénégal ne se résume pas uniquement à une seule personne, même si cette personne est le président de la République. Il a insisté sur la nécessité de créer une nouvelle ville de Thiès, moderne, verte, intelligente, culturelle, sportive et universitaire, mais a souligné que cela ne sera possible qu’avec un changement profond de mentalité.
Pour le maire de Thiès, soutenir le président de la République signifie embrasser un nouveau paradigme et adopter un nouveau comportement envers soi-même, l’espace public et les deniers publics. Il a souligné que ce changement de mentalité est essentiel pour aider le président à impulser une nouvelle dynamique et construire un Sénégal prospère où les jeunes n’auront plus à risquer leur vie dans des embarcations de fortune.
Le Dr Diop a conclu en exhortant ses compatriotes à embrasser ce changement et à travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal. Son appel à un changement de mentalité et à un soutien accru au président de la République reflète une vision ambitieuse pour un Sénégal plus fort et plus prospère.
Les enjeux de la levée de fonds du Sénégal sur le marché des eurobonds : analyses et perspectives
L’État sénégalais a récemment réalisé une émission d’eurobonds d’une valeur de 750 millions de dollars, soit près de 450 milliards de francs CFA, sur le marché des euro-obligations. Cette démarche, qui intervient 15 ans après la dernière émission en 2009, a suscité diverses interprétations et critiques quant à l’impact potentiel sur la dette nationale.
Les eurobonds, des obligations émises sur le marché international, offrent aux pays la possibilité de lever des fonds tout en évitant la spéculation de leur dette sur les marchés financiers. Après la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Kenya, le Sénégal devient le quatrième pays d’Afrique subsaharienne à recourir à cette stratégie en 2024, signalant ainsi un retour de confiance des marchés financiers après des années de troubles politiques.
L’évolution du taux d’intérêt des eurobonds, qui s’établit à 7,75%, suscite des analyses diverses. Certains économistes soulignent une légère hausse par rapport à l’année précédente, attribuée aux récents événements politiques ayant impacté l’économie sénégalaise. Cependant, d’autres estiment que ce taux reste favorable compte tenu du contexte régional, comparé aux taux plus élevés observés dans d’autres pays ayant récemment levé des fonds sur le marché.
Les économistes mettent en garde contre le risque d’utiliser les fonds levés pour des dépenses courantes plutôt que pour des investissements productifs. Ils soulignent la nécessité d’une gestion prudente de la dette et d’une utilisation judicieuse des ressources pour stimuler le développement économique et infrastructural. L’exploitation future des ressources pétrolières et gazières est également évoquée comme un moyen de réduire les risques liés à l’endettement.
Cependant, le choix de JP Morgan Londres en tant que structure intermédiaire soulève des préoccupations quant à la transparence et à l’éthique des pratiques financières. Des scandales passés ont mis en lumière des problèmes de conformité et ont conduit à des amendes importantes, suscitant des interrogations sur la fiabilité de cette institution.
Malgré ces défis, les spécialistes soulignent l’importance de mobiliser des ressources pour financer les secteurs prioritaires et soutenir la croissance économique. Ils appellent à une évaluation rigoureuse de la stratégie de mobilisation des ressources domestiques et expriment leur confiance dans les nouvelles autorités pour une gestion prudente et efficace de la dette nationale.
Dans ce contexte, le Sénégal doit relever le défi de transformer les fonds levés en investissements durables et productifs, tout en assurant une gestion transparente et responsable de sa dette publique.
Le Sénégal lève 750 millions de dollars, mais les préoccupations persistent :
Le Sénégal a réussi une opération majeure sur les marchés internationaux en levant 750 millions de dollars, soit plus de 451 milliards de FCFA, pour répondre à ses besoins de financement pour l’année 2024. Cette opération, menée par le ministère des Finances et du Budget, a vu une forte adhésion des investisseurs, témoignant de leur soutien continu aux politiques publiques du pays et de leur confiance en sa stabilité économique.
Cependant, malgré ce succès financier, des inquiétudes ont été soulevées par le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck, concernant le choix de la banque d’investissement, JP Morgan Londres. Seck a appelé à plus de transparence dans le processus d’intermédiation, pointant du doigt les antécédents de JP Morgan, notamment son implication dans des scandales financiers passés, tels que la « London Whale » en 2012, ainsi que des amendes importantes pour des pratiques commerciales douteuses.
Ces préoccupations mettent en lumière la nécessité pour le ministère des Finances et du Budget de fournir des explications sur le choix de JP Morgan Londres, tout en soulignant l’importance de réévaluer la stratégie de mobilisation des ressources domestiques. Alors que le Sénégal cherche à attirer davantage d’investissements étrangers pour stimuler son développement économique, il est essentiel de garantir que les partenaires financiers choisis respectent les normes éthiques et de transparence.
En fin de compte, cette levée de capitaux représente une étape importante pour le Sénégal dans sa quête de développement, mais elle soulève également des questions cruciales sur la gouvernance financière et l’importance de choisir des partenaires d’investissement responsables et fiables.
Guy Marius Sagna critique l’inaction de l’Assemblée nationale sénégalaise
Introduction: Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, l’Assemblée nationale du Sénégal semble être plongée dans une période de stagnation, suscitant des critiques de la part du député Guy Marius Sagna. Dans une récente interview avec Jeune Afrique, Sagna exprime son mécontentement face au manque d’activité parlementaire et appelle à une action plus proactive au service du peuple sénégalais.
Analyse de la situation: Selon Guy Marius Sagna, malgré quelques commissions qui fonctionnent, aucune séance plénière n’a eu lieu depuis un certain temps, même en pleine session parlementaire. Il déplore le fait que ses propres propositions de résolutions, visant à mettre en place des commissions d’enquête sur des sujets cruciaux, n’ont pas encore été examinées. Il souligne également plusieurs problèmes nationaux qui nécessitent une attention urgente, tels que les retards de salaires des travailleurs du Fonds d’Entretien Routier Autonome et la crise environnementale à Falémé.
Appel à l’action: Guy Marius Sagna insiste sur le rôle des députés à comprendre et à résoudre de telles situations en diligentant des commissions d’enquête parlementaire au besoin. Il cite l’exemple d’une enquête récente sur les produits Nestlé pour les nouveau-nés en Afrique, soulignant l’importance pour l’Assemblée nationale de réagir rapidement à de telles informations pour garantir la santé et le bien-être de la population.
Conclusion: Les commentaires de Guy Marius Sagna mettent en lumière la nécessité d’une action plus robuste de la part de l’Assemblée nationale sénégalaise pour répondre aux préoccupations et aux besoins du peuple. En appelant à une approche plus proactive et à la mise en place de commissions d’enquête parlementaire, Sagna souligne l’importance d’une gouvernance transparente et responsable pour le bien-être de la nation.
« Successeur d’Ousmane Sonko à Ziguinchor : Le choix final le 19 juin »
processus de succession à la Mairie de Ziguinchor se précise, suite à la démission de l’ancien maire, Ousmane Sonko, nommé Premier ministre. Le successeur sera désigné le 19 juin prochain, selon les informations rapportées par Le Soleil.
Trois candidats se disputent le fauteuil municipal : Aïda Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint, et Bassirou Coly, sixième adjoint et le plus jeune des trois candidats, en charge de la Jeunesse et des affaires estudiantines.
La décision revient aux 80 conseillers de la commune, qui auront la responsabilité de départager les candidats et de choisir celui ou celle qui dirigera la municipalité dans les prochaines étapes.
Les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye sur la cession des terrains bâtis de l’État
La question brûlante du foncier au Sénégal, récemment portée sur le devant de la scène par le tandem Diomaye-Sonko, suscite également l’intérêt et les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye. Ce dernier soulève des préoccupations quant aux « cessions de terrains bâtis de l’État au centre de Dakar à des privés », mettant en lumière des possibles entorses à la loi.
Dans un contexte où les vérifications sur le bradage du foncier sont au cœur des préoccupations nationales, Abdoul Mbaye exhorte à examiner de près les transactions ayant conduit à la cession de terrains bâtis de l’État sans l’autorisation préalable de l’Assemblée nationale, une procédure requise par la loi. Il questionne ainsi l’éventuel recours à des stratagèmes pour contourner la loi et s’interroge sur les motivations derrière de telles actions.
Il est à rappeler que cette remise en question intervient alors que le chef de l’État Bassirou Diomaye et son Premier Ministre Ousmane ont pris la décision d’arrêter les travaux dans certaines localités, mettant en place une commission ad hoc chargée d’examiner certains titres fonciers.
Face à ces interrogations légitimes, il est impératif de faire toute la lumière sur ces transactions foncières afin d’assurer la transparence et de préserver l’intégrité des institutions et des ressources nationales.
Scandale dans la campagne arachidière de Kaffrine : Des sacs d’arachide remplis de sable distribués aux cultivateurs
Des révélations choquantes ont secoué la campagne arachidière dans le département de Kaffrine, où des tonnes de sacs d’arachide remplis de sable ont été distribués aux cultivateurs. Une enquête menée par l’organisation « Arr sunu momel » dans les communes de Ndiédieng (arrondissement de Mabo) et de Katioth (arrondissement Katakel) a mis en lumière cette escroquerie perpétrée par certains opérateurs peu scrupuleux.
Bassirou Bâ, coordinateur de « Arr sunu momel », exprime son profond regret face à cette tromperie orchestrée par des opérateurs distribuant des sacs d’arachide remplis de sable au lieu de semences certifiées, comme le préconise pourtant le nouveau régime. Ce dernier a, en effet, réduit une partie de la dette des opérateurs et augmenté le budget alloué à la campagne arachidière.
Selon Bassirou Bâ, il est impératif que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) assurent un suivi rigoureux du processus, depuis le début jusqu’au niveau des commissions, afin d’éviter une telle fraude qui pourrait avoir un impact désastreux sur la production cette saison. Il en appelle au nouveau régime du Président Diomaye et de Sonko pour que de telles pratiques ne se répètent plus, et exhorte à la prise de mesures concrètes pour garantir que les cultivateurs reçoivent des semences certifiées de qualité.
Ce scandale met en lumière l’importance cruciale de la surveillance et de la transparence dans le secteur agricole, et souligne la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour protéger les intérêts des agriculteurs et assurer la prospérité de l’agriculture sénégalaise.
Les Lions du Sénégal et les Léopards de la RDC se neutralisent lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026
Dans un affrontement intense lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2026, les Lions du Sénégal et les Léopards de la République démocratique du Congo se sont séparés sur un score de parité, 1-1. Les deux équipes ont livré une bataille féroce sur le terrain, sous les yeux attentifs des entraîneurs Aliou Cissé et Sébastien Desabre.
Malgré une ouverture rapide du score par les Lions, les Léopards ont rapidement riposté, créant ainsi un match palpitant pour les supporters des deux camps. Les joueurs ont démontré leur détermination et leur talent tout au long de la rencontre, offrant aux spectateurs un spectacle mémorable.
Le coach des Lions, Aliou Cissé, a salué l’engagement et l’effort de ses joueurs, soulignant la nécessité de rester concentré jusqu’au coup de sifflet final. Il a également exprimé sa confiance dans la capacité de son équipe à rebondir et à tirer des leçons de cette confrontation.
De son côté, Sébastien Desabre, à la tête des Léopards, a loué la résilience de ses joueurs face à une équipe aussi redoutable que celle du Sénégal. Il a souligné l’importance de ce résultat pour la confiance de son équipe dans la poursuite des éliminatoires.
Ce match nul laisse les deux équipes dans une position délicate dans le groupe, les obligeant à redoubler d’efforts dans les prochains matchs pour assurer leur qualification pour la Coupe du monde tant convoitée en 2026.
Les supporters des Lions du Sénégal et des Léopards de la RDC peuvent se préparer à d’autres rencontres passionnantes alors que la compétition pour une place au sommet du football mondial continue de s’intensifier.
Démissions en cascade au sein du PDS : le parti en ébullition après le limogeage de Woré Sarr
Depuis que Woré Sarr a été évincée de la tête de la fédération nationale des femmes du parti démocratique sénégalais (PDS), une vague de contestations secoue le parti. Les critiques fusent, et la députée Mame Diarra Fam prédit même d’autres démissions à venir, qualifiant ce limogeage de trahison et d’humiliation envers toutes les femmes du parti.
Dans une déclaration poignante, Mame Diarra Fam exprime son soutien inébranlable envers Woré Sarr, dénonçant un acte de désaveu et appelant à la solidarité des membres du parti. Sa prédiction de nouvelles démissions met le PDS en alerte, avec de nombreux responsables et militants menaçant également de quitter leurs fonctions en signe de protestation.
Cette vague de dissensions met le parti en sursis, avec des voix de plus en plus nombreuses se levant contre la décision de Wade-fils. L’effervescence au sein du PDS montre que le limogeage de Woré Sarr est loin d’être un simple fait isolé, mais plutôt le catalyseur d’une crise interne plus profonde. Les prochains jours pourraient être décisifs pour l’avenir du parti, alors que la pression monte et que les tensions s’intensifient.
Financement de Secteurs Prioritaires : Soutiens Économiques pour le Sénégal
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce jeudi deux importantes institutions financières, toutes deux prêtes à soutenir le Sénégal dans des secteurs clés de son développement.
La Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) a exprimé son engagement à accompagner le Sénégal dans ses projets économiques. Le Dr Sidy Ould Tah, président de la BADEA, a souligné la volonté de sa banque de soutenir le gouvernement sénégalais dans ses politiques économiques, en mettant l’accent sur les secteurs propices à la croissance.
Également, le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Serge Ékué, a salué la vision de développement du président sénégalais et a félicité le peuple sénégalais pour sa maturité. Il a ensuite évoqué les domaines prioritaires de financement pour le Sénégal, notamment l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, l’habitat social et l’amélioration du cadre de vie.
Ces rencontres témoignent de la confiance des institutions financières régionales dans le potentiel de croissance du Sénégal et de leur volonté d’accompagner le pays dans sa quête de développement économique et social.
Stade Abdoulaye-Wade: Réponse de la Fédération de Football à Dame Mbodji
Lors de son installation officielle à la tête de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP), Dame Mbodji a émis une mise en garde envers les entités redevables à la structure qu’il dirige. Il a annoncé que toutes les sommes dues seraient récupérées, invoquant les lourdes charges liées à l’entretien des infrastructures telles que le stade Abdoulaye-Wade et le Dakar Arena, citant notamment le coût annuel de 400 millions de francs CFA pour l’entretien de la pelouse du jardin des Lions.
Bien que le directeur général de la SOGIP n’ait pas spécifié les entreprises débitrices, ses déclarations ont suscité une réaction, non officielle, de la part de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Une source au sein de la FSF a rapidement précisé que l’instance dirigeante était à l’aise dans ce dossier. Cette même source a ajouté que la FSF déboursait 35 millions de francs CFA pour chaque match de l’équipe nationale.
Cette réplique de la FSF laisse entrevoir une potentielle confrontation entre les entités concernées quant aux obligations financières liées à ces infrastructures sportives majeures. La question du financement et de la gestion des stades demeure ainsi un sujet de préoccupation et de débat au sein du paysage sportif sénégalais.
Collaboration entre Tony Blair et le président Bassirou Diomaye Faye : Vers de nouveaux horizons pour le Sénégal
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, dans le cadre d’une visite visant à renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Institute for Global Change fondé par Blair. Cette rencontre, qui s’inscrit dans la continuité des précédentes interactions entre Tony Blair et les dirigeants sénégalais, ouvre de nouvelles perspectives de collaboration dans des domaines clés tels que la gouvernance, l’agriculture et la santé.
L’engagement continu de Blair envers le Sénégal, illustré par son travail bénévole dans des secteurs vitaux tels que la santé numérique et l’agriculture, témoigne de sa volonté de soutenir le développement économique du pays sur la voie de l’émergence. Son Institut pour le changement global offre une expertise précieuse en matière de gouvernance, aidant les gouvernements à transformer leur vision du développement en actions tangibles.
La visite de Blair intervient à un moment crucial pour le Sénégal, qui se positionne de manière remarquée sur le marché international avec un eurobond significatif. Ce partenariat renforcé entre le gouvernement sénégalais et Tony Blair souligne l’importance de la collaboration internationale dans la poursuite des objectifs de développement durable et de prospérité économique pour le Sénégal et l’Afrique dans son ensemble.
Alors que le Sénégal continue de progresser sur la voie de l’émergence, la collaboration entre Tony Blair et le président Bassirou Diomaye Faye ouvre de nouvelles opportunités pour catalyser la croissance économique, renforcer les institutions et améliorer le bien-être des citoyens sénégalais.
Contestation au Sénégal : La lutte contre les usines de farine de poisson s’intensifie
Les acteurs de la pêche artisanale au Sénégal sont engagés dans une lutte acharnée contre l’implantation des Usines de Farine et d’Huile de Poisson (UFHP) dans le pays. Cette opposition s’est cristallisée autour des préoccupations majeures liées à l’impact environnemental et socio-économique de ces installations.
La coalition nationale contre l’implantation des usines de farine et d’huile de poisson, ainsi que le collectif « Taxawu Cayar », ont récemment adressé un mémorandum au ministre de la Pêche, exprimant leur détermination à mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme une menace pour la sécurité alimentaire et les emplois dans le secteur halieutique.
Parmi les principales revendications figurent l’application des recommandations issues de précédentes concertations, notamment le gel de toute nouvelle implantation d’usine de farine et d’huile de poisson au Sénégal. De plus, ces groupes exigent la fermeture des usines déjà opérationnelles, ainsi que la protection des métiers des femmes transformatrices dans le secteur de la pêche.
Un point crucial soulevé dans le mémorandum concerne la nécessité d’évaluer l’impact des usines de FHP en activité et d’interdire leur accès au poisson frais destiné à la consommation humaine et à la transformation artisanale. Les contestataires appellent également à l’adaptation de la capacité des usines de farine et d’huile de poisson à la production de déchets, ainsi qu’à des mesures de gestion durable des ressources halieutiques régionales.
En outre, ces acteurs de la pêche artisanale sollicitent le soutien du gouvernement pour la valorisation des produits transformés sur le marché international et la modernisation des aires de transformation artisanale.
Cette contestation reflète les préoccupations croissantes quant à l’impact des activités industrielles sur les écosystèmes marins et les communautés dépendantes de la pêche. Elle met en lumière la volonté des acteurs locaux de défendre leurs moyens de subsistance et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures.
Cheikh Bara Ndiaye libéré après son audition à la DIC
Après plusieurs heures d’interrogatoire dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles (DIC), le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye est ressorti libre. Convoqué ce jeudi matin aux environs de 11 heures, suite à une plainte déposée par l’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf, Ndiaye a regagné son domicile en fin de journée. Lors d’une déclaration à la presse, il a indiqué avoir été interrogé dans un premier temps par les enquêteurs de la DIC, avant d’être confronté à la plaignante, Mme Thérèse Faye Diouf.
Cette convocation fait suite aux déclarations de Cheikh Bara Ndiaye lors d’une émission sur la chaîne Walf, où il avait accusé l’ancienne ministre et maire de Diarrere d’enrichissement illicite durant les 12 ans du régime de Macky Sall. Il avait notamment mis en avant le fait qu’elle était locataire à Yoff avant cette période.
Pour l’heure, aucune information n’a été donnée quant à la suite de cette affaire. Les autorités compétentes n’ont pas non plus fait de commentaires sur les éventuelles charges qui pourraient être retenues contre Cheikh Bara Ndiaye. La situation reste donc à suivre de près.
DIRECTION DES BOURSES: LES ÉTUDIANTS RECEVRONT LEURS ALLOCATIONS D’ICI QUELQUES HEURES
La Direction des Bourses du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a annoncé aujourd’hui que le paiement des bourses du mois précédent débutera prochainement. À partir de ce vendredi 07 juin 2024, les étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur pourront percevoir leurs allocations d’études pour le mois de mai 2024.
Cette nouvelle est accueillie avec soulagement par de nombreux étudiants, qui dépendent des bourses pour subvenir à leurs besoins financiers pendant leurs études. Le paiement ponctuel des bourses est crucial pour assurer la stabilité financière des étudiants et leur permettre de se concentrer pleinement sur leurs études sans avoir à se soucier des difficultés financières.
La Direction des Bourses du MESRI rappelle également aux étudiants de vérifier régulièrement leur compte bancaire afin de s’assurer que les fonds ont été correctement versés. En cas de problème ou de retard dans le paiement, les étudiants sont invités à contacter les services compétents du MESRI pour obtenir de l’aide et résoudre toute éventuelle situation.
Ce paiement ponctuel démontre l’engagement du gouvernement à soutenir l’éducation et à assurer que les étudiants puissent poursuivre leurs études sans contraintes financières majeures.
Nouveau Directeur Général de la Police Nationale du Sénégal Prévoit des Mesures Fortes Contre la Délinquance Urbaine et Routière
Le Sénégal accueille un nouveau Directeur Général de la Police Nationale, Mame Seydou Ndour, qui prend ses fonctions avec un engagement ferme envers la sécurité publique. Lors de sa cérémonie d’installation, il a souligné son engagement envers une police nationale efficace, bien équipée, et respectueuse des droits de l’homme et des lois du pays.
Dans ses priorités, Mame Seydou Ndour met en avant la réconciliation entre la population et la police, en favorisant la confiance mutuelle et en adaptant les services de police aux besoins des citoyens. Il s’engage également à moderniser les services de police pour une accessibilité accrue via des moyens digitaux et le renforcement du numéro vert de la police.
La sécurité routière est également au cœur de ses préoccupations. Il prévoit de renforcer la compagnie de circulation et de prendre des mesures sévères pour lutter contre les délits routiers, tout en étendant son déploiement dans de nouvelles zones pour réduire le taux de mortalité sur les routes.
En collaboration avec d’autres services de l’État, Mame Seydou Ndour compte jouer un rôle central dans la réorganisation de la circulation des motocyclettes, notamment en luttant contre la prolifération anarchique des motos-taxis et en assurant le respect des règles établies.
Le nouveau Directeur Général de la Police Nationale envisage également des réformes structurelles pour hisser la police nationale aux normes internationales, notamment par le biais d’une planification stratégique pour améliorer la formation professionnelle et la création d’une académie de police.
Dans l’ensemble, ces initiatives visent à renforcer la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais, tout en consolidant la confiance et la coopération entre la population et les forces de l’ordre.
Signature d’une convention pour améliorer la santé maternelle et infantile à Thiès
Aujourd’hui à Thiès, le Cadre de Concertation, de Coordination et d’Actions de Plaidoyer pour la santé au Sénégal (3CAP-Santé) et l’Union des Associations d’Elus Locaux (UAEL) ont uni leurs forces en signant une convention visant à renforcer le financement de la planification familiale ainsi que la santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents.
Le président de 3CAP-Santé, Moundiaye Cissé, a souligné la nécessité d’une coordination accrue entre les différentes initiatives et acteurs travaillant dans le domaine de la santé. Cette collaboration entre 3CAP-Santé et l’UAEL marque un engagement fort en faveur d’une action concertée et efficace pour répondre aux besoins de santé maternelle et infantile de la région.
M. Cissé a souligné l’importance de cette initiative en tant que premier pas vers la résolution des lacunes identifiées dans le plan stratégique santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents pour la période 2024-2028. Il a également souligné l’importance d’un suivi régulier et d’un engagement continu des autorités locales pour garantir la mise en œuvre réussie de cette convention.
Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du projet NPI EXPAND financé par l’USAID, visant à renforcer la participation des organisations de la société civile pour améliorer l’accès aux services de santé de qualité à grande échelle.
Cette initiative promet de faire progresser significativement la santé maternelle et infantile à Thiès, en unifiant les efforts et en mobilisant les ressources nécessaires pour soutenir les femmes, les enfants et les adolescents de la région.
Juan Branco annonce sa conférence au CICES après une polémique avec l’UCAD
Juan Branco, avocat franco-espagnol et écrivain engagé, a suscité la controverse après l’annonce de sa conférence à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Initialement prévue à l’UCAD, la conférence se tiendra finalement au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICES), dans la salle du 4 Avril, ce jeudi 6 juin.
La polémique a éclaté lorsque les étudiants en droit de l’UCAD, initialement annoncés comme les organisateurs de l’événement, ainsi que l’administration de l’université, ont démenti avoir invité Juan Branco. Pourtant, selon l’avocat, une demande d’autorisation avait bien été envoyée à l’UCAD par Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, deux étudiants qui ont été identifiés comme des « martyrs » par Branco.
Dans un communiqué, Juan Branco a accusé le recteur de l’UCAD d’avoir empêché sa venue en apprenant les noms des étudiants organisateurs. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD », a-t-il déclaré. Malgré ce contretemps, Branco a affirmé sa détermination à tenir sa conférence et à s’adresser aux étudiants ainsi qu’à tous ceux qui contribuent à l’honneur du Sénégal.
« Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal », a déclaré Juan Branco.
La conférence de Juan Branco au CICES promet donc d’être un rendez-vous important pour tous ceux intéressés par les questions de justice, de dignité et d’engagement citoyen.
Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall, libéré après avoir payé 105 millions F CFA
Adama Faye, le frère de la première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, a été libéré moins de 24 heures après avoir été placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Selon des informations de Seneweb, son frère Ibou Faye aurait payé la somme de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie.
Cette libération intervient dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Adama Faye aurait été impliqué dans une transaction immobilière où il aurait encaissé de l’argent d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, mais aurait ensuite refusé de finaliser la transaction.
Cette affaire soulève des questions sur l’éthique et la transparence dans les transactions immobilières impliquant des personnalités politiques. Les circonstances entourant la libération rapide d’Adama Faye suscitent également des interrogations sur l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.
Les autorités judiciaires devraient poursuivre leurs investigations pour faire la lumière sur cette affaire et garantir que toutes les personnes impliquées, indépendamment de leur statut social ou politique, soient traitées équitablement devant la loi.
Le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine souligne l’importance cruciale de la paix, de la sécurité et de la tranquillité publique dans le PROJET national
Dans un discours devant le nouveau directeur de la Police nationale, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a mis en lumière les défis persistants liés aux agressions, aux attaques à main armée, à l’encombrement des voies publiques et à l’insécurité routière qui menacent la quiétude des populations.
« Nous devons réfléchir ensemble aux problématiques majeures telles que les agressions, les attaques à main armée, l’encombrement des voies publiques et l’insécurité routière qui perturbent notre bon vivre ensemble », a déclaré le ministre, soulignant la nécessité d’engager des discussions approfondies avec tous les acteurs concernés pour endiguer ces fléaux.
Jean Baptiste Tine a rappelé que la paix, la sécurité et la tranquillité publique sont des nécessités nationales, soulignant leur importance dans le cadre du PROJET national impulsé et exécuté par le gouvernement. Il a souligné l’engagement du président de la République à faire de ces éléments des piliers fondamentaux du projet, avec une implication accrue de la communauté dans la protection des personnes et des biens.
Face aux enjeux nationaux de développement et de sécurité, le ministre a souligné que les attentes légitimes des populations deviennent de plus en plus importantes, nécessitant une action concertée pour garantir un cadre de vie paisible et sécurisé pour tous.
Madiambal Diagne appelle à une aide de l’État pour soulager la presse sénégalaise
Dans un contexte où les comptes bancaires de son groupe de presse sont saisis, le journaliste Madiambal Diagne lance un appel pressant à l’État pour venir en aide au secteur de la presse au Sénégal. Dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines, Diagne propose des solutions concrètes pour soulager les entreprises de presse.
« La fiscalité actuelle est non seulement inapplicable mais également nuisible au fonctionnement des entreprises de presse », déclare-t-il. Il souligne l’importance de payer les dettes des travailleurs à l’Ipres pour assurer leur sécurité sociale à la retraite, tout en plaidant pour une réduction significative des taxes pesant sur le secteur.
Diagne insiste sur les différences de rentabilité entre les entreprises de presse et d’autres secteurs économiques, soulignant la nécessité d’une fiscalité adaptée à la réalité du métier journalistique. Il révèle également que la dette fiscale accumulée par les entreprises de presse est écrasante, avec la majorité des montants dus par des institutions publiques telles que la RTS, le Soleil et l’APS.
Appelant à une action concrète de la part de l’État, Diagne propose une réduction significative des taxes et une aide directe à la presse, à l’instar de ce qui a été fait pour d’autres secteurs économiques tels que le tourisme. Il estime que cette mesure est non seulement faisable mais également nécessaire pour assurer la viabilité du secteur de la presse au Sénégal.
Khaby Lame porte plainte contre Expresso pour utilisation frauduleuse de son image
Khaby Lame Srl a confirmé aujourd’hui avoir porté plainte contre Expresso, accusant l’opérateur de téléphonie de violer les lois sénégalaises et internationales en utilisant frauduleusement son image à des fins commerciales. Cette plainte fait suite à la révélation par le journal Libération selon laquelle Khaby Lame réclamerait 10 milliards de francs CFA à Expresso.
Le célèbre tiktokeur et Expresso étaient liés par un contrat d’un an signé le 17 janvier 2022. Cependant, même après la fin de ce contrat, l’opérateur continue d’utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui constitue une violation flagrante des termes du contrat et de la loi.
Dans un communiqué, Khaby Lame Srl a souligné que cette affaire est pendante depuis des mois devant les juridictions sénégalaises et est conduite par le cabinet de Me Bamba Cissé. L’entreprise exprime sa surprise et ses regrets quant à cette situation, et affirme que l’utilisation de son image par Expresso se fait sans aucun contrat en vigueur, ce qui est illégal.
Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales, et souligne l’importance du respect des droits de propriété intellectuelle et des contrats signés entre les parties concernées.
L’Arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC : Un Événement qui Captive l’Attention
L’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la Direction de l’Information et de la Communication (DIC) a suscité un vif intérêt et captivé l’attention de nombreux observateurs. Sa présence soulève des interrogations et des attentes quant à son rôle et son impact au sein de l’institution.
En tant que figure publique reconnue pour son engagement et son expertise dans divers domaines, dont la communication et les médias, l’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC est perçue comme un signe de changement et de renouveau. Sa nomination pourrait potentiellement apporter une nouvelle dynamique à l’organisation et ouvrir la voie à des initiatives novatrices.
Cependant, elle suscite également des questions quant aux défis auxquels il pourrait être confronté et aux mesures qu’il envisage de prendre pour répondre aux attentes du public et des autorités. Son expérience passée et ses compétences en matière de gestion de la communication seront certainement mises à l’épreuve dans ce nouveau rôle.
En conclusion, l’arrivée de Cheikh Bara Ndiaye à la DIC est un événement qui ne manque pas d’intérêt et qui mérite une attention particulière. Son mandat promet d’être marqué par des développements significatifs dans le paysage médiatique et la communication institutionnelle.
Absence de Sadio Mané : Omar Daff confiant quant aux chances du Sénégal
L’équipe nationale du Sénégal se prépare pour les deux prochains matchs de qualification pour la Coupe du monde sans son leader technique, Sadio Mané. Alors que cette absence pourrait sembler préoccupante pour certains, le coach d’Amiens et ancien international sénégalais, Omar Daff, reste confiant quant aux chances de son équipe.
Malgré le poids indéniable que Mané apporte à l’équipe, Daff estime que les joueurs sauront s’adapter et s’en sortir sans lui sur le terrain. Cette confiance témoigne de la profondeur du talent au sein de l’équipe nationale sénégalaise, capable de relever les défis même en l’absence de ses joueurs clés.
De plus, Omar Daff a tenu à saluer la performance remarquable du sélectionneur de l’équipe, Aliou Cissé, qui atteindra bientôt la barre des 100 matchs sur le banc de l’équipe nationale. En tant qu’ancien coéquipier de Cissé, Daff exprime sa fierté et son admiration pour le travail accompli par le sélectionneur, soulignant ainsi la stabilité et la vision qu’il apporte à l’équipe.
Cette unité et cette confiance au sein de l’équipe et de son encadrement montrent que le Sénégal est prêt à affronter les défis à venir et à poursuivre sa quête pour la qualification à la Coupe du monde.
Adama Faye impliqué dans une affaire d’escroquerie foncière pour 275 millions de francs CFA
Adama Faye, frère de l’ancienne première dame Marieme Faye Sall, se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière, faisant trembler les fondements de sa réputation. L’ancien candidat, bien loin d’une participation à l’élection présidentielle de 2024, voit son nom associé à une sombre affaire de détournement.
Hier, Adama Faye a été convoqué par la Section de recherches (Sr) pour répondre de ces accusations. Administrateur de société et résidant à Ouest-Foire, il a été placé en garde à vue pour escroquerie foncière, impliquant la vente de terrains d’une valeur estimée à 275 millions de francs CFA, selon les informations révélées par Libération.
L’histoire se dessine avec une certaine ironie : des terrains vendus à des particuliers se révèlent être de qualité inférieure, et les acheteurs peinent à honorer les paiements convenus. Cette triste saga connaîtra son épilogue ce jeudi, lorsque Adama Faye sera déféré au parquet. Malgré les efforts de ses proches pour résoudre l’affaire à l’amiable, la justice suit son cours implacable.
Cette affaire jette une ombre sur la famille Faye, déjà ébranlée par les tumultes politiques. Pour Adama Faye, elle représente un revers personnel douloureux, compromettant sa réputation et laissant entrevoir des conséquences juridiques sévères.