Journée Internationale des Migrants : Un Appel à l’Action pour l’Intégration et la Lutte Contre l’Immigration Clandestine

Le 18 décembre, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrants, une rencontre importante s’est tenue au Sénégal sous l’impulsion du Conseil International pour l’Immigration, l’Entrepreneuriat et l’Emploi (CIIEE). L’événement a réuni des acteurs de la société civile et des responsables locaux autour d’un enjeu majeur : la valorisation de la migration légale et la lutte contre l’immigration clandestine. Dans un contexte où la migration reste un sujet sensible et souvent mal compris, Mandiaye Ndiaye, Conseiller Pays, et Maguette Sambe, Secrétaire Général Pays, ont partagé leurs perspectives et les actions à venir pour répondre à ces défis.

Dans son intervention, Mandiaye Ndiaye a rappelé que la migration est une réalité complexe, née de diverses dynamiques socio-économiques. Si la communauté internationale se mobilise chaque année pour cette journée, c’est pour souligner l’importance de soutenir les migrants, qu’ils soient en transit ou dans leur pays d’accueil. « Les jeunes doivent pouvoir se déplacer, s’installer ailleurs pour travailler et contribuer à leurs pays d’origine et de destination », a-t-il souligné. Selon lui, l’essentiel est de trouver des solutions pour permettre aux jeunes de migrer de manière légale et sécurisée, en leur offrant des alternatives à la migration clandestine.

Le Secrétaire Général, Maguette Sambe, a abondé dans le même sens en insistant sur le drame que représente l’immigration clandestine dans de nombreux pays africains. « Nous souffrons énormément de cette migration illégale, qui met en danger la vie de nos jeunes et crée des fractures sociales profondes », a-t-il déclaré. Pour lui, il est impératif de mettre en place des stratégies concrètes pour freiner ce phénomène. Le CIIEE a été créé dans ce but : sensibiliser, éduquer et offrir des solutions durables pour ceux qui souhaitent migrer. Il est donc primordial de lutter contre les réseaux de passeurs et d’accompagner les jeunes dans leur démarche de migration.

Depuis sa création il y a un an, le CIIEE s’est donné pour mission de sensibiliser et de partager des informations sur les questions migratoires. Le Conseil œuvre également à la mise en place d’un réseau de partenariats solides avec des institutions internationales et des ministères concernés. Une de ses premières actions marquantes a été le lancement d’un communiqué qui a été largement diffusé dans la presse. Ce communiqué appelle à une mobilisation générale pour soutenir la migration légale et lutter contre l’immigration clandestine, en particulier en ciblant les jeunes au Sénégal.

Dans le cadre de ses initiatives, le CIIEE prévoit d’organiser, en janvier prochain, un atelier de partage des meilleures pratiques et de réflexion sur les actions à mener pour favoriser une migration sécurisée et régulée. Cet atelier impliquera des partenaires institutionnels, des ONG, des ministères et des représentations diplomatiques. L’objectif est de dresser un plan d’action pour informer et éduquer la jeunesse sénégalaise tout en renforçant la coopération internationale sur cette question.

Pour Mandiaye Ndiaye, l’atelier sera aussi l’occasion de structurer un programme d’activités qui permettra de mettre en œuvre des actions concrètes. « Nous devons davantage informer et accompagner nos jeunes pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées, qu’ils aient les moyens de migrer légalement, et surtout qu’ils soient protégés contre les dangers de la migration clandestine », a-t-il affirmé.

À l’heure où les migrations deviennent un sujet de préoccupation mondiale, il est plus que jamais crucial de penser des solutions qui permettent à chacun de migrer en toute sécurité. Le Conseil International pour l’Immigration, l’Entrepreneuriat et l’Emploi se positionne comme un acteur clé dans ce processus, visant à créer un environnement où les jeunes peuvent migrer pour travailler, apprendre, et contribuer à la prospérité de leurs pays d’origine et d’accueil.

L’appel lancé aujourd’hui par Mandiaye Ndiaye et Maguette Sambe est clair : il est temps de transformer la migration en une opportunité et de combattre l’immigration clandestine avec des actions concrètes, éclairées et solidaires. Les enjeux sont immenses, mais l’espoir est là, porté par une génération prête à œuvrer pour un avenir meilleur pour tous.

Kaolack/Santé : Plus de 100 personnes bénéficient de consultations gratuites en ophtalmologie

Plus de 100 patients ont bénéficié de consultations ophtalmologiques gratuites ce jeudi à Médina Baye. Cette initiative a été organisée par le GIE « Bayi Sawar » en collaboration avec ses partenaires européens.

« Cette campagne de deux jours, qui se déroule du jeudi au vendredi dans le quartier de Médina Baye, a déjà permis aux patients de bénéficier de consultations gratuites et de lunettes correctrices à bas prix », a déclaré Omar Diaw, coordonnateur des réseaux pour la protection des droits des enfants.

Selon M. Diaw, le choix de Médina Baye s’explique par la forte demande locale pour des soins ophtalmologiques, constatée lors des quatre dernières éditions organisées dans d’autres quartiers de la commune de Kaolack. « Nous avons remarqué qu’au cours de ces éditions passées, de nombreux patients provenaient de Médina Baye. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de tenir cette campagne directement ici », a-t-il précisé.

M. Diaw a également souligné que le coût élevé des consultations en ophtalmologie dans les hôpitaux, ainsi que la cherté des lunettes correctrices (40 000 à 45 000 FCFA), constitue un obstacle majeur pour de nombreux patients.

Momar Ndiaye, membre du comité d’organisation, a salué cette initiative et encouragé la population à profiter de telles opportunités pour accéder à des soins à moindre coût.

Pour sa part, Oustaz Baye Thiam, l’un des bénéficiaires, a mis en avant l’importance de ces journées de consultations gratuites. Selon lui, cette initiative arrive à point nommé dans un contexte où les besoins en soins ophtalmologiques sont croissants dans la région.

Makhtar Diop, directeur général de l’IFC, en visite officielle au Sénégal

Depuis le mercredi 18 décembre, Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (IFC), branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, est en visite au Sénégal. Ce séjour, qui s’achèvera le 23 décembre, a pour objectif principal de renforcer les collaborations entre l’IFC et les acteurs économiques sénégalais, dans une dynamique de soutien au développement économique et à la création d’emplois.

Selon une note relayée par Le Témoin, Makhtar Diop a prévu des entretiens avec le président de la République, Diomaye Faye, le Premier ministre, Ousmane Sonko, et plusieurs autres membres du gouvernement. Ces rencontres visent à identifier les opportunités pour mobiliser davantage d’investissements dans les secteurs stratégiques du pays.

Par ailleurs, le directeur général de l’IFC s’entretiendra également avec des représentants du secteur privé national pour discuter des moyens concrets d’intensifier l’appui technique et financier de l’IFC. Une attention particulière sera portée aux initiatives favorisant l’entrepreneuriat et la création d’emplois, en ligne avec les objectifs de développement durable.

Makhtar Diop visitera également le vaccinopôle de l’Institut Pasteur, situé à Diamniadio, une infrastructure clé pour la souveraineté sanitaire du Sénégal et de la région. Ce site, consacré à la production de vaccins, représente une avancée majeure pour la lutte contre les épidémies et les défis sanitaires en Afrique de l’Ouest.

Un réseau d’arnaque démantelé : P. M. Kane accusé d’escroquerie à grande échelle

P. M. Kane, un homme non-voyant âgé de 28 ans, est actuellement au cœur d’une affaire judiciaire retentissante. Il a été interpellé par les agents du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies, à Dakar, avant d’être déféré au parquet pour association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux. Selon le journal Libération, qui a révélé l’information ce jeudi 19 décembre, l’homme aurait orchestré une vaste opération visant des candidats à l’émigration.

P. M. Kane aurait convaincu ses victimes de la possibilité de se rendre en Suisse grâce à des contrats de travail fictifs émis par une prétendue société nommée Dada Drilling and Construction (Ddc). Pour être éligibles, les aspirants au voyage devaient lui remettre leurs passeports et s’acquitter d’une somme de 1,1 million de francs CFA, dont 100 000 francs pour les frais de dossier.

L’enquête a permis de découvrir 179 passeports chez l’accusé ainsi que des preuves de versements s’élevant à plus de 30 millions de francs CFA. Toutefois, le journal souligne que le nombre exact de victimes et les sommes collectées pourraient être bien plus importants.

L’affaire a éclaté à la suite de la plainte déposée par A. Mbaye, l’une des victimes présumées. Ce dernier avait remis à P. M. Kane 13 passeports et 1,5 million de francs CFA pour les frais de dossier, dans l’espoir que les candidats au voyage embarqueraient pour la Suisse le 29 novembre, comme promis. Cependant, à la date prévue, P. M. Kane avait disparu, déclenchant les soupçons et les démarches judiciaires.

Après cette première plainte, d’autres victimes, originaires de Sangalkam, Noto Gouy Diama et Tivaouane, ont commencé à se manifester. Ces derniers accusent également P. M. Kane d’avoir usé de manœuvres similaires pour les escroquer.

Avec les preuves accablantes réunies par les enquêteurs, P. M. Kane devra répondre devant la justice. Ce scandale met en lumière les dangers des promesses trompeuses liées à l’émigration et la vulnérabilité des personnes en quête de meilleures opportunités. L’affaire pourrait également servir de signal d’alarme pour d’autres potentielles victimes de réseaux frauduleux similaires.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye exhorte à accélérer la promotion des logements sociaux

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts dans le déploiement des programmes nationaux de promotion de logements sociaux.

Dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre, le chef de l’État a exprimé son souci de répondre efficacement aux besoins croissants des populations en matière d’accès à un habitat décent. Il a ainsi instruit le Premier ministre de relancer les initiatives de construction de logements sociaux.

Ces programmes devront cibler des zones adaptées, tout en étant soutenus par des lotissements et des plans d’aménagement validés par les autorités compétentes. Le président a également souligné l’importance d’assurer une régularisation foncière préalable. « Les titres d’occupation devront être officiellement validés après les audits fonciers et immobiliers en cours », précise le communiqué.

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer l’accès à un logement abordable, tout en assurant une gestion transparente et efficace des ressources foncières et immobilières.

L’extradition de Papa Doro Gaye compromise pour raisons humanitaires

L’homme d’affaires sénégalais Papa Doro Gaye, actuellement sous contrôle judiciaire à Paris, pourrait échapper à son extradition vers Dakar pour des motifs humanitaires. Selon L’Observateur, les mêmes raisons médicales qui avaient motivé sa mise en liberté provisoire au Sénégal pourraient être invoquées pour lui permettre de poursuivre ses soins en France.

Papa Doro Gaye souffre d’une maladie chronique nécessitant un suivi médical régulier, assuré par le gastro-entérologue italien Dr G. Bersani. Ce dernier avait déjà fourni un rapport médical déterminant pour obtenir sa libération provisoire en juin dernier à Dakar. Cette pathologie, jugée incompatible avec une détention, pourrait à nouveau peser dans la balance alors que les autorités sénégalaises demandent son extradition.

Arrêté le lundi 16 décembre sur les Champs-Élysées par la Direction de la police judiciaire de Nanterre, il a été placé sous contrôle judiciaire dès le lendemain. Toutefois, ses avocats, dont Me Seydou Diagne, comptent s’appuyer sur des éléments solides pour bloquer la procédure d’extradition, en invoquant la convention judiciaire entre la France et le Sénégal.

Papa Doro Gaye est accusé d’escroquerie foncière au Sénégal pour un montant de 1,2 milliard de FCFA. Selon la partie civile, représentée par Sakiyoulahi Sow, l’homme d’affaires aurait usé de manœuvres frauduleuses dans une transaction immobilière. Placé sous mandat de dépôt le 3 juin 2024, il avait obtenu une liberté provisoire à la fin du mois après avoir signé un protocole d’accord prévoyant le versement d’un acompte de 250 millions de FCFA et des garanties sous forme de titres de propriété sur plusieurs biens immobiliers.

Cependant, Papa Doro Gaye n’avait pas respecté les termes de cet accord, notamment les paiements mensuels convenus. Redoutant un retour en prison, il avait fui le Sénégal via la Guinée-Bissau avant de s’installer en France. Cette fuite avait conduit les autorités sénégalaises à émettre un mandat d’arrêt international à son encontre.

Malgré la gravité des accusations portées contre lui, la stratégie de défense de Papa Doro Gaye repose sur sa situation médicale et le respect de ses droits fondamentaux. La justice française devra trancher entre ces arguments humanitaires et l’exigence de coopération judiciaire internationale.

En attendant une décision définitive, l’homme d’affaires reste sous contrôle judiciaire à Paris, tout en poursuivant ses soins en Italie. L’affaire, déjà marquée par de nombreux rebondissements, pourrait connaître un nouveau tournant dans les semaines à venir.

Ousmane Sonko en Gambie pour renforcer la coopération sénégalo-gambienne

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est arrivé ce mercredi 19 décembre 2024 à Banjul, en Gambie, pour une visite de travail et d’amitié de deux jours. À son arrivée, il a été chaleureusement accueilli par le Vice-Président gambien, Muhammed B.S. Jamlow, marquant ainsi l’importance des relations bilatérales entre les deux pays voisins.

Cette visite est placée sous le signe du renforcement de la coopération économique et commerciale. Ce jeudi 19 décembre, M. Sonko et son homologue gambien co-présideront la 2e édition du Forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien, un événement majeur visant à promouvoir les échanges commerciaux et à attirer des investissements entre les deux nations.

Le programme se poursuivra ce vendredi avec la tenue de la 5e Session de la Commission consultative conjointe. Cette instance est chargée du suivi et de l’évaluation des accords de coopération bilatérale. La rencontre permettra de dresser un bilan des progrès réalisés et d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration dans divers secteurs, tels que les infrastructures, l’énergie et l’agriculture.

En marge de ces travaux, le Premier ministre sénégalais et sa délégation effectueront des visites sur le terrain pour mieux appréhender les projets communs en cours et explorer de nouvelles pistes de partenariat.

Cette visite traduit la volonté des deux pays de consolider leur partenariat historique et de renforcer leur rôle stratégique au sein de la sous-région ouest-africaine.

Kaolack/Société : Le Mouvement Citoyen interpelle les autorités sur le développement local

Le président du Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal, Badou Ndour, a exprimé les attentes des populations de la ville de Mbossé Coumba Djiguen à l’égard du nouveau régime ce mercredi, lors d’une rencontre avec la presse.

« En citant quelques maux auxquels les populations font face, on peut mentionner l’état de délabrement des routes secondaires, l’absence d’usines pour réduire le chômage des jeunes, le manque de canalisations dans certains quartiers, entre autres. Nous proposons au maire de la commune de Kahone et de Kaolack d’initier une intercommunalisation entre ces deux communes en créant une route reliant Médina Baye à Kahone, en passant par Kanda Fodé Bayo. Une fois réalisée, cela contribuera à réduire les accidents et les embouteillages sur la route nationale », a déclaré M. Ndour.

Selon lui, la région de Kaolack, avec son potentiel agricole, devrait figurer parmi les priorités du nouveau régime. Il a souligné que cette ville, qui constitue un carrefour commercial stratégique ouvrant sur la sous-région, mérite une attention particulière. M. Ndour a également mis en avant le développement du port comme une opportunité pour générer de nouvelles perspectives économiques.

« Nous appelons les nouvelles autorités à intégrer la région dans leur vision à l’horizon 2050 », a-t-il plaidé, tout en insistant sur la nécessité d’une stratégie claire pour réduire le coût de la vie et favoriser la création d’emplois. « Nous saluons leur esprit d’ouverture et leur volonté de dialogue avec les acteurs pour apaiser le climat social, mais nous les exhortons à ce que cela ne se limite pas à de simples slogans », a martelé Badou Ndour.

Il a également abordé le projet de construction d’une nouvelle gouvernance, un chantier lancé il y a plusieurs années mais resté à l’arrêt depuis, sans explication claire. « L’entrepreneur reste introuvable, laissant aux Kaolackois un chantier envahi par les herbes et inachevé. Les autorités doivent mener une enquête pour identifier les véritables causes de ce blocage. »

Le président du Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal a conclu en interpellant le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que son Premier Ministre, Ousmane Sonko, pour qu’ils prennent des mesures concrètes en faveur du développement de la région.

Suppression du HCCT et CESE / Affaire Barthélémy / Affaire des nervis (Zarco) : Thierno Birahim Ndiaye prône le respect des promesses électorales, l’état de droit et interpelle le Chef de l’État

Face à notre rédaction, le président du mouvement Génération Jef, et membre de la coalition Diomaye Président, Mame Thierno Birahim Ndiaye, a félicité les nouvelles autorités pour leurs démarches qu’il juge très responsables et démocratiques. Interrogé sur diverses questions d’actualité, le candidat malheureux aux dernières élections municipales à Grand Dakar prône le respect des promesses électorales et l’instauration de l’état de droit sous le règne du président Diomaye Bassirou Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon lui, le Sénégal connaît un changement systémique dans tous les domaines. « Sous cette gouvernance, les coupables des événements ayant entraîné des pertes humaines seront identifiés, et justice sera rendue », a-t-il affirmé. Mame Thierno Birahim Ndiaye en a profité pour interpeller le président et son Premier ministre, leur demandant de ne pas oublier les responsables de la commune de Grand Dakar, qui ont contribué à la réussite du projet Référentiel 2050.

L’Assemblée nationale a récemment voté la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), deux institutions consultatives créées sous Macky Sall, jugées budgétivores par le pouvoir actuel.

Pour rappel, le député Babacar Tambédou avait affirmé avoir vu Zarco en compagnie de nervis lors des récentes manifestations au Sénégal. Tambédou a déclaré être un témoin oculaire, accusant Zarco de recruter des nervis armés à Grand Yoff. En réponse, Zarco a rejeté ces accusations et annoncé une plainte contre le député.

Concernant la démission de Barthélémy Dias de son mandat de conseiller municipal, Thierno Birahim Ndiaye a apporté des précisions :

Il a rappelé que le président Bassirou Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sont focalisés sur des projets d’envergure et ne se laissent pas distraire par des détails.

Amnesty International appelle le Sénégal à abolir les peines de prison pour certains délits

Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, exhorte les autorités sénégalaises à respecter leurs engagements internationaux en matière de droits humains en mettant fin aux peines de prison pour des délits liés à l’atteinte à l’honorabilité des personnes et à la diffusion de fausses nouvelles.

Dans un message publié sur la plateforme X (anciennement Twitter), Seydi Gassama a souligné que ces pratiques judiciaires vont à l’encontre des principes de liberté d’expression et de respect des droits humains. « Le Sénégal doit se conformer à ses obligations internationales et mettre fin aux peines de prison pour les délits portant atteinte à l’honorabilité des personnes et la diffusion de fausses nouvelles », a-t-il déclaré.

Cette déclaration fait suite à la détention controversée du rappeur Khalifa, encore incarcéré après l’ouverture d’une information judiciaire par le procureur, et de Babacar Sow, finalement libéré. Le rappeur Khalifa s’était récemment illustré en critiquant le président de l’ADK, Demba Ka, ce qui a conduit à des poursuites judiciaires.

Pour Amnesty International, ces affaires mettent en lumière la nécessité de réviser les lois sénégalaises afin de garantir la liberté d’expression. Seydi Gassama rappelle que la criminalisation de tels délits porte atteinte aux normes internationales des droits humains, notamment celles prévues par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel le Sénégal est partie.

Le débat relancé par cette affaire ravive la question de l’équilibre entre la protection de l’honorabilité des individus et la liberté d’expression dans le pays. Les défenseurs des droits humains appellent à des réformes législatives pour privilégier des sanctions alternatives, comme des amendes, plutôt que des peines privatives de liberté.

Blocage à l’Hôtel de Ville : La mairie de Dakar dément les accusations de la Police nationale

La tension entre la municipalité de Dakar et les forces de l’ordre ne faiblit pas. Dans un communiqué officiel publié ce vendredi 13 décembre 2024, le Bureau municipal de la Ville de Dakar a vivement contesté les déclarations faites par la Police nationale. Ces dernières affirmaient que les accusations de blocage formulées par le maire de Dakar, Barthélemy Dias, étaient sans fondement.

La mairie dénonce fermement ce qu’elle qualifie de « blocage manifeste » de ses activités. Le communiqué indique que « les accès à l’hôtel de ville de Dakar ont bel et bien été bloqués par les forces de l’ordre, empêchant ainsi l’entrée des conseillers municipaux ». Des images et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, corroborées par un constat d’huissier, attesteraient de la fermeture des accès, précise la municipalité.

Face à cette situation, une délégation composée des adjoints au maire s’est rendue à la préfecture de Dakar pour rencontrer le Préfet par intérim. Selon le communiqué, ce dernier aurait confirmé que les ordres venaient de ses supérieurs et promis d’en référer à sa hiérarchie. Toutefois, la mairie déplore l’absence d’une solution concrète pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de « harcèlement institutionnel ».

La mairie souligne également qu’un dispositif policier a été déployé pour empêcher le maire Barthélemy Dias de visiter des chantiers municipaux en cours. Cet acte, selon les responsables municipaux, constitue « une entrave directe à l’exercice de ses fonctions » et une violation des prérogatives des autorités élues.

Le point de presse organisé par le maire à l’hôtel de ville le même jour a également été marqué par des incidents. La police aurait fait usage de la force, causant des dégâts matériels au sein de la mairie. Les images de ces événements, largement partagées sur les réseaux sociaux, témoignent de la gravité de la situation, affirme la municipalité.

Dans son communiqué, la mairie de Dakar appelle la Police nationale à adopter une attitude « responsable et républicaine », respectueuse des droits et des prérogatives des élus locaux. Les responsables municipaux rappellent que le maire et son équipe agissent dans le cadre de leurs fonctions légitimes et que toute entrave à leur mission est inacceptable.

L’homme d’affaires en cavale arrêté à Paris : retour sur une fuite rocambolesque

Inculpé et placé sous mandat de dépôt en juin dernier, Doro Gaye, un homme d’affaires sénégalais, avait orchestré une fuite spectaculaire après avoir bénéficié d’une mise en liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Cette liberté retrouvée, conditionnée par plusieurs garanties matérielles et médicales, n’aura duré que peu de temps avant qu’il ne quitte clandestinement le territoire sénégalais.

Pour obtenir sa mise en liberté, Doro Gaye avait signé un protocole d’accord avec Zakiloulahi Sow, la partie civile dans son dossier. Un premier acompte de 250 millions de francs CFA avait été versé, et des titres de propriété sur trois appartements et un magasin situés à la Cité Keur Gorgui avaient été remis au juge comme garanties supplémentaires. Par ailleurs, un rapport médical avait été intégré au dossier, attestant que son état de santé nécessitait un suivi permanent, incompatible avec une détention prolongée.

Moins d’un mois après sa libération, Doro Gaye parvenait à quitter le Sénégal via la Guinée-Bissau. Une cavale qui a pris fin à Paris, grâce à une coopération étroite entre les autorités sénégalaises et françaises. Un mandat d’arrêt international avait été émis par le juge d’instruction sénégalais, ce qui a permis de localiser et d’interpeller l’homme d’affaires en territoire français.

Selon des informations rapportées par le quotidien Libération, la police a pisté des transactions effectuées dans des boutiques de luxe à Paris, grâce à une carte bancaire utilisée par sa femme, Clara Gaye. Ces paiements ont servi de piste pour localiser Doro Gaye, qui se croyait hors d’atteinte des autorités.

L’arrestation de Doro Gaye marque un tournant dans cette affaire qui continue de susciter de nombreuses interrogations, notamment sur les failles du contrôle judiciaire ayant permis sa fuite. Désormais sous les verrous en France, son extradition vers le Sénégal semble être une formalité dans le cadre des accords bilatéraux entre les deux pays.

Inauguration du Courtyard by Marriott à Diamniadio : un nouveau fleuron de l’hôtellerie haut de gamme au Sénégal

Ce mardi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a procédé à l’inauguration officielle de l’hôtel Courtyard by Marriott à Diamniadio, un projet ambitieux qui marque un tournant pour l’attractivité économique et touristique de cette localité stratégique. Avec un investissement colossal de plus de 13 milliards de francs CFA, ce complexe hôtelier illustre la volonté d’accroître l’offre de services haut de gamme au Sénégal.

Le Courtyard by Marriott, situé au cœur de Diamniadio, est une initiative du groupe américain Marriott International, leader mondial de l’hôtellerie de luxe. Fondée en 1983, la marque Courtyard by Marriott s’adresse principalement aux voyageurs d’affaires tout en proposant des services adaptés aux familles. Avec plus de 8 000 établissements dans le monde, le groupe Marriott poursuit son expansion sur le continent africain, et l’ouverture de cet hôtel à Diamniadio marque une étape stratégique dans sa conquête de l’Afrique de l’Ouest.

Le choix de Diamniadio n’est pas anodin. Cette ville émergente, située à quelques kilomètres de Dakar, est devenue un pôle économique et administratif en plein essor. Selon les informations recueillies, la décision d’implanter le Courtyard by Marriott à Diamniadio a été finalisée en 2022, après des études approfondies sur le potentiel économique et les perspectives de croissance de la région.

Avec ses 134 chambres modernes répondant aux normes internationales, l’hôtel se positionne comme un acteur clé de l’hôtellerie haut de gamme au Sénégal. Ce projet a également permis la création de 150 emplois directs, une opportunité précieuse pour la jeunesse sénégalaise.

L’inauguration de cet établissement envoie un signal positif aux investisseurs nationaux et internationaux. Elle témoigne de la confiance accordée à la stabilité économique et à la dynamique de croissance du Sénégal. Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué cette initiative, affirmant que « le développement du secteur privé est un pilier essentiel de notre stratégie de croissance inclusive ».

Depuis la disparition de son dirigeant historique Arne Sorenson en 2021, Marriott International est dirigé par Anthony Capuano, qui poursuit l’objectif d’étendre l’empreinte mondiale du groupe. Avec cette inauguration, Marriott renforce sa présence en Afrique, un continent qui offre d’importantes opportunités dans les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme.

L’ouverture du Courtyard by Marriott conforte Diamniadio comme une destination incontournable pour les investisseurs et les touristes. Avec des infrastructures modernes et une proximité avec l’aéroport international Blaise Diagne, la ville est appelée à devenir un véritable hub économique et touristique dans la sous-région.

Guy Marius Sagna monte au créneau : 17 initiatives parlementaires pour défendre les populations et protéger l’environnement

Le député Guy Marius Sagna, connu pour son engagement en faveur des droits des populations sénégalaises, a déposé 17 initiatives parlementaires, dont une proposition de création d’une commission d’enquête et 16 questions écrites adressées au gouvernement. Ces actions visent à alerter sur plusieurs enjeux majeurs, notamment les conséquences de l’exploitation du zircon par l’entreprise Eramet à Lompoul.

Le député de Pastef a proposé la mise en place d’une commission d’enquête pour évaluer les impacts environnementaux et sociaux liés à l’exploitation du zircon dans le désert de Lompoul. Parmi les préoccupations soulevées, il dénonce la destruction de ce site naturel emblématique, la surexploitation des ressources en eau et les violations des droits des populations locales.
En parallèle, il a demandé un moratoire sur l’exploitation du zircon et la réalisation d’une évaluation des préjudices causés aux habitants et à l’environnement.

Au-delà de l’affaire du zircon, Guy Marius Sagna s’est également exprimé sur d’autres problématiques urgentes :

  • Rémunérations des policiers : Il déplore les montants jugés insuffisants versés aux agents lors des récentes manœuvres nationales.
  • Crise à l’hôpital Albert Royer : Le député a attiré l’attention sur les dysfonctionnements affectant ce centre hospitalier dédié aux enfants.
  • Problèmes au Cadastre de Diourbel : Les difficultés administratives dans cette institution figurent également parmi ses préoccupations.
  • Retards de salaires : Il s’est insurgé contre les retards dans le paiement des salaires des contractuels du Ministère de la Santé, qui impactent directement les conditions de vie des agents concernés.
  • Accès à l’eau et infrastructures : Plusieurs localités du pays continuent de souffrir d’un accès limité à l’eau potable et de déficits en infrastructures essentielles.

À travers ces initiatives, Guy Marius Sagna appelle à une gestion plus équitable et transparente des ressources naturelles et des services publics. Son combat reflète une volonté de défendre les intérêts des Sénégalais, en mettant en avant des solutions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie.

En déposant ces initiatives parlementaires, le député interpelle directement le gouvernement sur ses responsabilités. Sa démarche témoigne d’un engagement ferme pour une justice sociale et environnementale. Reste à voir si ces propositions trouveront un écho favorable auprès des autorités compétentes.

Session ordinaire du Conseil Municipal de Dakar : des décisions stratégiques à l’ordre du jour

Le Conseil Municipal de la ville de Dakar se réunira en session ordinaire le jeudi 19 décembre 2024 à 15h, dans la salle de délibérations de l’Hôtel de Ville. Cette session, présidée par le maire, sera l’occasion de délibérer sur des questions cruciales pour l’avenir de la ville.

Au programme, plusieurs points importants figurent à l’ordre du jour :

  1. Installation d’un nouveau conseiller municipal
    Cette étape marquera l’accueil officiel d’un nouvel élu au sein du Conseil, renforçant ainsi la dynamique institutionnelle de la ville.
  2. Adoption du Plan Triennal d’Investissement (PTI) 2026-2027 et du Plan Annuel d’Investissement (PAI) 2025
    Ces plans stratégiques, essentiels pour le développement économique et social de Dakar, visent à définir les priorités d’investissement pour les années à venir.
  3. Adoption du Plan Annuel de Renforcement des Capacités (PARCA) 2025
    Ce plan reflète l’ambition de la Ville d’améliorer les compétences et les moyens d’action de ses agents et partenaires, dans un souci d’efficacité et d’innovation.
  4. Autorisation spéciale de recettes et dépenses et virement de crédits
    Ces mesures financières permettront de réajuster le budget afin de répondre aux besoins spécifiques identifiés en cours d’année.
  5. Examen et adoption du Budget 2025
    Moment clé de la session, l’examen et l’approbation du budget définiront les priorités et les ressources financières allouées pour les projets de l’année à venir.

Cette session ordinaire s’annonce comme une étape déterminante dans la gouvernance de la ville de Dakar, en fixant les grandes orientations pour 2025 et les années suivantes. Elle reflète également l’engagement du Conseil Municipal à anticiper et à répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels fait face la capitale sénégalaise.

Sénégal : Vers de nouvelles assises nationales pour transformer l’enseignement supérieur et la recherche

Dix ans après les Assises nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur, le Sénégal se prépare à organiser une nouvelle concertation. Cette fois-ci, l’objectif est clair : transformer en profondeur le secteur, avec un accent particulier sur la recherche et l’innovation.

L’annonce a été faite ce mardi par le Pr Hamidou Dathe, Directeur général de la recherche et de l’innovation, lors de la cérémonie d’ouverture des doctoriales en mathématiques et informatique à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Selon lui, ces nouvelles assises nationales visent à répondre aux défis structurels qui freinent l’épanouissement du secteur de la recherche au Sénégal.

Le Pr Dathe a pointé du doigt un déséquilibre dans l’allocation des ressources du secteur de l’enseignement supérieur. Actuellement, la pédagogie et les œuvres sociales absorbent la majorité des moyens financiers, reléguant la recherche et l’innovation au second plan. « Ce qu’on observe, c’est que la partie pédagogie et œuvres sociales prennent l’essentiel des ressources. La recherche, pourtant cruciale, peine à trouver les moyens suffisants pour se développer », a-t-il déclaré.

Selon les recommandations internationales, au moins 1 % du Produit intérieur brut (PIB) d’un pays devrait être consacré à la recherche pour garantir son efficacité. Or, le Sénégal est encore loin de cet objectif, compromettant ainsi le développement de solutions locales innovantes et la compétitivité scientifique du pays.

Pour remédier à cette situation, il ne s’agit pas de réduire les budgets actuels, mais plutôt de les rationaliser afin de dégager des marges pour financer davantage la recherche. « Nous devons créer un équilibre en redistribuant les ressources de manière plus efficace », a expliqué le Pr Dathe.

Ces assises nationales s’inscrivent dans une démarche inclusive, conformément à la vision du ministre Abdourahmane Diouf et du président Bassirou Diomaye Faye. Tous les acteurs du secteur, notamment les écoles doctorales et les enseignants-chercheurs, seront impliqués dans cette réflexion collective.

Ces travaux apparaissent comme une opportunité majeure pour repenser l’écosystème de l’enseignement supérieur au Sénégal. L’objectif est de permettre à la recherche et à l’innovation d’occuper une place centrale dans les politiques publiques. En s’attaquant à ce déséquilibre budgétaire et en favorisant un dialogue inclusif, le Sénégal pourrait amorcer une transformation significative de son système éducatif, moteur essentiel du développement économique et social.

Mandat d’arrêt international émis contre Habib Yérim Sow et Yigo Faly Thiam : deux hommes d’affaires sénégalais parmi les fugitifs les plus recherchés au Bénin

Le ministère de la Justice et de la Législation de la République du Bénin a récemment émis un mandat d’arrêt international contre l’homme d’affaires sénégalais Habib Yérim Sow et son collaborateur Yigo Faly Thiam. Ces derniers occupent respectivement la troisième et la deuxième place sur la liste des fugitifs les plus recherchés par les autorités béninoises.

Les deux hommes ont été jugés le 23 décembre 2021 par le tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou pour une série de graves infractions financières. Les accusations portées contre eux incluent l’escroquerie, la surévaluation frauduleuse d’apports en nature ainsi que le non-établissement d’états financiers, des pratiques qui ont causé des préjudices économiques significatifs. Reconnaissant leur culpabilité, le tribunal les a condamnés à une peine de cinq ans d’emprisonnement, dont deux ans ferme.

Après des mois d’enquêtes et de procédures judiciaires complexes, les autorités béninoises ont confirmé cette condamnation, accompagnée de l’émission du mandat d’arrêt international. Ce développement met en lumière l’importance de cette affaire, qui reflète la volonté du Bénin de lutter fermement contre les crimes économiques et financiers.

Les faits reprochés à Habib Yérim Sow et Yigo Faly Thiam ne se limitent pas à des violations mineures. Les autorités béninoises ont souligné l’impact considérable de leurs actions sur l’économie nationale et les investisseurs. Les deux hommes d’affaires sont accusés d’avoir participé à des pratiques frauduleuses dans des transactions complexes, sapant ainsi la confiance dans les institutions financières locales.

En occupant des places élevées sur la liste des fugitifs du Bénin, Habib Yérim Sow et Yigo Faly Thiam sont devenus des cibles prioritaires pour les autorités béninoises. Grâce à ce mandat d’arrêt international, les deux hommes sont désormais sous le radar des agences de police à travers le monde, en collaboration avec Interpol et d’autres organismes internationaux.

Ce mandat d’arrêt et la médiatisation de cette affaire montrent la détermination du Bénin à combattre les délits économiques, quel que soit le statut des personnes impliquées. Les autorités espèrent ainsi envoyer un signal fort, affirmant que les crimes économiques ne resteront pas impunis.

Mbacké : Décès d’un quinquagénaire, l’autopsie conclut à une mort naturelle

Une affaire de décès survenu à Mbacké, samedi 14 décembre, a finalement été élucidée par une autopsie. Les résultats de l’examen médical ordonné par le délégué du procureur près le Tribunal local de Grande Instance attestent que la mort est d’origine naturelle, selon les informations de Seneweb.

Le rapport médical, transmis au commissaire Alioune Fall, chef de service du commissariat urbain de Mbacké, a révélé que le décès de A. Lô, 59 ans, est survenu dans un contexte de « cardiomyopathie hypertrophique et ischémique décompensée ». L’autopsie, réalisée par le médecin légiste Dr. A.M.G de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, conclut également à l’absence de signes de traumatisme ou de traces de violence.

A. Lô, domicilié à Touba, s’était plaint de douleurs épigastriques trois jours avant son décès, selon un agent de l’administration pénitentiaire. Le quinquagénaire est décédé lors de son évacuation vers un centre de santé de Mbacké, ce samedi matin.

Informé du drame aux environs de 11h, le commissaire Alioune Fall a immédiatement adressé une réquisition à l’hôpital Matlaboul Fawzaini de Touba. Après un premier examen, le médecin B.B a indiqué que la cause du décès restait indéterminée et a recommandé une autopsie pour clarifier les circonstances.

Sur instruction du délégué du procureur près le Tribunal local, le corps a été transféré à Dakar pour expertise, malgré l’opposition manifeste de la famille du défunt. Le procureur a toutefois maintenu sa décision, estimant qu’une autopsie était nécessaire pour établir les faits.

Les résultats de l’autopsie mettent fin aux spéculations et confirment une mort naturelle, causée par une pathologie cardiaque. Aucun élément ne laisse entrevoir une intervention extérieure ou des violences ayant pu précipiter le décès de A. Lô.

Nouveau rebondissement dans l’affaire du vol de carburant à Senstock : Star Oil dépose plainte

L’affaire du vol de carburant à Senstock continue de faire des vagues. Après la plainte déposée par Edk, une nouvelle procédure judiciaire s’ajoute à ce dossier complexe. Selon les révélations du journal L’Observateur, la direction générale de la société Star Oil, spécialisée dans la vente de carburant, a déposé une plainte auprès de la Section de Recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane. La société affirme détenir des preuves accablantes, notamment des vidéos et des images illustrant le modus operandi des malfaiteurs.

Dans sa plainte, Star Oil se constitue partie civile et dénonce des pertes importantes et inexpliquées subies depuis plusieurs années. « Depuis longtemps, nous constatons des écarts significatifs dans les stocks reçus dans nos stations. Ces pertes, jusqu’à présent énigmatiques, s’avèrent être le résultat d’un vaste réseau de trafic organisé », a déclaré la direction. Les nouvelles preuves viendraient étayer ces accusations en mettant en lumière les pratiques frauduleuses opérées au sein de l’entrepôt de Senstock.

En parallèle à cette plainte, un autre élément est venu renforcer l’affaire. Un camion transportant 2 000 litres de carburant a été immobilisé par les agents des Douanes. Le conducteur, qui cherchait à revendre illégalement la cargaison, n’a pas trouvé de revendeurs parmi les fameux « Lakhalmen ». Alertées, les Douanes sont intervenues pour constater l’infraction et immobiliser le véhicule.

À ce jour, 37 individus, surnommés « Lakhalmen », sont déjà derrière les barreaux, accusés d’appartenir à un réseau de trafic de carburant démantelé au dépôt de Senstock, situé à Mbao. Le préjudice, évalué à plusieurs centaines de millions de francs CFA, continue de faire l’objet d’investigations approfondies. Les nouvelles révélations de Star Oil pourraient ouvrir d’autres pistes et approfondir les responsabilités des différents acteurs impliqués dans ce trafic.

Ce rebondissement marque une étape importante dans cette affaire de vol de carburant qui agite le secteur énergétique du pays. Entre les pertes colossales enregistrées par les entreprises concernées et les multiples arrestations, l’affaire Senstock illustre les défis liés à la sécurisation de la chaîne d’approvisionnement en carburant au Sénégal. Les prochains développements pourraient encore révéler d’autres ramifications de ce vaste réseau criminel.

Un acte d’incivisme sévèrement sanctionné à Dakar : M. Diop condamné à une amende de 900 000 FCfa et trois mois de sursis

L’incivilité flagrante de M. Diop, chauffeur de camion, a fait grand bruit à Dakar. Ce dernier n’a pas hésité à arracher une borne fraîchement installée sur l’autopont du Front-de-Terre, un ouvrage récemment inauguré, pour permettre à son camion chargé de bois de passer. Ce geste, symbole d’un mépris des biens publics, lui a valu une lourde sanction : une amende de 900 000 FCfa et une peine de trois mois de prison avec sursis, selon les informations rapportées par L’Observateur.

Lundi, lors de son passage devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, M. Diop a été confronté à un substitut du procureur particulièrement remonté. Ce dernier n’a pas mâché ses mots, qualifiant l’acte d’“inadmissible” et d’exemple criant d’égoïsme citoyen.

Le préjudice, estimé à 500 000 FCfa pour la réparation de la borne, ne s’est pas limité aux dégâts matériels. Le tribunal a jugé nécessaire d’imposer une amende supplémentaire pour signaler la gravité de cet acte. En conséquence, M. Diop devra s’acquitter d’un total de 900 000 FCfa envers l’État sénégalais.

Malgré la tentative de défense de M. Diop, qui a invoqué une situation d’urgence pour justifier son acte, le tribunal n’a pas été convaincu. Cette sanction a été justifiée comme un signal fort pour rappeler que les infrastructures publiques ne peuvent être sacrifiées sur l’autel de l’intérêt individuel.

Inauguré il y a à peine une semaine, l’autopont du Front-de-Terre représente un investissement clé dans les efforts de modernisation et de fluidification de la circulation à Dakar. Mais cet acte d’incivilité souligne les défis liés à la préservation des équipements publics, souvent confrontés à un manque de respect citoyen.

L’État, à travers ce verdict, entend rappeler l’importance de ces infrastructures et la responsabilité de chaque citoyen dans leur préservation. Toutefois, il apparaît également nécessaire de renforcer les campagnes de sensibilisation sur le respect des biens publics, afin d’éviter de tels incidents à l’avenir.

En infligeant une peine combinant sanction financière et sursis, le tribunal a voulu marquer les esprits. Pour M. Diop, cette décision reste un rappel brutal que les biens communs ne peuvent être détruits impunément. Ce verdict reflète également une volonté des autorités de protéger les investissements publics contre des comportements égoïstes, mettant ainsi en garde contre toute récidive.

Ce cas, largement relayé par la presse, témoigne de l’importance d’un sursaut collectif face à la préservation des infrastructures publiques. Au-delà des sanctions, il pose la question de la responsabilité citoyenne dans la sauvegarde des équipements communs, indispensables au développement du pays.

Fass Thiékène dévasté : un incendie réduit un village prospère à l’état de cendres

Fass Thiékène, un village autrefois paisible et prospère situé dans l’arrondissement de Kouthiaba-Ouolof, est aujourd’hui plongé dans le chaos après un incendie dévastateur. Le drame s’est produit lundi à 15 heures, emportant tout sur son passage : habitations, récoltes et bétail. Les vents violents ont transformé cet incident en une catastrophe d’une ampleur inimaginable.

Alors que la plupart des habitants étaient aux champs, un feu s’est déclaré, gagnant rapidement en intensité sous l’effet de vents déchaînés. Face à l’absence de moyens modernes de lutte contre les incendies, les villageois ont tenté de maîtriser les flammes avec des seaux d’eau et des branchages. Malgré leurs efforts acharnés, ils ont été contraints de reculer devant la violence du sinistre.

Au bout de plusieurs heures, le village n’était plus qu’un amas de cendres. Les habitations, greniers et enclos ont été entièrement détruits, laissant la communauté dans une situation de grande détresse.

Les pertes sont colossales. Selon les premières estimations :

  • 500 tonnes d’arachides, fruits de mois de labeur, ont été entièrement consumées.
  • Les biens domestiques, tels que meubles, ustensiles, lits et matelas, ont été réduits en poussière.
  • Le bétail, pilier de l’économie locale, a également payé un lourd tribut : 30 moutons, 25 chèvres et une grande quantité de volaille ont péri dans les flammes.

Si aucune perte humaine n’est à déplorer, le village est désormais sans abri ni moyens de subsistance. La gendarmerie estime les dégâts à plusieurs millions de francs CFA, un chiffre écrasant pour cette petite communauté agricole.

Alertés en urgence, les sapeurs-pompiers basés à Koumpentoum, à près de 100 kilomètres, sont arrivés trop tard pour contenir l’incendie. Cette tragédie met en évidence les limites des dispositifs de secours en zones rurales isolées.

Pendant ce temps, les familles ont passé la nuit en plein air, au milieu des débris et des cendres encore fumantes.

Les habitants de Fass Thiékène, démunis, lancent un appel désespéré aux autorités sénégalaises et aux bonnes volontés. Le village a besoin d’une aide d’urgence pour subvenir aux besoins essentiels de ses habitants et amorcer une reconstruction.

Dans un contexte où l’agriculture et l’élevage sont les principales sources de revenus, ces pertes représentent un coup dur, menaçant la survie économique de cette communauté.

Cette catastrophe souligne l’urgence d’améliorer les infrastructures de secours dans les zones rurales :

  • Création de casernes de pompiers plus proches.
  • Formation des habitants aux techniques de prévention et de lutte contre les incendies.

Le défi est immense, mais la solidarité nationale et internationale pourrait redonner espoir à Fass Thiékène. Pour ce village, naguère symbole de prospérité agricole, l’avenir repose désormais entre les mains des pouvoirs publics et des citoyens solidaires.

Sénégal : Une manifestation nue des féministes prévue le 31 décembre fait polémique

Au Sénégal, une initiative d’un groupe féministe annonçant une manifestation nue prévue pour le 31 décembre suscite de vives réactions. Parmi les voix les plus critiques figure celle de l’Imam Ahmadou Mactar Kanté, qui a exprimé son indignation dans une interview accordée au journal L’Observateur. Selon lui, ce mode de protestation est en totale contradiction avec les principes de l’islam.

« La nudité est totalement interdite en islam, quelle que soit la lutte », a déclaré l’imam Ahmadou Mactar Kanté, visiblement choqué par cette annonce. Il estime que ce genre de pratiques est une importation étrangère, inspirée notamment des actions du mouvement « Femen », bien connu pour ses manifestations topless en Europe.

L’imam déplore ce qu’il considère comme une instrumentalisation du corps féminin dans des combats qu’il juge nobles par ailleurs : « Ici, nous avons l’impression que les féministes se disent que tous les moyens sont bons pour arriver à leur fin. Or, la religion s’oppose à cette façon de voir les choses. Ce, même si la fin est noble. »

Dans son discours, Ahmadou Mactar Kanté rappelle que l’islam prône la décence et la pudeur, en particulier pour les femmes. « Ces modes de lutte déshonorent les femmes en islam, car la religion demande à la femme de porter des habits décents et complets », a-t-il martelé. Pour lui, se dénuder en public, même au nom d’une cause, est une atteinte aux principes fondamentaux de la religion.

L’imam n’a pas manqué de s’interroger sur les motivations de ces militantes : « Une femme musulmane qui se dévêtit en public, soit elle ignore sa religion, soit elle s’en fiche complètement. »

Cette annonce intervient dans un contexte où les revendications féministes prennent de plus en plus d’ampleur au Sénégal, notamment sur des questions liées aux violences faites aux femmes et à l’égalité des sexes. Toutefois, le choix des moyens de protestation reste un sujet sensible dans ce pays majoritairement musulman, où les traditions et les valeurs religieuses jouent un rôle central.

Si le collectif féministe à l’origine de cette initiative n’a pas encore répondu aux critiques, il est certain que cette manifestation suscitera un large débat sur la frontière entre militantisme et respect des normes culturelles et religieuses. Reste à voir si l’action prévue le 31 décembre se déroulera comme annoncé ou si la pression des leaders religieux influencera les organisatrices.

Moustapha Diakhaté : l’ancien député incarcéré à Rebeuss pour insultes et propos contraires aux bonnes mœurs

L’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (2012-2017), Moustapha Diakhaté, fait face à un nouveau chapitre de son parcours tumultueux. Condamné à deux mois de prison ferme, il purge actuellement sa peine à la prison centrale de Rebeuss, à Dakar.

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a reconnu Moustapha Diakhaté coupable d’insultes proférées via un système informatique ainsi que de propos jugés contraires aux bonnes mœurs. Cette décision judiciaire, prononcée fin novembre, marque un moment décisif dans la trajectoire de cet ancien cadre influent de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir.

Malgré son incarcération, Moustapha Diakhaté affiche une sérénité qui étonne ses proches et observateurs. Selon le journal Les Échos, l’ancien député partage sa cellule avec une autre figure politique bien connue, Lat Diop, ancien membre du même parti. Ce voisinage particulier n’a, semble-t-il, pas ébranlé l’état d’esprit de Moustapha Diakhaté, décrit comme « sans stress » par des sources proches.

La prison de Rebeuss, tristement célèbre pour ses conditions de détention souvent dénoncées, n’a pas semblé affecter le moral de cet acteur politique au caractère bien trempé. Néanmoins, cette peine de prison vient ajouter une nouvelle controverse à un parcours déjà marqué par des prises de position critiques, tant à l’égard de l’opposition que de son propre camp.

Moustapha Diakhaté s’est distingué ces dernières années par ses critiques franches et directes. Après avoir été un pilier du régime de Macky Sall, il s’est éloigné de la ligne officielle, n’hésitant pas à pointer du doigt les dysfonctionnements internes de l’APR et les dérives supposées du pouvoir. Cette posture lui a valu des soutiens, mais également des adversités, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de sa famille politique.

Cette condamnation, bien que courte, constitue un revers symbolique pour l’homme politique, qui devra maintenant gérer les retombées de cet épisode une fois sa peine purgée. En attendant, il semble déterminé à ne pas se laisser abattre, malgré les murs de Rebeuss et l’impact de cette affaire sur son image publique.

L’arrestation de Moustapha Diakhaté soulève à nouveau des questions sur l’usage de la loi concernant les délits de presse et d’opinion au Sénégal. Si certains y voient une application nécessaire pour préserver l’ordre public et les bonnes mœurs, d’autres dénoncent une tendance à museler les voix dissidentes.

Pape Thiaw, futur sélectionneur des Lions : un contrat attendu et des attentes claires

Pape Thiaw est sur le point de succéder à Aliou Cissé en tant que sélectionneur des Lions du Sénégal. L’annonce officielle de son contrat semble imminente, selon Dr Nalla Socé Diop, conseiller technique du ministre des Sports, qui l’a confirmé lors de l’émission Galaxy Sports diffusée sur la RTS 1. Cette information a également été relayée par le journal Record.

Cependant, un détail notable concerne la rémunération du futur coach. Contrairement à son prédécesseur Aliou Cissé, qui percevait un salaire de 30 millions de francs CFA, Pape Thiaw devra débuter avec des émoluments moindres. Dr Diop explique : « Pape Thiaw ne peut pas venir de facto et prétendre aux 30 millions que touchait Aliou Cissé. Il ne peut pas débuter là où a fini son prédécesseur. »

Cette différence s’explique par le palmarès de Cissé, qui a mené les Lions à la victoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022 au Cameroun, une première historique pour le Sénégal. Le désormais ancien sélectionneur avait également conduit l’équipe à d’autres grandes performances sur la scène internationale.

Dr Diop précise toutefois que Pape Thiaw aura l’opportunité d’évoluer : « Il faut d’abord qu’il fasse ses preuves pour après prétendre à plus. » Autrement dit, les attentes envers lui sont élevées, et ses performances à venir détermineront son évolution, tant en termes de résultats sportifs que de reconnaissance financière.

Pour rappel, Pape Thiaw s’est déjà fait remarquer en tant que technicien prometteur. Il a notamment conduit l’équipe locale du Sénégal à remporter le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en 2023. Ce premier succès pourrait être un tremplin pour lui dans cette nouvelle mission.

Le défi qui attend Pape Thiaw est immense : il devra maintenir les Lions à un niveau compétitif élevé, tout en continuant à construire sur l’héritage laissé par Aliou Cissé. Si l’officialisation de son contrat ne fait plus de doute, c’est désormais sur le terrain qu’il devra prouver qu’il est à la hauteur des attentes des Sénégalais.

Barthélémy Dias face à une nouvelle menace sur son mandat à Mermoz-Sacré-Cœur

Barthélémy Dias, récemment révoqué de ses fonctions de maire de Dakar et radié de l’Assemblée nationale, se trouve désormais confronté à un autre défi politique. Cette fois-ci, c’est son statut de conseiller municipal à Mermoz-Sacré-Cœur qui est remis en question.

Selon le journal Les Échos, Bayna Guèye, résidant dans cette commune, a officiellement saisi les autorités compétentes pour exiger la destitution de Barthélémy Dias de son mandat à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de ses déboires politiques et juridiques, accentuant l’incertitude quant à son avenir politique.

La question qui se pose est de savoir si cette nouvelle tentative de destitution aboutira, alors que Dias continue de dénoncer ce qu’il considère comme un acharnement politique contre lui. Ses soutiens, de leur côté, crient à une instrumentalisation des institutions pour freiner son ascension et l’écarter définitivement de la sphère politique nationale.

Barthélémy Dias, personnalité emblématique de l’opposition sénégalaise, est connu pour son franc-parler et son opposition farouche au régime en place. Cependant, cette série de revers politiques pourrait fragiliser son influence dans le paysage politique sénégalais, notamment à l’approche des échéances électorales.

Sénégal : un sit-in inédit prévu le 31 décembre 2024 par des féministes, avec un dress code qui interpelle

Le 31 décembre 2024 s’annonce comme une date marquante dans l’histoire des luttes féministes au Sénégal. Un collectif de féministes, en collaboration avec un groupe plus large d’activistes, prévoit d’organiser un événement inédit baptisé « Freedom Day ». Cependant, ce qui suscite l’attention, voire la controverse, c’est l’exigence du dress code : les participantes et participants sont invités à venir… sans vêtements.

Contactée par Seneweb, Amy Libain Mbengue, militante féministe de premier plan, a confirmé l’information. « Ce n’est pas le collectif qui est à l’origine de l’initiative, mais un groupe plus large », précise-t-elle. Ce sit-in s’inscrit dans une série de revendications visant à interpeller les autorités sénégalaises sur des problématiques cruciales concernant les droits des femmes et des filles.

« Nous voulons des mesures fortes et immédiates pour protéger les femmes et les filles. Il est temps que le Code de la famille soit réformé, que le Protocole de Maputo soit pleinement appliqué, et que des actions concrètes soient mises en œuvre pour lutter contre le viol et la pédocriminalité », a-t-elle déclaré avec détermination.

Quant au choix du dress code, Amy Libain Mbengue ne mâche pas ses mots : « Oui, je confirme que nous demandons aux participants de venir sans vêtements. Ce n’est pas une provocation, mais un message puissant. Il s’agit de symboliser la vulnérabilité des femmes dans notre société et de dire que, nues ou habillées, nous sommes exposées aux violences et à l’injustice. Cette action s’inspire des femmes de la Casamance, qui ont utilisé une stratégie similaire en 2023 pour faire entendre leurs revendications. »

Le lieu de la manifestation n’a pas encore été révélé, une décision qui pourrait être stratégique pour éviter des obstacles logistiques ou juridiques.

L’annonce de cet événement a provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux. Si certains saluent le courage des organisatrices et la force du message, d’autres dénoncent une action qu’ils jugent « indécente » ou « contraire aux valeurs culturelles et religieuses du Sénégal ».

Quoi qu’il en soit, ce sit-in s’annonce comme un moment charnière dans le débat sur les droits des femmes au Sénégal. Reste à voir si cette initiative parviendra à mobiliser les foules et, surtout, à provoquer les changements demandés.

Affaire à suivre.

DIONNE 2024 : La flamme du legs de Mohamed Boun Abdallah sera maintenue 

La coalition Dionne 2924 compte porter haut le flambeau des valeurs, des convictions et du projet de société légués par le défunt ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, pour la réalisation d’un Sénégal « juste, réconcilié et prospère ». Ses membres se sont réunis le week-end dernier pour adopter la conduite à tenir. « Suite à une longue pause due à l’observation du deuil du Président Mahammed Boun Abdallah Dionne et à un désaccord sur une orientation politique commune, les membres de la coalition Dionne 2024 se sont réunis ce samedi 14 Décembre 2024. Après des débats riches en propositions, il a été retenu trois résolutions principales : Porter haut le flambeau des valeurs, des convictions et du projet de société légués par le président Mahammed Boun Abdallah Dionne, pour la réalisation d’un Sénégal juste, réconcilié et prospère » lit-on dans le communiqué officiel parvenu hier à notre rédaction.

Le document d’ajouter qu’il sera « organisé une Assemblée générale nationale en vue de remobiliser la coalition, d’harmoniser les positions, conformément au contexte politique actuel du Sénégal, afin d’adopter ensemble, une seule et même orientation ».

Selon les membres de « Dionne 2024 », qui comptent poursuivre leur contribution à l’œuvre de construction démocratique, économique et sociale du Sénégal, telle que théorisée par feu le Président Dionne: « ces perspectives ainsi déclinées, les responsables, militants et sympathisants de la coalition Dionne, restent ouverts à toutes les forces vives de la nation pour tout sujet d’intérêt commun. En effet, pour notre organisation politique, le Sénégal reste au centre de nos préoccupations ».

La note de préciser que très prochainement, la coalition déclinera une feuille de route pour ses différentes activités au niveau national, conformément à son agenda politique déjà défini à l’issue de l’Assemblée générale prévue.

A. Saleh

Birame Souleye Diop projette le Sénégal à l’horizon 2050 avec Pastef au pouvoir

Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, également membre influent du parti Pastef / Les Patriotes, a esquissé une vision ambitieuse pour l’avenir du Sénégal. Dans une déclaration qui mêle ambition politique et planification stratégique, il a affirmé que le parti Pastef resterait au pouvoir jusqu’en 2050, soutenant ainsi la mise en œuvre d’une transformation profonde du pays.

Un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050
Intervenant lors d’un atelier avec des experts en énergie, Birame Souleye Diop a rappelé l’adoption d’une nouvelle vision nationale orientée vers un Sénégal souverain, juste et prospère d’ici 2050. Selon lui, l’énergie constitue un pilier essentiel de cet Agenda national de transformation. « L’atteinte des objectifs de la stratégie de mise en œuvre repose prioritairement sur le secteur de l’énergie », a-t-il déclaré.

Le ministre a également souligné la nécessité de synchroniser les travaux des cadres techniques avec la vision gouvernementale actuelle. Il a ainsi invité les 22 experts sénégalais impliqués dans les mécanismes de modélisation et de conception d’offre d’électricité à aligner leurs études sur la stratégie du régime en place.

Pastef à la tête du pays jusqu’en 2050
Dans une tonalité taquine mais résolue, Birame Souleye Diop n’a pas manqué de réaffirmer la volonté du Pastef de diriger le Sénégal sur le long terme. « Nous devons articuler la projection au regard de celle du gouvernement parce que le Pastef sera à la tête du pays jusqu’à 2050 », a-t-il lancé, insistant sur l’importance d’un alignement complet entre les objectifs stratégiques du parti et ceux du gouvernement.

Un appel à la mobilisation des compétences locales
L’intervention du ministre met en lumière l’importance de mobiliser les ressources humaines nationales pour concrétiser cette vision ambitieuse. Le rôle des experts sénégalais dans le secteur de l’énergie est crucial pour faire face aux défis de l’autonomie énergétique, de l’industrialisation et de la transition écologique.

Avec cette déclaration, Birame Souleye Diop semble vouloir marquer une continuité dans l’ambition politique et stratégique du parti Pastef, tout en plaçant le secteur de l’énergie au cœur de la transformation du Sénégal. Reste à savoir si les objectifs ambitieux à l’horizon 2050 seront atteints, notamment dans un contexte où la stabilité politique et la cohésion sociale sont des facteurs essentiels de succès.

10 ans de GALSEN HIP HOP AWARDS : 4 générations nominées pour encourager et valoriser les artistes

La cérémonie des GALSEN HIP HOP AWARDS, habituellement organisée début novembre, se tiendra cette année le 18 décembre 2024 au Grand Théâtre National Daniel Sorano. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi, le promoteur de l’événement a évoqué les objectifs de cette édition et promis d’importantes surprises pour les artistes ainsi que pour les acteurs de la culture en général.

Selon lui, cette activité vise plusieurs objectifs :

  1. Rassembler les artistes sénégalais et africains pour une célébration commune en fin d’année.
  2. Favoriser l’évolution de la culture urbaine, tout en renforçant les compétences des artistes afin qu’ils marquent leur nom dans l’histoire.
  3. Éduquer le public sur le sens profond de la culture hip-hop et ses piliers fondamentaux.
  4. Faciliter les rencontres et les échanges entre artistes, administrations, partenaires, sponsors et grand public.
  5. Encourager l’émergence d’une nouvelle génération de leaders dans la culture hip-hop sénégalaise et africaine.
  6. Sensibiliser le public sur des thèmes d’actualité à travers les performances et les échanges.

Cette année, une nouvelle catégorie, intitulée « Meilleure prestation artistique », a été ajoutée. Parmi les artistes choisis pour performer lors de la cérémonie figurent Simon, Nabashou, Magui, BM Jaay, Key Em Ti et Jozie.

Pays invité : Le Kenya à l’honneur

Pour cette édition, le Kenya est l’invité spécial. Les artistes kenyans nominés seront présents au Sénégal pendant quatre jours, au cours desquels ils participeront à des visites, une tournée médiatique, une rencontre avec le ministre de la Culture et une résidence artistique.

DJ Waïdji a également évoqué les défis liés à l’organisation de cet événement :

Impact culturel et économique

Avec son rayonnement national et sous-régional, le GALSEN HIP HOP AWARDS contribue au développement culturel du Sénégal. Les thématiques abordées, les lyrics engagés et les vidéos éducatives diffusées lors de la cérémonie participent à la valorisation et au respect de la culture sénégalaise.

Le Sénégal, un pays comptant une population jeune majoritaire, bénéficie d’événements tels que celui-ci qui favorisent une animation culturelle régulière et fédératrice. La pérennité du GALSEN HIP HOP AWARDS pourrait, à terme, permettre la création de structures professionnelles dédiées (salles de répétition, studios d’enregistrement, etc.), indispensables pour encourager les jeunes talents, notamment en dehors de Dakar où les moyens techniques sont souvent insuffisants.

Thème de la 10ᵉ édition : Le « Hip-hop rose »

Cette année, le thème est dédié aux femmes atteintes du cancer du sein, sous l’appellation « Hip-hop rose ». Une journée de dépistage sera organisée une semaine avant la cérémonie, afin de sensibiliser les artistes et le public sur cette cause importante. Les artistes féminines sont invitées à mobiliser leurs audiences pour soutenir les femmes touchées par cette maladie.

Pour rappel, le Mois de la sensibilisation au cancer du sein (Breast Cancer Awareness Month) est une campagne internationale qui existe depuis 1985.

Bilan des éditions précédentes

Lors de la 7ᵉ édition, le thème était : « Le respect de la femme dans nos sociétés ». Treize catégories avaient été récompensées, avec des cyphers réunissant 34 MCs répartis en six groupes.

En 2023, la 9ᵉ édition a connu un immense succès avec une salle comble au Grand Théâtre Daniel Sorano. Quatre générations d’artistes du hip-hop sénégalais, dont des pionniers venus d’Europe et d’ailleurs, y avaient participé pour célébrer cette culture. La forte présence de personnalités diplomatiques, comme les ambassadeurs de la Côte d’Ivoire, du Rwanda, ou encore des représentants culturels de Wallonie-Bruxelles et du Cameroun, avait également marqué l’événement.

Performances marquantes des éditions précédentes

  • OMG et ses danseuses avaient enchanté le public avec une prestation époustouflante.
  • Eve Crazy et Elzo Jamdong, accompagnés de leurs danseurs, avaient repris avec énergie le classique « Microphone Soldat » de Daara J.
  • Le groupe Alien Zik, fidèle à sa réputation, avait offert une prestation mémorable.
  • Le Power Crew, tout juste rentré d’Allemagne avec une médaille d’argent, avait confirmé son statut sur scène.
  • Enfin, Akatsuki avait une fois de plus montré qu’il restait une valeur sûre du hip-hop sénégalais.

Le GALSEN HIP HOP AWARDS s’inscrit ainsi comme un rendez-vous incontournable pour célébrer et encourager la culture urbaine au Sénégal et en Afrique.

𝗟𝗔𝗠𝗜𝗡𝗘 𝗖𝗔𝗠𝗔𝗥𝗔 𝗘́𝗟𝗨 𝗠𝗘𝗜𝗟𝗟𝗘𝗨𝗥 𝗝𝗘𝗨𝗡𝗘 𝗝𝗢𝗨𝗘𝗨𝗥 𝗔𝗙𝗥𝗜𝗖𝗔𝗜𝗡 !

Le milieu de terrain sénégalais remporte le titre pour la deuxième fois consécutive, après sa victoire l’année dernière.

Kaolack : L’association « Enfants Soleil Monde » section Kaolack prépare activement l’arbre de Noël

Enfants Soleil Monde est une association à but non lucratif créée en 2020, œuvrant pour l’amélioration des conditions de vie des enfants à besoins spécifiques : autisme, trisomie 21 et infirmité motrice cérébrale (IMC). Selon Mme Maguette Diallo Mbodji, présidente de la section Kaolack, l’association agit sur quatre volets principaux : l’inclusion sociale, la santé, l’éducation et l’insertion professionnelle.

« Notre objectif est de promouvoir l’inclusion de cette catégorie vulnérable en leur facilitant l’accès aux soins médicaux, paramédicaux, scolaires et professionnels, tout en offrant un cadre de soutien aux familles concernées à travers des conseils et une écoute attentive », a expliqué Mme Diallo.

Une initiative portée par des parents engagés
L’association a vu le jour au Sénégal en 2020 grâce à l’initiative des parents d’enfants handicapés, notamment des mamans. Toutefois, Enfants Soleil Monde est une structure internationale présente dans des pays comme la Belgique, les États-Unis, le Canada, la France et dans plusieurs pays africains. Au Sénégal, des antennes ont été établies dans différentes régions afin de créer des centres d’accueil dédiés à ces enfants.

« Ces centres visent à favoriser l’inclusion sociale, l’éducation et la santé de nos enfants tout en les soutenant pour qu’ils deviennent autonomes et puissent vivre dans la société comme les autres enfants non handicapés », a ajouté Mme Diallo.

Quatre centres déjà ouverts au Sénégal
Pour l’année 2024, quatre centres sont opérationnels à Malika, Thiès, Mbour et Vélingara. L’association prévoit d’en ouvrir d’autres en 2025, notamment à Kaolack et Saint-Louis dès la prochaine rentrée. Ces centres incluront des écoles spécialisées pour l’éducation des enfants, ainsi que des infirmeries où des spécialistes de la santé – tels que des orthophonistes et des psychomotriciens – viendront apporter leur expertise.

« Ces spécialistes viendront dès que les centres seront opérationnels afin de fournir des soins adaptés à ces enfants. Nous avons une feuille de route bien définie et organisons chaque année des journées dédiées, notamment celles consacrées à la trisomie 21, à l’autisme, à l’IMC, ainsi que l’arbre de Noël qui marque la fin de l’année », a précisé Mme Diallo.

L’arbre de Noël prévu le 21 décembre 2024 à Kaolack
Dans ce cadre, l’association est actuellement en plein préparatifs de l’arbre de Noël, qui sera célébré le 21 décembre 2024 à Kaolack. Cet événement festif permettra de réunir les enfants bénéficiaires, leurs familles, ainsi que les partenaires de l’association pour une journée de célébration et de partage dédiée à cette couche vulnérable de la société.

« Nous voulons à travers cet événement apporter joie et réconfort à ces enfants, tout en sensibilisant la communauté sur l’importance de leur inclusion sociale », a conclu Mme Maguette Diallo Mbodji lors d’un point de presse.

Avec des initiatives comme celles-ci, Enfants Soleil Monde poursuit sa mission de transformer les conditions de vie des enfants en situation de handicap, tout en renforçant l’entraide et la solidarité au sein des communautés.

Révocation de Barthélémy Dias : Khalifa Sall dénonce une « forfaiture » et appelle à la mobilisation

Le climat politique sénégalais connaît un nouveau séisme. Le vendredi 13 décembre 2024, Barthélémy Dias, maire de Dakar, a été révoqué par un arrêté du préfet de Dakar. Cette décision, justifiée par l’État sénégalais en raison de la condamnation de l’élu dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, suscite une vive polémique et ravive les tensions entre pouvoir et opposition.

Réélu maire de Dakar avec une « deuxième légitimité », Barthélémy Dias se retrouve démis de ses fonctions après une décision controversée. Cette révocation est perçue par ses soutiens comme un stratagème politique visant à fragiliser son mandat. Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et leader du mouvement Taxawu Sénégal, n’a pas caché son indignation face à ce qu’il considère comme une injustice.

« Pourquoi attendre qu’il soit réélu pour agir ? C’est gênant et inacceptable », a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM, qualifiant cette décision d’« offensive contre la démocratie ». Khalifa Sall, lui-même victime d’une révocation similaire en 2018 après une condamnation pour détournement de fonds publics, dénonce une récurrence de « manœuvres politiciennes ».

Dans un ton ferme, Khalifa Sall a appelé les forces politiques et sociales à s’organiser pour contrer cette décision et défendre les valeurs démocratiques du Sénégal. « Nous devons nous rassembler pour exiger que la pluralité des idées et les libertés soient respectées », a-t-il lancé.

L’ex-maire de Dakar s’inquiète également des multiples convocations de figures publiques constatées ces derniers temps, évoquant une stratégie délibérée d’intimidation. « Tout est au forceps. Les gens sont convoqués à la DIC, à la cybercriminalité ou cybersécurité, comme si le pluralisme des idées devait disparaître », s’est-il indigné.

Cette révocation intervient dans un contexte tendu, où plusieurs personnalités de l’opposition dénoncent des atteintes répétées à leurs droits et libertés. La démarche engagée contre Barthélémy Dias est perçue comme une tentative de réduire au silence une figure emblématique de l’opposition à l’actuel pouvoir.

Khalifa Sall a annoncé le lancement de démarches concertées avec d’autres acteurs politiques pour contrer ce qu’il appelle « une deuxième forfaiture ». Selon lui, il est urgent que la classe politique se mobilise pour préserver les acquis démocratiques et empêcher que cette révocation ne devienne un précédent.

Alors que la ville de Dakar se retrouve une fois de plus au cœur des enjeux politiques nationaux, les regards se tournent vers l’opposition, qui semble déterminée à faire de cette affaire un levier pour fédérer les mécontentements. Barthélémy Dias, malgré sa révocation, conserve le soutien de ses alliés, tandis que Khalifa Sall plaide pour une résistance collective.

La révocation de Barthélémy Dias s’inscrit dans une série d’événements qui interrogent sur l’état de la démocratie sénégalaise. Pour l’opposition, cette décision dépasse le simple cadre juridique et traduit une dérive autoritaire qu’il est impératif de freiner. Reste à savoir si cette mobilisation annoncée portera ses fruits.

Je vous partage un communiqué sur mes dernières convocations à la Police, afin que nul n’en ignore.

« Je parie que les Pv de mes auditions ne seront pas fuités ! ».

J’ai été entendu, le vendredi 13 Décembre 2024 et le lundi 16 Décembre 2024, par les enquêteurs de la Brigade de la Sûreté Urbaine de Dakar. À cette occasion, de nombreuses personnes au Sénégal et à l’étranger, indignées, m’ont manifesté leur solidarité. Je tiens à leur témoigner de ma profonde gratitude. Je ne saurais, en aucune façon, participer à la violation du « secret d’une enquête pénale ». Cependant, il convient de préciser, à l’attention de l’opinion publique, un certain nombre de faits.

  1. Le Premier ministre Ousmane Sonko avait déposé une plainte contre moi, durant la campagne électorale des dernières élections législatives auxquelles j’étais candidat malheureux. Il avait estimé que des propos, que j’avais tenus dans une émission télévisée, étaient diffamatoires à son égard. La procédure n’avait pas été instruite et pour cause. Mais après que j’ai déclaré, à l’issue de ces élections, prendre du recul, observer une pause sur mes interventions publiques, d’aucuns ont d’interprété cette nouvelle posture comme une reculade, une dérobade. Ainsi, Ousmane Sonko a déposé une nouvelle plainte pour diffamation, injures publiques, diffusion de fausses nouvelles et tenez-vous bien, « manœuvres tendant à provoquer des troubles politiques graves ». Les enquêteurs de la police ont joint les deux procédures. Il ressort manifestement que le sieur Sonko a voulu s’ériger en Procureur de la République. Aussi, les faits relevés dans sa plainte pour « diffamation, injures publiques et diffusion de fausses nouvelles », remontent aux années 2022 et 2023 et sont donc couverts par la prescription pénale. Les propos relevés pour l’année 2024 ont été tenu durant la campagne des élections législatives et ainsi couverts par l’immunité donnée aux candidats par les dispositions de l’article L 117 du Code électoral sénégalais. En tout état de cause, j’ai assumé l’intégralité des propos que j’ai eus à tenr et j’ai apporté aux enquêteurs toutes les précisions factuelles nécessaires. Je parie que la fâcheuse habitude de voir, des procès-verbaux d’enquêtes pénales ouvertes contre des journalistes et des opposants politiques, « fuiter » dans certains médias proches du régime Pastef, ne sera pas de mise dans le cas d’espèce. Il y a lieu de souligner que je me suis étonné que des questions essentielles, qui ont marqué la vie publique et qui ont provoqué tout le charivari que le Sénégal a connu ces derniers mois et années, ont été absents de mes auditions par ce que n’étant curieusement pas visés par la plainte de Ousmane Sonko. Au demeurant je réitère mon engagement à témoigner, au cas où des enquêtes officielles seraient ouvertes, sur le « Protocole du Cap Manuel » et sur l’Affaire Adji Raby Sarr. Je tiens à remercier mon ami et conseil Me Elhadji Amadou Sall, qui m’a assisté durant toute ma présence dans les locaux de la police. L’audition a duré environ trois heures mais j’ai, à mon corps défendu, passé plus de 12 heures à la police, sans qu’une garde-à-vue ne me soit notifiée. C’est dire que mon supplice peut constituer une forme de torture psychologique et même physique.
  2. Le lundi 16 décembre 2024, j’ai été entendu, sur une plainte de Mamadou Lamine Diop dit « Diop Taïf », membre du Cabinet du Premier ministre Sonko. Le plaignant s’offusque que j’aie apporté un soutien, dans un post de mon compte X, à Abdou Nguer, victime de blessures et qui a porté plainte contre lui. Abdou Nguer avait posté une vidéo montrant ses blessures et indiquant avoir déposé une plainte contre « Diop Taïf » qui l’a agressé au couteau, au sortir d’une émission. J’ai répliqué à la plainte de « Diop Taïf » par une plainte pour « dénonciation calomnieuse », sur le fondement de l’article 362 du Code pénal sénégalais. Cette plainte a été déposée à la fin de mon audition.
  3. Le même jour, lundi 16 décembre 2024, j’ai été entendu, sur une plainte de Abdoulaye Sylla, patron de l’entreprise Ecotra et devenu homme politique. Abdoulaye Sylla m’a associé à la plainte qu’il a formulée contre le Journal Le Quotidien, pour une publication du 4 août 2024. Il est de notoriété publique que je ne suis ni le Directeur de publication de ce journal encore moins l’auteur de l’article. Le fait de m’associer à la plainte constitue une véritable aberration. Il convient aussi de souligner que, par la voix de son avocat Me Demba Ciré Bathily, l’entreprise Ecotra, avait déjà usé de son « droit de réponse », dans l’édition du journal Le Quotidien du lendemain, le 5 août 2024. C’est dire que cette plainte semble bien avoir d’autres motivations. Je dois sincèrement dire que cela m’attriste beaucoup. Abdoulaye Sylla a pu passer pour être un ami. Au nom de notre guide religieux commun, le défunt Serigne Saliou Mbacké, il lui arrivait de m’envoyer parfois un mouton à l’occasion de la Tabaski ou un Taureau pour le Magal de Touba. Assurément, la conjoncture politique, qui impose à certains esprits faibles de chercher à tout prix à plaire à Ousmane Sonko, peut dicter certaines postures indignes. Je ne me permettrai pas de porter plainte contre Abdoulaye Sylla. J’en aurais honte.

POUR QUE NUL N’EN IGNORE !

MADIAMBAL DIAGNE

Barthélemy Dias empêché de visiter les chantiers de Dakar : un nouveau bras de fer avec les autorités

La tension monte à Dakar, où Barthélemy Dias, maire de la capitale sénégalaise, s’est vu interdire ce lundi l’accès à des chantiers de voirie situés au rond-point Cité Keur Gorgui et à Grand Dakar. Un impressionnant dispositif policier a été déployé sur place, empêchant l’édile d’effectuer sa visite prévue.

Selon des témoins sur les lieux, des dizaines de policiers en uniforme et en civil étaient postés autour des zones concernées, verrouillant l’accès aux chantiers. Cette situation n’a pas manqué de susciter l’indignation chez les partisans de Barthélemy Dias, qui y voient une manœuvre d’intimidation politique.

Cet événement intervient alors que le maire de Dakar est engagé dans une bataille juridique pour contester une procédure de destitution imminente. Connu pour son opposition farouche au régime en place, Barthélemy Dias a dénoncé ce blocage comme une nouvelle tentative de le museler dans l’exercice de ses fonctions.

Barthélemy Dias, accompagné de son équipe d’avocats, a annoncé qu’il déposerait dès ce lundi des recours pour contester sa révocation qu’il qualifie d’« injustifiée » et de « politiquement motivée ». Cette démarche marque une nouvelle étape dans l’escalade des tensions entre le maire de Dakar et les autorités centrales.

« Nous sommes dans un pays de droit, et je ne me laisserai pas faire », a déclaré Barthélemy Dias à ses proches collaborateurs. Il accuse le pouvoir en place de chercher à affaiblir l’opposition à travers des mesures administratives qu’il juge arbitraires.

Ce bras de fer s’inscrit dans un climat politique déjà tendu au Sénégal. La relation conflictuelle entre Barthélemy Dias et le pouvoir central ne date pas d’hier. Mais cette interdiction de circuler sur le terrain de ses propres projets municipaux semble franchir un nouveau cap dans l’affrontement.

Pour l’heure, aucune réaction officielle des autorités n’a été enregistrée. Cependant, les observateurs s’attendent à ce que cette affaire suscite un débat national sur la séparation des pouvoirs et le respect des prérogatives des élus locaux.

L’illusion pétrolière : pourquoi le pétrole et le gaz ne transformeront pas immédiatement l’économie sénégalaise

Alors que l’exploitation des hydrocarbures au Sénégal suscitait de grands espoirs, les premières prévisions budgétaires montrent une contribution encore marginale de cette ressource au développement économique du pays. Contrairement aux attentes populaires, les recettes issues du pétrole et du gaz ne devraient pas générer un impact significatif sur l’économie sénégalaise avant plusieurs années.

D’après le projet de loi de finance initiale pour 2025, les recettes liées aux hydrocarbures seront limitées à 72,53 milliards de FCFA, soit moins de 1 % du budget national estimé à 6 395 milliards de FCFA. Cette faible part illustre l’écart entre les attentes élevées autour de ces ressources et leur apport réel. Les projections pour les années suivantes ne sont pas plus prometteuses : les recettes atteindront 87,87 milliards en 2026 et 155,20 milliards en 2027.

Pour 2025, les fonds récoltés seront répartis comme suit :

  • 50,85 milliards de FCFA (70 %) iront au budget général de l’État.
  • 21,68 milliards de FCFA seront affectés aux Comptes spéciaux du Trésor, dont :
    • 7,25 milliards (10 %) pour le Fonds intergénérationnel.
    • 14,43 milliards (20 %) pour le Fonds de stabilisation.

Ces montants, bien qu’importants, restent loin des promesses d’une transformation économique immédiate.

Face à cette situation, le Premier ministre Ousmane Sonko a évoqué la possibilité de renégocier les contrats pétroliers et gaziers pour augmenter les bénéfices du Sénégal. Une telle initiative pourrait redéfinir la répartition des profits et accroître les revenus de l’État. Toutefois, les renégociations sont souvent complexes et peuvent prendre du temps, retardant encore les impacts positifs sur l’économie nationale.

Si les recettes directes des hydrocarbures restent modestes, des effets indirects pourraient néanmoins stimuler certains secteurs. La production de gaz, notamment avec le « gas-to-power », pourrait réduire les coûts de l’électricité et favoriser l’industrialisation. Des domaines tels que la mécanique, le droit, les finances et la fabrication pourraient également bénéficier des opportunités liées à l’exploitation pétrolière et gazière. Cependant, ces bénéfices sont encore incertains et nécessiteront des investissements stratégiques pour se concrétiser.

Pour l’heure, les hydrocarbures ne représentent pas la manne financière que beaucoup espéraient. Le Sénégal devra continuer à s’appuyer sur d’autres sources de revenus pour financer son développement. Les espoirs d’une transformation économique rapide grâce au pétrole et au gaz risquent de s’éloigner, rappelant l’importance de diversifier l’économie et d’investir dans des secteurs stratégiques et durables.

L’exploitation des hydrocarbures est certes une opportunité, mais son impact ne sera pleinement visible qu’à moyen ou long terme. En attendant, la prudence et une gestion rigoureuse des ressources sont indispensables pour éviter les écueils d’une dépendance prématurée.

Clarification sur l’importation des vêtements de seconde main au Sénégal : le Ministère du Commerce rassure

Dans un communiqué publié récemment, le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des PME PMI a tenu à démentir les rumeurs circulant sur une interdiction immédiate de l’importation des vêtements de seconde main, communément appelés fëgg jaay. Cette réaction fait suite à une mauvaise interprétation des annonces faites lors d’un atelier sur le développement de la filière coton organisé à Dakar le 9 décembre 2024.

Contrairement aux informations relayées, le ministère a précisé qu’il ne s’agit ni d’une interdiction brutale ni d’une mesure effective à court terme. La stratégie annoncée s’inscrit dans une vision à moyen et long terme, visant à revitaliser l’industrie textile sénégalaise, tout en tenant compte des réalités sociales et économiques du pays.

Selon le communiqué, cette démarche consiste à soutenir la filière coton locale en favorisant la production nationale et la transformation sur place. Cette mesure s’inscrit dans un plan global qui inclut la réouverture d’usines textiles, la mise en place de sites de production modernes, et la promotion du consommer local.

Le Ministère a également assuré qu’il reste conscient de l’importance des vêtements de seconde main pour une large partie de la population sénégalaise, tant sur le plan économique que social. En effet, ces vêtements constituent une source de revenus pour de nombreux commerçants et offrent une solution accessible pour des familles à faible pouvoir d’achat.

Pour répondre aux inquiétudes des acteurs concernés, le ministère promet d’instaurer des mécanismes de concertation et d’accompagnement. « La mesure sera mise en œuvre progressivement, dans le respect des réalités économiques et sociales du pays », souligne le communiqué.

Cette initiative ambitionne de faire émerger une industrie textile locale forte et compétitive, capable de générer des emplois durables et de réduire la dépendance aux importations. Elle s’inscrit dans une politique économique plus large, visant à encourager la consommation locale et à mieux valoriser les ressources nationales, notamment le coton.

Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des PME PMI réaffirme son engagement à soutenir les populations vulnérables tout en favorisant une transition harmonieuse vers une économie plus autonome et diversifiée.

Si l’idée d’interdire les vêtements de seconde main suscite des inquiétudes, le gouvernement insiste sur le fait qu’il s’agit d’un processus graduel et concerté. En alliant soutien aux acteurs économiques et protection du pouvoir d’achat, cette mesure vise à poser les bases d’une industrie textile durable, tout en répondant aux besoins immédiats de la population.

Les discussions avec les parties prenantes se poursuivront pour assurer une mise en œuvre bénéfique pour tous, et le Ministère promet de rester à l’écoute des préoccupations des citoyens.

Sénégal/Maroc : Baba Ndiaye honore le Sénégal au Forum Africain des Managers Territoriaux avec le référentiel « Vision Sénégal 2050 »

Le Président Baba Ndiaye a été l’invité de la Direction des affaires économiques et sociales de l’ONU lors du Forum Africain des Managers Territoriaux (FAMT), tenu à Tanger, au Maroc, du 9 au 14 décembre. Cette rencontre a offert au Président du Conseil de Surveillance de l’Agence de Construction des Bâtiments et Édifices Publics (ACBEP), également Ambassadeur du Coaching Territorial pour l’Afrique, une occasion privilégiée de présenter le projet « Vision Sénégal 2050 » et de discuter de l’avenir de l’Afrique.

Dans le cadre de ce forum, la Direction des affaires économiques et sociales de l’ONU a organisé un panel axé sur le futur de la gouvernance en Afrique, en lien avec la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Baba Ndiaye figurait parmi les panélistes, aux côtés de représentants de 26 pays africains.

Les travaux ont été modérés par des experts de renom tels que Dr Zarrouk Najat, Directrice de l’Académie Africaine ALGA, Dr Cristiana A. Rodriguez-Acosta, Conseillère Inter-Régionale de l’UNDESA/DPIDG à New York, et Dr Adriana Alberti, Cheffe de l’Unité de Gestion des Programmes et du Développement des Capacités au sein du Département des Affaires Économiques et Sociales de l’ONU.

Vision Sénégal 2050 : un modèle de gouvernance innovant

Dans son intervention, Baba Ndiaye a présenté la « Vision Sénégal 2050 », un référentiel économique ambitieux porté par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et mis en œuvre par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Ce programme stratégique repose sur des piliers clés, notamment :

  • La bonne gouvernance,
  • Le renforcement du capital humain,
  • La création de pôles territoriaux pour favoriser le développement local.

Il a également mis en avant l’exemplarité du modèle démocratique sénégalais, salué pour son dynamisme et son influence à travers l’Afrique et le monde.

Le Président Ndiaye a souligné le rôle majeur de Moussa Balla Fofana, à la tête du Département des Collectivités Territoriales. Ce cadre émérite, ayant exercé en France et en Amérique du Nord, a initié des réformes visant à renforcer la souveraineté du Sénégal et à accélérer l’atteinte des ODD. Il a insisté sur l’importance des pôles territoriaux pour promouvoir un développement équilibré et inclusif.

En matière d’infrastructures, Baba Ndiaye a salué le rôle de l’ACBEP, dirigée par Baye Niass, un jeune ingénieur en génie civil. L’agence est désormais chargée de tous les travaux publics, dans une optique de modernisation et de performance accrue.

Décentralisation et leadership local au cœur des échanges

Baba Ndiaye s’est également illustré par des contributions éclairées sur la décentralisation et le leadership local. Il a animé plusieurs ateliers, notamment celui sur les partenariats dynamiques, en collaboration avec Échos Communication, CGLUA, ALGA, et la Direction des Études Coopératives de Nador.

Au terme de ce forum, Baba Ndiaye a reçu un certificat de reconnaissance pour sa participation. Il a également été accueilli par les autorités de Tétouan, où il a pris part à une session dédiée à l’avenir des territoires africains.

Un appel à l’unité pour relever les défis de l’Afrique

Abordant l’avenir du continent, Baba Ndiaye a exhorté les leaders africains à se projeter au-delà de 2030 en prenant en compte les mutations en cours. Pour lui, l’Afrique dispose d’un potentiel exceptionnel, mais les défis actuels nécessitent des approches inclusives et innovantes.

Il plaide pour :

  • L’éradication des inégalités,
  • La promotion de la paix,
  • Le développement du numérique et des industries créatives,
  • Une dynamique d’unité pour renforcer l’influence du continent sur la scène internationale.

Ainsi, Baba Ndiaye réaffirme sa vision d’une Afrique forte, souveraine et résolument tournée vers l’avenir.

Menace d’expulsion : les étudiants de Ziguinchor à Dakar dans une situation critique

Les étudiants ressortissants de Ziguinchor résidant à Dakar sont confrontés à une menace imminente d’expulsion de leur immeuble situé à Grand Mbao. Un passif de 20 millions de francs CFA en arriérés de loyer pèse sur eux, mettant en péril leur logement et leur avenir académique.

Simon Sambou, président de l’Amicale des étudiants ressortissants de Ziguinchor, a exprimé sur les ondes de la RFM l’urgence de leur situation. « Nous avons alerté l’opinion nationale et internationale de cette crise. Ces étudiants n’ont pas de familles à Dakar et, en cas d’expulsion, ils seront contraints de rentrer chez eux, abandonnant ainsi leurs études, » a-t-il déclaré avec inquiétude.

Malgré l’alerte, les étudiants n’ont reçu aucune aide concrète de la municipalité de Ziguinchor, dirigée par le maire Djibril Sonko. « Le silence de la mairie est déplorable. On nous demande simplement de trouver un autre logement, ce qui est impossible dans les conditions actuelles. Pendant deux ans, ce bailleur nous a permis de vivre sans pression, et nous n’avons pas les moyens de lui tourner le dos aujourd’hui, » a souligné Simon Sambou.

Les étudiants, désespérés, ont déjà préparé leurs bagages dans l’attente d’une issue qui semble incertaine. Ils appellent les autorités locales et nationales à agir rapidement pour éviter une expulsion qui mettrait en péril leur avenir.

Cette situation met en lumière les difficultés financières que rencontrent de nombreux étudiants sénégalais, en particulier ceux originaires de régions éloignées, lorsqu’ils cherchent à poursuivre leurs études dans la capitale.

Vers la fin de la prolifération des partis politiques au Sénégal ?

Le Sénégal pourrait bientôt amorcer un tournant majeur dans sa vie politique. Selon L’Observateur dans son édition de ce lundi, le régime actuel serait sur le point de s’attaquer à un problème récurrent : la prolifération des partis politiques. Le pays compte actuellement près de 400 formations politiques, un chiffre jugé excessif par de nombreux observateurs et acteurs politiques.

Après avoir pris des mesures pour encadrer le paysage médiatique, les nouvelles autorités ambitionneraient désormais de « rationaliser l’espace public » en mettant de l’ordre dans le foisonnement des partis politiques. Cependant, aucune précision n’a été apportée quant à la manière dont cette rationalisation sera mise en œuvre. Le quotidien ne mentionne ni calendrier ni mécanisme précis, laissant le flou sur les intentions réelles du gouvernement.

Pour certains responsables politiques interrogés, la solution est simple : appliquer rigoureusement les lois existantes qui régissent la création et le fonctionnement des partis. Selon Maguèye Kassé, membre du bureau politique du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), une stricte application des critères légaux réduirait considérablement le nombre de formations.

« Si la loi était appliquée, on n’aurait pas plus de 200 partis dans ce pays », tranche Kassé. En effet, la législation sénégalaise impose des conditions strictes pour qu’un parti soit reconnu, notamment l’existence d’instances opérationnelles (comme un comité central ou un bureau politique) et la publication d’un bilan financier annuel.

Pourtant, aucun parti ne semble actuellement remplir l’ensemble de ces obligations. « Ni le parti ou la coalition au pouvoir ni l’opposition ne le fait », affirme Ousmane Badiane, chargé des élections de la Ligue démocratique (LD).

Le non-respect généralisé des règles pose un défi pour l’application des lois. « On ne peut pas appliquer la loi à certains et pas à d’autres », souligne Badiane. Cette situation reflète une certaine impunité dans le fonctionnement des formations politiques et un laxisme institutionnel dans le contrôle de leur conformité légale.

La question de la prolifération des partis politiques dépasse la simple application de la loi. Elle touche à des enjeux plus larges, notamment la représentativité, la qualité du débat démocratique et l’efficacité de l’action publique.

Alors que le régime du Président Diomaye Faye semble prêt à s’attaquer à ce chantier délicat, la réussite d’une telle réforme dépendra de la capacité des autorités à instaurer des mécanismes transparents, équitables et acceptés par toutes les forces politiques.

La rationalisation de l’espace politique est-elle la solution à la fragmentation du paysage politique sénégalais ? Si elle est menée avec impartialité, elle pourrait permettre de renforcer la crédibilité des partis et d’améliorer la gouvernance. Mais sans un consensus large et une volonté de respecter les règles de part et d’autre, ce projet pourrait rester lettre morte.

Madiambal Diagne de nouveau convoqué : l’incertitude demeure

Ce lundi, Madiambal Diagne, directeur du groupe Avenir Communication, est attendu une fois de plus dans les locaux de la Sûreté Urbaine de Dakar. Cette nouvelle convocation intervient dans le cadre des plaintes déposées par Diop Taif et le député Abdoulaye Sylla, ajoutant une pression supplémentaire sur l’homme de presse déjà dans le viseur de multiples affaires.

Vendredi dernier, Madiambal Diagne avait été auditionné dans le cadre de la plainte des avocats de l’opposant politique Ousmane Sonko. Après une longue journée d’interrogatoire, il avait finalement quitté les lieux sans être inquiété, bien que les débats aient duré plusieurs heures.

Cette fois encore, l’attention reste braquée sur la Sûreté Urbaine pour déterminer l’issue de cette nouvelle procédure. Le contexte tendu, marqué par une polarisation des affaires judiciaires impliquant des figures médiatiques et politiques, alimente les spéculations sur le sort réservé à Madiambal Diagne.

Selon certaines sources, les accusations portées contre le patron de presse pourraient être liées à des propos jugés diffamatoires ou à des prises de position controversées dans des affaires très médiatisées. Cependant, ses proches affirment qu’il s’agit d’un acharnement destiné à museler une voix critique et influente dans le paysage médiatique sénégalais.

Ce nouveau développement met en lumière une fois de plus les tensions entre médias, justice et sphère politique au Sénégal. La journée s’annonce décisive, et le pays reste suspendu à l’issue de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions bien au-delà de la salle d’interrogatoire.

Vers une délégation spéciale à la mairie de Dakar ? Marie Rose Faye de Pastef s’exprime

La situation politique à la mairie de Dakar pourrait connaître un nouveau tournant. Invitée sur la chaîne publique RTS, Marie Rose Faye, responsable en communication au sein du parti Pastef, a évoqué la possibilité de mettre en place une délégation spéciale si des blocages venaient à paralyser le fonctionnement de l’administration municipale.

« Tous les scénarios restent possibles si la mairie est plongée dans une impasse », a affirmé Mme Faye, laissant entendre que son parti était prêt à envisager cette option. Elle a également exprimé sa disponibilité à relever ce défi en cas de besoin : « Si la mairie de Dakar a besoin de mes compétences, nous nous mobiliserons pour la gérer, car nous avons l’ambition. Certes, le maire n’est plus là, mais le conseil municipal est en place. »

Marie Rose Faye n’a pas manqué de critiquer la gestion du maire Barthélemy Dias, issu de la coalition Taxawu Dakar. Selon elle, la mairie est loin d’atteindre son plein potentiel financier. « Le budget de la mairie pourrait atteindre 50 milliards FCFA, mais il stagne actuellement à 30 milliards FCFA », a-t-elle souligné, estimant que cette situation reflète une inefficacité dans les méthodes de gestion en place.

Ces critiques traduisent une divergence croissante entre Pastef et Taxawu Dakar. Marie Rose Faye a rappelé que le soutien de Pastef à Barthélemy Dias lors des élections municipales était avant tout une stratégie politique orchestrée par Ousmane Sonko. À l’époque, ce choix avait été imposé malgré une préférence initiale de Khalifa Sall, mentor de Barthélemy Dias, pour Soham Wardini.

Ces déclarations de Marie Rose Faye laissent entrevoir une recomposition possible des alliances politiques à Dakar. Alors que Taxawu Dakar et Pastef avaient coopéré dans le cadre de la conquête de la mairie, les tensions actuelles pourraient redessiner le paysage politique dans la capitale.

En cas de blocage persistant, la mise en place d’une délégation spéciale pourrait devenir une solution envisagée par les autorités. Cette perspective, bien que controversée, reflète les défis auxquels est confrontée l’administration municipale de Dakar, dans un contexte de rivalités politiques croissantes.

Dakar attend désormais de voir si ces divergences mèneront à un changement dans la gestion de la ville ou à un rapprochement entre les partis concernés pour éviter un scénario de crise prolongée.

Un camionneur placé sous mandat de dépôt après avoir percuté une passerelle à Yoff

Un acte d’indiscipline sur la route a causé des perturbations majeures sur l’axe menant à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar. Mercredi dernier, un camionneur, D. M., âgé d’une trentaine d’années, a violemment percuté la passerelle de Yoff-Tonghor avec son camion immatriculé DL 1920 E. La benne de son véhicule était levée, ce qui a provoqué une collision qui a sérieusement endommagé l’infrastructure. Heureusement, l’incident n’a fait aucune victime.

L’incident a conduit à une procédure judiciaire. Après avoir été interpellé par les gendarmes de la brigade de la Foire, le chauffeur a été placé en garde à vue. Selon des informations recueillies par Seneweb, il a été déféré vendredi dernier devant le procureur de la République pour mise en danger de la vie d’autrui. À l’issue de cette comparution, il a été placé sous mandat de dépôt.

L’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), gestionnaire de l’infrastructure endommagée, avait annoncé son intention de déposer une plainte pour destruction de biens publics. Toutefois, selon une source proche du dossier, l’Ageroute ne s’est pas constituée partie civile dans le cadre de l’enquête préliminaire.

L’incident, qui s’est produit sur l’un des axes les plus empruntés de la capitale, a causé des perturbations considérables dans la circulation. L’état de la passerelle, fortement endommagée, suscite des inquiétudes quant à sa réhabilitation rapide pour garantir la sécurité des usagers.

L’affaire rappelle l’importance d’une vigilance accrue des conducteurs et d’un strict respect des règles de circulation pour éviter de tels drames sur les routes.

La CEDEAO approuve la création d’un tribunal spécial pour juger les crimes de l’ère Jammeh en Gambie

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a marqué un tournant historique en approuvant, dimanche 15 décembre 2024, à Abuja, la mise en place d’un tribunal spécial pour juger les crimes commis sous le régime de Yahya Jammeh en Gambie. Cette décision, annoncée par le ministère gambien de la Justice, répond à une quête de justice de plusieurs décennies pour les victimes des exactions perpétrées durant les 22 ans de règne autoritaire de Jammeh, de 1994 à 2017.

Le tribunal spécial s’inscrit dans le cadre des recommandations de la Commission vérité, réconciliation et réparations (TRRC), un organe établi en Gambie pour enquêter sur les violations des droits humains sous l’ex-dictateur. Dans son rapport publié en 2021, la TRRC avait identifié Yahya Jammeh et ses proches collaborateurs comme responsables d’une série de crimes, notamment des assassinats extrajudiciaires, des disparitions forcées, des tortures systématiques et des violences sexuelles.

Ce tribunal, dont les modalités précises restent à définir, devra permettre de traduire en justice les responsables des crimes commis pendant cette période sombre de l’histoire gambienne. Il s’agit également de répondre aux attentes des défenseurs des droits humains, qui militent depuis des années pour mettre fin à l’impunité.

La décision de la CEDEAO est largement saluée par les organisations internationales et les associations de victimes. Elle démontre la volonté des États ouest-africains de s’engager résolument contre l’impunité sur le continent. « C’est une avancée majeure qui envoie un message clair : les crimes graves ne resteront pas impunis, quel que soit le rang ou la position de leurs auteurs », a déclaré un porte-parole d’Amnesty International.

Ce tribunal pourrait également établir un précédent important pour d’autres pays africains confrontés à des crimes similaires. La CEDEAO, en soutenant cette initiative, affirme sa capacité à promouvoir la justice et la stabilité dans une région souvent marquée par des conflits et des abus de pouvoir.

Cependant, plusieurs défis risquent de compliquer la mise en œuvre de cette justice. Yahya Jammeh vit en exil en Guinée équatoriale depuis sa chute en 2017. Le gouvernement de ce pays refuse catégoriquement d’extrader l’ancien président, malgré les multiples appels des victimes et des institutions internationales. Ce refus pourrait limiter l’efficacité du tribunal et compromettre l’application des éventuelles sanctions pénales.

De plus, des questions restent en suspens concernant le fonctionnement concret du tribunal, notamment sa composition, son financement et son emplacement. Certaines voix s’élèvent déjà pour demander un soutien international afin de garantir l’indépendance et la crédibilité de cette juridiction.

Pour les milliers de victimes des crimes du régime Jammeh, cette annonce est porteuse d’espoir. « Nous avons attendu ce moment pendant des années. Enfin, nous pouvons croire en la justice », a confié une survivante de torture, membre d’une association de victimes.

La mise en place du tribunal spécial par la CEDEAO pourrait enfin permettre à la Gambie de tourner la page sur les atrocités de son passé et de consolider son processus de réconciliation nationale. Pour que cette initiative réussisse, la coopération internationale et la pression diplomatique sur la Guinée équatoriale seront cruciales.

En attendant, la décision représente une étape cruciale dans la lutte contre l’impunité en Afrique et un exemple fort pour d’autres nations confrontées aux mêmes défis.

Kaolack : L’OFNAC et ses partenaires élaborent des stratégies pour lutter contre la corruption

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en collaboration avec ses partenaires, poursuit ses efforts pour renforcer la sensibilisation et la prévention contre la corruption. Parmi ces partenaires figure l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), une organisation engagée dans le développement, avec laquelle l’OFNAC a signé une convention de partenariat en 2021.

Un partenariat stratégique avec l’AFAO
« L’AFAO, par sa structure et sa représentativité à l’échelle nationale et africaine, joue un rôle crucial en tant que relais dans nos efforts de sensibilisation, de promotion des valeurs éthiques et de transparence », a expliqué Sydi Massaly, chef du Bureau veille stratégique du département prévention de l’OFNAC. Selon lui, l’AFAO s’adresse particulièrement aux femmes et aux jeunes, des cibles clés pour diffuser les messages de lutte contre la corruption.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre des activités de la Quinzaine nationale de lutte contre la corruption. Lancée par l’OFNAC depuis 2015, cette initiative s’articule autour de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée chaque 9 décembre conformément à la Convention des Nations Unies contre la corruption, que le Sénégal a ratifiée en 2005. Pendant cette quinzaine, des actions de sensibilisation sont menées dans plusieurs régions, y compris Kaolack, où un forum a été organisé ce samedi par l’AFAO en collaboration avec l’OFNAC.

Un combat renforcé par des études et une stratégie nationale
« En 2016, une étude sur le coût et la perception de la corruption au Sénégal a révélé l’ampleur démesurée de ce fléau et ses conséquences graves sur la société », a rappelé Sydi Massaly. En réponse, l’OFNAC a élaboré une Stratégie nationale de lutte contre la corruption en collaboration avec le gouvernement du Sénégal. Ce document cadre constitue un outil essentiel pour combattre la corruption à tous les niveaux, qu’ils soient sociaux ou professionnels.

Cette stratégie met l’accent sur l’implication de tous les acteurs : la société civile, le secteur privé et la population. « C’est cette mobilisation collective qui nous permettra d’éradiquer la corruption », a conclu Sydi Massaly, soulignant l’importance des actions locales et régionales pour amplifier l’impact des initiatives nationales.

À travers ces efforts concertés, l’OFNAC et ses partenaires ambitionnent de renforcer les valeurs d’intégrité et d’éthique dans la société sénégalaise.

Grave Accident sur la Route de l’Héliport à Touba : 14 Blessés

Un véhicule de transport en commun renversé près de la nouvelle gare routière

Touba, le 15 décembre 2024 – Un accident majeur s’est produit ce samedi vers 18h30 sur la route de l’héliport, à proximité de la nouvelle gare routière de Touba. Un « Ndiaga-Ndiaye », véhicule de transport en commun réputé, a perdu le contrôle après avoir violemment heurté le rebord du trottoir, se renversant en plusieurs endroits.

Le bilan est lourd, avec 14 personnes blessées, dont deux grièvement touchées. Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux et, selon le capitaine Modou Tine, les victimes ont été immédiatement évacuées vers les structures médicales de la cité religieuse pour recevoir les soins nécessaires. « Nous avons agi avec célérité pour assurer la prise en charge des blessés et éviter que leur état ne se détériore davantage, » a déclaré le capitaine Tine.

Les causes exactes de l’accident restent à déterminer. Les premières constatations suggèrent une possible perte de contrôle du véhicule, mais une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances exactes. Cet incident souligne une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de circulation sur les routes, notamment dans les zones à forte affluence comme celle de la nouvelle gare routière.

Les autorités locales appellent les conducteurs à redoubler de vigilance, surtout aux heures de pointe, et promettent de renforcer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels drames à l’avenir. Les familles des victimes ont été informées, et des dispositions sont prises pour les accompagner dans cette période difficile.

L’accident a suscité une vive émotion dans la communauté de Touba, rappelant la fragilité de la vie et la nécessité d’une conduite responsable pour assurer la sécurité de tous sur les routes.

Barthélémy Dias : Une Révocation Qui Fait Débat

La décision de révoquer Barthélémy Dias de son poste de maire de Dakar continue de susciter des réactions. Invité du Grand Jury ce dimanche sur la RFM, Me Moussa Bocar Thiam, ancien agent judiciaire de l’État et maire de Ourossogui, a fermement critiqué cette mesure, la qualifiant d’illégale et injuste. Selon lui, cette affaire dépasse le cadre juridique et relève davantage d’une manœuvre politique.

Pour l’avocat, Barthélémy Dias est la victime de ses positions politiques, et non d’un quelconque manquement juridique. « C’est une injustice politique qui doit être réglée sur le terrain politique », a-t-il déclaré. Me Thiam a également souligné que la radiation de Barthélémy Dias, en se basant uniquement sur une interprétation de la décision du Conseil constitutionnel, n’a aucune base légale.

Se référant à l’article 29 du code électoral, l’avocat a rappelé que le Conseil constitutionnel avait rejeté les recours contestant les candidatures de Barthélémy Dias et d’Ousmane Sonko. Par conséquent, il considère que les décisions de cette institution s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. « La radiation de Barthélémy Dias est donc totalement illégale et pourrait être annulée par un recours en justice », a-t-il soutenu.

Sur la question spécifique de la mairie de Dakar, Me Moussa Bocar Thiam estime qu’une confusion juridique persiste. Selon lui, le préfet n’a pas la compétence légale pour révoquer un maire. Cette procédure relève exclusivement du ministre des Collectivités territoriales, qui doit saisir le président de la République, conformément aux dispositions du code des Collectivités territoriales, et non du code électoral.

« Le préfet s’est livré à une voie de fait. Barthélémy Dias doit ignorer cette décision qui n’a aucun effet juridique », a-t-il affirmé.

Malgré les circonstances, Me Moussa Bocar Thiam reste optimiste quant aux chances de Barthélémy Dias de faire annuler cette décision. Il appelle à un respect strict des textes légaux et invite les autorités à éviter toute confusion entre politique et droit.

Ce dossier, emblématique des tensions politiques actuelles au Sénégal, souligne une fois de plus la nécessité d’une clarification des rôles et responsabilités des différents acteurs institutionnels. L’affaire Dias continue donc de diviser, laissant entrevoir des batailles juridiques et politiques à venir.

66e session ordinaire de la CEDEAO : Bassirou Diomaye Faye en médiateur pour apaiser les tensions avec l’AES

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, participe ce dimanche 15 décembre 2024 à la 66e session ordinaire des Chefs d’État de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Abuja, au Nigéria. Arrivé la veille dans la capitale nigériane, il a été accueilli avec tous les honneurs par les autorités locales, soulignant son rôle central dans ce sommet crucial.

Cette rencontre intervient dans un contexte particulièrement tendu, marqué par la crise entre la CEDEAO et l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette confédération, formée en juillet 2024 par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, remet en cause l’autorité et la politique de la CEDEAO dans la région. Ces trois pays, sous régimes militaires, ont souvent dénoncé les sanctions et décisions prises par l’organisation ouest-africaine, qu’ils jugent contraires à leur souveraineté.

Le sommet d’Abuja vise à trouver des solutions pour apaiser les tensions, renforcer la stabilité régionale et éviter de nouvelles escalades.

Connu pour son engagement en faveur de la paix et de la diplomatie, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est engagé à jouer un rôle de médiateur entre la CEDEAO et les États du Sahel. Dans une déclaration avant son départ de Dakar, il a réaffirmé l’importance du dialogue :

Bassirou Diomaye Faye a souligné la nécessité de dépasser les différends politiques et institutionnels pour garantir la cohésion entre les États de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

Au-delà des tensions avec l’AES, plusieurs autres sujets d’importance figurent à l’ordre du jour de cette 66e session :

  • La lutte contre l’insécurité dans la région, notamment face à la recrudescence des attaques terroristes ;
  • La coordination économique et les défis liés à l’intégration régionale ;
  • La question des transitions politiques en cours dans certains pays membres.

Ce sommet représente un véritable test pour la CEDEAO, qui cherche à affirmer son rôle d’organisation incontournable dans la résolution des crises régionales. Cependant, le poids grandissant de l’AES pourrait redessiner les dynamiques de pouvoir en Afrique de l’Ouest.

Le leadership et la capacité de médiation de Bassirou Diomaye Faye seront particulièrement scrutés, alors que la stabilité et l’unité de la région restent en jeu.

En conclusion, cette 66e session pourrait marquer un tournant dans les relations entre la CEDEAO et les États du Sahel. Le Sénégal, en tant qu’acteur clé, s’emploiera à rapprocher les positions pour éviter une fragmentation régionale qui nuirait à tous.

Mbadakhoun : Le Collectif des villages impactés par l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack rappelle les autorités à l’ordre

« Le problème, c’est que depuis l’installation de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack en 2008, il nous avait été demandé, au départ, entre 50 et 100 hectares. En 2013, avec l’arrivée du président sortant Macky Sall, qui avait voulu concrétiser cette décision, nous avons mis à la disposition de l’État 100 hectares. Mais à notre grande surprise, en 2013, un plan cadastral a été publié, attribuant 300 hectares divisés en deux sites : le site A, d’une superficie de 100 hectares à Bourndou, et le site B, de 200 hectares à Mbadakhoun. Cette injustice a engendré de nombreux problèmes, notamment dans le domaine de l’agriculture. Les paysans impactés n’ont plus d’espace pour travailler », explique El Hadji Touré, président du collectif des villages impactés par l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, lors d’une interview accordée ce dimanche à notre correspondant.

Les revendications du collectif s’articulent autour de quatre axes majeurs : la réduction et la restitution des terres, l’indemnisation, la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et la question de l’emploi.

« Depuis que le président Macky Sall nous a reçus, nous avons obtenu une réduction des terres affectées à 150 hectares. Cependant, concernant l’emploi, la RSE et l’indemnisation, rien de concret n’a été réalisé jusqu’à présent », a déploré M. Touré.

Il a rappelé une promesse faite par l’ancien directeur du CROUS-SS, Ousseynou Diop, d’allouer 10 postes de recrutement en CDD aux villages impactés, soit 2 postes par village. « Malheureusement, ces contrats ont été annulés par le nouveau directeur, Jean Birane Gning. Ce dernier nous a reçus en audience et nous a promis des actions dans la limite de ses compétences, notamment en matière de recrutement. Mais, à ce jour, il n’y a que des promesses non tenues », regrette-t-il.

« Quand vous prenez les terres de vaillants cultivateurs, le minimum serait de les assister moralement, voire de leur offrir des opportunités d’emploi si vous ne pouvez pas les indemniser. C’est cette injustice que nous dénonçons rigoureusement. Nous avons clairement signifié aux autorités que nous ne reculerons pas sur nos quatre revendications. Si rien n’est fait dans les jours à venir, nous ferons entendre notre voix sur le terrain. Ce combat n’a rien de politique. C’est une lutte pour réparer une injustice que nous subissons », a averti M. Touré.

5 milliards de FCFA pour indemniser les familles des victimes des violences électorales : une mesure forte de Bassirou Diomaye Faye

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une initiative majeure pour répondre aux drames causés par les violences électorales : l’attribution d’une enveloppe de 5 milliards de FCFA destinée à indemniser les familles des victimes. Cette mesure, inscrite dans la loi rectificative en cours d’adoption, traduit la volonté du chef de l’État de soulager les familles endeuillées et de soutenir celles ayant subi des préjudices lors des affrontements liés aux élections.

Dès son accession à la magistrature suprême, Bassirou Diomaye Faye avait placé cette initiative parmi ses priorités, affirmant l’urgence d’intervenir en faveur des proches des victimes. Cette démarche a été saluée par plusieurs associations de victimes, dont l’Association des victimes de violences électorales. Djibril Diaw, membre actif de l’association, a exprimé sa satisfaction face à cette annonce tout en soulignant la portée limitée de l’indemnisation :

Si cette initiative est largement perçue comme un geste fort, elle n’épuise pas les revendications des victimes. Djibril Diaw a insisté sur la nécessité de garantir une distribution équitable et transparente des fonds alloués :

Outre l’indemnisation, les familles réclament également des actions judiciaires. La demande principale reste l’abrogation de la loi d’amnistie et la tenue de procès contre les responsables des violences électorales. Pour les victimes, l’indemnisation ne peut être une solution isolée. Djibril Diaw a tenu à rappeler que sans justice, ces initiatives risquent de rester insuffisantes :

Cette enveloppe budgétaire constitue un premier pas vers la reconnaissance et la réparation des souffrances causées par les violences électorales. Cependant, pour les associations et les familles concernées, il s’agit d’une étape parmi d’autres. La quête de justice et la lutte contre l’impunité restent des priorités pour que les événements tragiques ne soient pas relégués à l’oubli.

L’initiative du Président Bassirou Diomaye Faye pourrait poser les bases d’une réconciliation nationale, à condition qu’elle s’accompagne de mesures concrètes pour éviter que de telles violences ne se reproduisent. La nation entière attend désormais des avancées significatives sur le terrain de la justice, pour que le sacrifice des victimes ne soit pas vain.

Kaolack : Journée internationale de lutte contre la corruption – L’OFNAC et l’AFAO sensibilisent la communauté sur les impacts de la corruption

La lutte contre la corruption est essentielle pour l’avenir de près d’un quart de la population mondiale. C’est dans ce cadre que l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), en collaboration avec l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), a organisé un forum de sensibilisation à Kaolack à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption (édition 2024-2025).

Mobilisation de l’AFAO pour l’autonomisation économique et la lutte contre les inégalités
Créée en 2005, l’AFAO est une organisation féminine de la société civile qui regroupe des femmes de 16 pays d’Afrique de l’Ouest. Selon Madame Sanokho Khady Mbaye Guèye, présidente régionale de l’AFAO à Kaolack, l’organisation vise à :

  • Mobiliser les femmes pour leur participation aux processus régionaux de prise de décision en matière d’intégration économique.
  • Contribuer à l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers la transformation de produits locaux. À Kaolack, l’AFAO a mis en place une unité de transformation bien équipée.
  • Réduire les inégalités entre les sexes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques aux niveaux sous-régional et régional.

Sensibiliser femmes et jeunes contre les impacts de la corruption
« Nous sommes réunis ce samedi pour sensibiliser la communauté, en particulier les jeunes et les femmes, sur les impacts négatifs de la corruption, » a déclaré Madame Sanokho. « La corruption freine considérablement le développement économique, décourage les investissements étrangers et met les petites entreprises en difficulté face aux coûts initiaux liés à ce fléau. »

Cette 15e édition de la Journée mondiale de lutte contre la corruption a réuni près de 200 participants à Kaolack. Les organisateurs espèrent que les jeunes et les femmes présents relayeront les messages dans leurs communautés respectives afin de contribuer à l’éradication de ce phénomène. « Cela nécessite un changement de comportement et une meilleure compréhension des textes sur la corruption, » a ajouté Madame Sanokho.

Le rôle clé des femmes et des jeunes dans la lutte contre la corruption
Madame Adji B. Fall, chargée des plaidoyers au niveau de l’AFAO nationale, a insisté sur l’importance du rôle des femmes et des jeunes :
« Les jeunes peuvent rester dans leurs localités et s’investir dans des activités économiques transparentes. Quant aux femmes, qui sont des piliers des foyers, elles peuvent intégrer des messages de sensibilisation lors de leurs rencontres périodiques. »

Elle a salué l’initiative conjointe de l’OFNAC et de l’AFAO, soulignant que « cette collaboration est d’un intérêt capital pour engager les communautés dans une lutte durable contre la corruption. »

La journée a été marquée par des échanges constructifs et des recommandations pour une sensibilisation élargie et un plaidoyer efficace, dans le but de renforcer la résilience des communautés face à ce fléau mondial.

Les députés approuvent la suppression du CESE et du HCCT : un pas vers une gouvernance rationalisée

Les projets de loi portant révision de la Constitution, conduisant à la suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), ont été adoptés par l’Assemblée nationale. Ces mesures, défendues par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et soutenues par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall, marquent une volonté de réformer profondément l’organisation institutionnelle du pays.

Lors des débats devant les députés, le ministre de la Justice a insisté sur l’importance d’adapter les institutions républicaines aux mutations du contexte sociopolitique. Selon lui, le « contexte national actuel » exige une rationalisation des institutions afin de renforcer l’efficacité et la gouvernance publique. Il a notamment évoqué une « rupture systémique » dans les méthodes de gestion institutionnelle pour justifier ces suppressions.

À l’issue des discussions, 134 députés ont voté en faveur de la suppression du CESE et du HCCT, tandis que 8 se sont abstenus et seulement 2 ont voté contre. Ce vote entérine également l’abrogation des lois régissant ces deux institutions :

  • La loi n° 2012-28 du 28 décembre 2012 relative à l’organisation et au fonctionnement du CESE.
  • La loi n° 2016-24 du 14 juillet 2016 portant organisation et fonctionnement du HCCT.

Pour le gouvernement, ces réformes visent à optimiser l’utilisation des ressources publiques tout en réduisant le nombre d’institutions au profit d’un fonctionnement plus efficace et transparent.

Cette décision suscite toutefois des réactions variées. Si les partisans de la réforme saluent un « acte de courage politique », les critiques pointent une éventuelle marginalisation de la société civile et des collectivités territoriales, autrefois représentées au sein du CESE et du HCCT. Ces deux institutions étaient perçues comme des espaces de dialogue et de réflexion sur les politiques publiques.

Le gouvernement, de son côté, semble déterminé à aller de l’avant avec sa vision d’une gouvernance « rationalisée et efficace ». Ce tournant institutionnel ouvre la voie à d’autres réformes structurelles qui pourraient modifier durablement l’organisation politique et administrative du pays.

Avec ce vote, le paysage institutionnel se prépare à un véritable remaniement, dont l’impact sera évalué dans les mois à venir.

Ousmane Diagne promet des avancées sur les décès lors des manifestations et les disparitions des gendarmes Sambou et Badji

Ce samedi, devant l’Assemblée nationale, Ousmane Diagne, ministre de la Justice, s’est exprimé sur deux dossiers sensibles qui continuent d’agiter l’opinion publique : les décès survenus lors des manifestations entre 2021 et 2024, ainsi que la disparition toujours non élucidée des gendarmes Fulbert Sambou et Didier Badji.

Des morts lors des manifestations : un engagement pour la justice
Ousmane Diagne a souligné l’importance de rendre justice aux victimes des manifestations violentes ayant secoué le pays ces dernières années. « Pour des faits aussi graves… dont certains se sont passés en direct, sous l’œil des caméras, que ces morts puissent rester impunis, ce serait un mauvais signal », a-t-il déclaré avec fermeté. Le ministre a assuré que des efforts significatifs sont en cours pour faire toute la lumière sur ces événements tragiques. « Le travail est déjà entamé. Toutes les responsabilités seront établies et les commanditaires répondront de leurs actes », a-t-il ajouté, réitérant sa volonté de ne pas laisser ces affaires dans l’ombre.

L’affaire des gendarmes Sambou et Badji : une priorité judiciaire
Concernant les disparitions de Fulbert Sambou et Didier Badji, deux gendarmes portés disparus dans des circonstances mystérieuses, Ousmane Diagne a annoncé que le dossier est en cours d’instruction. « Une information a été ouverte pour rechercher les causes de la mort de ces deux personnes », a-t-il expliqué. Reconnaissant l’émotion et les interrogations persistantes autour de cette affaire, le ministre a promis une enquête rigoureuse et impartiale.

Il a insisté sur la nécessité de déterminer les circonstances exactes de la disparition des deux gendarmes : « Il va falloir faire montre de la même détermination pour que les commanditaires et les exécutants de cet ignoble besogne puissent répondre de la façon la plus rigoureuse. »

Un appel à la transparence et à la rigueur judiciaire
Ces déclarations interviennent alors que les familles des victimes et de nombreux citoyens expriment des attentes pressantes pour que justice soit rendue. Les propos du ministre visent à rétablir la confiance dans le système judiciaire, souvent critiqué pour sa lenteur et son opacité dans les dossiers sensibles.

Cependant, ces promesses suffiront-elles à apaiser les tensions ? La société civile et l’opposition resteront attentives aux suites concrètes de ces annonces. Pour l’heure, les déclarations du ministre marquent une étape symbolique vers une gestion plus transparente de ces affaires.

Révision constitutionnelle : Me Aïssata Tall Sall défend le rôle du CESE et du HCCT

Lors de la séance plénière portant sur le projet de loi de révision de la Constitution, Me Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu, a pris position contre l’idée de supprimer le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

Dans son intervention, la parlementaire a exprimé ses interrogations face à une éventuelle décision gouvernementale visant à supprimer ces institutions. « Si le Président, si le Gouvernement pense que le Conseil économique, social et environnemental n’est pas nécessaire, doit-il aller sauver les patrons ? Car ce sont les patrons, ce sont les capitaines d’industrie, les travailleurs professionnels qui dialoguent avec le Président, le Gouvernement », a-t-elle déclaré.

Me Aïssata Tall Sall a également souligné l’importance de telles structures dans le paysage institutionnel des démocraties modernes. Selon elle, le CESE est une plateforme essentielle de dialogue, de discussion et de proposition entre les différents acteurs économiques, sociaux et territoriaux. « Sachez que dans toutes les démocraties du monde, vous trouverez une telle institution », a-t-elle martelé, insistant sur le rôle fondamental du CESE en tant que chambre de concertation.

Dans un contexte marqué par des débats sur l’efficacité et le coût des institutions, l’intervention de Me Aïssata Tall Sall met en lumière la nécessité de préserver ces instances comme espaces de collaboration entre l’État, les acteurs économiques et les collectivités. Reste à savoir si cet argument suffira à dissuader le gouvernement d’opérer des changements structurels majeurs.

Kaolack : La semaine nationale de la petite enfance clôturée par une randonnée pédestre

La coordination régionale de la petite enfance à Kaolack a clôturé la semaine nationale de la petite enfance par une randonnée pédestre. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Sétal Sunu Rewmi » prônée par le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye.

Une initiative éducative et citoyenne
Mamadou Bocoum, inspecteur de l’éducation et coordonnateur régional de la petite enfance et de la Case des Tout-Petits de Kaolack, a expliqué :

Les participants étaient équipés de masques, de gants et de sachets pour collecter les ordures tout en respectant les mesures de protection sanitaire. Ils ont sensibilisé les enfants et la communauté sur l’importance de maintenir un environnement propre.

Des activités éducatives variées
Selon M. Bocoum, le bilan de cette semaine est très positif :

L’équipe de coordination régionale a également visité Guinguinéo, où la journée était consacrée à la nutrition.

Un message pour l’avenir
En sensibilisant les enfants, qui sont les citoyens de demain, à l’éducation environnementale et aux valeurs citoyennes, cette initiative contribue à bâtir un Sénégal plus propre et responsable.

Pape Thiaw officiellement pressenti pour devenir sélectionneur des Lions : une nouvelle ère en perspective ?

Le Comité exécutif (Comex) de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris une décision importante en désignant, à l’unanimité, Pape Thiaw pour succéder à Aliou Cissé à la tête des Lions de la Teranga. Après avoir assuré l’intérim suite au départ de Cissé, Thiaw se retrouve désormais en pole position pour devenir le sélectionneur titulaire. Cependant, sa nomination reste conditionnée à l’approbation de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye. En attendant cette validation officielle, le président de la FSF, Augustin Senghor, a déjà informé la ministre par téléphone et s’apprête à lui adresser un courrier pour appuyer le choix du Comex.

Si la nomination officielle de Pape Thiaw semble n’être qu’une formalité, le technicien est déjà confronté à une question essentielle : avec quel staff technique travailler ? Lors de son intérim, Thiaw s’était entouré de Teddy Pellerin comme adjoint principal, celui-ci ayant laissé son poste initial de préparateur physique à Hussein Bichara Farhat, surnommé « Coach Flamma ». Les autres membres du staff — préparateur des gardiens, équipe médicale et intendance — étaient restés en place, dans une continuité héritée de l’ère Aliou Cissé.

Cependant, un départ notable est à signaler : celui du Dr Manuel Alfonso, membre de l’équipe médicale, qui a préféré se consacrer pleinement à son cabinet privé, expliquant que son rôle avec les Lions lui demandait trop de temps.

Face à ces changements, deux options s’offrent désormais à Pape Thiaw : maintenir une continuité ou amorcer une rupture en choisissant un staff entièrement renouvelé.

Le débat sur l’autonomie du sélectionneur dans la composition de son staff est relancé. Plusieurs anciens acteurs du football sénégalais se sont exprimés à ce sujet. Pour Aly Male, ancien Lion et actuel coach de l’ASC HLM en Ligue 1 sénégalaise, le choix des collaborateurs doit revenir exclusivement au sélectionneur :

Même son de cloche pour Aliou Kandji, ex-adjoint national sous Lamine Ndiaye, qui insiste sur la nécessité de donner carte blanche au sélectionneur :

La probable titularisation de Pape Thiaw intervient dans un contexte de forte attente pour l’équipe nationale sénégalaise, auréolée de son premier sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2022 sous Aliou Cissé. Les Lions, aujourd’hui habitués à briller sur la scène continentale et mondiale, doivent maintenir cette dynamique tout en s’adaptant à un nouvel encadrement technique.

Pour Pape Thiaw, l’enjeu sera donc de bâtir une équipe capable de porter haut les ambitions sénégalaises, tout en instaurant une nouvelle philosophie. La composition de son staff technique pourrait jouer un rôle clé dans cette transition.

Alors que le football sénégalais continue de croître sur la scène internationale, la nomination de Pape Thiaw représente une opportunité de renouvellement. Le choix de ses collaborateurs sera scruté de près, tant par les observateurs que par les supporters, impatients de voir si cette nouvelle ère saura conserver les acquis tout en apportant une touche de modernité.

Tragique accident à Dakar : une femme mortellement fauchée par un bus de Dakar Dem Dikk

Un drame s’est produit à l’unité 24 des Parcelles Assainies, à Dakar, où une femme a tragiquement perdu la vie après avoir été percutée par un bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk. L’incident, survenu dans des circonstances encore à éclaircir, a profondément choqué les témoins présents sur place.

Selon les informations rapportées par L’As, la victime, dont l’identité n’a pas encore été divulguée, est décédée sur le coup, à la suite d’un violent impact avec le véhicule.

Les autorités ont rapidement été alertées et les sapeurs-pompiers sont intervenus pour prendre en charge le corps de la défunte. Celui-ci a été transporté dans une structure sanitaire après une réquisition officielle de la Police des Parcelles Assainies, en charge de l’enquête.

Le chauffeur du bus, quant à lui, a été immédiatement interpellé par les forces de l’ordre pour homicide involontaire. Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident, notamment s’il s’agit d’une défaillance technique ou d’une négligence humaine.

Cet accident remet une fois de plus sur le devant de la scène la question de la sécurité routière dans les zones urbaines de Dakar. Plusieurs observateurs appellent à un renforcement des contrôles routiers et à une meilleure formation des conducteurs pour éviter de tels drames à l’avenir.

Les habitants de l’unité 24, encore sous le choc, expriment leur vive émotion face à cette tragédie. La société Dakar Dem Dikk n’a pas encore publié de déclaration officielle sur cet événement.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Abuja à l’occasion du 66ème Sommet de la CEDEAO

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour Abuja, capitale de la République fédérale du Nigeria. Il y représentera le Sénégal à la soixante-sixième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui se tiendra le 15 décembre 2024.

Ce sommet crucial réunira les dirigeants des 15 pays membres de la CEDEAO pour aborder des questions essentielles à l’intégration régionale, à la paix et à la sécurité en Afrique de l’Ouest. Parmi les thématiques phares de cette rencontre figurent la gestion des transitions politiques dans certains États membres, le renforcement de la coopération économique et commerciale, ainsi que les stratégies pour faire face aux défis sécuritaires liés au terrorisme et à l’instabilité régionale.

Le Président Faye, fervent défenseur de l’unité régionale et du développement durable, devrait également plaider en faveur d’une plus grande solidarité entre les pays membres, notamment dans les domaines de la lutte contre la pauvreté et de la résilience climatique.

La CEDEAO, fondée en 1975, joue un rôle central dans la promotion de la stabilité politique et du développement économique en Afrique de l’Ouest. Ce sommet revêt une importance particulière alors que la région est confrontée à des défis complexes, allant des coups d’État récents à la nécessité de relancer l’intégration économique post-pandémie.

Le Chef de l’État sénégalais est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des membres du gouvernement, des conseillers diplomatiques et des représentants des secteurs économiques clés. La présence du Sénégal à cette rencontre témoigne de son engagement constant envers les objectifs de la CEDEAO et son rôle de leader dans les initiatives régionales.

Le sommet de la CEDEAO s’ouvrira officiellement demain à Abuja, avec des discussions qui devraient aboutir à des résolutions clés pour l’avenir de la région.

PLF 2025 : Vers une Réinvention du Modèle Économique du Sénégal

Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2025 s’inscrit dans une période de transition politique et de réinvention stratégique au Sénégal. Avec l’arrivée du président Bassirou Diomaye Faye et l’adoption de l’Agenda national de Transformation « Sénégal 2050 », ce budget reflète une ambition claire : poser les bases d’une souveraineté économique durable et répondre aux défis majeurs dans un contexte incertain.

Le PLF 2025 affiche un budget général de 4 794,6 milliards de FCFA en recettes pour 6 395,1 milliards de FCFA en dépenses, marquant un effort important pour impulser une transformation structurelle du pays. Ces chiffres traduisent une volonté des nouvelles autorités d’investir dans des secteurs prioritaires tout en consolidant les bases économiques pour affronter un environnement économique mondial marqué par des incertitudes géopolitiques et des défis sécuritaires internes et externes.

Le projet s’appuie sur les orientations stratégiques de l’Agenda national de Transformation « Sénégal 2050 », officiellement présenté le 14 octobre 2024. Ce référentiel vise à repenser les politiques publiques à long terme, en insistant sur des domaines comme la souveraineté alimentaire, l’industrialisation, la transition énergétique et la sécurité. En adoptant ce nouveau paradigme, le gouvernement ambitionne d’inscrire le Sénégal dans une dynamique de croissance inclusive et durable.

Le PLF 2025 met également en lumière des variations budgétaires notables au sein des institutions :

  • Assemblée nationale : une hausse de son budget à 21,47 milliards de FCFA, contre 19,16 milliards de FCFA en 2024.
  • Présidence de la République : une légère baisse, passant de 78,61 milliards de FCFA en 2024 à 78,61 milliards de FCFA en 2025.
  • Primature : une réduction, avec 25,01 milliards de FCFA, contre 25,72 milliards de FCFA l’année précédente.

Ces ajustements reflètent une redistribution des priorités, avec un accent accru sur l’efficacité des dépenses publiques et l’optimisation des ressources.

Le PLF 2025 intervient dans un contexte marqué par la persistance de défis majeurs, notamment :

  • Une conjoncture économique mondiale instable, influencée par des tensions géopolitiques et la flambée des prix des matières premières.
  • Des enjeux sécuritaires croissants, tant au niveau national qu’international.

Malgré ces contraintes, ce projet de loi traduit la volonté des autorités sénégalaises d’investir dans un avenir prometteur, en jetant les bases d’une croissance durable et d’une résilience accrue face aux crises.

Le PLF 2025 marque une étape décisive dans la vision politique et économique du Sénégal. Porté par les ambitions du nouveau régime et les orientations stratégiques de « Sénégal 2050 », il met en avant des réformes audacieuses et des choix budgétaires structurants. Ce projet reflète une volonté de rupture et d’innovation, en vue de bâtir un modèle de développement inclusif et souverain.

Madiambal Diagne auditionné puis libéré : un retour attendu devant les enquêteurs lundi

Le patron du groupe de presse Avenir Communication, Madiambal Diagne, a été entendu par la Sûreté urbaine de Dakar ce vendredi, suite à une plainte déposée par le président de Pastef, Ousmane Sonko. Après son audition, il a quitté libre les locaux de la police.

Cependant, cette première comparution ne marque pas la fin de ses déboires judiciaires. Madiambal Diagne est convoqué à nouveau lundi prochain pour répondre aux interrogations des enquêteurs concernant d’autres plaintes déposées par l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla, patron de Ecotra, et Diop Taïf.

Durant cette procédure, il était accompagné de son avocat, Me Amadou Sall, qui assure sa défense dans ces affaires.

Les plaintes en cours s’inscrivent dans un climat de tensions croissantes autour de certaines figures médiatiques et politiques au Sénégal. Ces auditions, très suivies par l’opinion publique, suscitent des interrogations sur l’impact des affrontements judiciaires dans le paysage médiatique et politique du pays.

L’affaire est à suivre de près, alors que Madiambal Diagne devra répondre à de nouvelles questions dans les prochains jours.

Conseil municipal de Dakar : une motion de soutien à Barthélémy Dias en préparation

Le Conseil municipal de la Mairie de Dakar se réunira ce lundi à 16 heures, dans un contexte tendu marqué par la révocation récente du maire Barthélémy Dias. Selon le journal Les Échos, les conseillers municipaux, estimant que Barthélémy Dias a été « injustement démis de ses fonctions », s’apprêtent à déposer une motion de soutien en sa faveur.

Cette motion, déjà en cours de rédaction, porterait la signature de Seydou Guèye, connu pour son expertise à la croisée de l’administratif et du politique. « Le document est presque finalisé, il ne reste que quelques ajustements », confie une source proche du dossier au journal.

La session du Conseil municipal promet d’être animée. Les partisans de Barthélémy Dias, qui dénoncent une décision « arbitraire » et « injuste » des autorités, comptent exprimer haut et fort leur désapprobation. Pour eux, cette révocation s’inscrit dans une logique de règlement de comptes politiques visant à neutraliser l’un des principaux opposants au régime en place.

Rappelons que Barthélémy Dias, élu maire de Dakar en mars 2022, a souvent été au centre des polémiques en raison de ses prises de position tranchées et de son style combatif. Sa révocation, officiellement motivée par des accusations de « mauvaise gestion », a suscité une vive indignation au sein de l’opposition et des organisations de la société civile.

Au-delà de la motion de soutien, cette réunion pourrait être l’occasion pour les conseillers municipaux de poser les bases d’une riposte plus structurée face à ce qu’ils considèrent comme une dérive autoritaire. « Il est de notre devoir de défendre l’institution municipale et son indépendance », martèle un élu proche de Barthélémy Dias.

En attendant, les regards restent braqués sur cette session du Conseil municipal, qui pourrait marquer une nouvelle étape dans la lutte politique autour de la gestion de la capitale sénégalaise.

Madiambal Diagne entendu par la police après une plainte du Premier ministre Ousmane Sonko : il rentre libre

Le journaliste et écrivain sénégalais Madiambal Diagne a été entendu ce jeudi par la police, suite à une plainte déposée contre lui par le Premier ministre Ousmane Sonko. Après plusieurs heures d’audition, il a finalement pu regagner son domicile, comme il l’a confirmé lui-même sur ses réseaux sociaux.

« Je viens de sortir libre de la Police, après avoir été entendu sur une plainte du Premier ministre Ousmane Sonko. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont témoigné de leur solidarité », a écrit Madiambal Diagne dans une publication.

Les détails exacts de la plainte déposée par Ousmane Sonko n’ont pas encore été rendus publics. Cependant, cette affaire s’inscrit dans un contexte tendu marqué par des rivalités politiques et des échanges acerbes entre diverses figures publiques.

Madiambal Diagne, connu pour ses positions tranchées et ses écrits engagés, n’est pas étranger aux polémiques. Sa récente convocation a suscité un vif intérêt, autant chez les défenseurs de la liberté de la presse que dans les cercles politiques sénégalais.

Dans les heures qui ont suivi son audition, plusieurs personnalités et citoyens ont exprimé leur soutien au journaliste, soulignant l’importance de protéger la liberté d’expression dans un climat politique souvent explosif.

De son côté, le camp d’Ousmane Sonko n’a pas encore communiqué sur l’issue de cette audition. Ce développement pourrait néanmoins raviver les débats autour de la liberté de la presse et de l’usage des institutions judiciaires dans les conflits politiques au Sénégal.

L’affaire reste à suivre, tandis que les tensions politiques ne cessent de monter à l’approche des prochaines échéances électorales.

Sénégal : Vers l’interdiction de la friperie pour promouvoir le consommé local

Le marché sénégalais, envahi par des vêtements vintages, des articles de marque de seconde main et divers accessoires usagés, pourrait bientôt connaître une profonde transformation. Lundi dernier, lors de l’atelier Champions for Jobs à Dakar, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Guèye Diop, a annoncé une mesure qui risque de bouleverser l’économie informelle : l’interdiction prochaine de la friperie.

Cette décision, justifiée par la volonté de promouvoir le consommé local et de protéger les industries nationales, touche un secteur en pleine expansion au Sénégal. Le commerce des vêtements de seconde main, communément appelé « Fëgg diaye », emploie des milliers de jeunes Sénégalais et constitue une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles.

Selon des données rapportées par Le Monde, les États-Unis, premier exportateur mondial de vêtements usagés vers l’Afrique, envoient chaque année plus de 756 000 tonnes de fripes sur le continent. La France, quant à elle, se classe neuvième avec 69 000 tonnes exportées. Ces chiffres montrent l’ampleur d’un marché en constante expansion, particulièrement prisé dans les pays en développement où les vêtements de seconde main sont plus abordables.

Au Sénégal, les vêtements de friperie sont omniprésents, des marchés locaux aux grandes artères de Dakar, et répondent à une demande importante pour des produits de qualité à moindre coût. Cependant, pour le ministre Serigne Guèye Diop, cette dynamique freine le développement des industries textiles locales, un secteur stratégique pour l’économie nationale.

En plus de l’interdiction de la friperie, le ministre a annoncé des mesures visant à limiter l’exportation de matières premières textiles. Cette directive, portée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’inscrit dans une stratégie de valorisation du « Made in Sénégal ». L’objectif est de favoriser la transformation locale des matières premières et d’encourager la création d’emplois dans le secteur textile.

« Nous devons protéger nos industries locales et créer des opportunités pour nos jeunes. L’importation massive de vêtements usagés compromet non seulement la survie des entreprises nationales mais freine également notre ambition de souveraineté économique », a déclaré le ministre.

L’interdiction de la friperie risque toutefois d’avoir des répercussions importantes sur l’économie informelle sénégalaise. Des milliers de jeunes, qui trouvent leur subsistance dans ce commerce, pourraient se retrouver sans emploi si des alternatives viables ne sont pas mises en place.

Pour éviter des effets négatifs sur les populations les plus vulnérables, le gouvernement devra accompagner cette transition par des politiques de soutien, telles que la formation professionnelle, l’accès aux financements pour les entrepreneurs locaux, et la création de chaînes de production textile compétitives.

Si cette annonce s’inscrit dans une logique de développement industriel et de promotion du consommé local, elle suscite également des interrogations. Les consommateurs, majoritairement issus de classes populaires, auront-ils les moyens de se tourner vers des vêtements neufs produits localement ? Les industriels sénégalais auront-ils la capacité de répondre à la demande en termes de qualité et de prix compétitifs ?

Dans l’attente des décrets d’application, la suppression de la friperie s’annonce comme un défi majeur, à la fois pour le gouvernement, les acteurs économiques et les citoyens.

Le Sénégal semble ainsi à un tournant de son histoire économique, entre le désir d’autonomisation industrielle et la nécessité de préserver des équilibres sociaux délicats.

Les députés convoqués en séance plénière ce samedi 14 décembre 2024

Les députés se réuniront en séance plénière ce samedi 14 décembre 2024 à 10 heures au sein de l’hémicycle pour examiner deux projets de loi majeurs.

À l’ordre du jour : révision constitutionnelle et abrogation de lois organiques
Le premier texte soumis à leur examen est le projet de loi n°13/2024, portant révision de la Constitution. Cette proposition s’inscrit dans une dynamique de réforme visant à moderniser et adapter les dispositions constitutionnelles aux nouveaux défis institutionnels et socio-économiques.

Le second texte, le projet de loi n°14/2024, prévoit l’abrogation de deux lois organiques. Il s’agit de la loi n°2012-28 du 28 décembre 2012 relative à l’organisation et au fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et de la loi n°2016-24 du 14 juillet 2016 portant sur le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT). Ces abrogations témoignent d’une volonté de réorganisation des institutions pour renforcer leur efficacité et leur cohérence.

Le ministre de la Justice en première ligne
Ces textes seront défendus par Me Ousmane Diagne, ministre de la Justice. Son intervention est attendue pour clarifier les motivations du gouvernement et répondre aux éventuelles interrogations des parlementaires.

La séance de samedi s’annonce cruciale, compte tenu de l’importance des réformes proposées. Ces projets de loi pourraient ouvrir la voie à des transformations institutionnelles significatives, marquant ainsi une étape décisive dans la gestion des affaires publiques.

Kaolack : Le camp militaire Sémou Djimith Diouf célèbre les 50 ans du 3e bataillon d’infanterie

Le camp militaire Sémou Djimith Diouf de Kaolack a abrité, vendredi, les festivités marquant les 50 ans du 3e bataillon d’infanterie, à travers une célébration dénommée « Mbossé 2024 ».

La cérémonie a réuni plusieurs autorités civiles et militaires, parmi lesquelles le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, le commandant de la zone militaire numéro 3, le colonel Diouma Sow, et d’autres personnalités. Cet événement a été l’occasion de rendre hommage aux soldats et anciens combattants ayant servi au sein de ce corps.

Une fête pour la cohésion et la solidarité
S’exprimant à cette occasion, le lieutenant-colonel Malick Sadji, chef de corps du 3e bataillon d’infanterie, a rappelé que les fêtes patronales ont pour objectif de renforcer la cohésion et la solidarité au sein des troupes. « Celle du 3e bataillon d’infanterie, appelée ‘La fête du Mbossé’, est célébrée chaque année en décembre, du 13 au 15, selon des axes définis », a-t-il expliqué.

Le thème retenu pour cette année, « La légion : un demi-siècle de résilience et de performance », met en lumière l’histoire et les accomplissements de cette unité militaire, surnommée « la légion ». « Ce nom, acquis de haute lutte, reflète les performances remarquables de notre bataillon sur le champ de bataille », a souligné le lieutenant-colonel Sadji.

Un hommage aux sacrifices et à la résilience
« Depuis sa création en 1974, le 3e bataillon d’infanterie a enregistré de nombreuses performances, témoignant de son esprit de sacrifice et de sa capacité de résilience. Cette résilience, c’est la capacité d’absorber les chocs, de transformer les épreuves en opportunités, et de se relever face aux coups durs », a-t-il rappelé.

Baptême en l’honneur du lieutenant Babacar Diouf
Le camp Sémou Djimith Diouf, qui tire son nom de l’ancien Buur Saloum (roi du Saloum), abrite deux formations militaires : le 3e bataillon d’infanterie et le 1er bataillon de combat du génie militaire.

À l’occasion de cette célébration, une partie du cantonnement occupée par le 3e bataillon a été baptisée « quartier lieutenant Babacar Diouf », en hommage à un officier ayant servi dans cette unité et tombé au champ d’honneur. « Le lieutenant Babacar Diouf est mort les armes à la main, au service du bataillon et de la Nation sénégalaise. Nous avons invité sa famille, sa veuve et ses proches à cette cérémonie solennelle », a indiqué le lieutenant-colonel Sadji.

Un demi-siècle d’histoire militaire
En conclusion, le chef de corps a souligné que cette célébration marque un tournant dans l’histoire du 3e bataillon d’infanterie. « Elle témoigne de la résilience et des sacrifices consentis depuis cinq décennies, pour défendre l’intégrité et les valeurs de la Nation », a-t-il déclaré.

Les festivités se poursuivront jusqu’au 15 décembre, avec diverses activités mettant à l’honneur les hommes et les femmes qui font vivre cette unité emblématique.

Pas d’enquête ouverte après la mort de Bassirou Diop : le ministre de la Justice s’explique

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a mis fin aux spéculations entourant la mort de Bassirou Diop, membre de la garde rapprochée du maire de Dakar, survenue en détention. Interrogé sur l’éventualité de l’ouverture d’une enquête, il a affirmé qu’aucune investigation ne serait menée, estimant que les circonstances ne le justifiaient pas.

« Pourquoi une enquête devrait être ouverte ? » a déclaré le ministre. « Une enquête, c’est quand il y a effectivement une mort suspecte. Les conclusions de l’autopsie ne rendent nullement compte du caractère suspect du décès. »

Bassirou Diop, arrêté dans un contexte qui reste à éclaircir pour beaucoup, est décédé alors qu’il était en détention. Son décès a suscité une vive polémique, certains dénonçant des conditions de détention déplorables ou une gestion inadéquate de son état de santé.

Toutefois, selon les autorités, les résultats de l’autopsie ne révèlent aucun élément suspect. Pour Ousmane Diagne, « on ouvre une enquête quand, effectivement, il y a une mort suspecte. Ce n’est pas le cas dans cette affaire. »

La position du ministre a provoqué des réactions contrastées. Si certains soutiennent que les résultats de l’autopsie suffisent à clore le débat, d’autres appellent à plus de transparence. Des organisations de défense des droits humains demandent une enquête indépendante pour évaluer les circonstances exactes du décès et garantir l’intégrité du système judiciaire.

Cette affaire soulève une fois de plus la question des conditions de détention dans les prisons sénégalaises, souvent critiquées pour leur surpopulation et leur manque d’équipements adéquats.

Alors que le gouvernement semble vouloir tourner la page, la famille de Bassirou Diop et certains militants continuent de réclamer justice. Cette affaire pourrait relancer le débat sur la gestion des détenus et la nécessité de renforcer la transparence dans les prisons.

Kaolack / Fête patronale « Mbossé 2024 » : Le directeur du CROUSS, Jean Birane Gningue, salue la collaboration entre l’Armée et le CROUSS

Le troisième bataillon d’infanterie, basé au camp militaire Sémou Djimit Diouf, a célébré ce vendredi la fête patronale dénommée Mbossé 2024. Cette manifestation a réuni diverses personnalités, parmi lesquelles le directeur du CROUSS de Kaolack, Jean Birane Gningue, le commandant de la zone militaire n°3, le colonel Diouma Sow, des autorités administratives, territoriales et d’anciens combattants.

À cette occasion, Jean Birane Gningue a mis en lumière la collaboration étroite qui lie le CROUSS et l’Armée sénégalaise.

S’exprimant sur le thème de cette célébration, « La légion : un demi-siècle de résilience et de performance », le directeur du CROUSS a déclaré :
« Cette invitation à la fête patronale Mbossé, ce vendredi 13 décembre 2024, nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement de cette légion et son histoire. Cela a été très enrichissant pour nous, notamment en termes de civisme et de valeurs. Le CROUSS, fidèle à sa tradition, ne pouvait pas manquer une telle opportunité. »

Jean Birane Gningue a également souligné les relations de coopération existantes entre l’Armée sénégalaise et le CROUSS :
« À Kaolack, la collaboration avec le commandant de la zone militaire n°3 est franche et sincère. Nous partageons plusieurs idées et démarches sur lesquelles il apporte régulièrement ses contributions. Nous espérons que le concept ‘Armée-Nation’ devienne une réalité tangible. C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous avons participé à cette fête annuelle appelée Mbossé. »

Dans son discours, le directeur du CROUSS a également rappelé la mission fondamentale des forces armées sénégalaises :
« Les forces armées du Sénégal ont pour mission d’assurer la défense nationale. Elles garantissent, en tout temps et en toutes circonstances, la sécurité et l’intégrité du territoire ainsi que la protection de la population contre toute forme d’agression. »

Cette célébration a été l’occasion de renforcer les liens entre les différentes institutions présentes à Kaolack, tout en valorisant les valeurs de résilience, de performance et de civisme qui caractérisent la légion et ses partenaires.

François Bayrou nommé Premier ministre : un pari pour la stabilité dans un climat politique tendu

Ce vendredi 13 décembre, Emmanuel Macron a désigné François Bayrou comme nouveau Premier ministre, succédant à Michel Barnier, renversé par un vote de censure à l’Assemblée nationale le 4 décembre dernier. Cette nomination marque un tournant dans un contexte politique profondément instable, où l’exécutif cherche à maintenir son cap jusqu’à la fin du quinquennat en 2027.

La désignation de François Bayrou intervient après plusieurs jours de consultations intensives menées par le chef de l’État avec les principales forces politiques, à l’exception notable de La France insoumise et du Rassemblement national. Si Emmanuel Macron avait promis une décision sous 48 heures après la chute de son ancien Premier ministre, le délai s’est finalement allongé, traduisant la complexité des discussions pour bâtir une nouvelle majorité.

François Bayrou, figure expérimentée du paysage politique français, incarne une tentative de rassembler au centre et d’apaiser les tensions. Leader du MoDem, allié historique de la majorité présidentielle, il jouit d’une certaine stature morale mais devra rapidement démontrer sa capacité à gérer une situation politique explosive.

Le premier grand test pour François Bayrou sera la présentation de la loi de finances pour 2025, un enjeu crucial dans un contexte de prolongation des crédits budgétaires par une loi spéciale. Convaincre une majorité fragmentée d’approuver ce budget sera un défi de taille. En cas d’échec, l’exécutif pourrait être contraint d’activer l’article 49.3 de la Constitution, une manœuvre risquée dans un climat politique déjà tendu.

Ce mécanisme permet d’adopter un texte sans vote, mais engage la responsabilité du gouvernement. Une nouvelle motion de censure pourrait alors être déposée par l’opposition, avec la menace d’un renversement du gouvernement.

La nomination de François Bayrou illustre la volonté d’Emmanuel Macron de stabiliser l’Assemblée nationale après la chute de Michel Barnier, resté à Matignon seulement trois mois. Ce dernier n’avait pas réussi à imposer une dynamique durable et à surmonter les clivages au sein de l’hémicycle.

En choisissant une personnalité consensuelle, le président espère non seulement éviter de nouvelles secousses institutionnelles, mais aussi redonner une impulsion à l’action gouvernementale. Cependant, la tâche s’annonce ardue : entre une opposition revigorée et une majorité fragile, François Bayrou devra mobiliser toutes ses compétences politiques pour naviguer dans ces eaux troubles.

Alors que les regards sont désormais tournés vers la composition du nouveau gouvernement, qui sera annoncée dans les prochains jours, la question demeure : François Bayrou parviendra-t-il à relancer une dynamique de confiance au sein des institutions et auprès des Français ?

L’instabilité politique actuelle souligne l’urgence de restaurer un équilibre entre l’exécutif et le législatif, une mission qui pourrait bien définir les prochaines années du quinquennat Macron.

Barthélémy Dias perd son mandat de conseiller municipal à Dakar

Le Préfet de Dakar a officialisé la démission de Barthélémy Dias de son mandat de conseiller municipal de la Ville de Dakar, suite à une notification émise le 11 décembre 2024. Cette décision repose sur les articles L.29, L.30 et L.277 du Code électoral, après une saisine de Beyna Gueye, électeur à Mermoz-Sacré-Cœur, invoquant l’inéligibilité de Dias en raison de sa condamnation judiciaire.

La condamnation, prononcée en février 2017 par le Tribunal de Grande Instance de Dakar, confirmée par la Cour d’appel en septembre 2022 et validée par la Cour suprême en décembre 2023, a motivé cette révocation. Barthélémy Dias est déclaré démissionnaire depuis la notification officielle, marquant une étape avant sa destitution de son poste de maire de Dakar.

Kéba Sarr placé sous mandat de dépôt à la prison de Diourbel pour viol répété sur sa mère handicapée

Le tribunal de grande instance de Diourbel a placé sous mandat de dépôt, ce jeudi, Kéba Sarr, un homme âgé d’une trentaine d’années, après son inculpation pour des faits de viol répété sur sa mère biologique. Cette décision intervient à l’issue d’un retour de parquet et d’une audition devant le juge d’instruction du 2ᵉ cabinet.

Selon les informations obtenues de sources autorisées par Seneweb, Kéba Sarr a été arrêté par les agents du commissariat urbain de Bambey suite à une dénonciation. Le crime abominable a été découvert lorsque sa sœur l’a surpris en flagrant délit dans la maison familiale. Face aux preuves accablantes, le mis en cause a avoué les faits lors de son interrogatoire.

La victime, une femme d’un âge avancé identifiée sous le nom de K. Kane, est dans un état de vulnérabilité extrême. Elle vit avec un handicap moteur causé par un accident vasculaire cérébral (AVC), ce qui la rend incapable de se défendre ou de signaler les abus.

L’affaire a provoqué une onde de choc à Bambey et ses environs, où la population est encore sous le coup de l’indignation. Des voisins et membres de la communauté dénoncent un acte « inhumain » et réclament que justice soit rendue pour cette mère dont les droits fondamentaux ont été bafoués.

Actuellement en détention à la prison centrale de Diourbel, Kéba Sarr attend son procès. Le juge d’instruction devrait approfondir les investigations dans ce dossier sensible pour déterminer les circonstances exactes de ces crimes et fixer la date du jugement.

Si les charges retenues contre lui sont confirmées, l’accusé risque une lourde peine, au regard de la gravité des faits et du contexte aggravant impliquant un lien de parenté avec la victime.

Cette affaire relance le débat sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles au Sénégal, notamment celles en situation de handicap. Les organisations de défense des droits de l’homme appellent à des mesures renforcées pour prévenir ces actes et protéger les personnes vulnérables.

Réduction significative des budgets des institutions de la République dans le projet de loi de finances 2025

Le projet de loi de finances initiale pour l’année 2025 révèle une tendance marquée à la baisse des budgets alloués aux trois principales institutions de la République : la Présidence, la Primature et l’Assemblée nationale. Cette réduction semble s’inscrire dans une démarche de rationalisation des dépenses publiques.

La Présidence de la République voit son budget passer de 80 milliards de FCFA à 49 milliards, soit une réduction de plus de 38 %. De son côté, la Primature subit une compression encore plus importante, passant de 25 milliards de FCFA à seulement 11 milliards, enregistrant une chute de 56 %. Quant à l’Assemblée nationale, son budget, bien que moins impacté, connaît une diminution de 20 milliards à 19 milliards de FCFA.

Ces réductions témoignent d’une volonté d’optimiser les ressources publiques dans un contexte économique où la maîtrise des dépenses de l’État est devenue une priorité.

Le Conseil économique, environnemental et social (CESE), bien qu’en voie de suppression, figure encore dans le projet de loi de finances avec une allocation budgétaire de 7,5 milliards de FCFA. Cette somme devrait être réorientée vers d’autres postes budgétaires une fois la suppression effective du CESE confirmée.

Ces ajustements budgétaires, bien qu’importants, suscitent des interrogations quant à leur impact sur le fonctionnement de ces institutions. Si la baisse des dépenses publiques est saluée par certains comme un signe de discipline budgétaire, d’autres s’interrogent sur les conséquences potentielles pour l’efficacité des services de l’État et le rôle de ces institutions dans la gouvernance du pays.

Cette évolution marque une étape significative dans la gestion des ressources publiques et appelle à un débat sur les priorités budgétaires de l’État en vue de répondre aux attentes des citoyens tout en respectant les contraintes économiques actuelles.

L’Assemblée nationale du Sénégal se prépare à des journées décisives

L’Assemblée nationale sénégalaise entre dans une phase cruciale de son calendrier législatif. Après la réunion du bureau de l’Assemblée tenue hier sous la présidence d’El Malick Ndiaye, une nouvelle étape importante est prévue aujourd’hui avec la conférence des présidents.

Cette rencontre stratégique rassemblera les principaux responsables politiques de l’Assemblée nationale. Son objectif ? Fixer les modalités d’organisation du travail législatif pour les semaines à venir. L’ordre du jour inclut la prise de contact entre les différents groupes parlementaires et l’élaboration d’un calendrier précis pour l’examen des nombreux projets de loi en instance.

Cette conférence des présidents revêt une importance capitale. Elle permettra non seulement de structurer l’agenda parlementaire, mais aussi de définir les priorités législatives. Les affaires en cours et les enjeux politiques majeurs y seront abordés, afin de garantir une efficacité accrue dans le traitement des textes législatifs.

Les prochaines sessions s’annoncent donc particulièrement intenses. Entre les débats sur des projets de loi essentiels et les éventuelles tensions entre groupes parlementaires, la dynamique qui se dessinera lors de cette réunion influencera directement le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Dans un contexte marqué par des défis économiques, sociaux et politiques, cette étape est également l’occasion pour les différents camps politiques de faire valoir leurs positions et leurs priorités. L’enjeu ne se limite pas seulement à l’organisation du travail législatif : il s’agit aussi de renforcer la concertation et de garantir que l’Assemblée nationale remplisse pleinement son rôle au service des citoyens.

La conférence des présidents s’annonce donc comme un moment charnière, non seulement pour les acteurs politiques, mais aussi pour l’avenir des réformes et projets qui impacteront le Sénégal. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer la capacité de l’institution parlementaire à répondre aux attentes du pays.

Contestation du projet de loi sur l’abrogation du CESE et du HCCT : Une riposte en préparation

Suite à l’adoption du projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 relative au Conseil économique, social et environnemental (CESE) et de la loi organique n° 2016-24 régissant le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), les membres de ces institutions, notamment ceux du HCCT, prévoient une série d’actions pour contester cette décision.

Des sources fiables rapportent que des avocats ont déjà été mandatés pour engager des recours judiciaires. Parmi les démarches envisagées, une lettre de dénonciation et une plainte seront déposées auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO ainsi que de l’Union Africaine.

Au-delà des instances africaines, les membres des institutions visées comptent alerter l’Union Européenne, les ONG collaborant avec les collectivités territoriales, et les organisations de défense des droits humains. L’objectif est de mener une campagne internationale de sensibilisation pour dénoncer la suppression de ces structures, perçues comme essentielles dans le système institutionnel sénégalais.

Cette campagne sera renforcée par une stratégie de communication active, alternant interventions médiatiques et rencontres avec des figures influentes du Sénégal, notamment les chefs religieux. Ces démarches visent à démontrer, avec des arguments solides, l’importance et l’impact des deux institutions dans le développement local et national.

Cette levée de boucliers illustre les tensions croissantes autour de la suppression du CESE et du HCCT. Pour les membres de ces entités, cette décision risque de porter atteinte à la représentativité des collectivités territoriales et de fragiliser des mécanismes de dialogue institutionnel cruciaux pour la gouvernance du pays.

Alors que la controverse s’intensifie, cette affaire pourrait rapidement devenir un enjeu politique majeur, avec des répercussions à la fois nationales et internationales. Affaire à suivre…

Barthélémy Dias : la révocation imminente de la mairie de Dakar

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, pourrait bientôt perdre son poste, selon plusieurs sources concordantes. Après avoir été destitué de son siège de député, la mairie de Dakar semble être la prochaine cible d’une procédure entamée à son encontre. L’Observateur rapporte que le Préfet de Dakar aurait donné une suite favorable à une demande de destitution initiée par Abdou Khadre Ndir, un conseiller municipal affilié à Pastef, le parti d’Ousmane Sonko.

Selon les informations relayées, la démarche vise dans un premier temps à destituer Barthélémy Dias de son statut de conseiller municipal, une étape préalable à sa révocation en tant que maire. La notification officielle de cette décision serait déjà prête et pourrait lui être transmise dès ce vendredi 13 décembre.

Le Quotidien évoque une convocation de Barthélémy Dias à la Sûreté urbaine de Dakar qui pourrait coïncider avec la remise de la notification de sa révocation. Cette convocation semble viser à formaliser la procédure, le Préfet souhaitant, selon certains observateurs, éviter tout vice de forme ou contestation juridique en s’appuyant sur des agents assermentés ou la police.

Cette révocation intervient dans un contexte politique explosif. Barthélémy Dias, figure clé de l’opposition sénégalaise, est connu pour ses prises de position virulentes contre le régime en place. Sa perte de la mairie constituerait un coup dur, non seulement pour lui, mais également pour la coalition Yewwi Askan Wi, qui voit l’un de ses bastions majeurs vaciller.

Le regard reste désormais braqué sur la mairie et le bureau du Préfet, dans l’attente de la notification officielle.

Lat Diop : Ses avocats démentent toute dette envers l’État du Sénégal

Dans un communiqué transmis à Dakaractu, le collectif des avocats de Lat Diop a tenu à réfuter catégoriquement les rumeurs circulant sur un prétendu remboursement de 3 milliards de francs CFA à l’État du Sénégal. Ces informations, qui laissent entendre qu’il resterait encore 2 milliards de francs CFA à payer, ont été qualifiées de « fausses et dénuées de tout fondement ».

« Avant de rembourser, il faut devoir », martèlent les avocats de Lat Diop. Selon eux, leur client « ne doit absolument rien à l’État du Sénégal, qu’il a servi loyalement et honnêtement par le passé ». Ils dénoncent une « manipulation grossière et une intoxication », affirmant que ces rumeurs n’engagent que leurs auteurs.

Lat Diop, selon ses défenseurs, attend avec sérénité les décisions de la chambre d’accusation financière. Ils précisent également que toute tentative de leur prêter des propos fallacieux expose les responsables à des poursuites judiciaires. « Les avocats soussignés, dont le site prétend qu’ils seraient la source, se réservent le droit de traduire les auteurs de cette infox devant les juridictions pénales si un démenti n’est pas publié dans les mêmes formes », ont-ils averti.

Le collectif des avocats de Lat Diop est composé, entre autres, de Me El Hadj Moustapha Diouf, Me Abdou Dialy Kane, Me Cheikh Ahmadou Ndiaye, Me Pape Sène, Me Alioune Badara Fall et Me Souleymane Soumaré. Ces derniers réitèrent leur engagement à défendre leur client contre ce qu’ils qualifient de campagne de désinformation.

Cette affaire, qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias, pose une fois de plus la question de la fiabilité des informations diffusées dans l’espace public. Les prochains développements dépendront des décisions de la chambre d’accusation financière et des éventuelles suites judiciaires contre les auteurs de ces allégations.

Madiambal Diagne convoqué à la Sûreté urbaine : une plainte du Premier ministre Ousmane Sonko en cause

Le journaliste et patron du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, est attendu ce vendredi 15 décembre à 10 heures à la Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar. Cette convocation intervient suite à une plainte déposée par le Premier ministre Ousmane Sonko, qui l’accuse de diffamation, diffusion de fausses nouvelles, injures publiques et insultes via un système d’information.

Interrogé par le journal Le Quotidien, Madiambal Diagne a réagi avec une apparente sérénité, tout en dénonçant ce qu’il considère comme une forme de persécution. « J’y vais avec sérénité pour prendre ma part de la persécution en cours. Parce que tout le monde y passera. Me convoquer un vendredi n’est pas anodin, et ils auront peut-être la satisfaction de m’avoir mis en taule », a-t-il déclaré.

Cette convocation s’inscrit dans un climat politique particulièrement tendu au Sénégal. Depuis plusieurs mois, les accusations et contre-accusations se multiplient entre les figures politiques et les acteurs de la presse. Ousmane Sonko, devenu Premier ministre après son élection en 2024, reste une figure controversée, et ses relations avec certains médias, dont Avenir Communication, sont marquées par des tensions.

Cet épisode relance le débat sur la liberté de la presse au Sénégal, souvent considérée comme une des plus dynamiques d’Afrique. Toutefois, les tensions politiques actuelles soulèvent des inquiétudes quant à d’éventuelles dérives, notamment à travers l’utilisation de plaintes pour diffamation contre des journalistes.

Madiambal Diagne, connu pour ses prises de position tranchées, est un acteur influent du paysage médiatique sénégalais. Sa convocation ce vendredi sera scrutée de près par les défenseurs des libertés individuelles et les observateurs de la vie politique.

Affaire à suivre.

Kaolack : Un responsable des « Aînés du PASTEF » partage les préoccupations des Kaolackois et attend le soutien des nouvelles autorités

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, Ibrahima Babacar Sow, membre des « Aînés » du PASTEF à Kaolack, a exprimé les attentes des populations locales vis-à-vis des nouvelles autorités. Il a notamment mis en avant des préoccupations liées au développement économique et aux infrastructures de la région.

Développement économique et port de Kaolack
M. Sow a rappelé qu’Ousmane Sonko, président du PASTEF, avait, lors de sa campagne électorale, insisté sur l’importance du développement des huit pôles régionaux, parmi lesquels Kaolack occupe une place stratégique. La région naturelle du Sine-Saloum, avec son potentiel agricole, figure parmi les priorités du nouveau régime.

Il a également attiré l’attention sur la situation préoccupante du port de Kaolack. « Le président sortant Macky Sall avait entamé un projet de dragage du port de Kaolack, mais celui-ci reste incomplet. Pourtant, ce port constitue un carrefour commercial clé, ouvrant la région sur le Mali, la Gambie, les deux Guinées, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso », a-t-il expliqué.

Selon lui, le développement du port pourrait générer de nouvelles opportunités économiques, notamment grâce à l’exploitation du sel, tout en réduisant la dépendance aux importations via le port autonome de Dakar. M. Sow a également souligné l’importance de réfléchir à la relance du transport ferroviaire, autrefois essentiel pour les échanges commerciaux.

Infrastructures routières : un chantier urgent
Le responsable des « Aînés » du PASTEF a également évoqué l’état critique des routes secondaires de Kaolack. « En tant qu’ancien conseiller municipal de 2014 à 2022, j’avais déjà interpellé Mme le Maire Mariama Sarr sur la nécessité de reconstruire certaines routes pour désengorger la circulation, notamment au centre-ville et autour du port », a-t-il déclaré.

Bien que des travaux de réfection aient récemment été engagés, M. Sow estime que des solutions plus durables s’imposent. Il propose notamment de recourir à des pavés dans certains quartiers afin d’améliorer le cadre de vie et de fluidifier le trafic.

Collaboration entre la mairie et l’État
Sur le plan environnemental, il a salué l’initiative de sensibilisation « Set-Setal » visant à améliorer le cadre de vie des citoyens. Toutefois, il a souligné que ces efforts ne peuvent être dissociés d’investissements dans les infrastructures.

M. Sow a également salué les actions du maire Sérigne Mboup, qui a entrepris un partenariat avec l’armée pour la réhabilitation des routes secondaires. « Nous apprécions cette dynamique, mais il est impératif que l’État accompagne ces efforts, notamment par des financements à travers l’Agéroute », a-t-il précisé.

Vision à long terme pour Kaolack
En conclusion, M. Sow a appelé les autorités à intégrer Kaolack dans leur vision de développement des infrastructures à l’horizon 2050. « Nous souhaitons voir Kaolack doté de routes de qualité et d’aménagements modernes, afin de permettre à notre région de jouer pleinement son rôle dans l’économie nationale », a-t-il conclu.

Fraude au concours de la gendarmerie : deux ex-militaires condamnés à un mois avec sursis

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict ce jeudi dans une affaire de fraude au concours d’entrée à l’École des sous-officiers de la gendarmerie nationale (Eogen), session 2024. Deux anciens militaires, O. Sow et Ng. Diouf, ont été condamnés à un mois de prison avec sursis pour avoir tenté de contourner les règles du concours.

Les faits remontent au 10 décembre dernier. Blessé au pied, Ng. Diouf, candidat au concours, avait demandé à son camarade O. Sow de passer les épreuves physiques à sa place. Ce dernier, camarade de promotion au camp militaire de Dakar-Bango, avait accepté, tentant ainsi de tromper les autorités compétentes. Une manœuvre découverte, qui a conduit à leur placement sous mandat de dépôt.

À la barre, O. Sow a reconnu les faits sans chercher à se dérober. Manifestant des regrets sincères, il a expliqué avoir agi par solidarité envers son camarade blessé. Les deux prévenus ont plaidé coupable et demandé la clémence du tribunal.

Le procureur de la République, dans son réquisitoire, a demandé l’application stricte de la loi pénale pour sanctionner cet acte délictuel. L’avocat de la défense, Me Cheikh Sy, a pour sa part sollicité l’indulgence, en mettant en avant les regrets exprimés par ses clients et leur passé militaire honorable.

Le tribunal, prenant en compte ces éléments, a finalement condamné O. Sow et Ng. Diouf à une peine d’un mois de prison assortie du sursis. Une sanction clémente qui marque un avertissement, tout en leur permettant de tourner la page de cet épisode.

Cette affaire met en lumière les pressions et les défis auxquels font face certains candidats dans leur quête d’intégration au sein des forces de sécurité. Si l’esprit de camaraderie invoqué par les prévenus peut susciter une certaine compréhension, le tribunal a rappelé que la fraude, sous toutes ses formes, reste un acte condamnable.

Barthélémy Dias règle les dommages et intérêts de l’affaire Ndiaga Diouf grâce à l’aide de sa sœur

Dans le cadre de l’exécution de la décision de justice concernant l’affaire Ndiaga Diouf, les avocats de Barthélémy Dias ont confirmé l’envoi d’un chèque de 25 000 000 FCFA à l’avocat représentant la famille de Ndiaga Diouf. Cette somme correspond aux dommages et intérêts fixés par le tribunal.

Selon le chargé de communication du maire de Dakar, ce montant a été entièrement pris en charge par la sœur de Barthélémy Dias. Lors de sa dernière conférence de presse, Dias-fils avait évoqué ses contraintes financières, rendant impossible pour lui de régler personnellement cette somme.

Pour rappel, Barthélémy Dias, récemment radié de l’Assemblée nationale, avait été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour son implication dans cette affaire. Le jugement prévoyait également le versement de 25 millions de FCFA en guise de dommages et intérêts à la famille de feu Ndiaga Diouf.

Cette contribution de sa sœur a permis à l’ancien député-maire de s’acquitter de cette obligation judiciaire, un geste qui pourrait marquer un tournant dans cette affaire. Cependant, la condamnation et ses conséquences continuent de susciter des débats dans l’opinion publique, notamment sur les implications politiques et personnelles pour Barthélémy Dias.

L’affaire Ndiaga Diouf, qui remonte à plus de dix ans, reste l’un des dossiers judiciaires les plus médiatisés au Sénégal, mêlant enjeux politiques, judiciaires et émotionnels. L’exécution de cette décision judiciaire marque une étape importante, mais les retombées de cette affaire continueront sans doute d’animer les discussions.

Inauguration du monument dédié à Lat Joor Ngone Latyr Joop : Un hommage aux héros de la résistance anticoloniale

Ce matin, le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a présidé une cérémonie historique en inaugurant un monument érigé à la mémoire de Lat Joor Ngone Latyr Joop. Ce monument, situé au cœur de la capitale, rend hommage à l’un des plus grands héros nationaux, symbole de souveraineté, de dignité et de résistance face à la colonisation.

Dans son discours, le Président a souligné l’importance de préserver la mémoire collective et de s’inspirer des valeurs incarnées par des figures comme Lat Joor. Ce dernier, reconnu pour son courage et sa détermination à défendre l’autonomie de son peuple, demeure une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures.

La cérémonie n’a pas seulement été consacrée à Lat Joor. Le Président Bassirou Diomaye Faye a également salué d’autres figures marquantes de la résistance anticoloniale, telles que Kaañ Faye, dont les actes de bravoure ont défié l’ordre colonial établi. En évoquant ces héros, il a rappelé que l’histoire africaine regorge d’exemples de résilience et de solidarité, nécessaires pour construire un futur basé sur la dignité et la cohésion.

« Ces monuments ne sont pas simplement des pierres sculptées. Ils sont les témoins de notre histoire, de nos luttes et de nos aspirations. En honorant Lat Joor et ses semblables, nous renouvelons notre engagement à bâtir une Afrique fière de son passé et résolument tournée vers l’avenir », a déclaré le Chef de l’État.

Au-delà de l’hommage, le Président a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’unité nationale et à la solidarité africaine. Selon lui, la célébration des héros du passé ne doit pas seulement être un exercice de mémoire, mais également un catalyseur pour construire une société plus juste et équitable.

La cérémonie s’est terminée par des prières et des chants traditionnels, rappelant les valeurs culturelles et spirituelles qui unissent la nation. Le monument dédié à Lat Joor Ngone Latyr Joop devient ainsi un lieu de mémoire, mais aussi un symbole de résilience et d’espoir pour les générations à venir.

En célébrant ces figures emblématiques, le Président Bassirou Diomaye Faye invite toute la nation à se réapproprier son histoire et à s’unir autour des idéaux portés par ces héros, véritables piliers de l’identité nationale et continentale.

Amara Diouf en deuil : le jeune prodige sénégalais perd son père, Ady Diouf

Le monde du football sénégalais est en deuil après le décès d’Ady Diouf, père du jeune talent Amara Diouf. Ancien entraîneur et formateur réputé, Ady Diouf s’est éteint ce jeudi, laissant derrière lui un héritage précieux dans le développement du football au Sénégal.

Ady Diouf était une figure respectée dans le milieu footballistique sénégalais. Il a consacré une grande partie de sa vie à encadrer et former des jeunes talents, dont plusieurs sont devenus des joueurs internationaux. Parmi eux, son fils Amara Diouf, qui porte aujourd’hui fièrement les couleurs du Sénégal et est considéré comme l’un des espoirs les plus prometteurs du football africain.

Amara Diouf, qui évolue actuellement en Espagne avec sa famille, traverse une épreuve difficile. À seulement 16 ans, le jeune international sénégalais doit affronter cette perte alors qu’il entame tout juste une carrière internationale prometteuse. Son parcours, marqué par des débuts précoces et une ascension fulgurante, est aujourd’hui teinté de tristesse face à cette tragédie personnelle.

Le décès d’Ady Diouf est également une grande perte pour le football sénégalais. Sa passion pour le sport et son engagement en tant que formateur ont marqué plusieurs générations de joueurs. Nombreux sont ceux qui lui rendent hommage en évoquant son rôle clé dans leur carrière et son influence positive sur le football local.

Dans ces moments difficiles, la Fédération sénégalaise de football, les clubs locaux, ainsi que plusieurs personnalités du football, ont exprimé leur soutien et leurs condoléances à Amara Diouf et à sa famille.

Malgré la douleur, le jeune Amara Diouf pourra puiser dans les enseignements et les valeurs transmises par son père pour poursuivre son rêve. Le Sénégal et le monde du football lui témoignent aujourd’hui une solidarité indéfectible.

Nos pensées accompagnent la famille Diouf dans cette épreuve.

Madiambal Diagne convoqué à la Sûreté urbaine : plainte d’Ousmane Sonko en cause

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir Communication, est convoqué ce vendredi 13 décembre 2024 à 10 heures à la Sûreté urbaine de Dakar. Cette convocation fait suite à une plainte déposée par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, durant la dernière campagne électorale.

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Madiambal Diagne a confirmé avoir reçu la convocation, précisant qu’elle est liée à cette plainte. Il n’a cependant pas fourni de détails sur les motifs exacts reprochés.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte politique tendu au Sénégal, marqué par des affrontements réguliers entre partisans de l’opposition et proches du pouvoir. Journaliste influent, Madiambal Diagne s’est souvent illustré par ses prises de position critiques envers Ousmane Sonko et ses sympathisants, ce qui a contribué à alimenter les polémiques.

Contexte de la plainte
La plainte déposée par Ousmane Sonko durant la campagne électorale aurait pour origine des propos ou écrits de Madiambal Diagne jugés diffamatoires ou calomnieux. Bien que les détails exacts n’aient pas été révélés, cette démarche s’inscrit dans une série d’actions judiciaires que le leader de Pastef a initiées contre certains acteurs médiatiques et politiques.

Ce nouvel épisode pourrait raviver les tensions dans un climat politique déjà exacerbé par les échéances électorales à venir.

Une affaire à suivre
La convocation de Madiambal Diagne suscite d’ores et déjà des réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où les partisans des deux camps débattent vivement. Le journaliste sera-t-il mis en examen ou l’affaire connaîtra-t-elle un classement sans suite ? Les prochaines heures apporteront sans doute davantage de précisions sur l’issue de cette convocation.

En attendant, cette affaire met en lumière les rapports souvent conflictuels entre le pouvoir politique et la presse, dans un contexte où la liberté d’expression reste un enjeu clé pour la démocratie sénégalaise.

Kaolack – Transport : L’interdiction de voyager à partir de minuit n’est pas la solution pour freiner les accidents

« L’interdiction de voyager la nuit représente une perte de temps et de revenus en raison du bouleversement des horaires de voyage. Nous ne croyons pas que cette mesure réduira les accidents de la route au Sénégal. Les décisions prises par l’État doivent être réexaminées. Cette interdiction ne convient ni aux chauffeurs ni aux voyageurs, notamment ceux qui parcourent de longues distances », a déploré Tamsir Ndiaye, président des chauffeurs routiers du Sénégal, lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi.

La mesure interdisant la circulation des véhicules à partir de minuit, prise par les autorités, soulève de nombreuses interrogations, notamment en cas d’urgence pour l’évacuation de malades ou de corps d’une région à une autre, lorsque les structures ne disposent pas d’ambulances. « Quelle solution les autorités ont-elles prévue dans de tels cas ? » s’est interrogé M. Ndiaye.

Par ailleurs, il a évoqué d’autres défis majeurs du secteur, notamment la limitation d’âge des véhicules, une mesure qui, selon lui, n’est appliquée dans aucun autre pays de la sous-région.

Concernant le développement économique de la région de Kaolack, Tamsir Ndiaye a plaidé pour le dragage du port de Kaolack et la création d’un port sec. « Cela reste une demande sociale. Si ces projets voient le jour, le secteur du transport pourra profiter de nouvelles opportunités, surtout dans une région comme Kaolack, qui est un carrefour stratégique. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour qu’ils agissent en urgence sur ces dossiers », a-t-il déclaré.

Le président des transporteurs routiers a également souligné que le secteur du transport terrestre reste confronté à des défis structurels majeurs, notamment la vétusté du parc automobile et le manque d’organisation. Il a plaidé pour une modernisation des gros porteurs, à l’image de ce qui se fait dans d’autres pays de la sous-région, ainsi qu’une meilleure prise en charge sociale des acteurs du secteur.

Tamsir Ndiaye a notamment insisté sur l’importance d’intégrer les chauffeurs au système de protection sociale en veillant à leur embauche officielle, à leur couverture médicale, et à leur affiliation à la Caisse de Sécurité Sociale et à l’IPRESS.

Ousmane SONKO, Homme de l’année : zoom sur la boussole de la révolution ( Omar Diop Al Farokh)

Évitons de nous tromper de combat et sauvons cette révolution qui déterminera l’avenir de l’Afrique.

Protégeons notre porte étendard « SONKO » car il représente l’espoir de tout un continent.

L’affaiblir c’est donner aux pilleurs du continent africain les moyens de continuer à asservir notre vaillant peuple et à voler nos ressources naturelles.

Protéger le combattant SONKO c’est sauvegarder l’avenir des futures générations, en effet son échec sera celui de tous les panafricains décomplexés voulant une Afrique prospère.

Il sera sans nulle doute le prochain Nelson Mandela de l’Afrique, ce leader résilient qui guidera les prochaines générations vers la lumière.

Comment faire pour préserver la dignité humaine ?
Comment préserver l’environnement et l’écosystème ?

Autant de questions qui méritent des réponses, mais aussi un engagement sans faille afin qu’au crépuscule de notre vie nous n’ayons pas le sentiment d’avoir déroger à notre mission première qui est d’incarner le vicariat de DIEU sur terre.

Représenter DIEU sur terre c’est avoir de l’empathie pour tous les êtres vivants.

Représenter DIEU sur terre c’est être indulgent et généreux.

Représenter DIEU sur terre c’est servir son prochain et œuvrer pour son bien-être.

Donner aux gens Ordinaires les moyens d’accomplir des choses extraordinaires, telle est ta vocation Ousmane !

Malgré les injustices que tu as subies !

Malgré l’acharnement et les diffamations sur ta personne !

Tu restes et demeures engagé et dévoué à servir ton peuple.

Ton courage est sans commune mesure et ta générosité insondable.

Tu es l’incarnation du « Jom », tu es l’exemple patent du « Fula » et du Fayda ».

La patience est ta grande vertu et la résilience est ton identité.

Ton combat est noble car destiné à libérer tout un peuple sous la domination des oppresseurs.

Malgré la petitesse de tes moyens tu es arrivé en un temps record à accomplir une révolution dans l’arène politique. Tu as en effet, relevé le niveau du débat politique, conscientisé la jeunesse et assaini la scène politique.

Je serai tenté de paraphraser Lamartine en te disant que si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens et l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme qui osera comparer Ousmane Sonko à un acteur politique de notre époque.

Vous êtes sans conteste l’homme de l’année 2024, de par votre générosité vous avez façonné des destins et montré la voie du véritable serviteur du peuple.

Force à vous Jambar !!!

Nomination de Pierre Maad Faye comme nouvel ambassadeur à l’UNESCO

Plus de quatre mois après le rappel de Souleymane Jules Diop à Dakar, le gouvernement sénégalais a annoncé la nomination de Monsieur Pierre Maad Faye en tant que nouvel ambassadeur, délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Cette décision, prise dans le cadre d’une vaste réforme au ministère des Affaires étrangères, a été confirmée par le communiqué du Conseil des ministres.

Monsieur Faye, qui était précédemment conseiller principal des Affaires étrangères et directeur des Organisations internationales et de la mondialisation, remplace M. Diop, qui a été appelé à d’autres fonctions. Cette nomination fait partie d’un mouvement plus large, impliquant une quarantaine de diplomates, dont 19 ambassadeurs, 11 consuls généraux, et plusieurs conseillers d’ambassades, qui ont tous reçu en juillet dernier leur lettre d’appel à rejoindre le Sénégal.

Le rappel de ces diplomates s’inscrit dans le cadre d’une réforme ambitieuse visant à améliorer l’administration publique par le nouveau pouvoir en place, dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Le président Faye semble mettre en œuvre une approche diplomatique renouvelée, plaçant ses hommes clés dans des postes stratégiques. Cela a conduit à de nombreuses nominations effectuées ce mercredi dans des ambassades à l’étranger, notamment en Turquie, en Arabie Saoudite, au Qatar, et auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York.

À Doha, par exemple, Cheikh Tidiane Sall, ancien ambassadeur en République fédérale d’Allemagne, a été nommé auprès de l’Émir Cheikh Tamim Bin Ahmad Al Thani, tandis qu’en Arabie Saoudite, Birame Mbagnick Diagne a été désigné pour représenter le Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin Abdelaziz Al-Saoud.

Ces changements témoignent d’une volonté claire du gouvernement sénégalais de renforcer sa diplomatie et d’adapter sa représentation internationale aux défis actuels. Avec de nouveaux visages à des postes clés, le Sénégal semble prêt à naviguer dans un paysage diplomatique en constante évolution, tout en renforçant ses liens avec des partenaires stratégiques dans le monde entier.

Candidature d’Augustin Senghor à la FIFA

Le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, a officiellement déposé sa candidature pour siéger au Conseil de la FIFA. Cette annonce a été confirmée par des sources fiables depuis Zurich, le siège de la FIFA. Senghor, qui a déjà été élu deuxième personnalité du football africain, se lance dans une compétition où seulement 5 des 16 candidats seront retenus.

Senghor a choisi de rester discret sur sa candidature jusqu’à récemment, mais il a finalement décidé de se porter candidat pour rejoindre Gianni Infantino dans la gestion du football mondial. La date limite pour les candidatures était le 12 novembre 2024, et Senghor a pris cette décision à la dernière minute.

La compétition s’annonce difficile, avec plusieurs autres candidats d’Afrique de l’Ouest, notamment Idriss Diallo (Côte d’Ivoire), Mathurin de Chacus (Bénin), Ibrahim Musa Gusau (Nigeria), et Hima Hamidou Djibrilla (Niger). D’autres candidats de la région, comme Fawzi Lekjaa (Maroc) et Hani Abu Rida (Égypte), sont également en lice. L’élection est prévue pour mars 2025 au Caire, et si Senghor réussit, il deviendra de facto membre du comité exécutif de la FIFA.

La candidature d’Augustin Senghor représente une étape significative pour le football sénégalais et africain sur la scène mondiale. Avec une concurrence serrée et des enjeux élevés, son parcours sera à suivre de près dans les mois à venir.

Inauguration du Centre Médico-Social de Ziguinchor

Le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public a inauguré le nouveau Centre Médico-Social de Ziguinchor, un espace dédié à la santé et au bien-être des agents de l’État et de leurs familles. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de décentralisation des services de santé, auparavant concentrés à Dakar, vers les régions, afin de faciliter l’accès aux soins pour tous.

En plus de l’inauguration du centre, cet événement a marqué le lancement officiel du portail numérique E-carrière. Cette plateforme innovante permet aux agents de l’État de suivre en temps réel l’évolution de leurs dossiers administratifs, renforçant ainsi la transparence et l’efficacité des services publics.

Le ministre, M. Olivier Boucal, a souligné l’importance de cette décentralisation : « Il faut dire que le centre médico-social de la fonction publique n’était situé qu’à Dakar et dans les sphères ministérielles. Depuis quelques années, nous avons entrepris de le décentraliser vers les régions pour leur faciliter l’accès. » Après Kaolack, Ziguinchor devient ainsi un nouveau pôle d’accès aux services de santé pour les fonctionnaires.

M. Boucal a également précisé que cette initiative s’inscrit dans une dynamique de proximité, efficacité, et transparence : « Cette visite d’inauguration participe de la matérialisation de la volonté et de la vision de l’État, en droite ligne avec les orientations du Projet et fondée sur la modernisation de notre administration afin qu’elle soit plus proche des usagers. »

L’inauguration du Centre Médico-Social de Ziguinchor et le lancement du portail E-carrière représentent des avancées significatives pour le service public au Sénégal, visant à améliorer les conditions de vie des agents de l’État et à moderniser l’administration publique. Ces efforts témoignent d’un engagement fort vers une administration plus accessible et plus réactive aux besoins des citoyens.

Convocation du Maire de Dakar

Le maire de la ville de Dakar, Barthelemy Dias, a été récemment convoqué par la sûreté urbaine de Dakar. Les raisons de cette convocation n’ont pas encore été révélées, laissant place à diverses spéculations.

Cette situation suscite l’intérêt des médias et des citoyens, et nous attendons avec impatience des informations supplémentaires pour mieux comprendre les enjeux entourant cette convocation.

Nous vous tiendrons informés des développements à venir.

Projet de Budget 2025 : Dépôt et Perspectives

Le mercredi 11 décembre 2024, le projet de budget pour l’année 2025 a été officiellement déposé à l’Assemblée nationale, accompagné de la loi de Finances rectificative. Ce dépôt fait suite à son adoption en Conseil des ministres la semaine précédente, marquant une étape cruciale dans le processus budgétaire annuel.

Le ministre des Finances et du Budget a joué un rôle clé dans la finalisation de ce document, s’assurant que toutes les mesures nécessaires soient prises en compte pour répondre aux enjeux économiques et sociaux du pays. Ce projet vise à établir des priorités et des allocations financières qui reflètent les besoins actuels de la nation.

L’Assemblée nationale se réunira aujourd’hui, jeudi 12 décembre 2024, pour procéder au vote du budget. Ce moment est déterminant, car il permet aux députés d’examiner et d’approuver les orientations budgétaires proposées.

Pour faciliter l’adoption du budget, il est prévu d’invoquer l’article 86 de la Constitution. Cet article permet d’accélérer le processus législatif en matière budgétaire, garantissant ainsi que le budget puisse être voté dans les délais impartis. Selon les informations relayées par Rfm, cette démarche vise à assurer une mise en œuvre rapide et efficace des politiques publiques.

La présentation et le vote du budget 2025 sont des moments clés pour le paysage économique et politique du pays. L’engagement des élus et la réactivité du gouvernement face aux défis budgétaires seront essentiels pour bâtir un avenir prospère et durable. Les prochaines heures seront donc cruciales pour l’approbation de ce projet tant attendu.

L’Affaire Mame Boye Diao et Adama Faye : Un Conflit Foncier au Tribunal de Dakar

L’affaire opposant Mame Boye Diao à Adama Faye a récemment pris un tournant au tribunal de Dakar. Ce litige, qui a des implications significatives dans le domaine du foncier au Sénégal, a été évoqué le mercredi 11 décembre 2024.

Après la fixation de la consignation, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire au 22 janvier 2025 pour permettre le dépôt de la preuve de paiement. Mame Boye Diao, ancien directeur général des Domaines, a introduit une citation directe contre Adama Faye, l’accusant de propos diffamatoires concernant sa gestion du foncier.

Les Accusations de Diffamation
Lors d’une émission diffusée le 9 novembre 2024, Adama Faye a fait des déclarations graves à l’encontre de Mame Boye Diao. Selon la défense de Diao, Faye a affirmé que ce dernier aurait encaissé des sommes importantes relatives au foncier, insinuant qu’il aurait exigé des pots-de-vin pour signer des documents administratifs. Voici quelques extraits des déclarations de Faye :

Ces accusations, si elles sont prouvées, pourraient avoir des répercussions majeures sur la réputation de Mame Boye Diao, ainsi que sur la confiance dans les institutions foncières du pays.

Répercussions et Perspectives
Le renvoi de l’affaire au 22 janvier 2025 laisse présager une période d’attente pour les deux parties. La décision du tribunal sera attentivement observée, non seulement pour son impact sur les individus concernés, mais aussi pour ses implications sur la gouvernance foncière au Sénégal.

Il est crucial de noter que la lutte contre la corruption et les abus dans le secteur foncier est un enjeu majeur pour le développement économique et social du Sénégal. Ce cas pourrait donc servir de précédent dans la lutte contre la corruption dans le pays.

L’affaire Mame Boye Diao et Adama Faye soulève des questions importantes sur la transparence dans le secteur foncier sénégalais. Alors que le tribunal se prépare à entendre les arguments des deux parties, l’issue de cette affaire pourrait influencer les perceptions et les politiques foncières au Sénégal. Restez connectés pour suivre les développements de cette affaire qui promet d’être riche en rebondissements.

Démission de Thierno Alassane Sy : Un tournant politique au sein de l’Assemblée nationale

Thierno Alassane Sy, député du parti Pastef, a annoncé sa démission de son poste ce mercredi 11 décembre 2024. Cette décision, qui survient dans un contexte politique tendu, a été communiquée au président de l’Assemblée nationale par le biais d’une lettre officielle.

La démission de Thierno Alassane Sy laisse son siège vacant, qui sera désormais occupé par El Hadji Ababacar Tambédou. Technicien en génie civil, Tambédou a été désigné pour prendre la relève, comme rapporté par le journal Les Échos dans son édition du 12 décembre. Ce changement de représentant illustre la dynamique évolutive au sein de l’Assemblée nationale.

Thierno Alassane Sy succédait à Abass Fall, un ancien député qui avait échangé son mandat contre le poste de ministre du Travail. La démission de Sy fait suite à une condamnation définitive pour abus de confiance, révélée récemment, ce qui l’a poussé à quitter son poste. En effet, il souhaite éviter le même sort qu’un autre député, Barthélémy Dias, qui a été radié de l’Assemblée nationale en raison de sa propre condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf.

Cette démission soulève des questions sur la stabilité politique au sein de l’Assemblée nationale et sur les conséquences que cela pourrait avoir pour le parti Pastef. Alors que la situation continue d’évoluer, les yeux sont désormais tournés vers El Hadji Ababacar Tambédou et son rôle dans cette nouvelle dynamique politique.

Incident de la Passerelle de Yoff : Un Camion Cause des Dégâts Considérables

Le mercredi 11 décembre 2024, un incident majeur a eu lieu à Yoff, où un camion a endommagé une passerelle piétonne. Selon le directeur général de l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), Mamadou Ndao, le chauffeur du camion est désormais entre les mains de la gendarmerie.

Dans un entretien accordé à L’Observateur, Mamadou Ndao a annoncé que ses services vont porter plainte pour la destruction de l’infrastructure. Il a indiqué que les équipes juridiques de l’Ageroute collaboreront avec le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens pour faire avancer le dossier.

Heureusement, l’incident n’a pas causé de pertes humaines ni de blessures graves, bien qu’un blessé léger ait été signalé. Mamadou Ndao a exprimé son regret face aux dégâts matériels considérables. Il a averti que le coût de la remise en état de la passerelle serait assez important, bien qu’il n’ait pas pu fournir de chiffre précis.

Concernant la remise en service de l’infrastructure, Ndao a précisé qu’aucun délai ne peut être donné pour le moment. Il a expliqué que les équipes sont actuellement en train de déposer la passerelle afin d’éviter d’autres accidents. Une fois cette opération terminée, un diagnostic sera effectué pour évaluer les coûts des travaux nécessaires, ce qui implique une évaluation précise.

La priorité de l’Ageroute, selon Mamadou Ndao, reste de déposer la passerelle pour éviter toute situation dangereuse sur la route. Il a souligné que la sécurité des usagers doit être la préoccupation principale dans cette situation délicate.

En conclusion, cet incident a mis en lumière la vulnérabilité des infrastructures routières et l’importance d’une gestion proactive pour assurer la sécurité des piétons et des automobilistes. Les prochaines étapes incluront des évaluations détaillées et une planification pour la remise en état de la passerelle.

Journée internationale des droits de l’homme : Les défis de la présidente de la CNDHS, Asmatou Sow Sidibé

La Communauté internationale célèbre le 10 décembre de chaque année la Journée internationale des droits de l’homme, en raison de l’adoption en 1948, à cette date, par l’Assemblée générale de l’ONU, de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). La Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDHS), ainsi que ses partenaires techniques et financiers et la société civile, se joignent à la communauté internationale pour commémorer cet événement important. Cette année, la célébration a eu lieu le mardi 10 décembre 2024, à l’hôtel Pullman de Dakar, sous le thème « La place des droits humains dans la vision 2050 : agenda national de transformation… ».

Lors de cet événement, la présidente Asmatou Sow Sidibé a rappelé que la défense des droits de l’homme est une responsabilité collective qui nécessite un engagement constant de chacun pour veiller au respect et à la mise en œuvre des droits garantis par différents instruments. Alioune Tine, un acteur majeur de la société civile, a souligné que le défi des droits humains, du respect de la démocratie et de l’État de droit face à l’exercice du pouvoir est une réalité préoccupante.

« La commission sénégalaise des droits de l’homme est une institution indépendante mise en place pour accompagner les autorités à respecter les droits des personnes, qui sont le fondement de notre humanité collective. Cela transcende toutes les différences et nous unit dans notre quête d’égalité, d’équité et de respect de la dignité humaine« , a déclaré Mme Sidibé. Elle a également insisté sur l’importance d’accorder une attention particulière aux catégories vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les demandeurs d’asile, les réfugiés, les migrants, les personnes déplacées internes, les populations autochtones, les personnes âgées et les personnes handicapées.

Alioune Tine a fait part de ses réflexions concernant l’exercice du pouvoir et le respect des droits de l’homme au Sénégal. « En tant que société civile, nous observons aujourd’hui un défi majeur : le respect des droits humains, de la démocratie et de l’État de droit face à l’exercice du pouvoir », a-t-il déclaré. Il a souligné que depuis 2021, le pays a vécu des tensions liées à la lutte pour le pouvoir, ce qui a mis à mal les normes démocratiques et les droits de l’homme.

M. Robert, représentant de M. Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies, a affirmé que les droits humains concernent chacun d’entre nous. Il a énuméré les droits essentiels, tels que vivre en sécurité, avoir accès à la nourriture et à l’eau potable, bénéficier de soins de santé, d’une éducation, d’un travail décent et d’un salaire minimum viable, ainsi que vivre en paix et être libre d’exprimer ses opinions.

Monsieur Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, a salué l’initiative de la CNDHS. Selon lui, la démarche de réflexion sur la place des droits de l’homme dans le cadre de Vision Sénégal 2050 est essentielle. Ce nouveau référentiel des politiques publiques propose une feuille de route ambitieuse pour un modèle de développement durable, inclusif et respectueux des droits humains. Il met l’accent sur des piliers tels que l’éducation, la santé, la réduction des inégalités et la protection de l’environnement.

Pour conclure, Asmatou Sow Sidibé a lancé un appel à l’action : « Engageons-nous tous à agir, que ce soit en plaidant pour le changement, en soutenant les communautés vulnérables ou en amplifiant la voix de ceux qui sont réduits au silence. Ensemble, nous pouvons faire des droits de l’homme plus que des idéaux, elles peuvent devenir des réalités quotidiennes. Pour un meilleur avenir ! »

Rencontre entre les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Abdelmadjid Tebboune : vers un partenariat renforcé

Nouakchott, 10 décembre 2024 – En marge de la Conférence africaine sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien fructueux avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Cette rencontre bilatérale a été l’occasion pour les deux dirigeants de réaffirmer leur engagement commun à renforcer les relations de coopération entre le Sénégal et l’Algérie. Au centre des discussions figuraient des thématiques stratégiques telles que l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, des domaines cruciaux pour le développement durable des deux nations.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la qualité des relations historiques entre les deux pays, tout en exprimant son souhait d’approfondir les partenariats dans des secteurs clés comme l’économie, la culture, et les échanges académiques. De son côté, le Président Abdelmadjid Tebboune a insisté sur l’importance d’une coopération sud-sud, mettant en avant la nécessité de mutualiser les efforts pour relever les défis communs du continent africain.

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens diplomatiques et de consolidation des relations économiques et sociales entre le Sénégal et l’Algérie. Les deux chefs d’État se sont engagés à initier des projets concrets pour stimuler les échanges entre leurs pays, notamment à travers des partenariats éducatifs et des initiatives en faveur de la jeunesse.

La conférence, qui a rassemblé de nombreux dirigeants africains, experts et organisations internationales, a offert une plateforme idéale pour promouvoir des solutions innovantes en matière d’éducation et d’employabilité, dans un continent où la jeunesse représente une ressource inestimable pour le futur.

En conclusion, cette rencontre a marqué une étape importante dans le rapprochement entre Dakar et Alger, promettant de nouvelles perspectives pour un partenariat durable au service des deux peuples.

Ousmane Sonko échange avec Amadou Hott, candidat à la présidence de la BAD

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a reçu Amadou Hott, candidat officiel du Sénégal à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Lors de cette rencontre conviviale et constructive, les discussions ont porté sur les progrès de la candidature de M. Hott, soutenue par le Président de la République et l’ensemble du gouvernement sénégalais. Amadou Hott a présenté les prochaines étapes de sa campagne et exprimé sa gratitude envers les autorités pour leur mobilisation en faveur de sa candidature.

Le soutien affirmé des plus hautes instances du pays témoigne de l’importance stratégique que revêt cette élection pour le Sénégal. La BAD, institution clé pour le développement du continent africain, offre une plateforme majeure pour promouvoir des projets ambitieux et inclusifs.

Avec cette candidature, le Sénégal espère jouer un rôle de premier plan dans la promotion des politiques économiques et sociales en Afrique.

Conférence de l’Union Africaine à Nouakchott : construire une Afrique résiliente et dynamique grâce à l’éducation et l’employabilité

La capitale mauritanienne, Nouakchott, a accueilli l’ouverture de la Conférence de l’Union Africaine sur l’Éducation, la Jeunesse et l’Employabilité, un événement d’une importance cruciale pour l’avenir du continent africain. Placée sous la présidence de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie et Président en exercice de l’Union africaine, la conférence a rassemblé une pléiade de personnalités influentes.

Parmi elles, le Président Bassirou Diomaye Faye, des ministres de l’Éducation et des Finances, ainsi que des experts et représentants de la société civile, se sont réunis autour du thème central : « Éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21e siècle ».

Prenant la parole lors de cette rencontre, le Président Faye a mis en exergue le rôle central des jeunes Africains dans le développement du continent. « Les jeunes, qui représentent plus de 60 % de la population africaine, ne sont pas seulement notre avenir, mais également notre présent », a-t-il affirmé avec conviction.

Il a souligné l’importance d’une éducation inclusive et de qualité pour briser les cycles de pauvreté, en insistant particulièrement sur les besoins des jeunes filles et des communautés rurales souvent laissées pour compte. Selon lui, « investir dans l’éducation, c’est investir dans un avenir où l’Afrique pourra répondre à ses propres défis avec des solutions africaines ».

Dans un appel vibrant, le Président Faye a exhorté les chefs d’État africains à travailler ensemble pour bâtir une économie capable de répondre aux aspirations de la jeunesse et de retenir ses talents. Il a plaidé pour des politiques favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat et la formation professionnelle, afin de transformer la jeunesse en moteur de croissance et de résilience pour le continent.

La conférence de Nouakchott marque un tournant dans les efforts africains pour aligner les stratégies éducatives sur les besoins réels du marché du travail. Les débats, riches et diversifiés, se concentreront sur des solutions pratiques pour améliorer les systèmes éducatifs, promouvoir l’accès aux technologies et développer des politiques publiques favorisant l’emploi des jeunes.

Ce sommet, placé sous le signe de l’espoir et de l’unité, montre que l’Afrique est résolue à faire de sa jeunesse un levier de transformation et un pilier pour le développement durable.

Kaolack : Coopération bilatérale entre le Sénégal et le Qatar – Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI salue le leadership du président sénégalais

« Un pays que je respecte profondément, car il a joué un rôle significatif dans ma vie. Je garde des souvenirs mémorables de mon séjour à l’université du Qatar pour mes études en langue arabe. Aujourd’hui, en 2024, 20 ans après, je ressens une immense fierté en voyant les liens solides qui unissent notre Nation au Royaume du Qatar sous le leadership de Son Altesse Sheikh Tamim Ben Hamad Al Thani », a déclaré Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI.

Il a également salué Son Excellence Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de jeune leader prometteur et porteur d’espoir pour le Sénégal, ainsi que son Premier ministre, Ousmane Sonko, décrit comme un homme de sagesse, loyal et panafricaniste, connu depuis 2018 dans le cadre du PASTEF.

Le guide religieux a mis en exergue le discours empreint de panafricanisme et de patriotisme du président sénégalais, un discours qui, selon lui, reflète les qualités d’un véritable chef d’État. Ce discours ouvrirait des opportunités importantes pour le Sénégal, notamment dans le cadre du partenariat avec le Qatar.

« J’en appelle au ministre sénégalais de l’intégration africaine et des affaires étrangères afin de prendre des mesures pragmatiques pour renforcer cette coopération bilatérale. Il est temps pour nos autorités de traduire cette relation en actes concrets, permettant au Sénégal de bénéficier des opportunités dans divers domaines tels que l’agriculture, l’énergie et les partenariats public-privé », a-t-il ajouté.

Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI a également évoqué la situation préoccupante du port de Kaolack. « Plusieurs années se sont écoulées depuis le lancement des travaux de dragage du fleuve et de réhabilitation du port par le président Macky Sall, qui avait promis de restituer à Kaolack sa vocation portuaire. Cependant, force est de constater que, jusqu’à présent, les choses ne bougent pas », a-t-il déploré.

Il a souligné l’importance stratégique et économique de ce projet pour la région de Kaolack et a dénoncé l’arrêt des travaux, qui, selon lui, a été décidé au profit du port de Foundiougne.

« La région de Kaolack, avec ses immenses potentialités économiques, attend ce projet depuis longtemps pour connaître un véritable décollage économique. Face à cette situation, je plaide pour une solution définitive. Je propose que les nouvelles autorités confient les travaux de dragage et de réhabilitation du port de Kaolack aux Qatariens. Cela serait dans l’intérêt de tout un peuple », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI.

Ce plaidoyer vise à mettre en lumière l’urgence de concrétiser les engagements pris en faveur du développement de Kaolack, tout en renforçant les relations bilatérales avec le Qatar.

Scandale familial : quand l’héritage devient un terrain de trahison et de fraude

Un drame familial mêlant argent, pouvoir et trahison a éclaté au grand jour, secouant les cercles politiques et économiques du Sénégal. Au centre de ce scandale, Habibou Thimbo, maire de Semmé et oncle de l’ancien président Macky Sall, ainsi que sa cousine, Aïssatou Ngaido. Tous deux ont été placés sous mandat de dépôt pour des accusations de détournement d’héritage et de manipulation frauduleuse.

Le dossier concerne l’héritage de feu Demba Boubou, un riche diamantaire ayant laissé derrière lui un patrimoine conséquent, notamment des biens immobiliers de grande valeur. De son vivant, Demba Boubou avait confié la gestion de ses biens à Habibou Thimbo, un opérateur économique influent. Mais à sa mort, des suspicions de détournement et de spoliation ont commencé à émerger.

Les héritiers légitimes, dont la veuve de Demba Boubou, accusent Thimbo et Ngaido d’avoir orchestré un stratagème visant à les écarter et à s’approprier les biens du défunt. Selon les plaignants, le duo aurait prétendu que les immeubles étaient inutilisables et en mauvais état tout en continuant à en percevoir d’importants loyers pendant des années.

Dans un premier temps, Thimbo et Ngaido ont tenté de discréditer la veuve de Demba Boubou, l’accusant d’avoir falsifié un certificat de mariage pour accéder aux biens. Mais cette manœuvre a échoué face à des preuves solides : un certificat de mariage authentique et un mandat signé par tous les ayants droit légitimes.

Les investigations ont mis en lumière une gestion opaque et frauduleuse des biens immobiliers, notamment la dissimulation de revenus locatifs importants, au détriment des héritiers. Ce double jeu a exacerbé les tensions au sein de la famille, poussant les ayants droit à déposer une plainte officielle.

Ce scandale aurait pu être étouffé en raison des liens familiaux de Habibou Thimbo avec l’ancien président Macky Sall. Cependant, l’arrivée d’un nouveau procureur, Saliou Dicko, à Pikine-Guédiawaye, a changé la donne. Refusant toute pression ou interférence politique, il a relancé le dossier et ordonné la mise en détention des deux accusés.

La mise sous mandat de dépôt de Habibou Thimbo et Aïssatou Ngaido marque un tournant. Non seulement elle ternit l’image d’un acteur politique et économique influent, mais elle envoie également un signal fort sur l’importance de l’impartialité de la justice.

Pour les ayants droit de feu Demba Boubou, cette procédure est un pas vers la restitution de leur héritage et la réparation des injustices subies. Cependant, le procès à venir sera déterminant pour éclaircir les zones d’ombre de cette affaire et pour établir les responsabilités de chacun.

Ce scandale illustre une vérité universelle : ni le pouvoir, ni les liens familiaux ne peuvent garantir une impunité absolue. La justice, bien que parfois lente ou influencée, finit par rattraper ceux qui abusent de leur position. Cette affaire, bien qu’emplie de douleur pour les familles impliquées, pourrait devenir un exemple pour d’autres victimes d’injustices patrimoniales.

En attendant le verdict, les regards sont tournés vers le tribunal qui aura la lourde tâche de rendre justice dans cette affaire mêlant trahison, cupidité et abus de pouvoir.

Mort de Bassirou Diop : les résultats de l’autopsie confirment une cardiomyopathie hypertrophique décompensée

Les conclusions de l’autopsie de Bassirou Diop, garde rapproché du maire de Dakar Barthélémy Dias, ont été révélées. Le rapport, effectué au laboratoire d’anatomie et de cytologie pathologiques de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, a permis de préciser les causes du décès.

Les résultats de l’autopsie

Le document indique plusieurs anomalies observées lors de l’examen du corps :

  • Une contusion à la pommette droite, suggérant un traumatisme mineur.
  • Une cardiomégalie (augmentation anormale du volume du cœur) pesant 500 g, accompagnée d’une hypertrophie du myocarde.
  • Un œdème pulmonaire, avec un poids disproportionné entre le poumon droit (12 g) et le poumon gauche (1 100 g).
  • Une hépatomégalie « muxade », soit une augmentation significative du volume du foie, pesant 2 800 g.
  • Une congestion cérébrale, associée à d’autres signes de surcharge liquidienne.

De plus, l’analyse rapide d’un fragment pulmonaire par cryotomie a révélé des caractéristiques correspondant à un « poumon cardiaque », un signe typique des pathologies cardiaques chroniques.

Une cause médicale confirmée

L’autopsie conclut à une cardiomyopathie hypertrophique décompensée comme cause principale du décès. Cette affection cardiaque, caractérisée par un épaississement anormal du muscle cardiaque, peut entraîner une insuffisance cardiaque et, dans certains cas, un décès soudain.

Une disparition qui suscite des interrogations

Le décès de Bassirou Diop intervient dans un contexte tendu, en raison de ses fonctions en tant que garde du corps de Barthélémy Dias, figure politique de premier plan au Sénégal. Bien que les résultats de l’autopsie mettent en évidence une cause naturelle, les circonstances entourant sa mort continuent de susciter des interrogations dans l’opinion publique.

Ces résultats devraient permettre de faire avancer les discussions, tant sur le plan judiciaire que dans le débat public, tout en éclairant les proches et les responsables sur les véritables causes de cette tragédie.

Malick Gakou : Entre convalescence et résilience après l’attaque de Koungheul

Victime d’une attaque en pleine campagne électorale pour les législatives du 17 novembre dernier, Malick Gakou, leader du Grand Parti et allié de la coalition au pouvoir, se remet progressivement de ses blessures. Lors de l’incident survenu à Koungheul, une étape clé de la caravane du parti Pastef, M. Gakou a subi une double fracture ouverte au bras après avoir été touché par un projectile.

Dans un entretien exclusif accordé à L’Observateur ce mardi 10 décembre, l’ancien ministre a donné des nouvelles de son état de santé et partagé ses réflexions sur cette épreuve.

« Sur le plan physique, je suis encore en convalescence bien que des douleurs persistantes me rappellent constamment cet épisode malheureux durant lequel j’ai reçu une pierre et perdu beaucoup de sang », a confié Malick Gakou. Son récit témoigne de la violence de l’attaque et des séquelles qu’il continue de subir, près d’un mois après les faits.

Cependant, loin de se laisser abattre, le leader politique voit dans cette épreuve une source de résilience. « Psychologiquement, je dirais que cela m’a surtout renforcé », affirme-t-il. Pour Malick Gakou, ces épreuves sont inhérentes à son combat pour une démocratie renforcée et un état de droit. « Cet événement est une preuve supplémentaire parmi les nombreuses que j’ai déjà subies dans notre combat pour l’avènement d’une démocratie renforcée, d’un état de droit et du développement harmonieux de notre pays », ajoute-t-il avec détermination.

Cette attaque, qui s’inscrit dans un contexte de tensions électorales, soulève des questions sur la sécurité des acteurs politiques en campagne. Bien que Malick Gakou n’ait pas directement accusé un groupe précis, l’incident reflète les défis auxquels sont confrontés les leaders politiques dans un climat de polarisation croissante.

Malgré les douleurs physiques et les cicatrices psychologiques, Malick Gakou affirme sa volonté de continuer son engagement politique. Ce drame, selon lui, ne fera que le pousser à redoubler d’efforts pour défendre ses convictions et œuvrer pour un Sénégal plus juste et pacifié.

Pour beaucoup, son parcours reste un témoignage de courage face à l’adversité et de fidélité à ses idéaux.

Ahmed Sylla et le renouveau politique au Sénégal : un message d’espoir pour l’Afrique

Comédien et humoriste bien connu, Ahmed Sylla, né à Nantes et issu de parents sénégalais, a toujours gardé un lien fort avec ses origines. Son attachement au Sénégal s’est révélé publiquement en juin 2023, lorsque des violences éclatèrent entre manifestants pro-Ousmane Sonko et forces de l’ordre. À l’époque, il avait pris position sur ses réseaux sociaux, appelant le gouvernement sénégalais à œuvrer « dans l’intérêt du peuple ».

Aujourd’hui, la transition politique amorcée par l’arrivée au pouvoir du duo Diomaye Faye et Ousmane Sonko semble susciter chez lui un profond optimisme. Lors d’une récente interview diffusée sur une chaîne YouTube de grande audience, Ahmed Sylla s’est exprimé avec enthousiasme :

Ces paroles témoignent de l’espoir que l’artiste place dans cette nouvelle ère pour le Sénégal. Selon lui, cette transition politique incarne bien plus qu’un changement de dirigeants. Elle offre une opportunité d’émancipation et de transformation profonde, non seulement pour le Sénégal, mais pour tout le continent africain.

Bien que sa carrière soit centrée sur le théâtre et le stand-up, Ahmed Sylla ne reste pas indifférent aux enjeux sociopolitiques qui touchent ses racines. À plusieurs reprises, il a utilisé sa notoriété pour sensibiliser ses fans sur des sujets tels que la justice sociale ou l’importance de la solidarité au sein des diasporas africaines.

Son soutien implicite aux idéaux de changement portés par Diomaye Faye et Ousmane Sonko reflète une tendance croissante parmi les membres de la diaspora africaine : celle de suivre de près, et parfois d’influencer, les transformations politiques dans leurs pays d’origine.

Avec l’avènement de ce nouveau duo à la tête du Sénégal, beaucoup partagent l’optimisme d’Ahmed Sylla. Si les défis restent nombreux – de la gestion économique aux tensions sociales –, cette transition suscite des attentes inédites. L’humoriste semble convaincu que cette dynamique peut résonner au-delà des frontières sénégalaises et inspirer d’autres pays africains.

En tant que figure publique, Ahmed Sylla incarne un pont entre deux mondes : celui de la diaspora et celui de ses racines. Par son discours, il rappelle l’importance pour les Afro-descendants de continuer à dialoguer avec leurs pays d’origine, tout en portant un regard critique et constructif sur leur avenir.

Avec cette prise de parole, Ahmed Sylla rejoint le cercle grandissant de personnalités qui, bien que résidant à l’étranger, contribuent à façonner le récit d’une Afrique tournée vers le progrès et l’émancipation.

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