Kaolack : Élections législatives – Liste départementale de la Coalition Defar Sa Gokh : les personnes handicapées en tête

Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, des personnes handicapées occupent la tête de liste départementale des partis politiques ou coalitions de partis aux élections municipales ou législatives.

« Consciente du rôle que peuvent jouer les personnes handicapées dans le développement global de notre pays, la Coalition Defar Sa Gokh a jugé nécessaire d’inclure des personnes handicapées dans ses listes dans 18 départements du pays. C’est une mesure que nous saluons à sa juste valeur. Être handicapé ne signifie pas être privé de tout. Au niveau du département de Kaolack, je suis investi comme tête de liste, secondé par Rokhya Dia, une autre responsable des femmes handicapées du département de Kaolack », a expliqué Gora Mbaye, président départemental et communal des personnes handicapées de Kaolack.

« Même si l’État du Sénégal a accompli beaucoup de choses avec l’appui financier des ONG, la situation des handicapés reste peu reluisante, car nous continuons à rencontrer des difficultés d’accès aux aides techniques destinées à atténuer nos handicaps visuels, moteurs, auditifs, ou sensoriels », a ajouté le président départemental des personnes handicapées de Kaolack, investi sur la liste de la Coalition Defar Sa Gokh.

Il a également souligné d’autres problèmes tels que l’accès à l’emploi et à l’insertion, sans oublier l’aménagement de l’environnement général qui n’est pas toujours accessible aux personnes handicapées. « Nous notons également divers obstacles physiques, des discriminations et un risque élevé d’abus et de violence, notamment envers les personnes albinos. Personnellement, une fois à l’Assemblée nationale, je porterai ce plaidoyer pour une solution définitive », a affirmé M. Mbaye.

Il est important de noter que la Coalition Defar Sa Gokh regroupe deux partis politiques et six mouvements nationaux, en partenariat avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées. « Notre objectif est de faire en sorte que les personnes handicapées occupent des responsabilités dans toutes les décisions importantes pour le développement du pays. Nous ne voulons plus être relégués au second plan. C’est pourquoi la Coalition a inclus 24 personnes handicapées sur sa liste. Nous invitons donc toutes les personnes handicapées à voter massivement pour la Coalition Defar Sa Gokh le 17 novembre 2024, afin que nous soyons représentés à l’Assemblée nationale », a conclu Gora Mbaye lors de son intervention face à la presse ce mercredi.

Mame Diarra Fam appelle à un soutien massif pour la liste PASTEF : une alliance pour le redressement national

Dans un communiqué de presse récent, Mame Diarra Fam, présidente du Mouvement Alternative Future (MAF) et figure parlementaire influente, a lancé un appel vibrant aux membres de son mouvement, tant au niveau national qu’international, les exhortant à voter massivement en faveur de la liste du parti PASTEF. Selon elle, cette mobilisation est essentielle pour permettre la poursuite du plan de redressement du pays.

Mame Diarra Fam a souligné que cette décision stratégique bénéficie de l’accord unanime des responsables du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), dont elle est issue. Elle a fermement rejeté toute idée de rapprochement avec l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, qualifiant une telle alliance d’ »incohérente, incompréhensible et indéfendable ».

Dans son communiqué, la parlementaire n’a pas mâché ses mots, déclarant qu’une coalition avec l’APR serait un véritable « suicide » pour les valeurs fondamentales du PDS. Elle s’oppose catégoriquement à tout compromis qui pourrait diluer les idéaux de son parti dans une collaboration avec le pouvoir en place.

Soutien aux nouvelles autorités pour un redressement national

Désormais, Mame Diarra Fam se place résolument aux côtés des nouvelles autorités issues de PASTEF, qu’elle considère comme les mieux positionnées pour redresser le Sénégal. Elle réaffirme sa volonté de les accompagner dans cette mission, assurant que le MAF jouera un rôle actif dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour le développement du pays.

En conclusion, l’appel de Mame Diarra Fam marque un tournant politique important, soulignant l’alignement entre le MAF, le PDS et PASTEF dans une dynamique de rupture avec le régime actuel. Le communiqué de la parlementaire montre clairement son engagement à œuvrer pour un avenir meilleur pour le Sénégal, sous l’égide de forces politiques qu’elle estime en adéquation avec ses convictions.

Adapter la formation professionnelle aux besoins de l’économie : un défi pour le gouvernement

Dans un entretien accordé ce mercredi 9 octobre au journal Le Soleil, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, ministre de la Formation professionnelle, a exposé les grands enjeux de son département. À l’heure où l’économie mondiale et nationale évoluent à un rythme effréné, la formation des jeunes Sénégalais doit impérativement s’adapter pour répondre aux besoins du marché du travail. « L’orientation stratégique du ministère, en droite ligne avec la vision du président de la République Bassirou Diomaye Faye, est d’arrimer les formations aux besoins de l’économie », a-t-il affirmé.

Nommé il y a six mois par le Premier ministre Ousmane Sonko, Sarré fait face à une tâche ardue. Il reconnaît que, bien que des efforts aient été réalisés pour ajuster les curricula, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. « Force est de constater que les formations actuelles ne répondent pas toujours aux besoins du marché du travail en évolution rapide », a-t-il concédé.

En effet, les entreprises, notamment dans des secteurs porteurs comme les technologies de l’information et la transformation numérique, se trouvent parfois confrontées à un décalage entre les compétences des jeunes diplômés et les exigences des postes à pourvoir. Ce constat fait écho aux critiques souvent formulées par le secteur privé sur le manque de compétences adaptées à la réalité économique.

Pour remédier à cette situation, le ministre prône une approche plus collaborative. « Il est donc crucial d’instaurer une collaboration plus étroite avec les entreprises afin d’actualiser régulièrement les programmes de formation en fonction des nouvelles demandes du marché », a-t-il suggéré. Cette dynamique permettrait non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi d’anticiper les futures tendances du marché du travail.

Le ministère de la Formation professionnelle se retrouve ainsi au cœur d’une stratégie nationale qui vise à offrir aux jeunes une meilleure employabilité. En adaptant les formations aux réalités économiques, le gouvernement espère réduire le chômage tout en stimulant des secteurs clés de l’économie sénégalaise. Mais comme l’a souligné le ministre Sarré, « le pari est loin d’être gagné ». La route est encore longue pour assurer une adéquation totale entre l’offre de formation et les exigences du marché, surtout dans un contexte de mutation accélérée des technologies et des métiers.

Toutefois, avec une vision claire et des réformes bien pensées, la formation professionnelle pourrait devenir un moteur de développement économique et d’insertion pour des milliers de jeunes au Sénégal.

Retard dans le paiement des bourses de sécurité familiale : la ministre Maïmouna Dièye s’explique et rassure les bénéficiaires

Après plusieurs mois de manifestations et de frustration de la part des 300 000 bénéficiaires du programme des bourses de sécurité familiale, la ministre de la Famille et de la Solidarité, Maïmouna Dièye, est sortie du silence pour éclaircir la situation. En effet, ces bourses, qui visent à soutenir les personnes vulnérables, connaissent un retard de versement depuis six mois, suscitant l’inquiétude des bénéficiaires.

Lors de son intervention ce mercredi sur les ondes de la RFM, Maïmouna Dièye a attribué ce retard à des tensions de trésorerie qui ont affecté la gestion des finances publiques en 2023. « Pour les bourses de sécurité familiale, c’est des allocations sociales destinées aux personnes vulnérables. Pour l’année 2023, effectivement, il y avait un décalage du calendrier dû à des tensions de trésorerie que nul n’ignore, pour des raisons que nous connaissons concernant l’état dans lequel on a trouvé le pays », a-t-elle expliqué.

Malgré cette situation, la ministre a apporté une lueur d’espoir en assurant que le processus de paiement est en cours de régularisation. « Heureusement, on est en train de rattraper la situation. L’année 2023 est presque totalement réglée », a-t-elle affirmé.

Maïmouna Dièye a également précisé que les fonds pour le dernier trimestre de 2023 sont déjà disponibles et que leur distribution ne devrait plus tarder. Concernant les trois premiers trimestres, elle a informé que le troisième trimestre est actuellement en cours de paiement et sera bientôt clôturé, suivi du quatrième.

En conclusion, la ministre a tenté de rassurer les bénéficiaires en promettant des mesures pour éviter de futurs retards et a annoncé que des dispositions seront prises pour l’année 2024, afin que le programme continue d’apporter son soutien aux ménages vulnérables.

Les bénéficiaires attendent désormais que ces promesses se concrétisent, espérant retrouver rapidement leur aide sociale, indispensable à leur survie dans un contexte économique difficile.

Plan National de Relance pour la Casamance : Une Lueur d’Espoir pour la Zone Sud

La région Sud du Sénégal, comprenant les régions de Ziguinchor, Sédhiou, et Kolda, s’apprête à bénéficier d’un ambitieux Plan national de relance. Ce projet a été au centre de la réunion interministérielle pour la Casamance, présidée hier par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce plan vise à restaurer l’économie de cette zone marquée par des décennies de conflit.

Le plan met un accent particulier sur la situation des déplacés, qui, depuis longtemps, souffrent des conséquences de l’instabilité dans la région. L’objectif est de rétablir les bases d’une économie locale dynamique en mettant en œuvre des projets structurants. Le Premier ministre a instruit les ministères concernés à s’investir dans la construction d’infrastructures sociales de base et à préparer le retour des services déconcentrés de l’État, évacués en raison de l’insécurité.

Le plan, chiffré à 53,6 milliards de francs CFA, sera piloté par l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC). Ce dispositif vise à optimiser l’utilisation des ressources allouées et à coordonner les différentes actions des départements ministériels. Le budget est réparti sur deux ans avec 22,6 milliards FCFA en 2024, et 30,9 milliards FCFA en 2025.

Pour l’année 2024, Ziguinchor recevra 9 milliards FCFA, Sédhiou 3,8 milliards FCFA, et Kolda 9,8 milliards FCFA. En 2025, ces montants passeront à 20,1 milliards FCFA pour Ziguinchor, 6,9 milliards FCFA pour Sédhiou et 3,9 milliards FCFA pour Kolda.

Ce plan marque un tournant important pour la Casamance, longtemps laissée à la marge en raison des conflits, et pourrait insuffler une nouvelle dynamique économique et sociale à cette région clé du Sénégal.

Les Lionceaux U20 du Sénégal Honorés après leur Triomphe au Tournoi UFOA A

La sélection nationale U20 du Sénégal, surnommée les Lionceaux, a récemment marqué les esprits en remportant le prestigieux tournoi de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines de Football (UFOA A), qui s’est déroulé au Libéria. En reconnaissance de cette performance exceptionnelle et de leur qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a récompensé chaque joueur de l’équipe avec une prime individuelle de 1 500 000 FCFA.

Cette distinction a été annoncée par la FSF pour saluer le parcours impressionnant de ces jeunes talents tout au long du tournoi. Sous les applaudissements du comité exécutif de la Fédération, les Lionceaux ont présenté fièrement, ce mercredi, le trophée remporté au Président de la FSF, lors d’une cérémonie solennelle.

Le tournoi UFOA A 2024 a vu le Sénégal débuter en force avec une victoire éclatante de 2-0 face au Mali. Les Lionceaux ont ensuite confirmé leur suprématie tout au long de la compétition, terminant en beauté avec un triomphe face à la Sierra Leone en finale. Cette victoire renforce la position du Sénégal en tant que l’une des nations dominantes du football ouest-africain, notamment dans les catégories de jeunes.

La FSF, à travers cette récompense, a souligné l’importance d’encourager les jeunes talents du pays. Ces primes visent non seulement à récompenser les efforts fournis sur le terrain, mais aussi à motiver les joueurs à s’engager pleinement pour porter haut les couleurs du Sénégal dans les compétitions internationales.

Ce succès des Lionceaux n’est pas seulement une victoire pour l’équipe, mais aussi une source de fierté nationale, témoignant du potentiel croissant du football sénégalais. La CAN U20, à laquelle ils se sont qualifiés, représente désormais un nouvel objectif pour cette génération prometteuse.

Le Port Multifonctionnel de Ndayane : Un Catalyseur du Développement Économique et Social au Sénégal

Le projet du port multifonctionnel de Ndayane, situé à environ 50 km au sud de Dakar, représente une étape décisive dans la transformation de l’infrastructure maritime du Sénégal. Avec un investissement colossal de 1,2 milliard de dollars, ce projet, porté par DP World, constitue le plus grand investissement privé dans l’histoire du pays depuis son indépendance. Il marque également l’initiative la plus ambitieuse de la multinationale à l’échelle mondiale.

Le port de Ndayane offrira des capacités bien supérieures à celles de l’actuel port de Dakar, qui s’étend sur 29 hectares. Avec ses 300 hectares, Ndayane pourra accueillir des navires d’une taille encore inédite pour le pays. Le tirant d’eau passera de 13 mètres à 18 mètres, permettant ainsi l’accostage de navires transportant jusqu’à 22 000 EVP (Équivalent Vingt Pieds), contre seulement 6 000 EVP à Dakar. Cette capacité permettra de recevoir simultanément deux navires de 14 000 EVP, augmentant considérablement l’efficacité des opérations portuaires et réduisant les coûts du fret. Ces gains d’échelle devraient avoir un impact direct sur le prix des marchandises dans le pays, contribuant ainsi à l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais.

Le projet de Ndayane est également un moteur d’emploi. Selon Mactar Diallo, secrétaire général du port autonome de Dakar, environ 1 600 emplois directs seront créés pendant la phase de construction, avec des perspectives à long terme atteignant jusqu’à 22 000 emplois. Cette initiative inclut également des infrastructures sanitaires et un centre de formation dédié aux métiers portuaires. En s’attaquant à des enjeux sociaux tels que la migration irrégulière, ce projet offrira aux jeunes et aux femmes des communes environnantes — notamment Diass, Yène et Poponguine — des opportunités d’emploi, soulignant l’engagement à maximiser les retombées locales.

Alassane Diop, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de DP World, a réitéré l’importance de donner la priorité aux jeunes et aux femmes dans le recrutement, une démarche essentielle pour favoriser l’inclusion sociale et assurer que les communautés locales bénéficient pleinement de cette transformation économique.

Outre ses aspects économiques et sociaux, le port de Ndayane se distingue par son engagement en faveur de la durabilité environnementale. Des technologies de pointe seront utilisées pour minimiser l’empreinte écologique du port, notamment à travers la réduction des émissions de CO2 et l’adaptation aux défis du changement climatique. Cet engagement s’aligne avec les priorités mondiales en matière de développement durable, tout en répondant aux besoins spécifiques du Sénégal en matière de protection environnementale.

Le port de Ndayane est bien plus qu’un projet portuaire. Il incarne une vision stratégique pour l’avenir du Sénégal, visant à améliorer la compétitivité maritime du pays, créer des emplois et développer des infrastructures modernes et durables. En intégrant les dernières innovations technologiques et en répondant aux défis économiques, sociaux et environnementaux contemporains, Ndayane se positionne comme un vecteur crucial pour le développement à long terme du Sénégal.

Le soutien des communautés locales sera un facteur clé dans la réussite de ce projet ambitieux. Si la participation active de la population est assurée, le port multifonctionnel de Ndayane pourrait bien devenir un modèle de développement pour toute la région ouest-africaine, renforçant ainsi la position du Sénégal sur la scène économique mondiale.

En somme, le port de Ndayane est non seulement une réponse aux besoins logistiques croissants du Sénégal, mais aussi un levier pour une transformation durable et inclusive du pays.

Aucune décision du Conseil constitutionnel concernant la candidature de Barthélémy Dias

Une information erronée circule concernant la candidature de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Contrairement à ce qui est affirmé dans certains cercles, le Conseil constitutionnel n’a pris aucune décision à ce jour concernant les recours déposés contre certaines listes électorales, notamment celle de Barthélémy Dias.

Cette confusion est née d’un document où Serigne Mondou Dieye, mandataire de la liste And Liggey Sunu Reew, demande au Conseil constitutionnel de rejeter la candidature de Barthélémy Dias et d’invalider la liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu. Il est important de noter que cette requête ne constitue en aucun cas une décision officielle. Il s’agit simplement d’une proposition faite aux sages du Conseil constitutionnel.

À ce stade, il convient d’attendre les délibérations et la publication des décisions du Conseil constitutionnel, qui est la seule institution habilitée à statuer sur la validité des candidatures et des listes pour les élections législatives. Les citoyens sont donc invités à ne pas se fier aux rumeurs et à attendre une communication officielle de l’organe compétent avant de tirer des conclusions.

En période électorale, la propagation de fausses informations peut troubler le bon déroulement du processus démocratique. Il est donc essentiel de vérifier les sources et de se référer aux canaux officiels pour toute actualité concernant les élections.

Proposition de débat télévisé au Sénégal : une révolution médiatique en perspective ?

Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, propose l’organisation d’un débat télévisé réunissant quatre grandes figures politiques sénégalaises : Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Macky Sall et Amadou Ba. Selon lui, un tel événement constituerait une « véritable révolution médiatique, politique et démocratique ». Ce débat, qui pourrait être organisé en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), permettrait de donner une nouvelle dynamique au paysage politique sénégalais. L’idée est de créer une plateforme où les leaders politiques pourraient confronter leurs idées en direct, devant la nation.

Cette proposition s’inscrit dans un contexte de tension accrue au Sénégal, alors que le pays se prépare pour les élections législatives du 17 novembre. Les listes des candidats viennent d’être publiées, et les rivalités politiques sont plus vives que jamais. La coalition d’opposition « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien président Macky Sall, a récemment déposé un recours contestant l’éligibilité d’Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, en raison de ses condamnations judiciaires.

Dans ce climat politique en ébullition, le débat télévisé pourrait devenir un tournant pour la démocratie sénégalaise. Il offrirait aux citoyens une occasion unique d’entendre directement les arguments et les visions des principaux acteurs politiques. Ce format pourrait non seulement dynamiser la campagne électorale, mais aussi encourager une culture politique plus transparente et participative.

Si l’initiative de ce débat venait à se concrétiser, elle pourrait inaugurer une nouvelle ère dans la manière de faire de la politique au Sénégal, avec des discussions publiques plus ouvertes et des confrontations d’idées constructives. Alioune Tine envisage déjà la possibilité d’autres débats entre différents leaders politiques, renforçant ainsi l’idée que l’espace médiatique pourrait devenir un lieu central du dialogue démocratique au Sénégal.

Lancement de la circulation simultanée des trains miniers et du TER à Diamniadio : Un nouveau souffle pour le trafic ferroviaire sénégalais

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a inauguré une étape cruciale pour le transport ferroviaire au Sénégal avec la mise en circulation simultanée des trains des opérateurs miniers (ICS et GCO) et du Train Express Régional (TER) à la gare ferroviaire de Diamniadio. Cette avancée, saluée par le ministre, marque une étape significative dans la redynamisation du trafic ferroviaire, essentielle à la croissance économique du pays.

Lors de cet événement, El Malick Ndiaye a félicité les équipes ayant permis cette réalisation, soulignant que ce progrès va stimuler le secteur des transports et renforcer l’économie nationale. « La concomitance des trains miniers et du TER va optimiser l’utilisation des infrastructures ferroviaires et augmenter la capacité de transport des marchandises et des passagers », a déclaré le ministre. Il a rappelé que l’absence de cette simultanéité avait durement impacté l’économie, causant une perte estimée à 7 milliards de francs CFA par an pour les sociétés minières depuis la mise en service du TER en janvier 2022.

Le ministre est également revenu sur les perturbations récentes du TER, notamment dues à la défaillance du poste de signalisation de Rufisque. Cet équipement clé, qui régule le trafic ferroviaire entre Yeumbeul et Diamniadio, a subi des dommages suite aux fortes pluies. « Le poste de signalisation, d’une importance capitale pour la sécurité des trajets, souffre d’une erreur de conception, étant situé dans une zone basse sujette aux inondations », a précisé El Malick Ndiaye.

Pour remédier à cette situation, des travaux de rénovation sont en cours et une solution structurelle durable est en préparation. « En plus des mesures d’urgence, nous concevons un nouveau poste de signalisation sur un étage, à l’abri des inondations, garantissant ainsi une meilleure résilience face aux intempéries futures », a-t-il ajouté.

La reprise simultanée des activités ferroviaires pour les trains miniers et le TER représente un soulagement pour les opérateurs économiques. En effet, le ralentissement du trafic ferroviaire avait considérablement affecté le secteur minier et la circulation des passagers, engendrant des pertes pour l’État du Sénégal.

Ce projet marque ainsi un tournant dans l’optimisation des infrastructures de transport et réaffirme l’engagement des autorités à moderniser le réseau ferroviaire du pays, en garantissant sécurité, fiabilité et durabilité des équipements. Grâce à cette relance, le Sénégal espère voir son trafic ferroviaire reprendre de l’élan et jouer un rôle central dans l’économie nationale et régionale.

Avec ces mesures en cours, le gouvernement du Sénégal montre sa volonté de renforcer le transport ferroviaire, contribuant ainsi à la relance économique et à l’amélioration du quotidien des usagers du TER et des opérateurs miniers.

Thierno Bocoum dénonce les contradictions d’Ousmane Sonko : Entre promesses et réalité du pouvoir

Dans une déclaration écrite, Thierno Bocoum, leader de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), a vivement critiqué la gestion du pouvoir par Ousmane Sonko, président depuis six mois. À travers des extraits tirés du livre Solutions pour un Sénégal nouveau, Bocoum met en lumière un décalage frappant entre les promesses faites par Sonko et leur mise en œuvre.

Thierno Bocoum a pointé plusieurs engagements pris par Sonko dans son ouvrage, dénonçant une « démagogie » et un « populisme » qui, selon lui, s’éloignent de la réalité actuelle. Il commence par évoquer un extrait de la page 96 du livre où Sonko s’engageait à instaurer des appels à candidature pour les emplois supérieurs soumis au choix présidentiel, garantissant ainsi une présélection rigoureuse basée sur l’ancienneté, la compétence et la probité. Cependant, selon Bocoum, cette promesse reste lettre morte.

L’ancien parlementaire enchaîne avec les pages 94 et 95, où Sonko critiquait vigoureusement l’existence des fonds spéciaux, qualifiant leur utilisation discrétionnaire par le Président de « fonds de corruption politique ». Dans son livre, Sonko proposait de supprimer ces fonds qu’il considérait comme un instrument de clientélisme. Bocoum déplore qu’à ce jour, aucune réforme sérieuse n’ait été mise en place pour respecter cet engagement.

Bocoum aborde ensuite la page 106 du livre de Sonko, qui préconisait l’incompatibilité entre les fonctions techniques dans les structures publiques et toute implication politique, afin de garantir la neutralité de la fonction publique. Cependant, Bocoum regrette que, dans la pratique, les militants du parti de Sonko « se disputent pour de l’argent et occupent des postes sans appel à candidature », tout en poursuivant leur engagement politique actif.

En conclusion, Thierno Bocoum appelle à une prise de conscience avant qu’il ne soit trop tard, fixant l’échéance du 17 novembre comme date limite pour rectifier la trajectoire. « Il faudra freiner le mal avant qu’il ne gangrène définitivement notre pays », avertit-il.

Par ces critiques, Bocoum semble dresser un tableau inquiétant de la gouvernance de Sonko, accusé de ne pas tenir ses promesses et de succomber aux mêmes pratiques qu’il dénonçait auparavant. Le débat est ainsi relancé sur la crédibilité des engagements pris par les leaders politiques une fois arrivés au pouvoir.

Nomination de Coumba Sow comme Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé la nomination de la Sénégalaise Coumba Sow au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo. Cette décision, prise en accord avec le gouvernement togolais dirigé par Bassirou Diomaye Faye, marque une nouvelle étape dans la carrière impressionnante de Mme Sow, qui apporte avec elle une expertise solide acquise au sein de plusieurs agences onusiennes.

Un parcours académique et professionnel remarquable

Coumba Sow possède un riche parcours académique qui témoigne de sa spécialisation dans les politiques publiques et l’économie agricole. Titulaire d’un master en gestion des politiques publiques de Sciences Po, elle a également obtenu des diplômes en économie agricole de l’Université de Londres et en agro-industries à Montpellier. Ces formations ont été les fondements d’une carrière internationale dédiée au développement durable, à la sécurité alimentaire et à l’assistance humanitaire.

Une expérience de 20 ans au sein de l’ONU

Avant sa nomination au Togo, Coumba Sow a occupé plusieurs postes de haut niveau au sein de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle a été représentante de la FAO au Rwanda et à Djibouti, et a assuré la coordination des urgences et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, des régions particulièrement vulnérables aux crises climatiques et alimentaires. En tant que Responsable pour l’Afrique au Bureau du Directeur général de la FAO, elle a contribué à l’élaboration de stratégies pour soutenir le développement agricole et renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

Une mission ambitieuse au Togo

Avec plus de 20 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’assistance humanitaire, Coumba Sow est parfaitement qualifiée pour remplir sa nouvelle mission au Togo. Son expertise dans les questions de résilience, de développement durable et de gestion des urgences sera un atout majeur pour les initiatives des Nations Unies dans le pays.

Le Togo, comme plusieurs pays de la région, fait face à des défis socio-économiques et environnementaux croissants. Sous la direction de Coumba Sow, les Nations Unies devraient renforcer leur appui aux priorités nationales, notamment en matière de développement durable, d’inclusion sociale et de résilience face aux crises. Sa nomination est saluée comme une reconnaissance des efforts continus des femmes africaines dans les hautes sphères des organisations internationales.

Conclusion

La nomination de Coumba Sow comme Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo illustre la confiance des Nations Unies en ses capacités à piloter les actions humanitaires et de développement dans ce pays. Forte de son expérience et de ses compétences, elle s’apprête à relever les défis avec une vision stratégique, en partenariat étroit avec le gouvernement togolais et les différentes parties prenantes.

Nouvel arrêté du ministère de l’Éducation nationale : Encadrement des règlements intérieurs dans les établissements scolaires du Sénégal

Le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a récemment pris un arrêté, dont Dakaractu a obtenu une copie, précisant les principes directeurs auxquels doivent se conformer les règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation. Cet arrêté vise à harmoniser les règlements intérieurs avec les dispositions fondamentales de la Constitution de la République du Sénégal.

L’arrêté souligne l’importance d’un contrôle d’approbation des règlements intérieurs par les autorités compétentes. Désormais, tous les établissements scolaires relevant de l’Éducation nationale doivent soumettre leurs règlements intérieurs à l’inspection d’Académie. Celle-ci disposera d’un délai de 60 jours pour valider ou refuser le document. En l’absence d’une approbation officielle, le règlement intérieur est considéré comme non applicable, précisent les directives du ministre.

Parmi les points clés de cet arrêté, le respect des croyances religieuses des élèves est mis en avant. Ce principe inclut l’acceptation du port de signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées, à condition que ces éléments ne compromettent pas l’identification claire des élèves à l’intérieur de l’établissement, en classe ou lors des activités pédagogiques. L’arrêté rappelle également que cette tolérance religieuse n’exonère pas les élèves de participer aux activités obligatoires, qu’elles soient pédagogiques ou sportives, sauf dispense justifiée.

Cette nouvelle mesure vise à promouvoir un environnement scolaire inclusif tout en maintenant des standards académiques rigoureux dans tous les établissements du Sénégal.

Candidature de Barthélémy Dias : Une nouvelle contestation portée devant le Conseil constitutionnel

Après la polémique autour de la candidature de l’opposant Ousmane Sonko, c’est désormais au tour de Barthélémy Dias de voir son éligibilité remise en question. Ce dernier, qui est tête de liste de la coalition Samm sa kaddu pour les prochaines élections, fait face à une contestation formelle déposée ce mardi auprès du Conseil constitutionnel.

La coalition Liggey Sunu Rew/ALSER, par l’intermédiaire de son mandataire Serigne Modou Dieye, a saisi l’instance juridique suprême pour contester la candidature de Dias. Ce recours repose sur la condamnation de Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf, qui a marqué la scène politico-judiciaire au Sénégal. Cette condamnation, selon les plaignants, remet en cause sa capacité à briguer une fonction publique, conformément aux dispositions légales régissant l’éligibilité des candidats.

Le débat fait rage depuis plusieurs jours au sein de l’opinion publique et des cercles politiques, certains considérant que la condamnation de Dias constitue un obstacle juridique majeur à sa candidature, tandis que d’autres estiment que ses droits politiques devraient être préservés.

Le Conseil constitutionnel saisi

Le Conseil constitutionnel, qui avait déjà été sollicité pour trancher sur la candidature d’Ousmane Sonko, se trouve une nouvelle fois au centre des débats. Il lui incombe désormais de statuer sur ce recours, et de déterminer si Barthélémy Dias est en mesure de participer à la course électorale. La décision à venir pourrait redéfinir l’échiquier politique sénégalais en vue des prochaines élections.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte électoral tendu, marqué par des contestations judiciaires et des débats sur l’éligibilité de plusieurs figures de l’opposition. Barthélémy Dias, connu pour son franc-parler et son engagement politique, n’a pas encore réagi publiquement à cette contestation, mais ses partisans dénoncent une tentative d’écarter des adversaires politiques par des moyens judiciaires.

Le verdict du Conseil constitutionnel sera crucial, non seulement pour l’avenir politique de Barthélémy Dias, mais aussi pour la crédibilité du processus électoral.

Les Députés Soulagés Par Le Virement De Leurs Salaires, Mais Perdant Certains Avantages

Les députés peuvent enfin souffler : leurs salaires, qui tardaient à être versés, ont finalement été crédités sur leurs comptes ce lundi 7 octobre, après une période d’inquiétude liée au retard. En effet, habitués à être payés avant le 2 du mois, les parlementaires se demandaient ce qui expliquait ce retard inhabituel.

Selon le journal Les Échos, qui rapporte l’information dans son édition du mercredi, les virements ont bien été effectués, ce qui est une bonne nouvelle pour les députés. Cependant, tout n’est pas rose pour autant. En effet, certains avantages annexes, dont bénéficiaient les parlementaires, ont été supprimés.

Parmi les avantages supprimés, le journal cite notamment le carburant et le crédit de téléphone, des éléments qui faisaient partie de leur package salarial. Même les fonds politiques du président de l’Assemblée, une allocation de 150 millions de francs CFA par trimestre, n’ont pas échappé à ces restrictions budgétaires, subissant également des coupes.

Cette mesure risque de créer un mécontentement chez les parlementaires habitués à ces avantages. Elle reflète peut-être une volonté des autorités de réduire certaines dépenses ou de revoir à la baisse les privilèges accordés aux élus. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle situation pourrait susciter des débats sur l’équité et la gestion des fonds publics dans le cadre des fonctions parlementaires.

Ainsi, bien que le retour des salaires soit accueilli avec soulagement, l’ambiance au sein de l’Assemblée nationale pourrait être assombrie par ces réductions inattendues. Reste à voir comment ces décisions affecteront les prochaines discussions au sein de l’hémicycle.

La coalition Pastef réagit au recours de Macky Sall : Ousmane Sonko confirmé comme tête de liste

Quelques heures après le dépôt d’un recours par la coalition Takku Wallu, dirigée par Macky Sall, contestant la légitimité d’Ousmane Sonko, la coalition Pastef a répondu vigoureusement. Ce mardi, Ayib Daffé, ancien président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a pris la parole lors d’une conférence de presse pour clarifier la position de Pastef et réaffirmer la candidature de Sonko.

Dans sa déclaration, Ayib Daffé a été catégorique : « Ousmane Sonko est naturellement la tête de liste de Pastef. Il est pleinement légitime pour diriger cette liste, et nous sommes convaincus que la victoire est certaine. C’est pourquoi l’opposition persiste dans l’absurde et la manipulation, ce qui nous amuse. Il est de notoriété publique qu’Ousmane Sonko est électeur et éligible, preuve en est qu’il a voté le 24 mars dernier. » Cette affirmation vient en réponse aux doutes émis par la coalition de Macky Sall concernant l’éligibilité de Sonko, qui avait été récemment au centre d’affaires judiciaires.

Ayib Daffé a ensuite rappelé que la récente loi d’amnistie adoptée par le gouvernement avait levé tout obstacle juridique à la candidature de Sonko. Selon lui, cette loi efface effectivement les accusations et condamnations contre le leader de Pastef, rendant ainsi les tentatives de disqualification caduques. « Cela démontre bien que cette opposition s’engage dans la manipulation », a-t-il ajouté, critiquant la stratégie de Macky Sall et de ses alliés.

L’ancien député a également dénoncé l’alliance jugée contre-nature entre Macky Sall et Karim Wade, autre figure politique controversée. Daffé a rappelé que ces deux leaders avaient autrefois accusé les juges constitutionnels de corruption, mais qu’aujourd’hui, ils se tournent vers ces mêmes juges pour tenter de faire invalider la liste de Pastef. Une autre ligne d’attaque de la coalition Takku Wallu concerne la parité de la liste Pastef, que Daffé rejette comme une nouvelle tentative de déstabilisation.

Cette conférence de presse marque donc un nouveau chapitre dans la bataille politique entre Ousmane Sonko et ses adversaires. Pastef semble déterminé à maintenir Sonko en course pour les élections, malgré les nombreuses tentatives pour entraver sa candidature.

Le Gouvernement Lance un Plan National de Relance Économique pour la Casamance

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé lundi, lors d’une réunion interministérielle, la mise en place d’un ambitieux plan national visant à relancer l’économie des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, dans le sud du Sénégal, à travers une initiative intitulée « Plan du Président de la République pour la Casamance ». Ce programme, d’une durée de deux ans (2024-2025), s’inscrit dans une dynamique de réhabilitation et de développement après plusieurs décennies de conflit dans cette région.

Le Premier ministre a souligné que cette relance économique est orchestrée sur « instructions du président de la République » et que son objectif est de « restaurer l’équilibre au niveau de cette région impactée par plusieurs années de conflit ». La Casamance, en proie à une rébellion indépendantiste depuis le début des années 1980, a vu de nombreux villages désertés par leurs habitants, fuyant l’insécurité.

Le plan de relance, doté d’un budget total de 53,6 milliards de francs CFA, sera piloté par l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC). Il prévoit la construction d’infrastructures de base ainsi que le rétablissement des services déconcentrés de l’État dans les zones touchées. En outre, Ousmane Sonko a précisé que des comités de pilotage seront créés dans chaque région concernée, sous la supervision des gouverneurs locaux, afin d’assurer une meilleure coordination des efforts de développement.

Le Premier ministre a également mis en avant les progrès réalisés en matière de sécurité, notamment grâce à l’engagement de l’armée nationale, qui a permis le retour des populations dans 197 villages, représentant 5.655 ménages. Cependant, il reste encore 33 villages, soit 992 ménages, qui n’ont pas pu revenir à cause des séquelles du conflit. Le gouvernement a promis de tout mettre en œuvre pour assurer leur retour dans les meilleures conditions possibles.

Un autre volet crucial de ce plan est la déminage de la région, une opération essentielle pour garantir la sécurité des habitants. À cet effet, le gouvernement a alloué un budget spécial de 10 milliards de francs CFA pour mener à bien cette mission, qui permettra d’accélérer le retour à une vie normale pour les populations locales.

Ce plan de relance économique marque un tournant pour la Casamance, une région longtemps marginalisée en raison de son instabilité. Il symbolise l’engagement du gouvernement sénégalais à rétablir la paix et la prospérité dans cette partie du pays.

Kaolack/Politique : Oubliés des listes de la coalition « Takku Wallu Sénégal », le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, et ses compagnons contestent les investitures

Les choix de la liste « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien Président Macky Sall, sont vivement contestés par certains responsables de la Fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Kaolack. Oubliés des listes, Badou Ndour et d’autres responsables locaux du PDS ont exprimé leur désapprobation face à ces décisions.

Badou Ndour et ses compagnons déplorent « la manière dont les investitures ont été organisées. » Selon eux, ceux qui se sont battus dès les premières heures pour renforcer le PDS depuis 2012 ont été écartés au profit de responsables de l’APR (Alliance pour la République). « Cette façon de faire nous a profondément touchés. Si ces méthodes persistent, nous suspendrons simplement nos activités en vue des élections législatives de 2024 », a averti le secrétaire général de la Fédération urbaine du PDS de Kaolack lors d’une conférence de presse tenue ce mardi.

Ils rejettent fermement la liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal » et déplorent ces choix. « Nous voulons dire aux responsables de la coalition que s’ils ne corrigent pas cette injustice, Takku Wallu Sénégal sera le grand perdant à Kaolack. Nous rejetons catégoriquement cette liste et affirmons avec conviction que nous ne soutiendrons en aucun cas ces investis », a insisté M. Ndour. Pour lui, la priorité reste le bien-être des populations et non des intérêts personnels.

Retour de Macky Sall dans l’arène politique : Un aveu d’échec selon Cheikh Oumar Sy

Moins de sept mois après avoir quitté la présidence du Sénégal, Macky Sall est déjà de retour sur la scène politique. L’ancien chef de l’État, désormais tête de liste de la coalition « Takku Wallu », brigue un poste de député, un mouvement qui suscite diverses réactions. Parmi elles, celle de Cheikh Oumar Sy, ancien parlementaire et membre de la coalition « Jamm ak Njarin », qui voit dans cette décision un « aveu d’échec ».

Invité sur l’émission « Salam Sénégal » de la Radio Sénégal International (RSI), Cheikh Oumar Sy n’a pas mâché ses mots. Selon lui, ce retour précoce de Macky Sall dans l’arène politique constitue un échec sur plusieurs fronts. D’une part, l’ancien président n’aurait pas réussi à préparer un successeur politique. « Le fait que Macky Sall revienne aussi tôt montre qu’il n’a pas réussi à préparer de dauphin politique, un héritier de son pouvoir, comme il aurait dû le faire depuis des années », a-t-il déclaré.

Cette absence de stratégie de succession, pour Cheikh Oumar Sy, symbolise une défaillance majeure dans la gestion du leadership au sein du pouvoir de Macky Sall. En règle générale, un président sortant devrait, selon lui, « prendre de la hauteur », permettant ainsi à ceux qui prennent la relève de déployer leur action. « Le président de la République, par décence, doit prendre de la hauteur pendant au moins une ou deux années, laisser ceux qui sont au pouvoir dérouler, et revenir plus tard s’il le souhaite », a ajouté Cheikh Oumar Sy.

En outre, l’ancien parlementaire critique la récente réconciliation entre Macky Sall et certaines figures politiques qu’il avait autrefois écartées du jeu électoral, à savoir Karim Wade et Khalifa Sall. Ce rapprochement inattendu est perçu comme une manœuvre opportuniste, qui détonne avec les actions passées de Macky Sall à l’égard de ces deux figures emblématiques de la politique sénégalaise, autrefois exclues de la course présidentielle.

Pour Cheikh Oumar Sy, ce retour hâtif de Macky Sall trahit l’absence de continuité et de vision à long terme pour le pays. La place de l’ancien président dans les premières joutes électorales post-présidence suscite de nombreuses interrogations sur la stabilité et l’avenir politique du Sénégal, dans un climat où les alliances, souvent éphémères, rythment la scène politique.

Le débat est lancé, et ce retour en politique de Macky Sall pourrait bien redéfinir les équilibres et les dynamiques des élections à venir.

Libération d’Aicha Camara après une altercation avec l’ancien président Macky Sall à l’aéroport du Maroc

Aicha Camara, une ressortissante sénégalaise, a recouvré la liberté après avoir été brièvement arrêtée à la suite d’une altercation survenue à l’aéroport du Maroc. Cet incident l’a opposée à l’ancien président sénégalais Macky Sall, perturbant ainsi le déroulement de son vol. Selon des sources diplomatiques, Mme Camara a bénéficié de l’assistance juridique du gouvernement sénégalais, sous la direction de la Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères.

L’altercation s’est produite à bord d’un vol que partageaient Macky Sall et Aicha Camara. Cette dernière aurait interpellé l’ancien président sur son bilan politique, l’accusant d’être responsable de la mort de plusieurs Sénégalais durant son mandat. Les échanges, apparemment tendus, ont rapidement dégénéré, entraînant l’intervention des autorités marocaines, qui ont procédé à l’arrestation de Mme Camara.

Dès que l’incident a été signalé, la Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères du Sénégal a immédiatement réagi en instruisant l’Ambassade du Sénégal à Rabat ainsi que le Consulat général à Casablanca de fournir une assistance juridique à la ressortissante sénégalaise. Selon un communiqué de l’ambassade, cette intervention a permis la libération rapide de Mme Camara, confirmant l’engagement du Sénégal à protéger ses citoyens, quel que soit le lieu où ils se trouvent.

Cet événement pourrait potentiellement prendre une dimension politique, alors que Macky Sall, qui a quitté ses fonctions en 2023, reste une figure influente au Sénégal. Les accusations formulées par Mme Camara à l’encontre de l’ancien président reflètent des tensions encore vives autour de son mandat, marqué par des contestations et des débats sur son héritage.

L’assistance juridique fournie à Aicha Camara témoigne de l’efficacité des services consulaires sénégalais à l’étranger. Ce soutien s’inscrit dans une démarche plus large de protection des droits des ressortissants sénégalais, particulièrement dans des situations délicates comme celle-ci.

Aucune poursuite n’a finalement été retenue contre Mme Camara, et elle a pu quitter les locaux de la police marocaine après quelques heures de détention.

Cheikh Issa Sall Bloqué à la Frontière Sénégalaise : Un Acte aux Relents Politiques

Le 3 octobre 2024, Cheikh Issa Sall, maire de Mbour et président de l’Union nationale pour l’intégration, le travail et l’équité (Unité), a été empêché de quitter le territoire sénégalais alors qu’il se rendait en Mauritanie pour se recueillir auprès de son guide religieux, Cheikhna Cheikh Sadbou Aidara, à Nimzatt. Cette interdiction soulève des questions sur les dérives autoritaires et l’atteinte aux libertés fondamentales sous le nouveau régime en place.

Selon Cheikh Issa Sall, arrivé à la frontière nord du Sénégal, il a été informé par les services de contrôle qu’une directive avait été donnée de remonter les informations sur les personnalités politiques liées à l’ancien régime et d’attendre des instructions. Ce retard inhabituel a rapidement éveillé des soupçons chez l’édile. « Le temps qu’a pris le contrôle des papiers et de mes pièces d’identité ne laissait aucun doute sur une intention délibérée de retarder mon voyage », explique-t-il.

Face à cette situation, Cheikh Issa Sall a finalement rebroussé chemin, après avoir récupéré ses documents, préférant rentrer à Mbour en passant par NGoumba Gueoul, où reposent deux fils de son guide religieux.

L’interdiction de quitter le territoire, sans justification claire et sans décision judiciaire, suscite l’indignation du maire de Mbour. « Le fait de priver d’honnêtes citoyens de la liberté de circulation est une atteinte grave aux droits les plus élémentaires », déclare Cheikh Issa Sall, soulignant que cette restriction devient d’autant plus préoccupante lorsqu’elle touche à l’exercice des convictions religieuses.

L’édile s’interroge également sur la gestion de l’information au sein des instances de gouvernance. Il déplore le fait qu’un journaliste ait été informé de son blocage avant même qu’il n’en soit lui-même averti. « Cela pose des questions sur la sécurité du circuit de l’information dans nos institutions », critique-t-il.

Dans sa déclaration, Cheikh Issa Sall n’a pas hésité à dénoncer ce qu’il considère comme des « dérives autoritaires » orchestrées par le nouveau régime. Selon lui, des actes tels que celui dont il a été victime traduisent une méconnaissance flagrante des principes de l’État de droit. « L’émission d’interdiction de quitter le territoire national est un acte de nature judiciaire encadré par la législation sénégalaise », rappelle-t-il, accusant le pouvoir en place d’utiliser des pratiques contraires aux normes légales.

En dépit de ce qu’il considère comme une tentative d’intimidation, Cheikh Issa Sall reste ferme. Il réaffirme son engagement à défendre les droits des citoyens et à lutter contre les dérives du pouvoir. « Je ne céderai ni à l’intimidation ni à la pression psychologique », prévient-il. Il invite par ailleurs les nouvelles autorités à se concentrer sur les vrais problèmes qui préoccupent les Sénégalais, notamment la cherté de la vie et les difficultés économiques croissantes.

Le maire de Mbour appelle ainsi à une prise de conscience collective face à ce qu’il qualifie d’abus de pouvoir. Ce blocage à la frontière marque un nouvel épisode dans les tensions entre l’opposition et le pouvoir en place, dans un contexte de crise politique et sociale au Sénégal.

Recours de Takku Wallu au Conseil Constitutionnel : L’affaire Mame Mbaye Niang, une menace pour Ousmane Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition avec le recours déposé par la coalition Takku Wallu Sénégal auprès du Conseil Constitutionnel. Ce recours pourrait mettre en péril la candidature d’Ousmane Sonko, leader de la coalition des Patriotes, dans la course aux élections. Le spectre de sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang plane désormais sur son avenir politique.

Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise, a été condamné dans cette affaire très médiatisée, une décision qui pourrait entraîner sa disqualification dans la course électorale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en saisissant le Conseil Constitutionnel, espère que cette condamnation jouera un rôle déterminant dans l’examen de la validité de sa candidature.

Les membres de la coalition des Patriotes, quant à eux, sont sur le qui-vive. Leurs partisans dénoncent une tentative d’élimination politique orchestrée par leurs adversaires, tandis que les observateurs appellent à une justice impartiale et à une application stricte de la loi, quelles que soient les personnalités concernées. La situation est d’autant plus tendue que la condamnation de Sonko dans l’affaire Mame Mbaye Niang a exacerbé les tensions entre les différentes forces politiques du pays.

Si le Conseil Constitutionnel tranche en défaveur de Sonko, cela pourrait marquer un tournant décisif dans la campagne électorale. Les Patriotes se préparent à toutes les éventualités, tout en réaffirmant leur confiance dans les institutions et en appelant leurs militants à rester mobilisés. Pour eux, l’enjeu dépasse de loin la simple question de la candidature de leur leader : c’est l’avenir même du jeu démocratique au Sénégal qui est en question.

Les jours à venir seront cruciaux. Les yeux sont tournés vers le Conseil Constitutionnel, dont la décision pourrait bouleverser l’échiquier politique sénégalais.

Affaire Dermond Oil : Khadim Bâ incarcéré, Coris Bank sous pression pour une dette de 700 milliards de FCFA

L’affaire Dermond Oil, qui secoue actuellement le monde des affaires au Sénégal, prend un tournant inquiétant pour certains acteurs financiers de premier plan. Le patron de Locafrique, Khadim Bâ, a été placé sous mandat de dépôt vendredi dernier. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment faux et usage de faux dans un document administratif, importation sans déclaration de marchandises prohibées, violation de la règlementation de change, et escroquerie portant sur des deniers publics.

Cette affaire retentissante a attiré l’attention du public, d’autant plus que l’un des autres protagonistes, le directeur général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a pour sa part été relâché. Libéré sur ordre du Pool judiciaire financier (PJF), sa situation reste cependant sous haute surveillance. Selon les révélations du journal Source A, cette affaire pourrait avoir des implications beaucoup plus vastes pour l’ensemble du secteur bancaire.

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est entrée dans le dossier à la suite d’une réclamation choquante de la Douane sénégalaise, qui exige 700 milliards de francs CFA de la part de Coris Bank. Cette dette colossale menace non seulement la santé financière de la banque panafricaine, mais également l’équilibre du secteur bancaire dans toute la région UEMOA.

Un tel montant est jugé impossible à honorer par la banque sans courir le risque de faire faillite. Selon les observateurs, une faillite de cette envergure aurait un effet domino qui pourrait déstabiliser le secteur bancaire et financier de toute la zone UEMOA. C’est pour cette raison que la BCEAO, en tant que régulateur, a senti le besoin d’intervenir pour éviter une crise systémique.

Si Khadim Bâ se retrouve actuellement derrière les barreaux, Ibrahima Mar Fall, quant à lui, n’est pas encore directement inquiété malgré la menace des 700 milliards de francs CFA qui pèse sur son établissement. Cette divergence dans le traitement des deux hommes reflète peut-être la complexité de l’affaire, qui touche à la fois les secteurs pétrolier, bancaire et douanier.

Le dossier Dermond Oil, avec ses ramifications financières et judiciaires, met en lumière les fragilités et les interconnexions de l’économie sénégalaise, tout en soulevant de graves questions sur la gouvernance des affaires publiques et privées.

L’implication de la BCEAO est un signe que les autorités financières de la région prennent cette affaire très au sérieux. Toutefois, la capacité de Coris Bank à surmonter cette tempête reste incertaine. D’autres banques, bien qu’indirectement concernées, surveillent de près l’évolution du dossier, craignant des répercussions potentielles sur leurs propres opérations.

L’affaire Dermond Oil est loin d’avoir livré tous ses secrets. Pour l’heure, c’est l’ensemble du paysage économique sénégalais et ouest-africain qui retient son souffle, tandis que la justice poursuit son travail dans cette affaire aux multiples facettes.

Kaolack / Éducation : Une rentrée scolaire timide dans certaines écoles publiques du département de Kaolack – L’UDEN dénonce le non-respect des engagements par certains maires

La rentrée scolaire n’a pas été effective dans certaines écoles publiques comme prévu lors du CDD (Comité Départemental de Développement). Cette situation est due au non-respect des engagements pris par certaines collectivités territoriales, d’après Abdoulaye Dia, Secrétaire général de l’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN).

« Suite à une tournée que nous avons l’habitude de faire à chaque rentrée des classes dans le département de Kaolack, il en ressort que plusieurs écoles sont impraticables, non désherbées, et même inondées. Ce qui compromet le concept « Ubi Tey Jang Tey ». Nous dénonçons le fait que certaines collectivités territoriales avaient pris des engagements lors du CDD pour accompagner les écoles, mais malheureusement, ces engagements ne sont restés que des discours », a déploré Abdoulaye Dia en marge de cette tournée.

Selon le Secrétaire général de l’UDEN du département de Kaolack, l’appel du chef de l’État pour le nettoyage des écoles n’a pas été respecté par certaines collectivités territoriales. « Au-delà du non-respect des consignes du chef de l’État, nous avons également constaté l’absence de certains enseignants administratifs et élèves. Dans un établissement comptant 1000 élèves, la moitié ne s’est même pas présentée. Cela montre un faible taux de participation des élèves », a ajouté M. Dia.

Il a également salué l’exemple du maire de la commune de Sibassor, qui a, selon lui, dégagé des moyens pour accompagner les élèves et le personnel, permettant ainsi de concrétiser le concept « Ubi Tey Jang Tey ». « Nous invitons les autres maires à respecter leurs engagements. Nous lançons aussi un appel solennel aux parents d’élèves pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école », a plaidé Abdoulaye Dia.

Takku Wallu saisit le Conseil Constitutionnel pour contester la candidature d’Ousmane Sonko

Le mouvement politique Takku Wallu dépose un recours afin de bloquer la participation d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, invoquant des motifs d’inéligibilité.

Kaolack / Éducation : Les collectivités territoriales invitées à mobiliser davantage de ressources pour l’école à temps

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a exhorté, ce lundi, les collectivités territoriales à mobiliser et mettre à la disposition de l’école les ressources nécessaires, dans le but de contribuer à la victoire dans la bataille pour le développement.

« Il incombe également aux collectivités territoriales de fournir des ressources à l’école, de manière générale. Si nous voulons remporter la bataille du développement, il est impératif que d’importantes ressources soient mobilisées et mises à disposition du secteur de l’éducation. C’est un facteur décisif », a-t-il déclaré.

S’exprimant lors de la traditionnelle tournée de rentrée des classes, l’autorité administrative a renouvelé son appel aux maires et présidents des conseils départementaux, leur demandant de tout mettre en œuvre pour assurer une rentrée scolaire effective à travers toute la région.

« Depuis plus d’une semaine, les sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre. Cependant, nous avons constaté une reprise des pluies, un aléa que nous ne maîtrisons pas. Dans ce contexte, il est crucial que les collectivités territoriales restent vigilantes et fassent preuve de proactivité pour répondre aux attentes des populations », a-t-il ajouté.

À la tête d’une délégation composée d’autorités administratives, académiques et scolaires, ainsi que de représentants des associations de parents d’élèves, des organisations syndicales et d’autres acteurs du système éducatif, le chef de l’exécutif régional a visité plusieurs écoles pour vérifier l’effectivité de la rentrée des classes.

« En dressant un bilan provisoire, nous ressentons une satisfaction au vu de ce que nous avons constaté sur le terrain », a souligné le gouverneur. Il s’est rendu au lycée Ibrahima Diouf de Bongré, à l’école Mboutou Sow de Léona et au complexe scolaire Moussa Sow de Kassaville, où il a pu observer la tenue des cours avec une présence « satisfaisante » des élèves.

Il a toutefois noté que les travaux d’assainissement se poursuivent encore dans les cours des établissements scolaires.

Bougane Guèye Dany : Critique acerbe du gouvernement et appel à une gouvernance responsable

Le patron de presse et président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, ne cache pas son mécontentement face à la gestion actuelle du pays par les nouveaux occupants du palais présidentiel. Dans une récente déclaration, il a vivement critiqué la décision de l’agence Moody’s de baisser la note de crédit du Sénégal à B1, pointant du doigt des choix gouvernementaux jugés « irréfléchis » et destructeurs pour l’image du pays.

Selon Bougane, cette dégradation de la note de crédit découle d’une gestion financière désordonnée et d’un amateurisme flagrant de la part des dirigeants, en particulier du président et du Premier ministre. Il a déclaré : « Cette évaluation de Moody’s souligne que la détérioration de l’image du pays résulte de six mois de décisions peu réfléchies. Cela témoigne d’une gouvernance désordonnée et de déclarations inappropriées. »

Le leader de Gueum Sa Bopp a également exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de solutions concrètes face aux problèmes pressants des Sénégalais. Pour lui, le président et le Premier ministre semblent piégés dans une approche rétrograde, se concentrant sur des théories du complot plutôt que sur des résultats tangibles. Il a déclaré : « Nous avons un président sans vision et un Premier ministre incapable d’établir une direction stratégique. »

Bougane a mis en exergue la question de la crédibilité des institutions, notamment la Cour des comptes, en remettant en cause le rapport sur la dette publique entre 2018 et 2022. « Il est légitime de se demander quel crédit accorder à la Cour des comptes quand on conteste des chiffres pourtant préalablement validés par des institutions compétentes », a-t-il affirmé.

Le leader de Gueum Sa Bopp a également dénoncé ce qu’il considère comme une « confusion des rôles au sommet de l’État », appelant les Sénégalais à exiger plus de sérieux de la part du gouvernement dans la gestion des informations économiques. Il insiste sur la nécessité de définir des choix stratégiques clairs dans un cadre crédible.

Il a également rappelé l’importance de la démocratie et de la transparence, en évoquant la dissolution de l’Assemblée nationale par Ousmane Sonko, une action qu’il qualifie de violation de la Constitution. Selon Bougane, les prochaines élections législatives représentent la dernière chance pour « sauver le Sénégal ».

Ainsi, son message reste clair : le gouvernement doit prendre des décisions responsables et transparentes pour rétablir la confiance et garantir un avenir meilleur pour le pays.

Madiambal Diagne entre en politique et cède la présidence de l’UPF

Le journaliste sénégalais de renom, Madiambal Diagne, se lance officiellement en politique. Candidat aux élections anticipées prévues pour le 17 novembre prochain au Sénégal, il a décidé de se retirer de ses fonctions de président de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) afin de se concentrer sur sa nouvelle mission.

Dans un communiqué publié ce lundi, Madiambal Diagne a déclaré : « En raison de mon nouvel engagement politique au Sénégal, j’ai décidé de passer la main à la tête de L’UPF. » Il a proposé la journaliste marocaine Meriem Oughiri pour assurer l’intérim de la présidence internationale, un choix qui a été validé à l’unanimité par les membres du Bureau international de l’organisation.

Madiambal Diagne, administrateur général du groupe de presse Avenir Communication et du journal Le Quotidien, avait été reconduit à la tête de l’UPF en juillet 2023, après avoir quitté cette fonction en juillet 2022 à l’expiration de son dernier mandat. Il avait alors occupé la présidence de l’organisation pendant huit ans. Sur ses réseaux sociaux, il s’était exprimé avec fierté : « Le satisfecit de mes pairs me rattrape ! », en référence à la reconnaissance de son travail à la tête de l’UPF.

Ce passage de témoin marque une nouvelle étape dans le parcours de Madiambal Diagne, qui met désormais son expérience et son engagement au service de la politique sénégalaise. Sa décision de rejoindre la scène politique intervient dans un contexte d’élections anticipées, où il s’apprête à relever de nouveaux défis.

L’annonce de sa candidature pourrait avoir un impact significatif, compte tenu de son influence dans les médias et de sa réputation en tant que défenseur de la liberté de la presse. Avec cette nouvelle voie, Madiambal Diagne semble prêt à faire entendre sa voix sur des sujets qui dépassent les frontières du journalisme, et à peser sur les débats politiques à venir au Sénégal.

Moody’s sur le Sénégal : les oublis qui biaisent la note de l’agence (Omar Diop)

Moody’s s’est basé sur le déficit budgétaire réel de l’État du Sénégal (10 % au lieu de 5,5 %) et sur le taux d’endettement réel (87 % au lieu de 73 %) pour abaisser la note du pays, passant de Ba3 (catégorie spéculative) à B1 (catégorie très spéculative). Cette révision aura pour conséquence une augmentation du risque lié aux crédits alloués au Sénégal, et donc une hausse du taux d’intérêt appliqué à ces derniers. L’agence de notation évalue ainsi la solvabilité du Sénégal, c’est-à-dire sa capacité à rembourser ses dettes.

Cependant, la découverte de gaz au Sénégal, estimée à 910 milliards de mètres cubes, place le pays au 5e rang des producteurs de gaz en Afrique et au 20e rang mondial. De plus, l’exploitation d’un champ pétrolier au large des côtes sénégalaises espère atteindre une production de 100 000 barils par jour. La production d’or du Sénégal en 2023 est estimée à plus de 9 tonnes, représentant une contribution économique de plus de 219 milliards de FCFA par la société minière responsable de son exploitation.

Le Sénégal possède également un important potentiel en métaux précieux, métaux de base, minéraux industriels et matériaux de construction. En 2023, le secteur minier a généré plus de 1 000 milliards de FCFA. Si l’on se base sur le potentiel exceptionnel du Sénégal en ressources naturelles, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que ce pays est solvable, toutes choses étant égales par ailleurs. L’analyse de Moody’s aurait dû tenir compte de tous ces aspects avant d’attribuer une note au Sénégal.

Heureusement, la nouvelle orientation des autorités préconise la construction d’un modèle économique endogène, qui repose sur le financement de la politique économique sur des fonds propres et sur des partenariats public-privé, plutôt que sur un endettement contreproductif et inefficace.

Kaolack/ politique : Sérigne Momar Sokhna, président de la fédération du pds de kaolack quitte le Parti Démocratique Sénégalais avec l’ensemble des 29 secteurs

À quelques semaines des élections législatives du 17 novembre 2024, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans la région de Kaolack vient de perdre le président du Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal (GMDS). Cela montre que ce parti traverse une tempête politique. De son côté, l’ancien président de la Fédération rurale de Latmingué, Sérigne Momar Sokhna, dénonce une injustice dont il serait victime depuis des années. Il affirme que cette action résulte d’un complot politique orchestré par ses camarades, notamment Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Wallu, Saliou Dieng et Famara Senghor. Ces derniers n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale lors des dernières élections. M. Sokhna souligne qu’il s’agit d’une injustice flagrante, sans fondement.

Sérigne Momar Sokhna estime qu’il n’a plus d’avenir au sein du PDS. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Sokhna a décidé de quitter la formation politique de Me Abdoulaye Wade avec l’ensemble des 29 secteurs et la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène. « À partir d’aujourd’hui, je vous annonce ma décision de quitter le PDS avec l’ensemble des 29 secteurs, la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène, le responsable des jeunes de la commune de Keur Socé, Sérigne Niasse Thiam, et la présidente des femmes de la section communale de Ndoffane, Mame Sèye Ndour. Nous allons continuer à élargir mon mouvement dénommé Le Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal, déjà implanté dans les 45 départements du pays », a précisé Sérigne Momar Sokhna, président du mouvement (GMDS).

Le président du GMDS, par ailleurs président des exportateurs de métaux du Sénégal, a déjà annoncé son soutien, avec l’ensemble des 70 000 ferrailleurs, au candidat qui prendra en compte les préoccupations des paysans du Saloum et des ferrailleurs, a-t-il ajouté. Cette décision, relayée par l’ancien président de la fédération départementale du PDS de Kaolack, Sérigne Momar Sokhna, laisse présager une implosion imminente au sein du parti de Me Abdoulaye Wade dans la région de Kaolack. M. Sokhna souhaite désormais jouer un rôle central dans le débat politique et contribuer activement à façonner l’avenir du département de Kaolack, et plus largement celui du pays.

Élections législatives 2024 : Macky Sall en tête de liste pour Takku Wallu

L’ancien président du Sénégal mène la coalition Takku Wallu, marquant son retour sur la scène politique et ambitionnant de jouer un rôle clé dans la prochaine Assemblée nationale.

Liste complète de Takku Wallu avec Macky Sall tête de liste

Législatives 2024 : 41 dossiers retenus par la DGE, les recalés ont 24 heures pour faire recours

La Direction Générale des Élections (DGE) a rendu sa première décision concernant les candidatures aux élections législatives de 2024. Sur les 49 dossiers de candidature déposés, 41 ont été validés, tandis que 8 ont été recalés pour diverses raisons administratives ou de conformité.

La validation des candidatures par la DGE constitue une phase clé dans la préparation des législatives, marquant le passage vers la campagne officielle. Pour les candidats dont les dossiers ont été rejetés, tout n’est pas encore perdu. Ils disposent d’un délai de 24 heures pour introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel, qui aura le dernier mot sur la publication de la liste définitive des candidats.

Bien que les détails exacts des motifs de rejet des 8 dossiers n’aient pas encore été communiqués de manière officielle, les raisons habituelles incluent des erreurs dans la documentation, des irrégularités dans le parrainage ou des omissions dans les critères d’éligibilité. Les candidats concernés devront agir rapidement pour corriger ces défauts, s’ils espèrent encore figurer sur la liste officielle.

Une fois saisi, le Conseil constitutionnel dispose d’un délai relativement court pour examiner les recours déposés. Sa décision sera sans appel, et sa publication permettra de confirmer la liste définitive des candidats pour ces élections cruciales. Ce processus vise à garantir la transparence et l’équité dans le déroulement du scrutin, tout en assurant que seules les candidatures conformes aux exigences légales sont retenues.

Avec cette sélection des candidatures, le paysage politique se dessine progressivement, et les partis comme les coalitions affûtent leurs armes pour une campagne qui s’annonce intense. Les législatives de 2024 sont particulièrement attendues dans un contexte où les enjeux socio-économiques et politiques sont nombreux.

La prochaine étape, après la validation définitive des candidatures, sera le lancement officiel de la campagne électorale, durant laquelle chaque candidat pourra défendre son programme et convaincre les électeurs. Les recalés, eux, espèrent encore pouvoir se frayer un chemin via le Conseil constitutionnel.

Ismail Jakobs : forfait ou confusion autour de sa blessure ?

La situation d’Ismail Jakobs, international sénégalais évoluant à Galatasaray, suscite la controverse à la veille des prochaines rencontres du Sénégal contre le Malawi, prévues les 11 et 15 octobre dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Annoncé officiellement forfait en raison d’une blessure, Jakobs a néanmoins été titularisé par son club ce week-end lors d’un match de championnat contre Alanyaspor, où il a disputé l’intégralité de la rencontre (victoire 1-0).

Ce retournement de situation a plongé la Fédération sénégalaise de football (FSF) dans l’incompréhension, d’autant que le joueur avait été remplacé dans la liste des Lions par Abdoul Aziz Ndiaye du Jaraaf, en raison de sa supposée indisponibilité. La presse sénégalaise, notamment Le Quotidien, rapporte que la FSF n’a pas pris à la légère cet épisode, qualifié de « bizarrerie ». Les autorités sportives du Sénégal exigent ainsi la présence de Jakobs au rassemblement des Lions qui commence ce lundi à Diamniadio.

L’incohérence entre les déclarations du club turc et l’alignement du joueur sur le terrain laisse place à des interrogations. Selon des sources proches de la Fédération, les dirigeants turcs auraient joué un jeu ambigu, ce qui a suscité la colère des responsables sénégalais.

Dans ce contexte, la FSF semble bien décidée à clarifier la situation autour de Jakobs. Le Sénégal, qui entame une campagne de qualification importante pour la CAN 2025, veut pouvoir compter sur ses joueurs clés, et ne tolérera pas les incertitudes autour des blessures.

La suite des événements, et surtout la réponse du joueur et de son club, devrait permettre de dissiper les doutes. Mais cette affaire met en lumière une certaine tension entre la Fédération sénégalaise et certains clubs européens, qui, parfois, manquent de transparence concernant l’état de santé de leurs joueurs internationaux.

Blocage des Salaires des Députés Sortants : Une Directive Polémique du Premier Ministre ?

Les députés de la 14e législature se retrouvent dans une situation inédite : privés de salaires et de carburant depuis plusieurs jours. Selon le quotidien Bés Bi, les élus, habitués à être payés dès le 2 de chaque mois, n’ont toujours pas reçu leurs émoluments à ce jour, dimanche 7 octobre. Le Trésor public, qui aurait été interpellé à plusieurs reprises, affirme attendre des « instructions », sans préciser de quelle autorité ces directives doivent émaner.

Cependant, des rumeurs circulent, attribuant ce blocage à une décision du Premier ministre. Ce dernier, dans une posture ferme, avait déjà annoncé la suspension des salaires des membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese), des institutions qu’il n’a pas pu dissoudre en raison de l’opposition du groupe parlementaire Benno et d’une partie de l’opposition.

Une situation contraire à la Constitution ?

Ce blocage des salaires semble toutefois aller à l’encontre des dispositions constitutionnelles. En effet, comme le rappelle Bés Bi, l’article 87 alinéa 4 de la Constitution stipule que le mandat des députés sortants ne prend fin qu’à la date de proclamation des résultats des élections législatives. Cela signifie que les élus actuels sont en droit de percevoir leurs salaires et avantages jusqu’à la proclamation des résultats des élections prévues pour le 17 novembre prochain.

Si ces mesures sont confirmées, elles risquent de soulever des questions juridiques et politiques. S’agit-il d’une volonté de l’exécutif de sanctionner certains membres de la majorité parlementaire, ou simplement d’une mesure administrative en attente de clarification ? Le flou persiste. Toutefois, pour l’heure, les députés se retrouvent sevrés de leurs ressources, dans un climat de tension croissante à l’approche des élections législatives.

Le gouvernement se retrouvera probablement sous pression pour clarifier la situation rapidement, afin d’éviter que cette affaire ne prenne une tournure politique plus grave.

Diomaye Faye et Serigne Mbaye parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde selon Time Magazine

Dans son édition récemment publiée, Time Magazine a désigné deux Sénégalais parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde. En effet, le Président Diomaye Faye et le Chef cuisinier Serigne Mbaye figurent dans ce prestigieux classement, respectivement dans les catégories «Leader» et «Innovateur», selon un rapport relayé par Les Échos.

Diomaye Faye, âgé de 44 ans, est désormais le plus jeune président de l’histoire du Sénégal. Son accession au pouvoir a suscité l’enthousiasme aussi bien au niveau national qu’international. Le Time Magazine souligne que sa victoire électorale est perçue comme une victoire pour la démocratie en Afrique de l’Ouest, une région récemment marquée par plusieurs coups d’État militaires. Plus encore, elle symbolise l’émergence d’une nouvelle génération de leaders politiques dans un pays où la population est majoritairement jeune, avec une médiane d’âge de 19 ans. Ce changement générationnel ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour l’avenir du Sénégal.

En plus de son impact politique, Diomaye Faye incarne un modèle de gouvernance jeune et dynamique, ce qui fait de lui une figure de proue non seulement pour son pays mais aussi pour la sous-région ouest-africaine. Sa présence dans ce classement rehausse l’image du Sénégal comme une démocratie stable et en pleine mutation.

Outre le chef de l’État, Serigne Mbaye, un talentueux Chef cuisinier sénégalais, s’est distingué dans la catégorie des «Innovateurs». Installé aux États-Unis, Mbaye a su conquérir les palais les plus exigeants en revisitant la cuisine sénégalaise avec une touche d’innovation. Son inclusion dans ce classement met en lumière l’influence croissante des talents sénégalais sur la scène internationale, notamment dans le domaine culinaire.

Ces distinctions marquent une reconnaissance importante pour le Sénégal, dont les fils et filles continuent de briller sur la scène mondiale dans des domaines variés.

Nouvelle saignée à l’APR : Awa Guèye et Abdoulaye Diouf Sarr sur le départ ?

Le parti de l’Alliance pour la République (APR), dirigé par le président Macky Sall, traverse une nouvelle zone de turbulences à l’approche des législatives du 17 novembre. Selon Les Échos, Awa Guèye, membre fondateur et figure influente de la formation beige-marron, a récemment démissionné du parti. Cette décision serait le résultat d’un désaccord profond sur la manière dont elle a été écartée des investitures pour les prochaines élections législatives.

Après avoir joué un rôle prépondérant au sein de l’APR, notamment en assurant l’intérim à la tête de l’organisation des femmes de son camp politique, Awa Guèye n’aurait pas digéré son exclusion jugée « cavalière » par certains de ses proches. Cette mise à l’écart intervient après une législature qualifiée d’« excellente » par plusieurs observateurs.

Mais Awa Guèye ne serait pas la seule figure à envisager un départ de l’APR. Abdoulaye Diouf Sarr, ancien ministre et membre de l’APR depuis 2009, serait également en réflexion. Selon les informations relayées par Les Échos, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a traversé plusieurs gouvernements sous Macky Sall, serait mécontent de la manière dont les investitures pour les législatives ont été gérées. Cette frustration viendrait s’ajouter à d’autres désaccords accumulés au fil des années, notamment après avoir dû avaler plusieurs « couleuvres » pendant ses fonctions.

Ces défections, si elles se confirment, marqueraient une nouvelle étape dans les tensions internes de l’APR, à un moment crucial où le parti doit faire face à des défis électoraux de taille. La gestion des investitures, qui semble cristalliser de nombreux mécontentements, pourrait provoquer une véritable saignée au sein du parti, affaiblissant son unité à l’approche des élections.

La question qui se pose désormais est de savoir si d’autres cadres influents suivront le mouvement initié par Awa Guèye et peut-être bientôt Abdoulaye Diouf Sarr, ou si l’APR parviendra à contenir cette fronde interne. Le parti de Macky Sall, déjà secoué par des tensions autour de la succession du président sortant, devra réagir rapidement pour éviter une crise politique majeure à quelques semaines des législatives.

Diourbel : Le mouvement « Yonou Deugu » voit le jour pour un changement politique

À quelques jours des élections législatives, le mouvement « Yonou Deugu » a fait son apparition sur la scène politique de Diourbel, promettant de donner un nouveau souffle à la commune. Lors d’une rencontre grandiose au quartier Serigne Mbaye Sarr, le mouvement a été lancé dans une ambiance festive, attirant l’attention des médias et des habitants.

Le président du mouvement, Pape Diagne, a expliqué que « Yonou Deugu » est composé essentiellement de jeunes, mais aussi de femmes, de travailleurs du secteur informel et de sages. Titulaire d’un master en droit maritime et président sortant de l’amicale de la faculté de droit, Pape Diagne a souligné la nécessité de redonner à Diourbel un nouveau visage, face à un constat alarmant : « Diourbel est laissé en rade. Rien ne marche ici et rien n’a changé. Le maire, Malick Fall, je ne le dénigre pas, mais il a montré ses limites. Diourbel mérite mieux, et nous sommes là pour relever les défis. »

Pape Diagne a précisé que, bien qu’ils ne soient pas candidats aux prochaines élections législatives, leur objectif est d’orienter les Diourbellois vers les meilleurs choix. « Nous veillerons au grain et nous appelons les jeunes à prendre conscience. Les Diourbellois sont fatigués, surtout les femmes », a-t-il affirmé.

Le mouvement « Yonou Deugu » se veut être un véritable acteur de changement, visant à inciter les citoyens à s’impliquer dans le processus politique et à revendiquer leurs droits. « Nous tenons à remercier tous les membres qui ont porté leur choix sur ma personne et appelons les Diourbellois à venir adhérer au mouvement pour redonner à Diourbel le respect et la considération mérités », a ajouté Pape Diagne.

Le lancement du mouvement « Yonou Deugu » s’inscrit dans un contexte où les citoyens de Diourbel expriment un besoin croissant de changement et d’initiatives qui répondent aux défis socio-économiques auxquels ils font face. En mobilisant les différentes couches de la population, le mouvement aspire à créer une dynamique participative pour améliorer les conditions de vie dans la commune.

Ainsi, avec des valeurs de solidarité et de responsabilité, « Yonou Deugu » se positionne comme un nouvel espoir pour les habitants de Diourbel, appelant à une mobilisation collective pour bâtir un avenir meilleur.

“Setal Souniou Rew” à Diourbel : Moussa Bala Fofana mobilise les troupes pour des ecoles propres

Dans le cadre de l’initiative « Setal Souniou Rew » lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Moussa Bala Fofana, a mobilisé les jeunes de Diourbel le 5 octobre 2024 pour une journée dédiée au nettoyage et à l’entretien des établissements scolaires de la commune.

Cette journée, placée sous le signe de l’engagement civique, a vu la participation active de nombreux patriotes, qui ont répondu présent à l’appel du ministre avec du matériel de nettoyage. Le gouverneur de la région, Ibrahima Fall, le préfet Abdou Khadre Diop, ainsi que des acteurs de l’éducation, des élèves et des parents d’élèves, ont également pris part à cette initiative.

Parmi les établissements qui ont bénéficié de cette opération, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) ex-CEMT a été particulièrement mis en avant. Les jeunes du quartier Demba Welle, accompagnés des patriotes, se sont attelés au désherbage et à l’évacuation des ordures, contribuant ainsi à rendre l’établissement plus accueillant.

L’École Maternelle Fatoumata Ka, située au centre-ville, a également été nettoyée. L’ambiance était empreinte d’émotion, surtout après le passage des bénévoles qui ont amélioré considérablement le cadre de vie de l’établissement.

Le ministre a également visité l’École Serigne Bassirou, située au quartier Médinatoul, où il a félicité les enseignants et la direction pour les résultats remarquables obtenus lors des examens du CFEE et de l’entrée en sixième cette année.

D’autres établissements comme le Centre de Formation Professionnel CRETEF et le CEM Mouhamadou Moustapha Mbacké ont également reçu la visite du ministre, renforçant ainsi le soutien aux acteurs éducatifs de la région.

Un moment particulièrement touchant a eu lieu à l’École Algor Dioum, où le ministre a fait ses premiers pas dans le monde de l’éducation. S’asseyant sur une table-banc de sa classe de CM2, Moussa Bala Fofana a partagé ses souvenirs d’enfance, entouré de ses anciens camarades de classe, illustrant ainsi le lien fort qui unit les générations.

La journée s’est conclue dans le quartier Demba Welle, où le ministre a tenu une session d’investissement humain avec les jeunes et les femmes, renforçant ainsi l’esprit communautaire et le sens du devoir.

La cinquième édition du programme « Setal Souniou Rew » à Diourbel a été couronnée de succès, le ministre Moussa Bala Fofana ayant réussi à mobiliser les troupes autour d’une cause noble : le service à la nation et la promotion d’un cadre éducatif sain et propice à l’apprentissage. Cette initiative témoigne de l’engagement des autorités à améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves à Diourbel, tout en renforçant les liens communautaires.

Ziguinchor : l’école Francisco Carvalho a abrité officiellement la journée de Set-Setal le samedi 05 octobre 2024

L’école Francisco Carvalho se situe dans le quartier de Santhiaba, dans la commune de Ziguinchor. Elle est localisée dans une zone où la nappe phréatique est affleurante, rendant les lieux envahis par des eaux stagnantes et des herbes, sans compter l’état de délabrement des toilettes. Cela présage une rentrée scolaire certainement difficile.

La journée de Set-Setal a vu la participation du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, la déléguée générale de la DER Aïda Mbodj, des autorités administratives et locales, ainsi que de représentants d’autres secteurs professionnels, entre autres. L’objectif était de trouver une solution pour faciliter la rentrée scolaire des élèves et enseignants de cet établissement.

« Nous sommes ici à Santhiaba, dans une zone où la nappe phréatique est affleurante. Chaque année, c’est la situation que nous vivons à la rentrée des classes. Malheureusement, cette année, l’hivernage n’étant pas encore terminé, et avec la nappe affleurante, les pluies continuent de tomber. Hier encore, il a plu, et selon les prévisions météorologiques, d’autres pluies sont attendues. Malheureusement, nous continuerons peut-être à observer cette situation difficile. Cependant, nous, l’État, la communauté éducative, la mairie et le conseil départemental, allons mobiliser tous les moyens nécessaires pour créer des conditions acceptables afin que, dans les plus brefs délais, les élèves de cet établissement puissent réintégrer les classes et commencer leur année scolaire, comme d’autres élèves dans le pays, et même ici à Ziguinchor », a expliqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye.

Il a assuré qu’un suivi adéquat serait mis en place pour faciliter la rentrée scolaire.

« Pour nous, il ne s’agit pas seulement de donner un coup de râteau ou d’autres petites actions. Il s’agit aussi de rester présents à l’école pour continuer à mobiliser des ressources pour désherber, nettoyer, et les sapeurs-pompiers sont ici pour pomper l’eau. Nous ferons tout pour que les conditions soient moins difficiles que ce que nous avons observé. Tout le monde constate l’état d’envahissement par les herbes et les eaux. Nous espérons que d’ici les prochains jours, ou même les prochaines heures, avec l’aide de Dieu, nous allons au moins créer les conditions pour que la rentrée se fasse rapidement. Je ne peux pas m’engager sur une date précise, mais nous ferons tout ce qui est possible pour permettre la reprise des cours. »

Pour le ministre Cheikh Tidiane Dieye, « Il n’y a pas meilleur endroit que la devanture d’une école pour parler du sens et de l’enjeu de cette journée, tel que le président de la République l’a défini. Ce n’est pas seulement un acte symbolique de nettoiement mensuel, mais aussi un acte de gouvernance, aussi important que les grands projets. »

Il a ajouté que « les projets du gouvernement, qu’il s’agisse de construction de routes, d’autoroutes de l’eau ou de grandes infrastructures, de financement de l’économie, tout cela est important. Mais il n’y a rien de plus crucial que de former des citoyens de qualité grâce à l’éducation. Toutes les nations qui se sont développées ont commencé par éduquer leur peuple. »

De son côté, la déléguée générale de la DER, Aïda Mbodj, a souligné l’importance de réfléchir à l’implantation des écoles pour éviter les zones à problèmes. « Après ces journées de nettoiement, il ne s’agit pas simplement de quitter l’école et de la laisser à son sort. Il est nécessaire de mener une réflexion sur l’implantation des écoles, notamment dans les zones comme Ziguinchor, où il pleut beaucoup. Une meilleure collaboration entre les ministères de l’Urbanisme et de l’Éducation nationale est indispensable pour éviter ces situations. »

Elle a également insisté sur l’impact des toilettes délabrées, notamment sur la fréquentation des filles à l’école. « Nous ne pouvons pas tourner le dos à cette situation. Nous allons continuer à suivre ce dossier, et personnellement, je m’engage à contribuer à la réfection de ces toilettes. »

Enfin, pour marquer leur soutien, « la DER a offert 15 brouettes et 20 balais à Monsieur le ministre », a conclu Aïda Mbodj, en réaffirmant que la DER soutiendra les initiatives des pouvoirs publics.

« Ubi tey jang tey » : Podor Nouvelle Vision au chevet de l’école Donaye 1

Le mouvement Podor Nouvelle Vision a mis la main à la pâte ce dimanche 6 octobre en organisant une importante journée de reboisement à Wouro Madiwou, ainsi qu’une cérémonie où les meilleurs élèves de l’école Donaye 1 ont été primés.

« Cet événement marque une nouvelle étape dans notre engagement pour la protection de l’environnement et la préservation de notre patrimoine naturel. Dans un contexte de réchauffement climatique, avec des conséquences comme l’érosion côtière et les inondations, la mobilisation citoyenne est plus que jamais nécessaire », a expliqué M. Mamadou Seydou Sall, membre de Podor Nouvelle Vision.

En parallèle de cette action écologique, le président du mouvement, Monsieur Mamadou Seydou Sall, qui est également le parrain de l’école Donaye 1, a honoré les meilleurs élèves en leur attribuant des prix d’excellence. Ce geste souligne son engagement en faveur de l’éducation et son encouragement à la réussite scolaire.

« Ces deux initiatives montrent notre volonté de bâtir un avenir meilleur pour les jeunes et pour notre département. En investissant dans l’éducation et en agissant pour l’environnement, Podor Nouvelle Vision continue de se battre pour une société plus juste et durable », a-t-il expliqué en évoquant les raisons de son action. Il a également remercié les participants pour leur engagement et leur détermination, qui ont fait de cette journée un succès.

Sensibilisation à l’économie d’énergie : l’AEME forme les journalistes sur les bonnes pratiques

Ce vendredi 3 octobre 2024, l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME) a organisé un atelier destiné aux membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) et aux journalistes spécialisés dans l’environnement. L’objectif était de les sensibiliser aux bonnes pratiques et à l’importance de la maîtrise de l’économie d’énergie.

Mme Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’AEME, a profité de cette occasion pour présenter les solutions d’efficacité énergétique disponibles, notamment dans le secteur du bâtiment et des technologies performantes. Elle a insisté sur l’importance d’adopter des systèmes de gestion intelligente des équipements et des installations solaires, ainsi que des pratiques de sobriété énergétique qui, ensemble, permettront de réduire les dépenses énergétiques à tous les niveaux.

Elle a souligné la nécessité pour les journalistes de mieux comprendre ces enjeux afin de transmettre l’information avec précision. « Nous voulons que vous ayez une meilleure connaissance des programmes de l’AEME en rapport avec la maîtrise de l’énergie. Cela inclut les bonnes pratiques d’économie d’énergie et les comportements à adopter pour réduire la consommation, » a-t-elle précisé.

Mme Ndiaye a également mis en avant le rôle clé des technologies et solutions de digitalisation dans la gestion de l’énergie dans les ménages et les administrations. Elle a insisté sur l’importance d’outiller les journalistes pour qu’ils puissent mieux informer le public sur les solutions concrètes d’économie d’énergie qui peuvent être appliquées à tous les niveaux.

Cette session marquait une première étape pour mieux faire connaître l’étendue des missions et interventions de l’AEME, visant à intégrer davantage l’efficacité énergétique dans les discours médiatiques et les pratiques quotidiennes des citoyens.

Les 44 agents en cessation d’activité du Ministère de l’Énergie répliquent aux déclarations du ministre Birame Souleye Diop

Suite aux récentes sorties médiatiques du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, les 44 agents mis en cessation d’activité depuis le 12 août 2024 ont vivement réagi à travers un communiqué. Ces agents dénoncent ce qu’ils qualifient d’« allégations » de la part du ministre et expriment leur profond désaccord avec les propos tenus lors de son intervention le 5 octobre 2024 à Thiès.

Dans leur communiqué, les agents reprochent au ministre de persister dans sa décision de les mettre en cessation d’activité de manière qu’ils jugent « illégale ». Ils affirment que leur mise à l’écart ne respecte pas le cadre juridique établi par le code du travail. Citant l’article L.53, ils rappellent que toute rupture de contrat à durée indéterminée sans préavis ou sans indemnisation entraîne une obligation pour l’employeur de verser une « indemnité de préavis », correspondant à la rémunération et aux avantages dont auraient bénéficié les employés durant la période de préavis.

Les agents réfutent également les déclarations du ministre concernant la source de leur rémunération. Selon eux, les salaires ne proviennent pas d’une simple caisse d’avance mais d’un fonds spécifique, dénommé « fonds de développement minier et géologique », inscrit dans le budget de l’État depuis plus de quarante ans. Ce fonds, affirment-ils, a permis de rémunérer des générations d’employés, dont certains sont désormais à la retraite. Ils contestent également la notion de « dépassement » budgétaire avancée par le ministre, expliquant qu’un fonds de relance de 3 milliards de francs CFA avait été prévu pour couvrir les charges supplémentaires, y compris les cotisations sociales.

Par ailleurs, les agents mettent en lumière ce qu’ils considèrent comme une incohérence dans les propos du ministre au sujet des dépenses. Ils affirment que les chiffres avancés – 5.400 milliards de dépenses engagées par entente directe de 2019 à 2024 – ne correspondent pas à la réalité du budget du ministère, qui s’élève à 8 milliards par an. Ils en concluent que le ministre aurait confondu les dossiers ou mal interprété certains éléments.

Le collectif des agents exprime également son inquiétude quant à leur avenir au sein du ministère, faisant état de rumeurs concernant des recrutements liés au parti Pastef et un audit en cours. Certains d’entre eux craignent de ne pas être retenus après cet audit, malgré leurs années de service et leur rôle actif dans la collecte des recettes minières.

Pour conclure, les agents insistent sur la régularité de leurs contrats et rappellent que leurs recrutements ont été faits dans le respect des lois en vigueur. Ils réfutent toute irrégularité et affirment que la signature des contrats n’exigeait pas l’approbation du ministre, contrairement aux déclarations de ses conseillers.

Dans une déclaration empreinte de dignité, les 44 agents en cessation d’activité martèlent qu’ils ne demandent qu’à travailler et à voir leurs droits respectés. Ils considèrent comme injuste le traitement qu’ils subissent et réclament simplement de pouvoir continuer à subvenir aux besoins de leurs familles.

Le bras de fer entre les agents et le ministère semble donc loin d’être terminé, laissant planer des incertitudes sur le dénouement de cette affaire.

Audit des Finances Publiques du Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Réaffirme Son Engagement pour la Transparence

Le dimanche 6 octobre 2024, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a réagi publiquement aux résultats provisoires de l’audit des finances publiques couvrant la période de gestion de 2012 à 2024. Cet audit, commandité en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI), est perçu comme un moment décisif dans l’évaluation de la gestion économique du Sénégal sous les précédents gouvernements.

Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), le chef de l’État a salué le soutien et la coopération du FMI tout en soulignant l’importance de cet exercice de transparence. « Je salue l’esprit collaboratif du FMI, suite à la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal, après la gestion 2012-2024. Je réaffirme mon engagement ferme, comme je l’ai dit lors de ma prestation de serment, à faire du Sénégal un partenaire sûr et fiable », a-t-il déclaré.

Depuis son investiture, Bassirou Diomaye Faye s’est positionné comme un fervent défenseur de la bonne gouvernance et de la transparence budgétaire. La gestion efficace des ressources publiques est un élément central de son programme, et cette première étape d’audit vise à restaurer la confiance des partenaires internationaux et des citoyens. Cette action fait suite à sa promesse d’éradiquer la mauvaise gestion financière qui, selon de nombreuses critiques, a entaché les administrations précédentes.

La coopération avec le FMI, au-delà de l’audit, témoigne de la volonté du gouvernement actuel de renforcer les relations avec les institutions financières internationales. En réaffirmant cet engagement pour la transparence, le président Faye souhaite offrir une nouvelle dynamique aux relations économiques du Sénégal. L’audit provisoire, bien qu’attendant encore ses résultats définitifs, pourrait jouer un rôle crucial dans la formulation des futures politiques économiques et financières du pays.

Les défis sont nombreux pour l’administration Faye, qui a hérité d’une économie marquée par des controverses autour de la gestion des fonds publics. Le président a déjà montré sa détermination en prenant des mesures concrètes pour redresser la situation économique et pour poser les bases d’un développement durable. Cet audit s’inscrit ainsi dans une volonté plus large de renforcer la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale, notamment auprès des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers.

Les résultats définitifs de cet audit sont attendus avec impatience. Ils auront un impact significatif non seulement sur l’image du gouvernement, mais aussi sur les orientations économiques futures du Sénégal. L’audit, qui vise à mettre en lumière les zones de mauvaise gestion et à promouvoir une meilleure allocation des ressources, pourrait ouvrir la voie à des réformes profondes dans le cadre de la gestion publique.

Le peuple sénégalais, ainsi que les observateurs internationaux, surveillent de près cette évolution, espérant voir des changements concrets qui amélioreront la situation économique et la gestion des finances publiques. Pour le président Faye, il s’agit d’une étape clé pour consolider son mandat et pour démontrer que la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion est bien plus qu’une promesse électorale, mais une réalité politique en cours de réalisation.

En somme, cet audit des finances publiques représente une occasion pour le Sénégal de prouver son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, deux piliers essentiels pour attirer de nouveaux investissements et consolider la confiance des partenaires économiques internationaux. Le président Bassirou Diomaye Faye, en réitérant son attachement à ces principes, envoie un signal fort pour l’avenir économique du Sénégal.

Abdoul Mbaye sur la gestion économique du Sénégal : « Des lendemains difficiles se profilent »

Lors de son passage dans l’émission « Grand Jury » diffusée sur la Radio Futurs Médias (RFM), Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et ancien Premier ministre du Sénégal, a fait part de ses inquiétudes concernant la situation économique du pays. Il a rappelé qu’il avait depuis plusieurs années averti sur des « lendemains difficiles » pour le Sénégal, anticipant des ajustements douloureux. Cependant, il critique sévèrement la manière dont le régime actuel, dirigé par Diomaye Faye, gère et communique sur cette crise.

Abdoul Mbaye a exprimé son scepticisme face aux récentes déclarations du gouvernement, qui semble accuser trop rapidement certains acteurs sur la gestion des finances publiques. Il déplore un climat de « procédure à charge anticipative », qui, selon lui, donne l’impression que le gouvernement cherche coûte que coûte à désigner des coupables pour apaiser la population. « Il faut être plus serein car la justice n’a pas besoin de publicité inutile », a-t-il insisté, appelant à une gestion plus rigoureuse et moins théâtrale des dossiers publics.

Pour l’ancien Premier ministre, il est essentiel de laisser la justice suivre son cours sans interférences ni pression médiatique, afin d’avoir une vision claire et juste de la situation réelle des finances du pays. Cette approche, selon lui, permettrait d’éviter des décisions hâtives qui pourraient aggraver les difficultés.

En analysant la situation économique actuelle, Abdoul Mbaye a fait état de prévisions sombres pour l’avenir du pays. Il pointe du doigt la nécessité pour le Sénégal de faire face à des ajustements structurels inévitables, en particulier dans le secteur des subventions. « On ne peut pas fonctionner sans remettre en cause les subventions, notamment celles de l’énergie », a-t-il déclaré.

L’ancien chef de gouvernement a souligné que ces ajustements ont déjà commencé, notamment au niveau des douanes et des redressements fiscaux. Il avertit que la situation de la trésorerie de l’État ne permet plus de couvrir efficacement la dette intérieure, et que les réductions ou suppressions des subventions entraîneront inévitablement une hausse des coûts de l’énergie et du transport, affectant le quotidien des Sénégalais.

Ce qui inquiète le plus Abdoul Mbaye, c’est l’incapacité perçue du régime actuel à proposer des solutions rapides et efficaces face aux défis économiques. « Nous allons vers des heures beaucoup plus difficiles », a-t-il prévenu, insistant sur le fait qu’un changement de stratégie s’impose de toute urgence.

Dans cet appel lancé au président et à son équipe, le leader de l’ACT estime que les mesures jusqu’ici adoptées sont loin de répondre aux besoins pressants de la population. Il exhorte ainsi le gouvernement à changer de cap avant que la situation ne se détériore davantage, invitant à une révision profonde des politiques économiques et fiscales pour éviter une crise plus grave.

Les propos d’Abdoul Mbaye dressent un tableau préoccupant de l’avenir économique du Sénégal. Alors que des réformes structurelles semblent inévitables, l’ancien Premier ministre appelle à une gestion plus sereine et réfléchie des finances publiques, loin des accusations précipitées. Face à l’urgence, il plaide pour des décisions responsables et justes afin d’atténuer les effets de la crise sur la population.

Lat Diop frappé par un nouveau coup dur : Son père Codé Diop s’éteint après une crise

Le destin semble s’acharner sur Lat Diop. Après son arrestation le samedi 21 septembre 2024, suivie de son défèrement au parquet du Pool judiciaire financier le jeudi 26 septembre, et de l’émission d’un mandat de dépôt deux jours plus tard, l’ancien directeur de la Lonase et ex-ministre des Sports doit maintenant affronter une autre épreuve. Son père, Codé Diop, est décédé ce dimanche 6 octobre 2024, aux environs de midi, dans une clinique de Dakar.

Selon les informations recueillies par DakarActu, Codé Diop luttait contre la maladie depuis plusieurs jours. Son état de santé déjà précaire s’est brutalement dégradé après qu’il a appris l’arrestation de son fils, seulement quatre jours avant son décès. Incapable de supporter la nouvelle, il a fait une crise violente, plongeant encore plus la famille dans la tristesse.

Les proches, dans un souci de protection, avaient choisi de ne pas l’informer plus tôt de la situation de son fils, de crainte que cela ne précipite la tragédie. Mais le sort en a décidé autrement.

Cette perte vient alourdir une série de malheurs qui frappent Lat Diop, qui se trouve actuellement derrière les barreaux. La famille, déjà secouée par les événements judiciaires, doit à présent faire face à la douleur de cette disparition.

Lat Diop traverse ainsi une période des plus sombres, devant désormais concilier sa propre défense avec le deuil d’un être cher. Le monde politique et sportif est sous le choc, et des messages de soutien affluent vers la famille Diop en ces heures difficiles.

Sétal Sunu Réew : Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi » invite les patriotes à « rester concentrés et éviter les polémiques inutiles »

Comme de coutume, le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) du département de Kaolack a participé à la journée « Sétal Sunu Réew » dédiée à l’embellissement des établissements scolaires. À l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw, commune de Kaolack, il a appelé les patriotes à s’investir dans les programmes lancés par l’État et à ne pas perdre leur temps dans des occupations futiles.

« La journée de ‘Sétal Sunu Réew’ est symbolique car elle mobilise la communauté, surtout la jeunesse, autour d’actions utiles. Ces journées participent également à éveiller le sens du patriotisme et à pérenniser le sens du devoir chez les différentes couches de la population. Sans ces attitudes citoyennes, il sera difficile de mener nos villes à des niveaux de salubrité comparables à ceux de certaines cités africaines comme Accra au Ghana ou Kigali au Rwanda, car l’État ne peut pas tout faire sans l’implication des populations, » a plaidé le porte-parole de Pastef Médina Baye.

Revenant sur les polémiques politiques soulevées constamment contre les leaders de l’opposition, de la société civile ou du gouvernement, M. Niass a appelé ses camarades de parti à écouter Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko en relayant et en s’impliquant dans les programmes étatiques qui font la promotion de l’assainissement, de la souveraineté alimentaire et de l’éducation citoyenne. Pour lui, les patriotes doivent « s’investir et éviter la diversion » car les priorités sont ailleurs.

Après avoir participé à l’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo, le candidat à la candidature pour le poste de député du Pastef dans le département de Kaolack a procédé à un reboisement et à la réfection des tableaux des classes. « Notre candidature n’est que le prolongement de notre engagement communautaire au service des populations. Notre présence à l’Hémicycle ne sera qu’un moyen supplémentaire de relayer les préoccupations des administrés que nous côtoyons quotidiennement. Toutefois, nous tenons à préciser que notre engagement à vulgariser et à défendre le projet ne souffrira d’aucun grief, qu’il émane de notre investiture ou non, » a précisé Cheikh Baye Mbaye Niass, dit « Al Kaolakhi ».

Pour conclure, le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) a appelé les citoyens sénégalais à être conscients que les réformes phares de l’État en matière agricole, judiciaire et économique ne pourront se réaliser qu’avec une majorité solide à l’Assemblée nationale pour promouvoir les lois nécessaires. « Pour porter le plaidoyer du monde rural afin qu’il puisse bénéficier de plus que les 10% du budget national promis, il nous faut un soutien populaire, matérialisé par une victoire sans équivoque le soir du 17 novembre 2024. »

Rappelons que la journée d’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw s’est déroulée en présence du directeur de l’établissement Malick Diop, du corps enseignant, des élèves et du président du comité de gestion de l’école (CGE), Amadou Lyndor Mbaye.

Moustapha Cissé Lô appelle à la préservation des acquis démocratiques et plaide pour une alternance générationnelle

Moustapha Cissé Lô, ancien député et premier vice-président de l’Assemblée Nationale, sort de son silence. Dans une lettre ouverte adressée au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, il salue les avancées démocratiques réalisées par le peuple sénégalais, qu’il qualifie de mature. Cependant, l’ancien président du Parlement de la CEDEAO exhorte tous les acteurs à préserver ces acquis. Il se déclare partisan de l’Alternance Générationnelle et encourage la jeunesse à s’investir pleinement dans la construction nationale.

Lettre adressée à son S.E M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal et son Premier Ministre Ousmane Sonko.

Après avoir observé avec attention les 6 (six) premiers mois de votre exercice du pouvoir, je voudrais exprimer toute ma solidarité avec le peuple sénégalais. Le 24 mars 2024, lors de l’élection présidentielle, les citoyens sénégalais ont souverainement choisi de vous porter avec brio à la tête du Sénégal pour un mandat de 5 ans et ce, dès le premier tour de ce scrutin.

En tant que citoyen, je voudrais inviter tous à lutter pour préserver notre acquis démocratique envié à travers l’Afrique et dans le monde. Notre cher pays reste un modèle de paix, de démocratie et de stabilité dans un océan de tumultes qu’est devenue la sous-région ouest-africaine.
Oui ! Ceux qui nous gouvernent doivent rester toujours vigilants et ne jamais verser dans la haine, la vengeance et la précipitation qui sont des poisons mortels. La justice a souvent été utilisée comme arme pour liquider des adversaires politiques depuis notre indépendance.

Est-ce-que nos dirigeants qui avaient été victimes des décisions controversées de cette même justice-là, doivent continuer les procédés en ne changeant que les hommes qui ne les arrangent et en plaçant ceux qui les obéissent au doigt et à l’œil ?

Nous pensons bien que non ! Les Sénégalais ont trop souffert des méthodes peu orthodoxes utilisées par Dame justice qui rend souvent des décisions controversées, dictées par l’Exécutif. Ses anciennes pratiques peu orthodoxes sont révolues et doivent être jetées aux musées de l’histoire ancienne, ne serait-ce que, pour le maintien de la paix, de la stabilité et de la concorde nationale. Aucun pays ne s’est jamais développé sans la justice, la paix, la transparence et l’équité. Ce sont des leviers indispensables pour bâtir un Sénégal fort économiquement.

Aujourd’hui, nous voulons lancer un vibrant appel aux nouvelles autorités et à tout le peuple sénégalais. Que tout le monde reste vigilant, tolérant transparent, mais surtout, patient face aux grands défis de l’heure qui nous interpellent. Nous conseillons aussi aux autorités étatiques de ne plus nommer à des fonctions de haute responsabilité des hommes et femmes de plus de 65 ans. Nous sommes au temps de la vitesse et il urge de compter sur une jeunesse saine, bien formée, dynamique et expérimentée (entre 30 et 40 ans) pour le décollage économique de notre cher Sénégal. L’énergie jeune doit être placée au centre de notre politique pour propulser davantage le Sénégal vers l’émergence. Il est alors grand temps de nous débarrasser des papys politiques, ces gens-là qui veulent manger à tous les râteliers. Pour dire, ils ont été comptables de la gestion de presque tous les régimes politiques qui se sont succédés au Sénégal.

Les jeunes ont massivement voté en mars 2024 pour une Alternance Générationnelle qu’il faut donner forme. Nous devons, de toute évidence, respecter leur choix. La jeunesse, c’est l’avenir. Elle est le fer de lance de tout développement digne de ce nom. Mettons les bouchées doubles et œuvrons ensemble pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations. Pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, j’invite toute la jeunesse à plus de vigilance. Elle est appelée à se mobiliser comme un seul homme, avec courage et abnégation, pour voter les listes où figureront plus de candidats jeunes, corrects, sérieux et dévoués à la cause de notre République. Moi, personnellement, je n’ai pas encore choisi ma liste et je communiquerai dès que les listes des candidats seront publiées et affichées.

Pour conclure, sachez dès à présent que je ne serai l’otage ou l’esclave d’aucun homme ou d’une quelconque chapelle politique. J’entends toujours être du côté de la vérité.

Macky Sall démissionne de son poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris

L’ancien président sénégalais se retire pour se concentrer sur les élections législatives anticipées, où il conduit la coalition Takku Wallu Sénégal.

« Monsieur le Président,

Comme vous le savez probablement, les circonstances de la vie politique sénégalaise, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, m’ont amené à être investi tête de liste de la Coalition Takku Wallu Sénégal pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024.

Dans ces conditions, et pour éviter tout risque d’incompatibilité et de conflit d’intérêts, je voudrais porter à votre aimable attention que j’ai décidé de me mettre en retrait par rapport à mes activités d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète, à compter du 9 octobre, après le sommet de Hambourg sur la durabilité pour lequel j’avais déjà pris des engagements.

Mobiliser la communauté internationale autour des objectifs du Pacte de Paris pour les peuples et la planète aura été pour moi une tâche exaltante. Je tiens à vous remercier vivement pour votre confiance, en vous renouvelant mon fidèle attachement à notre amitié. Soyez assuré que je reste toujours disposé à travailler avec vous sur des sujets d’intérêt commun.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute et amicale considération ».

Macky Sall

La Chute Économique du Sénégal : Un Réquisitoire contre la Gouvernance Sonko

Six mois après l’alternance de mars 2024, le Sénégal fait face à une dégradation sans précédent de sa note économique, plongeant le pays dans une crise aux conséquences lourdes pour la population.

Selon un communiqué en date du 04 octobre 2024 du ministère des Finances et du Budget, l’agence Moody’s a revu à la baisse la note économique du Sénégal. Dans la foulée de la sortie du Premier ministre, M. Ousmane Sonko himself, qui a déclaré urbi et orbi que le Sénégal est une façade qui cache une structure en ruines, notre pays est passé de Ba3 pays stable à B1 pays sous surveillance.

En français facile, cette agence internationale de notation, suivant la logique du Premier ministre, a fait chuter le Sénégal du statut de pays économiquement stable à celui de pays failli à placer sous surveillance.

Dans un article au titre évocateur (« Own goal ou but contre son camp »), Youssou Diallo, président du Club Sénégal Émergent, a exprimé en réalités palpables le jargon de l’agence de notation: « Les conséquences immédiates et non exhaustives de cette dégradation pour le Sénégal sont: l’augmentation immédiate des intérêts de la dette commerciale ; un accès de plus en plus difficile aux prêts multilatéraux et bilatéraux ; un accès extrêmement limité ou à des taux usuraires aux marchés financiers ; une pression plus contraignante pour la prise immédiate de mesures drastiques de redressement qui seront insupportables pour la masse des pauvres de notre peuple ; un climat des affaires encore plus morose. »

À tous ceux qui demandaient d’attendre avant de dresser un bilan de l’action du régime issu de l’alternance de mars 2024, on ne peut s’empêcher d’opposer ce résultat tangible: une  dégradation sans précédent de la réputation financière et économique du Sénégal au bout des six premiers mois du mandat.

Si l’objectif d’Ousmane Sonko consistait à saccager le label Sénégal, il l’a atteint avec brio. Il était, en effet, difficile de faire mieux pour abîmer l’économie de ce pays.

Les chiffres du déficit budgétaire et du ratio de la dette par rapport au PIB avancés par Ousmane Sonko – dont la contestation m’a valu deux jours de garde-à-vue – ont produit des effets plus destructeurs que la destruction.
Alors que les Sénégalais ne voient plus le diable pour lui tirer la queue, cette note dégradée vient repousser encore plus loin l’horizon d’une sortie de la crise économique.

Sur ce registre, au moins, vous avez réussi, M. le Premier ministre.
Votre retentissante conférence de presse a produit un effet plus dévastateur que la dévastation. Chapeau bas, chef ! Bravo, M. Sonko !

Cheikh Yérim Seck

Autorisation accordée à Dangote pour les tirs de mines dans la carrière : tensions avec les populations de Ngomène

Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a récemment annoncé avoir délivré une autorisation à l’entreprise Dangote pour l’utilisation de tirs de mines dans une carrière située à proximité de Ngomène. Cette décision intervient alors que la multinationale rencontre des difficultés techniques liées à ses machines d’extraction, toutes actuellement hors service, mettant en péril ses engagements de production.

Selon les propos du ministre, cette autorisation a été accordée dans le cadre légal, en toute transparence, afin de permettre à Dangote de respecter ses obligations. En effet, l’entreprise utilise normalement des machines pour l’extraction des ressources, mais ces dernières étant en panne, les tirs de mines ont été jugés nécessaires pour éviter des retards supplémentaires. Le ministre a également souligné que le chef de village de Ngomène, Cheikh Ngom, a été impliqué dans les discussions menées avec Dangote afin de trouver une solution à la situation. Il l’a encouragé à communiquer ces décisions à sa communauté.

Cependant, la population de Ngomène ne partage pas cet avis et a manifesté son opposition face à l’usage des tirs de mines dans la région. Les habitants dénoncent les conséquences potentiellement néfastes sur leur environnement, leurs habitats et leur santé. Les récentes manifestations témoignent d’une inquiétude croissante quant à l’impact de ces activités minières sur la qualité de vie dans le village.

Cette situation met en lumière un conflit entre les impératifs industriels et les préoccupations locales liées à la protection de l’environnement et à la santé publique. Alors que l’État et Dangote tentent de rassurer la population sur la transparence et la légalité du processus, il semble que le dialogue devra être intensifié pour apaiser les tensions et trouver un compromis acceptable pour toutes les parties prenantes.

Goudomp : Journée nationale de Sétal Sunu Rewmi dédiée à l’école. Le ministre Olivier Boucal retourne dans son royaume d’enfance.

« Je voudrais d’abord féliciter toute la population de Goudomp qui s’est mobilisée massivement. Et au-delà de la population, nous devons également tirer un bilan de satisfaction quant au taux de participation. Nous avons vu les forces de défense et de sécurité participer massivement à cette journée d’investissement humain. Il faut rappeler que cette journée est dédiée à l’éducation et à l’enseignement professionnel », a expliqué M. Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique, à l’occasion de la journée de Sétal Sunu École.

Les autorités déconcentrées ont choisi le Lycée de Goudomp. Pour moi, natif de Goudomp, revenir participer dans un lieu où j’ai étudié et enseigné est un grand plaisir. Ce que je peux dire, c’est qu’il faut vraiment magnifier tout le travail et le niveau de compréhension de l’idée du Président de la République », a ajouté le ministre Olivier Boucal.

« Nous n’avons jamais rencontré ce problème à Goudomp pour la réouverture, mais je sais que les élèves sont suffisamment sensibilisés. Aujourd’hui, nous avons nettoyé les salles de classe, rangé les tables-bancs, et nous sommes en train de finir le désherbage. Nous pensons donc que le Lycée de Goudomp est fin prêt, comme les autres établissements de la ville. Nous pensons que les élèves viendront lundi pour la rentrée, car nous devons concrétiser le concept ‘Oubi Tey, Jang Tey’. J’ai fait le tour avec le proviseur et nous avons constaté que le Lycée de Goudomp, qui a ouvert ses portes il y a seulement cinq ans, est dans un état de délabrement très avancé. Je ne comprends pas l’origine de cette dégradation, mais il est surprenant qu’un lycée livré il y a seulement cinq ans soit dans un tel état », s’est interrogé M. Boucal.

« De toute façon, nous avons fait le constat et nous porterons ce que nous avons observé à l’attention du ministre de l’Éducation afin qu’il prenne les dispositions nécessaires », a conclu le ministre de la Fonction publique.

Sétal Sunu Réew : Le président des « 72 heures du Sine Saloum » s’implique pour la réussite du « Ubi tey jang tey »

La 5e édition du « Sétal Sunu Réew », dédiée à l’embellissement des établissements scolaires, s’est déroulée ce 5 octobre. Comme à l’accoutumée, M. Fallou Kébé a répondu à l’appel du Président de la République et du Premier ministre, en s’investissant à l’école élémentaire Guédel Mbodji, dans la commune de Kaolack.

Accompagné des éléments de l’armée, des supporters et dirigeants de l’Asc Saloum, ainsi que de la communauté éducative, le président des « 72 heures du Sine Saloum » a contribué activement à l’amélioration de l’environnement scolaire pour faciliter la mise en œuvre du « Ubi tey jang tey », prévue pour le lundi 7 octobre.

« L’école élémentaire Guédel Mbodji est symbolique car elle a formé de nombreux cadres du pays, ce qui justifie notre choix de cet établissement historique aujourd’hui », a expliqué El Hadji Fallou Kébé, président des « 72 heures du Sine Saloum ».

En outre, le mécène et acteur social a critiqué l’absence de mesures préventives durant l’hivernage pour protéger les écoles élémentaires. Sur ce point, la municipalité de Kaolack est pointée du doigt, car responsable de la gestion de l’éducation à l’échelle locale.

« Nous avons réussi à soulager l’école Amadou Tanor Dieng en évacuant l’eau avec la collaboration du Génie militaire. Cependant, de nombreux autres établissements sont dans la même situation, car les autorités compétentes n’ont pas su anticiper. Nous craignons donc que certaines écoles ne puissent pas démarrer les enseignements et apprentissages à temps », a ajouté El Hadji Fallou Kébé.

En marge de la journée de « Sétal Sunu Réew », le président de l’Asc Saloum a fait don de matériel de nettoyage et de charrettes pour le ramassage des ordures dans les zones enclavées, à la Direction du Cadre de vie de Kaolack.

Bassirou Diomaye Faye exhorte les élèves du lycée Demba Diop à l’humilité et au travail

Ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rendu visite aux élèves du lycée Demba Diop de Mbour, un établissement où il a fait une partie de son parcours. À cette occasion, il a prodigué des conseils précieux aux jeunes apprenants, les invitant à adopter des valeurs fondamentales telles que l’humilité et le travail acharné pour réussir dans la vie.

« Il y a deux domaines dans lesquels j’ai appris que l’effort ne se perd jamais », a déclaré le chef de l’État. Il a illustré ses propos en évoquant d’abord le sport, un milieu où les résultats de l’effort sont rapidement perceptibles. « Le sportif qui s’entraîne le plus progresse plus que celui qui s’entraîne moins, car il fait davantage d’efforts pour acquérir des aptitudes », a expliqué Bassirou Diomaye Faye. Il a ainsi insisté sur l’importance de la persévérance dans la quête d’une amélioration continue.

Le second domaine dans lequel l’effort est toujours récompensé, selon le président, est celui de l’apprentissage. Il a encouragé les élèves à faire preuve de sérieux dans leurs études et à consacrer du temps à l’acquisition de connaissances. « Celui qui y met plus de sérieux, consacre plus de temps et est conscient des objectifs qu’il cherche à atteindre à travers ses efforts, est celui qui devient le meilleur », a-t-il ajouté.

Pour conclure, Bassirou Diomaye Faye a invité les élèves à allier humilité et travail pour se distinguer dans leur parcours académique et dans la vie. Ses propos ont laissé une impression marquante sur les élèves, qui ont accueilli ces conseils avec enthousiasme et motivation.

Emmanuel Macron appelle à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël dans le conflit à Gaza

Samedi, le président français Emmanuel Macron a exprimé sa position en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées dans le conflit en cours à Gaza. Lors de son intervention sur France Inter, il a souligné l’importance de privilégier une solution politique à la situation actuelle, en insistant sur la nécessité de mettre fin aux livraisons d’armes alimentant les combats.

« Je pense qu’aujourd’hui, la priorité, c’est qu’on revienne à une solution politique, qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza », a déclaré Macron. Bien que la France ne fournisse pas directement d’armes dans ce cadre, selon ses propos, le président a tenu à marquer une position ferme en faveur de la désescalade et du dialogue.

Ces déclarations interviennent alors que le conflit entre Israël et les groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza continue de s’intensifier. Des frappes aériennes israéliennes ont répondu aux tirs de roquettes provenant de Gaza, entraînant de lourdes pertes civiles des deux côtés. Ce climat de violence exacerbé a provoqué des réactions internationales variées, la communauté mondiale appelant majoritairement à un cessez-le-feu immédiat.

Macron a également réaffirmé l’engagement de la France à chercher des solutions diplomatiques pour mettre fin à la crise. Selon lui, un retour au dialogue entre les parties concernées est la seule issue viable pour instaurer une paix durable dans la région.

Les propos du président français traduisent un sentiment plus large au sein de la communauté internationale, où les appels à l’arrêt des violences et à une solution politique se multiplient. Toutefois, les perspectives d’une désescalade rapide semblent encore incertaines, alors que les tensions restent vives.

Tentative de déstabilisation au Burkina Faso : Paul-Henri Damiba sous le coup d’une demande d’extradition

Le Burkina Faso est à nouveau secoué par des révélations préoccupantes concernant l’ancien leader de la junte, Paul-Henri Sandaogo Damiba, actuellement en exil à Lomé, au Togo. Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé le 5 octobre 2024, lors d’une intervention radiophonique, que Damiba serait impliqué dans un vaste complot visant à déstabiliser le régime en place à Ouagadougou. À cet effet, des négociations ont été entamées avec les autorités togolaises pour obtenir son extradition.

Paul-Henri Damiba, ancien lieutenant-colonel de l’armée burkinabè, avait pris le pouvoir en janvier 2022 à la suite d’un coup d’État contre le président démocratiquement élu Roch Marc Christian Kaboré. Sa promesse d’apporter une réponse efficace à la menace terroriste au Burkina Faso, gangrené par l’insécurité depuis plusieurs années, n’avait pas suffi à calmer le mécontentement grandissant. Quelques mois plus tard, en septembre 2022, il était à son tour renversé par le capitaine Ibrahim Traoré, qui le relégua à un exil au Togo.

Bien qu’éloigné de la scène politique nationale depuis, Paul-Henri Damiba continue d’alimenter les discussions. En effet, selon les accusations récentes du gouvernement burkinabè, l’ex-dirigeant aurait renoué avec des ambitions déstabilisatrices. Son implication présumée dans une attaque terroriste survenue à Barsalogho en août 2024 renforce ces soupçons.

Selon Ibrahim Traoré, les autorités burkinabè disposent de preuves incriminant Damiba dans des actions visant à saper la stabilité du pays. Ce dernier aurait collaboré avec des groupes armés terroristes dans le cadre d’un projet de déstabilisation qui viserait des cibles stratégiques au Burkina Faso. L’attaque de Barsalogho, un village au nord du pays, aurait fait partie de ce plan, impliquant des alliances dangereuses entre Damiba et des factions jihadistes actives dans la région.

Le président de la Transition a également révélé que le gouvernement n’avait initialement pas envisagé d’adopter une approche hostile à l’encontre de Damiba après sa chute en 2022. Cependant, ces récentes découvertes ont forcé Ouagadougou à reconsidérer sa position et à engager des discussions avec Lomé en vue de l’extrader pour qu’il réponde des accusations portées contre lui.

Selon les déclarations de Traoré, les autorités togolaises, jusqu’alors bienveillantes envers Damiba, auraient elles-mêmes été prises de court par ces révélations. Le Togo, jusqu’à présent, n’avait exprimé aucun signe d’inquiétude par rapport aux activités de l’exilé sur son territoire. Toutefois, la gravité des accusations pourrait changer la donne, ouvrant la voie à une coopération entre Lomé et Ouagadougou.

Les négociations entre les deux États sont désormais en cours. Le gouvernement burkinabè espère obtenir l’extradition de Paul-Henri Damiba pour qu’il soit jugé sur le sol burkinabè. Si cette démarche aboutit, elle marquerait une étape décisive dans la gestion des tensions internes et permettrait au régime en place de réaffirmer son contrôle sur les tentatives de déstabilisation.

Dans ce climat d’incertitude, la situation sécuritaire reste fragile au Burkina Faso, en proie à de multiples menaces. L’implication présumée d’un ancien chef d’État dans des actions terroristes met en lumière la complexité des dynamiques politiques et militaires qui se jouent dans la région du Sahel. Le dénouement des négociations entre Ouagadougou et Lomé sera déterminant pour la suite des événements.

Le peuple burkinabè, épuisé par des années de conflits armés, attend avec impatience que la lumière soit faite sur ces accusations graves et que la stabilité puisse enfin être restaurée dans le pays.

Affaire ONAS : Les révélations accablantes de Thierno Alassane Sall sur l’attribution des marchés publics

L’affaire ONAS continue de faire couler beaucoup d’encre, avec de nouvelles révélations issues de l’audition de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Énergie, devant la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette enquête, qui s’inscrit dans le cadre d’une plainte déposée contre le ministre de l’Assainissement, commence à dévoiler certains aspects troublants de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement au Sénégal.

Lors de son audition, Thierno Alassane Sall a rappelé que le ministre Cheikh Tidiane Dièye aurait «outrepassé ses prérogatives» en intervenant directement dans des marchés publics relevant de l’ONAS, notamment en faveur des entreprises Delta et Vicas. Selon lui, cette intrusion dans la gestion des marchés constitue une «faute grave» et soulève des soupçons quant aux motivations réelles de ces actions.

L’ancien ministre de l’Énergie a insisté sur la responsabilité de ces deux entreprises, Delta et Vicas, qui, selon lui, détiennent un monopole sur les contrats de l’ONAS depuis des années. Thierno Alassane Sall a également pointé du doigt leur part de responsabilité dans les défaillances récurrentes du système d’assainissement du pays, notamment lors des périodes d’inondations.

Les soupçons ne s’arrêtent pas là. Selon L’Observateur, Thierno Alassane Sall a évoqué des accusations de surfacturations dans les contrats attribués, soulignant que celles-ci devaient être constatées par un huissier pour être valides. Toutefois, ces irrégularités, bien qu’évidentes pour l’ancien ministre, n’ont jamais conduit à des actions concrètes contre Delta et Vicas.

Thierno Alassane Sall a également rappelé un épisode marquant datant de 2019, où la société Delgas avait intenté un recours contre les lots attribués à Delta-Vicas. Les instances judiciaires, du Comité de règlement des différends (CRD) à la Cour suprême, avaient ordonné la reprise de la procédure d’attribution, jugeant que les lots n’étaient pas conformes à la réglementation. Cependant, ces décisions n’ont jamais été appliquées, l’ONAS continuant à travailler avec Delta et Vicas, ce que l’ancien ministre qualifie de «baraka suspecte».

Ces déclarations renforcent les interrogations autour de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement, et ouvrent une nouvelle page dans l’enquête sur l’ONAS, avec de possibles implications politiques majeures. Le dossier, désormais entre les mains des enquêteurs, pourrait révéler des irrégularités graves et poser la question de la transparence dans l’attribution des marchés publics au Sénégal.

Macky Sall quitte ses fonctions à la tête du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P) pour se consacrer aux élections législatives anticipées

Macky Sall, ancien Président de la République du Sénégal, a annoncé son départ de ses fonctions d’envoyé spécial et de président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Une décision qui intervient à un moment clé de la politique sénégalaise, alors que des élections législatives anticipées se profilent à l’horizon. Sall occupait ce rôle depuis la fin de son mandat présidentiel, suite à sa nomination par Emmanuel Macron, président de la République française.

Selon une source proche de Macky Sall, celui-ci a fait le choix de « répondre aux sirènes nationales » en se concentrant sur la situation politique de son pays. « Il a répondu à l’appel du pays en montrant que le Sénégal prime sur l’international », a expliqué cette source, précisant que l’ancien chef d’État se prépare pour les élections législatives prévues pour le 17 novembre.

Désigné comme tête de liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal, Macky Sall a officiellement mis fin à ses fonctions au sein du 4P ce 9 octobre. Cette coalition, largement perçue comme une force de l’opposition au sein du paysage politique sénégalais, espère jouer un rôle clé dans ces élections anticipées qui s’annoncent cruciales pour l’avenir du pays.

Le départ de Macky Sall du 4P intervient dans un contexte où la scène politique sénégalaise connaît d’importantes tensions, avec des appels à une réforme électorale et des manifestations populaires. Son retour actif dans la politique nationale est vu comme un signal fort de son engagement pour le futur du Sénégal, un pays qu’il a dirigé pendant deux mandats successifs.

Pour de nombreux observateurs, cette décision démontre que Macky Sall souhaite désormais se recentrer sur les enjeux internes du Sénégal, après avoir occupé une fonction internationale symboliquement importante au sein du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, une initiative visant à promouvoir des actions durables à l’échelle mondiale.

Les semaines à venir seront donc cruciales pour Macky Sall et la coalition Takku Wallu Sénégal, qui devra mobiliser ses forces pour espérer peser dans ces élections législatives anticipées, où les enjeux sont de taille pour la stabilité et le développement du pays.

Kaolack/ Sétal Sunu École : La cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, a choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Niasse

« Comme vous le savez, dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi initiée par son excellence le président Bassirou Diomaye Faye, l’objectif est de rendre le Sénégal propre. Cette journée est dédiée aux écoles sous le slogan Sétal Sunu École, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey initié par la Cosydep soit effectif le 7 octobre 2024. Nous, militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, avons choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour organiser cette journée de Sétal Sunu École, afin que les élèves puissent accéder aux salles de classe dès lundi », a expliqué Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, ce samedi face à la presse.

Dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi, les militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membres de la zone 8 PASTEF Kaolack, ont choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour la rendre propre et accessible aux élèves, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey soit une réalité, comme dans les autres écoles du pays.

Le choix de l’école élémentaire de Fasse Cheikh Tidiane s’explique par l’état critique dans lequel elle se trouve, notamment la vétusté des salles de classe et l’environnement dégradé, en particulier la cour de l’établissement qui est envahie par les eaux de pluie, transformant l’enceinte en une sorte de marigot. « C’est pourquoi nous avons décidé de venir combler les trous dans la cour et de nettoyer les salles de classe », a ajouté M. Kébé.

« L’éducation est la base du développement de toute société. Elle est donc l’affaire de toute la nation. La politique des autorités de notre pays en matière d’éducation a toujours été guidée par l’impératif d’un accès démocratique à l’école pour tous les enfants du pays, sans discrimination, avec une attention constante portée à l’amélioration des enseignements et des apprentissages », a-t-il rappelé.

Cependant, selon lui, l’éducation connaît aujourd’hui plusieurs difficultés, notamment le manque d’infrastructures, les inondations dans les écoles, l’insuffisance de tables-bancs, l’absence de points d’eau et d’électricité dans certaines établissements.

« Il est de notre devoir d’engager davantage de discussions directes avec les habitants du quartier, la famille du parrain de l’école, ainsi que toutes les bonnes volontés et la mairie de Kaolack, afin de trouver d’urgence des solutions adéquates pour sortir l’école de cette situation », a conclu Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack.

Sénégal : Moody’s abaisse la note de crédit du pays après les annonces alarmantes du gouvernement

La situation économique du Sénégal traverse une période critique après la récente annonce de Moody’s. En effet, l’agence de notation a dégradé la note souveraine du pays, la faisant passer de Ba3 à B1. Cette révision intervient dans un contexte de turbulences économiques provoquées par des révélations inquiétantes sur l’état des finances publiques héritées de l’administration de Macky Sall. Le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, avait commandé un audit financier qui a révélé un déficit budgétaire de 2023 dépassant les 10%, soit le double de ce qui avait été initialement rapporté par le précédent gouvernement.

Cette chute de la note sénégalaise a des répercussions immédiates sur les obligations en dollars émises par le pays. Dès l’annonce du nouveau président sur l’état ‘’désastreux’’ des finances publiques lors de l’allocution du ministre Ousmane Sonko, les obligations sénégalaises ont connu une chute vertigineuse. La situation est d’autant plus préoccupante que Moody’s justifie sa décision par une détérioration de la position fiscale et un endettement « nettement » aggravé.

L’agence de notation met ainsi en lumière les risques économiques accrus qui pèsent sur le pays, avec un endettement qui dépasse les projections antérieures. La baisse de la note à B1 signifie une hausse du risque pour les investisseurs internationaux, rendant l’accès aux financements externes plus coûteux pour Dakar.

Les conséquences de cette dégradation de la note ne se limitent pas aux cercles financiers. L’ancien journaliste et désormais acteur politique Mamoudou Ibra Kane (M.I.K), ex-Directeur Général d’Emedia Invest, n’a pas tardé à réagir. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), il a directement imputé cette situation aux récentes annonces alarmantes du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

« Baisse de la note du Sénégal décidée par l’agence de notation Moody’s. Il fallait s’y attendre après les annonces alarmantes du gouvernement. La gestion d’un État ne s’improvise pas. Bienvenue aux mesures d’austérité comme la fin des subventions », a-t-il déclaré. Cette prise de position met en exergue les divergences politiques croissantes concernant la gestion des finances publiques et les mesures à prendre pour redresser la barre.

Alors que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye tente de rassurer la population et les investisseurs, la perspective de mesures d’austérité semble de plus en plus inévitable. Les subventions, particulièrement dans les secteurs sensibles comme l’énergie, pourraient être réduites, affectant directement le quotidien des Sénégalais. Une telle démarche risque d’aggraver les tensions sociales dans un pays où le coût de la vie a déjà considérablement augmenté ces dernières années.

Pour le nouveau gouvernement, le défi est de taille. Il s’agit non seulement de restaurer la confiance des investisseurs internationaux, mais aussi de stabiliser les finances publiques tout en évitant un choc social majeur. La révision à la baisse de la note du Sénégal par Moody’s met en lumière les urgences économiques auxquelles le pays doit faire face.

Il reste à voir comment Bassirou Diomaye Faye et son équipe s’y prendront pour redresser la situation, et si la politique économique du nouveau gouvernement saura convaincre à la fois les acteurs locaux et internationaux. Une chose est sûre : les mois à venir seront déterminants pour l’avenir économique et politique du Sénégal.

Découverte macabre sous le pont de l’Émergence : Une enquête en cours

Ce vendredi, une scène troublante a eu lieu sous le pont de l’Émergence, où un corps sans vie a été découvert, plongeant les habitants de la Patte d’Oie et des environs dans l’émoi. Immédiatement alertée, la police scientifique s’est rendue sur place pour mener les premières investigations.

Selon les premiers éléments recueillis, le défunt est un homme d’une quarantaine d’années, habillé d’un jean gris et de deux tee-shirts. Le corps ne présentait aucune trace de blessures béantes ni de signes apparents de violences, rendant la cause du décès mystérieuse.

Le procureur de la République a ordonné que la dépouille, non encore identifiée, soit transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour une autopsie, dans l’espoir d’éclaircir les causes du décès. Cependant, les premiers rapports des médecins légistes ont souligné « le caractère non exploitable du corps », ce qui complique davantage l’enquête.

Le commissariat de police des Parcelles Assainies a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cette découverte. La zone environnante de la Patte d’Oie est en effervescence, les spéculations allant bon train parmi les riverains, tandis que les autorités continuent leurs investigations pour lever le voile sur cette affaire troublante.

Le mystère reste entier, et les habitants, inquiets, attendent avec impatience les résultats de l’enquête et de l’autopsie pour obtenir des réponses sur ce drame.

Eumeu Sène : Vers une prolongation de carrière à 45 ans ?

Le monde de la lutte sénégalaise suit de près le cas d’Eumeu Sène, vétéran et figure emblématique de l’arène. Né le 4 février 1979, le lutteur de l’écurie Tay Shinger a atteint l’âge de 45 ans, marquant ainsi le seuil de la retraite fixé par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte. Toutefois, une nouvelle règlementation pourrait permettre à Eumeu Sène de prolonger sa carrière au-delà de cet âge.

D’après Le Soleil, cette disposition exceptionnelle n’est pas inédite. Bombardier, un autre lutteur emblématique, avait bénéficié de cette mesure en présentant un certificat médical attestant de son aptitude à continuer à pratiquer la lutte. Âgé de 48 ans, Bombardier avait ainsi pu disputer quatre combats supplémentaires après avoir prouvé qu’il était toujours apte physiquement. Désormais, cette même mesure pourrait s’appliquer à Eumeu Sène, à condition qu’il remplisse les exigences médicales imposées par le CNG.

Interrogé par Le Soleil, Landiang, agent d’Eumeu Sène, se montre confiant quant aux démarches à venir. « Eumeu Sène ne se fait pas de souci par rapport à un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport. Le moment venu, il se rendra au CNG pour suivre la formalité administrative et obtenir sa licence », a-t-il déclaré. L’optimisme de l’équipe autour du lutteur est évident, d’autant que, selon son agent, les promoteurs s’activent déjà pour organiser le prochain combat de la star de la lutte.

Bien que le nom de son futur adversaire ne soit pas encore dévoilé, l’annonce de ce combat suscite déjà une vive attente chez les fans. Eumeu Sène, qui a marqué l’histoire de la lutte sénégalaise par son talent et sa ténacité, pourrait bien remonter dans l’arène et prouver une fois de plus qu’il a encore de l’énergie à revendre, même à l’aube de ses 46 ans.

Dans un sport où la force et la résistance sont primordiales, cette dérogation ouvre la voie à une prolongation de carrière pour les lutteurs les plus expérimentés, et pourrait bien redéfinir la longévité des carrières dans la lutte sénégalaise. Reste à voir si Eumeu Sène pourra, comme Bombardier avant lui, défier le poids des années et offrir aux amateurs de lutte de nouveaux combats mémorables.

Législatives du 17 novembre : Les candidatures retenues seront publiées lundi prochain

La Direction générale des élections (DGE) s’apprête à dévoiler la liste provisoire des candidatures pour les élections législatives prévues le 17 novembre prochain. L’annonce a été faite par le commissaire de police Abdou Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers, lors d’un entretien avec Le Soleil.

D’après le commissaire Sarr, certains candidats ont vu leur dossier rejeté, leurs mandataires ayant été informés de l’irrecevabilité. « Les exclus ont été frappés d’irrecevabilité et/ou de forclusion pour défaut de certaines pièces et mentions obligatoires devant figurer dans le dossier de candidature », a-t-il précisé, sans toutefois divulguer les noms des concernés.

La publication de la liste provisoire marque une étape importante dans le processus électoral. Les candidats recalés disposeront de 24 heures après la publication pour déposer un recours auprès du Conseil constitutionnel. De son côté, la haute juridiction aura 72 heures pour examiner les requêtes et trancher, avant de rendre publique la liste définitive des candidats autorisés à concourir lors du scrutin du 17 novembre.

Cette procédure, minutieusement encadrée, vise à garantir la transparence du processus électoral et à assurer le respect des critères légaux par les candidats, avant que le peuple ne fasse son choix.

Affaire Khadim Ba : Le DG de Coris Bank libéré mais reste sous surveillance judiciaire

Dans un nouveau développement de l’affaire à plusieurs milliards de francs CFA impliquant l’homme d’affaires Khadim Ba, directeur général de Locafrique, le Directeur Général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a été libéré sur décision du Pool judiciaire financier. Toutefois, cette libération s’accompagne d’une mesure stricte : le juge d’instruction chargé de l’affaire a demandé à Ibrahima Mar Fall de rester à la disposition de la justice. Cette instruction vise à faciliter la poursuite des investigations dans ce dossier complexe.

Le cœur de l’affaire concerne des infractions présumées liées au « règlement n°09/2010/CM UEMOA relatif aux relations financières extérieures des États membres de l’UEMOA ». Coris Bank est accusée d’avoir contrevenu à ce règlement, notamment dans l’exécution de lettres de crédit émises pour le compte de Khadim Ba. Ce dernier, figure centrale de l’affaire, est actuellement placé sous mandat de dépôt pour des irrégularités douanières présumées dans le cadre de ses opérations d’importation de pétrole.

L’enquête révèle que plusieurs établissements bancaires, dont Coris Bank, auraient participé à l’exécution de ces lettres de crédit. Ces documents financiers sont essentiels dans les transactions commerciales internationales, notamment pour les importations de pétrole effectuées par Khadim Ba. Or, des sources fiables rapportent que certaines infractions auraient été commises durant ces opérations, mettant ainsi Coris Bank dans une position délicate.

L’affaire Khadim Ba, qui touche non seulement au secteur bancaire mais aussi aux douanes et au commerce pétrolier, fait grand bruit dans les milieux économiques et juridiques. L’enquête continue de suivre son cours, et il reste à voir quelles seront les suites judiciaires pour les différents acteurs impliqués.

En attendant, Ibrahima Mar Fall, bien que libéré, reste sous l’œil vigilant des autorités judiciaires et pourrait être à nouveau entendu dans le cadre de cette enquête qui s’annonce longue et complexe.

Décès du Professeur Amadou Makhtar Mbow : Le Président Faye présente ses condoléances à la famille

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu ce matin au domicile familial du Professeur Amadou Makhtar Mbow pour exprimer ses condoléances à sa veuve et à toute sa famille, suite à la disparition de l’éminent intellectuel sénégalais. Visiblement touché, le chef de l’État a partagé la profonde tristesse qui l’a submergé en apprenant la nouvelle du décès de M. Mbow, survenu lors de sa participation à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Dans son hommage, le Président Faye a salué les qualités humaines hors du commun de celui qu’il a décrit comme un « défenseur de la liberté, un artisan infatigable du multilatéralisme et un fervent promoteur de l’éducation ». Le chef de l’État a tenu à rappeler l’immense contribution du Professeur Mbow non seulement au Sénégal, mais également à l’échelle mondiale, à travers ses actions pour l’éducation, la culture et la paix.

Le Président Faye a aussi annoncé qu’un hommage national sera organisé en l’honneur de cette figure emblématique, en reconnaissance de son œuvre remarquable et de son dévouement pour l’avenir de la jeunesse et de l’humanité. Le pays s’apprête ainsi à célébrer la mémoire d’un patriarche qui, à travers son engagement, a marqué de façon indélébile l’histoire du Sénégal et laissé un héritage dont le rayonnement transcende les frontières nationales.

Le décès du Professeur Amadou Makhtar Mbow constitue une perte immense pour le Sénégal et le monde. Il laisse derrière lui un legs intellectuel et moral qui continuera à inspirer des générations à venir.

Affaire Khadim Bâ : Le directeur général de Locafrique placé sous mandat de dépôt pour infractions douanières

Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi, selon des informations relayées par Dakaractu. Cette décision a été prise par le Pool Judiciaire Financier après plusieurs retours de parquet, dans un contexte où des négociations avaient été annoncées entre l’homme d’affaires et les autorités douanières sénégalaises.

Accusé d’infractions douanières portant sur plusieurs milliards de francs CFA, Khadim Bâ fait face à une situation délicate, qui a suscité l’attention du public sénégalais. Le dirigeant de Locafrique, une société spécialisée dans le financement de projets d’infrastructures et d’énergie, est poursuivi pour des irrégularités présumées concernant des transactions avec la douane sénégalaise.

L’arrestation de Khadim Bâ intervient au même moment que celle d’Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal, également présenté devant le procureur du Pool Judiciaire Financier. Ce dernier est, selon les premières informations, lié à la même affaire d’infractions douanières, bien que les charges exactes retenues contre lui ne soient pas encore rendues publiques.

Les détails précis des infractions reprochées à Khadim Bâ demeurent pour l’instant non divulgués, mais il est clair que les enjeux financiers sont considérables, avec des montants en jeu s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre certains acteurs économiques et les institutions de l’État, en particulier dans le domaine des régulations douanières et financières.

Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par Locafrique ou par Khadim Bâ lui-même concernant ces poursuites. Il reste à voir si les négociations, qui auraient été initiées entre l’homme d’affaires et la douane sénégalaise, pourront aboutir à une résolution amiable, ou si le processus judiciaire se poursuivra avec un procès qui s’annonce complexe et potentiellement long.

Cette situation soulève également des questions plus larges sur la régulation des secteurs bancaires et financiers au Sénégal, et pourrait avoir des répercussions sur la réputation et l’activité de Locafrique, une entreprise jusqu’ici perçue comme un acteur clé dans le financement des grands projets au Sénégal.

Khadim Bâ, figure influente dans le milieu des affaires, devra désormais faire face aux autorités judiciaires pour répondre aux accusations qui pèsent sur lui.

Saisie importante de drogue à Thiadiaye : un chauffeur en fuite après une patrouille

Le jeudi 2 octobre 2024, un événement marquant s’est produit sur la route de Nguéniène, à Joal, près du village de Foua. Lors d’une patrouille matinale menée aux alentours de 5 heures, les gendarmes de la brigade de Thiadiaye ont intercepté un véhicule suspect. Cette opération, rapportée par le journal Le Soleil, s’inscrit dans les efforts continus des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région.

Les gendarmes ont aperçu un véhicule de type « sept places » qui sortait d’une route sablonneuse pour rejoindre la route départementale. À la vue des forces de l’ordre, le conducteur a immédiatement accéléré et a tenté de fuir en s’enfonçant dans la brousse. Après une poursuite intense, le chauffeur a abandonné son véhicule en pleine nature et s’est volatilisé.

La fouille du véhicule a révélé une importante quantité de drogue, renforçant les soupçons des gendarmes quant à l’activité criminelle à laquelle se livrait le fugitif. Le véhicule et la marchandise illégale ont été saisis, tandis que l’enquête se poursuit pour retrouver le chauffeur en cavale.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces de sécurité dans leur lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région. Les autorités locales ont appelé à une vigilance accrue des populations et continuent de redoubler d’efforts pour mettre hors d’état de nuire les réseaux de trafiquants qui sévissent dans la zone.

L’enquête, menée sous la direction des autorités compétentes, pourrait permettre d’identifier les complices potentiels et de démanteler ce réseau. En attendant, la saisie de la drogue et la fuite du chauffeur relancent le débat sur l’efficacité des mesures de lutte contre ce fléau dans le pays.

Affaire du Banquier Sénégalais en Fuite à Dubaï : Une Enquête Judiciaire en Cours

Un banquier d’affaires sénégalais, dont l’identité reste encore inconnue du grand public, est au cœur d’un scandale financier d’une ampleur considérable. Selon la revue ConfidentielDakar, cet influent homme d’affaires aurait perçu plus de 100 milliards de francs CFA de commissions dans le cadre d’une offre spontanée liée à des projets d’infrastructures routières au Sénégal. L’affaire, désormais sous la loupe du gouvernement sénégalais, pourrait aboutir à des poursuites judiciaires.

Bien que non nommé, un ministre sénégalais a récemment évoqué le rôle de ce banquier dans l’affaire, sans révéler son identité. Depuis que l’ombre des accusations plane sur lui, l’homme a trouvé refuge à Dubaï, un choix de destination qui n’est pas anodin. Dubaï est souvent perçue comme une place refuge pour les élites financières en difficulté, offrant une certaine sécurité juridique et économique. Selon les informations disponibles, il n’envisage pas de revenir à Dakar dans un avenir proche.

Malgré ce choix d’exil, des informations rapportent que le banquier aurait récemment voyagé à New York. Toutefois, aucun retour imminent dans la capitale sénégalaise n’est prévu.

Ce banquier est soupçonné d’avoir joué un rôle majeur dans la signature d’un contrat controversé portant sur des infrastructures routières. Le gouvernement sénégalais, en pleine réévaluation du projet, pourrait bientôt déclencher des poursuites judiciaires contre les parties impliquées. L’enquête devrait également s’intéresser de près à un ancien ministre sénégalais, signataire du contrat incriminé.

Ce n’est pas la première fois que ce banquier attire l’attention. Il avait déjà marqué les esprits lors de son rôle dans l’intermédiation financière du projet de construction du Stade de Diamniadio, un autre projet phare du gouvernement sénégalais. Cette affaire renforce les interrogations autour de ses pratiques d’intermédiation dans les grands projets d’infrastructures du pays.

Face à l’ampleur des sommes en jeu et à la pression médiatique grandissante, le parquet financier sénégalais a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire. Les investigations pourraient non seulement concerner les montants perçus en commissions, mais aussi les conditions dans lesquelles ces projets ont été approuvés et mis en œuvre.

Le banquier, désormais installé à Dubaï, pourra-t-il échapper à la justice sénégalaise ? Cette affaire, en plus de soulever des questions sur la gestion des offres spontanées, met en lumière la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence autour des grands projets d’infrastructures au Sénégal.

Découverte macabre à Patte d’Oie : le maire appelle à renforcer la sécurité

La commune de Patte d’Oie a été le théâtre d’une découverte tragique ce matin. Le corps sans vie d’un jeune homme a été retrouvé dans les eaux pluviales de la zone, plongeant la population dans la stupeur et la consternation. La nouvelle a été confirmée par le maire de la commune, qui a rapidement réagi en lançant un énième appel pour renforcer la sécurité dans cette région.

« Nous avons été informés de cette découverte macabre, mais il est encore trop tôt pour fournir des informations précises sur l’identité de la victime ou sur les circonstances de sa mort », a déclaré le maire de Patte d’Oie lors d’une conférence de presse. Malgré le flou entourant les détails de cette affaire, une chose demeure certaine : l’insécurité règne dans cette partie de la ville, où les incidents violents se multiplient depuis quelque temps.

Le maire a profité de cette tragédie pour renouveler son appel aux autorités compétentes, insistant sur l’urgence de sécuriser la zone. « Il faut agir maintenant, car la situation est devenue insoutenable. Les habitants vivent dans la peur et ne se sentent plus en sécurité dans leur propre quartier », a-t-il martelé.

En effet, la zone de Patte d’Oie a connu une recrudescence de violences ces derniers mois. Les résidents se plaignent régulièrement de la montée de la criminalité, des agressions et des vols à main armée. La découverte de ce corps sans vie vient ainsi ajouter une nouvelle couche à un sentiment d’insécurité grandissant au sein de la population locale.

Les autorités ont d’ores et déjà ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Toutefois, le maire insiste sur le fait que seule une réponse ferme et rapide permettra de restaurer la confiance des habitants et d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

En attendant les résultats de l’enquête, les habitants de Patte d’Oie restent sous le choc, espérant que cet énième appel ne restera pas lettre morte, et que des mesures concrètes seront prises pour assurer leur sécurité au quotidien.

Hommage à Aliou Cissé, Héros du Football Sénégalais par Amadou Ba

Un parcours exceptionnel marqué par la gloire, la persévérance et l’engagement national

Texte intégral

Chers compatriotes,
En ma qualité d’ancien Premier ministre et ancien ministre des Sports, je souhaite rendre un hommage solennel et appuyé à Monsieur Aliou Cissé, dont le nom restera à jamais gravé dans l’histoire du Sénégal. Premier sélectionneur à avoir mené notre équipe nationale à la victoire tant attendue en Coupe d’Afrique des Nations, il a offert à notre pays l’un des plus beaux moments de fierté nationale.
Pendant neuf années, Aliou Cissé a su incarner la persévérance et l’excellence, guidant avec passion et détermination nos Lions vers les sommets du football africain. Ses succès éclatants, mais aussi les épreuves qu’il a affrontées, témoignent de son engagement sans faille envers notre nation. Grâce à lui, le Sénégal a retrouvé une place de choix sur la scène sportive internationale.
Aujourd’hui, alors qu’il quitte ses fonctions, je tiens à lui exprimer toute ma reconnaissance et celle du peuple sénégalais. Son travail acharné et sa volonté d’excellence ont marqué à jamais le football sénégalais. Nous lui devons cette page glorieuse de notre histoire sportive et nationale.
Je souhaite également tout le succès à son successeur, qui aura la lourde responsabilité de poursuivre l’œuvre entamée par Aliou Cissé. Le Sénégal continuera à soutenir avec ferveur son équipe nationale, uni dans l’espoir de nouvelles victoires et d’une continuité dans l’excellence.
Merci, Aliou Cissé, pour tout ce que vous avez accompli. Votre nom restera à jamais associé à l’honneur, au courage et à la gloire de notre nation.

Amadou BA

Ancien Premier Ministre

Ancien Ministre des Sports

Le préfet de Guédiawaye interdit un rassemblement contre l’arrestation de Lat Diop

Le préfet de Guédiawaye a décidé d’interdire un rassemblement prévu par les jeunes de la localité, qui comptaient protester contre l’arrestation jugée « arbitraire » de Lat Diop, une figure politique influente. Les organisateurs, qui avaient prévu une marche pacifique ce vendredi, dénoncent une atteinte à leur liberté d’expression et une interdiction qu’ils considèrent comme politique.

Selon Cheikh Tidiane Danfakha, porte-parole de ces jeunes, une demande officielle avait été soumise à la préfecture pour organiser une marche pacifique à 10 heures, mais aucune réponse positive n’a été donnée par les autorités. « L’autorité n’a pas donné suite à notre requête », a-t-il regretté lors d’une déclaration sur la radio RFM. M. Danfakha estime que cette interdiction s’inscrit dans une démarche politique visant à restreindre la liberté d’expression. « Nous vivons la même situation qu’il y a deux ans. La liberté d’expression est bafouée », a-t-il ajouté.

Les jeunes, qui soutiennent Lat Diop dans ce qu’ils qualifient de situation politique délicate, soulignent qu’ils n’ont aucune intention de recourir à la violence. « Nous ne jetons ni des pierres, ni ne brûlons des bus. Nous voulions simplement exprimer notre mécontentement de manière pacifique », a précisé Cheikh Tidiane Danfakha.

En dépit de cette interdiction, le porte-parole affirme que d’autres actions seront entreprises pour faire entendre leur voix. Il estime que la démocratie et les libertés fondamentales sont en danger. « Nous allons poursuivre nos démarches car c’est notre liberté qui est en jeu », a-t-il affirmé.

Les jeunes de Guédiawaye prévoyaient un sitting devant la préfecture pour protester pacifiquement contre la détention de leur leader, mais cette tentative a été avortée par la décision préfectorale, attisant encore plus leur mécontentement.

La situation politique à Guédiawaye semble de plus en plus tendue, et ces événements mettent en lumière les préoccupations croissantes autour des libertés publiques dans cette partie du pays.

Macky Sall : Une Première Sortie Publique Annoncée à Paris Depuis Son Départ de la Présidence

L’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, s’apprête à faire sa première apparition publique depuis son départ du pouvoir le 2 avril dernier. Selon les informations du quotidien Enquête, Macky Sall se rendra en France le 10 octobre pour rencontrer les militants et sympathisants de la coalition Takku Wallu Sénégal, marquant ainsi un moment clé dans son retour sur la scène politique.

La coordination de l’APR en France confirme cette information, précisant que l’ancien chef d’État s’adressera à ses partisans lors d’un rassemblement prévu à Paris. «Le Président Macky Sall m’a informé qu’il sera en France le 10 octobre. Il m’a chargé de trouver une salle pour recevoir tous les militants et sympathisants», a confié une source au quotidien Enquête.

Demba Sow, ancien député APR de la Diaspora, a également appuyé ces informations, affirmant que les préparatifs sont en cours pour accueillir Macky Sall dans une ambiance festive. «L’heure est au rappel des troupes pour réserver à l’ancien président un chaleureux accueil», a-t-il déclaré, soulignant que cette rencontre pourrait clarifier plusieurs zones d’ombre qui planent sur la situation politique au Sénégal depuis quelques mois.

En effet, la sortie de Macky Sall est attendue avec impatience par ses partisans, notamment après une période marquée par des doutes et des incertitudes au sein de l’ancienne majorité présidentielle. Selon Demba Sow, cette rencontre pourrait dissiper ces inquiétudes et renforcer la cohésion autour de l’ancien président.

Bien que les organisateurs ne l’aient pas encore officialisé, cette sortie de Macky Sall à Paris pourrait également marquer le lancement de sa campagne en vue des élections législatives du 17 novembre prochain. Des sources proches de la coalition Takku Wallu Sénégal laissent entendre que Macky Sall pourrait être la tête de liste de cette coalition pour le scrutin à venir, un rôle stratégique qui pourrait jouer en sa faveur dans son retour politique.

Ce rendez-vous parisien s’annonce ainsi comme un moment fort, non seulement pour les militants de la diaspora, mais aussi pour l’avenir politique de Macky Sall, qui pourrait amorcer un nouveau chapitre de sa carrière après son retrait de la présidence.

Affaire des 2750 kg d’or : Abdoulaye Sylla nie toute implication dans les versements soupçonnés, Mame Mbaye Niang dans le viseur

L’enquête sur l’affaire des 2750 kg d’or prend une nouvelle tournure avec l’audition d’Abdoulaye Sylla, patron de la société Ecotra. Après avoir été entendu par la Brigade des affaires générales (BAG) de la Division des investigations criminelles (DIC), c’est devant les gendarmes de la Section de recherches (SR) qu’il a dû s’expliquer ce jeudi.

Selon Libération, Abdoulaye Sylla a été interrogé sur des transferts financiers douteux. Les enquêteurs l’ont notamment interrogé au sujet de versements d’un montant de 2 millions d’euros (soit 1,3 milliard de francs CFA), qu’il aurait effectués depuis Paris. Ces fonds auraient été versés à une société suspectée d’appartenir à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Ce dernier est désormais sous les projecteurs de l’enquête, les autorités cherchant à établir un lien entre ces mouvements financiers et l’ex-ministre.

Pour sa part, Abdoulaye Sylla nie catégoriquement les faits qui lui sont reprochés. Lors de son audition, il a présenté son passeport, affirmant qu’il n’était « pas en France durant la période des présumés versements ». En outre, il a déclaré ne pas connaître Mame Mbaye Niang, rejetant ainsi toute association avec cette affaire. « Je ne connais même pas Mame Mbaye Niang, » aurait-il ajouté lors de son audition.

Après avoir nié toute implication, Abdoulaye Sylla est reparti libre, mais l’enquête reste ouverte. Les autorités continuent de creuser pour éclaircir ces mouvements financiers et déterminer si des liens existent avec le vaste réseau de trafic d’or et les personnalités politiques mentionnées.

L’affaire des 2750 kg d’or continue de faire des vagues, laissant planer des questions sur de possibles complicités au plus haut niveau. La suite de l’enquête devrait permettre d’apporter plus de lumière sur cette sombre affaire qui secoue les milieux économiques et politiques.

Enquête sur Mame Mbaye Niang : Le rapport de l’IGF sur le Prodac refait surface

Une nouvelle étape semble s’ouvrir dans l’affaire du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac), impliquant l’ancien ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang. Ce vendredi 4 octobre, plusieurs journaux sénégalais ont rapporté l’ouverture d’une enquête, relançant les interrogations sur la gestion de ce programme sous sa tutelle. À l’origine de cette initiative, le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), un document contesté et objet de nombreuses controverses.

La Section de recherches de Colobane, en charge du dossier, a adressé une requête à la notaire Me Aïda Diawara Diagne pour inventorier toutes les entreprises que pourrait détenir Mame Mbaye Niang. Il s’agit de vérifier si des sociétés ont été créées en son nom auprès d’études notariales. Si tel est le cas, les actes de création devront être remis aux enquêteurs. D’après L’Observateur, cette enquête pourrait mener à la confiscation de toute entreprise potentiellement liée à l’ancien ministre par le Parquet financier, dans le cadre de la campagne de reddition des comptes initiée par le nouveau régime.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte de tensions politiques marquées par un contentieux de longue date entre Mame Mbaye Niang et l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce dernier avait, alors qu’il était opposant, accusé l’ex-ministre de malversations dans la gestion du Prodac, affirmant qu’un rapport de l’IGF épinglait ce dernier. En conséquence, Sonko avait été condamné pour diffamation, une décision qui l’avait privé de la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

Malgré les contestations de Mame Mbaye Niang, qui avait nié en bloc l’existence de ce rapport, Ousmane Sonko, désormais chef du gouvernement, avait déclaré que le fameux document était sur son bureau et qu’il serait transmis à la justice. Aujourd’hui, il semble que ce passage à l’acte ait bien eu lieu, ravivant les suspicions et jetant une nouvelle lumière sur la gestion du Prodac.

Les regards sont désormais tournés vers les développements à venir dans cette affaire, alors que la reddition des comptes semble devenir une priorité pour le nouveau gouvernement.

Cheikh Issa Sall Interdit de Sortir du Territoire : Un Autre Dignitaire de l’Ancien Régime Sous Surveillance

Cheikh Issa Sall, ancien Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et actuel maire de Mbour, a récemment découvert qu’il faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire. Cette mesure, mise en place par les autorités sénégalaises, semble viser plusieurs figures de l’ancien régime de Macky Sall.

L’ancien dignitaire n’a appris son interdiction que ce jeudi, alors qu’il tentait de se rendre en Mauritanie, à destination de Nimzatt, un lieu de pèlerinage spirituel. C’est aux postes frontaliers de Diama que les policiers lui ont notifié l’interdiction de quitter le territoire sénégalais. Pris au dépourvu, Cheikh Issa Sall a été contraint de rebrousser chemin.

Les raisons exactes de cette mesure n’ont pas encore été officiellement communiquées, mais elle s’inscrit dans un contexte de surveillance accrue à l’égard des anciens responsables politiques sous le régime de Macky Sall. Plusieurs personnalités politiques de premier plan, ayant exercé des fonctions stratégiques sous l’ancien régime, ont vu leurs déplacements à l’étranger restreints.

Cette situation soulève des interrogations sur les motivations derrière ces interdictions. Est-ce une mesure préventive liée à des enquêtes en cours ou une tentative de limiter les mouvements de certains acteurs politiques influents avant les prochaines échéances électorales ? La réponse reste floue pour le moment, mais une clarification des autorités sénégalaises est attendue.

Quant à Cheikh Issa Sall, la restriction de ses déplacements pourrait bien marquer un tournant dans son parcours politique et sa relation avec l’actuelle administration.

Pape Bouna Thiaw et Teddy Pellerin assurent l’intérim après le départ d’Aliou Cissé

Après une ère marquée par de nombreux succès sous la houlette d’Aliou Cissé, l’équipe nationale de football du Sénégal se retrouve à un tournant. Le départ du sélectionneur a provoqué des interrogations quant à la direction que prendront les Lions de la Teranga. En attendant de connaître le futur remplaçant à la tête de la sélection, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris la décision de confier la gestion des Lions pour les prochaines rencontres de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 à un staff intérimaire.

C’est le duo formé par Pape Bouna Thiaw et Teddy Pellerin qui aura la lourde responsabilité de mener l’équipe pour les 3e, 4e, 5e et 6e journées des éliminatoires. Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, cette décision a été adoptée dans un esprit de continuité. En effet, Pape Bouna Thiaw, ancien international sénégalais, était déjà membre du staff technique en tant qu’adjoint d’Aliou Cissé. Quant à Teddy Pellerin, il occupait le poste de préparateur physique des Lions.

Le choix de la FSF est clair : ne pas bouleverser une équipe déjà en place, mais lui faire confiance pour la suite de la campagne de qualifications. « Nous avons pris la décision de poursuivre avec le staff qui était déjà en place pour les quatre prochains matchs. Il n’y a aucune raison de changer », confie une source proche de la Fédération au quotidien sénégalais. Cette continuité est d’autant plus renforcée par l’intégration de Mayacine Mar, le Directeur technique national (DTN), qui viendra en soutien.

La priorité immédiate de ce staff intérimaire sera de maintenir la dynamique positive enclenchée par Cissé et son équipe. Les Lions du Sénégal, champions en titre de la CAN 2022, se trouvent dans une position de favoris dans ces qualifications pour la CAN 2025. Avec une équipe solide et un cadre déjà bien rodé, l’objectif sera de poursuivre sur cette lancée, en gérant au mieux ces prochaines échéances cruciales.

Toutefois, la situation sera réévaluée après la fin de ces matchs de qualification. La Fédération prendra le temps d’analyser les résultats et le contexte global avant de se prononcer définitivement sur le futur de l’encadrement technique des Lions. Pour le moment, la transition semble se faire dans le calme et la cohésion, avec l’espoir de ne pas perturber le groupe dans cette phase décisive.

Nomination du nouveau Directeur général de l’ARCOP : une décision controversée

Lors du Conseil des Ministres du mercredi 2 octobre 2024, le Président de la République a procédé à la nomination de Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat et détenteur du matricule de solde n°602 388/E, au poste de Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Commande publique (ARCOP). Il remplace ainsi Monsieur Saer NIANG, dont la fin de mission était attendue.

Toutefois, cette nomination suscite une controverse, particulièrement du côté de la société civile. Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, a exprimé des réserves quant à la procédure suivie pour cette désignation. Selon lui, un appel à candidature aurait dû être lancé pour ce poste stratégique, conformément à la réglementation en vigueur. « M. le PR Bassirou Diomaye Faye, la fin de mission du Directeur général de l’ARCOP était très attendue mais, selon la réglementation le recrutement de son remplaçant doit se faire par appel à candidature, y déroger peut mettre en pièce la bonne gouvernance de la commande publique », a-t-il affirmé sur sa page X (anciennement Twitter).

Le poste de Directeur général de l’ARCOP est d’une importance cruciale dans le dispositif de régulation des marchés publics, un secteur où la transparence et la bonne gouvernance sont primordiales pour éviter tout risque de corruption ou de malversations. Selon Birahim Seck, ne pas respecter les procédures établies pourrait affaiblir la confiance dans cette institution et compromettre l’intégrité du processus de commande publique.

La nomination de M. Moustapha DJITTE intervient donc dans un contexte délicat, où les voix s’élèvent pour rappeler l’importance du respect des principes de bonne gouvernance, notamment dans le recrutement des dirigeants des institutions publiques. Reste à voir si cette nomination fera l’objet d’un débat plus large, ou si les autorités en place choisiront de justifier cette dérogation à la procédure habituelle.

La société civile, quant à elle, entend rester vigilante quant à la gestion de cette institution, veillant à ce que les normes de transparence et de mérite soient respectées dans les décisions publiques qui concernent la gestion des ressources de l’État.

Kaolack/ Éducation : « Journée de Sétal Sunu école » – La Fédération régionale des délégués de quartiers lance la mobilisation

Pour assainir nos établissements scolaires, la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack lance un appel à la mobilisation. Ce jeudi, son président, Mamadou Adama Ba, s’est adressé à la presse locale. Il a saisi cette occasion pour encourager ses collègues délégués à une forte mobilisation. « Nous, en tant que parents d’élèves, jouons un rôle extrêmement important dans le concept ‘Ubi tey, Jang tey’, auquel nous adhérons pleinement. Nous savons tous qu’il y a des difficultés pour que ce concept, initié par la Cosydep, soit une réussite dans certaines localités de la région de Kaolack. Le pays a été largement arrosé par les pluies, et certaines écoles sont inondées. Prenons le cas de la commune de Kaolack, où l’on dénombre plus de 20 établissements scolaires sous les eaux malgré l’intervention des sapeurs-pompiers », a expliqué Mamadou Adama Ba, président des délégués de quartiers de Kaolack, lors de son point de presse ce jeudi.

Ces problèmes observés dans les écoles pourraient compromettre le bon démarrage des cours. C’est pourquoi, en tant que délégués de quartiers, nous avons effectué des visites dans ces établissements pour faire un état des lieux et informer les autorités étatiques afin que des solutions soient trouvées, comme l’ont souhaité le gouverneur de la région et le préfet du département de Kaolack lors du CRD et du CDD préparatoires à la rentrée scolaire 2024-2025″, a ajouté M. Ba.

« Les parents d’élèves doivent comprendre que l’école est le pilier et le socle sur lesquels nous devons nous appuyer pour transformer notre nation et former le citoyen que nous souhaitons. Nous invitons toute la communauté à participer à cette journée dédiée à l’embellissement de nos écoles et à l’amélioration de l’environnement d’apprentissage de nos enfants », a plaidé Mamadou Adama Ba, président de la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack.

Kaolack : Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal, section Kaolack, salue les initiatives pour un bon démarrage des cours

« Nous nous félicitons des innovations pilotées par l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, concernant la rentrée scolaire 2024-2025. Nous faisons face à une nouvelle rentrée qui coïncide avec la prise de fonction des nouvelles autorités. L’inspecteur d’académie a déjà alerté le gouverneur, qui a ensuite invité tous les services impliqués à rendre les écoles propres. À ce sujet, les sapeurs-pompiers ont installé des motopompes dans plusieurs écoles pour évacuer les eaux. Nous pensons que dès le 7 octobre, certains établissements pourront commencer l’enseignement de manière effective », a révélé Tamsir Ousmane Thiam, membre du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), section Kaolack, face à la presse ce vendredi.

« Hier, avec la rentrée du personnel, nous avons reçu des informations en provenance de certains établissements où nos représentants sont présents. L’atmosphère qui y règne témoigne qu’ils peuvent accueillir les élèves, grâce aux engagements de l’autorité éducative au niveau régional. Il faut souligner que l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, n’a ménagé aucun effort pour solliciter, auprès du gouverneur, l’appui des services de l’État, afin d’aider la communauté éducative à préparer des écoles sans problème », a rappelé M. Thiam.

« Cette année, la rentrée scolaire est spéciale, car le 5 octobre a été décrété une journée spéciale dédiée à l’éducation. C’est donc le moment d’inviter les partenaires, ainsi que les autres acteurs, tels que les ASC, à rendre les écoles propres. L’inspecteur d’académie a partagé toutes ces informations avec l’ensemble des acteurs du système éducatif. En ce qui nous concerne, nous, membres du SELS, section Kaolack, remercions l’inspecteur d’académie pour cette initiative, et nous sommes prêts à l’accompagner de toutes les manières possibles afin que le système éducatif s’améliore à Kaolack », a conclu Tamsir Ousmane Thiam.

Bougane Gueye Dany : un engagement renforcé sous l’inspiration de Sonko

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Guem Sa Bopp / Les Jambars, s’est adressé à la nation sénégalaise pour exprimer sa gratitude envers ses soutiens. Toutefois, dans son discours de remerciements, une mention particulière a été faite à une figure marquante de l’opposition sénégalaise : Ousmane Sonko.

Dans son allocution, Bougane Gueye Dany a reconnu l’influence déterminante de Sonko sur son propre engagement politique, affirmant que ce dernier a montré la voie à l’opposition. « Sonko moniou wane yoneuh bi… merci Grand Frère », a-t-il déclaré, en faisant clairement allusion à l’impact que le leader du parti PASTEF a eu sur la mobilisation des forces contestataires du régime actuel. Ce remerciement révèle non seulement une proximité idéologique entre les deux figures politiques, mais aussi une sorte de passage de relais dans la lutte contre les dérives qu’ils attribuent au gouvernement en place.

Libéré récemment, Bougane Gueye Dany apparaît plus déterminé que jamais à poursuivre son combat. Porté par l’élan populaire qu’il a su cultiver, et désormais galvanisé par le modèle de leadership offert par Sonko, il entend faire front commun avec l’opposition pour instaurer un changement radical au Sénégal.

Ce rapprochement symbolique entre les deux hommes marque une nouvelle phase dans la contestation politique sénégalaise. Si Ousmane Sonko a été une figure clé dans la cristallisation de la colère populaire, Bougane Gueye Dany semble prêt à reprendre le flambeau, réaffirmant ainsi sa détermination à tenir tête au régime de Macky Sall. Ce geste de reconnaissance adressé à Sonko pourrait également être interprété comme un appel à l’union des forces d’opposition, face à un régime qu’ils jugent de plus en plus répressif.

Dans ce climat politique tendu, où les voix dissidentes se heurtent souvent à des répressions, Bougane Gueye Dany se positionne désormais comme un acteur clé de la résistance, porté par une volonté de transformation et inspiré par le chemin déjà tracé par Sonko. Le combat de l’opposition sénégalaise semble donc loin d’être terminé, avec une nouvelle génération de leaders prêts à prendre le relais pour la cause nationale.

Déclaration de Bougane Guèye Dany après sa libération : retour sur les circonstances de son arrestation

Le président du mouvement Guem Sa Bopp et leader des Jambaars, Bougane Guèye Dany, a tenu une déclaration publique à la suite de sa libération. Il a profité de cette occasion pour revenir longuement sur les circonstances de son arrestation et sur son audition devant les enquêteurs .

Bougane a dénoncé ce qu’il considère comme une arrestation injustifiée, affirmant que les autorités ont agi de manière disproportionnée en l’arrêtant. Selon ses propos, il était clair que cette arrestation visait à museler son mouvement et ses positions critiques à l’encontre du gouvernement. Cependant, il a tenu à remercier ses partisans et sympathisants qui l’ont soutenu tout au long de cette épreuve.

Lors de son audition, Bougane a affirmé avoir fourni des explications détaillées sur les déclarations qui lui sont reprochées. Il a évoqué les questions des enquêteurs concernant ses commentaires sur la situation politique et économique du pays, notamment en ce qui concerne les chiffres avancés par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Malgré la pression des autorités, Bougane Guèye Dany a tenu à réaffirmer avec force ses propos concernant les chiffres et les déclarations faites par le Premier ministre. Il maintient que les statistiques avancées sont erronées et ne reflètent pas la réalité socio-économique du pays. Pour lui, il est de son devoir, en tant que leader politique et citoyen engagé, de dénoncer les incohérences et de continuer à porter la voix du peuple.

Le président de Guem Sa Bopp a également appelé à une mobilisation continue de ses partisans. Il affirme que son mouvement ne sera pas intimidé par les tentatives de répression et qu’il poursuivra son combat pour une justice sociale et économique au Sénégal.

Cette déclaration marque une nouvelle étape dans le bras de fer entre Bougane Guèye Dany et les autorités, alors que la situation politique du pays reste tendue. Le leader des Jambaars entend bien jouer un rôle clé dans les mois à venir, en continuant à se poser en opposant farouche des politiques actuelles.

Alors que les tensions politiques se renforcent, la position de Bougane Guèye Dany et de son mouvement semble se solidifier. Sa libération n’a fait que renforcer sa détermination, et ses critiques à l’encontre du gouvernement demeurent intactes. Il reste à voir comment cette dynamique influencera l’évolution du climat politique au Sénégal dans les prochains mois.

Kaolack / Sport : Un citoyen rend hommage à Aliou Cissé et lui souhaite plein succès

Quelques heures après le limogeage d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale de football, un citoyen de Kaolack a rendu hommage à l’enfant de Ziguinchor pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu’il a dirigées depuis son arrivée en 2011. Il lui a également souhaité plein succès pour l’avenir. « L’histoire d’Aliou Cissé avec les Lions est marquée par des succès impressionnants, bien que son parcours ait souvent été critiqué pour ses choix tactiques. Son contrat en tant que sélectionneur n’a pas été renouvelé, mettant ainsi fin à son aventure à la tête de la sélection nationale sous la décision des nouvelles autorités du pays », a souligné Abdou Kafour Biaye.

Selon lui, avec neuf ans passés à la tête des Lions, Cissé a dirigé 93 matchs, pour un bilan de 60 victoires, 22 matchs nuls et seulement 12 défaites. « Sous sa direction, le Sénégal a atteint deux finales de la CAN : la première en 2019 en Égypte, perdue face à l’Algérie, et la deuxième en 2022 au Cameroun, remportée face à l’Égypte. Cette victoire historique a offert au Sénégal son premier titre continental, gravant ainsi le nom d’Aliou Cissé dans les annales du football africain. Sur le plan continental, Aliou Cissé a su maintenir une régularité impressionnante. Il a qualifié le Sénégal pour quatre éditions consécutives de la CAN, et ce à chaque fois deux journées avant la fin des qualifications. Sous sa houlette, le Sénégal a occupé la première place du classement FIFA des nations africaines pendant trois années consécutives, une performance rare qui témoigne de la constance de l’équipe », a-t-il déclaré.

Sur la scène internationale, ajoute-t-il, le natif de Ziguinchor a également brillé en qualifiant le Sénégal pour deux éditions consécutives de la Coupe du monde, en 2018 et 2022. « Lors de cette dernière édition, les Lions ont atteint les huitièmes de finale, une réalisation qui renforce le palmarès du technicien sénégalais », a conclu, admiratif, M. Biaye.

Kaolack : l’UNAPES mobilise les parents d’élèves pour rendre effectif le concept « Ubi tey jang tey »

Le constat est unanime au niveau de la circonscription de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune et du département de Kaolack à quelques jours de la rentrée scolaire : l’inaccessibilité de certaines écoles, le manque de points d’eau et d’électricité, entre autres difficultés. Ces problèmes constituent des freins au bon démarrage des enseignements et des apprentissages à temps. Face à cette situation, l’Union Nationale des Associations des Parents d’Élèves et d’Étudiants du Sénégal (UNAPES), section de Kaolack, a proposé quelques pistes de solutions.

Bara Guèye, coordonnateur départemental de l’UNAPES et point focal régional, a pris part aux Comités Régional et Départemental de Développement (CRD et CDD), où les problèmes du système éducatif ont été passés en revue afin de garantir l’application du concept « Ubi tey jang tey » dès le jour de la rentrée, prévue le 7 octobre.

« L’UNAPES a toujours joué un rôle important dans le système éducatif. Cependant, nous invitons chaque parent d’élève à veiller à ce que les écoles soient accessibles aux enfants. Nous appelons également les associations de jeunes, les ‘Badienu Gox’ et les relais communautaires à participer massivement à la journée de « Set Setal » dédiée aux écoles », a-t-il recommandé.

Cette mobilisation vise à s’assurer que les établissements scolaires soient prêts à accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès le premier jour.

Le Grand Théâtre de Dakar dévoile son programme culturel trimestriel : Une fin d’année sous le signe de l’art et de la culture

Le Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar a présenté, ce mercredi 2 octobre 2024, son programme culturel pour le dernier trimestre de l’année. Une série d’événements artistiques et culturels, s’étalant d’octobre à décembre, viendra marquer cette période, selon les précisions apportées par le Directeur Général Serigne Fall Guèye et son équipe. Ce programme éclectique promet d’enrichir la scène artistique sénégalaise avec des spectacles de théâtre, des concerts de renom, ainsi que des événements phares comme le Carnaval de Dakar et la Biennale de Dakar, qui se tiendra de novembre à décembre.

Le Grand Théâtre accueillera des artistes de premier plan comme Viviane Chidid, Sidy Diop, et Coumba Gawlo, qui viendront offrir des prestations musicales très attendues par le public. Ce calendrier promet de faire vibrer les passionnés de culture et de musique tout au long des trois prochains mois.

Samba Diaité, Directeur Artistique de l’institution, a souligné l’importance de cette démarche régulière de communication : « Il est important pour nous et le grand public qu’on puisse communiquer pour que les gens sachent ce que nous sommes en train de faire dans cette infrastructure qui est le Grand Théâtre, l’un des bijoux les plus prestigieux en Afrique de l’Ouest. Nous sommes persuadés qu’à travers la culture, nous pouvons aujourd’hui changer les mentalités, changer les comportements, impacter notre société et participer de façon très pointue au développement de notre pays. »

Le Directeur Artistique a également rappelé que cette présentation du programme trimestriel est une pratique habituelle, permettant au public de mieux anticiper et s’impliquer dans les événements à venir. « Cet exercice que nous avons fait aujourd’hui n’est pas une première pour nous. À chaque trimestre, nous présentons au grand public le programme attendu afin qu’ils puissent s’y préparer et participer activement aux événements », a-t-il ajouté.

Le programme culturel du Grand Théâtre de Dakar pour les derniers mois de 2024 promet des moments de grande intensité artistique, consolidant sa position en tant que haut lieu de la culture en Afrique de l’Ouest.

Libération de Bougane Guèye Dany après sa garde à vue : Retour sur les accusations

Le leader du mouvement Gueum Sa Bop, Bougane Guèye Dany, a été libéré ce mardi après avoir passé plusieurs heures en garde à vue. Convoqué par la Division de la lutte contre la cybercriminalité, l’entrepreneur et homme politique avait été interrogé dans le cadre d’une enquête portant sur des accusations d’injures publiques et de diffamation.

Ces accusations sont liées à des déclarations récentes qu’il a faites lors de ses apparitions médiatiques, où il aurait tenu des propos jugés offensants à l’égard de certaines personnalités. Connu pour son franc-parler et son engagement politique, Bougane Guèye Dany a souvent critiqué la gestion des affaires publiques et n’a jamais hésité à pointer du doigt les dysfonctionnements qu’il perçoit dans la gouvernance du pays.

La convocation de Bougane par la Division de la lutte contre la cybercriminalité fait suite à plusieurs plaintes pour diffamation déposées contre lui, principalement par des personnalités politiques et médiatiques qu’il a visées dans ses discours. Ces dernières estiment que les propos de l’opposant violent les règles de la décence publique et portent atteinte à leur honneur.

Lors de son audition, il a été questionné sur la nature et les intentions de ses déclarations, ainsi que sur les preuves qui étayent ses propos. Selon les premières informations, Bougane aurait défendu son droit à la liberté d’expression tout en démentant avoir enfreint les lois en vigueur.

La libération de Bougane Guèye Dany a été accueillie avec soulagement par ses partisans. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #LibérezBougané a rapidement circulé, mobilisant de nombreux sympathisants qui dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une tentative d’intimidation à l’encontre d’un opposant politique influent.

Pour rappel, Bougane Guèye Dany est à la tête de Gueum Sa Bop, un mouvement politique qu’il a fondé pour prôner un changement radical de la gouvernance sénégalaise. Entrepreneur à succès dans les médias, il a également une influence non négligeable dans le paysage médiatique du pays, ce qui renforce son impact politique.

Ce récent épisode ne devrait pas freiner les ambitions politiques de Bougane Guèye Dany. Son arrestation et sa libération risquent même de galvaniser sa base et d’accroître son soutien populaire. Cependant, cet incident rappelle les tensions croissantes entre le pouvoir en place et certains opposants, dans un contexte où les limites de la liberté d’expression sont régulièrement questionnées.

Cheikh Yérim Seck libéré : un épilogue à la controverse autour des accusations de diffamation et de fausses nouvelles

Le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck vient d’être libéré après avoir été au centre d’une vive controverse médiatique et judiciaire. Ce dénouement intervient après que le dossier, qui avait suscité de nombreuses réactions, a été définitivement classé par la justice sénégalaise. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation à son encontre ont été écartées, marquant ainsi la fin d’une affaire qui avait mis en lumière les défis auxquels font face les journalistes dans l’exercice de leur métier.

Les accusations contre Cheikh Yérim Seck avaient fait suite à ses déclarations controversées lors d’une émission télévisée, où il avait remis en question les chiffres économiques présentés par le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces propos, jugés offensants par certains, avaient rapidement conduit à son interpellation, avant qu’il ne soit présenté au procureur pour répondre des charges de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation.

Le journaliste avait alors fait face à des critiques virulentes, mais aussi à un vaste soutien, tant au niveau national qu’international. La Coordination des Associations de Presse (CAP) et l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) s’étaient mobilisées pour demander sa libération. Ces organisations ont fermement plaidé pour que les journalistes ne soient pas emprisonnés simplement pour avoir exprimé des opinions ou enquêté sur des sujets sensibles, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

Dans leurs déclarations, la CAP et RSF ont rappelé que la liberté de la presse est une pierre angulaire de la démocratie, et que les journalistes doivent être protégés contre les intimidations ou les mesures punitives lorsqu’ils exercent leur rôle de veille. « Le journalisme n’est pas un crime », a affirmé la CAP, insistant sur le fait que les opinions divergentes et les débats publics sont essentiels pour la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Cette affaire a également relancé les discussions sur les conditions de travail des journalistes au Sénégal et sur la nécessité de renforcer les protections légales dont ils bénéficient pour exercer leur profession sans crainte de représailles.

Le classement sans suite du dossier marque une victoire pour Cheikh Yérim Seck et, plus largement, pour la liberté d’expression. Si cette affaire a permis de souligner les tensions qui existent entre la presse et le pouvoir, elle a aussi montré la force de la mobilisation en faveur des droits des journalistes. Le journaliste, de retour en liberté, a exprimé sa gratitude envers ses soutiens et réitéré son engagement à poursuivre son travail d’investigation, en dépit des difficultés rencontrées.

L’épisode soulève toutefois des questions persistantes sur l’avenir de la liberté de la presse dans le pays et sur les moyens à mettre en œuvre pour protéger les journalistes, dans un contexte où l’espace pour les voix critiques semble de plus en plus restreint.

Affaire des 3,5 milliards : Ahmed Khalifa Niass contre-attaque et revendique 3,7 milliards à l’État

Dimanche dernier, lors de son passage au Grand Jury de la RFM, Fadilou Keïta, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a évoqué un rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE), affirmant qu’Ahmed Khalifa Niass et Samuel Sarr doivent 3,5 milliards de francs CFA à l’État du Sénégal. Cette déclaration a immédiatement suscité une réaction du marabout et homme d’affaires Ahmed Khalifa Niass, qui conteste fermement cette accusation.

Selon lui, c’est plutôt l’État qui lui doit de l’argent, à hauteur de 3,7 milliards de francs CFA. Ce montant correspondrait à une livraison de 40 voitures de luxe à la présidence de la République en 2008, à la veille du sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) organisé à Dakar sous le régime du président Abdoulaye Wade. Niass précise que ces véhicules ont été acquis via sa société Africa Invest et qu’il les a débarqués à ses frais au port de Dakar avant de les mettre à la disposition de la présidence.

Le marabout se dit lésé par les propos de Fadilou Keïta, affirmant que cette déclaration lui a causé un préjudice grave. Il a ainsi annoncé son intention de porter plainte contre ce dernier, mais aussi contre sa mère, Nafi Ngom, ancienne directrice de l’IGE. « Mes avocats sont en train de préparer le dossier », a-t-il affirmé lors d’une déclaration rapportée par Walf Quotidien.

Ahmed Khalifa Niass soutient que les transactions effectuées pour l’achat des véhicules sont entièrement traçables. « Tous les virements provenant de mes fonds pour l’acquisition des véhicules sont vérifiables à partir du système Switch, les données sont disponibles », a-t-il déclaré, en appuyant ses propos de relevés bancaires qui attesteraient de ces opérations.

L’homme d’affaires affirme avoir sollicité à plusieurs reprises l’État pour obtenir le paiement, sous les présidences d’Abdoulaye Wade d’abord, puis de Macky Sall, mais en vain. « Jusqu’à présent, je continue à réclamer mon argent à l’État du Sénégal », a-t-il conclu, résolu à mener cette bataille judiciaire pour obtenir gain de cause.

L’affaire, qui oppose l’État à ces deux figures controversées, risque de connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir.

Le Conseil des ministres met l’accent sur la situation des finances publiques

Lors de la session hebdomadaire du Conseil des ministres, qui s’est tenue ce mercredi 2 octobre 2024, la gestion des finances publiques a été au cœur des discussions. Le Président de la République a salué le Premier ministre et l’ensemble du Gouvernement pour leur présentation d’un « état des lieux exhaustif des finances publiques ». Cet exercice vise à évaluer la situation économique du pays et à répondre aux défis pressants hérités du régime précédent.

Dans son discours, le Chef de l’État a insisté sur « le lourd héritage du régime précédent » et les « écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques », qui compliquent la gouvernance actuelle. Ces divergences, selon lui, ont des conséquences directes sur les engagements de l’État, à la fois présents et futurs. Pour y remédier, le Président a exhorté le Premier ministre à mettre en œuvre sans délai des mesures de redressement rigoureuses, afin de rétablir « l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable », conformément aux normes constitutionnelles et aux textes législatifs en vigueur.

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a réaffirmé la priorité accordée à ce redressement, en s’appuyant sur les points soulevés lors de son point de presse du 26 septembre 2024. Il a souligné l’importance d’une « saine gestion des finances publiques », tout en dénonçant les « dérives » observées sous l’administration précédente. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de transparence, une valeur clé pour le Président de la République, et vise à rassurer les citoyens quant à la gestion des affaires publiques.

Pour concrétiser cette ambition, le Premier ministre a donné des instructions claires au Ministre des Finances et du Budget ainsi qu’au Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Ces derniers sont chargés de prendre, en concertation avec le Fonds monétaire international (FMI), les mesures nécessaires pour restaurer l’équilibre budgétaire dans les plus brefs délais.

La situation des finances publiques demeure donc une priorité pour le gouvernement, qui s’engage à instaurer une gestion plus rigoureuse et à relever les défis économiques du pays.

Affaire ONAS : Thierno Alassane Sall convoqué pour audition

Thierno Alassane Sall, leader du parti République des Valeurs (RV), a annoncé sur la plateforme X (anciennement Twitter) qu’il a été convoqué par la section de recherches de la gendarmerie de la caserne Samba Diery Diallo. Cette convocation, prévue pour demain à 11 heures, s’inscrit dans le cadre de sa plainte déposée le 21 août dernier concernant l’affaire ONAS.

L’ancien ministre de l’Énergie avait porté plainte contre X suite à des soupçons de gestion frauduleuse au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Selon lui, cette plainte vise à faire la lumière sur certaines irrégularités présumées dans la gestion des fonds publics de cet organisme crucial pour l’assainissement du pays.

L’affaire ONAS suscite depuis plusieurs semaines un vif intérêt, notamment en raison des enjeux économiques et environnementaux liés aux missions de l’organisme. La convocation de Thierno Alassane Sall marque une nouvelle étape dans cette enquête, où la question de la transparence dans la gestion publique demeure au centre des débats.

Le leader du RV, connu pour son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, reste déterminé à poursuivre ce combat. Il a d’ailleurs souligné à plusieurs reprises l’importance d’une justice impartiale et d’une gestion transparente des ressources publiques pour le développement du pays.

Cette audition pourrait permettre d’avancer dans les investigations et d’éventuellement identifier les responsables des dysfonctionnements présumés au sein de l’ONAS. Le public reste donc attentif à l’évolution de cette affaire, dont les répercussions pourraient être significatives pour la gestion des infrastructures publiques au Sénégal.

« Accusations de Diffamation : Bougane Guèye Dany Placé en Garde à Vue par la Cybercriminalité »

Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop et patron du groupe de médias D-Media, a été placé en garde à vue le 2 octobre 2024. Cette arrestation est survenue après sa convocation par la Division de la cybercriminalité. Il est accusé de diffamation et d’injures publiques à la suite de propos tenus lors de récentes interventions médiatiques. Ces déclarations, jugées offensantes par les autorités, ont déclenché une enquête à son encontre.

Le contexte de cette arrestation s’inscrit dans une période de tensions politiques au Sénégal, où Bougane Guèye Dany, un opposant actif, a fréquemment critiqué les actions du gouvernement, notamment celles du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko

Kader Dia : Un deuxième retour de parquet, décision attendue demain

Le chroniqueur Kader Dia, figure médiatique du groupe D-média, est au cœur d’une procédure judiciaire qui suscite de vives réactions. Après un deuxième retour de parquet, il sera fixé sur son sort demain, jeudi. Selon les informations relayées par Sen TV, le procureur de la République envisage de requérir un mandat de dépôt à son encontre. Ainsi, la décision finale reposera sur le juge d’instruction désigné pour l’affaire.

Pour rappel, Kader Dia a été interpellé et déféré mardi par la Division spéciale de cybersécurité. Le chroniqueur est accusé de diffusion de fausses nouvelles, un acte qui tombe sous le coup de la loi, en particulier dans le contexte de la régulation stricte des informations diffusées par les médias et les réseaux sociaux au Sénégal.

Le cas de Kader Dia met en lumière la tension persistante entre les autorités et les acteurs des médias, surtout dans le cadre des nouvelles lois visant à lutter contre la désinformation. Tandis que ses soutiens plaident pour la liberté d’expression, d’autres estiment que la diffusion de fausses informations représente un danger pour la stabilité et la paix sociale.

Il convient de noter que ce dossier est étroitement suivi par l’opinion publique, et la décision attendue demain pourrait bien relancer le débat sur les limites de la liberté de la presse et l’usage des réseaux sociaux au Sénégal.

Guy Marius Sagna à Lomé : légitimité d’un engagement ou ingérence politique ?

L’honorable Guy Marius Sagna, député de la CEDEAO, s’est récemment retrouvé au centre d’une polémique lors de sa conférence de presse à Lomé. Alors que sa présence au Togo soulève des interrogations, notamment face aux tensions politiques qui secouent son propre pays, le Sénégal, il a tenu à justifier son déplacement en s’appuyant sur les prérogatives accordées aux députés de la CEDEAO.

Pour légitimer sa présence à Lomé, Guy Marius Sagna a invoqué l’acte additionnel de la CEDEAO sur le renforcement des prérogatives du Parlement. Selon lui, cet acte stipule que les députés de la CEDEAO ne sont pas seulement les représentants de leur pays d’origine, mais aussi ceux de l’ensemble des peuples de la Communauté. Ce principe lui donnerait, d’après ses explications, le droit de s’exprimer et de s’impliquer dans les affaires d’autres États membres.

En mentionnant également l’article 18 de cet acte, qui précise qu’un député de la CEDEAO demeure en fonction même après la dissolution de son Assemblée nationale, il renforce sa légitimité légale. Bien que cet argument soit fondé sur des bases juridiques solides, le timing et le contexte de son intervention sont loin de dissiper les critiques.

Si Guy Marius Sagna tente de se positionner en défenseur des droits humains et de la bonne gouvernance, certains observateurs se demandent si son engagement à Lomé ne s’apparente pas à une forme d’ingérence. En effet, alors que le Sénégal traverse une période de troubles politiques, sa présence dans un autre pays de la région en crise est perçue par ses détracteurs comme malvenue, voire opportuniste. La question se pose donc : un député de la CEDEAO doit-il intervenir dans les affaires internes d’un État membre lorsque son propre pays fait face à des défis majeurs ?

Les critiques pointent notamment un manque de sensibilité aux réalités locales. Intervenir dans une situation politique complexe sans avoir une connaissance approfondie des dynamiques en jeu pourrait être contre-productif, voire exacerber les tensions. Ainsi, bien que la CEDEAO prône l’intégration régionale et la coopération entre les États membres, les observateurs soulignent que ces interventions doivent être mesurées et respectueuses des souverainetés nationales.

Dans son discours, Guy Marius Sagna a rappelé que les objectifs fondamentaux de la CEDEAO incluent la promotion des droits humains, de la démocratie et de la bonne gouvernance. En tant que député, il estime avoir le devoir de veiller au respect de ces principes, où qu’il se trouve dans la région. Cependant, la perception d’une intervention extérieure dans des crises internes, surtout lorsque le pays d’origine du député est lui-même en proie à des tensions, complique la lecture de son engagement.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les représentants régionaux de la CEDEAO. Comment équilibrer l’exercice de leurs prérogatives avec la nécessité de respecter les réalités politiques nationales ? Le risque d’être perçu comme un acteur externe tentant de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre État est bien réel.

Si l’argument juridique de Guy Marius Sagna est recevable, la légitimité de son action est, elle, sujette à débat. Dans un contexte où la région ouest-africaine traverse des crises politiques récurrentes, l’engagement des députés de la CEDEAO doit faire preuve d’une grande prudence. Les tensions au Sénégal, couplées à la situation à Lomé, posent la question de l’opportunité de son intervention.

En définitive, bien que Guy Marius Sagna ait tenté de justifier sa présence à Lomé en se référant aux textes de la CEDEAO, cette démarche mérite une réflexion plus profonde. L’Afrique de l’Ouest fait face à des défis complexes qui nécessitent une approche diplomatique, réfléchie et respectueuse des dynamiques locales. Ce n’est qu’à ce prix que les députés de la CEDEAO pourront réellement servir les intérêts des peuples qu’ils représentent.

La Coordination des Associations de Presse (CAP) dénonce la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck et réclame sa libération

Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, la Coordination des Associations de Presse (CAP) a exprimé son indignation suite à la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck, tout en réclamant sa libération immédiate au nom de la liberté de presse et d’expression. Le journaliste est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation, suite à ses déclarations lors d’une émission diffusée sur la chaîne 7 TV.

Les propos de Cheikh Yérim Seck, ayant conduit à son audition, concernaient des critiques envers les chiffres économiques communiqués par le gouvernement sénégalais, qu’il a remis en question. Seck a soutenu ses affirmations en s’appuyant sur des données publiées par le ministère des Finances, affirmant que le Sénégal avait pu lever des fonds sur le marché de l’UEMOA en respectant les critères de convergence liés à la dette et au déficit budgétaire. Cependant, ses propos ont été jugés diffamatoires par les autorités.

Face à cette situation, la CAP a rapidement réagi en rappelant que le Sénégal est un État de droit où les libertés de presse et d’expression sont protégées par la Constitution. L’organisation a également souligné que, tant que les chiffres gouvernementaux n’ont pas été certifiés par la Cour des comptes, tout citoyen, y compris un journaliste, est en droit de les commenter librement, dans le respect de la loi.

Dans son communiqué, la CAP a fermement demandé la libération de Cheikh Yérim Seck, tout en appelant les autorités judiciaires à respecter les principes constitutionnels garantissant la liberté d’expression. Selon elle, la détention du journaliste constitue une atteinte grave à ces libertés, fondamentales dans toute démocratie.

L’affaire met en lumière une nouvelle fois les tensions récurrentes entre la presse et les autorités sénégalaises, dans un contexte où la liberté d’expression, bien que garantie par la loi, fait face à des défis croissants.

Incendie à l’Agence de la Senelec de Ouakam : Une intervention rapide des pompiers évite le pire

Un incendie s’est déclaré ce mercredi matin dans un bureau de l’Agence de la Senelec, situé dans le quartier de Ouakam. Alertés à 11h53, les sapeurs-pompiers ont rapidement pris les mesures nécessaires pour circonscrire le sinistre.

Le Commandant Sada Dia, en charge du Groupement d’Incendie et de Secours n° 1 de Dakar, a fait une déclaration détaillant l’intervention. « Dès réception de l’alerte, nous avons immédiatement dépêché les premiers moyens d’intervention, et à 12h18, le premier engin était déjà sur les lieux », a-t-il précisé. Compte tenu de la complexité de l’incendie et de la sensibilité des locaux touchés, des renforts ont été envoyés. Au total, 31 sapeurs, dont 4 officiers, ont été mobilisés sur place, accompagnés de quatre engins d’intervention légère.

Après 42 minutes d’efforts intenses, les équipes ont réussi à éteindre l’incendie. « Bien que les dégâts matériels soient considérables, je tiens à rassurer qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée », a ajouté le Commandant Dia.

L’origine de l’incendie demeure inconnue pour l’instant. Une enquête menée par la gendarmerie permettra d’éclaircir les circonstances de ce sinistre dans les jours à venir. En parallèle, la Senelec a annoncé qu’elle procéderait à une évaluation des dégâts et publierait un communiqué officiel pour informer le public sur l’ampleur des pertes et les éventuelles conséquences pour ses services.

Cet incident rappelle une nouvelle fois l’importance de la vigilance en matière de sécurité incendie, particulièrement dans des installations aussi critiques que celles de la Senelec, un acteur clé de la fourniture d’électricité au Sénégal.

Passation de service à la Police centrale de Dakar : Mamadou Tendeng succède à Elhadji Cheikh Dramé

Ce mercredi matin, la Police centrale de Dakar a été le théâtre d’une cérémonie de passation de service marquant un tournant dans son leadership. Le Commissaire central sortant, Elhadji Cheikh Dramé, récemment promu Directeur général adjoint (DGA) de la Direction de la Police de l’air et des frontières (DPAF), a officiellement passé le flambeau à son successeur, le Commissaire de Police Divisionnaire, Mamadou Tendeng.

Mamadou Tendeng, précédemment en mission onusienne, a été installé dans ses nouvelles fonctions lors d’une cérémonie solennelle présidée par le Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle et Directeur de la Sécurité Publique (DSP), Ndiarra Sène. Ce dernier a souligné l’importance de ce changement dans la continuité des efforts de sécurisation à Dakar et dans l’ensemble du pays.

Les éloges n’ont pas manqué à l’endroit du Commissaire sortant, Elhadji Cheikh Dramé, qui a reçu les félicitations de ses pairs pour le travail « remarquable » qu’il a accompli à la tête de la Police centrale de Dakar. Son passage a été marqué par un renforcement notable des stratégies de maintien de l’ordre, ainsi que par une amélioration des conditions de travail des forces de police.

Désormais, Elhadji Cheikh Dramé se tourne vers de nouveaux défis au sein de la Direction de la Police de l’air et des frontières, où il poursuivra sa mission en tant que Directeur général adjoint.

Le Commissaire Mamadou Tendeng, fort de son expérience internationale, notamment avec l’ONU, prend les rênes de la Police centrale avec la promesse de maintenir et d’intensifier les efforts de sécurisation de la capitale sénégalaise. Sa nomination intervient dans un contexte où les enjeux sécuritaires sont particulièrement sensibles, et où une coordination efficace entre les différentes branches de la police demeure essentielle.

La cérémonie s’est clôturée dans une atmosphère empreinte de reconnaissance et de détermination, laissant entrevoir une continuité dans les efforts pour renforcer la sécurité publique à Dakar.

ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL : ALIOU CISSÉ SUR LE DÉPART

Le vent du changement souffle sur l’équipe nationale du Sénégal. Le sélectionneur Aliou Cissé, à la tête des Lions de la Teranga depuis 2015, semble désormais sur le départ. Selon plusieurs sources, son contrat n’a pas été renouvelé par le ministère des Sports, en dépit de la demande insistante de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), qui souhaitait prolonger son bail. Cette situation soulève de nombreuses interrogations à un moment décisif pour l’équipe nationale, qui doit affronter le Malawi les 11 et 15 octobre prochains dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025.

Aliou Cissé restera dans les mémoires comme l’entraîneur qui a mené le Sénégal à son premier sacre en Coupe d’Afrique des Nations en 2022. Sous sa direction, l’équipe a également participé à la Coupe du Monde 2018 et s’est imposée comme l’une des meilleures sélections africaines. Toutefois, son bilan a été entaché par certaines critiques récurrentes, notamment sur son approche tactique jugée trop défensive et son incapacité à maintenir une dynamique constante de résultats après les grands succès.

Le départ de Cissé, accompagné de celui du directeur technique Mayacine Mar, était devenu une revendication forte des supporters sénégalais, déçus par les performances en demi-teinte de l’équipe ces derniers mois. Les spéculations vont bon train concernant son éventuel successeur. Parmi les favoris figurent Pape Thiaw, actuel adjoint de Cissé, ainsi que Habib Bèye et Oumar Daf, tous deux anciens internationaux sénégalais et reconnus pour leurs compétences dans la gestion d’équipe.

Cette décision intervient à un moment délicat pour les Lions de la Teranga, qui doivent rapidement se préparer pour les échéances à venir. Avec les éliminatoires de la CAN 2025 à l’horizon, la fédération se retrouve sous pression pour nommer un nouvel entraîneur capable de reprendre les rênes et d’assurer la qualification de l’équipe. Il est donc essentiel que cette transition se fasse dans les meilleures conditions, afin de ne pas perturber la préparation des joueurs.

À ce jour, la FSF n’a pas encore communiqué officiellement sur la situation d’Aliou Cissé ni sur la future direction technique de l’équipe. Les prochains jours seront donc cruciaux pour l’avenir du football sénégalais.

Bougane Gueye Dany, prêt à affronter la prison après sa convocation à la DSC

Bougane Gueye Dany, président du mouvement Guem Sa Bopp, a répondu à la convocation de la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). Un moment attendu avec beaucoup d’anticipation, tant par ses partisans que par ses adversaires.

À sa sortie de son domicile, l’homme d’affaires et leader politique, sac en main, a déclaré être prêt à affronter la prison si cela devait en être l’issue. « Je suis prêt », a-t-il affirmé d’un ton serein, entouré de ses militants fidèles qui l’ont accompagné dans un cortège jusqu’à la DSC.

Cette convocation intervient dans un contexte tendu où Bougane Gueye Dany s’est montré de plus en plus critique envers les autorités, notamment en matière de liberté d’expression et de cybersécurité. En effet, ses récents propos sur les réseaux sociaux auraient attiré l’attention des autorités, entraînant cette convocation.

Malgré l’incertitude qui plane sur la suite des événements, Bougane Gueye Dany semble déterminé à faire face à cette épreuve. Ses partisans, eux, continuent de lui témoigner un soutien sans faille, scandant des slogans en faveur de leur leader tout au long de son parcours vers la DSC.

L’affaire est suivie de près par l’opinion publique, et beaucoup attendent désormais de voir quelle sera l’issue de cette convocation.

Bougane Gueye Dany convoqué à la DSC : Thierno Bocoum dénonce une tentative d’intimidation

Ce matin du 2 octobre 2024, une atmosphère tendue règne à la Cité Gorgui, où le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a été convoqué par la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC). Pourtant, malgré l’heure fixée à 9 h, Bougane est toujours chez lui, sous l’œil attentif des journalistes qui campent devant sa résidence. Tous attendent sa sortie pour l’accompagner aux locaux de la cybercriminalité, une étape cruciale dans une affaire qui suscite de vives réactions.

Parmi les soutiens de taille présents ce matin, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir et membre de la coalition Sam Sa Kaddu, s’est rendu chez Bougane pour lui témoigner sa solidarité. À sa sortie, Bocoum a vivement dénoncé ce qu’il considère comme une manœuvre d’intimidation, pointant du doigt une série de convocations qui vise, selon lui, des figures influentes de la société sénégalaise. « Je pense que ce qu’ils veulent faire, c’est une intimidation », a-t-il déclaré face à la presse, dénonçant ce qu’il perçoit comme une atteinte à la démocratie. « Ce n’est pas seulement Bougane Gueye qui est convoqué, vous avez vu Cheikh Yérim Seck, Kader Dia et tant d’autres », a ajouté Bocoum.

Pour lui, ces convocations successives constituent une « provocation » à la démocratie sénégalaise. Cependant, il tient à souligner que ni Bougane Gueye Dany ni ses partisans ne se laisseront intimider. « On est venu accompagner le président Bougane Gueye Dany. On respecte la justice, on respecte les forces de l’ordre, on va répondre à la convocation », a-t-il martelé, affirmant la sérénité de Gueye face à la situation.

Ce climat de tensions intervient dans un contexte où plusieurs personnalités médiatiques et politiques du pays sont visées par des enquêtes liées à leurs activités publiques et en ligne. Pour l’instant, Bougane Gueye Dany reste calme et serein, prêt à se conformer aux exigences de la justice, tandis que ses soutiens continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme des tentatives de musellement.

Cheikh Yérim Seck placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation

Le journaliste et analyste Cheikh Yérim Seck a été placé en garde à vue hier par la Division spéciale de cybersécurité (DSC), après son audition sur des propos tenus lors d’une émission télévisée sur la chaîne 7tv. Cette mesure fait suite à des accusations de « diffusion de fausses nouvelles » et de diffamation, en lien avec des déclarations faites après une conférence de presse du gouvernement sur l’état des finances publiques.

Lors de cette émission, Cheikh Yérim Seck avait contesté les chiffres avancés par le Premier ministre, affirmant qu’ils étaient inexacts. Selon lui, ses propos étaient fondés sur des données provenant d’organismes spécialisés dans le domaine financier. « Je n’ai diffamé personne, j’ai dit des faits étayés par tous les organismes spécialisés sur la question », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait qu’il ne cherchait qu’à accomplir son devoir journalistique, en respectant l’authenticité des faits.

Malgré ses explications, cette intervention a été perçue comme une remise en cause directe des déclarations officielles du gouvernement, entraînant ainsi son audition puis sa mise en garde à vue. Cheikh Yérim Seck a défendu sa position, se qualifiant de simple relais d’informations, dans le cadre de son rôle de journaliste, sans intention malveillante.

Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la complexité des rapports entre le gouvernement et les médias au Sénégal, notamment en ce qui concerne la liberté de la presse et la diffusion d’informations sur les finances publiques.

Le déroulement de cette enquête pourrait raviver le débat sur les limites de l’expression journalistique dans un contexte de tension politique et de gestion des informations publiques.

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