Affaire Lat Diop : Vers une confrontation avec Mouhamed Dieng de 1XBET ?

L’affaire opposant Lat Diop, ancien directeur de la Lonase, à Mouhamed Dieng, patron de 1XBET Sénégal, pourrait connaître un tournant décisif dans les prochaines heures. Accusé de corruption présumée portant sur une somme de 5 milliards de francs CFA, Lat Diop se trouve au cœur d’une enquête qui suscite de nombreuses interrogations. Mouhamed Dieng, présenté comme le principal accusateur, se trouve actuellement hors du territoire sénégalais, compliquant ainsi la procédure judiciaire.

Selon des sources proches du dossier, rapportées par DakarActu, une confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng serait en cours de préparation par la Division des investigations criminelles (DIC). Un des avocats de l’ancien ministre des Sports souligne l’importance cruciale de cette étape pour faire la lumière sur les allégations de corruption. « La confrontation est obligatoire dans ce genre de dossier », insiste-t-il, estimant que seule cette procédure permettra aux enquêteurs d’obtenir une vision plus claire de la situation.

Cependant, la présence de Mouhamed Dieng hors du pays soulève la question de la faisabilité de cette confrontation tant attendue. Les avocats de Lat Diop, tout comme l’opinion publique, attendent avec impatience que les enquêteurs organisent cette rencontre, essentielle pour faire avancer l’affaire.

L’affaire, qui prend des allures de délation selon certains observateurs, devra être éclaircie pour garantir l’équité et la transparence du processus judiciaire. En attendant le retour de Mouhamed Dieng au Sénégal, l’issue de cette confrontation reste incertaine.

Les prochains jours seront donc déterminants pour la suite de l’enquête, qui pourrait livrer de nouveaux éléments après cette confrontation, si elle venait à se tenir.

Bougane Guèye Dani Soutient les Sinistrés de Touba avec un Don de 5 Millions

Ce samedi, Bougane Guèye Dani, leader de Gém Sa Bopp et des Jambars, s’est rendu à Touba pour apporter son soutien aux populations frappées par les inondations. Ces intempéries ont causé des pertes en vies humaines, détruit des habitations et isolé plusieurs zones à travers des routes coupées.

Refusant toute politisation de son acte, Bougane Guèye Dani a choisi de se rapprocher de Touba Ca Kanam (TCK), une association locale reconnue pour son engagement de longue date en faveur du développement de la ville sainte. L’entrepreneur et homme politique a remis une somme de 5 millions de francs CFA au président de la commission sociale de TCK, un geste symbolique pour venir en aide aux sinistrés.

Dans un souci de discrétion, Guèye Dani a choisi de ne pas prendre la parole, laissant son action parler d’elle-même. Son initiative a été grandement saluée par les autorités religieuses de Touba, notamment Serigne Abdou Fatah Guèye, vice-président de TCK, qui a exprimé la reconnaissance de la communauté au nom de Serigne Habibou Mbacké.

Le don a été versé dans les caisses de Diounatoun Liman Nazamaho, une structure nouvellement créée par Serigne Mountakha, Khalife général des Mourides, et spécialement dédiée à l’organisation des secours en période de crise.

Cet acte généreux témoigne de la volonté de Bougane Guèye Dani de soutenir les efforts de reconstruction et de solidarité à Touba, tout en mettant en avant la nécessité d’unir les forces pour venir en aide aux plus démunis en temps de catastrophe.

Accident tragique sur la RN2 : trois morts et cinq blessés à Ronkh

Un grave accident de la circulation a coûté la vie à trois personnes et fait cinq blessés, dont un dans un état critique, ce samedi soir sur la Route Nationale 2, près du village de Colona dans la commune de Ronkh. L’accident s’est produit à 22h40, selon les informations confirmées par le lieutenant Amadou Sarr, commandant du centre de secours et d’incendie de Richard-Toll.

D’après les premières investigations, un bus en provenance de Dakar, se dirigeant vers le nord, a violemment percuté un véhicule « 7 places » qui roulait en direction de Saint-Louis, à environ 18 km de Richard-Toll. L’impact a été d’une telle violence que plusieurs victimes n’ont pas survécu.

Les sapeurs-pompiers, rapidement arrivés sur les lieux, ont pris en charge l’évacuation des victimes. Les corps des personnes décédées ainsi que les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital de Richard-Toll.

Les circonstances précises de l’accident restent encore à élucider, mais les autorités locales appellent à la prudence sur les routes, notamment en cette période où la circulation est souvent dense. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident tragique.

Cet événement relance une fois de plus le débat sur la sécurité routière, particulièrement sur les axes très fréquentés comme la RN2, où de nombreux accidents graves ont déjà été recensés.

Tensions autour du port du voile dans les écoles privées catholiques : le débat relancé par Ousmane Sonko

Lors du Conseil interministériel consacré à la rentrée scolaire du 19 septembre dernier, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a ravivé une question sensible : celle du port du voile dans les établissements scolaires privés, notamment les écoles catholiques. Son appel à l’élimination de toute discrimination liée aux tenues vestimentaires a suscité une réaction immédiate du Conseil national du Laïcat (CNL), responsable de la gestion des établissements privés catholiques.

Dans son discours, Ousmane Sonko a critiqué la gestion passée de l’État, qualifiant de faiblesse le fait de permettre aux établissements de définir leurs propres règles vestimentaires. « Dans d’autres pays, lorsqu’il est décrété qu’un certain type de tenue vestimentaire n’est pas autorisé, tout le monde s’y conforme. C’est ainsi que fonctionne une République », a-t-il déclaré. Il a ensuite ordonné à ses ministres de préparer un arrêté qui viserait à uniformiser les pratiques vestimentaires dans l’ensemble des établissements, y compris ceux à gestion étrangère.

Cette annonce a immédiatement relancé le débat concernant le port du voile dans les écoles privées catholiques, une question délicate dans un pays où la laïcité et la tolérance religieuse coexistent de manière équilibrée.

Face à cette déclaration, le Conseil national du Laïcat a rapidement répondu par un communiqué dans lequel il exprime son mécontentement. Le CNL, tout en affirmant son attachement aux principes républicains, a tenu à rappeler que l’enseignement privé catholique repose sur des valeurs évangéliques et que toute imposition extérieure concernant les pratiques vestimentaires serait perçue comme une ingérence.

« Le CNL invite le Chef du Gouvernement à faire preuve de davantage de respect et de considération envers l’enseignement privé catholique, qui repose sur des valeurs évangéliques. Les menaces ne sont pas efficaces. L’Église ne connaît pas la peur. Elle marche dans la Vérité, la Justice et la Paix », peut-on lire dans le communiqué. Le Conseil précise également que ses établissements se conforment à la Constitution et qu’ils n’accepteront pas un arrêté qui remettrait en cause leur liberté de gestion.

Cette confrontation entre le gouvernement et les établissements privés catholiques met en lumière une tension latente dans la société sénégalaise, entre le respect des valeurs laïques de l’État et les particularités religieuses des institutions scolaires. L’intervention de Sonko, qui vise à mettre fin aux discriminations vestimentaires, pourrait néanmoins être perçue comme une tentative de limiter l’autonomie des établissements privés, notamment ceux qui se fondent sur des principes religieux.

En attendant l’adoption éventuelle de l’arrêté promis par le Premier ministre, le débat autour de la liberté des tenues vestimentaires à l’école et du respect des principes républicains reste ouvert. Cette affaire pourrait bien redéfinir les contours de la laïcité dans le système éducatif sénégalais.

Pour la stabilité économique, majorité à DIOMAYE-SONKO

L’examen des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 au Sénégal, dans le contexte actuel, révèle une situation où le soutien à une majorité parlementaire en faveur du régime DIOMAYE-SONKO est non seulement souhaitable, mais nécessaire pour l’avenir politique et économique du pays. En raison des récents blocages institutionnels, notamment les rejets systématiques des projets de lois proposés par l’exécutif et le refus du parlement de tenir des sessions cruciales pour adopter la loi d’orientation budgétaire, le Sénégal se trouve dans une impasse qui pourrait gravement entraver la gouvernance. Ces obstacles, orchestrés par la précédente majorité désormais défaite, témoignent de la nécessité de renouveler la législature pour permettre au nouveau régime de mettre en œuvre son programme réformateur.

Le président Bassirou Diomaye Faye a été contraint de dissoudre l’Assemblée nationale le 12 septembre 2024, après des mois de tensions avec un parlement manipulé par les alliés de l’ancien président Macky Sall. Ces derniers ont tenté de bloquer systématiquement l’action gouvernementale, allant jusqu’à menacer le Premier ministre Ousmane Sonko de motions de censure. Ce climat de confrontation permanente a non seulement paralysé l’adoption des réformes économiques indispensables, mais a également fragilisé la stabilité politique du pays. Dans ce contexte, il est clair qu’un parlement renouvelé, soutenant le régime DIOMAYE-SONKO, est crucial pour débloquer la situation et permettre au gouvernement d’agir efficacement.

L’échec de la 14e législature, qui a été un exemple frappant de dysfonctionnement institutionnel, ne doit pas se répéter. Cette législature, marquée par des scandales, des luttes intestines, des défiances du Conseil constitutionnel, et des tentatives de prolonger le mandat présidentiel par des moyens détournés, a exacerbé la défiance envers les institutions. La dissolution du parlement doit être perçue comme une opportunité de rompre avec cette page sombre et d’offrir au Sénégal un parlement capable de collaborer avec le pouvoir exécutif pour répondre aux aspirations de la population. Une majorité parlementaire en faveur de DIOMAYE-SONKO permettrait de tourner définitivement cette page et de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques.

En matière économique, le Sénégal traverse une période délicate. La révision à la baisse par le FMI de la prévision de croissance économique 2024 de 7,1% à 6 %, combinée à un déficit budgétaire qui dépasse 7,5 % du PIB, souligne l’urgence d’adopter des réformes structurelles pour stabiliser l’économie. Ces réformes nécessitent une majorité parlementaire capable de soutenir les projets de loi du gouvernement, sans quoi les blocages institutionnels persisteront et gêneront la relance économique du pays.

L’importance de ces élections législatives réside également dans leur capacité à rétablir l’équilibre institutionnel. Le Sénégal, confronté à une crise institutionnelle majeure, a besoin d’un parlement qui œuvre pour l’intérêt général et non pour des ambitions partisanes ou personnelles. Le soutien d’une majorité parlementaire permettrait non seulement de faciliter l’adoption des réformes économiques, mais aussi de stabiliser la scène politique en évitant les tensions inutiles entre l’exécutif et le législatif. Un parlement favorable à DIOMAYE-SONKO garantirait que les priorités économiques et sociales du gouvernement soient mises en œuvre efficacement.

Le renouvellement du parlement offre également une opportunité unique de renforcer la démocratie sénégalaise. Après les échecs de la 14e législature, marquée par la manipulation politique et les querelles internes, le Sénégal aspire à un retour à des pratiques politiques plus transparentes et responsables. Le peuple, lassé par les scandales et les blocages, exprime un désir de voir émerger un parlement qui reflète les aspirations démocratiques du pays. Une majorité parlementaire pour DIOMAYE-SONKO permettrait de répondre à ce besoin en instaurant une législature engagée à travailler en harmonie avec l’exécutif, dans l’intérêt de la nation.

Enfin, ces élections ne doivent pas être perçues uniquement sous l’angle de la stabilité politique. Elles représentent également une chance pour le Sénégal de relancer son développement économique de manière durable et inclusive. Les réformes fiscales, budgétaires et sociales proposées par le régime DIOMAYE-SONKO ne pourront se concrétiser que si le parlement accorde son soutien à ces mesures ambitieuses. Un échec à obtenir cette majorité risquerait de prolonger la crise institutionnelle et de compromettre les progrès réalisés jusqu’ici en matière de développement.

Ainsi, pour le Sénégal, les élections législatives du 17 novembre 2024 doivent être un tournant décisif. En soutenant une majorité parlementaire en faveur du régime DIOMAYE-SONKO, le peuple sénégalais offrirait au pays la possibilité de surmonter les blocages actuels et d’adopter des réformes indispensables à la relance économique et à la stabilité politique. Il s’agit d’une opportunité unique de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques et de garantir que le Sénégal puisse répondre aux défis de son développement dans les années à venir.

En tant que Président du Mouvement BATIR (Bâtir l’Avenir pour un Téranga Inclusif et Résilient), je soutiens pleinement la liste DIOMAYE-SONKO pour les élections législatives du 17 novembre 2024, car elle s’aligne avec notre vision d’un Sénégal inclusif, durable et résilient. Nous partageons l’ambition de bâtir un avenir où chaque citoyen aura l’opportunité de contribuer à une société équitable, où les ressources du pays sont gérées de manière responsable pour assurer le bien-être de tous. Ce soutien est essentiel pour garantir que les réformes proposées, en matière de transparence et d’innovation, puissent répondre aux défis contemporains, tout en renforçant la solidarité sociale et la résilience du pays face aux crises futures.

Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Président du mouvement Bâtir l’Avenir pour un Téranga Inclusif et Résilient (BATIR)

Affaire de corruption présumée : Lat Diop, ancien DG de la LONASE, mis en cause pour 5 milliards de FCFA

Une affaire retentissante de corruption secoue actuellement le Sénégal, mettant en cause Lat Diop, ancien directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE). Au cœur de cette affaire, une somme colossale de 5 milliards de francs CFA et une accusation grave portée par Mouhamed Dieng, patron de 1Xbet Sénégal.

L’affaire a éclaté suite à une dénonciation par Mouhamed Dieng. Ce dernier, auditionné en premier, a déclaré avoir remis à Lat Diop, en plusieurs tranches, la somme de 5 milliards de francs CFA. Selon ses dires, cet argent aurait servi à financer l’acquisition de nombreux biens, dont une maison à Grenoble, en France. Cette déclaration a été suivie de l’audition de Lat Diop, qui a catégoriquement nié ces accusations qu’il qualifie de fausses et malveillantes. Selon lui, il s’agirait d’une tentative de diffamation.

L’un des avocats de Lat Diop a vivement contesté les accusations, soulevant une incohérence dans le traitement de l’affaire. « Comment se fait-il que Mouhamed Dieng, qui affirme avoir corrompu Lat Diop, soit libre tandis que mon client, accusé, est placé en garde à vue ? », s’interroge-t-il. Pour la défense, cette situation laisse place à un doute sérieux sur la légitimité des allégations de Dieng.

Malgré les dénégations de Lat Diop, ce dernier a été placé en garde à vue à l’issue de son audition samedi dernier. Il est accusé de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. L’enquête se poursuit afin de faire la lumière sur cette affaire qui suscite déjà un vif intérêt médiatique et judiciaire.

L’affaire ne touche pas uniquement Lat Diop mais soulève également des questions plus larges sur la gestion des fonds publics et la transparence au sein des institutions sénégalaises. La LONASE, en tant que structure publique, est sous le feu des critiques, et cette affaire pourrait bien provoquer des remous jusque dans les hautes sphères du pouvoir. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer la véracité des accusations portées et établir les responsabilités dans cette affaire de corruption présumée.

En attendant, le nom de Lat Diop reste associé à cette affaire complexe, où corruption, détournement de fonds et blanchiment d’argent se mêlent, ternissant l’image des institutions concernées.

Lat Diop : L’ancien Ministre des Sports en garde à vue, son avocat dénonce des accusations infondées

L’ancien Ministre des Sports et Directeur Général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été convoqué et entendu par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cependant, malgré la prolongation de l’interrogatoire, son avocat, Me El Hadji Diouf, a affirmé que son client passerait la nuit chez lui, aucun chef d’accusation formel n’ayant été retenu contre lui.

« Aucune charge n’est encore retenue contre lui. Lat Diop a répondu à toutes les questions et a démontré qu’il a généré de nombreux bénéfices pour la Lonase », a déclaré Me Diouf lors d’une intervention sur BuurNews. L’avocat de l’ancien ministre a tenu à souligner que ces accusations relèveraient de « dénonciations calomnieuses et de diffusions de fausses nouvelles » visant à nuire à la réputation de son client.

Ce développement intervient alors que Lat Diop, une figure influente de la scène politique sénégalaise, est au centre d’une enquête dont les motivations réelles sont encore floues. Me Diouf insiste sur l’intégrité de son client et espère un dénouement rapide de l’affaire.

Lat Diop, qui a occupé plusieurs postes importants au sein de l’administration sénégalaise, reste un acteur incontournable de la politique nationale, et cette affaire est suivie de près par l’opinion publique.

Alliance politique au Sénégal : Le Parti socialiste formalise son soutien à Amadou Bâ pour les élections législatives de 2024

À l’issue de plusieurs semaines de consultations et de discussions, le Parti socialiste du Sénégal (PS) a officiellement scellé une alliance stratégique avec le mouvement de la Nouvelle Responsabilité, en vue des élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024. Cette décision, prise en accord avec les instances dirigeantes du parti, vise à unir les forces progressistes pour une victoire commune.

Dans un communiqué signé par la Secrétaire générale nationale du PS, Aminata Mbengue Ndiaye, le parti exprime sa volonté de placer les intérêts du Sénégal au-dessus des considérations partisanes : « Convaincus que le Sénégal vaut tous les sacrifices, nous avons pris cette initiative, à la suite de plusieurs contacts informels, privilégiant ainsi les intérêts majeurs de notre pays, sur ceux de notre parti. »

Ce choix stratégique s’inscrit dans une démarche d’ouverture en direction d’autres forces progressistes, sous la houlette d’Amadou Bâ, candidat officiel du Parti socialiste depuis décembre 2023. Les socialistes souhaitent renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale à travers cette alliance. Ils espèrent ainsi contribuer à la stabilité politique du pays, tout en poursuivant les idéaux portés par Léopold Sédar Senghor.

Lors de la réunion ayant officialisé cette alliance, Aminata Mbengue Ndiaye a exprimé son optimisme quant à l’avenir de ce partenariat : « J’ai bon espoir que notre rencontre de cet après-midi portera les fruits attendus par nos mandants, pour qu’au soir du 17 novembre 2024, les bonnes choses soient bien à l’endroit et que notre pays se remette sur les bons rails qu’il n’aurait jamais dû quitter. »

Cette alliance marque une nouvelle étape dans la campagne en vue des législatives de 2024, avec un objectif commun : garantir une gouvernance stable et inclusive pour le Sénégal. Le Parti socialiste et ses alliés entendent mobiliser largement pour offrir une alternative politique solide et crédible.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce samedi 21 septembre 2024 en direction de New York, où il participera à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette rencontre internationale, qui se tiendra du 24 au 30 septembre 2024, portera sur le thème « L’unité dans la diversité, pour l’avancement de la paix, du développement durable et de la dignité humaine partout et pour tous ».

La participation du Chef de l’État à cette session revêt une importance particulière, car elle offre une plateforme pour faire entendre la voix du Sénégal sur des questions globales majeures, notamment la paix, la coopération internationale et la promotion des valeurs de justice. Le Président Faye profitera de cette tribune pour réaffirmer l’engagement du Sénégal envers le multilatéralisme et le développement durable.

En marge de cette session, le Président Faye participera également au Sommet du Futur, une initiative phare du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. Ce sommet vise à réunir les dirigeants du monde entier autour des défis de demain, notamment ceux liés aux technologies émergentes, au changement climatique, et à la construction d’un monde plus équitable et résilient.

Le voyage du Président Faye témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à la coopération internationale et à la défense des principes universels de paix et de dignité humaine.

L’humoriste Diaw Ketchup arrêté pour défaut de permis de conduire

Après le chanteur Sidy Diop, c’est au tour de l’humoriste et YouTubeur Diaw Ketchup de se retrouver face à la justice pour une infraction liée à la conduite automobile. Selon des informations rapportées par SeneNews, Diaw Ketchup a été arrêté ce samedi pour défaut de permis de conduire, une infraction qui expose à de lourdes sanctions.

La législation sénégalaise est très stricte sur cette question : « Toute personne qui aura conduit un véhicule à moteur avec ou sans remorque sans être titulaire du permis de conduire valable pour la catégorie du véhicule utilisé sera punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 20.000 F à 500.000 F.»

Cette arrestation rappelle un incident similaire survenu il y a tout juste un mois. Le chanteur Sidy Diop avait été arrêté pour la même infraction, avant d’être placé sous mandat de dépôt. Il avait finalement bénéficié d’une libération mais fut condamné à une amende de 150 000 FCFA pour défaut de permis de conduire et d’assurance.

Cette série d’arrestations de personnalités publiques souligne l’importance de respecter les règles de conduite et de circulation, sous peine de sanctions sévères. Il reste à voir quelle sera l’issue pour Diaw Ketchup, alors que son cas pourrait suivre une procédure similaire à celle de Sidy Diop.

Kaolack : le SYNAPES-SS invite le Directeur du CROUSS- SS à faire l’état des lieux.

Jean Birane Nging, le nouveau directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUSS-SS), doit faire la lumière sur la gestion antérieure à sa nomination, ont exhorté les responsables du Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal (SYNAPES, section CROUSS-SS). Selon l’Agence de Presse sénégalaise ( APS),

‘’(…) nous l’exhortons à revenir sur la gestion antérieure du CROUSS’’, a notamment déclaré leur secrétaire général, Tidiane Cissokho dit ”Cisko”. Jean Birane Nging a été installé dans ses fonctions de nouveau directeur du CROUSS-SS le 22 juillet dernier en remplacement du Professeur Ousseynou Diop. Plus de deux mois après qu’il a pris les rênes de cette structure, le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal dit vouloir que lumière soit faite sur la gestion antérieure à son arrivée.

‘’Nous avons besoin d’avoir des éléments d’information par rapport à cette gestion antérieure à sa nomination et de savoir sa feuille de route, afin que nous puissions nous engager, en tant qu’organisation syndicale, à militer dans ce sens pour l’émergence du CROUSS et de ses agents’’, a lancé Tidiane Cissokho. Il s’exprimait, vendredi, lors d’une rencontre avec la presse. Cette rencontre était destinée à faire le point sur la situation prévalant à l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en particulier au CROUSS.

‘’Nous signalons au directeur du CROUSS que nous l’avons à l’œil, parce que toutes les pratiques qui existaient ici, avec l’avènement du SYNAPES-CROUSS, doivent être de mauvais souvenirs’’, a averti M. Cissokho.  » Notre syndicat, comme toute organisation syndicale digne de ce nom, a pour mission d’évoluer sur deux piliers : le maintien, la préservation des emplois, parce que c’est très sacré, et la défense des intérêts moraux et matériels des personnels’’, a-t-il rappelé.

Durant son face-à-face avec les journalistes, M. Cissokho est revenu sur la genèse de cette organisation syndicale portée sur les fonts baptismaux le 26 avril 2024. Les responsables du SYNAPES promettent de se ‘’battre corps et âme’’, pour que les agents du CROUSS puissent ‘’regagner leur dignité et retrouver de la considération’’ vis-à-vis de leur direction afin que cessent les difficultés dans lesquelles étaient les agents.

‘’Les agents du CROUSS ont longtemps eu des difficultés liées notamment à leurs allocations familiales qui n’ont pas été versées pour certains travailleurs, entre autres problèmes auxquelles [ils] ont toujours été confrontés’’, a déploré le syndicaliste. Il s’engage à ‘’défendre dignement et fidèlement’’ les agents du CROUSS-SS. En plus des allocations familiales, il cite également les indemnités et autres primes dont ne bénéficient pas tous les agents.

Lat Diop, ancien ministre des Sports, entendu par la DIC sur plusieurs dossiers

L’ancien ministre des Sports et ex-directeur de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, a été convoqué ce matin par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon les informations rapportées par la Radio Futurs Médias (RFM), il est actuellement entendu dans le cadre de plusieurs affaires, dont sa gestion à la tête de la Lonase et son mandat en tant que ministre des Sports.

Lat Diop a été aperçu dans les locaux de la DIC peu avant 10 heures, l’heure à laquelle il était convoqué. En plus des questions concernant ses anciennes fonctions, des sources indiquent qu’il pourrait également être interrogé dans le cadre de l’affaire Jérôme Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper ». Cette affaire est encore entourée de mystère, mais elle retient déjà l’attention des médias.

La suite des événements déterminera l’issue de ces auditions et les éventuelles suites judiciaires à venir pour Lat Diop. Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités concernant la nature exacte des accusations ou les éléments sur lesquels porte l’enquête.

Guinée : La junte favorable à une candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle

Les représentants de la junte militaire en Guinée, qui a pris le pouvoir par un coup d’État en septembre 2021, ont récemment exprimé leur soutien à une éventuelle candidature de leur chef, le colonel Mamadi Doumbouya, à la prochaine élection présidentielle. Le général Amara Camara, porte-parole de la présidence, a affirmé lors d’un déjeuner de presse vendredi que Doumbouya avait le droit et la légitimité de briguer la magistrature suprême. « Il en a la qualité pleinement, et il n’y a aucune restriction en termes de Constitution pour qu’il aille demain à une élection en Guinée », a-t-il déclaré.

Cependant, la « charte de la transition », établie peu après le coup d’État, interdit aux membres de la junte de se présenter aux élections nationales ou locales. Néanmoins, le général Camara a laissé entendre qu’une nouvelle Constitution pourrait être adoptée pour lever cette restriction, ouvrant ainsi la voie à une candidature de Mamadi Doumbouya.

En juillet dernier, un avant-projet de Constitution a été présenté par les autorités guinéennes, avec l’objectif de le soumettre à un référendum avant la fin de l’année 2024. Toutefois, aucune date n’a encore été fixée, et le texte fait face à une forte opposition des principaux partis politiques et organisations de la société civile.

Depuis son arrivée au pouvoir, le colonel Doumbouya avait affirmé à plusieurs reprises qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle et que la junte céderait le pouvoir à des civils élus d’ici fin 2024. Pourtant, les autorités militaires ont récemment annoncé que ce calendrier serait reporté, repoussant les élections à 2025.

Le ministre des Affaires étrangères guinéen, Morissanda Kouyaté, a déclaré jeudi à Paris que toutes les élections visant à restaurer l’ordre constitutionnel se tiendraient en 2025. Il a également suggéré que la présidentielle pourrait être la première élection organisée, comme preuve de l’engagement des autorités à respecter les normes démocratiques.

Malgré ces déclarations, la situation politique en Guinée reste tendue. La junte a réprimé toute forme de contestation, interdisant les manifestations et censurant les médias critiques. De nombreux dirigeants de l’opposition ont été arrêtés, exilés ou poursuivis en justice. En juillet, deux responsables d’un mouvement citoyen réclamant le retour des civils au pouvoir ont disparu, alimentant davantage les inquiétudes sur la situation des droits de l’homme dans le pays.

Le débat sur une éventuelle candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle ne fait que s’intensifier, alors que la population guinéenne attend avec impatience une clarification sur l’avenir politique du pays.

Sénégal : Enquête en cours sur l’affaire des 2700 kilos d’or impliquant Abdoulaye Sylla

Le Sénégal est secoué par une affaire aux répercussions internationales. La Division des investigations criminelles (DIC), sur instruction du Pool judiciaire financier (PJF), enquête sur une affaire d’or de grande ampleur. En effet, 2700 kilos d’or auraient quitté le Sénégal à bord d’un jet privé le 17 février 2021, pour une destination finale à Dubaï, après une escale à Paris. Cette affaire soulève des interrogations profondes sur les réseaux et les implications possibles des hautes sphères politiques et économiques du pays.

Au cœur de l’enquête se trouve l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla, patron d’Ecotra, qui a été longuement interrogé ce vendredi par la Brigade des affaires générales (BAG). Selon les informations rapportées par Libération, ce dernier a passé près de dix heures sous le feu des questions des enquêteurs, confronté à des documents clés : un manifeste et un ordre de mission portant son nom, relatifs au fameux vol privé transportant l’or.

Les enquêteurs soutiennent que ce vol est parti de Dakar, avec pour première destination Paris, avant de rejoindre Dubaï. Toutefois, Abdoulaye Sylla nie toute implication dans cette affaire, affirmant avec insistance qu’il n’était même pas au Sénégal à la date en question. Selon ses dires, il se trouvait alors en exil à Dubaï, en raison de tensions avec l’ex-président Macky Sall. Il précise également ne pas avoir mis les pieds à Paris, la ville de transit de l’or, depuis plusieurs années.

Libéré après cette audition, Abdoulaye Sylla reste néanmoins à la disposition de la justice sénégalaise pour d’éventuels développements. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations, et des auditions supplémentaires sont déjà prévues. Toujours selon Libération, des informations auraient été obtenues laissant entendre que le bénéficiaire final de ce trafic pourrait être l’ex-président Macky Sall lui-même. Cette révélation, si elle se confirme, pourrait faire de cette affaire une véritable bombe politico-judiciaire.

L’affaire des 2700 kilos d’or est loin d’être close et suscite une grande attention au Sénégal et au-delà, notamment dans les milieux économiques et politiques. Elle met en lumière la complexité des réseaux de contrebande et des liens possibles avec des personnalités influentes du pays.

Nouveau drame évité en haute mer : une centaine de candidats à l’émigration clandestine frôlent la mort au large de Mbour

Un nouveau naufrage a été évité de justesse au large des côtes de Mbour, plongeant une centaine de candidats à l’émigration clandestine dans une situation critique. Alors que la mémoire collective porte encore les stigmates du drame survenu le 8 septembre dernier, où la pirogue du capitaine Cheikh Sall avait chaviré, entraînant la mort de 39 personnes et de nombreuses disparitions, la mer a failli encore être le théâtre d’une nouvelle tragédie.

Le scénario commence par l’embarquement de près de 100 candidats à destination de l’Espagne, à bord d’une pirogue dirigée par Abdou Karim Sarr, accompagné de son frère Abdou Sarr. Après avoir collecté des sommes variant entre 300 000 et 500 000 FCFA par passager, les deux frères ont pris la mer en pleine nuit. Mais très vite, la situation se dégrade.

Selon des témoins, après avoir parcouru quelques kilomètres en mer, des passagers découvrent que certains clandestins n’ont pas payé leur place. Une altercation éclate alors, transformant l’embarcation en un véritable champ de bataille. Les mouvements brusques de la pirogue surchargée entraînent une dangereuse inclinaison de celle-ci, menaçant de la faire chavirer.

L’eau commence à s’infiltrer à bord, semant la panique parmi les passagers. Malgré la gravité de la situation, Abdou Karim Sarr insiste pour poursuivre la traversée, tandis que sa pirogue cède progressivement face aux vagues. C’est alors que Moustapha Ba, un ami du capitaine qui avait été invité à bord sans payer, prend les commandes dans un geste héroïque. Contre toute attente, il réussit à ramener l’embarcation jusqu’au Quai de pêche de Mbour, sauvant ainsi de nombreuses vies.

Cependant, une fois sur la terre ferme, la tension ne retombe pas. Les passagers exigent le remboursement de leurs frais de transport, ce que le frère aîné du capitaine, Abdou Sarr, refuse catégoriquement. Les forces de l’ordre, alertées par la situation, interviennent et procèdent à l’arrestation des deux frères ainsi que de Moustapha Ba.

Déférés devant le Tribunal de grande instance de Mbour, Abdou Sarr a tenté de rejeter toute responsabilité, pointant son frère Abdou Karim comme l’unique instigateur de cette dangereuse traversée. Le procureur de la République, lui, a demandé l’application stricte de la loi. Le verdict est attendu pour le mardi 24 septembre 2024.

Ce nouveau drame évité de peu relance le débat sur la gestion des migrations clandestines et la vulnérabilité des jeunes désespérés face aux dangers de la mer.

Naissance de « Diounatoun Liman Azamaho » : une nouvelle structure pour soutenir les sinistrés des inondations à Touba

Sous la directive du Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, une nouvelle structure a vu le jour afin de venir en aide aux sinistrés des inondations dans la ville sainte de Touba. Baptisée « Diounatoun Liman Azamaho », cette organisation regroupe trois entités majeures de la communauté mouride : l’association Touba Ca Kanam, le mouvement Hizbut-Tarqiyyah et la mairie de Touba.

Le rôle de « Diounatoun Liman Azamaho » est clair : assurer la gestion et la distribution des fonds collectés exclusivement pour soutenir les victimes des récentes inondations. Dès son lancement, l’initiative a été marquée par une première contribution importante de 260 millions de francs CFA injectés dès le premier jour. Des contributions supplémentaires continuent d’affluer, témoignant de la solidarité et de l’engagement de la communauté mouride face à cette situation d’urgence.

Lors d’une déclaration officielle, Serigne Youssou Diop, chargé de la coordination des actions de la nouvelle structure, a précisé que des comptes bancaires ont été ouverts pour permettre aux bienfaiteurs de déposer leurs dons, appelés communément « barkelu ». Ces comptes offrent une transparence totale quant à la gestion des fonds, assurant ainsi une distribution équitable et efficace des aides.

La création de « Diounatoun Liman Azamaho » illustre une nouvelle fois l’importance du Khalife Général des Mourides dans la gestion des crises au sein de la communauté, ainsi que la mobilisation rapide et efficace des forces vives de Touba pour répondre aux besoins de la population. Par cette initiative, Serigne Mountakha Mbacké souhaite non seulement apporter un soutien matériel aux sinistrés, mais également réaffirmer les valeurs de solidarité et d’entraide qui sont au cœur de la doctrine mouride.

Dans les jours à venir, les efforts se poursuivront pour collecter davantage de fonds et coordonner les actions de secours, tandis que la population de Touba et la communauté mouride dans son ensemble continuent de répondre massivement à cet appel à la solidarité.

Abdoulaye Sylla d’Ecotra auditionné par la Division des Investigations Criminelles

Les événements semblent s’accélérer depuis l’installation, le 17 septembre dernier, des magistrats du pool judiciaire financier. La Division des Investigations Criminelles (DIC) est désormais un lieu de passage obligé pour plusieurs figures de l’ancien régime, impliquant à divers niveaux l’élite politico-économique. Abdoulaye Sylla, homme d’affaires influent et discret, est l’un des derniers à être convoqué par les enquêteurs.

Bien que n’ayant jamais occupé de fonction politique de premier plan, Abdoulaye Sylla, à travers son entreprise Ecotra, a marqué de son empreinte l’économie nationale au cours des douze dernières années. Son influence discrète, mais incontestable, fait de lui une figure incontournable dans le paysage des affaires.

Le 20 septembre 2024, Sylla a passé une grande partie de la journée dans les locaux de la DIC. Selon nos informations, il aurait été interrogé par les enquêteurs et n’a recouvré la liberté qu’aux alentours de 20 h 30. Cependant, les raisons exactes de sa convocation restent à ce jour inconnues. Nos tentatives d’en savoir davantage se sont soldées par un silence radio du côté des autorités compétentes.

Ce n’est pas la première fois que des membres influents de l’ancien régime se retrouvent convoqués ou placés sous enquête dans le cadre de ce que beaucoup considèrent comme une vaste opération de nettoyage et de reddition de comptes. La convocation de Sylla s’inscrit dans cette dynamique, mais les détails concernant les faits qui lui sont reprochés demeurent flous pour le moment.

Il est clair que cette affaire n’est que l’une parmi tant d’autres qui verront probablement le jour dans les semaines à venir, au fur et à mesure que les magistrats du pool financier poursuivent leurs investigations. Nous suivrons de près ces évolutions et ne manquerons pas de vous tenir informés dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Opérations de Déguerpissement à Dakar : Mesures du Gouvernement face à la Prolifération des Occupations Illégales

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a annoncé dans un communiqué officiel la mise en place d’opérations de déguerpissement à Dakar. Cette décision intervient alors que la capitale sénégalaise se prépare à accueillir le premier événement olympique sur le continent africain, soulignant l’urgence de réaménager certains quartiers envahis par des habitations précaires et irrégulières.

Selon le ministre, la prolifération d’occupations illégales dans plusieurs zones de Dakar présente un réel danger pour la sécurité publique et la salubrité. « Ces occupations sauvages représentent une source d’insécurité et d’insalubrité publique, dégradent le cadre de vie et compromettent la mise en œuvre des projets d’aménagement urbain », a-t-il affirmé dans son communiqué. La multiplication de ces installations informelles menace également les infrastructures nécessaires pour préparer la ville à accueillir des événements d’envergure mondiale.

Jean-Baptiste Tine a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfets, à prendre des mesures immédiates pour mener ces opérations de déguerpissement. Il leur demande de s’assurer que les zones libérées ne soient pas réoccupées après l’intervention. Cela marque un tournant décisif dans la lutte contre la prolifération des bidonvilles et autres installations anarchiques dans la capitale.

Le ministre a souligné la nécessité d’une approche humaine dans la mise en œuvre de ces mesures. Il a ainsi invité les autorités à identifier les mineurs et les personnes en situation d’extrême vulnérabilité afin de les orienter vers des organismes compétents pour un accompagnement social. « Il est impératif de protéger ces populations, souvent livrées à elles-mêmes, en leur offrant un soutien adéquat, plutôt que de les abandonner à leur sort », a précisé Tine.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a rappelé que les occupants irréguliers risquent des sanctions pénales, notamment pour vagabondage et mendicité, des infractions passibles de poursuites. Il a souligné que les juridictions compétentes appliqueront ces sanctions en cas de récidive ou d’occupation illégale persistante.

Ce communiqué s’inscrit dans un cadre plus large de réaménagement urbain, à un moment crucial pour la capitale sénégalaise. En organisant ces opérations, les autorités espèrent non seulement améliorer le cadre de vie des Dakarois, mais aussi redorer l’image de la ville avant la tenue des Jeux olympiques, un événement historique pour le continent africain.

Ces opérations de déguerpissement s’inscrivent dans une dynamique de développement urbain et de sécurité publique. En parallèle, le gouvernement entend prendre en charge les personnes vulnérables touchées par ces mesures, tout en réaffirmant l’application stricte des lois. Dakar, à l’aube d’un tournant historique avec les Jeux olympiques, doit se préparer à répondre aux exigences d’une ville moderne et sécurisée.

Aly Ngouille Ndiaye lance son propre parti politique : le Parti pour la Souveraineté et le Développement (PSD Njariñe)

Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Intérieur et figure influente de la scène politique sénégalaise, a franchi une nouvelle étape en fondant son propre parti : le Parti pour la Souveraineté et le Développement (PSD Njariñe). Fort du soutien massif de ses militants et de sa coalition, il ambitionne de jouer un rôle clé dans l’avenir politique du Sénégal.

Dans un communiqué officiel, Aly Ngouille Ndiaye a annoncé la création du PSD Njariñe en réponse à une demande largement exprimée par ses militants et alliés. « Après avoir recueilli vos avis et discuté avec plusieurs responsables de notre coalition à propos de l’orientation et de la suite de nos activités politiques, une tendance s’est clairement dégagée », a-t-il déclaré. Cette initiative marque un tournant dans la carrière politique de l’ex-ministre, qui se positionne désormais en tant que leader de sa propre formation politique.

Le PSD Njariñe se distingue par son objectif de renforcer la démocratie sénégalaise tout en mettant en avant un modèle de développement endogène, une vision qui met l’accent sur l’autosuffisance et l’exploitation des ressources internes du pays. Aly Ngouille Ndiaye et ses partisans entendent jouer un rôle décisif dans les prochaines échéances électorales, avec un programme qui vise à concilier souveraineté nationale et développement durable.

Avec la création du PSD Njariñe, Aly Ngouille Ndiaye espère non seulement renforcer sa position dans le paysage politique, mais aussi offrir une alternative crédible aux partis déjà établis. Ce nouveau parti aura pour mission de fédérer les énergies en faveur d’une meilleure gouvernance et d’un développement inclusif, tout en répondant aux aspirations des Sénégalais pour plus de souveraineté et de justice sociale.

L’officialisation de ce parti ouvre une nouvelle page dans la carrière de cet homme politique, qui s’est toujours distingué par son pragmatisme et sa capacité à fédérer autour de projets novateurs pour le Sénégal. Le PSD Njariñe pourrait bien être un acteur incontournable dans les élections à venir, avec une vision résolument tournée vers l’avenir.

Introduction de l’anglais au primaire : un tournant décisif pour l’éducation au Sénégal

À partir de la rentrée scolaire 2024-2025, l’introduction de l’enseignement de l’anglais dès le niveau élémentaire, spécifiquement au CM1 et au CM2, sera mise en œuvre dans le cadre d’une phase expérimentale. Cette annonce, faite par le Secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, marque une étape importante dans les réformes éducatives du Sénégal. Cette mesure s’inscrit dans une vision plus large de modernisation du système éducatif, portée par le Premier ministre Ousmane Sonko, avec l’objectif de préparer les jeunes apprenants aux exigences du monde professionnel.

Le gouvernement entend mener cette réforme avec précaution et pragmatisme. Le Premier ministre a ainsi demandé au ministre de l’Éducation nationale d’élaborer une feuille de route claire et réaliste, garantissant un accès équitable à cet enseignement pour tous les apprenants. Cette démarche s’accompagnera d’une refonte en profondeur des curricula de l’Éducation et de la Formation, afin de les aligner sur la vision du gouvernement : renforcer la souveraineté nationale, promouvoir les valeurs citoyennes, l’histoire authentique, les langues nationales, ainsi que les sciences et le numérique.

La refonte des programmes ne s’arrêtera pas à l’introduction de l’anglais. Le Conseil interministériel a également recommandé de réviser le système d’évaluation des certificats, notamment le CFEE, le BFEM et le BAC. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une volonté de moderniser en profondeur le système éducatif sénégalais, en le rendant plus adapté aux réalités du marché du travail et aux évolutions technologiques.

Dans le cadre de la Stratégie numérique pour l’Éducation, des filières spécifiques seront créées dès la prochaine rentrée, avec une expérimentation qui commencera dans les Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) et certains lycées d’excellence. Cette orientation vers le numérique témoigne de la volonté du gouvernement de doter les jeunes Sénégalais des compétences nécessaires pour évoluer dans un monde de plus en plus connecté.

Outre l’introduction de l’anglais et la modernisation du système éducatif, le gouvernement souhaite évaluer les initiatives en cours concernant les langues nationales et les soumettre à un bilan approfondi. Le ministre de l’Éducation est également invité à mettre en œuvre la Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l’Éducation (NITHÉ), dans le but de promouvoir une éducation inclusive, axée sur les valeurs humaines et la diversité culturelle.

Ainsi, l’introduction de l’anglais au primaire s’inscrit dans un projet global de transformation de l’éducation au Sénégal. Ce tournant marque la volonté du pays de s’adapter aux exigences contemporaines, tout en ancrant son système éducatif dans des valeurs fortes de souveraineté et de citoyenneté.

Aliou Cissé en attente de sa prolongation : Entre incertitude et tensions au sein de la FSF

La prolongation du contrat d’Aliou Cissé, sélectionneur de l’équipe nationale sénégalaise depuis 2015, soulève des vagues au sein de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Alors que le président de la FSF, Augustin Senghor, a annoncé sa volonté de prolonger le contrat du technicien, celui-ci est arrivé à terme le 31 août dernier, et les autorités restent silencieuses.

La FSF a pourtant saisi le ministère des Sports pour valider une reconduction d’au moins un an. Toutefois, le ministère, sous la direction de Khady Diène Gaye, semble adopter une attitude d’attentisme. Plusieurs questions concernant le sélectionneur et son avenir ont été soulevées, laissant la Fédération dans l’incertitude. Malgré une reconduction tacite, l’absence de réponse formelle de la tutelle met en lumière un malaise plus profond entre l’équipe nationale et une partie du public sénégalais, qui semble en désaccord avec le maintien de Cissé à la tête des Lions.

Cette tension a été exacerbée après le nul contre le Burkina Faso lors des éliminatoires de la CAN 2025, incitant une partie des membres du Comité exécutif de la FSF à réclamer le départ de Cissé. Malgré les critiques, le directeur technique national, Mayacine Mar, a pris la défense de l’entraîneur, soulignant les bons résultats de l’équipe en 2024 : 8 victoires, 3 nuls, et 18 buts marqués contre seulement 4 encaissés. Cependant, pour certains membres du Comex, ces arguments sont insuffisants et Cissé semble être arrivé en fin de cycle.

Les discussions autour du contrat de Cissé, signé en novembre 2022, révèlent des objectifs ambitieux pour le sélectionneur, dont certains n’ont pas été atteints, notamment la conservation du titre de champion d’Afrique. Le ministère des Sports, en tant que payeur, pourrait peser dans la décision finale, bien que le directeur de la Haute compétition, Cheikh Fall, ait affirmé que son département n’a pas encore été impliqué dans ce dossier.

Face à cette situation, la FSF se retrouve dans une impasse, partagée entre la volonté de maintenir une stabilité au sein de l’équipe et les pressions de la tutelle ainsi que d’une partie du public, qui demande un renouveau à la tête des Lions. L’Assemblée générale ordinaire de la FSF, prévue le 21 septembre à Guéréo, pourrait offrir un éclairage sur l’avenir du sélectionneur et sur la direction que prendra la Fédération.

Claude Pivi extradé et détenu dans une prison de haute sécurité à Coyah

L’ancien colonel guinéen Claude Pivi, en cavale depuis près d’un an, a été arrêté mardi 17 septembre au Liberia, puis transféré en Guinée. Des informations contradictoires ont circulé sur son lieu de détention tout au long de la journée. Toutefois, Jeune Afrique et RFI ont finalement confirmé que Claude Pivi se trouvait à la prison de Coyah, un établissement moderne et hautement sécurisé situé à environ 50 kilomètres de Conakry. Cette prison a été récemment reconstruite pour offrir des conditions de détention optimales.

Le ministre guinéen de la Justice, Yaya Kairaba Kaba, a révélé que Claude Pivi, souffrant d’un diabète aigu nécessitant un suivi médical régulier, a été placé dans cet établissement pour des raisons de santé. C’est d’ailleurs en suivant cette piste médicale que les autorités libériennes ont réussi à le localiser et à orchestrer son arrestation. Contrairement à une procédure d’extradition classique, Pivi a été transféré en Guinée par une opération de collaboration entre les polices des deux pays.

Des rumeurs avaient initialement indiqué que l’ancien colonel avait été conduit à la prison centrale de Conakry, d’où il s’était évadé en novembre 2023. Cependant, aucune confirmation n’avait pu être obtenue dans la capitale. Finalement, il a été révélé que les autorités judiciaires avaient intentionnellement gardé secret le lieu de détention de Claude Pivi, avant de confirmer sa présence à Coyah le jeudi 19 septembre. Son avocat a également confirmé cette information, ajoutant que son client, bien que malade, était en meilleure condition physique et qu’une visite serait possible dès le lendemain.

Le fils de Claude Pivi, Verny Pivi, reste quant à lui en fuite. Cependant, un complice de l’ex-colonel, qui l’aurait hébergé et fourni des soins durant sa cavale, a été arrêté en même temps que lui et est également détenu à Coyah. Une enquête est en cours pour déterminer son rôle exact dans la fuite de Claude Pivi.

Ce dernier fait face à une longue liste de charges, et son arrestation marque un tournant majeur dans les efforts des autorités guinéennes pour rendre justice après plusieurs mois de recherche infructueuse.

Réunion stratégique pour « la nouvelle responsabilité » : un pas vers les législatives de 2024

Le mardi 24 septembre 2024, une réunion cruciale s’est tenue à l’initiative du fondateur du mouvement « la nouvelle responsabilité », qui a réuni des acteurs clés de la politique locale et nationale. Maires, présidents de conseils départementaux, Hauts Conseillers des collectivités territoriales ainsi que des conseillers économiques, sociaux et environnementaux étaient présents pour échanger sur les modalités de participation aux prochaines élections législatives. Ce rassemblement marque une étape importante dans la nouvelle aventure politique de l’initiateur, arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2024.

L’objectif principal de cette rencontre était de définir les stratégies à adopter en vue des élections législatives, prévues dans quelques mois. Le candidat, fort de son score à la présidentielle, souhaite s’appuyer sur l’engouement suscité lors de cette dernière campagne pour mobiliser un large front populaire. Il entend élargir son mouvement à toutes les forces vives de la nation qui partagent son ambition : construire un Sénégal meilleur.

Durant la réunion, les participants ont discuté des questions liées à la transparence et à la participation active des citoyens dans le processus électoral. Le leader a insisté sur la nécessité d’une mobilisation massive et inclusive, affirmant que son projet politique repose sur un renouvellement de la classe politique, une redéfinition des responsabilités et une gestion participative du pouvoir.

Cette tribune s’inscrit dans une série de consultations que le candidat a initiée depuis la fin de la présidentielle, cherchant à fédérer les différents acteurs politiques, économiques et sociaux autour d’une vision commune. « La nouvelle responsabilité » semble donc se positionner comme une force montante sur la scène politique sénégalaise, prête à jouer un rôle de premier plan lors des prochaines échéances électorales.

Avec une telle dynamique, les législatives de 2024 s’annoncent déterminantes pour l’avenir politique du pays. Le candidat, qui s’est distingué par son discours de rassemblement et de renouveau, promet de continuer à incarner ce souffle nouveau pour bâtir une société plus juste et inclusive.

Libération sous contrôle judiciaire pour le lutteur Ada Fass : l’instruction ouverte

Le lutteur Ada Fass peut enfin pousser un ouf de soulagement. Ce vendredi, il a été libéré par le juge du 6e cabinet près du tribunal de Dakar, après avoir été inculpé pour plusieurs charges. Contrairement aux réquisitions du parquet qui avait demandé son placement sous mandat de dépôt, le magistrat a opté pour une mesure plus clémente en le plaçant sous le régime du contrôle judiciaire.

Ada Fass reste cependant sous le coup d’une instruction judiciaire. Il est poursuivi pour des faits graves : coups et blessures volontaires, violences, voie de fait, et destruction de biens appartenant à autrui. Ces charges découlent d’une altercation survenue dans un bar du quartier de la Médina, lundi dernier. Le lutteur y aurait été impliqué dans une bagarre qui a dégénéré, causant des dégâts matériels et des blessures.

Son ami et collègue lutteur, Pokola, également mêlé à cette affaire, est toujours en fuite. Les autorités poursuivent leurs investigations pour le retrouver.

Pour Ada Fass, cette libération sous contrôle judiciaire lui permet de retrouver ses proches, mais le processus judiciaire est loin d’être terminé. Il devra se conformer aux obligations strictes du contrôle judiciaire en attendant l’avancée de l’enquête et d’éventuelles nouvelles audiences.

Perquisition à Saly : Jérôme Bandiaky alias « Sniper » interpellé avec une arme sans autorisation

Ce jeudi matin, une opération de la Division des Investigations Criminelles (DIC) a mené à une perquisition dans l’une des maisons de Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme « Sniper », à Saly dans le département de Mbour. Au cours de l’intervention, les enquêteurs ont mis la main sur une arme automatique de calibre 22, que l’intéressé détenait sans autorisation légale. En plus de cette arme, un pistolet d’alarme a également été saisi.

Simultanément, une fouille a été effectuée à son domicile à Dakar, où un sac contenant un million de FCFA a été découvert. Interrogé sur la provenance de cet argent, Bandiaky a affirmé qu’il s’agit de revenus générés par sa société, gagnés « à la sueur de son front ».

Durant l’audition, les enquêteurs ont également cherché à connaître ses affiliations politiques. Jérôme Bandiaky a confirmé qu’il est militant de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, mais n’appartient à aucun syndicat.

Les autorités ont profité de cette opportunité pour questionner Bandiaky sur l’affaire des deux gendarmes disparus, Fulbert Sambou et Didier Badji. Sur ce point, l’accusé a déclaré qu’il n’était au courant de l’affaire que via les réseaux sociaux, comme la plupart des citoyens.

Malgré l’audition, Jérôme Bandiaky reste en garde à vue et passera encore la nuit au commissariat du Plateau, où il est détenu pour la poursuite de l’enquête.

Nouvelles Alliances en Vue des Législatives de Novembre 2024 : Le Parti Alternatives Citoyennes Rejoint la Coalition MIMI 2024

À l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, la scène politique sénégalaise continue de se transformer. Le paysage des alliances se redessine avec l’entrée en lice du parti Alternatives Citoyennes, dirigé par Babacar Sané Ba, qui a récemment annoncé son ralliement à la coalition MIMI 2024, menée par l’ancienne Premier ministre Aminata Touré. Cette coalition, déjà bien ancrée dans l’arène politique, gagne ainsi un nouvel allié de poids.

Dans un communiqué officiel, Babacar Sané Ba a souligné l’importance des discussions constructives ayant précédé cette décision stratégique. Il a exprimé sa reconnaissance à Aminata Touré, affirmant que cette alliance repose sur des valeurs communes et un engagement partagé pour le développement du Sénégal.

Le parti Alternatives Citoyennes, connu pour son positionnement centré sur l’intégrité et la souveraineté nationale, voit dans cette union un moyen de servir au mieux les intérêts du pays. « Cette alliance marque le début d’un compagnonnage politique voué à la défense des aspirations du peuple sénégalais », a déclaré Babacar Sané Ba.

La coalition MIMI 2024, qui ambitionne de renforcer la majorité présidentielle, continue ainsi de se consolider à quelques semaines des élections. L’adhésion d’Alternatives Citoyennes est perçue comme un pas significatif vers la réalisation des objectifs de cette alliance, à savoir la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Babacar Sané Ba a appelé les citoyens à rejoindre cette dynamique porteuse d’espoir, insistant sur la nécessité d’une mobilisation large pour concrétiser la vision d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

Alors que les élections législatives s’annoncent décisives pour l’avenir politique du pays, cette nouvelle alliance pourrait bien jouer un rôle crucial dans la constitution des forces politiques à venir. La coalition MIMI 2024, forte de cette nouvelle adhésion, semble plus que jamais prête à porter haut les aspirations du peuple sénégalais sur la scène politique nationale.

Avec ce rapprochement, la compétition électorale s’intensifie et annonce des semaines animées pour la classe politique sénégalaise.

Une nouvelle alliance politique pour la transparence des élections législatives au Sénégal

Jeudi dernier, plusieurs figures politiques de premier plan se sont réunies pour annoncer la formation d’une alliance dédiée à la transparence des élections législatives au Sénégal. Parmi ces leaders figurent Khalifa Ababacar Sall, Pape Djibril Fall, Anta Babacar Ngom, Abdou Mbow, Abdoulaye Seydou Sow, et d’autres acteurs influents de la scène politique sénégalaise. Leur objectif est clair : garantir la crédibilité du processus électoral et assurer des élections législatives transparentes.

Dans une déclaration commune, Khalifa Sall, au nom de ses camarades de l’opposition, a insisté sur la nécessité d’une concertation inclusive impliquant l’ensemble des parties prenantes du processus électoral. Ils ont exprimé leurs inquiétudes face à l’absence de dialogue depuis les dernières élections présidentielles, pointant du doigt un manque de concertation qui pourrait affecter l’intégrité des futures échéances électorales.

Les membres de l’alliance ont également souligné que l’organisation des élections ne saurait être l’apanage du seul pouvoir en place. Ils ont insisté sur l’importance d’un processus collectif, associant à la fois les partis politiques, la société civile et l’ensemble des acteurs concernés par le bon déroulement du scrutin.

L’alliance a ainsi lancé un appel au président de la République, l’invitant à convoquer une réunion d’urgence avec toutes les parties prenantes afin de discuter des défis à relever avant les élections législatives. Ce dialogue, selon eux, est essentiel pour garantir un processus électoral équitable et transparent.

Dans un élan de mobilisation citoyenne, les leaders politiques ont encouragé le peuple sénégalais à s’engager activement et à défendre leurs droits démocratiques. Ils ont réitéré leur engagement en faveur d’élections justes et transparentes, affirmant leur détermination à œuvrer pour la protection des acquis démocratiques du Sénégal.

Cette initiative marque une nouvelle étape dans le débat politique autour des élections législatives, avec une volonté affichée de l’opposition de jouer un rôle actif dans la préservation des standards démocratiques du pays.

Jérôme Bandiaky : De l’armée à l’entrepreneuriat sécuritaire

Jérôme Bandiaky, ancien militaire sénégalais, a marqué son parcours par son engagement inébranlable, d’abord dans les forces armées, puis aux côtés du parti politique l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall. Après avoir été libéré de l’armée en 2009, Bandiaky entame une collaboration étroite avec Macky Sall, alors figure de l’opposition face au régime d’Abdoulaye Wade. Cette alliance, scellée à un moment clé de l’histoire politique du Sénégal, durera plusieurs années.

C’est en 2009, suite à sa libération de l’armée, que Jérôme Bandiaky commence à travailler aux côtés de Macky Sall. À l’époque, Macky Sall préparait sa campagne présidentielle pour les élections de 2012. Bandiaky, par son expertise en sécurité, s’est rapidement fait une place au sein du dispositif de l’APR. Cette collaboration prend une tournure importante lorsque Macky Sall devient président en 2012, et que Jérôme est assigné à la sécurité privée du Premier ministre, Aminata Touré.

Un proche du régime de l’époque retrace cette période : « Jérôme a collaboré étroitement avec Aminata Touré, d’abord lorsqu’elle était directrice de cabinet du président, puis lorsqu’elle était ministre de la Justice et Premier ministre. Elle avait tissé des liens solides avec lui, l’emmenant ainsi dans son équipe restreinte de sécurité. »

Bandiaky n’a pas seulement été un agent de sécurité auprès des figures politiques. Lors des grandes mobilisations, campagnes électorales ou manifestations, son expertise et ses compétences étaient souvent sollicitées par le pouvoir en place. « À chaque fois que Macky Sall et ses alliés avaient besoin de renforts, Jérôme était en première ligne. C’est lui qui dirigeait les ‘marrons du feu’, une équipe de sécurité proactive », confie une source proche du régime.

Après son passage au service d’Aminata Touré et ses diverses missions auprès du pouvoir, Jérôme Bandiaky décide de créer sa propre société de gardiennage, baptisée « Sniper Security ». Cette entreprise, dont il obtient l’agrément en 2022, reflète son ambition d’élargir son champ d’action tout en formant une nouvelle génération de jeunes cadres. Fort de son expérience, il a notamment encadré plusieurs militaires, renforçant ainsi ses liens avec les forces armées.

Jérôme Bandiaky, issu d’une lignée militaire avec un père et un frère dans l’armée, a toujours suscité respect et admiration auprès de ses pairs. Des témoins de son parcours dans l’armée le décrivent comme un homme courageux et discipliné, ayant une grande influence sur ses collègues et les jeunes recrues. Il a également laissé une empreinte indélébile dans la formation de nombreux militaires au camp de Bango.

Bien que des rumeurs aient circulé concernant une implication directe de Bandiaky dans la sécurité rapprochée de l’ancien président Macky Sall, une source de la cellule de communication de la présidence précise : « Jérôme Bandiaky n’a jamais travaillé au Palais de la République. Il a toujours exercé en tant que sécurité privée, et uniquement sur commande des forces de gendarmerie. »

Sa passion pour l’armée n’a jamais faibli, même après avoir quitté les rangs. Fasciné par l’univers militaire dès son jeune âge, il a tenté de rejoindre la Légion étrangère en France, mais sans succès. Ce revers n’a cependant pas altéré son engagement ni sa détermination. Toujours en uniforme, il est resté fidèle à sa vocation, témoignant d’un amour profond pour les valeurs militaires.

Aujourd’hui, Jérôme Bandiaky incarne la figure de l’homme ayant su allier passion pour l’armée et esprit entrepreneurial, tout en restant fidèle à ses idéaux et ses compagnons de route.

Le Gouvernement du Sénégal Prend des Mesures Décisives pour une Rentrée Scolaire 2024-2025 Réussie

Ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé une réunion interministérielle cruciale pour préparer la rentrée scolaire et académique 2024-2025. À l’issue de cette rencontre, le gouvernement sénégalais a annoncé trente mesures pour assurer une rentrée harmonieuse et améliorer les conditions d’apprentissage dans tout le pays.

L’une des priorités du gouvernement est de répondre aux conséquences des pluies abondantes qui ont gravement endommagé plusieurs établissements scolaires. Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec plusieurs autres ministères, a lancé un programme de réhabilitation urgente des infrastructures touchées. Ahmadou Al Aminou Lo, secrétaire général du gouvernement, a assuré que « tous les établissements impactés par les intempéries seront remis en état dans les meilleurs délais », garantissant ainsi un environnement sûr et fonctionnel pour la rentrée.

Parmi les nouvelles initiatives, l’instauration d’une journée mensuelle de mobilisation citoyenne dédiée à la propreté des établissements scolaires a été annoncée. Cette mesure vise à impliquer les communautés locales, les parents et les élèves dans l’entretien et la préservation des écoles, créant ainsi un cadre propice à l’apprentissage. Le ministre de l’Assainissement a souligné que cette mobilisation renforcera « l’hygiène et un environnement favorable à l’éducation ».

L’un des grands défis mis en lumière durant la réunion est l’accès à l’eau potable et à l’électricité, particulièrement dans les zones rurales. Le gouvernement, en partenariat avec la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la Société nationale d’électricité (SENELEC), a prévu des mesures pour garantir des infrastructures adéquates dans toutes les écoles. Ahmadou Al Aminou Lo a réaffirmé cet engagement en déclarant : « Aucun élève ne doit être privé de son droit à une éducation de qualité à cause d’un manque d’eau ou d’électricité ».

Pour renforcer la sécurité autour des établissements scolaires, des mesures supplémentaires ont été annoncées, avec l’appui des forces de sécurité. En parallèle, un programme de vaccination pour les élèves et le personnel éducatif sera mis en place pour garantir la santé et la sécurité de tous.

Face à la pénurie d’enseignants dans certaines régions, le gouvernement a décidé de recruter 5 000 enseignants supplémentaires. Ce recrutement vise à améliorer le ratio enseignant-élèves et à assurer une couverture équitable du système éducatif.

Le gouvernement a également annoncé la distribution de kits scolaires aux élèves issus de familles vulnérables, facilitant ainsi leur accès à l’éducation. De plus, un plan de réhabilitation des internats, avec une attention particulière à l’hygiène et à la sécurité des résidents, a été lancé.

En parallèle, le Sénégal se tourne vers une modernisation progressive des salles de classe à travers la digitalisation des programmes scolaires, avec l’introduction d’outils technologiques pour enrichir l’apprentissage.

Avec ces trente mesures, le gouvernement sénégalais s’engage fermement à relever les défis du secteur éducatif, tout en construisant les bases d’une éducation plus inclusive et moderne. L’objectif est non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi de préparer l’avenir du système éducatif sénégalais, en intégrant les nouvelles technologies et en réduisant les inégalités.

La rentrée 2024-2025 s’annonce donc sous le signe du renouveau, avec une volonté claire d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’offrir à tous les élèves sénégalais les mêmes chances de réussite.

Série de saisies spectaculaires par les Douanes sénégalaises : Médicaments illicites et devises en jeu

Les Douanes sénégalaises continuent de renforcer leur lutte contre le trafic illicite de médicaments et le blanchiment d’argent, comme en témoignent une série d’importantes saisies réalisées ces derniers jours. Selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes, des opérations menées dans différentes localités ont permis d’intercepter des médicaments contrefaits et une importante somme d’argent dissimulée sous des vêtements.

Saisie record de médicaments en haute mer : 455 millions de francs CFA interceptés

La première saisie, effectuée le mardi 17 septembre 2024, est l’œuvre de la Brigade maritime des Douanes de Mbour, relevant de la subdivision du Littoral Sud. Vers 19h, une pirogue transportant une cargaison de médicaments illicites, d’une valeur de 455 millions de francs CFA, a été interceptée en haute mer. Il s’agissait de divers types de médicaments, notamment des antibiotiques, anti-inflammatoires, antipyrétiques et aphrodisiaques, soigneusement conditionnés dans plusieurs cartons. Quatre personnes ont été arrêtées lors de cette opération réussie.

226 kg de faux médicaments saisis à Birkelane : 80 millions de francs CFA en jeu

Le lendemain, le mercredi 18 septembre 2024, vers 6h30 du matin, une nouvelle saisie a été opérée par la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine, suite à l’exploitation d’un renseignement précis. Une berline de type Peugeot 504, remplie de faux médicaments, a été interceptée entre Mbéné Mamour et Loumène, dans le département de Birkelane. La cargaison, composée de cartons de DYCLOSA 50, pesait au total 226 kg, avec une valeur estimée à près de 80 millions de francs CFA.

Médicaments et produits vétérinaires saisis à Kidira : une valeur de 21 millions de francs CFA

Une troisième saisie importante a eu lieu à Kidira, où la Brigade commerciale des Douanes a découvert des médicaments illicites, dont des produits vétérinaires. Cette opération, menée le mercredi 4 septembre 2024 vers 19h, a permis de localiser une cachette de fortune près de Sinthiou Diohé, à quelques kilomètres de Kidira. La marchandise frauduleuse saisie est estimée à 21 millions de francs CFA.

64 millions de francs CFA dissimulés sous les vêtements d’un passager à Koumpentoum

Enfin, une saisie de devises d’une valeur totale de 64 612 368 francs CFA a été réalisée par les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, le dimanche 15 septembre 2024. Lors d’un contrôle de routine des véhicules de transport en commun, un passager au comportement suspect a attiré l’attention des douaniers. Après une fouille corporelle, ils ont découvert d’importants montants en euros et en francs CFA dissimulés sous ses vêtements. L’homme, accompagné d’un autre passager, tous deux de nationalité étrangère, ont été interpellés et mis en détention.

Ces saisies successives témoignent de la vigilance et de l’efficacité des services douaniers sénégalais dans la lutte contre les trafics illégaux, contribuant ainsi à la protection de la santé publique et à la sécurité économique du pays.

Dépenses de la Primature : Polémique autour des chiffres annoncés

Le débat fait rage autour des dépenses de la Primature, avec des informations contradictoires relayées sur les réseaux sociaux et dans la presse. Le journaliste Madiambal Diagne, citant la note d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2024, a affirmé que la Primature a dépensé 12,1 milliards de FCFA en trois mois. Une déclaration qui, selon lui, reflète une augmentation des dépenses confirmée par le Fonds monétaire international (FMI).

Ces chiffres ont aussitôt été contestés par le député pro-Pastef, Guy Marius Sagna. Dans une note adressée à la rédaction de Seneweb, le parlementaire a rectifié les propos du journaliste, affirmant que la Primature, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, n’a pas dépensé 12,1 milliards de FCFA entre avril et juin 2024, mais plutôt 3,3 milliards de FCFA.

Pour Guy Marius Sagna, cette gestion des finances publiques témoigne d’un réel changement dans la gestion de l’État. « Le premier ministre Ousmane Sonko montre qu’il est bien dans la rupture et le Jub, Jubal, Jubbanti promis au Sénégal. Bravo à lui ! », a-t-il souligné.

Comparant Ousmane Sonko à son prédécesseur, Amadou Ba, le député a mis en lumière la différence de gestion des fonds publics. Il indique qu’Amadou Ba, dernier Premier ministre sous la présidence de Macky Sall, a dépensé 8,79 milliards de FCFA entre janvier et mars 2024, alors que son successeur Ousmane Sonko a géré un budget plus modeste, avec 3,33 milliards de FCFA dépensés sur la même durée.

Cette polémique intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où les partisans d’Ousmane Sonko mettent en avant la transparence et la rupture avec les pratiques de l’ancien régime. Les dépenses publiques, sujet hautement sensible, deviennent ainsi un terrain d’affrontement entre les différents camps politiques.

Madiambal Diagne, quant à lui, maintient ses propos, citant les chiffres officiels issus du ministère des Finances et du Budget. Le journaliste fait également écho aux avertissements du FMI sur l’augmentation des dépenses publiques, ce qui alimente les inquiétudes quant à la gestion budgétaire du gouvernement actuel.

La vérité sur les dépenses de la Primature semble donc dépendre des sources consultées, et cette bataille de chiffres ne fait que renforcer les divisions entre partisans du régime actuel et ceux de l’ancien gouvernement.

Au-delà des polémiques, cette affaire soulève des questions essentielles sur la gestion des finances publiques au Sénégal. Les citoyens attendent des explications claires sur l’utilisation des fonds publics, et une plus grande transparence de la part des institutions.

Avec les élections qui se profilent à l’horizon, les questions de bonne gouvernance et de gestion budgétaire risquent de devenir des enjeux centraux du débat public.

Rappel du CNRA aux médias : Dispositions du code électoral pour la précampagne et la campagne électorale de 2024

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a publié un communiqué, relayé par Dakaractu, visant à rappeler aux médias sénégalais les règles strictes à respecter durant les périodes de précampagne, de campagne électorale et la veille du scrutin, conformément aux dispositions du code électoral.

La précampagne débutera le vendredi 27 septembre 2024 à 00 heure et prendra fin le samedi 26 octobre 2024 à minuit. Durant cette période, le CNRA interdit toute diffusion par les médias – presse écrite, en ligne, radio et télévision – de manifestations ou déclarations publiques de soutien à un candidat, parti politique, ou coalition, qu’elles soient directes ou indirectes.

Cette interdiction s’étend à toutes les formes de communication, qu’elles soient émises par des individus, des associations ou tout autre groupe de personnes, quel que soit leur statut. De plus, les visites et tournées des autorités de l’État à caractère économique, social ou autre sur le territoire national ne doivent pas être utilisées pour véhiculer des messages politiques ou assimilables.

La campagne électorale officielle s’ouvrira le dimanche 27 octobre 2024 à 00 heure et se terminera le vendredi 15 novembre 2024 à minuit. Durant cette période, tous les médias sont soumis à des règles précises pour garantir une couverture équitable et équilibrée des différentes listes de candidats.

La RTS, à savoir la Radio Télévision Sénégalaise, est tenue de respecter le principe d’égalité dans le temps d’antenne accordé aux différentes listes de candidats. Cette obligation vise à assurer une représentation juste et non biaisée des divers acteurs politiques en compétition.

Quant aux autres médias, qu’ils soient privés ou en ligne, ils doivent également respecter les règles d’équité et d’équilibre dans la couverture des activités des candidats. Le CNRA rappelle l’importance de ces dispositions pour garantir un traitement impartial des informations, évitant ainsi toute forme de favoritisme ou de déséquilibre dans la couverture médiatique de la campagne.

La veille du scrutin, à partir du 16 novembre 2024 à 00 heure, et jusqu’à la fermeture des bureaux de vote, il est formellement interdit aux médias de diffuser ou rediffuser des activités pouvant être considérées comme des campagnes électorales. Cette interdiction vise à préserver la neutralité des dernières heures avant le vote et à éviter toute influence sur les électeurs.

Le CNRA appelle ainsi à la responsabilité de tous les acteurs concernés, les invitant à un strict respect de ces règles pour garantir la transparence et l’équité du processus électoral.

En conclusion, le CNRA réitère son engagement à assurer une régulation stricte de la couverture médiatique pendant cette période électorale cruciale pour le pays, tout en préservant les principes de pluralisme et d’équité.

Visite du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à Ndiassane : Un engagement renforcé envers les foyers religieux

En prélude au Gamou de Ndiassane, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a effectué une visite symbolique ce jeudi auprès du Khalife général des Khadr, Cheikh Bou Sidy Mahtar Kounta. Lors de cette rencontre, empreinte de convivialité et de spiritualité, le président a exprimé sa profonde gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.

Le chef de l’État a profité de cette occasion pour solliciter les prières du Khalife en faveur du Sénégal ainsi que pour la réussite des projets entrepris par son équipe gouvernementale. Il a également tenu à rassurer le guide religieux sur la prise en compte de ses préoccupations majeures, notamment dans les domaines de l’assainissement, de l’éducation et de l’agriculture. « Toutes ces priorités s’inscrivent dans les projets et programmes de notre nouveau régime », a affirmé le président, réitérant ainsi l’importance d’une collaboration étroite avec les autorités religieuses pour le développement du pays.

Dans cette même dynamique, le président Diakhar Faye a évoqué la nomination récente du docteur Djim Dramé, un chercheur émérite de l’IFAN, au poste de chargé des affaires religieuses. Un choix qu’il a qualifié de judicieux, précisant que Djim Dramé est apolitique et possède une expertise approfondie dans le domaine. « Je l’ai nommé sans même l’avoir rencontré en personne, mais nous avons échangé deux fois par téléphone. Après sa mission en Mauritanie, il m’a fait un rapport détaillé », a-t-il précisé.

Le président a également souligné l’importance de cette nomination pour le parachèvement des projets et programmes en cours dans les cités religieuses, en invitant l’ensemble des foyers religieux à accompagner le docteur Dramé dans ses nouvelles fonctions.

Enfin, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé une réforme majeure avec la création d’une délégation des affaires religieuses, qui prendra en charge la direction des affaires religieuses ainsi que l’insertion des diplômés en langue arabe. Cette délégation, qui sera une entité supérieure dans l’architecture gouvernementale, disposera d’un budget annuel dédié aux projets et programmes des foyers religieux, un signe fort de l’engagement du gouvernement à soutenir et valoriser le rôle des leaders religieux dans le développement national.

Cette visite à Ndiassane marque une étape importante dans le renforcement des liens entre l’État et les foyers religieux, avec un accent particulier mis sur le soutien aux initiatives locales et la promotion de valeurs communes pour le bien-être des populations sénégalaises.

Attaques jihadistes à Bamako : Un des bilans les plus meurtriers pour les forces de sécurité maliennes

Les attaques coordonnées menées mardi contre l’école de gendarmerie et l’aéroport militaire de Bamako ont plongé la capitale malienne dans la consternation. Le bilan humain, bien que non officiellement confirmé par les autorités, est l’un des plus lourds de ces dernières années, avec plus de 70 morts et 200 blessés, selon des sources sécuritaires. Un document confidentiel évoque une centaine de victimes, tandis que le quotidien Le Soir de Bamako rapporte que les obsèques d’une cinquantaine d’élèves gendarmes auront lieu ce jeudi.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque, affirmant que ses combattants ont infligé des pertes considérables aux forces maliennes et à leurs alliés, notamment des mercenaires du groupe Wagner. Ces assauts, qui ont duré près de neuf heures, ont mis en lumière la vulnérabilité de la capitale face aux jihadistes, malgré les assurances répétées de la junte militaire au pouvoir sur l’efficacité de sa stratégie sécuritaire.

Un revers pour la junte au pouvoir

Depuis 2020, le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont dirigés par des régimes militaires suite à des coups d’État successifs. Ces gouvernements ont rompu avec l’ancienne puissance coloniale française et se sont tournés vers de nouveaux partenaires, notamment la Russie, via le groupe paramilitaire Wagner. Cependant, l’attaque de mardi montre que cette stratégie n’a pas freiné les capacités d’action des groupes jihadistes.

Les autorités maliennes, dirigées par la junte, ont pour l’instant refusé de divulguer un bilan précis, se contentant de reconnaître « quelques pertes en vies humaines ». Cependant, les analystes soulignent que cette attaque marque un tournant et démontre que le GSIM est toujours capable de frapper au cœur de la capitale, à sa guise.

Réactions et condamnations internationales

La communauté internationale a vivement réagi aux événements. Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, a fermement condamné ces attaques et appelé à une intensification de la coopération régionale et internationale pour contrer la menace terroriste en Afrique de l’Ouest. De son côté, la CEDEAO, dont le Mali a quitté les rangs au début de l’année, a également dénoncé ces actes de violence et réitéré son engagement en faveur de la paix dans la région.

Cette offensive jihadiste intervient dans un contexte de fragilité sécuritaire accrue au Sahel, où les attaques contre les forces de sécurité et les civils se multiplient, notamment au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Alors que les gouvernements militaires de ces pays cherchent à restaurer l’ordre, les groupes armés continuent de démontrer leur résilience et leur capacité à défier les autorités en place.

Un Acte d’Intégrité Exemplaire : Le Geste Héroïque d’un Chauffeur de Taxi Malien

Le 17 septembre dernier, le Premier ministre malien, Choguel Maiga, a tenu à honorer un citoyen exceptionnel. Issa Sangaré, simple chauffeur de taxi à Bamako, a captivé l’attention et suscité l’admiration du pays entier après avoir fait preuve d’une honnêteté rare. Lors d’une audience en présence du ministre de l’Artisanat Andogoly Guindo et de son collègue de la Refondation de l’Etat, Ibrahim Ikassa Maiga, le Premier ministre a déclaré : « Vous méritez tous les honneurs », saluant ainsi un geste qui incarne les plus hautes valeurs du peuple malien.

Issa Sangaré, au volant de son taxi comme à son habitude, a fait une découverte qui aurait pu changer le cours de sa vie d’une manière inattendue. Après la rencontre de football opposant le Burkina Faso au Malawi, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025, il a trouvé une musette contenant 3000 dollars américains et 27 passeports appartenant aux joueurs malawiens. Plutôt que de céder à la tentation, Sangaré, guidé par son sens moral et son intégrité, a décidé de restituer le sac à ses propriétaires.

Ce geste désintéressé a immédiatement été salué par les autorités maliennes. Pour le Premier ministre Maiga, l’acte de ce chauffeur de taxi dépasse l’individu pour incarner une valeur collective : « Il rehausse l’image du Mali et du Malien dans sa plus belle nature : l’honnêteté et l’intégrité », a-t-il affirmé. Le geste de Sangaré renforce ainsi l’image d’un peuple pour qui l’intégrité reste une vertu cardinale, malgré les défis socio-économiques actuels.

Issa Sangaré, par son action simple mais héroïque, a donné une leçon précieuse sur la rectitude morale. Il a non seulement gagné l’estime des dirigeants et des citoyens maliens, mais a également offert une image positive du Mali sur la scène internationale.

Le match qui s’est déroulé au stade du 26 mars à Bamako s’était soldé par une victoire 3-1 du Burkina Faso face aux Flammes du Malawi. Pourtant, c’est le geste d’Issa Sangaré qui restera gravé dans les mémoires bien au-delà du score de cette rencontre sportive.

Mobilisation nationale face aux inondations : solidarité, résilience et actions urgentes pour protéger le Sénégal

Il y a quelques semaines, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avait alerté sur la situation hydrologique du pays, notamment les risques de débordement du fleuve Sénégal. Depuis lors, plusieurs localités ont connu des inondations qui ont causé des dégâts considérables et plongé de nombreuses familles dans le désarroi. Aujourd’hui, le constat est clair : les inondations sévissent dans des zones comme Touba, Bakel, Matam, Kaolack, affectant fortement les populations et emportant des vies humaines. 

Je présente mes plus sincères condoléances aux familles des personnes qui ont perdu la vie dans ces intempéries. J’exprime également tout mon soutien à ceux qui ont perdu leurs biens et leurs moyens de subsistance.   

Malgré les efforts déployés par l’État les années passées, qui avaient permis de limiter les impacts d’une pluviométrie pourtant abondante, la situation actuelle montre qu’il reste encore beaucoup à faire pour protéger nos concitoyens. Des investissements significatifs avaient été réalisés dans les infrastructures de drainage, l’assainissement et la prévention des inondations. Ces mesures avaient porté leurs fruits, car l’année dernière, malgré des pluies intenses, les dégâts avaient été relativement contenus. Ces efforts doivent non seulement être poursuivis, mais aussi renforcés pour mieux préparer le pays aux défis climatiques croissants. 

Dans ces moments critiques, l’unité nationale doit être notre plus grande force. Nous devons répondre à cette situation avec courage, responsabilité et une solidarité inébranlable. Il est impensable que nos concitoyens, pris au piège des eaux, soient laissés à eux-mêmes. Face à l’ampleur des dégâts et aux souffrances qui en résultent, il est de notre devoir, à tous, de nous mobiliser pour venir en aide aux sinistrés, pour les accompagner dans cette épreuve avec compassion et détermination. Chaque geste compte, chaque solidarité, aussi petite soit-elle, a le pouvoir de redonner espoir à ceux qui ont tout perdu. 

La solidarité ne s’arrête pas aux frontières de la famille ou du quartier. Elle doit être nationale, un élan qui touche tous les Sénégalais, car ce sont nos frères, nos sœurs, nos enfants qui se trouvent aujourd’hui dans la détresse. Aidons-les à se relever, soutenons-les avec dignité et œuvrons ensemble pour que ces événements ne viennent plus briser des vies de manière si tragique. 

L’État doit prendre des mesures urgentes et concrètes pour déployer des secours efficaces, mais ce travail ne saurait être mené seul. Le plan ORSEC doit être activé immédiatement dans toutes les zones sinistrées. Il est indispensable de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir les autorités locales et garantir que l’aide arrive rapidement à ceux qui en ont besoin. 

Cependant, l’urgence de l’heure ne doit pas faire oublier la nécessité de prévenir ces catastrophes à l’avenir. Le gouvernement doit continuer à investir dans des infrastructures modernes et résilientes, capables de mieux faire face aux phénomènes 


climatiques extrêmes. Cela inclut la construction d’ouvrages de drainage plus performants et le renforcement des systèmes d’assainissement dans les zones à risque. L’anticipation et la préparation sont les clés pour éviter que ces événements ne se reproduisent à une telle échelle. 

Nous devons mieux comprendre les dynamiques climatiques et investir dans la recherche scientifique pour anticiper les effets du changement climatique sur notre pays. Le lancement récent de notre premier nanosatellite montre que le Sénégal est capable de progrès technologique. Continuons dans cette voie, en renforçant les capacités de nos scientifiques et en investissant dans les technologies qui peuvent nous aider à mieux comprendre et à mieux gérer les catastrophes naturelles. 

Si la résilience de notre peuple est indéniable, il appartient au gouvernement de renforcer les infrastructures, d’accroître les moyens de prévention et de développer des outils de réponse rapide plus efficaces. Il doit également, à travers une meilleure sensibilisation et éducation des populations, permettre à chacun de jouer un rôle actif dans la prévention des catastrophes. 

Le gouvernement doit jouer pleinement son rôle. Mais, la mobilisation de tous est essentielle pour protéger nos compatriotes et renforcer la résilience de notre pays. Le gouvernement doit être à la hauteur de cette tâche et nous serons là, en tant qu’opposition, pour l’encourager, le soutenir, mais aussi le rappeler à ses responsabilités. 

Fait à Dakar, le 17 septembre 2024 

Amadou BA
Ancien Premier Ministre

Arrestation de Mamadou Fawzi Dione : Le Directeur Administratif et Financier de l’Agence de Réglementation Pharmaceutique en garde à vue pour détournement de fonds publics

Mamadou Fawzi Dione, directeur administratif et financier de l’Agence de la Réglementation Pharmaceutique (ARP), a été arrêté et placé en garde à vue par la Sûreté urbaine (SU). Selon le quotidien Libération, M. Dione est soupçonné d’avoir détourné des deniers publics, une affaire qui remonterait à l’époque où il exerçait en tant que gestionnaire à la Direction Générale de la Santé Publique.

D’après les premières informations, le mis en cause aurait profité de sa position stratégique pour effectuer d’importants retraits sur un compte appartenant à la structure qu’il gérait, hébergé à la banque Crédit du Sénégal. Le montant du préjudice s’élèverait à plusieurs millions de francs CFA, selon des sources proches du dossier.

Le journal Les Échos souligne que l’enquête en cours permettra de faire la lumière sur les montants précis détournés et les méthodes utilisées par M. Dione pour réaliser ces transactions suspectes. Pour l’instant, ce dernier est toujours en garde à vue, où il est entendu par les enquêteurs de la Sûreté urbaine.

Cette arrestation intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises renforcent leur lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics, un fléau qui affecte divers secteurs de l’administration. L’affaire de Mamadou Fawzi Dione, si elle est confirmée, viendrait s’ajouter à la liste des scandales de malversations qui secouent régulièrement l’opinion publique sénégalaise.

La suite de l’enquête et les résultats des auditions de M. Dione détermineront les suites judiciaires de cette affaire qui retient déjà l’attention des médias et des citoyens.

Élections législatives du 17 novembre : l’État accélère le processus électoral

Les élections législatives anticipées, prévues pour le 17 novembre, marquent une étape décisive dans le processus démocratique national. Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre dernier, le gouvernement a publié une série de décrets cruciaux, confirmant la convocation du corps électoral et la répartition des sièges de députés à élire selon un scrutin majoritaire départemental.

Les états-majors politiques disposent désormais d’une fenêtre réduite pour finaliser leurs préparatifs. Le dépôt des listes de candidatures commence officiellement le 28 septembre. Les partis et coalitions ont donc une dizaine de jours pour soumettre leurs listes, tout en respectant les exigences financières et administratives imposées par le processus électoral.

L’un des points notables de ces élections anticipées est le maintien de la caution à 15 millions de francs CFA, identique à celle fixée lors de la dernière élection présidentielle. En revanche, le parrainage, qui avait été un élément controversé lors de précédentes élections, a été abandonné pour cette échéance, offrant ainsi une plus grande flexibilité aux candidats et formations politiques.

Le gouvernement s’est engagé à garantir un processus électoral transparent, soulignant que les règles encadrant le scrutin et la campagne électorale seront strictement appliquées. L’objectif déclaré est de favoriser une compétition équitable, tout en renforçant la confiance des citoyens dans le système démocratique. Avec les préparatifs en cours, tous les regards sont désormais tournés vers cette échéance cruciale, qui pourrait redessiner l’échiquier politique national.

Cette phase marque également une intensification des activités des états-majors politiques, qui multiplient les consultations et stratégies en vue d’un scrutin dont l’issue pourrait avoir des conséquences majeures sur l’avenir du pays.

Arrestation mouvementée de Jérôme Bandiaky : retour sur son audition à la DIC

Arrêté à son domicile ce mercredi vers 22 heures, Jérôme Bandiaky, ancien chef de la sécurité rapprochée du parti APR, a été entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC).D’après Dakaractu les détails de cette audition, marquée par des accusations sur la procédure suivie lors de son interpellation.

Lorsque les agents de la DIC se sont rendus à son domicile situé en centre-ville, Jérôme Bandiaky était absent. Ce sont sa femme et ses enfants qui ont accueilli les policiers. Alerté par son épouse, Bandiaky est rentré chez lui où il a été arrêté. Cette interpellation, qualifiée de « mouvementée », a été suivie de son transfert immédiat dans les locaux de la DIC.

Arrivé à la DIC vers 22 heures, Jérôme Bandiaky a commencé son audition à minuit, en présence de ses avocats, Me Djiby Diallo et Me Fara Gomis. Celle-ci a duré une heure et trente-cinq minutes et a principalement porté sur des sujets liés à son passeport diplomatique, son logement de fonction et son entreprise de sécurité.

Bandiaky a d’abord clarifié son parcours professionnel, rappelant qu’il avait été garde du corps de l’ex-président Macky Sall entre 2009 et 2012, puis chargé de la sécurité de l’ancienne Premier ministre Mimi Touré en 2013-2014. C’est durant cette période qu’il a obtenu un passeport diplomatique et un logement de fonction en centre-ville.

Interrogé sur le bâton télescopique retrouvé chez lui lors de la fouille, Bandiaky a expliqué qu’il s’agissait d’un outil de travail lié à son activité de sécurité rapprochée. Il a également précisé être à la tête d’une société de sécurité agréée par l’État depuis 2022.

Étonnamment, l’audition n’a pas abordé les questions relatives à la disparition des agents Fulbert Sambou et Didier Badji, une affaire qui avait pourtant suscité de nombreuses interrogations.

À la fin de l’audition, les avocats de Jérôme Bandiaky ont vivement critiqué les méthodes employées par la police. Ils ont dénoncé une arrestation effectuée sans convocation ni mandat, déplorant que leur client ait été humilié devant sa famille.

Après l’audition, Jérôme Bandiaky a été transféré au commissariat du Plateau où il a passé la nuit. Il est attendu à la DIC ce matin pour la poursuite des investigations.

Cette affaire soulève de nombreuses questions, notamment sur les pratiques policières en matière d’arrestation et sur les raisons précises de l’interpellation de cet ancien chef de sécurité d’une figure politique nationale.

Arrestation de Jérôme Bandiaky : l’ancien membre de la sécurité de l’Apr interpellé par la police

L’édition du jeudi de Les Échos rapporte l’arrestation de Jérôme Bandiaky, également connu sous le surnom de « Sniper », un ancien membre influent de la sécurité de l’Alliance pour la République (Apr). Bandiaky, chef présumé du groupe controversé des « Marrons du feu », a été interpellé mercredi soir vers 22 heures par la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

Selon le journal, Bandiaky aurait joué un rôle clé au sein de ce groupe de nervis, réputé pour ses actions violentes contre les opposants politiques lors de l’ère du président Macky Sall, déchu en mars dernier. L’arrestation a eu lieu dans le quartier du Plateau, à Dakar, après une opération minutieusement planifiée par une vingtaine d’agents de la BIP. Pendant près de deux heures, les forces de l’ordre ont surveillé son domicile, avant de l’intercepter à son arrivée, ignorant qu’un comité d’accueil l’attendait.

Les circonstances précises de l’arrestation restent floues. Toutefois, certains membres de l’opposition, notamment du parti Pastef, accusent Jérôme Bandiaky d’avoir joué un rôle dans la disparition non élucidée de Didier Badji et Fulbert Sambou. Ces deux figures ont disparu dans des circonstances mystérieuses, et des soupçons pèsent sur des actions commanditées par des hommes de main proches du régime précédent.

Cette arrestation marque un tournant potentiel dans la poursuite judiciaire des anciens proches du pouvoir de Macky Sall, particulièrement ceux impliqués dans des actions controversées contre l’opposition politique. Les enquêtes en cours permettront sans doute de clarifier le rôle exact de Bandiaky dans ces événements.

Communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est réjoui de la bonne organisation de la fête du Maouloud qui a été célébrée dans d’excellentes conditions sur l’étendue du territoire national. Il a remercié les Khalifs généraux, les guides religieux et toute la communauté musulmane du Sénégal pour les prières ferventes formulées pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité dans la justice et la solidarité. Il a félicité le Gouvernement, le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, les Ministres impliqués, l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité et les services de l’Etat qui ont permis un bon déroulement de l’édition 2024 du Maouloud. 
 
Le Chef de l’Etat a mis en exergue le fait religieux qui est une réalité au Sénégal, lequel s’érige en activité économique, sociale, culturelle et éducationnelle de premier plan. Il a évoqué la nécessité pour l’Etat, plus que par le passé, d’analyser cette dynamique globale des fêtes et cérémonies religieuses. L’Etat doit ainsi s’employer, dans le respect du culte et au regard de ses possibilités, à accompagner les organisations et foyers religieux dans leur diversité et leur spécificité. 
 
Revenant sur la dissolution de l’Assemblée nationale, le Chef de l’Etat a mis en relief la nécessité d’une meilleure préparation pour une bonne organisation des élections législatives anticipées prévues le dimanche 17 novembre 2024. Il a informé le Conseil avoir pris deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges des députés à élire au scrutin majoritaire départemental. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du scrutin pour les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger. 
 
Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge des élections, à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024. Il a aussi demandé au Ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale. 
 
La tragédie de Mbour, vécue la semaine dernière, a révélé la complexité de la problématique de l’émigration clandestine, entretenue par des réseaux bien organisés, véritables trafiquants d’êtres humains et marchands d’illusions qui doivent être sanctionnés par la Justice à la hauteur de leurs actes. C’est pourquoi le Président de la République a exhorté le Premier Ministre à renforcer avec les Ministres compétents, tous les dispositifs préventifs, sécuritaires et coercitifs de lutte contre les départs de migrants à partir du territoire national. 
Le Chef de l’Etat a souligné, en outre, l’urgence d’une supervision stratégique par le Premier Ministre du dispositif interministériel de lutte contre la migration irrégulière et d’une révision du cadre national de pilotage et de coordination opérationnelle des activités de prévention et de lutte contre la migration irrégulière, en renforçant l’alerte précoce, la collaboration des populations, la sensibilisation et la communication notamment à l’endroit des jeunes. Au regard des causes profondes du développement de cette activité illicite ces dernières années, il a demandé au Premier Ministre d’engager, dans les meilleurs délais, avec toutes les parties prenantes, des concertations nationales inclusives sur la migration irrégulière en vue d’ajuster notre stratégie nationale de lutte en la matière. 
         Le Président de la République a invité le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget à mettre en œuvre un programme budgétaire spécial « Prévention et lutte contre la migration irrégulière ».
Le Chef de l’Etat a évoqué les inondations et l’assistance de l’Etat aux sinistrés. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures urgentes en vue d’organiser les secours et de déployer la solidarité nationale auprès des populations sinistrées sur l’étendue du territoire national.
Evoquant le 22ème anniversaire du naufrage du bateau le Joola prévu le 26 septembre 2024 à Ziguinchor et à Dakar, le Président de la République a rappelé qu’il constitue la plus grande tragédie qu’a connue notre pays. Il a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions pour la commémoration de cet événement douloureux de concert avec les familles des victimes. 
Parlant du succès du « first Sénégal Spatial Day » et l’importance stratégique de la recherche scientifique et technique, le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, toute la communauté universitaire, les chercheurs et l’équipe de GaindeSat pour la réussite de la Journée nationale de célébration du lancement du premier satellite du Sénégal, organisée le vendredi 13 septembre 2024.
Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il se rendra à New York, aux Etats-Unis, du 22 au 26 septembre 2024, pour participer au Sommet de l’Avenir et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Dans sa communication, le Premier Ministre a présenté au Conseil l’agenda de validation du nouveau Référentiel des politiques économiques sociales 2025-2050 et de ses déclinaisons en un Master Plan 2025-2034 et un Plan quinquennal 2025-2029. À cet égard, il a rappelé les différentes étapes du processus d’élaboration du Référentiel, en mettant en exergue les concertations menées notamment avec le secteur privé et la société civile pour recueillir leurs avis et commentaires sur les documents élaborés. Ces documents seront soumis à Monsieur le Président de la République en vue de leur adoption et publication.
Le Premier Ministre a ensuite évoqué les décisions ressorties de la réunion interministérielle, tenue ce mardi 17 septembre 2024, consacrée à l’impact du stress hydrique et des crues de cet hivernage sur les cultures, les habitations et les infrastructures notamment routières. Les décisions majeures prises sont, entre autres, axées sur le recensement exhaustif des exploitations impactées et les diligences à mettre en œuvre pour faire face au risque d’insécurité alimentaire dans les zones affectées au niveau de certains départements du pays. Relativement aux crues, il a été notamment retenu l’amélioration des dispositifs d’alerte et de riposte ainsi que le renforcement de la coopération interétatique au sein de l’OMVS et de l’OMVG en matière de surveillance hydrologique. Au regard de la récurrence du stress hydrique et des crues, le Premier Ministre a informé le Conseil de la mise en place, au sein de la Primature, d’un Comité permanent comprenant toutes les parties prenantes en vue d’assurer les synergies requises et la prise en charge efficace des mesures arrêtées.
Enfin, le Premier Ministre a abordé la question lancinante de la restructuration prolongée des entreprises publiques et parapubliques en difficulté. En vue d’accélérer le traitement de ces dossiers, il a jugé nécessaire la redynamisation du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques institué au sein de la Primature. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de prendre les dispositions idoines en vue d’assurer le fonctionnement régulier dudit Comité.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
 
•       Le Ministre des Pêches, des Infrastructures portuaires et maritimes a fait le point sur la mise en œuvre des décisions issues du Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires.
 
         AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES : 
             Le Conseil a examiné et adopté :
•       Le Projet de décret relatif aux trimestres et à la durée des congés et vacances dans les écoles, établissements et daaras pour l’année scolaire 2024-2025.  

Serigne Mountakha Mbacké mobilise 200 millions de francs CFA pour soutenir les sinistrés des inondations de Touba

Dans un geste de solidarité remarquable, le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a alloué une somme de 200 millions de francs CFA pour venir en aide aux victimes des récentes inondations qui ont frappé la ville sainte de Touba. L’annonce a été faite par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, qui a exprimé la profonde compassion du Khalife envers les sinistrés.

Ce soutien financier constitue une réponse immédiate aux besoins urgents des populations touchées. Cependant, au-delà de cette enveloppe généreuse, Serigne Mountakha Mbacké a pris une initiative encore plus ambitieuse : la construction gratuite de maisons pour les sinistrés. Ce projet vise à offrir des solutions durables aux familles qui ont perdu leurs habitations à cause des fortes précipitations.

Dans son message, le Khalife a également invité toutes les bonnes volontés à se joindre à cet effort collectif de solidarité. Il a encouragé les disciples et toutes les personnes de bonne foi à renforcer l’entraide et la solidarité, valeurs fondamentales de la communauté mouride, afin de soulager les souffrances des victimes.

Ces inondations, qui ont causé d’importants dégâts matériels à Touba, ont profondément affecté la population, en particulier dans les quartiers les plus vulnérables. En réponse, la communauté religieuse, sous la direction du Khalife, se mobilise pour apporter une aide immédiate et significative, illustrant ainsi l’esprit de fraternité et de responsabilité partagée qui caractérise la ville sainte.

Avec cet engagement, Serigne Mountakha Mbacké démontre, une fois de plus, son dévouement à la cause sociale et son rôle de leader spirituel et moral au service des populations. Cette initiative contribuera non seulement à alléger les souffrances immédiates des sinistrés, mais aussi à restaurer leur dignité et leur sécurité.

Bougane Gueye Dany critique sévèrement Aminata Touré : un affrontement politique tendu

Le leader du mouvement Geum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a exprimé de vives critiques à l’encontre de l’ancienne Première ministre Aminata Touré, également Haut représentant du président de la République. Lors d’une déclaration faite ce mercredi, il a réagi avec véhémence à la conférence de presse tenue par Mme Touré plus tôt dans la semaine, la qualifiant de « chèvre de Rouba », une ancienne figure centrale du système politique, devenue soudainement la porte-parole de ses détracteurs.

M. Dany a rappelé que Mme Touré, en attaquant le bilan économique de l’ancien régime, se doit d’assumer ses responsabilités, ayant elle-même fait partie intégrante de ce système. Il l’accuse d’être comptable à 100 % de ce bilan qu’elle critique aujourd’hui.

Le leader de Geum Sa Bopp n’a pas manqué de pointer du doigt ce qu’il considère comme les manquements d’Aminata Touré. Selon lui, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) aurait dû s’expliquer sur plusieurs sujets sensibles. Notamment, les conclusions d’un rapport de l’Inspection générale d’État (IGE) sur sa gestion au CESE. Il ajoute qu’elle doit aussi clarifier les inquiétudes exprimées par le Fonds Monétaire International (FMI) sur l’économie nationale et fournir des explications concernant la destination des 450 milliards d’eurobonds.

Bougane Gueye Dany s’interroge également sur la gestion des 1148 contrats spéciaux signés depuis avril 2024, qui auraient entraîné une augmentation inquiétante de la masse salariale du pays, passée de 114 à 116 milliards de francs CFA. Selon lui, ces décisions économiques nécessitent une transparence absolue.

Enfin, il a clos sa déclaration en soulevant la question de la non-publication de la déclaration de patrimoine d’Ousmane Sonko, un autre acteur majeur de la scène politique sénégalaise, pointant du doigt une possible « omerta » sur ce dossier.

Cette déclaration de Bougane Gueye Dany reflète l’intensité des tensions politiques qui continuent de dominer l’actualité sénégalaise, alors que les rivalités entre les différentes figures politiques du pays se cristallisent à l’approche des prochaines échéances électorales.

Bougane Guèye Dani dépose trois plaintes : Eurobond, ASER et ONAS dans le viseur

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 18 septembre 2024, Bougane Guèye Dani, leader du mouvement Geum Sa Bopp et patron du groupe de presse Dmédia, a annoncé le dépôt imminent de trois plaintes. Prévu pour ce jeudi, ce dépôt s’inscrit dans la volonté de l’opposant de faire la lumière sur des dossiers qu’il qualifie de graves.

La première plainte concerne l’affaire de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Celle-ci oppose le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, à l’ancien directeur général de l’ONAS. Bien que les détails de cette affaire n’aient pas encore été totalement dévoilés, Bougane Guèye Dani semble déterminé à pousser les autorités judiciaires à ouvrir une enquête approfondie.

La deuxième plainte portera sur l’emprunt des Eurobonds. Ce mécanisme d’emprunt international, souvent utilisé pour financer des projets de développement, est selon Bougane Guèye Dani, sujet à des irrégularités qui nécessitent des investigations sérieuses. Des questions sont posées sur la gestion de ces fonds et leur impact sur l’économie nationale.

Enfin, la troisième plainte concernera l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER). Là encore, l’opposant n’a pas fourni beaucoup de détails mais souligne la nécessité d’une transparence totale concernant la gestion de cette structure publique.

Bougane Guèye Dani, à travers ces actions, réaffirme son engagement à défendre la bonne gouvernance et à lutter contre ce qu’il perçoit comme des dérives dans la gestion des affaires publiques. Ce dépôt de plaintes pourrait ouvrir une nouvelle phase de contestation dans le paysage politique sénégalais.

L’opinion publique suit de près cette affaire, alors que l’opposant appelle à la vigilance citoyenne et à une plus grande responsabilisation des autorités.

Arrestation du colonel Claude Pivi : Une figure controversée de l’armée guinéenne capturée au Liberia

Le colonel Claude Pivi, une figure militaire controversée de l’armée guinéenne, a été arrêté ce mardi au Liberia près de la frontière avec la Guinée, après une spectaculaire évasion en novembre dernier. L’information, confirmée ce mercredi par Radio France Internationale (RFI), a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.

Condamné en juillet dernier à la réclusion à perpétuité pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry, Claude Pivi était en fuite depuis plusieurs mois. Cet épisode tragique, qui a eu lieu dans le stade de Conakry, avait coûté la vie à des centaines de manifestants pacifiques qui protestaient contre la junte militaire au pouvoir. Le massacre avait également fait des centaines de blessés et marqué un tournant dans l’histoire politique du pays.

Pivi, ancien chef de la sécurité présidentielle sous la junte, avait réussi à échapper à la surveillance des autorités guinéennes après sa condamnation par contumace. Il avait été condamné pour sa responsabilité dans la répression sanglante de cette manifestation, considérée comme l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire récente de la Guinée.

C’est dans un village frontalier du Liberia que l’officier a été localisé, après plusieurs mois de cavale. Les images de son arrestation, où on le voit vêtu d’un polo et d’un short beige, ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, relançant le débat sur l’impunité dans les rangs de l’armée guinéenne.

L’extradition de Claude Pivi vers la Guinée semble désormais inévitable. Les autorités guinéennes ont salué cette capture, la qualifiant de signal fort dans la lutte contre l’impunité, un problème récurrent dans le pays. L’arrestation de Pivi marque une nouvelle étape dans la volonté affichée par la Guinée de rendre justice aux victimes du massacre du 28 septembre.

Toutefois, cette arrestation pose des questions sur la gestion de l’après-extradition. En effet, si elle marque un succès dans la traque des responsables du massacre, elle met également en lumière les défis que doit encore relever le pays pour instaurer une véritable justice et réconciliation nationale.

Les regards sont désormais tournés vers Conakry, où la population et les familles des victimes attendent avec impatience que justice soit rendue dans cette affaire qui continue de hanter la Guinée.

Touba : Un troisième décès enregistré suite aux inondations

Les inondations continuent de faire des victimes à Touba, plongeant la ville dans un climat de tristesse et de désolation. Ce mercredi, un troisième décès a été confirmé à Keur Niang, portant à trois le nombre de morts liés aux intempéries.

La victime, S. Tall, a tragiquement perdu la vie par électrocution alors qu’il tentait de pomper les eaux pluviales qui envahissent la ville depuis plusieurs jours. Selon le témoignage recueilli par Seneweb, Maka Thiam, un témoin de la scène, a déclaré que la victime manipulait l’appareil de pompage au moment où elle a reçu une décharge électrique fatale. « Il était en train de manipuler l’appareil. Malheureusement, il a reçu une décharge électrique », a confié M. Thiam, visiblement bouleversé par l’incident.

Le corps sans vie de S. Tall a été immédiatement transporté à la morgue de la localité pour les procédures nécessaires. Cette perte vient s’ajouter à celles déjà déplorées à Touba, où les fortes pluies ont causé des inondations dévastatrices, perturbant la vie des habitants.

Les autorités locales, ainsi que les services de secours, restent mobilisés pour tenter de soulager les sinistrés et éviter de nouveaux drames. Toutefois, cette nouvelle tragédie rappelle l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurité et les infrastructures face aux inondations récurrentes dans la région.

Les habitants, quant à eux, restent dans l’attente de solutions pérennes pour faire face aux aléas climatiques, qui semblent devenir de plus en plus fréquents et destructeurs dans la zone.

Le football sénégalais en deuil : le père d’Idrissa Gana Gueye s’en est allé

Le football sénégalais traverse une période sombre après le décès tragique du père d’Idrissa Gana Gueye, l’un des piliers incontestés de l’équipe nationale. Ce drame est survenu ce mardi 18 septembre 2024, plongeant la famille Gueye ainsi que toute la communauté sportive sénégalaise dans une grande tristesse.

Le décès du père d’Idrissa Gana Gueye a provoqué une vive émotion, tant auprès des proches que des fans de football. Connu pour sa carrière exceptionnelle et son dévouement sur le terrain, le milieu de terrain sénégalais fait aujourd’hui face à une épreuve personnelle difficile.

La levée du corps du défunt se tiendra ce jour même à 15 heures à l’hôpital Principal de Dakar, suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff. Un moment solennel et poignant qui réunira la famille, les amis proches ainsi que plusieurs personnalités du monde sportif pour rendre hommage à celui qui a tant compté dans la vie du footballeur.

Ce drame a suscité une vague de solidarité au sein de la communauté sportive. De nombreux coéquipiers, fans et officiels ont manifesté leur soutien et exprimé leurs sincères condoléances à Idrissa Gana Gueye et à sa famille. Au-delà de l’équipe nationale sénégalaise, ce sont tous les amoureux du ballon rond qui se tiennent aux côtés du joueur en cette période éprouvante.

Toute l’équipe de Wiwsport présente ses plus sincères condoléances à Idrissa Gana Gueye et à ses proches. Que son père repose en paix et que la force accompagne la famille dans cette épreuve.

Repose en paix.

Élections législatives anticipées : Pastef mobilise ses troupes

Le parti Pastef/Les Patriotes se prépare activement pour les élections législatives anticipées, fixées au 17 novembre prochain. Selon des informations de Source A, une réunion cruciale est programmée pour ce samedi, réunissant les principales coordinations du parti. Cette rencontre stratégique vise à galvaniser les responsables locaux et régionaux avant la présentation officielle du directoire de campagne, qui aura lieu le 27 septembre au Grand-Théâtre.

Présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, cette cérémonie marquera le lancement de la campagne électorale de Pastef. Elle intervient dans un contexte de mobilisation intense, alors que le parti entend jouer un rôle déterminant dans ces élections anticipées.

Par ailleurs, Source A révèle également la suppression des groupes WhatsApp de la coalition « Diomaye Président », une décision qui pourrait signaler des réajustements stratégiques au sein de la communication du parti. Ces changements pourraient avoir pour but de recentrer l’effort de campagne sur des canaux plus structurés et mieux encadrés.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Pastef, qui devra capitaliser sur cette dynamique pour affronter les enjeux des législatives anticipées.

Les dés sont jetés : Le corps électoral convoqué pour le 17 novembre 2024

Le Président de la République a officiellement lancé le processus électoral en signant le décret convoquant le corps électoral pour le dimanche 17 novembre 2024. Ce décret marque une étape décisive en vue des élections législatives, mobilisant les électeurs sénégalais aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.

Conformément aux dispositions prévues, le scrutin se déroulera de 8 heures à 18 heures. Cependant, des ajustements peuvent être apportés pour faciliter la participation des électeurs. En effet, les autorités locales, notamment le Gouverneur, le Préfet ou le Sous-préfet, ont la possibilité de prolonger la durée du scrutin si nécessaire, en édictant un arrêté. À l’étranger, ce sont les chefs de représentation diplomatique ou consulaire qui pourront ajuster les horaires en fonction des réalités locales. Les éventuelles modifications seront communiquées directement à l’entrée des bureaux de vote concernés.

Cette élection, cruciale pour le renouvellement de l’Assemblée nationale, s’annonce déterminante dans le paysage politique sénégalais, mobilisant l’ensemble du corps électoral pour choisir les députés qui siégeront pour la prochaine législature.

Attaque jihadiste à Bamako : Une menace grandissante pour la sécurité malienne

La capitale malienne, Bamako, a été le théâtre, ce mardi, d’une attaque de grande envergure revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Cet assaut marque un tournant inquiétant pour le pays, alors que la capitale avait été relativement épargnée par la violence jihadiste ces dernières années, malgré la multiplication des attaques dans d’autres régions du Mali. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a rapidement condamné ces événements, dénonçant une escalade de la violence jihadiste dans la région.

L’attaque a ciblé plusieurs points stratégiques, dont l’école de gendarmerie et l’aéroport militaire de Bamako, perturbant brièvement l’ordre dans la capitale. Les jihadistes ont même pris temporairement le contrôle d’une partie de l’aéroport, remettant en cause la stabilité sécuritaire que la junte militaire malienne prétendait avoir restaurée. Selon des sources officielles, l’assaut a causé des « pertes en vies humaines » parmi les élèves gendarmes, tandis que les forces maliennes, appuyées par des alliés russes du groupe Wagner, ont réussi à repousser les assaillants.

Cependant, les bilans de cette attaque restent flous. Alors que le gouvernement parle de pertes limitées, le GSIM revendique un bilan beaucoup plus lourd, évoquant des centaines de morts et de blessés parmi les forces maliennes et leurs alliés. Le groupe affirme également avoir détruit six avions militaires, information difficile à vérifier dans un contexte où l’accès à l’information est contrôlé par le régime militaire.

Cette attaque représente un revers majeur pour le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, qui avait récemment assuré que la situation sécuritaire au Mali s’était améliorée, en grande partie grâce à ses partenariats militaires avec la Russie. Le GSIM semble vouloir contredire ces affirmations en démontrant sa capacité à frapper au cœur de la capitale. L’incertitude persiste quant aux dégâts exacts subis, bien que des vidéos diffusées par le GSIM montrent ses combattants déambulant dans l’aéroport présidentiel et incendiant un avion officiel.

Face à ces événements, la CEDEAO a exprimé une « condamnation ferme » des attaques, soulignant la gravité de la situation sécuritaire dans la région sahélienne. Cette réaction intervient dans un contexte de tension avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays qui ont rompu leurs relations avec l’organisation en janvier dernier. Ces nations, toutes dirigées par des militaires après des coups d’État, accusent la CEDEAO de ne pas avoir su les soutenir dans leur lutte contre la menace jihadiste et de défendre les intérêts de l’ancienne puissance coloniale, la France.

Le gouvernement malien, de son côté, a minimisé l’ampleur des attaques, affirmant que la situation était désormais sous contrôle et que l’aéroport international Modibo-Keïta avait rouvert dès mardi après-midi. Cependant, la persistance des tirs tout au long de la journée de mardi et le flou entourant le bilan réel de l’attaque laissent planer des doutes sur la maîtrise effective de la situation par les autorités.

L’attaque intervient au lendemain de l’anniversaire de l’Alliance des États du Sahel, une organisation fondée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger pour contrer la menace terroriste. Le colonel Assimi Goïta avait, la veille de l’assaut, affirmé que cette alliance avait « considérablement affaibli » les groupes terroristes dans la région. Pourtant, l’audace du GSIM à Bamako semble indiquer que la menace jihadiste reste vivace et capable de frapper là où elle le souhaite, y compris dans la capitale.

Ce nouvel épisode met à mal la rhétorique de la junte malienne, qui assurait avoir renversé la tendance en matière de sécurité grâce à ses nouveaux partenariats internationaux, notamment avec la Russie et les mercenaires du groupe Wagner. Le GSIM, de son côté, cherche non seulement à revendiquer des succès militaires, mais aussi à se présenter comme un protecteur des populations locales, accusant la junte et ses alliés russes de commettre des exactions contre les civils musulmans.

Alors que la situation à Bamako semble revenir à la normale, avec la réouverture progressive de certaines routes et la reprise des activités autour de la gendarmerie, les conséquences à long terme de cette attaque restent incertaines. Le Mali, déjà en proie à une instabilité chronique, se trouve une nouvelle fois confronté à une menace jihadiste qui défie ses efforts pour restaurer l’ordre et la sécurité.

La question reste de savoir si cet événement marquera un tournant dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, ou s’il s’agit d’un épisode isolé dans une guerre qui semble sans fin.

Interdiction de Sortie du Territoire : 16 Personnalités Ciblées par le Pool Judiciaire et Financier

À peine installé, le Pool Judiciaire et Financier du Sénégal commence déjà à prendre des mesures importantes. Selon les informations révélées par Le Témoin, une liste de seize personnalités, incluant des membres de l’ancien régime ainsi que des figures de la société civile, fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national.

Parmi ces figures, l’on retrouve des noms bien connus du paysage politique et économique sénégalais. L’ancien député Farba Ngom, proche de l’ex-président Macky Sall, fait partie des concernés, tout comme Aliou Sall, le frère de l’ancien chef de l’État. D’autres personnalités telles que Me Bocar Thiam, ancien ministre, et Felix Antoine Diome, ex-ministre de l’Intérieur, figurent également sur cette liste. S’ajoutent à cela Mame Mbaye Niang, Mansour Faye, et des hommes d’affaires influents comme Samuel Sarr.

La société civile n’est pas en reste. Gabrielle Kane, militante bien connue, ainsi que d’autres personnalités influentes telles que Moussa Sow, Puma, et Manar Sall sont également concernées.

Les raisons précises de cette interdiction n’ont pas encore été rendues publiques, mais ces mesures font partie d’une enquête plus large menée par le Pool Judiciaire et Financier, qui semble vouloir faire la lumière sur des affaires de gestion publique et de corruption. Cette liste pourrait d’ailleurs s’allonger dans les prochains jours, de nouveaux noms étant susceptibles d’être dévoilés à tout moment.

La mise en place de cette interdiction souligne la volonté des autorités judiciaires de traiter en profondeur les dossiers concernant les anciens responsables et personnalités publiques. Cela marque également un tournant important dans la lutte contre l’impunité, avec une attention accrue sur la transparence et la reddition de comptes.

Les citoyens, quant à eux, attendent des éclaircissements sur les chefs d’accusation spécifiques et le déroulement de la procédure judiciaire. Cette affaire promet d’être un dossier clé dans le paysage politique et juridique sénégalais.

Inondations à Touba : Le Khalife Général des Mourides appelle à la résilience, l’État promet des solutions structurelles

Touba, la ville sainte des Mourides, traverse une période de grandes difficultés à cause des inondations qui ont submergé plusieurs quartiers, causant deux pertes en vies humaines et détruisant des centaines de maisons. Face à cette situation, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite de terrain et rencontré les autorités religieuses pour évaluer l’ampleur du désastre.

Lors de cette visite, il s’est entretenu avec Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, sur indication de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides. Le chef religieux a tenu à transmettre un message d’espoir et de résilience aux populations touchées. « Serigne Mountakha comprend combien les sinistrés souffrent. Et il ne restera pas les bras croisés sans leur venir en aide », a affirmé Cheikh Bassirou Mbacké, rappelant que le Khalife a déjà distribué près de 200 bœufs aux familles religieuses du pays à l’occasion du Gamou, signe de son engagement constant envers les siens.

Cheikh Bassirou Mbacké a également exprimé son inquiétude face à l’ampleur des dégâts, soulignant que même ses proches n’ont pas été épargnés par les inondations. « Mes deux frères ont dû quitter leurs maisons, une situation inédite pour nous », a-t-il déploré. Il a rappelé que cette menace avait été évoquée dès 2010, lorsque l’ancien président Abdoulaye Wade avait mis en garde contre la remontée de la nappe phréatique. Cependant, il a exhorté l’État à agir rapidement pour éviter une répétition de cette catastrophe dans le futur.

En réponse, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a reconnu la gravité de la situation, particulièrement marquée par la perte de deux vies humaines. « J’ai présenté mes condoléances aux familles endeuillées », a-t-il déclaré, tout en annonçant des mesures d’urgence. Il a promis de maintenir le matériel de pompage envoyé depuis Dakar dans les zones sinistrées, avant d’ajouter que des solutions structurelles étaient en préparation.

Le ministre a ainsi souligné que les solutions transitoires seraient bientôt remplacées par un plan directeur ambitieux, visant à résoudre durablement les problèmes d’inondation. « Il est temps de mettre en œuvre des mesures concrètes pour protéger les populations et prévenir de futurs sinistres », a-t-il conclu, répondant ainsi à l’appel pressant des autorités religieuses et des habitants de Touba.

La situation à Touba met en lumière la nécessité d’une action concertée entre l’État et les autorités religieuses pour protéger les populations vulnérables face à ces catastrophes naturelles.

Traque des Fraudes Douanières : Arrestation d’El Hadji Malick Diop et Compromis avec Dubai World

La lutte contre la fraude douanière s’intensifie au Sénégal. La traque des individus sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire, opérée par la police des frontières et la Douane, porte ses fruits. Parmi les personnes visées figure El Hadji Malick Diop, un déclarant en douane, accusé d’avoir orchestré une fraude de grande envergure.

Intercepté à la frontière mauritanienne à Rosso, le lundi 16 septembre, alors qu’il tentait de fuir le pays, El Hadji Malick Diop a été transféré à Dakar pour être placé en détention. Il est accusé d’avoir fait sortir illégalement des marchandises d’une valeur de plusieurs milliards de FCFA, une affaire qui met en lumière l’ampleur de la fraude douanière au Sénégal.

Cette arrestation n’est que l’une des nombreuses actions menées dans le cadre de cette enquête. Selon les informations rapportées par Libération, la Douane sénégalaise a également tourné son attention vers le port géré par Dubai World, impliqué dans des irrégularités similaires. Après négociations, un compromis a été trouvé, se chiffrant à environ 4 milliards de FCFA, permettant ainsi de régulariser la situation.

Outre El Hadji Malick Diop, d’autres transitaires se retrouvent dans le viseur des autorités. Trois individus, dont Baba Guèye et Ndiaga Diouf, sont actuellement détenus pour leur implication présumée dans des affaires similaires de fraude douanière.

Cette série d’arrestations et de règlements démontre la détermination des nouvelles autorités sénégalaises à renforcer le contrôle des frontières et à lutter contre la corruption dans les circuits commerciaux. La Douane semble prête à traquer sans relâche tous les individus impliqués dans des activités illégales portant atteinte aux intérêts économiques du pays.

Flou autour de la remise du rapport d’audit des finances publiques sous Macky Sall

La promesse du Président Bassirou Diomaye Faye de publier un audit sur la gestion des finances publiques sous Macky Sall fait l’objet de doutes, selon le journal Le Quotidien. Lors de son discours à la nation le jeudi 12 septembre, Faye avait affirmé que le rapport avait été soumis à la Cour des comptes pour validation. Cependant, plusieurs membres de cette institution interrogés affirment n’avoir toujours pas reçu le document en question.

Cette situation suscite des interrogations sur le respect des délais fixés par l’article 1.7 du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Cet article impose la préparation et la publication, dans les six mois suivant un nouveau mandat présidentiel, d’un rapport sur l’état des finances publiques, après audit par la Cour des comptes. Ce rapport, portant sur la période Macky Sall, aurait donc dû être remis à la Cour au plus tard en juillet, afin que celle-ci puisse le publier en octobre. Or, la Cour des comptes n’a toujours rien reçu à ce jour, mettant en péril la tenue de ce calendrier.

Dans son discours, Bassirou Diomaye Faye a évoqué des « irrégularités » dans la gestion publique sous son prédécesseur, notamment concernant la masse salariale, la dette et les subventions. Pourtant, malgré ces graves allégations, l’absence de communication de ce rapport à la Cour des comptes jette une ombre sur la promesse de transparence affichée par le nouveau président.

Le journal Le Quotidien souligne que si le rapport n’est pas rapidement remis à la Cour, il sera difficile de le publier dans les temps. Cela pourrait poser des questions quant à la volonté réelle du gouvernement de faire toute la lumière sur les finances publiques du précédent régime. La dissolution de l’Assemblée nationale et l’annonce des élections législatives anticipées pour novembre ajoutent une nouvelle pression sur le calendrier politique et institutionnel déjà tendu.

Ainsi, le respect des engagements de transparence pris par le nouveau président pourrait être compromis si la situation ne se débloque pas dans les jours à venir.

Lutte contre l’immigration clandestine : la thérapie de choc de  » Ensemble C’est Possible « .

En déplacement à Mbour ce mardi 17 septembre, le Président du Mouvement  » Ensemble C’est Possible  » en compagnie des responsables du département à leur tête Mme Betyna Diop se sont rendus à la plage de ladite ville pour constater de visu le lieu du drame qui a coûté la vie à de nombreux jeunes.

La tragédie migratoire notée ces derniers temps au large des côtes mbouroises ne laisse pas indifférent le Mouvement  » Ensemble C’est Possible » . Le collectif par la voix de son président , M. Moustapha Junior Thiam a présenté ses condoléances aux familles éplorées et invité la jeunesse sénégalaise à rester au pays afin de contribuer au développement de la patrie.

 » Ensemble C’est Possible  » a cautionné les récentes décisions prises par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, afin de juguler les nombreux départs, toutefois il a suggéré au président de la République d’initier les Assisses de l’immigration irrégulière comme l’a si bien proposé le Khalif général des Tidjanes en marge de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaoune.

M. Moustapha Junior Thiam a magnifié les efforts consentis par la marine sénégalaise et invité l’Etat du Sénégal a mené des opérations conjointes avec les pays limitrophes tels que la Gambie et la Mauritanie qui sont des zones de départ afin de réduire les flux migratoires clandestins.

Au delà de la surveillance côtière et de la prévention,  » Ensemble C’est Possible  » a préconisé aux nouvelles autorités de chercher des accords de partenariat avec les gouvernements des autres pays à travers le ministère de la Jeunesse, le ministère de l’Enseignement supérieur afin de permettre une immigration régulière de la jeunesse. Pour M. Thiam, des pays comme le Maroc ou la Tunisie l’ont réussi avec l’Espagne.

Pour M. Moustapha Junior Thiam, la majorité des jeunes qui sont adeptes de l’immigration clandestine sont des diplômés ou ont une qualification professionnelle qui peuvent leur permettre d’accéder à des emplois une fois en Europe.

Le natif de Keur Tapha a fait écho de la proposition du Chef de l’État de signaler toutes activités suspectes. L’implication des populations dans la lutte contre les départs des migrants est primordiale car elle peut permettre de sauver des vies et annihiler la volonté suicidaire d’une jeunesse en quête de mieux être.

Touba : Le Ministre de l’Hydraulique en visite d’urgence suite aux inondations

Touba, la capitale du mouridisme, s’apprête à accueillir dans les prochaines heures une visite importante du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Diéye. Selon des informations obtenues par Seneweb de sources autorisées, le ministre sera accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les inondations qui frappent actuellement la ville sainte.

Cette visite fait suite aux fortes précipitations qui ont durement touché Touba ces derniers jours, entraînant des pertes en vies humaines. Deux personnes ont en effet perdu la vie dans la cité religieuse à cause des intempéries, exacerbant ainsi la situation déjà critique due à l’accumulation des eaux pluviales dans plusieurs quartiers de la ville.

Les autorités entendent prendre des mesures d’urgence pour venir en aide aux populations affectées. Le ministre Diéye et son équipe évalueront les infrastructures d’assainissement et la gestion des eaux pluviales, tout en prenant en compte les besoins en renforcement des dispositifs existants. Cette visite d’évaluation pourrait également mener à la mise en place de nouveaux programmes d’urgence pour atténuer les effets des inondations dans la région.

Les populations de Touba, qui ont été durement éprouvées par ces inondations récurrentes, espèrent des solutions durables et une meilleure gestion des eaux afin de prévenir des catastrophes similaires à l’avenir.

Les inondations restent un défi majeur dans plusieurs régions du Sénégal, et particulièrement à Touba, une ville à forte densité de population où la gestion des eaux est souvent rendue difficile par l’absence d’infrastructures adéquates. Les dernières pluies ont mis en lumière les lacunes du système d’assainissement de la ville, provoquant des perturbations dans la circulation et des dégâts matériels importants.

Le gouvernement est de plus en plus sous pression pour accélérer la mise en œuvre de projets d’assainissement durable, notamment dans les zones à risque comme Touba. Cette visite du Ministre de l’Hydraulique est donc perçue comme une étape cruciale pour l’évaluation des mesures à prendre pour soulager les populations et éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent.

En attendant, les habitants de la ville sainte demeurent vigilants, en espérant des actions rapides et concrètes de la part des autorités compétentes.

Inondations à Touba : Une situation critique aggravée par des pluies diluviennes

Le week-end dernier, la ville religieuse de Touba a été frappée par des pluies torrentielles qui ont entraîné d’importantes inondations, causant des dégâts matériels considérables et un lourd bilan humain. Un corps sans vie a été retrouvé dans les eaux, plongeant la communauté dans la consternation.

Parmi les zones les plus touchées, Darou Marnane a vu plusieurs habitations, dont celles de la famille de Serigne Mourtadha Mbacké, envahies par les eaux. Les résidents ont été contraints de quitter les lieux face à la montée des flots.

De l’autre côté de la route, une clinique est également prise au piège des inondations. Les patients, confinés dans leurs lits, sont dans l’impossibilité de se déplacer, aggravant leur situation déjà précaire.

Entre Gare Bou Mak et Keur Niang, à « Jaakay Muumëh », une maison s’est effondrée sous la pression des eaux. Un groupe d’enfants a failli être emporté par les vagues, mais a heureusement été sauvé de justesse. Malheureusement, un homme coincé sous les décombres a été retrouvé sans vie. Il s’agit d’un locataire guinéen, d’origine Peul du Fouta, âgé d’une quarantaine d’années.

Les pluies, débutées aux environs de 1h30 du matin, se sont poursuivies, bien que leur intensité ait faibli. Cependant, la situation reste désastreuse en raison des dysfonctionnements au niveau des canaux d’évacuation. Ces derniers sont obstrués par des déchets laissés dans les rues après le Magal, ce qui complique davantage l’évacuation des eaux pluviales.

Face à cette catastrophe, les habitants appellent à la mise en œuvre immédiate du plan ORSEC (Organisation des Secours en cas de Catastrophe) pour venir en aide aux sinistrés et rétablir les infrastructures vitales. La ville de Touba, déjà vulnérable aux inondations en raison de ses infrastructures défaillantes, se retrouve une fois de plus confrontée à une crise qui nécessite une intervention rapide et coordonnée des autorités.

Les populations locales espèrent que cette catastrophe servira d’électrochoc pour améliorer la gestion des eaux pluviales et renforcer les dispositifs de prévention, afin d’éviter que de telles situations ne se répètent à l’avenir.

« Le Sénégal face à un vide constitutionnel : la suppléance présidentielle en question »

Aujourd’hui, le Sénégal vit un vide constitutionnel pour ce qui concerne la suppléance présidentielle. 
L’annonce, le 12 septembre 2024 en fin de soirée, de la dissolution de l’Assemblée nationale pose le problème de la continuité de la suppléance du président de la République en cas d’empêchement, de démission ou de décès. 

Le sujet mérite une attention très particulière. Il juxtapose des aspects constitutionnels et politiques, donc publics, avec l’indispensable protection de la continuité de l’État. 

En l’état, et espérons que cela durera, Bassirou Diomaye Faye possède toutes ses capacités pour exercer son mandat. 

Il n’en demeure pas moins qu’il y a un vide constitutionnel pour la saisine du Conseil constitutionnel aux fins de la constatation de l’empêchement, de la déclaration de l’ouverture de l’intérim, de son extinction en raison du retour en fonction du titulaire, de son caractère définitif, et l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle. 

Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, le blocage du Cese et du Hcct, le Sénégal est privé de la totalité de ses institutions constitutionnelles représentative et consultatives. 

Vive la République ! 

Vive le Sénégal !

Appel Urgent du Centre National de Transfusion Sanguine : Les Réserves de Sang au Plus Bas

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a récemment lancé un cri d’alarme sur les réseaux sociaux, exhortant la population à répondre à une urgence vitale : les réserves de sang sont dangereusement faibles. Dans une situation jugée critique, le CNTS invite chacun à faire un geste qui pourrait sauver des vies.

« Les réserves de sang du CNTS sont faibles. Chaque minute compte », a déclaré l’organisme dans un message poignant. L’appel est clair : dès ce mardi à partir de 8h, toute personne en capacité de donner est attendue au CNTS. Ce geste simple, qui ne prend que quelques minutes, peut avoir un impact considérable, offrant potentiellement des années de vie à ceux qui en ont le plus besoin. « L’homme est le remède de l’homme », rappelle le CNTS, insistant sur l’importance de la solidarité.

Pour les habitants de Guédiawaye, Pikine, Yeumbeul et des environs, il est également possible de se rendre à l’hôpital Dalal Jamm ou à l’hôpital Roi Baudoin pour effectuer un don de sang.

Les réserves de sang sont indispensables pour les interventions chirurgicales, les urgences médicales et les traitements de maladies chroniques. Avec des stocks aussi bas, le CNTS fait face à une crise qui pourrait affecter la capacité des hôpitaux à répondre à ces besoins.

Un don de sang permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de renforcer la résilience de tout un système de santé. En offrant de leur sang, les donneurs deviennent les héros silencieux qui soutiennent des familles, des malades et des accidentés. En cette période de pénurie, chaque don compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.

Le CNTS invite donc tous ceux qui sont en bonne santé à venir faire ce geste de solidarité et à encourager leur entourage à faire de même. Une mobilisation générale est plus que jamais nécessaire pour faire face à cette crise.

Les dons de sang sont ouverts à toutes les personnes âgées de 18 à 65 ans, en bonne santé, pesant au moins 50 kg. Il est recommandé de boire beaucoup d’eau avant de se rendre dans un centre de don et de se munir d’une pièce d’identité.

Mobilisons-nous pour sauver des vies, un geste de solidarité peut tout changer.

Remise de la clé de la Grande mosquée de Tivaouane : un symbole fort pour la communauté tidjane

En marge de la célébration du Gamou, événement religieux marquant la naissance du Prophète Muhammad (PSL), un moment solennel s’est déroulé à Tivaouane. La clé de la Grande mosquée de cette ville, épicentre de la confrérie tidjane au Sénégal, a été remise au khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour. Ce geste hautement symbolique incarne la responsabilité spirituelle et la continuité de la transmission des valeurs au sein de la confrérie.

Selon Makhtar Cissé, président du comité en charge des travaux de réhabilitation de la mosquée, et ancien ministre sénégalais, cette clé a une valeur particulière. « Elle a été fabriquée par le même artisan qui a conçu la clé de la Grande mosquée de La Mecque », a-t-il précisé, une allusion directe à l’importance spirituelle de cette œuvre.

La Grande mosquée de Tivaouane, fondée en 1904, est un lieu central de la vie religieuse des tidjanes. Construite sur une surface impressionnante de 24 000 m², elle peut accueillir jusqu’à 39 000 fidèles, en faisant l’une des plus grandes mosquées du pays. La première extension majeure du bâtiment date de 1979, mais c’est en 2019 qu’un vaste projet de réhabilitation a été lancé, un chantier dont le coût total s’élève à environ 15 milliards de francs CFA.

Makhtar Cissé souligne que cette rénovation va bien au-delà d’une simple mise à jour architecturale. « C’est une mosquée intelligente et verte », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance des innovations intégrées. Des arbres ont été plantés à l’intérieur et tout autour de la mosquée, en harmonie avec la vision écologique qui accompagne le projet.

La symbolique qui entoure la Grande mosquée de Tivaouane ne s’arrête pas à la fabrication de la clé. Le projet de réhabilitation a également bénéficié d’une contribution singulière : un Sénégalais, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a permis l’acquisition de tapis similaires à ceux de la Grande mosquée de La Mecque. Cet élément rappelle encore une fois la connexion spirituelle entre ces deux lieux emblématiques de l’islam.

L’Inspecteur général d’État, impliqué dans le projet, a mis en avant cette similitude, renforçant le prestige et l’importance de cette mosquée au sein de la communauté musulmane sénégalaise et même au-delà. La Grande mosquée de Tivaouane, désormais modernisée, symbolise l’héritage vivant de la Tidjaniya et incarne un modèle de mosquée à la fois traditionnelle et tournée vers l’avenir.

Cette réhabilitation marque une nouvelle étape pour Tivaouane, ville phare de la Tidjaniya au Sénégal, où des milliers de pèlerins affluent chaque année pour célébrer le Gamou. La remise de la clé au khalife, Serigne Babacar Sy Mansour, est non seulement un acte symbolique, mais aussi une reconnaissance de son rôle de gardien spirituel et de guide pour les fidèles.

La mosquée, désormais équipée des dernières technologies, tout en préservant son caractère sacré et historique, devient un lieu où tradition et modernité se rencontrent. Cela reflète l’esprit d’innovation qui caractérise la Tidjaniya, une confrérie soucieuse de préserver ses racines tout en s’adaptant aux défis contemporains.

Ainsi, à travers ce projet monumental, la Grande mosquée de Tivaouane réaffirme son rôle central dans la vie spirituelle des tidjanes, tout en aspirant à une dimension internationale, à l’image des grands lieux de culte de l’islam.

Catastrophe à Touba : Les Inondations Continuent de Ravager la Ville

Touba, l’une des villes les plus importantes du Sénégal, est actuellement plongée dans une situation dramatique en raison des pluies incessantes qui provoquent d’importants dégâts. Des centaines de familles se retrouvent sans abri, ayant été contraintes de fuir leurs maisons en pleine nuit pour échapper aux inondations. Parmi les quartiers les plus touchés, on compte Janatu, Ndamatou, Sam, Nguiranène, Guédé, et Keur Niang.

À Keur Niang, la situation a pris une tournure encore plus tragique. Près du célèbre bassin de rétention des eaux pluviales, une partie d’une maison s’est effondrée, causant une scène de panique dans le quartier. Les dégâts sont considérables : le salon et deux chambres adjacentes de la concession se sont écroulés, mettant en péril la vie des occupants.

Malheureusement, l’alerte a été donnée trop tard. Plusieurs résidents, dont des enfants, étaient encore à l’intérieur lorsque le drame s’est produit. Grâce à la mobilisation rapide des voisins, les occupants ont pu être évacués de justesse. Cependant, un locataire serait encore coincé sous les débris, et les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux pour tenter de le secourir.

Le quartier Janatu, situé près du « Jakaay Serigne Saliou », est également dans une situation critique. Les fortes pluies ont submergé les habitations, contraignant des dizaines de familles à abandonner leurs maisons. Beaucoup ont vu leurs provisions et leurs biens emportés par les eaux, laissant ces foyers dans une grande détresse.

Face à cette catastrophe, les habitants appellent à une réaction rapide des autorités pour atténuer les souffrances et prévenir de nouveaux drames. L’association locale « Touba Ca Kanam » a lancé son initiative « opération Wallu », une campagne de solidarité visant à apporter un soutien d’urgence aux sinistrés. Des vivres, des vêtements et d’autres biens de première nécessité sont distribués aux familles qui en ont besoin.

Cependant, l’ampleur de la crise nécessite une intervention rapide et à plus grande échelle pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage. Les inondations à Touba sont devenues un problème récurrent, et cette dernière catastrophe met en lumière la nécessité d’une action urgente pour renforcer les infrastructures de drainage et mieux protéger la ville.

Alors que Touba continue de faire face à cette crise, la solidarité locale est plus que jamais nécessaire. Mais au-delà des actions citoyennes, une mobilisation rapide des autorités s’impose pour apporter des solutions durables aux habitants frappés par ces intempéries. Les prochains jours seront cruciaux pour évaluer l’ampleur des dégâts et les mesures à prendre afin de prévenir de futures catastrophes similaires.

Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu aux États-Unis pour sa première Assemblée générale de l’ONU

Le Président Bassirou Diomaye Faye se prépare à effectuer un important voyage officiel aux États-Unis. Selon des informations rapportées par le journal Enquête, le chef de l’État sénégalais sera présent à New York le 21 septembre pour participer pour la première fois à l’Assemblée générale des Nations unies. Ce déplacement marque un moment crucial dans sa jeune présidence, alors qu’il succède à Macky Sall à la tête du Sénégal.

Diomaye Faye prononcera son discours devant cette grande tribune internationale le mardi 25 septembre dans l’après-midi. Cette allocution sera particulièrement scrutée, tant sur le plan national qu’international, alors qu’il cherchera à affirmer sa vision pour le Sénégal et son engagement envers les défis mondiaux.

En marge de cette Assemblée générale, le Président sénégalais participera également à un sommet sur l’avenir du monde, organisé à l’initiative du secrétaire général de l’ONU. Cette rencontre, axée sur des discussions prospectives sur les grandes questions internationales, permettra au président Diomaye Faye de tisser des liens avec d’autres dirigeants mondiaux.

Cependant, comme le souligne le journal Enquête, aucune audience n’est prévue avec le président américain Joe Biden. Ce voyage n’en reste pas moins un moment clé pour Diomaye Faye, qui, avec sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies, continue de se positionner sur la scène internationale.

Kaour/ Sport: Le maire subventionne des ASC à la hauteur de 1.450.000 fr CFA.

Le maire de la commune de Kaour, département de Goudomp a remis ce lundi des subventions aux 5 ASC ( Associations Sportives et Culturelles) de sa collectivité engagées dans le championnat communal de football de cette saison.  » Nous voulons mettre nos ASC dans les conditions optimales pour bien dérouler ces Navétanes qui demandent beaucoup de moyens. Parmi les 5 ASC , Chaque ASC a eu droit d’une enveloppe de 150.000 fr , soit un total de 750. 000 fr CFA. Nous avons remis au comité d’organisation un montant de 650.000 fr et appui symbolique au groupe TV. Au total nous avons décaissé une somme globale de 1.450.000 fr CFA a souligné le maire de la commune de Kaour. M. Ndiaye s’est prononcé ce lundi lors de la cérémonie officielle de subvention aux ASC de sa commune engagées pour cette saison 2024 en présence des acteurs sportifs et élus.

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre de la République du Sénégal, Ousmane Sonko

Dakar, le 16 septembre 2024

Monsieur le Premier Ministre,

La Ligue Régionale de Karaté de Dakar, à travers ma modeste personne, vous adresse cette missive afin de vous exprimer son indignation et son profond regret face à la situation alarmante qui prévaut au sein de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA).

En effet, depuis plus de deux ans, les instances dirigeantes de notre fédération se sont écartées des valeurs fondamentales qui doivent régir le karaté et les autres disciplines martiales. En tant que dirigeants et pratiquants d’arts martiaux, nous devons non seulement respecter le code du Budō, mais également promouvoir les valeurs de l’Olympisme. Hélas, ces principes sont aujourd’hui délibérément ignorés par les instances dirigeantes de la FSKDA.

Le code du Budō, fondé sur l’intégrité, le courage, la bienveillance et le respect, semble avoir été relégué au second plan par les dirigeants actuels. Les comportements qui prévalent au sein de la FSKDA, marqués par des détournements de fonds, la corruption, le népotisme, les conflits d’intérêts et des exclusions arbitraires de membres du comité directeur, sont en totale contradiction avec ces valeurs. Ces pratiques incluent également des tentatives de suspension des activités du karaté à l’encontre de ceux qui ont eu le courage de réclamer la transparence et la redevabilité, notamment dans la gestion des 89 millions de francs CFA que le Ministère des Sports aurait remis à la FSKDA pour le paiement des primes des athlètes et les fonds liés à la gestion du COVID, ainsi que des arriérés, pour un montant de 20 millions de francs CFA.
Ces agissements non seulement violent les exigences de droiture et de sincérité attendues dans les arts martiaux, mais trahissent également le devoir de respect et de bienveillance envers l’ensemble de la communauté des karatékas.

Plus grave encore, les personnes, dont moi-même, qui ont osé dénoncer ces pratiques immorales, sont victimes d’abus de pouvoir et de tentatives de musèlement par le biais de suspensions infondées. Ainsi, cinq dénonciateurs, dont je fais partie, ont reçu des lettres de suspension pour avoir porté l’affaire devant l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), comme en témoignent les enregistrements de la réunion du Comité Directeur de la FSKDA du 31 Août 2024, tenue en l’absence de quorum. Ce manque de courage des dirigeants, qui préfèrent la répression à la gestion constructive des critiques, révèle un mépris flagrant des valeurs olympiques qui prônent l’excellence, l’amitié et le respect.

Monsieur le Premier Ministre,
L’OFNAC finalise actuellement ses enquêtes à la suite de la plainte que j’ai déposée le 10 juin 2024, en ma qualité de Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar.
Depuis cette date, les principaux individus visés par l’enquête ont lancé une série d’attaques contre la Ligue que je représente, dans une tentative manifeste de déstabilisation. Leur objectif est de faire remplacer le Directeur Technique Régional de la Ligue ainsi que moi-même, en raison de notre position ferme contre leurs pratiques contraires à l’éthique.

Ces manœuvres indignes, orchestrées par des individus tristement connus pour leurs propos injurieux et diffamatoires, témoignent d’un mépris total pour les valeurs de respect et d’honneur inhérentes à notre discipline. Plutôt que de défendre les principes de transparence et d’intégrité, ils préfèrent recourir à l’intimidation et à la discorde au sein de la communauté des karatékas. Leur ambition est claire : prendre le contrôle de la Ligue de Dakar, qui regroupe plus de la moitié des clubs de karaté du Sénégal, afin de satisfaire des intérêts personnels qui vont à l’encontre des principes du Budō.

Monsieur le Premier Ministre,
Les actions entreprises par certains membres des instances dirigeantes visent, d’une part, à prendre le contrôle de la Ligue de Dakar, laquelle regroupe plus de la moitié des clubs de karaté du Sénégal, dans le but de satisfaire des ambitions personnelles qui sont foncièrement opposées aux principes du budō. D’autre part, ces individus cherchent à écarter toute concurrence avant la prochaine Assemblée générale élective prévue dans environ six mois, en mars prochain, afin d’assurer leur réélection sans opposition. Cependant, il est clair que leur entreprise est vouée à l’échec, car nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout pour que ces dérives ne se reproduisent plus. Rien ne sera plus comme avant.
Qui plus, le niveau d’indicipline et de vulgarité est intenable.
À l’appui de mes propos, je joins à la présente deux procès-verbaux d’huissier qui illustrent le niveau inacceptable de vulgarité qui règne actuellement au sein du karaté.
En effet, le 1er juin 2024, une situation édifiante a eu lieu lorsqu’une déclaration émanant d’une haute autorité de la République, « mise en garde contre les détournements de fonds publics », a été partagée par le Président de la Ligue de Karaté de Dakar dans le groupe WhatsApp du comité directeur. En guise de réponse, un membre du Bureau Fédéral a envoyé une vidéo dégradante d’un singe, accompagnée d’insultes grossières. Ce comportement est non seulement contraire aux valeurs du budō et de l’olympisme, mais viole également les règles élémentaires de la civilité. Pire encore, ces insultes étaient dirigées vers des membres âgés du comité directeur, suscitant une indignation générale. Loin de s’excuser, cet individu a persisté, confirmant son attitude méprisante, ce qui constitue une atteinte grave à l’éthique du karaté et au respect dû à nos institutions et aux anciens.

Plus troublant encore, un autre membre du Bureau Fédéral s’est également distingué par des insultes d’une vulgarité inqualifiable à l’encontre du Président de la Ligue de Dakar, ce dernier ayant eu l’audace de dénoncer des comportements inappropriés au sein de la fédération.

Ces incidents, d’une gravité extrême, n’ont pourtant suscité aucune sanction de la part des instances fédérales. Il est incompréhensible que des individus ayant adopté de telles attitudes se voient encensés alors qu’ils devraient être radiés à vie de la communauté du karaté sénégalais.

Cette situation est non seulement une trahison des valeurs fondamentales de notre art martial, mais également une atteinte à l’honneur et au respect que nous devons à nos aînés et à nos institutions. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à de telles dérives, et il est impératif que des mesures exemplaires soient prises pour préserver l’intégrité de notre discipline.

Monsieur le Premier Ministre,
Il est important que la Fédération Sénégalaise de Karaté retrouve le chemin de l’honneur, du respect et de l’éthique, conformément aux valeurs du Budō et de l’Olympisme. En tant que pratiquant et Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar, je vous sollicite pour qu’une action décisive soit entreprise afin de restaurer la dignité et l’intégrité au sein de notre fédération.

Le 24 juin 2024, j’ai officiellement saisi le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture pour lui faire part de cette situation critique et solliciter une audience. Je sais son emploi du temps chargé. Néanmoins, en raison de l’urgence et de la gravité des faits, je me tourne vers vous pour une intervention rapide.

Cette lutte que je mène avec persévérance contre les détournements de fonds publics vise à protéger l’avenir des jeunes karatékas du Sénégal. Ces jeunes, qui expriment leur désarroi face à la gestion chaotique de la Fédération, ne doivent pas sombrer dans la désillusion, ni être tentés par l’émigration clandestine, une tragédie humaine qui pèse lourdement sur nos familles et sur l’État.

Je vous remercie Monsieur le Premier Ministre pour l’attention que vous porterez à cette requête urgente et espère pouvoir compter sur vous pour rétablir les valeurs morales et éthiques au sein de notre très chère fédération.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier

Ministre, l’expression de ma très

haute considération.

Bescaye Diop

Président de la Ligue Régionale

de Karaté de Dakar

Le Pastef dévoile sa liste pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain

En vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, le parti Pastef/Les patriotes a prévu une cérémonie d’envergure pour dévoiler les détails cruciaux de sa participation au scrutin. Cet événement très attendu se tiendra au prestigieux Grand Théâtre national, lieu symbolique choisi pour refléter l’importance du rendez-vous politique.

Le point d’orgue de la cérémonie sera la présentation de la tête de liste du Pastef, rôle clé pour mener la bataille électorale. C’est le Premier ministre Ousmane Sonko, leader du parti et figure emblématique de l’opposition, qui aura l’honneur de dévoiler cette personnalité centrale. L’équipe de campagne sera également mise en lumière, avec l’annonce du directoire qui supervisera l’ensemble des opérations électorales du parti. Cette structure jouera un rôle stratégique dans la coordination des activités de campagne à travers le pays.

Outre la tête de liste, les candidats représentant le Pastef dans les différents départements seront également présentés lors de cet événement. Leur rôle sera crucial dans la conquête des sièges à l’Assemblée nationale, notamment dans les circonscriptions où le Pastef espère faire des gains significatifs.

Par ailleurs, la liste nationale, qui regroupe des figures emblématiques et stratégiques du parti, sera dévoilée. Cette liste constitue un enjeu de taille pour le parti, qui vise à renforcer sa présence à l’Assemblée nationale et à peser de manière significative sur la scène politique nationale.

La cérémonie de présentation de la liste de Pastef est un moment décisif dans la campagne législative en cours. Elle permettra de donner une impulsion nouvelle aux efforts du parti en vue de mobiliser ses sympathisants et de convaincre l’électorat sénégalais. Avec Ousmane Sonko en tête, le Pastef espère marquer des points importants à l’approche de ces élections qui s’annoncent cruciales pour l’avenir politique du pays.

La date du 17 novembre est désormais un repère majeur dans l’agenda politique sénégalais, et l’issue de ces élections aura sans aucun doute un impact déterminant sur le paysage politique du pays.

Aminata Touré : « La reddition des comptes doit être faite le plus tôt possible »

Aminata Touré, présidente de la coalition Mimi 2024 et haut représentant du président de la République, a réitéré l’importance de la reddition des comptes face à la presse. Insistant sur l’urgence d’un processus transparent, elle a défendu l’idée qu’il ne s’agit nullement d’une « chasse aux sorcières », mais d’une « chasse aux Adou Kalpé », un terme désignant ceux épinglés dans les rapports de mauvaise gestion, notamment en lien avec les fonds alloués à la gestion de la crise de la COVID-19.

Dans son intervention, l’ancienne Première ministre a fermement déclaré que « le dossier de la COVID doit être tiré au clair ». Elle a rappelé que des centaines de millions de francs CFA, destinés à soutenir la population sénégalaise durant la pandémie, sont au cœur de cette affaire, et qu’il est impératif que ceux responsables rendent des comptes. « Le procureur doit accélérer la cadence… », a-t-elle ajouté, soulignant la nécessité d’une justice rapide et efficace pour restaurer la confiance des citoyens.

Cette sortie médiatique s’inscrit dans un contexte politique tendu, où la question de la transparence et de la gestion des fonds publics est devenue un enjeu majeur. Aminata Touré, figure influente de la coalition Diomaye Président, semble bien déterminée à placer ce dossier en tête de l’agenda politique national, mettant ainsi une pression accrue sur les autorités judiciaires.

Il est à rappeler que la gestion des fonds liés à la COVID-19 a suscité de vifs débats au Sénégal, des voix s’élevant pour dénoncer des malversations supposées dans la répartition de l’aide destinée aux plus démunis. Le discours de Touré vient alors renforcer les attentes citoyennes autour de ce dossier sensible, appelant à une plus grande rigueur et transparence dans la gouvernance publique.

Kaolack / Gamou Médina Baye : Les Marmites du Cœur en action durant le Gamou et le Gamou Watt, une initiative du PDS

En cette période de célébration du Gamou et du Gamou Watt, l’esprit de solidarité brille à Médina Baye. Les Marmites du Cœur reprennent du service, offrant une aide précieuse aux pèlerins, en particulier aux plus démunis, en leur fournissant nourriture, boissons, et autres besoins, sans qu’ils n’aient à dépenser le moindre sou.

Cette initiative chaleureuse est portée par la fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de Kaolack, dirigée par le camarade Badou Ndour et sous la coordination de Cheikh Mady Ibrahima Niasse. Comme l’a déclaré M. Ndour, cet élan de solidarité prend forme à chaque événement religieux dans les foyers de la commune, et se poursuivra jusqu’au Gamou Watt.

Dans cet élan de fraternité, la fédération urbaine du PDS souhaite jouer sa partition en marquant son soutien à Cheikh Mady Ibrahima Niasse et aux fidèles talibés de la cité de Mame Baye Niasse, en cette période de célébration du Maouloud 2024.

Aminata Touré interpelle Amadou Ba sur sa gestion passée des finances publiques

En conférence de presse ce lundi 16 septembre, Aminata Touré, ancienne Première ministre et actuelle présidente du mouvement Mimi 2024, n’a pas mâché ses mots envers Amadou Ba, leader de l’opposition et nouveau chef du parti politique Nouvelle Responsabilité. Au cours de cette rencontre avec la presse, Mme Touré a critiqué de manière incisive l’ancien ministre des Finances, pointant du doigt des zones d’ombre dans sa gestion passée sous le régime de Macky Sall.

Amadou Ba, qui a récemment officialisé son parti, semble adopter une posture plus combative à l’encontre du pouvoir en place, selon Mimi Touré. «Pour la première fois, il s’attaque directement au président de la République», a-t-elle souligné. Toutefois, au-delà des discours d’opposition, Mme Touré estime que M. Ba a des comptes à rendre au peuple sénégalais.

«Son mouvement s’appelle Nouvelle Responsabilité», a-t-elle rappelé avant d’ajouter avec insistance : «Il devrait aussi parler de ses anciennes responsabilités, notamment lorsqu’il était ministre des Finances sous Macky Sall.» Selon Aminata Touré, Amadou Ba devrait éclaircir plusieurs points relatifs à la gestion des finances publiques durant son mandat à ce poste clé. Elle sous-entend que l’ancien ministre aurait accumulé une fortune «immense», qu’elle juge suspecte pour un fonctionnaire de l’État.

Au-delà de ces allégations, Mme Touré a demandé des explications sur certains «dossiers financiers» qui, selon elle, n’ont pas encore été éclaircis. Si elle n’a pas spécifié les dossiers en question, son attaque directe pourrait bien intensifier la pression sur Amadou Ba, qui, de son côté, tente de s’imposer comme un opposant crédible face au régime de Macky Sall.

Ce duel entre Aminata Touré et Amadou Ba illustre les tensions croissantes sur la scène politique sénégalaise à l’approche des échéances électorales. Alors que Mme Touré semble vouloir se positionner comme une voix incontournable dans la course à la présidentielle, Amadou Ba, de son côté, cherche à redéfinir son rôle d’opposant après avoir été longtemps associé à l’administration de Macky Sall.

La question des finances publiques sous le régime de l’actuel président semble donc être au cœur des critiques et pourrait jouer un rôle déterminant dans le débat politique à venir. Tandis que l’opinion publique reste attentive, il est probable que ce face-à-face ne fasse que commencer, ouvrant ainsi la voie à d’autres révélations et confrontations sur la scène politique sénégalaise.

CHAN 2025 : La CAF dévoile les dates et le lieu du tournoi

Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a officiellement annoncé ce lundi les dates et lieux du prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025. Prévu initialement en 2024, l’événement aura finalement lieu du 1er au 25 février 2025, en raison d’un calendrier footballistique africain « congestionné », selon les propos de Motsepe.

Le Sénégal, vainqueur de l’édition précédente, défendra son titre lors de cette compétition, qui se déroulera pour la première fois dans trois pays : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Ce trio, également choisi pour organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2027, saisira cette occasion pour tester ses capacités organisationnelles en amont du plus grand tournoi continental.

Les qualifications pour le CHAN 2025 débuteront dès octobre 2024, avec un premier tour prévu entre le 21 et le 27 de ce mois. Une nouveauté notable pour cette édition : les équipes auront désormais la possibilité de convoquer des joueurs expatriés en Afrique, une décision qui marque un tournant dans l’histoire du CHAN, traditionnellement réservé aux joueurs évoluant dans les championnats locaux.

Cette décision a été prise lors du comité exécutif de la CAF qui s’est tenu à Nairobi, capitale du Kenya, le jour même de l’annonce. Ce choix de report suit la tendance des deux éditions précédentes, où le CHAN a été décalé, témoignant des défis posés par la coordination des différentes compétitions continentales et internationales.

Ainsi, le CHAN 2025 s’annonce comme une étape importante dans la préparation de la CAN 2027, tout en offrant aux sélections nationales l’opportunité de briller sur la scène continentale.

Grave accident à Dalla Ngabou : collision entre un bus et un car fait 5 morts et 37 blessés

Un accident tragique s’est produit ce lundi dans la commune de Dalla Ngabou, à hauteur de Digane, causant la mort de cinq personnes sur le coup et laissant 37 autres blessées. Selon des informations recueillies par Seneweb auprès d’une source sécuritaire, la collision s’est produite entre un bus et un car, provoquant un choc d’une rare violence.

Les sapeurs-pompiers de Touba, alertés immédiatement, sont rapidement intervenus sur les lieux afin de secourir les victimes et d’évacuer les blessés vers les structures hospitalières les plus proches. Les gendarmes sont également mobilisés sur place pour sécuriser la zone et faciliter la circulation perturbée à la suite de l’accident.

Pour l’instant, les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les causes de cette tragédie. Les accidents de la circulation sont devenus un véritable fléau dans la région, et cet événement dramatique vient rappeler la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière.

Les autorités locales et les services de secours restent en alerte, alors que les familles des victimes sont en deuil et que les blessés sont pris en charge dans un état de santé préoccupant pour certains.

Cet accident s’ajoute à une série d’incidents routiers ayant endeuillé le pays ces dernières semaines, ravivant le débat sur les dangers du réseau routier et la nécessité de réformer les pratiques de conduite.

Tentatives d’assassinat sur Ousmane Sonko : Les révélations explosives de Cheikh Ahmed Tidiane Sy dit « Capitaine »

Dans un contexte déjà tendu au Sénégal, une nouvelle révélation vient jeter de l’huile sur le feu. Lors de la cérémonie du Mawlid tenue ce dimanche, Cheikh Ahmed Tidiane Sy, plus connu sous le surnom de « Capitaine » et fils du guide religieux Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, a fait des déclarations fracassantes concernant l’hospitalisation de l’opposant Ousmane Sonko en 2023.

Le Capitaine a affirmé, devant son père et des fidèles réunis pour cet événement religieux, qu’il avait connaissance d’au moins trois tentatives d’assassinat visant Ousmane Sonko lors de son séjour à l’hôpital après avoir été évacué à la suite d’une grève de la faim en prison. Cette déclaration a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux, soulevant des interrogations sur la sécurité de l’homme politique et les dessous de l’affaire.

Selon Cheikh Ahmed Tidiane Sy, son père, Serigne Moustapha Sy, aurait joué un rôle crucial dans la protection et le soutien apporté à Sonko durant cette période délicate. Il n’a toutefois pas donné plus de détails sur la nature exacte des tentatives d’assassinat ni sur les acteurs présumés derrière ces manœuvres.

Cette déclaration, dans un climat déjà chargé de tensions politiques, vient ajouter une nouvelle dimension à l’affaire Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise. Depuis son arrestation et sa détention, l’opposant a toujours suscité un vif débat, entre ses partisans qui dénoncent une persécution politique, et ceux qui remettent en question ses méthodes de contestation.

La sortie du « Capitaine » survient alors que le Sénégal se prépare pour des échéances électorales cruciales, avec une polarisation accrue des débats politiques et des tensions sociales persistantes. Les partisans de Sonko, regroupés principalement autour du mouvement Pastef, voient en ces révélations une confirmation des craintes qu’ils ont toujours exprimées concernant la sécurité et l’intégrité physique de leur leader.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été émise par les autorités compétentes ni par les proches de Sonko. Cependant, cette révélation met en lumière des enjeux profonds autour de la sécurité des figures politiques dans le pays, et pourrait, dans les jours à venir, faire l’objet de nouvelles discussions à l’échelle nationale.

Reste à savoir si ces accusations feront l’objet d’une enquête ou si elles seront simplement perçues comme un nouvel épisode dans l’escalade des tensions politiques qui secouent le pays. Une chose est certaine : le dossier Ousmane Sonko est loin d’être clos, et les répercussions de ces révélations pourraient marquer une nouvelle tournure dans l’arène politique sénégalaise.

Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum exprime ses préoccupations à l’égard de Diomaye Faye

Lors de la célébration de la nativité du Prophète Mohamed (PSL) aux champs de course de Tivaouane, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, guide spirituel et leader du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), a livré un discours remarqué, notamment en ce qui concerne sa relation avec certains acteurs de la scène politique sénégalaise. Si les divergences avec le Premier ministre Ousmane Sonko, président du Pastef, semblent aujourd’hui bien établies, c’est une autre figure politique qui suscite la réflexion et l’inquiétude du marabout : le président Diomaye Faye.

Dans son allocution, Serigne Moustapha Sy a clairement exprimé son respect et son estime pour Diomaye Faye, le qualifiant de « quelqu’un de bien », mais a également avoué être préoccupé par sa position. « C’est le Président Diomaye Faye qui m’inquiète. Je ne sais quoi faire de lui », a-t-il déclaré. Selon le guide spirituel, Diomaye Faye semble freiner l’élan de discorde entre Serigne Moustapha Sy et Ousmane Sonko, tout en affichant une volonté sincère de contribuer au développement du pays.

Serigne Moustapha Sy, malgré ses inquiétudes, n’a pas manqué de saluer les intentions louables de Diomaye Faye. « J’ai appris que son seul souhait est de mettre ce pays sur les rampes du développement. Mais en étudiant les choses de près, on comprend vite. » Il lui a d’ailleurs prodigué un conseil : « Je lui conseille de continuer sur cette lancée pour le bien du pays ».

Ce discours révèle un tournant dans les relations entre certains leaders politiques et spirituels au Sénégal. Alors que Serigne Moustapha Sy a pris ses distances avec Ousmane Sonko, Diomaye Faye semble incarner un point de réflexion, voire un contrepoids moral, dans cette dynamique complexe. Ce commentaire intervient dans un contexte où les alliances politiques se redéfinissent et où chaque acteur joue un rôle clé dans l’avenir du pays.

Les prochaines semaines seront probablement déterminantes pour observer si cette position exprimée par Serigne Moustapha Sy influencera les actions de Diomaye Faye ou la configuration politique au sein du Pastef et du PUR.

Conflit au sein de la coalition Yewwi Askan Wi : Le guide spirituel du PUR défie Ousmane Sonko

La scène politique sénégalaise connaît de nouvelles tensions au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. À l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, guide spirituel du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a ouvertement remis en question la paternité de la force de cette coalition, traditionnellement attribuée à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors de son discours, Serigne Moustapha Sy n’a pas mâché ses mots, affirmant que c’est grâce à son intervention que Yewwi Askan Wi a réussi à battre le Président Macky Sall lors des élections. « S’ils sont honnêtes, ils diront que c’est grâce à moi que Yewwi Askan Wi en est arrivée là. Je les ai aidés à ma manière », a déclaré le guide religieux. Pour lui, Ousmane Sonko n’incarne pas la locomotive de la coalition, bien que ce dernier soit souvent perçu comme la figure de proue de Yewwi Askan Wi dans l’opinion publique.

Le guide religieux a également réaffirmé sa conviction quant au départ de Macky Sall du pouvoir, déclarant : « J’avais la certitude que Macky Sall allait quitter et il reste la suite. » Ce commentaire laisse entendre que le rôle de Serigne Moustapha Sy dans le succès de la coalition est plus déterminant qu’il n’a été reconnu jusqu’à présent.

Cette sortie publique reflète un malaise latent au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, qui rassemble plusieurs forces politiques et religieuses avec des visions parfois divergentes. Si le leadership d’Ousmane Sonko a été salué par beaucoup, cette intervention du guide spirituel du PUR remet en cause la perception de l’unité au sein de Yewwi Askan Wi et soulève des interrogations sur la dynamique future de la coalition.

La question reste maintenant de savoir comment Ousmane Sonko et les autres dirigeants de Yewwi Askan Wi vont réagir à ces propos, et si cette fracture interne pourrait affecter la stabilité et l’efficacité de la coalition dans les prochains défis politiques.

Kaolack / Médina Baye : l’esplanade Mawlidou Naby inaugurée en présence du ministre Jean Baptiste Tine

La cité de Mame Baye Niasse a procédé, ce samedi 14 septembre 2024, à l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Naby. L’événement s’est tenu cet après-midi en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, accompagné d’une forte délégation gouvernementale. Le ministre s’est adressé au Khalife général de Médina Baye :

« Je viens aujourd’hui au nom de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, vous dire combien le gouvernement est attaché à la divulgation du message empreint de piété, de fraternité et d’humanisme que véhicule chaque année le Maouloud. Ce message, jalousement entretenu depuis des décennies par Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye, et ses khalifes successifs, a contribué à consolider le socle du vivre-ensemble si cher à notre nation », a soutenu l’autorité.

Dans son discours, le ministre Jean Baptiste Tine a également magnifié la démarche de Médina Baye, par le biais de son khalife Cheikh Mouhamadou Mahy Ibrahima Niass, pour raffermir les rapports diplomatiques entre les États.

« Cher Khalife général, vous nous démontrez depuis le début de votre magistère que les magnifiques leçons de Gamou peuvent être mises en pratique au profit de la diplomatie. En effet, imitant en cela votre vénéré père, vous n’avez eu de cesse de mettre à profit votre entregent pour améliorer les relations entre les peuples et les États », a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Dans un contexte marqué par une série de départs massifs de jeunes ayant conduit à un drame récemment enregistré à Mbour, le ministre a ainsi invité à davantage sensibiliser contre l’immigration irrégulière. Jean Baptiste Tine a terminé son discours en sollicitant des prières en faveur du gouvernement pour la réussite de sa mission, mais aussi pour la paix et la concorde dans le pays.

Estimée à près d’un milliard 500 millions FCFA, la grande esplanade Mawlidou Naby de la grande mosquée de Médina Baye, dans la commune de Kaolack, est désormais fin prête pour accueillir les pèlerins le jour du Gamou international de Médina Baye. Elle a été construite en 18 mois.

Serigne Moustapha Sy salué par ses fidèles lors de la célébration du Gamou à Médinatoul Moustapha

Ce dimanche aux environs de 11h, à l’occasion de la célébration du Gamou, le guide des Moustarchidines wal Moustarchidaty, Serigne Moustapha Sy, est apparu sur le balcon de sa résidence à Médinatoul Moustapha pour saluer ses fidèles talibés. Accompagné de son fils, surnommé Capitaine, le guide religieux a reçu un accueil des plus chaleureux de la part de ses disciples, venus nombreux pour honorer cet événement religieux de grande importance.

Comme chaque année, les fidèles ont exprimé leur dévotion à travers des chants religieux qui ont profondément touché Serigne Moustapha Sy. Sous les cris vibrants et les acclamations exaltantes de ses talibés, scandant « Sy Malick Dieuredieuf, Contane naniou Dieuredieuf », le fils de Serigne Cheikh Al Makhtoum n’a pas pu contenir son émotion. Des larmes de joie ont coulé, témoignage d’un moment fort de communion spirituelle entre le guide et ses disciples.

Le Gamou des Moustarchidines est un moment de rassemblement pour célébrer la naissance du Prophète Muhammad (PSL), une occasion où les valeurs de fraternité, de foi et de reconnaissance sont mises en avant. Cette cérémonie est marquée par des récitations de poèmes religieux, des prières et des sermons visant à renforcer la foi et l’unité au sein de la communauté.

La cérémonie officielle du Gamou des Moustarchidines se tiendra au lendemain du Gamou au champ de course de Tivaouane, lieu emblématique où des milliers de fidèles se réuniront pour un moment solennel de prière et de célébration. Cet événement annuel, qui attire des Moustarchidines de tout horizon, est un temps fort de la confrérie, perpétuant la tradition et le message de paix et de dévotion transmis par leurs prédécesseurs.

Serigne Moustapha Sy, en homme de foi et de vision, continue ainsi de guider ses talibés sur le chemin tracé par son père, Serigne Cheikh Al Makhtoum, dans la lignée de Cheikh Al Maktoum.

Insécurité croissante à Dakar : Une nouvelle attaque à Keur Ndiaye Lo

L’insécurité à Dakar et ses environs ne cesse de croître, suscitant de plus en plus de préoccupations. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024, un point de transfert d’argent situé à Keur Ndiaye Lo, dans le département de Rufisque, a été la cible d’une bande de voleurs. Selon les informations rapportées par Dakar Actu, les malfaiteurs ont réussi à s’enfuir avec un butin estimé à environ vingt millions de francs CFA.

Cet incident survient dans un contexte où de nombreux habitants et commerçants de la région expriment leur inquiétude face à la recrudescence des actes criminels. Le mode opératoire de cette bande de malfaiteurs, apparemment bien organisée, illustre une fois de plus la montée en puissance des violences liées aux vols armés dans la région.

Ce n’est pas la première fois que de tels actes de violence frappent Dakar. Il y a quelques semaines, un autre vol spectaculaire avait eu lieu aux Hlm, un quartier populaire de la capitale. En plein jour, un commerçant qui venait de retirer une somme de six millions de francs CFA dans une banque s’était fait attaquer par un groupe de criminels. Ces derniers l’avaient violemment dépossédé de son argent avant de prendre la fuite, sans être inquiétés.

Ces incidents, de plus en plus fréquents, jettent une lumière crue sur la question de la sécurité dans la capitale sénégalaise. Les autorités locales sont vivement interpellées pour renforcer la protection des citoyens et mettre en place des stratégies efficaces pour enrayer ce fléau qui gangrène la ville.

Les victimes, quant à elles, réclament justice et appellent à une meilleure prise en charge de la sécurité par les forces de l’ordre. Le climat de peur et d’incertitude grandit, et beaucoup craignent que la situation ne se détériore davantage si des mesures fermes ne sont pas prises rapidement.

En attendant, la population reste sur ses gardes, espérant que les autorités puissent enfin juguler cette insécurité galopante qui menace la tranquillité quotidienne de Dakar et ses environs.

Hommage à Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh : 27 ans après, son héritage perdure

Le 14 septembre 1997, le Sénégal perdait une figure emblématique de l’islam, un régulateur social hors pair, le vénéré Khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh. Vingt-sept ans après sa disparition, l’aura et les enseignements de celui que l’on surnommait « Dabakh » continuent de résonner au cœur des Sénégalais, et bien au-delà.

Né en 1904 à Tivaouane, dans une famille profondément ancrée dans la tradition soufie de la Tidjaniya, Mame Abdou Aziz Sy était le fils du grand érudit El Hadj Malick Sy et de Sokhna Safiyatou Niang. Ce dernier fut un pionnier de la diffusion de la confrérie tidiane au Sénégal. Formé aux sciences islamiques, Mame Abdou acquit une maîtrise impressionnante des différentes disciplines telles que le Coran et son exégèse, le droit islamique malikite, la langue arabe, la théologie ash’arite et le soufisme. Il alliait à sa science religieuse une profonde compréhension des relations humaines, un atout qui fera de lui un guide spirituel incontournable et un modèle de paix et de sagesse.

Ce grand érudit, dont la générosité légendaire lui valut le surnom de « Dabakh », n’a cessé de prêcher la tolérance, l’unité et la solidarité. À travers ses innombrables discours et enseignements, il s’imposait comme une figure unificatrice, prônant toujours la primauté de l’intérêt général sur les querelles partisanes. Serigne Abdou Aziz Sy, par son leadership spirituel, s’attelait à renforcer la cohésion sociale au sein des différentes confréries musulmanes du pays, œuvrant inlassablement pour l’harmonie et la paix au Sénégal.

Son héritage spirituel reste vivant dans les esprits. À travers ses chants religieux et ses poésies islamiques, qu’il récitait souvent lors des cérémonies du Mawlid, Mame Abdou Aziz Sy célébrait avec ferveur la naissance du prophète Mahomet, renforçant ainsi l’unité des croyants. Sa voix distincte, et ses chants profonds marquèrent plusieurs générations. Il était aussi un fervent promoteur de la solidarité sociale, inspirant par ses actions et ses propos à toujours œuvrer pour le bien commun, un message encore pertinent dans le Sénégal d’aujourd’hui.

Mais son engagement ne s’arrêtait pas là. En plus de son érudition religieuse, Mame Abdou Aziz Sy était également un agriculteur reconnu. En 1965, il fut distingué pour ses activités agricoles, une reconnaissance qui illustre son attachement à la terre et à l’autosuffisance alimentaire. En parallèle, il était un grand commerçant, voyageant à travers le monde, notamment au Maroc, en Arabie Saoudite, aux États-Unis, en France et en Mauritanie. Ces voyages, souvent à l’occasion de congrès islamiques, renforçaient son rayonnement international et témoignaient de son influence au-delà des frontières sénégalaises.

Parmi ses prises de parole marquantes, son discours lors du congrès islamique à la Mecque en 1965 reste dans les mémoires. Ce fut un moment clé où il impressionna ses pairs par sa parfaite maîtrise de la langue arabe et la profondeur de son message, laissant une empreinte durable sur le tijanisme en Afrique et dans le monde musulman.

Aujourd’hui encore, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh reste une source d’inspiration pour les nouvelles générations. Ses enseignements et son exemple continuent d’éclairer ceux qui cherchent à bâtir une société plus juste, plus unie et plus fraternelle. Sa vision de l’unité nationale et de la paix sociale est plus que jamais nécessaire pour préserver la stabilité du Sénégal. Sa mémoire perdure non seulement à travers les cœurs de ceux qui l’ont connu, mais aussi à travers ses idées et son engagement qui, 27 ans après sa disparition, restent vivants et actuels.

Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh, une figure intemporelle du soufisme sénégalais, restera à jamais dans les mémoires.

La clé de la Grande Mosquée de Tivaouane a été remise au Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, lors d’une cérémonie solennelle en présence du Premier ministre Ousmane Sonko. Cet événement marque une étape symbolique pour la communauté, renforçant les liens entre les autorités religieuses et étatiques.

Mon cher Expert Manar SALL,

Ne confondez pas faire respecter l’AUTORITÉ DE LA LOI et AUTORITARISME.

Heureusement que vous avez rappelé sur votre Post avoir exercé des hautes fonctions en qualité de Conseiller Technique et Directeur Général au Ministère du pétrole et des énergies pendant un peu plus de cinq (5) ans pour utiliser vos propres mots.
Merci également pour les rappels sur vos attributions et missions qui prouvent que vous avez été fonctionnaire avec des attributions qui vous ont été dévolues.

« WOUP REK NGABAYI BUM GUI »
Prenez votre mal en patience en adoptant une attitude positive car vous n’êtes pas le seul à recevoir cette notification d’interdiction de sortie du territoire national.
J’ai l’impression que vous ne suivez pas l’actualité au Sénégal ou bien vous cherchez à vous victimiser pour anticiper sur les événements à venir ?

  • Sachez M. Manar que les choses ont changé au Sénégal au soir du 24 mars 2024 (JUB JUBEUL JUBENTY); moment historique où le peuple préférant le courage à la résignation a fait le choix de la rupture et de la transformation systétique en élisant le Président Bassirou Diomaye FAYE au premier).
  • M. SALL, sachez que le Président et son équipe ont décidé de rompre avec les méthodes de gouvernance anachronique (du régime sortant dont vous êtes acteur à part entière) au regard des exigences renouvelées de la société politique sénégalaise
  • Sachez cher Expert qu’un inventaire via un contrôle d’audit a été entrepris par le Président BDF et le nouveau gouvernement comme l’oblige l’article 1.7 de la loi portant code de transparence à la gestion des finances publiques
  • Pour votre information, les résultats issus de l’audit ont été soumis à ce jour à la cour des comptes pour validation.
  • Sachez qu’il ressort de ces résultats d’audit, une gestion publique empreinte de légèreté qui ont fini par occasionner actuellement des dérapages cachés dans la gestion des finances publiques avec leurs corollaires (Évolution incontrôlée de la masse salariale, dette et intérêt de la dette, non maîtrise des subventions, un dérapage dans les tirage des ressources extérieures etc…..
  • Sachez (vous et les contempteurs de la loi) que, ces manquements notés ont entraîné des dérapages incontrôlés sur les finances publiques de notre cher Sénégal
  • Sachez que ce nouveau Sénégal de rupture est désormais entre de bonnes mains (Jub Jubeul Jubenty), qui veilleront à asseoir fermement l’autorité de la loi et de rappeler par les actes que l’ordre politique (toujours prôner et mis en avant sur tout par les hommes du système) supplantera, sous la magistère du PBDF, l’ordre légal.
  • M. SALL, sachez dore et déjà, que le PR BD FAYE utilisera tous les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi pour assurer que les responsabilités seront situées à tous les niveaux de la chaîne administrative et politique. Et l’Expert hors pair sur les questions du pétrole et des énergies M. Manar SALL et les autres contempteurs de la loi ne feront pas exception..
  • Prenez donc votre mal en patience car le PR Bassirou Diomaye FAYE et son PM Ousmane SONKO, ne céderont la moindre parcelle de tolérance aux contempteurs de la loi.
    Je voudrais vous rappeler la définition du terme « AUTORITARISME » : l’absence de contrôle des pouvoirs. l’absence de légitimité du principe de souveraineté nationale : le peuple n’a pas le droit de vote, ou le système électif rend les votes sans objet. la restriction des libertés individuelles.
    Ce nouveau gouvernement veillera au respect strict de l’AUTORITÉ DE LA LOI et de rappeler par des actes (cas d’interdiction des sorties du territoire national) que l’ordre politique ne supplantera jamais l’ordre légal, sous le magistère du PR Bassirou Diomaye FAYE.

Pr. Cheikh THIAW
Professeur titulaire des Universités
Vice Coordonnateur Coalition Diomaye Président KAOLACK
Coordonnateur cellule PASTEF Passoire
Coordonnateur Quartier général Coalition Diomaye Président PASSOIRE KAOLACK.

Optimiser l’évaluation des politiques publiques par le parlement

La dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal le 12 septembre 2024 offre une opportunité unique de repenser la place de cette institution dans l’évaluation des politiques publiques, une fonction essentielle pour la gouvernance démocratique et le développement national. L’évaluation des politiques publiques peut être définie comme un processus systématique visant à mesurer l’efficacité, l’efficience, la pertinence et l’impact des actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins collectifs. Il s’agit de recueillir et d’analyser des données quantitatives et qualitatives afin de juger si les politiques publiques ont atteint leurs objectifs et de déterminer quelles améliorations peuvent être apportées. Ce processus permet également de rendre des comptes aux citoyens et de garantir que les ressources publiques sont utilisées de manière optimale.

Au Sénégal, l’Assemblée nationale est théoriquement un acteur clé dans ce processus, comme en témoigne l’article 59 de la Constitution, qui confie à cette institution le pouvoir d’évaluer les politiques publiques. Cependant, en pratique, cette mission reste sous-utilisée. La loi n°2016-10 du 5 avril 2016 et le décret n°2015-679 du 26 mai 2015 ont renforcé le cadre législatif et institutionnel en introduisant des mécanismes plus stricts de suivi et évaluation des politiques publiques. Toutefois, les résultats sont mitigés en raison de la faiblesse de la coordination entre les différents acteurs impliqués dans l’évaluation, comme l’Inspection générale d’État (IGE), la Commission d’Évaluation et de Suivi des Politiques et Programmes Publics (CESPPP), et la Cour des Comptes. Ces institutions, bien que dotées de mandats clairs, peinent à collaborer efficacement avec le parlement pour une plus grande effectivité des évaluations.

L’un des principaux obstacles réside dans le manque de ressources humaines et techniques au sein de l’Assemblée nationale. Les parlementaires, souvent plus préoccupés par des dynamiques politiciennes que par les questions techniques, manquent de la formation et de compétences nécessaires pour faire faire des évaluations rigoureuses ou en bien comprendre les résultats pertinents. Pourtant, l’évaluation des politiques publiques exige que l’Assemblée nationale puisse activer et utiliser une expertise pointue en matière de collecte et d’analyse de données, de gestion des indicateurs de performance, et de suivi des impacts à court, moyen et long termes. Cette carence en capacité de mobilisation et la gestion des compétences techniques ou d’utiliser des agences spécialisées, freine la capacité du parlement à exercer un contrôle efficace sur les politiques conçues et mises en œuvre par le gouvernement, et à garantir que celles-ci répondent aux besoins réels des citoyens.

Le cadre légal existant est riche, mais il n’est pas pleinement opérationnel. L’Assemblée nationale ne dispose pas d’une commission parlementaire spécialisée exclusivement dans l’évaluation des politiques publiques, contrairement à ce qui est pratiqué dans d’autres pays africains. Le Ghana, par exemple, a institué un Bureau de Suivi et Évaluation qui collabore étroitement avec le parlement pour assurer une évaluation constante et indépendante des politiques sociales et économiques. Ce modèle pourrait inspirer le Sénégal, en créant une commission parlementaire permanente dotée des ressources nécessaires pour travailler en coordination avec des institutions comme l’IGE et la CESPPP.

Par ailleurs, il est impératif d’améliorer la transparence des données et des rapports d’évaluation. Actuellement, les informations relatives à l’exécution des politiques publiques sont souvent inaccessibles ou difficilement compréhensibles pour le grand public. Or, une véritable évaluation des politiques publiques ne peut se faire sans une diffusion large et régulière des résultats. La transparence, par la publication systématique des rapports d’évaluation et des conclusions tirées, est essentielle pour assurer la reddition de comptes et renforcer la confiance entre les citoyens et leurs institutions.

L’implication de la société civile est également un facteur essentiel pour améliorer la qualité des évaluations. Les ONG et think tanks sénégalais, dotés d’une expertise technique et d’une proximité avec les réalités locales, peuvent jouer un rôle crucial en enrichissant les analyses et en apportant des points de vue indépendants sur les résultats des politiques publiques. Leur intégration formelle dans le processus d’évaluation permettrait d’assurer une plus grande diversité des perspectives et une meilleure prise en compte des besoins des populations vulnérables. Le Rwanda, par exemple, a su intégrer des partenariats entre le gouvernement, le parlement et la société civile pour garantir des évaluations plus rigoureuses et inclusives de ses programmes.

L’expérience montre que la capacité d’un parlement à évaluer les politiques publiques dépend également de son aptitude à tirer des enseignements des meilleures pratiques internationales et régionales. En Afrique, des pays comme le Kenya ou l’Afrique du Sud ont mis en place des systèmes de suivi et évaluation robustes, combinant expertise nationale et appui international. Ces modèles montrent qu’une évaluation efficace ne se limite pas à la vérification des comptes ou à l’analyse rétrospective, mais doit également servir de guide pour l’amélioration continue des politiques publiques et des processus décisionnels.

Ainsi, pour renforcer le rôle de l’Assemblée nationale dans l’évaluation des politiques publiques au Sénégal, des réformes structurelles majeures sont nécessaires. Il est impératif de créer une commission parlementaire permanente (quinzième?) dédiée à l’évaluation, capable de travailler en étroite collaboration avec les institutions existantes tout en développant une expertise propre à l’Assemblée nationale. Cette commission pourrait bénéficier d’un renforcement des capacités par le biais de formations continues pour les parlementaires, afin de leur permettre de mieux comprendre, faire mener en y participant, et gérer les processus techniques d’évaluation des politiques publiques. L’amélioration de la transparence et de l’accès aux données publiques, ainsi que l’intégration de la société civile dans les processus d’évaluation, contribueront également à rendre l’évaluation plus participative et plus démocratique.

Pour concrétiser ces réformes, il est nécessaire de promouvoir une meilleure coordination entre l’Assemblée nationale et des institutions comme l’IGE, la CESPPP ; l’IGE et la Cour des Comptes, et les agences nationales de production de données et de l’information stratégiques tout en renforçant les mécanismes de publication et de discussion parlementaire et publique des résultats des évaluations. Le Sénégal pourrait ainsi s’inscrire dans une dynamique de gouvernance plus transparente, plus responsable et plus en phase avec les attentes de ses citoyens. Ces réformes permettraient à l’Assemblée nationale de jouer pleinement son rôle de gardien de la bonne gouvernance et d’acteur central dans l’évaluation des politiques publiques pour renforcer au final la démocratie, l’efficacité et l’impact de l’action publique.

Dr. Abdourahmane Ba
Expert International en Management et Evaluation
Ingénieur Statisticien
Kaolack, Sénégal

Kaolack / Religion : Le responsable politique Mandour Ndour au chevet des guides religieux de Médina Baye

Le responsable politique au niveau du département de Guinguinéo, dans la commune de Mbadakhoun, Mandour Ndour, a remis, vendredi, des dons composés, entre autres, de produits laitiers, de nourriture, de boissons, aux guides religieux de Médina Baye, notamment Zeyda Rokhya Niasse et Thierno Alpha Sow, dans le cadre de la célébration du Maouloud international de Médina Baye, prévue pour le dimanche 15 septembre 2024.

« Nous avons, comme d’habitude, décidé de remettre des dons aux guides religieux de Médina Baye, à savoir Zeyda Rokhya Niasse et Thierno Alpha Sow. Ce don est composé de lait, de farine, de boissons, de denrées alimentaires, et autres condiments », a déclaré Mandour Ndour, responsable politique dans la commune de Mbadakhoun.

Pour cette septième édition, la Fondation Mandour Ndour a été accompagnée par une forte délégation. « C’est un plaisir d’être accompagné par une forte délégation pour venir renouveler notre fidélité à ces guides religieux et aux familles nécessiteuses, afin de les aider à faire face aux dépenses du Maouloud », a-t-il affirmé.

Mandour Ndour a également invité les jeunes à aimer leur religion et à être toujours au service de la communauté, a-t-il conclu.

Naufrage à Mbour : Le Capitaine de la Pirogue et son Fournisseur d’Essence Placés sous Mandat de Dépôt

L’affaire du naufrage tragique survenu au large de Mbour connaît un nouveau tournant judiciaire. Cheikh Sall, frère aîné de l’actuel maire de Mbour, ainsi que son complice, M. Thiaw, fournisseur de carburant, ont été déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt. Ils sont désormais inculpés pour plusieurs chefs d’accusation graves, après que le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Petite-Côte a décidé de criminaliser le dossier.

Les deux hommes sont poursuivis pour trafic de migrantsescroqueriemise en danger de la vie d’autrui en mer et homicide involontaire. Les charges qui pèsent contre eux sont lourdes, notamment en raison des circonstances tragiques entourant ce naufrage, qui a coûté la vie à plusieurs passagers.

Cheikh Sall, accusé d’avoir organisé le voyage clandestin, fait également face à des poursuites pour blanchiment de capitaux. Quant à son fournisseur de carburant, M. Thiaw, il est poursuivi pour complicité, notamment pour avoir fourni les ressources nécessaires à cette entreprise périlleuse.

Le procureur a pris la décision de durcir le traitement du dossier en ouvrant une information judiciaire, signe que les autorités comptent sévir contre ces pratiques dangereuses et illégales. Le trafic de migrants, notamment par voie maritime, est un fléau en constante augmentation dans la région de Mbour, un point d’embarquement privilégié pour de nombreux candidats à l’émigration irrégulière.

Ce naufrage, qui a suscité une vive émotion au sein de la population locale, met une nouvelle fois en lumière les dangers de ces voyages clandestins souvent organisés dans des conditions précaires, au péril de la vie des passagers.

La justice devra désormais faire la lumière sur les responsabilités de chacun dans ce drame.

Crise au sein du PDS : Les militants pro-Woré Sarr dénoncent des dysfonctionnements majeurs

Des voix dissidentes se lèvent au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Réunis autour de Woré Sarr, secrétaire générale adjointe chargée des Femmes, ces militants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la gestion actuelle du parti. Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, ils révèlent une série de manquements graves qui, selon eux, minent la structure démocratique du PDS.

Les militants pro-Woré Sarr déplorent notamment l’absence de réunions régulières des organes dirigeants du parti. « Le Bureau Politique ne s’est pas réuni depuis 2015. Le Secrétariat National, quant à lui, n’a jamais tenu de réunion depuis sa mise en place en 2019, et le comité directeur est resté inactif depuis la même année », affirment-ils. Ces constats soulèvent de vives inquiétudes quant à la gouvernance interne du parti et à sa capacité à faire face aux enjeux politiques actuels.

Pire encore, les renouvellements censés renforcer l’organisation du parti auraient été entachés, selon plusieurs témoignages, « d’abus, d’irrégularités inacceptables et de dysfonctionnements majeurs ». Ces militants dénoncent une violation flagrante des textes qui régissent le fonctionnement du PDS, une situation aggravée par des décisions arbitraires de nomination à des postes électifs. Ils estiment que ces pratiques sapent les fondements démocratiques du parti, éloignant ainsi les bases militantes des réalités politiques du moment.

La gestion centralisée et les décisions prises sans consultation préalable des militants constituent, selon eux, une autre source de frustration. « Certaines décisions majeures qui engagent le parti sont prises sans concertation préalable et n’emportent généralement pas l’adhésion des militants et militantes », regrettent-ils. Cette absence de dialogue a engendré une profonde crise de confiance au sein du parti, accentuant la démobilisation des troupes et fragilisant davantage les principes démocratiques qui ont toujours fait la force du PDS.

Alors que le Sénégal se trouve à l’aube de grandes recompositions politiques, ces dissidents estiment que la base militante du parti est laissée à elle-même, coupée des réalités du terrain. La crise interne qui secoue le PDS pourrait ainsi avoir des répercussions majeures sur sa capacité à jouer un rôle clé dans les prochaines échéances électorales.

Face à cette situation, les militants pro-Woré Sarr appellent à une refonte profonde de la gouvernance du parti, avec une meilleure implication des militants de base et le respect des principes démocratiques qui régissent son fonctionnement.

Ralentissement de l’économie sénégalaise : Les inquiétudes de Madiambal Diagne et les recommandations du FMI

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a récemment exprimé ses préoccupations à la suite d’une note du Fonds monétaire international (FMI) mettant en garde contre un ralentissement de l’économie sénégalaise. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a partagé son analyse de la situation en des termes fermes : « On l’a dit et répété, que l’économie du Sénégal est en train d’aller à vau l’eau et que les ratios se dégradent d’un mois à l’autre. Mais les autorités de l’Etat ne voudraient pas entendre raison. Lisez le communiqué du FMI après sa mission au Sénégal. Les constats sont implacables. »

Cette réaction du journaliste intervient après la publication par le FMI d’un rapport à la suite de sa mission au Sénégal, laquelle a dressé un tableau peu reluisant de la situation économique du pays. Le FMI a observé un ralentissement de l’activité économique au cours du premier semestre 2024, ce qui laisse présager, selon l’institution, des « perspectives difficiles » pour le reste de l’année. Face à cette situation, le FMI recommande que les autorités sénégalaises adoptent des « mesures fortes » afin d’éviter une détérioration plus profonde de l’économie.

Le FMI a signalé une baisse marquée des performances économiques, attribuant cette situation à divers facteurs, notamment l’inflation persistante, l’augmentation des prix de l’énergie, et une gestion budgétaire qui, selon le fonds, nécessite des réformes urgentes. Parmi ces réformes, le FMI a particulièrement insisté sur la nécessité de réduire progressivement les subventions énergétiques non-ciblées et coûteuses, qui pèsent lourdement sur les finances publiques du Sénégal. Cette mesure est perçue comme essentielle pour alléger le fardeau budgétaire et redonner de la marge de manœuvre à l’État pour d’autres investissements prioritaires.

Madiambal Diagne, dans son intervention, met en lumière ce qu’il perçoit comme un déni de la part des autorités face à la gravité de la situation économique. « Les ratios se dégradent d’un mois à l’autre », a-t-il averti, suggérant que le gouvernement ne prend pas suffisamment en compte les signaux d’alarme émis par des institutions internationales comme le FMI. Pour lui, cette inertie risque de coûter cher à l’économie nationale, d’autant plus que la dégradation des indicateurs économiques pourrait avoir des répercussions sociales et politiques importantes.

La suppression progressive des subventions énergétiques, bien que recommandée par le FMI, est une mesure potentiellement impopulaire qui pourrait provoquer des tensions sociales. En effet, dans un contexte où les ménages sont déjà confrontés à la hausse des prix des produits de première nécessité, cette réduction des subventions pourrait aggraver le coût de la vie pour une partie importante de la population.

Le FMI souligne cependant que cette suppression doit être accompagnée de mesures compensatoires pour protéger les populations les plus vulnérables. Cela pourrait inclure une meilleure ciblage des subventions ou des programmes sociaux plus efficaces pour amortir l’impact de ces réformes sur les foyers à faible revenu.

Le Sénégal se trouve ainsi à la croisée des chemins : d’un côté, la nécessité de réformer en profondeur pour éviter une crise économique plus grave, de l’autre, la pression sociale et politique qui pourrait compliquer la mise en œuvre de ces réformes. Les mois à venir seront décisifs pour l’économie du pays, et la manière dont le gouvernement réagira aux recommandations du FMI déterminera en grande partie l’avenir économique et social du Sénégal.

Madiambal Diagne, en alertant sur la situation, met en exergue un débat crucial pour l’avenir du pays. Reste à savoir si le gouvernement saura écouter ces signaux d’alarme et agir en conséquence.

Retard dans leur intégration dans la Fonction Publique : Le Collectif des sortants de la FASTEF dénonce le mutisme des syndicats d’enseignants

Le collectif regroupant 315 sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) a exprimé, à travers une lettre ouverte, son mécontentement face au silence des secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS) concernant le retard dans leur intégration dans la Fonction publique.

LETTRE OUVERTE Du : Collectif des sortants de la FASTEF, session 2022
Aux : Secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS)

Avant même d’entamer notre carrière en tant qu’enseignants, nous entendions fréquemment parler de l’existence de plusieurs syndicats légalement constitués. Ces syndicats ont mené de nombreuses batailles et, lorsque nécessaire, défendent les enseignants du moyen secondaire.

Ainsi, après notre sortie de la FASTEF, de nombreux professeurs contractuels ont adhéré à ces structures. Cependant, nous avons constaté que notre intégration dans la Fonction publique est grandement négligée, bien que, rappelons-le, l’année 2024 soit particulière pour diverses raisons d’ordre politique et administratif. Malgré les dossiers égarés entre le Ministère de l’Éducation nationale (MEN) et celui de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, nous n’avons pas observé d’engagements de votre part, bien que vous meniez des luttes nobles.

Nous sommes attristés et déçus de constater que, jusqu’à présent, certains collègues sortants des sessions de 2020 et 2021 ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique. En ce qui concerne les sortants de la FASTEF, ex-École Normale Supérieure de Dakar, et de l’UFR SEFS de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, session de 2022, il est regrettable de constater qu’il est très rare de voir des collègues en possession de leurs actes d’intégration.

Nous tenons également à souligner que nos collègues de l’ENSTP se trouvent dans une situation similaire, luttant pour la même cause.

C’est pourquoi, après mûre réflexion et face au manque d’engagement des syndicats qui nous représentent pour le traitement de nos dossiers avec rigueur et considération, nous avons décidé de rédiger une lettre ouverte au Premier Ministre de la République du Sénégal, Monsieur Ousmane Sonko. Après le dépôt de cette lettre à la Primature avec accusé de réception, nous vous adressons celle-ci afin de vous exprimer notre profonde déception face à votre silence absolu.

Jusqu’à présent, de nombreux collègues sont contraints de déposer à nouveau leurs dossiers alors qu’ils ont déjà effectué deux ans de service, voire plus. Concernant l’état d’avancement de nos dossiers, nous notons plusieurs contradictions chaque fois que nous nous renseignons auprès des autorités compétentes du Ministère de la Fonction publique.

Il est regrettable de constater que nous approchons de la rentrée sans que la lancinante question des professeurs contractuels ne soit prise en charge. Nous sommes à moins d’un mois de la reprise, et jusque-là, nos actes ne sont toujours pas publiés, sauf quelques exceptions.

Au regard de toutes les informations susmentionnées, nous nous sommes unis avec les autres collègues non intégrés des années 2020 et 2021 ainsi qu’avec les sortants de l’UFR SEFS de l’UGB pour vous informer de notre mécontentement total.

L’APR Réagit à la Dissolution de l’Assemblée Nationale et Annonce ses Stratégies

LAlliance pour la République (APR) a organisé une conférence de presse suite à l’annonce par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Face à cette décision, le parti de l’ancien président Macky Sall a exprimé son refus de se laisser faire et a annoncé son plan pour contrer le régime actuel.

Lors de la conférence, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a dénoncé ce qu’il considère comme des « dérives dictatoriales » du gouvernement actuel. Il a souligné plusieurs problèmes qui, selon lui, démontrent l’échec du régime : l’inflation croissante, la criminalité galopante, les accidents de la circulation, ainsi que l’absence de solutions pour la jeunesse, les marchands ambulants et les conducteurs de moto-taxi. Il a également mis en avant le mépris du régime envers un peuple souffrant, notamment à cause de l’émigration clandestine.

L’APR a annoncé la mise en place de plusieurs stratégies pour faire face au régime de Bassirou Diomaye Faye. Parmi ces mesures, le parti prévoit de former un front large avec les forces démocratiques, républicaines et sociales afin de garantir la transparence des prochaines élections législatives. En l’absence d’un consensus avec les autres acteurs politiques, l’APR envisage également de créer une vaste coalition de l’opposition pour imposer la cohabitation politique aux nouvelles autorités après les élections.

Le porte-parole de l’APR a appelé tous les militants et responsables du parti à se mobiliser et à poursuivre leurs efforts politiques et électoraux. Le parti espère ainsi remporter une large victoire le 17 novembre 2024 et imposer un changement de cap politique pour le bien du Sénégal.

Avec ces déclarations, l’APR affiche clairement son ambition de s’opposer fermement au régime actuel, tout en cherchant à rassembler les forces vives de la nation pour une transformation politique.

Lancement historique du premier satellite sénégalais : GAINDESAT-1A

Le Sénégal a marqué une étape majeure dans son histoire technologique avec le lancement de GAINDESAT-1A, le premier satellite du pays. La cérémonie, présidée par Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, symbolise l’entrée du Sénégal dans le club restreint des nations dotées de capacités spatiales. Cet accomplissement témoigne du savoir-faire et de la détermination des ingénieurs et techniciens sénégalais, dont les efforts ont permis de concrétiser ce projet ambitieux.

GAINDESAT-1A, conçu pour collecter des données environnementales et fournir des images satellites, constitue un outil essentiel pour répondre aux défis de plusieurs secteurs clés. En effet, ses retombées seront bénéfiques dans des domaines tels que l’agriculture, où il permettra un suivi des cultures et une gestion optimisée des ressources; l’environnement, en facilitant la surveillance des zones à risque et la préservation des écosystèmes; la sécurité, avec un meilleur contrôle des frontières et des territoires; ainsi que l’aménagement du territoire, en soutenant une planification plus précise et efficace.

Lors de la cérémonie de lancement, le Président Faye a salué le travail acharné de tous ceux qui ont contribué à cette réussite, soulignant que cet événement n’est pas seulement une prouesse technique, mais aussi un symbole de souveraineté et d’innovation pour le Sénégal. « Aujourd’hui, nous traçons la voie vers un avenir technologique brillant pour notre nation. GAINDESAT-1A est le premier pas d’un Sénégal souverain et résolument tourné vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Avec ce premier satellite en orbite, le Sénégal se dote d’un outil stratégique pour mieux exploiter ses ressources naturelles et renforcer sa position sur l’échiquier technologique mondial. Le lancement de GAINDESAT-1A marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour le pays, qui aspire désormais à jouer un rôle prépondérant dans le domaine spatial en Afrique.

Le futur s’annonce prometteur, et ce lancement historique représente un tremplin pour de nouveaux projets encore plus ambitieux. Le Sénégal, grâce à GAINDESAT-1A, confirme son engagement à embrasser pleinement les opportunités offertes par l’innovation technologique et à poser les bases d’un développement durable et prospère pour les générations futures.

Le FMI encourage les réformes structurelles pour redresser l’économie nationale

Le Fonds Monétaire International (FMI), suite à son état des lieux sur l’économie nationale, a émis plusieurs recommandations destinées à renforcer les réformes entreprises par les nouvelles autorités. Le FMI met en avant la nécessité d’un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire et de la réduction de la dette publique à travers des mesures décisives.

Dans son rapport, le FMI appelle à la rationalisation des exonérations fiscales et à la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées, qu’il juge coûteuses. Ces mesures sont vues comme essentielles pour redresser les finances publiques et maîtriser la dette. Le FMI insiste également sur l’importance de traiter l’accumulation des impayés envers les entreprises, notamment dans les secteurs de la construction et de l’énergie. Pour ce faire, un inventaire des passifs devrait être établi, et un plan d’apurement avec un calendrier crédible et transparent doit être mis en place pour une résolution rapide de cette situation.

Le FMI a également recommandé des réformes structurelles dans le secteur de l’énergie, notamment la révision de la formule de tarification des produits pétroliers et l’évaluation des coûts de production de l’électricité. Il est impératif, selon l’institution, de garantir la viabilité financière de la société nationale d’électricité, SENELEC, via une nouvelle structure tarifaire qui intégrerait un tarif social destiné aux ménages vulnérables.

Saluant les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures recommandées par le Groupe d’action financière (GAFI), le FMI estime que ces efforts faciliteront la sortie du pays de la « liste grise », ce qui renforcerait le climat des affaires et la confiance des investisseurs. Le renforcement du cadre réglementaire et la transparence dans la gestion des finances publiques sont ainsi perçus comme des leviers essentiels pour la relance économique.

Les autorités locales ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes soutenues par le FMI, renouvelant ainsi leur détermination à assurer la transparence, la bonne gouvernance et la responsabilité publique. Un audit général sur les finances publiques est en cours de finalisation, et les résultats attendus devraient permettre de renforcer davantage les réformes.

Les discussions entre le FMI et les autorités nationales se poursuivront lors des deuxième et troisième revues combinées, prévues pour fin octobre 2024.

Le FMI a tenu des discussions constructives avec plusieurs hauts responsables du gouvernement, y compris le Premier Ministre Ousmane Sonko, le Ministre de l’Économie, M. Abdourahmane Sarr, et le Ministre des Finances, M. Cheikh Diba. Les échanges ont également inclus des représentants du secteur privé et des partenaires au développement, soulignant ainsi une dynamique de coopération renforcée pour accompagner les réformes économiques nécessaires.

En conclusion, les recommandations du FMI visent à remettre l’économie nationale sur une trajectoire de croissance durable, tout en protégeant les couches les plus vulnérables de la population. La mise en œuvre de ces réformes devrait contribuer à améliorer le climat des affaires et à renforcer la confiance des investisseurs, ouvrant ainsi la voie à une reprise économique plus forte et plus résiliente.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall critique vivement le Président Diomaye Faye

Le jeudi 12 septembre, Thierno Alassane Sall, ancien député et président du parti République des Valeurs (RV), s’est exprimé sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM) à propos de la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalaise. Selon lui, cet acte marque une rupture profonde avec les engagements pris par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ce qui décrédibilise la parole publique au Sénégal.

Une surprise attendue « J’ai toujours su qu’on allait dissoudre l’Assemblée nationale », a affirmé Thierno Alassane Sall, soulignant qu’il n’avait pas anticipé que le Président Faye se « dédirait » à ce point. L’ancien député a exprimé sa stupéfaction face à ce qu’il considère comme une trahison des engagements pris, rappelant que le président avait officiellement informé l’Assemblée de la tenue d’une Déclaration de politique générale (DPG) prévue pour le 13 septembre. Pourtant, cette promesse n’a pas été tenue, ce qui alimente un climat de défiance croissante dans la vie politique sénégalaise.

La parole publique en péril Thierno Alassane Sall n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il perçoit comme une manipulation politique. Selon lui, au-delà du contexte local, même les ambassades étrangères suivent de près la situation politique du Sénégal, inquiètes des dérives observées. « Tout le monde était attentif à l’issue de cette crise », a-t-il affirmé, critiquant l’attitude du président, qui, selon lui, n’avait jamais l’intention de tenir la DPG, mais a préféré se livrer à des « tromperies ».

Un deuil national oublié Thierno Alassane Sall a également critiqué l’absence de mention du deuil national dans les récentes déclarations du président. « Il a même oublié de s’y prononcer dans son discours », a-t-il déploré, mettant en avant le manque de respect pour des événements tragiques qui touchent le pays. Pour lui, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de cohérence dans les décisions politiques du chef de l’État sont le reflet d’une parole présidentielle « morte », réduite à néant par des actions incohérentes et des promesses non tenues.

Cette critique sans détour révèle un malaise profond dans le paysage politique sénégalais, où la confiance dans les institutions semble de plus en plus fragilisée. Pour Thierno Alassane Sall, la crédibilité du Président Diomaye Faye est sérieusement mise à mal, un problème qu’il qualifie de « dévalorisation de la parole sénégalaise » à l’échelle nationale et internationale.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Un acte légal mais contesté par l’opposition

Anta Babacar Ngom dénonce une dérive autoritaire et appelle à la mobilisation citoyenne avant les élections du 17 novembre 2024

Le communiqué en intégralité :

Le Président de la République, Bassirou Diomaye FAYE, vient de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous prenons acte de sa déclaration. Ce n’est pas une surprise. Mieux, c’est une décision qui était plus qu’attendue, compte tenu de la piètre qualité de cette législature depuis maintenant deux ans. Si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. En votant à plus de 54 %, nos compatriotes avaient choisi la rupture. Ce qu’ils récoltent aujourd’hui est une trahison de cette espérance, un retour aux calculs politiques que notre peuple a rejetés et combattus avec courage et détermination. On a envie de dire « Tout ça pour ça » ! Le vote d’une loi d’orientation budgétaire n’aurait de sens que s’il est adossé aux orientations d’une déclaration de politique générale. La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l’État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l’absence d’une majorité parlementaire sécurisée. Les arguments évoqués pour la dissolution de l’Assemblée nationale voleraient beaucoup plus haut, si son Excellence Monsieur le Président de la République s’était contenté de prendre ses responsabilités constitutionnelles sans verser dans le dilatoire et les calculs politiciens. En choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent. Il nous incombe de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel. Le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! Nous avons besoin de solutions concrètes, pas de manœuvres politiques. Le Président évoque la souveraineté du peuple. Oui, la souveraineté appartient au peuple et elle ne doit pas être instrumentalisée pour justifier des calculs politiques. Face à cette situation, nous, l’Alternative pour la Relève Citoyenne, tenons à réaffirmer notre détermination inébranlable à porter la voix du peuple à l’Assemblée nationale. L’État n’est pas un terrain de jeux, et il devient urgent de constituer une Alternative Responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l’intérêt unique du Peuple sénégalais.

Gestion Financière : Le Président Bassirou Diomaye Faye Dévoile les Scandales de l’Ancienne Administration

Dans un discours marquant, le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exposé une situation alarmante concernant la gestion financière du pays. Fraîchement installé à la tête de l’État, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « gestion financière désastreuse » sous l’ancienne administration, en dévoilant les résultats préliminaires d’un audit sévère, mené en conformité avec la loi sur la transparence dans la gestion des finances publiques.

L’audit révèle une situation inquiétante. Selon les premières conclusions, la gestion publique précédente a été marquée par des dérives graves, avec des chiffres qui témoignent d’une situation hors de contrôle. Une augmentation incontrôlée de la masse salariale, une explosion de la dette publique et de ses intérêts, ainsi qu’une gestion chaotique des subventions sont au cœur des reproches du Président Faye.

Le chef de l’État a décrit ces dérapages comme des « manipulations volontaires et cachées », qui ont entraîné une explosion de la dette et fragilisé l’économie nationale. En outre, il a dénoncé l’utilisation abusive des ressources extérieures, ce qui, selon lui, a gravement entamé la crédibilité financière du pays auprès des partenaires internationaux.

Fidèle à ses engagements de campagne, le Président Faye a promis une transparence totale dans la gestion des affaires publiques. Il a annoncé que son gouvernement s’engage à mener une revue exhaustive des révélations contenues dans le rapport d’audit, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers du pays.

Une fois validé par la Cour des comptes, ce rapport sera rendu public, permettant ainsi aux citoyens de prendre la pleine mesure de l’ampleur des dérives financières. Le Président a réitéré son engagement à sanctionner sévèrement les responsables de cette gestion catastrophique, en rappelant que les pratiques passées ne resteront pas impunies.

Le discours du Président Faye symbolise le début d’une nouvelle ère, où la transparence et la responsabilité seront les principes directeurs de la gouvernance économique du pays. Les premières mesures annoncées visent à remettre sur pied une économie lourdement fragilisée, et à restaurer la confiance des citoyens ainsi que des partenaires internationaux.

Cette réforme profonde de la gestion des finances publiques sera cruciale pour redresser la situation économique du pays. Le Président a affirmé que chaque décision prise dans les mois à venir sera déterminante pour le futur de la nation, promettant une rigueur sans faille dans la gestion des affaires publiques.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Dissolution de l’Assemblée nationale : Élections législatives fixées au 17 novembre 2024

Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de son discours officiel. S’appuyant sur l’article 87 de la Constitution, le chef de l’État a pris cette décision après avoir consulté les autorités compétentes, notamment le Conseil constitutionnel, le Premier ministre, ainsi que le président de l’Assemblée nationale.

Dans son allocution, il a précisé les circonstances de cette dissolution ainsi que la date retenue pour la tenue des prochaines élections législatives. « En vertu du pouvoir que confère l’article 87 et après avoir consulté le Conseil constitutionnel sur la bonne date, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a déclaré le président.

Cette décision marque une étape importante dans la vie politique du pays, ouvrant la voie à une nouvelle campagne électorale. La dissolution de l’Assemblée nationale est un outil constitutionnel permettant de convoquer des élections anticipées en cas de blocage institutionnel ou de crise politique, et peut ainsi redistribuer les cartes au sein du paysage politique national.

Les partis politiques s’activent d’ores et déjà pour préparer leurs listes et lancer leur campagne dans un contexte qui promet d’être décisif pour l’avenir du pays. Ces élections, prévues pour le 17 novembre 2024, seront cruciales pour déterminer la nouvelle composition de l’Assemblée et, potentiellement, l’orientation politique du gouvernement à venir.

Les prochains jours devraient voir s’intensifier les annonces de candidatures, les alliances entre partis et les stratégies de campagne. Tous les regards sont désormais tournés vers ces élections législatives qui s’annoncent comme un moment clé dans l’histoire politique récente du pays.

Exploit des Lionceaux : Le Sénégal élimine l’Égypte et se qualifie pour les demi-finales

Les Lionceaux du basket sénégalais viennent de signer une victoire historique en éliminant le champion d’Afrique en titre, l’Égypte, avec un score final de 68 à 61. Cette victoire, obtenue dans un match à haute intensité, démontre une montée en puissance de l’équipe sénégalaise sous la direction de leur coach Parfait Adjivon.

Dès le début de la rencontre, les Lionceaux ont pris le contrôle, remportant le premier quart-temps sur le score de 19 à 16. Les Sénégalais ont ensuite maintenu leur rythme et sont allés à la pause avec une avance de quatre points (32-28), mettant déjà la pression sur leurs adversaires égyptiens.

Dans le troisième quart-temps, le Sénégal, emmené par un Cheikh Biteye en feu avec 23 points à son actif, a su garder son avance (47-43). Biteye, omniprésent sur le terrain, a été le fer de lance de l’offensive sénégalaise, rendant la tâche extrêmement difficile pour les Égyptiens.

Le dernier quart-temps a confirmé la solidité des Lionceaux. Grâce aux performances exceptionnelles de Codé Mbengue (10 points), d’Ousseynou Sambe (12 points) et de Tidiane D’Almeida (8 points), le Sénégal a fini en force. Imperturbables dans les moments décisifs, les Lionceaux ont résisté à la pression pour l’emporter 68 à 61 et signer ainsi un des plus beaux exploits du tournoi.

Cette victoire éclatante contre l’Égypte, championne d’Afrique en titre, fait du Sénégal un sérieux prétendant au titre. La qualification en demi-finale marque une nouvelle étape dans le parcours remarquable des Lionceaux dans ce tournoi. Ils confirment ainsi leur montée en puissance et suscitent de grands espoirs chez les supporters sénégalais pour la suite de la compétition.

Parfait Adjivon et ses protégés n’ont désormais qu’un objectif : décrocher le titre et marquer l’histoire du basket sénégalais.

Nomination imminente d’un Directeur des Affaires Religieuses : Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane

Lors de son déplacement ce jeudi dans la cité religieuse de Tivaouane, à l’occasion des préparatifs du Gamou, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une nouvelle importante. S’exprimant devant le Khalife Général des Tidianes, le chef de l’État a révélé la prochaine nomination d’un Directeur des Affaires Religieuses, une position stratégique qui aura pour mission de coordonner les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de ce choix délicat en insistant sur les critères qu’il a lui-même définis pour sélectionner la personne qui occupera cette fonction. « Depuis l’annonce de la direction des affaires religieuses, je faisais le casting pour trouver quelqu’un qui est apolitique », a déclaré le président. Le futur directeur devra se distinguer non seulement par ses compétences et sa connaissance approfondie des pratiques religieuses au Sénégal, mais aussi par sa capacité à collaborer avec l’ensemble des chefs religieux, indépendamment de leur obédience.

Cette annonce fait écho à l’attention particulière que porte l’État sénégalais aux foyers religieux, dans un pays où la foi et la spiritualité jouent un rôle central dans la vie publique et privée. En confiant cette mission à une personne qualifiée, Bassirou Diomaye Faye espère renforcer le dialogue entre l’État et les diverses communautés religieuses, tout en préservant l’harmonie sociale.

Le Président a conclu son discours en exprimant son optimisme quant à cette nomination prochaine, soulignant que le nouvel interlocuteur des autorités religieuses serait à même de fédérer l’ensemble des acteurs du paysage religieux sénégalais. Il a ajouté que cette collaboration accrue permettra de renforcer les liens de confiance entre l’État et les différents foyers religieux du pays.

Cette initiative témoigne d’une volonté de mieux encadrer les questions religieuses au Sénégal, tout en respectant la diversité des croyances et des pratiques spirituelles qui caractérisent le pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye dénonce l’émigration irrégulière lors de sa visite à Tivaouane

Ce jeudi matin, lors de sa visite à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a tenu un discours fort sur la question de l’émigration irrégulière, un fléau qui continue de faire des ravages parmi la jeunesse sénégalaise. Reçu par le Khalif général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, le chef de l’État n’a pas mâché ses mots en dénonçant les dangers et les conséquences dramatiques de cette pratique.

« La religion n’accepte pas le suicide. Et au regard du nombre de victimes, il semble que les jeunes se suicident dans cette affaire d’émigration irrégulière », a-t-il déclaré, en référence aux nombreux jeunes qui périssent en mer, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Ces propos traduisent une inquiétude profonde du président face à une situation qui prend de plus en plus d’ampleur.

Il a également appelé à la patience et à une approche réfléchie pour faire face à ce phénomène. « La situation ne saurait se résoudre du tac au tac. Mais nous avons espoir que tout ira pour le mieux », a-t-il ajouté, marquant ainsi son optimisme quant aux efforts à venir pour endiguer cette tragédie.

Bassirou Diomaye Faye a conclu son discours en sollicitant l’aide des guides religieux, tels que le Khalif général des Tidianes, pour transmettre un message de sensibilisation aux jeunes. « Nous avons besoin que, par le biais de votre crédibilité, nos messages passent à l’endroit des citoyens », a-t-il insisté. Cette déclaration souligne l’importance du rôle des autorités religieuses dans la lutte contre l’émigration irrégulière, un problème autant social que spirituel.

Cette visite à Tivaouane s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour mobiliser tous les acteurs de la société dans la prévention de ce drame humain, qui continue de toucher de nombreuses familles sénégalaises.

Adresse à la Nation du Président Bassirou Diomaye Faye : Enjeux et Contexte

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à s’adresser à la Nation ce jeudi à 20 heures, un discours attendu et diffusé sur les ondes de la RTS. Cette allocution intervient à un moment crucial pour le Sénégal, marquée par des décisions politiques majeures et un climat socio-politique tendu.

C’est le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait annoncé cette intervention lors d’une rencontre à la Primature, pendant que le président était en déplacement en Chine. « Il est important que les Sénégalais comprennent ce qui se passe », avait-il déclaré, faisant allusion à une « reddition », un terme qui a soulevé plusieurs spéculations dans l’opinion publique. Cette anticipation du discours traduit l’importance des sujets à aborder par le chef de l’État.

L’allocution présidentielle se tient dans un cadre politique particulier, dominé par la déclaration de politique générale du gouvernement et les spéculations sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. En effet, cette dissolution est légalement possible à compter du 12 septembre, avec l’approbation préalable du Conseil constitutionnel et du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, déjà accordée.

Le discours de ce jeudi pourrait clarifier plusieurs points d’interrogation qui pèsent sur la scène politique sénégalaise. Les citoyens attendent des réponses sur la gestion de l’État, les tensions politiques internes, et les réformes envisagées. La question de la dissolution de l’Assemblée reste particulièrement sensible, car elle pourrait entraîner des élections législatives anticipées, un scénario qui pourrait bouleverser les équilibres politiques actuels.

En somme, l’adresse à la Nation de Bassirou Diomaye Faye s’annonce déterminante pour l’avenir politique du pays. Les Sénégalais seront à l’écoute pour comprendre les intentions du Président et les perspectives qu’il envisage pour l’avenir du Sénégal.

Naufrage à Mbour : le Parti Rewmi réagit et présente ses condoléances

Le Sénégal est une nouvelle fois endeuillé par un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage tragique d’une pirogue à Mbour qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Face à cette tragédie, le parti Rewmi, dirigé par Idrissa Seck, a exprimé sa profonde consternation dans un communiqué officiel.

« Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe », peut-on lire dans le communiqué.

Le président Idrissa Seck et l’ensemble du parti Rewmi ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, tout en implorant la clémence divine. « Nous présentons nos condoléances à toutes les familles éplorées et implorons Allah d’accorder aux défunts sa miséricorde et son pardon », a déclaré le parti.

En plus de ce message de compassion, Rewmi a exhorté le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent. Le parti a appelé à des actions tant conjoncturelles que structurelles pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine. Il a également insisté sur l’importance de l’assistance aux familles des victimes et sur la nécessité de déterminer les responsabilités dans ce drame.

Le naufrage de Mbour relance le débat sur l’urgence de trouver des solutions efficaces pour prévenir ces tragédies qui endeuillent régulièrement le Sénégal, et sur la nécessité d’offrir aux jeunes des alternatives viables pour un avenir meilleur dans leur propre pays.

Un chauffeur de taxi arrêté pour vol après une agression à Dakar

Les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar ont présenté aujourd’hui au procureur de la République le taximan Diégane Dione, accusé de complicité dans une violente agression perpétrée la semaine dernière contre le commerçant Oumar Diaw. Cet incident, survenu aux HLM de Dakar, a suscité une vive émotion après la diffusion des images sur les réseaux sociaux. Dione, témoin de l’agression, aurait profité de la situation pour s’enfuir avec une partie de l’argent tombée du sac de la victime.

L’agression s’est déroulée en plein jour. Oumar Diaw, suivi par des assaillants après un retrait d’argent à la banque, a été attaqué par six hommes à moto. Ils l’ont aspergé de gaz neutralisant avant de le dépouiller de son sac à dos contenant une somme de 6 millions de francs CFA, deux chéquiers et des effets personnels. Les agresseurs, identifiés comme W. Sow, Nd. Sagna, B. B. Ndaw, L. Fall et P. Mouha, sont activement recherchés par les forces de l’ordre. Un sixième individu reste encore à identifier.

Diégane Dione, 43 ans, domicilié à la Patte d’Oie, a affirmé avoir ramassé une liasse de billets de 1.000 000 francs CFA tombée du sac lors de l’agression. Il a d’abord prétendu avoir remis cet argent à une tierce personne en vue de le rendre à la victime. Cependant, confronté aux preuves vidéo issues des caméras de surveillance, il a été forcé d’avouer avoir gardé l’argent pour lui. Une somme de 990 000 francs CFA a été retrouvée dans son véhicule lors de la perquisition et restituée au commerçant.

L’enquête a révélé que les agresseurs, armés de couteaux et de substances toxiques, suivaient la victime depuis sa sortie d’une banque au rond-point EMG. Les caméras de surveillance montrent qu’ils avaient planifié leur acte avec minutie, surveillant de près chaque mouvement de la victime avant de passer à l’attaque.

Diégane Dione a été inculpé pour association de malfaiteurs et vol commis en réunion avec violence. En attendant d’éventuelles poursuites judiciaires, les agresseurs demeurent en cavale, alors que les autorités poursuivent activement leurs recherches pour les appréhender.

Amadou Bâ exprime sa profonde compassion suite à la tragédie survenue au large de Mbour

L’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, a récemment réagi aux événements tragiques qui se sont produits près des côtes de Mbour. Dans un contexte de deuil et de chagrin national, il a exprimé sa vive émotion et sa douleur face à ces drames qui ont secoué le pays.

« Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a-t-il déclaré. Ces deux incidents, qui ont endeuillé des familles et la nation entière, ont suscité une vague de compassion et de solidarité à travers le pays. Amadou Bâ a tenu à saluer les efforts des éléments de la marine nationale ainsi que de toutes les personnes impliquées dans les opérations de secours, espérant que les disparus seront retrouvés en vie.

Celui qui a lancé récemment l’initiative « La nouvelle responsabilité » a également adressé un message de soutien aux survivants et aux blessés de ces incidents. Il leur a souhaité un prompt rétablissement, tout en adressant ses plus sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à toute la nation.

Arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle, Amadou Bâ incarne aujourd’hui une figure de compassion et de responsabilité face aux défis et drames qui secouent le pays. Ces événements tragiques soulignent une fois de plus l’importance d’une solidarité nationale forte pour soutenir les familles endeuillées et les survivants en quête de réconfort.

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