Le FMI encourage les réformes structurelles pour redresser l’économie nationale

Le Fonds Monétaire International (FMI), suite à son état des lieux sur l’économie nationale, a émis plusieurs recommandations destinées à renforcer les réformes entreprises par les nouvelles autorités. Le FMI met en avant la nécessité d’un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire et de la réduction de la dette publique à travers des mesures décisives.

Dans son rapport, le FMI appelle à la rationalisation des exonérations fiscales et à la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées, qu’il juge coûteuses. Ces mesures sont vues comme essentielles pour redresser les finances publiques et maîtriser la dette. Le FMI insiste également sur l’importance de traiter l’accumulation des impayés envers les entreprises, notamment dans les secteurs de la construction et de l’énergie. Pour ce faire, un inventaire des passifs devrait être établi, et un plan d’apurement avec un calendrier crédible et transparent doit être mis en place pour une résolution rapide de cette situation.

Le FMI a également recommandé des réformes structurelles dans le secteur de l’énergie, notamment la révision de la formule de tarification des produits pétroliers et l’évaluation des coûts de production de l’électricité. Il est impératif, selon l’institution, de garantir la viabilité financière de la société nationale d’électricité, SENELEC, via une nouvelle structure tarifaire qui intégrerait un tarif social destiné aux ménages vulnérables.

Saluant les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures recommandées par le Groupe d’action financière (GAFI), le FMI estime que ces efforts faciliteront la sortie du pays de la « liste grise », ce qui renforcerait le climat des affaires et la confiance des investisseurs. Le renforcement du cadre réglementaire et la transparence dans la gestion des finances publiques sont ainsi perçus comme des leviers essentiels pour la relance économique.

Les autorités locales ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes soutenues par le FMI, renouvelant ainsi leur détermination à assurer la transparence, la bonne gouvernance et la responsabilité publique. Un audit général sur les finances publiques est en cours de finalisation, et les résultats attendus devraient permettre de renforcer davantage les réformes.

Les discussions entre le FMI et les autorités nationales se poursuivront lors des deuxième et troisième revues combinées, prévues pour fin octobre 2024.

Le FMI a tenu des discussions constructives avec plusieurs hauts responsables du gouvernement, y compris le Premier Ministre Ousmane Sonko, le Ministre de l’Économie, M. Abdourahmane Sarr, et le Ministre des Finances, M. Cheikh Diba. Les échanges ont également inclus des représentants du secteur privé et des partenaires au développement, soulignant ainsi une dynamique de coopération renforcée pour accompagner les réformes économiques nécessaires.

En conclusion, les recommandations du FMI visent à remettre l’économie nationale sur une trajectoire de croissance durable, tout en protégeant les couches les plus vulnérables de la population. La mise en œuvre de ces réformes devrait contribuer à améliorer le climat des affaires et à renforcer la confiance des investisseurs, ouvrant ainsi la voie à une reprise économique plus forte et plus résiliente.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall critique vivement le Président Diomaye Faye

Le jeudi 12 septembre, Thierno Alassane Sall, ancien député et président du parti République des Valeurs (RV), s’est exprimé sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM) à propos de la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalaise. Selon lui, cet acte marque une rupture profonde avec les engagements pris par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ce qui décrédibilise la parole publique au Sénégal.

Une surprise attendue « J’ai toujours su qu’on allait dissoudre l’Assemblée nationale », a affirmé Thierno Alassane Sall, soulignant qu’il n’avait pas anticipé que le Président Faye se « dédirait » à ce point. L’ancien député a exprimé sa stupéfaction face à ce qu’il considère comme une trahison des engagements pris, rappelant que le président avait officiellement informé l’Assemblée de la tenue d’une Déclaration de politique générale (DPG) prévue pour le 13 septembre. Pourtant, cette promesse n’a pas été tenue, ce qui alimente un climat de défiance croissante dans la vie politique sénégalaise.

La parole publique en péril Thierno Alassane Sall n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il perçoit comme une manipulation politique. Selon lui, au-delà du contexte local, même les ambassades étrangères suivent de près la situation politique du Sénégal, inquiètes des dérives observées. « Tout le monde était attentif à l’issue de cette crise », a-t-il affirmé, critiquant l’attitude du président, qui, selon lui, n’avait jamais l’intention de tenir la DPG, mais a préféré se livrer à des « tromperies ».

Un deuil national oublié Thierno Alassane Sall a également critiqué l’absence de mention du deuil national dans les récentes déclarations du président. « Il a même oublié de s’y prononcer dans son discours », a-t-il déploré, mettant en avant le manque de respect pour des événements tragiques qui touchent le pays. Pour lui, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de cohérence dans les décisions politiques du chef de l’État sont le reflet d’une parole présidentielle « morte », réduite à néant par des actions incohérentes et des promesses non tenues.

Cette critique sans détour révèle un malaise profond dans le paysage politique sénégalais, où la confiance dans les institutions semble de plus en plus fragilisée. Pour Thierno Alassane Sall, la crédibilité du Président Diomaye Faye est sérieusement mise à mal, un problème qu’il qualifie de « dévalorisation de la parole sénégalaise » à l’échelle nationale et internationale.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Un acte légal mais contesté par l’opposition

Anta Babacar Ngom dénonce une dérive autoritaire et appelle à la mobilisation citoyenne avant les élections du 17 novembre 2024

Le communiqué en intégralité :

Le Président de la République, Bassirou Diomaye FAYE, vient de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous prenons acte de sa déclaration. Ce n’est pas une surprise. Mieux, c’est une décision qui était plus qu’attendue, compte tenu de la piètre qualité de cette législature depuis maintenant deux ans. Si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. En votant à plus de 54 %, nos compatriotes avaient choisi la rupture. Ce qu’ils récoltent aujourd’hui est une trahison de cette espérance, un retour aux calculs politiques que notre peuple a rejetés et combattus avec courage et détermination. On a envie de dire « Tout ça pour ça » ! Le vote d’une loi d’orientation budgétaire n’aurait de sens que s’il est adossé aux orientations d’une déclaration de politique générale. La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l’État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l’absence d’une majorité parlementaire sécurisée. Les arguments évoqués pour la dissolution de l’Assemblée nationale voleraient beaucoup plus haut, si son Excellence Monsieur le Président de la République s’était contenté de prendre ses responsabilités constitutionnelles sans verser dans le dilatoire et les calculs politiciens. En choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent. Il nous incombe de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel. Le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! Nous avons besoin de solutions concrètes, pas de manœuvres politiques. Le Président évoque la souveraineté du peuple. Oui, la souveraineté appartient au peuple et elle ne doit pas être instrumentalisée pour justifier des calculs politiques. Face à cette situation, nous, l’Alternative pour la Relève Citoyenne, tenons à réaffirmer notre détermination inébranlable à porter la voix du peuple à l’Assemblée nationale. L’État n’est pas un terrain de jeux, et il devient urgent de constituer une Alternative Responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l’intérêt unique du Peuple sénégalais.

Gestion Financière : Le Président Bassirou Diomaye Faye Dévoile les Scandales de l’Ancienne Administration

Dans un discours marquant, le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exposé une situation alarmante concernant la gestion financière du pays. Fraîchement installé à la tête de l’État, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « gestion financière désastreuse » sous l’ancienne administration, en dévoilant les résultats préliminaires d’un audit sévère, mené en conformité avec la loi sur la transparence dans la gestion des finances publiques.

L’audit révèle une situation inquiétante. Selon les premières conclusions, la gestion publique précédente a été marquée par des dérives graves, avec des chiffres qui témoignent d’une situation hors de contrôle. Une augmentation incontrôlée de la masse salariale, une explosion de la dette publique et de ses intérêts, ainsi qu’une gestion chaotique des subventions sont au cœur des reproches du Président Faye.

Le chef de l’État a décrit ces dérapages comme des « manipulations volontaires et cachées », qui ont entraîné une explosion de la dette et fragilisé l’économie nationale. En outre, il a dénoncé l’utilisation abusive des ressources extérieures, ce qui, selon lui, a gravement entamé la crédibilité financière du pays auprès des partenaires internationaux.

Fidèle à ses engagements de campagne, le Président Faye a promis une transparence totale dans la gestion des affaires publiques. Il a annoncé que son gouvernement s’engage à mener une revue exhaustive des révélations contenues dans le rapport d’audit, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers du pays.

Une fois validé par la Cour des comptes, ce rapport sera rendu public, permettant ainsi aux citoyens de prendre la pleine mesure de l’ampleur des dérives financières. Le Président a réitéré son engagement à sanctionner sévèrement les responsables de cette gestion catastrophique, en rappelant que les pratiques passées ne resteront pas impunies.

Le discours du Président Faye symbolise le début d’une nouvelle ère, où la transparence et la responsabilité seront les principes directeurs de la gouvernance économique du pays. Les premières mesures annoncées visent à remettre sur pied une économie lourdement fragilisée, et à restaurer la confiance des citoyens ainsi que des partenaires internationaux.

Cette réforme profonde de la gestion des finances publiques sera cruciale pour redresser la situation économique du pays. Le Président a affirmé que chaque décision prise dans les mois à venir sera déterminante pour le futur de la nation, promettant une rigueur sans faille dans la gestion des affaires publiques.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Dissolution de l’Assemblée nationale : Élections législatives fixées au 17 novembre 2024

Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de son discours officiel. S’appuyant sur l’article 87 de la Constitution, le chef de l’État a pris cette décision après avoir consulté les autorités compétentes, notamment le Conseil constitutionnel, le Premier ministre, ainsi que le président de l’Assemblée nationale.

Dans son allocution, il a précisé les circonstances de cette dissolution ainsi que la date retenue pour la tenue des prochaines élections législatives. « En vertu du pouvoir que confère l’article 87 et après avoir consulté le Conseil constitutionnel sur la bonne date, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a déclaré le président.

Cette décision marque une étape importante dans la vie politique du pays, ouvrant la voie à une nouvelle campagne électorale. La dissolution de l’Assemblée nationale est un outil constitutionnel permettant de convoquer des élections anticipées en cas de blocage institutionnel ou de crise politique, et peut ainsi redistribuer les cartes au sein du paysage politique national.

Les partis politiques s’activent d’ores et déjà pour préparer leurs listes et lancer leur campagne dans un contexte qui promet d’être décisif pour l’avenir du pays. Ces élections, prévues pour le 17 novembre 2024, seront cruciales pour déterminer la nouvelle composition de l’Assemblée et, potentiellement, l’orientation politique du gouvernement à venir.

Les prochains jours devraient voir s’intensifier les annonces de candidatures, les alliances entre partis et les stratégies de campagne. Tous les regards sont désormais tournés vers ces élections législatives qui s’annoncent comme un moment clé dans l’histoire politique récente du pays.

Exploit des Lionceaux : Le Sénégal élimine l’Égypte et se qualifie pour les demi-finales

Les Lionceaux du basket sénégalais viennent de signer une victoire historique en éliminant le champion d’Afrique en titre, l’Égypte, avec un score final de 68 à 61. Cette victoire, obtenue dans un match à haute intensité, démontre une montée en puissance de l’équipe sénégalaise sous la direction de leur coach Parfait Adjivon.

Dès le début de la rencontre, les Lionceaux ont pris le contrôle, remportant le premier quart-temps sur le score de 19 à 16. Les Sénégalais ont ensuite maintenu leur rythme et sont allés à la pause avec une avance de quatre points (32-28), mettant déjà la pression sur leurs adversaires égyptiens.

Dans le troisième quart-temps, le Sénégal, emmené par un Cheikh Biteye en feu avec 23 points à son actif, a su garder son avance (47-43). Biteye, omniprésent sur le terrain, a été le fer de lance de l’offensive sénégalaise, rendant la tâche extrêmement difficile pour les Égyptiens.

Le dernier quart-temps a confirmé la solidité des Lionceaux. Grâce aux performances exceptionnelles de Codé Mbengue (10 points), d’Ousseynou Sambe (12 points) et de Tidiane D’Almeida (8 points), le Sénégal a fini en force. Imperturbables dans les moments décisifs, les Lionceaux ont résisté à la pression pour l’emporter 68 à 61 et signer ainsi un des plus beaux exploits du tournoi.

Cette victoire éclatante contre l’Égypte, championne d’Afrique en titre, fait du Sénégal un sérieux prétendant au titre. La qualification en demi-finale marque une nouvelle étape dans le parcours remarquable des Lionceaux dans ce tournoi. Ils confirment ainsi leur montée en puissance et suscitent de grands espoirs chez les supporters sénégalais pour la suite de la compétition.

Parfait Adjivon et ses protégés n’ont désormais qu’un objectif : décrocher le titre et marquer l’histoire du basket sénégalais.

Nomination imminente d’un Directeur des Affaires Religieuses : Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane

Lors de son déplacement ce jeudi dans la cité religieuse de Tivaouane, à l’occasion des préparatifs du Gamou, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une nouvelle importante. S’exprimant devant le Khalife Général des Tidianes, le chef de l’État a révélé la prochaine nomination d’un Directeur des Affaires Religieuses, une position stratégique qui aura pour mission de coordonner les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de ce choix délicat en insistant sur les critères qu’il a lui-même définis pour sélectionner la personne qui occupera cette fonction. « Depuis l’annonce de la direction des affaires religieuses, je faisais le casting pour trouver quelqu’un qui est apolitique », a déclaré le président. Le futur directeur devra se distinguer non seulement par ses compétences et sa connaissance approfondie des pratiques religieuses au Sénégal, mais aussi par sa capacité à collaborer avec l’ensemble des chefs religieux, indépendamment de leur obédience.

Cette annonce fait écho à l’attention particulière que porte l’État sénégalais aux foyers religieux, dans un pays où la foi et la spiritualité jouent un rôle central dans la vie publique et privée. En confiant cette mission à une personne qualifiée, Bassirou Diomaye Faye espère renforcer le dialogue entre l’État et les diverses communautés religieuses, tout en préservant l’harmonie sociale.

Le Président a conclu son discours en exprimant son optimisme quant à cette nomination prochaine, soulignant que le nouvel interlocuteur des autorités religieuses serait à même de fédérer l’ensemble des acteurs du paysage religieux sénégalais. Il a ajouté que cette collaboration accrue permettra de renforcer les liens de confiance entre l’État et les différents foyers religieux du pays.

Cette initiative témoigne d’une volonté de mieux encadrer les questions religieuses au Sénégal, tout en respectant la diversité des croyances et des pratiques spirituelles qui caractérisent le pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye dénonce l’émigration irrégulière lors de sa visite à Tivaouane

Ce jeudi matin, lors de sa visite à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a tenu un discours fort sur la question de l’émigration irrégulière, un fléau qui continue de faire des ravages parmi la jeunesse sénégalaise. Reçu par le Khalif général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, le chef de l’État n’a pas mâché ses mots en dénonçant les dangers et les conséquences dramatiques de cette pratique.

« La religion n’accepte pas le suicide. Et au regard du nombre de victimes, il semble que les jeunes se suicident dans cette affaire d’émigration irrégulière », a-t-il déclaré, en référence aux nombreux jeunes qui périssent en mer, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Ces propos traduisent une inquiétude profonde du président face à une situation qui prend de plus en plus d’ampleur.

Il a également appelé à la patience et à une approche réfléchie pour faire face à ce phénomène. « La situation ne saurait se résoudre du tac au tac. Mais nous avons espoir que tout ira pour le mieux », a-t-il ajouté, marquant ainsi son optimisme quant aux efforts à venir pour endiguer cette tragédie.

Bassirou Diomaye Faye a conclu son discours en sollicitant l’aide des guides religieux, tels que le Khalif général des Tidianes, pour transmettre un message de sensibilisation aux jeunes. « Nous avons besoin que, par le biais de votre crédibilité, nos messages passent à l’endroit des citoyens », a-t-il insisté. Cette déclaration souligne l’importance du rôle des autorités religieuses dans la lutte contre l’émigration irrégulière, un problème autant social que spirituel.

Cette visite à Tivaouane s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour mobiliser tous les acteurs de la société dans la prévention de ce drame humain, qui continue de toucher de nombreuses familles sénégalaises.

Adresse à la Nation du Président Bassirou Diomaye Faye : Enjeux et Contexte

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à s’adresser à la Nation ce jeudi à 20 heures, un discours attendu et diffusé sur les ondes de la RTS. Cette allocution intervient à un moment crucial pour le Sénégal, marquée par des décisions politiques majeures et un climat socio-politique tendu.

C’est le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait annoncé cette intervention lors d’une rencontre à la Primature, pendant que le président était en déplacement en Chine. « Il est important que les Sénégalais comprennent ce qui se passe », avait-il déclaré, faisant allusion à une « reddition », un terme qui a soulevé plusieurs spéculations dans l’opinion publique. Cette anticipation du discours traduit l’importance des sujets à aborder par le chef de l’État.

L’allocution présidentielle se tient dans un cadre politique particulier, dominé par la déclaration de politique générale du gouvernement et les spéculations sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. En effet, cette dissolution est légalement possible à compter du 12 septembre, avec l’approbation préalable du Conseil constitutionnel et du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, déjà accordée.

Le discours de ce jeudi pourrait clarifier plusieurs points d’interrogation qui pèsent sur la scène politique sénégalaise. Les citoyens attendent des réponses sur la gestion de l’État, les tensions politiques internes, et les réformes envisagées. La question de la dissolution de l’Assemblée reste particulièrement sensible, car elle pourrait entraîner des élections législatives anticipées, un scénario qui pourrait bouleverser les équilibres politiques actuels.

En somme, l’adresse à la Nation de Bassirou Diomaye Faye s’annonce déterminante pour l’avenir politique du pays. Les Sénégalais seront à l’écoute pour comprendre les intentions du Président et les perspectives qu’il envisage pour l’avenir du Sénégal.

Naufrage à Mbour : le Parti Rewmi réagit et présente ses condoléances

Le Sénégal est une nouvelle fois endeuillé par un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage tragique d’une pirogue à Mbour qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Face à cette tragédie, le parti Rewmi, dirigé par Idrissa Seck, a exprimé sa profonde consternation dans un communiqué officiel.

« Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe », peut-on lire dans le communiqué.

Le président Idrissa Seck et l’ensemble du parti Rewmi ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, tout en implorant la clémence divine. « Nous présentons nos condoléances à toutes les familles éplorées et implorons Allah d’accorder aux défunts sa miséricorde et son pardon », a déclaré le parti.

En plus de ce message de compassion, Rewmi a exhorté le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent. Le parti a appelé à des actions tant conjoncturelles que structurelles pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine. Il a également insisté sur l’importance de l’assistance aux familles des victimes et sur la nécessité de déterminer les responsabilités dans ce drame.

Le naufrage de Mbour relance le débat sur l’urgence de trouver des solutions efficaces pour prévenir ces tragédies qui endeuillent régulièrement le Sénégal, et sur la nécessité d’offrir aux jeunes des alternatives viables pour un avenir meilleur dans leur propre pays.

Un chauffeur de taxi arrêté pour vol après une agression à Dakar

Les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar ont présenté aujourd’hui au procureur de la République le taximan Diégane Dione, accusé de complicité dans une violente agression perpétrée la semaine dernière contre le commerçant Oumar Diaw. Cet incident, survenu aux HLM de Dakar, a suscité une vive émotion après la diffusion des images sur les réseaux sociaux. Dione, témoin de l’agression, aurait profité de la situation pour s’enfuir avec une partie de l’argent tombée du sac de la victime.

L’agression s’est déroulée en plein jour. Oumar Diaw, suivi par des assaillants après un retrait d’argent à la banque, a été attaqué par six hommes à moto. Ils l’ont aspergé de gaz neutralisant avant de le dépouiller de son sac à dos contenant une somme de 6 millions de francs CFA, deux chéquiers et des effets personnels. Les agresseurs, identifiés comme W. Sow, Nd. Sagna, B. B. Ndaw, L. Fall et P. Mouha, sont activement recherchés par les forces de l’ordre. Un sixième individu reste encore à identifier.

Diégane Dione, 43 ans, domicilié à la Patte d’Oie, a affirmé avoir ramassé une liasse de billets de 1.000 000 francs CFA tombée du sac lors de l’agression. Il a d’abord prétendu avoir remis cet argent à une tierce personne en vue de le rendre à la victime. Cependant, confronté aux preuves vidéo issues des caméras de surveillance, il a été forcé d’avouer avoir gardé l’argent pour lui. Une somme de 990 000 francs CFA a été retrouvée dans son véhicule lors de la perquisition et restituée au commerçant.

L’enquête a révélé que les agresseurs, armés de couteaux et de substances toxiques, suivaient la victime depuis sa sortie d’une banque au rond-point EMG. Les caméras de surveillance montrent qu’ils avaient planifié leur acte avec minutie, surveillant de près chaque mouvement de la victime avant de passer à l’attaque.

Diégane Dione a été inculpé pour association de malfaiteurs et vol commis en réunion avec violence. En attendant d’éventuelles poursuites judiciaires, les agresseurs demeurent en cavale, alors que les autorités poursuivent activement leurs recherches pour les appréhender.

Amadou Bâ exprime sa profonde compassion suite à la tragédie survenue au large de Mbour

L’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, a récemment réagi aux événements tragiques qui se sont produits près des côtes de Mbour. Dans un contexte de deuil et de chagrin national, il a exprimé sa vive émotion et sa douleur face à ces drames qui ont secoué le pays.

« Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a-t-il déclaré. Ces deux incidents, qui ont endeuillé des familles et la nation entière, ont suscité une vague de compassion et de solidarité à travers le pays. Amadou Bâ a tenu à saluer les efforts des éléments de la marine nationale ainsi que de toutes les personnes impliquées dans les opérations de secours, espérant que les disparus seront retrouvés en vie.

Celui qui a lancé récemment l’initiative « La nouvelle responsabilité » a également adressé un message de soutien aux survivants et aux blessés de ces incidents. Il leur a souhaité un prompt rétablissement, tout en adressant ses plus sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à toute la nation.

Arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle, Amadou Bâ incarne aujourd’hui une figure de compassion et de responsabilité face aux défis et drames qui secouent le pays. Ces événements tragiques soulignent une fois de plus l’importance d’une solidarité nationale forte pour soutenir les familles endeuillées et les survivants en quête de réconfort.

Visite du Président de la République à Kaolack : Aly Tounkara souligne la portée symbolique.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a magnifié la visite du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à Kaolack ce mercredi 11 septembre. Pour lui, cette venue est un signe fort de considération envers les populations de Kaolack.

« Nous, leaders de la région de Kaolack, tenons à exprimer notre profonde gratitude pour la visite que vous avez accordée aujourd’hui à la communauté Saloum-Saloum, et plus particulièrement aux chefs religieux de notre localité, en cette semaine de préparation du Gamou. Votre présence marque un signe fort de considération et de soutien à notre communauté, et elle renforce notre détermination à collaborer activement à la réussite des affaires de l’État », a déclaré M. Aly Tounkara, membre de la Conférence des Leaders de la Coalition Diomaye Président.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a également tenu à remercier les populations de Kaolack pour l’accueil chaleureux qu’elles ont réservé à la délégation présidentielle. « Ce moment a été une nouvelle preuve de l’attachement de nos concitoyens à votre vision et à votre leadership. Nous saluons, par ailleurs, la Présidente Aïda Mbodji pour son engagement constant envers la Coalition, en parfaite harmonie avec les orientations que vous avez fixées. Son dévouement et son attachement à la cause commune sont des atouts précieux pour notre région et pour l’ensemble de notre Nation », a-t-il souligné.

Le natif de Kaolack a conclu en renouvelant son ferme engagement aux côtés du Président de la République pour le développement et la prospérité de notre cher pays, le Sénégal. Pour rappel, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à Médina Baye, à Léona Niassène et à Léona Kanène pour effectuer une visite auprès des dignitaires religieux de la ville du centre.

Le Maire de Dakar Barthelemy Dias en visite chez Thierno Madani Tall à l’occasion du Gamou 2024

En prélude à la célébration du Gamou, prévue le dimanche 15 octobre 2024, Barthelemy Dias, maire de Dakar, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille Omarienne. Accompagné d’une délégation officielle, le maire s’est rendu à la Médina pour exprimer ses vœux et recueillir les bénédictions du Khalife, dans une atmosphère marquée par des échanges empreints de spiritualité.

Lors de cette rencontre, le maire de Dakar a profité de l’occasion pour présenter un projet majeur qui s’inscrit dans sa vision d’une ville moderne et respectueuse des valeurs religieuses : la solarisation de la Grande Mosquée Omarienne. Ce projet, dont le lancement est imminent, vise à équiper ce haut lieu de culte d’un système d’énergie solaire. « Ce projet incarne notre engagement à faire de Dakar une ville décarbonisée résolument tournée vers l’avenir, alliant modernité et respect de nos valeurs spirituelles », a déclaré Barthelemy Dias.

L’initiative de solarisation, en plus de son aspect écologique, reflète l’ambition de la ville de Dakar de s’inscrire dans une démarche de transition énergétique durable, tout en préservant les symboles culturels et religieux du pays. Ce projet est ainsi perçu comme une harmonie entre innovation technologique et préservation des traditions spirituelles, un modèle qui pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers le pays.

La visite du maire chez Thierno Madani Tall s’inscrit dans une longue tradition de respect et de reconnaissance mutuelle entre les autorités civiles et religieuses du Sénégal. À l’approche du Gamou, cette rencontre souligne l’importance des liens entre la ville de Dakar et les grandes familles religieuses du pays, en particulier à un moment où la cohésion sociale et le développement durable sont au cœur des préoccupations.

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

Lutte contre l’émigration clandestine : Le gouvernement annonce la mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les filières dangereuses

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment annoncé des mesures importantes pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine, en particulier celle qui pousse de nombreux jeunes à braver les dangers de la mer dans l’espoir de trouver une vie meilleure à l’étranger. Selon lui, un numéro vert sera mis en place dans les prochains jours, destiné à encourager les citoyens à signaler les filières de migration illégales et les passeurs qui envoient les jeunes vers « les vagues de la mort ».

Un appel à la responsabilité citoyenne

Le président Faye a insisté sur l’importance du rôle que doit jouer la population dans cette lutte. « Les gens ne doivent pas se taire », a-t-il affirmé, soulignant que chaque silence contribue à la perte tragique de centaines de jeunes. Pour lui, ces jeunes représentent l’avenir du pays, ceux qui devraient être mobilisés pour la reconstruction nationale. « Ce sont ces jeunes-là qui constituent l’espoir », a-t-il rappelé avec force.

Renforcement des actions des forces de l’ordre

Si les forces de l’ordre continuent de mener un « travail remarquable » dans la lutte contre ce phénomène, leur efficacité, selon le président, dépendra également de la collaboration de la population. Le numéro vert, qui sera activé prochainement, permettra aux citoyens de dénoncer en toute discrétion les activités des passeurs et des réseaux de migration clandestine.

Un phénomène complexe nécessitant du temps

Le président Faye a cependant tenu à rappeler que le phénomène de l’émigration clandestine ne saurait être résolu en un claquement de doigts. Les causes profondes qui poussent les jeunes à prendre la mer, des causes souvent liées à la précarité économique, nécessitent des solutions durables. « Il faut du temps pour que des solutions qui sont mises en place opèrent et que les conséquences positives se fassent ressentir », a-t-il souligné.

Ainsi, au-delà des mesures immédiates, l’accent est mis sur la patience et la coopération collective pour combattre efficacement ce phénomène, tout en offrant aux jeunes des alternatives viables pour construire leur avenir dans leur propre pays.

Bougane Guèye Dany en visite à Mbour pour rendre hommage aux victimes de l’immigration clandestine

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », Bougane Guèye Dany, s’est rendu ce week-end à Mbour, une localité endeuillée par l’inhumation d’une quarantaine de victimes de l’immigration clandestine. Lors de cette visite émouvante, il a tenu à rendre hommage aux défunts et à apporter un soutien moral aux familles éprouvées par cette tragédie.

Au cimetière de Liberté 2 Extension, où reposent les victimes, Bougane Guèye Dany a dirigé une prière en leur mémoire, témoignant de sa solidarité avec la communauté locale dans cette période difficile. Il a également partagé des mots de réconfort avec les familles endeuillées, affirmant que « la douleur de ces pertes est partagée par toute la nation ».

L’occasion de cette visite n’a pas seulement été marquée par des prières et des condoléances. Fidèle à son engagement politique et social, Bougane Guèye Dany a tenu un discours poignant à destination de la jeunesse locale. Il a mis en garde contre les dangers de l’immigration irrégulière, un fléau qui continue de décimer de nombreuses familles à travers le pays. « L’immigration clandestine n’est pas une solution », a-t-il martelé, appelant les jeunes à éviter de céder à l’illusion d’une vie meilleure en prenant des risques mortels.

Bougane a également réitéré son engagement à créer des opportunités pour les jeunes au niveau national, soulignant l’importance de l’emploi et de l’entrepreneuriat local comme alternatives viables à l’immigration clandestine. « Il est de notre devoir en tant que leaders de fournir des solutions concrètes et durables à nos jeunes pour qu’ils puissent croire en leur avenir ici, au Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette visite, qui s’inscrit dans la continuité des efforts de Bougane pour être proche des préoccupations des populations, renforce l’image d’un leader politique engagé, soucieux du bien-être de ses concitoyens, particulièrement dans les moments de crise. Sa présence à Mbour a été fortement saluée par les autorités locales et les membres de la communauté, qui voient en lui un porte-parole des sans-voix et un acteur de changement.

Alors que la crise migratoire continue de sévir, le message de Bougane Guèye Dany résonne avec force : l’espoir doit se bâtir ici, à travers un travail acharné et une solidarité renforcée pour le développement du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Léona Niassène : Un renforcement du dialogue avec les foyers religieux

Après son déplacement à Médina Baye, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a poursuivi ses visites de courtoisie auprès des autorités religieuses du pays en se rendant à Léona Niassène. Cette étape s’inscrit dans le cadre de son engagement à renforcer le dialogue avec les foyers religieux, piliers de la stabilité sociale et politique du Sénégal.

Accompagné d’une importante délégation composée de membres du gouvernement, de collaborateurs et des autorités administratives de la région, le Chef de l’État a été accueilli avec chaleur et respect par le Khalife Général de Léona Niassène, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Ce moment de communion a été marqué par des échanges axés sur la paix, la cohésion sociale, et le rôle des institutions religieuses dans le développement du pays.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’implication des foyers religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale, rappelant leur rôle central dans l’éducation spirituelle et citoyenne des populations. « Les foyers religieux sont des gardiens de la stabilité et de la paix dans notre pays. Ils sont des acteurs incontournables dans notre démarche vers une gouvernance inclusive et participative », a-t-il affirmé.

Le Président a également saisi cette occasion pour annoncer une mesure importante : la création imminente d’un poste de Directeur des affaires religieuses, une initiative visant à mieux intégrer les foyers religieux dans le processus de gouvernance. Cette nomination devrait permettre d’établir un cadre formel de collaboration entre l’État et les structures religieuses, afin de mieux répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Cette visite à Léona Niassène s’inscrit dans une série de rencontres visant à consolider les liens entre l’État et les confréries religieuses, symboles d’unité et de solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réitère ainsi son engagement à travailler de concert avec toutes les forces vives du pays, notamment les foyers religieux, pour assurer une gouvernance apaisée et inclusive, au service de la paix et du développement du Sénégal.

Tragédie à Mbour : Le président Bassirou Diomaye Faye attendu sur les lieux après le chavirement mortel d’une pirogue

Ce mercredi 11 septembre, un drame terrible a frappé la ville côtière de Mbour, où le chavirement d’une pirogue a causé la mort de 38 personnes, selon un bilan provisoire. Cette tragédie maritime, qui a bouleversé la nation, suscite une vive émotion et appelle à une réponse rapide des autorités.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement réagi et a annoncé sa volonté de se rendre sur les lieux du drame pour s’enquérir de la situation et exprimer sa solidarité avec les familles des victimes. D’après une note parvenue à Seneweb, le chef de l’État est attendu dans la petite côte ce mercredi, à la suite de sa visite à Médina Baye, à Kaolack, où il effectue depuis ce matin une ziarra traditionnelle en prélude du Mawlid.

Cette visite présidentielle intervient dans un contexte de deuil et de questionnements sur les circonstances de cet accident tragique. Alors que les opérations de secours sont toujours en cours pour retrouver d’éventuels survivants, le bilan pourrait malheureusement s’alourdir.

Le chavirement des pirogues, souvent surchargées et mal équipées, est un phénomène récurrent sur les côtes sénégalaises, causant régulièrement des pertes humaines importantes. La venue du chef de l’État à Mbour est donc très attendue, tant par les familles endeuillées que par la population locale, qui espère des mesures pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Le président Faye, qui a également profité de sa visite à Médina Baye pour rencontrer les responsables religieux en vue du Mawlid, devrait, après son déplacement à Mbour, se prononcer sur les actions que son gouvernement compte prendre face à cette catastrophe maritime.

Ce déplacement démontre l’importance accordée par le chef de l’État à la prise en charge des situations de crise et au soutien des populations frappées par la tragédie.

Kamala Harris surpasse Donald Trump dans les paris après le débat présidentiel : les investisseurs réagissent

La cote de Donald Trump a chuté de manière significative mercredi parmi les parieurs, au lendemain d’un débat présidentiel télévisé qui l’a opposé à la vice-présidente Kamala Harris. De nombreux observateurs ont jugé que Harris en était sortie victorieuse, une opinion qui semble refléter la tendance sur les plateformes de paris et dans les marchés financiers.

Bien que les résultats des nouveaux sondages tardent à être publiés, les parieurs ont rapidement réagi. Selon les analystes de Brown Brothers Harriman, « la réaction initiale des parieurs suggère que la vice-présidente Harris a pris l’avantage lors du débat d’hier soir face à l’ancien président Trump. »

Jusqu’ici en retrait face à son adversaire républicain, Harris est passée en tête sur la plateforme de paris en ligne Smarkets. Mercredi, vers 14H30 GMT, sa probabilité de succès électoral atteignait 51,2%, contre 48,1% pour Donald Trump. Un renversement net, puisque mardi matin, Trump était encore crédité de 52,3% de chances de victoire contre 46,3% pour Kamala Harris.

Les autres plateformes de paris ont confirmé cette tendance, avec Harris devançant également Trump sur Bovada et Bet365. « Si cette tendance se poursuit, la candidate démocrate pourrait devenir favorite pour l’emporter lors du scrutin de novembre », a commenté Bet365.

Cette dynamique a eu des répercussions sur le marché boursier, où l’action du groupe de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), a subi une chute spectaculaire de 12,27% à 15H50 GMT. Le titre est désormais à son plus bas niveau depuis la fusion de TMTG avec un véhicule coté en mars, ayant perdu près de 80% de sa valeur depuis son sommet de cette période.

Les investisseurs ont progressivement pris leurs distances avec TMTG, notamment après que Donald Trump a recommencé à publier sur la plateforme X (anciennement Twitter), concurrençant directement son propre réseau social Truth Social. De plus, le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche au profit de Kamala Harris et la montée en puissance de la vice-présidente dans les sondages n’ont fait qu’amplifier ce mouvement.

La situation pourrait encore évoluer avec l’approche de la fin de la période de « lock-up », qui empêche actuellement les investisseurs détenant des actions de TMTG avant son introduction en Bourse de les vendre. À partir de fin septembre, Donald Trump pourra lui-même vendre tout ou partie de ses actions, dont il détient actuellement environ 57%. Avec la dégringolade du titre, la valeur de sa participation a chuté de plus de sept milliards de dollars, réduite aujourd’hui à environ 1,9 milliard.

La prochaine période de campagne s’annonce donc cruciale pour Donald Trump, non seulement sur le plan politique, mais également financier, alors que Kamala Harris semble prendre l’ascendant dans cette course vers la Maison Blanche.

Accident tragique sur l’autoroute Ila Touba : un mort et plusieurs blessés

Un accident dramatique a eu lieu ce mercredi 11 septembre 2024 sur l’autoroute Ila Touba, entraînant la mort d’une personne et plusieurs blessés. Selon les informations rapportées par Leral.net, un minicar s’est renversé pour des raisons encore inconnues, causant ce bilan humain lourd.

Cet incident survient quelques jours après l’accident tragique de Ndiama Fall, dans le département de Bambey, qui avait fait 16 morts et 36 blessés. Cette série d’accidents mortels sur les routes sénégalaises soulève de nouvelles inquiétudes quant à la sécurité routière.

Face à ces drames successifs, le ministre des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, avait récemment annoncé une série de mesures visant à renforcer les contrôles sur les routes. Parmi ces mesures figurent l’intensification des contrôles routiers, l’accélération des projets de vidéo-verbalisation, et la modernisation des centres de contrôle technique pour prévenir de futurs accidents.

La communauté nationale appelle à une action rapide et concrète pour améliorer la sécurité sur les routes et éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. En attendant, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de cet accident sur l’autoroute Ila Touba.

Sénégal : Des organisations de la société civile dénoncent les interdictions de sortie du territoire imposées aux anciens dignitaires

Une dizaine d’organisations de la société civile sénégalaise a exprimé son indignation face aux interdictions de sortie du territoire imposées à d’anciens dignitaires du régime de Macky Sall. Lors d’une conférence tenue hier, ces associations ont fermement critiqué ces mesures, les qualifiant d’injustes et contraires aux droits des personnes concernées.

Parmi ces organisations figurent le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Afrika Jom Center, l’Ong 3D, l’Observatoire national des droits de l’homme (Ondh), la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et le réseau Siggil Jigeen. Ces entités dénoncent l’absence de notifications administratives préalables aux personnes visées par ces interdictions, ce qui constitue, selon elles, une violation des droits fondamentaux.

Selon ces acteurs, ces restrictions minent la confiance dans les institutions et créent un climat d’injustice. Ils rappellent que la réédition des comptes, un principe essentiel de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides. Le non-respect des procédures légales en vigueur, notamment le droit à un recours approprié, renforce les suspicions d’abus de pouvoir.

Cette situation, relayée par le journal L’INFO, pose la question de l’équilibre entre la nécessité de rendre des comptes et le respect des droits humains fondamentaux. Pour ces organisations, une justice véritablement équitable ne peut se construire sur des pratiques arbitraires, et elles appellent les autorités à réexaminer ces décisions dans un cadre strictement légal.

Visite à Médina Baye:  » Baye Niass est mon modèle pour son patriotisme et son panafricanisme « , dixit Bassirou Diomaye Faye. 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’est rendue ce mercredi 11 septembre à Médina Baye. En présence du Khalif et des dignitaires, il a réaffirmé son amour et sa considération pour tous les foyers religieux du Sénégal.

 » A deux reprises, nous avons programmé de venir en visite à Médina Baye mais le calendrier chargé du Khalif ne nous avez pas permis d’effectuer ce périple. Beaucoup de personnes voulaient que nous venions ici mais nous le voulions plus que quiconque car nous connaissons la portée spirituelle et temporelle de Baye Niass. Il est notre modèle à bien des égards  » a informé le Président Bassirou Diomaye Faye. 

Prenant ses connaissances en témoin, le Chef de l’État a affirmé l’amour incommensurable qu’il voue à Baye Niass et à sa famille.  » Nous l’aimons d’un amour sincère, et celà, depuis très longtemps. Nous l’aimons pour son patriotisme et son panafricanisme mais encore ses enseignements sur la Faydha qu’il a partagés au delà des frontières  » a ajouté le Président de la République.

Continuant son discours, le Président de la République a martelé la ferme conviction qu’il a de l’intérêt de la religion dans la construction d’un pays.  » Nous croyons fermement que les recommandations divines sont des voies sûres qui peuvent aider à avoir des citoyens modèles, capables de bâtir une nation. Nous assumons des relations solides entre l’Etat et les familles religieuses  » a-t-il dit. 

Pour M. Bassirou Diomaye Faye, la laïcité ne signifie pas la neutralité de l’Etat vis-à-vis de la religion.  » Dans un pays où nous avons 90% de musulmans et 10% d’adeptes d’autres religions, nous pouvons dire que nous avons une population croyante à 100%. Ainsi la liberté de culte garantie par la Constitution à tous les citoyens doit être sauvegardée et facilitée par l’Etat  » a-t-il ajouté. 

Chavirement d’une pirogue à Mbour : 38 morts et des questions en suspens

Le drame qui s’est produit au large des côtes de Mbour continue de susciter une vive émotion et une grande indignation. Les équipes de secours, constituées des sapeurs-pompiers de Mbour et de la marine nationale, ont retrouvé 38 corps sans vie depuis le début des recherches. Ce bilan tragique pourrait encore s’alourdir, car les opérations se poursuivent.

Ce matin, les recherches ont repris avec une intensité redoublée, et les autorités se sont engagées à faire un point de situation chaque soir. Malgré la mobilisation des unités de secours, l’onde de choc provoquée par cet événement soulève de nombreuses questions.

Le chavirement de la pirogue, qui transportait un nombre encore indéterminé de passagers, met en lumière une problématique récurrente : celle des traversées maritimes clandestines. Les motivations profondes derrière ces départs risqués, souvent mortels, restent un sujet délicat. Fuite de la misère, recherche de meilleures conditions de vie ou quête désespérée d’espoir, ces voyages se multiplient, sans que des solutions concrètes ne soient mises en place.

L’indignation générale est palpable, notamment au sein des familles des victimes, qui réclament des réponses et des actions. Les autorités sénégalaises, sous pression, devront non seulement gérer l’urgence humanitaire mais également répondre à une demande croissante de prise en charge effective de cette crise migratoire.

Chaque jour de recherche apporte son lot de douleur et de tristesse, et pour l’heure, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise. Ce drame marque une nouvelle fois les esprits et rappelle l’urgence d’une action concertée pour prévenir ces tragédies maritimes à répétition.

Pape Sall, frère du maire de Mbour, impliqué dans un naufrage tragique : Un drame familial et une enquête en cours

Le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, ayant entraîné la mort de nombreux migrants, a révélé un lien familial poignant entre le capitaine de l’embarcation, Pape Sall, et le maire de la ville, Cheikh Issa Sall. Le maire a confirmé que Pape Sall, surnommé « Saf », est bien son grand-frère, partageant avec lui le même père.

Dans une déclaration empreinte de tristesse, Cheikh Issa Sall a précisé que son frère, âgé de 52 ans, est pêcheur depuis 1998. Ce dernier était non seulement le capitaine de la pirogue, mais avait également embarqué ses quatre enfants ainsi que douze de leurs neveux pour ce voyage tragique. « Notre famille est décimée », a déploré le maire, soulignant l’ampleur du drame qui a touché directement leur lignée.

Pape Sall, qui s’est rendu de lui-même aux autorités le mardi 10 septembre 2024, est actuellement en garde à vue à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Connu des services de police pour son implication dans des affaires de trafic de migrants, il a avoué aux enquêteurs avoir perçu la somme de 10,7 millions FCFA de la part des passagers. Ces aveux marquent un tournant dans l’enquête, mais la douleur des pertes humaines reste indélébile.

Ce drame met en lumière les dangers des traversées clandestines en mer, ainsi que les lourdes conséquences qui peuvent frapper non seulement les migrants, mais aussi leurs proches. La ville de Mbour est aujourd’hui en deuil, secouée par cette tragédie qui dépasse les frontières familiales et interpelle toute la nation sénégalaise.

Le Président de l’Assemblée nationale donne son accord pour la dissolution du Parlement, sous réserve du respect des délais légaux

La dissolution de l’Assemblée nationale est désormais imminente. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a répondu favorablement à la demande du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, concernant une éventuelle dissolution du Parlement. La requête, envoyée le 10 septembre, faisait suite à l’avis consultatif du Conseil constitutionnel, ouvrant la voie à cette procédure dès le 12 septembre.

Dans sa réponse, Amadou Mame Diop a déclaré n’avoir « aucune objection » à la dissolution, tant que celle-ci respecte les modalités précisées par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a tenu à rappeler au chef de l’État un point crucial : la tenue de la Déclaration de politique générale, déjà programmée pour le 13 septembre 2024, comme précisé dans le courrier officiel du Président, daté du 6 septembre.

Malgré cette possible dissolution, le président de l’Assemblée nationale a assuré que son institution reste prête à « accomplir toutes les missions inscrites à l’ordre du jour de sa session extraordinaire tant qu’elle en aura la capacité légale. » Cette position démontre l’engagement de l’Assemblée à poursuivre ses travaux, même dans l’incertitude juridique qui pourrait découler de sa dissolution.

Avant de consulter l’Assemblée nationale, le chef de l’État avait déjà sollicité et obtenu l’avis favorable du Conseil constitutionnel. Ce dernier, dans un avis rendu public, a indiqué que la dissolution du Parlement pourrait être effective à partir du 12 septembre.

La situation reste donc en suspens, avec une dissolution qui pourrait survenir à tout moment, alors même que l’Assemblée nationale se prépare à une semaine cruciale dans l’agenda politique du pays.

Gamou : l’élan de solidarité du Directeur du CROUS-SS envers les familles religieuses de Kaolack

Ce mardi 10 septembre 2024, le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales du Sine Saloum (CROUS-SS), Dr Jean Birane GNING, accompagné d’une importante délégation, a rendu visite aux familles religieuses pour apporter son soutien en vue de la célébration de la naissance du Prophète.

Cette initiative, purement sociale et en prélude du Maouloud, s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de participation. En effet, Dr Jean Birane GNING et sa délégation se sont respectivement rendus chez le Khalife de Léona Niassène, le guide de la famille Kanène, le Khalife Cheikh Mahi NIASS de Médina Baye, à Touba Ndorong chez le Khalife Serigne Cheikh Mbacké, chez le Khalife de la famille Dème à Kasnack, et enfin chez le Khalife des Khadres à Kasnack, offrant à chacune de ces familles un important stock d’eau minérale.

Ce geste de soutien du directeur envers les chefs religieux est perçu comme noble et a été fortement apprécié par l’ensemble de ces guides, leurs disciples, ainsi que leurs familles respectives.

En conséquence, tous ces chefs religieux se sont montrés très satisfaits des actions du directeur du CROUS-SS, lui adressant leurs remerciements et prières.

Bougane Guèye Dany dénonce l’inaction du gouvernement face aux tragédies nationales

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, a vivement critiqué le silence des autorités sénégalaises face aux récentes tragédies ayant coûté la vie à 105 compatriotes en seulement 24 heures. Dans un communiqué publié ce matin, il a fustigé l’absence de réaction du gouvernement et son incapacité à décréter un deuil national, malgré l’ampleur des drames qui secouent le pays.

Deux événements ont particulièrement choqué la population : un accident mortel à Ndangalma ayant causé la mort de 16 personnes, et le chavirement tragique d’une pirogue au large de Mbour, qui a entraîné la disparition de 89 migrants. Selon Bougane Guèye, le silence des dirigeants, autrefois prompts à s’exprimer, traduit aujourd’hui un « aveu d’incompétence ».

Des priorités oubliées au profit des querelles politiques

Dans son communiqué, Bougane Guèye souligne que la gestion politique actuelle éclipse les véritables priorités du pays. « Les fondamentaux de notre nation sont bafoués, la stabilité du pays est menacée », affirme-t-il, dénonçant le manque de réaction adéquate face aux crises sociales. Selon lui, les querelles politiques internes ont pris le pas sur les préoccupations urgentes de la population, notamment la protection des vies humaines et la stabilité sociale.

Un appel à l’action des forces vives

Bougane Guèye a lancé un appel aux forces vives de la nation, invitant les citoyens à se mobiliser pour sauver la République. Ce message fort vise à encourager une prise de conscience collective face aux défis actuels du pays, tout en exhortant les Sénégalais à ne pas laisser l’inaction gouvernementale compromettre l’avenir de la nation.

Le dirigeant de Gueum Sa Bopp, à travers ce communiqué, réitère son engagement pour un Sénégal où la vie de chaque citoyen est respectée et où les priorités de la nation sont prises en charge avec sérieux et dévouement.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

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Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

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Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

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Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

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Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

  • Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
  • Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

  • Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Ibrahima Sy, Ministre de la Santé : « La compétence prime sur les affiliations politiques »

Dans une récente controverse née d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a dû clarifier ses propos. Dans cet extrait, il semblait affirmer que les membres de son parti, PASTEF, étaient privilégiés lors des recrutements au sein de son ministère. Cependant, le ministre a rapidement réagi, dénonçant une manipulation de ses propos et réaffirmant son engagement envers les principes de compétence et de méritocratie dans la gestion publique.

La vidéo en question, filmée lors d’une tournée politique à Kanel, a suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. L’extrait laissait entendre que M. Sy accordait une attention particulière aux membres de son parti lors des nominations. Cependant, selon le ministre, cette vidéo a été intentionnellement tronquée pour déformer ses propos.

Dans une publication récente, Ibrahima Sy a dénoncé une volonté manifeste de « nuire et de dévoyer le fond de [sa] pensée ». Il a souligné que sa discussion à Kanel se tenait dans un cadre politique et que ses remarques visaient à encourager les militants de son parti, sans remettre en question son engagement pour la transparence et la compétence dans les nominations publiques.

Ibrahima Sy a tenu à rappeler son parcours d’universitaire et de cadre sénégalais, soulignant que ses valeurs transcendent les considérations politiques. Il affirme fermement que son accession au poste de ministre n’a pas modifié son approche : « Je privilégie toujours les compétences, l’expérience et le savoir-faire parce qu’en définitive, les résultats priment sur toutes les autres considérations. »

Le ministre a également insisté sur le fait qu’au sein de son cabinet, aucun profil politique n’a été favorisé et que toutes les nominations au ministère de la Santé et de l’Action sociale sont faites sur la base du mérite.

Reconnaissant les compétences au sein de son parti, M. Sy a déclaré que cela ne devrait pas être considéré comme un délit de promouvoir un membre de PASTEF, si celui-ci présente les qualifications requises. « À compétence égale, je ne pense pas que cela soit un délit de promouvoir un cadre de PASTEF qui est aussi un Sénégalais bien méritant », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant que des cadres non affiliés à PASTEF ont largement bénéficié des opportunités de nomination au ministère.

Le ministre a conclu sa déclaration en rappelant que son objectif, comme celui de son équipe, reste l’intérêt supérieur du Sénégal. Il a réaffirmé son attachement aux directives du Président de la République et du Premier ministre Ousmane Sonko, insistant sur le fait que les changements attendus pour le pays passent par une gestion rigoureuse et fondée sur le mérite.

En somme, Ibrahima Sy a voulu clarifier sa position : la politique, bien que présente dans son parcours, ne prend jamais le pas sur l’exigence de compétence. Il appelle à une gestion publique juste, au service du développement du Sénégal, loin des manipulations politiciennes.

Tragique accident sur la RN3 : 16 morts et 36 blessés, dont 24 dans un état grave

Un accident mortel s’est produit le lundi 9 septembre aux environs de 5h30 sur la Route Nationale 3 (RN3) au niveau du village de Ndiama Fall, dans la commune de Ndangalma, département de Bambey. Une collision violente a eu lieu entre un camion transportant des granulats et un bus de transport en commun. D’après les premières informations, le bus, qui transportait à la fois des passagers et des bonbonnes de gaz, aurait tenté un dépassement à vive allure, conduisant à cette tragédie.

Le bilan humain est particulièrement lourd : 16 personnes ont perdu la vie et 36 autres sont blessées, dont 24 dans un état grave. Les blessés ont été rapidement pris en charge dans les structures sanitaires locales, notamment le district de Khombole et l’hôpital régional de Thiès.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens s’est rendu sur les lieux du drame, accompagné d’une délégation comprenant le directeur général des Transports terrestres, le directeur général de l’ANASER, ainsi que les autorités régionales. Ils ont exprimé leur solidarité aux victimes et leurs familles, tout en apportant un soutien moral et matériel aux blessés hospitalisés.

Au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et du chef du gouvernement, le ministre a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident et établir les responsabilités.

À l’approche du Gamou, le ministre a tenu à rappeler à tous les usagers de la route l’importance de respecter scrupuleusement le Code de la route. Il a insisté sur le fait que la vigilance et la prudence sont essentielles pour éviter de telles tragédies à l’avenir, et a promis que des sanctions seront prises contre les responsables.

Ce drame rappelle l’urgence de renforcer la sécurité routière au Sénégal, notamment en période de forte affluence sur les routes nationales.

Changement dans l’agenda présidentiel : la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres avancée

En raison de son déplacement prévu à Tivaouane ce jeudi 12 septembre pour participer aux festivités du Gamou, le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a apporté une modification dans son emploi du temps. La réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, initialement prévue pour le mercredi, aura lieu plus tôt cette semaine.

C’est donc ce mardi 10 septembre que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la traditionnelle rencontre avec les ministres. Cette décision vise à permettre à l’agenda présidentiel de s’adapter aux engagements religieux du Chef de l’État, qui se rendra à Tivaouane pour marquer sa présence lors du Gamou, une des plus grandes manifestations religieuses au Sénégal.

Ce déplacement à Tivaouane souligne une fois de plus l’importance que le Président accorde aux événements religieux nationaux, confirmant son attachement aux valeurs spirituelles du pays tout en veillant au bon déroulement des affaires gouvernementales.

Ainsi, le Conseil des ministres de ce mardi devrait aborder plusieurs dossiers prioritaires, en plus de préparer les éventuels ajustements nécessaires à l’organisation et à la sécurité des festivités du Gamou.

Les ministres se mobilisent donc en conséquence pour cette réunion anticipée, qui demeure un moment clé dans la coordination des actions gouvernementales. Le Chef de l’État continuera à assurer la continuité des travaux étatiques avant son déplacement à Tivaouane.

Kaolack / Maouloud de Médina Baye : Le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques renouvelle ses actions à haute portée sociale

Gamou international de Médina Baye : le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques réitère ses actions à forte portée sociale.

« Notre organisation a toujours respecté la tradition. Elle a pour ambition de soutenir la bonne organisation du Gamou international de Médina Baye, en collaboration avec la commission en charge de l’assainissement dirigée par Cheikh Abdourahmane Ibrahima Niasse », a déclaré Yoro Diouf, président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques.

Yoro Diouf a également exprimé l’attachement de leur structure à la famille de Cheikh Al Islam et à la Umma islamique.

« Depuis plusieurs années, le regroupement contribue de manière significative en vidant les fosses septiques de certaines maisons hébergeant les fidèles venus des quatre coins du monde. Médina Baye a une portée internationale. C’est pourquoi, chaque année, nous déployons des moyens conséquents pour apporter notre contribution tout en sollicitant des prières. »

« Cette année, nous avons mobilisé plus de 5 citernes de vidange de fosses septiques, 2 pelles mécaniques et d’autres camions pour le transport des déchets ménagers », a-t-il précisé ce mardi lors d’une conférence de presse locale.

Tragique fin pour Rebecca Cheptegei : un cas emblématique des violences faites aux femmes

Le décès de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon le 1er septembre dernier, a suscité une onde de choc internationale. Cette tragédie s’ajoute à une série de meurtres liés au genre, soulignant l’ampleur des violences sexistes, notamment en Afrique de l’Est. L’agresseur, Dickson Ndiema Marangach, a succombé lundi soir aux brûlures qu’il s’était infligées lors de l’attaque, a annoncé mardi l’hôpital Moi Teaching and Referral d’Eldoret, dans l’ouest du Kenya.

L’incident, survenu à Endebess, une ville de l’ouest du Kenya, a choqué la communauté sportive et bien au-delà. Selon les déclarations du père de Rebecca, la dispute entre l’athlète et son compagnon aurait été provoquée par un différend concernant un terrain qu’elle avait acquis pour y construire sa maison. En revenant de l’église avec ses enfants, Cheptegei a été aspergée d’essence par Marangach, qui l’a ensuite embrasée. Grièvement brûlée à plus de 80%, la jeune femme, âgée de 33 ans, est décédée des suites de ses blessures le jeudi suivant.

Rebecca Cheptegei avait récemment pris part au marathon des Jeux olympiques de Paris, où elle avait terminé 44e. Sa mort a provoqué une vive émotion à travers le monde, notamment dans la communauté sportive. La ville de Paris a annoncé qu’elle rendrait hommage à l’athlète en nommant un site sportif en son honneur.

La tragédie de Cheptegei a également attiré l’attention sur le fléau des violences faites aux femmes. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a fermement condamné ce « meurtre violent », pointant du doigt un problème trop souvent négligé. En 2022, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a recensé 725 femmes tuées dans des violences liées au genre au Kenya.

Cette affaire s’inscrit dans une série de meurtres ayant endeuillé le monde de l’athlétisme. En 2021, Agnes Tirop, une athlète kényane prometteuse, avait été retrouvée poignardée à mort à son domicile. Son mari est actuellement jugé pour ce crime. Un an plus tard, en 2022, la Bahreïnie d’origine kényane Damaris Mutua a également été assassinée par son compagnon. Ces actes violents, qui prennent pour cible des femmes sportives, reflètent un problème systémique qui dépasse le cadre du sport.

Rebecca Cheptegei sera inhumée samedi dans son village familial, dans l’est de l’Ouganda. Sa mort rappelle avec force l’urgence de mettre fin aux violences sexistes et de protéger les femmes contre les abus qui leur coûtent trop souvent la vie.

Dissolution imminente de l’Assemblée nationale : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance le processus

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une étape décisive vers la dissolution de la 14e Législature, en envoyant une demande d’avis au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Selon les informations obtenues par L’Observateur, cette correspondance référencée n°313/Pr, datée du 9 septembre, marque le début du processus légal visant à dissoudre le Parlement.

Dans sa lettre, le Président Faye rappelle les dispositions de l’article 87 de la Constitution, qui autorise le Chef de l’État à dissoudre l’Assemblée nationale, après consultation du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale. Il mentionne également la décision n°2/C/2024 du Conseil constitutionnel, en date du 10 juillet 2024, qui stipule que cette dissolution est légalement possible à partir du 12 septembre 2024.

Le chef de l’État a ainsi sollicité l’avis du Président de l’Assemblée sur la dissolution à partir de cette date, en fixant un délai de réponse au 11 septembre 2024, soit la veille de la date limite indiquée par le Conseil constitutionnel. Le Président Faye semble vouloir respecter les délais pour initier cette démarche de manière rigoureuse.

Cette demande de dissolution de l’Assemblée place un voile d’incertitude sur la Déclaration de politique générale prévue le 13 septembre par le Premier ministre. Si la dissolution est actée, elle pourrait rendre caduc cet événement parlementaire majeur. Tout semble indiquer que la fin de la 14e Législature est désormais une question de jours, et que le Président Diomaye Faye est résolu à faire usage de ses prérogatives constitutionnelles.

Cette décision pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale, avec une possible recomposition du paysage parlementaire à l’horizon.

Naufrage tragique au large de Mbour : le capitaine de la pirogue arrêté

Le drame de l’immigration clandestine continue de frapper les côtes sénégalaises. Un naufrage meurtrier d’une pirogue, survenu au large de Mbour, a coûté la vie à plusieurs migrants. Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des victimes, une nouvelle avancée dans l’enquête a été faite avec l’arrestation de Cheikh Sall, capitaine et principal organisateur de cette tragique expédition.

Cheikh Sall, un pêcheur âgé de 52 ans, résidant dans le quartier « Thiocé Est » à Mbour, est accusé d’avoir orchestré ce périlleux voyage. Marié à deux femmes et père de 12 enfants, il aurait mis à disposition sa propre pirogue pour transporter des migrants cherchant à atteindre les côtes européennes. Son arrestation, survenue lundi aux alentours de 17 heures, a été particulièrement saisissante : il aurait été surpris en pleine séance de pratiques mystiques auprès de charlatans, espérant échapper à son arrestation imminente.

Interpellé par la brigade de gendarmerie de recherches de Saly Portudal, Cheikh Sall a été ensuite transféré au commissariat de Diamaguène, où les enquêteurs continuent de traiter son dossier. Ce tragique incident met une fois de plus en lumière le désespoir de nombreuses personnes prêtes à risquer leur vie pour un avenir meilleur, souvent au péril de leur existence.

Les autorités intensifient les recherches pour retrouver les disparus, tandis que la justice devra faire toute la lumière sur cette affaire qui, malheureusement, n’est qu’un exemple de plus des nombreux drames liés à l’immigration clandestine sur les côtes sénégalaises.

L’association BËT-SET/L’Aurore lance le projet « Vacances Numériques » au profit des jeunes diplômés du cycle moyen-secondaire et des professionnels, centré sur les outils numériques et digitaux.

La région du Sine-Saloum est reconnue pour la diversité de ses secteurs porteurs d’emplois et d’opportunités. On y observe aujourd’hui une croissance économique notable dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture et l’artisanat, entre autres. Selon l’association BËT-SET/L’Aurore, initiatrice de ces formations, cette transformation s’explique par la modernisation de ces secteurs et la création d’entreprises formelles.

« Malgré cette croissance, le potentiel économique n’a pas été pleinement exploité. L’une des causes de ce retard peut être attribuée à un manque de maîtrise et à une mauvaise utilisation des outils numériques. Dans les établissements du cycle moyen-secondaire, les programmes de soutien financier en informatique font défaut, » a expliqué Bouna Mané, président de ladite association. Les jeunes bacheliers orientés vers les Universités Virtuelles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier liées à leurs premiers contacts avec l’ordinateur. De plus, dans les services publics comme privés, en l’absence de formations pour renforcer les compétences du personnel, des lenteurs sont souvent observées dans le fonctionnement et l’efficacité du travail, a ajouté M. Mané.

Selon lui, la quasi-totalité des opportunités et informations sur les offres de formation et d’emploi passent désormais par des canaux numérisés ou digitalisés, et pour y répondre ou en bénéficier, il est nécessaire de maîtriser ces outils. « Nous constatons qu’en période de vacances scolaires, la plupart des élèves consacrent leur temps à des activités futiles, souvent durant la même période que les congés des travailleurs professionnels. C’est pour cette raison que l’association BËT-SET/L’Aurore et son partenaire Business Consulting Group (BC-Group) ont lancé le projet ‘Vacances Numériques' », a conclu Bouna Mané lors de sa conférence de presse ce lundi.

Kaolack : Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, remobilise les troupes et annonce la participation du parti au Gamou de Médina Baye

« La rencontre d’aujourd’hui est très importante pour la fédération urbaine du PDS de Kaolack. Depuis mon installation à la tête de cette fédération, nous continuons à remobiliser la base à travers des rencontres périodiques, afin que le PDS retrouve la place qu’il occupait dans l’arène politique de la région. Notre objectif est de faire du Parti Démocratique Sénégalais une formation dynamique et organisée », a déclaré Badou Ndour, secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, ce dimanche lors d’une assemblée générale.

« Dans le cadre de nos activités, nous allons soutenir les femmes de notre parti en les accompagnant pour qu’elles puissent obtenir des financements. Nous allons également chercher des partenaires pour aider les jeunes du parti », a souligné M. Ndour. Il a ajouté que l’espoir est en train de renaître dans le camp de la fédération urbaine du PDS. En effet, de plus en plus de militants qui avaient quitté le parti pour rejoindre l’ancien régime, notamment l’APR et ses alliés, reviennent au bercail, grâce aux efforts de remobilisation menés au sein de la base.

En ce qui concerne le Gamou international de Médina Baye, un évènement religieux qui accueille des pèlerins venant de partout, certains d’entre eux se retrouvent sans abri. À cet effet, le parti prévoit de préparer des repas copieux qui seront distribués aux pèlerins le jour du Maouloud, en collaboration avec notre coordonnateur régional, Cheikh Mady Ibrahima Niasse », a annoncé Badou Ndour.

Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack et ses camarades s’opposent fermement aux nouvelles autorités du pays sur la question de la dissolution du HCCT et du CESE. « L’idée de la dissolution du HCCT et du CESE est très pertinente. Le budget de ces deux institutions coûteuses n’a servi jusqu’à présent qu’à recaser du personnel politique. Selon nous, ces budgets devraient être réorientés vers les véritables préoccupations des populations », ont conclu Badou Ndour et ses camarades.

2eme JOURNÉE DES QUALIFICATIONS ÀLA CAN MAROC 2025BURUNDI / SÉNÉGAL : 0-1

UNE VICTOIRE ÉTRIQUÉE DES LIONS (0-1)

Les Lions du Sénégal se sont eux-mêmes enfermés dans leur propre cage. Pour ce match comptant pour la 2ème journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations MAROC 2025 contre le Burundi, une victoire était impérative pour rassurer les supporters. En tant que grandissime favori du groupe L, composé de modestes équipes comme le Burkina Faso, le Burundi et le Malawi, il était essentiel de maintenir notre statut. Finalement, nous avons vaincu les Hirondelles du Burundi par un score de 1-0, mais sans éclat, sur un penalty controversé transformé par Ismaïla Sarr. L’essentiel a été fait, mais le panache a manqué.

DÉBRIEFING DU MATCH

1ère mi-temps :

Aliou Cissé a fait des ajustements significatifs en bouleversant le onze de départ avec cinq nouvelles entrées. Dans les buts, Édouard Mendy ; en défense, Kalidou Koulibaly, Abdoulaye Niakhaté et Formose Mendy ; au milieu de terrain, Pape Gueye, Idrissa Gana Gueye, Lamine Camara, Ismaïla Jakobs, et Ismaïla Sarr ; et enfin, en attaque, Sadio Mané et Nicolas Jackson.
Malgré une bonne possession du ballon et une maîtrise notable, les Lions n’ont pas réussi à véritablement inquiéter les Burundais. La première mi-temps a été dominée par le Sénégal, mais le Burundi a opté pour un bloc bas, rendant la tâche difficile aux Lions. Aliou Cissé a maintenu une approche prudente avec trois récupérateurs, ce qui a compliqué la création d’occasions offensives
Pape Gueye a bien tenu son rôle de sentinelle au milieu de terrain, mais Lamine Camara et Idrissa Gana Gueye ont eu du mal à créer des occasions, en particulier pour alimenter Nicolas Jackson en bons ballons. Les fulgurances de Sadio Mané et Ismaïla Sarr n’ont pas suffi à débloquer la situation. Aliou Cissé s’est obstiné à utiliser son système de jeu habituel, qui ne semble pas être bien adapté à la dynamique actuelle de l’équipe.

2ème mi-temps :

De retour des vestiaires, les Lions ont montré plus d’engagement et d’initiative. Les pistons étaient censés créer des brèches dans la défense adverse, mais le bloc bas des Burundais a continué de poser des problèmes. La défense sénégalaise, solide, n’a pas flanché, mais les difficultés à élaborer des actions offensives fluides ont persisté. Les transitions entre la défense et l’attaque se sont révélées laborieuses, et la domination du Sénégal s’est avérée stérile.
Les Lions se sont exposés à quelques contre-attaques dangereuses des Hirondelles, mais ont évité le pire. À la 66ème minute, un penalty a été accordé au Sénégal dans des circonstances très discutables. Ismaïla Sarr l’a transformé, offrant ainsi l’unique but de la rencontre. Cependant, le manque de réalisme devant le but a été flagrant, comme en témoigne l’occasion nette manquée par Iliman Ndiaye, qui aurait pu porter le score à 2-0.

EN DEFINITIVE : Le Sénégal termine ses matchs difficilement et peine à imposer son rythme. Cette victoire minimaliste laisse un goût amer, car les Lions n’ont pas montré leur niveau optimal face à une équipe du Burundi largement à leur portée.

TOPS:
-Ismaïl Jakobs a été l’une des rares satisfactions du match. Solide défensivement et actif offensivement, il a bien combiné avec Sadio Mané pour créer des dédoublements sur le flanc gauche.
-Pape Gueye est devenu indispensable dans le milieu de terrain sénégalais, assurant un rôle essentiel dans la récupération et la transition.

FLOP: un
Sadio Mané, le leader habituel des Lions, traverse une mauvaise passe. Il semble avoir perdu sa sérénité légendaire, commettant des erreurs inhabituelles et des fautes grossières.

Guédel MBODJI

Esplanade de Médina Baye : une salle de 6000 places bientôt inaugurée

L’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a tenu une conférence de presse ce lundi pour faire le bilan des investissements réalisés pour l’Esplanade du Mawlid International de Médina Baye. En marge de cette rencontre, M. Baye Ibrahima Ciss, Directeur général de la structure, a révélé la date de la remise des clés au Khalife de la Faydha Tidianya.

« L’infrastructure est estimée à 1,5 milliard de francs CFA, en attendant l’évaluation précise des experts certifiés, qui sont déjà venus recueillir les informations et ne tarderont pas à les communiquer, pour plus de transparence envers le Khalife, l’Imam et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce bijou », a expliqué M. Baye Ibrahima Ciss.

Interrogé sur les capacités d’accueil de l’Esplanade, qui portera le nom du Prophète Seydina Mouhammad (PSL), il a déclaré qu’en position assise, le lieu peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes, mais avec l’installation de chaises individuelles, la capacité sera d’environ 6 000 personnes.

« Après la visite du Président de la République le 12 septembre, les clés seront remises au Khalife de la Faydha Tidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahy Niass, le 14 septembre, jour de l’inauguration. En ce qui concerne la gestion et l’entretien, le Khalife a déjà désigné une équipe qui se chargera de ces tâches de manière adéquate », a précisé le Directeur général de l’AGTFT.

Pour rappel, l’Esplanade Seydina Mouhammad (PSL) est une œuvre d’ingénierie sans précédent dans l’histoire de la Faydha Tidianya. Elle couvre une superficie de plus de 3000 m², soutenue par six supports. Au premier étage, il est prévu dix suites, une salle de banquet, et un ascenseur.

Tragique accident à Ndiama, commune de Ndangalma : 16 morts et plusieurs blessés graves

ce matin à ndangalma impliquant un bus et un camion.selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires , 16 décès ont été enregistrés et plusieurs blessés graves .la violence de la collision aurait occasionné l’incendie du bus . Les sapeurs pompiers , rapidement intervenus sur les lieux s’affairent à évacuer les blessés vers les structures hospitalières.

Affaire à suivre

Bassirou Diomaye Faye de retour à Dakar : Que va-t-il annoncer aux Sénégalais ?

Le Président Bassirou Diomaye Faye est de retour à Dakar depuis hier soir après une visite officielle en Chine. Son retour était attendu par une grande partie de la population sénégalaise, notamment en raison de l’annonce faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce dernier, lors du lancement de la journée « Sétal » à Matam, a annoncé que le chef de l’État s’adresserait à la nation dès son arrivée.

« Nous avons trouvé ce pays dans un tel état ! », a déclaré Ousmane Sonko, laissant présager un discours important du président sur la situation actuelle du pays. Il a ajouté : « Le président va s’adresser à la nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. » Ces propos ont immédiatement suscité de nombreuses spéculations sur ce que Bassirou Diomaye Faye pourrait révéler au peuple.

Cette allocution sera l’occasion pour le chef de l’État de faire le point sur sa récente mission en Chine, mais aussi de partager sa vision et ses orientations politiques pour le futur du Sénégal. La visite en Chine, qui s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et de la recherche d’investissements étrangers, pourrait avoir des répercussions positives pour l’économie nationale, un sujet qui sera certainement au cœur de son discours.

Mais au-delà des annonces économiques, les Sénégalais sont surtout impatients d’entendre ce que le président aura à dire sur la situation politique et sociale du pays. En effet, depuis son accession au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont fait face à de nombreux défis, et l’état des lieux de la gouvernance, évoqué par le Premier ministre, laisse entrevoir un bilan mitigé.

Le peuple attend donc avec impatience ce discours, qui pourrait bien marquer un tournant dans la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Quels sont les réformes envisagées ? Comment compte-t-il répondre aux préoccupations des Sénégalais sur les questions économiques, sociales et politiques ? Autant de questions qui devraient trouver réponse dans son allocution.

Le pays est désormais suspendu aux propos de son président, espérant des solutions concrètes face aux défis auxquels le Sénégal fait face.

Décès de Sega Sakho : Le football sénégalais en deuil

Le monde du football sénégalais est en deuil après la disparition de Sega Sakho, ancien international sénégalais, qui s’est éteint ce lundi à l’âge de 75 ans. L’ancienne gloire des Lions a succombé à une maladie cardio-vasculaire à l’hôpital Principal de Dakar.

Sega Sakho a marqué de son empreinte l’histoire du football national dans les années 70, période durant laquelle il a brillé avec l’équipe nationale du Sénégal. Attaquant redouté, il était connu pour sa technique raffinée et son sens du but, qualités qui lui ont valu l’admiration de ses pairs et des supporters.

Au niveau local, Sakho a défendu les couleurs de clubs emblématiques tels que la Jeanne d’Arc, les ASC Jaraaf et la Linguère, où il a laissé des souvenirs impérissables. Ses performances ont contribué à hisser ces clubs au sommet du football sénégalais.

Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur des amoureux du ballon rond au Sénégal. Les hommages affluent de partout pour saluer la mémoire de cet ancien Lion, véritable icône du football sénégalais.

Les obsèques de Sega Sakho seront probablement marquées par la présence de nombreuses figures du sport, venues rendre un dernier hommage à un homme qui a contribué à écrire quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du football sénégalais.

Que son âme repose en paix.

Déclaration de politique générale : Mansour Faye évoque deux scénarios pour l’avenir du Sénégal

La date du 13 septembre 2024 pourrait être cruciale pour l’avenir institutionnel du Sénégal, selon Mansour Faye, maire de Saint-Louis. En amont de la déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, il a esquissé deux scénarios possibles, aux conséquences opposées pour la stabilité de la République.

Le premier scénario, qu’il qualifie de dédit du Premier ministre, serait synonyme de rétablissement de l’ordre institutionnel tant attendu par les Sénégalais. « Cela marquera théoriquement la fin de l’imposture », a affirmé Mansour Faye, exprimant l’espoir d’une transition vers un retour aux principes fondamentaux de la République. Cette option représenterait une victoire symbolique pour ceux qui aspirent à plus de transparence et de respect des règles démocratiques.

Le second scénario envisagé par le maire de Saint-Louis est celui d’un parjure du Premier ministre, qu’il considère comme un véritable « scénario catastrophe ». Selon lui, un tel manquement serait fatal pour la République, mettant à mal ses fondements et conduisant à un écroulement institutionnel irréversible. Faye a d’ailleurs invoqué une prière fervente, « yalnaniou ci Yallah mousseul », exprimant ainsi son inquiétude quant aux répercussions d’un tel événement.

En toile de fond, Mansour Faye a rappelé que le président de la République a officiellement informé l’Assemblée nationale, par une lettre datée du 6 septembre 2024, de la tenue de cette déclaration de politique générale. Elle sera prononcée par le Premier ministre lors de la plénière du 13 septembre, un rendez-vous attendu et scruté par l’opinion publique sénégalaise.

Le Sénégal s’apprête ainsi à vivre un moment déterminant de son histoire politique, et l’issue de cette déclaration de politique générale pourrait bien sceller l’avenir institutionnel du pays. Comme le dit Mansour Faye, « wait and see ».

Kaolack / « Sétal Sunu Réew » : un reboisement d’arbres dédié aux martyrs du projet.

Le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) du département de Kaolack a clôturé la campagne « Cadeau Vert » ce samedi 7 septembre à Médina Baye. Entre nettoiement et reboisement, il a immortalisé les martyrs en plantant des arbres à leur nom.

Lancée le 4 août dernier lors de la « Journée de l’arbre », « Cadeau Vert » a permis la distribution et le reboisement de plus de 3013 arbres à travers les 45 quartiers de la commune de Kaolack et dans le département de Guinguinéo, notamment dans la forêt de Keur Yagar et celle de Ndour-Ndour. « En lançant ce concept, nous avons voulu répondre à l’appel du Président de la République, de son Premier Ministre et celui du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique », a expliqué Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

La journée a débuté par des prières avec la mobilisation des écoles coraniques de Médina Baye. « Nous avons reçu la présence des daras qui ont récité le Coran pour la mémoire des martyrs sénégalais tombés en défendant la démocratie et l’État de droit. »

 » Aujourd’hui, nous avons profité de cette journée pour immortaliser les martyrs politiques tombés lors des manifestations de mars 2021 et de juin 2023, en plantant un arbre pour chacun d’eux. Ainsi, nous avons voulu matérialiser la tradition prophétique qui atteste que le fait d’entretenir un arbre peut procurer des bienfaits aux défunts, tout en rappelant que leur sacrifice ne doit pas rester vain », a détaillé Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour pérenniser les programmes étatiques tels que « Sétal Sunu Réew », le reboisement ainsi que les Vacances Agricoles du Sénégal (VAS), le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) appelle ses camarades de parti à organiser des mobilisations citoyennes. « La réussite de ces programmes dépend du caractère populaire qu’on leur donnera. Il faut en extirper les réflexes de chapelles politiciennes pour motiver davantage les masses lors de ces journées », a exhorté M. Niass.

En collaboration avec l’association « Sénégal Vert », l’initiateur de « Cadeau Vert » a procédé à l’installation de bancs écologiques à l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye ainsi qu’au niveau des ronds-points à l’entrée de la cité sainte. « Au-delà du nettoiement, nous devons développer le recyclage pour instituer une économie circulaire. Avec les pneus usagés, nous avons fabriqué des meubles pour les écoles et les jardins publics », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour rappel, la journée de commémoration des martyrs, qui a coïncidé avec la journée « Sétal Sunu Réew », s’est déroulée en présence du Service des Eaux et Forêts de Kaolack, des éléments de l’Agence Nationale de la Sécurité de Proximité (ASP), de l’association « Sénégal Vert », du Club de l’Environnement de Kaolack, des militants et sympathisants de Pastef, ainsi que des citoyens sénégalais.

Drame au large de Mbour : Une pirogue de migrants chavire, les secours à la recherche de survivants

Un tragique incident s’est produit ce soir au large de Mbour, à environ 3 kilomètres des côtes, où une embarcation transportant plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière a chaviré. Les secours, appuyés par des moyens aériens et maritimes, sont actuellement mobilisés pour tenter de retrouver d’éventuels survivants.

Le drame s’est produit alors qu’une pirogue de fortune, ayant quitté Téfess plus tôt dans l’après-midi, transportait ces migrants en quête d’une vie meilleure. Malheureusement, la traversée a tourné au cauchemar en pleine mer. À 21h30 GMT, un avion espagnol de type Casa CN 235 M, appartenant à la Guardia Civil, a été aperçu survolant la zone entre Nianing et Saly, probablement engagé dans les opérations de recherche.

Selon les premières informations, quatre corps ont déjà été repêchés : trois hommes et une femme. Quatre autres personnes, retrouvées vivantes, ont été immédiatement évacuées et hospitalisées à l’hôpital Grand Mbour. Leur état de santé est pour l’heure inconnu, mais les autorités se montrent prudentes quant aux chances de retrouver d’autres survivants.

La côte sénégalaise, et en particulier la région de Mbour, est depuis plusieurs années un point de départ majeur pour les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe en empruntant des embarcations de fortune. Ces tragédies rappellent les dangers auxquels s’exposent ces hommes, femmes et enfants qui, désespérés par leur situation, risquent tout pour fuir la précarité.

Les équipes de secours, composées de marins-pompiers, pêcheurs locaux et d’autres volontaires, continuent les recherches malgré des conditions difficiles. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué de bilan définitif ni les détails sur les circonstances exactes de cet accident. Une enquête sera sans doute ouverte pour déterminer les causes de ce chavirement.

Ce drame survient dans un contexte de recrudescence des tentatives d’émigration irrégulière depuis les côtes ouest-africaines, alors que la pression migratoire ne cesse de croître, notamment en raison des crises économiques et sociales qui affectent de nombreux pays de la région.

Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ces moments difficiles, alors que les recherches se poursuivent.

Agression aux HLM 5 : Un taximan arrêté après un vol violent, 990 000 F CFA retrouvés dans son véhicule

Un grave incident d’agression a secoué les HLM 5 vendredi dernier vers 11 h 30. Un commerçant du nom de O. Diaw a été attaqué par un gang de six individus à bord de trois scooters. Les malfaiteurs l’ont suivi depuis une banque proche du rond-point EMG, où il venait de retirer un chèque d’une valeur de plus de trois millions de francs CFA. Arrivés à la corniche des HLM 5, ils l’ont violemment agressé, le dépouillant d’un sac à dos contenant plus de 6 000 000 F CFA ainsi que deux chéquiers.

Alertée rapidement, la police du commissariat de Biscuiterie-HLM s’est lancée à la poursuite des assaillants. Grâce à l’exploitation des images des caméras de surveillance, les forces de l’ordre ont pu identifier les suspects. Parmi eux, un chauffeur de taxi, D. Dione, a été interpellé le même jour, vers 18 h.

Selon les premières constatations, dans le chaos de l’agression, une partie de l’argent volé serait tombée et ramassée par le taximan. Ce dernier, arrêté par les enquêteurs, a affirmé avoir remis l’argent à une tierce personne. Toutefois, lors de la fouille de son véhicule, une somme de 990 000 F CFA a été retrouvée dans la malle arrière de son taxi. D. Dione, résidant à la Patte d’Oie, a été placé en garde à vue et remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar pour complément d’enquête.

Les forces de police, en étroite collaboration avec la Sûreté urbaine, poursuivent leurs investigations pour appréhender les six agresseurs identifiés.

ASSURANCE : Encourager les femmes entrepreneures à se formaliser

« La plateforme Activ’Elles vient de relancer une série de séminaires qui se tiendront tous les samedis, avec des master-classes accessibles au prix de dix mille francs pour y participer. Ces sessions ont pour objectif de former les participantes sur des thématiques spécifiques, leur permettant d’acquérir des connaissances pratiques en entrepreneuriat et de renforcer continuellement leurs compétences afin de faire face aux évolutions technologiques et économiques auxquelles les entrepreneurs sont confrontés quotidiennement », explique Maimouna Dieng, Directrice générale et fondatrice des Séminaires et de la plateforme.

La formation de ce samedi 7 septembre 2024 porte sur le thème : « Sécuriser votre avenir : l’importance de souscrire à une police d’assurance pour une protection durable ». Cette rencontre a été honorée par la présence de la marraine, Madame Raqui Wane, Présidente de la commission Genre, Mixité professionnelle, Économie Sociale et Solidaire du Conseil National du Patronat, et Administratrice générale de Horizons Assurances S.A. Elle a souligné que l’assurance est un levier essentiel du développement. Une fois assurée, une entrepreneure peut se permettre d’investir sur de nouveaux marchés avec plus de confiance, sachant qu’en cas de sinistre, elle est protégée par une institution prête à intervenir pour lui venir en aide.

La présidente de Horizons Assurances S.A. appelle ainsi toutes les femmes entrepreneures à formaliser leurs activités et à souscrire à des assurances qui couvrent les risques auxquels elles sont exposées.

Lancée le 23 décembre 2023, la plateforme Activ’Elles continue aujourd’hui d’offrir aux femmes entrepreneures la possibilité de se former à des tarifs abordables.

La Banque de la Diaspora : une promesse enfin sur le point de se concrétiser

La diaspora sénégalaise, force économique considérable, injecte annuellement 2 562 millions de dollars US dans l’économie nationale, soit plus de 1 500 milliards de francs CFA. Ce montant représente 10,5 % du PIB sénégalais, surpassant de loin les apports de l’aide publique au développement. Cette manne financière, issue des envois de fonds des millions de Sénégalais vivant à l’étranger, attise l’intérêt des gouvernements successifs, désireux de mieux canaliser ces capitaux pour soutenir le développement du pays.

Le projet d’une Banque de la Diaspora, idée initialement évoquée par le président sortant Macky Sall, pourrait bientôt voir le jour sous l’impulsion de l’actuel tandem gouvernemental Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko. Lors du lancement de la quatrième édition de la journée nationale « Sétal Sunu Reew » à Matam, le Premier ministre a réitéré l’engagement du président Faye à concrétiser cette vision : « Dans le programme du Président Bassirou Diomaye Faye, on a prévu de lancer une Banque de la Diaspora. Elle transfère 1500 milliards de francs CFA par an. Cela dépasse le montant de l’aide au développement. »

L’idée d’une institution bancaire dédiée à la diaspora n’est pas nouvelle. Déjà en 2019, lors d’un meeting à Diourbel, Macky Sall, alors candidat à sa propre succession, avait déclaré : « Je voudrais m’adresser à la diaspora sénégalaise, cette diaspora qui est la quinzième région du Sénégal. Leur contribution à l’économie fait deux fois l’aide publique au développement. Ils font entrer plus de 1200 milliards de F Cfa par an. (…) Je m’engage à examiner les conditions de création d’une banque dédiée à la diaspora pour le financement de leur habitat et pour le financement de leurs activités de retour au Sénégal. »

Toutefois, cette promesse n’a jamais été concrétisée sous son mandat. Aujourd’hui, l’équipe actuelle semble décidée à transformer cette aspiration en réalité. La création de la Banque de la Diaspora permettrait de mieux structurer et orienter les ressources financières des Sénégalais de l’extérieur, non seulement pour faciliter leurs investissements au Sénégal, mais aussi pour financer des projets de développement local.

Le potentiel est énorme. La diaspora, en plus de ses contributions financières directes, joue un rôle crucial dans le soutien aux familles restées au pays, dans la création de petites et moyennes entreprises, ainsi que dans la construction d’infrastructures sociales, telles que les écoles et les centres de santé.

Le lancement de cette banque pourrait également marquer un tournant stratégique pour le Sénégal en matière de mobilisation des ressources internes, réduisant la dépendance vis-à-vis des financements extérieurs. Pour la diaspora, cela représenterait une opportunité unique d’investir dans leur pays d’origine tout en bénéficiant d’un cadre bancaire qui comprend leurs besoins spécifiques.

Reste à voir comment ce projet, une fois mis en place, sera accueilli par la diaspora elle-même.

Saliou Camara, alias Zaldo, annonce la sortie de son premier album intitulé « Sénégal Pointure »

À quelques jours du lancement de son premier album intitulé Sénégal Pointure, l’artiste Saliou Camara, alias Zaldo, a animé une conférence de presse ce dimanche pour présenter au public le contenu de cet album, dans lequel il aborde des faits de société, entre autres thèmes. Ce natif de Dakar, né en 1985, est chanteur-compositeur. Il a effectué ses études secondaires à Simbandi Brassou, dans la région de Sédhiou, où il a entamé sa carrière musicale avec le groupe Pakatass, dont ses parents sont originaires.

« Je suis artiste-musicien et compositeur. Après plusieurs années dans la musique, je viens de sortir mon premier album, en date du 5 septembre 2024, intitulé Sénégal Pointure. Cet album est une production du label Kéléfa Music Group, dirigé par FAFADI », a expliqué l’artiste.

Zaldo a également évoqué le choix du titre Sénégal Pointure. Selon lui, les 14 régions du pays n’ont pas les mêmes politiques de développement. Il estime que ces 14 contrées doivent être sur un pied d’égalité en matière de gestion par les autorités. Il a souligné que tout est trop concentré dans la capitale, ce qu’il qualifie d’injustice.

Dans ses propos, Zaldo a également mentionné des références importantes dans son parcours musical, notamment l’UCAS Bande de Sédhiou, ainsi que les œuvres d’Ismaël Lô et de FAFADI, qui l’ont profondément influencé dans sa compréhension et son engagement envers la culture mandingue.

« Je suis membre fondateur du groupe CASAMIRO, une formation musicale de rappeurs originaires de Sédhiou, active sur la scène locale depuis le début des années 2000. Le répertoire de CASAMIRO est riche de chansons en mandingue, wolof et anglais. Notre style musical est ancré dans les traditions locales, alliant le diambadong et l’afrobeat. Nous sommes conscients des enjeux contemporains et nous consacrons à la sensibilisation sur divers sujets tels que la protection de l’environnement, l’apaisement du climat politique en période électorale, les accidents de la route, les grossesses précoces et le maintien des filles à l’école », a-t-il conclu.

Les Patriotes de Médina Baye nettoient la cité de Cheikh Al Islam et ses environs

Dans le cadre de la préparation du Gamou international de Médina Baye, prévu le 15 septembre, les « Patriotes » de Médina Baye ont pris des initiatives significatives pour assurer le succès de l’événement. Du matériel a été déployé dans la cité religieuse à l’occasion de la Journée de « Set Sétal », qui vise à sensibiliser la population sur l’importance de maintenir un environnement propre et sain avant, pendant, et après le Gamou.

« Cette fois-ci, cette journée initiée par le président Bassirou Diomaye Faye coïncide avec les préparatifs du Gamou international de Médina Baye. En tant que Patriotes, mais surtout natifs de cette localité, nous avons jugé nécessaire de sortir en masse pour rendre propre cette cité de Mame Baye Niasse », a souligné Djim Kébé, coordonnateur des activités du Gamou de Médina Baye de PASTEF, à Fass Cheikh Tidiane.

« Au-delà de Médina Baye, nous allons rendre propres d’autres quartiers comme Fass Cheikh Tidiane, Darou Rahmaty, Thioffack, Médina Mbaba et Sam, car nous savons que ces quartiers accueillent des pèlerins. Nous avons bénéficié du soutien de la SONAGED et d’autres bonnes volontés », a-t-il ajouté.

Cette initiative ne s’arrêtera pas là. « Nous venons de commencer, et nous continuerons à mener ces opérations jusqu’au Gamou Watt », a assuré M. Kébé.

Gamou de Médina Baye : matériel de nettoiement et enveloppe financière, le geste du Président des  » 72h du Saloum » .

Le Président des  » 72h  du Saloum », El Hadji Fallou Kébé, a participé à la journée nationale de nettoiement organisée ce 7 septembre à l’Esplanade de la grande mosquée de Médina Baye. Pour préparer la cité sainte à accueillir sereinement les pèlerins, il n’a pas lésiné sur les moyens. 

 » Comme nous le faisons, à chaque premier samedi du mois, nous sommes venus répondre à l’appel du Président de la République et de son Premier Ministre pour le  » Sétal Sunu Réew « . En tant que fils de Kaolack et musulman, nous avons voulu mettre la main à la pâte pour participer à l’organisation du Gamou International de Médina  » a expliqué El Hadji Fallou Kébé. 

Au nom de l’association sportive et culturelle Saloum et au nom des  » 72h du Saloum », il a octroyé 40 brouettes, 50 balais, 50 râteaux, 50 balais nylon, 60 bacs à ordures au comité d’organisation du Gamou International de Médina.  » Pour soulager le centre de santé de l’affluence monstre qu’il reçoit à chaque événement, nous leur avons aussi donné 300 milles francs CFA et 15 bacs à ordures  » a ajouté M. Kébé. 

Rappelons que la cérémonie de remise des dons et la journée  » Setal Sunu Réew  » a vu la présence du Secrétaire d’Etat au Développement des PME-PMI, du nouveau Gouverneur de la Région de Kaolack, de la Mairie, des responsables de la SONAGED, de l’Urbanisme, de l’Agence des grands travaux de la Faydha et du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Faydha ( COMAF).

La 4ème Édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew » : Un engagement citoyen pour un Sénégal durable

Ce samedi, la Baie de Hann a été le théâtre d’une mobilisation citoyenne d’envergure lors de la 4ème édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew ». Sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal nouveau », cet événement a réuni diverses autorités militaires et civiles ainsi que des centaines de citoyens venus participer à cette initiative de nettoyage et de reboisement.

La présence du Ministre des Forces Armées, le Général Biram Diop, accompagnée de la Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Madame Fatou Diop, ainsi que du Chef d’État-Major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, et du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, a donné à cette journée une portée nationale. Les autorités locales ont également contribué à encourager cet élan civique.

Les populations, massivement présentes, ont uni leurs forces aux côtés des militaires pour mener des activités de nettoyage intensif de la baie de Hann. Ce lieu, autrefois l’une des plus belles baies du Sénégal, est aujourd’hui en proie à une pollution galopante due aux déchets plastiques et aux rejets industriels. Cet effort collectif s’inscrit dans un programme de réhabilitation environnementale qui vise à restaurer la beauté naturelle de la baie et à protéger son écosystème fragile.

En plus du nettoyage, des arbres ont été plantés dans plusieurs zones environnantes, symbolisant un engagement durable envers la protection de l’environnement. La plantation d’arbres, action concrète de reboisement, vise non seulement à lutter contre la déforestation mais aussi à sensibiliser les populations locales à l’importance de l’écologie dans le développement durable.

Cet événement, qui se veut une réponse citoyenne aux défis environnementaux et civiques du pays, met en lumière l’engagement de la jeunesse sénégalaise pour un avenir meilleur. À travers cette initiative, les organisateurs et les participants entendent encourager la responsabilité collective et l’implication des jeunes dans la préservation de leur patrimoine naturel et dans la construction d’un Sénégal plus propre et plus vert.

La Journée « Setal Sunu Reew » est désormais un rendez-vous annuel, synonyme d’unité, de solidarité et d’action collective pour un Sénégal en plein essor écologique et civique.

Arrestation de Cheikhna Keita : Une Procédure Judiciaire en Cours

L’arrestation de Cheikhna Keita, président du mouvement Force dolel Askanwi, a marqué un tournant significatif dans la journée d’hier. Conformément à un ordre du parquet, Keita a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) peu avant 17 heures, avant d’être transféré à la cave du Palais de Justice.

Lors de son interrogatoire, Keita a expliqué qu’il n’avait fait que « commenter » des publications sur les réseaux sociaux. Toutefois, cette justification n’a pas empêché le parquet de réagir vigoureusement. Selon le quotidien Libération, bien que le parquet ait initialement prévu de traiter le dossier comme une simple question d’analyse, il est maintenant envisagé d’ouvrir une information judiciaire. En conséquence, un mandat de dépôt pourrait être requis.

Les 28 et 29 août derniers, Keita avait déjà été entendu à deux reprises par la DIC suite à ses commentaires controversés lors d’une émission télévisée. Dans cette émission, il avait évoqué une prétendue altercation entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko au Palais. Cette enquête s’inscrit dans un contexte plus large de tensions politiques et de critiques acerbes à l’égard du régime en place. Ce lundi, Cheikhna Keita devrait être informé de l’évolution de son dossier, qui pourrait avoir des implications judiciaires importantes.

Le Déménagement du Tribunal de Pikine-Guédiawaye Retarde la Procédure dans l’Affaire du Double Meurtre de Pikine Technopole

Le procès de la danseuse Nabou Lèye et de ses coïnculpés dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole pourrait subir un retard significatif en raison du déménagement en cours du Tribunal de Pikine-Guédiawaye. Selon Les Échos, le tribunal se déplace actuellement vers de nouveaux locaux situés sur la VDN3. Ce déménagement entraîne la seule exception pour le Tribunal d’instance de Pikine, qui restera à son emplacement actuel.

Les avocats de la défense expriment des préoccupations quant à l’impact potentiel de ce déménagement sur la programmation des auditions. Aziz Dabala et Wally, les victimes, ont été retrouvés morts dans l’appartement de la danseuse à Pikine Technopole. Sept personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt depuis le 28 août dernier. Les accusations portées contre ces individus sont lourdes et variées.

Nabou Lèye, inculpée pour association de malfaiteurs et complicité d’assassinat avec barbarie, est l’une des principales accusées dans cette affaire. Les autres suspects, dont M.L.D alias Modou Lo et cinq autres personnes, sont poursuivis pour des charges similaires ainsi que pour vol.

Le juge d’instruction, actuellement occupé par l’installation dans ses nouveaux bureaux, pourrait mettre un certain temps avant de reprendre les auditions. Cette situation pourrait considérablement ralentir le processus judiciaire et prolonger l’attente pour les parties impliquées dans cette affaire complexe.

Ousmane Sonko Présente Ses Condoléances à la Famille Mbacké à Touba

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite ce vendredi à Touba pour présenter ses condoléances à la famille de Serigne Saliou Mbacké suite au décès de Sokhna Walo Mbacké. La rencontre s’est tenue en présence de Serigne Djily Mbacké.

Au cours de sa visite, Sonko a exprimé la compassion du Président de la République, qui l’a contacté par téléphone la veille pour lui transmettre ses condoléances. Le leader politique a rappelé un moment précieux avec la défunte, se souvenant d’une conversation téléphonique au cours de laquelle Serigne Abdou Mbacké de Darou Moukhty lui avait passé Sokhna Walo Mbacké. Il a partagé que, lors de cet échange, Sokhna Walo Mbacké avait formulé des prières pour lui et lui avait exprimé son affection. Sonko a souligné que ces prières avaient été exaucées, témoignant ainsi de l’impact profond de ses paroles et de son soutien.

Changement de Date pour la Déclaration de Politique Générale d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la nouvelle date pour la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui se tiendra désormais le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, par le ministre du Travail, Yankhoba Diémé.

Initialement prévue pour le 11 septembre selon une décision antérieure des députés, la DPG de Sonko était planifiée la veille de la date pressentie pour la dissolution de l’Assemblée nationale. Les partisans de Sonko ont critiqué cette programmation, soulignant qu’elle ne respecte pas le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui stipule que les députés doivent être prévenus au moins 8 jours avant la tenue de la DPG.

Le report au 13 septembre vise à répondre aux préoccupations soulevées par l’opposition et à garantir la conformité avec les procédures établies. La nouvelle date devrait permettre de clarifier les positions de chaque partie et de préparer le terrain pour une discussion plus sereine et ordonnée sur les orientations politiques du gouvernement.

Les Députés se Préparent pour une Semaine Chargée à l’Assemblée

À partir de ce lundi, les députés se réuniront en séances plénières pour examiner trois projets de loi cruciaux, marquant le début de cette semaine parlementaire intensive. Selon des informations fournies par l’APS, ces débats débuteront avec la présentation du projet de loi n°09/2023, relatif à la loi de règlement pour la gestion de l’année 2022. Ce texte sera défendu à 9 h par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

Dans l’après-midi, à 15 h, le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, se présentera à l’hémicycle pour promouvoir le projet de loi n°01/2024. Ce projet vise à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, communément appelée Convention de Niamey, adoptée à Malabo en juin 2014.

Plus tard dans la journée, à 20 h, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, introduira le projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte est attendu comme une étape clé pour le renforcement des mécanismes de protection des droits humains au niveau national.

Mercredi, à partir de 10 h, les députés accueilleront le Premier ministre Ousmane Sonko pour sa Déclaration de politique générale. Cette intervention marquera la fin de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée, offrant aux parlementaires l’occasion de discuter des priorités gouvernementales et des grandes orientations politiques pour les mois à venir.

L’ancien ministre de la Jeunesse rejette les accusations de déplacements à l’étranger

L’ancien ministre de la Jeunesse, Papa Malick, a fermement rejeté les accusations selon lesquelles il aurait effectué des déplacements internationaux récents, lors de son intervention sur MNF sur la 7tv. Face aux accusations, Malick a affirmé qu’il ne possédait pas de passeport en cours de validité, le sien étant expiré depuis février 2024. « En moyenne, depuis cinq ans, je ne voyage qu’une fois par an », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’a actuellement aucun visa en vigueur et qu’il n’a pas jugé nécessaire de renouveler son passeport.

Il a précisé qu’il ne possède ni affaires à l’étranger ni proches nécessitant son intervention et qu’il se concentre exclusivement sur ses activités au Sénégal. L’ancien coordonnateur du PRODAC a également rappelé qu’il a honoré les missions de l’État à cinq reprises dans le passé, et qu’il a restitué son passeport diplomatique. « Je suis entre Dakar et mon village. Je n’ai rien à me reprocher et aucune raison de fuir le pays », a-t-il conclu, soulignant son engagement à rester sur le sol sénégalais.

Ousmane Noël Dieng convoqué à la Gendarmerie : Une affaire en suspens

Le responsable politique Ousmane Noël Dieng, natif de Kaolack, a reçu une convocation de la part de la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Il est attendu pour se présenter le lundi 9 septembre 2024 à 10h. La convocation mentionne un motif vague : « Affaire le concernant ».

Ce matin, vers 11h, contacté par Dakaractu, Ousmane Noël Dieng a déclaré ne pas être informé de cette convocation et semblait surpris par la situation. Les détails précis de l’affaire restent encore flous, et l’attente d’éclaircissements est en cours. Les développements futurs seront suivis de près pour comprendre la nature de cette enquête.

Fatoumata Barry, alias Rangou, Jugée pour Diverses Infractions le 5 Décembre

L’ancienne animatrice de la Sen Tv, Fatoumata Barry, mieux connue sous le pseudonyme Rangou, sera jugée le 5 décembre prochain devant le tribunal correctionnel pour une série d’accusations graves. Cette affaire, qui avait fait les gros titres de la presse en 2020, implique Rangou dans des accusations d’association de malfaiteurs, de prostitution, de proxénétisme, de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, ainsi que de défaut de carnet sanitaire et de violation de la loi de l’état d’urgence.

L’élément déclencheur de cette affaire remonte au 27 mai 2020, lorsque Rangou avait organisé un événement appelé « Yendu Party » à l’hôtel Ngor Timis. Cette rencontre avait attiré l’attention des forces de l’ordre en pleine pandémie de Covid-19, période durant laquelle les rassemblements étaient strictement interdits.

En plus de Rangou, Aïssatou Ndiaye, connue sous le nom d’Aïcha Ndiaye, sera également jugée pour des chefs d’accusation similaires. L’affaire implique également Fatou Diouf, Kiné Ndiaye, Mame Fatou Diop, Alima Sy, ainsi que neuf autres individus placés sous contrôle judiciaire. Tous sont poursuivis pour association de malfaiteurs et violation de la loi de l’état d’urgence.

Les détails de l’audience, ainsi que les développements futurs, seront scrutés de près, étant donné l’ampleur et la nature des accusations portées contre les prévenus.

CAN 2025 : Sénégal vs Burkina Faso, un match clé pour les Lions de la Teranga

Ce vendredi soir à 19h00 GMT, l’Équipe Nationale du Sénégal accueille le Burkina Faso au Stade Abdoulaye-Wade, dans le cadre des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Après quelques performances en demi-teinte lors du dernier rassemblement en vue des qualifications pour le Mondial 2026, les hommes d’Aliou Cissé entendent bien démarrer cette nouvelle saison sur une note de sérénité. Face au Burkina Faso, un adversaire redoutable dans le groupe L, les Lions de la Teranga auront l’opportunité de se relancer.

Un retour au 3-4-3 malgré les critiques

Aliou Cissé, qui a récemment fait l’objet de critiques pour sa stratégie, ne semble pas prêt à abandonner son système en 3-4-3. Lors du dernier rassemblement, ce schéma tactique avait été mis en cause, notamment pour sa compatibilité avec Sadio Mané, la star offensive sénégalaise. Pourtant, pour cette rencontre cruciale, le sélectionneur mise une nouvelle fois sur cette formation.

Sadio Mané, le leader offensif

Sadio Mané, meilleur buteur de l’histoire de la sélection sénégalaise et évoluant actuellement à Al-Nassr, sera de nouveau le pilier de l’attaque sénégalaise. Positionné sur l’aile gauche dans ce 3-4-3, il sera épaulé par Ismaïla Sarr et Nicolas Jackson, en pleine forme depuis son arrivée en sélection. Jackson, auteur de belles prestations avec Villarreal, devrait être préféré à Habib Diallo pour débuter la rencontre.

Des incertitudes défensives et au milieu de terrain

Si l’attaque semble fixée, quelques interrogations subsistent concernant la défense et le milieu de terrain. Abdoulaye Seck est pressenti pour accompagner Kalidou Koulibaly, le capitaine, et Moussa Niakhaté dans la défense à trois. Toutefois, il n’est pas exclu que Pape Gueye, milieu récupérateur talentueux, soit titularisé aux côtés de Pape Matar Sarr et Idrissa Gana Gueye au milieu, permettant à Cissé d’adapter son schéma en 4-3-3 selon les besoins du match.

Dans cette optique, Habib Diarra pourrait occuper le poste de latéral droit, ce qui offrirait une flexibilité tactique supplémentaire en cas de modification du système en cours de match.

La composition probable des Lions de la Teranga

Pour cette rencontre décisive face au Burkina Faso, voici la composition probable des Lions :

  • Gardien : Edouard Mendy
  • Défenseurs : Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté
  • Milieux de terrain : Habib Diarra, Pape Matar Sarr, Idrissa Gueye, Ismail Jakobs
  • Attaquants : Ismaïla Sarr, Nicolas Jackson, Sadio Mané

Cette rencontre est cruciale pour le Sénégal qui doit assurer sa qualification pour la CAN 2025 et se montrer à la hauteur de son statut de champion d’Afrique en titre. Une victoire contre le Burkina Faso serait un signal fort envoyé à leurs adversaires et une façon de retrouver une dynamique positive pour le reste des qualifications.

Les supporters sénégalais attendent avec impatience de voir si cette équipe parviendra à confirmer son statut et si le 3-4-3 d’Aliou Cissé pourra finalement s’imposer comme une formule gagnante.

Affrontements à Ngor Plage : la police déjoue une opération de trafic de drogue, un agent blessé par balle

Un incident violent a éclaté à Ngor Plage lors de l’arrestation de deux trafiquants de drogue, Kane et Ba, par des éléments de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Selon L’Observateur, la division dirigée par le commissaire Niane menait une opération d’infiltration pour surveiller les activités de Kane, un trafiquant influent opérant dans la région.

Les agents, en civil, observaient Kane depuis plusieurs semaines, l’accusant de fournir discrètement des substances illicites telles que du crack, de l’héroïne et de l’ecstasy, principalement sur la plage de Ngor et la Corniche Ouest. L’opération a été déclenchée après que Kane, âgé de 52 ans, a été licencié de son poste à l’hôtel Madrague pour des comportements inappropriés. Lorsque Kane a récupéré ses bagages pour quitter l’hôtel, les policiers l’ont encerclé et découvert dans son véhicule 8 pierres de crack ainsi qu’une sacoche remplie d’argent.

C’est au moment de l’arrestation que les choses ont dégénéré. Un groupe de jeunes, mené par Kherou Ngor, a tenté de s’opposer à l’embarquement des deux trafiquants. Face à cette agression, un policier a tiré deux coups de sommation. Mais loin de se disperser, les assaillants ont riposté violemment. Pendant l’affrontement, Kherou Ngor a réussi à s’emparer de l’arme de service d’un des policiers et a blessé un agent en tirant une balle dans sa jambe.

La situation est devenue critique lorsque d’autres jeunes se sont joints à l’affrontement, obligeant les policiers à se replier dans l’hôtel en attendant des renforts. La Brigade d’intervention polyvalente (BIP) et le Groupement rapide d’intervention (GRI) sont rapidement intervenus, maîtrisant la situation et procédant à l’arrestation de quatre individus, dont Kherou Ngor.

Les agresseurs sont poursuivis pour diverses infractions, dont complicité de trafic de drogue, entrave à une mission de police et confiscation d’une arme de service. Quant aux trafiquants, Kane et Ba, ils ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention de stupéfiants et incitation à la violence. Cette intervention montre la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue, mais met également en lumière les tensions croissantes autour des activités illicites dans certaines zones sensibles de Dakar.

Assemblée Nationale : Conférence des présidents et tensions autour de la DPG

Ce jour, l’Assemblée Nationale du Sénégal a tenu une conférence des présidents pour définir le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, cette session est marquée par des tensions politiques, notamment concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko. Le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar (BBY), a exprimé son mécontentement face à ce qu’il qualifie de « manœuvres » de Sonko et de son gouvernement.

Selon le parlementaire, Ousmane Sonko chercherait à éviter la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), en invoquant l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. Cet article stipule que l’exécutif doit informer l’Assemblée huit jours avant la tenue de la DPG. Toutefois, le président du groupe BBY réfute cet argument, soulignant que l’article 97 s’applique uniquement lorsque l’exécutif fixe lui-même la date de la DPG. Or, dans ce cas précis, la session extraordinaire a été convoquée par le Président de la République, ce qui, selon lui, change la situation.

Le président du groupe parlementaire BBY rappelle également les dispositions de l’article 19 du règlement intérieur, qui donne à la conférence des présidents la responsabilité exclusive de l’organisation des travaux de l’Assemblée. Il accuse ainsi Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye de chercher à tromper l’opinion publique et à contourner leurs obligations constitutionnelles.

Ces accusations soulignent une profonde division politique au sein du gouvernement et de l’Assemblée. Les critiques formulées par le président du groupe BBY reflètent l’intensité des débats autour de la DPG, un moment clé pour tout Premier Ministre afin de présenter ses priorités et obtenir la confiance des parlementaires.

L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’Assemblée et le climat politique du pays, alors que la majorité et l’opposition continuent de s’affronter sur la question de la légitimité et du respect des institutions.

Kaolack: réouverture des unités industrielles, Cheikh Niass montre la voie au Gouvernement

Le leader des « Jeunes Marabouts de Léona » Niassène et par ailleurs membre de Pastef/Kaolack a fait face à la presse ce 5 septembre. Il a profité de cette occasion pour appeler le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à mettre en place un programme spécial pour la ville du centre, soulignant que Kaolack s’est mobilisée comme un seul homme pour l’amener au pouvoir.

« La ville de Kaolack est la capitale du Sine-Saloum. C’est ici que transitent tous les produits agricoles du bassin arachidier et de la sous-région ouest-africaine. Elle mérite donc un traitement spécial », a déclaré Cheikh Tidiane Niass, membre de Pastef à Kaolack, devant une foule de militants réunis en début de soirée à Léona Niassène.

Égrenant une série de doléances, le petit-fils de Mame Khalife Niass a décrit la dégradation des routes, le manque d’infrastructures et l’absence de débouchés économiques, empêchant la jeunesse de trouver un emploi durable, en dehors de la location de motos-taxis (« jakartamens ») et des petits boulots précaires.

« Kaolack était autrefois le centre des activités économiques de la zone centre, avec de nombreuses industries de transformation. Seul un investissement majeur, visant la réouverture de ces unités industrielles, permettrait au Saloum de retrouver son éclat d’antan », a-t-il souligné.

Il a également exhorté le maire de Kaolack à concentrer davantage d’énergie sur la recherche de solutions structurelles pour la commune. « Il occupe trois postes : la présidence de la Chambre de commerce, la gestion du projet Cœur de Ville, et la mairie, ce qui montre la confiance que lui accordent les populations », a-t-il rappelé.

Enfin, concernant le Gamou, Cheikh Niass a insisté sur la nécessité de la venue du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko à Kaolack. Selon lui, ils doivent constater de visu la situation chaotique de la ville et échanger avec les populations, qui ne les ont pas vus depuis l’élection présidentielle, malgré leurs nombreuses sorties ailleurs.

Marie Lô : Le procès renvoyé au 7 novembre pour escroquerie présumée de plus de 500 millions de FCFA

Marie Lô, fille du célèbre chanteur Ismaïla Lô, a été convoquée au tribunal de grande instance hors classe de Dakar ce jeudi, pour répondre à des accusations d’escroquerie portant sur une somme de 533,5 millions de FCFA. Ce procès, qui attire une grande attention médiatique, a cependant été renvoyé au 7 novembre prochain, laissant ainsi les parties concernées dans l’attente des plaidoiries.

Inculpée et placée sous mandat de dépôt par le juge du 10ème cabinet, Marie Lô est accusée d’avoir mis en place un système pyramidal frauduleux à travers sa société Balgis Holding. Ce stratagème aurait permis d’appâter plusieurs victimes en leur faisant croire qu’elle avait remporté des marchés publics fictifs, contre des sommes d’argent importantes. Ce sont neuf plaignants qui se sont initialement tournés vers la Section de recherches de la gendarmerie pour dénoncer ces pratiques.

Cependant, d’autres plaintes similaires ont été déposées depuis que Marie Lô est incarcérée, laissant entendre que le montant total du préjudice pourrait encore augmenter. Cette affaire, qui pourrait s’étendre bien au-delà des premières estimations, met en lumière la vulnérabilité de nombreuses personnes face à des systèmes frauduleux de ce type.

L’ancien ministre de la Culture, Aliou Sow, qui fut son époux, n’est pas directement impliqué dans cette affaire, mais son nom revient dans les discussions en raison de leur lien passé. Le tribunal, en reportant le procès pour plaidoiries, permet aux parties concernées de préparer leurs arguments avant la prochaine audience.

Le 7 novembre sera donc une date clé dans cette affaire qui a marqué les esprits, tant par les montants en jeu que par la personnalité publique de l’accusée.

Tensions autour des propos de Cheikh Oumar Diagne : Touba et la communauté mouride réagissent avec force

Les propos tenus par Cheikh Oumar Diagne, Directeur des moyens généraux de la présidence, ont suscité une vague de colère au sein de la communauté mouride, en particulier à Touba. En effet, le collectif de défense des intérêts de cette confrérie religieuse s’est insurgé contre ce qu’il considère comme des propos désobligeants et offensants à l’encontre des écrits sacrés de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.

Selon les informations relayées par iRadio, le collectif demande expressément le limogeage de Cheikh Oumar Diagne, estimant que de telles paroles ne sauraient rester impunies. Ce cadre reproche à Diagne d’avoir attaqué l’héritage spirituel de Cheikh Ahmadou Bamba, ce qui est perçu comme une insulte grave par les fidèles mourides, profondément attachés aux enseignements de leur guide spirituel.

La tension a atteint un niveau tel que Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres membres influents de la communauté ont déposé une plainte officielle contre Cheikh Oumar Diagne auprès du procureur de Dakar. Cette action en justice montre la détermination des dignitaires mourides à ne pas laisser cet incident passer sous silence.

En plus de la plainte, une demande d’autorisation a été soumise à la préfecture de Dakar pour organiser une marche de protestation. Cette manifestation est prévue pour ce vendredi, après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de rassemblement pour la communauté mouride à Dakar.

Il est à noter que cette affaire survient dans un contexte où la religion et les questions de respect envers les figures religieuses sont prises très au sérieux au Sénégal, pays où la cohabitation pacifique des confréries religieuses joue un rôle central dans la stabilité sociale. Il reste à voir comment la situation évoluera, mais les appels à l’apaisement sont nombreux afin d’éviter tout débordement.

Discours imminent du Président Bassirou Diomaye Faye : Quelle annonce face à la crise parlementaire ?

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, successeur de Macky Sall, s’apprête à s’adresser à la nation dès son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. L’annonce de ce discours, relayée par la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) et reprise par le journal Enquête, attise déjà l’attention, même si le contenu précis reste encore flou. Cependant, selon les spéculations, une chose semble certaine : le président ne pourra ignorer l’actualité brûlante qui secoue le Sénégal, notamment la crise parlementaire.

Le Sénégal traverse actuellement une période délicate, marquée par des tensions au sein de l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs semaines, des affrontements politiques et des désaccords au sujet de réformes institutionnelles alimentent les débats. Plusieurs sessions parlementaires ont été perturbées par des altercations entre députés, témoignant de la gravité de la situation. De plus, l’opinion publique s’inquiète de l’incapacité apparente de l’Assemblée à mener à bien ses travaux législatifs dans un climat apaisé.

Cette crise parlementaire a pris de l’ampleur, au point de susciter des craintes quant à la stabilité des institutions démocratiques du pays. Il est donc fort probable que l’allocution de Bassirou Diomaye Faye vise à rassurer les citoyens tout en proposant une feuille de route pour sortir de cette impasse.

Les attentes de la population sont élevées, tant sur le plan économique que politique. Le récent sommet Chine-Afrique a permis à Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations entre Dakar et Pékin, ouvrant des perspectives de coopération économique pour les prochaines années. Le discours du président pourrait donc également aborder les retombées de ce sommet, notamment en matière d’investissements, de développement des infrastructures et de partenariats stratégiques.

Toutefois, c’est la crise parlementaire qui retient surtout l’attention. Les Sénégalais s’interrogent sur les mesures que le chef de l’État compte prendre pour restaurer l’ordre au sein de l’hémicycle et garantir le bon fonctionnement des institutions. Des réformes constitutionnelles, la réorganisation du travail parlementaire ou encore des appels au dialogue entre les différents groupes politiques pourraient figurer parmi les sujets abordés.

Dans une période marquée par des incertitudes politiques et sociales, Bassirou Diomaye Faye pourrait se poser en rassembleur, prônant l’unité nationale. Si l’histoire récente du Sénégal a montré que le pays a souvent su surmonter des crises politiques, il incombe désormais à son président de trouver des solutions durables pour apaiser les tensions et permettre à la démocratie sénégalaise de continuer à prospérer.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye sera scruté de près, non seulement par la classe politique, mais aussi par la population sénégalaise dans son ensemble. Face à la crise parlementaire et aux nombreux défis qui se posent au Sénégal, il sera attendu sur des mesures concrètes pour apaiser les tensions et tracer une voie vers une stabilité institutionnelle renouvelée. L’annonce prochaine de son allocution est donc perçue comme un moment crucial pour l’avenir politique du pays.

VISITE EN PRÉLUDE AU MAOULOUD : Les assurances du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement du Gamou à Tivaouane. Ce sont les assurances données par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, à l’issue de la visite qu’il a effectuée hier, mercredi 4 septembre, en compagnie du préfet de Tivaouane. Dr Dièye a pu évaluer l’état des infrastructures hydrauliques destinées à assurer une alimentation correcte en eau de la ville d’El Hadj Malick Sy.

Lors de cette visite, M. Abdou Diouf, directeur des travaux de la SONES, représentant le directeur général, a présenté le forage de la Grande Mosquée, réalisé dans le cadre de la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la SONES, ainsi que les travaux de pose de conduites sur 15 kilomètres pour l’alimentation en eau potable des villages de Sinou Khaly et Dindy Ball.

Le ministre a ensuite rendu visite aux autorités religieuses. Par la suite, il s’est rendu à Thiès, auprès de la famille Ndiéguène, pour s’enquérir des préparatifs en cours pour cet événement religieux majeur.

Ouverture officielle du 4e Sommet du FOCAC à Pékin : Une coopération sino-africaine renforcée sous le signe de la modernisation

Ce jeudi 5 septembre a marqué le lancement officiel du 4e Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, un événement co-présidé par la Chine et le Sénégal. Ce sommet, qui se déroulera jusqu’au 6 septembre, porte sur le thème : « Se donner la main pour avancer la modernisation et construire une communauté sino-africaine de haut niveau avec un avenir commun ».

Présent à Pékin depuis le 2 septembre dans le cadre d’une visite d’État, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a profité de son discours d’ouverture pour exprimer sa gratitude au Président chinois Xi Jinping et au peuple chinois pour l’hospitalité chaleureuse dont il a été l’objet. Dans son allocution, il a mis en lumière l’importance du FOCAC en tant que plateforme innovante pour le renforcement des relations sino-africaines depuis sa création en 2000.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la vitalité du FOCAC, qui, depuis plus de deux décennies, a permis de construire des partenariats stratégiques entre la Chine et les pays africains. Le forum a favorisé des échanges fructueux et a permis de concrétiser de nombreux projets, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, de la formation et de la santé. Il a tenu à souligner que ces initiatives, menées dans le cadre du FOCAC, sont des exemples concrets de la coopération efficace entre la Chine et l’Afrique.

En outre, le Chef de l’État sénégalais a reconnu l’importance cruciale du forum pour le développement du continent africain, tout en soulignant les défis à venir, tels que l’accélération de la modernisation et la réduction des inégalités économiques. Il a insisté sur la nécessité de continuer à renforcer la coopération sino-africaine, tout en adoptant une approche qui tient compte des aspirations communes et des réalités spécifiques des différents partenaires.

Au cours de son intervention, Bassirou Diomaye Faye a également exprimé sa satisfaction quant aux résultats concrets de cette coopération. Il a notamment mis en avant les progrès réalisés dans les domaines des infrastructures et de l’agriculture, qui ont transformé des millions de vies sur le continent africain. Il a aussi salué les efforts conjoints dans les secteurs de la formation et de la santé, qui ont permis aux pays africains de renforcer leurs capacités humaines et techniques, essentiels pour leur développement durable.

Enfin, dans un esprit de continuité et de solidarité, le Président sénégalais a adressé ses félicitations au Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour sa future prise de fonction en tant que co-président africain du FOCAC. Il a exprimé ses vœux de succès pour cette nouvelle étape dans la conduite de ce partenariat stratégique, en espérant que cette coopération continuera de se renforcer et de s’épanouir au bénéfice des populations africaines et chinoises.

Alors que le 4e Sommet du FOCAC se poursuit, il apparaît clairement que cette plateforme de coopération reste un vecteur incontournable pour la modernisation et la transformation des relations sino-africaines. Les engagements pris lors de ce sommet devraient contribuer à forger une communauté de destin entre la Chine et l’Afrique, guidée par des principes de solidarité, de développement mutuel et de prospérité partagée.

Tensions politiques autour de la reddition des comptes : Abdoul Mbaye interpelle Ousmane Sonko

Dans un climat politique marqué par des appels à la reddition des comptes, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a réagi aux récentes annonces de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’ouverture de cette procédure. S’exprimant via une publication sur Facebook, Abdoul Mbaye a lancé un message fort, soulignant la nécessité d’une gestion prudente des attentes vis-à-vis de la justice.

Mbaye, qui a lui-même fait l’expérience d’une justice qu’il qualifie de « justice aux ordres », a averti Ousmane Sonko de ne pas tomber dans le piège de l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. « Quand on considère avoir été victime d’une justice aux ordres, il faut éviter de donner l’impression de lui donner des ordres. Le Premier ministre Ousmane Sonko doit s’en soucier », a-t-il écrit.

Cette remarque intervient alors que Sonko a exprimé son engagement à renforcer les processus de reddition des comptes dans un contexte politique tendu, où la demande de transparence s’accompagne souvent d’accusations de manipulation des institutions. Selon Mbaye, la justice doit rester indépendante et ne pas être utilisée comme un outil de menace ou de pression politique. « La justice n’est pas un instrument de menaces. La justice applique le droit », a-t-il affirmé.

L’ancien chef du gouvernement et actuel président du parti de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a également rappelé l’importance de ne pas brouiller le message clé des récentes Assises de la justice. Ces assises, organisées pour repenser le rôle et le fonctionnement de la justice au Sénégal, ont mis en avant l’impératif d’une réforme pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires.

La sortie d’Abdoul Mbaye illustre la complexité de la situation politique actuelle, où les acteurs doivent naviguer entre la nécessité d’une transparence accrue et la préservation de l’intégrité des institutions. Tandis que le Premier ministre Ousmane Sonko semble déterminé à engager un processus de reddition des comptes, ces avertissements soulignent l’importance de garantir que ce processus se déroule dans le respect total des principes de justice et d’indépendance.

Le débat autour de la reddition des comptes et de l’indépendance judiciaire reste central dans la vie politique sénégalaise, alors que les citoyens et les observateurs attendent de voir comment ces engagements se traduiront en actions concrètes dans les mois à venir.

Assemblée nationale : Ousmane Sonko face à la représentation nationale le 11 septembre 2024

L’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du Sénégal a marqué un tournant décisif dans la vie politique du pays. Après plusieurs débats houleux entre la majorité parlementaire et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi, la conférence des présidents a enfin retenu la date du mercredi 11 septembre 2024 à 10h pour la présentation du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant la représentation nationale.

Cette session s’annonce cruciale, non seulement en raison du contexte politique tendu, mais également à cause des réformes et projets de lois en discussion. Le président de la République a soumis à l’Assemblée un ensemble de textes législatifs, lesquels seront débattus dans les jours à venir. Ces propositions couvrent des domaines stratégiques comme l’économie, la sécurité et la gouvernance, des thèmes chers au président Macky Sall, en quête de renforcement de son agenda politique.

Cependant, le point focal de cette session extraordinaire reste la comparution du Premier ministre Ousmane Sonko. Depuis sa nomination controversée à ce poste, Sonko fait face à une résistance sans précédent de la part de l’opposition et de certains membres de la société civile, exacerbée par des tensions politiques liées à ses procès en cours et son passé militant. Son passage devant les députés le 11 septembre sera non seulement une occasion pour lui de défendre les priorités de son gouvernement, mais aussi de répondre aux nombreuses critiques qui entourent sa gestion des affaires publiques.

Le climat tendu entre la majorité et les députés de Yewwi Askan Wi laisse présager des échanges intenses lors de cette séance. La coalition d’opposition, qui a maintes fois contesté la légitimité des actions du gouvernement, pourrait utiliser cette plateforme pour mettre en avant ses propres griefs et mettre en difficulté le Premier ministre. La majorité, quant à elle, compte sur cette session pour réaffirmer son soutien indéfectible à Sonko et au président Macky Sall.

La session du 11 septembre est donc très attendue, tant par la classe politique que par les citoyens sénégalais. Tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale pour suivre de près ce moment clé de la vie politique du Sénégal, qui pourrait influencer la direction que prendra le pays dans les prochains mois.

Le rendez-vous du 11 septembre marquera un tournant pour le gouvernement de Ousmane Sonko, qui devra convaincre non seulement les parlementaires, mais aussi l’opinion publique de la viabilité de ses réformes et de sa gestion des affaires publiques. Dans un climat de tensions politiques et de divisions profondes, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale promet d’être un moment de vérité pour l’avenir politique du Sénégal.

Pape Djibril Fall : « L’Assemblée nationale doit garder son autonomie face à la DPG et aux enjeux de l’heure »

Ce matin, l’honorable député Pape Djibril Fall (PDF) s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la Déclaration de Politique Générale (DPG), la gestion des affaires publiques et la reddition des comptes. Il a insisté sur l’autonomie de l’Assemblée nationale, affirmant qu’aucune autorité, ni le Premier ministre, ni le président de la République, n’a le pouvoir de déterminer la posture du Parlement. « L’Assemblée nationale est un pouvoir autonome, et personne ne peut trancher à sa place », a-t-il martelé, rappelant que la DPG est nécessaire pour déterminer les priorités gouvernementales face aux défis urgents du pays.

Le député a souligné l’importance de la DPG comme outil permettant de faire le point sur les actions futures du gouvernement, particulièrement dans des domaines critiques comme l’émigration clandestine. Il a rappelé que ce fléau, qui a été l’une des raisons du départ de Macky Sall, persiste et que la mer continue de faire des victimes. « Récemment, il a été évoqué des conventions signées avec des pays étrangers pour rapatrier les Sénégalais ayant déjà migré en Europe », a déclaré PDF, tout en regrettant l’absence d’un réel plan de recasement pour les populations déguerpies.

Sur la question des inondations et de l’assainissement, il a également dénoncé l’inaction prolongée des autorités face à certaines localités qui cohabitent avec l’eau tout au long de l’année. « Il est impératif que les autorités trouvent des solutions à ces problèmes », a insisté le parlementaire, ajoutant que seule une DPG pourrait clarifier les intentions du gouvernement en matière de chômage et de développement à court, moyen et long terme.

Sur la reddition des comptes, Pape Djibril Fall a appelé à la prudence et à la séparation stricte des pouvoirs. Il a critiqué le Premier ministre pour ses commentaires répétés sur les dossiers judiciaires, les qualifiant d’interférences susceptibles de politiser les poursuites. « Plus il en parle, plus cela donne aux personnes concernées l’impression que ces dossiers sont politiques », a-t-il averti. Il a appelé à une justice équitable, sans intervention de l’exécutif.

PDF a également soulevé les dossiers emblématiques de l’Aser et de l’Onas, appelant à une justice impartiale et dénonçant ce qu’il perçoit comme une justice à double vitesse. « Cheikh Tidiane Dièye doit être démis de ses fonctions, tout comme Cheikh Dieng. Nous ne voulons plus d’une justice à deux vitesses au Sénégal », a-t-il conclu.

Ces déclarations marquent une nouvelle étape dans le positionnement de Pape Djibril Fall, qui plaide pour une véritable séparation des pouvoirs et pour une gestion plus transparente des affaires publiques dans le pays.

Reddition des comptes : Une nouvelle ère de transparence annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko

Le débat autour de la reddition des comptes est au centre de l’actualité politique au Sénégal, suite aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko lors d’une réunion avec le personnel de la primature, retransmise en direct sur sa page Facebook. Ce geste marque le début d’une série d’actions judiciaires visant à éclaircir les pratiques financières douteuses des anciens responsables politiques et économiques.

Face à l’ouverture de la troisième session extraordinaire à l’Assemblée nationale, plusieurs députés ont pris la parole pour exprimer leur soutien à cette démarche. Amadou Ba, député du parti Pastef, a rassuré l’opinion publique en affirmant qu’il n’y aurait « pas de chasse aux sorcières ». Selon lui, la justice suivra son cours de manière indépendante, sans que les décisions ne soient dictées par des considérations politiques ou électorales. « Cette reddition de comptes, on aurait pu l’initier depuis bien longtemps », a-t-il précisé, soulignant l’attente prolongée de l’opinion publique sur ce sujet sensible.

Dans son discours, Ousmane Sonko a clairement affirmé que cette campagne de reddition des comptes allait s’intensifier dès cette semaine et pourrait s’étendre sur une longue période. Il s’est montré particulièrement ferme concernant les abus financiers liés au foncier, aux marchés publics et aux concessions. « Les gens ne peuvent pas se permettre n’importe quoi à coups de milliards », a-t-il lancé, dénonçant les pratiques opaques et illégales qui ont pu avoir lieu sous les régimes précédents.

Des mesures conservatoires ont d’ores et déjà été prises, empêchant certains anciens responsables d’effectuer des déplacements à l’étranger. Sonko a également révélé que malgré ces restrictions, quelques individus ont réussi à s’échapper, ajoutant qu’ils pourraient être ramenés au Sénégal pour répondre de leurs actes : « S’il faut aller les tirer par les orteils, ils reviendront. »

Cependant, Amadou Ba a tenu à rappeler que malgré l’aspect politique de l’annonce, cette initiative ne doit pas être interprétée comme une manœuvre partisane. « Le Premier ministre est un homme politique. Dans son discours, il y a nécessairement une dimension politique qu’il ne faut pas surévaluer », a-t-il insisté, appelant à distinguer entre le discours politique et la rigueur du processus judiciaire.

L’annonce de la reddition des comptes par le Premier ministre Sonko est une étape cruciale dans la lutte pour la transparence et la justice au Sénégal. Elle symbolise également un tournant dans la gestion des affaires publiques, alors que le pays se prépare pour la présidentielle de mars 2024. Le peuple sénégalais, témoin de ces changements, attend désormais avec impatience les suites de ces annonces et les actions concrètes qui en découleront.

Plainte contre Cheikh Oumar Diagne : Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses compagnons réagissent fermement

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, accompagné de plusieurs autres figures influentes, a déposé une plainte auprès du procureur de Dakar contre Cheikh Oumar Diagne, suite à des déclarations jugées offensantes envers les foyers religieux du Sénégal. Ces propos, qui ont créé une vive polémique, sont considérés comme une atteinte au respect dû aux grandes confréries religieuses du pays.

Pour manifester leur mécontentement, les plaignants ont également introduit une demande d’autorisation auprès de la préfecture de Dakar pour organiser une marche pacifique. Prévue ce vendredi après la prière, la manifestation débutera à partir de la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de la spiritualité mouride à Dakar. Selon les confidences de Serigne Modou Mbacké Bara Dolly à Seneweb, cette mobilisation vise à exiger des actions concrètes contre Cheikh Oumar Diagne.

Par ailleurs, une pétition en ligne, exigeant le limogeage de Cheikh Oumar Diagne de son poste stratégique au sein de la présidence, a déjà recueilli 987 signatures. Ce dernier occupe la fonction de Ministre conseiller, Directeur des moyens généraux de la présidence de la République. Ses détracteurs, dont Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, estiment que ses prises de position répétées, perçues comme irrespectueuses envers les tarikhas, sont incompatibles avec une fonction aussi sensible.

Le dernier incident en date concerne son refus de faciliter l’accueil des hôtes étrangers à l’occasion du Grand Magal, un événement religieux de grande envergure pour la communauté mouride. Ce comportement a accentué les tensions, et son maintien à ce poste, selon les plaignants, risque de compromettre les relations harmonieuses entre les foyers religieux du Sénégal et l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, également Président du mouvement Convergence Taxawu Ndonoy Magg Ni, se dit déterminé à poursuivre cette action jusqu’à l’obtention de la destitution de Cheikh Oumar Diagne, estimant que les foyers religieux méritent un respect sans faille.

Décès tragique de Rebecca Cheptegei : l’athlétisme en deuil face à un féminicide insensé

Jeudi matin, l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, âgée de 33 ans, est décédée des suites de ses blessures après avoir été immolée par le feu par un homme identifié comme son compagnon. L’acte, survenu quatre jours plus tôt dans l’ouest du Kenya, a suscité une vive émotion dans le monde de l’athlétisme et parmi les associations de défense des droits des femmes, appelant à mettre fin aux féminicides.

Le drame a eu lieu dimanche à Endebess, une localité proche de la frontière ougandaise, où Rebecca Cheptegei vivait avec sa sœur et ses deux filles, âgées de 9 et 11 ans. Le suspect, Dickson Ndiema Marangach, s’est introduit dans la propriété familiale en l’absence de la marathonienne, alors à l’église avec ses enfants. À leur retour, l’homme l’a aspergée d’essence avant de la brûler vive sous les yeux de ses filles, un acte décrit par la police comme la conséquence de « disputes familiales constantes ». Les blessures de Cheptegei, qui couvraient plus de 80 % de son corps, ont entraîné une défaillance de plusieurs organes, malgré les efforts des médecins du Moi Teaching and Referral Hospital (MTRH) à Eldoret.

Cet acte cruel a provoqué une vague d’indignation, tant au Kenya qu’en Ouganda. Donald Rukare, président du Comité olympique ougandais, a condamné « un acte lâche et insensé » et appelé à une action forte contre les violences faites aux femmes. Athletics Kenya, par la voix de son président, a exprimé une profonde tristesse, soulignant la nécessité de combattre la violence sexiste. Njeri Migwi, cofondatrice de l’association kényane Usikimye, a réagi en appelant à mettre fin aux féminicides, rappelant la mémoire de l’athlète en ces mots : « Rebecca Cheptegei est morte. Nous prononçons ton nom du pays des vivants. Repose en paix. »

Joan Chelimo, une athlète d’origine kényane et militante contre la violence sexiste, s’est dite « profondément bouleversée et indignée par cette attaque horrible ». Engagée dans la lutte contre les féminicides via l’association Tirop’s Angels, fondée après le meurtre en 2021 de l’athlète Agnes Tirop, Chelimo a réaffirmé son engagement à sensibiliser et à œuvrer pour un avenir sans violence.

Selon Joseph Cheptegei, père de la marathonienne, l’attaque est liée à un différend foncier concernant la propriété qu’elle avait acquise. « C’est le terrain qu’elle a acheté qui a causé les problèmes », a-t-il affirmé, demandant au gouvernement de prendre en charge la propriété de sa fille ainsi que l’avenir de ses enfants.

Ce drame rappelle tristement d’autres féminicides ayant marqué le monde de l’athlétisme au Kenya. En octobre 2021, la mort violente d’Agnes Tirop, 25 ans, poignardée par son mari, avait déjà bouleversé la communauté sportive. En avril 2022, Damaris Mutua, athlète bahreïnie d’origine kényane, avait elle aussi été tuée par son compagnon à Iten, un lieu emblématique de l’entraînement des athlètes.

Le décès de Rebecca Cheptegei soulève à nouveau des questions pressantes sur la violence domestique et les féminicides, et rappelle la nécessité urgente d’une action collective pour protéger les femmes, en particulier dans les communautés sportives.

Abdoulaye Daouda Diallo démis de ses fonctions de président du CESE : contexte et enjeux politiques

Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre et président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a été démis de ses fonctions par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette décision survient en même temps que la révocation d’Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Ces destitutions marquent une nouvelle phase dans la réorganisation institutionnelle opérée par le chef de l’État.

Selon le journal Les Échos, Abdoulaye Daouda Diallo aurait pressenti son éviction, puisque, bien avant l’annonce officielle, il avait quitté son logement de fonction à Fann Résidence. Il aurait déménagé avec sa famille dans un appartement luxueux situé aux Almadies, un quartier huppé de Dakar. Ce déménagement, effectué une semaine avant son limogeage, semble indiquer qu’il était informé de l’évolution imminente de sa situation.

Les démissions d’Abdoulaye Daouda Diallo et d’Aminata Mbengue Ndiaye interviennent au lendemain du rejet du projet de loi visant à supprimer le CESE et le HCCT, deux institutions jugées redondantes par une partie de la classe politique. Le président Faye, dans sa volonté de rationaliser les structures de gouvernance, a choisi de mettre un terme à ces présidences. Il s’agit d’une décision qui s’inscrit dans le cadre plus large de réformes pour réduire les dépenses publiques et améliorer l’efficacité institutionnelle.

Abdoulaye Daouda Diallo, figure influente au sein de la majorité présidentielle, voit ainsi sa carrière politique se heurter à un obstacle. Son éviction pourrait être perçue comme une conséquence des réajustements stratégiques menés par l’exécutif. Cette décision, qui semble avoir été calculée, soulève également des interrogations sur l’avenir des institutions supprimées et sur la place qu’occuperont leurs anciens responsables dans la sphère politique sénégalaise.

Le départ d’Abdoulaye Daouda Diallo de la présidence du CESE est un signe des mutations en cours au sein des institutions de l’État sénégalais. Cette éviction, couplée à celle d’Aminata Mbengue Ndiaye, marque un tournant dans la gestion des instances publiques et reflète une volonté de refonte structurelle. Reste à voir comment ces changements influenceront la scène politique nationale, déjà en pleine recomposition.

Tivaouane : Unité et réponse face aux propos polémiques de Cheikh Omar Diagne lors du Burd 2024

À l’occasion du Burd 2024, une tension s’est invitée dans les discours religieux. Serigne Moustapha Sy Al Amine, figure influente de la communauté tidjane, a exprimé son désaccord suite à des propos tenus par Cheikh Omar Diagne à l’encontre de Mame El Hadj Malick Sy, fondateur de la confrérie. S’adressant à Bassirou Diomaye Faye, président du parti PASTEF, Serigne Moustapha Sy a souligné l’hospitalité constante de Tivaouane à l’égard de ses hôtes et a appelé à préserver la cordialité.

Dans la même lignée, Serigne Mansour Sy Djamil, une autre figure éminente de la tidjaniya, a réaffirmé la place primordiale de Mame El Hadj Malick Sy dans le cœur des talibés. Selon lui, la meilleure réponse à ces propos controversés réside dans l’organisation réussie du prochain Gamou, un événement central de la communauté musulmane. Il a encouragé la jeunesse tidjane à se mobiliser pour montrer, par leur présence et leur engagement, l’honneur et le respect que mérite Mame El Hadj Malick Sy.

Ces interventions mettent en lumière l’importance de l’unité et du respect dans la gestion des désaccords au sein de la communauté religieuse. Le message est clair : malgré les divergences, la confrérie tidjane se concentre sur la réussite de ses événements majeurs, tels que le Gamou, pour consolider son héritage spirituel et renforcer la cohésion entre ses membres.

Ousmane Sonko relance la traque des dilapidations de fonds publics : L’affaire Prodac de nouveau sur la table

Ce mercredi, Ousmane Sonko, actuel Premier ministre et président de Pastef, a annoncé le lancement imminent d’une vaste opération visant à traquer les membres de l’ancien régime coupables de dilapidation de fonds publics. Selon le quotidien Libération, cette opération est déjà en cours. L’un des dossiers phares de cette traque est l’affaire du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), une affaire qui a marqué le paysage politique sénégalais ces dernières années.

L’enquête sur le Prodac, menée par la Division des investigations criminelles (DIC), a été relancée après la transmission d’un rapport clé de l’Inspection générale des finances (IGF). Ce rapport, au cœur de nombreuses polémiques, est aujourd’hui entre les mains des enquêteurs.

L’affaire Prodac avait déjà valu à Ousmane Sonko une condamnation pour diffamation en raison de ses accusations contre Mame Mbaye Niang, ancien ministre chargé de la tutelle du programme. Sonko, alors opposant, avait affirmé que le rapport de l’IGF avait épinglé l’ancien ministre pour des malversations. Mame Mbaye Niang avait catégoriquement nié ces accusations, allant jusqu’à affirmer que le rapport mentionné n’existait pas.

Ces accusations avaient conduit à un procès retentissant, qui s’était soldé par la condamnation de Sonko, le privant de sa candidature pour la présidentielle du 24 mars 2024. Le leader de Pastef avait alors dénoncé une manœuvre politique visant à l’écarter de la course au pouvoir.

Cependant, la tournure actuelle des événements semble jouer en faveur du Premier ministre. Lors d’un rassemblement au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose, Sonko a rappelé les faits avec fermeté : « J’ai été trainé en justice, privé de candidature parce que j’avais dit qu’il y a un rapport qui a épinglé un ministre. Ils sont allés au ministère des Finances pour cacher ce rapport. Aujourd’hui, ce rapport est sur la table de mon bureau. »

Cette déclaration marque un tournant important dans cette affaire. Ce rapport, qui était resté dans l’ombre, a finalement refait surface et est désormais entre les mains de la DIC pour une enquête approfondie. Sonko, déterminé à aller jusqu’au bout, a réaffirmé sa volonté de tenir responsables ceux qui se sont enrichis illicitement sous l’ancien régime.

Le lancement de cette opération de traque des dilapidations de fonds publics, dans un contexte politique tendu, suscite de nombreuses réactions. Pour certains observateurs, cette relance de l’affaire Prodac pourrait être perçue comme une riposte politique de Sonko, visant à redorer son blason après sa condamnation pour diffamation. D’autres y voient un véritable effort pour instaurer la transparence et la bonne gouvernance au sein des institutions sénégalaises.

Il reste à voir si cette enquête aboutira à des poursuites judiciaires contre les responsables impliqués dans le scandale du Prodac. Quoi qu’il en soit, Ousmane Sonko, aujourd’hui au pouvoir, semble déterminé à solder les comptes avec le passé et à faire de la lutte contre la corruption une priorité nationale.

Alors que l’opération de traque s’intensifie, l’attention reste rivée sur les conclusions de l’enquête en cours et les répercussions politiques qu’elles pourraient engendrer.

« Enfantillage, amateurisme et confusion de rôles au sommet de l’Etat », (Thierno Bocoum)

Le Premier ministre, fidèle à son habitude de vouloir faire croire en toutes circonstances que c’est lui qui décide et non le Président de la République, nous a fait part de sa décision de faire barrage à la motion de censure déposée à l’Assemblée nationale. 

Cette décision du PM a été finalement validée à travers un décret présidentiel.  

Retenons bien ceci : il n’a pas déclaré qu’il ferait sa déclaration de politique générale tant attendue mais plutôt qu’il ne laisserait pas passer sa destitution à travers une motion de censure.  

La nuance est importante. 

En réalité, en greffant la DPG dans l’ordre du jour de la session extraordinaire convoquée par le président de la République, le PM a voulu profiter du dernier alinéa de l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui permet, face à toute diligence, de prolonger le délai de la DPG d’au moins 8 jours après la saisine des députés.  

(L’Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue.) 

Ce délai coïncidera avec le 12 septembre date repère pour une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. 

Il n’a donc aucune intention de faire une déclaration de politique générale devant les députés. 

Ce jeu enfantin au sommet de l’Etat ayant conduit à l’ouverture d’une session extraordinaire pour faire voter une loi portant suppression du HCCT et du CESE tout en connaissant d’avance les résultats d’un tel vote, a été reconduit.  

Le président de la République avait déjà pronostiqué le résultat de cette session en ayant déclaré, face à la presse, n’avoir pas de majorité pouvant lui permettre de faire passer ses réformes. Et pourtant, il n’a pas hésité à franchir le pas et à orienter les projecteurs sur une triste scène de théâtre. 

Pourquoi n’ont-ils pas attendu le 12 septembre pour dissoudre l’Assemblée nationale et nous épargner tout ce jeu qui prend en otage notre pays alors que les priorités sont ailleurs ?  

Ce mois de septembre est le mois qui avait été désigné pour présenter le projet tant attendu. 
Malheureusement, il est déjà un mois de polémique et de politique politicienne qui ne fait que retarder la correcte prise en charge des besoins majeurs et urgents des populations. 

Il est évident que les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit.  

Thierno Bocoum 
Président AGIR

« Motion de censure déposée : le Président fixe la session extraordinaire et la majorité obtient la tenue de la DPG »

Lors de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale, le président Amadou Mame Diop a annoncé que le président du groupe Benno Bokk Yakaar (BBY), Abdou Mbow, avait déposé une motion de censure la veille et informé le président de la République. Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale (DPG). En outre, le chef de l’État a fixé l’ouverture de la session extraordinaire pour demain, jeudi, à 10 heures. Le groupe parlementaire BBY considère cela comme « une grande victoire pour les députés de la majorité, qui ont finalement réussi à exiger la tenue de la DPG après plusieurs retards. »

Une Troisième Session Extraordinaire de l’Assemblée Nationale Annoncée : Enjeux et Débats à Venir

L’Assemblée nationale se trouve de nouveau sous les projecteurs, suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a provoqué une réunion d’urgence du bureau parlementaire cet après-midi. D’après les informations obtenues, cette réunion vise à entériner l’ouverture d’une troisième session extraordinaire, demandée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

La convocation de cette session supplémentaire, prévue pour ce jeudi, intervient dans un contexte politique tendu. Au cœur de l’ordre du jour, deux à trois projets de loi seront débattus, parmi lesquels figure la déclaration de politique générale (DPG), un document stratégique crucial qui oriente l’action gouvernementale.

L’ouverture de cette session extraordinaire n’est pas sans controverse. En effet, la DPG, qui devait être soumise plus tôt, avait été bloquée en raison de manquements relevés dans le règlement intérieur de l’Assemblée. Ces irrégularités, ayant suscité des débats au sein de l’hémicycle, ont finalement été résolues après l’approbation du règlement par le Conseil constitutionnel, qui a annoncé sa publication prochaine dans le journal officiel.

Cette session extraordinaire s’annonce donc décisive, non seulement pour l’avenir de la DPG, mais aussi pour l’équilibre des forces politiques au sein de l’Assemblée nationale. Les débats promettent d’être animés, reflétant les enjeux majeurs qui pèsent sur le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a démis de leurs fonctions Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, ainsi qu’Abdoulaye Daouda Diallo, président du Conseil Économique, Social et Environnemental.

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Défi politique : Thierno Bocoum met au défi Ousmane Sonko sur la motion de censure

Dans un climat politique de plus en plus tendu, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a lancé un défi ouvert au Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, dans une déclaration ce mardi, a affirmé avec assurance qu’aucune motion de censure ne serait déposée pour faire tomber son gouvernement. Une déclaration qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein de l’opposition.

« On verra bien comment le Premier ministre va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi », a déclaré Thierno Bocoum dans une publication sur ses réseaux sociaux. Cette prise de position met en lumière la détermination de l’opposition à utiliser les moyens légaux à leur disposition pour défier le gouvernement en place.

La motion de censure est un mécanisme prévu par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour contrôler le gouvernement. Selon l’article 86 de la Constitution et l’article 99 du Règlement intérieur, une motion de censure peut être proposée par les députés afin de sanctionner le gouvernement. Si elle est adoptée par une majorité, elle entraîne la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Ousmane Sonko, visiblement confiant, a affirmé que ce scénario ne se produirait pas : « Je veux rassurer tout le monde, nous avons entendu parler de motion de censure, faire tomber le gouvernement. Il n’y aura pas de motion de censure », a-t-il déclaré.

Les propos du Premier ministre ont été perçus par l’opposition comme une tentative de minimiser les procédures démocratiques en vigueur. Cependant, pour Thierno Bocoum, le défi est lancé et il est désormais question de savoir si le Premier ministre tiendra parole ou s’il sera confronté à une épreuve de force politique.

Ce bras de fer politique s’annonce déterminant pour l’avenir immédiat du gouvernement de Sonko et pour la stabilité du paysage politique national. Les jours à venir permettront de savoir si l’opposition parviendra à concrétiser ses intentions ou si le Premier ministre réussira à maintenir son gouvernement intact.

Défi politique : Thierno Bocoum met au défi Ousmane Sonko sur la motion de censure

Dans un climat politique de plus en plus tendu, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a lancé un défi ouvert au Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, dans une déclaration ce mardi, a affirmé avec assurance qu’aucune motion de censure ne serait déposée pour faire tomber son gouvernement. Une déclaration qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein de l’opposition.

« On verra bien comment le Premier ministre va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi », a déclaré Thierno Bocoum dans une publication sur ses réseaux sociaux. Cette prise de position met en lumière la détermination de l’opposition à utiliser les moyens légaux à leur disposition pour défier le gouvernement en place.

La motion de censure est un mécanisme prévu par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour contrôler le gouvernement. Selon l’article 86 de la Constitution et l’article 99 du Règlement intérieur, une motion de censure peut être proposée par les députés afin de sanctionner le gouvernement. Si elle est adoptée par une majorité, elle entraîne la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Ousmane Sonko, visiblement confiant, a affirmé que ce scénario ne se produirait pas : « Je veux rassurer tout le monde, nous avons entendu parler de motion de censure, faire tomber le gouvernement. Il n’y aura pas de motion de censure », a-t-il déclaré.

Les propos du Premier ministre ont été perçus par l’opposition comme une tentative de minimiser les procédures démocratiques en vigueur. Cependant, pour Thierno Bocoum, le défi est lancé et il est désormais question de savoir si le Premier ministre tiendra parole ou s’il sera confronté à une épreuve de force politique.

Ce bras de fer politique s’annonce déterminant pour l’avenir immédiat du gouvernement de Sonko et pour la stabilité du paysage politique national. Les jours à venir permettront de savoir si l’opposition parviendra à concrétiser ses intentions ou si le Premier ministre réussira à maintenir son gouvernement intact.

Bombardier tire sa révérence : Une légende de la lutte sénégalaise prend sa retraite

Le monde de la lutte sénégalaise est en émoi après l’annonce de la retraite sportive de Bombardier, de son vrai nom Serigne Ousmane Dia, à l’âge de 47 ans. Cette nouvelle, relayée par Wiwsport, marque la fin d’une époque pour un des plus grands noms de l’arène sénégalaise.

Né à Mbour, Bombardier a débuté sa carrière dans les années 90, gravissant rapidement les échelons grâce à une combinaison redoutable de puissance brute et de technique raffinée. Dès ses débuts, il s’est démarqué par sa stature imposante et son style unique, qui lui ont permis de s’imposer face à de nombreux adversaires redoutés.

Le couronnement de sa carrière a été marqué par l’obtention du titre de Roi des arènes, la distinction suprême dans la lutte sénégalaise, qu’il a détenue à plusieurs reprises. Ce titre, réservé aux plus grands champions, a solidifié la place de Bombardier dans l’histoire de ce sport emblématique du Sénégal. Ses combats mémorables, jalonnés de victoires éclatantes, ont contribué à forger sa légende.

Ces dernières années, malgré le poids des années, Bombardier a continué à se battre avec la même détermination, prouvant qu’il restait un adversaire redoutable. Cependant, après une période de réflexion, il a décidé qu’il était temps pour lui de raccrocher son nguimb, mettant ainsi fin à une carrière exceptionnelle.

Avec cette retraite, Bombardier laisse derrière lui un héritage inégalé. Son parcours est un modèle pour les générations futures de lutteurs sénégalais et son nom restera gravé dans l’histoire de la lutte sénégalaise. Alors que l’arène perd l’une de ses figures les plus emblématiques, les fans se souviendront de Bombardier non seulement comme un champion, mais aussi comme un symbole de persévérance et d’excellence.

Convoquée en urgence : L’Assemblée nationale entre dans une nouvelle phase de turbulences politiques

Ce mercredi, l’Assemblée nationale est à nouveau sous les feux de la rampe, avec une convocation d’urgence du bureau à 17 heures. Selon des sources parlementaires, cette réunion précède une session extraordinaire prévue pour demain, jeudi, suite à un décret émis par le président de la République.

La convocation d’une session extraordinaire semble être une réponse stratégique face à la motion de censure que les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont récemment annoncé. Selon une source interne, « le président a sorti un décret qu’il a envoyé au président de l’Assemblée nationale pour la convocation d’une session extraordinaire demain, jeudi. L’idée est de court-circuiter la motion de censure annoncée par les députés de Benno Bokk Yaakaar ». Cette manœuvre vise à priver ces députés de la majorité de l’opportunité d’introduire cette motion.

La situation politique semble se diriger vers une crise majeure, avec des spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale. « Les députés de Benno risquent de ne plus avoir le temps de passer à l’acte », indique notre source, soulignant le caractère inéluctable de cette escalade.

La motion de censure, qui constitue un acte fort dans la vie politique sénégalaise, pourrait donc ne jamais voir le jour si la session extraordinaire est maintenue. Cette manœuvre, perçue comme une tentative de contrecarrer l’initiative des députés de BBY, reflète la tension croissante au sein du paysage politique national.

La dissolution de l’Assemblée nationale, si elle se concrétise, ouvrirait une nouvelle phase d’incertitude, avec des répercussions potentiellement profondes sur l’équilibre des pouvoirs au Sénégal. Les prochaines heures seront cruciales pour le futur de la représentation nationale, alors que le pays retient son souffle dans l’attente de l’issue de cette nouvelle bataille politique.

Vers une Dissolution du CESE et du HCCT : La Révélation de la Première Ministre

La Première ministre a récemment dévoilé une information de taille concernant l’avenir des institutions clés du Sénégal. Lors d’une rencontre tenue ce mercredi avec le personnel de la Primature pour discuter de questions de réorganisation et de fonctionnement, Ousmane Sonko a laissé entendre que le président de la République pourrait prochainement dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

Selon les propos de la Première ministre, les décrets relatifs à cette dissolution pourraient être pris dans les jours à venir. « Le président de la République va probablement prendre les décrets pour remercier Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye », a-t-elle affirmé. Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye, respectivement à la tête du CESE et du HCCT, seraient donc sur le point de quitter leurs fonctions, marquant un tournant significatif dans l’administration sénégalaise.

Outre la dissolution annoncée, la Première ministre a également révélé que le président compte bloquer le fonctionnement de ces institutions. Cette décision viserait à empêcher toute dépense de crédit, en attendant la finalisation de l’étude sur la rationalisation des dépenses publiques, actuellement en cours. « Aucun centime de crédit ne pourra être dépensé », a-t-elle martelé, soulignant l’importance de cette mesure dans le cadre de la réforme engagée par le gouvernement.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promesse du régime actuel de rationaliser les dépenses publiques en supprimant ou réorganisant certaines institutions jugées peu essentielles. Le gouvernement, dans sa volonté de moderniser l’État, semble déterminé à aller au bout de cette réforme, qui pourrait marquer un profond changement dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

La dissolution du CESE et du HCCT, deux institutions majeures, serait donc une étape clé dans cette stratégie de rationalisation. Si cette mesure est effectivement mise en œuvre, elle pourrait redistribuer les cartes au sein de l’administration sénégalaise, tout en renforçant l’efficacité des dépenses publiques.

Le Sénégal pourrait donc bientôt assister à une réorganisation profonde de ses institutions, avec la dissolution probable du CESE et du HCCT. Cette décision, révélée par la Première ministre, témoigne de la volonté du gouvernement de réduire les dépenses publiques et de renforcer l’efficience de l’État. Les jours à venir seront décisifs pour connaître l’issue de cette réforme.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko annonce le lancement imminent de la traque pour la reddition des comptes

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé ce mercredi le lancement imminent d’une vaste campagne de reddition des comptes. S’adressant au personnel de la primature, Sonko a précisé que cette initiative, qui devrait débuter cette semaine, répond à une demande croissante du peuple sénégalais pour une gestion transparente des deniers publics.

« Les gens ne peuvent pas se permettre, à coups de milliards, sur le foncier, sur les marchés publics, les marchés placés secret défense, sur les concessions et j’en passe… amasser des milliards et en sortir indemnes », a déclaré le Premier ministre. Cette déclaration intervient dans un contexte où des soupçons de détournement de fonds publics pèsent sur plusieurs figures de l’administration et du secteur privé.

Ousmane Sonko a également souligné que des mesures conservatoires ont déjà été prises pour empêcher les personnes concernées de quitter le pays, afin de garantir que les fonds mal acquis soient restitués au peuple sénégalais. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que cet argent puisse revenir au peuple », a-t-il affirmé avec détermination.

Cette traque pour la reddition des comptes marque une étape décisive dans la lutte contre la corruption au Sénégal, et le gouvernement semble déterminé à ne laisser aucune place à l’impunité. L’annonce du Premier ministre a été perçue comme un signal fort envoyé à tous ceux qui seraient tentés de s’enrichir illégalement aux dépens de l’État.

Alors que le lancement de cette campagne est attendu avec impatience, les Sénégalais espèrent que les actions annoncées par le gouvernement se traduiront par des résultats concrets, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions de l’État.

Ousmane Sonko se prononce sur la motion de censure : « Il n’y a pas de motion, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés »

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a réagi ce mercredi aux rumeurs concernant une motion de censure initiée par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour faire chuter son gouvernement. Lors d’une rencontre à la Primature, Sonko a balayé d’un revers de main ces spéculations, affirmant que les parlementaires de BBY auront « autre chose à faire que d’être députés » d’ici le 12 septembre.

Le ton tranchant employé par le Premier ministre semble annoncer un événement politique imminent, peut-être la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, lourde de sens, laisse entendre que le gouvernement prépare une réponse forte aux manœuvres de l’opposition.

Selon Sonko, la motion de censure, qui est souvent utilisée comme un outil parlementaire pour exprimer un manque de confiance envers le gouvernement en place, n’aura pas l’occasion d’être votée. Il a laissé entendre que l’opposition pourrait bientôt perdre sa plateforme législative, ce qui suggère une possible dissolution de la législature actuelle.

Si cette dissolution se concrétise, elle marquera un tournant significatif dans la crise politique que traverse le pays. Le Sénégal, réputé pour sa stabilité démocratique, pourrait alors entrer dans une nouvelle phase d’incertitude politique, alors que les acteurs politiques se préparent à de possibles élections anticipées. Le Premier ministre semble confiant dans sa capacité à surmonter cette épreuve, mais la question reste ouverte sur l’avenir immédiat de l’Assemblée nationale et sur la manière dont les différents camps politiques réagiront à cette possible dissolution.

Ce nouveau développement politique sera sans doute au centre des débats publics dans les jours à venir, alors que le Sénégal se dirige vers une semaine décisive pour son avenir institutionnel.

Bilan à mi-mandat de la ville de Dakar sous Barthélémy Dias : Réalisations et perspectives pour l’avenir

Du 5 au 7 septembre 2024, la mairie de Dakar, dirigée par Barthélémy Dias, organise un événement marquant à l’hôtel de ville pour présenter le bilan à mi-mandat couvrant la période de février 2022 à juillet 2024. Cet événement se veut une plateforme d’échange et de transparence, mettant en lumière les réalisations majeures de la municipalité dans différents secteurs stratégiques et partageant les perspectives pour la suite du mandat.

Depuis son élection, le maire Barthélémy Dias a placé les citoyens dakarois au cœur de son action. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 14.223 personnes ont bénéficié de bourses et d’allocations, et 50.000 citoyens ont reçu des secours pour les fêtes de Tabaski et de Pâques. Ces aides montrent l’engagement de la municipalité à soutenir les plus vulnérables, notamment dans un contexte économique difficile.

La santé des Dakarois est une priorité pour la mairie. L’un des actes les plus significatifs est l’acquisition de 40 générateurs pour le centre de dialyse de Liberté 6, permettant ainsi de prendre en charge 240 patients par semaine. En parallèle, la prise en charge médicale a été renforcée avec l’enrôlement de 10.500 bénéficiaires pour un montant de 2 milliards de francs CFA. De plus, 26 évacuations médicales à l’étranger ont été financées à hauteur de 88 millions de francs CFA, prouvant ainsi la volonté d’assurer un accès équitable aux soins de santé.

Sous la direction de Barthélémy Dias, la ville de Dakar a investi massivement dans l’amélioration de ses infrastructures routières. Avec un montant de plus de 7 milliards de francs CFA, plus de 157 km de routes ont été réhabilités, dont 11 km de nouvelles routes. Ces travaux incluent également l’installation de 60.000 points lumineux à travers la ville, soit 700 par km2, pour améliorer la sécurité des citoyens. En outre, des projets d’aménagements sportifs ont été menés à bien avec la réception de trois gazons synthétiques à Castors, Grand Yoff et Sicap Liberté, et un quatrième en cours à Cambérène.

Ces réalisations ne sont qu’une partie des efforts déployés par la municipalité de Dakar pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. L’événement de septembre 2024 sera l’occasion pour Barthélémy Dias de partager les perspectives pour la suite de son mandat, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’environnement, et de l’innovation urbaine.

Ce bilan à mi-mandat reflète l’engagement constant de la mairie envers le développement de la ville de Dakar, tout en renforçant la confiance des citoyens dans leurs institutions locales. Les Dakarois peuvent s’attendre à d’autres initiatives audacieuses et structurantes dans les mois à venir.

Appel à la Sérénité dans l’Espace Politique : Un Cri d’Alerte de Zahra Iyane Thiam

Dans un contexte politique de plus en plus tendu, Zahra Iyane Thiam, ancienne directrice générale de l’Asepex, lance un appel pressant à la sérénité. Pour elle, il est urgent de « mettre balle à terre » et de restaurer la paix dans l’espace politique. Le climat conflictuel qui règne actuellement, selon elle, est non seulement insoutenable mais également dangereux pour le bien-être collectif.

Zahra Iyane Thiam souligne que ce climat de tension se fait ressentir à tous les niveaux de la vie active. Les familles, déjà confrontées à des défis multiples, peinent à faire face à l’ensemble des difficultés qui s’accumulent. Avec la rentrée des classes imminente, les inquiétudes se multiplient, notamment face à une réduction du coût de la vie qui, malgré les engagements et les mesures prises, tarde à se concrétiser.

Les préoccupations de Zahra Iyane Thiam ne s’arrêtent pas là. Elle met également en lumière la recrudescence des accidents de la route, les tragédies en mer, ainsi que la précarité de l’emploi qui atteint des sommets. L’insécurité grandissante et une diplomatie de plus en plus « rugueuse » et dépourvue de finesse viennent encore alourdir un tableau déjà sombre. « Nos partenaires internationaux s’inquiètent également de cette situation, » affirme-t-elle, appelant à un changement immédiat dans la manière de conduire les affaires publiques.

Face à cette situation critique, Zahra Iyane Thiam adresse un appel spécifique au président Bassirou Diomaye Faye. Elle l’invite à revoir sa position et à entamer des discussions avec la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette démarche, selon elle, permettrait de différer la dissolution de l’Assemblée nationale jusqu’après le vote du budget, de présenter la Déclaration de Politique Générale (DPG) de Ousmane Sonko, et de retirer la motion de censure introduite par Abdou Mbow.

En adoptant cette approche, elle estime que la sérénité et l’ordre institutionnel pourront être rétablis, au moins pour la période cruciale qui s’annonce pour les finances publiques. « Les hommes passent, mais les institutions demeurent, » rappelle-t-elle, insistant sur l’importance de préserver les fondements de la République. Pour Zahra Iyane Thiam, il est clair que l’heure est venue de mettre de côté les manœuvres politiciennes et de se concentrer sur l’essentiel : l’avenir du Sénégal.

Visite d’État du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine : Un partenariat stratégique renforcé

Ce mercredi à 10h (heure locale), le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a fait une entrée remarquée au Grand Palais du Peuple à Pékin, en Chine. Accompagné de la Première Dame, Marie Khone Faye, ainsi que d’une délégation comprenant plusieurs membres du gouvernement sénégalais, le Chef de l’État effectue une visite d’État les 3 et 4 septembre, à l’invitation de son homologue chinois, le Président Xi Jinping.

L’objectif de cette visite, selon la cellule de communication de la Présidence sénégalaise, est de consolider les liens d’amitié et de coopération qui unissent le Sénégal et la Chine. Depuis plusieurs années, ces relations se sont renforcées, culminant dans un partenariat stratégique global. Cette rencontre symbolise la volonté des deux nations de poursuivre sur cette voie, en explorant de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.

En plus de cette rencontre bilatérale, le Président Faye prendra part, du 4 au 6 septembre, au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), où il sera co-président. Ce forum, qui se tient également à Pékin, constitue une plateforme clé pour renforcer les liens entre la Chine et les pays africains, à travers des discussions sur des projets communs et des initiatives de développement.

Les premières images de cette visite officielle montrent un accueil chaleureux réservé au Président Faye et à sa délégation, témoignant de l’importance accordée par les autorités chinoises à cette visite. Ces moments marquent le début d’une nouvelle étape dans les relations entre le Sénégal et la Chine, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir.

La visite d’État de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine réaffirme l’engagement du Sénégal à renforcer sa coopération avec des partenaires internationaux, en mettant l’accent sur le développement durable et le progrès socio-économique. Elle souligne également le rôle croissant du Sénégal sur la scène internationale, en tant qu’acteur clé dans les relations sino-africaines.

Auchan Retail Sénégal sous le feu du Fisc : Un bras de fer judiciaire s’engage à Dakar

La multinationale française Auchan, réputée pour son rôle majeur dans la grande distribution, est actuellement confrontée à une situation complexe au Sénégal. L’administration fiscale sénégalaise a en effet procédé à un redressement fiscal de la filiale locale de l’entreprise, Auchan Retail Sénégal. Ce redressement, dont le montant reste pour l’instant inconnu, est contesté par l’entreprise, qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Selon les informations rapportées par Libération, Auchan Retail Sénégal est dans le viseur des autorités fiscales sénégalaises. L’administration fiscale a émis un redressement contre la filiale de la multinationale française, ce qui a conduit à une opposition judiciaire de la part d’Auchan. Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres litiges similaires, comme celui de la société Woodside, également en conflit avec le Fisc sénégalais.

Avant même que le tribunal ne se prononce sur le fond du dossier, la 2ème Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a pris des mesures préliminaires. Saliou Dièye, expert du cabinet Fiddex Sda, a été désigné pour mener une mission de conciliation entre les parties. Cette décision a été officiellement communiquée par l’administrateur des greffes le 31 juillet dernier, marquant ainsi une étape importante dans le traitement de ce contentieux.

Pour Auchan, l’enjeu est de taille. Le groupe, qui a investi de manière significative au Sénégal, y voyant un marché stratégique, doit maintenant faire face à cette procédure qui pourrait avoir des répercussions financières et opérationnelles considérables. Pour le Sénégal, cette affaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la régulation fiscale des entreprises opérant sur son territoire, dans un contexte où la transparence et l’équité fiscale deviennent des priorités pour les autorités.

Ce litige entre Auchan Retail Sénégal et le Fisc sénégalais met en lumière les défis auxquels les multinationales peuvent être confrontées lorsqu’elles opèrent dans des environnements fiscaux complexes. L’issue de ce bras de fer judiciaire sera scrutée de près, tant pour ses implications financières que pour son impact sur les relations économiques entre le Sénégal et les grandes entreprises internationales.

Auchan Retail Sénégal sous le feu du Fisc : Un bras de fer judiciaire s’engage à Dakar

La multinationale française Auchan, réputée pour son rôle majeur dans la grande distribution, est actuellement confrontée à une situation complexe au Sénégal. L’administration fiscale sénégalaise a en effet procédé à un redressement fiscal de la filiale locale de l’entreprise, Auchan Retail Sénégal. Ce redressement, dont le montant reste pour l’instant inconnu, est contesté par l’entreprise, qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Selon les informations rapportées par Libération, Auchan Retail Sénégal est dans le viseur des autorités fiscales sénégalaises. L’administration fiscale a émis un redressement contre la filiale de la multinationale française, ce qui a conduit à une opposition judiciaire de la part d’Auchan. Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres litiges similaires, comme celui de la société Woodside, également en conflit avec le Fisc sénégalais.

Avant même que le tribunal ne se prononce sur le fond du dossier, la 2ème Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a pris des mesures préliminaires. Saliou Dièye, expert du cabinet Fiddex Sda, a été désigné pour mener une mission de conciliation entre les parties. Cette décision a été officiellement communiquée par l’administrateur des greffes le 31 juillet dernier, marquant ainsi une étape importante dans le traitement de ce contentieux.

Pour Auchan, l’enjeu est de taille. Le groupe, qui a investi de manière significative au Sénégal, y voyant un marché stratégique, doit maintenant faire face à cette procédure qui pourrait avoir des répercussions financières et opérationnelles considérables. Pour le Sénégal, cette affaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la régulation fiscale des entreprises opérant sur son territoire, dans un contexte où la transparence et l’équité fiscale deviennent des priorités pour les autorités.

Ce litige entre Auchan Retail Sénégal et le Fisc sénégalais met en lumière les défis auxquels les multinationales peuvent être confrontées lorsqu’elles opèrent dans des environnements fiscaux complexes. L’issue de ce bras de fer judiciaire sera scrutée de près, tant pour ses implications financières que pour son impact sur les relations économiques entre le Sénégal et les grandes entreprises internationales.

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