Le Prélèvement Confédéral de l’AES : une fausse souveraineté aux conséquences désastreuses

L’Alliance des États du Sahel (AES) veut nous faire croire que la mise en place d’un « Prélèvement Confédéral » (PC-AES) de 0,5 % sur les importations est une avancée vers l’indépendance économique. Pourtant, derrière cette décision qui se veut symbolique, se cache une réalité bien plus sombre : une mesure populiste qui risque d’appauvrir encore davantage les populations, d’asphyxier les économies locales et d’isoler la région sur la scène internationale.

Un fardeau économique pour les populations les plus vulnérables

Présenté comme un outil de financement de la confédération, ce prélèvement est en réalité une taxe déguisée qui viendra alourdir le coût des produits importés, alors que ces pays dépendent massivement des importations pour leur approvisionnement en denrées alimentaires, en médicaments ou en équipements essentiels.

Qui paiera la facture ? Certainement pas les dirigeants de l’AES, mais bien les citoyens, déjà confrontés à des conditions de vie précaires. En renchérissant le coût de la vie, cette taxe va aggraver l’inflation et réduire encore le pouvoir d’achat des ménages. Plutôt que de renforcer leur souveraineté, le Mali, le Niger et le Burkina Faso risquent surtout d’accélérer l’appauvrissement de leurs populations.

Une politique qui étrangle l’économie locale

Les partisans de cette mesure affirment qu’elle encouragera la production locale et réduira la dépendance aux importations. Mais de quelle production locale parle-t-on ? Ces pays, en proie à l’instabilité et à des infrastructures défaillantes, manquent cruellement d’industries capables de répondre aux besoins de leurs marchés.

Les entreprises locales, qui importent souvent des matières premières ou des équipements de l’étranger, seront les premières pénalisées. Résultat : une hausse des coûts de production, un ralentissement économique et une détérioration encore plus marquée du climat des affaires.

L’isolement diplomatique : un suicide géopolitique

Sur la scène internationale, cette taxe sonne comme un nouveau repli sur soi. Après avoir claqué la porte de la CEDEAO, l’AES continue sur sa lancée en dressant une barrière supplémentaire contre ses partenaires économiques.

Quelle sera la réaction des pays voisins et des partenaires commerciaux ? Ce type de décision unilatérale risque d’envenimer les relations diplomatiques et de freiner les investissements étrangers, indispensables au développement de la région.

En se coupant du monde, l’AES ne construit pas son indépendance : elle creuse sa propre tombe.

Un mirage populiste qui détourne l’attention des vrais enjeux

Ce prélèvement confédéral n’est rien d’autre qu’un écran de fumée. Il ne répond en rien aux défis fondamentaux de ces pays : la nécessité d’une industrialisation réelle, d’une amélioration des infrastructures et d’un renforcement de la gouvernance.

Au lieu de s’attaquer aux racines de la dépendance économique, les dirigeants de l’AES préfèrent imposer une taxe qui fragilise encore plus leurs pays. Une décision dictée par l’idéologie plutôt que par la raison, qui risque d’avoir des conséquences dramatiques pour des millions de personnes.

Loin d’être un pas vers l’indépendance, cette mesure précipite la région dans une impasse. Une souveraineté illusoire ne nourrit pas un peuple. Une politique économique déconnectée des réalités ne construit pas un avenir. Et les citoyens du Mali, du Niger et du Burkina Faso méritent bien mieux que des promesses creuses et des décisions hasardeuses.

Mamadou Cissé 

Non Amadou Ba, La démocratie sénégalaise vaut mieux que des injonctions au silence.( Mamadou Cissé

Amadou BA, lance un avertissement qui dérange : « Laissez le gouvernement travailler ». Derrière ces mots se cache une remise en cause brutale du rôle fondamental de l’opposition dans notre démocratie.
Dans un pays où le débat public est le pilier de toute liberté, ces propos ne peuvent être interprétés comme un simple appel au calme. Ils s’inscrivent dans une logique qui tend à museler la critique et à réduire l’espace indispensable à la contestation. En prônant le silence de l’opposition, Amadou Ba semble cautionner une forme de complaisance qui menace l’équilibre des pouvoirs et, par extension, l’essence même de la démocratie.

La fonction de l’opposition ne se limite pas à être un spectateur passif ; elle est le garant d’un pouvoir vérificateur et d’un contre-pouvoir nécessaire pour exposer et corriger les dérives potentielles d’un gouvernement. Dans un contexte africain où les institutions se trouvent souvent fragilisées, cette prise de position pourrait ouvrir la porte à une dérive autoritaire masquée par le vernis de l’unité nationale.
Au-delà des apparences, il s’agit d’un véritable appel à la vigilance citoyenne. La démocratie ne se résume pas à une élection, mais se nourrit quotidiennement du débat et de la contestation. En affirmant qu’il faut laisser le gouvernement opérer en toute quiétude, Amadou Ba fait fi de ce principe fondamental et expose notre système à un risque bien réel de désengagement critique.

Laisser le gouvernement travailler, oui, mais à quel prix ? L’histoire récente du Sénégal et d’autres nations africaines nous enseigne une leçon fondamentale : chaque fois que l’opposition s’est tue, chaque fois que la société civile a baissé la garde, les dérives autoritaires ont prospéré.
Prenons l’exemple des régimes qui, sous couvert de stabilité, ont progressivement étouffé toute contestation. Des dirigeants élus démocratiquement ont consolidé leur pouvoir en instaurant un climat de soumission politique, en affaiblissant les contre-pouvoirs et en criminalisant la dissidence. Ces scénarios, que l’on retrouve dans plusieurs pays du continent, commencent souvent par des appels à la retenue, à la patience et au silence.

Le message d’Amadou Ba s’inscrit-il dans cette logique ? Si son intention était simplement d’inviter à une opposition responsable, encore faudrait-il définir ce que signifie cette responsabilité. Car être responsable en démocratie, c’est interroger le pouvoir, c’est exiger des comptes, c’est dénoncer les abus. Ce n’est certainement pas se taire.
D’ailleurs, quelle serait la mission d’un parti d’opposition si ce n’est de proposer une alternative, de porter la voix des mécontents et de défendre une autre vision du pays ? En demandant à l’opposition de rester en retrait, on l’invite à renier son rôle fondamental, à se transformer en simple spectatrice d’un pouvoir qui n’a, dès lors, plus à rendre de comptes.

Mais le peuple sénégalais n’est pas dupe. Il a montré, à travers son histoire politique, qu’il savait se mobiliser lorsque ses libertés étaient menacées. Il l’a prouvé en 2012 face à Abdoulaye Wade. Il l’a prouvé encore en 2021 et 2023 lors des grandes mobilisations contre l’injustice et les tentations autoritaires.

Si Amadou Ba et d’autres veulent réellement « laisser le gouvernement travailler », qu’ils commencent par rappeler que ce travail doit être mené sous le regard critique du peuple, dans la transparence et le respect des principes démocratiques. Car un pouvoir sans opposition est un pouvoir sans limites. Et un pouvoir sans limites, c’est le premier pas vers la dérive autoritaire.

La démocratie sénégalaise vaut mieux que des injonctions au silence. Elle a besoin de débats, de contestations, d’engagement. Elle a besoin de citoyens vigilants, de journalistes courageux et d’une opposition qui assume pleinement son rôle. Se taire n’a jamais renforcé une démocratie. C’est en parlant, en dénonçant et en questionnant que l’on protège la liberté.

Mamadou Cissé

60e anniversaire de la Convention contre le racisme : les étudiants africains en Russie victimes de racisme systémique

Ce mois de mars la communauté internationale célèbre le soixantième anniversaire de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Malgré les discours sur l’égalité, trop de jeunes Africains meurent encore dans des zones de tension loin des frontières du continent. Par exemple, désespérés trop de jeunes sont envoyés, à leur insu, mourir sur le front ukrainien. Une vidéo diffusée en mars 2025, montrant les derniers instants d’un mercenaire africain attaché et abandonné dans le froid par les forces russes, témoigne de façon glaçante du sort qui leur est réservé.

Si les autorités russes affichent une volonté de suppléer les Occidentaux en Afrique au nom d’une amitié Sud-Sud, sur le terrain la réalité est bien plus sombre. Le traitement réservé aux immigrés africains en Russie est déploré par de nombreuses organisations dont Amnesty et HRW, confirmant ainsi l’existence d’une négrophobie systémique.

En conflit avec Kiev depuis trois ans, Moscou a officiellement installé des bureaux de recrutement au sein des principaux centres d’accueil pour migrants dans le pays. Menacés d’expulsion ou d’emprisonnement, de nombreux Africains signent des contrats souvent trompeurs, rédigés uniquement en russe. Selon un rescapé centrafricain, les recrues africaines sous informées s’engagent au sein de la milice Wagner, sans vraiment mesurer l’ampleur du danger.

Le fléau touche aussi les étudiants africains. Perte de bourse, augmentation soudaine des frais de scolarité, le climat de menaces est pesant.

Un somalien de Wagner, fait prisonnier en Ukraine, raconte : « J’ai été envoyé en première ligne à peine un mois après mon engagement et sans aucune formation militaire. On m’avait pourtant promis que je resterai en territoire russe et que seuls les soldats expérimentés partaient en Ukraine ».

Le 15 mars 2025, une vidéo choquante diffusée sur les réseaux sociaux a ému la toile car elle mettait en lumière le traitement inhumain réservé aux recrues africaines. Un homme noir, attaché et abandonné dans des conditions précaires, dans le froid, en pleine nuit. Le soldat aurait été utilisé comme « cible vivante », une tactique cruelle visant à épuiser les munitions ukrainiennes.

Selon, Valens Maniragena, représentant de l’Organisation humanitaire Icumbi basée à Saint-Pétersbourg, la société russe est caractérisée par des stéréotypes profondément enracinés à l’égard des Africains qualifiés de « nègre », « singe », « vendeur de drogue », « délinquant » ou encore « porteur du sida ».

Hissa Baldé, un étudiant guinéen ayant passé 5 ans en Russie témoigne « Vivre en Russie en tant que Noir est extrêmement difficile. Quand vous sortez dans la rue, les gens vous traitent de singe. Il y a plein d’étudiants qui se sont fait tuer à cause de leur couleur de peau seulement… Il ne faut jamais marcher seul dans la rue ».

Les agressions physiques sont devenues monnaie courante. L’exemple le plus frappant est le meurtre brutal de François Ndzhelassili, un doctorant gabonais, poignardé à mort en 2023 à Ekaterinbourg par un groupe d’hommes proférant des insultes racistes. Ce cas n’est malheureusement pas isolé, il y aurait entre 30 et 50 assassinats racistes chaque année. Ainsi, à l’heure du 60ème anniversaire de la convention internationale contre le racisme, le Kremlin ne semble toujours pas tenir ses engagements.

L’arroseur arrosé ( Par Bachir Fofana)

Les insulteurs d’hier n’aiment pas être insultés aujourd’hui. Combien de fois Sonko a-t-il dit le mot « fenn » à l’endroit du président Macky Sall ? Du procureur de la République? Du juge d’instruction ? Madiambal Diagne ? Les journalistes ? Nos guides religieux ? D’honnêtes citoyens ?
Donc, parce que Badara Gadiaga a dit que « Amadou Ba day fenn » qu’il faut inviter le Cnra et le Cored à sévir ?

Que je sache Gadiaga n’a pas insulté. Et si on devait considérer « fenn » comme des insultes, alors disons que c’est Ousmane Sonko, le père des insulteurs. À vrai dire, Pastef semble ignorer les propres actions des Pastéfiens. Il est ironique de dénoncer les insultes publiques et les attaques verbales alors que certains membres de ce parti, à commencer par le leader, ont eux-mêmes été accusés de tenir des propos diffamatoires et injurieux envers d’autres institutions et personnalités politiques. En effet, le seul citoyen Sénégalais qui a osé proférer des injures contre le président de la République est de Pastef. Il n’a jamais été inquiété pour ses propos, même si certains ont condamné timidement cet acte.

Aucun homme politique n’a sorti autant d’insanités, d’insultes, de mensonges de sa bouche que le leader de Pastef dans l’histoire politique du Sénégal. Aujourd’hui au pouvoir, il interdit qu’on le traite de MENTEUR. Pastef n’a aucune leçon de morale à donner à qui que ce soit. Plus insulteur qu’un Pastéfien, ça n’existe pas dans ce pays.

Critiquer le gouvernement, c’est un droit fondamental, une liberté garantie par la Constitution. Pourquoi vouloir museler ceux qui ne sont pas d’accord ? Ce n’est pas en bâillonnant les gens comme Badara Gadiaga que ce pouvoir va gagner la bataille d’opinion. En vérité, Pastef parle de liberté d’expression, mais veut faire taire ceux qui ne les soutiennent pas.

Il est important de savoir que:
👉 On ne combat pas une accusation par la censure, mais par des preuves. Pourquoi s’attaquer à Gadiaga au lieu de prouver que ce qu’il dit est faux ?
👉On ne peut pas revendiquer la liberté d’expression tout en la refusant aux autres.
👉 Ceux qui appellent à la défense la démocratie doivent accepter le débat d’idées.
👉 Un gouvernement qui craint la critique montre ses failles et sa frilosité.
👉 Menacer la presse et les chroniqueurs, c’est faire comme les Nazis. C’est-à-dire arriver à conquérir le pouvoir par des moyens démocratiques et chercher aussitôt à vouloir bâillonner le principal outil d’expression de la démocratie. C’est montrer son vrai visage autoritaire.
👉 Ceux qui veulent museler Badara
Gadiaga et les autres sont les vrais ennemis de la démocratie. Badara Gadiaga n’a insulté personne, il n’a fait que répéter les mêmes mots jadis utilisés par Sonko et les Pastéfiens.

Il faut respecter la liberté d’expression, même quand ça dérange. Ousmane Sonko et ses partisans doivent apprendre à écouter sans s’énerver dès qu’on les critique.

Le CNRA et le CORED doivent protéger la liberté d’expression, et non censurer les critiques contre le pouvoir. Le CNRA et le CORED ne doivent pas devenir les outils de censure politique.
Bachir Fofana

Elimane Lam : L’Architecte d’une Nouvelle Ère pour le Sénégal

Né à Dakar le 3 octobre 1981, Elimane Lam incarne le renouveau entrepreneurial et philanthropique du Sénégal, alliant vision stratégique, dynamisme économique et engagement social.

Un Parcours Inspirant

Diplômé en finance et détenteur d’un master en marketing et stratégie d’entreprise, Elimane Lam a su tirer profit d’un cursus international entre le Sénégal, le Maroc et les États-Unis pour forger une carrière résolument tournée vers l’avenir. Fort de ses expériences, il fonde JP Holding, une entreprise aux activités multiples qui s’impose dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, l’hôtellerie, la restauration, le sport, le pétrole, le gaz et les investissements internationaux. Son parcours est autant un modèle d’excellence entrepreneuriale qu’un véritable levier de développement économique pour le pays.

Un Engagement au Service du Progrès

Au-delà de ses exploits dans le monde des affaires, Elimane Lam se distingue par un engagement citoyen exemplaire. Vice-président de l’Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal (UNACOIS), il milite avec énergie pour la promotion et la défense des intérêts des acteurs économiques locaux. Son rôle actif au sein du Comité Exécutif de la Fédération Sénégalaise de Football témoigne également de sa passion pour le sport et de sa volonté de dynamiser ce secteur, en favorisant notamment des partenariats internationaux et l’investissement dans des clubs européens prestigieux comme le Real Valladolid en Espagne et le Valenciennes FC en France.

Philanthropie et Solidarité : Un Héritage en Marche

La générosité d’Elimane Lam ne se limite pas à ses initiatives entrepreneuriales. Conscient des défis auxquels fait face une grande partie de la population, il s’engage activement dans des projets de développement communautaire. À travers sa fondation, il soutient des actions en faveur de l’éducation, de l’autonomisation des jeunes et du bien-être des communautés. Sa réactivité durant la crise sanitaire de la COVID-19, marquée par l’organisation d’un téléthon aux côtés du secteur privé sénégalais, illustre parfaitement son sens de la responsabilité et son engagement pour la solidarité nationale.

Bâtir l’Avenir du Sénégal

Investisseur visionnaire, Elimane Lam ne se contente pas de dynamiser l’économie locale : il contribue également à ériger des infrastructures modernes et de qualité. La construction d’un stade ultramoderne à Liberté 6, financé intégralement sur ses fonds propres, est un exemple éclatant de sa détermination à offrir aux jeunes sportifs sénégalais des installations à la hauteur des standards internationaux. Ce projet symbolise la volonté de transformer le paysage sportif du pays et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la jeunesse.

Une Figure Inspirante pour Toute une Génération

En alliant succès entrepreneurial, leadership exemplaire et philanthropie désintéressée, Elimane Lam se positionne comme un moteur du renouveau sénégalais. Son parcours, à la fois audacieux et engagé, inspire non seulement les futurs entrepreneurs, mais également tous ceux qui rêvent d’un Sénégal prospère et solidaire. Alors que le pays poursuit sa marche vers le développement, la vision et l’implication d’Elimane Lam demeurent une source d’espoir et d’inspiration pour une nation en pleine transformation.

Par son dynamisme et sa détermination, Elimane Lam incarne l’esprit d’innovation et de solidarité qui dessine les contours d’un avenir radieux pour le Sénégal.

Mamadou Cissé

Loi d’amnistie : la bataille des interprétations

Le débat autour de la loi d’amnistie de 2024 connaît un nouveau rebondissement. PASTEF a déposé une proposition de loi interprétative visant à préciser les contours de l’amnistie accordée aux faits « à motivation politique ». Mais cette initiative suscite une vive opposition, notamment de la part du député Thierno Alassane Sall, qui dénonce une « farce » législative destinée à protéger les militants de PASTEF tout en excluant d’autres acteurs du champ de l’amnistie.
Selon le texte de PASTEF, la loi d’amnistie reste pleinement en vigueur, mais seuls les actes commis pour des raisons exclusivement politiques seront concernés. Cette interprétation, selon Thierno Alassane Sall, ouvre la porte à de nombreuses dérives. Il cite notamment l’exemple de l’incendie criminel du « Bus de Yarakh » : si ses auteurs prouvent qu’ils agissaient dans un cadre politique, ils ne pourraient être poursuivis. Cette lecture, selon lui, transformerait l’amnistie en un « passe-droit » pour les militants de PASTEF impliqués dans des violences.

L’un des points les plus controversés concerne la notion de « motivation politique ». Comment la prouver ? Qui décide si un acte relève de l’amnistie ou non ? Le texte de PASTEF ne fournit pas de réponse claire. Pour Thierno Alassane Sall, cela risque de plonger la justice dans un imbroglio : les juges devront-ils sonder les intentions des prévenus ? Comment distinguer un manifestant engagé d’un simple opportuniste infiltré dans un mouvement politique ? Autant de questions qui, selon lui, rendent l’interprétation plus floue que la loi d’amnistie elle-même.

L’autre critique majeure concerne l’exclusion des forces de l’ordre du périmètre de l’amnistie. Un militant politique ayant commis un crime pourrait se justifier par une motivation politique et bénéficier de l’amnistie, tandis qu’un gendarme, dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre, n’aurait pas cette possibilité. Pour Thierno Alassane Sall, cette asymétrie révèle une volonté de PASTEF de protéger ses partisans tout en exposant les autres à des poursuites judiciaires.

Derrière cette querelle d’interprétation, c’est bien une bataille politique qui se joue. Pour l’opposition à PASTEF, cette proposition de loi vise à consolider l’impunité de ses militants. Pour PASTEF, elle cherche à éviter que des manifestants injustement poursuivis ne soient assimilés à des criminels de droit commun.
Dans un climat politique déjà polarisé, ce débat pourrait relancer les tensions. L’Assemblée nationale se retrouve face à une question cruciale : faut-il revoir les contours de l’amnistie ou s’en tenir au texte initial ? Une chose est sûre, l’issue de cette bataille d’interprétations aura des conséquences majeures sur la justice et la stabilité du pays.

Kabirou Mbodje, un des précurseurs du souverainisme économique ? (Bachir Fofana)

Pour des raisons de souveraineté les États-Unis d’Amérique n’acceptent pas que les données des citoyens américains puissent être entre les mains d’une puissance étrangère. C’est tout le problème de l’Administration américaine avec d’abord chinois Huawei, puis aujourd’hui avec Tik Tok. Pour les Américains, les Télécoms, au-delà de la souveraineté, sont du domaine de la sécurité nationale. Et l’on ne confie pas sa sécurité à un concurrent, voire un adversaire, fut-il le plus souriant.

Au Sénégal, c’est tout à fait l’inverse. Toute notre industrie des Télécoms, et par conséquent celle des données (qui est l’industrie de l’avenir) est entre les mains de multinationales étrangères. C’est pourquoi la tentative de rachat de Tigo (devenue YAS aujourd’hui) par Kabirou Mbodje, au-delà du symbole, de la fierté et de l’orgueil national légitime, était aussi, et avant tout, un acte de souveraineté. Mais malheureusement, l’Etat du Sénégal n’a pas été un Etat stratège, comme les pays asiatiques ou les pays développés. Derrière le succès mondial de l’indien Mittal, il y a l’État indien. Derrière le succès de Starlink de Elon Musk, il y a l’État américain. En Afrique, nous avons l’exemple de Dangote du Nigeria avec la vision de Obasanjo et ses Obasanjo’s boys.

A posteriori, quand on analyse la position souverainiste du gouvernement américain face au chinois Tik tok, on se rend compte les hommes d’affaires comme Kabirou Mbodje ont été, avec Bara Tall (achat du Français Jean Lefèvre) et Pathé Dionne du groupe Sunu (acquisition de la banque française BICIS), les précurseurs du souverainisme économique mais malheureusement n’eurent pas à leur côté un Etat stratège pour les accompagner. Kabirou Mbodje cassa le monopole étranger du transfert d’argent en créant Wari et posa un acte de haute portée de souveraineté économique en cherchant à racheter TIGO, propageant un immense sentiment de fierté dans le pays. Malheureusement l’État du Sénégal ne fut pas à la hauteur de l’audace de l’entrepreneur. L’attitude du gouvernement américain face à Tik Tok montre qu’au-delà des discours sur le libéralisme et la main invisible du marché, les États occidentaux, asiatiques et même du Moyen-Orient, demeurent, à raison, très protectionnistes.

Dans sa Déclaration de Politique Générale, le Premier Ministre Sonko a beaucoup parlé de la nécessité d’avoir un État stratège et de développement endogène. Donc au-delà des mots, il a l’occasion et le pouvoir, non seulement de réhabiliter des précurseurs du souverainisme économique comme Bara Tall et Kabirou Mbodje pour servir d’exemples pour les champions nationaux à faire émerger impérativement, mais surtout de s’appuyer sur eux dans la relance de notre économie. Il en va de la survie de la nation sénégalaise et africaine face au monde qui change.

Bachir Fofana
Éditorialiste

La double imposition de la diaspora, la proposition pertinente de l’économiste Meissa M. Lo pour faire face à l’insoutenabilité de la dette.

L’idée de lancer des « Diasporas Bonds »( déjà expérimentée par la BHS en 2015), ou « Patriotes bonds « a été très bien accueillie et est à applaudir, puisse que depuis quelques temps je militais pour ce type d’endettement, qui est un reprofilage de nos créanciers. L’objectif pour moi, était d’exhorter les leaders politiques à davantage songer à une dette détenue en grande partie par les locaux (citoyens) que par les étrangers. Ceci est le cas de la dette japonaise. Mais le seul hic, pour moi, est qu’il s’agira encore d’un endettement, dont le plafond à ne pas franchir exigé par l’Uemoa a été explosé par le régime de Macky Sall depuis longtemps. La lourdeur du poste de dépenses des services de la dette est aujourd’hui un fardeau incommensurable pour les états africains en général. Raison pour laquelle, au niveau du think tank Millenium African Institute, Nations et Démocratie nous réfléchissons sur d’autres mécanismes ou leviers de financement permettant à nos états de résorber cette lourde dette et avoir d’autres sources de financement moins contraignantes et plus avantageux pour les investissements dont ils ont besoin. Ceci est aussi valable pour nos organisations régionales (CEDEAO, CEMAC etc.) Car normalement la logique voudrait que les dettes soient injectées en majeure partie dans les investissements pour booster les économies africaines, mais si on analyse les budgets des états africains, les ratios dette sur investissement, nous pouvons constater que les endettements servent plus à rééquilibrer des budgets, refinancer des dettes sur le long terme etc. Très peu de fonds sont alloués aux investissements pour impulser une dynamique de développement durable ou aider à la création d’une forte classe moyenne. 

 

Partant de ce constat, à mon avis, les états ouest-africains doivent réfléchir sur la possibilité d’une double imposition de leur diaspora qui est à un nombre de 30 millions. L’accès aux impôts payés par la diaspora africaine dans leur pays d’accueil devrait être négocié par les états de façon bilatérale ou par les organisations régionales ( exemple CEDEAO, CEMAC etc. ) 

A défaut, de trouver le montage financier permettant de mobiliser suffisamment de fonds via les transferts de capitaux soit 93 milliards de dollars de ces 30 millions de diaspora, les impôts collectés via la diaspora africaine ou même la taxation de leur épargne qui selon la banque mondiale s’élèverait à 53 milliards de dollars, permettraient de financer les PME PMI , startup ou idée de projets que comptent lancer les africains de la diaspora souhaitant rentrer. A titre illustratif, si nos états arrivent à mobiliser en moyenne 500 dollars d’impôts via les 30 millions de diaspora, cela constituerait un fonds de guerre de  15 milliards de dollars pouvant aider à investir directement dans les entreprises locales, créer de la richesse et de l’emploi, estomper le poids de la dette sur l’investissement et les PIB des états. 

La mobilisation de ces recettes pourra être réalisées avec une bonne campagne de communication avec les diasporas, l’effort et le concours des états partenaires de l’Union Européenne et de l’Amérique ainsi que ceux des institutions de Bretton Woods ( FMI , Banque mondiale). La contrepartie pour les états hôtes ( France, Allemagne , Italie, États-unis etc. ) c’est l’assurance d’une véritable politique de retour au bercail pour les immigrés et les retombées liées aux investissements devraient permettre de baisser le taux de chômage dans les pays d’origine et réduire les candidats à l’immigration clandestine. Ainsi, avec une bonne sensibilisation et l’implication des associations crées par les diasporas, cette double imposition ne doit nullement être une contrainte pour la diaspora africaine mais plutôt leur contribution significative et directe au plan de développement de leurs pays d’origine.

 

 

Meissa M. LO 

Expert financier 

Consultant en finance de marché 

Fondateur du think tank Millenium African Institute, Nations et Démocratie

 

EFFECTIVEMENT EXCELLENCE, LE SENEGAL RESTE OUVERT par (Mamadou Cissé)

« Le Sénégal n’est la chasse gardée de personne, si ce n’est celle du peuple sénégalais, seul habilité à défendre ses intérêts. Nous sommes ouverts à tous les pays, à condition qu’ils trouvent des opportunités d’investissement et de partenariat respectant nos principes, notamment celui du respect mutuel. »

Tels sont les mots du President de la République Bassirou Diomaye Faye en marge du 22e Forum de Doha qui vient de se tenir au Qatar.

Oui le Sénégal est un pays souverain et vient de le démontrer une nouvelle fois en organisant en un an Education scrutins transparents et sans contestation. Le pays est souverain aussi car il fixe son agenda international et malgré l’alternance continue de coopérer avec ses partenaires internationaux. Mais il faut se garder de confondre souveraineté et fermeture. Le nationalisme ne veut pas dire une fermeture sur soi au mépris de la coopération internationale censée attirer des investissements étrangers.
Hélas dans les flancs du régime existent des activistes partisans d’une ligne fermeture fermeture ou de rapprochement avec les pays de l’AES au mépris de la tradition d’ouverture économique du pays de la teranga.
De par sa position geo-économique, et grâce à son économie dynamique et ses infrastructures modernes, le Sénégal, hub Ouest africain, est une porte stratégique vers un marché de plus de 300 millions de consommateurs de la CEDEAO.
Ainsi pour un équilibre diplomatique il est essentiel de maintenir une neutralité intelligente sans compromettre les relations existantes.
« Aucun pays, y compris le Qatar, n’est exclu de devenir un partenaire stratégique ».

En effet,au delà de sa stabilité democratique, le Sénégal dispose d’un potentiel minier et énergétique attractif (zircon, phosphate, pétrole) offrant des opportunités de diversification économique. Cette ressource permet au pays d’ouvrir ses portes aux différents investisseurs européens, américains, asiatiques avec un partenariat gagnant-gagnant. Nos nouvelles autorités ont pour mission de « refonder notre système économique et social afin de bâtir un avenir prospère et inclusif ».
Cet avenir prospère impose de maintenir notre position d’Etat démocratique, ouvert et crédible dans le maintien et le renforcement de ses partenariats économiques traditionnels.

Mamadou Cissé Journaliste

Violence politique : Les pratiques de l’ancien système ne quittent pas Bambey

La campagne électorale des élections législatives est malheureusement émaillée de violence mais paradoxalement celle qui s’est produite à Bambey est interne à la mouvance présidentielle.

La déléguée générale de la DER Madame Aida Mbodj qui a rejoint la campagne départementale au dernier tournant veut s’approprier une victoire acquise sans elle.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase c’est lors du jubilé de la victoire. La veille briscard politique voulait que sa voiture soit devant celle du Ministre des micro finances et de l’économie sociale et solidaire. Il s’en est suivi une résistance des partisans de ce dernier d’où un blessé. Lors de l’altercation,un jeune de la JPS a été sauvagement violenter par les gros bras de la dame.

Celle qui a cautionné par sa carte la 3e candidature du président wade « ma carte ma caution » ne semble pas comprendre que l’heure est à la rupture, au changement de système.

La victoire de Pastef est l’œuvre de president de cette formation politique et des militants engagés à ses côtés mais l’ex mairesse de Bambey dit à qui veut l’entendre « Kou fallou bambey mala fal » mais le constat est que « kou fallou sonko mola fal »

L’ex militante socialiste devenu libérale après qui avait refusé la main tendue du candidat Ousmane SONKO à l’élection présidentielles de 2019 s’affiche comme un artisan de l’anti système, difficile à croire !!!

Nouvelle forme de transhumance : Sànk Sa Kaddu

Dans l’histoire du Sénégal, nos ancêtres et figures de référence, tels que Cheikh Ahmadou Bamba, Lat Dior Diop et d’autres grands noms de notre patrimoine, ont incarné des valeurs profondes d’honorabilité, de respect de la parole donnée et de fidélité à leurs engagements. Ces leaders, par leur sagesse et leur bravoure, ont montré l’importance de la constance et de la loyauté, non seulement envers la famille et la communauté, mais aussi envers la nation. Cheikh Ahmadou, par exemple, a toujours prôné le respect des engagements, une valeur intemporelle qui devrait être un modèle pour les hommes et femmes politiques actuels. Lat Dior, pour sa part, a sacrifié sa vie pour démontrer que l’on ne trahit pas son peuple, que l’on ne renie pas ses valeurs, et que l’on ne se laisse pas manipuler par la peur. Il a montré qu’un combat de principes mérite d’être mené jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. Même son cheval, « Malaw », s’inscrivait dans cette lignée. Il n’a pas cédé face aux colons, refusant de voir le chemin de fer que combattait Lat Dior : « Malaw guisoul rail bi ».

Cependant, aujourd’hui, ces valeurs de « ngor, gore, jom, fit, soutoura », qui ont longtemps été les piliers de notre société, se font de plus en plus rares. Elles semblent disparaître peu à peu, non seulement dans la sphère sociale, mais aussi, et surtout, dans l’arène politique sénégalaise. Jadis, certains politiques choisissaient de quitter leurs partis après une défaite électorale pour rejoindre le camp opposé. Mais ces derniers jours, une nouvelle forme de transhumance a vu le jour, encore plus indécente et humiliante que celle à laquelle nous étions habitués. Ce phénomène, plus préoccupant encore, consiste à trahir une coalition qui vous a investi sur ses listes électorales pour, en pleine campagne, rejoindre le camp du pouvoir en place. Une telle pratique va à l’encontre de l’éthique morale et politique, car elle implique non seulement un changement d’allégeance dicté par des intérêts personnelsvoire par la peur, mais aussi un acte de duplicité envers ceux qui vous ont fait confiance, en vous inscrivant sur des listes déjà déposées à la Direction générale des élections et, par conséquent, non modifiables.

Cette dérive est symptomatique d’une vision de la politique de plus en plus mercantile, où les principes et idéaux sont relégués au second plan au profit d’ambitions égoïstes. En d’autres termes, au Sénégal, la politique s’est transformée en une quête effrénée du pouvoir à tout prix, où la loyauté et la constance n’ont plus leur place. La politique, qui devrait être un engagement noble au service de la justice, de l’éthique et de l’intérêt général, est désormais réduite à une lutte pour des positions et des privilèges personnels, où tous les coups sont permis.

Aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial de revisiter les valeurs qui ont forgé notre identité collective. Ces valeurs, héritées de nos ancêtres, doivent guider nos actions politiques et nous rappeler que la politique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de servir le pays. Elle ne doit pas être perçue comme une simple arène de pouvoir, mais comme un engagement sincère envers la justice sociale, la transparence et le respect des principes démocratiques. La cohésion nationale, qui devrait être l’alpha et l’oméga de tout engagement politique, est mise en péril par des calculs électoraux et des manœuvres opportunistes. Dans cette quête effrénée du pouvoir et des gains politiques, certains acteurs n’hésitent pas à ternir l’image de concitoyens honnêtes, et dévoués, qui ont même consacré l’essence de leur vie au service de la nation.

Moustapha Ba, repose en paix. Que la terre vous soit légère.

Nous avons observé, avec une attention particulière, chaque fois que vous passiez devant l’Assemblée nationale, où votre silhouette imposante devenait un symbole de stabilité. Vous étiez un repère pour ceux qui cherchaient à comprendre les enjeux de la gestion des finances publiques, et vos interventions étaient toujours attendues avec impatience. Vos analyses étaient percutantes, pertinentes, et vos propos sur l’économie, les finances et le développement de notre pays étaient empreints d’une vision claire et déterminée, sans jamais céder à la facilité. Vous naviguiez avec aisance dans les complexités économiques, impressionnant même les plus avertis, tout en restant fidèle aux principes d’équité, de transparence et de service à la nation. Vous compreniez que, derrière les chiffres, se cachaient des vies humaines, des projets et des espoirs. 

N’oublions jamais que la mort est une réalité inévitable, un passage que chacun d’entre nous devra franchir un jour, quelle que soit notre position sociale, notre richesse, notre pouvoir ou nos accomplissements. A aucun moment de notre existence, nous ne sommes à l’abri de ce destin ultime.

Que nos hommes et femmes politiques sachent garder raison, prennent référence sur les leçons de nos ancêtres, ces géants de notre histoire, et mettent un terme à cette transhumance politique ainsi qu’à ces pratiques de dénigrement infondées. Ce n’est qu’en respectant l’honneur que nous pourrons garantir un avenir plus juste et prospère pour notre pays.

Ainsi, disons oui à l’appel de l’honneur, et non à la peur qui fait fuir. L’honneur doit guider notre politique et notre nation.

A bon entendeur !

 

Balla KHOUMA

Docteur en Sciences Economiques

Et si l’impact moyen de la Stratégie Nationale de Développement était non significatif sur la croissance économique du Sénégal entre 2025 et 2029 ?

Le lundi 14 octobre 2024, le président de la République et son équipe gouvernementale ont présenté leur vision pour bâtir un Sénégal souverain, prospère et juste d’ici 2025. Cette vision se décline en Stratégies Nationales de Développement (SND), qui établissent des objectifs généraux à atteindre sur des périodes quinquennales. Afin de discuter des projections des indicateurs économiques, en particulier du taux de croissance moyen attendu entre 2025 et 2029, nous posons deux hypothèses alternatives.

Hypothèse 1 : Sous-déclaration des chiffres de la dette et du déficit publics

Le 26 septembre dernier, le nouveau gouvernement a révélé que les chiffres relatifs à la dette et au déficit public pour la période 2019-2023 ont été sous-déclarés par l’ancien régime. En effet, au lieu d’un déficit moyen de 5,5 % du PIB, celui-ci s’élèverait en réalité à 10,4 %, soit presque le double. Sur la base de cette hypothèse, le professeur Amath Ndiaye de l’Université Cheikh Anta Diop a évalué le montant du potentiel déficit non déclaré et a identifié plusieurs incohérences et contradictions (voir son article sur Financial Afrik).

L’une des contradictions majeures réside dans le fait que le cadrage macro-budgétaire de la SND 2025-2029 repose nonseulement sur les données dites « sous-déclarées », mais maintient également l’objectif du gouvernement précédent de réaliser un déficit budgétaire de 3 % en 2025, après 3,9 % en 2024 (voir rapport annuel d’activités de 2022 du ministère des Finances et du Budget). Dès lors, nous pouvons douter du réalisme de cet objectif de la SND, que nous pouvons qualifier de saut périlleux, c’est-à-dire passer d’un déficit de 10,4 % en moyenne entre 2019 et 2023 à 3,0 % en 2025. D’autant plus que le FMI a indiqué dans sa dernière revue économique que « en l’absence de mesures budgétaires supplémentaires, le déficit devrait dépasser 7,5 % du PIB, bien au-delà des 3,9 % prévus dans le budget initial … » en 2024. Notons de plus que même la France peine à revenir à un déficit de 3 % depuis 2007, malgré son déficit moyen de 4,9 % sur la période2007-2023. Si l’hypothèse 1 est vérifiée, il sera alors extrêmement difficile que les indicateurs économiques atteignent les niveaux visés dans la SND, et par conséquent, la vision Sénégal 2050 aurait du mal à décoller.

Hypothèse 2 : Déclaration pleine des chiffres de la dette et du déficit publics

Si les chiffres de la dette et du déficit sont correctement déclarés sur la période 2019-2023, nous pouvons considérer que la SND 2025-2029 s’appuie sur des indicateurs budgétaires non biaisés, reflétant une situation économique plus positive et rendant ainsi les objectifs attendus plus réalistes et réalisables.

Depuis 2014, dans un contexte socio-économique relativement stable, la croissance économique du Sénégal a été en moyenne supérieure à 5,3 %, comme annoncé dans la SND. Toutefois, cette moyenne inclut des années marquées par des aléas économiques, tels que le COVID-19 (2020) et le conflit russo-ukrainien (2022 et 2023), qui ont significativement affecté la croissance. Intégrer ces trois années, caractérisées par des crises, biaise l’évaluation du niveau moyen de croissance. Une approche plus rigoureuse consisterait à exclure ces années de crise pour mieux refléter le potentiel économique du Sénégal. En effet, en excluant 2020, 2022 et 2023, l’économie sénégalaise aurait enregistré une croissance de 7,3% entre 2014 et 2023 (données disponibles sur le site de l’ANSD). En n’excluant que 2020 l’année la plus critique où le taux de croissance était estimé à 1,3%, la moyenne des taux sur la période 2014-2023 s’établit à 6,5%.

Partant de ces deux taux moyens, nous pourrions conclure, ceteris paribus, que l’impact moyen de la mise en œuvre de la SND sur le taux de croissance économique pourrait être négligeable entre 2025 et 2029. En effet, le référentiel prévoit que « l’exécution du portefeuille de projets de la nouvelle stratégie ainsi que les réformes à mettre en œuvre permettront de réaliser un taux de croissance économique moyen de 6,5 %sur cette période », un niveau que le Sénégal aurait pu atteindre voire dépasser sans les crises mentionnées. Pour argument, le taux de croissance était de 6,5% en 2021 (année de sortie de crise) avant de baisser à 4,2 % en 2022 (année de crises) ; il est donc probable que sans la SND et dans un contexte stable la dynamique actuelle permettrait d’atteindre au moins un taux de croissance moyen de 6,5 % sur la période 2025-2029.

Projection de la croissance économiques et interrogations

En outre, la prévision d’une baisse de la croissance de 4,7 points en 2026, un phénomène sans précédent pourl’Economie sénégalaise depuis 2014 (la baisse la plus significative auparavant étant de 3,3 points en 2020), après un pic de 9,7 % en 2025, soulève des interrogations non éclairées par le référentiel, du moins à notre connaissance. Parmi ces questions :

1. Quelles sont les raisons précises de cette projection de baisse ?

2. Quels facteurs économiques, politiques ou sociaux pourraient influencer cette baisse ?

3. Quelles seront les conséquences sur les secteurs clés de l’économie ?

4. Existe-t-il des mesures prévues pour atténuer cette diminution ?

5. Comment cette situation pourrait-elle affecter la vie quotidienne des populations ?

6. Quelles mesures sont envisagées pour limiter cet impact ?

7. Quels risques sont associés à une telle fluctuation de la croissance à long terme ?

 

 

 

 

Balla KHOUMA

Docteur en Sciences Economiques

Statisticien Economiste

 » Sénégal de mes rêves  » : panacée de réformes socio-économiques pour un renouveau du pays.

Dans une interview accordée au «  Quotidien le Dakarois », M. Omar Diop, spécialiste en intelligence économique et en stratégie, est revenu sur son ouvrage  » Sénégal de mes rêves « . Citant le président américain John Fitzgerald Kennedy qui disait :  » ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays « , il veut mettre la main à la pâte. Pour lui, la consultation citoyenne doit être en amont dans l’élaboration des politiques publiques car l’acceptation de celles-ci repose en grande partie sur l’appréciation de la légitimité de la décision par les citoyens car :  » tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous » argumente-t-il. Il va plus loin en martelant que :  » celui qui voit un problème, et qui ne fait rien pour résoudre ce problème fait partie du problème », pour expliquer l’écriture de son livre qui est une offre programmatique de référence mise à la disposition des décideurs politiques autrement dit sa modique participation à la quête des solutions pour un futur radieux. 

           » Un diagnostic sans complaisance de la situation socio-économique du Sénégal « 

Dans la première partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves « , l’auteur Omar Diop a fait un constat synoptique de la situation sociale et économique du pays. Secteur par secteur, il n’a occulté aucun domaine. De la santé où il a noté un plateau médical défaillant et un déficit de ressources humaines et financières, au secteur primaire comme la pêche, l’agriculture et l’élevage où l’absence d’une politique agricole répondant aux aspirations d’un pays voulant atteindre l’autosuffisance alimentaire prévaut, l’auteur n’a rien omis.

Pour lui, l’absence de capitaines d’industrie sénégalais dans le domaine de l’agro-alimentaire, l’octroi de terres arables à  l’agro-business qui n’a que l’exportation comme modèle économique, les licences de pêches données à des bateaux étrangers, ont créé la raréfaction des ressources halieutiques et muté nos vaillants pêcheurs en convoyeurs de voyageurs par l’immigration clandestine. Pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie, l’échec du secteur primaire est plus flagrant dans le domaine de l’élevage avec l’importation de milliers de moutons du Mali et de la Mauritanie à chaque veille de Tabaski.

L’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » dénonce les 5 mille abris provisoires dénombrés en 2024 dans un pays qui aspire à l’émergence. En plus, les intrants pédagogiques sont devenus obsolètes dans un monde tourné inexorablement vers les technologies de l’information et de la communication. Toujours dans son diagnostic, il a noté un déficit criard d’enseignants qualifiés dans tous les cycles, de la préscolaire en passant par l’élémentaire jusqu’au supérieur. Ce qui peut se comprendre dit-il,  avec le traitement salarial dérisoire de nos enseignants, le métier qui n’attire plus les meilleurs mais aussi le manque de motivation des acteurs. 

Le secteur industriel, non diversifiée toujours dans la transformation des produits alimentaires, l’habillement et les BTP, non compétitif car tributaire des matières premières importées et des aléas du marché, est passé à la loupe de M. Omar Diop. Pour corroborer son argumentaire, il rappelle l’inflation sans précédent connu sur les marchés avec la covid-19 et la guerre en Ukraine. Avec un taux de chômage qui est passé de 10 à 24% en 2022, une 34e place sur 53 pays d’Afrique dans l’indice de développement humain, un nombre de 30 individus sur 1000 qui n’ont pas mille francs par jour, et une corruption qui gangrène tous les secteurs, l’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » alerte sur la gravité de l’heure.

              » Une thérapie de choc avec des réformes inédites  » 

Pour solutionner tous ces problèmes, M. Omar Diop propose un plan de développement stratégique porté par les 46 départements du Sénégal. D’après lui, un diagnostic méticuleux des forces et faiblesses, des opportunités de chaque département doit être fait. Avec le PESTEL, les politiques publiques, la situation socio-économique, technologique, écologique, les lois et règlements appliqués dans chaque entité départementale, seront étudiés. Le tout va aboutir à une cartographie des besoins qui va s’inspirer de la pyramide de Maslow.

Ne s’arrêtant pas dans ses propositions révolutionnaires, l’auteur du livre  » Sénégal de mes rêves  » propose une assemblée nationale de 55 députés dont 46 présidents de conseils départementaux et 9 issus des syndicats les plus représentatifs et de la société civile. Ainsi, les préoccupations des départements issues de la cartographie vont être portées directement à l’hémicycle pour une utilisation efficiente du budget de l’Etat. Au lieu d’être des stations de politique politicienne, les conseils départementaux vont être de vraies entités d’orientation des politiques publiques avec des cabinets composés de juristes, d’économistes et d’ingénieurs. 

Ainsi, les maires vont continuer d’être élus au suffrage universel direct mais les délégués de quartier vont occuper les postes de conseillers municipaux. Celà va garantir la connaissance des aspirations des populations ainsi qu’un contrôle effectif des actions municipales prévues pour chaque quartier dans le budget communal. En plus, ce modèle de proximité va faciliter le développement du financement communautaire et participatif semblable au modèle  » Touba Ca Kanam ». Par le biais d’une plate-forme, les contribuables volontaires vont cotiser mille francs CFA chaque mois pour favoriser les investissements communaux et optimiser les dépenses de l’Etat. 

Au delà de la dissolution des institutions budgétivores comme le CESE, le HCCT et le HCDS, M. Diop propose le respect d’un gouvernement de 15 ministres qui va être inscrit dans la Constitution. Mais pour éviter la lourdeur administrative, des agences seront mises sur pied. Un service civique national obligatoire pour tout citoyen est indispensable pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie. Selon lui, durant cette session, les citoyens vont bénéficier d’une initiation au civisme, au patriotisme et à la foi selon leurs croyances car il demeure convaincu qu’un bon croyant fera toujours un bon citoyen. 

Dans l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves », M. Diop prône une économie solidaire dont le financement est basé sur l’entraide citoyen, inspiré du modèle de la Zakat House avec un prélèvement de 25 francs CFA pour chaque 1000 francs CFA épargnés par les citoyens après leur autorisation. Ce mécanisme va permettre le financement de projets et l’incubation des porteurs de ceux-ci. Ainsi, des périmètres de 5 hectares vont être octroyés à des groupements d’intérêt économique ( GIE) de 5 à 10 jeunes au niveau des communes. Une autre manière de ressusciter les domaines agricoles communautaires ( DAC) avec le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pisciculture assurant ainsi l’approvisionnement alimentaire des centres urbains.

Toujours dans la dynamique de booster l’économie sénégalaise, l’auteur a préconisé le démantèlement des monopoles dans l’agro-alimentaire notamment avec l’exemple de la compagnie sucrière sénégalaise ( CSS). Dans le domaine de l’énergie, l’Etat doit favoriser la concurrence avec la société nationale d’électricité ( Senelec) en promouvant des start-up qui vont s’activer dans la fourniture de l’électricité. Avec la multiplication des sociétés, la responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE) va connaître un bond et constituer une bouffée d’oxygène pour les finances des collectivités territoriales. 

Citant l’exemple du Rwanda, M. Omar Diop propose la création d’une agence de régulation multisectorielle en fusionnant l’Agence de régulation des  télécommunications et des postes (ARTP), la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie ( CRSE), le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), et l’Agence de Régulation des Marchés ( ARM). En plus de la régulation, il a proposé la mise sur pied d’un grand corps de contrôle qui va englober l’inspection Générale d’Etat ( IGE), la Cour des comptes, l’Office National de lutte contre la Fraude ( OFNAC) et la Direction centrale Des Marchés publics ( DCMP) pour plus d’efficacité.

Avec les technologies de l’information et de la communication ( TIC), le spécialiste en intelligence économique et en stratégie prône une refonte du système éducatif où l’enseignant omniscient au centre des apprentissages va devenir un facilitateur qui va mettre l’élève au centre. Un système éducatif où le papier et les tableaux noirs vont faire la place à des contenus digitaux et interactifs. Ainsi, les apprentissages à l’école seront une exercice d’appréhension de connaissances, une interaction collective, un échange d’expériences. 

Pour M. Omar Diop, les 3 milliards de barils de pétrole et les 450 milliards de m3 de gaz doivent favoriser une transformation structurelle de l’économie du Sénégal. Prenant l’exemple de la Lybie de Kadhafi, il propose la subvention de l’électricité, de l’eau, de la santé et la diminution des taux d’intérêt bancaire avec les retombées des hydrocarbures. Pour l’accès au logement et l’érection d’un filet social solide, il ajoute à la liste des actions l’octroi d’un terrain de 150 m2 à tout citoyen atteignant 18 ans, l’octroi d’un bon alimentaire de 150 mille francs CFA à chaque famille à la fin de chaque mois et une allocution au chômage.

                » Le benchmarking ou la vulgarisation des modèles de réussite économique  » 

Dans la troisième partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves  » l’auteur M. Omar Diop donne en exemple des pays qui ont su inverser la tendance et construire un développement économique endogène solide. En tête de liste vient la Corée du Sud dont le PIB était de 92 dollars par habitant en 1953 mais qui, aujourd’hui est de 33 mille 719 dollars par habitant. Avec des investissements dans l’électronique, la pétrochimie, l’automobile et la valorisation du capital humain, les coréens ont su mettre sur pied des géants comme Samsung, Hyundai, Kya et LG.

En seconde lieu, il cite les Émirats Arabes Unis qui ont fait de Dubaï un centre névralgique. Avec leur programme dénommé 3T autrement dit travel, tourisme et technologies, ils ont construit une économie solide dont la vitrine est la puissante compagnie aérienne Emirates. Et enfin, vient le Singapour dont le modèle économique est basé sur une forte ouverture au commerce international et aux investissements étrangers, avec un environnement des affaires et une fiscalité attractive. Pour M.Omar Diop,  » les sénégalais doivent être des rois et non des esclaves chez eux. »

ALLIANCE DES ETATS DU SAHEL, UNE CATASTROPHE POUR LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE

Les trois présidents, Assimi Goïta du Mali, Ibrahim Traoré du Burkina Faso et Abdourahamane Tiani du Niger ont officiellement annoncé que les peuples du Sahel avaient décidé de tourner une nouvelle page en scellant leur divorce avec la CEDEAO.

Mais de quels peuples parlent-ils ?

En effet, aucun des trois dirigeants n’a été élu. Donc ils n’ont pas la légitimité populaire pour engager leur pays dans une organisation internationale.

L’image d‘une photo officielle avec un capitaine, un colonel et un général, tous les trois en treillis militaires, est catastrophique pour le combat que nous menons pour la démocratie en Afrique.

Nous avons en face de nous non pas des leaders soucieux du développement et du progrès social, mais des putschistes qui violent les droits de l’homme dans leur pays, étouffent les libertés et plongent leurs citoyens dans une misère sociale absolue.

 

Au Burkina, Me Guy Hervé Kam, Président du Balai Citoyen et avocat de Ousmane Sonko a été kidnappé et détenu dans un lieu secret. Malgré les dénonciations quotidiennes des avocats et des rares militants des droits de l’homme qui osent  encore s’exprimer dans le pays, le régime de Traoré n’en démords pas et tient à le réduire au silence sans aucune procédure judiciaire. Dans le pays, les djihadistes ont, il y a deux semaines, attaqué un camp militaire et tué 107 soldats ; le capitaine Traoré a qualifié la tragédie de fake news diffusée par la presse française. Il en a profité pour suspendre le média TV5Monde pour six mois.

 

Au Niger, le général Tiani détient l’ancien président Bazoum en otage depuis un an sans procès, réclamant sa démission, ce que l’intéressé refuse. Pendant ce temps, les bandes armées avancent à l’intérieur du pays.

 

Au Mali, les opposants sont en prison, les partis politiques interdits, l’armée massacre des populations civiles en compagnie des milices de Wagner. Assimi Goïta, qui avait promis transition de six mois en est à presque quatre années de mandat usurpé.

 

Ces trois putschistes, derrière leurs gesticulations et leur discours anti-impérialistes, n’ont qu’un seul agenda : se maintenir au pouvoir par l’instrumentalisation de l’anti France et en même temps être dans les bonnes grâces de la Russie.

 

Ces aventuriers et dictateurs prétendent lutter contre l’impérialisme en payant des mercenaires russes pour garantir leur sécurité. Ces mêmes miliciens sont auteurs de massacres documentés par les Nations Unies. Ce fut le cas au Mali en mars 2022, quand Wagner et ses alliés ont tué dans le village de Moura, environ 500 civils, selon une enquête de l’Onu.

De surcroît se réclamer du panafricanisme et déléguer sa souveraineté sécuritaire à une puissance étrangère, la Russie, sont antinomiques. Mais ce n’est guère la cohérence qui étouffe les trois aventuriers du Sahel.

Tiani, Traoré et Goïta doivent arrêter les frais, organiser des élections et rendre le pouvoir aux civils

 

Il reste désormais à la Cedeao de tirer les conséquences du choix des pays de l’AES. S’ils veulent partir, qu’ils partent et que l’institution demeure selon ses principes et ses règles.

 

Par contre, le Sénégal n’a pas à suivre des aventuriers. Des putschistes ne doivent pas nous imposer notre agenda diplomatique.

Il faut rappeler que le Sénégal est la 4ème économie de la Cedeao, mais la plus grande démocratie de la zone.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son homologue Faure Gnassingbé, désignés médiateurs leurs homologues de la CEDEAO, ont un rôle à jouer pour recréer un lien de confiance et ramener le Mali, le Burkina et le Niger dans la communauté. Si ces pays ne veulent pas revenir, nous devons rester dans la cedeao et la rendre plus démocratique et plus efficace.

 

                       Mamadou Cissé

 

 

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮é 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐆𝐨𝐱 𝐘𝐮 𝐁𝐞𝐞𝐬 – 𝐀.𝐍.𝐓.𝐀 (𝐀𝐥𝐥𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐥’𝐀𝐛𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞)

Le parti Gox Yu Bees – A.N.T.A observe avec une attention particulière le débat actuel concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko. Nous tenons à exprimer notre position claire et inébranlable : le respect de la Constitution et des lois de la République est non négociable.

Nous constatons avec regret que des polémiques stériles et nuisibles continuent de miner notre débat politique. Il est impératif de rappeler que chaque nomination d’un Premier Ministre a suscité des discussions similaires, cherchant à imposer un calendrier précipité pour cette DPG. Pourtant, l’histoire a démontré que chaque Premier Ministre a pris le temps nécessaire pour se conformer aux exigences légales : par exemple, Macky Sall avait attendu 7 mois, Abdoul Mbaye l’avait déclaré 6 mois après l’installation d’une nouvelle législature, et dernièrement Amadou Ba a attendu 3 mois avant de faire sa DPG, avec les mêmes polémiques à l’époque alimentées par le même type de politiciens en quête de notoriété sur les réseaux sociaux à défaut d’avoir une base populaire.

Concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko, notre parti est en phase avec lui sur l’exigence de rétablir la légalité au sein de l’Assemblée nationale avant de décliner sa feuille de route qui déroulera la vision du Président de la république son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Les violations actuelles du dysfonctionnement doivent être corrigées dans les délais incomprésibles respectants la loi. Ce n’est qu’une fois cette étape cruciale franchie que le Premier Ministre pourra présenter sa DPG au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale du peuple souverain et nulle part ailleurs, conformément à l’article 55 de notre Constitution, dans un climat de légalité et de sérénité.

Nous sommes conscients que certains opposants ont soulevé le fait que ce même règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été utilisé à plusieurs reprises pour organiser des débats et des procédures sans correction. Cependant, cela ne justifie en aucun cas la poursuite de violations des règles établies. Le fonctionnement de l’Assemblée nationale doit être bloqué tant que les textes qui la régissent n’auront pas retrouvé leur légalité. Les personnes impliquées dans la falsification de ces textes doivent être identifiées et lourdement sanctionnées.

Depuis sa création, Gox Yu Bees – ANTA est guidé par un principe simple : la République, ce sont les lois. Sans respect des lois, il n’y a plus de République. Par conséquent, tout le monde doit respecter la loi, quelles que soient les circonstances, événements ou contextes politiques. Aucune dérogation à ce principe n’est possible.

Gox Yu Bees – ANTA réaffirme son engagement ferme pour le respect strict de la Constitution et des lois de la République. Nous ne tolérerons aucune entorse aux règles constitutionnelles ni aux textes réglementaires. Chaque action politique doit s’inscrire dans le strict respect des principes républicains et de l’État de droit.

Pôle communication,

Dakar, le 29 juin 2024

Contacts :
Tél : 77 106 84 65 – 77 080 38 27
Mail : goxyubeesanta@gmail.com

DPG : faut-il «fusiller» nos politiciens, Sonko en premier ?

En décembre 2023, les mêmes députés de Yewi, sous la houlette de leur mentor, avaient pourtant déposé une motion de censure contre le gouvernement d’Amadou Ba en faisant fi du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ils veulent légitimer une forfaiture en convoquant ce même règlement intérieur pour tirer d’affaires un Premier ministre qui, en vérité, n’a pas de projet de gouvernance à défendre.

Dans quelques jours, le Premier ministre aura épuisé son délai de grâce pour un exercice alléchant que chaque chef de gouvernement prépare et franchit avec le sentiment d’avoir rassuré ses compatriotes par la délivrance d’un discours et des orientations claires explicitant le projet de société de son gouvernement. Le seul Premier ministre à briller par ses discours contradictoires, le seul à avoir vendu un projet qui n’existe que dans l’imagination de son auteur, est désormais disqualifié par le législateur.

En effet, en sus de l’article 55 de la Constitution, le règlement intérieur instruit les parlementaires de ne plus le reconnaître comme Premier ministre et de ne pas recevoir sa déclaration de politique générale (DPG), synonyme de serment. Toute une décennie durant, il a décrié la majorité mécanique du médiocre camp présidentiel d’alors. Normal, me dira-t-on, mais aujourd’hui, sa minorité parlementaire l’exaspère. Ses calculs politiciens le rattrapent et montrent sa véritable nature.

Quand le populisme et le mensonge sont légion dans un discours politique, cela engendre une succession de faits irréels qui sont de nature à tromper le peuple pour un temps bien déterminé. Mais ils ne tromperont pas le peuple tout le temps.

Bougane Gueye Dany
Président du Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »

DPG: Thierno Alassane Sall appelle les nouvelles autorités au respect de la constitution

L’article 55 de notre Constitution dispose : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. »

Cette obligation constitutionnelle n’a pas besoin d’être ensérée dans des délais. Le Premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale avant que le Gouvernement ne pose des actes dans le sens de l’exécution d’un quelconque programme et il va sans dire c’est déjà le cas.

Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture.

Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect scrupuleux de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées. Cela ne demande ni financement ni ressources. Sauf celles que l’on doit avoir en propre : se mettre à la hauteur de l’histoire et garantir une gouvernance démocratique.

Thierno Alassane Sall

DPG : Irons-nous vers une autre violation de la constitution ?( Thierno Bocoum)

Nous rappelons que jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes le président de la République n’a pas encore fait sa déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la constitution en son article 37 dernier alinéa qui dispose : « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

Une violation flagrante de la constitution que rien ne justifie quand on fait du « juub, jubbal, jubanti » un slogan.

Nous avons assisté à une conférence de presse de députés proches du Premier ministre qui cherchent à nous faire croire que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne permet pas d’accueillir ce dernier pour sa DPG.

D’après eux, ce règlement qui ne prévoit pas une DPG serait falsifié.
Il est évident qu’il faudra prendre au sérieux cette affaire et situer les responsabilités, le cas échéant.

Cependant, quel lien avec la DPG ?

Les députés sont convoqués en plénière pour un débat d’orientation budgétaire ce samedi 29 juin 2024.

Ce débat est prévu dans quel article du règlement intérieur de l’Assemblee nationale ?

Aucun.

Le DOB a été juste évoqué, en passant, à l’article 41 bis en ces termes : « Les rapports issus de ces auditions servent à l’information des députés, notamment dans le cadre du Débat d’Orientation budgétaire (DOB) »
Ni le délai ni les modalités d’organisation n’ont été prévus dans le règlement intérieur de l’assemblée nationale.

Le débat d’orientation budgétaire est prévue à l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances : « (…) ces documents sont publics et soumis à un débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, au plus tard à la fin du deuxième trimestre de l’année. »

L’Assemblée nationale applique cette disposition de la loi sans l’inscrire dans son règlement intérieur.

Ainsi, vouloir nous faire croire que le fait que la DPG ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une raison pour ne pas recevoir le Premier ministre procède d’une méconnaissance.

Cette exigence déjà prévue dans la constitution doit être appliquée.

En effet, l’Art 55 al1 dispose : « Après sa nomination, le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d’un débat qui peut, à la demande du Premier ministre, donner lieu à un vote de confiance. »

Cet article est inséré au titre IV intitulé « Du GOUVERNEMENT ». Il s’est agi de légiférer sur les prérogatives et obligations du Premier ministre et son gouvernement et non sur ceux de l’Assemblée nationale.

C’est le Premier ministre qui a l’obligation de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Les dispositions constitutionnelles sur la DPG ont un caractère impératif et non facultatif.

Le législateur peut fixer un délai comme ce fut le cas dans le règlement intérieur de 2019. Cela ne compromet en rien le caractère impératif et l’absence de délai ne rend pas non plus inopérant ce caractère édicté par les dispositions de la constitution.

Le silence d’un règlement intérieur ne peut pas freiner l’application des dispositions claires de la charte fondamentale.

Encore que l’organisation des séances est déjà prévue dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Les rôles du bureau et de la conférence des présidents sont clairement établis.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été possible d’organiser un débat d’orientation budgétaire sans que cela ne soit spécifiquement encadré par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre doit dans un délai raisonnable faire sa déclaration de politique générale.

Il serait honteux qu’il cherche à s’agripper sur le silence d’un règlement intérieur qui avait naguère servi de base légale à ses partisans pour introduire une motion de censure contre l’un de ses prédécesseurs.

Thierno Bocoum
Ancien parlementaire
Président AGIR

Digitalisation: Des communes du département de Fatick connectées au Registre national de l’état civil

Les communes de Fatick comme Diouroup, Diarrére, Diaoulé, Mbalakadio, Niakhar, Patar Sine …ont été récemment connectées au Registre national de l’état civil. Ce qui leur permet désormais de pouvoir accéder à la base de données nationale de l’état civil.

Aussi, avec l’application de gestion des faits de l’état civil les agents et officiers d’etat civil pourront enregistrer et délivrer des actes de manière sécurisée et éviter aux populations les nombreux va et vient.

Ces différentes communes ont également reçu du matériel informatique à l’instar des autres communes du Sénégal.

L’ANEC poursuit les opérations sur le terrain pour la digitalisation intégrale du système. Cette activité entre dans le cadre du Programme Nekkal de l’ANEC du Ministère en charge des Collectivités territoriales.

Les nominations du conseil des Ministres de ce mercredi 12 juin 2024

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n° 513722/Z, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Alyoune Badara DIOP appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Cheikh DIENG, Magistrat, matricule de solde n° 616-151/N, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement ;

Monsieur Alioune Palla MBAYE, Juriste-Conseil, matricule de solde n° 747541/H, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;

Monsieur Idrissa Samba SALL, titulaire d’un Master en Finances et Gestion publique, matricule de solde n° 640 925/J, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, en remplacement de Monsieur Mouhamadou
SENE appelé à d’autres fonctions ;

Madame Ramatoulaye DIENG, Administrateur civil, matricule de solde n°608 865/G, est nommée Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

Monsieur Cheikh BA, Spécialiste en sécurité d’Etat, précédemment Inspecteur technique au Ministère en charge de l’Artisanat, est nommé inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, en remplacement de Madame Aïssatou Alima SAMBOU, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Pétrole et des Energies et de Madame Fatou SARR SOUMARE, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Mines et de la Géologie ;

Madame Coumba SOW, Juriste, matricule de solde n° 620 268/Z, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Madame Maguette DIOP, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Madame Marième DIAGNE TALLA, Juriste, matricule de solde n° 604 979/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Mamadou GOUDIABY, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Nafissatou FALL NDIAYE, Professeur d’Enseignement secondaire, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 031/O, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Famille et des Solidarités ;

Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception en Génie civil, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 515 420/G, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités ;

Monsieur Lazard SARR, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 054/F, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

Monsieur Baba NDOYE, Cadre en Tourisme, matricule de solde n° 611 817/H, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;

Madame Paule Marie Antoinette SAGNA, Ingénieur Electricien est nommée Secrétaire exécutif de la Commission de Régulation du secteur de l’Energie.

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Communiqué du conseil des ministres du mercredi 12 juin 2023

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar
FAYE a présidé, ce mercredi 12 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des
ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République a entamé sa communication sur l’annonce
de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar faisant du Sénégal un
pays producteur de pétrole depuis le 11 juin 2024.
Pour le Chef de l’Etat, c’est un moment historique et un pas important qui
vient d’être franchi par notre pays dans sa quête de souveraineté énergétique.
Le Président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le
Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines mais également le groupe PETROSEN,
le partenaire Woodside Energy et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce
projet entamé en 2020.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble du
Gouvernement de veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources
nationales pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations
actuelles et futures.
Dans la foulée, le Président de la République a annoncé la tenue prochaine
d’une session du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-
PETROGAZ) dont la composition sera révisée. L’objectif de cette session sera
d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources
pétrolières et gazières tout en veillant à la bonne répartition et à l’encadrement de la
gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
Sur un autre registre, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la cherté
du coût de la vie demeure une préoccupation majeure de nos compatriotes. Il a salué
le travail méthodique et serein entrepris, depuis le 02 avril 2024, par le Gouvernement
sous la direction du Premier Ministre avec tous les acteurs économiques et sociaux
concernés afin de trouver des solutions rapides, soutenables et durables pour alléger
le coût de la vie et augmenter le pouvoir d’achat des ménages.
A cet égard, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de
procéder, dans les meilleurs délais, à l’annonce des décisions prises par le
Gouvernement pour baisser les prix de certains produits et services de consommation
courante. Il a également invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions
pour l’application effective des prix homologués qui seront annoncés.

Evoquant la célébration proche de la fête de la Tabaski, le Chef de l’Etat a saisi
l’occasion pour adresser d’avance ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs
vœux à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal en
particulier. Il a appelé l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de
justice et de prospérité dans la solidarité.
Le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au
Ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation
des cérémonies de prières sur l’étendue du territoire national. Il a informé le Conseil
qu’il participera à la prière de la Tabaski à la Grande Mosquée de Dakar.
Abordant la question de la souveraineté numérique du Sénégal, le Président de
la République a demandé au Gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre
juridique du secteur des télécommunications et du Numérique et au renforcement de
l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et
à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national. Il a rappelé, à cet effet,
l’urgence de la relance des activités et du suivi de la gouvernance du Fonds de
Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT).
Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement d’œuvrer pour une
bonne maitrise du patrimoine numérique du Sénégal et de mettre en place un modèle
de gouvernance adapté des infrastructures numériques publiques ainsi que des
Données. A ce titre, il a demandé au Ministre en charge du Numérique de finaliser le
nouveau cadre législatif relatif aux données personnelles et à l’encadrement de
l’hébergement des données nationales.
Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et le
Ministre en charge des Télécommunications et du Numérique à accélérer la
digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale
avancée de Cyber sécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Gouvernement, d’accompagner
davantage les entreprises privées du secteur du Numérique en vue de développer
l’entreprenariat numérique, les Start up en particulier, source d’innovations et de
créations massives d’emplois nouveaux dans plusieurs branches d’activité.
Le Président de la République a aussi exhorté le Premier Ministre à réhabiliter
le Conseil national du Numérique, cadre institutionnel majeur de partenariat
public/privé, pour accentuer le développement de l’économie numérique et la
souveraineté numérique du Sénégal.
Parlant de la gestion du patrimoine des archives nationales, le Chef de l’Etat
a indiqué la nécessité pour le Gouvernement, de réfléchir à la mise en œuvre, dès
cette année, d’un programme national pour assurer la conservation optimale et le
développement des archives du Sénégal.
Ce programme d’envergure doit accorder une place primordiale à l’édification
d’une bibliothèque nationale, de bibliothèques régionales et départementales, de
même qu’au recrutement maitrisé d’archivistes et documentalistes professionnels
dans les ministères et autres entités publiques et parapubliques.

A l’entame de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la nouvelle
ère qui s’ouvre pour le Sénégal avec l’extraction des premiers barils du champ
pétrolier de Sangomar. A cet égard, il a rappelé que conformément aux dispositions
de la Constitution du Sénégal, les ressources naturelles appartiennent au peuple et
doivent être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. Sous ce rapport, le
Gouvernement procédera à l’examen des perspectives et des défis que comporte une
transition juste qui favoriserait le développement durable et inclusif, aux plans
socioéconomique et environnemental.
Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre,
l’Intelligence artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de
ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation
de la production et de prévention des risques environnementaux.
Abordant les mesures de baisse du coût de la vie, le Premier Ministre a présenté
au Conseil les résultats des concertations organisées avec l’ensemble des parties
prenantes, dans l’objectif de soulager le budget des ménages les plus défavorisés
tout en veillant à la soutenabilité budgétaire. Ces mesures qui portent sur certaines
denrées de première nécessité, des produits et services de grande consommation et
la facilitation de l’accès au logement seront rendues publiques ce jeudi 13 juin 2024.
Pour clore sa communication, le Premier Ministre a fait part de la programmation
de la première réunion du Comité interministériel sur la prévention et la sécurité
routière ainsi que de la tenue des réunions préparatoires des Conseils
interministériels consacrés respectivement à la situation des projets hydrauliques et
aux infrastructures portuaires et maritimes.

Appuie Tabaski: Guy Marius Sagna refuse de prendre les 200.000f de l’assemblée Nationale

Le député Guy Marius Sagna rejette l’appuie de la Tabaski de l’assemblée nationale.

Sur sa page facebook, le député expose ses raisons.

In texto sa publication

200.000 FCFA ce que l’Assemblée nationale du Sénégal vient de me proposer comme appui Tabaski AUJOURD’HUI.

Une assemblée qui refuse d’appuyer, c’est à dire de représenter, le peuple sénégalais dans la commission ad-hoc chargé du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les
anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM) dans la région de Dakar mais qui appuie ses membres de 200.000 FCFA pour la Tabaski.

Une assemblée nationale qui refuse d’appuyer le peuple sénégalais travailleurs fonds d’entretien routier autonome (FERA) qui courent derrière plus de 10 mois d’arriérés de salaire. Une Assemblée qui refuse d’appuyer les populations du département de Saraya et de tout le long de la Falémé. Une Assemblée qui refuse d’appuyer les enfants Sénégalais après l’information selon laquelle Nestlé empoisonnerait nos enfants avec du sucre ajouté dans ses produits Nido et Cérélac. Une Assemblée qui refuse de faire éclater la vérité pour les veuves des 93 Jambars au Golfe. Une Assemblée qui refuse d’appuyer les paysans sénégalais.

J’ai refusé de prendre les 200.000 FCFA de l’Assemblée nationale. 200.000 FCFA X 165 députés = 33 millions de francs CFA. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg de gestion antidémocratique du budget de l’Assemblée nationale.

Je reviens du département de Ziguinchor où avec mon collègue député Oulimata Sidibé nous avons fait face aux populations de la commune de Enampor, de la commune de Boutoupa Camaracounda et de la commune de Nyassia. Les députés aussi doivent rendre compte c’est pourquoi chaque mois nous rencontrerons les populations du département de Ziguinchor pour qu’elles jugent et critiquent notre travail de député, qu’elles nous disent leurs problèmes. Nous allons transmettre aux ministres concernés les demandes des populations.

Nous avons aussi dit aux populations de Ziguinchor – et c’est valable pour les populations de tout le Sénégal – que nous ne devons pas laisser seuls le président de la république du Sénégal Bassirou Diomaye Diakhar Faye, son premier ministre Ousmane Sonko et les membres du gouvernement. Oui, quand ils prendront des mesures pour exproprier les expropriateurs fonciers, pour faire payer les entreprises qui ne paient pas l’impôt, pour reprendre l’argent du peuple volé par des responsables du régime de Macky Sall, pour renégocier les contrats et accords léonins Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Ousmane Sonko et le gouvernement ne devront pas être seuls car ce combat sera celui du peuple.

C’est parce que notre argent a été volé, des impôts pas payés, nos ressources bradées, nos terres spoliées…que plusieurs localités n’ont pas d’eau, n’ont pas d’électricité, n’ont pas de route, n’ont pas de matériel agricole, n’ont pas de structure de santé et de personnel de santé suffisant…C’est de notre enfer qu’est fait le paradis des voleurs de deniers publics, des impérialistes…

Préparons-nous à mener ce combat nous peuple sénégalais car ce n’est pas le combat du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et du premier ministre. Du moins ils le mènent en notre nom et nous ne devons pas être derrière eux mais devant eux.

PROMOGEM : Yaye Fatou Diagne limogé

Yaye Fatou Diagne jusqu’ici coordonateur national du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés ( PROMOGEM), vient être remplacer par Rougui Aladji SOW, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion.

Pour rappeler Mme Rougui Sow est membre de pastef de la commune de Diamagueune Sicap Mbao.

AEME Saer Diop cède son fauteuil

Le Direction de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise
d’Energie (AEME)a un nouveau patron, il s’agit de Madame Mame Coumba NDIAYE, ingénieur statisticienne et économiste de
l’énergie.

Elle a été nommée par le Président de la République lors du conseil des ministres de ce mercredi 5 juin 2024.

Elle remplace ainsi Monsieur Saër DIOP.

À rappeler que Mame Coumba N’diaye était la directrice des études et de la planification .

FDSUT: Ndeye Fatou NDIAYE nommée nouvelle coordonnatrice

L’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT) a désormais un nouveau coordonnateur en la personne de Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Electronique et en Systèmes de Communication. Elle est nommée au poste en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM. Cette décision a été rendue publique, ce mercredi 05 juin, à l’issue du conseil des ministres présidé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Mali : Les banques en grève suite à l’emprisonnement d’un Syndicaliste

Au Mali, l’emprisonnement du secrétaire Général du Syndicat National des banques et établissements financiers du Mali ( SYNABEF ) n’a pas plu ses pairs.

En effet, le syndicat annonce un arret de travail dans les banques et services financiers sur toute l’étendue du territoire à partir du jeudi 6 juin jusqu’au Samedi 8 juin.

Selons les informations, M. Bah a été emprisonné après une plainte déposée par un syndicaliste contestataire de la direction actuelle du SYNABEF.

En effet, Depuis son entrée en fonction, M. Bah a été la cible de nombreuses critiques en raison des mouvements de grève et des protestations lancées par son syndicat, défendant vigoureusement le droit syndical.

L’arrêt de travail survient dans un contexte économique difficile pour le Mali, aggravé par l’approche de la grande fête de Tabaski, période de dépenses importantes pour de nombreuses familles.

De plus, plusieurs salariés n’ont pas encore perçu leur salaire mensuel, car les banques, sous pression, connaissent des pénuries de liquidités, notamment aux guichets automatiques.

Les partisans de M. Bah sont fermement décidés à maintenir la grève jusqu’à la « libération immédiate de leur leader et l’abandon des poursuites à son encontre ». Certains membres du syndicat ont même exprimé des positions plus radicales, réclamant la « radiation du juge » ayant ordonné l’incarcération de M. Bah.

Avec APA NEWS

 

Comité sénégalais des Droits de l’homme : Amsatou Sow Sidibé, la nouvelle patronne

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 05 juin 2024 en présence du gouvernement et du Chef du gouvernement. Ainsi, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a nommé Madame Amsatou Sow Sidibé, professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle comme la présidente du Comité sénégalais des Droits de l’homme. Elle remplace à ce poste Maître Papa Sène. 

Nomination: Pape Toby Gaye succède à Papa Mademba BITEYE à la Senelec

Jusqu’ici Secrétaire Générale de la Société Nationale d’Electricité, Pape Toby Gaye va  prendre la place de Papa Demba Biteye, informe le communiqué du Conseil des ministres  de ce mercredi 5 juin.
Monsieur Papa Toby GAYE, ingénieur électronicien, précédemment Secrétaire
général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de Monsieur Papa Mademba BITEYE. 

Nomination : Le journaliste Sambou Biagui, nouveau Dg de la Maison de la Presse « Babacar Touré »

La maison de la presse a un nouveau Directeur Général, en la personne de Sambou Biagui. Il remplace à ce poste l’ancien maire de Méouane, Bara Ndiaye. En  effet renseigne le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 5 Juin 2024, Monsieur Sambou BIAGUI, titulaire d’un Diplôme d’Etudes supérieures
spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est
nommé Directeur général de la Maison de la presse « Babacar TOURE », en
remplacement de Monsieur Bara NDIAYE. 

Pour l’honneur du doctorat au Sénégal

Monsieur, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, 

Je me permets de vous transmettre par ces mots quelques maux auxquels est confronté le cycle doctoral au Sénégal et solliciter votre attention bienveillante sur ce sujet crucial pour l’avenir de notre système éducatif et de notre développement scientifique.

Le cycle doctoral au Sénégal doit urgemment faire l’objetd’une révision (« Jubanti ») pour remédier aux multiples problèmes structurels rencontrés par les doctorants, notamment des :

Problèmes de financement des thèses

La majorité des thèses sénégalaises, voire la totalité, ne bénéficient d’aucun financement dédié. Les doctorants ne perçoivent qu’une bourse mensuelle de soixante-cinq mille francs CFA, insuffisante pour couvrir leurs besoins. Pour subvenir à leurs besoins, nombre d’entre eux sont contraints de jongler entre leurs recherches et des emplois à temps partiel, souvent en donnant des cours magistraux (CM), des travaux dirigés (TD) ou des travaux pratiques (TP) dans les universités publiques et privées. Parfois, ils occupent d’autres emplois sans lien avec leur domaine de recherche.

Sans financement adéquat, les doctorants peinent à accéder aux ressources essentielles à la conduite efficace de leurs travaux, qu’il s’agisse de matériel de laboratoire, de logiciels spécialisés, de données statistiques, d’ouvrages et de publications scientifiques. Ces contraintes financières limitent également leur capacité à participer à des conférences, à collaborer avec d’autres chercheurs et à s’intégrer dans des réseaux scientifiques nationaux et internationaux. Cet isolement freine leur développement professionnel et réduit les opportunités de collaboration et de diffusion de leurs travaux.

La précarité financière est également une source majeure de stress et d’anxiété pour les doctorants. Combinée aux pressions académiques, elle peut entraîner des problèmes de santé mentale tels que la dépression et l’épuisement professionnel, affectant le bien-être et la capacité des doctorants à mener des recherches de qualité. En plus de ces défis financiers, les doctorants font face à un problème crucial d’encadrement.

Problèmes d’encadrement des thésards

Monsieur le Ministre,

Permettez-moi de vous interpeller en tant que Docteur pour évoquer ce problème crucial qui gangrène la vie doctorale au Sénégal. Même si vous avez obtenu votre doctorat dans un autre pays, vous comprenez sans doute les défis que les doctorants affrontent au Sénégal en matière de suivi et d’encadrement de qualité.

De nombreux doctorants rencontrent des difficultés pour trouver des encadrants disponibles. Les enseignants-chercheurs qualifiés sont souvent surchargés par des responsabilités multiples, notamment l’enseignement, la recherche, et les tâches administratives. Cette surcharge limite le temps et l’attention qu’ils peuvent consacrer à chaque doctorant. Même lorsque des encadreurs sont disponibles, la qualité de l’encadrement peut varier. Certains encadreurs manquent de formation spécifique en supervision de recherche, ce qui peut affecter leur capacité à guider efficacement les doctorants dans leurs travaux. Les doctorants signalent souvent le manque de retour constructif, de suivi régulier et de soutien méthodologique.

Les encadreurs doivent souvent superviser un nombre excessif de doctorants en plus de leurs autres responsabilités académiques. Cette surcharge de travail réduit leur capacité à fournir un encadrement de qualité, personnalisé et soutenu pour chaque doctorant. Cela conduit à des retards dans les travaux de recherche, ainsi qu’à des frustrations chez les doctorants. Ces frustrations peuvent affecter leur motivation, saper leur moral et allonger la durée de réalisation des thèses.

De plus, les infrastructures de recherche et les ressources académiques, telles que les laboratoires, les bibliothèques et les équipements, sont souvent insuffisantes dans les universités sénégalaises. Cela limite les opportunités de collaboration et d’encadrement pratique, essentielles pour de nombreux domaines de recherche. Sans un accès adéquat à ces ressources, les doctorants ne peuvent pas mener à bien leurs recherches de manière efficace et productive.

Ces différents problèmes entraînent des retards significatifs dans la progression des travaux de thèse, voire l’abandon des thèses en cours. Ils remettent également en question la qualité et l’originalité des recherches, réduisant leur impact potentiel. En conséquence, beaucoup de thèses doctorales durent plus de trois ans, parfois même plus de cinq ans voire plus de dix ans, alors qu’une thèse dure généralement trois ans dans les pays où le financement et l’encadrement sont bien gérés.

Témoignage personnel

Monsieur le Ministre,

Je vous adresse ce témoignage personnel afin de démontrer les effets négatifs de ces problèmes de financement et d’encadrement sur la réalisation d’une thèse de doctorat. 

En 2013, durant ma première année universitaire à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, j’avais comme professeurs de travaux dirigés (TD) des doctorants dont la plupart viennent seulement de devenir docteurs, tandis que d’autres sont toujours en thèse ou ont abandonné. Or, moi qui étais leur étudiant, je suis devenu docteur en début 2023 après trois années de thèse et deux diplômes de master 2. Cela a été possible car j’ai eu la chance de quitter le Sénégal pour la France après ma licence en 2015, échappant ainsi aux problèmes de financement et d’encadrement. 

Ma thèse en France a été entièrement financée par une entreprise, et j’ai été salarié de cette entreprise pendant toute la durée de la réalisation de ma thèse. Cette entreprise m’a fourni l’ensemble des moyens matériels et pédagogiques nécessaires à la bonne et efficace réalisation de ma thèse et a même versé mes frais d’inscription pendant toute la durée de la thèse. En France, les doctorants bénéficient d’un contrat doctoral qui leur permet de gagner un salaire décent, assurant une stabilité financière. Ils disposent également des ressources financières nécessaires pour la bonne réalisation de leur thèse, fournies par le financeur du projet de thèse ou l’employeur. De plus, les doctorants reçoivent des formations professionnelles qui les préparent à diverses carrières tant académiques queprofessionnelles, leur permettant d’intégrer le marché du travail plus facilement après leur soutenance.

Souhaits pour améliorer le cycle doctoral du Sénégal

Monsieur le Ministre, 

Pour (re)mettre le doctorat sénégalais au service du développement, inspirons-nous du modèle français de financement et d’encadrement des thèses. Ce modèle inclut :

Contrats doctoraux : offrir des contrats financés par des organismes publics et privés pour assurer un soutien financier stable aux doctorants.

Encadrement structuré : organiser l’encadrement par les écoles doctorales, les laboratoires de recherche et les directeurs de thèse.

Comité de suivi individuel : veiller au bon déroulement de la thèse et évaluer annuellement les conditions de travail et les avancées de la recherche.

Formations professionnelles : proposer des formations professionnelles pour préparer les doctorants à diverses carrières académiques et professionnelles.

Ces mesures améliorent les conditions de vie et de travail des doctorants, renforcent la qualité de la recherche scientifique et facilitent l’insertion professionnelle des docteurs. En France, le doctorant est moins considéré comme étudiant et davantage comme un professionnel en formation. Grâce à son expertise scientifique et ses compétences professionnelles acquises durant la thèse, le docteur peut plus facilement intégrer le marché du travail, y compris en dehors du milieu académique.

Monsieur le Ministre, 

Ces éléments peuvent servir d’inspiration pour améliorer les systèmes de financement et d’encadrement des thèses au Sénégal, où l’aspiration première des docteurs est de se faire recruter à l’université, malgré les contraintes de recrutement actuelles. Un diagnostic sans complaisance et des réformes sont nécessaires pour rendre ce parcours plus attractif et durable.

Je vous remercie de l’attention portée à cette requête et reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

                                                                                                           

                                                                                                           Balla KHOUMA 

                                                                                                            Statisticien Economiste de la Santé

                                                                                                            Docteur en Sciences Economiques

Démission tacite et vacance du pouvoir au profit de Ousmane Sonko : Le mouvement Sauvons la République saisit le Conseil constitutionnel…

Le mouvement Sauvons la République/Dogu Samm Sunum Reew, regroupant des formations politiques comme l’Alliance démocratique pour une Afrique émergente/Joowléene, de Maître Diaraf Sow, le MCSS/Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé ainsi des personnalités publiques, à l’image de l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita, a saisi, ce lundi 3 juin, le Conseil constitutionnel d’une lettre aux fins de constater « la démission tacite et la vacance du pouvoir de fait » du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye au profit de son Premier ministre Ousmane Sonko.
Dans le document, les requérants reprochent à ce dernier la réception en cascade d’ambassadeurs accrédités au Sénégal comme ceux de la Chine, de la France, du Maroc, alors que, selon eux, cette prérogative ne revient qu’au président de la République.

Lumière sur les révélations d’Afrique confidentielle : urgence de la mise en place d’une mission d’information parlementaire

Le site Afrique confidentielle a révélé qu’à l’origine de l’affectation du général Kandé, il est question de l’évaluation des accords de défense du Sénégal avec quatre puissances étrangères.

L’Assemblée nationale doit édifier le Peuple sénégalais au sujet de la véracité des informations données par le site d’information Afrique confidentielle sur des initiatives prises par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Il s’agit :

  1. de l’authenticité et de l’auteur de « lettre confidentielle numéro 0431/MFA du 16 Mai 2024 intitulée : « évaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande Bretagne »
  2. de la véracité la volonté prêtée au Premier ministre Ousmane Sonko d’acquérir le système d’écoute de masse et d’espionnage Pegasus pour écouter toutes les applications telles que WhatsApp, Telegram, Signal, Wire etc.
  3. des raisons du limogeage du Général Souleymane Kandé et son affectation en Inde.

Le Groupe Bby, en relation avec les autres députés qui souhaitent participer à ce travail d’investigation parlementaire, doit lancer une mission d’information pour tirer au clair ces affaires.

Vive la République !

Vive le Sénégal !

Dakar, le 4 juin 2024

Moustapha Diakhaté

Urgent: Doro Gueye envoyé en prison

L’homme d’affaires Doro Gaye vient d’être placé sous mandat de dépôt par le juge du 3e cabinet, dans le cadre de l’affaire l’opposant à Zakiloulahi Sow.

Arrêté arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte de Zakiloulahi Sow pour escroquerie. L’affaire porte sur des terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, évalués à 1,2 milliard de francs CFA.


La partie civile lui reproche de l’avoir escroqué une somme de 1,2 milliard FCFA.


Une information judiciaire est ouverte…

Dernière minutes:Bah Diakhaté et Imam Ndao condamné

L’étau se resserre contre l’activiste Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao.

En effet, les deux mis en cause ont été condamnés à trois mois de prison ferme par le juge.

selon les informations, ils devront également payer chacun une amende de 100 000 FCFA. Leurs avocats ont décidé d’interjeter appel.

Ils ont été reconnus coupables du délit de “diffusion de fausses nouvelles” par le juge.

Kahone / Set – Setal national suite à l’appel du Président Bassirou Diomaye Faye Mme le Maire s’engage à résoudre les problèmes d’assainissement des populations.

A l’image des autres villes du pays suite à l’appel solennel du Président Bassirou Diomaye Faye dans le cadre de la journée nationale de Set Setal organisée ce samedi, la commune de Kahone n’a pas été en reste pour l’organisation de cette journée d’assainissement. La mairesse madame Fatou Sène Diouf a été accompagné par les services en charge de nettoiement, les associations de jeunes, les conseillers municipaux etc qui ont tous répondu à l’unisson.
« Nous remercions d’abord le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement d’avoir initié cette importante activité qui est le Set Setal et le curage des canaux pour rendre propre le pays d’une part, d’autre part préparer la saison des pluies 2024 .Nous les élus territoriaux ,nous devons résolument s’ engagés à jouer pleinement notre rôle afin d’assurer l’assainissement universel à nos populations. Pour Kahone notre ambition c’est de la faire une ville propre et résiliente  » a dit madame le Maire Fatou Sène Diouf.
La mairesse madame Fatou Sène Diouf plaide pour une implication totale des populations dans la mise en œuvre de stratégie d’assainissement équitable . Elle a ajouté que l’appel du chef de l’État le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement leur a permis de participer aujourd’hui à cette importante rencontre qui est le » Set Setal » . Il faut reconnaitre que l’appel du Président Faye est un acte de haute facture .Le seul crédo seul crédo des autorités Étatiques c’est de doter les populations d’un meilleur cadre de vie qui devrait être précédée par une campagne de sensibilisation. Il est tout aussi important d’éduquer les populations aux bonnes pratiques en matière d’hygiène. Un défaut d’assainissement pourrait être à l’origine de nombreuses maladies.

Kaolack/ Éducation : L’inspection d’académie enregistre de faibles taux de grossesse en milieu scolaire à travers l’appui de l’ONG Marie Stores International/ Sénégal.

Pour réduire le taux de prévalence de grossesse en milieu scolaire ,le ministère de l’éducation nationale en partenariat avec l’ONG Marie Stores International/ Sénégal ont lancé un programme d’appui en offrant de services des infirmeries scolaires et inspections médicales des écoles ( IME) au niveau de ses zones d’interventions afin d’accompagner des activités de recherche, de formation des prestataires et des élèves leaders de fournir d’informations de qualité et de services adaptés aux besoins des jeunes. C’est pourquoi une activité de sensibilisation par la finale du concours » Génie en SRA » et de distribution des serviettes hygiéniques aux établissements scolaires de l’IA de kaolack hier vendredi. Occasion pour le représentant de l’inspection d’académie de revenir sur les résultats enregistrés à travers des stratégies initiées dans les écoles.

En marge de cette rencontre l’inspecteur de l’éducation, Moustapha Ndiaye en charge du cycle fondamental à l’IA de kaolack représentant de l’inspecteur d’académie , Siaka Goudiaby empêché . Ce dernier a d’abord remercié l’ ONG Marie Stores et la DCMS aussi pour le portage et se féliciter pour le choix porté pour la région de kaolack.

 » Quand on parle de zéro grossesse en milieu scolaire le seul objectif c’est encadrer les élèves à l’école et de les accompagner pour leur réussite. Par ce qu’on peut pas parler de grossesse et réussir. Donc s’il y a une ONG qui vient maintenant en aide aux parents d’élèves pour que leurs enfants réussissent à l’école on ne fait que leur remercier. Nous avons noté qu’il y a des impacts par ce que depuis des années nous avons constaté que le taux de grossesse en milieu scolaire est complètement réduit au niveau des écoles. Nos remerciements vont également à l’endroit des enseignants encadreurs qui n’ont ménagé aucun effort pour pouvoir encadrer les élèves et réussir dans ce programme. Alors cette activité là qui est le » Génie en SRA » contribue à renforcer la stratégie mise en place par l’ONG et les autorités éducatives  » a dit M. Ndiaye .

 » Nous travaillons dans la stratégie » Zéro grossesse en milieu scolaire  » depuis 4 ans maintenant, cette stratégie qui est mis dans 3 régions du Sénégal à savoir kaolack, Ziguinchor et Saint Louis.Depuis 2023 – 2024 , nous avons commencé en œuvre également la stratégie à Sédhiou et à kolda. Alors ce qui a motivé la stratégie ce que nous avons remarqué qu’aujourd’hui nous n’avons plus les défis de la scolarisation des filles. Par contre le défi qu’on a au niveau national c’est le maintien des filles à l’école. Et comme vous le savez, certainement ce qui fait que les élèves ne peuvent pas continuer leur scolarité ce que souvent aux grossesses précoces c’est pourquoi en synergie avec le ministère de l’éducation nous avons décidé de mettre en place cette stratégie qui est innovante » a expliqué Fatou Diop , sénior plaidoyer et stratégie à l’ONG Marie Stores lors de la journée de sensibilisation couplée à la finale du concours  » Génie en SRA organisée ce vendredi à lycée valdiodio Ndiaye de kaolack.

Alors ce qui l’a rend innovante, c’est parce qu’elle a plusieurs approches il y a d’abord ce volet plaidoyer qui permet de mobiliser toutes les autorités autour de la stratégie pour que ces derniers qui sont ( administratives ,du ministère de l’éducation, de la santé puissent travailler et collaborer ensemble pour lutter contre les grossesses en milieu scolaire. L’autre stratégie c’est le volet sensibilisation avec les professeurs, l’association des parents d’élèves et les élèves car se sont eux les cibles mais également avec les leaders élèves toutes ces personnalités vont nous aider à toucher la communauté sur le phénomène  » grossesses en milieu scolaire » a Fatou Diop.

 » Nous faisons également d’enrôlement des élèves dans les mutuelles de santé , pour que si toutefois l’ONG Marie Stores se retire alors pour qu’ils puissent bénéficier des services dans les structures sanitaires publiques. Nous faisons également beaucoup de dons de serviettes hygiéniques aux établissements scolaires ciblés. Nous exprimons toutes nos satisfactions concernant les résultats obtenus. Vous l’avez entendu le représentant de l’inspection d’académie que ces stratégies initiées dans les écoles a pu permettre de réduire considérablement le taux de grossesse en milieu scolaire dans l’IA de kaolack  » a t-elle ajouté.

Sédhiou/ Journée de set – Sétal : Olivier Boucal a salué l’appoint remuant de la jeunesse pour la réussite de l’activité

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, natif de la région de Sédhiou a salué samedi, ”la contribution active” de la jeunesse pour la réussite de la journée nationale de nettoiement, initiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
”Les jeunes contribuent activement dans cette opération de nettoyage et de curage des canalisations des quartiers et places publiques de la commune de Sédhiou . Il s’est prononcé ce samedi à l’occasion de la journée d’investissement organisée dans la commune de Sédhiou, dans le cadre de la première édition de la journée nationale de nettoiement (set-setal). ”Je suis venu vous prêter main forte. Je vous encourage à faire de cette journée une affaire de communautaire pour notre santé et notre bien-être”, a-t-il ajouté en  présence des autorités administratives et religieuses de la région. Il a souligné que l’engagement de la jeunesse est un pilier fondamental pour construire un Sénégal meilleur. ”Que ce soit à Sédhiou ou ailleurs, nous devons continuer à encourager et soutenir nos jeunes dans leurs actions citoyennes”, a-t-il dit. Les habitants de la commune de Sédhiou ont participé massivement à la journée   » setal sunu réew » dont le lancement officiel s’est tenu à la gouvernance de Sédhiou. Les autorités administratives, les chefs de services, associations de jeunes  et les agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), se sont mobilisés pour nettoyer les artères de la ville. Le ministre et sa délégation se sont rendus par la suite dans le département de Bounkiling, plus précisément à Médina Wandifa pour y lancer officiellement la journée nationale de nettoiement marquant le démarrage de la campagne de prévention et de lutte contre les inondations, dans cette commune.

Lonase: Toussaint Manga prend fonction

La cérémonie de passation de service entre le Directeur sortant de la Loterie Nationale Sénégalaise ( LONASE), M.Doura Baldé et le nouveau Directeur Dr. Toussaint Manga s’est tenue ce vendredi dans les locaux de ladite Structure.

Le Dakarois vous propose le discours du Directeur général entrant…

Monsieur le Président du Conseil d’administration de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE)

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’Administration de la Société LONASE 

Monsieur le Directeur Général sortant Mr Abdourahmane BALDE

Monsieur le secrétaire général 

Monsieur le coordonnateur de la direction générale

Mesdames et Messieurs les conseillers spéciaux et conseillers

Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de service

Mesdames et Messieurs les représentants de l’ensemble du personnel de la LONASE 

Chers invités, à vos rangs et grades 

Mesdames, Messieurs

Le 24 mars dernier, marquant la troisième alternance démocratique de notre pays, le peuple sénégalais dans sa sagesse légendaire, a souverainement décidé d’élire son excellencele Président Bassirou Diomaye DiakharFAYE à la tête de la nation. Ce choix historique consacre l’aboutissement de la première phase de la réforme systémique théorisé par Mr Ousmane SONKO.

A l’heure actuelle, un contexte nouveau se fait jour. Il est aujourd’hui question, dans un vaste élan de participation à l’échelle nationale, d’apporter des réponses aux préoccupations des sénégalais ; en insufflant un nouveau modèle de développement économique et social adossé au PROJET, pour accélérer la marche vers notre souveraineté. Cette élection,au-delà d’un scrutin populaire, a permis deprouver à la face du monde la pertinence du « don de soi pour la patrie. » 

 

Son Excellence Bassirou Diomaye DiakharFAYE, Président de la République du Sénégal m’a fait l’honneur, en me nommant Directeur Général de la loterie nationale sénégalaise. Cette marque de confiance, dont j’apprécie la valeur eu égard aux caractéristiques qui s’attachent à la mission, m’amène d’emblée à prendre l’engagement à ne ménager aucun effort afin de continuer à la mériter amplement.

 

Aussi, voudrais-je, après avoir rendu grâce à notre SEIGNEUR, le Tout Puissant, Maitre des destins, exprimer au Chef de l’Etat, mes sincères remerciements et ma profonde gratitude.

Je voudrais singulièrement, en cette solennelle circonstance, féliciter et encourager son premier ministre Monsieur Ousmane SONKOet l’ensemble du gouvernement, pour les efforts consentis depuis leur nomination, dans l’optique de la matérialisation du PROJET pour un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès tant souhaité par le chef de l’état.

Je saisis cette importante occasion pour remercier le Ministre des Finances et du Budget pour l’honneur qu’il me fait d’êtreparmi ses collaborateurs à la tête de cette prestigieuse structure. 

Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend et qui nécessite un travail sans relâche pour relever les défis auxquels notre société est confrontée. C’est donc avec beaucoup de responsabilité et de détermination que je m’installe aujourd’hui à la tête de la LONASE.

 

Mesdames, Messieurs

La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui n’est pas une première du genre organisée par cette structure qui, comme nous le savons, est placée au cœur de l’action publique.

Conformément à une tradition républicaine bien établie, elle s’inscrit sous le sceau du respect de l’orthodoxie en matière d’organisation de rencontres officielles et de fonctionnement des institutions et structures publiques.

Naturellement il est d’usage en de pareilles circonstances, d’honorer toutes les femmes ettous les hommes qui ont consacré leur vie au rayonnement de cette société nationale depuis sa création en 1966 par un concessionnaire privé en LONASE SA, en passant par sa nationalisation intégrale en décembre 1987jusqu’ à nos jours. 

Chers devanciers par votre abnégation, votrecourage et votre probité, la LONASE est devenue cette grande société nationale aussi importante que nécessaire dans la marche du Sénégal vers le progrès. 

Sans altérer cette noble et exaltante pratique, il me plaît devoir conférer à l’événement, un cachet particulier en rendant un hommage chaleureux à mon prédécesseur Monsieur le Directeur général sortant, mon frère, Abdourahmane BALDE. Merci pour les efforts consentis pendant les (8) huit mois durant lesquels, vous étiez à la tête de la maison. 

Monsieur le Directeur General merci de me passer le témoin. Vous l’aurez compris la vie des institutions de la république est une éternelle course de relais où des hommes et des femmes se succèdent aux différentesstations, muent qu’ils ou elles sont tous et toutes par la volonté de servir le grand peuple sénégalais de la plus belle des manières.

Mesdames, Messieurs, chers collaborateurs,

Je m’adresse aujourd’hui à l’ensemble du personnel de la LONASE avec enthousiasme et ambition. Vous êtes le cœur et l’âme de cette entreprise, et c’est grâce à votre talent, votre engagement et votre esprit d’équipe que nous pourrons ensemble insuffler un renouveau à la LONASE.

Je vous exhorte à redoubler d’efforts et d’engagement pour qu’ensemble nous puissions ramer vers des eaux plus prometteuses pour notre boite. 

Sous ce rapport, je m’adresse directement à vous, chers collaborateurs, j’accorderai une attention particulière à toute proposition allant dans le sens de renforcer les capacités des différents personnels de la structure, pour qu’ensemble nous puissions moderniser l’entreprise en profondeur, en adoptant les dernières technologies et en innovant dans tous les domaines pour répondre aux attentes toujours plus exigeantes de nos clients.

 

Conformément à notre slogan « LA FORTUNE AUX SOUSCRIPTEURS, LES BÉNÉFICES À LA NATION » ; je vous engage à m’accompagner vers les reformes qui s’imposent pour définitivement faire de la LONASE un instrument d’accomplissement du projet souverainiste conduit par le Président de la république.

Réputés pour vos qualités intrinsèques éprouvées par une expérience et une expertise avérée, je sais que je peux compter sur votre collaboration loyale et votre engagement agissant pour relever ce défi.

C’est pourquoi sur instruction du Premier ministre chef du Gouvernement, ainsi que duMinistre des Finances et du Budget nous apporterons les mesures correctrices nécessaires pour que « LI NIEUP BOK, NIEUP DIOT CI ». 

Notre ambition est de faire de la LONASE une entreprise performante, responsable et exemplaire. Nous voulons que la LONASE soit reconnue pour la qualité de ses produits et services, pour son engagement en matière de responsabilité sociale et environnementale et pour sa gestion exemplaire sous la cadence du triptyque vocable « JUB-JUBAL- JUBBANTI ».

 

Mesdames, Messieurs, chers collaborateurs,

Chères Lonasiennes, chers Lonasiens la tâche qui nous attend est énorme mais nous réussirons. Nous réussirons parce qu’à la volonté d’un peuple rien ne résiste. Grâce à vous, à votre engagement, à votre foi, à votre accompagnement constant et diligent, nous allons ensemble réussir le pari et réaliser de grandes choses. Nous serons ensemble main dans la main cette équipe gagnante qui inaugure aujourd’hui une nouvelle ère à la LONASE.

 

Je vous invite à vous investir pleinement dans cette nouvelle aventure que nous entamons ensemble. Je vous dédie ce proverbe selon lequel « Lorsque la collaboration est franche et loyale, les montagnes changent en OR ». Je suis persuadé que l’avenir de la LONASE est radieux. 

 

Avant de terminer, permettez-moi d’avoir une pensée généreuse et profondément reconnaissante envers tous ceux qui, par leur amitié, leur affection, leur conseil, leur soutien moral, leur dévouement, ont toujours été à mes côtés. Sachez toutes et tous, que vous voir ici, en cette circonstance, m’émeut profondément.

 

A mon Epouse singulièrement, qui m’a toujours épaulé, assisté dans les épreuves, je dis merci pour la compréhension et l’accompagnement. Également aussi à mes enfants, à mes parents, à mes frères et sœurs à vous toutes et tous, je dis infiniment « MERCI ».

A vous ma seconde famille, chers collaborateurs, je voudrais vous dire combien je suis impatient de travailler avec vous tous pour faire de la LONASE une entreprise dont nous rêvons et serons tous fiers.

Vive le Sénégal !

Je vous remercie de votre aimable attention.

                                                         Fait à DAKAR le 31/05/2024

          Dr Toussaint MANGA

DIRECTEUR GENERAL DE LA LONASE

Audits de la Direction de la  SOLDE : Les précisions de Monsieur Charles Émile Abdou CISS

Dès notre prise de service à la Direction de la Solde, le 26 mars 2017, nous avons pris l’entière responsabilité d’effectuer un état des lieux en établissant une longue série d’audits :

– audit du système informatique de la Solde;

– audit des effectifs et de la paie;

– diagnostic des pratiques de corruption à la Direction de la Solde;

– audit du cadre juridique de la rémunération;

– audit organisationnel de la Direction;

– audit de la solde militaire et paramilitaire;

– audit des matricules de la Solde;

– audit des processus de gestion de la Solde;

– audit des cartes nationale d’identité;

– audit des check off des syndicats ;

– audit des mutuelles;

– audit des délais de paiement;

– audit des retenues salariales;

– audit de la fiscalité sur les salaires;

– modalités pratiques d’amélioration du système de rémunération des agents de l’Etat;

– étude de satisfaction des usagers de la Solde etc.

Au terme des premières conclusions, nous avions établi plusieurs rapports transmis au Directeur général du Budget et au Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan de l’époque mais il n’y a eu aucun retour.

Au contraire, le Directeur général du Budget m’avait suggéré d’arrêter les audits, pour ne pas rendre frileux le personnel, ce que j’ai catégoriquement refusé.

Après l’identification des personnes incriminées dans ces rapports, nous avons en rapport avec les services des ressources humaines procédé à leur mutation sans délai.

– Nous avons ensuite établi une vision : Renouveau de la Solde avec entre autres axes : l’assainissement et la fiabilité du fichier de la Solde, la modernisation de la Solde, l’amélioration des conditions de travail etc.

– S’agissant de la fiabilité de la Solde et sur la base d’une cartographie des risques réalisée, un plan d’audit mensuel de la masse salariale et un diagnostic avant chaque émission de salaires a été systématisé permettant d’identifier les anomalies et de les corriger;

Sur cette base, un plan de mise en œuvre des recommandations a été établi et régulièrement exécuté au regard du lourd héritage. Toutefois, des résistances ont été régulièrement notées dans la mise en œuvre. Aussi, l’arrivée de la Cour des Comptes en juin 2019, pour le contrôle a-t-elle été un gros soulagement, pour faciliter la mise en œuvre des recommandations issues de ces audits, nous avons transmis l’ensemble des rapports à la Cour des Comptes qui les a quasiment tous intégré dans son rapport 2015-2018. Je me réjouis de ce rapport conscient, en effet, qu’avec la Cour des Comptes avec qui j’ai longtemps collaboré, la mise en œuvre des recommandations serait plus facile car ayant plus de force contraignante.

Au demeurant, nous avons entrepris la modernisation de la solde parallèlement à la lutte contre la corruption en mettant en place un système de services rendu aux usagers (e-solde, safy-sen réclamations, front office etc.).

Durant ce passage à la Solde, de nombreux ennemis ont surgi me faisant savoir que j’étais l’homme à abattre à tout prix.

C’est dont sans regret que j’ai quitté cette direction le 04 mai 2022 avec le sentiment du devoir accompli.

Je suggère aux autorités actuelles du Ministère des Finances et du Budget du Sénégal, de transmettre l’intégralité de ces audits que j’ai initié durant toutes ces années au Président de la République  et au Premier Ministre.

Je suggère à ceux qui sont derrière ces articles de journaux tentant de manipuler l’opinion, de montrer leur vrai visage et de décliner leurs vraies intentions, tenter de salir le travail effectué et la modernisation de la gestion de la Solde : vraisemblablement ces gens craignent mon retour dans l’appareil budgétaire ayant peur d’un nouveau cycle d’audits. De quoi ont-ils peur ? N’êtes vous pas des hommes au point de vous cacher derrière des articles enfantins commandités avec des morceaux choisis? Je comprends que cette mafia suçant le sang du Peuple a de fortes craintes pour son avenir. 

Pour briller, vous n’avez pas besoin de tenter à tout prix d’éteindre les lumières des autres. !!!

S’ils ne font pas la transmission sous les 48 heures, je ferai une conférence de presse inédite dans ce sens : Vous êtes tous avertis.

Découverte : Sine Madamel, un Village à mille maux de la Commune de Mabo( Kaffrine)

Sine Madamel est un village à problématique situé dans la commune de Mabo (région de kaffrine). Il est distant de 10 km de son chef-lieu de la commune et 56 km de kaffrine. Malgré la réhabilitation du tronçon Nioro du Rip/Mbirkilane, Sine Madamel manque de tout. Depuis l’indépendance à nos jours ce village n’a jamais bénéficié du courant continu.  »Il est alimenté par des panneaux solaires avec lesquels les populations ont des difficultés pendant la saison des pluies » informé le porte-parole des populations, El Hadji Seth Cissé, un des responsables des jeunes.
Sine Madamel ne dispose même pas de structure sanitaire encore moins d’infrastructures adéquates qui peuvent booster le développement du village. Les fils électriques de la Senelec sont pourtant passés dans un village distant de moins de 200 mètres a t-il ajouté . Aujourd’hui, les populations de cette localité se battent pour que Sine Madamel change de visage et aille vers le développement à l’image des autres localités de la commune de Mabo. Elles ont élevé la voix ce jeudi pour dire aux autorités le besoin d’électricité. Nos autorités territoriales ont reçu nos lettres de doléances mais en vain  se désole le représentant des jeunes. A ces désagréments s’ajoutent le manque d’eau, l’absence de moulins à mil et le manque de financement qui empêche les femmes de faire des activités génératrices de revenus.  »Cependant nous appelons les nouvelles autorités du pays avec à sa tête le Président Bassirou Diomaye Faye, son premier ministre et son ministre de l’eau pour qu’une solution adéquate soit trouvée » a plaidé El Hadj Seth Cissé à l’occasion d’une visite que la rédaction a effectué ce jeudi.

A mi-parcours de l’état de grâce, toujours pas de mesures rassurantes

Depuis leur accession au pouvoir, les nouveaux gouvernants peinent à impacter réellement le quotidien des sénégalais. Ces derniers assistent non seulement à des reniements successifs,mais aussi à une communication de propagande très intense et souvent orientée vers la critique de l’ancien régime. « Trop de communication tue la communication », dit l’adage, mais l’intensification de la communication gouvernementale actuelle ne tue pas la communication. En revanche, elle montre clairement des opposants au pouvoir restant ancrésdans leur posture d’opposants radicaux à l’ancien président et son équipe.

Au lieu de rassurer les populations sur une « rupture systémique », cette communication à outrance met en lumière le lourd bilan positif de l’ancien président, ce que son équipe avait du mal à faire puisque leur communication était noyée par celle bien ficelée de l’opposition d’alors. L’exemple le plus tangible est la déclaration d’impuissance du PM face à la cherté des denrées de première nécessité. Publiquement, il a admis l’incapacité de son gouvernement à réduire les prix, alors qu’en tant qu’opposant, il affirmait avoir la solution. Il arguait que ce qui manquait était les compétences et la volonté politique des anciens dirigeants. Aujourd’hui, il se défend en demandant : « Qui a augmenté les prix ? » et affirme que pour une baisse durable des prix des denrées, il nous faut d’abord atteindre l’auto-suffisance alimentaire.

Le PSE, FMI et État du Sénégal

L’un des premiers actes de reniement a été la mission gouvernementale à Washington auprès du FMI qui, selon LeQuotidien, a demandé à l’Etat du Sénégal de revoir sa copie en remettant en cause le cadrage budgétaire pour l’exercice en cours. Après cela, cette institution financière, tant décriée par les nouveaux dirigeants lorsqu’ils étaient dans l’opposition, a séjourné au Sénégal pendant plusieurs jours pour faire le point sur les développements économiques et politiques récents du pays. Selon Pulse.sn, l’institution a applaudi le gouvernement sortant pour avoir tenu la croissance économique du pays au-delà des attentes (4,6%), malgré les chocs endogènes et exogènes. De surcroît, le média note également que le FMI a fait valider au nouveau président le PSE que son premier ministre avait prévu de mettre à la poubelle quand il était le principal opposant du concepteur. Ce qui constitue une excellente communication en faveur de l’ancien président puisqu’il consacre ce que son « candidat » a défendu durant toute la campagne présentielle : une continuité étatique au détriment d’une rupture systémique. 

Les infrastructures à l’honneur

En outre, les effets positifs du PSE, notamment sur la fluidité du transport dakarois, ont également été mis en avant par le nouveau régime, bien qu’ils aient été remis en cause par les mêmes acteurs lorsqu’ils étaient dans l’opposition. Le TER et les infrastructures administratives à Diamniadio, notamment le CICAD, ont été plébiscités lors de la prestation de serment de l’actuel président. Le premier l’a transporté et le deuxième a permis d’accueillir plus facilement l’ensemble de sesnombreux invités. 

Le BRT a aussi été à l’honneur ces derniers jours. Selon le nouveau ministre des Transports, il constitue un moyen de transport de qualité et fait partie des projets les plus structurants de l’Etat du Sénégal (Transcription de Senego). Il avance même que « le BRT est un projet extrêmement important pour la mobilité urbaine, qui nous fait perdre pratiquement plus de 900 milliards par an », tandis que cette même personne, dans l’opposition, disait en 2019 sur un de ses réseaux sociaux que le « BRT, le TER […] ne régleraient pas le problème ». Il nous indiquait même dans cette même publication un hashtag #Solutions pour certainement faire référence au livre « Solutions pour un Sénégal nouveau » de son leader. Ce dernier, actuel PM du Sénégal, nous a vendu à plusieurs reprises un PROJET dont nous n’avons jamais connu les contours, car jusqu’à présent, il n’a jamais été rendu public. De ce fait, il nous semble encore flou et en cours d’élaboration.

Le PROJET

Sa rédaction, si elle ne vient pas d’être débutée, est encore loin d’être achevée. Le communiqué du conseil des ministres du 24 Avril 2024 nous a annoncé que « s’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le premier ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024. A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature ». Quid des jeunes sénégalais ayant courageusement répondu à l’appel de cet homme en 2021 pour défendre le PROJET ?

Malgré le  fait que le PROJET ne soit pas encore, du moins complément, élaboré pour être un véritable référentiel de politiques publiques, il revient très souvent dans la communication gouvernementale, jusqu’à avoir comme ambition de remplacer le PSE. Ce qui a valu des questions légitimes posées par Ibra Diaw, Ingénieur en Planification Economique et expert en Suivi-Evaluation, dans sa contribution publiée par le site internet Xibaaru : « Est-ce qu’un projet peut être un référentiel de politiques publiques d’un pays ? Est-ce qu’un projet peut remplacer un plan de développement ? ». En tant qu’économiste, nous répondonssans hésiter à ces deux questions par la négation en attendant la disponibilité du PROJET afin d’avoir plus d’éléments que ceux fournis récemment par le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines. 

Ce dernier, répondant à ceux qui stipulent que le PROJET n’existe que de nom, nous a enseigné dans un extrait de vidéo virale sur les réseaux sociaux que le « PROJET est une volonté, une ambition avec des hommes, un agenda, un timeline et des délais ». Monsieur le ministre, votreargumentaire montre que le PROJET est flou. Il manque de précision sur les actions concrètes, les objectifs spécifiques et les ressources financières nécessaires, qui sont tous des éléments essentiels pour la mise en œuvre efficace de toute politique publique ou projet de développement. Sans ces éléments, le PROJET risque de rester une ambition sans substance, incapable de remplacer un plan de développement long-termiste bien structuré comme le PSE.

Le populisme dans la communication officielle, ça fourche

D’autres faits méritent aussi d’être soulignés, comme les errements dans la communication de certains ministres et directeurs. Le premier est le ministre de l’Education nationalequi indique que « le faible taux de réussite au BAC est dû en partie à la correction à la loterie que certains professeurs font à cause du manque de temps » (lasnews.sn). Face aux vives réactions qu’ont suscité ses propos, le ministre se justifie, selon Senenews : « l’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation de leur comportement. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté ». 

Une déclaration qui est, selon nous, autant erratique que la première. Cet enseignant devrait systématiquement être non seulement traduit devant un conseil de discipline pour être sanctionné administrativement, mais aussi devant la justice pour répondre juridiquement de ses actes. Son comportementest amoral, non professionnel et aux antipodes du « Jub », « Jubal ». Il devrait donc faire l’objet de « Jubanti »par son supérieur hiérarchique et par ricochet le ministre de l’éducation qui, à la limite, le prend comme référence pour expliquer les maux qui gangrènent notre système éducatif.

Les changements systémiques

Ce qui s’est passé au niveau du COUD de l’UCAD montre également que le changement systémique s’annonce difficile. Le directeur de cette structure a convié l’intersyndicale à une réunion pour discuter sur l’application de la recommandation du président invitant les services de l’Etat au respect des horaires de travail. L’intersyndicale, qui s’est présentée à l’heure indiquée, s’est retirée après 40 minutes d’attente et estime, dans son communiqué, que le retard peut être toléré, mais dans le respect strict du quart d’heure académique. Des proposes qui signifient que le directeur a accusé un retard de plus 40 minutes sans avertir ses collaborateurs ; une veille attitude purement sénégalaise. 

Nous terminons par la dame justice qui fera elle certainement l’objet de « Jubanti » à l’issue des assises de la Justice qui viennent d’ouvrir. Une initiative qui devait être saluée par tout républicain épris de justice, mais l’annonce des potentiels participants a suscité de nombreuses interrogations : peut-on mettre face à face des anciens détenus amnistiés de faits très graves et des magistrats sans leurs « gilets de protection » (le délit d’outrage à magistrat) pour parler de la justice et de ses problèmes ? Ne s’agira-t-il pas d’une audience où les rôles seront inversés et les échanges risquent de devenir houleux ? Quelles sont les compétences et connaissances juridiques de ces anciens détenus pour faire face à des hauts fonctionnaires de la république et proposer des solutions pour réformer la justice ? 

Les souhaits d’un jeune sénégalais apolitique et foncièrement républicain

Malgré ces couacs qui, espérons-le, conduiront à des réajustements, nous souhaitons la tenue de nouvelles assises de la presse, dans lesquelles l’Etat sera un acteur principal et non un simple invité pour mieux assainir le milieu. A notre connaissance, c’est l’une des rares corporations où le comité des pairs n’hésite pas à jeter en pâture ses membres via des communiqués condamnant sans filtre des actes ou des propos de journalistes qu’il juge contraires aux exigences éthiques et déontologiques du journalisme sans au préalable auditionner les auteurs présumés ni les prévenir. Les journalistes Aissatou Diop Fall et Cheikh Yerim Seck peuvent certainement en témoigner. 

C’est également l’un des rares milieux professionnels dans lequel des personnes sans la formation appropriée ni aucune compétence, encore moins d’expérience professionnelle peuvent prendre la parole à longueur de journée sans contradicteur légitime en face. Pire, la présentation des invités dans les « débats » est souvent tronquée : des doctorants sont présentés comme des professeurs ou comme des experts en leur domaine, des politiques comme des journalistes, des animateurs, présentateurs, des comédiens, voire des marabouts guérisseurs comme des chroniqueurs, etc.

Enfin, il est effectivement paradoxal que dans un contexte mondial marqué par la rationalisation des dépenses publiqueset la réduction des déficits budgétaires, certains dirigeants continuent d’adopter des pratiques coûteuses et peu justifiables. Le fait que le président et le PM résident toujours à l’hôtel depuis leurs prises de fonction devrait soulever des questionnements sur la gestion des ressources publiques et la symbolique de la gouvernance.

Pour un Sénégal nouveau

Il est essentiel d’élever le débat et de permettre la critique constructive. Cela implique non seulement une meilleure planification et exécution des politiques publiques, mais aussi une communication sans populisme, plus cohérente et transparente de la part du gouvernement. La confiance des citoyens se construit sur la base de résultats tangibles et d’une gouvernance exemplaire, plutôt que sur des promesses et des critiques incessantes des prédécesseurs.

En somme, une approche plus équilibrée, qui reconnaît les réalisations passées tout en proposant des innovations claires et bien définies pour l’avenir, serait bénéfique pour le Sénégal.

 

                                                                              Balla KHOUMA

Statisticien Economiste de la Santé

                                                                                                           Docteur en Sciences Economiques 

Coopération Bilatérale : Le Sénégal Attend un Financement de 100 Milliards

Avant la Fin de 2024
Dans le cadre des discussions bilatérales entre le Sénégal et l’Allemagne, le secrétaire général du ministère de l’Économie, de la Coopération et du Plan, M. Allé Nar Diop, a présidé ce jeudi 30 mai 2024, à l’hôtel Axile Avenue Faidherbe, un atelier intergouvernemental. L’objectif de cette rencontre était de renforcer la coopération entre les deux pays et de discuter des futurs financements.

Bilan de la Coopération 2019-2023

Lors de cet atelier, M. Diop a rappelé que l’Allemagne a accompagné le Sénégal dans plusieurs domaines entre 2019 et 2023, avec un soutien financier s’élevant à près de 778 millions d’euros, soit environ 511 milliards de FCFA. Ce financement a été crucial pour divers projets de développement et de réforme au Sénégal.

Nouveau Financement Attendu

Le Sénégal sollicite désormais un financement supplémentaire de 100 milliards de FCFA, dont le décaissement est attendu avant la fin de l’année 2024. Ce soutien financier est destiné à renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit et le développement du secteur privé.

Engagement Allemand

M. Jochen Flasbarth, secrétaire d’État au ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement, a réaffirmé l’engagement de l’Allemagne à soutenir le Sénégal. Il a salué les initiatives du gouvernement sénégalais dans les domaines de l’économie, de l’emploi, de la santé et de l’autonomisation des femmes.

Déclarations des Officiels

M. Diop a exprimé sa gratitude pour le soutien continu de l’Allemagne, tout en soulignant l’importance des réformes en cours. Il a encouragé les départements ministériels et les structures étatiques à intensifier leurs efforts pour aligner les projets aux objectifs du PROJET, la nouvelle politique sociopolitique du gouvernement sénégalais sous la direction du Président Bassirou Diomaye Faye.

M. Flasbarth a également encouragé les efforts du Président Faye, notamment ses visites dans les pays de la sous-région pour promouvoir la stabilité et la coopération régionale. Il a mentionné l’importance de la création de vaccins au Sénégal et la visite de l’institut Pasteur comme des exemples de coopération fructueuse dans le domaine de la santé.

Prochaines Étapes

M. Diop a invité la partie sénégalaise à prendre les dispositions nécessaires pour la réalisation des indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a souligné l’importance de la flexibilité et de la résilience dans la mise en œuvre des projets face aux chocs socio-économiques.

En conclusion, cette rencontre marque un nouveau jalon dans les relations entre le Sénégal et l’Allemagne, avec des perspectives prometteuses pour le développement économique et social du Sénégal. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour atteindre leurs objectifs communs.

Cheikh Bara N’diaye convoqué à la DIC

Le Chroniqueur Cheikh Bara N’diaye serait convoqué à la division des investigations criminelles.

Selon certaines informations, cette convocation fait suite à une plainte déposée par L’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf pour diffamation.

Pour rappel, après une sortie du Chroniqueur sur la fortune supposée de la ministre, cette dernier avait annoncé une plainte.

Cheikh Bara N’diaye sera entendue aujourd’hui par les éléments de la DIC.

Le Journaliste Pape Moussa Traoré arrêté

Le Directeur de publication du journal Tribune vient d’être arrêter par les éléments de la gendarmerie.

Selon les informations, c’est ce matin que des gendarmes ont fait une descente a la Dmedia pour cueillir le journaliste Pape Moussa Traoré suite a la parution du journal La Tribune sur la révélation de l’affectation du Général Kandé en Inde.

Nous y reviendrons pour plus d’informations…

Me Ngagne Demba Touré placé sous mandat de dépôt.

Arreté hier chez lui, le greffier Ngagne Demba Touré est finalement placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet Mamadou CISSÉ.

Auditionné finalement aujourd’hui, Me Ngagne Demba est poursuivi par les mêmes chefs d’inculpation que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Pour rappel Ngagne Demba Touré est revenu de son exil après la libération d’une centaine de jeunesse arrêtés lors des manifestations.

En effet, l’arrestation de Ngagne Demba Touré a fait réagir les greffiers du Sénégal qui exigent sa libération immédiate.

Politique – Grand Yoff : les responsables politiques de l’APR sortent du silence et approuvent le report de la Présidentielle

La Coordination de l’APR (Alliance Pour la République) de Grand Yoff a tenu un point de presse pour évoquer la situation politique du pays. Face aux journalistes les responsables (Cheikh Bakhoum, Mamadou Sidibé, Sokhna Nata Samb Mbacké, Moussa Sané, Nourou Niang, Ibou Koné et autres) ont d’abord renouvelé leur confiance au chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall suite à sa décision de reporter la Présidentielle prévue initialement le 25 février 2024.

« Le report est l’initiative de l’opposition et non du Président de la République. En effet, le groupe parlementaire Wallu, composé principalement du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) a fait une proposition de loi à l’Assemblée pour demander le report de l’élection présidentielle car ils considèrent qu’ils ont été lésés au niveau du Conseil Constitutionnel », a précisé d’emblée le responsable de la coalition Benno Bokk Yaakar à Grand Yoff et non moins Directeur général de Sénégal Numérique, Cheikh Bakhoum.

Selon lui, le report de cette présidentielle ne peut être imputé au Président de la République mais plutôt à une certaine opposition qui en a fait la demande.

En sus de cette précision, les responsables ont rappelé qu’en mai dernier le chef de l’Etat a appelé à un dialogue politique pour aller à une élection de manière consensuelle avec moins de contestations possibles. Cependant tel n’a pas été le cas avec presque une cinquantaine de candidats considérant être spoliés et qui ont saisi le gardien de la constitution. A cela, s’ajoute cette supposée affaire de corruption au Conseil Constitutionnel…, voilà autant d’éléments qui expliquent le report, soutiennent-ils. « Aujourd’hui le Président a demandé à ce que tous les acteurs de notre vie politique et de la société civile puissent venir autour d’une table pour échanger afin d’aboutir à un consensus » ont-t-ils ajouté.

Cheikh Bakhoum et ses camarades ont enfin appelé à l’apaisement. « Nous appelons les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité vis-à-vis de la situation et qu’ensemble nous puissions préserver l’intérêt commun, c’est-à-dire la stabilité du pays.

Enfin, ils Ils ont réitéré leur soutien et leur engagement aux côtés de son Excellence le Président de la République Macky Sall pour, disent-ils, « le renforcement du processus électoral et démocratique ».

Report de la Présidentielle : Le mouvement REPÈRE tape sur la table

Nous REPERES, exprimons notre profonde consternation face au récent report des élections présidentielles au Sénégal, qualifié à juste titre de coup d’État constitutionnel. Cette manœuvre insidieuse constitue une véritable disgrâce pour notre nation, suscitant une déception inédite parmi les citoyens fervents de justice et de démocratie. Altérer la splendeur de notre démocratie, durement acquise, à travers de tels actes représente une trahison envers les principes fondamentaux qui orientent notre nation. Ce recul compromet non seulement la légitimité des institutions, mais également la confiance du peuple envers ses dirigeants. Il est impératif que chaque citoyen exprime son indignation face à cette violation manifeste de la démocratie, car notre devoir est de défendre avec vigueur les valeurs qui ont forgé notre identité nationale.
Le President

Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye : “De grâce, cessez de raconter des mensonges”.

Le Ministre Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye: “Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis !”

Madame le ministre n’est ni réalité politique ni enjeu électoral!

«Immersion dans sa localité», vous dites ! Immersion : définition simple et facile du dictionnaire : passage, séjour d’une personne dans un autre pays, une autre société, un environnement ou une culture étrangère afin de mieux les comprendre. Merci Thérèse Sammy Boissy.
En voulant défendre l’indéfendable, vous avez fini d’admettre que vous n’êtes pas bien chez nous, à Niaguis, que vous « n’êtes Ziguinchoroise que de nom », tel votre néo politicienne aimait à le rappeler avec beaucoup de mépris envers les Casamançais, avant de se retrouver parachutée à Niaguis, faute d’avoir les reins solides pour la bataille de Ziguinchor. Paradoxalement, celle que vous traitez de « SDF », a son ancrage partout en Casamance. Elle a l’ancrage sociologique, l’ADN socioculturel, le sens élevé de la politique et le vécu qu’il faut pour prétendre parler et agir au nom des populations du Sud du Sénégal, contrairement à votre Apatride qui ne sait pas où mettre les pieds.
Donc subitement, celle qui vient de découvrir la région sans en connaitre nullement les cultures, et comment puisque n’ayant jamais vécu à Ziguinchor, < est devenue une réalité palpable >. Pouff de rires!!! Le cas échéant, elle ne se serait pas fait laminer outrageusement par « une politicienne en perte de vitesse »dont la mobilisation à Niaguis qui semble être votre fief, a bloqué le cortège du Premier ministre à telle enseigne que ce dernier a interpellé Angélique, (nommons la puisque vous êtes assez lâches et peureuses pour ne pas le faire), pour lui demander ce qui se passe. La vidéo dans laquelle le Pm Amadou Ba félicite Angélique pour sa mobilisation exceptionnelle a fini de faire le tour de la toile. Dégustez-la et respirez! Grand bien vous fera. Laminée à Niaguis, malmenée à Fanda, vous avez essayé de prendre votre revanche à Enampor dans son Royaume. Là vous avez reçu la raclée de votre vie, car malgré les millions dépensés pour acheter ses responsables et ses « Calebasses », vous avez appris à vos dépens qu’à Enampor, qu’à Ziguinchor, il n’y a qu’une seule Reine et elle s’appelle Angélique. Et de grâce, cessez de raconter des mensonges! Les « Calebasses de la Solidarité » ont été introduites à Ziguinchor et à Sédhiou depuis 2017 par cette digne fille de la région en partenariat avec la Suisse.
N’oubliez pas comment vous êtes venue à Ziguinchor, comment vous avez gagné Niaguis, comment vous avez été pernicieusement soutenue pour devenir maire! Et malgré tout, vous n’êtes passée que de justesse. Pas besoin de préciser la différence de voix! Vous savez. Nous savons. Et vous savez que nous savons.
Je comprends votre quête de légitimité à tout prix dans le département. Qui n’aurait pas tenté de faire pareil puisque votre électorat ne représente même pas 1% de l’électorat du département.
Mais dites moi Madame, quand vous achetez des militants déjà acquis à la cause du Parti, où est la plus-value que vous nous apportez? Quelle valeur ajoutée? Aucune ! Quand on veut justifier son inutilité, on finit cette fois-ci, oui, par créer la zizanie. Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis! Do toko defati dé!
Votre réaction est symptomatique de la peur que vous avez suite à la grande mobilisation de cette dernière à Bignona, Ziguinchor, Enampor, Oussouye et Cap-Skirring.
« Angélique SDF », c’est curieux. Elle dont les parents sont domiciliés à Ziguinchor alors qu’il y en a une qui a été obligée d’acheter un domicile des mains d’un expatrié, juste avant les locales passées, afin de justifier sa résidence dans la commune qu’elle dirige. Thérèse Sammy Boissy, s’il y a SDF, c’est donc bien votre patronne.
Vous étiez où durant les difficiles moments de BBY à Ziguinchor? Vous vous glorifiez d’un bloc maraicher de moins d’un ha? Quel impact sur les centaines de femmes malgré tous les instruments dont vous disposez? Qu’avez-vous fait de concret à Niaguis ? Ce poste de santé inauguré par le Pm n’est-il pas un programme du PUMA bien antérieur à votre sélection à Niaguis? Le magasin de stockage n’est-il pas de la DER? N’êtes-vous pas présentement en train de vous débattre contre dans des problèmes liés au foncier ? Si ces mêmes populations vous adulent comme vous le prétendez, pourquoi importer des parents de Bissau, des personnes de Gambie, de Goudomp, de Bircama, de Simbandy pour vos mobilisations? Qui voulez-vous tromper avec vos folklores et fanfaronnades ? Si vous pensez que le tapis rouge vous sera déroulé à Ziguinchor pour faire votre défilé et déambuler comme bon vous semble, ma chère, c’est faire preuve de naïveté politique innommable ! Quand on pose des actes politiques, faut s’attendre à des réponses politiques.
En attente des prochains et des prochaines. Quand vous voulez, où vous voulez. Comme vous voulez. Cela ne dépend que de vous.
Pour cette fois, nous considérons que vous vous êtes trompée, ça peut arriver, c’est humain. Mais la prochaine fois, vous l’apprendrez à vos dépens. Déjà, retenez cette leçon, ça vous fera de l’expérience.

Mamadou Ba, Enseignant, Membre fondateur APR Ziguinchor,
Chef de Cabinet de Mme le Ministre Angélique MANGA GUEYE.

présidentielle 2024; la candidate de PDG les Goorgorlus se retire de la course

Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature.
Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé.
Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »

Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».

Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir.  » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.

Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.

Investi officiellement, Amadou Ba appelle à la mobilisation et rassure ses camarades

Le Conseil National de l’Alliance Pour la République s’est tenu à Dakar, ce 21 Décembre 2023, sous la présidence du Camarade Macky Sall son Président.

Réunissant plus de 2000 Délégués provenant de la Diaspora et des 46 Départements du pays, le conseil a officiellement investit M. Amadou Ba Candidat de l’APR et de la coalition BBY pour l’élection présidentielle de Février 2024.
Prenant la parole, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance envers l’APR.
Conscient des enjeux électoraux, Amadou Ba a tenu à rassurer son parti qui l’a désigné pour continuer l’œuvre du Président de la République Macky Sall.
«  Le PSE, Une vision qui porte le présent et un énorme potentiel pour le devenir de notre pays. Je poursuivrai sa mise en oeuvre, en veillant à ce que chaque mesure prise contribue réellement au progrès et a l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens ». A t-il dit dans son discours.
« Nous continuerons à favoriser l’investissement, à promouvoir l’innovation et à soutenir nos entrepreneurs pour stimuler la croissance économique et créer des emplois durables » poursuit le Premier Ministre Abadou Ba.
Par ailleurs, le candidat déclaré de l’APR n’a pas manqué de demander le soutien de ses pairs pour la réussite de sa mission en promettant de «  travailler fort pour une société de olus d’équité sociale, une société de prospérité et partagée ».
“ je lance donc un appel vibrant à chaque citoyen, à chaque leader politique, à chaque responsable, à chaque homme et femme de ce pays: unissons-nous pour le bien supérieur de notre nation” a t-il conclut.

Daouda Faoura Sow, Président ASC GUINAW RAILS, parcours d’un jeune intellectuel du Ghetto.

Issue d’une famille modeste avec toute les difficultés, Daouda Faoura a fait ses premières années d’études à l’école associative Sénégal-italienne qui aide les enfants dont les parents non pas assez de revenus.
Après son entrée en 6ème, il fait le collège martyrs C de Thiaroye jusqu’en 2008 ou sa mère décide de l’inscrire au groupe scolaire seydou Nourou Tall de Pikine où il a obtenu son BFEM en 2009 avec brio.
Arrivée en 2009 au Lycée Seydina Limamoulaye, il intègre la classe pilote des séries L.
Au lycée, Daouda est remarqué par son leadership en état responsable de classe jusqu’à la terminale.


En 2012, il créa avec ses camarades responsable de classe le collectif des lycéens du Sénégal (SELS ) pour faire face à l’ancien Ministre de l’éducation Kalidou Diallo après 5 mois de grève dans les lycéens et collèges.
Après son bac en 2012, il a intégré la faculté de droit de l’UCAD où il est délégué d’étudiants.
Sur le plan sportif, il a très tôt intégré le mouvement navetane malgré son jeune âge, Daouda Faoura a échelonné en passant par toutes les étapes .
Pour rappel, depuis le lycée, le jeune Daouda s’est engagé petit à petit dans la politique. A l’université, il a commencé à mener ses combats politiques avec le MEER NATIONAL. En 2016 à travers Baba Fall, il rejoint la base ( Guinaw Rails Sud) pour porter le combat politique.
L’enfant chérie de la banlieue fut ainsi adjoint secrétaire général puis secrétaire général de l’ASC GUINAW RAILS.
Après 10 ans de déception et 5 finales perdues, DAOUDA vient d’être porté à la tête de l’ASC où il a su, grâce à son leadership le sens d’implication de toutes les sensibilités permettre à l’asc Guinaw Rails de retrouver ses titres de noblesses en raflant les coupes cadettes et séniores en 2023.
Actuellement en France où il est en train de subir une formation internationale en management du développement durable, Daouda Faoura Sow , conseiller municipal, est un jeune juriste qui continue de faire la fierté de la commune de Guinaw Rails.
Une étoile brillante et un espoir pour le département des pikine.

Soldats décédés à Bignona : Le Ministre des forces Armées présente ses condoléances

Après le Chef de l’Etat Macky SALL, le Ministre des forces Armées Me El Hadj Omar YOUM a présenté ses condoléances aux familles des victimes et rendu un vibrant hommage à nos braves « Jaambar » tombés sur le champ d’honneur.
« Hommage à nos soldats tombés sur le champ d’honneur et du devoir. Nos condoléances émues aux familles éplorées à qui nous renouvelons notre affectueuse et bienveillante attention.

Selon un communiqué de la Dirpa, « un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5. »

Intégration sur les listes électorales. Sonko fixé sur son sort le 14 Décembre

Le Juge du tribunal d’instance hors classe de Dakar vient de renvoyer l’audience spéciale concernant la radiation ou non de Ousmane Sonko des listes électorales. Le magistrat va donner son verdict le 14 décembre prochain

Élection Présidentielle 2024: Ousmane Sonko fixer sur son sort ce 14 décembre.


Pour rapoel, le juge Sabassy Faye avait demandé la réintégration du maire de la ville de Ziguinchor dans les listes électorales. Ce qui avait poussé à l’agent judiciaire de l’Etat d’introduire un recours à la Cour suprême. Ladite Cour avait cassé et annulé la décision du juge Faye.

L’affaire a été statuée ce mardi au Tribunal de Dakar en audience spéciale. Après plusieurs tours d’horloge de plaidoirie des avocats des deux camps, le Juge a décidé de suspendre l’audience jusqu’à jeudi prochain.

Fawzeyni : une solution innovante pour Touba, intégrant la visualisation interactive de Google Earth, l’IA et la Blockchaini

Touba, la ville sainte du Sénégal, est confrontée à de nombreux défis, notamment en matière de gestion des terres, de l’eau et des inondations. Fawzeyni, une solution innovante développée par l’informaticien sénégalais Abdoulaye Lahad Diouf, intègre la visualisation interactive de Google Earth, l’intelligence artificielle (IA) et la technologie blockchain pour apporter des réponses concrètes à ces défis.

Une cartographie précise et interactive

Fawzeyni s’appuie sur la cartographie de Google Earth, qui offre une représentation visuelle et interactive du territoire de Touba. Cette visualisation permet de :

• Localiser facilement les parcelles et leurs propriétaires.

• Visualiser les réseaux d’eau potable et d’assainissement.

• Identifier les zones à risque d’inondation.

• Suivre l’évolution de la ville au fil du temps.

• Analyser les données et prendre des décisions éclairées en matière d’aménagement urbain et de gestion des ressources.

L’intelligence artificielle au service de la gestion des terres

Fawzeyni utilise également l’intelligence artificielle pour :

• Analyser les images satellites et identifier les changements d’occupation des sols.

• Détecter les constructions illégales et les zones de déforestation.

• Prédire les risques d’inondation et de glissement de terrain.

• Optimiser la gestion des ressources en eau et en énergie.

• Améliorer la transparence et la gouvernance de la gestion foncière.

La blockchain pour garantir la sécurité et la transparence

La technologie blockchain est intégrée à Fawzyeni pour :

• Garantir l’authenticité et l’intégrité des titres fonciers.

• Sécuriser les transactions foncières.

• Faciliter l’accès au crédit et aux investissements.

• Améliorer la transparence de la gestion foncière.

• Créer un registre foncier numérique accessible à tous.

Une solution complète pour Touba

Fawzeyni est une solution complète et innovante qui peut contribuer à résoudre de nombreux défis auxquels Touba est confrontée. Elle permet de :

• Améliorer la gestion des terres et des ressources naturelles.

• Prévenir les conflits fonciers.

• Favoriser le développement économique et social de la ville.

• Garantir un accès équitable aux services de base pour tous les habitants.

• Préserver l’environnement et lutter contre le changement climatique.

Un projet ambitieux et prometteur

un projet ambitieux et prometteur qui a le potentiel de transformer la ville de Touba. Il est important que les autorités de la ville et les acteurs locaux s’impliquent dans son développement et sa mise en œuvre. Fawzeyni peut être un outil puissant pour améliorer la vie des habitants de Touba et garantir un avenir durable à la ville.

En conclusion, c est une solution innovante et prometteuse qui a le potentiel de contribuer à résoudre de nombreux défis auxquels Touba est confrontée. La combinaison de la visualisation interactive de Google Earth, de l’intelligence artificielle et de la technologie blockchain offre une solution unique et complète pour une gestion efficace des terres, de l’eau et des inondations. Il est important que les autorités de la ville et les acteurs locaux s’impliquent dans le développement et la mise en œuvre de cette solution. Fawzyeni peut être un outil puissant pour améliorer la vie des habitants de Touba et garantir un avenir durable à la ville.

Quitter la version mobile