Le climat est tendu au sein de la société West Africa Energy (WAE). Samuel Sarr, ancien dirigeant et actionnaire de l’entreprise, a saisi le tribunal de commerce de Dakar pour demander le placement de la société sous administration provisoire. Une initiative qui vise, selon lui, à préserver le projet de centrale électrique conduit par WAE.
Samuel Sarr, actuellement incarcéré pour un présumé abus de biens sociaux portant sur 8,7 milliards de francs CFA, conteste la nomination d’un nouveau directeur général à sa place. Ses associés ont procédé à cette désignation après son arrestation et sa mise sous mandat de dépôt en novembre dernier. Estimant que cette décision met en péril la gestion de l’entreprise, il demande l’intervention de la justice.
Harouna Dia, également actionnaire de West Africa Energy, s’est joint à la procédure initiée par Samuel Sarr, selon des informations rapportées par le journal Libération. Ensemble, ils se retrouvent face aux autres actionnaires de la société : Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia et Khadim Bâ.
Le contentieux sera examiné par le tribunal de commerce de Dakar le 10 février. Cette audience s’annonce décisive pour l’avenir de West Africa Energy et la gouvernance de son projet de centrale électrique.
En parallèle, Samuel Sarr a introduit une demande de liberté provisoire. Cependant, le parquet a émis un avis défavorable, et la décision finale revient au juge du deuxième cabinet, qui instruit le dossier.
La situation reste donc incertaine pour l’ancien ministre et homme d’affaires, tandis que l’issue de la bataille judiciaire autour de West Africa Energy pourrait avoir un impact majeur sur l’avenir de l’entreprise et ses projets énergétiques.
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