LETTRE OUVERTE: UNION RÉGIONALE DE KAOLACK – A son Excellence Bassirou Diomaye Faye Président de la République du Sénégal

Excellence,
Le 24 Mars 2024, par la volonté du peuple souverain consacré par le Pouvoir Divin, à l’issue du verdict des urnes, vous voilà aujourd’hui, portant en bandoulière l’étendard du triptyque « JUB – JUBEL – JUBANTI », en charge des attentes de tout un peuple plein d’espoir.
Dans cette noble mission que vous vous assignez pour conduire le Sénégal vers de nouveaux horizons, l’Union Régionale/CNTS de Kaolack par cette présente lettre vous prie avec insistance de placer au cœur de vos légitimes préoccupations la capitale du Saloum où la Mairie, Le Cœur de Ville et La Chambre de Commerce sont, malgré un conflit d’intérêts certain, entre les mains et le bon vouloir d’une seule et même personne en l’occurrence M.
Serigne Mboup.
Excellence,
Depuis son avènement à la tête de la Mairie de Kaolack, Serigne Mboup n’a eu de cesse de gérer l’institution municipale comme sa propre propriété en foulant au pied les principes regaliens de la Bonne Gouvernance Locale.
Comme un roitelet et son chambellan, Serigne Mboup et son Secrétaire Général Mbaye Ngom à qui il a donné tous les pouvoirs, reléguant ainsi tous ses adjoints au simple role de figurants, violent impunément les droits des travailleurs et pire quand ces derniers sont affiliés a la CNTS.
En effet depuis près de deux ans, les travailleurs affiliés à la CNTS largement majoritaires dans cette institution sont victimes d’un acharnement indicible, de brimades et d’exactions inimaginables de toutes sortes pour le seul tort de respecter à la lettre les mots d’ordre de l’INTERSYNDICALE à l’instar de toutes les 600 collectivités locales du Sénégal. Et cette forfaiture s’accomplit impunément avec le mutisme ou la complicité des autorités locales

A son actif on peut noter

  1. Un recrutement abusif sur la base du copinage, du népotisme et du clientélisme politique ne répondant à aucune nécessité de service car la mairie disposant à suffisance d’un personnel qualifié pour répondre aux attentes des populations.
  2. L’affectation d’agents à des postes ne correspondant pas à leur profil.
  3. Des coupures ciblées de salaires en faisant fi de la quotité cessible.
  4. Un pillage insidieux des maigres ressources de la commune.
  5. Une gestion gabégique dans l’exécution des travaux et des marchés publics.
    6.
    Des virements injustifiés de dizaines de millions au profit de la FIKA qui est sa propriété.
    Nous ne pouvons terminer cette lettre sans évoquer Cour de Ville d’un coût de près de 18
    Milliards mis gracieusement à la disposition de M. Serigne Mboup depuis 2011 par un contrat d’exploitation dont le cahier de charges n’a jamais été porté a la connaissance des populations de Kaolack qui devaient en être les principales bénéficiaires.
    Excellence,
    Pour toutes ces raisons, entre autres, l’Union Régionale/CNTS de Kaolack sollicitent
  6. Un audit de la gestion de la mairie de Kaolack.
  7. Installation d’une Délégation Spéciale à la mairie pour remplir la mission de JUBANTI au sein de cette institution.
  8. Révision du Contrat d’Exploitation de Cœur de Ville.
  9. Non renouvellement du Contrat d’Exploitation de Cour de Ville pour restituer cette infrastructure aux artisans, tailleurs, commerçants et opérateurs economiques de la capitale du Saloum afin de générer des ressources substantielles pour l’institution municipale au profit des seules populations de KAOLACK.
    Excellence,
    L’Union Régionale/CNTS de Kaolack vous assure d’avance de sa disponibilité pour vous offrir gracieusement sa collaboration pour une action énergique en vue d’assainir la gestion de la commune de KAOLACK.
    En attendant Excellence nous vous souhaitons une belle réussite dans vos nouvelles fonctions pour le mieux-être de notre cher Sénégal et vous assurons d’être à vos côtés de vaillants soldats du JUB, JUBEL, JUBANTI
    Excellence, que DIEU vous garde.

Le Président insiste sur la réforme de la concurrence et l’emploi des jeunes

Lors d’une réunion récente, le Président de la République du Sénégal a souligné l’importance des réformes visant à améliorer la concurrence dans divers secteurs d’activité, tout en veillant à la protection des droits des consommateurs. Il a donné des instructions au Premier Ministre pour intensifier ces réformes afin de promouvoir un environnement commercial équitable et dynamique.

Le Chef de l’État a également mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle et technique ainsi que sur l’emploi des jeunes, les considérant comme des priorités nationales. Il a souligné la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures appropriées pour mutualiser et optimiser les ressources et les interventions de toutes les structures publiques impliquées dans la promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes.

Ces instructions reflètent l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à l’emploi des jeunes et à leur offrir des opportunités de développement professionnel. En renforçant la formation professionnelle et en encourageant l’entreprenariat, le gouvernement vise à stimuler l’activité économique, à favoriser l’innovation et à réduire le chômage des jeunes.

Par ailleurs, le Président a insisté sur la nécessité de garantir la préservation des droits des consommateurs dans un contexte où la concurrence est encouragée. Cela implique la mise en place de mécanismes efficaces de surveillance et de régulation pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles et garantir la qualité et la sécurité des produits et services offerts sur le marché.

En mettant l’accent sur ces domaines clés, le gouvernement cherche à promouvoir une croissance économique inclusive et durable, tout en répondant aux besoins essentiels de la population, en particulier des jeunes. Ces efforts contribueront à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise et à améliorer le bien-être des citoyens à long terme.

Le Président appelle à moderniser le commerce intérieur pour promouvoir les produits locaux

Dans une réunion récente, le Chef de l’État du Sénégal a exprimé sa volonté de moderniser le commerce intérieur afin de promouvoir les produits locaux et de dynamiser l’économie nationale. Il a souligné l’importance de la transformation du commerce de proximité, en mettant l’accent sur la modernisation des boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes pour encourager la consommation des produits issus des terroirs locaux.

Le Président a insisté sur le rôle central du Ministre de l’Industrie et du Commerce dans cette transformation. Il a appelé à la mise en œuvre de mesures visant à moderniser les boutiques de quartier et à développer des stratégies efficaces de promotion des produits locaux. Cette initiative vise à renforcer le secteur du commerce intérieur et à stimuler la demande pour les produits fabriqués localement.

En modernisant les boutiques de quartier, le gouvernement cherche à améliorer l’expérience d’achat des consommateurs et à rendre les produits locaux plus accessibles. Cela pourrait impliquer l’introduction de nouvelles technologies, l’amélioration de l’infrastructure commerciale et la mise en place de normes de qualité élevées pour les produits vendus dans ces boutiques.

Parallèlement, le développement de stratégies innovantes de promotion des produits de nos terroirs vise à sensibiliser les consommateurs sur l’importance de soutenir l’économie locale et à encourager l’achat de produits locaux. Cela pourrait passer par des campagnes de sensibilisation, des programmes de marketing ciblés et des incitations financières pour les commerçants et les consommateurs.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à promouvoir le développement économique durable du Sénégal en valorisant les ressources locales et en renforçant les capacités du secteur commercial intérieur. En investissant dans la modernisation du commerce de proximité et en encourageant la consommation des produits locaux, le gouvernement vise à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie des citoyens.

Le Chef de l’État ordonne un plan d’urgence pour lutter contre la vie chère

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris des mesures décisives pour faire face à la montée des prix des denrées de consommation courante et des services essentiels, un enjeu crucial pour les citoyens sénégalais. Lors d’une réunion, le Chef de l’État a donné des instructions claires au Premier Ministre et à plusieurs ministres pour élaborer un plan d’urgence opérationnel avant le 15 mai 2024.

Cette directive concerne spécifiquement le Premier Ministre ainsi que les Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget, et de l’Agriculture. Ils sont chargés de proposer un plan d’action ambitieux et efficace pour contrer la vie chère qui affecte les ménages sénégalais.

Le plan d’urgence doit comporter des mesures hardies visant à réduire les prix des denrées alimentaires de première nécessité, ainsi que certains services essentiels. Le Président a souligné l’importance de prendre des initiatives rapides et concrètes pour soulager la pression économique sur la population et améliorer son pouvoir d’achat.

La lutte contre la vie chère est devenue une priorité nationale, nécessitant une action immédiate et coordonnée de la part du gouvernement. Le Président a insisté sur la nécessité de mettre en place des solutions efficaces et durables pour atténuer les effets de l’inflation sur les ménages sénégalais.

Cette décision démontre l’engagement ferme du gouvernement à répondre aux préoccupations urgentes de la population en matière de coût de la vie. Elle témoigne également de la volonté politique de prendre des mesures audacieuses pour garantir le bien-être économique et social des citoyens.

Le peuple sénégalais attend avec impatience les résultats de ce plan d’urgence, espérant qu’il apportera un soulagement tangible aux défis économiques actuels. La mise en œuvre de mesures efficaces de lutte contre la vie chère constitue un pas significatif vers la réalisation de cet objectif, démontrant ainsi la détermination du gouvernement à agir pour le bien-être de tous les citoyens.

Le Président Bassirou Diomaye Faye insiste sur la régulation des coûts des loyers et l’accès au logement décent

Lors d’une récente réunion du Conseil, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance de répondre aux préoccupations de ses concitoyens en matière de logement. Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de réguler les coûts des loyers et de faciliter l’accès à un logement décent.

Cette déclaration intervient dans un contexte où de nombreux citoyens sénégalais rencontrent des difficultés à trouver un logement abordable et décent. Les loyers élevés et la pénurie de logements disponibles dans certaines régions ont exacerbé cette problématique, entraînant une pression financière importante sur de nombreuses familles.

Face à cette situation, le Président a rappelé au Conseil l’urgence d’agir pour réguler les coûts des loyers. Cette mesure vise à rendre le logement plus accessible à la population et à réduire les charges financières des ménages. En parallèle, il a également souligné l’importance de mettre en place des facilitations pour permettre à chacun d’accéder à un logement décent.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens et à promouvoir le bien-être social. En garantissant l’accès à un logement abordable et de qualité, le gouvernement cherche à créer des conditions propices au développement socio-économique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à poursuivre ces efforts et à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés pour trouver des solutions durables à la crise du logement. Il a souligné l’importance de mettre en œuvre des politiques efficaces et inclusives qui répondent aux besoins variés de la population et qui favorisent l’équité et la justice sociale.

Cette déclaration du Président témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais. La régulation des coûts des loyers et l’accès facilité au logement décent constituent des priorités majeures dans la poursuite du développement économique et social du pays.

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé que la lutte contre la cherté du coût de la vie reste une priorité de l’action gouvernementale.
Le Chef de l’Etat a constaté la dérégulation des marchés des produits et services de grande consommation en termes d’approvisionnements, de stocks et de prix. Dans ce lot, il a attiré toute l’attention du Conseil sur la situation des denrées de première nécessité. Aussi indique-t-il, les prix homologués en gros et surtout en détail du riz, du sucre, de l’huile, de la farine, du lait et du pain notamment, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière et permanente de la part du Gouvernement et des services compétents de l’Etat.
Le Président de la République a, en outre, rappelé au Conseil la forte préoccupation de ses concitoyens concernant, la baisse et la régulation des coûts des loyers et les facilitations pour l’accès à un logement décent.
Le Chef de l’Etat a, dès lors, donné des instructions au Premier Ministre, aux Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget et de l’Agriculture, de lui proposer, avant le 15 mai 2024, un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère, assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que de certains services essentiels.
Le Président de la République a, dans cette perspective, souligné la nécessité d’impliquer les associations de consommateurs, les industriels et les opérateurs économiques en vue de bâtir des consensus durables dans l’application effective de nouvelles mesures visant l’allègement du coût de la vie pour les ménages.
Il a, en outre, insisté sur l’impératif d’assurer le contrôle permanent des prix sur le terrain et la maitrise de toute velléité de spéculation, notamment à l’approche des grandes fêtes et évènements religieux.
Le Chef de l’Etat a, à ce titre, demandé au Premier Ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels.
Le Président de la République est également revenu sur l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales.
Le Chef de l’Etat a, au demeurant, invité le Ministre de l’Industrie et du Commerce à veiller à la transformation du commerce intérieur qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs.
Le Président de la République, après avoir analysé la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale, a invité le Gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politiqued’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux.
Le Chef de l’Etat a ainsi demandé au Premier Ministre de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles.
Le Président de la République a d’ailleurs, sous ce chapitre, donné des instructions au Premier Ministre pour accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs.
Ensuite, le Chef de l’Etat a ensuite beaucoup insisté sur la formation professionnelle et technique ainsi que l’emploi des jeunes qui demeurent, selon lui, des priorités nationales.
A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de procéder, dans les meilleurs délais, à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et technique, en vue d’améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique. Il a sur ce point, indiqué l’urgence d’implémenter à la Primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique et d’emploi des jeunes.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Gouvernement d’engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales des travailleurs et le Patronat) des concertations régulières pour une « trêve sociale ». Il a souligné la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du code du travail et de la convention nationale Etat- employeurs. Il a aussi appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de « l’employabilité et l’emploi des jeunes ».
Le Président de la République a, dans le même élan, informé le Conseil des audiences qu’il a accordées, le mardi 24 avril 2024, aux responsables des centrales syndicales les plus représentatives et aux dirigeants des organisations du Patronat, dans le cadre des concertations pour la consolidation de la stabilité sociale et des efforts collectifs de lutte contre la vie chère, la relance de l’économie nationale et la création d’emplois pour les jeunes.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Premier Ministre d’assurer, avec chaque ministre concerné, la coordination du suivi permanent de la prise en charge des doléances et recommandations des partenaires sociaux (centrales syndicales et organisations patronales).
Le Président de la République s’est également dit particulièrement soucieux du renforcement de la réconciliation nationale. Celle-ci passe, à son avis, par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024, notamment les familles endeuillées et les blessés.
A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de mettre en place une commission d’indemnisation des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024. Ladite commission, indique-t-il, devra s’atteler, dans les meilleurs délais, à identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis, ainsi qu’à la prise en charge effective des blessés en cours de traitement. En outre, le Premier Ministre devra faire, avec les Ministres concernés, le point sur l’état d’avancement de ce dossier prioritaire tous les quinze (15) jours en Conseil des ministres.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur ses visites de travail et d’amitié effectuées en République islamique de Mauritanie et en République de Gambie, successivement les 18 et 20 avril 2024.
Le Chef de l’Etat a remercié les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité généreuse qui lui ont été réservés ainsi qu’aux délégations qui l’accompagnaient dans ces deux pays frères.
Les travaux très fructueux de l’étape de Nouakchott, a informé le Président de la République, ont porté notamment sur :
– le renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité à la frontière face aux menaces transversales que sont le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le trafic international de drogue et d’êtres humains ainsi que la migration irrégulière ;
-la redynamisation de la coopération en matière de pêche. A cet effet, le Président GHAZOUANI a assuré que son pays est disposé à partager les ressources halieutiques et prôné un échange d’expériences en matière de gestion de ces ressources. Il a également invité les deux pays à une surveillance maritime commune renforcée pour faire face aux bateaux pilleurs ;
– le retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso, chaque partie étant invitée à lever les goulots d’étranglement ;
– la coopération en matière d’énergie. L’accent a été mis sur le retard de vingt-huit mois (28) mois des travaux de GTA et la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l’opérateur BP pour ne pas décevoir les attentes des populations ;
S’agissant de l’étape de la Gambie, le Chef de l’Etat a informé le Conseil que ses entretiens très fructueux en tête à tête avec le Président Adama BARRO ont porté dans tous les domaines de la coopération avec un accent particulier sur :
-la défense et la sécurité, un domaine dans lequel le Sénégal continuera d’appuyer la Gambie dans sa quête de stabilité ;
– le renforcement de la lutte contre les actes criminels de coupe et de trafic illicites de bois qui continuent de détruire les forêts respectives des deux pays ;
– la coopération dans le domaine de la pêche, les concertations en vue de consolider les acquis notamment en termes de facilités accordées aux pêcheurs des deux pays seront poursuivies ;
– la libre circulation des personnes et des biens, les transports terrestres, aériens et maritimes qui feront l’objet d’un suivi permanent ;
– la hausse de la taxe du ciment en provenance du Sénégal dont la mesure a été suspendue en attendant la circulaire qui devrait être signée pour la rapporter.
Enfin, le Président de la République a évoqué l’audience qu’il a accordée à Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen le lundi 22 avril 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de l’audience qu’il a accordée à Son Excellence Mohamed Juldeh JALLOH, Vice-président de la Sierra Leone, le lundi 22 avril 2024 sur instruction de Monsieur le Président de la République. Ensemble, ils ont procédé à la revue des principaux axes de coopération entre le Sénégal et la Sierra Leone. Ils ont également échangé sur les voies et moyens de sa redynamisation en vue d’offrir plus d’opportunités aux secteurs privés des deux pays. A cet effet, ils ont convenu de proposer aux deux Présidents, de la Sierra-Léone et du Sénégal, la tenue d’une commission mixte avant la fin de l’année 2024.Le Premier Ministre a également informé de la conception d’un projet de nouveau référentiel du dialogue social conforté par les riches échanges tenus respectivement avec les organisations syndicales représentatives et patronales sous la houlette de Monsieur le Président de la République.
Ces travaux aboutiront à une gamme de mesures devant permettre une baisse conjoncturelle du prix de denrées de première nécessité et un canevas pour la refondation du dialogue social prenant en compte notamment l’équité salariale, les engagements du Gouvernement, la sécurité des emplois et les droits et devoirs syndicaux.
Conformément aux directives de Monsieur le Président de la République, formulées à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres du mardi 09 avril 2024, pour la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels et la proposition, pour chaque ministère, d’une nouvelle organisation rationalisée ainsi que des nominations conformes d’une part, à la règlementation en vigueur et, d’autre part, aux objectifs sectoriels validés, le Premier Ministre a annoncé la mise à disposition des Ministres et Secrétaires d’Etat dès ce jeudi de trois (3) circulaires :
– une circulaire relative à la composition des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat pour rappeler les règles relatives à la constitution des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat ainsi qu’aux fonctions et conditions de nomination de leurs membres ;
– une circulaire relative aux relations entre les ministres et secrétaires d’état pour préciser lesdites relations en vue d’éviter d’éventuels conflits et dysfonctionnements afin d’instaurer au sein du département ministériel une plus grande cohésion et une meilleure cohérence de l’action gouvernementale ;
– une circulaire relative à l’organisation du travail gouvernemental pour rappeler l’importance de l’organisation et de la méthode dans l’efficacité du travail gouvernemental (programmation, organisation, coordination, contrôle et suivi évaluation des politiques, projets et programmes).
Le Premier Ministre a, par ailleurs, fait part de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental avec un canevas qui sera mis à la disposition de chaque ministère par circulaire. Cette dernière précisera :
– les actions les plus urgentes à exécuter par les ministères, avant le 10 juin 2024, en tenant compte des allocations budgétaires inscrites dans la loi de finances initiale 2024 ;
– les actions prioritaires au titre du second semestre de l’année en cours ainsi que les ressources budgétaires nécessaires ;– les programmes et projets à l’horizon 2029.
L’ensemble de ces informations mises en cohérence, sera la trame de la déclaration de politique générale que le Premier Ministre présentera à l’Assemblée nationale.
S’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le Premier Ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024.
A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature. Cette instance sera composée notamment des ministères en charge du Plan, des Finances, de l’Industrie, de la Souveraineté alimentaire, de l’Emploi, de la transformation du Secteur public et du Bureau Organisation et Méthodes (BOM). A l’issue des travaux, poursuit le Premier Ministre, le cadre de référence pour la matérialisation de la vision de Monsieur le Président de la République pour un Sénégal souverain, juste et prospère à travers la conception de programmes et projets de transformation systémique sera soumis à la validation du Chef de l’Etat avant la fin du troisième trimestre de l’année 2024. La première phase du plan d’action pluriannuel du PROJET sera inscrite, précise-t-il, dans le projet de loi de finances initiale 2025, qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale, au début du mois d’octobre prochain.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation del’enseignement supérieur et de la recherche ;
– Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a fait une communication sur la procédure de sélection d’un opérateur pour l’exploitation des chantiers navals de Dakar ;
– Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le lancement du Projet de Résilience et de Développement Communautaire de la Vallée du Fleuve Sénégal (PRDC/VFS) financé par la Banque Mondiale ;
– Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la mise en vente publique aux enchères de la bibliothèque du Président Léopold Sédar SENGHOR en France ;
– Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la Tabaski 2024, le bilan de la campagne agricole 2023 et la préparation de la campagne agricole 2024-2025.

ASSEMBLEE NATIONALE : Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.


M. Amadou Mame DIOP a présidé la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, les 18 et 19 avril 2024. A cette rencontre de haut niveau qui a enregistré la présence de nombreux Présidents d’Institutions parlementaires et Présidents délégués de sections africaines, le Sénégal a été cité en exemple pour son processus électoral réussi.

Dakar, le 22 avril 2024 – Les Parlementaires de la Francophonie ont exprimé leur fierté au peuple sénégalais et décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a assumé sa mission avec responsabilité et joué pleinement son rôle tout au long du processus qui a mené à une alternance paisible et transparente.
Sur la même lancée, ils ont rendu un vibrant hommage au Président Macky SALL pour son leadership et la parfaite organisation de la dernière élection présidentielle. Ils se sont particulièrement réjouis de la bonne passation de pouvoir, teintée de cordialité, entre le président sortant et son successeur, le Président Bassirou Diomaye FAYE, à qui ils ont adressé leurs chaleureuses félicitations. Revenant sur la situation politique dans l’espace francophone, les parlementaires ont particulièrement salué « la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Amadou Mame DIOP, Président de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de l’APF de la région Afrique, a également mis l’accent sur l’importance de cette réunion statutaire, tout en relevant les sujets majeurs du moment, sources de préoccupation des Parlementaires du continent.
En marge de cette réunion, le Président Amadou Mame DIOP a eu des rencontres bilatérales avec son homologue de la République de Maurice, Monsieur Sooroodjev PHOKEER, Président de l’Assemblée nationale du Maurice et de la Section mauricienne et avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun.
Enfin, en sa qualité de Président de la Conférence, le Président DIOP a remis, au siège de l’Assemblée nationale, à l’Honorable Pravind Kumar JUGNAUTH, Premier ministre de la République de Maurice, l’insigne de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique.
Cette Conférence a été l’occasion pour le Délégué régional Afrique d’informer la Conférence des Présidents de la participation des Parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, des missions politiques et électorales, de la participation de l’APF aux activités des organisations partenaires, de la tenue de la première édition du Parlement régional des jeunes d’Afrique, de la redynamisation des sections africaines et des actions de coopération.

Communiqué Officiel du Dakarois Quotidien

Chers lecteurs et partenaires,

Nous tenons à vous présenter nos excuses pour l’interruption de la parution de notre journal le vendredi et le samedi derniers. En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, nous n’avons pas été en mesure de vous fournir notre édition habituelle.

Nous comprenons l’importance de vous tenir informés et regrettons tout désagrément que cette situation a pu causer. Soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour résoudre ces problèmes et prévenir leur récurrence à l’avenir.

Nous vous donnons rendez-vous ce lundi pour retrouver votre quotidien habituel, enrichi des dernières nouvelles et analyses. Merci de votre compréhension et de votre fidélité continue.

Cordialement,

La Rédaction du Dakarois Quotidien

COMMUNIQUÉ

La plateforme Idy Président 2024 s'est réunie ce dimanche 14 mars à Thiès et a procédé à l'évaluation de la présidentielle de mars 2024.

Considérant que le président Macky Sall était à son second et dernier mandat et, considérant son jeu politique équivoque, marqué par son fameux ni oui ni non, Souleymane Ciss et compagnie avaient décidé de démissionner de l’Alliance pour la République et de l’inviter solennellement à ne pas tomber sous l’escarcelle des partisans du troisième mandat afin de ne pas entraîner le pays dans une crise préélectorale sans précédent.

Considérant le contexte de l’élection présidentielle caractérisé par la dissension des Sénégalais et la remise en cause des principes démocratiques. Ainsi que l’exploitation de pétrole et de gaz en prévision, dans une situation géopolitique tendue, avec des conflits et une instabilité généralisée dans les pays frontaliers, formant ainsi une sorte de ceinture de feu autour du Sénégal. Nous avions estimé dans ce contexte, que le profil du président Idrissa Seck était le mieux adapté, et nous nous étions investis pleinement dans sa coalition pour soutenir sa candidature.

Le peuple sénégalais dont nous saluons sa maturité démocratique et sa sérénité, a décidé autrement en accordant sa confiance au président Bassirou Diomaye Faye, que nous félicitons pour sa belle victoire sans conteste, et lui souhaitons plein succès dans sa mission au service du peuple.

Au Conseil Constitutionnel, nous lui marquons notre profond respect. L’histoire retiendra sa résilience face aux tentatives de perturbation du processus électoral, entraînant ainsi le report sine die de la présidentielle du 25 février 2024 à seulement dix heures de son ouverture. Sa responsabilité et sa détermination ont évité le risque de se retrouver dans un vide juridique. Et avec l’aide de Dieu, la démocratie sénégalaise, partie pourtant pour être la risée du monde et de l’Afrique en particulier, s’est hissée de la plus belle manière.

Considérant le rôle crucial joué par le Conseil Constitutionnel, nous prônons pour plus de prérogatives à son endroit. En ce sens, nous exhortons le président de la République, monsieur Bassirou Diomaye Faye, à placer la réforme judiciaire comme priorité absolue. Bien que des défis économiques et sociaux soient une réalité, il n’en demeure pas moins que la justice reste le pilier fondamental de toute société démocratique. Sans un système judiciaire fort et équitable, sans le sentiment d’égalité de tous, particulièrement du faible vis-à-vis du fort, devant la loi, les efforts consentis dans d’autres secteurs seront compromis et la perspective de la réconciliation nationale deviendra illusoire.

Au demeurant, nous annonçons la dissolution de la Plateforme Idy Président 2024 qui, pour nous, n’a plus sa raison d’être. Toutefois, notre engagement politique reste intact et nous poursuivons notre lutte effrénée en tant que sentinelle de la démocratie, de la justice et du développement, en quête d’un Sénégal meilleur pour tous ses citoyens.

Souleymane Ciss, Ex Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 09 Avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère.

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays.
Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.

Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal.

Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal.
Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.

Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale . Il s’agit de :

1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des femmes ;

2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages ;

3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral ;

4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;

5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :

– procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
– faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
– engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ;
– changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ;
– préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.

Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.

A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.

Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.

Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et des sénégalais.

Gouvernement : Ousmane Sonko nommé Premier Ministre par le Président Bassirou Diomaye Faye

Dans une annonce surprenante et hautement significative, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, au poste de Premier Ministre du gouvernement sénégalais. Cette nomination marque un tournant majeur dans la scène politique du pays et suscite une réaction intense à travers tout le pays.

Ousmane Sonko, une figure politique controversée mais charismatique, est bien connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement envers la lutte contre la corruption et les inégalités sociales. En tant que leader du parti Pastef, il a su mobiliser un soutien considérable parmi la jeunesse sénégalaise et a émergé comme une voix forte de l’opposition.

Sa nomination en tant que Premier Ministre représente un geste de dialogue et d’inclusion de la part du président Bassirou Diomaye Faye. En choisissant Ousmane Sonko, le président envoie un signal fort sur sa volonté de gouverner de manière inclusive et de rassembler différentes forces politiques pour faire avancer le pays.

Cette annonce a déclenché une série de réactions à travers tout le pays. Les partisans d’Ousmane Sonko célèbrent sa nomination comme une victoire pour le changement et l’espoir d’une gouvernance plus transparente et équitable. D’autres expriment des réserves quant à cette décision, soulignant les divergences idéologiques et politiques entre le président et son nouveau Premier Ministre.

Néanmoins, cette nomination ouvre la voie à une nouvelle ère politique au Sénégal, avec Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre. Les attentes sont élevées quant à la capacité de cette nouvelle équipe à répondre aux défis économiques, sociaux et politiques auxquels le pays est confronté, et à réaliser les aspirations du peuple sénégalais pour un avenir meilleur.

En conclusion, la nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier Ministre marque un moment décisif dans l’histoire politique du Sénégal. C’est un pas audacieux vers une gouvernance plus inclusive et une reconnaissance des voix de l’opposition dans la direction du pays. Reste à voir comment cette nouvelle dynamique politique se traduira dans les politiques et les actions du gouvernement à venir.

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Oumar Samba Ba reconduit en tant que Secrétaire général de la présidence

La continuité et la stabilité caractérisent la présidence sous le nouveau mandat de Bassirou Diomaye Faye, avec la reconduction d’Oumar Samba Ba au poste de Secrétaire général de la Présidence. Cette décision confirme la confiance accordée à M. Ba pour diriger l’administration présidentielle, un rôle qu’il occupe depuis 2020.

La reconduction d’Oumar Samba Ba peut être considérée comme une petite surprise, étant donné qu’il avait été nommé à ce poste par l’ancien Président de la République, Macky Sall. Cependant, cette décision témoigne de la reconnaissance de ses compétences et de sa capacité à assumer les responsabilités clés au sein de l’appareil gouvernemental.

En tant qu’Inspecteur général d’État, Oumar Samba Ba apporte une expertise précieuse en matière de gestion publique et de gouvernance. Son expérience et sa connaissance approfondie des rouages de l’administration font de lui un pilier essentiel de l’équipe présidentielle.

La reconduction d’Oumar Samba Ba est accueillie avec satisfaction par de nombreux observateurs, qui voient en lui un leader compétent et fiable. Sa nomination témoigne également de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de maintenir une certaine continuité dans la gouvernance du pays, tout en apportant les ajustements nécessaires pour répondre aux nouveaux défis et priorités du mandat en cours.

Cette décision confirme également l’engagement du Président Faye envers la bonne gouvernance et la transparence, en conservant à des postes clés des fonctionnaires expérimentés et dignes de confiance.

En conclusion, la reconduction d’Oumar Samba Ba en tant que Secrétaire général de la présidence témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de s’appuyer sur des leaders chevronnés pour diriger le pays vers un avenir meilleur. C’est un signe de stabilité et de continuité dans la gouvernance du Sénégal, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement et de progrès pour tous les citoyens.

Le Pr Mary Teuw Niane nommé Directeur de Cabinet du Président Bassirou Diomaye Faye

Le Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé aujourd’hui la nomination du Pr Mary Teuw Niane au poste de Directeur de Cabinet. Cette décision marque un moment crucial dans la mise en place de son gouvernement et de son administration présidentielle, ainsi que dans la constitution d’une équipe de leadership solide et expérimentée.

Le Pr Mary Teuw Niane est un éminent professeur émérite de mathématiques, jouissant d’une réputation académique incontestée. Son expérience en tant qu’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation confère à sa nomination une expertise précieuse dans la gestion des affaires publiques et la prise de décisions stratégiques.

Cette nomination témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de s’entourer de professionnels chevronnés et compétents pour relever les défis complexes auxquels le pays est confronté. En choisissant le Pr Mary Teuw Niane comme Directeur de Cabinet, le Président démontre son engagement envers l’excellence et l’intégrité dans la gouvernance, ainsi que sa volonté de faire appel à des leaders ayant fait leurs preuves dans leurs domaines respectifs.

Le Pr Mary Teuw Niane apporte une vision claire et une expertise pointue à son nouveau rôle. Son engagement envers le progrès et le développement du Sénégal, ainsi que sa capacité à travailler en étroite collaboration avec le Président et les autres membres du gouvernement, font de lui un atout précieux pour l’administration présidentielle.

Cette nomination est accueillie avec enthousiasme et confiance par la population sénégalaise, qui voit en elle un signe positif pour l’avenir du pays. Les attentes sont grandes quant à la capacité du Pr Mary Teuw Niane et de l’ensemble du gouvernement à faire progresser le Sénégal sur la voie du développement et de la prospérité pour tous.

En conclusion, la nomination du Pr Mary Teuw Niane en tant que Directeur de Cabinet du Président Bassirou Diomaye Faye représente un pas important vers la constitution d’une équipe gouvernementale solide et compétente. Son expérience et son engagement en font un choix judicieux pour accompagner le Président dans la réalisation de sa vision pour le Sénégal.

Lettre à tous mes camarades républicains (Macky SALL)

Chers Camarades,

Alors que nous amorçons la transition vers de nouveaux horizons, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers le peuple sénégalais pour sa confiance continue, ainsi qu’à vous, mes camarades de l’Alliance Pour la République (APR), pour votre soutien indéfectible au cours de ces douze dernières années. Ensemble, nous avons entrepris un voyage vers un Sénégal émergent, et je suis fier des réalisations que nous avons accomplies ensemble.

Depuis le début de notre parcours en décembre 2008, vous avez été les piliers sur lesquels reposait notre vision commune pour notre nation. Votre dévouement et votre engagement ont été inestimables dans la construction d’un Sénégal meilleur pour tous ses citoyens. Nous avons écrit ensemble des chapitres importants de l’histoire de notre pays, et je suis convaincu que nous continuerons à écrire de nouvelles pages, en respectant nos valeurs démocratiques et républicaines.

Camarades de l’APR, je vous exhorte à rester unis dans notre quête de nouvelles réalisations. La démocratie est un processus en constante évolution, et notre responsabilité est de rester vigilants pour défendre les intérêts de notre nation et le bien-être de nos concitoyens. Que nous soyons dans l’opposition ou au pouvoir, notre engagement envers notre pays doit rester inébranlable.

Je vous encourage également à renforcer notre parti à la base, en travaillant aux côtés de nos concitoyens dans toutes les communautés. Les populations sont la source de notre légitimité et notre principal guide dans la poursuite de notre mission politique.

En tant que Président de l’APR, je m’engage à continuer à soutenir nos efforts collectifs pour défendre les acquis de notre pays et ouvrir la voie à de nouvelles réalisations. Je crois fermement en notre capacité à relever les défis qui se présentent à nous, en particulier avec l’appui des jeunes et des femmes, véritables forces vives de notre parti et de notre nation.

Ensemble, unis et mobilisés, nous avons un avenir prometteur devant nous. Restons fidèles à nos idéaux républicains et démocratiques, et continuons à travailler avec détermination pour un Sénégal meilleur pour tous.

Vive le Sénégal ! Vive la République ! Vive l’Alliance pour la République !

Avec gratitude et détermination,

SEM Macky SALL Président de l’Alliance Pour la République

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Lettre aux leaders et militants de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle

Depuis sa formation il y a douze ans, la Coalition Benno Bokk Yaakaar et la Coalition de Grande Majorité Présidentielle ont été des acteurs clés dans la scène politique du Sénégal. Ensemble, ces coalitions ont traversé des moments cruciaux de l’histoire politique du pays, laissant derrière elles un héritage de solidarité, de stabilité et de progrès. Alors que de nouveaux défis se profilent à l’horizon, il est temps de faire le bilan de ces douze années de coopération politique.

La solidarité a toujours été au cœur de l’identité de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle. Malgré les différences idéologiques et les divergences politiques, ces coalitions ont su maintenir une unité remarquable, faisant de la diversité une force plutôt qu’une faiblesse. Cette solidarité a été le fondement de la stabilité politique du Sénégal pendant une période de grands bouleversements régionaux et mondiaux.

Au cours de ces douze années, les coalitions ont œuvré sans relâche pour le progrès et le bien-être du peuple sénégalais. À travers des politiques audacieuses et des réformes progressives, elles ont contribué à transformer qualitativement et quantitativement le pays. Des initiatives telles que le Plan Sénégal Émergent ont été mises en œuvre pour propulser le pays vers l’émergence économique et le développement durable.

Malgré les succès, des défis persistent et de nouveaux défis émergent. Avec les récents changements à la tête de l’État, les coalitions sont confrontées à de nouveaux horizons politiques. Il est essentiel de maintenir la solidarité et l’unité pour surmonter ces défis et poursuivre la quête du progrès et de la prospérité pour tous les Sénégalais.

Les douze dernières années ont été marquées par la solidarité, la stabilité et le progrès sous l’égide de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle. Alors que de nouveaux chapitres s’écrivent dans l’histoire politique du Sénégal, il est crucial de rester fidèle à ces valeurs fondamentales et de continuer à travailler ensemble pour un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Découvrez toutes les nominations effectuées par Macky Sall au sein de la magistrature juste avant son départ

Le Conseil supérieur de la Magistrature a procédé ce vendredi à l’annonce d’une série de mesures individuelles affectant divers postes au sein du système judiciaire sénégalais, touchant notamment la Cour suprême, l’Administration centrale du Ministère de la Justice, ainsi que le ressort de la Cour d’Appel de Dakar.

À la Cour suprême, Monsieur Abdoulaye NDIAYE a été promu Premier Président de la Cour, après avoir servi en tant que Président de Chambre. Monsieur Mamadou DIAKHATE, précédemment Secrétaire général de la Cour suprême, endosse désormais le rôle de Président de Chambre. Dans une nomination simultanée, Monsieur Oumar GAYE, déjà Président de Chambre, se voit également confier les fonctions de Secrétaire général de la Cour suprême. Madame Seynabou NDIAYE DIAKHATE, quant à elle, occupe le poste de Premier Avocat général près la Cour suprême à compter du 1er août 2024.

Au sein de l’Administration centrale, Monsieur Amadou FALL NDIAYE est affecté pour raisons de santé, venant de sa position de Président de Chambre à la Cour d’Appel de Thiès.

Pour la Cour d’Appel de Dakar, Madame Aminata DIENE PAYE est nommée Président de Chambre, suite à un transfert depuis l’Administration centrale du Ministère de la Justice. Madame Henriette DIOP TALL est réintégrée de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique pour prendre la présidence de la Chambre d’Accusation financière du Pool Judiciaire Financier. Monsieur Amadou SEYDI et Monsieur Youssoupha DIOP sont respectivement nommés Procureur de la République et Président du Collège des Juges d’Instruction au sein du même Pool Judiciaire Financier. Monsieur El Hadji Abdoulaye BAH prend le rôle de Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye. Enfin, Madame Myriam KAMITE, précédemment en disponibilité, réintègre la magistrature comme Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.

Voici un récapitulatif de toutes les nominations :

Cour Suprême :

  • Abdoulaye NDIAYE est promu Premier Président de la Cour Suprême, une progression depuis sa précédente fonction de Président de Chambre.
  • Mamadou DIAKHATE évolue de Secrétaire général à Président de Chambre au sein de la même institution.
  • Oumar GAYE, en conservant son rôle de Président de Chambre, cumule désormais avec les fonctions de Secrétaire général de la Cour Suprême.
  • Seynabou NDIAYE DIAKHATE prend le poste de Premier Avocat général près la Cour Suprême, avec effet au 1er août 2024.

Administration Centrale :

  • Amadou FALL NDIAYE est transféré à l’Administration centrale du Ministère de la Justice, en raison de problèmes de santé, quittant ainsi son poste à la Cour d’Appel de Thiès.

Cour d’Appel de Dakar :

  • Aminata DIENE PAYE est nommée Président de Chambre, revenant de l’Administration centrale du Ministère.
  • Henriette DIOP TALL, après un détachement à l’ARCOP, devient Président de la Chambre d’Accusation financière du Pool Judiciaire Financier.
  • Amadou SEYDI et Youssoupha DIOP sont respectivement désignés Procureur de la République et Président du Collège des Juges d’Instruction du Pool Judiciaire Financier.
  • El Hadji Abdoulaye BAH assume le rôle de Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye.
  • Myriam KAMITE, après une période de disponibilité, réintègre la magistrature en tant que Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.

Cour d’Appel de Saint Louis :

  • Madiké DIOP est affecté comme Président de Chambre à la Cour d’Appel de Saint Louis, en provenance du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.
  • Boubacar NDIAYE FALL, de retour d’un détachement, est nommé Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Louga.

Cour d’Appel de Thiès :

  • Altourne NDIAL est promu Procureur général près la Cour d’Appel de Thiès, à compter du 1er septembre 2024.
  • Idrissa NDIAYE passe de Juge au Tribunal de Grande Instance de Louga à Président du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.

COMMUNIQUE N° 0012-0324 : HOMMAGE AU PEUPLE SENEGALAIS ET FELICITATIONS AU NOUVEAU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Faisant suite à l’élection du nouveau Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) félicite le peuple sénégalais d’avoir encore une fois montré à la face du monde que le Sénégal est une grande Nation, que ses hommes et ses femmes le sont davantage, à travers leur maturité, leur tolérance, leur sens de l’acceptation de l’État de Droit et de la démocratie.

L’ADHA félicite le tout nouveau Président de la République, ainsi que l’ancien Président Monsieur Macky SALL pour avoir organisé les élections dans les meilleurs délais, avec une organisation matérielle satisfaisante dans l’ensemble.

L’ADHA félicite par ailleurs tous les autres candidats qui étaient en compétition et qui ont su reconnaitre la victoire de la coalition DIOMAYE PRÉSIDENT 2024 dès les premières heures suivant la clôture des opérations électorales.

L’ADHA invite ensuite toutes les forces vives de la nation à accompagner le nouveau Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, pour une prise de fonction honorable.

Enfin, l’ADHA annonce qu’un mémorandum qui reprendra les points jugés essentiels ainsi que les possibles réformes qui s’imposent afin d’opérer une rupture, sera présenté à la future nouvelle équipe gouvernementale, en guise de contribution sur les attentes les plus cruciales du peuple Sénégalais.

Fait à Dakar, le 27 Mars 2024

Le Bureau exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Paiement des redevances domaniales : La Direction des Impôts et Domaines rappelle les usagers à leurs obligations

Les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doivent régulariser leur situation et payer leur redevance domaniale au plus tard le 31 mars auprès de la Direction générale des impôts et domaines. Ceux qui ne le feront pas s’exposeront à des sanctions, informe la DGID dans un communiqué.

« La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) rappelle que le paiement des redevances pour les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doit se faire au plus tard le 31 mars 2024. Les usagers concernés sont priés de se rapprocher du service des impôts territorialement compétent afin de régulariser leur situation. Le défaut de paiement de cette redevance est passible de sanctions allant jusqu’au retrait pur et simple du titre d’occupation ou de jouissance. Les services de la DGID restent à votre disposition pour apporter toute information utile », lit-on sur le communiqué de la direction générale des impôts et domaines.

Communiqué du Conseil des ministres du 13 mars 2024 : Orientations présidentielles et décisions stratégiques

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 13 mars 2024 au Palais de la République, sous la direction de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

Dans un contexte marqué par l’organisation de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars 2024, le Président a souligné l’importance institutionnelle du Gouvernement dans la mise en œuvre de la politique nationale. Il a encouragé les ministres à cultiver les valeurs républicaines et à garantir le bon fonctionnement des services publics pendant la période de campagne électorale.

En cette période de ramadan, le Chef de l’État a adressé ses félicitations à la Oumah Islamique et a exprimé ses vœux pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité. Il a également insisté sur la nécessité de veiller à l’approvisionnement adéquat des marchés en denrées essentielles à des prix accessibles pour les consommateurs, tout en rappelant l’importance de la Journée internationale des droits des consommateurs le 15 mars.

Par ailleurs, le Président SALL s’est réjoui du lancement des travaux du projet « Diamond Green City » à Diamniadio, soulignant son importance dans la transformation de l’espace urbain et le déploiement du programme de construction de 100 000 logements. Il a demandé la finalisation d’un bilan des projets réalisés à Diamniadio au cours des dix dernières années ainsi que l’élaboration d’un nouveau statut administratif pour cette zone.

Dans le domaine de l’artisanat, le Chef de l’État a salué les artisans sénégalais pour leur contribution à l’émergence du pays. Il a demandé au gouvernement de renforcer les ressources destinées aux artisans afin de favoriser leur insertion professionnelle et de contribuer au développement économique local.

Sur le plan social, le Président a évoqué le vote de la loi d’amnistie, soulignant l’importance de son application rapide pour consolider la réconciliation nationale. Il a également abordé la question de la paix et du développement durable en Casamance, insistant sur la nécessité d’accélérer le désenclavement de la région et de soutenir la réinsertion sociale des populations.

Enfin, le Conseil des ministres a examiné et adopté plusieurs textes législatifs et réglementaires, notamment un projet de décret fixant les tarifs du BRT et un projet de décret modifiant les statuts de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal.

Cette réunion du Conseil des ministres a été l’occasion pour le Chef de l’État de rappeler les orientations stratégiques du gouvernement et de souligner l’importance de la coordination entre les différents ministères pour la réalisation des objectifs nationaux.

Nominations lors du Conseil des ministres du 13 mars 2024 : Renforcement des équipes gouvernementales

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 13 mars 2024, présidé par Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, plusieurs décisions importantes ont été prises en matière de nominations au sein de divers ministères.

Au titre des mesures individuelles, le Chef de l’État a annoncé les nominations suivantes :

– Monsieur Abdoulaye SAMB, Inspecteur Principal du Trésor, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget.

– Monsieur Alle Nar Diop, Inspecteur Principal du Trésor, a été désigné Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

– Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

– Madame Khady DIOP MBODJI, Inspecteur de l’Education de classe exceptionnelle, a été nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Education nationale.

– Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, a été désigné Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme.

– Monsieur Paul DIONNE, Administrateur Civil de classe exceptionnelle, a été nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge des Sports.

– Monsieur El Hadj Ndiogou DIOUF, Economiste, a été nommé Secrétaire général du Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire.

– Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Amadou Lamine GUISSE, appelé à d’autres fonctions.

– Monsieur Habib Léon NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Secrétaire général du Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, a été nommé Secrétaire général du Ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs.

– Monsieur Ousmane THIONGANE, titulaire d’un Master 2 en Droit, Communication, Marketing et Numérique, a été désigné Président de la Commission des Données personnelles (CDP), en remplacement de Madame Awa NDIAYE.

– Monsieur Oumar BA, Expert en Décentralisation et en Développement territorial, a été nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA).

– Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, Architecte d’intérieur, a été nommée Directeur du Paysage et des Espaces verts urbains au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

– Madame Madeleine DIOUF SARR, Biologiste, ingénieur environnementaliste, a été désignée Directeur du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

– Monsieur Baba DRAME, Environnementaliste, a été nommé Directeur de la Réglementation environnementale et du Contrôle au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

Ces nominations témoignent de la volonté du gouvernement de renforcer les équipes ministérielles pour mieux répondre aux défis socio-économiques et environnementaux auxquels le pays est confronté.

AMIS: Unis pour l’Avenir Prospère du Sénégal avec Amadou BA

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS  est un cadre unitaire qui regroupe en son sein des mouvements de soutien, des organisations politiques, des associations et des personnes ressources (candidats à la présidentielle, cadres, jeunes, femmes, sages, …), conscients qu’élire Amadou BA, c’estpréférer « l’avantage général du Sénégal ».

La plateforme AMIS, présente sur le plan nationale et dans la diaspora,se compose majoritairement de nouveaux acteurs politiques qui partagent les mêmes ambitions et les mêmes valeurs républicaines : celles de participer à la construction de ce « Sénégal de paix, de prospérité et de partage des richesses », dont Amadou BA se porte aujourd’hui garant.

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS entend jouer pleinement sa partition pour la victoire dès le premier tour en faveur d’Amadou BA, dont le leadership, les compétences, l’expérience, les qualités humaines, les réalisations et l’excellente connaissance du Plan Sénégal Emergent (PSE) s’imposent d’évidence.

L’engagement d’Amadou BA à poursuivre la réalisation du PSE, en accordant une place spéciale à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes, et les grandes orientations stratégiques du PSE priorité jeunesse 2035 rassurent davantage.

La plateforme AMIS s’ajoute à la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY),en convainquant les électeurs qui restent jusqu’à ce jour incertains de leur choix et en renforçant l’attractivité d’Amadou BA auprès de cette masse silencieuse.

A l’orée donc de l’exécution intégrale du PSE et de l’avènement du gaz et du pétrole, Amadou BA représente le leader présidentiel idéal pour le Sénégal et saura répondre aux attentes légitimes de l’ensemble des citoyens sénégalais.

Pour toutes ces raisons, des sénégalaises et des sénégalais de tout âge et de tous les horizons, se sont fortement mobilisés autour de la plateforme AMIS, s’engageant à jouer leur partition pour une vulgarisation efficace de la vision d’Amadou BA et son ambition pour une prospérité partagée.

Ousseynou DIALLO

Chargé de la Communication et de la stratégie électorale 

AMADOU MOY INTERET SENEGAL

NATANGUE BOU WASSARO

COMMUNIQUE DE PRESSE

Au moment de quitter les fonctions de Premier ministre de la République du Sénégal, j’exprime mes remerciements les plus sincères au Chef de l’Etat, S.E.M. Macky SALL, pour sa confiance et l’honneur qu’il m’a fait durant toutes ces années au service de notre nation.

Il m’a offert l’opportunité de remplir des missions exaltantes à un haut niveau de responsabilité pour le développement du Sénégal et le bien-être des populations.
Je le remercie également de m’avoir confirmé comme candidat de l’Apr et
de la coalition BBY.

Aussi, je vais, dès ce soir, me consacrer pleinement à la préparation de
l’élection présidentielle, avec toutes les équipes constituées, pour une
victoire dès le premier tour.
Sur ce chemin de défis que nous devons relever ensemble, nous mettrons
à profit l’expérience acquise à côté du leader de l’Alliance pour la République, mon parti, et de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Président Macky Sall, pour rassembler, fédérer et mobiliser l’ensemble des
Sénégalais pour réaliser notre ambition majeure qui est d’être le Président de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, du pouvoir d’achat des familles sénégalaises, de la paix et de la sécurité de notre cher pays.

Fait à Dakar, le 6 mars 2024

PREMIER MINISTRE AMADOU BA
Candidat à l’élection présidentielle

Agression de Maïmouna Ndour Faye : La Task force républicaine condamne cette agression « sauvage et barbare »

La Task Force Républicaine, organe affilié à l’Alliance pour la République (APR), exprime sa plus vive condamnation suite à l’agression sauvage et barbare dont a été victime Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne de télévision privée 7TV.

Dans un communiqué officiel diffusé aujourd’hui, la Task Force Républicaine dénonce fermement cet acte lâche, ignoble et criminel. Elle exprime également sa solidarité et sa compassion envers Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’envers l’ensemble de ses collaborateurs et de sa famille, affectés par cette tragédie.

La Task Force Républicaine tient à assurer Maïmouna Ndour Faye de ses prières pour un prompt rétablissement. Elle reconnaît la vulnérabilité croissante des hommes et femmes de médias dans l’exercice de leurs missions, et affirme son soutien total à leur égard.

Dans cet esprit, la Task Force Républicaine appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie et rapide afin que toute la lumière soit faite sur cette agression. Il est essentiel que les responsables de cet acte odieux soient identifiés et traduits en justice dans les plus brefs délais.

En conclusion, la Task Force Républicaine renouvelle son engagement en faveur de la sécurité et de la protection des professionnels des médias au Sénégal. Elle appelle à une mobilisation collective pour prévenir de tels actes à l’avenir et pour garantir un environnement sûr et propice à l’exercice libre et responsable du journalisme dans notre pays.

La Task Force Républicaine demeure résolument engagée dans la défense des valeurs républicaines et dans la promotion d’un climat de tolérance, de respect et de paix au sein de la société sénégalaise.

Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
  • les concertations avec la Communauté universitaire ;
  • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
  • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
  • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de loi portant amnistie ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
  • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Fait à Dakar, le 28 février 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

UCAD: La reprise des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024

Les cours en présentiel vont redémarrer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à compter de lundi prochain. Cette décision a été prise hier vendredi lors de la rencontre du conseil académique. Seneweb vous livre intégralement le communiqué.

« COMMUNIQUÉ 

Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye. 

Après avoir examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024″ fait ce samedi. 

COMMUNIQUE : ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

COMMUNIQUE N° 005-0224

ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

Suite au décès d’un second étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Clédor Prosper SENGHOR, qui vient de succomber à ses blessures après les manifestations du 9 février contre le report de l’élection présidentielle et au cours d’affrontements entre les forces de défense et de sécurité et des manifestants, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime une fois de plus ses profonds regrets et son indignation face à une telle situation.

ADHA demeure profondément préoccupée par le nombre de manifestants tués composés en majorité de jeunes, sur l’ensemble du territoire national et exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette situation fâcheuse qui plonge des familles entières dans le deuil.
ADHA invite par ailleurs les autorités à faire en sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées appliquées en toute rigueur et en toute impartialité, conformément aux dispositions de notre Code Pénal.

De plus, de réelles mesures doivent être prises et appliquées pour sauvegarder l’intégrité et la sécurité des populations, afin que de tels faits ne se reproduisent plus à l’avenir. 
ADHA constate qu’à chaque fois qu’une manifestation est autorisée, aucun acte de vandalisme, aucun blessé, aucun décès n’est enregistré. Par contre, dès que la population est privée de son droit légal de manifester, comme le stipule la Constitution, le contraire est très vite constaté.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande vivement de nouveaux textes qui régissent les franchises universitaires devenues obsolètes, car datant du 24 novembre 1994, ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs gravitant autour.
Elle demande aux forces de défense et de sécurité d’user, dans le pire des cas, de grenades lacrymogènes pour se protéger et pour disperser les manifestants, en lieu et place de l’usage de balles réelles, comme il est noté à chaque fois. Cet usage disproportionné de la force doit cesser et sans délai.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié présente ses condoléances émues à la famille du défunt, à l’UGB, à toute autre famille endeuillée dans les mêmes circonstances, et enfin, à l’ensemble de la population sénégalaise et formule des prières pour le repos de l’âme de tous les autres jeunes disparus, à l’image de Landing CAMARA … et de Clédor Prosper SENGHOR.

Fait à Dakar, 22 février 2024

M. Adama MBENGUE

Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

L’intégralité du communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, en sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral.

Dans ce cadre, le Président de la République a également réaffirmé son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.

Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.

Poursuivant sa communication, le Président de la République s’est réjoui de l’exemplarité des performances économiques du Sénégal, cité parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024, avec un taux de croissance projeté à 8,2%, confirmées par le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié le 16 février 2024, par la Banque Africaine de Développement.

A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de vulgariser ces résultats notables et encourageants de notre politique économique et sociale qui a comme socle le Plan Sénégal Emergent (PSE).

Revenant sur l’évaluation des politiques de promotion des femmes et la célébration de la journée internationale des droits des femmes prévue ce 08 mars, le Président de la République a demandé au Gouvernement de saisir l’occasion, pour présenter le bilan exhaustif des réalisations et efforts consentis par l’Etat, depuis 2012, pour promouvoir les droits des femmes et assurer leur autonomisation économique à travers les différents mécanismes de protection, de formation, d’encadrement et de financement.

Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Femme d’accorder une attention particulière à la situation des femmes rurales pour assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie globale d’accompagnement et de soutien qui leur est dédiée en intégrant les interventions des programmes d’inclusion comme le Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC) et le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF).

Par ailleurs, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, avant la fin du mois de février 2024, un Conseil interministériel d’évaluation et de définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes du Sénégal.

Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par notre système de santé, depuis une dizaine d’années, avec les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national.

Dans ce cadre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.

Dans cet élan, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par notre système de santé depuis la pandémie de COVID-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal de Dakar.

Le Président de la République a aussi invité le Ministre chargé de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de Règlementation Pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

• le suivi des décisions présidentielles consacrées aux daara : en demandant au Gouvernement, au Ministre de l’Education notamment, de tenir avec les acteurs, d’ici début mars 2024, une revue de l’état d’application des décisions présidentielles prises pour asseoir la modernisation des Daara et l’épanouissement des acteurs concernés dans la vie économique et sociale nationale ;

• le cheptel national, la sécurisation foncière et la modernisation des foirails :

en demandant au Ministre de l’Elevage de faire le point sur les recensements dans le secteur de l’Elevage, l’évaluation et la répartition territoriale des ressources animales, ainsi que les résultats de la campagne nationale de vaccination. En outre, le Président de la République a exhorté le Ministre de l’Elevage et des productions animales, de finaliser avec le Ministre des Finances et du Budget, les acteurs territoriaux et les organisations d’éleveurs, le processus de modernisation et de sécurisation foncière des foirails établis sur l’étendue du territoire national. Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Elevage de faire la situation du Fonds de Stabulation (FONSTAB) et de son déploiement effectif vers les acteurs et projets identifiés, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transhumance.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• la rencontre avec les représentants des employeurs ;
• le suivi des travaux du BRT ;
• le suivi d’Air Sénégal.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu de sa participation à la 37e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba ;

• le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale du sous-secteur ;

• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale au sein des établissements publics d’enseignement supérieur ;

• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

• le projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale ;

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Fait à Dakar, le 21 février 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA

Macky Sall annonce la finalisation prochaine de l’élection présidentielle lors d’une réunion de conseil

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 21 février, le Président de la République Macky Sall a dévoilé les prochaines étapes du processus électoral, marquant ainsi une avancée significative vers l’organisation de l’élection présidentielle tant attendue.

Macky Sall a souligné l’importance de la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel, tout en insistant sur la nécessité de finaliser le processus électoral dans les meilleurs délais. À cet égard, il a instruit le Ministre de l’Intérieur de travailler en étroite collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et les autorités administratives afin d’assurer une organisation impeccable de l’élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également annoncé que la date de l’élection présidentielle sera fixée très prochainement, après des consultations approfondies avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les forces vives de la Nation. Cette démarche vise à garantir un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en prenant en compte les différentes perspectives et opinions au sein de la société sénégalaise.

Cette annonce intervient dans un contexte où le pays attend avec impatience la tenue de l’élection présidentielle, qui revêt une importance cruciale pour l’avenir politique du Sénégal. En dévoilant les participants et en confirmant la finalisation imminente du processus électoral, Macky Sall marque un pas décisif vers l’organisation d’un scrutin libre et équitable, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais.

Alors que les consultations avec les différentes parties prenantes se poursuivent, l’attention se tourne désormais vers la fixation de la date de l’élection présidentielle, un moment clé qui définira le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal.

Les nominations en Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Sursaut Citoyen Appelle à l’Action pour le Respect de la Constitution

Le groupe de réflexion et d’action pour la sauvegarde de la démocratie et l’État de droit, Sursaut Citoyen, a récemment émis un communiqué de presse exprimant son inquiétude face à l’incertitude entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal. En collaboration avec ses partenaires de la société civile, notamment Demain Sénégal, et en tant que membre de la coalition Aar Sunu Election, Sursaut Citoyen soulève des préoccupations importantes concernant le respect des principes constitutionnels fondamentaux.

La décision récente du Conseil Constitutionnel, n° 1/C/2024, a rejeté comme inconstitutionnelle la loi n° 4/2024 et annulé le décret présidentiel 2024-106 du 3 février 2024, qui visaient à reporter les élections présidentielles initialement prévues le 25 février au 15 décembre 2024. Cette décision a rendu caduques ces mesures de report et a relancé le débat sur la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.

Le groupe Sursaut Citoyen insiste sur l’importance cruciale du respect de la Constitution et de la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais impartis. Selon la Constitution sénégalaise, l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours, soit avant le 2 avril 2024. Tout retard dans la fixation de la nouvelle date électorale compromettrait la légitimité du processus électoral et la stabilité démocratique du pays.

Sursaut Citoyen appelle donc le président Macky Sall à annoncer sans délai la date de l’élection présidentielle, fixée au 3 mars 2024, conformément aux exigences constitutionnelles. Cette démarche est cruciale pour assurer une transition pacifique du pouvoir et garantir la stabilité démocratique du Sénégal.

Dans un contexte où la démocratie et l’État de droit sont mis à l’épreuve, Sursaut Citoyen réaffirme son engagement en faveur de la sauvegarde des institutions démocratiques et appelle à la mobilisation de tous les citoyens et acteurs politiques pour veiller au respect des principes constitutionnels fondamentaux.

La population sénégalaise attend avec impatience des mesures concrètes de la part des autorités pour assurer le bon déroulement du processus électoral et la préservation de la démocratie dans le pays.

Aissata Tall Sall se prononce sur les récentes libérations de détenus lors d’une conférence de presse

Dans un contexte marqué par une série de libérations de détenus au Sénégal au cours de la semaine dernière, le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, prendra la parole lors d’une conférence de presse prévue pour ce mardi 20 février 2024 à 16 heures, à l’hôtel King Fahd Palace.

Cette annonce intervient alors que le pays observe un mouvement de libération de détenus, notamment des personnalités politiques et des membres de la société civile. Cette initiative a été largement saluée par la population et a suscité un vif intérêt quant aux motivations et aux implications de ces libérations.

La conférence de presse d’Aissata Tall Sall offre une occasion importante de clarifier la position du gouvernement sur ces libérations et de fournir des éclaircissements sur les critères et les processus qui ont guidé ces décisions. Les journalistes présents auront ainsi l’opportunité de poser des questions et d’obtenir des informations cruciales sur les perspectives de la politique pénale du gouvernement.

En tant que Ministre de la Justice, Aissata Tall Sall joue un rôle central dans la mise en œuvre de la politique judiciaire du pays. Sa prise de parole lors de cette conférence de presse revêt donc une importance capitale pour éclairer l’opinion publique sur les orientations futures en matière de justice et de droits de l’homme au Sénégal.

La population sénégalaise attend avec impatience les déclarations de la Ministre de la Justice, dans l’espoir d’obtenir des réponses claires sur les enjeux liés aux récentes libérations de détenus et sur les mesures envisagées pour garantir le respect de l’état de droit et des libertés individuelles dans le pays.

Cette conférence de presse représente ainsi un moment crucial dans le dialogue entre le gouvernement et la société civile, offrant une opportunité de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires judiciaires du pays.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

COMMUNIQUÉ N° CP003-0224

« LIBERATION DES DETENUS »

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) constate depuis le jeudi 15 février 2024, une vague de libération de centaines de détenus par les autorités.

ADHA se réjouit de ces libérations qu’elle a toujours réclamées et invite par ailleurs à ce que cette action salutaire soit également étendue à toutes les autres régions ayant enregistré des arrestations similaires.

Néanmoins, elle reste sceptique quant à la nature même de ces libérations.

Ainsi, ADHA exige un éclaircissement et une transparence concernant ces libérations.

Ces personnes sont-elles libérées au bénéfice d’une liberté provisoire, d’un contrôle judiciaire, d’une relaxe, d’un acquittement ou d’une libération d’office ? 

Autant de questions qui interpellent les autorités et dont les réponses sont fortement attendues.

Pour rappel, la plupart de ces personnes libérées étaient détenues et poursuivies pour des faits graves, notamment de terrorisme, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sureté de l’Etat, de participation à une manifestation non autorisée ainsi que des actes de vandalisme. 

C’est ainsi que pour éclairer l’opinion et pour encore plus marquer la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, il faille mettre la bonne forme, respecter le fonctionnement normal de la justice et laisser les hommes de Droit clôturer chaque dossier dans le respect des règles et de la séparation des pouvoirs.

Ainsi, Action pour les Droits Humains et l’Amitié réitère son appel à la transparence, mais également à la libération de tous les détenus politiques et d’opinions sans exception, dans un cadre strictement légal.

ADHA demande également que la lumière soit faite sur tous les manifestants qui ont perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de défense et de sécurités et composés principalement de jeunes.

Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande au Président de la République du Sénégal, pour le temps qu’il lui reste à la magistrature suprême, de veiller à la consolidation de l’Etat de Droit à travers le respect de la séparation des pouvoirs et la liberté des citoyens.

Dakar le 18 février 2024

Le Bureau Exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

CONFEDERATION POUR LA DEMOCRATIE ET LE SOCIALISME(AJ/PADS-A, AJS, CNNO, LD, MRG, NIAXX JARINU/MAG, PIT-S, RTA-S, UDF/MBOOLOO MI)

COMMUNIQUE
SUR LA DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
La conférence des leaders de la CDS s’est réunie le vendredi 16 février 2024 pour apprécier la situation politique nationale dominée par les péripéties du report de l’élection Présidentielle dont le tournant décisif est marqué par les décisions prises en dernier ressort par le Conseil Constitutionnel (CC).
En effet, par son délibéré n°1/C/2024 du 15 février 2024, le CC a rejeté la loi votée par l’Assemblée Nationale portant report de la Présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024 et annulé le décret n° 2024-106 du 03 février 2024 pris par le Président de la République et portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, parce que contraires, selon lui, à la constitution.
Par la même occasion ; le CC « constatant l’impossibilité d’organiser l’élection à la date initialement prévue, invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais ».
La CDS se réjouit d’une telle décision de droit du CC qui la conforte dans sa position de principe de respect du calendrier républicain et de refus de tout report de l’élection présidentielle, énoncée depuis le 02 février, tranchant ainsi le débat sur la question et indiquant aux autorités comme aux acteurs politiques la conduite à tenir en la circonstance.
Ce faisant, le CC administre la preuve qu’il est bien une institution judiciaire indépendante, exerçant pleinement son autorité sur tout le processus de l’élection présidentielle, contrairement à l’idée fausse développée dans l’opinion, le présentant comme inféodé à l’exécutif.
De même, la CDS salue l’attitude républicaine du Président Macky SALL qui exprime son acceptation de la décision du CC et son engagement à appliquer les mesures édictées par celui-ci et sa volonté de mener sans tarder les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection Présidentielle dans les meilleurs délais.
Pour la CDS, le Sénégal vient de faire, encore une fois, la démonstration, dans ces quelques semaines d’effervescence politique, de la maturité de son système démocratique dont le fonctionnement régulier est en conformité avec sa réputation reconnue, en dépit des critiques faciles et des inquiétudes et appréhensions exprimées ici et ailleurs.
Les composantes de la CDS invitent toutes les forces démocratiques et républicaines à répondre positivement à la concertation lancée par le Président de la République afin de créer les meilleures conditions d’organisation dans les meilleurs délais d’une présidentielle apaisée et transparente.
Dans cet esprit, la CDS soutient les initiatives du chef de l’Etat allant dans le sens de l’apaisement du climat politique avec l’élargissement des détenus à la suite des manifestations violentes développées dans le pays, dans le cadre du respect des lois et règlements y afférents.

Fait à Dakar, le 17 février 2024

La Conférence des Leaders

Massirin SAVANE (AJ/PADS/A), Cheikh Mouhamadou Bassirou SARR (AJS), Jean Léopold GUEYE (CNNO), Nicolas NDIAYE (LD), Mamadou Bana WAGUE (MRG), Cheikh SARR (NIAXX JARINU/MAG), Samba SY (PIT-S), El Hadj Momar SAMBE (RTA-S), Pr Pape Demba SY (UDF/MBOOLOO MI)

COMMUNIQUÉ OFFICIEL suite à la décision du Conseil Constitutionnel

Par Décision n° 1/C/2024 en date du 15 février 2024, le Conseil constitutionnel a rendu une décision importante concernant la situation politique actuelle. Cette décision a notamment invalidé la loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution, ainsi que le décret n° 2024-106 du 03 février 2024, jugé dépourvu de base légale.

De plus, le Conseil constitutionnel a constaté l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue et a invité les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais.

SEM le Président de la République a pris acte de cette décision, soulignant qu’elle s’inscrit dans le cadre des mécanismes juridictionnels normaux de la démocratie et de l’État de droit tels que consacrés par la constitution sénégalaise.

Le Président de la République entend donc faire pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel. À cet effet, il entamera rapidement les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

Fait à Dakar, le 16 Février 2024.

Communiqué : Anticipation de la fermeture du Train Express Régional (TER) en raison de Manifestations

En prévision des manifestations prévues pour ce mardi, la société d’exploitation du Train Express Régional (TER) a annoncé dans un communiqué que la fermeture des portes du TER pourrait être anticipée.

Dans ce communiqué, les responsables du TER ont déclaré : « L’arrêt de la circulation des trains et la fermeture des gares sont susceptibles d’être anticipés ce jour. Nous vous prions de prendre vos dispositions. »

Cette décision intervient alors qu’une manifestation prévue entre le rond-point Jet d’Eau et l’École Normale a été interdite, ce qui augmente le risque de tensions et de troubles dans la région.

Cette mesure vise à assurer la sécurité des passagers et à éviter toute perturbation majeure dans le fonctionnement du TER en raison des manifestations en cours. Les voyageurs sont donc invités à se tenir informés des éventuels changements horaires et à prendre leurs dispositions en conséquence.

Il est important de suivre les directives des autorités et de rester vigilant face à la situation en évolution.

Communique : Dénonciation des dérives et manquements divers à l’origine de la crise politique au Sénégal

Nous, le collectif « Les Républicains engagés », prenons l’initiative d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation politique actuelle du Sénégal. Nous comptons également lancer une pétition afin d’impliquer les citoyens de tous bords sur la nécessité de trouver des solutions à la crise politique.

 Ayant comme uniques objectifs de préserver la République et de consolider les acquis démocratiques de notre cher pays le Sénégal, Les Républicains Engagés, condamnent avec la plus grande fermeté, l’attitude irresponsable d’acteurs multiples dont les actes et propos ne visent qu’à remettre en cause les fondements de notre République et ternir la belle réputation du Sénégal en matière de démocratie et d’Etat de droit.

Nous dénonçons certains de ces faits tels que :

  • Une presse partisane : On note un flux ininterrompu de manipulations et de désinformation tant par la presse dite traditionnelle que par les sites internet et autres vidéos d’« influenceurs » ;
  • Les organisations et centrales syndicales : l’appel tous azimuts à une grève générale de certains syndicats afin de paralyser l’école, l’accès aux soins sanitaires, le transport entre autres pour plomber l’activité économique nationale n’est ni responsable, ni patriotique encore moins républicain ;
  • Une société civile aux airs de politiciens : Cette organisation qui est censée être régulatrice devrait être à équidistance des différents acteurs de la scène politique. Hélas, elle a lamentablement échoué dans ce rôle au vu des différentes positions qu’elle a prise depuis le début de cette crise. Africa Jom Center par exemple, représenté par Monsieur Alioune TINE, ne représente pas la société civile. Nous réclamons sa dissolution ainsi que celle de tous ces pseudos organisations illégitimes.
  • Une proposition de loi : tout comme l’Article 80 de la Constitution protège les pouvoirs du Président de la République, nous proposons l’adoption d’une loi –par voie référendaire ou autre- pour la protection de nos guides religieux, régulateurs et socle de notre stabilité sociale tant admirée.
  • Une certaine organisation religieuse illégitime: Nous assistons de plus en plus à l’apparition d’individus qui se réclament d’appartenance religieuse et confrérique qui véhiculent des messages et appels pour désacraliser nos chefs religieux traditionnels ;
  • Une diaspora et des acteurs politiques irresponsables : les appels et discours va-t-en-guerre adressés à la population en générale et à la jeunesse en particulier émanent d’une partie de la diaspora mais aussi de certains acteurs politiques dictés soit par des intérêts inavoués, soit par une inconscience hilarante. Nous condamnons ce populisme qui n’honore en rien ces différents acteurs ;
  • Financement terroriste : Comme tous les pays producteurs de gaz, de pétrole et autres ressources naturelles riches, le Sénégal n’échappe pas à la convoitise d’individus et d’organisations terroristes dont le but est de se servir royalement de nos richesses, au détriment de notre pays. Nous notons également une implication massive de la presse étrangère, notamment française, dont le traitement de l’information semble tendancieux ;
  • Situer les responsabilités : Les dossiers d’ Ousmane SONKO, de Bassirou Diomaye FAYE et d’autres mis en cause doivent être évacués. Aucune négociation ne saurait être tolérée au vu de la gravité des charges. Cette république doit rester debout. Le traitement de ce dossier doit servir d’exemple afin qu’aucune situation similaire ne se représente.

Nous renouvelons notre entière confiance au Président de la république et lui témoignons notre engagement à ses côtés.

Sénégalais d’ici et d’ailleurs, mobilisons-nous, mettons de côté nos intérêts et autres considérations partisanes pour sauver ce pays que nous avons en commun, notre cher SUNUGAL.

Le Collectif « Les Républicains Engagés »

La Coalition Diomaye2024 condamne la mort de manifestants et les violences contre les journalistes

Dans un communiqué la coalition Diomaye2024 dénonce la répression des manifestations qui se sont tenues vendredi 9 février, avec deux morts à la clé. Elle condamne également “la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences  inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains  journalistes”. Voici l’intégralité du communiqué.  

Nous exprimons notre reconnaissance envers le Peuple sénégalais qui s’est levé  hier à travers tout le pays pour faire face à la tentative de COUP D’ÉTAT  CONSTITUTIONNEL du Président Macky Sall, qui est maintenant isolé de la  communauté internationale. Cette lutte sera maintenue jusqu’à la tenue de  l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024, conformément à la  Constitution du Sénégal et aux lois et règlements en vigueur. 

Par ailleurs, nous nous inclinons devant la mémoire de Alpha Yero TOUNKARA âgé  de 22 ans, étudiant en 2ème année de licence à l’UGB et de Modou Gueye, âgé de  23 ans résidant à Guinaw Rail sud, martyrs, tombés sur le champ d’honneur ce 09  février 2024 en défendant leur patrie. 

Nous dénonçons la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences  inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains  journalistes etc. Nous exigeons la libération de toutes les personnes arrêtées dans  le cadre de cette manifestation pacifique. 

Nous tenons comme principal responsable de cette situation catastrophique  Macky Sall qui compte se maintenir coûte que coûte au pouvoir alors que son  mandat se termine le 2 avril 2024, date à laquelle il ne sera plus Président du  Sénégal. 

Nous saluons les eorts de toutes les forces vives et démocratiques de la  Nation(société civile, acteurs politiques) afin de faire barrage au coup d’Etat  constitutionnel orchestré par le Président Macky Sall et appelons toutes les forces  vives de la nation à se joindre à cette dynamique patriotique. 

Nous réitérons notre appel au Peuple Sénégalais à rester mobilisé pour le respect  du calendrier électoral notamment la tenue de l’élection présidentielle du 25  février 2024. 

Vive le Sénégal. Vive la démocratie  

Fait à Dakar, le 10 février 2024 

La conférence des leaders de la coalition Diomaye 

Étudiant tué à Saint-Louis : Le procureur actionne la SR pour enquêter

Suite au décès tragique d’un étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis lors de manifestations sur le campus, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance local a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire. Cette enquête a été confiée à la Section de Recherches (SR) de la ville tricentenaire, chargée de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès.

Dans un communiqué officiel, le procureur a déclaré : « Le 09 février 2024, suite à des manifestations sur le campus de l’UGB, le décès d’un étudiant du nom d’Alpha Yéro Tounkara, âgé de 22 ans, en L2 de l’Ufr LSH a été malheureusement déploré. Une enquête est ouverte et confiée à la Section de Recherches qui s’est transportée à l’hôpital régional pour plus amples informations. Les investigations et une réquisition à personne qualifiée aux fins d’autopsie vont permettre de déterminer les circonstances et les causes exactes du décès. »

Cette déclaration témoigne de la volonté des autorités judiciaires de faire toute la lumière sur cet incident tragique. Les enquêteurs de la SR travailleront en collaboration avec les autorités médicales pour obtenir des informations précises sur les circonstances et les causes du décès de l’étudiant.

Le procureur de la République a également exprimé ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à l’ensemble de la communauté estudiantine et universitaire de l’UGB.

Cette enquête vise à apporter des réponses aux questions entourant ce drame et à garantir que justice soit rendue pour Alpha Yéro Tounkara et sa famille.

L’APPEL dénonce la « Sauvagerie gratuite contre des journalistes » (communiqué)

L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) condamne fermement les violences exercées par des forces de l’ordre contre des journalistes lors de la manifestation, ce vendredi à Dakar, contre le report de l’élection présidentielle. Voici le communiqué.


« L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) a vécu en direct sur les différentes chaînes de télévision en ligne des scènes de violences inouïes contre des journalistes. Nous avons été tous témoins d’une sauvagerie gratuite de la part de forces de défense et de sécurité à l’endroit de confrères, de consœurs et de cameramen et qui a occasionné des destructions de matériels professionnels. 


Une jeune dame sans défense a été brutalisée avant d’être interpellée comme une malpropre puis jetée dans la fourgonnette de la Police. La journaliste de Seneweb, Absatou Hann, est traumatisée et est actuellement internée à l’hôpital pour des soins. Un reporter de Dakar Buzz a été sévèrement blessé, tandis que les équipes de Leral ainsi que PressAfrik ont été agressées, copieusement insultées en direct. Pour celle de Leral, une partie de son matériel a été détruite lors de cette agression. 


Le clou a été l’interpellation très musclée du journaliste Mor Amar, par ailleurs secrétaire général de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (Cjrs). Il a été poursuivi et roué de coups alors qu’il se déplaçait en groupe avec ses confrères sur le théâtre d’opérations. Mais ce n’est pas tout. Puisque, jusqu’à hier, tard dans la soirée, Satv.sn, la web tv du quotidien Source A, est sans nouvelle de son réalisateur. Moussa Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été cueilli dans son véhicule de reportage floqué du logo de Satv.sn, alors qu’il était en compagnie de la journaliste Saly Diouf. Certes, il a beau expliqué aux forces de défense et de sécurité qu’il faisait partie de l’équipe chargée de couvrir les manifestations, mais il a été arrêté, aux alentours de l’ENA, et jeté dans la fourgonnette. 


Les Éditeurs de la Presse en Ligne condamnent fermement cette furie des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sur les reporters. La brutalité et la récurrence de leurs agressions lors de la manifestation interdite de AarsunuElection nous font croire qu’elles ont, peut-être, reçu un mot d’ordre dans ce sens. L’APPEL tient à faire savoir aux responsables des FDS et au Gouvernement que nous avons toutes les images de ces différentes agressions. 


Nous comptons, à cet effet, les utiliser pour mener toute action utile au niveau national comme international avec les autres Organisations sœurs de la Coordination des Associations de Presse (CAP) ou des autres secteurs, mais aussi avec nos partenaires traditionnels. Egalement, elle se réserve le droit de saisir la justice pour que de tels actes ignobles contre les équipes des médias sur le terrain ne se produisent plus. 


Les Éditeurs de la presse en ligne appellent tous les acteurs, journalistes, techniciens des médias à se mobiliser davantage. Il s’agira de réclamer, avec insistance, la restitution de la licence de Walf, mais surtout d’exiger que les Fds n’agressent plus de journalistes ou techniciens des médias. Tout en souhaitant un prompt rétablissement à tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias blessés et kidnappés, l’APPEL invite les Organisations professionnelles des médias à porter le combat, afin d’éviter que l’irréparable ne se produise un jour sur le terrain. »

Violences policières contre Absa Hane et Mor Amar : Reporters sans frontières dénonce le “ciblage des journalistes”

L’organisation internationale Reporters Sans Frontières (RSF) a vivement condamné les actes de violence perpétrés contre des journalistes lors des récentes manifestations à la Place de la Nation à Dakar. Parmi les victimes de ces brutalités policières figurent Mor Amar du journal L’Enquête et Absa Hane de Seneweb, ainsi que trois autres reporters.

Ces journalistes, qui couvraient les événements liés aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle, ont été pris pour cible par les forces de l’ordre alors qu’ils exerçaient leur métier de manière pacifique. RSF a dénoncé ce qu’elle qualifie de « ciblage délibéré des journalistes » et a exprimé sa profonde préoccupation face à cette atteinte à la liberté de la presse.

Dans un communiqué publié sur leur site officiel, RSF a appelé les autorités sénégalaises à garantir la sécurité et l’intégrité physique des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. L’organisation a également demandé une enquête transparente et approfondie sur les violences policières afin que les responsables de ces actes soient traduits en justice.

Cette condamnation de RSF met en lumière les risques croissants auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal, en particulier lorsqu’ils couvrent des événements sensibles tels que les manifestations politiques. La liberté de la presse et le droit à l’information sont des piliers essentiels de toute société démocratique, et il est impératif que les autorités sénégalaises respectent et protègent ces droits fondamentaux.

Communiqué : Un policier dégoupille une grenade qu’il balance en direction des reporters de Leral TV

La violence policière n’a pas épargné nos confrères du groupe Leral Media. Dans un communiqué, ils dénoncent une « lâche agression » qu’ils ont subie de la part des éléments de la police aux alentours de la place de la Nation.
« Nos reporters déployés sur le terrain pour la couverture des manifestations qui ont éclaté dans beaucoup de quartiers de Dakar ont été empêchés de faire leur travail par la police nationale. Malgré les signes distinctifs de leur appartenance à la presse sénégalaise (gilet de presse et carte nationale de presse en exergue) un élément de la police nationale s’est employé à arracher le micro de notre cameraman avant de couper le fil, sans aucune forme de procès. La forfaiture ne suffisant pas, le même policier, en rebroussant chemin, a tout bonnement dégoupillé une grenade lacrymogène pour la balancer en direction des reporters, à moins de 5 m de lui. Les images étayant ces faits sont disponibles et envoyées à la Direction de la communication de la police et à qui de droit », lit-on dans le communiqué du directeur de l’information du groupe Leral et directeur de Leral FM.

Rétablissement du calendrier électoral : Les États-Unis mettent encore la pression sur Macky Sall (communiqué)

Les États-Unis ont publié un nouveau communiqué en réponse à celui de la CEDEAO, exhortant Macky Sall à rétablir le calendrier électoral suite à la crise politique découlant du report de la Présidentielle.

La CEDEAO avait encouragé la classe politique sénégalaise à prendre des mesures urgentes pour rétablir le calendrier électoral conformément à la Constitution du Sénégal. Réagissant à cela, l’ambassade américaine à Dakar a exprimé son accord avec la CEDEAO et a également demandé le rétablissement du calendrier électoral.

Dans leur communiqué, les États-Unis déclarent : « Nous soutenons la déclaration de la CEDEAO appelant le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution. Nous avons entendu un large éventail d’acteurs sénégalais de la politique et de la société civile qui partagent ce point de vue et nous continuons à rester en contact avec toutes les parties prenantes concernées pour réitérer notre soutien à des élections libres, équitables et dans les meilleurs délais ».

Cette nouvelle déclaration accentue la pression sur Macky Sall et son gouvernement, qui ont déjà décidé du report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

La nomination du Conseil des ministres du 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :
Madame Oulimata SARR, Expert financier, ancienne ministre, est nommée Président du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE).

Communiqué du Conseil des Ministres du Mercredi 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

Dans son discours inaugural, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024, réaffirmant sa décision de ne pas participer à cette élection.

Il a exprimé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, les invitant à prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser dans les meilleures conditions le scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée.

Le Chef de l’État a également souligné sa volonté de poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, tout en préservant la stabilité du pays.

Dans cette perspective, le Président a décidé de mettre en place un processus d’apaisement et de réconciliation, sous la supervision du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, afin de pacifier l’espace public en vue du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, et d’améliorer les politiques publiques pour renforcer les valeurs républicaines.

En ce qui concerne le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Président a salué les performances de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), encourageant le renforcement des efforts gouvernementaux dans ce domaine.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné l’importance de promouvoir les PME/PMI en capitalisant sur les actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP) et en relançant le Conseil Présidentiel de l’Investissement.

Sur le climat social et les affaires intérieures, le Président a abordé l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam et les préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye, appelant à une coordination efficace pour garantir le bon déroulement de ces événements.

En conclusion, le Premier Ministre a exprimé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à sa décision du 03 février 2024, tout en appelant les ministres à œuvrer pour une bonne organisation du dialogue national et du processus électoral.

Au titre des communications des ministres, plusieurs sujets ont été abordés, notamment le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024 et la nouvelle Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032.

Le Conseil des Ministres a ainsi marqué son engagement en faveur du développement économique et social du pays, tout en veillant au respect des principes démocratiques et à la préservation de la paix et de la stabilité nationale.

Sheikh Alassane Sène :  »Je condamne avec fermeté un report anticonstitutionnel d’une élection »

Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le leader de la Coalition JAMMI REEW MI, Sheikh Alassane Sène a adressé son message d’indignation au peuple sénégalais suite au  »report anticonstitutionnel » de la présidentielle du 24 février 2024. Voici le document in extenso :

Mes chers compatriotes

En ces moments de lourdes peines, j’appelle à l’élévation, à l’union sacrée autour des valeurs qui nous lient, qui dépassent nos personnes, poussière que nous sommes. Le peuple Sénégalais est plus fort que cette crise, plus doué que ceux qui nous l’imposent.

À cette crise, s’ajoutent l’incompréhension et la haine viscérale qui nous poursuivent jusque dans nos foyers, et qui font coaguler des colères en nous-mêmes. Cette situation pourtant n’est que la résultante d’actes éhontés, qui ont agressé notre vœu fort d’aller de l’avant au soir du 25 février 2024. Nous ne l’accepterons pas!

Je ne suis pas d’accord avec un processus électoral biaisé qui a été émaillé de bout en bout par une chaine de corruption et de trahison. Tout comme je condamne avec fermeté un report anticonstitutionnel d’une élection aussi cruciale pour notre pays.

Nous sommes capables de renverser cette situation, capables de réinventer les fondamentaux qui nous lient et de ne plus, à l’avenir, accepter un tripatouillage de notre constitution ou un affaissement de nos institutions sous le prétexte fallacieux d’une quelconque hypertrophie d’un pouvoir issu de la survivance des lois monarchiques.

J’appelle l’opposition, annoncée victorieuse à cette élection finalement reportée, à mettre en place un gouvernement dès le 2 Avril, date à laquelle Macky Sall n’aura plus aucune légitimité à la tête du pays. Travaillons tous ensemble pour cette nouvelle alternance. L’ère du changement a sonné, rien ni personne ne pourra l’arrêter

Sheikh Alassane SÈNE
Coalition JAMMI REEW MI

Report de la Présidentielle : Le mouvement REPÈRE tape sur la table

Nous REPERES, exprimons notre profonde consternation face au récent report des élections présidentielles au Sénégal, qualifié à juste titre de coup d’État constitutionnel. Cette manœuvre insidieuse constitue une véritable disgrâce pour notre nation, suscitant une déception inédite parmi les citoyens fervents de justice et de démocratie. Altérer la splendeur de notre démocratie, durement acquise, à travers de tels actes représente une trahison envers les principes fondamentaux qui orientent notre nation. Ce recul compromet non seulement la légitimité des institutions, mais également la confiance du peuple envers ses dirigeants. Il est impératif que chaque citoyen exprime son indignation face à cette violation manifeste de la démocratie, car notre devoir est de défendre avec vigueur les valeurs qui ont forgé notre identité nationale.
Le President

Suspension de l’internet mobile au Sénégal : Décision Gouvernementale confirmée

Le gouvernement sénégalais a officiellement confirmé la suspension temporaire de l’internet mobile à partir de dimanche 4 février à 22 heures. Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a émis un communiqué expliquant que cette décision découle de la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs sur les réseaux sociaux, dans un contexte de menaces de troubles à l’ordre public.

Le ministre Moussa Bocar Thiam a déclaré que cette suspension est une mesure temporaire visant à prévenir toute perturbation de l’ordre public. Les opérateurs de téléphonie sont tenus de se conformer aux réquisitions gouvernementales.

Cette décision soulève des inquiétudes quant à son impact sur la libre circulation de l’information et l’accès à la communication pour la population sénégalaise. La suspension de l’internet mobile intervient dans un contexte tendu, marqué par des manifestations, des heurts et des tensions politiques suite au report de l’élection présidentielle.

Communiqué Officiel : Suspension Temporaire de la Campagne Électorale

Chers militants et sympathisants,

Suite à la décision du Président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le collège électoral, notre coalition a pris la décision de suspendre temporairement la campagne électorale telle qu’elle était initialement prévue.

Dès lundi, nous engagerons des démarches légales en attaquant le décret d’abrogation devant la Cour Suprême. Parallèlement, nous appelons nos députés à déposer un recours au Conseil Constitutionnel dès l’adoption du décret par l’Assemblée Nationale. Ces actions sont cruciales pour protéger nos droits démocratiques et assurer l’équité du processus électoral.

Pendant cette période de suspension, nous encourageons tous nos militants, militantes, et alliés à rester mobilisés. Nous devons poursuivre nos efforts de sensibilisation sur notre programme auprès des Sénégalais. Le travail de massification doit se poursuivre à la base, tant auprès de nos concitoyens sur le territoire qu’auprès de la diaspora.

Lorsque la campagne reprendra, nous serons prêts à redoubler d’efforts pour convaincre les Sénégalais de la pertinence de notre coalition et de notre programme. Ensemble, restons engagés et déterminés pour une victoire finale de notre coalition. Nous croyons en la démocratie et en la volonté du peuple sénégalais.

La lutte continue, la victoire est certaine.

Communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal :

Le Sénégal a une forte tradition de démocratie et de transition pacifique du pouvoir.

Nous respectons la nécessité d’enquêter sur les allégations d’irrégularités dans le processus de vérification des candidatures, mais nous regrettons les perturbations du calendrier électoral qui en résultent.

Nous demandons à tous les participants au processus électoral sénégalais d’œuvrer pacifiquement et harmonieusement à la tenue d’élections libres et équitables dans les délais impartis.

Nous notons et respectons également le fait que le président Sall ait réitéré sa décision de ne pas se présenter à l’élection

Report de la présidentielle : « Haute trahison contre la République et la nation » (Thierno Alassane Sall)

Thierno Alassane Sall, candidat à la Présidentielle, a publié un communiqué après la décision du président Macky Sall de reporter le scrutin du 25 février. Pour le leader de la République des Valeurs, Macky Sall vient de trahir la République et la Nation.  

« Chers compatriotes,

C’est avec une profonde inquiétude que je m’adresse à vous aujourd’hui, car notre République fait face à une menace sans précédent. La trahison envers la République et la nation est manifeste, et c’est avec une lourde responsabilité que je me tiens à vos côtés pour faire face à cette situation sans précédent.

Le président Macky Sall a pris la décision de violer de manière flagrante notre Charte fondamentale, un acte qui ne peut être ignoré. En entrant en politique, j’ai fait le serment de défendre la République et les intérêts du peuple sénégalais.

Aujourd’hui, face à une menace aussi grave, il est de notre devoir de prendre position et de protéger les valeurs qui nous sont chères. Je lance un appel à tous les patriotes et à tous les Républicains, transcendant les clivages politiques et idéologiques : faisons face aux scélérats. Macky Sall sait que son candidat Amadou Ba ne peut remporter l’élection présidentielle. Il a peur des conséquences de ses agissements pendant toutes ses années à la tête de notre pays.  

En ces moments cruciaux, il est primordial de mettre de côté nos différences pour défendre l’intégrité de notre Constitution, qui ne doit jamais être traitée comme un paillasson. Il est impératif de faire entendre notre voix collective contre cette atteinte à nos principes démocratiques.

Macky Sall ne peut pas prétendre légitimement et légalement à la présidence de la République, après le 02 avril 2024. Il crée une crise institutionnelle pour garder le pouvoir.

Aucun dialogue n’est possible. Puisque Macky Sall est tenté par la haute trahison, la mobilisation citoyenne s’impose. Pour la République, au nom de la nation.

Thierno Alassane Sall »

L’ISRA en Crise : L’Intersyndicale Alertant sur la Lenteur Administrative

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’intersyndicale des agents de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) a exprimé ses remerciements au Président de la République du Sénégal, Macky SALL, pour son soutien continu à l’ISRA. Cependant, le communiqué souligne également certaines préoccupations majeures concernant la lenteur administrative qui affecte l’organisation et le fonctionnement de l’ISRA.

L’intersyndicale, regroupant le Syndicat Autonome de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SARAA), le Syndicat de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SYNTRA), et le Syndicat de la Recherche Scientifique, Technique et Agroalimentaire (SYRESTA), a remercié le Président SALL pour la signature d’un projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ISRA. Cependant, elle a exprimé sa préoccupation quant à la lenteur dans la signature du décret portant règlement d’établissement de l’ISRA, adopté en Conseil des ministres le 06 décembre 2023.

Les membres de l’intersyndicale ont rappelé que le troisième projet de décret portant modification du décret fixant l’échelle des salaires des agents de l’ISRA n’a toujours pas été adopté en Conseil des ministres. Ils ont souligné que cette situation a des conséquences désastreuses sur la souveraineté alimentaire du pays, avec 15 chercheurs ayant quitté l’ISRA au cours des deux dernières années en raison du retard dans la revalorisation des salaires.

Dans le communiqué, l’intersyndicale a demandé au Président Macky SALL d’instruire un traitement diligent pour la signature et l’application des nouveaux textes réglementaires de l’ISRA. Ils ont averti qu’en l’absence d’une action rapide, l’intersyndicale pourrait décréter un mot d’ordre de grève illimité dans les jours à venir.

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontés les organismes de recherche au Sénégal et l’impact potentiel sur la recherche agricole et la souveraineté alimentaire du pays. Restez informés pour des mises à jour sur les développements de cette affaire.

Déthié Fall engrange le soutien du Dr Papa Moustapha Fall et de son Mouvement Patriotique Gal-Gi (Communiqué)

Déclaration du bureau politique du Mouvement National Patriotique Gal-Gi 


Apres de larges consultations dans nos différentes instances depuis le retrait de la candidature de notre leader Dr Papa Moustapha Fall et une étude minutieuse et approfondie de la situation politique de notre pays le bureau politique du Mouvement National Patriotique/Gal-Gi déclare son soutien à la coalition DETHIEFALL2024 pour les élections présidentielles de Février 2024.


 Ce choix de notre parti est guidé par une écoute attentive du peuple sénégalais dans sa quête de changement profond et responsable. Le Mouvement National Patriotique/ Gal-Gi est persuadé que le Président DETHIE FALL incarne en compétence en valeurs cette aspiration.

 
De par sa rigueur, son sens de l’honneur, sa vision et sa capacité d’anticipation le Président DETHIE Fall est sans aucun doute la solution attendue pour un Sénégal tourné définitivement vers le développement. Par ailleurs le bureau politique demande la libération de tous les détenus politiques et le respect des droits de tous les candidats pour garantir des élections inclusives et apaisées Le bureau politique appelle l’ensemble de nos militants et sympathisants de se mettre et exclusivement au service de la coalition DETHIEFALL2024 et d’être à l’écoute de ses directives. 
Ensemble pour la victoire finale: DÉTHiE FALL PRÉSIDENT. 

Sénégal : Dialogue communautaire à Ziguinchor pour prévenir la violence électorale

Le réseau WANEP Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a orchestré une session de dialogue communautaire à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, visant à mobiliser les acteurs politiques et les populations pour développer des réponses concertées contre la violence en période électorale.

Cette session, qui s’est déroulée mardi, a réuni des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des mouvements de jeunesse, des élus locaux, des leaders religieux et des délégués de quartier. L’objectif était de créer un cadre d’échanges propice à la facilitation du processus électoral, en particulier en prévision de l’élection présidentielle à venir.

La session intervient dans le contexte des événements de juin dernier, marqués par des manifestations et des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse », entraînant des dégâts matériels et des pertes humaines.

Ndèye Marie Thiam Diédhiou a souligné la nécessité de créer un espace de dialogue pour empêcher la récurrence de tels incidents. Elle a affirmé la volonté d’assurer une élection présidentielle apaisée et a insisté sur l’importance de la responsabilité collective et de l’adoption d’un comportement pacifique par les communautés.

De nombreux intervenants ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés, appelant à davantage de responsabilité et à l’adoption d’attitudes favorables à la paix. Cette initiative de dialogue communautaire cherche ainsi à favoriser un climat apaisé et inclusif en vue du processus électoral à venir au Sénégal.

Commission d’enquête parlementaire pour entendre les magistrats du CC : L’UMS recadre la classe politique

Après que des juges du Conseil constitutionnel ont été accusés de corruption, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) apporte son soutien indéfectible à leurs collègues.


« Suite à la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, un groupe parlementaire d’un parti politique a cru devoir s’attaquer ouvertement à deux éminents membres de cette haute juridiction pour des soupçons de corruption et de conflits d’intérêts. Sous ce prétexte, l’Assemblée nationale a été convoquée en séance plénière pour la mise en place d’une commission parlementaire ayant pour mission de les entendre », lit-on dans le communiqué du Bureau exécutif de l’UMS.


Conformément aux articles 92, 93 de la Constitution et 9 de la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, l’Union des magistrats tient à préciser que : « AUCUNE  commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. »
L’UMS ajoute  : « Aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. Sauf cas de flagrant délit, les membres du Conseil constitutionnel ne peuvent être poursuivis qu’avec l’autorisation du Conseil. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. »


Ainsi, l’UMS appelle tous les magistrats à faire bloc autour de leurs collègues et rappelle aux acteurs politiques de tous bords ayant vocation à diriger ce pays de « la nécessité irréductible de respecter les institutions de la République ».

Protection de la vie privée : Macky Sall préconise une adaptation des lois aux évolutions technologiques

Le président Macky Sall a souligné, jeudi, la nécessité d’adapter le cadre juridique encadrant la protection de la vie privée en tenant compte des avancées technologiques.

‘’Il s’agit d’adapter notre cadre juridique en corrigeant ses imperfections et en anticipant les besoins futurs, au moment où nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’intelligence artificielle’’, a déclaré le chef de l’Etat lors de la cérémonie marquant la rentrée solennelle des cours et tribunaux. Le thème de cette nouvelle rentrée porte sur la protection de la vie privée.

 »Des lois et institutions dédiées à cette protection ne manquent pas, mais il y a certainement lieu d’interroger leur adéquation avec les réalités évolutives de notre temps’’, a fait valoir le chef de l’Etat.

Il n’a pas manqué de signaler que dans un monde marqué par l’explosion des technologies de l’information et de la communication et la frénésie des réseaux sociaux, la vie privée, fondement de l’intégrité physique et morale était, plus que jamais, exposée et menacée dans son existence.

 »Nul n’est épargné, à telle enseigne qu’on peut légitimement se demander ce qui reste de la vie privée, surtout lorsque tel ou tel aspect qui en relève est utilisé dans une volonté manifeste de nuire’’, a déploré Macky Sall en indiquant que la problématique de la protection de la vie privée interpellait tout le monde, au plus haut point, pouvoirs publics, secteur privé et citoyens et citoyennes.

Cette problématique met en lumière l’importance d’assurer un équilibre entre le principe de liberté et l’impératif de protéger ce qui relève de la sphère privée, y compris les données personnelles, a expliqué le président de la République en insistant sur le fait que la protection de la vie privée n’incombait pas seulement à l’Etat.

‘’Elle s’impose aussi au milieu socio-professionnel privé pour préserver l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, et établir une relation de confiance et de respect mutuels entre l’employeur et l’employé’’, a t-il expliqué.

 »S’approprier nos propres valeurs »

Le président de la République a estimé que ‘’la même exigence s’applique aux procédures judiciaires, de l’enquête jusqu’au jugement’’. Cela permettra, selon lui de ‘’de protéger l’intimité et la dignité des personnes poursuivies et des témoins, s’agissant notamment des informations qui touchent à la vie privée’’.

Il a fait noter que la protection de la vie privée ‘’n’exclut pas la possibilité pour l’Etat d’infléchir certaines règles, à des fins d’intérêt général, notamment pour assurer la sécurité des personnes et des biens, ou réprimer certaines formes de criminalité’’.

Macky Sall a cité à titre d’exemple ‘’la loi 2016-29 du 08 novembre 2016 qui aménage des restrictions à la protection de la vie privée dans des circonstances spécifiques où la sécurité publique est en jeu’’.

Pour lui, ‘’tout manquement à cette mission exclusive lui est naturellement imputé’’. D’où la nécessité, a-t-il fait observer ‘’d’aménager des dispositions légales et réglementaires lui donnant les moyens d’agir pour assurer cette prérogative d’intérêt général’’.

Pour le président Sall, ‘’la vie privée et l’intérêt général sont mieux protégés lorsque chacun a pleinement conscience de ses propres responsabilités vis-à-vis du contrat social’’.

Pour ce faire, il a appelé à ‘’l’appropriation de nos propres valeurs de culture et de civilisation qui nous enseignent les vertus et lois de la vie en société’’. Il s’agit de ‘’jom (fierté), jaanu biir (discrétion), ngor (dignité), kersa ak teggin (discipline)’’.

‘’Ce sont là des valeurs ancestrales connues de toutes les composantes socioculturelles de la nation sénégalaise, et qui constituent autant de barrières morales à ne pas franchir par respect pour la dignité humaine’’, a relevé le chef de l’Etat. Il a ainsi invité chaque citoyen et chaque citoyenne à pratiquer ces valeurs que ‘’nous revitalisons les fondements de notre vivre ensemble’’.

Qui a intérêt à sauver la candidature de Karim Wade ?

L’immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral pour tenter de sauver la candidature de M. Karim Meissa Wade traduit une solidarité entre les tenants de la Françafrique et du néocolonialisme.


Comme par magie, Karim Wade exhibe un décret daté du 16 janvier 2024, par lequel le Gouvernement français le « libère de son allégeance à l’égard de la France », autrement dit lui retire la nationalité objet de controverses.

Plutôt que de le conforter, ce document le confond et l’enfonce.

En effet, il est aujourd’hui incontestable que :

– Lorsqu’il a officiellement présenté sa candidature en 2019, en accompagnant celle-ci d’une déclaration sur l’honneur affirmant qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise, il était pleinement conscient de perpétrer un acte de parjure. Ce seul fait constitue un motif suffisant pour le Conseil constitutionnel de l’écarter définitivement ;

– Il récidive dans sa compromission, en déposant, pour l’élection présidentielle de 2024, un dossier comprenant une nouvelle déclaration sur l’honneur contraire à la vérité. Karim Wade administre lui-même la preuve qu’à la date du 26 décembre 2023, à l’expiration des délais de dépôt de candidatures, son dossier était irrecevable, car il avait au moins deux nationalités.

En conséquence de ce qui précède, notamment que la perte de sa nationalité française n’est intervenue que le 16 janvier 2024, la contestation de la liste provisoire est fondée. Non seulement cette contestation est fondée, mais Karim Wade doit être retiré de la liste définitive pour deux autres motifs :

– D’une part, les délais de dépôt de dossiers de candidatures ayant été épuisés le 26 décembre, il ne saurait lui être autorisé de compléter son dossier le 16 janvier 2024, soit 3 semaines plus tard, à sa propre initiative.

– D’autre part, le décret du 16 janvier 2024 de l’État français ne pouvant avoir des effets rétroactifs, il demeure constant que Karim Wade a été retenu sur la liste provisoire sans remplir une exigence majeure découlant de la Constitution. S’il avait révélé au Conseil constitutionnel la réalité à cette date de sa double nationalité, comme l’exige la déclaration sur l’honneur, il n’aurait pas été retenu dans la liste provisoire.

La Françafrique doit mourir. Il est étonnant qu’une candidature repêchée par le dialogue national, une forfaiture à laquelle nous avions refusé de participer, soit secourue in extremis par la France. Nous allons faire barrage, face à cette fraternité triangulaire entre la France, le candidat du camp présidentiel Amadou Ba, et le soldat Karim Wade qui ne peut être sauvé que par des manigances flagrantes.

Pour toutes ces raisons, je demeure convaincu que le Conseil constitutionnel tâchera d’honorer ses missions, notamment celle de défendre notre Constitution.

Thierno Alassane Sall
Candidat à l’élection présidentielle
Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor

Communique de presse: Deux rappeurs africains demandent l’exclusion de TotalEnergies de la CAN

Dans un journal rappé avec un seul titre à la une, “Oil United Vs Green Team, deux rappeurs sénégalais Xuman et Keyti, dénoncent le sponsoring de la CAN par TotalEnergies. Ce clip vidéo produit grâce à un partenariat entre Greenpeace Afrique et Kick Polluters Out demande à la Confédération Africaine de Football (CAF) de suspendre cette collaboration qui ternit l’image du football africain.

Yaoundé, 12 janvier 2024 – Un clip vidéo mettant en scène deux rappeurs sénéglais célèbres a été publié aujourd’hui par Greenpeace Afrique et son partenaire Kick Polluters Out, un mouvement de créateurs et d’activistes africains luttant contre le sportwashing par les grands pollueurs. [1] La vidéo critique le
parrainage par le géant des énergies fossiles TotalEnergies de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la principale compétition internationale de football masculin en Afrique, qui débute le samedi 13 janvier au stade olympique d’Ebimpé, en Côte d’Ivoire.
Greenpeace Afrique demande à la CAF d’exclure TotalEnergies de ce tournoi et encourage les fans de football du monde entier à partager la vidéo afin de s’engager non seulement pour leur équipe, mais aussi pour un avenir où l’air sera pur et libéré de la tyrannie des combustibles fossiles.
Thandile Chinyavanhu, responsable de la campagne pétrole et gaz de Greenpeace Afrique, a déclaré : « Les énergies fossiles, qui sont le moteur d’entreprises comme TotalEnergies, empoisonnent les poumons des athlètes africains et des supporters de football. La science affirme que nous devons abandonner les combustibles fossiles au profit des énergies propres. Mais Total continue de déplacer des communautés pour de nouveaux forages pétroliers et de cracher des gaz à effet de serre avant d’expédier ses profits massifs en Europe.
Total transforme la CAN, célébration de l’unité africaine, en une grotesque opération de greenwashing.
« Il est temps de chasser TotalEnergies de nos stades. Notre passion pour le football est profonde, mais notre amour pour une Afrique propre et saine l’est tout autant », a-t-elle ajouté.
Dans ce clip vidéo, les deux rappeurs décrivent une CAN d’un autre genre, opposant les Écologistes et les Pétroliers. D’un côté, les « Oil United, » tristement célèbres pour leur obsession envers l’exploitation excessive des ressources pétrolières et gazières, au détriment des écosystèmes naturels. Cette équipe s’oppose à la Green Team, dévouée quant à elle à la préservation de la planète face à la voracité des multinationales pétrolières. Ce match revêt une importance cruciale pour les générations actuelles et futures qui subissent chaque jour les affres des grands pollueurs.


Keyti du Journal Rappé a déclaré

“Notre devise est l’autonomisation des jeunes par l’information, car en réalité, les jeunes Africains sont ceux qui, à ce stade, peuvent réellement changer la dynamique de nos pays ».
Cette parodie musicale dénonce le greenwashing de TotalEnergies, une compagnie qui se sert délibérément des millions de téléspectateurs de la CAN pour redorer son image, tout en continuant à tirer profit de l’extraction de combustibles fossiles qui détruisent le climat. Les deux artistes dépeignent TotalEnergies comme hypocrite, tout en décrivant ses nouveaux plans d’exploration des combustibles fossiles en Afrique comme un mépris flagrant de la crise climatique. Le clip vidéo vient s’ajouter à une autre vidéo publiée par la même équipe à de mêmes fins.
Samm Farai Monro, cofondateur de Kick Polluters Out et Directeur de Magamba Network, a déclaré : « TotalEnergies est coupable d’avoir commis une faute. Elle aime donner d’elle-même une image propre et verte avec son parrainage de l’AFCON. Mais la réalité est bien différente. À l’heure où les scientifiques nous disent d’arrêter tout nouveau projet d’énergie fossile, Total développe plus de ressources pétrolières et gazières en Afrique que n’importe quelle autre entreprise[3]. En tant qu’Africains, nous devons donner un carton rouge à TotalEnergies. On aime le football mais on déteste la pollution !”
Actuellement, TotalEnergies provoque une vague de destruction sur le continent africain. Elle construit l’oléoduc est-africain (EACOP) pour transporter le pétrole du lac Albert, en Ouganda, jusqu’au port de Tanga, en Tanzanie. Ce projet destructeur devrait entraîner le déplacement de plus de 100 000 personnes, selon la campagne Stop EACOP[4].
Au Mozambique, TotalEnergies est accusé d’attiser les conflits dans la région déjà instable de Cabo Delgado avec son projet de développement gazier de 20 milliards de dollars. En Afrique du Sud, Total a reçu le feu vert du gouvernement pour effectuer des forages pétroliers et gaziers en mer, malgré les inquiétudes fondées concernant l’impact sur la vie marine et l’environnement. Pour ajouter au contexte, Total a réalisé un bénéfice net stupéfiant de plus de 6,7 milliards de dollars au cours du troisième trimestre 2023.

FIN
Regardez la vidéo et partagez-la sur YouTube, Instagram, X.

Notes
[1] Voir Kick Polluters Out sur X pour plus d’informations sur le mouvement.
[2] Rapport du PNUE sur la lutte contre le changement climatique
[3] Qui finance l’expansion des combustibles fossiles en Afrique ?
[4] Site web de Stop EACOP
[5] Bénéfices de TotalEnergies pour le troisième trimestre 2023

Greenpeace Afrique est membre de Kick Polluters Out – un mouvement de créateurs et d’activistes africains qui s’opposent au sportwashing et au greenwashing pratiqués par les grands pollueurs. Le réseau est organisé par Magamba Network (Zimbabwe) et comprend Buni Media (Kenya) et Journal Rappé (Sénégal). Don’t Gas Africa, Fossil Free Football et Cool Down Network soutiennent également cette campagne.
Contacts Pour plus d’informations, veuillez contacter Luchelle Feukeng, Responsable de la communication et du storytelling chez Greenpeace Afrique, lfeukeng@greenpeace.org
Greenpeace International Press Desk : pressdesk.int@greenpeace.org, +31
(0) 20 718 2470 (disponible 24 heures sur 24).
Pour les derniers communiqués de presse internationaux, suivez-nous sur
Twitter @greenpeacepress

Réponse ferme à l’Ethnicisme : Appel à l’unité nationale et à la protection du modèle Sénégalais

« Nous irons partout dénoncer la sélection de Macky Sall pour nous imposer son BA. Le Neddo ko banndum ne doit pas continuer »: une inacceptable dérive ethniciste de Bougane Guèye Dany 

Dans la République du Sénégal, l’ethnie ne donne ni ne prive. 

Monsieur Bougane Guèye Dany doit être poursuivi et son parti dissout pour haine ethnique envers les Haalpulaar avec ces propos nauséabonds : « Nous irons partout dénoncer la sélection de Macky Sall pour nous imposer son BA. Non, mes chers compatriotes, le Neddo ko banndum ne doit pas continuer. Nous allons lui barrer la route.»

Pour rester fidèle à sa devise « Un Peuple – Un But – Une Foi » et protéger le modèle sénégalais de coexistence ethnique, l’Etat du Sénégal doit poursuivre Monsieur Bougane Guèye Dany et dissoudre son parti.

Pour rappel, la plupart des conflits sanglants d’hier à aujourd’hui ont pour cause profonde la haine ethnique et tribale.

C’est pourquoi, le projet odieux de dissolution de l’unité nationale que véhicule le discours Haalpulaarophobe de Bougane Guèye Dany appelle une réaction ferme de tous ceux qui ont le souci du SENEGAL.

Devant le péril que représente cette haalpulaarophobie, tout silence est une faute.

Le péril de la haine ethnique est un danger à absolument éradiquer

Malheureusement le Sénégal a encore du chemin pour faire NATION.

Ne faisons pas la fine bouche. Nous sommes tous interpellés. C’est un devoir pour chaque Sénégalais de protéger notre pays du péril de la haine ethnique.

Il est urgent pour la République de biberonner tous ses citoyens, à travers l’école et dès leur tendre enfance, sur ce que nous avons en commun : le Sénégal.

Le Sénégal est traversé par des histoires, des modes de vie, des héros, des paysages, des souvenirs, des imaginaires et des desseins dans un destin commun. Nous avons une mission commune, c’est de protéger ce trésor qu’est le Sénégal. Nous ne devons pas seulement le protéger. Nous devons le transmettre à nos enfants ; et en leur passant le témoin, nous devons aussi leur transmettre l’envie et la passion de ce patrimoine dont ils seront les dignes héritiers.

Défendre le Sénégal, c’est être attaché à toutes ses ethnies, langues, us et coutumes, c’est aimer ses habitants et leurs cultures. Ce n’est pas le repli ethnique ou identitaire.

Il y a sept valeurs qui doivent habiter chaque leader politique et chaque jour : la devise de la République » Un Peuple, Un But, Une Foi », l’unité́ nationale, la cohésion ethnique, le patriotisme républicain, le respect de toutes les composantes de notre pays, la neutralité ethnique et confessionnelle.

C’est aussi cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous et le Sénégal par tous.

Pour paraphraser Cheikh Anta Diop, le sang qui coule dans les veines de chaque Sénégalais est un mélange de sang Sérère, Peul, Sarakollé et Diola. Le seul comportement d’un leader politique conscient est de se dégager de tout préjugé ethnique et acquérir une forme de fierté débarrassée de toute vanité ethnique, Toucouleur, Naar, Bambara, Wolof, Mandiaque. Un leader politique digne de ce nom et digne de la candidature à l’élection présidentielle doit faire place à la fierté d’être SÉNÉGALAIS, tant qu’il est vrai que ces cloisons ethniques n’existent que par l’ignorance du SÉNÉGAL.

Monsieur Bougane Guèye Dany a certainement oublié, en envisageant d’organiser une campagne électorale anti Peul, que son Marabout, le Saint homme Cheikh Ahmadou Bamba est un HAALPULAAR .

Un Peuple – Un But – Une Foi

A bas l’ethnicisme ! 

Vive la République !

Vive le Sénégal !

Moustapha Diakhaté

Conseil Constitutionnel : voici la liste arrêtée des candidats

Le Conseil Constitutionnel vient de rendre publique la liste des candidats déclarés à la présidentielle du 25 février « par décision n 1/E/2024 rendue le vendredi 12 janvier 2024 ». Comme déjà connu, ils sont au nombre de 21. La liste arrêtée est publiée au greffe. 

A partir de ce vendredi, le Conseil Constitutionnel pourra recevoir les réclamations conformément aux dispositions de l’article L.127 du Code électoral. « Le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat dans les 48 heures suivant le jour de l’affichage » rappelle t-on. 
Dans un communiqué parvenu à le Dakarois, l’on précise que « le greffe du Conseil constitutionnel recevra les réclamations les lundi 15 et mardi 16 janvier 2024 de 8 heures à 17 heures ».
Toutefois, « les réclamations déposées en dehors du délai fixé par l’article L.127 précité sont prématurées ou tardives et ne seront pas examinées »


Voici la liste des candidats ayant validé officiellement leur parrainage. 
1) Boubacar CAMARA:
2) Cheikh Tidiane DIEYE:
3) Déthié FALL
4) Daouda NDIAYE:
5) Karim Meïssa WADE:
6) Habib SY:
7) Khalifa Ababacar SALL:
8) Anta Babacar NGOM,
9) Amadou BA
10) Rose WARDINI:
11) Idrissa SECK:
12) Aliou Mamadou DIA
13) Serigne MBOUP,
14) Papa Djibril FALL.;
15) Mamadou Lamine DIALLO:
16) Mahammed Boun Abdallah DIONNE:
17) El Hadji Malick GAKOU,
18) Aly Ngouille NDIAYE;
19) El Hadji Mamadou DIAO:
20) Bassirou Diomaye Diakhar FAYE:
21) Thierno Alassane SALL

Processus électoral : Les précisions du ministère des Affaires étrangères (communiqué)

En perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur est chargé, conformément à l’article L premier du Code électoral, de la préparation et de l’organisation des opérations électorales. 

Dans ce cadre, le Ministère voudrait porter à l’attention de l’opinion nationale et internationale, les précisions ci-après :

  • A la date du 10 janvier 2024 et en vertu des articles L328 et R309 du Code électoral, les Chefs de missions diplomatiques et consulaires ont mis en place les commissions administratives en charge du suivi du processus électoral dans leurs juridictions respectives ;
  • Pour rappel, chaque commission administrative chargée de la distribution des cartes électeurs à l’étranger est composée des représentants du poste diplomatique ou consulaire, de la DECENA et des représentants des candidats ;
  • La liste définitive des candidats recevables sera publiée par le Conseil constitutionnel au plus tard 35 jours avant le scrutin soit, le samedi 20 janvier 2024 (l’alinéa 3 de l’article L126-3 du code électoral) ;
  • Ainsi, pour l’étranger, après la révision exceptionnelle des listes électorales, le processus se déroule normalement et les opérations de distribution des cartes d’électeurs ont démarré à compter de la publication de la Décision administrative instituant lesdites commissions sous la supervision effective des membres assermentés de la DECENA. 

SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : le pont Moustapha Malick Gaye fermé à la circulation vendredi et samedi (communiqué)

Le pont Moustapha Malick Gaye sera fermé à la circulation à partir de ce vendredi à 19 heures jusqu’au samedi à 15 heures, a appris l’APS auprès du Préfet du département, Diadia Dia.

‘’Le Préfet du département de Saint-Louis informe les usagers de la route que dans le cadre des travaux d’alimentation en eau de l’île Bopp Thior et de réalisation de châteaux d’eau dans l’île Nord, le pont Moustapha Malick Gaye ainsi que la sortie dudit pont menant vers l’hôpital seront fermés à la circulation du vendredi 12 janvier à 19h 00mn au samedi 13 janvier 2024 à 15h 00’’, lit-on dans un communiqué transmis à l’APS.

Durant la période de fermeture, ajoute la même source, les usagers se rendant à Goxu Mbacc, Ndar Toute ou Guet Ndar ou en provenance desdits lieux devront emprunter le pont Ousmane Masseck Ndiaye.

Le communiqué indique qu’un plan de déviation a été établi en vue de faciliter la mobilité aux alentours des axes concernés.

Le pont Moustapha Malick Gaye, dont les travaux de réhabilitation ont été pilotés par l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), a été officiellement ouvert à la circulation le 4 décembre 2023.

APS

SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 10 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 10 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations de la région de Fatick pour leur accueil chaleureux à l’occasion des cérémonies de dénomination du Centre hospitalier régional Adja Marième Faye SALL et de lancement, de la 12ème édition du Festival national des Arts et de la Culture (FESNAC).

Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour féliciter le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique, le Professeur Aliou Sow, et l’ensemble de ses services, les délégations internationales et nationales, et toute la communauté culturelle et artistique du Sénégal pour cette belle organisation et la mobilisation exceptionnelle qui met davantage la culture au cœur de notre pacte national.

Le Président de la République a demandé, par ailleurs, au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour assurer le suivi de l’exécution, dans les délais contractuels, des travaux du Mémorial de Gorée, lancés le 06 janvier 2024.

Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a magnifié la tenue de la Semaine du Patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba et encouragé la perpétuation du legs de nos figures nationales historiques.

Le Président de la République a également insisté sur l’impératif : (i) de la sauvegarde des archives nationales, des sites et monuments historiques ; (ii) de la poursuite de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal, un projet majeur qui doit accompagner la matérialisation du Sénégal Emergent à l’horizon 2035.

Le Chef de l’Etat a indiqué, enfin, la nécessité d’un encadrement juridique adéquat de l’édification, de la labellisation, et de la gestion des Musées publics et privés qui doivent bénéficier, avec l’implication des personnes ressources, des collectivités territoriales et le développement du Mécénat, d’une politique de promotion soutenue, en vue de la connaissance de notre histoire et de la préservation de la Mémoire de la Nation.

Abordant la participation du Sénégal à la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 qui aura lieu en République sœur de Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, le Président de la République a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser, au nom de la Nation, ses chaleureuses félicitations aux Lions et leur réitérer ses encouragements et son soutien permanent.

Revenant sur la consolidation des programmes de protection sociale et l’actualisation régulière du registre national unique (RNU), le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller à la mise en œuvre adéquate du Programme national des Bourses de Sécurité familiale(PNBSF), avec l’effectivité du paiement des allocations trimestrielles revalorisées à 35.000 FCFA, mais également d’assurer la mise à jour mensuelle du Registre national unique (RNU), afin d’asseoir la visibilité, la cohérence et l’optimisation des interventions sociales de l’Etat et de ses démembrements territoriaux et techniques.

Dans cette perspective, le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de préparer un document faisant le bilan social de l’action gouvernementale.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

● l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) le 14 janvier 2024 : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer, avec l’implication notable des villes (Guédiawaye, Dakar,) des communes et populations polarisées, un bon déroulement des activités marquant l’inauguration du BRT : un mode de transport innovant, écologique (100 % décarbonné) qui va remodeler le cadre de vie de la Capitale, Dakar ;

● la reprise des vols domestiques de la compagnie nationale Air Sénégal à partir de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor : en demandant au Gouvernement, aux ministres en charge de l’intérieur, des forces armées, des finances, des transports terrestres, du pétrole et des énergies et des transports aériens de prendre toutes les dispositions appropriées, en vue d’assurer dans les meilleures conditions, les dessertes aériennes intérieures sur la plateforme de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.

Clôturant sa communication, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion du 30e anniversaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, célébré ce 10 janvier, pour féliciter les pays membres, la Commission de l’UEMOA et tous les organes de l’Union pour le travail accompli, durant toutes ces années, notamment dans le cadre de la convergence des politiques sectorielles et de l’intégration économique.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

● le Festival du bicentenaire de l’île Mac Carthy en Gambie;
● la tournée économique dans le département de Nioro du Rip;
● la situation du marché des denrées de première nécessité.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation agricole 2023-2024, la contre saison froide et la situation du matériel agricole ;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :
● le projet de décret portant approbation du guide de légistique ;
● le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Elevage et des Productions
animales.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur

  • Monsieur Mamadou KHOUMA, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Diourbel, est nommé Préfet du Département de Bignona, en remplacement de Monsieur Maguette DIOUCK, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Maguette DIOUCK, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Bignona, est nommé Préfet du Département de Diourbel, en remplacement de Monsieur Mamadou KHOUMA, appelé à d’autres fonctions.
  • Madame Maïmouna BALDE, Institutrice, précédemment adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Darou Minam 2, Département de Malem Hodar, est nommée Adjoint au préfet du Département de Koungheul, en remplacement de Monsieur Papa Abdoulaye BA, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Ousmane SIDIBE, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto, Département de Nioro, est nommé Adjoint au préfet du Département de Podor, en remplacement de Monsieur Fodé KABA NDAO, appelé à d’autres fonctions.
  • Madame Awa BOCOUM, Secrétaire d’administration, précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal, Département de Louga, est nommée sous-préfet de l’arrondissement de Makacoulibatang, département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Mbacké THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Birahima BA, Secrétaire d’administration, précédemment sous-préfet de l’arrondissement de Keur Momar SARR, département de Louga, est nommée sous-préfet de l’arrondissement de Yeumbeul, département de keur Massar, en remplacement de Monsieur Khadim GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Fodé KABA NDAO, Secrétaire d’administration, précédemment Adjoint préfet du Département de Podor, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Saldé, Département de Podor, en remplacement de Monsieur Abdoul Meye THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Papa Abdoulaye BA, Assistant Social, précédemment Adjoint au préfet du Département de Koungheul, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Koussanar, Département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Adama KAMARA, admis à faire
    valoir ses droits à une pension de retraite.
  • Monsieur Demba Nialy NDAO, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhar, Département de Fatick, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal, Département de Louga, en remplacement de Madame Awa BOCOUM, appelée à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, PCEM, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia, Département de Mbour, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Momar SARR, Département de Louga, en remplacement de Monsieur Birahima BA, appelé à d’autres fonctions.Au titre du Ministère de la Justice
  • Monsieur Aliou CISS, inspecteur de 2ème classe – 2 ème échelon, précédemment Directeur de l’inspection interne des services pénitentiaires, est nommé Directeur général adjoint à la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, poste vacant.
  • Monsieur Souleymane FAYE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Thiès-Diourbel, est nommé Inspecteur Interne des Services pénitentiaires, poste vacant ;
  • Monsieur Yankhouba DEMBELE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment en service à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces, est nommé Directeur de la Sécurité Pénitentiaire, poste vacant ;
  • Madame Agnèce NDIOGOYE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Directrice de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire, est nommée Directrice de la Réinsertion sociale, poste vacant ;
  • Monsieur Samba DIOUF, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Dakar, est nommé Directeur de la Législation, des Statistiques et des Etablissements pénitentiaires ;
  • Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIA, inspecteur de 3ème classe – 2 ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Tambacounda et cumulativement Directeur de la maison d’arrêt de Rebeuss, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
  • Monsieur Moussa SEYDI, inspecteur de 3ème classe – 2 ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Kaolack, est nommé Directeur des Finances, du Budget, du Matériel et des Infrastructures pénitentiaires, poste vacant ;
  • Monsieur Famara SECK, Médecin-commandant des Forces armées, précédemment chef de la Division Médico-sociale, est nommé Directeur de l’Action médicale et sociale, poste vacant
  • Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation 
  • Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est nommé Directeur de l’Office du Baccalauréat, en remplacement de Monsieur Sossé NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Nfansou Victor DIATTA, titulaire d’un Doctorat en sociologie, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Bignona, en remplacement de Madame Siré DIEDHIOU appelée à d’autres fonctions.
  • Au titre du Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire 
  • Monsieur Alioune LECOR, titulaire d’un Master en finances publiques, précédemment directeur du développement communautaire au ministère du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de
    Développement agricole (ANIDA).
    Au titre du Ministère du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale
  • Monsieur Ernest Ndigue NGOM, titulaire d’un Master 2 en Qualité Hygiène Sécurité Environnement, est nommé Président du Conseil d’Administration du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience.
  • Monsieur Ibrahima DIAO, titulaire d’un DESS en Droit des Affaires, est nommé Directeur général du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience. 
    Au titre du Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi
  • Monsieur Ibrahima DIOP, titulaire d’un Master 2 en banque et ingénierie financière, précédemment Directeur administratif et financier du Grand Théâtre national, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de
    l’Emploi, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO.
  • Madame Moumi KA, Inspectrice principale de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, précédemment Directeur de l’Éducation populaire et de l’Engagement volontaire, est nommée Directeur de la Protection sociale des Jeunes au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de
    l’Emploi.
  • Monsieur Boubacar BA, Inspecteur de l’Education Populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Directeur de l’Éducation populaire et de l’Engagement volontaire au Ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, en remplacement de Madame Moumi KA appelée à
    d’autres fonctions.
    Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  • Monsieur Al Ousseynou COULIBALY, Ingénieur en Informatique, est nommé Président du Conseil d’Administration de SENEGAL CONNECT PARK.
    Monsieur Bassirou Abdoul BA, Ingénieur en Informatique, précédemment Coordonnateur du projet du Parc des Technologies numériques de Diamniadio, est nommé Directeur général de SENEGAL CONNECT PARK.
  • Fait à Dakar, le 10 janvier 2024
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

Benno Bokk Yakarr département de Matam déclaration liminaire

Dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle du 25 février 2024, les reponsables politiques de la Coalition Benno Bokk Yaakar du département de Matam, sous la conduite du Coordonnateur, l’honorable député Farba NGOM, ont organisé une première émpe d’une tournée politique dans les communes d’Ogo, Matam, Ourossogui, Bokidiawé, Ninjilone, Thilogne et Nabadji.

La tournée a débuté par des visites aux Imams et Oulémas qui ont formulé des prico pour notre cher pays, le Sénégal, pour Son Excellence le Président de la République qui arrive en fin de mission à la tête du Sénégal. Ces érudits du Fouta ont aussi prié pour le Premier Ministre, Amadou BA, candidat de la Coalition BBY à l’élection présidenticle du 25 février 2024.

La coordination départementale BBY de Matam a rencontré les populations du département de Matam, des contrées les plus reculées, du « diéry » au « walo » en passant par le « diediegol » où elle a rendu visite à d’autres chefs religieux, notables et autorités coutumières. Ces populations ont renouvelé leur engagement à ceuvrer pour le triomphe des idéaux du Président Macky Sall.

La tournée a été l’occasion de remercier les militants du département pour leur engagement toujours renouvelé aux côtés de Son Excellence Macky SALL qui a le Fouta cheville au corps, car il s’agissait aussi de remobiliser et de redynamiser la base affective du Chef de l’Etat.

La Coordination a mis en exergue les nombreuses réalisations du Président de la République, avec notamment l’hôpital de niveau 2 des Agnams, la route nationale Ndioum-Ourossogui- Bakel, les ponts, les infrastructures du PUDC et du PUMA, l’électrification rurale, l’accès à l’eau potable qui ont toujours été des préoccupations vitales pour les populations de Matam. Ces réalisations et d’autres témoignent à suffisance de l’attachement du Président
SALL au Fouta.

La décision prise de relever le plateau technique des établissements de santé de la région et la construction d’un nouvel établissement hospitalier d’un coût de 22 milliards de francs à Ourossogui dont les travaux sont en phase d’achèvement entre dans la même logique. Il s’y ajoute la réalisation du projet ambitieux de l’aérodrome d’Ourossogui pour un coût de 14 milliards dont les travaux sont en cours constitue un autre acquis qui témoigne de la volonté du Président Macky SALL de faire de Matam une région émergente.

Le désenclavement du Dandé maayo, une vieille doléance, sera bientôt un vieux souvenir. En effet, une route, longue de 240 Kilomètres avec une douzaine de ponts et une piste de désenclavement de 55 Kilomètres d’un coût de 40 milliards de francs, va sortir les populations du Walo de l’isolement. Au nom de toutes ces réalisations, les populations de Matam, derrière leurs responsables, au premier rang desquels l’honorable député Farba Ngom.

Par ailleurs, après avoir attentivement écouté les doléances des populations, la Coordination s’est engagée à leur apporter tout son soutien et à être leur interlocuteur auprès ces autorités compétentes pour une prisen ourse diligente de leurs préoccupations quI autonor la plupar inscrites dans les programmes en cours de l’Etat. Déjà en ce qui concerne autonon: sation des femmes, la coordination ne seront les populations de la mise en place d’une ligne de financement de 500 milion informe vaste programme de capacitation des cibles. issi pour l’emploi des jeunes, 220 postes ont été mis à la disposition de la jeunesse et les com.. sont en cours d’élaboration. Une enveloppe financière de 50 millions a été octroyée au 4SC des Communes visitées, aux conducteurs de motos Jakartas et aux chauffeurs du département de Matam. Egalement, la coordination s’est engagée à enrôler plus de 10.000 ménages dans le programme de Couverture Maladie Universelle (CMU).Mais pour la circonstance, porteurs d’un message d’unité et d’ouverture, les leaders de la coalition ont apporté des solutions concrètes à certaines demandes des populations.

Par exemple, dans le domaine de la santé, ils ont apporté une contribution financière à la construction de plusieurs infrastructures à Hamarabé, à Taiba, à Thiehel et à Kawel…t ont offert des ambulances à plusieurs postes et cases de santé comme à Ourossogui, Dondou,
Hamarabe, Nguigjilone et Taiba.

La délégation a tenu aussi à informer les citoyennes et citoyens de la région de Matam des importantes décisions prises au sein des instances régulières de la Grande coalition dans le cadre de l’élection présidentielle de février 2024.

C’est pourquoi, la deuxième étape de la tournée de la coordination départementale se fera très prochainement dans les autres communes ou des réponses appropriées seront apportées aux doléances des populations. Nous invitons tous les responsables et les militants de la grande Coalition BBY d’ici et d’ailleurs, à emprunter cette belle et fructueuse démarche de rencontre et de soutien aux populations de notre pays, gage d’une belle victoire à l’élection présidentielle dès le premier tour.
La tournée a été un moment de mobilisation exceptionnelle, de ferveur militante. d’écoute et de communion sous la conduite du Coordonnateur départemental, l’infatigable député Farba
Ngom.

Les responsables du département de Matam avec tous les segments du parti : les jeunesses républicaines, les femmes et les sages, réaffirment leur fidélité et leur indéfectible engagement derrière l’honorable député Farba NGOM, Coordonnateur départemental et Secrétaire national Chargé de l’organisation et de la mobilisation du parti. Ils lui expriment leur soutien sans faille et lui adressent ses vives félicitations pour le succès de la tournée départementale et réitèrent leur détermination à faire triompher le candidat Amadou BA au soir du 25 février 2024. Nous vous remercions de votre aimable attention.
Fait et passé à Dakar , ce 09-01-2024

Changements importants dans les préfectures et sous-préfectures du Sénégal (Communiqué)

Le Conseil des ministres, sous la présidence de Macky SALL, a procédé à d’importantes nominations dans l’administration territoriale le 10 janvier 2024. Ces changements affectent plusieurs préfectures et sous-préfectures à travers le pays, impliquant des permutations et des nominations de préfets et de sous-préfets.

Monsieur Mamadou KHOUMA et Monsieur Maguette DIOUCK échangent leurs postes de préfets entre les départements de Bignona et Diourbel. Des mouvements significatifs sont observés dans les sous-préfectures. Madame Maïmouna BALDE et Monsieur Ousmane SIDIBE sont respectivement nommés adjoints aux préfets de Koungheul et Podor.

Voici tous les mouvements dans les préfectures et sous-préfectures du Sénégal

Département de Bignona et Diourbel : Monsieur Mamadou KHOUMA, Administrateur civil et précédent Préfet de Diourbel, est nommé Préfet de Bignona. Il remplace Monsieur Maguette DIOUCK, qui devient Préfet de Diourbel, la position précédemment occupée par M. KHOUMA.

Département de Koungheul : Madame Maïmouna BALDE, auparavant adjointe au sous-préfet de Darou Minam 2 (Département de Malem Hodar), est nommée Adjointe au préfet de Koungheul. Elle succède à Monsieur Papa Abdoulaye BA.

Département de Podor : Monsieur Ousmane SIDIBE, précédemment Adjoint au sous-préfet de Paoskoto (Département de Nioro), est nommé Adjoint au préfet de Podor, remplaçant Monsieur Fodé KABA NDAO.

Arrondissement de Makacoulibatang : Madame Awa BOCOUM, ex-sous-préfet de Sakal (Département de Louga), devient sous-préfet de Makacoulibatang (Département de Tambacounda), en remplacement de Monsieur Mbacké THIAM.

Arrondissement de Yeumbeul : Monsieur Birahima BA, ancien sous-préfet de Keur Momar SARR (Département de Louga), est nommé sous-préfet de Yeumbeul (Département de Keur Massar), prenant la place de Monsieur Khadim GUEYE.

Arrondissement de Saldé : Monsieur Fodé KABA NDAO, ex-Adjoint préfet de Podor, est nommé sous-préfet de Saldé (Département de Podor), succédant à Monsieur Abdoul Meye THIAM.

Arrondissement de Koussanar : Monsieur Papa Abdoulaye BA, anciennement Adjoint au préfet de Koungheul, devient sous-préfet de Koussanar (Département de Tambacounda), en remplacement de Monsieur Adama KAMARA, parti à la retraite.

Arrondissement de Sakal : Monsieur Demba Nialy NDAO, précédemment Adjoint au sous-préfet de Niakhar (Département de Fatick), est nommé sous-préfet de Sakal (Département de Louga), en remplacement de Madame Awa BOCOUM.

Arrondissement de Keur Momar SARR : Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, auparavant Adjoint au sous-préfet de Sindia (Département de Mbour), est nommé sous-préfet de Keur Momar SARR (Département de Louga), succédant à Monsieur Birahima BA.

CRI DE CŒUR POUR LES FANZONES AU SENEGAL

Je voudrais à l’entame de mes propos remercier Son Excellence le Président Macky SALL qui, de par sa vision éclairée, avait opté par le canal de son ministère du sport à financer les FANEZONES pour la retransmission gratuite de la coupe du monde dans les 46 départements du Sénégal. Cette mesure phare prise pour le rayonnement du sport caractérise par ricochet la volonté politique dudit ministère de permettre à tout un chacun de se sentir mieux sénégalais sans en avoir à dépenser un centime pour suivre les matchs. Aujourd’hui, force est de constater que la RTS et son complice la société SD consulting dirigée par un propriétaire d’un site internet populaire (Serigne DIAGNE) cherchent vaille que vaille à mettre en péril la volonté politique du chef de l’Etat. C’est dans ce sillage que nous dénonçons avec la dernière énergie cette volonté manifeste de la RTS et son complice de saboter l’esprit « FANZONE
SENEGAL ».

Cet esprit Fanzone qui permettait à tous les sénégalais de suivre la coupe d’Afrique des nations là où ils se trouvaient sur le territoire sénégalais et ce, sans contrainte majeure était une aubaine pour ne pas dire un service d’intérêt général.
Vous constaterez chers sénégalais et sénégalaises au même titre que nous, que si aujourd’hui la RTS en tant que chaine publique sénégalaise se permet de s’immixer dans l’évènementiel pour autoriser à toute personne désireuse d’en avoir de payer directement à une entreprise privée (SD Consulting), cela engendrerait un préjudice énorme pour les amateurs de foot. Or, FANZONE a une mission de service public qui vise à toucher le maximum de sénégalais qui n’ont pas les moyens de bénéficier du service payant. Si l’Etat prenait en charge les FANZONES, c’est juste pour donner à chaque sénégalais la chance de s’épanouir. Cette volonté étatique mérite d’être soutenue et encouragée par l’ensemble des citoyens sénégalais, soucieux du développement économique et sportif.
Par conséquent, nous ne pouvons pas laisser la RTS et son complice contournaient cette volonté saine de l’Etat du Sénégal d’aider le peuple sénégalais et ce, pour en faire une affaire privée sans prendre au préalable les dispositions nécessaires pour une large diffusion dans les coins les plus reculés voir névralgiques du pays. A qui profite cette mascarade ?
Chers citoyens sénégalais, nous dénonçons férocement cette mesure inopportune et insoupçonnée prise par la RTS et son complice et qui ne se justifie nulle part.
Nous comptons à cet effet lancer une pétition sur le plan national pour alerter et aviser les sénégalais et sénégalaises qui sont favorables à FANZONE et qui ont toujours bénéficiés des bons et loyaux services de retransmission gratuite offerte par FANZONE.
Pour dire entre autre que c’est l’argent des sénégalais, financés par l’Etat et ce, pour le compte des sénégalais.
Par conséquent, le service fourni doit être gratuit pour les sénégalais et sénégalaises sans contrepartie aucune comme l’ont si bien voulu la RTS et le propriétaire du site internet Serigne Diagne qui n’a aucune compétence dans l’évènementiel.
Nous nous inscrivons en faux par rapport à la volonté d’accaparement de la RTS des droits attachés à l’évènementiel (droit de visionnage public) et non aux droits d’exploitation terrestre, de commercialisation des services qui sont censés être gratuits pour le peuple sénégalais

Aly MANE
Citoyen Sénégalais-Honorable député

Communiqué – Attention: Les informations électorales sur le site de la CENA ne sont pas à jour

La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) du Sénégal met en garde les citoyens contre l’utilisation des informations actuellement disponibles sur son site internet en ce qui concerne l’inscription sur le fichier électoral pour l’élection présidentielle de 2024. Un message audio viral incitant à la vérification a circulé sur les réseaux sociaux, mais la CENA souligne que les données en ligne ne sont pas encore mises à jour, provenant des élections législatives de 2022. Il est fortement déconseillé aux électeurs d’utiliser ces informations, et la commission s’engage à fournir des données actualisées dès que possible. Restez attentifs aux communications officielles pour garantir des élections transparentes et crédibles.

COMMUNIQUÉ

Un message audio, devenu viral sur les réseaux sociaux, incite les citoyens sénégalais à vérifier leur inscription sur le fichier électoral via le site internet de la CENA (Commission Électorale Nationale Autonome). Cependant, la CENA met en garde contre l’utilisation des données actuellement disponibles, soulignant qu’elles ne sont pas encore mises à jour pour l’élection présidentielle de 2024.

La commission déconseille fortement aux électeurs d’utiliser les informations actuellement sur le site, car celles-ci concernaient les élections législatives de 2022. Ces données peuvent être incomplètes et erronées, notamment en ce qui concerne les lieux et bureaux de vote.

La CENA assure que les données actualisées seront mises à la disposition des électeurs dès que possible. Il est donc crucial pour les citoyens de patienter avant de vérifier leur inscription, afin d’éviter toute confusion ou erreur dans le processus électoral.

La commission rappelle l’importance de suivre les annonces officielles pour garantir des informations fiables et à jour concernant les élections. Restez informés et restez attentifs aux communications officielles de la CENA pour des élections transparentes et crédibles.

Fait à Dakar le 6 janvier 2024.

Communiqué du conseil des ministres du 3 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 03 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

En début de séance, le Président de la République a présenté ses meilleurs vœux de santé, de prospérité, et de bonheur aux Sénégalaises, Sénégalais et aux hôtes étrangers. Il a également formulé ses vœux de succès au Premier Ministre et au Gouvernement dans son ensemble.

La communication du Président de la République a mis l’accent sur l’organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et la nécessité d’assurer la continuité des services publics pendant cette période. Le Ministre de l’Intérieur, chargé des élections, a été instruit de prendre les mesures nécessaires en collaboration avec la CENA et toutes les parties prenantes pour garantir un processus électoral optimal sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.

Le Président de la République a rappelé l’urgence de publier le rapport-bilan intégral des actions sectorielles de l’État, couvrant la période d’avril 2012 à décembre 2023, courant janvier 2024. Ce document sera présenté au public, aux médias nationaux et internationaux, ainsi que sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné l’importance de finaliser les grands travaux prioritaires pour l’aménagement durable du territoire, de renforcer les souverainetés alimentaire, sécuritaire, budgétaire, et pharmaceutique, et de préparer le pays à exploiter efficacement ses ressources pétrolières et gazières. Il a également encouragé le renforcement du secteur culturel, avec une attention particulière à l’augmentation des ressources allouées à la Culture et au Patrimoine.

Le Conseil des Ministres a également abordé des sujets tels que la prévention des incendies et feux de brousse, la régulation du secteur de la boulangerie, et le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale, avec notamment le lancement du programme d’activation du BRT et d’inauguration des autoponts, le vernissage de l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, et la situation des importations de races bovines.

Au titre des mesures individuelles, plusieurs nominations ont été décidées, notamment des nominations de Directeurs d’hôpitaux et d’autres responsables dans le domaine de la santé.

Enfin, des projets de décrets ont été examinés et adoptés, portant notamment sur l’organisation du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, l’érection du Centre hospitalier régional Henrich Lübke de Diourbel en Etablissement public de Santé de niveau III, la dénomination du Centre hospitalier régional de Fatick, et la création du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience, entre autres.

Le Président de la République a conclu en annonçant l’inauguration prochaine du Mémorial-Musée dédié aux victimes du naufrage du bateau « le Joola » à Ziguinchor et la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, prévue pour le samedi 06 janvier 2024.

Communiqué Situation des Travailleurs de Senego

Depuis un mois, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS )observe avec beaucoup d’attention le comportement de Monsieur Sidy Mbacké, administrateur et propriétaire déclaré de SENEGO, un site d’Informations Générales établi au Sénégal.

Monsieur Mbacké, qui serait propriétaire d’autres sites d’information thématique dont le trafic provient particulièrement du Sénégal, viole allégrement et jusqu’ici sans retenue, les Lois Sénégalaises.

L’administrateur de Senego qui passe son temps ces dernières semaines à quémander de la part de ses « camarades » patrons de presse en ligne une censure des informations provenant de son conflit avec ses travailleurs, si ce n’est qu’il essaie de faire croire à des difficultés économiques, se comporte en « délinquant » sous plusieurs formes.

Le propriétaire du «3e site le plus visité au Sénégal » et qui reçoit évidement la 3e enveloppe de revenus accent (Nous savons exactement combien il reçoit en moyenne de google par mois ) viole depuis des années La LOI portant Code du Travail, le Code Général des Impôts et le Code de la Presse et même le Code de la Publicité.

Le SYNPICS qui dispose d’une copie du Procès-Verbal de conciliation établi par l’Inspection du Travail de Dakar, salue le professionnalisme et l’intégrité morale de l’inspecteur qui a hérité du recours introduit par les travailleurs et assure ses derniers de tout son soutien pour la résolution définitive de ce « cas ».

Le SYNPICS :

  • Conscient des violations flagrantes et sur plusieurs années de suite des lois régissant les entreprises au Sénégal, particulièrement les Codes du travail, des Impôts, de la Presse notamment, 
  • Considérant la technique du dilatoire manifeste et malhonnête de Monsieur Sidy Mbacké,
  • Prenant compte du fait que Monsieur Mbacké est un résident d’un pays Européen, ce qui l’empêche de facto d’assurer les fonctions de directeur de publication d’un média basé au Sénégal, l’informe de ce qui suit :

1 – Le Syndicat veillera personnellement à ce que la situation de tous les travailleurs soit rétablie conformément à la Loi, aux constats faits par l’inspection du travail et aux aveux du Sieur Mbacké tirés de ses échanges récents avec les parties concernées.

2 – Veillera à ce que la situation de dilatoire que veut faire vivre Monsieur Mbacké à des dignes travailleurs qui se sont sacrifiés plus que de raison et pendant des années, prenne fin et de façon définitive.

3- Entamera à ce propos toutes les poursuites et dénonciations tant au Sénégal que dans le pays de résidence de Monsieur Sidy Mbacké, afin qu’il se conforme aux Lois Sénégalaises et européennes.

4- Engagera sans délais toutes poursuites diligentes auprès des tribunaux sénégalais et des organisations de médias pour que Senego et son propriétaire respectent les droits des travailleurs.

Le SYNPICS encourage les autres médias sénégalais en ligne à continuer leurs efforts de conformité aux Lois en vigueur au Sénégal, notamment le code du travail, celui de la presse et des impôts.

Le BEN du SYNPICS

Communiqué du Collectif des avocats de l’État : Ousmane Sonko restera exclu des listes électorales jusqu’à une décision définitive

Suite à la décision récente du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, le collectif des avocats de l’État a publié un communiqué afin de clarifier la position de l’État dans cette affaire. Voici le contenu du communiqué :

COMMUNIQUÉ

Le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane SONKO dans les listes électorales, malgré l’arrêt de la Cour suprême en date du 17 novembre 2023.

L’État du Sénégal, en se basant sur les dispositions pertinentes des articles L.45 et suivants du Code électoral, à l’intention d’exercer son droit de recours en introduisant un pourvoi en cassation.

En conséquence, la décision du tribunal d’instance de Dakar n’étant ni définitive ni exécutoire, Ousmane SONKO demeure exclu des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée à Dakar.

Collectif des Avocats de l’État.

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