Entretien téléphonique entre Bassirou Diomaye Faye et Recep Tayyip Erdogan : vers un renforcement des relations sénégalo-turques

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont eu un échange téléphonique ce samedi. Selon un communiqué de la Direction de la communication de la présidence turque, relayé par l’Agence de presse Anadolu, cette discussion a porté sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations.

Au cours de l’entretien, le président Erdogan a réaffirmé l’engagement de la Turquie à consolider la coopération avec le Sénégal dans divers secteurs stratégiques. Il a souligné que des efforts sont en cours pour approfondir les liens économiques, politiques et diplomatiques entre les deux pays.

Cette volonté de renforcement de la coopération s’inscrit dans une dynamique déjà amorcée ces dernières années, avec plusieurs accords signés entre Dakar et Ankara, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’éducation, de la défense et du commerce. La Turquie est aujourd’hui un partenaire clé du Sénégal, avec une présence économique marquée par d’importants investissements, notamment dans les projets de construction et de modernisation des infrastructures.

En marge des discussions diplomatiques, le président Erdogan a également adressé ses vœux de l’Aïd à son homologue sénégalais, à l’occasion de la fin du mois de Ramadan, témoignant ainsi de l’importance des relations fraternelles entre les deux pays.

Cet échange téléphonique entre les deux chefs d’État traduit la volonté commune de renforcer le partenariat sénégalo-turc, dans un contexte international où les alliances stratégiques jouent un rôle clé dans le développement économique et la stabilité régionale.

Sénégal-Rwanda : Vers une coopération renforcée pour la paix en Afrique

Dans le cadre de sa diplomatie active, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré son engagement à œuvrer pour une coopération renforcée et une paix durable sur le continent africain. À l’occasion d’un entretien avec son homologue rwandais, Paul Kagame, le chef de l’État sénégalais a mis en avant l’importance des efforts conjoints pour la stabilité régionale.

Le président Faye a souligné la nécessité d’unir les forces en faveur de la stabilité et de la sécurité en Afrique. « Je me suis entretenu avec le Président Paul Kagamé autour des efforts conjoints déployés en faveur de la paix et de la stabilité dans notre région, sous l’égide de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) », a-t-il déclaré. Cette discussion témoigne d’une volonté commune de favoriser le dialogue et les solutions pacifiques face aux défis sécuritaires qui touchent plusieurs régions du continent.

L’entretien entre les deux dirigeants a également permis de consolider les relations bilatérales entre Dakar et Kigali. « Nous avons réaffirmé notre volonté commune de renforcer une coopération exemplaire entre le Sénégal et le Rwanda », a précisé le président sénégalais. Cette coopération pourrait se traduire par des échanges accrus dans plusieurs domaines stratégiques, notamment la gouvernance, l’économie, la sécurité et la diplomatie.

Depuis son investiture, le président Bassirou Diomaye Faye affiche une ambition claire : positionner le Sénégal comme un acteur majeur de la paix et de l’intégration régionale en Afrique. En s’impliquant dans les initiatives de l’EAC et de la SADC, le pays entend jouer un rôle déterminant dans la résolution des conflits et la promotion du développement durable sur le continent.

Cette rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagame marque ainsi une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et le Rwanda, tout en illustrant leur engagement mutuel en faveur d’une Afrique plus stable et prospère.

L’AEME en visite aux Émirats arabes unis pour son projet de Super Esco

Dans le cadre de l’assistance technique de la Banque africaine de développement (BAD), d’un montant d’un million de dollars dont elle bénéficie pour la mise en place d’une Super Esco, l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME) vient d’achever une tournée aux Émirats arabes unis (EAU). Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), partenaire de l’AEME dans ce projet, a également pris part à cette mission.

Mme Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’AEME, a ainsi effectué des visites auprès d’Esco et de Super Esco étatiques à Dubaï, Abou Dhabi et Ras el-Khaïmah afin de s’inspirer des meilleurs modèles et pratiques dans ce domaine. Aux EAU, d’importantes avancées ont été réalisées en matière d’efficacité énergétique dans les bâtiments publics grâce aux Super Esco.

Ces visites ont conforté l’AEME dans le rôle stratégique que devra jouer la Super Esco au Sénégal, notamment pour les projets d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable dans les bâtiments et édifices publics.

Les Émirats arabes unis sont aujourd’hui très en avance dans le développement des Super Esco et encouragent également le marché des Esco privées. Leur engagement en matière d’économie d’énergie n’est plus à démontrer, face à la hausse de leur demande énergétique, et ce, malgré les faibles coûts de l’énergie aux EAU.

CESSEZ-LE-FEU RWANDA-RDC / ACCROISSEMENT DE L’INFLUENCE DE KARIM WADE : La diplomatie sénégalaise sous Diomaye-Sonko traîne les pieds

Alors que Karim Wade s’impose discrètement comme un acteur clé de la médiation entre la RDC et le Rwanda, et que Macky Sall maintient son influence sur la scène internationale, la diplomatie sénégalaise sous Diomaye Faye et Ousmane Sonko vit des jours sombres. Entre revers au sein de la CEDEAO et manque de poids dans les arènes stratégiques, Dakar semble être en retrait face à une concurrence grandissante, avec l’avènement de deux nouveaux alliés : la Mauritanie et le Maroc.

Tandis que la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda sont en proie à des tensions persistantes, un acteur discret mais influent émerge dans les coulisses. Karim Meïssa Wade, actuel responsable du Fonds souverain d’investissement du Qatar en Afrique et envoyé spécial de l’Émir du Qatar, joue un rôle déterminant dans l’apaisement des relations entre Kinshasa et Kigali. Son implication, bien que peu médiatisée, a été essentielle dans l’organisation d’une rencontre historique entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame sous l’égide du Qatar. Ce tête-à-tête permet de garder l’espoir vers la résolution du conflit dans l’est de la RDC, région minée par les violences armées.
Le Qatar, dont l’influence en Afrique ne cesse de croître, a stratégiquement investi au Rwanda, consolidant ainsi son rôle dans la médiation régionale. Qatar Airways détient aujourd’hui 60 % du Bugesera International Airport et 49 % des parts de RwandAir, en plus de divers projets immobiliers et hôteliers. Ces investissements s’inscrivent dans une politique d’expansion économique et diplomatique qui donne au pays du Golfe un levier puissant dans les affaires africaines.
Parallèlement, l’ancien président de la République, Macky Sall, est tout aussi influent que Wade Fils. Le prédécesseur du Président Diomaye continue de s’affirmer comme une figure incontournable sur la scène internationale. Il a participé dernièrement au « think tank » organisé par l’Atlantic Council sur les relations économiques entre les États-Unis et l’Afrique, ainsi qu’à un « iftar » (repas de rupture du jeûne) organisé par le Roi Salmane de l’Arabie Saoudite. Présent dans de nombreux sommets de haut niveau, il s’impose comme un acteur majeur dans les relations diplomatiques du continent. Son expérience d’homme d’État font de lui un interlocuteur privilégié des grandes puissances.

MAUX DE LA DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE

À l’inverse, la diplomatie sénégalaise sous le duo Diomaye Faye – Ousmane Sonko peine à s’imposer. La tentative du Président Faye de réconcilier la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est soldée par un échec, ces derniers confirmant leur départ de l’organisation régionale. La CEDEAO a finalement confié cette mission délicate au nouveau président ghanéen, John Dramani Mahama, marquant un revers symbolique pour Dakar. Un autre coup dur est venu du monde du sport, où Augustin Senghor n’a pas réussi à se faire élire au Conseil de la FIFA, malgré son CV impressionnant. Dans cet univers où le lobbying diplomatique est clé, le Sénégal semble manquer de poids face à ses concurrents.
Le voisin mauritanien, lui, a su tirer son épingle du jeu grâce au soutien du Maroc, décrochant pour la première fois un siège au sein de l’instance dirigeante du football mondial. Cette alliance entre Nouakchott et Rabat s’inscrit dans une stratégie plus large, avec le Maroc cherchant à renforcer son influence en Afrique de l’Ouest, notamment via le port de Dakhla Atlantique. La Mauritanie, de son côté, capitalise sur cette relation pour accélérer ses projets d’infrastructures et devenir un hub stratégique reliant l’Afrique subsaharienne aux marchés marocains et européens.
Dans un contexte où la diplomatie repose autant sur l’influence économique que sur les réseaux d’alliances, le Sénégal semble encore chercher sa place. Dakar peine à maintenir le niveau de leadership atteint sous Senghor, Diouf, Wade et Sall.

Penda THIAM

Partage et entraide : Modu Turo Dabo prône la solidarité entre le Sénégal et la Gambie

Comme à son habitude, le ressortissant Gambien résidant à Mbour a distribué à 1350 ménages vulnérables de Mbour, sept tonnes de sucre d’une valeur de plus de 6 millions de nos francs dans le but de les soulager en cette période de ramadan.
Une occasion pour le donateur d’appeler à la solidarité entre le Sénégal et la Gambie.

« Je suis au Sénégal depuis une dizaine d’années. Nous profitons des événements religieux comme la tabaski, la korité, le ramadan,… pour faire ces actions de bienfaisance. Je l’ai démarré en Gambie et j’ai décidé d’en faire de même avec le Sénégal qui est un pays frère », a-t-il fait savoir avant d’ajouter : »le sucre c’est au Sénégal que je l’ai acheté mais, si j’avais la possibilité, j’en aurais donné à toutes les familles à Mbour, Ngaparou et Somone ».

M. Dabo d’inviter ses frères et soeurs de la Gambie et du Sénégal à consolider cette fraternité séculaire. Il a aussi plaidé pour l’entraide entre musulmans: « j’invite ceux qui ont les moyens de venir en aide à ceux qui sont les moins nantis et c’est une recommandations divine pour les musulmans mais également pour les chrétiens. C’est pour celà que je ne fais pas la différence entre ces deux communautés quand il s’agit de partager avec les moins nantis », a-t-il indiqué.

Selon le coordonnateur de l’activité de bienfaisance, Adama Sow, ces actions consolident les relations entre les deux nations: « une oeuvre de bienfaisance qui passe par les mains de M. Turo Dabo, arrive toujours aux ayant-droits. Cela fait plus de 10 ans qu’il fréquente le Sénégal où il a élu un deuxième domicile. Ces distributions de dons, il les fait en Gambie depuis une éternité et quand il s’est installé au Sénégal, il décidé d’initier la même chose parce que la Gambie et le Sénégal constituent un seul peuple malgré qu’ils soient deux nations. Je souhaite que Dieu lui prête longue vie et qu’il puisse pérenniser ces actions ».

Cette distribution de dons est arrivée à son heure selon les bénéficiaires qui ont apprécié à sa juste valeur ce geste. Venu prendre part à cet événement, Père Mbaye Mangoné Fall, animateur de télévision et ami de Dabo a fait des révélations sur lui: « c’est pendant le mois béni du ramadan que les sénégalais voient ces actions mais M. Dabo est très présent sur le terrain à l’approche de la tabaski en Gambie, à Ziguinchor et partout où il intervient. Les Sonko, les Dabo, les Barro,… on les retrouve aussi bien en Gambie qu’au Sénégal, raison pour laquelle il ne fait pas de distinction entre les deux pays », a indiqué l’animateur.  

      

Aly Saleh

Renforcement des relations Sénégal-Mauritanie : Yassine Fall en mission diplomatique à Nouakchott

La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal, Yassine Fall, a effectué ce lundi une visite officielle en Mauritanie, dans le but de raffermir les liens bilatéraux entre les deux pays et de défendre les intérêts des Sénégalais établis sur le territoire mauritanien.

Au cours de son séjour à Nouakchott, Mme Fall a été reçue en audience par le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, à qui elle a transmis un message du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye. Elle a précisé que la réponse de la Mauritanie à cette missive officielle sera d’abord soumise au chef de l’État sénégalais avant toute communication publique.

Cette visite intervient dans un contexte marqué par une vague d’expulsions de migrants en situation irrégulière en Mauritanie, une situation qui suscite l’inquiétude au Sénégal. Le gouvernement sénégalais avait d’ailleurs récemment exprimé son indignation face au traitement réservé à certains de ses ressortissants dans le cadre de cette campagne de répression contre les candidats à l’émigration.

Soucieuse de clarifier la situation des Sénégalais vivant en Mauritanie, Yassine Fall a obtenu des assurances quant à la distinction désormais opérée entre les Sénégalais résidant légalement et les migrants en transit. Cette mesure vise à mieux protéger les droits des Sénégalais établis en Mauritanie et à éviter les amalgames.

La ministre a également eu un échange avec la communauté sénégalaise à Nouakchott. Elle a pris connaissance de leurs préoccupations quotidiennes et leur a réaffirmé le soutien indéfectible du gouvernement sénégalais. Par ailleurs, elle a indiqué que les autorités mauritaniennes ont soumis une proposition de nouvelles modalités pour l’obtention de la carte de séjour, actuellement à l’étude à Dakar.

Des députés sénégalais exigent la réciprocité des cartes de séjour pour la Mauritanie

L’examen du projet de loi autorisant le président sénégalais à ratifier une convention entre le Sénégal et le Maroc sur l’assistance aux détenus et le transfèrement des personnes condamnées a été l’occasion pour plusieurs députés d’aborder un autre sujet brûlant : la situation des Sénégalais vivant en Mauritanie. Ces derniers font face à des obstacles administratifs et à des pratiques jugées discriminatoires en matière de délivrance des cartes de séjour, alors que les Mauritaniens vivant au Sénégal en sont exemptés.

Le député Tahirou Sarr a soulevé une incohérence qui, selon lui, nuit aux Sénégalais établis dans certains pays de la sous-région, en particulier en Mauritanie. Il a dénoncé une situation où les étrangers, qu’ils soient Gabonais, Marocains ou Mauritaniens, bénéficient d’un accès libre à la résidence au Sénégal, tandis que les Sénégalais doivent payer des sommes importantes pour obtenir des titres de séjour à l’étranger.

« Comment justifier que des milliers d’étrangers vivent gratuitement au Sénégal, alors que dans leurs pays, nos compatriotes doivent payer des frais exorbitants pour obtenir des cartes de séjour ? » s’est-il indigné.

Selon lui, le Sénégal doit adopter une politique de réciprocité en matière de séjour des étrangers, afin de garantir une équité entre ses ressortissants et ceux des pays partenaires.

Cette demande de réciprocité a également été portée par les députés de Pastef, notamment Guy Marius Sagna et Babacar Ndiaye, qui ont appelé la ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, à prendre des mesures concrètes pour corriger cette inégalité.

« Il est temps que le Sénégal se montre ferme et exige la même équité pour ses ressortissants à l’étranger », ont-ils déclaré.

Guy Marius Sagna, connu pour ses prises de position en faveur des droits des Sénégalais de l’extérieur, a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de revoir sa politique migratoire et de renforcer la protection de ses citoyens vivant à l’étranger. Il a également dénoncé les tracasseries administratives et les discriminations dont seraient victimes certains Sénégalais en Mauritanie.

Cette interpellation intervient dans un contexte où les relations entre le Sénégal et la Mauritanie sont régulièrement marquées par des tensions sur la question migratoire. Des cas de refoulements, de harcèlement administratif et de restrictions imposées aux Sénégalais vivant en Mauritanie ont été signalés à plusieurs reprises par des organisations de défense des droits de l’homme.

En parallèle, le Sénégal est souvent critiqué pour son manque de fermeté dans la défense des intérêts de ses ressortissants à l’étranger, notamment en Afrique de l’Ouest et du Nord. Pour les parlementaires favorables à la réciprocité, cette mesure pourrait inciter certains pays à revoir leur politique envers les Sénégalais.

La ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, ne s’est pas encore officiellement prononcée sur cette revendication des députés. Toutefois, cette interpellation pourrait conduire le gouvernement sénégalais à engager des discussions diplomatiques avec la Mauritanie afin d’améliorer les conditions de séjour des Sénégalais dans ce pays.

340 détenus sénégalais au Maroc : 38 souhaitent purger leur peine au Sénégal, selon la ministre Yassine Fall

La ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Yassine Fall, a apporté des précisions sur la situation des Sénégalais emprisonnés au Maroc et les démarches entreprises pour leur éventuel transfert vers le Sénégal.

Selon la ministre, 340 Sénégalais sont actuellement incarcérés dans différentes prisons marocaines. Parmi eux, 172 se trouvent à Dakhla et 168 autres à Laâyoune. Ces détenus purgent des peines allant de 2 à 12 ans pour divers délits, notamment le trafic de migrants, les escroqueries et les vols. La forte présence de ressortissants sénégalais dans ces prisons s’explique en grande partie par les tentatives de migration irrégulière à travers le territoire marocain, souvent utilisé comme point de passage vers l’Europe.

Les consulats sénégalais au Maroc jouent un rôle crucial dans le suivi de ces prisonniers. Ils assurent leur recensement et veillent à ce qu’ils bénéficient d’un accompagnement administratif et juridique. Selon Yassine Fall, plusieurs détenus reçoivent l’aide des services consulaires pour obtenir une assistance juridique ou pour maintenir un contact avec leurs familles restées au Sénégal.

La Convention entre le Sénégal et le Maroc sur l’assistance aux détenus et le transfèrement des personnes condamnées a été signée le 17 décembre 2004 à Rabat. Ce texte permet aux Sénégalais emprisonnés au Maroc de demander à terminer leur peine au Sénégal, sous certaines conditions.

Le transfert d’un détenu vers son pays d’origine n’est pas automatique. Il repose sur une démarche volontaire : chaque prisonnier concerné doit exprimer son souhait de rentrer au Sénégal. La ministre a précisé que ce choix est souvent influencé par des facteurs personnels et sociaux. Certains détenus préfèrent purger leur peine au Maroc en raison des conditions de détention jugées parfois meilleures qu’au Sénégal, tandis que d’autres souhaitent se rapprocher de leur famille.

Actuellement, 38 détenus ont formellement demandé à être rapatriés pour finir leur peine dans leur pays natal. Une fois la demande acceptée, les frais de transfert sont pris en charge par l’État sénégalais, en accord avec les autorités marocaines.

Les modalités précises de ces transferts sont en cours de négociation entre le ministère de la Justice du Sénégal, son homologue marocain et les services consulaires des deux pays. Selon Yassine Fall, ces discussions visent à définir le cadre logistique et administratif pour le rapatriement des détenus. Le ministère de l’Intérieur du Sénégal est également impliqué, notamment pour s’assurer que les détenus transférés soient bien pris en charge à leur arrivée.

Outre les démarches administratives, une autre préoccupation majeure concerne les conditions de détention au Sénégal. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont déjà alerté sur la surpopulation carcérale et l’état préoccupant de certaines prisons sénégalaises. Dans ce contexte, les autorités doivent garantir que les détenus transférés puissent bénéficier de conditions de détention conformes aux standards internationaux.

Le gouvernement sénégalais reste engagé dans la gestion de ce dossier, qui s’inscrit dans le cadre plus large de la protection des ressortissants sénégalais vivant à l’étranger. Yassine Fall a assuré que le ministère des Affaires étrangères suivait attentivement la situation des détenus au Maroc et dans d’autres pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye reçoit le président de la BOAD : Un partenariat renforcé pour l’agenda Sénégal 2050

Ce mardi, le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a accordé une audience au Président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), Monsieur Serge Ekué, au Palais de la République.

Au cours de cette rencontre, Monsieur Ekué est venu réaffirmer la volonté de la BOAD d’accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de son ambitieux programme de développement : l’agenda Sénégal 2050. Cette feuille de route stratégique vise à bâtir un Sénégal prospère, inclusif et résilient à l’horizon 2050.

La BOAD, fidèle à sa mission d’appui au développement économique et social des États membres de l’UEMOA, entend renforcer son partenariat avec le Sénégal à travers des investissements ciblés dans des secteurs clés. Il s’agit notamment de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie, des logements sociaux et de l’emploi des jeunes.

Le chef de l’État a salué cette démarche et exprimé sa volonté de bâtir une coopération dynamique et orientée vers des résultats concrets pour améliorer les conditions de vie des populations.

Maroc : près de 300 Sénégalais emprisonnés dans les prisons du royaume chérifien

Près de 300 Sénégalais sont actuellement incarcérés dans diverses prisons au Maroc pour une série d’infractions, allant de l’immigration clandestine au trafic de drogue, en passant par l’association de malfaiteurs, selon un rapport de l’agence de presse sénégalaise (APS). Ces détenus sont répartis dans plusieurs établissements pénitentiaires à travers le royaume chérifien, incluant des villes comme Bouizakarne, Es-Smara, Kénitra, Khouribga, Laâyoune, Nador et Safi Central.

Parmi ces détenus, 38 ont exprimé le souhait d’être transférés au Sénégal pour purger leur peine sur leur sol. Le rapport précise que certains d’entre eux purgent des peines allant de trois à vingt-cinq ans de prison. Le nombre de Sénégalais rapatriés en 2025 a considérablement augmenté, avec 180 ressortissants retournant déjà au Sénégal depuis le début de l’année, représentant près de 98 % des retours de Sénégalais cette année.

Ces rapatriements s’inscrivent dans le cadre de la convention bilatérale de 2004 entre le Sénégal et le Maroc, visant à faciliter le transfèrement des détenus et leur réinsertion sociale. Le 22 janvier 2025, le Conseil des ministres du Sénégal a examiné un projet de décret pour ratifier cette convention, adopté le 3 mars par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Il sera présenté en séance plénière le 11 mars 2025.

Les consulats sénégalais à Casablanca et à Dakhla jouent un rôle clé dans la gestion des dossiers judiciaires de ces détenus. À Casablanca, 160 Sénégalais sont suivis, tandis que 139 autres sont pris en charge par le consulat de Dakhla. Les chiffres de rapatriement en 2024 révèlent également une forte représentation du Maroc, avec 1 115 Sénégalais rapatriés sur un total de 3 004, soit 37,16 % des retours enregistrés cette année-là.

Les autorités des deux pays continuent de collaborer pour faciliter le transfert et la réinsertion des détenus sénégalais, garantissant ainsi une meilleure réadaptation à la vie civile après leur libération.

Transfèrement des détenus entre le Maroc et le Sénégal : Une coopération judiciaire renforcée

Le projet de loi portant sur la Convention d’assistance aux détenus et le transfèrement des personnes condamnées entre le Maroc et le Sénégal a franchi une étape décisive. Adopté le 3 mars 2025 par la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale sénégalaise, il sera soumis à une adoption définitive en plénière le 11 mars 2025. Une fois ratifié par le Président de la République, le texte sera publié au Journal officiel. Ce projet repose sur une convention signée le 17 décembre 2004 à Rabat et vise à faciliter le rapatriement des détenus sénégalais afin qu’ils purgent leur peine dans leur pays d’origine.

À ce jour, 299 Sénégalais sont incarcérés dans les prisons marocaines. Parmi eux, 160 relèvent du Consulat Général du Sénégal à Dakhla, avec une concentration notable de détenus à Laâyoune (93), Bouizakarne (49) et Tan-Tan (18). Les 139 autres sont sous la juridiction du Consulat de Casablanca, couvrant l’ensemble du territoire marocain. Les condamnations concernent principalement des affaires liées à l’immigration clandestine, au trafic et à la consommation de drogue, à l’association de malfaiteurs, aux crimes, à l’usage de faux billets, à l’escroquerie et à la fraude.
Parmi ces détenus, 38 ont officiellement demandé leur transfèrement au Sénégal. Répartis dans différentes prisons du royaume, ces détenus purgent pour certains des peines lourdes allant de 3 à 25 ans. Cette convention leur donnerait ainsi l’opportunité de purger leur peine dans leur pays d’origine, leur permettant une réinsertion sociale plus efficace après leur incarcération.
Le Maroc joue un rôle central dans les flux migratoires des Sénégalais, que ce soit en tant que destination économique ou comme point de transit vers l’Europe. En 2024, sur un total de 3 004 retours volontaires et forcés de Sénégalais depuis l’étranger, 1 115 concernaient des migrants en provenance du Maroc. En 2025, la tendance se poursuit avec 180 des 184 rapatriés venant du royaume chérifien, soit 97,8 % du total. Ces chiffres illustrent l’ampleur des mouvements migratoires entre les deux pays et la nécessité d’un encadrement plus structuré.
La communauté sénégalaise au Maroc est estimée à environ 200 000 personnes, réparties principalement dans les grandes villes comme Casablanca, Rabat, Fès, Meknès, Marrakech, Agadir et Kénitra. Nombreux sont ceux qui travaillent dans la restauration, le sport, l’agriculture, les services domestiques ou encore le commerce ambulant. Toutefois, une frange importante de cette communauté vit dans la précarité, souvent en attente d’une opportunité de traversée vers l’Europe.
La ratification de cette convention illustre la solidité des relations bilatérales entre le Sénégal et le Maroc. Au-delà de la question du transfèrement des détenus, cette coopération vise également à mieux encadrer les flux migratoires et à apporter une réponse concertée aux défis liés à l’immigration clandestine. Le Maroc, en tant que carrefour stratégique entre l’Afrique et l’Europe, demeure une destination privilégiée pour de nombreux Sénégalais en quête d’opportunités ou de passage vers l’Occident.

Sénégal – Mali : Lancement des patrouilles conjointes transfrontalières à Diboli

Diboli, une localité stratégique située à la frontière entre le Sénégal et le Mali, a été le théâtre d’une cérémonie marquant le lancement officiel des patrouilles conjointes transfrontalières entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) des deux pays. Cette initiative vise à renforcer la sécurité dans cette zone sensible, en proie à diverses menaces transnationales.

Les patrouilles seront menées par des détachements d’unités de la Zone militaire N°4 du Sénégal, des gendarmes du Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI), ainsi que leurs homologues maliens, composés d’éléments des forces armées et de la police. Ce dispositif opérationnel a pour objectif principal de lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue, la contrebande et d’autres formes de criminalité qui affectent la région.

La cérémonie de lancement a réuni des commandants de zones militaires voisines et des autorités locales, témoignant de l’engagement des deux États à renforcer leur coopération en matière de sécurité.

La frontière entre le Sénégal et le Mali est une zone de circulation intense, où les groupes criminels et les organisations terroristes exploitent les failles sécuritaires pour mener diverses activités illicites. Face à cette situation, la mise en place de ces patrouilles mixtes constitue une réponse adaptée pour sécuriser les axes de transit et assurer la protection des populations locales.

Les opérations conjointes permettront également d’améliorer le partage de renseignements entre les forces de sécurité des deux pays, favorisant ainsi une meilleure anticipation des menaces et une réaction plus efficace face aux incidents sécuritaires.

Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de coopération militaire entre Dakar et Bamako. Malgré un contexte régional marqué par des défis sécuritaires croissants, le Sénégal et le Mali réaffirment leur volonté de collaborer pour la stabilité de leurs territoires respectifs.

Sénégal-République Tchèque : Vers un renforcement de la coopération dans les infrastructures et les transports

Le Sénégal et la République Tchèque veulent renforcer leur coopération dans des secteurs stratégiques. C’est dans ce cadre qu’une importante délégation tchèque, conduite par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et des Transports aériens, Martin Couper, a été reçue ce jeudi à Diamniadio par son homologue sénégalais, Yankhoba Diémé.

Lors de cette rencontre, le ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a salué les relations bilatérales entre les deux nations et a plaidé pour leur approfondissement dans des domaines clés tels que les infrastructures, les transports terrestres, les transports aériens et ferroviaires. « Ce sont des secteurs clés pour le succès de la Vision 2050, qui est un nouveau référentiel de politiques publiques », a-t-il souligné, rappelant l’ambition du Sénégal de moderniser ses infrastructures pour un développement durable et inclusif.

La Vision 2050, portée par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, vise à renforcer la croissance économique du pays tout en veillant à une redistribution équitable des bénéfices aux populations. Selon Yankhoba Diémé, le partenariat avec la République Tchèque s’inscrit pleinement dans cette dynamique et pourrait permettre des avancées significatives dans le secteur des transports.

Pour sa part, le ministre tchèque Martin Couper a réaffirmé l’engagement de son pays à poursuivre cette coopération. Il a souligné l’importance de ces échanges bilatéraux et s’est dit confiant quant à leur renforcement dans les années à venir.

Cette visite témoigne d’une volonté commune de renforcer les liens économiques et techniques entre Dakar et Prague. Elle ouvre la voie à de futurs investissements et projets conjoints qui pourraient bénéficier aux deux nations, notamment dans les infrastructures et les transports, des secteurs vitaux pour le développement du Sénégal.

Ce rapprochement s’inscrit dans une vision plus large de diversification des partenariats internationaux du Sénégal, qui ambitionne de moderniser ses infrastructures pour soutenir sa croissance et améliorer la mobilité de ses citoyens.

Les parlementaires sénégalais en ordre de bataille pour la protection du littoral

Le Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a présidé ce jeudi l’ouverture du Panel des parlementaires sur les enjeux et défis liés à la résilience du littoral sénégalais et à la protection de ses ressources naturelles. Organisé par le Réseau des parlementaires pour l’environnement (REPES), cet événement coïncide avec le renouvellement du bureau de ce réseau engagé dans la défense des questions écologiques.

Dans son discours d’ouverture, El Malick Ndiaye a insisté sur l’urgence de protéger le littoral sénégalais, menacé par l’érosion côtière et l’occupation anarchique. Il a rappelé que cette rencontre devait amorcer une réflexion approfondie pour accélérer le processus législatif visant à adopter une loi sur le littoral. Pour lui, l’action parlementaire, qui inclut l’initiative législative et le contrôle de l’exécutif, est un levier stratégique pour répondre aux défis environnementaux.

Le Président de l’Assemblée nationale a souligné l’importance de renforcer le cadre juridique afin de protéger les écosystèmes côtiers et marins. Il a évoqué la Convention sur la protection et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières en Afrique de l’Ouest et du Centre, dont plusieurs protocoles additionnels sont en cours de ratification. Ces protocoles portent sur :

• La lutte contre la pollution marine,

• La gestion intégrée des zones côtières,

• La préservation des mangroves,

• Les normes environnementales encadrant l’exploitation minière et gazière en mer.

Si cette dynamique se poursuit, ces protocoles pourraient bientôt être intégrés dans le droit national, a-t-il précisé.

En clôture de son allocution, El Malick Ndiaye a invité le REPES à s’approprier le rapport “Who Owes Who?” publié par ActionAid. Ce document affirme que les pays industrialisés doivent 36 000 milliards de dollars aux nations africaines, en raison de leur responsabilité historique dans la crise climatique. À titre de comparaison, la dette extérieure totale des pays africains s’élève à 1 450 milliards de dollars, soit 25 fois moins que la dette climatique due par les grandes puissances pollueuses.

En marge de la cérémonie, le Président de l’Assemblée nationale a reçu une délégation de parlementaires mauritaniens, venus assister au panel. Cette rencontre marque une volonté de renforcer la coopération régionale dans la gestion des enjeux environnementaux et maritimes.

Avec cette initiative, le Parlement sénégalais affiche clairement son engagement à jouer un rôle de premier plan dans la protection du littoral et la préservation des ressources naturelles du pays.

Dakar : Le Président Bassirou Diomaye Faye reçoit les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs

Le Président de la République du Sénégal, S.E.M. Bassirou Diomaye Faye, a reçu ce jeudi au Palais de la République les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs accrédités à Dakar.

Cette cérémonie solennelle marque l’entrée en fonction officielle des diplomates, qui auront pour mission de renforcer les relations entre leurs pays respectifs et le Sénégal. Les nouveaux ambassadeurs sont :

• S.E.M. Rutch Soratana, ambassadeur du Royaume de Thaïlande ;

• S.E.M. Takeshi Akamatsu, ambassadeur du Japon ;

• S.E. Mme Mariama Alassan Moha, ambassadrice de la République du Niger ;

• S.E.M. Abdelghani Elnaim Awadelkarim Abdallah, ambassadeur du Soudan ;

• S.E. Mme Daniella Xavier Cesar, ambassadrice de la République fédérative du Brésil.

Un engagement pour le renforcement de la coopération bilatérale

Lors de cette rencontre, le Président Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à poursuivre et à renforcer la coopération diplomatique avec ces nations. Il a exprimé sa volonté de développer des relations mutuellement bénéfiques dans des domaines variés tels que l’économie, la culture, l’éducation et la sécurité.

Chaque ambassadeur, dans un bref échange avec le chef de l’État, a mis en avant les priorités de son pays pour approfondir les liens avec le Sénégal. Le Japon et la Thaïlande, par exemple, souhaitent dynamiser les échanges économiques et technologiques, tandis que le Niger et le Soudan entendent renforcer la coopération dans les domaines de la sécurité et de l’intégration régionale. De son côté, le Brésil mise sur une collaboration accrue dans les secteurs de l’agriculture et des énergies renouvelables.

Cette cérémonie de remise des lettres de créance témoigne du dynamisme de la diplomatie sénégalaise sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Le chef de l’État entend consolider la position du Sénégal sur la scène internationale et diversifier ses partenariats stratégiques.

Avec ces nouvelles accréditations, Dakar continue d’affirmer son rôle en tant que hub diplomatique en Afrique de l’Ouest, favorisant un dialogue constructif et des collaborations fructueuses avec des partenaires du monde entier.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Gambie pour la fête nationale

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite officielle en Gambie ce lundi, répondant à l’invitation de son homologue gambien, Son Excellence Adama Barrow. Cette visite s’inscrit dans le cadre des célébrations officielles de la fête nationale de la Gambie, marquant une nouvelle étape dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations.

Le Sénégal et la Gambie partagent des liens historiques, culturels et fraternels profonds. Les deux pays, voisins et unis par une longue histoire commune, ont toujours œuvré pour une coopération harmonieuse dans divers domaines, notamment la sécurité, le commerce, l’éducation et les infrastructures. Cette visite témoigne de l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye à consolider davantage ces relations et à promouvoir une collaboration mutuellement bénéfique.

Durant son séjour, le Président Faye participera aux cérémonies officielles et rencontrera son homologue gambien pour discuter des enjeux stratégiques entre les deux nations. Les discussions devraient porter sur le renforcement des échanges économiques, la coopération en matière de sécurité transfrontalière et les projets communs de développement. Cette visite symbolise également la volonté des deux chefs d’État de raffermir les liens diplomatiques et de favoriser une intégration sous-régionale plus dynamique.

La participation du Sénégal à ces festivités témoigne de l’importance accordée aux relations sénégalo-gambiennes, ancrées dans une fraternité historique et un destin commun. Cette rencontre pourrait également ouvrir la voie à de nouveaux accords de coopération et à une meilleure coordination dans les domaines clés du développement des deux pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son homologue Adama Barrow ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour un avenir prospère, où la stabilité et la coopération régionale restent des priorités. Cette visite marque ainsi une nouvelle étape dans le raffermissement des relations entre Dakar et Banjul, renforçant davantage l’intégration et la solidarité entre les deux peuples.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Gambie pour la fête nationale

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu ce lundi en Gambie à l’invitation de son homologue, Son Excellence le Président Adama Barrow, afin de participer aux célébrations officielles de la fête nationale gambienne.

Cette visite, empreinte de fraternité et de coopération, marque une nouvelle étape dans le renforcement des relations historiques, culturelles et diplomatiques entre les deux nations. Depuis des siècles, le Sénégal et la Gambie partagent des liens profonds, nourris par une histoire commune et des échanges permanents dans divers domaines.

À son arrivée à Banjul, le Président Faye a été accueilli avec les honneurs par son homologue gambien. Les deux chefs d’État ont échangé sur les enjeux bilatéraux et les perspectives de coopération, notamment dans les secteurs de la sécurité, du commerce, des infrastructures et de la libre circulation des personnes et des biens.

Cette visite témoigne de la volonté du Président sénégalais de consolider les relations diplomatiques et économiques avec la Gambie, en mettant l’accent sur une coopération mutuellement bénéfique.

Le Sénégal et la Gambie, souvent qualifiés de “deux pays, un même peuple”, partagent des traditions et des valeurs communes. Cette proximité se reflète dans la forte présence de ressortissants sénégalais en Gambie et vice-versa, ainsi que dans les échanges commerciaux et culturels qui unissent les deux nations.

À l’issue des célébrations, les deux présidents ont réaffirmé leur engagement à œuvrer ensemble pour la paix, la stabilité et le développement de la sous-région.

Cette visite du Président Bassirou Diomaye Faye en terre gambienne illustre une diplomatie de proximité et une volonté ferme de bâtir un partenariat durable entre Dakar et Banjul, au service des populations des deux pays.

Sommet de l’Union Africaine : Antonio Guterres salue le rôle influent du Sénégal sur la scène internationale

En marge de la deuxième journée du 38ᵉ Sommet de l’Union Africaine, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a eu un entretien avec le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Cette rencontre s’est inscrite dans un contexte de tensions mondiales marqué par des crises multiformes, allant des problématiques de sécurité en Afrique à l’urgence climatique, en passant par la réforme du système multilatéral.

Au cours des discussions, Antonio Guterres a tenu à souligner l’importance du Sénégal sur la scène internationale. Selon lui, le pays joue un rôle central dans la stabilisation de la sous-région et demeure un acteur incontournable dans les grandes instances internationales. « Le Sénégal a toujours su faire entendre une voix forte et respectée dans les débats diplomatiques mondiaux. Son engagement en faveur du multilatéralisme, de la paix et du développement durable est un modèle pour de nombreux pays », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU.

Antonio Guterres a également insisté sur le rôle que peut jouer le Président Faye dans la promotion des grandes causes mondiales, notamment celles liées à la réforme du système financier international pour une meilleure prise en charge des intérêts africains.

De son côté, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son attachement aux principes de justice, de paix et de préservation des grandes institutions africaines. Il a mis en avant la nécessité d’une coopération plus équilibrée entre les nations et d’un soutien accru aux pays africains dans leur lutte contre l’extrémisme violent et les défis économiques.

« L’Afrique ne saurait être laissée en marge des décisions majeures qui concernent l’avenir de la planète. Nous devons renforcer notre unité et parler d’une seule voix dans les instances internationales pour faire valoir nos intérêts », a déclaré le Chef de l’Etat.

Dans la continuité de cette journée diplomatique, le Président Faye s’est entretenu avec Moussa Faki Mahamat, Président sortant de la Commission de l’Union africaine. Il a salué les efforts et l’engagement de ce dernier en faveur de l’intégration africaine et de la consolidation des acquis institutionnels du continent. Tout en reconnaissant les avancées enregistrées au cours des huit années de mandat de Moussa Faki, le Président sénégalais a insisté sur les défis persistants, notamment en matière de gouvernance, de développement économique et de sécurité.

Le 38ᵉ Sommet de l’Union Africaine se tient dans un contexte où l’Afrique cherche à renforcer son autonomie stratégique face aux bouleversements géopolitiques mondiaux. Les discussions ont largement porté sur la nécessité d’une transformation économique du continent, d’une meilleure gestion des ressources naturelles et d’un engagement renouvelé en faveur de la paix et de la stabilité.

Sommet de l’Union africaine : Le Sénégal met en avant sa gouvernance transparente des ressources minières

En marge du 38ᵉ Sommet de l’Union africaine, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a assisté à la présentation du Rapport du Sénégal lors du 34ᵉ Sommet du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP), tenu à Addis-Abeba. Cette rencontre a été l’occasion pour le Sénégal de réaffirmer son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la transparence, notamment dans la gestion de ses ressources naturelles.

Selon la présidence sénégalaise, le Chef de l’État a souligné les efforts du pays pour une exploitation responsable et équitable des ressources minières. Cette approche vise à garantir une gestion efficace et durable, au bénéfice de l’ensemble de la population.

Dans son allocution, Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’importance de la gouvernance participative dans la gestion des ressources naturelles. Il a insisté sur la nécessité d’une implication active des citoyens, des institutions et des acteurs économiques pour assurer un développement inclusif et souverain du pays.

Le Sénégal poursuit ses réformes institutionnelles pour consolider l’État de droit et renforcer la transparence dans la gestion publique. Ces mesures s’inscrivent dans une dynamique plus large visant à améliorer l’efficacité des politiques publiques et à garantir une répartition plus équitable des richesses nationales.

À travers ces engagements, le gouvernement sénégalais entend poser les bases d’une économie plus résiliente, où les ressources naturelles deviennent un véritable levier de développement durable. Cette vision s’aligne avec les objectifs du MAEP, qui promeut les meilleures pratiques de gouvernance à travers le continent africain.

Bassirou Diomaye Faye à Addis-Abeba pour le sommet de l’UA : Diplomatie, justice et coopération au cœur des échanges

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, est arrivé cet après-midi à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour participer à la 38ᵉ session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), prévue du 15 au 16 février 2025. Cette rencontre continentale se déroule sous le thème : « Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations ». 

En marge de ce sommet, le Président Faye prendra part à des réunions de haut niveau, notamment sur le financement de la santé et le Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP). Ces rencontres visent à renforcer la coopération entre les nations africaines et à promouvoir des politiques efficaces pour le développement du continent.

Par ailleurs, le chef de l’État sénégalais prévoit des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses homologues ainsi que des responsables d’organisations internationales. Ces discussions porteront sur des questions d’intérêt commun, notamment la sécurité, l’économie et la coopération régionale.

La participation du Président Faye à ce sommet témoigne de l’engagement du Sénégal à contribuer activement aux initiatives panafricaines et à promouvoir la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine.

Gel de l’aide américaine : opportunité ou menace pour l’Afrique souverainiste ?

La récente décision du président Donald Trump de suspendre pour 90 jours l’aide publique au développement des États-Unis suscite de vives réactions à travers le monde. Si cette mesure inquiète de nombreux États dépendants des financements étrangers, elle est perçue sous un autre angle par certains économistes et dirigeants africains. Pour des leaders souverainistes comme le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko et les chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Niger et Mali –, ce gel pourrait, paradoxalement, constituer une opportunité pour affirmer leur indépendance économique.

L’économiste Papa Demba Thiam voit dans cette suspension un signal fort qui pourrait favoriser un changement de paradigme dans la gestion économique des pays africains. Dans un entretien accordé à Le Soleil, il qualifie Trump « d’allié objectif et stratégique » pour les gouvernements africains qui prônent la souveraineté et la responsabilisation économique.

Selon lui, le président américain rejette ce qu’il appelle « la fabrique de pauvreté institutionnalisée » entretenue par certaines bureaucraties multilatérales et bilatérales. En adoptant une approche axée sur le pragmatisme des affaires, Trump pousse les États africains à revoir leur modèle économique et à s’engager dans des stratégies de développement autonomes basées sur des partenariats public-privé solides.

L’autre point positif relevé par l’économiste est l’idée que le développement ne devrait pas reposer uniquement sur les financements publics. Il estime qu’aucun État au monde ne finance à lui seul son développement. « Un État-stratège se donne les moyens conceptuels et financiers pour développer des stratégies de croissance qui offrent des opportunités d’investissement irrésistibles », explique-t-il.

Dans cette logique, l’argent public devrait servir à créer un environnement économique favorable à l’investissement privé plutôt qu’à perpétuer une dépendance aux aides extérieures. Cette vision rejoint celle défendue par plusieurs dirigeants africains, notamment Ousmane Sonko et les chefs d’État de l’AES, qui militent pour une souveraineté économique renforcée.

La suspension temporaire de l’aide américaine constitue donc un véritable test pour les économies africaines. Pour les pays qui ont construit leur budget sur ces aides, le choc pourrait être brutal. En revanche, pour ceux qui cherchent à s’émanciper de la tutelle financière étrangère, cette situation représente une occasion de démontrer leur capacité à bâtir une économie résiliente et durable.

Le défi sera de mettre en place des chaînes de valeurs nationales, régionales et internationales capables d’attirer des investissements tout en garantissant une croissance inclusive. Si les États africains parviennent à relever ce défi, cette décision de Trump pourrait, contre toute attente, marquer un tournant positif pour le continent.

Plutôt qu’une catastrophe annoncée, le gel de l’aide américaine pourrait être un catalyseur pour un changement structurel dans la manière dont les États africains envisagent leur développement. Il appartient désormais aux gouvernements concernés de transformer cette contrainte en opportunité, en renforçant leur souveraineté économique et en repensant leurs stratégies de croissance.

Loin d’être une fatalité, cette situation pourrait bien être le début d’une ère où l’Afrique cesse d’être dépendante de l’aide internationale pour devenir un acteur économique pleinement autonome et respecté sur la scène mondiale.

Macky Sall à Washington pour le National Prayer Breakfast et une rencontre avec l’Atlantic Council

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, poursuit ses activités à l’international hors du cadre politique. Après un séjour à Abu Dhabi pour assister à la cérémonie de remise du Prix Sheikh Zayed, il s’est envolé pour Washington D.C., où il prend part, ce mercredi 5 février, au National Prayer Breakfast (Petit-déjeuner national de prière).

Le National Prayer Breakfast est un événement annuel organisé chaque premier jeudi du mois de février aux États-Unis. Créé en 1953 sous la présidence de Dwight D. Eisenhower, il est coparrainé par le Congrès américain et coordonné par la Fellowship Foundation. Ce rendez-vous réunit des leaders politiques, économiques et religieux du monde entier dans un cadre informel et convivial, favorisant les échanges autour de valeurs communes et de la spiritualité.

L’un des moments forts de cette rencontre est l’intervention du président des États-Unis, qui délivre un message axé sur la paix, la tolérance et la coopération. Ce forum constitue également une plateforme privilégiée pour le réseautage et les discussions entre dirigeants de différentes nations.

En marge de sa participation à ce grand rassemblement, Macky Sall sera reçu par l’Atlantic Council, l’un des plus influents think tanks américains. Spécialisé dans les questions de géopolitique, de sécurité et d’économie, l’Atlantic Council joue un rôle clé dans l’élaboration des stratégies internationales des États-Unis et de leurs partenaires.

L’ex-chef de l’État sénégalais pourrait échanger avec des experts et des décideurs américains sur divers sujets, notamment la gouvernance en Afrique, les enjeux économiques et les défis liés à la stabilité du continent.

Depuis la fin de son mandat, Macky Sall semble privilégier une présence active sur la scène internationale, participant à des événements majeurs et entretenant ses relations avec les acteurs politiques et économiques de premier plan. Sa participation au National Prayer Breakfast et sa rencontre avec l’Atlantic Council confirment cette orientation, qui pourrait s’inscrire dans une stratégie de repositionnement au sein des cercles d’influence internationaux.

Suspension de l’aide américaine : un programme de 319 milliards de FCFA pour l’électricité au Sénégal compromis

La décision du président américain Donald Trump de suspendre l’aide au développement destinée à plusieurs pays africains a suscité de vives inquiétudes au Sénégal. Cette mesure, qui affecte plusieurs programmes stratégiques, risque notamment d’avoir un impact direct sur le secteur énergétique du pays, en particulier sur le « Senegal Power Compact », un programme d’investissement de 550 millions de dollars (environ 319 milliards de FCFA).

Signé le 10 décembre 2018 entre le Sénégal et les États-Unis, le « Senegal Power Compact » est un accord de don destiné à améliorer l’accès à l’électricité et à soutenir la croissance économique du pays. Financé à hauteur de 550 millions de dollars par le Millennium Challenge Corporation (MCC), avec une contribution complémentaire de 50 millions de dollars du gouvernement sénégalais, ce programme devait permettre des avancées majeures dans le secteur énergétique.

Or, la suspension de l’aide américaine remet en question la mise en œuvre de ce projet crucial, mettant en péril des initiatives clés pour le développement énergétique du pays. Le programme visait notamment à moderniser les infrastructures électriques, à étendre le réseau d’approvisionnement en électricité et à favoriser l’accès à une énergie fiable pour les populations rurales et urbaines.

Profitant du lancement de la phase II du projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural à Fass Touré, dans le département de Kébémer, le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé son inquiétude face à cette suspension de l’aide américaine. Il a appelé les Sénégalais à se mobiliser et à compter sur leurs propres ressources pour assurer le développement du pays.

« Vous êtes au courant de cette décision du président américain, qui a suspendu toute aide au développement de certains pays africains. Ici, au Sénégal, nous avions un programme relatif à l’électricité, d’un montant d’environ 500 millions de dollars. Pouvons-nous toujours compter sur ce type de financement étranger ? Nous devons nous appuyer sur nos propres ressources et moyens », a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement a réaffirmé la volonté du nouveau régime de renforcer la souveraineté économique du Sénégal en s’appuyant davantage sur le capital humain et les ressources locales.

La décision de Donald Trump de suspendre l’aide au développement pour une période initiale de 90 jours s’inscrit dans une série de mesures visant à réévaluer l’impact et l’alignement de ces programmes sur la politique étrangère des États-Unis. Cette situation inquiète plusieurs pays africains, dont le Sénégal, qui dépend encore largement des financements étrangers pour certains projets stratégiques.

Dans ce contexte, le gouvernement sénégalais devra réfléchir à des stratégies alternatives pour garantir la continuité des projets en cours et préserver le développement du secteur énergétique, essentiel à la croissance économique du pays.

Le Sénégal et la France actent le retrait des troupes françaises d’ici septembre 2025

La présence militaire française au Sénégal vit ses derniers mois. Selon le journal Les Échos, les forces françaises, stationnées dans le pays depuis plusieurs décennies, quitteront définitivement le territoire sénégalais d’ici septembre 2025. Un processus de retrait déjà amorcé avec l’évacuation de trois emprises militaires à l’Arsenal de Dakar.

Le 31 décembre 2024, le président Bassirou Diomaye Faye annonçait officiellement la fin de la présence militaire française au Sénégal. Cette déclaration s’inscrivait dans la volonté de souveraineté affirmée par les nouvelles autorités sénégalaises. Depuis, les opérations de départ se sont accélérées.

Les emprises « Maréchal », « Saint-Exupéry » et « Contre-amiral Protêt », situées à l’Arsenal de Dakar, ont déjà été vidées, marquant le début d’un processus qui s’achèvera d’ici l’été 2025. Actuellement, environ 200 militaires français et leurs familles résident encore dans les bases de Ouakam et de Rufisque. Toutefois, ces installations seront transférées aux forces sénégalaises dans les mois à venir.

Les discussions entre Paris et Dakar ont pris une tournure plus concrète mi-janvier, lors de la visite du général Pascal Ianni, chef du Commandement pour l’Afrique, qui a rencontré le général Mbaye Cissé, chef d’état-major sénégalais. Cette rencontre a permis de poser les bases du retrait des Éléments français au Sénégal (EFS).

Par ailleurs, l’une des principales préoccupations concerne les infrastructures militaires françaises, notamment la base stratégique de Rufisque, qui héberge une station d’émission haute fréquence cruciale pour les communications militaires françaises en Afrique de l’Ouest. Cette installation revêt un intérêt particulier pour Paris, et son avenir fait l’objet d’âpres négociations.

Autre dossier délicat : le licenciement des employés sénégalais des EFS. Environ 150 travailleurs locaux ont entamé des discussions sur leurs conditions de départ et ont manifesté le 15 janvier pour réclamer des compensations et un possible reclassement.

La décision du retrait du Sénégal s’inscrit dans une reconfiguration plus large de la présence militaire française en Afrique. Après les départs du Mali, du Burkina Faso et du Niger, Paris semble opter pour une approche plus souple, reposant sur des partenariats ponctuels plutôt que sur des bases permanentes.

Cette réorganisation soulève aussi des questions de sécurité régionale, notamment en matière de lutte contre la pêche illégale et les pollutions maritimes. L’avion Falcon 50 M de la marine française, stationné à l’aéroport international Blaise-Diagne, joue un rôle clé dans ces missions, et son retrait pourrait laisser un vide opérationnel.

Le départ des troupes françaises marque un tournant historique pour le Sénégal, qui met ainsi fin à une présence militaire datant de l’indépendance en 1960. Il traduit également la volonté du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye de renforcer la souveraineté nationale et de redéfinir les relations avec la France.

Conflit en RDC : le président Diomaye Faye propose sa médiation

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, s’engage activement dans la recherche d’une solution au conflit qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans un contexte de tensions accrues, marquées par l’avancée des rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise aux abords de Goma, le chef de l’État sénégalais a pris l’initiative de contacter ses homologues congolais et rwandais pour favoriser un dialogue constructif.

Sur son compte X (anciennement Twitter), le président Diomaye Faye a révélé avoir eu des « entretiens téléphoniques fructueux » avec ses homologues Félix Tshisekedi (RDC) et Paul Kagame (Rwanda). Il a insisté sur l’importance d’explorer les pistes d’un dialogue franc pour parvenir à une paix durable dans la région.

Le président sénégalais a également souligné que « le Sénégal reste engagé en faveur de la stabilité et de la sécurité en Afrique et dans le monde ». Cette déclaration s’inscrit dans une tradition diplomatique où Dakar a souvent joué un rôle de médiateur sur le continent.

Le conflit à l’Est de la RDC est une crise majeure qui implique des acteurs locaux et internationaux. Depuis plusieurs années, la région du Kivu est le théâtre d’affrontements entre les forces congolaises et les rebelles du M23, accusés d’être soutenus par Kigali. Cette situation a conduit à une montée des tensions entre Kinshasa et Kigali, suscitant des inquiétudes sur un risque d’escalade régionale.

Face à cette crise, plusieurs tentatives de médiation ont déjà été entreprises, notamment par l’Union africaine et la Communauté d’Afrique de l’Est, mais sans parvenir à une désescalade durable.

L’initiative du président Diomaye Faye marque une volonté de Dakar de s’impliquer davantage dans les dossiers de paix et de sécurité sur le continent. Toutefois, la réussite de cette médiation dépendra de la volonté des parties en conflit à s’engager sincèrement dans un processus de dialogue.

Si le Sénégal n’a pas d’intérêts directs dans cette crise, son rôle neutre pourrait être un atout pour favoriser des discussions équilibrées. Reste à savoir si cette tentative de médiation pourra aboutir à des avancées concrètes dans la résolution de ce conflit complexe.

En affichant son engagement diplomatique, le président sénégalais inscrit son mandat dans une approche proactive de la politique africaine. Sa démarche pourrait également renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale comme un acteur clé dans la gestion des crises africaines.

Pakistan-Sénégal : 65 ans de relations diplomatiques célébrés à Dakar

Dakar a été le théâtre, ce mardi 28 janvier 2025, du lancement officiel des célébrations marquant les 65 ans de relations diplomatiques entre le Pakistan et le Sénégal. L’événement, organisé par l’ambassade de la République islamique du Pakistan, a mis en lumière la solidité des liens historiques entre les deux nations, ainsi que les perspectives de coopération future.

Lors de la cérémonie, l’ambassadrice du Pakistan au Sénégal, Saima Sayed, a rappelé l’importance du Sénégal en tant qu’acteur clé en Afrique de l’Ouest, notamment grâce à son rôle central au sein de la CEDEAO et de l’Union africaine. Elle a souligné que les 65 années de relations bilatérales témoignent d’un partenariat fondé sur la confiance, la coopération économique et le soutien mutuel sur la scène internationale.

Parmi les domaines de collaboration les plus marquants, l’ambassadrice a cité :

• Le commerce et l’agriculture : Le Pakistan exporte régulièrement du riz vers le Sénégal, un produit de première nécessité dans l’alimentation locale.

• La coopération éducative et diplomatique : Des formations sont offertes aux diplomates sénégalais, aux fonctionnaires et aux militaires dans divers domaines stratégiques.

• Les échanges commerciaux croissants : Les entreprises pakistanaises participent activement aux foires commerciales sénégalaises, tandis que les acteurs économiques sénégalais s’intéressent de plus en plus au marché pakistanais.

• Les secteurs stratégiques : L’ambassadrice a évoqué les opportunités de coopération dans les produits pharmaceutiques, le textile, les articles de sport et les machines agricoles.

L’événement a également été marqué par l’intervention de l’ambassadeur Ousmane Diop, représentant le ministère des Affaires étrangères du Sénégal, qui a réaffirmé la volonté du gouvernement sénégalais de renforcer ces liens. Il a souligné l’importance d’approfondir la coopération bilatérale dans les domaines de l’industrie, de la technologie et de la culture.

Un moment symbolique de cette célébration a été le dévoilement du logo officiel des 65 ans de relations diplomatiques. Celui-ci intègre deux monuments emblématiques : le Minar-e-Pakistan, symbole de Lahore, et le Monument de la Renaissance africaine, icône de Dakar. Cette représentation graphique incarne l’amitié durable entre les deux nations et leur vision commune d’un avenir prospère et pacifique.

L’ambassadrice Saima Sayed a exprimé l’espoir que cette année anniversaire serve de catalyseur pour approfondir la coopération entre les peuples et les gouvernements des deux pays. Elle a insisté sur l’importance de renforcer les liens commerciaux, culturels et éducatifs, afin de répondre aux défis communs et de favoriser un développement mutuellement bénéfique.

Le Président Bassirou Diomaye Faye reçoit Dr Senait Fisseha de la Fondation Susan Thompson Buffett pour renforcer la santé maternelle et infantile au Sénégal

Ce mardi après-midi, le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a reçu en audience Dr Senait Fisseha, vice-présidente de la Fondation Susan Thompson Buffett. Lors de cette rencontre tenue au Palais présidentiel, Dr Fisseha a exprimé la volonté de sa structure d’accompagner le Sénégal dans ses efforts de prévention et de renforcement de la santé maternelle et infantile.

La Fondation Susan Thompson Buffett, mondialement reconnue pour ses actions dans le domaine de la santé, a choisi de collaborer avec le Sénégal pour améliorer l’accès aux soins et réduire les taux de mortalité maternelle et infantile. « Nous croyons fermement que chaque femme et chaque enfant mérite un accès équitable à des soins de qualité. C’est pourquoi nous nous engageons à soutenir le Sénégal dans ses priorités de santé publique », a souligné Dr Fisseha.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, dans son intervention, a salué cette initiative et réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en partenariat avec les organisations internationales pour répondre aux défis sanitaires du pays. Il a également mis en avant les progrès déjà réalisés dans ce domaine grâce à des réformes stratégiques et des investissements accrus dans le secteur de la santé.

La rencontre a permis d’identifier plusieurs axes de collaboration, notamment le renforcement des infrastructures de santé, la formation du personnel médical et la sensibilisation des populations aux bonnes pratiques en matière de santé maternelle et infantile.

États-Unis : 1 689 Sénégalais menacés d’expulsion

Le 24 novembre 2024, les autorités américaines ont publié un registre faisant état de 1 689 Sénégalais menacés d’expulsion. Ces ressortissants figurent sur la liste de l’immigration américaine sous le coup d’un avis d’expulsion définitive. Ils font partie d’un total d’environ 1,5 million d’étrangers concernés par cette politique stricte.

Les pays les plus touchés par ces expulsions sont le Guatemala, le Honduras et le Mexique, qui enregistrent les nombres les plus élevés de ressortissants visés. Déjà, le 24 janvier dernier, soit quatre jours après un discours ferme du président Donald Trump, 265 Guatémaltèques ont été rapatriés par avion. Plusieurs vols similaires ont été signalés vers le Mexique, marquant une intensification des expulsions.

Lors de son investiture, le 20 janvier 2024, Donald Trump avait réitéré sa promesse de campagne en annonçant des mesures radicales pour stopper « toutes les entrées illégales » et expulser « des millions et des millions d’étrangers criminels ». Ces propos ont mis en alerte de nombreuses communautés immigrées aux États-Unis, y compris la diaspora sénégalaise.

Ce durcissement des politiques migratoires, couplé à une augmentation des contrôles, fragilise des milliers de familles. Certains des Sénégalais menacés risquent de perdre non seulement leurs emplois, mais aussi les liens sociaux et économiques qu’ils ont tissés aux États-Unis.

Face à cette situation préoccupante, les autorités sénégalaises doivent agir rapidement pour protéger leurs ressortissants. Le rôle des ambassades et consulats sera crucial pour accompagner les Sénégalais menacés d’expulsion, tout en cherchant à engager des discussions avec le gouvernement américain.

Cette crise met également en lumière les défis socio-économiques qui poussent de nombreux Sénégalais à quitter leur pays dans l’espoir de trouver de meilleures opportunités à l’étranger. Une solution durable nécessitera des efforts pour améliorer les conditions de vie au Sénégal et offrir des alternatives à l’émigration.

En attendant, les familles concernées vivent dans l’incertitude, redoutant à tout moment d’être séparées de leurs proches ou contraintes de quitter un pays où elles ont parfois passé des années.

Sénégal : Début effectif de la production gazière au champ Grand Tortue/Ahmeyin (GTA)

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment accueilli une délégation de British Petroleum (BP), conduite par Gordon Birell, vice-président exécutif de l’entreprise. L’objectif principal de cette rencontre était d’annoncer le démarrage effectif de la production gazière au champ Grand Tortue/Ahmeyin (GTA), un projet stratégique mené en collaboration entre le Sénégal et la Mauritanie.

Découvert en 2015, le champ GTA est situé à la frontière maritime des deux pays. Avec des réserves estimées à environ 20 TCF de gaz naturel (soit 530 milliards de mètres cubes), ce gisement représente l’une des plus grandes découvertes de gaz en Afrique. Les travaux, supervisés par les ministères de l’Énergie du Sénégal et de la Mauritanie, témoignent d’une coopération exemplaire entre les deux nations.

La première phase de ce projet ambitieux prévoit une production annuelle de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) et 35 millions de pieds cubes de gaz destinés à la consommation locale, notamment pour répondre aux besoins en production électrique.

Depuis la décision finale d’investissement en décembre 2018, d’importantes infrastructures ont été mises en place, notamment :

• Un hub terminal de GNL, situé à 10 km des côtes sénégalaises.

• Une plateforme offshore, installée à 35 km en mer.

Le projet GTA est porté par un consortium dirigé par British Petroleum, qui détient 53,3 % des parts, suivi de Kosmos Energy (26,7 %) et de PETROSEN, la société nationale sénégalaise (20 %). Ce partenariat public-privé illustre la capacité du Sénégal à mobiliser des investissements internationaux pour exploiter ses ressources naturelles de manière optimale.

Selon PETROSEN, le projet ambitionne une production totale de 10 millions de tonnes de GNL par an à terme, positionnant le Sénégal comme un acteur clé du marché énergétique mondial. Pour le pays, l’exploitation du gisement GTA marque une avancée stratégique majeure dans sa quête d’autonomie énergétique et de développement durable. Les volumes de gaz destinés à la consommation nationale devraient également réduire la dépendance du Sénégal aux énergies importées et stimuler la compétitivité économique.

Le démarrage de la production au champ GTA est donc une étape cruciale qui reflète non seulement le dynamisme de la coopération régionale, mais également le potentiel énergétique et économique du Sénégal. Avec ce projet, le pays consolide sa position sur la scène énergétique internationale tout en renforçant son infrastructure nationale.

Le Ministre Abass Fall décroche 1 000 opportunités d’emploi pour des Sénégalais au Qatar

Dans le cadre d’une visite officielle au Qatar, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Abass Fall, a annoncé une avancée significative dans le domaine de l’emploi. Ce mardi 21 janvier, le ministère a révélé via sa page Facebook que le ministre, accompagné d’une importante délégation, a réussi à négocier 1 000 opportunités d’emploi pour des Sénégalais dans divers secteurs d’activité.

Ces postes concernent des domaines clés tels que la technologie, les sciences, la médecine, la logistique, et bien d’autres. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement sénégalais d’étendre les perspectives professionnelles pour ses citoyens à l’étranger, tout en répondant aux besoins du marché du travail qatari.

Pour garantir un accès équitable à ces opportunités, la Direction de l’emploi a mis en place un mécanisme clair et inclusif. Une plateforme sera dédiée à la collecte des candidatures. Les postulants intéressés devront soumettre leur curriculum vitae sur cet outil numérique. Par la suite, des entretiens transparents seront organisés, basés sur les besoins spécifiques exprimés par les entreprises privées et les autorités qataries.

Cette réussite témoigne de l’engagement du ministre Abass Fall à diversifier les opportunités d’emploi pour les Sénégalais et à renforcer les partenariats stratégiques entre le Sénégal et le Qatar. Selon les autorités, cette initiative pourrait non seulement réduire le chômage mais également contribuer à la valorisation des compétences sénégalaises sur le plan international.

Visite de travail du Président ghanéen : Un nouveau chapitre dans les relations sénégalo-ghanéennes

Le vendredi 17 janvier 2025, le Sénégal a accueilli avec honneur Son Excellence John Dramani Mahama, Président de la République du Ghana, dans le cadre d’une visite de travail marquée par des échanges fructueux entre les deux nations. Reçu par le Président de la République du Sénégal, cette rencontre a mis en lumière l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre Dakar et Accra.

Les deux Chefs d’État ont réaffirmé leur engagement commun envers des principes fondamentaux tels que la démocratie, la bonne gouvernance et la défense des droits fondamentaux. Ces valeurs, piliers des relations bilatérales, continuent de guider les initiatives communes visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable en Afrique.

Les discussions ont particulièrement porté sur le renforcement de la coopération économique et commerciale, avec une volonté affirmée d’approfondir les échanges dans plusieurs secteurs stratégiques :

• Hydrocarbures : Une coopération accrue dans l’exploitation et la gestion des ressources naturelles.

• Défense et sécurité : Le partage d’expertise pour relever les défis sécuritaires communs, notamment dans la lutte contre le terrorisme.

• Éducation et santé : Le développement d’initiatives conjointes pour renforcer les systèmes éducatifs et sanitaires des deux pays.

• Tourisme : Une ambition commune de valoriser le patrimoine culturel et naturel pour attirer davantage de visiteurs.

Les deux présidents ont également abordé les défis régionaux, notamment la nécessité de consolider la paix et la stabilité au Sahel, une priorité dans un contexte marqué par l’insécurité croissante. La situation au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été au centre des discussions, les deux pays partageant la conviction que l’intégration régionale est essentielle pour relever les défis politiques et économiques de la région.

Cette visite de travail témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leur partenariat dans un esprit de solidarité et d’intégration africaine. La Présidence de la République du Sénégal a salué les perspectives prometteuses ouvertes par cette rencontre, affirmant que ce dialogue enrichira davantage les relations entre les deux pays.

Présence française en Afrique : Abdourahmane Tiani et Ibrahim Traoré dénoncent une stratégie de repli déguisé

Lors d’une interview accordée à la Radio Télévision du Niger (RTN) en décembre 2024, le président nigérien Abdourahmane Tiani a critiqué ce qu’il perçoit comme une manœuvre stratégique de la France en Afrique. Selon lui, malgré l’annonce officielle de la fermeture des bases militaires françaises dans plusieurs pays du continent, Paris poursuit ses “velléités néocoloniales” à travers un dispositif « invisible ».

Abdourahmane Tiani accuse la France de maintenir sa présence sur le continent sous des formes moins visibles. « Vous ne les verrez plus dans des bases, mais dans les ambassades ; ils seront là », a-t-il affirmé, suggérant que les installations militaires seraient remplacées par des dispositifs discrets pour préserver les intérêts stratégiques français en Afrique.

Le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a apporté un soutien appuyé à cette analyse. Lors d’une déclaration publique, il a réitéré son opposition à ce qu’il considère comme une simple réorganisation des forces françaises en Afrique. Selon lui, les bases militaires pourraient céder la place à des sociétés privées de sécurité qui continueront à protéger les intérêts français, notamment économiques.

« Les soldats seront là. Vous ne les verrez plus en tenue, rassemblés dans des bases. Ils vont se réorganiser, mais seront là », a-t-il insisté. Traoré a également ironisé sur les propos du président français Emmanuel Macron, qui avait assuré que les forces françaises ne sont pas en recul sur le continent : « C’est bien le cas, et nous le voyons clairement ».

Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de tensions croissantes entre certains pays africains et la France. Le retrait progressif des troupes françaises, notamment au Mali, au Burkina Faso, et plus récemment au Niger, marque une rupture symbolique dans les relations entre Paris et ses anciennes colonies. Cependant, les critiques formulées par Tiani et Traoré reflètent une méfiance envers les intentions françaises, accusées de s’adapter sans réellement renoncer à leur influence.

En réponse à ces accusations, Paris a maintenu que son désengagement militaire en Afrique vise à répondre aux aspirations des populations locales, tout en réaffirmant son souhait de maintenir des relations diplomatiques et économiques avec le continent. Néanmoins, cette transition vers des formes plus discrètes d’intervention, si elle est avérée, pourrait accentuer le sentiment d’une ingérence persistante.

La position des présidents nigérien et burkinabè illustre une volonté affirmée de redéfinir les relations de leurs pays avec les puissances étrangères, tout en renforçant leur souveraineté et leur autonomie stratégique. Ces prises de position résonnent avec une opinion publique africaine de plus en plus critique vis-à-vis des ingérences extérieures.

L’avenir des relations franco-africaines semble à un tournant décisif. Si les dirigeants africains comme Abdourahmane Tiani et Ibrahim Traoré appellent à une rupture nette avec les méthodes traditionnelles, la France devra redéfinir sa stratégie pour maintenir des liens avec le continent sans alimenter les tensions ni susciter davantage de méfiance. Une tâche délicate qui nécessitera une véritable remise en question des pratiques historiques et une écoute des aspirations des populations africaines.

Diplomatie sénégalaise : Nouveaux ambassadeurs en France et en Mauritanie

Lors du Conseil des ministres tenu récemment, le Président de la République a procédé à d’importantes nominations au sein du corps diplomatique sénégalais. Ces décisions marquent un tournant stratégique dans les relations bilatérales du Sénégal avec deux pays clés, la France et la Mauritanie.

Monsieur Baye Moctar DIOP, conseiller des affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, matricule de solde 604 129/B, a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, président de la République française.

Ancien ambassadeur du Sénégal en Belgique, Monsieur Diop apportera son expérience et son expertise pour renforcer les relations historiques et stratégiques entre Dakar et Paris. Sa nomination souligne la volonté du Sénégal de poursuivre des partenariats fructueux avec la France dans des domaines cruciaux tels que l’économie, l’éducation, la culture et la coopération sécuritaire.

Monsieur Diop succède ainsi à Monsieur El Hadji Magatte SEYE, qui occupait ce poste depuis plusieurs années et s’est distingué par son dynamisme dans la gestion des dossiers bilatéraux.

Monsieur El Hadji Magatte SEYE, conseiller des affaires étrangères principal, matricule de solde 515 893/G, a quant à lui été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie. Cette nomination marque une étape cruciale dans la diplomatie sénégalo-mauritanienne, caractérisée par des liens étroits et des enjeux majeurs, notamment dans les secteurs de la pêche, de l’énergie et de la gestion des frontières.

Monsieur Seye remplace Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions. Fort de son expérience acquise en France, il aura pour mission de consolider les relations de bon voisinage entre les deux pays, tout en œuvrant à une coopération mutuellement bénéfique.

Ces nominations reflètent la volonté du Président Macky Sall de redynamiser la diplomatie sénégalaise, en plaçant des cadres expérimentés à des postes stratégiques. Elles s’inscrivent dans une vision visant à renforcer le rôle du Sénégal sur la scène internationale et à promouvoir des partenariats solides avec ses principaux alliés.

Le Mali confirme son retrait officiel de la Cedeao : une rupture historique en Afrique de l’Ouest

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’apprête à perdre l’un de ses membres fondateurs, le Mali. Dans une correspondance officielle datée du 13 janvier 2025, le Dr. Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Cedeao, a confirmé que le retrait du Mali prendra effet le 29 janvier 2025. Cette décision, annoncée pour la première fois en janvier 2024 par le ministère malien des Affaires étrangères, marque un tournant significatif dans l’histoire de l’organisation régionale.

La décision malienne de quitter la Cedeao a été initialement formalisée par une note verbale adressée à l’organisation le 29 janvier 2024. Depuis, le climat politique entre le Mali et la Cedeao s’est progressivement détérioré, en grande partie en raison des tensions autour des sanctions économiques et politiques imposées suite aux coups d’État successifs au Mali, mais également au Burkina Faso et au Niger.

Lors de la 66e session de la Cedeao, tenue à Abuja le 15 décembre 2024, les chefs d’État de l’organisation ont pris acte de cette décision, conformément à l’article 91 du Traité révisé. Cet article régit les procédures de retrait des États membres.

Le Dr. Touray a annoncé que la Commission de la Cedeao engagera dès le 29 janvier 2025 les démarches nécessaires pour officialiser ce retrait. Une réunion technique entre les représentants du Mali et ceux de l’organisation sera organisée ultérieurement pour définir les modalités de cette séparation. Cette démarche vise à garantir une transition harmonieuse malgré les divergences.

Ce départ, considéré comme une rupture historique, pourrait fragiliser davantage la Cedeao. Déjà confrontée à des défis sécuritaires et politiques, notamment dans les États sahéliens, l’organisation perd un membre clé dans la lutte contre le terrorisme et pour la stabilité régionale.

Par ailleurs, ce retrait souligne l’échec de la médiation conduite par le président Diomaye Faye. Sa mission visait à rétablir les relations entre la Cedeao et les trois pays sous régime militaire – Mali, Burkina Faso et Niger – mais elle semble désormais dans l’impasse.

Ce divorce pourrait inciter le Mali à renforcer sa coopération avec d’autres blocs régionaux ou internationaux, notamment avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), voire à intensifier ses partenariats avec des puissances émergentes comme la Russie ou la Chine.

En quittant la Cedeao, le Mali envoie un signal fort : la volonté de redéfinir ses relations internationales, quitte à s’isoler partiellement de ses voisins immédiats. Cette décision aura sans doute des répercussions politiques et économiques dans les années à venir, non seulement pour le Mali, mais aussi pour l’ensemble de la région ouest-africaine.

Face à ce retrait, la Cedeao devra repenser ses stratégies pour maintenir sa crédibilité et son efficacité. Alors que les tensions géopolitiques et les crises sécuritaires s’intensifient, l’organisation est désormais confrontée à la nécessité de trouver un équilibre entre ses principes démocratiques et la réalité politique complexe de la région.

Ibrahim Traoré accuse Emmanuel Macron d’avoir “insulté tous les Africains”

Le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a vivement réagi aux propos tenus par Emmanuel Macron sur l’Afrique lors d’un discours prononcé il y a une semaine. Le chef de l’État français avait notamment évoqué « l’ingratitude » de certains pays africains envers la France, une déclaration qui a suscité de nombreuses réactions sur le continent.

Dans son discours, Emmanuel Macron avait déclaré : « Je crois qu’on a oublié de nous dire merci. Ce n’est pas grave, ça viendra avec le temps. L’ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c’est une maladie non transmissible à l’homme. » Des propos interprétés comme une critique adressée à certains pays africains ayant récemment demandé le départ des forces françaises de leur territoire.

Pour le capitaine Traoré, cette déclaration constitue une véritable offense. Lors d’une cérémonie officielle, il a estimé que Macron « a insulté tous les Africains ». Il a ajouté : « Voilà comment ce monsieur voit l’Afrique, voit les Africains. Nous ne sommes pas des humains à ses yeux. »

Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022 à la suite d’un coup d’État, Ibrahim Traoré, âgé de 36 ans, a adopté une posture résolument critique à l’égard de l’ancienne puissance coloniale. Le Burkina Faso fait partie des pays sahéliens, avec le Mali et le Niger, qui ont exigé le départ des forces françaises en 2023.

Cette tension s’inscrit dans un contexte plus large de rupture avec la France dans la région. Ces pays reprochent à Paris une politique perçue comme paternaliste et inefficace face à l’insécurité grandissante liée au terrorisme.

Lors de son discours, Ibrahim Traoré a également souligné la nécessité d’une rupture complète avec ce qu’il qualifie de « forces impérialistes ». Il a notamment déclaré : « Si vous voulez une rupture avec ces forces impérialistes, c’est simple, on dénonce les accords. Si on ne dénonce pas les accords, juste dire qu’ils quittent les bases [militaires], on n’a rien fait. »

Outre le Burkina Faso, d’autres pays africains ont récemment exprimé leur volonté de réduire ou de mettre fin à la présence militaire française sur leur sol. Le Tchad, par exemple, a dénoncé en novembre l’accord de coopération militaire et a exigé le départ des troupes françaises d’ici fin janvier. De son côté, le Sénégal a demandé la fermeture des bases militaires françaises et la fin de toutes les présences étrangères, selon un calendrier à définir.

La France, pour sa part, a entamé une réorganisation de son dispositif militaire en Afrique. Cependant, elle continue de maintenir des relations relativement stables avec certains pays comme la Côte d’Ivoire et le Gabon, même si un retrait progressif de ses forces est en cours.

RETRAIT DES ÉLÉMENTS FRANÇAIS DU SÉNÉGAL : Jean-Marie Bockel dévoile les origines de l’initiative

L’initiative de retrait des bases militaires françaises du Sénégal continue de susciter de vives discussions entre les autorités françaises et sénégalaises. Jean-Marie Bockel, envoyé spécial du président français Emmanuel Macron pour le continent africain, a récemment apporté des précisions

Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, Jean-Marie Bockel a expliqué que lors d’une rencontre entre les deux chefs d’État sénégalais et français, le président de la République sénégalais, Diomaye Faye, avait demandé du temps pour étudier la question du retrait des militaires français. « [Macron] a demandé à [Diomaye] s’il souhaitait le départ des éléments français. Ce à quoi le président sénégalais a répondu qu’il fallait lui laisser le temps d’étudier la question », a précisé Jean-Marie Bockel.
Bien que lors de sa campagne présidentielle et dans ses discours en fin d’année, Bassirou Diomaye Faye se soit montré clair sur la nécessité de voir les troupes françaises quitter le Sénégal, cette rencontre avec Emmanuel Macron semble avoir suscité une forme de réflexion supplémentaire de la part du président sénégalais. Bockel a indiqué que, « le 20 juin dernier, Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye se sont rencontrés. Le président français a demandé à son homologue s’il souhaitait le départ des éléments français. Ce à quoi le président sénégalais a répondu qu’il fallait lui laisser le temps d’étudier la question – c’est aussi ce qu’avaient dit les ministres que j’ai pu rencontrer. Le climat autour de ces discussions était plutôt bon. Puis le temps a passé, et les déclarations que l’on connaît ont été faites ».
Ce changement de ton a conduit l’Élysée à prendre des mesures concrètes, comme l’a souligné Jean-Marie Bockel : « Dès lors, nous allons mettre en œuvre le retrait des éléments français du pays ».
Cette initiative intervient dans un contexte global de réajustement des relations militaires entre la France et ses anciennes colonies africaines, notamment après des déclarations controversées du président Macron concernant la présence militaire française sur le continent. Ces propos ont particulièrement heurté les dirigeants africains. Le Sénégal, aux côtés du Tchad, a été l’un des premiers à réagir fermement, en démentant et en critiquant les propos du président français. Ousmane Sonko, Premier ministre, a adressé une réponse cinglante à Macron.
Interrogé sur ces réactions, Jean-Marie Bockel a expliqué que ces critiques étaient légitimes, tout en faisant une distinction entre le fond et la forme des propos. « C’est leur droit, mais il y a le fond et la forme », a-t-il affirmé. Il a ajouté : « Sur le fond, je suis d’accord avec ce qu’a dit le président de la République qui s’adressait, il faut le rappeler, aux opinions publiques africaines, mais aussi françaises. Il était normal qu’il exprime de l’amertume, voire une certaine exaspération vis-à-vis des discours tenus par certains pays, notamment au Sahel. Ce sont leurs dirigeants qui ont fait appel à l’armée française. Des soldats français sont morts au Mali ; j’en sais quelque chose, mon propre fils en fait partie ».
Pour Bockel, la France n’a pas à se soumettre aux désirs de tous les pays africains, mais a également le droit de défendre ses positions et d’exprimer ses désaccords. « Nous ne pouvons pas toujours être dans la repentance ou le mea culpa. Nous avons aussi le droit d’exprimer nos désaccords », a-t-il conclu.
Le retrait des troupes françaises du Sénégal s’inscrit dans une dynamique plus large de réajustement des relations franco-africaines, et ce dossier reste une priorité pour l’Élysée.
Depuis fin octobre 2024, « Le Dakarois Quotidien » a travaillé sur le projet de retrait des troupes françaises du Sénégal nourri par l’Élysée. Le 24 octobre, le journal avait déjà abordé les premières discussions sur ce retrait lors d’un Conseil de défense tenue par Paris, avant de revenir sur le sujet dans ses numéros du 29 novembre et du 7 janvier 2025.


Ledakarois

Visite officielle : Ousmane SONKO et Moctar Ould DJAY renforcent la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane SONKO, a effectué une visite officielle en Mauritanie ce lundi, où il s’est entretenu avec son homologue, le Premier ministre mauritanien Moctar Ould DJAY. Les discussions, qui se sont déroulées à la Primature, ont rassemblé les membres des délégations des deux pays, illustrant l’importance stratégique de cette rencontre pour les relations bilatérales.

Au cœur des échanges figuraient des dossiers prioritaires touchant des secteurs clés tels que la pêche, l’énergie, la sécurité et les transports. Ces thématiques reflètent les enjeux partagés par les deux nations, notamment la gestion durable des ressources halieutiques, le développement des énergies renouvelables, la lutte contre les menaces transfrontalières et l’amélioration des infrastructures de transport.

Parmi les sujets abordés, le Pont de Rosso a retenu une attention particulière. Ce projet stratégique, qui vise à relier les deux rives du fleuve Sénégal et à faciliter la circulation des personnes et des biens entre les deux pays, est actuellement exécuté à hauteur de 30 %.

Conscients des retards enregistrés, les deux parties ont convenu de la mise en place d’un comité technique chargé de lever les obstacles freinant l’avancement du chantier. L’objectif fixé est ambitieux : achever et livrer l’ouvrage d’ici au 31 juillet 2026.

Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le renforcement des liens entre le Sénégal et la Mauritanie. « Nous avons réaffirmé notre volonté commune de travailler main dans la main pour relever les défis communs et promouvoir le développement de nos deux nations », a déclaré Ousmane SONKO à l’issue des discussions.

Pour sa part, Moctar Ould DJAY a souligné l’importance de maintenir un dialogue permanent et de mobiliser les ressources nécessaires pour concrétiser les projets en cours.

Cette visite s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre les deux pays, avec une vision partagée pour un partenariat solide et durable, au service des populations sénégalaise et mauritanienne.

Le Président Bassirou Diomaye Faye reçoit le Général Abdel Fatah Al Burkhan : pour un dialogue en faveur de la paix au Soudan

Ce lundi 13 janvier 2025, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye a accueilli au palais de la République le Général Abdel Fatah Al Burkhan, président du Conseil souverain de transition du Soudan, dans le cadre d’une visite de courtoisie. Cette rencontre s’inscrit dans un contexte marqué par des tensions politiques et sécuritaires préoccupantes au Soudan, où les affrontements armés entre factions rivales menacent la paix et la stabilité dans le pays et la région.

Le Président Diomaye Faye a salué la démarche du Général Al Burkhan, soulignant les liens historiques et les valeurs communes qui unissent Dakar et Khartoum. Il a exprimé la solidarité du Sénégal envers le peuple soudanais, actuellement confronté à des épreuves graves et complexes.

Lors de leurs échanges, le chef de l’État sénégalais a réitéré l’engagement de son pays en faveur de la paix, de la stabilité et de la promotion des valeurs démocratiques en Afrique. Il a insisté sur la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes au Soudan, considérant que la concertation demeure la seule voie pour mettre fin durablement aux conflits en cours.

« Le Sénégal est prêt à contribuer, par le dialogue et la médiation, à la résolution des tensions qui affectent nos frères et sœurs soudanais. La paix est une responsabilité partagée que nous devons porter ensemble », a déclaré le Président Faye lors de cette occasion.

Le Général Abdel Fatah Al Burkhan a, pour sa part, exprimé sa gratitude envers le Sénégal pour son soutien constant. Il a également exposé les initiatives en cours pour ramener la stabilité au Soudan, tout en appelant la communauté internationale à accompagner ces efforts de manière constructive.

Cette rencontre reflète l’importance accordée par le Sénégal à la diplomatie et à la coopération régionale dans un contexte africain où les défis sécuritaires demeurent complexes. Elle réaffirme également la place du Sénégal comme acteur clé dans la promotion de la paix et du dialogue sur le continent.

Rencontre entre le Président de l’Assemblée nationale et l’Ambassadeur des États-Unis : un nouvel élan pour la coopération parlementaire

Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Monsieur El Malick Ndiaye, a reçu ce lundi 13 janvier l’Ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Monsieur Michael Raynor, accompagné d’une délégation de haut niveau. Cette rencontre, placée sous le signe de la coopération parlementaire, a permis de réaffirmer les liens solides entre les deux nations et d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration.

Dès l’entame de leur échange, l’Ambassadeur Raynor a adressé ses félicitations à Monsieur Ndiaye pour son élection à la tête de l’Assemblée nationale. Il a souligné l’importance stratégique de renforcer la coopération entre les parlements des deux pays afin de consolider les principes de bonne gouvernance et de transparence.

En retour, le Président Ndiaye a exprimé ses condoléances pour le décès de l’ancien président américain Jimmy Carter, saluant l’héritage laissé par ce défenseur de la paix et des droits de l’homme. Il a également témoigné sa solidarité avec les victimes de l’incendie dramatique qui ravage actuellement Los Angeles, marquant ainsi son attachement à des valeurs d’humanité et de compassion.

Lors de son intervention, Monsieur Ndiaye a salué l’excellence des relations bilatérales entre le Sénégal et les États-Unis. « Le soutien constant des États-Unis à notre pays témoigne de la profondeur de notre amitié. Il appartient à nos institutions parlementaires de renforcer ces liens à travers des partenariats innovants et constructifs », a-t-il déclaré.

Le Président de l’Assemblée nationale a insisté sur la nécessité de collaborer dans des domaines clés tels que la transparence, la gouvernance et le renforcement des capacités institutionnelles. Il a réaffirmé la volonté du Parlement sénégalais de s’inspirer des meilleures pratiques américaines pour renforcer l’efficacité des institutions démocratiques.

De leur côté, l’Ambassadeur Raynor et sa délégation ont rappelé l’engagement des États-Unis à soutenir activement les parlementaires sénégalais dans l’exercice de leurs missions. Ce partenariat stratégique s’inscrit dans une vision commune visant à promouvoir les valeurs démocratiques et à mettre en œuvre des projets structurants pour le développement des deux nations.

Cette rencontre marque une étape importante dans l’approfondissement de la diplomatie parlementaire entre le Sénégal et les États-Unis. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour relever les défis mondiaux tout en plaçant la bonne gouvernance, la transparence et la démocratie au cœur de leurs priorités.

Renforcement de la coopération sécuritaire entre le Sénégal et la Gambie : une rencontre au sommet

Le Palais présidentiel de Banjul a accueilli une rencontre d’importance stratégique le [date], marquée par la réception de l’Inspecteur Général de Police du Sénégal, Mame Seydou Ndour, et de sa délégation, par le Président gambien, Son Excellence Adama Barrow. Cette rencontre a illustré la volonté des deux pays de consolider leurs relations bilatérales, notamment dans le domaine de la sécurité.

Accompagné de l’Inspecteur Général de Police gambien, Seedy Mukhtar Touray, et d’une délégation comprenant des hauts responsables de la police gambienne, M. Ndour a été présenté au président Barrow, en présence de figures de premier plan telles que le Ministre de l’Intérieur Abdoulie Sanyang, le Conseiller à la Sécurité Nationale Abubakr Sulayman Jeng, et le Conseiller spécial du Président, Momodou Sabally.

Des discussions axées sur la coopération sécuritaire

Lors de cette audience, le Directeur Général de la Police gambienne, Seedy Mukhtar Touray, a salué les échanges constructifs ayant marqué cette visite, soulignant l’importance de la collaboration entre les forces de police des deux pays. Il a insisté sur le rôle clé de cette coopération dans la lutte contre des fléaux tels que la criminalité transfrontalière, les migrations irrégulières et d’autres menaces sécuritaires communes.

Dans son intervention, M. Mame Seydou Ndour a exprimé son honneur d’être reçu par le président Barrow, tout en transmettant les salutations chaleureuses du Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, et du peuple sénégalais. Il a réaffirmé les liens historiques et culturels qui unissent les deux nations, évoquant leur détermination mutuelle à promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

Le Président gambien, Adama Barrow, a salué l’initiative et la qualité des échanges entre les deux parties, rappelant les relations fraternelles entre la Gambie et le Sénégal. Il a mis en avant la nécessité d’un partenariat renforcé dans le domaine de la sécurité, en vue de relever les défis communs tels que les migrations irrégulières et la criminalité organisée.

Cette rencontre marque un nouveau jalon dans le rapprochement stratégique entre les deux pays, visant à assurer un avenir plus sûr et prospère pour leurs populations respectives. Les engagements pris lors de cette visite renforcent les perspectives d’une coopération durable, témoignant de l’importance accordée par les deux gouvernements à la préservation de la stabilité régionale.

Rencontre entre les Inspecteurs Généraux de Police du Sénégal et de la Gambie pour renforcer la coopération sécuritaire

L’Inspecteur Général de Police sénégalais, Mame Seydou Ndour, Directeur Général de la Police Nationale du Sénégal, a rencontré son homologue gambien, l’Inspecteur Général de Police Seedy Mukhtar Touray. Cette importante rencontre s’est tenue au quartier général de la police en Gambie.

L’objectif principal de cette rencontre était de renforcer la coopération bilatérale entre les deux forces de police dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière, le trafic de drogue, et les autres formes de délinquance qui affectent la sous-région.

Au cours de leurs échanges, les deux hauts responsables ont mis en avant la nécessité d’une collaboration renforcée et durable pour relever les défis sécuritaires communs. Ils ont notamment évoqué :

• La mise en place de mécanismes d’échange d’informations en temps réel pour améliorer la surveillance des frontières.

• L’organisation de formations conjointes pour les agents des deux pays afin de les préparer à répondre efficacement aux menaces transnationales.

• L’élaboration de stratégies communes pour combattre les nouvelles formes de cybercriminalité.

L’Inspecteur Général Mame Seydou Ndour a souligné l’importance de cette coopération pour garantir la sécurité des populations des deux pays. « La sécurité n’a pas de frontières. Ce partenariat avec nos frères gambiens est crucial pour consolider la paix et lutter efficacement contre les menaces criminelles », a-t-il déclaré.

De son côté, l’Inspecteur Général Seedy Mukhtar Touray a exprimé sa satisfaction pour cette visite, en rappelant les liens historiques entre les deux pays. Il a également salué l’engagement du Sénégal pour une approche concertée des défis sécuritaires.

Cette rencontre s’inscrit dans une série d’échanges réguliers entre les autorités des deux nations, qui partagent une frontière commune de près de 750 kilomètres. Elle marque une étape importante dans la volonté des deux pays de mutualiser leurs efforts pour instaurer une paix durable et un environnement sûr pour leurs populations.

Les deux parties ont convenu de poursuivre ces rencontres bilatérales et de travailler à la mise en œuvre rapide des décisions prises. Un comité technique mixte sera prochainement mis en place pour superviser les actions prioritaires identifiées lors de cette rencontre.

Le Président Bassirou Diomaye Faye présent à l’investiture de John Dramani Mahama au Ghana

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a honoré de sa présence la cérémonie d’investiture de Son Excellence John Dramani Mahama, élu Président de la République du Ghana. Cet événement, hautement symbolique, s’est déroulé ce jour dans un climat de ferveur populaire et a rassemblé de nombreux chefs d’État et de gouvernement venus des quatre coins du continent africain.

La cérémonie, organisée dans la capitale Accra, a marqué un moment important pour la démocratie ghanéenne et africaine. Le retour au pouvoir de John Dramani Mahama, connu pour sa vision panafricaine et son engagement en faveur de la paix, a suscité une immense adhésion tant au niveau national qu’international.

En participant à cet événement, le Président Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal envers les principes de solidarité et de coopération entre les nations africaines. Dans son discours prononcé en marge de la cérémonie, il a salué la maturité démocratique du peuple ghanéen et a rappelé l’importance de renforcer les liens d’amitié et de partenariat entre le Sénégal et le Ghana.

« L’Afrique a besoin d’une unité renforcée pour relever les défis de notre temps, qu’il s’agisse de la sécurité, du développement ou de la lutte contre les inégalités », a déclaré le Président Faye. Il a également mis l’accent sur la nécessité pour les dirigeants africains de travailler ensemble à construire un continent stable, prospère et résilient face aux enjeux mondiaux.

Cette cérémonie d’investiture, marquée par des danses traditionnelles, des discours inspirants et une forte participation populaire, témoigne une fois de plus du rôle central du Ghana comme modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest.

La participation du Président Faye traduit l’importance qu’accorde le Sénégal à la coopération régionale et à l’intégration africaine, deux piliers de la politique étrangère sénégalaise. Elle illustre également une volonté commune des dirigeants africains de construire un avenir où les valeurs démocratiques et le développement durable prennent une place centrale.

Ce moment fort de célébration et de fraternité africaine augure de nouvelles perspectives pour les relations bilatérales entre le Sénégal et le Ghana, ainsi que pour l’avenir d’une Afrique unie, ambitieuse et tournée vers le progrès.

Tensions autour des déclarations d’Emmanuel Macron sur le retrait des bases militaires françaises en Afrique

Les propos du Président français Emmanuel Macron, tenus lors de la conférence annuelle des ambassadeurs à l’Élysée ce lundi, continuent de susciter de vives réactions. Sa déclaration concernant un retrait “prétendument négocié” des bases militaires françaises au Sénégal et au Tchad a provoqué un tollé dans ces deux pays, ainsi qu’au sein de la classe politique française.

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a vivement réagi à ce qu’il considère comme une “sortie malvenue”. Selon lui, la France ne peut pas s’ériger en maître des décisions souveraines du Sénégal. Il a dénoncé des propos “arrogants” et rappelé que la souveraineté nationale du Sénégal n’est pas négociable. Cette déclaration fait écho à un climat de tension croissante entre la France et plusieurs pays africains, où la présence militaire française est souvent perçue comme intrusive.

De son côté, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a exprimé son indignation. Il a affirmé que “les discussions sur la présence militaire française sont de l’ordre de la souveraineté nationale et non le fruit d’un diktat ou d’une prétendue négociation imposée par Paris”. Selon lui, ces déclarations présidentielles montrent un mépris des réalités africaines et une méconnaissance des aspirations des peuples.

Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, n’a pas tardé à fustiger Emmanuel Macron. Dans une publication sur X (anciennement Twitter), il a écrit :

“Les propos du Président Macron à propos du départ prétendument négocié de l’armée française au Sénégal et au Tchad sont démentis par les deux pays. Encore une fois, la désinvolture et les paroles non maîtrisées aggravent les relations internationales de notre pays. La diplomatie insoumise permettra le moment venu d’autres résultats.”

Pour Mélenchon, ces propos illustrent une gestion diplomatique maladroite et désinvolte, qui contribue à détériorer l’image de la France à l’international, notamment en Afrique où la contestation contre l’influence française ne cesse de croître.

Cette polémique intervient dans un contexte où plusieurs pays africains, notamment au Sahel, ont manifesté leur volonté de réduire, voire d’éliminer, la présence militaire française sur leur territoire. Le Burkina Faso, le Mali, et plus récemment le Niger, ont déjà franchi ce cap, dénonçant des interventions qu’ils jugent contraires à leurs intérêts nationaux.

Le Sénégal et le Tchad, bien que partenaires historiques de la France, semblent eux aussi vouloir réaffirmer leur souveraineté face à une relation souvent perçue comme déséquilibrée. Les propos d’Emmanuel Macron, loin d’apaiser les tensions, risquent de renforcer ce sentiment d’exaspération dans les pays concernés.

Face à ces réactions acerbes, l’Élysée tente de minimiser l’incident, évoquant une possible “mauvaise interprétation” des propos du président. Cependant, cet épisode souligne les difficultés croissantes de la France à maintenir une présence militaire et une influence diplomatique en Afrique dans un contexte de montée des sentiments anti-français.

Alors que l’Afrique cherche à diversifier ses partenariats internationaux, notamment avec des puissances émergentes comme la Chine, la Turquie et la Russie, les déclarations d’Emmanuel Macron risquent de renforcer une rupture déjà amorcée. Le Président français devra, pour rétablir la confiance, démontrer une réelle volonté d’écouter et de respecter les aspirations des nations africaines.

RETRAIT DES TROUPES MILITAIRES FRANÇAISES : Sonko arrache l’initiative à Macron

Le 24 octobre 2024, avant même les annonces officielles faites par les présidents Diomaye Faye du Sénégal et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, « Le Dakarois Quotidien » a révélé en exclusivité la décision de Paris de retirer ses bases militaires des anciennes colonies françaises. Cette initiative, mûrie depuis plusieurs années, a été décidée lors d’un Conseil de défense qui a eu lieu en octobre 2024.
Face à la montée du sentiment anti-français et au développement du populisme et du nationalisme en Afrique francophone, la France, déjà fragilisée économiquement par la pandémie de Covid-19, a jugé nécessaire de revoir sa stratégie militaire sur le continent africain.
Dans un discours ce lundi, Emmanuel Macron a affirmé que cette décision était le fruit de longues négociations avec les chefs d’État africains.
Cependant, cette version des faits a été vivement contestée par le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko. Intervenant à la suite des déclarations de Macron, Sonko a réfuté l’idée d’une négociation ouverte et équitable.
Le « Dakarois Quotidien » vous présente ci-dessous les détails du discours de Macron ainsi que la réaction musclée de Sonko.

Ousmane Sonko répond à Macron : « Le Sénégal est un pays libre et souverain »

Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases français aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France.

Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée.
Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté , en tant que pays libre, indépendant et souverain.

Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la lybie avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande.

Présence militaire française en Afrique : une réorganisation sous tension

La France revoit sa présence militaire en Afrique. Le président Emmanuel Macron a annoncé, lors d’un discours devant ses ambassadeurs, une réduction significative des effectifs militaires français sur le continent, une décision qui suscite des réactions variées selon les pays concernés. Si certains États africains ont accueilli favorablement cette mesure, d’autres y voient une opportunité de consolider leur souveraineté en mettant fin à une présence héritée de l’époque coloniale.

De plusieurs milliers de soldats en 2021, le dispositif militaire français en Afrique comptera quelques centaines d’hommes d’ici 2025. Ces effectifs seront essentiellement concentrés sur des missions de formation et d’appui logistique, marquant ainsi une rupture avec les opérations militaires directes menées ces dernières années.

« Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence. Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce. Et parfois, il a fallu pousser », a déclaré Emmanuel Macron.

Cette réorganisation varie toutefois selon les pays. Voici un tour d’horizon des principales évolutions :

Le cas des pays sahéliens : Burkina Faso, Mali et Niger

Dans les pays du Sahel, les relations avec Paris se sont considérablement dégradées. Accueillies comme des forces de libération en 2013 lors de l’opération Serval au Mali, les troupes françaises ont vu leur légitimité contestée à la suite de plusieurs coups d’État militaires.

À Bamako, la junte dirigée par Assimi Goïta a opté pour un partenariat militaire avec le groupe russe Wagner. Le retrait des 2.400 militaires français a été acté en février 2022.

Au Burkina Faso, la dénonciation de l’accord relatif au statut des forces françaises a conduit au départ précipité des troupes en janvier 2023.

Quant au Niger, les militaires français ont été contraints de quitter le pays en décembre 2023, quelques mois après le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum.

Tchad : fin de soixante ans de coopération militaire

Le Tchad était jusqu’à présent le principal point d’ancrage de la France au Sahel. Cependant, fin novembre 2024, les autorités tchadiennes ont également demandé le retrait des troupes françaises, mettant fin à six décennies de coopération militaire.

Environ 1.000 militaires français étaient stationnés au Tchad. Ce chiffre a rapidement diminué avec le départ des avions de chasse et la rétrocession de la base de Faya-Largeau aux forces armées tchadiennes.

Sénégal : une rupture annoncée

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a surpris de nombreux observateurs en annonçant fin novembre 2024 la fermeture des bases militaires françaises sur le sol sénégalais. Selon lui, cette présence est incompatible avec la souveraineté nationale.

« La fin de toutes les présences militaires étrangères au Sénégal sera effective dès 2025 », a-t-il affirmé lors de ses vœux du Nouvel An.

Les effectifs militaires français au Sénégal sont déjà passés de 500 à un peu plus de 200 hommes en 2024, une réduction qui devrait se poursuivre jusqu’à leur départ total.

Côte d’Ivoire : un retrait concerté

En Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé la rétrocession du camp du 43e BIMA (bataillon d’infanterie de marine) de Port-Bouët à l’armée ivoirienne dès janvier 2025.

Toutefois, les relations entre Paris et Abidjan restent cordiales. Le retrait des troupes se fait de manière concertée, et une capacité d’accueil minimale sera maintenue en cas de déploiement futur.

Gabon : une présence réduite mais maintenue

Au Gabon, malgré le coup d’État qui a renversé Ali Bongo en 2023, les relations avec la France sont restées stables. Le nombre de militaires français a progressivement diminué, passant de 400 à 200 hommes. Leur mission est désormais axée sur la formation des forces locales.

Djibouti : le dernier bastion

Avec 1.500 hommes stationnés, Djibouti reste la plus importante base militaire française à l’étranger. Les accords militaires entre les deux pays ont été renouvelés en juillet 2024, confirmant la volonté de maintenir cette présence stratégique dans la Corne de l’Afrique.

La réorganisation du dispositif militaire français en Afrique marque la fin d’une époque où Paris jouait un rôle prépondérant dans la sécurité du continent. Si certains pays africains saluent cette décision comme un pas vers une pleine souveraineté, d’autres craignent un vide sécuritaire susceptible de profiter aux groupes armés et aux puissances concurrentes comme la Russie.

Présence militaire française en Afrique : Emmanuel Macron défend une réorganisation stratégique

Le président français, Emmanuel Macron, s’est exprimé ce dimanche sur la réorganisation de la présence militaire française en Afrique. Lors d’une intervention médiatique, il a tenu à clarifier la position de la France, insistant sur le fait que le retrait progressif des troupes françaises dans certains pays africains n’est pas un signe de recul, mais une stratégie réfléchie et concertée avec les chefs d’État africains.

« Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence. Comme nous sommes très polis, nous leur avons laissé la primauté de l’annonce », a déclaré le président français, affirmant que la France reste engagée sur le continent africain, mais sous de nouvelles modalités.

Macron a également dénoncé ce qu’il appelle une manipulation idéologique dans les discours anti-français, qu’il attribue à des réseaux panafricanistes influencés par des puissances étrangères, notamment la Russie. Il a pointé du doigt « une combinaison de faux intellectuels manipulant les réseaux sociaux, utilisant le désarroi d’une jeunesse et les intérêts de la Russie ou d’autres en Afrique ».

Le chef de l’État français a aussi critiqué les campagnes de désinformation liées au départ des troupes françaises de plusieurs pays africains, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. « Je dis ça parce que quand je lis une bonne partie de notre presse, il y a beaucoup de commentaires. Les gens regardent avec les lunettes d’hier, disent que c’est terrible. L’Afrique, on est en train de disparaître. Non ! On a choisi de bouger en Afrique parce qu’il fallait bouger. Mais on ne cède rien à la désinformation et aux ingérences », a-t-il martelé.

Le président français a tenu à souligner que la décision de réorganiser la présence militaire française découle d’une volonté de s’adapter aux réalités géopolitiques actuelles et aux aspirations des peuples africains. « Dans bien de ces pays, on ne voulait pas enlever l’armée française ou la réorganiser, mais on l’a assumé ensemble », a-t-il conclu.

Face à la montée des sentiments anti-français dans certains pays d’Afrique, Emmanuel Macron entend repositionner la France comme un partenaire stratégique, lucide et respectueux de la souveraineté des États africains. Cette approche vise à rétablir une relation apaisée entre la France et ses partenaires africains, tout en luttant contre les influences extérieures qui cherchent à déstabiliser ces relations historiques.

Le Président de l’Assemblée nationale renforce les liens diplomatiques avec l’Iran, le Sultanat d’Oman et le Qatar

El Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, a reçu en audience trois hauts représentants diplomatiques : Son Excellence Hassan Asgari, Ambassadeur de la République islamique d’Iran, Monsieur Said Rashid Hilal Alsaadi, Chargé d’affaires du Sultanat d’Oman, et Son Excellence Youssef bin Shaaban, Ambassadeur du Qatar.

Ces rencontres successives s’inscrivent dans une démarche de renforcement des relations entre le Sénégal et ces nations partenaires. Lors de ces échanges, El Malick Ndiaye a souligné l’importance des relations diplomatiques dans le développement économique, culturel et social, tout en mettant en avant le rôle crucial des parlementaires dans la consolidation des relations internationales.

Le Président de l’Assemblée nationale a exprimé son ambition de voir ces rencontres déboucher sur des initiatives concrètes. Ces initiatives pourraient, selon lui, ouvrir la voie à une coopération bilatérale accrue dans des secteurs clés tels que l’économie, la culture et la diplomatie.

El Malick Ndiaye a également réitéré son engagement à promouvoir une diplomatie parlementaire active, considérée comme un levier essentiel pour renforcer les échanges entre les nations. Ces audiences marquent ainsi un pas supplémentaire vers la dynamisation des relations bilatérales entre le Sénégal et l’Iran, le Sultanat d’Oman, ainsi que le Qatar.

Sénégal : La ministre Yassine Fall réaffirme la souveraineté nationale et le retrait des soldats français

La ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a confirmé le retrait des soldats français stationnés au Sénégal, tout en précisant que cette décision reflète la souveraineté nationale et ne traduit pas une rupture des relations avec Paris. Dans un entretien diffusé le samedi 28 décembre 2024 sur Al Jazeera, la ministre a détaillé la position du gouvernement sénégalais sur cette question sensible.

Selon Yassine Fall, demander à une armée étrangère de quitter le territoire national est un droit souverain et légitime. « Dire que l’armée étrangère présente dans votre pays doit retourner dans son pays d’origine n’est pas une impolitesse. C’est simplement une affirmation de notre souveraineté », a-t-elle affirmé.

La ministre a également insisté sur le fait que le Sénégal est parfaitement capable de garantir sa propre défense, soulignant que cette décision s’inscrit dans une logique de renforcement des institutions nationales et de contrôle total de son territoire.

Concernant le départ des soldats français, actuellement déployés dans deux bases militaires à Dakar, Yassine Fall a refusé de donner un calendrier précis. « Je ne vais pas vous donner de calendrier ici, je ne pense pas que ce soit nécessaire. Mais je considère que cela est déjà une évidence », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté : « En 2024, connaissant le Sénégal et la situation dans laquelle nous vivons, un pays ne peut pas dire : “Je ne pars pas”. »

La ministre a tenu à clarifier que cette demande ne signifie pas une rupture diplomatique avec la France. « La France reste un ancien et actuel partenaire du Sénégal », a-t-elle assuré, tout en précisant que demander à l’armée française de quitter le territoire ne revient pas à “chasser les Français”.

Elle a également évoqué les relations entre Dakar et Paris sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, qu’elle a qualifiées de « saines » et respectueuses. « Nous avons été en France à deux reprises, et les échanges se sont toujours déroulés dans un climat respectueux », a-t-elle rappelé.

Ces déclarations interviennent après que le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé, lors de sa déclaration de politique générale devant les députés, la volonté du Sénégal de fermer les bases militaires étrangères.

Cette décision s’inscrit dans une tendance observée dans plusieurs pays africains, où les questions de souveraineté et de coopération militaire avec des puissances étrangères suscitent des débats intenses.

Alors que les discussions se poursuivent entre Dakar et Paris, le Sénégal entend assumer pleinement sa souveraineté tout en préservant des relations équilibrées avec ses partenaires internationaux.

Visas : Ousmane Sonko annonce l’application du principe de réciprocité

Lors de sa déclaration de politique générale (#DPG) ce vendredi 27 décembre, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé l’instauration du principe de réciprocité pour la délivrance de visas. Cette mesure ciblera les pays qui exigent des visas pour les ressortissants sénégalais, mais la liste des nations concernées reste à préciser.

“Tout pays imposant un visa aux Sénégalais devra s’attendre à une mesure équivalente de notre part”, a déclaré le Premier ministre, soulignant ainsi la volonté du Sénégal de garantir une égalité de traitement sur la scène internationale.

Ousmane Sonko a également indiqué que des discussions seraient entamées avec les pays des catégories B (dispensés de visa pour entrer au Sénégal) et C (nécessitant un visa d’entrée). L’objectif est d’obtenir la gratuité des visas pour les citoyens sénégalais, toujours sur la base du principe de réciprocité.

Aliou Mamadou Dia : Retour à la diplomatie après la présidentielle de 2024

Candidat malheureux à l’élection présidentielle sénégalaise de 2024 sous les couleurs du Parti pour l’Unité et le Rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia a rapidement rebondi. Après avoir échoué à briguer la magistrature suprême, il retourne à ses anciennes fonctions en tant que représentant résident du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) au Libéria.

Selon le quotidien Les Échos, cette nomination marque un tournant dans la carrière de l’ancien candidat, qui retrouve ainsi la scène internationale où il avait déjà acquis une solide expérience. Aliou Mamadou Dia, connu pour son engagement en faveur du développement durable et de la gouvernance inclusive, reprend donc les rênes d’une mission cruciale dans un pays en pleine reconstruction économique et sociale.

Ce retour à la diplomatie met en lumière une réalité souvent évoquée par feu Abdoulaye Wade, ancien président du Sénégal, surnommé « Gorgui national » : « La politique n’est pas un métier, il faut travailler, beaucoup travailler, toujours travailler. » En effet, pour Aliou Mamadou Dia, l’échec électoral n’a pas signifié la fin de son parcours professionnel ou de son engagement pour le développement.

Au Libéria, Aliou Mamadou Dia devra gérer des projets complexes, allant du renforcement des institutions publiques à la lutte contre la pauvreté, en passant par des initiatives visant à promouvoir la paix et l’égalité. Cette nomination illustre également l’importance des compétences et de l’expertise qu’il a su développer tout au long de sa carrière.

Ousmane Sonko accueilli à Banjul par Adama Barrow : Un nouvel élan pour les relations Sénégal-Gambie

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a été reçu avec les honneurs ce jeudi à la State House de Banjul par le Président gambien, Adama Barrow. Cette rencontre, empreinte de cordialité et de fraternité, symbolise un tournant prometteur dans les relations bilatérales entre les deux pays voisins.

Lors de leur entretien, les deux dirigeants ont abordé des sujets cruciaux, tels que la sécurité transfrontalière, l’intégration économique régionale, ainsi que les projets de développement communs. En ces temps marqués par des défis régionaux croissants, la volonté de coopération mutuelle apparaît comme une réponse stratégique pour relever ensemble les enjeux auxquels font face le Sénégal et la Gambie.

Ousmane Sonko a souligné l’importance de renforcer les liens historiques et culturels entre les deux peuples. « Le Sénégal et la Gambie partagent une histoire, une géographie et une destinée communes. Il est de notre devoir de consolider cette amitié pour assurer un avenir prospère à nos populations », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur la nécessité d’une collaboration accrue dans des domaines stratégiques tels que le commerce, la culture et les infrastructures transfrontalières.

De son côté, le Président Adama Barrow a salué les efforts constants du Sénégal pour promouvoir la stabilité en Afrique de l’Ouest. « La Gambie et le Sénégal sont comme deux branches d’un même arbre. Notre collaboration est essentielle pour le développement de notre région », a-t-il affirmé. Adama Barrow a également réitéré l’engagement de son pays à travailler main dans la main avec le Sénégal pour relever les défis liés à la paix et à la prospérité dans la sous-région.

Cette visite officielle du Premier ministre sénégalais s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer les liens diplomatiques et économiques entre Dakar et Banjul. Elle témoigne de la volonté commune des deux nations d’œuvrer pour un avenir marqué par une coopération mutuellement bénéfique.

Ousmane Sonko en Gambie pour renforcer la coopération sénégalo-gambienne

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est arrivé ce mercredi 19 décembre 2024 à Banjul, en Gambie, pour une visite de travail et d’amitié de deux jours. À son arrivée, il a été chaleureusement accueilli par le Vice-Président gambien, Muhammed B.S. Jamlow, marquant ainsi l’importance des relations bilatérales entre les deux pays voisins.

Cette visite est placée sous le signe du renforcement de la coopération économique et commerciale. Ce jeudi 19 décembre, M. Sonko et son homologue gambien co-présideront la 2e édition du Forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien, un événement majeur visant à promouvoir les échanges commerciaux et à attirer des investissements entre les deux nations.

Le programme se poursuivra ce vendredi avec la tenue de la 5e Session de la Commission consultative conjointe. Cette instance est chargée du suivi et de l’évaluation des accords de coopération bilatérale. La rencontre permettra de dresser un bilan des progrès réalisés et d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration dans divers secteurs, tels que les infrastructures, l’énergie et l’agriculture.

En marge de ces travaux, le Premier ministre sénégalais et sa délégation effectueront des visites sur le terrain pour mieux appréhender les projets communs en cours et explorer de nouvelles pistes de partenariat.

Cette visite traduit la volonté des deux pays de consolider leur partenariat historique et de renforcer leur rôle stratégique au sein de la sous-région ouest-africaine.

66e session ordinaire de la CEDEAO : Bassirou Diomaye Faye en médiateur pour apaiser les tensions avec l’AES

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, participe ce dimanche 15 décembre 2024 à la 66e session ordinaire des Chefs d’État de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Abuja, au Nigéria. Arrivé la veille dans la capitale nigériane, il a été accueilli avec tous les honneurs par les autorités locales, soulignant son rôle central dans ce sommet crucial.

Cette rencontre intervient dans un contexte particulièrement tendu, marqué par la crise entre la CEDEAO et l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette confédération, formée en juillet 2024 par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, remet en cause l’autorité et la politique de la CEDEAO dans la région. Ces trois pays, sous régimes militaires, ont souvent dénoncé les sanctions et décisions prises par l’organisation ouest-africaine, qu’ils jugent contraires à leur souveraineté.

Le sommet d’Abuja vise à trouver des solutions pour apaiser les tensions, renforcer la stabilité régionale et éviter de nouvelles escalades.

Connu pour son engagement en faveur de la paix et de la diplomatie, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est engagé à jouer un rôle de médiateur entre la CEDEAO et les États du Sahel. Dans une déclaration avant son départ de Dakar, il a réaffirmé l’importance du dialogue :

Bassirou Diomaye Faye a souligné la nécessité de dépasser les différends politiques et institutionnels pour garantir la cohésion entre les États de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

Au-delà des tensions avec l’AES, plusieurs autres sujets d’importance figurent à l’ordre du jour de cette 66e session :

  • La lutte contre l’insécurité dans la région, notamment face à la recrudescence des attaques terroristes ;
  • La coordination économique et les défis liés à l’intégration régionale ;
  • La question des transitions politiques en cours dans certains pays membres.

Ce sommet représente un véritable test pour la CEDEAO, qui cherche à affirmer son rôle d’organisation incontournable dans la résolution des crises régionales. Cependant, le poids grandissant de l’AES pourrait redessiner les dynamiques de pouvoir en Afrique de l’Ouest.

Le leadership et la capacité de médiation de Bassirou Diomaye Faye seront particulièrement scrutés, alors que la stabilité et l’unité de la région restent en jeu.

En conclusion, cette 66e session pourrait marquer un tournant dans les relations entre la CEDEAO et les États du Sahel. Le Sénégal, en tant qu’acteur clé, s’emploiera à rapprocher les positions pour éviter une fragmentation régionale qui nuirait à tous.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Abuja à l’occasion du 66ème Sommet de la CEDEAO

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour Abuja, capitale de la République fédérale du Nigeria. Il y représentera le Sénégal à la soixante-sixième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui se tiendra le 15 décembre 2024.

Ce sommet crucial réunira les dirigeants des 15 pays membres de la CEDEAO pour aborder des questions essentielles à l’intégration régionale, à la paix et à la sécurité en Afrique de l’Ouest. Parmi les thématiques phares de cette rencontre figurent la gestion des transitions politiques dans certains États membres, le renforcement de la coopération économique et commerciale, ainsi que les stratégies pour faire face aux défis sécuritaires liés au terrorisme et à l’instabilité régionale.

Le Président Faye, fervent défenseur de l’unité régionale et du développement durable, devrait également plaider en faveur d’une plus grande solidarité entre les pays membres, notamment dans les domaines de la lutte contre la pauvreté et de la résilience climatique.

La CEDEAO, fondée en 1975, joue un rôle central dans la promotion de la stabilité politique et du développement économique en Afrique de l’Ouest. Ce sommet revêt une importance particulière alors que la région est confrontée à des défis complexes, allant des coups d’État récents à la nécessité de relancer l’intégration économique post-pandémie.

Le Chef de l’État sénégalais est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des membres du gouvernement, des conseillers diplomatiques et des représentants des secteurs économiques clés. La présence du Sénégal à cette rencontre témoigne de son engagement constant envers les objectifs de la CEDEAO et son rôle de leader dans les initiatives régionales.

Le sommet de la CEDEAO s’ouvrira officiellement demain à Abuja, avec des discussions qui devraient aboutir à des résolutions clés pour l’avenir de la région.

Rencontre entre les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Abdelmadjid Tebboune : vers un partenariat renforcé

Nouakchott, 10 décembre 2024 – En marge de la Conférence africaine sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien fructueux avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Cette rencontre bilatérale a été l’occasion pour les deux dirigeants de réaffirmer leur engagement commun à renforcer les relations de coopération entre le Sénégal et l’Algérie. Au centre des discussions figuraient des thématiques stratégiques telles que l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, des domaines cruciaux pour le développement durable des deux nations.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la qualité des relations historiques entre les deux pays, tout en exprimant son souhait d’approfondir les partenariats dans des secteurs clés comme l’économie, la culture, et les échanges académiques. De son côté, le Président Abdelmadjid Tebboune a insisté sur l’importance d’une coopération sud-sud, mettant en avant la nécessité de mutualiser les efforts pour relever les défis communs du continent africain.

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens diplomatiques et de consolidation des relations économiques et sociales entre le Sénégal et l’Algérie. Les deux chefs d’État se sont engagés à initier des projets concrets pour stimuler les échanges entre leurs pays, notamment à travers des partenariats éducatifs et des initiatives en faveur de la jeunesse.

La conférence, qui a rassemblé de nombreux dirigeants africains, experts et organisations internationales, a offert une plateforme idéale pour promouvoir des solutions innovantes en matière d’éducation et d’employabilité, dans un continent où la jeunesse représente une ressource inestimable pour le futur.

En conclusion, cette rencontre a marqué une étape importante dans le rapprochement entre Dakar et Alger, promettant de nouvelles perspectives pour un partenariat durable au service des deux peuples.

Conférence de l’Union Africaine à Nouakchott : construire une Afrique résiliente et dynamique grâce à l’éducation et l’employabilité

La capitale mauritanienne, Nouakchott, a accueilli l’ouverture de la Conférence de l’Union Africaine sur l’Éducation, la Jeunesse et l’Employabilité, un événement d’une importance cruciale pour l’avenir du continent africain. Placée sous la présidence de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie et Président en exercice de l’Union africaine, la conférence a rassemblé une pléiade de personnalités influentes.

Parmi elles, le Président Bassirou Diomaye Faye, des ministres de l’Éducation et des Finances, ainsi que des experts et représentants de la société civile, se sont réunis autour du thème central : « Éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21e siècle ».

Prenant la parole lors de cette rencontre, le Président Faye a mis en exergue le rôle central des jeunes Africains dans le développement du continent. « Les jeunes, qui représentent plus de 60 % de la population africaine, ne sont pas seulement notre avenir, mais également notre présent », a-t-il affirmé avec conviction.

Il a souligné l’importance d’une éducation inclusive et de qualité pour briser les cycles de pauvreté, en insistant particulièrement sur les besoins des jeunes filles et des communautés rurales souvent laissées pour compte. Selon lui, « investir dans l’éducation, c’est investir dans un avenir où l’Afrique pourra répondre à ses propres défis avec des solutions africaines ».

Dans un appel vibrant, le Président Faye a exhorté les chefs d’État africains à travailler ensemble pour bâtir une économie capable de répondre aux aspirations de la jeunesse et de retenir ses talents. Il a plaidé pour des politiques favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat et la formation professionnelle, afin de transformer la jeunesse en moteur de croissance et de résilience pour le continent.

La conférence de Nouakchott marque un tournant dans les efforts africains pour aligner les stratégies éducatives sur les besoins réels du marché du travail. Les débats, riches et diversifiés, se concentreront sur des solutions pratiques pour améliorer les systèmes éducatifs, promouvoir l’accès aux technologies et développer des politiques publiques favorisant l’emploi des jeunes.

Ce sommet, placé sous le signe de l’espoir et de l’unité, montre que l’Afrique est résolue à faire de sa jeunesse un levier de transformation et un pilier pour le développement durable.

EFFECTIVEMENT EXCELLENCE, LE SENEGAL RESTE OUVERT par (Mamadou Cissé)

« Le Sénégal n’est la chasse gardée de personne, si ce n’est celle du peuple sénégalais, seul habilité à défendre ses intérêts. Nous sommes ouverts à tous les pays, à condition qu’ils trouvent des opportunités d’investissement et de partenariat respectant nos principes, notamment celui du respect mutuel. »

Tels sont les mots du President de la République Bassirou Diomaye Faye en marge du 22e Forum de Doha qui vient de se tenir au Qatar.

Oui le Sénégal est un pays souverain et vient de le démontrer une nouvelle fois en organisant en un an Education scrutins transparents et sans contestation. Le pays est souverain aussi car il fixe son agenda international et malgré l’alternance continue de coopérer avec ses partenaires internationaux. Mais il faut se garder de confondre souveraineté et fermeture. Le nationalisme ne veut pas dire une fermeture sur soi au mépris de la coopération internationale censée attirer des investissements étrangers.
Hélas dans les flancs du régime existent des activistes partisans d’une ligne fermeture fermeture ou de rapprochement avec les pays de l’AES au mépris de la tradition d’ouverture économique du pays de la teranga.
De par sa position geo-économique, et grâce à son économie dynamique et ses infrastructures modernes, le Sénégal, hub Ouest africain, est une porte stratégique vers un marché de plus de 300 millions de consommateurs de la CEDEAO.
Ainsi pour un équilibre diplomatique il est essentiel de maintenir une neutralité intelligente sans compromettre les relations existantes.
« Aucun pays, y compris le Qatar, n’est exclu de devenir un partenaire stratégique ».

En effet,au delà de sa stabilité democratique, le Sénégal dispose d’un potentiel minier et énergétique attractif (zircon, phosphate, pétrole) offrant des opportunités de diversification économique. Cette ressource permet au pays d’ouvrir ses portes aux différents investisseurs européens, américains, asiatiques avec un partenariat gagnant-gagnant. Nos nouvelles autorités ont pour mission de « refonder notre système économique et social afin de bâtir un avenir prospère et inclusif ».
Cet avenir prospère impose de maintenir notre position d’Etat démocratique, ouvert et crédible dans le maintien et le renforcement de ses partenariats économiques traditionnels.

Mamadou Cissé Journaliste

SITUATION ÉCONOMIQUE DIFFICILE : Karim Wade pour décanter la situation ?

Le Sénégal traverse une crise économique majeure, caractérisée par une détérioration de ses principaux indicateurs financiers. Dans ce contexte préoccupant, Karim Wade, ancien ministre d’État et actuel responsable du Fonds souverain d’investissement du Qatar en Afrique, semble se poser en acteur clé pour relancer l’économie du pays.

Le Sénégal traverse une période économique particulièrement délicate, exacerbée par une série d’indicateurs inquiétants qui fragilisent la stabilité financière du pays. La récente dégradation de la note du Sénégal par les agences de notation internationales (Moody’s et S&P) met en évidence les difficultés de l’économie sénégalaise. Les points de notre pays ont ainsi dégringolé, allant de Ba3 à B1, accompagnés d’une perspective « négative », signalant un climat de méfiance des investisseurs envers l’avenir économique du pays.

Cette situation alarmante est d’autant plus problématique que le Sénégal fait face à une série de défis financiers internes, notamment un gel du programme d’aide du FMI et une chute des recettes fiscales. En effet, les recettes fiscales de l’État qui s’élevaient à 1 866 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2023 ont dégringolé à seulement 1 092 milliards de FCFA à la même période en 2024, marquant une baisse de 41 % en un an. Cette baisse des recettes s’inscrit dans un contexte de réduction de la confiance des investisseurs, notamment au sein de l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA), comme en témoigne l’échec partiel de l’émission obligataire du gouvernement sénégalais. Bien que l’émission en novembre ait attiré des souscriptions pour un montant supérieur à l’objectif initial, soit 133,78 milliards de FCFA contre 130 milliards visés, le Trésor public n’a pu récolter que 91,78 milliards, soit 30 % de moins que prévu.

Dans ce climat économique tendu, une figure se distingue comme acteur potentiel de redressement : Karim Wade, l’ancien ministre d’État et fils de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade. Désormais à la tête du Fonds souverain d’investissement du Qatar en Afrique, Karim Wade joue un rôle crucial en tant qu’intermédiaire dans les relations économiques entre le Sénégal et le continent.

L’influence de Karim Wade dans le domaine des investissements dans le monde arabe n’est pas nouvelle. En 2008, il avait déjà réussi à attirer de nombreux investisseurs lors du sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), consolidant ainsi sa position d’intermédiaire incontournable pour les investisseurs du Golfe.

Ce rôle de facilitateur a été récemment illustré par l’organisation de la visite officielle de Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, au Qatar. Ce voyage a permis la signature de plusieurs accords bilatéraux, marquant ainsi un renforcement des relations économiques et diplomatiques entre les deux nations.

Karim Wade, avec ses relations privilégiées et son influence dans les cercles économiques du Golfe, pourrait s’avérer être une clé pour l’avenir économique du Sénégal. En tant que gestionnaire du Fonds souverain du Qatar, il dispose de leviers importants pour attirer des investissements à travers les pétrodollars, notamment dans des secteurs comme les infrastructures, l’énergie ou les nouvelles technologies. Ces financements pourraient être un soutien précieux pour l’économie sénégalaise.

Cependant, si ces fonds peuvent contribuer à la relance économique, il est essentiel que leur utilisation soit orientée vers des projets structurants et durables.

Penda THIAM

PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAISE AU SÉNÉGAL

« Farlu Jotna–Forces vives du Sénégal » veut tourner la page d’une époque révolue

Le mouvement « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal », est pour le départ définitif de l’armée française du Sénégal. Pr Malick Kane et ses camarades pensent qu’il est temps que la nation prenne son destin en main « en tournant définitivement la page du colonialisme ». Mais, ils demandent cependant de ne pas, rompre tout lien avec la France. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a annoncé, le 28 novembre dernier, la fin de la présence militaire française au Sénégal. Ce qui, selon le Professeur Elhadj Malick Kane, Président « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal », « signifiera à terme le départ des 350 soldats encore engagés » au Sénégal. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce dimanche, Pr Kane et ses camarades trouvent que cette demande ne résulte pas d’une décision arbitraire ni d’un coup de tête du Président Faye, mais est le fruit d’un long processus remontant aux indépendances.
« Après plus de 60 ans d’indépendance et un fonctionnement démocratique des institutions sans discontinuer depuis cette période, il est temps que notre nation prenne son destin en main en tournant définitivement la page du colonialisme et en assurant lui-même, comme tout pays souverain, sa propre sécurité », lit-on dans un document rendu public ce dimanche par le Professeur Elhadj Malick Kane, président « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal ». Poursuivant, la communiqué d’ajouter: « pour garantir son intégrité territoriale ainsi que la paix à l’intérieur de ses frontières, le Sénégal est doté d’une armée et d’une gendarmerie modernes et bien équipées. Engagée dans de nombreuses missions de la paix à travers le monde pour les Nations Unies, l’armée sénégalaise est reconnue pour ses qualités. Elle pourra largement assurer la sécurité des Sénégalaises et Sénégalais ».
Selon toujours le professeur Elhadj Malick Kane, si cette présence de l’armée française est clairement anachronique, il ne faut, cependant, pas couper tout lien avec la France. « Nous ne pouvons pas effacer notre histoire commune. Nous devons entretenir le partenariat privilégié qui nous lie avec ce pays tant sur les plans culturels, économiques, industriels, de la recherche et de la formation. Nous devons également nouer des relations avec d’autres Etats pour faire entendre notre voix et privilégier nos intérêts », a conclu le Pr Kane et ses camarades.

A. Saleh

Bassirou Diomaye Faye au Forum de Doha : une vision ambitieuse pour le Sénégal et l’Afrique

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a marqué la clôture de son séjour à Doha en participant ce dimanche au prestigieux Forum de Doha. Dans son intervention, il a livré un message fort et inspirant, mettant en lumière sa vision d’un Sénégal et d’une Afrique résilients, ambitieux, et ouverts sur le monde.

Sur la scène du Forum, le chef de l’État a souligné le rôle central des jeunes dans la construction de l’avenir du Sénégal et de l’Afrique. « Malgré les défis auxquels nous sommes confrontés, nous devons écrire l’avenir avec ambition et détermination », a-t-il déclaré. Bassirou Diomaye Faye a également insisté sur l’importance d’une approche décomplexée face aux problématiques globales, plaçant la jeunesse au cœur des solutions innovantes et durables.

La cellule de communication de la présidence, via un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), a salué cette prise de parole, mettant en avant l’image d’un leader visionnaire et engagé.

Avant son passage au Qatar, le président sénégalais avait entamé son déplacement le 4 décembre dernier par une visite aux Émirats arabes unis. Ce voyage s’inscrit dans une dynamique de renforcement des partenariats stratégiques entre le Sénégal et ces nations du Golfe, dans des domaines variés tels que l’économie, les infrastructures, et la technologie.

Ce déplacement a permis de consolider la position du Sénégal sur la scène internationale, tout en attirant des opportunités d’investissement favorables au développement national.

Le chef de l’État devrait regagner Dakar au plus tard ce lundi 9 décembre 2024. Son retour sera scruté de près, notamment alors que des enjeux majeurs attendent son gouvernement, allant des questions de gouvernance économique aux préparatifs pour les grandes échéances politiques et sociales à venir.

Par cette intervention au Forum de Doha, Bassirou Diomaye Faye continue de façonner l’image d’un Sénégal tourné vers l’avenir, porté par une jeunesse ambitieuse et des partenariats internationaux solides.

Vers un Partenariat Stratégique : Rencontre entre Président Bassirou Diomaye Faye et l’Émir du Qatar à Doha

À Doha, j’ai eu le plaisir de rencontrer Son Altesse Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Émir du Qatar.

Nos échanges ont porté sur le renforcement des relations bilatérales, la promotion d’investissements stratégiques et la coopération pour relever les défis régionaux et globaux.

Ensemble, nous avons convenu d’œuvrer pour un partenariat durable, fondé sur la paix, le développement et une vision commune de l’avenir.

Renforcement des liens entre le Sénégal et les Émirats arabes unis : Une coopération tournée vers l’avenir

Abou Dhabi a été le théâtre d’une rencontre marquante ce jeudi entre Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, et Son Altesse Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Président des Émirats arabes unis. Ce rendez-vous diplomatique a mis en lumière la volonté des deux nations de bâtir un partenariat stratégique renforcé et durable.

Lors de cet entretien, les deux leaders ont réaffirmé leur engagement à développer les relations bilatérales en s’appuyant sur des domaines stratégiques tels que l’énergie, le numérique, l’éducation et l’agriculture. Ces secteurs, jugés prioritaires, représentent des leviers essentiels pour relever les défis mondiaux et favoriser le développement socio-économique.

Le Président Faye et Sheikh Mohamed bin Zayed ont convenu de lancer des initiatives ambitieuses pour répondre aux enjeux majeurs de leurs pays respectifs. Parmi les objectifs identifiés figurent :

  • La transition énergétique durable : promouvoir des projets communs axés sur les énergies renouvelables afin de réduire l’empreinte carbone et d’assurer une production énergétique stable et écologique.
  • L’innovation et la transformation numérique : intensifier la connectivité et introduire des technologies de pointe pour moderniser les infrastructures numériques.
  • L’éducation et la formation des jeunes : établir des programmes de coopération pour développer les compétences et préparer une jeunesse compétitive à l’échelle mondiale.
  • La sécurité alimentaire et l’agriculture : favoriser le partage de savoir-faire et la mise en œuvre de technologies agricoles pour garantir une production durable et améliorer la sécurité alimentaire.

Cette rencontre augure une ère nouvelle pour les relations entre le Sénégal et les Émirats arabes unis. En unissant leurs forces, les deux pays visent non seulement à répondre aux besoins de leurs populations respectives, mais aussi à devenir des modèles de coopération Sud-Sud.

« Le Sénégal et les Émirats partagent une ambition commune : construire des partenariats innovants et durables pour relever ensemble les défis mondiaux », a déclaré le Président Faye à l’issue de l’entretien.

Avec des échanges qui s’intensifient, ce partenariat stratégique ouvre la voie à de nouvelles opportunités économiques et diplomatiques pour les deux nations. Les projets annoncés reflètent une volonté commune d’investir dans l’avenir, tout en respectant les priorités nationales et internationales en matière de développement durable.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite officielle aux Émirats arabes unis : culture et coopération au cœur des échanges

le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a entamé une visite officielle aux Émirats arabes unis, une étape significative dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations. Cette journée a été marquée par des visites à deux sites emblématiques, témoignant de la richesse culturelle et des ambitions globales des Émirats.

La première étape du Chef de l’État sénégalais a été consacrée à la grande mosquée Sheikh Zayed, située à Abou Dhabi. Ce chef-d’œuvre architectural, considéré comme l’un des monuments les plus spectaculaires du monde musulman, symbolise à la fois la foi et l’ouverture. La mosquée, réputée pour sa blancheur éclatante et ses détails artistiques minutieux, attire chaque année des millions de visiteurs.

Lors de cette visite, le Président Faye a exprimé son admiration pour ce lieu emblématique, qui incarne le dialogue entre spiritualité, art et architecture.

Le second moment fort de cette journée fut la visite du musée du Louvre Abou Dhabi. Ce site, fruit d’un partenariat unique entre la France et les Émirats arabes unis, reflète l’ambition de rassembler les cultures du monde dans un espace de dialogue et d’échange.

Accompagné de dignitaires locaux, le Président a pu découvrir des œuvres issues des quatre coins du globe, témoignages des interactions entre les civilisations au fil des siècles. Il a salué cette initiative comme un exemple de coopération internationale et un modèle à suivre pour promouvoir l’art et la culture en tant que moteurs de rapprochement entre les peuples.

Au-delà de l’aspect culturel, cette visite s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations diplomatiques et économiques entre le Sénégal et les Émirats arabes unis. Les discussions entre les deux parties portent notamment sur des projets de coopération dans les domaines des infrastructures, de l’énergie et du tourisme, des secteurs clés pour le développement du Sénégal.

Dans une déclaration, le Président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de ce partenariat stratégique :

Cette visite, riche en symboles et en perspectives, témoigne de la volonté des deux nations d’approfondir leurs liens dans une logique de respect mutuel et de partenariat durable.

Bassirou Diomaye Faye en visite officielle aux Émirats et attendu au Forum de Doha

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a entamé ce mercredi 4 décembre une visite officielle aux Émirats Arabes Unis. Cette visite intervient à l’invitation du président des Émirats, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan. Elle marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, axées sur la coopération économique, les échanges culturels et le dialogue stratégique.

Durant son séjour, le chef de l’État s’entretiendra avec de hauts responsables émiratis sur des questions clés, notamment les investissements dans les infrastructures, les énergies renouvelables, et les partenariats dans des secteurs stratégiques. Cette visite, qui s’achèvera le vendredi 6 décembre, est également l’occasion de promouvoir les opportunités économiques et les atouts de son pays sur la scène internationale.

À l’issue de sa visite aux Émirats, Bassirou Diomaye Faye se rendra au Qatar pour participer au Forum de Doha, prévu du 6 au 8 décembre 2024. Ce forum international réunit des dirigeants mondiaux, des experts et des acteurs économiques pour discuter des défis globaux liés à la gouvernance, à la sécurité et au développement durable.

Invité par l’Émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, le président Faye interviendra lors de plusieurs panels, partageant sa vision sur les enjeux globaux tout en mettant en lumière les priorités de son pays en matière de sécurité régionale et de transition écologique.

Ce déplacement reflète l’engagement de Bassirou Diomaye Faye à promouvoir une diplomatie active et à participer aux débats internationaux pour relever les défis contemporains. Il réaffirme également l’ambition de son pays de s’inscrire comme un acteur clé sur la scène mondiale, en renforçant ses partenariats stratégiques et en participant activement aux discussions sur des solutions innovantes et durables.

Ces deux étapes marquent une intensification des engagements internationaux du président Faye, qui place la coopération et le dialogue multilatéral au cœur de son action diplomatique. Les résultats attendus de ces rencontres seront scrutés, tant sur le plan des retombées économiques que sur celui de l’affirmation de son pays comme un interlocuteur crédible et influent dans les grandes instances internationales.

La communauté internationale reste attentive à ces initiatives, qui témoignent d’une volonté de renforcer la paix, la stabilité et le développement à l’échelle régionale et mondiale.

Visite officielle du président gabonais au Sénégal : « Nos deux pays ont des atouts pour développer une coopération dynamique et renforcée » (PR BDF)

Le président de la République gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, effectue une visite officielle au Sénégal depuis le samedi 30 novembre 2024. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.

Après avoir assisté, ce dimanche 1er décembre, aux côtés de ses homologues de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et des Îles Comores, à la cérémonie commémorative du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le chef de l’État gabonais a rencontré ce lundi 2 décembre son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

Lors d’une conférence de presse conjointe au palais de la République, le président Bassirou Diomaye Faye a souligné que cette rencontre témoigne de l’importance historique et stratégique des relations entre le Sénégal et le Gabon.

« Le cadre juridique de notre coopération est riche et couvre des domaines variés, tels que la politique, le militaire, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la jeunesse, le sport, l’économie et le commerce », a affirmé le président sénégalais.

M. Faye a insisté sur la nécessité de donner une « nouvelle impulsion » au partenariat entre les deux pays pour le hisser à un niveau supérieur. Dans ce sens, les ministres des deux délégations se réuniront prochainement pour explorer des opportunités dans les domaines clés d’intérêts communs.

Il a également encouragé les secteurs privés sénégalais et gabonais à renforcer leur collaboration et à jouer un rôle actif dans le développement économique et commercial des deux nations.

Le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude au général Oligui Nguéma pour l’accueil chaleureux et l’intégration des Sénégalais vivant au Gabon depuis plusieurs générations. Cette reconnaissance reflète l’importance des liens humains et culturels entre les deux pays.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont également porté sur des défis mondiaux et régionaux, notamment les menaces à la paix et à la sécurité, les changements climatiques, les crises économiques et les risques liés à la désintégration du multilatéralisme.

Ces enjeux, selon le président Faye, nécessitent une approche solidaire et concertée : « Autant de défis majeurs qui nous engagent à travailler ensemble pour un avenir prospère et stable. »

Commémoration du 80ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye : Les présidents de la Gambie et de la Guinée-Bissau à Dakar

Ce samedi, les présidents Adama Barrow de la Gambie et Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau ont foulé le sol dakarois pour participer aux commémorations du 80ᵉ anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye. À leur arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor, ils ont été accueillis par leur homologue sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye, accompagné d’une délégation officielle.

Cette commémoration revêt une importance historique particulière, marquant l’hommage rendu aux tirailleurs sénégalais, ces anciens combattants ayant servi sous le drapeau français durant la Seconde Guerre mondiale. Le massacre de Thiaroye, survenu le 1er décembre 1944, rappelle un épisode tragique où des soldats africains, de retour au Sénégal après avoir combattu pour la France, furent tués par l’armée coloniale pour avoir revendiqué leurs droits et leurs primes de guerre.

Un symbole de solidarité régionale
La présence des présidents gambien et bissau-guinéen à cette cérémonie illustre l’unité et la solidarité au sein des pays de la sous-région ouest-africaine. Le rôle des tirailleurs sénégalais dépasse en effet les frontières du Sénégal, ces soldats étant originaires de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest.

Le programme de commémoration prévoit des cérémonies officielles à Thiaroye, incluant des discours, des dépôts de gerbes et des moments de recueillement en mémoire des victimes. Cette journée sera également marquée par des échanges sur l’importance de préserver la mémoire collective et de renforcer l’éducation des générations futures sur cet épisode clé de l’histoire africaine et mondiale.

Un devoir de mémoire pour les générations futures
En participant à cet événement, les dirigeants ouest-africains réaffirment leur volonté de faire du massacre de Thiaroye un symbole de lutte pour la justice et les droits humains. Cette commémoration ne se limite pas à l’hommage : elle invite également à réfléchir sur les réparations et la reconnaissance des sacrifices consentis par ces hommes.

Le massacre de Thiaroye reste une blessure dans l’histoire coloniale française et un appel à la justice mémorielle. Ces célébrations du 80ᵉ anniversaire rappellent que la mémoire des tirailleurs sénégalais demeure vivante et continue de nourrir les luttes contemporaines pour l’égalité et la reconnaissance des peuples africains.

Renforcement des relations Sénégal-Émirats arabes unis : Une visite officielle en préparation

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu ce jeudi à Dakar Son Altesse Cheikh Shakhboot Bin Nahyan Al Nahyan, secrétaire d’État émirati chargé des relations avec l’Afrique.

Lors de cette rencontre, Cheikh Shakhboot a exprimé la volonté renouvelée des Émirats arabes unis de renforcer les relations d’amitié et de coopération déjà solides avec le Sénégal. Selon un communiqué officiel de la Présidence sénégalaise, cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la visite officielle que le Président Faye effectuera prochainement à Abou Dhabi, à l’invitation de Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyan, Président des Émirats arabes unis.

Les discussions ont porté sur les moyens de consolider les liens diplomatiques et économiques entre les deux nations, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariat stratégique.

Cette future visite du chef de l’État sénégalais à Abou Dhabi témoigne de l’engagement des deux pays à collaborer dans des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures, et les échanges culturels. En outre, elle reflète une ambition commune d’intensifier les investissements bilatéraux et de promouvoir des projets conjoints qui bénéficieront aux deux peuples.

La rencontre de ce jeudi marque une étape importante dans le renforcement de la coopération Afrique-Golfe, un axe stratégique pour le développement de nouvelles alliances internationales.

La France reconnaît officiellement le massacre de Thiaroye, 80 ans après les faits

Le président français Emmanuel Macron a franchi une étape historique en reconnaissant officiellement le massacre des tirailleurs sénégalais survenu en 1944 à Thiaroye, au Sénégal. Cet événement, longtemps occulté dans les récits officiels, est désormais qualifié de « massacre » par l’État français, marquant un tournant dans les relations entre la France et ses anciennes colonies africaines.

Le 1er décembre 1944, à Thiaroye, près de Dakar, des tirailleurs sénégalais – des soldats ouest-africains ayant combattu sous le drapeau français pendant la Seconde Guerre mondiale – ont été tués par l’armée française. Ces hommes, revenus du front, réclamaient simplement le paiement de leurs soldes et primes de guerre, qui leur avaient été promises mais non versées. Leur protestation pacifique a été réprimée dans le sang : plusieurs dizaines de soldats furent abattus, et les circonstances exactes de ce drame sont restées floues pendant des décennies.

Dans une lettre adressée aux autorités sénégalaises, Emmanuel Macron a reconnu que cette répression avait constitué un massacre et a exprimé la responsabilité de la France dans cette tragédie. « La France doit reconnaître que ce jour-là, la confrontation entre soldats et fusiliers qui demandaient le paiement intégral de leur salaire légitime a déclenché une chaîne d’événements qui ont entraîné un massacre », a-t-il déclaré.

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a salué cette reconnaissance historique. Interrogé sur une chaîne de télévision française, il a déclaré : « Nous avons longtemps cherché à clore cette histoire, et nous pensons que cette fois-ci, l’engagement de la France sera plein, franc et collaboratif. »

Cette reconnaissance intervient dans un contexte où la France est de plus en plus invitée à affronter les parts sombres de son histoire coloniale. Les tirailleurs sénégalais, qui ont joué un rôle crucial dans les conflits mondiaux, restent des symboles de la contribution africaine à l’histoire de la France. Mais ils ont aussi été victimes d’injustices, souvent marginalisés et oubliés après la fin des guerres.

Les descendants des tirailleurs et plusieurs historiens demandent désormais des gestes concrets pour accompagner cette reconnaissance, tels que l’accès complet aux archives, des compensations pour les familles des victimes, et une commémoration officielle du massacre de Thiaroye.

La déclaration de Macron pourrait ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre la France et le Sénégal. Pour de nombreux observateurs, elle constitue une opportunité de réconciliation basée sur une vérité historique enfin assumée. Ce geste pourrait également inspirer des démarches similaires pour d’autres événements liés au passé colonial français en Afrique.

En 2024, alors que le massacre de Thiaroye marque son 80ᵉ anniversaire, la reconnaissance par la France est un signal fort. Cependant, pour les familles des victimes et les défenseurs de la mémoire, ce n’est qu’un premier pas vers une justice longtemps attendue.

Sidiki Kaba célèbre l’ouverture du Bureau international de la FIDH à Paris

Me Sidiki Kaba, ancien Premier ministre sénégalais et Président d’honneur de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), a marqué de sa présence l’ouverture officielle du nouveau Bureau international de l’organisation à Paris. Cet événement, symbolique pour les défenseurs des droits humains à travers le monde, intervient dans un contexte mondial marqué par des tensions et des violations accrues des libertés fondamentales.

Lors de son allocution, Sidiki Kaba a souligné la nécessité de renforcer les mécanismes de défense des droits humains, face aux défis croissants posés par les conflits internationaux, les régressions démocratiques et les inégalités sociales. « La lutte pour les droits fondamentaux n’a jamais été aussi urgente. Nous devons réaffirmer notre engagement pour une justice universelle et un respect accru des libertés individuelles », a-t-il déclaré.

Sidiki Kaba est une personnalité de premier plan dans la lutte pour les droits humains. En 2001, il est devenu le premier Africain à occuper la présidence de la FIDH, poste qu’il a tenu jusqu’en 2007. Sous son leadership, l’organisation a renforcé son rôle de plaidoyer en faveur de la justice internationale, avec un appui notable à la Cour pénale internationale (CPI) et une vigilance accrue sur les violations des droits dans les zones de conflit.

Avocat de formation et militant infatigable, Sidiki Kaba a également contribué à l’élaboration de stratégies globales pour lutter contre l’impunité et promouvoir les libertés fondamentales. Ses actions, tant au Sénégal qu’à l’échelle internationale, ont fait de lui un acteur incontournable dans ce domaine.

Fondée en 1922, la FIDH est l’une des plus anciennes organisations internationales dédiées à la protection des droits humains. Avec des membres actifs dans plus de 100 pays, elle s’appuie sur un réseau de ligues locales pour dénoncer les atteintes aux libertés et soutenir les victimes de violations. Sa mission repose sur la défense de principes universels tels que la dignité humaine, l’égalité et la justice.

Le nouveau Bureau international de Paris vise à renforcer la capacité de l’organisation à répondre aux défis actuels en consolidant son réseau et en favorisant une coordination accrue avec ses partenaires mondiaux.

L’ouverture de ce bureau symbolise un nouvel élan pour la FIDH dans son rôle d’acteur clé dans la protection des droits humains. Avec des figures comme Sidiki Kaba à ses côtés, l’organisation continue de poser les bases d’une justice internationale renforcée et d’une solidarité mondiale accrue face aux crises humanitaires et aux dérives autoritaires.

Cet événement illustre également l’importance de l’engagement collectif pour préserver les acquis démocratiques et promouvoir les droits de tous, partout dans le monde.

Les Relations entre Dominique Strauss-Kahn et le Sénégal sous Macky Sall : Décryptage d’une collaboration controversée

En octobre 2021, une enquête de l’émission « Cash Investigation », diffusée sur France 2 et animée par Élise Lucet, a révélé des détails sur la collaboration entre Dominique Strauss-Kahn (DSK), ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), et le Sénégal sous la présidence de Macky Sall. Ces révélations mettent en lumière des transactions financières et des services de conseil, qui soulèvent des questions sur la transparence et les enjeux de ces partenariats.

En 2017, le Sénégal aurait bénéficié d’un « mouvement de crédit » de la part du FMI, évalué à 1,1 million de dollars américains (environ 700 millions de francs CFA). Selon les révélations de l’émission, Dominique Strauss-Kahn aurait joué un rôle clé dans l’obtention de ce financement, bien que la nature exacte de son intervention reste floue.

Ce service, selon les informations rapportées, aurait été facturé 50 000 euros (un peu plus de 30 millions de francs CFA) par DSK, qui agissait alors en tant que consultant international. Cette somme, bien que modeste au regard des enjeux financiers en jeu, met en exergue le recours du Sénégal à des personnalités influentes pour optimiser sa quête de fonds à l’échelle mondiale.

Le partenariat entre Macky Sall et DSK semble s’être développé à partir de 2017, année où l’ancien ministre français de l’Économie a été officiellement consulté par l’État sénégalais. Selon les informations disponibles, cette collaboration a été précédée par une rencontre entre Macky Sall et Dominique Strauss-Kahn au Congo-Brazzaville, organisée par le président Denis Sassou Nguesso. DSK, conseiller de Sassou Nguesso depuis 2014, aurait ainsi facilité le rapprochement entre les deux chefs d’État. Quelques mois après cette rencontre, Macky Sall a reçu DSK au Palais présidentiel sénégalais, marquant ainsi le début de leur collaboration.

Malgré les révélations de « Cash Investigation », plusieurs zones d’ombre demeurent :

  1. Le rôle précis de DSK : Les détails sur ses interventions auprès du FMI pour le Sénégal n’ont pas été clairement établis. Son influence aurait-elle été déterminante dans l’obtention du crédit, ou s’agissait-il davantage d’un rôle symbolique ?
  2. La transparence des transactions : Le coût de ses services, bien qu’apparemment justifié par son expertise, interroge sur les modalités d’attribution de ces contrats et l’impact sur les finances publiques sénégalaises.

La collaboration entre Macky Sall et Dominique Strauss-Kahn s’inscrit dans une logique stratégique pour le Sénégal, un pays en quête de financements pour soutenir ses projets de développement économique. Cependant, elle suscite également des critiques, notamment sur la dépendance aux réseaux d’influence internationaux et les coûts associés à de telles alliances.

Ces révélations mettent en lumière la nécessité pour les États africains de renforcer la transparence dans leurs partenariats avec des consultants étrangers. Si l’apport de DSK a probablement permis de débloquer des fonds cruciaux pour le Sénégal, le recours à des personnalités controversées soulève des questions éthiques et politiques. À l’heure où la gouvernance des fonds publics est un enjeu majeur, ce type de collaboration pourrait bien faire l’objet de débats prolongés, tant au Sénégal qu’à l’international.

En définitive, cette affaire illustre à la fois les opportunités et les controverses liées à l’intervention de figures influentes dans la gestion économique des États.

DÉGRADATION DU CLIMAT DES AFFAIRES : La commission conjointe Sénégalo-américaine pour une stratégie de redynamisation

En réponse à la dégradation du climat des affaires au Sénégal, une commission mixte sénégalo-américaine s’est réunie à Washington pour définir une stratégie de relance économique.

En août 2024, le climat des affaires au Sénégal a enregistré une dégradation notable, selon les résultats de l’enquête d’opinion menée par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). L’indicateur synthétique, basé sur les soldes d’opinion des chefs d’entreprise, a chuté de 5,2 points par rapport au mois précédent, s’établissant à 90,9. Une situation inquiétante due au pessimisme grandissant au sein des industriels, des entrepreneurs des secteurs du BTP et des prestataires de services. En comparaison annuelle, cet indicateur a perdu 5,4 points, soulignant une tendance défavorable persistante.
Les principaux facteurs de cette dégradation concernent la faible demande, le recouvrement difficile des créances, l’approvisionnement en matières premières complexe et la fiscalité. Ces problèmes sont particulièrement marqués dans le sous-secteur industriel, où l’opinion des acteurs économiques s’est détériorée, notamment en ce qui concerne la production, les commandes et les perspectives de croissance. Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, la situation est similaire, avec des préoccupations majeures liées à la concurrence déloyale, à l’accès difficile au crédit et au foncier, ainsi qu’à des problèmes de corruption et de fraude.
Face à cette conjoncture économique difficile, une initiative importante a été prise pour redynamiser l’économie sénégalaise : la tenue d’une commission mixte sénégalo-américaine à Washington, vendredi dernier. Cette rencontre a été l’occasion de discussions approfondies sur l’amélioration du climat des affaires, ainsi que sur des secteurs clés pour l’avenir économique du Sénégal, tels que l’agriculture, l’économie bleue et la technologie. Ces thématiques sont devenues des priorités partagées entre les deux nations, désireuses de mettre en place une stratégie de développement économique durable et d’innovation.

ORIENTATIONS

L’initiative a été présidée par Kurt Campbell, secrétaire d’État adjoint des États-Unis, et Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal, et a réuni des délégations multisectorielles des deux pays. Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis à Dakar, les deux parties ont convenu que des réformes économiques substantielles, soutenues par un secteur privé fort et compétitif, étaient essentielles pour stimuler la croissance au Sénégal.
L’importance de la transparence et de la bonne gestion des finances publiques a été soulignée par les États-Unis, qui ont exprimé leurs félicitations pour les progrès réalisés par le gouvernement sénégalais dans ce domaine. Les discussions ont également permis d’explorer des opportunités pour renforcer la coopération dans le secteur agricole, un pilier de l’économie sénégalaise, ainsi que la mise en place d’une économie bleue durable, visant à valoriser les ressources maritimes tout en préservant l’environnement.
Les technologies ont également occupé une place centrale dans les échanges, avec l’objectif de moderniser les infrastructures numériques du Sénégal et d’encourager l’innovation. En effet, le développement de partenariats technologiques a été identifié comme un levier stratégique pour soutenir la croissance et la compétitivité du pays.
À l’issue de cette réunion, un accord a été conclu pour poursuivre les initiatives discutées via des canaux diplomatiques, avec une prochaine réunion de la commission mixte prévue au Sénégal. Ce rendez-vous témoignera de l’engagement continu des deux pays à travailler ensemble pour renforcer les relations bilatérales et soutenir le développement économique du Sénégal.
Le gouvernement sénégalais a réaffirmé son engagement à mener des réformes rigoureuses dans la gestion des finances publiques et à collaborer avec des institutions internationales telles que le FMI pour assurer la stabilité économique du pays. Les États-Unis, de leur côté, ont exprimé leur volonté de soutenir ces efforts à travers une expertise technique accrue et une assistance via des agences comme USAID et la Millennium Challenge Corporation.
Cette commission conjointe marque un tournant pour le Sénégal, qui cherche à inverser la tendance négative actuelle et à bâtir les bases d’une économie plus résiliente et prospère.


Commémoration de la journée du tirailleur : Macron à Dakar pour assister aux festivités

Le président français, Emmanuel Macron, sera à Dakar pour participer aux festivités commémoratives de la Journée du Tirailleur. Cet événement marquera le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais, qui a eu lieu le 1er décembre 1944. L’information a été confirmée par la présidence de la République du Sénégal, selon Le Soleil Digital.

La participation du président Macron à cette commémoration a été annoncée dans son discours du 21 novembre 2024, qu’il a prononcé lors des cérémonies du 80e anniversaire du débarquement de Provence. À l’invitation du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, Emmanuel Macron se rendra donc à Dakar pour honorer la mémoire des tirailleurs sénégalais, ces soldats qui ont servi pendant la Seconde Guerre mondiale et qui ont souffert de nombreuses injustices, y compris le massacre de leurs camarades en 1944.

Cette journée revêt une importance particulière, car elle rend hommage à la contribution de ces soldats dans le cadre de la lutte pour la liberté, tout en soulignant les souffrances infligées aux tirailleurs sénégalais, dont beaucoup ont été tués dans des conditions atroces. La commémoration de cet événement vise également à renforcer les liens entre la France et le Sénégal, deux pays liés par une longue histoire.

L’initiative, en plus de rendre hommage aux tirailleurs, est également l’occasion pour les deux présidents de discuter des enjeux historiques, diplomatiques et culturels entre leurs pays, marquant ainsi un geste de réconciliation et de reconnaissance envers les sacrifices des soldats africains pendant la guerre.

Le président Macron, qui a montré à plusieurs reprises son engagement pour la reconnaissance des injustices du passé colonial, voit dans cette commémoration une opportunité de poser un acte symbolique fort pour l’avenir des relations franco-sénégalaises.

« Entretien entre le Président Bassirou Diomaye Faye et Vladimir Poutine : renforcement du partenariat et engagement pour la paix »

J’ai eu, ce matin, un entretien très riche et très cordial avec le Président Vladimir POUTINE de la Fédération de Russie.

Nous avons fait un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié entre nos deux pays.

Nous sommes convenus d’œuvrer ensemble pour le renforcement du partenariat bilatéral, de la paix et de la stabilité au Sahel, y compris la préservation de l’espace CEDEAO, et de joindre nos efforts à ceux de la communauté internationale pour faire face aux défis mondiaux.

President Bassirou Diomaye Faye

Visite officielle : Le Président Bassirou Diomaye Faye célèbre le 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau aux côtés du Général Umaro Sissoco Embaló

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a répondu favorablement à l’invitation de son homologue bissau-guinéen, le Général Umaro Sissoco Embaló, pour participer aux festivités marquant le 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau. Cet événement, empreint de symbolisme, coïncidait également avec le centenaire d’Amílcar Cabral, figure emblématique de la lutte pour l’indépendance, et la Journée des Forces Armées du pays.

Dans une déclaration sur son compte X (anciennement Twitter), le chef de l’État sénégalais a exprimé toute son émotion et son honneur d’avoir pris part à cette journée commémorative : « À l’invitation de mon frère et homologue, le Général Umaro Sissoco Embaló, j’ai participé ce jour à la célébration du 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau, coïncidant avec le centenaire d’Amílcar Cabral et à la Journée des Forces Armées. Une journée de mémoire, d’unité et d’amitié entre nos peuples ».

Les festivités ont été marquées par une série d’événements solennels et culturels, visant à rendre hommage aux héros de la lutte pour l’indépendance. Amílcar Cabral, leader visionnaire et père fondateur de la Guinée-Bissau moderne, a été particulièrement mis à l’honneur. Né il y a tout juste un siècle, Cabral est reconnu pour son rôle décisif dans la libération des peuples de Guinée-Bissau et du Cap-Vert du joug colonial portugais.

La célébration a également inclus un défilé militaire impressionnant, symbolisant la force et l’engagement des Forces Armées bissau-guinéennes. Cet événement a permis de rappeler le chemin parcouru depuis l’indépendance proclamée le 24 septembre 1973, une date historique qui a changé à jamais le destin du pays.

La présence du Président Faye à cette commémoration témoigne des liens forts et historiques entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Les deux nations partagent une frontière commune, mais surtout, une histoire entrelacée par la lutte pour l’émancipation africaine. Au-delà des aspects protocolaires, cette visite s’inscrit dans un cadre de renforcement de la coopération bilatérale, en matière de sécurité, de développement économique et de promotion des échanges culturels.

Les échanges entre les deux chefs d’État ont également porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la stabilité régionale et la lutte contre les défis transfrontaliers. Le Sénégal et la Guinée-Bissau, membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), jouent un rôle central dans la promotion de la paix et du développement durable dans la sous-région.

La commémoration du centenaire d’Amílcar Cabral a servi de toile de fond pour réaffirmer l’importance des valeurs de liberté, de justice et de solidarité entre les peuples africains. Cabral, figure du panafricanisme, demeure une source d’inspiration pour de nombreux dirigeants actuels, dont le Président Bassirou Diomaye Faye, qui se montre engagé dans la promotion des idéaux d’unité africaine.

Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques, cette célébration a été l’occasion de réaffirmer l’importance de l’unité et de la coopération entre les pays africains pour surmonter les défis contemporains.

En conclusion, la visite du Président sénégalais en Guinée-Bissau pour le 51e anniversaire de l’indépendance représente un geste fort, soulignant l’importance des relations fraternelles et de la coopération régionale. À travers cet événement, le Sénégal et la Guinée-Bissau réaffirment leur engagement commun à bâtir un avenir de paix et de prospérité pour leurs peuples respectifs.

Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye dénonce les violences à Gaza

Le Président Bassirou Diomaye Faye a pris la parole aujourd’hui lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire, consacré à la situation dramatique en Palestine et au Liban. Ce sommet, qui s’est tenu à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, a réuni de nombreux chefs d’État et dirigeants pour discuter des crises humanitaires et des violences récentes dans la région.

Dans son discours, le Président Faye a fermement dénoncé l’escalade de la violence à Gaza, où les bombardements israéliens continuent de causer des pertes humaines massives. « Le peuple palestinien est exposé à un meurtre de masse et à une violence sans précédent. Ces actes inhumains se passent sous nos yeux et nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette injustice », a-t-il déclaré, appelant à une prise de conscience internationale face à la situation.

Le chef de l’État sénégalais a également critiqué l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il a accusé de perdre sa crédibilité en ne réagissant pas aux événements tragiques en cours. « Nous percevons l’inaction du Conseil de sécurité qui, par son silence, perd de sa légitimité face à ces violations flagrantes des droits humains », a-t-il ajouté.

Les propos du Président Faye interviennent alors que la situation sur le terrain reste désastreuse. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère palestinien de la Santé, 43 603 personnes ont perdu la vie dans la bande de Gaza depuis le début des attaques israéliennes, le 7 octobre 2023. Au Liban, le bilan des frappes s’élève à 3 200 morts, témoignant de l’intensité des affrontements dans la région.

Le discours du président sénégalais reflète une position de plus en plus critique des pays musulmans face à l’offensive israélienne et souligne l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à ces violences. Le sommet de Riyad, organisé dans un contexte d’escalade continue, vise à unir les nations arabo-islamiques pour formuler une réponse commune à cette crise.

Dans son appel, Bassirou Diomaye Faye a exhorté les leaders mondiaux à prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux hostilités et garantir la protection des civils. « Il est de notre devoir collectif de ne pas fermer les yeux sur cette catastrophe humanitaire. L’histoire nous jugera sur notre capacité à réagir face à une telle injustice », a conclu le président.

Ce sommet pourrait marquer un tournant dans la position des pays arabo-islamiques face au conflit israélo-palestinien, avec des appels croissants pour une action internationale renforcée. Les participants espèrent que leurs voix unies pourront faire pression sur les grandes puissances pour qu’elles jouent un rôle plus actif dans la résolution de cette crise.

En attendant, la population civile de Gaza et du Liban continue de souffrir, dans l’attente désespérée d’une aide humanitaire et d’un cessez-le-feu durable.

Rencontre entre le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et le Président mauritanien à Riyad : Un engagement renouvelé pour la coopération bilatérale

En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) tenu à Riyad, en Arabie Saoudite, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Les deux chefs d’État ont eu un entretien qualifié de fructueux, selon une note officielle de la présidence sénégalaise.

Lors de cette rencontre, les Présidents Faye et El Ghazouani ont réaffirmé leur volonté de renforcer les relations bilatérales entre leurs deux pays, en mettant l’accent sur des priorités communes telles que la stabilité, la sécurité et le développement économique. Cet engagement renouvelé est d’autant plus important que le Sénégal et la Mauritanie partagent une longue frontière et entretiennent des relations historiques, culturelles et économiques significatives.

La déclaration officielle indique que les deux dirigeants ont discuté des moyens de renforcer la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la sécurité, et les échanges commerciaux. Les discussions ont également porté sur des projets de développement conjoints, notamment dans le secteur de l’énergie, avec des initiatives visant à maximiser les retombées des ressources gazières offshore partagées par les deux pays.

« Ensemble, ils ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération fraternelle entre le Sénégal et la Mauritanie pour une stabilité et un développement mutuels », précise la note de la présidence sénégalaise. Cet engagement s’inscrit dans une volonté commune de maintenir la paix et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine, souvent confrontée à des défis sécuritaires.

La rencontre entre les deux chefs d’État s’est déroulée en marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui rassemble les dirigeants des pays membres pour discuter de questions d’intérêt commun, notamment la paix, la sécurité et le développement durable. Ce sommet a offert une occasion unique aux dirigeants de se rencontrer et d’échanger sur les défis régionaux et internationaux, ainsi que sur les initiatives visant à renforcer la coopération entre les nations musulmanes.

Les relations entre le Sénégal et la Mauritanie ont connu une évolution positive ces dernières années, marquées par des échanges fréquents et une collaboration accrue dans plusieurs domaines. Cette rencontre à Riyad pourrait ouvrir la voie à de nouveaux accords de partenariat et à une coordination renforcée sur des projets stratégiques, notamment dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles et de la gestion des défis environnementaux communs.

En conclusion, cette rencontre entre les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani témoigne de la volonté des deux pays de consolider leurs relations et de travailler ensemble pour un avenir prospère et stable. Leurs échanges à Riyad sont de bon augure pour l’avenir de la coopération sénégalo-mauritanienne, qui pourrait se traduire par des initiatives concrètes en faveur du développement et de la paix dans la région.

Sommet extraordinaire de l’OCI : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre son homologue mauritanien pour renforcer la coopération bilatérale

En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) qui se tient à Riyadh, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien fructueux avec le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Cette rencontre a été marquée par une volonté commune de renforcer les liens de coopération entre les deux pays, dans un contexte où la stabilité et le développement régional sont des priorités.

Lors de cet entretien, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie. Ils ont souligné l’importance d’une collaboration étroite pour faire face aux défis communs, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’économie et de l’énergie.

Le Président Faye et son homologue mauritanien ont exprimé leur détermination à travailler ensemble pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région du Sahel, où les deux nations jouent un rôle stratégique. En effet, la Mauritanie et le Sénégal partagent des frontières et des intérêts communs, en particulier dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions économiques, en mettant l’accent sur la coopération dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et du commerce. Ils ont convenu d’explorer de nouvelles opportunités pour dynamiser les échanges bilatéraux, notamment à travers des projets conjoints dans le domaine des énergies renouvelables et des infrastructures de transport.

Le Président Faye a salué les efforts du gouvernement mauritanien pour renforcer la coopération régionale, tout en exprimant sa volonté de consolider davantage les relations avec la Mauritanie. De son côté, le Président Ghazouani a souligné l’importance de cette collaboration pour le développement durable des deux nations.

Cette rencontre intervient à un moment crucial où la région du Sahel fait face à de nombreux défis sécuritaires. Les deux pays ont convenu de renforcer leur collaboration dans la lutte contre le terrorisme, le trafic illicite et les autres menaces transfrontalières. Ils ont également souligné l’importance de soutenir les efforts de médiation et de dialogue pour résoudre pacifiquement les conflits régionaux.

Le sommet extraordinaire de l’OCI, dédié aux questions de paix en Palestine et au Liban, offre aux pays participants une plateforme pour discuter de la coopération et de la solidarité islamiques. La rencontre entre le Président Faye et le Président Ghazouani reflète cet esprit de collaboration et de soutien mutuel entre les nations musulmanes.

Cette rencontre bilatérale augure de nouvelles perspectives pour la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de continuer à renforcer les relations bilatérales à travers des projets concrets qui bénéficieront aux populations des deux pays.

En conclusion, la rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani témoigne d’un engagement renouvelé à promouvoir une coopération fraternelle, fondée sur le respect mutuel et l’intérêt commun. Les deux pays entendent ainsi jouer un rôle clé dans la promotion de la stabilité et du développement en Afrique de l’Ouest et au-delà.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Riyadh : Participation au Sommet extraordinaire de l’OCI sur la Palestine et le Liban

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyadh, en Arabie Saoudite, où il participera au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Ce sommet, prévu pour le 11 novembre, se concentre sur la situation en Palestine et au Liban, dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient.

Le sommet extraordinaire de l’OCI réunira les dirigeants des pays membres afin de discuter des moyens d’apporter un soutien accru aux populations palestinienne et libanaise. Cette rencontre a pour objectif de consolider la solidarité de la Oumma islamique face aux défis humanitaires et politiques auxquels ces nations sont confrontées.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, connu pour son engagement en faveur des causes internationales, notamment celles concernant la solidarité entre les nations musulmanes, réaffirme ainsi la position du Sénégal en faveur de la paix et de la justice dans cette région troublée.

Le sommet se tient dans un contexte de crise prolongée, marqué par des conflits récurrents et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les discussions porteront sur des initiatives concrètes pour soutenir les efforts de paix, protéger les droits des Palestiniens et promouvoir la stabilité au Liban, qui fait face à des défis économiques et politiques majeurs.

L’agenda inclura des consultations sur les moyens de coordonner les actions des pays membres de l’OCI afin de peser sur la scène internationale pour une résolution pacifique des conflits, en accord avec les résolutions des Nations Unies.

Le déplacement du Président Faye à Riyadh souligne l’importance que le Sénégal accorde aux questions de solidarité islamique et à la défense des droits des peuples opprimés. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OCI, a toujours soutenu les initiatives visant à apporter une solution juste et durable aux conflits dans le monde musulman.

En marge du sommet, le Président Faye pourrait tenir des rencontres bilatérales avec d’autres chefs d’État, dans le but de renforcer les relations diplomatiques et de discuter de questions d’intérêt commun, notamment la coopération économique et le développement durable.

Le sommet de Riyadh constitue une opportunité pour les pays membres de l’OCI de réaffirmer leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient. La participation active du Sénégal à cet événement témoigne de son attachement aux principes de justice, de paix et de solidarité internationale.

Crise au Liban et en Palestine : Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite pour le sommet extraordinaire de l’OCI

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Riyadh, en Arabie Saoudite, du 10 au 12 novembre 2024, pour participer au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Prévu le 11 novembre, ce sommet arabo-islamique réunit les chefs d’État et de gouvernement des pays membres autour des crises qui secouent actuellement la Palestine et le Liban, dans le but de renforcer la solidarité de la Oumma islamique et de trouver des solutions à ces conflits prolongés.

La tenue de ce sommet intervient dans un contexte de tensions accrues dans les territoires palestiniens et de crise socio-politique au Liban, avec des impacts humanitaires et sécuritaires majeurs. Les dirigeants de l’OCI, conscients des défis auxquels font face ces deux nations, entendent exprimer leur soutien indéfectible et proposer des initiatives pour promouvoir une paix durable dans la région. Cette rencontre exceptionnelle reflète la volonté collective des pays membres de renforcer leur engagement en faveur de la justice et de la stabilité au Moyen-Orient.

La présence du président Bassirou Diomaye Faye à ce sommet s’inscrit dans une tradition sénégalaise de participation active aux initiatives internationales pour la paix et la coopération. En tant que pays à majorité musulmane, le Sénégal a toujours exprimé son soutien aux droits du peuple palestinien à disposer de son propre État et a manifesté sa solidarité envers le Liban, en proie à des crises politiques et économiques persistantes. La participation du Sénégal témoigne de l’importance que le pays accorde aux questions de paix, de sécurité et de solidarité au sein de la Oumma islamique.

Lors de ce sommet, les chefs d’État et de gouvernement vont aborder plusieurs aspects cruciaux de la situation en Palestine et au Liban, notamment la protection des civils, la reconstruction des infrastructures endommagées par les conflits, et le renforcement des mécanismes diplomatiques pour éviter une escalade des tensions. Les représentants de l’OCI, sous l’égide de l’Arabie Saoudite, hôte de ce sommet, devraient également explorer des actions conjointes pour soutenir les efforts de médiation et les initiatives humanitaires.

Ce sommet de l’OCI est également une occasion pour ses membres de rappeler leur attachement à une Oumma solidaire et mobilisée pour la paix. En renforçant les liens et la coopération entre les pays islamiques, l’organisation espère non seulement adresser les crises actuelles, mais aussi poser les bases pour une stabilité durable dans toute la région. Les résolutions et engagements issus de ce sommet seront essentiels pour dessiner les contours d’une action collective en faveur des populations palestiniennes et libanaises, confrontées à des défis quotidiens.

Renégociation du contrat pour l’usine de dessalement d’eau : une offre plus avantageuse pour le Sénégal

Lors de son retour de mission en Arabie Saoudite, le président Bassirou Diomaye Faye a présenté les avancées obtenues dans le cadre de nouveaux partenariats avec le royaume saoudien. Reconnaissant l’importance de la coopération bilatérale, il a souligné que le Sénégal est vu comme un partenaire stratégique dans plusieurs domaines, dont l’eau, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et le numérique.

Concernant le projet de dessalement d’eau, le chef de l’État a révélé avoir discuté avec les dirigeants d’ACWA Power pour renégocier le contrat initial, conclu sous le précédent gouvernement pour la construction de l’usine. Cette démarche a porté ses fruits : les autorités saoudiennes se sont montrées ouvertes à revoir les termes et ont proposé une nouvelle offre plus avantageuse pour le Sénégal.

Le président a chargé les ministères compétents d’étudier cette proposition et d’analyser ses impacts financiers et techniques afin de garantir un accord plus équilibré pour le pays. Cette renégociation est une étape significative vers une convention qui pourrait alléger les charges de l’État sénégalais tout en assurant la viabilité de l’infrastructure essentielle à l’approvisionnement en eau.

Pour rappel, l’ancien contrat, évalué à environ 459 milliards de francs CFA (environ 760 millions de dollars), avait été signé durant les derniers jours du mandat de l’ex-président Macky Sall. Ce projet vise à garantir un accès à l’eau potable, surtout dans les zones en pénurie.

Le président Faye reste optimiste quant aux retombées de cette renégociation et réaffirme son engagement à structurer les partenariats internationaux en fonction des intérêts et des priorités du Sénégal.

Renforcement des liens entre le Sénégal et la Türkiye : une prière commune porteuse de paix

Une atmosphère solennelle s’est installée à la mosquée de Camlica, symbole emblématique d’Istanbul, ce vendredi. Le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est joint à la prière hebdomadaire aux côtés du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Cette rencontre spirituelle témoigne de l’amitié et de la coopération croissantes entre les deux nations.

Lors du sermon prononcé par l’imam, l’accent a été mis sur un message universel issu du Coran, appelant à l’unité, à la solidarité et à la concorde parmi les croyants. Ce rappel poignant souligne l’importance des valeurs qui transcendent les frontières et les différences culturelles : la paix, l’entraide et la cohésion. Les fidèles présents ont été invités à méditer sur la manière dont ces principes peuvent être appliqués pour bâtir un monde plus harmonieux.

Pour le Président Faye, cette participation revêt une signification particulière. En assistant à cet événement aux côtés du Président Erdoğan, il manifeste la volonté du Sénégal de renforcer ses liens avec la Türkiye, non seulement sur le plan diplomatique et économique, mais également dans le domaine spirituel et culturel. Cette démarche s’inscrit dans un contexte de coopération renforcée qui bénéficie aux deux pays et témoigne d’une vision commune de solidarité et de paix.

La mosquée de Camlica, plus grande mosquée de Türkiye, n’est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un symbole de modernité et de tradition, unissant l’histoire et l’avenir du pays. La présence des deux chefs d’État dans cet édifice illustre la portée universelle du message religieux, qui peut être une force de rapprochement et de compréhension mutuelle entre les peuples.

Ce moment partagé inspire non seulement le Sénégal et la Türkiye, mais aussi la communauté internationale, à voir dans la foi et les rencontres interreligieuses une opportunité de dialogue et de collaboration. Les deux nations, liées par leur respect mutuel et leurs ambitions communes, montrent que la prière et la spiritualité peuvent être des instruments de paix et de cohésion dans un monde souvent divisé.

En conclusion, la participation des présidents Faye et Erdoğan à cette prière est un exemple éloquent de la manière dont la foi peut servir de pont entre les cultures et les pays, soulignant l’importance de valeurs universelles qui unissent au-delà des différences. Dans un monde en quête de stabilité, cet appel à la paix et à la fraternité est plus que jamais pertinent et porteur d’espoir.

Sénégal-Turquie : Un Conseil stratégique de haut niveau pour renforcer la coopération

Les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Recep Tayyip Erdogan de Turquie ont signé un protocole d’accord établissant un Conseil stratégique de haut niveau entre les deux nations. Cette initiative vise à faire passer le volume des échanges commerciaux de 500 millions à 1 milliard de dollars, renforçant ainsi les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

Le partenariat s’étend à plusieurs secteurs stratégiques, concrétisé par des accords dans les domaines suivants :

  • Agriculture : un accord sur la mécanisation agricole pour moderniser les pratiques et augmenter la productivité des exploitations sénégalaises.
  • Énergie : une coopération pour l’exploitation des hydrocarbures, visant à soutenir la diversification énergétique et à contribuer à l’indépendance énergétique du Sénégal.
  • Défense : renforcement des capacités militaires et échanges en matière de défense pour consolider la sécurité nationale et régionale.
  • Urbanisme : des projets conjoints pour le développement urbain, notamment dans les infrastructures et l’aménagement territorial.
  • Éducation : un partenariat académique entre les institutions de l’enseignement supérieur pour encourager la recherche conjointe, les échanges de savoir et les opportunités pour les étudiants et chercheurs des deux pays.

Ce Conseil stratégique de haut niveau constitue une avancée majeure pour le Sénégal, qui pourra bénéficier de l’expertise turque dans des domaines clés. Ces accords s’inscrivent dans la vision des deux pays de bâtir un partenariat solide, alliant expertise technique et transfert de savoir-faire, afin de dynamiser les secteurs prioritaires de leurs économies.

Renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et la Turquie : un accord historique signé à Ankara

Lors de sa visite officielle en Turquie, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye a marqué une nouvelle étape dans les relations entre le Sénégal et la Turquie. Après une visite au mausolée de Mustafa Kemal Atatürk, père fondateur de la République turque, le Président Faye a été accueilli avec les honneurs au Palais présidentiel d’Ankara par le Président Recep Tayyip Erdoğan. Les deux chefs d’État ont eu un entretien en tête-à-tête avant de signer un protocole d’accord majeur, visant à doubler le volume des échanges commerciaux entre les deux pays dans les prochaines années.

Au cœur de cet accord, la création d’un Conseil stratégique de haut niveau, destiné à porter le volume des échanges commerciaux entre le Sénégal et la Turquie de 500 millions à 1 milliard de dollars. Cette ambition reflète la volonté des deux pays de renforcer leur coopération économique, tout en diversifiant les secteurs d’intervention. Parmi les domaines prioritaires, l’agriculture, l’énergie, l’enseignement supérieur et la défense sont mis en avant, illustrant une vision commune pour un partenariat gagnant-gagnant.

Au-delà de l’accord stratégique, plusieurs mémorandums d’entente ont été signés entre les ministres sénégalais et turcs. Ces accords couvrent des secteurs clés pour le développement des deux nations, tels que la mécanisation agricole, l’énergie et les hydrocarbures, l’urbanisme et l’éducation. Ces engagements réciproques témoignent d’une coopération qui va au-delà des simples échanges commerciaux, intégrant des volets structurants pour le développement socio-économique.

Cette visite d’État s’est conclue par des déclarations conjointes des deux chefs d’État, qui ont réaffirmé leur volonté de bâtir un avenir commun pour les peuples sénégalais et turc. Le dîner officiel offert par le couple présidentiel turc en l’honneur du Président Faye et de la Première Dame a été le point d’orgue de cette journée, symbolisant l’amitié et la confiance mutuelle entre les deux nations.

Avec cet accord, le Sénégal et la Turquie renforcent leur partenariat et s’engagent dans une collaboration durable. La signature de ce protocole d’accord marque un tournant dans les relations bilatérales et ouvre la voie à des projets de grande envergure dans des secteurs stratégiques. Ce rapprochement, basé sur des intérêts mutuels et une vision partagée de développement, constitue un modèle pour les relations diplomatiques en Afrique et au-delà.

Cet engagement bilatéral promet de stimuler non seulement le commerce, mais aussi les opportunités d’investissement, l’innovation et la croissance économique, propulsant ainsi les relations sénégalo-turques vers de nouveaux sommets.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Turquie pour renforcer la coopération bilatérale

Après une visite fructueuse en Arabie Saoudite, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, est arrivé ce jeudi en Turquie pour une visite officielle de deux jours, à l’invitation de Son Excellence le Président Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite, qui intervient dans un contexte de renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, est l’occasion d’approfondir les échanges diplomatiques et commerciaux entre le Sénégal et la Turquie.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a été accueilli avec les honneurs à l’aéroport international d’Ankara, où des responsables turcs de haut niveau l’ont accueilli. Cette visite s’inscrit dans la continuité des efforts de coopération que le Sénégal et la Turquie entretiennent depuis plusieurs années. En effet, la Turquie a joué un rôle important dans le développement des infrastructures sénégalaises, à travers des partenariats stratégiques dans des secteurs clés comme la construction, les technologies de l’information, l’éducation et l’énergie.

Le programme de cette visite prévoit une série de rencontres avec les représentants du gouvernement turc, ainsi que des chefs d’entreprises turques intéressés par des opportunités d’investissement au Sénégal. Un forum économique sera également organisé pour promouvoir les échanges entre les deux pays, avec un accent particulier sur les secteurs des infrastructures, de l’agriculture et de l’industrie.

Durant leur rencontre officielle, les présidents Faye et Erdoğan aborderont des questions d’intérêt mutuel, notamment la coopération dans le domaine de la sécurité, la lutte contre le terrorisme, et le développement durable. Le renforcement des relations éducatives et culturelles sera également discuté, avec la volonté d’encourager les échanges académiques et les partenariats culturels.

Le Président Faye a exprimé son désir de voir le partenariat entre le Sénégal et la Turquie se développer, déclarant que la Turquie représente « un partenaire stratégique pour le Sénégal, avec qui nous partageons des valeurs de coopération et de développement mutuel ». Les deux dirigeants devraient signer plusieurs accords de coopération, consolidant ainsi le cadre juridique et économique entre les deux nations.

Les liens entre le Sénégal et la Turquie se sont intensifiés ces dernières années, avec des échanges commerciaux en hausse et une coopération accrue dans divers domaines. Cette visite officielle est une preuve supplémentaire de la solidité de cette relation et de la volonté des deux pays de promouvoir un partenariat gagnant-gagnant.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Turquie témoigne d’une volonté de bâtir des ponts entre les nations et de placer le Sénégal comme acteur stratégique en Afrique de l’Ouest. Le Président Faye quittera Ankara ce vendredi pour poursuivre son programme international, marqué par des initiatives de coopération pour un développement durable au bénéfice du peuple sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite : une visite pour renforcer la coopération sénégalo-saoudienne

En visite officielle en Arabie Saoudite depuis le 27 octobre, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été accueilli par Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier d’Arabie Saoudite et président du conseil des ministres du royaume. Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue ce mardi, marque un pas important dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Lors de cette réunion, les deux dirigeants ont discuté de leur volonté commune de renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, en insistant sur la solidité et l’ancienneté de leurs liens. Selon une déclaration faite par le président Bassirou Diomaye Faye sur sa page X, les échanges ont porté sur une volonté mutuelle de « hisser ce partenariat à un niveau plus élevé ». Les domaines ciblés comprennent des secteurs stratégiques tels que l’investissement, l’énergie, l’agriculture, l’industrie et le numérique, qui sont au cœur du programme de développement de l’économie sénégalaise.

Cette visite est également l’occasion pour le président sénégalais de présenter aux investisseurs saoudiens le plan « Sénégal 2050 », un projet ambitieux qui vise à transformer l’économie du pays, à travers une diversification industrielle et un renforcement des infrastructures modernes. Le chef de l’État a exposé ce projet le 28 octobre, lors du Future Investment Initiative Forum (FII), une plateforme mondiale rassemblant des décideurs économiques et des chefs d’entreprise du monde entier. En participant à cet événement de renommée mondiale, le président Faye cherche à attirer des investisseurs saoudiens et étrangers pour soutenir la réalisation des objectifs de « Sénégal 2050 ».

Le plan « Sénégal 2050 » repose sur un ensemble de réformes qui visent à moderniser le pays et à le rendre plus compétitif au niveau régional et mondial. Les secteurs prioritaires comprennent l’énergie renouvelable, où le Sénégal voit un potentiel pour une coopération accrue avec l’Arabie Saoudite, compte tenu des avancées saoudiennes dans le domaine de l’énergie solaire et de l’hydrogène vert. L’agriculture, autre pilier du plan, pourrait bénéficier d’un soutien technologique et financier saoudien pour accroître la productivité et moderniser les pratiques agricoles au Sénégal.

Les liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite ne sont pas nouveaux. Ils sont enracinés dans des échanges historiques et culturels forts, notamment à travers la participation annuelle de pèlerins sénégalais au Hajj à La Mecque. Cette visite officielle vise à approfondir cette relation en explorant de nouvelles pistes de coopération économique, en phase avec les priorités de développement des deux pays.

La rencontre avec le prince héritier Mohammed bin Salman ouvre ainsi la voie à des partenariats stratégiques qui pourraient profiter aux deux nations, dans un contexte mondial où la coopération Sud-Sud prend de plus en plus d’importance.

Sénégal – Arabie Saoudite : vers un partenariat stratégique renforcé après un entretien entre le Président Diomaye et le Prince héritier saoudien

Dans le cadre du renforcement des liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, le Président sénégalais a eu un entretien cordial et fructueux avec Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier et Président du Conseil des ministres d’Arabie Saoudite. Cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des deux nations de renforcer une coopération déjà solide et historique.

Les discussions ont porté sur des axes stratégiques essentiels pour les deux pays, notamment dans les domaines de l’investissement, de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et du numérique. En convenant de hisser leur partenariat à un niveau supérieur, les deux dirigeants affichent une ambition commune : bâtir une coopération qui contribue activement au développement économique et à la prospérité des deux nations.

Cet engagement marque une nouvelle étape dans les relations sénégalo-saoudiennes, avec une vision de partenariat stratégique visant à répondre aux défis économiques actuels et à créer de nouvelles opportunités d’investissement et de développement dans des secteurs clés pour les deux pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye présente la Vision Sénégal 2050 lors de la Future Investment Initiative

Arabie Saoudite — Lors de la 8e édition de la Future Investment Initiative, qui se tenait cette semaine en Arabie Saoudite, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a souligné les grandes lignes de la Vision Sénégal 2050, un plan ambitieux pour transformer l’économie du pays. Au cœur de cette vision : la transformation locale des matières premières, une démarche qui permettrait au Sénégal de créer davantage de valeur ajoutée tout en rééquilibrant sa balance commerciale.

Lors de son intervention, le Président Faye a rappelé les défis et les opportunités que représente la transformation locale des ressources naturelles du Sénégal. « Cette vision Sénégal 2050 repose sur quatre piliers fondamentaux », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de rompre avec la logique actuelle d’exportation des matières premières sans ajout de valeur sur place.

« Nous avons remarqué qu’au Sénégal, et en Afrique en général, il y a des ressources minières et minéralières importantes, mais qui sont exportées en état de matière première », a-t-il poursuivi. Selon lui, cette situation prive le pays de bénéfices substantiels qui pourraient être générés en traitant ces matières premières localement. Pour le président sénégalais, il est impératif d’inverser ce cycle afin de renforcer l’économie nationale et d’encourager une croissance durable.

Outre la transformation des matières premières, Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’importance de développer une économie plus verte, respectueuse des enjeux environnementaux. Face aux défis écologiques actuels, le Sénégal vise à adopter un modèle économique plus durable et accessible, garantissant ainsi une résilience accrue face aux changements climatiques. Cette transition écologique, intégrée dans la Vision Sénégal 2050, nécessite des industries respectueuses des normes environnementales.

« Quand on parle de transformation, il faut que les industries puissent être accueillies dans un cadre favorable pour l’investissement », a souligné le Président. Il a salué le travail de l’Agence de Promotion des Investissements (API) qui, depuis plusieurs années, œuvre pour offrir un climat d’affaires attrayant, renforçant ainsi l’attractivité du Sénégal auprès des investisseurs internationaux.

En seulement sept mois de mandat, le Président Faye et son gouvernement ont entrepris de définir des priorités à long terme, éloignées des préoccupations électoralistes immédiates. La Vision Sénégal 2050, construite autour des piliers de la transformation économique, de la durabilité écologique, de l’inclusivité et de la résilience, incarne cette volonté de planification stratégique.

En participant à la Future Investment Initiative, Bassirou Diomaye Faye a adressé un message fort à la communauté internationale : le Sénégal est prêt à jouer un rôle plus actif dans l’économie mondiale, en valorisant ses ressources naturelles et en investissant dans un avenir durable et prospère pour ses citoyens.

Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre le ministre de l’Investissement saoudien, Khalid Al-Falih

Dans le cadre de sa participation au Future Investment Initiative Forum (FII) 2024, tenu à Riyad, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu, ce lundi 28 octobre, son Excellence Khalid Al-Falih, ministre de l’Investissement d’Arabie Saoudite. Cette rencontre de haut niveau a permis aux deux dirigeants d’échanger sur de potentielles opportunités de coopération et d’investissement au Sénégal, pays que le Président Faye a présenté comme un hub stratégique pour l’Afrique de l’Ouest, selon les informations transmises par la Présidence.

Durant cette audience, le Président Faye a mis en avant la Vision Sénégal 2050, une stratégie de développement ambitieuse articulée autour de trois axes principaux : l’industrialisation, le développement d’infrastructures modernes, et la transition énergétique. Ce programme vise à transformer profondément l’économie sénégalaise pour répondre aux défis du futur tout en assurant une croissance inclusive et durable.

Dans ce cadre, le Président Faye a invité les investisseurs saoudiens à explorer les multiples opportunités qu’offre le Sénégal pour contribuer à cette transformation. De son côté, le ministre Khalid Al-Falih a exprimé l’intérêt de l’Arabie Saoudite pour des partenariats dans des secteurs stratégiques, avec un focus particulier sur les énergies renouvelables et les infrastructures, domaines dans lesquels le royaume saoudien dispose d’une expertise reconnue.

Les échanges se sont également portés sur les possibilités de collaboration dans les secteurs de l’agriculture, des technologies de l’information, et du tourisme, des domaines clés pour le développement du Sénégal.

Le chef de l’État sénégalais a mis en exergue les atouts de son pays, qui bénéficie d’une position géographique privilégiée et d’une stabilité politique, rendant le Sénégal attractif pour les investisseurs internationaux. Le Président Faye a aussi souligné les efforts entrepris pour améliorer le climat des affaires, un aspect essentiel pour sécuriser et attirer des capitaux étrangers.

Avec la Vision Sénégal 2050, le Sénégal vise à devenir un modèle de développement durable et un leader en matière d’innovation en Afrique. En s’associant avec des partenaires internationaux comme l’Arabie Saoudite, le Sénégal souhaite consolider son rôle dans l’économie de la sous-région et attirer des investissements significatifs dans des secteurs porteurs.

Cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite. En multipliant les échanges au plus haut niveau, les deux pays espèrent établir des bases solides pour une coopération renforcée qui pourrait profiter non seulement aux économies nationales mais aussi aux populations en termes d’emplois et de développement socio-économique.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Visite Officielle en Arabie Saoudite et en Turquie : Focus sur la Diplomatie Économique

Le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a quitté Dakar ce matin pour entamer une visite officielle en Arabie Saoudite, du 27 au 31 octobre 2024, à l’invitation de Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salmane. Cette visite sera marquée par la participation du Chef de l’État au Future Investment Initiative Forum, un événement international consacré aux opportunités d’investissement et aux perspectives économiques mondiales.

La participation du Président Faye au Future Investment Initiative Forum souligne l’importance de l’Arabie Saoudite dans la stratégie économique sénégalaise, notamment pour attirer des investissements dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures. Ce forum, souvent surnommé « Davos du désert », rassemble chaque année les leaders mondiaux, des investisseurs et des décideurs de premier plan. Il vise à explorer les opportunités d’investissement et à répondre aux enjeux économiques et environnementaux du XXIe siècle.

La délégation sénégalaise inclura plusieurs ministres et acteurs économiques stratégiques, mettant ainsi en avant la volonté du Sénégal de renforcer ses partenariats avec le monde arabe et d’attirer des capitaux étrangers pour accélérer son développement.

À la suite de son passage en Arabie Saoudite, le Président Faye se rendra en Turquie du 31 octobre au 2 novembre 2024, répondant à l’invitation du Président turc, M. Recep Tayyip Erdoğan. Cette étape s’inscrit dans un contexte de rapprochement entre les deux pays, marqué par des initiatives de coopération en matière de commerce, d’infrastructures et de défense.

Les relations sénégalo-turques ont pris une ampleur significative ces dernières années, avec une série d’accords bilatéraux visant à faciliter les échanges et les investissements. Le programme de la visite devrait inclure des discussions sur de nouveaux projets d’infrastructure, l’ouverture d’opportunités commerciales et la collaboration dans les secteurs technologique et éducatif.

Avec ces deux étapes cruciales, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement à positionner le Sénégal comme un acteur influent sur la scène internationale, en diversifiant les alliances économiques et en consolidant les partenariats stratégiques. Ces initiatives s’inscrivent dans la vision d’un Sénégal émergent et dynamique, capable de saisir les opportunités de la mondialisation tout en valorisant ses ressources et ses potentialités.

Cette tournée pourrait marquer une nouvelle ère pour la diplomatie sénégalaise, alors que le pays se positionne comme un modèle de stabilité et de croissance en Afrique de l’Ouest. Les résultats attendus de cette visite, qu’il s’agisse d’accords de coopération ou de promesses d’investissements, devraient apporter une impulsion significative au développement économique et social du Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en tournée diplomatique en Arabie Saoudite et en Turquie : des partenariats renforcés pour le Sénégal

À l’invitation de son Altesse Royale le Prince Héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud, le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye, entame une visite officielle en Arabie Saoudite du 27 au 31 octobre 2024. Cette visite, placée sous le signe du renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, sera marquée par des échanges de haut niveau avec les autorités saoudiennes et la participation du Chef de l’État au Future Investment Initiative Forum.

Le Future Investment Initiative Forum, également surnommé « Davos du désert », est une rencontre internationale de premier plan réunissant des décideurs politiques et économiques venus du monde entier pour débattre des enjeux de l’investissement global. Le Président Bassirou Diomaye Faye aura l’occasion de promouvoir les atouts économiques du Sénégal et de tisser de nouveaux liens avec des partenaires internationaux. Cette participation confirme l’ambition du Sénégal de s’affirmer comme un acteur de l’investissement en Afrique de l’Ouest, en explorant des opportunités de coopération et d’investissements dans des domaines stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie et la technologie.

Outre le forum, des entretiens bilatéraux avec des responsables saoudiens sont prévus, visant à renforcer les liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, notamment dans les domaines économique, culturel et sécuritaire. Cette visite devrait également aboutir à la signature de plusieurs accords visant à encourager le commerce, les investissements et à renforcer la coopération dans des secteurs clés comme l’agriculture et l’éducation.

À l’issue de son séjour en Arabie Saoudite, le Président sénégalais se rendra en Turquie du 31 octobre au 2 novembre 2024, répondant à l’invitation du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite officielle s’inscrit dans le cadre de la coopération croissante entre le Sénégal et la Turquie. Les relations entre les deux pays se sont intensifiées au cours de la dernière décennie, notamment à travers des partenariats dans le secteur des infrastructures, avec la construction de plusieurs ouvrages majeurs réalisés par des entreprises turques au Sénégal.

Durant son séjour, le Président Faye aura des discussions avec son homologue turc sur divers sujets bilatéraux et internationaux, en vue de renforcer les relations économiques, sécuritaires et culturelles entre Dakar et Ankara. Les deux chefs d’État aborderont également des sujets de coopération régionale et internationale, en phase avec les enjeux de paix et de stabilité dans leurs régions respectives.

Cette tournée diplomatique en Arabie Saoudite et en Turquie illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye à diversifier les partenaires du Sénégal et à consolider son rôle sur la scène internationale. En participant à des forums économiques majeurs et en multipliant les échanges avec des puissances telles que l’Arabie Saoudite et la Turquie, le Sénégal ambitionne d’accélérer son développement tout en consolidant sa souveraineté et son attractivité en tant que pôle d’investissement en Afrique.

Ces visites marquent une nouvelle étape dans la diplomatie sénégalaise et témoignent de l’importance accordée par le Sénégal à l’établissement de partenariats solides et diversifiés, favorisant un développement inclusif et durable pour ses citoyens.

Quatre nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président du Sénégal

Quatre nouveaux diplomates ont officiellement pris leurs fonctions en tant qu’ambassadeurs au Sénégal. Ce jeudi, les ambassadeurs de l’Argentine, du Canada, du Luxembourg et du Mali ont présenté leurs lettres de créance au Président de la République, dans un cérémonial de rigueur au Palais présidentiel de Dakar.

Cette cérémonie traditionnelle, symbole de l’amitié et de la coopération internationale, marque l’entrée en fonction officielle des ambassadeurs. Ces lettres de créance, envoyées par les chefs d’État respectifs, leur confèrent le statut de représentants officiels de leur pays. En présence des autorités sénégalaises et de membres du corps diplomatique, le cérémonial s’est déroulé dans une ambiance empreinte de solennité.

Chaque diplomate accrédité aura pour mission de renforcer les relations bilatérales entre son pays et le Sénégal. Ces nouvelles nominations témoignent du dynamisme des relations diplomatiques du Sénégal, et soulignent l’importance des échanges économiques, culturels et politiques avec des partenaires de diverses régions du monde.

Le Président a exprimé, à cette occasion, l’intérêt que le Sénégal porte à la coopération internationale, rappelant les nombreux domaines où des collaborations peuvent être approfondies, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la sécurité, et du développement économique.

  • L’Argentine : Le nouvel ambassadeur argentin a réaffirmé l’intérêt de son pays pour le renforcement des liens économiques et culturels avec le Sénégal. Les deux nations, bien que distantes géographiquement, partagent des valeurs communes et un attachement à la coopération Sud-Sud.
  • Le Canada : L’ambassadeur du Canada a quant à lui mis en avant la continuité des programmes de développement en matière d’éducation et de santé, dans le cadre de la coopération canadienne au Sénégal, qui a toujours été particulièrement active.
  • Le Luxembourg : L’ambassadeur luxembourgeois a souligné l’importance de l’appui au développement durable et aux initiatives sociales, deux domaines où le Luxembourg s’engage depuis longtemps au Sénégal, notamment dans les zones rurales.
  • Le Mali : L’ambassadeur malien a insisté sur l’amitié fraternelle entre le Mali et le Sénégal. Ces deux pays voisins partagent une histoire et des cultures imbriquées, rendant la coopération transfrontalière et sécuritaire essentielle pour le bien-être de leurs populations.

La présence de ces nouveaux ambassadeurs reflète l’engagement renouvelé de leurs pays à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal pour relever les défis communs et renforcer les liens d’amitié qui unissent leurs peuples.

RÉDUCTION DES EFFECTIFS MILITAIRES FRANÇAIS EN AFRIQUE : La base de Ouakam, au Sénégal, concernée

À l’heure où Paris revoit sa stratégie militaire en Afrique, des changements majeurs sont à venir concernant la présence des troupes françaises sur le continent. Selon des informations exclusives obtenues par la rédaction du Dakarois Quotidien, la base militaire française de Ouakam, à Dakar, verra ses effectifs réduits de manière significative dans les prochains mois. Un Conseil de défense en cours en France et un rapport commandé par le président Emmanuel Macron confirment cette réorientation stratégique, visant à diminuer la voilure de la présence militaire française dans plusieurs pays africains.


Les Éléments français du Sénégal (EFS), qui comptaient jusqu’à présent environ 350 à 450 hommes à la base de Ouakam, devraient bientôt être réduits à une centaine, avec des effectifs allant de 80 à 100 militaires. Cette réduction s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement français d’alléger ses emprises militaires à travers le continent. Les bases de Côte d’Ivoire et du Gabon seront également concernées par cette restructuration, tandis que l’avenir des sites de Ndjamena, au Tchad, et de Djibouti reste encore à définir.


Cette réorganisation, qui fait suite à un rapport commandité par l’Élysée à Jean-Marie Bockel, ancien ministre des Anciens combattants, vise à rompre avec les grandes bases traditionnelles au profit de dispositifs plus légers et moins visibles. Désormais, les forces françaises sur le continent opéreront sous la forme de Détachements de Liaisons Interarmées (DLIA), en collaboration étroite avec les pays hôtes. À Dakar, les militaires français partageront leurs infrastructures avec l’armée sénégalaise, un changement de paradigme qui symbolise une nouvelle ère dans les relations de défense franco-sénégalaises.


Cette décision intervient dans un contexte marqué par la montée du sentiment anti-français dans certaines régions d’Afrique, alimenté par des campagnes de désinformation, souvent orchestrées par des puissances rivales. Le repositionnement stratégique de la France, plus discret mais toujours réactif et agile, devrait permettre de répondre aux attentes de ses partenaires africains tout en limitant les risques de contestation locale.


Pour le président de la République, Emmanuel Macron, il ne s’agit pas d’un désengagement total, mais plutôt d’une révision des modalités de présence militaire française. Paris mise désormais sur un soutien ciblé, adaptant sa réponse aux besoins spécifiques de sécurité des pays alliés comme le Sénégal. Ce changement marque la fin d’une époque où les bases françaises abritaient des contingents nombreux et visibles, pour une approche plus légère et adaptable aux réalités géopolitiques actuelles.


Les conclusions de ce rapport et les détails de cette nouvelle configuration militaire seront rendus publics dans les prochains jours ; mais l’heure est déjà au réajustement. Le Sénégal, tout comme ses voisins, devra désormais compter sur une présence militaire française allégée mais toujours opérationnelle, prête à répondre aux défis de sécurité régionaux.


Le Dakarois

Macky Sall intègre le jury du prestigieux Prix Zayed pour la fraternité humaine 2025

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a annoncé avec fierté son inclusion au sein du jury du Prix Zayed pour la fraternité humaine 2025. Ce prix prestigieux, qui célèbre l’héritage de feu Cheikh Zayed, fondateur des Émirats Arabes Unis, rend hommage aux individus et organisations œuvrant pour la promotion des valeurs de solidarité, de dialogue et de paix dans le monde.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Macky Sall s’est dit « honoré » de faire partie du comité de jugement pour cette édition. Il a souligné la grande importance de ce prix, qui incarne les idéaux que le Cheikh Zayed a défendus tout au long de sa vie. Le Prix Zayed, créé pour reconnaître les efforts visant à favoriser un avenir plus pacifique, met en lumière des personnes et des entités qui, par leurs actions, contribuent de manière significative à la fraternité humaine.

Le comité de jugement, dont Macky Sall fait désormais partie, a la lourde tâche d’examiner les différentes candidatures et de choisir les lauréats qui seront récompensés en 2025. Ces lauréats sont choisis pour leur rôle actif dans la promotion de la compréhension entre les peuples et la résolution des conflits à travers des initiatives concrètes de solidarité et de partage.

Cette distinction s’inscrit dans une lignée d’actions mondiales visant à promouvoir la paix et l’harmonie. Le Prix Zayed est ainsi un rappel puissant de l’importance du dialogue et de la compréhension mutuelle dans un monde de plus en plus interconnecté mais parfois divisé.

Avec cette nomination, Macky Sall rejoint une élite mondiale dédiée à l’amélioration des relations humaines à travers les frontières culturelles et religieuses. Ce rôle s’aligne parfaitement avec ses engagements passés en tant que dirigeant d’un pays connu pour son hospitalité et son ouverture au dialogue interreligieux, comme en témoigne la cohabitation pacifique des différentes communautés religieuses au Sénégal.

Le Prix Zayed pour la fraternité humaine est un symbole fort de ce que la coopération internationale et les valeurs humaines peuvent accomplir, et Macky Sall, avec son expérience et sa vision, apportera sans aucun doute une contribution précieuse au jury de cette édition.

Renforcement de la Coopération Régionale : La Mission du Professeur Abdoulaye Bathily auprès des Pays du Sahel

Le Professeur Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, a rencontré le Général d’Armée Assimi Goïta, chef de l’État du Mali, dans le cadre d’une tournée diplomatique visant à renforcer les liens entre les pays du Sahel. Cette audience a marqué une nouvelle étape dans la consolidation des relations bilatérales entre le Sénégal et le Mali, deux nations historiquement et culturellement liées.

Selon un communiqué publié le 18 octobre par la présidence sénégalaise sur Twitter, cette rencontre symbolise un engagement fort de la part des deux gouvernements pour intensifier la coopération régionale dans un contexte de défis communs. Le message transmis par le Professeur Bathily était centré sur la fraternité et la solidarité entre les deux pays. Les autorités maliennes ont également insisté sur l’importance de cette visite pour approfondir les relations bilatérales et consolider l’unité africaine.

Au cours de l’audience, Abdoulaye Bathily a souligné la profondeur des liens entre le Sénégal et le Mali, en affirmant : « Il n’existe pas une seule communauté au Sénégal qui ne soit liée à une autre au Mali, et vice-versa. L’histoire et la géographie nous imposent de rester ensemble pour forger un avenir commun de prospérité. » Cette déclaration met en avant la nature interdépendante des deux pays, rappelant que leur destin est intrinsèquement lié par des siècles de partage historique et de proximité géographique.

La visite du Professeur Bathily s’inscrit également dans une volonté plus large de renforcer l’unité régionale. Il a salué la récente création de l’Alliance des États du Sahel (AES), une initiative qui vise à promouvoir la stabilité, la sécurité et le développement dans une région en proie à des crises multiples. Il a exprimé la détermination des dirigeants sénégalais et maliens à maintenir cette dynamique de coopération régionale tout en explorant des opportunités d’intégration plus large au sein du continent africain.

« Il est essentiel de réaliser ce que l’on peut accomplir à deux ou trois, mais il est également important de continuer à rechercher et à améliorer les collaborations plus larges », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la nécessité de trouver un équilibre entre les initiatives régionales et la coopération africaine plus vaste.

Cette tournée diplomatique du Professeur Bathily intervient à un moment où les pays du Sahel cherchent à répondre collectivement aux défis sécuritaires, politiques et économiques qui secouent la région. La coopération entre le Sénégal et le Mali, renforcée par cette rencontre, pourrait servir de modèle pour d’autres États africains désireux de consolider l’unité régionale et de construire un avenir prospère pour leurs populations.

Macky Sall, invité d’honneur de la BADEA pour une retraite stratégique à Dubaï : L’Afrique au centre des enjeux mondiaux.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Sidi Ould Tah, Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), pour m’avoir invité à participer à la retraite stratégique de la banque à Dubaï. Cet événement d’envergure a permis de rassembler des experts et des décideurs pour réfléchir aux défis et aux opportunités du développement durable en Afrique.

J’ai eu l’honneur de présider un panel de haut niveau consacré aux méga-tendances climatiques. Cette session a été l’occasion d’aborder des sujets cruciaux, notamment le réchauffement climatique, ses impacts sur le continent africain et les moyens d’y faire face de manière efficace et durable. Parmi les thèmes centraux du débat, nous avons discuté du financement de l’énergie, une condition indispensable pour garantir l’accès universel à l’électricité en Afrique.

Le panel a également exploré les opportunités offertes par les énergies renouvelables, qui représentent une solution clé pour atteindre les objectifs de développement durable et pour atténuer les effets du changement climatique. Enfin, nous avons insisté sur l’importance d’une transition énergétique juste et équitable, qui tienne compte des besoins spécifiques des pays africains et de leurs populations les plus vulnérables.

Cet échange fructueux a souligné l’urgence d’agir, mais aussi l’espoir et les opportunités qu’offre la transition énergétique pour le continent. Il est impératif de poursuivre cette dynamique collective pour garantir un avenir plus vert et plus inclusif pour l’Afrique.

Ensemble, nous devons redoubler d’efforts pour concrétiser ces objectifs ambitieux, au bénéfice de tous.

Macky Sall invité d’honneur de la BADEA pour une retraite stratégique à Dubaï : L’Afrique au cœur des grandes tendances mondiales

Le président sénégalais Macky Sall continue de renforcer sa présence sur la scène internationale avec un agenda chargé. Après avoir participé au sommet de l’ICESCO à Mascate sur le thème de l’éducation, il se rend à Dubaï les 12 et 13 octobre 2024, à l’invitation de la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA), où il est l’invité d’honneur. Cette institution, créée lors du 6e sommet arabe en novembre 1973 et opérationnelle depuis 1975, œuvre exclusivement en Afrique subsaharienne dans des domaines cruciaux comme les infrastructures, l’agriculture, les PME, et l’entrepreneuriat.

Le thème central de cette retraite stratégique est : « L’Afrique peut-elle devenir une puissance économique ? ». La question, brûlante d’actualité, sera débattue au travers de cinq panels qui aborderont les grandes tendances géopolitiques, climatiques, technologiques et démographiques, ainsi que l’avenir des investissements étrangers directs en Afrique.

Macky Sall présidera notamment le panel de haut niveau consacré aux « méga tendances climatiques », un sujet critique dans un contexte mondial de crise environnementale. Ce panel explorera les enjeux liés au réchauffement climatique, à l’accès à l’énergie, à la transition énergétique, et aux opportunités qu’offrent les énergies renouvelables et les minéraux critiques. La lutte contre le changement climatique et la gestion des ressources énergétiques, notamment en Afrique, seront au cœur des discussions.

Cette retraite stratégique représente une occasion pour Macky Sall de renforcer les partenariats avec la BADEA et de promouvoir une vision africaine de développement durable, alignée sur les grands défis globaux.

L’événement met en lumière le rôle grandissant de l’Afrique dans les dynamiques mondiales, qu’elles soient économiques, climatiques ou technologiques, et l’importance de son intégration dans les solutions aux enjeux de demain.

Lutte contre l’insécurité au Sahel : quelle stratégie pour l’Afrique ?

Dans un contexte marqué par une crise multidimensionnelle — démographique, climatique, et sécuritaire —, les pays du Sahel sont confrontés à des défis sans précédent. La montée en puissance des groupes armés terroristes, les rivalités géopolitiques et l’instabilité grandissante rendent cette région particulièrement vulnérable. Si des initiatives internationales, comme celles de l’ONU ou de la CEDEAO, ont tenté d’y remédier, certains pays de la région semblent désormais décidés à prendre leur destin en main. La création récente de l’Alliance des États du Sahel (AES) témoigne de cette volonté d’autonomie, marquant un tournant dans la gestion des crises sécuritaires en Afrique de l’Ouest.

L’AES, fondée en juillet 2024 par des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a pour objectif de renforcer la coopération régionale en matière de sécurité. Ces États, ayant rompu leurs liens avec la France et quitté la CEDEAO, expriment leur mécontentement face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de soutien suffisant dans la lutte contre le terrorisme. Leurs actions sont motivées par la nécessité de protéger leurs populations et de restaurer leur souveraineté.

Ce choix stratégique de l’AES met en lumière une tendance plus large au Sahel : la volonté croissante des États de la région de s’affranchir des influences extérieures pour mieux gérer leurs propres crises. Le retrait de la MINUSMA au Mali, longtemps considéré comme un pilier de la stabilisation régionale, symbolise ce tournant. L’opération, bien que massive avec ses 15 000 soldats et personnels civils, n’a pas réussi à apporter une paix durable.

Face à ce basculement, le Sénégal, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, a su se positionner comme un allié clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le président Faye a réitéré son engagement à la tribune de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, dénonçant les rivalités géopolitiques exacerbant l’instabilité dans la région. Son discours a souligné la nécessité d’une réponse collective face à une menace commune, appelant à une plus grande coopération africaine.

Le Sénégal, bien qu’extérieur à l’AES, partage avec ces pays une vision commune : celle d’une sécurité assurée par des forces africaines pour des intérêts africains. Le 30 mai 2024, Bassirou Diomaye Faye s’était déjà rendu à Ouagadougou et Bamako pour renforcer les liens régionaux avec ces pays de l’AES, marquant ainsi son soutien à cette alliance.

L’engagement sénégalais en faveur de la sécurité au Sahel s’est récemment illustré par une démarche de solidarité envers le Burkina Faso. En octobre 2024, Abdoulaye Bathily, l’envoyé spécial du président sénégalais, a rencontré le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, pour exprimer son soutien dans la lutte contre les attaques terroristes qui frappent le pays. Cette rencontre souligne l’importance de la solidarité régionale dans cette période de crise. En partageant des préoccupations communes, le Sénégal et les membres de l’AES entendent intensifier leur coopération dans la lutte contre le terrorisme.

Comme l’a affirmé Bathily lors de cette rencontre, « l’unité et la solidarité sont cruciales pour surmonter les défis communs ». Cette déclaration traduit une volonté de construire un front uni, non seulement au sein de l’AES, mais aussi avec d’autres partenaires régionaux comme le Sénégal. Ces États reconnaissent que la stabilité au Sahel dépendra de leur capacité à conjuguer leurs efforts pour éradiquer les groupes armés et protéger leurs populations.

L’une des grandes questions qui se pose est de savoir quelle stratégie l’Afrique doit adopter pour garantir la stabilité de ses États. La coopération régionale, incarnée par l’AES et soutenue par des acteurs comme le Sénégal, semble être une réponse immédiate aux défis sécuritaires. Cependant, une telle stratégie est-elle suffisante face à l’ampleur des menaces ? L’insécurité au Sahel ne se limite pas à un enjeu régional, mais affecte l’ensemble du continent africain et, au-delà, la communauté internationale.

Certains analystes estiment qu’une approche plus élargie est nécessaire. Une coopération internationale, intégrant des partenaires comme l’Union africaine, les Nations Unies, ou même des puissances extérieures, pourrait permettre de renforcer les capacités locales tout en apportant un soutien logistique et financier crucial. Néanmoins, cette solution soulève la question de la souveraineté et du contrôle des opérations par les États africains eux-mêmes.

La lutte contre le terrorisme au Sahel est un enjeu central pour la sécurité et la stabilité de l’Afrique de l’Ouest. Alors que des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger optent pour une solution régionale à travers l’AES, le Sénégal se positionne comme un acteur incontournable de cette dynamique. Le chemin vers la paix et la stabilité passera inévitablement par une intensification de la coopération régionale, renforcée par des partenariats stratégiques à l’échelle du continent.

Face aux défis multiples auxquels est confronté le Sahel, l’option africaine semble émerger comme la solution la plus pragmatique. En affirmant leur souveraineté et en unissant leurs forces, les nations africaines peuvent espérer un avenir plus sûr et plus stable. La question reste toutefois ouverte : cette stratégie sera-t-elle suffisante ou devra-t-elle s’ouvrir à une coopération internationale plus large pour protéger efficacement leurs intérêts communs ?

Nomination de Coumba Sow comme Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé la nomination de la Sénégalaise Coumba Sow au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo. Cette décision, prise en accord avec le gouvernement togolais dirigé par Bassirou Diomaye Faye, marque une nouvelle étape dans la carrière impressionnante de Mme Sow, qui apporte avec elle une expertise solide acquise au sein de plusieurs agences onusiennes.

Un parcours académique et professionnel remarquable

Coumba Sow possède un riche parcours académique qui témoigne de sa spécialisation dans les politiques publiques et l’économie agricole. Titulaire d’un master en gestion des politiques publiques de Sciences Po, elle a également obtenu des diplômes en économie agricole de l’Université de Londres et en agro-industries à Montpellier. Ces formations ont été les fondements d’une carrière internationale dédiée au développement durable, à la sécurité alimentaire et à l’assistance humanitaire.

Une expérience de 20 ans au sein de l’ONU

Avant sa nomination au Togo, Coumba Sow a occupé plusieurs postes de haut niveau au sein de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle a été représentante de la FAO au Rwanda et à Djibouti, et a assuré la coordination des urgences et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, des régions particulièrement vulnérables aux crises climatiques et alimentaires. En tant que Responsable pour l’Afrique au Bureau du Directeur général de la FAO, elle a contribué à l’élaboration de stratégies pour soutenir le développement agricole et renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

Une mission ambitieuse au Togo

Avec plus de 20 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’assistance humanitaire, Coumba Sow est parfaitement qualifiée pour remplir sa nouvelle mission au Togo. Son expertise dans les questions de résilience, de développement durable et de gestion des urgences sera un atout majeur pour les initiatives des Nations Unies dans le pays.

Le Togo, comme plusieurs pays de la région, fait face à des défis socio-économiques et environnementaux croissants. Sous la direction de Coumba Sow, les Nations Unies devraient renforcer leur appui aux priorités nationales, notamment en matière de développement durable, d’inclusion sociale et de résilience face aux crises. Sa nomination est saluée comme une reconnaissance des efforts continus des femmes africaines dans les hautes sphères des organisations internationales.

Conclusion

La nomination de Coumba Sow comme Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo illustre la confiance des Nations Unies en ses capacités à piloter les actions humanitaires et de développement dans ce pays. Forte de son expérience et de ses compétences, elle s’apprête à relever les défis avec une vision stratégique, en partenariat étroit avec le gouvernement togolais et les différentes parties prenantes.

Sommet de la Francophonie : Bassirou Diomaye Faye ne se rendra pas à Paris, il se fera représenter

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, ne participera finalement pas au Sommet de la Francophonie prévu les 4 et 5 octobre 2024 à Paris. Initialement attendu pour cet important rendez-vous international, il a décidé de se faire représenter.

Les raisons de ce changement de programme n’ont pas été officiellement détaillées, mais plusieurs sources proches du chef de l’État indiquent que cette décision découle d’ajustements liés à son emploi du temps, après sa participation à la 79e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il semble que le Président Faye ait préféré se concentrer sur des questions nationales et internationales prioritaires dans les jours à venir, ce qui l’a contraint à modifier son agenda.

Le Sommet de la Francophonie est une rencontre majeure pour les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), visant à promouvoir la coopération linguistique et culturelle entre les nations francophones. L’absence du Président sénégalais pourrait être remarquée, mais l’État du Sénégal y sera représenté à travers une délégation dont les membres seront probablement annoncés dans les jours qui viennent.

Ce sommet réunit régulièrement des chefs d’État et de gouvernement pour discuter de divers enjeux, notamment la langue française, la démocratie, la paix, et le développement. La représentation sénégalaise à cet événement demeure essentielle, étant donné le rôle de premier plan que joue le Sénégal dans l’espace francophone.

Quitter la version mobile