Visite officielle : Le Président Bassirou Diomaye Faye célèbre le 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau aux côtés du Général Umaro Sissoco Embaló

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a répondu favorablement à l’invitation de son homologue bissau-guinéen, le Général Umaro Sissoco Embaló, pour participer aux festivités marquant le 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau. Cet événement, empreint de symbolisme, coïncidait également avec le centenaire d’Amílcar Cabral, figure emblématique de la lutte pour l’indépendance, et la Journée des Forces Armées du pays.

Dans une déclaration sur son compte X (anciennement Twitter), le chef de l’État sénégalais a exprimé toute son émotion et son honneur d’avoir pris part à cette journée commémorative : « À l’invitation de mon frère et homologue, le Général Umaro Sissoco Embaló, j’ai participé ce jour à la célébration du 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau, coïncidant avec le centenaire d’Amílcar Cabral et à la Journée des Forces Armées. Une journée de mémoire, d’unité et d’amitié entre nos peuples ».

Les festivités ont été marquées par une série d’événements solennels et culturels, visant à rendre hommage aux héros de la lutte pour l’indépendance. Amílcar Cabral, leader visionnaire et père fondateur de la Guinée-Bissau moderne, a été particulièrement mis à l’honneur. Né il y a tout juste un siècle, Cabral est reconnu pour son rôle décisif dans la libération des peuples de Guinée-Bissau et du Cap-Vert du joug colonial portugais.

La célébration a également inclus un défilé militaire impressionnant, symbolisant la force et l’engagement des Forces Armées bissau-guinéennes. Cet événement a permis de rappeler le chemin parcouru depuis l’indépendance proclamée le 24 septembre 1973, une date historique qui a changé à jamais le destin du pays.

La présence du Président Faye à cette commémoration témoigne des liens forts et historiques entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Les deux nations partagent une frontière commune, mais surtout, une histoire entrelacée par la lutte pour l’émancipation africaine. Au-delà des aspects protocolaires, cette visite s’inscrit dans un cadre de renforcement de la coopération bilatérale, en matière de sécurité, de développement économique et de promotion des échanges culturels.

Les échanges entre les deux chefs d’État ont également porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la stabilité régionale et la lutte contre les défis transfrontaliers. Le Sénégal et la Guinée-Bissau, membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), jouent un rôle central dans la promotion de la paix et du développement durable dans la sous-région.

La commémoration du centenaire d’Amílcar Cabral a servi de toile de fond pour réaffirmer l’importance des valeurs de liberté, de justice et de solidarité entre les peuples africains. Cabral, figure du panafricanisme, demeure une source d’inspiration pour de nombreux dirigeants actuels, dont le Président Bassirou Diomaye Faye, qui se montre engagé dans la promotion des idéaux d’unité africaine.

Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques, cette célébration a été l’occasion de réaffirmer l’importance de l’unité et de la coopération entre les pays africains pour surmonter les défis contemporains.

En conclusion, la visite du Président sénégalais en Guinée-Bissau pour le 51e anniversaire de l’indépendance représente un geste fort, soulignant l’importance des relations fraternelles et de la coopération régionale. À travers cet événement, le Sénégal et la Guinée-Bissau réaffirment leur engagement commun à bâtir un avenir de paix et de prospérité pour leurs peuples respectifs.

Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye dénonce les violences à Gaza

Le Président Bassirou Diomaye Faye a pris la parole aujourd’hui lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire, consacré à la situation dramatique en Palestine et au Liban. Ce sommet, qui s’est tenu à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, a réuni de nombreux chefs d’État et dirigeants pour discuter des crises humanitaires et des violences récentes dans la région.

Dans son discours, le Président Faye a fermement dénoncé l’escalade de la violence à Gaza, où les bombardements israéliens continuent de causer des pertes humaines massives. « Le peuple palestinien est exposé à un meurtre de masse et à une violence sans précédent. Ces actes inhumains se passent sous nos yeux et nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette injustice », a-t-il déclaré, appelant à une prise de conscience internationale face à la situation.

Le chef de l’État sénégalais a également critiqué l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il a accusé de perdre sa crédibilité en ne réagissant pas aux événements tragiques en cours. « Nous percevons l’inaction du Conseil de sécurité qui, par son silence, perd de sa légitimité face à ces violations flagrantes des droits humains », a-t-il ajouté.

Les propos du Président Faye interviennent alors que la situation sur le terrain reste désastreuse. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère palestinien de la Santé, 43 603 personnes ont perdu la vie dans la bande de Gaza depuis le début des attaques israéliennes, le 7 octobre 2023. Au Liban, le bilan des frappes s’élève à 3 200 morts, témoignant de l’intensité des affrontements dans la région.

Le discours du président sénégalais reflète une position de plus en plus critique des pays musulmans face à l’offensive israélienne et souligne l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à ces violences. Le sommet de Riyad, organisé dans un contexte d’escalade continue, vise à unir les nations arabo-islamiques pour formuler une réponse commune à cette crise.

Dans son appel, Bassirou Diomaye Faye a exhorté les leaders mondiaux à prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux hostilités et garantir la protection des civils. « Il est de notre devoir collectif de ne pas fermer les yeux sur cette catastrophe humanitaire. L’histoire nous jugera sur notre capacité à réagir face à une telle injustice », a conclu le président.

Ce sommet pourrait marquer un tournant dans la position des pays arabo-islamiques face au conflit israélo-palestinien, avec des appels croissants pour une action internationale renforcée. Les participants espèrent que leurs voix unies pourront faire pression sur les grandes puissances pour qu’elles jouent un rôle plus actif dans la résolution de cette crise.

En attendant, la population civile de Gaza et du Liban continue de souffrir, dans l’attente désespérée d’une aide humanitaire et d’un cessez-le-feu durable.

Rencontre entre le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et le Président mauritanien à Riyad : Un engagement renouvelé pour la coopération bilatérale

En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) tenu à Riyad, en Arabie Saoudite, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Les deux chefs d’État ont eu un entretien qualifié de fructueux, selon une note officielle de la présidence sénégalaise.

Lors de cette rencontre, les Présidents Faye et El Ghazouani ont réaffirmé leur volonté de renforcer les relations bilatérales entre leurs deux pays, en mettant l’accent sur des priorités communes telles que la stabilité, la sécurité et le développement économique. Cet engagement renouvelé est d’autant plus important que le Sénégal et la Mauritanie partagent une longue frontière et entretiennent des relations historiques, culturelles et économiques significatives.

La déclaration officielle indique que les deux dirigeants ont discuté des moyens de renforcer la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la sécurité, et les échanges commerciaux. Les discussions ont également porté sur des projets de développement conjoints, notamment dans le secteur de l’énergie, avec des initiatives visant à maximiser les retombées des ressources gazières offshore partagées par les deux pays.

« Ensemble, ils ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération fraternelle entre le Sénégal et la Mauritanie pour une stabilité et un développement mutuels », précise la note de la présidence sénégalaise. Cet engagement s’inscrit dans une volonté commune de maintenir la paix et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine, souvent confrontée à des défis sécuritaires.

La rencontre entre les deux chefs d’État s’est déroulée en marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui rassemble les dirigeants des pays membres pour discuter de questions d’intérêt commun, notamment la paix, la sécurité et le développement durable. Ce sommet a offert une occasion unique aux dirigeants de se rencontrer et d’échanger sur les défis régionaux et internationaux, ainsi que sur les initiatives visant à renforcer la coopération entre les nations musulmanes.

Les relations entre le Sénégal et la Mauritanie ont connu une évolution positive ces dernières années, marquées par des échanges fréquents et une collaboration accrue dans plusieurs domaines. Cette rencontre à Riyad pourrait ouvrir la voie à de nouveaux accords de partenariat et à une coordination renforcée sur des projets stratégiques, notamment dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles et de la gestion des défis environnementaux communs.

En conclusion, cette rencontre entre les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani témoigne de la volonté des deux pays de consolider leurs relations et de travailler ensemble pour un avenir prospère et stable. Leurs échanges à Riyad sont de bon augure pour l’avenir de la coopération sénégalo-mauritanienne, qui pourrait se traduire par des initiatives concrètes en faveur du développement et de la paix dans la région.

Sommet extraordinaire de l’OCI : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre son homologue mauritanien pour renforcer la coopération bilatérale

En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) qui se tient à Riyadh, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien fructueux avec le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Cette rencontre a été marquée par une volonté commune de renforcer les liens de coopération entre les deux pays, dans un contexte où la stabilité et le développement régional sont des priorités.

Lors de cet entretien, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie. Ils ont souligné l’importance d’une collaboration étroite pour faire face aux défis communs, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’économie et de l’énergie.

Le Président Faye et son homologue mauritanien ont exprimé leur détermination à travailler ensemble pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région du Sahel, où les deux nations jouent un rôle stratégique. En effet, la Mauritanie et le Sénégal partagent des frontières et des intérêts communs, en particulier dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions économiques, en mettant l’accent sur la coopération dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et du commerce. Ils ont convenu d’explorer de nouvelles opportunités pour dynamiser les échanges bilatéraux, notamment à travers des projets conjoints dans le domaine des énergies renouvelables et des infrastructures de transport.

Le Président Faye a salué les efforts du gouvernement mauritanien pour renforcer la coopération régionale, tout en exprimant sa volonté de consolider davantage les relations avec la Mauritanie. De son côté, le Président Ghazouani a souligné l’importance de cette collaboration pour le développement durable des deux nations.

Cette rencontre intervient à un moment crucial où la région du Sahel fait face à de nombreux défis sécuritaires. Les deux pays ont convenu de renforcer leur collaboration dans la lutte contre le terrorisme, le trafic illicite et les autres menaces transfrontalières. Ils ont également souligné l’importance de soutenir les efforts de médiation et de dialogue pour résoudre pacifiquement les conflits régionaux.

Le sommet extraordinaire de l’OCI, dédié aux questions de paix en Palestine et au Liban, offre aux pays participants une plateforme pour discuter de la coopération et de la solidarité islamiques. La rencontre entre le Président Faye et le Président Ghazouani reflète cet esprit de collaboration et de soutien mutuel entre les nations musulmanes.

Cette rencontre bilatérale augure de nouvelles perspectives pour la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de continuer à renforcer les relations bilatérales à travers des projets concrets qui bénéficieront aux populations des deux pays.

En conclusion, la rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani témoigne d’un engagement renouvelé à promouvoir une coopération fraternelle, fondée sur le respect mutuel et l’intérêt commun. Les deux pays entendent ainsi jouer un rôle clé dans la promotion de la stabilité et du développement en Afrique de l’Ouest et au-delà.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Riyadh : Participation au Sommet extraordinaire de l’OCI sur la Palestine et le Liban

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyadh, en Arabie Saoudite, où il participera au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Ce sommet, prévu pour le 11 novembre, se concentre sur la situation en Palestine et au Liban, dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient.

Le sommet extraordinaire de l’OCI réunira les dirigeants des pays membres afin de discuter des moyens d’apporter un soutien accru aux populations palestinienne et libanaise. Cette rencontre a pour objectif de consolider la solidarité de la Oumma islamique face aux défis humanitaires et politiques auxquels ces nations sont confrontées.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, connu pour son engagement en faveur des causes internationales, notamment celles concernant la solidarité entre les nations musulmanes, réaffirme ainsi la position du Sénégal en faveur de la paix et de la justice dans cette région troublée.

Le sommet se tient dans un contexte de crise prolongée, marqué par des conflits récurrents et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les discussions porteront sur des initiatives concrètes pour soutenir les efforts de paix, protéger les droits des Palestiniens et promouvoir la stabilité au Liban, qui fait face à des défis économiques et politiques majeurs.

L’agenda inclura des consultations sur les moyens de coordonner les actions des pays membres de l’OCI afin de peser sur la scène internationale pour une résolution pacifique des conflits, en accord avec les résolutions des Nations Unies.

Le déplacement du Président Faye à Riyadh souligne l’importance que le Sénégal accorde aux questions de solidarité islamique et à la défense des droits des peuples opprimés. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OCI, a toujours soutenu les initiatives visant à apporter une solution juste et durable aux conflits dans le monde musulman.

En marge du sommet, le Président Faye pourrait tenir des rencontres bilatérales avec d’autres chefs d’État, dans le but de renforcer les relations diplomatiques et de discuter de questions d’intérêt commun, notamment la coopération économique et le développement durable.

Le sommet de Riyadh constitue une opportunité pour les pays membres de l’OCI de réaffirmer leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient. La participation active du Sénégal à cet événement témoigne de son attachement aux principes de justice, de paix et de solidarité internationale.

Crise au Liban et en Palestine : Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite pour le sommet extraordinaire de l’OCI

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Riyadh, en Arabie Saoudite, du 10 au 12 novembre 2024, pour participer au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Prévu le 11 novembre, ce sommet arabo-islamique réunit les chefs d’État et de gouvernement des pays membres autour des crises qui secouent actuellement la Palestine et le Liban, dans le but de renforcer la solidarité de la Oumma islamique et de trouver des solutions à ces conflits prolongés.

La tenue de ce sommet intervient dans un contexte de tensions accrues dans les territoires palestiniens et de crise socio-politique au Liban, avec des impacts humanitaires et sécuritaires majeurs. Les dirigeants de l’OCI, conscients des défis auxquels font face ces deux nations, entendent exprimer leur soutien indéfectible et proposer des initiatives pour promouvoir une paix durable dans la région. Cette rencontre exceptionnelle reflète la volonté collective des pays membres de renforcer leur engagement en faveur de la justice et de la stabilité au Moyen-Orient.

La présence du président Bassirou Diomaye Faye à ce sommet s’inscrit dans une tradition sénégalaise de participation active aux initiatives internationales pour la paix et la coopération. En tant que pays à majorité musulmane, le Sénégal a toujours exprimé son soutien aux droits du peuple palestinien à disposer de son propre État et a manifesté sa solidarité envers le Liban, en proie à des crises politiques et économiques persistantes. La participation du Sénégal témoigne de l’importance que le pays accorde aux questions de paix, de sécurité et de solidarité au sein de la Oumma islamique.

Lors de ce sommet, les chefs d’État et de gouvernement vont aborder plusieurs aspects cruciaux de la situation en Palestine et au Liban, notamment la protection des civils, la reconstruction des infrastructures endommagées par les conflits, et le renforcement des mécanismes diplomatiques pour éviter une escalade des tensions. Les représentants de l’OCI, sous l’égide de l’Arabie Saoudite, hôte de ce sommet, devraient également explorer des actions conjointes pour soutenir les efforts de médiation et les initiatives humanitaires.

Ce sommet de l’OCI est également une occasion pour ses membres de rappeler leur attachement à une Oumma solidaire et mobilisée pour la paix. En renforçant les liens et la coopération entre les pays islamiques, l’organisation espère non seulement adresser les crises actuelles, mais aussi poser les bases pour une stabilité durable dans toute la région. Les résolutions et engagements issus de ce sommet seront essentiels pour dessiner les contours d’une action collective en faveur des populations palestiniennes et libanaises, confrontées à des défis quotidiens.

Renégociation du contrat pour l’usine de dessalement d’eau : une offre plus avantageuse pour le Sénégal

Lors de son retour de mission en Arabie Saoudite, le président Bassirou Diomaye Faye a présenté les avancées obtenues dans le cadre de nouveaux partenariats avec le royaume saoudien. Reconnaissant l’importance de la coopération bilatérale, il a souligné que le Sénégal est vu comme un partenaire stratégique dans plusieurs domaines, dont l’eau, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et le numérique.

Concernant le projet de dessalement d’eau, le chef de l’État a révélé avoir discuté avec les dirigeants d’ACWA Power pour renégocier le contrat initial, conclu sous le précédent gouvernement pour la construction de l’usine. Cette démarche a porté ses fruits : les autorités saoudiennes se sont montrées ouvertes à revoir les termes et ont proposé une nouvelle offre plus avantageuse pour le Sénégal.

Le président a chargé les ministères compétents d’étudier cette proposition et d’analyser ses impacts financiers et techniques afin de garantir un accord plus équilibré pour le pays. Cette renégociation est une étape significative vers une convention qui pourrait alléger les charges de l’État sénégalais tout en assurant la viabilité de l’infrastructure essentielle à l’approvisionnement en eau.

Pour rappel, l’ancien contrat, évalué à environ 459 milliards de francs CFA (environ 760 millions de dollars), avait été signé durant les derniers jours du mandat de l’ex-président Macky Sall. Ce projet vise à garantir un accès à l’eau potable, surtout dans les zones en pénurie.

Le président Faye reste optimiste quant aux retombées de cette renégociation et réaffirme son engagement à structurer les partenariats internationaux en fonction des intérêts et des priorités du Sénégal.

Renforcement des liens entre le Sénégal et la Türkiye : une prière commune porteuse de paix

Une atmosphère solennelle s’est installée à la mosquée de Camlica, symbole emblématique d’Istanbul, ce vendredi. Le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est joint à la prière hebdomadaire aux côtés du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Cette rencontre spirituelle témoigne de l’amitié et de la coopération croissantes entre les deux nations.

Lors du sermon prononcé par l’imam, l’accent a été mis sur un message universel issu du Coran, appelant à l’unité, à la solidarité et à la concorde parmi les croyants. Ce rappel poignant souligne l’importance des valeurs qui transcendent les frontières et les différences culturelles : la paix, l’entraide et la cohésion. Les fidèles présents ont été invités à méditer sur la manière dont ces principes peuvent être appliqués pour bâtir un monde plus harmonieux.

Pour le Président Faye, cette participation revêt une signification particulière. En assistant à cet événement aux côtés du Président Erdoğan, il manifeste la volonté du Sénégal de renforcer ses liens avec la Türkiye, non seulement sur le plan diplomatique et économique, mais également dans le domaine spirituel et culturel. Cette démarche s’inscrit dans un contexte de coopération renforcée qui bénéficie aux deux pays et témoigne d’une vision commune de solidarité et de paix.

La mosquée de Camlica, plus grande mosquée de Türkiye, n’est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un symbole de modernité et de tradition, unissant l’histoire et l’avenir du pays. La présence des deux chefs d’État dans cet édifice illustre la portée universelle du message religieux, qui peut être une force de rapprochement et de compréhension mutuelle entre les peuples.

Ce moment partagé inspire non seulement le Sénégal et la Türkiye, mais aussi la communauté internationale, à voir dans la foi et les rencontres interreligieuses une opportunité de dialogue et de collaboration. Les deux nations, liées par leur respect mutuel et leurs ambitions communes, montrent que la prière et la spiritualité peuvent être des instruments de paix et de cohésion dans un monde souvent divisé.

En conclusion, la participation des présidents Faye et Erdoğan à cette prière est un exemple éloquent de la manière dont la foi peut servir de pont entre les cultures et les pays, soulignant l’importance de valeurs universelles qui unissent au-delà des différences. Dans un monde en quête de stabilité, cet appel à la paix et à la fraternité est plus que jamais pertinent et porteur d’espoir.

Sénégal-Turquie : Un Conseil stratégique de haut niveau pour renforcer la coopération

Les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Recep Tayyip Erdogan de Turquie ont signé un protocole d’accord établissant un Conseil stratégique de haut niveau entre les deux nations. Cette initiative vise à faire passer le volume des échanges commerciaux de 500 millions à 1 milliard de dollars, renforçant ainsi les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

Le partenariat s’étend à plusieurs secteurs stratégiques, concrétisé par des accords dans les domaines suivants :

  • Agriculture : un accord sur la mécanisation agricole pour moderniser les pratiques et augmenter la productivité des exploitations sénégalaises.
  • Énergie : une coopération pour l’exploitation des hydrocarbures, visant à soutenir la diversification énergétique et à contribuer à l’indépendance énergétique du Sénégal.
  • Défense : renforcement des capacités militaires et échanges en matière de défense pour consolider la sécurité nationale et régionale.
  • Urbanisme : des projets conjoints pour le développement urbain, notamment dans les infrastructures et l’aménagement territorial.
  • Éducation : un partenariat académique entre les institutions de l’enseignement supérieur pour encourager la recherche conjointe, les échanges de savoir et les opportunités pour les étudiants et chercheurs des deux pays.

Ce Conseil stratégique de haut niveau constitue une avancée majeure pour le Sénégal, qui pourra bénéficier de l’expertise turque dans des domaines clés. Ces accords s’inscrivent dans la vision des deux pays de bâtir un partenariat solide, alliant expertise technique et transfert de savoir-faire, afin de dynamiser les secteurs prioritaires de leurs économies.

Renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et la Turquie : un accord historique signé à Ankara

Lors de sa visite officielle en Turquie, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye a marqué une nouvelle étape dans les relations entre le Sénégal et la Turquie. Après une visite au mausolée de Mustafa Kemal Atatürk, père fondateur de la République turque, le Président Faye a été accueilli avec les honneurs au Palais présidentiel d’Ankara par le Président Recep Tayyip Erdoğan. Les deux chefs d’État ont eu un entretien en tête-à-tête avant de signer un protocole d’accord majeur, visant à doubler le volume des échanges commerciaux entre les deux pays dans les prochaines années.

Au cœur de cet accord, la création d’un Conseil stratégique de haut niveau, destiné à porter le volume des échanges commerciaux entre le Sénégal et la Turquie de 500 millions à 1 milliard de dollars. Cette ambition reflète la volonté des deux pays de renforcer leur coopération économique, tout en diversifiant les secteurs d’intervention. Parmi les domaines prioritaires, l’agriculture, l’énergie, l’enseignement supérieur et la défense sont mis en avant, illustrant une vision commune pour un partenariat gagnant-gagnant.

Au-delà de l’accord stratégique, plusieurs mémorandums d’entente ont été signés entre les ministres sénégalais et turcs. Ces accords couvrent des secteurs clés pour le développement des deux nations, tels que la mécanisation agricole, l’énergie et les hydrocarbures, l’urbanisme et l’éducation. Ces engagements réciproques témoignent d’une coopération qui va au-delà des simples échanges commerciaux, intégrant des volets structurants pour le développement socio-économique.

Cette visite d’État s’est conclue par des déclarations conjointes des deux chefs d’État, qui ont réaffirmé leur volonté de bâtir un avenir commun pour les peuples sénégalais et turc. Le dîner officiel offert par le couple présidentiel turc en l’honneur du Président Faye et de la Première Dame a été le point d’orgue de cette journée, symbolisant l’amitié et la confiance mutuelle entre les deux nations.

Avec cet accord, le Sénégal et la Turquie renforcent leur partenariat et s’engagent dans une collaboration durable. La signature de ce protocole d’accord marque un tournant dans les relations bilatérales et ouvre la voie à des projets de grande envergure dans des secteurs stratégiques. Ce rapprochement, basé sur des intérêts mutuels et une vision partagée de développement, constitue un modèle pour les relations diplomatiques en Afrique et au-delà.

Cet engagement bilatéral promet de stimuler non seulement le commerce, mais aussi les opportunités d’investissement, l’innovation et la croissance économique, propulsant ainsi les relations sénégalo-turques vers de nouveaux sommets.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Turquie pour renforcer la coopération bilatérale

Après une visite fructueuse en Arabie Saoudite, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, est arrivé ce jeudi en Turquie pour une visite officielle de deux jours, à l’invitation de Son Excellence le Président Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite, qui intervient dans un contexte de renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, est l’occasion d’approfondir les échanges diplomatiques et commerciaux entre le Sénégal et la Turquie.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a été accueilli avec les honneurs à l’aéroport international d’Ankara, où des responsables turcs de haut niveau l’ont accueilli. Cette visite s’inscrit dans la continuité des efforts de coopération que le Sénégal et la Turquie entretiennent depuis plusieurs années. En effet, la Turquie a joué un rôle important dans le développement des infrastructures sénégalaises, à travers des partenariats stratégiques dans des secteurs clés comme la construction, les technologies de l’information, l’éducation et l’énergie.

Le programme de cette visite prévoit une série de rencontres avec les représentants du gouvernement turc, ainsi que des chefs d’entreprises turques intéressés par des opportunités d’investissement au Sénégal. Un forum économique sera également organisé pour promouvoir les échanges entre les deux pays, avec un accent particulier sur les secteurs des infrastructures, de l’agriculture et de l’industrie.

Durant leur rencontre officielle, les présidents Faye et Erdoğan aborderont des questions d’intérêt mutuel, notamment la coopération dans le domaine de la sécurité, la lutte contre le terrorisme, et le développement durable. Le renforcement des relations éducatives et culturelles sera également discuté, avec la volonté d’encourager les échanges académiques et les partenariats culturels.

Le Président Faye a exprimé son désir de voir le partenariat entre le Sénégal et la Turquie se développer, déclarant que la Turquie représente « un partenaire stratégique pour le Sénégal, avec qui nous partageons des valeurs de coopération et de développement mutuel ». Les deux dirigeants devraient signer plusieurs accords de coopération, consolidant ainsi le cadre juridique et économique entre les deux nations.

Les liens entre le Sénégal et la Turquie se sont intensifiés ces dernières années, avec des échanges commerciaux en hausse et une coopération accrue dans divers domaines. Cette visite officielle est une preuve supplémentaire de la solidité de cette relation et de la volonté des deux pays de promouvoir un partenariat gagnant-gagnant.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Turquie témoigne d’une volonté de bâtir des ponts entre les nations et de placer le Sénégal comme acteur stratégique en Afrique de l’Ouest. Le Président Faye quittera Ankara ce vendredi pour poursuivre son programme international, marqué par des initiatives de coopération pour un développement durable au bénéfice du peuple sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite : une visite pour renforcer la coopération sénégalo-saoudienne

En visite officielle en Arabie Saoudite depuis le 27 octobre, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été accueilli par Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier d’Arabie Saoudite et président du conseil des ministres du royaume. Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue ce mardi, marque un pas important dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Lors de cette réunion, les deux dirigeants ont discuté de leur volonté commune de renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, en insistant sur la solidité et l’ancienneté de leurs liens. Selon une déclaration faite par le président Bassirou Diomaye Faye sur sa page X, les échanges ont porté sur une volonté mutuelle de « hisser ce partenariat à un niveau plus élevé ». Les domaines ciblés comprennent des secteurs stratégiques tels que l’investissement, l’énergie, l’agriculture, l’industrie et le numérique, qui sont au cœur du programme de développement de l’économie sénégalaise.

Cette visite est également l’occasion pour le président sénégalais de présenter aux investisseurs saoudiens le plan « Sénégal 2050 », un projet ambitieux qui vise à transformer l’économie du pays, à travers une diversification industrielle et un renforcement des infrastructures modernes. Le chef de l’État a exposé ce projet le 28 octobre, lors du Future Investment Initiative Forum (FII), une plateforme mondiale rassemblant des décideurs économiques et des chefs d’entreprise du monde entier. En participant à cet événement de renommée mondiale, le président Faye cherche à attirer des investisseurs saoudiens et étrangers pour soutenir la réalisation des objectifs de « Sénégal 2050 ».

Le plan « Sénégal 2050 » repose sur un ensemble de réformes qui visent à moderniser le pays et à le rendre plus compétitif au niveau régional et mondial. Les secteurs prioritaires comprennent l’énergie renouvelable, où le Sénégal voit un potentiel pour une coopération accrue avec l’Arabie Saoudite, compte tenu des avancées saoudiennes dans le domaine de l’énergie solaire et de l’hydrogène vert. L’agriculture, autre pilier du plan, pourrait bénéficier d’un soutien technologique et financier saoudien pour accroître la productivité et moderniser les pratiques agricoles au Sénégal.

Les liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite ne sont pas nouveaux. Ils sont enracinés dans des échanges historiques et culturels forts, notamment à travers la participation annuelle de pèlerins sénégalais au Hajj à La Mecque. Cette visite officielle vise à approfondir cette relation en explorant de nouvelles pistes de coopération économique, en phase avec les priorités de développement des deux pays.

La rencontre avec le prince héritier Mohammed bin Salman ouvre ainsi la voie à des partenariats stratégiques qui pourraient profiter aux deux nations, dans un contexte mondial où la coopération Sud-Sud prend de plus en plus d’importance.

Sénégal – Arabie Saoudite : vers un partenariat stratégique renforcé après un entretien entre le Président Diomaye et le Prince héritier saoudien

Dans le cadre du renforcement des liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, le Président sénégalais a eu un entretien cordial et fructueux avec Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier et Président du Conseil des ministres d’Arabie Saoudite. Cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des deux nations de renforcer une coopération déjà solide et historique.

Les discussions ont porté sur des axes stratégiques essentiels pour les deux pays, notamment dans les domaines de l’investissement, de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et du numérique. En convenant de hisser leur partenariat à un niveau supérieur, les deux dirigeants affichent une ambition commune : bâtir une coopération qui contribue activement au développement économique et à la prospérité des deux nations.

Cet engagement marque une nouvelle étape dans les relations sénégalo-saoudiennes, avec une vision de partenariat stratégique visant à répondre aux défis économiques actuels et à créer de nouvelles opportunités d’investissement et de développement dans des secteurs clés pour les deux pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye présente la Vision Sénégal 2050 lors de la Future Investment Initiative

Arabie Saoudite — Lors de la 8e édition de la Future Investment Initiative, qui se tenait cette semaine en Arabie Saoudite, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a souligné les grandes lignes de la Vision Sénégal 2050, un plan ambitieux pour transformer l’économie du pays. Au cœur de cette vision : la transformation locale des matières premières, une démarche qui permettrait au Sénégal de créer davantage de valeur ajoutée tout en rééquilibrant sa balance commerciale.

Lors de son intervention, le Président Faye a rappelé les défis et les opportunités que représente la transformation locale des ressources naturelles du Sénégal. « Cette vision Sénégal 2050 repose sur quatre piliers fondamentaux », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de rompre avec la logique actuelle d’exportation des matières premières sans ajout de valeur sur place.

« Nous avons remarqué qu’au Sénégal, et en Afrique en général, il y a des ressources minières et minéralières importantes, mais qui sont exportées en état de matière première », a-t-il poursuivi. Selon lui, cette situation prive le pays de bénéfices substantiels qui pourraient être générés en traitant ces matières premières localement. Pour le président sénégalais, il est impératif d’inverser ce cycle afin de renforcer l’économie nationale et d’encourager une croissance durable.

Outre la transformation des matières premières, Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’importance de développer une économie plus verte, respectueuse des enjeux environnementaux. Face aux défis écologiques actuels, le Sénégal vise à adopter un modèle économique plus durable et accessible, garantissant ainsi une résilience accrue face aux changements climatiques. Cette transition écologique, intégrée dans la Vision Sénégal 2050, nécessite des industries respectueuses des normes environnementales.

« Quand on parle de transformation, il faut que les industries puissent être accueillies dans un cadre favorable pour l’investissement », a souligné le Président. Il a salué le travail de l’Agence de Promotion des Investissements (API) qui, depuis plusieurs années, œuvre pour offrir un climat d’affaires attrayant, renforçant ainsi l’attractivité du Sénégal auprès des investisseurs internationaux.

En seulement sept mois de mandat, le Président Faye et son gouvernement ont entrepris de définir des priorités à long terme, éloignées des préoccupations électoralistes immédiates. La Vision Sénégal 2050, construite autour des piliers de la transformation économique, de la durabilité écologique, de l’inclusivité et de la résilience, incarne cette volonté de planification stratégique.

En participant à la Future Investment Initiative, Bassirou Diomaye Faye a adressé un message fort à la communauté internationale : le Sénégal est prêt à jouer un rôle plus actif dans l’économie mondiale, en valorisant ses ressources naturelles et en investissant dans un avenir durable et prospère pour ses citoyens.

Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre le ministre de l’Investissement saoudien, Khalid Al-Falih

Dans le cadre de sa participation au Future Investment Initiative Forum (FII) 2024, tenu à Riyad, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu, ce lundi 28 octobre, son Excellence Khalid Al-Falih, ministre de l’Investissement d’Arabie Saoudite. Cette rencontre de haut niveau a permis aux deux dirigeants d’échanger sur de potentielles opportunités de coopération et d’investissement au Sénégal, pays que le Président Faye a présenté comme un hub stratégique pour l’Afrique de l’Ouest, selon les informations transmises par la Présidence.

Durant cette audience, le Président Faye a mis en avant la Vision Sénégal 2050, une stratégie de développement ambitieuse articulée autour de trois axes principaux : l’industrialisation, le développement d’infrastructures modernes, et la transition énergétique. Ce programme vise à transformer profondément l’économie sénégalaise pour répondre aux défis du futur tout en assurant une croissance inclusive et durable.

Dans ce cadre, le Président Faye a invité les investisseurs saoudiens à explorer les multiples opportunités qu’offre le Sénégal pour contribuer à cette transformation. De son côté, le ministre Khalid Al-Falih a exprimé l’intérêt de l’Arabie Saoudite pour des partenariats dans des secteurs stratégiques, avec un focus particulier sur les énergies renouvelables et les infrastructures, domaines dans lesquels le royaume saoudien dispose d’une expertise reconnue.

Les échanges se sont également portés sur les possibilités de collaboration dans les secteurs de l’agriculture, des technologies de l’information, et du tourisme, des domaines clés pour le développement du Sénégal.

Le chef de l’État sénégalais a mis en exergue les atouts de son pays, qui bénéficie d’une position géographique privilégiée et d’une stabilité politique, rendant le Sénégal attractif pour les investisseurs internationaux. Le Président Faye a aussi souligné les efforts entrepris pour améliorer le climat des affaires, un aspect essentiel pour sécuriser et attirer des capitaux étrangers.

Avec la Vision Sénégal 2050, le Sénégal vise à devenir un modèle de développement durable et un leader en matière d’innovation en Afrique. En s’associant avec des partenaires internationaux comme l’Arabie Saoudite, le Sénégal souhaite consolider son rôle dans l’économie de la sous-région et attirer des investissements significatifs dans des secteurs porteurs.

Cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite. En multipliant les échanges au plus haut niveau, les deux pays espèrent établir des bases solides pour une coopération renforcée qui pourrait profiter non seulement aux économies nationales mais aussi aux populations en termes d’emplois et de développement socio-économique.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Visite Officielle en Arabie Saoudite et en Turquie : Focus sur la Diplomatie Économique

Le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a quitté Dakar ce matin pour entamer une visite officielle en Arabie Saoudite, du 27 au 31 octobre 2024, à l’invitation de Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salmane. Cette visite sera marquée par la participation du Chef de l’État au Future Investment Initiative Forum, un événement international consacré aux opportunités d’investissement et aux perspectives économiques mondiales.

La participation du Président Faye au Future Investment Initiative Forum souligne l’importance de l’Arabie Saoudite dans la stratégie économique sénégalaise, notamment pour attirer des investissements dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures. Ce forum, souvent surnommé « Davos du désert », rassemble chaque année les leaders mondiaux, des investisseurs et des décideurs de premier plan. Il vise à explorer les opportunités d’investissement et à répondre aux enjeux économiques et environnementaux du XXIe siècle.

La délégation sénégalaise inclura plusieurs ministres et acteurs économiques stratégiques, mettant ainsi en avant la volonté du Sénégal de renforcer ses partenariats avec le monde arabe et d’attirer des capitaux étrangers pour accélérer son développement.

À la suite de son passage en Arabie Saoudite, le Président Faye se rendra en Turquie du 31 octobre au 2 novembre 2024, répondant à l’invitation du Président turc, M. Recep Tayyip Erdoğan. Cette étape s’inscrit dans un contexte de rapprochement entre les deux pays, marqué par des initiatives de coopération en matière de commerce, d’infrastructures et de défense.

Les relations sénégalo-turques ont pris une ampleur significative ces dernières années, avec une série d’accords bilatéraux visant à faciliter les échanges et les investissements. Le programme de la visite devrait inclure des discussions sur de nouveaux projets d’infrastructure, l’ouverture d’opportunités commerciales et la collaboration dans les secteurs technologique et éducatif.

Avec ces deux étapes cruciales, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement à positionner le Sénégal comme un acteur influent sur la scène internationale, en diversifiant les alliances économiques et en consolidant les partenariats stratégiques. Ces initiatives s’inscrivent dans la vision d’un Sénégal émergent et dynamique, capable de saisir les opportunités de la mondialisation tout en valorisant ses ressources et ses potentialités.

Cette tournée pourrait marquer une nouvelle ère pour la diplomatie sénégalaise, alors que le pays se positionne comme un modèle de stabilité et de croissance en Afrique de l’Ouest. Les résultats attendus de cette visite, qu’il s’agisse d’accords de coopération ou de promesses d’investissements, devraient apporter une impulsion significative au développement économique et social du Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en tournée diplomatique en Arabie Saoudite et en Turquie : des partenariats renforcés pour le Sénégal

À l’invitation de son Altesse Royale le Prince Héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud, le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye, entame une visite officielle en Arabie Saoudite du 27 au 31 octobre 2024. Cette visite, placée sous le signe du renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, sera marquée par des échanges de haut niveau avec les autorités saoudiennes et la participation du Chef de l’État au Future Investment Initiative Forum.

Le Future Investment Initiative Forum, également surnommé « Davos du désert », est une rencontre internationale de premier plan réunissant des décideurs politiques et économiques venus du monde entier pour débattre des enjeux de l’investissement global. Le Président Bassirou Diomaye Faye aura l’occasion de promouvoir les atouts économiques du Sénégal et de tisser de nouveaux liens avec des partenaires internationaux. Cette participation confirme l’ambition du Sénégal de s’affirmer comme un acteur de l’investissement en Afrique de l’Ouest, en explorant des opportunités de coopération et d’investissements dans des domaines stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie et la technologie.

Outre le forum, des entretiens bilatéraux avec des responsables saoudiens sont prévus, visant à renforcer les liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, notamment dans les domaines économique, culturel et sécuritaire. Cette visite devrait également aboutir à la signature de plusieurs accords visant à encourager le commerce, les investissements et à renforcer la coopération dans des secteurs clés comme l’agriculture et l’éducation.

À l’issue de son séjour en Arabie Saoudite, le Président sénégalais se rendra en Turquie du 31 octobre au 2 novembre 2024, répondant à l’invitation du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite officielle s’inscrit dans le cadre de la coopération croissante entre le Sénégal et la Turquie. Les relations entre les deux pays se sont intensifiées au cours de la dernière décennie, notamment à travers des partenariats dans le secteur des infrastructures, avec la construction de plusieurs ouvrages majeurs réalisés par des entreprises turques au Sénégal.

Durant son séjour, le Président Faye aura des discussions avec son homologue turc sur divers sujets bilatéraux et internationaux, en vue de renforcer les relations économiques, sécuritaires et culturelles entre Dakar et Ankara. Les deux chefs d’État aborderont également des sujets de coopération régionale et internationale, en phase avec les enjeux de paix et de stabilité dans leurs régions respectives.

Cette tournée diplomatique en Arabie Saoudite et en Turquie illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye à diversifier les partenaires du Sénégal et à consolider son rôle sur la scène internationale. En participant à des forums économiques majeurs et en multipliant les échanges avec des puissances telles que l’Arabie Saoudite et la Turquie, le Sénégal ambitionne d’accélérer son développement tout en consolidant sa souveraineté et son attractivité en tant que pôle d’investissement en Afrique.

Ces visites marquent une nouvelle étape dans la diplomatie sénégalaise et témoignent de l’importance accordée par le Sénégal à l’établissement de partenariats solides et diversifiés, favorisant un développement inclusif et durable pour ses citoyens.

Quatre nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président du Sénégal

Quatre nouveaux diplomates ont officiellement pris leurs fonctions en tant qu’ambassadeurs au Sénégal. Ce jeudi, les ambassadeurs de l’Argentine, du Canada, du Luxembourg et du Mali ont présenté leurs lettres de créance au Président de la République, dans un cérémonial de rigueur au Palais présidentiel de Dakar.

Cette cérémonie traditionnelle, symbole de l’amitié et de la coopération internationale, marque l’entrée en fonction officielle des ambassadeurs. Ces lettres de créance, envoyées par les chefs d’État respectifs, leur confèrent le statut de représentants officiels de leur pays. En présence des autorités sénégalaises et de membres du corps diplomatique, le cérémonial s’est déroulé dans une ambiance empreinte de solennité.

Chaque diplomate accrédité aura pour mission de renforcer les relations bilatérales entre son pays et le Sénégal. Ces nouvelles nominations témoignent du dynamisme des relations diplomatiques du Sénégal, et soulignent l’importance des échanges économiques, culturels et politiques avec des partenaires de diverses régions du monde.

Le Président a exprimé, à cette occasion, l’intérêt que le Sénégal porte à la coopération internationale, rappelant les nombreux domaines où des collaborations peuvent être approfondies, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la sécurité, et du développement économique.

  • L’Argentine : Le nouvel ambassadeur argentin a réaffirmé l’intérêt de son pays pour le renforcement des liens économiques et culturels avec le Sénégal. Les deux nations, bien que distantes géographiquement, partagent des valeurs communes et un attachement à la coopération Sud-Sud.
  • Le Canada : L’ambassadeur du Canada a quant à lui mis en avant la continuité des programmes de développement en matière d’éducation et de santé, dans le cadre de la coopération canadienne au Sénégal, qui a toujours été particulièrement active.
  • Le Luxembourg : L’ambassadeur luxembourgeois a souligné l’importance de l’appui au développement durable et aux initiatives sociales, deux domaines où le Luxembourg s’engage depuis longtemps au Sénégal, notamment dans les zones rurales.
  • Le Mali : L’ambassadeur malien a insisté sur l’amitié fraternelle entre le Mali et le Sénégal. Ces deux pays voisins partagent une histoire et des cultures imbriquées, rendant la coopération transfrontalière et sécuritaire essentielle pour le bien-être de leurs populations.

La présence de ces nouveaux ambassadeurs reflète l’engagement renouvelé de leurs pays à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal pour relever les défis communs et renforcer les liens d’amitié qui unissent leurs peuples.

RÉDUCTION DES EFFECTIFS MILITAIRES FRANÇAIS EN AFRIQUE : La base de Ouakam, au Sénégal, concernée

À l’heure où Paris revoit sa stratégie militaire en Afrique, des changements majeurs sont à venir concernant la présence des troupes françaises sur le continent. Selon des informations exclusives obtenues par la rédaction du Dakarois Quotidien, la base militaire française de Ouakam, à Dakar, verra ses effectifs réduits de manière significative dans les prochains mois. Un Conseil de défense en cours en France et un rapport commandé par le président Emmanuel Macron confirment cette réorientation stratégique, visant à diminuer la voilure de la présence militaire française dans plusieurs pays africains.


Les Éléments français du Sénégal (EFS), qui comptaient jusqu’à présent environ 350 à 450 hommes à la base de Ouakam, devraient bientôt être réduits à une centaine, avec des effectifs allant de 80 à 100 militaires. Cette réduction s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement français d’alléger ses emprises militaires à travers le continent. Les bases de Côte d’Ivoire et du Gabon seront également concernées par cette restructuration, tandis que l’avenir des sites de Ndjamena, au Tchad, et de Djibouti reste encore à définir.


Cette réorganisation, qui fait suite à un rapport commandité par l’Élysée à Jean-Marie Bockel, ancien ministre des Anciens combattants, vise à rompre avec les grandes bases traditionnelles au profit de dispositifs plus légers et moins visibles. Désormais, les forces françaises sur le continent opéreront sous la forme de Détachements de Liaisons Interarmées (DLIA), en collaboration étroite avec les pays hôtes. À Dakar, les militaires français partageront leurs infrastructures avec l’armée sénégalaise, un changement de paradigme qui symbolise une nouvelle ère dans les relations de défense franco-sénégalaises.


Cette décision intervient dans un contexte marqué par la montée du sentiment anti-français dans certaines régions d’Afrique, alimenté par des campagnes de désinformation, souvent orchestrées par des puissances rivales. Le repositionnement stratégique de la France, plus discret mais toujours réactif et agile, devrait permettre de répondre aux attentes de ses partenaires africains tout en limitant les risques de contestation locale.


Pour le président de la République, Emmanuel Macron, il ne s’agit pas d’un désengagement total, mais plutôt d’une révision des modalités de présence militaire française. Paris mise désormais sur un soutien ciblé, adaptant sa réponse aux besoins spécifiques de sécurité des pays alliés comme le Sénégal. Ce changement marque la fin d’une époque où les bases françaises abritaient des contingents nombreux et visibles, pour une approche plus légère et adaptable aux réalités géopolitiques actuelles.


Les conclusions de ce rapport et les détails de cette nouvelle configuration militaire seront rendus publics dans les prochains jours ; mais l’heure est déjà au réajustement. Le Sénégal, tout comme ses voisins, devra désormais compter sur une présence militaire française allégée mais toujours opérationnelle, prête à répondre aux défis de sécurité régionaux.


Le Dakarois

Macky Sall intègre le jury du prestigieux Prix Zayed pour la fraternité humaine 2025

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a annoncé avec fierté son inclusion au sein du jury du Prix Zayed pour la fraternité humaine 2025. Ce prix prestigieux, qui célèbre l’héritage de feu Cheikh Zayed, fondateur des Émirats Arabes Unis, rend hommage aux individus et organisations œuvrant pour la promotion des valeurs de solidarité, de dialogue et de paix dans le monde.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Macky Sall s’est dit « honoré » de faire partie du comité de jugement pour cette édition. Il a souligné la grande importance de ce prix, qui incarne les idéaux que le Cheikh Zayed a défendus tout au long de sa vie. Le Prix Zayed, créé pour reconnaître les efforts visant à favoriser un avenir plus pacifique, met en lumière des personnes et des entités qui, par leurs actions, contribuent de manière significative à la fraternité humaine.

Le comité de jugement, dont Macky Sall fait désormais partie, a la lourde tâche d’examiner les différentes candidatures et de choisir les lauréats qui seront récompensés en 2025. Ces lauréats sont choisis pour leur rôle actif dans la promotion de la compréhension entre les peuples et la résolution des conflits à travers des initiatives concrètes de solidarité et de partage.

Cette distinction s’inscrit dans une lignée d’actions mondiales visant à promouvoir la paix et l’harmonie. Le Prix Zayed est ainsi un rappel puissant de l’importance du dialogue et de la compréhension mutuelle dans un monde de plus en plus interconnecté mais parfois divisé.

Avec cette nomination, Macky Sall rejoint une élite mondiale dédiée à l’amélioration des relations humaines à travers les frontières culturelles et religieuses. Ce rôle s’aligne parfaitement avec ses engagements passés en tant que dirigeant d’un pays connu pour son hospitalité et son ouverture au dialogue interreligieux, comme en témoigne la cohabitation pacifique des différentes communautés religieuses au Sénégal.

Le Prix Zayed pour la fraternité humaine est un symbole fort de ce que la coopération internationale et les valeurs humaines peuvent accomplir, et Macky Sall, avec son expérience et sa vision, apportera sans aucun doute une contribution précieuse au jury de cette édition.

Renforcement de la Coopération Régionale : La Mission du Professeur Abdoulaye Bathily auprès des Pays du Sahel

Le Professeur Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, a rencontré le Général d’Armée Assimi Goïta, chef de l’État du Mali, dans le cadre d’une tournée diplomatique visant à renforcer les liens entre les pays du Sahel. Cette audience a marqué une nouvelle étape dans la consolidation des relations bilatérales entre le Sénégal et le Mali, deux nations historiquement et culturellement liées.

Selon un communiqué publié le 18 octobre par la présidence sénégalaise sur Twitter, cette rencontre symbolise un engagement fort de la part des deux gouvernements pour intensifier la coopération régionale dans un contexte de défis communs. Le message transmis par le Professeur Bathily était centré sur la fraternité et la solidarité entre les deux pays. Les autorités maliennes ont également insisté sur l’importance de cette visite pour approfondir les relations bilatérales et consolider l’unité africaine.

Au cours de l’audience, Abdoulaye Bathily a souligné la profondeur des liens entre le Sénégal et le Mali, en affirmant : « Il n’existe pas une seule communauté au Sénégal qui ne soit liée à une autre au Mali, et vice-versa. L’histoire et la géographie nous imposent de rester ensemble pour forger un avenir commun de prospérité. » Cette déclaration met en avant la nature interdépendante des deux pays, rappelant que leur destin est intrinsèquement lié par des siècles de partage historique et de proximité géographique.

La visite du Professeur Bathily s’inscrit également dans une volonté plus large de renforcer l’unité régionale. Il a salué la récente création de l’Alliance des États du Sahel (AES), une initiative qui vise à promouvoir la stabilité, la sécurité et le développement dans une région en proie à des crises multiples. Il a exprimé la détermination des dirigeants sénégalais et maliens à maintenir cette dynamique de coopération régionale tout en explorant des opportunités d’intégration plus large au sein du continent africain.

« Il est essentiel de réaliser ce que l’on peut accomplir à deux ou trois, mais il est également important de continuer à rechercher et à améliorer les collaborations plus larges », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la nécessité de trouver un équilibre entre les initiatives régionales et la coopération africaine plus vaste.

Cette tournée diplomatique du Professeur Bathily intervient à un moment où les pays du Sahel cherchent à répondre collectivement aux défis sécuritaires, politiques et économiques qui secouent la région. La coopération entre le Sénégal et le Mali, renforcée par cette rencontre, pourrait servir de modèle pour d’autres États africains désireux de consolider l’unité régionale et de construire un avenir prospère pour leurs populations.

Macky Sall, invité d’honneur de la BADEA pour une retraite stratégique à Dubaï : L’Afrique au centre des enjeux mondiaux.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Sidi Ould Tah, Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), pour m’avoir invité à participer à la retraite stratégique de la banque à Dubaï. Cet événement d’envergure a permis de rassembler des experts et des décideurs pour réfléchir aux défis et aux opportunités du développement durable en Afrique.

J’ai eu l’honneur de présider un panel de haut niveau consacré aux méga-tendances climatiques. Cette session a été l’occasion d’aborder des sujets cruciaux, notamment le réchauffement climatique, ses impacts sur le continent africain et les moyens d’y faire face de manière efficace et durable. Parmi les thèmes centraux du débat, nous avons discuté du financement de l’énergie, une condition indispensable pour garantir l’accès universel à l’électricité en Afrique.

Le panel a également exploré les opportunités offertes par les énergies renouvelables, qui représentent une solution clé pour atteindre les objectifs de développement durable et pour atténuer les effets du changement climatique. Enfin, nous avons insisté sur l’importance d’une transition énergétique juste et équitable, qui tienne compte des besoins spécifiques des pays africains et de leurs populations les plus vulnérables.

Cet échange fructueux a souligné l’urgence d’agir, mais aussi l’espoir et les opportunités qu’offre la transition énergétique pour le continent. Il est impératif de poursuivre cette dynamique collective pour garantir un avenir plus vert et plus inclusif pour l’Afrique.

Ensemble, nous devons redoubler d’efforts pour concrétiser ces objectifs ambitieux, au bénéfice de tous.

Macky Sall invité d’honneur de la BADEA pour une retraite stratégique à Dubaï : L’Afrique au cœur des grandes tendances mondiales

Le président sénégalais Macky Sall continue de renforcer sa présence sur la scène internationale avec un agenda chargé. Après avoir participé au sommet de l’ICESCO à Mascate sur le thème de l’éducation, il se rend à Dubaï les 12 et 13 octobre 2024, à l’invitation de la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA), où il est l’invité d’honneur. Cette institution, créée lors du 6e sommet arabe en novembre 1973 et opérationnelle depuis 1975, œuvre exclusivement en Afrique subsaharienne dans des domaines cruciaux comme les infrastructures, l’agriculture, les PME, et l’entrepreneuriat.

Le thème central de cette retraite stratégique est : « L’Afrique peut-elle devenir une puissance économique ? ». La question, brûlante d’actualité, sera débattue au travers de cinq panels qui aborderont les grandes tendances géopolitiques, climatiques, technologiques et démographiques, ainsi que l’avenir des investissements étrangers directs en Afrique.

Macky Sall présidera notamment le panel de haut niveau consacré aux « méga tendances climatiques », un sujet critique dans un contexte mondial de crise environnementale. Ce panel explorera les enjeux liés au réchauffement climatique, à l’accès à l’énergie, à la transition énergétique, et aux opportunités qu’offrent les énergies renouvelables et les minéraux critiques. La lutte contre le changement climatique et la gestion des ressources énergétiques, notamment en Afrique, seront au cœur des discussions.

Cette retraite stratégique représente une occasion pour Macky Sall de renforcer les partenariats avec la BADEA et de promouvoir une vision africaine de développement durable, alignée sur les grands défis globaux.

L’événement met en lumière le rôle grandissant de l’Afrique dans les dynamiques mondiales, qu’elles soient économiques, climatiques ou technologiques, et l’importance de son intégration dans les solutions aux enjeux de demain.

Lutte contre l’insécurité au Sahel : quelle stratégie pour l’Afrique ?

Dans un contexte marqué par une crise multidimensionnelle — démographique, climatique, et sécuritaire —, les pays du Sahel sont confrontés à des défis sans précédent. La montée en puissance des groupes armés terroristes, les rivalités géopolitiques et l’instabilité grandissante rendent cette région particulièrement vulnérable. Si des initiatives internationales, comme celles de l’ONU ou de la CEDEAO, ont tenté d’y remédier, certains pays de la région semblent désormais décidés à prendre leur destin en main. La création récente de l’Alliance des États du Sahel (AES) témoigne de cette volonté d’autonomie, marquant un tournant dans la gestion des crises sécuritaires en Afrique de l’Ouest.

L’AES, fondée en juillet 2024 par des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a pour objectif de renforcer la coopération régionale en matière de sécurité. Ces États, ayant rompu leurs liens avec la France et quitté la CEDEAO, expriment leur mécontentement face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de soutien suffisant dans la lutte contre le terrorisme. Leurs actions sont motivées par la nécessité de protéger leurs populations et de restaurer leur souveraineté.

Ce choix stratégique de l’AES met en lumière une tendance plus large au Sahel : la volonté croissante des États de la région de s’affranchir des influences extérieures pour mieux gérer leurs propres crises. Le retrait de la MINUSMA au Mali, longtemps considéré comme un pilier de la stabilisation régionale, symbolise ce tournant. L’opération, bien que massive avec ses 15 000 soldats et personnels civils, n’a pas réussi à apporter une paix durable.

Face à ce basculement, le Sénégal, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, a su se positionner comme un allié clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le président Faye a réitéré son engagement à la tribune de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, dénonçant les rivalités géopolitiques exacerbant l’instabilité dans la région. Son discours a souligné la nécessité d’une réponse collective face à une menace commune, appelant à une plus grande coopération africaine.

Le Sénégal, bien qu’extérieur à l’AES, partage avec ces pays une vision commune : celle d’une sécurité assurée par des forces africaines pour des intérêts africains. Le 30 mai 2024, Bassirou Diomaye Faye s’était déjà rendu à Ouagadougou et Bamako pour renforcer les liens régionaux avec ces pays de l’AES, marquant ainsi son soutien à cette alliance.

L’engagement sénégalais en faveur de la sécurité au Sahel s’est récemment illustré par une démarche de solidarité envers le Burkina Faso. En octobre 2024, Abdoulaye Bathily, l’envoyé spécial du président sénégalais, a rencontré le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, pour exprimer son soutien dans la lutte contre les attaques terroristes qui frappent le pays. Cette rencontre souligne l’importance de la solidarité régionale dans cette période de crise. En partageant des préoccupations communes, le Sénégal et les membres de l’AES entendent intensifier leur coopération dans la lutte contre le terrorisme.

Comme l’a affirmé Bathily lors de cette rencontre, « l’unité et la solidarité sont cruciales pour surmonter les défis communs ». Cette déclaration traduit une volonté de construire un front uni, non seulement au sein de l’AES, mais aussi avec d’autres partenaires régionaux comme le Sénégal. Ces États reconnaissent que la stabilité au Sahel dépendra de leur capacité à conjuguer leurs efforts pour éradiquer les groupes armés et protéger leurs populations.

L’une des grandes questions qui se pose est de savoir quelle stratégie l’Afrique doit adopter pour garantir la stabilité de ses États. La coopération régionale, incarnée par l’AES et soutenue par des acteurs comme le Sénégal, semble être une réponse immédiate aux défis sécuritaires. Cependant, une telle stratégie est-elle suffisante face à l’ampleur des menaces ? L’insécurité au Sahel ne se limite pas à un enjeu régional, mais affecte l’ensemble du continent africain et, au-delà, la communauté internationale.

Certains analystes estiment qu’une approche plus élargie est nécessaire. Une coopération internationale, intégrant des partenaires comme l’Union africaine, les Nations Unies, ou même des puissances extérieures, pourrait permettre de renforcer les capacités locales tout en apportant un soutien logistique et financier crucial. Néanmoins, cette solution soulève la question de la souveraineté et du contrôle des opérations par les États africains eux-mêmes.

La lutte contre le terrorisme au Sahel est un enjeu central pour la sécurité et la stabilité de l’Afrique de l’Ouest. Alors que des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger optent pour une solution régionale à travers l’AES, le Sénégal se positionne comme un acteur incontournable de cette dynamique. Le chemin vers la paix et la stabilité passera inévitablement par une intensification de la coopération régionale, renforcée par des partenariats stratégiques à l’échelle du continent.

Face aux défis multiples auxquels est confronté le Sahel, l’option africaine semble émerger comme la solution la plus pragmatique. En affirmant leur souveraineté et en unissant leurs forces, les nations africaines peuvent espérer un avenir plus sûr et plus stable. La question reste toutefois ouverte : cette stratégie sera-t-elle suffisante ou devra-t-elle s’ouvrir à une coopération internationale plus large pour protéger efficacement leurs intérêts communs ?

Nomination de Coumba Sow comme Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé la nomination de la Sénégalaise Coumba Sow au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo. Cette décision, prise en accord avec le gouvernement togolais dirigé par Bassirou Diomaye Faye, marque une nouvelle étape dans la carrière impressionnante de Mme Sow, qui apporte avec elle une expertise solide acquise au sein de plusieurs agences onusiennes.

Un parcours académique et professionnel remarquable

Coumba Sow possède un riche parcours académique qui témoigne de sa spécialisation dans les politiques publiques et l’économie agricole. Titulaire d’un master en gestion des politiques publiques de Sciences Po, elle a également obtenu des diplômes en économie agricole de l’Université de Londres et en agro-industries à Montpellier. Ces formations ont été les fondements d’une carrière internationale dédiée au développement durable, à la sécurité alimentaire et à l’assistance humanitaire.

Une expérience de 20 ans au sein de l’ONU

Avant sa nomination au Togo, Coumba Sow a occupé plusieurs postes de haut niveau au sein de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle a été représentante de la FAO au Rwanda et à Djibouti, et a assuré la coordination des urgences et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, des régions particulièrement vulnérables aux crises climatiques et alimentaires. En tant que Responsable pour l’Afrique au Bureau du Directeur général de la FAO, elle a contribué à l’élaboration de stratégies pour soutenir le développement agricole et renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

Une mission ambitieuse au Togo

Avec plus de 20 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’assistance humanitaire, Coumba Sow est parfaitement qualifiée pour remplir sa nouvelle mission au Togo. Son expertise dans les questions de résilience, de développement durable et de gestion des urgences sera un atout majeur pour les initiatives des Nations Unies dans le pays.

Le Togo, comme plusieurs pays de la région, fait face à des défis socio-économiques et environnementaux croissants. Sous la direction de Coumba Sow, les Nations Unies devraient renforcer leur appui aux priorités nationales, notamment en matière de développement durable, d’inclusion sociale et de résilience face aux crises. Sa nomination est saluée comme une reconnaissance des efforts continus des femmes africaines dans les hautes sphères des organisations internationales.

Conclusion

La nomination de Coumba Sow comme Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo illustre la confiance des Nations Unies en ses capacités à piloter les actions humanitaires et de développement dans ce pays. Forte de son expérience et de ses compétences, elle s’apprête à relever les défis avec une vision stratégique, en partenariat étroit avec le gouvernement togolais et les différentes parties prenantes.

Sommet de la Francophonie : Bassirou Diomaye Faye ne se rendra pas à Paris, il se fera représenter

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, ne participera finalement pas au Sommet de la Francophonie prévu les 4 et 5 octobre 2024 à Paris. Initialement attendu pour cet important rendez-vous international, il a décidé de se faire représenter.

Les raisons de ce changement de programme n’ont pas été officiellement détaillées, mais plusieurs sources proches du chef de l’État indiquent que cette décision découle d’ajustements liés à son emploi du temps, après sa participation à la 79e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il semble que le Président Faye ait préféré se concentrer sur des questions nationales et internationales prioritaires dans les jours à venir, ce qui l’a contraint à modifier son agenda.

Le Sommet de la Francophonie est une rencontre majeure pour les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), visant à promouvoir la coopération linguistique et culturelle entre les nations francophones. L’absence du Président sénégalais pourrait être remarquée, mais l’État du Sénégal y sera représenté à travers une délégation dont les membres seront probablement annoncés dans les jours qui viennent.

Ce sommet réunit régulièrement des chefs d’État et de gouvernement pour discuter de divers enjeux, notamment la langue française, la démocratie, la paix, et le développement. La représentation sénégalaise à cet événement demeure essentielle, étant donné le rôle de premier plan que joue le Sénégal dans l’espace francophone.

Agression du Député Guy Marius Sagna au Togo : Un Acte de Violence Politique Dénoncé

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été victime d’une violente agression ce dimanche au Togo, où il se trouvait dans le cadre de sa mission parlementaire en marge de la session du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’incident s’est produit lors d’une rencontre citoyenne avec le peuple togolais, une occasion durant laquelle des individus qu’il qualifie de « nervis » ont surgi pour le violenter.

« Les nervis m’ont frappé comme un ballon de football », a déclaré Guy Marius Sagna, encore sous le choc après son hospitalisation. Selon ses dires, les agresseurs ont utilisé des chaises et se sont déchaînés avec une brutalité inouïe, n’hésitant pas à attaquer également la députée togolaise, l’honorable Kafoué, présente à ses côtés. « Ils n’ont même pas hésité à bastonner la députée togolaise honorable Kafoué, qui a l’âge de leur mère », a-t-il ajouté.

Le député sénégalais pointe du doigt le régime du président Faure Gnassingbé Eyadéma, l’accusant d’avoir commandité cette attaque. Il souligne l’incongruité et la gravité de cette situation, rappelant qu’il bénéficie d’une double immunité parlementaire, en tant que député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO. « Depuis quand rencontrer son représentant au parlement de la CEDEAO est un crime ? » s’est-il indigné, dénonçant une tentative d’intimidation orchestrée par le pouvoir en place.

Sagna exprime également son inquiétude pour la population togolaise, affirmant que cette violence à l’encontre d’un parlementaire en session démontre une insécurité grandissante. « Ce qu’il faut retenir de cette violence, c’est que tous les Togolais sont en sursis. Quand on bastonne un parlementaire de la CEDEAO, cela veut dire qu’on peut basculer tous les Togolais », a-t-il déploré.

Cet acte de violence met en lumière la tension politique persistante au Togo, où les critiques du régime sont souvent réprimées. La communauté internationale, notamment les instances régionales comme la CEDEAO, sont appelées à réagir face à cet incident qui remet en cause la protection des représentants élus et la liberté d’expression au sein des pays membres.

Macky Sall désigné Président du Global Center on Adaptation (GCA)

L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a été officiellement désigné président du Global Center on Adaptation (GCA). L’annonce a été faite ce jour, via un post sur la plateforme X, anciennement Twitter, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA79). Cette nomination s’inscrit dans le cadre des efforts mondiaux visant à renforcer les actions d’adaptation au changement climatique.

« Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’hui président du GCAdaptation en marge de l’UNGA79, en présence de 14 chefs d’État et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants », a déclaré Macky Sall. Il a également salué le travail de son prédécesseur, Ban Ki-moon, ancien secrétaire général de l’ONU, qui occupait ce poste depuis la création de l’organisation. À partir de janvier 2025, Ban Ki-moon deviendra président honoraire du GCA.

Le GCA, qui joue un rôle clé dans la promotion de solutions novatrices et durables pour répondre aux effets du réchauffement climatique, est une organisation internationale dédiée à la mise en œuvre de projets d’adaptation climatique à travers le monde. Sa mission est de rendre les communautés plus résilientes face aux défis environnementaux croissants.

Macky Sall a également exprimé sa volonté de collaborer avec Patrick Verkooijen, actuel PDG du GCA, ainsi que l’ensemble de la communauté mondiale pour l’adaptation, afin d’accélérer la transition vers un avenir plus durable. « Je suis heureux de travailler avec le dynamique ProfPatrick_GCA et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique », a-t-il conclu.

Cette nomination intervient dans un contexte où la lutte contre le changement climatique est devenue une priorité mondiale, marquée par des initiatives renforcées pour réduire l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes, particulièrement en Afrique et dans les pays vulnérables.

Rencontre avec Antonio Guterres : Le leadership du président Bassirou Diomaye Faye salué par les Nations Unies

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour aborder les enjeux mondiaux actuels, notamment en matière de paix, de sécurité et de développement durable. Cette rencontre symbolise le renforcement des relations entre le Sénégal et l’Organisation des Nations Unies, soulignant le rôle stratégique du pays dans la promotion des idéaux de paix et de coopération internationale.

Lors de cet entretien, le Président Faye et António Guterres ont échangé sur les crises globales qui affectent le monde, telles que les conflits armés, les enjeux liés au développement durable, et les menaces liées au changement climatique. Ils ont mis en avant l’importance de solutions concertées pour répondre à ces défis complexes, tout en réaffirmant la nécessité d’une coopération multilatérale forte.
Le Secrétaire général de l’ONU a exprimé son admiration pour le leadership du Président Faye dans la défense des valeurs fondamentales prônées par les Nations Unies. En reconnaissance de son engagement, António Guterres a proposé au chef de l’État sénégalais de devenir l’un des « Champions du Pacte pour le Futur », une initiative visant à renforcer la paix mondiale, tout en favorisant un développement durable et inclusif.
« Le Sénégal a prouvé à maintes reprises son engagement en faveur de la stabilité et du développement durable. Je suis heureux de pouvoir compter sur le Président Faye pour continuer à défendre ces valeurs sur la scène internationale », a déclaré António Guterres.
Le Sénégal, déjà un acteur clé dans les discussions internationales, voit son rôle de leader renforcé par cette reconnaissance. Cette rencontre met en exergue la détermination du pays à s’impliquer activement dans la recherche de solutions concrètes aux crises globales, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales.
Le Président Faye et António Guterres ont également convenu d’explorer des voies innovantes pour répondre aux défis contemporains. Ils se sont engagés à collaborer dans des domaines cruciaux comme la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix. Le Sénégal, membre actif de l’ONU, continue ainsi de se positionner comme un partenaire stratégique dans la résolution des crises mondiales.
Cette rencontre marque une étape importante pour la diplomatie sénégalaise. Le leadership du Président Bassirou Diomaye Faye, salué par les Nations Unies, conforte la position du Sénégal en tant qu’acteur clé dans les discussions internationales sur la paix, la sécurité et le développement durable. Le pays, grâce à son engagement constant, contribue de manière significative à la construction d’un avenir plus équitable et plus prospère pour l’ensemble des nations.
Ce dialogue constructif entre le Président Faye et António Guterres ouvre ainsi la voie à une collaboration renforcée entre le Sénégal et les Nations Unies, en vue de relever ensemble les défis pressants de notre époque.

Discours de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU : Un appel à l’action pour le Sahel et la paix mondiale

Lors de la 79e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a livré un message puissant sur l’état du monde, avec un accent particulier sur la crise qui ravage la région du Sahel. Dans un contexte international marqué par des défis croissants à la sécurité et au développement durable, le thème « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures » a servi de cadre à son discours, appelant à une action concertée de la communauté internationale.

Bassirou Diomaye Faye a exprimé son inquiétude face à la situation alarmante au Sahel, une région autrefois stable mais aujourd’hui dévastée par la violence des groupes terroristes. « Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la tragédie qui se déroule dans le Sahel. Des groupes terroristes sèment la terreur, pillent et tuent des populations civiles innocentes », a-t-il déclaré avec fermeté.

Ces groupes armés, proliférant dans un vide sécuritaire, ont transformé cette vaste région en un théâtre de violence et d’insécurité quotidienne, forçant des milliers de familles à fuir leurs foyers et paralysant les efforts de développement. Face à cette situation, Faye a pointé du doigt l’inaction de la communauté internationale, notamment des Nations Unies et du Conseil de sécurité, qu’il juge trop souvent inertes face à l’aggravation de la crise.

Le président sénégalais a également mis en garde contre l’ingérence des puissances étrangères au Sahel, soulignant que leurs rivalités géopolitiques ne faisaient qu’aggraver la situation. « Nous ne pouvons pas accepter que le Sahel devienne le théâtre de rivalités de puissances étrangères », a-t-il affirmé, dénonçant l’exploitation de la crise sécuritaire par certains acteurs internationaux pour étendre leur influence, au détriment de la stabilité régionale.

Bassirou Diomaye Faye a ainsi appelé à un sursaut de responsabilité de la part des Nations Unies et de la communauté internationale, insistant sur le rôle crucial que doit jouer le Conseil de sécurité dans la protection de la paix et de la sécurité mondiales. Pour lui, la situation au Sahel illustre un défi global qui requiert des actions immédiates et coordonnées.

Dans son discours, Faye a rappelé que la paix et la sécurité de l’Afrique sont indissociables de celles du reste du monde. En effet, il estime qu’une Afrique stable et prospère est la clé pour un développement harmonieux à l’échelle planétaire. Il a appelé les dirigeants mondiaux à prendre conscience de cette interdépendance et à agir en conséquence pour résoudre les crises régionales qui, si elles sont ignorées, risquent de compromettre la paix mondiale.

En résonance avec le thème de la session, le président sénégalais a réaffirmé son engagement à travailler aux côtés des autres nations pour promouvoir un développement durable inclusif, la paix et la dignité humaine. Il a encouragé la communauté internationale à « agir ensemble », soulignant que la stabilité de l’avenir repose sur les actions prises aujourd’hui. « Le Conseil de sécurité doit remplir pleinement son rôle en tant que garant de la stabilité internationale », a-t-il conclu, réitérant son appel pour une réforme en profondeur des mécanismes internationaux de maintien de la paix.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye à la 79e Assemblée générale des Nations Unies est un appel clair à l’action, un plaidoyer pour une réponse internationale plus forte face à la crise au Sahel et une réflexion sur l’importance d’une Afrique en paix pour un monde plus sûr. Il enjoint la communauté internationale à ne pas détourner les yeux des souffrances qui secouent cette région, mais plutôt à agir de concert pour construire un avenir plus stable et durable pour tous.

Discours de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU : Un appel à repenser le multilatéralisme et à défendre la dignité humaine

Lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a livré un discours poignant qui a résonné au cœur des débats internationaux. S’adressant à la communauté mondiale, il a dénoncé avec force les violences qui secouent plusieurs régions du globe, tout en réaffirmant l’urgence de rétablir les principes fondateurs des Nations Unies.

Dans son intervention, le président Faye a rappelé que « jamais les fondements des Nations Unies n’ont autant vacillé qu’en ces temps de violence, de peur et d’incertitude ». Selon lui, le monde actuel est marqué par des conflits incessants, des inégalités croissantes et une dégradation climatique qui accentue la vulnérabilité des populations. Ces facteurs combinés, a-t-il souligné, contribuent à un affaiblissement alarmant du multilatéralisme, à un moment où celui-ci est plus que jamais nécessaire.

Face à ces constats, Bassirou Diomaye Faye a lancé un appel vibrant pour un changement de paradigme dans les relations internationales. « Il est temps de remettre l’humain au centre de l’agenda international, comme nous y invite le thème de cette session », a-t-il déclaré, en référence au besoin pressant de replacer la dignité humaine et la justice au cœur des décisions globales.

Le président sénégalais a également insisté sur l’importance de respecter les principes de la Charte des Nations Unies, qui promeut l’égalité, la justice et les droits humains. Il a exprimé son inquiétude face aux violations récurrentes du droit international et des résolutions onusiennes, dénonçant une érosion des valeurs communes qui devrait interpeller la communauté internationale. « Le monde doit se regarder en face, sans complaisance. Les valeurs que nous avons juré de défendre sont piétinées dans plusieurs régions du globe », a-t-il affirmé.

Dans une réflexion plus globale, le président Faye a mis en lumière l’égale dignité de chaque être humain, soulignant que cette valeur transcende les frontières, les cultures et les appartenances religieuses. « Que l’on soit à Gaza, à Tel Aviv, à Dakar ou ailleurs, chaque être humain est porteur de cette égale dignité », a-t-il rappelé, plaidant pour que cette dignité soit protégée et respectée, sans exception.

Ce discours marque un tournant dans la position du Sénégal sur la scène internationale, avec un appel fort à défendre le multilatéralisme et à redoubler d’efforts pour garantir la paix mondiale. En pointant du doigt l’érosion des principes fondamentaux des Nations Unies, Bassirou Diomaye Faye incite la communauté internationale à réaffirmer ses engagements envers un monde plus juste et plus humain.

Une position ferme contre les violations du droit international

Le président sénégalais a conclu son intervention en soulignant que « tolérer ces violations répétées », c’est saper les fondements mêmes des Nations Unies. Il a exhorté les États membres à renforcer leur engagement en faveur de la paix et du respect des droits humains, car « le devoir de protéger la dignité humaine est l’essence même des Nations Unies ». Une vision claire, articulée autour de la nécessité de repenser l’approche internationale pour répondre aux défis de notre époque.

Le successeur de Macky Sall a ainsi fait entendre une voix forte et résolue, appelant les dirigeants du monde à réaffirmer leur responsabilité collective face aux crises actuelles. Ce discours, empreint d’humanisme et de réalisme, reflète la volonté du Sénégal de s’imposer comme un acteur de premier plan dans la défense des droits humains et du multilatéralisme sur la scène mondiale.

Audience entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Secrétaire d’État américain Antony Blinken : Un Partenariat Renforcé entre le Sénégal et les États-Unis

Cet après-midi, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a reçu en audience le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, au Palais de la République. Cette rencontre a permis de réaffirmer l’excellence des relations diplomatiques entre le Sénégal et les États-Unis, tout en posant les bases d’une coopération renforcée sur plusieurs fronts stratégiques.

Le Président Faye et le Secrétaire d’État Blinken ont mis en lumière leur volonté commune de soutenir le développement économique du Sénégal, notamment à travers des initiatives visant à dynamiser la jeunesse et à promouvoir la transparence et la lutte contre la corruption. Antony Blinken a annoncé, à cette occasion, la mise en place d’un programme de 5 millions de dollars, financé par l’USAID, pour accompagner les efforts du gouvernement sénégalais dans ces domaines.

Ce financement servira à renforcer les réformes institutionnelles en cours, destinées à améliorer la gouvernance et à assurer une gestion plus transparente des ressources publiques. Le Président Faye a salué cette initiative, soulignant son importance pour le développement durable du pays.

Au-delà des questions économiques, les deux dirigeants ont échangé sur les enjeux sécuritaires, particulièrement dans la région du Sahel. Le Sénégal, en tant que pays clé dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, s’est montré résolu à poursuivre ses efforts en matière de sécurité régionale. Les États-Unis ont réaffirmé leur soutien au Sénégal dans cette mission cruciale, exprimant leur volonté d’accompagner le pays à travers des programmes de renforcement des capacités sécuritaires et militaires.

L’un des autres points forts de l’échange a concerné les secteurs prioritaires identifiés dans l’Agenda National de Transformation 2050 du Sénégal, qui sera officiellement présenté le 7 octobre prochain. Parmi ces secteurs figurent la transformation numérique avec le « New Deal technologique », ainsi que l’agriculture et l’industrialisation, des piliers centraux pour l’essor économique du Sénégal.

Antony Blinken a exprimé l’intérêt des États-Unis à s’engager dans ces domaines, notamment en soutenant les innovations technologiques et l’industrialisation, deux moteurs essentiels pour l’emploi et la croissance économique du Sénégal.

La rencontre entre le Président Faye et le Secrétaire Blinken a donc marqué une nouvelle étape dans le partenariat solide entre le Sénégal et les États-Unis. Basé sur une vision commune de développement durable, ce partenariat s’appuie sur la coopération économique, la sécurité et la promotion de la bonne gouvernance pour offrir à la jeunesse sénégalaise et à l’ensemble de la population des opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Ce rapprochement stratégique renforce l’image du Sénégal en tant que partenaire clé des États-Unis en Afrique de l’Ouest, avec un rôle moteur dans les initiatives régionales pour la stabilité, la sécurité et le développement durable.

En somme, cette audience souligne non seulement l’amitié entre les deux nations, mais aussi leur engagement commun à bâtir un avenir meilleur pour les peuples sénégalais et américains.

Clôture du Sommet de l’Avenir : Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à une réforme du multilatéralisme et à un soutien accru pour les pays en développement

Lors de la clôture du Sommet de l’Avenir, organisé en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a livré un discours puissant appelant à des réformes profondes du système mondial afin de garantir un avenir plus juste et inclusif.

Dans son allocution, le chef de l’État sénégalais a insisté sur l’urgence de bâtir un monde où la paix, la stabilité et le développement inclusif priment, tout en s’assurant que les pays en développement ne soient pas laissés pour compte. Il a ainsi souligné la nécessité de réformer le multilatéralisme pour répondre aux défis contemporains auxquels fait face le monde, et d’accorder une attention particulière aux pays les plus vulnérables.

Le Président Faye a axé son discours sur quatre principaux domaines nécessitant une attention particulière :

Lutter contre la pauvreté et les inégalités
Le président sénégalais a évoqué l’extrême pauvreté, qui touche encore 10 % de la population mondiale, et les inégalités croissantes exacerbées par les crises climatiques et géopolitiques. Il a dénoncé les taux d’intérêts excessifs imposés aux pays en développement, qui contribuent à les maintenir dans un cycle de dettes. Plaidant pour une réforme des conditions d’accès au crédit, il a appelé à des taux d’emprunt plus souples et à des délais de remboursement plus adaptés, pour offrir aux nations en développement des chances équitables de prospérité.

Réformer la gouvernance mondiale
Si des avancées notables ont été réalisées récemment, comme l’octroi d’un siège permanent à l’Afrique au G20 et d’un troisième siège pour le continent au sein du FMI, le Président Faye a réitéré la nécessité d’une inclusion encore plus prononcée des pays en développement dans les organes décisionnels internationaux. Selon lui, la gouvernance mondiale doit refléter les réalités actuelles et permettre aux nations du Sud de participer pleinement à la prise de décisions globales.

Investir dans l’éducation et la formation
Faye a aussi mis l’accent sur le rôle fondamental de l’éducation et de la formation professionnelle dans la lutte contre l’ignorance et l’endoctrinement. Il a insisté sur l’accélération du plan de relance des Objectifs de Développement Durable (ODD), soulignant l’importance de former les jeunes pour leur offrir des perspectives d’avenir et les éloigner des idéologies radicales. « L’éducation reste la clé pour un avenir plus stable et prospère », a-t-il affirmé.

Promouvoir la digitalisation et l’innovation
Dans un monde en pleine transition numérique, le Président Faye a appelé à des investissements massifs dans la digitalisation, notamment en matière d’infrastructures numériques et de connectivité. Il considère l’innovation et l’industrie créative comme des moteurs essentiels du développement économique, en particulier pour les jeunes, qu’il voit comme des vecteurs de paix et de progrès pour l’avenir.

En conclusion, Bassirou Diomaye Faye a exhorté la communauté internationale à transformer les nombreux défis actuels en opportunités, en mettant les jeunes générations au cœur des politiques publiques. Il a réaffirmé son engagement à œuvrer pour un avenir où justice, équité et développement durable sont les piliers d’une paix durable.

Ce discours du président sénégalais s’inscrit dans un contexte mondial marqué par de nombreuses incertitudes, et reflète une volonté claire de redéfinir le rôle des pays en développement sur la scène internationale. Le Sommet de l’Avenir, en tant que plateforme pour discuter de ces enjeux, a offert une opportunité précieuse pour renforcer la solidarité internationale et promouvoir des réformes structurelles visant à garantir un avenir commun plus prospère.

Rencontre entre le Président Faye et Bill Gates : Vers une coopération renforcée sur l’agriculture, l’assainissement et le numérique

Dans la continuité de sa mission diplomatique à New York, le Président Bassirou Diomaye Faye a tenu une réunion stratégique avec Bill Gates, le philanthrope et co-fondateur de la Fondation Gates. Cette rencontre intervient après une audience avec le Premier ministre du Luxembourg et marque une étape importante pour le développement du Sénégal dans des secteurs clés.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires pour le Sénégal, notamment l’agriculture, où l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle crucial dans l’amélioration des rendements. L’assainissement et l’usage du numérique pour renforcer le système de santé ont également été au cœur des échanges. Bill Gates a réaffirmé l’engagement de sa fondation à soutenir ces initiatives innovantes, en vue de faire du Sénégal un hub digital en Afrique.

Cette coopération renforcée s’inscrit dans la nouvelle stratégie technologique du Sénégal, visant à placer le pays au centre de l’innovation numérique et de la durabilité.

New York : Bassirou Diomaye Faye renforce les liens diplomatiques au Sommet de l’Avenir

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a entamé une série de rencontres diplomatiques de haut niveau à New York, en marge du prestigieux Sommet de l’Avenir. Lors de cette première journée de travail, le chef de l’État sénégalais a échangé avec plusieurs leaders mondiaux, réaffirmant le rôle clé du Sénégal dans la diplomatie internationale et le développement durable.

Parmi les personnalités rencontrées figuraient S.E.M. Prithvirajsingh Roopun, Président de la République de Maurice, H.E.M. Alexander Stubb, Président de la Finlande, S.E.M. Olaf Scholz, Chancelier de l’Allemagne, ainsi que Madame Anna Bjerde, Directrice Générale de la Banque Mondiale. Les discussions ont porté sur des sujets stratégiques tels que la coopération bilatérale, la stabilité régionale et les partenariats économiques, mais aussi sur les enjeux liés au développement durable et à la justice sociale.

Le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à soutenir des initiatives internationales pour un développement équitable. Il a aussi tenu une audience avec Madame Mirjana Spoljaric, Présidente du Comité international de la Croix-Rouge, où les deux parties ont exploré des pistes de coopération sur les questions humanitaires et de solidarité internationale.

En parallèle, Bassirou Diomaye Faye a participé à l’ouverture officielle du Sommet de l’Avenir, une rencontre qui se déroule en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies. Ce sommet réunit des leaders du monde entier pour réfléchir aux solutions face aux défis globaux actuels, notamment dans les domaines du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la paix mondiale.

En arrivant à New York samedi après-midi, le Président sénégalais a clairement montré sa volonté de faire entendre la voix du Sénégal et de renforcer les collaborations à l’échelle internationale, confirmant le rôle crucial de son pays dans la diplomatie contemporaine.

Le Président du Sénégal participe au Sommet de l’Avenir à New York

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, séjourne actuellement aux États-Unis, où il prend part à la 79e Assemblée générale des Nations Unies. En marge de cet important évènement international, le chef de l’État a participé ce dimanche à la cérémonie d’ouverture du « Sommet de l’Avenir » à New York.

Selon un communiqué de la cellule de communication de la Présidence du Sénégal, ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ces acteurs ont discuté des défis mondiaux urgents auxquels la communauté internationale est confrontée, tout en explorant des solutions pour construire un avenir plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye à ce sommet témoigne de l’engagement continu du Sénégal dans la coopération internationale. Le communiqué souligne que sa participation « s’inscrit dans le cadre des efforts du Sénégal pour renforcer la coopération internationale et préparer un avenir plus juste, durable et prospère pour tous les citoyens du monde ».

En tant que pays en développement à la position géostratégique importante, le Sénégal se place ainsi comme un acteur clé dans les discussions internationales concernant les enjeux globaux. Le Sommet de l’Avenir se veut un cadre essentiel pour aborder des questions liées à la sécurité, au développement durable et à la résilience des économies face aux défis climatiques, sanitaires et sociaux.

Le Président Faye, à travers sa présence à ce sommet, réaffirme l’ambition du Sénégal de jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale, notamment en matière de diplomatie et de développement global.

New York : Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au Sommet de l’avenir lors de la 79e Assemblée Générale de l’ONU

Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a assisté ce dimanche à New York à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.

Ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ils ont débattu des défis mondiaux pressants et des stratégies à adopter pour bâtir un monde plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye souligne l’engagement du Sénégal à renforcer la coopération internationale et à œuvrer pour un avenir plus juste, durable et prospère pour tous. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux enjeux contemporains et à favoriser des solutions collectives aux problèmes qui touchent l’humanité.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce samedi 21 septembre 2024 en direction de New York, où il participera à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette rencontre internationale, qui se tiendra du 24 au 30 septembre 2024, portera sur le thème « L’unité dans la diversité, pour l’avancement de la paix, du développement durable et de la dignité humaine partout et pour tous ».

La participation du Chef de l’État à cette session revêt une importance particulière, car elle offre une plateforme pour faire entendre la voix du Sénégal sur des questions globales majeures, notamment la paix, la coopération internationale et la promotion des valeurs de justice. Le Président Faye profitera de cette tribune pour réaffirmer l’engagement du Sénégal envers le multilatéralisme et le développement durable.

En marge de cette session, le Président Faye participera également au Sommet du Futur, une initiative phare du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. Ce sommet vise à réunir les dirigeants du monde entier autour des défis de demain, notamment ceux liés aux technologies émergentes, au changement climatique, et à la construction d’un monde plus équitable et résilient.

Le voyage du Président Faye témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à la coopération internationale et à la défense des principes universels de paix et de dignité humaine.

Chancellerie : La ministre Yacine Fall place discrètement ses hommes dans les représentations diplomatiques

Jeune Afrique a révélé ce jeudi 19 septembre que la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, a récemment procédé à une vague d’affectations discrètes au sein des représentations diplomatiques du Sénégal à travers le monde. Selon le journal, près de cinquante postes ont été pourvus fin août dans une trentaine d’ambassades et missions diplomatiques en Afrique, Asie, et Europe.

Ces nominations visent à remplacer des responsables nommés sous l’administration précédente de Macky Sall, en majorité des personnalités politiques. La ministre Fall a principalement nommé des cadres issus de son propre ministère, notamment des conseillers des Affaires étrangères, pour occuper des postes stratégiques comme celui de premier conseiller, un rang qui ouvre la voie à un poste d’ambassadeur.

Parmi les affectés, El Hadji Mame Youssou Sylla et Ndongo Niang Ba ont été envoyés à la Mission permanente du Sénégal auprès de l’ONU à Genève. Ndeye Aminata Gueye et El Hadji Amadou Lamine Diagne ont été promus premiers conseillers à Londres et Bruxelles, respectivement. De plus, Amadou Ndaw occupera le poste de premier conseiller auprès de la Délégation permanente du Sénégal à l’Unesco, à Paris.

Jeune Afrique mentionne également l’arrivée imminente de quatre agents consulaires au Consulat général du Sénégal à Paris.

Ouverture officielle du 4e Sommet du FOCAC à Pékin : Une coopération sino-africaine renforcée sous le signe de la modernisation

Ce jeudi 5 septembre a marqué le lancement officiel du 4e Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, un événement co-présidé par la Chine et le Sénégal. Ce sommet, qui se déroulera jusqu’au 6 septembre, porte sur le thème : « Se donner la main pour avancer la modernisation et construire une communauté sino-africaine de haut niveau avec un avenir commun ».

Présent à Pékin depuis le 2 septembre dans le cadre d’une visite d’État, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a profité de son discours d’ouverture pour exprimer sa gratitude au Président chinois Xi Jinping et au peuple chinois pour l’hospitalité chaleureuse dont il a été l’objet. Dans son allocution, il a mis en lumière l’importance du FOCAC en tant que plateforme innovante pour le renforcement des relations sino-africaines depuis sa création en 2000.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la vitalité du FOCAC, qui, depuis plus de deux décennies, a permis de construire des partenariats stratégiques entre la Chine et les pays africains. Le forum a favorisé des échanges fructueux et a permis de concrétiser de nombreux projets, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, de la formation et de la santé. Il a tenu à souligner que ces initiatives, menées dans le cadre du FOCAC, sont des exemples concrets de la coopération efficace entre la Chine et l’Afrique.

En outre, le Chef de l’État sénégalais a reconnu l’importance cruciale du forum pour le développement du continent africain, tout en soulignant les défis à venir, tels que l’accélération de la modernisation et la réduction des inégalités économiques. Il a insisté sur la nécessité de continuer à renforcer la coopération sino-africaine, tout en adoptant une approche qui tient compte des aspirations communes et des réalités spécifiques des différents partenaires.

Au cours de son intervention, Bassirou Diomaye Faye a également exprimé sa satisfaction quant aux résultats concrets de cette coopération. Il a notamment mis en avant les progrès réalisés dans les domaines des infrastructures et de l’agriculture, qui ont transformé des millions de vies sur le continent africain. Il a aussi salué les efforts conjoints dans les secteurs de la formation et de la santé, qui ont permis aux pays africains de renforcer leurs capacités humaines et techniques, essentiels pour leur développement durable.

Enfin, dans un esprit de continuité et de solidarité, le Président sénégalais a adressé ses félicitations au Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour sa future prise de fonction en tant que co-président africain du FOCAC. Il a exprimé ses vœux de succès pour cette nouvelle étape dans la conduite de ce partenariat stratégique, en espérant que cette coopération continuera de se renforcer et de s’épanouir au bénéfice des populations africaines et chinoises.

Alors que le 4e Sommet du FOCAC se poursuit, il apparaît clairement que cette plateforme de coopération reste un vecteur incontournable pour la modernisation et la transformation des relations sino-africaines. Les engagements pris lors de ce sommet devraient contribuer à forger une communauté de destin entre la Chine et l’Afrique, guidée par des principes de solidarité, de développement mutuel et de prospérité partagée.

Visite d’État du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine : Un partenariat stratégique renforcé

Ce mercredi à 10h (heure locale), le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a fait une entrée remarquée au Grand Palais du Peuple à Pékin, en Chine. Accompagné de la Première Dame, Marie Khone Faye, ainsi que d’une délégation comprenant plusieurs membres du gouvernement sénégalais, le Chef de l’État effectue une visite d’État les 3 et 4 septembre, à l’invitation de son homologue chinois, le Président Xi Jinping.

L’objectif de cette visite, selon la cellule de communication de la Présidence sénégalaise, est de consolider les liens d’amitié et de coopération qui unissent le Sénégal et la Chine. Depuis plusieurs années, ces relations se sont renforcées, culminant dans un partenariat stratégique global. Cette rencontre symbolise la volonté des deux nations de poursuivre sur cette voie, en explorant de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.

En plus de cette rencontre bilatérale, le Président Faye prendra part, du 4 au 6 septembre, au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), où il sera co-président. Ce forum, qui se tient également à Pékin, constitue une plateforme clé pour renforcer les liens entre la Chine et les pays africains, à travers des discussions sur des projets communs et des initiatives de développement.

Les premières images de cette visite officielle montrent un accueil chaleureux réservé au Président Faye et à sa délégation, témoignant de l’importance accordée par les autorités chinoises à cette visite. Ces moments marquent le début d’une nouvelle étape dans les relations entre le Sénégal et la Chine, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir.

La visite d’État de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine réaffirme l’engagement du Sénégal à renforcer sa coopération avec des partenaires internationaux, en mettant l’accent sur le développement durable et le progrès socio-économique. Elle souligne également le rôle croissant du Sénégal sur la scène internationale, en tant qu’acteur clé dans les relations sino-africaines.

La Gambie fait une entrée historique au Forum économique oriental : un tournant dans ses relations économiques avec l’Asie-Pacifique

Dans une première historique, la Gambie, petit pays de l’Afrique de l’Ouest, a participé au Forum économique oriental, marquant un tournant significatif dans ses relations économiques avec la région Asie-Pacifique. Ce développement témoigne de la volonté croissante de la Gambie de diversifier ses partenariats économiques et d’étendre son influence sur la scène internationale.

Lors de cette participation inédite, le premier secrétaire de l’ambassade de Gambie en Russie, Bakary Jawo, a pris la parole en ligne pour exprimer la gratitude de son pays. « Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour l’invitation à participer à ce forum très important », a déclaré Jawo, soulignant l’importance de cette occasion pour la Gambie. « Je voudrais souligner que le petit pays de la Gambie, de la côte ouest de l’Afrique, est représenté à ce forum », a-t-il ajouté, mettant en avant la portée symbolique de la présence gambienne à cet événement majeur.

Le Forum économique oriental, qui se tient annuellement à Vladivostok, en Russie, est une plateforme clé pour le développement des relations économiques entre les pays de la région Asie-Pacifique et d’autres partenaires internationaux. L’édition de cette année a vu la participation de nombreux dirigeants, entrepreneurs et représentants gouvernementaux venus du monde entier pour discuter des opportunités d’investissement et de coopération.

La participation de la Gambie à ce forum souligne son engagement à élargir ses horizons économiques et à renforcer ses liens avec des régions dynamiques comme l’Asie-Pacifique. Pour un pays dont l’économie repose principalement sur l’agriculture, le tourisme, et les envois de fonds de la diaspora, cette ouverture vers de nouvelles collaborations internationales pourrait représenter une opportunité précieuse pour diversifier ses sources de revenus et stimuler son développement.

De plus, cet engagement démontre l’intérêt croissant des nations africaines pour les grandes plateformes économiques mondiales. De plus en plus de pays africains cherchent à attirer des investissements étrangers et à établir des partenariats stratégiques qui leur permettent de se positionner comme des acteurs incontournables dans l’économie mondiale.

En s’intégrant dans des initiatives telles que le Forum économique oriental, la Gambie espère non seulement attirer des investisseurs, mais aussi explorer des domaines de coopération dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et le commerce. Cette participation pourrait également ouvrir la voie à des échanges culturels et technologiques qui, à terme, renforceraient la résilience économique du pays.

En conclusion, la participation de la Gambie au Forum économique oriental marque une étape importante dans sa quête de développement économique et de diversification des partenariats. Alors que le pays continue d’avancer sur la voie du progrès, cet événement pourrait bien être le point de départ de nouvelles opportunités et d’une plus grande intégration dans l’économie mondiale.

Crise diplomatique entre le Maroc et le Sénégal : une tempête politique déclenchée par Cheikh Oumar Diagne

La scène diplomatique sénégalo-marocaine, habituellement caractérisée par une entente exemplaire, a récemment été secouée par une tempête politique sans précédent. En effet, des propos virulents tenus par Cheikh Oumar Diagne à l’encontre de Sa Majesté Mohamed VI et de son défunt père, Hassan II, ont provoqué un véritable tollé au sein du royaume chérifien. Ces déclarations incendiaires, émanant de l’une des figures les plus controversées de la scène politique sénégalaise, ont plongé les deux nations dans une période de tension inattendue.

Cheikh Oumar Diagne, connu pour ses positions tranchées et ses déclarations souvent polémiques, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Toutefois, cette fois-ci, les répercussions sont d’une ampleur inédite. Les autorités marocaines n’ont pas tardé à exprimer leur indignation, mettant à l’épreuve une relation diplomatique jusque-là sans faille.

En réponse à ces attaques, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, s’est immédiatement dressé contre Cheikh Oumar Diagne. Dans une déclaration cinglante, il a dénoncé ce qu’il qualifie d’« attaques sataniques et démoniaques ». Pour Dany, ces propos ne relèvent pas seulement de l’opinion personnelle, mais constituent une attaque frontale contre un allié stratégique du Sénégal.

Dany n’a pas manqué de pointer du doigt le silence du Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de « complice ». Ce mutisme, selon lui, alimente les soupçons sur une éventuelle adhésion silencieuse aux propos de Cheikh Oumar Diagne, exacerbant ainsi la gravité de la situation.

Cette crise soulève également des questions au sein de l’opinion publique sénégalaise. Le journal Point Actu s’interroge sur l’avenir de Bassirou Diomaye Faye, actuel Directeur des moyens généraux de la présidence, et sur l’attitude du Président Macky Sall face à cette affaire. Sera-t-il contraint de limoger l’un de ses hauts fonctionnaires pour apaiser la situation ? Cette décision pourrait s’avérer cruciale pour préserver l’harmonie diplomatique entre Dakar et Rabat.

Le Sénégal, acteur clé sur la scène internationale africaine, se retrouve ainsi à un carrefour diplomatique délicat. La gestion de cette crise par le Président Macky Sall et son administration sera scrutée de près, tant par les partenaires régionaux que par l’opinion publique nationale.

La tension entre le Maroc et le Sénégal, bien que suscitée par des propos individuels, met en lumière la fragilité des relations internationales, où chaque mot peut avoir des conséquences disproportionnées. Alors que Rabat attend des actions concrètes de la part de Dakar, les prochains jours seront décisifs pour l’avenir des relations entre les deux nations. Cheikh Oumar Diagne, de par ses déclarations, a non seulement perturbé la scène politique sénégalaise, mais a également ouvert un débat sur les limites de la liberté d’expression lorsqu’elle porte atteinte aux symboles d’autres États.

EXACTIONS ISRAÉLIENNES EN PALESTINE : Sonko envoie des missiles à Netanyahou

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu des propos incisifs ce samedi lors d’un rassemblement de soutien à la cause palestinienne, organisé à la Grande Mosquée de Dakar. Cet événement, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, a été marqué par des déclarations fortes du chef de gouvernement, dénonçant la gestion de la crise dans la bande de Gaza par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et appelant la communauté internationale à isoler Israël sur la scène politique mondiale.

Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots en s’attaquant directement à Benyamin Netanyahou, qu’il accuse d’alimenter le conflit pour des raisons purement politiques. Selon lui, « nous avons un Premier ministre israélien dont le pouvoir dépend de cette guerre, dont la survie politique dépend de cette guerre, et qui est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre et pour ne pas faire face à la justice de son pays. » Ces propos font écho aux critiques internationales contre Netanyahou, qui est souvent accusé de jouer de la situation de conflit pour renforcer sa position politique intérieure, alors qu’il fait face à plusieurs affaires judiciaires dans son propre pays.
Sonko a également insisté sur le fait que « ce n’est pas un conflit ordinaire, mais une extermination systématique du peuple palestinien », ajoutant que « l’injustice subie par les Palestiniens depuis 1948 est inacceptable et doit être combattue avec détermination par la communauté internationale. » Pour lui, cette guerre n’est pas seulement une question de territoire, mais un acte de barbarie qui menace la paix mondiale et les droits de l’Homme.
Le Premier ministre sénégalais a ensuite proposé une stratégie claire pour répondre à ce qu’il considère comme des crimes de guerre : l’isolement politique d’Israël. « Il faut rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice, travailler à une solution politique qui est une solution d’isolement de l’État d’Israël, une solution d’isolement politique », a-t-il déclaré. Cette position est une critique implicite de la communauté internationale, et plus particulièrement des pays occidentaux, qui, selon lui, valident et soutiennent tacitement les actions militaires israéliennes.
Sonko a également condamné l’inaction de nombreux pays musulmans, qu’il accuse d’être « aphones » face à la crise. Il a souligné que « depuis le début de cette crise, les actions les plus visibles en soutien aux Palestiniens ont été initiées par l’Afrique du Sud, où les musulmans sont très minoritaires, et par certains pays d’Amérique latine », dénonçant ainsi ce qu’il perçoit comme une absence de solidarité entre pays musulmans.
Les déclarations d’Ousmane Sonko s’inscrivent dans un contexte particulier pour le Sénégal, un pays à 95 % musulman et un soutien historique de la cause palestinienne. Depuis les années 1970, le Sénégal préside le Comité onusien pour les droits inaliénables du peuple palestinien, et sa diplomatie a souvent été marquée par une position claire en faveur de la solution à deux États, qui prévoit la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Cependant, le Sénégal entretient également des relations diplomatiques avec Israël, l’un des premiers pays à avoir reconnu son indépendance en 1960. Cette relation complexe est souvent critiquée par les partisans les plus fervents de la cause palestinienne, qui estiment que Dakar devrait prendre des mesures plus drastiques pour manifester son soutien.
Ousmane Sonko a également profité de son discours pour critiquer les pays occidentaux, qu’il accuse de soutenir Israël au détriment des droits des Palestiniens. « Tous ceux qui nous chantent la démocratie et les droits de l’Homme sont ceux qui appuient Israël, qui l’arment », a-t-il affirmé, soulignant ainsi ce qu’il considère comme une hypocrisie flagrante dans les relations internationales.
Cette critique est renforcée par son appel à une solidarité panafricaine plus forte, dénonçant les divisions internes qui affaiblissent la voix du continent sur la scène internationale. Pour Sonko, il est crucial que les pays africains et musulmans s’unissent pour défendre les droits des Palestiniens et faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à ses opérations militaires.
Fervent défenseur du panafricanisme, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’unité africaine dans la lutte contre l’injustice. Son discours s’inscrit dans une vision plus large de la politique internationale, où il prône une Afrique plus autonome et plus assertive sur la scène mondiale. Son soutien à la cause palestinienne est ainsi présenté non seulement comme un geste de solidarité, mais aussi comme une illustration de la capacité de l’Afrique à s’opposer à l’injustice, quel que soit l’adversaire.
Le discours d’Ousmane Sonko pourrait avoir des répercussions diplomatiques, tant au niveau régional qu’international. Sa prise de position ferme contre Israël pourrait renforcer les liens avec les pays partageant la même vision, tout en créant des tensions avec ceux qui soutiennent la politique israélienne. Sur le plan interne, cette posture pourrait également renforcer sa popularité auprès de ceux qui soutiennent la cause palestinienne, consolidant ainsi sa position politique.
Toutefois, il reste à voir comment cette rhétorique se traduira en actions concrètes, tant au niveau diplomatique que sur le terrain des relations internationales. Le Sénégal, en tant que pays modéré et traditionnellement équilibré dans sa diplomatie, devra naviguer avec prudence pour maintenir ses relations tout en défendant ses principes.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Visite d’État en Chine : Une délégation sénégalaise de haut niveau pour le FOCAC

Dans le cadre de sa visite d’État en Chine, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris l’initiative de se déplacer avec une importante délégation, marquant ainsi la forte implication du Sénégal dans les discussions à venir. Cette visite, qui précède le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) prévu du 4 au 6 septembre, revêt une importance capitale pour le renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et la Chine.

Le Président Faye, toujours attentif à l’implication des différents acteurs nationaux dans les grandes rencontres internationales, a convié à ce déplacement plusieurs membres éminents du patronat sénégalais. Parmi eux, on retrouve Serigne Mboup, président de la Chambre de Commerce de Kaolack, ainsi que Pierre Goudiaby Atepa, architecte et homme d’affaires réputé. Cette présence traduit la volonté du Sénégal de renforcer les liens économiques avec la Chine et de saisir les opportunités offertes par cette collaboration stratégique.

La délégation, plus large que celle qui a quitté Dakar en compagnie du Président ce matin, comprend également des ministres et des chefs d’entreprises sénégalais qui ont rejoint la capitale chinoise en avance pour préparer les échanges et les négociations qui auront lieu lors du FOCAC.

Fidèle à sa promesse, le Chef de l’État a également invité deux jeunes lauréats du Concours Général 2024, Zeynab Diène Samb et Ahmadou Bachir Touré, à se joindre à ce voyage historique. Cette invitation témoigne de l’engagement du Président Faye envers l’excellence académique et la reconnaissance du mérite au plus haut niveau. En permettant à ces jeunes talents de participer à un événement d’une telle envergure, le Président envoie un message fort quant à l’importance de l’éducation et de l’investissement dans la jeunesse pour l’avenir du pays.

Cette visite d’État s’annonce donc comme un moment crucial pour le Sénégal, qui entend bien tirer parti de cette opportunité pour renforcer ses partenariats économiques et culturels avec la Chine, tout en mettant en avant ses jeunes talents prometteurs sur la scène internationale.

Visite d’État en Chine : Le Président Bassirou Diomaye Faye renforce les liens entre le Sénégal et la Chine

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce dimanche 1er septembre 2024 pour entamer une visite d’État en République populaire de Chine. Cette visite, qui se déroulera les 3 et 4 septembre, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux nations, lesquelles ont récemment été portées au rang de partenariat stratégique global.

Invité par le Président chinois Xi Jinping, le Chef de l’État sénégalais aura l’occasion d’échanger avec son homologue sur des questions bilatérales d’intérêt commun, en mettant l’accent sur des domaines essentiels tels que les infrastructures, l’agriculture, l’industrie, et les technologies de l’information et de la communication. Cette visite sera également l’opportunité d’explorer de nouvelles voies de collaboration, particulièrement dans les secteurs clés pour le développement des deux pays.

Au-delà des rencontres bilatérales, cette visite revêt une importance particulière dans le contexte des relations sino-africaines. Le Président Bassirou Diomaye Faye participera en tant que co-président au sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui se tiendra à Beijing du 4 au 6 septembre 2024. Ce sommet, réunissant les dirigeants africains et chinois, sera l’occasion de discuter des enjeux majeurs pour le continent africain et de renforcer les engagements pris dans le cadre du partenariat sino-africain.

Le FOCAC, créé en 2000, est une plateforme clé pour le dialogue entre la Chine et les pays africains, visant à promouvoir le développement mutuel et à renforcer la coopération dans divers domaines, y compris l’économie, la sécurité, et les échanges culturels. En co-présidant ce sommet, le Président Faye réaffirme le rôle central du Sénégal dans la diplomatie africaine et son engagement à promouvoir une coopération internationale basée sur le respect mutuel et les intérêts partagés.

Cette visite d’État s’annonce donc comme un moment crucial pour le Sénégal, qui pourra consolider ses relations avec la Chine tout en jouant un rôle déterminant dans l’avenir des relations sino-africaines.

Rencontre entre le Président Bassirou Diomaye Faye et Tony Elumelu : Un Partenariat pour la Transformation Économique

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce vendredi M. Tony Elumelu, PDG du Groupe United Bank for Africa (UBA) et président de la Fondation Tony Elumelu, au Palais de la Présidence. Cette rencontre symbolise un tournant majeur dans les relations entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé, avec un accent particulier sur le développement économique et social du pays.

Lors de cette entrevue, M. Elumelu a félicité le Chef de l’État pour sa récente élection, qu’il a qualifiée de « brillante ». Reconnu pour son engagement en faveur de l’entrepreneuriat africain, M. Elumelu a exprimé son enthousiasme à l’idée de collaborer étroitement avec l’administration du Président Faye pour catalyser la transformation économique du pays.

Le PDG de UBA a particulièrement souligné l’importance des secteurs stratégiques, notamment l’énergie et l’autonomisation des jeunes. « Ces secteurs sont cruciaux pour le développement durable de notre continent, » a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la Fondation Tony Elumelu est prête à apporter son expertise et ses ressources pour soutenir ces initiatives.

De son côté, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’engagement de M. Elumelu en faveur de l’Afrique et a réaffirmé sa volonté de travailler main dans la main avec le secteur privé pour accélérer la croissance économique et améliorer les conditions de vie de la population.

Cette rencontre promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération entre le gouvernement et le secteur privé, avec pour objectif ultime de propulser le pays vers un avenir prospère et inclusif.

L’Appel à l’Europe de Diomaye Faye pour la Stabilisation du Sahel et les Accords Migratoires avec l’Espagne

Le président sénégalais, Diomaye Faye, a réitéré jeudi son appel pressant à une plus grande implication de l’Europe dans la lutte contre l’instabilité au Sahel. Lors d’une rencontre à Dakar avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, M. Faye a souligné l’importance d’une coopération internationale renforcée pour contrer le terrorisme dans cette région critique d’Afrique.

« La situation au Sahel face au terrorisme nécessite une mobilisation globale de la communauté internationale, et surtout de l’Europe, aux côtés des pays concernés, car il est connu que les continents africains et européens ont un destin sécuritaire lié », a déclaré M. Faye devant la presse. Cette déclaration intervient alors que le Sénégal, pays frontalier du Mali, joue un rôle clé en tant que médiateur pour un retour du Mali, du Burkina Faso, et du Niger au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ces trois nations sahéliennes, confrontées à une montée en puissance du jihadisme et marquées par des coups d’État militaires, se sont progressivement éloignées des alliances traditionnelles avec les puissances occidentales, au profit d’une collaboration accrue avec la Russie.

Pedro Sánchez, de son côté, a salué les efforts de médiation du président sénégalais, soulignant que « le Sahel revêt une importance stratégique pour l’Espagne, et nous souhaitons donc contribuer à sa stabilité et à sa prospérité ». Cette visite au Sénégal marque la dernière étape d’une tournée de trois jours du Premier ministre espagnol en Afrique de l’Ouest, tournée largement axée sur la gestion des flux migratoires croissants vers l’Espagne.

En effet, la question migratoire a été au centre des discussions lors de cette rencontre. M. Sánchez a annoncé la signature d’un nouvel accord avec le Sénégal visant à réguler et à structurer les flux migratoires entre les deux pays. Cet accord, qui vient compléter les dispositifs déjà existants, prévoit l’élargissement des secteurs d’activité concernés ainsi que la formation des travailleurs sénégalais se rendant en Espagne. Ce partenariat s’inscrit dans une démarche plus large de l’Espagne, qui a déjà conclu des accords similaires avec la Mauritanie et la Gambie lors de cette même tournée.

Le Sénégal est en effet l’un des principaux points de départ pour les migrants africains tentant de rejoindre l’Europe via la périlleuse route de l’Atlantique. L’armée sénégalaise a annoncé mercredi soir avoir porté secours à 41 migrants au large des côtes marocaines, soulignant l’urgence de mettre en place des mécanismes plus sûrs et régulés pour les migrations.

Avec ces initiatives conjointes, le Sénégal et l’Espagne montrent leur volonté de renforcer leur coopération face à des défis communs, qu’ils soient sécuritaires ou migratoires, dans une région où la stabilité reste fragile.

Départ de Mesmin Koulet Vickot : Quatre défis majeurs pour l’économie Sénégalaise selon le représentant du FMI

Après quatre ans à la tête de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Sénégal, Mesmin Koulet Vickot s’apprête à quitter ses fonctions. À l’occasion de son départ, il a partagé son analyse des principaux défis qui attendent l’économie sénégalaise dans un entretien accordé au journal Le Soleil.

Dans cette interview bilan, Mesmin Koulet Vickot identifie quatre défis majeurs auxquels le Sénégal doit faire face pour assurer une croissance économique durable tout en consolidant ses acquis.

Le premier défi, selon Koulet Vickot, est de renforcer les finances publiques du pays sans pour autant freiner sa croissance économique. Il souligne l’importance d’accroître les recettes fiscales tout en réduisant les subventions non ciblées. Cette approche, selon lui, permettra de maintenir des finances publiques saines, un élément crucial pour la souveraineté du Sénégal.

Le deuxième défi réside dans la transformation structurelle de l’économie sénégalaise. Pour cela, il est impératif d’augmenter la productivité, ce qui passe par des réformes visant à favoriser le développement du secteur privé. Koulet Vickot insiste sur le rôle central que doit jouer le secteur privé dans cette transformation, en tant que moteur de la croissance et de la création d’emplois.

La transparence et la reddition des comptes constituent le troisième grand défi. Selon le représentant du FMI, une gestion transparente et responsable des affaires publiques est essentielle pour instaurer la confiance des citoyens et des investisseurs, ainsi que pour garantir l’efficacité des politiques économiques.

Enfin, Koulet Vickot souligne l’importance de faire face aux défis posés par le changement climatique. Il estime que la résilience macroéconomique du Sénégal à long terme dépendra de la capacité du pays à intégrer les enjeux environnementaux dans ses stratégies de développement. Cela inclut non seulement des mesures d’adaptation, mais aussi des efforts pour promouvoir une croissance économique respectueuse de l’environnement.

Alors qu’il s’apprête à quitter ses fonctions, Mesmin Koulet Vickot laisse au Sénégal un diagnostic clair des priorités économiques à venir. Son analyse, qui met en lumière des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays, servira certainement de feuille de route pour les décideurs sénégalais dans les années à venir.

Massacre de 2005 en Gambie : Les familles des victimes réclament justice face à l’inaction des autorités Ghanéennes

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment demandé aux autorités ghanéennes de fournir des informations cruciales concernant le massacre de 2005 en Gambie, où environ soixante migrants ont tragiquement perdu la vie. Ce massacre, survenu le 22 juillet 2005 sous le régime de l’ancien dictateur Yahya Jammeh, a vu les forces de sécurité gambiennes appréhender et exécuter 44 Ghanéens, ainsi que des ressortissants de plusieurs autres pays ouest-africains, dont le Nigéria, le Togo, la Côte d’Ivoire, et le Sénégal. Ces victimes, pour la plupart des migrants en route vers l’Europe, n’ont jamais obtenu justice pour les atrocités qu’elles ont subies.

Depuis cet événement, les familles des victimes dénoncent l’inaction persistante et la « négligence » du gouvernement ghanéen. Bien que le Ghana ait rapidement envoyé une équipe sur place après les faits, les conclusions des enquêtes officielles n’ont jamais été rendues publiques, alimentant la frustration et la colère des proches des victimes. Ces derniers demandent désormais un accès complet aux résultats de ces enquêtes, après avoir affronté des obstacles bureaucratiques et politiques pendant près de deux décennies.

Marion Volkman Brandau, une ancienne chercheuse pour Human Rights Watch, a révélé que certains responsables gouvernementaux avaient reçu l’ordre de falsifier des documents. Selon elle, « de nombreux officiels nous ont expliqué qu’ils avaient été contraints de cacher la vérité. Par conséquent, toutes les enquêtes menées par le Ghana, l’ONU ou la CEDEAO ont été basées sur des informations incomplètes et parfois trompeuses. » Cette déclaration renforce les soupçons de dissimulation et de manipulation qui entourent cette affaire depuis ses débuts.

Cependant, l’espoir de justice renaît grâce aux témoignages recueillis par la Commission vérité et réconciliation instaurée en Gambie en 2019. Une juriste du collectif Jammeh to Justice a précisé que « cette Commission a entendu des membres de l’escadron de la mort de Jammeh, les Janglers, qui ont décrit l’arrestation et l’exécution de ces migrants, impliquant directement Yahya Jammeh. Il est évident que ces actes ont été ordonnés, connus et approuvés par Jammeh. »

Face à ces révélations accablantes, la Commission a recommandé de poursuivre Yahya Jammeh ainsi que onze de ses complices pour leur rôle dans ce massacre. En réponse, la Gambie s’apprête à établir une cour de justice hybride composée de juges gambiens et internationaux, chargée de juger les crimes commis sous le régime de Jammeh.

Ce développement marque une étape cruciale dans la quête de justice pour les familles des victimes, qui espèrent enfin voir les responsables de ces atrocités répondre de leurs actes. Toutefois, la pression demeure sur le gouvernement ghanéen pour qu’il prenne des mesures concrètes et transparentes afin de coopérer pleinement avec les instances internationales et de mettre un terme à des années d’impunité.

Le Président Bassirou Diomaye Faye annoncé en visite d’État en Chine avant le quatrième Sommet du Forum Sino-Africain

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra en Chine les 3 et 4 septembre 2024 pour une visite d’État, selon un communiqué officiel publié après la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette visite se déroulera en prélude au quatrième sommet du Forum de coopération sino-africain, prévu pour les 5 et 6 septembre 2024.

Cette visite d’État marque une étape importante dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et la République populaire de Chine. Elle survient dans un contexte de renforcement des liens entre la Chine et les pays africains, un sujet qui sera au cœur des discussions lors du sommet de Beijing. Ce sommet réunira plusieurs chefs d’État africains et chinois pour discuter des enjeux économiques, politiques et stratégiques qui lient les deux continents.

Le communiqué du Conseil des ministres précise que cette visite de haut niveau permettra au Président Faye de consolider les relations bilatérales avec la Chine, tout en préparant le terrain pour les discussions multilatérales à venir. L’agenda précis du Président durant son séjour en Chine n’a pas encore été détaillé, mais il est attendu qu’il rencontre son homologue chinois et d’autres hauts responsables du gouvernement chinois.

Ce déplacement en Chine s’inscrit dans une série de visites diplomatiques que le Président Faye a effectuées ces derniers mois, visant à renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale et à attirer davantage d’investissements étrangers dans le pays.

La participation du Sénégal au Forum de coopération sino-africain est perçue comme une opportunité stratégique pour le pays de renforcer ses partenariats économiques et de développer de nouvelles collaborations dans divers secteurs, notamment les infrastructures, l’énergie, et les technologies.

La coopération sino-africaine est depuis longtemps un pilier des relations internationales pour de nombreux pays africains, et le Sénégal ne fait pas exception. La visite d’État du Président Faye pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement du pays, en ligne avec les objectifs de développement national.

En attendant, les préparatifs pour cette visite d’État sont en cours, et l’attention se tourne désormais vers le sommet du Forum de coopération sino-africain, où des annonces significatives pourraient être faites concernant l’avenir des relations sino-africaines.

La France entame un processus de reconnaissance historique des tirailleurs sénégalais victimes du massacre de Thiaroye

La France a annoncé son intention de reconnaître officiellement tous les tirailleurs sénégalais tués lors du massacre de Thiaroye en 1944, une étape clé dans la reconnaissance des injustices commises pendant la période coloniale. Jusqu’à présent, seuls six tirailleurs étaient reconnus par l’État français comme « soldats tombés pour la France ». Cette annonce marque une avancée significative dans la relation entre la France et ses anciennes colonies africaines, en particulier en ce qui concerne le devoir de mémoire.

L’annonce, relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), a été faite à Paris en marge des préparatifs du 80ᵉ anniversaire du débarquement de Provence, qui sera célébré le 15 août prochain. Cet événement historique, au cours duquel les troupes africaines ont joué un rôle déterminant, voit cette année une volonté renouvelée de la France d’honorer les soldats africains qui ont contribué à la libération du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le massacre de Thiaroye, survenu le 1er décembre 1944, demeure un épisode tragique et longtemps ignoré de l’histoire française. Ce jour-là, des tirailleurs sénégalais, soldats africains ayant combattu pour la France, furent abattus par l’administration militaire coloniale à Thiaroye, près de Dakar. Ces soldats réclamaient le paiement de leur solde de captivité et d’autres primes qui ne leur avaient pas été versées. Cet événement, qualifié de « massacre » par la France, marque une réévaluation historique du traitement des troupes coloniales.

Cette démarche de reconnaissance s’inscrit dans un contexte plus large de réflexion sur le passé colonial de la France. « La porte est ouverte pour une reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais », a déclaré une source diplomatique française, soulignant la volonté de la France de « regarder l’histoire en face, d’être juste et de répondre à la demande des tirailleurs eux-mêmes et de leur descendance ».

Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron, la France s’efforce d’honorer pleinement l’engagement des tirailleurs sénégalais. Ce processus vise à réparer les injustices du passé et à rendre hommage à ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.

Le 15 août 1944, lors de l’opération Anvil, rebaptisée Dragoon, 250 000 volontaires africains ont participé à la libération de la Provence, dans le sud-est de la France. Cette contribution cruciale à la victoire alliée sera mise en lumière lors des commémorations du 80ᵉ anniversaire de cet événement, où le président camerounais, Paul Biya, prendra la parole au nom des chefs d’État et de gouvernement africains présents.

« L’esprit de cette célébration est une manière pour la France de n’occulter aucune mémoire, africaine notamment », a déclaré la source diplomatique française. Cette reconnaissance s’inscrit dans une volonté de renforcer les liens entre la France et l’Afrique, tout en soulignant l’importance de ne pas oublier ceux qui ont donné leur vie pour une cause juste. Cette initiative est perçue comme une étape importante vers une réconciliation historique et la reconnaissance des sacrifices des soldats africains dans la libération de la France.

Ousmane Sonko en visite à Bamako : Un soutien Inébranlable au Mali

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est en visite officielle au Mali, où il a été chaleureusement accueilli par son homologue, Choguel Maiga, et le président malien, Assimi Goita. Cette visite marque un moment significatif dans les relations entre les deux pays, soulignant l’engagement du Sénégal envers son voisin malien.

Lors de cette visite, Ousmane Sonko a exprimé son soutien indéfectible au Mali et a abordé plusieurs sujets d’actualité concernant la politique régionale. « Je remercie le Premier ministre Choguel Maiga et les membres de son gouvernement pour leur accueil chaleureux. Cette rencontre a été très enrichissante et nous a permis de discuter ouvertement des questions actuelles en toute fraternité, » a déclaré Sonko. Il a également souligné le caractère familial de sa visite, en affirmant : « Lorsque je viens ici, je me sens chez moi et je parle à des frères. »

Sonko a pris position contre l’embargo imposé au Mali par certains pays, y compris le Sénégal, dans le passé. « En tant qu’opposants, nous avons été les premiers à dénoncer cet embargo. J’ai toujours été critique à l’égard de cette pratique, et sous notre régime, elle ne pourra jamais prospérer. Personne ne pourra passer par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ou imposer des sanctions de cette nature, » a-t-il affirmé.

La question de la CEDEAO a également été abordée lors de cette visite. Sonko a soutenu le respect des choix souverains des pays, en indiquant : « Nous respectons les choix souverains de chaque nation, y compris ceux du Mali et du Burkina Faso. Travailler pour la cohésion et l’unité de l’Afrique ne devrait pas être critiqué pour un panafricaniste. Quelle que soit la décision prise, elle n’affectera pas nos relations avec le Mali et les autres pays frères. »

La visite de Sonko au Mali s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et de coopération régionale. Elle reflète l’engagement du Sénégal à soutenir ses voisins dans un environnement politique complexe, tout en affirmant son rôle dans la consolidation des liens africains.

Visite d’amitié et de travail du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko à Bamako

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, est arrivé à Bamako dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail. À son arrivée à l’aéroport international Président Modibo Keita Senou, il a été chaleureusement accueilli par son homologue malien, Dr Choguel Kokalla Maïga.

Les deux chefs de gouvernement se sont immédiatement entretenus, abordant divers sujets d’intérêt commun, notamment le renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et le Mali.

Au cours de son séjour, le Premier ministre sénégalais aura également un entretien avec le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Cet échange sera l’occasion de discuter des défis actuels auxquels la région est confrontée et des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays pour promouvoir la paix et la stabilité.

Paul Kagame prête serment pour un quatrième mandat : le Sénégal représenté par Ousmane Sonko au Rwanda

Le Président rwandais Paul Kagame a prêté serment ce dimanche pour un quatrième mandat consécutif, consolidant ainsi son rôle de leader incontesté dans son pays et sur le continent africain. La cérémonie d’investiture, qui s’est tenue à Kigali, a attiré plusieurs chefs d’État et dignitaires africains venus témoigner leur soutien à un dirigeant souvent perçu comme l’un des plus influents de la région.

Le Sénégal, pour sa part, était représenté par Ousmane Sonko, envoyé spécial du président Bassirou Diomaye Faye. Bien que ce dernier n’ait pas pu se rendre en personne à la cérémonie, il a tenu à déléguer cette mission à Sonko, figure politique marquante au Sénégal.

Lors de cet événement, le Premier ministre sénégalais a également saisi l’opportunité pour avoir un entretien en tête-à-tête avec le Président Paul Kagame. Les discussions ont probablement porté sur des questions d’intérêt commun, notamment la coopération bilatérale entre le Rwanda et le Sénégal, ainsi que des sujets régionaux touchant à la sécurité, au développement économique et à l’intégration africaine.

À 66 ans, Paul Kagame continue de s’imposer comme une figure majeure sur la scène politique africaine, après avoir dirigé le Rwanda pendant près de trois décennies. Son leadership, souvent loué pour avoir transformé un pays marqué par un passé tragique en une économie émergente, reste cependant un sujet de débats, tant au niveau national qu’international.

L’absence du président Bassirou Diomaye Faye à cette cérémonie a été remarquée, mais la présence d’Ousmane Sonko témoigne de l’importance que le Sénégal accorde aux relations avec le Rwanda. Les liens entre Dakar et Kigali sont, en effet, devenus de plus en plus solides au fil des années, les deux nations partageant une vision commune de la stabilité et du développement en Afrique.

Avec ce quatrième mandat, Paul Kagame entame une nouvelle phase de son leadership, marquée par des défis tant internes qu’externes. Sa capacité à maintenir la stabilité et à poursuivre le développement du Rwanda sera scrutée de près, non seulement par les Rwandais, mais aussi par l’ensemble du continent africain et la communauté internationale.

Diplomatie en crise : Riyad refuse de recevoir l’envoyé de Bassirou Diomaye Faye après la rupture du contrat avec Acwa Power

Les relations entre le Sénégal et l’Arabie saoudite traversent une zone de turbulences après la décision du gouvernement sénégalais de rompre unilatéralement le contrat avec Acwa Power, une des plus grandes entreprises saoudiennes. Selon Le Quotidien dans sa Une du Samedi 10 Août 2024, cette décision, motivée par le coût jugé « exorbitant » de l’eau produite par l’usine en question, a été annoncée par le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, provoquant la colère des autorités saoudiennes.

Cette décision n’a pas été bien accueillie à Riyad, où elle est perçue comme un camouflet. Selon des sources proches du dossier, le Prince héritier Mohammed ben Salmane aurait personnellement démarché l’ancien président Macky Sall pour garantir l’attribution de ce contrat à Acwa Power, l’une des plus importantes entreprises du royaume après Saudi Aramco.

Face à la gravité de la situation, le président Bassirou Diomaye Faye a dépêché en urgence son ministre directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, en Arabie saoudite pour tenter de désamorcer la crise. Cependant, la mission s’est avérée délicate. Le Quotidien rapporte que ni le roi Salmane Al Saoud, ni le Prince héritier n’ont accepté de recevoir l’envoyé sénégalais. Ce dernier a finalement été reçu par le vice-ministre des Affaires étrangères, Walker El-Khuraiji, qui a pris connaissance de la lettre de Bassirou Diomaye Faye, sans pour autant accorder l’importance espérée à la démarche.

Malgré la rencontre, les tensions demeurent palpables. La partie saoudienne est restée ferme, soulignant qu’une telle décision, prise sans consultation préalable avec des partenaires aussi importants que les Saoudiens, était inacceptable. Ce qui était censé être une simple affaire économique pourrait désormais avoir des répercussions diplomatiques plus graves.

Cette situation complexe met en lumière les défis que devra relever le gouvernement sénégalais pour rétablir des relations bilatérales sereines avec Riyad. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si une solution diplomatique pourra être trouvée pour apaiser la colère saoudienne.

Le Premier ministre Ousmane Sonko représente le Président Bassirou Diomaye Faye à Kigali pour l’investiture de Paul Kagame

Le Premier ministre Ousmane Sonko est arrivé à Kigali, la capitale rwandaise, où il représentera le Président Bassirou Diomaye Faye lors de la cérémonie d’investiture du Président Paul Kagame. Ce déplacement témoigne des liens étroits entre les deux nations, et de l’engagement du Sénégal à soutenir le Rwanda dans ses efforts pour le développement et la stabilité de la région.

L’investiture de Paul Kagame marque un moment important pour le Rwanda, et la présence d’Ousmane Sonko à cette occasion illustre l’importance de la coopération entre les deux pays. En tant que représentant officiel du Président Faye, Sonko participera à diverses rencontres bilatérales visant à renforcer les relations diplomatiques et économiques entre le Sénégal et le Rwanda.

La cérémonie, qui réunit de nombreux dirigeants africains et internationaux, offre également une opportunité de réaffirmer les valeurs partagées de paix, de sécurité et de développement durable. Le Sénégal, sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, continue de jouer un rôle clé dans la promotion de ces idéaux à travers le continent.

La visite de Sonko à Kigali est un signe supplémentaire de l’engagement du Sénégal à contribuer à la stabilité régionale et à renforcer les partenariats stratégiques en Afrique.

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et la Gambie

Ce lundi, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a accueilli une délégation gambienne dirigée par le Vice-président Muhamad Jallow. Cette rencontre, rapportée par la Radio Futurs Médias (RFM), avait pour objectif principal de renforcer les relations de coopération entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat.

Ousmane Sonko a déclaré : « Nous avons pu passer en revue toutes les problématiques que nous partageons en commun, qu’il s’agisse de la préservation des forêts, particulièrement les forêts Casamançaises, ou des questions sécuritaires. » Il a souligné les insuffisances liées au cadre institutionnel qui, selon lui, n’a pas été suffisamment performant ces dernières années, notamment en ce qui concerne le Secrétariat Permanent chargé de la mise en œuvre et du suivi des mesures convenues.

En réponse à ces défis, le Sénégal s’engage à nommer trois représentants au Secrétariat Permanent et à trouver un siège pour cette institution au Sénégal.

De son côté, Muhamad Jallow a insisté sur la nécessité de redynamiser et de renforcer le Secrétariat Sénégalo-Gambien, institué en 1972, pour assurer le suivi des accords bilatéraux. Il a également abordé plusieurs points essentiels pour les deux pays, notamment la coupe illégale de bois dans la forêt Casamançaise et les problèmes liés au blocage des camions sénégalais à la frontière.

Un partenariat dans le domaine de la fourniture d’électricité a également été évoqué, promettant des bénéfices mutuels pour le Sénégal et la Gambie. Cette coopération renforcée vise à améliorer la sécurité, la préservation de l’environnement et à favoriser des échanges économiques plus fluides entre les deux nations.

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Gambie, avec des initiatives concrètes visant à surmonter les défis communs et à promouvoir un développement durable et mutuellement bénéfique.

Diplomatie en Ébullition : Le Sénégal Réprimande l’Ambassadeur Ukrainien

Une tempête diplomatique s’est abattue sur Dakar ce samedi, alors que Yurii Pyvovarov, l’Ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, a été convoqué au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. La convocation survient à la suite d’une publication controversée sur la page Facebook de l’Ambassade d’Ukraine à Dakar.

La publication incriminée comportait une vidéo de propagande de l’armée ukrainienne, accompagnée d’un commentaire de l’Ambassadeur Pyvovarov lui-même. Dans ce commentaire, il exprimait un soutien sans équivoque à une attaque terroriste perpétrée entre les 25 et 27 juillet 2024 dans le nord du Mali. Cette attaque, menée par des rebelles Touaregs et des membres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), visait les Forces Armées Maliennes (FAMA).

Le Ministère sénégalais des Affaires étrangères n’a pas tardé à réagir, rappelant à l’ambassadeur ukrainien les obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence inhérentes à sa mission diplomatique. Dans un communiqué, le ministère a fermement condamné la tentative de transférer la propagande médiatique du conflit ukrainien sur le sol sénégalais.

Le Sénégal a réaffirmé sa position ferme contre le terrorisme sous toutes ses formes, rejetant catégoriquement toute apologie du terrorisme sur son territoire, particulièrement lorsque cela vise à déstabiliser un pays frère comme le Mali. Le ministère a également renouvelé sa solidarité inébranlable avec le gouvernement et le peuple maliens, présentant ses condoléances aux familles des victimes et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Cette convocation marque une nouvelle escalade dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Ukraine. Il reste à voir comment Kiev répondra à cette réprimande, et si cela affectera les relations bilatérales entre les deux pays. En attendant, Dakar reste ferme dans sa position de soutien à la stabilité régionale et à la lutte contre le terrorisme.

Côte d’Ivoire et Sénégal : création d’un comité conjoint pour renforcer leur coopération bilatérale

La Côte d’Ivoire et le Sénégal ont franchi une étape importante dans le renforcement de leur partenariat bilatéral avec la mise en place d’un Comité conjoint. Cette décision a été prise lors de la 10ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération, qui s’est tenue à Abidjan du 31 juillet au 1er août 2024. Le comité nouvellement créé est chargé de superviser et de suivre l’application des accords signés, assurant ainsi une coordination efficace entre les deux nations.

La session a vu la signature de 11 accords sur les 12 prévus, sous la direction de M. Léon Kacou Adom, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur pour la Côte d’Ivoire, et Mme Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères pour le Sénégal. Ces accords couvrent une gamme variée de domaines : économie, justice, sécurité, culture et transports, avec l’objectif de renforcer les relations entre les deux pays.

L’accord économique majeur signé lors de cette session vise à ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat et à créer un environnement économique stable et inclusif. De plus, une Convention de coopération judiciaire en matière civile et commerciale, ainsi qu’une Convention d’entraide judiciaire en matière pénale, ont été établies. Une convention relative à l’extradition et un accord sur le transfèrement des condamnés ont également été signés, renforçant ainsi la coopération judiciaire entre les deux nations.

Les discussions ont également permis d’évaluer les performances des secteurs de coopération existants et d’explorer de nouveaux domaines de collaboration, y compris le sport, les transports, les télécommunications, l’agriculture et les pêches.

Les ministres ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et ont réaffirmé leur engagement à les renforcer. Ils ont annoncé que la 11ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération ivoiro-sénégalaise se tiendra au Sénégal à une date ultérieure, marquant ainsi la continuité et l’approfondissement de leur partenariat stratégique.

COOPÉRATION SÉNÉGALO-RUSSE : Le maire de Thiès scelle un partenariat sur 5 ans avec le gouverneur de Sébastopol

Le 31 juillet 2024, la ville de Thiès au Sénégal et Sébastopol en Russie ont signé un partenariat historique sous la direction du maire Babacar Diop et du gouverneur Mikhaïl Razvojaev. Cet accord, qui vise à renforcer les liens commerciaux, culturels et humanitaires entre les deux villes, marque un nouveau chapitre de coopération internationale, mettant en lumière la vision de Babacar Diop pour une collaboration basée sur le respect mutuel et les bénéfices réciproques.

La signature de cet accord marque un tournant historique dans les relations internationales entre Thiès et Sébastopol. Lors de la cérémonie, Babacar Diop a souligné l’importance de cette collaboration, affirmant que Thiès, avec sa position stratégique et son essor économique, aspire à une coopération fondée sur le respect mutuel et les avantages réciproques, rompant ainsi avec les modèles néocoloniaux du passé.
L’accord signé repose sur plusieurs principes clés :

Égalité et bénéfices mutuels : Les deux parties s’engagent à développer leurs relations dans un esprit d’amitié et de confiance, basées sur des principes d’égalité et de partenariat bénéfique pour tous.
Coopération économique et commerciale : L’accord vise à renforcer la coopération économique et commerciale, facilitant ainsi le développement des activités entrepreneuriales et la production de biens compétitifs.
Échanges culturels et éducatifs : L’un des axes majeurs de cet accord est l’encouragement des échanges culturels, éducatifs, et sportifs. Cela inclut des échanges de productions théâtrales, des expositions artistiques, et des délégations sportives, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un enrichissement culturel.
Projets communautaires et environnementaux : Les deux villes ont convenu de collaborer sur des projets communs dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’éducation, et de la politique de la jeunesse, entre autres.

Cet accord est valable pour une période initiale de cinq ans, avec une possibilité de renouvellement automatique, démontrant ainsi l’engagement à long terme des deux villes envers cette coopération. Ce partenariat ne se limite pas aux relations diplomatiques, mais vise à créer des opportunités concrètes pour les citoyens de Thiès et de Sébastopol, améliorant leur qualité de vie et renforçant les liens entre leurs communautés.
En conclusion, le partenariat entre Thiès et Sébastopol marque le début d’une collaboration prometteuse et novatrice, basée sur des valeurs de respect mutuel, d’égalité, et de bénéfice réciproque. Ce modèle de coopération pourrait bien inspirer d’autres villes à travers le monde à embrasser des relations internationales plus équilibrées et justes.

Voyage : Le président Diomaye a quitté Dakar pour Nouakchott (Mauritanie) afin d’assister à la cérémonie d’investiture du président réélu de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE SÉNÉGAL : Diomaye et Sonko ont-ils la même vision ?

En juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron ont affirmé leur désir de dynamiser le partenariat bilatéral entre la France et le Sénégal. Cette déclaration a eu lieu lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale à Paris, marquant la première visite de Diomaye Faye en France et en dehors du continent africain.

Récemment, le président sénégalais s’est encore rendu en France pour assister aux Jeux Olympiques de Paris. Une visite qui a suscité des critiques, notamment de la part de Thierno Alassane Sall. Il considère ce voyage comme une forme d’ »allégeance » à l’Occident, en contradiction avec les priorités urgentes du Sénégal. Le ministre des Transports sous l’ère Macky Sall a dénoncé ce qu’il perçoit comme l’arrogance occidentale qui tente d’imposer sa « vision unilatérale des choses ». TAS a ainsi pointé du doigt les incohérences dans le traitement des crises internationales et des libertés religieuses.

Outre ces critiques, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a intensifié ses attaques contre la France en réponse à la décision de Paris de reconnaître posthumément six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », après leur exécution à Thiaroye en 1944. Sonko a contesté le fait que la France puisse définir unilatéralement les termes de cette reconnaissance et des réparations dues, affirmant que l’histoire tragique de ces tirailleurs ne devrait pas être écrite par Paris, seule.

Cette prise de position de Sonko semble compliquer les efforts diplomatiques du président Diomaye Faye qui tente de redéfinir les relations franco-sénégalaises depuis son arrivée au pouvoir en février 2024. Bien que Diomaye ait exprimé des positions souverainistes et panafricanistes pendant la campagne électorale, il a choisi de maintenir une coopération avec la France, contrairement aux attentes de certains pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui espéraient une rupture nette.

Sonko, de son côté, continue de privilégier des relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’opposent à la politique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au mois de mai, la tournée qu’il avait annoncée en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger a d’ailleurs suscité la polémique. Selon le politologue Yoro Dia, cette approche est perçue comme un recul par rapport à la démarche proactive de Diomaye Faye, qui avait choisi de faire de la Mauritanie sa première destination internationale.

En réponse à cette remarque, Ayib Daffé, membre de la formation politique de Sonko, a clarifié que cette tournée visait à renforcer les relations avec d’autres organisations politiques partageant les mêmes idéaux panafricanistes et souverainistes. Il a affirmé que cette démarche s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de resserrer les liens avec des « partenaires » politiques alignés sur les principes de l’unité africaine.

Le Dakarois

Rencontre à Paris : Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le Président Singapourien échangent sur la gestion de l’eau

Lors de sa visite à Paris, le Chef de l’État sénégalais a rencontré son homologue de Singapour, le président Tharman Shanmugaratnam. Cette rencontre, axée sur le renforcement de la coopération bilatérale, a également été l’occasion de discuter des défis liés à la gestion de l’eau et des bassins hydrographiques.

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations entre le Sénégal et Singapour. Ils ont souligné l’importance de la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la technologie et l’éducation. Les discussions ont également porté sur les opportunités d’investissements et de partenariats qui pourraient bénéficier aux deux nations.

L’un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre a été la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour les deux pays. Le Sénégal et Singapour, bien que géographiquement éloignés, partagent des défis similaires en matière de gestion des ressources en eau. Le président sénégalais a exprimé son intérêt pour les solutions innovantes développées par Singapour, un leader mondial en matière de gestion de l’eau.

Les deux chefs d’État ont convenu de renforcer les échanges de connaissances et de bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau. Singapour, qui a réussi à transformer ses défis en ressources en développant des technologies avancées de traitement de l’eau, a proposé de partager son expertise avec le Sénégal. En retour, le Sénégal a offert de collaborer sur des projets communs visant à améliorer la gestion des bassins hydrographiques.

Cette rencontre marque une étape importante dans la coopération entre le Sénégal et Singapour. En partageant leurs expériences et en collaborant sur des projets stratégiques, les deux pays espèrent non seulement renforcer leurs relations bilatérales, mais aussi contribuer à des solutions durables pour la gestion de l’eau à l’échelle mondiale.

Le dialogue entre le Chef de l’État sénégalais et le président singapourien Tharman Shanmugaratnam à Paris ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération internationale en matière de gestion des ressources en eau. Les deux pays, en tirant parti de leurs compétences respectives, peuvent offrir des solutions innovantes et durables face aux défis globaux de l’eau.

Rencontre diplomatique au Sommet à l’Élysée

Ce vendredi, l’Élysée a été le théâtre d’une rencontre diplomatique de haut niveau. Le Président Emmanuel Macron a accueilli plus de 80 chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de leurs délégations, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Parmi les invités de marque, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et son épouse ont attiré l’attention par leur présence.

La rencontre a débuté dans une atmosphère de convivialité et de coopération, reflétant l’esprit olympique de fraternité et de paix. Le Président Macron, dans son discours d’accueil, a souligné l’importance des Jeux Olympiques non seulement comme un événement sportif de grande envergure, mais aussi comme une plateforme de dialogue et de rapprochement entre les nations.

« Les Jeux Olympiques de Paris 2024 incarnent notre engagement envers la paix, la solidarité et l’excellence, » a déclaré le Président Macron. « C’est une occasion unique pour renforcer les liens entre nos pays et promouvoir des valeurs communes. »

Le Président Bassirou Diomaye Faye, lors de son arrivée, a exprimé sa gratitude pour l’invitation et son enthousiasme pour les Jeux. « C’est un honneur d’être ici à Paris pour célébrer l’ouverture des Jeux Olympiques. Cet événement est une véritable célébration de l’unité et de la diversité humaine, » a-t-il affirmé.

Les discussions entre les chefs d’État ont couvert divers sujets d’importance mondiale, notamment la coopération économique, la sécurité internationale et les défis environnementaux. Ces échanges ont permis de renforcer les relations bilatérales et de jeter les bases de nouvelles initiatives conjointes.

En marge de ces discussions, les invités ont eu l’occasion de profiter d’une visite guidée des installations olympiques, mettant en avant les préparations minutieuses et l’innovation technologique déployées pour cet événement historique.

La journée s’est conclue par un dîner de gala, où les convives ont pu savourer des mets préparés par des chefs renommés, tout en échangeant dans une ambiance détendue et amicale. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a suivi, a été un spectacle éblouissant, marquant le début de deux semaines de compétitions intenses et de moments mémorables.

En accueillant le monde à Paris, le Président Macron a réaffirmé la position de la France comme un acteur majeur sur la scène internationale, promouvant la paix, la coopération et l’amitié entre les peuples.

Renforcement des relations entre le Cameroun et Médina Baye : Le Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass en tournée

Le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience ce mercredi 24 juillet par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, au nom du chef de l’État, le Président Paul Biya. Cette rencontre intervient après les efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour, entre autres initiatives.

Au cours de l’audience, le fils de Mame Baye Niasse a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant le développement, la croissance et l’expansion du pays. Le Premier ministre, représentant le Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience symbolise une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a également profité de l’occasion pour discuter des perspectives de collaboration future visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale. La discussion a couvert divers domaines, y compris les projets éducatifs et de santé, qui sont essentiels pour le bien-être des communautés locales.

Cette rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais marque un moment significatif dans la diplomatie religieuse et témoigne de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. Le rôle des leaders religieux comme le Khalife est crucial dans la promotion de la paix et de l’harmonie sociale, en particulier dans des régions souvent marquées par des conflits et des tensions.

Le Khalife a mis en avant la nécessité d’une coopération continue pour assurer un avenir prospère pour le Cameroun et ses citoyens. Il a souligné que la paix durable et le développement ne peuvent être atteints que par une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, y compris les leaders religieux, les gouvernements et la société civile.

Le Premier ministre a réitéré l’engagement du gouvernement camerounais à travailler en partenariat avec les leaders religieux pour atteindre ces objectifs. Il a reconnu l’importance des contributions du Khalife et de la communauté Tidjaniya dans la promotion de la paix et du développement durable.

La tournée du Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass au Cameroun et son audience avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute représentent une avancée significative dans les relations entre le Cameroun et Médina Baye. Cette rencontre illustre l’importance de la diplomatie religieuse et son potentiel pour favoriser la paix et le développement dans la région. Les prières et les bénédictions du Khalife, ainsi que son engagement en faveur du dialogue interreligieux, sont des éléments essentiels pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un avenir harmonieux pour le Cameroun.

Rencontre Historique entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier Ministre Camerounais

Le mercredi 24 juillet, le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, représentant le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour.

Lors de l’audience, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant la bénédiction divine pour le développement, la croissance et l’expansion du pays. Ces prières symbolisent un soutien spirituel fort et un message de solidarité envers le peuple camerounais

Le Premier ministre, au nom du Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement constant du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience marque une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a profité de cette rencontre pour discuter des perspectives de collaboration future, visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale.

La rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais constitue un moment significatif dans la diplomatie religieuse, témoignant de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. En accueillant des figures religieuses de renommée internationale, le Cameroun réaffirme son engagement envers la paix, la stabilité et le progrès pour tous ses citoyens.

Cette audience historique entre Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass et Chief Docteur Joseph Dion Ngute symbolise non seulement une étape importante dans les relations diplomatiques, mais également un pas vers une collaboration accrue entre les sphères religieuse et politique pour le bien-être du Cameroun et de ses habitants.

Médiation CEDEAO-AES : L’Audience des jeunes cadres de l’UNDD se félicite du choix porté sur Diomaye Faye

Dans une correspondance, adressée au président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye le 17 juillet 2024, l’Audience des jeunes cadres de l’Union pour la démocratie et le développement (UNDD), à travers les mots de son président Aimé Macaire Ouédraogo, a, depuis Ouagadougou, tenu tout d’abord à saluer son élection à la tête du pays, avant de rappeler la confiance placée en lui par le peuple sénégalais et les espoirs dont il est porteur.
Ainsi que les qualités humaines et politiques qui font de lui un dirigeant capable de relever les défis et lèvent tous les doutes sur son aptitude à tenir ses promesses à l’endroit du peuple sénégalais.

« Excellence Monsieur le président, depuis votre accession au pouvoir, par des voies de légitimations populaires unanimement félicitées, vous n’avez cessé de balayer les craintes premières relatives à votre mandature supposée menacée par l’inexpérience et l’intolérance inscrites dans votre jeune âge. Vous avez Dieu merci, commuté ces appréhensions par l’espoir d’une gouvernance nationale et communautaire, marquée par le dialogue, la solidarité et la réconciliation. Vos déclarations et actes empreints d’humilité, de justice et de responsabilité y seront pour beaucoup », soulignent les jeunes cadres de l’UNDD qui n’ont pas manqué pas de le « féliciter après cent jours d’exercice du pouvoir, pour ce signal d’espérance indispensable aux nécessaires retrouvailles tant dans l’espace Ouest africain, que dans ceux de nos États en butte à l’insécurité multidimensionnelle chronique et aux désarticulations socio-politiques conséquentielles ».

Mieux, les jeunes cadres de l’UNDD se réjouissent du choix porté sur lui par ses pairs africains pour conduire une mission de médiation de la CEDEAO auprès de l’AES.
« Nous avons apprécié favorablement les incitations des présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Bola Tinubu du Nigeria , à vous voir nommer comme médiateur dans la crise qui oppose la CEDEAO aux États membres de l’AES. De la même façon, nous nous sommes réjouis après le dernier sommet du dimanche 7 juillet 2024 de l’organisation communautaire tenu à Abuja, de votre nomination effective (corrélativement à celle du président togolais), en tant que facilitateur dans la dite crise.
Les propos que vous avez tenus à ce sujet, à l’occasion de votre rencontre avec la presse lors des cent jours de votre prise de fonction et qui ramollissent certaines ardeurs négatives, nous ont convaincu de la chance que vous représentiez non seulement pour une réconciliation dans la CEDEAO, mais surtout pour des gouvernances responsabilisées dans les organisations régionales et dans les États. Votre approche équitable et non partiale du différend, ainsi que les propositions partant de la réintégration pure à des systèmes de collaboration mais allant jusqu’à privilégier, en cas de consommation de la séparation les obligations liées aux enjeux collectifs régionaux, en ont édifié plus d’un qui n’en avaient que pour une rupture totale ouvrant la voie à une lutte d’influence sans merci avec la CEDEAO », se réjouissent les jeunes cadres de l’UNDD.

Louant son humilité et sa logique langagière, ils se disent convaincus que le président Diomaye Faye recèle toutes les qualités requises pour mener à bien la mission d’intermédiation qui lui a été confiée par l’Organisation sous-régionale.

Aly Saleh

Bassirou Diomaye Faye se rendra à Paris pour une visite officielle

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à effectuer son deuxième voyage en France depuis son investiture le 2 avril dernier. Selon des informations rapportées par Enquête, il est attendu à Paris le jeudi 25 juillet.

Cette visite intervient après la participation de M. Faye au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales en juin dernier. Cependant, l’objet précis de ce déplacement reste encore incertain. Il pourrait s’agir de l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet, ou d’une visite d’amitié, voire d’une toute autre raison.

Cette seconde visite du chef de l’État sénégalais coïncide avec un événement mondial majeur, ce qui laisse présager diverses motivations possibles pour son voyage. Des sources indiquent que M. Faye pourrait également y rencontrer des personnalités politiques, dont le maire de Dakar, Barthélémy Dias. Ce dernier a été invité par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, selon des informations relayées par Les Échos.

Quelle que soit la raison exacte de ce déplacement, il est clair que la présence de Bassirou Diomaye Faye à Paris témoigne de l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la France. Cette visite pourrait renforcer les liens diplomatiques et ouvrir de nouvelles opportunités de coopération entre les deux pays.

En attendant des précisions officielles sur l’agenda du président sénégalais, cette visite suscite déjà beaucoup d’intérêt et de spéculations quant à ses objectifs et ses retombées potentielles.

La Diplomatie Religieuse : Une alternative pour stopper la saignée dans la CEDEAO, selon Cheikh Ibrahima Diallo

Créée en 1975, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment traversé des crises sans précédent, avec la sortie de trois pays membres, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pour le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo, l’échec de l’intégration dans la région est dû en grande partie à la non-implication de la diplomatie religieuse et à l’absence de foi, un ciment crucial pour les peuples subsahariens.

« Les pays membres de l’organisation ont des problèmes de santé. Les états n’arrivent pas à nourrir leurs populations, tous les pays membres de l’organisation ont des problèmes d’éducation de leurs enfants, le taux de chômage des jeunes a augmenté dans tous les pays, les jeunes et les diplômés de tous les pays s’expatrient, » a déclaré M. Diallo.

En plus de ces défis, la signature des accords de partenariat avec l’Union Européenne prive les États africains membres de la CEDEAO des droits de douane que doivent verser les sociétés et entreprises européennes. De plus, la présence de bases militaires françaises dans certains pays aggrave l’insécurité au lieu de la résoudre, selon le guide religieux.

« Pour conjurer ce sort, la CEDEAO des chefs d’État doit faire place à la CEDEAO des peuples à travers une refondation et une transformation profonde avec de véritables changements. Sinon, nous assisterons à sa mort si ce n’est déjà fait. Le levier de la diplomatie religieuse doit être utilisé, sinon l’organisation continuera à échouer, » avertit le natif de Médina Baye.

Le secrétaire général du parti Justice et Développement cite les avancées des pays arabes en matière de diplomatie religieuse, tout en soulignant leur incapacité à surmonter les influences du sionisme et du capitalisme, qui ont des bases solides dans les enseignements judéo-chrétiens.

« Comment comprendre que l’enseignement et les études scientifiques sur les prouesses d’un guide religieux comme Cheikh Ibrahima Niass, qui a réussi à fédérer des dizaines de millions de disciples à travers les peuples de la CEDEAO, ne soient pas vulgarisés? Tant que ces leviers qui transcendent les considérations d’appartenance étatique ne sont pas utilisés, le panafricanisme restera limité aux discours, » a-t-il prévenu.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Sénégal : Une médiation cruciale pour l’avenir économique et géopolitique

La situation géopolitique en Afrique de l’Ouest connaît un nouveau tournant décisif. Le professeur Abdoulaye Bathily, déjà connu pour ses interventions en Libye, est de nouveau sollicité pour une mission de médiation délicate entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette initiative est portée par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a déclaré : « J’ai pu convaincre le professeur Abdoulaye Bathily d’être mon Envoyé spécial, pas seulement sur cette mission de médiation dans laquelle la CEDEAO m’a impliqué, mais aussi sur d’autres pour lesquelles j’aurai besoin de son expérience, de sa respectabilité et de sa stature. »

Les enjeux pour le Sénégal sont colossaux. Le dernier rapport de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO, intitulé « Perspectives de développement en Afrique de l’Ouest : Renforcer la résilience face aux chocs récurrents », met en lumière les risques économiques pour le pays en cas d’échec de cette médiation. En effet, les exportations sénégalaises vers la région sahélienne pourraient être gravement affectées si le Burkina Faso, le Mali et le Niger mettent en œuvre leur décision de quitter la CEDEAO.

L’impact potentiel de ces ruptures économiques est alarmant. Le rapport souligne également un autre risque majeur : le retard dans la production de pétrole à partir des nouveaux champs, ce qui pourrait considérablement diminuer les perspectives de croissance économique du Sénégal. À cela s’ajoute la hausse persistante des prix du pétrole brut, qui bien que bénéfique en termes de recettes, menace sérieusement le secteur en raison de l’augmentation des coûts de production.

Les tensions au Moyen-Orient et les perturbations des raffineries russes suite aux attaques ukrainiennes exacerbent cette situation déjà fragile. Ces événements mondiaux ont un impact direct et négatif sur les économies d’Afrique de l’Ouest, aggravant les incertitudes économiques auxquelles le Sénégal doit faire face.

Face à ces défis, la mission de médiation du professeur Abdoulaye Bathily revêt une importance capitale. Sa capacité à naviguer dans ce contexte complexe et à trouver des solutions diplomatiques pourrait être déterminante pour l’avenir économique et politique du Sénégal et de la région. Le succès de cette mission pourrait non seulement stabiliser les relations entre la CEDEAO et l’AES, mais aussi renforcer la résilience économique du Sénégal face aux chocs externes récurrents.

La communauté internationale et les observateurs régionaux suivront de près cette médiation, dont les résultats auront des répercussions profondes sur la stabilité et la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.

CONSTRUCTION DE L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR : Le Gouvernement américain décaisse près de 50 milliards F CFA

Afin de redynamiser le secteur hôtelier sénégalais au ralenti depuis la pandémie au COVID-19, la récente visite du secrétaire d’État adjoint états-unien, Kurt Campbell, a conduit à la signature de plusieurs accords de collaboration prometteurs entre les États-Unis et le Sénégal. Au cœur de ces annonces : la confirmation de financements substantiels pour plusieurs projets clés, dont la construction de l’Hôtel Marriott à Dakar. Un projet ambitieux évalué à quatre-vingt-un (81) millions de dollars, soit (quarante-huit milliards huit cent trois millions sept cent soixante-huit mille (48 803 768 000) de francs CFA.

L’accord, officiellement scellé cette semaine, implique la participation de l’institution financière de développement du secteur privé à l’international du Gouvernement américain (DFC), agissant comme principal bailleur. Cette initiative marque un tournant significatif pour DFC, étant son plus grand investissement dans le secteur hôtelier à ce jour, renseigne Sikafinance.

L’emplacement choisi pour l’Hôtel Marriott est  situé aux Almadies, un quartier prisé de Dakar connu pour ses attractions touristiques et son accès privilégié aux plages et aux infrastructures de loisirs. Le site, d’une superficie de cinq (5) hectares, a été acquis en 2006 et devrait non seulement accueillir l’Hôtel Marriott, mais aussi un complexe hôtelier de luxe comprenant des hôtels SHERATON 5 étoiles et ALOFT 3 étoiles, dans le cadre d’un projet global de développement évalué à environ 100 milliards de francs CFA.

Impact économique

La construction de ces installations hôtelières de renommée internationale est prévue non seulement pour répondre à la demande croissante de logements de luxe à Dakar ; mais également stimuler le secteur touristique local. Le projet devrait générer environ neuf cent cinquante (950) emplois directs, contribuant ainsi de manière significative à l’économie sénégalaise et à l’emploi dans la région.

Amadou Loum Diagne, président de VACAP SA, partenaire local clé dans ce projet, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives de développement qu’offre ce financement substantiel. Pour lui, ce projet représente une opportunité unique de positionner Dakar comme une destination touristique de premier plan en Afrique de l’Ouest.

Le groupe VACAP SA, fondée en 1970, a pour ambition de transformer la Pointe des Almadies en un quartier exclusif comprenant des hôtels de luxe, résidences, ambassades (États-Unis et Canada) et espaces commerciaux.

La Dakaroise

La Coopération Sénégal-Japon : Signature d’une convention de 18,5 Milliards de FCFA pour la santé, l’agriculture et la sécurité

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Dr Abdourahmane Sarr, PhD, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Son Excellence Monsieur Osamu Izawa, ont signé ce vendredi une convention majeure au siège du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC). Cette convention marque un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un financement global de 18 milliards 492 millions de FCFA.

Cette aide financière est destinée à renforcer plusieurs secteurs cruciaux pour le développement du Sénégal, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité. L’accord a également pour objectif de soutenir le capital humain, en répondant aux besoins croissants dans ces domaines vitaux.

Secteur de la Santé : Le financement contribuera à améliorer les infrastructures sanitaires et à renforcer les capacités du système de santé, garantissant une meilleure prise en charge des populations.
Agriculture : Des fonds seront alloués pour soutenir les projets agricoles, visant à augmenter la productivité et la durabilité du secteur agricole sénégalais.
Sécurité : Une partie des fonds sera dédiée à des initiatives visant à renforcer la sécurité, incluant la lutte contre les mines et autres menaces potentielles.
Capital Humain : Le financement prévoit également des initiatives pour améliorer la formation et le développement des compétences des Sénégalais, afin de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du MEPC en présence de plusieurs personnalités importantes :

Mme Marième Soda Ndiaye, Directrice Générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience
Monsieur Pape Magueye Diop, du Centre National d’Action Anti-Mines au Sénégal (CNAMS)
Monsieur Hiromichi Morishita, Représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency)

Le ministre Dr Abdourahmane Sarr a exprimé sa gratitude envers le gouvernement japonais pour son soutien continu, soulignant l’importance de cette aide dans le contexte des défis actuels du Sénégal. De son côté, l’ambassadeur Osamu Izawa a réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement durable du Sénégal, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires convenus.
Cette convention marque une étape significative dans la coopération entre le Sénégal et le Japon, promettant de renforcer les liens entre les deux pays et d’apporter des bénéfices concrets aux Sénégalais à travers les projets financés.

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et les États-Unis : Projets d’investissement majeurs à Dakar

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a accueilli aujourd’hui Kurt Campbell, Secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, pour une visite officielle de quarante-huit heures à Dakar. Cette rencontre historique a marqué un pas significatif dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, mettant en lumière des projets d’investissement ambitieux qui façonnent l’avenir économique et infrastructurel du Sénégal.

Accompagné par le ministre sénégalais des Mines, de l’Énergie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, et le directeur général du MCA-Sénégal, Oumar Diop, Kurt Campbell a visité ce matin les chantiers financés par les États-Unis à la centrale du Cap des Biches. Ce projet stratégique de transport d’électricité, financé à hauteur de 214 milliards de francs CFA, vise à moderniser l’infrastructure électrique du Sénégal. L’objectif est de renforcer la fiabilité et la capacité du réseau, permettant ainsi une distribution électrique plus efficace et accessible à tous les Sénégalais, 24 heures sur 24.

Le Secrétaire d’État adjoint a salué les progrès réalisés, soulignant l’importance de cette initiative pour le développement économique du pays. Cette modernisation permettra de réduire significativement les coûts de production d’électricité, soutenant ainsi la croissance industrielle et commerciale du Sénégal.

Dans l’après-midi, Kurt Campbell a participé à la cérémonie de signature d’un accord de financement entre la US International Development Finance Corporation (DFC) et Vacap SA pour la transformation de l’ancien hôtel des Almadies à Dakar en un complexe hôtelier de renommée internationale. Ce projet de 162 millions de dollars comprend la construction d’un hôtel Sheraton 5 étoiles de 250 chambres et d’un hôtel Aloft 3 étoiles luxe de 150 chambres.

Vacap Hospitality, dirigée par l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a obtenu un prêt de 81 millions de dollars de la DFC pour financer une partie significative de ce projet hôtelier d’envergure. La transformation de cet emplacement emblématique des Almadies en un complexe hôtelier moderne et luxueux témoigne de l’engagement envers le développement touristique du Sénégal.

La signature de cet accord, en présence du ministre sénégalais du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, marque une étape cruciale dans l’essor du tourisme au Sénégal. Ces nouveaux complexes hôteliers contribueront non seulement à attirer davantage de visiteurs internationaux, mais aussi à stimuler l’économie locale en créant des emplois et en développant les infrastructures connexes.

Dans un contexte où les investissements étrangers jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du Sénégal, Kurt Campbell a souligné l’engagement continu des États-Unis à soutenir des initiatives qui renforcent la croissance durable et inclusive. Les projets discutés illustrent non seulement la confiance des États-Unis dans le potentiel économique du Sénégal, mais aussi leur volonté d’établir des partenariats durables qui bénéficient à toutes les couches de la société sénégalaise.

Le Secrétaire d’État adjoint a exprimé sa satisfaction quant aux discussions fructueuses avec les autorités sénégalaises, soulignant la coopération étroite entre les deux nations. Il a également évoqué la poursuite des négociations pour de futurs compacts du Millenium Challenge Corporation (MCC), visant à renforcer encore davantage les relations bilatérales à travers des projets innovants et transformateurs.

En conclusion, la visite de Kurt Campbell à Dakar marque un jalon significatif dans l’histoire des relations sénégalo-américaines, symbolisant un partenariat renforcé et une vision commune pour un avenir prospère et inclusif pour le Sénégal.

AUDIENCE AU PALAIS : le chef de l’état a reçu la vise secrétaire général de l’ONU

Cet après-midi, le Président de la République du Sénégal, S.E.M. Bassirou Diomaye Faye, a accueilli la Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Madame Amina Mohamed, au Palais présidentiel.

Lors de cette rencontre, Madame Amina Mohamed a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le Président Faye dans la réalisation de sa vision pour le Sénégal. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et l’ONU, visant à promouvoir le développement durable et la stabilité dans le pays.

Madame Mohamed a salué les efforts du Président Faye en matière de gouvernance et de développement, soulignant les avancées significatives réalisées dans divers secteurs clés, notamment l’éducation, la santé et les infrastructures. Elle a également réitéré la disponibilité de l’ONU à fournir une assistance technique et financière pour accompagner le Sénégal dans ses projets de développement.

Le Président Faye a, quant à lui, exprimé sa gratitude envers les Nations Unies pour leur soutien continu. Il a partagé avec Madame Mohamed les priorités de son administration, notamment la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des services publics et la promotion de la paix et de la sécurité.

Cette audience marque une étape importante dans la collaboration entre le Sénégal et l’ONU, démontrant une volonté commune de travailler ensemble pour le bien-être du peuple sénégalais et la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

En visite au Sénégal : Des leaders palestiniens plaident la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et Israël

Deux leaders de la résistance Palestinienne, présents au Sénégal, se sont entretenus avec la presse ce mardi à Dakar.
L’objet de leur visite est de s’entretenir avec les autorités sénégalaises et la société civile sur la situation qui prévaut au Proche Orient.

« Nous sommes là en tant que délégation du Hamas à Dakar pour rencontrer les autorités du pays le Sénégal qui a des positions très connues pour son soutien à la cause palestinienne.
Récemment, nous avons suivi et écouté le discours courageux du Président Bassirou Diomaye Faye lors du sommet islamique en Gambie. On le remercie et le félicite pour son engagement.
Il est clair, aujourd’hui, qu’il s’agit d’une résistance contre une colonisation, un génocide, une occupation d’Israël contre le peuple palestinien. Il était clair que les sionistes n’ont pas du tout voulu profiter d’une occasion qu’ils ont eue durant des décennies, ils préfèrent rester dans des crimes contre l’humanité en massacrant des femmes et des enfants. La réalité est que ces crimes sont commis depuis plus de 75 ans, c’est à dire de 1948 à nos jours par l’Etat sioniste. Ce que le peuple palestinien demande, c’est simplement la liberté, l’indépendance pour décider seul de son avenir et c’est un droit absolu et légitime pour la Palestine. On réclame notre indépendance. Malgré tous ces crimes commis, le peuple montre qu’il ne va pas quitter son territoire. Ça doit être un message très fort pour la communauté internationale de comprendre qu’on ne laissera jamais nos droits et on continuera la lutte. Mais encore une fois, on félicite le peuple sénégalais et son président qui ont toujours soutenu la cause palestinienne dans plusieurs étapes et devant l’instance régionale. On souhaite que la position du Sénégal de toujours rester plus forte. C’est un pays leader en Afrique. Et Le droit international est très clair, la Palestine a le droit d’avoir son indépendance. Et Israël profite du soutien des puissances européennes et des États-Unis pour commette ses crimes contre l’humanité », a indiqué Dr Osama Hamdan leader de la cause palestinienne.

Pour sa part, Dr Sami Abuzuhri s’est dit heureux d’être au Sénégal pour la première fois et félicite le peuple sénégalais pour sa maturité démocratique démontrée une fois de plus lors des dernières élections présidentielles.
« Le Sénégal est un pays modèle pas seulement en Afrique mais partout à travers le monde. Et on est sûr que ce pays qui a toujours soutenu la cause palestinienne va toujours continuer sur cette lancée de soutenir les droits des peuples palestiniens. Parce que ce qui se passe en Palestine notamment à Gaza, nous n’avons pas d’autres choix que de continuer la résistance et la défense des droits du peuple palestinien. Certainement que tout le connaît l’occupation palestinienne depuis 75 ans et il est grand temps que cette occupation termine pour que notre peuple recouvre sa liberté, retouve ses droits d’un Etat palestinien indépendant.
Nous sommes victimes d’une situation pas seulement à Gaza qui est en blocus depuis 17ans mais, ce qui s’est passé à Al-Aqsa que tout le monde a suivi est terrible. La mosquée ce n’est pas seulement pour les palestiniens mais pour tous les musulmans. Nous avons à peu près 10 mille prisonniers palestiniens en Israël même avant cette dernière guerre. Nous avons senti que tout le monde a presque oublié la cause palestinienne, c’est pour cela qu’on était obligé de faire une action qui va faire comprendre à tout le monde, qu’il est temps de penser à la cause palestinienne et qu’il est temps de trouver une solution à cette situation très difficile que notre peuple vit sous l’occupation israélienne », a expliqué Dr Sami Abuzuhri, leader de la résistance palestinienne.

Ces deux leaders de la cause palestinienne qui comptent beaucoup sur la position des pays africains à continuer à soutenir la Palestine, souhaitent la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et les sionistes israéliens.

Aly Saleh

Rencontre Diplomatique entre le Sénégal et l’Allemagne : Renforcement des Liens et Perspectives de Coopération

Hier après-midi, le Président de la République du Sénégal a accueilli avec chaleur la Ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Mme Annalena Baerbock, marquant ainsi une étape significative dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Lors de cette rencontre diplomatique, Mme Baerbock a salué la maturité politique et la solidité démocratique du Sénégal, soulignant le rôle exemplaire du peuple sénégalais dans la consolidation des institutions démocratiques en Afrique de l’Ouest. Elle a exprimé la volonté ferme de l’Allemagne de renforcer et d’approfondir la coopération bilatérale avec le Sénégal dans divers domaines stratégiques.

La Ministre allemande a mis en avant l’importance de cette coopération, non seulement pour les deux pays mais aussi pour la promotion de la paix et du développement en Afrique. Elle a souligné la nécessité d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat économique, scientifique et culturel, visant à stimuler la croissance économique et à améliorer les conditions de vie des populations sénégalaises.

De son côté, le Président de la République a exprimé sa profonde gratitude envers l’Allemagne pour son engagement continu envers le Sénégal et sa contribution positive au développement socio-économique du pays. Il a réaffirmé l’engagement du Sénégal à consolider les relations avec l’Allemagne et à travailler ensemble pour relever les défis communs, tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles.

Cette rencontre marque un nouveau chapitre dans l’histoire des relations sénégalo-allemandes, caractérisé par une vision commune de prospérité partagée et de coopération constructive. Elle ouvre la voie à des initiatives innovantes et à des projets concrets qui bénéficieront à la fois aux citoyens sénégalais et allemands, renforçant ainsi les liens d’amitié et de partenariat entre les deux nations.

En conclusion, la visite de Mme Annalena Baerbock au Sénégal témoigne de la volonté résolue des deux pays à travailler ensemble pour un avenir meilleur et plus durable, basé sur des valeurs communes de paix, de démocratie et de prospérité partagée.

CHOISIR ENTRE LA FRANCE ET LA RUSSIE : Diomaye Faye maintient la diplomatie sénégalaise centriste

Depuis le début des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, le Sénégal, sous la direction de Macky Sall et maintenant, sous celle de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, adopte une politique de neutralité, priorisant la lutte contre le terrorisme et le développement économique. La rencontre de Diomaye et Macron à Paris ainsi que l’audience accordée par le chef d’État sénégalais au vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mickaïl Bagdanov, illustrent cette posture.

Le Sénégal, depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, adopte la neutralité. En juillet 2023, le président de la République, Macky Sall, disait en Russie : « C’est le même discours qu’on tient à Dakar, ici où à Washington ». Le quatrième chef d’État du Sénégal avançait, à l’époque, que l’urgence pour l’Afrique est ailleurs. « Chaque génération a son combat à mener. Le nôtre, c’est d’abord de combattre le terrorisme qui est en train de gangréner notre continent, mais aussi de travailler pour le développement de notre continent », précisait-il, afin de faire entendre aux belligérants que l’Afrique, en général, et le Sénégal, en particulier, ne devraient pas accepter – ou même ne permettront pas pour certains – de subir encore une guerre par procuration entre différentes puissances.

Aujourd’hui, le successeur de Macky Sall, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble opter pour la même posture. Ce dernier, s’étant rendu en France, juin dernier, devant son homologue français, a tenu un discours équilibriste, appelant à un nouveau souffle dans les rapports sénégalo-français. Les deux dirigeants, sans évoquer la crise russo-ukrainienne, sont tombés d’accord sur « un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d’amitié ». Et pourtant, la France, premier investisseur étranger du Sénégal, avec 12 % des parts de marché en 2023, contre 10,9 % pour la Chine, est un allié sûr de l’Ukraine.

D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, après ce voyage à l’Hexagone, que Diomaye Faye a subi les foudres des adeptes d’une rupture totale avec l’ancien colon, qui auraient voulu que le Sénégal rejoigne l’Alliance des États du Sahel (AES).

Cependant, malgré l’attitude renfermée des putschistes de cette confédération, le président sénégalais continue à vouloir maintenir le dialogue, favorisant l’union au 65e Sommet ordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où il a été désigné facilitateur en vue de pourparlers avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Un rôle qu’il partagera avec Denis Sassou-Nguesso, président la République du Congo.

C’est ainsi que, dans la même dynamique de maintenir, apparemment, la diplomatie sénégalaise centriste, le président Diomaye Faye a reçu, ce mercredi, Mikhaïl Bogdanov, envoyé par Vladimir Poutine, le chef d’État russe. Le vice-ministre des Affaires étrangères a échangé avec Diomaye du renforcement de la coopération bilatérale diversifiée entre le Sénégal et la Russie. Par ailleurs, dans la facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays, l’ouverture de la chambre de commerce et d’investissement d’Afrique, de Russie et d’Eurasie (CCIAR) était également au programme, hier.

À noter que, d’autre part, jusqu’à présent, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ne s’est pas encore prononcé clairement sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Après son élection, il s’est contenté de rassurer les partenaires du Sénégal. « Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux que le Sénégal tiendra toujours son rang, il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive », affirmait l’alter ego du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Le Dakarois

Mission impossible pour Bassirou Diomaye Faye : Les défis du rapprochement entre la CEDEAO et l’AES

Les dirigeants de la CEDEAO ont récemment nommé le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye comme « facilitateur » dans les efforts visant à réconcilier l’Alliance des États du Sahel (AES) avec la communauté ouest-africaine. Cependant, cette nomination intervient dans un contexte où les espoirs de réconciliation semblent minces et où les tensions persistent.

La décision de l’AES de se retirer de la CEDEAO a été catégoriquement affirmée par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, lors d’une récente interview à l’ORTM, télévision nationale du Mali. Selon lui, ce choix est irréversible et marque un point de non-retour pour ces pays. Malgré cela, il reste ouvert au dialogue avec les autres nations de la région pour trouver des moyens bénéfiques de coopération tout en maintenant leurs objectifs distincts.

Le président Faye, dans son rôle de facilitateur, a exprimé sa volonté d’apaiser les tensions par le dialogue et la compréhension mutuelle. Cependant, les réticences de l’AES à réintégrer la CEDEAO semblent fermes et cohérentes avec leur vision stratégique différente pour la région.

La nomination de Faye intervient dans un contexte où les tentatives antérieures de rapprochement ont échoué, mettant en lumière la difficulté de surmonter les divergences profondes entre ces organisations régionales. Malgré les défis apparents, la CEDEAO maintient une ouverture au dialogue, reconnaissant l’importance de la coopération régionale pour le développement et la stabilité.

En conclusion, bien que la nomination de Bassirou Diomaye Faye soit un signe d’engagement envers la paix et la coopération, les obstacles à surmonter sont nombreux et la perspective de réconciliation entre la CEDEAO et l’AES reste incertaine. La diplomatie et la persévérance seront essentielles pour avancer dans ce dossier complexe et crucial pour l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au 65ème Sommet de la CEDEAO à Abuja

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce samedi pour se rendre à Abuja, capitale du Nigeria, où il prendra part au 65ème sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette réunion, prévue pour le dimanche 7 juillet 2024, sera présidée par le Président nigérian Bola Ahmed Tinubu et rassemblera les dirigeants de la région ouest-africaine.

L’objectif principal de cette session est de discuter des défis socio-économiques et politiques actuels qui touchent la région, ainsi que de renforcer la coopération régionale pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Des questions cruciales telles que la sécurité régionale, l’intégration économique et la gouvernance seront au cœur des discussions.

Le Président Faye, représentant le Sénégal, contribuera aux délibérations visant à trouver des solutions concertées aux défis communs auxquels sont confrontés les États membres de la CEDEAO. Parmi les points à l’ordre du jour figurent également les initiatives visant à promouvoir l’intégration régionale à travers des projets d’infrastructures transfrontalières et des programmes de développement économique.

En tant que pilier de la stabilité et du progrès dans la sous-région ouest-africaine, la CEDEAO continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la coopération multilatérale et de la gouvernance démocratique. Le Sommet de cette année offre une occasion précieuse pour les dirigeants de renforcer les liens et de trouver des solutions innovantes aux défis émergents, dans un contexte mondial en constante évolution.

Le retour du Président Faye à Dakar est prévu peu après la conclusion du Sommet, où il rendra compte des résultats des discussions et des engagements pris par la délégation sénégalaise pour renforcer la coopération régionale et promouvoir le développement durable en Afrique de l’Ouest.

Ousmane Sonko renforce les liens diplomatiques avec la Belgique et le Koweït

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a franchi une étape significative dans les relations diplomatiques du Sénégal en recevant aujourd’hui, le 28 juin 2024, les ambassadeurs respectifs de la République de Belgique et du Koweït. Ces audiences marquent une volonté affirmée de renforcer et d’approfondir les liens bilatéraux avec ces nations partenaires.

L’objectif principal de ces rencontres était de consolider les relations historiques et amicales entre le Sénégal, la Belgique et le Koweït, tout en explorant de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines d’intérêt commun. Les discussions stratégiques ont notamment visé à promouvoir des échanges économiques, culturels et technologiques enrichissants, dans le but de favoriser le développement socio-économique et la prospérité mutuelle des peuples concernés.

L’audience avec l’ambassadeur de la République de Belgique a mis en lumière l’importance de la coopération bilatérale dans des secteurs clés tels que le commerce, l’éducation et la santé. De son côté, la réunion avec l’ambassadeur du Koweït a exploré les opportunités de partenariat dans les domaines de l’investissement, de l’énergie et de l’infrastructure, selon les informations recueillies par Kewoulo.

Ces initiatives soulignent l’engagement du Premier ministre Ousmane Sonko à renforcer les relations internationales du Sénégal, tout en jetant les bases d’une coopération fructueuse et durable avec la Belgique et le Koweït.

Renforcement des Liens entre le Sénégal et l’Espagne : Engagement Renouvelé

Ce jeudi, dans un geste significatif de coopération internationale, le Président de la République du Sénégal a accueilli José Manuel Albares Bueno, Ministre des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération du Royaume d’Espagne. Cette rencontre a souligné l’importance des liens d’amitié et du partenariat stratégique entre Dakar et Madrid, tout en réaffirmant l’engagement continu de l’Espagne à soutenir les priorités nationales du Sénégal.

Au cours de cette réunion diplomatique, José Manuel Albares Bueno a exprimé un soutien ferme aux projets prioritaires du gouvernement sénégalais, soulignant la volonté de son pays de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines clés. Cette initiative reflète une vision commune visant à promouvoir le développement économique et social, ainsi qu’à consolider les échanges culturels et éducatifs entre les deux nations.

Le dialogue constructif entre les hauts représentants des deux gouvernements a également mis en lumière l’importance de la solidarité internationale dans un contexte mondial en évolution rapide. En témoignant de leur engagement envers la stabilité régionale et la prospérité mutuelle, le Sénégal et l’Espagne ont réaffirmé leur partenariat stratégique, marquant ainsi une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales.

À l’avenir, cette rencontre promet de catalyser des initiatives conjointes visant à répondre aux défis mondiaux communs, tout en renforçant les fondements d’une coopération mutuellement bénéfique. Le Sénégal et l’Espagne continuent de tracer la voie vers un avenir de partenariat dynamique et de collaboration fructueuse, fondée sur des valeurs partagées et une vision commune pour un monde plus juste et durable.

La Suède renforce sa présence en Afrique de l’Ouest en ouvrant une ambassade à Dakar

Le gouvernement suédois a récemment annoncé sa décision de fermer ses ambassades au Mali et au Burkina Faso tout en initiant le processus de création d’une nouvelle ambassade à Dakar, au Sénégal. Cette reconfiguration diplomatique vise à optimiser l’engagement de la Suède dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest, en déplaçant ses ressources vers des zones où elles peuvent avoir un impact plus significatif.

Les ambassades à Bamako et à Ouagadougou étaient historiquement centrées sur la coopération bilatérale en matière de développement. Cependant, avec la décision de la Suède de mettre fin à son aide au développement pour le Mali et le Burkina Faso, la justification d’une présence permanente dans ces pays a diminué. Les relations bilatérales resteront néanmoins maintenues malgré la fermeture des ambassades d’ici la fin de l’année 2024.

Dakar a été choisie comme emplacement stratégique pour la nouvelle ambassade en raison de ses conditions favorables à la mise en œuvre de la politique étrangère suédoise et à la promotion des intérêts nationaux. Le Sénégal, doté d’institutions démocratiques solides et partageant des valeurs communes avec la Suède, est considéré comme un partenaire clé dans une région en proie à des défis croissants.

En tant que l’une des économies les plus dynamiques et ouvertes de l’Afrique de l’Ouest, Dakar offre un potentiel significatif pour accroître les échanges commerciaux et les investissements suédois dans la région. De plus, la capitale sénégalaise joue un rôle central dans les discussions régionales sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, en accueillant diverses agences internationales et missions diplomatiques européennes.

L’ouverture prévue de l’ambassade suédoise à Dakar en 2025 marque une étape importante dans le renforcement des liens entre la Suède et les pays de l’Afrique de l’Ouest, consolidant ainsi l’engagement continu de la Suède à contribuer à la stabilité et au développement durable de la région. Les discussions sont actuellement en cours entre la Suède et le Sénégal pour finaliser les conditions de cette ouverture diplomatique, soulignant l’importance stratégique de cette initiative pour les relations internationales suédoises.

Manifestations à Ouagadougou : Tensions entre le Burkina Faso et le Sénégal à propos de la CEDEAO

Des tensions diplomatiques ont éclaté aujourd’hui à Ouagadougou alors que des dizaines de manifestants burkinabé ont convergé vers l’ambassade du Sénégal pour exprimer leur mécontentement. La manifestation vise à dénoncer ce que les protestataires perçoivent comme une ingérence des nouvelles autorités sénégalaises dans les affaires internes du Burkina Faso.

Au cœur du conflit se trouve la récente formation de l’Alliance des États du Sahel (AES), incluant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette alliance a exprimé des préoccupations quant à la position du Sénégal au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), alors que le Sénégal promeut une refonte de l’organisation sous-régionale.

Les manifestants affirment que cette position sénégalaise pourrait compromettre les intérêts et l’autonomie politique du Burkina Faso et des autres membres de l’Alliance du Sahel. Ils appellent à une clarification des intentions sénégalaises et à un respect strict des principes de souveraineté nationale et de non-ingérence.

Les autorités burkinabé ont jusqu’à présent appelé au calme et ont promis de traiter la situation avec diplomatie. Cependant, la détermination des manifestants souligne les tensions croissantes au sein de la région sahélienne concernant l’orientation future de la CEDEAO et ses implications pour la coopération régionale.

En attendant, les regards restent braqués sur Ouagadougou, où ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur les relations interétatiques et la stabilité politique dans le Sahel.

Rencontre Diplomatique entre Ousmane Sonko et l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Jean Marc Pisani

Aujourd’hui, une rencontre diplomatique significative a eu lieu entre Ousmane Sonko, figure politique éminente au Sénégal, et Jean Marc Pisani, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal. L’ambassadeur Pisani a annoncé cette réunion le mardi 25 juin, soulignant son importance pour les relations entre le Sénégal et l’Union Européenne.

Les discussions entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani ont porté principalement sur les priorités du nouveau régime sénégalais et sur le renforcement du partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Selon l’ambassadeur Pisani, ce partenariat vise à être renouvelé et équilibré, avec un focus particulier sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais.

L’annonce de cette rencontre intervient dans un contexte où les relations internationales et les partenariats stratégiques sont cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal. Elle reflète également l’engagement continu de l’Union Européenne à soutenir les initiatives de développement et de croissance durable dans la région.

Ousmane Sonko, en sa qualité de leader politique influent, a exprimé son appréciation pour l’engagement de l’Union Européenne envers le Sénégal et a souligné l’importance d’un partenariat mutuellement bénéfique pour répondre aux défis socio-économiques actuels.

En conclusion, cette rencontre entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani marque un pas significatif vers le renforcement des liens diplomatiques et du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Union Européenne, visant à promouvoir le bien-être et le développement durable pour tous les citoyens sénégalais.

La France Honore le Général Souleymane Kandé de l’Armée Sénégalaise

Le Président Emmanuel Macron a récemment nommé le Général Souleymane Kandé, ancien chef d’état-major de l’Armée de terre du Sénégal, au grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Cette distinction vise à reconnaître son rôle crucial dans la coopération militaire entre la France et le Sénégal.

La nomination a été accompagnée d’une lettre du Général d’armée Pierre Schill, chef d’État-major de l’armée de terre française, louant le leadership du Général Kandé. Sous sa direction, l’armée de Terre sénégalaise a été saluée pour son professionnalisme et son engagement, notamment dans les activités conjointes avec les forces françaises présentes au Sénégal.

Cette décision intervient après une période de controverse suscitée par l’affectation du Général Kandé comme attaché de défense à New Delhi, une nomination critiquée par une partie de l’opposition sénégalaise. Cependant, la reconnaissance par la France souligne les liens forts et la confiance mutuelle entre les deux nations, renforcés par la coopération militaire exemplaire sous la direction du Général Kandé.

En honorant le Général Souleymane Kandé, la France célèbre non seulement son engagement personnel mais aussi le partenariat fructueux entre les armées française et sénégalaise, crucial pour la sécurité et la stabilité régionale en Afrique de l’Ouest.

Cette nomination illustre ainsi l’importance de la coopération militaire internationale et témoigne de la reconnaissance des contributions significatives du Général Kandé à la relation bilatérale entre la France et le Sénégal.

Diplomatie Franco-Sénégalaise : Jean-Marie Bockel Prêt à Redéfinir les Relations Militaires à Dakar

La diplomatie entre la France et le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec la prochaine visite de Jean-Marie Bockel à Dakar. Nommé « envoyé personnel » par le président Emmanuel Macron, Bockel, ancien secrétaire d’État sous Nicolas Sarkozy, joue un rôle crucial dans la révision de la présence militaire française en Afrique de l’Ouest.

La mission de Bockel revêt une importance particulière dans le contexte des discussions sur la réduction des effectifs militaires français en Afrique. Paris envisage de redéfinir le rôle de ses bases militaires en mettant l’accent sur la formation des armées locales et le soutien logistique, une approche visant à renforcer l’autonomie des nations africaines tout en maintenant des partenariats sécuritaires robustes.

Sa visite à Dakar, bien que la date exacte reste à confirmer, suscite déjà l’intérêt. Un des principaux sujets à l’ordre du jour sera la présence continue des forces françaises au Sénégal, sujet qui a récemment soulevé des réserves chez le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko. Cela souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre Paris et Dakar.

Selon une source proche de l’Élysée, le dialogue avec les États concernés sera guidé par les contextes locaux et les attentes des partenaires africains. Cette démarche de co-construction vise à prendre des décisions en tenant compte des intérêts mutuels et de la souveraineté nationale des pays hôtes.

Au-delà des ajustements militaires, cette initiative reflète une volonté commune de promouvoir la sécurité et le développement en Afrique de l’Ouest. La coopération franco-sénégalaise, fondée sur le respect mutuel et la souveraineté partagée, pourrait servir de modèle pour d’autres relations entre puissances étrangères et nations africaines.

En conclusion, la visite imminente de Jean-Marie Bockel à Dakar représente un moment décisif pour redéfinir les dynamiques de sécurité en Afrique de l’Ouest. Ce dialogue stratégique est essentiel pour façonner un partenariat équilibré et durable entre la France et le Sénégal, basé sur une coopération renforcée et une vision partagée pour l’avenir de la région.

Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre la Secrétaire générale de la Francophonie

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une série de rencontres importantes à Paris, dans le cadre de sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Parmi ses engagements, une rencontre significative a eu lieu avec Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Lors de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye et Louise Mushikiwabo ont eu l’opportunité de discuter des orientations stratégiques et des missions de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OIF, participe activement aux initiatives visant à promouvoir la langue française, ainsi que les valeurs de solidarité et de coopération entre les pays francophones.

Le Chef de l’État sénégalais avait débuté son séjour par un déjeuner avec le Président Emmanuel Macron, suivi d’une séance de travail avec le Président Rwandais Paul Kagamé. Il avait également rendu visite à son prédécesseur à la présidence sénégalaise, Abdou Diouf, marquant ainsi une série de rencontres diplomatiques importantes.

La réception de Louise Mushikiwabo souligne l’engagement du Président Faye dans le renforcement des relations internationales, particulièrement au sein de la Francophonie, où le Sénégal joue un rôle clé.

Cette rencontre de prise de contact a permis de consolider les liens entre le Sénégal et l’Organisation internationale de la Francophonie, dans un contexte marqué par les enjeux de coopération multilatérale et de développement communautaire.

PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE DIOMAYE ET MACRON : Une nouvelle ère du partenariat Sénégal-France

Ce 20 juin 2024 à Paris, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron, se sont entretenus sur des questions importantes pour consolider et pérenniser les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.

Au cours de cette rencontre inaugurale, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement commun à renforcer le partenariat entre le Sénégal et la France. Ils ont souligné l’importance de promouvoir des relations fondées sur le respect mutuel des intérêts réciproques et des valeurs démocratiques partagées, renforçant ainsi les liens d’amitié entre les peuples.

Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis communs à relever ensemble, notamment dans les secteurs clés tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Les deux présidents ont convenu de soutenir des initiatives stratégiques visant à renforcer la souveraineté du Sénégal dans ces domaines vitaux.

La rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron marque une étape importante dans le renforcement des relations franco-sénégalaises. Les dirigeants ont exprimé leur satisfaction quant à l’état actuel du partenariat tout en soulignant leur détermination à le développer encore davantage pour répondre aux aspirations et aux besoins des deux nations.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux pays de promouvoir un partenariat équilibré et bénéfique, contribuant ainsi à la stabilité régionale et au bien-être de leurs citoyens.

Sénégal : Diomaye Faye appelle à l’accélération de la fabrication de vaccins en Afrique

Lors du sommet de GAVI à Paris, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance cruciale de renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique. Dans son discours, il a mis en lumière les défis posés par la pandémie de COVID-19 et l’urgence de développer une souveraineté vaccinale sur le continent.

Le président Faye a exprimé sa gratitude envers les autorités françaises pour leur hospitalité et a salué l’initiative de l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins. Il a souligné que la crise sanitaire mondiale a révélé les disparités entre les nations développées et les pays en développement en matière de vaccination, mettant en évidence la vulnérabilité de l’Afrique face aux pandémies.

Un point central de son discours a été l’engagement du Sénégal à renforcer sa capacité de production locale de vaccins, avec l’Institut Pasteur de Dakar en tant que pionnier. Il a mentionné leur objectif ambitieux de produire 60 % des vaccins nécessaires en Afrique d’ici 2040, soutenu par un programme de 250 millions de dollars pour améliorer la chaîne de valeur de l’immunisation.

Le président a appelé à un soutien accru de la part de la communauté internationale, y compris de GAVI, pour financer la recherche, l’innovation et les infrastructures de santé nécessaires à cette initiative. Il a souligné les succès obtenus grâce à leur partenariat, notamment dans la réduction de la mortalité infantile.

En conclusion, le président Faye a exhorté tous les pays et institutions partenaires à contribuer généreusement au fonds GAVI pour la période 2026-2030, soulignant que cet investissement stratégique était essentiel pour protéger les enfants et les générations futures contre les maladies évitables par la vaccination.

Cette intervention reflète l’engagement du Sénégal à transformer sa réponse aux crises sanitaires futures en renforçant ses capacités locales de production de vaccins, un pas décisif vers l’autonomie sanitaire en Afrique.

Renforcement du partenariat Franco-Sénégalais : Entretien entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron

Aujourd’hui, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales à Paris, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron. Cette rencontre historique du 20 juin 2024 marque un premier pas vers une collaboration renforcée entre les deux nations.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont été empreintes d’un esprit de coopération et de respect mutuel, fondés sur des valeurs démocratiques partagées. Ils ont exprimé une volonté commune de dynamiser le partenariat franco-sénégalais, afin de servir au mieux les intérêts réciproques de leurs peuples respectifs.

Au cœur de leurs échanges, figuraient les défis communs à relever pour renforcer la souveraineté du Sénégal, notamment à travers des projets structurants dans des domaines cruciaux tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Cette volonté se traduit par un engagement conjoint à intensifier les initiatives déjà existantes et à explorer de nouvelles avenues de coopération.

Les deux dirigeants ont également souligné leur satisfaction quant à la qualité actuelle du partenariat bilatéral et ont exprimé leur détermination à la renforcer davantage dans les années à venir.

Cette rencontre marque ainsi un tournant significatif dans les relations entre la France et le Sénégal, basées sur une vision commune de progrès, de développement durable et de coopération mutuellement bénéfique.

Inquiétudes au Burkina Faso suite à des événements près de la présidence

Une récente explosion près de la présidence burkinabè a ravivé les craintes de déstabilisation dans le pays. Les spéculations se multiplient sur une possible tentative visant le régime d’Ibrahim Traoré, confronté à une situation déjà tendue. L’explosion, suivie de tirs à la télévision publique, a alimenté un débat sur la sécurité du président de transition, actuellement introuvable.

Dans ce contexte, le général Célestin Simporé a ordonné le renforcement des mesures de sécurité, avec un retour des soldats dans leurs casernes. Les autorités, tout en démentant les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, assurent que le président Traoré se porte bien et a dirigé une opération anti-terroriste.

Pendant ce temps, le Premier ministre présidait un séminaire sur la cybersécurité, soulignant les multiples défis auxquels le pays est confronté. Les renforts ont été déployés dans la région du Sahel, où une base est tombée aux mains des terroristes, laissant un nombre important de soldats portés disparus.

Malgré ces incidents, les autorités tentent de rassurer la population en assurant un renforcement des mesures de sécurité. Pour l’instant, les causes précises de l’explosion et les responsables restent inconnus, mais le calme semble revenu dans la capitale, bien que sous tension.

Visite d’amitié et de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye accueilli en héros à Freetown

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en début d’après-midi à Freetown pour une visite d’amitié et de travail qui promet de renforcer les liens entre le Sénégal et la Sierra Leone. À sa descente d’avion à l’Aéroport international de Lungi, le Président Faye a été accueilli par une foule chaleureuse et enthousiaste, symbolisant les relations fraternelles entre les deux nations.

La communauté sénégalaise établie à Freetown s’est fortement mobilisée pour l’accueillir à son débarquement du ferry, montrant ainsi son soutien indéfectible et son enthousiasme pour cette visite officielle. Cet accueil vibrant a mis en lumière les liens solides qui unissent les Sénégalais de la diaspora à leur pays d’origine et à ses dirigeants.

Au State House, le Président Faye et son homologue sierra-léonais ont conduit des entretiens fructueux accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal de ces discussions était de revisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Les deux chefs d’État ont exploré diverses pistes pour intensifier les échanges et les collaborations dans plusieurs secteurs stratégiques.

Les présidents ont également abordé des sujets d’intérêt commun, notamment l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Ils ont discuté des défis et des opportunités liés à l’intégration économique et politique de la région, ainsi que des initiatives communes pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Les discussions ont mis en lumière la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis régionaux et exploiter les opportunités de croissance et de développement.

Cette visite d’amitié et de travail marque une étape cruciale dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle ouvre la voie à une coopération plus étroite et à des partenariats renforcés dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment l’économie, l’éducation, la santé, et les infrastructures. Les entretiens au State House témoignent de l’engagement des deux nations à collaborer pour le bien-être de leurs peuples.

En conclusion, la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown s’inscrit dans une dynamique positive de rapprochement et de collaboration entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle promet un avenir prometteur pour les relations bilatérales, renforçant ainsi les liens historiques et fraternels entre les deux nations et ouvrant de nouvelles perspectives de développement et de coopération.

Visite de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye chaleureusement accueilli à Freetown (Sierra Leone)

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a entamé une visite d’amitié et de travail à Freetown, capitale de la Sierra Leone, sous les auspices d’une atmosphère empreinte de cordialité. Dès son arrivée à l’Aéroport international de Lungi, il a été accueilli avec chaleur et fraternité. La communauté sénégalaise, mobilisée à son débarquement du ferry, a également exprimé son soutien et son enthousiasme.

Au State House, lieu symbolique de la diplomatie, les deux Chefs d’État ont tenu des discussions substantielles, accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal était de révisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Parmi les sujets évoqués, l’intégration en région ouest-africaine a occupé une place de choix, démontrant la volonté commune de promouvoir le développement régional et la solidarité entre les nations de la sous-région.

Cette visite marque une étape importante dans les relations entre les deux pays, illustrant leur engagement mutuel en faveur de la paix, de la stabilité et du progrès économique dans la région ouest-africaine.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite diplomatique à Freetown

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a entamé ce matin une visite d’amitié et de travail de 24 heures à Freetown, en Sierra Leone. Accompagné d’une délégation officielle, le Chef de l’État s’est envolé depuis Dakar pour rencontrer son homologue, Julius Maada Wonie Bio, dans le cadre de discussions visant à renforcer les liens bilatéraux entre les deux nations.

Au cours de cette rencontre diplomatique, les deux dirigeants aborderont une série de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, les échanges commerciaux, et la collaboration dans les domaines de la sécurité et du développement régional. Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, soulignant l’engagement mutuel à approfondir la coopération et à promouvoir la stabilité dans la région ouest-africaine.

La Présidence de la République a exprimé sa volonté de consolider les liens historiques et culturels qui unissent les deux pays, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariat dans divers secteurs. Cette visite diplomatique témoigne de l’importance que les deux nations accordent à la diplomatie régionale et à la promotion de la paix et de la prospérité en Afrique de l’Ouest.

La délégation présidentielle comprend également des représentants des secteurs clés tels que le commerce, l’agriculture, et la santé, témoignant de l’engagement du Sénégal à explorer des avenues de coopération dans des domaines variés. Cette visite renforce ainsi les liens historiques et culturels entre les deux nations et ouvre la voie à une collaboration fructueuse pour le bénéfice mutuel de leurs citoyens.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown revêt une importance particulière dans le contexte actuel de dynamisme diplomatique en Afrique de l’Ouest, soulignant l’engagement du Sénégal à jouer un rôle constructif dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la région.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite diplomatique en Sierra Leone

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame une visite officielle à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, ce jeudi 13 juin 2024. Cette rencontre revêt une importance majeure dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations.

Au cœur des discussions entre le Président Faye et son homologue Julius Maada Bio, figurent la définition de nouveaux axes de coopération. Des secteurs clés tels que les mines, la souveraineté alimentaire et énergétique seront au centre des échanges, reflétant ainsi la volonté commune de dynamiser les relations économiques et politiques entre les deux pays.

Cette visite fait suite aux récentes rencontres entre les dirigeants des deux nations, dont la réception du Vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jalloh, par le Premier ministre Ousmane Sonko en avril dernier. La consolidation des acquis et la réactivation des commissions mixtes ont été évoquées lors de cette réunion, soulignant l’engagement continu à renforcer les liens entre les deux États.

La présence du Président Faye en Sierra Leone témoigne de la volonté partagée de promouvoir la paix, la coopération et le développement régional. Cette visite marque ainsi une étape significative dans l’approfondissement des relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de collaboration et de progrès mutuel.

« Sénégal : Engagement ferme pour la réunification de la CEDEAO, annonce le général Birame Diop »

Le général Birame Diop, ministre des Forces armées du Sénégal, a récemment annoncé l’engagement ferme du pays en faveur de la réunification des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration du 49e anniversaire de la Cedeao, où le général Diop a représenté son homologue des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine.

Dans son discours, le général Diop a souligné que le Sénégal considère la réunification de la Cedeao comme une priorité, tout en mettant en avant la nécessité de garantir une paix durable dans la sous-région. Selon lui, cette stabilité est cruciale pour parachever l’intégration régionale.

Cette position s’inscrit dans la politique extérieure définie par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui accorde une importance particulière à l’intégration continentale. Le changement de dénomination du ministère des Affaires étrangères ainsi que les tournées effectuées par le président dans la sous-région témoignent de la volonté du Sénégal de parvenir à la réunification des pays membres de la Cedeao.

Le général Diop a également salué les réalisations de la Cedeao depuis sa création, soulignant les progrès significatifs et les réformes entreprises, notamment dans le domaine de la prévention des conflits.

La commémoration du 49e anniversaire de la Cedeao sous le thème « La Cedeao à l’aube de son cinquantenaire » offre une opportunité de réfléchir aux défis sécuritaires et aux perspectives de cette institution communautaire. Le Sénégal, à travers l’annonce du général Diop, réaffirme son engagement envers l’unité et l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Coopération : Le Premier Ministre Ousmane SONKO renforce les relations diplomatiques avec plusieurs pays

Le Premier ministre Ousmane SONKO a reçu en audience, ce vendredi, plusieurs ambassadeurs accrédités au Sénégal. Il s’agit des ambassadeurs de la Russie, du Qatar, de la Palestine et de l’Arabie Saoudite.

Ces rencontres s’inscrivent dans la dynamique de renforcement et de diversification des relations de partenariat entre le Sénégal et ces pays. Le Premier ministre a exprimé la volonté du Sénégal de consolider les liens existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération bilatérale.

La visite de l’ambassadeur de la Russie a été marquée par des discussions sur la coopération économique et technique. Les deux parties ont évoqué des projets communs dans divers secteurs tels que l’énergie, l’agriculture et l’éducation. Le Premier ministre a souligné l’importance de la collaboration avec la Russie pour le développement technologique et industriel du Sénégal.

L’audience avec l’ambassadeur du Qatar a permis de mettre en lumière les initiatives en cours dans les domaines de l’investissement et des infrastructures. Le Sénégal et le Qatar ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs partenariats économiques, notamment par le biais de projets de développement durable et de coopération en matière de sécurité alimentaire.

La rencontre avec l’ambassadeur de la Palestine a été l’occasion de réaffirmer les liens historiques et fraternels entre les deux nations. Les discussions ont porté sur le soutien mutuel dans les instances internationales et sur des projets de coopération culturelle et éducative visant à renforcer les échanges entre les peuples sénégalais et palestinien.

Enfin, l’audience avec l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite a mis l’accent sur la coopération dans le domaine de l’énergie et des infrastructures. Le Sénégal et l’Arabie Saoudite ont exploré des possibilités de partenariat dans les secteurs des énergies renouvelables et de la construction, en vue de soutenir le développement économique et social du Sénégal.

Ces rencontres diplomatiques illustrent la volonté du Sénégal de diversifier et de renforcer ses relations internationales. Le Premier ministre Ousmane SONKO a exprimé son optimisme quant aux perspectives de coopération avec ces pays, en soulignant l’importance de ces partenariats pour le développement et la prospérité du Sénégal.

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