Sommet de la Francophonie : Bassirou Diomaye Faye ne se rendra pas à Paris, il se fera représenter

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, ne participera finalement pas au Sommet de la Francophonie prévu les 4 et 5 octobre 2024 à Paris. Initialement attendu pour cet important rendez-vous international, il a décidé de se faire représenter.

Les raisons de ce changement de programme n’ont pas été officiellement détaillées, mais plusieurs sources proches du chef de l’État indiquent que cette décision découle d’ajustements liés à son emploi du temps, après sa participation à la 79e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il semble que le Président Faye ait préféré se concentrer sur des questions nationales et internationales prioritaires dans les jours à venir, ce qui l’a contraint à modifier son agenda.

Le Sommet de la Francophonie est une rencontre majeure pour les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), visant à promouvoir la coopération linguistique et culturelle entre les nations francophones. L’absence du Président sénégalais pourrait être remarquée, mais l’État du Sénégal y sera représenté à travers une délégation dont les membres seront probablement annoncés dans les jours qui viennent.

Ce sommet réunit régulièrement des chefs d’État et de gouvernement pour discuter de divers enjeux, notamment la langue française, la démocratie, la paix, et le développement. La représentation sénégalaise à cet événement demeure essentielle, étant donné le rôle de premier plan que joue le Sénégal dans l’espace francophone.

Agression du Député Guy Marius Sagna au Togo : Un Acte de Violence Politique Dénoncé

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été victime d’une violente agression ce dimanche au Togo, où il se trouvait dans le cadre de sa mission parlementaire en marge de la session du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’incident s’est produit lors d’une rencontre citoyenne avec le peuple togolais, une occasion durant laquelle des individus qu’il qualifie de « nervis » ont surgi pour le violenter.

« Les nervis m’ont frappé comme un ballon de football », a déclaré Guy Marius Sagna, encore sous le choc après son hospitalisation. Selon ses dires, les agresseurs ont utilisé des chaises et se sont déchaînés avec une brutalité inouïe, n’hésitant pas à attaquer également la députée togolaise, l’honorable Kafoué, présente à ses côtés. « Ils n’ont même pas hésité à bastonner la députée togolaise honorable Kafoué, qui a l’âge de leur mère », a-t-il ajouté.

Le député sénégalais pointe du doigt le régime du président Faure Gnassingbé Eyadéma, l’accusant d’avoir commandité cette attaque. Il souligne l’incongruité et la gravité de cette situation, rappelant qu’il bénéficie d’une double immunité parlementaire, en tant que député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO. « Depuis quand rencontrer son représentant au parlement de la CEDEAO est un crime ? » s’est-il indigné, dénonçant une tentative d’intimidation orchestrée par le pouvoir en place.

Sagna exprime également son inquiétude pour la population togolaise, affirmant que cette violence à l’encontre d’un parlementaire en session démontre une insécurité grandissante. « Ce qu’il faut retenir de cette violence, c’est que tous les Togolais sont en sursis. Quand on bastonne un parlementaire de la CEDEAO, cela veut dire qu’on peut basculer tous les Togolais », a-t-il déploré.

Cet acte de violence met en lumière la tension politique persistante au Togo, où les critiques du régime sont souvent réprimées. La communauté internationale, notamment les instances régionales comme la CEDEAO, sont appelées à réagir face à cet incident qui remet en cause la protection des représentants élus et la liberté d’expression au sein des pays membres.

Macky Sall désigné Président du Global Center on Adaptation (GCA)

L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a été officiellement désigné président du Global Center on Adaptation (GCA). L’annonce a été faite ce jour, via un post sur la plateforme X, anciennement Twitter, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA79). Cette nomination s’inscrit dans le cadre des efforts mondiaux visant à renforcer les actions d’adaptation au changement climatique.

« Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’hui président du GCAdaptation en marge de l’UNGA79, en présence de 14 chefs d’État et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants », a déclaré Macky Sall. Il a également salué le travail de son prédécesseur, Ban Ki-moon, ancien secrétaire général de l’ONU, qui occupait ce poste depuis la création de l’organisation. À partir de janvier 2025, Ban Ki-moon deviendra président honoraire du GCA.

Le GCA, qui joue un rôle clé dans la promotion de solutions novatrices et durables pour répondre aux effets du réchauffement climatique, est une organisation internationale dédiée à la mise en œuvre de projets d’adaptation climatique à travers le monde. Sa mission est de rendre les communautés plus résilientes face aux défis environnementaux croissants.

Macky Sall a également exprimé sa volonté de collaborer avec Patrick Verkooijen, actuel PDG du GCA, ainsi que l’ensemble de la communauté mondiale pour l’adaptation, afin d’accélérer la transition vers un avenir plus durable. « Je suis heureux de travailler avec le dynamique ProfPatrick_GCA et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique », a-t-il conclu.

Cette nomination intervient dans un contexte où la lutte contre le changement climatique est devenue une priorité mondiale, marquée par des initiatives renforcées pour réduire l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes, particulièrement en Afrique et dans les pays vulnérables.

Rencontre avec Antonio Guterres : Le leadership du président Bassirou Diomaye Faye salué par les Nations Unies

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour aborder les enjeux mondiaux actuels, notamment en matière de paix, de sécurité et de développement durable. Cette rencontre symbolise le renforcement des relations entre le Sénégal et l’Organisation des Nations Unies, soulignant le rôle stratégique du pays dans la promotion des idéaux de paix et de coopération internationale.

Lors de cet entretien, le Président Faye et António Guterres ont échangé sur les crises globales qui affectent le monde, telles que les conflits armés, les enjeux liés au développement durable, et les menaces liées au changement climatique. Ils ont mis en avant l’importance de solutions concertées pour répondre à ces défis complexes, tout en réaffirmant la nécessité d’une coopération multilatérale forte.
Le Secrétaire général de l’ONU a exprimé son admiration pour le leadership du Président Faye dans la défense des valeurs fondamentales prônées par les Nations Unies. En reconnaissance de son engagement, António Guterres a proposé au chef de l’État sénégalais de devenir l’un des « Champions du Pacte pour le Futur », une initiative visant à renforcer la paix mondiale, tout en favorisant un développement durable et inclusif.
« Le Sénégal a prouvé à maintes reprises son engagement en faveur de la stabilité et du développement durable. Je suis heureux de pouvoir compter sur le Président Faye pour continuer à défendre ces valeurs sur la scène internationale », a déclaré António Guterres.
Le Sénégal, déjà un acteur clé dans les discussions internationales, voit son rôle de leader renforcé par cette reconnaissance. Cette rencontre met en exergue la détermination du pays à s’impliquer activement dans la recherche de solutions concrètes aux crises globales, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales.
Le Président Faye et António Guterres ont également convenu d’explorer des voies innovantes pour répondre aux défis contemporains. Ils se sont engagés à collaborer dans des domaines cruciaux comme la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix. Le Sénégal, membre actif de l’ONU, continue ainsi de se positionner comme un partenaire stratégique dans la résolution des crises mondiales.
Cette rencontre marque une étape importante pour la diplomatie sénégalaise. Le leadership du Président Bassirou Diomaye Faye, salué par les Nations Unies, conforte la position du Sénégal en tant qu’acteur clé dans les discussions internationales sur la paix, la sécurité et le développement durable. Le pays, grâce à son engagement constant, contribue de manière significative à la construction d’un avenir plus équitable et plus prospère pour l’ensemble des nations.
Ce dialogue constructif entre le Président Faye et António Guterres ouvre ainsi la voie à une collaboration renforcée entre le Sénégal et les Nations Unies, en vue de relever ensemble les défis pressants de notre époque.

Discours de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU : Un appel à l’action pour le Sahel et la paix mondiale

Lors de la 79e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a livré un message puissant sur l’état du monde, avec un accent particulier sur la crise qui ravage la région du Sahel. Dans un contexte international marqué par des défis croissants à la sécurité et au développement durable, le thème « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures » a servi de cadre à son discours, appelant à une action concertée de la communauté internationale.

Bassirou Diomaye Faye a exprimé son inquiétude face à la situation alarmante au Sahel, une région autrefois stable mais aujourd’hui dévastée par la violence des groupes terroristes. « Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la tragédie qui se déroule dans le Sahel. Des groupes terroristes sèment la terreur, pillent et tuent des populations civiles innocentes », a-t-il déclaré avec fermeté.

Ces groupes armés, proliférant dans un vide sécuritaire, ont transformé cette vaste région en un théâtre de violence et d’insécurité quotidienne, forçant des milliers de familles à fuir leurs foyers et paralysant les efforts de développement. Face à cette situation, Faye a pointé du doigt l’inaction de la communauté internationale, notamment des Nations Unies et du Conseil de sécurité, qu’il juge trop souvent inertes face à l’aggravation de la crise.

Le président sénégalais a également mis en garde contre l’ingérence des puissances étrangères au Sahel, soulignant que leurs rivalités géopolitiques ne faisaient qu’aggraver la situation. « Nous ne pouvons pas accepter que le Sahel devienne le théâtre de rivalités de puissances étrangères », a-t-il affirmé, dénonçant l’exploitation de la crise sécuritaire par certains acteurs internationaux pour étendre leur influence, au détriment de la stabilité régionale.

Bassirou Diomaye Faye a ainsi appelé à un sursaut de responsabilité de la part des Nations Unies et de la communauté internationale, insistant sur le rôle crucial que doit jouer le Conseil de sécurité dans la protection de la paix et de la sécurité mondiales. Pour lui, la situation au Sahel illustre un défi global qui requiert des actions immédiates et coordonnées.

Dans son discours, Faye a rappelé que la paix et la sécurité de l’Afrique sont indissociables de celles du reste du monde. En effet, il estime qu’une Afrique stable et prospère est la clé pour un développement harmonieux à l’échelle planétaire. Il a appelé les dirigeants mondiaux à prendre conscience de cette interdépendance et à agir en conséquence pour résoudre les crises régionales qui, si elles sont ignorées, risquent de compromettre la paix mondiale.

En résonance avec le thème de la session, le président sénégalais a réaffirmé son engagement à travailler aux côtés des autres nations pour promouvoir un développement durable inclusif, la paix et la dignité humaine. Il a encouragé la communauté internationale à « agir ensemble », soulignant que la stabilité de l’avenir repose sur les actions prises aujourd’hui. « Le Conseil de sécurité doit remplir pleinement son rôle en tant que garant de la stabilité internationale », a-t-il conclu, réitérant son appel pour une réforme en profondeur des mécanismes internationaux de maintien de la paix.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye à la 79e Assemblée générale des Nations Unies est un appel clair à l’action, un plaidoyer pour une réponse internationale plus forte face à la crise au Sahel et une réflexion sur l’importance d’une Afrique en paix pour un monde plus sûr. Il enjoint la communauté internationale à ne pas détourner les yeux des souffrances qui secouent cette région, mais plutôt à agir de concert pour construire un avenir plus stable et durable pour tous.

Discours de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU : Un appel à repenser le multilatéralisme et à défendre la dignité humaine

Lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a livré un discours poignant qui a résonné au cœur des débats internationaux. S’adressant à la communauté mondiale, il a dénoncé avec force les violences qui secouent plusieurs régions du globe, tout en réaffirmant l’urgence de rétablir les principes fondateurs des Nations Unies.

Dans son intervention, le président Faye a rappelé que « jamais les fondements des Nations Unies n’ont autant vacillé qu’en ces temps de violence, de peur et d’incertitude ». Selon lui, le monde actuel est marqué par des conflits incessants, des inégalités croissantes et une dégradation climatique qui accentue la vulnérabilité des populations. Ces facteurs combinés, a-t-il souligné, contribuent à un affaiblissement alarmant du multilatéralisme, à un moment où celui-ci est plus que jamais nécessaire.

Face à ces constats, Bassirou Diomaye Faye a lancé un appel vibrant pour un changement de paradigme dans les relations internationales. « Il est temps de remettre l’humain au centre de l’agenda international, comme nous y invite le thème de cette session », a-t-il déclaré, en référence au besoin pressant de replacer la dignité humaine et la justice au cœur des décisions globales.

Le président sénégalais a également insisté sur l’importance de respecter les principes de la Charte des Nations Unies, qui promeut l’égalité, la justice et les droits humains. Il a exprimé son inquiétude face aux violations récurrentes du droit international et des résolutions onusiennes, dénonçant une érosion des valeurs communes qui devrait interpeller la communauté internationale. « Le monde doit se regarder en face, sans complaisance. Les valeurs que nous avons juré de défendre sont piétinées dans plusieurs régions du globe », a-t-il affirmé.

Dans une réflexion plus globale, le président Faye a mis en lumière l’égale dignité de chaque être humain, soulignant que cette valeur transcende les frontières, les cultures et les appartenances religieuses. « Que l’on soit à Gaza, à Tel Aviv, à Dakar ou ailleurs, chaque être humain est porteur de cette égale dignité », a-t-il rappelé, plaidant pour que cette dignité soit protégée et respectée, sans exception.

Ce discours marque un tournant dans la position du Sénégal sur la scène internationale, avec un appel fort à défendre le multilatéralisme et à redoubler d’efforts pour garantir la paix mondiale. En pointant du doigt l’érosion des principes fondamentaux des Nations Unies, Bassirou Diomaye Faye incite la communauté internationale à réaffirmer ses engagements envers un monde plus juste et plus humain.

Une position ferme contre les violations du droit international

Le président sénégalais a conclu son intervention en soulignant que « tolérer ces violations répétées », c’est saper les fondements mêmes des Nations Unies. Il a exhorté les États membres à renforcer leur engagement en faveur de la paix et du respect des droits humains, car « le devoir de protéger la dignité humaine est l’essence même des Nations Unies ». Une vision claire, articulée autour de la nécessité de repenser l’approche internationale pour répondre aux défis de notre époque.

Le successeur de Macky Sall a ainsi fait entendre une voix forte et résolue, appelant les dirigeants du monde à réaffirmer leur responsabilité collective face aux crises actuelles. Ce discours, empreint d’humanisme et de réalisme, reflète la volonté du Sénégal de s’imposer comme un acteur de premier plan dans la défense des droits humains et du multilatéralisme sur la scène mondiale.

Audience entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Secrétaire d’État américain Antony Blinken : Un Partenariat Renforcé entre le Sénégal et les États-Unis

Cet après-midi, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a reçu en audience le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, au Palais de la République. Cette rencontre a permis de réaffirmer l’excellence des relations diplomatiques entre le Sénégal et les États-Unis, tout en posant les bases d’une coopération renforcée sur plusieurs fronts stratégiques.

Le Président Faye et le Secrétaire d’État Blinken ont mis en lumière leur volonté commune de soutenir le développement économique du Sénégal, notamment à travers des initiatives visant à dynamiser la jeunesse et à promouvoir la transparence et la lutte contre la corruption. Antony Blinken a annoncé, à cette occasion, la mise en place d’un programme de 5 millions de dollars, financé par l’USAID, pour accompagner les efforts du gouvernement sénégalais dans ces domaines.

Ce financement servira à renforcer les réformes institutionnelles en cours, destinées à améliorer la gouvernance et à assurer une gestion plus transparente des ressources publiques. Le Président Faye a salué cette initiative, soulignant son importance pour le développement durable du pays.

Au-delà des questions économiques, les deux dirigeants ont échangé sur les enjeux sécuritaires, particulièrement dans la région du Sahel. Le Sénégal, en tant que pays clé dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, s’est montré résolu à poursuivre ses efforts en matière de sécurité régionale. Les États-Unis ont réaffirmé leur soutien au Sénégal dans cette mission cruciale, exprimant leur volonté d’accompagner le pays à travers des programmes de renforcement des capacités sécuritaires et militaires.

L’un des autres points forts de l’échange a concerné les secteurs prioritaires identifiés dans l’Agenda National de Transformation 2050 du Sénégal, qui sera officiellement présenté le 7 octobre prochain. Parmi ces secteurs figurent la transformation numérique avec le « New Deal technologique », ainsi que l’agriculture et l’industrialisation, des piliers centraux pour l’essor économique du Sénégal.

Antony Blinken a exprimé l’intérêt des États-Unis à s’engager dans ces domaines, notamment en soutenant les innovations technologiques et l’industrialisation, deux moteurs essentiels pour l’emploi et la croissance économique du Sénégal.

La rencontre entre le Président Faye et le Secrétaire Blinken a donc marqué une nouvelle étape dans le partenariat solide entre le Sénégal et les États-Unis. Basé sur une vision commune de développement durable, ce partenariat s’appuie sur la coopération économique, la sécurité et la promotion de la bonne gouvernance pour offrir à la jeunesse sénégalaise et à l’ensemble de la population des opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Ce rapprochement stratégique renforce l’image du Sénégal en tant que partenaire clé des États-Unis en Afrique de l’Ouest, avec un rôle moteur dans les initiatives régionales pour la stabilité, la sécurité et le développement durable.

En somme, cette audience souligne non seulement l’amitié entre les deux nations, mais aussi leur engagement commun à bâtir un avenir meilleur pour les peuples sénégalais et américains.

Clôture du Sommet de l’Avenir : Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à une réforme du multilatéralisme et à un soutien accru pour les pays en développement

Lors de la clôture du Sommet de l’Avenir, organisé en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a livré un discours puissant appelant à des réformes profondes du système mondial afin de garantir un avenir plus juste et inclusif.

Dans son allocution, le chef de l’État sénégalais a insisté sur l’urgence de bâtir un monde où la paix, la stabilité et le développement inclusif priment, tout en s’assurant que les pays en développement ne soient pas laissés pour compte. Il a ainsi souligné la nécessité de réformer le multilatéralisme pour répondre aux défis contemporains auxquels fait face le monde, et d’accorder une attention particulière aux pays les plus vulnérables.

Le Président Faye a axé son discours sur quatre principaux domaines nécessitant une attention particulière :

Lutter contre la pauvreté et les inégalités
Le président sénégalais a évoqué l’extrême pauvreté, qui touche encore 10 % de la population mondiale, et les inégalités croissantes exacerbées par les crises climatiques et géopolitiques. Il a dénoncé les taux d’intérêts excessifs imposés aux pays en développement, qui contribuent à les maintenir dans un cycle de dettes. Plaidant pour une réforme des conditions d’accès au crédit, il a appelé à des taux d’emprunt plus souples et à des délais de remboursement plus adaptés, pour offrir aux nations en développement des chances équitables de prospérité.

Réformer la gouvernance mondiale
Si des avancées notables ont été réalisées récemment, comme l’octroi d’un siège permanent à l’Afrique au G20 et d’un troisième siège pour le continent au sein du FMI, le Président Faye a réitéré la nécessité d’une inclusion encore plus prononcée des pays en développement dans les organes décisionnels internationaux. Selon lui, la gouvernance mondiale doit refléter les réalités actuelles et permettre aux nations du Sud de participer pleinement à la prise de décisions globales.

Investir dans l’éducation et la formation
Faye a aussi mis l’accent sur le rôle fondamental de l’éducation et de la formation professionnelle dans la lutte contre l’ignorance et l’endoctrinement. Il a insisté sur l’accélération du plan de relance des Objectifs de Développement Durable (ODD), soulignant l’importance de former les jeunes pour leur offrir des perspectives d’avenir et les éloigner des idéologies radicales. « L’éducation reste la clé pour un avenir plus stable et prospère », a-t-il affirmé.

Promouvoir la digitalisation et l’innovation
Dans un monde en pleine transition numérique, le Président Faye a appelé à des investissements massifs dans la digitalisation, notamment en matière d’infrastructures numériques et de connectivité. Il considère l’innovation et l’industrie créative comme des moteurs essentiels du développement économique, en particulier pour les jeunes, qu’il voit comme des vecteurs de paix et de progrès pour l’avenir.

En conclusion, Bassirou Diomaye Faye a exhorté la communauté internationale à transformer les nombreux défis actuels en opportunités, en mettant les jeunes générations au cœur des politiques publiques. Il a réaffirmé son engagement à œuvrer pour un avenir où justice, équité et développement durable sont les piliers d’une paix durable.

Ce discours du président sénégalais s’inscrit dans un contexte mondial marqué par de nombreuses incertitudes, et reflète une volonté claire de redéfinir le rôle des pays en développement sur la scène internationale. Le Sommet de l’Avenir, en tant que plateforme pour discuter de ces enjeux, a offert une opportunité précieuse pour renforcer la solidarité internationale et promouvoir des réformes structurelles visant à garantir un avenir commun plus prospère.

Rencontre entre le Président Faye et Bill Gates : Vers une coopération renforcée sur l’agriculture, l’assainissement et le numérique

Dans la continuité de sa mission diplomatique à New York, le Président Bassirou Diomaye Faye a tenu une réunion stratégique avec Bill Gates, le philanthrope et co-fondateur de la Fondation Gates. Cette rencontre intervient après une audience avec le Premier ministre du Luxembourg et marque une étape importante pour le développement du Sénégal dans des secteurs clés.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires pour le Sénégal, notamment l’agriculture, où l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle crucial dans l’amélioration des rendements. L’assainissement et l’usage du numérique pour renforcer le système de santé ont également été au cœur des échanges. Bill Gates a réaffirmé l’engagement de sa fondation à soutenir ces initiatives innovantes, en vue de faire du Sénégal un hub digital en Afrique.

Cette coopération renforcée s’inscrit dans la nouvelle stratégie technologique du Sénégal, visant à placer le pays au centre de l’innovation numérique et de la durabilité.

New York : Bassirou Diomaye Faye renforce les liens diplomatiques au Sommet de l’Avenir

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a entamé une série de rencontres diplomatiques de haut niveau à New York, en marge du prestigieux Sommet de l’Avenir. Lors de cette première journée de travail, le chef de l’État sénégalais a échangé avec plusieurs leaders mondiaux, réaffirmant le rôle clé du Sénégal dans la diplomatie internationale et le développement durable.

Parmi les personnalités rencontrées figuraient S.E.M. Prithvirajsingh Roopun, Président de la République de Maurice, H.E.M. Alexander Stubb, Président de la Finlande, S.E.M. Olaf Scholz, Chancelier de l’Allemagne, ainsi que Madame Anna Bjerde, Directrice Générale de la Banque Mondiale. Les discussions ont porté sur des sujets stratégiques tels que la coopération bilatérale, la stabilité régionale et les partenariats économiques, mais aussi sur les enjeux liés au développement durable et à la justice sociale.

Le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal à soutenir des initiatives internationales pour un développement équitable. Il a aussi tenu une audience avec Madame Mirjana Spoljaric, Présidente du Comité international de la Croix-Rouge, où les deux parties ont exploré des pistes de coopération sur les questions humanitaires et de solidarité internationale.

En parallèle, Bassirou Diomaye Faye a participé à l’ouverture officielle du Sommet de l’Avenir, une rencontre qui se déroule en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies. Ce sommet réunit des leaders du monde entier pour réfléchir aux solutions face aux défis globaux actuels, notamment dans les domaines du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la paix mondiale.

En arrivant à New York samedi après-midi, le Président sénégalais a clairement montré sa volonté de faire entendre la voix du Sénégal et de renforcer les collaborations à l’échelle internationale, confirmant le rôle crucial de son pays dans la diplomatie contemporaine.

Le Président du Sénégal participe au Sommet de l’Avenir à New York

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, séjourne actuellement aux États-Unis, où il prend part à la 79e Assemblée générale des Nations Unies. En marge de cet important évènement international, le chef de l’État a participé ce dimanche à la cérémonie d’ouverture du « Sommet de l’Avenir » à New York.

Selon un communiqué de la cellule de communication de la Présidence du Sénégal, ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ces acteurs ont discuté des défis mondiaux urgents auxquels la communauté internationale est confrontée, tout en explorant des solutions pour construire un avenir plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye à ce sommet témoigne de l’engagement continu du Sénégal dans la coopération internationale. Le communiqué souligne que sa participation « s’inscrit dans le cadre des efforts du Sénégal pour renforcer la coopération internationale et préparer un avenir plus juste, durable et prospère pour tous les citoyens du monde ».

En tant que pays en développement à la position géostratégique importante, le Sénégal se place ainsi comme un acteur clé dans les discussions internationales concernant les enjeux globaux. Le Sommet de l’Avenir se veut un cadre essentiel pour aborder des questions liées à la sécurité, au développement durable et à la résilience des économies face aux défis climatiques, sanitaires et sociaux.

Le Président Faye, à travers sa présence à ce sommet, réaffirme l’ambition du Sénégal de jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale, notamment en matière de diplomatie et de développement global.

New York : Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au Sommet de l’avenir lors de la 79e Assemblée Générale de l’ONU

Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a assisté ce dimanche à New York à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.

Ce sommet a rassemblé des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Ensemble, ils ont débattu des défis mondiaux pressants et des stratégies à adopter pour bâtir un monde plus durable, inclusif et résilient.

La présence du Président Faye souligne l’engagement du Sénégal à renforcer la coopération internationale et à œuvrer pour un avenir plus juste, durable et prospère pour tous. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à répondre aux enjeux contemporains et à favoriser des solutions collectives aux problèmes qui touchent l’humanité.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce samedi 21 septembre 2024 en direction de New York, où il participera à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette rencontre internationale, qui se tiendra du 24 au 30 septembre 2024, portera sur le thème « L’unité dans la diversité, pour l’avancement de la paix, du développement durable et de la dignité humaine partout et pour tous ».

La participation du Chef de l’État à cette session revêt une importance particulière, car elle offre une plateforme pour faire entendre la voix du Sénégal sur des questions globales majeures, notamment la paix, la coopération internationale et la promotion des valeurs de justice. Le Président Faye profitera de cette tribune pour réaffirmer l’engagement du Sénégal envers le multilatéralisme et le développement durable.

En marge de cette session, le Président Faye participera également au Sommet du Futur, une initiative phare du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. Ce sommet vise à réunir les dirigeants du monde entier autour des défis de demain, notamment ceux liés aux technologies émergentes, au changement climatique, et à la construction d’un monde plus équitable et résilient.

Le voyage du Président Faye témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à la coopération internationale et à la défense des principes universels de paix et de dignité humaine.

Chancellerie : La ministre Yacine Fall place discrètement ses hommes dans les représentations diplomatiques

Jeune Afrique a révélé ce jeudi 19 septembre que la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, a récemment procédé à une vague d’affectations discrètes au sein des représentations diplomatiques du Sénégal à travers le monde. Selon le journal, près de cinquante postes ont été pourvus fin août dans une trentaine d’ambassades et missions diplomatiques en Afrique, Asie, et Europe.

Ces nominations visent à remplacer des responsables nommés sous l’administration précédente de Macky Sall, en majorité des personnalités politiques. La ministre Fall a principalement nommé des cadres issus de son propre ministère, notamment des conseillers des Affaires étrangères, pour occuper des postes stratégiques comme celui de premier conseiller, un rang qui ouvre la voie à un poste d’ambassadeur.

Parmi les affectés, El Hadji Mame Youssou Sylla et Ndongo Niang Ba ont été envoyés à la Mission permanente du Sénégal auprès de l’ONU à Genève. Ndeye Aminata Gueye et El Hadji Amadou Lamine Diagne ont été promus premiers conseillers à Londres et Bruxelles, respectivement. De plus, Amadou Ndaw occupera le poste de premier conseiller auprès de la Délégation permanente du Sénégal à l’Unesco, à Paris.

Jeune Afrique mentionne également l’arrivée imminente de quatre agents consulaires au Consulat général du Sénégal à Paris.

Ouverture officielle du 4e Sommet du FOCAC à Pékin : Une coopération sino-africaine renforcée sous le signe de la modernisation

Ce jeudi 5 septembre a marqué le lancement officiel du 4e Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, un événement co-présidé par la Chine et le Sénégal. Ce sommet, qui se déroulera jusqu’au 6 septembre, porte sur le thème : « Se donner la main pour avancer la modernisation et construire une communauté sino-africaine de haut niveau avec un avenir commun ».

Présent à Pékin depuis le 2 septembre dans le cadre d’une visite d’État, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a profité de son discours d’ouverture pour exprimer sa gratitude au Président chinois Xi Jinping et au peuple chinois pour l’hospitalité chaleureuse dont il a été l’objet. Dans son allocution, il a mis en lumière l’importance du FOCAC en tant que plateforme innovante pour le renforcement des relations sino-africaines depuis sa création en 2000.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la vitalité du FOCAC, qui, depuis plus de deux décennies, a permis de construire des partenariats stratégiques entre la Chine et les pays africains. Le forum a favorisé des échanges fructueux et a permis de concrétiser de nombreux projets, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, de la formation et de la santé. Il a tenu à souligner que ces initiatives, menées dans le cadre du FOCAC, sont des exemples concrets de la coopération efficace entre la Chine et l’Afrique.

En outre, le Chef de l’État sénégalais a reconnu l’importance cruciale du forum pour le développement du continent africain, tout en soulignant les défis à venir, tels que l’accélération de la modernisation et la réduction des inégalités économiques. Il a insisté sur la nécessité de continuer à renforcer la coopération sino-africaine, tout en adoptant une approche qui tient compte des aspirations communes et des réalités spécifiques des différents partenaires.

Au cours de son intervention, Bassirou Diomaye Faye a également exprimé sa satisfaction quant aux résultats concrets de cette coopération. Il a notamment mis en avant les progrès réalisés dans les domaines des infrastructures et de l’agriculture, qui ont transformé des millions de vies sur le continent africain. Il a aussi salué les efforts conjoints dans les secteurs de la formation et de la santé, qui ont permis aux pays africains de renforcer leurs capacités humaines et techniques, essentiels pour leur développement durable.

Enfin, dans un esprit de continuité et de solidarité, le Président sénégalais a adressé ses félicitations au Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour sa future prise de fonction en tant que co-président africain du FOCAC. Il a exprimé ses vœux de succès pour cette nouvelle étape dans la conduite de ce partenariat stratégique, en espérant que cette coopération continuera de se renforcer et de s’épanouir au bénéfice des populations africaines et chinoises.

Alors que le 4e Sommet du FOCAC se poursuit, il apparaît clairement que cette plateforme de coopération reste un vecteur incontournable pour la modernisation et la transformation des relations sino-africaines. Les engagements pris lors de ce sommet devraient contribuer à forger une communauté de destin entre la Chine et l’Afrique, guidée par des principes de solidarité, de développement mutuel et de prospérité partagée.

Visite d’État du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine : Un partenariat stratégique renforcé

Ce mercredi à 10h (heure locale), le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a fait une entrée remarquée au Grand Palais du Peuple à Pékin, en Chine. Accompagné de la Première Dame, Marie Khone Faye, ainsi que d’une délégation comprenant plusieurs membres du gouvernement sénégalais, le Chef de l’État effectue une visite d’État les 3 et 4 septembre, à l’invitation de son homologue chinois, le Président Xi Jinping.

L’objectif de cette visite, selon la cellule de communication de la Présidence sénégalaise, est de consolider les liens d’amitié et de coopération qui unissent le Sénégal et la Chine. Depuis plusieurs années, ces relations se sont renforcées, culminant dans un partenariat stratégique global. Cette rencontre symbolise la volonté des deux nations de poursuivre sur cette voie, en explorant de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.

En plus de cette rencontre bilatérale, le Président Faye prendra part, du 4 au 6 septembre, au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), où il sera co-président. Ce forum, qui se tient également à Pékin, constitue une plateforme clé pour renforcer les liens entre la Chine et les pays africains, à travers des discussions sur des projets communs et des initiatives de développement.

Les premières images de cette visite officielle montrent un accueil chaleureux réservé au Président Faye et à sa délégation, témoignant de l’importance accordée par les autorités chinoises à cette visite. Ces moments marquent le début d’une nouvelle étape dans les relations entre le Sénégal et la Chine, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir.

La visite d’État de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine réaffirme l’engagement du Sénégal à renforcer sa coopération avec des partenaires internationaux, en mettant l’accent sur le développement durable et le progrès socio-économique. Elle souligne également le rôle croissant du Sénégal sur la scène internationale, en tant qu’acteur clé dans les relations sino-africaines.

La Gambie fait une entrée historique au Forum économique oriental : un tournant dans ses relations économiques avec l’Asie-Pacifique

Dans une première historique, la Gambie, petit pays de l’Afrique de l’Ouest, a participé au Forum économique oriental, marquant un tournant significatif dans ses relations économiques avec la région Asie-Pacifique. Ce développement témoigne de la volonté croissante de la Gambie de diversifier ses partenariats économiques et d’étendre son influence sur la scène internationale.

Lors de cette participation inédite, le premier secrétaire de l’ambassade de Gambie en Russie, Bakary Jawo, a pris la parole en ligne pour exprimer la gratitude de son pays. « Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour l’invitation à participer à ce forum très important », a déclaré Jawo, soulignant l’importance de cette occasion pour la Gambie. « Je voudrais souligner que le petit pays de la Gambie, de la côte ouest de l’Afrique, est représenté à ce forum », a-t-il ajouté, mettant en avant la portée symbolique de la présence gambienne à cet événement majeur.

Le Forum économique oriental, qui se tient annuellement à Vladivostok, en Russie, est une plateforme clé pour le développement des relations économiques entre les pays de la région Asie-Pacifique et d’autres partenaires internationaux. L’édition de cette année a vu la participation de nombreux dirigeants, entrepreneurs et représentants gouvernementaux venus du monde entier pour discuter des opportunités d’investissement et de coopération.

La participation de la Gambie à ce forum souligne son engagement à élargir ses horizons économiques et à renforcer ses liens avec des régions dynamiques comme l’Asie-Pacifique. Pour un pays dont l’économie repose principalement sur l’agriculture, le tourisme, et les envois de fonds de la diaspora, cette ouverture vers de nouvelles collaborations internationales pourrait représenter une opportunité précieuse pour diversifier ses sources de revenus et stimuler son développement.

De plus, cet engagement démontre l’intérêt croissant des nations africaines pour les grandes plateformes économiques mondiales. De plus en plus de pays africains cherchent à attirer des investissements étrangers et à établir des partenariats stratégiques qui leur permettent de se positionner comme des acteurs incontournables dans l’économie mondiale.

En s’intégrant dans des initiatives telles que le Forum économique oriental, la Gambie espère non seulement attirer des investisseurs, mais aussi explorer des domaines de coopération dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et le commerce. Cette participation pourrait également ouvrir la voie à des échanges culturels et technologiques qui, à terme, renforceraient la résilience économique du pays.

En conclusion, la participation de la Gambie au Forum économique oriental marque une étape importante dans sa quête de développement économique et de diversification des partenariats. Alors que le pays continue d’avancer sur la voie du progrès, cet événement pourrait bien être le point de départ de nouvelles opportunités et d’une plus grande intégration dans l’économie mondiale.

Crise diplomatique entre le Maroc et le Sénégal : une tempête politique déclenchée par Cheikh Oumar Diagne

La scène diplomatique sénégalo-marocaine, habituellement caractérisée par une entente exemplaire, a récemment été secouée par une tempête politique sans précédent. En effet, des propos virulents tenus par Cheikh Oumar Diagne à l’encontre de Sa Majesté Mohamed VI et de son défunt père, Hassan II, ont provoqué un véritable tollé au sein du royaume chérifien. Ces déclarations incendiaires, émanant de l’une des figures les plus controversées de la scène politique sénégalaise, ont plongé les deux nations dans une période de tension inattendue.

Cheikh Oumar Diagne, connu pour ses positions tranchées et ses déclarations souvent polémiques, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Toutefois, cette fois-ci, les répercussions sont d’une ampleur inédite. Les autorités marocaines n’ont pas tardé à exprimer leur indignation, mettant à l’épreuve une relation diplomatique jusque-là sans faille.

En réponse à ces attaques, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, s’est immédiatement dressé contre Cheikh Oumar Diagne. Dans une déclaration cinglante, il a dénoncé ce qu’il qualifie d’« attaques sataniques et démoniaques ». Pour Dany, ces propos ne relèvent pas seulement de l’opinion personnelle, mais constituent une attaque frontale contre un allié stratégique du Sénégal.

Dany n’a pas manqué de pointer du doigt le silence du Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de « complice ». Ce mutisme, selon lui, alimente les soupçons sur une éventuelle adhésion silencieuse aux propos de Cheikh Oumar Diagne, exacerbant ainsi la gravité de la situation.

Cette crise soulève également des questions au sein de l’opinion publique sénégalaise. Le journal Point Actu s’interroge sur l’avenir de Bassirou Diomaye Faye, actuel Directeur des moyens généraux de la présidence, et sur l’attitude du Président Macky Sall face à cette affaire. Sera-t-il contraint de limoger l’un de ses hauts fonctionnaires pour apaiser la situation ? Cette décision pourrait s’avérer cruciale pour préserver l’harmonie diplomatique entre Dakar et Rabat.

Le Sénégal, acteur clé sur la scène internationale africaine, se retrouve ainsi à un carrefour diplomatique délicat. La gestion de cette crise par le Président Macky Sall et son administration sera scrutée de près, tant par les partenaires régionaux que par l’opinion publique nationale.

La tension entre le Maroc et le Sénégal, bien que suscitée par des propos individuels, met en lumière la fragilité des relations internationales, où chaque mot peut avoir des conséquences disproportionnées. Alors que Rabat attend des actions concrètes de la part de Dakar, les prochains jours seront décisifs pour l’avenir des relations entre les deux nations. Cheikh Oumar Diagne, de par ses déclarations, a non seulement perturbé la scène politique sénégalaise, mais a également ouvert un débat sur les limites de la liberté d’expression lorsqu’elle porte atteinte aux symboles d’autres États.

EXACTIONS ISRAÉLIENNES EN PALESTINE : Sonko envoie des missiles à Netanyahou

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu des propos incisifs ce samedi lors d’un rassemblement de soutien à la cause palestinienne, organisé à la Grande Mosquée de Dakar. Cet événement, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes, a été marqué par des déclarations fortes du chef de gouvernement, dénonçant la gestion de la crise dans la bande de Gaza par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et appelant la communauté internationale à isoler Israël sur la scène politique mondiale.

Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots en s’attaquant directement à Benyamin Netanyahou, qu’il accuse d’alimenter le conflit pour des raisons purement politiques. Selon lui, « nous avons un Premier ministre israélien dont le pouvoir dépend de cette guerre, dont la survie politique dépend de cette guerre, et qui est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre et pour ne pas faire face à la justice de son pays. » Ces propos font écho aux critiques internationales contre Netanyahou, qui est souvent accusé de jouer de la situation de conflit pour renforcer sa position politique intérieure, alors qu’il fait face à plusieurs affaires judiciaires dans son propre pays.
Sonko a également insisté sur le fait que « ce n’est pas un conflit ordinaire, mais une extermination systématique du peuple palestinien », ajoutant que « l’injustice subie par les Palestiniens depuis 1948 est inacceptable et doit être combattue avec détermination par la communauté internationale. » Pour lui, cette guerre n’est pas seulement une question de territoire, mais un acte de barbarie qui menace la paix mondiale et les droits de l’Homme.
Le Premier ministre sénégalais a ensuite proposé une stratégie claire pour répondre à ce qu’il considère comme des crimes de guerre : l’isolement politique d’Israël. « Il faut rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice, travailler à une solution politique qui est une solution d’isolement de l’État d’Israël, une solution d’isolement politique », a-t-il déclaré. Cette position est une critique implicite de la communauté internationale, et plus particulièrement des pays occidentaux, qui, selon lui, valident et soutiennent tacitement les actions militaires israéliennes.
Sonko a également condamné l’inaction de nombreux pays musulmans, qu’il accuse d’être « aphones » face à la crise. Il a souligné que « depuis le début de cette crise, les actions les plus visibles en soutien aux Palestiniens ont été initiées par l’Afrique du Sud, où les musulmans sont très minoritaires, et par certains pays d’Amérique latine », dénonçant ainsi ce qu’il perçoit comme une absence de solidarité entre pays musulmans.
Les déclarations d’Ousmane Sonko s’inscrivent dans un contexte particulier pour le Sénégal, un pays à 95 % musulman et un soutien historique de la cause palestinienne. Depuis les années 1970, le Sénégal préside le Comité onusien pour les droits inaliénables du peuple palestinien, et sa diplomatie a souvent été marquée par une position claire en faveur de la solution à deux États, qui prévoit la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Cependant, le Sénégal entretient également des relations diplomatiques avec Israël, l’un des premiers pays à avoir reconnu son indépendance en 1960. Cette relation complexe est souvent critiquée par les partisans les plus fervents de la cause palestinienne, qui estiment que Dakar devrait prendre des mesures plus drastiques pour manifester son soutien.
Ousmane Sonko a également profité de son discours pour critiquer les pays occidentaux, qu’il accuse de soutenir Israël au détriment des droits des Palestiniens. « Tous ceux qui nous chantent la démocratie et les droits de l’Homme sont ceux qui appuient Israël, qui l’arment », a-t-il affirmé, soulignant ainsi ce qu’il considère comme une hypocrisie flagrante dans les relations internationales.
Cette critique est renforcée par son appel à une solidarité panafricaine plus forte, dénonçant les divisions internes qui affaiblissent la voix du continent sur la scène internationale. Pour Sonko, il est crucial que les pays africains et musulmans s’unissent pour défendre les droits des Palestiniens et faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à ses opérations militaires.
Fervent défenseur du panafricanisme, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’unité africaine dans la lutte contre l’injustice. Son discours s’inscrit dans une vision plus large de la politique internationale, où il prône une Afrique plus autonome et plus assertive sur la scène mondiale. Son soutien à la cause palestinienne est ainsi présenté non seulement comme un geste de solidarité, mais aussi comme une illustration de la capacité de l’Afrique à s’opposer à l’injustice, quel que soit l’adversaire.
Le discours d’Ousmane Sonko pourrait avoir des répercussions diplomatiques, tant au niveau régional qu’international. Sa prise de position ferme contre Israël pourrait renforcer les liens avec les pays partageant la même vision, tout en créant des tensions avec ceux qui soutiennent la politique israélienne. Sur le plan interne, cette posture pourrait également renforcer sa popularité auprès de ceux qui soutiennent la cause palestinienne, consolidant ainsi sa position politique.
Toutefois, il reste à voir comment cette rhétorique se traduira en actions concrètes, tant au niveau diplomatique que sur le terrain des relations internationales. Le Sénégal, en tant que pays modéré et traditionnellement équilibré dans sa diplomatie, devra naviguer avec prudence pour maintenir ses relations tout en défendant ses principes.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Visite d’État en Chine : Une délégation sénégalaise de haut niveau pour le FOCAC

Dans le cadre de sa visite d’État en Chine, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris l’initiative de se déplacer avec une importante délégation, marquant ainsi la forte implication du Sénégal dans les discussions à venir. Cette visite, qui précède le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) prévu du 4 au 6 septembre, revêt une importance capitale pour le renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et la Chine.

Le Président Faye, toujours attentif à l’implication des différents acteurs nationaux dans les grandes rencontres internationales, a convié à ce déplacement plusieurs membres éminents du patronat sénégalais. Parmi eux, on retrouve Serigne Mboup, président de la Chambre de Commerce de Kaolack, ainsi que Pierre Goudiaby Atepa, architecte et homme d’affaires réputé. Cette présence traduit la volonté du Sénégal de renforcer les liens économiques avec la Chine et de saisir les opportunités offertes par cette collaboration stratégique.

La délégation, plus large que celle qui a quitté Dakar en compagnie du Président ce matin, comprend également des ministres et des chefs d’entreprises sénégalais qui ont rejoint la capitale chinoise en avance pour préparer les échanges et les négociations qui auront lieu lors du FOCAC.

Fidèle à sa promesse, le Chef de l’État a également invité deux jeunes lauréats du Concours Général 2024, Zeynab Diène Samb et Ahmadou Bachir Touré, à se joindre à ce voyage historique. Cette invitation témoigne de l’engagement du Président Faye envers l’excellence académique et la reconnaissance du mérite au plus haut niveau. En permettant à ces jeunes talents de participer à un événement d’une telle envergure, le Président envoie un message fort quant à l’importance de l’éducation et de l’investissement dans la jeunesse pour l’avenir du pays.

Cette visite d’État s’annonce donc comme un moment crucial pour le Sénégal, qui entend bien tirer parti de cette opportunité pour renforcer ses partenariats économiques et culturels avec la Chine, tout en mettant en avant ses jeunes talents prometteurs sur la scène internationale.

Visite d’État en Chine : Le Président Bassirou Diomaye Faye renforce les liens entre le Sénégal et la Chine

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce dimanche 1er septembre 2024 pour entamer une visite d’État en République populaire de Chine. Cette visite, qui se déroulera les 3 et 4 septembre, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux nations, lesquelles ont récemment été portées au rang de partenariat stratégique global.

Invité par le Président chinois Xi Jinping, le Chef de l’État sénégalais aura l’occasion d’échanger avec son homologue sur des questions bilatérales d’intérêt commun, en mettant l’accent sur des domaines essentiels tels que les infrastructures, l’agriculture, l’industrie, et les technologies de l’information et de la communication. Cette visite sera également l’opportunité d’explorer de nouvelles voies de collaboration, particulièrement dans les secteurs clés pour le développement des deux pays.

Au-delà des rencontres bilatérales, cette visite revêt une importance particulière dans le contexte des relations sino-africaines. Le Président Bassirou Diomaye Faye participera en tant que co-président au sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui se tiendra à Beijing du 4 au 6 septembre 2024. Ce sommet, réunissant les dirigeants africains et chinois, sera l’occasion de discuter des enjeux majeurs pour le continent africain et de renforcer les engagements pris dans le cadre du partenariat sino-africain.

Le FOCAC, créé en 2000, est une plateforme clé pour le dialogue entre la Chine et les pays africains, visant à promouvoir le développement mutuel et à renforcer la coopération dans divers domaines, y compris l’économie, la sécurité, et les échanges culturels. En co-présidant ce sommet, le Président Faye réaffirme le rôle central du Sénégal dans la diplomatie africaine et son engagement à promouvoir une coopération internationale basée sur le respect mutuel et les intérêts partagés.

Cette visite d’État s’annonce donc comme un moment crucial pour le Sénégal, qui pourra consolider ses relations avec la Chine tout en jouant un rôle déterminant dans l’avenir des relations sino-africaines.

Rencontre entre le Président Bassirou Diomaye Faye et Tony Elumelu : Un Partenariat pour la Transformation Économique

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce vendredi M. Tony Elumelu, PDG du Groupe United Bank for Africa (UBA) et président de la Fondation Tony Elumelu, au Palais de la Présidence. Cette rencontre symbolise un tournant majeur dans les relations entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé, avec un accent particulier sur le développement économique et social du pays.

Lors de cette entrevue, M. Elumelu a félicité le Chef de l’État pour sa récente élection, qu’il a qualifiée de « brillante ». Reconnu pour son engagement en faveur de l’entrepreneuriat africain, M. Elumelu a exprimé son enthousiasme à l’idée de collaborer étroitement avec l’administration du Président Faye pour catalyser la transformation économique du pays.

Le PDG de UBA a particulièrement souligné l’importance des secteurs stratégiques, notamment l’énergie et l’autonomisation des jeunes. « Ces secteurs sont cruciaux pour le développement durable de notre continent, » a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la Fondation Tony Elumelu est prête à apporter son expertise et ses ressources pour soutenir ces initiatives.

De son côté, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’engagement de M. Elumelu en faveur de l’Afrique et a réaffirmé sa volonté de travailler main dans la main avec le secteur privé pour accélérer la croissance économique et améliorer les conditions de vie de la population.

Cette rencontre promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération entre le gouvernement et le secteur privé, avec pour objectif ultime de propulser le pays vers un avenir prospère et inclusif.

L’Appel à l’Europe de Diomaye Faye pour la Stabilisation du Sahel et les Accords Migratoires avec l’Espagne

Le président sénégalais, Diomaye Faye, a réitéré jeudi son appel pressant à une plus grande implication de l’Europe dans la lutte contre l’instabilité au Sahel. Lors d’une rencontre à Dakar avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, M. Faye a souligné l’importance d’une coopération internationale renforcée pour contrer le terrorisme dans cette région critique d’Afrique.

« La situation au Sahel face au terrorisme nécessite une mobilisation globale de la communauté internationale, et surtout de l’Europe, aux côtés des pays concernés, car il est connu que les continents africains et européens ont un destin sécuritaire lié », a déclaré M. Faye devant la presse. Cette déclaration intervient alors que le Sénégal, pays frontalier du Mali, joue un rôle clé en tant que médiateur pour un retour du Mali, du Burkina Faso, et du Niger au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ces trois nations sahéliennes, confrontées à une montée en puissance du jihadisme et marquées par des coups d’État militaires, se sont progressivement éloignées des alliances traditionnelles avec les puissances occidentales, au profit d’une collaboration accrue avec la Russie.

Pedro Sánchez, de son côté, a salué les efforts de médiation du président sénégalais, soulignant que « le Sahel revêt une importance stratégique pour l’Espagne, et nous souhaitons donc contribuer à sa stabilité et à sa prospérité ». Cette visite au Sénégal marque la dernière étape d’une tournée de trois jours du Premier ministre espagnol en Afrique de l’Ouest, tournée largement axée sur la gestion des flux migratoires croissants vers l’Espagne.

En effet, la question migratoire a été au centre des discussions lors de cette rencontre. M. Sánchez a annoncé la signature d’un nouvel accord avec le Sénégal visant à réguler et à structurer les flux migratoires entre les deux pays. Cet accord, qui vient compléter les dispositifs déjà existants, prévoit l’élargissement des secteurs d’activité concernés ainsi que la formation des travailleurs sénégalais se rendant en Espagne. Ce partenariat s’inscrit dans une démarche plus large de l’Espagne, qui a déjà conclu des accords similaires avec la Mauritanie et la Gambie lors de cette même tournée.

Le Sénégal est en effet l’un des principaux points de départ pour les migrants africains tentant de rejoindre l’Europe via la périlleuse route de l’Atlantique. L’armée sénégalaise a annoncé mercredi soir avoir porté secours à 41 migrants au large des côtes marocaines, soulignant l’urgence de mettre en place des mécanismes plus sûrs et régulés pour les migrations.

Avec ces initiatives conjointes, le Sénégal et l’Espagne montrent leur volonté de renforcer leur coopération face à des défis communs, qu’ils soient sécuritaires ou migratoires, dans une région où la stabilité reste fragile.

Départ de Mesmin Koulet Vickot : Quatre défis majeurs pour l’économie Sénégalaise selon le représentant du FMI

Après quatre ans à la tête de la mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Sénégal, Mesmin Koulet Vickot s’apprête à quitter ses fonctions. À l’occasion de son départ, il a partagé son analyse des principaux défis qui attendent l’économie sénégalaise dans un entretien accordé au journal Le Soleil.

Dans cette interview bilan, Mesmin Koulet Vickot identifie quatre défis majeurs auxquels le Sénégal doit faire face pour assurer une croissance économique durable tout en consolidant ses acquis.

Le premier défi, selon Koulet Vickot, est de renforcer les finances publiques du pays sans pour autant freiner sa croissance économique. Il souligne l’importance d’accroître les recettes fiscales tout en réduisant les subventions non ciblées. Cette approche, selon lui, permettra de maintenir des finances publiques saines, un élément crucial pour la souveraineté du Sénégal.

Le deuxième défi réside dans la transformation structurelle de l’économie sénégalaise. Pour cela, il est impératif d’augmenter la productivité, ce qui passe par des réformes visant à favoriser le développement du secteur privé. Koulet Vickot insiste sur le rôle central que doit jouer le secteur privé dans cette transformation, en tant que moteur de la croissance et de la création d’emplois.

La transparence et la reddition des comptes constituent le troisième grand défi. Selon le représentant du FMI, une gestion transparente et responsable des affaires publiques est essentielle pour instaurer la confiance des citoyens et des investisseurs, ainsi que pour garantir l’efficacité des politiques économiques.

Enfin, Koulet Vickot souligne l’importance de faire face aux défis posés par le changement climatique. Il estime que la résilience macroéconomique du Sénégal à long terme dépendra de la capacité du pays à intégrer les enjeux environnementaux dans ses stratégies de développement. Cela inclut non seulement des mesures d’adaptation, mais aussi des efforts pour promouvoir une croissance économique respectueuse de l’environnement.

Alors qu’il s’apprête à quitter ses fonctions, Mesmin Koulet Vickot laisse au Sénégal un diagnostic clair des priorités économiques à venir. Son analyse, qui met en lumière des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays, servira certainement de feuille de route pour les décideurs sénégalais dans les années à venir.

Massacre de 2005 en Gambie : Les familles des victimes réclament justice face à l’inaction des autorités Ghanéennes

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment demandé aux autorités ghanéennes de fournir des informations cruciales concernant le massacre de 2005 en Gambie, où environ soixante migrants ont tragiquement perdu la vie. Ce massacre, survenu le 22 juillet 2005 sous le régime de l’ancien dictateur Yahya Jammeh, a vu les forces de sécurité gambiennes appréhender et exécuter 44 Ghanéens, ainsi que des ressortissants de plusieurs autres pays ouest-africains, dont le Nigéria, le Togo, la Côte d’Ivoire, et le Sénégal. Ces victimes, pour la plupart des migrants en route vers l’Europe, n’ont jamais obtenu justice pour les atrocités qu’elles ont subies.

Depuis cet événement, les familles des victimes dénoncent l’inaction persistante et la « négligence » du gouvernement ghanéen. Bien que le Ghana ait rapidement envoyé une équipe sur place après les faits, les conclusions des enquêtes officielles n’ont jamais été rendues publiques, alimentant la frustration et la colère des proches des victimes. Ces derniers demandent désormais un accès complet aux résultats de ces enquêtes, après avoir affronté des obstacles bureaucratiques et politiques pendant près de deux décennies.

Marion Volkman Brandau, une ancienne chercheuse pour Human Rights Watch, a révélé que certains responsables gouvernementaux avaient reçu l’ordre de falsifier des documents. Selon elle, « de nombreux officiels nous ont expliqué qu’ils avaient été contraints de cacher la vérité. Par conséquent, toutes les enquêtes menées par le Ghana, l’ONU ou la CEDEAO ont été basées sur des informations incomplètes et parfois trompeuses. » Cette déclaration renforce les soupçons de dissimulation et de manipulation qui entourent cette affaire depuis ses débuts.

Cependant, l’espoir de justice renaît grâce aux témoignages recueillis par la Commission vérité et réconciliation instaurée en Gambie en 2019. Une juriste du collectif Jammeh to Justice a précisé que « cette Commission a entendu des membres de l’escadron de la mort de Jammeh, les Janglers, qui ont décrit l’arrestation et l’exécution de ces migrants, impliquant directement Yahya Jammeh. Il est évident que ces actes ont été ordonnés, connus et approuvés par Jammeh. »

Face à ces révélations accablantes, la Commission a recommandé de poursuivre Yahya Jammeh ainsi que onze de ses complices pour leur rôle dans ce massacre. En réponse, la Gambie s’apprête à établir une cour de justice hybride composée de juges gambiens et internationaux, chargée de juger les crimes commis sous le régime de Jammeh.

Ce développement marque une étape cruciale dans la quête de justice pour les familles des victimes, qui espèrent enfin voir les responsables de ces atrocités répondre de leurs actes. Toutefois, la pression demeure sur le gouvernement ghanéen pour qu’il prenne des mesures concrètes et transparentes afin de coopérer pleinement avec les instances internationales et de mettre un terme à des années d’impunité.

Le Président Bassirou Diomaye Faye annoncé en visite d’État en Chine avant le quatrième Sommet du Forum Sino-Africain

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra en Chine les 3 et 4 septembre 2024 pour une visite d’État, selon un communiqué officiel publié après la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette visite se déroulera en prélude au quatrième sommet du Forum de coopération sino-africain, prévu pour les 5 et 6 septembre 2024.

Cette visite d’État marque une étape importante dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et la République populaire de Chine. Elle survient dans un contexte de renforcement des liens entre la Chine et les pays africains, un sujet qui sera au cœur des discussions lors du sommet de Beijing. Ce sommet réunira plusieurs chefs d’État africains et chinois pour discuter des enjeux économiques, politiques et stratégiques qui lient les deux continents.

Le communiqué du Conseil des ministres précise que cette visite de haut niveau permettra au Président Faye de consolider les relations bilatérales avec la Chine, tout en préparant le terrain pour les discussions multilatérales à venir. L’agenda précis du Président durant son séjour en Chine n’a pas encore été détaillé, mais il est attendu qu’il rencontre son homologue chinois et d’autres hauts responsables du gouvernement chinois.

Ce déplacement en Chine s’inscrit dans une série de visites diplomatiques que le Président Faye a effectuées ces derniers mois, visant à renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale et à attirer davantage d’investissements étrangers dans le pays.

La participation du Sénégal au Forum de coopération sino-africain est perçue comme une opportunité stratégique pour le pays de renforcer ses partenariats économiques et de développer de nouvelles collaborations dans divers secteurs, notamment les infrastructures, l’énergie, et les technologies.

La coopération sino-africaine est depuis longtemps un pilier des relations internationales pour de nombreux pays africains, et le Sénégal ne fait pas exception. La visite d’État du Président Faye pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement du pays, en ligne avec les objectifs de développement national.

En attendant, les préparatifs pour cette visite d’État sont en cours, et l’attention se tourne désormais vers le sommet du Forum de coopération sino-africain, où des annonces significatives pourraient être faites concernant l’avenir des relations sino-africaines.

La France entame un processus de reconnaissance historique des tirailleurs sénégalais victimes du massacre de Thiaroye

La France a annoncé son intention de reconnaître officiellement tous les tirailleurs sénégalais tués lors du massacre de Thiaroye en 1944, une étape clé dans la reconnaissance des injustices commises pendant la période coloniale. Jusqu’à présent, seuls six tirailleurs étaient reconnus par l’État français comme « soldats tombés pour la France ». Cette annonce marque une avancée significative dans la relation entre la France et ses anciennes colonies africaines, en particulier en ce qui concerne le devoir de mémoire.

L’annonce, relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), a été faite à Paris en marge des préparatifs du 80ᵉ anniversaire du débarquement de Provence, qui sera célébré le 15 août prochain. Cet événement historique, au cours duquel les troupes africaines ont joué un rôle déterminant, voit cette année une volonté renouvelée de la France d’honorer les soldats africains qui ont contribué à la libération du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le massacre de Thiaroye, survenu le 1er décembre 1944, demeure un épisode tragique et longtemps ignoré de l’histoire française. Ce jour-là, des tirailleurs sénégalais, soldats africains ayant combattu pour la France, furent abattus par l’administration militaire coloniale à Thiaroye, près de Dakar. Ces soldats réclamaient le paiement de leur solde de captivité et d’autres primes qui ne leur avaient pas été versées. Cet événement, qualifié de « massacre » par la France, marque une réévaluation historique du traitement des troupes coloniales.

Cette démarche de reconnaissance s’inscrit dans un contexte plus large de réflexion sur le passé colonial de la France. « La porte est ouverte pour une reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais », a déclaré une source diplomatique française, soulignant la volonté de la France de « regarder l’histoire en face, d’être juste et de répondre à la demande des tirailleurs eux-mêmes et de leur descendance ».

Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron, la France s’efforce d’honorer pleinement l’engagement des tirailleurs sénégalais. Ce processus vise à réparer les injustices du passé et à rendre hommage à ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.

Le 15 août 1944, lors de l’opération Anvil, rebaptisée Dragoon, 250 000 volontaires africains ont participé à la libération de la Provence, dans le sud-est de la France. Cette contribution cruciale à la victoire alliée sera mise en lumière lors des commémorations du 80ᵉ anniversaire de cet événement, où le président camerounais, Paul Biya, prendra la parole au nom des chefs d’État et de gouvernement africains présents.

« L’esprit de cette célébration est une manière pour la France de n’occulter aucune mémoire, africaine notamment », a déclaré la source diplomatique française. Cette reconnaissance s’inscrit dans une volonté de renforcer les liens entre la France et l’Afrique, tout en soulignant l’importance de ne pas oublier ceux qui ont donné leur vie pour une cause juste. Cette initiative est perçue comme une étape importante vers une réconciliation historique et la reconnaissance des sacrifices des soldats africains dans la libération de la France.

Ousmane Sonko en visite à Bamako : Un soutien Inébranlable au Mali

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est en visite officielle au Mali, où il a été chaleureusement accueilli par son homologue, Choguel Maiga, et le président malien, Assimi Goita. Cette visite marque un moment significatif dans les relations entre les deux pays, soulignant l’engagement du Sénégal envers son voisin malien.

Lors de cette visite, Ousmane Sonko a exprimé son soutien indéfectible au Mali et a abordé plusieurs sujets d’actualité concernant la politique régionale. « Je remercie le Premier ministre Choguel Maiga et les membres de son gouvernement pour leur accueil chaleureux. Cette rencontre a été très enrichissante et nous a permis de discuter ouvertement des questions actuelles en toute fraternité, » a déclaré Sonko. Il a également souligné le caractère familial de sa visite, en affirmant : « Lorsque je viens ici, je me sens chez moi et je parle à des frères. »

Sonko a pris position contre l’embargo imposé au Mali par certains pays, y compris le Sénégal, dans le passé. « En tant qu’opposants, nous avons été les premiers à dénoncer cet embargo. J’ai toujours été critique à l’égard de cette pratique, et sous notre régime, elle ne pourra jamais prospérer. Personne ne pourra passer par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ou imposer des sanctions de cette nature, » a-t-il affirmé.

La question de la CEDEAO a également été abordée lors de cette visite. Sonko a soutenu le respect des choix souverains des pays, en indiquant : « Nous respectons les choix souverains de chaque nation, y compris ceux du Mali et du Burkina Faso. Travailler pour la cohésion et l’unité de l’Afrique ne devrait pas être critiqué pour un panafricaniste. Quelle que soit la décision prise, elle n’affectera pas nos relations avec le Mali et les autres pays frères. »

La visite de Sonko au Mali s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et de coopération régionale. Elle reflète l’engagement du Sénégal à soutenir ses voisins dans un environnement politique complexe, tout en affirmant son rôle dans la consolidation des liens africains.

Visite d’amitié et de travail du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko à Bamako

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, est arrivé à Bamako dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail. À son arrivée à l’aéroport international Président Modibo Keita Senou, il a été chaleureusement accueilli par son homologue malien, Dr Choguel Kokalla Maïga.

Les deux chefs de gouvernement se sont immédiatement entretenus, abordant divers sujets d’intérêt commun, notamment le renforcement des relations bilatérales entre le Sénégal et le Mali.

Au cours de son séjour, le Premier ministre sénégalais aura également un entretien avec le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Cet échange sera l’occasion de discuter des défis actuels auxquels la région est confrontée et des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays pour promouvoir la paix et la stabilité.

Paul Kagame prête serment pour un quatrième mandat : le Sénégal représenté par Ousmane Sonko au Rwanda

Le Président rwandais Paul Kagame a prêté serment ce dimanche pour un quatrième mandat consécutif, consolidant ainsi son rôle de leader incontesté dans son pays et sur le continent africain. La cérémonie d’investiture, qui s’est tenue à Kigali, a attiré plusieurs chefs d’État et dignitaires africains venus témoigner leur soutien à un dirigeant souvent perçu comme l’un des plus influents de la région.

Le Sénégal, pour sa part, était représenté par Ousmane Sonko, envoyé spécial du président Bassirou Diomaye Faye. Bien que ce dernier n’ait pas pu se rendre en personne à la cérémonie, il a tenu à déléguer cette mission à Sonko, figure politique marquante au Sénégal.

Lors de cet événement, le Premier ministre sénégalais a également saisi l’opportunité pour avoir un entretien en tête-à-tête avec le Président Paul Kagame. Les discussions ont probablement porté sur des questions d’intérêt commun, notamment la coopération bilatérale entre le Rwanda et le Sénégal, ainsi que des sujets régionaux touchant à la sécurité, au développement économique et à l’intégration africaine.

À 66 ans, Paul Kagame continue de s’imposer comme une figure majeure sur la scène politique africaine, après avoir dirigé le Rwanda pendant près de trois décennies. Son leadership, souvent loué pour avoir transformé un pays marqué par un passé tragique en une économie émergente, reste cependant un sujet de débats, tant au niveau national qu’international.

L’absence du président Bassirou Diomaye Faye à cette cérémonie a été remarquée, mais la présence d’Ousmane Sonko témoigne de l’importance que le Sénégal accorde aux relations avec le Rwanda. Les liens entre Dakar et Kigali sont, en effet, devenus de plus en plus solides au fil des années, les deux nations partageant une vision commune de la stabilité et du développement en Afrique.

Avec ce quatrième mandat, Paul Kagame entame une nouvelle phase de son leadership, marquée par des défis tant internes qu’externes. Sa capacité à maintenir la stabilité et à poursuivre le développement du Rwanda sera scrutée de près, non seulement par les Rwandais, mais aussi par l’ensemble du continent africain et la communauté internationale.

Diplomatie en crise : Riyad refuse de recevoir l’envoyé de Bassirou Diomaye Faye après la rupture du contrat avec Acwa Power

Les relations entre le Sénégal et l’Arabie saoudite traversent une zone de turbulences après la décision du gouvernement sénégalais de rompre unilatéralement le contrat avec Acwa Power, une des plus grandes entreprises saoudiennes. Selon Le Quotidien dans sa Une du Samedi 10 Août 2024, cette décision, motivée par le coût jugé « exorbitant » de l’eau produite par l’usine en question, a été annoncée par le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, provoquant la colère des autorités saoudiennes.

Cette décision n’a pas été bien accueillie à Riyad, où elle est perçue comme un camouflet. Selon des sources proches du dossier, le Prince héritier Mohammed ben Salmane aurait personnellement démarché l’ancien président Macky Sall pour garantir l’attribution de ce contrat à Acwa Power, l’une des plus importantes entreprises du royaume après Saudi Aramco.

Face à la gravité de la situation, le président Bassirou Diomaye Faye a dépêché en urgence son ministre directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, en Arabie saoudite pour tenter de désamorcer la crise. Cependant, la mission s’est avérée délicate. Le Quotidien rapporte que ni le roi Salmane Al Saoud, ni le Prince héritier n’ont accepté de recevoir l’envoyé sénégalais. Ce dernier a finalement été reçu par le vice-ministre des Affaires étrangères, Walker El-Khuraiji, qui a pris connaissance de la lettre de Bassirou Diomaye Faye, sans pour autant accorder l’importance espérée à la démarche.

Malgré la rencontre, les tensions demeurent palpables. La partie saoudienne est restée ferme, soulignant qu’une telle décision, prise sans consultation préalable avec des partenaires aussi importants que les Saoudiens, était inacceptable. Ce qui était censé être une simple affaire économique pourrait désormais avoir des répercussions diplomatiques plus graves.

Cette situation complexe met en lumière les défis que devra relever le gouvernement sénégalais pour rétablir des relations bilatérales sereines avec Riyad. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si une solution diplomatique pourra être trouvée pour apaiser la colère saoudienne.

Le Premier ministre Ousmane Sonko représente le Président Bassirou Diomaye Faye à Kigali pour l’investiture de Paul Kagame

Le Premier ministre Ousmane Sonko est arrivé à Kigali, la capitale rwandaise, où il représentera le Président Bassirou Diomaye Faye lors de la cérémonie d’investiture du Président Paul Kagame. Ce déplacement témoigne des liens étroits entre les deux nations, et de l’engagement du Sénégal à soutenir le Rwanda dans ses efforts pour le développement et la stabilité de la région.

L’investiture de Paul Kagame marque un moment important pour le Rwanda, et la présence d’Ousmane Sonko à cette occasion illustre l’importance de la coopération entre les deux pays. En tant que représentant officiel du Président Faye, Sonko participera à diverses rencontres bilatérales visant à renforcer les relations diplomatiques et économiques entre le Sénégal et le Rwanda.

La cérémonie, qui réunit de nombreux dirigeants africains et internationaux, offre également une opportunité de réaffirmer les valeurs partagées de paix, de sécurité et de développement durable. Le Sénégal, sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, continue de jouer un rôle clé dans la promotion de ces idéaux à travers le continent.

La visite de Sonko à Kigali est un signe supplémentaire de l’engagement du Sénégal à contribuer à la stabilité régionale et à renforcer les partenariats stratégiques en Afrique.

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et la Gambie

Ce lundi, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a accueilli une délégation gambienne dirigée par le Vice-président Muhamad Jallow. Cette rencontre, rapportée par la Radio Futurs Médias (RFM), avait pour objectif principal de renforcer les relations de coopération entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat.

Ousmane Sonko a déclaré : « Nous avons pu passer en revue toutes les problématiques que nous partageons en commun, qu’il s’agisse de la préservation des forêts, particulièrement les forêts Casamançaises, ou des questions sécuritaires. » Il a souligné les insuffisances liées au cadre institutionnel qui, selon lui, n’a pas été suffisamment performant ces dernières années, notamment en ce qui concerne le Secrétariat Permanent chargé de la mise en œuvre et du suivi des mesures convenues.

En réponse à ces défis, le Sénégal s’engage à nommer trois représentants au Secrétariat Permanent et à trouver un siège pour cette institution au Sénégal.

De son côté, Muhamad Jallow a insisté sur la nécessité de redynamiser et de renforcer le Secrétariat Sénégalo-Gambien, institué en 1972, pour assurer le suivi des accords bilatéraux. Il a également abordé plusieurs points essentiels pour les deux pays, notamment la coupe illégale de bois dans la forêt Casamançaise et les problèmes liés au blocage des camions sénégalais à la frontière.

Un partenariat dans le domaine de la fourniture d’électricité a également été évoqué, promettant des bénéfices mutuels pour le Sénégal et la Gambie. Cette coopération renforcée vise à améliorer la sécurité, la préservation de l’environnement et à favoriser des échanges économiques plus fluides entre les deux nations.

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Gambie, avec des initiatives concrètes visant à surmonter les défis communs et à promouvoir un développement durable et mutuellement bénéfique.

Diplomatie en Ébullition : Le Sénégal Réprimande l’Ambassadeur Ukrainien

Une tempête diplomatique s’est abattue sur Dakar ce samedi, alors que Yurii Pyvovarov, l’Ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, a été convoqué au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. La convocation survient à la suite d’une publication controversée sur la page Facebook de l’Ambassade d’Ukraine à Dakar.

La publication incriminée comportait une vidéo de propagande de l’armée ukrainienne, accompagnée d’un commentaire de l’Ambassadeur Pyvovarov lui-même. Dans ce commentaire, il exprimait un soutien sans équivoque à une attaque terroriste perpétrée entre les 25 et 27 juillet 2024 dans le nord du Mali. Cette attaque, menée par des rebelles Touaregs et des membres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), visait les Forces Armées Maliennes (FAMA).

Le Ministère sénégalais des Affaires étrangères n’a pas tardé à réagir, rappelant à l’ambassadeur ukrainien les obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence inhérentes à sa mission diplomatique. Dans un communiqué, le ministère a fermement condamné la tentative de transférer la propagande médiatique du conflit ukrainien sur le sol sénégalais.

Le Sénégal a réaffirmé sa position ferme contre le terrorisme sous toutes ses formes, rejetant catégoriquement toute apologie du terrorisme sur son territoire, particulièrement lorsque cela vise à déstabiliser un pays frère comme le Mali. Le ministère a également renouvelé sa solidarité inébranlable avec le gouvernement et le peuple maliens, présentant ses condoléances aux familles des victimes et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Cette convocation marque une nouvelle escalade dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Ukraine. Il reste à voir comment Kiev répondra à cette réprimande, et si cela affectera les relations bilatérales entre les deux pays. En attendant, Dakar reste ferme dans sa position de soutien à la stabilité régionale et à la lutte contre le terrorisme.

Côte d’Ivoire et Sénégal : création d’un comité conjoint pour renforcer leur coopération bilatérale

La Côte d’Ivoire et le Sénégal ont franchi une étape importante dans le renforcement de leur partenariat bilatéral avec la mise en place d’un Comité conjoint. Cette décision a été prise lors de la 10ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération, qui s’est tenue à Abidjan du 31 juillet au 1er août 2024. Le comité nouvellement créé est chargé de superviser et de suivre l’application des accords signés, assurant ainsi une coordination efficace entre les deux nations.

La session a vu la signature de 11 accords sur les 12 prévus, sous la direction de M. Léon Kacou Adom, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur pour la Côte d’Ivoire, et Mme Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères pour le Sénégal. Ces accords couvrent une gamme variée de domaines : économie, justice, sécurité, culture et transports, avec l’objectif de renforcer les relations entre les deux pays.

L’accord économique majeur signé lors de cette session vise à ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat et à créer un environnement économique stable et inclusif. De plus, une Convention de coopération judiciaire en matière civile et commerciale, ainsi qu’une Convention d’entraide judiciaire en matière pénale, ont été établies. Une convention relative à l’extradition et un accord sur le transfèrement des condamnés ont également été signés, renforçant ainsi la coopération judiciaire entre les deux nations.

Les discussions ont également permis d’évaluer les performances des secteurs de coopération existants et d’explorer de nouveaux domaines de collaboration, y compris le sport, les transports, les télécommunications, l’agriculture et les pêches.

Les ministres ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et ont réaffirmé leur engagement à les renforcer. Ils ont annoncé que la 11ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération ivoiro-sénégalaise se tiendra au Sénégal à une date ultérieure, marquant ainsi la continuité et l’approfondissement de leur partenariat stratégique.

COOPÉRATION SÉNÉGALO-RUSSE : Le maire de Thiès scelle un partenariat sur 5 ans avec le gouverneur de Sébastopol

Le 31 juillet 2024, la ville de Thiès au Sénégal et Sébastopol en Russie ont signé un partenariat historique sous la direction du maire Babacar Diop et du gouverneur Mikhaïl Razvojaev. Cet accord, qui vise à renforcer les liens commerciaux, culturels et humanitaires entre les deux villes, marque un nouveau chapitre de coopération internationale, mettant en lumière la vision de Babacar Diop pour une collaboration basée sur le respect mutuel et les bénéfices réciproques.

La signature de cet accord marque un tournant historique dans les relations internationales entre Thiès et Sébastopol. Lors de la cérémonie, Babacar Diop a souligné l’importance de cette collaboration, affirmant que Thiès, avec sa position stratégique et son essor économique, aspire à une coopération fondée sur le respect mutuel et les avantages réciproques, rompant ainsi avec les modèles néocoloniaux du passé.
L’accord signé repose sur plusieurs principes clés :

Égalité et bénéfices mutuels : Les deux parties s’engagent à développer leurs relations dans un esprit d’amitié et de confiance, basées sur des principes d’égalité et de partenariat bénéfique pour tous.
Coopération économique et commerciale : L’accord vise à renforcer la coopération économique et commerciale, facilitant ainsi le développement des activités entrepreneuriales et la production de biens compétitifs.
Échanges culturels et éducatifs : L’un des axes majeurs de cet accord est l’encouragement des échanges culturels, éducatifs, et sportifs. Cela inclut des échanges de productions théâtrales, des expositions artistiques, et des délégations sportives, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un enrichissement culturel.
Projets communautaires et environnementaux : Les deux villes ont convenu de collaborer sur des projets communs dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’éducation, et de la politique de la jeunesse, entre autres.

Cet accord est valable pour une période initiale de cinq ans, avec une possibilité de renouvellement automatique, démontrant ainsi l’engagement à long terme des deux villes envers cette coopération. Ce partenariat ne se limite pas aux relations diplomatiques, mais vise à créer des opportunités concrètes pour les citoyens de Thiès et de Sébastopol, améliorant leur qualité de vie et renforçant les liens entre leurs communautés.
En conclusion, le partenariat entre Thiès et Sébastopol marque le début d’une collaboration prometteuse et novatrice, basée sur des valeurs de respect mutuel, d’égalité, et de bénéfice réciproque. Ce modèle de coopération pourrait bien inspirer d’autres villes à travers le monde à embrasser des relations internationales plus équilibrées et justes.

Voyage : Le président Diomaye a quitté Dakar pour Nouakchott (Mauritanie) afin d’assister à la cérémonie d’investiture du président réélu de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE SÉNÉGAL : Diomaye et Sonko ont-ils la même vision ?

En juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron ont affirmé leur désir de dynamiser le partenariat bilatéral entre la France et le Sénégal. Cette déclaration a eu lieu lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale à Paris, marquant la première visite de Diomaye Faye en France et en dehors du continent africain.

Récemment, le président sénégalais s’est encore rendu en France pour assister aux Jeux Olympiques de Paris. Une visite qui a suscité des critiques, notamment de la part de Thierno Alassane Sall. Il considère ce voyage comme une forme d’ »allégeance » à l’Occident, en contradiction avec les priorités urgentes du Sénégal. Le ministre des Transports sous l’ère Macky Sall a dénoncé ce qu’il perçoit comme l’arrogance occidentale qui tente d’imposer sa « vision unilatérale des choses ». TAS a ainsi pointé du doigt les incohérences dans le traitement des crises internationales et des libertés religieuses.

Outre ces critiques, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a intensifié ses attaques contre la France en réponse à la décision de Paris de reconnaître posthumément six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », après leur exécution à Thiaroye en 1944. Sonko a contesté le fait que la France puisse définir unilatéralement les termes de cette reconnaissance et des réparations dues, affirmant que l’histoire tragique de ces tirailleurs ne devrait pas être écrite par Paris, seule.

Cette prise de position de Sonko semble compliquer les efforts diplomatiques du président Diomaye Faye qui tente de redéfinir les relations franco-sénégalaises depuis son arrivée au pouvoir en février 2024. Bien que Diomaye ait exprimé des positions souverainistes et panafricanistes pendant la campagne électorale, il a choisi de maintenir une coopération avec la France, contrairement aux attentes de certains pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui espéraient une rupture nette.

Sonko, de son côté, continue de privilégier des relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’opposent à la politique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au mois de mai, la tournée qu’il avait annoncée en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger a d’ailleurs suscité la polémique. Selon le politologue Yoro Dia, cette approche est perçue comme un recul par rapport à la démarche proactive de Diomaye Faye, qui avait choisi de faire de la Mauritanie sa première destination internationale.

En réponse à cette remarque, Ayib Daffé, membre de la formation politique de Sonko, a clarifié que cette tournée visait à renforcer les relations avec d’autres organisations politiques partageant les mêmes idéaux panafricanistes et souverainistes. Il a affirmé que cette démarche s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de resserrer les liens avec des « partenaires » politiques alignés sur les principes de l’unité africaine.

Le Dakarois

Rencontre à Paris : Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le Président Singapourien échangent sur la gestion de l’eau

Lors de sa visite à Paris, le Chef de l’État sénégalais a rencontré son homologue de Singapour, le président Tharman Shanmugaratnam. Cette rencontre, axée sur le renforcement de la coopération bilatérale, a également été l’occasion de discuter des défis liés à la gestion de l’eau et des bassins hydrographiques.

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations entre le Sénégal et Singapour. Ils ont souligné l’importance de la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la technologie et l’éducation. Les discussions ont également porté sur les opportunités d’investissements et de partenariats qui pourraient bénéficier aux deux nations.

L’un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre a été la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour les deux pays. Le Sénégal et Singapour, bien que géographiquement éloignés, partagent des défis similaires en matière de gestion des ressources en eau. Le président sénégalais a exprimé son intérêt pour les solutions innovantes développées par Singapour, un leader mondial en matière de gestion de l’eau.

Les deux chefs d’État ont convenu de renforcer les échanges de connaissances et de bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau. Singapour, qui a réussi à transformer ses défis en ressources en développant des technologies avancées de traitement de l’eau, a proposé de partager son expertise avec le Sénégal. En retour, le Sénégal a offert de collaborer sur des projets communs visant à améliorer la gestion des bassins hydrographiques.

Cette rencontre marque une étape importante dans la coopération entre le Sénégal et Singapour. En partageant leurs expériences et en collaborant sur des projets stratégiques, les deux pays espèrent non seulement renforcer leurs relations bilatérales, mais aussi contribuer à des solutions durables pour la gestion de l’eau à l’échelle mondiale.

Le dialogue entre le Chef de l’État sénégalais et le président singapourien Tharman Shanmugaratnam à Paris ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération internationale en matière de gestion des ressources en eau. Les deux pays, en tirant parti de leurs compétences respectives, peuvent offrir des solutions innovantes et durables face aux défis globaux de l’eau.

Rencontre diplomatique au Sommet à l’Élysée

Ce vendredi, l’Élysée a été le théâtre d’une rencontre diplomatique de haut niveau. Le Président Emmanuel Macron a accueilli plus de 80 chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de leurs délégations, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Parmi les invités de marque, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et son épouse ont attiré l’attention par leur présence.

La rencontre a débuté dans une atmosphère de convivialité et de coopération, reflétant l’esprit olympique de fraternité et de paix. Le Président Macron, dans son discours d’accueil, a souligné l’importance des Jeux Olympiques non seulement comme un événement sportif de grande envergure, mais aussi comme une plateforme de dialogue et de rapprochement entre les nations.

« Les Jeux Olympiques de Paris 2024 incarnent notre engagement envers la paix, la solidarité et l’excellence, » a déclaré le Président Macron. « C’est une occasion unique pour renforcer les liens entre nos pays et promouvoir des valeurs communes. »

Le Président Bassirou Diomaye Faye, lors de son arrivée, a exprimé sa gratitude pour l’invitation et son enthousiasme pour les Jeux. « C’est un honneur d’être ici à Paris pour célébrer l’ouverture des Jeux Olympiques. Cet événement est une véritable célébration de l’unité et de la diversité humaine, » a-t-il affirmé.

Les discussions entre les chefs d’État ont couvert divers sujets d’importance mondiale, notamment la coopération économique, la sécurité internationale et les défis environnementaux. Ces échanges ont permis de renforcer les relations bilatérales et de jeter les bases de nouvelles initiatives conjointes.

En marge de ces discussions, les invités ont eu l’occasion de profiter d’une visite guidée des installations olympiques, mettant en avant les préparations minutieuses et l’innovation technologique déployées pour cet événement historique.

La journée s’est conclue par un dîner de gala, où les convives ont pu savourer des mets préparés par des chefs renommés, tout en échangeant dans une ambiance détendue et amicale. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a suivi, a été un spectacle éblouissant, marquant le début de deux semaines de compétitions intenses et de moments mémorables.

En accueillant le monde à Paris, le Président Macron a réaffirmé la position de la France comme un acteur majeur sur la scène internationale, promouvant la paix, la coopération et l’amitié entre les peuples.

Renforcement des relations entre le Cameroun et Médina Baye : Le Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass en tournée

Le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience ce mercredi 24 juillet par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, au nom du chef de l’État, le Président Paul Biya. Cette rencontre intervient après les efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour, entre autres initiatives.

Au cours de l’audience, le fils de Mame Baye Niasse a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant le développement, la croissance et l’expansion du pays. Le Premier ministre, représentant le Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience symbolise une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a également profité de l’occasion pour discuter des perspectives de collaboration future visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale. La discussion a couvert divers domaines, y compris les projets éducatifs et de santé, qui sont essentiels pour le bien-être des communautés locales.

Cette rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais marque un moment significatif dans la diplomatie religieuse et témoigne de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. Le rôle des leaders religieux comme le Khalife est crucial dans la promotion de la paix et de l’harmonie sociale, en particulier dans des régions souvent marquées par des conflits et des tensions.

Le Khalife a mis en avant la nécessité d’une coopération continue pour assurer un avenir prospère pour le Cameroun et ses citoyens. Il a souligné que la paix durable et le développement ne peuvent être atteints que par une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, y compris les leaders religieux, les gouvernements et la société civile.

Le Premier ministre a réitéré l’engagement du gouvernement camerounais à travailler en partenariat avec les leaders religieux pour atteindre ces objectifs. Il a reconnu l’importance des contributions du Khalife et de la communauté Tidjaniya dans la promotion de la paix et du développement durable.

La tournée du Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass au Cameroun et son audience avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute représentent une avancée significative dans les relations entre le Cameroun et Médina Baye. Cette rencontre illustre l’importance de la diplomatie religieuse et son potentiel pour favoriser la paix et le développement dans la région. Les prières et les bénédictions du Khalife, ainsi que son engagement en faveur du dialogue interreligieux, sont des éléments essentiels pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un avenir harmonieux pour le Cameroun.

Rencontre Historique entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier Ministre Camerounais

Le mercredi 24 juillet, le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, représentant le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour.

Lors de l’audience, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant la bénédiction divine pour le développement, la croissance et l’expansion du pays. Ces prières symbolisent un soutien spirituel fort et un message de solidarité envers le peuple camerounais

Le Premier ministre, au nom du Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement constant du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience marque une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a profité de cette rencontre pour discuter des perspectives de collaboration future, visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale.

La rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais constitue un moment significatif dans la diplomatie religieuse, témoignant de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. En accueillant des figures religieuses de renommée internationale, le Cameroun réaffirme son engagement envers la paix, la stabilité et le progrès pour tous ses citoyens.

Cette audience historique entre Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass et Chief Docteur Joseph Dion Ngute symbolise non seulement une étape importante dans les relations diplomatiques, mais également un pas vers une collaboration accrue entre les sphères religieuse et politique pour le bien-être du Cameroun et de ses habitants.

Médiation CEDEAO-AES : L’Audience des jeunes cadres de l’UNDD se félicite du choix porté sur Diomaye Faye

Dans une correspondance, adressée au président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye le 17 juillet 2024, l’Audience des jeunes cadres de l’Union pour la démocratie et le développement (UNDD), à travers les mots de son président Aimé Macaire Ouédraogo, a, depuis Ouagadougou, tenu tout d’abord à saluer son élection à la tête du pays, avant de rappeler la confiance placée en lui par le peuple sénégalais et les espoirs dont il est porteur.
Ainsi que les qualités humaines et politiques qui font de lui un dirigeant capable de relever les défis et lèvent tous les doutes sur son aptitude à tenir ses promesses à l’endroit du peuple sénégalais.

« Excellence Monsieur le président, depuis votre accession au pouvoir, par des voies de légitimations populaires unanimement félicitées, vous n’avez cessé de balayer les craintes premières relatives à votre mandature supposée menacée par l’inexpérience et l’intolérance inscrites dans votre jeune âge. Vous avez Dieu merci, commuté ces appréhensions par l’espoir d’une gouvernance nationale et communautaire, marquée par le dialogue, la solidarité et la réconciliation. Vos déclarations et actes empreints d’humilité, de justice et de responsabilité y seront pour beaucoup », soulignent les jeunes cadres de l’UNDD qui n’ont pas manqué pas de le « féliciter après cent jours d’exercice du pouvoir, pour ce signal d’espérance indispensable aux nécessaires retrouvailles tant dans l’espace Ouest africain, que dans ceux de nos États en butte à l’insécurité multidimensionnelle chronique et aux désarticulations socio-politiques conséquentielles ».

Mieux, les jeunes cadres de l’UNDD se réjouissent du choix porté sur lui par ses pairs africains pour conduire une mission de médiation de la CEDEAO auprès de l’AES.
« Nous avons apprécié favorablement les incitations des présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Bola Tinubu du Nigeria , à vous voir nommer comme médiateur dans la crise qui oppose la CEDEAO aux États membres de l’AES. De la même façon, nous nous sommes réjouis après le dernier sommet du dimanche 7 juillet 2024 de l’organisation communautaire tenu à Abuja, de votre nomination effective (corrélativement à celle du président togolais), en tant que facilitateur dans la dite crise.
Les propos que vous avez tenus à ce sujet, à l’occasion de votre rencontre avec la presse lors des cent jours de votre prise de fonction et qui ramollissent certaines ardeurs négatives, nous ont convaincu de la chance que vous représentiez non seulement pour une réconciliation dans la CEDEAO, mais surtout pour des gouvernances responsabilisées dans les organisations régionales et dans les États. Votre approche équitable et non partiale du différend, ainsi que les propositions partant de la réintégration pure à des systèmes de collaboration mais allant jusqu’à privilégier, en cas de consommation de la séparation les obligations liées aux enjeux collectifs régionaux, en ont édifié plus d’un qui n’en avaient que pour une rupture totale ouvrant la voie à une lutte d’influence sans merci avec la CEDEAO », se réjouissent les jeunes cadres de l’UNDD.

Louant son humilité et sa logique langagière, ils se disent convaincus que le président Diomaye Faye recèle toutes les qualités requises pour mener à bien la mission d’intermédiation qui lui a été confiée par l’Organisation sous-régionale.

Aly Saleh

Bassirou Diomaye Faye se rendra à Paris pour une visite officielle

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à effectuer son deuxième voyage en France depuis son investiture le 2 avril dernier. Selon des informations rapportées par Enquête, il est attendu à Paris le jeudi 25 juillet.

Cette visite intervient après la participation de M. Faye au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales en juin dernier. Cependant, l’objet précis de ce déplacement reste encore incertain. Il pourrait s’agir de l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet, ou d’une visite d’amitié, voire d’une toute autre raison.

Cette seconde visite du chef de l’État sénégalais coïncide avec un événement mondial majeur, ce qui laisse présager diverses motivations possibles pour son voyage. Des sources indiquent que M. Faye pourrait également y rencontrer des personnalités politiques, dont le maire de Dakar, Barthélémy Dias. Ce dernier a été invité par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, selon des informations relayées par Les Échos.

Quelle que soit la raison exacte de ce déplacement, il est clair que la présence de Bassirou Diomaye Faye à Paris témoigne de l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la France. Cette visite pourrait renforcer les liens diplomatiques et ouvrir de nouvelles opportunités de coopération entre les deux pays.

En attendant des précisions officielles sur l’agenda du président sénégalais, cette visite suscite déjà beaucoup d’intérêt et de spéculations quant à ses objectifs et ses retombées potentielles.

La Diplomatie Religieuse : Une alternative pour stopper la saignée dans la CEDEAO, selon Cheikh Ibrahima Diallo

Créée en 1975, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment traversé des crises sans précédent, avec la sortie de trois pays membres, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pour le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo, l’échec de l’intégration dans la région est dû en grande partie à la non-implication de la diplomatie religieuse et à l’absence de foi, un ciment crucial pour les peuples subsahariens.

« Les pays membres de l’organisation ont des problèmes de santé. Les états n’arrivent pas à nourrir leurs populations, tous les pays membres de l’organisation ont des problèmes d’éducation de leurs enfants, le taux de chômage des jeunes a augmenté dans tous les pays, les jeunes et les diplômés de tous les pays s’expatrient, » a déclaré M. Diallo.

En plus de ces défis, la signature des accords de partenariat avec l’Union Européenne prive les États africains membres de la CEDEAO des droits de douane que doivent verser les sociétés et entreprises européennes. De plus, la présence de bases militaires françaises dans certains pays aggrave l’insécurité au lieu de la résoudre, selon le guide religieux.

« Pour conjurer ce sort, la CEDEAO des chefs d’État doit faire place à la CEDEAO des peuples à travers une refondation et une transformation profonde avec de véritables changements. Sinon, nous assisterons à sa mort si ce n’est déjà fait. Le levier de la diplomatie religieuse doit être utilisé, sinon l’organisation continuera à échouer, » avertit le natif de Médina Baye.

Le secrétaire général du parti Justice et Développement cite les avancées des pays arabes en matière de diplomatie religieuse, tout en soulignant leur incapacité à surmonter les influences du sionisme et du capitalisme, qui ont des bases solides dans les enseignements judéo-chrétiens.

« Comment comprendre que l’enseignement et les études scientifiques sur les prouesses d’un guide religieux comme Cheikh Ibrahima Niass, qui a réussi à fédérer des dizaines de millions de disciples à travers les peuples de la CEDEAO, ne soient pas vulgarisés? Tant que ces leviers qui transcendent les considérations d’appartenance étatique ne sont pas utilisés, le panafricanisme restera limité aux discours, » a-t-il prévenu.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Sénégal : Une médiation cruciale pour l’avenir économique et géopolitique

La situation géopolitique en Afrique de l’Ouest connaît un nouveau tournant décisif. Le professeur Abdoulaye Bathily, déjà connu pour ses interventions en Libye, est de nouveau sollicité pour une mission de médiation délicate entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette initiative est portée par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a déclaré : « J’ai pu convaincre le professeur Abdoulaye Bathily d’être mon Envoyé spécial, pas seulement sur cette mission de médiation dans laquelle la CEDEAO m’a impliqué, mais aussi sur d’autres pour lesquelles j’aurai besoin de son expérience, de sa respectabilité et de sa stature. »

Les enjeux pour le Sénégal sont colossaux. Le dernier rapport de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO, intitulé « Perspectives de développement en Afrique de l’Ouest : Renforcer la résilience face aux chocs récurrents », met en lumière les risques économiques pour le pays en cas d’échec de cette médiation. En effet, les exportations sénégalaises vers la région sahélienne pourraient être gravement affectées si le Burkina Faso, le Mali et le Niger mettent en œuvre leur décision de quitter la CEDEAO.

L’impact potentiel de ces ruptures économiques est alarmant. Le rapport souligne également un autre risque majeur : le retard dans la production de pétrole à partir des nouveaux champs, ce qui pourrait considérablement diminuer les perspectives de croissance économique du Sénégal. À cela s’ajoute la hausse persistante des prix du pétrole brut, qui bien que bénéfique en termes de recettes, menace sérieusement le secteur en raison de l’augmentation des coûts de production.

Les tensions au Moyen-Orient et les perturbations des raffineries russes suite aux attaques ukrainiennes exacerbent cette situation déjà fragile. Ces événements mondiaux ont un impact direct et négatif sur les économies d’Afrique de l’Ouest, aggravant les incertitudes économiques auxquelles le Sénégal doit faire face.

Face à ces défis, la mission de médiation du professeur Abdoulaye Bathily revêt une importance capitale. Sa capacité à naviguer dans ce contexte complexe et à trouver des solutions diplomatiques pourrait être déterminante pour l’avenir économique et politique du Sénégal et de la région. Le succès de cette mission pourrait non seulement stabiliser les relations entre la CEDEAO et l’AES, mais aussi renforcer la résilience économique du Sénégal face aux chocs externes récurrents.

La communauté internationale et les observateurs régionaux suivront de près cette médiation, dont les résultats auront des répercussions profondes sur la stabilité et la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.

CONSTRUCTION DE L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR : Le Gouvernement américain décaisse près de 50 milliards F CFA

Afin de redynamiser le secteur hôtelier sénégalais au ralenti depuis la pandémie au COVID-19, la récente visite du secrétaire d’État adjoint états-unien, Kurt Campbell, a conduit à la signature de plusieurs accords de collaboration prometteurs entre les États-Unis et le Sénégal. Au cœur de ces annonces : la confirmation de financements substantiels pour plusieurs projets clés, dont la construction de l’Hôtel Marriott à Dakar. Un projet ambitieux évalué à quatre-vingt-un (81) millions de dollars, soit (quarante-huit milliards huit cent trois millions sept cent soixante-huit mille (48 803 768 000) de francs CFA.

L’accord, officiellement scellé cette semaine, implique la participation de l’institution financière de développement du secteur privé à l’international du Gouvernement américain (DFC), agissant comme principal bailleur. Cette initiative marque un tournant significatif pour DFC, étant son plus grand investissement dans le secteur hôtelier à ce jour, renseigne Sikafinance.

L’emplacement choisi pour l’Hôtel Marriott est  situé aux Almadies, un quartier prisé de Dakar connu pour ses attractions touristiques et son accès privilégié aux plages et aux infrastructures de loisirs. Le site, d’une superficie de cinq (5) hectares, a été acquis en 2006 et devrait non seulement accueillir l’Hôtel Marriott, mais aussi un complexe hôtelier de luxe comprenant des hôtels SHERATON 5 étoiles et ALOFT 3 étoiles, dans le cadre d’un projet global de développement évalué à environ 100 milliards de francs CFA.

Impact économique

La construction de ces installations hôtelières de renommée internationale est prévue non seulement pour répondre à la demande croissante de logements de luxe à Dakar ; mais également stimuler le secteur touristique local. Le projet devrait générer environ neuf cent cinquante (950) emplois directs, contribuant ainsi de manière significative à l’économie sénégalaise et à l’emploi dans la région.

Amadou Loum Diagne, président de VACAP SA, partenaire local clé dans ce projet, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives de développement qu’offre ce financement substantiel. Pour lui, ce projet représente une opportunité unique de positionner Dakar comme une destination touristique de premier plan en Afrique de l’Ouest.

Le groupe VACAP SA, fondée en 1970, a pour ambition de transformer la Pointe des Almadies en un quartier exclusif comprenant des hôtels de luxe, résidences, ambassades (États-Unis et Canada) et espaces commerciaux.

La Dakaroise

La Coopération Sénégal-Japon : Signature d’une convention de 18,5 Milliards de FCFA pour la santé, l’agriculture et la sécurité

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Dr Abdourahmane Sarr, PhD, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Son Excellence Monsieur Osamu Izawa, ont signé ce vendredi une convention majeure au siège du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC). Cette convention marque un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un financement global de 18 milliards 492 millions de FCFA.

Cette aide financière est destinée à renforcer plusieurs secteurs cruciaux pour le développement du Sénégal, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité. L’accord a également pour objectif de soutenir le capital humain, en répondant aux besoins croissants dans ces domaines vitaux.

Secteur de la Santé : Le financement contribuera à améliorer les infrastructures sanitaires et à renforcer les capacités du système de santé, garantissant une meilleure prise en charge des populations.
Agriculture : Des fonds seront alloués pour soutenir les projets agricoles, visant à augmenter la productivité et la durabilité du secteur agricole sénégalais.
Sécurité : Une partie des fonds sera dédiée à des initiatives visant à renforcer la sécurité, incluant la lutte contre les mines et autres menaces potentielles.
Capital Humain : Le financement prévoit également des initiatives pour améliorer la formation et le développement des compétences des Sénégalais, afin de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du MEPC en présence de plusieurs personnalités importantes :

Mme Marième Soda Ndiaye, Directrice Générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience
Monsieur Pape Magueye Diop, du Centre National d’Action Anti-Mines au Sénégal (CNAMS)
Monsieur Hiromichi Morishita, Représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency)

Le ministre Dr Abdourahmane Sarr a exprimé sa gratitude envers le gouvernement japonais pour son soutien continu, soulignant l’importance de cette aide dans le contexte des défis actuels du Sénégal. De son côté, l’ambassadeur Osamu Izawa a réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement durable du Sénégal, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires convenus.
Cette convention marque une étape significative dans la coopération entre le Sénégal et le Japon, promettant de renforcer les liens entre les deux pays et d’apporter des bénéfices concrets aux Sénégalais à travers les projets financés.

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et les États-Unis : Projets d’investissement majeurs à Dakar

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a accueilli aujourd’hui Kurt Campbell, Secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, pour une visite officielle de quarante-huit heures à Dakar. Cette rencontre historique a marqué un pas significatif dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, mettant en lumière des projets d’investissement ambitieux qui façonnent l’avenir économique et infrastructurel du Sénégal.

Accompagné par le ministre sénégalais des Mines, de l’Énergie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, et le directeur général du MCA-Sénégal, Oumar Diop, Kurt Campbell a visité ce matin les chantiers financés par les États-Unis à la centrale du Cap des Biches. Ce projet stratégique de transport d’électricité, financé à hauteur de 214 milliards de francs CFA, vise à moderniser l’infrastructure électrique du Sénégal. L’objectif est de renforcer la fiabilité et la capacité du réseau, permettant ainsi une distribution électrique plus efficace et accessible à tous les Sénégalais, 24 heures sur 24.

Le Secrétaire d’État adjoint a salué les progrès réalisés, soulignant l’importance de cette initiative pour le développement économique du pays. Cette modernisation permettra de réduire significativement les coûts de production d’électricité, soutenant ainsi la croissance industrielle et commerciale du Sénégal.

Dans l’après-midi, Kurt Campbell a participé à la cérémonie de signature d’un accord de financement entre la US International Development Finance Corporation (DFC) et Vacap SA pour la transformation de l’ancien hôtel des Almadies à Dakar en un complexe hôtelier de renommée internationale. Ce projet de 162 millions de dollars comprend la construction d’un hôtel Sheraton 5 étoiles de 250 chambres et d’un hôtel Aloft 3 étoiles luxe de 150 chambres.

Vacap Hospitality, dirigée par l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a obtenu un prêt de 81 millions de dollars de la DFC pour financer une partie significative de ce projet hôtelier d’envergure. La transformation de cet emplacement emblématique des Almadies en un complexe hôtelier moderne et luxueux témoigne de l’engagement envers le développement touristique du Sénégal.

La signature de cet accord, en présence du ministre sénégalais du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, marque une étape cruciale dans l’essor du tourisme au Sénégal. Ces nouveaux complexes hôteliers contribueront non seulement à attirer davantage de visiteurs internationaux, mais aussi à stimuler l’économie locale en créant des emplois et en développant les infrastructures connexes.

Dans un contexte où les investissements étrangers jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du Sénégal, Kurt Campbell a souligné l’engagement continu des États-Unis à soutenir des initiatives qui renforcent la croissance durable et inclusive. Les projets discutés illustrent non seulement la confiance des États-Unis dans le potentiel économique du Sénégal, mais aussi leur volonté d’établir des partenariats durables qui bénéficient à toutes les couches de la société sénégalaise.

Le Secrétaire d’État adjoint a exprimé sa satisfaction quant aux discussions fructueuses avec les autorités sénégalaises, soulignant la coopération étroite entre les deux nations. Il a également évoqué la poursuite des négociations pour de futurs compacts du Millenium Challenge Corporation (MCC), visant à renforcer encore davantage les relations bilatérales à travers des projets innovants et transformateurs.

En conclusion, la visite de Kurt Campbell à Dakar marque un jalon significatif dans l’histoire des relations sénégalo-américaines, symbolisant un partenariat renforcé et une vision commune pour un avenir prospère et inclusif pour le Sénégal.

AUDIENCE AU PALAIS : le chef de l’état a reçu la vise secrétaire général de l’ONU

Cet après-midi, le Président de la République du Sénégal, S.E.M. Bassirou Diomaye Faye, a accueilli la Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Madame Amina Mohamed, au Palais présidentiel.

Lors de cette rencontre, Madame Amina Mohamed a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le Président Faye dans la réalisation de sa vision pour le Sénégal. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et l’ONU, visant à promouvoir le développement durable et la stabilité dans le pays.

Madame Mohamed a salué les efforts du Président Faye en matière de gouvernance et de développement, soulignant les avancées significatives réalisées dans divers secteurs clés, notamment l’éducation, la santé et les infrastructures. Elle a également réitéré la disponibilité de l’ONU à fournir une assistance technique et financière pour accompagner le Sénégal dans ses projets de développement.

Le Président Faye a, quant à lui, exprimé sa gratitude envers les Nations Unies pour leur soutien continu. Il a partagé avec Madame Mohamed les priorités de son administration, notamment la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des services publics et la promotion de la paix et de la sécurité.

Cette audience marque une étape importante dans la collaboration entre le Sénégal et l’ONU, démontrant une volonté commune de travailler ensemble pour le bien-être du peuple sénégalais et la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

En visite au Sénégal : Des leaders palestiniens plaident la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et Israël

Deux leaders de la résistance Palestinienne, présents au Sénégal, se sont entretenus avec la presse ce mardi à Dakar.
L’objet de leur visite est de s’entretenir avec les autorités sénégalaises et la société civile sur la situation qui prévaut au Proche Orient.

« Nous sommes là en tant que délégation du Hamas à Dakar pour rencontrer les autorités du pays le Sénégal qui a des positions très connues pour son soutien à la cause palestinienne.
Récemment, nous avons suivi et écouté le discours courageux du Président Bassirou Diomaye Faye lors du sommet islamique en Gambie. On le remercie et le félicite pour son engagement.
Il est clair, aujourd’hui, qu’il s’agit d’une résistance contre une colonisation, un génocide, une occupation d’Israël contre le peuple palestinien. Il était clair que les sionistes n’ont pas du tout voulu profiter d’une occasion qu’ils ont eue durant des décennies, ils préfèrent rester dans des crimes contre l’humanité en massacrant des femmes et des enfants. La réalité est que ces crimes sont commis depuis plus de 75 ans, c’est à dire de 1948 à nos jours par l’Etat sioniste. Ce que le peuple palestinien demande, c’est simplement la liberté, l’indépendance pour décider seul de son avenir et c’est un droit absolu et légitime pour la Palestine. On réclame notre indépendance. Malgré tous ces crimes commis, le peuple montre qu’il ne va pas quitter son territoire. Ça doit être un message très fort pour la communauté internationale de comprendre qu’on ne laissera jamais nos droits et on continuera la lutte. Mais encore une fois, on félicite le peuple sénégalais et son président qui ont toujours soutenu la cause palestinienne dans plusieurs étapes et devant l’instance régionale. On souhaite que la position du Sénégal de toujours rester plus forte. C’est un pays leader en Afrique. Et Le droit international est très clair, la Palestine a le droit d’avoir son indépendance. Et Israël profite du soutien des puissances européennes et des États-Unis pour commette ses crimes contre l’humanité », a indiqué Dr Osama Hamdan leader de la cause palestinienne.

Pour sa part, Dr Sami Abuzuhri s’est dit heureux d’être au Sénégal pour la première fois et félicite le peuple sénégalais pour sa maturité démocratique démontrée une fois de plus lors des dernières élections présidentielles.
« Le Sénégal est un pays modèle pas seulement en Afrique mais partout à travers le monde. Et on est sûr que ce pays qui a toujours soutenu la cause palestinienne va toujours continuer sur cette lancée de soutenir les droits des peuples palestiniens. Parce que ce qui se passe en Palestine notamment à Gaza, nous n’avons pas d’autres choix que de continuer la résistance et la défense des droits du peuple palestinien. Certainement que tout le connaît l’occupation palestinienne depuis 75 ans et il est grand temps que cette occupation termine pour que notre peuple recouvre sa liberté, retouve ses droits d’un Etat palestinien indépendant.
Nous sommes victimes d’une situation pas seulement à Gaza qui est en blocus depuis 17ans mais, ce qui s’est passé à Al-Aqsa que tout le monde a suivi est terrible. La mosquée ce n’est pas seulement pour les palestiniens mais pour tous les musulmans. Nous avons à peu près 10 mille prisonniers palestiniens en Israël même avant cette dernière guerre. Nous avons senti que tout le monde a presque oublié la cause palestinienne, c’est pour cela qu’on était obligé de faire une action qui va faire comprendre à tout le monde, qu’il est temps de penser à la cause palestinienne et qu’il est temps de trouver une solution à cette situation très difficile que notre peuple vit sous l’occupation israélienne », a expliqué Dr Sami Abuzuhri, leader de la résistance palestinienne.

Ces deux leaders de la cause palestinienne qui comptent beaucoup sur la position des pays africains à continuer à soutenir la Palestine, souhaitent la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et les sionistes israéliens.

Aly Saleh

Rencontre Diplomatique entre le Sénégal et l’Allemagne : Renforcement des Liens et Perspectives de Coopération

Hier après-midi, le Président de la République du Sénégal a accueilli avec chaleur la Ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Mme Annalena Baerbock, marquant ainsi une étape significative dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Lors de cette rencontre diplomatique, Mme Baerbock a salué la maturité politique et la solidité démocratique du Sénégal, soulignant le rôle exemplaire du peuple sénégalais dans la consolidation des institutions démocratiques en Afrique de l’Ouest. Elle a exprimé la volonté ferme de l’Allemagne de renforcer et d’approfondir la coopération bilatérale avec le Sénégal dans divers domaines stratégiques.

La Ministre allemande a mis en avant l’importance de cette coopération, non seulement pour les deux pays mais aussi pour la promotion de la paix et du développement en Afrique. Elle a souligné la nécessité d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat économique, scientifique et culturel, visant à stimuler la croissance économique et à améliorer les conditions de vie des populations sénégalaises.

De son côté, le Président de la République a exprimé sa profonde gratitude envers l’Allemagne pour son engagement continu envers le Sénégal et sa contribution positive au développement socio-économique du pays. Il a réaffirmé l’engagement du Sénégal à consolider les relations avec l’Allemagne et à travailler ensemble pour relever les défis communs, tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles.

Cette rencontre marque un nouveau chapitre dans l’histoire des relations sénégalo-allemandes, caractérisé par une vision commune de prospérité partagée et de coopération constructive. Elle ouvre la voie à des initiatives innovantes et à des projets concrets qui bénéficieront à la fois aux citoyens sénégalais et allemands, renforçant ainsi les liens d’amitié et de partenariat entre les deux nations.

En conclusion, la visite de Mme Annalena Baerbock au Sénégal témoigne de la volonté résolue des deux pays à travailler ensemble pour un avenir meilleur et plus durable, basé sur des valeurs communes de paix, de démocratie et de prospérité partagée.

CHOISIR ENTRE LA FRANCE ET LA RUSSIE : Diomaye Faye maintient la diplomatie sénégalaise centriste

Depuis le début des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, le Sénégal, sous la direction de Macky Sall et maintenant, sous celle de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, adopte une politique de neutralité, priorisant la lutte contre le terrorisme et le développement économique. La rencontre de Diomaye et Macron à Paris ainsi que l’audience accordée par le chef d’État sénégalais au vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mickaïl Bagdanov, illustrent cette posture.

Le Sénégal, depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, adopte la neutralité. En juillet 2023, le président de la République, Macky Sall, disait en Russie : « C’est le même discours qu’on tient à Dakar, ici où à Washington ». Le quatrième chef d’État du Sénégal avançait, à l’époque, que l’urgence pour l’Afrique est ailleurs. « Chaque génération a son combat à mener. Le nôtre, c’est d’abord de combattre le terrorisme qui est en train de gangréner notre continent, mais aussi de travailler pour le développement de notre continent », précisait-il, afin de faire entendre aux belligérants que l’Afrique, en général, et le Sénégal, en particulier, ne devraient pas accepter – ou même ne permettront pas pour certains – de subir encore une guerre par procuration entre différentes puissances.

Aujourd’hui, le successeur de Macky Sall, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble opter pour la même posture. Ce dernier, s’étant rendu en France, juin dernier, devant son homologue français, a tenu un discours équilibriste, appelant à un nouveau souffle dans les rapports sénégalo-français. Les deux dirigeants, sans évoquer la crise russo-ukrainienne, sont tombés d’accord sur « un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d’amitié ». Et pourtant, la France, premier investisseur étranger du Sénégal, avec 12 % des parts de marché en 2023, contre 10,9 % pour la Chine, est un allié sûr de l’Ukraine.

D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, après ce voyage à l’Hexagone, que Diomaye Faye a subi les foudres des adeptes d’une rupture totale avec l’ancien colon, qui auraient voulu que le Sénégal rejoigne l’Alliance des États du Sahel (AES).

Cependant, malgré l’attitude renfermée des putschistes de cette confédération, le président sénégalais continue à vouloir maintenir le dialogue, favorisant l’union au 65e Sommet ordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où il a été désigné facilitateur en vue de pourparlers avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Un rôle qu’il partagera avec Denis Sassou-Nguesso, président la République du Congo.

C’est ainsi que, dans la même dynamique de maintenir, apparemment, la diplomatie sénégalaise centriste, le président Diomaye Faye a reçu, ce mercredi, Mikhaïl Bogdanov, envoyé par Vladimir Poutine, le chef d’État russe. Le vice-ministre des Affaires étrangères a échangé avec Diomaye du renforcement de la coopération bilatérale diversifiée entre le Sénégal et la Russie. Par ailleurs, dans la facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays, l’ouverture de la chambre de commerce et d’investissement d’Afrique, de Russie et d’Eurasie (CCIAR) était également au programme, hier.

À noter que, d’autre part, jusqu’à présent, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ne s’est pas encore prononcé clairement sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Après son élection, il s’est contenté de rassurer les partenaires du Sénégal. « Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux que le Sénégal tiendra toujours son rang, il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive », affirmait l’alter ego du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Le Dakarois

Mission impossible pour Bassirou Diomaye Faye : Les défis du rapprochement entre la CEDEAO et l’AES

Les dirigeants de la CEDEAO ont récemment nommé le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye comme « facilitateur » dans les efforts visant à réconcilier l’Alliance des États du Sahel (AES) avec la communauté ouest-africaine. Cependant, cette nomination intervient dans un contexte où les espoirs de réconciliation semblent minces et où les tensions persistent.

La décision de l’AES de se retirer de la CEDEAO a été catégoriquement affirmée par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, lors d’une récente interview à l’ORTM, télévision nationale du Mali. Selon lui, ce choix est irréversible et marque un point de non-retour pour ces pays. Malgré cela, il reste ouvert au dialogue avec les autres nations de la région pour trouver des moyens bénéfiques de coopération tout en maintenant leurs objectifs distincts.

Le président Faye, dans son rôle de facilitateur, a exprimé sa volonté d’apaiser les tensions par le dialogue et la compréhension mutuelle. Cependant, les réticences de l’AES à réintégrer la CEDEAO semblent fermes et cohérentes avec leur vision stratégique différente pour la région.

La nomination de Faye intervient dans un contexte où les tentatives antérieures de rapprochement ont échoué, mettant en lumière la difficulté de surmonter les divergences profondes entre ces organisations régionales. Malgré les défis apparents, la CEDEAO maintient une ouverture au dialogue, reconnaissant l’importance de la coopération régionale pour le développement et la stabilité.

En conclusion, bien que la nomination de Bassirou Diomaye Faye soit un signe d’engagement envers la paix et la coopération, les obstacles à surmonter sont nombreux et la perspective de réconciliation entre la CEDEAO et l’AES reste incertaine. La diplomatie et la persévérance seront essentielles pour avancer dans ce dossier complexe et crucial pour l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au 65ème Sommet de la CEDEAO à Abuja

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce samedi pour se rendre à Abuja, capitale du Nigeria, où il prendra part au 65ème sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette réunion, prévue pour le dimanche 7 juillet 2024, sera présidée par le Président nigérian Bola Ahmed Tinubu et rassemblera les dirigeants de la région ouest-africaine.

L’objectif principal de cette session est de discuter des défis socio-économiques et politiques actuels qui touchent la région, ainsi que de renforcer la coopération régionale pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Des questions cruciales telles que la sécurité régionale, l’intégration économique et la gouvernance seront au cœur des discussions.

Le Président Faye, représentant le Sénégal, contribuera aux délibérations visant à trouver des solutions concertées aux défis communs auxquels sont confrontés les États membres de la CEDEAO. Parmi les points à l’ordre du jour figurent également les initiatives visant à promouvoir l’intégration régionale à travers des projets d’infrastructures transfrontalières et des programmes de développement économique.

En tant que pilier de la stabilité et du progrès dans la sous-région ouest-africaine, la CEDEAO continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la coopération multilatérale et de la gouvernance démocratique. Le Sommet de cette année offre une occasion précieuse pour les dirigeants de renforcer les liens et de trouver des solutions innovantes aux défis émergents, dans un contexte mondial en constante évolution.

Le retour du Président Faye à Dakar est prévu peu après la conclusion du Sommet, où il rendra compte des résultats des discussions et des engagements pris par la délégation sénégalaise pour renforcer la coopération régionale et promouvoir le développement durable en Afrique de l’Ouest.

Ousmane Sonko renforce les liens diplomatiques avec la Belgique et le Koweït

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a franchi une étape significative dans les relations diplomatiques du Sénégal en recevant aujourd’hui, le 28 juin 2024, les ambassadeurs respectifs de la République de Belgique et du Koweït. Ces audiences marquent une volonté affirmée de renforcer et d’approfondir les liens bilatéraux avec ces nations partenaires.

L’objectif principal de ces rencontres était de consolider les relations historiques et amicales entre le Sénégal, la Belgique et le Koweït, tout en explorant de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines d’intérêt commun. Les discussions stratégiques ont notamment visé à promouvoir des échanges économiques, culturels et technologiques enrichissants, dans le but de favoriser le développement socio-économique et la prospérité mutuelle des peuples concernés.

L’audience avec l’ambassadeur de la République de Belgique a mis en lumière l’importance de la coopération bilatérale dans des secteurs clés tels que le commerce, l’éducation et la santé. De son côté, la réunion avec l’ambassadeur du Koweït a exploré les opportunités de partenariat dans les domaines de l’investissement, de l’énergie et de l’infrastructure, selon les informations recueillies par Kewoulo.

Ces initiatives soulignent l’engagement du Premier ministre Ousmane Sonko à renforcer les relations internationales du Sénégal, tout en jetant les bases d’une coopération fructueuse et durable avec la Belgique et le Koweït.

Renforcement des Liens entre le Sénégal et l’Espagne : Engagement Renouvelé

Ce jeudi, dans un geste significatif de coopération internationale, le Président de la République du Sénégal a accueilli José Manuel Albares Bueno, Ministre des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération du Royaume d’Espagne. Cette rencontre a souligné l’importance des liens d’amitié et du partenariat stratégique entre Dakar et Madrid, tout en réaffirmant l’engagement continu de l’Espagne à soutenir les priorités nationales du Sénégal.

Au cours de cette réunion diplomatique, José Manuel Albares Bueno a exprimé un soutien ferme aux projets prioritaires du gouvernement sénégalais, soulignant la volonté de son pays de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines clés. Cette initiative reflète une vision commune visant à promouvoir le développement économique et social, ainsi qu’à consolider les échanges culturels et éducatifs entre les deux nations.

Le dialogue constructif entre les hauts représentants des deux gouvernements a également mis en lumière l’importance de la solidarité internationale dans un contexte mondial en évolution rapide. En témoignant de leur engagement envers la stabilité régionale et la prospérité mutuelle, le Sénégal et l’Espagne ont réaffirmé leur partenariat stratégique, marquant ainsi une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales.

À l’avenir, cette rencontre promet de catalyser des initiatives conjointes visant à répondre aux défis mondiaux communs, tout en renforçant les fondements d’une coopération mutuellement bénéfique. Le Sénégal et l’Espagne continuent de tracer la voie vers un avenir de partenariat dynamique et de collaboration fructueuse, fondée sur des valeurs partagées et une vision commune pour un monde plus juste et durable.

La Suède renforce sa présence en Afrique de l’Ouest en ouvrant une ambassade à Dakar

Le gouvernement suédois a récemment annoncé sa décision de fermer ses ambassades au Mali et au Burkina Faso tout en initiant le processus de création d’une nouvelle ambassade à Dakar, au Sénégal. Cette reconfiguration diplomatique vise à optimiser l’engagement de la Suède dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest, en déplaçant ses ressources vers des zones où elles peuvent avoir un impact plus significatif.

Les ambassades à Bamako et à Ouagadougou étaient historiquement centrées sur la coopération bilatérale en matière de développement. Cependant, avec la décision de la Suède de mettre fin à son aide au développement pour le Mali et le Burkina Faso, la justification d’une présence permanente dans ces pays a diminué. Les relations bilatérales resteront néanmoins maintenues malgré la fermeture des ambassades d’ici la fin de l’année 2024.

Dakar a été choisie comme emplacement stratégique pour la nouvelle ambassade en raison de ses conditions favorables à la mise en œuvre de la politique étrangère suédoise et à la promotion des intérêts nationaux. Le Sénégal, doté d’institutions démocratiques solides et partageant des valeurs communes avec la Suède, est considéré comme un partenaire clé dans une région en proie à des défis croissants.

En tant que l’une des économies les plus dynamiques et ouvertes de l’Afrique de l’Ouest, Dakar offre un potentiel significatif pour accroître les échanges commerciaux et les investissements suédois dans la région. De plus, la capitale sénégalaise joue un rôle central dans les discussions régionales sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, en accueillant diverses agences internationales et missions diplomatiques européennes.

L’ouverture prévue de l’ambassade suédoise à Dakar en 2025 marque une étape importante dans le renforcement des liens entre la Suède et les pays de l’Afrique de l’Ouest, consolidant ainsi l’engagement continu de la Suède à contribuer à la stabilité et au développement durable de la région. Les discussions sont actuellement en cours entre la Suède et le Sénégal pour finaliser les conditions de cette ouverture diplomatique, soulignant l’importance stratégique de cette initiative pour les relations internationales suédoises.

Manifestations à Ouagadougou : Tensions entre le Burkina Faso et le Sénégal à propos de la CEDEAO

Des tensions diplomatiques ont éclaté aujourd’hui à Ouagadougou alors que des dizaines de manifestants burkinabé ont convergé vers l’ambassade du Sénégal pour exprimer leur mécontentement. La manifestation vise à dénoncer ce que les protestataires perçoivent comme une ingérence des nouvelles autorités sénégalaises dans les affaires internes du Burkina Faso.

Au cœur du conflit se trouve la récente formation de l’Alliance des États du Sahel (AES), incluant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette alliance a exprimé des préoccupations quant à la position du Sénégal au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), alors que le Sénégal promeut une refonte de l’organisation sous-régionale.

Les manifestants affirment que cette position sénégalaise pourrait compromettre les intérêts et l’autonomie politique du Burkina Faso et des autres membres de l’Alliance du Sahel. Ils appellent à une clarification des intentions sénégalaises et à un respect strict des principes de souveraineté nationale et de non-ingérence.

Les autorités burkinabé ont jusqu’à présent appelé au calme et ont promis de traiter la situation avec diplomatie. Cependant, la détermination des manifestants souligne les tensions croissantes au sein de la région sahélienne concernant l’orientation future de la CEDEAO et ses implications pour la coopération régionale.

En attendant, les regards restent braqués sur Ouagadougou, où ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur les relations interétatiques et la stabilité politique dans le Sahel.

Rencontre Diplomatique entre Ousmane Sonko et l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Jean Marc Pisani

Aujourd’hui, une rencontre diplomatique significative a eu lieu entre Ousmane Sonko, figure politique éminente au Sénégal, et Jean Marc Pisani, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal. L’ambassadeur Pisani a annoncé cette réunion le mardi 25 juin, soulignant son importance pour les relations entre le Sénégal et l’Union Européenne.

Les discussions entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani ont porté principalement sur les priorités du nouveau régime sénégalais et sur le renforcement du partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Selon l’ambassadeur Pisani, ce partenariat vise à être renouvelé et équilibré, avec un focus particulier sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais.

L’annonce de cette rencontre intervient dans un contexte où les relations internationales et les partenariats stratégiques sont cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal. Elle reflète également l’engagement continu de l’Union Européenne à soutenir les initiatives de développement et de croissance durable dans la région.

Ousmane Sonko, en sa qualité de leader politique influent, a exprimé son appréciation pour l’engagement de l’Union Européenne envers le Sénégal et a souligné l’importance d’un partenariat mutuellement bénéfique pour répondre aux défis socio-économiques actuels.

En conclusion, cette rencontre entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani marque un pas significatif vers le renforcement des liens diplomatiques et du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Union Européenne, visant à promouvoir le bien-être et le développement durable pour tous les citoyens sénégalais.

La France Honore le Général Souleymane Kandé de l’Armée Sénégalaise

Le Président Emmanuel Macron a récemment nommé le Général Souleymane Kandé, ancien chef d’état-major de l’Armée de terre du Sénégal, au grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Cette distinction vise à reconnaître son rôle crucial dans la coopération militaire entre la France et le Sénégal.

La nomination a été accompagnée d’une lettre du Général d’armée Pierre Schill, chef d’État-major de l’armée de terre française, louant le leadership du Général Kandé. Sous sa direction, l’armée de Terre sénégalaise a été saluée pour son professionnalisme et son engagement, notamment dans les activités conjointes avec les forces françaises présentes au Sénégal.

Cette décision intervient après une période de controverse suscitée par l’affectation du Général Kandé comme attaché de défense à New Delhi, une nomination critiquée par une partie de l’opposition sénégalaise. Cependant, la reconnaissance par la France souligne les liens forts et la confiance mutuelle entre les deux nations, renforcés par la coopération militaire exemplaire sous la direction du Général Kandé.

En honorant le Général Souleymane Kandé, la France célèbre non seulement son engagement personnel mais aussi le partenariat fructueux entre les armées française et sénégalaise, crucial pour la sécurité et la stabilité régionale en Afrique de l’Ouest.

Cette nomination illustre ainsi l’importance de la coopération militaire internationale et témoigne de la reconnaissance des contributions significatives du Général Kandé à la relation bilatérale entre la France et le Sénégal.

Diplomatie Franco-Sénégalaise : Jean-Marie Bockel Prêt à Redéfinir les Relations Militaires à Dakar

La diplomatie entre la France et le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec la prochaine visite de Jean-Marie Bockel à Dakar. Nommé « envoyé personnel » par le président Emmanuel Macron, Bockel, ancien secrétaire d’État sous Nicolas Sarkozy, joue un rôle crucial dans la révision de la présence militaire française en Afrique de l’Ouest.

La mission de Bockel revêt une importance particulière dans le contexte des discussions sur la réduction des effectifs militaires français en Afrique. Paris envisage de redéfinir le rôle de ses bases militaires en mettant l’accent sur la formation des armées locales et le soutien logistique, une approche visant à renforcer l’autonomie des nations africaines tout en maintenant des partenariats sécuritaires robustes.

Sa visite à Dakar, bien que la date exacte reste à confirmer, suscite déjà l’intérêt. Un des principaux sujets à l’ordre du jour sera la présence continue des forces françaises au Sénégal, sujet qui a récemment soulevé des réserves chez le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko. Cela souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre Paris et Dakar.

Selon une source proche de l’Élysée, le dialogue avec les États concernés sera guidé par les contextes locaux et les attentes des partenaires africains. Cette démarche de co-construction vise à prendre des décisions en tenant compte des intérêts mutuels et de la souveraineté nationale des pays hôtes.

Au-delà des ajustements militaires, cette initiative reflète une volonté commune de promouvoir la sécurité et le développement en Afrique de l’Ouest. La coopération franco-sénégalaise, fondée sur le respect mutuel et la souveraineté partagée, pourrait servir de modèle pour d’autres relations entre puissances étrangères et nations africaines.

En conclusion, la visite imminente de Jean-Marie Bockel à Dakar représente un moment décisif pour redéfinir les dynamiques de sécurité en Afrique de l’Ouest. Ce dialogue stratégique est essentiel pour façonner un partenariat équilibré et durable entre la France et le Sénégal, basé sur une coopération renforcée et une vision partagée pour l’avenir de la région.

Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre la Secrétaire générale de la Francophonie

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une série de rencontres importantes à Paris, dans le cadre de sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Parmi ses engagements, une rencontre significative a eu lieu avec Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Lors de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye et Louise Mushikiwabo ont eu l’opportunité de discuter des orientations stratégiques et des missions de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OIF, participe activement aux initiatives visant à promouvoir la langue française, ainsi que les valeurs de solidarité et de coopération entre les pays francophones.

Le Chef de l’État sénégalais avait débuté son séjour par un déjeuner avec le Président Emmanuel Macron, suivi d’une séance de travail avec le Président Rwandais Paul Kagamé. Il avait également rendu visite à son prédécesseur à la présidence sénégalaise, Abdou Diouf, marquant ainsi une série de rencontres diplomatiques importantes.

La réception de Louise Mushikiwabo souligne l’engagement du Président Faye dans le renforcement des relations internationales, particulièrement au sein de la Francophonie, où le Sénégal joue un rôle clé.

Cette rencontre de prise de contact a permis de consolider les liens entre le Sénégal et l’Organisation internationale de la Francophonie, dans un contexte marqué par les enjeux de coopération multilatérale et de développement communautaire.

PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE DIOMAYE ET MACRON : Une nouvelle ère du partenariat Sénégal-France

Ce 20 juin 2024 à Paris, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron, se sont entretenus sur des questions importantes pour consolider et pérenniser les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.

Au cours de cette rencontre inaugurale, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement commun à renforcer le partenariat entre le Sénégal et la France. Ils ont souligné l’importance de promouvoir des relations fondées sur le respect mutuel des intérêts réciproques et des valeurs démocratiques partagées, renforçant ainsi les liens d’amitié entre les peuples.

Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis communs à relever ensemble, notamment dans les secteurs clés tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Les deux présidents ont convenu de soutenir des initiatives stratégiques visant à renforcer la souveraineté du Sénégal dans ces domaines vitaux.

La rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron marque une étape importante dans le renforcement des relations franco-sénégalaises. Les dirigeants ont exprimé leur satisfaction quant à l’état actuel du partenariat tout en soulignant leur détermination à le développer encore davantage pour répondre aux aspirations et aux besoins des deux nations.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux pays de promouvoir un partenariat équilibré et bénéfique, contribuant ainsi à la stabilité régionale et au bien-être de leurs citoyens.

Sénégal : Diomaye Faye appelle à l’accélération de la fabrication de vaccins en Afrique

Lors du sommet de GAVI à Paris, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance cruciale de renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique. Dans son discours, il a mis en lumière les défis posés par la pandémie de COVID-19 et l’urgence de développer une souveraineté vaccinale sur le continent.

Le président Faye a exprimé sa gratitude envers les autorités françaises pour leur hospitalité et a salué l’initiative de l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins. Il a souligné que la crise sanitaire mondiale a révélé les disparités entre les nations développées et les pays en développement en matière de vaccination, mettant en évidence la vulnérabilité de l’Afrique face aux pandémies.

Un point central de son discours a été l’engagement du Sénégal à renforcer sa capacité de production locale de vaccins, avec l’Institut Pasteur de Dakar en tant que pionnier. Il a mentionné leur objectif ambitieux de produire 60 % des vaccins nécessaires en Afrique d’ici 2040, soutenu par un programme de 250 millions de dollars pour améliorer la chaîne de valeur de l’immunisation.

Le président a appelé à un soutien accru de la part de la communauté internationale, y compris de GAVI, pour financer la recherche, l’innovation et les infrastructures de santé nécessaires à cette initiative. Il a souligné les succès obtenus grâce à leur partenariat, notamment dans la réduction de la mortalité infantile.

En conclusion, le président Faye a exhorté tous les pays et institutions partenaires à contribuer généreusement au fonds GAVI pour la période 2026-2030, soulignant que cet investissement stratégique était essentiel pour protéger les enfants et les générations futures contre les maladies évitables par la vaccination.

Cette intervention reflète l’engagement du Sénégal à transformer sa réponse aux crises sanitaires futures en renforçant ses capacités locales de production de vaccins, un pas décisif vers l’autonomie sanitaire en Afrique.

Renforcement du partenariat Franco-Sénégalais : Entretien entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron

Aujourd’hui, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales à Paris, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron. Cette rencontre historique du 20 juin 2024 marque un premier pas vers une collaboration renforcée entre les deux nations.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont été empreintes d’un esprit de coopération et de respect mutuel, fondés sur des valeurs démocratiques partagées. Ils ont exprimé une volonté commune de dynamiser le partenariat franco-sénégalais, afin de servir au mieux les intérêts réciproques de leurs peuples respectifs.

Au cœur de leurs échanges, figuraient les défis communs à relever pour renforcer la souveraineté du Sénégal, notamment à travers des projets structurants dans des domaines cruciaux tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Cette volonté se traduit par un engagement conjoint à intensifier les initiatives déjà existantes et à explorer de nouvelles avenues de coopération.

Les deux dirigeants ont également souligné leur satisfaction quant à la qualité actuelle du partenariat bilatéral et ont exprimé leur détermination à la renforcer davantage dans les années à venir.

Cette rencontre marque ainsi un tournant significatif dans les relations entre la France et le Sénégal, basées sur une vision commune de progrès, de développement durable et de coopération mutuellement bénéfique.

Inquiétudes au Burkina Faso suite à des événements près de la présidence

Une récente explosion près de la présidence burkinabè a ravivé les craintes de déstabilisation dans le pays. Les spéculations se multiplient sur une possible tentative visant le régime d’Ibrahim Traoré, confronté à une situation déjà tendue. L’explosion, suivie de tirs à la télévision publique, a alimenté un débat sur la sécurité du président de transition, actuellement introuvable.

Dans ce contexte, le général Célestin Simporé a ordonné le renforcement des mesures de sécurité, avec un retour des soldats dans leurs casernes. Les autorités, tout en démentant les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, assurent que le président Traoré se porte bien et a dirigé une opération anti-terroriste.

Pendant ce temps, le Premier ministre présidait un séminaire sur la cybersécurité, soulignant les multiples défis auxquels le pays est confronté. Les renforts ont été déployés dans la région du Sahel, où une base est tombée aux mains des terroristes, laissant un nombre important de soldats portés disparus.

Malgré ces incidents, les autorités tentent de rassurer la population en assurant un renforcement des mesures de sécurité. Pour l’instant, les causes précises de l’explosion et les responsables restent inconnus, mais le calme semble revenu dans la capitale, bien que sous tension.

Visite d’amitié et de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye accueilli en héros à Freetown

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en début d’après-midi à Freetown pour une visite d’amitié et de travail qui promet de renforcer les liens entre le Sénégal et la Sierra Leone. À sa descente d’avion à l’Aéroport international de Lungi, le Président Faye a été accueilli par une foule chaleureuse et enthousiaste, symbolisant les relations fraternelles entre les deux nations.

La communauté sénégalaise établie à Freetown s’est fortement mobilisée pour l’accueillir à son débarquement du ferry, montrant ainsi son soutien indéfectible et son enthousiasme pour cette visite officielle. Cet accueil vibrant a mis en lumière les liens solides qui unissent les Sénégalais de la diaspora à leur pays d’origine et à ses dirigeants.

Au State House, le Président Faye et son homologue sierra-léonais ont conduit des entretiens fructueux accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal de ces discussions était de revisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Les deux chefs d’État ont exploré diverses pistes pour intensifier les échanges et les collaborations dans plusieurs secteurs stratégiques.

Les présidents ont également abordé des sujets d’intérêt commun, notamment l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Ils ont discuté des défis et des opportunités liés à l’intégration économique et politique de la région, ainsi que des initiatives communes pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Les discussions ont mis en lumière la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis régionaux et exploiter les opportunités de croissance et de développement.

Cette visite d’amitié et de travail marque une étape cruciale dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle ouvre la voie à une coopération plus étroite et à des partenariats renforcés dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment l’économie, l’éducation, la santé, et les infrastructures. Les entretiens au State House témoignent de l’engagement des deux nations à collaborer pour le bien-être de leurs peuples.

En conclusion, la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown s’inscrit dans une dynamique positive de rapprochement et de collaboration entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle promet un avenir prometteur pour les relations bilatérales, renforçant ainsi les liens historiques et fraternels entre les deux nations et ouvrant de nouvelles perspectives de développement et de coopération.

Visite de travail : Le Président Bassirou Diomaye Faye chaleureusement accueilli à Freetown (Sierra Leone)

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a entamé une visite d’amitié et de travail à Freetown, capitale de la Sierra Leone, sous les auspices d’une atmosphère empreinte de cordialité. Dès son arrivée à l’Aéroport international de Lungi, il a été accueilli avec chaleur et fraternité. La communauté sénégalaise, mobilisée à son débarquement du ferry, a également exprimé son soutien et son enthousiasme.

Au State House, lieu symbolique de la diplomatie, les deux Chefs d’État ont tenu des discussions substantielles, accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal était de révisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Parmi les sujets évoqués, l’intégration en région ouest-africaine a occupé une place de choix, démontrant la volonté commune de promouvoir le développement régional et la solidarité entre les nations de la sous-région.

Cette visite marque une étape importante dans les relations entre les deux pays, illustrant leur engagement mutuel en faveur de la paix, de la stabilité et du progrès économique dans la région ouest-africaine.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite diplomatique à Freetown

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a entamé ce matin une visite d’amitié et de travail de 24 heures à Freetown, en Sierra Leone. Accompagné d’une délégation officielle, le Chef de l’État s’est envolé depuis Dakar pour rencontrer son homologue, Julius Maada Wonie Bio, dans le cadre de discussions visant à renforcer les liens bilatéraux entre les deux nations.

Au cours de cette rencontre diplomatique, les deux dirigeants aborderont une série de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, les échanges commerciaux, et la collaboration dans les domaines de la sécurité et du développement régional. Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, soulignant l’engagement mutuel à approfondir la coopération et à promouvoir la stabilité dans la région ouest-africaine.

La Présidence de la République a exprimé sa volonté de consolider les liens historiques et culturels qui unissent les deux pays, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariat dans divers secteurs. Cette visite diplomatique témoigne de l’importance que les deux nations accordent à la diplomatie régionale et à la promotion de la paix et de la prospérité en Afrique de l’Ouest.

La délégation présidentielle comprend également des représentants des secteurs clés tels que le commerce, l’agriculture, et la santé, témoignant de l’engagement du Sénégal à explorer des avenues de coopération dans des domaines variés. Cette visite renforce ainsi les liens historiques et culturels entre les deux nations et ouvre la voie à une collaboration fructueuse pour le bénéfice mutuel de leurs citoyens.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown revêt une importance particulière dans le contexte actuel de dynamisme diplomatique en Afrique de l’Ouest, soulignant l’engagement du Sénégal à jouer un rôle constructif dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la région.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite diplomatique en Sierra Leone

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame une visite officielle à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, ce jeudi 13 juin 2024. Cette rencontre revêt une importance majeure dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations.

Au cœur des discussions entre le Président Faye et son homologue Julius Maada Bio, figurent la définition de nouveaux axes de coopération. Des secteurs clés tels que les mines, la souveraineté alimentaire et énergétique seront au centre des échanges, reflétant ainsi la volonté commune de dynamiser les relations économiques et politiques entre les deux pays.

Cette visite fait suite aux récentes rencontres entre les dirigeants des deux nations, dont la réception du Vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jalloh, par le Premier ministre Ousmane Sonko en avril dernier. La consolidation des acquis et la réactivation des commissions mixtes ont été évoquées lors de cette réunion, soulignant l’engagement continu à renforcer les liens entre les deux États.

La présence du Président Faye en Sierra Leone témoigne de la volonté partagée de promouvoir la paix, la coopération et le développement régional. Cette visite marque ainsi une étape significative dans l’approfondissement des relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de collaboration et de progrès mutuel.

« Sénégal : Engagement ferme pour la réunification de la CEDEAO, annonce le général Birame Diop »

Le général Birame Diop, ministre des Forces armées du Sénégal, a récemment annoncé l’engagement ferme du pays en faveur de la réunification des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration du 49e anniversaire de la Cedeao, où le général Diop a représenté son homologue des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine.

Dans son discours, le général Diop a souligné que le Sénégal considère la réunification de la Cedeao comme une priorité, tout en mettant en avant la nécessité de garantir une paix durable dans la sous-région. Selon lui, cette stabilité est cruciale pour parachever l’intégration régionale.

Cette position s’inscrit dans la politique extérieure définie par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui accorde une importance particulière à l’intégration continentale. Le changement de dénomination du ministère des Affaires étrangères ainsi que les tournées effectuées par le président dans la sous-région témoignent de la volonté du Sénégal de parvenir à la réunification des pays membres de la Cedeao.

Le général Diop a également salué les réalisations de la Cedeao depuis sa création, soulignant les progrès significatifs et les réformes entreprises, notamment dans le domaine de la prévention des conflits.

La commémoration du 49e anniversaire de la Cedeao sous le thème « La Cedeao à l’aube de son cinquantenaire » offre une opportunité de réfléchir aux défis sécuritaires et aux perspectives de cette institution communautaire. Le Sénégal, à travers l’annonce du général Diop, réaffirme son engagement envers l’unité et l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Coopération : Le Premier Ministre Ousmane SONKO renforce les relations diplomatiques avec plusieurs pays

Le Premier ministre Ousmane SONKO a reçu en audience, ce vendredi, plusieurs ambassadeurs accrédités au Sénégal. Il s’agit des ambassadeurs de la Russie, du Qatar, de la Palestine et de l’Arabie Saoudite.

Ces rencontres s’inscrivent dans la dynamique de renforcement et de diversification des relations de partenariat entre le Sénégal et ces pays. Le Premier ministre a exprimé la volonté du Sénégal de consolider les liens existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération bilatérale.

La visite de l’ambassadeur de la Russie a été marquée par des discussions sur la coopération économique et technique. Les deux parties ont évoqué des projets communs dans divers secteurs tels que l’énergie, l’agriculture et l’éducation. Le Premier ministre a souligné l’importance de la collaboration avec la Russie pour le développement technologique et industriel du Sénégal.

L’audience avec l’ambassadeur du Qatar a permis de mettre en lumière les initiatives en cours dans les domaines de l’investissement et des infrastructures. Le Sénégal et le Qatar ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs partenariats économiques, notamment par le biais de projets de développement durable et de coopération en matière de sécurité alimentaire.

La rencontre avec l’ambassadeur de la Palestine a été l’occasion de réaffirmer les liens historiques et fraternels entre les deux nations. Les discussions ont porté sur le soutien mutuel dans les instances internationales et sur des projets de coopération culturelle et éducative visant à renforcer les échanges entre les peuples sénégalais et palestinien.

Enfin, l’audience avec l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite a mis l’accent sur la coopération dans le domaine de l’énergie et des infrastructures. Le Sénégal et l’Arabie Saoudite ont exploré des possibilités de partenariat dans les secteurs des énergies renouvelables et de la construction, en vue de soutenir le développement économique et social du Sénégal.

Ces rencontres diplomatiques illustrent la volonté du Sénégal de diversifier et de renforcer ses relations internationales. Le Premier ministre Ousmane SONKO a exprimé son optimisme quant aux perspectives de coopération avec ces pays, en soulignant l’importance de ces partenariats pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Renforcement des liens diplomatiques: Le Premier ministre sénégalais reçoit plusieurs ambassadeurs

Depuis son accession au pouvoir, le nouveau régime sénégalais a entrepris une réévaluation approfondie de ses relations diplomatiques internationales. Dans cette optique, le Premier ministre, Ousmane SONKO, a accueilli en audience ce vendredi 7 juin plusieurs éminentes personnalités diplomatiques accréditées au Sénégal, selon les informations recueillies par Dakaractu.

Parmi les dignitaires présents figurait SE Dmitri Kourakov, ambassadeur de Russie, soulignant ainsi l’intention mutuelle de la Russie et du Sénégal de renforcer les échanges commerciaux entre les deux nations. Cette rencontre témoigne de l’engagement des deux pays à stimuler la croissance économique à travers des partenariats solides.

Également présents à cette série de réunions, les ambassadeurs du Qatar, de la Palestine et de l’Arabie Saoudite ont eu l’occasion d’échanger avec le chef du gouvernement sénégalais. Ces rencontres témoignent d’une dynamique de renforcement et de diversification des relations de partenariat entre le Sénégal et ces nations.

Ces entretiens illustrent la volonté du Sénégal d’approfondir ses relations diplomatiques avec une gamme variée de pays, dans le but de promouvoir la coopération et de renforcer les échanges bilatéraux dans divers domaines, notamment économique, culturel et politique.

Collaboration entre Tony Blair et le président Bassirou Diomaye Faye : Vers de nouveaux horizons pour le Sénégal

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, dans le cadre d’une visite visant à renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Institute for Global Change fondé par Blair. Cette rencontre, qui s’inscrit dans la continuité des précédentes interactions entre Tony Blair et les dirigeants sénégalais, ouvre de nouvelles perspectives de collaboration dans des domaines clés tels que la gouvernance, l’agriculture et la santé.

L’engagement continu de Blair envers le Sénégal, illustré par son travail bénévole dans des secteurs vitaux tels que la santé numérique et l’agriculture, témoigne de sa volonté de soutenir le développement économique du pays sur la voie de l’émergence. Son Institut pour le changement global offre une expertise précieuse en matière de gouvernance, aidant les gouvernements à transformer leur vision du développement en actions tangibles.

La visite de Blair intervient à un moment crucial pour le Sénégal, qui se positionne de manière remarquée sur le marché international avec un eurobond significatif. Ce partenariat renforcé entre le gouvernement sénégalais et Tony Blair souligne l’importance de la collaboration internationale dans la poursuite des objectifs de développement durable et de prospérité économique pour le Sénégal et l’Afrique dans son ensemble.

Alors que le Sénégal continue de progresser sur la voie de l’émergence, la collaboration entre Tony Blair et le président Bassirou Diomaye Faye ouvre de nouvelles opportunités pour catalyser la croissance économique, renforcer les institutions et améliorer le bien-être des citoyens sénégalais.

Partenariat BID – État du Sénégal : Des résultats concrets pour trois projets clés grâce à un financement de 2,5 milliards FCFA

Une étape cruciale a été franchie dans le partenariat entre l’État du Sénégal et le Fonds Lives and Livelihoods (LLF) de la Banque islamique de développement (BID), avec la livraison des premiers résultats de trois projets majeurs. Dirigée par le directeur du centre régional de la BID, une délégation de haut niveau a tenu une réunion de bilan avec le gouvernement sénégalais, mettant en lumière les avancées significatives dans les secteurs clés de l’agriculture, de l’élevage et de la santé.

Le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, le Ministère de l’Économie, de la Planification et de la Coopération, le Ministère des Finances et du Budget, ainsi que le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale ont conjointement supervisé ces projets. Parmi eux, le Projet de chaîne de valeur de la filière riz, le Projet régional de soutien au pastoralisme au Sahel (Pdeps), et le Projet d’appui à la prévention et à la pré-élimination du paludisme.

Dotés d’un financement de 2,5 milliards FCFA, ces projets ont été conçus pour créer des emplois et soutenir les populations vulnérables dans leurs activités. Le Projet de chaîne de valeur de la filière riz, par exemple, affiche un taux d’exécution de 60%, avec la création de 71 emplois directs et 5980 emplois certifiés sur une cible de 20 000 emplois.

Le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, Ousmane Mbaye, a souligné l’importance de ces projets dans la réalisation des objectifs nationaux d’autosuffisance alimentaire. Il a également salué l’approche novatrice des partenaires, qui implique des visites sur le terrain pour évaluer les progrès et résoudre les défis identifiés.

Dans le domaine de la santé, le coordinateur du Programme national de Lutte contre le Paludisme, Dr Doudou Sène, a annoncé des résultats prometteurs dans le cadre du projet d’appui à la prévention et à la pré-élimination du paludisme. Avec pour objectif de réduire de 75% le nombre de cas de paludisme et le taux de décès associés, ce projet a largement dépassé ses objectifs, ouvrant la voie à de nouveaux projets pour éradiquer définitivement la maladie dans la zone d’intervention de la BID.

Le directeur régional de la BID, Dr Nabil Ghalleb, a réaffirmé l’engagement de la banque à poursuivre ce partenariat fructueux.

La visite de la délégation, comprenant des membres de plusieurs organismes donateurs, démontre l’importance accordée à ces initiatives et renforce la coopération internationale pour le développement durable du Sénégal.

Algérie : Des Sénégalais attaqués au cocktail molotov et au couteau

Ce dimanche 2 juin, Boubacar Seye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, a annoncé une attaque violente contre des ressortissants sénégalais en Algérie. Selon son communiqué, les victimes, tous candidats à l’émigration clandestine, ont été agressées par des hommes armés de cocktails Molotov et de couteaux.

Parmi les victimes figure Mohammed, un jeune originaire de Vélingara, qui a été gravement brûlé. « Son pronostic vital serait engagé », selon les déclarations de M. Thiam, étudiant sénégalais et porte-parole du collectif des migrants sénégalais en détresse dans le désert depuis plusieurs mois.

L’attaque met en lumière les dangers auxquels sont exposés les migrants clandestins en Algérie, aggravant une situation déjà précaire pour ces individus souvent en quête de meilleures opportunités. Horizon Sans Frontières appelle à une attention urgente sur ces incidents pour protéger les migrants et garantir leur sécurité.

Sénégal-Burkina : Renforcement des Liens à travers la Culture et le Commerce

La récente rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de la transition burkinabè, le Colonel Traoré, a mis en lumière l’importance des partenariats entre le Sénégal et le Burkina Faso. Ces relations bilatérales se déploient dans divers domaines clés tels que la sécurité, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, et surtout la culture.

La coopération culturelle entre Dakar et Ouagadougou est exemplaire, marquée notamment par des échanges riches et variés. Un exemple significatif en est l’édition 2021 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui a célébré la Téranga sénégalaise. De même, la collaboration dans le secteur de la communication, avec un accent sur la production audiovisuelle et la télévision numérique terrestre, témoigne de l’engagement mutuel à promouvoir les industries culturelles.

Parallèlement, le commerce joue un rôle central dans le partenariat entre les deux nations, toutes deux membres de la Zone économique de l’UEMOA. Les échanges commerciaux entre Dakar et Ouagadougou ont connu une croissance significative, avec des exportations sénégalaises vers le Burkina Faso atteignant 35,338 milliards FCFA en 2022, soit 104 062 tonnes en poids net. Les produits alimentaires, notamment les préparations pour soupes, potages et bouillons, occupent une place importante dans ces échanges, avec une hausse notable de +14,4%.

Cette dynamique témoigne de l’engagement des deux pays à renforcer leurs relations tant sur le plan culturel que commercial. À travers ces partenariats, le Sénégal et le Burkina Faso s’affirment comme des acteurs majeurs de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour l’avenir de la sous-région.

Diplomatie : Bassirou Diomaye Faye prône une possible réconciliation entre les pays du Sahel et la CEDEAO

Le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué jeudi à Bamako et Ouagadougou la possibilité d’une réconciliation entre la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les trois pays du Sahel ayant rompu avec cette organisation sous la direction des juntas militaires les gouvernant.

M. Faye, investi en avril, a effectué jeudi sa première visite chez le voisin malien avant de se rendre au Burkina Faso. Il s’agit de sa première visite dans deux des trois États – avec le Niger – qui ont annoncé en janvier dernier leur retrait de la CEDEAO, les accusant d’être sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir suffisamment soutenus contre le terrorisme.

Les trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe antiterroriste.

M. Faye a indiqué avoir eu des discussions approfondies sur la CEDEAO avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. Il a déclaré à la presse aux côtés du colonel Goïta que la position du Mali, bien que rigide, n’était pas complètement inflexible.

La CEDEAO est confrontée à de sérieux défis, mais « nous ne devons pas baisser les bras et dire qu’il n’y a plus rien à faire. Malgré les difficultés, il est nécessaire de dialoguer avec toutes les parties et de les comprendre. En partant de ce niveau de compréhension et des écarts de positions, nous pouvons envisager ce qu’il est possible de construire à partir des fondations existantes », a-t-il déclaré.

« Il y a de l’espoir pour voir la CEDEAO reprendre sur de nouvelles bases qui nous évitent la situation actuelle », a-t-il ajouté, sans préciser la nature d’une éventuelle réconciliation.

Il avait précédemment exprimé sa volonté de ramener ces trois pays au sein de la CEDEAO.

M. Faye a toutefois affirmé qu’il n’était pas venu à Bamako en tant que « médiateur de la CEDEAO », mais pour un « contact initial » qui l’a déjà conduit dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest. « Je n’ai pas été mandaté par une instance de la CEDEAO », a-t-il souligné.

En arrivant au Burkina Faso dans l’après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré.

Les relations entre ce pays et la CEDEAO ont également été abordées. « Je constate que les positions sont quelque peu figées, mais je discerne dans chacune de ces positions une ouverture qui permet d’entamer un dialogue », a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.

Selon la même source, M. Faye a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso. Les deux États aspirent à « renforcer » leurs « relations », notamment sur le plan commercial.

Intégration du Sénégal à l’AES : La Réponse Ferme de Bassirou Diomaye Faye

Lors de sa visite officielle au Mali ce jeudi 30 mai, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a clarifié la position de son pays concernant une éventuelle adhésion à l’Alliance des États du Sahel (AES), également connue sous le nom de Liptako-Gourma. Accueilli par son homologue malien, Assimi Goïta, les deux chefs d’État se sont rendus au palais de Koulouba pour des discussions approfondies. À l’issue de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye a répondu aux questions des journalistes, abordant notamment la possibilité d’une intégration du Sénégal à l’initiative sahélienne.

« Cela n’est pas à l’ordre du jour », a affirmé le chef de l’État sénégalais. « Comme je vous l’ai dit, je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur de nouvelles bases qui nous éviteraient la situation que nous traversons aujourd’hui. Tant que nous sommes dans cet élan, je considère qu’il nous faut travailler au sein de la CEDEAO avec les différentes parties prenantes pour voir comment réconcilier les positions. Mais le Sénégal n’est pas à l’étude pour rejoindre un ensemble quel qu’il soit ».

Pour rappel, l’Alliance des États du Sahel (AES) est un pacte de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso le 16 septembre 2023. Cet accord a été signé à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, événement contre lequel la CEDEAO avait menacé d’intervenir militairement.

La déclaration de Bassirou Diomaye Faye souligne l’engagement du Sénégal à maintenir son implication au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président sénégalais a réitéré sa conviction que la CEDEAO peut encore jouer un rôle crucial en tant qu’organisation régionale, capable de surmonter les défis actuels et de promouvoir la stabilité et la coopération dans la région.

En précisant que l’adhésion à l’AES « n’est pas à l’ordre du jour », Bassirou Diomaye Faye marque une position de prudence et de fidélité aux principes de la CEDEAO. Cette position reflète également une volonté de travailler à la réconciliation des positions au sein de cette organisation, plutôt que de chercher des alternatives qui pourraient fragmenter davantage la coopération régionale.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Mali et ses déclarations concernant l’AES témoignent de la complexité des relations régionales en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal, sous la direction de son président, semble déterminé à jouer un rôle constructif au sein de la CEDEAO, tout en restant ouvert aux dialogues et aux initiatives qui peuvent renforcer la paix et la sécurité dans la région.

ledakarois.sn

Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

M. Diop a rappelé que les consultations intergouvernementales annuelles sont une plateforme privilégiée pour renforcer la coopération bilatérale. Il a également mis en avant les avancées réalisées grâce au « Partenariat pour encourager les réformes », qui a permis des progrès significatifs dans plusieurs domaines stratégiques pour le Sénégal.

M. Diop a insisté sur l’importance de la participation active des départements ministériels et des structures étatiques dans la mise en œuvre des réformes et des projets, conformément aux objectifs du PROJET, le nouveau cadre politique du gouvernement sénégalais. Il a également souligné la nécessité de renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, et le développement du secteur privé.
Le secrétaire d’État allemand, M. Flasbarth, a salué les efforts du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, et a encouragé ses initiatives dans la sous-région, notamment ses visites au Mali et au Burkina Faso. Il a réaffirmé le soutien de l’Allemagne à l’économie africaine, en particulier en ce qui concerne le développement des femmes et des jeunes dans les zones rurales, ainsi que la coopération dans le secteur de la santé, notamment la production de vaccins.
Pour conclure, M. Diop a exhorté la partie sénégalaise à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre les indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a remercié le gouvernement et le parlement allemands pour leur engagement continu en faveur du développement économique et social du Sénégal. La coopération bilatérale entre les deux pays est appelée à se renforcer et à s’approfondir, avec un accent particulier sur la résilience économique face aux chocs socio-économiques actuels et futurs.X


M. COLY

Coopération Bilatérale : Le Sénégal Attend un Financement de 100 Milliards

Avant la Fin de 2024
Dans le cadre des discussions bilatérales entre le Sénégal et l’Allemagne, le secrétaire général du ministère de l’Économie, de la Coopération et du Plan, M. Allé Nar Diop, a présidé ce jeudi 30 mai 2024, à l’hôtel Axile Avenue Faidherbe, un atelier intergouvernemental. L’objectif de cette rencontre était de renforcer la coopération entre les deux pays et de discuter des futurs financements.

Bilan de la Coopération 2019-2023

Lors de cet atelier, M. Diop a rappelé que l’Allemagne a accompagné le Sénégal dans plusieurs domaines entre 2019 et 2023, avec un soutien financier s’élevant à près de 778 millions d’euros, soit environ 511 milliards de FCFA. Ce financement a été crucial pour divers projets de développement et de réforme au Sénégal.

Nouveau Financement Attendu

Le Sénégal sollicite désormais un financement supplémentaire de 100 milliards de FCFA, dont le décaissement est attendu avant la fin de l’année 2024. Ce soutien financier est destiné à renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit et le développement du secteur privé.

Engagement Allemand

M. Jochen Flasbarth, secrétaire d’État au ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement, a réaffirmé l’engagement de l’Allemagne à soutenir le Sénégal. Il a salué les initiatives du gouvernement sénégalais dans les domaines de l’économie, de l’emploi, de la santé et de l’autonomisation des femmes.

Déclarations des Officiels

M. Diop a exprimé sa gratitude pour le soutien continu de l’Allemagne, tout en soulignant l’importance des réformes en cours. Il a encouragé les départements ministériels et les structures étatiques à intensifier leurs efforts pour aligner les projets aux objectifs du PROJET, la nouvelle politique sociopolitique du gouvernement sénégalais sous la direction du Président Bassirou Diomaye Faye.

M. Flasbarth a également encouragé les efforts du Président Faye, notamment ses visites dans les pays de la sous-région pour promouvoir la stabilité et la coopération régionale. Il a mentionné l’importance de la création de vaccins au Sénégal et la visite de l’institut Pasteur comme des exemples de coopération fructueuse dans le domaine de la santé.

Prochaines Étapes

M. Diop a invité la partie sénégalaise à prendre les dispositions nécessaires pour la réalisation des indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a souligné l’importance de la flexibilité et de la résilience dans la mise en œuvre des projets face aux chocs socio-économiques.

En conclusion, cette rencontre marque un nouveau jalon dans les relations entre le Sénégal et l’Allemagne, avec des perspectives prometteuses pour le développement économique et social du Sénégal. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour atteindre leurs objectifs communs.

Visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest : Bamako et Ouagadougou au Programme

Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce jeudi 30 mai 2024 pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou.

Ces visites au Mali et au Burkina Faso s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

Le Président Sénégalais Faye en visite au Burkina Faso : Renforcement des liens et coopération régionale en vue

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, élu récemment, se rendra jeudi à Ouagadougou pour sa première visite officielle au Burkina Faso, marquant ainsi une étape importante dans les relations bilatérales entre les deux pays. Cette visite est également significative dans le contexte de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à laquelle le Burkina Faso appartient, et qui a récemment décidé de se désolidariser de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

L’objectif principal de cette visite est de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Burkina Faso, ainsi que d’aborder des sujets d’intérêt commun, notamment dans les domaines de la sécurité, du développement économique et de la lutte contre le terrorisme.

Depuis son investiture, le président Faye a entrepris plusieurs déplacements en Afrique de l’Ouest, témoignant de sa volonté de renforcer les liens avec les pays voisins. Sa visite au Burkina Faso revêt une importance particulière, étant donné que le pays vient de prolonger le mandat du président Ibrahim Traoré pour cinq ans supplémentaires.

Cette visite marque également la première incursion du président Faye au sein de l’Alliance des Etats du Sahel, une organisation regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous gouvernés par des régimes militaires issus de coups d’État récents.

La position de M. Faye en faveur de la réintégration des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel au sein de la CEDEAO a été soulignée, notamment lors de sa récente rencontre avec le président ghanéen à Accra.

En outre, la visite du président Faye en Guinée, où il a rencontré le général Mamadi Doumbouya, montre son engagement en faveur de la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale.

En résumé, la visite du président Faye au Burkina Faso marque une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales et régionales en Afrique de l’Ouest, reflétant ainsi l’engagement du Sénégal en faveur de la coopération et de la stabilité dans la région.

Le nouveau DG de l’APIX-SA renforce les liens avec la Banque Mondiale et les investisseurs suisses pour stimuler l’investissement au Sénégal

Le nouveau directeur général de l’Agence pour la promotion des Investissements et des grands travaux (APIX-SA), Bakary Séga Bathily, a amorcé son mandat en rencontrant des acteurs clés du secteur financier international et des affaires. Ce mardi 28 mai 2024, il a accueilli Mme Keiko Miwa, directrice des Opérations de la Banque mondiale, ainsi qu’une délégation d’hommes d’affaires suisses, dans le cadre d’une initiative visant à promouvoir l’investissement au Sénégal.

La rencontre a été l’occasion pour les parties de discuter des projets structurants et des programmes de réformes nécessaires pour stimuler la création de richesses et d’emplois durables, favoriser le développement économique endogène et faciliter l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises.

L’engagement du Groupe de la Banque mondiale à soutenir l’APIX dans sa stratégie de territorialisation de l’investissement a été souligné. Cette approche vise à rapprocher les services des populations afin de soutenir le secteur privé local dans le développement des activités économiques, une étape cruciale pour favoriser une croissance économique inclusive.

La première mission étrangère du nouveau directeur général a également été un succès, avec la rencontre de représentants d’entreprises suisses. Les discussions ont porté sur les efforts nécessaires pour restaurer la confiance des investisseurs, stabiliser l’économie et maintenir la trajectoire de croissance définie par le président Bassirou Diomaye Faye.

La délégation suisse a exprimé un intérêt particulier pour le Sénégal, saluant sa résilience économique et son environnement des affaires attractif dans la sous-région. Cette rencontre marque ainsi le début d’une collaboration prometteuse entre l’APIX et des partenaires internationaux, visant à stimuler l’investissement et à soutenir le développement économique du Sénégal.

Ziguinchor / Adéane : Un atelier pour combattre le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau

Ce samedi, dans la commune d’Adéane, région de Ziguinchor, s’est tenu un atelier de sensibilisation des communautés sur le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Cet événement, organisé par Afrique Enjeu dans le cadre du projet WANEP, a bénéficié du soutien financier de la Coopération Autrichienne pour le Développement. L’atelier a été initié en réponse à l’ampleur inquiétante du phénomène de vol de bétail dans la région frontalière, comme l’a souligné le maire de la commune d’Adéane, Arona Sonko.

Le vol de bétail est devenu un problème majeur, prenant des proportions alarmantes avec des attaques armées souvent mortelles. Les vols de bétail sont fréquemment suivis d’abattages clandestins, affectant gravement l’économie locale. « Il s’agit en effet d’un atelier de sensibilisation des communautés sur le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Grâce à l’appui de nos partenaires Afrique Enjeu à travers le projet WANEP avec le concours financier de la Coopération Autrichienne pour le Développement, nous espérons qu’ensemble, nous pouvons éradiquer ce fléau pour le bien-être des communautés, » a déclaré Arona Sonko.


Le rapport présenté lors de l’atelier identifie des opportunités de synergie entre le Sénégal et la Guinée-Bissau pour contenir et réduire le vol de bétail. « L’ampleur du vol de bétail aux allures de razzia sur toute la bande frontière avec la Guinée-Bissau est articulée à l’usage d’armes à feu avec souvent mort d’homme, » a ajouté le maire. Cette collaboration transfrontalière est essentielle pour développer des stratégies efficaces et protéger les moyens de subsistance des communautés locales.


Le maire Arona Sonko a souligné l’importance de la coopération entre tous les acteurs concernés, y compris les forces de défense et de sécurité, ainsi que les services techniques. « Nous allons chercher ensemble des solutions de concert avec l’ensemble des acteurs communautaires, les forces de défense et de sécurité qui sont déjà sur le terrain quotidiennement, et les services techniques. Nous allons faire tout pour que les cadres de dialogue entre le Sénégal et la Guinée-Bissau soient redynamisés davantage, » a-t-il conclu.


Cette initiative marque une étape cruciale dans la lutte contre le vol transfrontalier de bétail, un fléau qui menace la stabilité économique et sociale des régions frontalières. Les efforts conjoints des communautés, des autorités locales et des partenaires internationaux sont essentiels pour restaurer la sécurité et la prospérité dans ces zones touchées par les vols de bétail.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Grande Marche de Protestation à Dakar en Solidarité avec la Palestine

Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd’hui dans les rues de Dakar pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien face à l’agression continue qu’il subit. Initiée par la communauté palestinienne à Dakar en partenariat avec l’Africaine de Médiation, de Gestion et de Règlement de Conflits (AMGRC) et l’Ambassade de l’Etat de Palestine, cette marche pacifique vise à faire entendre la voix des citoyens palestiniens et à dénoncer le massacre perpétré à Gaza.

Sous le slogan « La Libération du peuple Palestinien », les manifestants ont convergé du rond-point de la Rts vers la porte du 3e millénaire, brandissant des banderoles et scandant des slogans appelant à la fin de l’agression israélienne et à la justice pour le peuple palestinien. Parmi les participants se trouvaient non seulement des Palestiniens résidant à Dakar, mais aussi de nombreux Sénégalais venus exprimer leur soutien et leur solidarité.

L’objectif de cette marche est de sensibiliser la communauté internationale sur la situation critique à Gaza et dans d’autres régions de la Palestine occupée, où les civils continuent de subir des pertes tragiques. Les organisateurs de l’événement appellent à une action urgente de la part des gouvernements et des organisations internationales pour mettre fin à l’agression israélienne et garantir les droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris le droit à l’autodétermination et à un État souverain.

Alors que la marche se déroulait dans un esprit de solidarité et de détermination pacifique, elle témoigne de la volonté de la communauté internationale de ne pas rester silencieuse face aux injustices et aux violations des droits de l’homme. Les organisateurs ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui ont participé à l’événement et ont appelé à maintenir la pression jusqu’à ce que la justice soit rendue pour le peuple palestinien.

Cette marche historique à Dakar reflète un mouvement mondial croissant de solidarité avec la Palestine et renforce l’appel à une action immédiate pour mettre fin à l’occupation et à l’oppression. En unissant leurs voix, les manifestants ont démontré que la quête de justice et de liberté pour le peuple palestinien reste une priorité essentielle pour tous ceux qui défendent les droits de l’homme et la dignité humaine.

Visite en Guinée : Le Président Bassirou Diomaye Faye et Le Général Mamadi Doumbouya rétablissent la grande commission mixte de Coopération

Lors de sa visite officielle en Guinée, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rencontré son homologue, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée. Cette rencontre, marquée par des échanges approfondis, a abouti à une décision significative : le rétablissement de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays

Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d’État ont examiné plusieurs questions d’intérêt commun, couvrant les domaines bilatéraux, sous-régionaux, régionaux et internationaux. Ils ont exprimé leurs regrets concernant la non-tenue des sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération depuis 2008. En réponse, ils ont décidé d’organiser la 6e session de cette commission à Conakry en novembre 2024.

Pour assurer le succès de cette initiative, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ont donné des instructions claires à leurs ministres chargés des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine. Ces derniers sont désormais responsables de prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser cette session historique.

Les deux présidents ont également mandaté leurs gouvernements pour établir un partenariat stratégique visant à renforcer les relations économiques et commerciales entre leurs nations. Ce partenariat stratégique comprendra la collaboration avec leurs pairs pour la réalisation de projets et programmes au sein de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

En outre, les deux dirigeants ont souligné l’importance de promouvoir les échanges d’expériences et les bonnes pratiques dans divers domaines. Ceux-ci incluent la recherche et l’exploration des ressources naturelles, la gestion du cadastre minier, la gouvernance minière, les transports, l’agriculture, l’industrie, le contenu local et la formation.

Cette visite en Guinée marque une étape cruciale dans la revitalisation des relations entre le Sénégal et la Guinée. En rétablissant la Grande Commission Mixte de Coopération, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ouvrent la voie à une collaboration renforcée et mutuellement bénéfique, tout en posant les bases pour un avenir de développement durable et de prospérité partagée pour leurs nations respectives.

Rencontre diplomatique entre le Premier ministre sénégalais et l’Ambassadeur de Chine: Renforcement des liens bilatéraux

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment accueilli à bras ouverts l’Ambassadeur de Chine au Sénégal, M. Xiao Han, dans le cadre d’une rencontre diplomatique cruciale. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties de discuter en profondeur des relations entre la Chine et le Sénégal, ainsi que de la coopération fructueuse entre la Chine et l’Afrique.

L’Ambassadeur Xiao Han a souligné l’engagement inébranlable de la Chine à renforcer encore davantage le partenariat stratégique global avec le Sénégal. Ce partenariat repose sur des valeurs fondamentales telles que l’égalité, le respect mutuel et la recherche de bénéfices mutuels pour les deux parties.

« Depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Sénégal, nos deux pays ont parcouru un chemin remarquable ensemble », a déclaré le diplomate chinois. « La Chine est prête à collaborer étroitement avec le nouveau gouvernement sénégalais sur la base de principes solides tels que l’égalité, le respect et la coopération mutuellement bénéfique. »

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel des relations internationales, marqué par des défis complexes et des enjeux globaux. Le Sénégal et la Chine se positionnent comme des partenaires stratégiques, travaillant de concert pour promouvoir la paix, la prospérité et le développement durable dans la région et au-delà.

Les discussions entre le Premier ministre Sonko et l’Ambassadeur Xiao Han ont également porté sur les domaines spécifiques de coopération économique, commerciale et culturelle. Les deux parties ont exprimé leur détermination à intensifier les échanges et les investissements dans ces secteurs clés, contribuant ainsi à renforcer les liens entre les peuples chinois et sénégalais.

En conclusion, cette rencontre diplomatique témoigne de la volonté mutuelle du Sénégal et de la Chine de consolider leur partenariat à long terme. En travaillant ensemble, ces deux nations peuvent relever avec succès les défis du 21e siècle et ouvrir la voie à un avenir prometteur pour leurs citoyens respectifs et pour l’ensemble de la communauté internationale.

« Rencontre historique entre le Général Mamadi Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye : Renforcement de la lutte contre le terrorisme et promotion de l’intégration sous-régionale »

Le président Bassirou Diomaye Faye, après sa récente visite au Cap-Vert, a été chaleureusement accueilli par le président de la transition en Guinée, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya. Leur rencontre a abouti à une communication conjointe, mettant en lumière plusieurs sujets cruciaux, notamment la lutte contre le terrorisme.

Au niveau sous-régional, les deux chefs d’État ont échangé des points de vue approfondis sur la situation sécuritaire et les défis actuels. Ils ont souligné l’impératif d’une coordination renforcée pour faire face à la menace persistante des groupes terroristes, ainsi qu’à la circulation illicite des armes légères, des trafics divers et de la criminalité transnationale organisée. Dans cette optique, ils ont convenu de mutualiser leurs efforts en renforçant les patrouilles mixtes le long de leurs frontières communes.

Par ailleurs, le Général Mamadi Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye partagent une vision commune axée sur la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale. Cette convergence de vues souligne leur engagement en faveur de la coopération régionale et de la solidarité entre les nations africaines.

Cette rencontre marque ainsi une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales entre la Guinée et le Cap-Vert, mais surtout dans la lutte collective contre le terrorisme et les menaces transnationales qui entravent la paix et la stabilité dans la région.

Renforcement des liens entre le Sénégal et le Cap-Vert : Diomaye Faye annonce la réactivation de la ligne maritime Dakar-Praia

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une visite au Cap-Vert, marquant ainsi une étape importante dans les relations entre les deux pays. Lors de sa rencontre avec son homologue cap-verdien, José Maria Pereira Neves, les deux dirigeants ont convenu de réactiver la ligne maritime entre Dakar et Praia.

Cette décision reflète la profondeur des liens historiques, géographiques et culturels qui unissent le Sénégal et le Cap-Vert. Avec seulement 600 kilomètres les séparant, ces deux nations voisines ont un potentiel immense pour renforcer leur coopération dans divers domaines.

Le président Faye a souligné l’importance de cette liaison maritime pour intensifier les échanges commerciaux, touristiques et culturels entre les deux pays. Il a également exprimé sa conviction que cette initiative renforcera davantage les relations bilatérales et ouvrira de nouvelles opportunités de collaboration.

La réactivation de la ligne maritime Dakar-Praia est donc un pas significatif vers une coopération plus étroite et mutuellement bénéfique entre le Sénégal et le Cap-Vert. Elle témoigne de l’engagement des deux gouvernements à explorer de nouvelles avenues pour renforcer leur partenariat et favoriser le développement régional.

Barthélémy Dias élu Vice-Président Secrétaire Général de l’AIMF : un sommet en diplomatie urbaine

Barthélémy Dias, le Maire de Dakar, a récemment atteint de nouveaux sommets dans le domaine de la diplomatie urbaine en étant élu Vice-Président Secrétaire Général de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) lors du 44ème congrès tenu du 22 au 24 mai 2024. Cette élection témoigne de la reconnaissance de ses pairs pour son engagement et sa vision pour les villes francophones.

Dans son discours après l’élection, Barthélémy Dias a exprimé son honneur et sa gratitude envers ses collègues maires pour cette marque de confiance. Il s’est engagé à perpétuer le rayonnement de l’AIMF en Afrique et dans le monde, consolidant ainsi la position de Dakar sur la scène internationale.

Cette nomination prestigieuse vient s’ajouter aux responsabilités déjà assumées par Barthélémy Dias en tant que Vice-Président du Fonds Mondial pour le Développement des Villes (FMDV) et Président de Métropolis. Son rôle crucial dans la promotion de la coopération internationale entre les grandes villes est ainsi renforcé.

Sous la présidence d’Anne Hidalgo, l’AIMF poursuit son engagement à défendre les intérêts des villes francophones à travers des initiatives pour promouvoir le développement urbain durable et l’échange de bonnes pratiques. L’élection de Barthélémy Dias au poste de Vice-Président Secrétaire Général témoigne de l’engagement continu de l’AIMF dans cette voie.

Cette nouvelle nomination illustre la reconnaissance internationale croissante de la ville de Dakar et de son maire, démontrant leur capacité à influencer les politiques urbaines mondiales. Barthélémy Dias est résolu à utiliser cette plateforme pour promouvoir des initiatives bénéfiques pour les villes africaines et au-delà, soutenant ainsi le développement urbain durable et inclusif.

Le président Bassirou Diomaye Faye en visite en Guinée du 24 au 25 mai

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, poursuit sa série de voyages diplomatiques en Afrique de l’Ouest. Après des visites fructueuses en Mauritanie, en Côte d’Ivoire et en Gambie, le président Faye se rendra en Guinée pour une visite officielle de deux jours.

Selon les informations fournies par la présidence guinéenne, cette visite revêt un caractère officiel axé sur le travail et l’amitié entre les deux nations. Le président Faye séjournera à Conakry du 24 au 25 mai 2024, où il rencontrera son homologue guinéen, le colonel Mamady Doumbouya.

Cette rencontre entre les deux chefs d’État offre une opportunité précieuse de renforcer les liens bilatéraux et de discuter des questions régionales et internationales d’intérêt commun. Les domaines de coopération potentiels pourraient inclure le commerce, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la promotion de la stabilité régionale.

La visite du président Faye en Guinée témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la consolidation des relations fraternelles avec ses voisins et sa volonté de contribuer à la paix et au développement dans la sous-région ouest-africaine.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Le 21 mai, l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Michael Raynor, a rencontré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, pour une discussion chaleureuse et productive. Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts continus visant à renforcer le partenariat entre les deux nations.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont exploré diverses avenues pour approfondir leur coopération bilatérale. Les discussions ont porté sur des questions clés telles que l’augmentation de la prospérité économique, le renforcement de la sécurité et la promotion d’un avenir radieux pour les peuples sénégalais et américain.

L’ambassadeur Raynor a réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal. « Nous restons déterminés à soutenir nos partenaires sénégalais dans leurs efforts pour accroître la prospérité, renforcer la sécurité et assurer un avenir brillant pour tous, » a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé son appréciation pour le soutien constant des États-Unis et a souligné l’importance de cette relation stratégique pour le développement du Sénégal. Il a également partagé sa vision pour un partenariat encore plus solide et mutuellement bénéfique.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux nations de renforcer leur collaboration dans divers domaines, notamment économique, sécuritaire et social. Elle ouvre également la voie à de nouvelles initiatives qui bénéficieront directement aux populations des deux pays.

Les États-Unis et le Sénégal continuent de démontrer, par des actions concrètes, leur engagement à construire un partenariat solide et durable, en faveur de la paix, de la stabilité et du développement.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko
Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Ousmane Sonko rencontre l’ambassadrice de France au Sénégal pour renforcer les liens bilatéraux

Dans un contexte marqué par la controverse suscitée par la visite de Jean Luc Mélenchon à Dakar, Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a reçu l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages.

La diplomate a rendu publique cette rencontre via son compte officiel. Elle a exprimé son honneur d’avoir eu l’opportunité de rencontrer pour la première fois le Premier Ministre sénégalais. Christine Fages a déclaré que cette réunion a été caractérisée par un échange constructif et prometteur, visant à renforcer et à revitaliser le partenariat entre le Sénégal et la France.

Cette rencontre entre Ousmane Sonko et l’ambassadrice de France souligne l’importance du dialogue et de la coopération entre les deux pays malgré les tensions récentes. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines d’intérêt mutuel.

Visite conjointe des Ministres Sénégalais et Mauritanien au chantier du Pont de Rosso

Ce vendredi 17 mai 2024, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal, et son homologue de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Aly Ould Sidi Mohamed, ont effectué une visite conjointe sur le chantier de construction du Pont de Rosso. Cette initiative fait suite aux instructions des deux chefs d’États, consécutivement à la visite en Mauritanie de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

Accompagnés de leurs principaux collaborateurs, les deux ministres ont pu constater de visu le niveau d’avancement du chantier, qui a été jugé peu satisfaisant. Cette inspection a permis aux ministres de rencontrer les parties prenantes, d’identifier les contraintes et difficultés rencontrées, et de mieux comprendre les raisons du retard.

En réponse aux problèmes identifiés, les ministres ont donné des instructions claires à l’Unité de Gestion du Projet (UGP). L’Entreprise Poly Changda, responsable des travaux, a été sommée de se mobiliser conformément aux dispositions contractuelles pour achever le pont d’ici juillet 2026. Pour garantir une meilleure gestion du projet, un mécanisme de suivi rapproché sera mis en place. Ce plan d’action, que l’entreprise devra fournir sous quinzaine, vise à corriger l’énorme retard accumulé.

Les ministres ont réaffirmé l’intérêt stratégique et l’importance capitale de ce projet pour les deux nations. Le Pont de Rosso symbolise non seulement l’intégration régionale, mais aussi un lien fort entre le Sénégal et la Mauritanie, deux pays frères au destin commun. Cette infrastructure est cruciale pour améliorer les échanges commerciaux, faciliter la mobilité des populations et générer des impacts socio-économiques positifs importants.

Enfin, les ministres ont exhorté l’administration, l’Unité de Gestion du Projet et la mission de contrôle à renforcer leur engagement et à travailler en étroite collaboration pour assurer une mise en œuvre diligente et sans faille des travaux. Ils ont insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles pour que le projet soit finalisé dans les délais impartis, soulignant que la réussite de ce projet est essentielle pour le développement socio-économique des deux pays.

Ousmane Sonko : La souveraineté ‘’est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères’’

Lors d’une conférence à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Ousmane Sonko, leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a exprimé de manière catégorique la volonté du Sénégal de préserver sa souveraineté en mettant fin à la présence de bases militaires étrangères sur son sol. Cette déclaration intervient dans un contexte de débats sur l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe, abordé en présence de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI).

Ousmane Sonko a clairement articulé sa vision d’un Sénégal pleinement souverain, déclarant : « La volonté du Sénégal de disposer de lui-même est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères ». Cette position soulève des interrogations sur les implications pour les accords de défense en cours, bien que Sonko ait précisé que sa position ne vise pas à remettre en cause ces accords signés avec des nations telles que les États-Unis et la Grande-Bretagne.


La conférence, qui a vu la participation enthousiaste de centaines d’étudiants, a été l’occasion pour Sonko de critiquer la présence continue des bases militaires françaises au Sénégal, plus de six décennies après l’indépendance du pays. Il a interrogé les motivations derrière cette présence et son impact sur l’indépendance et la souveraineté nationale.


La question des bases militaires françaises au Sénégal n’est pas nouvelle. En 2010, l’ancien président Abdoulaye Wade avait annoncé la reprise des bases militaires françaises par le Sénégal. Toutefois, cette annonce n’a jamais été concrétisée par un retrait définitif des troupes françaises. Actuellement, environ 350 soldats français sont déployés au Sénégal, une présence que Sonko juge disproportionnée par rapport aux besoins de défense nationale.


La position ferme de Sonko sur ce sujet a été accueillie par des acclamations, soulignant un soutien populaire significatif. En insistant sur le fait que les accords de défense ne nécessitent pas une présence militaire étrangère substantielle, Sonko propose une réévaluation des relations militaires internationales du Sénégal. « On peut avoir des accords de défense, sans que cela ne justifie que le tiers de la région de Dakar soit occupé par des garnisons étrangères », a-t-il affirmé, mettant en lumière une vision de souveraineté alignée avec des partenariats stratégiques mais sans occupation militaire.


La visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, à l’invitation de Pastef, renforce le dialogue sur les relations post-coloniales entre l’Afrique et l’Europe. Mélenchon, lors de cette visite de quatre jours, engage également des discussions sur des thèmes similaires, ce qui souligne l’importance croissante de réexaminer les relations historiques et actuelles entre les deux continents.


Le discours d’Ousmane Sonko à Dakar marque une étape importante dans le débat sur la souveraineté et la présence militaire étrangère en Afrique. En soulignant la nécessité de réévaluer les accords de défense et la présence militaire étrangère, Sonko appelle à une souveraineté complète et à une indépendance véritablement respectée. Cette prise de position pourrait influencer les politiques futures du Sénégal et des autres nations africaines confrontées à des situations similaires.

LEDAKAROIS

Jean-Luc Mélenchon : « Le Sénégal fait figure de modèle, d’espérance, de ligne d’horizon »

Ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise (LFI), a pris part aux « Vendredis de SupdeCo », une tribune dédiée à l’exploration de la démocratie à travers divers prismes. Lors de cette intervention, il a loué le Sénégal comme un exemple d’espérance démocratique, mettant en lumière l’importance de la mobilisation populaire et de la démocratie pour engendrer des changements sociaux durables.

Devant une audience captivée, Mélenchon a souligné : « Le Sénégal, quoique chacun d’entre vous puisse penser des événements qui s’y déroulent en cette heure, fait figure de modèle, d’espérance, de ligne d’horizon ». Ses propos ont résonné comme une reconnaissance du parcours démocratique du Sénégal malgré les défis actuels, positionnant le pays comme une référence pour d’autres nations en quête de stabilité et de progrès démocratique.

Mélenchon a insisté sur l’importance de la révolution citoyenne et de la mobilisation populaire, qu’il considère comme essentielles pour tout changement social significatif. Il a affirmé que ces mouvements doivent être ancrés dans les principes de liberté et de démocratie pour être légitimes et efficaces. « La révolution citoyenne et la mobilisation populaire sont justes lorsqu’elles sont menées sous les mots d’ordre de liberté et de démocratie », a-t-il déclaré.

L’ancien candidat à la présidentielle française a plaidé en faveur de l’usage exclusif des moyens démocratiques, particulièrement les élections, pour accomplir des réformes sociales. « Oui, la révolution citoyenne peut aboutir à des résultats satisfaisants si elle passe par la démocratie, c’est-à-dire les bulletins de vote », a-t-il affirmé. Mélenchon a rejeté les alternatives violentes, les qualifiant d’illusions incapables de produire des résultats durables.

Mélenchon a mis en garde contre les coups d’État et les violences armées, soulignant leur tendance à dégénérer en chaos et à ne pas produire de progrès durables. « Les coups d’État progressistes ne restent pas longtemps progressistes. Les violences armées de guérilla urbaine restent peu de temps des guérillas et dégénèrent très vite en tuerie », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que seule la voie démocratique est praticable pour atteindre des objectifs de changement social.

Reconnaissant les défis de la démocratie, Mélenchon a toutefois souligné sa supériorité par rapport aux autres formes de lutte. « Bien sûr, la démocratie est compliquée, difficile à mener, à organiser, à vouloir. Mais ne croyez pas, elle est plus facile que de gagner un combat armé. Quand vous n’avez pas les armes ou quand vous avez les mauvaises ou quand ceux que vous affrontez en ont davantage », a-t-il expliqué.

Jean-Luc Mélenchon, à travers son discours, a réaffirmé sa conviction que la démocratie, malgré ses complexités, reste le meilleur moyen d’instaurer un changement social durable et significatif. En citant le Sénégal comme un modèle de démocratie, il a encouragé l’adoption et la défense des valeurs démocratiques, en écartant les voies de la violence et des coups d’État. Son appel à une mobilisation populaire pacifique et à l’utilisation des moyens démocratiques résonne comme un rappel de l’importance de la participation citoyenne dans la construction d’un avenir stable et prospère.

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