Trafic de Cocaïne : Pape Abdoulaye Seck et complices envoyés en prison

Dans une affaire qui secoue le Sénégal, Pape Abdoulaye Seck et plusieurs de ses complices présumés ont été placés sous mandat de dépôt par le juge du troisième cabinet près du tribunal de Dakar. Cette décision intervient après trois retours de parquet et une réquisition du procureur de la République pour l’ouverture d’une information judiciaire.

Les Accusations

Les personnes inculpées sont Pape Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, ainsi que Sylvain Bathiapara Mendy, Assainies Alain Diatta, Ousmane Camara, Amadou Diam Ndoye et Pathé Gueye. Elles sont accusées d’association de malfaiteurs en vue d’importation de cocaïne dans le cadre d’un trafic organisé en groupe criminel, de blanchiment de capitaux et de détention d’arme à feu automatique sans autorisation.

Les Développements de l’Enquête

Selon les informations obtenues par Seneweb, l’enquête a révélé des éléments incriminants impliquant les accusés dans un réseau international de trafic de drogue. Le procureur de la République a décidé de requérir le mandat de dépôt contre les suspects, soulignant la gravité des accusations et le risque potentiel de fuite.

Le juge du troisième cabinet a suivi cette réquisition et a ordonné l’incarcération des prévenus en attendant la suite des investigations et leur éventuel procès. Cette décision marque une étape significative dans cette affaire hautement médiatisée, qui attire l’attention du public en raison des personnalités impliquées.

Réactions et Implications

La nouvelle de l’incarcération de Pape Abdoulaye Seck et de ses complices présumés a suscité des réactions diverses dans le pays. Certains saluent la fermeté des autorités judiciaires dans la lutte contre le trafic de drogue, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant l’implication de figures proches de l’ancien Premier ministre.

Idrissa Seck, père de Pape Abdoulaye Seck, n’a pas encore fait de déclaration publique sur cette affaire. Toutefois, des observateurs politiques estiment que cette affaire pourrait avoir des répercussions sur sa carrière et son image publique.

Les Prochaines Étapes

L’ouverture de l’information judiciaire permettra d’approfondir les investigations et de déterminer le rôle exact de chacun des accusés dans ce réseau de trafic de drogue. Les enquêteurs devront également examiner les allégations de blanchiment de capitaux et de possession illégale d’armes à feu.

Les accusés restent présumés innocents jusqu’à preuve du contraire, et leur défense aura l’occasion de présenter ses arguments lors des prochaines étapes judiciaires. Le tribunal de Dakar devra également statuer sur les conditions de détention des prévenus en attendant leur procès.

Cette affaire de trafic de cocaïne impliquant Pape Abdoulaye Seck et ses complices présumés met en lumière les défis auxquels le Sénégal est confronté dans la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de drogue. Les autorités judiciaires, en ordonnant le placement sous mandat de dépôt des accusés, montrent leur détermination à poursuivre les responsables de tels crimes et à protéger l’intégrité du système judiciaire sénégalais. Les prochains développements de cette affaire seront scrutés de près par l’opinion publique et les observateurs internationaux.

Affaire de chantage au Palais de justice de Dakar : Aisha Fatty accusée de collecte illicite de données personnelles et distribution d’images intimes

Au cœur du Palais de justice de Dakar, l’affaire opposant Aisha Fatty à son ex-petit ami Abdoulaye Thiam, patron de Computer Land, a captivé l’attention des juges et des observateurs. Accusée de collecte illicite de données personnelles et de distribution d’images contraires aux bonnes mœurs, Aisha Fatty a comparu devant le tribunal des flagrants délits.

Selon les faits rapportés, Abdoulaye Thiam aurait reçu des images compromettantes de lui-même le 13 juin 2023, suscitant l’enquête de son ami Samaké. Celui-ci aurait identifié Aisha Fatty comme la responsable de ces envois, menant ainsi à son arrestation par les autorités sénégalaises.

Au tribunal, Aisha Fatty a nié les accusations portées contre elle, affirmant que les échanges d’images intimes faisaient partie de leur relation il y a deux ans. Cependant, la présidente de la séance a rappelé des déclarations antérieures où il était question de chantage potentiel à l’encontre d’Abdoulaye Thiam.

Le représentant du ministère public a interrogé Aisha Fatty sur son refus de coopérer lors de l’exploitation de son téléphone portable. Bien qu’elle ait déclaré ne pas s’y être opposée, elle aurait refusé de fournir son mot de passe, suscitant ainsi des interrogations supplémentaires sur son implication dans l’affaire.

Face à ces éléments, le parquet a demandé le renvoi de l’affaire afin d’obtenir et d’exploiter le téléphone portable d’Aisha Fatty. Malgré l’opposition des avocats de la défense, la présidente de la séance a accordé cette demande, fixant la prochaine audience au vendredi 31 mai.

Cette affaire met en lumière les enjeux croissants liés à la protection des données personnelles et à l’utilisation abusive des nouvelles technologies dans le domaine des relations personnelles. Le verdict final restera en suspens jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire complexe et troublante.

Les Assises de la Justice : Une initiative cruciale pour la modernisation du système judiciaire Sénégalais

La convocation des Assises de la justice démontre l’engagement ferme du gouvernement sénégalais à renforcer le rôle du pouvoir judiciaire dans le pays. C’est ce qu’a souligné Ousmane Diagne, ministre de la Justice, garde des Sceaux, lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS) à Dakar.

Objectifs Ambitieux

L’événement, prévu pour être présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, vise à examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire sénégalais. Il a pour objectif d’identifier les dispositions légales et réglementaires à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre de solutions appropriées. Parmi les principaux objectifs figurent :

  • La modernisation du système judiciaire : L’institution de plateformes dématérialisées et l’amélioration des procédures visent à rendre le système judiciaire plus efficace et accessible.
  • La réforme du régime de privation de liberté : Les discussions porteront sur un cadre juridique plus encadré pour garantir des conditions de détention conformes aux normes internationales et une préparation à la réinsertion sociale des détenus.
  • La protection des droits des magistrats : La mise en place d’un système transparent pour la gestion de la carrière des magistrats est prévue pour garantir leur indépendance et leur impartialité.
  • L’amélioration de la gestion financière : La mise en place d’un régime financier autonome pour les cours d’appel vise à garantir une administration judiciaire efficace et transparente.

Un Dialogue Inclusif

Les Assises de la justice se veulent un cadre inclusif, réunissant toutes les parties prenantes impliquées dans le système judiciaire. Cela comprend les institutions constitutionnelles, les professionnels de la justice, les organisations de la société civile, les médias, les collectivités territoriales, les autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Processus de Consultation Structuré

Le processus de consultation sera structuré autour de commissions et de sous-commissions spécialisées dans divers aspects de la réforme judiciaire. Ces groupes travailleront à l’identification des défis et à la formulation de recommandations concrètes pour améliorer le fonctionnement de la justice au Sénégal.

Perspectives Futures

Les conclusions des Assises de la justice fourniront une feuille de route pour les réformes judiciaires à venir. La participation de divers acteurs et l’accent mis sur l’inclusivité garantissent que les solutions proposées refléteront les besoins et les aspirations de la population sénégalaise.

Les Assises de la justice représentent une étape cruciale dans le processus de modernisation et de renforcement de l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Le Gouvernement avance sur le texte relatif aux lanceurs d’alerte, selon le Ministre de la Justice

Le gouvernement sénégalais est très avancé dans la rédaction d’un texte visant à protéger les lanceurs d’alerte, a annoncé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Cette déclaration intervient en prélude des Assises de la justice prévues pour mardi prochain.

Progrès Significatifs

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a confirmé les progrès notables dans l’élaboration de ce projet de loi crucial. ‘’On est très en avance, on a beaucoup travaillé sur ce texte portant sur les lanceurs d’alerte et évidemment chaque chose en son temps, mais je peux vous assurer que nous avons déjà rédigé un texte dans ce sens qui sera soumis à l’appréciation du Président de la République qui décidera de la suite à lui accorder’’, a-t-il déclaré.

Directive Présidentielle

Le 17 avril dernier, lors d’un conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait demandé au ministre de la Justice de finaliser avant le 15 mai 2024 un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Cette demande fait écho à l’engagement du chef de l’État de renforcer la transparence et l’intégrité au sein de l’administration publique, un sujet qu’il avait abordé lors de son premier discours à la Nation le 3 avril 2024.

Importance des Lanceurs d’Alerte

La protection des lanceurs d’alerte est un élément crucial pour assurer la transparence et l’accountability dans la gestion publique. Ces individus jouent un rôle vital en signalant les pratiques illégales ou contraires à l’éthique au sein des institutions. En leur offrant une protection juridique, le gouvernement espère encourager davantage de personnes à signaler les abus sans craindre de représailles.

Perspectives pour les Assises de la Justice

Le lancement des Assises de la justice, prévu pour mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sera une plateforme pour discuter de diverses réformes judiciaires, y compris la protection des lanceurs d’alerte. ‘’La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers’’, a souligné Ousmane Diagne.

La mise en place d’une législation pour protéger les lanceurs d’alerte représente un pas significatif vers la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance au Sénégal. En finalisant ce projet de loi, le gouvernement montre son engagement à renforcer l’intégrité et la responsabilité au sein de l’administration publique, alignant ses actions sur les attentes du président Bassirou Diomaye Faye et des citoyens sénégalais.

Les Assises de la justice fourniront une opportunité précieuse pour discuter de cette initiative et d’autres réformes nécessaires pour améliorer le système judiciaire du pays. Les participants, incluant les professionnels de la justice et les citoyens, auront la possibilité d’exprimer leurs opinions et de contribuer à façonner l’avenir de la justice au Sénégal.

Ousmane Diagne déterminé à améliorer la justice pour la population Sénégalaise

À l’approche des Assises de la justice, prévues à partir de mardi, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a réaffirmé sa détermination à identifier et à remédier aux dysfonctionnements du secteur judiciaire. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer l’efficacité et la transparence de la justice au Sénégal.

Engagement pour une Justice Transparente et Efficace

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a souligné l’importance des Assises de la justice pour évaluer les dysfonctionnements supposés ou réels du système judiciaire et pour proposer des solutions adéquates. « La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations, qui doivent en être les principales bénéficiaires », a-t-il déclaré.

Objectifs des Assises de la Justice

Les Assises de la justice, présidées par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, se tiendront au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Elles auront pour thème « La réforme et la modernisation de la justice ». Le ministre a expliqué que ces assises sont conçues pour être inclusives, permettant à tous les segments de la société de participer et de s’exprimer sur les problèmes et les solutions potentielles concernant le système judiciaire.

Importance de l’Implication Citoyenne

En amont de l’événement, la présidence sénégalaise a lancé la plateforme en ligne Jubbanti (www.Jubbanti.sec.gouv.sn, signifiant « redresser » en wolof) pour recueillir les préoccupations des citoyens. « Il est normal que l’on puisse d’abord identifier les maux de la justice, permettre à tout le monde de donner son avis, parce que la justice, ce n’est pas uniquement l’affaire des magistrats et des professionnels de la justice. Il est normal que la population puisse avoir son mot à dire », a souligné Ousmane Diagne.

Volonté de Réforme et d’Indépendance Judiciaire

Le ministre de la Justice a insisté sur l’importance de doter le système judiciaire des moyens nécessaires pour assurer son indépendance et son efficacité. « On ne peut pas réclamer une justice indépendante sans que les moyens conséquents et concourant à cette fin ne soient mis à disposition », a-t-il affirmé.

Une Justice Réconciliée avec le Peuple

Ousmane Diagne a également évoqué la nécessité de réconcilier la justice avec le peuple sénégalais, en abordant les désaffections passées et en offrant des solutions concrètes. « Il faut juste que tous les participants à ces assises puissent avoir l’opportunité de s’exprimer librement et de façon précise non seulement sur les griefs qu’ils pourraient formuler à l’encontre de la justice et les moyens appropriés pour y parvenir », a-t-il ajouté.

Les Assises de la justice sont ainsi vues comme une étape cruciale pour aborder tous les aspects de la justice sénégalaise sans tabous, et pour établir un dialogue ouvert et constructif entre les citoyens, les professionnels de la justice et les décideurs politiques. En fin de compte, l’objectif est de renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et d’assurer que la justice serve efficacement les intérêts de la population sénégalaise.

Ousmane Diagne déterminé à accomplir sa mission dans l’intérêt de la population

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a exprimé sa ferme détermination à atteindre les objectifs fixés par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, afin de servir au mieux les intérêts de la population sénégalaise. Cette déclaration intervient à la veille du lancement des Assises de la justice, prévu mardi prochain.

Engagement pour une justice au service du peuple

« Je remercie le président de la République de m’avoir fait l’honneur de me porter à la tête du ministère de la Justice. C’est un grand honneur que j’apprécie à sa juste valeur », a déclaré Ousmane Diagne lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS). « J’ai la ferme détermination à faire en sorte que les objectifs qui me sont fixés, les espoirs qui pèsent sur mes épaules quant à l’accomplissement de ma mission, puissent se réaliser au mieux des intérêts de tout le monde, à commencer par la population sénégalaise au nom de laquelle la justice est rendue. »

Un parcours prestigieux au service de la justice

Ousmane Diagne, dont le parcours impressionnant inclut les fonctions d’avocat général à la Cour suprême, de doyen des juges d’instruction, de procureur de la République et de procureur général, est bien placé pour relever les défis auxquels fait face le système judiciaire sénégalais. Son expérience et son expertise sont des atouts précieux pour mener à bien les réformes nécessaires.

Une feuille de route ambitieuse

« La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations qui doivent en être les principales bénéficiaires », a-t-il ajouté.

Ousmane Diagne a souligné que son engagement est de garantir que la justice soit accessible, équitable et efficace pour tous les Sénégalais. Il vise à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire en veillant à ce que les décisions soient rendues de manière transparente et impartiale.

Priorités pour les Assises de la justice

Les Assises de la justice, qui débuteront mardi, offriront une plateforme pour discuter des réformes essentielles et des moyens de moderniser le système judiciaire. Ousmane Diagne est déterminé à utiliser cette opportunité pour recueillir des idées et des suggestions afin de bâtir un système judiciaire plus robuste et réactif.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, s’est engagé à travailler sans relâche pour atteindre les objectifs fixés par le chef de l’État et à garantir que la justice serve pleinement les intérêts de la population sénégalaise. Son parcours distingué et sa détermination à améliorer le service public de la justice augurent bien pour les réformes à venir.

Garde des Sceaux : « Des suites judiciaires objectives aux rapports des organes de contrôle »

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a assuré, vendredi, que les manquements et autres reproches soulevés par la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle feront l’objet de poursuites judiciaires, traitées avec la plus grande objectivité et sans faiblesse.

Engagement ferme pour l’objectivité judiciaire

Dans un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a déclaré : « La plupart des corps de contrôle, à commencer par la Cour des comptes, dans leurs conclusions, ont demandé des poursuites. Il appartiendra aux organes de poursuite, en particulier les services du procureur de la République et du Parquet, d’examiner les rapports au cas par cas, et d’apprécier la suite à donner. »

Les récents rapports de la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle de l’État ont mis en lumière des manquements significatifs dans la gestion des deniers publics. Certains de ces rapports recommandent des poursuites judiciaires contre les personnes impliquées.

Importance de la responsabilité et de l’indépendance judiciaire

Le ministre de la Justice a souligné que la démarche la plus responsable consiste à saisir un juge d’instruction pour chaque cas et à laisser ce dernier décider en toute indépendance de la conduite à tenir. « L’attitude la plus responsable est de laisser au juge de décider de la suite à donner à chaque affaire sans faiblesse et d’une façon tout à fait objective », a-t-il affirmé.

Diagne a insisté sur l’importance de mener ces actions publiques sans risquer de les percevoir comme des règlements de compte. « Il n’y a pas de règlement de comptes. Il faut juste répondre de ses actes. Il faut que les personnes concernées puissent répondre des reproches et griefs qui sont formulés contre elles », a-t-il précisé.

La justice au cœur de la reddition des comptes

Ousmane Diagne a réitéré que la justice, représentée par des magistrats et des juges indépendants, sera chargée de décider de la suite à donner à chaque affaire. « La finalité d’un rapport, dès lors que ses auteurs préconisent des poursuites, ne saurait être que des poursuites qui seront initiées et confiées à des magistrats indépendants expérimentés appelés à décider de la suite à donner et éventuellement des peines à distribuer », a-t-il encore rappelé.

Cette déclaration du ministre de la Justice souligne l’engagement du gouvernement à promouvoir la transparence et la reddition de comptes, tout en garantissant que les procédures judiciaires se déroulent de manière équitable et impartiale. Elle marque également une étape importante dans la lutte contre la mauvaise gestion des deniers publics au Sénégal.

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao placés sous mandat de dépôt : Jugement prévu le 27 Mai

L’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision marque une étape cruciale dans les procédures judiciaires en cours contre eux. Selon les avocats des deux hommes, ils passeront leur première nuit en prison avant leur procès imminent.

Les deux hommes ont été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des accusations graves. Ils sont inculpés pour diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, ainsi que pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

La mise en détention des deux hommes a été ordonnée en attendant leur procès, qui se tiendra en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette procédure accélérée vise à traiter rapidement les infractions jugées manifestes et à apporter une réponse judiciaire rapide.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques et sociales. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à l’égard du président de la République sont particulièrement sensibles, car elles touchent à des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.

Ce cas soulève des questions importantes sur les limites de la liberté d’expression et la protection des institutions politiques au Sénégal. Les procédures en cours et le jugement à venir seront scrutés de près, tant par les défenseurs des droits de l’homme que par les observateurs politiques. Les décisions rendues pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et la perception de la justice au Sénégal.

Le jugement prévu le 27 mai sera un moment clé pour Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ainsi que pour le système judiciaire sénégalais. L’issue de ce procès en flagrant délit pourrait influencer de manière significative le débat sur la liberté d’expression et la gouvernance dans le pays. Les regards seront tournés vers le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, où se jouera une partie importante de cette affaire médiatisée.

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Retour de Parquet pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Déférés ce mercredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) sous l’escorte de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont fait l’objet d’un retour de parquet. Cette information a été confirmée par Me Amadou Sall.

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, célèbre prêcheur, pourraient être présentés au procureur dès demain, jeudi. Les deux hommes sont actuellement détenus pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République.

Les motifs de l’arrestation de l’Imam Ndao incluent des déclarations offensantes concernant le patrimoine foncier du chef de l’État et des liens présumés entre l’activité du parti politique Pastef et des lobbies LGBTQ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Quant à Bah Diakhaté, il est accusé de diffusion de fausses nouvelles en vertu de l’article 255 du Code pénal et d’offense contre le président de la République en vertu de l’article 254 alinéa 2.

Ces arrestations ont suscité de vives réactions et des débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. La suite des événements et les décisions à venir du procureur seront suivies de près par l’opinion publique et les observateurs des droits de l’homme.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette affaire.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao déférés sous escorte de la BIP

L’atmosphère était tendue ce matin au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, où l’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été conduits sous escorte de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP). Les deux hommes, arrêtés par la Division des investigations criminelles (DIC), ont passé la nuit dans les sous-sols du tribunal en attendant leur comparution devant le procureur.

Bah Diakhaté et Cheikh Tidiane Ndao ont été appréhendés par la DIC pour des motifs qui n’ont pas encore été officiellement communiqués. Selon des sources proches de l’enquête, les deux hommes sont accusés d’incitation à la révolte et de discours haineux, des accusations graves qui pourraient entraîner des peines sévères si elles sont confirmées.

Ce matin, sous haute sécurité, les deux hommes ont été transportés au parquet. La Brigade d’intervention polyvalente, connue pour ses interventions dans des situations à haut risque, a été mobilisée pour assurer leur sécurité et celle du public. L’escorte par la BIP souligne la sensibilité de l’affaire et le risque potentiel de troubles lors de leur transfert.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de Cheikh Tidiane Ndao ont provoqué des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Diakhaté, un activiste républicain connu pour ses prises de position tranchées, et Ndao, un imam influent, sont tous deux des figures publiques ayant une large audience. Leur détention a suscité des débats passionnés sur la liberté d’expression et la responsabilité des leaders d’opinion dans un contexte politique tendu.

Le parquet devrait décider dans les prochaines heures du sort des deux hommes. Ils pourraient être inculpés et placés en détention provisoire en attendant leur procès, ou libérés sous caution en fonction des preuves présentées par les enquêteurs de la DIC. La tension reste palpable autour du tribunal, où des partisans des deux hommes se sont rassemblés pour manifester leur soutien.

Cette affaire illustre les défis actuels liés à la liberté d’expression et à la stabilité politique au Sénégal. Les autorités judiciaires se trouvent face à la délicate tâche de maintenir l’ordre public tout en respectant les droits fondamentaux des individus. Les prochains développements de ce dossier seront scrutés de près, tant par les citoyens sénégalais que par la communauté internationale, attentive à la gestion de cette crise par les institutions sénégalaises.

Dialogue national sur la réforme de la Justice : Les 17 propositions du Forum du justiciable à Bassirou Diomaye Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la tenue d’un dialogue national le 28 mai prochain sur le thème prioritaire de la réforme et la modernisation de la justice. En contribution à cette initiative, le Forum du justiciable a formulé 17 propositions couvrant divers aspects de la justice, notamment les magistrats du siège, le parquet et le Conseil supérieur de la magistrature.

Sur les magistrats du siège :

  • Encadrer le principe d’inamovibilité en définissant l’intérim et les justifications du recours à la nécessité de service.
  • Nommer les juges d’instruction par décret plutôt que par arrêté du ministre de la Justice.

Sur le parquet :

  • Subordonner l’affectation des magistrats du parquet à l’avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature ou à sa propre nomination.
  • Limiter le pouvoir d’injonction du Garde des Sceaux à l’élaboration de circulaires générales pour la politique pénale.
  • Établir une loi limitant les instructions du ministre de la Justice aux magistrats du parquet à des directives générales, sans implication dans les affaires individuelles.
  • Interdire explicitement les ordres de non-poursuites.

Sur le Conseil supérieur de la Magistrature :

  • Maintenir la présence symbolique de l’exécutif au sein du conseil tout en attribuant le pouvoir de proposition des nominations des magistrats aux membres du Conseil plutôt qu’au ministre de la Justice.
  • Instaurer un système transparent de publication des postes vacants et de nomination basée sur des critères objectifs.
  • Supprimer la consultation à domicile prévue par la loi.
  • Réduire à deux les membres de droit : le Premier Président de la Cour Suprême et le Procureur général.
  • Inclure des personnalités extérieures au Conseil supérieur de la Magistrature pour leur expertise et neutralité.

Sur les longues détentions préventives :

  • Instaurer un juge de la détention et des libertés pour statuer sur la mise en détention provisoire et les demandes de mise en liberté.
  • Recruter davantage de magistrats et fournir des moyens financiers et matériels aux cabinets d’instruction.
  • Limiter la durée de la détention provisoire en matière criminelle à deux ans.
  • Favoriser le contrôle judiciaire pour les personnes présentant des garanties de représentation en justice.
  • Assurer l’autonomie budgétaire des juridictions.

Le bureau exécutif

Affaire Keur Yeurmandé : Les Auditions Bouclées

L’enquête avance rapidement concernant l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Selon le quotidien Les Échos, le dossier est presque clos. Toutes les personnes inculpées ainsi que celles susceptibles d’éclairer l’enquête ont été entendues par le juge d’instruction.

Ndella Madior Diouf, la principale mise en cause, a déposé une nouvelle demande de mise en liberté provisoire, sa deuxième dans ce dossier. Sa première demande ayant été rejetée, elle a attendu la fin des auditions pour se signaler à nouveau au magistrat instructeur, qui rendra son ordonnance après l’avis du Procureur.

Ndella Madior Diouf, placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, est poursuivie pour des chefs d’accusation graves, dont homicide involontaire, complicité dudit chef, exercice illégal de la médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, et obtention illicite de certificats d’inhumation. Ces accusations font suite à des vidéos filmées dans sa pouponnière montrant des bébés victimes de maltraitance.

Son assistant, Cheikh Tidiane Ndiaye, son gardien, Djiby Sow, et un animateur, El Hadji Sène, ont également été inculpés et envoyés en prison pour avoir clandestinement enterré des bébés décédés dans la pouponnière.

L’affaire Keur Yeurmandé a soulevé une vive indignation et une grande attention médiatique au Sénégal, mettant en lumière des pratiques inacceptables et des violations graves des droits des enfants. Le juge d’instruction, après avoir entendu toutes les parties, va bientôt prendre une décision sur la demande de mise en liberté provisoire de Ndella Madior Diouf, marquant une étape importante dans ce dossier complexe et sensible.

Assises de la Justice : L’UMS tient une Assemblée Générale Extraordinaire

En préparation des assises de la justice prévues pour le 28 mai 2024, l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) a tenu une assemblée générale extraordinaire ce week-end. Cette réunion, qui s’est déroulée à huis clos, a eu lieu dans la salle 4 du palais de justice de Dakar.

Selon des sources de Seneweb, cette rencontre était centrée sur l’examen des nombreux défis auxquels le secteur de la justice est confronté. Les magistrats ont profité de cette occasion pour discuter en profondeur des problèmes structurels et fonctionnels qui affectent leur domaine. Les points soulevés lors de cette assemblée générale seront portés à l’ordre du jour des assises de la justice.

La nature confidentielle de cette réunion souligne l’importance et la sensibilité des sujets abordés. Les échanges ont permis aux magistrats de partager leurs préoccupations et d’élaborer des propositions concrètes pour améliorer le système judiciaire sénégalais.

Les assises de la justice visent à réunir les principaux acteurs du secteur judiciaire afin de débattre des réformes nécessaires. Elles offriront une plateforme pour aborder les questions critiques telles que l’indépendance de la justice, la transparence des procédures, et l’efficacité du service judiciaire.

Cette assemblée générale extraordinaire de l’UMS marque une étape importante dans la préparation des assises de la justice. Les discussions tenues à huis clos montrent la détermination des magistrats à aborder les défis du secteur et à contribuer à la mise en place de réformes significatives. Les résultats de ces discussions seront cruciaux pour orienter les débats lors des assises de la justice.

Fonds COVID-19 : Dix hauts responsables accusés de gestion frauduleuse envoyés au procureur

Ce mercredi 15 mai, lors du Conseil des ministres, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a abordé l’évolution du dossier judiciaire concernant les irrégularités signalées par la Cour des comptes dans la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19. Un rapport publié à la fin de l’année 2022 avait révélé de nombreuses anomalies, conduisant le Procureur de la République, Amady Diouf, à annoncer l’ouverture d’enquêtes pour des cas présumés de « corruption et d’abus de fonction » le 6 février 2023.

Malgré plus d’un an d’investigations, peu de progrès avaient été communiqués au public, suscitant des interrogations quant à l’état réel des procédures. L’intervention du ministre Ousmane Diagne marque une étape potentielle dans ce dossier, qui semblait jusqu’alors en stagnation. Les autorités actuelles, en charge depuis la fin de l’administration de Macky Sall, sont déterminées à faire progresser cette enquête, souvent commentée par l’opposition désormais au pouvoir.

Liste des dix personnes dont le dossier a été envoyé au procureur de la République :

Rokheya DIAGNE – Responsable du Laboratoire national de Santé publique (LNSP). Accusée de faute de gestion pour avoir accordé des gratuités sur des tests PCR sans y être habilitée, causant un préjudice de 4 274 004 FCFA. Elle n’a pas fourni les pièces justificatives pour une commande de 7 595 000 FCFA passée auprès de l’IRESSEF pour le traitement d’échantillons.

Lamine DIALLO – Comptable sortant de l’établissement public de santé de niveau 1 de Kaffrine. Accusé de défaut de production des pièces justificatives pour des dépenses liées à la COVID-19 d’un montant de 45 000 000 FCFA.

Ndiamé NDIAYE – Directeur du Fonds d’Impulsion de la Microfinance. Accusé de faute de gestion pour non-justification de l’utilisation de 11 191 532 FCFA des fonds Force Covid-19.

Alassane DIALLO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère des Mines et de la Géologie. Accusé de faute de gestion pour avoir payé la construction d’une unité gravimétrique non réalisée. Il a fourni des documents jugés insuffisants par la Cour des comptes.

Ousseynou NGOM – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de dépenses de 36 147 500 FCFA, utilisant les mêmes pièces justificatives pour diverses dépenses.

Ndèye Aminata LOUM NDIAYE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, et Moustapha DIOP, gestionnaire du compte bancaire « fonds d’appui à la petite et moyenne entreprise » ouvert à la BOA. Accusés d’irrégularités dans le paiement de 2 500 000 000 FCFA pour des masques.

Djiby DIAKHATE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de 53 233 300 FCFA.

Mouhamadou SENE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Jeunesse. Accusé de surfacturation de 41 217 580 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

Madeleine Suzane LO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Accusée de surfacturation de 805 000 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

Aliou SOW – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement sortant du Ministère du Développement Communautaire, de l’Équité sociale et territoriale. Accusé de surfacturation de 2 749 927 498 FCFA pour du riz.

    Ces nominations témoignent de la détermination des autorités à poursuivre les responsables des irrégularités et à renforcer la transparence dans la gestion des fonds publics.

    Arrestation du fils d’Idrissa Seck pour trafic de drogue : Un coup dur pour la famille et la politique sénégalaise

    L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’éminent homme politique sénégalais Idrissa Seck, pour trafic international de drogue, a secoué le pays et révélé les profondes ramifications de la criminalité dans la société sénégalaise. Cette affaire, qui a éclaté avec fracas, met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités dans leur lutte contre le trafic de drogue et d’autres activités criminelles.

    La nouvelle de l’arrestation d’Abdoulaye Seck a été accueillie avec stupéfaction et consternation par l’opinion publique sénégalaise. En tant que fils d’une figure politique influente, son implication présumée dans un réseau de trafic de drogue a ébranlé les fondements de la confiance du public dans les élites politiques et sociales du pays.

    Selon les informations rapportées par les médias locaux, Abdoulaye Seck aurait été appréhendé en possession de 18 kg de cocaïne lors d’une opération conjointe menée par l’Ocrtis et les forces de sécurité dans plusieurs régions du pays, notamment Dakar, Kaolack et Mbour. Cette saisie spectaculaire a mis en lumière l’ampleur du trafic de drogue et la sophistication des réseaux criminels qui opèrent au Sénégal.

    L’arrestation d’Abdoulaye Seck risque de porter préjudice à la réputation politique d’Idrissa Seck et de son parti, Rewmi. En effet, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques dans la préservation de l’intégrité de leur famille et dans la lutte contre la criminalité. Elle soulève également des questions sur la responsabilité et la transparence des élites politiques dans la gestion des affaires publiques.

    Cette affaire rappelle l’urgence pour les autorités sénégalaises de redoubler d’efforts dans la lutte contre le trafic de drogue et autres formes de criminalité. Il est impératif de renforcer les capacités des forces de sécurité, d’améliorer la coordination entre les différentes agences chargées de l’application de la loi et de garantir un système judiciaire efficace et équitable pour tous les citoyens.

    L’arrestation d’Abdoulaye Seck pour trafic de drogue représente un moment de vérité pour la société sénégalaise. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités dans la lutte contre la criminalité et souligne l’importance de l’intégrité et de la responsabilité des élites politiques dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays.

    Tribunal de Grande Instance de Mbour : Une femme arrêtée avec 400 g de chanvre indien, accusée de piège par la maîtresse de son mari

    Une restauratrice, Mamy Guèye, a été interpellée par la police avec 400 g de chanvre indien, et elle a choisi de pointer du doigt la maîtresse de son mari, l’accusant d’avoir orchestré un piège contre elle. L’affaire a été portée devant le tribunal de grande instance de Mbour lors d’une audience des flagrants délits.

    Lors de son passage devant le juge, Mamy Guèye a relaté une série d’événements tumultueux impliquant la maîtresse de son mari. Elle a expliqué avoir surpris son mari avec cette femme sur leur lit et s’être battue avec elle. La maîtresse aurait alors proféré des menaces à son encontre. Plus tard dans la soirée, un sachet de chanvre indien aurait été jeté dans la cour de la maison, que la fille de Mamy Guèye aurait découvert. Lorsqu’elle examinait le contenu du sachet, la police est intervenue et l’a surprise avec le sachet en main.

    Cependant, Mamy Guèye nie toute implication dans le trafic de drogue, affirmant ne fumer que des cigarettes et non du chanvre indien. Malgré cela, elle a été condamnée à un mois de prison ferme après des débats d’audience.

    Les circonstances de cette affaire soulèvent des questions sur la rivalité entre les deux femmes et les conséquences tragiques qui en ont découlé.

    Tentative d’Homicide à Dakar : Confrontation de Témoignages au Tribunal

    Une affaire délicate de tentative d’homicide volontaire opposant le tailleur L. D. à la dame de 75 ans A. Nd a retenu l’attention de la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Après trois heures d’audience, la cour se prépare à rendre son verdict le 21 mai prochain, mettant ainsi fin à un chapitre controversé qui a secoué la communauté.

    Les événements présumés remontent au 3 février 2021, lorsque A. Nd accuse L. D. d’être venu chez elle pour régler des cotisations en retard pour une tontine, avant de l’agresser violemment avec un couteau et de lui dérober de l’argent. Les blessures infligées ont conduit A. Nd à une incapacité temporaire de travail.

    Cependant, les versions des événements divergent radicalement. Alors qu’A. Nd affirme avoir été attaquée sans provocation après avoir simplement demandé l’argent dû, L. D. soutient que son geste était une réponse à des avances sexuelles non désirées de la part de la plaignante.

    La complexité de l’affaire réside dans le fait qu’il s’agit essentiellement d’un témoignage contre un autre, sans preuves tangibles pour étayer les allégations de l’une ou l’autre des parties. Le procureur a requis une requalification des faits en coups et blessures volontaires, mais a également souligné qu’il serait difficile de prouver une tentative d’homicide volontaire sans intention manifeste de tuer.

    L. D. risque une peine de cinq ans de prison ferme, bien que le procureur ait admis que la situation aurait pu être bien pire si l’accusé avait réellement eu l’intention de tuer. Cette reconnaissance soulève des questions sur la crédibilité des témoignages et la véritable nature des événements qui se sont déroulés ce jour-là.

    La décision finale de la cour le 21 mai prochain apportera des réponses cruciales à ces questions et déterminera le sort de L. D., tout en offrant un éclairage sur les circonstances exactes de cet incident troublant qui a ébranlé la communauté de Dakar.

    Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

    Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

    La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

    Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

    Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

    Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

    Deux hommes condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un jeune berger à Louga

    La chambre criminelle de Louga a prononcé une sentence sévère à l’encontre de MM. Adama Ba et Gorgui Sow, les condamnant à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du jeune berger Birame Sow, âgé de 25 ans. En plus de cette peine, ils ont été condamnés à verser une amende de dix millions de francs chacun à la partie civile, représentée par le père de la victime.

    Les faits tragiques se sont déroulés dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 août 2021, au village de Loumeul Doki, situé dans la commune de Boulal, département de Linguère. Birame Sow a été sauvagement agressé à coups de coupe-coupe par les deux bergers, Adama Ba et Gorgui Sow, alors qu’il se trouvait dans sa chambre en compagnie de sa femme et de ses enfants.

    Grièvement blessé à la tête, au ventre et à la cuisse, Birame Sow a été transporté en urgence à l’hôpital Magatte Lô de Linguère, mais ses blessures se sont avérées mortelles, et il est décédé peu de temps après son admission. Avant de rendre l’âme, il aurait identifié ses agresseurs aux enquêteurs, ce qui a conduit à leur arrestation et à leur placement en garde à vue à la brigade de Dahra.

    Les accusés ont comparu devant le parquet de Louga le samedi 21 août, où ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Cependant, ils ont plaidé qu’ils n’avaient pas eu l’intention de tuer la victime. Malgré leurs déclarations, la justice a rendu son verdict, considérant la gravité des actes commis et la perte tragique de la vie de Birame Sow.

    Ndella Madior Diouf va demander une liberté provisoire : Les développements judiciaires en cours

    La situation judiciaire de Ndella Madior Diouf et des autres prévenus continue d’évoluer, suscitant un intérêt croissant. Actuellement détenue à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6, Ndella Madior aspire à retrouver sa liberté.

    Le mercredi 8 mai, Ndella Madior Diouf et 15 autres prévenus ont comparu devant le juge d’instruction pour discuter du fond du dossier les concernant. Me Aboubacry Barro, avocat de Ndella Madior Diouf, a annoncé son intention de déposer une demande de mise en liberté provisoire pour sa cliente ce vendredi 10 mai.

    Rappelons que Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière de Keur Yermandé, a été placée sous mandat de dépôt le jeudi 28 décembre dernier. Elle est accusée de plusieurs chefs d’accusation, notamment de traite de personnes, d’exercice illégal de la fonction de médecin, de privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, de mise en danger de la vie d’autrui, de non-assistance à personne en danger et d’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.

    Cette affaire a suscité une grande attention médiatique et publique en raison de sa complexité et de ses implications graves. La demande de liberté provisoire de Ndella Madior Diouf marque une étape importante dans ce processus judiciaire en cours, alors que la vérité et la justice sont recherchées dans cette affaire délicate.

    Affaire Cheikh Yérim et l’ex-capitaine Touré : Verdict du Tribunal de Dakar

    Le rideau est tombé sur l’affaire qui a secoué les milieux médiatiques et juridiques, opposant le journaliste Cheikh Yérim Seck, Xavier Pryen, Directeur général des Éditions Harmattan, et l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré. Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict ce mercredi 8 mai, mettant ainsi fin à un chapitre tumultueux de cette saga judiciaire.

    Le juge, après avoir délibéré publiquement et contradictoirement à l’égard de la partie civile, a reconnu Xavier Pryen coupable de diffamation et Cheikh Yérim Seck complice de ce chef. Les deux prévenus ont été condamnés à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis. De plus, Seydina Oumar Touré, en tant que partie civile, s’est vu accorder une compensation de 5.000.000 FCFA à titre de dommages et intérêts pour préjudices.

    La responsabilité civile des Éditions Harmattan, éditeur du livre contenant les propos diffamatoires, a également été reconnue par le tribunal. Elles devront garantir le paiement de la somme due à Seydina Oumar Touré. En outre, le tribunal a ordonné la publication de sa décision dans trois quotidiens nationaux, aux frais des prévenus, ainsi que la condamnation aux dépens.

    Cette décision marque une victoire pour l’ancien capitaine de la gendarmerie, assisté de son avocat Me Moussa Sarr, qui a su défendre son honneur face aux accusations portées à son encontre dans le livre « Macky Sall face à l’histoire » de Cheikh Yérim Seck. Ce dernier avait notamment mentionné des éléments pouvant incriminer Seydina Oumar Touré, l’accusant d’avoir joué un rôle dans l’affaire opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko.

    Cette affaire met en lumière l’importance du respect de la présomption d’innocence et de la responsabilité dans la diffusion d’informations, en particulier dans le contexte sensible des affaires judiciaires et politiques. Elle souligne également la nécessité pour les médias et les auteurs de travailler avec rigueur et responsabilité dans le traitement des sujets sensibles, afin d’éviter les conséquences dommageables de la diffamation et de la calomnie.

    Bachir Diop, Acteur de « Dérapages », Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

    Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire « Dérapages », a été libéré.

    La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

    En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

    L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

    Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

    Démantèlement d’un réseau d’escroquerie : Le faux Lieutenant de Gendarmerie arrêté

    Au cœur des Parcelles – Assainies, un quartier de Dakar, un individu s’est illustré par une supercherie aussi audacieuse que dangereuse. A. S., électricien en bâtiment de profession, a osé se faire passer pour un officier de la gendarmerie, semant l’illusion et l’escroquerie sur son chemin. Son arrestation révèle un réseau d’escroquerie sophistiqué, impliquant des tentatives d’influence sur des affaires judiciaires moyennant finances.

    Les enquêteurs du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles – Assainies ont découvert un vaste éventail de manigances orchestrées par cet individu. A. S. utilisait son statut présumé de lieutenant de gendarmerie pour infiltrer les commissariats et brigades, s’immisçant dans les affaires judiciaires en cours. Son modus operandi était simple mais efficace : il promettait aux plaignants ou aux mis en cause une issue favorable à leur dossier moyennant paiement.

    L’un de ses exploits a été de soutirer la somme de 500 000 F CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui cherchait à faire disparaître une affaire judiciaire en suspens. Mais ce n’était là qu’un exemple parmi d’autres. A. S. s’est également immiscé dans une affaire d’escroquerie au voyage, où il a tenté d’influencer le cours de l’enquête contre un émigré basé en Turquie, en sollicitant des pots-de-vin pour faire disparaître son nom des registres judiciaires.

    Cependant, la chance a tourné lorsque des preuves accablantes sont parvenues aux oreilles des forces de l’ordre. Des enregistrements vocaux compromettants ont été transmis, mettant en lumière les manigances de l’imposteur. Sans tarder, les autorités sont intervenues et ont arrêté A. S. à Diamalaye.

    Interrogé sur ses agissements, l’électricien en bâtiment a rapidement avoué sa supercherie. Il a reconnu qu’il n’était ni gendarme ni policier, confirmant ainsi les soupçons des enquêteurs.

    Au terme de l’enquête, A. S. a été déféré pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Son arrestation marque une victoire dans la lutte contre la criminalité et rappelle l’importance de la vigilance face aux escrocs sans scrupules.

    Cette affaire souligne également la nécessité d’une coordination efficace entre les forces de l’ordre et les citoyens pour démasquer les imposteurs et préserver la sécurité de tous.

    Nouveau rebondissement à la Cour suprême : Un proche de Ousmane Sonko pressenti pour la présidence

    Dans son édition de ce jeudi, le journal L’AS révèle un possible changement à la tête de la Cour suprême, avec la nomination pressentie du magistrat Bassirou Mbaye, membre du cercle de Ousmane Sonko, au poste de premier président. Cette annonce soulève des questions et des spéculations quant à l’orientation future de la plus haute juridiction du pays.

    Selon les informations rapportées par le journal, Bassirou Mbaye est connu pour sa proximité avec l’actuel Premier ministre, ce qui suscite des interrogations sur les implications politiques de sa nomination à un poste aussi crucial. Cette nomination serait une décision importante, surtout à la lumière des récents rebondissements au sein de la Cour suprême.

    En effet, quelques jours avant la fin de son mandat, l’ancien Président Macky Sall avait désigné Abdoulaye Ndiaye pour succéder à la tête de la Haute juridiction à Ciré Aly Bâ, officiellement en retraite mais toujours en fonction. Cette décision avait été prise à l’issue du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CMS), mais a été annulée par le nouveau président de la Cour suprême, Bassirour Diomaye Faye, dès sa prise de fonction.

    Cette annulation des décrets pris lors du CMS relance donc la course à la succession de Ciré Aly Bâ, ouvrant la voie à de nouveaux acteurs comme Bassirou Mbaye. Cette situation souligne les enjeux politiques et institutionnels entourant la Cour suprême et met en lumière les luttes de pouvoir qui se jouent en coulisses pour influencer sa direction.

    Dans ce contexte, la nomination éventuelle de Bassirou Mbaye à la présidence de la Cour suprême pourrait avoir des répercussions importantes sur le fonctionnement et l’indépendance de l’institution judiciaire. Il est donc crucial de suivre de près l’évolution de cette situation et d’examiner attentivement les implications de telles décisions pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal.

    La Cour des Comptes du Sénégal publie 45 rapports suite aux directives présidentielles

    Dans un élan de transparence encouragé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la Cour des Comptes du Sénégal a publié quarante-cinq rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), qui avait précédemment pris des mesures similaires en réponse aux instructions du président.

    Ces rapports, désormais disponibles au public, visent à offrir une transparence accrue sur la gestion des affaires publiques et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Cependant, la publication a rencontré un obstacle technique, le site Internet de la Cour des Comptes étant actuellement hors service en raison d’un dysfonctionnement. Cela a temporairement empêché les citoyens et les intéressés d’accéder aux documents.

    Les rapports de la Cour des Comptes sont cruciaux pour le contrôle de la gestion financière des institutions publiques et visent à identifier les éventuelles anomalies ou irrégularités. Leur publication est vue comme un pas important vers une gouvernance plus ouverte et responsable.

    Les autorités travaillent activement à résoudre les problèmes techniques pour rendre le site à nouveau accessible, assurant que l’intégrité des données n’est pas compromise. La situation soulève des questions sur la capacité des infrastructures numériques du gouvernement à gérer un volume élevé de trafic ou de données, soulignant la nécessité d’investissements continus dans les technologies de l’information pour soutenir les efforts de transparence.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé son engagement à poursuivre les réformes nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des ressources publiques, en ligne avec sa vision de renforcer l’État de droit et la démocratie au Sénégal. La publication de ces rapports est un exemple concret de cette volonté de gouvernance, même si le chemin vers une transparence totale est semé d’embûches techniques et administratives.

    Anomalies dans la gestion du carburant à la Commune de Louga : La Cour des Comptes pointe des irrégularités

    Dans un rapport récemment publié, la Cour des Comptes a mis en lumière plusieurs anomalies dans la gestion du carburant au sein de la Commune de Louga pour les années de gestion 2015 à 2018. Ce rapport détaille les constatations faites durant la période où M. Moustapha DIOP occupait le poste de Maire, assisté par M. Madické DIENG, Secrétaire municipal.

    L’examen minutieux par la Cour des Comptes a révélé que la gestion des tickets de carburant ne respectait pas les normes établies, notamment la garde des tickets qui n’était pas confiée au comptable des matières. Cette responsabilité était plutôt attribuée au Secrétaire municipal, qui, selon le rapport, redistribuait ensuite le carburant directement aux différents services de la commune.

    De manière préoccupante, il est apparu que le carburant était alloué non seulement aux services de l’État et à divers organes de la commune qui possèdent des véhicules de service, mais aussi à des élus et des agents sans véhicule de service officiel. Cela inclut des adjoints au maire, des conseillers du maire, et des chefs de division, ainsi que des services administratifs et de sécurité sans véhicules attitrés, pour des missions et représentations diverses.

    Le Maire de Louga, lors de l’entretien de clôture de la mission de la Cour le 3 mai 2021, a justifié ces pratiques par la nécessité de couvrir les besoins en déplacement pour les missions assignées aux différents acteurs municipaux. Il a également évoqué l’usage du carburant pour les véhicules de liaison, notamment pour le transport du courrier et des délégations vers d’autres régions, incluant Dakar, ainsi que pour les véhicules utilisés lors des événements religieux locaux tels que les gamous et ziars.

    Malgré ces explications, la Cour des Comptes a conclu que la gestion du carburant à la Commune de Louga n’était pas conforme aux dispositions réglementaires. Ce constat soulève des questions sérieuses sur l’efficacité de la gestion des ressources publiques et appelle à une révision des pratiques pour aligner la commune avec les normes de gestion et de transparence requises.

    La publication de ce rapport par la Cour des Comptes vise non seulement à corriger ces manquements mais aussi à instaurer une discipline financière plus rigoureuse au sein des institutions publiques locales, pour une gestion plus responsable et transparente des ressources.

    Agent de l’IPRES et Complice Condamnés pour Détention de Chanvre Indien

    Au tribunal de grande instance de Fatick, un agent de l’IPRES, identifié sous les initiales P. S., et son complice, I. Nd, ont été jugés en flagrant délit pour détention de chanvre indien. Cette affaire a abouti à leur condamnation à deux ans de prison ferme.

    Lors de leur comparution devant la barre, P. Sarr a affirmé qu’il n’était pas un trafiquant de drogue, mais qu’il livrait la marchandise pour le compte de I. Nd. Il a déclaré avoir été piégé lors de son arrestation alors qu’il effectuait une livraison à P. D., qu’il considérait comme un proche. Selon lui, il ignorait que c’était un stratagème monté avec les forces de l’ordre pour l’appréhender. P. Sarr a également souligné qu’il travaillait à l’IPRES de Fatick et qu’il avait simplement aidé I. Nd dans ses activités sans en tirer profit.

    Son complice, I. Nd, a admis avoir vendu de la drogue par le passé, mais prétendait avoir cessé cette activité en 2009. Il a expliqué qu’ils étaient un groupe de dix personnes cotisant chacune une somme pour acheter de la drogue à Joal. À son retour, il redistribuait les parts à chaque membre du groupe, gardant la sienne (125 g) pour sa consommation personnelle. I. Nd a également affirmé avoir envoyé P. S. pour livrer la part de P. D., un individu qu’il avait rencontré pour la première fois.

    Cependant, ces déclarations ont été rejetées par le juge, arguant qu’elles différaient de celles fournies lors de l’enquête préliminaire. Par conséquent, les deux accusés ont été condamnés à deux ans d’emprisonnement ferme. De plus, I. Nd a été condamné à payer une amende de 420 000 FCFA.

    Cette affaire souligne les conséquences sévères de la détention et du trafic de drogue, ainsi que l’importance de respecter la loi et de coopérer pleinement avec les autorités lors des enquêtes.

    Résumé du Rapport d’Enquête n°02/2023 : Affaire Contrat SENELEC-AKILEE

    Le rapport d’enquête numéro 02/2023 concerne des allégations sérieuses d’infractions financières et administratives impliquant la Société nationale d’électricité (SENELEC) et l’entreprise AKILEE. L’affaire a attiré l’attention du public et des autorités en raison de la gravité des accusations, notamment:

    Escroquerie et Tentative d’Escroquerie sur les Deniers Publics: L’enquête révèle des tentatives d’escroquerie affectant directement les finances publiques. Ces actions étaient apparemment conçues pour manipuler des contrats au détriment de SENELEC et à l’avantage d’AKILEE ou d’autres entités.

    Détournement de Deniers Publics et Complicité: Des fonds publics auraient été illicitement détournés dans le cadre du contrat entre SENELEC et AKILEE. Le rapport pointe du doigt non seulement les acteurs directs mais aussi ceux qui ont facilité ou couvert ces agissements.

    Comptable de Fait et Complicité: Certaines personnes auraient agi en qualité de comptables de fait, gérant des fonds publics sans en avoir la charge légale, avec la complicité d’autres agents ou cadres de SENELEC et AKILEE.

    Violation des Dispositions du Code des Marchés Publics: L’enquête indique que le contrat a été attribué en violation des normes légales régissant les marchés publics, ce qui soulève des questions sur la régularité des procédures de passation et d’exécution du contrat.

    Fraude Fiscale: Il est également mentionné que des actes de fraude fiscale ont été commis, impliquant la sous-déclaration de revenus ou d’autres manœuvres pour échapper aux obligations fiscales légitimes.

    Le rapport recommande des actions judiciaires contre les individus et les entités impliqués, ainsi que des réformes pour renforcer la transparence et la gouvernance dans la gestion des contrats publics. Des mesures correctives sont également suggérées pour récupérer les fonds perdus et prévenir de futures occurrences de telles infractions.

    Cette affaire met en lumière des défis significatifs dans la gestion des entreprises publiques et la protection des deniers publics contre les abus. Elle appelle à une vigilance accrue, à des contrôles plus stricts et à une responsabilité renforcée pour tous les acteurs impliqués dans la gestion des ressources publiques. La réaction des autorités à ce rapport sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans les institutions étatiques et le marché des marchés publics.

    Un officier d’état civil condamné pour faux à Thiès : un signal fort contre la fraude documentaire

    Dans une décision sans équivoque, le tribunal d’instance de Thiès a rendu son verdict dans une affaire de fraude documentaire impliquant un officier d’état civil et un agent municipal. S. Faye, officier d’état civil à la mairie de Thiès-Est et actuel chef du service d’état civil de la mairie de Thiès, a été condamné à un an d’emprisonnement, dont six mois ferme, pour faux. Son complice, un agent municipal de la commune de Thiès-Nord, a écopé de trois mois d’emprisonnement, dont un ferme, pour complicité de faux.

    L’affaire a éclaté lorsque la police de Tivaouane a arrêté un jeune étranger tentant de se procurer des documents sénégalais falsifiés pour voyager aux États-Unis via le Nicaragua. L’étranger avait en sa possession un faux extrait de naissance délivré par S. Faye. Cette tentative d’usage de faux a valu au jeune étranger une condamnation à trois mois d’emprisonnement avec sursis.

    Cette condamnation marque un tournant dans la lutte contre la fraude documentaire à Thiès et envoie un signal fort quant à la responsabilité des fonctionnaires de l’état civil dans la délivrance de documents officiels. Les problèmes d’état civil, tant au niveau local que national, sont une préoccupation majeure et peuvent causer des préjudices importants aux citoyens.

    Cette affaire met en lumière l’importance de renforcer les contrôles et les mécanismes de vérification au niveau de l’état civil pour prévenir et sanctionner toute tentative de fraude documentaire. La décision du tribunal souligne également l’engagement des autorités judiciaires à garantir l’intégrité des documents officiels et à punir sévèrement ceux qui cherchent à les falsifier.

    Cette condamnation envoie un message clair : la fraude documentaire ne sera pas tolérée et ceux qui enfreignent la loi seront tenus responsables de leurs actes.

    Nouvelles Procédures Douanières au Sénégal : La Déclaration Préalable d’Importation (DPI) devient obligatoire à partir du 1er mai 2024

    Dans le cadre de ses efforts continus pour moderniser ses procédures et sécuriser les recettes douanières, la Direction générale des Douanes du Sénégal a annoncé l’entrée en vigueur obligatoire de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) à partir du 1er mai 2024. Cette mesure concerne toute importation de marchandises d’une valeur FOB (Free on board) supérieure ou égale à 500 000 FCFA, ainsi que tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur.

    La DPI, qui constitue une avancée majeure dans la modernisation douanière du pays, vise à garantir un traitement équitable des opérateurs économiques et à sécuriser les recettes douanières conformément aux normes internationales. Elle ne s’accompagne d’aucun frais supplémentaire et renforce l’efficacité du système douanier, le rendant plus transparent et plus efficient.

    Cette mesure intervient après une période transitoire au cours de laquelle l’Administration des Douanes a pris en charge la gestion de la DPI, permettant à l’État de réaliser des économies substantielles et aux opérateurs économiques de réduire leurs coûts à l’importation.

    La DPI offre plusieurs avantages aux acteurs de la chaîne logistique internationale, notamment une garantie de traitement équitable, une disponibilité anticipée des informations et statistiques, une lutte renforcée contre la fraude commerciale et une transparence accrue dans la gestion des formalités de dédouanement.

    Il convient de noter que certains types d’importations, tels que les objets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations à caractère social et les véhicules d’occasion, sont exclus de cette nouvelle procédure.

    En conclusion, la généralisation de la DPI marque une étape importante dans la modernisation et la sécurisation des procédures douanières au Sénégal. L’Administration des Douanes s’engage à œuvrer pour une protection optimale de l’économie nationale et remercie les acteurs du commerce international pour leur adhésion à cette mesure.

    Pour plus d’informations, veuillez contacter la Division de la Communication et des Relations Publiques de la Direction Générale des Douanes.

    Division de la Communication et des Relations Publiques

    RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : Mame Mbaye Niang et les accusations de gestion défaillante

    L’ancien responsable du Programme de Développement Agricole et de la Chaîne de Valeur (Prodac), Mame Mbaye Niang, se retrouve encore au cœur d’une polémique à la suite des révélations faites par l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC).

    Le rapport annuel de l’OFNAC pour l’année 2022, rendu public, hier, a mis en lumière des irrégularités présumées dans la gestion du Prodac sous sa direction.

    L’OFNAC a qualifié ces lacunes de « faute de gestion », une terminologie qui précise les erreurs ou les négligences présumées dans la gestion des biens publics.

    En effet, on parle de « faute de gestion » lorsque la personne chargée de gérer des biens, des fonds ou des affaires commet des erreurs ou des décisions en violation des règles. Cela peut impliquer des actions qui contreviennent aux Droit, aux procédures ou aux obligations légales, entraînant des conséquences préjudiciables telles que des pertes financières, des dommages matériels ou des litiges. En résumé, il s’agit d’une mauvaise gestion qui compromet les intérêts ou les ressources dont cette personne a la responsabilité.

    En réalité, dans la pratique, la définition exacte d’une faute de gestion n’est pas codifiée dans la loi, mais est laissée à l’appréciation des juges lorsqu’une affaire est présentée devant eux. Autrement dit, la manière dont Mame Mbaye Niang a dirigé le PRODAC serait évaluée en fonction du discernement des juges si l’affaire devait être jugée devant les tribunaux.

    En l’espèce, ces accusations de « faute de gestion » dans le cadre PRODAC, n’ayant pas été portées en justice jusqu’à présent, restent une question en suspens.

    Si l’affaire n’a pas été portée devant les tribunaux, il peut y avoir diverses raisons à cela, notamment des décisions des autorités compétentes, des développements ultérieurs dans l’enquête, de manque ou d’inexistences de preuve.

    En l’absence de procédure judiciaire en cours, il peut être difficile de tirer des conclusions définitives. Les conclusions de l’OFNAC, portant sur d’autres affaires telles la spoliation foncière et des détournements présumés, sont disponibles sur son site officiel depuis hier, jeudi. Plusieurs de ces dossiers sensibles ont été transmis au parquet pour une enquête approfondie.

    Gestion des Fonds COVID-19 : L’OFNAC transmet un rapport d’enquête au Procureur

    Dans un développement significatif dans la lutte contre la corruption, l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) du Sénégal a achevé son enquête sur les irrégularités présumées dans l’acquisition et les services de transport de vivres et autres produits destinés à combattre les effets de la pandémie de COVID-19. Le rapport d’activité 2022 de la division investigations (DI) de l’OFNAC a révélé des détails cruciaux qui ont mené à une décision importante lors de la séance du 13 avril 2022.

    L’enquête a été lancée suite à des allégations de mauvaise gestion et de possible détournement de fonds alloués pour lutter contre la pandémie. Ces fonds, essentiels pour soutenir les efforts sanitaires et économiques du pays durant cette période critique, étaient destinés à l’achat et au transport de produits de première nécessité pour les populations les plus touchées par la crise.

    Après une analyse approfondie des documents et des témoignages recueillis, l’Assemblée de l’OFNAC a pris la décision de transmettre le rapport d’enquête au Procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Cette transmission marque une étape clé dans le processus judiciaire, ouvrant la voie à d’éventuelles poursuites contre les individus impliqués dans ces actes de corruption.

    La décision de l’OFNAC de faire suivre le dossier au système judiciaire démontre une volonté ferme de maintenir la transparence et l’intégrité dans la gestion des fonds publics. Cela souligne également l’importance de la responsabilité dans la gestion des ressources d’urgence, en particulier dans des circonstances aussi exceptionnelles que celles engendrées par la pandémie.

    Cette action de l’OFNAC est accueillie avec un intérêt marqué par le public et par les observateurs internationaux, renforçant la confiance dans les institutions de lutte contre la corruption du Sénégal. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les organismes de régulation et de contrôle dans leur mission de surveillance des activités gouvernementales et de prévention de la corruption.

    La transmission de ce rapport au Procureur de la République est le début d’un processus qui pourrait potentiellement mener à des réformes plus larges dans la gestion des crises et la distribution des aides d’urgence. Elle incite également à une vigilance accrue et à une réforme des procédures pour prévenir de telles occurrences à l’avenir.

    La décision de l’OFNAC d’avancer sur ce dossier illustre un engagement envers la justice et la loi, essentiels pour renforcer la démocratie et la gouvernance au Sénégal. Les développements futurs dans cette affaire seront scrutés de près, tant au niveau national qu’international.

    Affaire Cheikh Yérim Seck – Seydina Oumar Touré : Le jugement fixé le 8 mai

    Dans l’affaire du procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, de nouveaux développements ont eu lieu ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar. La date du jugement a été fixée au 8 mai prochain.

    Lors de l’audience, le plaignant a réagi sur les réseaux sociaux, exprimant sa satisfaction que l’affaire ait été évoquée et annonçant que la décision du Tribunal sera rendue le 8 mai 2024.

    Cette affaire fait suite à des accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré dans le cadre de l’affaire Sweet Beauty, qui ont été publiées dans un livre. En réponse, la partie civile a engagé des poursuites pour diffamation contre le journaliste ainsi que contre les éditions Harmattan.

    L’issue de ce procès suscite l’attention, car elle pourrait avoir des implications significatives sur la liberté de la presse et la responsabilité des journalistes dans la diffusion d’informations sensibles. Le jugement du 8 mai déterminera si les accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré étaient diffamatoires et s’il y a lieu à réparation pour le préjudice subi.

    Affaire de Décès lors d’une Perquisition : Nouveaux Développements

    L’affaire connaît un rebondissement majeur avec le décès du suspect après une perquisition menée par des éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Selon les informations des Échos, trois agents de terrain de ce commissariat, soupçonnés de bavure policière, ont été auditionnés. De plus, leur informateur a été arrêté et déféré pour dénonciation calomnieuse et complicité d’homicide involontaire, rapporte le quotidien.

    Tout commence par une opération déclenchée suite à une dénonciation anonyme concernant un réseau de trafic de chanvre indien. Les agents de la Brigade de Recherches du commissariat des Parcelles Assainies interpellent alors un présumé dealer et le soumettent à une fouille corporelle. Ne trouvant rien de délictueux, ils relâchent immédiatement le suspect, comme le relate la source.

    Cependant, le présumé trafiquant de drogue, A. Sidibé, âgé de 20 ans, décède trois jours plus tard. Il aurait fait une crise et aurait été conduit au district sanitaire Mame Dabakh Malick des Parcelles Assainies, où le personnel médical diagnostique un asthme avancé et lui prescrit une ordonnance. Malheureusement, le patient n’aurait pas acheté les médicaments prescrits et aurait continué à utiliser son inhalateur. Son corps est retrouvé sans vie dans sa chambre.

    Informé de la situation, le père du défunt se rend aux Parcelles Assainies et engage des démarches judiciaires pour faire la lumière sur les circonstances du décès de son fils, malgré les résultats de l’autopsie indiquant un décès consécutif à une crise d’asthme, selon Les Échos.

    La Division des Investigations Criminelles (DIC) a été chargée de mener l’enquête sur ce tragique événement, qui soulève des questions sur les pratiques policières et le respect des droits des suspects lors des opérations de maintien de l’ordre.

    Procès d’un Marabout Accusé de Viols et d’Escroquerie : Justice et Réparation pour les Victimes

    Un procès poignant s’ouvre ce mercredi 24 avril devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, mettant en lumière une affaire où pratiques rituelles et prédateur sexuel se confondent. Accusé d’avoir abusé de son statut religieux pour violer sept femmes, un marabout du nom d’Ali S., âgé de 34 ans, doit répondre également d’une agression sexuelle et d’une tentative de viol sur deux autres femmes. Les faits allégués se seraient déroulés entre 2018 et 2020. En plus des accusations de violences sexuelles, la justice lui reproche d’avoir escroqué ses victimes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, de milliers d’euros.

    Les avocats des parties civiles ont souligné l’extrême difficulté pour leurs clientes d’atteindre ce stade du procès, confrontées à la dureté des faits allégués et aux obstacles rencontrés pour accéder à la justice. Le chemin vers la réparation et la justice a été ardu pour ces femmes, dont la vie a été profondément affectée par ces actes présumés.

    Le prévenu risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour les crimes qui lui sont reprochés. La défense, contactée par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire qui suscite une attention particulière. L’audience, prévue jusqu’au 10 mai, sera l’occasion pour les victimes de faire entendre leur voix, de réclamer justice et de trouver une forme de réparation pour les préjudices subis.

    Ce procès souligne l’importance de la lutte contre les abus sexuels, en particulier lorsqu’ils sont perpétrés par des individus abusant de leur autorité et de leur position de confiance. La justice doit agir avec fermeté pour punir les coupables et offrir un soutien approprié aux victimes, afin qu’elles puissent se reconstruire et retrouver une certaine forme de paix et de justice.

    Arrestations pour Fraude Fiscale à FS Oil : Anciens et actuel DG déférés au Parquet

    Dans une affaire qui secoue le secteur pétrolier sénégalais, Mamadou Bâ, l’actuel Directeur Général de FS Oil, ainsi que son prédécesseur, Daouda Gaye, ont été arrêtés et déférés au parquet suite à une enquête menée par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette intervention fait suite à un soit-transmis du procureur de la République, basé sur une plainte déposée par la Direction générale des impôts et domaines (DGID) concernant des allégations de fraude fiscale et de détournements de deniers publics.

    Les accusations portent sur des montants significatifs. Il est reproché à Mamadou Bâ une dette fiscale s’élevant à 412 millions 264 mille 516 francs CFA, accumulée durant son mandat à la tête de FS Oil entre 2019 et septembre 2020. Pour Daouda Gaye, qui a occupé le poste jusqu’en mai 2021, le passif fiscal est estimé à 513 millions 427 mille 617 francs CFA, couvrant la période jusqu’à septembre 2022.

    FS Oil, une entreprise active dans la distribution de produits pétroliers, achète son carburant à la Société africaine de raffinage (SAR) pour le revendre ensuite, notamment à des stations-service. Selon les informations de la presse locale, les deux hommes auraient utilisé des méthodes similaires pour éviter le paiement des taxes dues. Ils auraient reconnu les montants dus, obtenu des moratoires de paiement, mais auraient ensuite vidé les comptes de l’entreprise avant d’émettre des chèques à l’ordre de la DGID, qui se sont avérés sans provision.

    Daouda Gaye a tenté de minimiser sa responsabilité devant les enquêteurs en affirmant que lorsqu’il a quitté la direction de FS Oil, juste avant sa vente à un dénommé Sékou Fofana, la dette fiscale imputable à sa gestion n’était que de 51 millions de francs CFA. Il soutient que le reste de la dette s’est accumulé sous la gestion de Fofana, qui devrait en assumer la responsabilité.

    Quant à Mamadou Bâ, il a invoqué des problèmes de trésorerie pour justifier l’incapacité de régler le montant total dû. En attendant de pouvoir payer, il a proposé une avance de 5 millions de francs CFA par chèque.

    Les deux hommes sont maintenant tenus de s’expliquer devant le procureur de la République. Leur garde à vue a été suivie d’un défèrement au parquet, marquant une étape cruciale dans cette affaire complexe. Sékou Fofana, également visé pour des accusations similaires, est actuellement en Guinée, échappant aux autorités sénégalaises.

    Cette affaire met en lumière les défis de la gestion fiscale dans les entreprises sénégalaises et souligne la nécessité d’une surveillance accrue et de mécanismes de contrôle plus efficaces pour prévenir la fraude fiscale et garantir la transparence dans la gestion des finances publiques.

    La Cour suprême examinera le recours contre la déclassification de la bande des filaos

    La Cour suprême du Sénégal examinera ce jeudi le recours en annulation visant le décret portant déclassification de la bande des filaos, signé le 5 avril 2023 par l’ancien président Macky Sall. Cette décision fait suite à une action en justice déposée par l’association Action pour la justice environnementale (AJE), selon les informations rapportées par Sud Quotidien.

    L’AJE affirme que la déclassification de cette bande, réputée pour sa valeur écologique significative, constitue une violation des dispositions nationales et des conventions internationales en matière environnementale. L’association estime que cette décision ne vise aucun objectif d’intérêt général et serait motivée par des intérêts privés.

    Dans sa note transmise à la Cour suprême, l’AJE souligne que la zone en question, couvrant une bande de filaos, joue un rôle crucial dans la protection contre l’érosion côtière, la lutte contre l’avancée de la mer, la régulation des vents et l’amélioration de la qualité de l’air. L’absence d’évaluation environnementale préalable et le manque d’utilité publique du décret sont également pointés du doigt par l’association.

    Selon l’AJE, le terrain concerné par le déclassement fait partie des zones classées en vertu de la loi 64-46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national. Il s’étend sur une superficie de 826 hectares, allant du rond-point Gadaye à Guédiawaye, en passant par Yeumbeul-Nord, Malika et Tivaouane peul. Le président Macky Sall avait justifié la signature du décret en invoquant le Plan d’urbanisme de détails (PUD), une justification contestée par l’AJE.

    Cette affaire soulève des questions cruciales quant à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles au Sénégal. La décision de la Cour suprême pourrait avoir un impact significatif sur la préservation de cette bande écologiquement importante.

    Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

    Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

    Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

    Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

    Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

    Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

    Ndella Madior Diouf demande une liberté provisoire après trois mois de détention

    Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière « Keur Yeurmandé », fait une demande de liberté provisoire trois mois après son placement sous mandat de dépôt. Cette démarche survient après son arrestation par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine (SU), consécutive à la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux montrant des bébés souffrant de malnutrition dans sa pouponnière. L’information est rapportée par Les Échos.

    Selon le quotidien, le juge d’instruction dispose d’une semaine pour se prononcer sur cette demande. La décision finale appartient désormais à ce dernier.

    Pour rappel, Ndella Madior Diouf fait face à cinq charges graves, dont la traite de personnes, l’exercice illégal de la fonction de médecin, la privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mise en danger de la vie d’autrui, ainsi que la non-assistance à personne en danger et l’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation. Ces accusations font suite à une enquête révélant plusieurs cas de décès et de malnutrition parmi les nourrissons pris en charge par la pouponnière.

    Face à cette situation, pas moins de 48 nourrissons ont été retirés de l’établissement et transférés vers des structures de santé pour recevoir les soins appropriés.

    La requête de Ndella Madior Diouf pour une liberté provisoire intervient dans un contexte où son sort judiciaire reste incertain, alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances entourant les événements tragiques survenus au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

    Affaire d’Escroquerie : Une Notaire et un Fiscaliste Condamnés, une Victime Réclame Justice

    Dans une affaire retentissante d’escroquerie, la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne et le fiscaliste Mansour Ndiaye ont été jugés coupables d’association de malfaiteurs et d’escroquerie. La notaire a écopé d’une peine de sursis, tandis que le fiscaliste a été condamné à deux ans de prison ferme avec mandat d’arrêt. Les deux complices doivent également verser solidairement 600 millions de francs CFA à la partie civile, Alpha Amadou Diallo, en dommages et intérêts.

    Les faits remontent à septembre 2020, lorsque le plaignant, un homme d’affaires guinéen, s’est approché du fiscaliste pour l’achat d’un terrain aux Almadies. Conduit chez la notaire par ce dernier pour finaliser la vente, le client a effectué deux versements, totalisant 672 millions de francs CFA, avec la promesse de récupérer son bien dans trois mois. Cependant, il n’a jamais reçu le terrain et a découvert que les documents présentés étaient falsifiés.

    Espérant récupérer son argent, l’homme d’affaires a contacté la notaire, qui l’a convaincu de remplacer le terrain par un autre situé à Mermoz moyennant un supplément de 100 millions de francs CFA. Malheureusement, cette transaction s’est également révélée être une escroquerie, les terrains proposés n’existant pas réellement au niveau de la Conservation foncière.

    Alpha Amadou Diallo a finalement porté plainte pour récupérer ses fonds, dénonçant ainsi les manœuvres frauduleuses de la notaire et du fiscaliste. Cette affaire met en lumière les risques associés aux transactions immobilières et souligne l’importance d’une vigilance accrue dans de telles transactions pour éviter les escroqueries.

    Audiences de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès : 20 inculpés devant comparaître du 22 au 24 avril 2024

    Du 22 au 24 avril 2024, la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès se tiendra pour traiter une série d’affaires impliquant vingt inculpés pour des délits divers, selon les informations de nos confrères de Emedia.

    • Babacar Gassama, surnommé « Nguirane », sera jugé pour attentat à la pudeur sur une mineure de moins de 13 ans et détournement de mineure de moins de 16 ans.
    • Modou Gningue répondra d’accusations d’incendie volontaire d’un édifice habité.
    • Omar Kamara fera face à des accusations de meurtre.
    • Bocar Samba Diop Ngom et Sidy Lamine Diop seront poursuivis pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de drogue.
    • Ibrahima Diop et Papa Matar Diène comparaîtront pour détention et usage de chanvre indien.
    • Mouhamed Diop sera jugé pour viol, pédophilie et détournement de mineure.

    Les affaires enrôlées concernent Aliou Sow pour AM (atteinte aux mœurs) et trafic intérieur de chanvre indien, ainsi que Ngor Sène pour tentative d’assassinat avec actes de barbarie. Bounama Ba, Sidy Sow, Aliou Ba et Abdourahmane Dia, dit « Hollande », sont accusés d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec effraction, usage de violence et d’arme (pour les trois premiers), et recel pour le quatrième. Mame Gor Guèye est poursuivi pour viol sur mineure de moins de 13 ans, pédophilie et détournement de mineure.

    Kéba Kamara comparaitra pour incendie volontaire sur un lieu servant d’habitation et menaces de mort.

    Serigne Diop sera jugé pour meurtre et détention illégale d’arme sans autorisation administrative, tandis qu’Ameth Faye répondra d’accusations d’association de malfaiteurs et vol en réunion avec port et usage d’arme et de violence.

    Ces audiences mettent en lumière la diversité des affaires criminelles qui seront traitées par la justice, soulignant l’importance du processus judiciaire dans la préservation de l’ordre et de la sécurité publique.

    Saisie record de faux billets : La douane sénégalaise met un coup d’arrêt aux activités des faussaires

    Ce 16 avril 2024 restera gravé dans les annales de la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. La brigade de Tannaf, une subdivision de Kolda, a réalisé une saisie spectaculaire de 5 milliards de billets noirs, mettant ainsi un terme à une importante opération de faux monnayage dans la région.

    Cette saisie impressionnante a été rendue possible grâce à la vigilance et à l’efficacité des hommes de la douane sénégalaise, dirigés par Mbaye Ndiaye. Leur détermination à protéger l’économie nationale contre les activités frauduleuses et le trafic illicite de drogue se manifeste à travers cette action sans précédent.

    L’interception de cette énorme quantité de billets noirs constitue un coup dur pour les réseaux de faussaires qui sévissent dans la région. En mettant la main sur une telle somme, les autorités douanières ont asséné un sérieux coup à ces organisations criminelles, démontrant ainsi leur engagement indéfectible à préserver l’intégrité financière du pays.

    Cette saisie record témoigne également de l’efficacité des mesures de sécurité mises en place par les forces de l’ordre pour contrer les activités illégales. Elle envoie un message fort aux criminels économiques : aucune tentative de déstabilisation de l’économie nationale ne passera impunie.

    La douane sénégalaise, dans sa quête incessante de protéger les intérêts économiques du pays, a une nouvelle fois prouvé sa détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité financière. Cette action exemplaire est un signal clair adressé à ceux qui cherchent à saper la stabilité économique du Sénégal : leurs activités ne seront pas tolérées et seront sévèrement réprimées.

    Au-delà de l’exploit réalisé par la brigade de Tannaf, cette saisie record souligne l’importance cruciale de la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité financière. Elle met en lumière la nécessité pour les pays de la région de renforcer leur collaboration afin de contrer efficacement les réseaux criminels transfrontaliers.

    Ccette saisie historique de faux billets par la douane sénégalaise marque un tournant majeur dans la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. Elle témoigne de la détermination et de la capacité des autorités à protéger les intérêts économiques du pays et à assurer la sécurité financière de ses citoyens.

    Tensions au tribunal : Le destin incertain du Blogueur Guinéen Djibril Agil Sylla

    Ce mardi, le tribunal de grande instance hors classe de Dakar était le théâtre de tensions alors que le célèbre blogueur guinéen, Djibril Agil Sylla, se tenait devant la justice sénégalaise pour répondre d’accusations de séjour irrégulier. Son sort reste en suspens alors qu’il attendra jusqu’au prochain mardi pour connaître le verdict, selon les informations recueillies par Seneweb.

    En attendant le délibéré prévu pour le 23 avril prochain, Djibril Agil Sylla reste détenu, plongeant ainsi son entourage dans l’angoisse et l’incertitude.

    Lors de cette audience chargée d’émotion, son avocat, Me Amadou Aly Kane, a plaidé ardemment en faveur de la relaxe de son client. Il a soulevé la question de la violation présumée des textes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par les autorités sénégalaises dans l’arrestation de Djibril Agil Sylla pour séjour irrégulier.

    Cependant, le procureur a fermement insisté sur l’application stricte de la loi, suggérant que Djibril Agil Sylla devrait être soumis aux procédures légales en vigueur. Cette tension entre l’interprétation des lois nationales et régionales souligne les défis auxquels sont confrontés les migrants et les défenseurs des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest.

    Cette affaire a rapidement attiré l’attention sur les réseaux sociaux, de nombreux soutiens exprimant leur solidarité avec Djibril Agil Sylla et exigeant sa libération immédiate. Certains ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une répression injustifiée à l’encontre d’un activiste engagé.

    Le verdict du tribunal, attendu avec anxiété, aura des répercussions importantes non seulement pour Djibril Agil Sylla, mais aussi pour la protection des droits des migrants et des activistes dans toute la région. La manière dont cette affaire sera traitée servira de baromètre pour l’état de la justice et des droits de l’homme au Sénégal et au-delà.

    Saisie historique de cocaïne à Kidira : La Douane sénégalaise frappe un grand coup dans la lutte contre le trafic de drogue

    Dans une opération d’envergure, la brigade commerciale des Douanes de Kidira, relevant de la subdivision de Tambacounda, a réalisé une saisie record de cocaïne, marquant ainsi un coup décisif dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le dimanche 14 avril 2024, vers 20 heures, les agents des Douanes ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali. À leur grande surprise, ils ont découvert à bord une quantité astronomique de drogue : 1 137,6 kg de cocaïne, soigneusement dissimulés dans des sacs et répartis en 948 plaquettes.

    Cette saisie, d’une importance capitale, constitue l’une des plus grandes opérations anti-drogue jamais menées dans la région. Elle met en lumière l’efficacité et la détermination des autorités douanières sénégalaises à lutter contre le trafic de stupéfiants, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité du pays.

    L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été rapidement saisi de l’affaire, après l’envoi d’une délégation judiciaire par le Parquet de Tamba. Cette décision vise à renforcer l’équipe déjà sur le terrain pour traquer les responsables de ce trafic illicite. Les agents de l’OCRTIS, connus pour leur expertise et leur compétence nationale, sont mieux équipés pour mener des investigations approfondies dans des affaires aussi complexes.

    La fuite du convoyeur de la drogue, qui a réussi à échapper aux autorités, constitue un défi supplémentaire pour les enquêteurs. Cependant, grâce à la collaboration étroite entre les différentes unités de sécurité et l’engagement des autorités, les efforts pour identifier et appréhender les coupables se poursuivent sans relâche.

    Cette saisie spectaculaire intervient à peine un mois après une précédente opération réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces résultats témoignent de l’engagement constant des autorités sénégalaises à protéger leurs citoyens et à préserver l’intégrité de leurs frontières face aux menaces du trafic de drogue.

    Au-delà de l’aspect répressif, cette saisie souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, demeure résolu à renforcer ses partenariats et ses capacités pour contrer ce fléau transnational.

    En attendant, l’enquête se poursuit, et la Douane sénégalaise reste sur le qui-vive, prête à faire face aux défis posés par le trafic de drogue et à assurer la sécurité de ses citoyens.

    Affaire Bachir Diop : Les coulisses d’un procès sous tension

    Depuis le déclenchement de l’affaire Bachir Diop, le célèbre acteur de la série « Dérapages », les projecteurs sont braqués sur la chambre criminelle de Dakar, où se joue un véritable bras de fer judiciaire. Accusé de trafic de drogue et de port d’arme illégal, Bachir Diop, également connu sous le nom de Peter Salinger, se retrouve au cœur d’un tourbillon médiatique et juridique, avec des enjeux considérables pour son avenir.

    Tout a commencé en juin 2022, lorsque les autorités ont mené une perquisition au domicile de Bachir Diop, découvrant une quantité significative de cannabis et des équipements liés à sa production. En plus des accusations de trafic de drogue, l’acteur est également poursuivi pour détention illégale d’une arme à feu.

    Depuis le début de l’affaire, la défense de Bachir Diop, dirigée par l’éminent avocat Me Ciré Clédor Ly, a soulevé plusieurs exceptions de nullité, arguant que la procédure judiciaire était entachée d’irrégularités. Selon la défense, des violations du Code de procédure pénale, notamment en ce qui concerne les droits de l’accusé lors de la perquisition, remettent en question la validité de l’ensemble du processus judiciaire.

    Face à ces allégations, le parquet a défendu la légalité de l’enquête, affirmant que celle-ci avait été menée dans le cadre de l’enquête de flagrance, suite à une dénonciation. Cette bataille juridique intense a atteint son paroxysme lors de l’audience devant la chambre criminelle de Dakar, où les arguments des deux parties se sont affrontés dans une atmosphère électrique.

    Toutefois, malgré les arguments passionnés des avocats et du parquet, la décision finale repose entre les mains de la chambre criminelle, dont le délibéré est attendu avec anxiété. La date fatidique du 7 mai prochain a été fixée pour cette décision cruciale, qui déterminera si l’affaire peut avancer vers un jugement sur le fond ou si elle doit être annulée en raison des violations alléguées du Code de procédure pénale.

    Pour Bachir Diop, cette affaire représente bien plus qu’une simple bataille judiciaire. En plus des conséquences possibles sur sa carrière et sa réputation, il y a également des enjeux personnels considérables, avec la perspective d’une condamnation à une peine de prison ferme en cas de verdict défavorable.

    L’affaire Bachir Diop, avec son mélange de drame judiciaire et de suspense médiatique, continue de captiver l’attention du public sénégalais. Alors que la date du 7 mai approche, tous les yeux sont rivés sur la chambre criminelle de Dakar, où se jouera le destin de l’acteur et l’issue de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans sa vie et sa carrière.

    Nouvelle audience en appel pour Guy Marius Sagna : la saga continue

    Le député Guy Marius Sagna a de nouveau fait face à la justice lors d’une audience à la Cour d’appel de Dakar le lundi 15 avril. Cette comparution fait suite à son appel contre sa condamnation en octobre 2021 à une peine de 3 ans de prison avec sursis pour diffusion de fausses nouvelles et atteinte à l’image de la gendarmerie, suite à un message publié sur les réseaux sociaux.

    L’audience du jour n’a pas abouti à une conclusion définitive, car la Cour d’appel a décidé de reporter l’affaire au 13 mai prochain. Ce report permettra à la Cour de délibérer sur le sort de Guy Marius Sagna, déterminant ainsi si la décision initiale du tribunal des flagrants délits sera confirmée ou annulée.

    Il convient de rappeler que lors du premier procès, le parquet avait requis une peine de 2 ans de prison, dont 6 mois fermes. Cependant, le tribunal avait prononcé une peine de 3 ans avec sursis. La prochaine audience sera cruciale pour l’avenir de Guy Marius Sagna dans cette affaire qui a suscité de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

    Opération anti-drogue réussie : Une tonne de cocaïne saisie à Kidira, les autorités sur les traces des trafiquants

    La douane sénégalaise a récemment réalisé une saisie record de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un succès majeur dans la lutte contre le trafic de drogue dans le pays. Dans une opération menée avec succès dans la nuit de dimanche à lundi, les agents douaniers ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali, découvrant à son bord pas moins de 1 137 kg de drogue, d’une valeur estimée à plus de 90 milliards de francs CFA.

    Cette saisie remarquable intervient à peine un mois après une opération similaire réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces succès répétés témoignent de l’efficacité croissante des efforts déployés par les autorités pour combattre le trafic de drogue dans le pays.

    L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été chargé de mener l’enquête sous la supervision du Parquet de Tamba. Une équipe spéciale, dépêchée depuis Dakar, est venue renforcer les effectifs locaux pour traquer les responsables de ce trafic illégal.

    Malgré la fuite du convoyeur, les autorités sont déterminées à poursuivre leurs investigations afin de démanteler les réseaux criminels impliqués dans ce trafic. L’expertise des agents de l’OCRTIS, réputés pour leur compétence dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, sera essentielle pour mener à bien cette opération.

    Cette saisie record souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité des nations. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, reste engagé à renforcer ses mesures de contrôle et de répression pour protéger ses citoyens et préserver l’intégrité de ses frontières.

    Blanchie sur l’affaire prodac : Mame mbaye Niang s’en réjouit et prône …

    Après avoir été blanchi dans l’affaire Prodac, l’ancien ministre des sports et du tourisme, Mame Mbaye Niang, exprime sa satisfaction et son soulagement. Lors de sa passation de service avec le nouveau ministre du tourisme et de l’artisanat, Mountaga Diao, le jeudi 11 avril, Mame Mbaye Niang a saisi l’occasion pour partager sa réaction face à cette décision de la Cour des Comptes.

    Blanchi par le rapport de la Cour des Comptes, Mame Mbaye Niang a exprimé sa gratitude envers la justice pour avoir confirmé son innocence dans cette affaire. Il a également salué cette décision qui a mis fin à des mois d’incertitude et de spéculations.

    Cependant, au-delà de sa propre situation, Mame Mbaye Niang a appelé à une réflexion plus large sur la gestion des fonds publics. Il a souligné l’importance de réduire les comptes et de mettre en place des mécanismes de contrôle plus rigoureux pour garantir une utilisation responsable et transparente des ressources publiques.

    Dans un message adressé aux Sénégalais, Mame Mbaye Niang a appelé à l’unité derrière le nouveau président et son équipe, soulignant l’importance de travailler ensemble pour le succès des projets de développement du pays. Il a affirmé sa volonté de continuer à servir le pays et de contribuer à son progrès, tout en encourageant ses compatriotes à faire de même pour bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal.

    Blanchie sur l'affaire prodac : Mame mbaye Niang s'en réjouit et prône la réduction des comptes...

    Passation de Témoin au Ministère de la Justice : Aissata Tall Sall passe le flambeau à Ousmane Diagne

    Ce jeudi matin, un événement empreint de symbolisme a eu lieu au ministère de la Justice du Sénégal, alors que l’ex-ministre Aissata Tall Sall a passé le témoin à son successeur, Ousmane Diagne. Cette transition marque la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau, symbolisant le renouvellement continu au sein de l’administration sénégalaise.

    Sur les réseaux sociaux, Aissata Tall Sall a partagé un message sincère adressé à son successeur, exprimant ses meilleurs vœux de succès pour son mandat à venir. Mais au-delà de cette transition formelle, elle a également pris le temps de remercier le président sortant, Macky Sall, pour la confiance constante qu’il lui a accordée tout au long de son parcours ministériel.

    Dans son message, Aissata Tall Sall a rappelé avec fierté le moment historique où elle a été nommée première femme ministre des Affaires Étrangères du Sénégal. Cette nomination a marqué un jalon important dans l’histoire du pays, soulignant l’évolution vers une gouvernance plus inclusive et diversifiée.

    En tant que ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a été confrontée à des défis complexes et cruciaux pour l’avenir de la nation. Elle a notamment évoqué l’adoption de la Loi d’Amnistie Générale en Mars 2024, une décision capitale pour la réconciliation et la justice dans le pays.

    Mais au-delà des réalisations politiques, Aissata Tall Sall a tenu à rendre hommage à ses collaborateurs, reconnaissant leur dévouement et leur expertise. Que ce soit au ministère des Affaires Étrangères ou à celui de la Justice, elle a salué leur engagement envers le service public et la République.

    Dans un geste de gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue dans ses fonctions, Aissata Tall Sall a affirmé son engagement continu pour un Sénégal meilleur. Elle a également annoncé son intention de poursuivre son combat politique aux côtés de ses camarades de OSEZ L’AVENIR, soulignant ainsi sa détermination à contribuer à l’avenir et au progrès de son pays.

    Cette passation de témoin marque non seulement la transition d’un ministre à un autre, mais elle illustre également les valeurs d’engagement, de dévouement et de continuité qui animent les acteurs politiques sénégalais. C’est dans cet esprit que le ministère de la Justice entre dans une nouvelle ère, avec Ousmane Diagne à sa tête, tandis que Aissata Tall Sall se prépare à de nouveaux défis et à de nouvelles opportunités au service de sa nation.

    Prodac : La Cour des comptes blanchit Mame Mbaye Niang sur le scandale des 29 milliards

    Après le rapport de la cour comptes sur les 1000 milliards du Covid 19, une source bien introduite, nous informe que la cour des comptes a encore produit en janvier 2024, un rapport définitif estampillé confidentiel relatif à la gestion du Prodac.

    Accusé d’avoir volé 29 milliards du Prodac, les sénégalais auront la surprise de leur vie en découvrant que sur le rapport définitif de la cour comptes de janvier 2024, comportant 84 pages et 40 recommandations, le nom du ministre mame Mbaye Niang n’a été cité dans aucune des recommandations formulées.

    La cour des comptes, un des piliers de la reddition des comptes en matière de transparence, de bonne gouvernance et de gestion des deniers publics, a passé au crible la gestion administrative, technique et l’ensemble des dépenses à date lié au Prodac.
    En ce qui concerne la partie de la gestion financière et administrative du prodac, notre source nous indique que mame Mbaye Niang n’a ni été interpellé encore moins cité.

    Toutefois, en tant que cosignataire du contrat technique, la cour a voulu obtenir des éclaircissements sur un point technique et a saisi mame mbaye à cet effet qui a produit une réponse .
    Notre source indique que ces éclaircissements ne devraient même pas être signifiés à mame Mbaye Niang mais plutôt à une autre entité, acteur clé de la procédure de passation dudit marché.

    Après autant d’accusations de détournement de 29 milliards des uns et de démentis des autres, les sénégalais peuvent se réjouir d’avoir désormais un rapport de la cour des comptes de janvier 2024 qui situe les responsabilités dans la gestion du Prodac.

    Nous osons espérer que ce rapport sera mis à la disposition du public très prochainement pour donner corps à la bonne gouvernance et à la reddition des comptes.

    Prodac : La Cour des comptes blanchit Mame Mbaye Niang sur le scandale des 29 milliards

    Arrestation du cerveau derrière les 3 Tonnes de Cocaïne Saisies : Un homme d’affaires de Bissau dans les mailles de la Justice

    Dans une récente opération conjointe entre la marine nationale sénégalaise et l’Office central de répression de l’enrichissement illicite (OCRTIS), le propriétaire du navire « N’ten Faye » a été appréhendé. Cette arrestation fait suite à la saisie de 3 tonnes de cocaïne effectuée le mois dernier, d’une valeur marchande estimée à 240 milliards de francs CFA.

    Selon les informations fournies par le journal L’Observateur dans son édition du mardi 9 avril 2024, l’individu en question est Alexandre Antonio Tcham, connu sous le nom d’« Alex », un homme d’affaires influent basé à Bissau, en Guinée-Bissau.

    L’arrestation d’Alex a été rendue possible grâce à la collaboration étroite entre les autorités sénégalaises, Interpol et la police judiciaire bissau-guinéenne. Il a été identifié comme étant le cerveau derrière un important réseau international de trafic de drogue, utilisant son entreprise de pêche, « A. Tcham Filohos SARL », située au port de Bissau, comme couverture pour ses activités illicites.

    Les premières investigations révèlent qu’Alex était responsable du transfert de la cargaison de drogue saisie à bord du navire « N’ten Faye ». Il aurait également avoué qu’il prévoyait de se rendre à Dakar pour une réunion importante avec un homme d’affaires émirati fortuné. Cependant, son arrestation l’a empêché de mener à bien ses projets criminels.

    Cette arrestation marque un coup important porté contre le trafic de drogue dans la région et souligne l’engagement des autorités à lutter contre ce fléau. Les détails supplémentaires sur cette affaire devraient être révélés au fur et à mesure que l’enquête progresse.

    Thiès : Saisie de 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains

    Une importante saisie de billets noirs a été opérée le dimanche 7 avril à Thiès par la Brigade spéciale et de Recherches des Douanes (BSR) relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur, Direction régionale des Douanes de l’Ouest. Cette action a permis de mettre la main sur des coupures de 100 dollars américains, d’une valeur totale de 314 826 036 francs CFA.

    Selon un communiqué officiel, cette saisie découle de l’exploitation d’informations sur des individus détenant des billets noirs et cherchant à les blanchir pour en faire des dollars. Grâce à un dispositif de surveillance efficace et à l’intervention des éléments de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment a été stoppée, et le colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

    Au total, ce sont 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains qui ont été interceptés lors de cette opération. Six individus impliqués dans ce trafic de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées.

    Cette saisie témoigne de l’efficacité des autorités dans la lutte contre le trafic de faux billets et démontre leur engagement ferme à garantir la sécurité économique et financière du pays.

    Quinze nouveaux huissiers stagiaires prêtent serment au Palais de Justice de Dakar

    Au sein du Palais de Justice de Dakar, quinze nouveaux huissiers stagiaires ont prêté serment ce lundi devant la barre de la Cour d’appel de la ville. Cette cérémonie solennelle a marqué leur engagement à respecter les principes éthiques et professionnels de leur futur métier.

    Sous la présidence de Ndiep Diouf, président de chambre à la cour d’appel, les quinze stagiaires ont individuellement réitéré leur engagement à observer le secret professionnel et à exercer leur fonction avec dignité et loyauté. Cet engagement revêt une importance capitale dans le cadre de leur future pratique en tant qu’huissiers de justice.

    Cette nouvelle promotion, issue de la session 2023 du concours d’aptitude au stage d’huissier, vient renforcer les rangs de la profession au Sénégal. Après leur prestation de serment, ces auditeurs entameront un stage de formation de deux mois afin de se préparer à leurs futures responsabilités. Adama Dia, président de l’Ordre des huissiers de justice du Sénégal, s’est félicité de cette arrivée, soulignant que cette promotion contribuera à combler le déficit enregistré dans la profession ces dernières années.

    L’avocat général Thieyacine Fall est intervenu lors de la cérémonie pour rappeler l’importance du serment dans la pratique juridique, soulignant qu’il représente un engagement moral envers la société et les pairs. Il a encouragé les nouveaux stagiaires à demeurer des serviteurs de la loi et à respecter scrupuleusement leurs obligations professionnelles.

    Ibrahima Ndiéguène, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal, a mis en garde les stagiaires sur l’importance de protéger le secret professionnel, rappelant que cette responsabilité est un gage de confiance accordé par la société. Il a souligné que l’huissier de justice a pour mission fondamentale de préserver l’intégrité des personnes et des biens, et les a exhortés à observer une conduite exemplaire dans l’exercice de leurs fonctions.

    Adama Dia, président de l’Ordre national des huissiers du Sénégal, a également rappelé aux stagiaires l’importance du secret professionnel et les a encouragés à adopter une conduite irréprochable tout au long de leur stage. Il leur a rappelé qu’ils seront les dépositaires de nombreux secrets professionnels et qu’ils doivent les préserver avec diligence et intégrité.

    Cette prestation de serment marque le début d’un parcours professionnel pour ces quinze nouveaux huissiers stagiaires, qui s’engagent à servir la justice avec honnêteté et dévouement.

    Mansour Faye explique sa visite à l’OFNAC : Une déclaration de patrimoine comme acte de transparence

    L’ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, Mansour Faye, a récemment fait parler de lui suite à sa visite dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Cette démarche a suscité diverses interrogations, auxquelles il a répondu lors d’une interview accordée à la TFM.

    La raison principale de sa présence à l’OFNAC, selon Mansour Faye, était de procéder à une déclaration de patrimoine. Il a souligné que cette démarche est courante pour certains postes, que ce soit lors de la nomination ou après la cessation de la fonction. Il a tenu à préciser qu’il n’y avait pas de délai spécifique pour effectuer cette déclaration après la fin du mandat, mais il a choisi de le faire rapidement après avoir quitté ses fonctions officielles.

    « J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai, mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il expliqué.

    Interrogé sur ses plans pour l’avenir après la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’est montré optimiste. Malgré ses douze années passées au sein du gouvernement, il a souligné qu’il avait d’autres projets en dehors de ses fonctions officielles.

    « C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il déclaré, laissant entendre qu’il envisageait diverses opportunités pour son avenir personnel et professionnel.

    Cette démarche de transparence de la part de Mansour Faye témoigne de l’importance accordée à l’intégrité et à la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En faisant sa déclaration de patrimoine, il envoie un signal fort quant à son engagement envers la lutte contre la fraude et la corruption, ainsi que son respect des normes éthiques et légales.

    Bassirou Diomaye Faye annonce des Assises pour Redorer le Blason de la Justice

    Dans son premier discours à la nation en tant que président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a dévoilé son intention d’organiser des assises visant à restaurer la confiance du peuple sénégalais envers le système judiciaire. Cette initiative ambitieuse vise à remédier aux problèmes persistants de la justice et à rétablir son rôle crucial dans la société sénégalaise.

    Le président Faye a souligné l’importance de redonner à la justice son prestige et son rôle primordial dans la société. Il reconnaît que des défis subsistent, notamment en ce qui concerne l’efficacité, la transparence et l’accessibilité du système judiciaire. Les assises proposées visent à rassembler toutes les parties prenantes, y compris les professionnels du droit, les universitaires et les citoyens, afin d’identifier les lacunes et de proposer des solutions concrètes pour améliorer le fonctionnement de la justice.

    En convoquant de larges concertations avec la classe politique et la société civile, le président Faye démontre son engagement envers une approche inclusive dans le processus de réforme de la justice. Cette démarche vise à garantir que les voix de tous les secteurs de la société sont entendues et prises en compte dans la recherche de solutions durables aux problèmes judiciaires. Il s’agit d’un appel à l’unité nationale et à la collaboration pour surmonter les défis communs.

    Les assises annoncées par le président Faye ont pour objectif de :

    1. Identifier les principaux obstacles à une justice équitable et efficace au Sénégal.
    2. Proposer des réformes concrètes pour renforcer l’indépendance, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire.
    3. Rétablir la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et promouvoir un sentiment de justice et d’égalité pour tous les citoyens.

    La tenue de ces assises représente une étape cruciale dans la quête du Sénégal pour une justice équitable et transparente. En redorant le blason de la justice, le président Faye vise à renforcer l’État de droit et à promouvoir la stabilité et le développement socio-économique du pays. Ces assises offrent une opportunité unique de réformer en profondeur le système judiciaire et de répondre aux aspirations du peuple sénégalais pour une société plus juste et plus équitable.

    Tribunal de Grande Instance de Mbour : Condamnation d’un Taximan pour Vol de Gasoil

    Alla Sy, un taximan, a été condamné à une peine de deux ans, dont deux mois ferme, par le tribunal de grande instance de Mbour pour vol de gasoil. L’accusé avait l’habitude de siphonner le carburant des camions stationnés la nuit, arguant que le prix du gasoil était trop élevé.

    Usant d’un stratagème bien rodé, Sy stationnait durant la nuit au garage des gros porteurs à Sandiara, attendant patiemment jusqu’à environ 5 heures du matin pour voler le carburant des camions dans des bouteilles de 20 litres.

    Lors de son procès pour vol commis la nuit avec usage de moyen de transport, l’accusé a reconnu les faits, expliquant qu’il n’avait pas eu le temps de remplir entièrement sa voiture. Il a affirmé qu’il était contraint de voler le carburant des camions faute de moyens financiers pour en acheter.

    Le procureur, quant à lui, a souligné que ce genre de vol n’était pas aisé à réaliser, suggérant ainsi que l’accusé pouvait être un récidiviste. Il a également demandé des précisions sur d’éventuelles condamnations antérieures. Alla Sy a admis avoir été emprisonné auparavant pour défaut de permis de conduire.

    Finalement, le tribunal a rendu son verdict en condamnant le voleur de gasoil à deux ans de prison, dont deux mois ferme. Cette décision reflète la gravité de l’infraction commise et envoie un message clair sur la tolérance zéro envers ce type de délit, tout en soulignant la nécessité de respecter la loi et les biens d’autrui.

    Bara Tall prépare une riposte légale face aux accusations de Clédor Sène

    Dans une récente série d’événements médiatiques, une confrontation verbale a éclaté entre Bara Tall et Clédor Sène, jetant l’ombre sur des allégations d’enrichissement illicite et de gestion d’infrastructures routières au Sénégal.

    Bara Tall, homme d’affaires et ministre-conseiller à la présidence de la République, a décidé de répondre juridiquement aux déclarations faites par Clédor Sène, un commentateur bien connu, en préparant une citation directe à son encontre, selon des sources citées par WalfQuotidien.

    Les accusations portées par Clédor Sène ont été diffusées lors d’une émission télévisée sur Kewoulo Tv. Sène a soulevé des questions sur la source de la richesse de Bara Tall, le décrivant comme un « milliardaire » qui occupe un poste gouvernemental. Il a également remis en question la gestion par Bara Tall du tronçon de l’autoroute à péage Toglou et a insinué des activités suspectes liées à l’entreprise Jean Lefèvre.

    En réponse, Bara Tall a rejeté catégoriquement ces allégations, soulignant qu’il n’avait pas été impliqué dans la gestion d’autoroutes depuis 2005, précisant que son entreprise, Jean Lefèvre, n’avait plus travaillé sur des projets routiers depuis cette époque.

    La décision de Bara Tall de poursuivre Clédor Sène en justice marque une étape importante dans cette controverse médiatique. Les détails de la citation directe et les développements ultérieurs dans cette affaire sont très attendus.

    L’issue de cette affaire pourrait non seulement affecter la réputation des personnes impliquées, mais aussi susciter des interrogations plus larges sur la transparence et l’intégrité dans les affaires publiques et les infrastructures au Sénégal.

    Découvrez toutes les nominations effectuées par Macky Sall au sein de la magistrature juste avant son départ

    Le Conseil supérieur de la Magistrature a procédé ce vendredi à l’annonce d’une série de mesures individuelles affectant divers postes au sein du système judiciaire sénégalais, touchant notamment la Cour suprême, l’Administration centrale du Ministère de la Justice, ainsi que le ressort de la Cour d’Appel de Dakar.

    À la Cour suprême, Monsieur Abdoulaye NDIAYE a été promu Premier Président de la Cour, après avoir servi en tant que Président de Chambre. Monsieur Mamadou DIAKHATE, précédemment Secrétaire général de la Cour suprême, endosse désormais le rôle de Président de Chambre. Dans une nomination simultanée, Monsieur Oumar GAYE, déjà Président de Chambre, se voit également confier les fonctions de Secrétaire général de la Cour suprême. Madame Seynabou NDIAYE DIAKHATE, quant à elle, occupe le poste de Premier Avocat général près la Cour suprême à compter du 1er août 2024.

    Au sein de l’Administration centrale, Monsieur Amadou FALL NDIAYE est affecté pour raisons de santé, venant de sa position de Président de Chambre à la Cour d’Appel de Thiès.

    Pour la Cour d’Appel de Dakar, Madame Aminata DIENE PAYE est nommée Président de Chambre, suite à un transfert depuis l’Administration centrale du Ministère de la Justice. Madame Henriette DIOP TALL est réintégrée de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique pour prendre la présidence de la Chambre d’Accusation financière du Pool Judiciaire Financier. Monsieur Amadou SEYDI et Monsieur Youssoupha DIOP sont respectivement nommés Procureur de la République et Président du Collège des Juges d’Instruction au sein du même Pool Judiciaire Financier. Monsieur El Hadji Abdoulaye BAH prend le rôle de Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye. Enfin, Madame Myriam KAMITE, précédemment en disponibilité, réintègre la magistrature comme Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.

    Voici un récapitulatif de toutes les nominations :

    Cour Suprême :

    • Abdoulaye NDIAYE est promu Premier Président de la Cour Suprême, une progression depuis sa précédente fonction de Président de Chambre.
    • Mamadou DIAKHATE évolue de Secrétaire général à Président de Chambre au sein de la même institution.
    • Oumar GAYE, en conservant son rôle de Président de Chambre, cumule désormais avec les fonctions de Secrétaire général de la Cour Suprême.
    • Seynabou NDIAYE DIAKHATE prend le poste de Premier Avocat général près la Cour Suprême, avec effet au 1er août 2024.

    Administration Centrale :

    • Amadou FALL NDIAYE est transféré à l’Administration centrale du Ministère de la Justice, en raison de problèmes de santé, quittant ainsi son poste à la Cour d’Appel de Thiès.

    Cour d’Appel de Dakar :

    • Aminata DIENE PAYE est nommée Président de Chambre, revenant de l’Administration centrale du Ministère.
    • Henriette DIOP TALL, après un détachement à l’ARCOP, devient Président de la Chambre d’Accusation financière du Pool Judiciaire Financier.
    • Amadou SEYDI et Youssoupha DIOP sont respectivement désignés Procureur de la République et Président du Collège des Juges d’Instruction du Pool Judiciaire Financier.
    • El Hadji Abdoulaye BAH assume le rôle de Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye.
    • Myriam KAMITE, après une période de disponibilité, réintègre la magistrature en tant que Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.

    Cour d’Appel de Saint Louis :

    • Madiké DIOP est affecté comme Président de Chambre à la Cour d’Appel de Saint Louis, en provenance du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.
    • Boubacar NDIAYE FALL, de retour d’un détachement, est nommé Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Louga.

    Cour d’Appel de Thiès :

    • Altourne NDIAL est promu Procureur général près la Cour d’Appel de Thiès, à compter du 1er septembre 2024.
    • Idrissa NDIAYE passe de Juge au Tribunal de Grande Instance de Louga à Président du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.

    Nouvelle présidence à la cour suprême du Sénégal : Un changement décisif dans la justice

    Cette nomination n’est pas anodine, elle intervient dans un contexte politique tendu où la justice est scrutée de près, notamment en raison de son rôle crucial dans le processus électoral. Aly Ciré Ba était au cœur d’une controverse après avoir rejeté le recours du Parti démocratique sénégalais (PDS) concernant l’annulation du décret présidentiel convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Cette décision a eu un impact direct sur la participation du candidat du PDS à cette élection, faisant de la Cour Suprême un acteur central dans le déroulement démocratique du pays.

    La nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour Suprême peut donc être perçue comme un changement significatif, voire historique, dans la sphère judiciaire sénégalaise. Son parcours et ses prises de position antérieures suscitent déjà des interrogations quant à l’indépendance et à l’impartialité de la justice sous sa direction.

    Dans ce contexte, la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la présidence de la Cour Suprême ouvre de nouvelles perspectives et soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’intégrité du pouvoir judiciaire au Sénégal. L’avenir de la justice dans le pays dépendra en grande partie de la capacité de cette institution à garantir l’égalité devant la loi et à préserver l’État de droit, dans le respect des principes démocratiques fondamentaux. Les observateurs attentifs surveilleront de près les développements futurs pour évaluer l’impact de ce changement à la tête de la plus haute instance judiciaire du pays.

    Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi

    Ce vendredi, sous la présidence du chef de l’État, une réunion du Conseil supérieur de la magistrature s’est tenue. À l’ordre du jour de cette rencontre figurait l’examen des mesures individuelles, marquant ainsi une étape importante dans le fonctionnement de la justice au Sénégal. À l’issue de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises, notamment des changements au sein de différentes juridictions à travers le pays.

    Parmi les changements opérés, on note des mouvements au sein de la Cour suprême de Dakar, de la Cour d’appel, de l’administration centrale, ainsi que des cours d’appel de Saint-Louis et de Thiès. Ces ajustements représentent un véritable jeu de chaises musicales au sein du système judiciaire sénégalais, avec pour objectif de renforcer l’efficacité et l’impartialité de l’administration de la justice.

    Les détails spécifiques de ces mesures individuelles n’ont pas été immédiatement divulgués, mais ils sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le fonctionnement des juridictions concernées. Il est probable que ces changements reflètent les priorités du gouvernement en matière de réforme judiciaire et de gestion des ressources humaines au sein du système judiciaire.

    La transparence et l’objectivité dans la prise de ces décisions sont essentielles pour maintenir la confiance du public dans le système judiciaire. Il est donc crucial que ces mesures soient fondées sur des critères clairs et équitables, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité de la magistrature.

    En conclusion, la réunion du Conseil supérieur de la magistrature et les mesures prises par le chef de l’État témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais envers une justice équitable et efficace. Ces décisions, bien que souvent complexes, sont essentielles pour garantir le bon fonctionnement du système judiciaire et pour renforcer la confiance du public dans l’État de droit.

    Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi
    Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi
    Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi

    Condamnation après la mort d’un « Jakartaman » à Matam : Le chauffeur écope de 5 mois de prison

    Le chauffeur impliqué dans l’accident tragique ayant coûté la vie à un conducteur de moto-Jakarta à Matam le dimanche 17 mars dernier a été condamné à cinq mois de prison ferme par le tribunal d’instance de la ville, jeudi dernier. En plus de cette peine d’emprisonnement, le chauffeur devra également payer une amende et voir son permis de conduire suspendu pour une durée de cinq mois.

    Cet accident avait déclenché des émeutes dans la commune de Matam, entraînant trois jours de violents affrontements entre des jeunes du quartier Soubalo et les forces de l’ordre. La nouvelle de la mort du jeune conducteur de moto-Jakarta, impliquant apparemment un indicateur de la douane, avait suscité la colère et le désarroi parmi les habitants de la région.

    Les manifestations avaient rapidement dégénéré en actes de violence, avec des pneus brûlés et des bâtiments incendiés, dont le bureau de la douane situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, ainsi qu’un véhicule de la police des frontières.

    L’intervention des gendarmes de l’escadron du camp de Thiambé avait été nécessaire pour contenir les manifestants en colère et empêcher d’autres attaques contre les installations douanières.

    Suite à ces événements, des responsables douaniers avaient nié toute implication de leur institution dans l’accident, soulignant qu’aucune opération officielle de la douane n’était en cours au moment des faits. Ils ont également précisé que le chauffeur impliqué dans l’accident n’était pas un agent des douanes, mais plutôt un « pisteur » effectuant des tâches personnelles dans un véhicule privé.

    Le gouverneur, accompagné du chef des douanes de la zone nord, a exprimé ses condoléances à la famille du défunt lors de son inhumation au cimetière de Soubalo. Il a également clarifié que le conducteur impliqué dans l’accident ne travaillait pas pour les douanes et était simplement occupé à des affaires personnelles au moment de l’incident.

    Justice au Sénégal : Condamnation à cinq mois de prison ferme pour l’auteur de l’accident mortel à Matam

    Le Tribunal d’instance de Matam (nord) a rendu son verdict jeudi dernier, condamnant un automobiliste à cinq mois de prison ferme pour son implication dans un accident mortel survenu le dimanche 17 mars. L’accident, qui a coûté la vie à un conducteur de moto « Jakarta », a déclenché des échauffourées entre les jeunes et les forces de l’ordre, exacerbant les tensions dans la région.

    En plus de la peine d’emprisonnement, le tribunal a ordonné au condamné de payer une amende de 26 000 francs CFA et a suspendu son permis de conduire pour une durée de cinq mois. Cette décision marque une tentative de la justice sénégalaise de rétablir l’ordre et de rendre justice à la victime de cet accident tragique.

    L’accident s’est produit vers 20 heures, non loin du pont à l’entrée de la ville de Matam. Sa survenance a été le catalyseur de violences et d’émeutes, où des jeunes du quartier Soubalo ont affronté les forces de l’ordre. Ces affrontements ont entraîné des dommages matériels, notamment le saccage d’une voiture appartenant à la Police des frontières et d’un bureau des Douanes à Matam.

    Il a été révélé que le conducteur responsable de l’accident était un pisteur des Douanes, circulant à bord d’une voiture privée. Sa condamnation à une peine de prison ferme et à une amende reflète la gravité de son acte et vise à dissuader d’autres comportements irresponsables sur les routes.

    Cette affaire met également en lumière la nécessité d’une sensibilisation accrue à la sécurité routière et à la responsabilité des conducteurs sur les routes du Sénégal. Alors que la nation pleure la perte tragique d’un de ses citoyens, cette décision judiciaire représente un pas vers la réparation et la prévention des accidents similaires à l’avenir.

    Célébration de la Fête de l’Indépendance : Bassirou Diomaye Faye Présidera la Prise d’Armes

    Cette année, le traditionnel défilé militaire sur le boulevard du Centenaire ne sera pas au programme. Pour sa dernière célébration de la fête de l’indépendance en tant que président de la République, Macky Sall avait déjà opté pour la sobriété, suite au report projeté de l’élection présidentielle.

    Selon les informations divulguées par Libération, la prise d’armes prévue à la Place de l’Indépendance le 4 avril prochain sera présidée par le successeur désigné de Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye, élu lors du scrutin présidentiel du 24 mars dernier.

    Cette cérémonie marquera ainsi la première apparition officielle de Bassirou Diomaye Faye en qualité de chef suprême des armées, puisqu’il entrera en fonction le 2 avril, deux jours avant l’événement.

    Ce passage de témoin symbolique signifie le début d’un nouveau chapitre pour le pays, alors que Bassirou Diomaye Faye prend les rênes du pouvoir présidentiel. Les regards du pays seront tournés vers la Place de l’Indépendance pour cette occasion mémorable.

    ENTRE FAUX MÉDICAMENTS, AILERONS DE REQUINS ET CHANVRE INDIENS : Les saisies records de la douane

    La douane sénégalaise a récemment mis en place de nouvelles orientations pour lutter contre le trafic illicite, notamment en renforçant les stratégies de sécurisation de la chaîne logistique internationale. Au cours du mois de mars, plusieurs saisies ont été réalisées. Parmi celles-ci, des agents de la Brigade spéciale des Douanes de l’AIBD ont saisi soixante-quinze (75) sacs d’ailerons de requin pesant deux mille neuf cent soixante-seize (2 976) tonnes à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). La marchandise, emballée dans du plastique et placée dans des caisses enveloppées de sacs en polystyrène banalisés, était destinée à l’exportation et sa valeur sur le marché intérieur est estimée à soixante-quatorze (74) millions de francs CFA. Deux individus de nationalité étrangère ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire. De plus, des faux médicaments ont été interceptés à Gossas, où les agents de la Brigade mobile ont saisi cinquante-un (51) cartons de faux médicaments, y compris des médicaments vétérinaires, d’une valeur totale estimée à cent quarante-huit (148) millions de francs CFA.

    Les agents de la Brigade maritime de Rufisque, Subdivision du Littoral Nord, Direction régionale des Unités maritimes (DRUM), ont réussi à intercepter deux motos Jakarta transportant du chanvre indien. Cette drogue, en provenance d’un pays limitrophe et transportée par voie maritime, a été fraîchement débarquée sur la plage de Yarakh. Le poids total du chanvre indien saisi s’élève à cent trente-sept (137) kg, pour une valeur estimée à près de dix (10) millions de francs CFA. La dernière saisie a eu lieu le 23 mars dernier à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, suite à l’exploitation judicieuse d’un renseignement. Les forces douanières ont découvert trois paquets de chanvre indien soigneusement cachés dans les pneus de secours d’un bus en provenance du Sud.

    Trois individus impliqués dans cette affaire ont été arrêtés et remis au Parquet de Kaolack. De plus, la veille, la même unité douanière a saisi sept (7) kg de chanvre indien conditionnés dans une valise à bord d’un car « Ndiaga Ndiaye » en provenance d’un pays limitrophe et à destination de Dakar, comme l’indique le communiqué de la douane.

    Dani Alves libéré après avoir payé sa caution

    Le footballeur brésilien Dani Alves, condamné en février dernier à une peine de quatre ans et demi d’emprisonnement pour viol, est sorti de prison lundi après avoir payé une caution d’un million d’euros, selon des informations de l’AFP.

    Après avoir mis cinq jours à réunir la somme exigée par le tribunal, le joueur a été libéré de la prison de Brians 2 à San Esteban Sasroviras, située à 40 kilomètres au nord-ouest de Barcelone, aux côtés de son avocate.

    Libération de Ndongo Diop après 18 mois de détention : Impact de la loi d’amnistie

    Ndongo Diop, membre de l’ex-Pastef de Diourbel, a retrouvé la liberté après avoir passé 18 mois derrière les barreaux. Cette libération intervient suite à l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé son avocat, Me Moussa Sarr.

    L’activiste avait été incarcéré en octobre 2022, après avoir été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Maham Diallo. Les charges retenues contre lui incluaient des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection, à la violence et à la haine, ainsi que des menaces de mort envers des autorités judiciaires, et la diffusion de fausses nouvelles par le biais d’un système informatique.

    Le mandat de dépôt faisait suite à la publication par Ndongo Diop d’une vidéo sur YouTube, d’une durée de 42 minutes et 57 secondes, dans laquelle il aurait incité les jeunes à s’en prendre physiquement au procureur de la République et au doyen des juges, en cas de décisions défavorables à leur leader, Ousmane Sonko.

    En outre, Ndongo Diop était soupçonné d’avoir accusé les forces de l’ordre d’avoir fabriqué les cocktails Molotov retrouvés sur certains militants de l’ex-Pastef, arrêtés dans le cadre de l’affaire de la « Force spéciale ».

    La libération de Ndongo Diop marque un tournant dans son parcours judiciaire et souligne l’impact de la loi d’amnistie dans le paysage politique sénégalais. Cependant, elle suscite également des questions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités liées à la diffusion de contenus susceptibles d’inciter à la violence ou de propager des fausses informations.

    Rejet du recours de Karim Wade et Cie : Le juge déclare les requêtes irrecevables

    Le juge des référés a rendu son verdict sur le recours déposé par Karim Wade et ses associés, déclarant irrecevables les requêtes en suspension soumises par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et les candidats contestataires.

    Cette décision intervient après que le procureur ait plaidé en faveur du rejet des requêtes, arguant qu’elles visaient toutes à annuler le processus électoral. En conséquence, le juge a estimé que les deux requêtes poursuivaient le même objectif et les a donc jugées irrecevables.

    Il convient de rappeler que la Cour suprême avait examiné en audience publique, ce vendredi, les requêtes en référé pour excès de pouvoir. Ces requêtes contestaient les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.

    Cette décision du juge des référés met fin à un chapitre de contestation dans le processus électoral, affirmant la primauté des décisions du Conseil constitutionnel et apportant ainsi une clarification juridique à la situation.

    Libération de Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye : La loi d’amnistie en action

    Après une période d’attente et de spéculation, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent enfin leur liberté. Cette libération tant attendue résulte de l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé Yoro Dia, conseiller en Communication du président de la République, lors d’une déclaration à l’AFP.

    Selon les dires de Dia, cette décision fait suite à la promulgation de la loi d’amnistie. C’est donc grâce à cette promulgation que les deux hommes ont été autorisés à quitter leur détention.

    La loi d’amnistie en question a été adoptée la semaine précédente, sur l’initiative du président Macky Sall lui-même. Ce dernier a justifié cette démarche en évoquant la nécessité d’apaiser les tensions persistantes dans le pays, exacerbées notamment par le report de dernière minute de l’élection présidentielle.

    La libération de Sonko et Faye revêt donc une signification importante dans le paysage politique sénégalais. Elle témoigne de la volonté politique de tourner la page sur une période de troubles et de conflits, et de travailler vers une réconciliation nationale. Cette étape marque un pas significatif vers la résolution des tensions qui ont ébranlé le pays ces dernières années, ouvrant la voie à un avenir politique plus pacifié et plus harmonieux.

    Le Procureur demande au juge de déclarer irrecevable le recours de Karim Wade et Cie

    Dans le cadre du recours introduit par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et des candidats spoliés visant à annuler l’élection présidentielle du 24 mars, le Procureur a récemment pris la parole pour représenter le parquet. Lors de son réquisitoire, il a formellement demandé au juge de déclarer irrecevables les demandes émanant de Karim Wade et de ses associés.

    Le Procureur a souligné que les décisions du Conseil constitutionnel prévalent sur celles de la Cour suprême, mettant ainsi en avant un argument de poids pour soutenir sa requête. Il a donc plaidé en faveur du rejet des requêtes présentées par Karim Wade et ses partisans.

    Rappelons que la Cour suprême se penchera sur ces requêtes en référé pour excès de pouvoir ce vendredi. Ces requêtes ont été déposées par des membres du PDS, dont Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye, qui contestent la légitimité de l’élection présidentielle du 24 mars. Ils soutiennent que leur candidat a été injustement exclu de la course.

    Cette affaire suscite un vif intérêt dans le pays, alors que le processus électoral est scruté de près. Les décisions à venir de la Cour suprême auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et pourraient potentiellement redéfinir le résultat de l’élection présidentielle.

    Me Ngagne Demba Touré recouvre également la liberté !

    Après des jours d’attente anxieuse, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) respire enfin : son coordonnateur, Me Ngagne Demba Touré, a été libéré ce jeudi soir. Cette nouvelle intervient comme un soulagement pour ses partisans, qui ont suivi de près son arrestation survenue le 21 février dernier à son domicile, après plus de six mois passés en exil au Mali.

    Le retour de Me Ngagne Demba Touré au Sénégal avait été célébré avec enthousiasme dans son fief de Grand-Yoff. Cependant, cette liesse avait été tempérée par son arrestation, qui avait suscité un élan de solidarité et de mobilisation de la part de ses partisans, dénonçant vigoureusement cette mesure.

    La libération de Me Ngagne Demba Touré fait suite à l’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée Nationale, une décision saluée comme un pas vers la réconciliation nationale et le retour à la paix sociale. Cette loi a permis la libération de plusieurs détenus politiques, dont Me Ngagne Demba Touré, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

    Dans son fief de Grand-Yoff et au sein de la JPS, la nouvelle de la libération de Me Ngagne Demba Touré a été accueillie avec des manifestations de joie et de soulagement. Ses partisans, qui avaient vigoureusement soutenu leur leader pendant son incarcération, expriment désormais leur gratitude envers ceux qui ont œuvré pour sa libération.

    La libération de Me Ngagne Demba Touré est perçue comme une victoire pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal. Elle témoigne également de l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la lutte pour la justice et la liberté.

    Cité Keur Gorgui : Une foule enthousiaste attend Sonko chez lui

    Après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko, le leader de l’ex-Pastef, des jeunes, militants et sympathisants se sont précipités vers la cité Keur Gorgui, où réside la famille de l’opposant. Dans une ambiance électrique, des cris de joie, des klaxons de voiture et des chants résonnent dans tout le quartier, reflétant l’excitation palpable qui règne dans la région et à Dakar.

    La nouvelle de la libération de Sonko a provoqué une vague d’enthousiasme parmi ses partisans, qui attendent avec impatience son retour à domicile. Ils espèrent également accueillir Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars prochain.

    Dans cette atmosphère de liesse et de solidarité, la cité Keur Gorgui se transforme en un lieu de rassemblement vibrant, où les partisans de Sonko expriment leur soutien indéfectible et leur détermination à poursuivre leur lutte politique.

    La présence massive de la foule témoigne de l’attachement profond des citoyens à la cause de Sonko et de leur désir de le voir revenir parmi eux. Cette mobilisation témoigne également de l’importance du leader politique dans le paysage politique sénégalais et de son impact sur la population, qui voit en lui un symbole de résistance et d’espoir pour l’avenir.

    Dans l’attente de l’arrivée tant attendue de Sonko et de Faye, la cité Keur Gorgui vibre au rythme de l’anticipation, signe d’une mobilisation populaire sans précédent dans la région.

    Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent la liberté

    Dans un tournant judiciaire majeur, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été libérés de prison ce jeudi 14 mars. Leurs libérations font suite à la promulgation par le président Macky Sall d’une loi portant amnistie générale, adoptée récemment par la majorité des députés de l’Assemblée nationale. Cette législation efface tous les faits susceptibles d’être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en relation avec des manifestations ou motivées politiquement, aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, avait été arrêté le vendredi 28 juillet 2023 et inculpé trois jours plus tard pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État, avant d’être placé en détention préventive. De son côté, Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, avait été arrêté en mi-avril 2023 après avoir publié un post sur les magistrats. Il était en détention préventive depuis près d’un an.

    Malgré leur incarcération, Bassirou Diomaye Faye a continué à faire campagne, même perdant son temps d’antenne sur la télévision nationale conformément aux dispositions du Code électoral. Les portraits des deux hommes politiques étaient d’ailleurs parmi les plus visibles sur le terrain, témoignant de leur détermination à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles.

    La libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye marque une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais. Leur retour à la liberté ouvre la voie à une reprise de leur activité politique et à leur participation pleine et entière à la vie démocratique du pays.

    Recours du PDS : La Cour suprême se prononcera lors d’une audience publique ce vendredi 15 mars

    La Cour suprême du Sénégal examinera le recours déposé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés contre le décret convoquant le corps électoral lors d’une audience publique spéciale des référés ce vendredi 15 mars. Cette décision fait suite à une requête déposée le lundi 11 mars, demandant la suspension des décrets fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, la convocation du corps électoral et la période de la campagne électorale.

    Si la Cour suprême accède à la demande du PDS, cela pourrait potentiellement bloquer le processus électoral en cours. La décision de la Cour aura des implications majeures sur le déroulement de l’élection présidentielle prévue dans les jours à venir. Il s’agit donc d’un moment crucial pour la démocratie sénégalaise, et l’issue de cette audience publique sera attendue avec une grande attention tant par les acteurs politiques que par la population.

    Le recours déposé par le PDS et ses alliés fait suite à une série de contestations et de tensions croissantes autour du processus électoral. Depuis l’annonce des décrets fixant la date de l’élection présidentielle et convoquant le corps électoral, le PDS a exprimé son désaccord et sa préoccupation quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours.

    L’une des principales préoccupations du PDS concerne des allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel, l’organe chargé de valider les candidatures et de superviser le processus électoral. Le parti affirme avoir des preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles commis par des membres du Conseil constitutionnel ou des personnalités proches du gouvernement. Ces allégations ont conduit le PDS à réclamer la dissolution du Conseil constitutionnel, affirmant que ses membres ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable.

    La situation politique au Sénégal est donc devenue de plus en plus tendue à l’approche de l’élection présidentielle. Le PDS, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, reste déterminé à contester le processus électoral et à faire valoir ses préoccupations devant les tribunaux. La décision de la Cour suprême ce vendredi 15 mars sera cruciale pour déterminer la suite des événements et la légitimité du processus électoral en cours.

    En attendant, le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement aux allégations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Il est donc crucial que la Cour suprême examine attentivement les preuves présentées par le PDS et ses alliés, et prenne une décision juste et équitable pour garantir l’intégrité et la transparence du processus électoral. La crédibilité de l’élection présidentielle à venir dépend en grande partie de la manière dont cette affaire sera traitée par les autorités judiciaires sénégalaises.

    Crise de la justice au Sénégal : Le Sytjust lance un appel au Président Sall pour une résolution urgente

    Le Sytjust souligne que ce retard dans la mise en œuvre de ces réformes crée un déséquilibre préjudiciable au bon fonctionnement de la justice sénégalaise, impactant directement la population. Face à cette impasse, le syndicat appelle le Président Sall à rencontrer ses membres afin de trouver une résolution définitive à cette crise qui perturbe le fonctionnement de la justice et affecte les citoyens.

    La situation souligne l’importance cruciale de garantir un système judiciaire fonctionnel et efficace pour assurer l’état de droit et la justice pour tous les citoyens. L’implication du Président Sall est désormais essentielle pour surmonter ces défis et restaurer la confiance dans le système judiciaire du Sénégal.

    Démantèlement d’un réseau de Trafic de Drogue à Golf-Sud : Un Pas de géant dans la lutte contre le Crime Organisé

    Les autorités de Golf-Sud ont franchi une étape décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en mettant fin aux activités d’un réseau notoire. Le commissariat local a orchestré un coup de filet réussi, mettant ainsi un terme à un trafic de stupéfiants en provenance de la Casamance.

    L’arrestation spectaculaire de M. B., un individu bien connu des milieux criminels, s’est déroulée dans la cité Las Palmas. Grâce à une opération de surveillance minutieusement planifiée, les forces de l’ordre ont pu intercepter une importante cargaison de chanvre indien, totalisant 23,5 kilogrammes, destinée à la distribution dans la région.

    L’enquête, qui a permis de démanteler ce réseau, a débuté suite à des renseignements confidentiels signalant les activités suspectes du trafiquant présumé. Sous la supervision de la commissaire Adja Astou Marone, les policiers ont déployé un dispositif de surveillance discret pour surveiller les agissements de M. B. Ce dernier, croyant agir dans l’ombre, a été pris au piège lors de la réception de la marchandise illicite.

    L’arrestation de M. B. a été rendue possible grâce à l’intervention efficace d’un agent infiltré, qui a réussi à établir un contact avec le suspect sans éveiller ses soupçons. Suite à son appréhension, une perquisition minutieuse de son domicile a permis la découverte d’un arsenal d’équipements utilisés dans le conditionnement et la préparation de la drogue à des fins de revente.

    Lors des interrogatoires, M. B. a rapidement reconnu son implication dans le trafic de drogue et a fourni des informations cruciales sur les ramifications de son réseau, y compris l’identité de son fournisseur basé en Casamance. Actuellement en détention, il fait face à une série d’accusations graves, notamment d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic de stupéfiants.

    Cette opération couronnée de succès représente une victoire majeure dans la lutte contre le crime organisé à Golf-Sud. Elle témoigne de l’engagement indéfectible des autorités locales à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens, tout en démontrant leur capacité à démanteler les réseaux criminels et à traduire les coupables en justice.

    Annulation de la Présidentielle : Recours déposé à la Cour Suprême

    Dans un développement politique majeur, Mamadou Diop Decroix, Cheikh Tidiane Gadio, Mouhamed Ben Diop, et d’autres candidats considérés comme spoliés ont déposé un recours à la Cour suprême le 11 mars, au moment même où les 19 candidats retenus entament leur campagne électorale. L’objectif principal de ce recours est d’obtenir l’annulation du décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle prévue le 24 mars.

    Selon Mamadou Diop Decroix, porte-parole du collectif, le décret en question trahit la loi électorale, et le président de la République aurait dû se conformer à l’esprit de cette loi. Le collectif dénonce ce qu’il considère comme un simulacre d’élection vers laquelle les 19 candidats se dirigent.

    Mamadou Diop Decroix a souligné que l’objectif n’est pas d’aller coûte que coûte vers une élection qui est, à la base, biaisée. Le recours déposé devant la Cour suprême vise à mettre en lumière les irrégularités présumées et à faire respecter les principes fondamentaux de la loi électorale.

    Cette action souligne les tensions croissantes et les controverses entourant le processus électoral, mettant en lumière les divergences profondes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours. La Cour suprême jouera un rôle crucial dans la détermination de la suite des événements, et l’issue de ce recours pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

    Levée du Bracelet Électronique d’El Malick Ndiaye : Une décision judiciaire au Cœur de l’actualité Politique

    Dans le paysage politique sénégalais déjà mouvementé, une décision judiciaire récente a attiré l’attention de tous les observateurs : la levée du bracelet électronique d’El Malick Ndiaye, ancien membre du mouvement ex-Pastef. Cette mesure, prise à la veille d’un événement politique majeur, soulève des questions sur les implications juridiques et politiques qui en découlent.

    El Malick Ndiaye a été au centre d’une affaire judiciaire complexe, accusé de diffuser des fausses nouvelles et de perturber l’ordre public. Cette affaire, survenue dans un contexte politique tendu, a attiré l’attention des médias et du public, devenant un sujet de débat et de controverse.

    Le 20 février 2024, l’avocat d’El Malick Ndiaye, Me Moussa Sarr, a déposé une requête auprès du juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, demandant la mainlevée du bracelet électronique qui surveillait les mouvements de son client. Cette requête a été acceptée par le juge, qui a ordonné la levée de la mesure de placement sous surveillance électronique.

    La décision du juge Maham Diallo a des implications importantes à la fois sur le plan juridique et politique. Sur le plan juridique, elle signifie que Ndiaye n’est plus soumis à la surveillance par bracelet électronique, ce qui lui offre une certaine liberté de mouvement. Cependant, il lui est toujours assigné de rester dans la région de Dakar, ce qui limite ses déplacements.

    Sur le plan politique, cette décision intervient à un moment critique, alors que le pays se prépare à un événement politique majeur : le vote du projet de loi sur l’amnistie générale des faits liés aux manifestations politiques. La levée du bracelet électronique pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’issue de ce vote et sur l’avenir politique d’El Malick Ndiaye.

    La levée du bracelet électronique a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains voient cette décision comme une étape vers la réhabilitation de Ndiaye, tandis que d’autres la critiquent comme un signe de clémence excessive envers un accusé de crimes graves.

    Dans ce contexte, il est crucial de surveiller de près les développements ultérieurs de cette affaire et de comprendre les implications plus larges pour la justice et la politique au Sénégal. La décision du juge Maham Diallo pourrait avoir un impact durable sur le paysage politique et juridique du pays, faisant de cette affaire un sujet de discussion et de débat continu.

    Opération réussie de la gendarmerie : 19 interpellations et saisie de carburant à Joal

    La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une opération fructueuse à Joal dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Cette initiative, orchestrée sous les ordres du Haut Commandement de la gendarmerie nationale dirigé par le Général Moussa Fall, avait pour objectif de prévenir toute tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne depuis les côtes sénégalaises.

    Sous la supervision du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la Légion de gendarmerie de Thiès, un important dispositif de surveillance a été déployé le long du littoral national pour dissuader et intercepter les contrevenants.

    L’opération a porté ses fruits avec la saisie significative de carburant et l’interpellation de 19 individus, dont 8 migrants, par les forces de sécurité. Cette intervention témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à contrer le phénomène de l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à de graves dangers en mer.

    La patrouille, déployée dans la nuit du 4 au 5 mars entre 22 heures et 6 heures du matin, a couvert divers sites stratégiques tels que le quai de pêche de Joal, les quartiers Caritas, Khelcom, Ndoubab, Santhie 1, 2 et 3, ainsi que le littoral entre Nanor et Ngazobil.

    Le bilan de l’opération est significatif : 47 bidons de 20 litres de carburant hors bord ont été saisis, ce qui constitue un coup dur pour les réseaux d’émigration clandestine qui dépendent largement de ce carburant pour leurs embarcations. De plus, l’arrestation de 19 individus, dont 8 candidats à l’émigration clandestine, démontre l’efficacité des efforts déployés par la gendarmerie pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des citoyens.

    Cette opération couronnée de succès témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie de leurs concitoyens. Les opérations de sécurité se poursuivent afin de dissuader toute tentative future d’émigration clandestine et de maintenir la paix et la stabilité le long des côtes sénégalaises.

    Tensions au sein de la justice : Le SYTJUST appelle au calme et à l’unité

    La famille judiciaire sénégalaise traverse actuellement une période agitée, marquée par des arrestations de greffiers et des mouvements de grève réclamant des améliorations dans les conditions de travail. Face à cette situation, le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a publié un communiqué ce lundi, appelant à la sérénité et à l’unité au sein de la communauté judiciaire.

    Les récentes arrestations des greffiers Me Ngagne Demba Touré et Me Abdoulaye Mboup, ainsi que les revendications pour la généralisation du passage à la hiérarchie A2 à tous les greffiers du pays, ont contribué à accroître les tensions au sein de la justice sénégalaise.

    Dans son communiqué, le SYTJUST met en avant l’importance de l’unité au sein de la famille judiciaire. Il souligne que les liens qui unissent les magistrats, les greffiers, le personnel de la justice et les avocats sont profonds et indéfectibles. Ces liens, précise le communiqué, sont caractérisés par une amitié et une fraternité sincères, qui dépassent les carrières professionnelles et perdurent tout au long de la vie.

    Le SYTJUST exprime son engagement à renforcer la cohésion de cette famille judiciaire, soulignant son rôle fondamental dans la marche de l’État-Nation du Sénégal. Il appelle donc tous les membres de la communauté judiciaire à agir de manière résolue pour combattre toute tentative de division.

    En conclusion, le communiqué du SYTJUST, reçu par Seneweb, magnifie la force de cette famille judiciaire et appelle à l’action collective pour préserver son unité et sa solidarité face aux défis actuels.

    Dans un contexte où la confiance du public envers le système judiciaire est primordiale, cet appel à l’unité et au calme de la part du SYTJUST revêt une importance capitale pour garantir le bon fonctionnement de la justice au Sénégal.

    Outrage au juge Mamadou Seck : Me Abdoulaye Mboup chez le Procureur, vers l’ouverture d’une information judiciaire

    Après la clôture de son dossier, Me Abdoulaye Mboup sera présenté au procureur de la République ce lundi matin.

    Selon des sources de Seneweb, le parquet devrait probablement ouvrir une information judiciaire contre le greffier chargé de la communication de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).

    Me Mboup a été arrêté et placé en garde à vue vendredi dernier par la Sûreté Urbaine pour outrage à magistrat, violences envers un magistrat dans l’exercice de ses fonctions et discrédit sur une décision de justice.

    Cette affaire a pris de l’ampleur suite à l’audition musclée de Me Ngagne Demba Touré, où des greffiers auraient tenu des propos jugés outrageants à l’endroit du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck.

    Pour éclaircir cette affaire, le parquet a actionné la Sûreté Urbaine afin de mener une enquête approfondie.

    La présentation de Me Abdoulaye Mboup au procureur de la République marque une étape importante dans cette affaire et pourrait conduire à l’ouverture d’une information judiciaire contre le greffier incriminé.

    Projet d’Amnistie : Feu vert pour l’examen par l’Assemblée Nationale

    Le projet de loi portant amnistie, adopté lors du dernier Conseil des ministres, se dirige vers l’Assemblée nationale pour examen. Cette décision a été confirmée par les rapports du quotidien Les Échos dans son édition du jour, soulignant une étape cruciale dans le processus législatif.

    Une réunion de la conférence des présidents est programmée ce jour pour établir le calendrier de travail, révélant ainsi les premiers détails sur la manière dont le projet de loi sera traité au sein du Parlement.

    Après avoir été déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en fin de semaine dernière, le projet de loi sera soumis en procédure d’urgence aux députés. Cette urgence dans le traitement du projet de loi suggère une volonté de régler rapidement certaines questions politiques et sociales en suspens.

    Selon les informations du journal, la commission technique sera convoquée dans les 48 heures suivant la réunion de la conférence des présidents. De plus, la session plénière devrait se tenir avant la fin de la semaine, témoignant ainsi de l’efficacité et de la diligence avec lesquelles ce projet de loi sera traité.

    L’amnistie, en tant que mesure légale d’effacement ou de réduction des peines, est un sujet délicat et sensible qui soulève souvent des débats passionnés. Il sera intéressant de suivre les débats au sein de l’Assemblée nationale et de voir quelles seront les réactions des différents acteurs politiques et de la société civile à cette initiative.

    Cette avancée marque un pas significatif dans le processus législatif, et son issue aura sans aucun doute des répercussions importantes sur le paysage politique et social du Sénégal.

    Affaire de l’outrage au juge Mamadou Seck : Me Abdoulaye Mboup présenté au procureur, ouverture probable d’une information judiciaire

    Après la clôture de son dossier, Me Abdoulaye Mboup sera présenté au procureur de la République ce lundi matin. Le parquet envisage très probablement l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du greffier chargé de la communication de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).

    Me Mboup avait été arrêté et placé en garde à vue vendredi dernier par la Sûreté Urbaine pour outrage à magistrat, violences envers un magistrat dans l’exercice de ses fonctions et discrédit sur une décision de justice.

    Cette affaire a été déclenchée après une audition musclée de Me Ngagne Demba Touré. Des propos jugés outrageants auraient été tenus par des greffiers à l’encontre du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck.

    Pour faire toute la lumière sur cette affaire, le parquet a activé la Sûreté Urbaine afin de mener une enquête approfondie. Les développements ultérieurs dans cette affaire seront suivis attentivement par le public et la communauté juridique.

    Bignona : Rejet de la Loi d’Amnistie par le Forum Civil et les Victimes des Manifestations

    Le département de Bignona, dans la région de Ziguinchor, a été fortement impacté par les manifestations sociopolitiques survenues entre 2021 et 2024. Durant cette période tumultueuse, cinq jeunes ont tragiquement perdu la vie, tandis que de nombreux autres ont été blessés et certains ont été emprisonnés avant d’être libérés.

    Dans une tentative de réconciliation nationale et d’apaisement du climat sociopolitique, le président Macky Sall a fait adopter une loi d’amnistie le 28 février dernier en Conseil des ministres, couvrant toutes les manifestations survenues entre 2021 et 2024. Cependant, cette décision n’a pas été bien accueillie dans la capitale du Fogny, où les victimes des événements et le Forum civil de Bignona ont exprimé leur opposition à cette loi.

    Abdoulaye Diallo, coordinateur du Forum civil de Bignona, souligne que la pacification de l’espace politique doit passer par la justice avant tout. Il insiste sur la nécessité de déterminer les responsabilités pour les événements survenus au Sénégal entre 2021 et 2024. Ainsi, une loi d’amnistie ne saurait justifier le besoin de paix et de pacification de l’espace politique sans que la justice ne soit rendue, selon lui. Il affirme que la justice doit être priorisée dans l’intérêt de tous les Sénégalais.

    Jules Joseph Tendeng, blessé par balle lors des manifestations du 1er août 2023, et Ibrahima Coly, qui prétend avoir été arrêté et torturé avant d’être déféré à Ziguinchor, demandent que toutes les personnes impliquées dans ces événements répondent de leurs actes. Ils rejoignent ainsi le Forum civil de Bignona dans son appel pour une justice équitable et transparente.

    En conclusion, le rejet de la loi d’amnistie par le Forum civil et les victimes des manifestations à Bignona met en lumière l’importance de la justice dans le processus de réconciliation nationale. Ces voix s’élèvent pour garantir que les responsables des violences et des injustices soient tenus pour responsables de leurs actes, dans le cadre d’un effort visant à restaurer la paix et la stabilité dans la région et dans tout le pays.

    Le débat sur l’amnistie et la justice continuera sans doute de faire rage dans les semaines à venir, alors que le Sénégal cherche à trouver un équilibre entre le besoin de pardon et la nécessité de responsabiliser ceux qui ont enfreint la loi.

    La situation politique au Sénégal : Entre Déclarations Officielles et réalités terrain

    Le récent Forum de la diplomatie à Antalya, en Turquie, a été le théâtre d’une prise de parole significative du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, sur la situation politique agitée que traverse le pays. Alors que le report de l’élection présidentielle a suscité des remous et des manifestations, le ministre a défendu la position selon laquelle tout s’est déroulé dans le respect des institutions démocratiques du Sénégal.

    Selon Ismaila Madior Fall, le Sénégal maintient un cadre institutionnel solide et un ordre constitutionnel intact. Il a assuré qu’aucun coup de feu ni bagarre n’a été rapporté, et que toutes les décisions prises ont été conformes à la Constitution. Cette affirmation met en avant la stabilité relative du pays, soulignant que malgré les défis, le Sénégal reste attaché à ses principes démocratiques et à la primauté du droit.

    Cependant, cette vision officielle contraste avec la réalité vécue par de nombreux citoyens sénégalais. Les manifestations qui ont éclaté après le report de l’élection présidentielle ont été marquées par des affrontements violents entre les forces de l’ordre et les manifestants, entraînant la perte de vies humaines. De même, les protestations antérieures depuis 2021 ont également été confrontées à une répression sévère, suscitant des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et à la liberté d’expression au Sénégal.

    Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères illustre la volonté du gouvernement sénégalais de présenter une image de stabilité et de légitimité institutionnelle sur la scène internationale. Cependant, elle ne peut ignorer les réalités des contestations et des violences vécues par une partie de la population. Elle soulève également des questions sur la nécessité de promouvoir un dialogue inclusif et respectueux des droits de l’homme pour résoudre les tensions politiques et sociales au Sénégal.

    En fin de compte, la situation politique au Sénégal demeure complexe, avec un écart apparent entre les discours officiels et les réalités du terrain. Il est crucial que les autorités sénégalaises et toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif afin de trouver des solutions durables aux défis actuels et de garantir la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens.

    Les femmes juristes condamnent l’agression de Maïmouna Ndour Faye : « Mars est tristement marqué par cet acte lâche et abject »

    L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) exprime sa désolation face à l’agression de la journaliste et directrice de la 7TV, Maïmouna Ndour Faye, survenue devant son domicile. Dans un communiqué rendu public, l’AJS condamne fermement cet acte, surtout en ce début du mois de mars, traditionnellement consacré à la femme.

    « Mars est tristement marqué par cette agression lâche et abjecte de Maïmouna Ndour Faye, Directrice de la chaîne 7TV », déplore l’Association des Juristes Sénégalaises.

    L’AJS dénonce également cette tentative de meurtre, qualifiée d’aboutissement d’une série d’injures et de menaces de mort visant à entraver le droit fondamental de liberté d’expression de Maïmouna Ndour Faye. Elle exprime son inquiétude quant à la banalisation persistante des violences faites aux femmes, soulignant que de telles violations de leurs droits compromettent leur pleine participation au développement du pays.

    Dans cette optique, l’Association des Juristes Sénégalaises exhorte les autorités compétentes à mener des enquêtes approfondies sur toutes les violations des droits humains récemment perpétrées, y compris les violences et arrestations arbitraires commises par les forces de défense et de sécurité. Elle insiste sur la nécessité que justice soit rendue à Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’à toutes les autres victimes de telles violations injustifiables.

    L’AJS affirme son engagement à jouer un rôle d’alerte et à intervenir vigoureusement chaque fois que les droits humains, en particulier ceux des femmes et des enfants, seront bafoués.

    Arrestation de 2 greffiers: Le plaidoyer de Me Ousmane Diagne

    En service à la Cour d’appel de Thiès, Me Ousmane Diagne invite ses collègues à l’unité suite à l’arrestation de Me Ngagne Demba Touré et de Me Abdoulaye Mboup. Pour lui, on cherche à se défouler sur des jeunes greffiers qui n’ont eu d’autre tort que de défendre un de leurs collègues. Seneweb vous livre le plaidoyer de Me Diagne.

     » Bon courage chers collègues,

    Même s’ils venaient à arrêter tous les greffiers du Sénégal, cela n’affectera en rien  la perception que les sénégalais  ont de  notre Justice…

    Pour la première fois de l’histoire de ce pays,  des élections présidentielles sont reportées parce que des magistrats sont soupçonnés de faits graves de corruption…

    D’ailleurs ce n’est pas la première fois que des histoires de corruption secouent la Justice au Sénégal…

    Nous étions déjà là en 2006 quand des magistrats ont été épinglés pour des faits de corruption, vilipendés par des audios dont les senegalais gardent encore de tristes souvenirs.

    Ils ont d’ailleurs été traduits devant le conseil de discipline qui avait pris des sanctions allant de l’interdiction d’exercice de toutes activités de chef de Parquet ou de  chef de Juridiction à la radiation […].

    Aujourd’hui,  les mêmes acteurs de cette triste histoire sont revenus par la plus petite des portes et pour créer une affaire afin de faire oublier la vraie affaire, ils  cherchent à se défouler sur de jeunes greffiers qui n’ont eu d’autre tort que de défendre  un des leurs.

    Greffiers du Sénégal, soyez unis pour faire face à l’arbitraire mais surtout soyez fiers de vous, votre conscience est tranquille … »

    Me Ousmane Diagne

    Greffier/ancien secrétaire général du syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et actuel Maire de la commune de Thiès-Est.

    « Outrage » au juge Mamadou Seck : Deux autres greffiers visés par des ordres d’arrestation

    Suite à l’incident mouvementé impliquant Me Ngagne Demba Touré, greffier et responsable du parti dissous Pastef, le Procureur général a pris la décision d’ordonner l’arrestation de trois greffiers, selon une information relayée par Libération.

    Ces trois greffiers ont été identifiés grâce aux caméras de surveillance installées après l’inculpation agitée de Me Ngagne Demba Touré, qui s’est déroulée dans le bureau du juge du deuxième cabinet, Mamadou Seck. L’incident a été marqué par une mobilisation musclée des collègues de Me Ngagne Demba Touré.

    Pour rappel, dans cette affaire, Me Abdoulaye Mboup, chargé de communication de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), a été interpellé et placé en garde à vue. Il est accusé d’outrage et de violence à magistrat, ainsi que d’actes de nature à discréditer un acte juridictionnel.

    D’après les informations rapportées par le journal Libération, deux autres greffiers sont également visés par des ordres d’arrestation transmis à la Sûreté urbaine (SU). Cette affaire révèle des tensions croissantes au sein du système judiciaire, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs de la justice dans l’exercice de leurs fonctions.

    Clôture de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar : Retour sur les détails de l’affaire

    La police du Plateau a annoncé avoir bouclé son enquête sur l’affaire tragique de Baïdy Amar, fils de feu l’homme d’affaires Ameth Amar, dont le corps a été retrouvé sans vie dans un appartement situé à Dakar Plateau. Les derniers développements de cette affaire, qui a suscité une vive émotion dans l’opinion publique sénégalaise, révèlent des éléments troublants sur les circonstances entourant la mort de ce jeune homme.

    Baïdy Amar, jeune homme issu d’une famille influente, a été retrouvé mort dans des circonstances encore troubles. Son décès a plongé sa famille dans une profonde douleur et a soulevé de nombreuses questions quant aux causes exactes de sa mort. Son père, Ameth Amar, célèbre homme d’affaires sénégalais, a exprimé sa profonde tristesse et son désarroi face à cette tragédie, soulignant le choc ressenti par toute la famille.

    Les résultats de l’autopsie, dévoilés par les autorités médicales, ont révélé que le décès de Baïdy Amar était lié à une overdose. Le médecin légiste a conclu que la cause probable du décès était un arrêt cardiorespiratoire résultant probablement d’une intoxication par une dose excessive de drogue inhalée. De plus, les tests d’urine effectués après une prise de sang ont confirmé la présence de substances illicites dans son organisme, confirmant ainsi les soupçons initiaux.

    Lors de l’examen minutieux de l’appartement où le corps de Baïdy Amar a été découvert, les enquêteurs ont trouvé des traces de cocaïne sur le lit qu’il partageait avec sa compagne algérienne. De plus, la découverte d’un sachet contenant 25 grammes de substance a renforcé les soupçons quant à une possible consommation de drogue. Ces éléments, combinés aux résultats de l’autopsie, ont jeté une lumière crue sur les activités qui se déroulaient dans l’appartement.

    Dans le cadre de l’enquête, quatre personnes ont été interpellées, dont Z. F., un ami proche de la victime, sa compagne française, J. M., ainsi que le chauffeur A.S. Ces individus ont été déférés devant les autorités judiciaires pour répondre de leur implication présumée dans cette affaire. Les circonstances exactes de leur arrestation et leur rôle potentiel dans la mort de Baïdy Amar restent encore à déterminer, mais leur implication soulève de nouvelles questions sur les événements qui ont précédé le décès tragique du jeune homme.

    La clôture de l’enquête marque une étape cruciale dans la recherche de vérité et de justice pour Baïdy Amar et sa famille. Alors que l’opinion publique sénégalaise reste sous le choc de cette tragédie, les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cette affaire afin d’apporter des réponses aux questions qui persistent. En attendant, la mémoire de Baïdy Amar reste gravée dans les cœurs de ses proches et de ceux qui ont été touchés par sa disparition prématurée.

    Macky Sall annonce une loi d’amnistie : Vers la réconciliation nationale

    Dans une démarche visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé lors du prochain Conseil des ministres, prévu pour mercredi prochain, son intention de saisir l’Assemblée nationale avec un projet de loi d’amnistie. Cette loi vise à couvrir les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

    Cette décision intervient dans un contexte de crispations politiques et de contestations liées à la gestion du processus électoral. En effet, le président a récemment rencontré les candidats à l’élection présidentielle, mais seuls deux d’entre eux ont répondu à son invitation. Cette initiative de dialogue et d’amnistie s’inscrit dans une volonté de promouvoir la paix sociale et de garantir le respect de l’État de droit.

    Macky Sall souligne l’importance du dialogue et du pardon dans la construction d’une démocratie solide et pacifiée. Il affirme que le pays traverse actuellement une période délicate, marquée par des menaces sur la paix, la sécurité et le bien-être des citoyens. Ainsi, il appelle à dépasser les clivages politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation.

    Le président insiste sur le caractère temporaire de sa fonction et affirme qu’il quittera ses fonctions à la fin de son mandat le 2 avril. Il exprime son souhait de voir des élections transparentes et inclusives organisées après cette date, et compte saisir le Conseil constitutionnel pour fixer une date précise pour ces élections.

    Parallèlement à cette démarche, Macky Sall invite la classe politique et les forces vives de la nation à participer à une cérémonie d’ouverture du dialogue national. Cette initiative vise à favoriser un échange constructif et ouvert sur les défis actuels du pays, dans le but de parvenir à un consensus sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la stabilité et le développement du Sénégal.

    En conclusion, l’annonce d’une loi d’amnistie et la volonté de dialogue exprimée par le président Macky Sall illustrent sa vision d’une démocratie apaisée et inclusive, où le respect des droits et des libertés de chacun est primordial. Ces initiatives marquent un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement des institutions démocratiques au Sénégal.

    Ousmane Sonko libéré sous contrôle judiciaire

    Dans un revirement inattendu, Ousmane Sonko, le leader charismatique du parti d’opposition Pastef, a été libéré dans la nuit de jeudi à vendredi et placé sous contrôle judiciaire. Cette décision marque un tournant majeur dans la crise politique qui a secoué le Sénégal ces dernières semaines.

    Sonko avait été détenu depuis plusieurs mois pour des accusations graves, ce qui avait déclenché des manifestations et des affrontements dans tout le pays. Cependant, sa libération soudaine et sa mise en liberté sous contrôle judiciaire sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation politique en cours.

    Les détails entourant les conditions de son contrôle judiciaire ne sont pas encore clairs, mais cette décision pourrait potentiellement ouvrir la voie à un dialogue politique plus constructif entre le gouvernement et l’opposition. Cependant, certains observateurs restent prudents quant à l’avenir de la stabilité politique du pays, craignant que cette libération ne soit qu’une mesure temporaire pour calmer les tensions.

    La libération de Sonko est susceptible de susciter une série de réactions parmi les partisans de l’opposition, qui ont exigé sa libération lors de manifestations massives à travers le pays. Pour certains, cela pourrait être perçu comme une victoire, tandis que d’autres pourraient rester méfiants quant aux motivations du gouvernement.

    Quoi qu’il en soit, la libération de Sonko soulève de nombreuses questions sur l’avenir du Sénégal et la direction que prendra la politique du pays dans les mois à venir. Restez à l’écoute pour les derniers développements sur cette affaire en évolution rapide.

    Senelec demande des poursuites judiciaires suite à l’agression de ses agents à Keur Gorgui

    Le directeur général de la Senelec, Papa Mademba Bitèye, a affirmé lors d’une assemblée générale du Syndicat des travailleurs de l’électricité (Sutelec) que la société n’épargnera aucun effort pour protéger ses agents et assurer leur sécurité. Il a également dénoncé les agressions répétées dont sont victimes les travailleurs de la Senelec, y compris le secrétaire général du Sutelec, Mouhamed Habib Haïdara.

    M. Haïdara a insisté sur l’application stricte de la loi à l’encontre de l’agresseur présumé des agents de la Senelec et a demandé à la direction générale de prendre les mesures nécessaires pour que justice soit rendue. L’incident aurait impliqué des menaces de mort proférées à l’encontre d’un agent, ainsi que des actes de violence contre un chef d’agence de la société.

    En réaffirmant son engagement envers la sécurité de ses employés et la protection de ses biens, la Senelec a clairement indiqué qu’elle ne tolérera aucune forme d’agression ou de menace à l’encontre de son personnel.

    Ngagne Demba Touré inculpé pour de lourdes charges : Nouveaux développements dans l’affaire

    Selon ces sources, le greffier incriminé fait face à une série de présomptions extrêmement graves. Les charges retenues contre lui comprennent des accusations d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, d’attentats et de complots visés par les articles 72 à 84 en relations avec une entreprise terroriste, ainsi que d’offense au chef de l’État. De plus, il est également accusé d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à entraîner des troubles politiques graves, ainsi que d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrats, selon nos sources proches du dossier.

    Cette inculpation marque un tournant significatif dans l’affaire, renforçant les charges pesant contre Ngagne Demba Touré et suggérant une escalade des implications judiciaires dans cette affaire en cours. Il est à noter que Me Ngagne Demba Touré a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Mamadou Seck, soulignant la gravité des accusations portées contre lui et l’urgence de l’enquête en cours.

    Cette affaire continue de susciter un vif intérêt dans l’opinion publique, alors que les détails émergent progressivement et que la justice poursuit son travail pour éclaircir les circonstances entourant les actions présumées de Ngagne Demba Touré.

    Me Ngagne Demba Touré placé sous mandat de dépôt.

    Arreté hier chez lui, le greffier Ngagne Demba Touré est finalement placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet Mamadou CISSÉ.

    Auditionné finalement aujourd’hui, Me Ngagne Demba est poursuivi par les mêmes chefs d’inculpation que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

    Pour rappel Ngagne Demba Touré est revenu de son exil après la libération d’une centaine de jeunesse arrêtés lors des manifestations.

    En effet, l’arrestation de Ngagne Demba Touré a fait réagir les greffiers du Sénégal qui exigent sa libération immédiate.

    Ngagne Demba Touré transféré à la Maison d’Arrêt de Rebeuss après son audition par la DIC

    L’opposant Ngagne Demba Touré, arrêté mercredi par la Division des investigations criminelle (DIC) dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international, sera transféré à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, à Dakar, après son audition, a appris l’APS d’une source policière.

    M. Touré, leader de la jeunesse de Pastef, le parti politique d’Ousmane Sonko, a été arrêté à son domicile, à Dakar, par la DIC pour cinq chefs d’accusation, quatre jours après son retour d’exil, selon la même source, un haut responsable de la Police nationale.
    Ce dernier, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, précise que le militant de l’opposition, greffier de formation, est accusé d’association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, d’offense au chef de l’État, d’actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves.
    Il est en même temps accusé d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.
    Ngagne Demba Touré a regagné le Sénégal dimanche dernier, après un exil de six mois au Mali.
    Il est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias, dans lesquelles on le voit acclamé par ses partisans célébrant son retour.
    La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.
    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    Arrestation de Me Ngagne Demba Touré à son retour d’exil à Dakar

    Me Ngagne Demba Touré, coordinateur de la Jeunesse Patriotique du Sénégal, a été arrêté par la police à son domicile à Grand-Yoff, à son retour d’exil. Cette arrestation fait suite à sa récente réapparition à Dakar après huit mois d’absence.

    L’information, initialement publiée par Jotna Tv, a été confirmée par Me Babacar Ndiaye à Seneweb. Me Touré avait précédemment refusé de répondre à une convocation de la Division des Investigations Criminelles (DIC) il y a huit mois, avant de s’exiler au Mali.

    Sa détention à la DIC marque un tournant dans cette affaire, soulevant des interrogations quant aux motifs de son arrestation et aux développements ultérieurs. Les circonstances entourant son retour au Sénégal et les actions qui ont conduit à son arrestation restent floues pour le moment.

    Cette arrestation soulève également des questions sur les implications politiques et juridiques de l’affaire, Me Ngagne Demba Touré étant une figure importante au sein de la Jeunesse Patriotique du Sénégal. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique et les médias.

    Libération de Sonko et Diomaye : Éclaircissements d’Aïssata Tall Sall

    Alors que des libérations de détenus se sont multipliées ces derniers jours, de nombreuses interrogations persistent quant à la possible libération d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour apporter des éclaircissements sur ce sujet sensible, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a pris la parole pour expliquer le processus en cours.

    Selon les explications de la ministre, chaque dossier de détenu est examiné de manière individuelle. Il n’y a pas de libérations automatiques ou générales, mais une évaluation minutieuse au cas par cas. Cette évaluation incombe soit au juge, suite à une demande de mise en liberté provisoire déposée par le détenu, soit au procureur, s’il estime qu’un détenu présente des garanties suffisantes pour être libéré malgré le mandat de dépôt émis à son encontre.

    Ainsi, la ministre insiste sur le fait que la décision de libérer un détenu repose sur une analyse approfondie des circonstances propres à chaque affaire, en tenant compte de divers facteurs tels que la présomption d’innocence, les garanties de représentation devant la justice, et le respect de l’ordre public.

    Concernant spécifiquement le cas d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, Aïssata Tall Sall n’a pas donné de précisions. Cependant, elle rappelle que tous les dossiers sont soumis à un examen rigoureux et que les décisions prises seront basées sur les principes de justice et d’équité, dans le respect de la loi.

    En résumé, les propos de la ministre soulignent l’importance d’un traitement équitable et impartial de tous les dossiers de détenus, dans le cadre du respect des droits fondamentaux et des principes de l’État de droit.

    Libération de Sonko et Diomaye : Les précisions d'Aïssata Tall Sall
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