Libération de 344 détenus à Dakar : Un geste vers la pacification politique et sociale

Depuis près d’une semaine, une série de libérations de détenus a été observée à Dakar, la capitale du Sénégal. Selon la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, pas moins de 344 détenus ont été libérés récemment. Cependant, il convient de préciser que ces libérations sont accordées sous forme de « liberté provisoire ».

La ministre a expliqué que chaque dossier a été examiné individuellement par le procureur dans le cadre d’une démarche visant à apaiser le climat politique et social, comme annoncé par le président Macky Sall lors du Conseil des ministres du 7 février dernier. Elle a souligné que la décision de libération provisoire est prise par le juge, après étude des dossiers.

Bien que la plupart des personnes libérées aient été arrêtées lors de manifestations, Aïssata Tall Sall a nié toute implication politique dans ces arrestations. Elle a affirmé que les raisons derrière ces détentions n’étaient pas politiques, mais plutôt liées à des infractions spécifiques telles que des troubles à l’ordre public, des actes de vandalisme ou d’autres délits connexes.

La ministre a également souligné que l’objectif de ces libérations est de désengorger les prisons et de lutter contre la détention prolongée, tout en réaffirmant qu’au Sénégal, il n’y a pas de détenu politique. Elle a insisté sur le fait que chaque individu a été traité selon les principes de justice et que leur libération ne constitue en aucun cas une concession politique.

Ces libérations interviennent dans un contexte de tensions politiques et sociales croissantes, et semblent être une tentative des autorités de restaurer la confiance et de calmer les esprits dans un pays où les manifestations et les troubles ont été fréquents ces derniers mois.

Il est à noter que cette vague de libérations n’est pas une mesure isolée. Elle s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le gouvernement sénégalais pour répondre aux préoccupations sociales et politiques du pays. Ces actions comprennent également des consultations avec divers acteurs de la société civile, des partis politiques et des leaders religieux dans le but de promouvoir le dialogue et de trouver des solutions pacifiques aux défis auxquels le pays est confronté.

Cependant, malgré ces efforts, certains critiques restent sceptiques quant à l’efficacité réelle de ces mesures et mettent en doute leur impact à long terme sur la stabilité politique et sociale du Sénégal. Ils soulignent la nécessité d’aborder les causes profondes des tensions et des frustrations qui alimentent les troubles sociaux, notamment les questions relatives à la gouvernance, à la transparence et à l’égalité des chances.

Dans l’ensemble, la libération de 344 détenus à Dakar représente un pas vers la pacification politique et sociale au Sénégal. Cependant, pour assurer une paix durable et une stabilité politique, il est crucial que le gouvernement continue à dialoguer avec tous les acteurs concernés et à prendre des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population.

Le ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, clarifie les récentes libérations de détenus

Le ministre de la Justice du Sénégal, Me Aïssata Tall Sall, a pris la parole lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à l’hôtel King Fahd Palace pour aborder les récentes opérations de libération de détenus. Cette rencontre avec les médias intervient dans un contexte marqué par des critiques et des interrogations sur la procédure de libération et son impact sur l’espace politique du pays.

La vague de libérations de détenus, annoncée comme une mesure visant à pacifier l’environnement politique, a suscité des préoccupations quant à son processus et à ses implications. Selon des sources, certains actes d’instruction des dossiers des détenus n’avaient pas été finalisés au moment de leur libération, soulevant ainsi des questions sur la légitimité et l’équité de ces décisions.

Des voix au sein de l’appareil judiciaire ont également exprimé leur inquiétude quant à une possible influence de l’exécutif sur ces libérations, mettant en lumière des cas où des détenus ont été libérés alors que leur dossier était encore en cours d’examen. De plus, certains détenus libérés devront toujours comparaître devant la justice, tandis que les avocats de certains d’entre eux ont été exclus du processus, selon des rapports.

Lors de la conférence de presse, le ministre de la Justice a abordé ces préoccupations, s’efforçant de fournir des éclaircissements sur le processus de libération et les critères pris en compte. Aïssata Tall Sall a souligné l’importance de respecter les principes de justice et d’équité dans toutes les décisions prises par son ministère, tout en assurant que les libérations étaient conformes à la loi et aux normes internationales.

Elle a également affirmé que son ministère continuerait à travailler de manière transparente et responsable pour garantir le bon fonctionnement du système judiciaire et le respect des droits de l’homme pour tous les citoyens.

La conférence de presse de Me Aïssata Tall Sall a été suivie avec attention par les médias et le public, qui attendent des réponses claires sur les questions soulevées par les récentes libérations de détenus. Alors que le pays continue de naviguer dans un contexte politique délicat, la transparence et la responsabilité dans les actions gouvernementales restent essentielles pour maintenir la confiance du public et assurer l’intégrité du système judiciaire.

Tensions Politiques à Thiès : Le sort des Manifestants en attente

Dans la ville de Thiès, au Sénégal, les récentes manifestations du vendredi 9 février ont entraîné l’arrestation de 18 individus, dont sept ont comparu devant le tribunal de grande instance ce lundi 19 février 2024. Alors que l’attention du pays est captivée par cette affaire, leur sort demeure incertain, avec une prochaine audience prévue pour le lundi 26 février, tandis que les autres prévenus seront jugés le mercredi 21 février.

Les tensions ont monté lors de ces manifestations organisées par la coalition Aar Sunu Élection, exprimant des préoccupations concernant le respect des droits civiques et la démocratie au Sénégal. Le verdict du tribunal est attendu avec impatience, les observateurs internationaux et les militants des droits de l’homme suivant de près cette affaire.

Dans une démonstration de solidarité, le ministère public a requis la relaxe pour cinq des accusés, tandis que deux autres pourraient être condamnés à un mois de prison avec sursis. Toutefois, les responsables d’Aar Sunu Élection/Thiès ont exhorté à la libération de tous les détenus politiques à travers le pays, ainsi que des jeunes qui ont simplement exercé leur droit de manifester.

Ces événements reflètent les tensions persistantes autour des libertés civiques et des manifestations pacifiques au Sénégal. La question de la démocratie et de l’État de droit demeure au cœur du débat national, mettant en lumière les défis auxquels le pays est confronté dans sa quête de stabilité politique et sociale.

Une grève de la faim éclate à la Maison d’Arrêt de Ziguinchor : L’appel urgent pour la justice

Une situation alarmante a secoué la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor, alors que 118 détenus ont entamé une grève de la faim pour dénoncer les longues détentions préventives et le déni de leurs droits fondamentaux. Cette action désespérée souligne les conditions difficiles et les frustrations croissantes au sein du système carcéral sénégalais.

Face à cette crise humanitaire, l’organisation de la société civile Vision Citoyenne a pris la parole lors d’une conférence de presse émouvante pour exprimer sa profonde inquiétude et appeler à une action urgente de la part des autorités judiciaires.

Madia Diop Sané, porte-parole de Vision Citoyenne, a souligné la gravité de la situation, mettant en lumière le sort cruel de détenus qui attendent depuis mai 2023 d’être jugés, faute de disponibilité de chambres correctionnelles. Ces hommes, confrontés à une incertitude prolongée et à des délais judiciaires inacceptables, ont décidé de recourir à la grève de la faim pour attirer l’attention sur leur détresse et exiger que justice leur soit rendue.

L’indignation de Vision Citoyenne s’est manifestée avec force, dénonçant le non-respect des droits des détenus et l’inaction des autorités face à cette crise humanitaire. Madia Diop Sané a souligné l’engagement non tenu du ministère de tutelle à résoudre les problèmes de longues détentions préventives, dénonçant le manque de volonté politique pour concrétiser ces promesses.

Il a également insisté sur le fait que les détenus, en dépit de leur situation, demeurent des êtres humains dignes de respect et de traitement équitable. La grève de la faim, a-t-il souligné, est le dernier recours pour des hommes désespérés qui n’ont d’autre moyen d’exprimer leur détresse.

Vision Citoyenne a lancé un appel pressant aux autorités judiciaires, les exhortant à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. L’organisation a appelé à des actions immédiates pour garantir les droits des détenus et assurer des procédures judiciaires rapides et équitables.

Enfin, Vision Citoyenne a souligné sa détermination à poursuivre la lutte pour la justice et la dignité des détenus. L’organisation a appelé à la solidarité de tous les citoyens et à la mobilisation collective pour mettre fin à l’injustice et à la souffrance dans les centres pénitentiaires du Sénégal.

AS- Le Dakarois Ziguinchor

Aliou Sané rejette l’amnistie : « La loi ne sera pas en mon nom »

Après l’annonce de la libération de plus de 130 détenus, dont certains politiques, dans le cadre d’une tentative de détente politique, Aliou Sané, coordonnateur du mouvement « Y en a marre », a vivement réagi. Connu pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale, Sané a exprimé son refus catégorique de bénéficier d’une amnistie au nom de l’effacement des crimes et exactions commis au Sénégal depuis mars 2021.

Arrêté en octobre près du domicile de Ousmane Sonko lors d’un épisode de tension politique, Aliou Sané a été incarcéré sous l’accusation d’actes compromettant la sécurité publique et entraînant des troubles politiques graves. Sa détention arbitraire a suscité une vague d’indignation et de soutien tant au niveau national qu’international.

Dans une déclaration relayée par Libération, Sané a souligné qu’il ne consentira jamais à être libéré au prix de l’oubli des injustices et des atteintes aux droits humains perpétrées au Sénégal. Il rejette ainsi toute idée d’amnistie qui pourrait conduire à l’impunité pour les auteurs de ces actes répréhensibles.

Malgré son placement sous contrôle judiciaire à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire sur son affaire, le parquet a fait appel pour réclamer son placement sous mandat de dépôt, une demande finalement acceptée par la Chambre d’accusation.

La position ferme d’Aliou Sané réaffirme son engagement envers la justice et la vérité, ainsi que son refus de toute solution politique qui compromettrait la responsabilité des auteurs de violences et d’abus. Son refus d’être associé à une amnistie témoigne de sa détermination à poursuivre le combat pour la démocratie et les droits fondamentaux au Sénégal.

(URGENT) Le Conseil constitutionnel invalide le report de l’élection présidentielle : Un tournant décisif dans la démocratie sénégalaise (Document)

Le Conseil constitutionnel du Sénégal vient de prendre une décision historique en annulant le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement planifié. Cette décision, qui survient après une période de turbulences politiques et d’incertitudes, ouvre une nouvelle phase dans le paysage politique sénégalais et soulève des questions cruciales sur l’avenir démocratique du pays.

Dans son annonce, le Conseil constitutionnel a invoqué l’impossibilité d’organiser le scrutin présidentiel à la date qui avait été fixée à l’origine. Cette impossibilité découle de divers facteurs, notamment des contraintes logistiques, des tensions politiques et des contestations sociales. Face à cette situation, le Conseil constitutionnel a pris une décision courageuse en réaffirmant l’importance de respecter les délais constitutionnels et en réclamant la tenue des élections dans les meilleurs délais.

Cependant, au-delà de cette décision, le Conseil constitutionnel a également souligné la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour garantir des élections libres, justes et transparentes. Cette mention est particulièrement significative car elle met en lumière les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté en matière de démocratie et de gouvernance. En effet, sans un dialogue politique constructif et une volonté commune de toutes les parties prenantes de résoudre les différends politiques, il est difficile d’assurer la crédibilité et la légitimité des élections.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre ainsi la voie à une période de réflexion et de dialogue au sein de la classe politique sénégalaise. Les acteurs politiques sont appelés à mettre de côté leurs divergences partisanes et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Cela nécessite un engagement ferme en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des principes de bonne gouvernance.

En outre, cette décision souligne également l’importance du respect des institutions démocratiques et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Conseil constitutionnel a démontré son rôle crucial dans la protection de la Constitution et dans la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens. Cette décision renforce la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’importance des institutions démocratiques dans la préservation de la stabilité et de la démocratie du pays.

Dans un contexte où de nombreux pays africains font face à des défis similaires en matière de démocratie et de gouvernance, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal est un exemple inspirant de l’importance de la primauté du droit et du respect des institutions démocratiques. Elle envoie un message fort aux citoyens sénégalais et à la communauté internationale sur l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la justice.

En conclusion, l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du Sénégal représente un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Cette décision souligne l’importance du respect des délais constitutionnels et du dialogue politique pour garantir des élections crédibles et démocratiques. Elle renforce également la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance.

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Le Sénégal entame un processus de réconciliation nationale : Libération de détenus politiques

Dans un climat politique tendu marqué par des contestations et des tensions sociales, le président sénégalais Macky Sall a récemment décidé d’entreprendre une démarche de réconciliation nationale en ordonnant la libération de plusieurs individus détenus pour des motifs politiques. Cette annonce intervient après une période de troubles politiques et sociaux, marquée par des manifestations, des affrontements et une polarisation croissante de l’opinion publique.

Cette décision a été accueillie avec un mélange de soulagement et de scepticisme parmi la population sénégalaise. D’un côté, certains saluent cette initiative comme un pas important vers l’apaisement des tensions et la promotion du dialogue politique. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour exprimer des préoccupations quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche, craignant qu’elle ne soit qu’un geste superficiel destiné à calmer les critiques nationales et internationales.

Parmi les personnes libérées, on trouve des personnalités politiques, des militants, des journalistes et des activistes qui avaient été arrêtés dans le contexte de différentes affaires politiques et sociales. Certains avaient été incarcérés pour leur participation à des manifestations ou pour avoir exprimé des opinions critiques à l’égard du gouvernement en place. Leur libération a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, qui y voient un signe positif de progrès vers un climat politique plus ouvert et inclusif.

Cependant, cette libération ne résout pas tous les problèmes qui ont alimenté les tensions politiques au Sénégal. Des questions fondamentales persistent, telles que les libertés civiques, la transparence électorale, la justice sociale et la gouvernance démocratique. De nombreux observateurs soulignent également la nécessité d’une réforme institutionnelle et d’un dialogue politique inclusif pour aborder les causes profondes des tensions politiques et sociales dans le pays.

Par ailleurs, cette décision de libération intervient dans un contexte régional et international complexe, marqué par des pressions diplomatiques et des enjeux géopolitiques. Le Sénégal se trouve au carrefour de plusieurs intérêts politiques et économiques, ce qui rend sa stabilité politique d’autant plus cruciale pour la région et pour ses partenaires internationaux.

En conclusion, la libération de détenus politiques au Sénégal représente un premier pas vers la réconciliation nationale et l’apaisement des tensions politiques. Cependant, pour que ce processus soit véritablement efficace et durable, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes des tensions politiques et sociales et d’engager un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes de la société sénégalaise.

Le projet de loi d’amnistie au Sénégal : Entre attentes et déceptions

L’annonce, en début de semaine, d’un possible projet de loi d’amnistie en faveur d’Ousmane Sonko et des détenus politiques au Sénégal a soulevé de vives attentes au sein de la population. Cependant, lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, cette question n’était curieusement pas à l’ordre du jour, jetant ainsi un voile d’incertitude sur cette initiative largement discutée.

Le projet de loi d’amnistie était perçu comme une opportunité de réconciliation nationale et de promotion du dialogue politique dans un contexte marqué par des tensions persistantes. En libérant des détenus politiques et en offrant une chance de participer au dialogue national, cette mesure aurait pu apaiser les divisions et favoriser une transition pacifique vers les prochaines échéances électorales, initialement prévues pour le 15 décembre.

Toutefois, l’absence de ce projet à l’ordre du jour a suscité des déceptions et des interrogations au sein de la société sénégalaise. Des rumeurs et des spéculations ont circulé quant aux motivations derrière cette annonce avortée, jetant un doute sur la transparence et la cohérence des actions gouvernementales.

Cette situation met en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression, ainsi que la nécessité de trouver des solutions inclusives et durables pour surmonter les divisions politiques. Alors que le pays se prépare pour des élections futures, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et respectueux afin de garantir la stabilité et la démocratie à long terme.

En attendant d’éventuels développements ultérieurs, la population sénégalaise demeure dans l’attente de signes concrets de progrès vers une solution durable et équitable pour tous.

Affaire de Corruption au Conseil Constitutionnel : La Commission Parlementaire entravée

La riposte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a porté ses fruits. Après les accusations de corruption lancées par les députés du groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changement » à l’encontre de ses collègues Cheikh Tidiane Coulibaly et lui-même, remettant en question l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade, le juge concerné a contre-attaqué en saisissant le procureur de la République d’une plainte.

Selon les informations rapportées par LeQuotidien, le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire et a transmis le dossier au Doyen des juges d’instruction. Le journal ajoute que le ministère de la Justice a également adressé un courrier à l’Assemblée nationale pour l’informer de cette procédure en cours.

Cette démarche juridique a pour conséquence directe de mettre un terme aux travaux de la commission d’enquête parlementaire déjà établie. En effet, selon les dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission d’enquête parlementaire cesse ses activités dès lors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur le sujet sur lequel elle est chargée de mener des investigations.

Cette affaire met en lumière les tensions entre les pouvoirs judiciaire et législatif, ainsi que les enjeux liés à la transparence et à l’intégrité au sein des institutions gouvernementales. Elle soulève également des questions sur la capacité des organes parlementaires à enquêter sur des affaires de corruption impliquant des membres de la magistrature, notamment au sein du Conseil Constitutionnel.

Cheikh Yérim Seck vs. Capitaine Seydina Oumar Touré : Un jour de vérité

Après de nombreux renvois, le procès en diffamation opposant l’écrivain Cheikh Yérim Seck à l’ancien capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré, sera enfin entendu aujourd’hui, mardi 13 février, au Tribunal correctionnel de Dakar.

L’affaire remonte à la publication du livre de Cheikh Yérim Seck intitulé « Macky Sall face à l’histoire », où une section est consacrée au dossier impliquant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’ancienne masseuse Adji Sarr. Dans cette partie de son ouvrage, Cheikh Yérim Seck évoque le rôle de Seydina Oumar Touré dans cette affaire, ce qui a suscité la réaction du plaignant se sentant diffamé.

Selon les propos rapportés par Les Échos, Seydina Oumar Touré a déclaré : « J’ai lu avec surprise quelques extraits du nouveau livre de monsieur Cheikh Yérim Seck, dont je m’abstiens de citer le titre, notamment les pages 186 et 187, dans lesquelles il m’accuse de faits graves. Ces déclarations sont inexactes et scandaleuses et témoignent d’une étroitesse d’esprit de la part de quelqu’un qui bénéficie malheureusement d’une grande audience. » Il a ensuite annoncé son intention de saisir les juridictions compétentes pour que Cheikh Yérim Seck fournisse la preuve de ses déclarations, qu’il considère mensongères.

Ce procès met en lumière les tensions entre les acteurs médiatiques et politiques au Sénégal, ainsi que les enjeux de la liberté d’expression et de la responsabilité dans la diffusion de l’information. L’audience d’aujourd’hui sera donc un moment crucial pour la clarification des faits et pour la résolution de ce différend juridique qui a attiré l’attention de l’opinion publique.

Aissata Tall Sall clarifie la situation sur l’emprisonnement de Sonko et Bassirou Diomaye Faye

La ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, a répondu aux questions concernant l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, soulevant des interrogations sur l’indépendance de la justice sénégalaise. Dans une interview avec Le Figaro, elle a souligné que ces détentions ne remettent pas en question l’indépendance judiciaire du pays.

Aissata Tall Sall a insisté sur le fait que les personnes incarcérées ne le sont pas en raison de leurs opinions politiques, mais plutôt pour des infractions de droit commun. Elle a comparé cette situation à celle de l’ancien président Abdoulaye Wade, qui a été emprisonné à un moment donné mais finalement reconnu comme le vainqueur des élections présidentielles par les mêmes juges.

La ministre a également noté le cas particulier de Bassirou Diomaye Faye, désigné candidat alors qu’il était déjà en détention. Ces déclarations visent à apaiser les craintes quant à d’éventuelles interférences politiques dans le système judiciaire du Sénégal.

Cependant, ces affirmations sont susceptibles de susciter des débats et des réactions au sein de la société sénégalaise, où les questions de justice et de politique sont étroitement liées.

Double assassinat à Boucotte – Diembéring : Tout sur l’enquête de la SR de Ziguinchor

Du nouveau dans l’affaire du double assassinat survenu dans la baie de Boucotte-Diembéreng, non loin du village du Cap Skirring. La Section de recherches (SR) de Ziguinchor a déféré ce jeudi matin le présumé auteur pour assassinat, incendie volontaire, vol et tentative d’assassinat. Seneweb revient sur les secrets du dossier. 

La station balnéaire du Cap Skirring est encore sous le choc du double assassinat commis dans la résidence d’un ressortissant français sise au village de Boucotte-Diembéring voisin. Il s’agit d’un crime crapuleux. Retour sur les faits.
Le ressortissant français Jean Luc vivait à Boucotte-Diembéring avec sa concubine de nationalité sénégalaise répondant au nom d’Awa. Le gardien N. Diatta et le charpentier I. Diatta occupaient chacun une chambre dans la paisible résidence du Français.
Jean Luc  avait fait connaissance de Cheikh Oumar Dramé, domicilié à Mlomp, dans le département d’Oussouye. Une relation de confiance mutuelle a fini par lier les deux hommes. Au fil du temps, Dramé est devenu le mécanicien particulier de Jean Luc.

Le mobile du crime connu
Cheikh Oumar Dramé en a profité pour abuser de la confiance de son « ami ou collaborateur » . Après avoir peaufiné son plan, Dramé a simulé la vente d’un terrain situé à Mlomp, pour lui soutirer la somme de 2 millions de francs CFA, selon des sources de Seneweb. « Cheikh Oumar Dramé a faisait croire à Luc qu’un de ses parents est gravement malade et que sa famille a besoin d’argent pour payer les frais d’une opération. Il lui a proposé d’acheter leur terrain à  9 millions. Ainsi le ressortissant français a versé une avance de 2 000 000 F CFA, après marchandage », renseigne une source de Seneweb.
Plus tard, Dramé a contacté Luc pour lui réclamer le reliquat. Mais l’acquéreur a fait savoir à son interlocuteur que l’argent est dans sa résidence. Il a réclamé les papiers du terrain avant de s’exécuter. Mais le deal a éclaté lorsque la famille s’est opposée à la vente du terrain. Sachant qu’il ne peut plus rembourser les 2 millions à Luc, le mécanicien incriminé a décidé de le tuer.
Pour mettre à exécution son plan, Cheikh Oumar Dramé s’est encagoulé avant d’effectuer une descente nocturne dans la résidence de Luc. Sur place, il a abattu dans un premier temps le gardien N. Diatta préposé à la sécurité des lieux. Ayant constaté que Jean Luc et sa compagne Awa  étaient absents, Dramé décide de les attendre dans la concession.  C’est quand le couple est rentré que l’homme encagoulé a brandi son arme à feu pour neutraliser le ressortissant français et sa concubine.

Awa violée sous le regard impuissant de Jean Luc
Cheikh Oumar Dramé a ligoté Jean Luc avant de violer Awa sous ses yeux. Ensuite, il a pris des billets de banque en euros et en francs CFA estimés à 1,5 million de francs CFA. Il a aussi récupéré les cartes bancaires de Luc, selon des sources de Seneweb proches du dossier.

Le mis en cause tente maquiller ses crimes
Pour maquiller ses crimes, Dramé a mis le feu dans la résidence pour brûler vif le ressortissant français et sa compagne Awa. Puis, il est rentré tranquillement chez lui.
Mais le couple a réussi à se détacher et à s’échapper des flammes. La résidence, elle, a été complètement incendiée.
Le baptême du feu de la nouvelle SR de Ziguinchor
Informée des faits, la brigade de gendarmerie du Cap Skirring a ouvert une enquête, avant que la nouvelle Section de recherches (SR) de Ziguinchor prenne le relais. Cette unité d’élite de la Légion de la gendarmerie de Ziguinchor a été inaugurée récemment par le ministre des Forces armées, en présence du général Moussa Fall.

Que s’est-il passé
Pendant ce temps, l’auteur présumé du double assassinat a rejoint tranquillement son domicile à Mlomp où il  a continué à mener ses activités comme si de rien n’était. En effet, Jean Luc et Awa ne pouvaient pas identifier leur bourreau qui était encagoulé.
Venus pour prêter main-forte à leurs collègues de la brigade de gendarmerie du Cap Skirring, les investigations menées par  éléments de la SR de Ziguinchor ont permis d’identifier le présumé meurtrier. Cheikh Oumar Dramé a été interpellé et conduit dans les locaux de la SR à Ziguinchor.
Mis devant le fait accompli, Dramé a refait le film de l’horreur dans les moindres détails.

Retour de parquet pour Cheikh Oumar Dramé
Au terme de la procédure diligentée par la SR de Ziguinchor, Cheikh Oumar Dramé a été présenté au procureur ce jeudi matin pour assassinat, incendie volontaire, vol et tentative d’assassinat, selon des sources de Seneweb. Il fait l’objet d’un retour de parquet en attendant l’ouverture d’une information judiciaire suivie de la désignation d’un juge instruction.

Guy Marius Sagna et Abass Fall Libérés, Ex-Capitaine Touré en Garde à Vue

Dans un récent développement, les activistes Abass Fall et Guy Marius Sagna, ainsi que Gérard Koïta, ont été libérés selon les informations communiquées par Me Cheikh Khoureychi Bâ. Cependant, une note de différence se dessine avec l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré, actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Guédiawaye, selon la même source.

« Les honorables députés Guy Marius Sagna et Abass Fall enfin libérés après une longue attente au Commissariat central de Dakar. Gérard Koïta et les deux membres du staff du Recteur Mary Teuw Niane également libérés quittent l’Hôtel de Police. Pendant ce temps à Pikine, le député Bèye de Pastef et le capitaine Seydina Oumar Touré sont placés en garde à vue au commissariat de Guédiawaye », a rapporté Me Bâ.

Selon des sources de Seneweb, Abass Fall et Guy Marius Sagna ont été appréhendés par les forces de l’ordre du commissariat de l’unité 15 des Parcelles-Assainies, puis remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Toutefois, l’autorité judiciaire compétente a rapidement ordonné leur libération.

Cette série d’événements soulève des questions sur les circonstances exactes entourant les arrestations et les libérations des différentes personnes impliquées. Alors que certains ont été relâchés, d’autres sont toujours sous la garde des autorités, alimentant ainsi les spéculations et les inquiétudes au sein de l’opinion publique. La situation reste donc à surveiller de près pour connaître les développements ultérieurs.

Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire

Après avoir été inculpée par le Doyen des juges pour plusieurs délits, Rose Wardini, leader du mouvement Senegal Nouveau, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. Cette décision fait suite à une audience devant le premier cabinet d’instruction, dirigé par le juge Oumar Makham Diallo.

Les chefs d’accusation retenus contre Rose Wardini incluent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, ainsi que d’autres délits liés à des inscriptions sous une fausse qualité et à des déclarations jugées inexistantes ou trompeuses.

Malgré ces accusations, Rose Wardini a été placée sous contrôle judiciaire, ce qui signifie qu’elle est autorisée à rentrer chez elle tout en étant soumise à certaines restrictions et obligations imposées par les autorités judiciaires. Ce contrôle judiciaire vise à garantir sa présence lors des audiences ultérieures et à assurer le respect des conditions fixées par le tribunal.

Cette décision marque une étape importante dans le processus judiciaire entourant l’affaire de Rose Wardini, qui continuera à être examinée par les autorités compétentes.

Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire

Suite à son inculpation par le patron du premier cabinet d’instruction, Rose Wardini, chef de file du mouvement Senegal Nouveau, a été placée sous contrôle judiciaire par le Doyen des juges. Cette décision marque un nouveau développement dans l’affaire qui secoue l’opinion publique sénégalaise.

Le juge Oumar Makham Diallo a remis en liberté Rose Wardini tout en lui reprochant plusieurs délits. Parmi ceux-ci figurent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, l’inscription tendant à dissimuler une incapacité, ainsi que la souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sa présence sur une liste.

Cette décision de placer Rose Wardini sous contrôle judiciaire soulève des questions et des interrogations quant aux accusations portées contre elle. Le contrôle judiciaire implique généralement une série de restrictions et d’obligations imposées à la personne concernée, notamment l’interdiction de quitter le territoire ou l’obligation de se présenter régulièrement aux autorités judiciaires.

L’affaire attire l’attention de l’opinion publique sénégalaise en raison de la position de Rose Wardini en tant que chef de file du mouvement Senegal Nouveau. Les développements à venir dans cette affaire seront scrutés de près, alors que la justice poursuit son enquête sur les accusations portées contre elle.

Nous nous engageons à fournir des mises à jour régulières sur cette affaire en cours, alors que la situation évolue et que de nouveaux éléments sont révélés par les autorités judiciaires.

Affaire Rose Wardini : Le dossier confié au Doyen des juges

Le feuilleton judiciaire autour de Rose Wardini prend une nouvelle tournure avec le passage du dossier entre les mains du juge d’instruction du premier cabinet du Tribunal de grande instance de Dakar, Oumar Makham Diallo. Le procureur de la République a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre cette candidate à la présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024.

Rose Wardini, leader du mouvement « Sénégal nouveau », se retrouve ainsi au cœur d’accusations graves, notamment d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, d’inscription sous une fausse qualité, et d’autres délits connexes. Son sort repose désormais entre les mains du juge d’instruction, qui devra décider de la suite à donner à cette affaire.

La procédure a été enclenchée après son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic) le vendredi 2 février 2024. Elle est accusée d’avoir dissimulé sa double nationalité au Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature à la présidentielle. Depuis lors, Rose Wardini a été déférée au parquet de Dakar, où elle a passé une journée avant de bénéficier d’un retour de parquet.

Cette affaire fait écho aux enjeux politiques et juridiques entourant les élections présidentielles et soulève des questions cruciales sur l’intégrité du processus électoral. Alors que le Sénégal traverse une période de turbulence politique, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les institutions judiciaires du pays pour garantir la transparence et la légitimité des élections.

Rose Wardini devant la justice : Retour de parquet après des accusations d’escroquerie et de faux en écriture

La candidate à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Rose Wardini, a été déférée au parquet de Dakar le 05 février 2024, suite à des accusations d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, d’inscription sous une fausse qualité, et d’inscription tendant à dissimuler une incapacité. Après une journée passée dans la cave du palais de justice, elle a bénéficié d’un retour de parquet.

Le dossier de Rose Wardini, qui était entre les mains du procureur, pourrait désormais être confié à une juge d’instruction. Cette étape pourrait marquer le début d’une enquête plus approfondie sur les charges qui pèsent contre la candidate.

L’arrestation de Rose Wardini a eu lieu le 02 février 2024, par la Division des investigations criminelles (Dic). Les accusations portent sur le fait d’avoir prétendument « caché » sa double nationalité au Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature.

Les chefs d’accusation comprennent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, et l’inscription tendant à dissimuler une incapacité. Des allégations sérieuses qui pourraient avoir des conséquences importantes sur la candidature de Rose Wardini à l’élection présidentielle.

La candidate devra désormais patienter pendant que la procédure judiciaire suit son cours. L’issue de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais, en particulier à l’approche de l’élection présidentielle.

Il est à noter que la double nationalité est un sujet délicat dans le contexte politique, et toute allégation de dissimulation de cette information peut susciter des débats intenses et des répercussions juridiques. La justice sénégalaise sera désormais chargée d’examiner attentivement les éléments de l’affaire et de prendre des décisions éclairées conformes à la loi.

Le Procès de Dr Rose Wardini : Des accusations grave pèsent sur une figure politique éminente au Sénégal, impact sur la campagne Présidentielle 2024 en suspens

Dr Rose Wardini, figure politique éminente, fait face à des accusations graves, notamment « d’escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, et inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste ».

Son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic) vendredi dernier a suscité des interrogations au sein de la population sénégalaise. Les détails exacts entourant ces charges demeurent encore flous, mais elles semblent souligner des actions présumées répréhensibles liées à des documents officiels et à des déclarations faites par la candidate.

La nation sénégalaise attend maintenant de voir comment cette affaire évoluera et quel impact elle pourrait avoir sur le paysage politique en pleine période électorale. L’issue du procès de Dr Rose Wardini pourrait influencer le cours de la campagne présidentielle de 2024 et la confiance du public dans le processus démocratique. Le procès fournira probablement des éclaircissements cruciaux sur les allégations portées contre la candidate et sur la viabilité de sa candidature à la plus haute fonction du pays.

Affaire de la « Double Nationalité » des candidats à la Présidentielle : Un séisme politique ébranle le Processus Électoral Sénégalais

La scène politique au Sénégal est secouée par une affaire de « double nationalité » qui a jeté une ombre sur le processus électoral en cours. Depuis le rejet de la candidature de Karim Wade, le fils de l’ancien président, en raison de sa nationalité française, la question de la loyauté et de l’attachement à la nation a pris une place centrale dans le débat politique.

La décision du Conseil constitutionnel de mettre en garde à vue Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau » et candidate à la présidentielle, a ajouté une nouvelle dimension à cette affaire. Les accusations d’ « escroquerie au jugement », de « faux en écriture authentique et publique », et d’autres délits liés à la déclaration de sa nationalité française ont créé une onde de choc dans le pays.

L’affirmation de Rose Wardini selon laquelle elle aurait renoncé à sa nationalité française n’a pas empêché les enquêteurs de découvrir des éléments suggérant le contraire. Son nom continuant de figurer dans le fichier électoral français jusqu’au 2 février 2024 et son récent voyage avec un passeport français ont alimenté les suspicions.

Ces développements ont également provoqué des réactions en chaîne parmi les candidats et les acteurs politiques. Certains soutiennent la décision du Conseil constitutionnel, soulignant l’importance de respecter les critères de candidature, tandis que d’autres dénoncent un complot politico-judiciaire visant à influencer le processus électoral.

La mise en vente du groupe de presse Walfadjri par Cheikh Niasse, en colère contre le report de l’élection, a ajouté une dimension économique à cette crise politique. Sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise et de devenir apatride souligne l’ampleur de la frustration parmi certains acteurs.

Dans un discours télévisé, le Président Macky Sall a annoncé le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février, invoquant la nécessité d’un dialogue national. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec des critiques sévères de certains candidats, comme Thierno Bocoum, qui parlent de sabotage et d’ingérence.

Le leader du Forum civil, Birahim Seck, qualifie les arguments avancés par le Président Macky Sall de non solides et non recevables, accusant le Chef de l’État d’avoir pesé lourdement sur la Démocratie et l’État de droit.

Pape Djibril Fall, candidat à la Présidentielle, rejette l’idée d’un dialogue, déclarant qu’il ne voit pas son utilité et appelant les candidats à faire bloc contre cette « injustice ». Il critique également la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre le Conseil constitutionnel, soulignant d’autres problèmes urgents qui, selon lui, mériteraient une telle attention.

La réaction de Cheikh Niasse, renonçant à sa nationalité sénégalaise et mettant en vente Walfadjri, souligne l’impact profond de ces développements sur plusieurs niveaux de la société sénégalaise.

La convocation du Bureau de l’Assemblée nationale, à quelques heures du début de la campagne électorale, suite à une proposition de loi pour le report de l’élection, indique la complexité croissante de la situation politique.

Alors que la situation évolue rapidement, la question de la « double nationalité » et ses implications sur le processus électoral demeurent au cœur des préoccupations. Les enquêtes en cours sur d’autres candidats promettent de nouvelles révélations et des rebondissements dans les jours à venir.

Le Sénégal, qui se préparait à une élection présidentielle cruciale, se trouve maintenant confronté à une crise politique majeure, avec des ramifications qui pourraient redéfinir le paysage politique et influencer l’avenir de la démocratie sénégalaise. Restez connectés pour les derniers développements et analyses approfondies sur cette situation en évolution rapide.

URGENT – Rose Wardini en Garde à Vue : Nouveau Rebondissement dans le Processus Électoral

La candidate à la présidentielle du 25 février 2024, Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a été convoquée à la Division des Investigations Criminelles (DIC), ajoutant un nouveau chapitre à l’affaire de sa supposée double nationalité.

La convocation intervient dans un contexte où la question de la nationalité des candidats à la présidentielle est devenue un sujet brûlant, suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel en raison de sa nationalité française.

Selon des informations provenant du site service-Public.fr et relayées par Dakaractu, le numéro national d’électeur de Rose Wardini est inscrit sur la liste consulaire de Dakar. Cette révélation soulève des interrogations sur sa nationalité et alimente les spéculations sur la conformité de sa candidature aux critères énoncés par le Conseil constitutionnel.

Par ailleurs, la garde à vue de Rose Wardini, révélée par ledakarois.sn, ajoute une dimension complexe à cette affaire. Les circonstances exactes de sa mise en garde à vue demeurent encore à préciser, mais cet épisode pourrait potentiellement avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique à l’approche des élections présidentielles.

Cette situation souligne une fois de plus l’importance des questions liées à la nationalité dans le processus électoral sénégalais et met en exergue la nécessité de transparence pour maintenir la confiance du public. Les développements ultérieurs autour de la garde à vue de Rose Wardini seront scrutés de près, car ils pourraient avoir des implications importantes sur le paysage politique du Sénégal. Restez informés pour des mises à jour sur cette affaire en évolution.

Me Ciré Clédor Ly : Liberté provisoire n’est qu’un leurre, ce qu’il faut à Bassirou Diomaye Faye…

L’avocat Me Ciré Clédor Ly a publié une note intitulée « Réflexion: À quel jeu joue le pouvoir? » dans laquelle il éclaire le débat sur la liberté provisoire du candidat Bassirou Diomaye Faye. Sans détour, l’avocat met en lumière la responsabilité des autorités dans les arrestations et détentions arbitraires.

Il souligne que les responsables des arrestations connaissent bien les dispositions du code de procédure pénale permettant la mise en liberté d’office d’un détenu sans demande de sa part ou de ses avocats. Me Ciré Clédor Ly insiste sur le fait que Bassirou Diomaye Faye et tous les détenus arbitrairement arrêtés méritent de recouvrer leur liberté sans condition.

L’avocat affirme que ce qu’il faut à son client et à tous les Sénégalais arbitrairement détenus est un non-lieu, arguant que la liberté provisoire n’est qu’un leurre qui ne suffit pas à satisfaire les exigences de justice, de respect du droit à la sûreté des personnes et de sécurité juridique pour les Sénégalais. Cette déclaration souligne la position ferme de l’avocat quant à la libération sans condition de son client et de tous les détenus dans des circonstances similaires.

Rejet de la demande de liberté provisoire de Diomaye : La coalition Diomaye Président exprime son étonnement

La coalition Diomaye Président a récemment annoncé que la demande de liberté provisoire pour leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, a été rejetée par le doyen des juges le mardi 30 janvier. Cette décision intervient après la validation définitive de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les implications politiques et juridiques entourant cette affaire.

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par une atmosphère tendue à l’approche des élections présidentielles. Le rejet de la demande de liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye, un candidat influent de la coalition Diomaye Président, soulève des questions sur l’équité et la transparence du processus électoral.

La validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel aurait dû lui permettre de participer pleinement à la campagne présidentielle qui débute le samedi 3 février 2024. Cependant, le rejet de sa demande de liberté provisoire remet en question sa capacité à exercer ses droits politiques et à mener une campagne électorale équitable.

La coalition Diomaye Président a exprimé son étonnement face au rejet de la demande de liberté provisoire. Ils soulignent que lors d’une rencontre avec des candidats recalés, le président Macky Sall aurait déclaré qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye. De plus, le ministre de la Justice aurait indiqué que c’était aux avocats de faire la démarche pour convaincre le juge de l’opportunité d’accorder la liberté provisoire.

Ce contraste entre les déclarations du président et du ministre de la Justice d’une part, et le rejet de la demande de liberté provisoire d’autre part, soulève des interrogations sur la cohérence et la transparence du processus judiciaire dans ce contexte politique sensible.

La coalition insiste sur le respect du principe d’égalité entre les candidats. Ils estiment que pour garantir l’équité dans le processus électoral, Bassirou Diomaye Faye devrait être libéré, permettant ainsi à tous les candidats de participer à la campagne de manière équitable.

Cette affaire souligne les tensions politiques préexistantes au sein du pays, exacerbées par les enjeux électoraux. D’un point de vue juridique, elle pose des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la manière dont les décisions judiciaires peuvent influencer le processus démocratique.

L’évolution future de cette affaire et les actions entreprises par la coalition Diomaye Président pour contester ce rejet auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Dans un contexte où la démocratie et la stabilité politique sont primordiales, la manière dont cette situation sera résolue aura des implications importantes pour l’intégrité du processus électoral.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au « besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics », selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

Problème de fiabilité du Parrainage : Confirmation par le CENA du collectif des recalés

Le Conseil Électoral National Autonome (CENA) vient de confirmer les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage lors des élections à venir. La question de la fiabilité du processus de parrainage, initialement soulevée par plusieurs acteurs politiques, prend de l’ampleur alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.

Selon le CENA, des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, remettant en cause la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures d’électeurs ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés. Ces constatations soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Le collectif des recalés avait alerté sur ces possibles dysfonctionnements, arguant que cela pouvait compromettre l’équité du scrutin et la représentation démocratique. Cette confirmation par le CENA renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage.

Face à ces révélations, des appels sont lancés pour des actions correctives immédiates, garantissant ainsi l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique. Les semaines à venir pourraient être cruciales pour la résolution de cette problématique et la préservation de l’intégrité des élections à venir.

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Attaqué de toutes parts : Les juges du Conseil constitutionnel brisent le silence

Les membres du Conseil constitutionnel au Sénégal ont répondu aux récentes attaques dont ils ont fait l’objet, rejetant les accusations de corruption, conflits d’intérêts et de connexions douteuses. Les sept juges ont émis un communiqué pour apporter des éclaircissements face aux allégations formulées par un groupe de députés.

Dans leur déclaration, les sages du Conseil constitutionnel ont rappelé l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, conformément à l’article 88 de la Constitution sénégalaise. Ils ont souligné que le Conseil constitutionnel prend ses décisions de manière collégiale, composé de ses sept membres, et que ces décisions sont basées sur la loi.

Face à la gravité des accusations, les juges ont exprimé leur engagement à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, en particulier la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

Les membres du Conseil constitutionnel ont averti que de telles accusations, susceptibles de déstabiliser les institutions et de menacer la paix publique, ne resteront pas sans conséquences pour leurs auteurs. Ils ont réaffirmé leur engagement envers les principes de rigueur et de transparence, soulignant leur détermination à continuer d’exercer toutes les missions qui leur sont confiées par la Constitution et les lois de la République.

Cette réponse des juges du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte où une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. Les récents événements soulignent les tensions politiques et institutionnelles au Sénégal.

Réaction du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement face au communiqué de l’UMS sur le Conseil Constitutionnel

Suite au communiqué émis par l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant le projet de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement a vivement réagi. Le groupe maintient sa détermination à faire la lumière sur les allégations de corruption et de collusion ayant conduit aux décisions du Conseil Constitutionnel.

Dans un communiqué complet, le groupe parlementaire exprime sa satisfaction quant au soutien unanime de la Conférence des Présidents à sa demande d’enquête parlementaire. Il souligne que les députés, élus par le peuple sénégalais, mèneront leurs investigations de manière sereine, laissant le jugement final aux citoyens.

Enfin, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement regrette que l’UMS ne considère pas la lutte contre la corruption, la collusion, et les conflits d’intérêts comme une priorité pour assurer une bonne gouvernance publique.

Cette réaction souligne les tensions croissantes entre les acteurs politiques et judiciaires au Sénégal, à l’approche des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Les développements ultérieurs de cette situation restent à surveiller de près.

Justice au Sénégal : L’UMS défend les juges du Conseil Constitutionnel contre les accusations de corruption du PDS et lance une mise en garde contre l’ingérence parlementaire

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a pris une position ferme en faveur des juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, suite aux récentes accusations de corruption formulées à leur encontre par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS).

Dans un communiqué officiel, l’UMS a souligné le caractère inapproprié de l’intervention parlementaire dans des affaires relevant de la compétence exclusive des juridictions répressives. Les juges du Conseil constitutionnel sont au cœur d’une polémique déclenchée par le PDS, qui les a accusés de corruption, semant ainsi le doute sur l’intégrité du processus judiciaire.

L’UMS, représentant les magistrats sénégalais, a exprimé sa préoccupation quant à la remise en cause de l’indépendance judiciaire à travers ces accusations. Le communiqué souligne que les allégations de corruption devraient être traitées par les organes compétents, dans le respect des procédures légales établies.

La déclaration de l’UMS met en avant le principe fondamental de séparation des pouvoirs et insiste sur le respect des compétences spécifiques de chaque institution. Selon l’UMS, l’ingérence parlementaire dans des affaires judiciaires risque de compromettre la confiance du public dans le système judiciaire et de porter atteinte à l’indépendance des juges.

Le communiqué de l’UMS rappelle également que le Sénégal, en tant que démocratie, doit préserver la primauté du droit et garantir un traitement équitable pour tous les citoyens, y compris les magistrats. Face à ces accusations de corruption, l’UMS appelle à la prudence et insiste sur l’importance de respecter la présomption d’innocence jusqu’à ce que des preuves concrètes soient présentées devant les tribunaux compétents.

L’Union des Magistrats du Sénégal a émis une mise en garde contre toute tentative d’ingérence politique dans le fonctionnement indépendant du système judiciaire et a appelé à un traitement équitable des juges concernés, mettant ainsi en avant les principes fondamentaux de la justice et de l’État de droit au Sénégal.

Commission d’enquête parlementaire pour entendre les magistrats du CC : L’UMS recadre la classe politique

Après que des juges du Conseil constitutionnel ont été accusés de corruption, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) apporte son soutien indéfectible à leurs collègues.


« Suite à la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, un groupe parlementaire d’un parti politique a cru devoir s’attaquer ouvertement à deux éminents membres de cette haute juridiction pour des soupçons de corruption et de conflits d’intérêts. Sous ce prétexte, l’Assemblée nationale a été convoquée en séance plénière pour la mise en place d’une commission parlementaire ayant pour mission de les entendre », lit-on dans le communiqué du Bureau exécutif de l’UMS.


Conformément aux articles 92, 93 de la Constitution et 9 de la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, l’Union des magistrats tient à préciser que : « AUCUNE  commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. »
L’UMS ajoute  : « Aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. Sauf cas de flagrant délit, les membres du Conseil constitutionnel ne peuvent être poursuivis qu’avec l’autorisation du Conseil. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. »


Ainsi, l’UMS appelle tous les magistrats à faire bloc autour de leurs collègues et rappelle aux acteurs politiques de tous bords ayant vocation à diriger ce pays de « la nécessité irréductible de respecter les institutions de la République ».

Liberté provisoire pour Diomaye Faye : La réponse ferme de Aïssata Tall Sall

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour « porter le projet », se trouve actuellement en détention. Alors que son dossier de candidature a été validé, des voix se sont élevées en faveur de sa liberté provisoire pour lui permettre de mener sa campagne. Aïssata Tall Sall a répondu à cette question dans l’émission « Point de vue », soulignant que la liberté provisoire est réglementée par la loi.

Aïssata Tall Sall a rappelé que les conditions permettant à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies par la loi. Elle a souligné que peut-être en tant que candidat, les conditions deviennent impératives pour l’obtenir. Cependant, elle a insisté sur le fait que la décision de la liberté provisoire revient au juge, indépendant de l’influence du ministre ou de l’administration.

« Le juge est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le juge peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, et le juge peut accepter. Tout cela revient au juge », a déclaré Aïssata Tall Sall.

Selon elle, la responsabilité incombe aux avocats de Bassirou Diomaye Faye de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire. Ils doivent démontrer au juge que cette mesure est indispensable et solliciter cette liberté de manière appropriée.

Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Il est inculpé pour des chefs d’accusation tels que « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Les charges contre lui ont été renforcées à la suite d’un réquisitoire supplétif du parquet et de l’ordonnance de jonction des procédures avec son leader, Ousmane Sonko. Ce dernier est inculpé pour plusieurs chefs, dont « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et complicité d’homicide volontaire », entre autres.

Débat sur l’évocation de l’article 52 – Entre sauvegarde de la démocratie et risques Constitutionnels

L’évocation possible de l’article 52 de la Loi constitutionnelle n° 2019-10 au Sénégal a engendré un débat vibrant, mettant en balance la stabilité institutionnelle et la préservation des fondements démocratiques du pays. D’un côté, des voix soutiennent le recours à ces pouvoirs exceptionnels par le Président de la République comme une nécessité pour rétablir l’ordre face à des menaces potentielles sur les institutions engendrées par des conflits politiques.

Cependant, cette perspective n’est pas sans controverses. Certains considèrent cette démarche comme une mesure potentiellement excessive, remettant en question les principes démocratiques et les droits civiques des citoyens. L’idée de recourir à des pouvoirs exceptionnels soulève des préoccupations quant à l’équilibre des pouvoirs et à la préservation des garanties démocratiques.

Au cœur du débat se trouve également la question de savoir si les problèmes au sein des institutions devraient être résolus par des moyens constitutionnels ordinaires, sans avoir recours à des mesures extraordinaires qui pourraient avoir des conséquences durables sur le tissu démocratique du pays.

Parallèlement, des voix s’élèvent pour plaider en faveur d’une réforme institutionnelle plus large. Elles soutiennent que renforcer la transparence, l’indépendance et la responsabilité des institutions est essentiel pour prévenir de telles crises à l’avenir. Cette crise actuelle, amplifiée par l’évocation de l’article 52, met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

L’article 52 suscite des interrogations profondes sur la démocratie sénégalaise, incitant à une réflexion critique sur la manière de concilier la sauvegarde des institutions avec le respect des valeurs démocratiques fondamentales.

« Je lui ai tranché la gorge deux fois » : le récit glaçant de l’homme qui a égorgé son collègue

Face aux enquêteurs, Abdou Mb., le dépeceur qui a égorgé son collègue à la SOGAS, a ainsi retracé le film du crime : « J’ai attendu qu’il soit concentré sur une tête de mouton qu’il était en train de dépecer. Je l’ai surpris, j’ai vidé sa gorge. Je l’ai égorgé deux fois en faisant glisser la lame sur sa gorge. »

Repris par L’Observateur du jour, le présumé meurtrier a avoué que la relation qu’il entretenait avec la victime s’est détériorée après que son défunt collègue lui a restitué le téléphone qu’il lui avait vendu. « Abdou Diaw avait constaté que le téléphone acheté auprès de son collègue était défectueux. Après le lui avoir retourné, il a exigé que l’acompte qu’il lui avait versé lui soit remis », rapporte le journal. 

Celui-ci confie que la relation entre les deux hommes étaient depuis lors tendues jusqu’au lundi où tout va basculer. 

Avant de passer à l’acte, Abdou Mb. a expliqué « qu’à son arrivée à la SOGAS pour démarrer sa journée, il a vu ses collègues chuchoter sur son dos. Mais lorsqu’il s’approche, ces derniers se dispersent. »

Il a confié que ce qui l’a mis dans une colère noire, c’est qu’Abdou Diaw lui a « fait un doigt d’honneur. » Ruminant sa colère, il a attendu le moment propice pour l’attaquer. 
seneweb

Détournement massif à la Bsic : Un demi-milliard écoulé par un trio d’escrocs en collusion avec un client complice

Un scandale financier secoue la Banque sahelo-saharienne pour l’investissement et le commerce (Bsic) alors que quatre individus, dont le chef d’agence et deux caissières, sont arrêtés pour leur implication présumée dans un détournement de près de 500 millions de francs CFA. L’alerte a été déclenchée par la direction générale de l’agence après la découverte de l’escroquerie lors d’un audit interne.

Selon les informations divulguées, le modus operandi impliquait neuf versements fictifs pour un montant de 392 millions réalisés par la première caissière en 2023. La seconde caissière a ensuite suivi avec sept versements fictifs totalisant près de 366 millions. Ces montants fictifs ont été crédités sur le compte bancaire d’un complice et client de la Bsic, El. M. L. Ndiaye. Guidé par le chef d’agence, Ndiaye aurait effectué des retraits en espèces et des paiements par chèques frauduleux au profit de tiers.

Lors des interrogatoires, le chef d’agence a nié toute implication, tandis que la première caissière a confessé avoir agi sur les instructions du chef d’agence. Elle a révélé que la responsable des opérations lui avait remis des chèques appartenant à El. M. L. Ndiaye. La seconde caissière a également avoué avoir utilisé ces chèques pour simuler des retraits fictifs en imitant les signatures de clients importants.

Les quatre individus font face à une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, retrait frauduleux, faux et usage de faux, usurpation d’identité, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, blanchiment de capitaux, et vol au préjudice de leur employeur. Tous ont été déférés, mettant en lumière les failles de sécurité et de contrôle au sein de la Bsic.

Global Com Triomphe dans le Litige des Fanzones Face à la RTS et SD Consulting

Le tribunal de commerce hors classe de Dakar a rendu une décision cruciale aujourd’hui à midi, autorisant la société Global Com à organiser des fanzones sur l’ensemble du territoire sénégalais dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations. Cette décision met fin à un litige juridique entre Global Com, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) et SD Consulting.

Le conflit juridique a éclaté lorsque la RTS et SD Consulting ont affirmé détenir un droit exclusif pour l’installation de fanzones pendant la Coupe d’Afrique des Nations, suscitant ainsi une confrontation avec Global Com. Les enjeux étaient importants, non seulement pour les parties concernées, mais aussi pour les supporters sénégalais qui attendaient avec impatience la mise en place de ces espaces dédiés pour suivre les matchs de la compétition continentale.

Le juge des référés du tribunal de commerce hors classe de Dakar a tranché en faveur de Global Com, autorisant ainsi la société à organiser des fanzones sur tout le territoire sénégalais. Cette décision a été saluée par Global Com, qui a exprimé sa volonté de fournir une expérience immersive et passionnante aux supporters tout au long du tournoi.

La décision du tribunal met fin à l’opposition de la RTS et de SD Consulting, qui ont soutenu avoir des droits exclusifs sur les fanzones. Cela ouvre la voie à la mise en œuvre des plans de Global Com pour ces espaces de rassemblement dédiés au football.

Bien que cette décision soit un triomphe pour Global Com, des réactions sont attendues de la part de la RTS et de SD Consulting. La manière dont ces entreprises réagiront à la décision du tribunal pourrait influencer l’atmosphère autour de l’organisation des fanzones.

Le litige a soulevé des questions importantes sur la concurrence entre les entreprises privées et les institutions publiques dans le domaine de l’organisation d’événements. Les répercussions de cette décision sur la manière dont de futurs événements seront planifiés et exécutés au Sénégal restent un sujet de discussion.

Avec l’autorisation en main, Global Com se concentrera maintenant sur les préparatifs concrets pour offrir aux supporters sénégalais une expérience inoubliable pendant la Coupe d’Afrique des Nations.

La décision du tribunal de commerce marque un tournant dans cette bataille juridique, permettant à Global Com de concrétiser ses plans pour les fanzones. L’histoire continue d’illustrer les dynamiques complexes entre les acteurs privés et publics dans le paysage événementiel sénégalais. Les prochains développements et réactions des parties concernées seront scrutés de près par le public et les observateurs de l’industrie.

Protection des données personnelles : Barou Diop, conseiller délégué, évoque les enjeux à la Cour suprême

Lors de l’audience solennelle de la rentrée des cours et tribunaux à la Cour suprême, qui s’est déroulée ce 25 janvier, Barou Diop, conseiller délégué, a abordé le thème crucial de la protection de la vie privée. Dans son discours devant le président du Conseil suprême de la Magistrature, également Chef de l’État, Barou Diop a mis en lumière l’importance fondamentale d’avoir une vie privée distincte de la vie publique.

Le conseiller délégué a profité de l’occasion pour exposer le dispositif normatif en place garantissant la protection de la vie privée. Il a rappelé plusieurs textes et règles qui témoignent du droit au respect de la vie privée de chaque individu. Au cours de son intervention, Barou Diop a mentionné que plus de 200 affaires liées à la vie privée ont été enregistrées au cours de l’année judiciaire précédente, soulignant ainsi l’ampleur de la problématique.

Barou Diop n’a pas éludé la question de la presse dans son discours. Il a critiqué le rôle de certains médias dans la multiplication des cas de diffamation. Le conseiller délégué a souligné que la diffamation est souvent associée à une atteinte à la vie privée et que la liberté d’information ne peut en aucun cas justifier une telle atteinte. Il a insisté sur l’obligation de la presse de respecter la vie privée, soulignant que le législateur sénégalais rappelle constamment cette obligation dans le code.

La protection des données personnelles est devenue un enjeu majeur à l’ère numérique, où les informations circulent rapidement. La réflexion autour de la vie privée et de la protection des données devient cruciale pour préserver les droits individuels dans un contexte de société de l’information.

Cette intervention de Barou Diop à la Cour suprême met en lumière l’importance de trouver un équilibre entre la liberté d’information et le respect de la vie privée, soulignant le rôle essentiel du système judiciaire dans la préservation de ces droits fondamentaux.

Affaire Pape Sané de Walf TV : La Cour d’appel de Dakar déboute le parquet, le chroniqueur n’ira pas en prison

Pape Sané était confronté à des accusations sérieuses qui auraient pu le conduire derrière les barreaux, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et les commentateurs indépendants au Sénégal. Cependant, la Cour d’appel a décidé de débouter le parquet, affirmant ainsi le droit fondamental à la liberté d’expression.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les professionnels des médias au Sénégal et rappelle l’importance cruciale de maintenir un environnement où la diversité d’opinions et la critique constructive peuvent prospérer sans crainte de représailles judiciaires.

Drame à la SOGAS : L’Égorgement d’Amadou Diaw révèle un différend surprenant

Un acte d’une violence choquante a secoué les abattoirs de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS) avec le meurtre brutal d’Amadou Diaw, survenu lundi matin. Les détails macabres du crime commis par Abdou Mbaye commencent à émerger, et le mobile semble être un différend lié à la vente d’un téléphone portable.

Amadou Diaw a perdu la vie de manière tragique, victime d’une agression féroce qui a choqué l’ensemble de la communauté. Son présumé meurtrier, Abdou Mbaye, a été rapidement appréhendé dans le département de Mbour, à Nguékhoh, grâce à une géolocalisation efficace.

Au cœur de cette tragédie, un téléphone portable défectueux devient le point central du différend entre les deux hommes. Selon des sources, le téléphone aurait été vendu par Amadou Diaw à Abdou Mbaye pour 10 000 F CFA, avec un acompte de 2000 F CFA versé. Cependant, le différend éclate lorsque Diaw réclame le reliquat de 8 000 F CFA à Mbaye.

La situation s’est envenimée au point où des échanges d’injures et des menaces ont été proférés entre les deux protagonistes. « Considère désormais que ta vie est entre mes mains », aurait déclaré Abdou Mbaye, présumé meurtrier, à Amadou Diaw.

Le différend sur la somme modeste de 8 000 F CFA a pris une tournure tragique, aboutissant à l’égorgement d’Amadou Diaw. Cette affaire soulève des questions sur la violence extrême qui peut découler de simples désaccords, mettant en lumière la nécessité d’une résolution pacifique des conflits.

Abdou Mbaye est actuellement en route pour Dakar, où il sera interrogé dans le cadre de l’enquête en cours. Les autorités chercheront à comprendre les circonstances exactes de ce drame et à rendre justice à la victime, Amadou Diaw.

Cette tragédie à la SOGAS rappelle la fragilité de la vie face à des disputes qui, dans ce cas, ont conduit à un dénouement extrêmement dramatique. La communauté est en deuil et attend des réponses quant aux circonstances entourant cet acte insensé.

Un engagement fort du ministère de la justice du Sénégal en faveur de la communauté de presse

Le Ministère de la Justice du Sénégal vient de faire une annonce capitale en matière de liberté de la presse et de soutien aux professionnels de l’information. En effet, le Sénégal prend une initiative significative en lançant la 4e édition du Rapport sur les Droits de l’Homme devant le Comité de l’Examen Périodique Universel (EPU) des Nations Unies. Cet événement est soutenu par la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales, ainsi que par l’Union Nationale des Journalistes du Sénégal.

Le Sénégal, Acteur Engagé dans la Protection des Droits de l’Homme :

La 4e édition du Rapport sur les Droits de l’Homme présentée par le Sénégal démontre l’engagement continu du pays à promouvoir et à protéger les droits fondamentaux. Ce rapport, présenté devant le Comité de l’EPU des Nations Unies, met l’accent sur les avancées réalisées en matière de droits de l’homme au Sénégal, tout en soulignant les défis persistants et les actions entreprises pour y faire face.

La Collaboration avec les Nations Unies :

La collaboration étroite avec l’Examen Pénitentiaire Universel des Nations Unies souligne l’importance accordée par le Sénégal aux normes internationales en matière de droits de l’homme. Les recommandations constructives formulées par les Nations Unies constituent un guide essentiel pour les réformes et les améliorations continues au sein du système pénitentiaire sénégalais.

Un Regard Approfondi sur les Droits des Détenus :

Le Rapport sur les Droits de l’Homme dans les Prisons offre un regard approfondi sur les conditions de détention, les traitements réservés aux détenus, les programmes de réinsertion, et les efforts déployés pour garantir le respect des droits fondamentaux au sein du système pénitentiaire. Cela permet une évaluation transparente et un engagement envers l’amélioration continue.

La Pérennité des Réformes :

La conférence de presse mettra en lumière les réalisations en matière de réformes, les obstacles rencontrés, et les perspectives d’avenir. La volonté de garantir la pérennité des réformes et de créer un environnement carcéral conforme aux normes internationales demeure au cœur de l’engagement du Sénégal envers les droits de l’homme.

Arrestation d’un faux marabout qui escroquait des candidats à l’émigration

Le commissariat d’arrondissement de Guinaw-rails a procédé à l’arrestation d’un homme se faisant passer pour un marabout et son complice. Ce duo d’escrocs aurait extorqué plus de 14 millions de F CFA à des individus cherchant à émigrer, en promettant l’obtention de visas pour les États-Unis et l’Italie.

A.Bâ, aspirant à émigrer aux États-Unis, est entré en contact avec A.L.Fall, se présentant comme le petit-fils de Mame Cheikh Ibra Fall, prétendant avoir déjà facilité le voyage de nombreuses personnes. A.L.Fall a promis à A.Bâ l’obtention d’un visa américain moyennant le paiement de 4,5 millions de F CFA. Après avoir encaissé une avance de 2 millions de F CFA, A.L.Fall a rompu tout contact avec sa victime.

A.Bâ, ne parvenant plus à contacter l’escroc, a organisé un rendez-vous avec lui, se faisant passer pour un autre candidat à l’émigration. A.L.Fall est tombé dans le piège et a été arrêté par la police. En garde à vue, il a avoué avoir escroqué A.Bâ et a révélé son mode opératoire, prétendant avoir agi en tant qu’intermédiaire.

A.L.Fall remettait à ses victimes un document d’engagement reconnaissant la réception de l’argent et s’engageant à délivrer le visa dans un délai convenu, promettant le remboursement en cas de non-délivrance. Le préjudice total est estimé à plus de 14 millions de F CFA par sept plaignants.

Un complice, Ibrahima.N, qui recevait une commission de 10% sur chaque somme encaissée, a été interpellé. Sous interrogatoire, il a prétendu être une victime, mais a été placé en garde à vue pour complicité.

A.L.Fall était déjà visé par des plaintes à la Division des investigations criminelles (Dic) et au commissariat de Ndamatou à Touba avant son arrestation.

Les deux individus ont été déférés pour escroquerie et complicité, portant sur une somme dépassant les 14 millions de F CFA. Cette affaire souligne les risques auxquels sont exposés les candidats à l’émigration et la nécessité de rester vigilant face à de potentielles escroqueries.

Vœux 2024 de l’Administration Pénitentiaire : Abdoulaye Diagne admet l’insuffisance d’effectif et dévoile ses ambitions

La cérémonie de vœux 2024 de l’Administration Pénitentiaire sénégalaise a été l’occasion pour le Colonel Abdoulaye Diagne de reconnaître les défis auxquels sont confrontés les agents, notamment l’insuffisance d’effectifs et la surcharge de travail. Dans son discours, le Directeur Général a également dévoilé ses ambitions pour l’amélioration des conditions de travail et la préparation à la réinsertion sociale des détenus.

Le Colonel Abdoulaye Diagne a souligné l’insuffisance des effectifs au sein de l’Administration Pénitentiaire. Pour remédier à cette situation, il a révélé qu’actuellement, 300 agents de tous grades suivent une formation à l’École Nationale d’Administration Pénitentiaire. Cette mesure vise à renforcer les ressources humaines et à mieux répondre aux exigences sécuritaires.

Le DG a effectué un examen rétrospectif des performances de l’année écoulée, saluant les résultats élogieux obtenus grâce à l’engagement de tous les acteurs. Il a souligné la maturation et la modernisation de l’institution, avec des progrès notables dans l’équipement du personnel et la création d’activités pour favoriser la réhabilitation des détenus.

Le Colonel Diagne a rappelé l’importance du respect des droits et de la dignité des détenus, les considérant comme des êtres humains dont la réinsertion sociale doit être au cœur des préoccupations. Il a appelé à la consolidation des acquis tout en soulignant l’importance de l’obligation de réserve et de loyauté envers la République pour le personnel pénitentiaire.

Le DG a encouragé le renforcement de la formation continue du personnel, notamment en collaborant avec la Direction des Ressources Humaines. Il a exprimé sa reconnaissance envers les anciens de l’Administration Pénitentiaire et a assuré de maintenir des relations fortes avec l’Association des Retraités.

Abdoulaye Diagne a conclu en reconnaissant que malgré les réussites, des défis subsistent. Il a appelé à la solidarité, la discipline, la rigueur, et le désintéressement pour aborder la mission de l’Administration Pénitentiaire comme un sacerdoce. Le DG a formulé des vœux de santé, paix, et réussite pour l’année 2024 à tous les membres du personnel, associant également leurs familles.

La cérémonie a également été l’occasion de remercier les partenaires publics et privés qui contribuent au succès de l’Administration Pénitentiaire dans ses missions de réinsertion sociale des détenus.

Coline Fay Libérée et Expulsée : Un acte controversé sans information préalable aux avocats

Dans une tournure inattendue, Coline Fay, militante arrêtée aux côtés d’autres membres de Pastef le 17 novembre dernier, a été libérée et expulsée du Sénégal. Ce rebondissement a été effectué sans la moindre notification à ses avocats, soulevant des préoccupations quant à la transparence du processus.

Selon les informations relayées par Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, la libération et l’expulsion de la militante ont été effectuées de manière discrète, à la « cloche de bois », sans que ses défenseurs ne soient informés au préalable. Cette absence de communication avec les avocats soulève des interrogations sur la légalité et la transparence de la décision.

Coline Fay avait été arrêtée aux côtés d’autres militants de Pastef devant la Cour suprême, lors du recours portant sur la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko. Cette arrestation initiale avait suscité des inquiétudes quant aux droits des militants politiques et à la liberté d’expression dans le pays.

Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, a dénoncé l’expulsion de sa cliente sans préavis, soulignant le caractère secret de cette démarche. Il s’interroge sur les motivations derrière cette expulsion précipitée et sur la manière dont elle a été exécutée.

Cette récente évolution soulève des préoccupations quant au respect des procédures légales et des droits des individus. Les observateurs appellent à la transparence et à la clarification des circonstances entourant la libération et l’expulsion de Coline Fay.

L’affaire de Coline Fay prend une tournure controversée avec sa libération et son expulsion sans notification préalable à ses avocats. La nécessité d’une communication transparente et du respect des droits fondamentaux demeure au centre des débats, mettant en lumière les enjeux liés aux droits civils et politiques au Sénégal.

Soupçons de scandale à Guédiawaye : 79 millions FCfa «virés par erreur», le maire Ahmed Aïdara au cœur d’une grave polémique

La Brigade de recherches de Keur Massar mène une enquête sur des soupçons de scandale financier à la Ville de Guédiawaye. Les gendarmes se sont saisis de l’affaire, après avoir reçu un soit-transmis du parquet de Pikine-Guédiawaye.

Dans le cadre de leurs investigations, ils ont placé en garde-à-vue et déféré au parquet, l’entrepreneur Ibrahima Ndao. Ce dernier est sous bracelet électronique. Aussi, les enquêteurs ont entendu le maire de Guédiawaye, Ahmed Aïdara. D’après « Libération », qui révèle cette affaire dans son édition du jour, ce dernier est au cœur du dossier. Ibrahima Ndao affirme lui avoir remis d’importants montants en espèces.

Tout est parti d’un virement de 79 millions 986 mille francs Cfa du Trésor public, dans le compte de l’entrepreneur. C’était une erreur, selon l’édile guédiawayois, entendu par les enquêteurs. «Cette année, explique Ahmed Aïdara, repris par « Libération », nous avons lancé un appel d’offres pour la livraison de fournitures scolaires d’un montant de 79 millions 983 mille 300 francs Cfan que devait réaliser l’entreprise Comptoir commercial Dabakh. Étant donné que l’année dernière, on avait le même marché avec la société Sotrel, dont la personne morale est le sieur Ibrahima Ndao, le secrétaire général Babacar Gaye, qui établissait l’acte d’engagement, s’est trompé en laissant le numéro du compte de la société Sotrel, ce qui a fait que le Trésor public a viré l’argent dans son compte par erreur.»

Versements d’espèces, défaut de décharges

Ibrahima Ndao conteste cette version. «L’argent versé dans mon compte, est mon dû», défend l’entrepreneur face aux gendarmes, affirmant qu’il s’agit d’une partie des 135 millions 640 mille francs Cfa que lui devrait la Ville de Guédiawaye, en contrepartie de prestations réalisées à son profit entre 2022 et 2023.

Quid des prestations supposées ? Ibrahima Ndao cite, notamment, 654 lampadaires (71 940 000 FCfa), 500 poulets (2 millions), 6 tonnes de dattes (14 millions), 9 tonnes de sucre (9,9 millions), des travaux dans le bureau du maire (2 millions) et dans son domicile (9,5 millions). L’entrepreneur évoque aussi des remises d’espèces à Ahmet Aïdara (7 millions, 15 millions, 4 millions, 2,5 millions, 500 000, 10 millions à un de ses proches nommé Oumar Sy…).

« Libération » rapporte que l’édile de Guédiawaye a réfuté ces affirmations de Ndao. «Il ne m’a jamais rien donné, ni en main propre ni par intermédiaire, jure-t-il. Nous n’avons signé aucun marché avec lui cette année. (…) S’il pense qu’on lui doit de l’argent, il n’a qu’à nous montrer des preuves.»

Le journal renseigne qu’Ibrahima Ndao a confessé être incapable de produire des pièces en ce sens, indiquant que tout se faisait «sur la base de la confiance».

«Il n’y avait jamais d’écrit, insiste l’entrepreneur. Ce n’était que des marchés de gré à gré, en présence de témoins. C’est après avoir versé le premier acompte, qu’Oumar Sy m’a envoyé ces documents, donc je viens de savoir que la Ville avait monté un dossier fictif.»

Modernisation des procédures : lancement Officiel de la plateforme de paiement des amendes forfaitaires au Sénégal

La Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), en collaboration avec plusieurs partenaires, dont la Police et la Gendarmerie nationales, la Direction générale des Transports terrestres, l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), et la société Diotali, a officiellement lancé une nouvelle application de paiement digital des amendes forfaitaires. La cérémonie s’est déroulée ce jeudi 18 janvier 2024, marquant une étape majeure dans la modernisation des procédures administratives.

Selon Cheikh tidiane Diop, directeur général de la DGCPT, ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent et de la Stratégie Sénégal numérique 2025. L’objectif est de faciliter et sécuriser le paiement des contraventions, offrant aux usagers un gain de temps considérable. Cette initiative vise à créer une administration connectée au service du citoyen et des entreprises, mettant en avant la généralisation de la télédéclaration et du télépaiement des impôts et taxes.

Le projet, développé en collaboration avec les forces de l’ordre, permettra aux usagers de payer leurs amendes forfaitaires via des options telles que Orange Money, Wave, ou carte bancaire. Les avantages sont multiples, avec un paiement rapide sur place, la récupération immédiate des documents (permis de conduire, carte grise, assurance, etc.), une célérité dans le traitement et la collecte des fonds pour l’État, et une amélioration de l’efficacité et de la traçabilité des paiements.

Waldiodio Ndiaye, DG des Transports terrestres, souligne l’importance de cette digitalisation pour simplifier les procédures et faciliter la vie des usagers de la route. Mamadou Ndiaye, SG de l’Union des transporteurs du Sénégal, salue cette initiative qui permettra aux transporteurs de gagner du temps et d’éviter des tracas administratifs.

Le général Diop de la Gendarmerie nationale et M. Diagne, directeur adjoint de la police, saluent l’initiative et s’engagent à assurer la bonne réussite de ce projet, le jugeant innovant et rapide, offrant aux agents et aux transporteurs un gain de temps et une plus grande efficacité dans leur travail.

La phase test débutera dans la région de Dakar, avec des plans d’extension à l’ensemble du pays après cette période d’essai. La nouvelle plateforme marque ainsi une avancée significative dans la simplification des démarches administratives au Sénégal.

Supposé double nationalité de Karim: Renonciation ou Immixtion Française ?

Le Dakarois Quotidien N°071 – du 03/01/24

Le Dakarois Quotidien a récemment titré sur une controverse entourant l’identité de Karim Wade, un sujet qui a été ravivé par l’intervention de Thierno Alassane Sall. Cette controverse trouve ses racines dans un article publié par Libération le 24 avril 2014, et elle a pris un nouvel élan au cours de la semaine dernière.

Thierno Alassane Sall, une figure politique influente, a déposé un recours au Conseil Constitutionnel, invoquant l’article 28 de la constitution sénégalaise. Ce recours vise à clarifier la situation concernant la nationalité française de Karim Wade. La polémique s’est intensifiée avec les récentes déclarations de ce dernier.
Dans une déclaration publique, Karim Wade a répondu aux accusations en dénonçant la polémique comme étant « stérile et dangereuse ». Il a qualifié les allégations de Thierno Alassane Sall de manœuvres visant à gagner en visibilité, suggérant également que ce dernier agit au nom du Premier ministre Amadou Ba, qu’il accuse de manœuvres déloyales.
Karim Wade a présenté le décret du Ministre de l’Intérieur français, actant sa renonciation à la nationalité française, comme une preuve de sa constance. Il a également accusé la France d’ingérence dans les affaires sénégalaises. Ses déclarations soulèvent des questions sur la politique et les relations internationales entre les deux pays.
Dans un ton incisif, Karim Wade a critiqué Amadou Ba, qualifiant son manque de témérité face à la confrontation de « désormais évident ». Il a appelé à la fin de ces « manœuvres déloyales » et a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de déposer de recours devant le Conseil Constitutionnel, estimant que la décision devrait revenir au peuple sénégalais dans le cadre d’une élection présidentielle ouverte et inclusive.
Cette polémique soulève des questions importantes sur la transparence et l’éthique en politique, ainsi que sur les relations diplomatiques entre le Sénégal et la France. Alors que les déclarations publiques se multiplient, l’opinion publique attend avec impatience des clarifications et des éclaircissements sur cette affaire complexe.

Opération réussie à Fimela : Quatre trafiquants de drogue arrêtés avec 1,5 kg de chanvre indien

La brigade de Fimela, affiliée à la compagnie de Fatick, a récemment mis fin à un réseau de trafic de drogue en appréhendant quatre individus. Selon des sources proches du parquet, ces individus ont été appréhendés en possession de 1,5 kg de chanvre indien.

À la suite d’une enquête menée par les forces de l’ordre, les présumés trafiquants ont été déférés au tribunal de grande instance de Fatick. Après leur comparution, ils ont été placés sous mandat de dépôt en attendant leur jugement, qui est programmé pour ce mercredi.

Cette opération de démantèlement met en lumière les efforts soutenus des autorités locales pour combattre le trafic de drogue, un fléau menaçant la sécurité publique et la santé des citoyens. L’arrestation de ces individus, accompagnée de la saisie d’une quantité substantielle de chanvre indien, témoigne de la vigilance des forces de l’ordre dans la région de Fimela.

Le procès de ces trafiquants permettra de déterminer la nature et l’étendue de leurs activités illicites, renforçant ainsi les mesures de répression contre les trafiquants de drogue opérant dans la région.

Mary Teuw Niane Dépose un Recours au Conseil Constitutionnel Après son Recalage au Parrainage

Le processus électoral au Sénégal connaît des rebondissements alors que Mary Teuw Niane, tête de file de la coalition MTN, a déposé un recours au Conseil constitutionnel après avoir été recalé au parrainage pour la présidentielle.

Accompagné de son mandataire, Niane a déposé une requête renouvelant une demande initiale déposée en début janvier. Le professeur à l’université a souligné une divergence de 13 parrains entre le procès-verbal de dépôt de dossier et celui du contrôle des parrainages, ce qui, selon lui, justifie la révision de son dossier.

Dans un contexte où de nombreux candidats contestent leur élimination, Niane insiste sur le devoir du Conseil constitutionnel d’examiner toutes les requêtes, mettant en avant des irrégularités et des constats non satisfaisants.

Malgré le nombre important de recours, l’opposition de Niane à tout report de l’élection demeure ferme. Il affirme que le Sénégal a une tradition de respect des élections présidentielles et souligne que c’est la seule élection avec très peu de reports dans l’histoire politique du pays.

Niane, tout en exigeant le respect du droit de tous les candidats, qu’ils soient libres ou en détention, estime que cela permettrait d’éviter des contentieux postélectoraux. Le défi est lancé au Conseil constitutionnel, alors que le pays observe de près ces développements en période préélectorale.

Affaire des 3 milliards en billets noirs : Les déclarations accablantes de l’imam et ses complices révélées lors de l’enquête

Le chef religieux S. B. Aïdara et ses complices, déférés devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye, ont livré des aveux troublants lors de l’enquête menée par le commissariat d’arrondissement de Diamaguène Sicap-Mbao. Le chambellan M. T. a confessé avoir acquis les billets noirs de l’imam A. A. P. et planifié de partager équitablement les 3 milliards F CFA après lavage.

Interrogé, le chambellan a expliqué avoir été contacté par l’imam pour trouver un technicien capable de laver les billets noirs. Les deux complices avaient convenu de partager la somme lavée, soit un milliard par personne, justifiant leur acte par les difficultés de la vie quotidienne.

Face aux enquêteurs, le chef religieux S. B. Aïdara a initialement tenté de rejeter la responsabilité sur son chambellan, avant d’admettre son implication. Il a avoué avoir aménagé une chambre dans son domicile pour la réussite de l’opération après que M. T. lui a exposé le business.

L’imam A. A. P., enseignant à la retraite, a confirmé avoir remis les billets noirs au chambellan, tentant de faire croire qu’il les avait obtenus auprès d’un individu décédé en 2009. L’affaire continue de révéler des détails choquants, laissant entrevoir la face cachée d’une opération criminelle mêlant contrefaçon, association de malfaiteurs et détention d’arme à feu.

Escroquerie à Touba : arrestation de deux agents de Qnet par la police

La ville de Touba est secouée par une affaire d’escroquerie impliquant deux agents de la société Qnet, suite à l’ouverture de leur bureau au rond-point de l’ancienne gare routière sur la route de Ndamatou. L’entreprise, connue pour ses promesses mirifiques, a attiré l’attention des autorités locales après que plusieurs individus ont été dupés, laissés démunis malgré leurs espoirs initiaux.

M. Diakhaté a déposé une plainte au commissariat spécial de Touba, alléguant avoir été victime d’une escroquerie portant sur 800 000 F CFA de la part de deux agents de Qnet. Selon sa déposition, l’agent A. Seck, âgé de 24 ans, lui aurait proposé un emploi au sein de l’entreprise moyennant l’achat d’un produit d’une valeur de 450 000 FCFA. Des promesses de gains substantiels, entre 42 et 62 millions de F CFA en 10 mois, ont été faites pour appâter M. Diakhaté.

Le plaignant a accepté de s’engager, signant un contrat avec l’agent marketing S. Gningue. Il a été ensuite incité à acheter un autre produit du même montant, entraînant une perte totale de 800 000 FCFA pour M. Diakhaté, comme rapporté par Seneweb.

Convoqués par les autorités, les deux agents de Qnet, S. Gningue et A. Seck, ont refusé de restituer l’argent encaissé. Ils ont été déférés ce matin au parquet, faisant face à des poursuites judiciaires pour leur implication présumée dans cette affaire d’escroquerie qui a ébranlé la confiance des habitants de Touba.

Mandat d’arrêt international lancé contre Saër Fall pour l’attaque du bus de Yarakh

Dans une affaire marquée par l’attaque tragique du bus de Yarakh en août dernier, un mandat d’arrêt international a été émis à l’encontre de Saër Fall, actuellement en exil aux États-Unis. Accusé d’avoir participé à l’incendie qui a coûté la vie à deux personnes, Fall attend l’examen de sa demande d’asile par la justice américaine ce mois-ci.

Le document, émis par le Doyen des juges Maham Diallo, détaille des charges graves contre Saër Fall. Ces accusations, couvertes par plusieurs articles du Code pénal, incluent notamment l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, la dégradation et les dommages liés à une entreprise terroriste, ainsi que des actes mettant en danger la sécurité publique.

Le mandat d’arrêt international s’étend au-delà de l’attaque du bus de Yarakh, couvrant la période d’août 2021 à août 2023. Le contexte décrit par le magistrat Maham Diallo fait référence aux appels à manifester d’Ousmane Sonko, visant selon le juge à perturber les procès de Mame Mbaye Niang et Adji Sarr.

Dans le cadre de l’enquête sur l’attaque du bus de Yarakh, huit individus ont été identifiés comme suspects, dont quatre ont été arrêtés. Saër Fall, cependant, est parmi ceux qui ont pris la fuite. Le Doyen des juges invoque des traités bilatéraux et des conventions multilatérales pour demander son extradition.

L’examen de cette affaire souligne l’importance des enjeux internationaux et des défis liés à la coopération judiciaire entre les nations dans la poursuite de la justice pour des actes de cette gravité. Les développements futurs détermineront l’issue de cette affaire complexe et son impact sur la sécurité publique.

Publication de la liste des candidats : Ndiaga Sylla offre son éclairage juridique

Le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu publique la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, conformément aux dispositions constitutionnelles et du Code électoral. Ndiaga Sylla, expert juridique, partage son avis sur cette annonce, soulignant notamment les possibilités de réclamations offertes aux 93 candidats et appelant à une réforme du système de parrainage et des procédures liées au Conseil constitutionnel.

En vertu de l’article 30 de la Constitution et de l’article L.126 du Code électoral, le Conseil constitutionnel a publié la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 le 12 janvier 2024. Ndiaga Sylla rappelle qu’il avait formulé des conseils aux requérants deux jours avant cette décision, soulignant la nécessité de respecter les délais de dépôt et de traitement des réclamations.

Les 93 candidats ont le droit de formuler des réclamations contre la liste des candidats dans les 48 heures suivant la publication, soit les 15 et 16 janvier. Le Conseil constitutionnel disposera alors de trois jours pour statuer sur l’ensemble des recours. Les candidats recalés pour divers motifs, tels que l’absence de pièces obligatoires, un fichier inexploitable, des parrainages non conformes, ou encore l’inéligibilité, peuvent déposer leurs réclamations au Greffe du Conseil constitutionnel.

Ndiaga Sylla souligne l’importance de lire intégralement la décision du Conseil constitutionnel du 12 janvier 2024, qui traite de la recevabilité de chaque candidature après des vérifications approfondies des dossiers de candidature. Il reviendra au Conseil constitutionnel de statuer sur les réclamations, potentiellement modifier ou confirmer la liste des candidats à l’élection présidentielle.

La liste actuelle, validant 21 candidatures, est déjà considérée comme au-dessus de la moyenne en Afrique. Ndiaga Sylla réitère l’urgence d’une réforme du système de parrainage ainsi que des procédures et délais de saisine du Conseil constitutionnel. Cette recommandation s’inscrit dans une perspective d’amélioration continue du droit électoral, évoluant au fil du temps et s’enrichissant de la jurisprudence.

L’analyse juridique de Ndiaga Sylla met en lumière les étapes cruciales à venir, notamment les réclamations des candidats et la décision finale du Conseil constitutionnel. Cette publication souligne également la nécessité d’ajustements dans les procédures électorales pour renforcer la transparence et l’équité dans le processus électoral au Sénégal.

[EXCLUSIF] La BR de Faidherbe réalise une saisie record de 50 millions d’euros en faux billets : Un Guinéen arrêté et incarcéré

La Brigade de Recherches (BR) de Dakar-Faidherbe vient de marquer un coup exceptionnel au Sénégal en réalisant une saisie record de 50 millions d’euros en faux billets. Les éléments de cette unité d’élite de la gendarmerie nationale ont arrêté le principal auteur de ce trafic, un ressortissant guinéen du nom d’I. Savané, qui a été déféré puis envoyé en prison après une perquisition fructueuse. Seneweb livre en exclusivité les détails de cette opération sensationnelle.

La BR de Faidherbe a réussi à mettre la main sur ce qui pourrait bien être la plus grande saisie de faux billets jamais réalisée au Sénégal. I. Savané, un ressortissant guinéen, a été appréhendé en possession de 50 millions d’euros en faux billets, 50 millions de francs CFA en billets noirs, 100 dollars, et un arsenal utilisé pour la fabrication de billets non-authentiques, selon des informations de ledakarois.sn.

Conformément aux instructions du Haut commandant, les gendarmes de la BR de Faidherbe ont intensifié les opérations de sécurisation pour lutter contre les délinquants. Suite à des activités d’investigation, les éléments de la brigade ont identifié I. Savané comme un suspect potentiel. Sous la supervision du Major Babacar Ndiaye, les gendarmes ont surveillé les déplacements du présumé faux-monnayeur.

L’infiltration d’un agent sous couverture s’est révélée cruciale, permettant d’obtenir des preuves concrètes contre I. Savané. Celui-ci, pensant traiter avec un client potentiel, a promis 50 millions d’euros au gendarme infiltré. L’arrestation en flagrant délit a eu lieu alors qu’I. Savané tentait d’injecter ces faux billets dans le circuit financier entre Nord-Foire, Cité Damel, et le Centre BCEAO.

La perquisition du domicile de I. Savané à Bargny a permis à la BR de Faidherbe de saisir 50 millions de francs CFA en billets noirs, 100 dollars, ainsi que du matériel de production de billets non-authentiques. Le faux-monnayeur a reconnu son activité lors de son interrogatoire et a également divulgué l’identité de ses complices.

Au terme de l’enquête de la BR de Faidherbe, I. Savané a été présenté au procureur de la République pour détention et trafic de faux billets de banque. Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le même jour. Cette arrestation intervient peu de temps après la récente saisie de 1,5 million d’euros par la même brigade, renforçant ainsi l’engagement des autorités dans la lutte contre la criminalité financière.

Cette opération de la BR de Faidherbe témoigne de la détermination des forces de l’ordre à démanteler les réseaux de faux-monnayeurs opérant sur le territoire sénégalais.

avec Seneweb

Saisie record de faux billets à Thiès : Les aveux de l’imam, du chérif et de son chambellan ébranlent la communauté religieuse

Une affaire sensationnelle a récemment éclaté à Thiès, où la police du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao a réalisé une saisie record de trois milliards de F CFA en faux billets. Des personnalités religieuses éminentes, dont l’imam A. A. P., le chérif S. B. Aïdara, et son chambellan M. T., ont avoué être impliqués dans cette entreprise criminelle. Les détails de l’opération policière et les aveux des suspects ont jeté une ombre sur la réputation de la confrérie religieuse à laquelle appartient le chérif.

Déroulement de l’opération policière :

Le commissaire Ousmane Diop a été alerté par un informateur sur l’existence d’un vaste réseau de trafic de faux billets, impliquant un chef religieux et son chambellan domiciliés à Thiès. Selon les investigations, le chambellan servait de couverture à son guide religieux pour dissimuler cette entreprise criminelle. De plus, le bras droit du chérif était suspecté de vouloir blanchir des billets noirs.

Avec l’approbation du procureur, les policiers de Diamaguène Sicap-Mbao ont mis en place un dispositif de surveillance à Thiès, non loin du domicile de S. B. Aïdara. Après une longue planque, les forces de l’ordre ont observé deux suspects entrer dans la concession du chérif. La descente dans le salon du marabout a abouti à la découverte d’un sac contenant des paquets de billets noirs en coupures de dollars, évalués à trois milliards de F CFA.

Bien que le duo suspecté ait réussi à s’échapper, le chérif et son chambellan ont été interpellés. Le chambellan a avoué avoir acquis les billets noirs auprès de l’imam A. A. T. La perquisition a également révélé un pistolet automatique dans l’armoire du marabout. Les investigations ont ensuite conduit à l’arrestation du troisième membre du gang.

Réactions au sein de la communauté religieuse : Cette affaire a provoqué une onde de choc au sein de la communauté religieuse, choquée par l’implication de personnalités respectées dans une activité aussi illégale. Les aveux des suspects soulèvent des questions sur l’intégrité morale au sein de la confrérie religieuse, mettant à l’épreuve la confiance des fidèles.

L’affaire des trois milliards de faux billets saisis à Thiès met en lumière les failles au sein de la communauté religieuse et souligne l’importance d’une vigilance accrue contre les activités criminelles. Les autorités poursuivent leurs enquêtes pour démanteler tout le réseau et garantir que la justice soit rendue.

Candidat faussaire condamné à 6 mois ferme : Thierno Cissé déclare qu’il exécutait des instructions d’Allah Soubhana Watala

Le candidat Thierno Cissé, condamné à six mois de prison ferme pour fraude au parrainage et mission de chèque sur un compte clôturé, a choqué l’audience en déclarant qu’il agissait sous les instructions divines d’Allah Soubhana Watala.

L’affaire a éclaté lorsque la Banque Islamique du Sénégal a alerté le Conseil constitutionnel sur un chèque émis par Thierno Cissé, dont le compte avait été clôturé. Lors de l’audience, le candidat a admis les faits, mais a affirmé qu’il agissait de bonne foi et qu’il avait exécuté ses « passifs » jusqu’au bout.

Interrogé sur qui lui avait donné l’instruction de déposer un faux parrainage, Thierno Cissé a déclaré : « C’est une instruction divine. L’être supérieur, Allah Soubhana Watala. »

Le président de l’audience a souligné le caractère sérieux des faits, rappelant à Thierno Cissé qu’il avait cherché à devenir président en tant que faussaire. Le candidat n’a pas répondu et a baissé la tête.

Le procureur a qualifié les faits d’extrêmement graves et a requis une peine d’emprisonnement d’un an ferme pour fraude au parrainage et six mois ferme pour mission de chèque sur un compte clôturé, accompagnée d’une amende ferme de 100 000 francs CFA.

Finalement, Thierno Cissé a été déclaré coupable et condamné à six mois de prison ferme, avec une amende ferme de 100 000 francs CFA.

Opération de Sécurité à Thiès : 119 Individus Interpellés, des Armes et un Trafic de Carburant Démantelés

La Légion de gendarmerie de Thiès a intensifié ses actions contre la délinquance, conduisant à l’arrestation de 119 individus au cours d’une vaste opération de sécurisation du 2 au 8 janvier 2024. Les gendarmes ont également démantelé un réseau de trafic de carburant, saisi des armes, des médicaments et mis fin à des activités illégales.

La Légion de gendarmerie de Thiès, dans son engagement continu contre la délinquance, a conduit une série d’opérations de sécurisation du 2 au 8 janvier 2024. Les résultats sont significatifs, avec 119 individus appréhendés pour diverses infractions, selon des sources de Seneweb.

Débits de Boissons et Trafic de Carburant : Les gendarmes, soutenus par l’ESI et la brigade cynophile de Mbour, ont démantelé quatre débits de boissons et un dépôt clandestin lié au trafic de carburant. Cette opération a permis de saisir 40 bidons de 20 litres et un groupe électrogène, marquant une avancée significative dans la lutte contre les activités illicites.

Saisie d’Armes et d’Objets Illicites : Dans le cadre de la lutte contre la délinquance, les forces de l’ordre ont mis la main sur 13 coupe-coupe et des couteaux, renforçant ainsi les mesures de sécurité. Cette saisie vise à limiter les risques d’infractions violentes dans la région.

Immobilisation de Véhicules et Machines à Sous : Les gendarmes ont agi contre les infractions routières en immobilisant 99 « motos-Jakarta », trois tricycles, 33 véhicules et 18 véhicules hippomobiles. En plus, 34 machines à sous ont été saisies au cours de l’opération, contribuant à la prévention des activités illégales.

Saisie de Médicaments : Les autorités ont également saisi des médicaments, soulignant l’ampleur des activités illicites et des préoccupations liées à la santé publique.

En images le bilan exhaustif de cette opération d’envergure, mettant en lumière les efforts déployés pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens dans la région de Thiès.

les avocats et les proches d’Ousmane Sonko préparent la riposte

Après deux nouveaux revers cette semaine – sa condamnation confirmée à six mois de prison pour diffamation et le refus du Conseil constitutionnel d’examiner son dossier de candidature –, les alliés de l’opposant emprisonné envisagent tous les recours possibles. Pour eux, leur candidat n’est pas encore hors-jeu.

Les avocats d’Ousmane Sonko annoncent déjà une réclamation face au refus du Conseil constitutionnel d’examiner son dossier de candidature à la présidentielle de février prochain, au motif qu’il serait incomplet. Le Conseil n’a pas indiqué quelles pièces n’étaient pas conformes. Il pourrait s’agir de sa fiche de parrainage ou de son attestation de dépôt de caution à la Caisse de dépôts et consignations.

Concernant la décision de la Cour suprême de jeudi qui confirme sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation et qui devrait entraîner son inéligibilité, les avocats de l’opposant ont prévu de déposer un rabat d’arrêt auprès de la Cour, c’est-à-dire une demande d’annulation de la décision pour des questions de forme. Dans les deux cas, les avocats d’Ousmane Sonko attendent d’être notifiés officiellement des décisions pour engager leurs réclamations la semaine prochaine.

Malgré ces deux revers majeurs, l’ex-Pastef, le parti de l’opposant, reste mobilisé derrière son leader. S’il venait à être définitivement écarté de la course à la présidentielle, le plan B serait toujours Birame Souleye Diop, également derrière les barreaux. 

Les médias évoquaient ces derniers jours un plan C, en la personne de l’ancien ministre Habib Sy qui a été parrainé par des députés de l’ex-Pastef. Ce n’est pas le cas, réplique El Malick Ndiaye, porte-parole du parti dissous. L’idée est simplement de multiplier les candidatures de membres de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi pour avoir un candidat face à la mouvance présidentielle le 25 février. Ousmane Sonko reste leur candidat « jusqu’au terminus ».

rfi

Affaire Mame Mbaye Niang : Ousmane Sonko prépare un rabat d’arrêt

La bataille judiciaire entre l’opposant Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, n’est pas encore terminée. Selon des informations rapportées par Les Échos, les avocats de Sonko se préparent à déposer un rabat d’arrêt devant la Cour suprême. La requête devrait être déposée dans les plus brefs délais.

Il convient de rappeler que la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko la semaine dernière, confirmant ainsi sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Mame Mbaye Niang. Cette condamnation a été prononcée par la Cour d’appel le 8 mai dernier.

L’opposant cherche donc à explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision de justice. Le rabat d’arrêt est une procédure juridique qui permet à une partie de solliciter la réexamination d’une affaire par la même juridiction qui a rendu la décision, invoquant de nouveaux éléments ou des erreurs de procédure.

L’affaire entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang a suscité un grand intérêt au Sénégal, et chaque étape du processus judiciaire est suivie de près par la population et les observateurs politiques.

Mame Mbaye Niang : « J’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies »

Aprés que la Cour suprême a confirmé, hier, la peine de six mois assortis du sursis infligée à Ousmane Sonko, la partie civile Mame Mbaye Niang, est revenu sur cette procédure. Dans une note, il revient sur ces moments où l’adversité semblait « insurmontable ». « Avec la foi en bandoulière, une force et du réconfort que lui ont accordé sa famille », Mame Mbaye Niang, a transmis « un message de gratitude aux partisans de la vérité ». Seneweb vous livre l’intégralité du texte. 

« Je voudrais tout d’abord rendre grâce à Dieu qui, dans les moments où l’adversité semblait insurmontable, m’a accordé la foi, la force et le réconfort. Dans l’épreuve, la confiance en la justice divine et la promesse de victoire garantie aux partisans de la vérité, ont été mes piliers. 
C’est grâce à cette conviction profonde que j’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies qui ont terni mon honorabilité ainsi que celle de ma famille.Aujourd’hui, je me tiens devant vous avec un sentiment de profonde gratitude. J’ai été diffamé, insulté, mais grâce à la justesse de ma cause, la vérité a finalement prévalu devant les tribunaux. Cet épisode de ma vie a renforcé ma foi en Dieu et mon ancrage dans les valeurs et principes que prône la République sénégalaise. En outre, je tiens à témoigner ma reconnaissance à ma tendre épouse, ma famille, mes proches, mes sympathisants et mes vaillants avocats pour leur soutien infaillible et leur amour inégalé qu’ils m’ont porté tout au long de cette épreuve. Leur présence constante, leurs mots d’encouragement et leur solidarité ont été pour moi une source de motivation et la clé de ma résilience et de mon triomphe. Puisse le Tout Puissant les  

gratifier à la hauteur de leurs actes. Amine.En tant que citoyen, je suis également honoré par le soutien de mes compatriotes qui, fort de leur héritage et des valeurs nobles qui fondent notre société, ont exigé sans parti pris, la manifestation de la vérité en suivant avec intérêt tout le processus judiciaire et refusant de se laisser influencer par les rumeurs et les manipulations. Votre soutien a été un témoignage éloquent de notre unité en tant que nation.Je voudrais aussi, rendre un vibrant hommage à nos brillants magistrats qui ont encore affirmé leur indépendance en dépit des pressions et manœuvres. Je crois fermement que la justice, le respect des droits et de la dignité humaine, l’équité et la fraternité sont les fondements de notre démocratie qui garantissent sa vitalité et l’égalité des citoyens en droits et en devoirs. Ainsi, la justice dans une république démocratique est rendue par les cours et tribunaux.
 Donc toute manœuvre tendant à les osciller s’avère périlleuse. Le rappel étant bénéfique au doué de raison, je terminerai avec le verset 8 de la sourate cinq la table qui invite à être du côté de la vérité de quelque bord d’où qu’elle jaillisse fût-il de celui de notre plus farouche adversaire. « Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ». Que la paix soit avec celui qui suit le droit chemin. Je vous remercie infiniment », témoigne Mame Mbaye Niang. 

avec Seneweb

Affaire Sonko-Mame Mbaye Niang: la Cour Suprême maintient toutes les charges sur Sonko et annule la contrainte par Corps

La Cour Suprême du Sénégal a rendu son verdict dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, maintenant toutes les charges contre le leader de l’ex Pastef. De manière significative, la Cour a également annulé la contrainte par corps, apportant un nouveau développement à cette journée cruciale.

Journée décisive pour l’avenir politique d’Ousmane Sonko, la Cour Suprême du Sénégal a pris une décision qui maintient toutes les charges contre le leader de l’ex Pastef dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang. Cette annonce, faite devant une audience attentive, a des implications majeures sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

La Cour Suprême a ainsi confirmé la validité de la condamnation en appel à six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Cependant, un élément marquant de cette décision est l’annulation de la contrainte par corps, une mesure coercitive qui aurait pu avoir des conséquences importantes sur la liberté d’Ousmane Sonko.

Cette décision ajoute un nouveau chapitre à l’affaire, suscitant des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Les partisans d’Ousmane Sonko pourraient trouver un certain soulagement dans l’annulation de la contrainte par corps, bien que la confirmation des charges pèse toujours sur son avenir politique.

La tension persiste dans le pays, avec des implications potentielles sur le scrutin présidentiel à venir. La réaction du leader de l’ex Pastef, ainsi que celle de ses partisans et de la classe politique en général, sera scrutée de près dans les prochains jours, tandis que le Sénégal s’apprête à vivre une période politique déterminante. Restez à l’écoute pour des mises à jour en direct et une analyse approfondie de ce développement inattendu.

Affaire Sonko/Mbaye Niang : Requête pour Cassation du Parquet Général à la Cour Suprême

Le Parquet général sollicite la cassation de la condamnation d’Ousmane Sonko par la Cour d’Appel, arguant la violation de l’article 711 du code de procédure pénale. La Cour Suprême sénégalaise, qui statue aujourd’hui, pourrait redéfinir l’avenir politique de l’opposant.

Le feuilleton judiciaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang connaît un nouveau rebondissement alors que le Parquet général a requis la cassation de l’arrêt rendu le 8 mai 2023 par la Cour d’Appel. Cette décision avait condamné Ousmane Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis et à verser 200 millions FCFA en dommages et intérêts.

L’Avocat général a soulevé une violation de l’article 711 du code de procédure pénale, affirmant que la Cour d’Appel n’avait pas la compétence pour requalifier le statut de Mame Mbaye Niang. Celui-ci avait saisi la justice non pas en tant que ministre, mais en tant qu’ingénieur en aviation civile. Cette argumentation met en lumière des considérations procédurales essentielles qui pourraient influencer le sort de cette affaire.

La Cour Suprême sénégalaise, scène de l’ultime acte judiciaire dans cette saga, est actuellement saisie de l’affaire. La décision qu’elle rendra ce jeudi pourrait non seulement redéfinir le sort d’Ousmane Sonko mais également impacter sa participation à la présidentielle prévue le 25 février.

L’audience, qui s’est déroulée en présence des avocats des deux parties, a été marquée par la délibération attentive des juges de la Cour Suprême. La décision tant attendue sera rendue à 22h, ouvrant une nouvelle page dans le destin politique d’Ousmane Sonko et déterminant si l’opposant pourra concourir à la plus haute fonction présidentielle. Restez informés pour les derniers développements de cette affaire qui captivent l’attention nationale et internationale.

Affaire Ousmane Sonko vs Mame Mbaye Niang : La réaction ferme de me Ciré Cledor Ly à la décision de la cour suprême

La Cour suprême sénégalaise a rendu son verdict aujourd’hui, statuant sur l’affaire de diffamation impliquant Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. La cour a confirmé la condamnation de six mois de prison avec sursis pour Ousmane Sonko, une décision qui pourrait avoir des conséquences sur sa participation à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

Me Ciré Cledor Ly, l’avocat d’Ousmane Sonko, a réagi de manière catégorique à cette décision de la Cour suprême. Il a souligné les implications graves de cette condamnation sur les droits politiques de son client et a exprimé son désaccord avec la décision rendue.

Dans sa réaction, Me Ciré Cledor Ly a insisté sur le fait que la condamnation d’Ousmane Sonko est politiquement motivée et vise à entraver sa participation à la présidentielle. Il a dénoncé le caractère injuste de cette décision et a affirmé que toutes les voies légales seront explorées pour contester cette sentence et protéger les droits politiques d’Ousmane Sonko.

La condamnation d’Ousmane Sonko intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, avec des élections présidentielles imminentes. L’avocat a également souligné que cette affaire reflète les tensions politiques croissantes dans le pays et la manière dont la justice peut être utilisée de manière sélective pour atteindre des objectifs politiques.

Le dossier risque de prendre une tournure encore plus complexe à mesure que les avocats d’Ousmane Sonko chercheront des voies de recours et contesteront cette décision devant les instances appropriées.

Me Ciré Clédor Ly dénonce une « liquidation politique orchestrée par le chef de l’État » dans l’affaire Sonko-Mame Mbaye Niang

L’avocat de Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly, a vivement critiqué la gestion politique de l’affaire opposant son client à Mame Mbaye Niang. En suspendant l’audience, il a déclaré que ce dossier a été malmené, violant les principes de présomption d’innocence, de droit à un procès équitable et d’égalité des armes. Ly affirme que ce procès vise uniquement à liquider un adversaire politique, orchestré selon lui par le Chef de l’État. Le procès en cassation, prévu pour le 4 janvier à la Cour Suprême, reste sous tension, les avocats de Sonko demandant aux juges de surseoir à statuer en soulevant l’exception d’inconstitutionnalité.

Rejet de la demande d’annulation par la Cour suprême : Statu quo sur la nomination des membres de la CENA

La Cour suprême a rendu une décision cruciale le 3 janvier 2024 en statuant sur la demande d’annulation de la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Cette demande, déposée par l’expert électoral Ndiaga Sylla, visait à contester le décret présidentiel remplaçant l’ensemble des membres de la CENA.

La Cour suprême a déclaré l’irrecevabilité de la demande d’annulation, arguant que selon les motifs avancés, un simple citoyen n’a pas la compétence pour formuler ce type de requête. Cette décision met fin aux espoirs des opposants au décret présidentiel, dont Ndiaga Sylla, ainsi que d’autres organisations affiliées à l’opposition, qui avaient critiqué le remplacement intégral des membres de la CENA.

Le décret présidentiel avait suscité des inquiétudes quant à une possible violation de la loi par le Président de la République. Les critiques portaient notamment sur le fait que le mandat de certains membres de la précédente équipe n’était pas arrivé à expiration, ce qui contreviendrait aux règles régissant la nomination des membres. De plus, l’appartenance politique antérieure de l’un des nouveaux membres avait été soulignée comme étant contraire aux règles en vigueur.

Malgré ces contestations, la Cour suprême, présidée par son président, a jugé la demande irrecevable, maintenant ainsi la décision présidentielle en vigueur. Cette décision renforce le statu quo quant à la composition de la CENA, tout en soulignant les limites des recours possibles pour les citoyens ordinaires dans de telles affaires. L’évolution politique liée à la CENA sera à surveiller dans le contexte des prochaines élections et de l’impact potentiel sur le processus électoral.

Contrôle des Parrainages au Sénégal : Le Ballet des Candidats au Conseil Constitutionnel se Poursuit

Le processus électoral sénégalais continue de s’animer avec la reprise du contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel. Après une pause de deux jours, une nouvelle vague d’une vingtaine de candidats déclarés à la présidentielle du 25 février 2024 est attendue au sein de l’institution pour soumettre leurs parrainages à l’épreuve du contrôle.

Conformément à l’ordre de passage établi par tirage au sort, des personnalités éminentes telles que le juge Ibrahima Hamidou Dème, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, Pape Djibril Fall, et Cheikh Bamba Dièye, parmi d’autres, seront au centre de cette étape cruciale du processus électoral. Après le premier passage effectué samedi dernier, certains candidats ont réussi le contrôle des parrainages, à l’instar de Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, mais 14 autres candidats ont malheureusement été recalés.

Le contrôle des parrainages représente une étape déterminante dans le processus électoral sénégalais, visant à vérifier la validité et la conformité des signatures recueillies par chaque candidat pour se qualifier officiellement à la présidentielle. Cette procédure stricte garantit que seuls les candidats répondant aux critères requis participent effectivement à la course à la magistrature suprême.

Les résultats du contrôle auront un impact significatif sur la configuration du paysage politique sénégalais en vue des élections de février 2024. Les candidats recalés ont la possibilité de faire appel, mais cette étape souligne la rigueur du processus et l’importance pour chaque candidat de respecter scrupuleusement les exigences du Code électoral.

Le ballet des candidats au Conseil constitutionnel s’inscrit dans une séquence électorale qui captivera l’attention nationale et internationale au fur et à mesure que le Sénégal se prépare à élire son prochain président. Les prochains jours révéleront davantage les acteurs qui auront la chance de figurer sur la ligne de départ de cette compétition électorale cruciale.

Réaction du collectif de défense d’Ousmane Sonko : Pourvoi en Cassation de l’État, une manœuvre tardive sous le feu des critiques

Le Collectif de Défense de Monsieur Ousmane Sonko a vivement réagi à la notification du pourvoi en cassation de l’État du Sénégal, dénonçant le timing tardif de cette démarche juridique et exprimant des inquiétudes quant à son impact sur la préservation des principes démocratiques. Dans un communiqué, le collectif a souligné la responsabilité historique du Conseil Constitutionnel et critiqué l’État pour ses tentatives présumées de décrédibiliser l’institution judiciaire.

La libération d’Ousmane Sonko, détenu dans le cadre de poursuites judiciaires, est présentée par le collectif comme une exigence sociale et un impératif démocratique en vue de garantir une élection transparente et paisible. Les membres du collectif estiment que l’État tente de prolonger la détention de Sonko afin d’influencer le processus électoral à venir.

La notification du pourvoi en cassation par l’État du Sénégal a suscité des réactions vives, mettant en lumière les enjeux importants qui entourent cette affaire. Le collectif dénonce le caractère tardif de cette procédure, affirmant que cela soulève des questions quant à la sincérité des intentions de l’État dans ce dossier.

Le communiqué insiste sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux, la justice et la démocratie dans le traitement du cas d’Ousmane Sonko. Il appelle également à la vigilance de la société civile et des citoyens face à ce qu’il considère comme des manœuvres visant à compromettre l’intégrité du processus démocratique.

Alors que le pourvoi en cassation s’inscrit comme l’ultime recours dans cette affaire, l’issue de cette bataille judiciaire revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral du Sénégal. Le collectif continue de plaider pour la libération d’Ousmane Sonko et met en garde contre toute tentative d’entrave à la justice et aux principes démocratiques.

Foire internationale de Dakar/ JUSTICE : Aïssata Tall Sall apprecie et loue la mission  » hautement sociale  » de l’administration pénitentiaire…

Lors de sa visite à la foire internationale de Dakar, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a loué, ce jeudi 28 décembre 2023, la mission hautement sociale et morale de l’administration pénitentiaire, laquelle s’illustre au-delà de son rôle régalien, dans l’encadrement et l’apprentissage de métiers aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Au sein de l’administration pénitentiaire, ‘’il y a toute une mission hautement sociale, hautement morale qui consiste non seulement à encadrer le prisonnier, à lui faire apprendre, à lui faire connaitre un métier et à faire de telle sorte qu’il soit utile à lui-même et à la société, a-t-elle dit lors d’une visite effectuée au stand dédié à l’Administration pénitentiaire dans le cadre de la 31ème Foire Internationale de Dakar (FIDAK).

‘’J’ai été très impressionnée par ce que j’ai vu ici. Nous qui avions une approche un peu lointaine de cette administration, avions souvent tendance à penser qu’elle est là pour garder et surveiller le prisonnier (…), a-t-elle relevé, magnifiant le travail des détenus dans la transformation des produits tels que le savon, le lait, la confection des habits, des nappes de table, de chaussures. Mais également dans le domaine de l’agriculture et l’élevage qui doivent être assurément deux piliers importants de nos politiques de développement.

Aissata Tall Sall a félicité la direction de l’administration pénitentiaire et tous ses services qui abattent, « un travail remarquable dans cette structure « .

‘’Cette visite a été pour moi une grande leçon, beaucoup plus que d’aller visiter une prison et je dois le faire, je pense qu’en voyant ce que j’ai vu ce matin, j’ai encore un regard beaucoup plus appuyé sur cette administration et nous la soutiendrons’’, a-t-elle souligné.

Pouponnière « Keur Yeurmandé » : Révélations choquantes de l’enquête avec 5 décès répertoriés

L’enquête sur l’affaire de la pouponnière Ndella Madior Diouf révèle des détails choquants. Les dernières informations indiquent qu’au moins 5 décès de bébés ont été recensés dans la pouponnière, certains sur place, tandis que d’autres ont été enterrés clandestinement. Ndella Madior Diouf aurait été impliquée dans la gestion des accouchements au sein de la pouponnière. Les policiers ont également découvert que les 48 bébés retrouvés dans la pouponnière n’avaient reçu aucun vaccin. Le personnel, qui n’était pas qualifié, a confirmé que deux nourrissons étaient décédés de dénutrition. Des révélations ont également émergé sur des avortements clandestins pratiqués dans la pouponnière, avec des demandes de paiement important pour la restitution des bébés. Ndella Madior Diouf, en garde à vue prolongée, sera déférée au parquet avec le personnel de la pouponnière aujourd’hui.

Affaire Sonko : L’AJE tarde à déposer son recours en cassation

L’Agent judiciaire de l’État (AJE) ne s’est toujours pas précipité pour déposer son recours en cassation suite à l’ordonnance du juge du Tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. Cette lenteur alimente les spéculations quant à une stratégie visant à retarder le dépôt du recours. Le temps est un facteur crucial pour Sonko, en vue de sa participation à la présidentielle prévue le 25 février 2024.

Selon les informations rapportées par Les Echos, l’AJE, Yoro Moussa Diallo, et ses avocats n’ont pas encore saisi la Cour suprême, et ce jusqu’à hier, vendredi 22 décembre. Du côté de l’État, on insiste sur le respect des délais, affirmant ne pas vouloir bâcler le travail. Cependant, cette attitude est interprétée comme une tactique dilatoire visant à tirer parti du temps qui joue contre Ousmane Sonko.

Le délai dont dispose l’AJE est de dix jours à compter de la signification de la décision du tribunal, avec une date butoir fixée à mardi. Les observateurs rappellent l’affaire Mame Mbaye Niang, où les avocats de Sonko avaient également attendu le dernier moment du délai pour déposer leur recours en cassation.

L’évolution de la situation reste à suivre, et de nouveaux développements pourraient survenir dans les prochains jours.

Affaire Ndella Madior Diouf : La directrice de l’agence nationale de la petite enfance salue le travail de la justice et annonce des mesures réglementaires

Le drame survenu récemment dans la pouponnière de Ndella Madior Diouf continue de susciter des réactions, et c’est au tour de Maïmouna Bousso, Directrice de l’agence nationale de la petite enfance, de s’exprimer sur cette affaire. Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, elle a exprimé ses regrets face à la tragédie et a salué la réactivité de la justice sénégalaise.

Maïmouna Bousso a révélé que le ministère de la Femme, de la Famille et de la Petite enfance a mis en place une cellule de crise pour prendre en charge les enfants concernés par cet incident. Elle a également félicité le ministre de la Justice pour sa décision rapide de fermer la structure incriminée sur instruction du chef de l’État.

« Je suis choquée et profondément attristée pour ces petits innocents. Nous sommes à la disposition des autorités en charge des pouponnières et des orphelinats sous la tutelle du ministère de la Femme et de la Protection des enfants, et nous accompagnons et félicitons le ministre de la Justice qui a pris la bonne décision de fermer la structure sur instruction du chef de l’État. Toute la journée, nos services ont été à la cellule de crise pour orienter les tout-petits vers les structures de santé afin de bénéficier d’une meilleure prise en charge. L’agence est mobilisée dans la prise en charge. Nous sommes à la disposition du ministère de la Justice », a déclaré la directrice.

Interrogée sur la responsabilité de l’État et le laxisme présumé dans le secteur, Maïmouna Bousso a souligné les efforts en cours pour réglementer le domaine de la petite enfance au Sénégal. Elle a annoncé un projet de décret visant à encadrer les crèches, pouponnières, et orphelinats, affirmant que le Sénégal est encore jeune en matière de prise en charge des tout-petits. « Nous sommes en train d’effectuer un travail pour assainir le secteur de la petite enfance. Le projet de décret est en cours, mais cela ne peut se faire que sous la base juridique », a-t-elle assuré.

Cette déclaration souligne l’engagement des autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans les structures d’accueil, tout en soulignant la nécessité d’une réglementation claire et solide dans ce domaine crucial. La société sénégalaise attend désormais de voir comment ces initiatives seront mises en œuvre pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Barthélémy Dias perd son mandat de député, mais conserve son poste de Maire malgré sa condamnation

La scène politique sénégalaise est secouée par la récente décision de la Cour Suprême rejetant le pourvoi en cassation de Barthélémy Dias, maire de la ville de Dakar. Condamné dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, Dias se voit désormais confronté à la perte de son mandat de député, conformément à l’article 51 du chapitre 13 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Selon cet article, « le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice ». Cette disposition, déjà appliquée à l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall en 2019, constitue une mesure disciplinaire sévère visant à garantir l’intégrité de l’Assemblée nationale.

L’affaire qui a conduit à la condamnation de Barthélémy Dias remonte au meurtre de Ndiaga Diouf, pour lequel il a écopé de deux ans de prison, dont 6 mois ferme, et à verser des dommages et intérêts de 25 millions de FCFA. Malgré cette condamnation, le maire de Dakar se trouve dans une position délicate, car le chef d’accusation de coup mortel qui pèse sur lui ne figure pas parmi les fautes énumérées par l’article 140 du code des collectivités locales pouvant entraîner une révocation de son poste de maire.

Cette subtilité juridique permet à Barthélémy Dias de conserver son rôle de maire, au grand soulagement de ses partisans et de ses alliés politiques locaux. Cependant, sa perte imminente du mandat de député signifie qu’il sera exclu de la représentation parlementaire, ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique de la région.

La décision de la Cour Suprême soulève des questions sur la séparation des pouvoirs et suscite un débat sur l’équilibre délicat entre la responsabilité politique et la responsabilité pénale. Les observateurs politiques suivront de près l’évolution de la situation, tandis que les partisans de Barthélémy Dias continueront de le soutenir dans son rôle de maire, malgré les tumultes judiciaires qui ont émaillé son parcours politique.

Contestation de la Cour Suprême : Me Siré Cledor dénonce les violations des droits dans l’Affaire Barthélemy Dias

L’avocat Me Siré Cledor a vivement réagi à la contestation de la Cour Suprême dans l’affaire opposant Barthélemy Dias à des allégations de violations des droits. Dans une déclaration passionnée, Me Siré Cledor a soulevé des préoccupations majeures quant au respect des droits fondamentaux de Barthélemy Dias tout au long du processus judiciaire.

Contestation de la Cour suprême : Barthélemy Dias et les violations des droits" Me Siré Cledor

L’avocat a mis en lumière des violations apparentes des droits, soulignant que la Cour Suprême devait examiner attentivement ces questions pour garantir une justice équitable. « Il est de notre devoir de remettre en question les violations flagrantes des droits de notre client », a déclaré Me Siré Cledor lors d’une conférence de presse.

L’un des points clés de la contestation de Me Siré Cledor concerne la cohérence des décisions prises par la Cour Suprême. Il a souligné des incohérences dans le raisonnement de la Cour, affirmant que celles-ci ont eu un impact négatif sur le dossier de Barthélemy Dias.

« La Cour Suprême doit assurer la cohérence dans ses décisions et garantir que le respect des droits fondamentaux est au cœur de chaque étape de la procédure », a déclaré Me Siré Cledor. Il a également évoqué des questions liées à la procédure et à la présentation des preuves, appelant à une révision approfondie de ces aspects.

Me Siré Cledor a conclu en réaffirmant son engagement à défendre les droits de Barthélemy Dias et à garantir que le processus judiciaire respecte les normes légales et éthiques. La contestation de la Cour Suprême soulève des questions cruciales sur la protection des droits individuels dans le système judiciaire, et Me Siré Cledor se positionne comme un défenseur déterminé de la justice équitable et des droits fondamentaux.

Rejet du Pourvoi de Barthélémy Dias par la Cour Suprême dans l’Affaire Ndiaga Diouf : Un Jalon Historique pour la Justice

La Cour Suprême a rendu une décision historique en rejetant le pourvoi introduit par le maire de Dakar, Barthélémy Dias, dans l’affaire qui l’oppose à la famille de feu Ndiaga Diouf. Cette affaire, qui remonte à la fusillade tragique de 2011 devant la mairie de Dakar, a connu de nombreux rebondissements judiciaires, aboutissant finalement à une décision défavorable pour Barthélémy Dias.

La Cour Suprême a rejeté le pourvoi de Barthélémy Dias, confirmant ainsi la décision de la Cour d’appel de Dakar. Cette dernière avait condamné le maire de Dakar à deux ans de prison, dont 6 mois ferme, et l’avait également obligé à verser des dommages et intérêts de 25 millions de FCFA à la famille de Ndiaga Diouf. La décision de la Cour Suprême représente un coup dur pour Barthélémy Dias, qui contestait la peine prononcée en appel.

Le procureur général a déclaré infondés les quatre moyens défendus par les avocats de Barthélémy Dias dans le cadre de leur pourvoi. Les motifs du rejet n’ont pas été immédiatement détaillés, mais la décision du procureur général renforce la validité de la condamnation précédente.

L’affaire Ndiaga Diouf remonte à l’année 2011, lorsque Ndiaga Diouf a été tué lors d’une fusillade devant la mairie de Dakar. Barthélémy Dias, maire de la ville à l’époque, a été impliqué dans les événements qui ont conduit à cette tragédie. Les différentes étapes judiciaires ont été marquées par des rebondissements, mais la décision de la Cour Suprême semble désormais mettre un terme à cette longue saga judiciaire.

Les réactions à la décision de la Cour Suprême ne se sont pas fait attendre, suscitant des commentaires divergents au sein de l’opinion publique. Alors que certains saluent la justice pour son intégrité et sa fermeté, d’autres expriment des inquiétudes quant aux implications politiques de cette affaire. Les prochaines étapes pour Barthélémy Dias et sa défense restent incertaines, mais cette décision marquera à coup sûr l’histoire judiciaire du pays.

Le rejet du pourvoi de Barthélémy Dias par la Cour Suprême dans l’affaire Ndiaga Diouf représente un jalon historique dans le contexte judiciaire du Sénégal. Cette décision souligne l’importance de l’indépendance et de l’impartialité du système judiciaire, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour l’avenir de l’affaire et ses implications politiques.

Affaire Barth-Ndiaga Diouf : confirmation de la décision de la Cour d’Appel par la Cour Suprême

La Cour suprême vient de rendre sa décision dans l’affaire opposant le Maire de Dakar, Barthélémy Dias, à Ndiaga Diouf. La cour a rejeté l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de Barthélémy Dias, confirmant ainsi la décision préalable de la Cour d’Appel.

Selon les informations recueillies par notre reporter de Ledakarois présent dans la salle d’audience, cette décision signifie que la Cour suprême confirme la condamnation de Barthélémy Dias prononcée par la Cour d’Appel. La peine stipulait le paiement d’une somme de 25 millions de francs CFA, solidairement avec d’autres parties impliquées.

L’audience, qui s’est déroulée ce vendredi 22 décembre 2023, s’est déroulée en l’absence du Maire de Dakar, Barthélémy Dias. Celui-ci était représenté par une équipe de cinq avocats chargés de défendre ses intérêts.

Les avocats de Barthélémy Dias avaient soulevé quatre moyens dans le cadre de l’exception d’inconstitutionnalité, mais tous ont été rejetés par la Cour suprême. Cette décision met fin à un chapitre judiciaire intense dans cette affaire, mettant en évidence les enjeux juridiques et constitutionnels entourant le litige entre Barthélémy Dias et Ndiaga Diouf.

La confirmation de la décision de la Cour d’Appel souligne l’importance de l’application rigoureuse de la loi dans le système judiciaire, tout en soulignant la nécessité pour les parties impliquées de respecter les décisions rendues par les instances judiciaires. L’affaire pourrait maintenant prendre une nouvelle tournure, ouvrir la voie à d’autres développements juridiques, ou simplement marquer la conclusion d’un chapitre important dans le parcours judiciaire de cette affaire.

Affaire Ndella Madior Diouf : Deux bébés décédés, 48 autres retrouvés dans un état préoccupant

Ndella Madior Diouf a été placée en garde à vue par la Sûreté urbaine pour répondre d’accusations d’homicide involontaire dans le cadre de l’affaire « Keur Yeurmandé ». Les autorités ont agi suite à une plainte déposée et à l’autosaisie du procureur de la République après la diffusion de vidéos montrant les conditions des enfants dans la pouponnière.

Une délégation ministérielle, comprenant des représentants des ministères de la Santé et de la Famille, ainsi que le préfet de Dakar, s’est rendue sur place à la pouponnière située à Sacré-Cœur 3. Sur les lieux, les autorités ont découvert 48 bébés dans un état préoccupant, accompagnés de sept nounous et deux assistants.

Les enfants ont été évacués vers les hôpitaux Albert Royer (Hôpital Fann) et Gaspard Camara. Sept nounous et deux assistants ont été conduits à la Sûreté urbaine pour les besoins de l’enquête, tandis qu’une septième nounou, alitée, a été dirigée vers une structure de santé.

Les locaux de la pouponnière ont été fermés et sécurisés par les autorités pour le reste de la nuit. L’enquête se poursuit pour établir les responsabilités dans cette affaire qui a déjà causé la mort de deux bébés et mis en danger la santé de nombreux autres.

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Ndella Madior Diouf en garde à vue : Accusations de vol de Bébé et maltraitance

Dans une tournure dramatique d’événements, Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé, se trouve actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Dakar. Des sources de Seneweb rapportent que la fille de Madior Diouf est poursuivie pour vol de bébé, maltraitance, et d’autres charges graves.

Les circonstances de cette affaire remontent à une situation des plus tragiques. Une femme, enceinte de son amant, s’est retrouvée dans l’incapacité de faire reconnaître la paternité de son bébé après l’accouchement. Elle a alors confié son nourrisson à Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé, selon les mêmes sources.

Plus tard, lorsque la mère biologique a tenté de récupérer son enfant, Ndella Madior Diouf aurait exigé le paiement de frais préalables pour la restitution du bébé. Cette situation a généré un différend sérieux entre la propriétaire de l’orphelinat et la mère légitime, conduisant à des accusations de vol de bébé et de maltraitance.

La fille de Madior Diouf avait déjà été entendue récemment par la brigade des mœurs, suite à une plainte déposée par la mère de l’enfant. Cependant, dans le cadre de la même procédure, Ndella Madior Diouf aurait fait défaut à une convocation fixée le jeudi à 10h par la brigade des mœurs de la sûreté urbaine. Cela a incité les autorités à intervenir directement chez elle pour la placer en garde à vue.

Les enquêteurs devraient poursuivre leur travail dans les prochains jours, et Ndella Madior Diouf pourrait être déférée devant les autorités judiciaires ce vendredi ou lundi prochain. Cette affaire suscite l’indignation dans la société sénégalaise, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie pour faire la lumière sur ces allégations graves de vol de bébé et de maltraitance au sein de l’orphelinat Keur Yeurmandé.

Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des dizaines d’enfants évacués à l’hôpital Gaspard Camara

La pouponnière Keur Yeureumandé de Ndella Madior Diouf, fille de l’ancien ministre Madior Diouf, est au cœur d’un scandale retentissant après une perquisition menée par la Police nationale. Accompagnés de médecins et d’agents de la protection de l’enfance, les forces de l’ordre ont investi les lieux, mettant au jour un réseau présumé de trafic et de maltraitance d’enfants.

Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des enfants ...
Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des dizaines d’enfants évacués à l’hôpital Gaspard Camara

La maîtresse des lieux, Ndella Madior Diouf, a été appréhendée chez elle, jeudi après-midi, suite à son refus de répondre à une convocation de la Police, émanant d’une plainte déposée par une dame réclamant la restitution de son enfant. Placée en garde à vue sur instruction du procureur de la République, qui s’est auto-saisi de l’affaire, Ndella Madior Diouf fait face à des accusations graves de vol et de maltraitance d’enfants.

Cependant, le spectre des accusations plane encore plus lourd, avec de nouvelles dénonciations qui pourraient alourdir les charges pesant contre elle. Les autorités judiciaires surveillent de près l’évolution de cette affaire qui secoue l’opinion publique et met en lumière les failles potentielles dans la protection des droits des enfants.

Lors de la perquisition, des dizaines de bébés ont été évacués en urgence à l’hôpital Gaspard Camara pour recevoir des soins médicaux appropriés. Cette mesure souligne la préoccupation des autorités quant au bien-être physique et mental des enfants sous la responsabilité de Ndella Madior Diouf.

Le scandale suscite une vive émotion dans la société sénégalaise, mettant en lumière l’importance cruciale de la vigilance et de la protection des droits des enfants. Les enquêtes en cours détermineront la portée réelle des infractions présumées et l’ampleur des conséquences judiciaires qui en découleront.

Ndella Madior Diouf cueillie par la Sureté urbaine

La directrice de Sos keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf vient d’être cueillie par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine, rapportent nos confrères de Dakaractu.com. Des vidéos filmées dans sa pouponnière montrant des enfants victimes de maltraitance, circulent sur les réseaux sociaux depuis mercredi.

Dans un texte publié hier par Seneweb, une nourrice qui a démissionné de Keur Yeurmandé a fait de graves révélations sur les difficiles conditions de vie des enfants qui y sont logés.

Jointe par Seneweb, la présidente du groupe Safir accuse des pro-Sonko qui l’auraient infiltré pour salir son image.

Audience fixée à la Cour suprême pour l’affaire Sonko – Mame Mbaye Niang le 4 janvier 2024

Un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre pour le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, avec une audience prévue au début de l’année concernant l’affaire opposant le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang. La Cour suprême a désigné la date de l’audience pour le 4 janvier 2024 à partir de 10 heures.

Cette affaire, connue sous le nom de « procès en diffamation », fait suite à une condamnation initiale d’Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA en première instance. La Cour d’appel a ensuite rendu son verdict en seconde instance, augmentant la peine infligée au maire de Ziguinchor à 6 mois de prison assortis du sursis.

Cette affaire judiciaire représente un autre défi pour le maire de Ziguinchor, qui pourrait compromettre son éligibilité en vue des élections présidentielles à venir.

L’audience fixée à la Cour suprême le 4 janvier 2024 pourrait avoir des implications majeures pour les protagonistes de cette affaire, notamment pour Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. Elle sera un moment crucial dans le déroulement de cette affaire et pourrait avoir un impact sur le paysage politique sénégalais.

Urgent : La Cour suprême programme le procès Sonko vs Mame Mbaye Niang

La Cour suprême du Sénégal a annoncé la date du 4 janvier 2024 pour l’examen du pourvoi en cassation lié à l’affaire opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. Cette affaire fait suite à la condamnation en appel d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 200 millions de francs CFA, pour diffamation et injure publique. En cas de confirmation de cette décision, cela pourrait entraîner l’inéligibilité de Sonko et sa radiation permanente des listes électorales.

Il convient de noter que cette affaire est distincte d’une autre controverse impliquant Ousmane Sonko, où l’État sénégalais avait tenté de le radier des listes électorales en raison d’une condamnation dans une affaire différente.

La décision de la Cour suprême revêt une importance cruciale, car elle pourrait avoir des implications significatives sur le paysage politique sénégalais, notamment en modifiant la participation d’Ousmane Sonko aux élections futures. Les accusations de diffamation et d’injure publique ont été au cœur de cette affaire, mettant en lumière les tensions politiques existantes au Sénégal.

Procès en Allemagne : Un Jeune Migrant Sénégalais Abattu – Le Procureur Accuse les Policiers d’une Intervention Illégale

Le procès des policiers impliqués dans la mort de Mohamed Dramé, le migrant sénégalais abattu en août 2022 à Dortmund, a débuté ce mardi 19 décembre devant le tribunal de la ville allemande. Les cinq agents accusés comprennent deux femmes et trois hommes, parmi lesquels le tireur présumé, Cristoph Krekeler.

Selon Les Échos, le parquet a vivement critiqué les accusés. Le procureur principal, Carsten Dombert, aurait déclaré que l’intervention de la police était « illégale » et que les coups de feu constituaient « une erreur de jugement fatale ».

Le récit du parquet, relayé par Les Échos, indique que lorsque la police est arrivée dans la cour de l’église le 8 août 2022, le Sénégalais se tenait debout, apathique, tenant un grand couteau (lame de 20 cm) contre son ventre. Le jeune homme venait de sortir de l’hôpital psychiatrique en raison d’expressions répétées d’intentions suicidaires.

En se basant sur le journal de bord de la police, le procureur reproche aux policiers deux choses : ils n’auraient pas demandé de manière « spécifique » au jeune migrant de ranger le couteau, et ils ne se seraient pas identifiés en tant que policiers, les deux premiers officiers déployés étant en civil.

Refus d’accès à la DGE pour Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé

Cet après-midi, Maître Ciré Clédor Ly, accompagné du mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, s’est rendu à la Direction Générale des Élections (DGE) sans succès. Ils ont été incapables de rencontrer les responsables de la DGE malgré leur présence sur les lieux.

L’avocat de l’opposant politique n’a pas commenté directement le refus de la DGE de les recevoir. Cependant, il a annoncé la tenue d’une conférence de presse ultérieure dans son bureau pour aborder cette question et d’autres sujets connexes.

Cette tentative infructueuse de rencontrer les responsables de la DGE pourrait être liée à des procédures administratives ou à des règles spécifiques régissant les visites ou les audiences à cet endroit précis.

Les détails exacts de cette tentative avortée ne sont pas disponibles pour le moment, car l’avocat a réservé ses commentaires pour la future conférence de presse.

L’indisponibilité de la DGE à rencontrer Me Ciré Clédor Ly et Ayib Daffé peut susciter des interrogations quant à la nature de cette rencontre et aux raisons du refus de recevoir ces personnalités politiques.

Nous restons attentifs à la conférence de presse annoncée par l’avocat de l’opposant politique, où des éclaircissements supplémentaires pourraient être apportés sur cet incident à la DGE.

Le Film de la Chute de Boy Djinné : Série de Braquages et Gros Butin à la Cité Fayçal

L’enquête déclenchée suite à l’arrestation de Baye Modou Fall dans la nuit du 5 au 6 décembre sur l’autoroute « Ila Touba » a mis en lumière le rôle de ce dernier en tant que cerveau derrière plusieurs cambriolages perpétrés au cours des deux derniers mois à Dakar, selon les révélations de l’Observateur.

Le lundi 18 décembre, Boy Djinné et ses complices présumés ont été présentés devant le procureur après avoir bénéficié d’un retour de parquet, révèle l’article du mardi, revenant sur le déroulement de l’arrestation et des événements qui ont conduit à cette chute.

Le Braquage Avorté à Colobane

L’arrestation du gang a eu lieu sur l’autoroute Ila Touba vers 4 heures 30 du matin alors qu’ils étaient en route pour cambrioler une villa à Touba. L’enquête a ensuite révélé que Boy Djinné et ses acolytes étaient également impliqués dans le braquage d’un point de transfert de fonds à Colobane dans la nuit du 9 au 10 novembre.

Selon les informations recueillies, Boy Djinné, stratège du groupe, a émis des réserves quant à l’idée de commettre le braquage en plein jour dans le quartier populaire de Colobane. Finalement, l’attaque a eu lieu à 3 heures du matin, mais le groupe n’a pas réussi à ouvrir le coffre-fort, malgré avoir neutralisé le vigile à coups de machette.

Les tentatives de fuite ont été entravées par l’intervention de jeunes du quartier, entraînant l’échec du braquage. Les membres du gang ont été capturés par les caméras de surveillance, conduisant à l’ouverture d’une enquête par la Sûreté urbaine.

La Chute des Lieutenants

Le dossier a ensuite été transmis de Thiès à Diourbel, puis à la Sûreté urbaine, déjà sur la piste du braquage à Colobane. Les images des caméras de surveillance ont permis d’identifier les membres du gang rôdant autour du fourgon de transport de fonds avant l’attaque.

L’enquête a progressé avec l’arrestation du chauffeur du gang, Amadou Ndiaye, qui a rapidement fait des aveux, incriminant Boy Djinné. Les arrestations successives de Mamadou Lamine Diallo et de Mamadou Ndiaye ont mis au jour un pistolet, une cagoule et des gants.

Le Casse de la Cité Fayçal

Au cours des interrogatoires, Boy Djinné et ses complices ont révélé leur implication dans d’autres cambriolages, dont celui perpétré dans une villa de la Cité Fayçal la nuit du 26 au 27 novembre. Le butin de cette opération s’élevait à 2 millions de francs CFA en espèces et des bijoux en or d’une valeur de 15 millions.

L’article rapporte que Boy Djinné, récemment libéré de prison, a avoué être le cerveau de cette série de braquages, motivé par le désir de se « refaire une santé financière ». Les membres du gang, majoritairement des repris de justice, font actuellement face à des accusations de plusieurs délits, notamment association de malfaiteurs, vols multiples commis la nuit avec usage de véhicule, et port d’arme à feu sans autorisation.

Crise dans le Secteur de la Justice : Double Grève Déclenchée par le SYTJUST et l’UNTJ

Après une période de calme relatif, le secteur de la justice au [pays non spécifié] est actuellement en ébullition avec deux syndicats, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), lançant des mouvements de grève distincts.

La première étincelle a été allumée par le SYTJUST qui a déclaré une grève de 48 heures à partir du mardi 19 décembre. Cependant, la situation s’est encore intensifiée avec l’adhésion de l’UNTJ à ce mouvement.

La cause de ces actions syndicales est la réponse du ministère de la Fonction publique concernant le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, une décision que le ministère ne prévoit pas d’appliquer. Selon un communiqué de l’UNTJ, cette mesure va à l’encontre des accords signés le 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la justice.

Ces accords comprenaient l’intégration de l’UNTJ en tant qu’entité syndicale représentative des travailleurs de la justice au Comité de gestion du Fonds commun des greffes. L’UNTJ exige également le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, la résolution de l’existence insoutenable de deux hiérarchies dans un même corps, l’enrôlement des agents autres que les greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des assistants des greffes et parquets, la pérennisation et le paiement des primes, le virement des fonds communs de greffe, l’octroi d’une indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice, et l’audit du Fonds commun du greffe.

Le communiqué de l’UNTJ indique que malgré deux correspondances datées du 30 novembre 2023, adressées respectivement au ministre de la Justice et à celui de la Fonction publique, appelant à la résolution des problèmes, aucune action n’a été entreprise. En conséquence, l’UNTJ se réserve le droit de déterminer la suite à donner à la suspension de son mot d’ordre de grève dans les prochaines heures.

Cette situation tendue dans le secteur de la justice souligne les préoccupations des travailleurs quant à la gestion de leurs carrières et aux questions indemnitarises. Les prochains développements restent incertains, mais les deux syndicats appellent leurs membres à se tenir prêts à lutter pour la survie et l’honorabilité du greffe. »

Me Moussa Diop confronté à six chefs d’inculpation suite à ses déclarations sur l’affaire des diamants

L’avocat Me Moussa Diop est confronté à six chefs d’inculpation à la suite de ses déclarations concernant un contrat d’exploitation d’une mine de diamants impliquant des personnalités notables du Sénégal. Voici la liste complète des accusations qui lui sont reprochées :

Offense au Chef de l’État : Cette accusation concerne des propos ou des actions jugés insultants ou préjudiciables envers le Président Macky Sall.

Actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves : Cette inculpation vise les actions pouvant menacer la stabilité politique ou la sécurité du pays.

Diffusion de fausses nouvelles : Me Moussa Diop est accusé d’avoir propagé des informations fausses ou non vérifiées concernant l’affaire en question.

Diffamation : Cette accusation porte sur des déclarations présumées diffamatoires envers les personnalités impliquées dans le contrat d’exploitation minière.

Contrefaçon de sceau de l’État : Il est reproché à Me Moussa Diop d’avoir contrefait ou utilisé de manière illégale des sceaux officiels de l’État.

Faux et usages de faux (FUF) : Cette inculpation concerne la falsification de documents ou leur utilisation de manière frauduleuse.

    Ces accusations font suite aux déclarations de Me Moussa Diop concernant le contrat d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal, où il a mentionné la participation présumée du Président Macky Sall, de l’industriel Jean-Claude Mimran, de Mamadou Diagna Ndiaye (bras droit de Mimran) et de l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye.

    La décision du juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar de retenir ces six chefs d’inculpation illustre la gravité des accusations portées contre Me Moussa Diop. Ces accusations nécessiteront des investigations approfondies pour établir la véracité des déclarations faites et la légalité des actions entreprises.

    Réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales : La décision judiciaire publiée

    La décision de justice concernant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales a été officiellement rendue publique aujourd’hui. Cette décision, prise par le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar, fait suite à une affaire judiciaire débattue dans les dernières semaines.

    Ousmane Sonko, personnalité politique notable au Sénégal, avait été radié des listes électorales pour des motifs précis qui avaient suscité un débat considérable au sein de l’opinion publique. Cette décision de justice ordonnant sa réintégration est le résultat d’un processus judiciaire suivi de près par de nombreux citoyens.

    La réintégration de Sonko sur les listes électorales revêt une importance significative, surtout dans un contexte politique où des élections futures sont envisagées. La publication de cette décision souligne l’importance de la transparence et de l’application équitable de la loi dans les affaires judiciaires, en particulier lorsqu’il s’agit de questions politiquement sensibles.

    La justice, en rendant cette décision publique, contribue à l’établissement et au maintien de l’état de droit. Cette annonce est susceptible de susciter un grand intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques, ainsi que de façonner le déroulement des futurs développements politiques au Sénégal.

    Affaire des Diamants : Me Moussa Diop placé en détention provisoire

    L’avocat Me Moussa Diop a été placé sous mandat de dépôt ce vendredi 15 décembre par le juge d’instruction du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dakar, Mamadou Seck. Cette décision fait suite à une demande du Procureur de la République, Abdou Karim Diop, dans le cadre de l’affaire portant sur ses déclarations concernant un contrat d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal.

    Me Moussa Diop, également candidat à l’élection présidentielle, aurait fait des déclarations impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, dans cet accord sur l’exploitation minière.

    La décision de placer Me Moussa Diop en détention provisoire ne préjuge en rien de sa culpabilité, mais vise à permettre la poursuite de l’enquête dans des conditions sécurisées. Il est important de souligner que la détention provisoire est une mesure courante dans les affaires où il existe un risque de fuite ou lorsque l’affaire est jugée sérieuse par les autorités judiciaires.

    Cette affaire suscite un vif intérêt au Sénégal, car elle implique des personnalités de premier plan. Elle nécessitera une enquête minutieuse afin de déterminer la véracité des déclarations de Me Moussa Diop ainsi que la légalité et la validité du contrat d’exploitation minière mentionné.

    La justice s’efforce généralement de mener des investigations impartiales et équitables, garantissant à toutes les parties impliquées un traitement juste et conforme aux lois en vigueur. La détention provisoire de Me Moussa Diop marque une étape préliminaire dans le processus judiciaire et sera suivie par des procédures régulières visant à établir les faits et à rendre une décision équitable.

    Ziguinchor, mise en niveau des magistrats sur le processus électoral en vue des prochaines présidentielles

    Un atelier de mise niveau des magistrats de Ziguinchor ce vendredi 15 décembre 2023, à l’actif de la cours d’appel de Ziguinchor. Cet atelier, sert de rappel aux connaissances déjà acquises, et de faire connaître les nouvelles règles du code électoral entre autres.

    « Je voudrais attirer l’attention de tous, sur l’importance des échéances électorales prochaines, qui promettent d’être un évènement politique majeur avec de nombreux candidats et des enjeux cruciaux. Notre pays, souvent présenté comme un modèle de démocratie en Afrique, est en un tournant de son histoire politique et l’issue de ces élections façonera son avenir pour de nombreuses années. La stabilité poste électorales dépendra en grande partie de la manière dont les magistrats asumerons leurs responsabilités et tout le pays aura le regard braqué sur nous. C’est déjà fait d’ailleurs, on parle de justice ces derniers temps, de justice et des élections. C’est donc l’occasion pour toute la magistrature sénégalaise de démontrer une fois à la face du monde son indépendance par rapport à tous les pouvoirs. » a tenu à rappeler Mamadou Dème, premier président de la cours d’appel de Ziguinchor

    Différents thèmes sont abordés lors de l’atelier pour permettre aux magistrats d’avoir une large vue des règles du jeu électoral.

    « Un thème est traité pour les délégués de la cours d’appel, qui sont les magistrats chargés de la supervision des opérations électorales, un thème sur le rôle de la commission départementale de recensement des votes, un thème sur les infractions en matière électorale et un autre sur le rôle des informaticiens dans le processus électoral. » Explique Saliou Mbaye procureur général de la cours d’appel de Ziguinchor

    Il précise tout de même  » C’est juste une remise à niveau, donc une revue des nouvelles règles puisque souvent les codes changent, donc il y a quelques règles qui changent. Ensuite, il y a un partage d’expérience …Nous insistons pour rappeler les magistrats leurs rôles aussi bien le jour du scrutin avec les délégués et également le recensement, nous avons aussi besoin de la collaboration des autres pour pouvoir faire notre travail correctement et les autres ont également besoin des magistrats de même que les représentants des candidats pour que tout se passe dans ma transparence, l’impartialité et que tout le monde respecte les règles du jeu électoral. »
    AS
    Le Dakarois Ziguinchor

    Affaire Ousmane Sonko : Déclaration importante du SG de la Cour d’appel de Ziguinchor

    Le secrétaire général de la Cour d’appel de Ziguinchor, le magistrat Mamady Diané, a souligné que « le magistrat n’a pas à se préoccuper du sort qui sera réservé à sa décision. Il s’assure juste de faire son travail selon les règles qui régissent sa profession ».

    Cette déclaration fait suite à la décision du tribunal d’instance de Dakar, qui a statué en faveur de la réintégration du maire de Ziguinchor dans le fichier électoral. Selon le secrétaire général de la Cour d’appel de Ziguinchor, le magistrat se concentre sur l’application rigoureuse des règles professionnelles qui guident son travail, sans prendre en compte les conséquences éventuelles de ses jugements. Son devoir consiste à garantir le respect de la procédure, indépendamment du résultat final ou de son impact.

    Les propos de Mamady Diané ont été tenus lors d’un atelier de mise à niveau des magistrats sur le processus électoral. Lors de cet événement, il a souligné l’importance pour les magistrats de se conformer aux normes professionnelles, mettant en avant le caractère indépendant de leur mission.

    senenews

    Affaire Ndiaga Diouf : Barthélémy Dias réagit

    Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, doit se présenter devant la Cour suprême le 22 décembre pour l’affaire Ndiaga Diouf, ce nervis tué en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Depuis l’annonce de la réouverture du dossier, l’édile de la capitale est resté silencieux.

    Le maire de Dakar va prendre la parole ce vendredi 15 décembre, d’après Les Échos. Le journal précise que la rencontre avec les journalistes est prévue à partir de 16 heures à la mairie de Dakar.

    Barthélémy Dias a été condamné en première instance à deux ans de prison dont six mois ferme. La peine a été confirmée en appel. Il s’agira de voir si la Cour suprême va maintenir la décision ou la casser.

    « Mine de diamants » : Me Moussa Diop file vers l’instruction

    Après avoir bénéficié d’un retour de parquet hier, Me Moussa Diop retourne au Tribunal où il sera déféré ce vendredi 15 décembre.

    Libération annonce que l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD) sera fixé sur son sort aujourd’hui. Le journal souligne que le parquet a demandé l’ouverture d’une information judiciaire suite à ses déclarations explosives à propos d’un contrat nébuleux d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal et impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, notamment.

    Le candidat déclaré à la présidentielle du 24 février 2024 sous la bannière de la coalition « And gor yi jotna » est visé pour « actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions de la République, diffusion de fausses nouvelles » mais aussi « diffamation ».

    Seneweb

    Me Moussa Diop conduit au parquet ce jeudi : inquiétudes autour de son dossier

    Après son arrestation lundi dernier, Me Moussa Diop sera présenté au procureur ce jeudi, selon les déclarations de son mandataire, Boubacar Camara. Cependant, des préoccupations émergent quant au traitement du dossier de ce candidat.

    Boubacar Camara, mandataire de Me Moussa Diop, a informé : «Cet après-midi, je me suis rendu au commissariat central avec d’autres responsables du parti pour rencontrer Me Moussa Diop. Le commissaire nous a informés qu’il sera déféré au parquet demain matin à partir de 8 heures.»

    Néanmoins, des inquiétudes persistantes, car le dépôt de la caution de leur candidat nécessite la signature de Me Moussa Diop, une formalité qui aurait été refusée au commissariat central hier, selon M. Camara.

    Communiqué du Collectif des avocats de l’État : Ousmane Sonko restera exclu des listes électorales jusqu’à une décision définitive

    Suite à la décision récente du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, le collectif des avocats de l’État a publié un communiqué afin de clarifier la position de l’État dans cette affaire. Voici le contenu du communiqué :

    COMMUNIQUÉ

    Le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane SONKO dans les listes électorales, malgré l’arrêt de la Cour suprême en date du 17 novembre 2023.

    L’État du Sénégal, en se basant sur les dispositions pertinentes des articles L.45 et suivants du Code électoral, à l’intention d’exercer son droit de recours en introduisant un pourvoi en cassation.

    En conséquence, la décision du tribunal d’instance de Dakar n’étant ni définitive ni exécutoire, Ousmane SONKO demeure exclu des listes électorales jusqu’à ce que la cause soit définitivement jugée à Dakar.

    Collectif des Avocats de l’État.

    Affaire Ndiaga Diouf : Barthélemy Dias devant la Cour suprême, le…

    Coup de frisson à la mairie de Dakar ! L’édile de la capitale sénégalaise, Barthélemy Dias, sera fixé, le 22 décembre prochain, au sujet de son pourvoi en cassation devant la Cour suprême, dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. Condamné – en première instance comme en appel – à deux ans de prison, dont six mois ferme pour coup mortel, Barth’ pourrait perdre son mandat de maire de Dakar si la Cour suprême confirme la condamnation.
    L’audience se tiendra le 22 décembre 2023, soit douze ans (jour pour jour) après l’attaque de la mairie de Mermoz – Sacré-Cœur, le jeudi 22 décembre 2011. Ndiaga Diouf, un nervi du PDS en mission d’intimidation avec son groupe devant la mairie, a été tué lors d’échanges de tirs par armes à feu. Dias fils, alors maire de la commune, a été arrêté et inculpé pour le délit de coups mortels. Malgré une enquête balistique qui le disculpe (les balles extraites de la victime ne provenaient pas de son arme), Barthélemy Dias est condamné.   

    Seydou Gueye souligne « l’obligation de respecter les décisions de justice » suite à la réintégration de Sonko

    Le porte-parole de la coalition Benn Bokk Yakaar (BBY), Seydou Gueye, s’est exprimé ce jeudi sur la décision du Tribunal d’instance de Dakar d’annuler la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales.

    M. Gueye a d’abord commencé par qualifier la décision de justice rendue aujourd’hui: « Une décision ordinaire d’une justice qui fonctionne normalement a été rendue aujourd’hui », a déclaré M. Gueye. « Malheureusement, certains parmi nous, qui entretiennent des rapports difficiles avec les institutions et la justice, considèrent cette justice comme étant aux ordres. Ils s’empressent de critiquer lorsque la décision ne correspond pas à leurs attentes, mais n’hésitent pas à louer son indépendance lorsque cela leur convient. C’est ce que nous avons entendu ce matin« , a fait savoir Seydou Gueye. Il a tenu ces propos ce jeudi en marge du dépôt de caution de leur candidat Amadou Ba.

    M. Gueye a également salué la confirmation de l’État de droit par cette décision. « Il est désormais établi, par cette décision, que nous sommes bien dans un État de droit », a-t-il déclaré. « Il est clair que nous avons une justice indépendante et qu’il n’y a pas, au Sénégal, de justice aux ordres. Ce constat est le mérite de nos magistrats, qui sont de grands serviteurs de la République, formés dans de bonnes écoles et éduqués dans le respect des valeurs familiales. »

    Le porte-parole de BBY a également tenu à préciser sa position personnelle sur cette affaire. « Personnellement, je ne m’engage pas dans les procédures judiciaires, car cela relève de l’expertise des spécialistes », a-t-il déclaré. « Ce que nous pouvons constater, sans risque de nous tromper, est que la justice a aujourd’hui démontré son indépendance. Il y a des hommes, principalement vêtus de robes noires, qui sont des avocats et qui connaissent mieux que nous les arcanes de la justice. »

    M. Gueye a appelé à poursuivre dans cette voie. « Je pense qu’il est important de poursuivre dans cette voie. Que ce soit dans le cadre d’élections ou d’autres procédures, le respect des normes définies par la loi est essentiel. Et dans un État de droit, nous avons tous l’obligation de respecter les décisions de justice« , a-t-il dit.

    Annulation de la radiation de Sonko : Me Ciré Clédor envisage un possible Pourvoi en Cassation de l’État

    Suite à la décision d’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales, Me Ciré Clédor, avocat impliqué dans l’affaire, a exprimé la possibilité d’un éventuel pourvoi en cassation de la part de l’État.

    " Certainement que l'état fera un pourvoi en cassation, mais on espère..." Ciré Cledor

    Me Ciré Clédor a déclaré : « Certainement que l’État fera un pourvoi en cassation, mais nous espérons que la décision actuelle prévaudra. » Cette remarque suggère une anticipation de procédures judiciaires futures, bien que l’avocat exprime son espoir que la décision d’annulation en faveur de Sonko soit exécutée malgré d’éventuels recours. La situation pourrait donc encore évoluer dans les instances supérieures de la justice.

    Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême

    Ce mercredi, le juge du Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral, confirmant le juge Sabassy Faye de Ziguinchor. Mais la route est encore longue pour la candidature d’Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024. En effet, les avocats de l’Etat du Sénégal vont déposer un recours auprès de la Cour Suprême.

    Réintégration d’Ousmane Sonko : L’Etat du Sénégal va déposer un recours à la Cour Suprême

    L’annonce vient d’être faite par Me El Hadji Diouf, un des avocats de l’Etat du Sénégal. « Ils ont jubilé à Ziguinchor et aujourd’hui encore, ils jubilent à Dakar. Ils sont des incultes, ils ne savent pas que la Cour Suprême ne peut pas se contredire. Ils ont gagné une bataille, mais n’ont pas gagné la guerre. Ils seront tristes lorsque la Cour Suprême va annuler cette décision du juge de Dakar », a-t-il déclaré, confirmant le recours que l’Etat du Sénégal va déposer.

    Ousmane Sonko, actuellement en prison, devrait donc pouvoir démarrer sa campagne de parrainage, en attendant la suite de cette affaire.

    Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir en cassation! »

    Me Bamba Cissé, membre du pool d’avocats de Ousmane Sonko, s’est réjoui de la décision rendue par le juge Racine Thior, du tribunal d’instance hors classe de Dakar qui annule la radiation du leader de l’ex-Pastef dans les listes électorales. 

    Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir..! »


    « Dieu merci! Le droit et la vérité étaient avec nous. Ousmane Sonko va être réintégré dans les listes et il va participer à l’élection présidentielle », dira l’avocat qui lance également un appel à ses confrères de l’État du Sénégal : « Il faut préciser que le point de cassation a été réglé, il ne servira à rien de se pourvoir en cassation. C’est pourquoi c’est important d’inviter les avocats de l’État du Sénégal de ne pas tenter cette option… », a déclaré Me Bamba Cissé rappelant l’importance d’accompagner « ce vent de changement, cet idéal de démocratie et de liberté… »

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