Violentes manifestations au Kenya : cinq morts et des dizaines de blessés

Des manifestations agitées ont secoué le Kenya mardi, avec un bilan tragique : au moins cinq morts et 31 blessés, selon des informations communiquées par plusieurs organisations non gouvernementales, dont Amnesty Kenya.

Les troubles ont éclaté en réaction aux projets du gouvernement visant à introduire de nouvelles taxes, provoquant une vague de mécontentement généralisé à travers le pays. Les manifestants, exprimant leur opposition vigoureuse aux mesures fiscales proposées, ont été confrontés à une réponse répressive des forces de l’ordre, qui ont été accusées d’utiliser une force excessive.

Les ONG rapportent également une série d’enlèvements présumés, impliquant des individus apparemment associés aux autorités, tant en uniforme qu’en civil. Ces événements ont exacerbé les tensions déjà vives dans un pays confronté à des défis socio-économiques persistants et à une polarisation politique croissante.

Le gouvernement kenyan a jusqu’à présent fait peu de commentaires sur les événements en cours, alors que la situation reste tendue et que des appels à la retenue et au dialogue émergent de la part de divers secteurs de la société civile.

Les observateurs nationaux et internationaux expriment leur préoccupation quant à l’escalade de la violence et appellent à une résolution pacifique du conflit, soulignant l’importance de respecter les droits fondamentaux des citoyens engagés dans des manifestations pacifiques.

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation au Kenya, espérant une désescalade rapide et des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population tout en préservant la paix et la stabilité nationale.

Des cadavres par terre : des pèlerins racontent l’horreur de la chaleur du hajj

Après des années d’attente pour obtenir un permis de pèlerinage à La Mecque, Yasser, un ingénieur retraité de 60 ans, a décidé de participer au hajj illégalement. Aujourd’hui, il regrette amèrement cette décision. Bien qu’il ait survécu aux rituels éprouvants de la semaine dernière dans l’ouest de l’Arabie saoudite sous une chaleur étouffante, il n’a pas revu sa femme depuis dimanche et craint qu’elle ne fasse partie des plus de 1 000 victimes recensées, la plupart des Égyptiens non enregistrés comme lui.

« J’ai fouillé tous les hôpitaux de La Mecque », affirme Yasser, joint par téléphone depuis sa chambre d’hôtel, où il hésite à faire la valise de sa femme. « Je ne veux pas croire à la possibilité qu’elle soit morte. »

Plus de la moitié des pèlerins décédés cette année durant le hajj venaient d’Égypte, 658 sur plus de 1 000 victimes, selon un décompte réalisé par l’AFP à partir des données fournies par une dizaine de pays ou par des diplomates impliqués dans les opérations de recherche. Un diplomate arabe a affirmé à l’AFP que parmi les Égyptiens décédés, 630 étaient des pèlerins clandestins, qui n’ont pas pu accéder aux commodités destinées à rendre le pèlerinage plus supportable, comme les tentes climatisées offrant un répit aux fidèles sous des températures atteignant 51,8 degrés Celsius à la Grande Mosquée de La Mecque.

Les autorités saoudiennes n’ont pas répondu aux demandes de commentaires concernant les décès. Le ministère de la Santé avait fait état dimanche de plus de 2 700 cas de stress thermique, mais n’a pas fourni d’autres chiffres depuis.

Le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam, est un devoir pour tout musulman qui en a les moyens, à accomplir au moins une fois dans sa vie. Les permis sont attribués par la monarchie du Golfe aux États musulmans sur la base de quotas, puis octroyés dans des pays comme l’Égypte à travers une loterie. S’ils obtiennent le permis, les pèlerins doivent ensuite passer par des prestataires accrédités, souvent chers. De nombreux fidèles essayent donc de contourner les circuits officiels, surtout depuis que le royaume a introduit les visas touristiques en 2019.

Yasser, qui a refusé de donner son nom car il se trouve toujours dans le pays, a vite compris les inconvénients de ne pas avoir le fameux permis. Dès son arrivée en mai, certains magasins et restaurants ont refusé de le servir. Lorsque les rituels ont commencé, impliquant de longues heures de marches et de prières sous un soleil de plomb, Yasser n’a pas pu accéder aux bus officiels sans payer des frais exorbitants.

Épuisé par la chaleur, il raconte avoir été refoulé d’un hôpital où il a essayé de se faire aider, avant de perdre sa femme Safaa dans la foule lors du rituel de « lapidation du diable » à Mina, près de La Mecque. Depuis, il ne cesse de reporter leur vol de retour.

D’autres pèlerins clandestins égyptiens, interrogés par l’AFP, ont décrit des difficultés similaires et des scènes dramatiques sur le chemin des fidèles durant les rituels à Mina. « Il y avait des cadavres par terre. J’ai vu des gens s’effondrer soudainement et mourir d’épuisement », raconte Mohammed, 31 ans, un Égyptien vivant en Arabie saoudite, qui a effectué le hajj avec sa mère de 56 ans.

Une autre Égyptienne, résidente à Riyad, affirme avoir vu sa mère mourir avant l’arrivée d’une ambulance. Son corps a ensuite été transporté vers un lieu inconnu. « N’avons-nous pas le droit de la voir une dernière fois avant qu’elle ne soit enterrée? », s’interroge-t-elle avec amertume.

Même certains pèlerins enregistrés ont eu du mal à accéder aux services d’urgence, ce qui montre que le système était débordé. Moustafa, dont les deux parents âgés – détenteurs de leur permis de hajj – sont tous deux morts après avoir été séparés des proches qui les accompagnaient, témoigne : « Nous savions qu’ils étaient fatigués. Ils marchaient beaucoup, ne trouvaient pas d’eau et il faisait si chaud ». « Nous ne les reverrons jamais », ajoute-t-il depuis l’Égypte.

« Toute l’Égypte est triste », déclare Moustafa, affirmant que sa seule consolation est que ses parents aient été enterrés à La Mecque, la ville la plus sainte de l’islam. Cet épisode tragique soulève de nombreuses questions sur la gestion des pèlerins, la sécurité et les infrastructures nécessaires pour faire face aux conditions extrêmes lors du hajj.

Les témoignages poignants de ces pèlerins clandestins mettent en lumière les risques encourus par ceux qui, faute de moyens ou de chance, choisissent de participer au hajj sans les autorisations nécessaires, souvent au péril de leur vie.

Arrestation de 11 Opposants lors d’une Réunion Politique à Bamako

Jeudi dernier, au moins onze membres de l’opposition politique malienne ont été arrêtés à Bamako lors d’une réunion d’une plateforme opposée à la prolongation de la transition militaire. Ces informations ont été relayées par plusieurs sources médiatiques, dont Radio France Internationale (RFI).

Les Faits

La réunion, organisée par la plateforme « Déclaration commune du 31 mars », se tenait au domicile de Moustapha Dicko, un des leaders de l’opposition. Parmi les personnes interpellées figurent plusieurs personnalités politiques de premier plan :

  • Mohamed Ali Bathily du M5 Mali Kura
  • Yaya Sangaré de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema)
  • Moustapha Dicko, hôte de la réunion

Contexte Politique

La plateforme « Déclaration commune du 31 mars » regroupe des partis politiques opposés à la prolongation de la transition militaire au Mali. Initialement prévue pour se terminer il y a trois mois, cette transition continue de susciter des tensions et des controverses.

Parmi les autres personnes arrêtées figurent également des membres du Rassemblement pour le Mali (RPM) de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, ainsi que des membres du Parti pour le développement économique et la solidarité de l’ex-président Amadou Toumani Touré.

Interdiction des Activités Politiques

En avril, les autorités militaires de transition avaient interdit toute activité politique dans le pays. Les cadres de l’opposition arrêtés travaillaient sur un projet de règlement intérieur de leur plateforme et sur l’élaboration d’un plan d’action lorsqu’ils ont été interpellés, selon RFI.

Réactions et Conséquences

Ces arrestations ont suscité une vive réaction au sein de l’opposition et de la société civile malienne. Beaucoup y voient une tentative de museler les voix dissidentes et de prolonger indéfiniment la transition militaire.

L’arrestation de figures de l’opposition pourrait également compliquer davantage le climat politique déjà tendu au Mali, un pays en proie à des crises multiples, notamment sécuritaire et socio-économique.

Appels à la Libération

Des appels à la libération des personnes arrêtées ont été lancés par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et des groupes politiques. Ils exigent le respect des droits fondamentaux et la fin des répressions politiques.

Les arrestations de jeudi dernier à Bamako sont le dernier épisode en date des tensions croissantes entre les autorités militaires de transition et l’opposition politique. Alors que le Mali traverse une période de turbulences, ces événements soulignent les défis importants auxquels le pays est confronté en matière de gouvernance, de droits politiques et de stabilité.

Le sommet pour la paix en Ukraine réaffirme l’intégrité du pays mais appelle à associer la Russie

Un appel à la participation et au dialogue « entre toutes les parties » a marqué le premier sommet international pour la paix en Ukraine, qui s’est tenu ce week-end à Genève en l’absence de la Russie. Forte du soutien de la très grande majorité des participants, la déclaration finale réaffirme également « les principes de souveraineté, d’indépendance et d’intégrité territoriale de tous les États, y compris l’Ukraine ».

Un message fort. La vaste majorité des pays réunis au premier sommet pour la paix en Ukraine ont réitéré leur soutien à l’indépendance et la souveraineté territoriale de l’Ukraine tout en reconnaissant que la Russie devra être partie prenante des discussions pour arriver « à une paix durable et juste ».

Mais le sommet à peine terminé, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que la Russie et ses dirigeants – Vladimir Poutine a exigé de facto une capitulation de Kiev pour toute négociation – « ne sont pas prêts à une paix juste ».

a Russie peut négocier la paix « demain, si elle se retire de notre territoire », a insisté Volodymyr Zelensky, lors d’un point de presse à l’issue de cette conférence qui a rassemblé des dirigeants de plus 90 pays dans un complexe hôtelier de luxe du centre de la Suisse.

Plus de deux ans après l’invasion russe, la très grande majorité de la centaine de participants rassemblés depuis samedi dans un complexe hôtelier au centre de la Suisse est parvenue à s’entendre sur un communiqué final dessinant des pistes pour mettre fin au plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

« Souveraineté, indépendance et intégrité territoriale »

Mais la question de « comment et quand impliquer la Russie » reste ouverte, a reconnu la présidente de la Confédération helvétique et hôte du sommet, Viola Amherd. « Il faudra trouver une méthode permettant » à la Russie et à la Chine « de se joindre à ces délibérations », a renchéri à ses côtés le président ghanéen Nana Akufo-Addo.

Selon un décompte diffusé sur un écran officiel en salle de presse, environ 80 pays soutiennent la déclaration finale. Le Brésil, l’Inde et l’Arabie saoudite, notamment, n’en faisaient pas partie en début d’après-midi.

Le texte réaffirme « les principes de souveraineté, d’indépendance et d’intégrité territoriale de tous les États, y compris l’Ukraine ». Il dénonce « la militarisation de la sécurité alimentaire » et appelle au retour des enfants ukrainiens déportés par la Russie.

Il appelle aussi « à impliquer toutes les parties » au conflit pour faire cesser les hostilités, alors que la Russie et son allié chinois ont snobé ce premier sommet.

Pékin a choisi de ne pas y participer en raison de l’absence de Moscou. Mais Volodymyr Zelensky a assuré dimanche que son pays n’était « pas l’ennemie » de la Chine, en réponse à une question sur ses relations avec Pékin.

« L’Ukraine n’a qu’un seul ennemi : Poutine », a-t-il martelé.

Pas un « ultimatum »

 « Nous savons que la paix en Ukraine ne sera pas obtenue en un coup. C’est un chemin à parcourir. Ce (sommet) n’était pas une négociation de paix. Parce que Poutine ne veut pas sérieusement mettre fin à la guerre », a souligné dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le président ukrainien a expliqué que le sommet serait suivi de réunions au niveau technique et ministériel, avant un second sommet de paix « pour mettre fin à cette guerre et avoir une paix juste et durable ». Son objectif est de fédérer la communauté internationale autour d’une proposition de paix qui pourrait être présentée à Moscou. 

Le sommet s’est tenu alors que l’Ukraine est en difficulté sur le plan militaire. L’appel à la reddition lancé la veille du sommet par le président Vladimir Poutine a toutefois été rejeté sèchement par une majorité des participants.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé dimanche que l’Ukraine devrait « réfléchir » à la proposition du président russe, assurant qu’il ne s’agissait pas d’un « ultimatum » mais « d’une initiative de paix qui tient compte des réalités du terrain ».

Les discussions en Suisse se sont basées sur les points communs entre le plan de paix en dix points du président Zelensky présenté fin 2022 et les résolutions de l’ONU sur la guerre qui ont bénéficié d’un large soutien.

Le succès diplomatique du sommet vient s’ajouter au déblocage de l’aide militaire américaine, après des mois de tergiversation, et d’un prêt de 50 milliards de dollars garanti par les avoirs russes gelés.

Faire revenir les enfants « déportés »

Dimanche, les délégations se sont réparties en plusieurs groupes de travail sur des sujets pressants : la sécurité nucléaire, la sécurité alimentaire mondiale, notamment en assurant la liberté de navigation en mer Noire, et aspects humanitaires.

Le communiqué final exige la libération « par échange complet » des prisonniers de guerre, mais aussi « de tous les enfants ukrainiens déportés et illégalement déplacés ».

« Nous avons vu environ 20 000 enfants ukrainiens enlevés à leur famille, à leur communauté et à leur pays. C’est terrifiant de dire cela, et comment le monde peut-il tourner le dos ? », s’est indigné le Premier ministre irlandais Simon Harris.

Le texte réclame aussi que tous les civils ukrainiens illégalement détenus soient être « rendus à l’Ukraine ».

La sécurité alimentaire

Les discussions sur la sécurité alimentaire ont porté sur la crise de la production et des exportations agricoles, qui a créé un choc alimentaire et inflationniste au début de la guerre, l’Ukraine étant l’un des greniers à céréales du monde.

Le communiqué final souligne que « la sécurité alimentaire ne doit être en aucune manière être militarisée » et qu’il faut garantir la liberté de navigation sur la mer Noire et la mer d’Azov.

Les discussions portaient non seulement sur les destructions de terres fertiles, mais également sur les risques posés par les mines et les munitions non explosées. 

« Trouver une solution politique en Ukraine reste crucial pour stabiliser les prix alimentaires sur le marché mondial », a souligné la Suisse.

RFI

Burkina Faso: de nouvelles images d’Ibrahim Traoré publiées à l’occasion de la Tabaski

Au Burkina Faso, la présidence tente de rassurer. Alors qu’un climat d’incertitudes se répand depuis mercredi dernier, depuis les détonations que certains témoins ont entendues provenant de la cour de la présidence. Vendredi, des images du capitaine Ibrahim Traoré donnant son sang ont été publiées. Et ce dimanche, de nouvelles images du chef de l’État ont été diffusées à l’occasion de la Tabaski. Une manière de répondre aux questions des Burkinabè.

ras croisés au milieu de fidèles musulmans, le capitaine Ibrahim Traoré est en tenue civile et participe à la prière. Voilà ce que l’on peut voir sur la photo publiée à la mi-journée sur le compte X du président de la Transition à l’occasion de l’Aïd El-Kébir. 

« Que le souvenir du geste d’Abraham renforce notre vivre-ensemble et notre communauté de destin » écrit le président burkinabè. Il appelle les fidèles musulmans à porter le Burkina Faso en prière et invite « l’ensemble des Burkinabè à une communion fraternelle, à la solidarité, au partage, source de cohésion sociale ».

Une publication sur les réseaux sociaux qui suscite beaucoup de questions chez certains Burkinabè sur l’authenticité et la date de la photo. 

« C’est bien ce matin, dans un quartier de la ville de Ouagadougou », écrit l’un des communicants de la présidence, sans plus de détails.

Quelques minutes plus tard, c’est une vidéo qui est publiée par un média en ligne proche du régime. On y voit le président regagner son véhicule. Les gardes du président empêchent quelques curieux de filmer la scène.

En tout cas, sur les réseaux sociaux, beaucoup réclament tout simplement une déclaration publique du président pour lever tout équivoque. 

Union européenne: la répartition des postes clés au menu d’une réunion informelle à Bruxelles

À Bruxelles, les discussions sur l’attribution des postes clefs de l’UE pourraient se préciser lundi 17 juin. Le sujet doit en tout cas être abordé lors d’une réunion informelle des dirigeants des Vingt-Sept dans l’après-midi. Ces négociations sont traditionnellement longues et difficiles, puisqu’il faut tenir compte des équilibres politiques du Parlement, des préférences des États-membres et du profil des candidats. Mais plusieurs noms sont déjà donnés comme favoris.

Ursula von der Leyen est pressentie pour être reconduite à la présidence de la Commission. Son parti, le Parti populaire européen (PPE, classé à droite), est sorti victorieux des élections, et est en position de force au Conseil, où il compte une douzaine de dirigeants. Malgré une campagne difficile, l’Allemande est également la candidate de la stabilité.

Pour la présidence du Conseil – revendiquée par la deuxième force du Parlement, les socialistes – c’est le nom de l’ancien Premier ministre portugais António Costa qui circule, bien qu’il soit actuellement empêtré dans une enquête pour trafic d’influence, ce qui pourrait diminuer ses chances.

Reste le poste de chef de la diplomatie européenne et là, c’est la Première ministre estonienne Kaja Kallas qui est évoquée. Elle appartient à la famille centriste, et s’est fait remarquer pour son soutien actif à l’Ukraine. Mais rien à ce stade, rien n’est acté et les négociations pourraient encore déboucher sur des surprises.

Un accord formel devrait en tout cas être trouvé pour le prochain Conseil européen prévu le 27 et le 28 juin. Restera ensuite, pour la présidence de la Commission notamment, le vote du Parlement européen, qui doit approuver une éventuelle nomination. Et là, Ursula von der Leyen doit encore s’assurer une majorité.

Attentat Jihadiste Meurtrier à Mansila, Burkina Faso : Nouveau Témoignage de la Violence Persistante

Une attaque dévastatrice menée par des extrémistes jihadistes a secoué la localité de Mansila, dans le nord-est du Burkina Faso, près de la frontière avec le Niger. Le bilan exact demeure incertain, mais les impacts sont tragiquement manifestes.

Le 11 juin dernier, des individus armés ont lancé une offensive brutale, ciblant non seulement les installations militaires mais aussi les habitations et commerces locaux. L’Association des élèves et étudiants de Mansila a rapporté dans un communiqué sur Facebook que l’attaque avait laissé la communauté en deuil, avec de nombreux civils portés disparus et une incertitude persistante quant au sort de proches.

Une source sécuritaire a confirmé l’ampleur de l’attaque, soulignant la difficulté de fournir un bilan précis en raison du nombre élevé de disparus parmi les civils et les forces militaires présentes. Les détachements militaires habituellement composés d’environ 150 soldats sont souvent la cible de telles attaques dévastatrices.

À ce jour, aucune annonce officielle du gouvernement burkinabè n’a été faite concernant cette attaque, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Cette violence intervient dans un contexte où le Burkina Faso, tout comme ses voisins le Mali et le Niger, subit depuis une décennie des attaques répétées de groupes jihadistes, causant plus de 20 000 décès et déplaçant deux millions de personnes.

Malgré les assurances périodiques des autorités sur des succès militaires contre les insurgés, la réalité sur le terrain demeure cruelle, avec des zones du pays échappant encore au contrôle de l’armée.

Cette attaque tragique à Mansila est un rappel poignant de la persistance de la menace terroriste dans la région sahélienne, mettant en lumière l’urgence d’une action concertée pour restaurer la paix et la sécurité pour tous les habitants de cette région meurtrie par la violence jihadiste.

Une nouvelle menace au Japon : la propagation d’une bactérie carnivore rare entraîne des décès rapides

Une maladie mortelle causée par une bactérie carnivore rare, le Streptocoque du groupe A (GAS), fait des ravages au Japon, suscitant une vive inquiétude parmi les autorités sanitaires et la population. Connue sous le nom de syndrome de choc toxique streptococcique (STSS), cette infection a déjà enregistré 977 cas au 2 juin dernier, dépassant le total de l’année précédente.

Le STSS, généralement associé à des symptômes sévères tels que douleurs et gonflements des membres, fièvre, et hypotension artérielle, peut progresser rapidement vers une nécrose, des complications respiratoires, une défaillance d’organe, et potentiellement la mort. Selon Ken Kikuchi, professeur de maladies infectieuses à l’Université de médecine des femmes de Tokyo, la majorité des décès surviennent dans les 48 heures suivant l’apparition des symptômes, avec un taux de mortalité alarmant de 30 %.

Les personnes les plus vulnérables sont celles âgées de 65 ans et plus, ainsi que celles souffrant de diabète ou de troubles liés à la consommation d’alcool. Le Centre de contrôle des maladies (CDC) américain souligne également que les individus avec des plaies ouvertes sont particulièrement à risque.

Face à cette épidémie croissante, les autorités japonaises mettent en garde la population sur l’importance de maintenir une bonne hygiène des mains et de soigner rapidement toute plaie ouverte pour limiter la propagation de l’infection. Le professeur Kikuchi estime que si les tendances actuelles se maintiennent, le nombre de cas pourrait atteindre 2 500 cette année au Japon.

Outre le Japon, plusieurs autres pays ont récemment signalé des flambées de STSS, marquant une préoccupation mondiale croissante face à cette maladie rare mais dévastatrice.

Samuel Eto’o Sort du Silence : « Je ne suis pas Candidat à la Présidence du Cameroun »

Alors que le foot camerounais est plongé dans une profonde crise, Samuel Eto’o a publié un long message sur ses réseaux sociaux. Le patron de la Fédération camerounaise de football condamne une « focalisation malsaine sur sa personne » et assure qu’il n’est pas candidat à la présidence de la République.

Samuel Eto’o en avait visiblement gros sur le cœur. Embarqué dans une profonde crise, sur fond de désaccords entre la Fédération camerounaise de football, qu’il préside, et le ministère des Sports, l’ancien attaquant a publié sur ses réseaux sociaux un très long message intitulé « non à la manipulation ».
L’ancien buteur du Barça tient notamment à faire une mise au point sur ses supposées ambitions politiques. « Soyons clairs: la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort: moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. »

« Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre »
Avec un ton grave, Eto’o revient également sur la polémique qui secoue le foot camerounais depuis plusieurs semaines. « Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable », indique-t-il.
Fin mai, Eto’o a eu une altercation avec le sélectionneur du Cameroun, Marc Brys, Ce dernier a été nommé par le ministre des Sports « suite aux très hautes directives du président de la République », Paul Biya. Sa nomination avait été dénoncée et qualifiée d' »illégale » par la Fecafoot, seule habilitée, selon elle, à désigner le sélectionneur national. Eto’o s’en était alors pris violemment à Marc Brys et au représentant du ministre, une scène capturée dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
Réunis début juin pour disputer deux matchs de qualification à la Coupe du monde 2026, les joueurs camerounais ont eu la désagréable surprise de découvrir qu’ils n’avaient pas reçu… leur équipement. Les Lions Indomptables ont été accueillis par deux staffs différents: celui de la fédération et celui du ministère des Sports. Preuve d’une situation toujours aussi tendue, les forces de l’ordre auraient bloqué l’accès aux chambres des joueurs aux membres de la Fécafoot. Le point d’orgue d’une situation que beaucoup considèrent comme intenable.

Condamnation en Guinée : L’ex-numéro deux de la junte écope de cinq ans de prison

L’ancien chef d’état-major de l’armée guinéenne, le Général Sadiba Koulibaly, a été condamné à cinq ans de prison ferme par un tribunal militaire pour « désertion à l’étranger » et « détention illégale d’armes ». Cette décision fait suite à son retour précipité de Cuba en mai dernier, où il était en poste en tant que chargé d’affaires à l’ambassade de Guinée.

Le général Koulibaly, autrefois numéro deux de la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya après le coup d’État de septembre 2021, avait quitté son poste pour revenir en Guinée, arguant la nécessité de réclamer les salaires des personnels de l’ambassade. Son retour non autorisé aurait été à l’origine de son arrestation début juin, accompagnée de celle de six de ses gardes du corps, sous l’accusation d’abandon de poste et de détention d’armes illégales à son domicile.

Alors que le parquet avait requis dix ans de prison, la défense a vivement contesté cette décision, dénonçant une « machination » contre leur client. Me Lancinè Diabaté, avocat de Koulibaly, a qualifié la condamnation de « scandaleuse » et a annoncé faire appel.

Cette affaire survient dans un contexte politique tendu en Guinée, marqué par le coup d’État de 2021 qui a renversé le président Alpha Condé. Malgré les pressions internationales, la junte au pouvoir avait initialement promis de céder la place à un régime civil d’ici fin 2024, mais a depuis indiqué des réticences à respecter cet engagement.

Guinée : Le Premier ministre refuse de s’engager sur une date de fin du régime militaire

Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a décliné mercredi tout engagement formel quant au retour des civils au pouvoir en 2025, alors que le départ des militaires, initialement prévu d’ici la fin de l’année, a déjà été repoussé.

Bah a souligné la nécessité de mettre en place un fichier électoral « incontestable », source de litiges par le passé, et d’organiser un référendum constitutionnel d’ici fin 2024, conformément à l’engagement du chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya.

Cependant, il a évité de garantir catégoriquement la tenue d’élections en 2025, restant prudent sur ce point.

Amadou Oury Bah, quasi-unique porte-parole sur ces questions, a admis en mars dernier que les militaires ne respecteraient pas leur engagement de céder le pouvoir aux civils avant fin 2024, sous la pression internationale.

Il s’est également opposé à la levée de l’interdiction de six médias imposée par la junte en mai, malgré les critiques suscitées par cette mesure.

Sur les tensions entre la Cedeao et les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), dirigés par des militaires, Bah a estimé que l’existence de l’AES et son intégration dans la Cedeao ne sont pas contradictoires et peuvent même être complémentaires.

Le chef du gouvernement, nommé par la junte au pouvoir depuis le putsch de 2021, demeure ainsi au centre des débats sur l’avenir politique de la Guinée, alors que la situation reste tendue dans le pays.

Titre : Enlèvement de Mousbila Sankara, oncle et compagnon de lutte de Thomas Sankara

Mardi dernier, Mousbila Sankara, ancien diplomate et oncle de Thomas Sankara, figure emblématique de la révolution burkinabè, a été enlevé à son domicile à Ouagadougou. Des individus se réclamant des services de renseignement sont responsables de cet acte, selon un proche de la victime qui a préféré rester anonyme. Âgé de 74 ans, Mousbila Sankara a été arrêté alors qu’il revenait de la prière matinale, et depuis lors, sa famille est sans nouvelles de lui, dénonçant fermement cet enlèvement.

Ce kidnapping survient dans un contexte de tensions politiques au Burkina Faso, où le régime militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré est accusé par certains d’entraver les droits fondamentaux et la liberté d’expression. Mousbila Sankara lui-même avait exprimé des inquiétudes quant à la conduite du régime dans une lettre ouverte publiée mi-mai, appelant à préserver les acquis des travailleurs et à garantir l’espace public pour l’expression citoyenne.

Ce n’est malheureusement pas un cas isolé, plusieurs personnalités considérées comme opposantes au régime ont été victimes d’enlèvements ces derniers mois à Ouagadougou. Parmi eux, l’avocat et leader de la société civile, Guy Hervé Kam, arrêté en janvier pour « complot contre la sûreté de l’Etat », a été libéré avant d’être à nouveau enlevé et incarcéré à la prison militaire. De même, l’ex-chef de corps militaire, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, a été enlevé peu après sa remise en liberté provisoire.

Ces événements soulèvent de vives préoccupations quant à la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Burkina Faso, et appellent à une action urgente pour garantir la sécurité et la liberté de tous les citoyens, ainsi que le respect de l’État de droit.

La Première Ministre Danoise Victime d’une Attaque à Copenhague

La Première Ministre danoise, Mette Frederiksen, a été attaquée par un homme vendredi soir alors qu’elle se trouvait sur la place Kultorvet à Copenhague. L’homme a été arrêté par la suite, selon les services de Mme Frederiksen.

L’incident a laissé la Première Ministre choquée, comme l’a déclaré un communiqué de ses services. Les détails exacts de l’attaque n’ont pas été immédiatement révélés.

Cet événement souligne la vulnérabilité des personnalités politiques face aux agressions, même dans des pays réputés pour leur sécurité comme le Danemark. Les motivations de l’agresseur restent à déterminer.

L’incident suscite des préoccupations quant à la sécurité des dirigeants politiques et à la nécessité de renforcer les mesures de protection pour eux, ainsi que pour le public en général.

Mali : Les banques en grève suite à l’emprisonnement d’un Syndicaliste

Au Mali, l’emprisonnement du secrétaire Général du Syndicat National des banques et établissements financiers du Mali ( SYNABEF ) n’a pas plu ses pairs.

En effet, le syndicat annonce un arret de travail dans les banques et services financiers sur toute l’étendue du territoire à partir du jeudi 6 juin jusqu’au Samedi 8 juin.

Selons les informations, M. Bah a été emprisonné après une plainte déposée par un syndicaliste contestataire de la direction actuelle du SYNABEF.

En effet, Depuis son entrée en fonction, M. Bah a été la cible de nombreuses critiques en raison des mouvements de grève et des protestations lancées par son syndicat, défendant vigoureusement le droit syndical.

L’arrêt de travail survient dans un contexte économique difficile pour le Mali, aggravé par l’approche de la grande fête de Tabaski, période de dépenses importantes pour de nombreuses familles.

De plus, plusieurs salariés n’ont pas encore perçu leur salaire mensuel, car les banques, sous pression, connaissent des pénuries de liquidités, notamment aux guichets automatiques.

Les partisans de M. Bah sont fermement décidés à maintenir la grève jusqu’à la « libération immédiate de leur leader et l’abandon des poursuites à son encontre ». Certains membres du syndicat ont même exprimé des positions plus radicales, réclamant la « radiation du juge » ayant ordonné l’incarcération de M. Bah.

Avec APA NEWS

 

Crise alimentaire au Mali : l’ONU tire la sonnette d’alarme

L’insécurité alimentaire au Mali atteint des niveaux « alarmants », selon un rapport récent de l’ONU. La situation est critique, avec plus d’un million de personnes prévues en situation d’insécurité alimentaire d’ici août. Cette crise sévit principalement dans les régions du nord et du centre du pays, où les besoins humanitaires sont criants.

Selon le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), environ 7,1 millions de personnes, dont une grande partie sont des enfants, auront besoin d’une assistance humanitaire en 2024. Cependant, le financement pour répondre à ces besoins est dramatiquement insuffisant. En mai, seulement 10% du financement requis pour le secteur de la sécurité alimentaire avait été reçu, le taux le plus bas depuis le début de la crise en 2012.

Le Mali, déjà confronté à la pauvreté et aux effets du changement climatique, est plongé dans une crise complexe depuis près d’une décennie. Les violences issues d’insurrections séparatistes et jihadistes ont ravagé le nord du pays, et cette instabilité s’est étendue au centre ainsi qu’aux pays voisins du Burkina Faso et du Niger.

Les conséquences sont dévastatrices : des milliers de vies ont été perdues, des populations ont été déplacées en masse et des communautés entières ont été déstabilisées. Malgré ces défis, des réfugiés et des demandeurs d’asile continuent d’affluer vers les régions centrales du Mali, principalement en provenance du Burkina Faso.

La situation est d’autant plus critique que les moyens de subsistance des civils sont gravement affectés par une combinaison de facteurs, notamment les violences, les conditions climatiques défavorables, les déplacements internes et le sous-financement des efforts humanitaires. Face à cette crise qui perdure, l’ONU appelle à une mobilisation urgente de la communauté internationale pour répondre aux besoins humanitaires au Mali et éviter une catastrophe humanitaire majeure.

Algérie : Des Sénégalais attaqués au cocktail molotov et au couteau

Ce dimanche 2 juin, Boubacar Seye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, a annoncé une attaque violente contre des ressortissants sénégalais en Algérie. Selon son communiqué, les victimes, tous candidats à l’émigration clandestine, ont été agressées par des hommes armés de cocktails Molotov et de couteaux.

Parmi les victimes figure Mohammed, un jeune originaire de Vélingara, qui a été gravement brûlé. « Son pronostic vital serait engagé », selon les déclarations de M. Thiam, étudiant sénégalais et porte-parole du collectif des migrants sénégalais en détresse dans le désert depuis plusieurs mois.

L’attaque met en lumière les dangers auxquels sont exposés les migrants clandestins en Algérie, aggravant une situation déjà précaire pour ces individus souvent en quête de meilleures opportunités. Horizon Sans Frontières appelle à une attention urgente sur ces incidents pour protéger les migrants et garantir leur sécurité.

Fin imminente du règne de l’ANC en Afrique du Sud : vers une ère de coalition politique

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis trente ans en Afrique du Sud, est sur le point de perdre sa majorité absolue au Parlement, marquant un tournant historique dans le pays. Avec seulement 40,1% des voix selon les résultats quasi complets des législatives, l’ANC fait face à une désillusion croissante de la part des électeurs, confrontés à des défis persistants tels que le chômage, la pauvreté et les inégalités.

L’opposition, notamment l’Alliance démocratique (DA) et les Combattants pour la liberté économique (EFF), gagne du terrain, tandis que le parti de l’ex-président Jacob Zuma, le MK, réalise une percée significative dans la province zouloue.

Dans ce contexte, le président Cyril Ramaphosa devra former un gouvernement de coalition, marquant une nouvelle ère politique pour l’Afrique du Sud. Les négociations post-électorales s’annoncent tendues, alors que l’ANC doit choisir entre des alliances avec des partis aux idéologies divergentes, notamment la DA libérale et l’EFF plus radicale.

Les rivalités internes au sein de l’ANC, exacerbées par les différends entre Ramaphosa et Zuma, pourraient compliquer la formation d’une coalition stable. Malgré ces défis, les résultats des législatives signalent un changement politique majeur en Afrique du Sud, marquant la fin imminente du règne incontesté de l’ANC.

Le Nigeria rétablit son ancien hymne national : un retour aux racines ou une décision controversée ?

Le président Bola Tinubu a promulgué un projet de loi rétablissant l’hymne national original du Nigeria, intitulé « Nigeria, We Hail Thee », en remplacement de « Arise O Compatriots ». Cette décision, présentée comme une priorité par Tinubu, suscite des réactions mitigées au sein de la population.

Initialement introduit en 1960 lors de l’indépendance du pays, l’hymne restauré a été écrit par Lillian Jean Williams, une expatriée britannique résidant au Nigeria à l’époque. Pour Tinubu, ce changement symbolise la diversité du Nigeria et rappelle ses racines historiques.

Cependant, certains Nigérians expriment leur désaccord, remettant en question l’opportunité de remplacer l’hymne actuel par un chant vieux de plus de 60 ans, écrit par un Britannique. Cette controverse soulève des questions sur l’identité nationale et l’importance de la représentation culturelle dans les symboles nationaux.

Alors que le Nigeria entre dans une nouvelle ère sous la direction de Tinubu, le débat sur son hymne national reflète les défis auxquels le pays est confronté en matière d’unité et d’expression culturelle.

Sénégal-Burkina : Renforcement des Liens à travers la Culture et le Commerce

La récente rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de la transition burkinabè, le Colonel Traoré, a mis en lumière l’importance des partenariats entre le Sénégal et le Burkina Faso. Ces relations bilatérales se déploient dans divers domaines clés tels que la sécurité, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, et surtout la culture.

La coopération culturelle entre Dakar et Ouagadougou est exemplaire, marquée notamment par des échanges riches et variés. Un exemple significatif en est l’édition 2021 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui a célébré la Téranga sénégalaise. De même, la collaboration dans le secteur de la communication, avec un accent sur la production audiovisuelle et la télévision numérique terrestre, témoigne de l’engagement mutuel à promouvoir les industries culturelles.

Parallèlement, le commerce joue un rôle central dans le partenariat entre les deux nations, toutes deux membres de la Zone économique de l’UEMOA. Les échanges commerciaux entre Dakar et Ouagadougou ont connu une croissance significative, avec des exportations sénégalaises vers le Burkina Faso atteignant 35,338 milliards FCFA en 2022, soit 104 062 tonnes en poids net. Les produits alimentaires, notamment les préparations pour soupes, potages et bouillons, occupent une place importante dans ces échanges, avec une hausse notable de +14,4%.

Cette dynamique témoigne de l’engagement des deux pays à renforcer leurs relations tant sur le plan culturel que commercial. À travers ces partenariats, le Sénégal et le Burkina Faso s’affirment comme des acteurs majeurs de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour l’avenir de la sous-région.

Renforcement du Transport Urbain à Dakar : 400 Autobus Modernes à Gaz pour 400 000 Voyageurs

Le projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a franchi une étape majeure avec le lancement de sa première phase, couvrant la période 2023-2026. Sous l’égide du CETUD, cette initiative vise à moderniser l’offre de transport urbain, offrant ainsi une solution robuste et durable aux besoins croissants de déplacement dans la capitale sénégalaise.

L’une des pierres angulaires de cette phase consiste en l’acquisition de 380 autobus neufs, tous motorisés au gaz. Ces véhicules, qui s’ajouteront au parc existant, renforceront et moderniseront les moyens de transport disponibles sur 14 lignes clés de Dakar. De plus, deux ateliers-dépôts seront érigés pour assurer la maintenance et le remisage efficaces des autobus, garantissant ainsi leur bon fonctionnement et leur longévité.

Mais le projet ne se limite pas aux seuls moyens de transport. Il englobe également des travaux d’aménagement urbain sur 30 km de voiries, huit carrefours, ainsi que des améliorations au niveau des arrêts de bus et terminus. Un investissement global de 267 milliards de francs CFA, provenant de diverses sources telles que l’État du Sénégal, la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, la Coopération allemande et l’Union européenne, finance cette ambitieuse entreprise.

Selon Cheikh Ahmadou Bamba Sy, Secrétaire général représentant le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres, ce projet revêt une importance capitale pour l’avenir de Dakar. Il souligne que ces initiatives s’inscrivent dans une démarche de restructuration globale du réseau de transport urbain, englobant l’ensemble de la région dakaroise et toutes ses communes.

En outre, cette phase prévoit la création de milliers d’emplois et l’aménagement de kilomètres de routes, contribuant ainsi au développement économique et social de la région. Toutefois, M. Sy insiste sur l’objectif des autorités de développer des champions nationaux dans le domaine du transport, favorisant ainsi l’implication des opérateurs privés nationaux dans le projet.

Il est également souligné qu’aucune ligne de transport en commun ne sera supprimée, mais plutôt restructurée et optimisée pour s’articuler efficacement avec les réseaux de transport de masse tels que le BRT et le TER.

En somme, ce projet ambitieux marque une avancée significative dans l’amélioration des infrastructures de transport à Dakar, offrant aux citoyens une solution moderne, écologique et efficiente pour leurs déplacements quotidiens.

Burkina Faso : Nouvelle arrestation du lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana

Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a été arrêté à nouveau au Burkina Faso, à peine une semaine après avoir obtenu une liberté provisoire. Cette nouvelle arrestation, survenue mercredi 29 mai 2024 au matin, a eu lieu alors qu’il quittait sa résidence surveillée à Ouagadougou pour rejoindre son domicile familial.

Arrestation Surprenante

Son épouse, témoin de l’arrestation, a alerté les réseaux sociaux, déclarant : « Après avoir été libéré par la justice, mon époux vient d’être enlevé. » Le véhicule transportant Zoungrana et son frère a été intercepté par des hommes se présentant comme membres de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Malgré l’absence de résistance de Zoungrana, il a été conduit à la Sûreté nationale, rendant impossible son retour à sa maison à Pabré.

Motif de l’Arrestation Inconnu

Bien que l’avocat de Zoungrana ait indiqué qu’il cherchait à obtenir des explications des autorités, le motif de cette détention reste inconnu. Zoungrana, ancien commandant du 12e régiment de commandos d’infanterie de Ouahigouya, est retenu à la Sûreté nationale sans que les raisons de cette détention ne soient claires.

Contexte de l’Arrestation

En janvier 2022, Zoungrana avait déjà été arrêté pour « complot contre la sûreté de l’État » peu avant le coup d’État contre l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. À cette époque, il avait également bénéficié d’une liberté provisoire avant d’être réarrêté une dizaine de jours plus tard. Cette nouvelle arrestation soulève des questions quant à la stabilité politique et à la situation des droits de l’homme au Burkina Faso.

Appel à la Transparence

Cette arrestation suscite des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et à l’état de droit au Burkina Faso. Les autorités sont appelées à fournir des explications claires sur les raisons de cette détention et à garantir un traitement équitable à Zoungrana conformément aux normes internationales des droits de l’homme.

Afrique du Sud : Défis et Incertitudes lors des Élections Générales de 2024

Les électeurs sud-africains se sont rendus aux urnes ce mercredi pour élire leurs députés, qui désigneront ensuite le président de la République. Trente ans après les premières élections démocratiques de 1994, qui ont porté Nelson Mandela au pouvoir, le paysage politique sud-africain est marqué par une évolution significative et des défis persistants.

Un Contexte Social Difficile

Le contexte social de ces élections est particulièrement tendu, avec des niveaux élevés de chômage, de corruption, de pauvreté et de criminalité. Selon les derniers rapports de la Banque mondiale, l’Afrique du Sud reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde malgré son statut de première puissance industrielle du continent. Les électeurs sont confrontés à une crise économique et sociale qui pèse lourdement sur leurs choix politiques.

La Défiance envers les Partis Politiques

Jan Hofmeyr, responsable de recherches à l’Institut pour la justice et la réconciliation, souligne un déclin notable de la loyauté des électeurs envers les partis politiques traditionnels. Les sondages montrent une volatilité accrue dans les intentions de vote, reflétant un désenchantement général face à la classe politique actuelle.

Un Paysage Politique Fragmenté

Lors de ces élections, 52 partis se disputent les 400 sièges de députés, avec quatre principaux candidats en tête de liste :

  1. Le Congrès National Africain (ANC), mené par le président sortant Cyril Ramaphosa, espère obtenir entre 40 et 45 % des suffrages, selon Afrobarometer. Malgré les scandales de corruption et une gestion critiquée de l’économie, l’ANC reste un acteur clé du paysage politique.
  2. L’Alliance Démocratique (DA), principale opposition, vise à détrôner l’ANC en dénonçant la corruption, le manque de développement économique et le chômage. Les sondages prévoient qu’elle pourrait recueillir entre 20 et 22 % des voix.
  3. Les Combattants pour la Liberté Économique (EFF), dirigés par Julius Malema, mettent l’accent sur des réformes radicales telles que la redistribution des terres et la nationalisation de secteurs clés pour réduire les inégalités. Le parti pourrait obtenir entre 10 et 12 % des suffrages.
  4. Le parti uMkhonto we Sizwe (MK), fondé par l’ancien président Jacob Zuma, suit de près avec une estimation de 8 à 9 % des voix.

Des Enjeux Économiques et de Sécurité

L’économie sud-africaine peine à se stabiliser après trois décennies post-apartheid. La crise électrique sévère, avec des coupures pouvant durer jusqu’à douze heures par jour, aggrave les difficultés économiques. La criminalité atteint des niveaux alarmants, avec un meurtre enregistré toutes les 18 minutes et un viol toutes les 11 minutes, selon les statistiques de la police.

Ces élections générales se déroulent dans un climat d’incertitude et de défis multiples. La fragmentation du paysage politique et la défiance croissante envers les partis traditionnels rendent les résultats difficiles à prévoir. Les électeurs, confrontés à des problèmes économiques et sociaux pressants, cherchent des solutions tangibles pour améliorer leurs conditions de vie. Le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, devra faire face à des attentes élevées et à la nécessité de mettre en œuvre des réformes profondes pour stabiliser le pays et réduire les inégalités.

Abdoulaye Wade, une figure incontournable de l’histoire du Sénégal, célèbre ses 98 ans

Aujourd’hui, le 29 mai 2024, marque un jour de célébration pour le Sénégal, car c’est le 98e anniversaire de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Né en 1926 à Kébémer, cet avocat et homme politique a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de son pays, avec 26 ans d’opposition et 12 ans de pouvoir (2000-2012).

Reconnu comme un brillant intellectuel et un fervent défenseur des libertés démocratiques, Abdoulaye Wade a joué un rôle majeur dans la vie politique sénégalaise. Son influence perdure même s’il est moins présent dans l’espace public, ses positions et directives continuant à marquer les esprits.

En formant plusieurs générations d’hommes politiques, y compris son successeur Macky Sall, Abdoulaye Wade a laissé un héritage politique durable. Son fils, Karim Wade, a hérité des rênes du Parti démocratique sénégalais (PDS), fondé par son père en 1974, perpétuant ainsi la tradition politique de la famille.

À l’occasion de son anniversaire, le Sénégal rend hommage à Abdoulaye Wade, une figure emblématique qui a façonné l’histoire politique du pays et dont l’influence perdure encore aujourd’hui.

Trois militaires sénégalais honorés à titre posthume lors de la Journée internationale des Casques bleus

Dans le cadre de la Journée internationale des Casques bleus, célébrée chaque année le 30 mai par l’Organisation des Nations Unies (ONU), trois militaires sénégalais vont être honorés à titre posthume pour leur contribution et leur sacrifice au maintien de la paix. Le Sergent-chef Eugène Idrissa Badhyne Mingou, le Caporal Ousseynou Diallo et le Soldat de l’ère classe Pierre Tama Boubane, tous membres de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minu-sma), seront récompensés lors d’une cérémonie spéciale.

Ces braves hommes, qui ont perdu la vie lors des opérations de maintien de la paix sous la bannière de l’ONU, recevront la prestigieuse médaille Dag Hammarskjöld. Cette distinction est décernée aux militaires ayant fait le sacrifice ultime dans le cadre des missions de maintien de la paix de l’ONU.

Le Sénégal, en tant que 13e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, témoigne de son engagement envers la paix et la sécurité internationales. Actuellement, plus de 1 200 soldats et policiers sénégalais sont déployés dans les missions de l’ONU en République Centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, témoignant ainsi de la détermination du pays à contribuer à la résolution des conflits mondiaux.

Selon les informations divulguées par le journal Le Soleil, l’ONU a déployé 76 000 hommes et femmes dans 11 zones de conflit à travers le monde, soulignant l’importance et la nécessité du travail des Casques bleus pour promouvoir la paix et la sécurité internationales.

Cette journée est également l’occasion de réaffirmer l’engagement de la communauté internationale envers la résolution des conflits et la construction d’un avenir pacifique et prospère pour tous. Le thème de cette année, « Prêts pour l’avenir, mieux construire ensemble », reflète cet engagement collectif à travailler ensemble pour prévenir les conflits, protéger les populations vulnérables et promouvoir la paix durable dans le monde entier.

Cadeau fiscal : Les patrons de presse bernés par Macky Sall ?

Les espoirs des patrons d’entreprises de presse ont été brusquement douchés suite à une révélation fracassante de Maimouna Ndour Faye, lors de son émission « l’invité de MNF » ce mardi 28 mai. La patronne de la télévision 7Tv a révélé avoir reçu une lettre de la direction des impôts remettant en cause l’effacement des dettes fiscales annoncé par Macky Sall en mars 2024.

En effet, le 18 mars 2024, alors encore en fonction, Macky Sall avait annoncé la remise des impôts et taxes dus par les entreprises de presse jusqu’en décembre 2023, représentant un montant conséquent de plus de 40 milliards de francs CFA. Cependant, cette déclaration semble aujourd’hui remise en question, laissant planer le doute sur l’existence même du décret censé acter cette mesure.

Cette révélation soulève des interrogations quant à la sincérité des intentions gouvernementales. Pour certains, comme le candidat Bassirou Diomaye Faye, cette initiative ne constitue qu’une « fausse solution à un vrai problème », accusant les autorités de favoriser la fraude fiscale plutôt que d’adresser les véritables enjeux du secteur de la presse.

Face à cette situation, Maimouna Ndour Faye a exprimé sa volonté de rencontrer le président actuel afin de clarifier la situation et de garantir la mise en œuvre effective de la promesse faite par Macky Sall. Reste à voir comment cette affaire évoluera et quelles seront les réponses du gouvernement face à ces accusations de tromperie.

Le Groupe Dmedia dénonce un harcèlement de la part des autorités

Le Groupe Dmedia, dirigé par Bougane Guèye Dany, a publié une note interne dénonçant ce qu’il qualifie de harcèlement de la part des nouvelles autorités. Dans cette note, rendue publique de manière involontaire, le groupe de presse affirme être la cible d’une série de mesures coercitives, notamment un réexamen de son dossier fiscal et une inspection du travail.

Selon le communiqué, le groupe se voit contraint de faire face à une demande de paiement de plus de 2 milliards de francs CFA par les services fiscaux, sur la base d’une taxation d’office contestée devant la justice. Cette démarche intervient alors que le dossier fiscal est déjà en cours de traitement judiciaire.

De plus, une équipe de l’inspection du travail a récemment effectué une descente dans les locaux de l’entreprise, suscitant la frustration de la direction qui assure pourtant être en conformité avec les lois sociales en vigueur.

Le Groupe Dmedia affirme sa volonté de défendre ses droits par tous les moyens légaux disponibles et insiste sur sa contribution positive à l’économie et à la société sénégalaise. Cette situation soulève des questions quant à l’indépendance des médias et à la liberté d’expression dans le pays.

Méfiance autour du Général Kandé : un vent de suspicions

Depuis sa montée en puissance au sein de l’armée sénégalaise, le général Souleymane Kandé est devenu une figure incontournable, notamment après le succès de l’opération spéciale en Casamance. Cependant, son ascension fulgurante a également attiré l’attention, et récemment, des suspicions ont commencé à planer autour de sa personne.

L’ancien président Macky Sall a contribué à raviver ces doutes lors d’une récente interview, mettant en garde contre des forces organisées en attente. Ces déclarations ont mis en lumière les forces spéciales, notamment à la lumière des récents coups d’État dans la région, impliquant des commandants de ces unités d’élite.

Cette méfiance accrue a conduit à un examen minutieux des activités des forces spéciales et, par extension, de leur chef, le général Kandé. Sa récente affectation en tant qu’attaché de défense et de sécurité à New Delhi en Inde peut être interprétée comme une mesure visant à réduire les risques potentiels, mais elle soulève également des questions sur la confiance des nouvelles autorités envers cet officier.

Cette décision de le placer à l’étranger pourrait être interprétée comme une tentative de minimiser les risques de troubles internes, mais elle souligne également les préoccupations persistantes concernant la loyauté et la stabilité au sein des forces armées.

L’avenir dira si ces suspicions étaient fondées ou exagérées, mais pour l’instant, le général Kandé reste sous les projecteurs, au centre d’un débat sur la sécurité et la confiance au sein de l’armée sénégalaise.

Le Président Sénégalais Faye en visite au Burkina Faso : Renforcement des liens et coopération régionale en vue

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, élu récemment, se rendra jeudi à Ouagadougou pour sa première visite officielle au Burkina Faso, marquant ainsi une étape importante dans les relations bilatérales entre les deux pays. Cette visite est également significative dans le contexte de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à laquelle le Burkina Faso appartient, et qui a récemment décidé de se désolidariser de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

L’objectif principal de cette visite est de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Burkina Faso, ainsi que d’aborder des sujets d’intérêt commun, notamment dans les domaines de la sécurité, du développement économique et de la lutte contre le terrorisme.

Depuis son investiture, le président Faye a entrepris plusieurs déplacements en Afrique de l’Ouest, témoignant de sa volonté de renforcer les liens avec les pays voisins. Sa visite au Burkina Faso revêt une importance particulière, étant donné que le pays vient de prolonger le mandat du président Ibrahim Traoré pour cinq ans supplémentaires.

Cette visite marque également la première incursion du président Faye au sein de l’Alliance des Etats du Sahel, une organisation regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous gouvernés par des régimes militaires issus de coups d’État récents.

La position de M. Faye en faveur de la réintégration des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel au sein de la CEDEAO a été soulignée, notamment lors de sa récente rencontre avec le président ghanéen à Accra.

En outre, la visite du président Faye en Guinée, où il a rencontré le général Mamadi Doumbouya, montre son engagement en faveur de la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale.

En résumé, la visite du président Faye au Burkina Faso marque une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales et régionales en Afrique de l’Ouest, reflétant ainsi l’engagement du Sénégal en faveur de la coopération et de la stabilité dans la région.

La Banque Africaine de Développement met le cap sur l’électrification durable en Afrique

La Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé son initiative révolutionnaire « Desert to Power », un ambitieux projet visant à transformer la région sahélienne en une puissante centrale solaire. Couvrant 11 pays, dont le Sénégal, cette initiative vise à fournir de l’électricité à 250 millions de personnes d’ici 2030, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et stimulant le développement économique régional.

L’approbation récente du Projet d’interconnexion électrique de 225 kV Mauritanie-Mali par la BAD est un pas de plus vers cet objectif, facilitant l’importation annuelle de 600 GWh d’électricité renouvelable. Avec un financement provenant de fonds climatiques internationaux, des ressources de la BAD et du Fonds pour l’énergie durable en Afrique, cette initiative bénéficie d’un soutien financier solide.

À ce jour, « Desert to Power » compte déjà 10 projets d’investissement et plus de 15 opérations d’assistance technique, recevant des éloges tant des décideurs politiques que des médias internationaux. En s’attaquant à la dépendance aux combustibles fossiles et en répondant aux besoins énergétiques croissants du continent, cette initiative pourrait transformer le paysage énergétique de l’Afrique pour les générations à venir, offrant ainsi un avenir plus brillant et durable pour tous.

« Bassirou Diomaye Faye félicite les peuples africains à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Afrique »

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a adressé ses félicitations chaleureuses aux peuples africains à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Afrique. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, le chef d’État sénégalais a salué le courage et la détermination des peuples du continent dans leur marche vers le progrès.

M. Faye s’est particulièrement réjoui du thème de cette année, axé sur l’éducation, soulignant ainsi l’importance cruciale de l’éducation dans le développement et l’essor de l’Afrique. Il a réaffirmé son engagement à travailler en solidarité avec ses homologues africains pour la réalisation des objectifs panafricains, notamment en matière d’intégration, de souveraineté et de développement, dans le but ultime d’améliorer le bien-être des populations africaines.

Cette déclaration reflète l’engagement continu du Sénégal envers l’unité et le progrès de l’Afrique, ainsi que sa volonté de travailler en collaboration avec les autres nations du continent pour surmonter les défis communs et bâtir un avenir meilleur pour tous les Africains

Bandits armés dévalisent une boutique à Lefakho, emportant deux millions de francs CFA

Une bande armée, composée de huit individus, a semé la terreur dans le village de Lefakho, situé dans la région de Kédougou, au Sénégal. Le samedi 25 mai 2024, aux environs de 20h45, les habitants ont été pris au dépourvu par des tirs de balles réelles, provenant des assaillants encagoulés et armés de Kalashnikovs et de mitrailleuses.

Ces criminels ont perpétré un cambriolage dans une boutique locale, emportant avec eux la somme de deux millions de francs CFA. Un résident du village a été violemment agressé lors de cette attaque, subissant des blessures légères.

La réaction des autorités ne s’est pas fait attendre, avec l’arrivée immédiate de la gendarmerie nationale sur les lieux, accompagnée de la victime. Des patrouilles ont été lancées dans la zone pour tenter de retrouver les criminels, mais ces derniers ont réussi à s’échapper, laissant derrière eux une population traumatisée.

Cette énième attaque dans la région de Kédougou, en particulier dans les zones d’orpaillage, renforce la peur et l’insécurité parmi les habitants. Les tueries et les cambriolages répétés ont plongé la population dans un climat de psychose croissante, appelant à des mesures fermes pour mettre fin à cette vague de violence.

Grande Marche de Protestation à Dakar en Solidarité avec la Palestine

Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd’hui dans les rues de Dakar pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien face à l’agression continue qu’il subit. Initiée par la communauté palestinienne à Dakar en partenariat avec l’Africaine de Médiation, de Gestion et de Règlement de Conflits (AMGRC) et l’Ambassade de l’Etat de Palestine, cette marche pacifique vise à faire entendre la voix des citoyens palestiniens et à dénoncer le massacre perpétré à Gaza.

Sous le slogan « La Libération du peuple Palestinien », les manifestants ont convergé du rond-point de la Rts vers la porte du 3e millénaire, brandissant des banderoles et scandant des slogans appelant à la fin de l’agression israélienne et à la justice pour le peuple palestinien. Parmi les participants se trouvaient non seulement des Palestiniens résidant à Dakar, mais aussi de nombreux Sénégalais venus exprimer leur soutien et leur solidarité.

L’objectif de cette marche est de sensibiliser la communauté internationale sur la situation critique à Gaza et dans d’autres régions de la Palestine occupée, où les civils continuent de subir des pertes tragiques. Les organisateurs de l’événement appellent à une action urgente de la part des gouvernements et des organisations internationales pour mettre fin à l’agression israélienne et garantir les droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris le droit à l’autodétermination et à un État souverain.

Alors que la marche se déroulait dans un esprit de solidarité et de détermination pacifique, elle témoigne de la volonté de la communauté internationale de ne pas rester silencieuse face aux injustices et aux violations des droits de l’homme. Les organisateurs ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui ont participé à l’événement et ont appelé à maintenir la pression jusqu’à ce que la justice soit rendue pour le peuple palestinien.

Cette marche historique à Dakar reflète un mouvement mondial croissant de solidarité avec la Palestine et renforce l’appel à une action immédiate pour mettre fin à l’occupation et à l’oppression. En unissant leurs voix, les manifestants ont démontré que la quête de justice et de liberté pour le peuple palestinien reste une priorité essentielle pour tous ceux qui défendent les droits de l’homme et la dignité humaine.

« Burkina Faso : Prolongation de la transition adoptée lors des assises nationales pour 5 Ans »

Les Assises nationales du Burkina Faso, réunissant toutes les forces vives de la nation, ont marqué une étape décisive ce 25 mai 2024 à Ouagadougou. Au cœur des délibérations, une décision historique a été prise : prolonger la transition pour une durée de cinq ans supplémentaires, soit 60 mois. Cette initiative reflète la volonté collective de consolider les fondements démocratiques et de favoriser une transition politique stable dans le pays.

Outre cette mesure phare, plusieurs autres décisions ont émergé de ces assises. Notamment, les dirigeants actuels, à savoir le président du Faso, le président de l’Assemblée législative de la transition (ALT) et le Premier ministre, seront désormais éligibles aux élections à venir. Cette ouverture démocratique vise à garantir une transition transparente et inclusive, où chaque citoyen a voix au chapitre.

Le capitaine Ibrahim Traoré, qui assume la présidence de la transition depuis le putsch de 2022, a apposé sa signature sur la nouvelle charte de la transition, actant ainsi l’engagement des autorités en faveur de ces mesures. Cette étape marque un pas significatif vers l’établissement d’institutions stables et légitimes, enracinées dans les aspirations démocratiques du peuple burkinabé.

Cette décision audacieuse ouvre la voie à une nouvelle ère de gouvernance participative et responsable, où la voix de chaque citoyen compte et où la stabilité politique est primordiale pour assurer le développement durable et l’épanouissement de la nation.

Rencontre diplomatique entre le Premier ministre sénégalais et l’Ambassadeur de Chine: Renforcement des liens bilatéraux

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment accueilli à bras ouverts l’Ambassadeur de Chine au Sénégal, M. Xiao Han, dans le cadre d’une rencontre diplomatique cruciale. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties de discuter en profondeur des relations entre la Chine et le Sénégal, ainsi que de la coopération fructueuse entre la Chine et l’Afrique.

L’Ambassadeur Xiao Han a souligné l’engagement inébranlable de la Chine à renforcer encore davantage le partenariat stratégique global avec le Sénégal. Ce partenariat repose sur des valeurs fondamentales telles que l’égalité, le respect mutuel et la recherche de bénéfices mutuels pour les deux parties.

« Depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Sénégal, nos deux pays ont parcouru un chemin remarquable ensemble », a déclaré le diplomate chinois. « La Chine est prête à collaborer étroitement avec le nouveau gouvernement sénégalais sur la base de principes solides tels que l’égalité, le respect et la coopération mutuellement bénéfique. »

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel des relations internationales, marqué par des défis complexes et des enjeux globaux. Le Sénégal et la Chine se positionnent comme des partenaires stratégiques, travaillant de concert pour promouvoir la paix, la prospérité et le développement durable dans la région et au-delà.

Les discussions entre le Premier ministre Sonko et l’Ambassadeur Xiao Han ont également porté sur les domaines spécifiques de coopération économique, commerciale et culturelle. Les deux parties ont exprimé leur détermination à intensifier les échanges et les investissements dans ces secteurs clés, contribuant ainsi à renforcer les liens entre les peuples chinois et sénégalais.

En conclusion, cette rencontre diplomatique témoigne de la volonté mutuelle du Sénégal et de la Chine de consolider leur partenariat à long terme. En travaillant ensemble, ces deux nations peuvent relever avec succès les défis du 21e siècle et ouvrir la voie à un avenir prometteur pour leurs citoyens respectifs et pour l’ensemble de la communauté internationale.

« Rencontre historique entre le Général Mamadi Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye : Renforcement de la lutte contre le terrorisme et promotion de l’intégration sous-régionale »

Le président Bassirou Diomaye Faye, après sa récente visite au Cap-Vert, a été chaleureusement accueilli par le président de la transition en Guinée, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya. Leur rencontre a abouti à une communication conjointe, mettant en lumière plusieurs sujets cruciaux, notamment la lutte contre le terrorisme.

Au niveau sous-régional, les deux chefs d’État ont échangé des points de vue approfondis sur la situation sécuritaire et les défis actuels. Ils ont souligné l’impératif d’une coordination renforcée pour faire face à la menace persistante des groupes terroristes, ainsi qu’à la circulation illicite des armes légères, des trafics divers et de la criminalité transnationale organisée. Dans cette optique, ils ont convenu de mutualiser leurs efforts en renforçant les patrouilles mixtes le long de leurs frontières communes.

Par ailleurs, le Général Mamadi Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye partagent une vision commune axée sur la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale. Cette convergence de vues souligne leur engagement en faveur de la coopération régionale et de la solidarité entre les nations africaines.

Cette rencontre marque ainsi une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales entre la Guinée et le Cap-Vert, mais surtout dans la lutte collective contre le terrorisme et les menaces transnationales qui entravent la paix et la stabilité dans la région.

Renforcement des liens entre le Sénégal et le Cap-Vert : Diomaye Faye annonce la réactivation de la ligne maritime Dakar-Praia

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une visite au Cap-Vert, marquant ainsi une étape importante dans les relations entre les deux pays. Lors de sa rencontre avec son homologue cap-verdien, José Maria Pereira Neves, les deux dirigeants ont convenu de réactiver la ligne maritime entre Dakar et Praia.

Cette décision reflète la profondeur des liens historiques, géographiques et culturels qui unissent le Sénégal et le Cap-Vert. Avec seulement 600 kilomètres les séparant, ces deux nations voisines ont un potentiel immense pour renforcer leur coopération dans divers domaines.

Le président Faye a souligné l’importance de cette liaison maritime pour intensifier les échanges commerciaux, touristiques et culturels entre les deux pays. Il a également exprimé sa conviction que cette initiative renforcera davantage les relations bilatérales et ouvrira de nouvelles opportunités de collaboration.

La réactivation de la ligne maritime Dakar-Praia est donc un pas significatif vers une coopération plus étroite et mutuellement bénéfique entre le Sénégal et le Cap-Vert. Elle témoigne de l’engagement des deux gouvernements à explorer de nouvelles avenues pour renforcer leur partenariat et favoriser le développement régional.

Barthélémy Dias élu Vice-Président Secrétaire Général de l’AIMF : un sommet en diplomatie urbaine

Barthélémy Dias, le Maire de Dakar, a récemment atteint de nouveaux sommets dans le domaine de la diplomatie urbaine en étant élu Vice-Président Secrétaire Général de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) lors du 44ème congrès tenu du 22 au 24 mai 2024. Cette élection témoigne de la reconnaissance de ses pairs pour son engagement et sa vision pour les villes francophones.

Dans son discours après l’élection, Barthélémy Dias a exprimé son honneur et sa gratitude envers ses collègues maires pour cette marque de confiance. Il s’est engagé à perpétuer le rayonnement de l’AIMF en Afrique et dans le monde, consolidant ainsi la position de Dakar sur la scène internationale.

Cette nomination prestigieuse vient s’ajouter aux responsabilités déjà assumées par Barthélémy Dias en tant que Vice-Président du Fonds Mondial pour le Développement des Villes (FMDV) et Président de Métropolis. Son rôle crucial dans la promotion de la coopération internationale entre les grandes villes est ainsi renforcé.

Sous la présidence d’Anne Hidalgo, l’AIMF poursuit son engagement à défendre les intérêts des villes francophones à travers des initiatives pour promouvoir le développement urbain durable et l’échange de bonnes pratiques. L’élection de Barthélémy Dias au poste de Vice-Président Secrétaire Général témoigne de l’engagement continu de l’AIMF dans cette voie.

Cette nouvelle nomination illustre la reconnaissance internationale croissante de la ville de Dakar et de son maire, démontrant leur capacité à influencer les politiques urbaines mondiales. Barthélémy Dias est résolu à utiliser cette plateforme pour promouvoir des initiatives bénéfiques pour les villes africaines et au-delà, soutenant ainsi le développement urbain durable et inclusif.

Affaire de chantage au Palais de justice de Dakar : Aisha Fatty accusée de collecte illicite de données personnelles et distribution d’images intimes

Au cœur du Palais de justice de Dakar, l’affaire opposant Aisha Fatty à son ex-petit ami Abdoulaye Thiam, patron de Computer Land, a captivé l’attention des juges et des observateurs. Accusée de collecte illicite de données personnelles et de distribution d’images contraires aux bonnes mœurs, Aisha Fatty a comparu devant le tribunal des flagrants délits.

Selon les faits rapportés, Abdoulaye Thiam aurait reçu des images compromettantes de lui-même le 13 juin 2023, suscitant l’enquête de son ami Samaké. Celui-ci aurait identifié Aisha Fatty comme la responsable de ces envois, menant ainsi à son arrestation par les autorités sénégalaises.

Au tribunal, Aisha Fatty a nié les accusations portées contre elle, affirmant que les échanges d’images intimes faisaient partie de leur relation il y a deux ans. Cependant, la présidente de la séance a rappelé des déclarations antérieures où il était question de chantage potentiel à l’encontre d’Abdoulaye Thiam.

Le représentant du ministère public a interrogé Aisha Fatty sur son refus de coopérer lors de l’exploitation de son téléphone portable. Bien qu’elle ait déclaré ne pas s’y être opposée, elle aurait refusé de fournir son mot de passe, suscitant ainsi des interrogations supplémentaires sur son implication dans l’affaire.

Face à ces éléments, le parquet a demandé le renvoi de l’affaire afin d’obtenir et d’exploiter le téléphone portable d’Aisha Fatty. Malgré l’opposition des avocats de la défense, la présidente de la séance a accordé cette demande, fixant la prochaine audience au vendredi 31 mai.

Cette affaire met en lumière les enjeux croissants liés à la protection des données personnelles et à l’utilisation abusive des nouvelles technologies dans le domaine des relations personnelles. Le verdict final restera en suspens jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire complexe et troublante.

Le Président sénégalais entame une mission diplomatique au Cabo Verde et en Guinée

Ce matin, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, a pris son envol depuis Dakar pour une série de visites diplomatiques cruciales au Cabo Verde et en Guinée. Ces voyages, prévus les 24 et 25 mai 2024, sont destinés à renforcer les liens d’amitié et à promouvoir la coopération bilatérale entre le Sénégal et ses partenaires africains.

Le Cabo Verde et la Guinée, deux nations africaines dynamiques et influentes, jouent un rôle vital dans la région ouest-africaine et sur le continent dans son ensemble. La visite du Président Faye revêt donc une importance stratégique, tant sur le plan politique que sur le plan économique.

Au cours de ces rencontres, le Président Faye s’entretiendra avec ses homologues sur une série de questions d’intérêt mutuel, allant de la coopération économique à la sécurité régionale. Ces discussions visent à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que le commerce, l’investissement et la lutte contre les défis communs tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire.

La présence du Président Faye témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et constructive, visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement sur le continent africain. En renforçant les liens avec le Cabo Verde et la Guinée, le Sénégal consolide sa position en tant qu’acteur clé dans la région ouest-africaine et contribue à façonner un avenir prospère pour l’Afrique dans son ensemble.

Nikki Haley annonce son soutien à Donald Trump pour la présidentielle de novembre

Dans une déclaration inattendue, l’ancienne candidate républicaine à la Maison Blanche, Nikki Haley, a annoncé qu’elle voterait pour Donald Trump lors de l’élection présidentielle de novembre. Cette annonce marque un revirement notable pour Haley, qui avait précédemment critiqué ouvertement Trump.

Lors d’une intervention dans un centre de recherche conservateur, Haley a qualifié le président Joe Biden de « catastrophe », exprimant ainsi son soutien à Trump. Cependant, elle a également souligné que Trump devrait reconnaître l’importance de rallier les millions de personnes qui ont voté pour lui et continuent de le soutenir.

Cette décision de Nikki Haley soulève des questions sur l’unité au sein du parti républicain et sur le soutien à Trump au sein de ses anciens opposants. Son annonce illustre également les enjeux majeurs de l’élection présidentielle à venir et l’importance de rassembler une base politique diversifiée pour remporter la victoire.

Le président Bassirou Diomaye Faye en visite en Guinée du 24 au 25 mai

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, poursuit sa série de voyages diplomatiques en Afrique de l’Ouest. Après des visites fructueuses en Mauritanie, en Côte d’Ivoire et en Gambie, le président Faye se rendra en Guinée pour une visite officielle de deux jours.

Selon les informations fournies par la présidence guinéenne, cette visite revêt un caractère officiel axé sur le travail et l’amitié entre les deux nations. Le président Faye séjournera à Conakry du 24 au 25 mai 2024, où il rencontrera son homologue guinéen, le colonel Mamady Doumbouya.

Cette rencontre entre les deux chefs d’État offre une opportunité précieuse de renforcer les liens bilatéraux et de discuter des questions régionales et internationales d’intérêt commun. Les domaines de coopération potentiels pourraient inclure le commerce, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la promotion de la stabilité régionale.

La visite du président Faye en Guinée témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la consolidation des relations fraternelles avec ses voisins et sa volonté de contribuer à la paix et au développement dans la sous-région ouest-africaine.

Une coalition d’opposants au Mali appelle à manifester contre les coupures d’électricité

Mercredi, une coalition d’opposants au Mali a lancé un appel à manifester contre les coupures d’électricité persistantes qui pèsent sur l’économie du pays. Cette coalition, nommée Synergie d’action pour le Mali, regroupe 30 partis et mouvements d’opposition, y compris des partisans de l’influent imam Mahmoud Dicko.

Depuis sa formation en février, la Synergie d’action pour le Mali est devenue l’une des rares voix de la contestation contre la junte au pouvoir, qui a pris le contrôle par un coup d’État en 2020 et a suspendu les activités des partis politiques en avril dernier.

Les Maliens sont appelés à manifester le 7 juin pour protester contre les coupures d’électricité et les coûts de la vie en hausse, ainsi que pour réclamer leurs droits après des mois de résilience. Les représentants de la coalition ont souligné l’impact grave de la crise énergétique sur les hôpitaux, les commerces, les ateliers de métier et les ménages, entraînant des pertes considérables pour l’économie nationale et la vie quotidienne des citoyens.

La junte a réagi en interdisant les activités de la Synergie d’action pour le Mali à Bamako en mars, citant des menaces de troubles à l’ordre public. Les expressions d’opposition sont devenues rares sous le régime de la junte, étouffées par les appels à l’unité nationale et les mesures répressives.

La semaine dernière, un collectif d’opposants en exil a appelé les Maliens à « se soulever contre la dictature » et à soutenir un projet visant à créer un parlement et un gouvernement parallèles. Ce collectif a annoncé la création d’une « assemblée citoyenne du Mali en exil » qui élira un gouvernement de « transition civile » le 25 mai.

En réponse, le procureur de la cour d’appel de Bamako a ouvert une enquête pour « atteinte au crédit et à la sûreté de l’État » contre les auteurs de publications en ligne qui ont relayé les communiqués de ces opposants en exil.

La situation politique au Mali reste tendue, avec des tensions croissantes entre la junte au pouvoir et les voix de l’opposition qui continuent de se faire entendre malgré les restrictions.

Guinée : Le régime de Doumbouya interdit plusieurs radios et une TV privées

Le gouvernement guinéen, dominé par les militaires, a récemment pris la décision d’interdire quatre radios et une télévision privées, toutes très suivies dans le pays. Cette information a été communiquée par le ministère de l’Information mercredi dernier.

Les médias touchés par cette interdiction sont les radios FIM FM, Radio Espace FM, Sweet FM, Djoma FM, ainsi que la télévision Djoma TV. Selon l’arrêté ministériel, ces médias ont vu leurs agréments d’exploitation retirés en raison d’un « non-respect du contenu des cahiers des charges ». Cependant, le communiqué n’a pas fourni de précisions supplémentaires sur les manquements exacts reprochés.

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte de sévères restrictions imposées aux médias depuis la prise de pouvoir par la junte militaire en 2021. L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a vivement réagi sur X (anciennement Twitter), appelant à la fin de la répression des médias et rappelant que les autorités s’étaient engagées à améliorer une situation déjà difficile pour la presse.

RSF souligne que depuis novembre 2023, quatre stations de radio privées subissent un brouillage constant, rendant leur diffusion quasi impossible. De plus, trois chaînes de télévision privées sont pratiquement inaccessibles, et plusieurs sites d’information ont été bloqués sans explication pendant des semaines en 2023. Les restrictions ne s’arrêtent pas là : fin 2023 et début 2024, les autorités ont également imposé des limitations d’accès à Internet et ont détenu un responsable syndical de la presse pendant plus d’un mois, ce qui a déclenché une grève générale.

La situation de la liberté de la presse en Guinée est préoccupante. Le pays est classé 78e sur 180 dans le classement 2024 de RSF pour la liberté de la presse. Ce classement reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les médias guinéens dans un climat de répression et de censure imposé par le régime en place.

BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER

Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, a lancé un cri d’alarme mardi dernier, révélant une situation tragique impliquant plus de 150 Sénégalais pris au piège dans le désert du Niger. Les rapports font état de décès parmi ces migrants en détresse. À la tête de l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF), Seye a exhorté les autorités sénégalaises à intervenir de toute urgence pour secourir ces personnes en danger.

Selon les informations recueillies, ces migrants, tous candidats à l’émigration clandestine, se retrouvent dans une situation critique depuis près de trois mois, éparpillés dans des zones telles qu’Assamaka, Arlide, Agadez et le Niger. Le porte-parole du groupe, M. M. Thiam, un étudiant en licence 3 à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, a témoigné des conditions terribles auxquelles ils sont confrontés.


« Ils ont été soumis à la torture, maltraités avant d’être abandonnés en plein désert », a déclaré M. Thiam. « Nous sommes sans eau, sans nourriture, exposés à une chaleur extrême, et certains parmi nous ont perdu la vie entre la frontière algérienne et nigérienne. »


L’appel pressant de l’HSF soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être de ces migrants pris au piège dans des conditions inhumaines. Alors que la communauté internationale se mobilise pour atténuer les souffrances des migrants et trouver des solutions durables à la crise migratoire, cette situation met en lumière l’urgence d’une action concertée pour sauver des vies humaines et prévenir de nouvelles tragédies dans le désert.


Les autorités sénégalaises sont appelées à agir rapidement en collaboration avec d’autres organisations internationales pour organiser des opérations de sauvetage et fournir une assistance humanitaire indispensable à ces personnes en détresse. La mobilisation collective est essentielle pour répondre à cette crise humanitaire et garantir la protection des droits fondamentaux de tous, indépendamment de leur statut migratoire.


LEDAKAROIS

Exportation du pétrole nigérien : Un premier navire quitte les côtes béninoises avec 1.000 000 de barils

Les premiers barils de pétrole nigérien ont quitté les côtes béninoises hier dimanche 19 mai. C’est une conséquence de la levée provisoire de l’interdiction d’embarquement de l’or noir nigérien via le pipeline de Sèmè. 
Selon le site béninois Le Matinal qui rapporte l’information, le navire a chargé 1.000 000 de barils de pétrole nigérien. L’opération s’est déroulée pendant 72 heures. C’est-à-dire, du vendredi à 18 heures au dimanche à 1h du matin.


Le Bénin devient de facto, pays exportateur de pétrole

Elle a été assurée par l’équipe maritime de la West African Oil Pipeline Company (Wapco). Par ce premier chargement de pétrole brut, le Bénin devient de facto, un pays exportateur d’or noir. 
On espère que le Niger et son voisin trouveront un modus vivendi pour que les opérations se poursuivent sur la plateforme de Sèmè. Inutile de rappeler que des tensions sont nées entre Cotonou et Niamey autour de l’exportation du pétrole nigérien via le Bénin.


La logique de Patrice Talon


 Le président béninois Patrice Talon avait dans un premier temps, interdit l’accès des bateaux aux eaux territoriales béninoises pour charger l’or noir nigérien.  Il estimait que le Niger ne pouvait pas interdire les échanges avec le Bénin en fermant ses frontières et espérer que des bateaux viennent accoster dans les eaux béninoises.


Tout doit être fait de manière formelle, expliquait le locataire du Palais de la Marina.
De son côté, Niamey a accusé Cotonou de violer les accords signés dans le cadre du projet pipeline. La douane nigérienne a tout de même « adressé une lettre à la douane béninoise pour la participation d’une délégation de cadres nigériens, ensemble avec les cadres béninois », pour les « opérations de chargement (du brut nigérien) tel que prévu par les accords ». 


Le Bénin ayant reçu cette lettre formelle a donc décidé d’autoriser provisoirement le chargement du premier navire.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye exprime ses condoléances à l’Iran suite au décès tragique du président Raisi

Dans son tweet, il a écrit : « J’ai appris, avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du président Seyyed Ebrahim Raisi de la République Islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie Allah SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen. »

Cette déclaration illustre les liens de compassion et de soutien entre le Sénégal et l’Iran en ces moments difficiles. Les mots du chef de l’État sénégalais reflètent également une volonté de renforcer les relations entre les deux pays dans un esprit de solidarité et de fraternité.

Mohammad Mokhber désigné président par intérim suite au tragique accident d’hélicoptère en Iran

Dans un événement tragique ayant bouleversé le pays, le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a nommé Mohammad Mokhber en tant que président par intérim. Cette nomination survient au lendemain de l’accident fatal d’un hélicoptère dans la province nord-ouest de l’Azerbaïdjan oriental, qui a coûté la vie au président Ebrahim Raisi et à son équipe.

Conformément à l’article 131 de la Constitution iranienne, l’ayatollah Khamenei a annoncé que Mokhber assumerait la responsabilité de l’exécutif et superviserait l’organisation des élections présidentielles dans un délai de 50 jours. Lors d’une réunion d’urgence du cabinet, Mokhber a appelé à maintenir la stabilité et la confiance dans l’administration du pays, assurant que le système était solide et qu’aucune perturbation ne serait tolérée.

Le cabinet a également pris des mesures immédiates, notamment la mise en place d’un comité pour organiser les funérailles du président défunt et de son équipe. De plus, des décisions ont été prises pour pourvoir les postes vacants de ministre des Affaires étrangères et de gouverneur de la province de l’Azerbaïdjan oriental.

L’accident tragique s’est produit alors que le président Raisi se rendait à Tabriz après avoir assisté à l’inauguration conjointe du barrage de Qiz Qalasi avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Élu en 2021, Ebrahim Raisi était le huitième président de la République islamique d’Iran. Son décès a plongé le pays dans le deuil et a suscité une réorganisation rapide de ses institutions gouvernementales.

L’Iran en Deuil : Le Guide Suprême annonce 5 jours de Deuil National suite à la Mort du Président Raïssi

Le chef de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a décrété cinq jours de deuil national à la suite du décès tragique du président Ebrahim Raïssi, survenu dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran. L’annonce a été faite ce lundi matin, plongeant le pays dans une profonde tristesse.

Dans un message poignant, l’Ayatollah Khamenei a exprimé sa grande peine face à la perte du président Raïssi, le décrivant comme un religieux dévoué et un leader populaire qui a consacré sa vie au service du peuple iranien, de la nation et de l’islam. « Dans cette amère tragédie, la nation iranienne a perdu un serviteur chaleureux, humble et précieux », a déclaré le guide suprême.

Malgré les critiques, le président Raïssi a été loué pour son dévouement inlassable, travaillant sans relâche jour et nuit pour le bien-être du peuple iranien. L’Ayatollah Khamenei a présenté ses condoléances à la nation iranienne et a approuvé le vice-président Mohammad Mokhber pour assumer la présidence par intérim.

En plus du président Raïssi, d’autres hauts responsables ont perdu la vie dans l’accident, notamment le ministre des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian, ainsi que le chef de la prière du vendredi de Tabriz et le gouverneur de la province. Leur décès laisse un vide immense dans le paysage politique et social de l’Iran.

Dans les prochains jours, le pays se rassemblera pour rendre hommage à ces figures éminentes et pour se préparer à une période de transition politique. Le peuple iranien pleure la perte de ses leaders, mais reste résolu à continuer son chemin vers un avenir meilleur, guidé par les valeurs et les enseignements de ceux qui les ont servis avec dévouement et honneur.

Tragédie en Iran : Mort du Président Ebrahim Raïssi et de son Ministre des Affaires étrangères dans un accident d’hélicoptère

Dimanche dernier, une tragédie a frappé l’Iran avec la mort du 8e président, Ebrahim Raïssi, et de son Ministre des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, dans un accident d’hélicoptère survenu dans la région de Varzaqan, province de l’Azerbaïdjan oriental.

L’hélicoptère transportant Raïssi et plusieurs membres de son équipe, dont le gouverneur de la province et le chef de ses gardes du corps, s’est écrasé alors qu’il se rendait à Tabriz après avoir inauguré le barrage de Qiz Qalasi, à la frontière avec la République d’Azerbaïdjan.

Ebrahim Raïssi, âgé de 63 ans et originaire de la ville sainte de Mashhad, avait été élu président en 2021 après avoir occupé divers postes de haut rang, y compris celui de chef du pouvoir judiciaire et de procureur général. Son décès laisse un vide immense dans le paysage politique iranien.

Le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, avait salué les performances de l’administration Raïssi lors de la Semaine du gouvernement en Iran en septembre 2023, reconnaissant ses contributions dans divers domaines, notamment l’économie et la politique étrangère.

L’accident a été confirmé par les autorités locales sur le lieu de l’accident, marquant ainsi la fin prématurée d’une figure politique majeure de l’Iran moderne. L’enquête sur les circonstances exactes de l’accident est en cours, mais pour le moment, le pays est plongé dans le deuil suite à cette perte tragique.

Le Maire de Thiès, Dr Babacar Diop, appelle à une action urgente pour les Sénégalais d’Istanbul

Lors de sa récente visite en Turquie, Dr Babacar Diop, Maire de la Ville de Thiès, a été informé que de nombreux Sénégalais résidant à Istanbul sont actuellement incarcérés en raison des difficultés liées au renouvellement de leur titre de séjour. La validité de ces titres de séjour est passée de deux ans à six mois, compliquant ainsi la situation administrative de nombreux ressortissants sénégalais.

Au cours de discussions fructueuses avec les Sénégalais d’Istanbul, Dr Diop a appris que les principaux problèmes rencontrés par ses compatriotes concernent les permis de séjour et le renouvellement des passeports. Ces questions administratives ont des répercussions graves, entrainant des détentions et une précarité accrue pour les Sénégalais en Turquie.

Accueilli chaleureusement par l’Association des Thièssois et la Communauté sénégalaise d’Istanbul, le Maire de Thiès a échangé avec eux sur ces problèmes. Il a exprimé son opinion selon laquelle le gouvernement sénégalais doit résoudre ces difficultés dans le cadre des relations diplomatiques avec la Turquie. Dr Diop a spécifiquement souligné l’importance d’une intervention du Ministère des Affaires Étrangères et du Secrétariat d’État des Sénégalais de l’Extérieur pour faciliter le renouvellement des passeports et des titres de séjour.

Dr Babacar Diop s’est engagé à être le porte-parole des Sénégalais d’Istanbul auprès du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour sensibiliser sur ces problèmes et chercher des solutions concrètes. Il a remercié tous les membres de l’Association des Thièssois d’Istanbul pour leur engagement et leur soutien dans le développement de la ville de Thiès.

Le Maire de Thiès espère que son intervention permettra de débloquer la situation et d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais en Turquie. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large de soutien et de protection des Sénégalais de la diaspora, en promouvant une meilleure coopération diplomatique et administrative entre le Sénégal et les pays d’accueil.

23 disparus après une tentative de traversée maritime depuis la Tunisie vers l’Europe

La Garde nationale tunisienne a annoncé samedi que vingt-trois personnes sont portées disparues après avoir tenté de traverser la mer en direction de l’Europe depuis la ville de Nabeul, en Tunisie. Selon le communiqué de la Garde nationale, le groupe a pris la mer au début du mois de mai, embarquant sur un bateau dans la nuit du 3 au 4 mai. Les recherches sont toujours en cours, et les familles des disparus n’ont informé les autorités que dix jours après leur départ.

À la suite de cet événement, cinq personnes impliquées dans l’organisation de la traversée ont été arrêtées sur ordre du procureur de la ville. Deux des personnes portées disparues étaient des proches de certains des organisateurs, selon le communiqué officiel.

La Tunisie, aux côtés de la Libye, est l’un des principaux points de départ des migrants cherchant à rejoindre l’Europe à travers des traversées périlleuses en mer Méditerranée. L’année dernière, plus de 1 300 migrants ont perdu la vie ou ont été portés disparus dans des naufrages près des côtes tunisiennes, selon l’ONG Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).

Les autorités tunisiennes ont signalé une augmentation de 22,5% du nombre d’interceptions de migrants entre janvier et avril par rapport à la même période l’année précédente. La Garde nationale a indiqué avoir « intercepté ou secouru » 21 545 personnes au cours des quatre premiers mois de cette année.

L’an passé, des dizaines de milliers de ressortissants originaires d’Afrique subsaharienne, ainsi que des milliers de Tunisiens fuyant la pauvreté et des tensions politiques, ont tenté la dangereuse traversée de la Méditerranée. En réponse à cette crise, l’Union européenne, sous l’impulsion de l’Italie, a conclu un accord controversé avec la Tunisie, prévoyant une aide financière de 255 millions d’euros en échange d’efforts accrus pour réduire les départs.

Selon un rapport récent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au cours de la dernière décennie, plus de 27 000 migrants ont péri en Méditerranée, dont plus de 3 000 rien que l’an dernier. La tragédie en mer Méditerranée continue de hanter les politiques migratoires de l’Europe et des pays du pourtour méditerranéen.

Tentative de coup d’État en RDC : État des lieux et implications

Dimanche dernier, l’armée de la République démocratique du Congo a fait une annonce alarmante : une tentative de coup d’État a été déjouée à Kinshasa. Selon les Forces armées de la RDC (FARDC), cette tentative aurait impliqué à la fois des étrangers et des Congolais. Les événements se sont déroulés aux abords du « palais de la Nation », où des tirs d’armes automatiques ont été entendus. Le domicile du ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, a également été attaqué.

Le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée, a assuré que la situation était sous contrôle et a appelé la population à vaquer librement à ses occupations. Cependant, l’ambassadrice américaine en RDC, Lucy Tamlyn, a exprimé sa préoccupation concernant l’implication présumée de citoyens américains dans ces événements.

Les rues proches du palais de la Nation ont été temporairement fermées à la circulation, mais la situation semble s’être calmée. Néanmoins, la tension reste palpable parmi les habitants, certains exprimant leur peur tandis que d’autres déplorent le recours à la violence pour résoudre les conflits.

Les détails sur les assaillants et leurs motivations sont encore flous, mais des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des hommes en treillis brandissant le drapeau du Zaïre, ancien nom de la RDC sous le régime de Mobutu Sese Seko. Le président Félix Tshisekedi, en place depuis janvier 2019, a été réélu avec une large majorité aux élections de décembre 2023, mais la mise en place du nouveau gouvernement et de l’Assemblée nationale reste en suspens.

La situation sécuritaire dans l’est du pays, avec la présence du M23 soutenu par le Rwanda, ajoute une dimension supplémentaire à cette crise politique. Il est crucial de surveiller de près l’évolution de la situation en RDC et de s’assurer que la stabilité et la démocratie sont préservées dans le pays.

« Moment historique »: premier défilé de maillots de bain en Arabie saoudite

Vendredi dernier, des mannequins ont défilé en maillot de bain pour la première fois en Arabie saoudite, marquant un événement sans précédent dans ce pays musulman ultraconservateur. Traditionnellement, les femmes en Arabie saoudite ne pouvaient pas sortir sans porter la longue abaya noire qui couvre tout le corps.

Les mannequins, dénudant bras et jambes, ont présenté des créations de la styliste marocaine Yasmina Qanzal au bord d’une piscine. « Lorsque nous sommes venus ici, nous avons compris qu’un défilé de maillots de bain en Arabie saoudite était un moment historique, car c’est la première fois », a déclaré Mme Qanzal à l’AFP.

Le défilé s’est déroulé lors du deuxième jour de la première édition de la Semaine de la mode en mer Rouge. L’événement a eu lieu dans un grand hôtel de luxe sur l’île d’Ummahat Alshaikh, située au large de la côte ouest de l’Arabie saoudite, accessible uniquement par bateau ou par hydravion.

Sous la direction du prince héritier Mohammed ben Salmane, l’Arabie saoudite a initié plusieurs réformes sociétales visant à assouplir les restrictions imposées aux femmes et à ouvrir l’économie aux divertissements. Berceau du wahhabisme, une interprétation puritaine de l’islam, le pays a longtemps été associé à une répression sévère des femmes, incluant l’interdiction de conduire et l’obligation de porter l’abaya et le voile.

Bien que ces restrictions aient été levées il y a quelques années, la loi sur le statut personnel, entrée en vigueur en 2022, comporte encore des dispositions discriminatoires à l’égard des femmes.

« Il est vrai que ce pays est très conservateur, mais nous avons essayé de montrer des maillots de bain élégants qui représentent le monde arabe », a indiqué Mme Qanzal. La styliste a cherché à concilier la mode balnéaire avec les sensibilités culturelles locales, une démarche saluée par les participants.

Shouq Mohammed, une influenceuse de mode syrienne présente au défilé, s’est réjouie de cette première. « C’est la première fois qu’un défilé de maillots de bain a lieu en Arabie saoudite, mais pourquoi pas? C’est possible et nous l’avons ici », a-t-elle déclaré.

Raphael Simacourbe, un influenceur français également présent, a estimé que le défilé était « une réussite majeure » dans le contexte saoudien. « C’est très courageux de leur part de faire cela aujourd’hui, alors je suis très heureux d’y assister », a-t-il dit, soulignant le courage et la détermination des organisateurs.

Le premier défilé de maillots de bain en Arabie saoudite marque un tournant symbolique dans le processus de réforme sociétale du pays. Tout en respectant les sensibilités culturelles locales, cet événement pionnier ouvre la voie à une plus grande ouverture et à la reconnaissance des femmes dans des domaines auparavant inaccessibles.

Sergueï Choïgou écarté du ministère de la Défense russe suite à l’échec du Corps africain

Le Corps africain de la Russie, censé être une alternative efficace à la société militaire privée (SMP) Wagner, s’est avéré être un projet infructueux. Conçu pour remplacer les structures de la SMP Wagner opérant en Afrique après le décès du fondateur de la SMP, Evgueni Prigojine, en août 2023, le Corps africain n’a pas réussi à atteindre ses objectifs.

Les premiers rapports sur sa création ont émergé en novembre 2023, mais jusqu’à présent, la seule activité concrète a été le déploiement d’un contingent militaire russe de 100 soldats à Ouagadougou, au Burkina Faso, en janvier dernier. Les pays alliés comme le Burkina Faso, la Libye, le Mali et le Niger ont été déçus par le manque de progrès réels, ce qui a entraîné une baisse de la médiatisation et même des critiques négatives envers le Corps.

Le limogeage de Timur Ivanov, vice-ministre russe de la Défense chargé des questions de soutien financier du Corps africain, fin avril, est attribué à l’inefficacité et à la négligence dans sa gestion du projet. Il aurait été plus intéressé par les questions liées à la SMP Wagner que par le développement des relations internationales avec l’Afrique.

Le départ de Sergueï Choïgou, ministre de la Défense russe, le 12 avril, par Vladimir Poutine semble également lié à l’échec du Corps africain. Le projet n’a pas progressé depuis son lancement l’année dernière, ce qui a conduit les dirigeants russes à remettre en question sa gestion.

En outre, Choïgou aurait régulièrement affirmé que les activités africaines de la SMP Wagner étaient sous contrôle, ce qui ne correspondait pas à la réalité. Le groupe Wagner continue de travailler avec succès en Afrique, recrutant même de nouveaux combattants récemment.

Le succès de la SMP Wagner, comparé à l’échec du Corps africain, souligne les lacunes des efforts de Choïgou et de son équipe. Cet échec a finalement conduit à sa destitution de ses fonctions de ministre de la Défense de la Fédération de Russie.

Procès de Donald Trump à New York : l’ex-président confronté à des accusations de paiements secrets à Stormy Daniels

Le procès de l’ancien président américain Donald Trump continue de captiver l’attention à New York, alors qu’il est confronté à des accusations de paiements secrets à l’ancienne actrice pornographique Stormy Daniels pour acheter son silence. Les récents développements mettent en lumière le climat tendu de l’audience, avec le soutien affiché de Trump par des figures politiques notables, soulignant la politisation du procès.

Mike Johnson, le président de la Chambre des représentants, s’est rendu à l’audience pour exprimer son soutien à Trump, qualifiant les procédures de « chasse aux sorcières ». Cette présence de personnalités politiques éminentes renforce l’aspect hautement médiatisé et politisé du procès. Pendant ce temps, à l’extérieur de la salle d’audience, Trump et sa famille mobilisent leurs partisans, appelant à des contributions financières pour « vaincre les démocrates fous », selon leurs termes.

Dans une tournure critique du procès, la procureure a présenté des preuves de paiements effectués par Trump à Daniels, intensifiant les enjeux. Michael Cohen, l’ex-avocat de Trump devenu témoin à charge, a joué un rôle central en révélant des chèques signés par Trump, supposément pour rembourser des paiements à Daniels. Ces révélations pourraient potentiellement influencer l’opinion publique, en particulier l’électorat féminin, avec lequel Trump avait déjà du mal lors de sa campagne de 2016.

L’issue de ce procès est attendue avec impatience, car elle pourrait avoir des répercussions importantes sur la réputation et l’avenir politique de Donald Trump, ainsi que sur le paysage politique américain dans son ensemble.

Le Premier ministre du Niger critique l’attitude des États-Unis et rompt l’accord militaire

Dans une interview accordée au Washington Post, le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine a annoncé la rupture de l’accord de coopération militaire avec les États-Unis, dénonçant des menaces proférées par des fonctionnaires américains lors d’une visite en mars dernier. Cette décision intervient après des tensions lors de rencontres avec des représentants américains, au cours desquelles des ultimatums auraient été formulés par Molly Phee, secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines, concernant les relations commerciales du Niger, notamment la vente d’uranium à l’Iran.

Le Premier ministre Zeine a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une ingérence dans la souveraineté du Niger, soulignant que le pays avait été laissé seul face aux crises sécuritaires malgré la présence américaine. Il a également ouvert la porte à d’autres nations qui ont montré un soutien plus concret au nouveau gouvernement nigérien. Néanmoins, Zeine a réaffirmé son désir de poursuivre les relations économiques avec tous les pays, y compris les États-Unis, en mettant en avant les ressources naturelles disponibles au Niger.

Cette rupture de l’accord militaire avec les États-Unis marque un tournant dans les relations entre les deux pays et souligne les tensions croissantes entre le Niger et certaines puissances étrangères. Elle reflète également la volonté du gouvernement nigérien de défendre sa souveraineté et de rechercher des partenariats plus équilibrés et respectueux. L’avenir des relations entre le Niger et les États-Unis reste incertain, mais cette décision marque un moment important dans la politique étrangère du pays.

Remaniement surprise au Kremlin : Sergueï Choïgou limogé de son poste de ministre de la Défense

Dans un mouvement inattendu, le président russe Vladimir Poutine a procédé à un remaniement majeur au sein du gouvernement, limogeant le ministre de la Défense Sergueï Choïgou dimanche soir. Cette décision intervient quelques jours seulement après l’investiture de Poutine pour un cinquième mandat présidentiel et au milieu de tensions persistantes, notamment avec l’Ukraine.

Sergueï Choïgou, qui occupait le poste de ministre de la Défense depuis 2012, a été remplacé par Andreï Belooussov. Dans le cadre de ce remaniement, Choïgou devient secrétaire du Conseil de Sécurité, prenant ainsi la place de Nikolaï Patrouchev, qui a également été démis de ses fonctions selon un décret publié par le Kremlin.

Cette décision marque un tournant significatif dans la politique russe, notamment en ce qui concerne la gestion des affaires militaires et de sécurité nationale. Elle survient dans un contexte régional et international tendu, marqué par le conflit prolongé en Ukraine et les défis sécuritaires persistants aux frontières de la Russie.

Le choix d’Andreï Belooussov pour occuper le poste de ministre de la Défense souligne probablement une volonté de Poutine de mettre en place une nouvelle direction au sein du ministère, peut-être dans le but d’apporter des changements stratégiques ou tactiques à la politique de défense du pays.

Il reste à voir quelles seront les implications de ce remaniement pour la politique intérieure et extérieure de la Russie, ainsi que pour ses relations avec les autres acteurs internationaux. Les observateurs attentifs surveilleront de près les prochaines étapes de cette transition au sein du gouvernement russe.

Saïfond Baldé : Une Success Story Guinéenne Qui Rayonne à l’International

Saïfond Baldé, de son vrai nom Saifoulaye Baldé, incarne le talent musical guinéen à l’échelle mondiale. Avec un parcours remarquable, il s’est hissé au sommet de l’industrie musicale, devenant l’un des artistes les plus vendus et les plus sollicités sur la scène internationale.

Son dernier exploit ? Le décrochage d’un Disque d’Or en France, une reconnaissance prestigieuse pour son album « Sabou no weli », lancé avec succès le 21 novembre 2022. Cet opus, véritable bijou musical, a su conquérir les cœurs à travers l’Afrique et l’Europe, devenant ainsi la production guinéenne la plus prisée à l’international ces dernières années.

La consécration de Saïfond Baldé ne s’arrête pas là. De vendeur de cassettes à une figure emblématique de la musique, il a su tracer son chemin avec brio, notamment en développant l’afro-pastorale, un genre musical novateur mêlant l’afrobeat à la musique traditionnelle guinéenne. Ses chansons, portées par une voix unique et des textes émouvants, ont séduit un public varié et lui ont valu une place de choix parmi les grandes stars de la musique africaine.

Ce succès retentissant n’est pas passé inaperçu au Sénégal, où Saïfond Baldé est très attendu pour un concert exceptionnel au stade municipal de Tambacounda, prévu pour le 18 mai. Ce rendez-vous promet d’être un moment inoubliable, marqué par la magie de la musique et le talent incontestable de cet artiste hors pair.

À travers son parcours inspirant et ses réalisations remarquables, Saïfond Baldé incarne parfaitement le potentiel illimité de la musique africaine et continue de rayonner sur la scène internationale, portant haut les couleurs de la Guinée et de tout un continent.

Deux chroniqueurs tunisiens placés en détention pour des critiques sur la situation du pays

La justice tunisienne a pris une décision controversée en plaçant en détention deux chroniqueurs pour avoir exprimé des critiques sur la situation du pays. Borhen Bssais, présentateur à la télévision et à la radio, ainsi que Mourad Zeghidi, chroniqueur, ont été interpellés samedi soir et sont désormais soumis à un mandat de dépôt de 48 heures, selon les informations fournies par l’avocat Ghazi Mrabet.

Les charges retenues contre eux restent floues, mais Mourad Zeghidi est poursuivi pour une publication sur les réseaux sociaux soutenant un journaliste arrêté, ainsi que pour des déclarations faites lors d’émissions télévisées depuis février. Il est commentateur politique à la télévision et collabore avec Borhen Bssais, qui anime des programmes sur des chaînes de radio et de télévision privées.

L’arrestation de Borhen Bssais, quant à elle, serait liée à l’article 54, promulgué en septembre 2022 par le président tunisien Kais Saied pour réprimer la production et la diffusion de « fausses nouvelles ». Cet article a été critiqué par les défenseurs des droits humains pour son interprétation extensive. Plus de 60 personnes, dont des journalistes, des avocats et des opposants au président Saied, ont été poursuivies en vertu de ce texte depuis un an et demi.

Samedi soir, l’avocate Sonia Dahmani a également été arrêtée en vertu du même article, après s’être réfugiée à la Maison des avocats. Son arrestation a été filmée en direct par une équipe de la télévision publique française France 24, mais l’intervention a été interrompue par des policiers encagoulés. L’Ordre national des avocats a vivement condamné cette intrusion et a demandé la libération immédiate de Mme Dahmani, annonçant une grève régionale à partir de lundi en signe de protestation.

Mogadiscio demande à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie

Les autorités de Mogadiscio ont officiellement demandé à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie, connue sous le nom de Manusom (Mission d’assistance des Nations unies en Somalie), avant l’expiration de son mandat en octobre prochain. Cette demande a été formulée dans une correspondance adressée au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, selon le site ‘africanews’.

Dans cette lettre, le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Moallim Fiqi, a indiqué que cette décision faisait suite à un examen approfondi des priorités stratégiques du pays. Il a appelé à une conclusion rapide des procédures nécessaires pour mettre fin à la mission avant la fin du mandat actuel de la Manusom, prévue pour le 31 octobre.

La mission politique de l’ONU en Somalie a été établie en juin 2013 par le Conseil de sécurité pour soutenir les autorités somaliennes dans la transition vers la démocratie, après plus de 20 ans de guerre civile. Elle a travaillé en collaboration avec les soldats de maintien de la paix de l’Union africaine, dont la mission de transition ATMIS, et a progressivement réduit sa présence en vue de déléguer les responsabilités en matière de sécurité aux forces somaliennes.

En novembre dernier, le Conseil de sécurité avait suspendu le retrait des troupes de l’Union africaine pendant trois mois à la demande de Mogadiscio, en raison des combats persistants avec le groupe rebelle al-Shabab. Cette nouvelle demande de retrait de la mission politique de l’ONU soulève des questions sur l’avenir de la stabilisation et de la transition politique en Somalie, ainsi que sur le rôle de la communauté internationale dans ce processus.

Les tirs de joie au Tchad : entre liesse et tragédie, la liberté de la presse en question

Les réjouissances qui ont suivi l’élection de Mahamat Idriss Déby au Tchad ont été entachées par une série de tirs d’armes automatiques, provoquant la mort d’au moins une dizaine de personnes et de nombreux blessés. Dans un climat d’effervescence et de tension, ces événements ont mis en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de la presse dans le pays.

Malgré l’ampleur de la tragédie, le ministère de la Santé a émis une circulaire interdisant aux hôpitaux de divulguer des informations aux médias concernant les victimes. Cette décision a suscité l’indignation des syndicats de la presse, qui dénoncent une grave menace à la liberté d’expression et au droit du public à l’information.

Le patronat de la presse tchadienne a exprimé sa consternation face à cette mesure, soulignant l’importance cruciale de la transparence et de l’accès à l’information dans un contexte aussi critique. De même, l’Union des journalistes tchadiens a dénoncé cette action comme une entrave flagrante à la liberté de la presse, mettant en garde contre les conséquences d’une telle restriction sur le pluralisme médiatique et la démocratie.

Face à ces critiques, le ministre Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement, a justifié cette décision en invoquant le secret médical et le respect de la dignité humaine. Toutefois, il a reconnu que les « tirs de joie » étaient excessifs et a exprimé des regrets, promettant la publication d’un bilan complet dans les prochaines 24 heures.

Cette réponse du gouvernement n’a cependant pas dissipé les inquiétudes quant à la transparence et à la liberté d’information dans le pays. Alors que la situation reste tendue, il est impératif que les autorités tchadiennes prennent des mesures pour garantir la sécurité des citoyens et la liberté des médias dans cette période critique.

Embuscade meurtrière au Cameroun : six gendarmes tués par des séparatistes dans les régions anglophones

Le 10 mai dernier, la localité d’Eyumodjock, située près de la frontière avec le Nigeria, a été le théâtre d’un drame indicible au Cameroun. Une embuscade tendue par des séparatistes, communément appelés ambazoniens, a coûté la vie à six gendarmes, dont un commandant de brigade. Les assaillants ont non seulement pris des vies, mais ont également incendié leurs victimes, plongeant ainsi la région dans une profonde consternation.

L’incident a débuté lorsque le commandant de brigade, alerté de la présence de groupes armés ambazoniens dans la région, a mobilisé ses hommes pour une opération visant à neutraliser les militants. Malheureusement, leur informateur s’est avéré être un traître infiltré par les séparatistes, mettant ainsi en danger la vie des gendarmes. Sur les sept membres de l’équipe, six ont été abattus sur le coup, tandis que leur véhicule a été réduit en cendres. Seul le chauffeur a réussi à échapper à cette embuscade meurtrière.

Depuis 2017, les régions anglophones du Cameroun sont le théâtre d’affrontements sanglants entre l’armée camerounaise et les groupes séparatistes, les ambazoniens. Ces violences ont causé d’innombrables pertes humaines, aussi bien parmi les militaires que parmi les civils, et ont contraint plus d’un million de personnes à fuir leur foyer, selon les estimations des organisations de défense des droits humains.

Cet épisode tragique souligne l’urgence d’une résolution pacifique et durable du conflit qui déchire les régions anglophones du Cameroun. Il appelle à un dialogue inclusif entre les autorités camerounaises et les groupes séparatistes afin de mettre fin à la violence et de parvenir à une solution politique respectueuse des droits de l’homme et des aspirations légitimes de toutes les parties prenantes.

En ces moments sombres, le Cameroun pleure la perte de ses braves gendarmes et appelle à l’unité nationale pour surmonter cette épreuve et avancer vers un avenir de paix et de prospérité pour tous ses citoyens.

Le Sénat Nigérian Propose la Peine de Mort pour le Trafic de Drogue : Réactions et Débats

Le Sénat nigérian a récemment proposé un amendement visant à rétablir la peine de mort pour les condamnations liées au trafic de drogue, remplaçant ainsi l’emprisonnement à vie. Cette décision intervient dans un contexte où le Nigeria est confronté depuis des années à une recrudescence alarmante du trafic de substances illicites telles que le Tramadol, l’héroïne et la cocaïne.

Les partisans de cette mesure arguent qu’elle servirait de dissuasion contre le trafic de drogue. Cependant, Isa Sanusi, représentant d’Amnesty International au Nigeria, conteste cette approche. Selon lui, le Sénat devrait explorer des solutions alternatives et considérer les facteurs sociaux et économiques qui poussent les individus à devenir des trafiquants de drogue, plutôt que d’opter pour des mesures punitives extrêmes telles que la peine de mort.

Il souligne également que le Nigeria applique déjà la peine de mort dans certains cas, notamment pour des infractions liées au terrorisme ou à l’homosexualité. Cependant, aucun condamné n’a été exécuté depuis 2016. Sanusi estime que même si les exécutions ne sont pas fréquentes, le Nigeria enregistre un nombre élevé de condamnations à mort, ce qui soulève des préoccupations quant au respect des droits humains dans le pays.

Le débat autour de cette proposition législative est vif, avec des opinions divergentes au sein du gouvernement nigérian. Alors que le Sénat a approuvé le texte incluant la peine de mort pour le trafic de drogue, la chambre des représentants l’a voté sans cette disposition. Les deux chambres devront maintenant harmoniser le texte avant de le soumettre au président pour approbation.

Cette controverse met en lumière les questions complexes et éthiques entourant l’utilisation de la peine de mort comme moyen de dissuasion contre le crime, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les législateurs pour trouver un équilibre entre répression et respect des droits fondamentaux.

Condamnation pour Corruption : L’ancienne Directrice de Cabinet du Président Malgache écope de trois ans et demi de prison

Romy Andrianarisoa, ancienne directrice de cabinet du président malgache Andry Rajoelina, a été condamnée à trois ans et demi de prison par la justice britannique pour corruption. Cette condamnation fait suite à son implication dans une affaire de demande de pots-de-vin à une compagnie minière, qui l’a piégée à Londres lors d’une opération menée par l’agence britannique de lutte contre la criminalité.

Andrianarisoa, âgée de 47 ans, a été reconnue coupable en février par un tribunal britannique pour avoir sollicité des pots-de-vin en échange d’attribution de licences d’exploitation au groupe minier britannique Gemfields. Des enregistrements rendus publics par la National Crime Agency (NCA) montrent Andrianarisoa négociant des pots-de-vin et vantant son influence sur le président Rajoelina.

Après son arrestation en août à Londres, Andrianarisoa a été relevée de ses fonctions par la présidence malgache, bien que cette dernière n’ait pas commenté publiquement l’affaire après le jugement.

Cette affaire, qui a éclaté à quelques mois de l’élection présidentielle à Madagascar, a mis en lumière les défis persistants de la corruption dans le pays. Madagascar est classé à la 142e position sur 180 dans le classement de la perception de la corruption de Transparency International.

La justice britannique a également condamné Philippe Tabuteau, associé d’Andrianarisoa, à 27 mois de prison pour son rôle dans l’affaire. Les deux accusés avaient tenté d’obtenir un pot-de-vin du groupe Gemfields, propriétaire de la société Oriental Mining à Madagascar depuis 2008.

Cette condamnation souligne l’engagement des autorités britanniques à lutter contre la corruption transnationale et met en évidence les défis auxquels sont confrontés les pays comme Madagascar dans la lutte contre ce fléau.

Tensions entre le Bénin et le Niger : Patrice Talon Répond aux Accusations

Une nouvelle escalade dans les tensions entre le Bénin et le Niger émerge alors que le président béninois, Patrice Talon, a récemment annoncé l’interdiction pour les bateaux d’accéder aux eaux territoriales béninoises pour charger le pétrole nigérien à la station terminale du pipeline à Sèmè. Cette décision intervient suite à une série de désaccords sur les échanges commerciaux entre les deux pays voisins.

Dans une interview récente, Patrice Talon a expliqué les raisons sous-jacentes de cette mesure controversée. Il a exprimé son désarroi face au fait que le Niger ait fermé ses frontières avec le Bénin, entravant ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays. Le président béninois a souligné que cette action rendait difficile, voire impossible, pour les bateaux d’accoster dans les eaux béninoises pour charger du pétrole nigérien.

Talon a critiqué le manque de communication officielle de la part des autorités nigériennes sur cette question, notant que les informations sur leurs intentions sont parvenues au Bénin par le biais d’entreprises chinoises, une méthode qu’il a qualifiée d’inacceptable dans les relations interétatiques. Il a insisté sur la nécessité de formaliser les échanges commerciaux entre les deux pays pour garantir la transparence et la légalité des transactions.

Le président béninois a souligné que le Bénin était ouvert à la collaboration avec le Niger, mais que cela devait se faire dans le respect des accords officiels et des procédures établies. Il a réaffirmé la volonté du Bénin de faciliter les échanges commerciaux avec le Niger dès lors que ceux-ci sont régis par des accords formels.

Patrice Talon a également tenu à clarifier que le Bénin ne considère pas le Niger comme un ennemi, mais comme un pays ami avec lequel il souhaite maintenir des relations constructives et respectueuses. Il a souligné que toute collaboration future entre les deux pays devrait se faire sur des bases formelles et légales, rejetant fermement tout trafic illicite ou échanges informels.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux nations voisines, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans la gestion des relations économiques et commerciales dans un cadre régional.

Un Député Bissau-Guinéen Interpellé à Lisbonne avec 13 Kilos de Cocaïne

Le scandale secoue la scène politique de la Guinée-Bissau alors qu’un député de haut rang, Manuel Irénio Nascimento Lopes, a été arrêté à l’aéroport de Lisbonne en possession de 13 kilos de cocaïne. Cette arrestation intervient à peine deux semaines après celle du magistrat bissau-guinéen Eduardo Mancanha pour des accusations similaires de trafic de drogue présumé.

Selon les rapports de l’agence de presse portugaise « Lusa », la drogue a été découverte dans les bagages de M. Lopes dès son arrivée à l’aéroport de Lisbonne, en provenance de Bissau. Cette saisie a conduit à son arrestation immédiate et à sa présentation devant le procureur du tribunal pénal de Lisbonne, qui a décidé de le placer en détention préventive.

Manuel Irénio Nascimento Lopes, âgé de 57 ans, est une figure influente dans la politique bissau-guinéenne. En plus de son mandat parlementaire, il est également connu pour ses activités commerciales, notamment dans le secteur des carrières. Il a occupé des postes de responsabilité au sein de la Fédération bissau-guinéenne de football pendant huit ans, ce qui lui a valu une reconnaissance dans le domaine sportif.

Sa connexion au Mouvement pour l’Alternance Démocratique (MADEM-G15), la deuxième force politique du pays, ajoute un élément politique à cette affaire déjà choquante. Cette arrestation soulève des questions sur l’intégrité des institutions politiques de la Guinée-Bissau et met en lumière les défis persistants auxquels le pays est confronté en matière de lutte contre le trafic de drogue et la corruption.

Alors que les autorités portugaises et bissau-guinéennes travaillent sur cette affaire, l’arrestation de M. Lopes met en évidence la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter contre le trafic de drogue transnational et garantir l’application de la loi sans distinction de statut ou de position sociale.

Laurent Gbagbo Investi Candidat à la Présidentielle de 2025 Malgré son Inéligibilité

Dans un geste politique audacieux, l’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a été officiellement investi candidat à l’élection présidentielle de 2025 par son parti, le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), lors d’une cérémonie poignante à Abidjan.

Malgré sa radiation des listes électorales et son inéligibilité actuelle, Gbagbo a accepté l’investiture avec détermination, déclarant devant un millier de partisans rassemblés à l’hôtel Ivoire d’Abidjan qu’il était prêt à se porter candidat pour la présidentielle prévue en octobre 2025. À 78 ans, il s’est engagé à ne faire qu’un seul mandat, mais un mandat qui, selon lui, sera décisif pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo a profité de cette occasion pour esquisser un début de programme politique, promettant des réformes majeures pour lutter contre la corruption, renforcer l’indépendance judiciaire, réduire la dette nationale et améliorer le système de santé. Il a également souligné l’importance de la réconciliation nationale et de la recherche de la vérité sur les conflits passés.

Cependant, malgré son retour sur la scène politique après son acquittement par la justice internationale de crimes contre l’humanité, Gbagbo reste confronté à des obstacles juridiques. Condamné à 20 ans de prison en 2018 pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, il n’a pas été amnistié et reste donc inéligible pour l’instant.

La décision de Gbagbo de se présenter à la présidentielle de 2025 ouvre la voie à une compétition politique féroce en Côte d’Ivoire. Il pourrait être confronté à des adversaires de taille, notamment le banquier international Tidjane Thiam, à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et d’anciens alliés politiques comme Pascal Affi N’Guessan et Charles Blé Goudé, qui pourraient également briguer la présidence.

Alors que la Côte d’Ivoire se prépare pour une élection présidentielle hautement contestée, l’investiture de Laurent Gbagbo marque un tournant significatif dans le paysage politique ivoirien. Son retour sur la scène politique suscite à la fois l’enthousiasme et l’incertitude quant à l’avenir politique du pays, alors que les électeurs se préparent à choisir leur prochain leader.

Les FAMa neutralisent un chef terroriste recherché par les États-Unis

Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont récemment annoncé la neutralisation d’un chef terroriste de renom, Abou Houzeifa, alias Hugo. Cette opération a été menée lors d’une vaste opération dans la région du Liptako, plus précisément dans le secteur d’Indelimane. Abou Houzeifa était un membre éminent de l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et était recherché par les autorités américaines.

Selon les informations fournies par les FAMa, le chef terroriste était responsable de l’attaque ayant entraîné la mort de forces spéciales américaines à Tango Tango, au Niger, en octobre 2017. Les États-Unis avaient mis une prime de 5 millions de dollars, soit environ trois milliards quatre cent millions de francs CFA, sur sa tête.

La neutralisation d’Abou Houzeifa a soulevé des interrogations quant à la possible récompense que pourraient percevoir les FAMa. Cependant, lors d’une conférence de presse, le directeur de l’information et des relations publiques des armées, le Colonel-Major Souleymane Dembélé, a clarifié la situation. Il a souligné que l’objectif des FAMa était de sécuriser le pays et non de bénéficier d’une rémunération quelconque.

Le Colonel-Major Dembélé a affirmé que les FAMa n’avaient jamais envisagé de réclamer la prime promise par les États-Unis. Il a rappelé que leur mission principale était de protéger le peuple malien et de mettre fin à la menace terroriste dans la région. Il a également souligné que le débat sur la prime américaine était susceptible de détourner l’attention de l’objectif principal des FAMa et de l’État malien, à savoir la lutte contre le terrorisme dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Ainsi, la neutralisation d’Abou Houzeifa représente une étape importante dans les efforts continus des FAMa pour assurer la sécurité et la stabilité au Mali et dans la région du Sahel. Cependant, elle met également en lumière les défis et les dilemmes auxquels sont confrontées les forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme international.

Conflit Israël-Hamas : Les tensions s’intensifient à Rafah, Gaza

Dans le cadre du conflit en cours entre Israël et le Hamas, les tensions ont atteint un niveau critique à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Les forces israéliennes ont lancé une opération terrestre et aérienne dans la partie orientale de la ville, provoquant l’évacuation de nombreux Palestiniens.

L’opération militaire israélienne à grande échelle à Rafah suscite de vives inquiétudes parmi les humanitaires et les professionnels de la santé travaillant dans la région. Ils ont averti que cette action pourrait entraîner une catastrophe humanitaire, soulignant que l’évacuation massive et sûre des civils n’était pas réalisable dans ces conditions.

Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza, est une zone densément peuplée où environ 1,3 million de Palestiniens sont hébergés. L’intensification des combats dans cette région soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité et le bien-être des civils, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées.

Les organisations humanitaires appellent à un arrêt immédiat des hostilités et à un retour au calme afin de permettre l’accès aux soins médicaux, à la nourriture et à d’autres besoins essentiels pour la population civile. Ils exhortent également la communauté internationale à intensifier ses efforts pour résoudre le conflit de manière pacifique et durable.

La situation à Rafah et dans d’autres zones de la bande de Gaza reste extrêmement volatile, avec des rapports faisant état de pertes en vies humaines, de destructions de biens et d’une détérioration rapide des conditions humanitaires. Les habitants de la région vivent dans la peur constante des bombardements et des affrontements armés, alors que les efforts diplomatiques pour trouver une solution au conflit se poursuivent sur la scène internationale.

Il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent de manière constructive et respectent le droit international humanitaire afin de protéger la vie et la dignité des civils pris au piège de ce conflit.

Tchad: Mahamat Idriss Déby donné vainqueur de l’élection présidentielle dès le premier tour

L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) au Tchad a annoncé les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 6 mai, avec le président de transition Mahamat Idriss Déby en tête avec 61,03% des suffrages. Ahmed Barticheret, président de l’Agence, a communiqué ces résultats lors d’une cérémonie au ministère tchadien des Affaires étrangères. Cependant, il a souligné qu’il s’agissait de résultats provisoires, en attente de confirmation par le conseil constitutionnel après examen d’éventuelles contestations.

Les résultats placent le Premier ministre, Succès Masra, en deuxième position avec 18,53% des voix, suivi de l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké avec 16,91%. Ce dernier a félicité Mahamat Idriss Déby après l’annonce des résultats. Le taux de participation a été signalé à 75,89%.

Ahmed Barticheret a appelé tous les acteurs politiques à respecter les procédures légales et à éviter toute forme de violence en cas de contestation.

Plus tôt dans la soirée, Succès Masra avait revendiqué la victoire de son camp dès le premier tour, accusant l’institution de manipulation des résultats. Dans une adresse diffusée sur Facebook, le premier ministre candidat a dénoncé des violences et des fraudes, affirmant que « la victoire du peuple dans les urnes est éclatante ». Ces déclarations ont été faites avant la proclamation officielle des résultats provisoires par l’ANGE.

À Ndjamena, un important déploiement militaire a été observé pour sécuriser la ville. Si la proclamation des résultats s’est déroulée dans le calme, des tirs d’armes automatiques et même des détonations d’armes lourdes ont été entendus dans la soirée.

Des tirs de joie ont éclaté dans le centre-ville pour célébrer la victoire de Mahamat Idriss Déby, tandis que les partisans de Succès Masra ont exprimé leur déception et leurs craintes. Deux ambiances contrastées ont ainsi marqué la capitale après l’annonce des résultats.

Controverses autour de la visite de Maksim Shugaley au Tchad : Craintes d’une ingérence russe en Afrique

La récente visite de Maksim Shugaley au Tchad a ravivé les inquiétudes concernant l’ingérence russe en Afrique, alors que ce dernier est sous le coup de sanctions émanant des États-Unis et de l’Union Européenne. Directeur de la Fondation pour la protection des valeurs nationales, Shugaley a été associé par le passé au groupe Wagner et à Evgueni Prigojine, des liens qui soulèvent des questions quant à ses véritables intentions sur le continent africain.

L’objectif déclaré de sa visite à Ndjamena était de mener une étude sur l’opinion publique tchadienne. Cependant, ses antécédents dans d’autres pays africains ont suscité des inquiétudes quant à l’agenda réel derrière ses activités. La durée de son séjour, cinq jours, a été marquée par des rencontres avec divers acteurs politiques et civils, une initiative qui soulève des interrogations sur la nature exacte de ses recherches scientifiques.

Dans une déclaration au quotidien Le Monde, Shugaley a exprimé sa vision des relations russo-tchadiennes, estimant que le partenariat entre les deux pays n’avait pas encore atteint son plein potentiel. Cette déclaration alimente les spéculations selon lesquelles sa présence au Tchad pourrait être le prélude à une influence accrue de la Russie en Afrique centrale, suivant ainsi le modèle de ses actions observées dans d’autres nations du continent telles que la Centrafrique et le Mali.

La visite de Shugaley au Tchad intervient dans un contexte géopolitique tendu où les puissances étrangères rivalisent pour étendre leur influence en Afrique. Les craintes d’une ingérence russe dans les affaires intérieures des nations africaines soulignent l’importance de surveiller de près les activités de personnages tels que Shugaley et de prendre des mesures pour préserver la souveraineté des États africains.

Alors que la communauté internationale continue de scruter les actions de Shugaley et de ses homologues, il est impératif de rester vigilant face aux tentatives d’ingérence étrangère et de protéger les intérêts des nations africaines contre toute manipulation extérieure.

Débris toxiques dispersés suite à un tir de mine : Urgence sanitaire à Bandia

La tranquillité des communautés environnantes de la carrière de Bandia, dans les localités rurales de Diass et de Sindia, est brutalement interrompue par une situation alarmante : la dispersion de débris toxiques consécutifs à un tir de mine. Un incident qui menace sérieusement la santé des habitants et l’intégrité environnementale de la région.

L’origine du problème remonte à un tir de mine dans la carrière de Bandia. Nitrate d’ammoniac, dynamite avec cordeau, ces substances potentiellement dangereuses se sont répandues dans les airs, transportant avec elles des particules toxiques vers les villages de Thièo et Ngolfaning, situés à moins d’un kilomètre de la carrière.

La gravité de la situation ne peut être sous-estimée. Les risques sanitaires pour les populations locales sont réels, exposant les habitants à des dangers pour leur santé. Il est crucial que les autorités prennent des mesures immédiates pour évaluer l’impact de cette dispersion toxique et pour atténuer les risques sanitaires qui en découlent.

Des interventions d’urgence sont nécessaires : évaluation approfondie des risques, mise en place de zones de sécurité, fourniture de soins médicaux aux personnes affectées et mise en œuvre de mesures de nettoyage pour limiter la propagation des débris toxiques. La protection des populations impactées doit être une priorité absolue.

Au-delà des actions immédiates, des mesures de prévention doivent être envisagées pour éviter de tels incidents à l’avenir. Cela exige une révision sérieuse des normes de sécurité dans les opérations minières, un renforcement des protocoles de manipulation des explosifs et une surveillance accrue des carrières pour détecter les signes précurseurs de dangers potentiels.

Dans cette période d’urgence, la collaboration entre les autorités locales, les acteurs de l’industrie minière et les organisations de la société civile est essentielle. Ensemble, ils doivent travailler main dans la main pour résoudre cette crise, protéger la santé des communautés affectées et préserver l’environnement local.

L’incident de Bandia est un rappel brutal de la fragilité de notre environnement et de la nécessité de prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité et le bien-être de tous. En agissant rapidement et de manière décisive, nous pouvons prévenir de futures catastrophes et assurer un avenir sûr pour les générations à venir.

Mali : Seydou Keïta inaugure un complexe industriel à Sanankoroba, un pas vers le développement économique

Seydou Keïta, ancien footballeur international malien, franchit une nouvelle étape dans sa carrière en tant qu’entrepreneur avec le lancement réussi d’un complexe industriel à Sanankoroba. Ce projet, initié en 2021, symbolise la transition de Keïta du monde du sport à celui de l’entrepreneuriat. L’achèvement du complexe, annoncé lors d’une réunion avec le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali, le mardi 7 mai 2024, est un jalon important pour le développement économique du pays.

Le complexe industriel de Sanankoroba ne se contente pas d’être un accomplissement personnel pour M. Keïta ; il représente également un moteur essentiel pour stimuler l’économie locale. En créant des emplois et en renforçant les infrastructures industrielles, ce projet contribuera à la croissance économique de la région. De plus, il témoigne du soutien du gouvernement malien aux initiatives entrepreneuriales qui favorisent le développement économique national.

La rencontre entre Seydou Keïta et le Président Goïta met en lumière l’importance de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour l’avenir économique du Mali. Ce projet est considéré comme une avancée significative vers une croissance économique durable et inclusive, illustrant l’engagement des entrepreneurs maliens dans la transformation économique du pays.

En conclusion, le complexe industriel de Sanankoroba, lancé par Seydou Keïta, représente une opportunité prometteuse pour le développement économique du Mali et reflète la vision et la détermination des acteurs locaux à contribuer à un avenir prospère pour leur pays.

Treize villageois tués par l’armée à Niamana, dans le centre du Mali

Selon les témoignages recueillis, ces civils ont été tués dans le cadre d’une vaste opération militaire menée actuellement dans la zone par l’armée malienne et ses supplétifs russes du groupe Wagner.

Niamana est un village de la commune de Mourdiah (cercle de Nara), dans le centre du Mali, non loin de la frontière mauritanienne. Selon les sources locales jointes par RFI, l’armée malienne y est entrée lundi aux environs de 13-14h. Certains habitants prennent peur et s’enfuient : les soldats leur tirent dessus. D’autres, restés dans le village, sont égorgés. Au total, au moins treize hommes sont tués. Leurs corps gisant au sol ont été filmés avant d’être enterrés l’après-midi même.

Un bilan confirmé par une source sécuritaire malienne à Bamako, qui précise que l’armée mène actuellement, avec le groupe Wagner, « des opérations d’envergure dans la zone ».

D’autres sources, habitants et professionnels de la veille sécuritaire, témoignent depuis deux à trois semaines de patrouilles et d’incursions dans des villages de ce secteur Nara-Mourdiah, où les jihadistes du Jnim, liés à Al-Qaïda, mènent des attaques fréquentes, notamment contre des camps militaires maliens.

Ces sources évoquent plusieurs dizaines de personnes tuées dans le cadre des opérations militaires. Des soldats auraient quant à eux trouvé la mort dans l’explosion de leur véhicule sur une mine, le 1er mai. Sollicitée par RFI, l’armée malienne n’a pas donné suite.

Au début du mois – communiqué du 2 mai sur une opération menée le 1er mai –, l’état-major assurait avoir « neutralisé plusieurs terroristes » et récupéré des armes, des motos et du matériel au cours d’une « mission de reconnaissance offensive » dans le secteur de Nara.

Pour rappel, le 26 janvier dernier, l’armée malienne et le groupe Wagner avaient déjà exécuté sommairement 25 villageois sans armes à Welingara/Wuro-Ferro, à quelques kilomètres seulement de Niamana.

Deux responsables de la sécurité d’État arrêtés en Ukraine pour tentative d’assassinat de Zelensky

Le journal en ligne « Ukrainska Pravda » a récemment rapporté l’arrestation de deux hauts responsables de l’administration de la sécurité d’État en Ukraine. Les deux individus sont accusés de trahison et de complicité dans un attentat terroriste, mais selon le média, leur véritable intention était l’assassinat du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Selon un communiqué du Service de sécurité ukrainien (SBU), ces deux colonels faisaient partie d’un réseau d’agents supervisés par les services secrets russes (FSB) depuis Moscou. L’objectif principal de ce réseau de renseignement russe était d’identifier des militaires proches de la sécurité du président susceptibles de prendre Zelensky en otage et de le tuer par la suite.

En plus de Zelensky, les autorités ukrainiennes affirment que les agents russes cherchaient également à éliminer d’autres hauts responsables ukrainiens, dont le chef du service de sécurité ukrainien Vasyl Malyuk et le chef de la Direction générale du renseignement du ministère de la Défense ukrainien (GUR) Kirill Budanov.

Le chef du SBU a déclaré qu’un cercle restreint de personnes était au courant de cette opération spéciale qui a permis de démasquer les deux agents ennemis. Il a également souligné que l’élimination de Zelensky devait être un « cadeau fait à Poutine pour son investiture », faisant référence au serment présidentiel de Vladimir Poutine qui a eu lieu le même jour.

Cette tentative d’assassinat met en évidence les tensions persistantes entre l’Ukraine et la Russie, ainsi que les dangers auxquels sont confrontés les responsables politiques ukrainiens. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la sécurité nationale dans un contexte de géopolitique complexe et de conflit en cours.

Polémique autour des déclarations de Kristi Noem sur l’euthanasie du chien de Joe Biden

La gouverneure républicaine Kristi Noem se retrouve au centre d’une vive polémique après avoir suggéré l’euthanasie du chien de Joe Biden, Commander, suite à plusieurs incidents de morsures. Ces propos ont suscité une réaction immédiate et indignée, aussi bien au sein de la sphère politique que du grand public, mettant en lumière la sensibilité et l’importance accordée au traitement des animaux de compagnie.

La déclaration de Noem intervient après son admission d’avoir abattu sa propre chienne, Cricket, qu’elle avait qualifiée d’« indomptable ». L’association de ces événements a accentué la controverse et jeté une lumière crue sur les attitudes envers les animaux au sein de la société américaine.

La Maison-Blanche a rapidement réagi, qualifiant les propos de Noem d’« absurdes » et rappelant l’attachement du pays envers les chiens et les animaux de compagnie en général. Des appels à la modération ont été lancés, certains suggérant que Noem devrait « probablement arrêter de s’enfoncer toute seule ».

Dans une interview accordée à CBS News, Noem a persisté dans ses propos, menaçant de faire subir à Commander le même sort que Cricket si elle était élue aux côtés de Donald Trump. Cette déclaration a suscité une indignation accrue et alimenté un débat passionné sur les droits des animaux et l’éthique de leur traitement.

Le cas de Commander, le berger allemand des Biden, n’est pas isolé, puisqu’il avait déjà été écarté en octobre en raison de son comportement agressif, rejoignant ainsi un autre chien de la famille, Major, dans une situation similaire.

Cette affaire met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante dans la société américaine, tout en soulignant l’importance de considérations éthiques et compassionnelles dans le traitement des animaux. Elle souligne également le pouvoir des déclarations des personnalités publiques et leur impact sur le débat public, tout en rappelant la nécessité d’une réflexion éthique approfondie dans toutes les actions et déclarations, même les plus politiquement chargées.

Vladimir Poutine investi pour un cinquième mandat présidentiel lors d’une cérémonie au Kremlin

Dans une cérémonie empreinte de solennité au Kremlin, Vladimir Poutine a prêté serment mardi pour un cinquième mandat présidentiel, consolidant ainsi son autorité sur la Russie pour les six prochaines années. Cette investiture intervient dans un contexte où le président russe jouit d’un pouvoir incontesté, tandis que l’opposition peine à faire entendre sa voix dans un paysage politique largement dominé par le Kremlin.

Lors de la cérémonie, Poutine a prononcé le serment traditionnel, promettant de respecter et de protéger les droits et libertés des citoyens russes, ainsi que la Constitution et la souveraineté nationale. Cette déclaration revêt une importance particulière alors que la Russie est confrontée à des défis internes et externes, allant des pressions économiques aux tensions géopolitiques.

La réélection de Poutine pour un nouveau mandat de six ans, bien que prévisible, n’a pas été sans controverse. Des critiques ont été formulées quant à l’intégrité du processus électoral, avec des allégations de fraude et des restrictions imposées à l’opposition. Malgré cela, Poutine maintient une base de soutien solide parmi une grande partie de la population russe.

Ce cinquième mandat présidentiel marque une période cruciale pour la Russie, alors que le pays cherche à affronter les défis internationaux, notamment les tensions avec l’Occident et les enjeux régionaux, tout en relevant les défis internes tels que la réforme économique et les demandes de réformes politiques.

La communauté internationale observera de près le leadership de Poutine au cours des prochaines années, cherchant à comprendre son impact sur la stabilité de la région euro-asiatique et sur les relations de la Russie avec les autres puissances mondiales.

Extension de l’exemption de visa entre la Chine et la France : Renforcement des liens touristiques et économiques

Lors de sa récente visite en France, le président chinois Xi Jinping a fait une annonce significative concernant les voyages entre la Chine et la France. Il a déclaré l’extension de l’exemption de visa pour les ressortissants français souhaitant se rendre en Chine. Cette mesure permet désormais des séjours de moins de 15 jours sans visa et est prolongée jusqu’à la fin de l’année 2025. Cette décision renforce l’engagement bilatéral en faveur du tourisme et des échanges économiques dans le contexte post-pandémique.

L’annonce a été faite au palais de l’Élysée en présence du président français Emmanuel Macron, symbolisant ainsi l’importance de cette mesure pour les relations entre les deux pays. Xi Jinping a souligné que cette facilitation vise à encourager le tourisme et à renforcer les liens entre les peuples chinois et français. En réponse, la France s’est engagée à simplifier la délivrance des visas pour les visiteurs chinois, promettant une procédure plus souple pour les voyages d’affaires et touristiques.

Cette extension de l’exemption de visa n’est pas seulement bénéfique pour les touristes français, mais s’inscrit également dans une stratégie plus large de relance du secteur touristique chinois, durement touché par la pandémie de Covid-19. La Chine étend cette politique à 12 pays au total, dans le but de stimuler le tourisme international et de favoriser les échanges culturels et économiques.

En parallèle, les autorités françaises ont exprimé leur volonté de dynamiser les partenariats économiques avec la Chine, en mettant notamment l’accent sur les échanges culturels et professionnels. Cette démarche s’inscrit dans une vision de coopération et de développement mutuel entre les deux nations, renforçant ainsi les liens historiques et diplomatiques qui les unissent.

RDC: condamnations en chaîne après le bombardement d’un camp de déplacés près de Goma

En République démocratique du Congo (RDC), quatre jours après le bombardement d’un camp de déplacés près de la ville de Goma, qui ont fait plus d’une quinzaine de morts, dont des enfants, les condamnations continuent. États-Unis, Union européenne, Union africaine, SADC et gouvernement congolais ont réagi. Selon Kinshasa, cinq obus ont été tirés à partir des collines de Kiroche – sous contrôle de l’armée rwandaise – sur ce camp de déplacés. 

Dans un communiqué publié ce lundi 6 mai, le gouvernement congolais condamne le bombardement du camp de déplacés de Mugunga, et appelle à des sanctions contre le Rwanda. Pour Kinshasa, ces bombardements, non seulement, violent le droit international humanitaire, mais traduisent le refus du Rwanda d’obtempérer aux injonctions de la communauté internationale de cessez-le-feu et de retirer ses troupes de la RDC.

Et surtout, ajoute le communiqué, ils montrent une volonté de poursuivre la guerre, rejetant ainsi toute initiative de règlement de conflit par la voie pacifique. Aussi, Kinshasa indique se réserver le droit de tirer toutes les conséquences sur le processus de dialogue de Luanda. L’Union européenne (UE) et la SADC ont toutes deux condamné ces bombardements, l’UE dénonçant l’avancée sur le terrain du M23 et ses « alliés ». 

L’Union africaine (UA) a pour sa part condamné ces attaques sans nommer leurs auteurs. Rappelons que les États-Unis, anciens alliés du Rwanda, ont été les plus virulents, condamnant dès vendredi des bombardements provenant des positions des Forces de défense Rwandaise et du M23. 

Après sept mois de guerre, Gaza est un champ de ruines et une décharge à ciel ouvert

La population gazaouie est plongée dans une grave crise humanitaire. 34 700 morts, selon le dernier bilan du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Assiégés, les civils meurent sous les bombes, et ils perdent la vie également à cause des conséquences de la guerre : malnutrition, manque d’eau, absence de soins.

Al Maghazi, centre de la bande de Gaza. Un énorme cratère. Une balafre de plus dans un paysage désolé, broyé par les bombardements. Des canalisations éventrées. « L’air est irrespirable », raconte Jumana, jeune déplacée. « L’odeur est nauséabonde. Regardez ce cratère, et cette eau qui s’y déverse, c’est répugnant. On souffre d’allergies, on est dévoré par les moustiques. On n’arrive même plus à dormir. »

Catastrophe humanitaire, sanitaire et environnementale. « Gaza n’est plus propice à la vie », regrette Khaled, un autre habitant du quartier : « Les enfants ont attrapé la gale. L’été approche, et on ne peut pas vivre enfermé. Mais quand on ouvre les fenêtres, ça sent la décharge. Et on n’a même pas d’électricité pour faire tourner un ventilateur, et aérer. »

Des cratères d’eaux usées, des montagnes de poubelles. Gaza en ruines, est ensevelie sous les immondices. Mohamed Al-Berr est responsable de la Santé publique de l’Autorité palestinienne. Il travaille à la mairie d’Al Maghazi, qui a mis en place une décharge improvisée, non loin des quartiers d’habitation : « Tous les jours, vingt tonnes de déchets sont collectées à Al Maghazi et déversées ici dans cette décharge, où s’accumulent désormais 3500 tonnes de déchets. On espère que la guerre s’arrêtera bientôt, afin qu’on puisse réutiliser les décharges traditionnelles. » Elles sont situées en périphérie de Gaza. « Zone militaire interdite d’accès », explique-t-il.

Les États-Unis s’opposent à la fermeture du bureau d’Al-Jazeera par Israël

Lundi, les États-Unis ont exprimé leur opposition à la décision d’Israël de fermer le bureau local de la chaîne qatarie Al-Jazeera. Le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis estimaient qu’Al-Jazeera devrait pouvoir exercer ses activités en Israël et dans d’autres pays de la région. Il a ajouté que les États-Unis étaient « très préoccupés » par cette décision israélienne.

La fermeture du bureau d’Al-Jazeera en Israël a été décidée par le gouvernement israélien dimanche. Cette décision a rapidement conduit à la coupure du signal télévisé de la chaîne et à la saisie d’une partie de son matériel.

Cette action d’Israël a suscité des préoccupations au niveau international, notamment en ce qui concerne la liberté de la presse et le droit à l’information. Les États-Unis, par le biais de leur porte-parole du département d’État, ont clairement exprimé leur désaccord avec cette mesure et ont appelé à ce qu’Al-Jazeera puisse continuer à exercer ses activités en Israël et dans la région.

La junte burkinabè suspend les travaux à la résidence de l’ambassadeur de France

La junte au pouvoir au Burkina Faso a pris la décision de suspendre les travaux de construction de bâtiments et d’ouvrages de stockage de carburant à la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou. Selon les autorités, l’ambassade française n’a pas obtenu les autorisations nécessaires pour entreprendre ces chantiers.

À ce jour, trois blocs de bâtiments comprenant 28 logements ont déjà été construits, et la soute a déjà été approvisionnée en carburant par Total Burkina.

Le gouvernement qualifie ces travaux de « travaux clandestins », soulignant que l’ambassade de France n’a pas obtenu de permis de démolition, de permis de construire, ni de permis pour fournir du carburant. Aucun privilège diplomatique ne peut justifier cette situation, a-t-il affirmé.

Selon le site d’informations « Burkina 24 », les entreprises impliquées dans les travaux et Total Burkina ont été interrogées à la fin du mois d’avril. Elles auraient toutes reconnu ne pas avoir vérifié les autorisations nécessaires avant de commencer les travaux.

Une source diplomatique citée par RFI explique que l’ambassade prévoyait initialement de rénover les bâtiments existants à la résidence de l’ambassadeur. Cependant, en raison de l’ampleur des travaux, elle aurait décidé de démolir les anciens bâtiments et de reconstruire des logements plus modernes pour le personnel diplomatique et les délégations en mission au Burkina Faso.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des autorisations de construction et des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France. Les prochaines étapes de cette affaire pourraient avoir un impact sur les liens entre les deux pays.

Un homme tué lors des élections présidentielles au Tchad : la violence entache le processus électoral

La journée des élections présidentielles au Tchad a été assombrie par un acte de violence tragique, avec le meurtre par balle d’un homme lors d’un incident survenu dans le sud du pays. Selon les rapports de la commission électorale, l’incident s’est produit lorsque des individus, incapables de présenter leur carte d’électeur, ont déclenché une altercation dans un bureau de vote à Moundou.

Ousmane Houzibé, chef de mission de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) dans le sud, a expliqué que l’agresseur, faisant partie d’un groupe mécontent, a ouvert le feu de manière indiscriminée. Malheureusement, sa balle a mortellement touché un homme de 65 ans qui venait de voter et sortait du bureau de vote. Les circonstances de cet événement tragique ont été confirmées par le maire de Moundou, Bienvenu Guelmbaye.

Bien que l’incident soit considéré comme isolé par les autorités et que le calme soit revenu dans la région, les agresseurs responsables sont toujours en fuite. Néanmoins, plusieurs individus suspects ont été appréhendés et sont actuellement interrogés par les autorités judiciaires locales.

Cet acte violent survient dans le contexte des élections visant à mettre fin à trois ans de pouvoir militaire au Tchad. Cette présidentielle historique voit s’affronter le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ancien opposant rallié au régime.

L’incident met en lumière les préoccupations concernant la stabilité et la sécurité pendant le processus électoral au Tchad. Il souligne également l’importance de prendre des mesures pour garantir la sécurité des électeurs et assurer le bon déroulement du scrutin. Les autorités compétentes sont appelées à traduire en justice les responsables de cet acte violent, tout en prenant des mesures pour éviter de tels incidents à

Incendie au ministère de la Culture en Guinée : Maîtrisé par les sapeurs-pompiers, les dégâts matériels importants

Un incendie s’est déclaré au ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat en Guinée ce lundi 6 mai 2024, touchant cinq bureaux, dont celui du ministre Moussa Moïse Sylla et du directeur administratif et financier (DAF), selon plusieurs médias du pays.

Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux et ont réussi à maîtriser le feu, ce qui a suscité un sentiment de soulagement chez les autorités du ministère.

La cause de l’incendie reste inconnue pour le moment. Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, a déclaré à Guinéematin : « J’avais un responsable de mon département qui travaillait dans mon bureau qui m’a alerté. Tout de suite, j’ai appelé le ministère de la Sécurité et de la Protection civile qui a diligenté l’équipe des sapeurs-pompiers sur place. Je profite pour saluer la promptitude avec laquelle l’équipe s’est rendue sur les lieux et le professionnalisme qui a caractérisé le travail qu’ils ont abattu ici. »

Malgré les dégâts matériels importants causés par l’incendie, le ministre reste convaincu que cela n’entravera pas le travail en cours dans son ministère.

À l’heure actuelle, les autorités compétentes poursuivent leurs enquêtes pour déterminer la cause exacte de cet incident.

Bernard Pivot, figure emblématique de la littérature française, s’éteint à l’âge de 89 ans

Le monde de la littérature et de la culture française est en deuil suite au décès de Bernard Pivot, survenu ce lundi 6 mai à l’âge de 89 ans. Journaliste, écrivain et animateur de télévision, Bernard Pivot a marqué des générations de lecteurs et de téléspectateurs par sa passion pour les livres et sa contribution exceptionnelle à la promotion de la lecture et de la langue française.

Né le 5 mai 1935 à Lyon, Bernard Pivot a consacré sa vie à la littérature sous toutes ses formes. Sa carrière prolifique l’a mené à animer des émissions littéraires et culturelles parmi les plus célèbres de la télévision française, notamment Apostrophes et Bouillon de culture. À travers ces émissions, il a offert une tribune aux écrivains et aux intellectuels, favorisant ainsi le débat et la diffusion des idées.

Mais l’empreinte de Bernard Pivot va bien au-delà de la télévision. Président de l’académie Goncourt de 2014 à 2019, il a joué un rôle majeur dans la reconnaissance et la promotion des auteurs contemporains. Sa création des Championnats de France d’orthographe, devenus plus tard les Championnats du monde d’orthographe, reflète son engagement en faveur de la langue française et de son excellence.

Cependant, c’est peut-être sa décision de refuser la Légion d’honneur en 1992 qui témoigne le mieux de sa modestie et de son intégrité. Pour Bernard Pivot, cette distinction était avant tout une « prime à la notoriété », une reconnaissance qu’il estimait ne pas mériter plus que d’autres. Sa volonté de rester « libre » dans son travail journalistique était une valeur à laquelle il ne voulait pas déroger.

Avec la disparition de Bernard Pivot, la France perd un de ses plus fervents défenseurs de la langue française et de la littérature. Son héritage perdurera à travers ses écrits, ses émissions et l’inspiration qu’il a insufflée à des générations de lecteurs et d’écrivains. Puissent ses mots continuer à résonner et à guider ceux qui, comme lui, croient en la puissance des livres et de la langue.

Évacuation massive à Rafah alors que les tensions persistent entre Israël et le Hamas

Lundi, l’armée israélienne a lancé une opération d’évacuation dans l’est de Rafah, une ville de la bande de Gaza, appelant environ 100 000 résidents à rejoindre des « zones humanitaires ». Cette décision survient dans un contexte de tensions persistantes entre Israël et le Hamas, malgré les appels à la trêve de la part de la communauté internationale.

L’évacuation, qualifiée d' »opération d’ampleur limitée » par les autorités israéliennes, vise à protéger la population civile face aux risques d’affrontements militaires. Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a maintenu la menace d’une offensive militaire sur Rafah, faisant craindre une escalade du conflit.

Dimanche soir, seize personnes appartenant à deux familles ont été tuées dans des frappes aériennes israéliennes ciblant des habitations à Rafah et dans ses environs. Ces attaques ont suscité une vive condamnation de la part de la communauté internationale, qui appelle à la désescalade et à la protection des civils.

Pendant ce temps, les efforts en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas se heurtent à l’intransigeance des deux parties. Des médiateurs internationaux doivent se réunir en urgence au Qatar pour tenter de trouver une solution à cette impasse dangereuse.

La situation à Rafah et dans la bande de Gaza reste préoccupante, avec des milliers de civils pris au piège de la violence et des tensions croissantes. Les événements en cours soulignent la nécessité urgente d’une action diplomatique concertée pour mettre fin au conflit et protéger la vie des civils innocents.

Fermeture du principal point de passage de l’aide humanitaire vers Gaza : les conséquences des récentes attaques entre Israël et le Hamas

Israël a annoncé la fermeture du principal point de passage de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza, Kerem Shalom, suite à des tirs de roquettes revendiqués par le Hamas. Cette escalade de violence a entraîné la mort de trois soldats israéliens et a causé des blessures à douze autres, selon les informations fournies par l’armée israélienne dimanche soir.

L’incident a eu lieu près de Kerem Shalom, point crucial par lequel transite l’aide humanitaire depuis Israël vers Gaza. Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont revendiqué les tirs de roquettes, ce qui a conduit Israël à prendre la décision de fermer ce passage vital pour l’aide humanitaire à Gaza.

L’armée israélienne a rapporté que les tirs de roquettes provenaient d’une zone adjacente au passage de Rafah et que quatorze projectiles ont été tirés sur Kerem Shalom. En réaction, l’armée de l’air israélienne a détruit les lance-roquettes utilisés pour ces attaques.

Les soldats israéliens ont été touchés alors qu’ils gardaient des chars et des bulldozers stationnés dans la zone. Le porte-parole de l’armée israélienne, Peter Lerner, a qualifié cet événement de « très grave » et a souligné que l’armée enquêtait sur les circonstances entourant la mort des soldats.

Cette escalade de violence survient dans un contexte déjà tendu, alors que la ville de Gaza et d’autres zones du territoire ont été bombardées dimanche. Des craintes persistent quant à une éventuelle offensive israélienne sur Rafah, au sud de la bande de Gaza, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les civils.

Rafah est non seulement un point de passage vital pour l’aide humanitaire, mais elle abrite également des centaines de milliers de Palestiniens qui ont fui les zones plus au nord en raison des affrontements. L’ONU et d’autres organisations humanitaires redoutent les conséquences humanitaires d’une offensive sur cette ville densément peuplée.

La directrice du Programme alimentaire mondial de l’ONU, Cindy McCain, a également exprimé ses inquiétudes quant à la situation humanitaire dans la bande de Gaza, mettant en garde contre une « véritable famine » qui se propage dans la région.

En résumé, les récentes attaques entre Israël et le Hamas ont entraîné la fermeture du principal point de passage de l’aide humanitaire vers Gaza, augmentant les craintes concernant la sécurité des civils et l’accès à l’aide essentielle dans la région. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation et appelle à la désescalade de la violence pour éviter une catastrophe humanitaire.

Campagnes d’évacuation de migrants en Tunisie : Mécontentement des riverains et craintes des ONG

Après une semaine de démantèlement de camps de fortune installés par des migrants dans les oliveraies de la région de Sfax, les autorités tunisiennes ont également procédé à l’évacuation de campements à Tunis. Ces opérations ont eu lieu dans un parc du quartier d’affaires du Lac et devant le siège de l’Organisation internationale pour les migrations. La motivation principale de cette campagne sécuritaire serait le mécontentement des riverains, qui refusent de cohabiter avec des migrants.

Les évacuations de migrants en situation irrégulière font désormais l’objet de vidéos officielles diffusées sur la page Facebook du ministère de l’Intérieur tunisien. Une vidéo récente montre la police tunisienne accompagnée de membres du Croissant rouge tunisien évacuant des migrants subsahariens d’un complexe dédié à la jeunesse en banlieue nord de Tunis.

Certaines de ces personnes vivaient sur place depuis 2017, selon les autorités. Une autre vidéo montre l’évacuation d’un campement de migrants dans un parc au Lac, où plusieurs centaines de personnes vivaient dans des tentes depuis des mois. Ces interventions, parfois musclées, ont eu lieu dans les zones des oliveraies d’El Hamra et Jbeniana à Sfax, à l’est du pays.

Les autorités ont agi avec le soutien d’une partie des habitants, excédés de voir leurs champs d’oliviers occupés. Plusieurs centaines de personnes ont même manifesté à Sfax pour réclamer le départ rapide de migrants subsahariens. Cependant, des ONG craignent des déportations aux frontières libyennes et algériennes. À Tunis, plusieurs migrants sont en détention après l’émission de mandats de dépôt contre 80 d’entre eux pour troubles à l’ordre public.

Arrestation d’un magistrat bissau-guinéen à Lisbonne : Réactions du président Umaro Embalo

L’arrestation du magistrat bissau-guinéen Eduardo Mancanha à Lisbonne, au Portugal, le 21 avril dernier, a suscité une onde de choc au sein de la classe politique et judiciaire en Guinée-Bissau. Le président Umaro Embalo, confronté à cette affaire délicate, s’est exprimé devant la presse pour livrer ses réflexions et sentiments concernant cet événement inattendu.

Alors qu’il s’adressait à la presse il y a quelques jours, le président Embalo, âgé de 52 ans, a regretté cet incident fâcheux et a exprimé sa déception face à la situation. Il a souligné l’importance de préserver l’intégrité et l’impartialité du système judiciaire, insistant sur le fait que ceux qui sont chargés de rendre la justice doivent éviter de tomber dans de tels pièges.

La réaction du président bissau-guinéen fait suite à la déclaration du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire du ministère public, qui a décidé de suspendre M. Mancanha de ses fonctions et d’ouvrir une procédure disciplinaire à son encontre. Cette décision vise à garantir la transparence et l’intégrité du processus judiciaire dans un contexte marqué par des accusations de corruption et de partialité au sein du système judiciaire bissau-guinéen.

L’arrestation de M. Mancanha a suscité une vive réaction à Bissau, mettant en lumière les défis auxquels est confrontée la justice dans le pays. Le président Embalo a tenté de relativiser l’affaire en soulignant que de nombreux pays à travers le monde ont été confrontés à des situations similaires impliquant des magistrats.

Néanmoins, il a exprimé sa préoccupation quant à l’image de la Guinée-Bissau dans cette affaire, soulignant l’importance de protéger la réputation et l’intégrité du pays sur la scène internationale. Il a également rappelé l’incident récent de l’interception d’un bateau transportant de la drogue dans un pays voisin, soulignant les défis auxquels sont confrontés les pays de la région en matière de lutte contre le crime organisé et la corruption.

Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de renforcer les institutions judiciaires en Guinée-Bissau et de garantir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire pour préserver l’état de droit et restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

La Guinée-Bissau refuse de coopérer avec la Cour pénale spéciale dans l’affaire Bozizé

Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a annoncé le 1er mai 2024 que son pays ne coopérerait pas avec la Cour pénale spéciale (CPS) dans l’affaire impliquant l’ancien président centrafricain François Bozizé. Cette décision est motivée par l’absence de loi d’extradition dans le pays.

François Bozizé, ancien chef d’État de la République centrafricaine, est actuellement en exil en Guinée-Bissau. Il est recherché pour des crimes présumés commis pendant son mandat, notamment des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité survenus entre 2009 et 2013.

Le président Embaló a souligné que Bozizé était arrivé en Guinée-Bissau sur invitation, en réponse à une demande de l’Union africaine et des dirigeants d’Afrique centrale. Depuis son arrivée, Bozizé n’a posé aucun problème, et son accueil a été motivé par des considérations humanitaires, selon le président.

Pendant ce temps, la Cour pénale spéciale maintient ses accusations contre Bozizé. Malgré le refus de coopération de la Guinée-Bissau, la CPS poursuit son enquête sur les allégations de crimes commis pendant la période de gouvernance de Bozizé en République centrafricaine.

Cette affaire soulève des questions sur la coopération régionale en matière de justice pénale internationale et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays africains en matière de poursuite des crimes graves commis par des anciens chefs d’État.

La frontière mauritano-malienne sous tension : l’armée mauritanienne prête à défendre son territoire

Le porte-parole du gouvernement mauritanien, Nani Ould Chrouga, a exprimé jeudi des préoccupations quant à l’instabilité croissante le long de la frontière avec le Mali. Il a souligné les nombreux mouvements entre les groupes armés et l’armée malienne, mettant en lumière une situation potentiellement dangereuse pour la sécurité régionale.

L’armée mauritanienne, a-t-il affirmé, est entièrement préparée à défendre l’intégrité territoriale du pays, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières. Cette déclaration intervient après des attaques répétées contre des civils mauritaniens en territoire malien, ce qui a suscité une réaction ferme des autorités mauritaniennes.

Le gouvernement mauritanien suit la procédure internationale en matière d’incidents transfrontaliers, tout en soulignant sa détermination à protéger ses citoyens à l’étranger. Des démarches diplomatiques ont été entreprises, notamment la convocation de l’ambassadeur malien à Nouakchott pour protester contre les attaques contre des civils mauritaniens.

Le ministre mauritanien de la Défense s’est également rendu à Bamako pour discuter de solutions avec les autorités maliennes, soulignant l’importance de préserver les liens entre les deux pays. Toutefois, la gestion des frontières reste un défi, en particulier dans les zones où les frontières géographiques et démographiques se chevauchent.

Actuellement, le chef de l’état-major mauritanien des armées visite les unités déployées le long de la frontière avec le Mali, témoignant de l’importance accordée par les autorités à la surveillance et à la sécurité de cette zone sensible.

Face à une situation volatile et en évolution constante, la Mauritanie affirme sa détermination à protéger son territoire et ses citoyens, tout en cherchant des solutions diplomatiques pour apaiser les tensions le long de sa frontière avec le Mali.

RSF dénonce les « déserts de l’information » sous les régimes militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, Reporters Sans Frontières (RSF) a publié un rapport sévèrement critique à l’égard du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les qualifiant de « déserts de l’information » sous les régimes militaires en place. Ce rapport met en lumière la dégradation des conditions de travail pour les journalistes dans ces pays, marquée par une recrudescence alarmante des attaques contre les médias et leurs acteurs.

Selon les conclusions de RSF, ces attaques sont intensifiées par des groupes armés, entraînant une réduction drastique de l’accès à l’information et la destruction des moyens de diffusion. De nombreuses radios communautaires ont ainsi été contraintes de mettre fin à leurs activités sous la pression exercée. De plus, des médias internationaux tels que RFI et France24 ont également subi des suspensions dans ces trois pays, portant atteinte à la pluralité de l’information.

Le rapport met également en évidence l’assassinat de cinq journalistes et la disparition de plusieurs autres depuis 2013, témoignant d’un climat de danger permanent pour les professionnels des médias dans la région. Malgré ces défis majeurs, RSF souligne le courage remarquable de nombreux journalistes qui, malgré les menaces omniprésentes, continuent de remplir leur mission d’informer la population.

Ce rapport de RSF met en lumière l’urgence de protéger la liberté de la presse et la sécurité des journalistes dans ces pays confrontés à des enjeux sécuritaires et politiques complexes. La liberté d’expression et d’information est un pilier fondamental de toute société démocratique, et sa préservation est essentielle pour garantir une société éclairée et informée.

Des groupes armés palestiniens dérobent des millions d’euros dans des agences bancaires de Gaza

Des groupes armés palestiniens, dont l’un se revendiquant du groupe islamiste Hamas, ont orchestré le mois dernier une série de cambriolages spectaculaires dans plusieurs agences bancaires de Gaza, s’emparant d’un total de 66 millions d’euros, rapporte Le Monde dans son édition de samedi.

Le quotidien français a obtenu un document émanant de la Banque de Palestine, transmis à certains partenaires internationaux, qui détaille les différents casses perpétrés dans les agences bancaires de la ville de Gaza.

Selon ce document, le 16 avril dernier, des employés ont découvert qu’un trou avait été foré dans le plafond de la salle des coffres de la principale agence de la Banque de Palestine à Gaza. Les malfaiteurs ont réussi à dérober l’équivalent de 2,8 millions d’euros en shekels israéliens, contenu dans des cassettes de distributeurs de billets.

Dès le lendemain, le 17 avril, des groupes armés munis d’explosifs sont revenus dans le bâtiment pour faire sauter un caisson de ciment coulé la veille pour protéger l’argent. Ils ont alors ouvert trois coffres, emportant avec eux l’équivalent de 29 millions d’euros en différentes devises.

Le 18 avril, une seconde agence bancaire, la plus importante du centre-ville, a également été prise pour cible par un commando d’hommes se revendiquant des plus hautes autorités à Gaza, une formule qui désigne le Hamas, selon Le Monde. Les assaillants ont réussi à dérober l’équivalent de 33,6 millions d’euros en shekels israéliens.

Par ailleurs, l’armée israélienne a saisi une importante somme d’argent appartenant à la Banque de Palestine dans l’enclave, dans le but d’éviter que le Hamas ne mette la main dessus, selon les informations du journal.

Le Monde souligne également les difficultés rencontrées par la Banque de Palestine pour mettre ses liquidités à l’abri, ainsi que les Gazaouis pour se procurer de l’argent liquide. En raison des conditions de guerre, seuls deux distributeurs de billets fonctionnent encore dans la région, et les clients font face à des risques de rançonnement devant ces distributeurs par des hommes armés et masqués, réclamant un pourcentage des retraits.

Cette série de cambriolages met en lumière les défis sécuritaires et économiques auxquels sont confrontés les habitants de Gaza, pris en étau entre les groupes armés, les restrictions imposées par Israël et les difficultés économiques persistantes.

Découverte d’un Gisement Aurifère Majeur en Côte d’Ivoire : Plus de 155 Tonnes d’Or

Une découverte majeure vient de secouer le secteur minier de la Côte d’Ivoire. Un gisement aurifère de classe mondiale a été identifié dans les départements de Kani et Dianra, situés dans le nord du pays. L’annonce a été faite par Martino de Ciccio, PDG du Groupe Montage Gold, lors d’une rencontre avec le président de la République ivoirienne, Alassane Ouattara, le jeudi 2 mai 2024.

Les estimations préliminaires révèlent que ce gisement renferme des ressources minérales exceptionnelles, avec une évaluation de 5 millions d’onces, soit environ 155,5 tonnes d’or. La teneur moyenne est estimée à 0,72g/t, ce qui en fait l’une des plus grandes mines aurifères jamais découvertes dans le pays.

Cette découverte revêt une importance capitale pour la Côte d’Ivoire, qui n’est pas traditionnellement un grand producteur d’or. L’année précédente, le pays avait extrait seulement 50 tonnes d’or, ce qui souligne le potentiel significatif que représente ce nouveau gisement pour l’économie ivoirienne.

Les travaux de construction de la nouvelle mine devraient débuter au dernier trimestre de l’année 2024, avec une entrée en production prévue pour 2027. Cette annonce suscite un grand intérêt dans le secteur minier et économique du pays, avec des attentes élevées quant aux retombées économiques et aux opportunités de développement que cette découverte pourrait apporter à la Côte d’Ivoire.

Intempéries au Kenya : Des Inondations Catastrophiques et un Bilan Humain Alourdi

Le Kenya est confronté à une crise humanitaire majeure alors que les intempéries climatiques ont provoqué des inondations dévastatrices à travers le pays, laissant derrière elles un lourd tribut en vies humaines et en destructions matérielles. Selon le ministère de l’Intérieur, le bilan actuel fait état de 188 personnes décédées, tandis que 90 autres sont encore portées disparues, plongeant ainsi de nombreuses familles dans l’incertitude et la douleur.

Les pluies diluviennes, qui ont commencé en mars avec le début de la saison des pluies, ont engendré des conditions météorologiques extrêmes, submergeant des routes, endommageant des infrastructures essentielles et inondant des communautés entières. Les villages ont été engloutis par les eaux, forçant des milliers de personnes à abandonner leurs foyers et à rechercher un refuge sûr.

Même le célèbre parc national du Masaï Mara, joyau du tourisme kényan, n’a pas été épargné. Les touristes ont été bloqués en raison de l’inondation d’un affluent de la rivière Mara, mettant ainsi en péril l’industrie touristique locale et les moyens de subsistance qui en dépendent.

Face à cette crise humanitaire, les autorités ont émis des ordres d’évacuation dans les zones à risque, forçant près de 165 000 résidents à quitter leurs foyers pour leur sécurité. Cependant, la réponse gouvernementale a été critiquée pour sa lenteur, en particulier dans les quartiers défavorisés de Nairobi, où les populations ont été durement touchées par les inondations.

Les organisations de défense des droits humains, telles que Human Rights Watch, ont appelé à une action gouvernementale plus proactive, soulignant l’importance d’adopter des mesures préventives conformes au plan national de réponse au changement climatique. Il est crucial de protéger les communautés vulnérables et de renforcer la résilience face aux événements climatiques extrêmes.

Malgré ces appels à l’action, les prévisions météorologiques annoncent la poursuite des fortes pluies, ce qui suscite des inquiétudes quant à de nouveaux dégâts et à une aggravation de la situation déjà critique. Dans ce contexte, il est impératif que les autorités intensifient leurs efforts pour assurer la sécurité et le bien-être des populations touchées, tout en prenant des mesures efficaces pour faire face aux défis posés par le changement climatique.

Tragédie en Mer : Plus de 1 500 Morts dans la Migration Irrégulière au Cours des Quatre Premiers Mois de l’Année

La crise de la migration irrégulière continue de faire des ravages, avec un bilan déchirant de plus de 1 500 décès signalés au cours des quatre premiers mois de cette année. Ces chiffres poignants soulignent les dangers mortels auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages périlleux à travers les frontières, souvent dans des conditions extrêmement précaires et dangereuses.

En parallèle de ces pertes humaines tragiques, près de 15 000 survivants ont été recensés, mettant en lumière l’ampleur de la crise humanitaire qui se déroule sur les routes migratoires. Ces survivants portent les cicatrices physiques et émotionnelles des épreuves endurées lors de leur voyage, souvent marquées par la violence, la peur et la détresse.

Pourtant, malgré ces drames déchirants, la vague d’arrivées de migrants ne montre aucun signe d’essoufflement. Un autre bateau, en provenance d’Afrique subsaharienne, a accosté hier, jeudi 3 mai 2024, au port d’Arguinegun, situé au sud de Las Palmas. Cette nouvelle arrivée témoigne de la persistance des flux migratoires massifs, malgré les dangers et les obstacles rencontrés en mer.

Cette situation soulève des préoccupations humanitaires majeures et appelle à une action concertée au niveau international. Il est impératif de s’attaquer aux causes profondes de la migration forcée, de fournir une assistance humanitaire aux personnes en détresse en mer et de renforcer la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination. Seule une approche coordonnée et solidaire peut permettre de promouvoir des solutions durables et respectueuses des droits de l’homme pour les migrants, tout en évitant de nouvelles tragédies en mer.

Adriana Karembeu Révèle une Tentative de Viol par un Réalisateur Français dans son Livre Autobiographique

Dans son livre autobiographique intitulé « Libre », publié cette semaine chez les éditions Leduc, Adriana Karembeu fait une révélation poignante. La célèbre mannequin révèle avoir été victime d’une tentative de viol de la part d’un réalisateur français renommé en 2010.

L’histoire, poignante et troublante, dépeint un après-midi qui aurait pu tourner au cauchemar. Karembeu relate son arrivée chez ce réalisateur pour discuter d’un scénario. Cependant, la rencontre bascule lorsque l’homme, après une brève conversation, se jette sur elle de manière brutale, tentant de l’embrasser de force.

Le récit, empreint de la terreur ressentie par Karembeu, met en lumière le courage dont elle a fait preuve pour se libérer de son agresseur. Malgré son traumatisme, elle dénonce l’attaque avec une force indomptable, affirmant qu’à 35 ans, elle a trouvé la force nécessaire pour repousser son agresseur.

Cependant, elle admet que si elle avait été plus jeune, l’impact aurait été encore plus dévastateur. Son agent, conscient de la réputation douteuse du réalisateur, l’aurait mise en garde après l’incident, soulignant la notoriété de ce dernier pour des comportements inappropriés.

Cette révélation de Karembeu survient dans un contexte où de nombreuses personnalités du cinéma français sont confrontées à des accusations d’agression sexuelle. Des figures bien connues telles que Gérard Depardieu, Jacques Doillon et Benoît Jacquot ont été accusées par plusieurs personnes du milieu cinématographique.

Le témoignage d’Adriana Karembeu s’inscrit dans un mouvement plus large de dénonciation des comportements prédateurs dans l’industrie cinématographique française. Des actrices comme Isild Le Besco et Juliette Binoche ont également pris la parole pour dénoncer ces abus et encourager un changement profond au sein de l’industrie.

Inondations Dévastatrices au Kenya : Plus de 200 Morts et Craintes Liées à l’Approche d’un Cyclone

Le Kenya fait face à une tragédie sans précédent alors que le bilan des inondations depuis mars a dépassé les 200 morts, selon les autorités du ministère de l’Intérieur. Cette catastrophe survient alors que le pays se prépare à l’impact potentiel d’un cyclone qui se dirige vers les côtes tanzaniennes.

Des pluies torrentielles ont frappé de nombreux pays d’Afrique de l’Est, provoquant des inondations dévastatrices et des glissements de terrain qui ont engendré la destruction des récoltes, des déplacements massifs de populations et la perte de nombreuses habitations.

Selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur kényan, le nombre de décès liés aux intempéries s’élève désormais à au moins 210 personnes, avec plus de 165 000 personnes déplacées et 90 personnes portées disparues. Ce bilan ne cesse d’augmenter alors que les secours s’efforcent de répondre aux besoins urgents des populations touchées.

Toutefois, la situation risque de s’aggraver avec l’approche du cyclone Hidaya, qui se renforce au large des côtes tanzaniennes. Les autorités kényanes et tanzaniennes se mobilisent en prévision de vents violents, de fortes pluies et de puissantes vagues que pourrait engendrer ce phénomène météorologique.

La région dans son ensemble est confrontée à une crise climatique sans précédent, exacerbée par le phénomène d’El Niño, qui a entraîné des pluies abondantes et des conditions météorologiques extrêmes. Cette situation a déjà coûté la vie à plus de 300 personnes à la fin de l’année 2023, avec des conséquences dévastatrices en termes de vies humaines et de moyens de subsistance.

Alors que les autorités tentent de répondre à cette crise humanitaire en cours, il est impératif de redoubler d’efforts pour renforcer la résilience des communautés locales face aux catastrophes naturelles et pour intensifier la coopération régionale afin de faire face aux défis climatiques croissants.

Nouvelle Coalition Séparatiste au Mali : Vers une Redéfinition des Dynamiques Politiques dans le Nord

Une annonce retentissante a secoué les territoires du Nord du Mali cette semaine alors que les principaux groupes séparatistes ont dévoilé la formation d’une coalition inédite. La création du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) marque un tournant significatif dans le paysage politique de la région, avec des implications potentiellement profondes pour l’avenir du conflit et les aspirations autonomistes.

La révélation de cette coalition intervient à la suite d’une réunion qui s’est tenue fin avril entre les représentants des différents mouvements séparatistes. Le CSP, déjà existant en tant qu’alliance de groupes armés à dominante touareg, a décidé de se transformer en une nouvelle structure unifiée, avec pour objectif principal la création d’une entité politique unie pour défendre les revendications du peuple de l’Azawad, une région revendiquée par les indépendantistes dans le Nord du Mali.

À la tête de cette nouvelle alliance se trouve Bilal Ag Acherif, une figure respectée et emblématique du mouvement indépendantiste. Son leadership souligne l’engagement des séparatistes à consolider leurs forces et à intensifier leurs efforts pour obtenir un statut politique et juridique pour l’Azawad.

Le contexte de cette initiative est crucial, alors que les groupes séparatistes ont récemment subi des revers territoriaux suite à une offensive de l’armée malienne, notamment la perte de Kidal, bastion historique des revendications autonomistes. Cette transformation de la coalition séparatiste pourrait être interprétée comme une réponse stratégique à ces défis, visant à renforcer l’unité et la résilience des mouvements indépendantistes face aux pressions gouvernementales.

Cependant, cette évolution suscite également des interrogations quant à son impact sur le processus de paix et la stabilité régionale. Alors que le Mali demeure en proie à une crise complexe, marquée par des insurrections indépendantistes et jihadistes depuis 2012, cette nouvelle coalition pourrait redéfinir les dynamiques politiques et militaires dans le Nord, avec des répercussions potentielles sur les efforts de médiation et de résolution des conflits.

En outre, la décision récente du Mali de rompre son partenariat militaire avec la France au profit d’une coopération accrue avec la Russie ajoute une dimension géopolitique à ce paysage déjà complexe, soulignant l’importance cruciale de trouver des solutions durables et inclusives pour répondre aux aspirations des différentes parties prenantes dans le conflit.

Alors que la nouvelle coalition séparatiste se profile comme un acteur majeur dans le paysage politique du Nord du Mali, son impact sur l’avenir de la région reste à déterminer, avec des enjeux cruciaux pour la stabilité, la sécurité et la paix dans un contexte de défis multiples et de tensions croissantes.

Armée guinéenne : Doumbouya crée une Ecole de l’air et une Usine militaire de confection

En Guinée, le président de la Transition Mamadi Doumbouya a pris plusieurs décrets hier mercredi 1er mai 2024, pour créer une Ecole de l’Air et une Usine militaire de confection.
Former le personnel de l’armée de l’air dans les domaines de l’enseignement militaire…
L’Ecole de l’Air est en réalité une école de formation du personnel de l’Armée de l’air dans les domaines de l’enseignement militaire et aéronautique. Elle bénéficie d’une allocation budgétaire annuelle imputable au budget du ministère de la Défense. 
Un arrêté du patron dudit ministère viendra fixer les modalités d’organisation et de  fonctionnement de cette École placée sous l’autorité directe du chef d’état-major de l’Armée de l’air. 
Elle a son siège au niveau de la base aérienne de Conakry. On peut toutefois la transférer en tout autre lieu du territoire national en raison de la  nécessité du service ou lorsque les circonstances l’exigent, précise le décret de Doumbouya. 
Confection des uniformes , chaussures et accessoires civilo-militaires
Quant à l’Usine militaire de confection,  elle a pour mission la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans le domaine de la confection des uniformes , chaussures et accessoires civilo-militaires. Elle est placée sous la tutelle du ministère de la Défense nationale. 
La première personnalité de ce ministère se chargera de prendre un arrêté pour définir les modalités d’organisation et de fonctionnement de cette industrie.

Elle bénéficiera d’une allocation budgétaire annuelle imputable au budget du ministère en question. Son siège peut être transféré en tout autre lieu sur le territoire national en raison des nécessités de service ou lorsque les circonstances l’exigent. 
Outre l’Ecole de l’Air et l’Usine militaire de confection, le général Doumbouya a aussi acté la création d’une nouvelle unité d’élite dans la Gendarmerie. Celle-ci aura pour rôle d’assurer le maintien et le rétablissement de l’ordre sur toute l’étendue du territoire national, de participer à la lutte contre le terrorisme , le grand banditisme et la protection des sites sensibles.

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